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1. LES 20 ACIDES AMINES Non indispensables ESSENTIELS Arginine Isoleucine Alanine Leucine Asparagine Lysine Acide aspartique M thionine Acide glutamique Ph nylalaline Cyst ine Thr onine Glycocolle Tryptophane Glycine Valine Proline S rine Tyrosine Nota l histidine est un acide amin indispen sable chez l enfant car il ne le synth tise pas Il ne l est pas chez l adulte Les prot ines Elles jouent un r le fonda mental dans la constitution et le fonctionnement de tous les tissus et organes Elles contr lent notamment la croissance la reproduction et l immunit Les prot ines du corps et des aliments sont des compos s azot s constitu s d unit s l men taires les acides amin s Il en existe une vingtaine dont 8 dits essentiels ne peuvent tre synth tis s par l organisme et doivent tre apport s par l alimentation Les prot ines ont deux ori gines Les prot ines animales proches des prot ines humaines contiennent tous les acides amin s pour couvrir les besoins Leur digestibilit est excellente et elles sont dites de tr s bonne qualit biologique viandes poissons ufs lait et produits laitiers fruits de mer Les prot ines v g tales moins riches en acides ami n s essentiels Leur digesti bilit est moindre et elles sont dites de qualit biolo gique moyenne c r ales fruits secs pommes de terre et fruits ol agineux Les l
2. 6 9 Volley ball 3 3 Natation a 4 1 Triathlon pa 4 1 R PARTITION DES PR L VEMENTS R ALIS S DE 2010 2012 E 2010 E2011 E2012 1600 1400 1200 1000 800 600 400 200 t t t f t t t t t 1 Jan F v Mars Avril Mai Juin Juil Ao t Sept Oct Nov D c R PARTITION DES CONTR LES ANTIDOPAGE HUMAINS R ALIS S EN 2011 ET 2012 EN FONCTION DU DEMANDEUR uw 2011 w 2012 7 917 a 1 597 da 0 5 10 15 20 0 25 Contr les l initiative de l AFLD ou des DRJSCS Contr le pour le compte de tiers Sources AFLD Rapport d activit 2012 Chap 3 Ed 09 2013 A 40 Le dopage gt tat des lieux CLASSES DE SUBSTANCES POUR LESQUELLES R PARTITION PAR CLASSE DE SUBSTANCES SONT DEMAND ES DES AUT DES R SULTATS D ANALYSES ANORMAUX 2 21 0 3 220 Y 38 1 0 7 440 02 6 80 _ 37 80 9 224 Sy Sy ar 8 60 P 28 3 9 60 do 121 E 59 Glucocortico des E P2 B ta Bloquants E Giucocortico des E B ta 2 agonistes a S3 B ta 2 agonistes S7 Narcotiques E Cannabino des E Narcotiques S4 Modulateurs hormonaux S2 Hormones peptidiques A 7 et m taboliques facteurs de crlssance E Stimulants E Hormones peptidiques EE S5 Diur tiques et autres agents masquants substances apparent es E Anabolisants E Antagonistes et modulateurs hormonaux E S6 Stimulants E Si Agents Anabolisants E Agents masquants E B ta Bloquants S
3. Critique de la raison pure En ducation pour la sant une action est thique si l on s assure de la participation active de tous les partenaires usagers et professionnels elle contribue lutter contre les in galit s et n en suscite pas de nouvelles elle est utile et non nocive elle se soumet p riodiquement l valuation Chap 0 Ed 04 2009 A 03 Dans ce chapitre nous souhaitons vous apporter quelques conseils pour mettre en place des actions de pr vention des conduites dopantes dans le sport A cette fin il est important de s appuyer sur les ressources existantes notamment sur des informations valid es et jour et sur les structures pouvant apporter si n cessaire un soutien m thodologique voir fiche programme 1 G N RALIT S Pour am liorer l efficacit des diff rentes actions de pr vention il est utile d en harmoniser le sch ma g n ral Toute action de pr vention des conduites dopantes devrait donc s inscrire dans un cadre pr tabli comportant e un th me les conduites dopantes dans le sport e un objectif g n ral promouvoir une pratique physique et sportive de qualit favorable la sant et conforme l thique sportive e une population prioritaire qu il conviendra de d terminer e une d marche g n rale fond e sur l ducation pour la sant vision positive de la sant approche bas e sur un partage de savoirs accompagnement au maintien de comporte
4. c Choix des objectifs L objectif g n ral porte sur le projet dans son ensemble Les objectifs strat giques pr cisent l objectif g n ral et d finissent de v ritables strat gies d intervention Par exemple ils d terminent un mode d action plut t orient sur l environnement proche en am liorant certains param tres qui contribuent la pr vention r gles de vie communication visible mise disposition de documentation ou un mode d action plus ducatif en apportant des connaissances au public cible en abordant des mani res de r agir face au probl me Les objectifs op rationnels annoncent les actions r aliser En pratique ils peuvent par exemple tre labor s en utilisant l outil SMART Sp cifiques ils d crivent ce qui doit changer et chez qui Mesurables les r sultats doivent pouvoir tre mesur s de mani re objective Ambitieux impliquant un effort R alistes atteignables avec les moyens disponibles fix s dans le Temps la fin du projet voire par tapes La formulation ad quate et pr cise des objectifs est primordiale D autant plus que cela facilite par la suite l valuation de l action d Mise en uvre La mise en uvre d une action de pr vention d pend de plusieurs facteurs la planification le financement la logistique l animation e La planification Planifier une action s est pr voir tout ce qui est n cessaire son bon d roulement Divers outils
5. le diaporama pr vention sportive et lutte contre le dopage Il reprend les messages essentiels de chaque chapitre cr ant un fil conducteur pour l animateur afin de lui permettre une animation interactive Le DVD Dopage et conduite dopante 4 sayn tes pour comprendre et faire un choix responsable Divis en quatre sayn tes ind pendantes il permet de susciter des questionnements et des changes sur les comportements vis vis des consommations de substances des fins de performance conduites dopantes Un livret d accompagnement permet de guider l animateur dans son utilisation afin de l aider d velopper les connaissances et les comp tences psychosociales de son public Le documentaire la performance Divis en quatre parties d une dur e totale de 12 minutes cet outil p dagogique a pour objectif de permettre le d veloppement d une r flexion sur la place de la pratique sportive dans le projet de vie des individus Un livret d accompagnement permet de guider l animateur dans son utilisation Une s rie d animations sur les m canismes d actions des principales substances dopantes Quel est le devenir de la mol cule dopante quand elle est introduite dans l organisme Cette s rie d animation r pond tr s concr tement cette question De fa on tr s p dagogique elle permet condition d avoir quelques notions de biologie de comprendre les m canismes d ac
6. Elles re oivent la d l gation du Minist re charg des Sports accord e une seule f d ration dans une discipline donn e pour organiser les comp titions sportives l issue desquelles sont d livr s les titres interna tionaux nationaux r gionaux ou d partementaux Elles d finissent les r gles techniques et administratives propres leurs disciplines Elles fixent librement les r gles relatives l organisation de leurs comp titions l exception des domaines touchant l ordre public Ces domaines violence dopage pouvoir disciplinaire r glement m dical font l objet d un encadrement l gislatif et r glementaire sp cifique Les f d rations d l gataires sont galement plac es sous le contr le de l Etat elles doivent remplir un certain nombre de conditions d finies par d crets et voient leur d l gation renouvel e tous les quatre ans Enfin les f d rations sont charg es de structurer d velopper et coordonner les fili res du sport de haut niveau Elles d tectent forment les jeunes talents et encadrent les quipes de France Elles doivent optimiser les moyens d volus au sport de haut niveau par la r alisation de stages de pr paration et par l aide aux collectifs des quipes de France qui participent aux comp titions Parall lement les f d rations ont pour mission de mettre en place des actions de d veloppement de la pratique Chap 1 Ed 09 2013 A Sportive afin
7. Une mallette de pr vention sportive appel e Sport net a t con ue en 1998 l initiative du Minist re de la jeunesse et des sports et du Comit national olympique et sportif fran ais Distribu e 11000 exemplaires son succ s a n cessit une r dition suppl mentaire en 1999 principalement destination des collectivit s territoriales L engagement de ces structures s est r alis dans le cadre d une politique r gionale et d partementale de formation des utilisateurs de cette mallette et la mise en place de programmes de sensibilisation et d information sur la pr vention sanitaire dans le sport Afin de r pondre l volution des pratiques et de la r glementation une nouvelle mallette a t cr e en 2005 d nomm e Le Sport pour la Sant Elle b n ficiait de la r actualisation de la mallette Sport net et d une volont de d veloppement des atouts du sport pour la sant d o son nom Elle a t l objet de mises jour effectu es chaque ann e dans la continuit des principes et des objectifs poursuivis Depuis 2009 les mises jour successives ont t men es par la Commission m dicale du Comit National Olympique et Sportif Fran ais en relation troite avec le Minist re charg des sports et l Agence fran aise de lutte contre le dopage en s appuyant sur des experts Cette mallette r actualis e est un outil de communication et de sensibilisation pour tout
8. f culents pains etc gt entre ce dernier repas et le d but de l chauffement viter toute prise alimentaire mais une hydratation r guli re est n cessaire Pendant l effort e l est indispensable de boire souvent 1 2 verres d eau par 1 4 d heure et de veiller un apport glucidique notamment pour les efforts prolong s une association de glucides rapides et de glucides lents peut alors tre int res sante situ entre 25 et 60 grammes par heure Apr s l effort e Il est n cessaire de compenser ses pertes hydriques en buvant abondamment et de recons tituer ses r serves de glyco g ne en consommant 50 grammes de glucides dans les 2 heures suivant l arr t Pour les exercices brefs et intenses c est surtout la prise de glucides la fin de l effort qui est d terminante pour am liorer leur tol rance e Repas de r cup ration apr s la comp tition Sportif de 60 kilogrammes e assiette de crudit s huile de colza 10 g e un uf coque mollet e pommes de terre 300 g une faisselle e deux boules de sorbet petits biscuits secs Sportif de 100 kilogrammes e assiette de crudit s huile de colza 15 g e deux ufs coques mollets e pommes de terre 450 g deux faisselles e trois boules de sorbet petits biscuits secs Pommes de terre en robe des champs l eau ou vapeur Pain de une quatre tranches en fonction de la faim Source Eve Tiolli
9. physique est donc de plus en plus souvent propos e des malades chroniques Elle est alors partie int grante de la th rapeutique et doit s adapter la maladie et son volution Cette individualisation doit permettre aux personnes de trouver du plaisir et d inclure des temps actifs leur mode de vie L int r t de l activit physique n est plus d montrer dans le cadre d un accompagne ment m dical apr s un infarctus pour aider un poly traumatis se mouvoir de nouveau ou traiter des probl mes pneumologiques d pilepsie d asthme de diab te ou d ob sit Dans le cas de diab te de type Il elle permet de r duire le traitement m dicamenteux parfois m me de le remplacer Pr vention du cancer Des tudes r centes d montrent que l activit physique pr sente un int r t dans la pr vention de certains cancers par exemple celui du colon et celui du sein BMaintien d une bonne sant c r brale Habituer un corps qui vieillit bouger entra nera une meilleure oxyg nation c r brale lui permettant de garder plus longtemps ses facult s gr ce une stimulation des facteurs favorisant une bonne m moire BEntretien de la masse musculaire quilibre coordina tion souplesse articulaire Les bienfaits d une telle pratique seront profitables quel que soit l ge m me s il est recommand de commencer le plus rapidement possible
10. ventuelles cons quences conomiques Les organisations sportives devraient toujours assurer ce droit aux m decins et leur garantir une ind pendance de d cision et une absence de tout conflit d int r t Confront une situation dangereuse pour la sant du sportif un m decin ne devra jamais accepter passivement cette situation ni m me essayer de la rendre plus supportable Ne pas suivre ces principes fondamentaux de l thique m dicale est susceptible de conduire des situations critiques Extraits d une lettre ouverte ceux qui sugg rent un dopage m dicalis Docteur Alain Garnier directeur m dical de PAMA 11 08 2006 Kelli WHITE Les effets secondaires Mon cycle menstruel a t totalement perturb J avais mes r gles tous les 15 jours J ai souffert d acn tant sur mon visage que sur mon thorax et ma voix s est transform e de fa on incroyable J tais enrou e constamment Et puis le plus grave ma tension art rielle est mont e en fl che Elle a mis beaucoup de temps se stabiliser et se normaliser ensuite Recueilli par Damien Ressiot L Equipe 18 05 2005 Chap 4 Ed 04 2009 A 46 Les facteurs de vuln rabilit Les adolescents un groupe risques L adolescence est une p riode de fragilisation g n rant des sentiments d inqui tude C est une p riode de transition ces difficult s viennent s ajouter des pressions psycholo giques de la part de l envir
11. 35 Modalit s applicables pour les contr les l initiative de l AFLD Les comp titions organis es par les f d rations nationales en France Qui peut d cider un contr le sur le territoire fran ais Le code du sport pr voit que l initiative des contr les appartient l AFLD et aux f d rations agr es En pratique le coll ge de l AFLD d finit la strat gie de contr le de l Agence et le directeur du d partement des contr les la met en uvre Qui peut tre contr l en comp tition e les sportifs licenci s aupr s d une f d ration fran aise e les sportifs non licenci s d une f d ration fran aise qui participent une comp tition organis e par une f d ration agr e Qui r alise les contr les Les seules personnes habilit es pratiquer des contr les antidopage comprenant des pr l vements biologiques sont les pr leveurs agr s par l AFLD et asserment s par le procureur de la R publique Elles sont missionn es par l AFLD Ces personnes agr es ont suivi une formation initiale th orique et pratique Elles sont astreintes une formation continue Les officiers de police judiciaire sont en outre habilit s recueillir des l ments de preuve en lien avec des pratiques de dopage Les contr les hors comp tition en France Qui peut d cider un contr le sur le territoire fran ais L AFLD ou les f d rations nationales
12. Chap 1 Ed 09 2013 A 8 Le Sport dans la soci t LA CONSOMMATION DES M NAGES EN BIENS ET SERVICES SPORTIFS Unit s contribuant la d pense V tements et chaussures de sport 3 9 40 41 4 0 4 1 Biens durables 2 6 2 7 2 7 2 6 2 7 Autres biens 4 1 42 42 39 41 Services 5 3 54 57 60 6 2 Consommation des m nages en biens et services sportifs 15 8 16 4 16 7 16 5 17 1 Taux de croissance annuel en 44 38 2 2 12 36 Part de la consommation en biens et services sportifs en 1 6 1 6 1 6 1 6 1 6 Consommation finale des m nages 986 6 1030 5 1063 7 1057 7 1084 6 BM nages Taux de croissance annuel en 443 44 3 2 0 6 2 5 i Unit Milliards d euros prix courants Source INSEE Comptes nationaux DJEPVA Mission des Etudes de l Observation et des Statistiques Les menages eux aussi consacrent Les donn es en e courants font r f rence R pri de l ann e J une partie de leur revenu en La d pense en biens et services sportifs des m nages a t r vis e de 2006 2008 suite la modification des nomenclatures f y d activit s et de produits r alis e par l INSEE en 2008 d pense pour l achat de biens et i ta consommation finale des m nages repr sente les d penses que ceux ci supportent directement i j e est mesur e dans les comptes nationaux de services sportifs En 2010 Note de lecture entre 2009 et 2010 la cons
13. Ils ont le pouvoir de fixer une grande quantit d atomes d oxyg ne Sous forme d mulsion ils peuvent tre inject s par voie intraveineuse Cette pratique para t tr s dangereuse pouvant aller jusqu la mort et est d tectable MANIPULATION CHIMIQUE ET PHYSIQUE C est l utilisation de substances ou proc d s modifiant ou tentant de modifier l int grit et la validit des chantillons utilis s lors du contr le antidopage Parmi ces m thodes figurent entre autres la cath t risation la substitution ou l alt ration des chantillons Ces m thodes d un autre ge ont t remises au go t du jour par certains athl tes qui se sont vu retirer leur m daille d or aux Jeux Olympiques d Ath nes La perfusion intra veineuse est interdite sauf dans le contexte d interventions chirurgicales en situation d urgence m dicale ou lors d examens cliniques DOPAGE G N TIQUE Le dopage g n tique se d finit comme l utilisation non th rapeutique des fins de performance de cellules g nes l ments Chap 3 Ed 09 2013 A 33 M thodes interdites g n tiques ou de la modulation de l expression g nique L usage th rapeutique la th rapie cellulaire L objectif de cette biotechnologie est de pr venir ou de traiter une maladie en rempla ant des cellules d ficientes ou absentes par l administration au patient de cellules humaines saines On parle de greffe autologue quand les cellules
14. Le dopage Chap 3 Ed 09 2013 A 39 tat des lieux Dans une soci t ou chacun cherche am liorer ses performances le dopage n est pas l apanage du sport de haut niveau Il concerne tous les niveaux de comp tition et m me le sport loisir Tous les sportifs peuvent tre concern s par le dopage et aucune discipline n est l abri Une substance th oriquement int ressante pour les sports d endurance peut tre utilis e par d autres disciplines si elle permet par exemple un entra nement plus long ou une meilleure r cup ration M me si les proc dures de contr le sont de plus en plus efficaces le nombre de contr les positifs ne refl te qu imparfaitement le pourcentage r el de sportifs recourant au dopage Les raisons principales sont e un certain nombre de substances ne peuvent tre d tect es en raison de leur nouveaut et des d lais inh rents la d couverte d un test de d tection et sa validation scientifique ou plus sim plement en raison de d lais d limination tr s courts certains sportifs choisissent d effectuer leur pr paration dans des endroits secrets ou l tranger pour chapper aux contr les inopin s hors comp tition L obligation de localisation entend apporter une r ponse efficace ces comportements e toutes les substances ne sont pas recherch es lors des contr les hors comp tition en raison de l existen ce d u
15. O se place le suivi biologique Le suivi biologique compl ment aux diff rents tests physiologiques et cliniques peut poursuivre plusieurs objectifs e la recherche de pathologies rencontr es chez le sportif e l valuation de l tat nutritionnel e la v rification de la pertinence de l entra nement e la recherche des cons quences sanitaires li es la prise de produits dopants Quelle organisation du suivi m dical faut il pr voir Pour tre plus efficace cette organisation n cessite la mise en r seau de tous les intervenants Il importe que le suivi m dical des sportifs de haut niveau soit effectu dans des structures comprenant une quipe multidisciplinaire et r pondant un cahier des charges relatif l quipement au personnel et aux protocoles utilis s Ces structures commun ment appel es plateaux techniques en m decine du sport se trouvent dans les diff rentes r gions de France principalement dans les CREPS Centres d ducation populaire et de sport ou dans des tablissements de sant ou dans des structures en relation avec les Centres hospitaliers universitaires ou Centres hospitaliers r gionaux comme les IRMS Instituts r gionaux de m decine du sport sans oublier le d partement m dical de l INSEP Institut national du sport et de l ducation physique Le bon usage de l entrainement Principes g n raux Les objectifs
16. ducation et d insertion sociale est le garant du dispositif bas sur la r alisation du double projet sportif et professionnel pour les sportifs de haut niveau Le sportif doit pouvoir pr parer dans les meilleures conditions les comp titions internationales de r f rence Jeux Olympiques championnats du monde et d Europe et se r aliser sur le plan professionnel ou scolaire favorise le rayonnement international de la France promotion de l accueil en France de grandes comp titions internationales et soutien au d veloppement de l influence fran aise dans les instances sportives internationales ainsi que l implantation coh rente des quipements sportifs et l am nagement harmonieux du territoire sportif Chap 1 Ed 09 2011 A 6 Le Sport dans la soci t Libert toit aie e Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE CHARG DES SPORTS Chap 1 Ed 09 2013 A 7 Le Minist re charg des Sports et les f d rations sportives Les f d rations sportives g rent l ensemble de l activit sportive que ce soit le sport amateur ou le sport professionnel en lien avec les ligues le sport de haut niveau ou le sport loisir L Etat veille au bon fonction nement de cette activit qui repr sente un l ment important de l ducation de la culture de l int gration et de la vie sociale BLes objectifs prioritaires du minist re sont pour l essentiel e la participation et une p
17. f rer les graisses d origine v g tale et la diver sit des huiles et consommer des poissons gras au moins deux fois par semaine BGlucides Les jeunes sportifs qui s astreignent des exercices intenses longs et r p t s ont besoin d apports glucidiques adapt s avec des apports sup rieurs en quantit mais gardant leur diversit et leur qualit micronutritionnelle 50 55 passera chez le sportif 55 75 Doivent tre privil gi s les glucides complexes et ceux riches en micronutriments produits c r aliers fruits l gumes BEau et r hydratation On doit prendre en compte les sp cificit s physiologiques de chaque jeune sportif avec des recommandations e individuelles comme une coute permanente du jeune dans sa demande hydrique sachant que la soif n est pas un crit re fid le des besoins comme la tol rance la boisson et son volume maximal en fonction de l activit consid r e de la perte de poids corporel ou des conditions ambiantes e collectives comme la pes e avant et apr s l exercice ou la mise en place de toutes les conditions organisationnelles ou logistiques permettant une hydratation appropri e des sportifs Sels min raux Na CI K P Mg Les apports doivent tre couverts par une alimentation quilibr e et vari e en association avec un apport hydrique permettant une r cup ration rapide de l quilibre hydro lectrolytiqu
18. gt Les b n fices du sport Les dangers face au sport gt La violence et le racisme dans le sport gt La violence autour du Sport gt Le dopage g che le plaisir gt La sp cialisation pr coce M 4 Les facteurs de vuln rabilit Pourquoi se dope t on Le milieu sportif et sa logique gt L obligation de r sultats gt Les exigences du sport de haut niveau gt L isolement social gt Les particularit s d une carri re sportive gt La m dicalisation des structures sportives professionnelles Le milieu extra sportif gt Le manque d investissement diversifi le sport et rien d autre gt Le milieu familial gt La recherche de notori t La promotion de l image des produits de la performance M o Les facteurs de vuln rabilit Les adolescents un groupe risques Le corps gt L image gt La croissance Le risque gt Le comportement gt Le paradoxe Qu en est il chez le jeune sportif Est il plus ou moins vuln rable devant les dangers de la vie qu un jeune non sportif Incitation la consommation de produits en milieu sportif Motifs de non consommation Opinions des jeunes sportifs sur le dopage M 6 Les facteurs de vuln rabilit Les dangers d un entra nement et dune hygi ne de vie mal ma tris s Les erreurs d entrainement Une mauvaise hygi ne de vie gt La fatigue gt Le sommeil gt L alimentation Le mauvais usage du m dicament Id es s
19. jour sont r alis es r guli rement Si vous ne les prenez pas en compte l information que vous diffusez risque d tre erron e Les facteurs de vuln rabilit Pourquoi se dope t on Analyse des facteurs de vuln rabilit Pr senter le dopage comme une simple tricherie ne suffit pas rendre compte de la r alit complexe du ph nom ne Vivre dans une soci t o il est banal et presque naturel de chercher am liorer ses per formances quelles qu elles soient rend encore plus difficile la pr vention contre le dopage Quelles sont les facteurs qui pourraient conduire se doper Chap 4 Ed 11 2004 A 43 Le milieu sportif et sa logique BL obligation de r sultats e Cette logique de r sultats se retrouve tous les niveaux de pratique cause de l accroissement des enjeux m diatiques financiers et politiques le sportif quel que soit son niveau de comp tition subit des pressions volontaires ou involontaires de la part du monde sportif e les sponsors pour l impact publicitaire qu ils attendent des sportifs qu ils soutien nent e l investissement financier r alis par les clubs pour l acquisition d un joueur avec en retour l exigence d une efficacit imm diate e les dirigeants de clubs qui entretiennent des liens directs ou indirects avec la Sponsorisation e l encadrement technique et m dical dont la situation de salari s peut d pendre des r sul
20. les formulaires sont disponibles sur www afld fr L AUT permet un sportif dont l tat de sant n cessite la prise de substances interdites de participer des comp titions sans encourir de sanctions en cas de contr le positif pour les substances et posologies d clar es En cas d accord ce sportif sera en mesure de pr senter au pr leveur un formulaire valid d livr par l AFLD sur avis conforme du Comit de m decins plac aupr s de l Agence pour examiner les demandes d autorisation d usage des fins th rapeu tiques CAUT Pour les comp titions internationales la demande doit tre soumise la f d ration internationale comp tente Localisation Qui est concern Les sportifs de haut niveau et les sportifs professionnels licenci s aupr s d une f d ration sportive agr e d sign s pour faire partie du groupe cible de l AFLD ou de leur f d ration internationale Quelle est la proc dure Les sportifs appartenant au groupe cible de l AFLD sont soumis au dispositif de localisation qui leur impose de transmettre l Agence leurs informations de localisation chaque trimestre un programme sportif horaires et lieux d entra ne ments et de comp titions et pour chaque jour du trimestre une plage de test Il s agit d un cr neau horaire de soixante minutes compris entre 6 heures et 21 heures comportant une adresse pr cise Si un sportif ne t
21. vention et de la lutte contre le dopage F d rations Internationales F d rations sportives Cadres techniques et m dicaux N Clubs et ducateurs L Agence mondiale antidopage AMA AGENCE MONDIALE ANTIDOPAGE Mission Elle a t cr e en novembre 1999 Elle constitue la r ponse concert e du mouvement olympique des gouvernements et des autorit s publiques la n cessit de promouvoir coordonner et surveiller au niveau international la lutte contre le dopage dans le sport sous toutes ses formes Objectifs Mettre en place un programme mondial de lutte contre le dopage comprenant au premier chef l laboration d un code mondial antidopage e surveiller soutenir mettre en uvre et contr ler l observance du Code mondial antidopage par les diff rentes instances sportives e duquer et informer les sportifs des dangers et des cons quences du dopage e mener coordonner et soutenir efficacement des programmes de recherche e accro tre la capacit des organisations antidopage d appliquer les r glements et les programmes antidopage e parvenir la viabilit financi re et la garantie des ressources lui permet tant de mettre en uvre ses objectifs Budget Le budget de 26 420 millions de dollars pour 2013 provient pour 46 87 du CIO et pour 46 87 des Etats suivant la r partition des contributions suivante e Afrique 0 5 e
22. 4 5 morceaux de sucre par litre e en dehors des p riodes d effort boire de l eau sous toutes ses formes jus de fruits potages Certaines eaux min rales utilis es pisodiquement sont int ressantes pour leur apport en magn sium ou en bicarbonates Apprendre lire les tiquettes Ne pas oublier que l int r t d une boisson r side avant tout dans son apport hydrique et non dans sa teneur en sucre qui peut devenir un facteur de prise de poids si elle est exc dentaire Avant l effort e Pendant les trois jours pr c dant un objectif sportif important gt il est utile d am liorer ses r serves glycog niques en privil giant les aliments Exemples de repas pour un sportif en phase de comp tition e Dernier repas avant la comp tition 3 heures avant Sportif de 60 kilogrammes e assiette de p tes 300 g au beurre 10 g e une tranche de jambon e un yaourt aux fruits e une compote Sportif de 100 kilogrammes e assiette de p tes 450 g au beurre 15 e deux tranches de jambon e deux yaourts aux fruits e deux compotes Les p tes peuvent tre remplac es par du pain 1 2 baguette et 3 4 de baguette respectivement dans le cas d un petit d jeuner glucidiques tout en conser vant l quilibre alimentaire gt manger si possible 3 heures avant le d but de l exercice un repas limitant au maximum tous les aliments gras et privil giant les glucides
23. AMA accr dit une trentaine de laboratoires de contr le dans le monde dont le laboratoire fran ais de Ch tenay Malabry Les 3 principes fondamentaux du CIO sont e protection de la sant des athl tes e d fense de l thique m dicale et sportive e galit des chances Le Comit national olympique et sportif fran ais CNOSF Le CNOSF repr sente les 96 f d rations affili es regroup es en quatre coll ges 31 f d rations olympiques 46 f d rations nationales Sportives 14 f d rations affinitaires ou multisports 5 f d rations scolaires ou universitaires A travers ses r les et missions le CNOSF doit veiller la bonne sant du sport et de ses pratiquants quels que soient leur niveau de pratique leur discipline et leur cadre d activit La Commission m dicale du CNOSF assure cette responsabilit La Commission m dicale du CNOSF Compos e de repr sentants des m decins f d raux natio naux des m decins des qui pes de France des m decins de CROS et des repr sentants des masseurs Kin sith rapeutes elle participe toutes les d cisions concernant la pratique sportive et le sport de haut niveau Elle comporte en son sein deux composantes La composante haut niveau Cette derni re pr pare et dirige la logistique m dicale l occasion de toute sortie d une quipe de France olympique travaille en collaboration avec le Minist re
24. Am riques 29 e Asie 20 46 e Europe 47 50 e Oc anie 2 54 Programme de coordination ADAMS ADAMS est un instrument de gestion en ligne qui simplifie l administration des op rations antidopage des partenaires et des sportifs au quotidien Il permet aux sportifs de se conformer aux r gles de leur sport en mati re de localisation en actualisant leurs informa tions o qu ils soient dans le monde ADAMS facilite la gestion des AUT permet une planification des contr les et une meilleure gestion des r sultats d analyses partir des laboratoires accr dit s par l AMA Convention internationale contre le dopage dans le sport Sous l gide de l UNESCO une convention internationale contre le dopage a t adopt e le 19 octobre 2005 dans l optique d int grer les principes du code mondial au droit public international R les et responsabilit s de PAMA selon le Code Mondial Antidopage D finir et promouvoir de bonnes pratiques en mati re de r glements programmes et proc dures antidopage Information ducation Harmonisation des programmes antidopage aux niveaux international et national Cette convention la premi re de port e universelle consacr e au dopage permet de disposer d un support juridique afin que les Etats rapprochent leurs l gislations ou autres r glements administratifs nationaux du Code mondial antidopage A ce jour 158 gouvernements sur 1
25. BIENFAITS DE LA PRATIQUE SPORTIVE LE DOPAGE Q LES FACTEURS DE VULN RABILIT TOUS CONCERN S V LA BONNE PRATIQUE DU SPORT DE HAUT NIVEAU L ALIMENTATION ET LA SANT LES FICHES CL S DU DIAPORAMA La politique fran aise contre le dopage dans le sport est fond e sur l engagement fondamental pr server la sant des sportifs et l int grit des valeurs du sport contre la pratique thiquement r pr hensible du dopage Quelles valeurs peut on transmettre aux plus jeunes g n rations si on leur laisse penser que le moindre obstacle dans son parcours de vie quotidienne doit tre affront l aide de substances Afin d am liorer la coh rence du message de pr vention apport aupr s des sportifs il est apparu essentiel de travailler avec l ensemble des acteurs sur des concepts et un vocabulaire communs DOPAGE ET CONDUITES DOPANTES Une conduite dopante est une consommation de substance pour affronter un obstacle r el ou ressenti par l usager ou par son entourage aux fins de performances Laure P Dopage et soci t 2000 Le dopage est une pratique interdite d finie par la r glementation c est l utilisation par des sportifs comp titeurs de substances ou de m thodes interdites figurant sur une liste tablie chaque ann e par l agence mondiale antidopage Le dopage repr sente donc une forme particuli re de conduite dopante CONDUITES ADDICTIVES
26. L addiction est une envie irr pressible d utiliser ou de consommer dimension impulsive avec obligation de r p tition dimension compulsive C est en quelque sorte une forme d habitude pathologique qui envahit peu peu la vie mentale et sociale d un sujet Elle se caract rise par e l impossibilit r p t e de contr ler un comportement de consommation de substance e la poursuite de ce comportement en d pit de la connaissance de ses cons quences n gatives La prise en charge th rapeutique des addictions est longue et difficile Elle fait tr s souvent appel des sp cialistes de diff rentes disciplines et doit traiter l ensemble des aspects de la pathologie Les comportements de consommation de substances sont class s en trois cat gories en fonction des dommages sanitaires ou sociaux qu ils provoquent sans r f rence au caract re licite ou illicite du produit consomm e l usage consommation de substances psycho actives d nu e de dommages e usage nocif ou abus consommation r p t e induisant des dommages dans les domaines somatiques psychoaffectifs ou sociaux pour la personne elle m me son entourage ou pour autrui Ces dommages n atteignent pas les crit res de la d pendance e la d pendance perte de la libert de s abstenir de consommer associ e des dommages sanitaires et ou sociaux Les conduites dopantes qu elles se manifestent au cours de la pratique sportive ou non rel ve
27. abus de produits par des sportifs Recherche Un appel projet de recherche a t lanc par le Minist re charg des sports en 2008 pour obtenir des informations et des mod les d interven tion qui favoriseront des stat gies plus efficaces de pr vention du dopage et des conduites dopantes dans le sport En d cembre 2010 le minist re a lanc un autre appel projets de recherche intitul dopage et conduites dopantes dans le sport afin d acc l rer la recherche pour am liorer la pertinence des interventions en mati re de pr vention au sein des f d rations sportives coute dopage 0 800 15 2000 Dafid agence fran aise de lutte contre le dopage L Agence fran aise de lutte contre le dopage AFLD L Agence fran aise de lutte contre le dopage autorit publique ind pendante dot e de la personnalit morale a t cr e dans son principe par la loi du 5 avril 2006 relative la lutte contre le dopage et la protection de la sant des sportifs pour renforcer l ind pendance et le champ d action de l acteur public en charge de la lutte contre le dopage L ind pendance de l Agence est garantie la fois par la composition du Coll ge qui la dirige et par son autonomie de fonctionnement Le Coll ge comprend neuf membres qui sont tous d sign s par des autorit s elles m mes ind pendantes du Gouvernement e trois magistrats issus du Conseil d tat et
28. adr naline les d riv s ph drin s la coca ne le modafinil les b ta sympathico mim tiques et les structures apparent es par leur structure chimique et leurs effets biologiques Pour les stimulants la liste des interdictions fluctue chaque ann e en fonction notamment du programme de surveillance L utilisation de stimulants vise accro tre la concentration l attention la confiance en soi et diminuer artificiellement la sensation de fatigue Risques li s l utilisation e Grande excitation agressivit e Accoutumance et d pendance e Modification du psychisme e Trouble du rythme cardiaque e Hypertension art rielle NARCOTIQUES Les narcotiques comprennent les opiac s et les analg siques de synth se Sont extraits des opiac s d riv s de l opium la morphine l h ro ne la m thadone Ces produits provoquent une diminution de la sensibilit Ils sont consomm s dans le but de lutter contre la douleur A noter que la cod ine autre d riv de l opium et ses d riv s sont autoris s mais peuvent provoquer un r sultat d analyse anormal En effet dans l organisme les m tabolites de la cod ine sont les m mes que ceux de la morphine Chap 3 Ed 04 2009 A 31 Risques li s l utilisation e Trouble du comportement excitation agressivit e Accoutumance et d pendance e D pression respiratoire e Diminution de la concentration et de la capacit de coordinat
29. autog ne sophrologie hypnose Elles peuvent pr senter un risque de conditionnement voire de manipulation mentale A cet gard le recours des professionnels titulaires de dipl mes reconnus repr sente une garantie indispensable Les techniques de la psychologie du sport Voici quelques techniques parmi les plus utilis es en milieu sportif BLa relaxation consiste apprendre au sportif se rel cher lorsqu il ressent notamment de la tension et de la douleur Elle a des effets b n fiques sur la gestion du stress et la facult de r cup ration BLa visualisation peut maximiser l acc s ses propres ressources internes en s imaginant dans des situations sportives Cette technique a prouv son efficacit dans l augmentation de la concentration de la confiance en soi du sens tactique et de la mobilisation des nergies BLe contr le du dialo gue interne nos muscles sont capables de performances remarquables lorsqu ils sont lib r s d interf rences psychologiques Par le contr le du dialogue interne le psychologue vise remettre en question certaines pens es n gatives chez le sportif pour lui permettre d aller au fond de son potentiel BLa restructuration cognitive est utilis e pour d velopper la cr ativit chez les sportifs et amplifier leurs possibilit s de d cision Elle a prouv son efficacit dans la modification des pens es irrationn
30. autre qu un m decin dentiste ou pharmacien ayant connaissance de la liste des produits interdits et connaissant votre situation de sportif comp titeur e Afin d tre certain de la composition du produit et de son origine il est essentiel de ne jamais accepter un comprim ou une solution sans voir son conditionnement Le sortir soi m me de son emballage e Lorsque vous tes amen prendre un m dicament lisez attentivement la notice incluse dans la boite Si elle pr cise L attention des sportifs sera attir e sur le fait que cette sp cialit contient un principe actif pouvant induire une r action positive des tests pratiqu s lors des contr les antidopage ne prenez pas ce m dicament m me si vous avez une ordonnance vous le prescrivant sauf si un m decin vous a interdit la pratique au cours de ce traitement ou qu une proc dure d AUT a t r alis e e Renseignez vous aupr s de votre m decin de l effet sur votre organisme du m dicament ou du compl ment alimentaire CE QUE VOUS NE DEVEZ PAS OUBLIER La loi affirme et vous rappelle votre responsabilit pleine et enti re Dans le cas d un contr le positif entra nant un dopage av r quelles que soient les circonstances au final c est l athl te qui est sujet sanction C est pourquoi vous devez tre le seul ma tre de vos d cisions Avant toute prescription il vous est rappel qu il est conseill d voquer tous ces probl me
31. autres organisations signataires du Code mondial antidopage Chap 3 Ed 09 2013 A 26 Le dopage Lapplication du Code mondial antidopage en France La lutte contre le dopage dans le sport est pass e d une condamnation unanime mais diversement effective une action d termin e la fois concert e et harmonis e La direction prise par l Agence Mondiale Antidopage s appuyant sur les efforts combin s des gouvernements et du mouvement sportif international a permis cette avanc e Le Code mondial est le document fondamental et universel sur lequel repose le programme mondial antidopage dans le sport Cinq standards internationaux ont t d finis en consultation avec les signataires et les gouvernements afin d en permettre la mise en oeuvre technique et op rationnelle e la liste des interdictions e le standard international pour l autorisation d usage des fins th rapeutiques e les standards internationaux de contr le e le standard international pour les laboratoires e le standard International pour la protection des renseignements personnels A la fin de 2008 plus de 630 organisations sportives certaines hors du mouvement olympique ont accept le Code mondial et sont donc soumises aux m mes textes Liste des interdictions Voir tableau page 20 Depuis 2007 l int gralit des f d rations internationales affili es au CIO ont formellement reconnu le Code mondial et sont soumises aux m
32. avec une alimentation quilibr e M me si la r glementation concernant les compl ments alimentaires tend s harmoniser notamment en Europe le sportif n est pas l abri de produits frelat s particuli rement dans le circuit de vente par internet ou dans des pays hors Europe ou contamin s par des substances interdites aux sportifs nandrolone ph drine L origine naturelle du compl ment alimentaire n est pas une garantie le Ma huong par exemple contient de l ph drine sub stance interdite aux sportifs le Citrus aurentium de la syn phrine actuellement dans le programme de surveillance de AMAJ Alors m fiance car comme le pr cise l article 2 1 1 du Code Mondial Antidopage le sportif contr l positif suite la consommation d un compl ment alimentaire frelat ne b n ficiera pas de circonstances att nuantes Il incombe chaque sportif de s assurer qu aucune substance interdite ne p n tre dans son organisme Les sportifs sont responsables de toute substance interdite de ses m tabolites ou marqueurs dont la pr sence est d cel e dans leurs pr l vements corporels Par cons quent il n est pas n cessaire de faire la preuve de l intention de la faute de la n gligence ou de l usage conscient de la part du sportif pour tablir une violation des r gles antidopage en vertu de l article 2 1 Sur le plan de la sant prendre un produit n est pas un comporte ment banal et
33. c est parfois tre plus malin I faut prendre garde que cette notion ne se d veloppe pas car l image du malin devient positive et d culpabilisante Les dangers d un entrainement et d une hygi ne de vie mal ma itris s Lorsque l entra nement est mal dos ou que les phases de repos sont insuffisantes l organisme n arrive plus r cup rer Il se produit alors l inverse de l effet recherch l entra nement n est plus b n fique et les performances baissent le sportif est surentra n Il est important de d tecter ce ph nom ne de surentra nement car sa correction sera d autant plus longue qu il aura t d couvert tardivement Les signes du syndrome de surentra nement EFFETS SYMPT MES Effet global e Baisse des performances Effets e Fatigue g n ralis e psychiques e Irritabilit d pression Effets e Modification de la tension art rielle cardio vasculaires et du pouls au repos Effets squelettiques et musculaires e Fractures de fatigue e Blessures musculaires et tendineuses Effets e Baisse des d fenses immunitaires immunitaires avec infections ORL Effets biologiques e An mie et hormonaux e Baisse des hormones sexuelles avec trouble des r gles femmes et de la libido e Baisse des facteurs de croissance avec ralentissement de la croissance chez l enfant Les erreurs d entra nement peuvent provenir e d une mauvaise structura tion de l entra
34. cisions de l AFLD peuvent faire l objet d un recours de pleine juridiction devant le Conseil d Etat Le Tribunal arbitral du sport TAS Le Tribunal arbitral du sport a t mis en place en 1984 l initiative du CIO Il constitue une v ritable juridiction du sport la proc dure pr sente les m mes garanties que celles des tribunaux et les sentences arbitrales ont autorit de chose jug e La proc dure arbitrale ordinaire est ouverte pour les litiges en relation avec le sport Pour saisir le TAS l accord des parties est n cessaire il peut r sulter soit de la clause d un contrat soit d une convention conclue une fois le litige n La proc dure arbitrale d appel constitue une innovation en mati re d arbitrage Elle est r serv e aux litiges n s de d cisions rendues par les f d rations associations ou autres organismes sportifs Elle est appliqu e le plus Souvent en mati re disciplinaire Le consentement des parties galement requis ici est en g n ral tir des statuts ou r glements de l organisme sportif en cause Il faut souligner que les d cisions des f d rations fran aises prises la suite de contr les mis en place par l AFLD niveau national ou les d cisions de l AFLD ne peuvent faire l objet d un recours devant le TAS Les d cisions des FI prises l encontre d un sportif fran ais peuvent en revanche tre port es devant le TAS Chap 3 Ed 09 2011 A 38
35. combattu car il porte atteinte au sens m me du sport son thique sa fonction ducative et sociale Une meilleure connaissance de la probl matique du dopage ind pendamment du sportif lui m me tout doit tre fait pour que l ensemble de l encadrement ducateur m decin dirigeant parent etc analyse parfaitement les bienfaits des activit s physiques et sportives pour la sant les facteurs de vuln rabilit qui conduisent au dopage ainsi que les arguments qui feront que le sportif cherchera devenir et rester toute sa carri re et quelque soit son niveau respectueux des r gles des autres et de lui m me Face quelques uns qui d tournent le sport de son objectif une comp tition loyale l volution des comportements est l affaire de tous Cette mallette vise donner des l ments d informations facilement compr hensibles pour traiter des bienfaits du sport pour la sant et des dangers du dopage Elle contient diff rents l ments destin s faciliter l organisation de s ances de sensibilisation et d information sur ces sujets Ces l ments et leur pr sentation permettent d utiliser la mallette de fa on optimum Il est n cessaire de les choisir comme support de toute intervention en fonction des objectifs de l action de pr vention et du public cibl ON PEUT TROUVER DANS LA MALLETTE un outil multim dia Il contient trois outils p dagogiques et un diaporama
36. comportements en mati re de sant et aux styles de vie hygi ne de vie loisirs consommation alimentaire ou de produits toxiques e facteurs li s au syst me de sant La pr vention consiste anticiper un comportement jug probl matique par un groupe social par rapport ses valeurs fondamentales pour limiter l apparition du comportement ou r duire ses cons quences n gatives par des m thodes non coercitives Laure P Ethique du dopage 2002 Classiquement pour l Organisation mondiale de la sant OMS la pr vention se d cline en quatre cat gories d actions e primaire vise r duire le risque d apparition de nouveaux cas exemple de moyens utilis s ducation pour la sant l gislation vaccination e secondaire destin e diminuer la pr valence d un probl me de sant nombre total de cas Elle englobe la d tection pr coce de la maladie ou du comportement qui en est responsable e tertiaire elle vise r duire les complications du probl me de sant Elle s appuie sur la r adaptation la r insertion professionnelle ou la r int gration sociale e quaternaire il s agit des actions d accompagnement au mourant au travers des soins palliatifs Depuis 1987 une autre cat gorisation des actions de pr vention est galement utilis e e universelle destin e la population dans son ensemble ou des groupes dont la composition ne repose pas sur un crit re de risque e
37. coop ration en France entre les acteurs institutionnels de la lutte contre le dopage et l industrie pharmaceutique devrait permettre terme le rep rage de nouvelles substances aux potentialit s dopantes avant m me leur commercialisation et faciliter par ailleurs le d veloppement des tests de d tection pour l analyse des chantillons pr lev s lors des contr les antidopage Chap 3 Ed 09 2011 A 34 Le dopage Contr le antidopage et gestion des r sultats Les proc dures de d pistage des substances dopantes sont labor es dans un souci de protection de la fiabilit des contr les antidopage et visent pr server la confiance des athl tes envers le syst me de d pistage L athl te doit toujours tre conscient de ses droits et de ses responsabilit s d crits dans la r glementation en vigueur Les comp titions organis es par les f d rations internationales en France Qui peut d cider un contr le sur le territoire fran ais Les f d rations internationales l AMA ou l AFLD en coordination et avec l accord de AMA ou d une f d ration internationale selon les proc dures du code mondial antidopage Qui peut tre contr l Tout sportif fran ais ou tranger participant cette comp tition internationale Qui r alise les contr les Les pr leveurs missionn s par la f d ration internationale qui peut d l guer ce r le l AFLD Chap 3 Ed 09 2011 A
38. crit res entre eux et de chercher comment l un peut avoir t influenc par d autres 6 Fontaine D Beyragued L Miachon C L valuation en 9 tapes fiches pratiques pour l valuation des actions et programmes sant et social Lyon ERSP 2004 Dre Chap 0 Ed 04 2009 A 06 c Les principales tapes de l valuation Une action d valuation s inscrit dans une d marche de projet avec des objectifs des moyens etc Parmi les tapes habituelles on trouve e d terminer l utilit et les objectifs de l valuation e rep rer et collecter les sources de r f rence e quels crit res et quels indicateurs quantitatifs qualitatifs e quelles m thodes de mesure de recueil et de traitement des donn es e comment juger des r sultats e d signer les valuateurs e conduire l valuation e recueil des donn es e analyse e r diger et diffuser le rapport d valuation Il a pour finalit de rendre accessibles les r sultats de l valuation et de formuler des propositions Il doit comporter l identification de l quipe le titre et la pr sentation du projet public vis objectifs calendrier et activit s la pr sentation de l valuation objectifs indicateurs et m thode retenus et de ses principaux r sultats enfin les recommandations pouvant conditionner les d cisions sur la poursuite ou les am nagements du projet e valoriser prendre en compte les r sultats de l valuat
39. de faciliter la d couverte et la promotion de leurs disciplines Elles contribuent ainsi au d veloppement du sport et du sport sant pour tous les types de public Elles travaillent l accueil d v nements sportifs internationaux ayant un impact positif pour le sport fran ais et la discipline concern e Le Code du Sport L ordonnance n 2006 596 du 23 mai 2006 a proc d au transfert du code de la sant publique vers le Code du Sport des dispositions relatives la lutte contre le dopage et la protection de la sant des sportifs Le code du sport comprend 4 livres respectivement consacr s l organisation des activit s physiques et sportives au statut des personnes sportifs et autres acteurs du sport dont le titre Ill porte sur la sant des sportifs et la lutte contre le dopage la pratique sportive au financement du sport et l application du code aux collectivit s d outre mer gt Les f d rations unisport les plus importantes d clarant plus de 100 000 licences ou autres titres de participation en 2011 CODES F D RATIONS Licences et autres titres Part des licences F D FRAN AISES AGR ES de participation f minines 2010 2011 2011 111 FF de Football 2 107 924 1 988 505 41 123 FF de Tennis 1134 571 1 102 921 30 3 109 FF d quitation 687 339 705 783 82 2 ir FF de Judo jujitsu et DA 580 286 592 332 26 6 105 FF de Basket Ball 456 036 461
40. de l entra nement sont d am liorer les capacit s e physiques e psychologiques e techniques e tactiques Cependant la recherche de l am lioration de la performance peut entra ner des cons quences sur l organisme oppos es l effet recherch L entra nement doit donc respecter certains principes BESp cificit il doit d velopper les capacit s exig es par la sp cialit sportive BProgressivit et indi vidualisation l intensit et la quantit des charges doivent tre augment es progressivement en fonction du sportif de sa disponibilit et des tests de suivi BPr paration physique g n rale elle est la base de tout entra nement sportif et consiste en des exercices de renforcement musculaire et d tirement BR cup ration et p riodicit l alternance de p riode d entra nement et de r cup ration est indispensable au processus 66 Un bon entra nement doit commencer par un bon chauffement 39 d adaptation de l organisme l entra nement ph nom ne de surcompensation BConvivialit s entra ner doit rester un plaisir Celui ci doit tre entretenu par la vari t et autant que possible le caract re ludique des exercices La mise en place d un programme d entra nement efficace n cessite une m thodologie pr cise e conna tre les qualit s requises par la discipline Sportive e avoir une valuation initiale du
41. de la Cour de cassation e trois scientifiques d sign s par les Acad mies des sciences de m decine et de pharmacie e trois personnalit s qualifi es dans le domaine du sport d sign es pour deux d entre elles par le pr sident du CNOSF un membre du conseil d administration du CNOSE ainsi qu un sportif ou ex sportif de haut niveau et la troisi me par le Comit consultatif national d thique Par ailleurs une personnalit comp tente en m decine v t rinaire participe aux travaux du Coll ge en mati re de dopage animal L AFLD exerce ses responsabi lit s dans six domaines compl mentaires l organisa tion des contr les antidopage les analyses des pr l vements le suivi des proc dures discipli naires incombant selon le cas aux f d rations ou directement l Agence ainsi que en corollaire la d livrance des AUT les actions de recherche les actions de pr vention enfin une pr sence internationale et la fonction de conseil des f d rations et du Gouvernement dans la lutte contre le dopage Pour pr senter l ensemble de son action l Agence remet chaque ann e un rapport d activit au Parlement et au Gouvernement Contr les antidopage L Agence dispose de la pleine comp tence pour la d finition de la strat gie des contr les et de leur mise en uvre op rationnelle en ce qui concerne les comp titions et les entra nements se d roulant en France en de
42. de la Sant et des Sports et l Agence Fran aise de Lutte contre le Dopage Elle anime aussi diff rents groupes de travail au gr s de ses besoins et de ses projets d actions vision et sport biologie logistique gestion des m dicaments et des mat riels climatologique masseurs kin sith rapeutes odonto stomatologie femme et sport compl ments alimentaires Ces derniers r unissent des scientifiques sp cialis s dans leur domai ne charg s d apporter leur connaissance avec toujours le m me objectif le meilleur suivi m dical du sportif La composante Sport sant La composante sport sant m ne des actions d informa tion et de promotion sur les bienfaits du sport pour la sant et d information sur les bonnes pratiques du sport Le sport sant est devenu un sujet d importance pour le mouvement sportif Apr s avoir d fini le concept sport sant et d velopper tous ses aspects elle suscite une meilleure connaissance des effets des activit s sportives sur la sant par le rapprochement entre les soci t s savantes les m decins du sport les param dicaux et les professionnels du sport colloques conf rences cr ation de comit sport sant au sein des f d rations etc Elle promeut les bienfaits du sport pour la sant et l information sur les bonnes pratiques du sport Elle cherche aussi pr parer le mouvement sportif cette nouvelle donne
43. de notre assiette n est pas suffisant Chap 6 Ed 09 2011 A 67 pour consid rer avoir une bonne hygi ne de vie l activit physique est galement essentielle En effet bouger nous aide d penser les calories apport es par l alimentation et trouver le bon quilibre entre nos apports et nos d penses on parle de balance nerg tique e Nous construisons ainsi notre sant autour d une alimentation adapt e et d une activit physique r guli re Ce mode de vie Sain contribue limiter la prise de poids mais gale ment un certain nombre de probl mes de sant comme les cancers diab te de type 2 exc s de cholest rol maladies cardiovasculaires ost oporose Quels sont les rep res Les rep res cl s permettant de trouver un bon quilibre alimentaire m1 Les fruits et l gumes au moins 5 portions par jour m2 Les produits laitiers 3 portions par jour 3 ou 4 pour les enfants ou les adolescents m3 Les f culents chaque repas et selon l app tit m4 Viande poisson uf 1 2 fois par jour m5 Mati res grasses limiter m6 Produits sucr s limiter m7 Sel limiter m8 Eau volont pendant et entre les repas Le bon rythme des repas Les nutritionnistes recom mandent de se caler sur 3 repas par jour e Petit d jeuner e D jeuner e D ner Une collation et ou un go ter peuvent aussi tre recom mand s notamment pour les jeun
44. decin doit b n ficier d une enti re ind pendance professionnelle ne subir aucune pression et prendre ses d cisions en toute conscience Pourquoi un suivi m dical du sportif et en quoi consiste t il BSes r les sont multiples e un r le de m decine pr ventive v rifier le bon tat de sant du sportif e un r le d aptitude V rifier si les capacit s physiologiques de l individu sont adapt es aux objectifs souhait s d pister les contre indica tions la pratique sportive qui peuvent tre totales partielles d finitives ou temporaires e un r le de suivi v rifier la compatibilit entre l objectif sportif et les capacit s physiologiques pr venir les complications de l entra nement et le recours au dopage au moyen d un suivi continu et r gulier Chap 6 Ed 04 2009 A 63 Photo Malvina MENDIL examen clinique examens compl mentaires tests psychologiques et bilan di t tique e un r le de soins traitement des complications et blessures g n r es par l activit sportive ou apparues de mani re fortuite e un r le d ducation pour la sant conseiller le sportif sur la nutrition la r cup ration et le soutien psychologique et l informer sur le bon usage du m dicament e un r le de conseil d velopper une interface avec les autres professionnels de sant Si besoin prot ger le sportif de lui m me et ou de son entourage
45. des sujets relatifs aux conduites dopantes est vaste C est la raison pour laquelle des r seaux multidisciplinaires regroupant des personnes aux comp tences compl mentaires AMPD professionnels de la pr vention et de l ducation pour la sant sont mis en place dans chaque r gion autour des m decins conseillers plac s aupr s des services d concentr s du minist re en charge des sports Dans le prolongement de la formation nationale de formateurs r alis e l initiative du Minist re charg des sports en 2008 des formations locales d animateurs de pr vention collective et d acteurs de pr vention individuelle vont avoir lieu dans chaque r gion partir de 2009 selon le r f rentiel tabli GC LA FORMATION Il est n cessaire de respecter quelques principes fondamentaux en formation d adultes e le formateur ma trise le sujet et ne porte pas de jugements de valeur e les acquis et attentes des apprenants doivent tre pris en compte par le formateur e les objectifs doivent tre clairs et les apprenants doivent pouvoir suivre leur progression e l quipe p dagogique est le garant de la mise en uvre de l ensemble de la d marche de formation en tenant compte e de la probl matique de d part du groupe en formation et de son volution e des r gles du groupe non jugement respect de l autre confidentialit e des objectifs d finis au d part e des modalit s pr vues pour les atteindre
46. f rence en mati re de lutte contre le dopage Site du Comit National Olympique et Sportif Fran ais http www franceolympique com Site des Antennes m dicales de pr vention du dopage http www dop sante net Site coute dopage http www ecoutedopage fr Site du CIO http www olympic org Site de la MILDT http www drogues gouv fr Site de l AFSSAPS http www afssaps fr Site de ANSES Attp www anses fr Chap 3 Ed 09 2013 A 20 Le dopage Chap 3 Ed 09 2011 A 21 Les acteurs et leur role La conf rence de Madrid en novembre 2007 a renforc les partenariats autour de l Agence Mondiale Antidopage La pr vention et la lutte contre le dopage se d clinent tous les niveaux comme le montre le sch ma suivant Commission Europ enne Direction G n rale Education et Culture Conseil de l Europe Groupe de suivi de la Convention contre le Dopage Autres partenaires MILDT INPES Agence Mondiale Antidopage Agence fran aise de lutte contre le dopage UNESCO Conf rence des Parties Minist re charg des sports Bureau de la protection du public de la promotion de la sant et de la pr vention du dopage coute Dopage Directions r gionales de la Jeunesse des Sports et de la Coh sion Sociale Antennes M dicales de Pr vention du Dopage 6j 6 Commission M dicale CNOSF Commission M dicale Les acteurs de la pr
47. induits par l obli gation de performance BL isolement social La d socialisation du sportif li e l isolement dans des centres d entra nement ou de formation CREPS INSEP clubs professionnels l loi gnement de ses amis et de sa famille cr ent un risque suppl mentaire BLes particularit s d une carri re sportive e le sport de haut niveau et la reconnaissance qui l accompagne est un r ve pour les jeunes mais il y a beaucoup d appel s et peu d lus On trouve par fois des sportifs d sorient s par une exp rience n gative ayant perdu confiance en eux et ayant la sensation d avoir g ch un temps pr cieux de leur vie la bri vet des carri res sportives et l absence de solution de reconversion exigent l obtention de r sultats rapides et favori sent le recours au dopage l absence de pr paration l chec sportif Le sportif de haut niveau apr s avoir tout mis sur la carri re sportive peut se trouver confront l alternative du tout ou rien BLa m dicalisation des structures sportives professionnelles De plus en plus d quipes sportives professionnelles emploient sous contrat du personnel m dical et para m dical Cet encadrement se trouve confront aux m mes pres sions que le sportif ce qui ne garantit plus l ind pendance la confidentialit et le respect des r gles d ontologiques dans l exercice de la m de cine du sport L util
48. inutile Gar ons Filles 73 8 78 0 75 7 75 7 68 8 70 6 51 6 62 9 23 0 26 6 Ier 14 7 10 7 12 9 10 3 i C est stupide c est nul a craint c est d bile C est d goutant C est bidon c est de la merde On ne m en a pas propos Je veux conna tre mes vraies performances Opinions des jeunes sportifs sur le dopage Les six motifs indiqu s pour expliquer pourquoi ils ont pris un produit jug le plus efficace sont e lutter contre la fatigue e se muscler e lutter contre la douleur e lutter contre le stress e tre en forme avoir de l nergie e am liorer les performances On peut noter une am liora tion des connaissances au sujet des diff rentes sub stances dopantes C est le r sultat de toute l action de sensibilisation r alis e tous les niveaux ces derni res ann es La grande majorit des ado lescents affirme que se doper est dangereux pour la sant mais certains sont d un avis contraire et un bon tiers les time sans danger avec le concours d un m decin Ces constats soulignent les limites d une sensibilisation uniquement bas e sur la notion de danger pour la sant La notion de triche est galement importante L adolescent donne une grande importance son image notamment par rap port son entourage Tout sauf passer pour un tricheur Mais contourner la loi n est pas forc ment tricher
49. la T trahydrogestrinone les produits interdits ne sont plus seulement des substances m dicamenteuses Malgr tout dans la majorit des cas leur existence r sulte de nombreuses ann es de recherche r alis es par les Laboratoires pharmaceutiques Le danger de la prise de m dicaments des fins de dopage est d principalement aux doses administr es bien sup rieures aux doses dites th rapeutiques jusqu deux cents fois la dose pour certaines substances Le recul n est pas suffisant pour conna tre les effets ind sirables des doses bien sup rieures aux doses th rapeutiques En outre l association de plusieurs m dicaments fr quemment retrouv e dans les conduites dopantes augmente le risque de cumul et de potentialisation des effets ind sirables La conduite dopante On parle de conduite dopante lorsqu une personne consomme pour affronter un obstacle r el ou ressenti certains produits afin d am liorer ses performances prise de parole en public examen entretien d embauche situations sociales affectives profession nelles difficiles entra nements et comp titions sportives etc Pour les sportifs on peut aussi parler de conduite dopante en cas de consommation de compl ments alimentaires s ils sont pris dans une logique de performance Il ne s agit pas de dopage puisqu il n y a pas consommation d une substance interdite mais la banalisation de la volont d am lioration des performances o
50. le m dicament utilis bon escient est la meilleure chose qui soit mais la plus dangereuse s il est utilis de mani re d tourn e Chap 4 Ed 09 2011 A le m dicament doit tre utilis en r ponse une pathologie et non pour am liorer artificiellement une performance sportive S informer sur la composi tion du produit et sur son origine Lire attentivement la notice incluse dans la boite Ne jamais accepter un comprim ou une solution sans voir son conditionnement Le sortir soi m me de son emballage Prendre conscience que l on ne peut conna tre le devenir du principe actif d un m dicament quand il est associ plus de deux autres mol cules Savoir que la dose dopante est le plus souvent tr s nettement sup rieure la dose th rapeutique pr vue pour soigner et adapt e chaque individu avec les cons quences pouvant en d couler pour la sant Quels sont les pourvoyeurs Le renforcement de la lutte contre les pourvoyeurs a permis de mettre en vidence l existence avec le d mant lement de circuits tr s organis s de v ritables trafics de substances dopantes Il existe des r seaux qui commercialisent des produits d tourn s import s des pays o la r glementation est plus laxiste produits vol s produits v t rinaires contrefa ons diverses ainsi que des laboratoires clandestins de production ou de reconditionnement Au
51. les avantages et inconv nients doivent tre valu s Il est n cessaire que leur prise soit encadr e par un professionnel de sant ayant des comp tences en nutrition du sportif qui pourra tablir les besoins et prescrire les compl ments ventuellement utiles La Cr atine La cr atine ne figure pas sur la liste des interdictions de l AMA Par contre des compl ments alimentaires contenant de la cr atine peuvent galement tre associ s d autres substances qui peuvent figurer sur cette liste notamment des st ro des anabolisants A ce jour il n existe aucun l ment scientifique permettant d affirmer que la consommation de cr atine seule permettrait d augmenter la masse musculaire des sportifs Si certains effets existent ils ne peuvent tre que tr s modestes et n int resser que les personnes s dentaires Fabriqu s pour doper La d couverte de l existence de la T trahydrogestrinone THG a prouv qu un laboratoire pouvait cr er une substance dans le seul but de doper Ind celables tant qu elles ne sont pas connues ces mol cules prouvent l existence d une industrie du dopage Mais la d couverte de cette triche est un signe encourageant Les sportifs utilisant un produit ce jour inconnu doivent savoir qu ils ne sont plus l abri En effet les laboratoires d analyse conservent les chantillons et peuvent rechercher a posteriori toute mol cule nouvellement d couverte En outre le principe d une
52. mettre en uvre le programme de pr vention des conduites dopantes dans le sport avec l appui d un r seau r gional d acteurs provenant de diff rentes structures de comp tences compl mentaires e Num ro vert Ecoute dopage Association financ e par le minist re la disposition des sportifs ou de leur entourage et des professionnels de sant depuis le 24 novembre 1998 c est un num ro vert gratuit confidentiel et anonyme Il vise aider informer et orienter les personnes en difficult face au dopage La ligne t l phonique num ro vert anonyme et gratuit a t renforc e en 2007 par un centre d appel internet qui permet l inter naute de pouvoir changer par courriel et s il le souhaite d tre rappel automatique ment par t l phone pour lui viter de payer la commu nication s il utilise un portable 368 courriels ont t ainsi trait s en 2009 e Les antennes m dicales de pr vention du dopage implant es dans des tablissements publics de sant ont cinq missions essentielles gt la pr vention du dopage gt le soin aux sportifs ayant eu recours des pratiques dopantes ou susceptibles d y recourir gt le conseil aux sportifs ou leur entourage gt la recherche gt le recueil de donn es pid miologiques et la veille sanitaire dans une perspective de pharmacovigilance et de pharmacod pendance suivre au plus pr s le m susage ou l
53. ou internationales Qui peut tre contr l hors comp tition Tout sportif fran ais ou tranger se pr parant en France une comp tition Modalit s communes Comment sont d sign s les sportifs L ordre de mission tabli par l AFLD pr cise le mode de d signation classement performance tirage au sort contr le nominatif Le pr leveur peut en outre effectuer un contr le sur toute personne participant la comp tition ou l entra nement pour lequel il est missionn Comment se pr sente la notification Elle constitue le dernier feuillet du proc s verbal qui est tabli en plusieurs exemplaires auto carbon s Elle est d livr e au sportif qui doit la lire et la signer Elle lui indique ses droits et ses devoirs ainsi que le lieu du contr le Le sportif doit se pr senter au poste de contr le d s sa notification Quel est le r le de l escorte L ordre de mission peut pr voir qu compter de sa notification l int ress et jusqu aux op rations de pr l vement et de d pistage la personne contr l e doit tre accompagn e dans tous ses d placements par la personne charg e du contr le ou par une escorte L escorte doit tre du m me sexe que la personne contr l e L escorte peut assister le pr leveur afin de v rifier l identit du sportif contr l Quel est le r le du d l gu f d ral e Les f d rations sportives agr es e
54. par l Agence Mondiale Antidopage tricheurs et r seaux li s au trafic de stup fiants sont ainsi de plus en plus expos s Le travail de pr vention contre le dopage est une uvre ducative qui s inscrit dans la dur e La mallette d information Le sport pour la sant dont la premi re dition date de 1998 est pr cis ment construite et r guli rement mise jour afin de permettre tous ses utilisateurs de s appuyer sur un outil de qualit Fruit d un travail en commun entre le Minist re charg des Sports l Agence Fran aise de Lutte contre le Dopage AFLD et la Commission m dicale du CNOSF cet outil n a au final qu une ambition permettre tous les pratiquants de s panouir dans leur sport quel qu en soit le niveau mais dans des conditions assurant tout autant l honn tet des comp titions que l int grit physique de chacun Cela sera possible s ils sont sensibilis s inform s des risques pour leur sant de pratiques d viantes ou non contr l es Comit National Olympique et Sportif Fran ais 1 avenue Pierre de Coubertin 75640 Paris Cedex 13 T l 01 40 78 28 00 Site internet www franceolympique com Val rie FOURNEYRON Ministre des sports de la jeunesse de l ducation populaire et de la vie associative Nous sommes tous convaincus que le sport est un formidable outil de sant publique un acteur majeur du lien social et un facteur important d panouis sement
55. pas forc ment compatible avec ce que doit tre la nutrition du sportif Il peut en d couler des carences en sels min raux en oligo l ments en vitamines pouvant remettre en cause sa condition physique BEn r sum Un bon quilibre g n ral passe par la recherche d un compro mis entre une vie qui serait trop asc tique du fait des obligations souvent impos es par l entourage du sportif et trop d activit s de loisirs qui sont malgr tout essentielles pour son panouissement personnel Chap 4 Ed 11 2004 A Les facteurs de vuln rabilit Le mauvais usage du m dicament Le m dicament est trop souvent per u comme un produit magique utiliser dans de nombreuses circonstances f Il est incontestable que e Ne pas oublier que le fran ais est un grand consommateur de m dica ments principalement de psychotropes de m dica ments pour dormir pour lutter contre la fatigue ou l anxi t Toutes les cat gories de fran ais consomment un moment ou un autre un m dicament et cette attitude est devenue tr s banale ll est normal aussi de consommer sans raison m dicale des compl ments nutritionnels C est ce qu on appelle une conduite dopante Cette banalisation de la prise d un produit est dangereuse car elle peut entra ner la prise d une substance interdite pouvant amener un contr le positif Quelques id es simples retenir e Garder l esprit que
56. plaisir personnel partager avec un groupe souvent en Taux de pratique en Ensemble Ensemble des des hommes 15 29 ans Ensemble es 50 ans ou plus Natation de loisir Marche utilitaire V lo de loisir Baignade Ski alpin P tanque Football Randonn e p destre D N Footing VTT de loisir Musculation Jogging P che Tennis de table Randonn e en montagne Tennis oD NN N wo GB AIN O eA 01 N V lo utilitaire Au moins une discipline physique ou sportive g B N 01 wN w w a N N Source enqu te Pratique physique et sportive 2010 CNDS Direction des Sports INSEP MEOS Les activit s physiques ou sportives ont t reprises telles qu elles ont t d clar es Sur les 300 activit s diff rentes recens es ont t retenues les 18 activit s pratiqu es par plus de 5 de la population de 15 ans ou plus Chap 1 Ed 09 2011 A 1 lien avec un objectif de sant On observe ainsi l mergence d activit s physiques et Sportives qui se situent aux fronti res du sport du loisir de l entretien physique et concernent donc la population enti re des jeunes aux personnes g es 34 millions de Fran ais d clarent pratiquer une activit physique et sportive au moins une fois par semaine Parmi les activit s les plus cit es figurent le v lo environ 18 millio
57. pour enregistrer les plus grands b n fices On peut aussi pr venir les chutes cause importante de mortalit ou de perte de mobilit des seniors par des exercices sp cifiques permettant de les viter Qu est ce qu un programme d entra nement adapt Quelle que soit l activit pratiqu e elle doit tre adapt e l tat de la personne Elle tiendra compte de son ge de son tat de sant de sa condition physique et de son tat de fatigue Un programme d entra nement tenant compte de tous ces l ments se doit d tre individualis ll pr cisera la nature l intensit la dur e et la fr quence des exercices qui seront r alis s et leurs r partitions dans chacune des s ances d entra nement programm es Des acteurs bien inform s m decins ducateurs sont donc n cessaires pour permettre chacun de pratiquer un sport efficace pour sa sant en toute s curit Chap 2 Ed 06 2010 A 14 Les bienfaits de la pratique Sportive Les bienfaits de la pratique Sportive pour la soci t L activit physique BEvolution de l activit Un rem de contre physique la s dentarisation de notre soci t En France la courbe d activit physique acc l re son d clin Heures d activit quotidienne au XX si cle suivant des ann es 1800 nos jours en cela la transition 10 Sins d mographique qui voit 9 l passer en deux si cles le pourcentage
58. pour lesquelles le sportif a Dispose d une autorisation pour usage des fins th rapeutiques b Peut se pr valoir d une d claration d usage confor m ment aux dispositions de l article L 232 2 c Dispose d une raison m di cale d ment justifi e La liste des substances et m tho des mentionn es au pr sent article est celle qui est labor e en application de la convention internationale mentionn e l article L 230 2 ou de tout autre accord ult rieur qui aurait le m me objet et qui s y substitue rait Elle est publi e au Journal officiel de la R publique fran aise L article L 232 10 Il est interdit toute personne de 1 Prescrire administrer appliquer c der ou offrir aux sportifs sans raison m dicale d ment justifi e une ou plusieurs substances ou m thodes mentionn es l article L 232 9 ou de faciliter leur utilisation ou d inciter leur usage 2 Produire fabriquer importer exporter transporter d tenir ou acqu rir aux fins d usage par un sportif sans raison m dicale d ment justifi e une ou des substances ou m thodes figurant sur la liste mentionn e au dernier alin a de l article L 232 9 3 S opposer par quelque moyen que ce soit aux mesures de contr le pr vues par le pr sent titre 4 Falsifier d truire ou d grader tout l ment relatif au contr le l chantillon ou l analyse 5 Tenter d enfreindre les interdictio
59. prot ines apport s par l alimentation e du comburant qui est l oxyg ne apport par la respiration Besoins et apports nutritionnels Il faut distinguer les besoins nutritionnels des apports nutritionnels conseill s ANC Les besoins en un nutriment donn ou en nergie sont d finis comme la quantit de ce nutriment ou d nergie n cessaire pour assurer l entretien le fonctionnement m tabolique et physiologique d un individu en bonne sant Les ANC concernent une population et repr sentent les besoins nutritionnels moyens mesur s sur un groupe d individus et fix s par un groupe d experts dans une d marche de sant publique Les besoins de l organisme humain Pour que l organisme fonctionne de fa on adapt e il lui faut e une certaine quantit d nergie BESOINS TH ORIQUES CALORIQUES MOYENS PAR JOUR en kcal CAT GORIES D INDIVIDUS GAR ON HOMME FILLE FEMME Adulte activit r duite 2200 2500 1800 2000 activit moyenne 2700 3000 2000 2400 activit intense 3000 3300 2200 2700 Femme enceinte 150 300 Enfant de 4 6 ans 1600 1600 de 7 9 ans 1900 1800 de 10 12 ans 2200 2000 Adolescent de 13 15 ans 2500 2200 de 16 19 ans 2900 2200 Source L alimentation et la sant e une proportion souhait e en pourcentage de l apport nerg tique total gt Prot ines 11 15 gt Lipides 30 35 gt Glucides 50 55
60. rales de son action soutien au d veloppement de la pratique sportive par tous les publics contribution l am nagement du territoire dans le domaine sportif et promotion du rayonnement international du sport fran ais Les donn es en euros courants font r f rence aux prix de l ann e Le budget du 201 3 du CNDS est donn titre pr visionnel II serait constitu en recettes d un pr l vement de 1 8 sur les sommes mis es aupr s de la Fran aise des Jeux hors paris sportifs recette plafon e 176 3 millions d euros d un pr l veme nt suppl mentaire de 0 3 plafonn 24 millions d euros par an pendant 5 ans en raison du financement des installations sportives li es l organisation en France de l Euro 2016 de football d un pr l veme nt de 1 8 sur les sommes mis es aupr s de l ensemble des op rateurs Fran aise des Jeux ou autres sur les paris sportifs recette plafonn e 31 millions d euros du produit de la axe de 5 sur les cessions de droits de retransmission t l visuelle des manifestations et comp titions sportives ces recettes estim es 43 4 millions d euros par an depuis 2008 sont attendues en baisse de 2 5 millions d euros en 2013 compte tenu des informations disponibles sur la ren gociation des droits du football Ainsi elles s tabliraient 40 9 millions d euros en 2013 d une recette de 0 3 million d euros issus de produits financiers
61. savoir la reconnaissance par tous de l activit physique et sportive comme facteur de sant Elle a aussi pour but d informer et de sensibiliser les jeunes sportifs sur la pr vention et les dangers du dopage de rappeler FRANCE QQS Comit National Olympique et Sportif Fran ais les vertus humanistes et thiques du sport Ses correspondants dans chaque f d ration sportive et dans chaque CROS CDOS et CTOS ainsi que son r seau d Animateurs Conf renciers demeurent les maillons essentiels pour la mise en uvre de toute action Son action passe aussi par la r alisation et l actualisation de documents p dagogiques l organisation de colloques et conf rences la sensibilisation des acteurs de sant une aide logistique aux acteurs de terrain et un suivi de toutes initiatives en mati re de recherche scientifique Chap 3 Ed 09 2013 A 24 Le dopage gt Les acteurs et leur r le A k Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE CHARG DES SPORTS Le Minist re charg des Sports En France l Etat a cr une administration sp cifique charg e des sports ce qui lui permet d assumer ses fonctions r galiennes dans l ensemble des domaines o le sport et ses pratiquants sont concern s Parmi ces nombreuses fonctions figurent la pr vention et la lutte contre le dopage La lutte contre le dopage a connu une acc l ration
62. souvent indispensable de recourir des techniques comme e partir de ce que savent les participants de leurs repr sentations de leurs pr occupations de leurs attentes de leurs exp riences adapter l animation au public e regarder l ensemble des participants viter de leur tourner le dos e viter de monopoliser la parole de s couter parler e savoir rep rer les r actions des participants e expliquer syst matiquement les mots et concepts nouveaux e illustrer ses propos par des exemples solliciter les participants pour qu ils en trouvent e reformuler la question d un participant puis la retourner l ensemble du groupe e valoriser le groupe 7 Broussouloux S Houzelle Marchal N Education la sant en milieu scolaire choisir laborer et d velopper un projet Ed INPES 2006 8 Voir le site internet www metaplan fr 9 Voir site internet www photolangage com gt gt gt Chap 0 Ed 04 2009 A 08 2 CAS PARTICULIER la demande d aide suscit e Il peut arriver que l action de pr vention suscite une demande d aide Ainsi l intervenant peut il tre sollicit par un participant ou un membre de son entourage parent conjoint Par exemple une personne qui fumerait du cannabis et qui souhaiterait savoir comment s arr ter ou encore un adolescent qui pense que son meilleur ami prend des produits interdits en sport Pour faciliter l mergence d une demande il convient de respecter les
63. un ensemble d utilisateurs potentiels de la pr vention du dopage et de la sant dans le sport Elle est constitu e de ressources documentaires et d outils p dagogiques Rappel de l objectif Sensibiliser la famille sportive et l ensemble des acteurs qui constituent l environnement du sportif le sportif lui m me ses parents ses ducateurs les sponsors les dirigeants du mouvement sportif les organisateurs d v nements sur le danger du dopage et sur la meilleure fa on de pratiquer son Sport Susciter une prise de conscience n cessaire l adoption de comportements responsables et favorables la pratique d un sport propre et thique L ambition commune est donc de permettre l ensemble des sportifs d tre de v ritables acteurs de leur sant par la pratique d un sport sans dopage et par la reconnaissance des valeurs que le sport offre tous Cette mallette doit permettre toutes les personnes concern es en premier lieu les m decins conseillers des DRJSCS les animateurs conf renciers de la Commission m dicale les personnels des AMPD les m decins f d raux les m decins des CROS CDOS et CTOS mais aussi les enseignants et les ducateurs d animer et d organiser des actions de pr vention et d tre ainsi les v ritables relais de cette sensibilisation Le sport dans la soci t Aujourd hui le sport a acquis une importance sociale culturelle conomique et politique consid rable
64. 097 39 0 iiS FF de Handball 411 271 AMES 36 1 133 FF de Rugby 390 193 432 783 47 Source recensement annuel r alis par la Mission des tudes de l Observation et des Statistiques aupr s des f d rations sportives agr es par le Minist re des Sports de la Jeunesse de l ducation populaire et de la Vie associative Donn es 2010 estim es Les f d rations multisports les plus importantes d clarant plus de 100 000 licences ou autres titres de participation en 2011 Licences et autres titres Part des licences CODES F D RATIONS F D FRAN AISES AGR ES de participation 604 Union nationale du sport scolaire UNSS 983 149 605 Union sportive de l enseignement du 1 degr 866 314 602 Union g n rale sportive de l enseignement libre 813 823 402 FF d ducation physique et de gymnastique volontaire 538 945 421 FF des sports populaires 459 522 413 Union fran aise des uvres la ques d ducation physique UFOLEP 382 994 f minines 993 967 39 5 858 908 49 1 822 660 48 5 526 688 92 8 469 626 si 386 546 nd Source recensement annuel r alis par la Mission des tudes de l Observation et des Statistiques aupr s des f d rations sportives agr es par le Minist re des Sports de la Jeunesse de l ducation populaire et de la Vie associative nd donn e non disponible La f d ration fran aise des sports populaires et l Union nationale des centres sportifs de plein
65. 90 membres de l UNESCO ont ratifi cette convention Cette harmonisation entre les l gislations et les r glements sportifs permet chaque sportif d tre soumis aux m mes r gles et protocoles quels que soient le sport sa nationalit et l endroit o il se trouve dans le monde Conform ment son article 37 elle est entr e en vigueur le 1 f vrier 2007 apr s la ratification des 30 premiers Etats elle est applicable en France depuis le 2 avril 2007 Recherche AMA en toute impartialit et ind pendance e contr le et rend compte L AMA a pour mission de promouvoir coordonner et surveiller au niveau international la lutte contre le dopage dans le sport sous toutes ses formes Aider les pays via les ONAD et les organismes sportifs via les FI et CNO acqu rir la capacit et l expertise pour mettre en oeuvre les programmes antidopage du respect du Code e accr dite les laboratoires antidopage e contr le la prise en charge des r sultats d analyse anormaux e met en uvre un programme d observateurs ind pendants e contr le le r sultat des proc dures disciplinaires et l application des sanctions qui sont prises d ONAD organisations nationales antidopage Fi f d rations internationales CNO comit s nationaux olympiques Chap 3 Ed 09 2013 A 22 Le dopage gt Les acteurs et leur r le GO CITIUS ALTIU
66. Cannabino des X S9 Glucocortico des X M1 Am lioration du transfert d oxyg ne X X M2 Manipulation chimique et physique X X M3 Dopage g n tique X X P1 Alcool X P2 B ta bloquants X Source Standard International AMA 2013 Liste des Interdictions Toute substance pharmacologique non incluse dans une section de la Liste qui n est pas actuellement approu v e pour une utilisation th rapeutique chez l Homme par une autorit gouvernementale r glementaire de la Sant par ex m dicaments en d veloppement pr clinique ou clinique ou qui ne sont plus disponibles m di caments fa on substances approuv es seulement pour usage v t rinaire est interdite en permanence L AMA prend en consid ration les crit res suivants pour l inscription d une substance ou d un proc d sur la liste des interdictions Soit remplir au moins deux des trois crit res suivants gt avoir le potentiel d am liorer la performance sportive gt pr senter un risque r el ou potentiel pour la sant de l athl te gt tre contraire l esprit sportif Soit avoir la facult de masquer l usage d autres substances ou m thodes interdites BO trouver la liste des interdictions Site de l Agence fran aise de lutte contre le dopage http www afld fr Site du Minist re charg des Sports http www sports gouv fr Site de l Agence Mondiale Antidopage http www wada ama org Autres sites de r
67. S FORTIUS Organisation du CIO Clubs et Associations Sportives Nationales Solidarit Olympique Comit s Nationaux Olympiques Athi tes juges arbitres entra neurs et autres techniciens du sport Chap 3 Ed 09 2011 A 23 Le comit international olympique CIO Pr sentation du CIO Il r unit tous ceux qui acceptent d tre guid s par la charte olympique et qui reconnaissent l autorit du CIO soit les 35 F d rations internationales FI dont le sport est au programme des Jeux Olympiques les 202 Comit s nationaux olympiques CNO les Comit s d organisa tion des Jeux Olympiques COJO les athl tes juges et arbitres les associations et les clubs et enfin toutes les organisations et institutions reconnues par le CIO Fond par l ducateur fran ais le Baron Pierre de Coubertin le CIO est une orga nisation non gouvernementale but non lucratif Il est enti rement financ par des fonds priv s qu il redistri bue pour 93 au sein du mouvement olympique R les et missions Le CIO encourage la coordination l organisation et le d veloppement du sport et des comp titions sportives Il collabore pour ce faire avec les organisations et autorit s publiques ou priv es comp tentes Cette action doit contribuer b tir un monde pacifique et meilleur en duquant la jeunesse par le moyen du sport pratiqu sans discrimination d aucune sorte et dans l esprit olympique q
68. UT NIVEAU SELON LA FEDERATION au 1 septembre 2012 Effectifs de femmes ge m dian Ensemble des f d rations Dont Judo Ski Cyclisme Football Athl tisme Rugby Volley ball 7 028 36 22 ans Natation Voile Basket ball Handisport Gymnastique Handball Roller skating Source Minist re des Sports de la Jeunesse de l ducation populaire et de la Vie associative Direction des Sports Note l ge m dian de l ensemble des sportifs de haut niveau est de 22 ans Cela signifie que la moiti des sportifs de haut niveau a 22 ans ou moins et que l autre moiti a plus de 22 ans Chap 1 Ed 09 2013 A 2 Le Sport dans la soci t Les femmes L acc s aux responsabilit s De plus la pratique de et le sport l enseignement l animation la comp tition concerne E et la diffusion du sport davantage les jeunes La diff rence constat e entre estent encore aujourd hui sportifs le taux de pratique des essentiellement le domaine hommes et celui des femmes des hommes s est beaucoup r duite 64 des femmes d clarent d sormais pratiquer au Les jeunes moins une activit physique Les jeunes constituent la et sportive dans l ann e majorit des pratiquants contre 79 des hommes sportifs l origine de cette diff rence Mais il existe toutefois deux raisons principales une relation entre le niveau d une part la pratique d
69. abus d alcoo aigu ou chronique n pargne pas les sportifs et entra ne des cons quences n fastes pour la sant Les effets recherch s de l alcool sont la d tente et la lev e de l inhibition Risques li s l utilisation Ils sont de plusieurs ordres imm diats e Etat d ivresse avec accidents de la circulation ou du travail cons quence d une baisse de la vigilance e Troubles digestifs e Violences allant jusqu l homicide par perte de contr le plus long terme e Cancers cirrhose e Troubles cardio vasculaires e Maladies du syst me nerveux et troubles psychiques e D pendance Nous sommes in gaux face l alcool le seuil de tol rance varie selon la personne et le contexte corpulence tat de sant sexe moment de la consommation L attention des ducateurs est appel e sur les nouveaux modes de consommation d alcool chez les jeunes Binge drinking B TA BLOQUANTS Les b tabloquants sont des substances qui r gulent et ralentissent le rythme cardiaque Leurs effets sur le stress et sur la r duction des tremblements des extr mit s peuvent tre recherch s dans certains sports Risques li s l utilisation e Trouble du rythme cardiaque e D pression psychique e Impuissance sexuelle si utilisation r p t e Tu fumes tu bois attention toi Chap 3 Ed 09 2011 A 32 Le dopage AM LIORATION DU TRANSFERT D OXYG NE Le dopa
70. air UCPA n ont d livr aucune licence en 2011 mais seulement des autres titres de participation ce qui explique le fait que la part des licences f minines ne soit pas renseign e pour ces deux f d rations gt L organisation du sport en France Le CNOSF association reconnue d utilit publique est compos de l ensemble des f d rations sportives f d rations unisport olympiques f d rations unisport non olympiques f d rations multisports et affinitaires f d rations scolaires et universitaires Le CNOSF repr sente en France le CIO il est donc soumis aux exigences de la Charte Olympique Le Comit National Olympique et Sportif Fran ais CNOSF Le principe de la coexistence et de la collaboration entre l Etat et le mouvement sportif suppose un dialogue permanent qui est assum par le Minist re de la Sant et des Sports Secr tariat d Etat aux Sports au nom de l Etat et par le CNOSF au nom du mouvement sportif BLe CNOSF a pour mission e de repr senter le sport fran ais aupr s des pouvoirs publics et des organismes officiels e de faire respecter les r gles qui r gissent les sports olympiques e de collaborer la pr paration et la s lection des sportifs fran ais et d assurer leur participation aux Jeux Olympiques e de favoriser la promotion des sportifs sur le plan social e d apporter une aide effective aux f d rations adh rentes Il est ch
71. alyses nomm par le Coll ge de l Agence Pouvoir disciplinaire et AUT L Agence exerce un pouvoir disciplinaire consistant prononcer des sanctions administratives de suspension voqu es page 37 Elle assure le suivi de l ensemble des proc dures disciplinaires mises en uvre par les f d rations nationales Par ailleurs elle est charg e par la loi de d livrer au plan national les autorisations d usage des fins th rapeu tiques Un m canisme de reconnaissance mutuelle des AUT a t introduit par la loi du 3 juillet 2008 qui donne la facult l AFLD de reconna tre les AUT d livr es par une ONAD trang re ou par une f d ration internationale Pr vention Aux c t s des autres acteurs de la pr vention du dopage l Agence participe au plan de la r flexion g n rale notamment en r unissant diverses commis sions sp cialis es Elle r alise galement des op rations qui lui sont propres titre d exemple l Agence poursuit la mise en uvre des actions de sensibi lisation aux effets et dangers des substances dopantes lors de manifestations sportives de masse du type Marathon de Paris Etape du Tour Recherche L AFLD dispose d un comit d orientation scientifique compos de neuf scientifiques fran ais et trangers d sign s par le Pr sident de l Agence ainsi que de trois repr sentants des administrations concern es et d un repr sentant de l AMA Le d partement
72. arents et le m decin de famille Le fait que le copain soit la principale source de produits illicites est en faveur de l hypoth se d un march clandestin de proximit Un sentiment de facilit concernant l approvisionne ment en produits dopants se retrouve chez de nombreux adolescents Chap 4 Ed 09 2011 A 48 Les facteurs de vuln rabilit gt Les adolescents un groupe risques Motifs de ne pas consommer des produits pour faire du sport Test du Chi2 En Motifs de non consommation Les deux arguments princi paux des adolescents ne consommant pas sont la dangerosit des produits pour leur sant et le sentiment de ne pas en avoir besoin La notion de tricherie ne vient qu apr s On observe aussi que le d sir de ne pas tre manipul est plus fort chez les filles Pr cisez pour quelle s raison s vous ne consommez pas de produits Les produits sont dangereux pour la sant Je n en ai pas besoin Ce serait tricher Je ne veux pas tre manipul e Mes parents me l interdisent Les produits sont trop chers Les produits ne sont pas efficaces Autre Total par colonne sup rieur 100 plusieurs r ponses possibles p lt 0 001 Source enqu te Adolescents sportifs et conduites dopantes P Laure 2003 Chap 4 Ed 11 2004 A 49 On retrouve aussi tr s souvent ces autres raisons Je n en vois pas l int r t a ne sert rien C est
73. arg d une mission de conciliation dans les conflits opposant les licenci s les groupements sportifs et les f d rations agr es l exception des conflits mettant en cause des faits de dopage Les pr rogatives du Minist re charg des Sports La collaboration entre l Etat et le mouvement sportif n exclut pas le maintien sous la pleine autorit de l Etat d un certain nombre de pr rogatives dans la conduite des politiques Sportives L Etat est seul responsable de l enseignement de l ducation physique et sportive plac sous l autorit du ministre charg de l ducation nationale et des formations permettant l exercice des diff rentes professions d enseignement ou d encadrement des activit s physiques et sportives plac es sous l autorit du ministre charg des sports Le Minist re charg des Sports d livre chaque ann e environ 10 000 dipl mes professionnels du sport brevets d Etat d ducateurs sportifs et brevets professionnels de la jeunesse de l ducation populaire et du sport Les missions de l Etat en mati re de sport sont centr es autour d axes prioritaires Le Minist re charg des Sports e pr pare et met en oeuvre la politique minist rielle relative aux activit s physiques et sportives dans des conditions de s curit et d encadrement permettant le respect de l int grit des personnes et des valeurs thiques valeurs qui l vent le sport au rang d outil d
74. b L Equipe magazine 26 01 2008 Dwain CHAMBERS Questions vous tiez vraiment s r Vous n aviez jamais peur lors des contr les Bien s r que si A chaque contr le j tais mort de trouille Jusqu ce que le r sultat n gatif arrive Nota Dwain Chambers a t reconnu positif la T trahydrogestrinone THG substance fabriqu par le laboratoire BALCO Extrait d un entretien avec Fran oise Inizan L Equipe magazine 03 01 2009 David Millar Les deux seringues qui ont t retrouv es mon domicile sont celles que je me suis inject es lorsque j tais Manchester Je les ai ramen es mon domicile comme repoussoi pour que je n oublie jamais que j tais devenu champion du monde en octobre dernier Hamilton en tant dop J avais r v de devenir champion du monde J y tais arriv mais j avais trich On se dope parce qu on est prisonnier de soi m me de la gloire de l argent Je pense que ces deux seringues taient les t moins de la honte que j avais prouv e en me dopant Je n ai pas t fier de me doper je n en ai pas t heureux J tais prisonnier de la personne que j tais devenue Extrait d une interview Dominique Issartel et Damien Ressiot L quipe 20 07 2004 Alain GARNIER Toujours et sans exception le m decin doit se conformer aux principes de l exercice m dical et d fendre la sant du sportif sans gard au niveau de la comp tition ou aux
75. blige une grande vigilance m me si aucune tude ne permet ce jour de conna tre le risque de passage d une conduite dopante pratique autoris e un dopage pratique interdite pour les sportifs Les compl ments alimentaires Ce sont des denr es alimentaires dont le but est de compl ter un r gime alimentaire normal Ils constituent une source concentr e de nutriments ou d autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique seuls ou combin s commercialis s sous forme de dose journali re On y trouve les vitamines les oligo l ments les min raux et autres acides amin s Leur consommation n est pas r cente mais elle s est d velopp e avec certains m decins du sport qui ont cru n cessaire de pratiquer un r quilibrage biologique du sportif de haut niveau Ils Pont fait en partant du principe qu une pratique intense de l activit physique et sportive ne peut qu induire des carences physiologiques A ce jour l utilisation de compl ments alimentaires dans la population g n rale est en pleine explosion le march mondial global repr sente environ 45 50 milliards d euros Certains travaux remettent en cause la n cessit d une suppl mentation aussi importante chez les sportifs En France pour l AFSSA Agence fran aise de s curit sanitaire des aliments qui d finit les Apports nutritionnels conseill s ANC la grande majorit des pratiquants a des apports suffisants
76. carence en ces vita mines peut avoir des cons quences g n rale ment graves gt la vitamine C vitamine antifatigue par excellence ses propri t s pharmaco logiques antiasth niques restent cependant contro vers es par les scientifiques Elle intervient dans de nom breuses fonctions cellulaires Les habitudes alimentaires voluent en m me temps que les modes de vie l abondance et la qualit de l offre alimentaire On peut affirmer que g n ralement notre alimentation est trop riche en prot ines surtout d origine animale en lipides satur s et en glucides simples saccharose et insuffisante en glucides complexes et indigestibles amidon fibres alimentaires et en vitamines et min raux LES COMPLEXES VITAMINIQUES POUR ADULTES VITAMINES IMPLIQU ES PRINCIPALEMENT DANS PRINCIPALES SOURCES ALIMENTAIRES Vitamine A Croissance vision sant de la peau Huile de foie de poissons jaune d uf beurre carottes Vitamine B1 Production d nergie fonctionnement du syst me nerveux des muscles Germe de bl viandes porc abats foies rognons Vitamine B2 Production d nergie sant de la peau des cheveux Foie ufs produits laitiers champignons Vitamine B5 Croissance des tissus fonctionnement du syst me nerveux sant de la peau et des cheveux Abats ufs c r ales haricots lentilles Vitamine B6 Fonctionnement du syst me nerveux m taboli
77. ce de r gles bien d finies applicables cette activit La recherche tout prix de la performance physique peut conduire des d viations consistant recourir des substances ou m thodes destin es augmenter artificiellement le rendement des int ress s Au nom tant de la protection de la sant des sportifs que du respect de l quit entre les comp titeurs le dopage est condamn aussi bien par le mouvement sportif que par la loi fran aise A cet effet furent cr s en 1999 l initiative du Comit international olympique CIO l Agence mondiale antidopage AMA et en France le Conseil de pr vention et de lutte contre le dopage CPLD Une tape ult rieure a t marqu e par la signature le 19 octobre 2005 sous l gide de l UNESCO d une convention internationale consacrant les principes du Code mondial antidopage labor par l AMA Parall lement une loi du 5 avril 2006 a substitu au CPLD l Agence fran aise de lutte contre le dopage AFLD autorit publique ind pendante effectivement mise en place le 1er octobre 2006 Administr e par un Coll ge de neuf personnalit s l Agence d finit annuelle ment un programme de contr les Les analyses cons cutives ces contr les sont r alis es sous la responsabilit scientifique du laboratoire ayant son si ge Ch tenay Malabry Si ces analyses font appara tre le recours des substances ou m thodes interdites les int
78. ces derni res ann es qui s est traduite par gt l adoption de nouvelles dispositions l gislatives et r glementaires loi du 5 avril 2006 loi du 3 juillet 2008 et ordonnance du 14 avril 2010 gt une augmentation tr s significative des moyens budg taires qui n a pas cess de croitre depuis 1998 gt une augmentation du nombre des contr les ind pendamment d un engagement fort aupr s des instances gouvernementales internationales le Minist re de la sant et des sports engage et coordonne les actions de pr vention de surveillance m dicale de recherche et d ducation mises en uvre notamment avec le concours des f d ra tions sportives agr es pour assurer la protection de la sant des sportifs et lutter contre le dopage Chap 3 Ed 09 2013 A 25 Pr vention Un groupe de travail national sur la pr vention du dopage anim par le minist re charg des sports a t mis en place pour d finir une strat gie de pr vention Celui ci a d bouch sur la mise en place d un programme de pr vention des conduites dopantes dans le sport de 2008 2011 qui a permis de fixer un cadre de r f rence et d laborer des premiers outils Fait suite ce programme un plan national de pr vention du dopage et du trafic des produits dopants de 2011 2014 lanc par madame Chantal Jouanno Ministre des sports Il a pour objectifs de poursuivre les actions de r pression et de ren
79. cteur compatible cran paper board et feutres organisation du d placement des intervenants voire des participants restauration h bergement etc e L animation des s ances Les techniques d animation d pendent des objectifs op rationnels Elles requi rent de d finir les s quences d animation contenu chronologie les m thodes p dagogiques les outils etc Elles sont ici l objet d un chapitre part voir ci dessous e Communication La communication a pour objectif de rendre visible et lisible l action de pr vention tant pour les partenaires notamment financiers que pour les participants et le grand public C est une tape importante Elle informe et elle valorise travers divers supports e supports internes l action comme par exemple brochure d information rapport d action pr sentation de l action en colloques site web podcast etc e supports externes presse g n rale crite parl e t l vis e presse sp cifique bulletin communal lettre d information du comit d partemental etc 3 EVALUATION a G n ralit s L valuation a pour principaux objectifs d appr cier la valeur de l action et de l am liorer si n cessaire Elle n a de sens que si elle ne constitue pas une fin en soi c est un outil au service du projet L valuation permet de faire ressortir les r sultats d une action ses points forts ses points faibles les effets qu elle a produi
80. d emplois 7 directement li s l agriculture de 65 4 tandis que celui 6 du secteur tertiaire passe 5 de 14 72 11 4 3 Le sport constitue 2 un puissant outil 1 P dag og ique pour 1750 1800 1850 1900 1950 2000 2050 apprentissage ESTIMATION DE L EVOLUTION S CULAIRE DE L ACTIVIT PHYSIQUE de la citoyennet QUOTIDIENNE DES FRAN AIS 33 HS dentarit de notre soci t La s dentarit croissante Ce processus suit deux constat e dans nos soci t s courbes de croissance d velopp es n existe sous sa successives forme pid mique que celle du d veloppement depuis la deuxi me moiti des transports motoris s du XX si cle limitant la d pense Elle concerne les deux tiers nerg tique individuelle et d entre nous et s tend dans celle de la communication la g n ration de nos enfants t l visuelle informatique Chap 2 Ed 09 2011 A 15 Les valeurs ducatives et sociales du sport doivent tre exploit es Education la respon sabilit citoyenne La pratique des activit s physiques et sportives dans le cadre associatif est un l ment essentiel d ducation C est une occasion d apprendre tre actif g rer sa propre vie en prenant en compte l int r t commun tre plus efficace pour soi m me et pour la collectivit pratiquer le partage et la solidarit dans la victoire comme dans la d faite L thique Le sport ne peut exister
81. de suivi existant tableau de bord feuille de route constituent autant d aides la planification e Le financement Toutes les d penses relatives l action doivent tre pr vues voir le paragraphe logistique Elles permettent d en d duire les recettes n cessaires m me si parfois un ajustement des d penses est indispensable Les demandes de financement peuvent tre sollicit es aupr s de diff rents partenaires MILDT GRSP collectivit territoriale mouvement sportif entreprises En g n ral elles doivent pr ciser le promoteur l identification de l action et sa justification contexte besoins identifi s ses objectifs et le public concern la description de l action les moyens mobilis s humains et financiers et la m thode d valuation retenue Il est important de s assurer que les objectifs de l action sont en ad quation avec la politique de pr vention men e au plan national Ainsi seules des actions coh rentes respectant les priorit s mobilisant des r seaux d acteurs coordonn s et form s sont ligibles aux financements par programme sport ou le CNDS gt gt gt Chap 0 Ed 09 2011 A 05 e La logistique Elle est au service de l action en r pondant ses besoins directs ou indirects de la fa on la plus appropri e et au moindre co t Elle concerne de nombreux aspects lieu de l action r servation pr alable etc mat riel disponible ordinateur vid oproje
82. des analyses assure lui m me des actions de recherche en son sein qui sont soumises ce comit Celui ci peut galement examiner des projets propos s par d autres laboratoires dans le domaine sp cifique du dopage les valider et ventuellement les promouvoir aupr s de grands laboratoires de recherche ou d organismes nationaux ou internationaux AMA Agence nationale de la recherche Cette dimension de l action de l Agence est naturellement essentielle pour mettre en vidence des produits et proc d s dopants aujourd hui encore non recherch s pour am liorer les techniques de d tection des substances interdites Action internationale ou en tant qu instance consultative Charg e de r pondre aux questions des f d rations sportives relevant de sa comp tence l Agence peut galement leur adresser des recommandations Elle est consult e et apporte son expertise l Etat sur tout projet de loi ou de r glement relatif la lutte contre le dopage Enfin elle est associ e aux activit s inter nationales dans le domaine de la lutte contre le dopage notamment en coop ration avec l AMA Depuis le mois de janvier 2007 l Agence a int gr le r seau international mis en place par les agences nationales antidopage en adh rant l ANADO association des organisations antidopage Elle peut ainsi proposer ses prestations de service en mati re de pr l vements et d analyses pour le compte d
83. dons des produits c r aliers pain farine p tes riz semoule pommes de terre et de nombreux v g taux gt les sucres complexes non assimilables ou indigestibles celluloses ou fibres alimen taires des fruits et l gumes et c r ales compl tes pain bis complet de son Les glucides non assimilables c est dire les fibres jouent un r le fondamental dans l action m canique de la digestion le transit Les aliments contenant des glucides n augmentent pas la glyc mie de fa on quivalente C est la diff rence entre sucres lents et sucres de destruction rapide distinction longtemps utilis e On pr f re parler maintenant d index glyc mique IG qui permet de classer les aliments en fonction de leurs effets hyperglyc miants par rapport ceux d un glucide de r f rence 100 le glucose Les sucres simples sont absorb s plus vite et corres pondent aux sucres rapides alors que les sucres complexes correspondent le plus souvent aux sucres lents L eau C est l l ment min ral le plus important de notre organisme il repr sente 70 de la masse corporelle d un adulte Toutes les r actions biochimiques se font en milieux aqueux et les mouvements d eau permettent le transport et les changes intra et extracellulaires des mati res dissoutes L eau est la seule boisson indispensable l organisme Elle est source non n gligeable d l ments min raux
84. e court terme par exemple chaque trimestre e moyen terme saison sportive e long terme sur 2 3 saisons sur une ch ance sportive ou un objectif de performance Respecter e les principaux cycles d entra nement e le calendrier des comp ti tions e l am nagement des p riodes de r cup ration e les exigences extra sportives du sportif professionnelles examens Garder une certaine souplesse et tre r vis s la hausse en cas de progression rapide ou la baisse en cas de fatigue de blessure ou de surentra nement Si on ajoute un programme de musculation e l inclure harmonieusement dans le programme d entra nement e l adapter la discipline pratiqu e mais aussi la physiologie de l athl te e l ex cuter de fa on ne pas nuire la performance e viser au d veloppement harmonieux des muscles afin d viter tout d s quilibre Une r cup ration contr l e Une v ritable strat gie de r cup ration s impose lorsque les s ances d entra nement deviennent bi voire tri quotidiennes lorsque les calendriers officiels des comp titions sont surcharg s avec parfois le probl me des d calages horaires lors des rencontres internationales La r cup ration fait partie int grante de l entra nement elle est fondamentale pour la r alisation d une performance Elle permet l organisme d assimiler les efforts physiques en att nua
85. e de l organisme BFer Les effets d une suppl men tation en fer sur la perfor mance n ont jamais t mis en vidence En absence de d ficit d montr l apport de fer est fortement d conseill en raison de risques majeurs pour la sant BCalcium et vitamine D Pour tous les jeunes sportifs il est utile de r p ter et d expliquer l importance d un apport calcique et vitaminique D correct Un contr le tous les deux ans de l ost odensitom trie chez les sujets risque est conseill BOligo l ments Zn I Cu Cr Se Mn Une alimentation quilibr e doit une fois encore permettre de satisfaire aux besoins des jeunes sportifs en ces micronutriments par ailleurs indispensables la croissance pour certains aux diff rents m tabolismes pour d autres BVitamines hydrosolubles Les connaissances actuelles ne justifient pas les suppl mentations en vitamines hydrosolubles si l alimentation est diversifi e et riche en fruits l gumes et produits c r aliers Si une intervention nutrition nelle se justifie elle doit s appuyer sur des arguments cliniques et biologiques BConciusion En r alit il faudra adapter la ration alimentaire selon l ge le sexe la scolarit l intensit de l activit sportive et tenir compte de facteurs individuels Mise en garde sur les compl ments alimentaires Le jeune sportif ou son entourage est tent de prendre o
86. e Atrophie des testicules l sions de la prostate impuissance et infertilit pour les hommes Chap 3 Ed 09 2011 A 29 HORMONES PEPTIDIQUES FACTEURS DE CROISSANCE ET SUBSTANCES APPARENTE ES Il est difficile de diff rencier les substances provenant de la prise de produits de synth se voie exog ne de celles fabriqu es par l organisme voie endog ne Cette famille comprend gt HORMONES DE CROISSANCE HGH L hormone de croissance est responsable de la croissance du squelette des organes et des muscles En th rapeutique son utilisation permet de traiter le nanisme Elle intervient dans la r gulation des m tabolismes du glucose des acides amin s et des acides gras Les sportifs consommant de l hormone de croissance particuli rement s ils l associent la prise d anabolisants recherchent une augmentation de la masse musculaire de la force et de la vitesse de contraction musculaire Risques li s l utilisation e Croissance anormale des organes e Hypertrophie osseuse e D formation irr versible des os plats faci s chevalin e Hypertension et insuffisance cardiaque e Diab te e Maladie de Creutzfeldt Jacob hormone de croissance d origine douteuse humaine ou animale gt ERYTHROPO ETINE EPO L Epo est produite au niveau du rein Sa s cr tion stimule dans la moelle osseuse la production et la maturation des globules rouges Elle est utilis e en th rapeutique po
87. e contre le trafic de produits dopants loi Laporte codifi e dans le code du sport Compl te le panel des incri minations p nales existantes en mati re de trafic outre la cession ou l offre de produits dopants sont d sormais prohib s la fabrication la production l importation l exportation et le transport illicites de produits interdits Introduit le d lit nouveau de d tention de produits dopants permettant d engager des proc dures visant remonter et d manteler les fili res de distribution des produits D sormais l essentiel du droit applicable en la mati re r sulte des dispositions du Code du sport modifi es par l ordonnance du 14 avril 2010 permettant ainsi une mise en conformit avec le Code mondial antidopage et ses nouveaux standards Les infractions en mati re de dopage Diff rents articles du code du sport pr cisent les infractions imputables aux sportifs et leur entourage L article L 232 9 1 Il est interdit tout sportif de d tenir ou tenter de d tenir sans raison m dica le d ment justifi e une ou des substances ou m tho des interdites figurant sur la liste mentionn e au dernier alin a du pr sent article 2 D utiliser ou tenter d utiliser une ou des substances ou m thodes interdites figu rant sur la liste mentionn e au dernier alin a du pr sent article L interdiction pr vue au 2 ne s applique pas aux substances et m thodes
88. e de contr le Le sportif est inform qu il peut demander l analyse de l chantillon B analyse de contr le dans un d lai de cinq jours port dix lorsque l int ress est domicili hors de la m tropole L analyse de contr le est effectu e ses frais et en pr sence ventuellement de lui m me d un expert ou d une autre personne de son choix un avocat par exemple EEn cas d analyse positive La proc dure disciplinaire rel ve de la f d ration sportive concern e lorsque le sportif est licenci d une f d ration fran aise ou de l AFLD dans les autres cas e Proc dure f d rale de premi re instance Apr s notification des griefs retenus le sportif concern est convoqu devant l organe disciplinaire de premi re instance Avant cette r union le sportif peut verser au dossier tous les l ments de sa d fense et demander ce que ses t moins soient entendus Au d but de la r union la personne charg e de l instruction du dossier pr sente son rapport retra ant l int gralit de la proc dure Le sportif est ensuite invit pr senter sa d fense La d cision de la commission disciplinaire de premi re instance est notifi e au sportif au Minist re charg des sports et l AFLD par lettre recommand e avec accus de r ception AR Elle est galement transmise par tout moyen la F d ration Internationale et l AMA Le sportif peut faire a
89. e doit pouvoir galement pr f rer garder le silence et ce choix doit galement tre respect L intervenant doit avoir des connaissances solides et actualis es sur la th matique et doit tre conscient de ses propres repr sentations et de ses intentions ducatives Il est indispensable d utiliser un langage compr hensible par le public auquel il s adresse sans toutefois s identifier lui Il est n cessaire de se pr senter au public en indiquant au nom de qui et dans quel cadre est men e l action de pr vention ll est galement utile de lui rappeler les r gles d intervention d crites ci dessus Chap 0 Ed 09 2011 A 07 Il est n cessaire d arriver nettement en avance pour avoir le temps de pr parer et d am nager la salle Commencer par pr senter les objectifs les intervenants et le cadre de la s ance horaires pauses r gles de fonctionnement 1 CAS G N RAL Animer une action de pr vention c est d terminer par quelles m thodes et avec quels outils les objectifs op rationnels seront atteints puis savoir les mettre en uvre avec le public concern tre animateur suppose de e maitriser le champ d intervention e maitriser des m thodes d animation voire des outils de pr vention e savoir ne pas porter de jugement de valeur sur les participants e savoir impliquer les participants Certaines techniques d animation favorisent l engagement des participants comme par exemple e le r
90. e globale de 1 059 milliard d euros CNDS compris Le programme sport 234 897 M en 2011 et 265 366 M en 2012 a pour finalit de d velopper le sport de haut niveau et pour le plus grand nombre Les actions men es visent ga lement pr server la sant des sportifs et promouvoir les valeurs thiques du sport notamment travers la lutte contre le dopage et pro mouvoir l activit physique et Sportive comme facteur de sant Le centre national pour le d veloppement du sport CNDS tablissement public national plac sous la tutelle du Ministre charg des sports dont la gouvernance associe l Etat le mouvement sportif et les repr sentants des collectivit s territoriales contribue au d veloppement du sport en France et l am nagement du territoire dans le domaine sportif En 2012 les ressources du CNDS se sont l v es 272 5 M BUDGET DU CENTRE NATIONAL POUR LE D VELOPPEMENT DU SPORT CNDS OOOO w 2011 202 25 Budget total 226 5 263 3 272 5 272 5 dont pr l vement Fran aise des jeux 182 7 218 9 228 8 231 3 et autres op rateurs de paris sportifs Unit Millions d euros prix courants Source Minist re des Sports de la Jeunesse de l ducation populaire et de la Vie associative CNDS Le Centre National pour le D veloppement du Sport CNDS cr en 2006 est plac sous la tutelle du ministre en charge des Sports qui fixe les orien ations g n
91. ecteurs essentiels de l ensemble des messages de pr vention et les garants de la bonne pra tique du sport aupr s des jeunes sportifs quel que soit le niveau de comp tition de ces derniers Tous responsables tous solidaires tous efficaces Depuis les dirigeants jusqu aux pratiquants et leurs familles chacun a un r le sp cifique Les dirigeants de la f d ration jusqu au club Ils n exigent pas de r sultat tout prix Ils ne visent pas la perfor mance imm diate Ils accompagnent l volution du sportif Ils reconnaissent et valori sent les cadres techniques Dans la mesure du possible ils favorisent la formation de cellules de comp tences plu ridisciplinaires pour l enca drement technique Is s informent et ils infor ment De mani re g n rale ils mettent l tre humain au centre de leurs pr occupa tions Les entra neurs Ce sont les personnages incontournables du dispositif Ils font aussi souvent que n cessaire passer le message antidopage Ils connaissent chaque sportif et ses limites ils le suivent individuelle ment Ils sont vigilants aux signes du dopage modification bru tale des performances de la masse musculaire Ils modulent l entra nement et la r cup ration Ils ont leur avis donner dans la mise au point du calendrier De mani re g n rale ce sont autant des ducateurs que des entra neurs lls mettent l pano
92. elles qui provoquent l anxi t et les craintes chez les sportifs Chap 6 Ed 04 2009 A 70 Lalimentation et la sant VII ATTENTION des mises jour sont r alis es r guli rement Si vous ne les prenez pas en compte l information que vous diffusez risque d tre erron e L alimentation et la sant O le sportif trouve t il son nergie Les compl ments alimentaires Une alimentation quilibr e rend inappropri e la consom mation de compl ments alimentaires Cependant ce sont des denr es de plus en plus utilis es et il faut prot ger les sportifs des produits frelat s Le Minist re charg des sports a donc men un travail de r flexion sur leur usage Ce travail a permis de parve nir diff rentes recomman dations et notamment la pr conisation visant l la boration d une norme qualit d application volontaire pour le fabricant D o la cr ation d une norme AFNOR concernant les compl ments alimentaires engageant les fabricants Chap 6 Ed 11 2013 A 73 suivre une proc dure de fabrication conforme aux exigences sp cifi es dans la norme Les sportifs seront donc pro t g s s ils s imposent de ne consommer que des produits b n ficiant de cette norme Dans les aliments qu il consomme L nergie est produite partir e des carburants qui sont les 3 principes nutritifs pouvant fournir de l ner gie glucides lipides et
93. emue m ninge brainstorming recueil de nombreuses id es pour mettre en vidence les repr sentations du groupe sur un th me donn e la technique de Delphes chacun exprime des priorit s de 1 5 partir d une proposition faite par l animateur l objectif est le travail sur la recherche d un consensus et la construction d une communication en groupe e le m taplan cartes pingler une id e ou un mot par carte il favorise l implication de tous et prend en compte toutes les opinions e l abaque de R gnier expression des jugements silencieux nuanc s de chacun 6 couleurs partir d affirmations formul es par l animateur puis argumentations e le photolangage photographies choisir en fonction de ce qu elles expriment pour le sujet il permet l expression des repr sentations de chacun sur le th me e le blason ou cusson r flexion individuelle puis collective sur les points positifs et n gatifs d un sujet Le travail sur les repr sentations permet de confronter des points de vue et am ne les destinataires de l action de pr vention se questionner sur ce qui sous tend leurs croyances leurs connaissances et leurs comportements Il n cessite un temps important de d bat Certains outils peuvent faciliter le d roulement de votre action de pr vention voir fiche programme Animer un groupe c est aussi savoir motiver les participants Ainsi pour une coute active il est
94. end compte la fois de cette histoire et des enjeux culturels conomiques et sociaux qui lui sont attach s Aujourd hui le sport est valoris par l opinion et les pouvoirs publics et ses valeurs sont cit es en exemple aussi bien pour les questions d thique le respect des r gles et de l adversaire que pour encourager les vertus dans le champ conomique le go t de la victoire la combativit et le dynamisme Revers de la m daille le sport est confront plusieurs dangers troitement li s son importance au sein de notre soci t aux enjeux financiers qui y sont rattach s et la dictature du r sultat qui en rendant la d faite inadmissible suscite des comportements inacceptables Le sport moderne pourrait dispara tre comme l histoire nous l a d j montr s il voluait vers les jeux de cirque avec toutes ces d rives Quelques exemples e La violence et le racisme dans le sport Certaines disciplines sont rudes Leur pratique peut engendrer une violence physique notamment pour les sports de contact Mais il peut exister aussi une violence verbale ou psychologique ainsi que des comportements agressifs inappropri s et discrimina toires Gare l effet rollerball mise en sc ne de jeux tr s violents contraires au fair play mena ant les sportifs dans leur int grit physique ainsi que la soci t au niveau de sa morale e La violence autour du sp
95. ens de l am liorer Pour parvenir un tat de complet bien tre physique mental et social l individu ou le groupe doit pouvoir identifier et r aliser ses ambitions satisfaire ses besoins et voluer dans son milieu ou s y adapter La sant est donc per ue comme une ressource de la vie quotidienne et non comme le but de la vie c est un concept positif mettant l accent sur les ressources sociales et person nelles et sur les capacit s physiques La promotion de la sant ne rel ve donc pas seulement du secteur de la sant elle ne se borne pas seulement pr coniser l adoption de modes de vie qui favorisent la bonne sant son ambition est le bien tre complet de l individu Extrait de la charte d Ottawa le 21 novembre 1986 BD finition de l activit physique On appelle activit physique tout mouvement corporel produit par la contraction des muscles squelettiques entra nant une augmentation de la d pense nerg tique au dessus de la d pense de repos La recherche de b n fice pour la sant est une des principales motivations la pratique du sport et de l activit physique BD finition du sport Toutes formes d activit s physiques ou sportives qui travers une pratique organis e ou non ont pour objectif l expression ou l am lioration de la condition physique ou psychique le d veloppement des relations sociales ou l obtention de r sulta
96. er Chap 6 Ed 09 2011 A 68 La bonne pratique du Sport de haut niveau Un quilibre psychologique Quel que soit le niveau de pratique la r alisation de ses objectifs sportifs peut tre contrari e par des difficult s d ordre psychologique Un exc s de pression li aux enjeux un v cu douloureux des probl mes affectifs sont autant d l ments susceptibles d alt rer l quilibre d un sportif Dans ces moments l un soutien psychologique peut se r v ler une aide pr cieuse Choisir la personne capable d apporter l coute et le soutien n cessaire est un choix personnel Chap 6 Ed 04 2009 A 69 Les d terminants psychologiques de la performance la composante personnelle BLes caract ristiques de la personnalit Les l ments suivants participent la r alisation de performances e intensit de concentration e pers v rance voire obstination e confiance en soi Le contr le des motions C est la facult ma triser ses motions se lib rer sous la pression ce qui permet une meilleure gestion du stress notamment au cours des comp titions HELa motivation Le sportif selon son niveau a des aspirations diff rentes dans la pratique d un sport Il est important de d terminer ses ambitions parall lement son valuation physiologique afin de lui proposer une activit adapt e Ce peut tre la recherche de e plaisir e d
97. es BLe paradoxe L adolescent revendique la fois autonomie et d pendance ce qui le conduit des conflits avec le monde des adultes Paradoxalement il rejette les r gles de ce monde tout en ayant besoin de ses rep res C est l ge traditionnel des rituels initiatiques du passage l ge adulte et d apparition de la prise de risque D une part il y a l at tention port e au corps et la sant d autre part le besoin de tester ses limites Qu en est il chez le jeune sportif Est il plus ou moins vuln rable devant les dangers de la vie qu un jeune non sportif Deux enqu tes celle de l Observatoire r gional de la sant et de la DRDJS de la r gion PACA et celle command e par le CPLD l Universit de Reims et le docteur Patrick Laure Adolescents sportifs et conduites dopantes apportent des informations tr s int ressantes et concordantes BLes athl tes inscrits en p le ou pratiquant en moyenne une activit phy sique et sportive dix heures par semaine sont moins consommateurs de substan ces psycho actives canna bis alcool et tabac notam ment que les autres jeunes de leur ge Il est noter tout de m me que leur consommation augmente en fonction de l intensit de leur pratique sportive et du niveau de cette pratique Hiis n ont pas une bonne perception de l importance de leur sant habitu s aux difficult s li es une blessure ou des pr
98. es 158 164 167 165 17 1 T Collectivit s Collectivit s territoriales 96 10 2 10 6 10 8 10 6 locales dont Communes 84 9 0 9 3 94 93 U etat D partements 0 8 0 8 0 8 0 8 0 8 A R gions 0 4 0 5 0 5 0 6 0 6 f Entreprises Entreprises 41 4 2 43 43 4 4 dont Parrainage 3 2 3 2 3 3 3 3 3 3 M dias droits TV 1 9 2 0 2 1 2 1 21 158 164 16 7 16 5 17 1 LA DEPENSE i L 13 12 1 2 1 2 1 2 SPORTIVE GLOBALE D penses sportive totale 327 340 349 349 35 4 DE 2006 2010 Taux de croissance annuel en 4 8 40 2 6 0 0 1 4 PRIX COURANTS EN En du Produit Int rieur Brut 1 8 18 1 8 1 9 1 8 MILLIARDS D EUROS Produit Int rieur Brut PIB 1798 1 1886 8 1933 2 1885 8 1937 3 hors estimation Taux de croissance annuel du PIB en 4 7 4 9 25 25 2 7 s i2 oa we du b n volat Unit Milliards d euros prix courants Source Comptes conomiques du sport DJEPVA Mission des tudes i de l Observation et des Statistiques Les donn es en euros courants font r f rence aux prix de l ann e La d pense sportive des m nages a t r vis e de 2006 et 2008 suite la modification des nomenclatures 41 42 43 43 44 Donn e r vis e d activit s et de produits r alis e par l INSEE en 2008 A i p RE i i Source compte conomique La d pense sportive de l tat a t r vis e pour tenir compte de la nouvelle m thodol
99. es ordonnances Certains m decins prescrivent et ou des pharmaciens d livrent des substances interdites La majorit le fait en toute bonne foi par ignorance ou par m connaissance Certains pourvoyeurs utilisent des documents vol s des ordonnances falsifi es ou encore photocopi es L actualit nous montre aussi que des directeurs sportifs des entra neurs des personnels m dicaux et para m dicaux peuvent aussi tre impliqu s Les sites Internet sont aussi de grands pourvoyeurs Jusqu pr sent en toute impunit des sites proposent toutes sortes de produits dopants en ne manquant pas de faire toute la publicit n cessaire sur l efficacit suppos e de la substance qu ils proposent la vente Chap 4 Ed 09 2011 A 52 Tous gt Concern s ATTENTION des mises jour sont r alis es r guli rement Si vous ne les prenez pas en compte l information que vous diffusez risque d tre erron e Tous concern s Pourquoi faut il lutter contre le dopage Le dopage doit tre combattu car il porte atteinte au sens m me du sport son thique sa fonction ducative et sociale Chap 5 Ed 09 2011 A 55 La lutte contre le dopage vise pr server la sant des sportifs Elle cherche aussi pr server les valeurs thiques et ducatives v hicul es par le sport ainsi que l int grit des r sultats des comp ti tions En effet le sport m me s il fait
100. es capacit s physiques psychologiques techniques tactiques gt Sp cificit gt Convivialit gt Progressivit et individualisation gt Pr paration physique g n rale gt R cup ration et p riodicit Analyse des exigences de la discipline sportive Evaluation de la condition physique technique et psychologique Etablissement du plan d entra nement gt Respecter les principaux cycles d entra nement gt Le calendrier des comp titions gt L am nagement des p riodes de r cup ration gt Les exigences extra sportives du sportif M 11 La bonne pratique du sport de haut niveau Une r cup ration contr l e Correcteurs des perturbations induites par l effort physique gt Le sommeil gt La r hydratation gt L absorption de glucides gt Les pratiques des tirements gt L hydroth rapie gt La cryoth rapie gt Les techniques de physioth rapie gt Les techniques de relaxation Une alimentation quilibr e Les aliments peuvent tre class s en 4 groupes gt Glucides gt Lipides gt Protides gt Macronutriments L hydratation chez le sportif que boire gt Avant l effort gt Pendant l effort gt Apr s l effort M 12 La bonne pratique du sport de haut niveau Un quilibre Psychologique Les d terminants psychologiques de la performance la composante personnelle gt Les caract ristiques de la personnalit gt Le contr le des motions gt La motivation la com
101. es de vie et de dipl me femmes est plus autonome des parents et la pratique c est dire moins li e sportive des jeunes l adh sion une structure sportive et d autre part elles Plus le niveau socioprofes optent pour des disciplines qui Sionnel de la famille notamment apr s 50 ans est lev plus la pratique rel vent davantage de du sport est fr quente l entretien de la forme Les jeunes de 12 17 ans physique que de la pratique un peu moins de 5 millions intensive d un sport sont en majorit sportifs Concilier vie professionnelle 77 de gar ons et vie familiale et pratique 60 de filles dont un tiers sportive est galement sans d entre eux d tient doute plus difficile pour les une licence femmes que pour les hommes FR QUENCE ET MODE DE PRATIQUE DES ACTIVIT S PHYSIQUES Longtemps mis de c t le OU SPORTIVES SELON LE SEXE sport f minin n est plus aujourd hui consid r comme un l ment s par du sport Taux de pratique d au moins une activit physique ou mais en fait partie int grante sportive au moins une fois au cours de l ann e Femmes Hommes Taux de pratique intensive plus d une fois par Cependant il reste encore des semaine tout au long de l ann e progres a faire notamment Taux de pratique au sein d une association ou dans la relation entre les d une structure priv e m dias et les sportives le sport f minin int resse encore relativement peu Ta
102. es sportifs Ces repas rythment la journ e et donnent l organisme des rep res qui vont aider mieux r guler les prises alimentaires d o l importance de ne pas sauter de repas Le temps pris pour manger a aussi son importance En effet le cerveau a besoin de temps pour recevoir des signaux de l estomac lui permettant de comprendre que l on est en train de manger On dit qu il lui faut environ 20 min pour ne plus ressentir la faim Prendre le temps de faire une vraie pause est aussi une fa on de passer un moment convivial Se r unir en famille ou entre amis autour d un repas joue un r le important dans l appr ciation de ce que l on mange D s le plus jeune ge le repas est aussi un moment d apprentissage cl pour assimiler les bonnes habitu des alimentaires les r gles d hygi ne les r gles de vie en soci t Le mot nutrition doit tre compris comme englobant la question des apports par l alimentation et des d penses nerg tiques par l activit physique L hydratation chez le sportif que boire e avant l effort boire suffi samment et r guli rement pour tre bien hydrat e pendant un effort intense et prolong plus d 1 heure boire de l eau l g rement sucr e de 25 50 g de sucre par litre au moins tous les quarts d heure si possible raison de 500 800 ml par heure e apr s l effort boire l g rement sucr
103. est difficile r veiller son tonus musculaire est aboli alors que son cerveau est tr s actif On reconna t le sommeil paradoxal galement la pr sence de salves de mouvements des yeux appel s mouvements oculaires rapides C est le sommeil des r ves Il permet de se d fendre contre le stress et de favoriser la m morisation Le sommeil est n cessaire la vie il est indispensable l quilibre mental De plus en position allong e la colonne vert brale se rel che les jambes perdent de leur lour deur Pendant ce temps de repos se d clenche la s cr tion de l hormone de croissance Cette hormone rend possible le renouvellement cellulaire l entretien des muscles des tissus et des os et conditionne le bon fonctionnement de notre horloge interne e La sieste Dans le cadre d un entra ne ment pluriquotidien une sieste peut tre pr cieuse et r paratrice De courte dur e 5 20 minutes elle constitue un compl ment du sommeil et acc l re la r cup ration La sieste est aussi recomman d e pour restaurer la vigilance et compenser une dette de sommeil occasionnelle BLa r hydratation doit tre pr coce et prolong e apr s l entra nement Des apports de 3 litres d eau par 24 heures sont recommand s voire plus si la s ance a t effectu e en atmosph re chaude L exercice musculaire peut s accompagner de d bits sudoraux lev s pouvant repr senter 70 80 des per
104. et il fait partie int grante de notre soci t Il est un vecteur de socialisation et de communication ind niable La pratique sportive participe l ducation des jeunes Elle permet chacun de d velopper sa personnalit et d acqu rir une force de caract re travers l esprit d quipe l honn tet la d termination le d vouement ou encore l engagement Le respect des r gles et de l thique principes m me de la pratique sportive sont des valeurs proches de celles de notre soci t permettant de participer l int gration de la jeunesse Les bienfaits du sport pour CETUS Les bienfaits du sport se retrouvent galement sur le plan de la sant et du mieux tre physique psychologique et motionnel Dans une soci t de plus en plus s dentaire o l int r t de l activit physique et sportive n est plus d montrer que se soit en pr vention primaire secondaire ou tertiaire tout concourt d velopper les messages portant sur les bienfaits du sport pour la sant Les d rives du sport Pourtant dans un contexte de mondialisation du sport sous la pression d int r ts financiers et commerciaux de plus en plus lev s du culte de la performance tout prix de la course l argent des ph nom nes comme le dopage se propagent D autant plus que nous sommes dans une soci t o chacun cherche am liorer ses performances M me s il a toujours exist le dopage doit tre
105. et avec des acteurs ayant la comp tence requise Chacun peut son niveau concourir sa pleine mise en uvre du programme et l enrichir Il s adresse en priorit aux publics suivants e jeunes sportifs g s de 11 25 ans quelles que soient leurs modalit s de pratique loisir comp tition y compris de haut niveau e encadrement technique des sportifs ducateurs sportifs entra neurs f d raux personnes relais essentielles qui participent la d marche ducative et repr sentent souvent pour les jeunes sportifs des adultes de r f rence e professionnels de sant m decins pharmaciens dentistes infirmiers Kin sith rapeutes LES RESSOURCES DISPONIBLES Documentation et soutien m thodologique pour la mise en place d actions de pr vention e services d concentr s du Minist re en charge des sports qui assurent la coordination r gionale de la mise en uvre du programme de pr vention des conduites dopantes e structures de pr vention sp cialis es sur une th matique addiction CIRDD et les structures d ducation pour la sant et de promotion de la sant CODES CRES qui disposent d un fonds documentaire sp cialis mettent en place des actions et des formations et donnent des conseils m thodologiques e antennes m dicales de pr vention du dopage AMPD ces structures hospitali res sont sp cialis es dans le domaine du dopage et des conduites dopantes pour les
106. eur du traitement des principales pathologies chroniques cardiopathies isch miques bronchopathies chroniques obstructives ob sit et diab te de type 2 et participe la prise en charge th rapeutique d autres maladies ost oarticulaires ou neurologiques d g n ratives Site www associations inserm fr Dans l imaginaire du public le sport c est la sant Cette id e r siste t elle la r alit M me si l ensemble du milieu m dical affirme que le sport est une activit tr s favorable la sant c est une activit qu il convient de pratiquer dans des conditions adapt es chacun Qu il s agisse du sport pour tous ou du sport de haut niveau le sport doit se pratiquer dans des conditions optimales pour la sant Les structures qui l organisent doivent le faire de fa on responsable et sous le double contr le de techniciens du sport et de professionnels de sant comp tents EN BREF Sans tre pour autant la garantie absolue d une bonne sant BD finition de la sant La sant est un tat de complet bien tre physique mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d infirmit Organisation mondiale de la sant OMS 1946 BD finition de la promotion de la sant La promotion de la sant a pour but de donner aux indi vidus davantage de ma trise de leur propre sant et davantage de moy
107. f Fran ais sont pr sent s passez vite votre commande Le jeu de carte net challenge Sous forme de six planches pr d coup es cet outil p dagogique s adresse aux jeunes de 10 14 ans La bibliographie Denis MASSEGLIA Pr sident du Comit National Olympique et Sportif Fran ais Le sport pour la sant et le bien tre porte en lui un v ritable enjeu de soci t et doit s appr hender comme une habitude de vie pour tre bien pour tre mieux et optimiser ainsi le bien le plus pr cieux de l Homme savoir sa Sant Les bienfaits d une pratique sportive raisonnable et adapt e ne sont en effet plus d montrer Le sport pour la sant et le bien tre doit tre encourag sous toutes ses formes que ce soit dans le cadre d un club ou en dehors dans une pratique libre qui se d veloppe toujours plus Notre pr occupation relative la sant des pratiquants est par ailleurs sensiblement orient e sur la lutte contre le dopage Ce dernier est pr judiciable plusieurs titres par la d gradation de l image du sport par la rupture de l galit th orique entre concurrents par les cons quences vitales sur le sportif dop Lutter contre ce fl au est donc une priorit n cessitant que tous les acteurs du sport m nent ensemble une politique associant pr vention et r pression Gr ce l action conjugu e des instances sportives et gouvernementales et l impulsion donn e
108. forcer les actions de pr vention et il se compose de e Un volet destin au grand public gt actions de sensibilisation lors de grandes manifesta tions hors stade gt actions de sensibilisation destination des clubs de remises en forme des salles de sport et de musculation avec l aide des f d rations sportives concern es gt campagne de sensibilisa tion men e par le Conseil sup rieur de l audiovisuel CSA e Un volet concernant le milieu sportif gt d veloppement d actions en mati re de pr vention du dopage par les f d ra tions sportives gt l adoption d un projet ducatif et thique int grant le dopage par les clubs pourra tre soutenu par le CNDS gt Elaboration d un guide d accompagnement des actions de pr vention du dopage pour les respon sables des associations Sportives e Un volet concernant la pr vention des trafics de produits dopants gt mise en place d une instance nationale de concertation de lutte contre les trafics gt renforcer les liens au niveau international entre la France l AMA et INTERPOL gt remobiliser et dynamiser les commissions r gionales de pr vention et de lutte contre les trafics de produits dopants gt une campagne d affichage commune au minist re des sports et la MILDT e Actions des Directions r gionales de la jeunesse des sports et de la coh sion sociale Les m decins conseillers sont notamment charg s de
109. ge sanguin Le dopage sanguin consiste principalement en la transfusion sanguine homologue globules provenant de donneurs de m me groupe sanguin ou autologue transfusion des propres globules rouges du sujet La transfusion autologue demande une proc dure lourde et un mat riel labor susceptible d tre d couverts L effet recherch est l augmentation de l endurance de l athl te capacit maintenir son activit physique le plus longtemps possible A noter le probl me pos par les chambres recr ant artificiellement des conditions d altitude proc d actuellement non interdit sur lequel l AMA poursuit sa r flexion Risques li s l utilisation e Risque infectieux e Obstruction des vaisseaux sanguins due l augmentation de la viscosit du sang et une diminution de la fluidit sanguine e Arr t cardiaque pouvant entra ner la mort Usage de produits am liorant la consommation le transport ou la lib ration de l oxyg ne gt TRANSPORTEURS D OXYG NE BASE D H MOGLOBINE Ces produits d origine humaine ou bovine peuvent tre utilis s pour accro tre le transport de l oxyg ne en limitant le risque de transmission de maladies infectieuses Risques li s l utilisation e Obstruction des vaisseaux sanguins due l augmentation de la viscosit du sang et une diminution de la fluidit sanguine e Arr t cardiaque pouvant entra ner la mort gt LES PERFLUOROCARBONES
110. hors du calendrier des f d rations internationales Elle peut organiser des contr les lors de comp titions internationales en coordination avec l AMA ou avec la f d ration internatio nale comp tente L Agence est galement comp tente pour les contr les antidopage sur les animaux r alis s lors de comp titions questres canines La responsabilit des contr les incombe au Directeur du d partement des contr les nomm par le Coll ge de l Agence Conform ment la loi celui ci peut s appuyer sur les services d concentr s du minist re charg des sports et sur le r seau de pr leveurs agr s Profil biologique Le profil biologique mode de d tection indirecte du dopage est plac par la loi du 12 mars 2012 sous la responsabilit de l AFLD Son entr e en vigueur fix e au ter juillet 2013 ne sera compl te qu une fois publi s les d crets d application Analyses Le d partement des analyses de l AFLD situ Ch tenay Malabry est l unique laboratoire accr dit en France par l Agence mondiale antidopage La loi permet toutefois le cas ch ant l Agence de s appuyer sur des laboratoires tiers comme c est d ailleurs le cas en mati re d analyses sur des pr l vements r alis s sur des chevaux lors de comp titions questres Le D partement des analyses r alise environ 10 000 analyses par an sous la responsabilit scientifique et technique du Directeur des an
111. i res VII Phosphore M tabolisme nerg tique et constitution des os Fromages jaune d uf ol agineux l gumes secs cacao Fer Transport de l oxyg ne gestation d veloppement psychomoteur Coquillages boudin foie jaune d uf cacao l gumes et fruits secs Cuivre Lutte contre les infections chroniques Absorption du fer synth se des prot ines et des globules rouges Foies d animaux coquillages crustac s l gumes secs champignons Zinc Croissance syst me de d fense activit c r brale protection cellulaire Hu tres viandes poissons volailles S l nium Antioxydant protection cellulaire syst me de d fense C r ales compl tes viandes poissons volailles Mangan se Nombreuses r actions de protection et de r gulation action anti radicalaire C r ales l gumes soja ufs caf th Source Moniteur des pharmaciens 09 2004 Chap 6 Ed 09 2011 A 76 L alimentation et la sant Les besoins nutritionnels du jeune sportif Quels sont les objectifs E Assurer l enfant un statut nutritionnel satisfaisant de fa on n alt rer ni ses performances ni sa sant E Lui permettre une croissance et un d veloppement optimaux Chap 7 Ed 04 2009 A 77 Evaluation du comportement alimentaire du jeune sportif L Agence fran aise de s curit sanitaire des aliments AFSSA a permis de constater trop souvent e un fort d s quilibre entre les apports nerg tiques et les d pe
112. ides Les glucides Ils sont la principale source d nergie utilisable sous forme de glucose par toutes les cellules de l organisme Au repos le glucose sanguin est capt par le foie et les muscles et mis en r serve sous forme de glycog ne D s qu un effort est effectu le glycog ne est retransform en glucose Les glucides de l organisme ou des aliments sont compos s d oses ou monosaccharides comme les hexoses glucose fructose galactose mannose ou les pentoses ribose d soxyribose constituants de l ARN et ADN Les osides r sultent de l as VII sociation de plusieurs oses gt Chap 6 Ed 06 2010 A 74 alimentation et la sant gt L alimentation et la sant On distingue e les oligosaccharides dont les plus fr quents sont les disaccharides form s partir de monosaccharides saccharose lactose maltose Ils sont appel s les sucres simples e les polysaccharides sont des sucres dits complexes On distingue ceux constituant les r serves nerg tiques amidon et glycog ne et ceux constituant des structures cellulose des v g taux nettement moins assimilables Chap 7 Ed 04 2009 A 75 Les glucides alimentaires sont essentiellement d origine v g tale l exception du lactose On distingue gt les sucres simples fruits et l gumes miel confiture lactose des laitages gt les sucres complexes assimilables ou digestibles les ami
113. illes d activit s Gymnastique Fitness Wellness dans l activit en Part des femmes Pratiquantes en millions Danse LA PLACE DES FEMMES DANS ENCADREMENT DU SPORT FEDERAL au 1 septembre 2012 2011 2012 Effectifs dont Effectifs dont totaux femmes totaux femmes Conseillers Techniques Sportifs CTS quitation Marche Patinage hockey luge Natation Champ population de 15 ans ou plus France m tropolitaine DOM Source enqu te Pratique physique et sportive 2010 CNDS Direction des Sports INSEP MEOS Note de lecture 2 8 millions de femmes de 15 ans ou plus vivant en france ont pratiqu au moins une fois de la danse au cours des douze mois pr c dant l enqu te r alis e au d but de l ann e 2010 Celles ci repr sentent 77 des pratiquants de cette famille d activit s Sport et nature Le rapport la nature s est consid rablement d velopp ces derni res ann es et les pratiques au domicile ou dans les quipements des clubs sportifs priv s ou publics voluent moins rapidement que les pratiques en milieu naturel Aujourd hui 25 millions de Fran ais g s de 15 ans ou plus ont pratiqu une activit sportive de nature soit 52 de l ensemble de la population correspondante r pondant ainsi leur besoin d activit physique d vasion et de d paysement Le sport de pleine nature a pour caract ristique de privil gier la d ten
114. imples retenir gt M dicament dangereux s il est utilis de mani re d tourn e gt M dicament en r ponse une pathologie gt Connaissance des risques en cas d utilisation d tourn e gt Cons quences pour l organisme de la prise de m dicament M 1 Tous concern s Les messages faire passer D finition du dopage Les effets sur la sant La place du sport dans la vie Encourager le sportif demander de l aide 8 La bonne pratique du sport de haut niveau Quelle est cette bonne pratique R le gt du m decin gt de l entra neur gt du psychologue gt du di t ticien gt du kin sith rapeute R gles d hygi ne de vie 9 La bonne pratique du sport de haut niveau La surveillance m dicale en quoi consiste t elle et quel est son r le gt Obligation l gale code du sport Pourquoi une surveillance m dicale du sportif et en quoi consiste t elle gt Un r le de m decine pr ventive un r le d aptitude un r le de suivi un r le d ducation pour la sant et un r le de conseil gt Recherche de pathologies rencontr es chez le sportif gt valuation de l tat nutritionnel gt V rification de la pertinence de l entra nement gt Recherche de cons quences sanitaires li es la prise de produits dopants M 10 La bonne pratique du sport de haut niveau Le bon usage de l entra nement Les objectifs de l entra nement sont d am liorer l
115. ion CANNABIS joint p tard marie jeanne marijuana shit Les effets de la consommation cannabique sont variables l g re euphorie accompagn e d une envie spontan e de rire l g re somnolence A doses r p t es elle entra ne un d sint r t une d motivation une diminution de l attention de la concen tration Certaines t ches deviennent difficiles la perception du temps est perturb e ainsi que la perception visuelle et la m moire imm diate Une consommation r guli re peut entra ner une d pendance psychique La toxicit du cannabis d pend notamment de la concentration en Delta 9 t trahydrocannabinol THC que l on sait variable en fonction de l origine du produit Le cannabis est doublement interdit aux sportifs d une part parce qu il fait partie des stup fiants et que son usage est interdit toute personne en France et d autre part parce qu il est sur la liste des produits interdits aux sportifs et cela en raison de ses effets sur le stress les perceptions et la douleur C est la substance la plus fr quemment d tect e lors des contr les antidopage notamment en raison de sa p riode d limination tr s longue plusieurs semaines Le cannabis pose un r el probl me de sant publique comme en atteste l expertise collective de l INSERM Malgr le consensus scientifique sur les dangers de sa consommation cette derni re reste une pr occupation en particulier chez les jeunes Ris
116. ion importante des synth ses en prot ine du muscle ce qui n est pas favorable au maintien de la masse musculaire Ce produit a des effets tr s mal connus sur l ensemble de l organisme ce qui le rend potentiellement tr s dangereux Le GW1516 fait partie de la famille des agonistes des facteurs de transcription d nomm s PPAR qui orientent le m tabolisme musculaire vers l utilisation des acides gras c est cependant le m tabolisme de nombreux organes qui est affect dont le m ta bolisme du foie ce qui rend l ensemble de ces mol cules extr mement dangereuses compte tenu de leurs effets secondaires Les SARMSs nouvelle cat gorie d anabolisants ce sont des modulateurs s lectifs des r cepteurs aux androg nes Ces produits ont des propri t s anabolisantes avec des effets androg niques tr s limit s d o leur grand int r t Les hormones thyro diennes la l vothyraxine devrait tr s bient t tre consid r e comme un stimulant Outre le fait qu elles favorisent la perte de poids par un effet anorexique elles augmentent la consommation d oxyg ne au niveau des muscles V02 Max ainsi que le d bit et le rythme cardiaque Cependant l administration d hormones thyro diennes perturbe gravement le fonctionnement normal de la glande thyro de avec des cons quences sur la sant Mais aussi Le m susage du m dicament Depuis l av nement d une mol cule sp cialement cr e pour doper
117. ion et communiquer aupr s du public destinataire de l action du promoteur de l quipe projet et des partenaires 4 CONTEXTE THIQUE DE L ACTION DE PR VENTION Une action de pr vention des conduites dopantes destination des sportifs doit s appuyer sur un projet ducatif global mais reposant sur les principes de l ducation la sant et en faisant appel chaque fois que possible l entourage du sportif Quelle que soit l origine institutionnelle ou associative de l intervenant il veillera inscrire son action dans un projet construit et viter les interventions ponctuelles de port e ducative limit e Son projet doit viser le d veloppement de comp tences reposant sur e l appropriation de connaissances utiles pour comprendre et agir e la ma trise de m thodes d analyse pour comprendre et agir e le d veloppement de comp tences et d attitudes telles que l estime de soi l affirmation de soi le respect des autres la solidarit l autonomie la responsabilit etc e la possibilit d acc s si n cessaire aux personnes ressources pour le soutien et le soin La m thode adopt e doit favoriser la participation et la r flexion du public Respecter les valeurs et le libre arbitre du public garantir prendre en compte et valoriser l expression de chacun sans jugement ni interpr tation mais avec empathie est une condition indispensable de toute action de pr vention N anmoins toute personn
118. ipides ou acides gras Les Acides Gras AG de l organisme et des aliments sont une suite plus ou moins longue de groupements carbon s sans azote qui sont reli s entre eux soit par des liaisons solides stables satur es soit par des liaisons fragiles pouvant entrer dans des r actions utiles ou nuisibles e Les AG poly insatur s om ga 6 et om ga 3 Les om gas 3 non fabriqu s par l organisme sont tr s importants pour le syst me nerveux le syst me cardio vasculaire et le syst me immunitaire L alimentation dans les pays occidentaux tend provoquer un d ficit en om ga 3 e Les AG mono insatur s Pr sents dans un grand nombre de corps gras v g taux huile d olive et animaux beurre graisses de volaille ils jouent un r le dans la pr vention des maladies cardiovasculaires populations du pourtour m diterran en e Les AG satur s En exc s ils forment des d p ts et favorisent l ath rome C est pourquoi leurs apports ne doivent pas tre excessifs e Le cholest rol Synth tis pour 80 par l organisme au niveau h patique l usage limit de certains aliments comme les ufs la viande la charcuterie et certains produits laitiers n est justifi que pour une population hypercholest ro l mique Et encore celle qui fabrique le mauvais cholest rol LDL qui se d pose dans les vaisseaux au contraire du bon cholest rol HDL qui favorise l puration des lip
119. isation des m decins seule fin d am lioration de la performance peut tre consi d r e comme un d tourne ment d usage de la m decine Le milieu extra sportif BLe manque d investissement diversifi le sport et rien d autre Le sportif investit une quantit croissante de son temps et de son nergie dans sa pratique sportive au d triment des loisirs de la vie familiale du r seau relationnel des tudes ou de la pr paration d un avenir professionnel Ces conditions peuvent cr er un tat d anxi t et de d pression pouvant favoriser l absorption de substances psychoactives Le milieu familial De nombreuses enqu tes sociologiques ont soulign des l ments favorisants tels que e le comportement des a n s vis vis des substances psychoactives e la pression ou au contraire le d sint ressement de l entourage vis vis des r sultats sportifs et sco laires e l absence d interdits ou de r gles familiales tablies gt Chap 4 Ed 11 2004 A 44 gt Pourquoi BLa recherche se dope t on de notori t Le fait d tre connu et reconnu gr ce aux m dias r pond un besoin d int gration dans une communaut et au besoin d obtenir un statut Cette aspiration grande chez certains adolescents peut induire une conduite dopante QUELLE ATTITUDE ADOPTER DEVANT LE M DICAMENT VIGILANCE e Ne jamais accepter un m dicament propos par quelqu un d
120. ispensable toute organisation ou toute activit d un sportif de haut niveau Les m dias participent aux financements d v nements dont ils doivent assurer sou vent l audience Les sponsors et les m dias doivent s entourer d un maximum de garanties afin de ne pas exposer leur image en commen ant par veiller eux m mes ne pas tre un l ment indirectement responsable du dopage des sportifs Les organisateurs de comp titions A l instar des dirigeants les organisateurs de comp titions souvent devenus organisateurs de spectacles doivent veiller mettre dans les meilleures conditions de r cup ration les athl tes participant leurs comp ti tions Ils doivent veiller ne pas accepter dans leur preuve un sportif sous le coup d une suspension Les conditions de vie l inten sit de l preuve la fr quence des efforts demand s doivent tre tudi s de mani re prot ger la sant du sportif en ne lui donnant jamais l impression que l exercice physique exig est au dessus de ses forces Dans le cas contraire le sportif peut avoir la tentation de se faire aider artificiellement Les messages faire passer Un certain nombre de valeurs sont rattach es aux pratiques sportives La pr vention du dopage concerne bien videmment les sportifs mais aussi l encadrement de ces derniers Quel que soit le public concern un certain nombre d invariants d
121. iveau ou dans les fili res d acc s au sport de haut niveau a pour but de pr venir les risques sanitaires inh rents la pratique sportive intensive e Article R 231 4 L instance dirigeante comp tente de la f d ration d signe dans les conditions fix es par le r glement m dical de celle ci un m decin charg de coordonner les examens pr vus dans le cadre de la surveillance m dicale d finie l article R 231 3 e Article R 231 5 Un arr t des ministres charg s de la sant et des sports d finit la nature et la p riodicit des examens m dicaux communs toutes les disciplines sportives assur s dans le cadre de la surveillance d finie l article R 231 3 Il d termine galement la nature et la p riodicit des examens compl mentaires qui peuvent tre r alis s pour une discipline sportive sp cifique e Article R 231 6 Une copie de l arr t pr vu l article R 231 5 et du r glement m dical de la f d ration est communiqu e par celle ci chaque licenci inscrit sur la liste des sportifs de haut niveau ou dans les fili res d acc s au sport de haut niveau e Article R 231 7 Pour la mise en uvre de la surveillance m dicale particuli re d finie l article R 231 3 du code du sport les f d rations peuvent faire appel si elles le souhaitent dans chaque r gion un r seau de sant constitu l initiative du direc
122. le un travail des diff rentes parties prenantes cit es plus haut chacune responsable dans son domaine afin de cr er les meilleures conditions pour que le sportif soit au mieux de sa forme le jour de la comp tition en veillant toujours l int grit de sa sant R gles d hygi ne de vie Le respect d une hygi ne de vie correcte conditionne non seulement la sant mais aussi la performance Le suivi m dical en quoi consiste t il et quel est son r le Le suivi m dical ne se limite pas au suivi biologique analyse dans les urines ou le sang il comporte un examen clinique ainsi que des bilans morphologiques physiologiques psychologiques Il a pour mission premi re la pr servation de la sant des sportifs Il ne doit en aucun cas consister en une aide la performance mais permettre au sportif de la r aliser dans des conditions de sant optimales Les articles R 231 2 R 231 11 du Code du sport pr cisent les conditions de surveillance m di cale des sportifs e Article R 231 2 Les f d rations sportives publient chaque ann e un calendrier officiel des comp titions permettant aux sportifs de disposer d un temps de r cup ration permettant de prot ger leur sant Photo Malvina MENDIL e Article R 231 3 La surveillance m dicale particuli re laquelle les f d rations sportives soumettent leurs licenci s inscrits sur la liste des sportifs de haut n
123. lement sur le secteur associatif 175 000 associations sportives totalisent plus de 17 5 millions d adh sions qui correspondent 15 7 millions de licenci s Cette organisation s est lentement mise en place en perfectionnant progressive ment ses structures Qu il s agisse des clubs des comit s d partementaux des ligues r gionales des f d rations tous ces degr s de la vie sportive sont des associations constitu es conform ment la loi du 1 juillet 1901 Elles sont anim es par plus de 2 millions de b n voles Les dirigeants responsables de la vie sportive sont des lus charg s d appliquer un programme conforme aux v ux librement exprim s par une majorit Source MS STAT INFO 2011 Les f d rations sportives D s 1945 l Etat a d l gu aux f d rations sportives le pouvoir d organiser et de promouvoir la pratique de leurs disciplines Il en a r sult une autonomie des f d rations qui constituent le mouvement sportif Les Etats g n raux du sport organis s au cours du 2 semestre 2002 ont d gag un large consensus pour r affirmer les principes et les valeurs du mode d organisation du sport en France e la place pr dominante des associations sportives dans l organisation du sport fran ais adoss e un partenariat tr s troit entre l Etat le mouvement sportif et les collectivit s territoriales e l unit des diff rentes formes de pra
124. liorer artificiellement leur performance La plupart de ces substances entra nent des dangers pour leur sant voire pour leur vie M me une utilisation cutan e peut entra ner des cons quences n fastes pour la sant Il est vivement conseill de prendre avis aupr s d un professionnel de sant AGENTS ANABOLISANTS On distingue les st ro des anabolisants androg nes exog nes ne pouvant tre produits naturellement par l organisme humain dont le plus connu est la nandrolone des st ro des anabolisants androg nes endog nes pouvant tre produits naturellement par l organisme humain comme la testost rone ainsi que d autres substances poss dant une structure chimique similaire ou un des effet s biologique s identique s Les sportifs consommant des st ro des anabolisants ne le font pas seulement pour d velopper leur masse musculaire effet anabolisant et gagner en force en vitesse ou en puissance Ils recherchent aussi d autres effets comme l am lioration de l endurance de la charge d entra nement physique de la volont de la vitesse de gu rison apr s une blessure musculaire et la sensation d tre bien dans sa peau Risques li s l utilisation e Trouble du comportement agressivit e Rupture tendineuse d chirure musculaire e Cancer du foie e Arr t de la croissance e D veloppement de la pilosit perturbation des cycles menstruels infertilit pour les femmes
125. lit apr s un entra nement Elles ne se substituent pas au respect d une phase de repos d au moins 2 heures entre l entra nement intense et le coucher Chap 6 Ed 04 2013 A 66 La bonne pratique du Sport de haut niveau Une alimentation quilibr e Pour le Programme national nutrition sant la nutrition s entend comme l quilibre entre les apports li s l alimentation et les d penses occasionn es par l activit physique Que veut dire bien manger e Bien manger peut se traduire par adopter une alimentation vari e et quili br e c est dire manger de tout mais en quantit s adapt es Cela consiste privil gier les aliments b n fiques notre sant fruits l gumes f culents pois sons et limiter la consommation de produits sucr s confiseries boissons sucr es sal s g teaux ap ritifs chips et gras charcuterie beurre cr me e Cet quilibre alimentaire ne se construit pas sur un repas ou m me sur une jour n e mais plut t sur plusieurs jours voire la semaine C est pour cela qu il n existe ni aliment interdit ni aliment miracle Ainsi l occasion un repas festif peut tre compens avec des repas plus l gers par la suite Il n est cependant pas question de je ner mais plut t de construire les repas suivants autour d aliments peu caloriques comme les l gumes ou les fruits crudi t s soupes e Le contenu
126. m thodes tapes contenus Chap 0 Ed 04 2009 A 010 Le programme national de pr vention des conduites dopantes dans le sport constitue un socle commun de r f rences pour l ensemble des acteurs d cideurs financeurs professionnels et b n voles Il a t tabli en 2008 apr s une r flexion avec l ensemble des acteurs concern s Le but du programme est de promouvoir une pratique physique et sportive de qualit favorable la sant et conforme l thique en identifiant pr venant et prenant en charge les conduites dopantes et leurs cons quences dommageables Il repose sur les principes de l ducation pour la sant Ses objectifs sont de diminuer de 10 l incidence des conduites dopantes chez les jeunes g s de 11 25 ans nombre de nouveaux cas diminuer de 10 la pr valence du dopage chez les sportifs nombre total de cas am liorer la coh rence et la synergie entre l ensemble des acteurs concern s par la pr vention des conduites dopantes Parmi les objectifs op rationnels figurent la finalisation de r seaux de pr vention des conduites dopantes multidisciplinaires issus de structures aux comp tences compl mentaires dans chaque r gion coordonn s par les m decins conseillers jeunesse et sports et permettant une d clinaison coh rente du programme le soutien notamment financier des actions de pr vention r alis es selon les principes conformes ce programme
127. ments favorables la sant voire au changement de comportement voir fiche rep res e un respect fondamental celui de l thique Par exemple respect des personnes de leur culture de leurs connaissances attitudes et croyances libert d expression de chacun sans jugement ni culpabilisation 2 PR PARATION DE L ACTION DE PR VENTION Les tapes de la pr paration d une action de pr vention se calquent sur celles d une d marche de projet analyse de la situation choix des objectifs et de la population cible de l action choix des partenaires choix des moyens mobiliser mise en uvre communication valuation Le respect de cette d marche augmente la probabilit d aller son terme avec succ s a Constitution de l quipe e d finir un projet commun et un cadre partag il est notamment vivement conseill de s accorder sur des r gles et une thique d intervention e r partir les t ches en faisant agir la compl mentarit des comp tences e faire appel si n cessaire des ressources externes partenariat notamment pour un appui m thodologique une formation compl mentaire b Analyse de la situation tat des lieux e l analyse de la situation initiale ou tat des lieux a pour objectif de d crire d expliquer et si possible de comprendre le probl me qui sera l objet de l action de pr vention Elle permet d adapter au mieux cette derni re objectifs public cible moyen
128. mes textes notamment la Liste des interdictions Substances sp cifi es Toutes les substances interdites doivent tre consid r es comme des substances sp cifi es sauf les substances apparte Chap 3 Ed 09 2011 A 27 nant aux classes S1 S2 1 S2 5 S4 4 et S6 a et les m thodes interdites M1 M2 et M3 Si le sportif peut tablir qu il n a pas utilis une telle substance dans l intention d am liorer sa performance sportive ou de masquer l utilisation d une substance interdite il pourra b n ficier d une sanction r duite Programme de surveillance Chaque ann e un certain nombre de substances seront sujettes un pro gramme de surveillance en fonction d v nements ou de d cisions ant rieures L AMA apr s avoir consult les signataires et les gouvernements tablit un programme portant sur des substances ne figurant pas dans la liste des interdictions mais qu elle souhaite n anmoins suivre pour pouvoir en d terminer les indices de m susage dans le sport Autorisation d usage des fins th rapeutiques AUT Qui est concern Tout sportif susceptible de participer des comp titions ou manifestations sportives organis es ou autoris es par une f d ration fran aise d l gataire devant suivre un traitement m dical comportant une ou des substances interdites Dans ce cas la demande doit tre soumise l Agence fran aise de lutte contre le dopage
129. mpions lls savent que leur comporte ment est observ et a valeur d exemple gt Chap 5 Ed 11 2004 A 56 Tous concern s gt Tous responsables tous solidaires tous efficaces Chap 5 Ed 11 2004 A Ils doivent se sentir responsa bles l gard d eux m mes de leur club et du pays qu ils repr sentent dans les comp titions internationales Ils sont particuli rement attentifs ne susciter aucun soup on Ils connaissent les substances et proc d s interdits et s in forment sur l volution de la liste Ils veillent ne pas absorber de produits douteux compo sition origine Ils ne craignent pas de parler en public ou en priv pour faire avancer le combat contre le dopage Les parents Reconnaissant les bienfaits du sport pour l panouisse ment de leurs enfants ils aident l encadrement sportif les pr server de tout risque Ils sont attentifs aux modifi cations physiques trop rapi des du jeune Ils ne se projettent pas dans ses exploits en le pous sant une r ussite qu ils auraient r v pour eux m mes lis ne l engagent pas une sp cialisation trop pr coce Ils ne demandent pas de surclassement Au moindre probl me ils en parlent avec l encadrement du club Ils veulent que le sport contribue pleinement au bonheur de leurs enfants Les sponsors et les m dias Les sponsors sont devenus une source de financement souvent ind
130. n e le comit liste de l Agence mondiale antidopage adopte une nouvelle liste de produits et de m tho des interdits applicable au 1 janvier de l ann e suivante Depuis la loi du 3 juillet 2008 relative la lutte contre le trafic de produits dopants donc partir de la liste 2009 le d cret de transposition en droit fran ais fait r f rence la liste des interdictions annex e la Convention contre le dopage dans le sport de l UNESCO Cette Annexe est amend e chaque ann e par les propositions de l AMA elle est vis e en tant que liste des substances et m thodes labor e en application de la convention internationale contre le dopage dans le sport au dernier alin a de l article L 232 9 du code du sport La liste des interdictions 2011 distingue trois cat gories de substances et m thodes interdites gt Substances et m thodes gt Substances interdites interdites en comp tition dans certains sports gt Substances et m thodes interdites en permanence En En Dans LISTE DES INTERDICTIONS 2013 comp tition permanence certains sports S0 Substances non approuv es X X S1 Agents anabolisants X X S2 Hormones peptidiques facteurs de croissance et substances apparent es X X S3 B ta 2 agonistes X X S4 Modulateurs hormonaux et m taboliques X X S5 Diur tiques et autres agents masquants X X S6 Stimulants X S7 Narcotiques X S8
131. n de la consom mation de tabac facteur tr s important dans la pr vention des maladies cardio vasculaires D veloppement de l image corporelle et de la personnalit Affirmation et meilleu re estime de soi L apprentissage de la gestion du risque est essentiel car le risque accompagne tous les moments de la vie Il convient donc d apprendre l assumer Le sport permet d apprendre l anticiper de le mesurer de approcher de mani re raisonn e et de l utiliser comme valeur positive et enrichissante BD tection pr coce de certaines pathologies L activit physique peut r v ler des manifestations pr coces de certaines maladies et par l m me permettre une meilleure chance de gu rison ENotion de bien tre Elle doit reposer sur la notion de plaisir C est ce que doit apporter en premier lieu toute activit physique et sportive quel que soit le niveau de la pratique Si le plaisir est pr sent tout effort semblera moins contraignant BLimites la pratique sportive de l enfant Si l intensit le rythme et la dur e de l effort sont tels que les possibilit s physiolo giques physiques ou psychiques sont d pass es il appara t des signes de souffrance La douleur est le signal d alarme que l enfant doit tre capable de reconna tre et que son entourage doit respecter Il peut appara tre d autres signes comme l irritabilit ou les troubles du sommeil La p
132. ne autorit administrative ind pendante le CPLD conseil de pr vention et de lutte contre le dopage e Cr ation d Antennes m dicales de lutte contre le dopage AMLD e Renforcement des sanctions p nales l encontre des trafiquants et des pourvoyeurs emprisonnement de 5 ans et amende de 75000 euros Ensuite les dispositions de la loi du 5 avril 2006 loi Lamour relative la lutte contre le dopage et la protection de la sant des sportifs qui cr e l Agence fran aise de lutte contre le dopage AFLD sont codifi es dans le code du sport Elle poursuit trois objectifs e Harmoniser le dispositif national avec le nouveau cadre international li la cr ation de l Agence Mondiale Antidopage AMA en le rendant compatible avec le Code mondial e Am liorer les outils et le cadre juridique de la loi contre le dopage pour rendre plus performant le dispositif national e Renforcer la protection de la sant des sportifs par des dispositions l gislatives de deux ordres Assurer un lien entre les r sultats de la surveillance obligatoire des sportifs de haut niveau et leur partici pation des comp titions Renforcer la pr vention des risques li s la pratique hors comp tition en imposant un certificat m dical de non contre indication d livr par discipline et renouvelable dans des conditions bien d termin es La loi du 3 juillet 2008 relative la lutt
133. ne distinction dans la liste des interdictions entre les substances recher ch es seulement en comp tition et celles qui sont recherch es en permanence Quelques l ments statistiques 2010 BEn France e volution du pourcentage d chantillons urinaires positifs de 1997 2010 Nbre de pr l v positifs 5228 2 9 7113 1 86 7726 3 6 7966 4 02 7235 5 23 7262 6 8 8104 6 3 8915 4 76 8805 4 05 8552 3 70 8600 3 41 10369 3 05 10130 2 97 10511 2 29 9514 2 69 10559 2 50 PROGRESSION PAR ANN E Sources AFLD Rapport d activit s 2012 R PARTITION DES CONTR LES R ALIS S EN COMP TITION ET HORS COMP TITION 2010 2012 2010 2011 5 8 08 13 9 2012 114 E Niveau international Comp titions internationales E Niveau international Hors comp tition E Niveau national Comp titions nationales E Niveau national Hors comp tition R PARTITION DES PR L VEMENTS EFFECTU S EN 2011 ET 2012 SELON LEUR NATURE 2011 2012 7843 74 3 5 935 62 37 3 555 37 38 2 626 24 9 90 de 4 08 21 004 la j E Pr l vements urinaires W Pr l vements sanguins U D pistages par air expir wi Pr l vements de phan res LES 10 DISCIPLINES SPORTIVES LES PLUS CONTR L ES PAR L AGENCE EN 2012 POUR L ENSEMBLE DE SON ACTIVIT Athl tisme H 10 8 Cyclisme oo 18 3 Football n 9 2 Rugby q 10 7 Basket ball 6 HMFAC 2 Handball
134. nement succession incoh rente des s ances des cycles e de phases de r cup ration insuffisantes e de sollicitations physiques trop importantes inadapt es la condition physique du sportif e d un mauvais respect des aspects fondamentaux comme l absence d chauf fement de pratique des tirements ou d une mau vaise hydratation Une mauvaise hygi ne de vie e le manque de sommeil e des sollicitations extra Sportives trop importantes e une alimentation d s quili br e BLa fatigue Etre fatigu correspond un tat naturel L organisme apr s un effort a besoin de r cup rer Il a d pens ses ressources d nergie et il doit les recons tituer Cela passe par un temps de repos que doit respecter tout sportif et son entourage Diff rents signaux comme la survenue de douleurs ou de crampes doivent tre pris en consid ration tr s rapidement Le sommeil Le sportif trop fatigu subit souvent des troubles du sommeil Dormant mal il ne r cup re pas normalement accentuant son sentiment de fatigue Si lui m me ou son encadrement ne comprend pas qu il lui faut r duire ou m me arr ter pendant une p riode donn e son activit physique il ne parviendra pas garder son niveau de comp tition et aura de grandes chances de se blesser L alimentation Le jeune sportif si l on n y prend pas garde a tendance manger ce qui lui fait plaisir Cette nourriture n est
135. niveau mondial le Minist re charg des Sports a souhait organiser la lutte contre les pourvoyeurs autour d une cellule intermi nist rielle regroupant e Minist re de l Int rieur Police Office Central pour la R pression du Trafic Illicite des Stup fiants OCRTIS e Minist re de la D fense Gendarmerie Office Central de Lutte contre les Atteintes l Environnement et la Sant Publique OCLAESP e Minist re de l conomie et des Finances Douanes e Minist re des Affaires Sociales Direction g n rale de la sant Inspection de la pharmacie Agence du m dicament e Minist re de la Justice e Agence Fran aise de Lutte contre le Dopage Par ailleurs il existe dans chaque r gion une commission de pr vention et de lutte contre les trafics de produits dopants La r union de ces diff rentes instances a permis de sensi biliser et de former les services de r pression du trafic de drogues illicites au probl me de la circulation des produits dopants et a fait b n ficier les services du Minist re charg des Sports de leur exp rience en mati re de lutte contre les trafics Ces produits dont la provenance est incertaine la nature exacte inv rifiable et la qualit sujette caution sont souvent chers et toujours dangereux Principales sources d approvisionnement e Une grande quantit de sportifs dop s se les procurent dans les officines pharmaceu tiques en pr sentant d
136. ns la natation envi ron 14 millions la marche environ 12 5 millions la p tanque 10 millions la course environ 8 millions Un peu moins du quart des personnes qui d clarent pratiquer une activit physique et sportive prennent part des comp titions parmi lesquelles une majorit d hommes Sport et sant Il est scientifiquement admis que l activit physique et sportive est susceptible d am liorer la sant En effet elle peut avoir une action pr ventive dans la survenue de certaines pathologies et ou une action th rapeutique part enti re dans la prise en charge de certaines maladies chroniques Les acteurs de sant peu vent prescrire bon escient une activit physique adapt e m me quand il existe une pathologie av r e TAUX DE PRATIQUE PHYSIQUE OU SPORTIVE SELON LE SEXE ET L GE Champ population de 15 ans ou plus France m tropolitaine DOM Source enqu te Pratique physique et sportive 2010 CNDS Direction des Sports INSEP MEOS Note il s agit de la part en des personnes ayant pratiqu au moins une activit physique ou sportive au cours des douze mois pr c dant l enqu te Celle ci a t r alis e au d but de l ann e 2010 80 60 40 20 0 15 24ans 25 44ans 45 64ans 65 ans ou plus t j Hommes Femmes LES FAMILLES D ACTIVIT S PHYSIQUES ET SPORTIVES MAJORITAIREMENT PRATIQUEES PAR LES FEMMES Fam
137. ns pr vues au pr sent article L article L 232 17 l Se soustraire tenter de se soustraire ou refuser de se soumettre aux contr les pr vus aux articles L 232 12 L 232 16 ou de se confor mer leurs modalit s est passible des sanctions admi nistratives pr vues par les articles L 232 21 L 232 23 Il Les manquements aux obligations de localisation pr vues par l article L 232 15 sont galement passibles des sanctions administratives pr vues par les articles L 232 21 L 232 23 Le profil biologique Le profil biologique des sportifs introduit en droit fran ais par une loi du 12 mars 2012 est l quivalent du passeport biologique au niveau international Son but partir du suivi de param t res biologiques et physiolo giques pertinents n est pas de d tecter directement la pr sence de substances interdites dans les chantillons urinaires ou sanguins mais d observer les effets de la prise de ces substances sur l organisme du sportif et le cas ch ant de mettre en uvre des sanctions au vu des profils anormaux Ce nouveau mode de d tection du dopage s applique certaines cat gories de sportifs sportifs de haut niveau et sportifs Espoirs sportifs profes sionnels et sportifs condam n s pour m connaissance de la l gislation antidopage au cours des trois derni res ann es L laboration de la liste des substances et m thodes interdites Chaque an
138. nses e une hydratation insuffisante notamment en dehors des phases d entra nements e une consommation exces sive de produits riches en sucres sodas de produits riches en graisses et sucres barres chocolat es biscuits viennoiseries e une consommation insuffi sante d aliments d origine v g tale fruits et l gumes M me si ces aliments sont propos s sur le lieu de restauration ils ne sont pas consomm s e un comportement non d pourvu de danger pouvant induire long terme des addic tions l alcool au tabac e des sauts de repas ou des repas faible densit nutri tionnelle e des troubles du compor tement alimentaire tels que l anorexie la boulimie le grignotage le vomissement psychog ne Conclusions et recommandations au sujet des EProt ines A partir d une alimentation vari e les ANC en prot ines pour les jeunes sportifs de haut niveau gaux 1 2 fois ceux de la m me population non sportive sont largement couverts 10 15 de la ration alimentaire entre 12 16 pour le sportif Aucun apport de prot ines ou d acides amin s sous forme autre que les aliments traditionnels n est justifi chez le jeune sportif m me de haut niveau BLipides Il faut r duire la consommation de graisses satur es et consom mer au maximum un aliment riche en lipides aux principaux repas 30 35 r duite 25 30 pour le sportif Il faut pr
139. nt de conduites de consommation de substances Elles ont des liens avec les conduites addictives en g n ral li es la nature des produits utilis s exemple amph tamine coca ne et pour une part d entre elles avec les conduites risque SANT DUCATION POUR LA SANT La sant est un tat de complet bien tre physique mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d infirmit Organisation Mondiale de la Sant OMS 1946 pr ambule de la constitution C est la mesure dans laquelle un groupe ou un individu peut d une part r aliser ses ambitions et satisfaire ses besoins et d autre part voluer avec le milieu ou s adapter celui ci La sant est donc per ue comme une ressource de la vie quotidienne et non comme le but de la vie il s agit d un concept positif mettant en valeur les ressources sociales et individuelles ainsi que les capacit s physiques OMS 1986 Pr alable de la charte d Ottawa 1 Livre d information Drogues et d pendance INPES 2006 ph Chap 0 Ed 04 2009 A 01 La sant des individus ou des groupes d pend de plusieurs facteurs appel s d terminants de la sant e facteurs li s la biologie humaine g n tiques physiologiques vieillissement e facteurs li s l environnement conditions de vie environnement psychologique social culturel politique et socio conomique e facteurs li s aux
140. nt donc n cessaires en quantit s relativement importantes e les oligo l ments sont pr sents l tat de traces mais ils sont essentiels en tant que cofacteurs enzymatiques comme le cuivre Cu le mangan se Mn le s l nium Se ou cofacteurs hormonaux comme le zinc Zn l iode l ou encore en tant qu l ments structuraux et fonctionnels comme le fer Fe Les vitamines Rappelons qu elles ne peuvent tre fabriqu es par l organisme sauf la vitamine K et qu elles doivent provenir de l alimen tation Elles forment un groupe tr s h t rog ne et sont subdivis es en deux groupes e les vitamines liposolubles A D E et K gt la vitamine A r tinol intervient notamment dans la vision la sant des muqueuses et la croissance gt la vitamine D chol cal cif rol intervient dans la formation du tissu osseux et la fixation du calcium gt la vitamine E tocoph rol intervient dans l int grit des membranes cellulaires et dans la protection anti oxydante de nombreux composants gt la vitamine K est n ces saire la synth se par le foie des facteurs de coagulation et est princi palement synth tis e par les bact ries vivant dans le colon e les vitamines hydrosolu bles notamment B et C gt les vitamines B1 B2 B3 ou PP B6 B12 servent l am lioration de la r cu p ration Elles sont impli qu es dans diff rentes r actions enzymatiques Une
141. nt les ph nom nes de fatigue et de pouvoir accepter d autres sollicitations sans surentra nement Pour cela elle doit d abord corriger les d sordres induits par l intensit de l activit physique Correcteurs des perturbations induites par l effort physique BLe sommeil Il est aussi important que le boire et le manger Il est indispensable une bonne r cup ration Il doit tre r gulier et proportionn l intensit de l entra nement Pour une bonne r cup ration deux phases de sommeils sont indispensables en qualit et en quantit suffisantes e Le sommeil lent profond Il correspond aux stades 3 profond 15 du sommeil total et 4 tr s profond 10 du sommeil total du sommeil Il survient apr s les stades 1 somnolence 5 10 du sommeil total et 2 sommeil l ger Plus l activit c r brale est ralentie plus le dormeur se trouve dans un tat d o il est difficile de le r veiller parce que son cerveau est de plus en plus insensible aux influences venues de l ext rieur comme de son propre corps C est pendant ces stades de sommeil lent profond que se d roulent e la r paration de la fatigue musculaire e le maintien de la temp ra ture interne e la d fense contre les infec tions e la croissance e Le sommeil paradoxal Il correspond 20 25 du sommeil total soit pr s de 2 heures par nuit C est un tat dans lequel le dormeur
142. obl mes d ordre psycholo gique Il en ressort aussi HOn trouve des usagers de produits dopants dans toutes les disciplines sportives sans qu il apparaisse d cart significatif entre elles sauf si on inclut les m dica ments contre la douleur Ell semble tabli que le chiffre de 5 d adolescents ayant recours au dopage cor respond la r alit BLes usagers d alcool sont plut t de sexe masculin g s d au moins 17 ans ne sont pas satisfaits de leurs r sultats sportifs scolaires ou de leur tat de sant et sont consommateurs de tabac BLes usagers de can nabis sont plut t de sexe masculin g s d au moins 17 ans sont issus de parents s par s ne sont pas satis faits de leurs r sultats spor tifs scolaires ou de leur tat de sant et sont consomma teurs d alcool et de tabac BLa tentation du dopage est plus lev e chez les ado lescents de plus de 15 ans peu satisfaits de leurs r sul tats scolaires dormant mal fumant du tabac et qui se disent tent s aussi par d au tres produits BPar contre il n appara t aucune diff rence de sexe de perception de leur tat de sant de volume horaire de pratique de discipline prati qu e de niveau de comp ti tion d indice de satisfaction des r sultats obtenus On peut en conclure que le passage l acte pourrait tre li un changement survenu dans la vie de l ado lescent modification de la pra
143. ogie adopt e dans du sport Minist re des Sports l valuation du compte de l ducation 3 2 3 2 3 3 3 3 3 3 Mission statistique Note de lecture entre 2009 et 2010 la d pense sportive totale a augment de 1 4 en valeur Dans le m me temps le Produit Int rieur Brut a augment de 2 7 en valeur En 2010 la d pense sportive totale repr sente 2006 2007 2008 2009 2010 35 4 millions d euros soit 1 8 de Produit Int rieur Brut Chap 1 Ed 09 2013 A 9 M Les Bienfaits de la pratique sportive Il Les bienfaits de la pratique Sportive Les bienfaits de l activit physique et sportive pour la sant Chap 2 Ed 09 2011 A 11 L activit physique sportive ou non fait partie des n cessit s de la vie de chacun Il suffit pour s en convaincre d observer l volution de l tre humain du foetus l ge adulte et le r le majeur tenu par les activit s physiques les plus diverses au sein de ce processus L volution psychomotrice permet au final de vivre en se d pla ant en produisant en cultivant et en tant capable de se d fendre contre les ventuelles agressions Dans la soci t moderne les progr s technologiques transforment les modes de vie et l organisation du travail Le d veloppement des modes de transport et des technolo gies de l information permet un acc s rapide aux donn es et aux personnes mais il favorise galement la s dentarit Ce
144. oivent permettre l intervenant d orienter son intervention et de la rendre audible son auditoire S accorder sur la d finition du dopage En fonction du degr d impli cation dans la pratique sportive les repr sentations du dopage varient d un public l autre Si certains abordent indiff remment le dopage dans le sport et dans la soci t ce qu on appelle les conduites dopantes d autres ne consid rent le dopage qu au travers des r glementations sportives des substances et techniques autoris es ou interdites En fonction du public auquel on s adresse il peut tre tout aussi pertinent d aborder l un et ou l autre Les effets sur la sant Tous les sp cialistes de la pr vention s appuyant sur leur exp rience et les valuations d un certain nombre de programmes ducatifs s accordent dire que l abord exclusif par les dangers des produits n a pas d efficacit cf la pr vention du tabac Pour autant l information sur les produits si elle n est pas suffisante participe la connaissance indispensable permettant d effectuer des choix clair s notamment sur ses comportements de sant D s lors il convient d avoir le discours le plus pr cis possible et s assurer qu il n est pas en contradiction avec les repr sentations du public auquel on s adresse on pense plus particuli rement la perception du cannabis par les jeunes Aborder la
145. ommation des m nages en biens et services sportifs a augment de 3 6 en valeur ils totalisaient pr s de 50 Dans le m me temps la consommation finale des m nages a augment de 2 5 en valeur En 2010 la consommation des m nages P E en biens et sevices sportifs repr sente 17 1 milliards d euros soit 1 6 de la consommation finale de la d pense sportive globale avec 17 1 milliards d euros VOLUTION DU NOMBRE DE SALARI S DANS DIVERSES ACTIVIT S Les m nages d pensent en CONOMIQUES CARACT RE SPORTIF moyenne 1 6 du montant de 2005 2005 2007 2008 2009 2010 Ur ORS on giobal S Gestion d installati rti 15524 15947 16463 153842 15618 15610 j j estion d installations sportives a R zi Activit s de clubs de sports 74296 76 058 78 240 79372 83070 81046 g Activit s des centres de culture physique 477 734 1471 2 193 2 441 2 553 Autres activit s li es au sport OO S2015 021184721005 350 5563 5 779 BEntreprises Total activit s li es au sport 92 250 95584 101 021 102 757 106 692 104 988 Les entreprises misent galement nr disciplines sportives 9173 9291 9393 9307 8851 8 364 beaucoup sur le sport et les dif E C ECINNES CE OSES A A A Total secteur sport 101 423 104 875 110 414 112 064 115 543 113 352 f rentes manifestations sportives Fonsrucuomde bateaux de plaisance 9188 9810 10039 9646 7992 7708 Les entreprises r servent Fabrication de bicyclette et de v hicules pou
146. onnement C est ainsi que peuvent s installer des comportements d irritation d impatience de rejet voire de violence vis vis d un entourage adulte cons cutifs une perte des rep res de l enfance Chap 4 Ed 011 2004 A 47 Le corps BL image Le corps rev t une importance capitale C est souvent par son interm diaire que s expri ment inqui tude et craintes traduisant le besoin pour l ado lescent d tre rassur La promotion de la sant chez l adolescent doit s appuyer sur l attention port e au corps C est ce biais qu utilisent les publicitaires pour s duire l adolescent BLa croissance Les modifications physiolo giques entra nent une restruc turation de l organisation neuromusculaire donc de la coordination et de l adresse pouvant induire transitoirement une baisse des performances Les modifications squelettiques accroissent le risque de bles sure et de fatigue d clench es par un surentra nement Le risque BLe comportement L adolescent cultive un sentiment d invuln rabilit II peut tre s duit par certaines pratiques risque d ordre sexuel sportif ou alimentaire peut gale ment pr senter des pisodes d agressivit vis vis de lui m me ou des autres C est le moment o apparaissent des passages l acte toxicomanie alcoolisation dopage suicide C est cet ge que les occa sions d un premier contact avec un produit sont fr quent
147. ort Trop de suppos s supporters utilisent les tribunes et alentours du stade pour assouvir leur besoin de violence e Le dopage d nature le sport Le dopage constitue une v ritable d rive pour le sport Il est contraire l essence m me de l esprit sportif et porte atteinte la sant des sportifs e La sp cialisation trop pr coce Certaines disciplines demandent une sp cialisation tr s pr coce pour atteindre le haut niveau Les cons quences chez le jeune sportif peuvent aller de la lassitude arr t pr matur du sport des effets plus ou moins graves sur la construction de sa vie sociale et personnelle L enseignement doit donc tre mesur en veillant ce que le plaisir soit toujours pr sent et que l aspect comp titif par ailleurs indispensable pour progresser ne devienne pas envahissant De plus il convient d tre particuli rement vigilant avant de demander et d accorder un surclassement Les limites du sport Ne demande t on pas trop au sport Peut il r gler tous les probl mes de la soci t Peut il viter d accueillir en son sein la m me proportion de tricheurs de malhonn tes que n en comporte la soci t humaine Peut il tre une terre vierge de conflit de chausse trape et de mensonge Bien videmment non le monde sportif ne peut tre qu l image de la soci t dans laquelle il se meut Simplement v hiculant les
148. ources AFLD Rapport d activit 2012 Sources AFLD Rapport d activit 2012 R PARTITION PAR CLASSES DE SUBSTANCES DES SUBSTANCES DETECT ES DANS LES ECHANTILLONS EN 2011 ET 2012 2011 2012 5 PA _ _ 23 9 ER 22 4 Glucocortico des 22 4 r G A 23 5 Cannabino des pme 25 3 17 3 J RS 2 1 Stimulants 12 1 Anabolisants 1 16 15 2 Agents masquants SEEE 91 Beta 2 agonistes Fr s 3 7 Narcotiques z5 38 Hormones peptidiques 3 3 Antagonistes et 0 8 modulateurs hormonaux 0 3 B tabloquants 09 SE o 0 5 10 15 20 25 30 en pourcentage Sources AFLD Rapport d activit 2012 Chap 3 Ed 09 2013 A 41 COMPOSITION GLOBALE DU GROUPE CIBLE DE L AFLD EN 2012 F D RATIONS ATHL TISME AVIRON BADMINTON BASKET BALL BOXE CANOE KAYAK CYCLISME QUITATION ESCRIME FOOTBALL GYMNASTIQUE HANDBALL HMFAC HOCKEY JUDO KARAT LUTTE MONTAGNE ET ESCALADE NATATION PENTATHLON MODERNE RUGBY SKI SPORTS DE GLACE SQUASH TAEKWONDO TENNIS TENNIS DE TABLE TIR TIR LARC TRIATHLON VOILE om IIIN BI AJOJN NID IB wo BR A VOLLEY BALL A A Chap 3 Ed 09 2013 A 41 bis Les facteurs de Vuln rabilit ATTENTION des mises
149. ouv fr Chap 0 Ed 09 2013 A 012 Le Sport dans la soci t ATTENTION des mises jour sont r alis es r guli rement Si vous ne les prenez pas en compte l information que vous diffusez risque d tre erron e Le Sport dans la soci t Les fran ais et le Sport objectifs diff rents pratiques vari es FR QUENCE DE LA PRATIQUE PHYSIQUE OU SPORTIVE AU COURS DE L ANNEE Champ population de 15 ans ou plus France m tropolitaine DOM D 11 M Aucune pratique d clar e durant l ann e E Pratique moins d une fois par semaine E Pratique au moins une fois par semaine E Pratique exclusivement durant les vacances LES PRINCIPALES ACTIVIT S PHYSIQUES OU SPORTIVES DECLAREES Champ population de 15 ans ou plus France m tropolitaine DOM Activit s physiques ou sportives Nombre de M UQTEUS en millions Marche de loisir Ensemble femmes Le sport et la recherche du bien tre La fa on de faire du sport diff re d un individu l autre et tous les pratiquants ne font pas partie d un club ou d une association sportive Aujourd hui la pratique d un sport repose davantage sur des motivations plut t que sur des obligations Recherche du bien tre dimension ludique ainsi que renforcement des liens familiaux et amicaux sont les objectifs recherch s dans la pratique sportive Plus que la pratique de haut niveau le sport est avant tout pour les Fran ais un
150. page et des conduites dopantes P LAURE 2004 e Apports Nutritionnels Conseill s pour les enfants et adolescents sportifs de haut niveau de performance AFSSA 2004 e Document SPORT SANTE FFEPGV 2004 e Lettres PERFORMANCE SANTE DRDJSVA PACA n 4 en 2003 n 5 en 2004 e Journaux et magazine L EQUIPE EQUIPE MAGAZINE et LE FIGARO e Revue TOXIBASE n 10 en juin 2003 et n 12 en f vrier 2004 e Donn es pid miologiques Pratiques sportives et conduites risques observatoire de la sant PACA J PRUVOST V GUAGLIARDO 2002 2003 e Enqu te Adolescents sportifs et conduites dopantes Universit de Reims et P LAURE e Document Le dopage a nous int resse 2003 e Revue FRANC JEU de l AMA n 2 2003 et n 3 2004 e Rapport annuel 2003 de AMA e Revue Le Moniteur des Pharmaciens n 2547 septembre 2004 e Revue PHARMELIA n 26 2004 e Document Bien manger bien bouger sur la conf rence du 1 f vrier 2003 la Sorbonne e D pliant Le sport pour la sant Fondation Sport Sant 2003 e mangerbouger fr e Site Internet CAFDIS Sport de haut niveau de l thique la sant CL GALLIEN 2001 Sport et Education au risque CL GALLIEN 2002 Proc dures de d pistage de substances dopantes C GEORGAKOPOULOS 2002
151. personnel Alors quand le sport est entach par le dopage quand nous sommes t moins d un comportement contraire l thique sportive et dangereux pour la sant des athl tes nous avons la responsabilit collective de r agir Le sport outil de sant publique et la lutte contre le dopage font partie de mes grandes priorit s en tant que Ministre des sports C est aussi une responsabilit que j assume avec fermet et d termination au niveau international en tant que repr sentante de l Europe au sein de l Agence Mondiale Antidopage AMA Pour lutter efficacement contre le dopage notre action doit tre globale et reposer sur trois axes fondamentaux le d veloppement d actions de pr ven tion des conduites dopantes la mise en place de contr les efficaces et la diminution de l offre et de la disponibilit des produits dopants L Etat joue un r le fondamental dans la mise en uvre de cette politique Nous avons d j mobilis et coordonn l ensemble des acteurs impliqu s et mis en place un plan national de pr vention du dopage et du trafic des produits dopants pour la p riode 2013 2016 C est dans ce cadre que en collaboration avec le Comit National Olympique et Sportif Fran ais CNOSF nous avons con u la mallette le sport pour la sant qui apporte tous les acteurs du milieu sportif des informations et des conseils pour combattre ce fl au Cet outil p dagogique de r f rence est le frui
152. place du sport dans la vie Que l on se place du c t du dirigeant de l ducateur ou du sportif le sport peut occuper une place plus ou moins grande dans la vie du sujet Plus celle ci est importante plus les risques li s la pratique sportive cf chapitre sur les facteurs de vuln ra bilit vont venir renforcer la vuln rabilit propre des individus Lorsque la pr occupation Sportive est exclusive la question de la reconversion se doit d tre abord e L animateur doit galement tre m me de rep rer au sein de son auditoire celles et ceux visiblement fragilis s par un surinvestissement sportif et d alerter l encadre ment de ces derniers Rendre le sportif apte demander de l aide certains moments il peut tre difficile de faire un choix Pouvoir en parler au besoin de fa on anonyme des professionnels ou son entourage proche n est pas toujours vident d s lors qu il s agit de pratiques interdites ou illicites C est pourtant le bon r flexe Le num ro vert Ecoute dopage 0800 15 2000 et les antennes m dicales de pr vention du dopage sont l pour faciliter l expression des difficult s rencontr es et favoriser ces bons comportements Chap 5 Ed 06 2010 A 58 La bonne Dratique du Sport de haut niveau VI ATTENTION des mises jour sont r alis es r guli rement Si vous ne les prenez pas en compte l information que vo
153. posante environnementale les moyens de pr paration mentale les techniques de la psychologie du sport gt la relaxation gt la visualisation gt le contr le du dialogue interne gt la restructuration cognitive 13 L alimentation et la sant O le sportif trouve t il son nergie Besoins et apports nutritionnels Les besoins de l organisme humain gt Les prot ines gt Les lipides ou acides gras gt Les glucides gt l eau gt Les l ments min raux gt Les vitamines Les besoins nutritionnels du jeune Sportif Evaluation du comportement alimentaire du jeune sportif Conclusions et recommandations 14 Le dopage Les acteurs et leur r le AMA CIO CNOSF Minist re charg AFLD des Sports Le Code Mondial Antidopage gt Standards internationaux e Liste des interdictions e Contr le e Laboratoires e Autorisation d usage th rapeutique e Protection des renseignements personnels gt Passeport biologique M 15 Le dopage Liste des interdictions 2013 dans En En Dans certains le cadre de la lutte contre le dopage comp tition permanence sports S0 substances non approuv es X X S1 Agents anabolisants S2 Hormones et substances apparent es S3 B ta 2 agonistes S4 Modulateurs hormonaux et m taboliques S5 Diur tiques et autres agents masquants S6 Stimulants S7 Narcotiques S8 Cannabino ides S9 Glucocorticoides M1 Am lioration du transfert d oxyg ne M2 Manipulation chimique amp ph
154. ppel dans un d lai de dix jours port quinze lorsque l int ress est domicili hors de m tropole e Proc dure f d rale d appel L organe disciplinaire d appel est compos de personnes qui n ont pas si g dans la commission de premi re instance Le sportif est invit pr senter sa d fense Au terme de la proc dure d appel la d cision de la commission d appel est notifi e l int ress ainsi qu au Minist re et AFLD par courrier recommand avec AR e Proc dure disciplinaire de l AFLD L AFLD est saisie d office lorsque les organes disciplinaires de la f d ration nationale comp tente ne se sont pas prononc s dans les d lais pr vus par la loi dix semaines en premi re instance quatre mois en appel peut se saisir pour r former une d cision prise par la f d ration fran aise comp tente peut tendre une sanction prise par une f d ration aux activit s du sportif sanctionn relevant des autres f d rations de sa propre initiative ou la demande de la f d ration ayant prononc la sanction est directement comp tente lorsque le sportif contr l positivement n est pas licenci en France sauf lorsque le contr le a eu lieu durant une comp tition internationale e Les recours administratifs Les d cisions des organes disciplinaires des f d rations sont susceptibles de recours pour exc s de pouvoir devant le juge administratif Les d
155. principes suivants e signifier la personne qu on est pr t en parler sans jugement de valeur en dehors du groupe par exemple en fin de s ance e savoir ne pas insister e conna tre ses propres repr sentations avoir une coute compr hensive analyser et accompagner e ne pas se pr cipiter dans le faire savoir diff rer la r ponse si besoin demander une aide ext rieure Il est n cessaire d tre attentif une ventuelle souffrance et permettre le cas ch ant une rencontre individuelle pour une orientation vers des ressources adapt es QUELQUES CONSEILS POUR L ANIMATEUR L ECOUTE e elle permet de prendre conscience des repr sentations des attentes du public e elle permet galement de d tecter les pressions les situations de d tresse qui pourraient conduire au dopage donc de mieux les pr venir LE DEBAT e les divergences au sein du groupe cr ent une r flexion et remettent en cause les id es re ues e les adolescents doivent confronter des points de vue diff rents pour d velopper leur raisonnement L INFORMATION e l intervenant a un r le d information chaque fois que des questions ou des affirmations exprim es le rendent n cessaire L ENSEIGNEMENT MUTUEL e les diff rences de point de vue sur certains sujets doivent tre d battues non seulement entre l animateur et le sportif mais aussi entre les sportifs eux m mes e cette logique ducative permet chaque individu de
156. proviennent du patient lui m me de greffe allog nique si les cellules proviennent d une personne volontaire compatible Il existe d j des applications pratiques permettant d obtenir des cellules souches sp cialis es osseuses musculaires cartilagineuses tendineuses ou graisseuses Mais des questions restent pos es sur les cons quences long terme de ces techniques certains effets ind sirables parfois gravissimes ayant d j t constat s La recherche m dicale en mati re de th rapie g nique est une source d espoir pour le traitement d un nombre important de maladies g n tiques Elle n cessite une grande vigilance des instances antidopage qui doivent entretenir une collabora tion troite avec les entreprises du m dicament notamment en phase de recherche de nouvelles th rapeutiques II est donc indispensable de mener une r flexion thique et r glementaire approfondie Le sport n est pas le seul domaine expos aux risques de d rive A titre d exemple le clonage est une reproduction asexu e l identique partir d une cellule ou d un organisme Les mol cules dont on parle e L AICAR est un produit chimique ce n est pas un m dicament en d veloppement dont les effets n ont jamais t valu s chez l Homme qui agit sur l un des acteurs majeurs du d veloppement des mitochondries du muscle squelettique Il favorise la fonte graisseuse et s accompagne d une inhibit
157. quels elles assurent des missions d information et de pr vention de soin de veille sanitaire et de recherche e CROS CDOS et CTOS ressources documentaires sp cifiques au milieu sportif 10 Minist re de la sant de la jeunesse des sports et de la vie associative Comment pr venir les conduites dopantes Guide l attention des acteurs 2008 www santesport gouv fr 11 CIRDD Centre d Information et de Ressources sur les Drogues et les D pendances CRES Comit R gional d Education pour la Sant CODES Comit D partemental D Education pour la Sant D D Chap 0 Ed 04 2009 A 011 SITES INTERNET e Minist re charg des sports r glementation fran aise liste des substances et proc d s interdits pr vention http www sports gouv fr e Agence mondiale antidopage liste des substances et m thodes interdites code mondial antidopage recherche outils ducatifs www wada ama org fr e Agence fran aise de lutte contre le dopage r glementation sanctions autorisations d usage des fins th rapeutiques www afid fr e Comit national olympique et sportif fran ais actions de pr vention et de formation outils de pr vention http sportsante franceolympique com accueil php e Institut national de pr vention et d ducation pour la sant documentation outils et actions d ducation pour la sant http www inpes sante fr e Mission interminist rielle de lutte contre les drogues et le
158. ques li s l utilisation e Baisse de la vigilance e Troubles de la m moire e Perte de la capacit d apprentissage e Accoutumance voire d pendance e Cancer des poumons e Accroissement de la sensibilit de l organisme aux maladies infectieuses e Probl mes vasculaires graves 1 Cannabis quels effets sur le comportement et la sant Expertise Collective INSERM Les Editions INSERM 2001 GLUCOCORTICO DES La cortisone est une hormone normalement produite par les glandes surr nales corticosurr nale Avec l Hydrocortisone cortisol dont elle d rive elle fait partie de la classe des glucocortico des utilis e en th rapeutique pour ses effets anti inflammatoires et anti allergiques L utilisation d un glucocortico de en pratique sportive repose sur la recherche d une action antalgique et anti inflammatoire ainsi que d un effet euphorisant surexcitation stimulation de la volont et recul du seuil de perception de la fatigue Risques li s l utilisation e Fragilisation des tendons et des muscles risque de rupture e Fragilisation des os fuite de calcium risque de fracture de fatigue e Diminution des d fenses immunitaires risque d infections diverses e R tention d eau et de sodium risque d oed me e Troubles psychiques et agressivit ALCOOL L alcool est interdit en comp tition seulement dans certains sports avec un seuil de violation 0 10g l L
159. r sence significative aux Jeux Olympiques et aux autres comp titions de r f rence que sont les championnats du monde et d Europe afin de maintenir et d am liorer le rang de la France dans le classement mondial e le soutien aux actions men es par les f d rations en faveur de la protection de la sant des sportifs de la pr vention et du d velop pement des pratiques sportives tant comp titives que de loisir e l acc s le plus large aux pratiques les plus diversifi es Le Minist re charg des Sports joue un r le de conseil et de soutien pour les f d rations sportives qui b n ficient de financements par le biais des conventions d objectifs sign es annuellement et de la mise disposition de cadres techniques d Etat Le financement du Sport en France Le sport en France est financ de diff rentes fa ons Collectivit s locales Les collectivit s locales jouent un r le essentiel puisque ce sont elles qui financent en grande majorit le sport avec une participation hauteur de 10 6 milliards d euros en 2008 plus du quart du financement et d tiennent 90 du patrimoine sportif B tat Des moyens sont galement mis la disposition du sport et de ses acteurs gr ce l Etat qui joue galement un r le important quant la valorisation du sport et son financement La Mission jeunesse sport et vie associative a b n fici en 2012 d une enveloppe budg tair
160. r invalides 2870 2716 2545 2330 2096 2121 galement une part de leur Fabrication d articles de sport 7032 6302 6259 5458 5215 4949 budget pour le sponsoring Commerce de d tail d articles de sport 50 243 52082 51958 49901 48650 47 083 sportif qui est valu A Docs 2 21 milliards d euros Location et location bail d articles de loisirs et de spot 1502 1525 2 061 2 405 2 363 2 388 Er mi s uros Total fili re sport 70835 72435 72862 69740 66300 64 229 nice qui concerne la d pense Champ France y compris les DOM Source P le emploi fichier de la statistique annuelle des tablissements affili s donn es au 31 des m dias elle est valu e d cembre ne prenant pas en compte les effectifs salari s de la fonction publique A 1 2 milliards d euros pour 201 0 z ee provisoires Donnaas 2011 non encore disponibles suite au transfert du recouvrement des cotisations d Assurance et est principalement d di e ea nae T a a E S au football puis au rugby NAF 30 12Z Construction de bateaux de plaisance 30 92Z Fabrication de bicyclettes et de v hicules pour invalides 32 30Z Fabrication d articles de sport 47 64Z Commerce de d tail d articles de sport en magasin sp cialis 77 217 Location et location bail d articles de loisirs et de sport LA D PENSE SPORTIVE Total Total Total 35 4 Unit s contribuant la d pense 2006 2007 2008 2009 2010 oa DEO e so giess M nag
161. r les diff rentes composantes de la perfor mance en sachant que toutes Chap 6 Ed 04 2009 A 65 Les effets de l entra nement sur l organisme TYPE D ENTRA NEMENT ENDURANCE FORCE VITESSE Effets sur les muscles Effets sur le m tabolisme Effets sur le c ur Effets sur le squelette e Augmentation du nombre de fibres rouges e Augmentation du m tabolisme oxydatif du muscle e Augmentation de la Vo2MAX e Augmentation de la r serve en glycog ne e Augmentation de la consommation de graisses e Augmentation du d bit cardiaque l effort e Dilatation des cavit s e Baisse de la tension art rielle au repos et l effort e Augmentation de la masse osseuse pour les sports gravitationnels e Augmentation du nombre de fibres blanches e Peu d effets sauf sur la glycolyse ana robie e Augmentation de l paisseur du muscle cardiaque e Augmentation de la tension art rielle au repos e Augmentation de la masse osseuse ne peuvent pas tre d velop p es simultan ment et sont parfois antagonistes La fixation des objectifs d entra nement doit tenir compte des d sirs du sportif qui pour renforcer sa motivation participera leur d termination tre dans le domaine du r alisable sans tre trop faciles pour ne pas induire une d motivation D couler de l analyse de l valuation initiale des capacit s bio nerg tiques et psychologiques tre fix s
162. ransmet pas les informations demand es ou est absent lors d un contr le r alis sur la base de ces informations un avertissement lui est d livr En cas de cumul de trois avertissements sur une p riode de dix huit mois cons cutifs AFLD adressera un constat des manque ments aux r gles antidopage la f d ration fran aise comp tente Ce qu il faut savoir Quel est l objectif Le dispositif de localisation consiste organiser un suivi individuel et r gulier des sportifs d sign s notamment par la mise en place de contr les hors comp tition Passeport biologique de l athl te Le passeport biologique de l athl te d velopp par l Agence mondiale antidopage partir de 2009 a t intro duit en droit fran ais sous le nom de profil biologique du sportif Il est bas sur le suivi au fil du temps de variables biologiques s lectionn es qui r v lent indirectement les effets du dopage la diff rence de la d tection de la substance dopante elle m me Ce mode de d tection est plus sp cialement mis en uvre au moyen d un module h matologique tabli partir de marqueurs de l rythro po se mesur s dans les les chantillons d urine Ce module est sensible chantillons de sang Ce module est particuli rement sensible toute forme d EPO recombinante et toute forme de transfusion L Agence mondiale antidopage proc de l tablissement de de
163. rapport masse maigre masse grasse II favorise galement une plus grande vigilance et un meilleur discernement dans le choix des aliments BEveil corporel expression de la motricit de base d veloppement harmonieux du corps L activit physique chez le jeune a des effets fonctionnels positifs au niveau de Sa masse maigre puissance force et endurance musculaire Son quilibre et sa coordination Sa souplesse articulaire et sa densit osseuse Sa capacit a robie et son endurance ses m tabolismes glucidique et lipidique orient s vers l utilisation plus que vers le stockage Pr vention des maladies cardio vasculaires D s le plus jeune ge on doit penser am liorer ses capacit s cardiaques am liorer son r seau vasculaire au niveau des muscles des coronaires faire attention au mauvais cholest rol pouvant encrasser les art res L activit physique doit prendre en compte les sp cificit s de la p riode de croissance Elle devra tre adapt e aux diff rentes p riodes pr pubert et pubert Ainsi elle agira de fa on signi ficative sur tous les facteurs du d veloppement corporel Lintensit et la fr quence de la pratique seront propos es en fonction du type d activit et du niveau de l enfant Des tudes pid miologiques montrent aussi que la pratique d une activit physique et sportive chez le jeune participe la r ductio
164. ratique sportive Les bienfaits de la pratique Sportive pour la sant Bienfaits du sport chez l enfant ou l adolescent gt Pr vention de l ob sit gt Eveil corporel expression de la motricit de base d veloppement harmonieux du corps gt Pr vention des maladies cardio vasculaires gt D veloppement de l image corporelle et de la personnalit affirmation et meilleure estime de soi gt R v lation de certaines pathologies gt Notion de bien tre gt Limites la pratique sportive de l enfant 2 Les bienfaits de la pratique sportive Bienfaits du sport chez l adulte et le senior gt Limitation des effets de la s dentarit gt Adjuvant th rapeutique dans le domaine de la cardiologie de la r adaptation fonctionnelle ou d affections m taboliques gt Pr vention du cancer gt Maintien d une bonne sant c r brale gt Entretien de la masse musculaire l quilibre la coordination la souplesse articulaire gt Activit physique dans le cadre de pr vention tertiaire M 8 Les bienfaits de la pratique sportive Les bienfaits de la pratique Sportive pour la soci t L activit physique Un rem de contre la s dentarit de notre soci t gt S dentarit de notre soci t gt Activit et motorisation Les valeurs ducatives et sociales du sport gt Education la responsabilit citoyenne gt L thique gt La vie en soci t gt L hygi ne de vie
165. ratique sportive doit tre compatible avec la sant de l enfant Bienfaits de l activit physique et sportive chez l adulte et le senior La pratique des activit s physiques et sportives APS des adultes et seniors peut contribuer limiter les effets du vieillissement et pr venir des pathologies potentielles Elle participe l augmentation de l esp rance de vie sans incapacit OMS Limitation des effets de la s dentarit On assiste une r duction progressive de l effort physique dans la plupart des actes quotidiens activit s profes sionnelles ou domestiques d placements loisirs etc La s dentarit affaiblit le muscle cardiaque avec toutes les cons quences qui en d coulent La perte de puissance de contraction entra ne une moindre circulation sanguine La s dentarit provoque aussi des ph nom nes d essouffle ment de fatigue musculaire d embonpoint de dysfonc tionnement des m tabolismes glucidiques et lipidiques BD finition de la s dentarit La s dentarit ne repr sente pas seulement une activit physique faible ou nulle mais correspond aussi la relative importance des occupations sp cifiques dont la d pense nerg tique est proche de la d pense de repos R f rence wikipedia BAdjuvant th rapeutique dans le domaine de la cardiologie de la r adaptation fonctionnelle ou d affections m taboliques pr vention tertiaire L activit
166. ress s sont passibles de sanctions disciplinaires hors le cas o ils peuvent justifier de la d livrance d une autorisation d usage des fins th rapeutiques AUT Le Coll ge disciplinaire de l Agence intervient directement vis vis des non licenci s et de fa on subsidiaire l gard des sportifs licenci s faute pour les organes de lutte contre le dopage de la f d ration dont ils rel vent d avoir statu dans les quatre mois ou si s tant prononc s dans ce d lai ils ont t par trop cl ments ou excessivement s v res Les sanctions ne peuvent tre inflig es qu apr s que le sportif ait t mis m me de pr senter sa d fense Elles consistent le plus souvent en une inter diction de comp tition dont la dur e est fonction de la gravit du manquement L AFLD entend dissuader tout sportif de contrevenir l thique de la discipline qu il pratique et de mettre en p ril son int grit physique Elle est consciente du fait que son action n est efficace que si elle va de pair avec une politique de pr vention La mallette p dagogique r pond ainsi un objectif auquel elle est heureuse de d associer 229 boulevard Saint Germain 75007 Paris _ agence fran aise de lutte contre le dopage T l oh 40 62 76 76 Site internet www afld fr Mafid Agence Fran aise de Lutte contre le Dopage AFLD amp AIDE M THODOLOGIQUE Sommaire I LE SPORT DANS LA SOCI T 1 LES
167. rieures aux doses th rapeutiques Les dangers d une telle consommation ne sont pas suffisamment connus des utilisateurs Risques li s l utilisation e Trouble du comportement agressivit e Rupture tendineuse d chirure musculaire e Cancer du foie e Pathologie cardiaque ANTAGONISTES ET MODULATEURS HORMONAUX Les classes suivantes sont interdites e Inhibiteurs d aromatase e Modulateurs s lectifs des r cepteurs aux oestrog nes e Autres substances anti oestrog niques e Agents modificateurs de s la fonction s de la myostatine Risques li s l utilisation e Hyperstimulation ovarienne pour les femmes e Grossesse multiple e Troubles visuels Chap 3 Ed 09 2011 A 30 Le dopage gt Description de quelques substances et proc d s interdits aux sportifs et leurs m faits DIUR TIQUES ET AUTRES PRODUITS MASQUANTS Les diur tiques sont des m dicaments favorisant l excr tion urinaire Ils peuvent tre utilis s des fins de dopage produits masquants pour leur effet d acc l ration ou de retardement de l limination de substances interdites qui peut fausser les r sultats des contr les antidopage D autres produits masquants peuvent aussi modifier les param tres h matologiques Risques li s l utilisation e D shydratation probl mes r naux e Trouble du rythme cardiaque e Hyperglyc mie STIMULANTS Ces substances comprennent les amph tamines l
168. ropri et positif l occasion des relations entretenues avec les autres sa propre culture et son environnement Il existe 10 comp tences psycho sociales de base e savoir r soudre les probl mes savoir prendre des d cisions e avoir une pens e cr atrice avoir une pens e critique e savoir communiquer efficacement tre habile dans les relations interpersonnelles ex savoir s affirmer savoir r sister une offre non sollicit e e avoir conscience de soi avoir de l empathie pour les autres ex estime de soi e savoir g rer son stress savoir g rer ses motions ex savoir g rer son anxi t Quand les probl mes de sant sont li s un comportement et ce comportement li une incapacit r pondre efficacement au stress et aux pressions de la vie l am lioration des comp tences psychosociales pourrait tre un l ment influent dans la promotion de la sant et du bien tre les comportements tant de plus en plus impliqu s dans les probl mes de sant OMS Gen ve 1997 ETHIQUE Pour qu une action soit thique son objet et son intention doivent tre bons Aristote Ethique Nicomaque Un comportement thique doit tre valide universellement respecter les tres humains comme individus tre acceptable pour tout tre rationnel de telle sorte que si les r les taient invers s les parties concern es seraient toujours d accord E Kant
169. s tout en fournissant des l ments pour l valuation finale comparaison de la situation avant et apr s l action Elle comprend toujours une tude e des demandes manant du public concern et des besoins d termin s par les intervenants ou autres professionnels Ces l ments conf rent sa pertinence l action e du public auquel s adressera potentiellement l action sexe ge connaissance croyances disponibilit 3 Minist re de la sant de la jeunesse des sports et de la vie associative Comment pr venir les conduites dopantes Guide l attention des acteurs 2008 www santesport gouv fr 4 Broussouloux S Houzelle Marchal N Education la sant en milieu scolaire choisir laborer et d velopper un projet Ed INPES 2006 gt gt gt Chap 0 Ed 09 2011 A 04 L analyse de la situation comporte galement un relev des actions de pr vention qui ont lieu par ailleurs aupr s du m me public ou pas pour assurer la coh rence g n rale par exemple pour viter des messages contradictoires ou des redondances d action Les priorit s d action sont choisies en fonction de crit res qui permettent de hi rarchiser les besoins en tenant compte des ressources disponibles et des financements accessibles La restitution des r sultats de l analyse de la situation ne doit pas tre n glig e car elle est souvent une premi re tape de mobilisation de la population concern e
170. s votre m decin Il devra savoir vous prescrire le produit adapt votre situation Dans le cas contraire il s abstiendra ou s informera pr alablement La production d une ordonnance ne signifie pas qu elle vous autorise participer une comp tition et qu elle vous absout en cas de contr le Si un produit interdit vous est prescrit il est n cessaire d avoir re u l Autorisation d Usage des fins Th rapeutiques AUT accord e par l AFLD en cas de comp tition nationale ou votre f d ration internationale en cas de comp tition internationale Chap 4 Ed 09 2011 A 45 Les facteurs de vuln rabilit La promotion de l image des produits de la performance BLes croyances qui entretiennent encore l id e que pour battre un record il faut obligatoirement tre dop BL existence probable de laboratoires clan destins et de r seaux de trafics qui permettent de se procurer facilement des produits dopants BLa facilit d acc s aux informations scientifiques gr ce notamment aux moyens de communication comme le r seau Internet BLes doutes sur l effi cacit de la r pression qui existent encore malgr l action de l Agence mondiale antidopage notamment cause de l impossibilit de d tecter la prise de certaines substances BL incitation par certains m decins un dopage m dicalement assist qui diminuera it les risques enco
171. s lective elle comporte des actions qui concernent un sous groupe de personnes dont le risque de d velopper un probl me de sant est plus lev que dans le reste de la population e indiqu e ce sont les actions qui visent des personnes qui pr sentent d j les signes d appel du probl me de sant consid r L ducation pour la sant est un ensemble de m thodes et de d marches p dagogiques et de communication au service de la promotion de la sant et de la pr vention pour accroitre l autonomie la capacit de faire des choix favorables la sant en respectant la libert en promouvant la responsabilit des personnes et en d veloppant leurs connaissances et leurs comp tences L valuation des programmes de pr vention au cours des 20 derni res ann es permet de d gager quelques caract ristiques des interventions efficaces e m thodes interactives et exp rientielles jeux de r les mises en situation travaux pratiques sur les motions choisies en fonction de la population cible e interventions pr coces avant que les comportements probl matiques ne soient install s e s inscrivant dans la dur e e agissant sur plusieurs facteurs par exemple le jeune et son environnement FACTEURS DE VULN RABILIT ET DE PROTECTION D VELOPPEMENT DES COMP TENCES PSYCHO SOCIALES Les facteurs de vuln rabilit sont les variables qui rendent la personne vuln rable un facteur de risque Ils peuvent
172. s toxicomanies conduites addictives outils de pr vention recherche coordonn es des CIRDD http www drogues gouv fr e Observatoire fran ais des drogues et des toxicomanies statistiques et publications sur les conduites addictives http www ofdt fr Information coute et orientation Ecoute dopage 0 800 15 2000 anonyme et gratuit depuis un poste fixe du lundi au vendredi de 10h00 20h00 http www ecoutedopage fr Prise en charge th rapeutique Antennes m dicales de pr vention du dopage AMPD dans chaque r gion consultations anonymes et gratuites en centre hospitalier dans chaque r gion Pour conna tre l adresse de l antenne m dicale de votre r gion http www dop sante net Outils Un outil est un objet de diff rente nature mallette jeu film quiz ouvrage etc destin am liorer les effets d une action de pr vention aupr s d un public d termin Au cours d une action on peut recourir un ou plusieurs outils L efficacit de l outil est li e son utilisation adapt e connaissance de son mode d emploi valuation des effets produits Dans ce but un recensement et une valuation des outils utilis s par les acteurs ont t r alis s en 2007 et ont abouti la r daction d un guide 12 Minist re de la sant de la jeunesse des sports et de la vie associative Comment pr venir les conduites dopantes Guide l attention des acteurs 2008 www santesport g
173. sans respect de r gles C est pourquoi elles sont librement accept es par les protagonistes Si on ne les respecte pas on triche Cela veut dire aussi que l on ne se respecte pas que l on ne respecte pas l autre Ce sont ces valeurs fondamentales qui ont fond l thique sportive La vie en soci t Le sport aide mieux se conna tre conna tre les autres et leurs diff rences et donc mieux les accepter L hygi ne de vie Les activit s physiques et sportives ont un effet b n fique notamment sur la sant sous r serve d une pratique adapt e et d une bonne hygi ne de vie Le succ s ne peut passer que par le respect de cette notion En cas de difficult ou d chec les questions se poser reposent principalement sur le respect ou non d une bonne hygi ne de vie Les b n fices du sport Le sport exprime les valeurs universelles que sont l honn tet le courage la tol rance le rapprochement des peuples gr ce au brassage des cultures des ges des races et des sexes notamment au moment de l organisation de f tes universelles Cela concerne aussi la sant le sens de l effort la socialisation et l ducation Chap 2 Ed 04 2009 A 16 Les bienfaits de la pratique Sportive Chap 2 Ed 09 2011 A 17 Les d rives du sport et leurs dangers Le sport est un ph nom ne social il a donc une histoire et son organisation actuelle r
174. se positionner et de construire ses propres choix PARLER VRAI Parler vrai est une n cessit pour que l animateur soit cr dible il existe des m faits la pratique sportive parmi lesquels le dopage ce qui ne remet pas en cause les effets b n fiques pour la sant TENIR UN DISCOURS POSITIF e gagner sans se doper c est tellement plus de plaisir et de satisfaction e tre en bonne sant c est pouvoir vivre plus intens ment et plus longtemps les joies de la pratique sportive Chap 0 Ed 04 2009 A 09 A G N RALIT S Une formation initiale des intervenants en pr vention peut s av rer n cessaire quel que soit le m tier qu ils exercent par ailleurs Par exemple des professionnels de sant pourraient b n ficier d informations compl mentaires sur les m thodes p dagogiques tandis que des professionnels du sport pourraient tre utilement form s l ducation pour la sant La formation continue est essentielle pour tous les intervenants D une fa on g n rale il semble important que les intervenants soient conscients de leurs propres connaissances mais aussi de leurs repr sentations attitudes et comportements par rapport au th me des conduites dopantes Ce travail pr alable permet chacun d identifier ses limites et de conna tre ses besoins de comp tences compl mentaires B L QUIPE D ANIMATEURS EN PR VENTION L quipe d animation doit tre pluridisciplinaire car le champ
175. sme des prot ines Abats viandes poissons haricots lentilles bananes Vitamine B8 Absorption et m tabolisme des nutriments sant de la peau et des cheveux Abats ufs viandes poissons haricots lentilles Vitamine B9 Synth se de l ADN reproduction cellulaire croissance syst me nerveux syst me de d fense Foie salades pinards haricots lentilles l gumes verts Vitamine B12 Fonctionnement du syst me nerveux formation des globules rouges reproduction cellulaire croissance Abats poissons produits laitiers ufs Vitamine C D fense de l organisme antioxydant protection cellulaire et tissulaire m tabolisme du fer Agrumes orange citron fruits rouges fraise kiwi l gumes verts Vitamine D Absorption du calcium et du phosphore croissance sant de la peau et des dents Poissons gras foie jaune d uf Vitamine E Antioxydant protection cellulaire syst me de d fense Huile de tournesol margarine ol agineux noisettes amandes Vitamine PP B3 Production d nergie transmission de l influx nerveux synth se des hormones MIN RAUX ET OLIGO L MENTS ANC Abats viandes poissons pain complet Calcium Croissance constitution des os et des dents transmission neuromusculaire Fromages amandes laitages cresson Magn sium Adaptation au stress transmission de l influx nerveux et des contractions musculaires Cacao ol agineux mollusques c r ales ent
176. sportif e tablir un plan d entra ne ment Il sera plus facile de fixer les objectifs et de cibler les qualit s d velopper Analyse des exigences de la discipline sportive Il est indispensable d avoir une parfaite connaissance des qualit s physiques m taboliques techniques tactiques et psychologiques exig es gt Chap 6 Ed 04 2009 A 64 La bonne pratique du Sport de haut niveau gt Le bon usage de l entra nement Pour cela il faut une formation th orique et pratique des entra neurs et autres intervenants et r actualis e r guli rement en fonction de l volution des connaissances Evaluation de la condition physique technique et psychologique ll est important de r aliser diff rents tests en laboratoire et ou sur le terrain afin de d terminer le niveau de performance et le potentiel du sportif On peut ainsi tablir les objectifs leur faisabilit et les qualit s optimiser On obtient ainsi une v ritable valuation de la performance qui permet le suivi du sportif en fonction de l entra nement Actuellement l outil informa tique facilite la saisie et le stockage la reproductibilit et la communication des donn es physiologiques tablissement du plan d entra nement La programmation de l entrai nement doit viter l empirisme et s appuyer sur les donn es de la recherche en activit sportive Le plan d entra nement doit d veloppe
177. t Le contr le antidopage O sont envoy s les chantillons anonymes Les chantillons anonymes sont envoy s sous scell s au d partement des analyses de l AFLD Ch tenay Malabry ou dans un autre laboratoire conventionn avec l Agence L les deux chantillons sont s par s le flacon A est analys le flacon B reste cachet en vue d une ventuelle analyse de contr le lls peuvent galement tre utilis pour proc der une analyse r trospective en tirant parti des progr s techniques en mati re d analyses Les r sultats Le d partement des analyses de l AFLD adresse le r sultat des analyses la f d ration concern e et au Pr sident de l AFLD et pour information l AMA et aux F d rations Internationales dans le cas des comp titions internationales Dans le cas d une analyse positive une fois le sportif identifi une proc dure disciplinaire peut tre mise en uvre Chap 3 Ed 09 2013 A 37 La proc dure disciplinaire Binformation du sportif concern La f d ration ou l AFLD notifie par lettre recommand e de mani re confidentielle le sportif concern de l existence d une violation aux r gles antidopage Le document non ant les griefs retenus est accompagn le cas ch ant du r sultat de l analyse positif ou du proc s verbal de contr le constatant que l int ress s est soustrait ou s est oppos au contr le BAnalys
178. t d une collaboration troite entre le Minist re l Agence Fran aise de Lutte contre le Dopage AFLD et la Commission m dicale du CNOSF et je les remercie sinc rement pour leur investissement en faveur de cette cause commune Je veillerai ce que le combat collectif contre ces d rives s acc l re et ce que tous puissent b n ficier des bienfaits essentiels d une pratique sportive saine et thique Le sport pour tous et le sport sant sont d ailleurs deux chantiers importants sur lesquels je travaille sans rel che L activit physique a un pouvoir th ra peutique certain susceptible de pr venir de nombreuses maladies Nous devons l int grer dans les habitudes de vie des Fran ais et soutenir toute initiative qui am liore l acc s la pratique Cette mallette r sume donc tout l enjeu des ann es venir rapprocher tous les niveaux les secteurs de la sant et du sport 2 Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE RE Minist re des sports DE LA JEUNESSI 95 avenue de France 75650 PARIS cedex 13 pis Tel 01 40 45 90 00 LA VIE ASSOCIATIVI Site internet www sports gouv fr Bruno Ce TA 07 ES Pr sident de l Agence fran aise de lutte contre le dopage La reconnaissance du caract re de discipline sportive d une activit repose sur une conjonction d l ments incluant la recherche de la performance physique l organisation r guli re de comp titions et l existen
179. t les organisa teurs de comp tition ou de manifestation sportive sont tenus de pr voir la pr sence d un d l gu f d ral lors de toute comp tition ou manifesta tion sportive e Le d l gu f d ral est tenu la demande du pr leveur de participer la d signation des sportifs contr ler et de l assister dans le d roulement des op rations de contr le e Le d l gu f d ral d signe les escortes mises la disposition du pr leveur Ce qu il faut savoir gt Le fait de se soustraire un contr le est une violation des r gles antidopage gt Les m dicaments ou produits pris par le sportif r cemment peuvent tre consign s dans le proc s verbal de pr l vement gt Seul le pr leveur est pr sent au moment du pr l vement S il est m decin il peut proc der un entretien et un examen m dical gt Pour les pr l vements sanguins chez les sportifs mineurs ou les majeurs prot g s il est n cessaire de disposer d une autorisation crite de la ou des personnes investies de l autorit paren tale ou du repr sentant l gal gt Le pr leveur v rifie par tout moyen l identit du sportif contr l au besoin avec l assistance notam ment du d l gu f d ral de l organisateur de la com p tition ou de la manifestation ou de l escorte pr vue gt Dans le cadre d un pr l vement urinaire le pr leveur et l escorte doivent tre du m me se
180. tats du sportif e les m dias qui profitent des grands v nements sportifs pour augmenter leur audience d autant plus qu un sportif ou une quipe nationale y participe e le public qui est friand des exploits sportifs et deman de toujours plus e l importance de la recon naissance accord e par le monde politique notamment dans les grands championnats internationaux e les primes la perfor mance et aux r sultats e les crit res individuels de participation aux grands v nements sportifs de plus en plus exigeants e le sportif lui m me qui sollicite l aide m dicale la performance BLes exigences du sport de haut niveau Quels sont des facteurs d terminants e la surcharge du calendrier sportif et la multiplica tion des comp titions qui laissent peu de place la r cup ration et l entra nement l intensification des char ges d entra nement avec le travail pluriquotidien responsable de blessures la baisse des performan ces d coulant du surentra nement d une mauvaise programmation de l entra nement Si la fatigue ph nom ne naturel apr s l effort ne peut tre gomm e on peut observer un surmenage puis si l on n y prend garde un surentra nement l escalade des perfor mances le niveau des records de moins en moins accessibles placent le sportif devant un d fi tou jours plus difficile les effets psychologiques du stress
181. te par rapport la comp tition m me si aujourd hui celle ci est galement pr sente La mentalit des sportifs a volu vers une pratique plus ludique et beaucoup associent ces pratiques aux vacances Le sport de haut niveau La qualit de sportif de haut niveau s obtient sur des crit res pr cis de performance r alis s dans des comp titions de r f rence Le sportif de haut niveau b n ficie de droits et d aides afin de pouvoir concilier sa carri re sportive avec des tudes ou une activit professionnelle mais il a galement des devoirs notamment de se soumettre un suivi m dical r gulier Le sport de haut niveau s appui sur 3 piliers e la reconnaissance du caract re de haut niveau des disciplines sportives e l inscription sur la liste des sportifs de haut niveau e la pr paration des comp titions de r f rence au sein des parcours d excellence sportive A ce jour on d nombre envi ron 7000 sportifs de haut niveau en France dont 37 de femmes Pour alimenter le dispositif national du sport de haut niveau l Etat reconnait galement environ 7500 sportifs Espoirs dont e directeurs techniques nationaux e entra neurs nationaux e conseillers techniques r gionaux Pr sidents de f d ration sportive Source Minist re des Sports de la Jeunesse de l ducation populaire et de la Vie associative Direction des Sports R PARTITION DES SPORTIFS DE HA
182. tes quotidiennes d eau selon l intensit de l exercice et les conditions climatiques Une oligurie et des urines fonc es un manque d entrain et une fr quence cardiaque augment e au repos peuvent tre les cons quences d un tat de d shydratation BL absorption de glucides permet de reconstituer les stocks de glycog ne musculaire Cette ingestion doit tre effectu e rapidement apr s l effort dans les 2 heures car la synth se du glycog ne est plus rapide donc plus efficace ce moment l BLa pratique des tirements qui doit s effectuer sur un muscle repos non victime de micro d chirures diminue le risque d apparition de crampes et de courbatures et favorise la r cup ration de l lasticit musculaire et la mobilit des articulations Pour tre efficace un tirement ne n cessite pas obligatoirement une grande amplitude de mouvement BL hydroth rapie douches ou bains chauds les massages am liorent la r cup ration par leur action drainante et relaxante BLa cryoth rapie des gilets refroidissants des bains glac s ou de la cryoth rapie corps entier en chambre ou en unit indivi duelle sont fr quemment utilis s en vue d une meilleure r cup ration BLes techniques de physioth rapie peuvent tre utilis es et n cessitent la pr sence d un kin sith rapeute BLes techniques de relaxation favorisent le retour au calme et permettent un sommeil de bonne qua
183. teur r gional de la jeunesse des sports et de la vie associative apr s avis du directeur r gional des affaires sanitaires et sociales e Article R 231 9 Les r sultats des examens r alis s dans le cadre de la surveillance m dicale sont transmis au sportif ainsi qu au m decin mentionn l article R 231 4 Ils sont inscrits au livret individuel pr vu l article L 231 7 e Article R 231 10 Chaque ann e le m decin dresse un bilan de l action relative la surveillance m dicale Ce bilan fait tat des modalit s de mise en uvre et de la synth se des r sultats collectifs de cette surveillance Il est pr sent par ce m decin la premi re assembl e g n rale f d rale qui en suit l tablissement et adress par la f d ration au ministre charg des sports e Article R 231 11 Les personnes appel es conna tre en application du pr sent chapitre des donn es individuelles relatives la surveillance m dicale des licenci s inscrits sur la liste des sportifs de haut niveau ou dans les fili res d acc s au sport de haut niveau sont tenues au secret professionnel dans les conditions et sous les r serves nonc es aux articles 226 13 et 226 14 du code p nal gt Chap 6 Ed 04 2009 A 62 La bonne pratique du Sport de haut niveau gt Le suivi m dical La pr sence d un m decin est indispensable aupr s du sportif Le m
184. tions des substances dopantes et leurs cons quences sur la sant Le guide pr vention Ce guide regroupe les informations et ressources indispensables pour toute intervention Il est compos de textes regroup s en sept grands chapitres Il n est pas n cessaire de les exploiter dans leur totalit Les chapitres et les fiches peuvent tre trait s de mani re s par e en fonction des th mes choisis des objectifs et des cibles atteindre La conception du guide sous forme de classeurs permet de faciliter son actualisation Un huiti me chapitre visant apporter une aide m thodologique aux acteurs de pr vention a t cr l occasion de cette nouvelle dition Le jeu de fiches Ces fiches ne contiennent que le plan des diff rents chapitres Elles forment un outil d intervention part enti re Ces fiches peuvent tre pr sent es en transformant la mallette en tr pied L ventail Parcours sans faute Toujours tr s performant il est destin une population de jeunes sportifs de 10 12 ans Il aborde diff rents th mes les atouts du sport bien s entra ner et les dangers du dopage travers 18 questions r ponses permettant de v rifier le degr de connaissance des enfants Le catalogue D autres produits compl mentaires dit s par le Minist re charg des Sports l Agence fran aise de lutte contre le dopage et le Comit National Olympique et Sporti
185. tique sportive quantitative et ou qualitative redoublement d gradation de son image personnelle etc associ d autres d terminants d j d crits par ailleurs comme la pression de l environnement l incapacit demander de l aide etc 66 L organisme enregistre tout et n oublie rien Incitation la consommation de produits en milieu sportif Les jeunes sportifs qui se sont vu proposer un produit pour am liorer leurs performances sont en majorit de sexe masculin g s de 18 ans et plus pratiquent 10 heures et plus par semaine sont de niveau national ou international et jugent leur r sultat sportifs peu satisfaisants La plupart des adolescents disent conna tre le produit qu on leur propose Une grande population dit avoir confiance en la personne qui leur a propos un produit ce qui explique qu une majorit des adolescents incit s a consomm la substance pro pos e Il appara t qu ils ne communi quent pas sur cette incitation v cue encore moins ceux qui n y ont pas succomb Source pratiques sportives et conduites risques observatoire de la sant PACA J PRUVOST V GUAGLIARDO 2002 2003 Source universit de Reims Docteur Patrick LAURE Adolescents sportifs et conduites dopantes 2003 Il appara t aussi que les trois principales cat gories de personnes qui ont fourni un produit et pas seulement propos sont un copain les p
186. tiques sportives incarn e par les f d rations sportives qui assument les n cessaires liens de solida rit et tout particuli rement entre le sport amateur et le sport professionnel e la valorisation de la fonction ducative et sociale du sport La loi n 84 610 du 16 juillet 1984 modifi e relative l organisation et la promotion des activit s physiques et sportives dont les dispositions sont d sormais int gr es au code du sport a fix le cadre du service public du sport Elle distingue les f d rations qui b n ficient de l agr ment de l Etat de celles qui en plus ont re u d l gation de certains de ses pouvoirs Les f d rations agr es Elles participent l ex cution d une mission de service public A ce titre elles sont notamment charg es de promouvoir l ducation par les activit s physiques et sportives de d velopper et organiser la pratique de ces activit s d assurer la formation et le perfectionnement de leurs cadres b n voles et de d livrer les licences et titres f d raux Elles sont soumises au contr le de l Etat et doivent adopter des statuts comportant certaines dispositions obligatoires et un r glement disciplinaire conforme un r glement type Chap 1 Ed 09 2013 A 4 Le Sport dans la soci t Les f d rations d l gataires Certaines f d rations sont directement charg es de l ex cution proprement dite d une mission de service public
187. tre e individuels agressivit impulsivit anxi t usage pr coce de substances influen abilit faible adh sion aux valeurs de la soci t e familiaux pauvret des relations affectives avec les parents faible contr le parental conflit familial usage de substances par les parents attitude permissive des parents et de la fratrie e environnementaux pression des pairs peur d tre rejet par les pairs usage de substance par les pairs disponibilit des substances absence de loi ou de norme r gulant l usage des substances 2 Bantuelle Demeulemeester R f rentiel des bonnes pratiques Comportements risque et sant agir en milieu scolaire Ed INPES 2008 gt gt gt Chap 0 Ed 04 2009 A 02 Les facteurs de protection sont les variables qui contribuent minimiser les effets de l exposition des facteurs de risque Ils peuvent tre e individuels estime de soi affirmation de soi capacit demander de l aide r sistance une offre non sollicit e sentiment d appartenance r silience e familiaux forte relation affective avec les parents r gles familiales claires et explicites soutien parental e environnementaux pairs non usagers de substance participation des activit s extrascolaires pratique religieuse avoir un mentor Les comp tences psycho sociales sont les aptitudes d une personne maintenir un tat de bien tre mental en adoptant un comportement app
188. ts en comp tition de tous niveaux Pour le mouvement sportif le sport sant est une activit sportive pratiqu e dans des conditions aptes maintenir ou am liorer la sant dans le cadre de la pr vention primaire de la pr vention secondaire et de la pr vention tertiaire la pratique d une activit physique et sportive contribue rendre son corps efficace contre les agressions de la vie de tous les jours Les b n fices de l activit physique associ e une bonne hygi ne de vie se manifestent de mani re plus ou moins visible et rapide dans l ensemble des dimensions de la sant physique psychologique et sociale Chap 2 Ed 06 2010 A 12 Les bienfaits de la pratique Sportive gt Les bienfaits de l activit physique et Sportive pour la sant Bienfaits de l activit physique et sportive chez l enfant et l adolescent Pr vention de l ob sit L ob sit de l enfant conna t un d veloppement pid mique dans un grand nombre de pays dont la France avec une forte augmentation au cours de ces derni res ann es On estime qu en France environ 12 des enfants pr sentent un exc dent de poids Des facteurs g n tiques s associent des facteurs comportemen Chap 2 Ed 04 2009 A 13 taux et soci taux pour favoriser le stockage de graisse dans les tissus adipeux L exercice phy sique augmente la sensibilit l insuline et permet d am liorer le
189. ts et leur dur e dans le temps etc Elle peut tre r alis e par l quipe projet auto valuation ou par des valuateurs externes Ses conclusions doivent tre diffus es aux b n ficiaires de l action aux partenaires aux financeurs b Les indicateurs d valuation L valuation commence avant m me le d but de l action de pr vention et elle se poursuit tout au long de celle ci Elle peut porter sur de nombreux aspects les deux les plus connus tant e le processus mise en uvre et d roulement du projet comit de pilotage tableau de bord e les r sultats atteinte des objectifs g n raux et interm diaires r sultats non attendus Il existe de tr s nombreux crit res d valuation comme e la pertinence cart entre les objectifs de l action et les besoins e la coh rence cart entre les objectifs de l action et l existant e l efficience cart entre le cahier des charges de l action et ce qui a t fait e l efficacit cart entre les objectifs de l action et les r sultats obtenus e les effets inattendus effets de l action impr vus positifs ou n gatifs e l impact changement produit par l action de pr vention e la durabilit dur e attendue des effets de l action de pr vention e l imputabilit lien de causalit entre les r sultats observ s et l action de pr vention Il est souvent tr s int ressant d tudier l articulation de ces diff rents
190. tte diminution de la d pense physique peut permettre l apparition ou l aggravation de certaines maladies La r duction de l activit dans sa vie quotidienne est probablement un des l ments explicatifs du d veloppement de l ob sit du jeune m me si on constate de plus en plus un essor global de l activit physique et sportive encadr e au sein de certains segments de la population Par exemple l activit sportive moyenne d un coll gien pratiquant en club et ou dans le cadre de PUNSS Union Nationale du Sport Scolaire est de 10 heures par semaine cole UNSS club Une expertise collective Activit physique contextes et effets sur la sant a t men e par l INSERM en 2007 Ses travaux ont t publi s en mars 2008 Ils confirment qu l chelle de la population la pratique d une activit physique r guli re d intensit mod r e diminue la mortalit augmente la qualit de vie et pr vient les principales pathologies chroniques cancer maladies cardiovasculaires diab te ost oporose et maladies ost oarticulaires Elle aide au contr le du poids corporel est associ e une am lioration de la sant mentale en r duisant l anxi t et la d pression permet une croissance harmonieuse de l enfant et de l adolescent et le maintien de l autonomie des personnes g es La pratique d une activit physique adapt e est aussi un l ment maj
191. u de faire prendre certains produits di t tiques le plus souvent dans un but d am lioration des performances Attention l id e du produit miracle qui pourrait conduire au final la prise de produit dopant Ces compl ments sont ils indispensables Selon l Agence fran aise de s curit sanitaire des aliments lorsqu on pratique une activit physique mod r e moins de 4 h par semaine une alimentation courante quilibr e suffit elle seule Pour un sportif de haut niveau avec une forte charge d entra nement des apports sp cifiques peuvent tre conseill s en plus d une alimentation normale quilibr e avant tout partir d aliments courants En cas de doute sur la couverture de ses besoins nutritionnels il est n cessaire de s adresser un profession nel de sant Le grignotage doit tre vit car il n apporte g n ralement pas de nutriments utiles et nuit l quilibre nutritionnel et hormonal Il faut le distinguer de la prise d une collation en milieu de matin e ou d apr s midi VII Celle ci si elle doit tre vit e chez les person nes en surpoids peut tre utile chez le sportif Chap 7 Ed 04 2009 A 78 M Les Fiches cl s du diaporama VIII ATTENTION des mises jour sont r alis es r guli rement Si vous ne les prenez pas en compte l information que vous diffusez risque d tre erron e 1 Les bienfaits de la p
192. ui exige la compr hension mutuelle l esprit d amiti la solidarit et le fair play Au del de ses nombreuses missions le CIO a aussi pour objectifs e soutenir et encourager la promotion de l thique sportive e consacrer ses efforts veiller ce que l esprit du fair play r gne dans le sport et ce que la violence en soit bannie M dias Comit s d Organisation des Jeux Olympiques PR SIDENT Commissions et groupes de travail COMMISSION EX CUTIVE Mus e Olympique Lausanne F d rations Internationales de Sports Partenaires TOP sponsors locaux et fournisseurs e participer la lutte contre le dopage et son financement e prendre les mesures dont le but est d viter une mise en danger de la sant des athl tes La commission m dicale du CIO L activit de la commission m dicale du CIO entend r pondre trois principes fondamentaux la protection de la sant des athl tes la d fense de l thique m dicale et sportive et l galit des chances pour tous au moment des comp titions Elle fut la premi re structure s engager dans la lutte contre le dopage en r digeant jusqu l av nement de PAMA les textes juridiques de r f rence Elle a financ et coordonn la recherche notamment dans le domaine de l identifi cation la fois des substances et des pratiques dangereuses pour l athl te Elle avait aussi avant la cr ation de l
193. uissement du sportif sur le m me plan que l am lioration de sa technique et de ses perfor mances Ils travaillent en concertation avec le m decin et sont son coute quant une interruption momentan e de la comp tition ou de l entra nement L encadrement m dical Son r le est de veiller une pratique sportive sans danger Il travaille en concertation avec l entra neur et n h site pas imposer son point de vue en cas de n cessit m dicale Dans le cadre d une cellule de comp tences autour du sportif il participe aux soins d piste les maladies poten tielles et joue un r le qui s apparente une m decine du travail dans le cas d une structure professionnelle Il surveille encadre conseille cr un climat de confiance avec tout son environnement et particuli rement avec les sportifs dont il a la charge Le pratiquant sportif Il n oublie pas qu il pratique le sport pour son plaisir et selon les r gles Il s entra ne pour progresser et se satisfait de sa progres sion Il est r gulier dans sa pratique rigoureux dans son hygi ne de vie Il apprend conna tre son corps lui faire confiance et respecter les signes d a lerte qu il lui envoie Il vite de se soigner sans avis m dical autom dication et il informe son m decin qu il pratique un sport Les sportifs de haut niveau Leurs qualit s particuli res et leur travail ont fait d eux des cha
194. une place de plus en plus importante l argent ne fait pas du profit une ambition prioritaire Il est porteur d objectifs qui impli quent que l effort individuel s inscrive dans un contexte de solidarit et de partage qui impose le respect de soi et des autres dans un cadre r glementaire contraignant mais librement accept Le sport fait encore r ver les jeunes qui accordent aux champions une valeur d exemplarit Une idole dop e n est plus une idole pour la grande majorit d entre eux qui n accepte pas l id e qu elle puisse tricher Le sport demeure aussi un outil ducatif puissant Soutenu par le charisme des sportifs de haut niveau il peut contribuer diffuser chez le jeune un esprit de citoyennet Chacun s accorde dire que l thique sportive est fond e sur le jeu et la r gle l exem plarit et le risque e Le jeu est un outil fonda mental pour la formation c est par le jeu que l on aborde l ducation des jeunes e Le jeu appelle la r gle Librement accept e elle est indispensable au bon d roulement du jeu e L exemplarit correspond une justification de la r gle par l int r t public e Le risque accompagne la vie Approch de fa on rai sonn e il peut tre utilis comme une valeur positive et enrichissante La responsabilit de l ensem ble des encadrants du monde sportif de tout ceux qui sont porteurs du savoir est grande Ils sont les v
195. ur soigner les an mies s v res particuli rement chez les personnes souffrant d insuffisance r nale La prise d Epo par le sportif vise am liorer le transport d oxyg ne vers les muscles permettant l augmentation de la dur e d entra nement en repoussant dans le temps la sensation de fatigue et la diminution de la dur e de r cup ration Ainsi elle n int resse pas seulement les sports d endurance Gr ce une collaboration troite mise en place entre l industrie pharmaceutique et les laboratoires antidopage il est possible de d tecter de plus en plus t t les nouvelles mol cules utilis es Risques li s l utilisation e Obstruction des vaisseaux sanguins due l augmentation de la viscosit du sang et une diminution de la fluidit sanguine e Arr t cardiaque pouvant entra ner la mort gt AUTRES HORMONES e Gonadotrophine chorionique hCG e Gonadotrophines hypophysaires et synth tiques LH e Insuline e Corticotrophines B TA 2 AGONISTES Les B ta 2 agonistes comme le salbutamol ou le clembut rol r serv un usage v t rinaire sont utilis s en th rapeutique pour leur effet stimulant sur les r cepteurs b ta du syst me sympathique qui provoque une augmentation de la fr quence cardiaque et un rel chement des muscles bronchiques et ut rins Les sportifs en consommant dans un but de dopage recherchent un effet anabolisant qui n appara t qu des doses tr s sup
196. urus BLe fait que le trafic de produits dopants est devenu lucratif au m me titre que les trafics de drogues ou de cigarettes BLa facilit de se procurer les produits T moignages David Chaussinand Questions Comment viviez vous au quotidien la tricherie le mensonge Tr s mal C tait l enfer De mentir tout le monde mes proches mon entra neur de tenir un discours contre le dopage alors que je faisais le contraire c tait tr s dur vivre J tais tr s mal dans ma peau tel point que je ne faisais pas de bonnes performances car j tais si stress Et puis je vivais mal d tre seul avec mon mensonge C est pourquoi aujourd hui c est un grand soulagement que de pouvoir dire la v rit Je suis enfin en paix Extrait d une interview Propos recueillis par Jean Cristophe Collin L quipe Kelli WHITE Questions Quelqu un pris pour dopage qui continuerait nier prendrait aussi deux ans comme vous qui avez coop r avec l Agence am ricaine antidopage Ne trouvez vous pas cela injuste La vie est injuste mais je ne veux pas me comparer aux autres J ai agi selon ma conscience c est ce qui compte pour moi Je ne pouvais pas vivre avec a Avec quelle int grit morale pouvez vous vivre Comment faire face des gens qui savent que vous mentez Ces sportifs qui n arr tent pas de nier de mentir la t l sont ridicules Extrait d un entretien avec Vincent Hu
197. us diffusez risque d tre erron e La bonne pratique du Sport de haut niveau Quelle est cette bonne pratique D noncer les dangers du recours au dopage ne suffit pas Il faut se donner les moyens de le pr venir et surtout de prouver qu avec un suivi m dical adapt un entra nement bien men une bonne hygi ne de vie une alimentation quilibr e un suivi psychologique permanent un sportif peut ambitionner les meilleurs r sultats Il n a besoin d utiliser aucune substance ou m thode interdites mena ant sa sant Chap 6 Ed 04 2009 A 61 Cette pratique consiste en une d marche logique et rationnelle de collaboration troite entre les diff rentes personnes qui entourent le sportif C est en particulier le r le Edu m decin qui v rifie l adaptation l absence de contre indication et d effets n gatifs de la pratique intensive du sport Ede l entra neur qui value initialement la condition physique et le potentiel technique et tactique Edu psychologue qui reste en coute permanente et qui est attentif au maintien du bien tre Edu di t ticien qui tablit en fonction du sport pratiqu de l ge du sexe et des habitudes alimentaires le r gime le plus adapt Edu kin sith rapeute qui joue un r le important dans la pr paration et la r cup ration du sportif La bonne pratique des activit s physiques et sportives passe par une planification g n ra
198. ux autres modules e Un module st ro dien tabli partir de marqueurs d un m tabolisme modifi des st ro des endog nes dans testost rone et ses comme antagonistes des e Un module endocrinien croissance dans le sang d une part au dopage la pr curseurs et d autre part aux agents dopants agissant r cepteurs de l strog ne tabli partir de marqueurs de l utilisation d hormone de similaire s Une substance peut ne pas tre cit e nomm ment dans la liste mais tre interdite parce qu elle est consid r e comme analogue ou poss dant une structure chimique similaire ou un des effet s biologique s La liste peut pr voir des dispositions sp cifiques pour certains sports Les f d rations internationales peuvent proposer des ajouts l AMA qui peut inclure des substances additionnelles pour des sports particuliers Les dates consid r es comme de comp ti tion par l organisateur ne correspondent pas forc ment aux dates exactes de d roulement de la comp tition Par exemple pour les Jeux Olympiques la date de comp tition correspond la date d ouverture du village olympique jusqu la date de la c r monie de cl ture Chap 3 Ed 09 2013 A 28 Le dopage Description de quelques substances et m thodes interdites aux sportifs et leurs m faits Certains sportifs utilisent des substances ou des m thodes dopantes afin d am
199. ux de participation au moins une comp tition les m dias ou manifestation sportive au cours de l ann e Taux de pratique encadr e Champ population de 15 ans ou plus France m tropolitaine DOM Source enqu te Pratique physique et sportive 2010 CNDS Direction des Sports INSEP MEOS Note de lecture 40 des femmes ont pratiqu au moins une activit physique ou sportive plus d une fois par semaine au cours des douzes mois pr c dant l enqu te Celle ci a t r alis e au d but de l ann e 2010 Chap 1 Ed 09 2011 A 3 Le sport est aujourd hui un enjeu social conomique et politique de premier plan La pratique sportive est en constante augmentation A ce jour pr s de 65 des personnes g es de 15 ans et plus et r sidant en France soit au total 34 000 000 d individus ont pratiqu de mani re soutenue une activit physique et sportive lors des 12 derniers mois L organisation du Sport en France EN BREF Pr s de 15 7 millions de licences sportives ont t d livr es en 2011 dont plus de la moiti par les f d rations unisport olympiques Les jeunes de moins de 18 ans repr sentent pr s de la moiti des licenci s 36 9 des licences sont d tenues par des femmes Pr s de 175 000 clubs ou associations sportives accueillent les d tenteurs d une licence et encadrent la pratique L organisation de la pratique sportive en France repose essentiel
200. valeurs cit es plus haut il participe la mise en place d une soci t la plus juste possible o chacun se trouve sur un pied d galit et b n ficie des m mes chances de r ussite IT ATTENTION des mises jour sont r alis es r guli rement Si vous ne les prenez pas en compte l information que vous diffusez risque d tre erron e Le dopage Parce que le dopage est une pratique ill gitime sur le plan de l thique inacceptable culturellement et dangereuse pour la sant l ensemble des Etats du monde l ensemble des Comit s nationaux olympiques et des f d rations internationales se sont engag s dans une action tr s volontariste visant bannir ce ph nom ne qui discr dite l activit sportive et est contraire aux principes de l olympisme L arsenal juridique de la lutte et de la pr vention contre le dopage en France Notre pays s est toujours voulu la pointe en mati re de lutte contre le dopage Le premier texte l gislatif date du 1 juin 1965 loi Herzog Il a ensuite t remplac par la loi du 28 juin 1989 loi Bambuck puis par La loi du 23 mars 1999 loi Buffet relative la protec tion de la sant des sportifs et la lutte contre le dopage Cette derni re dont les disposi tions ont t codifi es dans le code de la sant publique articles L 3611 1 et suivants Chap 3 Ed 09 2013 A 19 comportait trois nouveaut s e Cr ation d u
201. variable selon les r gions De plus l eau est un constituant largement r pandu dans les aliments Eau de source et eau min rale L eau de source est une eau d origine souterraine potable l tat naturel A la diff rence des eaux min rales naturelles une eau de source n est pas tenue une stabilit de sa composition et ne peut pr tendre des propri t s favorables la sant L eau min rale naturelle est aussi une eau d origine souterraine mais elle se caract rise par sa composition obligatoirement constante en sels min raux et en oligo l ments Elle peut b n ficier de propri t s favorables la sant Quelles eaux Pour qui Les eaux faiblement min ralis es sont indiqu es pour les nourrissons les tr s jeunes enfants et les adultes ayant une alimentation saine et quilibr e Les eaux riches en min raux sont indiqu es pour ceux qui peuvent avoir des besoins lev s femmes enceintes ou allaitantes sportifs personnes g es et ceux qui ont une alimentation risque lev de d ficience nutritionnelle Les l ments min raux lls sont class s en deux cat gories e les min raux majeurs ou macro l ments comprennent le sodium Na le potassium K le chlore Cl qualifi s d lectrolytes ainsi que le calcium Ca le phosphore P le magn sium Mg Ils participent au m tabolisme et entrent dans la composition des tissus lls so
202. veloppement des relations interindividuelles e l accroissement des capacit s physiques e la reconnaissance vis vis de l entourage e la prise de risques e la performance absolue Les trois derni res motivations sont elles m mes des facteurs de risque de recours au dopage C est par sa motivation qu un sportif reste performant et qu il s investit l entra ne ment Il est donc important d entretenir la motivation par e des objectifs bien construits e la fixation de buts ambitieux et r alistes par rapport aux capacit s du moment En r sum la motivation est stimul e par tous les l ments qui appellent une participation active du sportif et suscitent sa curiosit et son int r t la composante environnementale Elle influence non seulement le d veloppement de la per sonnalit et l panouissement de l individu mais aussi le niveau de pratique sportive et les valeurs qui l accompagnent Ces facteurs environnemen taux ont t analys s au chapitre facteurs de vuln rabilit du dopage C est pourquoi l encadrement psychologique doit apprendre identifier la qualit de l entourage du sportif notamment ses relations la famille et l entra neur qui peuvent se r v ler la fois des facteurs de soutien et de fragilisation les moyens de pr paration mentale Diff rentes techniques d aide la pr paration mentale existent training
203. xe que la personne contr l e Proc dures de pr l vement Dans un local pr vu sp cialement cet effet et compos dans la mesure du possible d une salle d attente o des boissons cachet es et non alcoolis es seront disponibles d un bureau et de toilettes le pr l vement se fera suivant ces diff rentes tapes Contr le antidopage par pr l vement urinaire Le pr leveur ou la personne d sign e par lui cet effet se pr sente au sportif lui signifie la nature du contr le et lui remet la convocation Si cela est pr vu le sportif est Sous surveillance durant tous ses d placements d une escorte qui l accompagne jusqu au local de pr l vement et reste la disposition du pr leveur jusqu la fin du contr le Le pr leveur demande au sportif de choisir un gobelet de recueil et d en contr ler l int grit Le pr leveur visualise la miction Le sportif r partit l chantillon urinaire entre les flacons A et B selon les quantit s requises Le sportif assiste la fermeture ou ferme lui m me les flacons A et B v rifie leur tanch it Le sportif v rifie l ensemble des donn es retranscrites sur le proc s verbal et le signe Le pr leveur lui en remet une copie Le pr leveur met en s curit les chantillons recueillis dans une glaci re puis les envoie au d partement des analyses de l AFLD Chap 3 Ed 09 2011 A 36 Le dopage g
204. ysique M3 Dopage g n tique P1 Alcool X P2 B ta bloquants X M gt K DXX XX X X XK X X XK X X gt lt gt K XX XK X X gt L XX XK 16 Le dopage Le contr le antidopage Qui peut demander un contr le sur le territoire fran ais Qui le diligente Qui peut tre contr l Qui r alise le contr le Comment sont d sign s les sportifs Proc dures de pr l vement Les r sultats La proc dure disciplinaire gt Information du sportif concern gt Demande de contre expertise gt D cision de la commission disciplinaire de Lutte Contre le Dopage gt Proc dure d appel M Bibliographie Les documents suivants ont servi de r f rences Ils ont permis la r alisation de ce document e Code Mondial Antidopage 2009 e Liste des Interdictions 2013 e Code du Sport Livre Il Acteurs du sport Titre III Sant des sportifs Lutte contre le dopage 2008 e Expertise collective Activit physique contextes et effets sur la sant INSERM 2007 e Rapport pr paratoire de la commission Sport et sant J F TOUSSAINT octobre 2008 e Guide l intention des acteurs Comment pr venir les conduites dopantes Minist re de la Sant et des Sports 2008 e Rapport d activit de l AFLD 2012 e Les chiffres cl s du sport Minist re charg des Sports F vrier 2013 e Brochure conseil Sport Forme et bonne sant INSEP MSJSVA 2005 e Histoire du do

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