s pratiquant le théâtre au
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1. ann es de pratique 1 3 ans 4 8 ans Les scores moyens obtenus pour chaque dimension du rapport au th tre pist mique identitaire ludique utilitaire Deux variables sociobiographiques le sexe la cat gorie socioculturelle des parents populaire interm diaire favoris e tr s favoris e Quatre variables li es au parcours scolaire des adolescents la sp cialit de la classe Litt raire Economique et Social Scientifique la moyenne g n rale de l ann e donn e par les l ves eux m mes faible moyenne forte la moyenne des deux notes obtenues au baccalaur at de fran ais faible forte et le fait d avoir redoubl ou non durant leur scolarit 3 R sultats A l issue d une classification hi rarchique descendante CHD 80 07 des Unit s de Contexte El mentaires UCE ont t distribu es en trois classes 438 u c e class es 30 Classe 1 Classe 3 Figure 1 Dendrogramme de la CHD relative aux bilans de savoir Les deux premi res classes rassemblent les discours d l ves plut t exp riment s en th tre et ayant un rapport au th tre pist mique ou ludique tandis que la troisi me classe recense les discours de lyc en ne s d butants Ces discours se distinguent en fonction du rapport au th tre mais aussi du parcours th tral v cu du sexe et de la cat gorie socioculturelle des parents 3 1 Classe 1 Pratique du th tre pour app2. s comme d butants 53 4 sont davantage exp riment s puisqu ils le pratiquent depuis plus de 3 ans et ont donc commenc soit l cole primaire soit au coll ge 35 8 des l ves de notre chantillon sont inscrits en option de sp cialit th tre 32 4 font du th tre en option facultative De plus 24 4 des lyc en ne s interrog e s ont choisi de multiplier les formes de pratique en s inscrivant dans deux voire trois cadres de pratique th trale diff rents pratique intensive Tandis que seulement 7 4 des lyc ens interrog s font du th tre dans le cadre d un atelier ce r sultat est repr sentatif du nombre r duit d ateliers de pratique th trale propos s en lyc e En outre peu d l ves inscrits de Terminale G n rale choisissent de s investir dans un atelier hors temps scolaire en raison d un emploi du temps charg Ce groupe nous semble cependant int ressant conserver puisqu il s agit d un cadre bien particulier et diff rent des trois autres en effet ici le th tre est pratiqu uniquement en tant que loisir sans valuation ni obligation de suivre un programme pr cis Enfin 18 7 des lyc ens pratiquent aussi le th tre l ext rieur du lyc e Il nous para t important de prendre en compte cette variable tant donn que la pratique th trale ext rieure au lyc e ajoute une exp rience diff rente de celle propos e en tablissement scolaire tant au nive
3. de se construire de se conna tre mais aussi de s ouvrir aux autres et au monde construction de la personnalisation et de la socialisation Ils relatent par ailleurs leur parcours th tral Nous pouvons alors penser que pour ces l ves cet apprentissage est important puisqu il est d velopp dans le bilan de savoir Et ce d autant plus que m me lorsqu ils voquent le domaine scolaire ce sont encore les activit s artistiques qui sont mises en lumi re 3 3 Classe 3 Pratique d butante du th tre importance accord e aux apprentissages relationnels affectifs et li s au d veloppement personnel La classe 3 35 30 des UCE class es recense davantage le discours des adolescent e s d butants en th tre Il s agit ici du profil d un e adolescent e pratiquant le th tre depuis moins de 3 ans chi2 4 88 n en faisant qu au sein du lyc e chi2 6 34 et ayant un rapport pist mique au th tre plut t faible chi2 12 81 Cet te adolescent e pr parant un baccalaur at scientifique chi2 3 52 est de milieu socioculturel populaire chi2 2 45 Au sein de cette classe sont mis principalement en avant les apprentissages relationnels et affectifs avec une importance accord e l entraide au soutien mutuel nous recensons des vocables tels que confiance ch12 13 57 amis chi2 10 25 Les amis et le cercle familial sont alors voqu s comme principaux agents d apprentissage Des ap
4. me le rapport au th tre des enseignants et intervenants serait analyser dans une recherche ult rieure notamment pour v rifier leurs effets sur les rapports au th tre et au savoir des adolescent e s Encore peu de recherches sont effectu es sur les activit s artistiques dont le th tre dans le domaine scolaire et des apprentissages Daykin Orme Evans Salmon McEachran et Brain 2008 Cela concerne effectivement une faible population peu d tablissements scolaires offrant aux l ves ce type d activit s Carasso 2005 ce qui complexifie la m thodologie de recherche et n encourage pas une demande sociale particuli re Or ce constat peut amener au contraire interroger l int r t de ces activit s leurs apports et les raisons de leur difficult tre int gr es dans le syst me scolaire Cette recherche s inscrit alors dans un d bat plus g n ral concernant la fois les disciplines artistiques mais aussi les m thodes p dagogiques mettre en uvre en lyc e g n ral les disciplines artistiques doivent elles tre d velopp es en milieu scolaire Doivent elles tre enseign es de mani re scolaire ou de fa on plus ludique Ces enseignements peuvent ils tre consid r s comme de nouvelles formes de p dagogie et que peuvent ils apporter aux l ves Actes du congr s de l Actualit de la recherche en ducation et en formation AREF Universit de Gen ve septembre 2010
5. ont r dig un bilan de savoir Charlot Bautier amp Rochex 1992 Chaque sujet avait une semaine pour r pondre chez lui ces diff rents instruments et nous les remettre en mains propres 2 3 M thode d analyse Afin de rep rer l existence de profils concernant le rapport au savoir des l ves pratiquant le th tre au lyc e en fonction de la valeur qu ils accordent au th tre et de leur parcours th tral nous avons effectu une analyse lexicom trique des bilans de savoir l aide du logiciel Alceste Reinert 1993 Ce logiciel a pour objectif de faire ressortir les divergences et points communs entre les discours des l ves Plus pr cis ment le logiciel permet de rep rer la pr sence de diff rents ensembles d nonc s qui se ressemblent du point de vue de la cooccurrence significative Chi2 du vocabulaire qui les compose Il labore ainsi une mod lisation du corpus le reconstruit en classes d nonc s pr sentant des mondes lexicaux diff rents et permettant ainsi de rep rer des profils d l ves Actes du congr s de l Actualit de la recherche en ducation et en formation AREF Universit de Gen ve septembre 2010 Nous avons retenu dix variables illustratives qui seront mises en lien avec le rapport au savoir des l ves interrog s Le parcours th tral cadre de pratique intense sp cialit facultative atelier pratique compl mentaire l ext rieur ou non nombre d
6. Actes du congr s de l Actualit de la recherche en ducation et en formation AREF Universit de Gen ve septembre 2010 PARCOURS THEATRAL RAPPORTS AU THEATRE ET AU SAVOIR D ADOLESCENT E S PRATIQUANT LE THEATRE AU LYCEE Mandarine Hugon Myriam de L onardis Universit de Toulouse UTM Laboratoire Psychologie de D veloppement et Processus de Socialisation Maison de la recherche 5 all es Antonio Machado 31058 Toulouse cedex 9 France hugon univ tlse2 fr Universit de Toulouse UTM Laboratoire Psychologie de D veloppement et Processus de Socialisation Maison de la recherche 5 all es Antonio Machado 31058 Toulouse cedex 9 France leonard univ tlse2 fr Mots cl s Lyc en ne s pratique du th tre au lyc e rapport au savoir rapport au th tre Terminale G n rale R sum La pratique du th tre au lyc e et le sens accord cette activit orientent ils le rapport au savoir des lyc en ne s L analyse lexicom trique de 176 bilans de savoir d l ves de terminale g n rale pratiquant le th tre au lyc e montre que ces derniers mettent davantage en avant des apprentissages relationnels affectifs et relatifs au d veloppement personnel Toutefois trois profils se distinguent en fonction du parcours th tral du rapport au th tre mais aussi du sexe et de l appartenance socioculturelle Les adolescent e s les plus exp riment s en th tre privil gient les apprentissages artistiqu
7. Nous nous penchons plus particuli rement sur le point de vue des l ves eux m mes et sur l tude de leur rapport au savoir dans l objectif de mieux appr hender l int r t des enseignements ici artistiques et de s interroger sur leur mise en oeuvre Nous notons dans cette tude exploratoire l accent mis par les l ves concernant les apprentissages relationnels et affectifs importants notamment l adolescence Le cadre plus ludique d enseignement instaurant une relation didactique nouvelle entre enseignant et enseign s o les enseign s sont volontaires davantage actifs et autonomes pourrait encourager les apprentissages des l ves Alors que le syst me scolaire fran ais cloisonne les apprentissages les l ves semblent galement en demande de liens entre ces diff rents apprentissages liens qui peuvent notamment tre effectu s par les activit s artistiques Clark 2003 5 R f rences et bibliographie Bouvier E amp Zanotti M 2006 tude sur les enseignements de th tre au lyc e Trait d union 12 7 18 Carasso J G 2005 Nos enfants ont ils droit l art et la culture Manifeste pour une politique de l ducation artistique et culturelle Toulouse ditions de l attribut Charlot B Bautier E amp Rochex J Y 1992 Ecole et savoir dans les banlieues et ailleurs Paris Armand Colin Clark S 2003 La langue et les langues au th tre Apprentissages premiers et app
8. ation AREF Universit de Gen ve septembre 2010 principalement de sexe f minin Les valeurs inculqu es par la famille semblent aussi tre consid r es comme primordiales 3 2 Classe 2 Pratique intensive du th tre comme loisir et pour cr er importance accord e aux apprentissages artistiques La classe 2 13 24 des UCE class es recense le discours d adolescent e s pratiquant le th tre de fa on intensive au lyc e chi2 8 05 compl tant cette pratique l ext rieur chi 2 3 87 et faisant cette activit artistique depuis plus de 3 ans chi2 9 82 Ces adolescent e s consid rent le th tre la fois comme un loisir rapport ludique et un apprentissage part enti re rapport pist mique Ils elles pr parent un baccalaur at litt raire chi2 2 20 et sont issu e s de la cat gorie socioculturelle tr s favoris e chi 2 5 04 Ces adolescents semblent accorder plus d importance aux apprentissages artistiques sont en effet principalement voqu s le th tre chi2 39 21 la danse chi2 46 61 et l art en g n ral chi2 46 19 Ces activit s sont mises en lien avec des apprentissages relevant du d veloppement personnel tel que vaincre sa timidit mais aussi relationnels et affectifs l accent tant mis sur l ouverture aux autres et au monde Ces l ves privil gient aussi l apprentissage artistique comme agent d apprentissage leur permettant
9. au du contenu que de la finalit Notons par ailleurs que parmi les 176 adolescents qui ont particip cette tude une tr s grande majorit d l ves pratiquant le th tre sont des filles 81 25 D apr s une tude r alis e par l Association Nationale de Recherche et d Action Th trale sur les enseignements du th tre au lyc e en France 80 des l ves inscrits en option de sp cialit ou facultative th tre sont des filles Bouvier et Zanotti 2006 Aussi concernant la variable sexe notre chantillon est repr sentatif de la population des l ves inscrits dans un enseignement de th tre au lyc e Les lyc ens interrog s sont majoritairement issus de milieux favoris 25 6 et tr s favoris 33 ce qui peut s expliquer notamment par le fait que les tablissements tudi s sont situ s pour la plupart en centre ville hors Zone d Education Prioritaire 2 2 Instruments et proc dure Pour recueillir nos donn es nous avons distribu aux l ves un questionnaire comprenant des questions ferm es sur le parcours th tral et une chelle valid e pour cette tude permettant de rep rer le rapport au th tre Nous avons galement pris en compte le parcours scolaire des lyc en ne s tudi l aide du questionnaire Les jeunes et leur avenir Pr teur Constans amp F chant 2004 Enfin dans l optique d analyser le rapport au savoir des l ves ces derniers
10. ctions g n rales et technologiques est galement valu e au Baccalaur at par une preuve orale coefficient 1 Actes du congr s de l Actualit de la recherche en ducation et en formation AREF Universit de Gen ve septembre 2010 E Enfin l atelier th tre ouvert tous les l ves en compl ment de l emploi du temps scolaire n implique aucune valuation Ici le th tre est davantage propos comme une activit de loisir Certains l ves choisissent de pratiquer le th tre dans plusieurs de ces cadres au sein m me du lyc e nous intitulerons alors pratique th trale intensive le fait d tre inscrit dans plusieurs cadres la fois Des l ves choisissent en outre de faire du th tre de fa on compl mentaire l ext rieur du lyc e Adoptant une perspective interactionniste nous envisageons d appr hender le parcours th tral mais aussi le sens que l l ve attribue ses activit s th trales et scolaires Nous d signerons alors par l expression rapport au th tre la relation de sens et de valeur entretenue par le sujet l gard de la pratique th trale Nous avons effectivement pu constater partir de l analyse d entretiens semi directifs que les adolescents pratiquant le th tre au lyc e ont des repr sentations diff rentes de cette activit le th tre pouvant tre con u comme un loisir rapport ludique au th tre un art perm
11. es ceux qui ont un rapport au th tre pist mique montrent un certain d sir d apprendre tandis que les d butants en th tre centrent leur discours sur les apprentissages relationnels et affectifs Cette tude exploratoire montre l int r t de prendre en compte le sens accord aux activit s et interroge la p dagogie des activit s artistiques 1 Introduction La pratique d activit s artistiques en milieu scolaire oriente t elle le rapport au savoir des l ves Les activit s th trales propos es au lyc e font l objet de multiples apprentissages pour les l ves Elles permettent notamment de construire des comp tences transversales attitudes m moire construction des concepts d espace et de temps m thodes de travail compl mentaires de ce qu offre g n ralement l institution scolaire Zucchet 2001 La situation diff rente des cours magistraux offre aux l ves la possibilit de se d passer de d couvrir un autre univers d changer entre eux et de d velopper leurs capacit s d innovation et d imagination De l enseignement valu l activit de loisir trois formes majeures d activit s th trales sont propos es au lyc e L option de sp cialit uniquement destin e aux l ves de la s rie Litt raire se finalise par une preuve crite coefficient 3 et orale coefficient 3 au Baccalaur at L option facultative th tre ouverte tous les l ves des se
12. ettant la construction de soi et le d veloppement personnel rapport identitaire au th tre l apprentissage d une culture artistique rapport pist mique au th tre ou encore comme le moyen d obtenir de meilleurs r sultats scolaires voire d apprendre le m tier de com dien rapport utilitaire au th tre Aussi nous supposons que les effets du th tre sont diff rents selon le sens que l l ve accorde cette activit Davantage appr hend e travers ses effets sur les apprentissages scolaires ou sur le d veloppement personnel la pratique du th tre en milieu scolaire n a pas fait l objet de recherches sp cifiques la mettant en lien avec le rapport au savoir des adolescents Pourtant travers la pratique scolaire d activit s culturelles telle que le th tre les l ves peuvent re nouer un rapport vivant aux savoirs aux th ories et aux oeuvres et donner ou restaurer ainsi un sens l apprendre et non la seule accumulation des savoirs objets de dipl mes ou d ann es d tudes Rochex 1995 288 En effet l ducation artistique fait appel le plus souvent des d marches plus actives et plus impliquantes o l l ve apprend en se plongeant au coeur de l action en agissant en faisant en rencontrant en r alisant Lallias 2005 22 Les activit s th trales lorsqu elles sont enseign es en milieu scolaire mettent en jeu une relation didactique pa
13. ou est ce la pratique du th tre qui les a orient vers ces apprentissages Un discours diff rent concernant les apprentissages acquis jusqu ici s observe alors entre les l ves exp riment s en th tre et les l ves d butant Il semblerait que le parcours th tral en milieu scolaire soit en lien avec l exp rience scolaire de l adolescent e et son rapport aux apprentissages Les adolescent e s les plus exp riment e s en th tre ont effectivement tendance accorder de l importance aux apprentissages culturels et artistiques plus qu aux apprentissages purement scolaires Ces l ves se concentreraient ils davantage sur des activit s d ordre extrascolaire ludiques et plus pr cis ment sur cette activit artistique que sur des apprentissages scolaires Enfin des diff rences de discours s observent en fonction du rapport au th tre les jeunes faisant du th tre pour le plaisir de d couvrir et apprendre cet art rapport pist mique ont tendance accorder de l importance aux apprentissages artistiques et les consid rer comme agents d apprentissage Nous pouvons alors nous demander si les apprentissages th traux lorsqu ils sont int rioris s et r investis am nent valoriser les apprentissages artistiques de mani re g n rale Par ailleurs les diff rences entre ces discours sont nuancer notamment en fonction du sexe et de la cat gorie socioculturelle En effet l anal
14. prentissages li s au d veloppement personnel sont aussi caract ristiques de cette classe dont l importance de profiter de la vie et de savoir d passer les difficult s Sont recens s en effet les vocables vie vivre chi2 5 64 profiter chi2 11 26 mais aussi dur durement chi2 6 56 Notons que ces types d apprentissages sont souvent voqu s chez des adolescents issus de classe populaire 4 Discussion De fa on g n rale nous constatons qu une tr s grande majorit des adolescents interrog s privil gient dans leur bilan de savoir des apprentissages de types relationnels et affectifs mais aussi relatifs au d veloppement personnel D apr s les l ves interrog s apprendre le th tre et le pratiquer l adolescence semble les encourager acqu rir l autonomie n cessaire pour se construire Le th tre d veloppe toutes formes d expressions permettant aussi d aller vers autrui et de s ouvrir au monde ext rieur Ces apprentissages permis dans l activit th trale sont n anmoins davantage privil gi s par les l ves d butants il serait alors int ressant d approfondir ce premier 5 Actes du congr s de l Actualit de la recherche en ducation et en formation AREF Universit de Gen ve septembre 2010 r sultat en v rifiant le sens de la relation causale Est ce parce que ces l ves se centrent sur ce type d apprentissages qu ils choisissent de faire du th tre
15. rendre et d couvrir cet art d sir d apprendre et importance des apprentissages intellectuels et scolaires La premi re classe 21 46 des UCE class es regroupe principalement des filles chi2 7 04 inscrites en option facultative th tre chi2 2 28 pr parant un baccalaur at Economique et Social chi2 6 23 et issues de cat gorie socioculturelle favoris e chi2 4 37 Le sujet prototypique de cette classe a un rapport pist mique au th tre fort chi2 5 01 et un rapport utilitaire au th tre faible chi2 3 61 Un certain d sir d apprendre ressort de ces discours ces l ves d clarant notamment vouloir apprendre continuellement Soulignons en outre l vocation de r flexions philosophiques sur l tre humain d apprentissages concernant la culture g n rale et d apprentissages d ordre plus scolaires comme les langues trang res ces types d apprentissages sont cat goris s comme tant des apprentissages intellectuels et scolaires par Bautier Charlot et Rochex 1992 Certains apprentissages relationnels de conformit sont galement mis en avant tels que le respect chi2 62 98 et la solidarit chi2 28 52 Les principaux agents d apprentissages rep r s ici sont la famille principalement les parents et l cole Le domaine scolaire semble important et caract ristique de ce profil d l ves Actes du congr s de l Actualit de la recherche en ducation et en form
16. rentissages fondamentaux Trait d union La langue et le th tre 5 12 5 8 Daykin N Orme J Evans D Salmon D McEachran M amp Brain S 2008 The impact of participation in performing arts on adolescent health and behaviour A systematic review of the literature Journal of Health Psychology 13 2 251 264 Lallias J C 2005 Introduire les critures contemporaines l Ecole Th tre ducation un mode d emploi Hors s rie 3 17 18 Pr teur Y Constans S amp F chant H 2004 Rapport au savoir et d mobilisation scolaire chez des coll giens de troisi me Pratiques Psychologiques 10 2 119 132 Reinert M 1993 Les mondes lexicaux et leur logique travers l analyse statistique d un corpus de r cit de cauchemars Langage et soci t 60 5 39 Rochex J Y 1995 Le sens de l exp rience scolaire Paris PUF Rochex J Y 2002 Echec scolaire et d mocratisation enjeux r alit s concepts probl matiques et r sultats de recherche Revue Suisse des Sciences de l Education 2 339 356 Zucchet F 2001 Oser le th tre Grenoble CRDP
17. rticuli re entre l enseignant et les l ves ceux ci apprenant en outre travailler ensemble et de fa on active et autonome Par ailleurs la pratique th trale d s le plus jeune ge demeure l un des plus puissants moyens f d rateurs pour consolider et relier entre eux l ensemble des apprentissages fondamentaux Clark 2003 6 Aussi nous supposons un lien entre le parcours th tral le sens accord cette activit rapport au th tre et le rapport au savoir des l ves 2 M thodologie 2 1 Population Notre chantillon est compos de 176 lyc en ne s de terminale g n rale pratiquant tous le th tre dans leur tablissement scolaire en option ou atelier Effectifs Pre Le 1 3 ans 82 46 6 Exp rience th trale 4 8 ans 94 53 4 Option de sp cialit 63 35 8 g cu Option facultative 57 32 4 Cadre de pratique th trale Plusieurs cadres intensif 43 24 4 Atelier 13 7 4 t P Oui 33 18 7 Pratique ext rieure Non 143 81 2 Total 176 100 Tableau 1 Effectifs de la population observ e en fonction du parcours th tral Actes du congr s de l Actualit de la recherche en ducation et en formation AREF Universit de Gen ve septembre 2010 Notre chantillon se divise en deux groupes de sujets concernant le nombre d ann es de pratique th trale effectu 46 6 des adolescents interrog s pratiquent le th tre depuis 3 ans ou moins ils sont donc consid r
18. yse des r sultats montre que les adolescent e s de milieu socioculturel tr s favoris ont tendance accorder de l importance aux apprentissages culturels et artistiques plus qu aux apprentissages purement scolaires Les adolescentes font davantage r f rence aux apprentissages intellectuels et scolaires apprentissages effectivement caract ristiques de la population f minine Enfin les adolescent e s issu e s du milieu socioculturel populaire voquent principalement des apprentissages relationnels et affectifs ainsi que li s au d veloppement personnel ce qui confirme les r sultats des recherches ant rieures Rochex 2002 Cependant aucun lien ne semble appara tre entre le discours des lyc en ne s et leur parcours scolaire op rationnalis par le redoublement et les r sultats scolaires moyenne g n rale de l ann e et moyenne des notes obtenues au baccalaur at de fran ais Cette variable institutionnelle n aurait alors pas de lien avec le rapport au savoir entretenu par les adolescent e s interrog e s D apr s nos r sultats il semble important de prendre en compte le sens que les l ves accordent au th tre celui ci pouvant tre li aux effets de la pratique sur le rapport au savoir Cela am ne par ailleurs s interroger quant la p dagogie mettre en uvre concernant cette discipline artistique en fonction des diff rents profils de rapport au th tre rep r s chez les lyc en ne s De m
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