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1. CS Les Hauts de Mazargues Marseille Coll ge Albert Camus Miramas Coll ge Arc de Meyran Aix en Provence Coll ge Les Matagots La Ciotat Coll ge Rocher du Dragon Aix en Provence Coll ge Rosa Parks Marseille Coll ge Ubelka Auriol 4 Evaluation Oui Moyennement Non L intervention vous a t elle int ress 2 334 71 37 123 26 28 11 2 35 Yo Pensez vous mieux connaitre vos droits 418 89 32 50 10 68 Pensez vous mieux conna tre le fonctionnement de la justice 386 22 48 sa 17 92 Pensez vous mieux comprendre ce qu est la citoyennet 343 Fa pave 120 en Quelle note sur 10 donneriez vous l intervention 50 5 D roulement Dans le cadre de cette action nous avons pu constater un amalgame entre les notions de l gitime d fense et de vengeance En effet les l ves consid raient qu ils se trouvaient en l gitime d fense d s que la situation leur paraissait injuste Cependant leur base de r f rence n tait pas la loi mais diverses consid rations d ordre moral Ainsi a chaque fois que les besoins l exigent les juristes rappellent que seules les lois vot es au parlement font office de r f rence commune a l ensemble des personnes pr sentes Sur le territoire Il est aussi rappel aux l ves la possibilit de porter plainte s ils sont victimes d infractions La vid o traitant du vol est incontes
2. Oui Moyennement Non A pk arene 246 9145 98 2670 23 6 27 int ress Pensez vous mieux conna tre 304 82 83 63 17 17 vos droits Pensez vous mieux conna tre 291 79 29 76 20 71 le fonctionnement de la justice Pensez vous mieux comprendre a ce qu est la citoyennet eae aren Le FLO Quelle note sur 10 donneriez vous 7 53 a l intervention Evaluation pour l outil Emploie tes droits 46 l ves 18 filles 28 gar ons Oui Moyennement Non L intervention vous a t elle int ress 22 95 65 11 32 35 1 2 94 Pensez vous mieux conna tre vos droits 29 85 29 5 14 71 Pensez vous mieux conna tre le fonctionnement de la justice 24 70 59 10 29 41 Pensez vous mieux comprendre ce qu est la citoyennet 30 88 24 4 11 76 Quelle note sur 10 donneriez vous l intervention 7 55 62 Evaluation pour l outil Je u suis citoyen 18 l ves 14 filles 4 garcons Oui Moyennement Non eee 15 100 00 3 16 67 o 0 00 Pensez vous mieux connaitre 15 83 33 3 16 67 vos droits Pensez vous mieux conna tre z e le fonctionnement de la justice yo TE 4 ma m Pensez vous mieux comprendre 15 83 33 3 16 67 ce qu est la citoyennet Quelle note sur 10 donneriez vous 8 11 l intervention Evaluation pour l outil
3. CS Les Hauts de Mazargues Marseille ITEP Serena Marseille Coll ge Amp re Arles Coll ge Camille Claudel Vitrolles Coll ge Clair Soleil Marseille Coll ge Coin Joli S vign Marseille Coll ge Darius Milhaud Marseille Coll ge Fr d ric Mistral Port de Bouc Coll ge Georges Brassens Bouc Bel Air Coll ge Germaine Tillion Marseille Coll ge Gyptis Marseille Coll ge Henri Barnier Marseille Coll ge Henri Bosco Vitrolles Coll ge Henri Wallon Martigues Coll ge Les Caillols Marseille Coll ge Les Gorguettes Cassis Coll ge Lou Garlaban Aubagne Coll ge Louis Pasteur Marseille Coll ge Marie Mauron Cabries Coll ge Massenet Marseille 12 Coll ge Miramaris Miramas Coll ge Pierre Matraja Sausset les Pins Coll ge Pyth as Marseille Coll ge Roquepertuse Velaux Coll ge Simone de Beauvoir Vitrolles Coll ge Sylvain Menu Marseille Coll ge Versailles Marseille Coll ge Vieux Port Marseille Coll ge Yves Montand Allauch Lyc e Charles Mongrand Port de Bouc 4 Evaluation Oui Moyennement Non ee n 2224 72 75 722 23 62 111 3 63 Pea mieux conna tre 2673 87 41 ag m fonctionnement de la justice 2568 84 00 489 16 00 cequestiacityennet 2300 75 24 757 24 76 Quelle note sur 10 donneriez vous 8 03 a l intervention 5 D roulement Les tablissements assoc
4. REPARTITION DU NOMBRE D INTERVENTIONS PAR TYPES D ETABLISSEMENTS CFA 4 3 Ecoles 6 4 Centres sociaux autres 13 8 Coll ges 53 8 Lyc es 21 7 Depuis 2008 l ADEJ s tait fix comme objectif de d velopper les actions en dehors du cadre scolaire un travail de fond a pu tre effectu avec des centres sociaux notamment durant les vacances scolaires d marche que nous poursuivons L quipe de l ADEJ continue son travail de cr ation et d actualisation de ses outils p dagogiques La plupart des actions de l ADEJ se d roulent en moyenne sur une plage de deux heures Cependant l quipe s attache a poursuivre les projets de fond sur plusieurs s ances qui permettent d approfondir certaines th matiques telles que la Justice des mineurs notamment En 2014 l ADEJ a utilis 24 outils p dagogiques diff rents Exposition vid o BD jeux que l on peut regrouper en cinq th matiques Droit des mineurs Justice des mineurs Promotion de l galit et lutte contre les discriminations Citoyennet Droit et milieu scolaire Pour analyser le bilan de l activit 2014 nous avons choisi dans la premi re partie du rapport De pr senter les supports p dagogiques de facon d taill e leur contenu caract ristique et leurs objectifs De d finir la m thodologie adopt e par les juristes D indiquer les structures dans lesquelles ils ont t utilis s De faire a
5. Les th matiques trait es ont fait l objet d une tude en commission formation en tenant compte des souhaits exprim s par les participants lors des pr c dents ateliers Cependant un atelier a d tre report le second compte tenu du peu d inscrits ce qui a entrain un d calage dans la r alisation des ateliers En outre au vu des subventions l ADEJ n a r alis que deux ateliers cette ann e le dernier n ayant pas eu lieu Membres de la commission formation Madame MARINELLO pr sidente Monsieur USO membre du conseil d administration Monsieur CERUTI membre du conseil d administration Madame KAISER directrice Madame BERLAND juriste 1 Atelier du jeudi 3 avril 2014 Le droit l instruction et la formation des jeunes de plus de 16 ans Objectifs L obligation a l instruction est introduite dans notre l gislation depuis la loi du 28 mars 1882 elle vise express ment les enfants de 6 a 16 ans Or en pratique cette exigence est trop souvent mise a mal cf Atelier de l ADEJ du 17 12 2013 et cela est d autant plus frappant pour les jeunes de plus de 16 ans dans la mesure ou pour eux il n y a plus d obligation contraignant les tablissements scolaires et les institutions comme les repr sentants l gaux Ainsi un trop grand nombre de jeunes pour des raisons tr s diverses se retrouvent en grande difficult En effet le d crochage cf Atelier de ADEJ du 18 12 12 La d scolarisation
6. 173 geme partie LA FORMATION DES PROFESSIONNELS 174 l Formation Justice p nale des mineurs et Relations Filles Garcons a destination des m diateurs d Adelies Dates 24 et 25 f vrier 2014 Participants 19 le 24 02 2014 18 le 25 02 2014 Juristes animateurs Chahida formation sur la Justice p nale des mineurs Benjamin Relations filles gar ons 1 La justice p nale des mineurs Objectifs Travailler sur les st r otypes et pr jug s des jeunes Informer les m diateurs sur la justice p nale des mineurs R interpr ter les exp riences et les pratiques des m diateurs Contenu Le mineur d linquant le mineur victime La phase polici re retenue garde vue La phase judiciaire poursuite instruction jugement mesures sanctions peines Cas pratiques Bilan De nombreuses interrogations parfois vives ont t soulev es par une grande majorit du groupe notamment sur les notions de justice injustice li es selon de nombreux professionnels au niveau social De plus ils sont tr s surpris de ne pas avoir t sensibilis s durant leur scolarit ou leur jeunesse au fonctionnement de la justice Certains disent se retrouver compl tement d sempar s face aux forces de l ordre Ils nous ont demand de bien vouloir leur envoyer un petit r capitulatif des notions abord es ge condition de d tention en garde vue ou retenue judiciaire conditions d
7. 27 5 D roulement Cette action a t men e aupr s de deux tablissements En tout premier lieu les juristes expliquent aux l ves le but de l action et son d roulement Les consignes sont alors donn es sur la tenue et le comportement adopter le jour de l audience tenue correcte t l phones portables teints pas de bavardages La premi re s ance est ainsi consacr e l explication de l organisation et du fonctionnement de la justice Les termes juridiques sont d finis et les diff rentes cat gories d infractions ainsi que les diff rentes juridictions sont expos es La justice p nale des mineurs avec ses exceptions est galement pr sent e Les jeunes sont comme souvent surpris d apprendre qu un mineur peut tre reconnu responsable d s l ge de discernement Les juristes envisagent galement les diff rentes peines que le juge peut prononcer ainsi que les peines compl mentaires Ensuite un sch ma d taillant le parcours et le traitement d une plainte est projet aux l ves afin qu ils s approprient la chaine p nale Enfin la composition du tribunal correctionnel est tudi e en expliquant le r le des diff rents acteurs Nous insistons bien sur le r le de chaque acteur l audience En effet certaines confusions sont souvent d cel es A cette occasion nous prenons soin de d faire certaines id es re ues lis ont tendance envisager la justice p nale fran aise sur le
8. Evaluation pour l outil BD Kiffer Qui fait l autre 153 l ves 76 filles 77 garcons Oui Moyennement Non RER RENE 82 53 59 59 3856 12 7 84 ee mieux connaitre 137 89 54 m Zil fonctionnement dela ustice 190 84 97 23 15 03 cequestiacityennet gt 120 7843 33 21 57 Quelle note sur 10 donneriez vous 7 78 a l intervention Evaluation pour l outil Droit et Internet 142 l ves 68 filles 74 garcons Oui Moyennement Non m kk ere 92 7541 25 2049 5 4 10 de mieux connaitre 104 85 25 ig 1475 le fonctionnement de la justico 102 88 61 20 16 39 cequestiacityennet 93 76 28 29 23 7 Quelle note sur 10 donneriez vous 7 97 a l intervention 119 Evaluation pour l outil 13 18 Questions de justice 6 l ves filles Oui Moyennement Non UNE USE 6 100 00 o o0 00 o 0 00 Pensez vous mieux conna tre 6 100 00 0 0 00 vos droits Pensez vous mieux connaitre le fonctionnement de la justice a isk L 16 67 Pensez vous mieux comprendre 5 83 33 4 16 67 ce qu est la citoyennet Quelle note sur 10 donneriez vous 8 83 l intervention Evaluation pour l outil Lyc e net 32 l ves 16 filles 16 garcons Oui Moyennement Non A pk arene 28 87 50 4 12
9. Sant Choix m dicaux Couverture sociale Cotisations Sexualit Libre choix du partenaire Majorit sexuelle A la fin de l intervention un pass la majorit est remis chaque l ve Ce livret reprend les diff rents th mes abord s sous forme de r sum s accompagn s de mod le de lettres et de renseignements pratiques 3 Etablissements concern s Nb interventions Niveaux Nb filles Nb gar ons Nb total 417 2 aTerm 897 1128 2025 CRIJ Marseille EPIDE Marseille EPM Marseille Maison de l Apprenti Marseille CFA BTP Mallemort CFA BTP Marseille 41 CFA BTP Toulon CFA BTP Florentin Mouret Avignon CFA Charles Privat Arles CFA Compagnons du devoir Marseille CFA de la Chambre des M tiers Avignon CFA de la Valette La Valette du Var CFA FA ARGIMSA Le Cannet des Maures CFA Henri Rol Tanguy Port de Bouc Lyc e Adam de Craponne Salon de Pvce Lyc e Alexandre Dumas Cavaillon Lyc e Amiral de Grasse Grasse Lyc e Arthur Rimbaud Istres Lyc e Auguste Escoffier Cagnes sur Mer Lyc e Blaise Pascal Marseille Lyc e Camille Jullian Marseille Lyc e Charles P guy Marseille Lyc e Dumont d Urville Toulon Lyc e Emile Zola Aix en Provence Lyc e Fourcade Gardanne Lyc e Francis de Croisset Grasse Lyc e Henri Matisse Vence Lyc e Jean Moulin Port de Bouc Lyc e Jean Henri Fabre Carpentras
10. lll Promotion de l galit Cette th matique a concern 1595 jeunes ce qui repr sente 90 interventions 4 outils sont utilis s La BD Kiffer Qui fait l autre Les autres ca m est gal Fille comme gar on non utilis en 2014 Diff rents et alors non utilis en 2014 A BD Kiffer Qui fait l autre 1 Objectifs L outil consiste en une B D servant de base pour aborder les relations filles garcons Elle propose plusieurs sayn tes pr sentant des situations que les jeunes peuvent quotidiennement rencontrer dans leurs relations avec l autre sexe Le sexisme et les violences y sont abord s en lien avec leurs r ponses juridiques L objectif est d am liorer ces relations de donner des cl s de compr hension pour la relation avec l autre et de fournir les informations aff rentes aux cons quences de certains actes pouvant tre sanctionn s juridiquement L image les dialogues et parfois l humour sont les moyens que nous choisissons pour traiter ces th mes difficilement abordables avec les adolescents Cela favorise l mergence du dialogue de la part des jeunes pour laisser la place au d bat 2 M thodologie L animation se d roule en deux heures Chaque sayn te de la BD permet d instaurer un d bat sur les th mes suivants Sayn te 1 les repr sentations de genre les st r otypes les droits des femmes et le principe d galit Sayn te 2 le consentement les agressions sexuelles
11. Au coll ge Darius Milhaud les classes rencontr es ont permis des changes int ressants Cependant m me si le th me de l intervention tait Internet les d bats souvent anim s d riv rent vers d autres themes Par exemple dans l une des classes de nombreuses questions sur le r le du juge des enfants ont t pos es Une l ve s est m me mise pleurer lorsque le r le du juge des enfants fut expliqu en raison du placement de sa petite s ur Le juge des enfants ne sert rien Une autre l ve nous a pos de nombreuses questions sur la 75 maltraitance nous lui avons conseill de prendre attache avec l assistante sociale Dans un autre groupe certains r futaient le principe d galit homme femme Enfin malgr les efforts de l quipe ducative quelques probl mes d organisation ont entrav le bon d roulement de certaines actions En effet lors d une intervention une partie de la classe est arriv e avec une heure de retard Questions de violences Coll ge Rosa Parks En raison des nombreuses questions des l ves seules 2 vid os ont t diffus es Pour r pondre aux questions pos es un point a t r alis sur les notions d autorit parentale et de maltraitance Les contours de la libert d expression ont aussi pu tre trait s afin de bien faire comprendre ce que cette notion englobe un l ve nous a dit S ils font trop les beaux j ai le droit de les insulter Au term
12. Le proc s fictif avec l ITEP les Cadeneaux se poursuit et nous esp rons que le groupe qui est tr s investi pourra jouer ce proc s au sein du Tribunal de Grande Instance de Marseille Nous poursuivrons les ateliers d implication civique dispositif d alternatives aux poursuites pour les mineurs par le biais de s ances collectives d information sur le monde de la justice Nous accompagnerons nouveau la commune de Miramas dans l animation de son Conseil Municipal des Jeunes De plus l association ADEJ a t nomm e administrateur ad hoc en 2014 et exercera peut tre ces fonctions en 2015 Nous continuerons galement d tre r actifs par rapport aux diff rentes demandes qui nous seront formul es par les tablissements scolaires ou les centres sociaux mais aussi de r fl chir de nouveaux outils que nous pourrions proposer pour l avenir L ADEJ aura 20 ans Pour f ter ses 20 ans l ADEJ proposera d animer aupr s des jeunes tout au long de l ann e une exposition itin rante con ue partir de ses diff rents supports p dagogiques avec comme fil conducteur conna tre et exercer ses droits et ses devoirs Une matin e d information sera par ailleurs propos e aux professionnels de l enfance et de la jeunesse Enfin notre site Internet sera refait afin d tre plus accessible au public 179 ANNEXES 180 AcceS au DROIT pe ENFANTS ET DES JEUNES Date EVALUATION DE L INTERVENTION DE
13. Les jeunes nous ont la aussi parl de Nelson Mandela Un des jeunes nous voque le combat de Malala la jeune militante pakistanaise pour l ducation et les droits des filles A la fin de la s ance deux ducateurs viennent nous voir pour discuter de la th matique de la s ance suivante a savoir la justice qui int resse beaucoup les jeunes lis nous demandent s il est possible d apporter des Codes avec nous 3 me s ance le 12 11 2014 En qu te de justice notre arriv e a 9h25 il n y avait qu une jeune fille qui attendait M LUCCIARDI arrive et nous explique qu ils sont en r union Ill y a de nombreux absents lis sont quatre dans le groupe 2 et six dans le groupe 1 L ducateur nous propose de les r unir et de ne faire qu une s ance Nous pr f rons alors proc der ainsi notamment pour la dynamique de l intervention L ducateur nous demande de commencer 10h afin que les jeunes prennent un petit d jeuner Pendant ce temps une ducatrice en profite pour discuter avec nous Elle nous dit que certains jeunes de son groupe lui parlent de l ADEJ Quand est ce que l ADEJ vient posent des questions et r agissent sur certaines notions Plusieurs jeunes discutent des propos racistes et ce sont ceux qui sont le plus participatifs Concernant l action les jeunes ont pos beaucoup de questions tr s diverses sur la justice et son fonctionnement Par ailleurs il a t n cessaire de revenir sur le
14. Suite cela il a t tr s compliqu d tablir un change avec les jeunes Ils restaient mutiques m me pour les questions les plus basiques Seule la jeune fille pr sente a particip et r pondu nos questions De plus nous apprendrons la fin de l atelier lors de la distribution du questionnaire que trois jeunes ne savent ni lire et crire ce qui n a peut tre pas facilit leur compr hension des notions abord es lors de cette session Dans un premier temps de mani re assez classique les notions de libert d opinion et d expression ont t abord es Les limites ces libert s ont t pr cis es en distinguant les propos racistes l homophobie et la discrimination Ensuite lorsque nous avons abord la th matique de la Justice les jeunes ont t tr s surpris d apprendre l ge de la responsabilit p nale d un mineur en France Pour eux a 7 8 ans un mineur ne comprend rien la vie Il a t n cessaire de bien d tailler les principes de la Justice P nale des Mineurs notamment la r gle selon laquelle l ducatif prime sur le r pressif Nous avons eu des questions au sujet du viol Un jeune homme souhaitait savoir ce que risquait un mineur de 16 ans qui frappe une fille en vue d obtenir un rapport sexuel Un point a donc t fait ce sujet et l agression sexuelle a t distingu e du viol Un jeune nous a expliqu qu il n avait pas eu d avocat lors de sa garde a vue ni lors
15. Exposition 13 18 Questions de Justice L audience est ouverte Tribunal mode d emploi Proc s fictif En qu te de justice A Exposition 13 18 Questions de Justice 1 Objectifs Cette exposition con ue par la Protection Judiciaire de la Jeunesse s inscrit dans le cadre de la pr vention des maltraitances et de la d linquance gr ce a une information sur les droits de l enfant ainsi que sur la Justice des mineurs Ce qui est mis en avant dans l animation de l exposition est la corr lation entre les droits dont chaque citoyen est b n ficiaire et les devoirs dont il est redevable Cette exposition doit amener une r flexion sur la n cessit de l existence dans toute collectivit de r gles respecter Les droits sont primordiaux mais pour que chacun puisse en b n ficier le respect des r gles est n cessaire 2 M thodologie L animation de l exposition 13 18 Questions de justice se d roule sur deux heures Elle n cessite la pr sence de deux intervenants Depuis 2006 l ensemble des panneaux de l exposition ont t inclus dans un support informatique Powerpoint Cette pr sentation a un avantage certain au niveau pratique et facilite la venue de l ADEJ dans les tablissements L animation fonctionne en trois temps L introduction L introduction permet de mieux d finir la notion de loi en suscitant les interventions des l ves par diverses questions Pourquoi la loi Qui fait la
16. Les juristes ont tent d apporter aux l ves des r ponses neutres en replacant le d bat dans une perspectives juridique explications sur la libert d expression et pr sentation du cadre juridique de r f rence rappel de ces limites d finition de l injure Dans une des classes l intervention cens e dur e 2h a d tre interrompue au bout d une heure En effet les l ves taient particuli rement indisciplin s et irrespectueux Certains ont d s le d but de l intervention laiss entendre qu ils n avaient pas envie d assister l intervention et que a ne servait rien Assez turbulents et peu attentifs les l ves ont ensuite commenc se prendre en photo en groupe alors que les juristes tentaient d assurer l intervention Apr s de nombreux rappels l ordre les juristes ont pr venu les l ves de l ventualit de stopper l intervention ce qu ils ont finalement t contraints de faire 83 B Les ateliers de formation L ADEJ dans le cadre de ses ateliers de formation a programm trois demi journ es de r flexion en 2014 Les probl matiques suivantes ont t retenues Le droit l instruction et la formation des jeunes de plus de 16 ans L autorit parentale dans le cadre de l intervention sociale Le partage d informations dans le cadre de la protection de l enfance en mati re d instruction quel s lien s entre les services sociaux et l institution scolaire
17. l action Changement majeur M me s ils se sont montr s int ress s les intervenants ont pu remarquer un groupe d l ves qui tait davantage dans la provocation que dans la participation ce qui perturba un peu le bon d roulement de l action Concernant le contenu de l action proprement parler les jeunes traduisaient l augmentation de la d linquance comme tant la cons quence de l augmentation des imp ts Un point d t donc tre fait sur l int r t d instaurer des pr l vements obligatoires Comme pour l action Changement majeur les intervenants de l ADEJ ont pu proposer cette action un autre groupe de jeunes de la Maison de l Apprenti au 3 trimestre de l ann e 2014 Lors de cette seconde rencontre les jeunes pensaient que les vid os d audiences que nous diffusions taient des uvres de fiction Les intervenants ont donc pr cis qu il s agissait d affaires r elles 72 Les jeunes ont donn de nombreux exemples pour illustrer les propos des intervenants Pour exemple afin d expliquer ce qu est la l gitime d fense un jeune nous a racont une histoire dans laquelle il s tait d fendu avec un cutter pour repousser les assauts de 3 jeunes gar ons arm s de couteaux Enfin il convient de pr ciser un refus total des jeunes quant l acceptation du principe d galit pour les personnes homosexuelles Un module sur l acceptation des diff rences et le principe d galit pourrait tr
18. A ACCES au DRO T WES ENPANTS ET DES JEUNES RAPPORT D ACTIVITE 2014 Association A D E J Acc s au Droit des Enfants et des Jeunes 5 cours Joseph Thierry 13001 Marseille T l 04 91 50 50 86 Fax 04 91 50 87 81 www adej org association adejQwanadoo fr RAPPORT MORAL L ADEJ a continu assumer en 2014 la mission fondamentale qu elle s est fix e depuis sa cr ation l information des enfants et des jeunes sur leurs droits et obligations dans l objectif primordial de leur transmettre a travers cette connaissance des rep res pour bien voluer dans la soci t et acc dera la citoyennet Les juristes de ADEJ convaincus de la n cessit et de l importance de cette mission dispensent pleinement et en profondeur ces fondamentaux de l acc s au droit travers toutes les interventions qu ils animent sur la base des outils p dagogiques cr s au fil des ann es et qu ils actualisent en fonction de l volution du Droit mais aussi partir des observations et r actions des jeunes eux m mes lis ont tabli un rapport d taill du travail qu ils ont accompli durant l ann e 2014 les analyses de chaque intervention avec sa th matique le recensement de toutes les interrogations et observations des jeunes d montrent que notre mission r pond de r els besoins et qu elle doit s ancrer dans la dur e En 2014 ADEJ a rencontr 9125 jeunes dans le cadre scolaire 606 jeunes dans le
19. Au Lyc e professionnel Auguste Escoffier a Cagnes sur Mer suite a un incident m canique nous regrettons de ne pas avoir pu assurer la premi re intervention Nous avons tr s bien t accueillis par l quipe p dagogique Les l ves se sont montr s int ress s et participatifs Lors de la 2 intervention un demi groupe du matin s est joint la classe afin de profiter de l action lls avaient de nombreuses questions sur le logement bail APL garants Afin de dissiper toute confusion dans l esprit des l ves les juristes ont d velopp les notions de racisme discrimination et homophobie De la m me mani re il a t n cessaire de distinguer origine et nationalit 133 Au Lyc e Amiral de Grasse a Grasse nous avons tr s bien t accueillis Les interventions se sont bien d roul es Dans deux classes les juristes se sont attard s sur les infractions sexuelles notamment le viol sur mineur l inceste et le d lai de prescription Au Lyc e Les Eucalyptus Nice les l ves rencontr s au sein de cet tablissement ont fait part d un int r t certain pour nos interventions Les d bats taient tr s enrichissants Ils ont t agr ables et participatifs Rien n est signaler en particulier au niveau du contenu abord Au Lyc e Francis De Croisset Grasse ayant du mal trouver l tablissement nous avons pr venu de notre retard le coll ge qui nous a guid au t l phone L assist
20. Changement majeur Concernant cette action les jeunes furent tr s participatifs dynamiques et int ress s Les th matiques li es la libert d expression au racisme et la discrimination furent plus sp cifiquement abord es ce qui donna lieu un change int ressant Les intervenants ont cependant not que certains jeunes ne consid raient pas l E P M comme un v ritable lieu de sanction mais plut t comme un moyen d obtenir une formation et ce malgr les diverses explications des intervenants Les jeunes voqu rent aussi le cas des violences faites aux animaux travers l exemple d une vid o diffus e sur Internet Un point fut donc fait ce sujet Les intervenants de l ADEJ eurent l occasion de retourner la Maison de l Apprenti au 3 trimestre de l ann e 2014 Lors de cette rencontre l change avec les l ves fut tr s constructif et a confirm la m fiance des l ves l gard de la justice et de ses repr sentants J ai vu des policiers tirer sur une personne lors d une poursuite et ils l ont laiss e par terre sans soins et elle est morte alors la police Nous avons pu aussi constater que 2 jeunes ne parlaient pas tr s bien le fran ais ce qui constitua un frein pour leur compr hension du module me L audience est ouverte S agissant de l action L audience est ouverte il est noter qu une partie des l ves pr sents environ la moiti avaient d j assist
21. La classe a t s par e en deux groupes Le premier a assist des audiences juge unique concernant des affaires en mati re familiale essentiellement des abandons de famille L autre groupe a vu deux affaires jug es en audiences coll giales harc lement violences sans ITT et menaces de mort pour la premi re affaire et escroquerie pour la deuxi me Les configurations des salles ont fait que les jeunes entendaient tr s mal et donc ne comprenaient pas ce qui se passait Dans l ensemble ils ont trouv cela long et ennuyant Un des jeunes a t expuls par un repr sentant des forces de l ordre car il tait dissip et ne se calmait pas La troisi me s ance visait changer avec les jeunes sur leurs impressions suite ces audiences et analyser avec eux les situations rencontr es Dans l ensemble ils avaient t peu int ress s par les audiences et ont peu pos de questions Un r sum des affaires vues a t fait avec une explication des diff rentes phases de la proc dure Le verdict prononc leur a t donn La notion d outrage magistrat a t d velopp e La l gitime d fense galement a t d taill e car les jeunes pensaient que s ils se faisaient insulter ils pouvaient r pondre par la violence physique La distinction avec la vengeance a t expliqu e Droit et Internet Au coll ge Camille Claudel le module Droit et Internet a t dispens au sein de trois
22. Le Contrat Urbain de Coh sion Sociale de la Ville de Marseille et son volet Acc s au Droit Citoyennet et Pr vention de la D linquance La Mission Pr vention de la D linquance de la Ville de Marseille dans le cadre du Conseil Local de S curit et de Pr vention de la D linquance Le Service S curit du Conseil R gional dans le cadre de la Convention Justice R gion Le Conseil D partemental d Acc s au Droit des Bouches du Rh ne La Direction D partementale de la Protection Judiciaire de la Jeunesse L Education Nationale par le biais des tablissements scolaires Les structures associatives en lien avec la jeunesse essentiellement les centres sociaux 56 3 Interventions REPARTITION DES INTERVENTIONS PAR OUTILS ET PAR THEMATIQUES Droit au quotidien Marseille Nb 7 OUTIL inteiventi n Filles Gar ons Total Droit des mineurs Droit et Internet 23 205 245 450 www lyc e net 13 110 88 198 A la rencontre d Eloi 1 0 9 9 Alice au pays des droits de l enfant 1 0 8 8 Graine de droit 1 2 3 5 Total Droit des mineurs 39 317 353 670 Justice des mineurs Exposition 13 18 Questions de justice 19 173 169 342 L audience est ouverte 16 86 138 224 Tribunal mode d emploi 4 17 28 45 Proc s fictif 2 10 12 22 Total Justice des mineurs 41 286 347 633 Promotion Egalit BD Kiffer Qui fait l autre 15 71 173 244 Les autres ca m est gal 7 81 94 175 Projet Serena 10 3 17 20 Tota
23. l ves sur diff rentes activit s pratiqu es sur Internet La libert d expression r seaux sociaux la protection des donn es personnelles le respect de la vie priv e la diffusion d images et de vid os les achats et le t l chargement sont ainsi abord s 3 Etablissements concern s Nb filles 151 Nb total 275 Nb interventions Niveaux 17 onde _ 1 re Nb gar ons 124 CRU Marseille Lyc e Charles Mongrand Port de Bouc Lyc e Colbert Marseille Lyc e Don Bosco Marseille Lyc e Georges Duby Luynes Lyc e Jean Moulin Port de Bouc Lyc e Le Chatelier Marseille Lyc e Marie Gasquet Marseille 4 Evaluation Oui Moyennement Non L intervention vous a t elle int ress 18 78 55 54 19 64 5 1 82 Pensez vous mieux conna tre vos droits 254 92 36 21 7 64 Pensez vous mieux conna tre le fonctionnement de la justice 240 87 27 35 12 73 Pensez vous mieux comprendre ce qu est la citoyennet 231 84 00 44 16 00 Quelle note sur 10 donneriez vous l intervention 8 18 14 5 D roulement Les lyc ens ont a peu pr s les m mes r actions que les coll giens autour de ce support p dagogique Mais avec les yc ens nous sommes confront s a des pr occupations de jeunes adultes aussi les difficult s rencontr es se concentrent davantage sur les re
24. 2 7 12 19 Coll ge Vallon des Pins Marseille d 1 12 12 DA 4 5 16 21 Tribunal mode d emploi 4 3 12 12 24 4 Vasar 9 8 17 4 Past 7 10 17 13 18 Questions de 4 Galil e 2 4 6 justice 4 Pytha 14 6 20 A a 4 Vivaldi 5 5 10 Coll ge Versailles Marseille 4 5 10 15 5 C 6 13 19 Mix Droit et Internet s G 8 6 14 Questions de violences 5 P 11 11 22 5 V 6 13 19 1TCVA 6 5 11 1 GA ITA 14 3 17 Lyc e Colbert Marseille Lyc e net 1GA ANG 11 8 19 AFC1 12 0 12 TMMV 5 3 8 Lyc e Don Bosco Marseille Lyc e net 2nde GT 1 21 22 2 BGA2 12 6 18 2BGA1 10 4 14 Lyc e Le Chatelier Marseille Lyc e net a 0 18 18 2BPC 6 6 12 2BBIO 10 5 15 An T Bac Pro 4 7 11 Lyc e Leau Marseille Proc s fictif CAP 6 5 ii 13 18 Questions de 1 re 9 3 12 Lyc e Marie Gasquet Marseille justice SPVL Je u suis citoyen 2spvl 14 4 18 60 Lyc e net 2nd SPVL 12 4 16 1 BAMV 0 15 15 2d BAGO 0 13 13 1 BATG 4 11 15 Lyc e Ren Cailli Marseille BD Kiffer l autre 7 18 CAPIS 0 13 13 2nd BAFI 1 9 10 1btp 1 18 19 TOTAL 90 interventions 774 895 1669 4 Evaluation Evaluation globale pour tous les outils 2119 l ves incluant centres sociaux et tablissements scolaires 887 filles 1232 gar ons Exception faite des s ances qui n ont pas pu tre valu es et ne sont donc pas comptabilis es Oui Moyennement Non 5 Mike ive non
25. Ant cerita MeL minn Pedoaane ARON MCW L Se mA 170 D Actions diverses Bouches du Rh ne 1 Interventions Dates Etablissement Outils pare OU Filles Gar ons Total O2 avr ITEP Les Cadeneaux 13 18 Questions de 14 16 ans 0 8 8 16 juin Les Pennes Mirabeau justice 13 16 ans 0 9 9 27 oct 12 14 ans 5 0 5 28 oct CS Tichadou Port de Proc s fictif Bouc 30 oct A 5 1 13 15 28 20 nov 5 2 12 13 25 Coll ge Yves Montand 5 3 13 13 26 Allauch Droit etiInternet 5 8 9 15 24 21 nov 5 4 11 16 27 5 6 8 15 23 29 oct Journ e F te tes droits du Conseil G n ral 6 13 ans 38 38 76 2 D roulement 13 18 Questions de justice Afin de mieux appr hender le fonctionnement de la justice l ITEP Les Cadeneaux des Pennes Mirabeau s est vu proposer l action 13 18 Questions de justice Lors de la pr sentation de ce module les intervenants se sont trouv s face des groupes assez diff rents Ainsi alors que l action s est assez bien d roul e avec le premier groupe elle a t beaucoup plus difficile r aliser avec le second dans lequel les jeunes taient assez dissip s Le r f rent a d faire sortir certains l ves afin de retrouver le calme Les pr occupations des deux groupes taient elles m mes assez diff rentes Tandis que les d bats sur les questions de citoyennet d galit et d or
26. Coll ge Edgar Quinet Marseille Coll ge Fraissinet Marseille Coll ge Paul Eluard Port de Bouc Coll ge Versailles Marseille Lyc e Marie Gasquet Marseille 4 Evaluation Oui Moyennement Non FA AL ke e e 308 67 692 136 29 89 11 2 42 Pensez vous mieux connaitre 416 91 23 40 8 77 vos droits Pensez vous mieux conna tre 403 88 57 52 11 43 le fonctionnement de la justice Pensez vous mieux comprendre 371 81 54 84 18 46 ce qu est la citoyennet Quelle note sur 10 donneriez vous 7 75 a l intervention 5 D roulement Si l ensemble des th mes abord s semble int resser les jeunes il s av re que certains d entre eux retiennent particuli rement leur attention et donnent lieu des changes int ressants Tout d abord l annonce de l intitul de l intervention 13 18 Questions de justice souvent les l ves sont intrigu s quant aux raisons justifiant que ce soit partir de 13 ans que la prison est applicable aux mineurs Nous leur expliquons donc les raisons de ce seuil Ensuite les l ves pour la majorit d couvrent l occasion de cette intervention l existence de la Convention Internationale des Droits de l Enfant et les principaux droits garantis par celle ci Le th me du droit une identit et la famille suscite toujours beaucoup d interrogations de la part des jeunes En effet ils s interrogent sur
27. L audience est ouverte 224 l ves 86 filles 138 garcons Oui Moyennement Non et ul a telg 134 95 04 47 2500 7 3 72 int ress Pensez vous mieux conna tre 165 87 77 23 12 23 vos droits Pensez vous mieux conna tre 161 86 10 26 13 90 le fonctionnement de la justice Pensez vous mieux comprendre A ce qu est la citoyennet kai an 40 ae Quelle note sur 10 donneriez vous 7 75 a l intervention Evaluation pour l outil Les autres a m est gal 175 l ves 81 filles 94 gar ons Oui Moyennement Non A aa 121 o237 46 2590 10 5 65 ai mewe connaitre 149 84 18 28 15 82 Pensez vous mieux conna tre r Pa le fonctionnement de la justice 151 RESTES 26 14 59 Pensez vous mieux comprendre ki P ce qu est la citoyennet Le ae k 24 86 Quelle note sur 10 donneriez vous 761 a l intervention 63 Evaluation pour l outil Lyc e net 198 l ves 110 filles 88 garcons Oui Moyennement Non m Vire NOUS TENE 154 o7 47 40 20 20 4 2023 Pensez vous mieux connaitre 181 91 41 17 8 59 vos droits Pensez vous mieux conna tre a ra le fonctionnement de la justice re ne ar ki Pensez vous mieux comprendre 172 86 87 26 13 13 ce qu est la citoyennet Quelle note sur 10 donneriez vous 8 21 l intervention Evaluation pour
28. Lyc e La Calade Marseille Lyc e La Coudouli re Six Fours les Plages Lyc e La Floride Marseille Lyc e La Viste Marseille Lyc e Lat co re Istres Lyc e Leau Marseille Lyc e Les Eucalyptus Nice Lyc e M tiers H tellerie et Tourisme Toulon Lyc e Paul H raud Gap Lyc e St Andr Marseille Lyc e Val de Durance Pertuis 4 Evaluation Oui Moyennement Non BA AL a 1389 72 16 475 2468 61 31796 e de 1726 89 20 209 10 80 mean ke mo rai a e wor ans Quelle note sur 10 donneriez vous 7 90 a l intervention 42 5 D roulement Citoyennet s agit de faire prendre conscience aux jeunes qu ils peuvent exprimer leurs id es par l exercice du droit de vote ou l adh sion aux partis politiques syndicats associations et qu ils peuvent galement mettre en uvre leurs projets en cr ant une association Ce th me permet de d velopper les modalit s de la repr sentation lors des p riodes pr lectorales et de d finir le r le des diff rents repr sentants lus Plus largement il aide revenir sur l laboration de la loi et ses objectifs de protection et d galit Famille Afin de mieux appr hender ce que comporte la phase de transition entre la minorit et la majorit la notion d autorit parentale est abord e A 18 ans l autorit parentale s teint mais l obligation alimentaire perdure Nous insistons
29. Tribunal mode d emploi a eu lieu au sein du coll ge Henri Fabre pour la classe de 4eA Les trois s ances se sont d roul es entre le mois de mars et d avril 2014 La premi re s ance d informations s est bien d roul e les jeunes taient tr s int ress s par les explications des juristes D s l introduction ils avaient de nombreuses questions au sujet de l orientation scolaire Ils pensaient notamment que s ils arr taient l cole 16 ans ils allaient finir boueurs Quelques explications sur les diff rentes formes de formation professionnalisante ont permis de dissiper certains clich s Ensuite un point a t fait sur la d finition du racisme Un jeune pensait que la situation sociale tait prise en compte dans les crit res du racisme Les l ves faisaient de gros amalgames entre la religion les origines et la nationalit lls se sont montr s galement tr s int ress s par la th matique des peines et de la prison Les conditions d octroi d un bracelet lectronique ainsi que son fonctionnement ont t d taill s Ils s interrogeaient galement sur la s paration des hommes et des femmes en prison Cette premi re s ance a permis de bien les informer sur le fonctionnement de la Justice et de les pr parer au d roulement d une audience au tribunal Ainsi la deuxi me s ance a eu lieu au Tribunal de Grande Instance d Aix en Provence ou la classe a pu assister des audiences correctionnelles
30. b n ficiant pas du soutien du CUCS ou du CLSPD Le projet consiste essentiellement a proposer des s ances d information collectives a destination des jeunes Tous les supports p dagogiques de l association peuvent tre mobilis s Les interventions se d roulent au sein des tablissements scolaires de l cole primaire au lyc e et de centres sociaux Les quipes ducatives sont associ es au choix des supports adapt s en fonction des probl matiques relev es au sein de leurs secteurs d intervention Et concernant les tablissements scolaires ADEJ essaie de travailler dans le cadre des Comit s d Education la Sant et la Citoyennet et d inscrire les actions dans le cadre du projet d tablissement 2 Partenaires Le Fond interminist riel de Pr vention de la D linquance Pr fecture des Bouches Du Rh ne Marseille Les CUCS des communes Le Service S curit du Conseil R gional dans le cadre de la Convention Justice R gion Le Conseil D partemental d Acc s au Droit des Bouches du Rh ne L Education Nationale par le biais des tablissements scolaires Les centres sociaux 3 Interventions Etablissement Outils aye Filles Garcons Total Coll ge Camille Claudel Vitrolles Droit et Internet 4 3 14 11 25 Coll ge Glanum St R my de Pvce BD Kiffer l autre 5 4 Segpa 10 16 26 Coll ge Henri Wallon Marti
31. blanc Les Arabes sont musulmans telles taient entre autres les affirmations exprim es Coll ge Jules Ferry L implication des l ves rencontr s au coll ge Jules Ferry fut tr s moyenne Malgr les efforts de l quipe ducative certains d entre eux peu motiv s par l intervention n cout rent quasiment pas la pr sentation des intervenants Dans l une des classes les juristes ont m me assist des agressions verbales entre filles et gar ons Un manque de maturit est signaler dans les classes rencontr es Concernant le fond les intervenants ont remarqu une certaine m fiance des l ves au sujet des institutions charg es de faire appliquer la loi Tribunal mode d emploi Coll ge Vallon des Pins La classe avec laquelle nous avons travaill s est montr e dynamique et int ress e L outil Tribunal mode d emploi a permis de soulever les questions que les jeunes se posaient sur les modalit s de fonctionnement de la justice Des questions sur les lois trang res ont galement suscit leur int r t Un amalgame tait d ailleurs tr s souvent fait entre lois fran aises et lois trang res Une explication sur la garde vue a aussi t faite Apr s la s ance au tribunal ils ont pos des questions beaucoup plus cibl es En effet les r les et les fonctions des diff rents acteurs du proc s p nal taient au centre de leurs interrogations L audience est ouverte C
32. coute Un jeune nous dit que C est nul le projet mais il se montra participatif par la suite Les autres jeunes semblaient enthousiastes pour le projet vid o Nous leur avons propos d crire un sc nario de le jouer et de filmer les sayn tes qu ils auraient d finies La notion de racisme a t d finie en distinguant les crit res qui la composent car certains enfants ont tendance confondre la religion les origines et la nationalit La l gitime d fense a t voqu e par les enfants les juristes ont alors pris le temps de pr ciser les contours de cette notion en s appuyant sur des exemples concrets Pour le groupe 2 ils taient 7 dont deux enfants qui avaient assist aux interventions de l an dernier Ils avaient gard bonne m moire des notions voqu es Le groupe semblait int ress par le projet m me si ce second groupe fut un peu moins concentr que le premier De la m me mani re que pour le groupe pr c dent nous avons expliqu la notion de l gitime d fense Il a t galement n cessaire de d velopper les crit res du racisme et distinguer la discrimination Nous avons d fini le principe de la cit et ses corollaires Les jeunes se demandaient galement qui paie le Pr sident de la R publique et qui tait destin largent issu des amendes Apr s le visionnage des vid os les jeunes ont su restituer l histoire montrant une bonne compr hension g n rale des messages diffus s
33. es Cela permet d expliquer le r le du casier judiciaire et le principe de non automaticit de son effacement Les juristes distinguent l amende des dommages et int r ts et donc rappellent la diff rence entre responsabilit civile et responsabilit p nale Dans un second temps les juristes envisagent les notions plus centr es sur la citoyennet l laboration de la loi les buts de cette derni re les notions de droits et d obligations etc en faisant toujours le lien avec le p nal Pour cela ils s efforcent de toujours rebondir sur les propos ou les r actions des participants afin de maintenir une certaine dynamique AIC n 1 29 janvier 2014 Tableau d valuation Oui Moyennement Non Die een vous ele 3 4286 4 5714 o 0 00 int ress 7 Pensez vous mieux connaitre 6 85 71 1 14 29 vos droits Pensez vous mieux conna tre 5 71 43 2 28 57 le fonctionnement de la justice Pensez vous mieux comprendre 3 42 86 4 57 14 ce qu est la citoyennet Quelle note sur 10 donneriez e 7 43 vous l intervention Nombre de filles 0 Nombre de gar ons 7 Total 7 151 Sur les huit jeunes convoqu s sept taient pr sents Ils ont t accueillis par une ducatrice du SEAT rempla ant Monsieur Bouygues Dans l ensemble ils n taient pas dans une dynamique d changes Cela n a pas t facilit par la pr sentation du dispositif f
34. es du fait de l absence des l ves d une classe Les quelques l ves de la premi re classe ont donc t regroup s sur le deuxi me cr neau Les interventions se sont bien d roul es La classe ULIS rencontr e a t tr s participative elle avait travaill en amont le th me de la majorit Certaines notions ont t d velopp es du fait des questions sp cifiques des jeunes comme le droit de propri t le droit a l image et l usurpation d identit Un jeune mineur s est confi aux juristes en expliquant qu il avait un casier judiciaire ll a donc pos des questions ce sujet notamment sur l effacement du casier Les juristes ont galement expliqu le fonctionnement de P le Emploi et des aides attribu es Au CFA Compagnons du devoir les trois interventions se sont bien d roul es avec des groupes 129 de jeunes hommes participatifs et int ress s pour la plupart Dans un des groupes un d bat int ressant s est ouvert sur la sexualisation des m tiers ainsi que sur le racisme et les discriminations Un cas de harc lement ayant eu lieu dans un des groupes un temps a t pris pour rappeler la libert d expression et ses limites La distinction entre un avocat commis d office et un avocat pay grace a l aide juridictionnelle a t faite dans les trois groupes du fait des confusions faites a ce sujet Le principe de laicit a t d taill ainsi que la notion de pros lytisme Au lyc e Blaise P
35. le viol la majorit sexuelle Sayn te 3 la libert d expression les modes diff rentiels de communication Sayn te 4 le sexisme les discriminations caract re sexiste Sayn te 5 l influence du groupe la r putation la diffamation 3 Etablissements concern s Nb interventions Niveaux Nb filles Nb gar ons Nb total 55 G Term 518 563 1081 34 Maison Municipale Animation Verduron Bas Marseille Coll ge Belle de mai Marseille Coll ge Fr d ric Mistral Port de Bouc Coll ge Gaston Defferre Marseille Coll ge G rard Philipe Martigues Coll ge Glanum St R my de Pvce Coll ge Henri Wallon Martigues Coll ge Jacques Monod Les Pennes Mirabeau Coll ge Jules Ferry Marseille Coll ge La Carraire Miramas Coll ge Les Gorguettes Cassis Coll ge Miramaris Miramas Coll ge Mont Sauvy Orgon Coll ge Robert Morel Arles Coll ge Vallon des Pins Marseille Lyc e Charles Mongrand Port de Bouc Lyc e Ren Cailli Marseille 4 Evaluation Oui Moyennement Non ENONSE SERIE 635 63 25 317 3157 52 518 int ress Pensez vous mieux conna tre 848 84 04 161 15 96 vos droits Pensez vous mieux conna tre 820 81 27 189 18 73 le fonctionnement de la justice Pensez vous mieux comprendre 772 76 97 231 23 03 ce qu est la citoyennet Quelle note sur 10 donneriez vous 7 69 a l int
36. li PAPI le 23 93 Pensez vous mieux comprendre ce qu est la citoyennet 38 80 85 9 19 15 Quelle note sur 10 donneriez vous l intervention 819 5 D roulement Chaque intervention est diff rente notamment du fait que d une classe a l autre les l ves n op rent le choix de la m me loi Mais chaque fois les jeunes d bordent d enthousiasme lors du d bat pr c dant le vote des lois 46 C Emploie tes droits 1 Objectifs Dans un monde du travail en pleine mutation reflet d une p riode conomique difficile il est apparu pertinent d offrir aux jeunes le moyen de s informer au moment ou ils s ins rent dans la vie professionnelle Les intervenants de l ADEJ proposent de pr senter les enjeux li s au Droit du travail tant du point de vue du salari que de celui de l employeur Le but est d expliquer aux jeunes qu a chaque tape de leur parcours professionnel qu ils soient en recherche d emploi salari s ou m me employeurs il existe des droits et des devoirs 2 M thodologie Les juristes animent l intervention en illustrant leurs propos l aide d une pr sentation Powerpoint entrecoup e de vid os r alis es en 2013 par les jeunes de 1 bac pro du lyc e la Floride dans le cadre du projet du forum d acc s au droit des jeunes coordonn par le CDAD Les intervenants de l ADEJ commencent par d finir ce qu est un contrat de travail les droits et oblig
37. lis soulignent les diff rents champs de la justice civile p nale et montrent la participation directe ou indirecte des citoyens son fonctionnement Puis un focus est fait concernant la justice p nale et notamment les sp cificit s de la justice adapt e aux mineurs Enfin la vid o d une audience film e au Tribunal correctionnel de Marseille l occasion du jugement d un d lit est pr sent e la classe La place est alors laiss e au d bat afin de r pondre aux questions suscit es par la vid o et les propos des intervenants 3 Etablissements concern s Nb interventions Niveaux Nb filles Nb gar ons Nb total 1 4 3 21 14 35 Coll ge Les Matagots La Ciotat 4 Evaluation Oui Moyennement Non een 19 5429 16 45 71 0 0 00 Pensez vous mieux connaitre 27 77 14 8 22 86 vos droits Pensez vous mieux conna tre 34 88 57 4 11 43 le fonctionnement de la justice Pensez vous mieux comprendre 26 74 29 9 25 71 ce qu est la citoyennet Quelle note sur 10 donneriez vous 7 46 l intervention 31 5 D roulement En tout premier lieu nous abordons le r le de la loi ainsi que son mode de cr ation Le plus souvent les l ves pensent que c est le Pr sident de la R publique qui est l initiative des lois Partant de la un point sur la justice civile p nale et administrative est fait Les l v
38. vrier et ce malgr les relances que nous avions faites aupr s de leurs r f rents Ils sont donc arriv s a cette s ance sans avoir r fl chi a ce qu ils voulaient faire appara tre sur la fresque sur la th matique de la diversit Seules Myriam et Ana s nous ont pr sent un croquis Face leur manque de motivation et d implication il a t difficile de d buter la s ance Nous avons finalement d cid de les faire travailler sur leurs dessins durant celle ci Nous leur avons distribu des feuilles afin qu ils r fl chissent aux messages qu ils souhaitaient faire passer au travers de la fresque Au final ils ont vot pour retenir quatre dessins envoyer a Mme Jeanne El ouet afin qu elle puisse en prendre connaissance et les retravailler si besoin avant la r alisation de la fresque qui devrait avoir lieu au mois de mai S ance 6 du 16 mai 2014 Sept lus taient pr sents pour cette s ance trois du coll ge Miramaris et quatre du Coll ge La Carraire Cette s ance a t consacr e la r alisation de la fresque sur toute la journ e Le matin l quipe de juristes de l ADEJ a pu assister au travail men par Jeanne El ouet avec les 161 jeunes Elle leur a montr et expliqu le maniement d une bombe de graff Les jeunes se sont donc entrain s en faisant un aplat de couleurs avec des formes g om triques sur le module horizontal choisi Une fois qu ils ont eu bien ma tris le maniement
39. 10 14 24 5 B 12 14 26 6 J 2 9 11 6 E 10 14 24 6 F 13 9 22 Coll ge Henri Barnier Marseille Droit et Internet 6 C 14 7 21 6 A 8 13 21 6 B 12 10 22 6 D 10 8 18 Coll ge Henri Bosco Vitrolles Droit et Internet 4 2 10 13 23 3 2 13 12 25 Coll ge Henri Wallon Martigues BD Kiffer l autre 3 4 1 15 26 5 6 9 20 29 a zi i Les autres 5 4 12 15 27 Coll ge Honor Daumier Marseille ca m est gal BaD 14 14 28 5 1 15 15 30 6 D 11 12 23 A 6 9 15 24 Coll ge Jean Malrieu Marseille Que ferais tu si G B 15 12 27 6 C 10 14 24 3 1 11 13 24 3 5 12 10 22 BD Kiffer l autre 384 11 9 20 3 3 11 12 23 Coll ge Les Gorguettes Cassis 5 3 11 15 26 5 2 11 16 27 Droit et Internet 5 4 12 12 24 5 5 8 11 19 5 1 12 15 27 En qu te de justice 4 2 3 Segp 21 14 35 Sales LE alan LA ena Questions de violences 6 3 7 15 22 F 5 7Segpa 7 4 11 Coll ge Lou Garlaban Aubagne Droit et Internet 5 2 12 14 26 Coll ge Louis Pasteur Marseille Droit et Internet 4 2 15 6 21 138 4 1 13 13 26 4 5 3 15 13 28 4 3 22 10 32 Coll ge Louise Michel Marseille Je u suis citoyen 6 segpa 4 10 14 5 C 8 9 17 5 D 7 15 22 5 B 8 5 13 Coll ge Massenet Marseille Droit et Internet
40. 11U919q Uonesijegu nej ouBedwoooe 21pU2Jep sa e spueidde suejjlasuoo seine saj BAe sjeloid sep elpniz sjefoid sap Jaesijegu 19 Jasodoug Soltejn1n SJ lBSUOD Saj led aubisap elas sounal sep jedioiunw jiesuoo np anew 97 1ne 09 9 ons juawaje6e jueaned 18 ajioiwWOP n ep eyooid snjd a abejos ne zjuesod ap e US ermepipueo Jnaj Jejueso d sine Sune ep e1dwoo sual le selus sine Jejuou 31 Siej sepereweo se ajueselday sepel eweo s ap ejoied ouod aj 213 ounuwoo e ap seunel sel JuoJejquuesse Inb seep s p euoddy Seep s jaoudx3 n s e jonb y snweg ueqjy 253 09 aj nod s ue jd dns xnap Ja seulejn1n sia jiasuod bulo sue xn p ap jepuew un Jnod snje sua ssewesuu sebeyiov SEP E R G e ep s ssejo Sep snssi sjuegiddns XIS je seuejmn Siejilesuoo ezuinb ep gsodwoo 1se juaAnad sesuejoos UOU sang 597 sewel ebejon aj inod siuesjd dns xnap la saulejnyi S1ajilesuoo bujo 31121120 e 269109 9 inod sjuegjd dns xnap 1e Soulejnin S1ejjlasuoo buio Selle oos saou ue xnep inod seunef s p ediorunu fesuoo 8 JUOJENINSUOD Inb sepipueo Sep sepeleweo sinaj uued jussije nb eunwwoo ej ep seunef saj JUOS 29 onb 1599 SANNA SAG IVdIOINAW TIISNOJ 31 A p SUS9ssewe ellyn s un f j SNO B SOUBYO uuog lepuew 3170A ap Buc ne no eleuGedwoooe SNOA sInejeulpLOoo ep le sine eulue p eesodwoo edinbe sun Jesijeel Se INOA Seal BINIU s p 2
41. 14 A 13 18 Questions de 4 4 8 10 18 Coll ge Edgar Quinet Marseille justice 481 3 12 20 4 6 12 8 20 4 5 8 8 16 4 2 12 13 25 4 5 15 11 26 A eer A 13 18 Questions de 4 i 8 13 21 Coll ge Fraissinet Marseille justice 483 ii 11 22 3 4 15 8 23 4 4 11 10 21 4 D 12 12 24 4 B 14 14 28 Coll ge Grande Bastide Marseille Les autres 4 A 10 12 22 a m est gal 4 e 11 13 24 4 c 11 12 23 4 t 13 13 26 Coll ge Gyptis Marseille Droit et Internet 4 4 14 14 28 4 3 14 13 27 59 4 2 12 11 23 gt ze Les autres 563 12 14 26 Coll ge Honor Daumier Marseille ga m est gal 5 5 1 17 38 A 4 At Relais 0 6 6 Coll ge Jules Ferry Marseille BD Kiffer l autre 48D 5 A 9 5 7 12 12 24 5 l 15 10 25 5 3 12 13 25 5 5 6 15 21 Coll ge Les Caillols Marseille Droit et Internet 5 2 8 11 19 5 6 5 5 10 5e9 5 10 15 5e4 9 14 23 5 3 6 4 10 Coll ge Pyth as Marseille Droit et Internet 4 D 11 8 19 A t 5 4 8 8 16 Coll ge Rosa Parks Marseille Questions de violences 5 3 10 8 18 4 3 12 11 23 oad 4 i 13 16 29 Coll ge Thiers Marseille L audience est ouverte 48 2 13 7 20 4 MUS 10 10 20 4 3 7 16 23 4 5 9 13 22 A 4 4 11 10 21 BD Kiffer l autre 486 7 15 22 A A 4
42. 29 Es Enqu te d JUStICO ea betes vien son ba se all ay ah ban kep aw bale e kep oy aan bo Ra EN den nee Sen ete 31 ll Promotion det galit miaii katon oo eee une ko ton Re vo SR en iat ii 34 A BD Kiffer Qui fait l autre Tanien aiena iii 34 B Les autres a m est gal 2 iii 38 C Fille comme gar on non utilis en 2014 ui 40 D Diff rents et alors non utilis en 2014 oo cece e cece l kelt te aaatea aa teke ao te aaat saaa ossaooosanonsaaoosssasssesoosaan 40 IN Groyennet waste cial sess cas see fede kak dp G kad koy mote eko dad ten e vat FAS BE ka Re n ande nl A re rie 41 A Changement MAJOUN ee vw video total n bn kon Pike ian aie kob poun bwat Bob ra bio david n nt A tes his 41 Bs JOU SUIS CHOYEN Ne ses ekla tas ooo ond ee kre veb ot obi kika tier rent ea ie tran oo bone Pita ratio ie sitan 45 GC Emploieites droits L e beki vi vledi oak k kre pk kk ak on ba pik kan ka a ande ON on lists Be let ad ante ini 47 V Dr it t milieu SCOIANO wes doi dede mean a a be kin bata ea a va debi ka ached a RARA as eden tages DA be be ESA 49 A Formation des d l gu s iii 49 B Questions de violences iii 50 2 me partie LA REALISATION DES PROJETS iii 53 I Droit au quotidien Marseille sise 55 ACtions CONeCtIVeS sn easy aas kn bone kd ee tete pom bwa ye Ge kaki ok EA Aa kose ka bote ka fe detre 56 B Les ateliers de fONMALON w n piba taa daye on ko ao e a ok a io nt oto vis e vi ek atenn banda DE kt til
43. Intercommunal de S curit et de Pr vention de la D linquance ayant pour th me R seaux sociaux Libert Egalit Fraternit Cette classe tait int ress e et dynamique Toutes les th matiques ont t abord es avec les l ves Au lyc e Charles Mongrand les deux interventions se sont bien pass es 114 Outre les d veloppements habituels sur ce th me les juristes ont d fini la notion de religion d Etat et de pros lytisme suite aux questionnements des jeunes Par exemple une l ve pensait que la religion d Etat tait lorsqu un parent impose une religion a ses enfants Le r le de l assistante sociale ainsi que la notion de secret professionnel ont t d velopp s lorsque les juristes ont expliqu la possibilit pour un mineur d aller porter plainte accompagn d un adulte Proc s Fictif Cette action a t r alis e au Centre social Lucia Tichadou lors des vacances de la Toussaint avec cinq jeunes filles g es de 12 14 ans Ce module a t adapt avec un format plus resserr de cinq s ances au lieu des huit dix s ances habituelles afin qu il se d roule sur une seule semaine Deux des interventions ont t r serv es a la r p tition et au tournage du proc s fictif Premi re S ance du 27 octobre 2014 Suite la pr sentation du projet le groupe avec lequel nous avons travaill s est montr dynamique et int ress Dans un premier temps il a t n cessair
44. L ADEJ Etablissement scolaire esssssnuess Classe disc L intervention vous a t elle int ress e a Oui Moyennement Non Pensez vous mieux connaitre vos droits a Oui Non Pensez vous mieux connaitre le fonctionnement de la justice a Oui Non Pensez vous mieux comprendre ce qu est la citoyennet a Oui Non Entourez la note que vous donneriez l intervention O tant la moins bonne note et 10 la meilleure 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Merci d avoir bien voulu remplir cette fiche d valuation Association A D E Acc s au Droit des Enfants et des Jeunes 5 cours Joseph Thierry 13001 Marseille T l 04 91 50 50 86 Fax 04 91 50 87 81 www adej org association adejQwanadoo fr FICHE D INTERVENTION POUR LES ANIMATEURS DE L A D E J DAT E ERA ate es ee Re SR NS heh BO nee ne MU Ie de ACHIOM S LE AA Re W RA ret anna dt ete ice beds Animateurs AS TN ate Aka Etablissement scolaire ou centre social iii SOS ENS Re RS Ne Noms des accompagnateurs Fe nee A ee nr nee me tent
45. Les l ves ont t participatifs l coute et ont montr de bonnes connaissances g n rales Au coll ge Amp re d Arles les discussions ont t assez productives Les l ves pensaient quelquefois tre totalement anonymes sur Internet un point a donc t fait ce sujet Les intervenants ont aussi t inform s du cas d une jeune fille qui se serait suicid e aux dires des l ves en raison de nombreuses rumeurs a son encontre La gravit et l impact que peuvent avoir certaines paroles laissent parfois perplexes les jeunes rencontr s Enfin il convient de noter que l un d eux a interrog les intervenants sur les moyens permettant de se suicider ce qui poussa ces derniers faire une parenth se sur le sujet Au coll ge Lou Garlaban d Aubagne certains l ves n avaient pas t pr venus de la mise en place de cette action En effet en raison d une incompr hension au sein de l quipe ducative la programmation a t effectu e avec beaucoup de difficult s Les 2 actions r alis es ont n cessit a plusieurs reprises l intervention des professeurs pr sents Concernant l action en elle m me les juristes ont remarqu que les jeunes ne comprenaient pas la raison pour laquelle certains sites refusaient l acc s aux personnes en dessous d un certain age Enfin il convient de pr ciser que de tr s nombreuses questions sur la justice et la d tention ont t pos es entrainant parfois des digressions asse
46. Nous avons insist sur la distinction entre racisme et discrimination et nous avons ainsi pu d velopper la discrimination caract re racial En effet les enfants ont tendance confondre toutes ces notions qui peuvent tre difficiles assimiler Un point a t fait sur l obligation professionnelle du pharmacien de servir ses clients m me s il ne les appr cie pas ainsi que pour un chauffeur de bus de s arr ter aux emplacements qui sont pr vus cet effet Il est noter que lors de la seconde intervention les ducateurs pensaient que la s ance se terminait 12h30 Ils nous expliquent qu ils doivent faire la pause d jeuner aux enfants avant de les emmener en activit Nous nous adaptons donc leurs contraintes 2 me s ance le 15 10 2014 13 18 Question de justice adapt Pour cette intervention nous avons commenc avec le groupe 2 L ducateur nous signale qu un du groupe 2 qui doit partir plus t t Il y avait deux nouveaux jeunes qui taient absents lors de la s ance pr c dente Un jeune nous rappelle les notions vues la derni re fois Nous r expliquons le projet et nous rediffusons les vid os notamment pour les nouveaux Les jeunes ont fait une bonne restitution de l histoire Nous avons refait un point sur les notions de racisme et discrimination Un enfant nous demande alors 67 s il est possible d avoir toutes les nationalit s nous expliquons qu il est possible d avoir plusieurs nationali
47. Qui fait l autre Suite aux actions r alis es en 2013 au coll ge Jacques Monod qui avaient couvert le niveau des classes de 4 me une derni re intervention a concern les d l gu s de 3 me Ainsi ils ont t inform s sur la th matique des relations filles garcons et ont di ensuite transmettre les notions principales a leurs camarades de 3 me Cette retransmission devait se faire en collaboration avec l infirmi re de l tablissement Afin de faciliter la transmission des notions les juristes de ADEJ ont propos aux d l gu s de se servir d une affiche repr sentant une sc ne entre une fille et un gar on o il tait n cessaire de compl ter le dialogue Nous avons t bien accueillis au sein de l tablissement et les l ves se sont montr s int ress s et participatifs De mani re g n rale ils avaient de bonnes connaissances et ont pos beaucoup de questions 117 G Actions compl mentaires FIPD Fonds Interminist riel de Pr vention de la D linquance 1 Description Le projet d cline les objectifs g n raux de l association favoriser l acc s au Droit des jeunes les informer de leurs droits et de leurs obligations leur permettre une citoyennet effective et une meilleure compr hension du monde de la justice Les fonds du FIPD nous ont permis de compl ter des actions sur des communes et de r pondre aux sollicitations d tablissements scolaires notamment pour des classes de SEGPA ne
48. VOUS a TEIE 1202 94 05 444 25 78 76 441 int ress Pensez vous mieux connaitre 1501 86 86 227 13 14 vos droits Pensez vous mieux connaitre le fonctionnement de la justice 1438 BSE o Li Pensez vous mieux comprendre 1343 77 95 380 22 05 ce qu est la citoyennet Quelle note sur 10 donneriez vous l intervention 7 79 Evaluation pour l outil 13 18 Questions de justice 342 l ves 173 filles 169 gar ons Oui Moyennement Non L intervention vous a t elle int ress 230 97 46 83 26 02 6 1 88 Pensez vous mieux conna tre vos droits 296 92 79 23 7 21 Pensez vous mieux connaitre le fonctionnement de la justice 289 90 60 30 9 40 Pensez vous mieux comprendre ce qu est la citoyennet 261 81 82 58 18 18 Quelle note sur 10 donneriez vous l intervention 7 85 61 Evaluation pour l outil BD Kiffer Qui fait l autre 244 l ves 71 filles 173 garcons Oui Moyennement Non eee 106 85 48 61 32 97 18 9 73 j mieux connaitre 150 78 95 40 21 05 le fonctionnement de lajustice 144 757 46 2421 oe sea 8 2506 Quelle note sur 10 donneriez vous 7 03 l intervention Evaluation pour l outil Droit et Internet 450 l ves 205 filles 245 gar ons
49. action permet une v ritable interaction avec les l ves Ces derniers participent volontiers l intervention et en profitent pour poser de multiples questions le plus souvent sur qui fait les lois et sur le r le de la police et de la justice Un des points communs ces interventions est que paradoxalement elles prennent vraiment un visage diff rent en fonction des territoires Les enfants sont plus ou moins insouciants en fonction de leur environnement de vie et posent donc des questions plus ou moins concr tes sur les droits des enfants et sur les actions de la police et de la justice 18 F Alice au pays des droits de l enfant 1 Objectifs et m thodologie Description Public vis Dur e d animation Vid o 9 11ans 1h 1h30 Cette vid o se pr sente sous la forme d un dessin anim dans lequel les personnages voyagent au travers de la Convention Internationale des Droits de l Enfant afin de pr senter les 10 droits les plus importants de la Convention Elle est aussi illustr e par des photos d enfants sur diff rents th mes tels que la mis re la famine le travail forc la maladie la guerre Apr s avoir regard la vid o les enfants doivent en groupe trouver parmi des photos qui leur seront distribu es celles qui se rapportent a chacun des droits abord s dans la vid o Cette animation est l occasion pour les l ves de s exprimer sur les droits de l enfant 2 Etab
50. ans 15 12 27 CS Tichadou Port de Bouc Lyc e Leau Marseille 4 Evaluation Oui Moyennement Non RU RSS A 5 100 00 o 0 00 o 0 00 Pensez vous mieux conna tre vos droits 4 80 00 1 20 00 Pensez vous mieux connaitre 5 100 00 0 0 00 le fonctionnement de la justice Pensez vous mieux comprendre 5 100 00 0 0 00 ce qu est la citoyennet Quelle note sur 10 donneriez vous 10 00 a l intervention 5 D roulement Un proc s fictif a t r alis en 2014 avec la participation du centre social Tichadou a Port de Bouc dont le bilan d taill figure en deuxi me partie du rapport 30 E En qu te de justice 1 Objectifs Cette action permet de d finir le r le et la fonction de chacun des acteurs de la justice juge procureur huissier avocats et d exposer la r alit d une audience au Tribunal Le but est de permettre une meilleure compr hension de la justice et plus particuli rement celle des mineurs par les l ves Les st r otypes concernant la justice sont analys s et d construits ll s agit galement de fournir les explications n cessaires sur les difficult s que rencontre la Justice et sur les jugements rendus 2 M thodologie Dans un premier temps les juristes de l ADEJ pr sentent le fonctionnement de la justice en mettant en vidence son r le protecteur et r gulateur au sein de notre soci t
51. applicables telles que le sursis simple ou avec mise a l preuve par exemple ou encore les obligations de soin de formation qui peuvent tre ordonn es au titre de la peine compl mentaire En outre nous nous attardons particuli rement sur les mesures applicables aux mineurs Ici ils sont g n ralement tr s surpris d apprendre le caract re personnel de la responsabilit p nale d s l ge de discernement Aussi beaucoup ignorent qu un mineur en France risque la prison d s 13 ans Cependant nous insistons sur le caract re exceptionnel et strictement n cessaire d une telle d cision En effet nous leur expliquons que les juridictions pour mineurs mettent toujours la priorit sur les mesures ducatives Ainsi nous d taillons avec eux les diff rentes mesures applicables telles que la mesure de r paration p nale le stage de citoyennet le rappel la loi ou encore les ateliers d implication civique 29 Par ailleurs nous explicitons la distinction entre les dommages et int r ts l amende ainsi que la possibilit pour la victime de se constituer partie civile afin de pouvoir suivre la proc dure et demander r paration du des pr judice s subi s En effet ces deux notions sont souvent confuses voire amalgam es dans l esprit des enfants De plus g n ralement les jeunes nous interpellent sur le casier judiciaire En effet beaucoup pensent qu il redevient automatiquement vierge la majorit ce qui n
52. autorit parentale a t d taill e ainsi que les notions de possession d tat et de contestation de paternit Le mariage les diff rents types de r gimes matrimoniaux ainsi que les r gimes de succession ont t d velopp s Au CFA Charles Privat d Arles une des classes rencontr es tait assez immature et dissip e il a donc t difficile d avancer et d aborder l int gralit des th matiques La th matique du droit du travail a interpell les jeunes Les diff rents types de rupture de contrat licenciement et d mission et les indemnit s qui en d coulent ou non ont t d taill s La notion de majorit sexuelle a galement fait l objet d explications les jeunes ne saisissant pas de prime abord ce que recouvrait ce concept Au lyc e Marie Madeleine Fourcade Gardanne l quipe de juristes a t tr s bien accueillie Les l ves taient calmes et participatifs La prostitution a suscit beaucoup de questions notamment en rapport avec l actualit l gislative A la demande de l assistante sociale de l tablissement les juristes ont accentu pour une classe sur la notion d autorit parentale Au lyc e Adam de Craponne Salon le th me de la sexualit a suscit de nombreuses interrogations Certaines notions ont d tre d velopp es pour viter les confusions transsexualisme hermaphrodisme homosexualit Plusieurs jeunes ignoraient que l IVG tait possible pour les mineures accompagn es d u
53. but d illustrer leurs propos et de d montrer l incoh rence de la justice Quelquefois ils ont du mal comprendre que certains comportements soient r prim s il y a des trucs normaux comme ne pas payer le bus Un vaste d bat sur la notion de consentement fut aussi engag avec les l ves 71 Cependant malgr leur int r t manifeste pour les questions abord es il convient de noter une altercation lors de la pr sentation de l une des interventions Enfin certains avaient d j assist a la pr sentation du module propos ce qui dans leur cas limita l int r t pour le module Emploie tes droits La mise en place du module sur le droit du travail permit un r el change avec 2 des 3 classes rencontr es En effet en raison d un manque d int r t pour le sujet l un des groupes se montra malheureusement assez passif Les 2 autres groupes pos rent de nombreuses questions sur le droit du travail en g n ral Comment fonctionne l int rim Qu est ce que le smic Qui paie la retraite A quoi sert le repr sentant du personnel Les intervenants ont pu encore une fois noter le manque de confiance des jeunes dans le syst me juridique francais L Etat c est le plus grand d linquant a 4 Maison de l Apprenti Il s agissait pour nos juristes de pr senter les supports Changement majeur et L audience est ouverte aux jeunes de la Maison de l apprenti
54. changer avec lui S agissant du profil des jeunes il a volu au cours des diff rents ateliers Ainsi pour celui ci certains n taient pas des primo d linquants et d autres ne reconnaissaient pas les faits Il a t assez difficile d tablir le dialogue avec eux Habituellement les participants l atelier finissent toujours par poser des questions Nous avons t oblig s de les interroger un par un en partant de la liste d margement pour avoir un semblant de participation Bien que r fractaires a la prise de parole ils ont t attentifs aux explications des juristes Du fait de l absence de participation le support Powerpoint a t d velopp dans son entier et l int gralit des notions a t abord e Ainsi la partie sur la Convention Internationale des Droits de l Enfant a t d taill e avec plus de pr cisions qu habituellement Au regard des questionnaires il semble que les jeunes ont surtout t int ress s par les explications relatives aux peines d emprisonnement 155 AIC n5 5 novembre 2014 Tableau d valuation Oui Moyennement Non L intervention vous a t elle 719 1 12 509 1 12 509 int ress 6 85 71 50 50 Pensez vous mieux conna tre 8 100 00 0 0 00 vos droits Pensez vous mieux connaitre le fonctionnement de la justice 8 100 0034 0 0 00 Pensez vous mieux comprendre 6 75 00 2 25 00 ce qu est la citoyennet Quelle note sur 10 donnerie
55. classes de 4 Afin de compl ter le niveau une quatri me action a eu lieu gr ce aux financements du FIPD Nous avons t bien accueillis au sein de l tablissement par la Principale adjointe ainsi que par les personnes de l accueil 98 La premi re classe s est montr e int ress e et l coute Les l ves taient calmes et ont bien particip Toutes les th matiques du module ont pu tre abord es durant l intervention Les l ves avaient en g n ral de bonnes connaissances D ailleurs l un d eux nous a donn du premier coup la d finition exacte d Internet D autres ont relev spontan ment qu il est interdit de discriminer qu il faut respecter la r putation des autres La notion de discrimination avait t abord e en cours d histoire g ographie avec leur professeur Cela a permis d affiner leurs connaissances et de bien faire la distinction entre les propos racistes et la discrimination car certains avaient des difficult s bien diff rencier les deux notions Les propos homophobes et sexistes ont aussi t expliqu s S agissant de la deuxi me classe les l ves taient calmes et participatifs la premi re heure La deuxi me partie de l intervention a t plus difficile les juristes ont d faire la discipline avec plus ou moins de succ s Les jeunes taient beaucoup moins attentifs et ne s coutaient pas parler Nous avons t oblig s d intervenir plusieurs fois notamment aupr s de
56. coll ges et de planifier les actions La mise en uvre a n cessit l adaptation des uns et des autres mais il est vrai que la multiplication des intervenants PJJ et certains retards n ont pas favoris la construction d un partenariat quilibr Les juristes assuraient de fait une part plus importante de l animation Huit ducateurs PJJ ont particip aux actions alors qu il en tait pr vu deux voire trois maximum afin de g n rer une compl mentarit et une bonne connaissance mutuelle indispensable la qualit des interventions En outre en fonction de nos postures professionnelles nous n avons pas toujours eu le m me angle d attaque l ADEJ se r f rant au cadre l gal et la PJJ faisant r f rence a des consid rations plus ax es sur la morale Mais ces points n gatifs li s la nouveaut du dispositif intervention concomitante juriste ducateur et aux m thodes de travail tr s diff rentes entre les uns et les autres qu il eut fallu analyser et mieux coordonner avant de construire les bin mes ne doivent pas occulter le b n fice de ces interventions pour le jeune public qui b n ficie la fois des informations juridiques et de l exp rience des ducateurs Pr conisation Continuit du dispositif Nous insistons sur le fait que les ducateurs positionn s b n volement sur le dispositif soient de fa on stable au nombre de deux voire de trois maximum comme l ADEJ a affect de fa on fi
57. de certaines d viances que les jeunes peuvent parfois assimiler des orientations sexuelles Ainsi nous revenons et expliquons certaines pratiques ou comportements qui ne sont pas des orientations sexuelles mais constituent des infractions telles que la p dophilie la zoophilie La r gle de la majorit sexuelle est envisag e en d tail pour que les jeunes aient bien conscience que d s 18 ans ils ont le devoir de prot ger les mineurs Souvent nous devons insister afin qu ils prennent conscience que cette r gle de protection ne s applique pas uniquement aux jeunes filles mais aux mineurs en g n ral en vertu du principe d galit 44 B Je u suis citoyen 1 Objectifs Les objectifs de l intervention sont de mieux comprendre le syst me l gislatif et d mocratique fran ais de mieux conna tre les lois et la diff rence entre origine nationalit et religion Un autre objectif est de permettre aux l ves de r fl chir et de s approprier ce qu ils auront compris du premier temps de l intervention c est une initiation a la prise de position a l argumentation et au sentiment d tre citoyen a part enti re 2 M thodologie Cette intervention se d roule sur trois heures Elle consiste en l animation d un d bat entre les l ves pr alable au vote d une loi Les l ves jouent les r les des parlementaires lors de la discussion et du vote de la loi Il est tout d abord expliqu aux l ves le fonctionnemen
58. de deux demi journ es Les conditions m t orologiques seront a prendre en compte pour la d termination de ces dates ainsi que les disponibilit s de la graphiste le jeudi apr s midi et le vendredi toute la journ e et des intervenants de l ADEJ Compte tenu de la disposition du Skatepark ainsi que des tags d ja pr sents la fresque devrait tre r alis e sur un module horizontal L absence de Mme Simonet n a pas permis de s assurer qu il n y avait pas d ja une fresque officielle au Skatepark afin d viter de recouvrir celle ci La question lui sera donc pos e ult rieurement Mme El ouet a insist sur le fait que les jeunes lus devaient bien penser leurs dessins avant la r alisation proprement dite sur le module Pour la repr sentation de personnages ils doivent envisager des formes simples Les dessins pourront galement se faire a l aide de pochoirs Elle a aussi pr cis que la r alisation des dessins serait plus d licate sur un support horizontal et qu un support vertical aurait t plus appropri Les jeunes lus ont propos d aller v rifier s il n y avait pas la possibilit de le faire sur un module vertical Ils souhaitaient prendre des photos et les transf rera Mme Rus pour validation aupr s de la Mairie Ensuite il a t convenu avec les lus qu ils devaient r fl chir a des id es de dessins illustrant la diversit Pour la mi mars ils devront faire remonter leurs id es par mail aux juristes de
59. de l usage et de la vente des stup fiants Nous avons galement insist Sur le fait que charbonneur ou les choufs ne sont pas des m tiers La juriste a d a plusieurs reprises inciter une des ducatrices a prendre la parole lors des interventions alors que a contrario une r elle compl mentarit s tait construite au fil des actions avec d autres ducatrices 80 Lors de la 3 intervention la pr sence de trois intervenants deux ducatrices PJJ une juriste n a pas facilit l change avec les l ves la pr sence d adultes qu ils ne connaissent pas les perturbe ou les intimide Pour la derni re intervention nous regrettons le manque de communication avec notre partenaire En effet d s la mise en place du planning aucun ducateur n tait positionn sur ce cr neau N ayant pas de nouvelles ADEJ a donc mobilis un juriste suppl mentaire or au bout de quinze minutes d intervention une ducatrice est arriv e nous informant qu elle rempla ait une de ses coll gues au pied lev amp Conclusion Points positifs La compl mentarit est un atout majeur cette co animation Elle permet de mettre en perspective la th orie avec la pratique notamment en alimentant le d bat avec les exemples concrets tir s de l exp rience des ducateurs PJJ Points n gatifs L organisation a t enti rement assum e par l ADEJ En effet l ADEJ s est charg e d adresser les lettres aux
60. de la Mission Locale x11 Connaissance des dispositifs de lutte contre le d crochage scolaire x2 Pratiques partenariales locales R actualisation des dispositifs de formation et d aide aux jeunes en difficult s Vous a t elle apport de nouvelles connaissances 23 0 sociales x3 Dans quels Dans les modalit s d int gration des jeunes dans les diff rents dispositifs domaines Sur la prise de conscience des limites de chacun et de la n cessit de faire jouer davantage le partenariat OUI 100 Fonctionnement des CAP et Bac Pro Prise de conscience des difficult s p dagogiques et d orientation Co t des formations et des r mun rations Oui les l ments acquis me serviront dans ma pratique professionnelle Transmission d informations en direction du public jeune Pensez vous que les Dans le cadre du Point info jeunes l ments acquis Information travailleurs sociaux MDS vous serviront dans Mieux connaitre les dispositifs d orientations possibles pour les jeunes x5 votre pratique Garder contact avec des jeunes en chec scolaire et faire le lien avec une professionnelle 23 o meilleure connaissance du travail et du partenariat des missions locales x3 Pour contacter les personnes pr sentes pour les l ves en rupture scolaire Dans l accompagnement des jeunes x3 Orientation Vision global
61. de la derni re intervention plus que dans les autres classes le groupe a pos beaucoup de questions sur la justice A chaque fois les intervenants ont pris le temps de r pondre a ces interrogations Kiffer qui fait l autre Coll ge Vallon des Pins niveau 4 Les interventions au coll ge Vallon des Pins se sont bien d roul es Pour les l ves rencontr s l galit entre hommes et femmes tait loin d tre vidente Cependant le d bat a g n ralement t assez productif En effet quelques points ambigus ont t expliqu s voire illustr s par les intervenants pr sents Certaines lois ont tout de m me suscit l indignation de quelques l ves L avortement par exemple fut de tr s nombreuses fois assimil au meurtre De plus les l ves ne comprenaient pas pourquoi dans ce cas de figure les intervenants parlaient d avanc e significative vers l galit alors que ce droit privait les p res de d cision lorsqu une IVG tait programm e II convient aussi de noter que les l ves appr cient l ex cution de certains actes de mani re diam tralement oppos e selon que ce soit un homme ou une femme qui effectue ces actes Si la fille dit oui c est une prostitu e si c est un homme c est un bon 76 Enfin les intervenants ont constat l existence de nombreux pr jug s et amalgames entre les notions de nationalit d origine et de religion Normalement quand on est Francais on est
62. de questions sur la justice Ils ont soulev plusieurs infractions Ainsi il a t n cessaire de s attarder sur le trafic de stup fiants et notamment sur la participation et la responsabilit des guetteurs Nous avons galement expliqu la notion d tat de n cessit pour le vol Les jeunes s interrogeaient galement sur le traitement des personnes atteintes de troubles mentaux qui commettent des infractions p nales Enfin le meurtre a fait l objet d un long d veloppement lis s interrogeaient beaucoup sur l enqu te surtout si le corps avait disparu Ils font preuve de beaucoup d imagination Il a donc fallu souvent recadrer le d bat ll a t n cessaire de revenir sur le r le du juge des enfants notamment au regard de la protection des mineurs en danger De m me nous avons d traiter de la question des enfants en cas de s paration des parents En effet un jeune nous dit Le juge punit le parent quand il ne lui donne pas la garde de l enfant Nous avons alors expliqu que chaque cas est particulier et que surtout les d cisions sont prises au regard de l int r t de l enfant et qu elles peuvent voluer dans le temps De m me nous avons d expliquer pourquoi parfois il tait interdit certains parents de voir leur enfant A la fin de la s ance un ducateur nous indique que les enfants lisent le livret En qu te de justice distribu par l ADEJ le soir comme livre de chevet Concernant le
63. de violences Dans l ensemble les interventions se sont bien d roul es Les juristes ont r pondu aux questions des l ves et comme souvent ils ont d faire la distinction entre religion nationalit et origine Suite aux propos des jeunes et expliquer certains points de la justice p nale des mineurs 77 b 2 Partenariat ADEJ PJJ UEMO Centre ville dans plusieurs coll ges Co intervention de l outil p dagogique 13 18 Questions de justice amp Historique L UEMO Centre Unit Educative en Milieu Ouvert avait sollicit ADEJ en 2012 en vue de co animer l exposition 13 18 Questions de Justice aupr s des coll ges du centre ville de Marseille L ADEJ tait tout fait favorable a mettre en uvre ce partenariat Une rencontre s tait d roul e au si ge de l ADEJ Sur cette base trois ducateurs de la PJJ taient venus changer dans un premier temps sur la fa on dont ADEJ anime l exposition et sur les possibilit s de compl mentarit Les ducateurs avaient assist a des interventions de l ADEJ en juin 2012 Puis une s ance sp cifique tait pr vue la MPT Saint Mauront afin d animer l action 13 18 Questions de justice en pr sence des ducateurs et des juristes afin d exp rimenter la co animation Cette action a t r alis e aupr s d un groupe de jeunes g s de 12 15 ans en avril 2013 Au regard de cette premi re exp rience positive le partenariat s
64. des adolescents et des pr adolescents l absence de dipl me ou de formation ne permettent que difficilement aux jeunes de s int grer dans la soci t et de choisir leur activit En l esp ce le maintien voire l acc s a l instruction ou a la formation pour ce public constitue un apport d insertion ind niable et s inscrit dans la logique du principe d gal acc s pour tous a l instruction qui est avant tout un droit Aussi a l Institution de l cole ne correspond pas un unique mod le d enseignement Toute la difficult r side dans la n cessit d identifier les diff rents dispositifs classiques mais surtout sp cifiques d enseignement de formation dans l int r t des jeunes et de leur permettre d y acc der Cet atelier a donc pour objet de pr senter des pistes d orientations quant aux dispositifs d enseignement de formation ou encore d insertion classiques mais aussi et avant tout de pr senter les dispositifs sp cifiques existants pour des jeunes avec un parcours scolaire atypique NB Cet atelier n a pas vocation traiter des MIE mineurs isol s trangers ni des jeunes de moins de 16 ans cela donnera lieu ou a donn lieu des rencontres sp cifiques 84 Intervenants Monsieur Karim Youssef BEN SAADA Charg de mission Service Actions Educatives Direction du Sport et de la Citoyennet Monsieur Fr deric BIZIOU Repr sentant de la mission locale de Marseille centre ville Mod ratrice Madam
65. des bombes le choix des dessins et messages r aliser a t d cid sur place a main lev e Avant la pause repas ils ont commenc a dessiner les contours des dessins choisis L apr s midi l quipe de ADEJ n a pas pu rester du fait d un autre projet a r aliser sur la ville de Miramas Les jeunes ont donc continu leur travail en compagnie de la graphiste et de Mme Rus Les retours qui nous ont t fait de cette journ e sont positifs Les lus taient contents de leurs r alisations R sultat final de la fresque 162 di s NT SA yon 3 SEULE pase 163 S ance 7 du 4 juillet 2014 Cinq lus taient pr sents pour cette s ance trois du coll ge Miramaris et deux du coll ge La Carraire L objectif de cette derni re s ance visait faire le bilan des deux ann es de mandat des jeunes lus Il en ressort que les lus pr sents taient satisfaits de leur exp rience car ils ont trouv un espace o ils ont pu s exprimer et tre cout s m me s ils sont des enfants L un d eux affirme Si c tait refaire on se repr senterait Les jeunes lus ont mis en valeur le fait que participer au CMJ leur a permis de se sentir responsables d avoir t cout s et de se sentir engag s lis ont appr ci de pouvoir repr senter les jeunes de leur commune et participer des d bats lls taient contents des diverses activit s et projets men s durant ces deux ann es de mandat
66. deux jeunes filles la premi re participant mais tant agressive avec un de ses camarades d s qu il posait une question et la deuxi me qui tait saoul e par notre intervention A cause d une concentration difficile pour la plupart de la classe seules les th matiques de Facebook libert d expression sur les r seaux sociaux et ses limites et de Skype droit l image ont pu tre d velopp es en entier Suite aux propos d une jeune qui affirmait J ai le droit de dire quelqu un que je le trouve moche les juristes ont r expliqu les limites la libert d expression et ont bien distingu la libert d opinion Ainsi les jeunes ont compris que l on peut s exprimer librement a partir du moment o l on respecte les autres personnes Outre les notions abord es classiquement l interdiction des stup fiants en France a t d taill e et l exception du m dicament base de THC expliqu e Les juristes ont aussi r pondu a des questions concernant le trafic de m dicaments et d organes Dans cette classe la notion de personnalisation des peines a t plus d taill e que dans l autre suite aux interrogations des l ves De m me la justice p nale des mineurs a fait l objet d un d veloppement plus approfondi Par exemple une jeune tait tonn e d apprendre que l obligation d instruction est galement appliqu e en tablissement p nitentiaire pour mineurs Ce n est pas possible mon fr re est a
67. et ils taient ravis de pouvoir l emporter chez eux Malgr le peu de recul pour l instant il semble que le support est tout fait adapt a la tranche d ge vis e et aux probl matiques que les coliers rencontrent dans leur usage d Internet 16 E A la rencontre d Eloi 1 Objectifs et m thodologie Description Public vis Dur e d animation Livret p dagogique Ja 11 ans 1h 1h30 s ances Un livret p dagogique et ludique distribu chaque l ve sert de support cette animation qui a t cr e en partenariat avec la mission Pr vention de la Ville de Marseille dans le cadre du CLSPD Notre objectif dans cette animation est de permettre aux enfants de comprendre pourquoi les lois existent a travers les diff rents niveaux de r gles famille cole ville pays Nous souhaitons leur permettre d identifier les auteurs les acteurs des lois et les personnes charg es de les faire appliquer Pour ce faire nous proposons plusieurs phases 1 D finir les r gles et les diff rencier des lois en expliquant pour chacune les auteurs et les lieux ou elles sont applicables Nous partons des r gles de la famille en largissant celles qui s appliquent partout et tous 2 Expliquer les fonctions des lois en mati re de protection et de gestion de la vie en soci t 3 Expliquer ce qui se passe lorsque les lois ne sont pas respect es et pourquoi il existe des sanctions 4 En
68. et les juristes sont alors revenus sur l obligation alimentaire et les structures vers lesquelles le mineur peut se tourner Au Lyc e Henri Matisse Vence le proviseur nous a r serv un tr s bon accueil Il a fait une br ve pr sentation aux l ves du but de notre venue et a assist la premi re partie de l intervention Dans l ensemble les l ves taient int ress s et participatifs sauf pour la derni re classe o ils bavardaient ou dessinaient et ne manifestaient aucune r action Cependant nous avons d insister sur la notion de concubinage car un l ve nous a dit que le concubinage c est le fait de se marier avec plusieurs hommes Avec la deuxi me classe le d bat a t tr s int ressant et constructif m me si nous avons abord peu de th mes sexualit famille et justice Un l ve nous a expliqu que le principe d galit en France n est pas totalement respect et encore moins la libert et la fraternit A partir de la nous nous sommes attard s sur le principe d galit De nombreux l ves s interrogeaient sur le fait que la consommation d alcool soit l gale et pas le cannabis Les lois sont paradoxales Ils estimaient que l alcool pouvait avoir des cons quences aussi ravageuses que le cannabis Par ailleurs un focus a t fait sur la l gislation en vigueur sur les stup fiants Lors de la premi re intervention un l ve nous a demand Si j h berge une person
69. et leur r f rent animateur ou professeur sur plusieurs s ances Les interventions sont d cid es en concertation avec le charg de mission pr vention de la d linquance du CUCS Les quipes ducatives sont associ es au choix des supports adapt s en fonction des probl matiques relev es au sein de leurs secteurs d intervention Et concernant les tablissements scolaires ADEJ essaie de travailler dans le cadre des Comit s d Education a la Sant et la Citoyennet et d inscrire les actions dans le cadre du projet d tablissement 2 Partenaires Le Contrat Urbain de Coh sion Sociale de la Ville de Vitrolles et son volet Acc s au Droit Citoyennet et Pr vention de la D linquance Le Service S curit du Conseil R gional dans le cadre de la Convention Justice R gion Le Conseil D partemental d Acc s au Droit des Bouches du Rh ne La Communaut du Pays d Aix L Education Nationale par le biais des tablissements scolaires Les structures associatives en lien avec la jeunesse essentiellement les centres sociaux 3 Interventions Etablissement Outils Classe Filles Gar ons Total 4 2 10 15 25 Coll ge Camille Claudel Vitrolles Droit et Internet 4 4 11 13 24 4 1 15 11 26 7 13 20 Coll ge Henri Fabre Vitrolles Tribunal mode d emploi 4eA 4 A 11 14 25 Coll ge Simone de Beauvoir Vitrolles Droit et Internet 4 B 10 12 22 4 C 12 11 23 TOTAL 9 i
70. forme d un jeu de plateau o les enfants doivent r pondre a des questions qui ont trait des probl mes juridiques Quatre grandes th matiques sont abord es au cours du jeu Justice Citoyennet Droits de l enfant Acceptation des diff rences Ces questions permettent d engager le d bat avec les enfants et de les informer sur la loi Cet outil a t utilis en 2014 lors de la manifestation F te tes droits au Conseil G n ral 2 Etablissements concern s Nb interventions Niveaux Nb filles Nb gar ons Nb total 2 6 13 ans 40 41 81 Maison Municipale Animation Verduron Bas Marseille Journ e CG F te tes droits 3 D roulement Cette ann e le jeu Graine de Droit a rencontr un vif succ s lors de la journ e F te tes droits du Conseil G n ral Nous avons pu relever un grand enthousiasme des enfants a participer a ce jeu et pour certains de bonnes connaissances sur les th matiques propos es Ce jeu permet un apprentissage ludique de certaines notions juridiques et des droits de la Convention Internationale des Droits de l Enfant Un nouveau plateau a t cr en fin d ann e 2014 et sera anim courant 2015 ce qui permettra de relever plus de similitudes entre les diverses interventions 20 ll Justice des mineurs Cette th matique a concern 905 jeunes ce qui repr sente un total de 64 interventions 5 outils diff rents ont t utilis s
71. id e nous est donc naturellement venue d emmener des classes au tribunal afin que les l ves puissent voir comment se d roule un proc s concr tement En se rendant au tribunal outre la d couverte du d roulement d un proc s et de ses acteurs ils prennent galement la mesure de ses enjeux 2 M thodologie L action se d compose en 3 s ances Avant l audience les juristes de l association donnent des cl s de compr hension aux l ves en abordant notamment le fonctionnement et l organisation de la justice p nale la proc dure p nale les acteurs l audience et le vocabulaire juridique Puis ADEJ accompagne les l ves et leurs enseignants l audience Enfin apr s l audience les juristes de ADEJ partir d un change avec les l ves proc dent une analyse de l audience et r pondent aux questions 3 Etablissements concern s Nb interventions Niveaux Nb filles Nb gar ons Nb total 7 4 24 41 65 Coll ge Henri Fabre Vitrolles Coll ge Vallon des Pins Marseille 4 Evaluation Oui Moyennement Non m A t atele 33 7500 7 15 91 4 909 Pensez vous mieux conna tre 37 84 09 7 15 91 vos droits Pensez vous mieux conna tre 37 84 09 7 15 91 le fonctionnement de la justice Pensez vous mieux comprendre 33 75 00 11 25 00 ce qu est la citoyennet Quelle note sur 10 donneriez vous 7 65 a l intervention
72. il se soit pr sent et ait suscit l int r t Il est charg de r partir les temps de paroles entre les groupes de fa on quitable L enjeu du vote de la loi est important puisqu il touche la vie quotidienne des citoyens Chaque groupe va d fendre sa position avec force et conviction proposant de fa on organis e une argumentation riche et construite Un porte parole est d sign par ses pairs pour chaque groupe Pour finir le pr sident de l Assembl e Nationale cl ture les d bats et fait proc der au vote bulletins secrets En g n ral cette mise en situation suscite l engouement des l ves et permet dans tous les cas une meilleure compr hension sur la fa on dont les lois sont labor es et adopt es Au terme de la s ance nous remettons aux l ves un livret je u suis citoyen qui regroupe l ensemble des informations qui ont t expos es et expliqu es 3 Etablissements concern s Nb interventions Niveaux Nb filles Nb gar ons Nb total 4 6 Term 31 30 61 Coll ge Belle de mai Marseille Coll ge Louise Michel Marseille Lyc e Jean Moulin Port de Bouc Lyc e Marie Gasquet Marseille 45 4 Evaluation Oui Moyennement Non L intervention vous a t elle int ress 38 80 85 8 17 02 1 2 13 Pensez vous mieux conna tre vos droits 37 78 72 10 21 28 Pensez vous mieux conna tre O O le fonctionnement de la justice
73. insistant sur la dimension protectrice d un tel placement Faisant cho l actualit les l ves ont voqu l affaire des clowns effrayants les diverses affaires de happy slapping et l application Talking Angela Concernant cette derni re ils sont sensibles aux rumeurs diffus es sur Internet et sont persuad s qu il y a un p dophile dans les yeux d Angela Au coll ge Versailles dans l ensemble les l ves se sont montr s attentifs et int ress s Globalement nous avons relev une bonne participation de leur part a travers de nombreuses questions pertinentes Ils se sont sentis concern s par les th mes que nous avons abord s Alors que certaines classes se montrent assez prudentes quant l utilisation d Internet d autres a l oppos font preuve d une grande na vet dans l utilisation de ce m dia b Bouches du Rh ne Kiffer Qui fait l autre Au coll ge G rard Philippe de Martigues les interventions se sont d roul es de fa on classique Les l ves taient participatifs et l coute et tous les th mes ont t trait s N anmoins dans l ensemble des classes ils ont montr un manque de maturit sur le th me de la sexualit ce qui n a pas emp ch les intervenants d expliquer la majorit sexuelle la distinction entre viol et agression sexuelle et d insister sur la notion de consentement En effet les juristes avaient t inform s par un membre de l quipe ducat
74. jeune fille est venue demander a l ducatrice les d lais de prescription applicables au viol sur mineur L ducatrice a fourni une r ponse erron e La juriste a signal l l ve a Monsieur COUTURIER en rectifiant l information qui avait t donn e a cette derni re A partir de ce cas concret aux informations divergentes pouvant avoir des cons quences graves pour l int ress e il fut d cid que les ducateurs devaient v rifier les informations juridiques aupr s des juristes et que les juristes v rifieraient les informations pratiques aupr s des ducateurs 79 Coll ge Versailles Dans la matin e du 17 mars la PJJ a annonc qu ils ne pourraient pas assurer les interventions du 18 mars Nous avons contact le Principal qui a pr f r reporter les interventions au 27 mai Date Juriste ADEJ Educateur PJJ 8h 10h Chahida Alain 20 mars 2014 10h 12h Chahida St phanie 13h30 15h30 Chahida Ana s PJJ absente 8h 10h Aur lie Lucette 27 mai 2014 10h 12h Aur lie ne 13h30 15h30 Aur lie Guizella Concernant les interventions dans l ensemble les l ves se sont montr s int ress s malgr certains dysfonctionnements En effet pour la 2 me classe rencontr e l action a d tre interrompue 15 minutes avant la fin compte tenu du comportement des l ves Malgr de nombreux rappels l ordre par les intervenants et le professeur ils ne se sentaient pas concern s et
75. l outil Questions de violences 41 l ves 18 filles 23 garcons Oui Moyennement Non ee 23 100 00 11 3235 o 0 00 Pensez vous mieux connaitre 34 91 18 3 8 82 vos droits Pensez vous mieux conna tre 28 82 35 6 17 65 le fonctionnement de la justice Pensez vous mieux comprendre i a ce qu est la citoyennet 23 67 65 1i 32 35 Quelle note sur 10 donneriez 8 20 vous l intervention Evaluation pour l outil Tribunal mode d emploi 45 l ves 17 filles 28 gar ons Oui Moyennement Non e 20 o5 24 3 12509 1 4 17 Pensez vous mieux connaitre 22 91 67 2 8 33 vos droits Pensez vous mieux connaitre e le fonctionnement de la justice e Se sete 4 15 6 Pensez vous mieux comprendre si A ce qu est la citoyennet 18 raui 6 25 00 Quelle note sur 10 donneriez vous 8 25 l intervention 64 5 D roulement a Dans les structures associatives PJJ EPIDE a 1 Centres sociaux amp MMA Verduron Bas A la rencontre d Eloi Ce support a t demand par les animateurs du centre Il rassemble toutes les probl matiques li es la cr ation et l application des lois Nous avons expliqu aux enfants qu il existait plusieurs types de lois applicables diff rentes chelles Ainsi les enfants rencontr s ont pu non seulement identifier les acteurs li s
76. loi L id e forte de ce panneau consacr la loi tablit que la loi existe pour viter la loi du plus fort la loi prot ge Les droits Les principaux droits reconnus par la Convention Internationale des Droits de l Enfant sont repris un un droit a l identit droit a l instruction droit d expression droit une justice adapt e La partie sur les droits se termine sur le th me de la justice p nale des mineurs ce qui constitue une transition vers la troisi me partie les devoirs Avant toute chose il convient de s arr ter avec les jeunes sur le lien qui existe entre les droits et les devoirs Toujours pr sent es s par ment voire de mani re antinomique ces deux notions sont intimement li es Il n y a de droits pour personne s il n existe pas de devoirs pour chacun Les devoirs Les devoirs sont ensuite appr hend s par le spectre de la loi p nale Nous revenons sur les d finitions de contravention d lit et crime a l aide d exemples qui suscitent toujours le d bat Tout au long de l animation les intervenants de l ADEJ sollicitent les l ves afin que l animation soit interactive De m me de nombreux exemples viennent illustrer les trois parties de l animation ce qui permet d instaurer un d bat 21 3 Etablissements concern s Nb interventions Niveaux Nb filles Nb garcons Nb total 27 13 16 ans 247 231 478 ITEP Les Cadeneaux Les Pennes Mirabeau
77. ma pratique professionnelle quotidienne Qui ils permettent de mieux d finir les termes juridiques et les expliciter aupr s des familles dans l accompagnement socio ducatif ne M Oui dans le suivi et l accompagnement a l seniront dane votre S Oui dans le cadre de mon intervention l A S E en accompagnement d enfants plac s en pratique PERTE eten koy genye l Dans mon approche des familles professionnelle 22 a Pour les l ves du coll ge qui vivent en foyer Si oui de quelle Pour les entretiens avec les familles S di mant Sr Dans la vigilance a avoir dans le respect de l autorit parentale dans les actes quotidiens en Maison d enfants A voir diff remment les situations qui peuvent se pr senter nous Par rapport au lien avec les familles leurs droits et la fa on d intervenir face aux parents OUI Avez vous te eat Interaction tr s int ressante nten 2 a intervention NON ou oui non on Professionnelle de la protection de la protection de l enfance le contenu ayant t tr s port sur la protection de l enfant certaines infos taient une redite Aves vale 616 satisfait Connaissances de leur sujet et ouverture sur des situations concr tes et r elles de la qualit des 24 0 Les intervenants ont su transmettre les informations au travers d exp riences intervenants professionnelles et pas seulement des th ories Ils s e
78. mort Au coll ge Mont Sauvy Orgon l action ducative a concern un groupe compos d l ves de 5 et de 4 Segpa Nous avons t contact s par l tablissement qui rencontre certaines difficult s dans les classes de 5 violences verbales parfois caract re sexuel humiliations intimidations Le groupe rencontr s est montr tr s calme seuls 5 6 l ves ont r ellement particip les autres tant plut t effac s S agissant du contenu l intervention s est d roul e de mani re classique comme d taill dans la premi re partie du rapport Au coll ge Miramaris Miramas cinq interventions pour des classes de 4 sont venues compl ter celles effectu es dans le cadre du CUCS Le descriptif de ces interventions se trouve dans la partie Droit au quotidien Miramas de ce rapport Droit et Internet Cette action ducative a t r alis e au sein de quatre tablissements Au coll ge Camille Claudel de Vitrolles une intervention a t men e en compl ment des financements du CUCS afin de pouvoir faire le niveau de 4 en entier Le descriptif de cette action est int gr dans la partie Droit au quotidien Vitrolles de ce rapport 122 Au coll ge Simone De Beauvoir a Vitrolles l action a t effectu e aupr s d une classe de 4 en compl ment des interventions prises en charge par le CUCS Au coll ge Yves Montand a Allauch deux classes de 5 ont t concern e
79. n ont pas cess de rire De ce fait il n tait pas opportun de continuer l action Dans la majorit des classes un point a t fait sur les enfants maltrait s et l int r t de le signaler Plusieurs l ves ont t interpell s par le fait que certains pays signent la Convention Internationale des Droits de l Enfant et ne la respectent pas notamment pour ceux qui exploitent les enfants Nous avons t agr ablement surpris par les connaissances g n rales sur la justice et la loi par la classe Pythagore L apr s midi l ducatrice de la PJJ tant absente une seconde juriste de ADEJ a alors t positionn e Cependant l intervention n a dur qu une heure car il n y avait que 5 l ves pr sents et pas de surveillant en raison de l heure syndicale des professeurs Pour les actions du 27 mai 2014 les interventions se sont bien d roul es Cependant pour la seconde intervention de la journ e les ducatrices sont arriv es avec 30 minutes de retard L action s est d roul e p niblement car la classe s est montr e passive Coll ge Edgar Quinet Date Juriste ADEJ Educateur PJJ 1 avril 2014 a am Arere Sae saga EE PE FOOT ano Ta nds Cay En Les interventions se sont dans l ensemble bien d roul es La plupart des jeunes rencontr s ont pos de nombreuses questions pertinentes sur la justice en g n ral Dans toutes les classes nous avons abord l interdiction
80. ne soit pas exploit Nous les mettons ensuite par groupes afin qu ils pr parent la s ance suivante qui consistera a passer dans les classes afin de pr senter leur travail termin aux autres enfants de l cole Nous leur demandons comment ils pensent pr senter leurs affiches Les d buts sont difficiles Nous nous rendons compte que nous n avons pas expliqu assez pr cis ment ce que nous attendons d eux et les l ves sont perdus Ils ne savent pas comment expliquer Le professeur prend donc la rel ve et explique tr s concr tement en crivant sur le tableau ce que nous attendons d eux Ils disposent donc de la trame suivante pour pr parer leurs pr sentations 1 Se pr senter y Pr senter le travail v Parler des intervenants et les raisons de leur venue v Expliquer le travail du graphiste v Pr senter les th mes Le droit la diff rence Principe d galit Les Droits Lutte contre le racisme Respect et tol rance 2 Approfondir les th mes 167 S ance 6 du 13 juin 2014 Cette derni re s ance d bute par la pr sentation des affiches et des cartes mises en forme par Dan Moyal Les enfants sont ravis du r sultat et sont fiers de cette r alisation Un jeu de 12 cartes postales est donn a chaque enfant ainsi qu une affiche Une grande affiche est aussi donn e pour affichage dans la classe Ensuite nous reformons les groupes qui ont t d termin s a la s ance pr c dente En premi re part
81. ont profit de l occasion pour se dissiper perturbant leurs camarades et freinant fortement l avanc e de l intervention La situation s est apais e au retour du professeur qui a s par les plus agit s Les juristes ont relev des confusions entre la garde a vue et l incarc ration et ont alors apport des pr cisions Les l ves taient particuli rement pr occup s par la justice Les juristes ont pris le temps de r pondre a leurs questions Il serait tout de m me opportun de d approfondir ces questions dans un autre temps Au coll ge Gaston Deferre l action s est d roul e de fa on classique comme d crite dans la premi re partie 142 Les l ves taient agr ables et relativement participatifs bien que majoritairement timides dans l une des classes aucun l ve n a voulu lire a haute voix l une des sayn tes Dans quelques classes ils ont voqu des questions de justice Je u suis citoyen Au coll ge Belle de Mai cette action s est d roul e aupr s d un groupe de d l gu s de la 6 a la 3 Les l ves taient participatifs et l coute et se sont pr t s volontiers au jeu de r le L un d eux avait d ja particip a cette action l ann e pr c dente et a incarn le r le de Pr sident de s ance Le choix de la loi s est port sur le port de l uniforme a l cole Outre les notions classiques d velopp es sur le th me de la citoyennet les juristes ont expliqu la notion
82. peu plus 99 timide au d part ils ont t plus participatifs par la suite Dans cette classe lorsque les juristes ont abord la justice p nale des mineurs il a t n cessaire de faire la distinction avec le volet protection de la Justice Aide Sociale a l Enfance En effet certains pensaient que le placement en foyer tait une sanction Il a t pr cis que le juge des enfants intervenait aussi pour prot ger les mineurs en danger Au coll ge Simone de Beauvoir le module Droit et Internet a concern trois classes de 4 Afin de compl ter le niveau une quatri me action a eu lieu gr ce aux financements du FIPD Ces interventions se sont bien d roul es et les l ves ont bien particip Les juristes ont pu aborder la quasi totalit des th mes propos s Les actions ont permis de se rendre compte de la grande connaissance des l ves de l outil informatique Cependant nombre d entre eux n appr hendent pas toutes les cons quences de certaines pratiques sur ce support Et si je joue au poker sur Internet qu est ce que a fait Un point sur la justice p nale a aussi t fait A ce propos les l ves ont pos des questions sur les sanctions les plus s v res Un rappel sur l abolition de la peine de mort en France a donc t fait Au regard des interrogations des l ves il a t n cessaire de faire un point sur la responsabilit de l Etat notamment d indiquer s il tait possible pour
83. plupart des tablissements o cette action est programm e les l ves s interrogent sur l existence d une loi emp chant les responsables l gaux de lever la main sur leurs enfants Nous expliquons alors les limites de l autorit parentale en abordant les 4 objectifs li s son usage savoir l ducation la sant la s curit et la moralit de l enfant Nous pr cisons alors qu il est interdit m me pour un parent de contrevenir l un de ces objectifs Les jeunes ont des difficult s pour appr cier l application de cette r gle dans la vie r elle c est pourquoi de nombreux exemples sont donn s pour illustrer nos propos souvent nourris par les anecdotes des enfants anecdotes qui concernent la plupart du temps les sanctions Nous les informons alors de la possibilit de se confier des personnes ressources pr sentes dans l tablissement dont l une des t ches est de v rifier que ces limites ne soient pas franchies Ils nous font souvent part de leur difficult faire confiance un adulte m me s il est identifi comme personne ressource Nous insistons donc sur le secret professionnel et sur le fait que s ils ne disent rien des faits identiques risquent de se reproduire 11 B Droit et Internet 1 Objectifs A travers des exemples de l utilisation d Internet il s agit de montrer comment la loi permet de prot ger les enfants et de garantir le respect de leurs droits En se servant d un support de plus
84. r f rents pr sents a mis l id e de faire des pauses beaucoup plus longues et plus fr quentes A la rencontre d Eloi Nous avons r sum ce qui avait t fait lors de la s ance pr c dente ce qui a permis deux nouveaux jeunes de comprendre les notions abord es et de s impliquer lors de cette seconde action Nous avons eu du mal d buter car les jeunes taient assez dissip s ils taient rest s bloqu s dans les embouteillages pendant plus d une demi heure N anmoins ils taient toujours aussi int ress s et ont fait un rappel exact de l action Alice au pays des droits de l enfant Les juristes ont d revenir sur certaines notions En effet les jeunes ont eu du mal comprendre que galement dans le cadre de la guerre des r gles existent L id e selon laquelle la loi ne prot ge pas tout le monde a refait surface un point a donc a nouveau t fait ce sujet Ils posaient des questions pertinentes mais on notait une capacit de concentration assez faible II a t n cessaire de faire des pauses plus r guli res De plus nous avons pu relever que l action A la rencontre d Eloi n tait pas assez ludique pour eux Droit et Internet adapt En raison des difficult s de concentration des enfants le support Droit et Internet a t adapt Nous avons abord 3 th mes Sites 18 ans Facebook et Skype Ils avaient de nombreuses questions et beaucoup d
85. re ues concernant le monde de la justice et l univers carc ral notamment 37 B Les autres ca m est gal 1 Objectifs Les objectifs de cette action sont multiples il s agit tout d abord de pr senter aux enfants les diff rentes formes de discriminations existantes et de leur expliquer que la discrimination constitue une infraction p nale sanctionn e par la loi D autre part il s agit de leur exposer les diff rents moyens de lutter contre la discrimination et de d construire les pr jug s qui peuvent l alimenter L enjeu a long terme est de faire voluer les mentalit s de tendre vers l acceptation des diff rences sans qu elles ne suscitent de hi rarchisation et de permettre une galit de fait entre les individus 2 M thodologie Cette animation a pour support une exposition r alis e par les juristes de l ADEJ avec deux classes de 3 du coll ge Edgar Quinet Marseille accompagn es par leur professeur d arts plastiques et mise en forme par un graphiste Les slogans les dessins et les remakes de tableaux c l bres r alis s par les l ves permettent d interpeller le public et d instaurer le d bat tandis que les exemples de jurisprudence et le rappel des textes de lois permettent de montrer comment la discrimination peut tre combattue Dans un premier temps les enfants prennent connaissance de l exposition Un questionnaire leur est distribu Ils doivent chercher les r ponses aux questions p
86. retrase 84 Il Droit au quotidien Bouches du Rh ne ss 89 A Droit au quotidien Simiane Bouc Bel Air Cabries 92 B Droit au quotidien Vitrolles sise 96 C Droit au quotidien Martigues usines 101 D Droit au quotidien Miramas sise 105 E Droit au quotidien Port de Bouc ss 110 F Droit au quotidien Les Pennes Mirabeau ec eeececeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeaeeeeeeaaeeeeeeaaeeeeeeaaeeeeeeaeeeeseaas 116 G Actions compl mentaires FIPD Fonds interminist riel de Pr vention de la D linquance 118 Il CHANGEMENT MAJEUR si t fi be ee ton ith Aten tila nt aaa bi EU HT 125 IV Actions ducatives du Conseil G n ral 000rrrveeeoooooooeoeeoooooooonoeeeeoooooeooooooeseooeoeooooooooenoooeoeooooooasoneeoeon 135 Va Projets Specifiquesiis c22cceel godine enliven a a l a iv enb heeled 149 A Ateliers d implication civique Marseille Liiilroreoooorreooaatttteaaatttaeoaotteseooosseaoosossesoosossesoonon 150 B Conseil Municipal des Jeunes Miramas cccesceceeceeeeeeeeeeaeeeeeeeceeeeceaeeeeaaeseeeeeseaeeesaeeeeneeseaees 158 C Projet Egaux entre nous l cole Van Gogh Miramas 165 D Actions diverses Bouches du Rh ne sise 171 3 partie LA FORMATION DES PROFESSIONNELS nee 174 l Formation Justice p nale des mineurs et Relations Filles Gar
87. second groupe les gar ons se souvenaient bien des notions abord es la s ance pr c dente Cour d Assises perp tuit peine de suret Nous sommes revenus sur les am nagements de peine possibles Nous avons galement d fini le r gime de la garde a vue en pr cisant qu il ne s agit pas d une sanction Partant de la la question du casier judiciaire a t envisag e Le th me de la justice a suscit beaucoup d int r t chez les enfants Cette action tait n cessaire et semble avoir rempli ses objectifs POLE ADOLESCENTS 1 re s ance le 22 10 2014 13 18 Questions de justice Un groupe de 6 jeunes a t constitu m langeant des jeunes du SESSAD et de l internat La Directrice de l ITEP a assist cette premi re s ance Un jeune est arriv avec une heure de retard car son quartier tait bloqu suite un meurtre qui avait t perp tr la veille Dans un premier temps les juristes ont pr sent l association ADEJ Ensuite dans l introduction de la s ance ils ont repris les notions fondamentales telles que les droits obligations et interdictions ainsi que la loi et son r le Puis ils ont pr sent aux jeunes le projet d taill dont la finalit est la r alisation d une page web illustrant les relations filles gar ons Il a t pr cis que 69 toute suggestion ou id e de leur part serait la bienvenue Les jeunes semblaient int ress s par le projet Dans un second temps le
88. soit diffus e De m me il a t n cessaire de faire un point sur la notion de vie priv e Au coll ge Georges Brassens Bouc Bel Air six classes de 6 ont b n fici de l action Les interventions se sont d roul es classiquement selon le descriptif fait en premi re partie de ce rapport Les classes rencontr es taient int ress es et participatives lis avaient de nombreuses questions sur les th mes abord s S agissant de l avant derni re classe rencontr e les l ves taient cens s terminer 11h15 et n avaient pas t avertis qu ils finiraient 12h20 L intervention a tout de m me eu lieu mais il n y avait pas de surveillant la deuxi me heure 95 B Droit au quotidien Vitrolles 1 Description Le projet Droit au quotidien Vitrolles d cline les objectifs g n raux de l association favoriser l acc s au Droit des jeunes les informer de leurs droits et de leurs obligations leur permettre une citoyennet effective et une meilleure compr hension du monde de la justice sur les territoires prioritaires de la commune de Vitrolles Le projet consiste essentiellement proposer des s ances d information collectives a destination des jeunes Tous les supports p dagogiques de l association peuvent tre mobilis s Les interventions se d roulent au sein des tablissements scolaires de l cole primaire au lyc e Des projets de fond peuvent tre r alis s impliquant un groupe de jeunes
89. sont d cid es en concertation avec le coordonnateur du CISPD Martigues Port de Bouc et les charg s de mission du CUCS Les quipes ducatives sont associ es au choix des supports adapt s en fonction des probl matiques relev es au sein de leurs secteurs d intervention Et concernant les tablissements scolaires ADEJ essaie de travailler dans le cadre des Comit s d Education a la Sant et la Citoyennet et d inscrire les actions dans le cadre du projet d tablissement 2 Partenaires Le Contrat Urbain de Coh sion Sociale de la Ville de Martigues et son volet Acc s au Droit Citoyennet et Pr vention de la D linquance Le Conseil Intercommunal de s curit et de Pr vention de la D linquance de Martigues Port de Bouc Le Service S curit du Conseil R gional dans le cadre de la Convention Justice R gion Le Conseil D partemental d Acc s au Droit des Bouches du Rh ne L Education Nationale par le biais des tablissements scolaires 3 Interventions Etablissement Outils Classe Filles Gar ons Total CM2 CM1 12 12 24 Ecole Jean Jaures Martigues A la rencontre d Eloi CM2 9 15 24 CM1 11 17 28 CM2 13 9 22 Ecole Lucien Toulmond Martigues A la rencontre d Eloi CM1A 13 15 28 CM2 CM1 15 14 29 Ecole Robert Desnos Martigues GMI 16 l 28 CM2 10 14 24 A la rencontre d Eloi Ecole Tourrel Martigues ome is 13 ge a CM1 13 14 27 TOTAL 10 interventions 126
90. sur les horaires avec les ducateurs il a t convenu qu un seul groupe tant constitu au lieu de deux les s ances se d rouleraient de 10h30 12h En attendant les jeunes du SESSAD un jeune vient discuter avec la juriste pour lui expliquer qu il n a pas envie de participer car il n aime pas parler et qu il pr f re dormir Finalement il fut tr s participatif et fit des remarques pertinentes Il fut cependant n cessaire de le recadrer car il avait tendance monopoliser la parole Les autres jeunes ont r sum la s ance pr c dente aux nouveaux arrivants Une bonne restitution en fut faite Nous avons visionn les 2 premi res vid os de L audience est ouverte A la suite des vid os nous avons trait la justice p nale des mineurs Un jeune estime qu un enfant ne peut tre tenu responsable de ses actes avant l ge de 9 ans La responsabilit civile des parents du fait de leur enfant mineur a t d finie La question de la partialit du juge a t soulev e son statut de juge et ses fonctions ont t d finies Les jeunes avaient beaucoup de questions sur le casier judiciaire et notamment l une concernait la possibilit d int grer l arm e en cas de mentions sur le casier judiciaire Par ailleurs afin de dissiper toute confusion dans l esprit des jeunes la distinction entre l aide juridictionnelle et l avocat commis d office a t faite 3 me s ance le 17 12 2014 suite L audience est ouv
91. sur les illustrations des panneaux De fa on g n rale au travers de cette exposition les jeunes d couvrent par eux m mes toute l tendue de ce que recouvre le terme de discrimination Pour chaque discrimination envisag e nous multiplions les exemples ainsi que les mises en situation afin de s assurer de leur compr hension D s lors ils comprennent bien que la discrimination consiste refuser un droit quelqu un en fonction d une diff rence sp cifiquement nonc e par la loi En outre cette exposition permet de revenir sur certains pr jug s Ainsi pour beaucoup gar ons comme filles certains m tiers ne sont envisageables que pour un sexe Ainsi comme cela revient souvent la s curit est un m tier d homme et l esth tique un m tier de femme N anmoins en poussant la discussion nous nous apercevons assez r guli rement qu eux m mes d truisent leurs propres clich s par l emploi de contre exemples ou en adh rant aux n tres C est ici l occasion d envisager et d expliquer le sexisme Nous revenons galement et syst matiquement sur la distinction entre nationalit origine et religion que les jeunes amalgament dans une grande confusion Ensuite nous expliquons ce que recouvrent le principe de la cit et ses corollaires Le th me de la religion et de la la cit soul ve g n ralement beaucoup de questions de la part des jeunes lls ont souvent tendance a penser que la la cit signifie in
92. tre mobilis s Les interventions se d roulent au sein des tablissements scolaires de l cole primaire au lyc e mais galement aupr s des structures associatives telles que les centres sociaux les maisons d enfants caract re social Des projets de fond peuvent tre r alis s impliquant un groupe de jeunes et leur r f rent animateur ou professeur sur plusieurs s ances Les quipes ducatives sont associ es au choix des supports qui sont adapt s en fonction des probl matiques relev es au sein de leurs secteurs d intervention Et concernant les tablissements scolaires nous essayons de travailler dans le cadre du Comit d Education la Sant et la Citoyennet et d inscrire nos actions dans le cadre du projet d tablissement b Les ateliers d information des professionnels de l enfance Afin de permettre aux professionnels de l enfance et de la jeunesse de b n ficier d une information sur le Droit des mineurs des demi journ es de formation gratuites pour les participants sont organis es Nous souhaitons fournir aux professionnels des cl s de compr hension de l actualit juridique et sociale afin de les aider dans le suivi individuel ou collectif des jeunes dont ils sont responsables Des professionnels des m tiers juridiques et sociaux r alisent une intervention sous forme de table ronde autour d une th matique et des changes se d roulent ensuite avec les participants 2 Partenaires
93. tu si 6 E 13 13 26 6 D 15 12 27 6 B 15 11 26 6 D 16 12 28 6 G 11 18 29 6 C 7 13 20 Coll ge Arc de Meyran A EU 6 H 14 11 25 Aix en Provence 6 F 18 12 30 6 E 15 13 28 G J 14 16 30 6 A 3 3 6 5 3 10 10 20 5 2 9 7 16 5 4 6 10 16 Coll ge Belle de mai Marseille BR Meni ane 5 5 14 7 21 5 1 9 10 19 5 6 12 6 18 Je u suis citoyen 6 a 3 13 8 21 5 3 10 8 18 B A a 5 1 10 9 19 Coll ge Clair Soleil Marseille Droit et Internet 5 5 10 11 7 5 4 15 8 23 137 5 2 9 15 24 4 t 13 6 19 Coll ge Coin Joli S vign Marseille Droit et Internet sen L 2 au ulysse 1 7 8 4 B 10 11 21 6 C 9 8 17 A ace Sr op e 6 D 8 6 14 Coll ge Fr d ric Mistral Port de Bouc Droit et Internet G B 8 8 16 6 segpa 4 5 9 4 B 13 13 26 4 C 13 15 28 Coll ge Gaston Defferre Marseille BD Kiffer l autre 4 E 16 11 27 4 A 16 10 26 4 D 10 15 25 5 A 16 10 26 5 C 10 8 18 5 D 18 8 26 5 E 13 11 24 Coll ge G rard Philipe Martigues BD Kiffer l autre 5 B 9 11 20 5 A 14 12 26 5 D 16 10 26 5 C 16 12 28 5 B 13 14 27 5 E 13 11 24 5 A 16 13 29 A si l 5 C 10 6 16 Coll ge Germaine Tillion Marseille Droit et Internet 58 F 12 12 DA 5 D
94. un justiciable d agir en justice contre l Etat Pr t de l exposition Les autres ca m est gal ala Maison du Droit de Vitrolles L ADEJ a renouvel son partenariat avec la Maison du Droit de Vitrolles en lui pr tant de nouveau son exposition Les autres a m est gal Les panneaux ont t expos s au sein de cette structure entre fin septembre et mi octobre 2014 afin que les l ves des coll ges de Vitrolles puissent venir la d couvrir Comme l ann e pr c dente les visites des jeunes se sont bien pass es et ils ont port un int r t certain a cette th matique 100 C Droit au quotidien Martigues 1 Description Le projet Droit au quotidien Martigues d cline les objectifs g n raux de l association favoriser l acc s au Droit des jeunes les informer de leurs droits et de leurs obligations leur permettre une citoyennet effective et une meilleure compr hension du monde de la justice sur les territoires prioritaires de la commune de Martigues Le projet consiste essentiellement a proposer des s ances d information collectives a destination des jeunes Tous les supports p dagogiques de l association peuvent tre mobilis s Les interventions se d roulent au sein des tablissements scolaires de l cole primaire au lyc e Des projets de fond peuvent tre r alis s impliquant un groupe de jeunes et leur r f rent animateur ou professeur sur plusieurs s ances Les interventions
95. 0 13 Sect Martinez 1 6 7 2 6 8 Sect Tadzait 5 8 13 EPDE MARNE Emploie tes droits Mme Bismuth 3 7 10 Sect M Millat 3 9 12 5 2 7 Sect volution 2 5 7 5 6 11 bec 3 5 8 L audience est ouverte ea 5 20 25 Mme Bismuth 5 15 20 Sect Martinez 3 15 18 Sect MILLIAT 9 3 12 unit 1 0 4 4 EPM Marseille Changement majeur unit 2 0 7 7 58 unit 3 0 8 8 unit 4 0 7 7 unit 5 0 7 7 Foyer escale Saint Charles Marseille D bat droits des jeunes 17 20 ans 2 8 10 A la rencontre d Eloi 9 12 ans 0 9 9 Alice ge pays des droits 9 12 ans 0 8 8 e l enfant Droit et Internet 9 12 ans 0 8 8 Gpe 1 1 6 7 Gpe 2 1 6 7 Gpe 1 ITEP Serena Marseille Gpe 2 l f 14 16 ans 1 5 6 Projet Serena Gpes 1 2 14 16 ans Gpe 1 Gpe 2 14 16 ans A Changement majeur 15 18 ans 0 9 9 16 20 ans 0 9 9 Maison de l Apprenti Marseille Te kess stoutane 16 18 ans 1 7 8 15 17 ans 0 3 3 16 17 ans 0 4 4 TOTAL 52 interventions 113 337 450 b Etablissements scolaires Etablissement Outils Classe Filles Gar ons Total Coll ge Auguste Renoir Marseille Formation des d l gu s 473 695 16 12 28 5 D 8 11 19 5 C 9 10 19 A a 5 A 10 13 23 Coll ge Darius Milhaud Marseille Droit et Internet 5 F 9 13 22 5 E 10 15 25 5 B 15 8 23 4 3 8 11 19 4 2 6 8
96. 00 l intervention Evaluation pour l outil 13 18 Questions de justice 113 l ves 68 filles 45 gar ons Oui Moyennement Non intervention vous a tele 63 55 75 46 4071 4 3 54 int ress Pensez vous mieux conna tre 100 87 72 14 12 28 vos droits Pensez vous mieux conna tre 95 84 07 18 15 93 le fonctionnement de la justice Pensez vous mieux comprendre e A ce qu est la citoyennet k FAR an mwen Quelle note sur 10 donneriez vous 7 28 a l intervention Evaluation pour loutil BD Kiffer Qui fait l autre 45 l ves 29 filles 16 gar ons Oui Moyennement Non eee 30 9091 3 9 09 o 0 00 ia bk mieux connaitre 21 63 64 12 36 36 le fonctionnement de la justice 19 5758 14 42 42 oo ana 5 15 15 Quelle note sur 10 donneriez vous 7 64 a l intervention 111 Evaluation pour l outil Droit et Internet 86 l ves 51 filles 35 garcons Oui Moyennement Non FA A SUIS 60 69 77 24 27 91 2 233 Pensez vous mieux conna tre 81 94 19 5 581 vos droits Pensez vous mieux conna tre le fonctionnement de la justice Fe kris ra 10 TS Pensez vous mieux comprendre ce qu est la citoyennet 7e 88 37 10 11 54 Quelle note sur 10 donneriez vous 8 29 l intervention Evalu
97. 137 263 101 4 D roulement A la rencontre d Eloi Cette action ducative a t r alis e au sein de quatre coles primaires de Martigues soit un total de 10 interventions A l cole Antoine Tourrel les juristes ont rencontr deux classes de CM2 tr s participatives qui avaient de nombreuses questions Outre les d veloppements classiques la question de la responsabilit du propri taire d un animal de compagnie a t voqu e L interdiction des insultes a t abord e notamment lorsqu elles sont dites sur les r seaux sociaux Un point a donc t fait sur la libert d expression et ses limites racisme diffamation La notion de secret professionnel a aussi t expliqu e a ce moment Les enfants ont pos beaucoup de questions concernant la Justice La Justice p nale des mineurs a t d taill e d p t de plainte pour un mineur responsabilit p nale d un mineur A l cole Robert Desnos les deux classes rencontr es taient a l coute et int ress es Les l ves avaient de bonnes connaissances g n rales La classe de CM2 avait d j b n fici de notre intervention l ann e pr c dente S agissant du contenu les interventions se sont d roul es classiquement comme d crit dans la premi re partie de ce rapport A l cole Lucien Toulmond les enfants taient dynamiques et participatifs dans le calme lls ont eu des difficult s admettre que les r gles e
98. 1pu9Id B Zoune SNOA eunuwoo enou ap s un f xne Jneoo g ueuven IND s1efoud sap Jeuod le Jefjews oue inod s un f sep jedioiunw iesuoo ne Jajuesaid SNOA zejje Snon saynpe xne 9AJesaJ Sed SaU ajjiA ej ap euvekono A ej g Jedionueg i XIOA 9110A 21pu JU see 18 ajjiA 21J0A ep Jnajoe zou SLOZ AIJIANVI OE NV 9Z NG SNOLLIJATI PT ZAN 4 q go 159 S ances de janvier a juillet 2014 S ance 4 du 21 f vrier 2014 Dix lus taient pr sents lors de cette quatri me s ance 3 du coll ge Camus 4 du coll ge La Carraire 3 du coll ge Miramaris Nous avons eu le plaisir de rencontrer Wendy qui n avait pas pu venir aux pr c dentes s ances car elle tait en stage en entreprise et de revoir Lucas Nous avons eu aussi la surprise d accueillir Mme Jeanne El ouet graphiste chez GraphiJane venue pour s entretenir avec les jeunes quanta la r alisation de la fresque M Bucher est venu rencontrer les jeunes lus en deuxi me partie de s ance Malheureusement Mme Simonet n a pas pu tre pr sente lors de ce CMJ Certains l ments nous manquaient pour bien travailler avec les jeunes lus notamment au sujet de la fresque car l ADEJ tait seule pr sente En premi re partie les lus ont pu s entretenir avec Mme Jeanne El ouet dont la structure Graphijane a t retenue par la Mairie de Miramas pour la r alisation de la fresque au Skatepark La fresque devra tre r alis e avec les lus lors
99. 23 85 19 4 14 81 ce qu est la citoyennet Quelle note sur 10 donneriez vous 8 07 a l intervention Evaluation pour l outil Droit et Internet 89 l ves 43 filles 46 garcons Oui Moyennement Non Intervention Vous a tele 52 58 43 30 33 71 7 7 87 int ress Pensez vous mieux conna tre 79 88 76 10 11 24 vos droits Pensez vous mieux conna tre 70 78 65 19 21 35 le fonctionnement de la justice Pensez vous mieux comprendre a 5 ce qu est la citoyennet 65 a a mini Quelle note sur 10 donneriez vous 7 72 a l intervention 106 Evaluation pour l outil Les autres ga m est gal 88 l ves 45 filles 43 garcons Oui Moyennement Non Aa n 53 79 10 10 1493 4 597 Pensez vous mieux conna tre 60 89 55 7 10 45 vos droits Pensez vous mieux connaitre 61 91 04 6 8 96 le fonctionnement de la justice Pensez vous mieux comprendre 57 85 07 10 14 93 ce qu est la citoyennet Quelle note sur 10 donneriez vous 8 92 l intervention Evaluation pour l outil Questions de violences 94 l ves 51 filles 43 gar ons Oui Moyennement Non E intervention vous a t elle 79 8404 15 15969e 0 0 00 int ress Pensez vous mieux conna tre 90 95 74 4 4 26 vos droits Pensez vous mieux conna tre 82 87 23 12 12 77 le fonctio
100. 2806 88 13 378 11 87 Pensez vous mieux conna tre le fonctionnement de la justice 2062 AIM se 16 37 Pensez vous mieux comprendre ce qu est la citoyennet 2429 76 38 m en Quelle note sur 10 donneriez vous al intervention 8 13 Evaluation pour l outil Kiffer Qui fait l autre 603 l ves 322 filles 281 garcons Oui Moyennement Non intervention vous a tele 391 65 49 184 30 82 22 3 69 int ress Pensez vous mieux conna tre 507 84 92 90 15 08 vos droits Pensez vous mieux conna tre 495 82 91 102 17 09 le fonctionnement de la justice Pensez vous mieux comprendre a A ce qu est la citoyennet Wi ee 1A 2A BEA Quelle note sur 10 donneriez vous 7 89 l intervention Evaluation pour l outil Droit et Internet 1839 l ves 909 filles 930 gar ons Oui Moyennement Non a pk VouS a Teig 1346 74 49 403 22 30 58 3 21 int ress Pensez vous mieux connaitre 1605 88 77 203 11 23 vos droits Pensez vous mieux conna tre Se le fonctionnement de la justice 1519 FA ese Revs Pensez vous mieux comprendre 1377 76 20 430 23 80 ce qu est la citoyennet Quelle note sur 10 donneriez vous 8 21 a l intervention 140 Evaluation pour l outil En qu te de justice 35 l ves 21 filles 14 garcons Oui Moyenne
101. 5 F 11 10 21 5 C 6 13 19 5 A 11 12 23 5 E 5 13 18 3 A 13 13 26 Les autres 3 C 14 11 25 Coll ge Paul Eluard Port de Bouc a m est gal 38 E 14 6 20 3 B 8 15 23 5 F 14 12 26 5 G 10 14 24 a a 5 B 14 11 25 n e l Droit et Internet S l 12 9 21 5 D 12 11 23 5 E 13 10 23 6 G 14 14 28 5 6 10 10 20 Coll ge Rocher du Dragon A 5 3 11 14 25 A tales 9 Questions de violences 5 5 11 11 52 5 1 14 12 26 5 1 15 14 29 5 2 13 17 30 6 6 10 19 29 6 4 8 6 14 5 5 14 15 29 A 5 6 14 16 30 Coll ge Roquepertuse Velaux Droit et Internet 5 6 13 15 28 5 2 13 16 29 5 3 10 16 26 5 5 12 15 27 5 7 13 15 28 5 4 13 15 28 4 B 14 14 28 4 E 15 15 30 7 3 4e segpa 6 7 13 Coll ge Sylvain Menu Marseille Droit et Internet d A 13 16 29 4 C 16 14 30 4 D 11 17 28 6 Pasteur 8 11 19 6 Pythag 10 11 21 A i 6 Vivaldi 8 9 17 Coll ge Versailles Marseille Droit et Internet 6 Verne 9 6 15 6 Coman 12 8 20 6 L onard 12 6 18 A a 4 2 12 11 23 Coll ge Vieux Port Marseille Droit et Internet 48 3 10 8 18 TOTAL 142 interventions 1637 1623 3260 139 4 Evaluation Evaluation globale pour tous les outils 3260 l ves 1637 filles 1623 gar ons Oui Moyennement Non L intervention vous a t elle int ress 2315 72 71 766 24 06 103 3 23 Pensez vous mieux conna tre vos droits
102. 50 o 0 00 int ress Pensez vous mieux connaitre 30 93 75 2 6 25 vos droits Pensez vous mieux conna tre 28 87 50 4 12 50 le fonctionnement de la justice Pensez vous mieux comprendre a ce qu est la citoyennet si 0a PA Quelle note sur 10 donneriez vous 8 00 a l intervention Evaluation pour l outil Questions de violences 29 l ves 11 filles 18 garcons Oui Moyennement Non A aa 10 3448 14 48 28 5 17 24 Pensez vous mieux connaitre 25 86 21 4 13 79 vos droits Pensez vous mieux connaitre le fonctionnement de la justice 24 Sara 2 17 24 Pensez vous mieux comprendre m si ce qu est la citoyennet le 58 62 12 bi isi Quelle note sur 10 donneriez vous 6 62 a l intervention 120 5 D roulement Questions de violences Cette action a t r alis e aupr s d un groupe de d l gu s de 3 du Coll ge Ubelka d Auriol afin de les sensibiliser a cette th matique et pour qu ils retransmettent les informations donn es a leurs camarades D s le d but de l intervention les l ves se sont montr s peu int ress s ils n ont quasiment pas pos de questions lis ont galement refus de prendre des notes car ils nous ont clairement dit qu ils ne comptaient pas retransmettre l information Il semble donc qu ils maient pas t suffisamment pr par s en amont sur le but de cette intervention et sur leur r le d
103. Air Cabri s Les quipes ducatives sont associ es au choix des supports adapt s en fonction des probl matiques relev es au sein de leurs secteurs d intervention Et concernant les tablissements scolaires ADEJ essaie de travailler dans le cadre des Comit s d Education a la Sant et la Citoyennet et d inscrire les actions dans le cadre du projet d tablissement 2 Partenaires Le Conseil Intercommunal de S curit et de Pr vention de la D linquance de Simiane Bouc Bel Air Cabri s La Communaut du Pays d Aix Le Service S curit du Conseil R gional dans le cadre de la Convention Justice R gion Le Conseil D partemental d Acc s au Droit des Bouches du Rh ne L Education Nationale par le biais des tablissements scolaires 3 Interventions Etablissement Outils Classe Filles Gar ons Total 6 5 15 14 29 6 6 14 14 28 Coll ge Georges Brassens A 6 3 12 17 29 A Air 9 Droit et Internet G 2 14 14 28 G 4 14 15 29 6 1 13 14 27 4 2 14 12 26 4 1 10 14 24 Coll ge Marie Mauron Cabries Droit et Internet 4 4 12 12 24 4 5 11 12 23 4 3 10 11 21 Ecole de la Bergerie Bouc Bel Air Alice au pays des droits CM2 A 11 13 24 92 de l enfant CM2B 14 11 25 A la rencontre d Eloi ome 1 19 Ecole de la Salle Bouc Bel Air CMS Ye Le ai Alice au pays des droit
104. Bouc CEA 0 7 7 E 1GA 1 2 23 6 29 Lyc e Adam de Craponne T SENAGA 11 13 54 Salon de Pvce TTU 0 9 9 TCS 6 7 13 Lyc e Alexandre Dumas Cavaillon 1CTRM 0 8 8 TBPC 15 10 25 T STMG 1 16 15 31 Lyc e Amiral de Grasse Grasse T STMG 2 19 17 36 t S 18 13 31 3 T STMG 9 18 27 Lyc e Arthur Rimbaud Istres TSTMG3 5 3 3 Lyc e Auguste Escoffier T Acc secret 15 0 15 Cagnes sur Mer Tcom compta 20 9 29 l GA2 6 3 9 Lyc e Blaise Pascal Marseille 1GA1 10 2 12 1GA2 6 3 9 TGA 9 1 10 Lyc e Camille Jullian Marseille T COM 7 8 15 T GAVEN 10 5 15 T ST2S 1 23 0 23 Lyc e Charles P guy Marseille T ST2S 2 20 22 T STMG 18 11 29 126 ee 1 STMG 17 14 31 Lyc e Dumont d Urville Toulon Te STMG 2 18 13 Si TBCS 15 8 23 Lyc e Emile Zola Aix en Provence TASSP 21 3 24 TSPVL 11 8 19 1 ESL 28 16 44 Lyc e Fourcade Gardanne 1 ESL 13 10 23 t L 22 11 33 T Secr t 14 1 15 Lyc e Francis de Croisset Grasse 1 COM 11 13 24 T Compta 13 5 18 t STMG2 18 14 32 Lyc e Henri Matisse Vence 1 STMG1 15 13 28 1 ARTS 24 5 29 1 BSEN 2 15 17 1 BCAVP 0 9 9 3 1 BMN3EC 1 14 15 Lyc e Jean Moulin Port de Bouc 18 BCAVP 0 19 19 TELEC TCA 0 16 16 T Esth 1 B3EC 9 9 18 173 2 28 30 Lyc e Jean Henri Fabre Carpentras 2 CAP 0 16 16 1 Ter
105. Fr d ric Mistral et du yc e Charles Mongrand aupr s de cinq classes Au coll ge Fr d ric Mistral l action a t effectu e dans une classe de 6 Le groupe tait participatif et int ress m me s il avait parfois tendance a se dissiper rapidement ce qui a pu nuire a la compr hension de certaines notions Beaucoup de questions ont t pos es sur la justice p nale des mineurs et le bracelet lectronique Au lyc e Professionnel Charles Mongrand l action a t r alis e aupr s de quatre classes de 3 en deux sessions Lors de la premi re session les deux classes concern es taient participatives et int ress es Dans l une suite aux questions pos es et aux confusions qu elles d notaient les juristes ont expliqu la majorit sexuelle et les diff rences entre une agression sexuelle et un viol Dans l autre suite a la remarque d un l ve un point a t fait sur le r le de l Aide Sociale a l Enfance et le fonctionnement des foyers Lors de la deuxi me session les interventions se sont d roul es dans de bonnes conditions La participation des l ves a t assez fluctuante selon la classe rencontr e Les l ves s interrogeaient entre autres sur les contenus qu ils pouvaient t l charger l galement La l gislation sur le streaming suscita aussi leur attention Les questions ont d riv un moment donn vers la justice en g n ral Les l ves avan aient la trop grande
106. Gap l quipe de juristes a t tr s bien accueillie Dans l ensemble les l ves ont t int ress s et participatifs l exception d une classe qui se dissipait vite Beaucoup de questions ont t pos es sur la justice p nale notamment sur la peine de mort le bracelet lectronique le port d arme et la prison 132 Actions Var Au CFA BTP de Toulon les interventions se sont d roul es classiquement comme d crit dans la premi re partie du rapport d activit Au lyc e Dumont d Urville de Toulon l accueil a t m diocre et les juristes ont eu du mal trouver un interlocuteur pour leur communiquer les informations concernant la salle d intervention Les l ves taient calmes et assez scolaires ils ont pos beaucoup de questions sur la l gislation des stup fiants et en fonction de l actualit du moment sur le racisme Un point a t fait sur les diff rences entre racisme et homophobie Au CFA La Valette du Var la classe tait agr able et dynamique Suite au questionnement des l ves un d bat constructif a eu lieu sur les discriminations a l embauche grossesse tenue vestimentaire st r otypes Au Lyc e des M tiers de l H tellerie et du Tourisme a Toulon les classes taient calmes participatives et int ressantes La distinction entre racisme et discrimination a t faite Certains l ves ont eu du mal comprendre que pour qu une situation de discrimination soit reconnu
107. Ils ont eu un retour positif des autres jeunes au sujet de la fresque r alis e au Skatepark qui apporte de la couleur et un beau message Nous leur avons demand quelles seraient les choses am liorer pour un prochain CM Tout d abord ils conseillent leurs potentiels successeurs de se renseigner sur ce qui se passe dans leur ville de ne pas h siter a prendre la parole lors des s ances et d tre assidus et ponctuels aux r unions Ensuite ils ont mis l accent sur la difficult a pouvoir changer directement avec l ADEJ n ayant pas de moyen de communication mis en oeuvre Ainsi ils ont propos de mettre en place un syst me de carnet pour chaque tablissement afin que les lus puissent regrouper leurs id es entre chaque s ance lls ont galement soulev le fait que les s ances sont trop espac es les unes des autres et qu ils oubliaient le travail effectu et faire entre chacune Ils auraient galement souhait que le CM se termine avant le brevet des coll ges 164 C Projet Egaux entre nous a l cole Van Gogh Miramas S ance n 1 du 21 mars 2014 La premi re s ance tait pr vue le 21 mars de 14h 17h Elle s est finalement d roul e en 1h30 en raison d une valuation que devait passer le professeur de la classe concern e Celui ci lors d une s ance ant rieure avait pr sent a ses l ves la Convention Internationale des Droits de l Enfant et les douze droits qu e
108. Marseille Au lyc e Camille Jullian les l ves rencontr s taient calmes et attentifs Outre les d veloppements classiques de cette action lors de la th matique de largent de nombreuses questions sur les cr dits et le d couvert ont t pos es Les jeunes avaient galement beaucoup d interrogations sur la th matique de la famille La notion d enfant adult rin a t expliqu e ainsi que le principe d galit actuel entre les enfants Les r gles applicables au nom ont aussi t d velopp es choix modification incidence d un divorce Au CFA BTP les classes essentiellement masculines se sont montr es un peu turbulentes une intervention a d tre court e Nous avons eu beaucoup de questions sur la justice p nale et sur la l gislation concernant le port d armes ainsi que sur les relations entre la police et les citoyens Ill y a eu galement de nombreuses interrogations sur la prostitution et les violences sexuelles ainsi que sur le don d organe gratuit Le th me sur la famille a permis d claircir quelques points notamment sur l adoption et sur le PACS que les jeunes croyaient tre r serv s aux personnes homosexuelles Au lyc e La Viste les classes rencontr es majoritairement f minines ont t int ress es et participatives Outre les d veloppements classiques de cette action ducative dans les trois classes les juristes ont bien d velopp la th matique de la famille Il y a eu de nombreu
109. Outils Classe Filles Gar ons Total 6 D 10 9 19 6 E 10 9 19 Coll ge Albert Camus Miramas Questions de violences 6 A 12 7 19 6 C 9 9 18 6 B 10 9 19 BD Kiffer l autre 5 C 14 13 27 5 B 10 11 21 Coll ge La Carraire Miramas Les autres 5 C 11 11 22 ca m est gal 5 A 13 8 21 5 D 11 13 24 3 C 8 9 17 3 B 8 10 18 Coll ge Miramaris Miramas Droit et Internet 3 A 8 9 17 3 D 8 10 18 3 segpa 11 8 19 3 zou cm2 cmi 15 10 25 Ecole Van Gogh Miramas Mon Internet en s curit CM2 12 14 26 TOTAL 17 interventions 180 169 349 105 4 Evaluation Evaluation globale pour tous les outils except Mon Internet en s curit Oui Moyennement Non FA A SUIS 201 7256 65 23 47 11 3 97 Pensez vous mieux conna tre 253 91 34 24 8 66 vos droits Pensez vous mieux connaitre r le fonctionnement de la justice 236 Pere ki TAU Pensez vous mieux comprendre ce qu est la citoyennet oi t se 19 14 Quelle note sur 10 donneriez vous 8 26 l intervention Evaluation pour l outil Kiffer Qui fait l autre 27 l ves 14 filles 13 gar ons Oui Moyennement Non ee ee 17 62 96 10 37 04 0 0 00 Pensez vous mieux connaitre 24 88 89 3 11 11 vos droits Pensez vous mieux connaitre di le fonctionnement de la justice alee 4 BURTA Pensez vous mieux comprendre
110. PJJ 5 f vrier 2014 a Shahid Ati 12 f vrier 2014 a aa Sve 26 mars 2014 m e Main Concernant les actions les l ves se sont montr s int ress s et participatifs lls ont pos de nombreuses questions pertinentes La situation et la prise en charge des mineurs trangers isol s a fait l objet d un long d veloppement Suite a la confusion dans l esprit de certains la peine de mort a t distingu e de l euthanasie Par ailleurs au regard des interrogations des l ves un point a t fait sur les mineurs victimes et le r le de ASE Nous avons ainsi insist sur la n cessit pour les l ves victimes de maltraitance d en parler ou pour leurs pairs de le signaler aux personnes ressources A la fin de l intervention un professeur nous a propos pour la s ance suivante de prendre le carnet de correspondance des l ves en d but d heure Nous lui avons expliqu que nous ne proc dions pas de cette mani re d autant plus qu il n y avait pas eu de souci particulier de discipline Le 12 f vrier a notre arriv e au coll ge Monsieur COUTURIER Principal de l tablissement nous a fait part d un mail envoy par la PJJ relatif a la pr sence des professeurs et la posture qu ils devaient adopter face aux l ves mail dont ADEJ n avait pas eu connaissance Nous avons donc expliqu notre m thodologie et insist sur la n cessit qu une personne de l quipe p dagogique de l tablissement soit pr sente notamment po
111. Service S curit du Conseil R gional dans le cadre de la Convention Justice R gion Le Conseil D partemental d Acc s au Droit des Bouches du Rh ne _L Education Nationale par le biais des tablissements scolaires 3 Interventions Etablissement Outils Classe Filles Gar ons Total 5 A 11 3 14 a Paru BD Kiffer l autre 6 s 4 5 9 Coll ge Fr d ric Mistral Port de Bouc SeA a 3 12 Droit et Internet 6 A 8 10 18 4 D 12 9 21 13 18 Questi d se 2 Coll ge Paul Eluard Port de Bouc les e 4 A 12 11 23 4 C 13 7 20 4 E 15 9 24 BD Kiffer l autre TPC 10 0 10 3 DP2 12 5 17 Droit et Internet 2e DRI 10 3 ip Lyc e Charles Mongrand Port de Bouc 3 DP2 9 8 17 3 DP1 12 6 18 yc enet 2nd COM 8 5 13 En 2nd GA AS 17 4 21 gt Je u suis citoyen T PRO ELE 0 8 8 Lyc e Jean Moulin Port de Bouc lyc e n t ELEC 0 iT 11 CUCS 12 14 5 CS Tichadou Port de Bouc Proc s fictif ans a CUCS l 3 TOTAL 20 interventions 178 124 302 110 4 Evaluation Evaluation globale pour tous les outils Oui Moyennement Non A RA 199 68 62 84 2897 7 241 la e connaltre 255 87 63 36 12 37 Pensez vous mieux conna tre 243 83 79 47 16 21 le fonctionnement de la justice Pensez vous mieux comprendre 242 83 45 48 16 55 ce qu est la citoyennet Quelle note sur 10 donneriez vous 8
112. acquis pour beaucoup il est difficile de l admettre en pratique tant il est vrai qu au quotidien le principe est mis a mal comme ils le soulignent par la voie d exemples concrets En outre ce theme est souvent l occasion de revenir et de dissiper certaines id es re ues ou mal maitris es telles que la prostitution ou encore l esclavage Sayn te 2 le consentement les agressions sexuelles le viol la majorit sexuelle Ce th me permet aux l ves de bien comprendre ce que recouvre la notion l gale de consentement En effet trop souvent ils en font une application sinon erron e du moins tronqu e A l vocation de ce th me ils rebondissent sur la question du viol Nous observons qu ils ont souvent beaucoup de difficult s a comprendre l tendue de la d finition du viol Nous multiplions les exemples afin de faire obstacle a certains a priori Ainsi par exemple beaucoup pensent que ne constitue pas un viol le fait dans le but d avoir une relation sexuelle d obtenir le consentement de la personne par surprise alt ration du discernement Pour eux un consentement m me donn de facon vici e fait obstacle a la qualification de viol Il faut donc insister sur les conditions de validit que doit rev tir le consentement pour que celui ci soit valable c est dire donn de facon libre et clair e En outre cette sc ne permet de revenir sur certaines notions mal maitris es et certains amalgames tels que la p dophil
113. aite par le SEAT dont les jeunes ont d duit que leur seule pr sence suffisait pour clore leur dossier p nal Si la parole s est un peu lib r e apr s les propos introductifs cet atelier s est plut t apparent un long monologue des intervenantes Seul un des jeunes a vraiment particip et pos des questions pertinentes Dans un premier temps de mani re assez classique les notions de libert d opinion et d expression ont t abord es Les propos malpolis ont t distingu s des injures Les juristes ont galement expliqu la diff rence entre les propos racistes l homophobie et la discrimination ll est noter que les jeunes taient beaucoup plus int ress s par la th matique de la Justice Les changes sur ce th me ont permis de dissiper de fausses repr sentations Par exemple un jeune pensait qu on n a pas le droit de d poser plainte ou encore que les avocats commis d office sont de mauvais avocats Dans un deuxi me temps les juristes ont bien insist sur le principe de personnalisation des peines en multipliant les exemples En effet certains ne comprenaient pas la logique p nale estimant que les petites infractions taient parfois lourdement sanctionn es Le panel des mesures applicables un mineur d linquant a aussi t d taill De nombreux exemples de mesures et de sanctions ducatives ont t donn s pour montrer que le juge adapte sa r ponse en fonction du mineur
114. anecdotes personnelles partager A ce sujet certains ont expliqu avoir des centaines d amis via ce type de r seaux Un point particulier sur la vigilance face a ce type d amiti a t fait Cependant nous avons d insister sur le droit l image car ils ont du mal comprendre cette notion Nous avons galement expliqu la notion d agression sexuelle Au regard de leurs interrogations nous avons trait la justice p nale des mineurs et notamment la question du casier judiciaire 66 Suite a ces interventions un projet de fond a t mis en place avec l ITEP Serena Le projet porte Sur le racisme et la discrimination pour le p le enfants et sur les relations filles garcons pour le p le adolescents POLE ENFANTS 1 re s ance le 1 10 2014 S ance introductive Pr sentation du projet diffusion de vid os sur le racisme et les discriminations Nous avons commenc la premi re intervention a 10h au lieu de 9h30 Ce retard s explique par le fait que les groupes de travail n taient pas constitu s comme cela tait initialement pr vu Les ducateurs ont alors pris la charge de constituer les groupes Il y avait des absents donc les groupes n taient pas au complet Chaque groupe est ainsi accompagn de 3 ducateurs M LUCCIARDI initiateur du projet est pr sent toutes les s ances Concernant le groupe 1 ils taient 6 Un seul enfant avait assist l an dernier aux s ances Le groupe fut dynamique et l
115. ange individuel avec les intervenants Du temps Brochure qui reprenne l intervention de la mission locale Remarques diverses Session trop courte 1 journ e x2 Merci a ADEJ pour la documentation qui permet d avoir des r f rences fiables beau travail de transmission Int ressant mais le temps est court les changes sont riches mais trop courts Un support crit des intervenants La salle r sonne Th mes souhait s pour les ateliers futurs Les dispositifs r actualis s Insertion et difficult s administratives Que peut on proposer aux jeunes qui sont en d crochage scolaire d s l entr e au coll ge Tout ce qui touche les 13 18 ans particuli rement d munis et d scolaris s duc EPM 2 Atelier du jeudi 6 novembre 2014 L autorit parentale dans le cadre de l intervention sociale Objectifs La question de l exercice de l autorit parentale et des atteintes qu il peut conna tre est au c ur des questionnements des professionnels des structures qui accueillent ou accompagnent les mineurs En effet elle interroge voire remet en cause leurs positions ou postures ducatives au regard du respect du droit de la famille Quelle que soit la situation de la famille l autorit parentale constitue l un de ses pivots essentiels C est pourquoi toute action sociale dans l int r t de l enfant doit s
116. ante sociale nous a accueillis l entr e de l tablissement et a assist l int gralit des s ances Concernant la premi re intervention nous avons rencontr une classe compos e principalement de filles Nous avons expliqu la r gle de la majorit sexuelle La professeure tait tonn e que des mineurs puissent avoir des rapports sexuels consentis sans que les parents puissent s y opposer De m me plusieurs l ves et le professeur taient surpris que la majorit sexuelle soit fix e quinze ans et pas plus tard Ensuite il a t n cessaire de distinguer le viol de l agression sexuelle et nous avons notamment abord le viol entre poux Suite aux interrogations d une l ve les juristes ont expliqu l accouchement sous X et d velopp la l gislation en la mati re notamment au regard des droits de l enfant La deuxi me classe rencontr e tait participative les jeunes avaient de bonnes connaissances g n rales Concernant le th me de la famille les juristes ont bien distingu les formes d union Il a t demand si les fian ailles avaient une valeur juridique Enfin la troisi me classe tait tr s agr able Les juristes ont eu des changes constructifs avec les l ves notamment autour des violences conjugales de l autorit parentale et du nom de famille Un l ve s interrogeait sur les obligations des parents d un mineur qui deviendrait lui m me parent La question tait tr s pertinente
117. arfois difficile de les canaliser Certains adolescents avaient d j b n fici des actions de l ADEJ dans leur coll ge et s en souvenaient Pour l action d octobre il y a eu beaucoup de questions concernant la justice Questions de violences L intervention s est bien d roul e les jeunes taient int ress s participatifs et agr ables Suite aux r actions sur une vid o C est une balance les juristes ont fait un point sur la notion de non assistance personne en danger Il y a eu beaucoup de questions sur les stup fiants amp Ecole Saint Charles Universit du citoyen Fonctionnement de la justice Lors de la mise en place de ce module sp cifique les jeunes ont fait part de leurs nombreuses interrogations En effet certains ne savaient pas ce qu tait le r le d une assistante sociale d autres s interrogeaient sur le remboursement des frais de justice questions auxquelles les intervenants n ont pas manqu de r pondre L actualit du moment a elle aussi t tr s pr sente lors de cette intervention Les jeunes ont fait tat de leur vision n gative de la ville de Marseille Les juristes ont alors rappel l existence de lois et affirm la non existence de zone de non droit Le groupe compos de nombreux primo arrivants fut tr s participatif lors de l intervention 65 Les intervenants ont d construit de nombreux clich s ce qui permit un change assez int ressant avec les jeunes re
118. arge par les financements du Fond Interminist riel de Pr vention de la D linquance FIPD Dans l ensemble les l ves taient agr ables et participatifs On a relev des questions pertinentes Lors de la premi re intervention M Wagner professeur r f rent explique qu il reprendra l intervention avec ses l ves en les interrogeant Les l ves ont alors pris des notes Par ailleurs le professeur a fait part aux juristes d un incident qui a eu lieu l an dernier dans l tablissement Il s agissait d un l ve qui avait enregistr un professeur son insu L l ve a t exclu du coll ge Les juristes ont ainsi insist sur le droit l image La justice p nale des mineurs a t expliqu e aux l ves en pr cisant que les maisons de correction n existent plus et qu elles sont distinguer des pensions Formation des d l gu s Cette action a t r alis e aupr s des d l gu s de classes des Lyc es Langevin et Lur at gr ce aux financements FIPD Comme chaque ann e en partenariat avec la Mairie de Martigues et les quipes p dagogiques des lyc es l ADEJ est venue animer des ateliers pour former les d l gu s leurs r les Suite la r union de pr paration il avait t convenu que la formation se d roulerait le 17 novembre 2014 de 13h30 17h Les l ves seraient r partis en trois groupes au sein de trois ateliers de cinquante minutes chacun avec l ADEJ et les Conseill
119. ascal les jeunes taient int ress s et participatifs Outre les d veloppements classiques les juristes ont d velopp le droit l identit au travers de questions relatives au changement de nom ou au changement d identit en cas de transsexualisme La notion de viol entre poux a aussi t expliqu e certains jeunes pensant que les rapports sexuels taient obligatoires dans le cadre du mariage b Actions Changement Majeur Bouches du Rh ne hors Marseille Au lyc e Emile Zola Aix en Provence les l ves se sont montr s calmes et attentifs avec une participation al atoire selon les groupes Outre les notions classiques abord es habituellement la question de l euthanasie a t abord e en expliquant la l gislation fran aise actuelle en la mati re Concernant la th matique de la famille les juristes ont r pondu de nombreuses questions relatives l autorit parentale Le d bat s est aussi orient vers les cas de maltraitance notamment lorsqu elles sont commises par un beau parent La question du mariage entre membres d une m me famille cousin fr re ou s ur a t abord e La notion d accouchement sous X a aussi t expliqu e Au lyc e Arthur Rimbaud Istres suite un probl me d organisation et l absent isme de certains jeunes l ensemble des l ves pr vus n a pas pu b n ficier des interventions Un des groupes a t particuli rement int ress par la th matique de la famille L
120. ation pour coups et blessures s efface t elle du casier judiciaire La justice p nale et particuli rement la justice p nale des mineurs a fait l objet de d veloppements approfondis Une jeune fille est venue voir les juristes a la fin de l intervention pour leur expliquer qu elle recevait des messages tranges d une personne inconnue Il s agirait en fait d un homme de son quartier qui aurait eu acc s a son num ro et se montre assez insistant L quipe p dagogique a t pr venue de cette situation et une enqu te au niveau de la gendarmerie serait en cours Au coll ge Glanum a Saint R my de Provence l intervention a concern un groupe compos d l ves de 4 et de 3 Segpa La classe est arriv e avec vingt minutes de retard ce qui n a pas permis de traiter l ensemble des th matiques Les l ves se sont montr s assez timides et il leur a t difficile de rester concentr s la deuxi me heure Les juristes ont d expliquer la r gle de la territorialit des lois suite aux nombreuses questions des jeunes sur les diff rentes r gles d un Etat un autre Par exemple un jeune demandait Est ce qu un Canadien de 16 ans qui viendrait en France aurait le droit de conduire Ils avaient des difficult s comprendre que chaque Etat dispose de ses propres r gles Les l ves ont pos beaucoup de questions sur la consommation de stup fiants la prostitution et sur l absence de remise en vigueur de la peine de
121. ation pour l outil Je u suis citoyen 8 l ves gar ons Oui Moyennement Non ee ee 7 87501 1 1250 o0 0 00 oleh mieux connaitre 6 75 00 2 25 00 Pensez vous mieux conna tre le fonctionnement de la justice f TR 12 50 Pensez vous mieux comprendre 5 62 50 3 37 50 ce qu est la citoyennet Quelle note sur 10 donneriez vous 8 75 l intervention Evaluation pour l outil Lyc e net 45 l ves 25 filles 20 garcons Oui Moyennement Non L intervention vous a t elle int ress 34 75 56 10 22 22 1 2 22 Pensez vous mieux conna tre vos droits 43 95 56 2 4 44 Pensez vous mieux conna tre 41 91 11 4 8 89 le fonctionnement de la justice Pensez vous mieux comprendre j ce qu est la citoyennet ae ae y kitte Quelle note sur 10 donneriez vous 8 14 l intervention 112 Evaluation pour l outil Proc s fictif 5 l ves filles Oui Moyennement Non UPS 5 100 00 o o 00 o 0 00 Pensez vous mieux conna tre 4 80 00 1 20 00 vos droits Pensez vous mieux conna tre 5 100 00 0 0 00 le fonctionnement de la justice Pensez vous mieux comprendre 5 100 00 0 0 00 ce qu est la citoyennet Quelle note sur 10 donneriez vous 10 00 a l intervention 5 D roulement Droit et internet L action Droit et Internet a t dispens e au sein du coll ge
122. ations du salari et de l employeur puis diffusent une vid o intitul e Les r gles inh rentes au contrat de travail qui montre l importance du respect des r gles de s curit lis expliquent ensuite les sp cificit s des diff rents contrats de travail CDI CDD Par la suite les juristes exposent les modes de rupture du contrat de travail en fonction de leur type CDI ou CDD et l illustrent par une vid o simulant un entretien pr alable au licenciement Ils expliquent la proc dure de licenciement les intervenants et la proc dure prud homale en cas de litige Pour terminer un faux contrat de travail est projet afin de r capituler les th mes abord s et dialoguer avec le public 3 Etablissements concern s Nb interventions Niveaux Nb filles Nb gar ons Nb total 4 18 28 46 CRIJ Marseille EPIDE Marseille 47 4 Evaluation Oui Moyennement Non L intervention vous a t elle 22 64 71 11 32 35 1 2 94 int ress ne ko D Pensez vous mieux conna tre vos droits 29 85 29 5 14 71 Pensez vous mieux conna tre F a le fonctionnement de la justice 24 COSR 10 29 41 Pensez vous mieux comprendre a ce qu est la citoyennet 30 Ha 4 eee Quelle note sur 10 donneriez vous 755 l intervention 3 5 D roulement Cet outil a t exp riment en 2013 puis d velopp dans les actions 2014 Les r actions des je
123. bail au moment o les jeunes sont parfois rapidement amen s prendre leur envol il est n cessaire de les sensibiliser sur les documents qu un bailleur est en droit de demander au locataire pour constituer son dossier L tat des lieux d entr e et de sortie peut parfois entrainer des d convenues si le jeune ne v rifie pas ce qu il y est not La signature d un bail de 9 mois bail tudiant 1 an en g n ral pour les meubl s ou 3 ans bail de principe donne lieu des droits et obligations Le paiement du loyer le d tail des charges sont abord s de fa on d taill e Pour le contrat de vente nous insistons sur la diff rence entre minorit et majorit la responsabilit du vendeur en cas de vente a un mineur ainsi que le d s quilibre qu il peut parfois y avoir dans un contrat de vente escroquerie vices cach s livraison non conforme la commande et les moyens d agir pour faire r tablir ses droits De m me nous pouvons aborder la distinction entre vente entre particuliers et vente entre un professionnel et un particulier Sant Pour ce th me nous insistons sur le droit la sant 18 ans le jeune choisit lui m me d acc der ou non aux soins hospitalisations choisit le type de soins donne son accord pour les dons du sang ou d organes Il doit absolument s assurer qu il est bien affili a la S curit sociale plusieurs r gimes possibles tudiant salari r gimes sp ciaux Par contre une pe
124. breuses incompr hensions Au Lyc e Colbert Toutes les interventions ont commenc avec 10 a 15 minutes de retard sur l horaire initialement pr vu Sont en cause des difficult s d organisation Il a fallu trouver des salles pour plusieurs interventions tandis que pour une autre les professeurs n avaient pas t pr venus et ont manifest leur m contentement Enfin l une des interventions avait t oubli e par le r f rent il a fallu s organiser sur place pour qu elle puisse tout de m me avoir lieu Les l ves se sont montr s int ress s et relativement attentifs 82 En r action a certaines questions de leur part les juristes ont fait un point sur la majorit sexuelle lls ont aussi insist sur le theme du harc lement car une jeune fille dans l une des classes disait recevoir d innombrables appels et SMS d un num ro qu elle ne connaissait pas Enfin dans l une des classes en r action aux propos des l ves une parenth se a t ouverte pour traiter de la la cit De nombreuses questions ont t pos es sur la justice dans toutes les classes c est pourquoi il serait peut tre opportun de proposer l tablissement un module sur le th me Lyc e Le Chatelier Une intervention a t annul e parce que les l ves de la classe taient en stage Dans les autres classes de nombreuses questions ont t pos es sur le racisme Les l ves ont aussi fait preuve d un grand int r t pour les questio
125. c e La Floride les jeunes se sont montr s participatifs dans l ensemble Deux des interventions ne se sont faites qu en pr sence de la moiti des l ves un demi groupe commen ant habituellement plus tard et l ves profitant de la r cr ation pour ne pas revenir la deuxi me partie de l intervention Le r le du Pr sident a t pr cis car certains se demandaient quoi il servait puisqu il ne fait pas les lois La th matique de la famille a permis de faire la distinction entre le mariage civil et le mariage religieux Des cas de mariage l tranger ont t voqu s et la modalit de retranscription du mariage l tat civil a t d taill e Le module sur la sexualit a permis de reprendre les notions de viol et d agression sexuelle ainsi que leur distinction En effet plusieurs pensaient que le viol c est quand on frappe avant le rapport Les juristes ont donc insist sur le consentement n cessaire tout rapport sexuel notamment dans le cadre d un couple car pour un jeune la femme appartenant son mari le viol entre poux n existe pas Quelques uns ont tenu des propos provocateurs et homophobes Cela a t l occasion de faire un point sur la libert d opinion et d expression Des exemples d actualit voqu s par les jeunes ont permis de revenir sur des id es re ues Au lyc e Saint Andr trois interventions taient pr vues au d part mais seules deux ont t r alis
126. cadre extra scolaire et a assur au total 515 interventions ce qui repr sente un volume lev d activit Elle a d et a su s adapter au passage d une action financ e sous forme de subvention a un march public avec appel d offres qu elle a remport aupr s du Conseil R gional Notre activit toujours importante a d ailleurs t reconnue par labellisation du CDAD 13 a travers la Charte de l acc s au droit Reconnaissance et Qualit du service rendu pour les actions collectives de l ADEJ ce qui devrait permettre a l association de conforter ses actions dans l objectif qu elle met en uvre depuis sa cr ation et qui constitue sa sp cificit Nous avons galement obtenu l agr ment pour Administrateur ad hoc Nous pouvons affirmer que le bilan de 2014 est globalement positif et encourageant pour poursuivre notre ancrage dans cette action Malheureusement si je puis dire les v nements de ce d but 2015 nous confortent dans la mission qui est la n tre et qui r pond a sa mani re aux difficult s que notre soci t connait actuellement Nous nous efforcerons donc de poursuivre nos objectifs primordiaux de l ducation a la loi et de l exercice de la citoyennet des jeunes en cette nouvelle ann e qui se profile et qui sera marqu e pour nous par le 20 anniversaire de l ADEJ Notre Directrice Shanti assist e de Florence et l quipe tr s motiv e de juristes construisent un projet dans lequel les adul
127. ce Une longue parenth se a t faite au sujet de la non assistance personne en danger les jeunes ne se sentant pas forc ment concern s par l obligation de porter secours quelqu un qu ils ne connaissent pas Deux des quatre jeunes ont rempli avec s rieux les questionnaires distribu s en fin d atelier Il semble donc que cet atelier ait atteint ses objectifs AIC n 3 18 juin 2014 Tableau d valuation Oui Moyennement Non m Ak 5 71 43 3 30 00 2 20 00 Pensez vous mieux conna tre ves droits 9 90 00 1 10 00 Pensez vous mieux conna tre 8 80 00 2 20 00 le fonctionnement de la justice Pensez vous mieux comprendre 9 90 00 1 10 00 ce qu est la citoyennet Quelle note sur 10 donneriez 6 30 vous a l intervention 153 Nombre de filles 1 Nombre de garcons 10 Total 11 Sur les dix jeunes convoqu s neuf taient pr sents Un a t excus pour cette session et sera reconvoqu en septembre Deux jeunes qui n apparaissaient pas sur la liste transmise ont galement assist a la s ance L un d entre eux n est pas revenu apr s la pause Le d but de la s ance a t difficile En arrivant dans la salle d audience les jeunes se sont install s tout au fond de la salle dans la partie r serv e au public Nous leur avons demand de se rapprocher ce que certains ont refus de faire L intervention de M Bouygues a t n cessaire
128. ce de cam ras dispositif ne devant pas filmer l int rieur d un immeuble d habitation De la m me mani re sur le respect de la vie priv e un jeune souhaitait savoir si un professeur pouvait d voiler un l ment de la vie priv e d un l ve la classe Nous avons rappel qu en la mati re il faut que l atteinte soit volontaire 13 18 Questions de Justice Cette intervention est venue compl ter les actions ducatives programm es dans le cadre du CUCS de Port de Bouc pour le coll ge Paul Eluard Elle a t programm e suite une premi re intervention avec le module Les autres a m est gal Les juristes avaient not la n cessit d intervenir sur la th matique de la Justice au vu des nombreuses interrogations des jeunes Le descriptif de cette intervention est d taill dans la partie Droit au quotidien Port de Bouc 121 Kiffer Qui fait l autre Cette action a t r alis e au sein de quatre tablissements Au coll ge Robert Morel en Arles les juristes ont rencontr deux classes de 3 Segpa regroup es qui se sont montr es assez timides Par exemple les l ves ne voulaient pas lire les sayn tes L action a t adapt e en fonction du niveau des jeunes Toutes les sayn tes ont pu tre trait es Les jeunes ont pos plusieurs questions relatives a la commission d infractions Par exemple Que risque un jeune qui d grade un abris bus ou encore Une condamn
129. citation directe d un tablissement scolaire d un centre social ou d une association Elles peuvent galement tre r alis es a l initiative des acteurs institutionnels ou des collectivit s territoriales qui souhaitent insuffler une dynamique sur leur territoire Enfin l ADEJ propose et initie elle m me certains projets d acc s au droit Ainsi les interventions de l ADEJ concernent l ensemble de la R gion PACA Toutefois l essentiel des actions a lieu dans le d partement des Bouches du Rh ne avec un accent particulier Marseille mais aussi Miramas Martigues Vitrolles Port de Bouc Simiane Cabri s Bouc Bel Air et les Pennes Mirabeau dans le cadre des CUCS CLSPD ou CISPD de ces communes Les actions collectives d ducation a la loi et la citoyennet ont concern 9125 jeunes dans le cadre scolaire et 606 dans le cadre extra scolaire L ADEJ est intervenue dans 119 structures 108 tablissements scolaires 10 coles 54 coll ges 44 lyc es et CFA mais aussi dans 11 centres sociaux ou autres structures associatives ce qui repr sente un total de 515 interventions REPARTITION DES INTERVENTIONS PAR TYPES D ETABLISSEMENTS FA Nb interventions Nb filles Nb gar ons Nb total jeunes Lyc es 34 112 1059 1002 2061 Coll ges 54 277 2969 3050 6019 CFA 10 22 63 269 332 Ecoles 10 33 351 362 713 in 108 444 4442 4683 9125 ete a sociaux 11 71 172 434 606 TOTAL 119 515 4614 5117 9731
130. ctifs sont toujours trait s au sein des diff rents ateliers d implication civique le d roulement de chaque session s av re sp cifique Ainsi chaque atelier fait l objet d un bilan a part enti re De facon g n rale dans un premier temps les jeunes participants sont en retrait et ne veulent pas s impliquer Cependant les intervenants parviennent plus ou moins a susciter l change en envisageant des notions qui g n ralement les interpellent et les int ressent Ainsi les juristes commencent toujours l atelier en re contextualisant celui ci Les jeunes se montrant alors plus r ceptifs sur les notions de justice p nale cela permet sinon d impulser un change au moins de susciter leur int r t Afin de faire le lien avec le parcours judiciaire personnel de ces jeunes les juristes mettent en avant les dispositifs d alternatives aux poursuites et notamment l AIC dont ils font l objet afin qu ils ne fassent plus la confusion entre l absence de condamnation et l absence de r ponse p nale Ils comprennent g n ralement que l AIC constitue une r ponse p nale m me si cela n est en aucun cas une peine En effet pour eux l absence de poursuites et donc de condamnation quivalait a une impunit pure et simple Sur chaque atelier les juristes expliquent les diff rentes formes que peut prendre une peine de prison ferme sursis alternatives a l emprisonnement La notion de r cidive est d finie et ses cons quences sont expliqu
131. d p t de plainte Ils taient en effet persuad s qu en portant plainte ils allaient gagner de l argent Les juristes expliquent que le d p t de plainte est un droit et qu il s agit avant tout de faire cesser l infraction et de punir son auteur La distinction entre la peine d amende et les dommages et int r ts que peut obtenir la victime est alors faite lis s interrogeaient beaucoup sur les modalit s d adoption et l abandon d enfant Un jeune nous demande si des parents qui abandonnent leur enfant par la suite plac en famille d accueil peuvent le r cup rer ensuite 68 Les juristes ont alors insist sur le r le de la justice et notamment la double fonction du juge des enfants a savoir la protection des enfants en danger et le traitement des mineurs d linquants En effet il est expliqu aux enfants que la justice n a pas seulement pour but de punir mais qu elle intervient galement pour trancher les conflits et surtout pour prot ger les personnes 4 me s ance le 10 12 2014 Suite En qu te de justice Pour cette s ance la demande de l ducateur nous avons d m langer les groupes car certains enfants devaient tre lib r s pour 12h Lors de cette s ance nous avons repris ce qui avait t vu pr c demment notamment pour ceux qui taient absents Nous avons commenc la s ance avec quinze minutes de retard Les jeunes sont toujours autant int ress s et participatifs Ils avaient beaucoup
132. d autorit parentale et ses limites maltraitance Le r le de l Aide Sociale l Enfance a t abord Les jeunes ont pos galement de nombreuses questions relatives la Justice p nale Les diff rentes cat gories d infractions et leurs sanctions possibles leur ont t expliqu es La Justice p nale applicable aux mineurs a aussi t d taill e Au coll ge Louise Michel l action s est d roul e dans de tr s bonnes conditions La classe attentive et int ress e a permis un change vivant Les l ves pr sents avaient quelques id es fausses concernant le mode de cr ation des lois C est Dieu qui vote les lois Quelques confusions quant la notion de nationalit ont d tre dissip es Je suis n Marseille donc je suis de nationalit marseillaise L action r alis e au sein de l tablissement semble avoir pleinement atteint son objectif Les autres a m est gal Au coll ge Honor Daumier ce module a concern quatre classes de 5 Dans l ensemble les l ves rencontr s taient attentifs et participatifs Toutefois beaucoup ont t dissip s pendant la deuxi me partie de l intervention lors du corrig du questionnaire Certains d entre eux avaient de bonnes connaissances sur le sujet car ils avaient d j tudi cette th matique avec leurs professeurs Au coll ge Grande Bastide nous avons t bien accueillis Les classes se sont montr es int ress es pa
133. de la confrontation Cette situation a permis aux juristes d expliquer les r gles en mati re de garde vue des mineurs La distinction entre un avocat commis d office et un avocat r mun r gr ce l aide juridictionnelle a galement d tre d taill e Les juristes ont aussi expos les diff rentes formes que peut prendre une peine de prison ferme sursis alternatives l emprisonnement Ensuite plusieurs notions ont t expliqu es le mandat de d p t et sa distinction de la d tention provisoire le bracelet lectronique la mise l preuve Certains questionnaires distribu s en fin d atelier n ont pas t remplis avec s rieux L impact de cet atelier semble donc mitig 154 AIC n 4 24 septembre 2014 Tableau d valuation Oui Moyennement Non pd 3 7500 3 a428626 1 14 20 Pensez vous mieux conna tre 4 57 14 3 42 86 vos droits Pensez vous mieux conna tre 5 71 43 2 28 57 le fonctionnement de la justice Pensez vous mieux comprendre 5 71 43 2 28 57 ce qu est la citoyennet Quelle note sur 10 donneriez vous 700 l intervention Nombre de filles 1 Nombre de garcons 6 Total 7 Sur les onze jeunes convoqu s sept taient pr sents Trois taient absents et un a t excus pour cette session et sera convoqu a nouveau Un des jeunes pr sents comprenait mal le fran ais il a donc t difficile d
134. diff rents ont t utilis s Que ferais tu si Droit et Internet www lyc e net Mon internet en s curit A la rencontre d Eloi Alice au pays des droits de l enfant Graine de droit A Que ferais tu si 1 Objectifs L objectif de cette animation est double il s agit d une part de sensibiliser les coll giens de G me et de 5 me au ph nom ne de la maltraitance et de l enfance en danger et d autre part de proposer des moyens d action face a de telles situations Pour ce faire l quipe de l ADEJ utilise un support interactif sous la forme d une projection au format PowerPoint mettant en sc ne deux enfants en danger A travers l analyse des diff rentes tapes de leur histoire les juristes de l ADEJ sollicitent les l ves pour envisager ensemble les solutions pour prot ger ces enfants et aider leur famille 2 M thodologie L animation se d roule en une s ance de deux heures Apr s projection le d bat est instaur avec les l ves et permet d aborder les th mes suivants avec les l ves L autorit parentale droits et devoirs des parents dans l ducation des enfants L enfance en danger d finition a partir des situations d crites dans l animation puis largissement toutes les formes de maltraitance Les personnes et les institutions impliqu es dans la protection de l enfance Les acteurs de la protection de l enfance au sein du coll ge des services admini
135. donn es en trop peu de temps Certains enfants ont clairement compris mais pour d autres nous sentons qu un travail de fond esta r aliser L accueil des enfants a t tr s positif ainsi que leur participation et leur attention Ils ont sembl tre int ress s par le th me Il y a effectivement un travail effectuer sur certaines id es ce qui est tout fait normal pour des enfants de cet ge 165 S ance 2 du 4 avril 2014 Nous v rifions en d but de s ance que les notions vues en s ance 1 sont comprises Leurs remarques comme Je suis de nationalit musulmane Je suis de religion fran aise ou encore Si un ath e est mari avec une tunisienne peut il demander la nationalit tunisienne nous prouvent que ces notions sont tr s confuses Un l ve nous dit aussi que on ne peut pas parler de la religion car c est une croyance a nous Si les autres le savent et qu ils n aiment pas ils peuvent se moquer Cette remarque nous permet de revenir sur la notion de racisme Ensuite nous distribuons un extrait du Petit Prince de Saint Exup ry Plusieurs lectures sont n cessaires aux enfants pour comprendre le message a d gager de ce texte S ensuit une discussion sur les notions abord es dans l extrait a savoir la tol rance et le respect Le texte est tr s bien lu tr s bien compris et les notions sont d gag es par les l ves En seconde partie de s ance nous visionnons la vid o Toi e
136. e il faut qu un droit soit refus une personne A la fin d une intervention une jeune fille de 17 ans est venue demander aux juristes si son copain pouvait devenir son tuteur l gal En raison de probl mes familiaux d p t de plainte contre son p re pour des violences contre elle elle souhaitait conna tre ses droits Les intervenants de ADEJ lui ont expliqu ce qu elle pouvait faire et l ont orient e vers les consultations gratuites d avocats ils ont galement averti l quipe p dagogique qui tait d j au courant Au lyc e professionnel La Coudouli re Six Fours les Plages les l ves taient calmes et participatifs Pour une classe les intervenants se sont adapt s aux difficult s de compr hension des l ves Dans une autre classe certains tudiants ont t surpris d apprendre que seul le mariage civil tait reconnu en France et qu une femme pouvait violer un homme Au CFA du Cannet des Maures l accueil a t tr s bon l quipe p dagogique avait bien pr par la venue des intervenants de l ADEJ avec les l ves Les jeunes taient attentifs et participatifs ils avaient des questions et des r flexions pertinentes Suite a leurs questions un point a t fait sur le r gime de protection des adultes tutelle curatelle Sur le theme de l argent les juristes ont expliqu ce qu tait le surendettement et indiqu les solutions existantes pour y rem dier Actions Alpes Maritimes
137. e 3 la libert d expression les modes diff rentiels de communication Cette sayn te n est pas forc ment explicit e avec les plus grands en effet bien souvent la libert d expression ressort des propos des jeunes d s l introduction et elle est donc trait e ce moment Pour les plus jeunes un accent particulier est mis sur cette s quence 36 En tout tat de cause nous leur expliquons le principe ainsi que ses limites G n ralement principe et limites sont unanimement admis En revanche il nous faut souvent faire la distinction entre injures et grossi ret s soit plus largement entre la loi et la morale Sayn te 4 le sexisme les discriminations caract re sexiste Tout d abord nous d finissons les deux notions car les l ves ont g n ralement tendance a les m langer Les th mes de la discrimination et du sexisme donnent lieu a des changes int ressants Aussi apr s avoir clairement d fini les notions en cause tay es par des exemples concrets nous revenons sur certaines id es re ues lorsqu elles sont verbalis es par les l ves C est ainsi que nous revenons toujours sur la d finition du racisme En outre il n est pas rare que les jeunes pensent que l on peut l gitimement d duire d une attitude ou d une tenue vestimentaire les r elles intentions d une personne Aussi nous constatons r guli rement que beaucoup de gar ons pensent avoir une autorit l gitime sur leurs s urs Nous le
138. e Aur lie BERLAND Juriste de l association ADEJ Participants Sur 28 personnes inscrites 25 personnes taient pr sentes 3 personnes sont venues hors inscription 23 personnes ont rendu la feuille d valuation Evaluation QUESTIONS OUI NON COMMENTAIRES Oui cette demi journ e m a donn la possibilit d changer des pratiques et de rencontrer d autres professionnels de l enfance Cette demi journ e Dans le cadre du d crochage scolaire vous a t elle donn Echange sur nos difficult s accompagner les jeunes sur leurs parcours la possibilit individualis s Rencontre de partenaires nouveaux potentiels d changer des Surtout chang avec une ducatrice ADDAP x2 pratiques et de Mise plat des dysfonctionnements actuels des institutions au niveau rencontrer d autres coordination pour la prise en charge des l ves ou jeunes professionnels de 18 5 La partie changes est rest e limit e revoir pas de fa on formelle pour l enfance autant Echange avec le conseiller mission locale intervenant Dans quelle mesure Non x3 Remarque partie la pause 11h15 avant les changes avec la salle OUI 78 Non car J ai pu les rencontrer mais pas eu le temps d changer ni de poser mes questions Oui cette journ e m a apport de nouvelles connaissances Concernant les droits la formation Dispositifs du Conseil R gional et
139. e P le Coh sion sociale de la commune Les quipes ducatives sont associ es au choix des supports adapt s en fonction des probl matiques relev es au sein de leurs secteurs d intervention Et concernant les tablissements scolaires ADEJ essaie de travailler dans le cadre des Comit s d Education a la Sant et la Citoyennet et d inscrire les actions dans le cadre du projet d tablissement 2 Partenaires Le P le Coh sion sociale de la commune des Pennes Mirabeau Le Service S curit du Conseil R gional dans le cadre de la Convention Justice R gion Le Conseil D partemental d Acc s au Droit des Bouches du Rh ne La Communaut du Pays d Aix __ L Education Nationale par le biais des tablissements scolaires 3 Interventions Etablissement Outils Classe Filles Gar ons Total Coll ge Jacques Monod BD Kiffer l autre D l gu s 6 3 9 Les Pennes Mirabeau 3 4 Evaluation Evaluation de l outil Kiffer Qui fait l autre Oui Moyennement Non e a On vous a ote 9 100 00 o 0 00 o 0 00 int ress 7 Pensez vous mieux conna tre 9 100 00 0 0 00 vos droits Pensez vous mieux connaitre 9 100 00 0 0 00 le fonctionnement de la justice Pensez vous mieux comprendre 9 100 00 0 0 00 ce qu est la citoyennet Quelle note sur 10 donneriez vous 8 44 a l intervention 116 5 D roulement Kiffer
140. e chez certains ce qui a conduit les intervenants rappeler que la loi existe la m me pour tous m me si certaines erreurs peuvent tre commises Plusieurs th matiques ont t abord es et de nombreuses questions sortant souvent du th me furent pos es ll conviendrait peut tre d envisager au sein de l tablissement un module d finissant les contours du syst me judiciaire fran ais Au coll ge Gyptis les changes ont t nombreux et anim s Lors du d veloppement sur la notion de libert d expression une l ve nous a dit que si cette libert avait une limite ce n tait plus une libert Nous avons donc rappel les raisons d tre de cette libert ainsi que le choix du l gislateur quant l encadrement de cette notion De plus certains se sont plaints de ne pouvoir utiliser des outils mis leur disposition par la soci t A quoi sert le MP3 si on n a pas le droit de t l charger Un point a donc t fait sur les possibilit s de t l charger les uvres l galement Les l ves ont aussi voulu conna tre les cons quences lorsqu une injure est prof r e sur Internet Il convient cependant de noter que lors d une intervention certains d entre eux se sont volontairement montr s provocateurs en mettant en avant l existence d un suppos droit de tuer Nous avons donc rappel l interdiction de recourir la justice priv e tout en rappelant la possibilit d utiliser les voies de recours l gales
141. e contr le des papiers palpations Des cas personnels ont t voqu s L objectif tout en r pondant aux situations personnelles pouvant susciter l angoisse a toujours t de recadrer ces propos avec le r le du m diateur ainsi que sa fa on d appr hender ce type de probl mes avec un mineur Tous les participants du groupe ont t sensibilis s l importance d informer leurs hi rarchies concernant tout probl me impliquant un mineur et ont d ailleurs d velopp cette r flexion avant m me les juristes de l ADEJ Les d bats ont t parfois vifs et passionn s concernant la notion d injustice le sentiment de toute puissance des forces de l ordre et l impartialit des magistrats 175 2 Les relations filles garcons Objectifs Travailler sur les st r otypes et pr jug s v hicul s dans notre soci t adulte et adolescente Permettre aux m diateurs de r agir aux propos et situations sexistes et in galitaires Fournir une information sur les infractions caract res sexiste et sexuel diffamation agression sexuelle viol d un point de vue juridique et de la perception et des pratiques juv niles R interpr ter les exp riences et les pratiques des m diateurs Contenu Introduction g n rale sur les in galit s hommes femmes persistantes dans notre soci t Explication d finition des rapports sociaux de genre et du principe d galit du sexisme Impacts des rapp
142. e d l gu de classe Concernant le contenu de l intervention les trois vid os ont t visionn es La sayn te de l agression sexuelle a suscit des r actions assez immatures il y a eu beaucoup de rires sur ce sujet Certains taient surpris qu un gar on puisse aussi tre victime d agression sexuelle ou de viol Ils ne comprenaient pas que l on puisse risquer une peine de prison pour une agression sexuelle Un point a t fait au sujet des discriminations car il y avait certaines confusions sur ce que recouvre exactement ce comportement Lyc e net Cette intervention a eu lieu au Lyc e Georges Duby de Luynes au sein d une classe de 2 Elle s inscrivait dans le projet p dagogique du professeur d histoire g ographie qui avait demand a ses l ves de faire un expos sur la th matique d Internet Les l ves taient dynamiques et participatifs Toutes les th matiques ont pu tre trait es sauf celle de la cybercriminalit qui a t vue rapidement faute de temps Les juristes ont r pondu aux questions classiques li es cette intervention Un point particulier a t fait sur le droit l image et les exigences de s curit publique En effet un l ve se demandait si les cam ras de vid osurveillance pouvaient constituer une atteinte au droit l image Nous avons expliqu qu une r glementation existe en la mati re pour viter les atteintes la vie priv e information du public de la pr sen
143. e d expliquer le fonctionnement de la justice p nale avec l outil En qu te de justice pour que les jeunes puissent disposer de connaissances essentielles avant d incarner le r le d un des acteurs du tribunal Deuxi me s ance du 28 octobre 2014 Lors de cette s ance nous avons repris les notions vues la veille pour ensuite nous centrer sur le projet de proc s r alis avec les l ves Nous avons d termin ensemble la qualification de l infraction les circonstances de la commission de l infraction ainsi que les r les des diff rents protagonistes L agression physique aggrav e par le caract re raciste du comportement a t choisie Troisi me s ance du 30 octobre 2014 Nous avions demand aux jeunes de commencer travailler l histoire ce qu elles ont fait en peu de temps et avec beaucoup de notions juridiques travailler Lors de cette s ance nous avons repris l ordre de passage des diff rents acteurs d un proc s p nal et retravaill la trame et le s quen age de l histoire Il tait pr vu de tourner le proc s fictif le lendemain Nous avons demand aux jeunes de continuer travailler le sc nario de leur histoire mais vu le peu de temps dont elles disposaient ADEJ a pr par un script respectant la trame de leur histoire Quatri me s ance du 31 octobre 2014 Lors de cette journ e la matin e a t consacr e finaliser le sc nario et organiser une r p tition g n rale po
144. e dans l espace public a t abord e a la suite d interrogations concernant le port du voile int gral Au coll ge Andr Ch nier les l ves de 6 ont t attentifs et tr s participatifs lors des interventions Dans deux classes ils avaient tendance se dissiper et taient agit s mais quelques rappels a l ordre leur ont permis de se reconcentrer Toutes les actions ont alors pu tre men es leur terme suivant la trame tablie Les coll giens ont pos de nombreuses questions sur les enfants et les armes faisant le lien avec l actualit affaire Ferguson Alors qu ils donnaient des exemples de maltraitance l vocation des affaires de b b s congel s a t r currente dans toutes les classes Les l ves rencontr s faisaient une confusion et percevaient souvent le foyer la maison pour enfants comme une sanction Les juristes ont donc expliqu la dimension protectrice du placement dans des maison d enfants en s appuyant sur l animation vid o l histoire d Aur lia permettant d avoir des exemples de l opportunit du placement en foyer et des cons quences positives que celui ci pouvait avoir par la suite Lorsque la p dophilie est voqu e des l ves nous ont parl d une affaire de viol qui aurait eu lieu aux abords du coll ge Dans deux classes la question du traitement judiciaire des maltraitances exerc es par un membre de la fratrie a t voqu e En r pondant les juristes o
145. e de la sexualit a engendr de nombreuses questions sur les infractions sexuelles Dans une classe il a t n cessaire d insister sur la notion de consentement lors d une relation sexuelle et les diff rences entre viol et agression sexuelle ont t expliqu es Il y eut beaucoup de questions sur la justice p nale le casier judiciaire la prison et la l gislation des stup fiants Le th me de la citoyennet a suscit galement des questionnements sur la la cit Au Lyc e Alexandre Dumas Cavaillon les l ves ont t calmes et participatifs les changes ont t pertinents Dans l une des classes suite au questionnement des tudiants un point a t fait sur les aides de l Etat dans la recherche d emploi lorsque le th me des contrats de travail fut abord Concernant le th me de la famille beaucoup de questions ont t pos es au sujet du nom de famille Au Lyc e Jean Henri Fabre Carpentras les l ves ont bien particip malgr le fait que certains d entre eux ont d clar avoir d j assist trois fois l intervention Nous avons r pondu beaucoup de questions sur les sanctions relatives au non respect du code de la route rouler sans assurances avoir de fausses plaques d lit de fuite impunit Par ailleurs les l ves ont particip activement lors du th me sur les contrats et plus particuli rement sur le contrat de travail Actions Hautes Alpes Au lyc e Paul H raud
146. e des dispositifs et de la politique Pour des changes avec les parents OUI 100 Affiner la connaissance des comp tences du r seau pour ne pas reproduire de l exclusion Sollicitation mutuelle Ecole 2 chance Mission Locale Si oui de quelle mani re 85 Avez vous t satisfait du contenu de l intervention OUI 96 de la qualit des intervenants OUI 96 Yo 22 22 Oui j ai t satisfait du contenu des intervenants Intervention un peu longue de la Mission Locale C est tr s concret Apport de nouvelles ouvertures et de voies d orientation pour nos jeunes lyc ens Remarque 1 personne r pond 50 car j aurais souhait que l intervention insiste davantage sur les difficult s les blocages et moins sur les dispositifs eux m mes Que vous a t il manqu Le d bat a combl certaines lacunes et repos les probl mes du sens de l accompagnement pour cet acc s l instruction et la formation Echanges sur les pratiques selon les territoires de Marseille Nouvelles dispositions pour l insertion des jeunes dans la politique de la ville cf 02 2014 Des changes avec les participants Remarque personne partie la pause avant le temps d change Plus d changes Comment r ins rer un jeune qui change r guli rement de fili re Un temps d ch
147. e des interventions r alis es il semble qu un module sur la maltraitance pourrait tre envisag Les autres a m est gal Coll ge Honor Daumier Lors de la pr sentation de cette action les intervenants ont pr sent les notions de discrimination de racisme et les moyens d actions pour lutter contre ce type de pratique Les l ves rencontr s se demandaient si certains gestes devaient r ellement tre associ s des actes racistes La quenelle de Dieudonn est interdite Les intervenants tout en rappelant le principe de la libert d expression ont alors rappel que les propos caract re raciste constituaient en France une des limites de la libert d expression Il est noter que certains l ves manifestent une certaine m fiance l gard de l impartialit de la justice fran aise Au Coll ge Grande Bastide Les classes se sont montr es int ress es participatives mais parfois un peu dispers es Les l ves taient tr s agr ables et ont pos beaucoup de questions Dans l ensemble ils avaient de bonnes connaissances sur les diff rents sujets de l exposition Cependant certains ont eu du mal comprendre les diff rences entre racisme et discrimination De m me il y a eu des confusions sur les peines d amende et d emprisonnement des l ves pensant que c tait l une ou l autre et qu il tait impossible d tre sanctionn a la fois d une amende et d une peine de prison Lors
148. e envisag afin de d construire les id es re ues des jeunes rencontr s a 5 EPM de la Valentine L ADEJ est intervenue cinq fois 2 heures sur le support Changement Majeur aupr s d un total de 33 mineurs Les interventions se sont d roul es de fa on classique Mais compte tenu notamment du parcours judiciaire de ces jeunes et du lieu les d bats se sont naturellement orient s sur la justice p nale Les jeunes avaient de tr s bonnes connaissances en mati re de justice p nale et particuli rement celle adapt e aux mineurs Aussi certains n ont pas h sit a faire part de leur s exp rience s personnelle s pour illustrer nos propos et exprimer leur sentiment d injustice voire de d fiance envers la justice et ou la police Malgr leur apparente connaissance en la mati re nous avons not qu ils taient particuli rement en attente de r ponses au regard de leur cas particulier nous avons donc apport une vigilance particuli re dans la neutralit des changes afin de r objectiver le d bat pour ne nourrir ou ne faire na tre aucune fausse attente sur l issue de leurs proc dures pass es ou en cours La justice p nale n a pas t le seul th me abord ceux de largent et de la sexualit sont revenus pratiquement chaque s ance les juristes en ont profit pour faire un point complet sur la majorit sexuelle et la notion de consentement lors d une relation sexuelle ainsi que sur les am
149. e faire sauf d cision contraire du juge pour tre efficiente en y associant ses repr sentants l gaux M me si cela peut sembler plus ais dans le cadre d une intervention administrative o l action ne peut se faire sans l adh sion des repr sentants l gaux qu elle soit administrative ou judiciaire l action des intervenants sociaux ne peut faire l conomie d int grer dans son champ d attribution et de comp tence le maintien du lien avec la famille du mineur qui lui est confi Ainsi cet atelier a vocation d finir la notion l gale d autorit parentale et son contenu pour ensuite aborder la question de la place de l enfant et de ses repr sentants l gaux au regard d une intervention sociale administrative ou judiciaire Il s agit in fine d aider les professionnels de l enfance dans leur pratique en leur donnant les cl s de compr hension de la situation actuelle 86 Intervenants Maitre Julie TAXIL Avocate au barreau de Marseille Madame Muriel VO VAN repr sentante du CG 13 Inspectrice Enfance Famille P le d Aix en Provence Madame M lanie SEGURA Educatrice la MECS La Courte Echelle Martigues accueillant des enfants et adolescents assujettis une mesure de l ASE Mod rateur Monsieur Walter GAY Juriste de l association ADEJ Participants Sur 33 personnes inscrites 26 taient pr sentes auxquelles s est ajout e 1 personne non inscrite ce qui donne un total de 27 partici
150. eaucoup de r actions sur la prostitution le prox n tisme et les enfants soldats et plus g n ralement sur l exploitation par le travail de ces jeunes enfants Sur ces sujets nous devons r guli rement faire face quelques pr jug s que nous parvenons dissiper l aide d exemples et de mises en situation En dernier lieu le th me sur la justice p nale des mineurs int resse plus particuli rement les l ves tr s r guli rement ils nous font part de certaines situations personnelles pour illustrer nos propos ou leurs propres questionnements Nous leur expliquons les particularit s de la justice p nale des mineurs cela permet de d faire quelques id es re ues lis se montrent tr s int ress s par les peines alternatives l emprisonnement et notamment par le sursis le travail d int r t g n ral et le stage de citoyennet ainsi que par les conditions de vie en milieu carc ral De fa on g n rale les l ves portent un grand int r t aux questions de justice notamment concernant la garde vue la d tention provisoire et la peine de mort ce qui suscite l explication des particularit s de la proc dure p nale applicable aux mineurs Toujours sur le th me de la justice les jeunes sont tr s int ress s par la notion de l gitime d fense ils ne comprennent pas qu elle ne soit envisageable que de facon tr s restrictive Nous devons r guli rement nous attarder afin qu ils comprennent que la l gitime d fe
151. ebleyosjal e no bayo np seidne 1311731 e iajuesaid 8 Op Jueneued a ajejueued uoneswojne ap tunu 3133 lo dwe p spow 9101 97 eowwel6oud uo jesodxe 11oAnod NOU FWI NP 1euayu aS 9 Ins gipep ededse un p selesodsip n Sepejeweo Se Jejoupe eulej A nod Soepi s auwnaxe Inb awuws 6Boud un p inojne euBedweo e J1IDASOUOJ 1ojap uoissaJoid 869100 UO ap ediouwd np seidne eunjepipueo e Jejueseud SIOP N Jepipueo ang nog ediolunw lesuoo aj 18 aew 9 Jed seBelieui sap ajjes Us yy e JauwAJj LL IpeloJaw aj elaj as UONejie1suI GLOZ Jelauel pe Ne gz np nel ene uonoajan GLOZ auel EZ Ne LOZ aiquusoap S np nel eine eJe10198je auBedweo e7 AYUNLVGIGNWS WL 1S0dO d 158 ejauuaAo O ej ep eGessnueldde naj suep Slejilesuoo seunef s JauGedwoo 0ep 9jQ4 inod eine nb mejeuiue un Jed ssel peous juos seoueas sa ejediolunuw adinbe dane seluowJeJ je suonseyuew seuleueo e Jadion ledesauawe juoJes snja s un f s 7 SuolUneJ s p snjd ue Jejnou ap s juounod jeuoibaey iesuog eleua9 iesuoj sejevo seoueisul SOUS SP SAJISIA Sop Ja SanUCoUaI SAQ S efoud saj Jesijeuly anod sulos 2q s p Uonouoj Us nai JIOAe jueAned Saiejuaua ddns seoueas sog SEWEJIIN OP ouleW US IpILU sa1de Ipelrojaw aj SIOW Jed sioj aun PUN I es s un f sap edioiuni iesuog 27 9UUONDUOJ B JUoUWO9I SeAl1D9jj0D SUOISIOaP Xne ado led Je eunwwoo e INO 10 SIJS8AU u940 19
152. en plus pris des jeunes d une part les juristes sensibilisent les enfants sur les risques li s a l utilisation des nouvelles technologies et d autre part ils montrent comment la loi permet de les prot ger en posant au besoin des limites 2 M thodologie L ADEJ a r alis une animation PowerPoint qui sert de supporta l intervention de deux heures pour traiter des aspects juridiques en d veloppant trois principaux axes La protection des donn es personnelles quelles sont les r gles en mati re de collecte de donn es nominatives ou a caract re personnel Pourquoi est il important d tre vigilant quant aux donn es et informations laiss es sur le r seau Le respect de la vie priv e peut on utiliser les photos de nos professeurs sur le r seau Leur autorisation nous donne t elle tous les droits Quelles sont les usages autoris s des blogs Le droit d auteur MP3 t l chargement gravure de CD protection des CD ce qui est autoris ce qui est interdit Huit th mes principaux sont ainsi propos s le t l chargement le streaming les jeux concours les jeux en r seau Skype Facebook les sites 18 et Twitter Il s agit travers diff rentes mises en situation de baliser l environnement juridique pour leur permettre d utiliser Internet en toute s curit 3 Etablissements concern s Nb interventions Niveaux Nb filles Nb gar ons Nb total 145 11 17 ans 1550 1643 3192
153. en d roul es Les l ves intimid s au d part ont bien particip Les juristes ont not que certains taient sensibles aux rumeurs et autres l gendes urbaines propag es sur Internet Dans une classe les jeunes ont eu du mal assimiler certaines notions notamment relatives la justice p nale des mineurs que les intervenants ont pris le temps de r expliquer en termes adapt s Au coll ge Pierre Matraja de Sausset les Pins les interventions se sont d roul es de fa on classique les l ves ont t participatifs et int ress s par le sujet propos Il est souvent revenu qu Internet permet de cr er des situations de harc lement un cas de l ann e pr c dente a t notamment cit des jeunes filles ont cr un faux compte Facebook d un gar on pour dialoguer avec une l ve de leur classe et ensuite diffuser ces changes Les juristes ont fait un point sur le harc lement et sur l usurpation d identit Au coll ge Fr d ric Mistral de Port de Bouc les interventions se sont bien pass es dans l ensemble M me si dans deux classes les l ves se dissipaient tr s rapidement et taient difficiles canaliser ils taient tout de m me int ress s par l action Dans une classe ils ont eu du mal comprendre les diff rences entre nationalit religion et origine ainsi que l importance du droit l image Au coll ge Henri Bosco de Vitrolles l intervention s est d roul e de fa on classique
154. endes La citoyennet a galement t voqu e dans une majorit des groupes a 6 CRI Cette ann e l ADEJ a d but un partenariat avec le Centre R gional Information Jeunesse CRIJ de Marseille pour l ann e scolaire 2013 2014 il est pr vu une intervention par mois entre f vrier et juin 2014 le mercredi apr s midi soit 4 interventions Afin de toucher un autre public il a t convenu que le CRIJ constitue les groupes et choisisse le th me dans le guide des outils de ADEJ Suite a un manque de participants la premi re s ance de f vrier a t annul e www lyc e net 19 mars 2014 Pour la premi re intervention la s ance s est d roul e aupr s d un groupe de 16 jeunes venant pour la plupart 14 sur 16 d une classe de 2 du lyc e Sully de Marseille accompagn s de leur enseignant L action s est bien d roul e les jeunes ont particip activement et pos de nombreuses questions en lien avec le th me propos en allant m me plus loin puisque certains ont interrog les juristes qui leur ont fourni une r ponse adapt e sur l usurpation d identit la justice p nale des mineurs et la maltraitance 73 Emploie tes droits 14 mai 2014 L intervention s est effectu e aupr s d un groupe de 13 personnes 1 tudiante en m decine et 12 jeunes de lACPM venus accompagn s de leur formatrice et suivis dans le cadre d un ETAPS espace territorial d acc s aux pre
155. endue lors de la d couverte de l exposition pr sent e Si pour la plupart les l ves connaissent le terme de discrimination sa d finition n est pas toujours ma tris e et souffre de confusions En revanche la notion de racisme est plut t bien cern e par les l ves m me si de prime abord ils n en per oivent pas toute l tendue Ensuite nous les questionnons sur le sens du titre de l exposition D embl e tous nous r pondent g n ralement a veut dire qu on s en fiche des autres D s lors nous leur faisons prendre conscience du second degr de cette question Ainsi ils saisissent que cette exposition doit tre envisag e avec un certain recul afin de susciter des r actions de leur part Puis apr s leur avoir expos le comment et le pourquoi de l exposition nous leur laissons le temps d en prendre connaissance librement Afin de faciliter la compr hension du th me et sa mise en perspective nous leur distribuons un questionnaire dont les r ponses se trouvent dans les panneaux expos s Cette approche ludique facilite l interactivit comme l int r t des jeunes En outre nous restons leur coute afin de les guider de les renseigner sur cette exposition et de recueillir leurs impressions spontan es Ensuite nous ouvrons la discussion et envisageons les r ponses au questionnaire Entre chaque r ponse nous revenons sur les notions abord es et les formes de discriminations voqu es en nous appuyant
156. er les tudiants pr sents nous avons propos de les int grer l une des actions suivantes mais pour une raison que nous ignorons ce ne fut pas possible Quant aux deux autres actions le faible nombre d l ves par groupe 6 dans l un et 7 dans l autre n a pas facilit les changes S ils taient calmes ils taient peu participatifs m me si dans l une des classes il y eut beaucoup de questions relatives la famille 131 c Actions Changement majeur au niveau r gional Actions Vaucluse Au CFA BTP en Avignon l quipe de juristes a t bien accueillie Les jeunes rencontr s taient calmes et participatifs Concernant le contenu les interventions se sont d roul es classiquement comme d crit dans la premi re partie du rapport S agissant du th me de la sexualit un point a t fait pour expliquer le viol conjugal Au Lyc e Val de Durance Pertuis les l ves se sont montr s int ress s et participatifs sur l ensemble des th mes abord s sauf pour une classe plut t dissip e Dans l une des classes sur le th me de l argent un point a t fait sur les pr ts tudiants Dans une autre suite aux questions pos es le th me relatif la famille a t approfondi notamment sur les relations parents enfants apr s une s paration Au CFA BTP Florentin Mouret en Avignon l quipe des juristes a t tr s bien re ue il y a eu de bons changes avec les classes rencontr es Le th m
157. erminait forc ment l autre ou les deux avaient le m me sens Vous tes de religion francaise Lorsque les juristes ont voqu le droit l image une jeune fille a signal qu un l ve la prenait en photo et gardait celles ci dans son ordinateur Une autre jeune fille nous a parl de vid os pornographiques qui auraient t envoy es a sa cousine mineure par un inconnu Les juristes ont donc repos le cadre l gal du respect du droit l image et des contenus pornographiques en insistant sur les sp cificit s li es a l tat de minorit Enfin ils ont not de nombreuses questions sur le milieu carc ral Au coll ge Germaine Tillion les juristes sont intervenus aupr s de six classes de 5 Dans l ensemble les jeunes taient int ress s par cette th matique mais des bavardages et un manque d coute ont parfois g n les intervenants dans certaines classes Ceux ci ont d s attarder sur la notion de l gitime d fense car quelques l ves ne voulaient pas entendre que dans la plupart des cas voqu s il s agit de situations de vengeance Selon eux on peut frapper si on a t insult ou si on nous a mal regard Un point sur l autorit parentale a galement t fait suite des interrogations Peut on changer de responsable l gal Les grands parents peuvent ils avoir l autorit parentale Au coll ge Louis Pasteur quatre classes de 4 ont b n fici des interventions L
158. ers Principaux d Education CPE Ces ateliers seraient donc les suivants Atelier n 1 La Pr paration du Conseil de Classe deux CPE Atelier n 2 Travail sur des Sayn tes un Juriste de ADEJ et un CPE Atelier n 3 Atelier Communication un juriste de ADEJ et un CPE S agissant du d roulement de cette demi journ e les groupes de jeunes rencontr s ont t int ress s et participatifs Toutefois le temps imparti pr vu a t r duit d une heure au total ce qui a impact sur le d roulement des ateliers Malgr le manque de temps chaque intervention tait d compos e de la fa on suivante projection de la vid o r action des l ves introduction de notions juridiques diff rentes cat gories d infraction justice p nale des mineurs rappel qu il n y a pas d anonymat sur internet sanction des violences physiques des insultes et de l incitation au suicide Concernant l atelier n 2 lors de la r union de pr paration il tait convenu que l ADEJ et un CPE interviennent ensemble Le groupe devait tre divis en deux chaque sous groupe devant travailler sur une sayn te soit sur le th me de la consommation de cannabis soit sur le th me du harc lement sur les r seaux sociaux Les sayn tes devant ensuite tre pr sent es par les l ves pour en d battre avec eux Au moment de d buter le CPE du 1 groupe a demand vu le manque de temps de r duire le programme en cartant le th me de la con
159. erte La s ance a d but avec 30 minutes de retard car il manquait les jeunes de l internat Il y avait eu un probl me de transport et finalement un seul jeune a pu venir avec son ducateur Nous avons revu les vid os de L audience est ouverte mais nous avons eu des probl mes techniques et le son tait de mauvaise qualit Nous avons alors repris ce que disaient les personnages des vid os Malgr ce dysfonctionnement les jeunes ont bien compris les vid os et ont bien restitu les faits Certaines notions juridiques ont t reprises avec eux notamment le casier judiciaire ou encore l aide juridictionnelle En s appuyant sur les vid os les diff rentes peines et les am nagements de peine possibles ont t envisag s Par la suite devant les interrogations des jeunes nous avons d fini et distingu le viol et l agression sexuelle Un point a galement t fait sur la majorit sexuelle Les jeunes nous interrogeaient galement sur le droit 70 d avortement d une jeune mineure en demandant si les parents peuvent obliger leur fille a avorter Les juristes ont r pondu aux jeunes en leur pr cisant que toutes ces notions seraient reprises lors de la s ance suivante portant sur les relations filles gar ons Le projet se poursuit en 2015 et sera donc retranscrit dans le rapport d activit 2015 a 3 EPIDE Le partenariat entre ADEJ et l EPIDE a t tendu en cours d ann e et nos juristes int
160. ervention 5 D roulement Tout d abord en fonction des classes du nombre de questions pos es et de la maturit des groupes nous adaptons le contenu afin d tre au plus pr s des attentes des jeunes Ainsi parfois toutes les sayn tes ne seront pas envisag es faute de temps ou bien le contenu sera g n ralis afin de ne pas heurter les plus jeunes sayn te 2 notamment Sayn te 1 les repr sentations de genre les st r otypes les droits des femmes et le principe d galit Cette premi re sc ne a vocation a mettre en exergue l apparition du principe d galit entre tous et plus sp cifiquement entre l homme et la femme Ainsi au travers de r f rences historiques les jeunes s aper oivent que la notion d galit est apparue relativement tardivement A ce sujet nous constatons au d part beaucoup d id es re ues ainsi nous entendons souvent l homme est sup rieur la femme 35 En outre pour beaucoup gar ons comme filles certains m tiers ne sont envisageables que pour un sexe Ainsi comme cela revient souvent la ma onnerie est un m tier d homme et l esth tique un m tier de femme par exemple N anmoins en poussant la discussion nous nous apercevons qu eux m mes d truisent leurs propres clich s par l emploi de contre exemples En effet nous observons souvent un certain paradoxe Alors m me que pour eux l galit entre les hommes et les femmes constitue un principe
161. erviennent d sormais diff rents stades dans le cursus des jeunes volontaires en d but de parcours l intervention Changement Majeur est r alis e en milieu de parcours ils utilisent le support L audience est ouverte et en fin de parcours l action Droit du travail est dispens e Changement Majeur Cette action destin e aux sections Accueil et Evolution a t adapt e en fonction des besoins des jeunes Lorsque les diff rents th mes furent abord s argent sexualit famille contrat sant citoyennet justice certains st r otypes ou id es fausses revinrent assez fr quemment notamment l id e selon laquelle l galit de droit n existerait pas r ellement ou encore le droit d imposer des relations sexuelles dans le cadre du mariage Des jeunes pos rent aussi de nombreuses questions li es la th matique de la sant Certains se demandaient par exemple si le consentement des parents tait n cessaire si une jeune fille souhaitait avorter L id e d une injustice dans la d termination des peines fut assez pr sente Des l ves mirent m me leur volont de r tablir la peine de mort Dans d autres cas des jeunes propos rent de faire dispara tre le caract re d infraction lorsque la commission de l acte tait dict e par la n cessit En d finitive au vu des nombreuses questions soulev es par les jeunes l action programm e semble avoir atteint ses objecti
162. es cinq classes rencontr es les l ves taient particuli rement int ress s par la th matique de la Justice et des contrats notamment contrat de travail avec une distinction CDD CDI pas toujours tr s claire Au CFA BTP de Mallemort l quipe de juristes a t tr s bien accueillie Les jeunes taient int ress s par les th matiques propos s et une bonne dynamique de dialogue s est mise en place Un d bat s est instaur dans un des groupes au sujet de la libert d expression et ses limites pos es par les lois et plus largement sur le r le des lois au sein d une soci t En effet certains estimaient que la loi n avait pas entrer dans les familles et avaient par exemple du mal comprendre qu un enfant soit plac au sein d une institution en cas de maltraitance Au CFA Henry Rol Tanguy Port de Bouc le r f rent de l tablissement tant absent le jour de l action les juristes ont eu du mal trouver un interlocuteur qui s adresser pour conna tre la salle d intervention De m me pour une action les juristes ont d insister pour qu un surveillant assiste l intervention Nous rappelons que pour des raisons de responsabilit et de s curit un membre de l tablissement doit tre pr sent lors des interventions De plus la premi re action de la journ e a d tre annul e en raison de l absence d une grande majorit des l ves pr vus seulement 2 pr sents afin de ne pas p nalis
163. es jeunes taient int ress s et participatifs L infirmi re pr sente a regrett qu il n y ait pas plus de mises en situation La notion de droit l image a t difficile comprendre pour plusieurs d entre eux En effet ils pensaient pouvoir faire ce qu ils voulaient avec la photo de quelqu un partir du moment o la personne avait donn son accord pour tre photographi e Une des classes a pos de nombreuses questions sur la prison et la vie carc rale Au coll ge Vieux Port l intervention s est d roul e de mani re classique avec les deux classes rencontr es bien que les l ves aient t un peu turbulents par moments Ils sont tout de m me rest s relativement attentifs et int ress s Dans les deux classes ils ont pos des questions sur le droit l image lis avaient du mal comprendre pourquoi le fait de prendre en photo un de ses camardes sans autorisation pouvait poser probl me 145 Au coll ge Clair Soleil les l ves ont t tr s agr ables et participatifs Malgr un peu d agitation dans certaines classes ils demeuraient attentifs et n ont pas frein le d roulement normal de l intervention Dans la plupart des classes les coll giens faisaient une confusion sur la notion de foyer qu ils percevaient souvent comme une sanction Les juristes ont expliqu que le placement en foyer n avait pas de caract re punitif et tent d clairer les jeunes sur les raisons pouvant y conduire en
164. es minutes a la fin pour terminer la s ance a 16h15 au lieu de 17h initialement convenu ll r sulte de la journ e que le programme pr vu tant au niveau du contenu que du temps n a pas t respect et qu a l exception du premier groupe le juriste a d animer seul l intervention Concernant l atelier n 3 la mise en place du module sur la communication a t r alis e sans encombre Les l ves r actifs et int ress s ont sembl appr cier cet atelier Les CPE pr sents se pr t rent volontiers au jeu m me s il convient de noter que certains exercices n ont pas t pr sent s en raison d un manque de temps Cet atelier a mis l accent sur trois points particuliers L importance de l coute la saisie de l information La notion de cadre de r f rence pour tre certains de parler de la m me chose Le feed back l importance du retour dans le cadre d une discussion Et enfin la reformulation dans le but de transmettre l information la plus pr cise et la plus juste possible 104 D Droit au quotidien Miramas 1 Description Le projet Droit au quotidien Miramas d cline les objectifs g n raux de l association favoriser l acc s au Droit des jeunes les informer de leurs droits et leurs obligations leur permettre une citoyennet effective et une meilleure compr hension du monde de la justice sur les territoires prioritaires de la commune de Miramas Le projet consiste essentielleme
165. es r alisent que la justice n est pas l que pour sanctionner mais galement pour prot ger et trancher les conflits En ce qui concerne la justice p nale nous leur expliquons les diff rentes cat gories d infractions ainsi que les juridictions comp tentes en la mati re En second lieu nous traitons la justice p nale des mineurs en d taillant les principes de celle ci Le r le du juge des enfants est longuement d velopp En effet souvent les l ves pensent que ce magistrat n intervient que dans le cadre des mineurs d linquants Ici ils sont g n ralement tr s surpris d apprendre le caract re personnel de la responsabilit p nale d s l ge de discernement Aussi beaucoup ignorent qu un mineur en France risque la prison d s l ge de 13 ans Cependant nous insistons sur le caract re exceptionnel et strictement n cessaire d une telle d cision En effet nous expliquons que les juridictions pour mineurs mettent toujours la priorit sur les mesures ducatives Ainsi nous d taillons avec eux les diff rentes mesures applicables telles que la mesure de r paration p nale le stage de citoyennet le rappel la loi ou encore les ateliers d implication civique Enfin nous projetons une affaire judiciaire mettant en sc ne un majeur jug en comparution imm diate en expliquant qu il est impossible de leur montrer des audiences mettant en cause des mineurs dans la mesure o le huis clos est de rigueur Apr
166. est mis en place Un courrier pr sentant le dispositif a t envoy aux coll ges concern s amp Objectifs Outre les objectifs de l exposition 13 18 Questions de Justice le partenariat doit permettre D alimenter la pr sentation avec des exemples concrets tir s de l exp rience des ducateurs PJJ De mettre en perspective la th orie avec la pratique D optimiser les changes avec les jeunes et les r ponses aux questions qu ils posent en proposant le double clairage des juristes et des ducateurs L ADEJ n assurant pas de suivi individuel des jeunes scolaris s et tant d j pr sente au sein des tablissements scolaires les objectifs qui suivent seraient plut t ceux de la PJJ Mieux faire conna tre aux jeunes comme aux quipes ducatives la PJJ et ses diff rentes composantes Favoriser le partenariat entre la PJJ et les coll ges amp Mise en uvre Les actions ont t r alis es au sein de trois coll ges coll ges Fraissinet Versailles Edgar Quinet aupr s de 14 classes de 4 me et une classe de 3 me Nous avons t tr s bien accueillis par les trois tablissements Au d but de chaque intervention les juristes et les ducateurs ont pr sent leurs structures respectives ce qui a permis de distinguer les r les de chacun des partenaires Nous avons ensuite abord le th me de l action 78 Coll ge Fraissinet Date Juriste ADEJ Educateur
167. est plus vrai aujourd hui Ils se demandent souvent aussi si les employeurs peuvent demander le casier judiciaire de leurs employ s Ainsi nous les informons des diff rents bulletins pr sents au casier judiciaire ainsi que leurs modes d acc s et les personnes habilit es en la mati re Enfin les jeunes sont tr s curieux quant aux conditions de vie en d tention L aussi nous sommes amen s r tablir la r alit en d montant plusieurs id es re ues li es aux possibilit s pour les d tenus d acc der a certains services et loisirs m me s il est tr s difficile pour les jeunes d imaginer les effets de la privation de libert En conclusion cette animation leur permet de mettre en relief le monde judiciaire bien souvent connu mais dont les repr sentations sont souvent erron es Ainsi ils prennent conscience de toute l tendue du r le de la justice et plus sp cifiquement de celui du juge du fait que l on juge une personne et pas uniquement un fait aussi grave soit il G n ralement le principe de personnalisation des peines est bien compris de m me que l int r t de l ensemble des acteurs du proc s p nal 26 C Tribunal mode d emploi 1 Objectifs Lors de nombreuses interventions de l ADEJ relatives la justice des mineurs les intervenants ont t interpell s par certaines r actions des l ves En effet bien souvent ceux ci ont des repr sentations erron es du fonctionnement de la justice L
168. eu dissip s et bruyants la derni re demi heure a t assez difficile dans ces trois classes Deux probl mes nous ont t signal s au cours des interventions D abord un jeune homme qui tait malmen par ses camarades nous a fait tat du mal tre que provoquait cette situation Il a ajout que la situation avait t signal e Dans une autre classe a la pause deux jeunes filles sont venues nous parler d une troisi me l ve qui n tait pas dans leur classe et subirait des attouchements dans les couloirs du coll ge Les deux filles nous disent que c est au quotidien qu un groupe de gar ons agresse l l ve en question 146 L une des deux pr cise que ce n est pas la seule victime de ces gar ons et qu elle m me avait tait victime d un groupe en lien avec ceux qui s en prennent leur camarade La situation a t signal e par les l ves a l infirmi re et la CPE mais les l ves inqui tes de ne pas avoir eu de retour et per u d volution ont tenu a nous en faire part Elles taient d autant plus perturb es qu apr s que la jeune fille ait d voil ce qu elle subissait elle aurait t menac e par d autres filles d tre frapp e pour avoir d nonc les gar ons Les juristes ont rapport les faits la CPE qui a affirm que la situation tait connue et sous contr le Droit et Internet Au coll ge Roquepertuse de Velaux les interventions se sont dans l ensemble bi
169. eurs Lorsqu ils deviennent majeurs ils engagent leur propre responsabilit et doivent v rifier s ils b n ficient d une assurance scolaire carte bleue assurance habitation A contrario la responsabilit p nale est engag e tr s t t d s que l enfant mineur est discernant Pour chacun de ces th mes toute la chaine judiciaire est abord e Nous insistons toujours sur les diff rences que la loi tablit entre la Minorit et la Majorit en insistant sur les sp cificit s de la justice adapt e aux mineurs Sur ce point ils sont g n ralement surpris d apprendre le caract re personnel de la responsabilit p nale Ainsi beaucoup ignorent qu un mineur en France risque la prison d s 13 ans Cependant nous insistons sur le caract re exceptionnel et strictement n cessaire d une telle d cision En effet les juridictions pour mineurs mettent toujours la priorit sur les mesures ducatives Ainsi nous d taillons avec eux les diff rentes mesures applicables telles que la mesure de r paration p nale le stage de citoyennet le rappel la loi ou encore l atelier d implication civique Les jeunes mineurs prennent alors v ritablement conscience de la port e des actes qu ils commettent s ils engagent effectivement la responsabilit civile des repr sentants l gaux c est bien leur propre responsabilit p nale qui se trouve engag e Argent A 18 ans on acquiert la capacit d ouvrir un compte en banque de
170. ficult s proc durales Les lus du CMJ ont aussi fait remonter certains probl mes usure des pelouses synth tiques du stade du coll ge de Miramas ainsi que leurs nombreuses id es pour am liorer la vie dans leur commune davantage d espaces verts construction d un bowl au Skatepark M Bucher les a invit s faire un courrier au Maire afin de lister leurs diverses dol ances ll ressort de cet entretien que les jeunes lus ont du mal se rendre compte du temps n cessaire la r alisation de ce genre de projet Ils ont des difficult s appr hender la complexit des d marches administratives et ont l impression que les adultes ne tiennent pas leurs promesses Il a donc t n cessaire de leur expliquer que si la mise en uvre de certains projets pouvait tre longue cela ne signifiait pas qu ils n aboutiraient pas Les jeunes lus se sont bien investis dans cette discussion avec M Bucher en lui posant de nombreuses questions Ces changes leur ont permis d appr hender la mise en uvre concr te des projets dans une commune et d obtenir certaines r ponses concernant leur ville S ance 5 du 18 avril 2014 Six lus taient pr sents lors de cette s ance deux du coll ge Miramaris trois du coll ge La Carraire un du coll ge Camus La plupart des jeunes n avaient pas pr par les dessins de la fresque qu ils taient cens s nous transmettre a la mi mars comme nous l avions convenu lors de la s ance de f
171. fin nous expliquons aux enfants qu ils b n ficient de droits sp cifiques inscrits dans la Convention Internationale des Droits de l Enfant 2 Etablissements concern s Nb interventions Niveaux Nb filles Nb gar ons Nb total 19 9 12 ans 228 248 476 ITEP Serena Marseille Ecole de la Salle Bouc Bel Air Ecole des Pins Bouc Bel Air Ecole Jean Jaures Martigues Ecole Lucien Toulmond Martigues Ecole Marius Roussel Simiane Ecole Robert Desnos Martigues Ecole Tourrel Martigues 3 D roulement Au travers des aventures d Eloi et de petits jeux dans le livret les juristes envisagent les diff rentes r gles applicables au sein de la soci t En premier lieu ils expliquent les notions de base que sont les droits les obligations et les interdictions en illustrant le tout de plusieurs exemples 17 Ensuite ils font deviner aux enfants quels sont les diff rents types de r gles qui peuvent exister et quelles sont les personnes qui peuvent les imposer Pour cela ils partent du domaine priv avec les r gles parentales pour largir au domaine public cole centre social club de sport La notion d autorit parentale est alors d finie Cette progression permet d expliquer aux enfants que les r gles pos es par les parents peuvent diff rer selon les familles mais que d autres r gles sont les m mes pour tous Par exemple si les r gles peuvent varier d une cole une au
172. fs Cependant il convient de noter que lors de certaines pr sentations les jeunes n taient pas accompagn s de leurs encadrants ce qui a d ailleurs pu tre probl matique lors de la mise en place de certaines actions Pour exemple les intervenants ont assist une altercation entre 2 jeunes durant la pr sentation de l une des actions L audience est ouverte Les sections Evolution ont t agr ables dynamiques et participatives En g n ral une certaine d concentration des jeunes commen a se faire sentir lors de la troisi me heure d intervention Ce support permit nos juristes d expliquer le fonctionnement de la justice p nale par le biais de s ances d audiences film es au Tribunal Correctionnel de Marseille Dans l ensemble les intervenants ont pu expliquer de quelle mani re se d roule une audience au Tribunal Correctionnel les r les des diff rents intervenants et les conditions dans lesquelles sont fix es les sanctions Cependant ils ont not une r elle m fiance l gard de la justice l Etat s enrichit sur notre malheur Un jeune homme fit m me preuve d un rare pessimisme en affirmant aux intervenants que la situation l entrainerait in vitablement l incarc ration L id e du renforcement de certaines peines fut voqu e Encore une fois le r tablissement de la peine de mort fut au centre de nombreuses discussions Certains jeunes racont rent m me quelques anecdotes dans le
173. gation alimentaire puis sur la condition des personnes SDF Les juristes ont alors clairci ces diff rents points En qu te de justice Au coll ge les Matagots de la Ciotat l intervention s est bien d roul e malgr un probl me de communication au sein de l tablissement qui a conduit r unir les deux classes devant assister l action Nous rappelons que les interventions sont programm es pour un groupe classe afin qu elles b n ficient au mieux aux l ves Une classe avait pr par l intervention avec leur professeur et pr vu des questions Malgr le nombre les jeunes ont t calmes et participatifs et une bonne dynamique s est mise en place 148 V Projets sp cifiques 149 A Ateliers d implication civique Marseille 1 Description A la demande de la PJJ des Bouches du Rh ne l ADEJ a cr un support p dagogique Powerpoint afin de proposer des interventions collectives dans le cadre d un nouveau dispositif de mesures alternatives aux poursuites Il s agit de la diffusion d un diaporama photos symboliques Tribunal avocats et information sous forme de tableaux et sch mas ce qui permet de susciter l interaction des participants afin de fournir une information au plus pr s des repr sentations et st r otypes qu ils pourraient avoir et de leurs exp riences de vie respectives environnement social conomique urbain familial 2 Objectifs Outre les objectif
174. giques des tablissements Les financements FIPD ont permis de venir compl ter les actions ducatives men es dans le cadre du CUCS de Martigues Le contenu de cette action est donc d crit dans la partie Droit au quotidien Martigues 123 124 IILCHANGEMENT MAJEUR 125 1 Dans le cadre des actions ducatives que le Conseil R gional PACA propose aux lyc es l ADEJ Description inscrit l action Changement Majeur et son Pass a la majorit 2 Partenaires Le service des actions ducatives du Conseil R gional Provence Alpes C te d Azur Les lyc es et CFA de la R gion PACA Interventions Etablissement Classe Filles Gar ons Total veolia 1 0 14 14 CFA BTP Mallemort canalisateur 0 12 12 routier 0 5 5 CFA BTP Marseille 1S203 0 18 18 1 CAP 0 25 25 CFA BTP Toulon 1 CAP 0 18 18 t CAP 2 19 21 PEO3 0 20 20 CFA BTP Florentin Mouret Avignon PLO1 0 9 9 IS01 0 19 19 d T BAC PRO 8 11 19 CFA Charles Privat Arles Term CAP 10 5 15 ma on 0 13 13 CFA Compagnons du devoir Marseille m tallier 0 14 14 menuisier 0 18 18 CMAD 2 16 18 CFA de la Chambre des M tiers Avignon 1013 9 13 22 101 102 16 5 21 CFA de la Valette La Valette du Var 1 CAP Vent 8 2 10 CFA FA ARGIMSA Le Cannet des Maures l 2 6 8 CFA 6 0 6 CFA Henri Rol Tanguy Port de
175. gons a destination des m diateurs lo WAO ETES T ES ee RE IE UE a a kisa tande konnye sd 175 ll Formation La loi relative la protection de l enfance Secret Professionnel et Information Partag e a destination de l association Aide Insertion de Gardanne 177 4 partie LES PERSPECTIVES POUR 2015 munies 178 ANNEXES re E errant due koy e ap saaa ae aie aa nd kon ke nee Rd T Re an ee NS detente Rs RP ed 180 INTRODUCTION Depuis sa cr ation il y a vingt ans l ADEJ s investit pour favoriser l acc s au droit des enfants et des jeunes et participe ainsi a la promotion des droits des enfants et des jeunes conform ment aux principes fondamentaux de la Convention Internationale des Droits de l Enfant CIDE Favoriser l acc s au droit des enfants et des jeunes consiste a leur rendre le droit plus accessible Pour l ADEJ il s agit surtout de le leur rendre plus intelligible en les informant de leurs droits afin qu ils puissent les utiliser Enfin l acc s au droit constitue un moyen de socialisation des enfants et des jeunes en leur donnant des rep res pour leur volution dans la soci t C est dans cette optique qu en 2014 l ADEJ a continu son action L ADEJ intervient d une part en rencontrant directement les enfants et les jeunes pour les informer de leurs droits par le biais d actions collectives d ducation a la loi et la citoyennet D autre part ADEJ va la rencontre des professionnels de l enfance des mi
176. gu est lu par les autres l ves pour exercer une fonction Cette formation a pour ambition de donner les moyens aux d l gu s d exercer pleinement leur fonction et de participer ainsi la vie d mocratique et citoyenne de l tablissement Les objectifs sont de Conna tre le r le du d l gu Conna tre l tablissement son personnel et ses instances Savoir organiser un d bat Savoir prendre la parole en public Savoir prendre des notes et en rendre compte D velopper l exercice de la citoyennet dans l tablissement 2 M thodologie Les formations dispens es ont t tr s diff rentes en effet nous avons essay de d finir le r le du d l gu mais les objectifs variaient selon l tablissement et de ce fait les activit s propos es ont t elles aussi diff rentes Ces formations se sont d roul es sur une ou deux journ es Les moyens mis en uvre taient similaires Temps d changes tour de table Jeux mise en situation Distribution et projection de documents L ADEJ propose diff rents modules compos s eux m mes de plusieurs s quences Le programme de chaque formation a t b ti avec les CPE des tablissements qui ont choisi les points sur lesquels ils souhaitaient axer la formation 3 Etablissements concern s Nb interventions Niveaux Nb filles Nb gar ons Nb total 4 4 Term 39 35 74 Coll ge Auguste Renoir Marseille Lyc es Langev
177. gues Droit et Internet se 10 10 sa 4 10 11 21 4 Segpa 3 10 13 4 B 8 7 15 Coll ge Miramaris Miramas BD Kiffer l autre 4 C 11 6 17 4 D 16 6 22 4 A 11 10 21 Coll ge Mont Sauvy Orgon BD Kiffer l autre 5 4 Segpa 9 14 23 Coll ge Paul Eluard Port de Bouc 13 18 Questions de justice 3 DRA 6 0 6 Coll ge Robert Morel Arles BD Kiffer l autre 3 Segpa 8 8 16 Coll ge S de Beauvoir Vitrolles Droit et Internet 4 D 13 15 28 Coll ge Ubelka Auriol Questions de violences 4 3 d l gu 11 18 29 Coll ge Yves Montand Allauch Droit et Internet s n 11 14 ZS 5 7 10 13 23 CS Aire accueil gens du voyage Alice au pays des droits 7 11 ans 1 4 5 Realtor Aix en Provence de l enfant Lyc e Georges Duby Luynes Lyc e net gre 16 16 32 Lyc es Langevin et Lur at Martigues Formation des d l gu s 2 Term 23 23 46 TOTAL 19 interventions 201 212 413 118 4 Evaluation Evaluation pour tous les outils except Alice au pays des droits de l enfant Oui Moyennement Non AonYe ON Vous AA ole 218 63 74 102 29 82 22 6 432 int ress Pensez vous mieux conna tre 302 88 30 40 11 70 vos droits Pensez vous mieux connaitre s a le fonctionnement de la justice ii 84 50 a lan Pensez vous mieux comprendre 256 74 85 86 25 15 ce qu est la citoyennet Quelle note sur 10 donneriez vous l intervention 7 85
178. i 141 Evaluation pour l outil Que ferais tu si 229 l ves 118 filles 111 garcons Oui Moyennement Non L intervention vous a t elle int ress 172 83 90 30 14 63 3 1 46 Pensez vous mieux conna tre 190 vos droits 93 14 14 6 86 Pensez vous mieux conna tre 177 O O le fonctionnement de la justice Sra er 19 24 Pensez vous mieux comprendre ce qu est la citoyennet 162 78 26 45 BAA Quelle note sur 10 donneriez vous l intervention 8 65 Evaluation pour l outil Questions de violences 311 l ves 151 filles 160 gar ons Oui Moyennement Non L intervention vous a t elle 222 int ress 71 38 83 26 69 6 1 93 Pensez v mieux connaitr ensez vous mieux connaitre 272 vos droits 87 46 39 12 54 Pensez vous mieux conna tre le fonctionnement de la justice an ke si ae UER Pensez vous mieux comprendre 225 ce qu est la citoyennet PAETE a iii kt Quelle note sur 10 donneriez vous al intervention 7 96 5 D roulement a Marseille Kiffer Qui fait l autre Au coll ge Belle de Mai l intervention a suscit beaucoup d int r t chez les l ves rencontr s Dans toutes les classes les l ves ont t attentifs et tr s participatifs Dans une classe cependant alors qu un professeur a d s absenter une demi heure quelques l ves
179. iaient g n ralement l action Droit et Internet a la validation du B2l brevet informatique et internet mais ce fut beaucoup moins le cas cette ann e Les actions sont r ellement li es l usage des jeunes et la pr vention des infractions dont ils pourraient tre victimes ou auteurs Les interventions d marrent syst matiquement par un rappel des finalit s des lois mises en place Puis apr s avoir rappel les objectifs d galit et de protection de la loi une d finition commune d Internet est recherch e II est tr s fr quent de constater une utilisation r guli re de ce support par les jeunes mais rares sont les classes o une d finition exacte en est donn e Il convient cependant de noter qu Internet est de moins en moins consid r comme une zone de non droit par les l ves En effet les affaires relay es par la presse ou m me celles qui se sont d roul es dans l enceinte m me des tablissements dans lesquels l action est programm e les conduisent avoir un il beaucoup plus critique qu auparavant Ainsi nous pouvons d sormais observer des classes o Internet est consid r comme un outil potentiellement nuisible et d autres o les histoires relay es ne sont pas consid r es comme v ritablement graves Notre objectif est bien entendu non pas de diaboliser Internet mais de montrer qu il peut tre un formidable outil s il est utilis en respectant certaines r gles Les jeunes prennent g n
180. ie la prostitution et homosexualit En outre apr s avoir envisag l infraction criminelle qu est le viol nous nous attardons sur le d lit que constitue l agression sexuelle L encore nous parvenons a leur faire comprendre la limite entre ce qui pour eux est souvent assimil un jeu et la r alit des comportements et attitudes en cause qui rel vent en cas de refus par l autre personne d une infraction caract re sexuel Enfin nous envisageons les recours possibles pour la victime et les personnes auxquelles elle peut faire appel pour une prise en charge tant judiciaire que psychologique Par ailleurs cette sc ne nous permet d expliquer la notion de majorit sexuelle qui est souvent mal comprise par les l ves En effet pour eux cela quivaut une interdiction d avoir des relations sexuelles avant 15 ans ou encore l obligation de demander la permission aux parents Nous leur expliquons donc que la loi n a pas vocation a s immiscer dans les relations intimes entre les personnes mais qu en revanche elle vient fixer ce seuil afin de prot ger le mineur contre d ventuelles pressions pouvant tre exerc es par un majeur compte tenu de son jeune age De fa on g n rale le th me de la majorit sexuelle retient particuli rement l attention des l ves Pour la plupart ils apprennent ce que signifie et engendre ce seuil l gal D s lors ils en d duisent d eux m me le r le protecteur de la loi Sayn t
181. ie de s ance les l ves finalisent la pr sentation de leur projet et chaque groupe s entraine devant la classe Apr s la r cr ation les groupes passent dans les cinq classes de l cole afin de pr senter le projet Egaux entre nous et montrer leurs r alisations Ils distribuent a chaque enfant un exemple de leurs affiches et galement une grande affiche a exposer dans la classe Certains l ves taient timides et au d but ne voulaient pas parler devant les autres puis finalement ils se sont tous pris au jeu Tout s est bien pass pour chacun des groupes Nous sommes tr s contents du r sultat de ce projet et de l implication des enfants Exemples de cartes postales r alis es AT d Pon COM ON pe kout Aa An nol AN kana CHAN MAN 168 et d or Jine Marocaine 2 8 amp amp g g cx 2 5 e 4 ko 8 o 8 a 8 8 a 8 2 8 Datumu C Dk quand ou pe Mod Paquet ad ave agro dl quand On we ONA di avi qu bin qu mang AN quer ur C req o rabmo ek gwo et the fl AVAN Aa fly 4 ih M a y 7 5 tk mard en he avq y sen eu Mons a goch ou Qui pourquoi a est inteldit R alis par les l ves de CM1 de l cole Van Gogh Miramas et l association ADEJ Maquette Dan Moyal juin 2014 169 Affiche EG AUK EMTR N GLAS MAT Lee ferah Fatra Mars Deh Redd a Ala Sarah Moan nout Day Tye SaLie nae t m gt an
182. ientation sexuelle ont pris une place importante avec le premier les questions li es l usage de stup fiants ont domin dans le second M me si l ensemble des th mes ont t abord s avec les deux groupes des tendances se sont d gag es lors des d bats Les notions de discrimination et de racisme elles aussi pr sent es pourraient peut tre n cessiter la programmation d un module sp cifique ce sujet Droit et Internet Cette action ducative a t dispens e aupr s du niveau de 5 au Coll ge Yves Montand d Allauch soit huit classes La convention pass e avec l tablissement a t compl t e par des fonds FIPD afin de voir toutes les classes de 5 Les l ves taient dynamiques et participatifs Au vu de leurs nombreuses questions ils ont t int ress s par la th matique Le retour de l assistante sociale est galement positif quant la pertinence de ces interventions Les interventions se sont d roul es de mani re classique Cependant il a t n cessaire de s attarder sur la notion de l gitime d fense et le fait se faire justice soi m me En effet les l ves nous expliquent qu au coll ge On a le droit de frapper si on se fait s insulter on est oblig de faire notre loi Ils nous ont aussi beaucoup interrog s sur le port d arme et notamment l usage des armes par les forces de police 171 Au sein de plusieurs classes les juristes ont fait quelques digressions concernan
183. if fait en premi re partie de ce rapport Les classes rencontr es taient int ress es et participatives bien que certains l ves aient d j b n fici de ces interventions l ann e pr c dente Cependant lors de la premi re intervention des l ves de CE2 taient pr sents car il s agissait d une classe double CM2 CE2 Nous n en avons t inform s qu a la fin de l intervention Nous avons dd alors rappeler que nous n intervenons pas aupr s des enfants g s de moins de 9 ans 94 Droit et internet Cette action ducative a t faite dans deux coll ges ce qui repr sente au total 11 interventions Au coll ge Marie Mauron a Cabri s l action a t effectu e dans cing classes de 4 Les interventions se sont bien d roul es L ensemble des l ves taient participatifs et int ress s l exception de la derni re classe qui tait endormie La CPE a expliqu aux juristes qu ils ont r cemment t confront s une tentative de suicide d une fille qui avait envoy son copain une photo d elle nue que ce dernier avait ensuite diffus e tout l tablissement Par cons quent les juristes ont insist sur la notion de droit l image et ont pu relever que les l ves avaient des difficult s comprendre celui ci Ils ne comprennent pas l int r t du droit l image Pour la majorit des l ves lorsqu une personne envoie une photo d elle elle doit s attendre ce que celle ci
184. in et Lur at Martigues 4 D roulement Les formations des d l gu s tant d finies avec les quipes p dagogiques des tablissements en fonction de leurs besoins elles ne peuvent faire l objet que de bilans sp cifiques en deuxi me partie 49 B Questions de violences 1 Objectifs Les intervenants de l ADEJ envisagent les violences scolaires sous l angle des droits des enfants L objectif est de permettre tout d abord aux enfants de pouvoir s exprimer librement propos de la violence au sein des tablissements scolaires Puis il s agit de les informer que certains comportements sont interdits a la fois par le r glement int rieur mais aussi par la loi Enfin les intervenants pr sentent les moyens offerts et les personnes ressources vers lesquelles s orienter lorsque l on est victime de ces violences 2 M thodologie Les juristes de ADEJ recensent aupr s des l ves les diff rentes manifestations de la violence au coll ge Il s agit d une part de donner une qualification juridique aux actes de violences en se r f rant au r glement int rieur et a la loi pour expliquer les diff rentes sanctions pr vues et d autre part d envisager les cons quences de ces actes en informant les enfants sur leurs droits et les moyens d action dont ils disposent quand ils sont victimes 3 Etablissements concern s Nb interventions Niveaux Nb filles Nb gar ons Nb total 22 12 15 ans 231 244 475
185. incipe du ch mage et des indemnit s a t d taill dans une des classes Droit et internet L action Droit et Internet a t dispens e au sein du coll ge Miramaris aupr s de 5 classes pour un total de 89 l ves Les juristes s excusent nouveau de leur retard lors du premier jour d intervention en raison d un accident de la circulation IIS regrettent que deux classes SEGPA aient t r unies en un groupe sans en avoir t avertis auparavant ce qui a rendu difficile le d roulement de l intervention les l ves tant dissip s et n coutant ni les intervenants ni eux m mes Nous rappelons que les interventions sont normalement pr vues pour un groupe classe sauf exception Pour le reste des actions qui se sont d roul es dans un groupe classe chaque fois les l ves taient int ress s et participatifs Les interventions se sont d roul es de mani re classique comme d taill dans la premi re partie du rapport 108 Mon internet en s curit Deux classes de CM1 CM2 de l cole primaire Van Gogh ont pu b n ficier de ce nouveau module Les enfants rencontr s taient tr s int ress s et ont bien particip Ils utilisent tous internet r guli rement et une bonne partie d entre eux sont inscrits sur les r seaux sociaux D ailleurs certains sont majeurs sur le r seau social Facebook Cette information a permis aux juristes d alerter sur les cons quences notamment en
186. ins Sur le principe d galit Les dessins portent pour beaucoup sur l galit homme femme et l galit entre les enfants Dans un second temps nous revenons sur le travail demand lors de la s ance n 2 L histoire que contenaient les livrets On n aime pas les chats n a pas t comprise La morale n a pas t saisie Il est vrai que le message tait subtil et m ritait d tre vu et lu avec nous Enfin en deuxi me partie de s ance des bin mes sont cr s et chacun des groupes doit se positionner sur un des cinq th mes suivants le principe d galit lutte contre le racisme droit la diff rence les droits des enfants respect et tol rance Nous leur demandons d illustrer sur une affiche le th me qu ils ont choisi A la fin de la s ance le travail a bien volu et il semble que les affiches soient prometteuses 166 S ance 4 du 16 mai 2014 Dan Moyal le graphiste est pr sent avec les juristes de ADEJ lors de cette 4 me s ance Nous demandons aux l ves de lui pr senter le projet et de lui expliquer ce que nous avons vu jusqu ici Les enfants donnent de tr s bonnes explications Une des l ves nous redonne m me avec exactitude certaines phrases de l extrait du Petit Prince ainsi que le message principal Dan Moyal se pr sente et r explique l objectif final savoir la production de cartes postales et d une affiche Il explique son m tier et son r le dans le projet Il donne ensu
187. ion de d l gu comme une possibilit de devenir le chef de la classe l autre partie consid re le r le des d l gu s comme d valorisant En vrai tre d l gu c est tre le pigeon Un point a donc t fait sur le r le et la responsabilit du d l gu de classe afin de d construire les id es re ues avanc es par les l ves Dans l un des groupes les d l gu s exprim rent leurs difficult s comprendre les propositions faites par certains responsables de l quipe p dagogique lis parlent un fran ais trop soutenu 74 Droit et Internet Coll ge Les Caillols En raison d un probl me de communication au sein de l tablissement les actions r alis es au coll ge des Caillols ne se sont pas toutes d roul es comme elles avaient t pr vues Tout d abord l une des actions report e car il manquait la moiti de la classe ne se d roula qu en pr sence de 9 l ves au lieu du groupe complet l autre partie de la classe tait en projet p dagogique l ext rieur Bien que tr s dynamique le groupe rencontr manquait cependant de concentration Un autre incident de ce type fut d plorer en raison encore une fois de la s paration de la classe en demi groupes l autre moiti de la classe ne commen ant qu a 9 h Un troisi me fait li un manque de communication a perturb un autre module programm savoir qu une action a t interrompue car les l ves fi
188. ite quelques instructions aux enfants sur ce qu il attend de leurs dessins Les l ves se remettent a travailler sur de nouvelles affiches ou ils vont cibler ce qui est exploitable par Dan Moyal en suivant ses instructions Le graphiste passe dans les groupes afin de leur montrer individuellement et concr tement sur leurs dessins ce qu il attend en l occurrence davantage de couleurs des dessins plus gros en centre de page et du texte Les juristes quant a elles passent dans les groupes afin de s attarder sur le message que les enfants veulent transmettre via leurs dessins et v rifier les notions en discutant individuellement avec eux lorsque quelque chose n a pas t compris En deuxi me heure nous demandons aux enfants de peaufiner leurs affiches et d y inscrire un message un slogan une phrase afin que ce dessin puisse avoir une vie hors de l affiche et transmette a lui seul un message clair Les affiches sont donn es a Dan Moyal qui doit travailler dessus pour la s ance suivante du 23 mai S ance 5 du 23 mai 2014 La s ance d bute par la pr sentation de quelques cartes r alis es par Dan moyal Les l ves sont contents du r sultat Leur travail et le projet commence a se concr tiser Dan Moyal leur explique comment il a r alis les cartes et ce qu il compte faire par la suite ll passe ensuite voir les l ves afin que ces derniers puissent lui poser des questions lis ont surtout l inqui tude que leur travail
189. ive lors de leur derni re intervention qu un l ve de 6 avait t victime d une agression sexuelle par un l ve de 4 la semaine pr c dente Au moment du passage de l ADEJ une r union de professeurs avait eu lieu et il apparait que l information avait fait le tour de l tablissement Les nombreuses interventions r alis es au coll ge Henri Wallon de Martigues ont permis un change riche avec les jeunes rencontr s De nombreux st r otypes ont t d construits En effet plusieurs l ves utilisaient des expressions populaires pour justifier l in galit entre homme et femmes Dans un bateau les gens disent les femmes et les enfants d abord donc il n y a pas galit De plus pour quelques uns certaines t ches ne pouvaient tre attribu es qu a des femmes Pourquoi c est toujours les filles qui font le m nage Pour toutes ces raisons les intervenants ont rappel le principe d galit et ses cons quences Au Coll ge Les Gorguettes Cassis l action Kiffer Qui fait l autre a t dispens e 4 classes de 3 me soit 91 l ves Elle s est d roul e de mani re classique Dans l une des classes il a t tr s difficile de cr er une interactivit car les l ves timides ne souhaitaient pas prendre la parole En revanche dans les trois autres classes le d sir de participation tait parfois difficilement g rable Les jeunes se sont montr s int ress s bien que quelque p
190. je me prot ger Protection Qu est ce qui est autoris qu est ce qui est interdit sur Internet A partir du leitmotiv Ni victime ni auteur e donner des exemples d infractions et donner aux jeunes l ves les cl s pour qu ils se prot gent et qu ils soient prot g s Discussion et change Les informations sur Internet sont elles toujours s rieuses Peut on y trouver des images choquantes Certains propos sont ils dangereux Le support Powerpoint labor a t adapt a la tranche d ge concern e En intervention l change est organis autour des questions Vrai ou Faux facilitant l interactivit la p dagogie et la m morisation De nombreux exemples viennent illustrer l veil juridique envisag et permettent aux jeunes de reconna tre certaines situations et ainsi utiliser Internet en toute s curit 3 Etablissements concern s Nb interventions Niveaux Nb filles Nb gar ons Nb total 2 CM1 CM2 27 24 51 Ecole Van Gogh Miramas 4 D roulement Nous avons test ce support deux reprises en 2014 aupr s d enfants scolaris s Miramas Nous ne pouvons pas encore relever de similitudes dans l interaction avec les jeunes au vu du petit nombre d interventions si ce n est que les enfants utilisent de plus en plus t t certains r seaux sociaux L affiche distribu e en fin d intervention r sumant le contenu de l action a captiv les l ves
191. juristes ont galement r pondu a de nombreuses interrogations au sujet des sanctions encourues pour certains actes Que risque un enfant de 7 ans s il tue l assassin de sa m re ou encore Que risque une personne victime de menaces de mort si elle tue celui qui l a menac e Au coll ge Massenet les juristes sont intervenus aupr s de plusieurs classes de 5 Plusieurs l ves ne comprenaient pas pourquoi l acc s certaines vid os leur tait refus Ils se pensaient capables de pouvoir g rer toutes les images diffus es sur Internet Pourquoi on ne peut pas voir des images de violence alors qu il y en a tous les jours ici Ils ne semblaient pas conscients des risques que peut provoquer la fr quentation de certains sites De plus ils ont t tr s int ress s par la justice des mineurs et les sanctions encourues Au second semestre 2014 les juristes ont rencontr les nouvelles classes de 5 pour la m me action Elle s est d roul e de mani re classique suscitant l int r t des coll giens Ceux ci avaient parfois du mal a s approprier la notion de discrimination Les juristes ont alors explicit celle ci en la diff renciant du racisme Un point a par ailleurs d tre fait sur la notion d galit hommes femmes en r ponse des remarques et interrogations Dans l une des classes les juristes ont pu constater une confusion entre nationalit et religion pour nombre d l ves l une d t
192. l ADEJ via leurs r f rents respectifs lis travailleront par petits groupes pour plus de simplicit les groupes ont t faits en fonction des tablissements Il conviendra ensuite de fixer une date commune en fonction des disponibilit s de la graphiste et des jeunes lus afin de r aliser la fresque En effet les jeunes lus ont signal qu il y avait les p riodes de brevet blanc a prendre en compte En deuxi me partie de s ance les lus du CMJ ont rencontr M Bucher Directeur Technique de la Mairie de Miramas L objectif de cette rencontre tait de pr senter le projet de construction d un abribus aux alentours du coll ge La Carraire ll ressort des explications de M Bucher qu une demande concernant la construction d un arr t pour le bus de ligne a d ja t pr sent e en Conseil Municipal Cependant le projet des lus du 160 CMJ concerne un abribus pour le bus scolaire D apr s M Bucher cette demande est opportune compte tenu de l am nagement projet de la voirie vis e projet de mettre la rue en sens unique afin de s curiser l abord du coll ge Les lus ont galement pu poser de nombreuses questions relatives a l am nagement de leur ville Ainsi la question de la r fection du sol de la salle Concorde a t nouveau voqu e En effet les travaux auraient d avoir lieu durant l t 2013 M Bucher a expliqu aux jeunes que les travaux ont d tre report s l t 2014 en raison de dif
193. l Promotion Egalit 32 155 284 439 Citoyennet Changement majeur 16 30 130 160 Je u suis citoyen 1 14 4 18 Emploie tes droits 4 18 28 46 Conseil Municipal des Jeunes Miramas Total Citoyennet 21 62 162 224 Droit et milieu scolaire Formation des d l gu s 1 16 12 28 Questions de violences 3 18 23 41 Mix Droit et Internet Questions de violence 4 31 43 74 Total Droit et milieu scolaire 8 65 78 143 Autres th matiques D bat Droit des Jeunes 1 10 Total Autres th matiques 1 2 8 10 57 R partition du nombre d interventions par th matiques Droit au Quotidien Marseille Droit des mineurs 27 46 Autres th matiques 0 70 Droit et milieu scolaire 5 63 Citoyennet 14 79 a Structures associatives PJJ EPIDE Justice des mineurs 8 87 Promotion Egalit 22 54 Etablissement Outils a Filles Gar ons Total 12 15 ans 1 4 5 CS Les Hauts de Mazargues Marseille Propet Meme 11 17 ans 1 10 11 Questions de violences 12 15 ans 0 7 7 BD Kiffer l autre 9 11 ans 7 6 13 CS MMA Verduron Bas Marseille G aine de droit 1 12 ans 5 3 5 Changement majeur 23 24 ans 1 1 2 CRIJ Marseille Emploie tes droits ACPM 7 4 11 Lyc e net 17 ans 11 5 16 Sect accueil 3 6 9 3 17 20 17 22 ans 8 19 27 3 9 12 Changement majeur Sect Tadzait 4 4 8 M Cocheteau 2 10 se 3 1
194. la Valentine il n a pas cours Par ailleurs un l ve s interroge sur la sanction d un mineur qui serait incit par ses parents commettre des infractions Concernant les deux derni res classes rencontr es les interventions se sont bien d roul es Pour la troisi me classe il a t n cessaire d insister sur le fait qu il est interdit d insulter quiconque Un jeune nous dit Mais notre g n ration on ne va pas balancer la police on frappe Face cette remarque les juristes ont alors pr cis l int r t du d p t de plainte et surtout l interdiction de se faire justice soi m me Un autre jeune a alors rebondi sur ces propos et nous a expliqu que son fr re avait eu des histoires avec un gar on ce dernier l aurait insult sur Facebook Quand ils se sont vus l ext rieur ils se sont battus Sa m re a port plainte mais comme les parents du gar on sont policiers ils lui ont dit que la plainte avait t jet e Les juristes ont alors expliqu que les policiers avaient l obligation d enregistrer les plaintes des justiciables et ce dans n importe quel commissariat sinon il est possible d adresser un courrier directement au Procureur de la R publique La deuxi me heure les juristes ont d faire la discipline En effet il a fallu reprendre 3 l ves qui bavardaient dans leur coin en leur tournant le dos La Principale adjointe est venue assister la derni re intervention La classe tait un
195. la mise en place des lois mais aussi comprendre l utilit de la mise en place de telles mesures Dans l ensemble ils avaient des questions tr s pertinentes mais ils confondaient les interdictions faites dans le but de permettre la vie en communaut et les actions qui ne constituent pas des infractions mais dont la r alisation peut tre pr judiciable pour leurs auteurs ex suicide Dans certains cas ils ont voqu des notions mal maitris es telles que le racisme ou encore l homosexualit nous leur avons alors expliqu ces notions afin qu ils en aient une vision plus claire Le seul b mol rel ve du fait qu une salle n ait pas t d di e la mise en place de cette action ce qui a entrain quelques difficult s pour s entendre du fait des bruits de conversation et de fond d autres groupes pr sents Graine de droit Dans le cadre de l action Graine de droit mis part une confusion de certains quant la notion d homosexualit notion expliqu e par les intervenants rien de particulier n est signaler Cependant le fait que l action se d roule dans une salle commune tous les jeunes du centre social a g n r les m mes difficult s qu voqu es plus haut amp CCO Mazargues Droit et internet L ADEJ est intervenue a deux reprises en juillet et en octobre 2014 sur cette action A chaque fois l intervention s est bien d roul e les jeunes taient participatifs m me s il tait p
196. lations filles garcons avec les ph nom nes de rumeurs diffamations et de photos ou vid os mises en ligne l insu des protagonistes Nous informons donc des recours possibles la fois sur Internet et au niveau judiciaire lls sont parfois aussi inquiets quant a l acc s de leurs futurs employeurs a des informations relevant de leurs vies priv es Par ailleurs nous d taillons avec les lyc ens les modalit s d achat en ligne en mettant l accent sur certains points paiement s curis d lais de r flexion et de r tractation sensibilisation aux arnaques 15 D Mon Internet en s curit 1 Objectifs Internet est d sormais un outil incontournable et concerne de plus en plus les jeunes enfants 9 10 ans tant sur le plan p dagogique que sur le plan des loisirs Il s agit de faire comprendre aux l ves des coles primaires comment utiliser Internet en toute s curit Le but est de les sensibiliser aux risques engendr s par l utilisation des nouvelles technologies tout en leur d montrant que la loi est aussi pr sente dans cet espace de libert afin de les prot ger par la voie de limites pos es 2 M thodologie L ADEJ a r alis une animation Powerpoint qui sert de support l intervention d une dur e d une heure et demie pour traiter de la s curit sur Internet a partir de trois axes principaux D finition Qu est ce qu Internet Que peut on y faire Que peut on y trouver Puis
197. le g rer soi m me et de disposer de tous les moyens de paiements Ces pouvoirs bancaires sont transmis au jeune un peu brutalement souvent sans qu il b n ficie au pr alable d une information sur les risques encourus quant au d couvert autoris ch ques impay s ainsi qu aux diff rents modes de gestion d une carte bancaire d bit imm diat diff r L accent est mis galement sur les cr dits la consommation qui sont souvent faciles d acc s mais peuvent repr senter un danger si le jeune ignore les risques encourus en cas d ch ances non r gl es 43 Il ne s agit pas de diaboliser le recours au cr dit mais de responsabiliser ses utilisateurs face a un engagement lourd de cons quences Contrats Chaque jeune peut d s la majorit signer seul un contrat contrat de travail contrat de bail ou contrat de vente Concernant le contrat de travail la diff rence entre contrat dur e d termin e ind termin e et contrat d apprentissage est expos e en insistant sur les mentions obligatoires qu il doit comporter dans tous les cas Les conditions de rupture sont galement envisag es et d taill es en fonction du type de contrat Ici nous abordons la probl matique du travail dissimul Bien souvent les jeunes n en con oivent pas le danger Ainsi l aide de mises en situations nous leur faisons comprendre le caract re protecteur du droit du travail et donc plus largement de la loi Quant au contrat de
198. le t il a ensuite favoris le dialogue Apr s cette pr cision nous sommes revenus sur le d roulement de la proc dure judiciaire Grace au sch ma pr sent les jeunes ont identifi quel stade de la proc dure ils se trouvaient Toutefois il convient de pr ciser que certains auteurs d infractions se connaissaient d j contrairement ce qui avait t pr vu lors des r unions de pr paration de A I C Une fois ces pr cisions donn es l action a pu commencer Le th me de la justice p nale a suscit de nombreuses questions des participants La notion de garde vue a t longuement expliqu e En effet les jeunes envisageaient la garde vue comme une sanction et non comme une phase de l enqu te De plus selon eux certaines infractions ne n cessitaient pas le d p t d une plainte Pour exemple une des participantes consid rait inconcevable de pouvoir porter plainte pour une simple gifle Nous avons donc en poussant l exemple l extr me expliqu la n cessit de pouvoir porter plainte dans ce type de cas Un parall le a aussi t fait entre main courante et d p t de plainte afin d expliquer les finalit s de ces deux mesures Une confusion entre les notions d origines et de religion a t remarqu e lorsque la th matique li e l identit a t abord e un bref rappel a donc t fait pour clarifier ces concepts Les jeunes avaient aussi du mal croire que certaines substances ne pouvaie
199. les modalit s de l adoption et sur le sort des enfants notamment en cas de s paration des parents En nous appuyant sur leurs propos nous r pondons leurs attentes et cherchons les rassurer En outre la possibilit pour la femme d accoucher sous X soul ve souvent un d bat Devant lincompr hension massive des enfants face cette possibilit nous tentons toujours de leur faire comprendre par le biais de mises en situation et d exemples comment un tel dispositif peut exister De plus devant les r actions des enfants nous insistons sur le fait qu en principe le nom patronymique ne peut pas tre chang sauf exceptions tr s sp cifiques 22 Par ailleurs les l ves se montrent tr s int ress s par les conditions d acquisition de la nationalit fran aise Ce th me est aussi l occasion de dissiper la confusion g n rale faite entre nationalit origine et religion ainsi que l amalgame entre les clandestins et les immigr s Souvent nous devons particuli rement nous attarder et multiplier les exemples pour que les jeunes appr hendent plus justement ces notions Souvent de ce th me surgit la probl matique li e aux discriminations et au racisme notions que nous prenons toujours le temps de d finir si elles sont voqu es par les jeunes Lorsque nous abordons la dimension protectrice du droit l instruction et que nous illustrons ce qui peut se passer dans les pays o il n est pas observ nous avons b
200. lice au pays des droits de l enfant 93 les quipes ducatives des diff rents A la rencontre d Eloi Cette action ducative a t dispens e au sein de trois coles primaires ce qui repr sente un total de 8 interventions A l cole des Pins de Bouc Bel Air les l ves taient tr s dynamiques et participatifs Nous tenons a nous excuser pour la premi re intervention du retard des juristes qui ont t bloqu s suite a un accident sur l autoroute Les juristes ont t agr ablement surpris par les l ves rencontr s a la deuxi me intervention En effet ils montraient une bonne culture et taient tr s r actifs Nous avons ainsi trait avec eux le port d arme la l gitime d fense ou encore la Constitution A l cole de la Salle de Bouc Bel Air les enfants ont galement bien particip Dans une des classes ils ont pos de nombreuses questions sur le divorce et ses cons quences A l cole Marius Roussel de Simiane les interventions se sont bien d roul es Madame Gaspari l assistante sociale de la Mairie de Bouc bel Air a assist la premi re action Les juristes ont pr cis le r le du Pr sident de la R publique car certains l ves se demandaient Si le Pr sident pouvaitas opposera l application d une loi lls ont galement rappel que la loi s applique partout et qu il n existe pas de lieux sans r gles Enfin ils ont d fini la peine de mort et indiqu qu elle n est pl
201. lieux associatifs et institutionnels notamment en organisant des actions de sensibilisation et de formation en lien avec les droits des mineurs L objectif reste le m me une meilleure appropriation du droit dans le v cu des jeunes et des adultes qui les accompagnent En 2014 les actions de l ADEJ ont concern plus de 9500 jeunes et une cinquantaine de professionnels Si les actions collectives d ducation la loi et a la citoyennet destination des jeunes constituent toujours l activit principale de l association l action destination des professionnels bien que moins importante en volume demeure toutefois essentielle En effet ce sont souvent ces professionnels qui accompagnent les enfants et les jeunes dans la mise en uvre effective de leurs droits Cette information destination des professionnels peut rev tir la forme d ateliers en acc s libre organis s par l ADEJ ou encore d interventions sp cifiques sollicit es par les professionnels eux m mes Pour adapter le droit aux besoins et aux r alit s de son public l action Droit au quotidien se d cline sous plusieurs formes en fonction de la th matique abord e et des territoires sur lesquels elle est conduite De ce fait le cadre dans lequel ces actions sont mises en uvre est vari En effet qu il s agisse des actions a destination du public jeune ou celles destination des professionnels les interventions de l ADEJ peuvent tre r alis es sur solli
202. ligations de soin de formation qui peuvent tre ordonn es a titre de peine compl mentaire Le r le de l avocat est alors tr s discut dans le sens ou ils ont tendance a croire que l avocat commis d office d fend moins bien son client car il est selon eux mal pay Ici encore il apparait n cessaire de distinguer l avocat commis d office et l aide juridictionnelle Par ailleurs de mani re g n rale ils s interrogent beaucoup sur le casier judiciaire En effet beaucoup pensent qu il redevient automatiquement vierge a la majorit ce qui n est plus le cas aujourd hui Ainsi nous les informons des diff rents bulletins pr sents au casier judiciaire ainsi que leurs modes d acc s et les personnes habilit es a les consulter lis prennent alors conscience de l importance du casier judiciaire 32 Enfin ils se montrent tr s curieux quant aux conditions de vie en d tention notamment en tablissement p nitentiaire pour mineurs Ils sont tonn s d apprendre que les mineurs d tenus sont galement soumis l obligation d instruction La aussi il est n cessaire de d construire de nombreuses id es re ues En conclusion cette animation leur permet de mettre en relief le monde judiciaire bien souvent connu mais dont les repr sentations sont souvent erron es Un livret reprenant les notions essentielles de l action et illustr par des sch mas explicatifs est remis aux l ves la fin de l intervention 33
203. lissements concern s Nb interventions Niveaux Nb filles Nb garcons Nb total 9 7 12 ans 86 99 185 CS Aire accueil gens du voyage Realtor Aix en Provence ITEP Serena Marseille Ecole de la Bergerie Bouc Bel Air Ecole de la Salle Bouc Bel Air Ecole Les Chabauds Bouc Bel Air 3 D roulement Les enfants se plongent rapidement dans le monde des droits de l Enfant grace au dessin anim et se prennent au jeu des photos Is sont surpris des situations que vivent d autres enfants dans le monde et cherchent a comprendre pourquoi les in galit s existent lis sont particuli rement en demande d explications sur les enfants soldats et les enfants en mauvaise sant physique Une des caract ristiques communes aux interventions sur cette th matique r side dans l influence de l actualit m diatique sur les questionnements des enfants et par voie de cons quence une focalisation sur un droit ou un autre lors de l animation 19 G Graine de droit 1 Objectifs et m thodologie Support Th mes Dur e d animation Convention Intemationale des Jeu de plateau Droits de l Enfant 1h 1h30 Justice Egalit Suite une demande croissante d actions dans les coles l mentaires l outil Graine de droit a t cr par l ADEJ en partenariat avec le centre social Saint Gabriel et l cole Clair Soleil de Marseille Graine de droit se pr sente sous
204. lle contient Dans un premier temps nous exposons aux enfants le projet que nous allons construire avec eux et qui portera sur le droit la diff rence et la notion d galit Puis nous d finissons l objectif final des six s ances venir savoir la cr ation d une affiche d un livret ou de cartes postales r unies dans le but de former une affiche patchwork sur le th me abord A travers l introduction classique de l ADEJ nous insistons sur le principe d galit de tous devant la loi ainsi que sur la libert de conscience Dans un second temps les enfants d couvrent la vid o Alice au pays des droits de l enfant Suite au visionnage nous recueillons leurs impressions Ils ont surtout t marqu s par les images de guerre d enfants enferm s ou vivant dans la rue Nous leur demandons alors de nous indiquer les droits cit s dans le film Ensuite nous expliquons qu au vu du sujet que nous allons aborder dans ces s ances nous allons retenir trois droits sur lesquels nous travaillerons ensemble le droit la lutte contre le racisme le droit l identit culturelle et religieuse et la libert d expression Nous d veloppons ces trois th matiques Pour mieux leur faire comprendre ces trois notions nous les invitons nous donner des exemples de diff rences qui peuvent exister entre les personnes Ils citent des diff rences physiques tournant autour de l apparence par exemple porter des lunettes
205. m 12 11 23 Term TBC 11 3 14 Lyc e La Calade Marseille TBA 22 0 22 TBMMV 18 1 19 Lyc e La Coudouli re Lan 2 9 Six Fours les Plages RENE a a T COIFFURE 27 0 27 T ELEC 0 10 10 Lyc e La Floride Marseille T bac routier 0 13 13 T transport 1 6 7 T SPVL 15 0 15 Lyc e La Viste Marseille THE 9 0 9 T APR1 6 1 7 T CAPEL AS 3 23 26 Lyc e Lat co re Istres 2nde PCEPC 1 14 15 T ELEEC MEI 0 21 21 T BCPA 12 1 13 1 BCPA 9 1 10 Lyc e Leau Marseille 2nde EV 7 6 13 1BPA 12 0 12 TBCPE 15 7 22 T ELEEC 0 19 19 Lyc e Les Eucalyptus Nice T ESEN 0 15 15 TTO TTU 0 12 12 2 BTEA 12 8 20 Lyc e M tiers H tellerie et Tourisme Toulon 2 BTEI 7 9 16 2 PRHR 12 7 19 CAP 0 15 15 Lyc e Paul H raud Gap 1BPC 1 18 19 TBPTB 4 23 27 2 l e CAPAEM 0 8 8 Lyc e St Andr Marseille Term ULIS 0 5 5 TSTMG2 12 10 22 Lyc e Val de Durance Pertuis TSTMF3 TST 19 16 35 T 13 4 17 TOTAL 101 interventions 867 998 1865 127 4 Evaluation Oui Moyennement Non intervention vous a teie 1309 71 92 451 24 78 60 3 30 int ress Pensez vous mieux conna tre 1638 89 51 192 10 49 vos droits Pensez vous mieux conna tre 1503 82 27 324 17 73 le fonctionnement de la justice Pensez vous mieux comprendre 1448 79 08 383 20 92 ce qu est la citoyennet Quelle note sur 10 donneriez vous 7 87 a l intervention 5 D roulement a Actions Changement majeur
206. ment Non L intervention vous a t elle int ress 19 54 29 16 45 71 0 0 00 Pensez vous mieux conna tre i 27 77 14 8 22 86 vos droits Pensez vous mieux conna tre O le fonctionnement de la justice al ik si FPE Pensez vous mieux comprendre 26 74 29 9 25 71 ce qu est la citoyennet Quelle note sur 10 donneriez vous l intervention 7 46 Evaluation pour l outil Je u suis citoyen 35 l ves 17 filles 18 gar ons Oui Moyennement Non Lintervention vous a t elle 16 7619 4 1905 1 476 int ress Pensez vous mieux conna tre 16 76 19 5 23 81 vos droits Pensez vous mieux conna tre 14 66 67 7 33 33 le fonctionnement de la justice Pensez vous mieux comprendre A P ce qu est la citoyennet 18 ank 3 RN Quelle note sur 10 donneriez vous 771 l intervention Evaluation pour l outil Les autres a m est gal 208 l ves 99 filles 109 gar ons Oui Moyennement Non L intervention vous a t elle int ress 149 71 63 46 22 12 13 6 25 Pensez vous mieux conna tre vos droits 189 90 87 19 9 13 Pensez vous mieux conna tre le fonctionnement de la justice 174 BBS 3 men Pensez vous mieux comprendre ce qu est la citoyennet 166 73 81 42 20 13 Quelle note sur 10 donneriez vous l intervention l
207. miers savoirs Les juristes se sont adapt s au public afin de leur transmettre les notions essentielles de l action Malgr cela l intervention a t difficile g rer dans le sens o les jeunes de l ACPM devaient assister l action dans le cadre de leur accompagnement et n taient pas tr s motiv s par ce qui leur tait propos Changement majeur 25 juin 2014 Malgr la confirmation la veille de la pr sence d un groupe de l Asprocep division Etaps celui ci n est pas venu et l action n a pas pu tre effectu e A leur arriv e les juristes ont constat qu il y avait seulement une tudiante Afin qu elle ne soit pas venue pour rien ils ont discut avec elle et ont r pondu aux questions qu elle se posait sur le th me pr vu Apr s 30 minutes un jeune du groupe pr vu est arriv et a inform les intervenants qu il serait probablement le seul venir les juristes en ont donc profit pour r pondre galement ses questions b Dans les tablissements scolaires b 1 Coll ges Formation des d l gu s au coll ge Auguste Renoir Les juristes ont dispens cette formation l ensemble des d l gu s de l tablissement _ Le choix fut fait de les r unir en 2 groupes un groupe compos des l ves de 6 et 5 et un autre des l ves de 47 et 3 Deux tendances se d gagent de la formation dispens e En effet alors qu une partie des l ves envisage la fonct
208. mod le anglo saxon Par ailleurs tant donn qu ils vont assister des audiences en comparution imm diate nous nous attardons sur ce type de proc dure dont l int r t est faire juger une personne dans un d lai assez court la suite de la garde vue lorsque les faits sont assez simples Au regard de leurs interrogations nous leur expliquons qu il est impossible d assister une audience mettant en cause un mineur tant donn que ce sont des audiences qui se tiennent a huit clos Puis ADEJ propose d accompagner les l ves et les enseignants l audience Lors de la derni re s ance faisant suite a l audience les juristes de ADEJ a partir d un change avec les l ves proc dent une analyse de l audience et r pondent aux questions De mani re g n rale les jeunes sont assez surpris par les lieux ils imaginaient souvent qu une salle d audience tait plus grande Il est n cessaire galement de s attarder sur les diff rents costumes de la justice 28 D Proc s fictif 1 Objectifs Dans le cadre du projet Proc s fictif d velopp en partenariat avec les tablissements l ADEJ apporte un soutien sur les questions li es a la Citoyennet l acc s au Droit la Justice et la pr vention de la d linquance Le projet consiste a informer les jeunes sur la citoyennet c est a dire sur leurs droits et leurs devoirs Plus particuli rement l accent est mis sur la justice afin de rendre les je
209. n e En d but d ann e 2014 les classes rencontr es taient participatives et attentives Un point a t fait dans une des classes sur le droit l image ainsi que sur la l gislation sur les stup fiants en France Le contrat de travail faisait galement l objet de nombreuses incompr hensions qui semblent avoir t claircies gr ce aux explications des juristes Dans une autre classe l quipe a d faire face a quelques propos provocateurs ou homophobes Cela a permis de faire un point sur la libert d opinion et d expression Cette classe a t plus particuli rement int ress e par la th matique de justice A la fin de l ann e 2014 les trois classes pr vues sont arriv es avec du retard car les l ves n auraient pas t pr venus Dans l ensemble ils se sont montr s int ress s mais taient parfois dissip s et bavardaient beaucoup Un l ve s est interrog sur la possibilit de porter plainte contre ses parents quand nous avons abord la notion d obligation alimentaire lors de la th matique de la famille Les actions devant un juge civil ont t distingu es du d p t de plainte Cela a permis de faire galement un point sur la maltraitance qui peut faire l objet de mesures civiles ou de sanctions p nales selon les situations Suite aux interrogations des jeunes les juristes ont d velopp le r gime g n ral d apprentissage et la s curit sociale tudiante Nous pouvons relever que sur l
210. n de mettre en avant l int r t de l existence de r gles pour pouvoir vivre en soci t Ensuite nous appr hendons ensemble le fonctionnement de la justice p nale des mineurs et des majeurs la notion d infraction ainsi que les droits fondamentaux d un individu droit d tre d fendu S ance s de pr paration l audience L audience est ouverte cette intervention permet d appr hender directement le fonctionnement de la Justice au sein m me d un tribunal correctionnel par le biais de trois s quences film es montrant de vraies audiences au sein du tribunal correctionnel de Marseille Cela nous permet d identifier ensemble les acteurs d un proc s leur r le ainsi que la prise en compte par la chaine judiciaire des circonstances dans lesquelles une infraction a t commise S ance s au TGI Tribunal Mode d Emploi durant cette action il s agit d accompagner les l ves au tribunal correctionnel afin d assister avec eux a des audiences souvent en comparution imm diate Les l ves comprennent ainsi le r le de chaque intervenant dans la chaine p nale ainsi que les nombreux param tres dont le juge doit tenir compte avant de rendre son verdict La qualification des infractions est abord e avec les l ves Il leur est alors demand de r fl chir et de choisir l infraction qu ils aimeraient aborder pour le montage de leur sc nario 29 S ances de phase pr paratoire la r alisation du proc
211. n pla t particuli rement aux jeunes ce qui favorise l interactivit C Fille comme gar on non utilis en 2014 Objectifs et m thodologie A partir d un jeu invitant les enfants exprimer leurs repr sentations sur des m tiers les juristes d construisent les st r otypes de ces derniers lis accompagnent les enfants dans une r flexion sur l Egalit hommes femmes L objectif est de promouvoir l Egalit et d am liorer les relations filles gar ons D Diff rents et alors non utilis en 2014 Objectifs et m thodologie Il s agit de partir de courts m trages issus de la vid o 12 regards sur le racisme au quotidien pour aborder les th mes des diff rences du racisme et des discriminations Une explication des diff rences entre origine nationalit et religion permet d amener la d finition du racisme et des discriminations Les objectifs sont de susciter le d bat sur ces questions afin de mettre en perspective les id es re ues relatives ces notions et de reposer le cadre de la loi Les moyens de lutter contre le racisme et les discriminations ainsi que les recours possibles lorsque l on en a t victime sont galement pr sent s 40 IV Citoyennet Cette th matique a concern 2142 jeunes pour un total de 129 interventions 3 outils ont t utilis s Changement majeur Je u suis citoyen Emploie tes droits A Changement majeur 1 Objectifs En pr sentan
212. ncontr s a 2 ITEP Serena L ITEP Serena avait demand 3 actions Alice aux pays des droits de l enfant A la rencontre d Eloi et Droit et Internet adapt Alice au pays des droits de l enfant Nous avons t tr s bien accueillis par l quipe ducative Les s ances se sont bien d roul es les jeunes taient int ress s malgr certaines difficult s de concentration Lors de la premi re s ance ils se sont montr s tr s participatifs et avaient beaucoup de questions Dans le cadre de cette action les intervenants ont pr cis certaines notions Par exemple ils ont clarifi puis distingu les notions de nationalit et d origine ainsi que celles de travail et d esclavage De plus les jeunes pensaient que la loi ne prot geait pas tout le monde Les juristes ont donc expliqu que toute personne a le droit d tre prot g e mais que certaines cat gories de personnes en raison de leur vuln rabilit b n ficient d une protection particuli re Les conditions de vie des enfants dans le monde les ont vraiment interpell s notamment les enfants soldats Un jeune a galement voqu la question du trafic d organes et de l avortement Un point sur l autorit parentale et le droit l avortement notamment pour une mineure a t fait Les changes taient int ressants et constructifs les jeunes avaient beaucoup de choses exprimer Il convient de pr ciser que l un des
213. ne attention particuli re est port e a l explication des sp cificit s de la Justice des mineurs 2 M thodologie Dans un premier temps les juristes de ADEJ pr sentent le fonctionnement de la justice et plus pr cis ment le d roulement d un proc s au Tribunal de Grande Instance Nous d finissons le r le et la fonction de chacun des acteurs en pr sence juge procureur huissier avocats Puis un support vid o est pr sent a la classe afin d illustrer les explications fournies la premi re heure mais galement de faire merger la parole et d exposer la r alit d une audience au Tribunal Les affaires propos es sont des d lits jug s en Tribunal correctionnel Les juristes de ADEJ proposent ensuite un d bat aux l ves au cours duquel ils r pondent aux questions suscit es par la vid o en revenant sur les affaires jug es le d roulement de l audience et les peines inflig es 3 Etablissements concern s Nb interventions Niveaux Nb filles Nb garcons Nb total 16 13 22 ans 86 138 224 EPIDE Marseille Maison de l Apprenti Marseille Coll ge Thiers Marseille 4 Evaluation Oui Moyennement Non EE TON VOUS a Terg 134 7128 47 2500 7 3 72 int ress Pensez vous mieux conna tre 165 87 77 23 12 23 vos droits Pensez vous mieux conna tre 161 86 10 26 13 90 le fonctionnement de la justice Pensez vous mieux comp
214. ne personne majeure de leur choix Lorsque les juristes ont abord la notion de majorit sexuelle des jeunes se montraient inquiets au sujet du consentement lors des rapports sexuels Ils ont voqu des situations o une personne serait daccord pour le rapport puis se r tracterait le lendemain en accusant l autre de viol Les juristes les ont rassur s en leur expliquant qu il y a toujours une enqu te et qu il faut r unir des preuves 130 Au lyc e Latecoere d istres l quipe de juristes a t bien accueillie au sein de l tablissement Dans l ensemble les interventions se sont bien d roul es m me si certains jeunes n taient pas int ress s par les explications donn es Outre les notions classiques abord es le port d armes en France a t d taill La th matique de la famille a permis de r pondre aux interrogations des jeunes quant aux mariages blancs et aux mariages faits l tranger Les diff rents r gimes de succession ont t expliqu s Un point sur l autorit parentale a t fait la demande de la CPE et la notion juridique d abandon de famille a t d taill e La th matique de la sexualit a aussi beaucoup int ress les jeunes d une des classes Ainsi quelques uns se demandaient quel ge ils pouvaient avoir un rapport ou encore si un mineur de 16 ans pouvait avoir un rapport avec une prostitu e majeure Au lyc e Jean Moulin de Port de Bouc nous sommes intervenus deux fois dans l an
215. ne sans papiers je serai sanctionn mais sinon c est de la non assistance a personne en danger Les juristes ont expliqu la notion de non assistance a personne en danger et la situation des personnes en situation irr guli re sur le territoire 134 IV Actions ducatives du Conseil G n ral 135 136 1 Description Dans le cadre des actions ducatives que le Conseil G n ral 13 propose aux coll ges sous le volet La pr vention et l apprentissage de la citoyennet avec les th matiques suivantes Vivre ensemble Inter culturalit Les filles et les garcons galit des droits et respect entre nous La protection de l enfance et la pr vention des violences et Les m dias l ADEJ inscrit les interventions suivantes Kiffer qui fait l autre Droit et Internet Que ferais tu si Questions de violences Je U suis citoyen Les autres a m est gal 2 Partenaires La Direction de l Education et des Coll ges du Conseil G n ral des Bouches du Rh ne Les coll ges des Bouches du Rh ne 3 Interventions Etablissement Outils Classe Filles Gar ons Total 5 2 10 11 21 5 5 11 12 23 Coll ge Amp re Arles Droit et Internet 5 4 8 3 11 5 3 9 14 23 5 1 14 7 21 6 A 15 10 25 6 C 15 12 27 Coll ge Andr Ch nier Marseille Que ferais
216. nes Miramas 4 7 3 10 Total Citoyennet 77 646 831 1477 Droit et milieu scolaire Formation des d l gu s 1 23 23 46 Questions de violences 19 213 221 434 Total Droit et milieu scolaire 20 236 244 480 90 R partition du nombre d interventions par th matiques Droit au Quotidien Bouches du Rh ne Droit des mineurs 40 532 Justice des mineurs Q Droit et 6 442 milieu scolaire Promotion 7 58 Egalit 16 29 Citoyennet 29 17 91 A Droit au quotidien Simiane Bouc Bel Air Cabries 1 Description Le projet Droit au quotidien Simiane Bouc Bel Air Cabri s d cline les objectifs g n raux de l association favoriser l acc s au Droit des jeunes les informer de leurs droits et de leurs obligations leur permettre une citoyennet effective et une meilleure compr hension du monde de la justice sur les communes de Simiane Bouc Bel Air et Cabri s Le projet consiste essentiellement proposer des s ances d information collectives a destination des jeunes Tous les supports p dagogiques de l association peuvent tre mobilis s Les interventions se d roulent au sein des tablissements scolaires de l cole primaire au lyc e Des projets de fond peuvent tre r alis s impliquant un groupe de jeunes et leur r f rent animateur ou professeur sur plusieurs s ances Les interventions sont d cid es en concertation avec le coordonnateur du CISPD de Simiane Bouc Bel
217. neurs 203 2200 2289 4489 Justice des mineurs Exposition 13 18 Questions de justice 27 247 231 478 L audience est ouverte 16 86 138 224 Tribunal mode d emploi 7 24 41 65 Proc s fictif 7 15 12 27 En qu te de justice 1 21 14 35 Atelier d implication civique 6 8 35 43 Total Justice des mineurs 64 401 471 872 Promotion Egalit BD Kiffer Qui fait l autre 55 518 563 1081 Les autres ca m est gal 19 225 246 471 Projet Van Gogh 6 11 12 23 Projet Serena 10 3 17 20 Total Promotion Egalit 90 757 838 1595 Citoyennet Changement majeur 117 897 1128 2025 Je u suis citoyen 4 31 30 61 Emploie tes droits 4 18 28 46 Conseil Municipal des Jeunes Miramas 4 7 3 10 Total Citoyennet 129 953 1189 2142 Droit et milieu scolaire Formation des d l gu s 2 39 35 74 Questions de violences 22 231 244 475 Mix Droit et Internet Questions de violence 4 31 43 74 Total Droit et milieu scolaire 28 301 322 623 Autres th matiques D bat Droit des Jeunes 1 2 8 10 Total Autres th matiques 1 2 8 10 TOTAL 515 4614 5117 9731 R partition du nombre d interventions par th matiques tous tablissements Droit des mineurs 39 42 ustice des Autres th matiques 0 19 Droit et milieu scolaire Promotion 5 44 Egalit 17 48 1 re partie LES SUPPORTS PEDAGOGIQUES l Droit des mineurs Cette th matique a concern 4489 jeunes ce qui repr sente 203 interventions 7 outils
218. nissaient 15h et que les parents n avaient pas t inform s que l action se terminait 16h Concernant le fond des actions r alis es plusieurs id es re ues ont fait l objet des rectifications indispensables Par exemple certains l ves envisageaient les amendes comme un moyen pour l Etat de se faire de l argent et non pas comme une sanction prononc e lors de la commission d une infraction Un point fut aussi fait sur les diff rents modes de fonctionnement de la justice Les intervenants ont not un fait marquant en effet de leur propre aveu les jeunes se servent des r seaux sociaux comme sites de rencontres D autres n h sitent pas a se mettre en sc ne parfois m me nus sur ces plateformes Les l ves rencontr s avaient aussi des difficult s comprendre l incidence que les moqueries ou le harc lement peuvent avoir sur leur entourage En d finitive m me si les actions r alis es au sein du coll ge Les Caillols semblent avoir t b n fiques les nombreux probl mes d organisation et le manque de concentration de quelques classes ont rendu laborieux le d roulement de certaines interventions Au coll ge Pyth as en raison d un changement de salle l action d buta avec un quart d heure de retard La classe rencontr e tait int ress e mais assez dissip e lors des explications apport es sur le sujet trait L id e selon laquelle la loi ne prot ge pas vraiment les citoyens tait tr s pr sent
219. nnement de la justice Pensez vous mieux comprendre 78 82 98 16 17 02 ce qu est la citoyennet Quelle note sur 10 donneriez vous 8 43 l intervention 5 D roulement Questions de violences L action Questions de violence a t effectu e dans un tablissement le coll ge Albert Camus sur 5 interventions soit 94 jeunes rencontr s Les classes ont t agr ables et int ress es les l ves ont particip activement Les juristes ont d r pondre beaucoup de questions relatives la justice p nale des mineurs et sur les maisons de correction qui n existent plus Concernant l organisation des interventions les juristes notent que pratiquement chaque action a commenc avec 10 15 minutes de retard en raison de probl mes de salles ou d oubli des professeurs Kiffer qui fait l autre Cette action ducative a t effectu e au coll ge La Carraire ce qui repr sente un total d une intervention soit 27 l ves La classe tait l coute et participative 107 En raison de confusions de la part des l ves les juristes ont fait un point pour distinguer a l aide d exemples juridiques le racisme et la discrimination ll y a galement eu des questions relatives a la justice p nale des mineurs Il a notamment fallu distinguer les maisons d enfant des centres ducatifs ferm s ou renforc s Au coll ge Miramaris cinq interventions prises en charge par le FIPD so
220. ns de justice Ce th me m riterait peut tre d tre approfondi dans le cadre de nouvelles actions Les juristes ont aussi tent de d construire certains clich s sur les relations filles gar ons en rappelant le principe d galit Dans l une des classes l intervention a d tre arr t e 15 minutes avant l horaire initialement pr vu car malgr les rappels l ordre le comportement des l ves ne permettait pas la poursuite de l intervention couteurs t l phones bavardages permanents et couvrant la parole Kiffer qui fait l autre Lyc e professionnel Ren Caill Les actions ont pu tre conduites a leur terme dans 5 classes sur 6 malgr des l ves souvent assez agit s et peu attentifs Les l ves avaient d importants pr jug s sur le racisme et sur les limites de la libert d expression Dans l une des classes les l ves ont aussi fait part aux juristes de leur conception de la prison plut t tr s id aliste Les juristes se sont pour chaque classe appliqu s du mieux possible a d construire ces clich s et bien expliquer les notions li es aux pr jug s des l ves Dans chaque classe il y a eu d importants d bats sur la libert d expression faisant cho a l actualit nouveau proc s pour Charlie Hebdo F vrier 2014 Charlie Hebdo et Dieudonn ont t voqu s par les l ves qui se sont servis des faits imput s au journal comme au com dien pour les mettre en balance
221. nse ne puise pas sa l gitimit dans la vengeance mais constitue au contraire une exception accept e au titre de la protection des biens et des personnes De plus il n est pas rare afin d claircir certaines confusions g n rales que nous devions prendre le temps d expliquer et distinguer l aide juridictionnelle et l avocat commis d office ainsi que le fonctionnement du casier judiciaire sur lequel beaucoup d id es pr con ues dominent En d finitive au d part nombre de jeunes expriment une certaine m fiance voire d fiance envers la justice N anmoins en leur expliquant de fa on continue le r le protecteur et l objectif d galit de la loi au besoin illustr s d exemples concrets ils semblent comprendre l int r t de la loi et de la justice Souvent nous assistons une r elle prise de conscience quant au r le protecteur et la vocation d assurer l galit de la loi chez les jeunes 23 B L audience est ouverte 1 Objectifs Cette action permet d apporter une vision concr te de la Justice et du d roulement d un proc s p nal Grace aux extraits d audiences correctionnelles les l ves d couvrent la r alit d un proc s p nal et la confrontent ainsi aux repr sentations qu ils peuvent en avoir Il s agit d une part de permettre d appr hender le r le et le fonctionnement de la justice dans sa globalit et d autre part de d couvrir plus pr cis ment les diff rents acteurs de la justice U
222. nt a proposer des s ances d information collectives a destination des jeunes Tous les supports p dagogiques de l association peuvent tre mobilis s Les interventions se d roulent au sein des tablissements scolaires de l cole primaire au lyc e Des projets de fond peuvent tre r alis s impliquant un groupe de jeunes et leur r f rent animateur ou professeur sur plusieurs s ances Les interventions sont d cid es en concertation avec le coordonnateur du CLSPD et charg de mission du CUCS Les quipes ducatives sont associ es au choix des supports adapt s en fonction des probl matiques relev es au sein de leurs secteurs d intervention Et concernant les tablissements scolaires ADEJ essaie de travailler dans le cadre des Comit s d Education a la Sant et la Citoyennet et d inscrire les actions dans le cadre du projet d tablissement 2 Partenaires Le Contrat Urbain de Coh sion Sociale de la Ville de Miramas et son volet Acc s au Droit Citoyennet et Pr vention de la D linquance Le Conseil Local de s curit et de Pr vention de la D linquance de Miramas Le Service S curit du Conseil R gional dans le cadre de la Convention Justice R gion Le Conseil D partemental d Acc s au Droit des Bouches du Rh ne __ L Education Nationale par le biais des tablissements scolaires 3 Interventions Etablissement
223. nt leur tre vendues l interdiction de vendre des cigarettes aux mineurs c est que pour les mineurs de 16 ans Il convient de pr ciser qu une jeune fille de dix huit ans avait t convi e l atelier pour des faits qui remontaient quatre ans En d finitive il nous semble que l action r alis e aupr s de ces groupes de jeunes a atteint son objectif 157 Ifamas l des Jeunes M icipa B Conseil Mun S31A SIQ IIIIA INN Suu Hio sewesiLu MMM Apseuelu WI MMM a saunalla HIUNK SINN3T 30 TWdiJINNW T1135NO0J 2 Z8 8L OS 06 vO 191 aueuy p uip4erf 27 new ej ap opeuawoud L assounal ej ap ja aouejua ap UOSIBIN seououue e NSEJ saj 18 sejinodep uos sunejinq sej UNOS Np anssi yo S10A ap ensibal aj aubis sind sion ep Unejinq ne sogub assejo ap NESAIU LOS ap Jepipueo UN jisIoyo Jnajoaje snbeyD einuepi p soaid un p uonejueseud ins ajioiwop 1na ap ayooud snjd aj ebajov a suep nel eine aIOA aj Sesuejoos sed uos au inb xneg inod eouepuodseuoo ap Jaueo naj ap UNU as juoJAep SJBjiiesuoo SUNNY s p 870A ne Jedioiued jueyeynos sualBejjoo sal BUNLULUOD e ap Je ID NP Jeuwajui says saj INS ejqisseooe Ja safajioJ sap Uoneuojui p xneouued sa ins seyoiye elas SJEPIPUE s p ASI ET Snoedsal sabejod saj sUep nel ene jon 97 eouepuodsa1109 ap jauweo no einuepi p 89814 yu p p jneoynsni un p IUNU 3143 TWO aus ajuns J
224. nt rappel que certaines personnes au sein de l tablissement taient tenues au secret professionnel et leur disposition pour parler Droit et Internet Au coll ge Sylvain Menu l intervention a t dispens e aupr s de cinq classes de 4 Si pour la plupart les l ves ont t int ress s et l coute les bavardages et la baisse de concentration se sont fait sentir en deuxi me partie d intervention obligeant les juristes faire de nombreux rappels l ordre Un des professeurs a regrett que l effectif des classes une trentaine de coll giens emp che parfois l interactivit avec tous les coll giens et le recueil de r actions spontan es Ces interventions se sont d roul es de mani re classique comme d taill dans la premi re partie de ce rapport Au coll ge Henri Barnier sept classes de 6 ont b n fici de ce module Les l ves taient participatifs mais des bavardages ont g n le d roulement de certaines interventions Dans deux classes les juristes ont particuli rement insist sur les notions de racisme et de harc lement En effet une jeune fille leur a expliqu qu elle se sentait bless e d tre surnomm e chocolat noir Les jeunes concern s ne semblaient pas avoir pris conscience de l impact de leurs propos Un autre nous a dit qu un de ses camarades voulait se suicider car il se faisait insulter r guli rement Dans une classe un point rapide a t fait sur la majori
225. nt venues compl ter la programmation du CUCS Toutes les classes avaient d j travaill sur ce module l ann e pr c dente Trois interventions ont commenc avec du retard car les personnes qui ont accueilli les juristes ne savaient o elles se d roulaient Dans l ensemble les l ves rencontr s ont t participatifs et int ress s mais la concentration a t plus difficile en deuxi me partie d intervention pour trois des classes S agissant du contenu outre les d veloppements classiques certains sujets ont attir l attention des jeunes La deuxi me sayn te a suscit beaucoup de questionnements Certains ignoraient l existence du GHB dit drogue du violeur ou le confondaient avec la pilule du lendemain A propos de la Justice un l ve nous a demand s il tait possible de retirer une plainte ou d arr ter un proc s en cours Certains souhaitaient savoir ce qu taient un stage de citoyennet et la peine de jour amende Un point a t fait sur l autorit parentale notamment sur les punitions que les parents ont le droit de donner Les juristes ont galement expliqu qui taient les d tenteurs de l autorit parentale et pr cis qu en temps normal les fr res et s urs n ont pas autorit sur les autres membres de la fratrie Pour certains il a t difficile d admettre que les fr res et s urs ne puissent pas imposer certaines r gles tenue vestimentaire fr quentation Le pr
226. nterventions 76 86 165 96 4 Evaluation Evaluation globale pour les outils Droit et Internet et Tribunal mode d emploi Oui Moyennement Non a n 121 7338 37 2242 7 4 24 ou mieux conna tre 143 86 67 22 13 33 Pensez vous mieux conna tre o E le fonctionnement de la justice 148 89 0 17 10 30 Pensez vous mieux comprendre 132 80 00 33 20 00 ce qu est la citoyennet Quelle note sur 10 donneriez vous 7 78 a l intervention Evaluation pour l outil Droit et Internet 145 l ves 69 filles 76 gar ons Oui Moyennement Non FA ne 108 7448 33 2276 4 276 ee mieux connaitre 128 88 28 17 11 72 Pensez vous mieux conna tre 131 90 34 14 9 66 le fonctionnement de la justice Pensez vous mieux comprendre o 8 ce qu est la citoyennet 117 80 69 28 19 31 Quelle note sur 10 donneriez vous 7 90 a l intervention Evaluation pour l outil Tribunal mode d emploi 20 l ves 7 filles 13 garcons Oui Moyennement Non BL a 13 65 00 4 20 00 3 15 00 Ran mieux connaitre 15 75 00 7 eo fonctionnement de la justice 17 8509 3 15 00 cequestiaciayennstes gt IAS ai 75 00 5 25 00 Quelle note sur 10 donneriez vous 7 05 a l intervention 97 5 D roulement Tribunal mode d emploi L action
227. ntion et la participation Pour une majorit des groupes il y eut beaucoup de questions concernant la justice p nale et son fonctionnement A propos du racisme les juristes ont relev des confusions notamment avec la discrimination ainsi que des difficult s distinguer l origine de la nationalit En s appuyant sur des d finitions pr cises et des exemples ils ont clair les l ves sur les distinctions effectuer Dans une classe il y eut des questions concernant le droit de la famille s paration des parents surtout Une sixi me intervention a t prise en charge par les fonds FIPD afin d en faire b n ficier une classe de 3 DRA Dispositif de R ussite par Alternance En effet elle a t programm e suite a une premi re action avec le module Les autres a m est gal Les juristes avaient not la n cessit d intervenir sur la th matique de la Justice au vu des nombreuses interrogations des jeunes Seul un demi groupe de la classe tait pr sent l autre participant une autre activit Les l ves ont bien particip Nous avons appris que la Bretagne tait un Etat situ en Somalie S agissant du contenu cette intervention s est d roul e de mani re assez classique Lyc e net Trois classes ont b n fici de ce module au sein de deux tablissements Au lyc e Jean Moulin les juristes sont intervenus afin d aider une classe pr parer le concours du CISPD Conseil
228. oll ge Adolphe Thiers Lors de la pr sentation de ce module les intervenants ont rencontr des classes aux profils diff rents Alors que certaines se montrent assez r serv es d autres sont beaucoup plus dynamiques est noter que certains probl mes d organisation ont perturb le bon d roulement des interventions Concernant le fond de l action r alis e les l ves ont pos de nombreuses questions li es au r le du juge a son impartialit Le m tier d avocat a lui aussi t l objet de nombreuses remarques Avocat c est nul comme m tier on d fend n importe qui a veut dire quoi tre un bon avocat Une certaine m fiance l gard du syst me mis en place peut aussi tre relev e La police aussi fait du trafic Enfin les intervenants ont aussi not le grand int r t des l ves sur les conditions de vie en milieu carc ral Au terme de ces actions il semble que le module propos a eu un v ritable cho chez les l ves rencontr s et un impact positif Intervention sur le harc lement Coll ge Versailles niveau 5 A la demande de l tablissement ADEJ a adapt les outils Droit et internet et Questions de violences pour traiter la th matique du harc lement Les juristes ont utilis un support reprenant certains th mes de l outil Droit et internet Facebook droit l image notamment et les vid os de la bagarre et de l agression sexuelle de Questions
229. ons se sont bien d roul es Outre les d veloppements classiques de cette action ducative les juristes ont r pondu a des questions concernant le transsexualisme et le changement d identit Au lyc e La Calade globalement les jeunes ont bien particip aux interventions Cependant il leur a t difficile de rester concentr s partir de la deuxi me heure Les bavardages et le manque d coute de quelques uns n ont pas permis de donner toutes les informations pr vues L actualit relative au mariage pour les couples de m me sexe a entrain de nombreuses questions et parfois des r actions homophobes Cela a permis de r expliquer le processus de vote des lois en France et notamment le principe de la majorit De plus certains jeunes avaient des difficult s comprendre le principe selon lequel les amendes sont pay es a l Etat et non a la victime La th matique de la Justice civile a particuli rement suscit des interrogations au sujet de l assurance Au lyc e Charles P guy sur les trois classes rencontr es deux se sont montr es l coute mais peu participatives La derni re ne participait quasiment pas et plusieurs jeunes ont eu un comportement irrespectueux en deuxi me partie d intervention alors qu aucune personne de l quipe ducative n tait pr sente Concernant le contenu des interventions elles se sont d roul es classiquement avec des interrogations que les juristes rencontrent habituellement Au ly
230. orts de genre sur les comportements adolescent e s La pratique et le r le des m diateurs T moins acteurs Bilan Un d bat sur l existence de professions r serv es un sexe en particulier a donn lieu a des changes Un petit groupe a consid r que les femmes taient beaucoup trop faibles pour pratiquer certaines professions dans le b timent notamment alors que certains m tiers taient pour eux interdits aux hommes esth ticien sage femme Apr s discussion ils ont abouti la conclusion que l galit devait s appliquer partout y compris dans le monde du travail lis d plorent le fait que malgr l galit th orique il existe encore une diff rence de revenus entre hommes et femmes L intervention a continu par un historique de l volution l gislative sur l galit des droits entre les femmes et des hommes A cette occasion ont t abord es les notions de discrimination de sexisme d injures et de diffamation Ont galement t trait s les th mes de la majorit sexuelle des agressions sexuelles des violences conjugales et du viol Les participants ont t sensibles aux diff rentes th matiques abord es et ont pu d battre et faire part au groupe de certaines situations auxquelles ils ont t confront s Concernant leur fa on d appr hender les rapports gar ons filles sur le terrain les m diateurs sont d apr s leurs dires et suite cette formation plus enclins po
231. os es dans les diff rents panneaux qui composent l exposition Puis une discussion s instaure sur ce qu ils ont vu et compris Les juristes s appuient sur les r ponses du questionnaire pour pr senter les diff rents points 3 Etablissements concern s Nb interventions Niveaux Nb filles Nb gar ons Nb total 19 5 3 225 246 471 Coll ge Grande Bastide Marseille Coll ge Honor Daumier Marseille Coll ge La Carraire Miramas Coll ge Paul Eluard Port de Bouc 4 Evaluation Oui Moyennement Non L intervention vous a t elle int ress 323 71 46 102 22 57 27 5 97 Pensez vous mieux conna tre 398 88 05 54 11 95 vos droits Pensez vous mieux connaitre le fonctionnement de la justice e o a en Pensez vous mieux comprendre ce qu est la citoyennet 356 78 70 96 21 24 Quelle note sur 10 donneriez vous l intervention 7 96 38 5 D roulement Nous d butons l intervention en expliquant le principe d galit consacr par la loi Ensuite nous demandons si en pratique ce principe fondamental est toujours observ Spontan ment les l ves nous r pondent que non que certaines personnes sont racistes et que d autres font de la discrimination D s lors ensemble nous d finissons ces deux concepts sans trop les d velopper afin de leur laisser l opportunit de d couvrir par eux m mes toute leur t
232. ou la couleur des cheveux des yeux Nous les invitons a mieux regarder le th me sur lequel nous allons travailler et essayer de nous donner des disparit s pouvant exister entre les personnes en corr lation avec ce dernier Un enfant prend comme exemple la religion ce qui nous permet de rebondir en r expliquant ce qu est le racisme Pour essayer de donner un exemple concret nous leur demandons s il est possible que les juristes de l ADEJ soient racistes l une envers l autre Leurs r ponses sont tr s confuses Il y a de gros amalgames entre les notions de religion d origine et de nationalit Exemple Je suis de religion fran aise Nous essayons donc de bien distinguer les trois l ments en illustrant a chaque fois par des exemples concrets Nous terminons la s ance en leur demandant de noter sur une feuille un mot un th me ou une phrase retenus de la s ance En d pouillant les papiers un peu plus tard nous verrons que les notions les plus consign es ont t racisme origine religion nationalit droit protection guerre Enfin pour la s ance suivante ils devront s lectionner un droit et l illustrer en faisant de m me pour chacune des notions abord es que sont la religion l origine et la nationalit Pour conclure sur cette premi re s ance il est important de soulever plusieurs points Les bases sont pos es mais ne sont pas claires pour tous les enfants Beaucoup d informations ont t
233. ous poursuivrons le travail r alis en lien avec les services du Contrat de Ville CLSPD ou CISPD des communes de Bouc Bel Air Simiane Cabri s Vitrolles Martigues Miramas Port de Bouc Les Pennes Mirabeau et bien s r Marseille Nous engagerons une coop ration avec les communes de Gardanne Aix en Provence Istres et Port Saint Louis du Rh ne Outre les actions conduites en milieu scolaire nous poursuivrons galement le travail r alis dans le cadre extra scolaire notamment aupr s des centres sociaux Nous esp rons finaliser le support interactif en ligne sur Internet ayant pour th mes les relations filles gar ons et la promotion de l galit a destination des coles primaires coll ges et lyc es Nous essaierons aussi de mobiliser nos partenaires autour d un support que nous avons cr sur le droit de vote En ce qui concerne la Formation l ADEJ continuera organiser des ateliers gratuits d information et de sensibilisation des professionnels De plus nous devrions pouvoir r pondre aux demandes de formation des partenaires qui nous solliciteraient comme ce fut le cas les ann es pr c dentes De nouveaux projets En collaboration avec l ITEP Serena nous interviendrons sur les questions du respect et des diff rences aupr s d un groupe d enfants et sur l galit hommes femmes aupr s d un groupe d adolescents Ces projets pourraient aboutir un support vid o d une part et une page Internet d autre part
234. pants a l atelier Evaluation QUESTIONS OUI NON COMMENTAIRES Cette demi journ e s ron l vous a t elle donn la Oui cette demi journ e m a donn la possibilit d changer des pratiques et de rencontrer possibilit d changer d autres professionnels de l enfance des pratiques et de Gr ce la confrontation des points de vue des diff rents professionnels de l enfance rencontrer d autres 24 0 Partage d exp riences et de situations professionnels de Approche l gislative et exemples concrets concernant la question de l autorit parentale tr s l enfance enrichissante Dane quelle mesure Par les tudes de cas apport es par les professionnels Oui cette demi journ e m a apport de nouvelles connaissances Sur l exercice et la d l gation de l autorit parentale Sur les actes usuels et non usuels Vous a t elle apport Sur le placement de l enfant et ses raisons de no velles Sur la r partition des comp tences entre le J A F le juge des enfants et le C G connaissances 19 53 4 En matiere Juridique Dans quels domaines Approfondissement concernant L A S E ds set Par rapport au th me principal au niveau de la d finition de l interpr tation de la logique institutionnelle Sur la r alit juridique et de terrain Non cette demi journ e ne m a pas apport de nouvelles connaissances Tr s proche de
235. pparaitre l valuation de chacun d eux lorsque les jeunes taient en mesure d effectuer cette valuation De retransmettre les lignes essentielles du d roulement des actions pour chaque outil avec les points similaires quant la r action de l ensemble des jeunes rencontr s La deuxi me partie consacr e la r alisation des projets analyse les interventions effectu es dans les diff rentes structures tablissements scolaires associations centres sociaux au titre du Droit au quotidien Marseille et dans les Bouches du Rh ne Elle explicite le dispositif Changement Majeur les actions ducatives du Conseil G n ral et les projets sp cifiques Elle fait appara tre pour chacun d eux les modalit s particuli res d interventions les difficult s concr tes rencontr es sur le terrain les r actions et les questions diff rentes des jeunes par rapport aux l ments r currents num r s dans la premi re partie les supports p dagogiques REPARTITION DES INTERVENTIONS PAR OUTILS ET PAR THEMATIQUES tous tablissements Nb l OUTIL interventions Filles Gar ons Total Droit des mineurs Que ferais tu si 9 118 111 229 Droit et Internet 145 1550 1642 3192 www lyc e net 17 151 124 275 Mon Internet en s curit 2 27 24 51 A la rencontre d Eloi 19 228 248 476 Alice au pays des droits de l enfant 9 86 99 185 Graine de droit 1 2 3 5 Journ e CG F te tes droits 1 38 38 76 Total Droit des mi
236. qu il a face lui Enfin un long d bat tay de multiples mises en situation a t instaur afin de distinguer la l gitime d fense de la vengeance Les questionnaires distribu s en fin d atelier n ont pas t remplis avec beaucoup de s rieux De plus au vu de la faible participation il est difficile de se prononcer sur la port e de cet atelier pour ces jeunes AIC n 2 9 avril 2014 Tableau d valuation Oui Moyennement Non A n 3 az861 1 S7A42 0 0 00 Pensez vous mieux conna tre 4 100 0 0 00 vos droits Pensez vous mieux connaitre 4 100 0 0 00 le fonctionnement de la justice Pensez vous mieux comprendre 1 25 00 3 75 00 ce qu est la citoyennet Quelle note sur 10 donneriez 9 00 vous l intervention Nombre de filles 3 Nombre de gar ons 1 Total 4 152 Sur les six jeunes convoqu s quatre taient pr sents Ils ont t accueillis Monsieur Bouygues Mme Grisot ducatrice a la PJJ a assist a l atelier Pour cet atelier un r el change a pu s tablir avec les jeunes En effet les trois jeunes filles rencontr es ont bien particip et le jeune homme tait attentif m me s il n a pas beaucoup pris la parole Dans un premier temps de mani re assez classique les notions de libert d opinion et d expression ont t abord es La distinction entre les menaces et les insultes a t faite notamment en terme
237. r sur leurs pratiques et de poser des questions sur des situations rencontr es A ce sujet il y eut plusieurs interrogations sur l organisation interne pour assurer la confidentialit insonorisation des locaux acc s au fax sur le signalement notamment dans la situation ou un majeur victime d un viol refuse de d poser plainte et sur la responsabilit des travailleurs sociaux en maternit dans le cas d un accouchement sous X ou le p re souhaite avoir des informations La diversit des fonctions des participantes a l action infirmi re scolaire assistantes sociales m decin de l ducation nationale conseill re d insertion professionnelle ducatrice sp cialis e conseill re en conomie sociale et familiale direction et coordination de l AAl a contribu rendre plus vivants les th mes abord s 177 4 me partie LES PERSPECTIVES POUR 2015 178 La poursuite de Droit au Quotidien En 2015 l association poursuivra son action Droit au Quotidien aupr s des jeunes de la R gion Pour adapter les actions en fonction de notre public les actions assur es dans le cadre de Droit au Quotidien seront d finies en concertation avec les quipes p dagogiques et les personnels communaux des diff rents territoires sur lesquels nous interviendrons Ainsi nous renouvellerons les actions effectu es dans le cadre des actions ducatives du Conseil R gional et du Conseil G n ral des Bouches du Rh ne De m me n
238. ralement conscience au cours de l intervention qu ils ne sont pas tout fait anonymes derri re leurs crans et donc des risques qu ils encourent lis r alisent galement que certains actes constituent des infractions et peuvent tre sanctionn s Nous poursuivons avec des informations concernant les t l chargements l gaux et ill gaux m me si les jeunes paraissent de mieux en mieux inform s ce sujet surtout sur les t l chargements l gaux Il perdure cependant un certain flou autour de l identification d un t l chargement ill gal et l id e que m me si ce n est pas l gal ce n est pas tr s grave 13 C www lyc e net 1 Objectifs Si la plupart des lyc ens sont des utilisateurs r guliers d internet ils ne sont pas toujours conscients des risques et des infractions li s l utilisation qu ils peuvent en faire C est pourquoi l association ADEJ a d velopp une animation a destination des lyc ens afin de leur exposer comment la loi encadre certaines activit s L objectif est de montrer travers des exemples concrets comment la loi permet de les prot ger et de faire en sorte que leurs droits ne soient pas que virtuels 2 M thodologie L quipe de l ADEJ a d velopp cet outil en se basant sur une autre animation Droit et Internet mais en l adaptant tant par sa forme que par son contenu un public de lyc ens Avec l appui d un diaporama Powerpoint les juristes de ADEJ changent avec les
239. rendre 148 78 72 40 21 28 ce qu est la citoyennet Quelle note sur 10 donneriez vous T 7 75 l intervention 24 5 D roulement En tout premier lieu nous posons le cadre de l intervention Ainsi nous expliquons les diff rentes cat gories d infractions ainsi que les juridictions comp tentes en la mati re Les l ves peuvent ainsi bien comprendre la logique d articulation du droit p nal bas sur la gravit de l infraction Ensuite nous projetons diff rentes affaires judiciaires mettant en sc ne des majeurs jug s en comparution imm diate Ici ils sont surpris pour la plupart de la possible c l rit de la justice p nale Devant leurs r actions nous leur expliquons qu il est impossible de leur montrer des audiences mettant en cause des mineurs dans la mesure ou le huis clos est de rigueur et que ce mode de jugement est proscrit s agissant des mineurs Nous expliquons galement que concernant les majeurs la comparution imm diate n est possible que lorsque l affaire est en tat d tre jug e sinon le juge ouvre une information judiciaire Nous nous attardons sur les ressemblances et les diff rences concernant les audiences des mineurs et des majeurs Apr s chaque affaire projet e nous sollicitons leur participation en leur demandant leur ressenti Ensuite nous envisageons avec eux les diff rents acteurs leurs r les ainsi que leur ordre de passage dans le d roulement de l audience Ils prennen
240. rsonne mineure doit tre inform e et l on doit s efforcer d obtenir son consentement d s que cela est possible en fonction de son discernement m me si l autorisation des repr sentants l gaux doit tre recueillie avant toute intervention sauf si le pronostic vital de l enfant est engag L accent est galement mis sur la n cessit de souscrire une compl mentaire sant lorsque l on n est plus couvert par celle des parents La S curit sociale ne prend pas en charge toutes les d penses de sant et certains actes m dicaux peuvent co ter cher dentiste ophtalmologiste Enfin la R gion Paca a mis en place le pass sant qui permet aux jeunes de b n ficier gratuitement d une contraception de consultations m dicales sp cialis es de bilans sanguins Nous les informons sur les moyens d obtenir cet avantage Nous pr sentons aussi les dispositions relatives l interruption volontaire de grossesse En effet la loi fait ce sujet une exception au principe de l autorisation pr alable des repr sentants l gaux car l anonymat de la jeune fille doit tre respect si elle le souhaite Puis nous leur indiquons les structures m me de pouvoir les accueillir et les prendre en charge Sexualit Lors du passage a la majorit le jeune acquiert le droit de choisir librement son partenaire son orientation sexuelle Nous devons quasiment toujours d finir les trois orientations sexuelles reconnues et les dissocier
241. rticipatives mais parfois un peu dispers es Les l ves taient tr s agr ables et ont pos beaucoup de questions Dans l ensemble ils avaient de bonnes connaissances sur les diff rents sujets de l exposition Cependant quelques uns ont eu du mal comprendre les diff rences entre racisme et discrimination De m me il y a eu des confusions sur les peines d amende et d emprisonnement des l ves pensant qu il tait impossible d tre sanctionn a la fois d une amende et d une peine de prison Lors de la derni re intervention plus que dans les autres classes le groupe nous a beaucoup interrog s sur la justice A chaque fois les intervenants ont pris le temps de r pondre aux questions des l ves Que ferais tu si Au coll ge Jean Malrieu les juristes ont rencontr quatre classes de 6 qui ont t int ress es et participatives Dans une des classes il a t n cessaire de bien distinguer les maisons d enfants des familles d accueil Les juristes ont galement insist sur la notion de mise en danger qui semblait difficile appr hender pour certains coll giens Les notions de harc lement sexuel et de diffusion d images intimes sans le consentement de la personne ont t expliqu es suite leurs questions Un point a t fait sur le droit l identit car un jeune se demandait ce qui se passe si des parents cachent l identit de leur enfant 143 La question de la dissimulation du visag
242. s les l ves ont t r serv s au d but puis se sont pris au jeu de l exposition et se sont montr s participatifs et int ress s Une intervention a t perturb e par les commentaires d une surveillante ayant interpell les juristes pour les contredire sur leur explication Cette action a permis d aborder certains themes et de confronter quelques clich s la r alit notamment sur l galit des droits entre les hommes et les femmes et sur l homophobie Questions de violences Au coll ge Rocher du Dragon d Aix en Provence les interventions se sont d roul es de facon classique les jeunes se sont montr s dynamiques et participatifs Ils ont vite compris les notions essentielles ce qui a permis un change constructif Dans une classe un groupe d l ves a eu du mal comprendre la notion de t moignage devant la police ou la justice en assimilant les t moins des balances Au coll ge Arc de Meyran d Aix en Provence les classes ont dans l ensemble t calmes et agr ables m me si dans deux groupes les l ves avaient du mal s couter Les interventions se sont d roul es de fa on classique Dans l une des classes les jeunes ont pos des questions sur la p nalisation du suicide Au coll ge Les Matagots de La Ciotat l action s est d roul e de mani re classique Les l ves taient int ress s l coute et participatifs Ils ont pos de nombreuses questions sur l obli
243. s v rit des sanctions p nales Pourquoi ils mettent autant d amendes et envisageaient la sanction comme un moyen de gagner de l argent Je gagne quoi si je porte plainte En d finitive au vu des r actions des l ves et de lavis des professeurs l action propos e semble avoir atteint son objectif 113 Kiffer qui fait l autre Au coll ge Fr d ric Mistral deux interventions se sont bien d roul es Par contre la troisi me a d tre interrompue 20 minutes avant la fin le groupe tant devenu ing rable la proximit des vacances scolaires en fin d heure n aidait pas la concentration Une des classes participant un projet d Amnesty International l intervention a t la bienvenue pour affiner certaines notions Concernant le lyc e Professionnel Charles Mongrand deux des interventions sur les trois pr vues ont t annul es en raison du faible nombre d l ves pr sents Au sujet de l action qui a pu tre r alis e les l ves de l action annul e le matin ont t int gr s pour rejoindre ceux du groupe pr vu Ce groupe a t participatif int ressant et int ress permettant un change notamment sur le droit de la famille 13 18 questions de justice Cette action ducative a t dispens e au sein du coll ge Paul Eluard ce qui a repr sent cinq interventions Les interventions se sont bien d roul es elles ont toutes eu lieu dans le calme l atte
244. s CM1 18 15 33 de l enfant CM1 15 12 27 CM1 13 13 26 Ecole des Pins Bouc Bel Air A la rencontre d Eloi CM2 B 11 13 24 CM2 A 14 12 26 l CM2 CE2 7 10 17 Ecole Les Chabauds Bouc Bel Air ACE r pays eae CM2 9 15 24 e l enfant CM1 11 11 22 CM1A 13 14 27 Ecole Marius Roussel Simiane A la rencontre d Eloi CM1C 12 15 27 CM1B 13 13 26 TOTAL 26 interventions 326 338 664 4 Evaluation Evaluation pour l outil Droit et Internet 288 l ves 139 filles 149 gar ons a l intervention Oui Moyennement Non intervention vous a tele 208 72 22 70 2431 10 3 47 int ress Pensez vous mieux conna tre 237 82 29 51 17 71 vos droits Pensez vous mieux connaitre yo a le fonctionnement de la justice 248 86 11 13 89 Pensez vous mieux comprendre 197 68 40 91 31 60 ce qu est la citoyennet Quelle note sur 10 donneriez vous 7 59 5 D roulement Dans le cadre des actions Droit au quotidien Simiane Bouc Bel Air Cabri s l accent a t mis sur une th matique particuli re savoir le droit des mineurs Afin de r pondre aux interrogations des jeunes tablissements concern s en concertation avec l ensemble des partenaires pr cit s et en fonction des probl matiques rencontr es ont cibl trois modules propos s dans le guide des outils de l association ADEJ Droit et Internet A la rencontre d Eloi des lois A
245. s avoir visionn l affaire nous sollicitons leur participation en leur demandant leur ressenti Ensuite nous envisageons avec eux les diff rents acteurs leurs r les ainsi que leur ordre de passage dans le d roulement de l audience lls prennent ainsi conscience du caract re codifi du proc s p nal et du r le de chacun A cette occasion nous prenons soin de d faire certaines id es re ues En effet beaucoup ont tendance envisager la justice p nale fran aise sur le mod le anglo saxon D s lors en s appuyant sur la vid o ils comprennent que le but du juge au del de punir est aussi d viter la r cidive et de permettre le reclassement de l auteur de l infraction lis prennent conscience de l int r t de prendre en consid ration la personnalit de l auteur afin de prononcer le verdict Nous leur expliquons alors le principe de l individualisation de la peine En revanche la plupart du temps les l ves se montrent tr s critiques vis a vis de l attitude du pr venu Dans la majorit des cas ils approuvent le jugement rendu voire nous avouent qu a la place du juge ils auraient t plus s v res En mati re de peine les l ves prennent pleinement conscience que l incarc ration ne constitue pas la seule sanction a disposition du magistrat Ainsi en nous appuyant sur la vid o nous envisageons les diff rentes peines applicables telles que le sursis simple ou avec mise a l preuve par exemple ou encore les ob
246. s d crits dans les circulaires du Minist re de la Justice ADEJ propose de d cliner deux principaux objectifs Compr hension par le mineur du fonctionnement R publicain et social afin qu il prenne conscience qu il est une composante de la soci t qu il a la possibilit d exercer sa citoyennet et qu il va voluer tout au long de sa vie dans cette soci t soci t qui a un mode de fonctionnement propre qu il doit ma triser pour b n ficier des droits et devoirs qu elle conf re et exercer ses libert s Compr hension par le mineur du syst me judiciaire afin qu il puisse mettre en perspective sa situation au vu de la Justice d une fa on g n rale qu il comprenne le sens de l alternative aux poursuites qu il ait conscience des cons quences d une infraction commise et qu il s identifie comme acteur indirect l gislation et potentiellement direct de la Justice 3 Contenu Introduction g n rale sur la justice et sur sa place dans notre soci t Lexercice des droits et devoirs Les infractions et leurs cons quences victimes auteurs soci t Etude de cas Dur e 3h 4 Interventions Dates Age Filles Gar ons Total 29 janv 14 15 17 ans 0 7 7 09 avr 14 16 17 ans 3 1 4 18 juin 14 16 18 ans 1 10 11 24 sept 14 13 18 ans 1 6 7 05 nov 14 13 17 ans 1 7 8 17 d c 14 14 18 ans 2 4 6 Total 6 interventions 8 35 43 150 5 D roulement M me si les obje
247. s de justice Au lyc e Marie Gasquet Lors de la pr sentation du module les intervenants ont pr sent le syst me judiciaire fran ais mais aussi les lois visant garantir une protection de base la quasi totalit des mineurs vivant sur la plan te Les l ves disposaient d j de quelques notions juridiques de base ce qui facilita le d roulement du module programm Je u suis citoyen Au lyc e Marie Gasquet Les l ves rencontr s se demandaient pourquoi le Pr sident de la R publique ne pouvait pas faire les lois Une explication sur le syst me l gislatif francais a donc t r alis e La classe attentive et int ress e a permis que l action se d roule dans les meilleures conditions possibles Lyc e net Au lyc e Marie Gasquet La classe d ja rencontr e a plusieurs reprises dans l ann e lors de la mise en place de diff rentes actions se pr ta volontiers l exp rience Les questions des jeunes tourn rent tr s souvent autour des diff rentes mesures susceptibles d tre mise en place pour lutter contre la cybercriminalit Au Lyc e Don Bosco Seule une classe de l tablissement a pu b n ficier de l intervention Les l ves taient vifs et r actifs Les juristes ont d faire un point sur la l gitime d fense et la justice car les l ves ont pos de nombreuses questions sur le sujet La notion d amende a t expliqu e en d tail car il y avait sur ce point de nom
248. s de sanctions encourues Les juristes ont galement expliqu la diff rence entre les propos racistes l homophobie et la discrimination Un d bat s est rapidement instaur au sujet de l absence de l galisation du cannabis par rapport d autres substances alcool cigarette ainsi qu une vive discussion au sujet des violences polici res lors de la garde vue Il est noter que les jeunes taient beaucoup plus int ress s par la th matique de la Justice Les changes sur ce th me ont permis de dissiper de fausses repr sentations Par exemple une jeune s interrogeait sur l absence de marteau dans la salle d audience et sur la signification de la balance La place des diff rents acteurs de la cha ne judiciaire a aussi t d taill e Dans un deuxi me temps les juristes ont bien insist sur le principe de personnalisation des peines en multipliant les exemples De nombreux exemples de mesures et de sanctions ducatives ont t donn s pour montrer que le juge adapte sa r ponse en fonction du mineur qu il a face lui Outre les notions qui sont habituellement d finies les juristes ont d taill d autres mesures le mandat de d p t et sa distinction de la d tention provisoire le bracelet lectronique les fichiers de police STIC les centres ducatifs ferm s et renforc s Enfin un d bat tay de multiples mises en situation a t instaur afin de distinguer la l gitime d fense de la vengean
249. s droits des personnes gard es vue ll est apparu n cessaire de distinguer l avocat commis d office et l aide juridictionnelle Un jeune nous dit Un avocat commis d office c est une balance Il a balanc ce que lui avait dit mon coll gue qu il tait cens d fendre Le secret professionnel qui entoure la profession d avocat a t d taill ainsi que les sanctions encourues si les confidences du client ont t d voil es Pour la majorit des jeunes les questionnaires distribu s en fin d atelier ont t remplis avec s rieux Malgr un d but laborieux il semble que cet atelier ait atteint ses objectifs 156 AIC n 6 17 d cembre 2014 Tableau d valuation Oui Moyennement Non Ba 4 100 00 2 33 33 o 0 00 Pensez vous mieux connaitre 4 66 67 2 33 33 vos droits Pensez vous mieux conna tre 5 83 33 1 16 67 le fonctionnement de la justice Pensez vous mieux comprendre 5 100 00 0 0 00 ce qu est la citoyennet Quelle note sur 10 donneriez vous 7 00 l intervention 1 Nombre de filles 2 Nombre de gar ons 4 Total 6 A notre arriv e six des neuf jeunes initialement pr vus pour cet atelier taient pr sents Une des ducatrices du SEAT a dans un premier temps rappel les enjeux du dispositif D s le d part nous nous sommes pr sent s en rappelant que nous ne faisions pas partie du personnel du Tribunal ce qui semb
250. s en compl ment d une convention pass e avec l ADEJ afin que l ensemble du niveau b n ficie de ces actions Le descriptif de ces actions se trouve donc dans la partie Divers Bouches du Rh ne Au coll ge Henri Wallon Martigues l intervention a t pr sent e deux classes de 4 Les fonds FIPD ont permis de compl ter les actions ducatives prises en charge par le CUCS de Martigues Le descriptif de ces actions se trouve donc dans la partie Droit au quotidien Martigues de ce rapport Alice au pays des droits de l enfant A l Aire d accueil des gens du voyage Le R altor a Aix Les Milles l intervention s est bien d roul e m me s il a fallu l adapter un public tr s jeune En effet les juristes ont rencontr un groupe d enfants g s d environ 10 11 ans et un g de 7 ans lls taient participatifs mais avaient du mal d finir certaines notions de base telle qu une association ou un droit Cependant en utilisant un vocabulaire adapt a leur jeune age le message a sembl passer Les juristes ont ainsi d fini le racisme le plus jeune d entre eux avait du mal a comprendre qu il n y avait pas de race mais qu on parle plut t de la race humaine Il a galement t n cessaire d expliquer la notion de l gitime d fense Formation des d l qu s Ce module a t r alis e aux lyc es Lurcat et Langevin de Martigues en partenariat avec la ville de Martigues et les quipes p dago
251. s fictif Toutes les circonstances de la commission de l infraction sont d finies Les r les des acteurs au proc s sont r partis entre les l ves Il ne reste aux juristes de ADEJ qu a formaliser en termes juridiques le sc nario construit par les l ves Ce sc nario ainsi r dig est ensuite envoy par mail au professeur r f rent du projet qui le transf re a ses l ves pour que ceux ci puissent en prendre connaissance et s en impr gner S ance r p tition g n rale Il s agit pour le s groupe s de faire une r p tition g n rale du proc s Cela permet aux juristes de ADEJ d expliquer le sens des termes juridiques inscrits dans le sc nario et de rectifier certaines incompr hensions ou confusions afin que chaque l ve puisse incarner totalement son personnage S ance de r alisation du proc s fictif C est la phase de r alisation du proc s fictif Chaque groupe pr sente a l autre le cas ch ant son travail Une fois le proc s fictif r alis un petit d bat a lieu dans la salle en pr sence du groupe assistant l audience et permet aux juristes de r pondre certaines interrogations quant l infraction en question aux r les des acteurs au proc s et aux peines nonc es Enfin la mise en situation permet aux l ves d acqu rir une meilleure repr sentation de la justice p nale 3 Etablissements concern s Nb interventions Niveaux Nb filles Nb gar ons Nb total 7 12 18
252. s juristes ont pr sent le support 13 18 Questions de justice ce qui a permis de lancer le d bat autour de plusieurs sujets Les juristes ont d fini les notions de racisme et de discrimination puis ont voqu les notions de harc lement et de menaces Par ailleurs il a t n cessaire de traiter la question de l absent isme scolaire et de ses cons quences Les jeunes s interrogeaient sur les sanctions envisageables pour les parents De plus un jeune nous explique qu il n est pas all l cole pendant pr s d un an Les juristes ont d notamment expliquer la prise en charge des mineurs en danger le r le du juge des enfants et PASE Un point sur les violences conjugales a t fait Concernant la justice les jeunes avaient beaucoup de questions notamment celui qui est arriv en retard suite aux v nements qui se sont d roul s dans son quartier Les juristes ont pris le temps de r pondre a leurs questions mais ils leur ont pr cis qu une s ance sur la justice tait pr vue Dans l ensemble le premier contact tabli avec les jeunes tait positif L change a t agr able et constructif 2 me s ance le 19 11 2014 L audience est ouverte Lors de cette s ance deux nouveaux jeunes ont rejoint le groupe Nous avons d marr la s ance 10h30 au lieu de 10h car on attendait les jeunes du SESSAD L ducateur n avait pas eu l information que la s ance d butait 10h Une mise au point a t faite
253. s objectifs g n raux de l association favoriser l acc s au Droit des jeunes les informer de leurs droits et de leurs obligations leur permettre une citoyennet effective et une meilleure compr hension du monde de la justice sur les territoires prioritaires de la commune de Port de Bouc Le projet consiste essentiellement proposer des s ances d information collectives a destination des jeunes Tous les supports p dagogiques de l association peuvent tre mobilis s Les interventions se d roulent au sein des tablissements scolaires de l cole primaire au lyc e Des projets de fond peuvent tre r alis s impliquant un groupe de jeunes et leur r f rent animateur ou professeur sur plusieurs s ances Les interventions sont d cid es en concertation avec le charg de mission du CUCS Les quipes ducatives sont associ es au choix des supports adapt s en fonction des probl matiques relev es au sein de leurs secteurs d intervention Et concernant les tablissements scolaires ADEJ essaie de travailler dans le cadre des Comit s d Education a la Sant et la Citoyennet et d inscrire les actions dans le cadre du projet d tablissement 2 Partenaires Le Contrat Urbain de Coh sion Sociale de la Ville de Port de Bouc et son volet Acc s au Droit Citoyennet et Pr vention de la D linquance Le Conseil Intercommunal de S curit et de Pr vention de la D linquance de Martigues Port de Bouc Le
254. ses questions relatives au mariage distinction mariage civil religieux mariage forc viol entre poux Des interrogations au sujet de l autorit parentale ont aussi permis de r pondre des questions au sujet de la maltraitance des foyers d accueil pour mineurs et de l obligation alimentaire Au lyc e Leau une premi re session d actions a eu lieu d but janvier 2014 Les trois groupes rencontr s ont t tr s agr ables De bons changes dynamiques se sont cr s et ont t productifs Les groupes essentiellement f minins ont t int ress s par les th matiques de la famille de la sant de la sexualit et de la justice Le dispositif de l Aide sociale l enfance a t d taill dans une classe suite aux questions d un jeune en difficult avec ses parents Il y a eu de nombreuses questions au sujet du mariage et du Pacs et sur les droits et les obligations en d coulant 128 Des questions sur le droit l avortement ont t pos es notamment lorsque la personne est mineure Dans une autre classe le principe d galit particuli rement entre les hommes et les femmes a suscit un d bat et des r flexions int ressantes des jeunes Les autres interventions ont eu lieu en fin d ann e 2014 La premi re intervention du matin a d tre annul e du fait d une mauvaise organisation aussi les l ves concern s ont ils t regroup s avec une autre classe sur le cr neau de l apr s midi Les interventi
255. sommation de cannabis et en se concentrant sur le 103 th me du harc lement De plus la sayn te travaill e par les yc ens a t supprim e changeant ainsi ce qui avait t programm Ce CPE avait pr par la s ance en pr voyant de diffuser une vid o r alis e par des lyc ens d non ant le harc lement pour amorcer une discussion avec les jeunes Concernant le premier groupe une bonne synergie s est cr e avec les l ves Le CPE a expliqu le point de vue de l tablissement et le juriste de l ADEJ a introduit les notions juridiques Les l ves taient r ceptifs et participatifs Pour le deuxi me groupe les l ves ont t plus dispers s et moins r ceptifs au message puisque suite a la diffusion de la vid o la premi re r action a t d exprimer le fait que la personne victime tait responsable de cette situation Le juriste de l ADEJ a donc tent de d construire ces clich s et a repris les notions juridiques du harc lement Le CPE pr sent a t assez discret mais a sa d charge l intervention a t brutalement interrompue au bout de 35 minutes par l arriv e du troisi me groupe laissant juste le temps de conclure rapidement Le dernier groupe tait galement peu r ceptif au message et consid rait que la victime tait fautive de ce qu elle subissait La aussi le juriste de ADEJ a d construit les clich s Pour ce groupe galement la CPE pr sente n est intervenue que quelqu
256. stratifs des services judiciaires et les moyens dont ils disposent dispositif prise en charge et objectifs L implication des quipes m dico sociales durant l animation est vivement souhait e afin d assurer la coh rence et le suivi de l action au sein de l tablissement 3 Etablissements concern s Nb interventions Niveaux Nb filles Nb gar ons Nb total 9 G 118 111 229 Coll ge Andr Ch nier Marseille Coll ge Jean Malrieu Marseille 10 4 Evaluation Oui Moyennement Non L intervention vous a t elle int ress 172 83 90 30 14 63 3 1 46 Pensez vous mieux conna tre vos droits 190 93 14 14 6 86 Pensez vous mieux conna tre O O le fonctionnement de la justice 107 se Lis a 19 24 Pensez vous mieux comprendre ce qu est la citoyennet 162 78 26 5 a kk Quelle note sur 10 donneriez vous al intervention 8 65 5 D roulement De facon g n rale les coll giens rencontr s participent activement au bon d roulement du module Nous analysons en d tail la notion d autorit parentale Cette approche nous permet d expliquer tout ce que celle ci englobe Une fois expos s les param tres de cette notion les l ves comprennent tr s vite la raison d tre d une telle autorit ainsi que les r gles qui en d coulent La d finition de la maltraitance peut alors tre donn e Dans la
257. sur le fait qu elle est r ciproque En l esp ce il n est pas rare que des jeunes majeurs ou des mineurs en passe de devenir majeur nous interpellent sur leur situation personnelle compliqu e Il ne s agit pas ici de leur apporter une solution mais de les rassurer et de leur indiquer les diff rentes possibilit s qui s offrent eux pour pallier ce conflit familial Nous pr sentons ensuite les diff rentes possibilit s d unions d s 18 ans mariage pacs concubinage sous langle des contrats II n est pas rare ici de revenir sur l volution l gislative en la mati re En effet l Age nubile a t relev a 18 ans pour les femmes afin de s ajuster sur l Age des hommes dans le but de gagner en effectivit en terme d galit et de lutter contre les mariages forc s Ensuite nous d taillons les droits et obligations que ces unions reconnues par la loi entrainent ainsi que leurs modalit s de rupture La diff rence entre union civile et religieuse est galement abord e Ainsi ce th me permet g n ralement de rappeler et d expliquer ce que rev tent la la cit et ses corollaires En outre il permet galement de reprendre des propos parfois violents que peuvent exprimer certains jeunes quant l homosexualit Justice Deux volets de responsabilit s sont d finis la responsabilit civile et la responsabilit p nale La responsabilit civile engag e est celle des parents lorsque les enfants sont min
258. t sexuelle et sur les cas de d p t de plainte pour un viol fictif Dans une autre la distinction entre le mariage civil et religieux a t faite L adoption et l interdiction de vente des tres humains ont t expliqu es car un jeune avait entendu que l on pouvait acheter des enfants sur le site Le Bon Coin Le but de l enqu te de police a charge et d charge ainsi que le r le du juge ont t d taill s au sein d une des classes qui posait de nombreuses questions relatives la justice p nale Au coll ge Coin Joli S vign quatre classes de 4e ont b n fici des interventions de ADEJ Les l ves ont bien particip et ont pos de nombreuses questions parfois un peu farfelues La classe Ulis a eu un module adapt Mon internet en s curit Ces l ves utilisaient peu Internet et il a t parfois difficile de leur faire comprendre certaines notions Un d bat s est instaur au sujet des stup fiants notamment pour la consommation personnelle de cannabis Les juristes ont donc expliqu la l gislation en la mati re en insistant sur le fait que la simple consommation personnelle est aussi interdite 144 Dans une des classes une parenth se sur le sida a t n cessaire suite aux affirmations erron es de quelques uns telles que le sida ne touche que les filles De plus les questions de la transmission du virus de mani re volontaire et de sa sanction ont t abord es Les
259. t s a condition de remplir les crit res d acquisition de la nationalit propres a chaque pays Le fait d avoir la nationalit d un pays conf re des droits mais galement des obligations Ensuite les enfants ont pos beaucoup de questions sur la justice et la prison Nous avons ainsi trait de la peine de mort de la peine a perp tuit et des cas d extradition Nous avons galement abord la question du travail des enfants dans le monde Les enfants nous ont parl de Nelson Mandela et de son combat contre l apartheid lis se demandaient galement s il y avait des r gles pendant la guerre Ils ont voqu les g nocides et des actes d Hitler Les juristes ont pris le temps de r pondre a toutes ces interrogations Concernant le groupe 1 une jeune fille est ajout e au groupe Les enfants ont bien restitu ce qui a t vu a la s ance pr c dente Nous repassons galement les vid os Un point est fait a nouveau sur les notions de racisme et discrimination car il subsiste encore des confusions Tout comme dans le groupe 2 les enfants ont pos beaucoup de questions sur la justice et son fonctionnement On peut tre sanctionn quand on vole sa m re Tu paies quand tu portes plainte lis s interrogeaient galement sur les modalit s du bracelet lectronique Un jeune nous explique qu un homme dans son quartier a r ussi retirer le bracelet et l a mis au cou de son chat afin qu il puisse sortir quand il le veut
260. t ainsi conscience du caract re codifi du proc s p nal et du r le de chacun En outre nous insistons bien sur le r le de chaque acteur a l audience En effet au d part les jeunes ont tendance a assimiler le Procureur de la R publique au Pr sident du tribunal A cette occasion nous prenons soin de d faire certaines id es recues En effet beaucoup ont tendance a envisager la justice p nale fran aise sur le mod le anglo saxon De plus gr ce au support visuel ils comprennent voire d couvrent l tendue du r le du juge En effet pour eux le juge est uniquement l pour punir En s appuyant sur la vid o ils comprennent que le but du juge est aussi d viter la r cidive et de permettre le reclassement de l auteur de l infraction D s lors ils prennent conscience de l int r t de prendre en consid ration la personnalit de l auteur afin de prononcer le verdict Ici les l ves se montrent tr s curieux quant aux l ments pouvant entrer en consid ration En revanche la plupart du temps ils se montrent tr s critiques vis vis de l attitude des pr venus Dans la majorit des cas ils approuvent le jugement rendu voire nous avouent qu a la place du juge ils auraient t plus s v res En mati re de peine les l ves prennent pleinement conscience que l incarc ration ne constitue pas la seule sanction a disposition du magistrat Ainsi en nous appuyant sur la vid o nous envisageons les diff rentes peines
261. t du pouvoir l gislatif en France vote direct indirect d finition d un mandat diff rence entre fonction et m tier et explication des r les du Chef d Etat 1 ministre ministres d put s et s nateurs Nous devons prendre le temps de bien dissocier le r le de chacun des acteurs En effet pour les jeunes c est le Pr sident de la R publique qui fait les lois Cela permet de d finir le mode d laboration de la loi et de mettre en avant la s paration tripartite des pouvoirs tablie en France et d expliciter les notions de dictature et de d mocratie Ensuite nos juristes font l tat des lieux concernant le droit la diff rence la libert d expression la libert de conscience la la cit L encore nous prenons le temps d expliquer et d illustrer chaque notion Ainsi en fonction des r actions des jeunes nous nous attardons sur le racisme la discrimination afin qu ils appr hendent l tendue des comportements en cause Nous explicitons galement le principe de la s paration de l tat et des diff rents cultes Enfin 3 propositions de lois sont pr sent es aux l ves loi sur la discrimination positive sur le port de l uniforme en milieu scolaire sur l imposition d une religion d Etat Ils en choisissent une et en pr parent la discussion Pour ce faire ils sont divis s en deux groupes encadr s par les intervenants En g n ral les l ves choisissent le pr sident de l assembl e nationale apr s qu
262. t l exposition 13 18 Questions de Justice aupr s du public lyc en les intervenants de l ADEJ ont r alis que de nombreuses questions relatives au Droit se posaient pour les jeunes majeurs ou en passe de le devenir Il a sembl n cessaire de d velopper un outil sp cifique pour ce public En effet le passage la majorit est un cap important dans la vie des jeunes Il suscite presque toujours de l enthousiasme mais parfois aussi de nombreuses questions Le but de cette animation est de donner le maximum d informations pratiques pour faciliter cette transition 2 M thodologie La notion d acquisition de la capacit juridique a 18 ans est abord e de fa on transversale par le biais de 7 th matiques Il est noter que faute de temps devant le grand nombre de questions soulev es par les jeunes tr s souvent les 7 th mes ne peuvent pas tous tre d taill s Ainsi nous partons toujours de l int r t des jeunes en leur faisant choisir les th mes qu ils souhaitent voir trait s en priorit Le support interactif permet d entrer dans chaque th matique en d tail et de passer ais ment de lune l autre Citoyennet Droit de vote Institutions Actions citoyennes Famille Autorit parentale Mariage PACS Divorce Justice Responsabilit civile Responsabilit p nale Infractions Actions en Justice Argent Compte en banque Cr dits Imp ts Contrats Contrat de travail bail vente
263. t la Justice P nale car les jeunes avaient de nombreuses questions Ainsi les notions de garde a vue de casier judiciaire et de prescription ont t expliqu es Certains taient tonn s d apprendre que l obligation a l instruction tait en vigueur dans les tablissements p nitentiaires pour mineurs Le milieu carc ral a suscit des questionnements ils se demandaient par exemple si EPM tait aussi violent que les prisons pour adultes Proc s fictif Cette intervention s est d roul e sur plusieurs s ances lors des vacances de la Toussaint au Centre social Lucia Tichadou de Port de Bouc La moiti de la convention initialement pr vue a t prise en charge par les financements du CUCS de Port de Bouc Le descriptif de ces actions se trouve dans la partie Droit au quotidien Port de Bouc Journ e F te tes droits du Conseil G n ral A l occasion de l anniversaire de la convention internationale des droits de l enfant ADEJ a t sollicit e pour tenir un stand Lors de cette manifestation les intervenants de l association ont propos une action nomm e Graine de droit Cette action dont le support est un plateau de jeu a permis aux jeunes de tester leurs connaissances sur diverse th matiques li es au droit telles que La justice L acceptation des diff rences Les droits de l enfant La citoyennet Dans ce cadre les juristes ont pu rencontrer 76 enfants de 6 13 ans 172
264. t moi dans laquelle nous d couvrons une petite fille Marina Fran aise d origine croate qui nous raconte l histoire de sa famille sa vie en France et nous parle de son pays d origine la Croatie Les l ves nous expliquent ce qu ils ont vu Nous faisons donc le lien entre ce que l on a vu dans les s ances 1 et 2 et le petit film Dans l ensemble les notions sont comprises m me si nous sentons qu il faudra y revenir pour certains S ance 3 du 11 avril 2014 Nous sollicitons la contribution des enfants afin qu ils d crivent et repr cisent ce que nous avons fait la semaine pr c dente puis qu ils nous r expliquent les notions de nationalit origine et religion lls se rappellent bien les diff rents th mes tudi s le message que nous avions voulu leur transmettre via l extrait du Petit Prince ainsi que la vid o dans laquelle Marina nous raconte l histoire de sa famille croate et donc ses origines Ils restituent correctement les informations Nous leur distribuons donc un petit jeu afin d tre s rs de l exacte compr hension des trois notions Ce jeu a t bien r ussi par la grande majorit des enfants L tape qui suit est la prise de connaissance du travail qui a t demand entre les s ances 2 et 3 A savoir des illustrations sur le principe d galit et la continuation d une petite histoire distribu e sous forme de livret Les enfants sur la base du volontariat viennent nous pr senter leurs dess
265. tablement celle qui suscite les plus vifs changes Plusieurs points sont mis en avant lors de la projection de cette vid o Tout d abord nombre d l ves consid rent que le fait de laisser en vidence un objet susceptible d attiser les convoitises d douane en partie la personne qui s en empare en le volant Ensuite ils consid rent que m me si une personne est t moin d un vol elle doit garder cette information secr te sous peine de repr sailles repr sailles qui aux yeux de beaucoup seraient justifi es Les juristes sont tr s souvent amen s a replacer la situation dans son contexte afin de d finir les responsabilit s de chacun lorsqu une infraction de ce type se produit 51 52 2 me partie LA REALISATION DES PROJETS 54 l Droit au quotidien Marseille 55 A Actions collectives 1 Description Le projet Droit au quotidien Marseille s inscrit dans les objectifs g n raux de l association favoriser l acc s au Droit des jeunes les informer de leurs droits et leurs obligations leur permettre une citoyennet effective et une meilleure compr hension du monde de la justice sur le territoire marseillais Les territoires prioritaires de la Politique de la Ville sont principalement concern s mais nous travaillons galement avec les autres secteurs Deux volets le composent a Les s ances d informations collectives des jeunes Tous les supports p dagogiques de l association peuvent
266. terdiction de pratiquer sa religion Cette notion est donc approfondie Cette animation est aussi l occasion de recenser et de dissiper un grand nombre d a priori sur l homosexualit le transsexualisme et l hermaphrodisme 39 Enfin une fois la notion de discrimination bien maitris e et ses diff rentes formes envisag es nous nous attardons sur les moyens existants pour combattre la discrimination Ici apr s nos explications les l ves comprennent l int r t de d poser plainte tant pour soi lorsque l on est victime que pour les autres afin de favoriser l volution des mentalit s Nous leur exposons aussi les diff rentes associations ou institutions existantes pour aider les victimes de discrimination De plus grace a l exposition les l ves prennent conscience que tour tour on peut tre auteur et victime de discrimination ou d infraction en g n ral Cet outil interpelle les jeunes Leur int r t se devine au travers de l importance de leurs questions et de leur envie de r fl chir aux probl matiques soulev es Cette intervention permet une mise en perspective int ressante du principe d galit Elle permet aussi aux jeunes de bien comprendre le r le protecteur de la loi ainsi que sa vocation assurer l galit De fa on g n rale l intervention se r v le positive en donnant aux jeunes la possibilit de r fl chir et de dissiper beaucoup d id es re ues L aspect ludique de l expositio
267. termes de confidentialit des donn es mises en ligne L affiche r sumant les notions abord es et pr sentant un Vrai Faux a plu aux l ves et ils n ont pas eu de difficult s de compr hension Les autres ca m est gal Pour cette action les juristes sont intervenus dans 4 classes de 5 du coll ge La Carraire soit 88 l ves L tablissement ne disposant pas du mat riel suffisant grilles pour afficher l exposition l action s est d roul e dans une salle de SVT pourvue de porte manteaux auxquels les affiches ont pu tre attach es Bien que la disposition de la salle ne soit pas id ale pour cette intervention notamment pour la circulation des l ves entre les diff rents panneaux les actions se sont bien d roul es Les l ves rencontr s ont fait preuve d int r t et ont t participatifs Les juristes ont du faire quelques rappels l ordre dans l une des classes un peu plus agit e Au cours des actions ont pu tre relev es d importantes confusions entre les notions d origine de nationalit et de religion Les remarques des l ves ont aussi laiss appara tre certains pr jug s li s aux notions sus voqu es Les l ves se posaient de nombreuses questions sur le th me l intervention aupr s de ces classes est alors apparue tout fait pertinente 109 E Droit au quotidien Port de Bouc 1 Description Le projet Droit au quotidien Port de Bouc d cline le
268. tes mais aussi les enfants et les jeunes trouveront de quoi satisfaire leur r flexion leur curiosit a travers colloque et parcours ludiques Je les en remercie vivement et bien sinc rement Clara MARINELLO Pr sidente de l ADEJ Sommaire INTRODUCTION L it koyo ai tait ko za ka a kok a M a e e ka 3 1 re partie LES SUPPORTS PEDAGOGIQUES iii 9 k HOMES S MNEU s ke cca dpi rak e k afriken aki ank kn and pe annik ad sacs na daveb ae de ERA A ERTEN s ad nier anne 10 A QUE ferais tU Si e p antan ob fuel ue Bt Ga tenter Pa vie ste ct atlas eh ns 10 B DroitetInt rnet hante Mens A TAE re re nent Pou bol via setan 12 CG WWW IYC e N mn chee en kod sas pen tea de er sante nada there eme de dar sod popi aa name eee vies ce sde 14 D Mon Internet en s curit iii 16 E larencontre d lOl 2 ner si eet kan ra ad ket die van kaa mena A etik E pet tik be te 17 F Alice au pays des droits de l enfant 19 G Graine de droits iian pawa oz ana kk ot maws a ond s a aa ka pd va Mey ast aa pov arr dote red ler ka ke kaa ra YN e anka abil ke 20 HE Justice des MINGUS tateei ke fok aw kb a go a da pk n ii kk n n ka da ki n ak ka BWA a kap kk 21 A Exposition 13 18 Questions de Justice iii 21 B L audi nGe est ouvertes sivik ano ki nati serpents bak abo ke mater Run te meet ok Da kak RAY ou RH Net mnt d 24 C Tribunal mode d emploi sise 27 Ds PROCES TICUE ep tee a er pan ake san ee dan bo F en ete den be ak ee ete ee
269. tre elles sont communes tous les l ves d une m me cole L existence de lois est ensuite d taill e les juristes expliquent notamment leur cr ation et leur champ d application Cela permet de revenir sur certaines fausses id es par exemple que c est le Pr sident qui fait les lois C est aussi l occasion de bien insister sur le fait que la loi est la m me pour tous qu elle s applique partout et tous et ainsi rappeler le principe d galit Il s agit aussi de leur faire prendre conscience qu il n existe pas de lieux qui ne seraient r gis par aucune r gle En outre d autres jeux dans le livret permettent de faire deviner aux enfants quels sont les diff rents buts des r gles et de la loi Ils prennent alors g n ralement conscience que la loi n est pas l que pour sanctionner mais qu elle sert aussi prot ger les personnes C est l occasion de d velopper quelles sont les personnes qui sont charg es de faire respecter et appliquer la loi Les juristes expliquent alors ce qui se passe lorsque les r gles ne sont pas respect es Enfin les aventures d Eloi se terminant en Chine les juristes voquent le fait que si chaque pays d termine sa propre loi il existe des lois communes a tous les pays Ils d veloppent cette id e en donnant l exemple de la Convention Internationale des Droits de l Enfant visant prot ger les enfants dans le monde entier D une mani re g n rale le fascicule support de cette
270. unes a leur tour acteurs et ainsi vecteurs d informations pour leur entourage Il s agit donc dans un premier temps d informer les jeunes afin qu ils puissent s approprier la chaine p nale et le fonctionnement de la justice Une fois ces connaissances et cette compr hension de la Justice acquises les jeunes vont participer activement dans un second temps la r alisation d un proc s dont ils auront fix eux m mes tous les contours Il s agit ainsi de proposer un travail de fond sur la Justice de rendre accessible au plus grand nombre une information transversale relative a la justice afin d informer et de d construire les pr jug s et id es recues 2 M thodologie Ga 10 s ances sont pr vues leur nombre varie selon l ampleur du projet souhait par la structure demandeuse et le nombre de jeunes concern s par le projet En effet certaines s ances peuvent tre doubl es en fonction du nombre de participants et de leur emploi du temps Chaque proc s fictif correspond a un projet de fond sp cifique et est donc am nageable en fonction des besoins recens s Ce projet de fond peut tre accompagn de rencontres avec des professionnels de la justice tels que des juges des avocats D s lors ces rencontres sont organis es par l ADEJ S ance s d introduction Introduction a la justice par le biais du support 13 18 questions de justice nous mettons en parall le les droits et les obligations de chacun afi
271. unes lors de cette animation r v lent un besoin de comprendre les notions essentielles du droit du travail S ils connaissent l existence des diff rents types de contrats de travail CDD CDI ils n ont pas forc ment conscience de leurs sp cificit s Certains ont pos des questions sur le paiement de la p riode d essai d autres ne comprenaient pas pourquoi il tait n cessaire de respecter les r gles de s curit notamment sur le mat riel de protection A chaque fois les juristes ont pris le temps de leur r pondre et d expliquer ces notions Concernant l hypoth se d un litige la proc dure prud homale a t expliqu e si les jeunes avaient tous plus ou moins entendu parler du Conseil de Prud hommes ils taient surpris d en d couvrir les particularit s et le fait que d autres personnes qu un avocat pouvait repr senter les parties Il ressort des interventions que si la perspective de devenir employeur leur semble lointaine les jeunes ont conscience que salari et employeur ont des droits et des obligations l un envers l autre 48 V Droit et milieu scolaire Cette th matique a concern 623 jeunes pour un total de 28 interventions Deux outils ont t utilis s La formation des d l gu s de classe Questions de violences A Formation des d l gu s 1 Objectifs L lection des d l gu s constitue souvent la premi re exp rience d exercice de la d mocratie En effet le d l
272. ur des questions de s curit et de responsabilit Les professeurs sont galement venus nous rencontrer la r cr ation pour savoir quelle posture ils devaient adopter et la CPE nous a demand si cela ne nous d rangeait pas qu elle assiste l intervention Le malentendu qu avait semble t il suscit le mail de la PJJ a finalement t dissip Par ailleurs le planning a t modifi au dernier moment puisque seulement une ducatrice tait pr sente au lieu des deux pr vues initialement Lors de la premi re intervention du 12 f vrier au moment o la juriste a expliqu la justice p nale des mineurs l ducatrice l a interrompue pour signifier son d saccord avec le fait qu un mineur peut tre reconnu responsable d s l ge de 7 8 ans Elle estimait qu un mineur n tait responsable p nalement qu a partir de 13 ans Un point a alors t fait sur la distinction entre l ge de discernement et l Age de la responsabilit p nale a t galement pr cis qu un mineur n encourt certes de peines qu a partir de 13 ans mais qu avant cet age une r ponse p nale est envisageable Par la suite le bin me d intervenants ADEJ PJJ s est mis d accord sur la n cessit de ne pas s interrompre ni de se contredire devant la classe mais plut t d apporter des pr cisions de facon compl mentaire et dans le doute de s abstenir et de v rifier les informations apr s les interventions A la fin de l intervention une
273. ur expliquons donc que la seule autorit l gale existante est celle d volue aux parents ou plus largement au x repr sentant s l gal aux Enfin apr s avoir abord avec eux ces comportements nous abordons l infraction que constitue la diffamation et nous la distinguons de l atteinte la vie priv e En effet beaucoup de jeunes ont du mal distinguer ces deux notions L encore le recours de multiples exemples facilite leur compr hension Sayn te 5 l influence du groupe la r putation la diffamation Tout comme la sayn te 3 cette sayn te n est pas forc ment explicit e avec les plus grands en effet bien souvent ces notions sortent d s la sayn te pr c dente et sont donc envisag es a ce moment Pour les plus jeunes un accent particulier est mis sur cette s quence notamment pour faire un focus sur l influence du groupe Ce th me permet de faire prendre conscience aux jeunes que parfois il peut leur arriver de prendre des d cisions en consid ration du groupe dans lequel ils voluent plut t qu en fonction de leurs propres aspirations et que cela ne va pas toujours dans leur int r t Nous notons que les l ves se montrent toujours tr s curieux quant la justice p nale qui est envisag e de fa on transversale tout au long de la BD Nous leur expliquons les grands principes de la justice applicables aux mineurs De m me r guli rement nous nous attardons afin de tenter de d faire certaines id es
274. ur tourner l apr s midi avec l aide de l animatrice vid o qui intervient r guli rement avec le centre social Tichadou Le matin en accord avec les jeunes nous avons utilis le sc nario r dig par l ADEJ pr par le d cor et fait une r p tition en costumes L apr s midi a t consacr au tournage du proc s fictif avec l animatrice vid o ll a t tr s plaisant de voir que toutes les jeunes taient pr sentes et motiv es pour la r alisation du proc s fictif malgr le fait qu elles avaient tr s peu de temps pour r aliser le projet et d couvrir et int grer des notions juridiques Elles se sont beaucoup investies pour jouer le jeu et se sont vraiment surpass es 115 F Droit au quotidien Les Pennes Mirabeau 1 Description Le projet Droit au quotidien Les Pennes Mirabeau d cline les objectifs g n raux de l association favoriser l acc s au Droit des jeunes les informer de leurs droits et de leurs obligations leur permettre une citoyennet effective et une meilleure compr hension du monde de la justice sur les territoires prioritaires de la commune Le projet consiste essentiellement proposer des s ances d information collectives a destination des jeunes Tous les supports p dagogiques de l association peuvent tre mobilis s Les interventions se d roulent au sein des tablissements scolaires de l cole primaire au lyc e Les interventions sont d cid es en concertation avec l
275. us appliqu e en France depuis 1981 Alice au pays des droits de l enfant Cette action ducative a t donn e dans trois coles primaires de Bouc Bel Air ce qui repr sente au total 7 interventions A l cole de la Salle les juristes ont eu trente minutes de retard en raison d un probl me de circulation ils s en excusent nouveau Malheureusement une accumulation de probl mes techniques a emp ch le d roulement de la premi re intervention En effet l tablissement ayant oubli notre venue les l ves ont t r unis tardivement Par ailleurs nous avons eu des difficult s projeter le support Nous avons alors d cid de r unir les deux classes pr vues pour visionner le dessin anim S agissant du contenu les interventions se sont d roul es classiquement comme d crit en premi re partie du rapport A l cole de la Bergerie les interventions ont commenc avec du retard plus particuli rement pour la seconde en raison de la r cr ation Les deux classes avaient d j vu l action l an dernier mais les enfants ont t tr s participatifs et int ress s lis ont tr s bien r sum l histoire et les droits de l enfant Ils avaient de nombreuses questions sur la s paration des parents et le sort de l enfant Les juristes ont galement abord les r gles applicables en mati re d adoption Dans l cole des Chabauds les interventions se sont d roul es classiquement selon le descript
276. uvoir sensibiliser les mineurs sur leurs comportements l gard du sexe oppos notamment en les mettant en garde contre la r alisation d infractions 176 ll Formation La loi relative a la protection de l enfance Secret Professionnel et Information Partag e a destination de l association Aide Insertion de Gardanne Date 13 octobre 2014 Participants 13 Objectifs D finir la notion de secret professionnel D terminer le cadre de l information Permettre aux participants de faire le point sur ces notions et d changer sur leurs pratiques Contenu D finition du secret professionnel principe de l interdiction de divulguer des l ments relevant du secret professionnel Le cadre juridique de la lev e du secret professionnel Le cadre juridique du partage d informations caract re secret Bilan La formation a permis dans un premier temps de d finir le secret professionnel en pr cisant les tenants et les aboutissants de cette notion puis d expliquer les conditions dans lesquelles le secret peut tre lev Le second temps de l intervention a t consacr au cadre juridique du partage d informations a caract re secret et des diff rentes situations de partage entre professionnels concourant a la protection de l enfance entre professionnels de l action sociale ou avec des intervenants ext rieurs Le temps de formation a galement donn l occasion aux participantes d change
277. xe deux juristes pour cette action En effet les interventions y gagneraient en qualit et les intervenants en confort ll serait galement souhaitable que les juristes et les ducateurs tant ma tres de leurs agendas respectifs coordonnent ensemble l organisation des actions Ils pourraient ainsi planifier les interventions d un commun accord et il y aurait moins de risque d annulation et de retard Les bin mes devraient galement prendre le temps en amont de pr parer ensemble leurs interventions afin d affiner leur compl mentarit Au regard de la r union de bilan qui s est d roul e les partenaires s entendent sur les pr conisations et sur le fait de r duire le nombre d interventions sur une ann e scolaire Le dispositif devra donc pouvoir se p renniser pour l ann e scolaire 2014 2015 81 b 3 Lyc es Proc s Fictif au Lyc e Leau S ance 1 le 7 novembre 2014 Les 2 groupes avec lesquels nous avons travaill se sont montr s dynamiques et int ress s L une des classes a particip au proc s fictif en 2013 La date du proc s fictif a cette tape du projet a t fix e au 27 mars 2015 Dans un premier temps il a t n cessaire d expliquer le fonctionnement de la justice p nale par le biais de l outil 13 18 questions de justice pour que les l ves puissent disposer de connaissances essentielles avant d incarner le r le d un des acteurs du tribunal 13 18 Question
278. xistent en tout lieu En effet certains pensaient qu il n y avait pas de r gles dans l espace ou encore en prison Dans une des classes une parenth se a t faite sur le num ro de t l phone Enfance maltrait e suite aux questions d un enfant qui se demandait comment faire si les parents interdisaient de t l phoner A l cole Jean Jaur s trois interventions ont t effectu es Les enfants taient int ress s et ont bien particip Pour une classe les l ves avaient des difficult s a admettre que les violences sont interdites de mani re g n rale quelle que soit la personne qui les exerce Un point sur la Justice p nale a t fait Certains pensaient que les mineurs ne risquaient la prison qu a partir de dix huit ans Dans une des classes les juristes ont galement r pondu a de nombreuses questions relatives aux stup fiants consommation vente trafic La notion de secret professionnel a aussi t abord e notamment en relation avec le r le de l assistante sociale Le r le de protection des parents envers leurs enfants a galement t voqu ainsi que les sanctions qu ils pourraient encourir en cas de mise en danger Les r gles concernant le droit l image ont t d velopp es suite aux interrogations des enfants 102 Droit et Internet Au coll ge Henri Wallon a Martigues l intervention a t pr sent e deux classes de 4 Ces interventions ont t prises en ch
279. xpriment clairement et savent captiver l attention Remarques diverses La Salle n est pas du tout appropri e pour une coute satisfaisante Tr s mauvaise sonorisation passage de personnes intervention technique sur la machine caf Locaux trop froids et bruyants Exp rience renouveler Il serait bien de laisser un temps de pause au milieu de la matin e pour pouvoir cr er du lien avec les professionnels de la salle 87 88 ll Droit au quotidien Bouches du Rh ne 89 REPARTITION DES INTERVENTIONS PAR OUTILS ET PAR THEMATIQUES Droit au quotidien Bouches du Rh ne OUTIL ASE on ER Filles Garcons Total Droit des mineurs Droit et Internet 75 837 901 1738 www lyc e net 4 41 36 77 Mon Internet en s curit 2 27 24 51 A la rencontre d Eloi 18 228 239 467 Alice au pays des droits de l enfant 8 86 91 177 Total Droit des mineurs 107 1219 1291 2510 Justice des mineurs Exposition 13 18 Questions de justice 8 74 62 136 Tribunal mode d emploi 3 7 13 20 Proc s fictif 5 5 0 5 En qu te de justice 1 21 14 35 Total Justice des mineurs 17 107 89 196 Promotion Egalit BD Kiffer Qui fait l autre 29 319 276 595 Les autres ca m est gal 8 94 88 182 Projet Van Gogh 6 11 12 23 Total Promotion Egalit 43 424 376 800 Citoyennet Changement majeur 72 639 820 1459 Je u suis citoyen 1 0 8 8 Conseil Municipal des Jeu
280. z 7 33 vous a l intervention Nombre de filles 1 Nombre de garcons 7 Total 8 Sur les dix jeunes convoqu s huit taient pr sents Ils ont t accueillis par Monsieur Bouygues Certains taient accompagn s par leurs m res et un par son oncle Habituellement les jeunes ont tendance se diriger vers le fond de la salle La pr sence de leurs proches la pr sentation de l atelier par M Bouygues a facilit leur installation au premier rang Parmi eux il y avait un mineur isol tranger qui ne parlait pas tr s bien le fran ais Dans l ensemble les jeunes rencontr s n taient pas dans une dynamique d change Cependant a la derni re heure apr s leur avoir expliqu avec insistance qu on ne travaillait pas pour le Tribunal ils se sont montr s plus d tendus A partir de l tant plus en confiance le dialogue s est finalement instaur Dans un premier temps de mani re assez classique les notions de libert d opinion et d expression ont t abord es Les notions d outrage a agent et injure ont t d finies Les juristes ont galement expliqu la diff rence entre les propos racistes l homophobie et la discrimination Lorsque nous avons abord la justice p nale des mineurs les jeunes s interrogeaient sur la proc dure p nale et surtout sur les conditions de la garde vue Certains nous ont fait part de leurs propres exp riences Ainsi les juristes ont expliqu le
281. z importantes Dans le cadre de l action Droit et Internet au Coll ge Les Gorguettes Cassis les juristes ont rencontr 4 classes de 5 me soit 96 l ves Les intervenants ont t tr s bien accueillis par le personnel de l tablissement Les coll giens ont t tr s participatifs malgr une tendance notoire se dissiper concentration difficile micro discussions rendant l intervention parfois difficile 147 Dans l une des classes l intervention a eu lieu sur un cr neau durant lequel les l ves ne devaient pas avoir cours aussi ont ils t particuli rement difficiles g rer malgr les rappels l ordre des juristes et de l infirmi re Un nombre tr s limit de themes a pu tre abord du fait de cette agitation Dans cette classe ils avaient de nombreuses questions sur la l gitime d fense et sur les armes auxquelles les juristes ont pris le temps de r pondre Dans les autres classes les intervenants ont relev des questions sur les appels anonymes et le contr le de la webcam distance par des gens mal intentionn s Enfin dans toutes les classes les remarques et interrogations des jeunes sur la religion et les origines ainsi que sur les liens entre ces deux notions faisaient appara tre d importantes confusions sur ce sujet Les autres a m est gal Au coll ge Paul Eluard de Port de Bouc les interventions se sont d roul es classiquement Pour la majorit d entre elle

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