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une aspiration croissante des salariés à encadrer de

1. Ainsi elle estime qu un lu travaillant son domicile et en client le en Inter contrat doit tre Indemnis de ses frais de d placement entre son lieu effectif de travail et l entreprise lorsqu il se rend aux r unions pl ni res Le fat que son rattachement administratif l en trepnise soit le lieu de la r union est sans effet c est le lieu de travail effectif qui doit tre pris en compte Par ailleurs la Cour de cassation pr cise qu en l absence de disposi tions conventionnelles particuli res les frais de d placement sont valu s sur la base du bar me fiscal et non pas sur le bar me ta bli par l employeur de mani re unilat rale Cass soc 26 mai 2015 n 13 22866 Absence de prolongation du d lai de consultation en cas de demande tardive Pour rappel d faut d accord avec l em ployeur le CE doit respecter un d lai pr fixe pour rendre son avis Par un arr t du 13 aval 2015 la Cour d appel de Basse Terre rappelle BON SAVOIR Annonces cumul es de cr ations d emplois en Juillet Ao t 2015 Source Veille Emploi Secafi ts qu qu une fois le d lai pr fixe d pass le CE est r put avoir rendu un avis comme le pr voit le Code du travail En l esp ce il s agissait d un CE ayant demand la prorogation du d lai au motif que l information pr sent e tait insuffi sante La demande est d bout e car le d lai tant expir I ne peut tre prorog D o l
2. coulant directement de l exercice du t l travail en particulier ceux li s aux mat nels logiciels abonne ments communications et outils ainsi que les co ts li s la maintenance de ceux ci TU quelle indemnisation peut pr tendre le salari en t l travail A LM Le salari qui accepte la de mande de son employeur de travailler son domicile doit galement tre indemni s si une partie de son logement est trans form e en bureau Cass soc d I juill 201 2 n 10 28 847 Le montant de cette in demnit doit tre pr cis dans le contrat I d pend de l importance de la suj tion notamment du temps pass travailler son domicile et de l espace affect pour les besoins de l activit professionnelle Ce montant peut donc tre diff rent se lon les cat gories de salari s d s lors qu il existe des l ments objectifs et pertinents justifiant l octroi d ndemnit s diff rentes N 1 DU CONSEIL AUX CE ET AUX CHSCT SEPTEMBRE 2015 N 60 m ais d union L actu juridique avec Atlantes Frais de d placement d un lu travaillant en dehors de l entreprise I est de jurisprudence constante que les frais de d placement d un lu pour se rendre en r union pl ni re sont la charge de l em ployeur Par un arr t du 26 mai 2015 la Cour de cassation pr cise les modalit s d applica tion de ce prnape lorsque l lu exerce son travail en dehors des locaux de l entreprise
3. tait donc inutile que les membres du CHSCT demandent un report de leur avis une fois le d lai de consultation du CE achev CA Versailles n 14 09234 n 14 09234 4 juin 2015 Pr sentation tardive d une offre de reprise refus d homologation du PSE Le tribunal administratif de Bordeaux a pr cis que l information consultation du CE sur un PSE est irr guli re si l employeur ne respecte pas son obligation de rechercher un repreneur et d en informer le CE En l esp ce l employeur a inform de mani re tardive l expert du CE sur les caract ris tiques d une offre de reprise s neuse ce qui n a pas permis au CE de se prononcer en connaissance de cause sur le projet de licenciement collectif pour motif cono mique conform ment l article L2323 4 du Code du travail La Direccte peut donc refuser ce titre dhomologuer le PSE TA Bordeaux 2 juin 2015 n 66 07 02 Annonces cumul es de suppressions d emplois en Juillet Ao t 2015 Source Veille Emploi Secafi Bretagne Chiffre cle du mois Depuis 2009 19400 entreprises cr es ou reprises par des b n ficiaires du dispositif Nacre Source Dares Juillet 2015 N 1 DU CONSEIL AUX CE ET AUX CHSCT SEPTEMBRE 2015 N 60 Vu pour vous 1 La parole aux CE Q La parole est donn e aux secretaires de CE l occasion des 70 ans des comit s d entreprise une grande enqu te nationale a t r alis e aupr s d un pa
4. importance pour les lus nobtenant pas d informations suffisantes d agir tr s vite en saisissant le juge au plus t t CA Basse Terre n 15 00220 13 avr 2015 Nature d une demande d explica tion crite sanction disciplinaire La Cour de cassation rappelle qu une de mande d explications crites suite un agissement consid r comme fautif par l em ployeur et donnant lieu tablissement d un proc s verbal conserv au dossier du salari constitue bien une sanction disciplinaire Par cons quent en application du principe selon lequel un salari ne peut tre sanctionn deux fois pour le m me fait un salari ne peut tre licenci pour le m me fait que ce lui qui lui tait reproch dans le cadre de la demande d explications crites Cass soc 19 mai 2015 n 13 26 916 Articulation de la consultation CE CHSCT Par un arr t du 4 juin 2015 la Cour d appel de Versailles a rappel que lorsque le CE et le CHSCT sont consult s sur un m me s ATLANTES projet lavis du CHSCT doit tre recueill pr alablement celu du CE Elle pr cise galement dans cet arr t que le CHSCT est l par l encadrement des nouveaux d lais de consultation l expiration du d la de consultation imparti au comit d entreprise pour rendre son avis la consultation du CHSCT est d finitivement close L avis du CHSCT est alors r put avoir t rendu et est consid r comme n gatif Les juges ont estim qu il
5. ALPH Septembre 2015 n 60 traval Jne aspiration croissante es sagri s ancagrer de mani re pr cise Une utopie le t l travail Selon un sondage r alis en mars 2015 par Odoxa pour Syntec num rique pr s de 6 salari s fran ais sur 10 souhaitent y avoir acc s dans leur entreprise Et 3 sur 10 aimeraient le pratiquer toute la semaine ou au moins plusieurs jours par semaine Un engouement en phase avec le plan national pour le d ploiement du t l travail propos par Manuel Valls pour 2016 Effectivement nous notons un int r t croissant pour cette organisation du travail m me si en France le t l travail est moins d velopp que chez nos voisins europ ens observe Joseph Vr zil consultant en conditions de travail chez Secafi et co auteur d un guide Agir pour un t l travail de qualit de la collection Agir pour l Am lioration des conditions de travail Cette tendance s inscrit dans l volution des contextes sociaux et technologiques du travail et il existe une tr s forte attente des salari s la recherche d un meilleur quilibre entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle Mais pour l heure le t l travail est peu formalis dans des conventions ou des accords collectifs et la vigilance doit rester de mise pourlimiterles arrangements Individuels potentiellement pr judiciables aux salari s ne doit pas tre d tourn de ses objectifs initiaux d am lioration de
6. Epas DISRIAL C est la rentr e Et si on parlait t l travail Percu comme positif par beaucoup de salari s car susceptible de s int grer pleinement leur recherche d un r el quilibre vie professionnelle vie priv e le t l travail suscite int r t et interrogations et doit rester un outil sous conditions encadr et fortement pens avant mise en uvre Pour ce faire les repr sentants du personnel ont un r le de premier plan jouer pour s assurer que sa mise en place s inscrit dans des accords respectueux des r gles en usage en entreprise Ces exigences sont d autant plus fortes que les salari s sont happ s par de nombreux outils cens s leur faciliter le travail distance et qu ils peuvent tre tout au contraire sources de nuisances et de risques professionnels Et ce d autant plus que la loi Rebsamen r cemment publi e pr voit le regroupement des 12 n gociations obligatoires en 3 blocs dont celui d sormais intitul Egalit professionnelle entre les femmes et les hommes et qualit de vie au travail au sein duquel le t l travail a toute sa place L occasion pour les repr sentants du personnel de redoubler de vigilance pour que les salari s en t l travail soient trait s comme les autres salari s de l entreprise Bonne lecture DANS CE NUMERO L actu juridique avec Atlantes Vu pour vous traits d union X SECAFI La E Letter d informations Groupe
7. ch niques et logistiques de la r alisation du t l travail l ordinateur le t l phone et l imprimante ainsi qu un espace appropri pour travailler Travailler chez soi oui mais pas sur un coin de la table de cuisine ou sur le canap Selon vous quels sont les deux principaux avantages du t l travail pour un salari deux r ponses possibles Avoir un meilleur quilibre vie priv e vie professionnelle Perdre moins de temps dans les transports Faire des conomies sur les transports la nourriture Disposer d une meilleure qualit de vie en habitant ailleurs que dans les centres conomiques Gagner en efficacit dans son travail car on travaille mieux seul Ne se prononcent pas 48 46 36 22 20 1 Quelles sont les principales raisons qui expliquent que certaines entreprises ne souhaitent pas d velopper le t l travail Selon vous s agit il avant tout deux r ponses possibles D un manque de confiance global l gard des salari s d s lors que l entreprise ne peut pas v rifier heure par heure quoi ils consacrent leur travail D une impossibilit mat rielle de ces entreprises de par la nature de leurs m tiers permettre le t l travail D un refus de principe de la direction de ces entreprises D un manque de capacit de la hi rarchie interm diaire des entreprises pour organiser en cons quence son management D un investissement trop lourd pour les
8. entreprises en outils pour permettre ce t l travail ordinateurs t l phone Ne se prononcent pas 52 38 28 23 22 2 Source Syntec Num rique Le rendez vous de l innovation Le t l travail Mars 2015 Trois Questions Anne Lise Massard juriste Atlantes Le teletravail mode d emploi Traits d Union Comment faire pour obtenir d acc der au t l travail Anne Lise Massard Si un salari exprime le d sir de travailler en t l travail il devra le n gocier avec son employeur Qu il existe ou non un accord d entreprise sur ce point le t l travail rev t un caract re volontaire pour le salan et pour l employeur auquel il ne peut tre d rog L employeur est donc libre d accepter ou refuser la demande Afin de mettre toutes les chances de son c t 1l est donc conseill au salari de motiver sa demande en avan ant certains arguments comme la compatibilit de son emploi avec une situation de t l travail un logement adapt une absence de d sorganisation du service une autonomie suffisante des co ts techniques et informatiques li s au transfert du poste de travail faibles une n cessit d int gration au collectif de travail etc Td U Quels sont les quipements que l employeur est tenu de fournir au salari en t l travail A LM Conform ment l article L 1222 10 du Code du travail l employeur doit prendre en charge les co ts d
9. la qualit de vie au travail ni conduire l isolement l appauvrissement et l indvidualisation des relations professionnelles D autant que dans la pratique on constate que de nombreux salari s sont d j en t l travail sans que ces situations ne soient encadr es par un accord pour pr venir les risques professionnels et avoir l assurance du respect des proc dures de travail de l entreprise exemples confidentialit des Informations am nagement du poste de travail Il est donc important que les repr sentants du personnel c t CE et c t CHSCT se saisissent de ce sujet La loi il est vrai ne pr voit pas de formalisme particulier pour la mise en place du t l travail Mais il s agit dun v ritable projet LIRE SUITE PAGE 2 Institut d tudes intervenant notamment sur les probl matiques de sant publique de climat social des entreprises m ais d union SUITE DE LA PAGE 2 d entreprise et ce titre nous pr conisons la n gociation d un accord avec la mise en place d un comit de pilotage d une p riode d exp rimentation avec quelques salari s puis dun bilan de cette exp rimentation poursuit Joseph Vr zil Et le volontariat comme le retour dans l entreprise 100 sont deux conditions incontournables Une valuation des risques professionnels induits par le t l travail doit tre communiqu e galement au CHSCT ou aux DP pour avis Tous ces l ments permettro
10. les URSSAF le reglement int rieur Mercredi 16 septembre Mulhouse de 9h00 12h30 Pour plus de pr cisions contactez C line Thirion au 06 89 88 61 28 Vous tes invit le ces d bats Accueil caf 8h30 Attention le nombre de places tant limit pensez bien vous incrire Pour vous inscrire merci de bien vouloir remplir le formulaire sur le site http www secafi com rubrique Agenda La e letter de Secafi Septembre 2015 N 60 Directrice de la publication Nadia Ghedifa Directrice g n rale de Secoafi R dactrice en chef Pascale Pujol E mail letre secafi com Secafi une soci t du Groupe ALPHA Pour vous abonner la e letter d information de SECAFI merci de vous inscrire sur le site secafi com http www secafi com N 1 DU CONSEIL AUX CE ET AUX CHSCT SEPTEMBRE 2015 N 60
11. nel de 1000 secr taires de CE repr sentatifs des entreprises fran aises Mise en place par ProwebCE Groupe Alpha Edenred France et SalonsCE cette enqu te a t r alis e par Sondages CE et men e avec le concours de St phane Roz s pr sident de Cap Conseils analyses perspectives La parole est donn e aux secr taires de CE Les 4 acteurs majeurs du monde des CE ont lanc une enqu te d ampleur nationale et vous invite d couvrir Qui sont les secr taires de CE d aujourd hui Quelles sont leurs difficult s et leurs attentes Quel est leur impact sur le dialogue social Plac e sous le haut patronage de Jean Auroux ancien ministre et au teur des lois sur les comit s d en treprise en 1982 elle b n ficie de l appui du minist re du Travail de l Emploi de la Formation profession nelle et du Dialogue social Bet le 22 octobre l occasion d un grand d bat national au Conseil co nomique Social et Environnemental CESE sur le mod le et le dialogue social anim par St phane Roz s avec les dirigeants des principales centrales syndicales et des experts Mardi 15 sept 11h00 Salle Asie y l initiative de GP FA ALPHA BY Edenred Slobe Les r sultats de cette enqu te d enver gure seront restitu s en deux temps I le mardi 15 septembre Paris Expo Porte de Versailles pour une premi re pr sentation sociologique Pour en savoir Rendez vous sur le
12. nt d affiner les termes de l accord et de l avenant au contrat de travail des salari s concern s par la mise en place du t l travail Parmi les points qui n cessitent une attention particuli re des repr sentants du personnel il importe de s assurer que les salari s concern s sont toujours int gr s dans l entreprise dans un collectif de m tier communaut professionnelle qui puisse partager et d battre du m tier et dans leur quipe Ils doivent continuer b n ficier des m mes capacit s de suivi et de poursuite de leur carri re avec les m mes objectifs et ou ambitions de se projeter dans un avenir professionnel que s ils taient sur place et ce quil sagisse d volution professionnelle de r mun ration d offre de formation de qualit de vie sociale de conditions de travail Dans la m me logique il importe de s assurer que l articulation vie profession nelle vie priv e est quilibr e et quelle int gre pr cis ment des temps en entre prise I faut que ce type de r gles soit clairement affich dans un texte com mun bien pr par par les repr sentants du personnel pour que les salari s en t l travail aient le m me respect de leur vie priv e alors qu ils travaillent chez eux Cela ne signifie nullement qu ils sont cor v ables toute heure du jour et de la nuit Enfin autre l ment sur lequel les repr sentants du personnel doivent avoir une vigilance accrue les conditions te
13. site du Groupe ALPHA en cliquant ici m ais d union LES RENCONTRES SECAFI E Loi Rebsamen Mardi 15 septembre Lille de 8h45 12h15 Lundi 28 septembre Lille de 9h30 14H00 Jeudi 1 octobre Amiens de 8H45 12H15 Pour plus de pr cisions contactez Blandine Gosselin au 06 30 70 91 26 Le nouveau cadre legal des interactions CE CHSCT Mardi 15 septembre Toulouse de 9h00 14h00 La RSE quel interet pour les representants des salaries Jeudi 1 octobre Toulouse de 9h00 14h00 Pour plus de pr cisions contactez Zlatina Sarieva au 05 62 72 32 12 Lois sur la s curisation de l emploi Macron Rebsamen transparence financiere des CE ce qui a change pour les CE et CHSCT Mardi 22 septembre Clermont Ferrand de 9h00 13h00 Jeudi 8 octobre Lyon de 9h00 13h00 La reforme territoriale et la fusion des Regions Mardi 29 septembre Lyon de 17h00 19h00 Cette rencontre d bat sera anim e par Fran ois Cochet Directeur des activit s Sant au travail de Secafi Patrick Loire Directeur associ S maphores une soci t du Groupe ALPHA et Bruno Bouvier Secr taire g n ral du Comit r gional CGT Rh ne Alpes Pour plus de pr cisions contactez Ghislaine St phano au 04 78 63 78 68 Retrouvez toutes les dates de nos matin es d bats sur notre site www secafi com rubrique Agenda Le CE les nouvelles obligations comptables les reg

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