Les pratiques du commerce La Loi du 14 juillet 1991 sur les
Contents
1. Cependant la loi pr cise que le caract re abusif ne porte pas sur la d finition de l objet du contrat ni sur l ad quation du prix par rapport au produit ou au service fourni condition que les clauses soient r dig es de mani re claire En cas de doute la loi pr cise que l interpr tation doit tre favorable au consommateur Clairement le l gislateur a laiss aux tribunaux un pouvoir d appr ciation important sur le caract re abusif d une clause tout en indiquant un certain nombre de limites pour le vendeur ou le prestataire de services mais de mani re relativement th orique C est pourquoi l article 32 voir copie en annexe a pr vu pas moins de 28 exemples et ou interdictions Cette liste n est au demeurant qu indicative et absolument pas exhaustive Toute clause abusive au sens de la loi est interdite et nulle Le contrat subsiste s il est possible de l ex cuter sans les clauses abusives et bien entendu une clause pr voyant que dans ce cas le consommateur ne peut renoncer ses droits est galement une clause abusive article 33 La m me disposition pr voit galement des mesures de droit international priv L article 34 permet nouveau au Roi par arr t d lib r en Conseil des Ministres de r duire la port e des dispositions ci dessus pour des secteurs particuliers voir notamment les services financiers Il est galement cr une commission des clauses abusives 6 32. Les pratiques du commerce La Loi du 14 juillet 1991 sur les pratiques du commerce et sur l information et la protection du consommateur Extrait du cours de droit commercial 2002 2003 Bruxelles le Johan VANDEN EYNDE Avocat Vanden Eynde Legal Avenue de la Toison d Or 77 1060 Bruxelles T l 32 0 2 290 04 00 Fax 32 0 2 290 04 10 contact jv vdelegal be Web site www vdelegal be l DEFINITION GENERALE Pour l application de la loi du 14 juillet 1991 sur les pratiques du commerce et sur l information et la protection du consommateur ci dessous la loi il faut entendre par 1 produits les biens meubles corporels La vente perte de services peut violer les usages honn tes en mati re commerciale La circonstance que seule la vente perte de produits est explicitement interdite par la loi sur les pratiques du commerce ne signifie pas qu elle ne puisse pas violer l interdiction g n rale vis e par l article 93 de la loi sur les pratiques du commerce Cassation 25 octobre 2001 RDC 2002 p 369 2 services tout acte de commerce y compris les activit s artisanales 3 services homog nes tout service dont les caract ristiques et les modalit s sont identiques ou similaires 4 tiquettage toute mention quelconque mode d emploi signe marque tiquette etc qui accompagne les produits ou les services 5 mise sur le march la mise disposition du public titre gr
3. Instance de Bruxelles par des organisations de consommateurs figurant sur une liste tablie par la Commission Europ enne et publi au J O Ces organisations peuvent agir lorsque certaines dispositions de directives europ ennes visant prot ger les consommateurs sont viol es par un acte commis en Belgique et que cette violation a galement des cons quences pour les consommateurs dans l Etat membre ou l organisation de d fense des consommateurs est tablie Ici aussi les dispositions particuli res visent des professions lib rales 10 Dispositions diverses 10 1 La proc dure d avertissement L article 101 donne comp tence au Ministre concern de notifier la constatation d une infraction un contrevenant S il n y est pas rem di cette action sera poursuivie soit par une action en cessation soit par une communication au Parquet Un rapport annuel est remis la Chambre l gislative sur le bon fonctionnement de cette disposition l gale 10 2 Les sanctions Les sanctions p nales et administratives sont li es l irrespect des principales dispositions de la loi L article 106 est le pendant de la possibilit pour le Juge de se prononcer dans le cadre de l action en cessation sans attendre le r sultat de l instruction p nale puisque lorsque les faits sont soumis au Tribunal de Commerce il ne peut tre statu sur l action p nale qu apr s qu une d cision ait t prise dans le cadre de
4. La volont politique du texte de prot ger les titulaires ne cache pas la situation peu enviable des metteurs mais il a sembl opportun au l gislateur de mettre fin la situation actuelle o le titulaire se trouve d muni face un metteur qui d finit les r gles en son avantage voir Anne Salaun Les paiements lectroniques http www droitbelge be 7 10 Les pratiques de vente illicites Ces ventes sont r gies par l article 84 qui interdit de vendre en recourant un proc d de vente en cha ne qui consiste tablir un r seau de vendeurs professionnels ou non dont chacun esp re un avantage quelconque r sultant plus de l largissement de ce r seau que de la vente de produits ou de services au consommateur La participation en connaissance de cause de telles ventes est galement interdite Est assimil e la vente en cha ne la vente en boule de neige qui consiste offrir au consommateur des produits ou services en lui faisant esp rer qu il les obtiendra soit titre gratuit soit contre remise d une somme inf rieure leur valeur r elle sous la condition de placer aupr s de tiers contre paiement des bons coupons ou autres titres analogues ou de recueillir des adh sions ou souscriptions Enfin autre pratique ill gale l offre en vente faisant r f rence abusivement des actions philanthropiques humanitaires ou autres pouvant veiller la g n rosit du consommateur 7 11 Les v
5. quence pour le titulaire qu avant la notification Ainsi la responsabilit des op rations effectu es apr s la notification repose sur l metteur qui est le seul pouvoir bloquer l utilisation de l instrument R gime concernant l instrument rechargeable Un r gime d rogatoire est pr vu pour l instrument rechargeable En cas de perte ou de vol l metteur n est pas responsable de la perte de la valeur stock e sur l instrument pour autant que la valeur susceptible d tre stock e sur l instrument rechargeable soit limit e 125 euros Les risques li s une perte ou un vol reposent donc sur le titulaire ce qui est dans la logique de l assimilation du porte monnaie lectronique des pi ces et billets stock s dans un porte monnaie traditionnel La limite des 125 euros fait directement r f rence la limite actuelle de la carte Proton le l gislateur consid re que tant que le montant maximum qui peut tre stock sur la carte est limit 125 euros il est acceptable que le titulaire assume les risques en cas de perte Au del de 125 euros le risque devient plus important et l on demande l metteur de s curiser l instrument rechargeable D rogation La c l bre d rogation de la recommandation europ enne est reprise dans la loi dans une formulation quasi identique par d rogation aux r gles de r partition de responsabilit la responsabilit du titulaire n est pas engag e si l ins
6. rieurement au fait g n rateur Enfin et surtout pour les consommateurs tout produit offert en vente en liquidation doit subir une r duction de prix r elle voir les dispositions de l article 43 ci dessus 7 4 Les ventes en soldes L article 49 d finit les soldes comme tant toute offre en vente ou vente au consommateur qui est pratiqu e en vue du renouvellement saisonnier de l assortiment dun vendeur par l coulement acc l r et prix r duit de produits qui est annonc e sous la d nomination soldes Il faut donc que les conditions suivantes soient r unies la volont de renouveler le stock une vente saisonni re prix r duit sous la d nomination soldes PO L article 50 interdit toute autre vente recourant la d nomination soldes si les conditions de l article 49 ne sont pas r unies La vente en soldes doit se faire dans les lieux habituels de la mise en vente les objets mis en vente doivent tre les produits habituels du commer ant et la diminution de prix doit respecter le prescrit de l article 43 de la loi L article 52 d termine les p riodes de soldes Pour le secteur de l habillement au sens large les p riodes sont du 3 janvier au 31 janvier inclus et du 1er juillet au 31 juillet inclus Si le premier jour est un dimanche les soldes peuvent d buter le premier jour ouvrable pr c dant cette date Pour les autres cat gories de p
7. caract ristiques des services compar s ne sont pas pr cis s L usage d une marque d autrui est permis quand le seul but est de distinguer les services compar s et de souligner objectivement les diff rences En d nigrant la marque du concurrent il est port atteinte sa r putation ce qui constitue une infraction l article 13 1 d de la loi BENELUX sur les marques Pr sident du Tribunal de Commerce de Bruxelles 10 juillet 2001 RDC 2002 p 311 Des mots comme ragots ne pas avoir peur et tre jaloux sont agressifs mais n exc dent pas les normes actuellement tol r es Discr diter recouvre un autre concept que d nigrer Pr sident du Tribunal de Commerce de Bruxelles 3 janvier 2001 RDC 2002 p 280 5 2 Interdictions L article 23 instaure un certain nombre d interdictions 1 la publicit ne peut induire en erreur sur l identit la nature la composition l origine la quantit la disponibilit le mode et la date de fabrication ou les caract ristiques d un produit 2 il en est de m me pour les services 3 sont galement interdites les affirmations indications ou repr sentations susceptibles d induire en erreur sur l identit ou les qualit s du vendeur d un produit ou d un service 4 sont interdites les omissions essentielles dans le but d induire en erreur 5 la publicit doit appara tre comme tant non quivoque et doit d s lors se distin
8. concernant la modification unilat rale du contrat par l metteur il doit informer le titulaire qu il dispose d un d lai de deux mois partir de la notification de la modification pour ventuellement la refuser la modification n est applicable qu l expiration de ce d lai de deux mois La p riode pr vue doit permettre au titulaire qui refuserait les modifications de faire les d marches n cessaires aupr s d un autre metteur pour obtenir un instrument de TEF Si dans ce d lai le titulaire ne se manifeste pas il est r put avoir accept les nouvelles conditions Notons que cette disposition est prise par d rogation l article 32 9 de la loi sur les pratiques du commerce selon lequel est r put e abusive une clause qui autorise le vendeur rompre ou modifier le contrat unilat ralement sans d dommagement pour le consommateur Cette d rogation est suppos e balanc e par la possibilit octroy e au consommateur de r futer la modification pendant un d lai de deux mois Enfin ce d lai de deux mois n est pas applicable d s lors que l information en cause est relative une modification du taux d int r t d biteur le titulaire doit seulement en tre inform mais il ne dispose pas de la possibilit de s y opposer Les obligations et responsabilit s de l metteur Obligations de l metteur L metteur doit garantir secret le num ro d identification personnel il s agit d un
9. d tailler ici les tr s nombreuses dispositions techniques qu elle contient mais il convient cependant d en souligner le caract re novateur et important d un point de vue conomique 4 Dispositions g n rales concernant les ventes de produits et de services au consommateur 6 1 L obligation d informer L article 30 institue un devoir d information du professionnel l gard du consommateur 6 2 Les clauses abusives L article 31 les d finit de la mani re suivante Toute clause ou condition qui elle seule ou combin e avec une ou plusieurs autres clauses ou conditions cr e un d s quilibre manifeste entre les droits et les obligations des parties Le paragraphe 2 stipule qu en ce qui concerne les produits les biens immeubles sont inclus et qu en ce qui concerne le vendeur il doit tre ici compris de mani re plus large qu l article 1 6 qui vise toute personne qui agit dans le cadre de son activit professionnelle pour les professions lib rales voir la loi sp cifique du 3 avril 1997 Le paragraphe 3 quant lui indique Le caract re abusif d une clause contractuelle est appr ci en tenant compte de la nature des produits ou services qui font l objet du contrat et en se r f rant au moment de la conclusion du contrat toutes les circonstances qui entourent sa conclusion de m me qu toutes les autres clauses du contrat ou d un autre contrat dont il d pend
10. l action en cessation La loi autorise galement le Ministre concern dans le respect d une proc dure garantissant les droits de la d fense radier les immatriculations d livr es en application de la loi 10 3 Recherche et constatation des actes interdits par la loi Les constatations sont bien entendu faites par les officiers de police judiciaire mais galement par les agents commissionn s par le Ministre Les agents commissionn s constatent et recherchent les infractions la loi ils d livrent par d l gation du Ministre les avertissements et peuvent ventuellement convenir des transactions vis es l article 116 transaction mettant fin l action publique Soulignons l existence d une proc dure particuli re puisqu elle autorise en application de l article 117 2 de communiquer imm diatement un Juge d instruction la constatation de l irrespect par un op rateur technique de communication intervenant dans une vente distance de ses obligations et d obtenir la suspension des activit s pendant au maximum 1 mois mais cette interdiction peut tre renouvel e 10 4 Attestation d origine Dans le cadre des attestations d origine le Tribunal peut ordonner la d signation d experts pour v rifier l ad quation de l tiquetage au produit
11. loi article 46 ces ventes sont autoris es dans les cas suivants 1 vente en ex cution d une d cision judiciaire vente par suite d un d c s 3 mise en vente d un stock repris dans le cadre d une cession de commerce 4 en cas de cession de commerce le vendeur met en vente la totalit de son stock l op ration peut tre renouvel e par la m me personne dans les 3 ans 5 l occasion de transformations ou de travaux de remise en tat de plus de 20 jours 6 le transfert ou la suppression du commerce pour autant qu il existe depuis plus d un an suite un sinistre si le stock en a t affect en cas de force majeure lorsque le commer ant renonce toute activit professionnelle en cas de vente de son commerce ou de son transfert ooN L article 48 instaure une proc dure de notification aupr s du Ministre des Affaires conomiques La liquidation peut commencer 10 jours apr s cette notification sauf pour le point 9 ci dessus o la liquidation peut durer 12 mois dans les autres hypoth ses elle peut durer au maximum 5 mois Toute interruption n a pas d effet suspensif Dans les cas 1 7 ci dessus la vente doit avoir lieu dans les locaux habituels une d rogation peut tre obtenue aupr s du Ministre Peuvent tre vendus en liquidation les produits faisant partie du stock habituel sauf ventuellement dans les cas vis aux points 1 2 et 7 pour des commandes d j pass es ant
12. tout est de permettre au titulaire de suivre r guli rement ses d penses Les informations doivent contenir au minimum la date de l op ration et la date de valeur une identification de l op ration le montant d bit du compte le montant des commissions et frais appliqu s P riodiquement l metteur doit fournir des conseils de prudence destin s viter tout usage abusif de l instrument et des moyens qui en permettent l utilisation Cette derni re pr cision est importante puisque l instrument n est pas le seul devoir tre prot g par le titulaire les moyens qui en permettent l utilisation sont tout autant importants Pour exemple le num ro apparent de la carte de cr dit coupl la date d expiration de la carte qui est elle aussi apparente permet de r aliser des paiements distance sans n cessiter la possession de la carte Le titulaire doit tre bien conscient de cette r alit En ce qui concerne les instruments rechargeables l metteur doit permettre au titulaire de v rifier les cinq derni res op rations r alis es l aide de son instrument ainsi que la valeur r siduelle Cette obligation est d j en pratique avec la carte Proton puisque sur demande et gratuitement la banque fournit un petit appareil qui permet de lire la puce et de conna tre la date et le montant des cinq derni res op rations et le solde restant Enfin une information particuli re doit tre donn e
13. une description des mesures de prudence que doit prendre le titulaire dans l utilisation de son instrument les conditions et modalit s d exercice de la notification que le titulaire doit effectuer en cas de perte ou vol de l instrument le d lai de d bit ou de cr dit du compte du titulaire ainsi que la date de valeur les frais charge du titulaire les conditions et modalit s de contestation d une op ration y compris l adresse o envoyer une plainte Par ailleurs l metteur doit remettre gratuitement au titulaire un document r sumant toutes ces informations cette exigence r sulte de la difficult pratique de lire toutes les informations mentionn es ci dessus d autant que l tude r alis e au niveau europ en a montr que rares sont les metteurs qui d livrent les conditions g n rales r gissant un instrument de TEF au moment o le titulaire en devient acqu reur Ainsi d faut d tre en possession de tout le d tail des informations que les titulaires lisent rarement il est vrai le titulaire devrait pouvoir au minimum acc der une version r sum reprenant les informations essentielles Informations fournir au titulaire apr s la remise de l instrument P riodiquement l metteur doit fournir un relev des op rations effectu es avec l instrument ce sont les extraits de compte tels qu on les conna t actuellement La r gularit est laiss e l appr ciation de l metteur le
14. utilisation multi prestataire et ce afin de ne pas couvrir les instruments utilisables aupr s d un seul prestataire par exemple une carte de photocopie rechargeable utilisable dans une biblioth que Cette sous cat gorie rev t une importance particuli re car suivant l utilisation qui est faite de l instrument le r gime juridique applicable sera diff rent L instrument rechargeable peut en effet tre utilis dans deux fonctions diff rentes la fonction chargement ou d chargement via acc s au compte le titulaire de l instrument charge ou d charge des unit s via acc s son compte la fonction d chargement sans acc s au compte c est dire que les unit s sont utilis es aupr s de commer ants pour l achat de biens On verra que les dispositions de la loi s appliquent diff remment suivant que l instrument est utilis dans sa fonction chargement ou d chargement avec ou sans acc s au compte bancaire avec une protection accrue d s lors qu il y a acc s au compte Emetteur et titulaire Les metteurs vis s par la loi sont ceux qui dans le cadre d une activit commerciale mettent un instrument de transfert lectronique de fonds ci apr s instrument de TEF la disposition d un titulaire moyennant un contrat conclu entre les parties Les banques ne sont pas les seules vis es les commer ants mettant la disposition de leurs clients de tels instruments sont galement consid r s comme metteur
15. Les documents relatifs aux ventes de produits et de services La loi instaure l obligation de d livrer un bon de commande lorsque la prestation n est pas imm diate et qu un acompte est pay article 39 Ensuite toute prestation doit faire l objet d un document justificatif article 37 5 De certaines pratiques du commerce 7 1 Les ventes perte L article 40 pr cise Est consid r e comme une vente perte toute vente un prix qui n est pas au moins gal au prix auquel le produit a t factur lors de l approvisionnement ou auquel il serait factur en cas de r approvisionnement Est assimil e une vente perte toute vente qui compte tenu de ces prix ainsi que des frais g n raux ne procure qu une marge b n ficiaire extr mement r duite Ne sont pas vis s article 41 les ventes en liquidation les soldes les produits susceptibles d une d t rioration rapide __ les produits vendus en vue de r pondre un besoin momentan les produits d t rior s ou subissant une modification fondamentale de la technique les ventes pour r pondre la concurrence des autres commer ants pour le m me produit La volont du l gislateur est clairement d viter la vente de certains produits pour qu ils puissent avoir un effet d appel aupr s du consommateur L interdiction de la vente perte permet galement d viter que les commer ants ne se porte
16. ateur dans le cadre d un syst me de vente ou de prestations de services distance organis par le vendeur qui pour ce contrat utilise exclusivement une ou plusieurs techniques de communication distance jusqu la conclusion du contrat y compris la conclusion du contrat elle m me Les techniques de communication distance sont quant elles d finies comme tant Tout moyen qui sans pr sence physique et simultan e du vendeur et du consommateur peut tre utilis e pour la conclusion du contrat entre ces parties La section de la loi sur les contrats distance ne s applique pas aux services financiers tels que d finis par l article 77 4 Cependant la directive 2002 65 CDE du 23 septembre 2002 concernant la commercialisation distance de services financiers aupr s des consommateurs a t publi e au Journal Officiel des Communaut s Europ ennes du 9 octobre 2002 Cette directive comble le vide juridique issu de l exclusion des services financiers du champ d application de la directive g n rale sur la vente distance La directive a un droit imp ratif le consommateur ne peut renoncer aux droits que lui reconna t la directive Celle ci doit tre transpos e dans la l gislation nationale des Etats membres au plus tard pour le 9 octobre 2004 Sont vis s par la d finition de la vente distance les imprim s les lettres standardis es les publicit s presse avec bon de commande catalogue
17. atuit ou on reux de tout produit ou service par un vendeur 6 vendeur tout commer ant voir chapitre pr c dent ou les personnes qui exercent avec ou sans but de lucre une activit caract re commercial qui offre en vente des produits ou des services Il r sulte de la conjonction des articles 1 6 et 1 7 de la loi sur les pratiques du commerce n est pas d cisif pour d terminer le caract re professionnel de l activit ou de lacte accompli mais bien sa nature elle m me Cassation 11 mai 2001 RDC 2001 p 692 Les articles 1 6 et 93 de la loi sur les pratiques du commerce interpr t s dans le sens o ils excluent les associations professionnelles de la notion de vendeurs au sens de cette loi lorsque leur activit se limite des services qui ne peuvent tre qualifi s d actes de commerce au sens des articles 2 et 3 du Code de Commerce ne violent pas les articles 10 et 11 de la Constitution Cour d arbitrage 13 juillet 2001 RDC 2002 p 379 7 consommateur toute personne achetant en dehors de son activit professionnelle Le consommateur prot ger au sens de l article 94 de la loi du 14 juillet 1991 est le consommateur le moins averti qui sans esprit critique vis vis de ce qui lui est pr sent avec habilet ne peut d celer les pi ges les outrances les silences trompeurs de la publicit Cassation 12 octobre 2000 RDC 2001 p 660 8 le ministre le ministre des affaires con
18. avant les 7 jours les produits sont confectionn s suivant des sp cifications nettement personnalis es demand es par le consommateur tous les enregistrements audios ou vid os et les logiciels qui ont t d scell s pour les journaux magazines et p riodiques pour les services de paris et de loteries Il faut cependant sp cifier express ment que dans ces cas l il n y a pas droit renonciation A d faut le consommateur retrouve ce droit Enfin l ensemble des informations ci dessus doit tre fournie pour les produits au plus tard le jour de la livraison et pour les services en tout tat de cause avant que l ex cution du contrat ne commence Cependant l article 79 3 pr cise que les pr cisions crites ci dessus ne doivent pas tre communiqu es lorsqu elles s appliquent des services dont l ex cution elle m me est r alis e au moyen d une technique de communication distance Cette hypoth se vise les services sur r seau savoir les syst mes de vid o distance les pay TV les compagnies t l phoniques offrant des services de type payant les consultations de base de donn es on line etc Ces techniques de plus en plus r pandues chappent donc partiellement au champ d application de la loi Enfin il faut souligner qu aucun paiement ne peut intervenir avant le d lai de renonciation de 7 jours ce qui videmment dans le cas de services on line est galement impossible L
19. ct ristiques essentielles pertinentes v rifiables et repr sentatives de ces produits et services dont le prix peut faire partie __elle ne peut engendrer aucune confusion d nomination marque etc __elle ne peut entra ner de discr dit ni de d nigrement s il s agit de produits ayant une appellation d origine tous les produits compar s doivent tre de la m me appellation d origine elle ne peut tirer ind ment profit de la notori t du concurrent marque nom etc __elle ne peut pr senter une imitation ou une reproduction Les vendeurs sont des concurrents s ils vendent entre autres des produits qui font l objet de la comparaison Il est licite de faire de la publicit comparant les propres prix pratiqu s par un vendeur avec ceux pratiqu s par un concurrent au m me moment La comparaison peut porter sur un nombre limit de produits condition que ne puissent tre d duite de tels chantillons une sup riorit g n rale des prix Pr sident du Tribunal de Commerce de Courtrai 28 mai 2001 RDC 2002 p 301 L article 24 donne la possibilit au Ministre de l Economie de faire rectifier dans le d lai d un mois maximum le message publicitaire qui porterait atteinte une des dispositions ci dessus Les articles 25 et 26 de la loi pour autant que de besoin rappellent que si la publicit fait tat d informations r glement es par le chapitre sur l information du consommateur elle
20. doit y faire r f rence compl tement et de mani re claire L article 27 organise l action en cessation et l article 28 permet au Roi par arr t d lib r en Conseil des Ministres d interdire ou de restreindre la publicit en vue d assurer une protection accrue de la s curit du consommateur et de l environnement ou ventuellement de d terminer des mentions minimales 5 4 Les professions lib rales La loi du 2 ao t 2002 Moniteur Belge du 20 novembre 2002 entr e en vigueur le 1 d cembre 2002 regroupe sp cifiquement pour les professions lib rales un certain nombre de r gles en mati re de pratiques honn tes La loi reprend en grande partie pour les regrouper dans un texte unique des dispositions qui existaient d j auparavant La profession lib rale est d finie par cette loi comme tant Toute activit professionnelle ind pendante de prestation de services ou de fourniture de biens qui ne constitue pas un acte de commerce ou une activit artisanale et qui n est pas vis e par la loi du 14 juillet 1991 sur les pratiques du commerce l exclusion des activit s agricoles et d levage Le client est quant lui d fini comme tant Toute personne physique ou morale qui dans les contrats vis s par la pr sente loi agit des fins qui n entrent pas dans le cadre de son activit professionnelle Le champ d application particulier de cette loi ne nous permet pas de
21. e 12 organise un syst me de dispense pour certains produits 1 De la d nomination et de la composition de l tiquetage du produit et des services L article 13 impose un tiquetage dans la langue de la r gion linguistique de la mise sur le march Les articles 14 et 15 autorisent le Roi sans pr judice de sa comp tence en mati re de sant publique en vue d assurer la loyaut des transactions commerciales ou la protection des consommateurs fixer les conditions de composition de constitution de pr sentation etc interdire la mise sur le march sous une d nomination d termin e imposer l emploi d une d nomination d termin e imposer ou interdire l adjonction de d nominations ou de parties de d nominations 2 Appellation d origine L article 16 pr cise Pour l application de la pr sente loi il faut entendre par appellation d origine la d nomination g ographique d un pays d une r gion ou d une localit servant d signer un produit qui en est originaire et dont la qualit et les caract res sont dus exclusivement ou essentiellement au milieu g ographique comprenant les facteurs naturels et les facteurs humains Le Roi d signe les d nominations d origine belge et d finit les conditions de leur mise en vente Il ne faut pas confondre l appellation d origine avec la d nomination g ographique de provenance d un produit Le Roi peut pour l organisation de l appellat
22. e de cr dit est prise en garantie d une location sans que le montant ne soit mentionn Ses responsabilit s Les r gles concernant la responsabilit du titulaire sont r parties en deux cat gories articul es autour de la notification Avant la notification Le principe est que la responsabilit du titulaire est limit e un plafond de 150 euros sauf dans le cas o le titulaire aurait agi avec une n gligence grave ou frauduleusement auquel cas aucun plafond n est applicable Il est pr cis que la n gligence ne peut se pr sumer sur le simple fait que le code PIN de l instrument a t utilis par un tiers Cette situation tr s favorable aux titulaires est largement critiqu e par les metteurs qui invoquent l impossibilit d apporter la preuve de la n gligence du titulaire autrement que par pr somption D un autre c t la situation actuelle qui consiste faire jouer cette pr somption pour accabler le titulaire n est pas quitable puisque l on sait que les fraudeurs parviennent trouver les codes PIN sans pour autant que le titulaire ait t n gligent Entre les int r ts des titulaires et ceux des metteurs le l gislateur a tranch Apr s la notification Le titulaire n est plus responsable des cons quences li es la perte ou au vol de l instrument sauf s il a agi frauduleusement On note que la n gligence n est pas reprise ici si elle est tablie elle n a de cons
23. e v ritable obligation de r sultat charge de l metteur qui doit prendre toutes les mesures n cessaires pour que la confidentialit du code soit maintenue supporter les risques de tout envoi au titulaire d un instrument de TEF ou des moyens qui en permettent l utilisation ne pas fournir un instrument de TEF non sollicit par le titulaire sauf s il s agit du renouvellement d un instrument existant conserver un relev interne des op rations pendant cinq ans au minimum la dur e correspond aux exigences en mati re de blanchiment de capitaux www vdepartners be mettre la disposition du titulaire tous les moyens pour effectuer la notification en cas de perte ou de vol de son instrument cela signifie que l metteur doit mettre en place un syst me permettant d effectuer la notification 24 heures sur 24 De plus il doit fournir au titulaire un moyen de prouver la notification notamment lorsqu elle a lieu par t l phone tel un num ro de dossier dans le cadre d une carte l metteur doit la demande du titulaire modifier les plafonds d utilisation de son instrument de TEF emp cher toute nouvelle utilisation de l instrument d s la notification du titulaire noter que cette obligation s applique m me en cas de fraude du titulaire La loi fait peser ici une obligation du r sultat sur l metteur qui est bien le seul en mesure de stopper l utilisation de l instrument en cas de cont
24. emble couvrir toutes les hypoth ses alors qu il aurait sembl logique de limiter la responsabilit de l metteur aux seules op rations non entach es par la fraude du titulaire Les sanctions du non respect de la loi Les sanctions civiles Toute clause par laquelle le titulaire renoncerait ses droits est interdite et nulle de plein droit De m me toute clause par laquelle l metteur est exon r enti rement ou partiellement de ses obligations est galement interdite et nulle Cette derni re pr cision est importante puisque par une formulation g n rale toute clause le l gislateur a cherch d lib r ment interdire l metteur de se d charger de sa responsabilit sur les commer ants victimes de l utilisation d instruments de TEF par des tiers non autoris s Les sanctions p nales Sont punis d une amende de 500 20 000 euros ceux qui commettent une infraction de mauvaise foi la loi ceux qui ne se conforment pas aux dispositions d un jugement ou d un arr t L action en cessation est galement possible Lien avec la loi sur les pratiques du commerce Comme mentionn pr c demment la loi sur les pratiques du commerce contient en son article 81 5 une transposition partielle de la recommandation La pr sente loi pr voit une nouvelle r daction pour cet article afin de tenir compte de la directive europ enne relative aux contrats distance et de son article 8 relatif aux pai
25. ements par carte Nouvel article 81 5 en cas d utilisation frauduleuse d un instrument de TEF ou d un instrument rechargeable dont la valeur susceptible d tre stock e est sup rieure 125 euros dans les conditions de la d rogation article 8 4 de la loi le consommateur peut demander l annulation du paiement sauf s il a agi lui m me frauduleusement En cas d annulation l metteur doit rembourser le consommateur dans les plus brefs d lais L article 8 de la directive relative aux contrats distance demandait aux Etats membres de prendre les mesures appropri es pour que le consommateur puisse demander l annulation d un paiement en cas d utilisation frauduleuse de sa carte de paiement et qu il soit recr dit des sommes vers es en paiement ou se les voie restitu es Le nouvel article 81 5 cherche transposer fid lement l article 8 de la directive ce qui n est pas le cas de l actuel article qui transpose en partie la recommandation tout en gardant la coh rence avec la pr sente loi Ainsi retrouve t on les exigences d annulation et de remboursement mais dans le cadre de la d rogation pr vue l article 8 4 de la loi c est dire l utilisation de l instrument de TEF sans pr sentation physique et sans identification lectronique Conclusion La loi du 17 juillet 2002 a pour m rite de clarifier la relation entre metteur et titulaire d instruments de transfert lectronique de fonds
26. entes au consommateur conclues en dehors de l entreprise du vendeur Sont ici vis es les ventes de produits et de services au consommateur 1 la r sidence du consommateur ou d un autre consommateur ainsi que sur le lieu du travail 2 une excursion organis e par ou pour le vendeur 3 dans les salons foires et expositions pour autant qu il n y ait pas paiement sur place de la somme totale et que le prix exc de 8 500 Frs Ne sont bien entendu pas vis es article 87 les d monstrations demand es domicile les ventes de denr es alimentaires dans le cadre de tourn es fr quentes et r guli res vendeurs ambulants et march s les ventes publiques les ventes distance et les ventes d assurances Dans ce cas s applique galement le d lai de r flexion de 7 jours A nouveau si le consommateur renonce aucun frais ou indemnit ne peut lui tre r clam Enfin l article 92 vise galement les activit s ambulantes pour signaler qu elles doivent respecter leur l gislation propre 8 Des pratiques contraires aux usages honn tes Les articles 93 et 94 organisent un cadre g n ral du respect par un commer ant de pratiques ventuellement non vis es explicitement par une disposition particuli re de la loi ou d autres dispositions l gales qui contreviennent ce que l on peut appeler une mani re normale de conduire les affaires La d finition g n rale de pratique honn te implique q
27. es une offre gratuite ou une r duction de prix lors d une acquisition subs quente chez le m me vendeur et avec une r duction qui n exc de pas le tiers du prix d origine Ceux qui peuvent mettre ce type de titres doivent tre immatricul s aupr s du Ministre de l Economie et ceci afin de permettre un contr le des pratiques et des titres mis Cette immatriculation fait l objet d une publicit sur les titres Toute personne qui propose une diminution de prix par le biais d un titre peut tre tenue personnellement Enfin l article 62 permet au Roi de fixer un certain nombre de modalit s pratiques auxquelles les titres doivent r pondre et prendre diff rents arr t s d ex cution n cessaires l application de la loi 7 6 Les bons de valeur Sont des bons de valeur au sens de l article 63 Les documents diffus s gratuitement par un commer ant un producteur ou un importateur et permettant leur d tenteur de b n ficier dun avantage consistant en une r duction en esp ces lors de l achat d un produit ou service d termin ou de l achat simultan de quelques produits ou services identiques Il faut donc qu il y ait i l mission d un document ii l obtention d une r duction en esp ces il une promesse de r duction de prix lachat ou lors d un deuxi me achat La diff rence significative entre un bon de valeur et une offre conjointe est son autonomie par rapport au
28. es dispositions de l article 80 obligent le vendeur r aliser la commande dans les 30 jours sauf accord de l acheteur En cas de renonciation au contrat les frais directs de renvoi ne peuvent tre mis charge du consommateur que pour autant que le produit livr ou le service prester ne correspondent pas la description de l offre ou que le vendeur qui mait pas rempli ses obligations d information reprises par la loi Enfin l article 81 4 contient une disposition particuli rement importante puisqu elle permet au consommateur de renoncer un contrat de cr dit conclu en vue de financer enti rement ou partiellement le prix du produit ou du service pour autant que le contrat de cr dit ait t conclu avec le vendeur ou un tiers inform et acceptant la possibilit de renonciation que la renonciation se fasse dans un d lai de 7 jours ou plus si pr vu contractuellement L article 81 5 contient de mani re impromptue des dispositions particuli rement importantes en mati re d instruments de transferts lectroniques de fonds Ces dispositions permettent de couvrir tous les instruments qui donnent son titulaire acc s aux fonds d tenus sur son compte aupr s d un tablissement de cr dit et qui autorisent moyennant l utilisation d un code d identification personnel ou la production de toute autre preuve d identit similaire la r alisation de transfert de fonds un b n ficiaire Il s agit e
29. estation d une op ration par le titulaire l metteur doit apporter la preuve que l op ration a t correctement enregistr e et comptabilis e Responsabilit s de l metteur La responsabilit de l metteur porte sur l inex cution ou l ex cution incorrecte des op rations effectu es l aide d un instrument de TEF partir de dispositifs terminaux ou d quipements agr s par l metteur les op rations effectu es sans l autorisation du titulaire toute erreur ou irr gularit commise dans la gestion du compte et imputable l metteur en cas de contrefa on de l instrument de l usage de l instrument contrefait D s lors que sa responsabilit est engag e l metteur doit rembourser au titulaire le montant de l op ration non ex cut e ou incorrectement ex cut e ventuellement augment d int r ts la somme ventuellement n cessaire pour r tablir le titulaire dans la situation ant rieure obligation valable galement en cas de contrefa on tout autre cons quence financi re ventuelle pour l instrument rechargeable la perte de toute valeur stock e ou l ex cution incorrecte des op rations par le titulaire lorsque la perte ou l ex cution incorrecte est due un dysfonctionnement de l instrument du dispositif du terminal ou de tout autre quipement agr par l metteur L metteur n est pas responsable si les op rations sont effectu s par un tiers ou si le tit
30. et doivent respecter les obligations du texte Le titulaire est toute personne physique qui d tient un instrument de TEF Les personnes morales sont exclues de la protection Les exclusions Les op rations suivantes sont exclues du champ d application les transferts de fonds r alis s par ch que ou lettre de change les transferts de fonds r alis s par instrument rechargeable mono prestataire sans acc s direct un compte bancaire les transferts de fonds r alis s suite un virement un ordre de paiement ou une domiciliation effectu e manuellement Enfin certaines dispositions ne sont pas applicables aux instruments rechargeables utilis s dans leur fonction d chargement sans acc s au compte Il s agit des dispositions suivantes l obligation faite l metteur de fournir un relev p riodique des op rations une obligation sp cifique est pr vue pour les instruments rechargeables puisque l metteur doit fournir au titulaire la possibilit de v rifier au moins les cinq derni res op rations effectu es l aide de l instrument ainsi que la valeur r siduelle stock e sur l instrument l obligation de conserver un relev interne des op rations pendant une p riode de 5 ans l obligation d emp cher toute nouvelle utilisation de l instrument apr s la notification de la perte ou du vol la responsabilit de l metteur en cas d inex cution ou d ex cution incorrecte des op rations par
31. guer clairement de toute autre pr sentation d un service ou d un produit Il s agit donc de l interdiction de principe de la publicit trompeuse La loi a t compl t e en 1999 pour y inclure galement la publicit par courrier lectronique il s agit d une transcription de la directive europ enne L article 23 6 8 interdit galement tout l ment d nigrant l gard du vendeur des produits ou des services les comparaisons trompeuses ou impliquant sans n cessit la possibilit d identifier ou un plusieurs vendeurs et ou comportant des l ments susceptibles de cr er la confusion avec un autre vendeur ses produits ses services ou son activit L op rateur de t l communications BELGACOM est implicitement d sign lorsqu il est fait mention des lignes t l phoniques classiques qu il offre Une publicit comparative peut tre n gative pour un concurrent mais ne peut pas le discr diter L usage des termes hors prix et victimes entra ne un tel discr dit Pr sident du Tribunal de Commerce de Bruxelles 5 janvier 2001 RDC 2002 p 290 Ces trois derni res dispositions visent plus particuli rement organiser la publicit comparative qui en principe est permise voir ci dessous article 23 bis mais dans les limites circonscrites par le l gislateur Sont ensuite galement interdites par l article 23 9 14 les publicit s qui se fondent sur des produits insuffisamment en
32. hise en cas de n gligence grave ou refuser en cas de fraude L article 82 pr cise qu il appartient au vendeur d apporter la preuve de l existence de l information pr alable d une confirmation crite ou par support durable du respect des d lais et du consentement du consommateur Cette obligation est bien entendu extr mement difficile respecter dans tous les contrats on line et c est pourquoi le paragraphe 2 a pr vu un certain nombre d exceptions actuellement limit es au syst me automatis d appels sans intervention humaine et aux t l copieurs Le Roi peut n anmoins tendre la liste des techniques La facilit en mati re de preuve pour les points ci dessus ne dispense bien entendu pas le vendeur des autres obligations que lui impose la loi Au demeurant le l gislateur a m me pr vu que le vendeur ne peut se r f rer une loi d un Etat tiers l Union Europ enne pour chapper ses obligations Enfin comme pour toutes les autres sections le Roi re oit du l gislateur des comp tences pour tendre restreindre ou d finir un certain nombre de domaines d finis par la loi B Les paiements lectroniques La loi relative aux op rations effectu es au moyen d instruments de transfert lectronique de fonds a t adopt e le 17 juillet 2002 Cette loi transpose la recommandation europ enne 97 489 CE du 30 juillet 1997 relative aux op rations effectu es au moyen d instruments de paiement lectr
33. ion d origine d l guer sa comp tence un organisme ou subordonner la fabrication la d tention d une attestation d origine individuelle L article 21 pour autant que de besoin interdit l emploi abusif de l appellation d origine m me par des ajouts de type genre type fa on similaire etc ou que le produit contienne un produit d appellation d origine L article 20 contient l interdiction de principe d user d une d nomination pour vendre fabriquer etc 3 La publicit 5 1 D finition L article 22 indique Pour l application de la pr sente loi est consid r e comme publicit toute communication ayant pour but direct ou indirect de promouvoir la vente de produits ou de services y compris les biens immeubles les droits et les obligations quels que soient le lieu et les moyens de communication mis en uvre Est consid r e comme publicit comparative toute publicit qui explicitement ou implicitement identifie un concurrent ou des produits ou services offerts par un concurrent Pour que s applique la loi il faut d s lors qu il y ait une communication via tous les renseignements ou indications si minimes soient ils qu elle soit diffus e c est dire r pandue volontairement dans n importe quel milieu que la diffusion ait un but bien d termin direct ou indirect tant de promouvoir la vente Une comparaison n est pas objective si la qualit et les
34. n fait des cartes de paiement des cartes de d bit ou de cr dit des cartes accr ditives ou des cartes quip es d un microprocesseur L metteur d un instrument de transfert lectronique doit mettre la disposition du consommateur les moyens appropri s pour que celui ci puisse adresser une notification en cas de perte de vol ou d utilisation frauduleuse Le consommateur doit notifier imm diatement un des v nements ci dessus Jusqu la notification le consommateur est responsable de l utilisation de son instrument avec cependant un maximum de 6 000 Frs sauf n gligence grave inscrire son n de code sur l instrument le laisser la disposition de tiers communiquer le code un tiers Dans ce cas il appartient au Roi de fixer le montant de la franchise Si le consommateur a agi frauduleusement il n y a plus aucun plafond Apr s la notification le consommateur est d charg de sa responsabilit sauf agissement frauduleux Enfin la responsabilit du consommateur n est pas engag e si l instrument a t utilis sans pr sentation physique ou identification lectronique La loi pr cise en outre que la seule utilisation du code confidentiel est insuffisante pour engager la responsabilit du titulaire de l instrument Le consommateur peut demander l annulation du transfert et les sommes doivent lui tre restitu es dans les 30 jours L metteur pourra n anmoins retenir le montant de la franc
35. nt eux m mes pr judice en se laissant entra ner dans une concurrence effr n e 7 2 Annonce de r ductions et de comparaisons de prix L article 42 renvoie express ment l article 5 organisant l indication d une r duction de prix voir supra information du consommateur Selon l article 43 la r duction de prix doit faire r f rence au prix ant rieur habituel c est dire pratiqu pendant au moins un mois avant la r duction il y a une exception pour les prix subissant une d t rioration rapide la r duction ne peut exc der un mois et doit tre au moins d une journ e enti re il y a une disposition particuli re pour les soldes voir infra Les r ductions de prix comparatifs article 23 bis doivent tre non quivoques A nouveau l article 44 donne la possibilit au Roi de d signer des produits ou services pouvant recevoir un traitement particulier Enfin l article 45 pr cise que lorsqu une r duction de prix est annonc e en dehors de l tablissement comme tant limit e dans le temps le vendeur qui ne dispose plus du produit concern est tenu de d livrer au consommateur pour tout produit d un prix sup rieur 1 000 Frs dont le stock est puis un bon donnant droit son achat dans un d lai raisonnable et dans les termes de l offre sauf en cas d impossibilit de r approvisionnement dans les m mes conditions 7 3 Les ventes en liquidation Pour la
36. omiques 9 jour ouvrable les jours calendrier l exclusion des dimanches et jours f ri s l gaux DE L INFORMATION DU CONSOMMATEUR 1 Indication des prix L article 2 impose tout vendeur d indiquer le prix par crit sauf en cas de vente publique Il en est de m me pour les services L article 3 impose que le prix ou le tarif soit le montant global TTC services ou produits compl mentaires L article 4 impose l utilisation de lE Si des r ductions de prix ou de tarifs sont annonc es elles doivent tre indiqu es soit par la mention du nouveau prix c t du prix ant rieur soit par l indication expresse nouveau prix et ancien prix soit par l indication d un pourcentage clair de r duction soit par la mention d un pourcentage uniforme de r duction dans les deux derniers cas l annonce doit indiquer si la r duction a d j t faite sur le prix indiqu En aucun cas une r duction de prix d un produit ou d un service ne peut tre pr sent e au consommateur comme une offre gratuite d une quantit du produit ou d une partie du service L article 6 permet au Roi pour certains produits et services de d terminer les modalit s d indication de prix pour les produits et services 2 Indication des quantit s La loi d finit notamment les produits vendus en vrac produits mesur s ou pes s en pr sence de l acheteur les produits vendus la pi ce produits q
37. onique en particulier la relation entre metteur et titulaire En Belgique le l gislateur avait choisi en 1999 lors de la transposition de la directive europ enne relative aux contrats distance dans la loi sur les pratiques du commerce d int grer une partie des dispositions de la recommandation l actuel article 81 5 reprend les principes de partage de responsabilit entre l metteur et le titulaire d un instrument de paiement principes qui constituent l essentiel de la recommandation Toutefois devant les cons quences d une transposition partielle champ d application plus restreint b n ficiaires limit s etc le l gislateur a choisi de proposer une loi exclusivement d di e aux paiements lectroniques reprenant l ensemble des dispositions de la recommandation Champ d application de la loi La loi est relative aux op rations effectu es au moyen d instruments de transfert lectronique de fonds et vise galement les instruments rechargeables commun ment appel s porte monnaie lectronique Les instruments de transfert lectronique de fonds Par ce terme il faut entendre un moyen permettant d effectuer une op ration de transfert de fonds paiement un retrait ou un d p t d argent liquide l acc s distance un compte bancaire le chargement et le d chargement d un porte monnaie lectronique instrument rechargeable Ces op rations peuvent se r aliser par voie partiellement ou enti
38. ositions en mati re de tenue de documents sociaux et de TVA __ l occupation de travailleurs sans tre inscrit lONSS et sans respecter la l gislation sur le permis de travail __ l occupation de travailleurs en infraction la r glementation sur le travail temporaire int rimaire et la mise disposition de travailleurs le non respect des conventions collectives de travail rendues obligatoires __ le non respect de labels cologiques __ l exercice d une activit professionnelle sans disposer de l attestation requise le non respect des dispositions l gales d cr tales et r glementaires en mati re de publicit il y a ici renvoi expres au D cret dans la mesure o une partie de la comp tence a t d volue aux R gions et Communaut s comme en mati re de m dicaments d alcool de tabac et l organisation de la publicit la radio et la t l vision Qui peut intenter l action en cessation 1 Tout int ress Le ministre comp tent sauf pratique honn te entre commer ants article 93 3 Les groupements professionnels ou interprofessionnels ayant la personnalit civile sauf pratique honn te d un commer ant l gard d un consommateur article 94 4 Les associations de d fense des int r ts des consommateurs ayant la personnalit civile pour autant qu elles soient agr es par le ministre des Affaires conomiques et qu elles soient repr sent es au Conseil de la con
39. produit de base Cette autonomie permet de d roger aux articles 5 42 et 43 Pour autant que le bon de valeur soit clairement limit et indique la valeur en esp ces qu il repr sente de quel produit ou service il s agit les points de vente o l offre peut tre r clam e la dur e de la validit l identit de l metteur OR ENT Toute personne qui met des bons de valeur se constitue d biteur de la cr ance que ces bons repr sentent Il va de soi que l mission d un bon de valeur ne peut contourner ni les interdictions de r duction du prix vis es par l article 44 ni les dispositions en mati re de p riode d attente dans le cadre des soldes 7 7 Les ventes publiques Au sens de l article 69 il s agit de Les offres en vente et vente publique soit aux ench res soit au rabais ainsi que l exposition en vue de telles ventes de produits manufactur s Ne sont pas vis es les ventes vdelcgo www vdepartners be n ayant pas de caract re commercial qui s adressent des professionnels c d objets d art d antiquit s qui se d roulent dans des salles habituellement destin es cet effet ne sont pas vis s les tapis et les bijoux d pratiqu es dans le cadre d ex cutions forc es judiciaires e pratiqu es dans le cadre d un concordat ou d une faillite op Les ventes publiques vis es ne portent que sur des produits usag s c est dire to
40. r la loi lui donne un pouvoir d appr ciation fort tendu Un aper u de la jurisprudence sera discut au cours L autre exception exorbitante du droit commun est la possibilit pour le Pr sident d intervenir titre pr ventif dans le cadre de l application de l article 23 r glementation de la publicit voir ci dessus puisqu une ordonnance pourra interdire une publicit dont la publication est seulement imminente A contrario l article 96 limite les pouvoirs du Pr sident du Tribunal de Commerce en mati re d actes de contrefa on qui sont sanctionn s par les lois sur les brevets d inventions les marques de produits ou de services les dessins ou mod les et le droit d auteur et les droits voisins qui sont r serv s la comp tence du Tribunal de 1 re Instance l exception l exception tant les marques de service utilis es sur le territoire du B n lux la date d entr e en vigueur du Protocole du 10 novembre 1983 si la loi uniforme B n lux ne permet pas de protection particuli re Enfin l article 97 donne une comp tence au Tribunal de Commerce pour faire cesser les infractions particuli res suivantes __ l exercice d une activit commerciale sans tre immatricul au Registre de Commerce inscription et activit r elle ou des activit s itin rantes non renseign es au Registre il en est de m me pour les activit s artisanales inscription et activit r elle non respect des disp
41. rement lectronique ainsi le paiement peut tre initi par un mode non lectronique empreinte papier d une carte de cr dit par exemple pour autant que l une des tapes du paiement est automatis e ce qui est le cas pour les paiements par carte de cr dit m me si l initialisation n est pas lectronique il sera couvert par la loi Ainsi les op rations de transfert lectronique de fonds sont celles qui s effectuent notamment partir de terminaux points de vente distributeurs automatiques t l phone application de phone banking ordinateur application home banking et internet banking dispositifs mis en place par l metteur self banking Les instruments utilis s pour effectuer ces op rations sont notamment les cartes de d bit cartes de cr dit cartes puce syst mes de banque domicile par internet ou par t l phone Le porte monnaie lectronique l instrument rechargeable L instrument rechargeable est une sous cat gorie des instruments de transfert lectronique de fonds Il permet de stocker lectroniquement des unit s de valeur sur un support tel qu une carte carte Proton ou un ordinateur Pour tre couvert par la loi l instrument doit tre rechargeable les instruments utilisables pour un service donn et ou une p riode pr cise et ou une somme fixe pr charg e ne sont pas vis s Par contre la loi ne cherche r glementer que les instruments qui permettent une
42. roduits le Roi d termine les p riodes de soldes Pour viter tout d bordement l article 53 instaure des p riodes d attente du 15 novembre au 2 janvier inclus et du 15 mai au 30 juin inclus pendant lesquelles il est interdit d effectuer des annonces de r duction de prix Il est galement interdit d annoncer des r ductions de prix qui sortent leurs effets pendant les p riodes vis es Les dispositions r glant les soldes doivent se cumuler avec celles sur les ventes en liquidation et la r glementation sur les prix Une exception est pr vue pour des manifestations commerciales occasionnelles style braderie pour autant qu elles aient une dur e maximale de 4 jours 7 5 L offre conjointe de produits ou de services Sauf exception les offres conjointes au consommateur sont interdites Au sens de l article 54 il y a offre conjointe lorsque L acquisition gratuite ou non de produits de services de tout autre avantage ou de titre permettant de les acqu rir est li e l acquisition d autres produits ou services m me identiques Selon l article 55 il est permis d offrir conjointement pour un prix global 1 des prix ou des services constituant un ensemble dans le secteur financier pour autant qu ils aient t d sign s par le Roi 2 des produits ou des services identiques condition a que le produit ou le service puisse tre acquis s par ment son prix habituel b que le consomma
43. s t l phone avec intervention humaine sans intervention humaine radios visiophones vid otextes courrier lectronique t l copieur t l vision etc Lors de l offre en vente distance le consommateur doit tre inform de mani re non quivoque et doit recevoir notamment comme l ment i l identit du vendeur et son adresse ii les caract ristiques essentielles du produit ou du service iii le prix iv les frais de livraison v les modalit s de paiement de livraison ou d ex cution du contrat vi la mention s il y a un droit de renonciation vii les modalit s de reprise viii les co ts d utilisation de la technique de communication distance ix la dur e de validit de l offre ou du prix x la dur e minimale du contrat propos Enfin suivant l article 79 le consommateur doit recevoir par crit ou sur un support durable la confirmation des points 1 3 6 ci dessus et 10 Le vendeur est galement tenu de notifier au consommateur qu il a le droit de retourner le produit ou la commande du service dans un certain d lai Le d lai minimum est de 7 jours L absence de la mention de possibilit de renvoi est assimil e une vente forc e Le droit renonciation ne peut tre soumis aucune p nalit ni une justification des motifs Cependant logiquement l article 80 4 pr voit une exception au droit la renonciation si il y a d but d ex cution du contrat
44. sommation Ici figure galement une autre d rogation importante au droit commun dans la mesure o ces associations peuvent agir en justice pour la d fense de leur int r t collectif statutairement d fini class action par exemple l am ricaine Autre d rogation au principe g n ral l action peut tre men e dans le cadre de l article 33 clause abusive voir ci dessus et peut tre dirig e soit contre un vendeur particulier soit contre les associations de ces vendeurs qui recommandent l utilisation des m mes clauses contractuelles g n rales ou des clauses similaires c est la deuxi me branche de l alternative qui constitue l exception Le paragraphe 2 organise l intentement d une action dans le cadre de la protection de labels cologiques L article 99 organise la publicit de la d cision du tribunal dans la mesure o celle ci peut tre publi e soit in extenso soit en r sum r dig par le Pr sident Enfin l article 100 pr cise que l action est form e et instruire selon les formes du r f r et est introduite par citation ou par requ te 9 2 La loi du 26 mai 2002 Moniteur Belge du 10 juillet 2002 transcrit en droit belge la directive 98 27 CE du 19 mai 1998 relative aux actions intracommunautaires en cessation mais uniquement pour les commer ants L action intracommunautaire en cessation est une action en cessation qui peut tre intent e aupr s du Pr sident du Tribunal de 1
45. stock ou des services qui ne pourront tre prest s les publicit s qui veillent l espoir ou la certitude de pouvoir gagner un produit un service ou un avantage quelconque par l effet du hasard cette interdiction ne s applique pas la publicit pour les loteries autoris es les publicit s comportant des offres gratuites ou moyens de participation aux loteries autoris es faire ici le parall le avec l article 56 et 57 les publicit s qui favorisent un acte consid r comme un manquement la loi sur les pratiques du commerce les publicit s qui se r f rent des tests comparatifs effectu s par des organisations de consommateurs les publicit s qui ont trait des produits ou appareils autres que des m dicaments faisant r f rence l am lioration de l tat de sant les publicit s qui hors les offres conjointes autoris es voir articles 56 et 57 lorsque la demande d obtention d un avantage quelconque n est pas distincte de tout bon de commande 5 3 La publicit comparative L article 23 bis a instaur le principe de la lic it de la publicit comparative Celle ci doit cependant r pondre certains crit res elle ne peut tre trompeuse au sens de l article 23 1 5 de la loi sur les pratiques du commerce elle doit comparer des produits ou services r pondant aux m mes besoins ou ayant le m me objectif elle doit comparer objectivement une ou plusieurs cara
46. teur soit clairement inform de cette facult y compris le prix de vente s par c que la r duction de prix ventuelle offerte soit au maximum d 1 3 des deux prix additionn s Il est permis d offrir titre gratuit conjointement un produit ou un service principal a les accessoires sp cialement adapt s b l emballage sp cialement adapt c les menus produits ou services admis par l usage commercial ainsi que la livraison le placement le contr le et l entretien des produits vendus d les chantillons du fabricant ou du distributeur du produit principal en petites quantit s e les chromovignettes et autres images f des titres de participation des loteries l galement autoris es g les produits publicitaires inscription apparente qui ne se trouve pas comme telle dans le commerce et d un prix maximum 5 du prix du produit principal L article 57 autorise galement offrir gratuitement et conjointement un produit ou un service principal des titres permettant 1 d obtenir des services ou produits identiques en tenant compte de la limite de r duction de l article 55 2 d obtenir des chromos etc ou des billets de loterie 3 d obtenir une ristourne en esp ces si elle mentionne la valeur en esp ces et si une lisibilit claire de l offre figure sur le titre 4 d obtenir des documents donnant droit apr s acquisition d un certain nombre de produits ou de servic
47. tir de dispositifs ou terminaux agr s par l metteur que ceux ci soient sous son contr le ou non la responsabilit de l metteur pour les op rations effectu es sans l autorisation du titulaire ainsi que pour les erreurs ou irr gularit s commises dans la gestion du compte l obligation pour le titulaire de notifier toute irr gularit imput e sur son relev ainsi que toute erreur ou irr gularit L information du titulaire d un instrument de transfert lectronique de fonds TEF La loi se concentre sur un l ment essentiel de la relation entre l metteur et le titulaire qui est la bonne information de ce dernier la fois avant la remise d un instrument de paiement puis au fur et mesure de son utilisation Informations avant nclusion ntr Au moment de la remise d un instrument de TEF avant la conclusion du contrat ou au plus tard au moment de la conclusion le titulaire doit recevoir au minimum les informations suivantes les conditions contractuelles r gissant l mission et l utilisation de l instrument une description de l instrument et de ses caract ristiques techniques les utilisations possibles de l instrument y compris les utilisations l tranger les plafonds ventuellement appliqu s dans le cas d une carte les plafonds correspondant aux besoins propres du titulaire que ce dernier peut choisir les obligations et responsabilit s respectives des parties ainsi qu
48. trument de transfert lectronique de fonds a t utilis sans pr sentation physique et sans identification lectronique La seule utilisation d un code confidentiel ou de tout autre l ment d identification similaire n est pas suffisante pour engager la responsabilit du titulaire En clair dans le cadre d un paiement distance utilisation de l instrument sans pr sentation physique gt si l instrument est utilis sans identification lectronique le titulaire n est pas responsable des op rations Principalement cette disposition vise faire chec aux pratiques de paiements distance consistant transmettre le num ro apparent d une carte de cr dit et sa date d ch ance La s curit d un tel paiement est nulle puisque toute personne peut effectuer le paiement d s lors que le num ro est connu Que faut il entendre par identification lectronique L expos des motifs parle de la lecture d un instrument de TEF dans un terminal ce peut tre par exemple la lecture de la carte par un lecteur ad hoc int gr l ordinateur lecture qui est coupl e la r alisation d un code confidentiel Dans ce cas l instrument est identifi lectroniquement et le code confidentiel n est pas le seul l ment de s curit utilis On note cependant ce qui a tout lieu d tre un oubli du l gislateur que se passe t il en cas de fraude du titulaire Ne mentionnant pas la fraude la d rogation s
49. u il existe un tr s large pouvoir d appr ciation du comportement des commer ants de la part du Pr sident du Tribunal de Commerce L article 93 interdit tout acte contraire aux usages honn tes d un commer ant l gard d un autre commer ant et l article 94 en fait de m me pour tout acte d un commer ant l gard d un consommateur De mani re impromptue l article 94 bis interdit sauf r glementation particuli re qui l autoriserait un vendeur de faire signer par un consommateur une lettre de change pour se faire promettre ou se faire garantir le paiement des engagements de celui ci Cette disposition rejoint celle reprise pour la m me interdiction dans la loi du 12 juin 1991 relative au cr dit la consommation et dans la loi du 9 mars 1993 r glementant les entreprises de courtage matrimoniales 9 L action en cessation 9 1 Le Pr sident du Tribunal de Commerce constate l existence et ordonne la cessation d un acte m me p nalement r prim constituant une infraction aux dispositions de la pr sente loi Il s agit d un des rares textes l gaux qui institue une exception au principe du p nal tient le civil en l tat Comme l article 95 qui institue l action en cessation vise toutes les dispositions de la loi il vise galement celles relatives aux pratiques et usages honn tes ce qui en d autres termes outre les cas explicitement ceux d duits par la jurisprudence vis s pa
50. ui ne peuvent faire l objet d un fractionnement sans en changer la nature ou les propri t s les produits conditionn s produits dont la mesure est ou le pesage a eu lieu avant la vente les produits pr emball s les produits conditionn s recouverts par un emballage de telle fa on que le contenu ne puisse tre chang sans alt rer l emballage l unit de mesure obligation d utiliser des unit s l gales loi du 16 juin 1970 emplisseur celui qui pr emballe conditionneur celui qui conditionne les produits quantit nominale la quantit nette du produit que le pr emballage est cens contenir L article 8 pr cise que tout produit conditionn doit indiquer la quantit nominale pour les ventes en gros l indication peut figurer sur les documents de commerce factures notes d envoi etc pour les produits de plus de 10 kilos ou de 10 litres vendus par unit de chargement un document de pesage ou de mesurage sera remis l acheteur L indication des quantit s nominales est impos e par l article 9 l emplisseur ou au conditionneur S il s agit d un produit import cette obligation sera alors charge de l importateur Cette obligation sera galement mise charge du donneur d ordre ventuel du remplisseur ou du conditionneur L article 10 interdit la mise en vente en l absence de la mention de la quantit nominale sauf pour les produits en vrac A nouveau l articl
51. ulaire a provoqu lui m me le dysfonctionnement Les obligations et responsabilit s du titulaire Ses obligations Deux obligations principales sont impos es au titulaire D abord une obligation g n rale d utiliser son instrument en bon p re de famille en respectant les conditions d utilisation telles que fournies par l metteur Cela implique bien videmment de ne pas communiquer le code secret qui permet l utilisation de l instrument mais aussi d assurer une s curit minimale de l instrument et des moyens qui en permettent l utilisation Ensuite l obligation de notifier d s que possible l metteur tout incident survenu dans l utilisation de son instrument de TEF La notification doit avoir lieu dans les cas suivants perte ou vol de d instrument ou des moyens qui en permettent l utilisation imputation sur le relev ou les extraits de compte d op rations effectu es sans l accord du titulaire toute erreur ou irr gularit constat e sur les relev s ou extraits de compte Enfin le principe d irr vocabilit des instructions de paiement est pos interdisant au titulaire de r voquer un transfert de fonds effectu l aide de son instrument hors cas vis s par la notification Toutefois ce principe conna t une exception dans les cas o le montant de la transaction n est pas connu au moment o l instruction est donn e ce qui est le cas notamment lorsque l empreinte de la cart
52. ut produit qui pr sente des signes apparents d usage sauf vieillissement artificiel Ces ventes doivent obligatoirement se tenir dans des salles sp cialis es sauf d rogation expresse du ministre La loi rend responsable du respect des conditions lorganisateur de la vente 7 8 Achat forc Il est interdit de faire parvenir une personne sans demande pr alable de sa part un produit ou un service quelconque en l invitant contracter contre paiement du prix Pour les produits l interdiction vaut m me s il y a renvoi sans frais pour l exp diteur Si l interdiction n est pas respect e le destinataire n est pas tenu de payer ni de restituer Cette protection du consommateur est tendue m me aux cas o il pourrait exister une pr somption d acceptation tacite Il existe une d rogation en mati re d offre but philanthropique mais dans ce cas elle doit tre autoris e par le ministre et porter le n d autorisation et m me dans cette hypoth se le destinataire n a aucune obligation ni de paiement ni de renvoi ce qui doit d ailleurs figurer sur l offre 7 9 Les contrats distance et les paiements lectroniques A Les contrats distance La loi belge a t mise en conformit avec la directive 97 7 CE du Parlement et du Conseil du 20 mai 1997 Pour l article 77 le contrat distance est tout contrat concernant des produits ou services conclu entre un vendeur et un consomm
Download Pdf Manuals
Related Search