Home

Bibliothèques et publics handicapés visuels

Contents

1. Philippe Saurel est adjoint au maire charg de la Solidarit la Ville de M ontpellier et conseiller g n ral charg de la lecture publique au Conseil g n ral de l H rault Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 061 8 7 les associations qui s occupent du handicap visuel N ous avons galement et l je m adresse aux autres associations de handicap s pris un soin parti culier construire cet difice en lui offrant toutes les possibilit s d acc s et d accessibilit afin que chaque citoyen handicap ou pas puisse avoir le m me acc s au document Voici ce que je voulais vous dire pour illustrer votre journ e J ajouterai quelques mots sur la lecture M ontpelier La biblioth que de M ontpalier lorsqu elle tait au centre ville comptait environ 4000 inscrits M onsieur Gilles G udin deVallerin en d nombre aujourd hui apr s un an et demi d ou verture 19000 C est un succ s total Les archives de la Ville sont situ es au 5 tage Nous poss dons galement des salles patrimoniales N ous offrons donc la fois une biblioth que qui se veut de pointe dans certains secteurs comme celui du handicap mais aussi une biblioth que qui pr serve latradition locale et qui a souhait affirmer la volont d illustrer son iden tit dans cette ville de M ontpallier dans ce d partement de l H rault Alors bon s jour M ontpalier Q ue cette journ e d tude vous enrichisse et que vos travaux soient fruct
2. Paral ement cela nous nous sommes efforc s de faire en sorte que l acc s soit possible tous les espaces et qu il n y ait pas d effet ghetto pour les per sonnes non voyantes mais que le lecteur d ficient visuel individuel puisse vraiment setrouver chez lui la biblioth que avec un petit peu d exp rience qu il puisse aussi bien aller en section M usique qu en section Recherche ou au Forum de l actualit et c est justement pour cela que nous avons pr vu cet accueil transversal par une quipe constitu e de personnes de diff rents services capables de relayer les permanents de l Espace H om re et d ac cuallir au mieux les personnes sur les diff rents plateaux de la biblioth que Nous avions envisag beaucoup de choses apr s nous tre renseign s sur ce qui se faisait ailleurs titre un peu anecdotique nous avions aussi envisag de mettre des bacs de fleurs odorif rantes et puis nous y avons renonc pour diff rentes raisons Pour les collections bien entendu l objectif tait d utiliser au maximum les nouvelles technologies de fa on largir la typologie des documents aux 18 Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X quels l acc s tait donn il y ades imprim s des phonogrammes mais aussi des supports num riques sans oublier l information en ligne Pour lesimprim s nous avons des documents en noir en gros caract res en braille aussi bien des p riodiques que des monographies des livre
3. mement important Si nous pouvions la fois continuer sur Reimse initier un mouvement en Champagne Ardenne ce serait formidable Pour terminer je voudrais reprendre une phrase trouv e dans le m moire de M aryl ne Ballavoisne une phrase d H enri G auvrit qui a crit un texte 60 Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X intitul L ducation pr scolaire des enfants aveugles dansdes ablisements publi larisar en 1987 La main qui ne sait pas toucher ne dialogue pas avec les objets n assume pas la m diation entre le monde ext rieur et le cerveau C est uneid e int ressante valable la fois pour les enfants d ficients visuas et pour tous les autres enfants lisabeth Bailly M erci beaucoup pour la pr sentation de ces actions dont je peux dire tout le bien que je pense puisque j ai assist la journ e du lundi et c tait vraiment tr s int ressant en particulier les interven tions d Olivier Poncer et deR gine Gondeau dont on comprend mieux les partis pris artistiques apr s les avoir cout s Je vais laisser Jean Louis Gl nisson s exprimer sur l exp rience qui a t mont e en Dordogne en mars avril 2001 Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X 61 L exemple de la Dordogne Des yeux pour lire Jean Louis Gl nisson Cequeje vais dire sera l instar de l expos de ma coll gue de Champagne Ardenne assez descriptif Au fond en vous coutant je crois que nous a
4. Les Doigts qui r vent est une association qui a une d marche tout fait diff rente beaucoup moins commerciale elle a une r flexion tr s pouss e sur le handicap visud et la n cessit d apporter aux enfants la connais sance de leur environnement 58 Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X Q uant Urc ol cela ne concerne pas exactement les enfants d ficients visuels c est une jeune maison d dition qui propose des livres en latex et il nous semblait int ressant de voir ce qu ils faisaient et de le confronter avec les recherches en ce domaine Le d roulement Lepremie jour ait plut t une journ e d tude c tait un lundi et comme chacun sait nos tablissements tant ferm s cela nous permet de toucher des professionnels les l ves de l aBr et d avoir plus facilement des locaux disponibles C e jour l nous avons surtout travaill avec O livier Poncer et R gine Gondeau qui est un auteur des D oigts qui r vent Nous avons d alleurs d couvart cette occasion que nous avions deux auteurs des D oigts qui r vent dans la r gion puisque nous avions ausi quaqu un de Troyes et nous nous proposons de les r inviter ensemble Le mardi tait plut t r serv aux classes et le mercredi tait tout public Qu en avons nous tir D abord nous nous sommes rendus compte qu il existait peu de productions pour les enfants et que si la France n tait pas s mal lotie en la mati re par rapport d
5. tait le seul en Savoie Aujourd hui notre espace a t d m nag il est au milieu d un atelier multim dia o nous proposons nos lecteurs voyants des c d roms d autoformation Le public voyant fait ainsi ce quenous faisons depuis des ann es avec nos publics d ficients visuels Une deuxi me chose soulign e par M ve Lombard il existe des coles mais M me Lombard n est plus en ge sco laire il existe des organismes de for mation qui s adressent un certain type de public mais pas tous les publics par exemple la FIDEV Lyon Chamb ry nous faisons dela for mation en accord avec la FIDEV car nous formons des gens qui n ont pas leur place laFIDEV pour des ques tions de statut Et puisil y a des gens qui viennent et qui nous disent j ai envie de m acheter un quipement informa tique mais c est tr s cher je ne sais pas comment ceda marche et je ne sais m me pas si cela me plait J estime que les biblioth ques sont des pas saurs En initiant ce genre d outils vous tes des pas urs car vous rendez le lecteur autonome exactement comme lorsque vous apprenez un lecteur voyant se svir du catalogue et faire sa recherche Evidemment nous ne sommes pas biblioth que universitaire nous ne sommes pas dans l urgence lisabeth Bailly M erci Yasmina pour cette conclusion sur ler ledes biblioth ques Gilles Gudin de Vallerin Nous sommestout fait d accord sur ce r le
6. Les aveugles ont du mal se rep rer dans la page comprendre la struc ture de l ensemble du site Web comprendre les liens car ils n ont pas une vision d n mble Lanavigeation pour un aveugle et donc beaucoup plus longue car il et oblig de lire toute la page pour trouver l information pertinente Voici un exemple concret pris sur un ste institutionnel en haut vous avez le site en version adapt e vu par un navigateur texte et en bas le site en version non adapt e Lenavigateur utilis ici est le navigateur lynx un des plus utilis s maintenant La plupart des professionnels qui g rent des sites grand public ont beau coup de mal comprendre les probl mes qui se posent aux d ficients M anual D a Silva est cofondateur de la soci t Visual Friendly Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X 67 visuels et concevoir la navigation en mode texte et lin aire Aujourd hui l outil informatique est de plus en plusutilis notamment par les d ficients visuels qui sont plus quip s que la moyenne de la popu lation L utilisation d outils informatiques associ s des aides techniques devient naturelle et permet unetr s grande ouverture ur le monde M dheureusment malgr les progr s notables aussi bien au niveau des aides techniques que de l informatique en g n ral force est de constater que peu de logiciels ou de sites Web ont pris en compte ne serait ce que la comptatibilit avec les aides techniqu
7. de sites BrailleN et est un mouvement qui existe depuis plusieurs ann es et qui f d re gr ce Dominique Burger ing nieur de recherche in SERM sp cialis dans les aides techniques l ensemble des associations une grande performance et qui met d autre part en accessibilit des sites Interne et d canedes toiles Cer le d observatoire est reconnu par le gouvernement O btenir trois ou quatre toiles est une performance il n y a qu un ou deux stes qui sont dans ce cas l actuellement BrailleN et commel iNRIA sont des organismes de recherche M ais j in dique aussi que souvent les respon sables de ces mises au point sont des parents d enfants aveugles je pense Bruno M armol del inRiA je pense Dominique Archambault du H avre tout cda part d un ba esprit d nu de toute contingence mat rielle Cette forme de piratage est tout fait l gitime et soutenue par toutes les grandes associations pour l acc s la culture de tous Monique Truquet cTEB J utilise le serveur H L NE j ai r cup r des fichiers tr s vite j ai t sd r dela vitesse avec laqudle nous recavonsles fichiers N ous envoyons des fichiers pour lesquels Catherine a obtenu des droits donc nous les saisissons par scanner et nous les mettons sur le serveur H L NE C est un service qui marche tr s bien Marie Jos Poitevin biblioth que munidpde de Caen Je suis tr sint ress e par tout ce qui se dit
8. l in formation et la culture crite ce qui est un peu plus restreint que la politique mise en uvre dans tous les secteurs de comp tence du minist re En dfg l volution r cente fat que M me C therineT asca ministre dela Culture amp de laCommunication porte personnellement un int r amp tout particulier aux progr s qui peuvent tre accomplis dans ce domaine cequi straduit par un volontarigne politique plus appuy encore que par le pass amp j y viendrai d un point de vue institutionnel en concluson de cette intervention J en veux pour preuve l hommage appuy qu ale a rendu tout r cemment lors de l inauguration du Salon du livre de jeunesse de M ontreuil aux asso ciations qui uvrent pour le d veloppement de l acc s des personnes aveugles Thierry Grognet est chef du d partement des biblioth ques territoriales et du d veloppement de la lecture la Direction du livre et de la lecture Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 061 8 9 et malvoyantes l crit l occasion dela remise du prix TACTUS qui comme vous le savez est un prix europ en r compensant un album tactile O pportunit galement de cette journ e si l on consid re les espoirs pro metteurs soulev s par les nouvelles applications dans le domaine des technologies de l information et dela communication et je n en dirai pas plus ce sujet puisque Catherine D esbuquois vous pr sentera tous les d veloppements qui sont pr par
9. rubrique Livre num rique Vous avez deux types de livres dans le serveur tout ce qui rel ve du domaine public est accessible tous D s que c est du domaine priv sous droits on vous demande un login et un mot de passe N os partenaires comme je l ai dit en commen ant sont des centres de transcription et d impression sp cialis s qui passent une convention et qui attestent avoir les capacit s de transcription et d impression usage exclusif des personnes handicap es visuelles Et c est l dessus que repose notre contrat avec les diteurs Le serveur H L NE n est pas un serveur de textes accessibles en ligne Le deviendra t il Je ne peux pas r pondre cette question puisque cela met en jeu le droit d auteur Cen est pas le propos d aujourd hui mais peut tre aurons nous l occasion d en parler un peu plus tard lors de questions ventuelles Q u est ce qu un centre transcripteur C est un centre qui a les capacit s de transcrire et de faire de la production en braille papier Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X 45 Que peut le serveur H L NE pour une biblioth que publique Je vous renvoie la question Est ce que les biblioth ques publiques sont des centres transcripteurs E ce qu elles le deviendront Je crois que c est un des enjeux de cette journ e que de se poser la question de savoir com ment la biblioth que publique acquiert des collections de quels types de collection elle peut dispo
10. soit destin e un public d enfants Autre chose nous avions d cid de nous caler sur la p riode de Lire en f te car cette p riode permet davantage de mobiliser la presse mais nous avons trop de choses en perspective et peut tre devrons nous d caler la p riode de notre op ration a se passera toujours en octobre mais pas tout fait aux m mes dates En mati re de publicit ce n est jamais parfait N ous avions pr vu des affi chettes et des marque pages qui ont fini par arriver mais tr s tard Interbibly a fat un grostravail de promotion N ous avons t tr s bien rday s par les radios locales et FR3 Champagne Ardenne presquetrop car FR3 est rest e tedlement longtemps que nous avons quasiment perdu une heureet demie d in tervention C da prouve que les journalistes taient tr s sensibilis s par ceth me En revanche cea a t un peu plus difficile pour la press crite J esp re que cda a chang notre image et l image que nous avions denous m mes N ous voudrions continuer nous avons un public demandeur nous avons pr vu des raais avec des centres sociaux Beaucoup denos biblioth caires se sont passionn s et souhaitent continuer C est encore un peu t t pour faire un bilan Persnnalement mon souhait le plus cher est que ce projet continue non seulement pour le handicap visuel mais pour les autres formes de han dicap II y un norme probl me avec les sourds dont le taux d illettr s est extr
11. teur concernant les malvoyants qui est ss d buts mais qui est en train de se monter amp p sonnalement je pense que c est un svice de bas des grandes des moyennes si possible des petites biblioth ques Apr s c est une question de budget et de prio rit politique lisabeth Bailly Je passe la parole C cile Jallet Bourg qui est la DLL et qui travaille sur les questions d dition num rique pour qu elle nous en pr sente les enjeux tech niques et juridiques Bpi C entre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X 29 acc s au document num ris l dition num rique aspects techniques C cile J allet Bourg On m a effectivement propos de vous parler des enjeux techniques et juri diques de l dition num rique et ce de mani re assez g n rale Je commencera donc par une petite introduction sur ce qu est l dition num rique et lectronique en France Pour tre pr cis quand je parle d di tion lectronique je parle de fourniture de documents lectroniques dis tance m me si j aborderai parfois au passage les supports comme le livre ectronique II sagit donc dans c expos des documents dectroniques fournis ou offerts par les diteurs L dition lectronique en France un mod le encore tr s traditionnel Cequeje voudrais d abord dire c est qu on a assist au cours de cette ann e 2001 une pr sence accrue des diteurs fran ais sur l Internet On d nombre un peu plus de 406 sites
12. voit l accessibilit des sites institutionnels tous les types de handicap visuel auditif et mental La directive europ enne de septembre 2001 pr voit de la m me mani re l ac cesi bilit des stes institutionnels administratifs touslestypes de handicaps Plus largement encore les Am ricains sont pr curseurs le D isability Act usa oblige tous les sites administratifs et institutionnels tre accessibles Qu est ce que la d ficience visuelle En France on peut consid rer qu il y a 1 2 million de personnes handi cap es visudles O n appelle personne handicap e une personne reconnue handicap e par la coTorep Ne sont pas comptabilis es toutes les per sonnes myopes ou smplement presbytes N ous souhaitons mettre en avant l ensemble des personnes ayant des difficult s de lecture ou d utilisation de l informatique Par exemple 85 des plus de 50 ans ont des probl mes de vue sans tre handicap s Parmi ces 1 2 millions de d ficients visuels 92 sont des malvoyants et100 000 120 000 des personnes aveugles Il est important de signaler qu il n y a pas un seul type de mal voyance mais plusieurs glaucome DmLA chacun per oit l environnement avec son propre handicap qu il sagisse de d placement ou de lecture Deux populations bien distinctes Les malvoyants ont du mal se rep rer l cran distinguer les contrastes les couleurs distinguer les textes les tailles de caract res etc
13. applications pratiques Sur le principe c est un dossier qui m riterait d tre tudi mais c est tout cequeje peux dire ce stade La pre mi re fois que j ai entendu parler Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X depaIsy ceg tr s r cemment lorsque Catherine est rentr e d un congr s Gen ve amp j ai trouv que c tait une piste de travail qui tait pour le moins ausi int ressante que les pro jets de BrailleN et soutenu par le minist re depuis l origine Donc tudions cela ensemble Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X Des exp riences Le livre dans tous les sens journ es de sensibilisation du grand public aux probl mes de l dition adapt e organis es en R gion Champagne Ardenne Reims octobre 2001 Sylvie Hamzaoui L exemple de la Dordogne Des yeux pour lire mars avril 2001 une manifestation labor e en partenariat par la biblioth que municipale de P rigueux la biblioth que d partementale de la Dordogne et les opti ciens de P rigueux Jean Louis GL nisson Convivialit et accessibilit des sites Web aux personnes aveugles et malvoyantes Manuel Da Silva D bat Le livre dans tous les sens journ es de sensibi lisation du grand public aux probl mes de dition adapt e Sylvie Hamzaoui lisabeth Bailly Pour reprendre le cours de notre journ e d tudes nous allons couter relat e par Sylvie H amzaoui de lalbiblioth que muni
14. d diteurs sur l Internet I1 sont de plus en plus nombreux mais peu proposent une offre d dition ectronique La plupart proposent des sites promotionnas ste vitrine qui montrent leurs sp cialit s site catalogue qui pr sente la fois leur activit leurs sp cialit s ainsi que leur catalogue complet sites de vente qui sont des sites cata logues proposent en plusuneoffre directe de vente de livres souvent papier Ces denies stes concernent essentiellement des diteurs sp cialis s par exemple en sciences et techniques ou des diteurs juridiques qui utilisent l Internet comme mode de diffusion directe de leursouvrages sachant que pour eux il n est pas vident d avoir une bonne diffusion en librairie L dition lectronique peut elle m me se d cliner en trois mod les e Celle produite par les diteurs traditionnels qui d veloppent parall lement leur activit classique une offre d dition lectronique Cette offre est parfois une offre directe par exemple le site epocket dek ed kea Pubsinglanc en mars 2001 on trouvera auss sur le ste desf ditions Balland une offre d dition lectronique enfin on assiste de plus en plus d exp riences d diteurs qui proposent titre promotionnel de l dition lectro nique souvent d acc s gratuit je pense des diteurs commel M ille e unel mem permet un t l chargement d ouvrages libres de droit je pense l exp rience defp o L qui a lanc sous for
15. de formuler le souhait que cette journ e de travail puisse nous permettre sur un plan conceptuel autant que pratique de faire avancer l ambition qui nous r unit aujourd hui lisabeth Bailly M erci pour cette pr sentation ce cadre g n ral qui situe bien l importance de cette journ e amp le r le que peuvent jouer les biblio th ques N ous allons bien s r maintenant aborder des sujets plus techniques amp plus pr cis Je tiens pr ciser que nous avons Corinne Loyer et moi m me souhait focaliser l attention sur l apport des nouvalestechnologies dans le domaine de l aide l acc s aux textes crits pour les handicap s visuas puisque cette petite entr e elle sule nous permettait d aborder beaucoup de pointset d occuper largement une journ e de travail N ous esp rons que ces journ es pourront avoir lieu de mani re plus r guli re sur desth mes diff rents Jetiens tout particuli rement vous l avez vous m me remarqu en arri vant souligner le travail la gentillesse et l accueil de tous les personnels dela biblioth que municipale de M ontpalier qui se sont d pens s vraiment sans compter juste avant votre arriv e ces derniers jours et ces derni res samaines pour que cette journ e se passe au mieux Avant de laisser M arie France Aron nous pr senter les choix qui ont t faits dans la mise en place de l Espace H om re je vais passer la parole au directeur de la biblioth que municipale de M ontpdli
16. de passeurs C est le personnel du Forum de l actualit qui g re cette alle et qui a donc en charge ces forma tions en rdation avec l quipe H om re pour la partie la plus sp cialis e lisabeth Bailly On va prendreune derni re question deR gine M ichal R gine Michal ditions Benjamins Media J essaierai d aller vite N ous sommes tous convaincus du besoin d dition adapt e et j ai t tr s heu reus d entendre M e Poitevin reparler du syst me pansy car j avais assist une pr sentation de ce mat rie amp on voyait qu on pouvait adapter les documents pour les personnes aveugles avec un grand confort de naviga tion et les supports se tockent amp se diffusent facilement J ai entendu que M Grognet tait int ress par ce standard Daisy et je voulais lui demander dans la mesure o une structure se doterait des comp tences n cessaires la production en France selon ce standard si le minist re de la Culture serait pr t investir largement au profit d une tdle production car les comp tences mettre en uvre ne me semblent pas hors de port e Thierry Grognet C tait une perche queje tendais tout l heure en disant que nous tions pr ts udier un ta syst me non seulement pour des questions budg taires mais aussi parce que sur le principeil faudrait bien fare attention qui srat ma tre d ouvrage qui srat matre d uvre A qui cela servirait il quelles en seraient les
17. dles puissent trouver dans des biblioth ques publiques qu on va dire de taille beaucoup plus modeste des quipements adapt s pour la lecture m me des documents sous forme num ris e l ambition tant notamment dans nos discus sions avec le minist re de l ducation nationale que ce soient aussi les jeunes publics qui puissent recevoir quel que soit leur lieu de r sidence tousles mat riels n cessaires en fait leurs tudes lisabeth Bailly M Gudin sou haite ajouter quadques mots en guis de concluson ce qui vient d tre dit Puis je vous propose une pause et nous reprendrons ensuite en essayant de garder en t te toutes les questions pose Gilles Gudin de Vallerin Pour r pondre votre question je voulais vous dire qu au niveau dela biblio th que de M ontpalier qui est muni dpde vocation r gionale vous savez que c est un terme de financement donc son statut est un statut muni cipal il n y a aucune volont de notre pat de centralisme Par exemple en ce qui concerne la biblioth que d Agde dont vous tes responsable jen a paseu le plaigr de revisiter cet quipement depuis que vous en tes lenouveau directeur mais je l avais visit en chantier et j ai eu la satis faction d assister son inaugura tion donc je connais son int r t au da du secteur que vous d crive Jeterminerai e donnant une infor mation sur la r gion je sais que par exemple Al s il y a un sec
18. fixer les id es car en biblioth que on n est pas forc ment sp cialistes de cesquestions et le contact avec des associations connaissant bien les mat riels et pouvant donner des conseils a t tr s utile C est ainsi qu on nous a pr sent les diff rents types d agrandisseurs avec leurs avantages et leurs inconv nients ce qu on pouvait leur demander ce qu ilsnefaisaient pas que l on a abord des questionsraatives la taille t la r solution des crans l im portance du taux de rafra chissement par exemple N ous avons vu qu il exis tait diff rents logiciels de grossissement de caract res nous avons appris qu il existait des logicids de synth se vocale qui savaient g rer Internet Explorer il setrouvequele catalogue de la biblioth que est g r par Internet Explorer N ous avons pu avoir des recommandations propos du choix des casques ou des enceintes ou des deux sur le choix d un scanner On nous a gale ment expliqu ce qu tait une machine lire et on nous en a pr sent diff rents mod les avec leurs avantages et leurs inconv nients En revanche nous avons cart les claviers en gros caract res que nous avons trouv s chers pour un int r t limit Q uand je dis nous jene parle pas dela biblioth que mais de la biblioth que en coop ration avec les personnes repr sentant les diff rentes associations N ous avons renonc aussi acheter des blocs notes pour la bonneraison qu il en ex
19. fonctions directionnellestr s simples d aller de chapitre en cha pitre d ins rer ss signets de prendre des notes etc Le format DAISY a d velopp par un consortium de biblioth ques et est maintenant un standard international Yves Combescure Je repr sente l Association des donneurs de voix apv et je suis pr sident de l an tenne de M ontpalier vous pouvez trouver un article ce sujet dans M ontpali votre ville et j en profite pour remercier la municipalit d avoir fait passer cet article Nous nous pr occupons l Association des donneurs de voix qui et reconnue d utilit publique et qui repr sente cent vingt biblio th ques sonores dans les principales villes de France d enregistrement num rique Je peux vous dire qu il y a une vingtaine de biblioth ques qui ont commenc l enregistrement num rique et en ce qui concerne M ontpalier j ai bien l intention d s le d but de l ann e prochaine de faire un premier exercice dans ce domaine Je suisbien conscient que c est l avenir nous ne sommes pas concurrents avec la biblioth que municipale nous sommes compl mentaires nous avons de tr s bonnes rd tions ils nous pr tent des ouvrages Je pense que l avenir de nos biblio th ques est encore grand amp qu on ne remplacera pas de t t l enregistre ment par une personne comp tente qui sache lire qui donne un ton autre que ne peut le faire une synth se vocale Nous avonsici Montpell
20. ments saillants de cette journ e Cette journ e c est un peu commelelivre dont on est l auteur on va se quitter on va sedire au revoir on s change nos adresses mais la fin de la journ e c est nous de l in venter Cette journ e n aura vraiment pl nement atteint son objectif que si ale se poursuit par des entreprises communes par des projets communs qui vont na tre des contacts qui ont t pris aujourd hui Gilles Gudin deVallerin amp moi m me avons d cid d essayer de donner l exemple La Bpi qui fut pionni re dans le domaine qui nous a occup s aujour d hui et qui suite aux r cents travaux de r novation a retrouv une certaine forme d exemplarit et la 8m de M ontpalier dont j ai assez dit que sur ce point et sur bien d autres comme chacun a pu le constater au cours de la visite que nous avons eu la chance de faire aujourd hui ele a non seu lement rgoint laBpi mais l a d pass e certains gards ont donc d cid de donner une suite cette journ e Ainsi dans le cadre d une politique de partenariat que la Bpi entend mettre en place avec un certain nombre d tablissements en r gion sur des th mes sp cifiques nous allons travailler la fa on de mettre en commun le capital d exp riences accumul es de part et d autre pour le b n fice bien s r de nos tablissements mais aussi pour le b n fice des autres biblioth ques II a t question de mutualisation tout l heure c est exactement c
21. mes de configuration Il a fallu ensuiteinstaller tout cela et le faire fonctionner C est l que les difficult s ont commenc Tout au moins en ce qui concerne l informatique car pour le rese il n y a aucun probl me Qudleest la configuration d origine des postes informatiques l Espace Hom re 4 pc avec unit s centrales pentium 3 600 M Hz 128 M o de m moire disque dur de 10 Go cran de 17 ou 21 pouces sous WindowsnT on se demande d ailleurssil ne faut pas accuser W indowsnT detous les maux il y a aussi un logicid de pris distance sus puisque tous les postes sont en r seau et g r s par le service informatique de la ville et un antivirus bien entendu N ous avonsle catalogue BestSdler plus les logides p cifiques que nous avons achet s heal sont donc comme je l ai dit tout 22 Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X l heure Jaws O pen Book ZoomT ext Say it pro et le tout devait tre int gr dans la F d ration de El Audiovisuel puisque nous avons travaill avec BestSdler mais aussi El Audiovisua pour la F d ration c est dire une inter face qui devait aussi accueillir par la suite l acc s aux c d roms en r seau un annuaire de sites Internet et aussi laGED savoir les dossiers de presse num ris s par exemple ou les documents qui auraient t num ris s par la biblioth que D s le d but le fonctionnement s est r v l al atoire d cevant en par ticulier sagis
22. ne serait ce qu terme aux usagers d utiliser les quipements tels que les progr s techniques vont notablement les amdiorer dans les ann es qui viennent Je vais terminer cette intervention qui n est jamais qu une intervention d ouverture de la journ e d tude et donc je souhaiterais laisser rapide ment place au d bat sachant qu lisabeth Bailly charg e de mission sur ce th me entre autres et moi m me sommes bien s r votre disposition pour toutes les questions que vous souhaiteriez poser en mentionnant deux chantiers D abord d un point de vue institutionnel la commission culture handicap tout r cemment cr e remplit un triple objectif Pour le minis t re de la Culture mais aussi pour celui charg des Affaires sociales il s agit de dresser un tat des lieux nationaux d exp riences r ussies d int gration de tous les publics handicap s dans les tablissements culturas desfins de dif fusion et de g n ralisation en termes d exemplarit favoriser une malleure formation des personnds amp en particulier du monde dela culture en termes d op rations de sensibilisation dont nous savons tous qu eles sont toujours indispensables mieux informer les personnes handicap es sur l accessibilit des lieux de culture et les services qu ils proposent Autre projet les trois minist res charg respectivement de l ducation nationale dela Cultureet dela Communication et des Affaires sociales
23. on dans lecatalogue les livres en gros caract res Par collection par diteurs sp cialis s Je s uhatas galement vous demander la proportion de lecteurs aveugles et malvoyants parce que d mogra phiquement il y a je crois trois ou quatre fois plus de malvoyants dans la population europ enne en g n ral que de personnes compl tement non voyantes Or nous la Bpi nous avons une proportion forte de Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X 25 personnes non voyantes nous avons des personnes malvoyantes en pro portion moindre c est dire quela proportion est invers e par rapport la d mographie Je pense qu il y a plusieurs explications Je voulais savoir si nous pouvons am liorer la pertinence de nos offres Marie France Aron C est peut tre d au fait qu il y atousles degr s de malvoyance et que certains restent tout de m me autonomes et ne demandent pas de rendez vous en cabine Marie C cile Robin Oui c est vrai Nous avons aussi des t l a grandisseurs dans nos espaces ordi naires mais ils sont beaucoup plus utilis s par des personnes l g re ment malvoyantes ou qui ont des dif ficult s de lecture que par des tr s malvoyants Marie France Aron Je ne peux pas vous dire quelle est la proportion exacte entre les aveugles et les amblyopes ou les tr s malvoyants d autant plus que nous n avons encore qu une ann e de fonctionnement et encore pas de fonctionnement sa
24. p cidement aux personnes malvoyantes Elles disposent d un pc sous Windows nT l origine nous avions install des crans 17 pouces que nous avons remplac s par des crans 21 pouces qui sont beaucoup plus confortables pour les usagers Avec l acc s Internet un sanne dans les deux cabines un sanner HP 5200 C amp les logicids BestSdler Portfolio pour la biblioth conomie Jaws Say it pro pour la synth se vocale O pen Book pour la reconnaissance de caract res et en plus un logiciel de grossissement de caract res qui permet aux personnes mal voyantes de mieux lire soit le catalogue soit la page Internet soit le docu ment num ris qu elles ont l cran e Autres mat riels et logiciels sp cifiques En dehors de l quipement de ces cabines nous avons des mat riels sp ci fiques qui sont r partis un peu partout dans la biblioth que D j dans l E space H om re proprement dit il est possible d couter sur place au casque des cassettes de la biblioth que sonore parce que les livres en gros caract res e les documents sonores ne sont pas r serv s aux personnes malvoyantes mais peuvent tre emprunt s par tout le monde et trouvent proximit imm diate de l Espace H om re pour des raisons de commodit mais aussi pour assurer la fameuse transition entre les autres publics e amp le public malvoyant la banque d information de l Espace H om re nous disposons d un guide multim dia qui a t r alis p
25. parler non ce qui est important c est l change c est la confrontation de nos exp riences et nous avons besoin de cela quel que soit le stade o nous en sommes car c est formateur Je ressens le besoin de partage de mutualisation et de formation On a besoin de journ es profession nelles on a besoin de travailler en r seau au sein des r gions des d par tements Et ce n est pas parce qu il y a de grands services en France que tout est acquis I1 faut vraiment par tager tout cela lisabeth Bailly Nicole merci C est en dfet presque une conduson et il me sera tr s facile d obtenir d autres journ es semblables calles ci de mon chef de D partement Thierry Grognet Thierry Grognet S il n ya plusde questions amp dans la mesure o la Bpi est totalement en phase avec la DLL je vous proposerai de laisser conclure cette journ e d tude par G rald Grunberg son directeur 72 Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X Synth se de La journ e G rald Grunberg M erci N icole Saint D enis d avoir offert une telle transition et d avoir aussi largement anticip sur la synth se si tant est qu une synth se soit possible apr s une journ e si riche C est toujours ce qu on dit mais pour cette fois ce n est pas une clause de style II n y a pas eu de temps mort dans cette journ e amp le nombre d informations que chacun a pu r colter est me semble t il assez impressionnant Plut t qu u
26. plus approfondie Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X L acc s au document num ris Un serveur de textes num ris s au service de l dition adapt e le serveur H L NE Catherine Desbuquois Jean D idier Wagneur a parl deBrailleN et hu titre de l accessibilit et mon propos n est pas du tout de vous parler d accessibilit mais du HELENE de l association BrailleN et Un mot sur l association BrailleN amp ale a t constitu au sin d un labo ratoire INSERM de l universit Pierre et M arie Curie Paris elle rassemble une cinquantaine de partenaires qui sont essentiellement des associations sp cialis es pour les personnes handicap es visuelles des institutions des coles des diffuseurs et des distributeurs de mat riels adapt s et des insti tutionnels tels que la Bpi par exemple L association BrailleN et dirige plusieurs projets Sa premi re activit c est l accessibilit des sites Web Une quipe tra vaille galement sur la cr ation de jeux tactiles pour les enfants handicap s visuas une autre sur un projet de cartable lectronique bref plusieurs pro jets se d vadoppent en m metemps tournant toujours autour de l acc s par l Internet et de la num risation d ouvrages Parmis eux le serveur H L NE qui est un projet assez r cent a ouvert sa deuxi me version il y a un mois Je vais vous le pr senter Le serveur H L NE au service de l dition adapt e Le projet en est tr
27. que moi m me Aujourd hui Visual Friendly compte une douzaine de personnes ax es autour de trois comp tences accessibilit ergonomie et d veloppement N ous travaillons avec plusieurs laboratoires tels le Le Laboratoire d er gonomieinformatique de Paris V p ddis dans les interfaces hommes machines 70 Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X D bat lisabeth Bailly Ces trois inter ventions ont d susciter des questions j imagine Catherine D eshuquois Je vous ai cout avec beaucoup d int r t puisque je vous d couvre et que je d couvre quotidiennement la ques tion de l accessibilit aux c t s de l quipe de Braille amp Je vois que vous avez suivi une voie tout fait diff rente puisque BrailleN et travaille l accessibilit des sites avec les Webmasters en essayant de leur faire appliquer des r gles internationales d accessibilit Si j ai bien compris votre fa on de proc der est la confec tion d un petit programme fait sur mesure pour chaque site client Alors j ai une question mat rielle combien a co te M anuel D a Silva Je m occupe de la partie technique et je ne suis pas un habitu du marketing N ous sommes sous un mod le ASP Application Service Provider c est dire que nous avons une plate forme localis e et mutualis e donc on divise lesfrais Cen es pas un petit programme qu on d veloppe pour chaque ste C est une sorte d inte ligence qui va
28. que universitaire mais les pro jets que nous avions con us avec dle n ont pas r dlement merg parce que la BU a connu d assez gros probl mes avec les fondations de son tablisse ment et l poque o nous avons organis ces journ es elle tait justement occup e r soudre ces probl mes l Le programme a t b ti d une part autour de trois diteurs bleu es Doigts qui r ventlet une petite maison d dition bisontine qui s appale U rc ol d auteurs Olivier Poncer R gine Gondeau d interve nants qui avaient de l importance en mati re de biblioth quecomme Yasmina Crabi res qui et id parmi nous et dont nous avons beaucoup appr ci la venue Nous avons ausi beaucoup travaill avec une enseignante del IRSEM M e Ballavoime dont la collaboration avec la biblioth que est tr s pr cieuse M re Ballavoisne a fait un m moire capsais un m moire fait par les enseignants sp cialis s dans le domaine du handicap fort int ressant et tr s pratique On peut le trouver sur l Internet M aryl ne Ballavoisne Pr paration la lecture tactile de jeunes enfants aveugles pr sentant des troubles associ s 1998 Chardon bleu et Olivier Poncer ont t les premiers dans ce cr neau et font de tr s beaux livres Je me rappelle avoir t assez surprise d en voir un dans une vitrine du mus e Gutenberg M ayence et j en ai t assez fi re me disant que c tait bien que l dition fran aise soit mise en valeur
29. regarder la page qui va l analyser et qui la modifie C e n et pas un d veloppement fait pour chaque site client tout simplement parce que ce ne serait pas rentable C est un m me moteur qui est pro men sur le ste et qui retranscrit la page Combien a co te Je suis d sol dene p pouvoir tre tr s pr cis C est del ordrede 100000 F 400000 F mais tout d pend du site en fait pour un site de quelques pages comme cdui du Premier ministre que nous avonstrait comme BrailleN l a fait ausi on atteint un co t tr s diff rent Public Les soci t s qui ont cr des sites ont investi des sommes tr s importantes pour ce faire Vous allez proposer un syst me qui permet d am liorer la convivialit du ste pour les d ficients visuels Ne crai gnez vous pas queles voyants utilisent votre proc d pour am liorer aussi la convivialit du site Ce qui ce moment l enl ve tout int r t au cr ateur du site et la soci t qui l a pay Manual Da Silva Ce n est pas une crainte c est une volont Au d part c est vrai que le projet s adressait plut t aux d ficients visuds tout smplement parce que j tais tu diant que j avais un besoin satis faire j ai donc voulu quelque chose qui meconvienne N ous avons voulu largir le projet pour que les Webmasters comprennent que rendre un site utilisable ne veut pas dire faire une action sociale On n est pas l pour enfermer le handicap da
30. s applique Jusqu pr sent les di teurs fran ais les consid rent largement comme des droits secondaires Les droits num riques sont enfin devenus des enjeux majeurs dans les dis cussons de cession de droits rangers les diteurs t agents am ricains notam ment ayant d cid dene jamais les c der sur les uvres achet es par les diteurs europ ens mais exigeant par ailleurs de les avoir lorsqu ils ach tent un livre Deuxi me question relative au droit de la propri t intellectuelle celle li aux solutions techniques de protection de contenus actuellement d ve lopp es Elles permettent une meilleure protection des droits relatifs la dif fusion des uvres Elles pourraient cependant aller jusqu remettre en caus les droits r s des utilisateurs et notamment avec des restrictions d usages tr s fortes le droit de copie r serv e l usage priv du copiste Et puis l dition lectronique ne renvoyant plus d sormais un objet livre elle permet de faire de parties d ouvrages des objets part enti re Se pose alors le probl me des modalit s juridiques de cession de parties d ouvrages La d finition du livre et ses implications fiscales En France la d finition du livre est fiscale date de 1971 et ne fait donc r f rence qu l imprim Elle pose donc un probl me quant la qualification notamment fiscale de l dition num rique en terme de Tva applicable Actuellement les travaux de l Union eur
31. s par l association Bralleedens ce domaine particulier Je souhaiterais d abord rappder le soutien constant du minist re de la Culture et tout sp cialement de la Direction du livre et delalecture la production de documents activit traditionnelle qui demeure indispensable qu il s agisse de livres en noir en braille ou d albums tactiles sans oublier bien s r le soutien la pr sence des associations sur un stand d di dans le cadre des salons du livre de Montreuil et de Paris Bien s r pour m moire j voquerai galement la base de donn es de l di tion adapt e cog r e par ina let la Bpi et dont soccupe avec diligence comme vous le savez Corinne Loyer queje tiens remercier particuli rement cette occasion Par ailleurs nous savons que le C entre national du livrdaide la diffusion des ouvrages en caract res agrandis dansles biblioth ques publiques et pour tant nous avons tous conscience que tout cea ne suffit pas C est pourquoi d une mani re peut tre moins apparente lalbLL d ploie des efforts constants pour queles biblioth ques publiques e plus particuli rement les 8m jouent un r le de premier plan dans le domaine dont nous traitons aujourd hui sous deux aspects du point de vue architectural d abord amp des services rendus d autre part En effet une biblioth que c est d abord un b timent un b timent qui propos des collections et qui doit tre le plus accessible possible pour ses usagers
32. service r cemment car une chose en entra ne une autre c est une action de portage de livres domicile pour les publics emp ch s N ous sommes partis pour ce faire d une r flexion sur le handicap visuel et sur les handicaps en g n ral Je voudrais donner galement quelques l ments sur le cadre dans lequel tout ceci se d roule il faut rappeler qu il importait que des actions plus spectaculaires comme celles qui se sont d roul es cette ann e aient lieu car nous sommes dans un d partement encoretr srural tr sisol avec de mauvaises voies de communication un r seau de biblioth ques en d vadoppement mais encore insuffisant par rapport la demande et aux attentes de la population P rigueux ville de 32 000 habitants avec une agglo m ration de presque 70 000 habitants joue le r le de ville centre 45 des inscrits la biblioth que de P rigueux n habitent pas P rigueux II y a pardl lement un r seau BDP qui commence se structurer tr s net tement D onc peu peu une offre documentaire se met en place M aisil importait quele public comme l a dit tout l heure ma coll gue sache mieux ce que les biblioth ques du d partement peuvent apporter pour aider le handicap visuel L op ration a t une op ration de partenariat il y a d ailleurs dans la salle une personne qui a beaucoup contribu cette op ration c est Sophie M olines qui a t mandat e par les opticiens Lachal pour coordonne
33. sou haitent cr er un Groupement d int r t public del dition adapt e qui a tr s Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 061 8 11 r cemment t pr sent aux interlocuteurs naturels que sont les associations uvrant dans ce domaine Pourquoi un Gip I1 s agit en fait d une structure qui du point devuejuridique permet de f d rer les nergies de personnes morales de droit public et de droit priv savoir pour aller un peu vite lafoisdes minist res et des associations qui uvrent dansun but commun d une fa on g n rique le d veloppement de l dition adapt e mais dans le texte constitutif de ce futur G1P les missions num r es vont bien au del puisque en pratique il s agit fondamentalement de permettre tous de dis poser sous une forme contractuelle d un r servoir de textes issus des fichiers sources dont les diteurs poss dent les droits de mani re ce que chacun ait sa disposition des textes qu il puisse reproduire en conformit avec la l gidation sur le droit d auteur des fins de diffuson L objectif et l accroissement de l offre de lecture en mati re aussi bien de documentaires que de fiction puisque nous savons que la princi pale difficult rencontr e aujourd hui pour toutes sortes de raisons c est justement la faiblesse si j ose dire des r ser voirs bibliographiques en la mati re Je crains d avoir beaucoup trop abus du temps qui m tait imparti et je me contenterai donc
34. 0 X 27 voyants ou denon voyants en zone rurale ou en zone urbaine Q udle est la politique du minist re ou des d partements dans ce domaine Public Conna t on le nombre de malvoyants et de non voyants qui fr quentent la biblioth que de M ontpellier Thierry G rognet D une mani re g n rale l objectif du minist ren est pas de doter les quaque 36000 com munes de France d une biblioth que muni pde c qui n aurat pas de sns ce n est pas non plus que l int gra lit des quipements de lecture publique disposent de services aussi d velopp s que ceux que peuvent mettre en uvre effectivement de grandes villes Vousme reprochez juste titre de n avoir cit que des grades villes jeles cit s ausi parce que nous les connaissons tous et que ce sont des quipements parti culi rement exemplaires Cela dit loin de moi la pens e de d nigrer par l des quipements dont se sont dot es les villes moyennes vous citez Agde on pourrait citer aussi Chamb ry Thierry Buffy Je voulais dire que les budgets taient compl tement diff rents De tels quipements reviennent tr s cher Thierry Grognet Bien s r Cesont des quipements qui effectivement sont rdativement co teux C da dit lorsqu une op ration d investisse ment est lanc e dans une biblio th que qu il s agisse d une construction nouvdle ou d un r am nagement et je rappelle cetitre que l tat finance la cr ation d espace
35. 2 84246 060 X le cadre du programme initial Le seuil d une repr sentation disciplinaire id ale pour une biblioth que num rique gravite autour de 500 000 volumes Nous avions le devoir patrimonial de restituer l image du document tel qu il a t d pos et le choix du mode image fac simil lectronique s est impos Cette option a t l origine de nombreuses questions autour de l alternative que le mode texte pr sentait Le mode texte est souvent per u de fa on litt raire et n est pas sans conduire l utopie d une biblioth que devenue totalement transparente au lecteur Reste que les documents num ris s par la Biblioth que nationale de France par la nature encyclop dique du projet rdevaient de nombreuses disciplines dela litt rature aux sciences de la g ographie l ethnologie par exemple O n voit qu terme la saisie en mode texte aurait d bouch sur la n cessit de produire des documents mixtes texte et image afin de pr server l int grit de tous les documents de nature graphique illustrations cartes reproductions graphes et exp riences scientifiques figurant dans les ouvrages num ris s De plus ce corpus est propos dans des ditions qui des incunables aux grandes s ries du xixe si cle offrent une large vari t non seulement de typographie mais aussi de structuration des contenus Bien que francophone car c est aussi une biblioth que patrimoniale l encyclop disme oblige e
36. Paroles en r seau Biblioth ques et publics handicap s visuels Sous la direction de Corinne Loyer Bpi et d lisabeth Bailly DLL Biblioth que Cent re publique d information Pompidou Biblioth ques et publics handicap s visuels Actes de la journ e d tude organis e par la Biblioth que publique d information avec le soutien de la Direction du livre et de la lecture et la collaboration de la Biblioth que municipale de Montpellier la Biblioth que municipale de Montpellier le 7 d cembre 2001 FE ko kika Fi a fgati s Forai R FUELIQUE FRAM AISE Cuai ammunication Biblioth que Centre publique d information Pompidou Pr sident du Centre Pompidou Bruno Racine Directeur g n ral du Centre Pompidou Bruno Maquart Directeur de la Bpi G rald Grunberg Catalogue disponible sur http www bpi fr rubrique Les ditions de la Bpi Distribution num rique par GiantChair com Bpi Centre Pompidou 2002 ISBN 2 84246 061 8 J ourn e d tude Charg e de programme lisabeth Bailly DLL Corinne Loyer Bpi Publication Coordination Corinne Loyer Arielle Rousselle Charg es d dition Nathalie Nosny Anne Validire Conception graphique Claire Mineur Programme Mod rateur lisabeth Bailly Direction du livre et de la lecture Ouverture e Accueil e Ouverture officielle Philippe Saurel e La politique du minist re de la Culture et de la Communic
37. TOUS ses Usagers I1 est vident qu il est bien plus complexe et co teux de rem dier des erreurs lorsque l on construit une nouvelle biblioth que que de pr voir d embl e d s le programme notamment par del les dispositions obligatoires impos es par la l gislation en vigueur des am nagements adapt s De ce point de vue vous savez que la DLL pr conise clairement par exemple dans l ouvrage didactiqueBiblioth ques dansla dt que d s sa concep tion un quipement de lecture publique doit tenir compte de tous ces am nagements s agit certes d un r le si j ose dire purement incitatif les collectivit s territoriales sont ma tres d ouvrage de ces quipements et sad ministrent librement M ais bien s r l tat ne serait ce que dans la mesure o il participe financi rement au d veloppement de ces quipements de lec ture publique peut expliquer les objectifs ainsi poursuivis et dans le cadre de ce dialogue la n cessit de pr voir une accessibilit pour tous aux b ti ments et aux services rendus par les biblioth ques contemporaines appara t clairement aux yeux de tous les interlocuteurs Par del l Espace H om re dont je ne dirai rien puisque le directeur de la biblioth que Gilles G udin deVallerin nous pr sentera en d tails cet excd 10 Bpi CentrePompidou 2002 1s8N 2 84246 061 8 lent quipement je choisirai un exemple dans une autre r gion avec la biblioth que municipale vocation
38. a demande Les fonctionnalit s de ces postes permettent la restitution en braille au clavier braille ph m re ainsi que l impression braille papier et la lecture par synth se vocale Sur Gallica le lecteur handicap visuel peut consulter 1250 volumes en mode texte et quelques dizaines d heures de ressources sonores N ous avons travaill avec BrailleN et pour am liorer le site Apr s connexion par Braillesurf sur Gallica nous nous sommes rendus compte des modifications apporter Un plan du ste a t cr Les ic nes et images ont t comment es et une page offrant la liste exhaustive des ressources en mode texte a t cr e D epuis les recommandations de BrailleN et font partie de la d marche des informaticiens qui veillent offrir une syntaxeHT ML normalis e l gender syst matiquement lesillustrations et viter toutesles fonctionnalit s exo tiques qui pourraient rendre la consultation des pages de Gallica difficile aux handicap s visuels Notons que toutes les amdiorations apport es au site ont Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X t un gain pour l internaute Gallica y a trouv une plus grande smplicit et une meilleure navigation Voyons rapidement comment fonctionne Gallica D e la page catalogue le lecteur peut lancer une recherche par un mot du titre par auteur ou par sujet ou bien une recherche libre en texte int gral dans les documents en mode texte O n peut restreindre chaque
39. aite int gration et j allais dire sa banalisation l int rieur m me de la biblio th que en sachant que bien s r aucun service par d finition n est banal Le deuxi me point c est que le travail avec les associations a t tr s important d s le d but qu il ne sest pas arr t l ouverture qu il continue je voisici pluseurs repr sentants d associations et que letravail avec une autre ingitution importante la biblioth que d partementale de pr t de l H ault continue auss D es activit s importantes sont d j en place notamment l uti lisation du pr t inter biblioth ques par l interm diaire de cette 8DP pour envoyer dans le d partement des livres en braille Un projet encore est l tude apr s avoir fait envoyer les documents on pr voit de faire venir les publics du d partement par un syst me de navette Ce partenariat est vraiment fondamental et il est tr s important de continuer d agir ensemble Uneint gration globale cent m tres carr s quatre cabines ce sont les choix politiques mais maintenant bien s r il y a eu une multitude d autres choix techniques que mon adjointe M arie France Aron qui suit au niveau dela biblioth que ce dossier que M me Bouchard avait pr c demment suivi va nous pr senter Pour terminer je voudrais implement vous dire que vous pourrez prendre connaissance de cet Espace par des d ments techniques qui vous seront expos s apr s cette tr s br ve introduct
40. ar la ci t enps fonctionnant sous Windows 95 qui pr sente un plan dela biblioth que en braille qui peut tre lu galement par synth se vocale La pr sentation des diff rents espaces de la biblioth que reprend pratiquement cale que l on trouve sur les documents qui sont distri bu s lorsque l on sinscrit et que l on vient renseigner la biblioth que Un exemplaire deceguide multim dia a t remis l Union des aveugles de l H rault mais nous disposons encore d un autre exemplaire qui peut tre pr t sur demande aux associations int ress es En dehors de l Espace Hom re mais sur chaque plateau c est dire au Forum de l actualit au rez de chauss e la biblioth que M usique et Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X 21 D anse au 1 tage et sur les plateaux Histoire et Soci t Litt rature et Arts et Patrimoine ainsi qu la m diath que Fallini qui est 200 ou 300 m tres de la biblioth que Antigone et qui est l autre t te de la biblioth que cen trale il y un t agrandisseur c est un cran c est tr s imple et tr s com mode d utilisation il suffit d avoir une prise lectrique ce n est pas informatique et en posant un document sur le plateau on peut lire letexte l cran en caract res agrandis En g n ral c est tr s utilis IIs sont tous en noir et blanc sauf celui qui se trouve au 2 tage qui est en couleurs sur le plateau Litt rature et Arts o nous avo
41. ation favoriser le d veloppement d un r seau de biblioth ques publiques en faveur des handicap s visuels Thierry Grognet cette communication n est pas encore disponible L apport des NTIC e Les aides techniques les choix de la biblioth que de Montpellier et les probl mes de configuration rencontr s Marie France Aron e L acc s au document num ris L dition num rique aspects techniques C cile Jallet Bourg Gallica la biblioth que lectronique de la BnF quel acc s pour les personnes handicap es visuelles Jean Didier Wagneur Un serveur de textes num ris s au service de l dition adapt e le serveur H L NE Catherine Desbuquois e Pr sentation et visite de l Espace Hom re Gilles Gudin de Vallerin Des exp riences e Le livre dans tous les sens journ es de sensibilisation du grand public aux probl mes de l dition adapt e organis es en R gion Champagne Ardenne Reims octobre 2001 Sylvie Hamzaoui e L exemple de la Dordogne Des yeux pour lire mars avril 2001 une manifestation la bor e en partenariat par la biblioth que municipale de P rigueux la biblioth que d partementale de la Dordogne et les opticiens de P rigueux Jean Louis GL nisson e Convivialit et accessibilit des sites Web aux personnes aveugles et malvoyantes Manuel Da Silva e D bat CL ture e Synth se de la journ e G rald Grunberg Ouverture officielle Philippe Saurel lisabeth Bailly Je suis tr s heureu
42. autres pays ce n tait quand m me pas du tout satisfaisant N ous avons vu que la production tait complexe car m me avec des subventions il est difficile de boucler un budget N ous sommes rest s un peu perplexes devant certains partis pris par exemple au C hardon bleu dont on comprend bien les raisons pratiques et artistiques mais pour lesquels nous nous demandons sils ne sont pas trop complexes pour des enfants malvoyants car cela demande une bonne compr hension de l espace N ous avons choisi de racheter en plus en double ou en triple pour l oc casion des livres tactiles que nous avions d dans nos collections d acheter des jeux et nous nous sommes rendus compte que cela marchait tr s bien Cela nous a sembl tr s positif car nous avons rencontr plusieurs classes ce qui nous a permis de sensibiliser des enfants qui ne sont pas handicap s au probl me du handicap en leur montrant comment on pouvait faire du braille puisque nous avions un jeu pour faire du braille Le mercredi qua qu un a montr aux enfants comment crire leur nom en braille et cela a eu beaucoup de succ s Une classe du quartier Croix Rouge va m me r aliser un livre tactile avec une clas del iRSEM L IRSEM a d j cr un livre tactile il y a qudques ann es L institutrice de l iRSEM qui trouve qu alle n a pas assez de livres pour les enfants se dit que le meilleur moyen d en avoir c est de les r aliser elle va donc en refaire un autre Les D o
43. beth Bailly M erci beaucoup Je vous propose si vous avez des questions sur les choix qui ont amp faits par la biblioth que de Montpellier de prendre un petit moment pour y r pondre Public Avez vous fait le choix d une machine lire pour les personnes peu habitu es aux nouvelles tech nologies Marie France Aron O ui pour les personnes qui sont un peu aller giques l ordinateur parce que c est un fonctionnement tr s simple N ous avons un exemplaire de cette machine lire mod le Galil o Public J en profite pour vous poser une question sur le mode de fonc tionnement de l Espace H om re faut il r server les cabines Marie France Aron O ui L accueil se fait sur rendez vous Public Faites vous de l accueil de groupes Marie France Aron C est pr vu en collaboration en particulier avec l Union des aveugles de M ontpallier L accueil de groupes consisterait pr senter l existant donner un moded emploi expliquer ce qu ils peuvent attendre et ensuite engager les non voyants venir individuel lement Car nous nous sommes rendus compte et nous en avons parl avec les personnes de l U nion des aveugles quem mesil y a des non voyants formidables et qui se d placent avec leur bo tier qui sont compl tement autonomes beau coup de gens restent encore chez eux amp n osent pas D onc peut tre que si on les am ne une fois la biblio th que soit dans le cadre d un ac
44. ble l Institut national de recherches en infor matique appliqu e il b n ficie du soutien du Centre de calcul amp de recherche de Jussieu qui a sur place un serveur qui aide g rer le syst me il est bord par le minist re de la Culture qui soutient financi rement le serveur depuis le d but et nous avons un partenaire tr s important pour nous puis qu il fait la m me chose que nous dansun autre domaine je veux parler de Institut national des jeunes aveugles J l inja o comme vousle savez on transcrit des livres scolaires il y a d j une longue tradition de n go ciations de titres et de droits avec les diteurs dans le domaine scolaire et un peu parascolaire J ai une homologue linja M meTison qui fait aupr s des diteurs la m me d marche que la n tre pour le scolaire N ous nous sommes r partis les t ches Nous avons une convention du m me type L nja est un partenaire de BrailleN et depuis l origine de l as sociation et c est un partenaire qui joue le jeu puisqu il a vers dans le ser veur H L NE ses propres fichiers fichiers sources obtenus des diteurs et fichiers en BrailleStar qui est le logiciel de transcription utilis par l INJA en BrailleStar int gral ou abr g format s et pr ts l impression C est tr s int ressant puisque le logiciel BrailleStar est je crois l un des logi ciels les plus utilis s Une des difficult s quenous rencontrons propos de ces logiciels c est ju
45. ce Voyages en Afrique amp Anthologie il y adenouveles mises en lignes de ressources sonores Sur les Archives de la parole je vous ren voie Gallica La Voral nttpu gal lica bnf fr ArchivesP arole M e Lombard Et quand vous parlez de documents en mode image cesont des documents qui sont totalement inaccessibles Jean D idier Wagneur IIs sont inac cessibles en l tat pour les handicap s viudscar cesont desfac smil s Pour l ordinateur c est une image faite de points noirs et blancs Mme Lombard Ce qui implique qu en fait les d ficients visuds qui veulent acc der Gallica n ont finalement que tr s peu de res sources sur l ensemble du serveur Jean D idier Wagneur IIs disposent de 1250 documents en mode texte Pour le mode image ils ne peuvent acc der ce type de documents pour l instant II faudrait qu ils lancent auparavant un OCR logicid de recon naissance optique de caract res O n a proc d des exp riences C da peut donner des r sultats int ressants quand le document est num ris directe ment avec unetr s bonne d finition M ais sur la mass globale de Gallica o des documents ont t num ris s partir de microformes cela reste tr s insuffisant O utre la non recon naissance de segments du document on assiste aussi des substitutions de caract res moins imm diatement visible N oublions pas qu un docu ment reconnu 90 c es dix carac t res aron s ur cat cda r
46. che des for mations et je n en trouve pas Catherine D esbuquois Je ne suis pas s re d avoir bien compris votre question Vous voulez contribuer au d veloppement de l accessibilit l information Puis je vous demander dans quel domaine vous travaillez Mre Lombard Justement je cherche un travail Catherine D esbuquois Vosinter locuteurs sont les associations et les centres sp cialis s Au da ce peut re une biblioth ques dlerecrute une cole si elle recrute Je suis d sol e dene pas avoir d autre r ponse plus pr cise St phanie Giacchi m diath que de la Cit des Sciences Paris salle Louis Braille J a unequestion pour M me Aron On sat que les biblio th ques ne sont pas des centres de transcription on esaye de mettre en place des nouvelles technologies qui vont donner acc s toute cette docu mentation M ais aujourd hui la demande du public et cela va dans le sens de l intervention de M me Lombard c est l initiation et la formation ces nouvales technologies Avez vous pens le r le de la biblio th que par rapport ces besoins lasalle Louis Brailleon nous demande de plusen plusd ade d expliquer com ment fonctionnent ces nouvelles tech nologies comment on peut acc der l Internet Cette salle amp ait en train de devenir un centre de transcrip tion On a arr t en se disant que ce n tait pas notre travail O n fait appa des partenaires comme BrailleN et pou
47. cipale deReims l exp rience qui a eu lieu Reims en octobre 2001 intitul e Le livre dans tous les sens et qui consistait en des journ es de sensibili sation du grand public aux probl mes de l dition adapt e Sylvie H amzaoui Je suis un peu inqui te de prendre la parole cette apr s midi car tout ce que j ai entendu ce matin m a passionn e m a sembl ter riblement professionnel et je crains que nous ne paraissions pas aussi professionnels c t de ce qui s est fait II faut vous dire que nous n avons pas d expertise dans le domaine des han dicaps nous faisons des choses comme tout le monde modestement nous essayons de faire de notre mieux mais ulement dans nos annexes pas dans notre centrale car c est un magnifique b timent Arts D co mais pas tr s adapt ce genre d action C omme vous le savez peut tre nous sommes BMVR nous avonsun b timent en construction mais ce b timent qui sera aux normes ne sera pas tr s grand car nous avons construit sur lesite du parvis de la cath drale nous tions tr s limit s en profondeur car il y a une nappe phr atique et en hauteur parce qu on ne peut pas d passer 15 50 m cause des faisceaux de vue sur la cath drale Heureusement nous avons la chance d avoir une biblioth que univers taire qui elle a un service pour malvoyants D ailleurs sa responsable est dans la salle si vous voulez lui poser des questions sur ce service vous le pourrez N ous avo
48. cueil d association sit avec l aide de la BDP qui pourrait amener les personnes du d partement de l H rault si on leur explique ce qu ils vont trouver et comment a marche il est possible qu ensuite ils reviennent tout seuls Public Une question sur le site Internet Avez vous travaill sur le site Internet pour qu il r ponde aux fameuses normes de BrailleN amp d ac cessibilit aux d ficients visuels Marie France Aron N on nousne travaillons pas sur les sites Internet N ous essayons de choisir des sites accessibles Public Le v tre est il accessible aux d ficients visuels Marie France Aron Bonne ques tion On va aller voir a Public J ai une question anecdotique et compl tement b otienne Que vient faire le D octeur Watson dans tout cela Marie France Aron Le Docteur Watson est un personnage dont on passerait bien et qui intervient de temps en temps pour dire qu il y aun probl me II ne dit pas quoi exac tement je ne suis pas informati cienne et donc en ce moment la seule solution que nous avons c est de cliquer sur ok et de repartir signale qu il y a qudquechos qui ne va pas mais ce n est pas compl te ment bloquant Gilles Gudin de Vallerin propos du site de la biblioth que qui en fait est le site de la ville dont une partie est consacr e la biblioth que lecatalogue est bien s r accessible sur leN et la r flexion est en cours parce qu elle va tre me
49. cult s cognitives li es l handicap Visual FriendlyJa souhait int grer les personnes d ficientes visuelles dans un projet plus large en y int grant par exemple les personnes g es qui bien souvent ont besoin des m mes am nagements L accessibilit doit s inscrire dans un projet global pour y int grer les diff rents besoins cette d marche en est d autant plus facile qu elle r pond un cadre plus large qui en justifie les co ts Visual Friendly a souhait s entourer de comp tences clefs comme par exemple des ergonomes ou encore des int grateurs HTML A partir de l nous avons essay de confronter l ensemble de ces comp tences la r alit des utilisateurs en organisant des campagnes de tests regroupant les d ficients visuels dans un projet beaucoup pluslargeincluant les personnes g es les personnes ayant des difficult s de rep rage ou de maniement de la souris on atteignait une population cible de six sept millions de personnes 68 Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X Pour nous c tait aussi un moyen de sortir le handicap de son milieu tr s sp cialis et centr sur lui m me Aujourd hui 75 des internautes exigent des sites ergonomiques et ne se satisfont plus d un fourre tout De plus six personnes sur dix travaillant sur cran prouvent de la fatigue visuelle Quelles sont les solutions propos es par Visual Friendly N ous avons voulu repenser accessibilit en terme
50. d but de l ann e peu pr s chaque diteur sp cialis uti lisait un format ou avait d vadopp un format d riv de ceux que je vous ai pr sent M ais parall lement mon analyse est qu il semble se passer une prise de pouvoir des standards et logiciels de lecture propri taire type M icrosoft reader M obypocket reader Chaque diteur sp cialis a plus ou moins son logiciel de lecture O lympio a un standard de lec ture particulier la soci t C ytale qui pourtant d veloppe sous Windows n a pas M icrosoft reader mais un logiciel de lecture propre Et ces dif f rents logiciels de lecture ne sont souvent pas interop rables Cet tat de fait est relativement inqui tant puisque D une part on se retrouve avec des syst mes ferm s qui bloquent le d veloppement du march Lorsqu on est quip d un type d appa reil on ne peut lire que les ouvrages disponibles pour caui ci pour sch matiser si on a un PC on doit utiliser M icrosoft reader si on a un assistant personnel mobipocket reader si on a un livre lectronique le logiciel de lecture qu il propose D autre part on se rend compte que si les producteurs de contenus font les efforts n cessaires la convergence le probl me est report sur Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X 33 les acteurs beaucoup plus difficiles convaincre que sont les d velop peurs de logiciels et solutions techniques Pour tre clair convaincre des dite
51. de personnes pour venir M ontpdlier est une excellente id e Thierry Grognet En fait vousle permettez d apr s les comptes rendus que nous font lesprac de l utilisa tion des cr dits c est dire qu ils rendent compte fid lement des op rations d investissement r alis es je ne crois pas que l on puisse faire une distinction en tout cas dansle 28 Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X domaine de la lecture publique entre la capitale et les r gions ou les grandes m tropoles et les zones rurales Puisqu en fait quand je vous parlais d 1 5 milliard d investisse ment pour l ann e 2000 ce ne sont pas les BMVR qui repr sentent la majorit de ces cr dits investis c est majoritairement dans les communes de moins de 10000 habitants qu ac tuelement sont cr s des quipe ments de lecture publique Donc vous avez raison les nouvales lois sur l intercommunalit ont tendance dles m mes favoriser que ce sit d ailleurs en agglom ration urbaine ou en zone p ri urbaine ou semi rurale le regroupement autour d op rations lourdes en mati re d in vestissement amp tout le souci en fat je n tais pas suffisamment explicite juste auparavant est de permettre que les personnes malvoyantes puis sent acc der parce qu elles habitent non loin d une grande agglom ration aux services tels que ceux qui sont rendus ici Montpellier ou alors que gr ce aux progr s enregistr s par lesnTic
52. depuis des ann es ce que Jean D idier Wagneur rappelait ce matin dans le constat qu il faisait pour la BnF savoir que toutes les recherches men es et toutes les actions mises en uvre pour faciliter l acc s aux handicap s profitent l ensemble du public C est cette conviction profonde c est ce postulat que Marie C cile Robin par exemple a souvent r p t qui aujourd hui non seulement ne sont plus remis en cause mais sont de plus en pluspris en compte La probl matique de l int gration des publics sp cifiques se traduit d abord dans la conception architecturale du b timent En ce qui concerne la signal tique la question a t pos e ce matin Sans doute y a t il encore des progr s consid rables faire et nousle savons bien la Bpi C est un vaste domaine qui demande des moyens et dont il ne semble pas que l on puisse pour l instant faire merger de solutions qui donnent radicalement et d fi nitivement satisfaction me semble que c est encore largement un champ de recherches d o doivent na tre de nouveaux progr s Pour la conception architecturale du b timent il existe des lois on con oit une m diath que en termes d accessibilit l ensemble des collec tions elles m mes et non plus une collection sp cifique install e dans un coin sp cifique comme cefut trop souvent le cas Le probl me est bien pos maintenant en termes d extension du service de l acc s la totalit des res sources d
53. e l dition adapt e accessible aux malvoyants c est une dition de confort Je vais vous faire une tr s courte d monstration voici un ouvrage du domaine priv wus droits d auteur O n d couvre tr s traditionnalement l diteur l IsN Catherine D esbuquois est charg e de mission aupr s de l association BrailleN et Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X 43 Vous d couvrez qu il y a trois types de fichiers deux fichiers sources qui sont desfichiers en clair de format Word et Texte et un fichier qui a t for mat pour l impression braille par le Centre de r ducation pour d ficients visuels de Clermont Ferrand dans un logiciel qui s appelle Abreter Je ne peux pas acc der un fichier source sans un mot de pas Je ne peux pas t l charger directement le fichier source depuis le site Internet le fichier m a t envoy par m nous sommes en train de s curiser le m l d tudier un programme de cryptage des m ls de mani re que seul le des tinataire final puisse ouvrir le fichier avec une clef connue de lui seul Si je reprends mon exemple de nouveau on me demande mon nom d uti lisateur j ai demand le fichier Abretec et l je peux l enregistrer sur mon bureau et y travailler la condition toutefois que le service de transcription que je repr sente ait un logiciel de type Abretec II y a des transcripteurs dans la salle auxquas vous pourrez poser des quss tions sur la transcription en brai
54. e que nous allons essayer dans un partenariat bilat ral de d velopper et que nous proposerons nos tutelles respectives Notre conviction est que notre journ e aura pleinement attant sn objectif si d autres initiatives de ce type voient le jour Pour conclure je voudrais remercier la municipalit de M ontpellier son repr sentant M Philippe Saurel dont j ai bien retenu la phrase une biblioth que qui se veut de pointe dans certains domaines ainsi que les services municipaux au premier rang desquels bien videmment la biblio th que municipale de M ontpelier son directeur Gilles Gudin de Vallerin et toute l quipe de la biblioth que N ous avons eu beaucoup de chance de pouvoir tenir cette journ e M ontpellier Encore merci 78 Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X Biblioth ques et publics handicap es visuels Il y a en France quelque 1 500000 malvoyants et 0000 aveugles pour qui l acc s l information et l crit constitue un v ritable parcours du combattant Les biblioth ques ont un r le primordial jouer vis vis de ces publics Depuis l ouverture en 1964 de La salle Borges par La Bpi suivie par celle de l espace Louis Braille La Modiath que de La Cit des sciences et de l industrie en 1986 les biblioth eques publiques et universitaires sont de plus en plus nombreuses proposer aux personnes concer n es des collections de documents adapt s sonores en braille ou e
55. ente l inconv nient d tre peu stable et ne permet pas une grande richesse de travail sur lestextes la structure du texte ainsi produite tant li e sa forme et non au fonds Les diteurs convertissent cependant de plus en plus leurs fichiers en xm L format ouvert et plus riche puisqu il structure le texte sur le fonds C est le format pr conis par les pouvoirs publics Pour les textes publi s le standard le plus courant est le format PDF portable Document Format C est un format stable et transportable dans tous les environnements mais qui pr sente l inconv nient d tre un stan dard propri taire puisque sa diffusion et sa promotion sont assur es par la soci t Adobe Les pouvoirs publics pr conisent plut t l utilisation de stan dards ouverts Lerisque de la multiplication est d aboutir une guerre des formats qui dans une march difficile est un frein de plus au d veloppement de la dif fusion de contenus num riques Aussi pour s en pr munir les acteurs du secteurs fabricants diteurs ou d veloppeurs se sont r unis au sein d un consortium l open E Book Forum dont la mission est la suivante Faire merger un format permettant la lecture sur tous les supports lectroniques ralliant cette nouvale norme l or8 open E B00k stan dard Au cours de l ann e 2001 on a assist au d veloppement d une plus grande convergence des formats utilis s notamment par les diteurs sp cialis s au
56. er Gilles Gudin de Valerin qui souhaite nous pr senter le projet global de la biblioth que Gilles Gudin de Vallerin Ce qu il est important de voir c et que ce projet d Espace H om re a t pr vu d s l origine d sleprogramme de 1996 amp que finalement c programme a t appliqu en totalit 11 tait pr vu environ 102 m il tait envisag que l Espace se trouve juste c t du secteur Litt rature et Arts dansla continuit et c est ce qui sest pass il tait pr vu aussi qu on netraitait pas cet espace seul mais qu on le consid rait plus globalement en 12 Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 061 8 traitant l accual la fois des malvoyants mais aussi des handicap s pour l en semble de la biblioth que c est ce qui s est r alis C tait le programme d origine pour plusieurs raisons la premi re cet que notre maire G eorges Fr che est vraiment tr s sensible cette question Vous savez qu l Assembl e natio naleil a pos pluseurs questions notamment sur unefuture biblioth que natio nale pour lelivre en braille et que cette question lui est extr mement ch re et puisjecrois qu au niveau denotre quipe des personnes qui ont suivi cette question l origine il y avait d vraiment une conscience que ce n tait pas un service en plus j allais direun rvicepilote pour amp repilote maisque c tait un service de base l instar des autres rvices D o la r flexion sur sa parf
57. es cadres d finis par leur politique documentaire Ainsi dans le cadre du programme initial 10 du fonds avaent ils t r serv s au mode texte L Institut national dela langue fran aise a offert sa base de A RO TE plus de 3200 textes Cette base lexi cographique a servi Ta r alisation du projet du Tr gor dela languefran ai dictionnaire des xixe et xx d de C es documents tant en grande partie cou verts par le droit d auteur ce n est qu un millier de textes qui est aujourd hui disponible sur Gallica Par la suite cet ensemble a t compl t par les Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X uvres compl tes de Balzac et cales de Chateaubriand propos es par l di teur Acam dia puis par cent Classiques G arnier propos s par Bibliopolis Le mode texte r alis par la BnF congste dans la saisie des tables des mati res des ouvrages num ris s en mode image Cette d cision avait pour but de faciliter la navigation du lecteur dans un ensemble documentaire de plusieurs millions de pages U ne tude sur les extraits enrichis des imprim s a permis d instruire les proc dures suivre saide en modetexte des index et destables des mati res des monographies et p riodiques Valeur ajout e au catalogue traditionnel lestables des mati res en mode texte ont permis aux lecteurs d s la cr ation de Gallica de d terminer de mani re plus fine les segments documentaires souhait s et de diminuer notablemen
58. es existantes Les limites des solutions actuelles I existe de nombreuses aides techniques qui permettent aux personnes d ficientes visuelles d acc der l information et Internet Malheureusement avec l Internet grand public il est de plus en plus difficile de garantir une accessibilit minimale et bon nombre de sites web ne sont plus lisibles par les personnes d ficientes visuelles Rendre un site accessible c est dire conforme aux recommandations de la wat web accessibility initiative n cessite la plupart du temps de refaire l int gralit du site ou de r aliser un site parall le comme c est le cas de celui du Premier ministre avec tousles probl mes de maintenance que cda entra ne Il est possible dans certains cas de remplacer la feuille de style par une autre plus adapt e en termes de contraste de taille de caract res pour faci liter la lecture des mal voyants maisil n y a aucune refonte de l ergonomie de la page les r sultats restent al atoires et le plus souvent le site reste lar gement inaccessible D ans certains cas l accessibilit technique est assur e mais l utilisation reste p nible voire trop difficile pour tre r ellement envisageable Rendre techniquement accessible un document ne signifie pas le rendre utilisable Par exemple un tableau complexe de donn es bien que parfaitement acces sible structure de table simple ne sera pas accessible sans un minimum de prise en compte des diffi
59. este norme pour la compr hension Ausi pour la saisie des tables des matir es de Gallica en mode texte nos presta taires optent souvent pour la double saisie Les tables sont saisies par deux op rateursen parall e U n ordinateur compare les deux versons y a alors peu de risques que les op rateurs commettent la m me faute sur la m me phrase C est une garantie sup pl mentaire de fid lit Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X Public Q uale est la diff rence entre la biblioth que virtuale dont dis pose BrailleN amp le serveur H L NE Catherine D esbuquois La biblio th que virtuale est un ensemble de liens vers des sites td s Gallica fran cophones anglophones ec qui proposent des ouvrages num ris s en ligne alors que le serveur H L NE est une sorte de biblioth que vir tudle mais non accessible au public C est plut t un r servoir d ouvrages pour les professionnels les trans cripteurs les producteurs Nicole Saint D enis Votre expos nous a misdu baumeau c ur parce que vous nous avez entendus nous les biblioth caires pendant des ann es dire oui nous sommes des pirates nous le savons et nous n en sommes pas fiers mais nous n avons pas le choix II y un malaise autour de ces ques tions ce n est pas aux biblioth caires de pirater les auteurs ni les diteurs Il y aat il y atoujours des contradictions majeures qui nousmettent mal l aise Et l j ai l imp
60. ette journ e et j en profite nou veau pour remercier l ensemble du personnel de s tre autant investi dans sa pr paration Thierry Grognet Juste une pite pr cision a n est pas quand l tat r am nage enti rement la Bpi et poursuit actuellement sa moderni ation amp notamment avec le r am nagement complet des cabines pour les malvoyants que la DLL ne veut pas r ouir que l Espace D iderot aussi b n ficie d une modernisation sachant que les pionniers dans ce domaine comme dans d autres ont bien sou vent eu raison avant les autres et je pense particuli rement Bordeaux Thierry Buffy Maison des savoirs de la ville d Agde J e prolonge l in tervention sur l Espace D iderot de Bordeaux et m adresse tout parti culi rement M Grognet au sujet de l am nagement culturel du ter ritoire Vous voquez des exemples magnifiques mais vous ne citez que des grandes villes Montpellier M ar ille Bordeaux N ous ommes une ville moyenne qui fait des efforts consid rables dans ce domaine et je voulais savoir s il y avait au niveau du minist re de la Culture notam ment une r flexion pour encou rage l acc s des handicap s physiques e visuds dans les ablissements qui se d veloppent de plus en plus en France en particulier par le biais de l intercommunalit pour nous aider dans ce secteur Je ne connais pas les statistiques Y a t il plus de mal Bpi C entre Pompidou 2002 isen 2 84246 06
61. ettre au point N ous sommes convenus avec nos coll gues de la BDP et de son r seau de nous rencontrer partir du moisde janvier pour tirer les enseignements de cette exp rience qui sest tag e sur neuf mois et envisager le type de coop ration que nous pourrions d velopper entre la BDP d une part et la sm de P rigueux d autre part C est un argument de plus pour accro tre la coop ration entre deux r seaux qu il devient de plus en plus paradoxal de s parer L c est une raison de bon sens dans la mesure o les moyens de part et d autre sont limit s je rejoins tout fait ce qui a t dit par Gilles G udin de Vallerin ce matin quand il voquait les liens possibles avec la op de l H rault 11 faut partager les moyens Sunir pour essayer de venir en aide efficacement aux publics qui en ont besoin 66 Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X Convivialit et accessibilit des sites Web aux personnes aveugles et malvoyantes Manuel Da Silva Je vais vous pr senter notre solution Label Vue ce jour en version 1 0 Notre sci t ses attach e l image de ce qu on vient d entendre ins rer le plus possible les personnes d ficientes visuelles dans l ensemble de la population pour viter qu elles ne soient marginalis es Elle a voulu les int grer dans un projet beaucoup plus vaste sur la convivialit et l accessi bilit de l Internet Cadre juridique La circulaire fran aise du 9 octobre 1999 pr
62. gueux qui proposait un net largissement de ce type de fonds D epuis la production ditoriale sest dargie dle ausi ce qui a permis d offrir davantage de ressources aux lecteurs D e m me des actions ont t men es au niveau r gional avec l agence de coop ration des biblioth ques en Aquitaine cBA En 1997 la Fondation de France a lanc un appa projet amp puis pour soutenir ces efforts des sub ventions ont t demand es r guli rement au Centre national du livre pour accro tre les collections d imprim s en gros caract res Q uelques chiffres pour lasm de P rigueux nous avons un peu plus de 2200 volumes en gros caract res la centrale et dans les trois annexes c est bien mais ce n est pas encore assez videmment Plus de 1000 docu ments pour les textes enregistr s pr cision technique les documents de textes enregistr s sont pour l instant par une commodit mat rielle mais pas forc ment logique regroup s dans l espace M usique au d part c tait un choix de regroupement de supports il sera tr s certainement remis en question un jour Jean Louis Gl nisson est directeur de la biblioth que municipale de P rigueux 1 M anifestation labor e en partenariat par la biblioth que municipale de P rigueux la biblio th que d partementale de la Dordogne et les opticiens Lachal de P rigueux mars avril 2001 Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X 63 N ous avons entrepris un autre
63. iblioth que lectronique de la BnF quel acc s pour les personnes handicap es visuelles Jean Didier Wagneur Un serveur de textes num ris s au service de l dition adapt e le serveur H L NE Catherine Desbuquois Pr sentation et visite de l Espace Hom re Gilles Gudin de Vallerin Nouvelles technologies de l information et de la communication Les aides techniques les choix de La biblioth que de Montpellier et les probl mes de configuration ren contr s Marie France Aron Je suis notamment en charge lasm vr de M ontpellier de l accueil des publics d ficients visuels et je dois vous parler des aides techniques et de la configuration des postes adapt s en biblioth que en prenant l exemple de la biblioth que municipale de M ontpdlier autrement dit de ce que l on a choisi la biblioth que dela mani re dont on l a chois et dont sest faite l installation ou plut t de la mani re dont alle se fait car comme vous allez le voir cen est pasfini Il est vrai qu partir du moment o a t d cid e l int gration d un service destin aux personnes d ficientes visuelles le plus grand soin a t apport sa conception mais aussi la concertation avec les futurs usagers L objectif pour lerappeler tait de donner l acc s le plus large possible aux documents de toute nature quel que soit le degr dehandicap visuel d o un travail sur l acc s mat riel les circulations les questions touchant au m
64. idou 2002 isen 2 84246 060 X Les enjeux juridiques et fiscaux La gestion des droits num riques L dition lectronique questionne d abord le droit de la propri t intel lectuelle Pour le diteurs il a fallu int grer l exploitation des droit num riques aux contrats d dition il leur faut donc reprendre tous leurs contrats retrouver tous les auteurs et ayants droits afin que l exploitation des droits num rique soit prise en compte C da fait en effet peu de temps que ces droits sont sys t matiquements inscrits dans les contrats par exemple quatre ans che Gallimard deux ans chez Albin M icha Certains auteurs ont tent l exp rience d exploiter eux m mes leurs droits dectroniques O n a vu l exp rience plus ou moins r ussi de Stephen King avec snouvelles Riding the bullet puis T he Plant ou encore l exp rience de Warren Adler autre auteur succ s qui a rachet tous ses droits exploite lui m me en ligne ses ouvrages amp claironne que les diteurs n ont plus de raison d tre Se pose en outre la question de savoir si dans le cadre des contrats d dition il faut consid rer ces droits comme des droits principaux ou secon daires avec les implications financi res que cda signifie dans le cas des droits primaires la r mun ration est celle traditionndlement retenue pour les auteurs soit environ 10 du prix du livre dans le cas des droits secondaires sest un partage 50 50 dela marge diteur qui
65. ier trois cents malvoyants qui nous coutent j en profite pour dire que c est totalement gratuit et notre objectif c est que tous les mal voyants de l H rault nous connais sent Catherine D esbuquois C est moi qui vous remercie J ignorais tout fait que vous aviez commenc l aDV les enregistrements num riques et je serais tr s int ress e de savoir comment vous avez pro c d Thierre Grognet Je voudrais dire simplement que le minist re de la Culture n a pas vocation tre op rateur direct dans ce domaine comme dans d autres En revanche il peut favoriser la cr ation d un consor tium de biblioth ques publiques D autre part il est clair que le jour Bpi Centre Pompidou 2002 is 2 84246 060 X o une structure quelle qu elle soit amp j voquais un G P tout l heure ce n tait pas par hasard se lan ait dans ce type d op ration il revien drait au minist re de participer plei nement ne serait ce que d un point de vue financier detalles initiatives M e Lombard C est une question un peu personnelle mais je la pose quand m me J entends depuis ce matin des choses tr s int ressantes Je suis venue en tant que particulier car je m int resse tous ces pro bl mes d acc s l information d une mani re g n rale je me demandais comment un particulier peut contri buer ce grand mouvement d ac cessibilit notamment au terme de formations Je recher
66. iff rents qu il est difficile de recouvrir l ensemble car un moment ou un autre il y aura un compromis qui ne satisfera pas n cessairement tout le monde La dessus il est vrai notre vision est un peu diff rente de celle de BrailleN et Nicole Saint D enis J ai quelques souhaits formuler Je voulais d abord dire que pour nous professonnels sur leterran ces journ es ont uneimportance orme vous le avez nous en avons parl J en ai r clam une cor amp cri jene uis pas la seule Pourquoi ont dles une importance norme Elles sont source d informations nous avons eu aujourd hui des infor mations sur les avanc es technolo giques J ai eu leplaisr en particulier de voir un cybook il mesemblat qu il pouvait apporter des perspectives d autonomie et gr ce cette journ e j a pu en voir un pr sent par une col l gue de M ontpallier Jeledis nou v u ces journ es sont indispens bles Et cda me renvoie une question qui me pr occupe depuis dix ans qui est la grande question de nos for metions et dela mutualisation de nos exp riences et de nos comp tences Aujourd hui nous ommes de nom breux professionnels nous engager dans ces actions des niveaux de comp tence d exp rience et de savoir faire vari s Je pense que c est cette vari t qui est stimulante et qu il ne faut pas avoir d inhibition Notre coll gue de Reims a com menc son expos en disant qu elle avait peur de
67. igts qui r vent ont t int ress s et lui ont propos leur collaboration Cequi est tr s positif c est le grand int r t qu ont montr les enfants de Croix Rouge un quartier de 25 000 habitants Les travailleurs sociaux nous ont dit qu ils allaient travailler sur ce th me et nous m mes nous avons appris norm ment de choses et nous sommes d cid s recommencer et approfondir Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X 59 II y eu aussi des ratages nous n avons pas pu faire ce que nous avions pr vu au d part N ous aurions voulu proposer des d monstrations mais cela s est r v l tr s compliqu mettre en place et nous y avons renonc faute de place faute de temps N ous avons eu du mal trouver des animations par exemple des spec tacles qui puissent sadapter la fois des enfants mal voyants et des enfants voyants car nous voulions avoir les deux publics en m me temps En revanche nous avons eu gr ce Interbibly une exposition de livres maquettes en trois dimensions produite par l Institut des H auts T h baudi res pr s de N antes et cda a eu un succ s fou aupr s du public c tait beau c tait simple on pouvait manipuler ces livres maquettes N ous aurions souhait recevoir certains intervenants mais ils n taient pas disponibles aussi nous sommes nous dit que nous les r inviterions N ous n avons pas vraiment trouv d exposition qui nous convienne et qui
68. il serait possible dans certains cas d avoir des c d roms en mono poste il y a une demande en particulier pour des encyclop dies mais c est un autre fonctionnement ce n est pas le m me servicerendu c est l tude En ce qui concerne l annuaire Internet j y reviendrai auss tout l heure parce que les autres publics de la biblioth que y ont acc s par le biais d un cran unique une f d ration de diff rents services amp pour cette m me raison il n a pas t possible de le mettre dans les cabines de l Espace H om re et nous avons donc eu recours au tr s classique Favoris D e toute fa on le probl me ne r side pas dans les Favoris on y acc de tr s facilement cela concerne plut t comme on le verra je crois en fin de journ e la lecture de ces sites Internet m me si quelques progr s ont t faits N ous avons aussi en chantier un programme de num risation la demande Puisque nous le faisons dans certains services pour des documents patrimoniaux pourquoi ne pas effectivement num riser certains passages la demande des lecteurs M ais nous ne le faisons pas encore Pour les aides techniques les aides la lecture assist e par ordinateur ou non comment s est fait le choix En cequi concernele choix du mat riel p cifique pour les lecteurs mal et non voyants les nombreux changes avec des repr sentants d associations ont Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X 19 permis de
69. ion avant d avoir cette apr s midi la pos sibilit d une visite par groupes qui vous permettra aussi de voir la biblio th que en montant jusqu au deuxi me D ans cette salle vous sera propos e une s ance d audiovision vous allez voir une premi re C ela vient de sortir il y a quelques jours sur lem menvo nousavons la foisle son ori ginal et l analyse du film la mention des indications principales de mise en sc ne qui permet des malvoyants de comprendre pleinement le film Jusqu pr sent une personne aveugle devait utiliser un casque infrarouge pour entendre ce doublage N ous projetterons ce film non pas pour que vous le voyiez forc ment dans son int gralit je crois qu il s agit d un film deRohmer mais que vous puissiez faire cette d couverte Voil donc le programme J e laisse mon adjointe entrer plus avant dans les d tails techniques qui sont aussi tr s importants et pas toujours tr s smples Je remercie les soci t s dont j aper ois d ailleurs un des repr sentants qui ont travaill sur ce projet parce que c est un domaine tr s int ressant mais encore tr s d licat Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 061 8 15 L apport des NTIC Les aides techniques les choix de la biblioth que de Montpellier et les probl mes de configuration rencontr s Marie France Aron L acc s au document num ris L dition num rique aspects techniques C cile Jallet Bourg Gallica la b
70. ion des dus afin de pouvoir b n ficier de moyens suppl mentaires II y a bien s r des partenariats d vdopper notamment avec la Fondation de France II y a aussi un effort d adaptation des espaces Si notre biblioth que est bien accessible toutes les formes de handicap moteur il n y a pas de pro bl me d emmarchement et les changements de niveau sont r solus par des Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X 65 ascenseurs en revanche la signal tique est tr s loin de ce que l on peut voir ici rien n est vraiment adapt pour guider des malvoyants c est donc une chose prendre en compte et il faut d velopper un plan sp cifique pour cela I faut mettre en place aussi non pas exactement des espaces comme on peut en trouver dans des biblioth ques comme Bordeaux ou comme cdle di mais des quipements comme des td agrandis urs cda peut encore entrer dans des budgets de l importance du n tre Un simple agencement des espaces peut aussi d gager des voies de circulation parce qu il peut y avoir un ph nom ne d accumulation qui peut s opposer une bonne circulation Ceci induit aussi une r flexion sur ce que deviendra la biblioth que dans l avenir Pour le moment c es encore une biblioth que amp non une m dia th que Une possible irruption du multim dia sera certainement b n fique dans ce domaine l il faut idemment la pr parer et ce sont des plans de beaucoup plus grande ampleur qu il faut m
71. ioth que municipale de Reims 1 Journ es organis es par la R gion Champagne Ardenne Reims octobre 2001 Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X 57 N ous avons essay de trouver un titre permanent pour cette manifesta tion C est pour cette raison que nous avons choisi Le livre dans tous les sens qui permettait de s adapter toutes les biblioth ques de Champagne Ardenne souhaitant s associer ce type de journ e N ous avons donc d cid de parler surtout des ouvragestactiles Je dois dire que bien que ayons pass trois jours en parler nous avons l impression de n avoir pas r ussi en faire le tour Le public cibl tait les professionnels de la r gion les personnels en for mation ABF car ce sont surtout des gens dans de toutes petites biblio th ques et cela permettait de les sensibiliser aux probl mes du handicap les travailleurs sociaux les enseignants les parents d enfants ayant des pro bl mes de vue et toutes les personnes int ress es C e type d action est gra tuit cda ne limite donc pas les participations Comme partenaires nous nous sommes appuy s sur l Agence de coop ration r gionale qui nous a ad s dansla recherche d informations d intervenants qui nous a aid s auss financi rement et pour la publicit ce qui est toujours un probl me car on fait souvent beaucoup de choses mais il est rare qu on sache le faire savoir N ous avions galement contact la biblioth
72. ique forte Ce n est videmment pas un hasard si cette journ e s est tenue Montpellier qui est embl ma tique de cette volont politique Gilles Gudin de Vallerin nous a rappel l en gagement personne du d put maire sur ces questions L o cette volont 76 Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X n existe pas les biblioth caires doivent essayer de convaincre la cl il y a des moyens mettre en uvre aussi bien en investissement qu en fonc tionnement et il y a eu comme un murmure dans la salle ce matin quand GillesG udin de Vallerin a dit qu il y avait deux personnes deux agents pe manents de la biblioth que temps plein pour cette fonction Cette pr sence de professionnels constitue videmment un facteur essentid de la r ussite d une politique d int gration les b n voles ont un r le tout fait impor tant capital jouer mais ils le joueront d autant mieux qu ils seront conduits pris en charge par du personnel de la biblioth que qui conna t bien la biblioth que et ses ressources Deuxi me condition la coop ration letravail en partenariat D e ce point de vue tousles chelons de la vie publique sont concern s le niveau local le niveau r gional et le niveau national Au niveau local les interventions de Sylvie H amzaoui amp de Jean Louis Gl nisson nous ont montr Reims comme P rigueux comment la biblioth que remplit sa mission culturelle et en m me temps joue
73. ires transcrits et non de titres car de notre c t nous avons un petit programme de statistiques qui nous permet de savoir qui a utilis qua fichier Cequeje dis l est encore th orique puisque le serveur est ouvert depuis peu et que nous n avons pas encore eu l occasion de mettre en jeu ce petit programme de statistiques Qu y a t il sur le serveur H L NE Pour l instant un peu plus de cinq cents fiches les informaticiens par lent de fiches nous biblioth caires parlons plut t de notices dans des formats tr s diff rents En ce qui concerne les fichiers source il peut s agir de Word de T xt RTF certains types de format PDF qui sont r cup rables et defichiersHTmL qui sont tr s int ressants puisque le syst me de balises sapparente au syst me de transcodage pour le braille D u c t des diteurs nous avons de tr s gros probl mes car les fichiers que nous r cup rons sont des fichiers Xpress et c est un format d impres son profesionna de mode image inutilisable pour une transcription en braille il nous faut obtenir de l imprimeur qu il le convertisse en mode texte ou il nous faut le convertir nous m mes N ous n avons pas les outils BrailleN et pour faire ce traitement mais nous travaillons avec certains de nos parte naires je pense que cela va nous occuper dans les semaines venir Qui a acc s ce serveur H L NE L acc s au catalogue est compl tement libre vous allez sur le site de BrailleN et
74. isponibles dans la biblioth que Acc s aux collections g n rales y compris de documents lectroniques par le biais de mat riel sp cifique O n a vu l qu il y avait encore de nom breux probl mes techniques r soudre j y reviendrai e Acc s des produits d dition adapt e et notamment de documents num ris s ce qui devrait avoir comme corollaire une attention sp cifique des biblio th ques qui se lancent dans des politiques de num risation on a vu l importance de pr voir d embl e cette num risation en mode texte et au fond l exemple qui nous a t donn de Gallica est une illustration de la n cessit de trouver les moyens de r soudreun certain nombre de probl mes la fois techniques et budg taires e Acc s au site de la biblioth que et son opac ledernier expos l a montr il faut int grer d s les r flexions pr alables de conception d un site Web de biblioth que le probl me de l accessibilit pour tous dans la question plus g n rale de l ergonomie des sites L encore ce qui sera fait en prenant en compte les probl mes sp cifiques sera finalement au b n fice de l ensemble des lecteurs et des usagers Pour suivre ces d veloppements j a dit que lechemin tait encore long pro bablement devant nous et comme il a t rappa tout au long de la journ e caa suppos der unir un certain nombre de conditions qui ont galement o qu s Premi re condition une volont polit
75. iste au moins deux mod les avec des diff rences de manipulation assez sensibles queles personnes non voyantes ont tant t un mod le tant t un autre que nous ne pouvions pas acheter les deux et que finalement il n y a pas grand monde qui aurait t satisfait du mod le choisi par la biblioth que Au contraire la plage braille ph m re a davantage fait l unanimit N ous avons abord avec lestechniciens des associations les probl mes de lecture des pages Web avec la pr sence des Frames ains quele choix de l im primante braille Tant qu on a pas entendu fonctionner une imprimante braille on ne se rend pas compte du bruit que a fait Vous avez des imprimantes smpleface doubleface II fallait donc faire un choix et surtout ne pas oublier la cloche pour lebruit et encore avec la cloche et porte ferm e on vite de faire fonctionner l imprimante quand il y a du public O n imprime avant que le public soit l cen est pas grave c est unesimple question d organisation En fin de compte on a pu ainsi tablir une liste des mat riels souhait s en we de l appel d offres et c est une recommandation pour les biblioth caires on a bien mis l accent sur les interfaces sur les probl mes d incompati bilit et sur la question de la formation et de hotline avec je dois dire un r sultat moyen pour ce qui est des interfaces et de la compatibilit des dif f rentes ressources disponibles sur les ordinateurs Le choix final e Le
76. iter de nombreuses biblioth ques m diath ques de notre pays Je me souviens notamment de cete viste dela Cit des Sciences et del Industrie La Villette o nous avons souhait d embl e mettre l ac cent sur l accessibilit avec la volont de pouvoir donner au public dit emp ch le maximum de possibilit s afin que chacun puisse avoir le m me droit finalement au document AU Conseil g n ral de l H rault je suis en charge de la lecture publique et sache quele dd la culture sont deux dom nes qui touchent compl tement simbriquent parfaitement e c est avec cette conception que nous avons d cid de construire cet difice Q uand je dis nous je parle de Monsieur le maire de Montpellier et du Conseil municipal dela Ville Je vous prie de recevoir gdement toutes les amiti s deM onsieur G eorges Fr che maire de M ontpdlier qui n a pu tre l ce matin mais qui m a bien recommand de vous signifier combien il tait heureux de vous recevoir ici vous qui repr sentez lesasmdations mais aussi les biblioth ques de l ensemble du territoire N ous avons vous avez choisi Montpellier pour cette journ e d tude et vous allez visiter l Espace H om requi est l un des espaces de pointe de cette biblioth que N ous avons voulu faire de cet espace un p le vraiment fort de ce que nous voulions communiquer sur cet outil de culture En effet cet espace H om re et tr s pris par les non voyants amp les malvoyants et par toutes
77. les biblioth ques d envergure en r gion dans ce pays savoir treun p le de ressources mais auss un lieu privil gi d changes amp galement d une certaine mani re et je crois aussi que quelque part c est le but de cette journ e d tude apporter une contribution l information et la formation continue des professionnels des biblioth ques O pportune dement parce qu il sagit d une op ration exemplaire en termes de partenariat entre la Bpi qui selon le v u de G rald Grunberg son direc teur d veloppe et renforce ses liens avec les grandes biblioth ques en r gion comme c est le cas aujourd hui et la biblioth que municipale de Montpellier Et bien s r et c est l la troisi me raison il s agit d une journ e d tude tout fait opportune cause du th me lui m me qui nous rassemble aujourd hui et j en veux pour preuve la forte participation qu dle mobilise alors m me queles d ais qui taient impartis pour l inscription ont t rela tivement brefs J argira vous le permettez le propos non pas comme l a annonc li sabeth en explicitant toutes les actions du minist re en faveur des publics handicap s mais par del l intitul de mon intervention tel qu il est annonc dansle programme pour retracer bri vement un panorama de quelques unes des actions de notre minist re en faveur du d vaoppement de l acc s des per sonnes handicap es et plus sp cialement aveugles et malvoyantes
78. les et trang res de documents adapt s Personne ne doute plus du r le es ntid des pouvoirs publics au niveau national pour soutenir et favoriser la cr ation de r servoirs d uvres transcrites en braille Tout le monde aura ressenti la m me satisfaction que moi en constatant que la pr sentation du serveur H L NE suscite de r els espoirs on peut esp rer que l impulsion est suffisamment donn e pour que ces espoirs ne soient pas d us Enfin derni re condition n cessaire la formation des professionnels C est effectivement un point important qui n a pas t sp cifiquement voqu peut tre parce que la formation des biblioth caires accuse encore un certain retard sur ce point C est le d calage que j voquaisen d but d in tervention Bpi C entre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X igi Cela dit ce retard est en train de se combler d abord parce que les pro fessonnals vont venir se former de plus en plus dans les lieux qui fonctionnent mais aussi parce que cette formation maintenant qu elle existe c est tou jours comme cela il faut toujours prouver le mouvement en marchant on le sait bien va tre relay e par nos organismes de formation Je sais que l ENSSIB pr vu pour la premi re fois une action sp cifique dans ce domaine Il y aurait encore norm ment de choses dire mais la journ e a d but t t ce matin et a t tr s dense Je vais m en tenir l pour ce qui me semble tre les l
79. lle et qui sont mieux qualifi s que moi existe grosso modo en France environ cinq ou six logiciels de transcription braille reconnus L objectif du serveur H L NE est d avoir le maximum de fichiers de diff rents formats de transcription braille et de permettre aux trans cripteurs qui ont du BrailleStar ou del Abretec ou du Brf de faire de la trans cription en braille ou de l adaptation en tr s gros caract res de corps 24 Comment proc de t on On peut aller voir les diteurs et leur demander leur catalogue c est ce que j ai fait beno tement lorsque je suis arriv e BrailleN et il y a quelques mois et cda n a rien donn Un diteur n est pas du tout d cid c der son catalogue donc on fait des demandes titre par titre Q uand on commence signer un contrat avec un diteur quand on a commenc l int resser ce qui prend plusieurs mois on peut esp rer qu ensuite ses avenants seront plus faciles obtenir Ce n est pas toujours le cas car l diteur doit en r f rer l auteur et cela prend un certain temps On peut proc der d une autre mani re c est tre l coute de nos par tenaires et leur dire quand vous avez besoins detitres passez par nous pour les n gocier nous allons essayer de n gocier pour vous et la demande d autorisation de transcription et l obtention du fichier source et il y a ici au premier rang le C entre de transcription et d dition en braille de Toulouse repr sent par M
80. mais on n entend pas beaucoup parler de snore notamment de sonore num rique puisque nous sommes dans les nouvelles technologies Je suis contente que des n gociations gr ce au Serveur H L NE puissent avoir lieu pour des transcriptions braille jene nie pas l importance du braille M ais la r alit d une biblioth que municipale c est une population vieillissante nous avons environ dans notre biblioth que quatre cents lecteurs g s qui sont des emprun teurs r guliers de cassettes sonores puisque nous avons une biblioth que sonore de base avec des cassettes audio depuis 1960 qui satisfait pour l instant notre public N ous avons aussi une proposition delecture par poste informatique mais peu utilis e vrai dire Je pense qu il faudrait trouver aussi un moyen de proposer des textes sonores qui soient n go ci s et qui ient mis sur des supports plus modernes num riques Je sais qu existe pour l instant le syst me En honte ne vois pas beaucoup de d bouch s en France depuis cinq ans qu on en entend parler dans les congr s surtout ceux deflirLa Catherine D esbuquois En France on est en train de prendre un tr s gros retard par rapport au syst me audio num rique car tant en Europe du N ord qu en Am rique du Nord les biblioth ques pour aveugles s int ressent depuis longtemps au sys t me Daisy et ont commenc soit de num riser r troactivement leur pro duction sonore soit d enregistrer directemen
81. me de feuilleton le nouveau livre de M artin Winckler que l on pourra t charger pendant cinquante trois semaines avant qu il ne soit disponible en librairie c est le cas aussi d un diteur comme qui propose des uvres et des extraits d uvres en ligne Pour ces diteurs il sagit d utiliser l dition dectronique pour son aspect promotionnel C ette offre directe prend une forme encore plus sp cifique chez les diteurs sp cialis s en sciences et techniques et surtout chez les di teurs juridiques qui passent d une logique d offre de documents celle d une offre de fourniture de serices de type r ponses une requ te donc en fonctionnant un peu en base de donn es M aisla majorit des diteurs tra ditionnas proposant une offre num rique le font pour quelques textes seulement et g n ralement commercialis s via des sites sp cialis s du type le site d dition dectronique dela Fnac M obipocket les livres C cileJallet Bourg est charg e de mission au Bureau de l dition et dela librairie la Direction du livre et de la lecture Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X 31 lectroniques que l on peut lire sur les assistants personnels ou via des sites de plate forme d di e comme le site de Cytale soci t qui promeut le livre lectronique fran ais et qui propose aux diteurs de diffuser les livres sur ce support Ensuite l dition lectronique est le fait de maisons d ditions sp ciali e
82. mercier Thierry Grognet qui nous a permis de b n ficier des aides de l tat pour renouveler tout l qui pement de l Espace Diderot N ous avons donc un quipement qui est je pense et je l esp re d un point de vue technologique tr s au point Par ailleurs ma question et cette op ration tout fait merveilleuse et tr s all chante dont vous nous parlez j a h te de fairela visite qui sins crit dans le cadre d une r flexion g n rale sur l accueil des personnes handicap es dans le r seau des biblio th ques de la ville de M ontpdlier sins crit elle aussi car c est cela aujourd hui qui me pr occupe dans le cadre d une politique cul turelle g n rale concernant l accueil des personnes handicap es sur une ville 26 Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X Gilles Gudin de Vallerin C ela se situe effectivement dans le cadre d une politique d accueil g n rale des handicap s dans la ville II y a des publications des actions r guli res J ai rappd l importance que le maire y attachait En revanche que nous ayons abouti globalement une r flexion par exemple pour le r s u non j essaie de vous faire des r ponses nuanc es car nous n avons pas eu le temps d aboutir N ous y avons r fl chi mais ce qu il faut voir c est que pendant ces cinq ansnous construisions parall lement deux quipements de 1000 et 2000 m2 Nousr l chisions maisnousn avons pas assez approfondi cette
83. n e l chelle 24 Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X globale dela ville l heure actuelle c est donc encore un chantier mais c est effectivement quelque chose de tr s important puisque la ville a non seulement d velopp un site Internet j allais dire international cela existe depuis tr s longtemps M ontpellier maisest en train de d velopper ce que la ville appelle M airie en ligne c est dire la fourniture de services en ligne pour l ensemble des M ontpalli rains Public J ai deux quetions La premi re concerne le nombre de personnes qui travaillent l E pace H om re et sagit il d un personnel d di L autre question concerne les bo tiers les citoyens doivent ils les acheter ou les avez vous mis leur disposition Marie France Aron Les bo tiers sont des bo tiers que les personnes non voyantes ont parfois d j lorsqu elles circulent en ville amp qui lesaident tra ves un carrefour quand les carrefours sont quip s C est donc le m me bo tier qui leur permet de sorienter dans la biblioth que Et nous avons la Banque d accueil et l Espace H om re des bo tiers en surnombre pour les pr ter ceux qui n en ont pas En r ponse la premi re question il y a deux personnes temps plein l Espace H om re personnel d di oui qui essaye aussi de ne pas rester isol mais de participer aux diff rentes t ches dela biblioth que C est pour cela
84. n en charge la BnF du service aux publics handicap s La constitution de la biblioth que num rique s est d roul e en deux temps Le premier s tend de 1992 1999 Au cours de cette p riode 100000 volumes imprim s ont t num ris s en mode image soit trente millions de pages Parall lement un fonds de 300 000 images fixes a t constitu l origine la diffusion de la biblioth que num rique devait s effectuer travers un syst me client serveur permettant aux biblioth ques de se connecter Lorsque dans les ann es 1993 1994 le Web s impose de fa on d cisive il devient vident que l avenir de la biblioth que num rique passe par Internet Ce sera effectif en 1997 avec le lancement de Gallica Par ailleurs la biblioth que num rique contenant des documents couverts par les droits une convention cadre avec le sne et des conventions particuli res avec chaque diteur ont autoris la consultation d ouvrages sur les sites de la BnF Ainsi disposet on de deux modes d acc s pour la biblioth que num rique L un en Intranet Renet le second sur l Internet Gallica dont la seule limi tation es juridique D ansle respect dela propri t intellectuelle les ressources documentaires diffus es sur le Web rel vent strictement du domaine public ou de fa on tr s marginale encore de conventions extraordinaires pass es avec des ayant droits Ce site est gratuit et ses ressources sont t l char geables par l utili
85. n gros caract res ainsi que des aides tech niques permettant La lecture de textes num ris s plages tactiles braille logiciels d acc s l Internet La nouvelle amva biblioth que municipale vocation r gio nale de Montpellier qui vient d inaugurer son espace Hom re a accueilli en prolongement des rencontres pro fessionnelles de 1997 et 1996 cette journee d tude sur l acc s la lecture des personnes aveugles et malvoyantes D BpiCentre Pompidou 2002 TE LR PRE 061 8 Here Commerce
86. ne synth se proprement parler je vais essayer de reprendre quelques pistes qui ont t oqu es et de lancer des ponts vers ce que vous appelez de vos v ux d autres journ es de ce type D abord un constat les services documentaires offerts aux personnes d ficientes visuelles constituent une offre en plan d veloppement amp le succ s de cette journ e en t moigne Succ s de cette journ e le nombre de ses participants la diversit des struc tures qu ils repr sentent prouvent qu en dix ou quinze ans le paysage a consid rablement volu et sans se masquer tout le chemin qui reste par courir il faut s r jouir de ce constat qui montre l attention que portent d sor mais aux probl mes qui ont t voqu s aujourd hui les professionnels des biblioth ques et aussi les pouvoirs publics qu il s agisse des collectivit s territoriales ou de l tat Je voudrais dire ce sujet pour rebondir sur une intervention qui a eu lieu ce matin que d une certaine fa on ce progr s suit mais de fa on un peu d cal e dans le temps les progr s de la lecture publique dans notre pays amp leformidable d doppement qu ont connu les biblioth ques de lecture publique depuis vingt cinq ans progr s dont la biblioth que dans laquale nous sommes es videmment un t moignage particuli rement clatant mais dont il existe comme vous le savez de multiples autres exemples Et cet gard la r flexion qui a eu lieu ce matin et q
87. nfin la pr sence dansle fonds de textes trangers offerts dans leur version originale latine anglaise allemande etc et souvent dans des tats de la langue diff rents L option mode texte outre les raisons videntes de co t aurait d bouch sur la n cessit de faire saisir les uvres de plusieurs centaines voire mil liers d auteurs Pour tre valide cette op ration aurait r clam un accom pagnement scientifique consid rable d passant de tr s loin celui qui a t mis en uvre pour la s lection des documents num riser en mode image Reste que ce d bat n a pas t inutile car il a contribu poser la ques tion de la sp cificit d une biblioth que qui num rise et diffuse ses textes sur le r seau face l dition commerciale D s les ann es 1990 des diteurs proposaient les uvres compl tes de Voltaire les corpus des classiques grecs et latins la patristique Ce mouvement ditorial s est amplifi au fil des ans et a fix le p rim tre de chaque t che Les biblioth ques num riques par leur vocation encyclop dique trouvent dans le mode image le format propre assurer une forme de r roconversion num rique del imprim C dui de l dition commerciale ayant pour finalit de construire des corpus forte valeur ajout e scientifique ne peut que passer par le mode texte Cdanesignifie pas pour autant que les biblioth ques sinterdisent de faire du mode texte Elles en font mais dans d
88. ns donc travaill dans nos annexes qui sont particuli rement int ress es notamment dans l une d entre elles qui travaille beaucoup avec l IRSEM Institut r gional de r ducation sensorielle et motrice C ete biblio th que accueille depuis l origine de sa cr ation les ann es quatre vingt des enfants de l irsem dont uneclasse d enfants d ficients visuels Elle accuaille aussi les enfants d une maternelle du centre ville la maternelle M aria M ontessori dont beaucoup souffrent dehandicaps Et c est l instigation de la responsable de cette annexe V ronique Jansen que nous avons d cid de nous lancer dans l op ration du mois d octobre Le livre dans tous les sens N ous sommes partis avec un projet assez large car nous voulions absolument pouvoir couvrir tous les handicaps visuels puis nous nous sommes rendus compte que nous n y arriverions pas m me en quatre jours alors nous nous sommes retourn s vers l agence de coop ration de C hampagne Ardenne qui sappelle Interbibly versla prac N ous en avons longuement discut et nous avons d cid de faire chaque ann e des journ es dans des biblio th ques sur des th mes diff rents C est dire que nous nous avons choisi cette ann e de nous limiter au livre pour enfants La biblioth que qui par lera de handicap l ann e prochaine sera lasm de Ch lons en C hampagne qui a choisi le handicap psychiatrique Sylvie H amzaoui est directrice adjointe de la bibl
89. ns pens qu il serait bien d avoir la couleur Par ailleurs sur chaque plateau pour leso Pac l acc s au catalogue de la biblioth que il y a un poste quip du logicid ZoomText en dehors des cabines de l Espace H om re une personne qui a des difficult s de lec ture peut actionner le ZoomText et mieux lire le catalogue Et enfin la m diath que Fellini on trouve le fameux syst me d audio vision dont parlait M onsieur Gudin de Vallerin tout l heure qui permet au public non voyant de visionner un film et dont vous aurez une d mons tration tout l heure la m diath que Falini il y a pour caa un metteur infrarouge 20 r cep teurs infrarouge ce sont des casques 2 blocs chargeurs pour batterie le tout de marque Sennheiser et avec un pr ampli de chez nEss L avantage c est que le public peut tre mixte des personnes voyantes accom pagn es de personnes non voyantes disposant de ces casques peuvent voir ensemble le m me film en m me temps L autre syst me est tout nouveau et le vous verrez aus lefilm est sur un DvD etil n y a plus besoin de casque Vous pourrez voir comment cela se pr sente pour une personne non voyante propos du mat riel nous nous sommes pos la question au d but faut il demander des pupitres pour disposer les livres des lunettes sp ciales des lampes individuelles Finalement nous n avons rien retenu detout cela et nous n avons pas de demande particuli re Les probl
90. ns une solution pour handicap Notresolution devrait terme rem placer la version normale Public Donc d truire l int r t d avoir un site sophistiqu M anuel D a Silva Tout fait On a du mal le faire passer ausi cash M e Lombard Je voudrais savoir si la d marche que m ne votre soci t et celle que m ne l association BrailleN et sont des d marches com pl mentaires ou oppos es Manuel D a Silva N ous nous sommes tr s contents que BrailleN et existe depuis bien plus longtemps que nous parce que c est gr ce BrailleN et que la question de l ac cessbilit du Web a t connue et qu on nous coute dans la presse Bpi C entre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X 71 dans les administrations BrailleN et a beaucoup uvr pour faire com prendre qu un site accessible ne veut pas dire un site triste Je m exprime en tant qu utilisateur et en tant que concepteur de sites N otre d marche n est pas oppos e BrailleN et sappuie sur la WA qui sont des recommandations d acces sibilit du Web Visual Friendly aussi BrailleN et est en train de les amende nous nous attendons avec impatience ces corrections En revanche c est vrai que la wat dit que le Ste normal doit tre accessible au plus grand monde alors que nous nous sommes partis du prin cipe qu un site accessible au plus grand nombre est chose quasiment impossible et que les besoins des uns et des autres sont s d
91. obilier un tra vail sur les collections constitu es un travail sur le choix des aides techniques la lecture et aussi un travail sur l accueil sp cifique qu il fallait r server aux persnnes d ficientes visuelles avec l effort de formation qui l a accompagn Pour cet objectif les moyens ont t les suivants il y a d abord eu toute une p riode pr paratoire d tude et d observation pendant laquale notam ment la conservateur directrice adjointe Gladys Bouchard a suivi un stage IFB Bordeaux d une semaine qui lui a permis de visiter l Espace Diderot Bordeaux la suite de quoi a eu lieu une collecte d informations relatives aux fournisseurs de mat riels sp cialis s une demande de devis II y a eu plu sieurs visites de chantier au cours de l ann e 1999 certaines de ces visites taient r serv es aux associations de handicap s et en particulier de d ficients visuds ce qui leur a permis d exprimer leurs attentes dont il a t tenu compte ensuite pour la constitution de cet Espace H om re N ous avons ensuite r dig un cahier des charges le plus pr cis possible tenant compte des suggestions exprim es sans oublier l organisation d une ssion de formation l accueil de ce public pour les personnes qui de fa on transversale l int rieur dela biblioth que accueilleraient les publics mal voyants L quipe de l E pace H om re tr s r duite est compos e de deux per manents aussi n tait il pas que
92. on des documents num ris s H t rog n it des formats et fragilit des supports C est l un enjeu tr s important pour les diteurs qui m me s ils n ont pas de projet imm diat d exploitation de leur fonds sous formenum rique souhaitent num riser au cas o un mod le conomique fiable mergerait La conservation des documents num ris s g n re de nouvelles contraintes par rapport celle des documents papiers e Utilisation d un outil pour lire les documents e Assurer l authenticit et la compl tude du document au regard de la faci lit de dupliquer amp modifier l original quand il est sous forme lectro nique Stabilisr les formats des documents amp choisir un support ayant une dur e de vie suffisante Pour r pondre ces contraintes les pouvoirs publics ont souhait qu une r flexion soit men e conjointement par les entreprises priv es et les admi nistrations sur les orientations prendre pour assurer cette conservation sachant que dans ce domaine il sera de toute fa on n cessaire de proc der des migra tions de formats et de supports 32 Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X Afin d apporter un exemple concret je d velopperai le cas des formats et des standards de lecture Q uelle est la situation actuelle pour mes formats textes En ce qui concerne les formats textes le format le plus courant pour les textes structur s reste le format HTML hyper text M ark up Language qui pr s
93. onique Truquet et M Benech qui m ont envoy des listes de titres n gocier et ils savent et ils le savaient bien avant moi que c est tr s long M ais nous ne d sesp rons pas d obtenir peu peu des r sultats La fourniture d un fichier source pour un diteur c est quelque chose de tr s difficile accepter il al impression d tre d poss d il a la crainte d tre pirat et bien des diteurs ne les ont pas Si les titres sont ant rieurs cinq ou six ans bien souvent ils ne le poss dent pas L dessus se greffe un autre probl me certains imprimeurs d truisent le fichier qui leur a servi faire l impression ils le recommenceront lors d une r mpression ult rieure de mani re ne pas nuire touslestravailleurs de l impression Je l ai 44 Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X d couvert avec Gallimard et j a t tr s tonn e ils n avaient d j plus sous forme num ris e un titre sorti en pocheil y a un an Le contrat que nous signons avec les diteurs premiers porte sur l obtention du fichier source que nous sommes amen s payer quaquefois et sur la r mur n ration de l auteur et de l diteur au prorata des transcriptions qui seront r alis es N ous signons donc une convention avec les centres transcripteurs et d impression qui r alisent des ditions en braille et en tr s gros caract res convention aux temes de laqualeilssont tenus de d darer chaque ann e lenombre d exempla
94. op enne qui pr pare une directive sur latva des services fournis par voie dectronique assimilent la fourniture de documents num riques de la prestation de service soumise au taux normal detva C i risque de constituer une discrimination conomique dece mode Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X 35 de diffusion par rapport la diffusion papier b n ficiant d un taux der va r duit de 5 5 Le dernier enjeu juridique est celui de la distribution on a vu quela vente lectronique pour les livres papier posait d des probl mes juridiques li es aux diff rentes r glementation nationales sur le prix du livre t permettant notamment des pratiques de remises interdites en France Bien videmment ce probl me est le m me quand il s agit de diffusion de produits lectroniques et accru par la question dela d finition du livre car si l dition ectronique n est pas un livre alors la r glementation sur le prix du livre ne s applique pas 36 Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X L acc s au document num ris Gallica la biblioth que lectronique de la BnF quel acc s pour les personnes handicap es visuelles J ean Didier Wagneur N ous allons commencer par un historique delG allica http gallica bnf fr puis nous en viendrons aux proc dures mises en uvre pour rendre le site plus accessible aux handicap s visuels travail que nous menons en troite collaboration avec Annick Ghersi
95. ple le brouillage des documents s ils sont pirat s D es outils plus ou moins associ s aux marquages permettent gale ment de g rer l acc s voire l usage d un document en imposant des conditions d habilitation et des proc dures d acquisition des informa tions Ce sont les syst mes de gestion des droits num riques DRM pigital Rights Management Parall lement des organismes et groupements internationaux essayent de promouvoir des standards d identification des documents num riques e Le pot digital object identifier g r par l International Do1 organisation but non lucratif l origine de la quelle on trouve notamment l association of American publishers l International publishers association l Institute for scientific Information mais aussi des groupes d dition comme Elsevier Science Academic Press H arcourt Brace ou M cGraw Hill Educational and Professional Publishing group Structur sur un mod le type sBn il peut d ailleurs englober l IsBN exis tant d un diteur il permet l identification et la protection du docu ment en assurant l enregistrement des transactions et leur tra abilit e L IDDN Inter deposit digital number g r par Interdeposit orga nisation non gouvernementale bas e Gen ve L organisation a conclu un accord avec l O rganisation mondiale de la propri t intdlectuelle om pi afin d arbitrer en ligne les litiges de propri t intellectuelle 34 Bpi Centre Pomp
96. qu on esaye de pretiquer une cer taine polyvalence pour que d autres personnes form es puissent aider l quipe r duite de l E space H om re amp charge de revanche les per sonnes de l Espace Hom re don nent de temps en temps un coup de main par exemple pour le pr t retour centralis les inscriptions des lecteurs ou l accueil lisabeth Bailly Auriez vous la gentillesse de vous pr senter lorsque vous posez une question Madame Lombard Marseille Je voulais juste savoir si parmi le per sonnel de la biblioth que de Montpellier notamment l Espace H om re il y avait des d ficients visuels Marie France Aron Non Gilles Gudin de Vallerin Nous n avons pas de personnel d ficient visud mais nous avons failli en avoir un Cela a t envisag au moment des recrutements mais cela n a pas pu se faire Et en tout cas ce n est pas exclu pour l avenir car je pense qu il serait tr s int ressant d avoir une personne d ficiente visuelle Marie France Aron j ai oubli de vous dire que ces deux personnes avaient t form es au braille Marie C cile Robin responsable dela section D ficients Visuels de la Bpi Je voulais vous poser des questions sur les personnes mal voyantes et amblyopes Est ce que la signal tique qui est toute r cente a t pens e pour leur permettre de se diriger seules dans la maison Je voulais aussi poser une question sur l acc s au catalogue Comment rep re t
97. qud quefois nous ne sommes pas per us commenous le souhaiterions N ous essayons dedireque petit petit on pourrait faire merger un v ritable service pivot l diteur n a pas connaitre letranscripteur qui est de ri re nous ce qui permet d ouvrir touslestranscripteursletitre qui a amp n goci c est l id e de partager les res sources num riques et faire que tout le monde puisse y acc der Je m ex plique une grande association qui va n gocier l autorisation detranscrire en braille va peut tre n gocier pour deux ou trois exemplaires l association qui arrivera ensuite pour n gocier le m metitre vera refuse l autorisation Pour les diteurs cet du traval de sacr tariat de comptabilit de contacts avec les auteurs qui neleur rapporte rien car la r mun ration en usage est de 7 par titre transcrit jemetourne vers le CTEB cTEB 3 5 7 quaquefois un for fait de 200 F pour le titre Catherine D esbuquois C est tr s peu Pour certains a leur rapporte le droit de mettre le logo BrailleN et Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X dans leur catalogue Un diteur tait tr s content de nous c der des fichiers gratuitement et d obtenir le logo BrailleN amp dans son catalogue C tait tr s sympathique Gilles Rochon Je voulais apporter un compl ment d information propos de BrailleN et faisant partie del asociaion N ous sommes expats dans les mises en accessibilit
98. question M ais qu il y ait au niveau dela ville une volont et une r flexion glo bale oui En n ayant pas la pr ten tion d avoir tout r ussi il y a une volont tr s forte politiquement et en tout cas je l ai dit dans ma courte intervention il y a une volont que ces services soient pens s globalement sur l ensemble du b ti ment II ne faut pas faire des espaces sp cifiques il faut quand m me un espace pour certains services au niveau technique mais il faut vrai ment que ce sit l ensemble de la biblioth que qui soit concern C est pour cela bien s r qu il y a deux emplois sp cifiques un poste d as sistant qui a t cr et un poste d agent du patrimoine maisil y a aussi une Commission handicap qui fonctionne au niveau de la biblio th que centrale et avec certains membres du r seau et qui est aussi tr s active C omme le disent les deux personnes qui sont dans ce service amp plus particuli rement M re Laurent ils sont bien s r un peu p didis s dans ce domaine heureusement pour nous mais ils n ont pas vocation porter seuls ce secteur Pour bien r ussir il faut qu il soit port par l ensemble des personnels Il est encoretrop t t pour dire que l on a totalement r ussi mais en tout cas la volont existe au niveau de l ta blissement et elle se traduit d j par la mobilisation de cette commis sion avant l ouverture depuis l ou verture et aussi par l existence de c
99. r gionale de M arsille o un dialogue tout fait fructueux s est tabli entrela biblioth que a l association Valentin H a vJafin que notamment les parements de sols m nagent un trac aussi esth tique qu utile pour les personnes mavoyantes dans la mesure o il constitue un guide au sol permettant de S orienter l int rieur de plateaux qui repr sentent chacun sur les quatre tages de biblioth que environ 2 000 m2 D autre part l tat soutient galement dans le cadre des aides apport es l investissement des communes en mati re de lecture publique tout ce qui rel ve de l quipement informatique et des mat rids divers pour les personnes aveugles et malvoyantes Je pense par exemple aux agrandisseurs d images Nous connaissons tous ces biblioth ques qui tr st t se sont dot es d espaces ou d qui pements sp cifiques videmment je vais vexer ceux que je ne citerai pas mais au fil dela plume quand j ai pr par cette intervention me venaient l esprit les noms des biblioth ques de Caenlou delBordeauxlpar exemple mais il est certain que par exemple M ontpalier aujourd hui avec son tr s ba Espace H om re congitue un tr s bon exemple contemporain et que outre M arsalle d voqu les futures biblioth ques detre ou de Toulouse am nageront galement des espaces tout fait remarquables dans ce domaine Ces op rations d quipement me paraissent d autant plus fondamentales qu elles permettent en fait
100. r former les gens Est ce queler le d unebiblioth que est de former aux nouvales technologies M e Aron O n pourrait g n raliser votre remarque au del des publics non voyants amp malvoyants Le biblio th caire est avant tout un m dia teur vous avez raison St phanie Giacchi J ai vu que vous aie install une salle Initiation aux nouvelles technologies pour le public N ous nous avons une cyber base L initiation aux technologies de l information fera t ale partie de notre avenir Gilles Gudin deVdlerin Adudlment nous avons une salle de formation que vous avez vue On a commenc au d but de l ann e les formations du public l Internet aux c d roms et bien s r ce service sera tendu au secteur des d ficients visuels C est bien dansles misions dela biblioth que de lefaire pour tous les publics et tous les niveaux Du moins c est comme cda qu on le con oit ici Yasmina Crabi res responsable de l espace de lecture pour d ficients visudls biblioth que de Chamb ry D abord on dit souvent que quand Bpi Centre Pompidou 2002 1s8N 2 84246 060 X on fait des choses pour les personnes handicap es on se rend compte que les personnes valides peuvent en pro fiter N ous avons ai des questions exis tentidles comme calles l devons nous former les aveugles est ce notre r le Et puis nous l avons fait car notre qui pement analogue au v tre mais tout petit nous avons 5 m
101. r la mani festation assurer le lien entre les divers partenaires Ces partenaires taient e a BDP elaBM e des associations l Association Valentin H a y les Biblioth ques sonores le Groupement des intellectuels aveugles et amblyopes Retina France L objectif tait de sensibiliser les professionnels qui interviennent dans le domaine du handicap visuel les biblioth caires qui ne connaissent pas toujours la port e de ce handicap et ne rencontrent pas toujours les profesionnds et puis bien s r le grand public commencer par les d ficients visuels C est une manifestation qu on peut qualifier d itin rante alle a d marr en mars et elle sest achev e le 22 novembre Le point de d part fut la semaine du 26 au 30 mars P rigueux avec une exposition qui pr sentait de nombreux diteurs L o Four Feryane Les Doigts qui r vent L Agrandi etc des mat riels adapt s comme ceux qui ont t voqu s ce matin les t l agrandisseurs la mise en place d une informatique assist e des logiciels de reconnaissance vocale avec d mons trations cette occasion un partenariat avec France T l com a permis de se connecter l Internet Tout ceci tait donc tr s vivant L ensemble avait un caract re tr s festif la biblioth que tait envahie d exposants de public Il y aeu un ensemble de conf rences d abord de sp cialistes du domaine m dico social et l apr s midi de biblioth caires et d diteur
102. recherche au type de document sou hait ouvrages en modetexte tables des mati res des monographies et ou des p riodiques les lots d images et ou les documents sonores Le second acc s offert par la partie D couverte ouvre sur des pages de pr sentation du site Le lecteur a sa disposition des pagesth matiques il choisit un th me et peut naviguer en suivant les liens vers les ressources de la biblioth que num rique L un des probl mes d accessibilit pour les handicap s visuels reste encore l h t rog n it de ces liens renvoyant aussi bien du mode image du mode texte des images fixes ou des ressources sonores Les programmes venir pour la compl tude deux programmes p ciaux l un sur les dictionnaires l autre sur les p riodiques sont en cours de r a lisation avec en pr vision la num risation d une s ection de quotidiens du xixe si cle D e nouveaux dossiers th matiques vont voir le jour Apr s Voyages en France Voyages en Afrique ce sera Voyages en Italie 2004 D s le Salon du livre 2003 le dossier Anthologie va pr senter une s lection de documents conserv s la Biblioth que nationale de France exceptionnels par leur raret ou leur valeur scientifique lisabeth Bailly M erci Jean D idier Wagneur N ous avons donc un ptit peu entendu parler de BrailleN et travers votre intervention je vais pro poser Catherine D esbuquois de nous pr senter le projet H L NE de fa on
103. ression qu il y a enfin une ouverture int ressante parce qu il me semble que travailler avec les trans cripteurs est une stuation saine pour les biblioth caires Nousnesommespas des transcripteurs amp nous sommes wuvent appd s fare ce travail qui n est pasdenotre comp tence et qui repr sente ausi une mase horaire impor tante A Bordeaux nous avons trois ETP 50 deceseTP passent la trans cription ce n est pas normal Lavoie que vous tes en train de choisir me semble une bonnevoie On a vu que a soul ve beaucoup de difficult s mass vouspouvie les ma triser cerat unetr s bonne chose Public J avaisjuste une pr cision vous demander depuis quand fonc tionne H L NE Catherine D esbuquois Je n tais pas en France quand le projet a vu le jour au printemps 2000 O n a remani le serveur les acc s les formulaires de d p t nous avons revu ce programme interm diaire qui permet de s cu riser l envoi des fichiers et un jeune informaticien a travaill beaucoup ce programme de statistiques qui va nous permettre de comptabiliser l uti lisation desfichiers Comme vous le voyez c et tr s r cent et lorsque je vais voir les diteurs c est quelque chose qu ils neconn s sent pas du tout Souvent ils ont d des contacts avec le monde de la transcription braille avec des asso ciations qu ils connaissent bien et ils ont un peu leurs uvres Et nous nous venons nous surajouter amp
104. s tement qu il y en a plusieurs la diff rence par exemple des tats Unis o il y a un logiciel qui simpose D uxbury ce qui a permis la Biblioth que du 46 Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X Congr s pour les aveugles et handicap s de mettre en ligne par leWebbraille des livres format s en braille Les aveugles qui sont ligibles au programme dela Biblioth que du C ongr s peuvent acc der en ligne destitres en braille avec un mot de passe et un acc s N ous n en sommes pas l en France des diteurs ne seraient pas hostiles ce qu on ouvre des fichiers d encod s mais il nous faut tous types de formats puisqu il y a plusieurs types de logiciels Je vous remercie et j attends vos questions lisabeth Bailly M erci nostrois intervenants pour la pr cision et la richess de leurs interventions N ous attendons donc vos questions M e Lombard Marseille J ai plu sieurs questions D abord je vou drais m adresser au responsable de la BnF vous parlez de quatre heures de documents sonores ur Gallica quetre heures cada ne para t pas beaucoup Jean Didier Wagneur C est pour des questions juridiques Les quatre heures que nous diffusons proviennent des Archives de la parole de Ferdinand Brunot inaugur es en 1911 C est un lieu d areaisrement de consrve tion pour les g n rations futures des manifestations orales de la langue parl e Avec les programmes comme Voyages en Fran
105. s dont un di teur implant en D ordogne qu il aurait t dommage de ne pas inviter 64 Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X Cequi tait int ressant pour les biblioth caires c tait de mieux conna tre l offre et la diversit de ces diteurs qui m nent un travail courageux amp inno vant Unetdlemanifest tion est tr s motivante pour les biblioth caires c est une sorte de formation J ai constat une tr s forte mobilisation de l quipe qui ses donn e fond pendant longtemps pour pr parer cette manifestation puis pour la faire s d rouler au mieux et je crois que pour beaucoup cela a t une v ritable r v lation Cequi est important aussi c est que la manifestation sadressait tous les publics c est dire aux personnes g es les plus fortement touch es par le handicap mais aussi aux personnes actives et pour cela nous avons beau coup travaill avec les opticiens et les ophtalmologistes dela ville et les enfants cer on le sait ce handicap touche aussi la jeunesse et la petite enfance Un certain nombre d animations ont t d velopp es dont un spectacle presque dr latique mont par l association Acc s culture intitul Conf rence du professeur W ilhem van Eyden sur les visionnaires du P rigord II s agis sait d une s rie de sketches essayant de placer le public dans la Stuation de personnes atteintes de d ficience ou de d formation visuelle avec le c t tr s d s
106. s sp cifiques tels que les espaces pour les mavoyants amp ce en dehors m me de toute op ration de construction proprement parler il y a donc toutes les aides qui peuvent tre mobilis es dans le cadre de la deuxi me part du concours parti culier jusqu hauteur de 40 du co t subventionnable et ma connaissance la totalit des qui pements b n ficiant actuellement aux malvoyants sont ligibles dans le cadre de ces aides Pour autant que l Etat puisse encore r pondre ces demandes puisque comme vous le savez les communes ne cessent d investir davantage dans le domaine de la lecture publique pour l ann e 2000 cea a repr sent 1 5 milliard de francs il se trouve que dans certaines r gions actuel lement il y a quelques tensions qui font que les taux de subvention ont tendance tre abaiss s ou que m me certains projets ont pu tre ajourn s mais sous cette r serve l de la dis ponibilit effective des cr dits l tat pr te son concours ces op rations et je dirais m me que ce type d op ration constitue une priorit pour les DRAC qui sont nos interlocuteurs quotidiens Thierry Buffy Je terminera par une r flexion un peu personnelle Tout le monde conna t le fameux Paris et le d sert fran ais on a commel impresion dans le domaine culturel qu on assiste des m tro poles r gionales et des d serts r gio naux Enfin l id e d organisation detransport
107. s cabines Sur les quatre cabines il y en a deux qui sont plus sp cialement r serv es aux non voyants amp deux aux malvoyants Lescabines1 amp 2 snt pour les non voyants vous y trouvez naturellement un pc sous W indowsnT avec un cran 17 pouces acc s Internet dans chacune des quatre cabines un scanner La premi re cabine sulement dispose de la fameuse imprimante braille avec 20 Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X le logiciel Braillestar pour la transcription du noir et blanc en braille On trouve une plage tactile braille ALvA de 40 caract res cale de 40 caract res suffisait et en ce qui concerne les logiciels on trouve les logiciels biblio th conomiques chez nous BestSeller Portfolio donc pour permettre d avoir acc s au catalogue de la biblioth que un logicid de synth se vocale que les associations pr sentes ici connaissent s rement Jaws version 3 5 am lior par Say it pro pour la synth se vocale et un logicid de reconnaissance de caract res qui est O pen Book version 4 02 La cabine 2 est quip e galement pour les personnes non voyantes avec la plage braille ph m re sans l imprimante mais avec en plus une machine lire qui est une machine lire Galil o Les logiciels sont les m mes sauf O pen Book puisqu on n a pas besoin de logiciel de reconnaissance de carac t res il n y pas de scanner c est la machine lire qui a tout int gr Les bines3 amp 4 sont destin es plus
108. s d ergonomie notion d utilisabilit Notre logiciel Label Vue permet en association avec d autre aides tech niques d optimiser ces derni res et d offrir un plus grand confort dans l utilisation d Internet N ous avons pens le service comme une option qui serait activable par tous sans connaissance pr alable de l informatique ou du service Label Vue lui m me N otre solution est propos e avant tout aux soci t s ou aux pouvoirs publics L utilisateur peut personnaliser l apparence du site web et enregistrer son profil dans un filtre qui permettra de transformer dynamiquement tous les sites partenaires selon ses pr f rences L avantage pour le client est qu il n a pas intervenir sur son propre site n a aucun investissement lourd pr voir N otre solution permet ainsi de multiplier le nombre d interfaces graphiques et d offrir un haut niveau de personnalisation aux diff rents besoins d accessibilit L utilisateur pourra acc der sit par le site client soit par un annuaire pr sent sur notre site l ensemble des sites utilisables avec le filtre personnal N ous avons pris l exemple de la FNac N otre solution tient compte des aides techniques existantes un certain vert passera beaucoup mieux avec le logiciel ZoomT ext en inverse vid o En effet certaines couleurs pastel en mode inverse vid o sont tout simplement illisibles N otre tude s appuie sur des observations ergonomiques et sur des tests utilisate
109. s simple la r alisation en est beaucoup plus compli qu e II part du principe qu il y a des ressources la fois chez les diteurs premiers et chez les transcripteurs des ressources num ris es qu il serait int ressant de mettre en commun dans un r servoir accessible des parte naires ayant sign convention avec l association D u c t des diteurs des ouvragesnum ris s je vais parler denum risation d ouvrages dans un sens diff rent de celui de Jean Didier Wagneur ou de C cile J allet Bourg II s agit des fichiers sources puisque l dition courante se fait par logiciels de pao par informatique il n y a plusdemanuscrit il y a des tapuscrits en Word qui partent chez les diteurset sont trait s D oncil y a d une ressource quelque part qui pourrait tre utilis e Et l autre bout dela cha ne les transcripteurs eux m mes qu ils aient scann des ouvrages ou qu il les aent saisis la main et ensuite encod s ont galement desfichiers fichiers en clair amp fichiers encod s format s pour l impression braille Pourquoi H L NE Cen est pas une r f rence Offenbach mais implement lesinitiales LN de Livre Num rique Le projet H L NE se pr sente comme une sorte d interface entre les di teurs premiers d tenteurs des ouvrages et lestranscripteurs qui produisent ditent des ouvrages en braille et ou en gros caract res corps 24 On ne par lera pas ici du corps 16 qui n est pas proprement parler d
110. s tac tiles et des textes enregistr s les disques de musique se trouvent la Biblioth que musicale En cequi concerne les supports num riques je pense l dition ectronique ou aux textes num ris s pour la consultation sur place c est l tude nous rencontrons un certain nombre de difficult s nous ne sommes s rement pas les suls ce sra voqu tout l heure Les difficult s de lecture sont dues au format de ces documents num riques ou quad quefois aux sources d approvisonnement titre anecdotique encore je dtel exemple dd00h 00 com qui peut fournir des documents num riques mais pour y acc der il faut malheureusement donner son m comme mot de passe ce qui n es pas tr s commode Q uant Cytale le site qui fournit les livres lectroniques c est un sys t me propri taire nous avons donc d autres inconv nients II faut bien se dire ausi quenous ne sommes qu au d but de tout cea et qu il est bien normal d essuyer les pl tres et de rencontrer pas mal de difficult s de fonctionne ment Avec le d veloppement de ces services et l attention que chacun porte aux difficult s rencontr es nous devrions quand m me arriver r soudre la plupart des probl mes propos de supports num riques en ce qui concerne les c d roms nous avons t oblig d y renoncer l acc s est impossible pour les c d roms en r seau pour une raison que je vous expliquerai plus en d tails tout l heure Even tuellement
111. sant d O pen Book le logiciel d ocr avec apparition fr quente de messages de type Docteur Watson peut tre connaissez vous cela une erreur d application s est produite et donc dans ces cas l pas de lecture en synth se vocale Pendant pratiquement un an nous avons essay de r soudre ces probl mes D ans un premier temps nous avons sup pos qu il y avait conflit avec les logiciels d El Audiovisua Apr s une r union entre El Audiovisue la Direction de l informatique et la biblio th que El Audiovisuel nous a conseill de supprimer la s curisation puisque c est une interface qui donne acc s diff rents modules et puis ce syst me emp che aussi le lecteur de se retrouver sur le bureau et de faire n importe quoi sur l ordinateur N ous avons donc supprim cette s curisation et l in terface de El En cons quence nous avons renonc donner acc s aux c d roms en r seau laceDp et l annuaire Internet s est donc trouv rem plac par les Favoris traditionnas C omme les probl mes continuaient El Audiovisue nous a sugg r d liminer les fichiers pouvant subsister malgr la d instdl tion de la F d ration nous avons donc format les disques durs et tout r install Pas d am lioration Le 26 septembre 2001 c est tout r cent un technicien de C eciaa est venu la biblioth que pour proc der une r installation compl te Auparavant tous les disques durs ont t format s Une ver
112. sateur Le second programme repose sur des plans triennaux successifs Chaque plan voit la mise en ligne de 20 000 volumes et de 80000 images sdon deux directions L une de compl tude scientifique pour le noyau de la biblioth que patrimoniale et encyclop dique des imprim s l autre de cr ation de dossiers th matiques multim dia Voyages en Franc Soci t savantes etc et de num istion de collections conserv es par la BnF ou et alors en collaboration de fonds qu elle partage avec d autres institutions Le projet tait de cr er une biblioth que patrimoniale et encyclop dique prenant en compte des documents rares ou difficiles d acc s La poli tique documentaire s appuie sur des corpus d auteurs des collections de p riodiques des s ries ditoriales des corpusth matiques et des outils ency clop diques et linguistiques Une r partition disciplinaire voit les p les d excellence dela Biblioth que nationale de France l histoire et la litt ra ture y tre fortement repr sent s Les importantes ressources de la BnF en microformes des collaborations avec des biblioth ques notamment en histoire des siences ont permis pour les autres disciplines de constituer une base de collection solide offrant un taux de recouvrement acceptable dans Jean D idier Wagneur est responsable de la coordination scientifique de la biblioth que num rique de la Biblioth que nationale de France Bpi Centre Pompidou 2002 isen
113. se de vous accualllir au sin de cette biblio th que de M ontpellier pour cette journ e sur les biblioth ques et les publics handicap s visuds qui est une journ e souhait e par la ue oran Centre Georges Pompidou laD irection du livre et dela culturgdu minist re dela Culture et dela Communication et qui a t orga nis e avec le concours tr s pr cieux de la biblioth que municipale de Je lais la parole M onsieur Philippe Saure qui est adjoint au maire charg des Affaires sociales la Ville de M ontpalier et conseiller g n ral charg de la lecture publique au Conseil g n ral de l H rault Philippe Saurd Je suis heureux aujourd hui d accueillir M onsieur le direc teur de la Bpi M onsieur le repr sentant de la pLL M onsieur le doyen de l Inspection g n rale des biblioth ques M esdames et M essieursles pr sidents d associations M esdames et M essieurs les biblioth caires et voustous qui nous faites l honneur d tre pr sents l occasion de cette journ e d tudes dans cette biblioth que de M ontpellier que j appelle encore BmvR un sou venir de l ancien mandat o j ai eu la charge en tant que conseiller muni cipal de m occuper aupr s de M onsieur le conservateur mon ami Gilles Gudin de Vallerin des archives municipales de la ville de M ontpellier sises au 5e tage de cet difice et de participer aux premi res missions sur cet ablissement avant qu il ne soit construit J ai eu la chance de vis
114. sen la mati re dont les initiateurs ont parfois issus de l dition traditionnale Je pensel Jean pierre Arbon qui a cr les ditions 00 h00 com d sormais propri t du groupe G amstar qui tait l ancien PoG de Flammarion je pense aus Fran ois Bourin qui tait l ancien PDG deJulliard et qui amont les di tions O lympio com qui ne font que de l dition lectronique I1 y a d autres maisons d dition comme Cyr du les ditions Sycomore J ai fait de ces maisons une cat gorie particuli re parce qu ales ont un fonctionnement raativement classique en assumant notamment totalement la fonction di toriale detri de choix et de travail avec l auteur qui leur incombe Et puis il y a une troisi me forme d acteurs ceux qui produisent une dition ectronique sous forme d auto dition ou d dition compte d au teur je pense ecrire com ou Alteredit qui font ce genre de travail On constate donc dansledomaine de l dition une certaine frilost des acteurs traditionnels li e en particulier aux co ts de num risation des fonds au regard de l conomie encore incertaine du secteur et aux ques tionnements sur la s curit des transactions et des contenus Les enjeux techniques La production et la diffusion de contenus num riques repr sentent donc pour les diteurs un certain nombre d enjeux techniques Cesenjeux sont les m mes que ceux detousles producteurs de documents sur l Internet La conservati
115. ser et si c est la biblioth que de pallier les manques de la production en produisant elle m me Personnellement je suis biblioth caire je ne le pense pas Donc le contrat que nous signons avec les diteurs est un contrat qu il a fallu verrouiller rendre tr s strict et quand j ai commenc rencontrer des diteurs cet hiver l acc s aux fichiers sources se faisait directement depuis le site Internet jusqu l utilisateur Je me suis rendu compte que pour les diteurs c tait insupportable intol rable et au cours des conversations que j ai eues avec plusieurs diteurs assez int ress s mais tr s hostiles je me suis aper ue qu il y avait un n ud qu il fallait absolument d nouer et nous avons r solu le probl me et je disnous bien immodestement car jene suis pas informaticienne je n ai fait que relayer les probl mes des diteurs Cette question a t r solue par la cr ation d un serveur interm diaire vous avez vu que quand j ai demand le fichier source il a t envoy par m il y a un programme interm diaire qui va sintercaler entre le site Internet et l utilisateur Pour recadrer le serveur H L NE je dirai implement qu il b n ficie d un soutien institutionnel tr s int ressant large et s rieux puisqu il a t mis au point au sein du laboratoire Inova dell inserm Paris avec le sou tien de l universit Pierre et M arie Curie Paris par un informaticien qui travaille Al inriA de Greno
116. sion standard de Windows a t install e on a gard sms malgr les soup ons d El Audiovisuel et l antivirus a t r install Tout fonctionnait tant que l on tait en mode administrateur domaine donc avec des droits d acc s tendus Commeil n et pas question de rete en mode administrateur domaine au moment o a t r tabli le mode utilisateur les dysfonctionnements ont t r tablis eux aussi Les messages Watson ont recommenc O n arri vait lire la premi re page scann e mais pas la deuxi me ni la suivante N ous avons donc continu nos r unions techniques au chevet de nos quatre malheureux postes et puis finalement le technicien de C eciaa a r ussi nous faire un bricolage technique je passe sur les d tails de fa on pouvoir rester en mode utilisateur mais du coup les logiciels fonctionnent en mode manuel c est dire que au lieu que Jaws se lance automatiquement au d marrage il faut le lancer manuellement mais cela n est pas drama tique du tout Cela fonctionne de fa on encoreun peu al atoire parce que de temps en temps ce bon Docteur Watson se r veille et nous oblige en d sactivant le logiciel de synth se vocale sortir del on le r active et tout va bien jusqu la prochaine interruption N ous en sommes l du feuilleton Peut tre que l ann e prochaine tout sera r solu avec l aide de la Direction informatique 23 Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X lisa
117. stion delimiter l accueil ces deux personnes mais de le faire prendre en compte par l ensemble de la biblioth que Les choix de la biblioth que de Montpellier Quels ont t les choix de la biblioth que de M ontpallier En ce qui concerne l acc s mat riel et les circulations Je vais entrer un peu dans les d tails techniques en citant des marques des choix de mat riels car cela peut tre utile pour les biblioth ques qui ont l in tention d am nager un tel espace je m adresse surtout aux biblioth caires M arie France Aron est adjointe au directeur de la biblioth que municipale de Montpellier Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X 17 mais pour les personnes qui font partie d associations de handicap s visuels je pense que cela voquera des mat riels d connus Pour l acc s mat riel il tait important de permettre le maximum d auto nomie la personne d ficiente visuale qui arrivait la biblioth que Pour caa nous avons retenu un syst me de guidage dit zo de la soci t EDPS qui consiste en un ensemble debo tiers avec des balises sonores des messages qui permettent lorsque la personne non voyante est quip e d un bo tier sp cial de capter ces messages qui la guident qui lui indiquent par exemple que la banque d accueil se trouve droite en arrivant et qu ensuite les ascensurs sont gauche etc Vous en aurez un exempletout l heure lorsqu on vous fera vister l espace H om re et q
118. t la taille des fichiers t l charg s D epuis cette premi re tape et toujours dans l esprit d une biblioth que num rique nous avons d velopp d autres programmes en mode texte en accord avec notre approche documentaire Les dictionnaires constituent avec les p riodiques deux priorit s importantes dela compl tude I1 est tr s vite apparu n cessaire de s orienter vers la saisie de dictionnaires tr s sollicit s par les chercheurs mais chappant au secteur de l dition pour des raisons conomiques Sont en cours de saisie le Dictionnaire univers des contem porains de Gustave Vapereau amp le Dictionnairehisorique de M oreri Ces dic tionnaires l un du xvinre si cle amp l autre de la seconde moiti du xixe si cle font partie des outils sp cifiques des salles d orientation bibliographique des biblioth ques IIs sont balis s en xmL pour une navigation optimum Parall lement ce programme et l en partenariat avec l diteur Albin Michel et avec le Centre de Synth se nous achevons la saisie de la Revue de snth g qui f te ses cent ans d existence Lelecteur pourra y acc der pro chainement sur Gallica pour la partie rdevant du domaine public et en Intranet pour l ensemble de la revue II existe huit postes handicap visuel sur le site de la BnF sept sur le site Mitterrand un sur le site Richelieu Le lecteur y acc de aux ressources tex tuelles de la biblioth que num rique et peut faire scanner un ouvrage l
119. t un texte avec indexation hypertexte comme l ont fait les Canadiens r cemment On adit queles biblioth ques n taient pas des producteurs ni de braille ni Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X de sonore ce n est donc pas une biblioth que qui peut investir dans un sudio ave tout l quipement le per sonna pour num riser le onore Ce ne pat tre qu une structure associative et l Association Valentin H a y est pr snte dansle consortium palsy J ai cru comprendre qu elle tait un petit peu la marge et qu dlenesinvetisait pas beaucoup j en suis vraiment tr s soucieuse et je ne sais pas ce que le minist re de la Culture pourrait faire dans ce domaine Pour ceux qui ne connaissent pas j xpliquetr s bri vement amp de mani re maladroite car je ne suis pas infor maticienne l enregistrement audio num rique est l enregistrement d une voix humaine mais dans un format num ris le gros avantage c est qu il permet en cours d enregistrement et dans un format adapt de d poser des balises dans le texte de l indexer d entrer lanum rotation des pages la table des mati res les num ros des cha pitres desnotes un index Au final on restitue un livre sonore qu on peut feuilleter comme on feuillette un livre papier avec un appareil de lecture d di En cequi concemelalitt rature documentaire vous voyez l avantage norme qu on pourrait retirer d un td support puisqu il permet avec des touches
120. tabilisant que cela peut entra ner et ce spectacle a eu du succ s N ous avions galement des jeux adapt s et des ateliers Cela a entra n chez nous aussi des r flexions sur la suite que l on pou vait donner tout cela Un exemple nous avons essay de mettre au point un marquage adapt pour les documents Autant pour les documents imprim s c est rdativement simple encore que ce marquage ne tienne pas toujours lorsque l on range les documents autant c est beaucoup plus com pliqu pour les documents sonores surtout lorsqu ils ont des parties mul tiples nous avons tent une exp rience qui pour l instant n est pas totalement concluante avec une b n vole ellem me malvoyante et brailliste qui a mis au point un marquage inspir du braille N ous allons essayer de nous donner les moyens de r aliser cela de mani re plus durable Q ualle suite donner tout cela C est vrai que nous sommes dansle cas de biblioth ques que ce soit celle de P rigueux et a fortiori le cas des petites biblioth ques du d partement aux moyens assez modestes Pour donner un exemple la biblioth que de P rigueux a un budget d ac quisitions d environ 600000 F et ceci pour acheter tout type de documents D s lors que l on doit acheter des documents adapt s la malvoyance qui sont forc ment plus co teux en tirage pluslimit cada gr ve un budget de fa on importante donc il faut d velopper un efort de sensibilisation en direc t
121. tisfaisant lisabeth Bailly M onsieur G udin peut tre pouvez vous nous donner des l ments sur la signal tique Gilles Gudin de Vallerin Vous avez vu qu au sol nous avions pr vu des bandes pour que les personnes puissent se diriger dans les axenseurs il y a des boutons en braille et des annonces sonores Au niveau de la signal tique cela avait t demand m me sur les collections mais ce n est pas un domaine o nous avons t des plus performants pour tre honn te en sachant quand m me et c est l la difficult dans des gros projets r alis s en cinq ans car la programmation et l ouverture de cet quipement se sont faites en cinq ans que la signal tique s fait au tout dernier moment et que la Commission de s curit et c tait un bien parce que cda nous a forc s aller plus vite encore nous a impos d ouvrir avec la signal tique c est dire que l on ne pou vait pas n en faire qu une partie Cela veut dire que la signal tique a t faite tr s vite et ce point l aurait certainement pu tre mieux trait Marie France Aron Pour les livres en gros caract res l acc s peut se faire par collection ou par diteur M ais il faut conna tre l diteur Pour une recherche professionnelle on peut le faire par cat gorie docu mentaire mais pas au catalogue public Nicole Saint D enis biblioth que municipale de Bordeaux D abord avant de poser ma question je vou lais re
122. ue l on vous fera faire le circuit de la personne non voyante qui arrive la biblioth que On n a pas oubli les bandes rugueuses au sol tr s utiles pour guider les personnes qui sont quip es d une canne blanche et qui permettent d ar river au moins aux premiers espaces au rez de chauss e de la biblioth que Les ascenseurs ont t quip s d s l origine detouches en braille pour indi quer les tages D e toute fa on ont t pr vus pour l ensemble du public des messages sonores qui lui permettent de se reconna tre de savoir quel tage il est et surtout ce qu il va trouver en sortant de l ascenseur C es mes sages sonores destin s tout le monde sont compl t s par les messages qui sont capt s par les bo tiers sp ciaux et qui donnent des indications plus com pl tes par exemple qu il faut tourner droite ou gauche en sortant de l as censeur et ce que la personnes non voyante va trouver N ous avons pr vu galement pour faciliter la circulation de la personne d ficiente visuelle une banque unique l accueil parce qu la biblioth que de Montpellier le pr t le retour les inscriptions sont centralis s au rez de chauss e dans un tr s grand hall d accueil et que nous voulions viter que les personnes handicap es ne se perdent dans ce hall nous leur avons donc r serv une banque unique o ils font toutes les op rations et laquelle ils acc dent justement au moyen de cette bande rugueuse
123. ueux et puis tr s bient t parce que la lec ture publique et les biblioth ques je l ai appris au fil de mes mandats finalement c est une grande famille lisabeth Bailly M erci pour cet accueil amp t pour ces mots qui montrent bien l importance tenue par l Espace H om re et la biblioth que dans la ville de Montpellier Je passe la parole Thierry Grognet qui est chef du d parte ment des biblioth ques territoriales et du d veloppement de la lecture au sein dela Direction du livreet de la lecture et qui va nous pr senter la poli tique du minist re en mati re de lecture pour les handicap s visuels 8 Bpi Cetre Pompidou 2002 isen 2 84246 061 8 La politique du minist re de La Culture et de la Communication favoriser led veloppement d unr seau de biblioth ques publiques en faveur des handicap 5 visuels Thierry Grognet M erci lisabeth mais le propos me para t un peu ambitieux pour lelaps de temps qui m est imparti M onsieur l adjoint au maire M onsieur le doyen del Inspection g n rale M onsieur le directeur de la Bpi M esdames et M essieursles pr sidents d as sociations M esdames M essieurs jetiens galement remercier la Ville de M ontpalier de nous accu llir dans cette magnifique biblioth que l occasion d une journ e d tude qui me para t opportune au moins trois points de vue d abord il sagit d une excellente illustration du r le qu ont jouer les BM VR et plus largement toutes
124. ui consis tait dire O ui tout a c est bien gentil mais ce n est que pour les grandes villes me fait penser un peu la r flexion qu on entendait il y a quinze vingt ans quand les biblioth ques commen aient S informatis r et que beaucoup d entre nous regardaient cela en se disant Je n aurai jamais dans ma ville les moyens de passer l informatisation Or regardez ce qu il en est aujour d hui ce n est plus une question de taille Pour ce qui nous r unit aujourd hui c est dire ce qui et devenu une v ri table cause nationale on le doit bien s r aux efforts de quelques pionniers mais on peut supposer qu avec le d calage que je mentionna is les choses vont suivre le m me cours Ces progr s me semblent tenir deux facteurs Le pramier est cdui quejeviens d oqua savoir la prise en compte du public handicap des degr s divers certes par les pouvoirs publics qu il s agisse de l tat ou des collectivit s territoriales il y a une v ritable prise de conscience et une volont politique qui saffiche encoreunefois M ontpallier en est uneillus tration majeure maisil y a d autres exemples G rald Grunberg est directeur dela Biblioth que publique d information au Centre Pompidou Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X 75 C est aussi me semble t il la conviction d sormais tablie chez une majo rit de nos coll gues biblioth caires de ce que certains d entre vous affirment
125. un r le social essentiel en suscitant et en f d rant les bonnes volont s de par tenaires extr mement divers dans des actions de sensibilisation du public le plus large au del de l offre qui peut tre faite dans la biblio th que Coop ration au niveau r gional je crois qu en dehors de Montpellier nombre de biblioth ques municipales vocation r gionale incluent dans leur ambition r gionale dans leursmisions un r le de t te de pont dans ce domaine en coop rant avec d autres tablissements et en proposant clairement de jouer un r le pilote d exp rimentation et de mise disposition d outils nou veaux Elles entendent aussi tre un lieu ressource un lieu de formation des personnes ressources et des personnes relais Au niveau national enfin je crois qu apr s l intervention deT hierry Grognet et de Catherine D esbuquois personne ne doute plus de l importance des moyens mis en uvre notamment par la Direction du livreet de la lecture et le minist re de la Culture et de la Communication pour favoriser la rencontre d un certain nombre de synergies c est le cas dela commission culture et handicap et pour favoriser un certain nombre de r alisations initi es par des organismes nationaux pour favoriser la compl mentarit des collections au travers des entreprises collectives comme le catalogue collectif de l dition adapt e r alis conjointement par la Bpi et l INjA qui permet l interrogation de bases nationa
126. urs Par exemple nous avons constat qu un aveugle mettait deux fois plus de temps acheter un co sur le site de la FNAC qu une personne malvoyante Apr s notre intervention les tests d montraient qu il tait possible de rendre aux personnes d ficientes visudles la m me dext rit que les personnes sans probl me visual De plus la lecture est plus rapide car les pages sont repens es pour une cat gorie bien pr cise de personnes Par exemple quand vous tes dans Zoom et 1 Prix r compensant des entreprises fort potentiel dans le secteur des technologies de l infor mation et de la communication et des sciences de la vie Bpi Centre Pompidou 2002 isen 2 84246 060 X 69 vous grossissez l cran donc vous ne percevez qu une fraction de l cran il est donc tr s difficile d aller au milieu de l cran Visual Friendly r organise la page pour metre tous les outils de navigation dans les coins et ains limiter les mouvements de souris cran Cela fait environ deux ans que nous d veloppons le service Label Vue Une premi re version est commercialis e depuis le d but de l ann e 2001 Notre logiciel a t labellis par l anvar agence n ationale de valorisa tion dela recherche qui laballise des initiatives haute valeur technologique N ous avons galement re u un prix Capital IT N otre soci t a t cr e l initiative de me Adam dipl m non voyant de Sciences Po et de l essec ainsi
127. urs fran ais qu en se mettant ensembleils vont arriver quelque chose est relativement ais mais convaincre M icrosoft qu en se mettant avec d autres il d veloppera son march l est beaucoup moins D e ce fait ce sont ce sont les d veloppeurs de logicies et solutions techniques qui pren nent le contr le dela diffusion Le deuxi me type d enjeu las curit des acc s et des transactions Diffuser via Internet c est d abord l gitimer et authentifier un docu ment C est ensuite s assurer qu est faite une utilisation de ces documents dans le respect du droit de la propri t intellectuelle Pour cefaire un ensemble de solutions techniques sont propos es qui doivent permettre d atteindre ce double objectif Ces solutions sont le marquage visible ou invisible qui inscrit dans le document des informations l authentifiant et permet de tracer ces infor mations le cryptage et la signature lectronique qui permettent pour leur part de prot ger la circulation des documents sur le r seau Le marquage consiste apposer sur le document une marque incluse dans l image ou associ e elle qui fournit des donn es de diverse nature autorisation d usage origine du document d tenteur du droit d exploitation Le cryptage et la signature lectronique qui associe cryptage et cer tificat d identification de l individu qui met la signature consiste en l application d un algorithme cryptographique aux donn es qui permet par exem
128. vons fait beaucoup de d couvertes semblables aux v tres prof r ainsi cela semble relever de l vidence mais dans la r alit cela traduit simplement le passage de l intention l acte Notreop ration a eu lieu cette ann e en mars 2001 et sest prolong e dans tout le d partement jusqu la fin du mois d octobre II s agit d un partenariat mont entrelasop dela Dordogne et tout son r seau lasm de P rigueux et une cha ne d opticiens implant e en Dordogne Lachal qui a entrepris une uvre de m c nat dans ce domaine Je vais faire un petit historique auparavant pour rappeler qu on n a pas attendu 2001 pour s int resser au probl me du handicap et en particulier celui des aveugles et des malvoyants C est dans le cours des ann es 1970 quela8op et lasm de P rigueux ont pris en compte le ph nom ne du han dicap visuel en acqu rant d s 1975 des collections en gros caract res qui comme vous le savez n taient pas tr s nombreuses ni tr s vari es l poque l exception de quelques pionniers comme Laurence Olivier Four par exemple Dix ans plustard ces m mes tablissements faisaient entrer dans leurs collections les premiers documents audio parmi lesquels des livres parl s avec au d but encore un acc s indirect faisant des efforts pour dresser des listes de documents disponibles pour informer leurs lecteurs En 1988 eut lieu une nouvelle tape avec l inauguration des nouveaux locaux delasm de P ri

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

  Brocade Virtual Traffic Manager: User's Guide, 10.1  Hinweise zu dieser Bedienungsanleitung Persönliches  Z4Mplus/Z6Mplus/R4Mplus Quick Reference Guide  MR100/4 V.1.00 Release 00 Release Note  

Copyright © All rights reserved. Failed to retrieve file