Observatoire de la production audiovisuelle et
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1. Samba Jerico La Famille B lier L gende Cin ma La French Dans le domaine de la production audiovisuelle on retrouve les plus grandes r ussites du secteur commencer par Europa Corp T l vision Le Passager Taxi No Limit et Gaumont Productions T l vision R sistances H tel de la plage Shine France The Voice Masterchef Elephant Story Fais pas ci fais pas a Parents mode d emploi Merlin Productions Clem Calt Productions Image et Compagnie On retrouve pour la croissance de l emploi intermittent dans le secteur de la post production les m mes entreprises que pour l emploi permanent les deux tant li s sur les chantiers majeurs qu elles mettent en uvre En premier lieu Illumination Mc Guff avec une croissance galement sup rieure 50 mais aussi Mikros Image au premier plan dans les effets visuels pour la publicit Evian pour le cin ma La vie d Ad le et la t l vision Les revenants IV Perspectives 2014 L volution de l emploi en 2014 peut tre d duite de l volution des cotisations dues sur l exercice 2014 en retraite compl mentaire Toutefois cette analyse n apporte qu une tendance En effet les cotisations dues voluent au fur et mesure de l exploitation des d clarations nominatives annuelles un ajustement est fait entre les cotisations dues c est dire appel es2. 169 834 172 538 178 333 184 093 180 76 ogy cin ma de vid o et de f programmes de TV Inter 96 666 96 088 99 6771109 251 110 137 120 336 129 4701128 110 129 598 141 406 139 59 Per 364 215372 7611399 520 426 640 455 073 489 286 531 000 526 871 541 153 563 877 578 94 Total Ile de France i f Inter 638 677 650 172 700 048 738 665 757 8191836 5821856 166792 376835 3541918 608 888 406 Autres r gions 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 4 Production de films et Per 6722 7467 10700 12043 14413 15563 16935 16764 16317 16952 1741 Pd de programmes pour la i i S wv Inter 11 892 13 282 13 415 15673 17295 17817 19573 19996 22017 21 774 2665 Production de films aY institutionnels et Per 13 224 12782 14361 15511 17377 19 417 21 047 21532 24 081 25 120 Inter 17 170 16 342 17 203 16 790 17 254 19 593 20 585 18 011 19659 20 941 publicitaires 22 10 X Production de fims pour per 5073 6115 7105 6885 6869 7549 7778 8095 9017 9425 928 lecn ma Inter 9944 9571 8180 10942 20956 13296 15778 12657 15487 15 600 16 49 4 Post production de films per 4275 4494 4755 5230 5920 8144 10 312 13556 15516 13039 1095 a cin ma de vid o et de programmes de TV Inter 5358 4713 4758 5670 6578 6593 7312 7318 7996 9578 1257 Per 29294 30859 36921 39678 44579 50674 56071 59946 64932 64537 63 6
3. Bill Mechanic et tourn Versailles avec Pierce Brosnan dans le r le de Louis XIV galement quelques semaines apr s par un acteur japonais pour le film d Hajim Hashimoto Le Ch teau de la reine galement tourn Versailles mais aussi Place des Vosges et au Louvre L Asie dans sa grande diversit a t nouveau tr s pr sente avec une importante production de Chine continentale The Wine war de L on La Ming mais aussi une production de Taiwan W Island de Lin Sheng Cheng une autre de Hong Kong Vacances Paris de James Yuen Le d veloppement de la production de s ries dans le monde entier a galement profit l le de France avec la s rie de CBS Roseramry s baby celle de TV Globo au Br sil Rio Babbilonia et la s rie indienne Tere Shehar Mein Cette liste non exhaustive des tournages internationaux 2014 donne une id e du potentiel de croissance de la production internationale en le de France Celle ci devrait continuer de progresser et de compenser l atonie des investissements fran ais dans les ann es qui viennent dans un contexte d ajustement de nos politiques fiscales la concurrence internationale
4. au cours d un exercice et les cotisations qui seront r ellement vers es Evolution des cotisations dues en retraite compl mentaire par r gion trait plein en constant 2005 trait pointill en courant 200 000 000 180 000 000 160 000 000 140 000 000 120 000 000 100 000 000 80 000 000 60 000 000 40 000 000 20 000 000 0 om Ile de France Autres r gions 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Au regard des cotisations il appara t que l inflexion 3 en constant de la masse salariale observ e en 2012 en Ile de France serait r sorb e en 2014 gr ce une augmentation de 1 en 2013 et de 2 en 2014 Ainsi nous revenons en 2014 une situation proche de celle de 2011 en constant Taux d volution annuelle des cotisations dues en retraite compl mentaire Entreprises situ es en Ile de France trait plein en constant 2005 trait pointill en courant 12 10 8 6 4 2 0 2 4 6 8 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Permanents Intermittents Pour les entreprises situ es en Ile de France l augmentation du volume d emploi des permanents est relativement constante entre 2009 et 2012 avec un taux moyen d volution annuelle de 0 4 en constant Ce dernier augmente de 1 5 en 2013 et de 3 en 2014 Cette augmentation serait d autant plus
5. base de donn es de la Commission du film d le de France L image de la destination a profond ment chang depuis dix ans Depuis l poque qui para t lointaine aujourd hui o Un long dimanche de fian ailles de Jean Pierre Jeunet plus gros budget de l ann e 2005 se voyait refuser l agr ment en raison d un financement am ricain apr s les actions de syndicats de producteurs visant exclure les investissements trangers de crainte qu ils ne bouleversent l conomie autarcique et prot g e du cin ma fran ais la mise en place du cr dit d imp t international et l action des commissions du film sur tout le territoire la mobilisation des ressources patrimoniales et l attitude volontariste des pouvoirs publics locaux en particulier de la R gion le de France et de la ville de Paris tout cela a fait de la destination France une destination accueillante et recherch e pour le cin ma mondial D autant que dans le m me temps la croissance de la production mondiale s est av r e particuli rement forte pas seulement en raison de la bonne sant des majors hollywoodiennes mais aussi de l apparition de nouvelles industries audiovisuelles et cin matographique un peu partout dans le monde en particulier en Asie affichant toutes l ambition d acc der des d cors universels La R gion le de France tant particuli rement bien plac e en la mati re avec ses quatre sites class s au patrimoine mond
6. et l on peut s attendre ce que le mouvement de consolidation se poursuive dans la mesure o une certaine prise de conscience s est fait jour en termes de politiques publiques m me si elle ne s est pas traduite par des mesures structurelles significatives Au del de l volution encore peu marqu e des modalit s d intervention du Centre National du Cin ma et de l Image Anim e suite la publication du rapport Bonnell qui avait soulign la n cessit de mettre fin au morcellement de la production fran aise c est la baisse des investissements fran ais qui devrait acc l rer le ph nom ne D j marqu e en 2012 celle ci s accentue en 2013 et surtout 2014 o la baisse est sup rieure 20 avec pour cons quence de dissocier encore plus franchement les deux types de soci t s de production existant en France celles qui d pendent d un financement strictement national dont les difficult s sont all es croissantes ces trois derni res ann es et celles qui ont r ussi prendre une dimension internationale et qui ont su b n ficier de la croissance mondiale tr s forte du secteur La croissance en France comme on le verra ci dessous tant enti rement li e la croissance du march international celle ci ne b n ficie qu un petit nombre d entreprises entra nant logiquement la consolidation de celles dont la strat gie ne permet de b n ficier d aucun facteur de croissance L information
7. euros et une assiette troite par rapport au cr dit d imp t britannique 25 sans seuil ni plafond et assiette tr s large incluant les salaires des stars a malgr tout jou son r le m me si les films relevant du cr dit d imp t principalement en raison du seuil lev ne repr sentent qu une part significative mais probablement pas dominante des d penses trang res r alis es en France A ce succ s majeur il faut ajouter la r ussite de Mikros Image en passe de devenir un studio 3D part enti re avec la fabrication du premier Ast rix 3D Le Domaine des dieux dont l impact sera plus net sur les chiffres de l emploi 2014 ainsi que la croissance d Eurom dia France de Fidelio Events Utram de Technicolor et tout particuli rement d Ymagis devenu en moins de trois ans leader europ en dans le domaine des solutions num riques pour l exploitation L volution de la masse salariale des emplois intermittents est bien diff rente de celle des emplois permanents dans la mesure o les emplois intermittents jouent tr s clairement un r le de variable d ajustement et que ce sont eux qui subissent l adaptation aux budgets ce qui explique les courbes plates dans tous les secteurs l exception remarquable des films pour la t l vision et dans une nettement moindre mesure de la production de films institutionnels et publicitaires Ce r le d ajustement conduit des secteurs en croissance imposer de
8. l vision que les effectifs permanents progressent le plus nettement avec pr s de 500 nouveaux emplois en le de France et un peu moins de cinquante dans les autres r gions soulignant la concentration g ographique de l volution en cours Si l on s int resse plus sp cifiquement l volution des emplois permanents en le de France on s aper oit que ceux ci ne cessent de cro tre depuis dix ans et que l volution de la masse salariale est corr l e Entre 2004 et 2013 le nombre de personnes ayant occup un emploi permanent en le de France a augment de 29 quand la masse salariale augmentait en euros constants de 31 En 2013 et l emploi et la masse salariale continuent d augmenter Cette croissance de la masse salariale est cependant beaucoup plus marqu e dans la production audiovisuelle 4 que dans les autres secteurs 1 Moins expos e la concurrence internationale le secteur audiovisuel maintient une augmentation des salaires peu en phase avec la croissance du secteur et qui est susceptible d accroitre les d s quilibres d j constat s Evolution de l emploi des permanents Entreprises situ es en Ile de France 700 000 25 000 600 000 L 20 000 500 000 4 400 000 F 15 000 F e amp 300000 10000 S 200000 100000 ia Le 0 i 0 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 COR Ee Masse salariale en cou
9. permettant d acc der aux pr financements et aux co productions Par exemple en 2014 pour l Ile de France en consid rant le volume d activit comme quivalent la masse salariale d clar e par les entreprises Dans la production audiovisuelle les 20 plus grosses entreprises cumulent pr s du quart de l activit Elles repr sentent 30 de l activit dans la production de films institutionnels et publicitaires le tiers de l activit dans la production cin matographique et plus de la moiti de l activit dans la post production R partition de la masse salariale 2014 en fonction de la taille des entreprises d Ile de France des plus grosses aux plus petites Production de films et de programmes pour la t l vision Production de films institutionnels et publicitaires Production de films pour le cin ma Post production de films cin matographiques de vid o et de programmes de t l vision 0 20 40 60 80 100 Les 20 plus grosses entreprises E Les 80 plus grosses entreprises suivantes Les 400 plus grosses entreprises suivantes Toutes les autres entreprises Que l on analyse le ph nom ne par la r partition de la masse salariale comme dans le graphique ci dessus ou par celle des effectifs comme dans le tableau ci dessous le r sultat est le m me les deux mondes de la production audiovisuelle et cin matographique sont tr s nettement distincts Ils rel vent des m mes mode
10. pour Universal qui en fait et de loin le premier b n ficiaire du cr dit d imp t international et nouveau comme l ann e derni re le premier contributeur la croissance de l emploi en le de France III Masse salariale de la production audiovisuelle et cin matographique Comme on a pu le constater dans l analyse des effectifs les 20 plus grosses entreprises de la production audiovisuelle situ es en Ile de France cumulent 24 de la masse salariale du secteur Les 100 plus grosses cumulent 62 de la masse salariale et les 500 plus grosses cumulent 94 de la masse salariale Ile de France 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Production de films et Per S de programmes pour la S v Production de films Per 53211 51444 57277 59225 50 378 64089 67905 66782 69714 73794 75 08 aY institutionnels et publicitaires Inter 93003 81920 80 425 83 638 81384 89456 96756 85265 94013 92 590 9256 Inter 277 369 283 330 314 761 323 864 348 5231376 689 373 867 358 258 109 449 116 668 131 699 144 2351153 548 168 878 185 3721179 308 187 026 197 715 210 63 362 243 427 824 X Production de fims pour Per 68284 71383 75951 82477 88 276 90833 107 889 108 244 106 079 108 276112 46 GS Inter 171 639 188 834 205 185 221 911 217 774 250 101 256 072 220 743 249 501 256 789 244 53 y Post production de films per 133 270 133 265 134 593 140 703 153 871 165 486
11. remarquable qu elle se situe dans un contexte de baisse historique des investissements dans le cin ma fran ais avec 994 13 ME investis soit une baisse de 20 2 pour 258 films produits 12 de moins qu en 2013 Encore une fois et malgr la faible comp titivit du cr dit d imp t international tout indique qu en 2014 la production trang re accueillie va faire plus que compenser la baisse des investissements dans la production fran aise permettant non seulement le maintien de l activit mais la croissance effective de celle ci Le meilleur indicateur pour cela est l cart entre la baisse du nombre de jours de tournage pour les films de fiction constat e par le CNC 6 2 et la l g re augmentation des autorisations de tournage d livr es en le de France avec plus de 1 500 autorisations les deux tiers pour Paris pour des dur es de tournage tr s variables Ce sont nouveau les productions internationales accueillies dans leur tr s grande diversit qu elles b n ficient ou pas du cr dit d imp t qui permet de maintenir la croissance quand les facteurs r cessifs nationaux sont puissants En ce qui concerne les emplois intermittents l activit est plus cyclique et apr s une baisse de 5 en constant en 2012 l activit reprend 1 point en 2013 et 1 point en 2014 En 2014 le volume d emplois permanents cro t dans tous les secteurs except dans la post production o il reste stable Dans la m
12. secteur la r partition des emplois et de bien appr cier les volutions de ceux ci L enjeu est notamment de mesurer l impact sur l emploi des politiques de soutien au secteur qu elles soient nationales ou r gionales leurs effets se conjuguant troitement dans la R gion le de France qui p se un poids majeur dans l activit du pays Il s agit aussi de disposer d un l ment de comparaison par rapport aux politiques concurrentes nationales et r gionales fort actives dans de nombreuses r gions du monde qui ont fait de l activit un objectif prioritaire et tout particuli rement en Europe mais pas seulement dont l ambition ne cesse de se renforcer avec des politiques de soutien et des politiques fiscales r guli rement am lior es notamment en Belgique en Allemagne au Royaume Uni et au Canada dont l impact est directement sensible dans la captation de la croissance mondiale et jusque dans la production fran aise elle m me La R gion le de France a confi la Commission du Film d le de France tablissement public de coop ration culturelle cr son initiative avec l Etat le soin de mettre en place des indicateurs stables afin d valuer pr cis ment les volutions du secteur Pour remplir cette mission la Commission s est rapproch e d Audiens qui en raison de sa position privil gi e de gestionnaire des retraites compl mentaires des m tiers du spectacle dispose d une base st
13. 04 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Production de films et de programmes pour la t l vision 852 917 970 1 086 1163 1259 1376 1 497 1577 1 676 1739 1 800 1755 Production de films institutionnels et publicitaires 844 851 909 932 991 1051 1091 1122 1143 1155 1173 1167 1 138 Production de films pour Fe 1109 1148 1 196 1 280 1 324 1371 1 405 1 441 1 483 1 528 1574 1571 1 530 le cin ma Post production de films cin matographiques de vid o et de programmes de t l vision 480 485 486 513 519 550 561 567 556 553 560 548 526 Total 3285 3401 3561 3811 3997 4231 4433 4627 4759 4912 5046 5086 4949 Apr s une stabilisation du nombre d entreprises en le de France un niveau tr s lev sup rieur 5 000 en 2012 et 2013 l ann e 2014 est marqu e par une r elle consolidation du secteur qui retrouve le niveau de 2011 juste en de 4949 des 5 000 entreprises Cette baisse met fin douze ann es de croissance constante du nombre d entreprises quel que soit le niveau de croissance de l activit et m me en 2009 seule ann e de recul de l activit pendant la p riode Cela n enl ve rien la caract ristique majeure du secteur en le de France savoir son extr me morcellement en particulier pour la production de films pour le cin ma qui affiche toujours plus de 1 500 entreprises auxquelles il faut ajouter les 444 des autres r gions pour
14. 37 16 447 16 247 18 123 18 772 119 1901112 050 2011 2012 1204 1167 5482 6753 1816 1827 5927 5785 g18 867 577 s 734 699 3063 3379 4548 4540 17 056 18 771 2013 7 010 61 656 3 187 21 723 3 775 58 894 5 699 15 512 19 459 115 433 2013 1212 6 542 2 133 5 869 863 6 603 587 3 635 4760 19 085 L ann e 2013 est marqu e en le de France par une nette croissance des emplois permanents de 3 7 avec 19 459 emplois Depuis douze ans la croissance a t continue avec un seul repli en 2009 Apr s une baisse sensible de l emploi intermittent l ann e derni re celui ci repart la hausse avec une croissance de 3 et plus de 115 000 emplois sans atteindre cependant le niveau de 2011 119 190 Depuis 2007 la tendance pour les emplois intermittents est la stabilisation au niveau lev d j atteint avec cependant des effets de cycle de production que ne connaissent pas les emplois permanents Dans les autres r gions l emploi permanent comme l emploi intermittent restent en croissance mais un niveau tr s faible de l ordre de 1 Le secteur de la post production ne participe cependant pas de l volution constat e avec une seconde ann e de recul tant des emplois permanents que des emplois intermittents en le de France comme dans les autres r gions pour les emplois permanents C est dans le secteur de la production de films pour la t
15. 9 Total autres r gions f i Inter 44363 43 908 43 556 49076 62 083 57 299 63 247 57 982 65 160 67 894 77 817 Les donn es pr sent es dans les tableaux ci dessus sont issues de l exploitation des d clarations nominatives annuelles DNA trait es ce jour 16 mars 2015 Apr s une stabilisation du niveau de l emploi en 2012 nous observons une croissance de 3 de la masse salariale en 2013 en courant sur les secteurs observ s en France Cette augmentation est un peu plus forte pour les emplois permanents 4 que pour les emplois intermittents 2 Entre 2012 et 2013 la masse salariale augmente de 2 en Ile de France et plus fortement 8 dans l ensemble des autres r gions Depuis 2010 la masse salariale d clar e par les entreprises des secteurs observ s situ es en Ile de France augmente en moyenne de 3 5 par an pour les emplois permanents 2 en constant L activit est plus cyclique pour les emplois intermittents apr s une augmentation de 10 de la masse salariale en 2011 et une baisse de 3 en 2012 celle ci cro t tr s l g rement 1 en 2013 soit une progression nulle en constant Sur les dix derni res ann es 2004 2013 le nombre de personnes ayant occup un emploi dans ces secteurs a augment plus rapidement dans les emplois permanents 29 que dans les emplois intermittents 25 Dans le m me temps la masse salariale en constant des emplois permanents a augment d
16. Production de films et de programmes pour la t l vision Production de films institutionnels et publicitaires Production de films pour le cin ma Post production de films cin matographiques de vid o et de programmes de t l vision Tous les secteurs sont concern s par la croissance de la masse salariale des permanents en 2013 Elle reste soutenue dans la production audiovisuelle 6 et moindre dans les autres secteurs 3 en moyenne Les entreprises qui voient leurs effectifs et leur masse salariale en tr s forte augmentation autour de 20 sont celles dont la dimension internationale est la plus remarquable Pour la production de films pour la t l vision Shine France Lagard re Entertainment Europacorp Television Havas Productions Pour la production de films pour le cin ma Europa Corp Ubisoft Motion Pictures Mandarin Cin ma Rectangle Productions A noter que l on voit appara tre dans cette liste outre Europacorp seule v ritable mini major non am ricaine s tre impos e sur le march international et dont la r ussite s est confirm e avec dans la m me ann e deux films en t te du box office am ricain Lucy de Luc Besson et Taken3 d Olivier Megaton ce qu aucune cin matographie non am ricaine ne sait faire ce jour une soci t qui a vocation jouer les premiers r les au box office mondial Ubisoft Pictures filiale d un leader mondial du jeu vid o qui bien que fran
17. Universal en choisissant d implanter la production de ses films d animation Paris a fait un choix gagnant qui a permis au studio centenaire de faire r f rence dans un domaine o il n tait jusque l pas pr sent Les trois premiers long m trages r alis s Paris pour le studio ont en effet connu un succ s remarquable jusqu lui donner son film le plus rentable de toute son histoire Despicable Me 2 Moi moche et m chant 2 dont le box office mondial a atteint le milliard de dollars alors que sur la base de nos chiffres son budget de fabrication n a pas d pass les 50 millions d euros en France Dans le domaine de l animation 3D en raison d un savoir faire historique de remarquables coles et de la concentration dans la R gion de nombreux talents cr atifs l Ile de France est reconnue aujourd hui comme un p le d excellence susceptible d attirer d autres implantations C est sans doute un des principaux gisements d emplois tous secteurs d activit confondus dont dispose la R gion D autant plus que les pouvoirs publics ont enfin pris conscience de l enjeu et relev le d fi de la concurrence internationale en ajustant les taux du cr dit d imp t international qui passera 30 sur les d penses de production r alis es en France mais seulement compter du 1 janvier 2016 Cela dit le cr dit d imp t m me peu comp titif avec son plafond son seuil 1 million d
18. ais d origine a g n r deux fois plus de cr ation d emplois au Canada qu en France en raison de la politique volontariste de soutien au secteur des pouvoirs publics canadiens Pour cette m me raison la filiale d Ubisoft aurait pu tre cr e Montr al dans des conditions conomiques objectivement nettement meilleures que celles offertes par Paris Le choix final d implanter la soci t Paris tient au contexte culturel et cr atif de la capitale qui demeure un atout majeur dans le domaine des industries cr atives et en premier lieu de la production cin matographique Le secteur de la post production est lui dans une situation tr s contrast e en raison de sa restructuration en cours notamment celle du groupe Eclair qui a absorb au sein d Eclair Group Eclair laboratoires Teletota et Devotis Corporate Des soci t s importantes ont cess leur activit en 2013 Visual TV Digital Factory Cine Dia Snarx FX Deftoshoot Dans le m me temps d autres soci t s ont connu une remarquable croissance gr ce la r ussite remarquable de leur strat gie internationale La premi re d entre elles d j en croissance forte ces trois derni res ann es affiche cette ann e une croissance de 50 Il s agit d Illumination Mac Guff qui r alise pour le compte du studio Universal des longs m trages d animation dont le succ s majeur n est pas sans cons quences sur les plus grands studios hollywoodiens En effet
19. atistique exceptionnelle constitu e par les entreprises cotisantes et par l ensemble des d clarations faites l organisme pour leurs salari s permanents ou intermittents C est la seule base de donn es qui en France et probablement en Europe permet de saisir l activit de l ensemble des professionnels concern s dans leur diversit de m tiers et de statut Cela tient la place unique qu occupe le groupe Audiens aupr s des professionnels du secteur Audiens est donc l organisme le mieux plac vrai dire le seul en situation de pouvoir le faire pour mobiliser l ensemble des donn es n cessaires et pour mettre en uvre avec la Commission du film d le de France cet Observatoire de la production audiovisuelle et cin matographique en le de France dont la vocation est de proposer chaque ann e des donn es exhaustives sur l emploi dans le secteur afin d en mesurer pr cis ment l impact social et conomique Cette nouvelle tude marque le dixi me anniversaire de l Observatoire qui dispose maintenant de donn es compl tes sur plus d une d cennie permettant de cerner pr cis ment les volutions La Commission du film d le de France en raison de son activit quotidienne d accueil des tournages dispose de son c t de l ensemble des informations li es au contexte et aux conditions d exercice de l activit qui permettent d analyser et de mettre en perspective les donn es recueill
20. d activit en Belgique Le paradoxe est que c est la production fran aise qui a rendu possible la fragilisation du secteur industriel de la post production et qu ce jour aucun correctif significatif n a t introduit dans le syst me de financement pour r duire les effets pervers et profond ment d stabilisateurs de cet afflux de liquidit s auquel le cin ma fran ais n a pas su r sister et qui a accompagn voire confort la baisse des investissements fran ais constat e depuis trois ans Nombre d entreprises d Ile de France en activit par secteur de 2002 2014 2 000 1 500 1 000 500 E 0 Production de films et de Production de films Production de films pour le Post production de films programmes pour la institutionnels et cin ma cin matographiques de t l vision publicitaires vid o et de programmes de t l vision Le d s quilibre structurel interne au secteur a tendance se renforcer avec deux mondes dans la production qui se ressemblent de moins en moins D une part celui des entreprises dont l activit est r guli re en croissance et s inscrit notamment dans la production audiovisuelle dans une v ritable logique industrielle D autre part les entreprises intermittentes ou celles qui par leur taille insuffisante ne peuvent capitaliser leur exp rience de production dans une logique internationale la constitution de catalogues la mise en place de line up
21. de et afin que celles ci soient effectivement comparables la d marche se fonde sur la constitution d un univers coh rent et maintenu constant malgr les volutions des codes NAF L objet strictement d limit de la recherche est circonscrit dans les contours de l activit de production cin matographique et audiovisuelle et de l ensemble des services qui lui sont directement et sp cifiquement li s Dans une d marche it rative entre le service des tudes d Audiens et la Commission du film d le de France lunivers a t constitu apr s analyse et v rification des l ments d finissant les codes NAF afin d int grer toutes les entreprises contribuant principalement l activit de production audiovisuelle et cin matographique objet de cette tude Ont t exclues les activit s de diffusion audiovisuelle de distribution et d exploitation cin matographique importantes en termes d emploi avec les plus grandes entreprises du secteur mais qui ne participent pas directement l activit de production audiovisuelle et cin matographique m me si elles se situent dans son prolongement en exploitant ses contenus et qu elles contribuent son orientation Ont t int gr es toutes les activit s de production proprement dites et notamment la production de films pour la t l vision pour les entreprises dont c est l objet principal la production de longs et courts m trages cin matographique la
22. de Mms pour 250 271 266 290 326 350 374 394 414 449 461 464 444 le cin ma Post production de films cin matographiques de 129 133 147 161 160 180 173 163 163 169 162 169 157 vid o et de programmes de t l vision Total 1334 1385 1427 1530 1616 1757 1810 1905 1991 2 062 2057 2 043 1984 Le m me ph nom ne de consolidation est l uvre dans les autres r gions mais de mani re beaucoup plus marqu e Pour les soci t s de production cin matographique leur nombre 444 est inf rieur en 2014 celui de 2011 449 M me ph nom ne pour la production de films publicitaires et institutionnels o cette fois 2014 799 se rapproche de 2008 790 Un seul secteur chappe cette volution la production de films et de programmes pour la t l vision o le nombre d entreprises continue d augmenter A l inverse l activit industrielle en r gions conna t une crise plus marqu e qu en le de France et la consolidation s acc l re Il y a aujourd hui moins d entreprises du secteur en 2014 157 qu il n y en avait en 2005 161 Ce qui apparaissait comme l information majeure de la derni re tude savoir l arr t de la croissance ind finie du nombre d entreprises se v rifie encore plus nettement cette ann e Entre 2001 et 2013 le nombre d entreprises exer ant une activit dans les secteurs consid r s avait augment de 60 Nous sommes arriv s au terme de ce ph nom ne
23. e 31 et celle des emplois intermittents de 12 L volution de la masse salariale en 2013 diff re selon les secteurs comme l illustre le graphique ci dessous Evolution de la masse salariale des emplois d clar s enIle de France zo dd0 trait plein en constant 2002 trait pointil en courant 600 000 500 000 400 000 300 000 200 000 100 000 T T T T T T T T T T r 1 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Production de films et de programmes pour la t l vision Production de films institutionnels et publicitaires Production de films pour le cin ma Post production de films cin matographiques de vid o et de programmes de t l vision En 2013 la masse salariale augmente de 4 dans le secteur de la production audiovisuelle et de 5 dans le secteur de production de films institutionnels et publicitaires Et elle volue peu ou pas dans les deux autres secteurs L volution de la masse salariale des emplois non intermittents n est pas la m me au sein des secteurs comme l illustre le graphique ci dessous Evolution de la masse salariale des permanents d clar s en Ile de France 250 000 trait plein en constant 2002 trait pointill en courant 200 000 150 000 100 000 50 000 0 T T T T T T T T T 1 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
24. ial de l humanit par l Unesco Les ch teaux de Versailles et de Fontainebleau les quais de la Seine et la ville de Provins elle est r guli rement le premier territoire choisi par une nouvelle industrie la recherche de d cors exotiques et universels C est justement le cas en 2013 avec le tournage de la premi re s rie indon sienne en dehors de son territoire Le bien nomm Love in Paris de Venny Sagita Catleya ne nous informe pas seulement sur la puissance du mythe mais aussi sur le potentiel de croissance g n r par l ensemble des pays d Asie Avec la Chine comme locomotive avec 35 de croissance annuelle des investissements qui font un s v re contraste avec la baisse des investissements fran ais Depuis 2005 ann e du premier tournage chinois en France Mon Voyage en France pas une ann e sans que plusieurs tournages chinois ne choisissent notre territoire en particulier l Ile de France En 2013 c est la fiction TV produite Hong Kong avec un financement continental Triumph in the skies qui est accueillie Mais le plus gros tournage de l ann e n est pas chinois en 2013 mais japonais All Around Appraiser Q the eyes of Mona Lisa de Shinsuke Sato tourn pour une part essentielle au Louvre Le premier film am ricain tourn hors de studios hollywoodiens l a t en le de France il y a exactement soixante ans en juillet 1955 Auvers Sur Oise Lust for life de Vincente Min
25. ies Elle rencontre et interroge r guli rement les entreprises du secteur organise pour elles des stands ombrelles pour aller la conqu te de l activit internationale et recueille les informations utiles sur l impact des productions internationales dont elle pr pare les tournages en le de France Pour d cider de l opportunit d un tournage celles ci s adressent en amont la Commission dont une des missions principales est de faire valoir les atouts sp cifiques de la R gion pour que celle ci soit effectivement choisie comme site de tournage ou de production Cela dans un contexte de tr s forte concurrence internationale La Commission du film d le de France est donc bien plac e pour analyser l ensemble des facteurs conomiques politiques r glementaires et fiscaux qui orientent l activit Les donn es recueillies et analys es dans le pr sent document portent sur les ann es 2001 2013 pour l ensemble et sur l ann e 2014 pour les donn es concernant les entreprises les donn es individuelles ne pouvant tre compl tes qu avec une ann e de d calage compte tenu du d lai de d claration des entreprises Par ailleurs les donn es concernant les ann es qui ont pr c d la mise en place de l observatoire ont t reconstitu es afin de disposer d un ensemble coh rent propice la mise en perspective sur plus d une d cennie METHODOLOGIE Comme pour les ditions pr c dentes de l tu
26. intermittents sont fortement contraints en mati re de r mun ration Ils assurent l ajustement du secteur en particulier dans celui de la post production qui avec une baisse de 2 des r mun rations dans un contexte de concentration des entreprises voit pour la deuxi me ann e cons cutive et contrairement aux autres secteurs ses effectifs baisser et retrouver le m me niveau qu en 2006 Evolution de l emploi des intermittents Entreprises situ es en Ile de France 1 000 000 140 000 900 000 gt 120 000 800 000 700 000 100 000 600000 80 000 S 500 000 v 400000 60 000 w 300000 40 000 200 000 100000 Lee 0 T T T T T T T T T i 0 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 verse Masse salariale en courant Masse salariale en constant Effectifs L origine de cette croissance maintenue de l activit un niveau significatif dont sont loin la plupart des autres secteurs d activit conomique avec 3 7 pour les permanents et 3 pour les intermittents n est certes pas homog ne puisque le secteur de la post production y chappe en subissant directement les effets de la concurrence fiscale europ enne et de taux de marges extr mement bas Il n est pas non plus homog ne g ographiquement puisque c est la r gion le de France qui en profite le plus en concentrant l essentiel des nouveaux emplois intermittents Elle
27. inution du nombre d entreprises li es un seul programme et une meilleure structuration du secteur Evolution des entr es et sorties dans le champ 1 200 1 000 800 sssSSssess SERIE 00 TS _ gt a 200 in 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Entr es pas d activit en N 1 et activit en N Sorties activit en N 1 et pas d activit en N Cr ations Cessations Comment voluent les entreprises du secteur dans la longue dur e Sur toute la p riode concern e par l tude la tendance l augmentation du nombre des entreprises apr s avoir progress un rythme soutenu jusqu en 2007 a connu ensuite un ralentissement continu jusqu en 2013 avant qu en 2014 la baisse soit finalement constat e L aussi cette baisse n est pas une mauvaise nouvelle dans la mesure o elle n est pas corr l e avec une baisse de l activit qui elle continue de progresser mais qu elle traduit une tendance bienvenue la r duction du nombre entreprises intermittentes Taux d volution annuelle du nombre d entreprises en activit 10 8 6 4 2 0 2 4 T T T T T T T T T T T 1 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Ile de France Autres r gions En 2014 le nombre d entreprises a baiss de 4 dans la post production et d environ 2 5 dans les tro
28. is autres secteurs La consolidation cache sans doute d autres ph nom nes qui sont li es la r organisation du secteur avec le d veloppement de groupes plus concentr s notamment dans le secteur audiovisuel faisant clairement le lien entre la taille et l acc s au march international C est le cas en particulier des deux leaders de la production de fiction les groupes Lagard re et Newen qui l un apr s l autre affichaient leurs ambitions dans le domaine des s ries en langue anglaise avec respectivement Les Borgia pour le premier et Versailles pour le second paris risqu s mais condition pour franchir un seuil acc der au march international et continuer l agr gation de nouveaux talents en int grant des entreprises porteuses de projets sp cifiques mais trop petites pour les d velopper l international Dans le domaine de la post production il s agit bien d une restructuration profonde du secteur initi e avec la mutation num rique dont les co ts ont lamin les marges sur un secteur tr s concurrentiel et d j peu rentable Celle ci est loin d tre achev e en raison des cons quences de la concurrence fiscale et notamment du Tax Shelter Belge qui en moins de dix ans a inject deux milliards d euros dans la production principalement fran aise Si de nombreux producteurs ont tir profit de cet apport c est au d triment des industries techniques qu il s est op r avec le transfert
29. les 258 films fran ais produits en 2014 La situation fran aise est donc tout fait sp cifique sans quivalent identifi dans le reste du monde qui compte huit fois plus de producteurs que de films produits Le cin ma tant un art et une industrie sa cr ativit comme art n a que peu de rapports avec sa productivit comme industrie Si d aventure des crit res industriels devaient s appliquer au secteur celui ci appara trait comme tr s faiblement productif Cette analyse vaut galement pour la production audiovisuelle et cin matographique mais pas pour la production de films institutionnels et publicitaires dont la consolidation se v rifie sur deux ann es cons cutives et dont le nombre d entreprises reste tr s important au regard du volume d activit Encore moins pour le secteur de la post production de films cin matographiques de vid o et de programmes de t l vision qui est la fois le secteur le moins rentable et le moins soutenu qui pour ces raisons m mes est en consolidation douloureuse depuis cinq ans et qui ne compte aujourd hui gu re plus d entreprises qu en 2006 519 contre 526 Autres r gions 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Production de films et de programmes pour la 306 312 341 379 420 446 473 523 541 563 574 570 584 t l vision Production de films institutionnels et 649 669 673 700 710 781 790 825 873 881 860 840 799 publicitaires production
30. majeure est donc bien pour la premi re fois de mani re homog ne et significative la baisse de 2 7 du nombre d entreprises alors m me comme on le verra ci dessous que la masse salariale continue d augmenter Le nombre d entreprises en activit en 2014 diminue aussi bien en le de France que dans les autres r gions et tout indique en particulier la typologie des entreprises cr atrices d emplois peu nombreuses et au profil international tr s marqu que le ph nom ne va se poursuivre voire s amplifier En Ile de France cela concerne tous les secteurs et particuli rement la post production avec une baisse de 4 La baisse du nombre d entreprises est plus importante dans les autres r gions hormis pour la production audiovisuelle qui connait au contraire une croissance de 2 5 de son nombre d entreprises De 2002 2011 le nombre d entreprises dans ces secteurs a connu une forte augmentation 51 en 10 ans Depuis 2006 cette croissance avait tendance se ralentir et a abouti une stabilisation en 2013 0 4 pour finalement connaitre une baisse en 2014 Un grand nombre d entreprises et surtout les plus petites ont une activit discontinue 800 entreprises soit 6 du portefeuille des 12 900 entreprises ayant eu au moins une p riode d activit entre 2005 et 2014 ont connu sur cette p riode au moins deux ann es d activit entrecoup es d une p riode d inactivit Pour la premi re fois e
31. me p riode le volume d emplois intermittents lui continue de cro tre dans la production audiovisuelle et de mani re plus importante qu en 2013 Il continue de baisser dans la production cin matographique mais moins sensiblement qu en 2013 Dans la post production le volume d emplois intermittents baisse un peu plus significativement en 2014 qu en 2013 Et enfin il baisse galement dans la production de films institutionnels et publicitaires Dans le cadre du Cr dit d Imp t International des productions internationales majeures ont choisi l le de France en 2014 En premier lieu le plus grand succ s du cin ma am ricain du moment Hunger Games dont les deux derniers opus ont t tourn s en le de France au Ch teau de Voisin et Noisy le Grand dans les studios de Bry sur Marne ainsi qu au studio Kremlin Ivry sur Seine Cette production majeure tournant des images pour les deux prochains long m trages de la franchise sous la responsabilit de John Bernard Peninsula comme producteur ex cutif a mobilis plus de 300 techniciens fran ais et initi une nouvelle phase dans notre relation avec les majors tr s sensibles l volution de la politique fiscale et qui devraient placer Paris sur le m me plan que Londres dans les ann es qui viennent D autres productions am ricaines ont fait dans le m me temps le choix de l le de France notamment The Moon and the sun de Brian Mc Namara produit par
32. ms pour SO le cin ma 4 Post production de films g cin ma de vid o et de programmes de TV Total autres r gions 2002 3 697 2003 2004 3929 4420 46 278 49 506 2838 3060 19745 19 860 2005 2006 Per Inter 49 237 2 946 Inter 22 537 Per 2598 2683 2926 Inter 39 543 40 711 42 613 Per 5171 4888 Inter 15159 14946 Per 14248 14178 15123 15 858 16 447 Inter 92 204 89 459 92 433 99 661 101 356 2002 2003 2004 2005 2006 Per 510 839 914 Inter 3312 4 028 4 863 594 3 657 1 076 5 965 Per 1150 Inter 7 207 Per 467 438 Inter 3443 3 289 Per 293 331 Inter 2119 2143 2251 Per 2406 2427 2600 2 922 3 244 Inter 13 909 12975 12410 13 260 17 560 2007 2008 5963 5854 60 478 60 008 3221 3493 21 635 22 755 3255 3620 54 164 55 654 5716 5875 15996 16 248 17 954 18 650 111 208 112 131 2007 2008 1027 1132 4675 4980 1470 1604 6735 6871 619 712 4211 4864 531 608 2382 2712 3626 4030 15 187 16 434 2009 2010 5823 5703 59318 56 842 2935 2967 20 306 21599 3479 3444 52281 55911 5762 5983 15856 15 888 17 848 17 952 108 128 109 449 2009 2010 1129 1086 4999 5 278 1661 1811 5705 6090 763 787 4577 5815 746 794 2711 2905 4267 4457 15 249 16 984 2011 6211 2012 6 523 f 66581 59 362 2921 2977 20 730 21 244 3586 3637 57 857 56 022 6203 58
33. n est videmment pas li e aux investissements dans la production fran aise qui poursuit sa baisse engag e en 2012 en 2013 pour atteindre 20 en 2014 Dans ce mouvement de repli des investissements du cin ma fran ais que ne compense pas compl tement les investissements mieux orient s de l audiovisuel on pourrait s attendre une baisse de l activit et une chute de l emploi Ce n est pas le cas pour une raison essentielle dont nous avons d j soulign l incidence dans des tudes pr c dentes l apport de l activit import e c est dire des productions internationales r alis es sur notre territoire Elles sont en croissance continue depuis 2004 et cette croissance a fortement soutenu celle de l activit Depuis 2009 le cr dit d imp t international a apport un relais celle ci confirmant par un meilleur environnement fiscal la forte attractivit des d cors d Ile de France notamment de ceux comme Versailles et Le Louvre dont la notori t universelle et la fr quentation internationale constituent autant de r f rences iconiques pour le cin ma mondial laquelle participe l ensemble du paysage urbain parisien le plus homog ne et le plus imm diatement reconnaissable l cran avec celui de New York Dans le m me temps un grand chantier d ouverture des sites de tournage fran ais a t accompli et ce sont plus de 2 200 d cors qui sont aujourd hui accessibles aux tournages sur la
34. n le de France Il convient de pr ciser que les donn es d identification des entreprises code NAF et localisation g ographique sont celles connues au moment de la mise jour des indicateurs le 16 mars 2015 date d arr t du recueil des donn es L historique de ces donn es n est pas exploit C est donc la derni re situation de l entreprise qui pr vaut pour l ensemble des exercices Les changements de code NAF et les changements d adresse du si ge des entreprises ainsi que les changements de si ges sociaux peuvent donc conduire au reclassement de l entreprise pour l ensemble de la s quence statistique I Les entreprises de la production audiovisuelle et cin matographique L univers ici tudi est constitu par les entreprises qui ont vers au titre de l ann e consid r e des cotisations pour la retraite compl mentaire Le fait qu une entreprise s acquitte de ses cotisations aupr s d une institution de retraite compl mentaire indique que cette entreprise a employ au moins une personne au cours de cette ann e On consid re ici que ces entreprises forment le p rim tre des entreprises en activit Le code NAF attribu par l INSEE au si ge social de ces entreprises permet de distinguer leur activit et l adresse du si ge social permet de distinguer le secteur g ographique Entreprises cotisantes aupr s d Audiens en retraite Arrco et ou Agirc Ile de France 2002 2003 20
35. n 2014 le nombre d entreprises qui entrent dans le secteur sans activit en 2013 et avec une activit en 2014 est inf rieur au nombre de sorties entreprises avec une activit en 2013 mais pas en 2014 Cette baisse du nombre d entreprises qui entrent dans le champ s explique en partie par le fait que le nombre de cr ations d entreprises dans le secteur diminue depuis 2008 et de mani re importante depuis 2012 On d nombre 835 cr ations en 2008 et 489 en 2013 En revanche le nombre de cessations est relativement stable depuis 2008 avec pr s de 350 entreprises concern es par an Les productions audiovisuelle et cin matographique sont les seules conna tre le ph nom ne d entreprises intermittentes c est dire d entreprises qui au lieu de conna tre une croissance r guli re ont un d veloppement erratique et sont donc dans l impossibilit de se structurer dans la dur e Cela les emp che notamment d aller sur le march international qui suppose de s inscrire dans une d riv e rep rable et analysable par le march avec un catalogue de programmes d j produits et un line up de projets Ce ph nom ne est encourag par le syst me de financement de la production fran aise enti rement fond sur les uvres et peu impliqu dans le devenir des entreprises Dans ce contexte la division par deux du nombre de cr ations d entreprises en cinq ans n est pas forc ment un mauvais signal Elle indique la dim
36. nelli avait t choisi par la MGM pour affirmer un nouveau concept de production rendu possible par l volution des cam ras Mitchell qui depuis la guerre taient devenues plus mobiles le tournage on location qui allait devenir un puissant argument marketing pour affirmer la pr minence du cin ma sur la t l vision Les premiers grands tournages on location r alis s par Minnelli Gigi Stanley Donnen Funny Face et beaucoup d autres ont fait de Paris en particulier le d cor privil gi de la com die romantique am ricaine Mais concurrence fiscale oblige notamment de Londres qui a r ussi implanter ces dix derni res ann es une part importante de la production des studios ce sont les films b n ficiant du cr dit d imp t comme en 2013 My old lady d Israel Horowitz ou Three days to kill avec Kevin Costner qui sont accueillis Il faudrait citer en 2013 les tr s nombreux tournages g n ralement de courte dur e en de du seuil du cr dit d imp t international qui cumul s font le volume de l activit tournages indiens Yeh Jawani Hai Diwani de Ayabn Murkherji Waiter de Kabir Sa Ishkq in Paris de Prem Raj russe Top Model de Yannick Touarin ou m me britannique Le week end de Roger Mitchell Love Punch de Joel Hopkins Sans oublier mais il ne s agit pas d un tournage mais d une prestation 3D l activit continue du studio Mac Guff
37. nne Depuis le Da Vinci Code et son million de visiteurs suppl mentaire au Louvre et l impact de Marie Antoinette sur les visiteurs japonais Versailles les exemples sont pourtant tr s nombreux et parfois inattendus de l influence du tournage d un film sur la fr quentation de certains publics Le ph nom ne n a cess de s amplifier avec la progression constante des tournages trangers mais son analyse rel verait d une tude sp cifique qui analyse pr cis ment les l ments constitutifs des flux de visiteurs trangers Une fois constitu l univers des entreprises cotisantes au groupe Audiens dans le secteur d activit ainsi circonscrit les donn es accessibles sont jusqu en 2014 celles des entreprises elles m mes consid r es globalement et jusqu en 2013 celles des salari s d clar s aux r gimes compl mentaires g r s par le groupe Audiens Arrco et ou Agirc qu ils soient permanents ou intermittents et la masse salariale correspondante Les chiffres fournis ici pour l ann e 2013 ne sont donc pas une estimation mais les donn es compl tes permettant de disposer d une photographie hautement d finie de l activit du secteur en termes d emploi et de masse salariale donc d impact conomique Ils permettent de prendre la mesure du poids social et conomique du secteur et de v rifier notamment qu il s agit bien d un des tout premiers secteurs d activit conomique e
38. o ip FD AUDIENS LA PROTECTION SOCIALE PROFESSIONNELLE x ledeFrance Culture Communication M dias OBSERVATOIRE DE LA PRODUCTION AUDIOVISUELLE ET CINEMATOGRAPHIQUE EN ILE DE FRANCE Une tude r alis e par Olivier Ren Veillon Directeur de la Commission du Film d le de France et Philippe Degardin Directeur des tudes d Audiens 17 avril 2015 OBSERVATOIRE DE LA PRODUCTION AUDIOVISUELLE ET CINEMATOGRAPHIQUE EN ILE DE FRANCE PR AMBULE Cette nouvelle tude est la dixi me dition de l observatoire de la production audiovisuelle et cin matographique en Ile de France mis en place conjointement par Audiens et par la Commission du Film d le de France Celle ci a t progressivement d velopp e et am lior e en maintenant stables les univers statistiques afin de disposer de donn es comparables dans la dur e Son ambition est de mesurer pr cis ment la structure et les volutions de la production audiovisuelle et cin matographique dans la R gion Capitale et plus largement sur l ensemble du territoire national Elle est chaque ann e affin e et compl t e d indicateurs compl mentaires en fonction des besoins de l analyse et des volutions du secteur Cette ann e les volutions de masse salariales ont t galement pr sent es en euros constants afin de bien d gager les volutions structurelles L objectif est de conna tre la structure des entreprises du
39. production de films publicitaires et institutionnels et l ensemble des prestations techniques sp cifiquement d di es au cin ma et la t l vision Les activit s assur es par les personnels permanents des entreprises de diffusion m me quand ceux ci peuvent concerner la production sont donc logiquement exclues du champ de l tude Toutes les activit s de service directement ou indirectement li es au secteur restauration construction de d cors am nagement de plateaux pr paration de tournages ext rieurs services exceptionnels etc dont les entreprises ne sont pas cotisantes au groupe Audiens car elles rel vent d autres m tiers que ceux du spectacle ne font donc pas partie du champ de l tude L impact conomique global de l activit son incidence sur l emploi sont donc sensiblement sup rieur celui mesur ici De nombreuses activit s de service se situent en effet la p riph rie de l activit de production Les productions trang res en particulier sollicitent de nombreux services notamment dans les transports le gardiennage et l h tellerie qui ne sont pas ici pris en compte Ceux ci sont li s l importance des quipes et leurs habitudes de travail ils repr sentent souvent une part importante des budgets Hors du champ de l tude galement l impact tr s important de la production de films trangers sur l activit touristique nationale et en particulier francilie
40. rant Masse salariale en constant Effectifs Pour ce qui concerne l emploi des intermittents l activit est moins r guli re mais la tendance est aussi la croissance En 10 ans entre 2004 et 2013 le nombre de personnes ayant occup un emploi intermittent dans ces secteurs a augment de 25 et la masse salariale en constant de 12 Cependant on observe une certaine stabilit de l emploi de ces intermittents depuis 2007 avec 110 000 personnes et une masse salariale en constant 2004 s levant pr s de 800 000 En 2013 et 2014 la masse salariale en constant relative aux emplois intermittents reste stable sur l ensemble du champ En distinguant les diff rents secteurs entre 2012 et 2013 elle progresse de 3 dans la production de films institutionnels et publicitaires est stable dans la production audiovisuelle et baisse de 2 dans la production cin matographique et de 3 dans la post production Apr s la baisse de l emploi intermittent constat en 2012 avec 112 050 emplois contre 119 190 en 2011 celui ci reprend sa progression avec 115 433 emplois en le de France donc sans retrouver le niveau de 2011 Il s agit d un effet de cycle et d une correction la tendance relever tant la stabilisation un niveau tr s lev de l intermittence La progression est galement r elle mais peu marqu e dans les autres r gions Contrairement aux emplois permanents les emplois
41. s r mun rations en baisse leurs intermittents comme dans la production cin matographique La post production subit traditionnellement la plus forte pression sur ses r mun rations qui s amplifie avec le statut d intermittent ceux qui subissent le plus la crise que subit le secteur tout entier Evolution de la masse salariale des intermittents d clar s en Ile de France trait plein en constant 2002 trait pointill en courant 500 000 oT am m a a m m l l e 400 000 s4 e e l l 300 000 200 000 se Eaa 100 000 4 D mm ao 0 T T T T T T T T T T T 1 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Production de films et de programmes pour la t l vision Production de films institutionnels et publicitaires Production de films pour le cin ma Post production de films cin matographiques de vid o et de programmes de t l vision Pour les emplois intermittents les entreprises qui connaissent la plus forte croissance en 2013 sont dans le domaine de la production cin matographique celles qui ont produit les films plus gros budget pendant l ann e Fid lit avec Le Petit Nicolas Mandarin avec Saint Laurent Europa Corp avec entre autres Lucy Les Productions du tr sor avec quatre longs m trage dans l ann e niveau rarement atteint m me pour les majors du secteur Splendido
42. s de financement et de r gulation mais 1ls n ont sur le plan conomique que peu en commun Une entreprise sans salari permanent ce qui est le cas pour 49 de la production cin matographique et 45 de la production de programmes de t l vision ne peut avoir les m mes pr occupations que le tr s petit nombre d entreprises de plus de 11 salari s R partition des entreprises en activit en 2013 en Ile de France par nombre de permanents d clar s Post production Nombre de Production de Production de de films z Production de 2 permanents films et de films a cin matographiqu z PTEE films pour le LS TOTAL d clar s en programmes pour institutionnels et di ma es de vid o et de 2013 la t l vision publicitaires programmes de t l vision 0 45 47 49 29 45 1 18 19 19 18 19 2 8 8 10 9 9 3 6 7 6 5 6 4 4 4 4 4 4 5 4 2 3 4 3 6 10 7 7 5 11 7 11 50 8 6 4 16 7 51 et plus 1 0 4 0 3 5 1 La situation des entreprises en proc dure de liquidation judiciaire est une autre mani re d appr hender l volution de la structure des entreprises Depuis 2006 la tendance est l augmentation pour les entreprises subissant une proc dure de Liquidation Judiciaire Mais 2014 marque une rupture tr s nette dans tous les secteurs signifiant que la consolidation est aussi prendre dans son sens litt ral Nombre d entreprises en liquidation judiciaire 5911C Taux d vol