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Rencontres de Dunkerque - déc 2010 - L`Europe

1. fait que la directive Services est trop ouverte sur le march public que l impact social n avait pas t bien analys que le RNMA s inscrive dans des r seaux europ ens Derni re chose pour vous il existe des r seaux europ ens et nous avons cr notre r seau Il faudrait que le RNMA s inscrive dans des r seaux europ ens l UNIOPS fait partie du R seau europ en des associations de lutte contre la pauvret et l exclusion sociale EAPN pour European anti poverty network qui regroupe beaucoup d ONG europ ennes Comme vous tes un partenaire part enti re cela serait int ressant que vous alliez les d marcher pour travailler ensemble pour faire entendre votre voix au niveau national au travers des partenaires fran ais d EAPN puis tr s rapidement de d fendre votre point de vue au sein de l Union europ enne Luc de Backer D j tous les intervenants de ce matin nous ont dit pour tre efficaces il faut entrer dans les r seaux europ ens Nous allons finir par l entendre et le comprendre Mais il est vrai que nous avons tout faire et que cela provoque une profonde r flexion dont notre r seau n a pas fini de prendre la mesure En ce qui concerne l impact de ces directives europ ennes sur le fonctionnement de nos associations nous avons compris que tout ceci est une logique assez implacable tout se tient et que nous sommes au c ur du sujet Cela suscite certainement beaucoup d
2. dans le domaine du social D sormais les CCAS vont devoir mandater les associations dans un cadre strict avec des co ts de prestations calibr s Dans un mandatement il y a e activit de nature service public t ches pr cises et dur e pr cise e la nature d ventuels droits exclusifs conf r s cette structure e et surtout le param tre de calcul de contr le et de r vision de la compensation la compensation tant le prix votre service aura d sormais un prix qui sera mesur expliqu c est une forme de prestation ce qui signifie que les subventions d quilibre sont termin es puisque le vrai co t aura t calcul pour le service pour lequel vous aurez t mandat D sormais vous devrez en tant qu association signer une convention avec un partenaire Conseil g n ral Ville CCAS Conseil r gional dans l optique de r aliser une mission qui vous a t mandat e Ce sera une obligation de faire par le Conseil g n ral la Ville etc vous serez en charge de et le prix en sera exclure certains services de la directive Voici le cadre pos Cela veut dire concr tement par exemple que le conseil municipal de Tourcoing et certains conseils g n raux ont pris la d cision d exclure certains services de la directive Services pour sauver les meubles Ce faisant ils d rogent la r gle europ enne et leur d cision n a aucune validit juridique elle n est ab
3. et le lendemain nous vous supprimons les subventions Ce fut le cas par exemple d un sous pr fet qui propos d associations d insertion nous a r pondu que l tat allait compenser la diminution des cr dits aux associations en augmentant la dotation de solidarit urbaine DSU des collectivit s ce qui tait faux car la DSU n avait pas augment C est alors la loyaut qui n est pas respect e et ceci est fr quent ayant eu l assurance de percevoir un financement une association pense pouvoir engager du personnel et quelque temps plus tard elle se retrouve sans ce financement elle doit trouver de l argent ailleurs ou licencier Le paysage associatif est divers et il faut prendre en compte l impact des difficult s financi res de mani re diff renci e Il n est pas possible de consid rer le monde associatif dans sa globalit comme si un seul discours pouvait tre tenu Se positionner sur les nouvelles chelles de territorialit Les associations doivent se positionner sur de nouvelles chelles de territorialit en France les Communaut s de communes les m tropoles les R gions Cela am ne des ruptures avec les fonctionnements traditionnels notamment vis vis de l tat cela impacte particuli rement les f d rations et am ne inventer de nouvelles relations avec ces niveaux de territoires Actuellement l volution institutionnelle est importante Auparavant la pratique institutionnelle tai
4. ou revoyez ceci L UNCCAS a adress un courrier la Commission europ enne car elle n a pas encore transmis son avis l tat pour le moment nous sommes dans une zone de non applicabilit de la directive Services La r ponse ne devrait pas tarder mais vous imaginez les difficult s pour des services transfrontaliers dans le Pas de Calais par exemple d un c t de la fronti re certains services sont inclus de l autre c t ils sont exclus Pour les CCAS certains services sont inclus et d autres exclus ce qui n est techniquement pas g rable L autre texte est un r glement europ en sur le financement des aides de l tat pour lequel il y a eu une jurisprudence de la Cour de justice de la Commission europ enne Il s agit de l arr t Altmark d au fait qu un priv s est plaint qu il y avait une pratique anticoncurrentielle d un service public qui tait un service associatif contre un service priv le service associatif b n ficiait de subventions alors que lui partenaire priv n en b n ficia it pas Donc la Cour de justice dans son r le a pris un r glement en disant que d sormais il y aurait une r gle sur l application du financement des aides d tat Ce r glement s applique c est une jurisprudence et le Parlement europ en n y peut rien Je vous rappelle que les parlements nationaux sont associ s toute adoption de d cisions du Parlement europ en Lorsqu en 2006 la directive
5. qui pr vaut Pour reprendre l exemple Comment changer des pratiques d ESAN c est a logique d appels apres qui a Ni NEY fait tomber ce r seau Il faut effectivement faire associatives comment int grer les jeunes f a T riadi reconna tre le monde associatif pas g n rations la r flexion une Europe de s Hi simplement comme un monde de prestataires citoyens Ce qui int resse un citoyen je a ne de services car il est au del de a m me si associatif c est de construire l Europe des j parfois nous r pondons des appels d offres citoyens Effectivement il faut des moyens qui correspondent aux projets associatifs financiers pour fonctionner mais il ne faut pas partir dans le seul esprit d aller chercher des financements de cr er des postes etc Comment faire pour sortir de cette situation Luc de Backer Cette question est vraie au niveau europ en mais elle est vraie tous les niveaux de collectivit s la situation est la m me pour les collectivit s territoriales locales qui positionnent les associations comme prestataires sur des appels d offres appels projets etc De moins en moins de subventions existent or c est ce mode de financement qui reconnait le fait associatif pour lui m me Comment faire pour sortir de cette volution est elle fatale Faut il courber l chine en temps de lib ralisme ambiant lib ralisme qui pr voit tout un cort ge de dossiers de plus en plus com
6. urbaine de Dunkerque pour porter le Plan local pour l insertion et l emploi PLIE tr s vite c est tout le territoire de la communaut urbaine de Dunkerque qui a t concern Parall lement cela existait une association la Mission locale de l agglom ration dunkerquoise cr e la m me poque Un peu plus tard s est ajout e une association qui portait le Fonds local emploi solidarit d di la formation des contrats aid s En 2007 ces associations ont fusionn en union d associations puis en une association unique qui porte le PLIE la mission locale de l agglom ration dunkerquoise et d autres dispositifs de d veloppement local notamment le plan local de d veloppement de l conomie sociale et solidaire qui accompagne galement les associations dans leur d veloppement Nous sommes partenaire associ de la Maison de l emploi de Dunkerque accompagner des projets de taille humaine Le PLIE a t construit de fa on accompagner des projets de taille humaine tr s adapt s aux territoires f d r s en collectif et qui sont en coh rence avec le projet de territoire d fini par les lus Un comit de pilotage compos d lus fixe la strat gie pour plusieurs ann es dans le cadre d un protocole d accord et chaque ann e des objectifs tr s op rationnels sont d finis Un appel projets est lanc des structures associatives et des collectivit s y r pondent puis le comit de pilotage s
7. des pistes Un r seau pour quoi faire Mohamed Boudgezda Maison des En ce qui concerne les r seaux la question la associations de Tourcoing plus importante est Un r seau pour quoi faire RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 14 49 Un responsable d association avec des salari s passe son temps courir apr s les financements et quand il y a une multitude de financeurs chacun sa logique il s loigne Daniel Lemang Effectivement il y a cette fronti re public priv Cette question se pose constamment dans une Europe lib rale Entrer dans une logique d appels d offres c est entrer dans une logique conomique souvent lib rale et c est l que les associatifs risquent de perdre leur me Si un pr sident d association s puise chercher des financements il perd sa raison d tre de plus en plus de ses missions premi res qui sont pour des acteurs de proximit d tre en lien avec les habitants avec les acteurs associatifs petites et moyennes associations Pourtant notre Maison b n ficie d un financement europ en programme transfrontalier avec la Belgique mais devons nous tre en r seau avec d autres structures europ ennes il faut conna tre la plus value en termes de projets de pratiques associatives Nous partageons tous ce souci d Europe de citoyennet d Europe sociale h las actuellement c est un autre type d Europe et de soci t
8. favoriser la libre circulation de tous les services au niveau europ en Comme il n y a pas de r flexion sociale etc la notion de service social d int r t g n ral n existe pas dans le vocable europ en le mot service public n existe pas on parle de services d int r t g n ral ou de services d int r t conomique g n ral quand il s agit de t l communications Nous sommes en libre concurrence entre et de transport mais il n existe pas de toutes les soci t s de services or une soci t Services sociaux d int r t g n ral or notre s implante l o il y a un march Le march action rentre dans cette cat gorie sera celui des personnes solvables il reste les personnes insolvables dont nous avons bien souvent nous occuper le probl me est que la directive s applique tous Cette directive a mis g n ralement 2 ans avant d tre appliqu e dans les pays car nous sommes mal quip s pour tre en veille par rapport l actualit europ enne Les Fran ais l interpr tation de la directive par la France Comment la France a t elle interpr t la directive Services Ce sont les services de Bercy qui ont travaill sur cette directive avec le Service g n ral aux affaires europ ennes tr s peu la Direction g n rale de la coh sion sociale Conclusion ils ont regard de fa on tr s administrative quels sont les dispositifs anticoncurrentiels ils ont examin de fa on tr s techn
9. gociation De mon point de vue l erreur commise est que ce r seau a fonctionn comme une entreprise priv e qui r pond des appels d offres le jour il y a plus d appels d offres la structure ne peut plus fonctionner Nous tions dans une logique conomique classique sans fonds de commerce Par rapport au monde associatif il faut savoir si ESAN a une utilit sociale et s il faut obtenir des financements pour cette utilit sociale et quels seraient les projets pris en charge Si nous ne faisons que r aliser des projets s ils s arr tent l association s arr te aussi Il faut trouver des moyens c est un combat que nous aurons avec nos financeurs mais sommes nous l un des acteurs de la coh sion sociale du territoire Si oui il faut qu ESAN existe m me si un moment donn elle perd une manche car sa situation est totalement li e l obtention d un march C est le rapport aux collectivit s qui doit voluer tous les chelons de pr sence des associations dans les projets territoires agglom rations d partements etc Il en est de m me pour ESAN tant que la commission europ enne ne le reconna tra pas comme un r seau utile n cessaire la premi re perte d un appel projets il perdra ses salari s et en l absence de salari s il ne sera pas possible de communiquer de densifier le r seau de r pondre aux appels d offres Il y a une nouvelle fa on de faire inventer Michel Delebarre a propos
10. il ne faut pas leur associations qui naissent non pas d organisations ou d instances communautaires mais de la volont chaque jour pour faire de l explication de d individus sensibles aux questions textes Aupr s des citoyens du milieu europ ennes N anmoins pour vivre et associatif des toutes petites collectivit s survivre les Maisons de l Europe ont besoin territoriales qui n ont pas toujours les techniciens ou les personnes comp tentes pour travailler sur ces sujets demander de se positionner lors d un scrutin europ en La Maison de l Europe est l militants de l id e europ enne Nous sommes des militants de l id e europ enne Nos missions sont de favoriser l mergence d une conscience et d une citoyennet europ enne Dans notre cas nous devons renforcer l ouverture de l agglom ration dunkerquoise sur l Europe Dunkerque est 10 minutes de la province de Flandre occidentale une 1 heure 1 2 des Pays Bas 400 kilom tres de l Allemagne 30 kilom tres des c tes de l Angleterre Il faut que les gens de nos territoires se rendent compte que nous ne sommes pas un territoire ferm bien au contraire nous avons cette chance formidable d avoir autour de nous des citoyens d autres pays d autres fa ons de faire S ouvrir eux fait partie de notre travail Nous sommes l galement pour mobiliser les acteurs locaux sur les questions europ ennes et intensifier les relations transfrontali res Mobilis
11. j ai beaucoup travaill sur l apparition du statut de groupement europ en Michel Delebarre any no des collectivit s territoriales Il y en a un sur le Y a t il besoin d un statut associatif europ en secteur de la m tropole lilloise et un sur le dunkerquois il concerne la communaut R fl chissons un peu Je serais pour s il tient urbaine de Dunkerque et la province de sur une demie page Or il existe de bons Flandre occidentale Maintenant qu il existe je esprits qui vont en r diger 10 pages Et si ce m aper ois du type de probl mes r gler statut oblige les associations passer toutes quand le si ge est en France employer des dans le m me moule je n y crois pas du tout Il faut sans doute mettre par crit quelques personnels belges est un casse t te pouvantable fronti res pour avoir une gestion harmonis e sur le droit la retraite les cong s etc Je suis assez favorable ce que l on travaille un statut condition qu il soit vraiment l ger Il y a un domaine qui devrait tre creus un Mais un statut europ en pourrait r soudre des peu plus il s agit des coop ratives La probl mes d associations qui font des op rations transfrontali res qui voudraient avoir du personnel de part et d autre des premi re structure inscrite dans le droit europ en depuis 2003 et qui a r ussi est le RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 11 49 J mouvement
12. lectionne les op rations qui semblent les plus pertinentes au regard de la maquette financi re disponible Nous sollicitons des fonds aupr s des communes de la communaut urbaine de Dunkerque du D partement de la R gion car cela nous permet de demander des financements dans le cadre du FSE Sur ce territoire nous avons la chance d avoir un r el investissement des communes de la communaut urbaine qui s investissent massivement dans le domaine de l insertion sociale et professionnelle Cela nous a donc permis d aller chercher massivement des fonds europ ens et de les redistribuer la plus value du FSE Le FSE apporte une plus value pour un organisme interm diaire mais aussi pour les associations pour lequel il travaille L une est de pouvoir n gocier une enveloppe globale et de faire partie d un r seau qui est le r seau Alliance villes emploi Cela nous permet aussi d avoir une force de frappe plus importante qu une petite association parfois une association de quartier souhaite b n ficier de fonds europ ens Au lieu de nous contenter des enveloppes allou es nous avons la possibilit d aller faire du lobbying de n gocier des crit res d valuation qui permettent de d finir les subventions accord es chaque territoire Par exemple il y a tr s peu de temps nous avons d ren gocier notre subvention 2011 2013 Les crit res d valuation faisaient que plus le territoire investissait moins il pouvait b n ficier
13. nous inscrivons la somme et le pourcentage qu a repr sent le financement europ en sans Comment une population peut tre sensible la dimension europ enne si l on passe son temps la laisser dans l ignorance de ce que fait l Europe RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 8 49 indiquer les 4 ou 5 autres niveaux de financement Si l on veut que nos concitoyens appr hendent l importance de l Europe il faut leur mettre le doigt dessus Le combat est peu pr s parall le entre les revendications des collectivit s territoriales pour tre reconnues tre associ es aux politiques europ ennes et les revendications des associations Le Comit des r gions a t cr par le trait de Maastricht c tait une volont de Jacques Delors c est l qu est apparu le niveau territorial et il a fallu des ann es pour ES Et COQ Parvenir a s imposer europ enne pour la Commission sont la meilleure et la pire des choses C est la pire des choses car le monde associatif est ce point divers qu il est difficile de l appr hender C est la meilleure des choses car d un certain c t l laboration des politiques europ ennes des directives mod les et lois de mises en uvre des politiques europ ennes ne pourra pas ternellement durer sans avoir une coute de ceux qui en ont besoin des gens des territoires du concret de l Union europ enne Par ailleurs il y a peut tre un pe
14. r es certaines ont des pr sidents vie et d autres ont un fonctionnement parfaitement d mocratique Il faut pouvoir se dire les choses il faudrait presque donner un label d veloppement durable aux associations laborer des cahiers des charges qui permettraient de reconna tre les associations qui ont une bonne gouvernance faut faire le m nage non pas pour carter les unes ou les autres mais pour tre plus clair plus visible S il y a un probl me de gestion c est souvent parce que les responsables ne sont pas correctement form s Le probl me de formation de qualification est fondamental nous ne sommes pas form s pour monter des projets europ ens Pour le devenir il faut cr er sur un territoire donn une plate forme de services qui int gre les collectivit s et l ensemble des services Cette plate forme devrait avoir un portail d entr e pour le monde associatif et un autre pour les autres acteurs Elle permettrait d acc der aux fonds europ ens et viterait que toutes les associations cherchent se doter de comp tences sp cifiques la r ponse aux appels d offre comp tences qui n entrent en jeu que ponctuellement lors d une r ponse un appel d offres europ en Si un territoire une agglom ration se dotait d une telle plate forme de service elle proposerait cet outil au monde associatif qui ainsi ne perdrait pas son me Il est dans l conomie mais comme il n est pas dans l conomie
15. sident du Centre Permanent d initiative l Environnement CPIE La pr sidente du CPIE remercie la Maison de la vie associative et son directeur de les avoir invit s pour t moigner d une exp rience que le CPIE m ne depuis 10 ans avec la Province de Flandre occidentale Elle indique qu elle est accompagn e par Barth Bolanger chef de projet au CPIE avoir une capacit d adaptation tr s forte Quand une association souhaite porter un projet il faut qu c t de comp tences th matiques elle ait dans son r seau de salari s et Je vais relater l exp rience administrative travers ses agacements Nous sommes une association compos e de membres individuels de citoyens f rus d environnement et f rus de pass persuad s de devoir transmettre la n cessit de pr server l environnement d autres citoyens Chaque programme europ en a ses contraintes administratives il est n cessaire d avoir une capacit d adaptation administrative tr s forte d administrateur des personnes comp tentes en communication et d autres en gestion administrative et financi re c est essentiel dans les projets europ ens Un Centre permanent d initiative l environnement est une association pour nous c est l Association de d veloppement pour l ducation l environnement sur le littoral Adeeli Nous avons t labellis s CPIE en 2003 Les CPIE ont 2 grands axes d activit s d une part l ducation l environnement pou
16. une d marche int gr e ce qui est tr s int ressant et tr s original Les CCAS sont donc extr mement concern s par les sujets qui vont tre pr sent s Quelques mots sur le cadre europ en commen ons par d finir le vocabulaire Il faut commencer par d finir le vocabulaire utilis afin de comprendre le langage europ en pour aborder deux th matiques qui concernent autant associations que collectivit s En France il est question de loi alors que ce terme n existe pas dans le vocable europ en D autres termes s appliquent qui pourraient lui correspondre il s agit de r glement directive recommandation ou avis en allant du plus au moins astreignant le r glement s applique directement et tel quel dans l ensemble des r glementations nationales C est le plus contraignant il est imm diat la directive s applique avec un d lai d application et surtout les tats ont le choix des moyens ils ont m me une certaine latitude pour l appliquer Selon les pays une directive peut s appliquer de fa on l g rement diff rente mais il n est pas possible d en toucher le fond En ce qui concerne les services sociaux une directive s applique de mani re tout fait diff rente selon les tats membres recommandations et avis ne sont pas astreignants l laboration de directives Commission europ enne une directive peut ne pas passer par le Parlement europ en Malheureusement le Parlement n a pas
17. Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 35 49 Pour pr parer 2011 ann e europ enne du b n volat de l engagement et du volontariat nous travaillons depuis mars 2010 avec nos coll gues de la communaut urbaine dunkerquoise Nous avons eu une premi re r union de travail un peu plus largie nous avons con u un document de travail qui a t transmis un certain nombre de partenaires France b n volat Maison de la vie associative etc nous mettons au point un programme nous serons sans doute les premiers tre lab lis s par le minist re et par la Commission europ enne pour les actions qui seront men es sur ces th mes en 2011 De plus je suis d l gu e pour participer aux r unions nationales qui se tiennent au minist re en collaboration avec la Commission europ enne Luc de Backer Vous avez ouvert des fen tres il y a tout un secteur peu connu et des domaines possibles d investissements et des r les que nos Maisons des associations pourraient tenir soit seules soit en entrant dans ces r seaux ne fusse qu en connaissant ces r seaux Fran ois Jolivet Construire un projet dans le cadre europ en Directeur de Arts sc niques Rocks Arts sc niques Rocks est une association Loi 1901 qui g re une salle de concert Dunkerque Quatre cluses www 4ecluses com C est une association et une quipe 8 salari s et parfois plus qui d veloppent un projet de musiques actuelles Mus
18. a eu des choix politiques Nous avons rencontr le ministre mais il est lui m me d bord par le c t technocratique et comme il s agit d un dossier interminist riel c est encore plus complexe le risque ne plus pouvoir innover RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 24 49 Les risques sont de ne plus innover de ne plus r pondre la qualit Si vous cherchez innover vous risquez de devoir r pondre des appels projets donc il faudra surtout se baser sur les co ts Auparavant une commune ou un CCAS disait j aimerais bien cr er une maison de retraite ou un service d aide domicile Le projet tait mont une commission l examinait on dialoguait avec elle il tait possible de cr er et l tat accompagnait si on lui poussait un peu la main Depuis la loi cr ant les agences r gionales de la sant ARS la commune ne peut plus d cider de l ouverture de maisons de retraite il y a un appel projets un appel d offres et ce sont le Conseil g n ral en lien avec l ARS qui vont dire nous voulons cr er une maison de retraite dans telle commune le risque de la complication des montages financiers Un autre risque important pour des publics tr s fragiles qui n cessitent beaucoup d accompagnement pour des publics les moins solvables est que nous devions aller la recherche d innombrables financements ce qui est tr s compliqu Le risque est de ne pas
19. autre part contr ler les associations auxquelles nous versons des subventions Il est d j tr s difficile d aller un jour informer une structure qu elle ne recevra que la moiti de ce qu elle recevait l ann e pr c dente mais en plus nous devons la pr venir que nous la contr lerons 2 fois plus et parfois revenir le lendemain pour lui annoncer qu elle ne sera pas financ e Ce r le devient tr s compliqu jouer Il y a un foss entre ce que nous souhaitons faire et ce que nous sommes amen s faire Le partenariat avec les associations du territoire est vraiment malmen juste titre car elles nous per oivent comme des emp cheurs de fonctionner Elles disent que nous prenons plaisir aux proc dures que nous ne les accompagnons plus suffisamment mais de notre c t nous savons que si nous ne menons pas ces proc dures correctement les risques sont tr s forts pour qu la suite de contr les nous ne puissions plus rien distribuer De plus en ce qui nous concerne l tat multiplie ses contr les au cours des 2 derni res ann es nous avons eu 5 contr les successifs notre temps est consacr toujours plus de contr les de gestion au d triment de l animation Comme pr c demment c est un changement de fonction mal v cu par les associations mais aussi par nous car ce n tait pas notre r le premier RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 44 49 les r gles de gestion po
20. avons lu des parlementaires europ ens qu ils soient de gauche ou de droite qu ont ils fait pourquoi ne nous ont ils pas alert s Pourquoi un petit pays comme la Belgique a r ussi exclure tout ce qui concerne le social de cette directive alors qu un pays grand comme la France n a rien fait Nos administrateurs ne doivent pas culpabiliser il est vrai que nous sommes des citoyens et que nous devons partager les responsabilit s mais c tait aux parlementaires europ ens auxquels nous avions d l gu une partie de nos pouvoirs de faire le n cessaire Daniel Zielinski Cela fait 30 ans que je milite pour la cause europ enne Nous savons depuis le d but de l Union europ enne que les textes europ ens ont un impact sur la l gislation nationale D j en 1992 le Conseil d tat a d cr t que la loi europ enne avait valeur de loi sur le territoire fran ais Mais j avoue que bien souvent les personnes ne prennent pas assez de recul Rien ne sert de se culpabiliser d autant plus que pour un certain nombre de choses il est trop tard Mais il est grand temps dans les deux mois venir le RNMA doit agir et c est de votre responsabilit Vous devez aller plus loin et plus vite J ai tenu le m me langage mon conseil d administration il faut arr ter de discuter maintenant il faut se donner les moyens d avancer La deuxi me chose concernant la directive Services est que ce ne sont pas les parlementaires europ
21. c est le type m me de service qui peut tre effectu par le priv et pas uniquement par le public ou l associatif Alors ce que nous disons c est que le service communal d aide domicile est souvent associatif La diff rence par rapport au priv est que son salari ne d pose pas seulement de plateau Il arrive regarde ce qui se passe au domicile o c est quelquefois la seule visite journali re v rifie que le plat de la veille n est pas rest dans le four ventuellement il peut faire chauffer le repas installer la personne entretenir un minimum de dialogue Il s agit d une mission sociale qui est diff rente du service en lui m me et il est compr hensible que certaines municipalit s aient pris l initiative de l exclure de la directive Services RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 28 49 Je vous rappelle qu il y a 2textes la directive Services et le r glement europ en sur les financements des aides d tat Ce sont 2 structures juridiques diff rentes La directive Services s applique th oriquement depuis le 1 janvier 2010 telle que les tats l ont d cid Pour la France en excluant les services collectifs la petite enfance et certains services d aide domicile Mais la commission europ enne a du retard c est dire que les tats devaient envoyer leur copie la Commission europ enne qui devait envoyer une lettre aux tats en disant d accord
22. concerne la repr sentation de mouvements associatifs de pays europ ens le monde associatif est d une diversit consid rable Je peux essayer de voir peut tre avec la Direction r gionale qui s occupe de l emploi et des affaires sociales les types d associations de r seaux associatifs avec lesquels elle est Page 12 49 d j en contact Parce que le probl me que mettre en place des changes entre structures vous venez de poser est de savoir dans quels de diff rents pays r seaux vous int grer quitte ensuite essayer de les influencer Quels sont les r seaux reconnus et au sein desquels ce que vous repr sentez ce que vous souhaitez repr senter pourrait facilement s int grer Le regroupement europ en des CCAS a trouv un lien avec la Direction g n rale qui s occupe du champ social Il faudrait que je voie quels sont les r seaux associatifs qui ont d j pignon sur rue Bruxelles et peut tre des accroches avec la Commission vous en informer et vous verrez avec qui vous pouvez essayer de vous associer Car dans ce r seau global le RNMA apporterait certaines choses ce n est pas un regroupement d associations sociales ou d autres types mais un regroupement d associations prot iformes qui trouvent au RNMA un niveau de service et pourraient avoir le m me type de comportement que ce soit dans une agglom ration ou dans un contexte rural Mais effectivement il faut s inscrire dans un r se
23. contr l s pour qu ils puissent tre recevables et que les structures n aient pas rendre d argent Mais quoi que nous fassions et aussi performants que nous puissions tre lorsqu il y a un contr le il y a toujours quelque chose qui ne va pas ce qui repr sente de gros risques Nous finan ons quelques associations de quartiers de proximit qui n ont pas d quipe de gestionnaires Aujourd hui nous nous interrogeons norm ment sur le fait de continuer les financer car nous savons qu elles courent un risque nous avons beau les accompagner elles n arrivent pas suivre l ensemble des r gles de gestion impos es Nous savons que si demain nous avons un contr le des services de l tat sur des structures de ce type elles devront rembourser car en termes de justification des temps il faut un calendrier jour par jour mois par mois Il faut dire ce qui a t avec les 25 attribu s au dossier mais surtout ce qui a t fait des 75 compl mentaires et c est tr s difficile g rer Andr Pineau Pr sident de Niort Associations Quel pourcentage repr sente les 800 000 que vous touchez de l Union europ enne par rapport au budget global de vos actions Sophie Beun Le budget global du PLIE est de 2 200 000 En 2005 nous touchions 1 525 000 pour un budget global de 3 millions nous tions l quilibre Aujourd hui l apport de l Union europ enne repr sente un pourcentage de plus en plus faible
24. convaincu que dans les prochaines ann es appara tront des p titions d mocratiques sociales qui vont germer et finir par s imposer une partie de la politique europ enne Aujourd hui le r f rendum qui est dans les rouages et qui serait le plus susceptible de recueillir un million de signatures concerne la limitation des OGM en partie car le monde agricole est tr s sensible aux enjeux europ ens L Union europ enne ne sera pas oblig e de faire ce que demandent les signataires mais elle devra traiter le probl me ouvrir un d bat Il est parfaitement cr dible que demain ou apr s demain le mouvement associatif ou une partie suffisamment repr sentative du mouvement associatif ayant des int r ts diff rents repr sentant des pays diff rents soit porteurs d l ments importants de la vie sociale permette par exemple de renforcer l galit d acc s aux services publics des femmes des m res de famille Il serait possible d obtenir des signatures dans des domaines dans lesquels existent des insuffisances de la politique europ enne dans lesquels il faut renforcer les exigences Je crois vraiment que la d marche associative doit trouver des voies et des moyens de s imposer dans le d bat europ en Cela ne lui sera jamais octroy comme cela ne l est pas aux collectivit s mais le mode associatif sera reconnu car il sera incontournable Vous serez dans des r seaux repr sentatifs et vous serez susceptibles d tre un lien en
25. d bats Il y a d sormais une r flexion sur la culture la Commission europ enne la culture existe deux outils pour construire les politiques culturelles Pour construire ces politiques culturelles il y a deux outils les m thodes ouvertes de coordination qui sont des outils r unissant des institutions des tats membres sur ce qu est la politique commune et comment la mettre en place il y a des groupes de travail chez nous c est le minist re de la Culture pour d autres pays ce peut tre le minist re de l Industrie il y a galement un dialogue avec la soci t civile qui se fait au travers de plateformes de r flexion th matiques qui r unissent des r seaux culturels europ ens Quand on parle de culture on parle de musique de th tre etc En musiques actuelles nous nous sommes aper us que nous n tions pas structur s la structuration qui existait au niveau europ en tait une structuration industrielle par le disque ou alors par une entr e conomique le show business avec le Bureau europ en de la musique nous estimons que nos logiques interr gionales et de cr ativit n taient pas repr sent es dans ces r seaux Le colloque Euroregional music meeting consistait essayer de lancer d impulser une r flexion positive et une compr hension commune de ces diff rents enjeux Ce colloque a abouti la cr ation d un r seau la ltma qui r unit des acteurs fran ais espagnols portugais belge
26. de pays C est tr s compliqu pour une association comme la n tre qui travaille au niveau europ en Notre r seau qui existe je crois sur une dizaine de villes il est constitu en association comme la plus grosse structure participante est en Hollande ses statuts respectent les lois hollandaises ce qui leur permet d tre reconnus et financ s par l Union europ enne Il n est pas n cessaire de cr er un statut associatif europ en J r me Hesse directeur de la Maison des Associations de Lille Je ne suis pas un partisan du statut associatif europ en j ai simplement essay de suivre la logique du raisonnement de Michel Delebarre qui tait il faut travailler en r seau pour peser aupr s de l institution europ enne J ai pos la question est ce que le statut associatif n est pas un l ment de r ponse Par contre si l Europe reconna t diff rents statuts la Loi 1901 est une singularit fran aise ma r ponse est entre les deux R ponse manant de la salle Bien s r il y a des diff rences mais globalement le statut non lucratif comme le statut associatif sont reconnus par l Union europ enne sous leurs diff rentes formes Il suffit de se mettre d accord sur le statut choisi d cider qui est le porteur de l action quelle est la structuration choisie RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 39 49 Armelle ROFIDAL Chaque c t de la fronti re stimule l autre Pr
27. f d r es avec lesquelles nous travaillons le n Hoy P construit petit petit comment le r seau plus trouvent dans les Maisons des entend et se positionne dans des projets des Ces 3 questions percutent nos Maisons des associations et nous interpellent tr s fortement sur leurs projets nos Maisons sont elles des plates formes de services ou vont elles beaucoup plus loin dans laide la structuration du tissu associatif dans une d marche de citoyennet et de d mocratie locale Apr s les associations et les Maisons associations ce lieu f d rateur et territoires locaux r gionaux nationaux rassembleur Est ce que notre projet de europ ens d aujourd hui Comment le r seau RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 18 49 est un lieu d organisation de la r alit associative non f d r e c t de nos amis de la Conf rence permanente des coordinations associatives CPCA qui portent la parole l gitime des f d rations des grandes structures rassembl es Est ce que le RNMA a quelque chose dire au nom de nos associations de terrain et comment porte t il cette parole ou comment aide t il au portage de la parole Quelle place prenons nous en tant que r seau de mani re tr s offensive dans les partenariats nationaux ou europ ens de l conomie sociale et dans les d bats qui sont port s par les collectivit s RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D
28. m me de notre action Je pense avoir fait le tour des secteurs Oui pour les contrats aid s qui seront touch s mais cela ne veut pas dire qu il ny aura pas d autres l ments sur lesquels il faudra faire attention Cela ne veut pas dire que ce sera la r alit mais c est un risque devant lequel nous devons r agir nous donner les moyens d avoir des textes plus pr cis afin d viter d avoir un arbitrage de la Cour de justice de l Union europ enne qui risquerait d tre plus dramatique pour vous Mon objectif tait de vous pousser pour que vous mettiez en place une strat gie afin d essayer d influencer d avoir les accommodements les plus pertinents pour mener bien les projets sociaux qui sont notre travail quotidien L interpr tation des minist res est tr s restrictive tr s technocratique nous prendre la d fense de l Europe Jean Dominique Giacometti Pays d Aix Associations Tous ici nous avons en charge des actions qui sont importantes Ces actions sont bas es sur des r ponses des questions qui vont tre de l appr ciation de chacun En tant que citoyen en ce qui concerne notre compr hension du monde politique et l gal qui nous entoure je voudrais prendre la d fense de l Europe Elle a connu le nazisme et le communisme et une bonne partie des r flexes politiques des pays composant l Europe est bas sur cela ne l oublier jamais Le syst me politique et social de la France est un peu en dehors de ces sch
29. mas nous n avons connu ni le nazisme ni le communisme D autres pays les ont connus et ils essayent d sesp r ment d viter le retour de tels sch mas le sch ma socialis tel que nous le connaissons au travers de nos associations leur semble totalement trange Le fait que les Allemands et les Belges ont d cid de sortir tous les services sociaux de la directive Services veut bien dire que le probl me est chez nous I n y a pas de logique implacable puisque les Allemands et les Belges ont exclu les services sociaux de la directive et que le trait de Lisbonne modifie d j de ce qui tait pr sent comme une logique historique implacable Il faut sortir de l id e d une mont e en puissance du lib ralisme qui va nous craser de cette logique marxiste l niniste qui voudrait qu un syst me d exploitation maximale se mette en permanence en place cela n existe pas Les lois europ ennes sont tr s r centes une dizaine d ann es elles progressent Je remercie les orateurs pour avoir sans cesse dit que nous avions une marge de man uvre en particulier en nous organisant Je vais donner une d monstration tr s courte Je suis Corse pour lier les Corses la France il y a la Soci t nationale Corse M diterran e SNCM que nous croyions tre une soci t de transport de passagers et de biens Mais la SNCM n est pas une soci t de transport c est une soci t qui a permis l tat de faire construire des bate
30. r pondre correctement l appel projets mais de r pondre au plus simple au moins cher et nous sommes alors loin de notre travail tel qu il est aujourd hui une prise de conscience Il y a un mois s est tenu sous pr sidence belge le troisi me forum des services sociaux d int r t g n ral SSIG il y a eu 15 recommandations rares ont t les ministres des Affaires sociales qui ont autant pouss une r elle politique sociale europ enne que cette vice ministre belge qui assurait alors la pr sidence D j ce qui a chang c est qu ce forum des SSIG taient repr sent s la Commission europ enne et les parlementaires europ ens Ils ont d termin qu effectivement la directive Services tait trop rigide trop asym trique entre la r alit de ce que vivent les partenaires sociaux et la r glementation Ils se posent une s rie de questions sur la nature et la taille des prestataires sur l initiative associative sur l optique budg taire sur les d ficiences conomiques qui risquent de masquer l horizon des objectifs sociaux et de s y substituer Il y a une prise de conscience ce n est pas totalement rassurant mais dans ces 4 recommandations il y a quelques signes tr s positifs et notamment comment calculer un prix pour les associations On estime que le prix peut tre calcul avec un petit b n fice par contre la Commission europ enne estime que ce sont des surcompensat
31. senter Cette logique risquait d tre une logique sens unique et pour les conseils g n raux c tait aussi une logique de co t et non de qualit et de cahiers des charges Or une minorit d associations r pond des march s publics donc part des d rogations qui sont possibles et cela est tr s int ressant pour nous obtenir des financements devient tr s difficile le mandatement par les collectivit s L interrogation est de savoir s il est possible de se pr valoir d un mandatement Car la r glementation europ enne pr voit que l autorit publique l tat etc peuvent mandater un partenaire associatif sous r serve de modalit s de calcul du prix Cela voudrait dire que le mandatement soit consid r comme une obligation d accomplir un service public Le mandatement dans la r glementation des aides d tat va devoir passer par une convention mais d ores et d j les CCAS qui financent beaucoup d associations ne pourront plus financer la vie associative comme avant la subvention n existe plus la Commission europ enne ne parle pas de subventions elle parle de mandatement de conventionnement et de r gles d application des aides de l Etat RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 22 49 Le vocable va devenir extr mement important car derri re les mots il y a des concepts d origine Nous sommes toujours dans le domaine du march int rieur qui n a pas de sensibilit
32. L L Europe obstacles contraintes chance pour les associations Comment reprendre la main Rencontres nationales 8 9 et 10 d cembre 2010 Dunkerque Page 1 49 3 SOMMAIRE Europe quels enjeux pour les associations 7 nn nrnnrr sens nnnnssmseneressssonnnse 3 Jocelyne Paccou pr sidente de la MVA de Dunkerque Luc De Backer pr sident du RNMA sssssssssesessssssssrenrsssssssrerersnsssrererenssenererensssnsne Daniel Lemang Se poser comme acteurs du d veloppement de territoires 4 Michel Delebarre Se structurer pour se faire entendre 7 Daniel Zielinski L o le combat commence sisi 20 T moignages d acteurs locaux s ssesseeoesossseoossesoossseoossseceosseseoosssecesssseesssecesosseeooseseeesss Nathalie Legros B cuwe Les Maisons de l Europe Fran ois Jolivet Construire un projet dans le cadre europ en Armelle ROFIDAL Chaque c t de la fronti re stimule l autre Sophie Beun Accompagnement de projet et contraintes de gestion RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 2 49 r 3 Europe quels enjeux pour les associations Jocelyne Paccou pr sidente de la MVA de Dunkerque Un court film d introduction de type micro trottoir r alis par la Maison des associations aupr s d un ensemble d associations va nous aider mesurer l impact de l Europe sur le fonctionnement associatif Tout au long de cette journ e les intervenants vont nous appor
33. RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 47 49 r Question manant de la salle Comment g rer les d lais de paiement du FSE Certaines associations ont d remonter jusqu au pr fet et c est tr s compliqu Sophie Beun Nous avons la grande chance depuis 2008 que la communaut urbaine nous avance les fonds europ ens Auparavant nous vivions ce gros cart entre la r alisation de l action et le paiement nous savions tr s bien que cela n allait pas s am liorer et la communaut urbaine nous a propos d avancer ces fonds chaque fois que nous r alisons un bilan nous indiquons le montant que nous voulons verser aux associations et la communaut urbaine nous fait l avance Ce qui aide beaucoup et qui participe la coh rence de notre travail quand la communaut urbaine et les villes de la communaut urbaine investissent sur l insertion sociale et professionnelle elles ne le font pas moiti elles le font car il y a un vrai projet de territoire un lan a t donn Il est vrai que nous sommes sur un territoire privil gi de ce point de vue car il y a des PLIE qui fonctionnent avec des fonds europ ens mais qui n ont aucun soutien de leurs territoires Ces PLIE ont fait le choix de ne plus tre dans des conventions par lesquelles ils redistribuent les fonds mais ils re oivent les fonds et ach tent des prestations lls ne peuvent plus soutenir le tissu associatif car ils n en o
34. Services a t adopt e elle l a t par la Commission par le Parlement europ en mais aussi par les parlements nationaux Il y a une Commission des affaires europ ennes l assembl e une Commission des affaires europ ennes au S nat il faudrait aller les voir et les mobiliser c est une des choses faire dans les 2 mois qui viennent J ai voulu effectivement marquer que dans la r glementation europ enne le mot subvention n existe pas on parle de conventionnement et de mandatement En fonction de l application qui en sera faite il sera peut tre encore question de subventions mais en valeur juridique en fa on de travailler il ne s agira plus de subventions m me si le r sultat est le m me Une d cision municipale a une valeur importante qui est d tre un l ment d clencheur politique Pour montrer politiquement qu on n est pas d accord mais cela n a aucune valeur opposable en terme juridique ce n est qu une action symbolique Pierre Gerard Maison des Associations de Tourcoing Tourcoing il y avait 300 personnes et pas seulement des politiques il y avait des repr sentants du monde associatif et de la soci t organis e Il est dommage qu un faux discours ait t adress lors de cette rencontre Dire que l on s oppose politiquement est quelque chose d important mais il a t dit et crit que c tait seul moyen et qu il tait opposable C est peut tre un exercice de style mais c es
35. a politique europ enne doit s ancrer sur des besoins de territoires sur les besoins des personnes r pondre leurs pr occupations RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 9 49 SN La derni re version du Trait europ en a tout de m me imagin un outil dont on ne connait pas encore l utilit Pour certains technocrates il est porteur de tous les risques et de tous les espoirs pour des d mocrates c est le r f rendum europ en d initiative sociale Si un million de signatures sont r unies pour soulever une question la Commission europ enne est oblig e d y r pondre m me si ce n est pas dans son programme ni dans celui du Conseil ni dans celui du Parlement Pour moi cette orientation du trait est fondamentale et d inspiration d mocratique mais certains dans les services de la direction g n rale de la Commission essayent de rendre ce processus tr s difficile mettre en uvre l y a 2 truchements possibles pour entra ner un million de personnes signer un r f rendum les organisations syndicales et les mouvements associatifs Mais l Union europ enne est en train de concocter un texte pour que ce million de signatures ne puisse pas venir d un seul pays alors de combien Des 27 c est impossible de l Europe traditionnelle de l Ouest Cela va tre r glement et sera donc un peu plus difficile que ce que l on imagjinait mais cet outil reste un vecteur important Je suis
36. alues apport es par le monde associatif Les associations ont beaucoup de progr s faire en domaine de territorialisation elles n ont pas encore franchi le pas du partenariat parit avec l ensemble des acteurs d un territoire La n buleuse associative Une autre caract ristique de notre monde est la n buleuse associative Avec le RNMA nous venons de terminer un travail d observation du tissu associatif dunkerquois Pour cela nous avons fait appel Viviane Tchernonog chercheur au CNRS qui au cours d une r union publique a expos les r sultats d une tude comparative du tissu associatif de plusieurs territoires Nous avons d couvert qui nous sommes la diversit des associations qu il y a des progr s faire en ce qui concerne la gouvernance etc Dans notre d partement il s agit plut t d associations de solidarit sans doute en lien avec l histoire de notre territoire qui a d surmonter de nombreux probl mes Chez les hommes et les femmes de cette agglom ration des r flexes de solidarit sont encore visibles ne serait ce qu chaque fois que nous faisons la f te Mais cette n buleuse n est pas seulement dunkerquoise elle est g n rale RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 6 49 EN Michel Delebarre Se structurer pour se faire entendre d put maire de Dunkerque Premier Vice pr sident du Comit des r gions aupr s de la Commission europ enne et Pr sident d
37. associatif en Europe c est dire sans permanents mais ce moment l il ne sera plus possible d acc der aux projets europ ens et d intervenir directement aupr s des instances europ ennes Luc de Backer Nous comprenons parfaitement ce que Michel Delebarre a dit propos du lobbying Mais nous ne sommes ni des p troliers ni des betteraviers et nous n avons pas l assise financi re de ce genre de groupements professionnels qui peuvent payer au quotidien des professionnels des juristes etc aupr s de la Commission europ enne Le tissu associatif souffre de cette p nurie de moyens Daniel Lemang L association que je pr side fait partie d ESAN ce r seau qui est en train de mourir car il va devoir licencier ses 2 salari s bien plac s Lille et Bruxelles sa naissance ESAN a pu d crocher des projets ce qui a permis la structure de fonctionner Mais depuis 2 ans les appels projets sont tellement complexes n cessitent l implication de tant de pays que le r seau se retrouve avec 110 000 de d ficit L une des questions que nous nous sommes pos es tait demandons nous le d p t de bilan ou pas Ma r ponse est d attendre car il ne faut pas perdre ce r seau Il est en cours de construction depuis des ann es il a tabli de nombreux relais il existe m me si nous ne sommes pas assez nombreux m me si nous ne pesons pas suffisamment m me si aujourd hui nous ne sommes pas dans les structures de n
38. ation dunkerquoise et qui regroupe la province de Flandre occidentale les Pays des Moulins de Flandre l int rieur de la Flandre juste c t de notre territoire le syndicat mixte de la C te d Opale ce territoire court jusqu Boulogne sur Mer Cela repr sente en termes de collectivit s territoriales d organisations et de populations un ensemble int ressant La Maison de l Europe intervient sur les relations transfrontali res dans le cadre d une commission ducation et jeunesse Nous apportons des informations de base aux habitants collectivit s territoriales et soci t civile Nous essayons de favoriser la construction europ enne autour de valeurs fondamentales car nous sommes des militants et nous croyons l Europe un r seau national Les Maisons de l Europe ne s implantent pas forc ment dans des capitales r gionales car ce sont des associations qui sont n es de la volont de personnes qui ont des sensibilit s europ ennes Il y a 32 Maisons de l Europe en France il y a un r seau national des Maisons de l Europe dont le si ge est Paris Ce r seau est anim par Catherine Lalumi re ancienne ministre fran aise des Affaires europ ennes qui a notamment sign les accords de Schengen pour la France Nous avons un partenariat tr s actif sur les actions de sensibilisation sur les populations au titre de la f d ration fran aise et de la Maison de l Europe de Dunkerque avec les minist res des Af
39. au existant qui respectera l identit de votre mouvement Je suis d accord mais le RNMA a au moins comme caract ristique de repr senter toutes sortes d associations dont beaucoup ont peu d autonomie Le RNMA a une approche originale qui est la mise en commun de moyens de rencontres de confrontations Il faudrait regarder si l quivalent de ce r seau existe dans d autres pays c est peut tre un angle d attaque pour rejoindre un r seau plus important qui existerait mais il Vous faudrait conserver votre identit dans ce r seau Cette structure existe c est ESAN qui est membre du Conseil de l Europe Ce r seau peut faire circuler l information informer les associations des financements europ ens et relayer les informations des associations et leurs activit s vers le conseil de l Europe Jean Philippe Vanzeveren Maison des associations de Tourcoing Daniel Zielinski d l gu g n ral de l UNCCAS qui interviendra dans la suite des rencontres pourrait nous aider car en 1994 il a t pr sident du Centre europ en de la vie associative qui repr sentait alors 18 pays Il doit y avoir d autres personnes telles que lui sur lesquelles nous pourrions nous appuyer Luc De Backer 45 des associations ne se retrouvent pas dans les r seaux f d raux Nous avons int r t nous poser la question et trouver des r ponses qui transcendent les h sitations les doutes ou les timidit s que nous avons pu avo
40. aux aux chantiers navals de l Atlantique quand ceux ci avaient besoin de commandes Par ailleurs tous les bateaux de la SNCM sont immatricul s dans des ports diff rents ce qui veut dire que chaque port de Corse re oit un petit p cule ainsi aucun maire ne peut aller pleurer contre la SNCM c est de l achat politique Voil le syst me politique fran ais r el contre lequel l Europe s l ve Le syst me politique fran ais r el faisait que la SNCM produisait du d ficit qui tait syst matiquement sold par l Etat l Europe s l ve contre cela RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 31 49 Gracienne Damman Adjointe au Maire de Dunkerque charg e des relations internationales Vice pr sidente de la Communaut urbaine de Dunkerque La richesse du programme qui vous a t propos par le RNMA me ravit et j ai d couvert beaucoup de choses Je suis maire adjoint de Dunkerque centre et si vous avez visit Dunkerque vous avez peut tre pu int grer les difficult s d tre maire adjoint d un quartier contenant un centre ville qu il faut ranimer et un co quartier superbe Michel Delebarre a lanc un important projet de territoire en 1989 et plusieurs plans propos s par de tr s grands urbanistes se sont succ d s et ont m tamorphos notre ville Entre ma mission de maire adjoint et de quartier et ma mission de vice pr sidente en charge des relations internationales j ai trouv l
41. axe culturel et des rencontres professionnelles et de formation professionnelle sur les enjeux de la coop ration territoriale les volutions conomiques de notre secteur crise du disque fonctionnement conomie r partition des richesses entre les diff rents acteurs Le but serait de construire un r seau fort et durable pour les artistes et les professionnels Se lancer dans une aventure Interreg est compliqu il faut comprendre le vocabulaire la langue ce n est pas une mince affaire en ce qui concerne les finances il faut avancer l argent pour tre rembours avec des d lais assez longs donc il faut avoir financi rement les reins solides Mais il ne faut pas avoir peur de se lancer c est long c est difficile mais c est super Cela apporte norm ment l quipe et aux territoires En r gion Nord Pas de Calais il y a un vrai dynamisme pour accompagner soutenir les porteurs de projets Il y a notamment pour nous accompagner un service de relations internationales la communaut urbaine qui est comp tent efficace et tr s sympa Au niveau r gional nous avons un service de coop ration internationale qui a mis en place un certain nombre d outils qui favorise les rencontres et m me un dispositif le fonds r gional d aide aux porteurs europ ens qui est vraiment utile car non seulement il peut apporter une aide financi re faire des avances dans le cadre de programmes ou de financements qui arrivent apr s les act
42. ce pour s assurer d une certaine qualit pour avoir un minimum de garanties vis vis de parents ou de proches de ces personnes Afin de supprimer les entraves au grand march int rieur qu est ce qui emp che de g n raliser les services dans tous les pays Qu y aurait il comme entraves pour qu un service ne puisse pas tre r alis par une soci t belge polonaise lituanienne sur le territoire fran ais C est l que le b t commence blesser s rieusement D j pour nous il est difficile de consid rer que les services sociaux fassent partie des services quels qu ils soient mais de plus le service social n existe pas aux yeux de l Union l o le combat commence Mais qui dit recommandation autorisation implique que n importe qui ne pourra pas les avoir ceci est donc consid r comme une entrave la libre circulation des services dans le march int rieur C est l que le combat va commencer qu il a commenc en ce qui concerne les CCAS Nous avons un public cible en grande pr carit un public dont les probl mes m ritent une attention particuli re une priorit de notre part Nous allons chercher garantir que l acc s nos services soit le plus qualitatif possible D un pays l autre il y aura effectivement des autorisations diff rentes des agr ments diff rents des dipl mes sp cifiques des interventions partenaires financeurs diverses et nous allons aborder l application de la dir
43. cembre 2010 tous les niveaux de territorialit s Nous nous rendons compte que les questions d aujourd hui percutent directement la notion de nos projets Quels sont les projets de nos associations Nous devons nous poser nouveau la question du sens du lien social et de l utilit selon le territoire Nous ne devons plus fonctionner entre copains nous devons faire la preuve de notre utilit sur le territoire est ce que les Maisons des associations oseront se donner un projet autonome d aide et de soutien aux associations Le projet du RNMA a besoin de continuer s actualiser Page 19 49 Daniel Zielinski L o le combat commence d l gu g n ral de l UNCCAS Secr taire g n ral de l Union nationale des centres communaux et intercommunaux d action sociale UNCCAS Il est aussi un expert de l Europe car il a t directeur de l Acad mie europ enne Lille Daniel Zielinski travaille souvent avec le milieu associatif en particulier avec la Maison des associations de Tourcoing Les Centres communaux et intercommunaux d action CCAS sont un mod le au niveau europ en car il n existe pas ailleurs qu en France dans les CCAS les administrateurs sont pour moiti des lus et pour moiti des repr sentants de la vie associative Chacun a une voix pour d cider de la politique qui sera mise en place par l tablissement public qu est le CCAS pour une commune en mati re d action sociale I y a d j
44. coop ratif Il faudrait se rapprocher du mouvement coop ratif qui historiquement n est pas tr s loign ni des collectivit s ni des associations pour voir avec eux comment il est possible d imaginer ce que pourrait tre le statut europ en d association II faut toujours le faire dans la r alit ceux qui sont reconnus au niveau europ en ont des labels exclusifs Il faut donc que le mouvement coop ratif int gre le fait que les associations tre possible de cheminer ensemble de s inspirer de leur statut pour l adapter aux associations Le Comit des r gions est tr s attentif l id e d laborer quelque chose avec les associations mais c est au Parlement europ en qu il faudrait essayer de vendre l affaire car le Parlement europ en est col gislateur dans beaucoup de domaines et qu il est possible d y trouver des parlementaires d envergure qui accepteraient sont diff rentes des coop ratives mais il doit de d fendre l id e La mise en r seau comment Comment de mani re pragmatique un peu moins fran aise et un peu plus europ enne la structure que vous animez peut nous aider la mise en r seau avec les 27 pays Quels seraient les axes emprunter Michel Delebarre Vous devez avoir des contacts avec un certain nombre de mouvements associatifs je ne les connais pas mais nous pouvons travailler ensemble pour les identifier Je l ai fait pour les Centres communaux d action sociale CCAS Quand je
45. dre europ en s impose nous avec son lot d inqui tudes et de questionnements Nous nous demandons comment au quotidien dans les Maisons des associations les associations et notamment les petites vont pouvoir se retrouver dans l empilement des territoires locaux r gionaux nationaux jusqu l Europe dans cette transformation des paysages qui nous fa onnent Quel est leur avenir et comment continuer construire le lien social Nous avons souhait que la th matique globale de cette journ e soit introduite par Daniel Lemang maire adjoint de Dunkerque la d mocratie locale qui fut aussi pr sident de la Maison des associations de Dunkerque et qui uvre galement la communaut urbaine de Dunkerque RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 3 49 r Daniel Lemang Se poser comme acteurs du d veloppement de territoires Adjoint la d mocratie locale de Dunkerque Je parle des associations en tant qu lu mais aussi en tant que pr sident d associations L une d elles est ESAN European Social Action Network R seau europ en d action sociale association europ enne sans but lucratif cr e en 1991 par des organisations du secteur social Elle emploie 350 salari s son budget est de 20 millions d euros Elle fonctionne comme toute grosse association de gestion gr ce des cr dits europ ens nationaux r gionaux d partementaux L autre est petite association Expression for
46. du FSE ce qui tait pour le moins paradoxal Nous avons donc fait revoir les crit res d valuation car il est n cessaire quand un territoire s investit massivement que des fonds quivalents accompagnent la participation financi re du territoire L un RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 43 49 de nos avantages est de percevoir des fonds et de les redistribuer l chelle locale nous pouvons ainsi cibler les projets qui ont du sens sur le territoire Les lus savent tr s bien que dans tel quartier dans telle ville la probl matique porte sur telle ou telle th matique et qu il est important d investir sur ces champs Cela vite galement de mettre des associations en concurrence Si toutes les associations sollicitent elles m mes le FSE aupr s de l tat il est tr s difficile aux services r gionaux de savoir ce qui est pertinent sur notre territoire ils sont r duits une logique d attribution purement financi re Une autre plus value est l effet de levier du FSE lorsqu une commune investit 1 euro sur le territoire cela nous permet de cumuler de redistribuer aux habitants de la commune 2 3 fois ce que la commune investit et les choses se sont notablement complexifi es Tout cela fonctionnait plut t correctement jusqu 2005 2007 les choses se sont nettement g t es depuis En 2007 nous avions encore b n fici de reliquat d anciennes subventions mais en 2008 n
47. e fil d Ariane qu il faudra absolument tisser m me si cela prendra beaucoup de temps car je me pose toujours la question comment r aliser de grands projets de territoire Et la question des associations est une question fondamentale C est v ritablement la soci t civile dans toute son expression qu il faut obligatoirement associer notre projet de territoire Les projets europ ens qui nous concernent sont effectivement de plus en plus complexes mais cela ne doit pas tre une barri re leur construction La p dagogie est fondamentale et notre Maison de la vie associative en fait en expliquant ce qu est le projet de territoire en quoi ses techniciens peuvent tre des partenaires aider au montage de projets Il est vrai que les exigences de plus en plus fortes des directives laissent penser qu il y faut de plus en plus de techniciens ceci n est pas facile admettre pour un monde associatif qui la plupart du temps peine avec des quipes tr s restreintes Pour mettre en uvre des projets du plus petit au plus gros projet de territoire pour donner du sens il faut absolument travailler avec des associations avec les habitants Il faut que tous nous soyons convaincus que l Europe existe aussi au niveau associatif en tant que partage de valeurs et d ambitions La directrice de la Maison de l Europe a voqu ce matin le partenariat que nous menons avec P le emploi et les missions d accompagnement de certaines entreprises publi
48. e la commission Coh sion territoriale Luc de Backer Merci d tre l de nous accueillir dans votre ville et dans cette Maison de la vie associative Votre pr sence t moigne de votre int r t et de votre soutien pour le monde associatif Nous avons souhait que vous interveniez car votre exp rience nous est pr cieuse votre exp rience locale mais aussi nationale en tant qu ancien ministre d tat et europ enne Ce sont aussi vos titres de vice pr sident du Comit des r gions et de pr sident de la commission Coh sion territoriale qui nous ont interpell s car aujourd hui nous r fl chissons la mani re dont la construction europ enne impacte la r alit des associations notamment des petites associations celle que nous c toyons au quotidien dans les Maisons des associations celles qui tissent au jour le jour la vie de nos quartiers et de nos cit s Le sentiment qui existe un peu partout en France est que la construction europ enne influe sur les associations mais ceci est per u de mani re tr s n gative C est un niveau de territorialit de plus et ce niveau vient imposer des directives des r gles suppl mentaires des complications Au bout du compte les associations ont le sentiment d tre cras es et consid r es comme des prestataires d elles ne savent pas trop qui La question que nous souhaitons vous poser de mani re abrupte est est ce une fatalit que l Europe s impose nous de ce
49. e questions est il possible de revenir sur la directive services Supposons qu en 2012 nous changions de pr sident et de gouvernement sera t il possible que le nouveau gouvernement d fasse ce qui a t fait Daniel Zielinski Non nous aurions une bataille de retard il faut s int grer la prochaine bataille Il aurait fallu se mobiliser beaucoup plus et beaucoup plus t t La directive Services a t mal inscrite mal adopt e mal accommod e par la France Mais ce n est pas tout fait termin car encore r cemment l UNIOPS et l UNCASS ont fait un courrier officiel la Communaut europ enne pour relever ce fait et nous voudrions exclure un certain nombre de services services la petite enfance et services d aide domicile en prenant en compte des crit res juridiques et techniques La d r glementation est en cours jusqu maintenant une assistante maternelle pouvait garder 3 enfants mais comme il manque d argent pour cr er de nouveaux postes on a dit une assistante maternelle pourra accueillir 4 enfants pourquoi pas plus demain Il est extr mement important de garder de la qualit et ne pas entrer dans une optique de d r glementation Certaines associations en arrivent penser qu un peu plus de souplesse serait b n fique c est un dr le de jeu l quilibre va tre difficile trouver Il faut s inscrire via un groupe du Parlement europ en et un groupe interparlementaire su
50. ective Services Il y a galement une r gle europ enne en termes de financement public qui entre dans le m me ordre d id es Puisque nous ne voulons pas d entraves la libre circulation des services quels qu ils soient nous ne voulons pas que la concurrence soit fauss e Alors si une collectivit locale finance d une certaine fa on un service fourni par une association et d une autre le m me service fourni par une entreprise la concurrence est fauss e RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 21 49 Donc toujours en vertu du respect du march int rieur la Commission europ enne a mis en place une r gle qui est de v rifier s il y a un traitement quitable pour tous les partenaires par rapport un service donn La Commission europ enne ne voit pas pourquoi une association aurait telle subvention pour r aliser tel service alors que telle entreprise priv e n en b n ficierait pas C est une entrave la concurrence donc le r glement sur les financements publics va s appliquer c est le r glement sur les aides d tat Dans le vocable europ en le terme tat ne signifie pas tat il signifie toute autorit publique collectivit publique locale collectivit territoriale etc Voici pos es les 2 probl matiques majeures sur lesquels nous allons travailler et voir s il existe des perspectives positives R gles europ ennes en mati re de financement publ
51. en concurrence avec P le emploi Sophie Beun Sur le territoire nous avons trouv le moyen de nous accorder intelligemment sur l accompagnement et sur la relation entreprise Contrairement ce que l on peut croire ces th matiques sont des sujets de discussions et de n gociations avec P le emploi et nous avons obtenu que P le emploi nous d l gue le suivi de demandeurs d emploi dans les antennes de la Maison de l emploi et que ce soit le public jeune Sur la relation entreprise nous avons cal notre fonctionnement sur celui de leurs RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 45 49 quipes professionnelles Nous maintenons un partenariat ce n est pas toujours ais mais il fonctionne Gr gory Autier directeur de S3A Vous vous tes exprim e avec une grande franchise et je ne jugerai pas car nous devons parfois g rer le m me paradoxe Cependant vos frais de gestion augmentent vos buts sont modifi s et vos valeurs sont questionn es que faudrait il encore pour que les politiques arr tent Quand on joue un jeu pip voulu par la puissance publique quel niveau du curseur faut il jeter l ponge Sophie Beun Les lus seraient mieux plac s que moi pour r pondre cette question mais je pense qu il faudra arr ter quand le jeu n en vaudra plus la chandelle Aujourd hui 800 000 ce n est pas n gligeable Si demain nous nous battons pour obtenir 100 000 cela ne vaudra pas la
52. ens qui auraient quelque chose se reprocher car pour certains textes notamment les textes relevant du march int rieur c est la Commission europ enne qui d cide et le Parlement europ en est tr s peu associ De plus comme ils sont parlementaires europ ens pour une immense r gion ils ont du mal communiquer avec les citoyens Pour terminer sur la Belgique c est peut tre un petit pays avec de tr s gros probl mes mais ils ont un gouvernement plus resserr En France 10 ministres sont concern s par l action sociale et un moment donn il y a des flous des vides L exemple en est que j ai inform mon conseil d administration dont Nora Berra secr taire d tat en charge des personnes g es du moment J ai pr cis Nora Berra que c tait extr mement important elle m a r pondu que c tait du ressort de la Direction g n rale de la coh sion sociale Puis lors de notre congr s Paris nous avons interpell M Darcos il nous a r pondu que tous les services sociaux allaient tre exclus de la directive Services Comme rien ne bougeait nous en avons inform Nora Berra qui nous a r pondu que c taient les services de M Darcos qui en avaient la responsabilit Questionn son tour M Darcos nous a r pondu que c tait les services de Nora Berra qui taient en charge de ce dossier L administration a tout pris en main et son travail est purement technocratique il n y a pas eu de r flexion p
53. er les acteurs locaux sur les questions europ ennes implique d avoir norm ment de partenaires Le premier de nos partenaires est la communaut urbaine qui nous fait confiance depuis un certain nombre d ann es Ce sont galement d autres collectivit s territoriales mais aussi d autres partenaires comme P le emploi nous accompagnons des demandeurs d emploi pour leur permettre de passer la fronti re pour trouver du travail Nous venons galement de signer une convention avec la direction r gionale de La Poste pour former les postiers de l agglom ration dunkerquoise aux r glementations europ ennes pour qu ils comprennent mieux et peut tre qu ils appr hendent encore mieux la troisi me directive concernant les services d int r t g n ral Il n est pas possible de demander aux gens de se positionner si on ne leur fournit pas un minimum d explications Cette convention avec La Poste va nous amener travailler en 2011 avec SNCF Veolia EDF et GDF car ils estiment que le travail de fond que nous menons avec les postiers peut tre int ressant pour leurs agents sur l agglom ration dunkerquoise RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 33 49 Nous travaillons aussi sur les relations transfrontali res et europ ennes avec le Groupement europ en de coop ration territoriale GECT qui est n de la volont de Michel Delebarre de coop rer sur un territoire beaucoup plus vaste que l agglom r
54. es tats n ont pas voulu que l Union europ enne intervienne elle n a pas une comp tence pleine et enti re sur ces sujets pas plus que la Commission ou le Parlement car ce n est inscrit dans aucun trait Et de plus l une des grandes t ches assign es l Union europ enne a t de favoriser la libre circulation des services des j produits dans ce que l on appelle le march L Union europ enne ne peut pas tout faire elle int rieur ne peut travailler que dans le cadre de ses services ou services sociaux Comme il ny a pas de r flexion sur les PUTOPESTINIS c est un vocable non juridique services sociaux au sens large les services sociaux n existent pas pour la Commission europ enne Il existe des services un point cest tout et les services sociaux sont assimil s aux autres services Dans le domaine social pour des collectivit s territoriales vous savez qu une assistante maternelle ne fait pas ce qu elle veut lorsque l on garde ou accueille des enfants lorsque l on fait un service d aide domicile pour les personnes g es il faut avoir une qualification Pour tre autoris rentrer au domicile de personnalit s fragiles il faut avoir des autorisations des agr ments Pour mettre en place des services sociaux aupr s du public fragile petits enfants handicap s personnes g es il y aura des conditions de professionnalisation des conditions de r alisation du servi
55. faires trang res et des Affaires europ ennes Toute Maison de l Europe est un lieu de ressources qui peut vous aider vous positionner sur des appels propositions Nous allons mettre en place une veille documentaire et d information concernant les appels propositions les fonds structurels etc une action de lobbying Nous sommes galement adh rents d un parlementaires europ ens soient saisis de ces r seau europ en European Network for affaires aupr s de la Commission europ enne Education and Training EUNET car on ne peut pas faire sans aupr s du www european net org en tant que lieu de Comit des r gions aupr s du Comit formation la citoyennet europ enne conomique et social europ en et aupr s du L EUNET a son si ge en Allemagne et Conseil de l Europe entit politique de emploie 2 salari s qui travaillent aupr s des l Europe qui se positionne sur la d mocratie la instances communautaires Ces personnes citoyennet l existence associative Nous font du lobbying car c est obligatoire Ce avons la chance que l EUNET soit pr sid par r seau r pond des appels propositions de Catherine Guy Quint qui est parlementaire l Union europ enne et essaie d intervenir sur europ enne Ce r seau compte le territoire europ en dans les instances 65 partenaires y compris en Norv ge et en communautaires aupr s du Parlement Turquie europ en car il est essentiel que les une information de base aux ci
56. fronti re belge n est pas loin il nous a paru tr s vite vident de travailler l effacement de cette fronti re au moins culturelle en tant que structure culturelle il tait normal que nous nous emparions de cette probl matique 4 x 4 regroupe 4 clubs Quatre cluses Dunkerque 4AD Diksmuide Belgique De Kreun Courtrai Belgique et le Grand Mix Tourcoing Ce projet est financ par des fonds Interreg des fonds Feder 4b Flandre France Le premier axe de ce projet est la circulation des artistes jeunes cr ateurs talentueux belges comme les Belges le font pour les jeunes artistes fran ais Le deuxi me axe est la mobilit du public nous avons une carte d abonnement commune 4 abonnements pour le prix d 1 incitation du public se d placer parfois mise disposition de bus Le troisi me axe est la captation de vid es nous retransmettons les concerts que nous captons ce qui permet d accentuer la mobilit et de construire une identit commune partir des musiques actuelles C est quelque chose d ambitieux parfois compliqu mais oh combien excitant penser la suite Ce projet 4 x 4 se termine en 2012 et nous sommes d j en train de penser la suite nous r fl chissons un programme Interreg IV A des 2 mers donc avec l Angleterre Ce projet est encore plus important car nous serons 8 partenaires Les axes vont changer un peu car nous allons int grer un
57. gnants et leur gestion est lourde mais pour les associations leur c t positif est d tre une source de financement 1 euro fran ais apporte 1 euro europ en Comme nous avons mis en commun des actions que nous menions d j cette nouvelle source de financement a t un tremplin Il a fallu 10 ans de maturation pour faire travailler ensemble 50 partenaires fran ais pendant 15 jours Ces financements europ ens permettent de renforcer notre projet de tisser du lien d installer des conditions de travail de confiance Mais il est vrai que d poser un projet europ en dont les d lais d attribution reculent de d cembre f vrier puis de f vrier mai est tr s risqu Comme nous avions un financement 50 50 entre partenaires financiers fran ais et europ ens nous tions en mesure de g rer le risque 6 mois avec les financements fran ais Il n aurait pas fallu que le comit d attribution repousse sa d cision juillet Jacques le Thily Ville de Saint Nazaire Qu est ce que le poisson durable Barth Bolanger Le poisson durable est l ensemble des esp ces dont les stocks ne sont pas menac s Aujourd hui le cabillaud en Mer du Nord le thon rouge ailleurs sont menac s Si le public demande manger du cabillaud l esp ce sera encore plus menac e par la surp che Si le public pr f re consommer des esp ces durables les esp ces qui sont en surp che pourront se reproduire et les stocks augmenter il sera en
58. i r alisera des actions Ceci est possible car les CCAS sont des tablissements publics et non des associations Mais la question se pose quand m me en passant au niveau de l intercommunalit un CCAS n a pas le droit de reverser une subvention un centre intercommunal Cela s applique partout et toujours pas seulement entre CCAS et vie associative Jean Philippe Vanzeveren J ai assist la m me r union sur Tourcoing effectivement il y avait des juristes des sp cialistes europ ens dans la salle La r union a dur 3 heures pour nous dire que tout tait faisable c est invraisemblable Luc de Backer Un petit magazine a t dit et tout ce que vous venez d voquer y est crit il est effectivement inqui tant qu une information qui n appara t pas fiable ait pu tre donn e Ceci tant cette circulaire de janvier 2010 est une circulaire tr s floue tr s vasive J en veux pour preuve qu au d part nous avions pr vu avec la Maison de la vie associative de Dunkerque l intervention d une entreprise priv e elle avait donn son accord il y a 6 mois Il y a 3 mois de cela elle nous a contact s pour nous dire que c tait trop compliqu Nous avons rencontr leurs responsables r gionaux et nationaux qui nous ont confirm que cette circulaire tait encore excessivement floue et qu en tant qu experts juridiques ils ne pouvaient pas se prononcer car il y avait encore trop de possibilit s d interpr tat
59. ialistes car tranger acc der l argent public un niveau sup rieur devient extr mement compliqu RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 5 49 EN pour acc der la machinerie europ enne il faut en comprendre le fonctionnement qui est complexe les mesures les appels projets Les nouveaux territoires s inventent dans le cadre de l Europe L Europe est le nouvel horizon de d veloppement des territoires comment les associations s y adaptent elles Pour revenir sur la diversit il y a quelques jours nous avons particip une journ e ayant comme th matique la coh sion sociale Qu est la coh sion sociale sur le territoire communautaire 150 personnes environ de toutes les r gions y participaient Il tait int ressant de comparer les regards sur ce qui fait la coh sion sociale sur un territoire Une association se situe par rapport une institution et dans un territoire Elle a besoin d un local d argent public peut tre quelquefois de terrain de mat riel il y a interd pendance entre l association et la collectivit l association et le territoire Les associations construisent r ellement du lien public elles sont vraiment le prolongement de l activit des services municipaux En intervenant dans les domaines de la culture de l ducation du social on construit de l action publique en relais en prolongement des collectivit s C est souvent le cas et pou
60. ics ou d aides d tat les m mes r gles pour tous En mati re de subventions et avec des conditions de transparence il faudrait avoir des r gles de financement qui soient les m mes pour tous En fait la r glementation europ enne interdit les aides publiques des op rateurs de services d s lors que ces aides financi res ne b n ficient pas de mani re gale l ensemble des op rateurs publics ou priv s proposant le m me type de service Il ne faut pas se contenter de cette d finition g n rale car il faudra nous justifier de certaines activit s aussi bien en ce qui concerne l aide financi re qui ne serait pas la m me entre priv et public et en m me temps en ce qui concerne le m me type de services Aujourd hui comment sont r gies les relations entre collectivit s et associations Une majorit d entre elles sont subventionn es par les collectivit s dans une logique de contribution un int r t g n ral Une minorit de collectivit s publiques m me s il y en a de plus en plus dans le domaine social qui concernait les CCAS font des appels march s elles rentrent dans une logique de march lors de la mise en place du revenu de solidarit active un certain nombre de conseils g n raux ont fait des appels march s publics Quels partenaires associatifs ou publics pourraient assurer l accompagnement Il est tout fait possible de faire appel une entreprise n importe qui pouvant se pr
61. ident je suis devenu premier vice pr sident Ceci peut para tre curieux mais permet une continuit dans l animation d une assembl e qui se compose de 377 personnes repr sentant 27 pays et elles sont toutes engag es dans une collectivit territoriale Il y a des pr sidents de r gions des responsables de provinces et de d partements des maires de grandes villes des maires de petites communes toutes les strates sont repr sent es Vous pouvez tre assis RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 7 49 c t du maire d une commune de 600 habitants en Italie et de l autre c t se trouve le pr sident de Bavi re Vous tes responsable d une collectivit territoriale en France dans un syst me qui reste encore un syst me d essence jacobine et centralis e et vous vous trouvez c t d un pr sident d une R gion belge qui a des pouvoirs l gislatifs dans certains domaines En Belgique la l gislation des mesures relatives l environnement est pour la plupart du domaine r gional Moi qui suis d centralisateur en France je n imagine pas car ce n est pas notre culture que dans notre syst me l gislatif cela soit possible Nous avons beaucoup apprendre de cette fr quentation mais le combat que je m ne au niveau europ en est de faire reconna tre le r le des collectivit s territoriales car le Comit des r gions est une assembl e qui repr sente des collectivit s territoriale
62. ion aura le sentiment que vous ne repr sentez qu une partie de l Europe la vieille Europe Or il y a des enjeux consid rables dans les pays derni rement adh rents l Union europ enne c est avec eux qu il faut inventer les choses Je milite norm ment pour que vous arriviez vous ancrer dans des r seaux associatifs qui puissent avoir pignon sur rue Bruxelles et jouer le r le de lobbys positifs Mais nous sommes fran ais et en France lobbying a une connotation tr s n gative alors que c est la seule d marche comprise au niveau europ en Les p troliers aussi bien que les fabricants de sucre de betterave tous font du lobbying Mais les purs et durs refusent de passer par cette forme d action alors ils ne sont pas cout s pas suivis ils ne peuvent pas se d fendre Le lobbying est une pratique de l Union europ enne arriver agjir sur la r daction de textes avant qu ils ne soient pr sent s au parlement est une pratique europ enne donc faisons du lobbying nous n avons pas le choix Il faut constituer Le mouvement associatif peut tre porteur de cette d marche il faut des r seaux constituer des r seaux qu ils soient diversifi s sur le territoire europ en et qu ils d fendent les m mes id es partir de ce moment l l Union europ enne et les services de la Commission vous couteront d une autre fa on une direction g n rale commencera s int resser vous car de plus en plus l
63. ions que votre prix est trop cher par rapport ce que proposerait la concurrence La Commission europ enne le Parlement ont dit qu il faudrait prendre en consid ration les crit res sociaux les valeurs sociales ajout es l implication de la communaut le volontariat le r investissement dans l infrastructure le trait de Lisbonne une porte ouverte Le deuxi me volet positif est que le trait de Lisbonne est entr en vigueur en janvier 2010 et il contient des points int ressants Pour la premi re fois une d finition tr s large est donn e mais en m me temps il est pr cis qu il faudra faire attention la compatibilit entre services d int r t g n ral services d int r t conomique g n ral et les autres services C est une porte ouverte pour que l on puisse travailler un jour sur un texte particulier sur les services d int r t g n ral pour que l on fasse reconna tre l existence d un service social d int r t g n ral Mais les 2 textes dont je vous ai parl auparavant s appliquent notre combat est un peu d arri re garde Autre chose int ressante plus jamais une mesure europ enne ne pourra tre prise sans une r flexion sur son impact social C est l article 9 du trait de Lisbonne sur la transversalit nous allons pouvoir faire un recours aupr s de la Cour de justice de la Communaut europ enne en partant du RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 25 49
64. ions mais en plus nous pouvons avoir l aide de consultants pour la r daction du projet ce qui aide respecter les d lais Ceci est d une culture euror gionale la volont de construire une identit euror gionale Il y a d autres outils qui sont tr s importants et disponibles au niveau national les relais Culture Europe et les r seaux des Maisons de l Europe RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 37 49 Je voudrais mettre en r sonance les propos de Michel Delebarre car les structures de musiques actuelles sont galement adh rentes des f d rations Au niveau r gional le r seau Raoul r seau associatif des organisateurs et utilisateurs de lieu de musiques actuelles et la F e du Rock qui est une f d ration nationale qui regroupe 80 structures de musiques actuelles en France J ai t coordinateur du r seau Raoul et j ai organis des rencontres dont vous trouverez les acteurs sur le site www reseau raoul com l enjeu de ces rencontres tait de r pondre ces opportunit s et ces enjeux europ ens Nous les avons organis es avec 2 r seaux belges l un flamand et l autre wallon Il y a des agendas europ ens car dans les agendas de la commission europ enne entre 2007 et 2013 il y a eu une petite r volution la culture a t int gr e l agenda de la Commission europ enne Nous ne sommes pas trait s comme le transport et l agriculture mais nous participons aux
65. ions contradictoires Ils ne veulent pas avoir une lecture orient e de cette circulaire Je crains que nous ne sortions rapidement du contradictoire mais aujourd hui cela peut expliquer que des partis politiques peuvent prendre des libert s d interpr tation puisque les juristes ne sont pas encore en capacit de dire ce qui doit tre compris Subventions d guis es questions Est ce que les postes aid s sont consid r s comme des subventions d guis es aux associations L appel projets signifie t il que les associations n ont plus de libre arbitre pour cr er des projets qu elles sont oblig es de r pondre aux appels propos s RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Est ce que tout ce que nous faisons et ce que nous incitons faire en termes de valorisation du b n volat ne va pas tre consid r comme surcompensation c est dire en surco t par rapport une concurrence normale Est ce que cela ne va pas se retourner contre nous Il a t beaucoup question de l enfance et du service la personne Existe t il d autres Page 30 49 dangers pr visibles pour d autres secteurs devons tre les plus nombreux possible pour plus sp cialement les associations auxquelles l infl chir nous nous adressons et que nous essayons d aider Je vous rappelle que l UNIOPS et l UNCCAS ont t souvent les seuls se battre sur des Daniel Zielinski textes qui touchaient le fonds
66. iques actuelles est un terme institutionnel pour d signer des musiques traditionnelles des musiques lectroniques le hip hop le rock etc quatre axes d action Le projet Quatre cluses est soutenu par une politique dynamique au niveau local Ville de Dunkerque communaut urbaine d partement du Nord et R gion Nord Pas de Calais Ce projet se d cline selon 4 axes le plus vident et le plus visible est a diffusion de concerts nous organisons une cinquantaine de concerts par an la plupart dans nos murs de groupes et d esth tiques en mergence nous proposons une musique alternative celle que proposent les grands m dias avec une attention particuli re l mergence de groupes locaux dunkerquois d partementaux r gionaux ou euror gionaux le deuxi me volet est l accompagnement une telle salle de concert n a pas son utilit que les soirs de concerts nous soutenons la jeune cr ation locale en mettant la salle sa disposition pour des r p titions de sc ne dans ce cas nous intervenons davantage sur la pratique diff rents degr s de d veloppement artistique groupes amateurs ou professionnels il s agit de r sidence de formation de plusieurs jours le troisi me axe est l action culturelle terme assez large qui a un sens tr s important pour nous qui nous int grons dans une d marche non lucrative et en France o le domaine des musiques actuelles est une cohabitation entre
67. ir depuis un certain temps Si nous voulons tre efficaces nous devons nous lancer d lib r ment dans cette op ration de reconnaissance du tissu associatif Le R seau ESAN Daniel Lemang Michel Delebarre parlait de combat et je le rejoins dans ce combat pour la reconnaissance Je vais prendre en exemple ESAN ce r seau social regroupe th oriquement plusieurs milliers d associations dans la r alit il ny en a que 65 dont 21 cotisent 17 pays sont repr sent s dans ce r seau europ en qui est cens associer toutes les structures sociales et pourtant il est confront un s rieux probl me ESAN est membre du conseil de l Europe Aujourd hui ESAN est dans une impasse financi re Il a t pr cis auparavant que ce r seau avait 2 salari s de haut niveau de formation car la Commission europ enne l imposait pour r pondre des appels projets cest en effet dans le RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 13 49 cadre de la r ponse des appels projets qu il y a des financements Les deux salari s vont tre licenci s malgr leurs contacts tr s forts avec l Europe puisqu ils sont constamment aupr s des instances europ ennes pour obtenir des informations et faire conna tre les projets C est un combat financier il faut trouver le moyen de faire vivre une association qui f d re un r seau qui a besoin de salari s Il y a peut tre un moyen de d velopper diff remment le r seau
68. itoyens ne font pas attention l Europe les citoyens ne voient que du mauvais dans l Europe Forc ment partir du moment o on leur dit que ce qui vient de l Europe est toujours mauvais qu ils ne sentent pas les apports de l Europe dans leur vie quotidienne comment peuvent ils s y int resser Dans notre pays l Europe intervient financi rement dans beaucoup de domaines travers des fonds structurels dans nos communes dans une r gion comme le Nord Pas de Calais la reconversion n aurait jamais pu tre assur e s il n y avait pas eu les financements europ ens Or lorsque l on inaugure quelque chose m me s il y a eu des financements europ ens parfois 20 25 en g n ral il ne faut pas trop demander au maire au pr sident du Conseil g n ral au pr sident du Conseil r gional de faire la publicit de l Europe Et comme c est l tat qui sert d interm diaire entre les fonds europ ens et leur mise en uvre ses repr sentants les pr fets disent que c est l tat le financeur et comme nous sommes dans une p riode o les fonds d tat ont plut t tendance diminuer chaque ann e l tat appr cie d utiliser des fonds europ ens en substitution de ses capacit s Ici dans ce territoire l on commence le savoir tous les 2 ou3 ans je fais une piq re de rappel en mettant en avant les op rations qui ont t financ es en partie par l Union europ enne Sur le panneau de pr sentation des r alisations
69. la Ville de Dunkerque sera de 0 09 elle doit g rer du personnel comme les associations gestionnaires et le co t de la masse salariale va croissant Que les RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 4 49 collectivit s locales s appellent Ville Agglom ration D partement R gion elles font face des transferts de charges qui ne sont pas forc ment compens es par des recettes progressives dynamiques Le probl me financier est une r alit et l impact financier sera diff rent d une association l autre Dans une association de proximit une association locale d animation de quartier les gens se connaissent l lu est connu le pr sident de l association peut contacter directement un lu afin de discuter de fa on relativement amicale Pour compenser la perte d autres sources de financement pour tenir le coup en esp rant des jours meilleurs il est m me possible de trouver un financement priv dans le cadre de l conomie locale Mais lorsqu une association recourt des financements de niveaux autres que locaux quand la R gion l tat l Europe sont financeurs quel interlocuteur contacter Comment n gocier Est ce le meilleur dossier qui gagne ou existe t il un rapport de parit entre les financeurs et l association Il arrive des associations gestionnaires d entendre un repr sentant de l tat leur dire un jour Engagez vous dans cette action nous vous soutiendrons
70. la connaissance collective sur le secteur associatif Il faut s associer aux forces vives locales par exemple les agences d urbanisme les universit s tous ceux qui peuvent nous aider produire cette connaissance sont forc ment les bienvenus Ce qui fera la diff rence entre notre action pass e et notre action future sera la fa on dont nous allons utiliser notre mati re grise Par ailleurs il faut poursuivre la r flexion sur l utilit sociale du monde associatif Toutes les r flexions sur l int r t g n ral et tous les outils que nous allons fabriquer pour aider la r flexion seront importants Parmi nos outils les formations que nous allons faire en direction du secteur associatif mais aussi des partenaires du secteur associatif que sont les lus les responsables de services pour mener des r flexions communes nous permettront de nous repositionner Pour alimenter et donner de l impact nos deux fonctions de base de ressources et de synergies nous avons d velopper un troisi me niveau qui est la construction d une expertise du sens Une expertise qui nous permette de prendre en charge la r alit d un territoire et de contribuer sa transformation II y a un pari gagner avec les militants de base Luc de Backer Maison des associations va jusqu aider au rassemblement et l mergence d un projet collectif sur un territoire Si nous ne le faisons Tout au long de la journ e nous allons avoir 3 nivea
71. lic professionnels de la mer restaurateurs sont sensibilis s apprennent conna tre les richesses de la mer mais aussi comment il est possible de les prot ger reconstitution d un village marin avec 5 journ es d ducation l environnement avec des primaires sortie nature pour tous etc transfrontali re les Semaines de la mer et des polders permettent de faire d couvrir les singularit s en 2010 plus de 250 partenaires fran ais et belges dont une bonne centaine c t fran ais ont propos des animations d ducation l environnement de Sangatte jusqu Bruges gt Vid o avec des temps forts sur le littoral fran ais et littoral belge question Comment traitez vous administrativement les dossiers en interne de A Z ou en faisant appel des sous traitants Qui est porteur du projet r ponse de la Pr sidente du CPIE Le CPIE est porteur du projet Le dossier a t d pos conjointement avec la Province de Flandre occidentale Le CPIE porte ce dossier de A Z L Europe a ajout une contrainte suppl mentaire qui est d avoir un contr leur mais dans l quipe nous avons des comptables nous ne sous traitons rien Cela La mise en r seau a t une obligation mais aussi une opportunit RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 41 49 demande beaucoup de dynamisme de la part de l quipe de direction et de gestion Les financements europ ens sont contrai
72. lluent le projet Il s ajoute cela une complexification des r gles de gestion nous devons saisir l ensemble des informations financi res gr ce un logiciel fourni par l tat et s il y a 1 cent d cart entre montant de la subvention et montant des justificatifs tout est bloqu Nous sommes amen s faire des demandes de remboursement de 0 12 vous avez l un ordre d id e de l absurdit laquelle nous sommes confront s Enfin nous sommes flux tendu car sans vouloir pleurer sur notre sort nous avons des quipes qui n en peuvent plus de ces r gles de plus en plus complexes et nous sommes amen s recruter sur des fonctions de gestion ce qui est galement mal compris par les associations qui voient leurs subventions baisser alors que nous recrutons pour les contr ler davantage Aujourd hui les r gles de gestion polluent l utilisation En conclusion pour avoir travaill sur le PLIE depuis 2000 je suis convaincue qu il s agit dun tr s bon dispositif un dispositif d initiative locale tr s adapt au territoire au besoin de ce territoire et que son fonctionnement doit tre tr s souple Il l tait l origine lorsqu un projet se montait nous tions en capacit de r agir tr s rapidement de d bloquer des financements d accompagner la structure dans le d veloppement de son projet Il est vrai que 800 000 est tr s inf rieur 1 525 000 que nous d pensons plus en frais de gestion que
73. m e d une quinzaine d amis qui se r unissent pour cr er du d bat public son action est assez confidentielle mais il est tr s important d organiser des d bats afin de pouvoir r fl chir et produire du sens Au cours de l intervention il y aura donc bascule entre collectivit s territoriales et associations Se positionner dans une logique d acteur de d veloppement d un territoire L objet du tissu associatif est en volution Traditionnellement il contribue au renforcement du lien social loisirs solidarit sport culture etc Progressivement il a d r pondre des appels d offres d l gation de service public DSP Aujourd hui il doit se positionner dans une logique d acteur de d veloppement d un territoire Le public interrog sur le r le des associations a toujours le m me discours les associations c est bien c est sympa elles cr ent du lien social de la coh sion de la solidarit Ce discours tr s positif et en relation avec la r alit cache peut tre une partie de cette r alit En effet l on entend galement les associations pompent de l argent ou elles nous cassent les pieds Il existe donc ces types de r ponses flash et si l on tudie le monde associatif lorsque les associations sont interrog es une certaine inqui tude appara t L inqui tude sur les financements sur le Les associations ne comprennent pas le positionnement par rapport la Ville par rappo
74. marchande il a tendance le monde associatif f ds tre oubli dans le PIB Le monde associatif apresente quelques millions d emplois une force de travail consid rable laquelle s ajoute celle du b n volat cette revendication doit tre port e c est un capital social Pe pr sence cette force dans le domaine conomique ne sont pas suffisamment reconnues Nous ne sommes pas audibles combien repr sente une force conomique importante RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 16 49 S d associations d insertion vont tomber demain cause de la fin du FSE Il n est pas possible de taire les difficult s des associations donc il faut pouvoir monter en sc ne propos d effets m diatiques il ne faut pas laisser les journalistes s emparer de spectaculaire un jour et le lendemain oublier qu une association n a pas pu boucler son budget II faut que les choses soient transparentes le r le des r seaux locaux est de montrer quel point telle ou telle association est en difficult et pour quelles raisons En r sum il faut mettre en vidence et valoriser le travail des associations dans les projets des territoires et les projets de coh sion sociale le monde associatif doit trouver sa place S il est reconnu il acc dera divers niveaux territoriaux puisqu il n est pas possible d acc der l Europe sans tre reconnu comme de vrais acteurs dans la coh sion sociale E
75. mes de la construction europ enne per ue au travers de la r alit d un territoire les r alit s associatives de cette r gion apportent de la chair de l authenticit aux id es aux questionnements partag s Merci galement Daniel Lemang qui nous a permis de prendre un peu de hauteur ce matin et Michel Delebarre d avoir donn cette impulsion positive forte et enthousiaste Merci vous qui par vos questions vos interrogations vos r actions avez contribu l enrichissement mutuel au cours de cette journ e Comme d habitude des actes seront dit s par le RNMA et mis sur le site RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 42 49 Sophie Beun Accompagnement de projet et contraintes de gestion Directrice des ressources humaines de Entreprendre ensemble Sophie Beun ancienne directrice du Plan local pour l insertion et l emploi PLIE de la communaut urbaine de Dunkerque et actuelle directrice de l administration et des ressources humaines de l association Entreprendre Ensemble qui f d re des associations uvrant l insertion En tant qu ancienne coordinatrice du plan local pour l insertion et l emploi jai l exp rience d un organisme interm diaire g rant une subvention globale du Fonds social europ en FSE qui normalement doit en faciliter l acc s aux associations Entreprendre ensemble est une association Loi 1901 cr e en 1991 par 4 villes de la communaut
76. nous ne d pensions auparavant que ce n est plus le m me m tier La question se pose de savoir si cela vaut la peine de continuer mais un territoire peut il se passer de 800 000 Ni les techniciens ni les lus n en viennent cette solution car 800 000 sont beaucoup mieux que z ro M me si c est tr s compliqu je pense qu il faut continuer de le faire Je ne connais pas l volution dans le temps mais nous savons que sur les dispositifs qui nous concernant les fonds europ ens sont amen s baisser d ann e en ann e l opportunit de continuer avec ce sch ma se posera Il faudra peut tre rebondir mais il est indispensable de garder ce qui faisait l originalit de ce PLIE qui malgr tout demeure un tr s bon dispositif des fonds publics nous sommes dans un syst me un peu abusif Question manant de la salle Concr tement avec 800 000 qu est il fait sur le terrain Sophie Beun Nous finan ons des actions d accompagnement des villes et des associations embauchent des conseillers qui accompagnent le public dans les antennes de la Maison de l emploi Nous accompagnons des structures d insertion par l activit conomique nous finan ons l encadrement technique dans ces structures C est sans doute le type de soutien qui est le plus malmen ces derni res ann es car il y a baisse des contrats aid s baisse des prises en charge et notre soutien diminue Question manant de la salle Ce n est pas
77. nt plus les moyens Luc de Backer Il est sid rant d entendre de telles choses car ce sont des politiques essentielles pour les actions associatives Ceci montre quel point la notion de projet du territoire est une culture mergente et nous devons tre tr s vigilants sur ce que ce vocable recouvre l o nous sommes Quel est le projet de territoire Et s il n est pas explicite dans certains domaines qui concernent la vie associative au sens large c est peut tre l un de nos r les en tant que lieux de ressources de la vie associative d interpeller les lus pour qu il y ait une meilleure d finition du projet de territoire et de la mani re dont le tissu associatif s int gre ce projet avec des moyens qui permettent effectivement au tissu associatif d tre un vrai partenaire Faute de quoi effectivement certains territoires risquent de voir la vie associative pratiquement dispara tre au profit de prestataires C est un risque majeur si nous ne r agissons pas qui r agira RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 48 49 si Ont contribu la r alisation de ce document photographies Claude ROGEAUX Agathe MINNE documents annexes ressources Jocelyne PACCOU Guy LEPINAY Agathe MINNE MVA de Dunkerque transcription des interventions Rozen MORVAN de la SCOP Comec morvan rozen orange fr conseils pour la mise en page Claire BOURDAIS de OXALIS Troisi me Fleuve claireb
78. ocratique les autorisations les agr ments pour ouvrir un service d aide domicile pour travailler aupr s d une cr che ou aupr s des personnes en situation de handicap pour faire de l accompagnement du revenu de solidarit active Or c est dans les agr ments les autorisations qu il est question des conditions qualitatives Il y a donc eu un tableau technique Si un service est inclus dans la directive Services cela signifie qu il sera en libre concurrence s il est exclu il aura un traitement particulier Or en France tous les services la petite enfance sont inclus dans la directive Services car n importe qui peut les mettre en uvre de fa on collective Dans les services d aide domicile qui sont d j grandement mis mal par les tarifs le co t de la professionnalisation les services qui sont autoris s par la loi du 2 janvier 2002 sont exclus et tous ceux qui rel vent de la loi Borloo de 2005 sont inclus et les 2 lois ont t d cortiqu es La France aurait pu arbitrer ces textes de fa on totalement diff rente La conclusion est que nous avons d d crypter puis justifier que dans les CCAS il n y a pas un service qui d pend de la loi de 2002 et un autre de la loi de 2005 Le Danemark l Allemagne la Belgique ont exclu les services la personne et les services la petite enfance La Belgique a m me exclu tous les services sociaux de la directive Services la France non il y
79. olitique en France sur les services sociaux d int r t g n ral Luc de Backer RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 27 49 Il va falloir faire avec nous la feuille de route pour les 2 mois venir Il nous faut savoir tr s concr tement quels types d actions envisager ne f t ce que des courriers ou des interventions mais aupr s de qui la circulaire du 18 janvier 2010 Alain D tolle Il y a 2 aspects de la circulaire du premier ministre du 18 janvier 2010 qu il faut tudier D une part elle n est pas tranch e sur le fait que les subventions n existent plus Elle parle de la r gle des mini mini en dessous de 500 000 sur 3 ans cela ne rentre pas dans le cadre mais est ce une subvention ou non En ce qui concerne le mandat elle ne dit pas clairement qu il ne s agit plus de subvention mais plut t que c est une subvention soumise un certain nombre de contraintes C est peut tre jouer sur les mots Alors que penser de cette circulaire sur le fond D autre part il y a un recours en conseil d tat port par des associations car il s agit d une circulaire du premier ministre alors que ce devrait tre une d cision du parlement pour que cette circulaire soit op rationnelle Une autre question est plus politique est ce que le RNMA pourrait rentrer dans le collectif SSIG Participant de Tourcoing Il y a moins d un mois Tourcoing une manifestation a t o
80. ope Actualiser le projet des Maisons des associations et du RNMA Henri Busnel Quand on coute Daniel Lemang on entend la fois un lu de collectivit s territoriales de premi re importance et en m me temps un acteur associatif tr s engag Son discours est d autant plus important qu il assume totalement ces deux postures Ce qui se dit ce matin est vraiment tr s important pour le RNMA Michel Delebarre nous a dit clairement qu il tait pr t aider les Maisons des associations voluer vers un nouveau positionnement Nos Maisons sont tr s souvent d finies comme des structures de ressources et de services de mise en synergie Nous avons d j beaucoup volu sur ces points qui sont les deux piliers de notre r seau Nous avons maintenant de nouveaux outillages de nouveaux sujets de r flexion des groupes de mutualisation au sein du r seau Il faut les activer davantage RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 17 49 NS Les observatoires ont t cit s plusieurs reprises ce matin Ils sont un outil maintenant op rationnel qui peut s tendre pour nous apprendre red couvrir non seulement le secteur associatif mais aussi nos territoires Le discours de la reconnaissance ne suffit pas il faut qu il s appuie sur une vraie connaissance y a une v ritable mont e en charge les observatoires et il faut que ceux qui ont franchi les premi res tapes produisent des questions de
81. ourdais wanadoo fr criture et mise en page Carole ORCHAMPT RNMA coordination et co criture Henri BUSNEL RNMA R seau National des Maisons des Associations S3A Maison des Associations 1018 Quartier du Grand Parc 14 200 H rouville Saint Clair T l 02 31 06 17 50 Fax 02 31 06 17 59 contact rnma maisonsdesassociations fr www maisonsdesassociations fr fonda _ x rie erana lAN LT rs ER EPERaTeC BE e Lu EMI cadre LA RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 49 49 r
82. ous sommes pass s sur la nouvelle programmation FSE et les choses se sont notablement complexifi es rigidifi es progressivement et en cascade chaque chelon s est appropri ces r gles Nous terrain puis associations devons notre tour nous approprier ces nouvelles r gles La premi re difficult que nous avons rencontr e est financi re Pour vous donner un ordre de grandeur en 2005 nous recevions 1 525 000 de FSE en 2010 nous sommes destinataires de 800 000 en 5 ans la subvention a baiss de moiti Nous n avons plus la m me force de frappe sur le territoire nous ne pouvons plus accompagner autant de projets au moins de fa on aussi importante qu auparavant L effet levier sur les communes et le territoire est donc moindre et nous sommes en permanence tiraill s entre saupoudrer toutes les associations sachant que l effet ne sera plus tr s pertinent ou abandonner notre soutien certains types d actions C est tr s difficile que ce soit pour des techniciens ou des lus de voir une association pr senter un projet g nial mais d tre incapables de l accompagner ou de lui donner si peu qu elle ne peut rien r aliser de correct De plus notre r le a t quelque peu d voy Nous nous voulions accompagnants aide au d veloppement appui aux associations or l tat nous a demand par le biais de conventions d avoir un r le de contr le bien plus important D une part nous devons nous autocontr ler d
83. p associatif mais aussi sur le champ des mutuelles et des coop ratives etc Dans quelle mesure au niveau des r seaux tels que le n tre et avec les autres t tes de r seau pouvons nous influer faire remonter de l information aupr s de cette organisation Luc de Backer Nous n allons pas r pondre la premi re partie de la question car c est une question tr s pointue sur laquelle Daniel Zielinski reviendra peut tre car il uvre dans la construction de ces r seaux au niveau europ en depuis presque une quinzaine d ann es et il est actuellement secr taire g n ral de l Union nationale des centres communaux d action sociale UNCCAS Les territoires doivent s organiser Daniel Lemang x Les territoires doivent effectivement s organiser Les observatoires cr s Dunkerque et dans d autres villes montrent que la premi re chose est de regarder ce qui compose la n buleuse associative Il y a 1 000 associations sur l agglom ration de Dunkerque avec un budget de 22 millions d euros Nous avons tous des relations presque individuelles avec chacune des associations nous avons la Maison de la vie associative qui les regroupe qui doit nous aider voir plus clair sur la nature des associations la nature de leur intervention sur le territoire leur r le dans l approche d un quartier c est un travail qui nous est encore n cessaire Quel est le mode de fonctionnement Toutes les associations ne sont pas correctement g
84. peine de consacrer autant d argent la gestion Ce sont des questions que se posent aussi les associations d posons nous un projet dans le cadre du PLIE Si je vais chercher 2 000 cela va me co ter x heures de temps de travail de mobilisation du comptable du gestionnaire etc Intervention d un repr sentant de la maison des associations de Tourcoing J ai l exp rience des chantiers coles d insertion cr s en 2006 activit s de b timent second uvre En 8 ans les financements sont pass s de 100 50 et encore en montrant les dents en proposant des projets novateurs en travaillant sur l in galit des chances l insertion des femmes Nous remarquons ce qui est perturbant que les PLIE sont impact s nous sentons la volont de continuer mais nous sentons quand m me un certain essoufflement Ce qui est insupportable c est de nous dire en nous l assurant que nous allons recevoir par exemple 100 000 qui se transforment en 50 000 qui eux m mes se transforment au bout du compte en 35 000 avec beaucoup plus de contraintes de r gles de contr le FSE En ce qui concerne l insertion qui est vraiment une mission d int r t g n ral qu il ne faut pas abandonner pour que tout le monde ait sa chance il ne faut rien l cher il faut continuer Luc de Backer Les contraintes administratives sont elles li es l Europe ou est ce un exc s de bureaucratie typiquement franco fran ais qui rend la sit
85. plexes d valuations de plus en plus compliqu es et de pr carit pour les associations Est ce ce qui s impose ou notamment dans le cadre europ en est il possible d imaginer une reconnaissance du fait associatif ou des r seaux associatifs locaux pour ce qu ils sont et non pas ce qu ils font Daniel Lemang a raison lorsqu il y a chec il ne faut pas dissoudre une association Par contre c est au niveau des territoires qu il faut avoir des personnes capables d obtenir des fonds europ ens C est ce qui commence s organiser Dunkerque la Maison de l Europe Ce n est pas ESAN de porter les dossiers europ ens il peut en proposer mais il doit faire appel des personnes capables de faire ce travail pour tout le monde L essentiel est que les territoires se dotent d quipes capables de faire ce travail Carole Orchampt En ce qui concerne la probl matique du financement depuis fin 2009 d but 2010 avec le d marrage de la crise au niveau europ en travers la Social Economy Europ organisation qui RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 15 49 repr sente les organisations de l conomie sociale nous avons pu prendre le devant relancer un d bat notamment sur les financements et moins sur des logiques de march s publics et notamment d appels de fonds J aurais aim savoir o en taient ces n gociations car il s agit de vraies n gociations pas seulement sur le cham
86. pr sidais le Comit des r gions j ai r uni Bruxelles des CCAS venant de diverses r gions europ ennes mais pas de tous les pays car ce n est pas une obligation pour mettre en place une conf rence une coordination europ enne Si vous d cidiez d avoir ce cheminement si vous avez des relations avec des mouvements associatifs analogues au v tre au moins dans 6 ou7 pays Espagne Allemagne Pologne etc le Comit des r gions pourrait vous accueillir Cela aurait au moins l avantage de vous mettre disposition l interpr tariat et vous savez que les seuls patrons les vrais acteurs de l Union europ enne ce sont les interpr tes et les traducteurs Si dans les prochains mois vous vouliez tenir une assembl e constitutive nous pourrions inviter des repr sentants du Comit des r gions concern s Un statut de groupement Alain D tolle revue Association mode d emploi Un statut de regroupement de f d ration ne serait il pas plus int ressant mettre en uvre Statut qui permettrait de d finir un certain nombre de principes de communication Michel Delebarre Je vous ai montr ma r ticence l id e de statut car je crains toujours le statut carcan qui implique l obligation d tre parfaitement dans les normes les r gles d autant plus que RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 avec la Commission europ enne Ce serait peut tre plus ais et plus efficace en ce qui
87. pu En deuxi me lieu plusieurs partenaires interviennent pour laborer des directives Ce sont la Commission europ enne le Conseil de l Union europ enne qui regroupe chefs d tats ou ministres le Parlement europ en qui est cens repr senter directement les citoyens Il y a effectivement un jeu suivant les domaines le Parlement europ en sera plus ou moins associ l laboration d une directive Il appara t donc un probl me d mocratique car pour certains domaines qui sont class s exclusivement du r le de la RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 s exprimer pour certaines directives or c est un alli objectif pour nous ce fut le cas pour les directives dont nous allons parler Plusieurs directives sont parues l harmonisation des droits d auteur la directive Oiseaux la directive sur la sant du travailleur sur la sant au travail et bien s r la directive Services dite directive Bolkestein Page 20 49 Lorsqu il tait commissaire europ en M Bolkestein a travaill sur ce texte qui ensuite a t pass par la moulinette entre autres de la Commission europ enne un peu du Parlement europ en et il est devenu la directive Services Elle a trait aux libert s d tablissement des prestataires de service c est dire en grande partie la construction de l Union europ enne trait s Or en mati re de questions sociales en un sens tr s large l
88. qu il faudra retenir Mais comment le RNMA entre t il en r sonance ou en cho avec des r seaux existants ou cr er au niveau europ en RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 38 49 J r me Hesse directeur de la Maison des Associations de Lille Lille il existe une Maison de l Europe qui est une manation du conseil g n ral du Nord et je voulais savoir si le r seau des Maisons de l Europe avait un accord avec cette Maison Avec qui la Maison des associations de la m tropole lilloise peut elle travailler Nathalie Legros B cuwe Seuls les murs de la Maison d partementale de l Europe de Lille portent ce nom Le conseil g n ral a achet ce b timent qu il a nomm Maison de l Europe mais l int rieur il n y a pas d association Il y a eu le Mouvement europ en et le Centre des changes internationaux du Nord Par contre il y a un Europe Direct qui se trouve dans les locaux du Conseil r gional II y a une Maison de l Europe Dunkerque Douai B thune et Fourmies Logiquement la maison des associations lilloise devrait travailler avec la Maison de l Europe de Dunkerque Quand nous sommes sollicit s par des structures lilloises nous les renvoyons vers Europe direct de Lille ou sur d autres r seaux plus locaux autre question manant de la salle Je voudrais revenir sur le statut europ en d association En fait nous avons autant de statuts que
89. ques notamment La Poste que nous a confi la f d ration des Maisons de l Europe Nous sommes une r gion transfrontali re par excellence nous avons la chance d tre dans un r seau celui des Maisons de l Europe Vous avez eu un beau programme de travail je vous f licite et vous dit au revoir RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 32 49 r 2 T moignages d acteurs locaux Luc de Backer Ce qui nous int resse c est de conna tre l impact concret et direct de l Europe sur le v cu associatif Nous avons le plaisir de recevoir un certain nombre d acteurs de la grande r gion de Dunkerque Nathalie Legros B cuwe Les Maisons de l Europe directrice de la Maison de l Europe du Dunkerquois Des Maisons de l Europe existent dans toute la France et vous pouvez peut tre vous reposer sur elles Les actions men es par la Maison de l Europe du dunkerquois concernent le milieu associatif mais galement les citoyens Une Maison de l Europe est une association loi 1901 celle de Dunkerque existe depuis 30 ans Les Maisons de l Europe sont des de territoires et de partenaires institutionnels tels que les collectivit s territoriales Nous devons nous inscrire sur des actions de territoires que ce soit en d mocratie locale ou participative et nous inscrire aussi pour les citoyens de ces territoires Comme l a pr cis Michel Delebarre si les citoyens ne portent aucun int r t l Europe
90. r ce que nous faisons En tant que directrice de la Maison de l Europe de Dunkerque je fais partie d un r seau plus restreint des Europe Direct reconnu pour ses actions citoyennes et aupr s des citoyens ainsi que dans le domaine des politiques r gionales Je travaille r guli rement avec 4 coll gues de France l ambassade de la Commission europ enne Paris Nous travaillons sur des actions mener nous essayons de trouver des leviers pour mieux faire comprendre aux citoyens les politiques communautaires Les Europe Direct jouent un r le d information en r gion mais c est d j le travail quotidien de la Maison de l Europe de Dunkerque qui encourage activement le d bat au niveau local sur l Union europ enne et ses politiques par exemple d bat au mois de mai 2010 sur les dispositifs mis en place pour les jeunes en partenariat avec une association dunkerquoise Expression Nous travaillons aussi sur un syst me de bottom up il est bien d expliquer les informations provenant des institutions mais il est tr s int ressant de faire remonter les choses vers les instances communautaires en ce qui nous concerne la direction g n rale de la communication le suivi des appels propositions Nous exer ons le suivi des appels propositions il y a plus de 437 cl s d entr e concernant les financements europ ens Nous pouvons vous aider vous positionner sur un appel propositions un programme de tra
91. r les services d int r t g n ral s est cr les parlementaires europ ens sont les plus proches des citoyens mais ils n ont pas t assez associ s la mise en place de la directive Services Revenez ou allez vers vos parlementaires europ ens travaillez avec eux insistez pour que le plus rapidement possible il puisse y avoir plus de s curisation des services sociaux d int r t g n ral dans la r glementation de la directive Services et dans l application des aides d tat La br che est vraiment le trait de Lisbonne RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 26 49 C est ce qu il faut faire maintenant revenir vers notre gouvernement est bien trop complexe La majorit des d put s quelle que soit leur appartenance politique ignore ce que contient et entra ne la directive Services Je vous rappelle que nous sommes dans une directive europ enne qui une fois adopt e s applique automatiquement dans la r glementation nationale il n est pas possible pour un tat qui a accept une directive europ enne en 2006 de dire qu il ne l accepte plus en 2012 cela fait partie des jeux de la r glementation europ enne Mohamed Boudgezda Maison des associations de Tourcoing Je ne voudrais pas que l on culpabilise le monde associatif parce qu tant dans une soci t d mocratique une partie de nos pouvoirs est d l gu e des parlementaires Nous
92. r tous et tous les ges d autre part un appui au d veloppement local prenant en compte la protection de l environnement Nous avons des th mes aussi vari s que le compostage la biodiversit la mise en place de l Agenda 21 l appui l agriculture dans le territoire le tourisme la mer Le r seau national est compos de 82 CPIE qui peuvent mener des actions avec vous dont 13 CPIE qui m nent des actions sur le littoral avec une th matique environnement Les terriens parlent souvent de littoral et les marins parlent plus souvent de la mer ce sont vraiment 2 espaces diff rents travers les Semaines de la mer nous allons vous expliquer comment nous avons chemin chaque c t de la fronti re stimule l autre En 1999 notre postulat tait que l environnement n avait pas de fronti res administratives et chez nous pas de fronti res g ographiques puisque nous avons en commun la m me plaine la m me mer aucun fleuve aucune montagne ne nous s parent nous sommes au d but de la grande plaine du Nord L autre opportunit locale tait d avoir des r seaux de r seaux Nous nous connaissions entre personnes travaillant la Chambre d urbanisme et d autres qui dans la Province travaillaient plut t sur l environnement nous changions des id es travaillions sur les m mes th matiques Enfin nous avons eu une opportunit financi re des financements environnement taient disponibles en fin d un programme eu
93. rganis e par les forces politiques sur la question des services d int r t g n ral t prise en exemple la d cision de la municipalit de sortir le portage de repas domicile du champ de la directive Services Il a t dit par de nombreuses personnes pr sentes des techniciens d minents sp cialistes qu il serait bien que d autres villes fassent de m me et qu une bo te outils allait tre mont e pour que les municipalit s EPCI etc se saisissent de ce sujet car cette d marche tait l gale et opposable Pourquoi ne serait elle pas opposable Jean Marc Deltombe Maison des Associations de Roubaix Ma question a trait aux d lais d application de la directive Services qui a t op rationnelle au 1 janvier 2010 Or les relations entre les associations et les collectivit s locales et l tat se font encore par des subventions Cette directive s applique t elle r ellement en France Aujourd hui quelles sont les conditions d existence des subventions en prenant en compte la notion d initiative de l activit par l association L un des documents distribu s lors de cette rencontre indique clairement que si une association prend l initiative d un service cela implique une subvention Daniel Zielinski Je vous rappelle que le principe serait d exclure de la directive Services le maximum de services sociaux Pourquoi un traiteur ne pourrait pas faire de portage de repas domicile Sur ce principe
94. rop en franco flamand il fallait les utiliser en 1999 l environnement tait encore le parent pauvre des pr occupations institutionnelles Notre belle aventure dure maintenant depuis pr s de 11 ans le premier travail a t de mettre en r seau l ensemble des structures d ducation l environnement ou de structures qui avaient envie de valoriser l environnement v lo solaire jardin cologique etc Les partenaires du r seau sont tr s diff rents plut t terriens les premi res ann es petit petit nous nous sommes rapproch s des marins Notre partenariat est atypique car du c t fran ais l association est compos e de citoyens RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 40 49 alors que du c t flamand il s agit d une Province qui quivaut en termes administratifs un d partement en France Au d part le CPIE a d embaucher un chef de projet et pour le renforcer lorsque ce projet a t reconduit la Province a d cid d embaucher galement un chef de projet Le territoire de la Province va de la fronti re fran aise la fronti re n erlandaise et nous menons des partenariats avec les n erlandais car nous sommes tous le long de la Mer du Nord En France notre territoire d intervention est celui du CPIE qui s est tendu au fur et mesure des ann es et de la reconnaissance de nos comp tences De la Flandre littorale nous avons pass la fronti re du d partement du Pa
95. rt aux fonctionnement des institutions elles institutions n acc dent pas aux cr dits europ ens qui sont ignor s trop loign s Que veut dire directive europ enne Quelques associations le savent parfaitement pour elles la perte des cr dits europ ens serait un drame La perte du Fonds social europ en FSE va entra ner des pertes de financements qui seront forc ment difficiles surmonter pour une association qui a des salari s Quelle est l origine de ces inqui tudes correspondent elles une r alit Le principe de subvention demeure Dunkerque il n est pas question de remettre en question la masse budg taire consacr e aux associations elle sera maintenue pour certaines augment es Les collectivit s n ont pas un regard frileux par rapport au monde associatif mais des discussions sont de plus en plus nombreuses les associations sont invit es participer des commissions d lus pour expliquer leur fonctionnement pourquoi elles ont besoin d argent public M me au niveau local il faut montrer patte blanche prouver que le monde associatif entretient une activit s rieuse qui m rite de l argent public Le rapport au monde associatif est en train de changer C est peut tre ce rapport au monde associatif qui est en train de changer il est davantage discut n goci Il est vrai que de leur c t les collectivit s locales ont des probl mes budg taires La progression des recettes pour
96. rtant ce relais n est pas suffisamment reconnu Puisque l activit le projet d une collectivit locale sont connus elle peut afficher son projet ducatif son projet culturel Mais y int gre t elle l activit des associations L activit des associations en tant qu interm diaires est elle explicite II semble que non les associations auront tout int r t inscrire leur action dans des projets territoriaux de mani re beaucoup plus vidente Faisons en sorte que nos statuts pr voient que notre action soit int gr e dans des projets de coh sion sociale Les associations ne vivent pas hors sol elles sont l un des l ments Ce que nous demandons le plus nos partenaires c est de reconna tre parit le travail que nous menons dans un territoire Il faut revendiquer fortement cette contribution d finir clairement en quoi son association est un l ment d un projet territorial Notre devoir est d aller dans cette direction qui contribuent la coh sion sociale des territoires Plus les ressources budg taires sont restreintes plus leur usage est discut Dans notre cas nous avons discut avec les lus de la fa on d articuler th matiques et territoire comment cr er de l intelligence territoriale propos d ducation d insertion d emploi de mouvements conomiques Pour d cliner les grandes th matiques territoire par territoire il faut que les projets des territoires int grent les plus v
97. s Depuis le trait de Lisbonne revu et corrig le Comit des r gions est obligatoirement consult pour tout ce qui touche aux collectivit s territoriales Avant qu une directive ne soit arr t e elle doit forc ment passer au Comit des r gions si les textes de loi touchent la coh sion territoriale Ce qui peut tre mieux fait au niveau national n a pas besoin de l tre au niveau europ en et il est vrai que ce qui peut tre fait un niveau r gional ou local n a pas besoin d tre fait au niveau national Dans la culture fran aise nous avons encore bien des choses apprendre Et si une directive europ enne ne respectait pas le principe de subsidiarit dans sa mise en uvre le Comit des r gions serait en droit d aller en Cour de justice europ enne pour faire reconna tre la nullit de la partie de la directive qui ne serait pas conforme ce principe Nous avons nous battre car vu de Bruxelles tout le travail revient aux commissaires et une partie de la technocratie europ enne Le Comit des r gions est aussi le gardien de la subsidiarit qui est une r gle de fonctionnement de l Union europ enne Les citoyens ne font pas attention l Europe Mais en France nous avons cette habitude essayer d expliquer que la mise en uvre d un certain nombre de choses est du ressort de la collectivit territoriale ne va pas de soi Et nous entendons les citoyens ne connaissent pas l Europe les c
98. s danois hongrois et nous l esp rons bient t anglais En France nous avons des financements pour les musiques actuelles ce qui n est pas le cas dans d autres pays o la r flexion que nous avons men e n existe pas Nous construisons en participant cette plateforme de discussion et en faisant du lobbying sachant qu aujourd hui cela r pond diff rents enjeux En France il existe une licence d entrepreneur du spectacle pour monter un spectacle j ai une telle licence qui est tr s mal vue dans l Union europ enne car un producteur tranger doit avoir une licence fran aise pour travailler en France ce qui est contraignant pour la cr ation et les services mais je pense que certaines r gles fran aises devraient tre export es Un autre enjeu est la TVA la France a mis en place une TVA int ressante un peu l image de celle de la restauration ce qui est remis en cause l chelle de l Union europ enne Il est donc tr s important de se structurer pour d fendre les valeurs d int r t g n ral qui sont les n tres Luc de Backer Ce t moignage est vraiment concret c est celui d une association qui entre dans cette structure europ enne Dans cette intervention comme dans les interventions pr c dentes que de fois le mot r seau revient II semble que ce soit le mot cl pour r pondre notre probl matique comment l Europe peut tre un horizon pour la vie associative le mot r seau est peut tre celui
99. s rie tr s concr te de services publics disparaitra Donc nous intervenons dans ce type de directive Mais le monde associatif doit aussi intervenir pour laisser de la libert de l ouverture pour que le priv ne soit pas le seul pouvoir r pondre Dans le sport le social la d pendance le monde associatif doit tre pr sent sinon toute une partie des services aux habitants est an antie RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 10 49 EN Les th mes que j ai abord s sont tr s contemporains ce d bat est utile car il d fend notre mani re de vivre ensemble Et c est en la respectant que l Europe sera peut tre comprise par nos concitoyens c est du b a ba de la vie d mocratique Il est trop facile de dire que c est de la faute de l Europe surtout quand on est Fran ais car il n y a pas une d cision europ enne o la France n ait mis son grain de sel Au sein du Conseil des ministres de l Union europ enne il y a des repr sentants de la France l Europe est co construite y compris par la France Il ne faut pas se cacher derri re l Europe il faut assumer quand nous sommes mis en minorit il faut expliquer pourquoi L Europe est une construction collective il est possible de lui reprocher que des l ments de proximit de r alit du il n y a pas de logement social s il n y a monde des collectivit s ou des associations ne soient pas de collectivit s territoriales et de pas s
100. s de Calais et nous allons maintenant jusqu Calais et Boulogne avec nos coll gues de NAUSICAA le projet Interreg IV Le projet Interreg IV Semaines de la mer et des polders a t inscrit en d cembre 2007 aupr s de l Union europ enne Il a t approuv en juin 2008 Les projets europ ens surtout lorsqu ils sont transfrontaliers sont tr s int ressants pour les personnes qui y travaillent et pour les partenaires notamment les nombreuses associations Ce projet a 4 axes coordination r seau mise en coordination de partenaires fran ais et belges c est le c ur du projet depuis 2008 et c est encore une action tr s importante de nouvelles associations se cr ent des associations qui ne parlaient pas d environnement se rendent compte aujourd hui qu elles doivent le faire et se rapprocher de structures quivalentes c t belge c est le cas de bases de voile qui lorsque le temps est mauvais initient leur public en particulier de jeunes enfants aux probl matiques d environnement polders ce sont des terrains gagn s sur la mer un village situ 20 kilom tres d ici est situ plusieurs m tres en dessous du niveau moyen de la mer les risques de submersion sont tr s importants en cas de rel vement de niveau mer nous proposons un v nement transfrontalier les Semaines de la mer et des polders elles se d roulent au cours de 2 semaines Des milliers de scolaires grand pub
101. solument pas opposable juridiquement Politiquement il tait int ressant de marquer le coup de dire ce n est pas comme cela que nous concevons le partenariat collectivit s locales associations En ce qui concerne les CCAS nous devons travailler un projet de conventionnement s adresser l ensemble des CCAS de France et aux collectivit s locales qui voudraient travailler avec la vie associative Dans ce domaine nous travaillons d j avec l UNIOPSS Union nationale interf d rale des uvres et organismes priv s sanitaires et sociaux et des partenaires qui sont la Direction g n rale de coh sion sociale le Secr tariat g n ral aux affaires europ ennes et Bercy Pourquoi Bercy Parce que la directive sur le march int rieur de la libre circulation des entraves la concurrence rel ve de Bercy Or les interlocuteurs de Bercy que j ai pu avoir sur la directive Services ou sur l application des r glements sur les aides d tat ne connaissaient absolument rien de ce que vous faites ou de ce que nous faisons lls n taient l que pour appliquer une r glementation europ enne puisqu ils sont les courroies de transmission de la r glementation europ enne Nous avons donc un probl me d interlocuteurs le march int rieur c est l conomie c est donc Bercy qui s en occupe Par rapport ces aides d tat faudrait il g n raliser la pratique du mandatement pour toute subvention m me modeste Le pire serait d at
102. t peu pr s r gl e Les associations s entendaient avec l Agglom ration le D partement la R gion Il y avait partage de comp tences dans le domaine de la culture de l insertion de l ducation etc pour trouver des cofinancements Maintenant cette clause de comp tence g n rale est remise en question puisque chaque chelon territorial aurait ses comp tences et ne pourrait pas en sortir II y a eu des adaptations mais une pratique interinstitutionnelle sera t elle toujours possible Comment sera t il possible de travailler avec chacun des chelons Cette partie de la r forme des institutions est inqui tante pour le tissu associatif elle remet en question les partenariats Dans la proximit Agglom ration et Ville il est possible d obtenir des arrangements au niveau du D partement et de la R gion galement Au del cela devient tr s compliqu or le rapport aux institutions est effectivement tr s important et il est fort diff rent d une association l autre Sans outils sans appuis administratifs et financiers forts ce Par exemple ESAN s occupe d un r seau social europ en et j monde europ en demeure fonctionne uniquement avec l institution europ enne Au sein de cette association nous avons des personnes qualifi es niveau du doctorat l une situ e Lille et l autre Bruxelles Leur travail est d avoir un rapport direct avec l institution europ enne ce sont des professionnels des sp c
103. t les interm diaires ne sont pas suffisamment reconnus comme de r els acteurs du d veloppement social il faut se r organiser il existe de petites associations de proximit et des associations moyennes elles n ont pas les m mes probl mes il faut qualifier les acteurs pour aider les Maisons des associations dans leur r le la formation des acteurs est indispensable l encore les Maisons des associations ont un r le important jouer il faut d fendre la place de l conomie sociale et solidaire tre davantage reconnu y compris dans le fonctionnement des territoires la vie d mocratique en France et en Europe est en pleine volution En une quinzaine d ann es la capacit des individus trouver des ressorts de d veloppement mobilit capacit d expression et de revendication comp tences personnelles a compl tement chang nous avons une puissance individuelle beaucoup plus forte des collectifs et le monde associatif ont chang de nature Or le rapport institutionnel n a pas volu pour autant Il faut tre Il faut faire voluer ce rapport institutionnel des combatif offensif s organiser En ce sens le r le du TIE E E E E TT RNMA est majeur Il existe un point d appui pour acc der des niveaux territoriaux sup rieurs il n est pas possible de rester isol s de se contenter d autosatisfaction Il y va d une v ritable d mocratie collectivit s territoriales l tat et l Eur
104. t une fa on de faire tr s l g re Daniel Zielinski Michel Destot a fait quelque chose d identique Grenoble et c est une bonne chose car cela sert de veille et montre que quelque chose d anormal se passe RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 29 49 Par contre il faut absolument g n raliser car il n est pas possible que tel ou tel service soit exclu de fa on diff rentielle selon les municipalit s L UNCCAS a propos la Direction g n rale la coh sion sociale de faire un travail sur un conventionnement entre UNIOPS association des maires de France AMF et UNCASS Ce serait un cadre travaill en amont nous y mettrions ce que nous souhaitons et il pourrait s appliquer tous Heureusement des pr curseurs ont pris cette d cision m me si elle n a aucune opposabilit juridique et s ils sont trop peu nombreux Par contre je vous d fie de comprendre la d cision du conseil municipal de Grenoble et de celui de Reims Normalement les r glementations sur les aides d tat s appliquent donc avant que l on nous dise que nous sommes hors des clous il est important d y avoir travaill Il y a subventions entre les mairies et CCAS car c est une autre r glementation europ enne qui est appliqu e et qui consid re qu il s agit de in house nous sommes dans la m me maison le d cideur est d un c t et de l autre le maire est donc libre de choisir le service public qu
105. tendre qu un groupe de travail se mette en place ou que Bercy mette en place une convention type car un mandatement serait vraiment tr s lourd pour une subvention modeste est ce qu un CCAS ou une commune pourraient avoir une d lib ration globale pour mandater l ensemble des op rateurs associatifs ensuite comment passer le message et travailler d s pr sent avec des collectivit s locales des Conseils g n raux qui ont d j d lib r La r glementation sur les aides d tat a galement t travaill e partir d une jurisprudence de l Union europ enne Il y a eu l arr t Altmark 2 commissaires europ ens ont travaill la r glementation sur les aides d tat M Monti et Mme Kroes et l on entend parler du paquet Monti RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 23 49 Kroes Paquet car il y a plusieurs textes plusieurs objectifs mais le mot paquet en tant que tel n a pas de sens particulier Transposition de la directive Services un peu d histoire ont cri dans la rue apr s la directive Bolkestein mais elle a t adopt e par les tats membres en 2006 personne ne s en tait alarm depuis Pour information la ville de Clermont Ferrand donne une subvention d quilibre pour son propre service d aide domicile de 390 000 par an si elle n a plus le droit de le faire que va t il se passer La directive Services a pour but de
106. ter des r ponses concr tes et argumenter sur la n cessaire volution du tissu associatif et de son adaptation au d veloppement des nouveaux territoires tel qu il est d termin dans le cadre de l Europe Nous aborderons bien s r le r le d terminant de nos Maisons des associations pour aider les associations se rassembler mutualiser les ressources et construire des projets dans le cadre europ en Le but de cette journ e est de mieux nous faire conna tre et appr hender le contenu des directives europ ennes ce qu elles impliquent pour les associations financ es ou non par l Europe et par l m me nous permettre nous Maisons des associations de les aider surmonter les obstacles et reprendre la main J esp re que cette journ e vous apportera beaucoup de r ponses Les interventions ont t longuement r fl chies et choisies par le R seau national des maisons des associations en concertation avec la Maison des associations de Dunkerque particuli rement en ce qui concerne les intervenants dunkerquois et nous esp rons que ces rencontres seront riches de d bats et d changes Luc De Backer pr sident du RNMA Jai d j eu l occasion hier de remercier l quipe de la Maison des associations de Dunkerque qui nous re oit aujourd hui pour le c ur de notre rencontre merci encore pour la qualit de la pr paration et de l accueil Cette journ e va tre au centre de nos pr occupations puisque le ca
107. toyens La Maison de l Europe de Dunkerque a comme particularit d tre lab lis e Europe Direct Au lendemain du r f rendum auquel la France avait dit non l Union europ enne a conclu que le citoyen ne comprenait pas ce qu elle faisait et elle a r organis le niveau local d information Un RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 34 49 concours un appel d offres a t lanc aupr s de structures telles que les Maisons de l Europe mais aussi d autres structures et collectivit s territoriales qui ont une sensibilit europ enne et qui souhaitent apporter une information de base aupr s des citoyens Dunkerque nous n avons pas voulu participer seuls nous avons travaill avec la communaut urbaine Michel Delebarre tait ce moment l pr sident du Comit des r gions Le label a t accord la communaut urbaine en tant qu instance et collectivit territoriale et nous avons une convention d objectifs et de partenariat avec elle nous en sommes la cheville ouvri re Nous avons pass le cap de la premi re labellisation de 2005 et de 2008 et le second cap en 2009 nous avons le label jusqu en 2012 Il existe 256 centres Europe Direct en France et 550 centres officiels d information de la Commission et du Parlement dans les 27 tats membres Nous nous reposons ainsi sur un r seau extraordinaire car en son sein nous n avons pas besoin de nous pr senter et d explique
108. tre l Europe et l opinion publique entre l Europe et les individus Sinon elle restera une technocratie elle restera lointaine pour les habitants ou alors aux prochaines lections du Parlement europ en au suffrage universel peu de personnes iront voter ou la majorit dira non pas parce qu elle est oppos e mais parce qu elle ne se sent pas concern e Je fais le pari que si le monde associatif arrive se structurer suffisamment ce qui ne signifie pas s enr gimenter mais avoir des relations des r seaux la Commission et le Conseil europ ens ne pourront pas faire l impasse sur l exigence de consultation et de concertation voire sur la mise en uvre d un certain nombre de choses par le monde associatif C est par les collectivit s territoriales et les mouvements associatifs que demain l Union europ enne aura un visage humain Les directives sur le service public Nous entrons maintenant dans un d bat actuel celui sur les directives sur le service public qui sont une exigence pour les collectivit s territoriales Mais la mise en uvre de certains services publics n est possible qu avec le monde associatif Dans un milieu et une ambiance o l on voudrait nous imposer dans tous les domaines des appels d offres th matiques la France n est pas le seul pays d fendre l id e que les services publics territorialis s sont mis en uvre par le recours au monde associatif Si ce principe n est plus respect une
109. tte mani re contraignante Est il vraiment sinc rement possible pour les associations de ne pas fuir et m me de reprendre la main dans cette construction europ enne car nous voudrions qu elle ne soit pas seulement celle des banquiers et des argentiers des politiques ventuellement mais bien une construction des citoyens et nous pensons que les associations y contribuent Est ce que ce n est pas une vue de l esprit une grande utopie Y a t il de la place pour nos petites associations dans la construction europ enne laquelle vous tes associ Michel Delebarre R le et fonctionnement du comit des r gions Je ne suis plus Premier Vice pr sident du Comit des r gions car le mandat est de 2 ans j ai t pr sident pendant 2 ans vice pr sident pendant 2 ans Je suis d sormais pr sident de la commission qui s occupe de la politique r gionale de coh sion sociale au Comit des r gions Cette mandature de 2ans est une excellente le on car lorsque vous tes pr sident du Comit des r gions le premier vice pr sident appartient obligatoirement la formation politique qui n est s pas la v tre Il y a 2 grands p les les conservateurs Parti populaire europ en PPE et les socialistes ou la gauche le PS C est galement vrai au Parlement nous alternons syst matiquement pr sident et vice pr sident Lorsque que j tais pr sident le vice pr sident appartenait au PPE et lorsqu il est devenu pr s
110. u de crainte par rapport au milieu associatif mais l chelle de l Europe les r seaux d associations sont ador s Faire de la participation avec des r seaux d lus avec les associations des grandes villes avec les associations des ports europ ens mais directement avec une collectivit territoriale cela ne fonctionne pas bien il en est de m me pour une association Se structurer pour se faire entendre Pour avoir des chances d tre entendus associ s cout s il est n cessaire que vous parveniez vous structurer au niveau europ en Il faut vous int grer dans un ou des r seaux europ ens d associations ainsi ceux que vous repr sentez le seront aussi niveau europ en Vous commencerez alors devenir partenaire et parfois m me cor dacteur de certaines directives sur des dossiers qui vous int ressent il est tr s important d y parvenir Une association individuelle ne peut pas se plaindre ternellement de ne pas tre cout e Bruxelles si elle ne fait pas l effort de se retrouver dans un r seau d y participer Un r seau europ en n est pas de s entendre avec la r gion voisine il faut pouvoir parler avec un Belge avec un Allemand avec un Polonais Et l Union europ enne ne se compose plus 6 pays comme son origine mais de 27 pays Un r seau europ en ne doit pas avoir des repr sentants de tous les pays mais si vous ne pouvez pas vous associer avec des Roumains ou des Polonais la commiss
111. uation quasi insupportable pour le tissu associatif Sophie Beun J ai tendance croire que la responsabilit rel ve essentiellement de la bureaucratie fran aise car certaines r gles europ ennes nous autoriseraient par exemple utiliser des forfaits pour les co ts indirects frais de structure or aujourd hui l tat fran ais ne met pas en place la r gle de gestion qui nous permettrait de le faire Actuellement il vaut mieux ne plus int grer ces frais de structure dans les projets et la question se pose de savoir par qui les faire financer Luc de Backer Les fonds europ ens peuvent aller directement de l Union europ enne au tissu associatif mais la France a d cid que les fonds europ ens passeraient par le truchement des pr fectures du syst me d tat Ce filtre administratif impos par l administration fran aise n existe pas dans certains pays europ ens RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 46 49 r Jean Dominique Giacometti directeur de Pays d Aix Associations Ce sont peut tre l administration g n rale et l administration locale qui cr ent des probl mes Dans le cadre de la Maison de la vie associative nous avons arr t de faire appel au FSE car cela devenait trop compliqu et en particulier il y avait trop de risques de reprise de fonds De plus si vous tombez sur un chef de service qui n a pas de comp tence sur le FSE et qui se d charge de toute la constr
112. uction du bilan qualitatif et quantitatif financier sur son prestataire afin qu il n y ait aucun probl me in fine c est une opportunit merveilleuse pour le plan de carri re de ce fonctionnaire Sophie Beun Une autre des difficult s que nous rencontrons est d appeler 3 ou4 interlocuteurs au sein des services de l tat et que chacun d eux nous apporte une r ponse diff rente Derni rement nous avons t confront s un instructeur qui nous a dit qu il serait plus simple de cr er une association distincte Or d cider d une fa on de faire rel ve du choix des lus des administrateurs qui savent ce qui serait pertinent sur leur territoire ce n est pas au contr leur FSE r gional de leur dire comment organiser territorialement le tissu associatif Alain D tolle Associations mode d emploi Avez vous d j ressenti les effets des simplifications des contr les qui doivent tre appliqu s partir de 2011 Sophie Beun Pas du tout Honn tement ces contr les d passent parfois l imagination Nous avons subi un contr le sur l ann e 2008 au cours duquel il nous a t reproch de ne pas avoir utilis le document norm lambda alors que ce document a t produit fin 2009 Le contr leur consid re que nous aurions d r crire l ensemble de nos rapports sur ce nouveau document parce qu il tait valable avec effet r troactif compter de 2008 Que r pondre cela Nous corrigeons les 4 dossiers qui sont
113. uffisamment pris en compte d o l int r t sur mouvements associatifs certains objectifs que collectivit s territoriales et associations soient coauteurs d l ments de r ponses Je me suis occup et m int resse toujours au logement social et de locataires ou autres qui participent Sortez europ ens m me si vous tes rentr s dans cette salle oppos s l Union europ enne Il faut tre deux fois plus europ en quand on veut exiger de l Europe qu elle change dans ce cas il faut s impliquer faire entendre sa voix Cela tant que les Maisons de la vie associative sont formidables Celle de Dunkerque fonctionne mieux que je ne l imaginais l origine elle a tendance parfois faire de l auto allumage et c est a aussi le monde associatif Quand a va dans le sens souhait tout va bien mais l auto allumage peut avoir quelques effets collat raux qui reviennent en boomerang et l on se demande ce que l on a mis en place Mais quoi qu il en soit les Maisons de la vie associative sont une sacr e r ussite Quid du statut associatif europ en J r me Hesse directeur de la Maison des r f rences communes les r seaux peuvent associations de Lille s expliquer l dessus il faut des exigences d mocratiques etc mais il ne faut pas Le dossier de statut associatif europ en est inventer Un carcan bloqu depuis plusieurs ann es le Comit des r gions peut il aider le faire avancer Cela tant
114. un monde non marchand et un secteur marchand tr s fort l action culturelle est d aller un peu l encontre de la d marche de marchandisation de notre art de la musique mais c est surtout apporter des publics particuliers les financeurs parlent de non publics de publics emp ch s de publics d favoris s de la musique ou d en faire dans de bonnes conditions l axe culturel est par exemple de travailler avec des scolaires d aborder des th matiques diff rentes cr ation mais aussi sant de travailler avec de jeunes publics avec le milieu carc ral avec les personnes g es chorales rock seniors RNMA rapport des Rencontres de Dunkerque D cembre 2010 Page 36 49 la derni re mission est une mission de territoire nous sommes la seule structure sp cifique de diffusion de musiques actuelles dans le territoire dunkerquois nous avons une mission de structuration de ce territoire de nombreuses jeunes associations viennent nous voir pour d velopper leurs projets le milieu du spectacle vivant est un milieu tr s contraint par la loi et ces jeunes associations apprennent les r gles de l art il y a aussi tout le volet partenarial cin ma th tre danse etc car nous nous retrouvons tous sur des valeurs d int r t g n ral or dans notre secteur le secteur marchand a une logique purement conomique un projet euror gional Les Quatre cluses sont impliqu es dans un projet euror gional La
115. ux d interrogations Quelles volutions aujourd hui pour les pas qui le fera associations Comment peuvent elles entrer dans les probl matiques soulev es par Daniel Lemang et Michel Delebarre dans les projets de territoire et dans cette dimension de coh sion sociale Comment aider les associations s organiser se qualifier mutualiser les comp tences Comment aider la reconnaissance des associations dans des partenariats divers diff rents niveaux des territorialit s Le troisi me niveau est d aider la reconnaissance des associations la parole des associations au portage de cette parole dans les partenariats de l conomie sociale mais aussi dans les partenariats politiques des diff rents niveaux de collectivit s territoriales Cette parole ce portage de parole cet effet caisse de r sonance si nous Maison des associations nous ne le faisons pas qui le fera Ces questions s adressent aux associations Mais quel est le r le des Maisons des associations comme interface entre associations et collectivit s pour d velopper un projet territorial de coh sion sociale Si nous ne le faisons pas qui le fera Comment les Maisons des associations peuvent elles aider les associations s organiser se rassembler mutualiser Comment faire pour ai A des associations vient le r seau Quel est le que les petites et moyennes associations non r le du RNMA quel est son projet Il se
116. vail voir comment vous positionner dans des r seaux europ ens etc Nous donnons des conseils et nous accompagnons les porteurs de projets ventuellement jusqu participer la r daction du dossier r pondant un appel Par Europe et associations nous mettons en place une sensibilisation tr s importante au niveau des territoires Nous sommes d j intervenus dans la Maison de la vie associative de Dunkerque et nous allons remettre en place des s ances de formation pour les associations par secteur d activit Nous pouvons aussi les aiguiller dans les r seaux europ ens par domaines de comp tences et de financements nous pouvons aider trouver des partenaires europ ens par l interm diaire de nos r seaux Michel Delebarre vous a propos de vous aider et de vous recevoir au Comit des r gions Dans le cadre de Europe Direct nous avons la possibilit d organiser des rencontres Bruxelles et des visites prioritaires soit aupr s de sp cialistes du monde associatif soit aupr s de techniciens et de fonctionnaires communautaires qui travaillent aupr s des associations Actions de sensibilisation et missions d int r t g n ral sur l Europe aupr s des citoyens Depuis janvier 2010 nous avons rencontr 5 109 personnes Ces actions sont organis es dans le cadre de la Maison de l Europe ou en dehors Nous avons trait 921 demandes d information plus de 500 appels t l phoniques etc RNMA rapport des
117. visageable de manger encore du cabillaud dans 15 ou 20 ans En fonction de la c te les esp ces de poissons ne sont pas les m mes ce qui nous a donn l id e d emprunter nos amis flamands l op ration L eau la bouche nous avons galement chang des mallettes ducatives Cette op ration a t import e en France nous l avons travaill e avec la Chambre de commerce et des restaurateurs Ce projet a permis tout cela et la l gitimit de dire que nous travaillons dans un projet transfrontalier nous permet de taper aux portes nous avons aussi travaill avec un lyc e professionnel chaque c t de la fronti re stimule l autre Luc de Backer Merci de nous dire cela car force d entendre parler de la lourdeur que repr sentent les projets europ ens de leurs difficult s qui mettent parfois en p ril l existence d associations nous pourrions oublier que les projets europ ens sont d abord beaucoup de progr s de d sirs partag s de choses que nous n aurions pas pu faire sans eux Les projets europ ens donnent un nouvel horizon une tout autre dimension aux projets associatifs Il est important que nous ayons cela en t te car il ne faudrait pas tomber dans la sinistrose Je remercie sinc rement le CPIE et toutes les associations du dunkerquois du grand Dunkerque et au del qui ont accept de venir t moigner de leurs exp riences de leurs pratiques de leurs questionnements Merci car ces th

Rencontres de Dunkerque - déc 2010 - L`Europe

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