Brigitte RAYNAUD - Ministère de la Ville
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1. Sources Donn es Cnam 31 12 2012 Sant En 2010 les femmes des Zus d clarent moins fr quemment tre en bonne ou tr s bonne sant que celles r sidant hors Zus 52 6 contre 66 3 pour l tat de sant g n ral 42 9 contre 54 4 pour l tat de sant dentaire Les femmes des Zus sont plus fr quemment en surpoids 14 6 points ou ob ses 7 1 points que les femmes des autres quartiers On notera que l on n observe pas de diff rence significative chez les hommes entre les Zus et le reste de l agglom ration Un recours au m decin g n raliste plus fr quent pour les femmes des Zus que pour celles hors Zus 6 7 visites annuelles pour les femmes en Zus contre 4 4 visites pour celles hors Zus mais un recours au m decin sp cialiste moins fr quent pour les femmes en Zus 27 1 des femmes en Zus d clarent avoir renonc des soins au cours de l ann e contre 17 0 hors Zus particuli rement les consultations chez les sp cialistes Sources Enqu te Sant et Protection Sociale 2010 Irdes Victimisation En 2012 15 des femmes en Zus d clarent se sentir en ins curit leur domicile contre 12 hors Zus gt La fr quence du sentiment d ins curit varie en fonction de la composition familiale Ainsi en Zus 19 des femmes au foyer d clarent se sentir en ins curit leur domicile contre 11 des tudiantes 16 gt De m me les femmes vivant seules ou leva2. rents champs th matiques emploi ducation sant logement acc s aux droits la culture aux loisirs Ces engagements seront assortis de moyens et d objectifs pr cis inscrits dans le projet territorial pour une dur e de 6 ans L animation et le pilotage du programme d actions de l galit femmes hommes sera int gr e au comit de pilotage du contrat de ville dont il constitue un axe transversal prioritaire L animation de ce programme sera conduite par le bin me de r f rents Etat et intercommunalit qui assureront le suivi des projets le bilan des actions engag es et proposeront au comit de pilotage du contrat de ville de nouvelles orientations et priorit s en fonction de l valuation des actions conduites Exemples d actions mettre en uvre D velopper une strat gie offensive en faveur de l emploi des femmes dans les quartiers et favoriser la cr ation d activit par celles ci Favoriser l gal acc s la culture aux sports et aux loisirs dans les quartiers de la politique de la ville et assurer le d veloppement d une offre de mixit sociale dans le cadre des dispositifs notamment au profit de la jeunesse Le programme Ville Vie Vacances a pour objectif d accueillir au moins 50 de jeunes filles parmi les b n ficiaires des activit s qui devront tre plus attractives 12 4 Evaluer les actions mises en uvre en faveur de l galit femmes hommes L
3. valuation des programmes d actions mis en uvre est envisager selon trois objectifs e conna tre savoir de quoi il s agit pr cis ment lorsque l on parle d galit femmes hommes partir de donn es pr cises e analyser identifier et objectiver les probl matiques pour prioriser les interventions en fonction des situations les plus urgentes traiter e d cider s int grer pleinement dans la strat gie d action de l approche int gr e partag e par l ensemble des acteurs y compris les conseils citoyens du territoire concern Le principe d valuation des actions mener est articuler avec la phase d identification des donn es sexu es pr alable Il est pr voir en amont des interventions pour assurer le processus de continuit de la d marche Il convient de d finir des indicateurs afin de mesurer l efficacit des actions d velopp es Ces indicateurs doivent pouvoir traduire les avanc es et l effectivit de la mise en uvre de la promotion de l galit femmes hommes Il s agira galement de construire une m thodologie d valuation du changement des pratiques et des processus professionnels o l expertise d usage des habitants et des publics touch s peut tre mobilis e dans le cadre d une d marche participative d valuation Les enqu tes les sondages et les analyses qualitatives et quantitatives sexu es peuvent tre reprises et r alis es quelques ann es de diff renc
4. 1 Circulaire n 5729 Elaboration des contrats de ville nouvelle g n ration du 30 juillet 2014 L laboration des contrats de ville fournit l Etat aux collectivit s territoriales et aux partenaires signataires l opportunit de s investir dans un programme d actions ambitieux pour faire progresser significativement l galit professionnelle la parit la protection des femmes contre toutes les formes de violence la lutte contre les st r otypes de genre et la citoyennet Le cadre de r f rence propos s inscrit dans le contexte de la mise en uvre de la nouvelle contractualisation entre l Etat et les collectivit s territoriales et identifie des l ments de m thode et des outils qui permettront d impulser une politique ambitieuse de promotion de l galit femmes hommes au plus pr s du terrain La d marche propos e se construit partir de quatre tapes gt encourager une approche int gr e de l galit femmes hommes dans l laboration du contrat de ville nouvelle g n ration gt objectiver les in galit s par la production de donn es sexu es d velopper un plan d actions gt valuer les actions mises en uvre 1 Encourager l approche int gr e de l galit femmes hommes En la mati re l Etat se doit d tre exemplaire il est de sa responsabilit de porter connaissance l enjeu de l galit femmes hommes dans les diff rents domaines concern s par le contrat de
5. de ville Il travaillera en troite collaboration avec la charg e de mission d partementale et la d l gu e r gionale aux droits des femmes afin de coop rer ensemble la mise en uvre concr te de sa t che Ces r f rents de l Etat travailleront galement en partenariat avec les personnes en charge de cette th matique au sein des collectivit s locales parties prenantes du contrat de ville et avec les CIDFF Centres d information sur les droits des femmes et des familles qui constituent des partenaires privil gier pour mobiliser les diff rents acteurs impliqu s dans le contrat de ville Une fois d sign s les r f rents politique de la ville en charge de l galit femmes hommes peuvent b n ficier d une formation au niveau r gional organis e par la d l gu e r gionale aux droits des femmes Plus largement afin de renforcer la prise en compte de l galit femmes hommes dans les contrats de ville il est essentiel de promouvoir une culture commune pour l ensemble des intervenants participant au contrat y compris les membres des conseils citoyens parmi lesquelles les femmes seront d sign es part gale Cette formation des quipes interminist rielles charg es de l laboration des contrats de ville aux enjeux de l galit femmes hommes constitue un l ment majeur de la mise en uvre de l approche int gr e Les centres de ressources de la politique de la ville et les d l g
6. les hommes et que les jeunes filles de l agglom ration Part des jeunes ayant acc d un logement ind pendant par ge et sexe en Filles hors Zus Gar ons hors Zus files ZUS i 3I ONS ZUS 16 17 ans 18 19 ans 20 21 ans 22 23 ans 24 25 ans 26 27 ans Source insoo enqu te Familio ot logomonts 2011 Champ Enfants dont los m ros vivont on Zus Traitement Onzus 14 26 des familles sont monoparentales en Zus contre 16 des familles des autres quartiers de l agglom ration 49 des femmes la t te d une famille monoparentale et vivant en Zus ont deux enfants et plus contre 39 pour leurs homologues hors Zus En Zus o la population est en moyenne plus jeune que dans les unit s urbaines environnantes seule une femme sur six a 60 ans ou plus Ces femmes plus g es tant elles m mes plus jeunes que celles r sidant hors Zus 46 des femmes g es en Zus ont entre 60 et 70 ans contre 41 des femmes g es hors Zus Cet cart est encore plus important chez les femmes g es immigr es pr s de six femmes g es immigr es sur dix ont moins de 70 ans en Zus contre 48 des femmes g es immigr es hors Zus Sources Recensement de la population Insee 2006 Chiffres sur la d cohabitation Enqu te Familles Logements Insee Ined 2011 Scolarit 2011 2012 Une fille sur cinq en Zus a un retard scolaire d au moins un an
7. rem dier ces situations d in galit A d faut de pouvoir produire un tel document pr alablement aux travaux pr paratoires du futur contrat de ville il est important d identifier minima des donn es sexu es dans l laboration du diagnostic territorial partag du contrat de ville Quelques questions peuvent guider la production de donn es sexu es quelles sont les in galit s femmes hommes les plus importantes r duire sur le territoire quelles in galit s font l objet de mesures sp cifiques pour quels objectifs et quels r sultats quelles donn es quantitatives et qualitatives sont disponibles sur les territoires des quartiers prioritaires et l agglom ration les jeunes filles des quartiers relevant de la politique de la ville sont elles autant b n ficiaires des quipements publics que les gar ons les modes de garde d enfants sont ils accessibles pour les jeunes m res habitants les quartiers en recherche de formation ou de travail les femmes des quartiers ont elles acc s aux informations des centres d information des droits des femmes et des familles Lors du diagnostic territorial r alis pour chacun des piliers du contrat de ville coh sion sociale cadre de vie et renouvellement urbain d veloppement conomique et emploi il s agit d apporter une attention sp cifique aux donn es sexu es et de mobiliser autour de la question de l galit femmes hommes un large panel
8. ville et de mobiliser tous les services et acteurs publics en lien avec les diff rents chelons territoriaux de l Etat e au niveau local les d l gu s du Pr fet e au niveau d partemental la charg e de mission aux droits des femmes et l galit la DDCS la DDTM le DASEN le DDSP le procureur e au niveau r gional le SGAR la d l gu e r gionale aux droits des femmes et l galit la DRJSCS la DIRECCTE l ARS le Rectorat la DREAL la DRAC Afin de promouvoir une politique territorialis e de l galit femmes hommes au sein du contrat de ville l approche int gr e constitue la meilleure strat gie mettre en uvre pour chacun des piliers de ce contrat Cette approche int gr e consiste r duire les in galit s existantes en fonction du genre dans l acc s l emploi aux droits aux services et aux espaces publics Elle n cessite d tre prise en compte d s la d finition des enjeux du territoire dans la phase de diagnostic territorial participatif et des orientations strat giques du contrat pour chacun de ses piliers et appliqu e l ensemble des actions et des th matiques du contrat de ville L approche int gr e mobilise la fois une approche transversale de l galit femmes hommes sur tous les axes d intervention et m rite d tre compl t e par des actions sp cifiques destin es agir plus finement sur les in galit s persistantes dont sont victimes les femmes Ce
9. 4 Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE PREMIER MINISTRE cget des territoires Cadre de r f rence Egalit femmes hommes dans les contrats de ville de nouvelle g n ration Septembre 2014 L galit entre les femmes et les hommes est un droit fondamental pour toutes et tous inscrit dans la Constitution fran aise et repr sente un enjeu capital pour la d mocratie Cependant afin d tre pleinement accompli ce droit ne se d cr te pas et ne doit pas tre seulement reconnu l galement mais doit tre effectivement exerc sur tout le territoire et concerner tous les aspects de la vie politique conomique sociale culturelle et environnementale Dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville l galit r elle entre les femmes et les hommes peine encore cependant devenir une r alit dans un contexte marqu par la pr carit l isolement les freins la mobilit sociale et g ographique et les pr jug s persistants Malgr tout un panel d actions mis en place pr c demment dans le cadre de la politique de la ville les femmes ont encore du mal trouver leur place dans l espace public et prendre part toutes les d cisions relatives aux projets de leurs territoires Des in galit s sont particuli rement persistantes dans le domaine de l emploi et de l activit conomique L emploi des femmes est moins fr quent et plus pr caire dans les territoires pr
10. d acteurs du contrat de ville les services th matiques du droit commun de l Etat les services de l agglom ration des communes du conseil g n ral du conseil r gional mais aussi les services de la CAF de P le emploi des bailleurs les membres des conseils citoyens les associations Cette dimension des in galit s femmes hommes doit s int grer pleinement dans le diagnostic territorial participatif qui se situe au d but du processus d laboration du contrat Il consiste pour les partenaires du contrat actualiser et partager leurs connaissances sur la situation des quartiers prioritaires et de leurs habitants du point de vue des in galit s femmes hommes Il s agit aussi d interroger cette question des in galit s femmes hommes dans l espace intercommunal et d identifier les diff rents leviers mobilisables pour agir au b n fice de l galit femmes hommes La production de ces donn es doit permettre d aboutir l identification des enjeux et priorit s d intervention qui structureront le futur contrat pour chacun des trois piliers du contrat et objectiver l galit femmes hommes Ce travail d analyse permettra d identifier finement les types les lieux et les formes d in galit s de genre v cues sur le territoire partir des donn es quantitatives Il a galement pour vocation de dresser un tat des lieux des ressources compos es par le r seau d acteurs territoriaux intervenants dans le champ
11. de la promotion de l galit femmes hommes en pr cisant le r le et les comp tences de chacun par exemple sous la forme d un annuaire destination de l ensemble des acteurs du territoire Exemples d outils mobilisables permettant aux femmes de participer la vie de la cit et de s approprier leurs quartiers S appuyer sur les femmes des conseils citoyens mis en place dans chacun des quartiers de la politique de la ville et charg s de participer l laboration et la mise en place des politiques publiques et des projets de territoires Soutenir le d veloppement des marches exploratoires au del de la phase de diagnostic pour permettre aux femmes de se r approprier l espace public et de lutter contre le repli sur soi T Voir la fiche mode d emploi de r alisation du diagnostic territorial sexu p 257 du rapport du HCEF Combattre maintenant les in galit s sexu es sociales et territoriales dans les quartiers de la politique de la ville et les territoires ruraux fragilis s 10 Quelle que soit la d marche retenue pour identifier et objectiver les in galit s femmes hommes la concertation et le suivi collectif sont des facteurs de r ussite importants des strat gies mettre en uvre sur le territoire afin de d terminer les priorit s d actions mettre en uvre et qui auront fait l objet d un d bat au sein du comit de pilotage du contrat r unissant les diff
12. e pour mesurer les r els progr s en mati re de r duction des in galit s ou la persistance de celles ci Contact CGET DVCU Direction de la ville et de la coh sion urbaine Nadia BENTCHICOU Responsable de la mission galit femmes hommes T l 01 85 58 60 59 Courriel nadia bentchicou cget gouv fr 13 Annexe 1 La situation des femmes en Zus en quelques chiffres Structure d mographique En 2006 plus de 2 millions de femmes vivent en Zus 52 de la population Un taux proche de celui des autres quartiers de l agglom ration Les hommes et les femmes de moins de 25 ans sont surrepr sent s en Zus lls repr sentent 40 de la population contre 32 dans les unit s urbaines environnantes Cette surrepr sentation dispara t pour les hommes de 25 34 ans En revanche la population f minine de cette tranche d ge continue d tre surrepr sent e en Zus et concerne 14 6 de la population totale de ces zones contre 13 5 pour les unit s urbaines environnantes respectivement 14 7 et 14 8 chez les hommes gt Le ph nom ne reste difficile valuer mais il peut s expliquer par une difficult accrue pour les jeunes femmes quitter leur quartier ou une plus grande proportion de femmes de cette tranche d ge venues s installer dans le quartier Les jeunes en Zus d cohabitent plus t t du logement de leurs parents Cependant les jeunes femmes des Zus d cohabitent plus t t que
13. ioritaires de la politique de la ville que dans les agglom rations environnantes En 2012 41 8 des femmes de 25 64 ans sont inactives en Zus contre 25 hors Zus Lorsqu elles travaillent leur niveau de responsabilit est plus faible que celui de la moyenne des femmes et elles sont plus souvent en contrat dur e d termin e De plus les jeunes femmes de 25 34 ans vivant en ZUS sont plus souvent en charge de famille et sont davantage expos es la monoparentalit Donn es recueillies par l ONZUS emploi des femmes dans les Zus Mars 2014 En application de la loi de programmation pour la ville et la coh sion urbaine du 21 f vrier 2014 et de la loi Vallaud Belkacem du 4 ao t 2014 pour une r elle galit entre les femmes et les hommes la prise en compte de l galit entre les femmes et les hommes et la lutte contre les in galit s persistantes en la mati re rel vent de la responsabilit conjointe de l Etat et des collectivit s locales L galit femmes hommes forme avec la jeunesse et la lutte contre les discriminations l une des trois priorit s transversales obligatoires prendre en compte dans la conception des contrats de ville Cette priorit n cessite une r elle impulsion de la part des services de l Etat et doit se traduire de mani re op rationnelle dans le contenu des contrats pour chacun des trois piliers coh sion sociale cadre de vie et emploi et d veloppement conomique
14. l entr e en 6 me contre 1 sur 10 hors Zus 49 des filles scolaris es dans le second cycle et r sidant en Zus suivaient un enseignement professionnel contre 27 des filles en dehors des Zus Sources Depp Minist re de l ducation nationale Ann e scolaire 2011 2012 lllettrisme En 2011 17 des femmes g es de 18 65 ans en Zus sont en situation d illettrisme contre 5 hors Zus A titre de comparaison en 2004 14 des femmes g es de 18 65 ans en Zus sont en situation d illettrisme contre 7 hors Zus Sources Enqu te Information Vie Quotidienne IVQ Insee 2011 Emploi Le retrait du march du travail amorc en 2009 pour les femmes en Zus se poursuit Ainsi en 2012 41 8 des femmes de 25 64 ans en Zus sont inactives contre 25 de leurs homologues hors Zus Le niveau de responsabilit dans l emploi est plus faible en 2012 64 3 des femmes salari es r sidant en Zus sont employ es contre 50 0 des femmes habitant dans les autres quartiers de l agglom ration 15 Les femmes non actives occup es 15 64 ans et la recherche d un emploi se distinguent par une part tr s importante de personnes d clarant n avoir jamais travaill En 2012 cette proportion atteint 12 Sources Enqu te emploi en continu 2012 Insee Revenus Fin 2012 22 7 des femmes couvertes par la CNAM et r sidant en Zus sont b n ficiaires de la CMUC contre 9 4 de leurs homologues en dehors des Zus
15. nt des enfants expriment davantage un sentiment d ins curit que les femmes en couple En 2012 32 des femmes en Zus d clarent se sentir en ins curit dans leur quartier contre 18 hors Zus gt Cependant la proportion de femmes d clarant avoir t la cible d agression est similaire en Zus ou hors Zus Le sentiment d ins curit n est pas seulement li aux atteintes subies le fait d avoir t t moin d une agression est galement un facteur 13 des femmes en Zus contre 10 en dehors des Zus 3 8 des femmes de 18 75 ans en Zus d clarent avoir subi de la violence physique au sein de leur m nage contre 2 4 en dehors des zus Sources Enqu te Cadre de Vie et Victimisation Insee ONDRP 2008 2012 Voir aussi Les chiffres cl s des in galit s femmes hommes dans les quartiers prioritaires et les territoires ruraux Etudes du Haut Conseil de l galit femmes hommes avril 2014 http www haut conseil egalite gouv fr IMG pdf hcefh_ etude 02 2014 04 egater 2 pdf 17
16. ombre d actions qui leur sont d di es D cliner pour les quartiers les conventions sign es entre le minist re des droits des femmes et le minist re de l emploi en d veloppant en partenariat avec l ducation nationale et P le emploi une information non st r otyp e sur les m tiers aupr s des jeunes filles et des femmes des quartiers et communiquer sur la mixit des m tiers dans les forums D cliner sur les quartiers de la politique de la ville le volet Egalit femmes hommes du Contrat de plan tat r gion CPER le plan r gional d action strat gique de l galit femmes hommes b D signer un r f rent politique de la ville en charge de l galit femmes hommes Pour que chaque contrat de ville puisse b n ficier d une vraie impulsion et d un suivi cons quent en mati re d galit femmes hommes les charg es de mission d partementales aux droits des femmes ont besoin de relais et de r f rents territoriaux Il semble donc imp ratif de d signer au sein de l organisation locale un r f rent politique de la ville en charge de l galit femmes hommes qui aura pour responsabilit en compl ment de ses principales attributions de coordonner la mise en uvre de l approche int gr e pour chacun des contrats de ville Ce r f rent politique de la ville en charge de l galit femmes hommes doit tre en mesure d animer des changes au sein des comit s techniques ou de pilotage du contrat
17. rents signataires de celui ci 11 3 D velopper un plan d actions pour lutter contre les in galit s femmes hommes L approche int gr e mobilise le droit commun des services de l Etat et des op rateurs publics afin de renforcer la dimension transversale territorialis e de la promotion de l galit femmes hommes et aussi celui des collectivit s territoriales parties prenantes au contrat La conduite efficace de cette approche int gr e de promotion de l galit femmes hommes n cessite un portage politique fort de la part de l Etat de l intercommunalit et des communes afin que celle ci puisse tre effectivement d clin e de mani re transversale dans les trois piliers du contrat de ville et galement promue au moyen d un plan d actions global ou d actions sp cifiques Ce programme d intervention permettra de valoriser et de mettre en coh rence un ensemble d actions destin es aux habitants des quartiers parmi lesquels les femmes seraient cibl es en priorit mais galement en direction de l ensemble des acteurs locaux Des approches th matiques m riteraient de faire l objet d actions sp cifiques en compl ment de l approche globale int gr e au regard de l acuit des situations in galitaires qui les caract risent Les signataires du contrat de ville s engageront dans une politique int gr e de renforcement de l galit femmes hommes qui se traduira par des engagements pr cis dans les diff
18. rrespondre une ambition partag e par l ensemble des acteurs du contrat de ville et la mobilisation de chacun de ces acteurs impliqu s dans son domaine de comp tence et tout particuli rement celle de l ensemble des services de l Etat aux c t s des charg e s de mission d partementaux aux droits des femmes Cette d marche sera d clin e autour de trois axes a Engagements des parties prenantes des contrats Les structures parties prenantes du contrat s engageront dans une politique int gr e de promotion de l galit femmes hommes Ces engagements seront d clin s dans le plan d actions du contrat de ville qui fera appara tre les enjeux sp cifiques propres au renforcement concret de l galit femmes hommes au sein de chacun des piliers du contrat Pour que cette approche puisse tre conduite avec effectivit avec l ensemble des partenaires concern s sur la dur e du contrat il est essentiel qu elle b n ficie d un portage politique fort d une formation sp cifique et d une ing nierie d di e celle ci Exemples d actions de l approche int gr e Int grer l galit femmes hommes dans toutes les conventions de subvention aux associations dans le cadre du contrat de ville qui devront comprendre des indicateurs sp cifiques mettant en exergue les diverses actions destin es aux femmes et jeunes filles Les enqu tes et bilans tabliront la part des femmes b n ficiaires les outils mis en uvre et le n
19. tte nouvelle approche de la promotion de l galit femmes hommes participe au retour de l Etat dans les quartiers populaires et constitue un engagement majeur de la convention interminist rielle sign e le 21 mai 2013 entre le minist re de la Ville et le minist re des Droits des femmes N Pour la mobilisation des diff rentes collectivit s territoriales signataires du contrat de ville la mise en uvre de cette approche int gr e peut galement s appuyer sur les engagements pris par les associations d lus locaux ADF ARF AMGVF FVM APVF et ART ORE l AMF avec le minist re des Droits des Femmes dans le cadre du D gt d rd du 2 juillet 13 Celui ci encourage les collectivit s territonales vagit de mani re transversale dans leurs politiques publiques pour faire progresser l galit entre les femmes et les hommes et lutter contre les des De nomaransas eolleciiviles territoriales sont par alure A de la C euro e de promotion t femme Jans la Elles se sont engag es concr tiser leur ere en idavent des droits d s femmes et mettre en uvre sur leur territoire les engagements d finis dans la Charte Ces engagements des collectivit s territoriales particuli rement ceux des Conseils g n raux et des Conseils r gionaux signataires constituent une opportunit mobiliser dans le cadre des contrats de ville mme L approche int gr e de l galit femmes hommes doit co
20. u es r gionales aux droits des femmes sont en capacit de mettre en uvre et d animer des formations cibl es sur l approche int gr e de l galit femmes hommes dans les contrats de ville Les objectifs de la formation se d clineraient autour des pr occupations suivantes e comprendre les enjeux de l galit femmes hommes dans les quartiers et de leur int gration dans tous les domaines d actions du contrat de ville e identifier les freins et les moteurs pour que les femmes puissent avoir une r elle place dans l espace public et s investir dans la vie de la cit travers les projets y aff rents e sensibiliser contre les st r otypes de genre e disposer de la m thodologie et des outils n cessaires pour l laboration d un plan d actions adapt aux enjeux identifi s au pr alable Il s agit de rendre visible les situations d in galit s femmes hommes v cues dans les quartiers relevant de la politique de la ville en produisant des indicateurs permettant d objectiver le ph nom ne des in galit s de genre sur le territoire du contrat L laboration de l approche int gr e de l galit femmes hommes dans le contrat de ville s appuie devrait s appuyer id alement sur un diagnostic territorial sexu dressant un tat des lieux pr cis des situations sur un territoire sp cifique et proposant des pistes de travail afin de d terminer des enjeux en vue d apporter des solutions concr tes pour
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