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1. contre l ambroisie men e dans la r serve des Rami res Apr s avoir test le p turage estival par les ovins pour limiter la floraison de l esp ce en 2005 et 2006 la communaut de communes du Val de Dr me a pour projet 2007 d largir l exp rience plus grande chelle Cette nouvelle exp rimentation est men e en parte nariat avec la chambre d agriculture une association locale de d fense des propri taires et utilisateurs des rami res ADPUR et le soutien de la Diren Rh ne Alpes Elle doit pr ciser l efficacit du p turage de grandes sur faces tudier son impact sur le milieu valuer les probl mes zootechniques et le co t de cette m thode Une cin quantaine d hectares sur le site des Rami res seront test s Les moutons seront gard s par un berger selon un cahier des charges pr cis Cette d marche commune et con cert e s largit aussi la fili re hor ticole Ainsi la ville de S te et le conservatoire botanique national m di terran en de Porquerolles ont travaill de concert pour une gestion durable de l environnement L objectif qui s tend d sormais plusieurs conser vatoires botaniques est de pallier la
2. L agence est un instrument de coh rence Parc r gional des Alpilles Questions ne J rome Nouvellement cr e l agence des aires marines prot g es vise coordonner la mise en cinqui me parc naturel r gional de i caa Provence Alpes C te d Azur Sa charte Bi uvre de la strat gie nationale de protection de la biodiversit marine Etablissement prend en compte la lutte contre le ignon public national caract re administratif EPA il constitue le relais entre l Etat et les changement climatique la pr servation PR SIDENT diff rents parcs marins Il d finit galement la politique des aires marines prot g es et de la biodiversit et des ressources naturelles Elle constitue un projet de d veloppement valorisant les ressources et les savoir faire du territoire Elle soutient les activit s traditionnelles locales ol iculture viticulture etc la solidarit envers les personnes handicap es la protection des paysages le respect d un mode de vie et la participation des habitants La r serve naturelle nationale marine de la R union Elle couvre 3 500 ha sur quarante kilom tres de littoral Avec ses vingt kilom tres de barri re coralienne discontinue isolant quatre formations r cifales principales appel es lagons la r serve int
3. Petite histoire du mouvement colo en France Flore d Auversne HEHE rrr du porc metinannl da mL mal era bb pes ANTONIO FISCHET TI par HONORE OFLITLETLI les b tes uE l S FLI Devoir de m moire Histoire et m moires que port par des du parc national hommes Avec plus i d attention ne de la Vanoise Curriculum et photo ils sont tous l celles et ceux qui ont fait le parc national de la Vanoise Initiateurs agents de terrain et du si ge h tesses d accueil gardiens de refuge membres du conseil d administration du comit scientifique les t moignages de pr s de six cents personnes y sont regroup s S il s agit d un hommage ces pages cachent une autre le on tout projet n existe manquera pas alors de percevoir la diversit des origines des cultures des comp tences 136 pages pour beaucoup d humilit et un devoir de m moire Deux tomes sont d j parus dans la m me s rie 1921 1971 la construction tome 1 et Trois g n rations racontent tome 2 MARIE CHRISTINE MICHEELS ET ISABELLE MAUZ 136 PAGES REVUE DE G OGRAPHIE ALPINE PARC NATIONAL DE LA VANOISE 19 EUROS 42 Espaces naturels n 19 juillet 2007 L me des lieux Voir grand Trente deux Trente deux grands sites de France victimes de leur notori t et menac s par la fr quentation tou
4. Depuis 1993 le programme Loire nature est propice la collaboration entre chercheurs et gestionnaires Ce rapprochement a n cessit d identifier leurs attentes respectives et de favoriser les changes inter r seaux grand et n est pas forc ment justifiable par les gestionnaires Un autre aspect de la recherche montre que la dur e et l intensit des crues enregistr es depuis le 20 si cle n ont pas emp ch la v g talisation active du lit et la chenalisa tion unique de la Loire moyenne qui se des sine pour le 21 si cle Une action forte des gestionnaires semble donc in luctable pour r pondre aux objectifs du plan de gestion et des directives europ ennes en mati re de milieux naturels alluviaux L intervention des chercheurs permet alors de cibler des actions de pr servation et de restauration des milieux Par exemple les estionnaire soul ve des questions des r seaux de discussion o gestionnaires sversales et nombreuses trop et chercheurs changent sur leurs pr oc le chercheur 11 escompte des cupations et trouvent un langage commun ncr tes et des solutions court Cette action associ e une d marche de erme alors que le pas de temps des travaux centre de ressources sur le patrimoine plus petites les d une taille seuil inf rieure 4000 sont potentiellement rodables De ce fait elles pr sentent un int r t r el dans la recharge s dimentaire du fleuve Les chenau
5. 1 ButorStar a t mis au point par une quipe de chercheurs issus du CNRS de la Tour du Valat du Cirad de l Inra et des p dagogues des marais du Vigueirat Nombre de joueurs Bonnes r ponses S ANCE DE JEU AVEC DES TUDIANTS EN GESTION DE L ESPACE RURAL at ordinateur comme support de m diation PHOTO 1 ET DES USAGERS DE L TANG PHOTO 2 PAGE DE DROITE du sol sur la pr sence et la distribution spa tiale des canards des passereaux et h rons paludicoles sont simul s par l ordinateur De m me les co ts et gains des diff rents joueurs sont automatiquement calcul s DUCATION AU TERRITOIRE Le jeu de r les a t utilis dans le cadre de formations ini tiales et continues avec des tudiants de toute discipline et de tous niveaux avec des lyc ens et des professionnels de l environ nement Les objectifs p dagogiques pour suivis lors de la mise en uvre du jeu sont d ordre notionnel acquisition de connais sances m thodologique acquisition de savoir faire et comportemental acquisi tion de savoir tre Ces s ances de jeu per mettent d impliquer les joueurs dans une r flexion sur les dynamiques complexes procurant ainsi un support et un cadre pour explorer les connaissances n cessaires pour comprendre les principales relations de cause effet qui prennent place dans les valuation de la connaissance du fonctionnement de la roseli re avant et apr
6. agit en effet d viter la survenue des dommages li s aux risques av r s d atteinte l environnement en agissant par priorit la source ou d faut en limitant leur occurrence et leurs cons quences avec des moyens humains et des dispositifs techniques et organisation nels appropri s La pr vention est donc une action accompagn e de pr vision et ensemble elles peuvent concevoir et conforter la protection Mais le principe de participation aussi ne peut que remonter toujours plus en amont pour tre op rant Pour lui le public doit tre associ au processus d laboration des projets et des d cisions publiques ayant une incidence sur l environnement et doit donc disposer de moyens d ex pression et d intervention chaque tape ainsi que de recours une fois la d cision prise La participation ne se limite pas l acc s aux informa tions y compris celles relatives aux substances et activit s dangereuses ni la consultation elle suppose une formation de tout un chacun et des processus it ratifs de concertation suffisamment pr coces avant la d cision et dans le suivi de son ex cution Enfin le principe de responsabilit est pr cis ment une r ponse continue aux interpellations et exigences du contexte Exprim dans les normes internationales et en droit fran ais par le revers de la m daille c est le principe du pollueur payeur selon lequel les frais engag s pour pr venir r duire ou comba
7. t s 2000 et 2001 les r serves naturelles des Aiguilles rouges et de Passy ont constitu les principaux terrains d tude distingue trois grandes phases de travail Il cherche combiner quantification en termes de flux spatialisation en termes d itin raires et de pratiques et qualification en termes de caract res de motivations de percep tion de temporalit s de la fr quentation des sentiers La premi re phase du protocole consist en un tra vail de comptage permettant d estimer le nombre de visiteurs en certains points du r seau Des tapis sen sibles au passage d une personne furent install s sur les sites d tudes Des comptages visuels furent r alis s pour compl ter ou redresser les donn es obtenues partir des appareils La seconde phase plus cons quente a pris la forme d une enqu te combinant un questionnaire et une sorte de carnet de bord tous deux soumis aux visiteurs sur les sentiers ou au retour de balade Le questionnaire porte sur le profil des visiteurs et sur leurs motivations et repr sentations de leur pratique des espaces prot g s Le carnet de bord se pr sente sous la forme d un tableau voir page 16 dans lequel sont renseign s les activit s p riodes ou moments durant lesquels elles se d rou lent Il est agr ment d une carte du r seau de sentier On peut alors rendre compte du d placement dat et spatialis et des activit s c est dire de l emploi du te
8. G Zapata Maison de la nature de Lattes commercialisation de plantes d orne ment caract re invasif en orientant les horticulteurs vers des plantes plus respectueuses de l environnement La commune de S te a tabli une liste d esp ces potentiellement envahis santes pour le milieu naturel Cette politique appliqu e tous les espaces verts a t int gr e dans la charte des paysages et propos e comme recommandation dans les actes nota ri s et les permis de construire Le public lui aussi est reconnu comme un acteur part enti re Cette r alit a t reprise par chaque intervenant Le public doit tre investi dans tous les plans de lutte L information et la sensibilisation sont des vecteurs essentiels et un budget sp cifique doit y tre consacr Comment faire pour lutter contre l ibis sacr quand le public l assimile Il esprit du territoire Comment abattre des cureuils gris OU viter que les tortues de Floride finis sent leur jour dans la nature Il y encore beaucoup faire E H l ne Petit 1 Robert Barbault est directeur du d parte ment cologie et gestion de la biodiversit du Mus um national d histoire naturelle Life nouveaux budgets accord sur le programme Life pour la p riode 2007 2013 Le budget Life est de 27 mars dernier le Parlement europ en et la Commission europ enne ont trouv un 1 9 milliards d euros pour la p rio
9. PN Vanoise La recherche pour mieux g rer Au centre des r flexions des gestionnaires ma triser la fr quentation et du m me coup la comprendre Qui quoi o pourquoi quand comment gestionnaires la r daction d un plan de gestion est un moment d intense r flexion Celle ci d bute g n ralement par une longue s ance o chacun est convi nourrir l analyse Les r serves de Haute Savoie n ont pas failli la coutume D s les pre miers changes sur la fr quentation touristique engag s avec le comit scientifique un th me est revenu r current celui des sentiers Or qui dit sen tier dit r seau de sentiers usagers des sentiers gestion des sentiers et bien s r volution des usages et diver sit des acteurs ce questionnement global il faut ajouter des interrogations li es la sp cificit des ter ritoires caract ris e ici par une fr quentation ancienne du fait de la proximit de grands centres touristiques Chamonix Samo ns et de zones urbaines Gen ve Annecy L id e de d velopper une gestion coh rente d un r seau de sentiers recouvrant six r serves de montagne sembl s duisante Mais la mise uvre d une telle proposition se r v le complexe sans doute du fait de l existence de six communes et de deux fortes intercommunalit s Aussi avant d envisager des mesures de gestion concert e il tait primordial de comprendre les repr sentations et les enjeux
10. au risque d an antir toute perspective de collaboration fructueuse Plusieurs points doivent retenir l attention Et tout Le cadre du programme d abord l importance de animation du projet En effet un partenariat bilat ral se construit avant tout sur un bin me d animateurs fran ais et hongrois dis posant de comp tences techniques requises mais galement de qualit s humaines Importance du relationnel le mot est lanc Il s agit d un crit re subjectif et qualitatif qui est pourtant primordial On notera par exemple que dans la pr sente exp rience ces professionnels ont chang en cours de collaboration sans que le pro gramme en subisse de contrecoup La gramme d action du Fonds fran ais pour l environnement mondial Le FFEM est un fonds public cr en 1994 par le gouvernement fran ais Il favorise la protection de l environnement mondial dans des projets de d ve loppement durable II subventionne des projets visant la pr servation des grands quilibres de notre plan te concernant la biodiversit les change ments climatiques les eaux internationales la d sertification et la d gra dation des terres les polluants organiques persistants POPS la couche d ozone stratosph rique En mati re de biodiversit le FFEM favorise la conservation des esp ces et des espaces l usage traditionnel des res sources naturelles par les populations une exploitation durable des res s
11. chets sont remplis pendant les mois d hiver d octobre mars Une autre op ration de proximit entre i Ir F P i T 4 amp 5 FILETS PI GEURS DE MACRO D CHETS LA PHOTO 4 REPR SENTE UN FILET TERRESTRE AVANT LA SAISON DES PLUIES LA PHOTO 5 MONTRE UN FILET AVEC FLOTTEURS INSTALL SUR UNE ZONE HUMIDE ACTIVE elle dans une lutte contre la pr sence des petits d chets sur la plage Depuis mainte nant trois ans chaque ann e 4000 m go tiers sont mis la disposition du public Ces m gotiers sont fabriqu s partir de bo tes Tetra Pak r cup r es et nettoy es par des scolaires Les travailleurs des CAT les transforment ensuite en cendriers de plage La distribution est assur e par le Sivu et par des jeunes volontaires Cette action de sen sibilisation se prolonge avec les Espaces jeunes de Plomeur et de Penmarc h qui ont notamment cr des slogans et des tracts D apparence limit e ces initiatives conf rent un effet positif long terme sur le comportement des utilisateurs du site alg i i A m thode 1 CONTENEUR D CHETS 2 amp 3 COLLECTES MANUELLES DE D CHETS SUR UN MILIEU DUNAIRE PUIS VACUATION L AIDE D UN ATTELAGE DE CHEVAUX DE TRAIT Mutualisation du travail de terrain Malgr les efforts d ploy s l action semble avoir atteint des limites notamment en ce qui concerne les d chets d chouages Pour aller plus
12. comme une voie d acc s et une ressource conomique dans le cas d un projet de valorisation touristique du territoire puis es comme une source de perturbation cologique et de fait comme un outil de canalisation des flux et de contr le Christophe Gotti PN Vanoise RANDONNEURS SUR RM LA FACE EST DU Roc MERLET aux Les indications entre parenth ses sont les fonctions de chaque acteur sur les sentiers tat Minist re verse des cr dits via la Diren de l Environnement d l gue transmet les dossiers d livre les autorisations Asters suivi gestion surveillance travaux pr pare les dossiers Collectivit s locales entretien projet de valorisation Conseil g n ral signalisation et classement discussions avis sur sollicite classement prestations conseils de services Cod rando 74 ONF gestion et entretien des for ts domaniales Comit d partemental de randonn e balisage orestations de services Espace Mont Blanc Coop ration transfontrali re discussions conseils laboration du r seau de sentiers th matiques discussions conseils Source Mignotte 2003 d apr s Romanet 2000 14 Espaces naturels n 19 e juillet 200 de la fr quentation si sa motivation est de pr server un territoire de toute intervention dommageable pour le patrimoine naturel et les convergences d action L tude s est auss
13. dans la mise en uvre d une politique p nale o l environnement est une priorit et dont le but est de pr venir le classement sans suite des proc s verbaux C est ainsi qu Grenoble Pascale Girardon vice procureure est sp cifiquement charg e des questions d environnement et d urbanisme Avec elle Jean Michel B ne travaille en troite collaboration Elle d cide si une plainte rel ve directe ment de la justice ou s il y a lieu d entamer une proc dure de m diation ils en discutent mis un an accepter le poste explique le m diateur Il s agit d une lourde responsabilit et plut t d une charge b n vole puisque je suis d fray la hauteur de 37 68 euros par dossier Fils d ouvrier ancien fonctionnaire issu des Ponts et chauss e patron du d partement de la police des eaux pendant quinze ans l homme estime qu la retraite il doit donner un peu de son temps La t che est militante elle r clame cependant une comp tence aigu Le bilan lui appara t positif 1 s agit d viter une lourde d marche de justice mais aussi d obliger la r paration Ce qui n est pas toujours le cas dans les proc dures de justice souligne le m diateur Jean Michel B ne raconte com ment il traite ses dossiers une cinquantaine ce jour Dans un premier temps je r unis les parties Pas toujours Je ne dois pas commettre d impair psycho logique Je m informe donc pour conna
14. gre pr s de 80 du patrimoine corallien de l le d cret n 2007 236 du 21 f vrier 2007 Grands sites les collectivit s s unissent Deux syndicats mixtes ont vu le jour en f vrier pour g rer respectivement le Grand site de Navacelles et celui de Rocamadour Ces cr ations visent mieux g rer des sites qui accueillent plus d un million de visiteurs par an Le syndicat mixte de Rocamadour r unit avec galit de voix la r gion Midi Pyr n es le d partement du Lot ils participent hauteur de 45 chacun et la commune 10 15 millions d euros sur quinze ans sont mobilis s autour de trois grands axes d intervention la gestion des d placements l accueil et la r habilitation du patrimoine E Parc national amazonien de Guyane n a pas de fa ade maritime mais l v nement est suffisamment rare pour saluer la parution du d cret de cr ation du parc amazonien de Guyane D une surface totale de 3 390 000 ha son c ur de parc compte 2 030 000 ha constitu s de for ts primaires Cinq communes o r sident plus de 7 000 personnes sont concern es D cret n 2007 266 du 27 f vrier 2007 M Parc national de la R union Ce neuvi me parc national fran ais a t cr le 6 mars 2007 Le c ur de l espace prot g couvre 105 000 ha soit 40 de la surface de l le Le parc est implant sur l un des 34 points chauds de la biodiversit mondiale et int gre l un des volcans
15. tre les causes du conflit mais galement les personnes que je vais recevoir J value Je vis et j exerce depuis quarante ans dans cette r gion et je connais du monde J interroge Sur les 532 maires que compte le d partement j en connais 400 Lors de cette premi re phase j explique aux contrevenants en quoi il s agit d une infraction Il faut faire comprendre aux gens la faute qu ils ont commise Je suis amen expliquer par exemple quel est l int r t de la zone humide sur laquelle ils ont construit Je travaille avec la Frapna le conseil g n ral La deuxi me phase est technique c est pointu Je suis en rapport avec les avo cats souvent internationaux il faut en imposer Vous tes seul Et vous devez appara tre comp tent Il en va de la cr dibilit de la m diation La m diation se solde par un proc s verbal de m diation Les parties gent par exemple dans un cas r cent la d molition d une construction sans permis dans une zone inondable Jusqu ce jour tous les engagements ont t respect s mais le m diateur doit donc aussi s en qu rir du fait que le contrat est tenu Dans notre d par tement un probl me r current est celui du comblement de zone humide en vue de construction La m diation consistera exiger la cr ation d une autre zone humide de m me valeur que celle qui a t perdue couter le m diateur on sent qu il aime les gens Qualit
16. L arrachage manuel ou m ca nique l empoisonnement le pi geage le tir on conna t La nouveaut consiste plut t dans l approfondisse ment de ces m thodes Les gestion naires les croisent les mixent tentent de voir comment elles sont plus ou moins adapt es un territoire pr cis ou une esp ce donn e Premi re constatation aujourd hui les gestionnaires inscrivent leurs actions dans une dimension globale Ainsi dans l le de La R union le travail port sur la mise en place d une stra t gie de gestion des invasions biolo giques L ONF a men un contr le raisonn et progressif des plantes exo tiques avec une logique tr s op ra tionnelle Les strat gies de lutte ont int gr des actions en amont et en aval des op rations de terrain inventaire et hi rarchisation des plantes exo tiques cartographie d termination des zones de lutte prioritaires et des m thodes de lutte restauration du milieu naturel Depuis 2002 une pro c dure de d tection pr coce a t mise en place Elle permet d enregistrer les observations et d intervenir rapidement Autre vidence d sormais acquise la n cessit de travailler en partenariat avec tous les acteurs concern s L illustration sera donn e par la lutte Espaces naturels n 19 juillet 200 Forum des gestionnaires
17. LA CHAUVE SOURIS servatoire Lors des Nuits de la chauve souris chaque s ance r unit entre quatre vingts et cent personnes sur r servation Au soir le public a alors l occasion de regarder les rhinolophes se r veiller puis l animateur projette des s quences enregistr es afin d ap porter des l ments d information sur tomie et la biologie de l esp ce D sormais 130 s quences class es par cat gorie comportement reproduction p dagogieonimoon anatomie sont disponibles pour les ani mations et conf rences dont une rare s quence de naissance des contractions jus qu la consommation du placenta Les moines cisterciens se sont peut tre fait voler la vedette mais ils n y trouvent rien redire esprit des lieux est sauf GWENAEL GUILLOUZOUIC GARDE DU LITTORAL gt gt gt M l saintmaurice wanadoo fr tretien L id e premi re tait d inventer un espace mus ographique sur la vie des moines au 12 et 13 si cle et finalement vous concevez un observatoire chauve souris Le parcours est pour le moins trange quel moment l id e a t elle germe Il faut d abord remettre les choses leur juste place L espace mus ographique consacre deux salles aux moines cisterciens ainsi qu une vid o de quinze minutes Ils n ont donc pas t oubli s Cependant c est vrai nombre de visi teurs viennent sp cifiquement pour les chiro pt res des gra
18. alit s que je n avais pas analys es Le probl me de la chasse c est chose mais l a parl d levage de p turage de protection des oiseaux On peut discuter quand on a un avis diff rent et rechercher du positif Pour une bonne gestion il faut qu il y ait tout ce travail un seul ne peut plus g rer seul Personnellement je pense que la dame avec qui j ai jou a peut tre une autre vue monde de la chasse que ce qu elle avait avant comme moi j ai autre vue des mondes des protecteurs On peut aller loin dans la discussion a me dit que j ai raison de me tourner vers le dialogue e suis chasseur je suis garde pi geur le jeu m a aid Espaces naturels n 19 juillet 200 27 but il y a juste eu le hasard Une soir e ur du bar comme il s en organise ment au centre d accueil th rapeu emps partiel L quipe soignante m a demand d organiser une conf rence sur les milieux naturels de Lorraine r pondu pr sent Pierre Wernain se rappelle cet instant comme une intimit v cue avec une vingtaine d adultes handicap s qui n en finissaient plus d tre int ress s Au point les jours qui suivent de programmer une visite guid e de la r serve Sur le terrain l un r dige l article pour leur journal interne les autres posent des questions regardent reformulent se plaisent dans ces lieux a se voit C est certain Le contac
19. de ans le cadre de mon travail je suis amen communiquer et n gocier au quotidien que ce soit avec mon quipe ou les partenaires que sont les agriculteurs les lus les naturalistes les Toute une d marche Raphael Mathevet CHERCHEUR AU CNRS ET CONCEPTEUR AVEC D AUTRES CHERCHEURS DU JEU DE R LES ASSIST PAR ORDINATEUR BUTORSTAR Vous parlez de d marche de mod lisation le logiciel ButorStar s inscrit dans une d marche plus globale de quoi s agit il exactement Un collectif de chercheurs formalis une d marche d accompagnement du processus de prise de d cision approche ComMod Le principe est de d velopper des mod les de simulation ou jeu de r les int grant diff rents points de vue d acteurs et de les uti liser comme des plateformes d apprentissage collectif Les acteurs peuvent participer la construction des mod les pour am liorer leur pertinence et valuer des sc narios Les principaux objectifs sont de faciliter le dialogue l apprentissage et la prise de d ci sion collective au sein d un travail de recherche action interdisciplinaire Cela signifie que ce type de d marche assist e par ordinateur peut tre reproduit pour d autres milieux d autres situations d autres esp ces Cette approche et type d outils ont t d velopp s dans d autres contextes Mes coll gues traitent par exemple des relations entre levage foresterie et conserva tion de
20. de 800 hectares de nature bien originale Avant leur transfert et avec assistance co logique des services espaces naturels sen sibles l tablissement public foncier a proc d une remise en tat et une mise en s curit des friches mini res l o cela semblait n cessaire Il galement restaur des habitats steppiques ou encore cr des d pressions humides crapauds calamites 1 Riches de charbon mal tri schistes noirs et schistes rouges les terrils ont fait l objet d une r exploitation 2 Dans le cadre de financements de l ancien contrat de Plan et de fonds europ ens 3 Avec l aide de l tablissement public foncier CRAPAUDS CALAMITES et des roseli res sur les bords d tangs d af faissements miniers Ces travaux ont permis certains terrils de devenir des maillons forts d un r seau cologique dans le bassin minier Ils accueillent galement une cer taine biodiversit ordinaire dans un Nord tr s industriel la population nombreuse et l agriculture performante La requalification entreprise n a pas exclu l Homme les terrils miniers situ s proxi mit des zones dens ment urbanis es constituent des espaces de promenade pour les nombreux habitants Les terrils pr sen tent ainsi de v ritables r servoirs de biodi versit accessibles au public C est le cas du terril des Argales commune de Rieulay 140 ha ou de Chabaud Latour et de la fos
21. de la France le RPP propose des modes d utilisation diff renci s pour les pelouses les landes et les sous bois En fonction du type de v g tation de l esp ce animale et du type de production attendue le RPP sp cifie les saisons et les niveaux d utilisation encha ner au cours d une m me ann e dans un parc cl tur L unit de mesure tant des journ es brebis par hectare le RPP pr conise par exemple la suc cession de 150 j b ha en fin d hiver suivi de 250 en plein printemps et ventuellement 140 l automne Ce r f rentiel plus affin devait tre compl t par un outil de diagnostic permettant de mieux anticiper l impact du p turage au regard des objectifs de gestion Il devait surtout tre compl t par des crit res permettant de d cider de entr e et de la sortie du troupeau de chaque parc Mise en place par l Institut national de la recherche agronomique la m thode Grenouille apporte un nouveau regard elle permet de faire un diagnostic amont de la valeur du p turage en tenant compte du point de vue de l herbivore face des v g tations L Le composites je Elle fait suite plusieurs ann es d observation du comportement alimentaire de troupeaux de brebis dans des levages de Rh ne Alpes Ce suivi rapproch laisse appara tre que dans des parcs cl tur s sur pelouses et landes tr s embrous saill es les ruminants domestiques appr cient certaines forme
22. de temps de 150 ans laisse appara tre une quasi absence des les au 19si cle 11 en 1850 contre 120 aujourd hui une for t alluviale tr s r duite quelques hectares contre 585 actuellement un large chenal unique 600 m en moyenne contre 250 m aujourd hui Un tel changement s explique par l volution hydro climatique On note que toutes les crues des 20 et 21 si cles sont rest es tr s en dessous des niveaux enregistr s jusqu en 1866 Par ailleurs les finance les chercheurs pour la biodiversit DE le cadre de sa politique Espaces naturels sensibles le conseil g n ral de l Is re a cr un p le d partemental de recherche sur la biodiversit 11 est n cessaire d aider les chercheurs qui travaillent sur ces questions de les inciter se mettre en relation avec les gestionnaires d espaces naturels pro t g s souligne Catherine Brette pr sidente du p le et conseill re g n rale Depuis sa cr ation en 2004 dix sept projets ont t financ s et un budget de 80 000 euros est pr vu chaque ann e Toutes ces recherches doivent tre r ali s es sur l un des 98 sites du r seau des espaces naturels prot g s de l Is re Autre crit re de s lection l approche pluridisciplinaire C est sur cet argument par exemple qu a t retenue l tude men e par Pierre le Qu au sociologue et Beno t Dodelin entomologiste qui s int ressent la perception de la for t vieillissan
23. des instants successifs ou bien sur des p riodes de la journ e Lorsque l on cartographie la fr quenta tion sur l ensemble de la journ e il est possible de rendre compte l volution de cette fr quentation sur chaque portion de r seau en r ali sant des graphiques o sont repr sent s l intensit de fr quentation System permet l utilisateur d ex plorer les donn es sur les itin ordonn e le temps en W Espaces naturels n 19 juillet 2007 15 suite de la page 15 de pratiques et l utilisation du r seau par les visiteurs Les simulations montrent que les variables comme l ge ou bien le type d accompagnement sont les plus discriminantes La pr sence d enfants parmi les per sonnes accompagnantes est une variable tr s explica tive du choix du cheminement ainsi que de la dur e de la randonn e Dans les Aiguilles rouges les per sonnes accompagn es d enfants sont plus concentr es en comparaison des personnes sans enfant sur les parties du r seau accessibles par les t l ph riques et permettant la r alisation de randonn es relativement courtes dans le temps D licat et complexe La mesure de la fr quentation touristico sportive en espaces naturels est toujours d licate et complexe Elle demande un investissement mat riel humain et finan cier important mais elle peut apporter des i
24. du minist re de Environnement hongrois Le budget est compl t par des contributions priv es de l autofinancement et surtout par les fonds du second pilier de la politique agricole commune 20 auxquels les fondations sont ligibles mecenat rmant le dossier sur le nat du num ro 18 d Espaces rels le lecteur pourra se r jouir de l exiStence de partenariats entre le monde conomique et cologique Cependant l intervention de Claude Dautrey du parc national des crins est la seule mettre de fortes r serves morales Cela pourrait donner l impression que la m fiance est combat d arri re garde et que la seule question est d sormais celle du comment faire Aussi puisque Claude Dautrey a eu le courage de lever quelques li vres poursuivons les quitte garer Espaces naturels dans les chemins du militantisme une fois n est pas coutume Il est exact que les r actions contre le m c nat sont souvent affectives il y aura bien quelque cologiste pour d noncer la citation de Francis Bouygues le pape du b ton en d but de dossier ou la mise en exergue du groupe Total en plein proc s pour mar e noire La r flexion de fond sur les limites du ne doit pas s arr ter l Pour commencer n oublions pas la jeune histoire fran aise de la protection de la nature d un demi si cle peine Nos espaces naturels sont pour la plupart le r sulta
25. du programme associant cinq Fe P 94 AN Fondation Pro V rtes Marc Maury T Ex 4 1 LE SOUSLIK EST UNE ESP CE EMBL MATIQUE DES PLAINES HONGROISES UNE PROIE DE L AIGLE IMP RIAL 2 SENTIER DE D COUVERTE AM NAG SUR LE SITE DE PETESMALOM DE LA FONDATION Z LD FOLYOS0 3 LES BASES DU PARTENARIAT SONT LA COMPR HENSION ET LE PARTAGE DES ENJEUX ET OBJECTIFS Les volutions politiques survenues en Hongrie depuis 1989 ont ouvert la voie aux initiatives individuelles et associatives en mati re de protection de la nature Dans ce contexte une coop ration franco hongroise pour la biodiversit a vu le jour Le projet 2001 2008 doit contribuer pr server les l ments de biodiversit remarquable en Hongrie en coordonnant l action de cinq fondations publiques Il ambitionne galement de pr parer l adh sion la Hongrie l Union europ enne par l int gration de l acquis communautaire en environnement acteurs hongrois cr dibles ont t les bases de cette alliance Le respect la reconnaissance r ciproque et la confiance entre les partenaires ont fait le reste La relation humaine Une fois les grands principes act s le par tenariat doit tre mis en uvre de fa on concr te et satisfaisante pour chacun ce stade il convient d tre vigilant sur les modalit s et les attendus du partenariat
26. du r seau qui relient les portes d en tr e au lac Blanc sont tr s fr quent es dans la matin e et qu une portion d itin raire continue tre assez fr quent e entre 12h et 14h l acc s tardif pour une courte randonn e est possible grace au t l ph rique L analyse des budgets temps allou s la randonn e est galement possible Ici la majeure partie des randon n es d butent entre 9h et 11h et se terminent entre 15h et 17h Les d parts plus pr coces sont le fait de personnes ayant un but autre que la randonn e elle m me il s agit essentiellement d alpinistes dans les Aiguilles rouges Un autre int r t de cette combinaison m thodologique tient au fait que l on puisse grace aux types de don n es recueillies tester des hypoth ses sur les formes suite page 16 CDV T raires des randonneurs dans un environnement infor matique dynamique L utilisateur peut modifier la s lection des variables types de randonneurs types de journ es types de motivations typolo gies issues du traitement statistique pr alable et visualiser les circuits effectu s dans l espace consid r La carte produite repr sente gr ce un d grad de couleurs et une variation d paisseur de trait l intensit de passage sur les diff rentes portions du r seau Une s lection tem porelle peut aussi tre r alis e sur le corpus des itin raires permettant par exemple la visualisation de cartes
27. exp rience modeste travers ses coop rations en Bulgarie Slov nie dans Jr le on de respect Voici ce que les lk gt les Pays baltes et en Hongrie y voit d autres enseignements lesquels peuvent avoir valeur de conseils Les conditions pr alables Ce qui fonde un partenariat c est l ob jectif que l on veut atteindre ensemble et la mani re dont chacun met ses comp tences propres au service de l objectif commun Truisme Certes non cet nonc signifie en clair que la r ussite d une coop ration repose le plus s re ment sur le partage des objectifs Dans le cas pr sent c est bien l objet du pro gramme et donc la mise en uvre d un r seau de fondations pour la biodiversit en Hongrie qui a t porteur En effet cette initiative ne reposait sur aucune col laboration pass e ou aucun v cu ant rieur Le partenariat est n d une rencontre informelle entre les pr sidents de la fondation Z ld Folyos et de la F d ration des conservatoires d espaces naturels Et lorsque le Fonds fran ais pour l environnement mondial a demand d tudier la faisabilit de programmes de coop ration avec les pays d Europe cen trale et orientale c est tout naturellement que les gestionnaires fran ais se sont rap proch s de leur contact en Hongrie Lobjectif partag les similitudes entre les organismes et leurs modes d intervention la faisabilit
28. galement les populations mon diales les plus septentrionales de p lodytes ponctu s esp ce franco ib rique qui remonte dans le Nord la faveur de biotopes plus chauds La flore elle aussi est digne d int r t avec la pr sence de micropyre d licat oseille en cusson pervi re de Bauhin scrofulaire des chiens de gal opsis feuilles troites et d inule visqueuse bien loin de leurs aires naturelles d origine ces plantes se joignent de nombreuses esp ces thermophiles r gionales et quelques exo tiques apport es par les changes commer ciaux ou les troupes militaires du Commonwealth qui ont stationn en r gion lors des derniers conflits mondiaux Devant ce surprenant patrimoine la r gion les d partements du Nord du Pas de Calais et association des communes mini res ont sign une convention avec l tablissement public foncier EPF du Nord et du Pas de Calais Ils ont mandat pour acheter les biens de l entreprise Terril SA filiale d ex ploitation des Charbonnages de France avant qu ils soient vendus des priv s et chappent aux strat gies des collectivit s Une bonne partie de ce patrimoine naturel compos de friches mini res forte biodi versit int gr les spaces naturels sen sibles des d partements du Nord et du Pas de Calais Le d partement du Nord s est aussi rendu propri taire ou est gestion naire de plus d une dizaine de sites miniers qui totalisent pr s
29. gestionnaires ce travail leur permis d am liorer l acceptation locale de l espace pro t g en faisant comprendre ses objectifs et int r ts pour le territoire d un point de vue tant cologique que social et conomique W ALEXANDRE MIGNOTTE CIPRA FRANCE gt gt gt M l alexandre mignotte dpra org A Chastin Vanoise Prendre en compte le temps et l espace pour mesurer la fr quentation des espaces naturels Il y a des choses que l on sait d instinct Tel sentier est tr s fr quent tel autre l est moins Mais ce que l on conna t moins c est le type de fr quentation quel ge ont les randonneurs Que font ils sur ces sentiers quelle heure En quelle saison tre la fr quentation d un r seau de sentiers ose de concevoir un outil sp cifique dont es objectifs et fonctionnalit s d pendent des enjeux d termin s par le gestionnaire Il s agit de r pondre des questions d apparence basique mais pour lesquelles tr s peu d informations pr cises voire aucune ne sont disponibles Qui o quand fait quoi et pourquoi La mesure de la fr quentation tou ristico sportive renvoie alors certes des individus et des pratiques mais aussi au temps et l espace Cette fr quentation s value en effet en fonction d itin raires et de logiques de d placements stationnements Compter qualifier localiser Le protocole mis en place durant les
30. gitimit chelles d intervention Le statut juridique Il permis de distinguer services centraux et d concentr s de l Etat collectivit s locales associations tablissements publics caract re indus triel et commercial tablissements publics caract re administratif services de s curit civile propri taires fonciers priv s entreprises priv es Les comp tences d intervention D termin es en se basant sur les statuts de chacun ces comp tences ont t d compos es en termes de conception cr ation am nagement et entretien r gles d utilisation des lieux Par ailleurs les moyens utilis s pour les exercer humains financiers juridiques techniques ont ga lement donn lieu analyse La l gitimit Le distinguo entre comp tences et l gi timit permet de diff rencier la reconnaissance juri dique du bien fond des interventions d un acteur la comp tence et la reconnaissance sociale et politique la l gitimit Un acteur peut ainsi disposer de com p tences reconnues par la loi et souffrir d un manque de l gitimit du point de vue de ses d tracteurs Les chelles d intervention Celles ci sont locale d par tementale r gionale nationale internationale Le recueil d information a t effectu partir d ob servations in situ r unions de travail s ances de n go ciation d interventions sur le terrain dans le cadre d op rations sp cifiques ou la f
31. indispensable cette mission d licate Jean Michel B ne aime dire qu il a re u les v ux de tel tel qui il a dress proc s verbal Mais la t che lui prend du temps Il estime qu il y travaille deux bonnes jour n es par semaine Encore cinq ans j arr te explique t il souriant Enthousiasme et r sultats patents en partant il nous reste pourtant l trange sentiment que la fonction repose sur l homme M MP FAIRE DE L ENVIRONNEMENT UNE PRIORIT EN MATI RE DE POLITIQUE P NALE gt gt gt M l jean michel bone wanadoo fr 00 oros Contraventions Les trangers aussi istes interdites la circulation allumage de feux moins de 200 m d un bois divagation de chien pr sentant un danger pour les personnes Comme dans les autres d partements les infractions la police de la nature sont relev es par les agents de l Office national de la chasse et de la faune sauvage ONCFS qui utilisent des carnets timbres amendes pour verbaliser Seulement dans les Pyr n es Orientales d partement frontalier de l Espagne et de l Andorre il tait fr quent que les contrevenants trangers oublient de payer leurs contraventions Depuis quelques mois l ONCFS a donc obtenu de la tr sorerie g n rale de Perpignan des carnets souches d encaissement imm diat appel s plus commun ment carnets de consignations Pour d tenir ce type de carnet
32. la le on que Guy Flacher trop t t disparu nous a laiss e en souvenir W JEAN FRAN OIS NOBLET CONSEILLER TECHNIQUE ENVIRONNEMENT AU CONSEIL G N RAL DE L IS RE gt gt gt http ecologienoblet free fr lecteuroenseur l difice ujourd hui 1 avril 2007 je fais ce pas important magique et dou loureux qui m intronise dans le club des retrait s des gramoun ici la R union J ai bien s r un grand pincement de c ur sur le chemin des parcs nationaux gravi depuis trente trois ans Je ressens aussi le besoin de dire un grand merci tous ceux les humbles les oubli s et ceux plus illustres ou grad s mais qui tiennent tous une grande place dans mon c ur et mon esprit qui m ont aid m ont appris m ont bouscul m ont accompagn durant ces ann es Au del de ma famille mes enfants et mes grands amis je veux dire un grand merci tous ceux que j ai c toy s professionnellement depuis le 4 avril 1974 Je leur suis redevable d une grande partie du chemin parcouru pro mouvoir la conservation la valorisation de la nature Notre histoire fourmille d anecdotes de joies de difficult s que nous racon tons nos petits enfants Nous avons t les pion niers les b tisseurs et nous avons partag cette joie et cette ambition de cr er r ellement sur le ter rain le parc national des crins J ai un sentiment profond d avoir partag avec cette population ru
33. la nature sur le Causse M jan des interactions tourisme levage et biodi versit sur l le d Ouessant du tourisme levage et qualit de l eau en Corse Ils s int ressent la gestion de bassin versant la d gradation des terres et l acc s au cr dit en Tha lande la gestion collective d un p rim tre irrigu au S n gal et bien d autres exp riences a t il des risques ou des limites thiques cette utilisation de informatique Le collectif de chercheurs s est pench sur la question Il d finit une charte un cadre d ontologique pour le processus de mod lisation et l usage de ce type d outils En effet les relations de pouvoir entre acteurs sont prendre en compte dans le dia logue Il faut viter par exemple de favoriser les acteurs les plus puissants au d tri ment des plus faibles Afin de r pondre aux questionnements sur les impacts sociologiques de la d marche notre projet sur Vendres d veloppe une m thodologie d valuation des effets de l approche ComMod partir d une trentaine de terrains d tude Concr tement un gestionnaire int ress par l utilisation d un tel outil peut il S adresser vous Comment doit il s y prendre Il peut tre judicieux de consulter notre site http www commod org On y trouvera toutes les informations relatives notre d marche nos cas d tude et nos formations Apr s il suffit de nous contacter par m l et en fonction des probl matique
34. la p rennit des moyens priv s face des besoins de gestion dans le long terme n cessaire ind pendance des ressources pour les gestionnaires les nouvelles comp titions entre gestionnaires pour acc der aux fonds voire la comp tition entre les entreprises pour S accaparer les meilleurs partenariats Le m c nat n est ni la panac e ni la damnation pour les deux parties Bien souvent les gestionnaires y font appel dans un simple r flexe de recherche de moyens Puis ils d couvrent d autres int r ts travailler avec les entreprises et c est tant mieux Continuons donc mais sans fausse na vet Ce qui n cessite pour les gestionnaires de mieux conna tre le monde des entreprises de d velopper leurs capacit s de n gociation et de ne pas brader leur patrimoine qui est rappelons le inestimable W YVES VERILHAC DIRECTEUR DE LATEN abonnements 33 50 soit un total de Je SOUSCT S Destinataire s Adresse de facturation am lt a O gt O TD O 10 O 4 0 TD 49 O C O gt TD 4 4 M TD 4 O TD c Q 4 C 0 L R glement par ch que l ordre de M l agent comptable de l Aten A retourner Espa
35. les plus actifs de la plan te 8 Espaces naturels n 19 juillet 2007 gt gt DE L AGENCE PROT G ES DES AIRES MARINES oi une seule structure pour toutes es marines prot g es et pas autant arcs nationaux marins quelle est s value de cette organisation ente de celle des parcs terrestres La France compte onze millions de kilom tres carr s d espaces maritimes et de nombreux outils existent pour les prot ger Qu on pense aux arr t s de biotope aux r serves naturelles en mer aux sites Natura 2000 aux parcs nationaux type Port Cros qui poss dent un espace maritime ou encore aux parcs naturels marins na tre Tous ces outils de gestion correspondent chacun un cas de figure mais ce dont nous avions besoin en France c est d un instrument de mise en coh rence comme c est le cas aux tats Unis ou au Canada L agence des aires marines prot g es sera cet instrument de transversalit ce lieu o l on r fl chit plus globalement aux questions des aires marines Il ne s agit pas d une organisation diff rente de celle des parcs terrestres mais d une r ponse une probl matique diff rente une mise en perspective des enjeux de la mer Des groupes de travail sont d ailleurs en place pour identifier les endroits o les plus gros enjeux existent Certes on le sait d j un peu mais nous devons d passer l intuition pour travail
36. loin et disposer d informations sur la nature du d chet et son com portement les gestionnaires de la baie d Audierne se sont port s volon taires pour faire partie du r seau europ en Ospar Pilot par la Su de ce projet centralise des informations sur les pollutions marines Les don n es sont collect es par des infor mateurs de diff rents pays de la c te atlantique qui quatre fois par an comptabilisent les d chets sur cent m tres de plage La France adh re ce r seau depuis 2005 et la baie d Audierne est l un de ses premiers sites exp rimentaux Ayant d couvert les potentialit s de ce travail en r seau le Sivu de la baie d Audierne a alors d cid de pousser plus loin Il notamment tabli une coop ration avec deux districts anglais Torridge et North Devon Ainsi depuis un an les gestionnaires des trois sites ont initi une tude visant mieux conna tre les d chets Ils Pont con ue en trois volets des relev s de terrain une analyse de ces relev s l exp rimentation de nouvelles m thodes de lutte La phase de relev s de terrain t entam e au d but de l ann e 2006 Elle a t pr c d e de la d finition d un protocole commun m thodologie plage de r f rence fr quence de pr l ve ment grille de relev s Aujourd hui l ana lyse des donn es est en cours L objectif est de conna tre avec pr cision la cat gorie d usagers sensibiliser p cheurs com m
37. privatisation des terres engendre des effets dommageables sur les habitats naturels et les esp ces h tes Du reste afin de limiter l inflation fonci re la loi interdit l achat de terres par des trangers durant sept ans compter de janvier 2004 date d adh sion l Union europ enne Dans les ann es 90 la pr servation du patrimoine naturel passait par la ma trise du foncier Ainsi la l gislation hongroise n autorise l achat de terres agricoles qu des collectivit s locales ou des fondations publiques agr es par l tat Plusieurs fondations ont alors vu le jour Elles regroupent communes ONG et individus impliqu s dans la conservation du patrimoine naturel Cependant ces initiatives souvent locales manquaient souvent de coh rence de coordination et toujours de moyens C est dans ce contexte que la F d ration des conservatoires d espaces naturels associ e cinq fondations publiques hongroises a propos au Fonds fran ais pour l environnement mondial un projet contribuant pr server les l ments de biodiversit remarquable en Hongrie et leurs habitats grande outarde aigle imp rial butor toil pygargue queue blanche loutre souslik Coop ration bilat rale franco hongroise ce projet 2001 2008 vise 1 renforcer et coordonner l action de cinq fondations publiques 2 baucher le premier r seau hongrois de protection de la nature 3 pr parer l
38. relative la circulation des v hi cules terrestres moteur Le texte qui se limite rappeler les dispositions de la loi n 91 2 du 3 janvier 1991 pose un prin cipe g n ral de l interdiction de circulation en dehors des voies et chemins ouverts la circulation publique article L 362 1 du code de l environnement En l absence de d finition de voie ouverte la circulation publique la circulaire se r f re la juris prudence dominante Elle utilise la notion de voie carrossable chemin rev tu ou empierr permettant un v hicule de tou risme non 4x4 de circuler normalement pour tablir une pr somption d ouverture la circulation excluant donc les sentiers layons d exploitation et autres chemins de terre m me praticables en v hicule tout terrain Diverses associations adeptes des loisirs verts ont demand au juge administratif d annuler certaines dispositions de la cir culaire et de ses annexes Le Conseil d tat a jug que la circulaire ne pouvait faire l objet d un recours en annulation le recours contre une circulaire n est admis que si elle un contenu imp ratif qu elle impose un comportement d termin ou qu elle interpr te des dispositions l gislatives ou r glementaires en en m connaissant le sens et la port e Le Conseil d tat a annul l an nexe 1 de la circulaire pour insuf fisance de transcription des dispositions du code de la route relat
39. s la s ance de jeu effet coupe temps retour gestion eau volution EN avant SN apr s Source R Mathevet CNRS Cefe syst mes cologiques et sociaux Cet outil peut galement tre utilis dans le cadre d une approche de mod lisation d accompagnement comme un outil de dia logue entre les usagers d une zone humide afin de favoriser la concertation multi acteurs en largissant la vision des partici pants en affinant leur compr hension du territoire et de sa dynamique LA GESTION CONCERT E DE L TANG DE VENDRES L tang de Vendres est situ dans la basse plaine de Aude L tang et ses abords font l objet de nombreux usages socio conomiques Il en a r sult des int r ts divergents dans la gestion hydraulique et une d gradation g n rale de la roseli re Un plan de gestion t mis en place en 2003 par le syndicat mixte de la basse vall e de l Aude Un comit de pilotage rassem blant des repr sentants des usagers d cide d sormais de la gestion du site Organis es par le syndicat deux s ances de jeu de r les ont eu lieu en 2006 avec douze usagers de l tang L objectif tait de conforter le travail de concertation Les enqu tes et le d briefing qui ont suivi chaque partie ont montr que les joueurs ont sensiblement am lior leurs connais sances sur la gestion de l eau et sur l vo lution cologique de la roseli re sous les effets des activit s humaines
40. se sont multipli s je mesure que nous ne connaissions rien de la r alit de ces personnes Heureusement nous avons su rester dans notre r le d encadrement technique nous ne nous sommes pas pris pour des soignants D s le d but les r les ont t clairs nous expli quons le travail faire nous donnons les consignes ce sont les infirmiers qui attribuent les t ches telle ou telle personne en fonction de la connaissance qu ils ont de ces gens Il ne faut pas n gliger le fait que les malades psy chiatriques connaissent des tats psychiques changeants Nous ne sommes pas form s pour les conna tre Un matin alors que le chantier d marrait nous avons montr aux b n voles quel endroit il tait pr vu d allumer le feu sans plus de vigilance Sans penser que l un d eux craquerait imm diatement l allumette R sultat le feu s est tendu la pelouse Il a fallu appeler les pompiers Cela a veill des angoisses chez des patients adultes isol s et souffrant de pathologies psychiatriques e centre d accueil th rapeutique temps partiel Van Gogh de Metz accueille stabilis es Les patients choisissent de prendre part aux activit s propos es tels les ateliers cuisines arts plastiques mais aussi les chantiers nature sur la r serve naturelle nationale de Montenach Le premier chantier a t organis en 2000 Depuis une quipe de dix patients encadr e par deux infirmi res vient tous les
41. souffrant d un handicap d origine mentale y participent ce qui d ailleurs conduit moduler fr quence localisation dur e et p riode des op rations notamment viter les mois d hiver afin de prendre en compte les diff rentes formes de handicaps Le bilan s av re relativement positif et l effi cacit de ces personnes est aujourd hui av r e L quipe gestionnaire a galement initi une mise en r seau des acteurs y compris les CAT et des rencontres r gu li res sur le th me des d chets Pr vention Autre volet l action pr ventive notam ment cibl e sur les macrod chets Depuis deux ans les gardes du littoral exp ri mentent la pose de filets pi geur Constatant que la majorit des d chets flot tent une premi re technique consiste en la pose d un filet de p che en surface d une 6 VISITE SCOLAIRE PROGRAMME D ANIMATION MAISON DE LA BAIE D AUDIERGNE 7 M GOTIER COMPOS Sivu de la baie d Audiergne pace Finist re le syndicat de terrains du Conservato unr seau a act de d chets ne fai mais D UNE POUBELLE ET D UN DISTRIBUTEUR DE CENDRIERS littoral e du saba a 7 zone humide Cette exp rimentation a vu le jour l automne 2005 sur un secteur o la pelouse dunaire est inond e chaque hiver La difficult r side dans le choix de l em placement de pose et dans la r sistance de l am n
42. vers les parkings puis vers la d chet terie est effectu e soit par un attelage de chevaux de trait soit par un quad attel d une remorque Le tri s lectif des verres plastiques recyclables plastiques non recy clables cordages s effectue en m me temps que le ramassage Chaque ann e ce sont douze m tres cubes de cordages et filets qui sont ramass s et deux trois m tres cubes de d chets qui sont tri s lors de chaque collecte Lop ration est l occasion d changer avec le public et le sensibiliser la dur e de vie des d chets et aux bons gestes quotidiens L annonce de ces journ es est effectu e par voie de presse ou par affichage en mairie cependant un effort tout particulier est fait en direction des acteurs locaux C est ainsi que les centres d aide par le travail CAT 34 Espaces naturels n 19 juillet 2007 Gestion des d chets sur l es Exp rimentations en baie d Audierne l espace littoral En baie d Audierne unique gestionnaire nt traiter la pr occupations Pour l heure s usagers est amorc e J7 question Il a aussi int gr la quantit l Espace jeunes les scouts et claireurs de France participent r guli rement et se fid lisent d ann e en ann e L op ration sert galement des objectifs d insertion D s les premi res collectes un partenariat avec les CAT de la r gion a t mis en place Une trentaine de personnes
43. veulent limiter les risques de pression et permettre l expression de chacun Tout aura t dit sur cette rencontre mauvaises traductions mauvaise explication pression des Alukus trop nombreux sur les Wayanas Mais nous tions l les chefs wayanas tr s largement repr sent s les autorit s coutumi res alukus bien moins nombreuses et le r sultat tr s clair Le consensus fut pas mou la r union s est sold e par des applaudissements Des applaudissements qui cet instant traduisaient une satisfaction devant ce zonage n goci C est ainsi malgr les critiques qu il fut propos l enqu te publique Pourtant si le zonage est act par le d cret de cr ation l enjeu de la r ussite du parc amazonien de son efficacit pour la protection des milieux reste venir avec notamment la n gociation de la charte dans les cinq ans et l ventuelle extension du c ur de parc L avenir sera donc riche en concertations et devra permettre l mergence de ce parc de nouvelle g n ration W H Griffit Mission parc Guyane des mots pour le direcnronigue ric Binet Principes de pr vention de participation de resoonsabilt est des principes comme des commencements c est souvent apr s coup qu ils sont identifi s et construits Cependant l application de trois d entre eux ne souffre aucun retard les principes de pr vention de participation de responsabilit Il s
44. vis de la justice pas plus qu il n a servi de circonstance att nuante pour les lus bretons La justice se moque du m c nat Les victimes des mar es noires galement UN M C NAT NE PEUT TRE VERTUEUX QUE S IL S EFFECTUE SANS CONTREPARTIE POUR LE M C NE Une ambigu t existe sur la nature d sint ress e ou non du m c nat On entend souvent dire qu une entreprise qui chercherait obtenir une contrepartie de son geste philanthropique n agirait plus dans le cadre d une op ration de m c nat mais comme un sponsor La confusion est renforc e par la d finition juridique du m c nat qui consid re qu il s agit d un soutien mat riel apport sans contrepartie directe Absence de contreparties directes sous entend possibilit s de contreparties indirectes Le tout est de s entendre sur les d finitions Par absence de contrepartie directe le l gislateur veut dire que si l entreprise est autoris e communiquer sur son m c nat il lui est interdit de communiquer sur ses marques commerciales dans le cadre d op rations de m c nat C est l que r side la diff rence avec le parrainage n en reste pas moins que le m c nat d entreprise b n ficie de contreparties sonnantes tr buchantes gr ce aux avantages fiscaux qui lui sont attach s 1 est donc pr f rable d abandonner d finitivement l id e que le m c nat devrait se traduire par un don anonyme sans publicit s
45. 007 ce neuvi me parc est cr et demain c est le premier conseil scientifique Je peux donc tranquillement retourner mon Ubaye la vall e de mes anc tres mes montagnes mes amis retrouv s ma famille qui s est r duite durant mon loignement Je vais retrouver les vieux chemins et sentiers de mon tagne et de l amiti Mais je reviendrais la R union retrouver la partie de moi qui reste sur cette le volcan o la nature vierge existe encore retrouver les sourires et l accueil des gens des Hauts et poursuivre avec eux mes dis cussions m arrivera encore de les faire r p ter et de m entendre dire Bien s r zoreil J LUCIEN TRON RETRAIT ANCIEN CHARG DE MISSION PATRIMOINE LA MISSION POUR LA CR ATION DU PARC NATIONAL DE LA REUNION Lucien Tron CIRQUE DE MAFATE LE C UR HABIT DU DE L LE LES HOMMES AU C UR DE LA NA Espaces naturels n 19 juillet 2007 41 PARUTIONS esesococococooocoocsocoooooooocoocoocecosocococoocooooocooooooooccocooesoceoecocococoocoocoocooooocoocoocoececoceocsocooococooocoocoocoocooecococecoceoccocooocoocoocoocoocoocoocoocooococsoecooooocooooocoocoocoocoocoocooococsoccooococooooocooooocoocoocoocooooooooo ducation OO La symphonie animale Du chimpanz l l phant en passant par la cigale les animaux utilisent le son pour se d fendre se reproduire ou s organiser en soci t Comment cette questio
46. 2003 Ainsi chercheurs et gestionnaires ont travaill ensemble l identification des formes des sentiers des usages des impacts et des types de gestion pour com prendre d abord et pour mieux intervenir ensuite sur leur gestion Les textes qui suivent pr sentent quelques r sultats de ces recherches et sugg rent aux gestion naires diff rentes pistes d cid ment le sentier se pr te toutes les m taphores pour en pr ciser le statut dans la mission qui est la leur BERNARD DEBARBIEUX UNIVERSIT DE GEN VE JULIETTE VODINH ASTERS Espaces naturels n 19 juillet 2007 Q lt gt HD gt lt D gt gt de 2 lt gt A Mignotte Cipra France V RITABLE LIEU D CHANGE ET DE COMMUNICATION LE SENTIER S EST R V L L PICENTRE DE QUESTIONS DONT LES R PONSES POUVAIENT CONDITIONNER LES CHOIX DU PLAN DE GESTION VENIR 1 Les r serves naturelles de Haute Savoie sont dot es d un comit scientifique nomm par le pr fet depuis 1978 Sur certaines th matiques il formalise les questionnements du gestionnaire en objet de recherche et participe la mise en uvre de programmes d tude 2 Agir pour la sauvegarde des territoires et des espaces remarquables ou sensibles 10 Espaces naturels n 19 e juillet 2007 2 1 lt A lp 2 L Imberdis
47. 2007 Fondation Pro Vertes UNE DES AMBITIONS DU PROJET CONSISTE EN LA CONSERVATION DES RACES RUSTIQUES TELLES LES VACHES GRISES Le partenariat a marche Le projet s ach ve dans deux ans et il reste beaucoup faire N anmoins il affiche des r sultats significatifs qui se tradui sent par des investissements structurants tels que l am nagement de b timents administratifs ou de deux cofermes quisition de mat riel d exploitation des sites l acquisition de zones strat giques pour la conservation la pr servation de races rustiques vaches grises brebis racka porcs mangalica Le projet galement accompagn la cr ation en 2005 du premier parc naturel hongrois dans la r gion du V rtes en associant les vingt communes concern es Les cinq fondations poss dent et g rent aujour d hui plus de 5500 ha et emploient plus de quarante personnes Et puis aussi les actions men es poss dent une forte valeur d monstrative vis vis du public et du monde agricole dans un contexte forte ment marqu par entr e dans l Union europ enne et la politique agricole com mune L exemplarit de la gestion exten sive pratiqu e par les fondations propose une alternative r aliste et conomique ment viable l agriculture intensive L approche conomique d velopp e par chaque fondation repose sur le d velop pement des productions traditionnelles b tail pisciculture et l cotour
48. E LA FOSSE LEDOUX COND SUR L ESCAUT REQUALIFI E ITN gt gt gt D partements du Nord et du Pas de Calais Les terrils miniers int grent les espaces naturels sensibles epuis le Nord Pas de Calais la cha ne des terrils s tire sur plus de cent vingt cinq kilom tres jusqu au Borinage belge Plusieurs centaines de col lines noires s l vent ainsi pour t moigner de l extraction du charbon pendant plus de deux si cles Aujourd hui la majorit d entre elles est ou a t r exploit e Mais les autres La ques tion int resse les acteurs de la protection des espaces naturels car la nature min rale et drainante des mat riaux qui les compo sent leur couleur noire et leur relief en font des biotopes bien part Form s de mat riaux secs plus ou moins acides plus ou moins instables et se r chauffant rapidement avec les rayonnements solaires les terrils apportent des l ments de biodiversit dans un Nord aux terres plut t calcaires au climat humide et aux temp ratures mod r es de nombreuses esp ces thermophiles des dunes ou des r gions m diterran ennes s y rencontrent Les terrils accueillent ainsi des esp ces ani males prestigieuses souvent inconnues en r gion ou en situation d favorable de conservation dans leurs milieux naturels d origine comme les alouette lulu engou levent d Europe l zard des murailles cra paud calamite alyte accoucheur Ils abritent
49. II est per u comme une puissance r galienne Certes la d centralisation a chang un peu la donne N anmoins chez nous l intervention de l tat suscite des craintes et du m me coup des r sistances ceux qui sont press s il faut rappeler qu un outil moderne met du temps se mettre en place rappelez vous qu il y a peine cinquante ans les femmes ne votaient pas Le plus difficile sera la concertation avec les acteurs conomiques locaux avec les sportifs ou entre services de l Etat Il n y a pas de r gle Tout d pend des territoires Chacun a sa sp cificit son histoire Ce qui est s r c est que la concertation repose sur des r gles de transparence d coute d change Elle n cessite galement un savoir faire sp cifique autour de la m diation Ainsi l op rateur et le m diateur doivent tre dissoci s Elle suppose aussi un certain esprit de finesse pour savoir quel moment est venu le temps de la d cision L agence des aires marines prot g es vient d tre cr e elle doit inventer sa mani re de vivre E 1 Loi du 14 avril 2006 LA RESSOURCE HALIEUTIQUE EST PLUS ABONDANTE DANS LES AIRES MARINES PROT G ES S di LE TL es 1 T moi Identifier les formes de sentiers leurs usages leur impact comprendre pour mieux intervenir tel tait l objectif poursuivi par des chercheurs et gestionnaires d espaces prot g s de la
50. IREMENT QUI LA REGARDE ON Y RECONNA T SANS AMBIGU T UN GARDE MONITEUR DE PARC NATIONAL UNIFORME BIEN IDENTIFIABLE OBSERVANT AUX JUMELLES DONC DANS LE CADRE DE SON TRAVAIL ACTIVIT DE SURVEILLANCE OU DE SUIVI SCIENTIFIQUE L ARRI RE PLAN SITUE IMM DIATEMENT LA SC NE EN HAUTE MONTAGNE PLUT T L AUTOMNE LA LUMI RE QUI T SOIGNEUSEMENT CHOISIE FAIT PARTIE INT GRANTE DE LA COMPOSITION POUR UN QUILIBRE DES MASSES SATISFAISANT POUR L IL LE PERSONNAGE PRINCIPAL DE LA SC NE EST FL CH PAR L AGENCEMENT DES LIGNES ON NE PEUT PAS LE RATER C Balais PN Vanoise ne pense pas il ne peut proposer que qu on lui a introduit Chaque photographie doit donc tre associ e des mots cl s qui en d crivent le contenu La liste de ces termes normalis s et hi rarchis s en arbo rescence est arr t e de mani re formelle Ces mots cl s constituent le th saurus de la phototh que En Vanoise l auteur l gende sa photo avec pr cision et une exigence particuli re est attendue de lui afin qu il renseigne son image de mani re exhaustive sujet action contexte arri re plan lieu coordonn es GPS date signature Cette l gende est int gr e dans les m tadonn es du fichier Le documentaliste intervient ensuite pour attacher les mots cl s l image Pour cela il se r f re d une part l aspect visuel d autre part la l gende L indexation rigoureuse doit ga
51. R Aten Atelier technique des espaces naturels Ensam 2 place Viala 34060 Montpellier cedex 2 T l 0467 04 30 30 IMPRESSION Imprimerie Chirat 144 rue de Sainte Colombe 42540 Saint Just la Pendue edito 0 iad je Tal 81 NIEL LES SALADES KUMARU POUSSENT SUR LES ROCHERS IMMERG S DES RAPIDES ELLES CONTRIBUENT CASSER LE COURANT DANS LEUR ENVIRONNEMENT IMM DIAT ET SERVENT D ABRI CONTRE LES PR DATEURS ELLES CONSTITUENT UNE R SERVE D ALIMENTS POUR DIVERS PHYTOPHAGES INVERT BR S AINSI QUE POUR DE NOMBREUX POISSONS PARMI EUX LE KUMARU PAR SON R GIME ALIMENTAIRE PRINCIPALEMENT HERBIVORE IL CONCENTRE UNE FAIBLE QUANTIT DE M THYL MERCURE CONTRAIREMENT AUX ESP CES CARNIVORES 9 du parc amazonien de Guyane M l colin niel ecologie gouv fr P La difficile construction pr s quinze ans de n gociation le parc national amazonien de Guyane est enfin cr De r unions Cayenne avec les institutions jusqu aux nombreuses rencontres sur le terrain avec les communaut s d habitants pour l quipe de la mission pour la cr ation du parc cette derni re ann e aura t intense Le sujet le plus controvers Le zonage c est dire la d limitation de la zone class e en c ur de parc sur la commune de Maripasoula lequel m lait les positions contradictoires d habitants d ONG locales nationales et internationales D cembre 2005 Suite
52. SES BOUCH ES 12 G MN ia Source Ageil M Meuret Inra CORRESPOND CHEZ LA BREBIS OU LA CH VRE 30 MN D D D SUR DE L HERBE FEUILLUE EN PRAIRIE 4 G MN G Bonnier d Belin Paris 1990 gt E pe LL d P 1 1 A I er Li M Meuret sites lT p L A Observations pr alables avec le troupeau conduit en parc sur milieux analogues 1 Rep rer le r ellement non comestible par ce troupeau Gros inutile Petit inutile Ignorer 0 0 Ignorer Gros du d but Rep rer les aliments Petit du d but Il permet de faire accessibles dont les Il permet de faire des grosses prises principaux G2 et P2 des petites prises mais il dispara t mais il dispara t d s les premiers d s les premiers jours jours gt Gros permanent Petit permanent Il permet de faire O Il permet de faire des grosses des petites prises jusqu en prises jusqu en fin d utilisation fin d utilisation du parc du parc C est l aliment indispensable Pa Gros Programmer le nombre de jours Petit inaccessible d utilisation du parc Offrir une dur e inaccessible quotidienne suffisante de p turage Ajuster si Maintenir un horaire r gulier Ajuster si n cessaire de pr sence en parc n cessaire en per ant par fauchage des p
53. Y MIGRATING SONGBIRDS LIRE SON INT GRALIT SUR WWW PLOSONE ORG Scientifique Des chauves souris sp cialis es dans la chasse aux passereaux migrateurs es chauves souris de la p ninsule ib rique font preuve de comportements alimentaires insoup onn s jusque l haut dans les airs elles m nent la chasse aux passereaux en transit migratoire nocturne Cette d couverte majeure a t faite par une quipe de chercheurs hispano helv tique Elle est d velopp e dans la revue scientifique internationale acc s libre PLOS ONE Elle a tout d abord attest de l existence d un r gime alimentaire strictement insectivore en t mixte au printemps et essentiellement carn viande de passereau en automne Une proportion de viande d oiseau plus importante automne qu au printemps confortait encore l hypoth se le passage automnal des oiseaux est plus fourni car ce sont la fois les parents et leur prog niture qui volent en direction des quartiers d hiver africains l oppos au printemps seuls reviennent les individus qui ont surv cu la mortalit hivernale Selon le Pr Arlettaz du d partement de biologie de la conservation de l universit de Berne la capacit des noctules g antes de captu
54. adh sion de la Hongrie l Union europ enne par l int gration de l acquis communautaire environnement E 36 Espaces naturels n 19 juillet 2007 PRE Coop ration FEO pour rla biodiversit Fran ais ont retenu de l allocution de L szld Haraszthy sous secr taire d tat l Environnement hongrois alors qu il s exprimait devant le comit de pilo tage du programme franco hongrois pour la biodiversit La sc ne se d roulait en janvier 2005 Alors qu on s attendait l gi timement que l h te officiel salue la coop ration franco hongroise engag e depuis 2001 il d buta son discours en pr sentant les nombreux autres partena riats internationaux dans lesquels la Hongrie est impliqu e La r union s ou vrait donc en resituant la coop ration franco hongroise son juste niveau un partenariat parmi d autres Ce n est qu une anecdote elle marque cependant l tat d esprit qui doit pr valoir pour toute coop ration deux pays colla borent sur un pied d galit ici la pr servation du patrimoine naturel de l Union europ enne Et le soutien finan cier apport par la France n y change rien respect mutuel et reconnaissance r ci proque sont les deux ingr dients de base d un partenariat international Est ce l la seule cl pour r ussir une coop ration internationale La F d ration des conservatoires d es paces naturels FCEN qui s est consti tu e une
55. agement Afin que le filet puisse endurer la pression du courant et ne pas tre pi g par les s diments il a t quip de flotteurs lui permettant de rester fleur d eau Des filets d riveurs ont galement t install s Apr s quelques mois le filet avait effectivement r sist au courant Cependant la force du courant avait entra n de nombreux d chets sous la sur face et donc sous le filet Pour pallier ces difficult s le filet devrait prochainement tre alourdi afin qu il se maintienne entre deux eaux Une deuxi me exp rimentation consiste en la pose d un filet grillag sur cordon dunaire Inspir e des filets brise vent uti lis s contre l rosion cette seconde tech nique installe verticalement sur la dune un grillage poules grande maille 50 cm Outre l efficacit de l installation il convenait de mesurer son int gration dans le paysage s Sivu de la baie d Audiergne Sivu de la baie d Audiergne Plus concluante cette tech nique a limit la pr sence des d chets une zone de tamaris En revanche la pr sence du public et son comportement parfois incivique d gradation gratuite du filet ont constitu une difficult Ce type d action doit tre accompagn d une communication cibl e pour une meilleure compr hension de la gestion en place Plus globalement le bilan de ces tests conduit conclure qu il ne peut s agir que d am nagement
56. ans contreparties sans valuation W DOMINIQUE LEGRAIN MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT DE L AM NAGEMENT DURABLE gt gt gt M l dominique legrain ecologie gouv fr Car le monde et les temps changent est toujours tonnant de regarder en arri re Cela permet de mieux g rer l avenir de corriger les erreurs et de conserver l espoir la motivation Ainsi j tais invit le 4 octobre 2006 aux c r monies marquant les vingt ans de la r serve naturelle l le de la Plati re au bord du Rh ne en Is re Loire et Ard che Dans la grande salle des f tes de P age de Roussillon l association des amis de la r serve naturelle avait organis une exposition remarquable d artistes amateurs locaux consacr e au fleuve roi et ses richesses Quelle belle id e de demander aux l ves et aux habitants d exprimer leurs motions et leurs sentiments sur les derniers lambeaux de nature sauvage de la vall e du Rh ne Il y avait foule ce jour l Non point la foule de chasseurs d agriculteurs et de p cheurs qui a vingt deux ans manifestaient bruyamment dans les rues du village en conspuant Guy Flacher le naturaliste qui avait os lancer cette id e de r serve Non il y avait le sous pr fet qui avait tenu crire un beau discours deux maires tarissant pas d loges sur le travail accompli un repr sentant des p cheurs se f licitant de la collaboration avec la r serve M me
57. ant selon l intensit du passage il permet de favoriser des esp ces de bordure de zones ouvertes les quelles sont moins comp titives Dans les gorges de l Ard che tude laisse appara tre des modifications importantes dans les zones ouvertes les seules acces sibles au passage des zones d rosion et de ravinement qui se perp tuent plusieurs ann es Mais la divagation dans ces zones landes rases pelouses subalpines pelouses calcaires karstiques parcours substeppiques formations herbeuses s ches hors du lin aire du sentier augmente la surface de perturbation La diver sit v g tale s en trouve diminu e et la surface d habitat fragment e Sur le site du mont M zenc apr s onze jours d utili sation du sentier test d tournement de l itin raire habituel sur une dizaine de m tres on assist une diminution de 72 du recouvrement v g tal sur le nouveau lin aire Apr s quinze jours la disparition tait quasi totale e Effet lisi re g n r par le sentier Celui l n a pas t clairement mis en vidence sur le mont M zenc et uni quement ponctuellement dans les Aiguilles rouges Plus 1 M tapopulation Ensemble de sous populations interconnect es au moins transitoirement pour permettre les ph nom nes de dispersion de migration et de re colonisation Ces ph nom nes sont essentiels la survie de la population Le nombre d individus la composant doit tre suffisan
58. ation lin aires ou en quadrats selon des transects perpendiculaires aux sentiers identification et le d nombrement de la faune du sol ont t faits partir d chantillons pr lev s le long d un transect traversant un sentier Les relev s lich niques ont t op r s selon la m thode de Bra n Blanquet qui consiste relever sur une parcelle homog ne les esp ces v g tales par strates arbor e arbustive herbac e et d y associer des indices d abondance dominance de O 5 Ces relev s ont ensuite t compar s entre zones haute et basse fr quentation Un inventaire des papillons a t r alis sur le sentier des gorges de l Ard che selon la m thode de chasse vue L identification du peuplement de carabes la caract risation de son habitat et de ses perturbations a t initi e par l installation de batteries de neufs pi ges Barber gobelets enfonc s dans le sol sur le sentier et l ext rieur de celui ci r seau de sentier modifie l tat du milieu sur son propre lin aire Il g n re des modifications physiques et intervient sur des processus de dynamiques de populations Il est galement susceptible de modifier la structure des paysages et la connectivit des habitats Pour toutes ces raisons il m rite d tre davantage pris en compte dans la gestion des espaces prot g s ertes le tr s grand nombre de facteurs impliqu s dans les modificat
59. aveur d un diagnostic global Le rendu du travail se d cline sous la forme de typologies d acteurs qui pense quoi comment o en fonction de quoi et d un panorama du syst me d acteurs qui fait quoi avec qui suite page 14 Jo l Blanchemain PN Vanoise la parole Juliette Vodinh Charg e de mission scientifique Asters r serves naturelles de Haute Savoie Des r sultats bien pratiques Vous avez men un travail autour du r seau des sentiers pour conna tre les acteurs concern s les flux de fr quentation impact cologique Pourriez vous pr ciser en quoi cette recherche a modifi vos choix de gestion Nous n avons pas fini de mesurer toutes les retomb es de cette tude mais je peux vous donner quelques exemples Il y a quelques ann es nous pensions que la cr ation lam nagement le balisage la conception de sentiers th mes pouvaient s envisager l chelle de l ensemble des r serves de montagne massif Arve Giffre Le fait que le territoire soit aussi grand que le parc national suisse ne nous g nait pas Nous pensions pouvoir d ve lopper une logique de r seau Aujourd hui compte tenu du nombre important des per sonnes qui interviennent nous avons donc revu notre strat gie Nous uvrerons l chelle intercommunale ou communale au cas par cas et notre r le consiste assurer de la coh rence entre les territoires tout en harmonisant les plans d
60. c lesquels il doit travailler en fonction du type de concertation ou de d cision prendre Cette connais sance l autorise notamment tablir un plan de concer tation planifier les r unions ou le temps de travail Par ailleurs le fait d avoir analys pr cis ment la coh rence interne et les objectifs de ses partenaires apporte s r nit et efficacit Le gestionnaire per oit claire ment les enjeux et peut anticiper sur la mani re dont chacun va agir et r agir Les arguments sont plus cibl s plus pr cis ils suscitent le dialogue avec l autre Rep rer la diversit des repr sentations Un des r sultats de l tude est d avoir mis en vidence que la coh rence des acteurs d pend d une appr hen sion diff rente du r seau de sentiers Pour les uns ou les autres ce peut tre e une voie d acc s condition d exercice de la libert de d placement et support de sensibilisation l environ nement un outil de canalisation des flux et de contr le de la fr quentation une source de perturbation co logique un objet patrimonial et identitaire une res source conomique On remarquera tout de m me que ces appr hensions diff rentes peuvent se combiner Selon les projets selon les contextes selon ses int r ts court ou long terme un m me acteur individuel ou collectif peut mobiliser le r seau de sentiers de diverses mani res Celui ci peut par exemple tre appr hend
61. cause l UICN d nonce galement un manque de mobilisation de la part des entreprises des collectivit s des associations environnementales et du grand public en consid rant que le processus de mise en uvre d une strat gie et de plans d action est rest confin au domaine des services de l tat onseil d tat valide Service juridique Depuis fin mars 2007 le p le ressources de l Aten a retrouv un service de veille et d expertise juridique Les membres et partenaires de l Aten peuvent adresser leurs consultations la nouvelle charg e de mission juridique H l ne Tripette docteure en droit de l environnement sp cialiste en droit p nal et protection de la faune et de la flore Les consultations doivent tre adress es par crit de pr f rence par messagerie lectronique gt gt gt M l helene tripette espaces naturels fr 1 Dispositif d action du gouvernement fran ais en faveur de la protection de la nature et du vivant mobilise les minist res de l cologie des Affaires trang res de l Agriculture de l quipement de l Outre mer et de la Recherche ainsi que le secr tariat g n ral de la Mer et la d l gation interminist rielle l Am nagement et la comp titivit des territoires irculation des v hicules moteur est interdite sur les voies non carrossables 10 janvier dernier le Conseil d tat validait la circulaire Olin 6 septembre 2005
62. ce oui je m abonne bonnements M diaterra Route Royale 20600 Bastia Renseignements 0495 31 1221 espaces naturels mediaterra fr e service Espaces naturels lecteuroenseur La France vit de son conomie et se m fie de ses entreprises DOMINIQUE LEGRAIN INSPECTEUR G N RAL AU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT DE L AM NAGEMENT DURABLES REMIS R CEMMENT UN RAPPORT NELLY OLIN SUR LE M C NAT ENVIRONNEMENTAL IL Y FORMULE UN CERTAIN NOMBRE DE PROPOSITIONS DE NATURE TABLIR UNE RELATION ENTRE LES ACTEURS DE L ENVIRONNEMENT ET LES ENTREPRISES ET METTRE LE MINIST RE AU C UR DE CETTE POLITIQUE IL PR CONISE GALEMENT DE SE D FAIRE DE QUELQUES ID ES FAUSSES PARMI CELLES CI 1 Voir aussi Espaces naturels num ro 18 avril 2007 E M C NAT FAVORISE LE D SENGAGEMENT DE L Erar Cette affirmation est sans fondement Dans la majorit des cas le 1 m c nat fait merger de nouvelles aspirations de nouvelles pratiques de nouvelles solidarit s Or face l expression de nouvelles demandes sociales les pouvoirs publics sont contraints de s engager plus ou moins long terme Dans de nombreuses occasions l entreprise m c ne joue le r le d innovateur social L affirmation selon laquelle le m c nat favorise le d sengagement de l tat proc de d une vision fig e de la soci t et d une volont de cloisonner le r le des acteurs qui
63. contre ne pas consacrer une salle aux habitants du lieu Malgr quelques r ticences l id e fait son chemin Oui c est possible Oui c est financi rement conce vable Oui les solutions techniques exis tent Il est alors envisag d installer des cam ras infrarouges dans le grenier pour filmer les mammif res en direct sans les d ranger L entreprise n cessite de visiter un site d j quip en Normandie Elle passe aussi par l invitation d un chiropt rologue utilisant cette technique Et en 2003 le Conservatoire du littoral motive la fondation EDF financer ce projet original C est parti La solution adopt e consiste en l installa tion de cam ras infrarouges dans le gre nier et en l am nagement d une pi ce de 30 m en observatoire juste sous le gre nier avec des crans de contr le C est cette derni re qui recevra le public Si le syst me est autonome les visiteurs regardent seuls il est possible pour le gestionnaire anima teur de manipuler les cam ras de zoomer notamment et bien s r de commenter les comportements en direct En mars 2004 la premi re cam ra et son illumination infrarouge sont install es Le 1 avril un petit groupe de chauve souris investit le grenier et se pr te aux premiers enregistrements d images Depuis le public se presse En 2006 ce sont 6500 personnes payantes dont 850 en groupe 170 scolaires qui ont fr quent l ob D BUT D UNE NUIT DE
64. d couverte Conservatoire des espaces naturels de l Is re avenir 38 wanadoo fr Colloque international sur l utilisation de la tourbe 8 au 11 octobre Lamoura Jura Ce colloque organis par le p le relais tourbi res abordera l utilisation de la tourbe en horticulture et la r habilitation des tourbi res apr s exploitation D wwvw pole tourbieres org Changement climatique 18 amp 19 octobre Italie Cette conf rence sur l int gration du changement climatique dans les plans de gestion des espaces prot g s aura lieu dans le parc national du Stelvio Organis par le r seau alpins des espaces prot g s www alparc org _ Espaces naturels n 19 juillet 2007 43
65. de 2007 2013 soit une augmentation de 40 mil lions d euros du budget pr visionnel 78 de ce budget sera affect aux projets dans les tats membres de l Union La moiti au moins est cibl e dans le domaine Nature et bio diversit e Les tats de l Union d finiront des priorit s nationales Le volume des projets retenus pour un tat est d termin en fonction de certains crit res population du pays importance du r seau Natura 2000 En outre la Commission europ enne que 15 des budgets allou s aux tats sont destin s des projets transnationaux Une premi re programmation est envisag e avant la fin de l ann e 2007 Les porteurs de projets doivent sans tarder pr parer leur dossier gt gt gt http www ecologie gouv fr LIFE Plus html Un m diateur de l environnement au tribunal de Grenoble Avant le premier bilan officiellement pr vu cet t Espaces naturels s est entretenu avec Jean Michel B ne diateur de l environnement sur l int r t de son mandat mbauch depuis 2005 par le procureur de la R publique du palais de jus tice de Grenoble Jean Michel B ne est qu on nomme un m diateur de l environnement Bien qu une circulaire du minist re de la Justice encourage la cr ation de tels postes il est le seul en France poursuivre cette mission Pour Serge Samuel procureur de la R publique ce recours la m diation entre
66. de la journ e avant d ar river sur place Il convient de limiter effet de surprise Pour aider l acceptation du syst me des animations balades accompagn es lec tures de paysage sont propos es Lors de la premi re exp rimentation la navette est gratuite Cependant lors du deuxi me test une participation d un euro est demand e pour la journ e et en 2006 le tarif est port trois euros Ce tarif plus r aliste correspond au prix co tant du ich le Bizot Gastaldi maire de La Palud sur Verdon es journ es font partie d un projet global et valorisation de la route des cr tes Le constat d un fonctionnement insatisfaisant quant l image du site la satisfaction du public et aux retomb es conomiques locales nous a conduits r fl chir un autre mode de visite depuis le village point de d part de la route Notre r flexion vise loigner les zones de stationnement favoriser une visite plus confortable et s curis e et rendre aux paysages une certaine virginit Les visiteurs ont t satisfaits En revanche il a t plus difficile de g rer les autres usages de la route des cr tes en particulier l acc s aux sites d escalade Il faut aussi convaincre la population locale que le village a tout gagner un mode de fonctionnement diff rent de l actuel Aujourd hui apr s la derni re exp rience et devant certaines r actions ho
67. e la circulation des v hicules moteur dans les espaces naturels Son but prot ger les sites les plus vuln rables de son territoire Cette longue d marche a abouti la r daction d arr t s municipaux le parc naturel r gional Forez recrute un charg de spaces naturels sensibles afin tion des pratiques risquant ler les milieux les plus fragiles de son territoire Le premier travail de ce tech nicien consiste rassembler les l ments d tat des lieux qui peuvent permettre d ta blir des priorit s dans les zones o usage de v hicules moteur avait d j cr de nom breux d g ts La cartographie du zonage des Hautes Chaumes du Forez site embl ma tique vou au pastoralisme est alors pr sent e aux maires de six communes contigu s accompagn e d un projet d arr t municipal s appuyant sur l article L 2213 4 du code g n ral des collectivit s territoriales l poque code des communes Sur cette base une phase de concertation avec les utilisateurs du site est entam e Celle ci s av re difficile les enjeux de pr servation ne sont pas toujours vidents int grer surtout pour les usagers de loisirs Certaines assembl es refusent m me pure ment et simplement le dialogue Pourtant suite cette p riode de n gocia tion des arr t s tenant compte au maximum des remarques de chacun des lus et des groupes rencontr s sont fina lis s Sign s par les maires ils d fini
68. e les gestionnaires d espaces pro t g s et de sites touristiques savent bien ce qu il en est Ils ont appris les identifier les hi rarchiser en ouvrir de nouveaux et entretenir les anciens Ils ont cateurs Fa CR m diateu parfois aussi choisi d en abandonner pour dissuader les marcheurs et laisser le naturel reprendre sa place Ainsi en y r fl chissant un peu le sentier appara t non seulement comme le m diateur de nos pratiques de la nature mais aussi comme un interm diaire entre tous ceux que leur fr quentation concerne les marcheurs et les gestionnaires on vient de le dire mais aussi les agriculteurs les alpagistes les promoteurs de la ran donn e les communes et les propri taires jusqu aux d partements qui ont d sormais des comp tences dans ce domaine voir autant d int r ts converger sur lui le sentier m ritait qu on en tudie les caract res les impacts les usages et les formes de gestion C est l objectif que se sont donn s un laboratoire de recherche celui de l institut de g ographie alpine uni versit de Grenoble et quelques espaces prot g s de la r gion Rh ne Alpes r serves naturelles de Haute Savoie parcs r gionaux de Chartreuse et du Vercors parc national des Ecrins r serve naturelle des gorges de l Ard che la faveur d un programme financ par le minist re de l Environnement entre 1999 et
69. e de chauves souris environnement relations alimentaires et organisation bas sur le programme de 6 Guillouzouic Commune Clohars Carnoet ao t les femelles sont en p riode de par turition et d levage des jeunes La solution est tout d abord technique Pour r pondre au besoin d obscurit le gre nier est isol par une cloison s che Un plancher en sapin doubl d une isolation thermique et phonique en isochanvre est galement construit Les passages de c bles dans le grenier ont eu lieu au moment o le lieu tait naturellement d sert de ses occupants Une chose est s re ce stade les grands rhinolophes font partie du projet On fait avec eux on parle deux Le handicap de leur pr sence devient m me une sorte de motivation suppl mentaire pour les ouvriers acquis leur cause On en discute on apprend les conna tre on d couvre que malgr le bruit des marteaux piqueurs ou des tron onneuses les chiropt res res tent fid les leur logis Malgr les craintes reviendra ne reviendra pas nos amis reviennent Car ce sont devenus nos amis Les choses auraient pu s arr ter l Chacun chez soi Mais certaines pens es m rissent s rement Alors que le cabinet Musensc ne tudie le concept mus ographique l id e germe dans la t te de agent au contact du public pourquoi puisque les chauves souris sont un centre d int r t pour les visiteurs voir article ci
70. e gestion des r serves et les documents d objectifs Natura 2000 D autres exemples Beaucoup d autres Nous avons pris conscience du r le important des services commu naux charg s de l entretien des sentiers et de leur savoir faire Or celui ci est tr s diff rent d une commune une autre Chamonix par exemple le service sentier existe depuis plus de cinquante ans Ailleurs la gestion peut tre moins labor e et la demande d expertise se fait sentir Nous en avons fait un axe d action et nous proposons la contri bution d un expert Ses comp tences concernent la conception et l int gration des sen tiers dans le milieu naturel ainsi que les am nagements adapt s au milieu montagnard Comment la mesure des flux de fr quentation vous a t elle t utile Dor navant nous pouvons nous appuyer sur des chiffres des faits Cette information brute constitue un l ment de r f rence objective loin des id es re ues et des ressentis de chacun Cela se r v le primordial pendant les changes organis s les r unions Cela permet aussi de relativiser certaines id es et de mettre certaines r flexions en pers pective Quand vous mettez en vidence que le territoire des r serves naturelles est deux fois plus fr quent que la zone centrale du parc national de la Vanoise cela change la donne lors des discussions Cette tude de la fr quentation a aussi des retomb es pra tiques Nous avons progress sur les
71. e lich nique Enfin l tude s est pench e sur l analyse d images satel liques r alis es sur le secteur du lac Blanc Une carto graphie de la v g tation a t r alis e Elle s appuie sur la typologie Corine Biotope Elle est issue de traite ments de photographies a riennes au 1 17000 et de donn es de terrain La superposition de cette carte et de celle du r seau de sentiers permet de faire ressortir les zones risques potentiels Le degr de fragilit et d impact possible sur les milieux travers s est d fini et v rifi lors de prospections de terrains Ces l ments rassembl s la question d une strat gie de gestion des sentiers reste pos e S BASTIEN FRANCHINI DOCTEUR EN COLOGIE ALEXANDRE MIGNOTTE d tudes ont vari selon les sites ils ont consist en des relev s crois s de v g tation et en inventaires par obser vation ou par batterie de pi ges voir tableau et l gende im Fi E 1 Ey n a LICHEN CRUSTAC 22 SUR UN ROCHER ALPIN Les effets rep r s M me quand l impact du pi tinement est restreint au lin aire du sentier la gestion du r seau et du compor tement des usagers n cessite une r flexion et une atten tion particuli re Quelques enseignements de l tude nous am nent observer e Dynamique de v g tation Le pi tinement entra ne globalement une r gression du couvert v g tal Cepend
72. eloppe une nouvelle th ma tique on peut se permettre d tre un peu plus l che sur les exigences de qualit afin d avoir rapidement une bonne couverture Mais ensuite il faut tirer le niveau vers le haut Cela signifie que lorsque de meilleures images arrivent de surcro t plus r centes il faut li miner du fonds d autres photos moins bonnes C est un travail tr s d licat d liminer d fini tivement des images et cela r clame beau coup de temps l inverse a t il des images qu il faut absolument garder En g n ral toutes celles qui t moignent Une photo de bouquetin pourra toujours tre rem plac e par une plus belle jamais la photo d un ancien garde moniteur Quand on regarde votre site internet on remarque qu il a aussi de belles images Des vues qui font vibrer tout simplement Comment les classez vous J aime aussi retenir des images qui n ont pas un caract re documentaire marqu mais qui d gagent une ambiance qui pr sentent une lumi re particuli re par exemple En Vanoise la photographie est utilis e dans le cadre de nos actions de sensibilisation Nous avons faire passer l id e qu hors des sommets prestigieux et la faune embl matique d autres choses valent la peine Certaines images de nature ordinaire r alis es avec des lumi res extraor dinaires ou des angles de vue inattendus peu vent transcender le sujet et le faire d couvrir sous un autre angle Le c
73. en train de se sceller Quelques jours plus tard des sp cialistes sont convi s se rendre sur place Leur verdict il s agit de grands rhinolophes Class e dans l inventaire de la faune menac e de France l esp ce figure aux annexes et IV de la direc tive Habitat et II de la convention de Berne Elle n cessite une protection stricte Les travaux de toiture ne sont pas remis en cause mais il convient d op rer sans d ranger les chiropt res Architecte architecte des b timents de France et entreprises se concertent pour d finir une sorte de cahier des charges res taurer le b timent la bonne p riode avec des produits peu nocifs pour les mammi f res leur r server un espace et leur assurer la possibilit d acc s 24 Espaces naturels n 19 juillet 2007 Chaque ann e entre six et sept mille personnes visitent le site abbatial de Saint Maurice ancienne abbaye cistercienne dans le Finist re Beaucoup parmi elles viennent pour observer des chauves souris allaitant leurs petits Aboutissement insolite d un projet de restauration d marr il y a dix ans ESSAIM D UNE VINGTAINE DE GRANDS RHINOLOPHES PRISE DE VUE INFRAROUGE DANS LE NOIR COMPLET G Guillouzouic M Daud Commune de Clohars Carnoet Pour r aliser le chantier une fen tre de tir est possible en hiver En effet pendant les trois mois les plus froids de l ann e les grands rhinolophes quittent le logis pour s in
74. erce plaisance Les premi res actions doivent tre mises en place partir de septembre 2007 GR GORY THOMAS S BASTIEN BERGUE GARDES DU LITTORAL SIVU DE LA BAIE D AUDIERNE 1 Le site est r parti sur sept communes dont quatre se sont regroup es au sein d un syndicat intercommunal vocation unique Penmarc h Plomeur St Jean Trolimon et Tr guennec La gestion est assur e pour le compte du Conservatoire du littoral propri taire du site 2 Cette exp rimentation a t effectu e en collaboration avec le centre de documentation de recherches et d exp rimentation sur les pollutions accidentelles des eaux Cedre Ils participent l op ration lait l cole initi e par la soci t Tetra 4 C est en d cembre 2005 que le minist re de l Environnement d cide de participer au projet Ospar charge le centre de documentation de recherches d exp rimentation sur les pollutions accidentelles des eaux d en tre le correspondant national Espaces naturels n 19 juillet 2007 35 Vers un premier r seau hongrois de protection de la nature A l instar de la plupart des pays d Europe centrale et orientale Hongrie a su pr server une large part de son patrimoine naturel exceptionnel Du moins jusqu en 1989 quand le mode d utilisation des sols et la vocation militaire de vastes zones permettaient leur protection Mais depuis le processus de redistribution et de
75. es ann es 90 Le r veil survient en 1992 o un s minaire orga nis par le parc naturel r gional et l Office national de la chasse et de la faune sauvage permet un premier rapprochement entre habitants et scientifiques 1 amp 3 PELLETEUSE SUR L TANG 2 VUE A RIENNE DE LA GRAND MARE T Lecomte PNR Boucles de la Seine normande Mais le partage d une culture commune n est pas facile et plusieurs obstacles se dressent Pour certains il vaut mieux laisser faire la nature il s agit pourtant d une d gradation d origine anthropique D autres r cusent un apport technique ou scientifique venant de la ville d autres encore s insurgent devant des co ts de restauration que l on pressent juste titre pharaoniques Restaurer le lien culturel La mission principale du parc ma tre d ouvrage de la restauration de l tang consiste donc c t de l laboration d un argumentaire tech nique et scientifique indispensable en particu G Aubin E PRISE D UN BROCHET LORS D UNE P CHE SCIENTIFIQUE lier pour l obtention des financements et des autorisations n cessaires obtenir des habi tants qu ils s engagent pour la sauvegarde de leur tang Cette r appropriation progressive est rendue possible par la forte implication du charg de mission r unions avec chasseurs et p cheurs avec les propri taires riverains les lus locaux implication de la pre
76. es troupeaux Or ceux l broutent successivement les diff rents organes des esp ces v g tales feuilles tiges fleurs ou fruits et ce sont les interactions alimentaires qui conf rent une valeur alimen taire propre aux mosa ques v g tales Pire lorsque les lianes arbustes et feuillages d arbres sont comptabilis s pour calculer la VP ils sont affect s d une note gale z ro Espaces naturels n 19 juillet 2007 Comment valuer la valeur alimentaire d une v g tation composite Sur les sites faut il inclure les herbes pailleuses lianes arbustes et feuillages d arbres La m thode Grenouille permet de r pondre ces questions et d aider la gestion de troupeaux ovins en parcs cl tur s Broussailles et feuillages ont alors la m me valeur que cailloux et sol leur pr sence diminue la valeur pastorale calcul e Voil qui est contradictoire avec les observations empiriques d le veurs ou de gestionnaires de sites En r alit des troupeaux d herbivores consomment volontiers des m langes d herbes et de broussailles ces der ni res contribuent m me parfois signi ficativement aux r gimes quotidiens Devant ces difficult s on peut consid rer une autre m thode d valuation le r f rentiel pastoral parcellaire RPP Celui ci introduit les notions de saison et de niveau d utilisation du site Con u partir d un inven taire des pratiques pastorales dans le sud
77. es types de sources historiques mobilisables Ensuite apr s identification de ces r f rences les chercheurs les ont regroup es dans un tableau qui int gre leur localisation dans le SIG cf tableau ci des sous Chaque document incorpor est d crit en fonc tion de sa r f rence colonne 1 son lieu d archivage col 2 les crit res de localisation d finis ici la r serve col 3 le secteur de la r serve col 4 le segment de sentier col 5 Enfin pour compl ter cette identification la base de donn es pr voit un traitement de l information contenue source col 7 auteur col 8 type d in tervention col 10 date col 11 Ainsi pos e la structure de la base de donn es devient op rationnelle et peut tre aliment e en permanence chaque fois qu une intervention est effectu e ou qu une information est identifi e sur un sentier donn Sa construction est r alisable partir d un tableur Dans le cas expos c est le logiciel Excel qui a t uti lis en premier lieu Puis dans un second temps c est le logiciel Access qui a t retenu pour ses capacit s tre coupl au SIG Mapinfo professional labor par Asters Ce dispositif permet au gestionnaire d organiser les actions entreprises en consultant la base de donn es tout en visualisant les informations relatives au sen tier concern identifi comme segment dans le SIG D s lors l acte de gestion s accompagne d une vis
78. hoix de l image r pond bien s r certains crit res techniques de cadrage de composition mais cela dit il n y a pas de d finition absolue Sinon on verrait que des bonnes photos non Heureu sement qu il reste une part de subjectivit et de cr ativit aux photographes RECUEILLI PAR MOUNE POLI Espaces naturels n 19 juillet 2007 33 Sivu de la baie d Audierne Des Lt ets pars men ommunal s initiatives visa les m me prise de conscience de er O emballages bidons plastiques La situation g ographique de d Audierne favorise chets de toute nature Aussi Sa cr ation en 2000 le syndicat inter communal vocation unique Sivu de la baie d Audierne d velopp une strat gie pour g rer les d chets sur les 516 ha de dunes pelouses dunaires et marais litto raux dont il a la charge Soucieux d une certaine thique sa d marche privil gie l utilisation de m thodes douces et la valo risation des d chets par le tri s lectif Le programme s articule autour d actions dif f renci es selon les cat gories de d chets Action Afin d liminer les d chets d chouage huit dix journ es de chantier sont organis es chaque ann e Ces op rations de ramas sage manuel r unissent des volontaires qui voluent en formation de tirailleur autrement dit en ligne L vacuation des sacs
79. http www espaces 13 Des r sultats bien pratiques naturels fr forum G Guillouzouic Commune de Clohars Carnoet 15 Prendre en compte le temps et l espace forum asp id 5 pour mesurer la fr quentation des espaces naturels 17 Conna tre le r le cologique des sentiers AM NAGEMENT D VELOPPEMENT TERRITOIRE 19 Les terrils miniers int grent les espaces naturels sensibles Une abbaye pour aimer TUDES RECHERCHES les chauves souris 20 Quelle Loire veut on Se donner les m mes r f rences temporelles 21 Scientifiques et gestionnaires Comment INITIATIVES PARTENAIRES rendre fructueuse leur collaboration 29 Le sauvetage de Grand Mare Mobilisation ACCUEIL FR QUENTATION locale autour d un tang envas 22 Journ es sans voiture Exp rimentation M THODES TECHNIQUES SUr lA TOUTE QES Cretes PNR du verdon 30 valuer la valeur alimentaire d une v g tation La m thode Grenouille s int resse au point de vue des troupeaux 32 D velopper une phototh que num rique Mode d emploi appliqu en Vanoise Le dossier 34 Gestion des d chets sur l espace littoral Exp rimentations en baie d Audierne EN FOR T EN ALPAGE AU AILLEURS BORD DE L EAU 36 Coop ration franco hongroise pour LES SENTIERS la biodiversit D gal gal R PONDENT TOUS NOS ORS 39 LECTEUR PENSEUR M ME S ILS 42 PARUTIONS SE SUCC DENT 43 L AGENDA DANS LE TEMPS Ta
80. i pench e sur les modalit s d actions collectives de gestion concert e comment o et pour quoi les acteurs agissent ils ensemble au service des sentiers En dissociant trois principales modalit s d action le chercheur voulu donner au gestionnaire des outils pour formaliser les strat gies qui s offrent lui et ainsi mieux cibler les modalit s de sa propre action On peut ainsi observer des actions s inscrivant diff remment dans une logique de gestion et d intervention courantes d autres dans une logique d observation et d autres encore dans une logique de planification e Une logique de gestion et d intervention courantes Actes simples fond s sur la confiance mutuelle et l change de services d informations Ces actions sont toujours propices aux rapprochements d acteurs engag s dans une d marche de gestion respectueuse du multi usages l exemple de l dition conjointe d une plaquette d information par la f d ration d par tementale des chasseurs de l Ard che et le comit de la randonn e non motoris e Officielles pour certaines tacites et coutumi res pour d autres ces formes de coop ration sont en phase d institutionnalisation et font l objet d une logique de planification C est le cas du r seau de sentiers de d couverte du parc national des Ecrins dont la gestion est planifi e l chelle du parc dans un sch ma directeur et par secteur dans le cadre de conventions triparti
81. il Alors oui cela vaut le coup Mais cela demande du temps et de la patience Au d but il a fallu tout expliquer com ment travailler comment tenir un r teau cor rectement Mais depuis cinq ans les plus anciens sont devenus autonomes tel point qu ils participent la formation des nouveaux arrivants On peut m me dire que la r serve en tire des b n fices Et que sans ces personnes nous ne pourrions pas effectuer certaines t ches Lan dernier nous avons chang une rampe en bois sur tout un c t d un pont en une demi heure Nous n aurions pas t aussi vite avec des professionnels Aussi si quelquefois le travail n est pas fait comme on aurait voulu on laisse On r expliquera la prochaine fois D ailleurs les t ches ont volu au fil du temps Au d but on ne faisait que du ratissage parce que c tait une action simple Maintenant on g re M me le feu W Moune POLI En savoir plus gt gt gt M l p wernain cren lorraine fr gt gt gt Marais Vernier Eure Le sauvetage de Grand Mare Mobilisation locale autour d un tang envas une de Sainte Opportune la Mare tire son nom d un tang naturel u depuis des si cles Situ e en contrebas du plateau du Roumois dans le marais Vernier la Grand Mare y souligne l an cien trac d un m andre abandonn par le fleuve voici 70000 ans Pendant des si cles cette mare qui couvre encore cent hectares en 1820 est le
82. ine Nous traitons des esp ces animales et v g tales des diff rents milieux cologiques Nous essayons d avoir des photos de tous les sites les paysages le patrimoine culturel Ensuite nous devons pouvoir illustrer les actions les r alisations du parc avec videmment des images du personnel dans son activit quoti dienne les sardes moniteurs les charg s de mission On essaie galement de faire des images des activit s conomiques pratiqu es sur le territoire tourisme agriculture Mon travail consiste aussi recenser les manques savoir les sujets qu on m a demand s et sur lesquels je n ai pas pu proposer d images Nous tentons de les combler en priorit a t il des images que vous ne retiendrez jamais Difficile Il faut bien s r liminer les gros checs techniques Les photos rat es celles qui ont de gros d fauts d exposition qui sont floues boug es Mais l encore je nuance un peu quelquefois il faut se faire violence et T Choisir toujours Patrick Folliet PHOTOGRAPHE ET RESPONSABLE DE LA PHOTOTH QUE DU PARC NATIONAL DE LA VANOISE a garder des images m me moches simplement parce qu elles ont valeur de t moignage et qu elles sont les seules illustrer un v ne ment un tat du paysage le recul des glaciers par exemple Mais l encore les choses doivent tre volu tives Quand on monte sa phototh que ou bien qu on d v
83. interviennent dans la vie collective Cette vision statique s accompagne souvent du souhait parfois inavou de renforcer le r le de l tat cens tre le seul acteur en mesure de repr senter l int r t g n ral Dans la r alit les actions conduites par les acteurs conomiques et sociaux et celles conduites par les acteurs publics inter r agissent en permanence Le m c nat est un aiguillon des politiques publiques qui diversifie les initiatives et favorise le travail de proximit des porteurs de projets LE M C NAT N EST QUE LA DANSEUSE DU PR SIDENT d part le m c nat a t port par des chefs d entreprises qui ont de leur propre initiative introduit cette pratique au sein de leur activit industrielle ou commerciale Ce fut le cas pour Paul Ricard qui a d velopp le m c nat dans son groupe en fonction de son attachement la protection du milieu marin Dans ce cas comme dans d autres il s agissait pour le responsable de l entreprise de donner une identit sa soci t fond e sur des valeurs thiques Pour autant ce type de comportement ne peut pas tre assimil aux caprices du pr sident Il s agit de choix qui sont ult rieurement partag s avec les salari s du groupe Actuellement dans la tr s grande majorit des cas les op rations de m c nat se d cident ann e apr s ann e de fa on collective avec les quipes dirigeantes et dans certains cas apr s cons
84. ion transversale et int gr e du sentier dans l espace et le temps Le sentier devient ainsi un attribut de la mise en valeur des espaces qu il traverse Quant l outil d aide la gestion qu est la base de donn es coupl e au SIG il permet de suivre et de conserver ce qu a pu tre le sentier pour enri chir les conceptions de ce qu on pourra en faire demain E CHRISTOPHE L ZIN CHARG DE D VELOPPEMENT TERRITORIAL gt gt gt M l christophe lezin laposte net v Archives communales Aiguilles Sud Est lac Blanc Ch serys Chamonix Mont Blanc O IDENTIFIANTS exemple des Aiguilles rouges MOUTONS EN P TURE PR S DU REFUGE DE L ARPONT 73 PN Vanoise dis P KO A ans le e gestion il vaut mieux conna tre ses interlocuteurs acteurs du r seau des sentiers Chiche ont affirm des gestionnaires de Savoie des crins et de l Ard che Protocole d tude et d couvertes ensemble Agir Savoir qui fait quoi es acteurs susceptibles de prendre part la vie des sentiers sont suffisamment nombreux pour laisser planer l ventualit de conflits d usage Aussi afin d agir dans le cadre d une gestion concert e les r serves de Haute Savoie des gorges de l Ard che et du parc national des Ecrins ont voulu conna tre la motivation de chacun de ces acteurs et appr cier leur coh rence de pens e et d action En effet les gestionnaires d
85. ions de dynamiques cologiques rend illusoire une analyse de l ensemble des com posantes biologiques d un r seau de sentiers Des tudes ont cependant t r alis es dans les r serves naturelles des Aiguilles rouges et des gorges de l Ard che ainsi que dans la r serve biologique domaniale du mont M zenc qui nous clairent sur impact cologique des sentiers Elles nous renseignent la fois sur l tat et le niveau de perturbation des cosyst mes fr quent s et gale ment sur les fonctions des sentiers en termes de corridor cologique voir sch ma Fonctions des corri dors page suivante c est dire comme espace sus ceptible d orienter les d placements des individus de r guler les flux et de structurer les populations animales et v g tales Pour effectuer ce travail les chercheurs ont pris en compte des bio indicateurs outils biologiques voir tableau ci dessous Ils ont galement bas leurs travaux sur le concept de m tapopulations pour savoir quelles fonctions d habitat de conduit de filtre de puits r pon daient le r seau de sentiers Partant des probl matiques cologiques propres chacun des sites des protocoles ont t mis en place Ils visaient mettre en vidence les effets directs et indirects de existence du sentier Les effets directs sont li s la fr quentation du sen tier et au pi tinement d gradation du couvert v g tal et perturbations de la compositi
86. isme Cote finances des fins d autofinancement des actions de conservation Les retomb es sont encore modestes mais les tentatives de la fonda tion Z ld Folyos de d velopper un tou risme ornithologique halieutique et questre ouvre des perspectives r elles 6 000 visiteurs an et contribue revita liser cette vaste zone d tangs d prise Le projet aura permis aux fondations de professionnaliser leur fonctionnement et d asseoir leur ancrage territorial ainsi que leur cr dibilit Ces cinq fondations ayant construit des habitudes de travail en commun sont plus qu hier des acteurs du d veloppement rural et de la pr ser vation du patrimoine naturel en Hongrie Aussi s il est un autre enseignement retenir ce serait celui l le partenariat ne se d cr te pas il se construit progressi vement Ce sont les changes et les col laborations venir qui nous diront si cette d marche va survivre au programme qui l a engendr e MARC MAURY CHEF DE PROJETS F D RATION DES CONSERVATOIRES D ESPACES NATURELS gt gt gt M l marc maury enf conservatoires org En savoir plus F d ration des conservatoires d espaces naturels T l 02 38 24 55 00 site www enf conservatoires org qu ils atteignent pr s de trois millions d euros dont 38 proviennent es moyens financiers allou s au programme sont significatifs puis du Fonds fran ais pour l environnement mondial et 25
87. ives la conduite des quads Le recours contre les autres annexes a t jug irrecevable En particulier l annexe 2 qui pr cise les conditions de circulation des v hicules moteur dans les espaces naturels et retient le cri t re de la carrossabilit Le Conseil d tat d cide que ces dispositions n ont ni pour objet pour effet de porter atteinte la libert d aller et venir W H l ne Tripette Aten Vanina Bellini gt gt gt M l helene tripette espaces naturels fr Espaces naturels n 19 juillet 2007 5 chodes pros CI CONTRE ARRACHAGE DE LA JUSSIE L TANG DU M JEAN PLUS BAS UNE TORTUE DE FLORIDE ESP CE ENVAHISSANTE QUI MENACE NOTAMMENT LA CISTUDE Le 13 forum des gestionnaires s est tenu Paris le 16 mars dernier Communications et r flexions ont port sur la lutte contre les esp ces exotiques envahissantes ans une salle archicombile l ora De prend la parole Dans une nature qui volue on ne peut pas avoir une approche centr e sur l esp ce Le ton est donn Robert Barbault vient d introduire les d bats le reste sera l avenant Les gestion naires savent d sormais que lutter contre les esp ces envahissantes et les invasions biologiques c est p n trer au c ur de questions plus g n rales de dynamique des syst mes cologiques Alors quoi de neuf En qui concerne les m thodes de lutte rien de vraiment nouveau
88. juillet 2007 ES 1 114 9 Revue f des professionnels des espaces naturels M S N En 265 A E AME pr T 4 0 trimestriel 9 5 7 T def J fi np Photo de couverture Christian Balais Vanoise Vallon du Clou vue vers le glacier des Balmes Evaluer la valeur alimentaire d une v g tation 3 DITO La difficile construction du parc amazonien de Guyane 4 DES MOTS POUR LE DIRE Principes de pr vention de participation de responsabilit 4 L CHO DES PROS ACTUALIT S DROIT POLICE DE LA NATURE 23 PNR Livradois Forez Le pr fet ent rine les arr t s municipaux interdisant la circulation des v hicules moteur sur les sites fragiles Sylvain Gol Inra DOSSIER Les sentiers h T MOINS INDICATEURS M DIATEURS 24 Une abbaye pour aimer les chauves souris 9 Un sentier plus evident Les propositions de 26 Un jeu de r les assist par ordinateur 10 Comprendre la fr quentation sujets d articles comme support de m diation La recherche pour mieux g rer is si la revue sont adresser 11 M thode pour reconstituer l histoire EA MANAGEMENT M TIERS GES SENOS espaces naturels fr 28 B n voles handicap s Comme les autres et pourquoi Adresse du forum
89. la proposition de zonage de l avant projet de nouvelles r unions ont lieu sur le terrain avec les chefs coutumiers am rindiens wayanas et les autorit s noires marrons alukus pour expliquer les enjeux une fois encore Fin janvier 2006 Prises de positions crites des chefs coutumiers Les Wayanas demandent un c ur de parc plus grand proximit de leurs villages Au contraire le Gran Man Aluku de Maripasoula r clame que ce c ur soit tr s restreint et repouss l extr me sud de la Guyane Quant la commune de Maripasoula elle donne son accord pour cr er le parc sans prendre position sur le zonage Opposition d finitive entre communaut s La mission retient surtout l aspect positif il s agit de trois positions favorables au parc national Elle se r jouit de cette conjoncture inesp r e en repensant aux r unions houleuses des mois pr c dents dans lesquelles on avait couru le risque de voir le parc se cr er en excluant la commune de Maripasoula Les travaux pouvaient donc continuer Pour aboutir un accord et trouver un quilibre acceptable par tous il convenait de tenir compte des relations complexes entre communaut s C est ainsi qu en avril 2006 une r union aboutit un accord sur un zonage final n goci compromis entre les positions des Alukus et des Wayanas Organis e par la commune de Maripasoula la rencontre aura volontairement lieu en pays am rindien une heure de pirogue les organisateurs
90. le service doit poss der une r gie des recettes avec la nomination d un r gisseur et d un r gisseur suppl ant Deux arr t s pr fectoraux ont donc t pris pour cette double cr ation fin 2005 En parall le un logiciel de traitement des timbres amendes WINAF a t mis disposition de l ONCFS Il permet de g rer la totalit des infractions carnets roses et carnets de consignations Par ailleurs ce probl me du non paiement des timbres amendes par les trangers tant galement r current sur les espaces prot g s du d partement l tablissement a t autoris ouvrir une sous section R serves naturelles catalanes avec nomination d un pr pos pour le d p t des ch ques concernant les timbres amendes dress s par les agents commissionn s des r serves naturelles Les contrevenants trangers ne peuvent donc plus d sormais passer travers les mailles du filet soit ils paient sur le champ le montant de la contravention soit ils n ont pas cette somme sur eux et sont conduits au distributeur le plus proche qui est parfois assez loin E Gilles Caffort Office national de la chasse et de la faune sauvage Espaces natures n 19 jullet 2007 7 chos pros M AN uveau dans le r seau SS Aires marines prot g es
91. lement tre homog ne d une image une autre cette coh rence garantissant la pertinence des r ponses aux futures requ tes Attention ne pas se laisser submerger par des flots d images diverses et vari es tant en contenu qu en qualit technique ou en format de fichier Un choix s impose amont sur les images indexer dans la base Il en va de la qualit de notre fonds Refuser aussi toute image non l gend e Si le num rique permet beaucoup de sou plesse ses supports sont en m me temps tr s volatils et fragiles Certaines pr cau tions doivent donc tre prises Ainsi une version identifi e comme originale doit tre pr cieusement conserv e sous forme brute sans aucune correction ni retouche afin de garder intact tout son potentiel cela dit de r centes applications logicielles per mettent d associer des variantes des cor rections sans alt rer le fichier original Les sauvegardes doivent tre dupliqu es voire tripliqu es et dat es sur des supports de diff rentes natures S assurer en outre de la p rennit des formats de fichiers et envi sager d ventuelles conversions les supports d archivages ne sont pas ternels du tout Et puis comme toujours rester en veille S informer de l volution technologique logiciels formats de fichiers afin de faire en sorte que nos images actuelles soient encore lisibles dans cinq dix trente ans Ceci peut supposer des conversio
92. ler avec des scientifiques sur une cartographie pr cise afin d identifier les lieux n cessitant une protection particuli re L uvre de l agence d passe donc largement la mise en place de nouvelles structures aux travers des parcs marins d iroise de Mayotte ou de M diterran e Elle pr pare galement la politique des assure la coh rence entre les parcs marins et les autres outils de protection marine Il fournit aussi les moyens en fonctionnement aux diff rents parcs naturels marins met du personnel disposition et leur attribue des moyens financiers L agence est plac e sous la tutelle du ministre charg de la protection de la nature et du ministre charg de la mer aires marines fran aises l chelon europ en L agence privil gie la concertation Pourquoi ne pas utiliser le pouvoir r glementaire pour d cider du statut des aires marines prot g es Ne risque t on pas de perdre un temps pr cieux en pratiquant de la sorte Apr s la concertation il y a un temps pour la d cision et celui ci bien s r est du ressort de l tat Cependant cette forme de gouvernance poss de l avantage de susciter l adh sion et de d velopper l id e d un bien public On pourrait avoir la tentation de gagner du temps et passer en force mais cela serait contre productif Il y a trop d enjeux autour des espaces marins trop d enjeux et beaucoup d acteurs D autant qu en France l tat inqui te
93. les et s interroge plus largement sur l impact sociopolitique de l action publique territorialis e qui se r clame du d veloppement durable COORDONN PAR FLORENCE PINTON e 249 PAGES LA DOCUMENTATION FRAN AISE 39 EUROS Pratique du droit de l environnement Ce guide apporte les cent r ponses fondamentales en mati re de droit de l environnement afin de r ussir tape par tape la r alisation d un projet d am nagement ou d quipement Destin aux collectivit s services d concentr s de l tat industriels mais aussi associations et particuliers il permet d appr hender les risques potentiels auxquels s expose un projet Facile d acc s il est jour des derni res volutions jurisprudentielles et des textes r cemment parus N BAILLON N NAHMIAS ET E SACKSICK 476 PAGES LE MONITEUR 42 EUROS Atlas de a Sociologie ET Petite histoire du mouvement colo en France De Rousseau et son romantisme en passant par le commandant Cousteau la naissance du parti des Verts et jusqu Nicolas Hulot cet ouvrage nous livre en d tail l histoire de la pens e cologiste Il retrace la lente progression des pr occupations environnementales depuis ses origines Il identifie par exemple mai 1968 comme un grand accoucheur de l cologie politique et date sa perc e 1988 Pour tous ROGER CANS 320 PAGES DELACHAUX ET NIESTL 19 EUROS
94. m thodes de comptages En exp rimentant le comp tage par tapis nous avons constat qu il n tait pas fiable sur les terrains de montagne Ces donn es int ressent l ensemble des gestionnaires Qu avez vous d couvert sur le r le cologique des sentiers En termes d impact on ne peut pas dire qu on ait fait de grandes d couvertes En revanche tude nous conduits nous interroger et interpeller nos partenaires sur leurs comportements de gestion Ainsi on pu mettre en vidence qu en milieu fores tier les bordures des sentiers constituent des zones ouvertes et fleuries qui se r v lent importantes pour l entomofaune Ainsi dans trois des neuf r serves les bordures de cer tains sentiers sont fauch es sur une largeur de deux m tres Ce fauchage r pondrait une demande d entretien de propret des touristes La question se pose alors la demande est elle si forte que cela Doit on forc ment y r pondre Cette pratique est sujette discussions et r v le la pression d am nagement qui s exerce sur ces territoires L encore une gestion concert e est indispensable W RECUEILLI PAR MOUNE POLI Espaces naturels n 19 e juillet 2007 13 suite de la page 13 S il ne s agit pas proprement parler de d couvertes cette mise plat s est av r e pr cieuse pour le ges tionnaire qui manque de telles informations Elles lui permettent en effet de choisir les acteurs prioritaires ave
95. mps de la personne interrog e De loin la plus cons quente la troisi me phase fut aussi la plus exp rimentale Il s est agi d articuler les informations propres aux emplois du temps et de l es pace des enqu t s avec les r ponses aux questions concernant leurs profils motivations et pratiques Un outil informatique de cartographie dynamique voir 1 Des recherches identiques ont t men es dans la r serve naturelle des gorges de l Ard che et dans le parc national des crins site de l Alpe de Villar d Ar ne Des travaux compl mentaires ont t conduits titre exploratoire dans les PNR de la Chartreuse et du Vercors 2 Cartographic data vizualisation for time space Data CDV TS System 3 Ces parcours sont souvent connus empiriquement 115 donnent lieu un questionnement r current dans les enqu tes encadr a alors permis de visualiser cette combinaison et de mettre en vidence des types de cheminement ou patterns d itin raire Ainsi la cartographie page 16 illustre une simulation de trois itin raires les itin raires travers s les itin raires aller retour les itin raires circuits La simulation des cheminements des randonneurs permet galement de visualiser les rythmes et les s quences temporelles significatives de l utilisation du r seau de sentiers l chelle d une journ e par exemple On ainsi remarqu que dans les Aiguilles rouges les portions
96. n r pond ce livre Vivant et accessible le texte est enrichi d anecdotes et dessins Un DVD l accompagne et met en sc ne les animaux musiciens d une symphonie involontaire Pour comprendre que les sons animaliers ont le m me objet que le langage humain ANTONIO FISCHETTI ILLUSTRATIONS HONOR 142 PAGES 1 DVD ARTE DITIONS VUIBERT 20 EUROS Espaces verts La gestion harmonique dans les parcs d partementaux de la Seine Saint Denis de 1990 2005 Depuis quinze ans la Seine St Denis s attache concilier accueil du public et pr servation des cosyst mes telle est la gestion harmonique Synth se de ces ann es de travail l ouvrage expose la d marche suivie pour cette gestion dresse ensuite un bilan des exp rimentations par milieu naturel friches Enfin il aborde l aspect technique sous forme de fiches pratiques On apprend par exemple comment am nager et entretenir les milieux humides C LINE DUBREUIL 144 PAGES BIOTOPE DITIONS 25 EUROS Natura 2000 La construction du r seau Natura 2000 en France Comment se constitue le r seau Natura 2000 en France Des directives europ ennes leur mise en uvre territorialis e l ouvrage rend compte des modalit s de l action collective 11 engage une r flexion sociologique travers les controverses accords et m diations observ s dans les sc nes loca
97. nanciers dont elles disposent et les comp tences internes ou externes disponibles sur le march ce qui n tait pas le cas dans les ann es 70 80 Ne soyons donc pas dupes non plus des rapports de force dans les conflits d int r ts venir celui des espaces naturels risque de n avoir que peu de poids Le cycle perp tuel qui m ne du combat la gestion puis de la gestion au combat n a heureusement pas de raison de s arr ter Un autre aspect de la sp cificit fran aise c est que les ONG et autres gestionnaires institutionnels sont parfois d connect s du monde de l entreprise et n ont pas toujours une bonne perception des r alit s conomiques 115 ont donc souvent tendance sous estimer les capacit s notamment financi res de leurs interlocuteurs et la valeur de ce qu eux m mes repr sentent Souhaitons par exemple que les quelques entreprises cit es en mod le dans Espaces naturels renvoient l ascenseur en abonnant quelques milliers de leurs professionnels Une goutte d eau budg taire des poign es de bonnes pratiques de gestion une acculturation de leur encadrement pour une entreprise et un bol d air pour notre presse sp cialis e La protection des milieux a historiquement t en France publique et jacobine La d centralisation et une certaine forme de privatisation sont par cons quent une v ritable r volution culturelle Il est donc normal que certains s interrogent sur
98. nce du professionnel de terrain En revanche la ma trise fonci re ou d usage que le gestionnaire peut garantir dans le temps aux sites d exp rimentation et l aide technique qu il peut fournir au chercheur lui sont pr cieuses Dans le cadre du programme Loire nature le rapprochement entre chercheurs et ges naturel et les zones humides alluviales a permis d identifier les acteurs de la gestion et de la connaissance du bassin de la Loire de cr er du lien avec les chercheurs et de favoriser les rencontres inter r seaux Chercheurs et gestionnaires se sont donc entendus sur des modalit s de collabora tion bas es sur le b n fice mutuel Pour le gestionnaire il consiste trouver des r ponses ses requ tes pour le chercheur b n ficier d une aide technique ou trouver une plus value ses travaux notamment voir ses objets de recherche sous un jour nouveau Par exemple celui d une approche int grant les sciences humaines et les sciences de l ing nieur et abordant des th mes d actualit tel le changement climatique Les liens entre recherche et pr occupation des gestionnaires devraient s accentuer dans le cadre du nouveau Plan Loire 2007 2013 L organisation de nouvelles ren contres et l accompagnement du montage de projets conjoints engag s depuis le d but 1 Le programme Loire nature est coordonn par la F d ration des conservatoires d espaces naturels et mis en uvre par dix neuf struc
99. nds parents qui am nent leurs petits enfants c est chose courante Pour moi l id e a assez vite pris la forme d une vidence D s qu il s est agi de l espace mus o Sraphique j ai plaid pour les chauves souris J tais le seul au d but Mais j avais un atout ma tre que n avait pas par exemple le mus o graphe j tais en contact direct avec le public et J avais ressenti son int r t pour le sujet Ainsi par exemple pendant des visites guid es lorsque nous passions devant le logis l poque il n tait pas question d y entrer je parlais tou jours de notre colonie de rhinolophes Et comme il n y avait rien voir je prenais un livre avec moi et je montrais des images Les gens manifestaient toujours une r elle curiosit tel point que sur une heure de visite il n tait pas rare de passer un quart d heure au jeu des ques tions r ponses sur les chauves souris Quelquefois j tais bien oblig d admettre Je ne peux pas r pondre Alors je me suis mis chercher et faire chercher le mus ographe Je voulais savoir moi aussi qu est ce qu elles fichent dans ce grenier Tout que je voyais c tait un tas de crottes des animaux qui sor tent le soir et qui s affolent d s qu on entre dans Unautre regard Gwenael Guillouzouic GARDE DU LITTORAL Depuis le d but des travaux Gwenael Guillouzouic porte cette id e saugrenue des gens vont venir l abbaye po
100. nes y partagent leurs comp tences et nous pr sentent une vision plus large de la gestion durable de la plan te gt gt gt V LE QU R CADY J ARNOULD INRA DITIONS QUAE 48 PAGES 13 EUROS La communication non verbale regards et postures peuvent servir mais corps a son propre langage Voix gestes aussi desservir nos propos Cet ouvrage examine les relations entre le corps et les mo tions entre les gestes et la parole Quels sont les impacts de l image corporelle Faut il contenir ses gestes en parlant Comment d tecte t on le mensonge Autant de questions auxquelles r pond Guy Barrier en analysant dif f rentes situations m diatiques ou profession nelles V ritable outil d autoformation de perfectionnement cet ouvrage est constitu de trois parties pour comprendre les enjeux et maf triser la m thodologie mettre en pratique et s entra ner gr ce des exercices corrig s et enfin approfondir Un outil de formation qu ap pr cieront les gestionnaires dans le cadre de leurs missions de concertation gt gt gt Guy Barrier 192 pages ESF diteur 23 euros 000000000000 0000000000000600000 608000000000 0000060000000000000000000000000000000000000000600009000000000000 Rivi res vivantes Big Jump 15 juillet 15 heures Le m me jour la m me heure partout en Europe les gens vont plonger dans les rivi res Ils d montreront leu
101. nformations d une grande utilit aux gestionnaires condition cependant que ces informations soient produites en fonction de leurs besoins et qu elles aillent au del d une simple photographie dont l utilit est souvent limit e Trop d institutions ont des informations sur la fr quentation dont elles ne savent pas quoi faire parce qu elles n ont pas d fini d objectifs pr alables L observation de la fr quentation permet ainsi d or donner des donn es dans un mod le relativement simple d explorer facilement ces donn es et de for muler des requ tes dans une interface conviviale de visualiser les trajectoires des individus dans l espace et dans le temps d tre un support de communication pour mat rialiser les r flexions d acteurs autour de la probl matique de la fr quentation Cependant pour passer de l aide la r flexion vers l aide la d cision il convient de mettre l accent sur l appropriation des m thodes et outils par les ges tionnaires Il faut donc encore les ajuster les r viser et certainement les am liorer ALEXANDRE MIGNOTTE CIPRA FRANCE SONIA CHARDONNEL LABORATOIRE TERRITOIRES gt gt gt M l alexandre mignotte cipra org 100 D PLACEMENTS 101 marche 102 course pied 103 alpinisme 104 105 autre 200 STATIONNEMENTS 201 pique nique 202 boire 203 refuge 204 contemplation 205 photographie 206 repos 207 baignade 208 je
102. nnaire pour construire ses orientations de gestion du r seau de sentiers Le gestionnaire lui doit s emparer des r sultats et reste responsable de ses choix Il faut aussi souligner que cette recherche a fait l objet d une publication sp cifique Cette formalisation des r sultats s est av r e indispensable pour que les diff rents acteurs s en saisissent Cependant on regrettera que cette appropriation se soit r v l e difficile Ceci malgr l existence d un document propre au site Arve Giffre et de l organisation d une table ronde La faible participation peut tre due une association tardive des acteurs ou un questionnement trop novateur En effet le sentier mobilise les acteurs sur des questions d am nage ment plus que sur une r flexion sur les volutions des soci t s de montagne et leurs incidences Mais ce travail de coop ration est r ellement pr curseur et doit trouver un cho aupr s des diff rents acteurs de l am nagement du territoire JULIETTE VODINH CHARG E DE MISSION SCIENTIFIQUE ASTERS gt gt gt M l juliette vodinh asters asso fr AU SOMMET DE LA DENT DE REZ CE POINT CULMINANT DE L ARD CHE M RIDIONALE OFFRE UN PANORAMA SUR LA VALL E DU RH NE POINT D INFORMATION DE SAINT REM ZE ARD CHE A Mignotte Cipra France M thode pour reconstituer l histoire des sentiers d cisions prises Et tr s concr tement d exploiter la reconstituti
103. ns p rio diques des fichiers vers d autres formats plus modernes PATRICK FOLLIET PARC NATIONAL DE LA VANOISE gt gt gt M l patrick folliet espaces naturels fr 1 Par comparaison nos reflex num riques actuels produisent des images de dix millions de pixels soit sensiblement la m me chose CHOIX DE PLANCHES D IMAGES EN R PONSE UNE REQU TE CLIENT vous entendre r aliser une phototh que c est restreindre le nombre de clich s afin de ne pas se laisser submerger par un flot d images Comment effectuez vous ces choix Avez vous d fini une ligne dito riale pour savoir d embl e si telle ou telle photo doit entrer dans la base Nous n avons pas arr t de ligne crite fig e une sorte de r f rent qui nous permettrait de juger avec une objectivit impartiale Notre ligne comme vous dites est directement op rationnelle La phototh que sert illustrer nos publications et galement nos actions d information et animations Les photos rete nues doivent donc aller dans le sens d une certaine exhaustivit Dans les faits nous constatons que cette ligne est volutive En effet plus nous avons d images plus la base est consult e et plus des besoins nouveaux apparaissent Nous devons donc compl ter nos Choix Cela signifie que votre index des mots cl s volue constamment Pas dans ses grandes rubriques mais il s af fine et est compl t semaine apr s sema
104. nt rine cette solution et signe son arr t En dehors du secteur des Hautes Chaumes PANNEAU des monts du Forez le parc accompagne PE POLICE actuellement plusieurs communes confron ne t es une fr quentation de v hicules moteurs dans des sites sensibles certains appartenant au r seau Natura 2000 Les 1 En effet la loi Lalonde de 1991 a op r une modification du code des communes remplac depuis 1996 par le code g n ral des collectivit s territoriales pour donner aux maires et aux pr fets la possibilit d instituer une r glementation locale plus s v re que le principe g n ral d interdiction pos par l article L 362 1 du code de l environnement documents d objectifs pr voient en effet une ma trise des flux des v hicules moteur Cependant l application stricte de la loi n cessiterait pour chaque commune de ces territoires d exception la cr ation d une cartographie retra ant leurs voies class es ouvertes ou non la circulation des v hicules moteur Une telle pratique sup poserait de s appuyer sur un maximum d outils d inventaire des richesses natu relles et bien s r sur la connaissance des activit s essentielles des habitants et des visiteurs Il s agit l d un travail important touchant un sujet sensible Aussi doit il prendre en compte un grand nombre de param tres et privil gier avant tout la protection des milieux naturels indispensables la bio di
105. ntexte de corridor cologique cf encart ci des sous Pour r pondre les scientifiques se sont int ress s aux populations de certains insectes forestiers et aux d placements des papillons diurnes Les protocoles Greatpatton Wikipedia que le sentier lui m me ce sont les facteurs de milieux daphiques climatiques g ologiques topographiques qui paraissent dicter la r partition des esp ces e R le de barri re de conduit ou d habitat du sentier Suivant les esp ces le sentier joue le r le de barri re de conduit ou d habitat Ainsi pour celles qui ne volent que peu ou pas notamment en for t les sentiers dimi nuent la surface utile dont ils ont besoin et r duisent leurs capacit s migratoires Certaines esp ces l utili sent comme ressource telle la cicind le champ tre qui chasse habilement le long des chemins sablonneux e Effet du pi tinement sur la faune du sol Il est mani feste Au mont M zenc les analyses ont montr une limination de la faune du sol par compaction de la terre m mes microscopiques les organismes ont besoin d air et d eau disponibles dans les macropores voir tableau ci dessous e Impact sur la flore lich nique Au mont M zenc la gestion du site et le d placement de supports croix ou dalle les coupes d arbres les reboisements l am na gement des parkings louverture de sentiers entra ne des modifications de composition ou de structure de la flor
106. oivent faire face deux dif ficult s majeures trouver les arguments qui portent en fonction des acteurs qui leur font face mais aussi mettre en place des strat gies d action coh rentes et cibl es li es aux moyens dont ils disposent et aux acteurs avec lesquels ils s associent L absence de strat gie peut s illustrer par le fait de r unir sys STAGE D OUVRIERS t matiquement tous les acteurs sans 2 AUCOLLET r fl chir au bien fond de telle ou sh DE LA telle participation le risque tant S MADELEINE d aboutir des discussions contre productives sans issue Ces donn es fournies par l tude devaient donc permettre aux gestion naires de comprendre les m canismes INFORMATIONS CONTENUES Inter venan e Cr ation d un itin raire nouveau en altitude e Am lioration de l acc s au secteur du lac Blanc depuis Registre de d lib ration Conseil et lac Blanc Chamonix municipal Mont Blanc SESISC entreprise de travaux publics 25 06 91 l Index SEA 12 Espaces naturels n 19 e juillet 2007 et pourquoi de l action collective d tablir des priorit s de savoir avec qui travailler dans les diff rents cas de figure d une gestion concert e Une m thodologie de terrain L tude a d but par une analyse crois e tenant compte pour chacun des acteurs de quatre crit res statut juri dique comp tences d intervention l
107. on de ce pass en vue de d velopper des ir en disposant d une connaissance valori u ils ont pu tre par le pass es r serves naturelles Arve Giffre en Haute Savoie Asters a cherch retracer une volution des r seaux de sentiers de 1860 2001 L int r t de ce ges tionnaire tait de pouvoir visualiser les logiques qui avaient pr sid aux gestions ant rieures afin d adapter les futures logiques de d veloppement et les int grer aux plans de gestion Il souhaitait galement disposer d un outil de suivi des sentiers et soupeser l impact des un lien privil gi le sentier relie l Homme son histoire Reste conna tre celle ci sentiers th me de valoriser leur caract re patrimo nial Aujourd hui le r sultat de l tude permet au regard de la base de donn es coupl e un syst me d informations g ographiques SIG de percevoir les impacts d une politique de gestion sur les milieux les divers usages des sentiers de constater l augmentation des acteurs qui am na Sent et g rent les sentiers donc de d velopper des par tenariats avec ces divers intervenants suite page 12 Espaces naturels n 19 juillet 2007 11 suite de la page 11 d identifier des s quences historiques de mise en valeur en fonction des usages ou des acteurs domi nants qui interviennent sur les sentiers La mise en uvre de cette tude a commenc par l in ventaire d
108. on du lit par les soci t s locales Rien ne pourra plus renverser cette volution au cours du 20 si cle Bien au contraire les rares pratiques agro pastorales dans le lit lig rien prennent fin au milieu du 20 si cle les cultures abandonnent les terres les plus fr quemment inond es ce qui prive le lit mineur de ses derni res formes d en tretien par les soci t s riveraines Ainsi les S omorphologues consid rent les les comme les formes fluviales de r ponse du r ajustement du fleuve Les milieux naturels taient donc plus diver sifi s en 1960 qu aujourd hui L volution du tapis v g tal en l absence d v nement hydrologique structurant et de toute per turbation anthropique directe conduit une r duction drastique des milieux ouverts pelouses sur sable sec prairies m sophiles essentiellement et au remplacement de la saulaie blanche par une for t mixte bois tendre bois dur puis par la ch naie fr naie ormale Cette tude fait donc appara tre le caract re transitoire de certains milieux naturels qui doivent tre pourtant maintenus au titre des directives europ ennes Le paradoxe est S MINAIRE SUR LES OUTILS SCIENTIFIQUES LOIRE NATURE EN 2005 SORTIE SUR LA TOURBI RE DES DAUGES LIMOUSIN SITE DE T TE M DE BASSIN LIG RIEN z X gt 2 Scientifiques et gestionnaires Comment rendre fructueuse leur collaboration
109. on et de la diversit de la faune du sol Les effets indirects touchent la structure et luti lisation des sentiers Le sentier joue t il ou un effet lisi re Quelle est son incidence sur la flore des suite page 18 Probl matique de recherche en fonction des sites d tude R serve biologique domaniale Espace naturel sensible ZNIEFF Site class PNR 50 000 personnes ONF 1999 Mont M zenc Ard che Haute Loire 15000 personnes Mai septembre R serve naturelle Gorges de l Ard che Mignotte Franchini 2003 137 200 t 2001 D tente consultants R serve naturelle Aiguilles rouges Haute Savoie de la v g tation avec le pi tinement Recherche d un effet lisi re E V g tation li au sentier Modifications cologiques li es la fr quentation et la gestion du site Recherche des effets filtre ou barri re 7 ya arabes li au sentier en milieu forestier Dynamique de disparition V g tation Modifications biologiques du sol sous Pedol aune l effet du pi tinement Dynamique de disparition de la v g tation avec le pi tinement V g tation Recherche d un effet conduit li au L pidopt res sentier en milieu forestier Recherche d un effet lisi re li au sentier V g tation Espaces naturels n 19 juillet 2007 17 suite de la page 17 lichens A t il un effet filtre un effet conduit dans un co
110. ortes de y ou br lage circulation dans par taches les broussailles Entr e de parc Oui Espaces naturels n 19 juillet 2007 31 E L ji 5 m thodesiechniques LA DIFFICULT EST DE NE PAS SE LAISSER SUBME DES FLOTS D IMAGES DIVERSES VARI ES CONTENU QU EN QUALIT TECHNIQUE OU 1 FICHIER AUSSI EN COROLLAIRE LA PREMI RE QUE TOUTE PHOTO DOIT TRE L GEND E PAR S 1 est renversant avec la photo ue num rique c est qu elle ge radicalement notre fa on de r des images Avant il fallait partir leur recherche fouiller dans les tiroirs ou bien d faire le stock de CD Rom Maintenant les photos viennent nous Quelques clics et voil des planches pr tes pour notre choix final Facile Facile Comme toujours cette simplicit apparente r sulte d un important travail s lection l sendage r f rencement indexation Et d abord le choix du logiciel support monoposte ou solution tout web Le choix d une solution technique est en effet primordial Il conditionne l efficience de la base de donn es et l volution pos sible de celle ci Choisir son progiciel sup pose de se poser quelques bonnes questions qu attendons nous de notre fonds d images Quelle exploitation en aura l acc s et avec quelle libert Dans le cas de la Vanoise la phototh que devait d une part tre accessible ses quipes de ter
111. ourant de grandes diagonales dans le parc le gestionnaire doit rep rer les L ESPACE DOIT TRE ORGANIS DE TELLE QUE CHAQUE BREBIS PUISSE ALTERNER DE PUIS DE GROSSES PRISES ALIMENTAIRES LES DIX MINUTES E aliments disponibles Il est n cessaire de s ap procher des plantes de les palper avec les mains et parfois de simuler un pr l vement pour anti ciper si l animal pourra pr lever des grosses ou des petites prises alimentaires Dans les notes qu il prendra le gestionnaire s attachera dis tinguer l accessibilit de chacun des organes des plantes Il attribuera ainsi chacun des organes l un des cinq aliments de la m thode Grenouille L enjeu principal consiste valuer l quilibre entre le Gros les compartiments de gauche sur le sch ma et le Petit droite Laliment indis pensable est le Gros permanent qui doit tre suf fisamment abondant pour que le troupeau puisse l utiliser r guli rement jusqu aux derniers jours L tape 3 est un temps d ajustement conce voir lorsqu un d s quilibre entre le Gros et le Petit est constat Le gestionnaire du site et du troupeau peut alors envisager de changer la saison d utilisation initialement pr vue d ajuster le trac des cl tures ou bien d intervenir tr s ponctuellement avec des moyens m caniques Enfin les deux derni res tapes 4 et 5 consis tent piloter assez finement la conduite du trou peau en parc Le recours au r f ren
112. ources Les projets doivent tenir compte des populations locales afin de les impliquer dans la protection de leur environnement et les faire b n fi cier des avantages correspondants Depuis 1994 le FFEM a financ 78 pro jets de biodiversit dans plus de quarante pays principalement en Afrique pour 76 millions d euros W projet a t mis en uvre dans le cadre du volet biodiversit du pro qualit relationnelle d velopp e en amont a pu subsister apr s leur d part Dans cet change d ailleurs ce bin me a t ren forc par des bin mes de b n voles les quels ont permis de tisser davantage encore la toile relationnelle En effet quelles que soient la solidit initiale du partenariat et la justesse des r gles ta blies le jeu partenarial d pend du com portement de chacun des partenaires Les r gles ne suffisent pas s curiser un dis positif Sarantir son succ s et anticiper toutes les situations La qualit du dialogue entre les anima teurs du partenariat dans un cadre non hi rarchique est fondamentale pour la qualit du copilotage de l action au del du seul r le d interlocuteur privil gi et d in terface entre les structures impliqu es La question de la langue commune Dans un contexte international la ques tion linguistique se pose g n ralement et d faut de parler la langue du partenaire la ma trise de l anglais est rapidement incontournable Cependan
113. parc ont exp riment des journ es sans voiture sur la route des cr tes s les jours dans les gorges du don entre 500 et 1000 v hicules ividuels se pressent pour parcourir es cr tes En septembre 2003 et en juillet 2006 c est dire p riode de plus forte affluence quatre jour n es exp rimentales sont alors successive ment organis es Leur objectif des journ es sans voiture Un arr t du conseil g n ral ferme la route d partementale aux v hi cules individuels moteur et la route des cr tes ne devient accessible que par navette mise en place pour l occasion ou par des moyens non motoris s Pour l organisation un groupe de travail r unit lus et acteurs locaux concern s ou volontaires Ses pr occupations sont d abord mat rielles o garer les voitures des visi teurs et situer le point d accueil Quelle information d velopper Combien de bus et de rotations mettre en place Pour r pondre la premi re tape consiste conna tre le flux de visiteurs attendus et pour cela prendre en compte les comptages routiers Les automobilistes se pr sentant aux bar ri res sont accueillis par des b n voles expliquant le sens de la journ e et son d roulement Les r actions sont alors tr s diverses Cependant apr s explications un grand nombre de visiteurs accepte de jouer le jeu Une communication cibl e est d ailleurs men e afin qu ils soient inform s de la sp cificit
114. que chacun des acteurs attribue l objet sen tier D autant que sur ces territoires Asters gestion naire des r serves n intervient pas sur les sentiers Toutes ces probl matiques ont alors t port es aupr s de scientifiques Ainsi est n un programme de recherche dont la particularit fut la collaboration au quotidien de chercheurs et gestionnaires depuis quand Le comit scientifique des r serves de Haute Savoie a transform ce questionnement en objet de recherche L tude a fait l objet d une troite collaboration entre chercheurs et gestionnaires Comment ces derniers se sont ils saisi des r sultats RESITUER LES ENJEUX Les chercheurs ont tout d abord propos d explorer l volution historique des usages des sentiers et de leur mise en valeur Ce travail a permis de d couvrir que de 1860 aux ann es 1960 l volution des sentiers t gouvern e par aux ressources conomiques agropastorale et foresti re Puis l essor du tourisme 1960 et la cr ation des r serves 1970 1980 ont suscit des projets d am nagements bali sages cr ations de sentier Enfin les ann es 1980 2000 ont vu la d multiplication des projets touris tiques o le sentier devient une ressource un outil de valorisation patrimoniale Pour le gestionnaire garant de la d couverte du patrimoine mais avant tout de sa protection et de sa valorisation c est l mergence de questions Fa
115. quinze jours Montenach pour participer aux travaux de gestion et l entretien du sentier de d couverte Pour des raisons de s curit les patients n utilisent pas de mat riel thermique ils ratissent l herbe et ramassent les branches pr alablement coup es Un soin tout particulier est port la valorisation du travail accomplit Des expositions sont organis es des articles paraissent dans la presse locale crite et t l vis e En 2006 les participants ont re u le prix Jean Roland pour une action exemplaire en lien avec une r serve naturelle W 28 Espaces naturels n 19 juillet 2007 certains malades Ce jour l nous nous sommes interrog s avec les soignants sur la poursuite de l exp rience et sur les b n fices qu en reti raient les personnes Et l nous avons d couvert tout un monde La balance a tr s vite pench du c t de l int r t poursuivre La discussion mis en lumi re l augmentation de l autonomie l apprentissage de la vie en groupe la recon naissance de leur entourage la consid ration qui leur est apport e la valorisation d eux m mes et la responsabilit D s les premiers jours les stagiaires nous avaient dit ils trouvaient la t che fatigante mais ils taient contents d tre dehors et d ef fectuer un vrai travail D ailleurs lors des jour n es portes ouvertes de la r serve certains viennent avec leur famille pour leur montrer le r sultat de leur trava
116. r gion Rh ne Alpes r serves naturelles de Haute Savoie parcs r gionaux de Chartreuse et du Vercors parc national des crins r serve naturelle des gorges de l Ard che Le programme tait financ par le minist re en charge l environnement gt gt gt M l juliette vodinh asters asso fr n sentier Quoi de plus vident ici en for t l enalpage ailleurs au bord de l eau La trace nous semble partout famili re sinon naturelle Certes E elle est le produit des Hommes m me si parfois les ani M maux force de passages marquent galement le sol de leurs propres cheminements Mais cette trace nous vient g n ralement de fort loin transmise sans mot dire par les g n rations pass es de si loin qu elle nous semble faire corps avec les milieux et les paysages qu elle traverse Et pourtant Pourtant le sentier est bel est bien un artefact une construction humaine qui a t d cid e dont on d cide encore r guli rement de la p rennit ou de la transformation Le sentier est le produit de nos intentions il r pond des besoins m me s ils peuvent tre vari s et se succ der dans le temps Mais la plupart des usagers l oublient ou font mine de le faire Le sentier est l il guide les pas il est l interm diaire tacite et bienveillant de la plupart de nos pratiques de la nature tel point qu en che minant on pense rarement qu il est et ce qu il repr sente Par contr
117. r limiter les impacts importants engendr s par des pratiques encore tr s productivistes Le plan d action d di la mer doit encore faire beaucoup dans les domaines li s aux transports la p che la recherche et la formation Quant au plan d action infrastructures de transport l UICN regrette qu il se limite essentiellement des discussions Par ailleurs l UICN signale qu elle n a relev aucune avanc e sur le plan territoires aucun comit de pilotage n a t mis en place M me remarque sur le plan urbanisme le comit de pilotage est ce jour fictif L UICN d plore aussi que la mise en uvre des trois plans for ts outre mer et recherche valid s en septembre 2006 n ait pas encore commenc Et si le plan d action international mis en uvre plusieurs actions d monstratives dans le domaine de la biodiversit comme le renouvellement du fonds fran ais pour l environnement mondial ou la tenue de la conf rence Biodiversit et coop ration europ enne au d veloppement UICN recommande au minist re des Affaires trang res renforcer les moyens humains afin de concr tiser les autres actions annonc es Heureusement le plan d action patrimoine naturel compte plus de r alisations essentiellement avec la cr ation des espaces prot g s Ainsi le r seau fran ais terrestre du r seau Natura 2000 couvre dor navant plus de 12 du territoire m tropolitain Si l tat est en
118. r volont de retrouver des rivi res propres et vivantes et de faire appliquer la directive cadre sur I Eau D wwvw rivernet org bigjump welcometf htm Comportements changer d re jusqu au 12 ao t Paris Exposition la Cit des sciences Que puis je faire au quotidien pour am liorer et pr server l environnement tout conservant ma qualit de vie D c meyer cite sciences fr wwvw cite sciences fr B ti agricole et paysages 13 14 septembre La Ch tre 36 Ces rencontres professionnelles aborderont les questions de gestion du paysage bocager en France en particulier la valorisation des haies comme mati res premi res d nergie communication mpf wanadoo fr Agriculture et espaces prot g s alpins 14 septembre Autriche Organis e par le r seau alpin des espaces prot g s cette rencontre traitera des bonnes pratiques Natura 2000 Elle se d roulera dans le parc national Hohe Tauern D www alparc org Sciences action et biodiversit 18 au 20 septembre Florac 48 Ce colloque est l occasion d une rencontre entre chercheurs APPEL PROJETS CONSOMMATION ET PRODUCTION DURABLE minist re de l cologie et l Ademe sont engag s dans le projet europ en ERA NET SKEP Scientific knowledge for environmental protection http www ecologie gouv fr SKEP html Dans ce cadre un premier appel proposition de recherche au niveau europ en est lanc depui
119. rain loign es du si ge et d autre part s ouvrir au public professionnel PAS SP CIALEMENT DOCUMENTAIRE ET PUREMENT GRAPHIQUE L IMAGE CI DESSUS EST DIFFICILE CLASSER QUASI MONOCHROME ELLE JOUE SUR LES EFFETS DE MATI RE PRESQUE DE L ART ABSTRAIT SECONDE VUE ON REMARQUE UNE TRACE DE LI VRE ALLANT ET VENANT CET L MENT VISUEL D LIMITE LE PREMIER TIERS DE L IMAGE C EST AUSSI L AMORCE D UNE HISTOIRE NATURELLE RACONTER 32 Espaces naturels n 19 juillet 2007 PN Vanoise C Gotti g E 9 8 lt D a J PP i d Ad A A 44 d A A d d AAA d Ad 4 M TIPO Ar A im 8 TAD LD STOTT N 48418111 4 K D N io i 1 LT BA An DA LE FE Eug SS 09 DES 7 4 VE D E sans qu il doive se d placer Loption prise fut celle de la solution web qui a transform l interface de la phototh que un site de consultation et vente en ligne Avantage suppl mentaire de ce sy
120. rale montagnarde les valeurs du travail de l pret de la t che et du respect des autres Puis 2001 j ai fait le grand saut celui qui me faisait passer du parc national des crins la mission de cr ation du parc national de la R union Loin de mes Alpes de ma famille de tous ceux qui me sont chers dans une terra incognita j ai d couvert de nouveaux coll gues et partenaires Avec Jacques mon nouveau chef nous avons fait un premier tandem et il a bien fallu que je me mette assid ment au clavier de l ordinateur C est qu avec Jacques je partage les innombrables taches le courrier le budget la comptabilit les r unions avec les lus les administrations et bien s r le r seau secret ferm des scien tifiques de La R union Changer dans son parcours professionnel de fonction et de cadre g ographique de partenaires et de coll gues c est formateur et tr s enrichissant ne soyons pas frileux osons nous remettre en cause Ah a n a pas t facile de p n trer ce r seau mais il y a toujours quelque part une tincelle de chance Et puis l quipe s est enrichie cr olis e f minis e et je peux affirmer que j ai v cu six ann es de jouissance intel lectuelle de travail intense de discussions anim es et avanc es dans la nuit tropicale Oui nous avons connu des moments intenses de joies partag es d inqui tude jamais de doute et voil que le 5 mars 2
121. rer les passereaux migrateurs nocturnes du haut des airs appara t unique dans l ensemble du r gne animal Bien s r on conna t plusieurs esp ces de chauves souris qui capturent des vert br s de petite taille mais celles ci vivent toutes sous les tropiques et attrapent leurs proies sur des substrats non dans les airs Il aussi des esp ces de faucons qui fondent sur les passereaux migrateurs le long des c tes m diterran ennes ou africaines mais elles sont exclusivement diurnes Enfin les chouettes et les hiboux pr dateurs ail s nocturnes ne capturent jamais leurs proies dans l espace a rien En effet les rapaces diurnes n ont pas de syst me sonar les proies sont d tect es gr ce aux bruits qu elles mettent en se d pla ant au sol dans le feuillage gt gt gt Prof Rapha l Arlettaz Biologie de la conservation universit de Berne M l raphael arlettaz nat unibe ch chodes pros S v re L UICN dresse un bilan critique sur la mise en uvre par la France de sa strat gie nationale pour la biodiversit dopt e en f vrier 2004 la strat gie nationale pour la biodiversit devrait commencer porter ses fruits Le comit fran ais de l Union mondiale pour la nature dresse donc un bilan s v re II critique l absence de port e des dix plans d actions pr vus Les mesures prises dans les plans agriculture et mer ne sont pas assez significatives pou
122. rif des abonnements 1 an 4 num ros 33 50 ISSN N 1637 9896 Commission paritaire 0510 G 83179 Mignotte Cipra France L ATELIER technique des espaces naturels DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Yves V rilhac COMIT DITORIAL Coordination Michelle Sabatier e Secr tariat Gw na lle Arons Rubriques Actualit s Pascal Danneels Laurence Boussand e tudes Recherches Emmanuel Michau Gestion patrimoniale Val rie Fiers Vincent Jollivet Accueil Fr quentation Lydiane Est ve Jean Marie Petit Anne Vourc h e P dagogie Animation Nicolas G rardin Management M tiers Monique Fabbro Florence Lespine Droit Police de la nature Louis G rard d Escrienne M thodes Techniques Bernard Commandr V ronique Petit Uzac Initiatives Partenaires C cile Birard Bruno Mounier Am nagement D veloppement Territoire Jean Claude Bonnaf Arnaud Callec Jacques Plan Paul Havet Ailleurs Christian Perennou R DACTION Directrice de la r daction Michelle Sabatier R dactrice en chef Moune Poli e R dactrice graphiste Camille Prosperi e Assistante graphiste Vanina Bellini e R daction Moune Poli Jo l Demasson Correctrice Magali Flori Mediaterra Route Royale 20600 Bastia M l espaces naturels mediaterra fr T l 0495311221 ADMINISTRATION ABONNEMENTS Mediaterra Laetizia Giampietri Route Royale 20600 Bastia T l 0495 31 1221 DITEU
123. ristique L ambition de ce livre est d appuyer la politique en faveur des Grands sites La premi re partie nous invite une promenade en leur c ur et pr sente les enjeux et moyens de leur pr servation Dans la seconde partie le Kenneth White apporte son regard sur ce qu est aujourd hui un tel espace JACQUES MAIGNE ET KENNETH WHITE 80 PAGES ACTES SUD R SEAU DES GRANDS SITES DE FRANCE 9 EUROS ET Botanique Tg Atlas de la flore d Auvergne Destin tous ceux qui veulent participer la pr servation de la biodiversit v g tale cet atlas pr sente le contexte r gional d Auvergne g ographie g ologie Des fiches illustr es par des cartes photos ou dessins r pertorient pr s de 3 800 esp ces Il dresse aussi un bilan floristique g n ral et termine par un index d taill des esp ces P ANTONETTI E BRUGEL F KESSLER J P BARBE ET TORT e 984 PAGES CONSERVATOIRE BOTANIQUE DU MASSIF CENTRAL 60 EUROS Gestion Gestion strat gique des cosyst mes du fleuve S n gal Les conventions internationales constituent un outil majeur de l action publique en mati re d environnement Prenant exemple de la vall e du fleuve S n gal ce livre analyse les dispositifs de gestion environnementale de quatre tats S n gal Guin e Mali Mauritanie et pose la question de l efficacit et de la durabilit des ac
124. rr ductibles press s souhaitant faire la boucle dans le m me v hicule Si ces journ es provoquent une circulation suppl mentaire dans le village elles am nent aussi des visiteurs dans les commerces et l espace d interpr tation de la maison des gorges Le temps de visite sur le site fut d ailleurs de trois heures en moyenne au lieu d une heure habituellement Afin de compl ter le v cu et les observa tions directes une enqu te a t faite aupr s des visiteurs une majorit accepte l id e d abandonner sa voiture le temps de excursion et de contribuer financi re ment ce service de qualit La logistique test e fonctionne et l adh sion du public est acquise mais le projet doit tre affin et sa faisabilit doit encore tre tudi e Un travail sp cifique d coute men aupr s de la population permis d entendre les diff rents avis Il a montr la n cessit de mieux informer le public sur les fondements de ce projet de valori sation touristique I PIERRE CARTIER PARC NATUREL R GIONAL DU VERDON gt gt gt M l pcartier parcduverdon fr gt Le pr tet droitoolce ae lanature gt gt gt Parc naturel r gional Livradois Forez ent rine les arr t s municipaux interdisant la circulation des v hicules moteur sur les sites fragiles Depuis bient t quinze ans le parc naturel r gional Livradois Forez travaille sur la probl matique d
125. s abord es et des objectifs vous serez orient vers des coll gues sp cialis s sur la gestion sociale de eau la gestion de la biodiversit la gestion agro pastorale la gestion des conflits chasseurs Ce module m a beaucoup int ress parce que l on retrouve ce que l on a besoin de faire au quotidien L int r t du jeu de r les c est que l on sort de sa peau de protecteur de la nature pour se mettre dans celle du chasseur ou de l agriculteur et on se met effectivement la place de l autre on se prend vite au jeu Le simulateur permet de voir et d appr cier les cons quences de ses d cisions et on apprend que ce n est pas simple de prendre une d cision collective Quelles en seront les cons quences pour soi pour les autres pour la nature L on voit parfaitement sans risque v ritable que l on peut tre ruin que l on peut nuire des esp ces ou d autres usagers C est la vie r elle Prendre tout en compte pour trouver la voie la meilleure pour tous je pense que le jeu et son d briefing sont parfaits pour r fl chir ou la concertation Serge Estaque Membre de la soci t de chasse communale de Vendres NE S ANCE DE JEU DE R LES ORGANIS E AVEC LE SYNDICAT MIXTE discuter et comprendre les probl mes de tout le monde C tait quand m me un jeu mais derri re c tait la r alit et des apr s midi comme a aide a m a mis devant des r
126. s d appoint amo vibles Ils ont pour but de diminuer la superficie des col lectes manuelles qui reste lal ternative la plus efficace Sur la dune les gestionnaires tu dient un syst me de filets facile implanter et enlever pou vant tre mis en place la veille de coups de vent annonc s Les imp ratifs des mailles larges type filet de p che un montage en moins d une heure une fixation sur des piquets amovibles la mani re des cl tures temporaires dis pos es pour couper des parcelles en p tu rage Fourni en rouleaux il doit tre facile d rouler permettant d quiper tempo rairement de grandes zones totalement d pourvues d obstacles Fr quentation Papiers cartons emballages verres la fr quentation du site g n re aussi des d chets dont la gestion rel ve d une comp tence de la communaut de communes laquelle d ailleurs a implant des conteneurs sur les parkings En compl ment le Sivu a depuis 2006 install des collecteurs permanents en divers lieux du site Eloign s des acc s parking et plage ils n ont pas pour but de servir aux d chets de fr quentation Ils visent en compl ment des collectes manuelles inciter au ramassage des d chets d chouage Le r sultat est tr s concluant les usagers de la baie d Audierne s impliquent se r appropriant ainsi leur territoire Ainsi par exemple cinq collec teurs de 1 m chacun repr sentant 22 m de d
127. s de diversit alimentaire Au del de l app tence relative des esp ces v g tales cest surtout la diversit de format des plantes le gros et le petit que les brebis utili sent pour se constituer des r gimes de quantit et qualit tr s satisfaisantes Pour assurer la brebis d tre bien repue chaque soir le gestionnaire doit donc jusqu aux der niers jours veiller ce que la v g tation offre la possibilit de pr lever des prises alimentaires ou bouch es de grosses masses Il s agit g n ralement d herbes hautes en touffe de feuillages ou de tiges de broussailles Par ailleurs il doit s inqui ter du fait que la diversit des formats de plantes comestibles soit spatialement organis e en mosa ques assez fines afin de permettre chaque brebis d alterner r guli rement en cours de repas des phases de consommation de petites puis de grosses prises alimentaires toutes les dix minutes environ Ceci garantit la stabilit de son ingestion un bon niveau malgr la variabilit des ressources du parc La m thode Grenouille Ces observations ont permis d laborer une m thode d valuation de la valeur alimentaire d une v g tation la m thode Grenouille elle doit son nom la forme voqu e par le sch ma qui la repr sente Grenouille proc de en cinq tapes voir ci contre Les temps 1 et 2 sont des temps d obser vation r aliser avant chaque utilisation du parc En parc
128. s le 4 juin 2007 sur le th me de la consommation et de la production durables cl ture en septembre s lection des propositions en d cembre d but des travaux en janvier 2008 Deux axes de recherche sont propos s pour des travaux exploratoires d une dur e maximum de douze mois valuer les impacts environnementaux transnationaux des biens et des services consomm s et ou produits en Europe tout au long de leur cycle de vie dans l espace europ en et en dehors de celui ci valuer les interactions entre les r glementations environnementales en particulier europ ennes et les m canismes de march en ce qui concerne l efficacit des ressources dans le secteur du b timent et des travaux publics En savoir plus gt gt gt http www ecologie gouv fr appel a propositions de recherche 895 html M l solange martin ademe fr ou Julien vert ecologie gouv fr acteurs de la conservation formateurs et citoyens L entr e par l action demande en effet une large mobilisation tant sur le plan des disciplines scientifiques que sur celui des acteurs de la soci t Organis par Montpellier SupAgro associ au parc national des C vennes Man and biosphere l Institut fran ais de la biodiversit D T l 0466656565 www Supagro fr Tourbi res 20 amp 21 septembre Chamrousse Premi res rencontres sur la conservation des tourbi res des Alpes le jeudi se d roulera en salle Le vendredi sera consacr la
129. se Ledoux Cond sur l Escaut 350 ha Aujourd hui le d partement du Nord envi sage de poursuivre les acquisitions fonci res Il souhaite conforter les c urs de nature que constituent les terrils En ali nant des espaces proximit il souhaite assurer une fonctionnalit cologique ces cosyst mes aujourd hui isol s les uns des autres I GUILLAUME LEMOINE CONSEIL G N RAL DU NORD gt gt gt M l glemoine cg59 fr e n 19 juilet 2007 19 de la conservation logie eco 2 de la cologie par les les Le plus long fleuve de France souffre de deux maux chro niques incision et la v g talisation de son lit Pour faire face ces probl mes envi ronnementaux les gestionnaires de la r serve naturelle nationale du Val de Loire ont fait appel des S omorphologues envi ronnementalistes du laboratoire de g ogra phie physique de Meudon LGP CNRS qui y ont vu un int r t imm diat La Loire moyenne constitue en effet un terrain per mettant de comprendre le fonctionnement de l hydrosyst me et la dynamique des les Les gestionnaires voulaient d une part comprendre l volution hydro s omorpho logique pr cise de ce secteur lig rien afin d autre part de cibler des sites d interven tion prioritaires correspondant aux exi du plan de gestion de la r serve la restauration du fonctionnement des bras secondaires constit
130. si ge d une activit intense de r colte de roseau de chasse de p che et occupe le devant de la sc ne de l ac tivit locale Depuis la fin des ann es 50 elle est devenue une belle alanguie Les acteurs locaux sont pass s autre chose la p trochimie et la construction automobile ont d tourn les forces vives des vil lages vers la rive droite et seuls quelques rares anciens voquent encore les p ches quasi mira culeuses au brochet les stationnements hiver naux de milliers de sarcelles d hiver les bottes de roseaux coup es la sape au c ur de l hiver Une petite mer d Aral La pr sence constante de cet tang dans le pay sage fait passer inaper ue sa mutation lente aux yeux des hommes mais cependant rapide l chelle temporelle d un grand marais Si la protection acquise en 1956 en tant que r serve de chasse et de faune sauvage la prot ge de lex t rieur elle ne la pr munit d aucune mani re d une eutrophisation aux causes anthropiques multiples et crois es qui la ronge doucement mais tr s s rement L envasement en r sultant fait passer cette cl de vo te du syst me hydraulique de la premi re tourbi re fran aise une lame d eau sur chauff e en t que m me les r sistantes carpes d serteront Dans le m me temps les roseli res p riph riques et chaque jour plus embroussaill es r tr cissent le plan d eau qui ne couvre plus que cinquante hectares au d but d
131. sse locale s minaire de restitution Chaque phase du projet constitue alors un pr texte pour r unir expliquer partager et finale ment restaurer le lien culturel voire affectif entre les habitants et l tang Les partenaires financiers sans lesquels rien ne peut se faire sont galement convi s sur place afin de prendre la mesure la fois de la valeur patrimoniale de la Grand Mare mais aussi de l urgence qu il y a lancer une restauration Le classement ressenti comme un brin autori taire par l tat en zone de protection sp ciale au titre de la directive Oiseaux contribue dans un premier temps complexifier les relations mais le parc retourn ce qui apparaissait comme contrainte en faisant valoir que l Etat devrait contribuer par une participation financi re au retour vers un bon tat de conservation Dans la dur e Avec 125000 m de vase extraits des ouvrages hydrauliques refaits neuf un r glement d eau modernis des roseli res en voie de restauration par des contrats Natura 2000 des curages d ac compagnements sur des annexes hydrauliques un suivi scientifique en place l op ration qui n est pas encore achev e rencontre aujourd hui le succ s Du constat aux r alisations substantielles il aura fallu quinze ann es de pers v rance dans les relations humaines et de t nacit sur les ques tions techniques pour surmonter les in vitables difficult s surgissant dans ce t
132. ssent un zonage concert et sont compl t s par l installation d une signal tique appropri e Cent cinquante neuf ensembles sont ainsi implant s qui comprennent un panneau de police de type B7B voir photo accom pagn d une cartographie et de la copie de l arr t Une plaquette de sensibilisation est galement diffus e D s la premi re saison estivale sous r gle mentation les bergers des estives consta tent une tr s nette diminution des activit s de loisirs motoris s sur les hautes Chaumes Cependant le mat riel de signa l tique fait l objet de nombreux actes de vandalisme et le premier automne venu le parc est oblig d intervenir pour main tenir ces l ments indispensables la connaissance de la l gislation et une ventuelle r pression par les personnels asserment s Une telle proc dure rencontre quelques dif ensuite repris par un arr t pr fectoral ficult s La principale rel ve de la pression subie par les maires en prise directe avec des administr s lesquels peuvent aller jus qu demander la diminution des zonages voire l annulation des arr t s Le parc avec le soutien de la Diren Auvergne sollicite alors fortement le pr fet afin qu il trans forme les six arr t s municipaux en un seul arr t pr fectoral comme le pr voit l article L 2215 3 du code g n ral des col lectivit s territoriales En d cembre 2001 le repr sentant de l tat e
133. st me aucun logiciel installer ce dernier tant localis chez l h bergeur du site qui en est aussi le d veloppeur Il convient aussi de s assurer que toutes les donn es de la phototh que num rique sont tout moment exportables vers un autre logiciel au cas o celui utilis deviendrait obsol te Il est alors utile de se souvenir que En savoir plus http phototheque vanoise com parc national de la Vanoise le format standard est l Ascii tabul Pass ce stade le choix technique touche alors l image quel format d enregistre ment et quelle taille privil gier En effet la d finition de l image nombre total de pixels doit tre suffisante pour r pondre aux exploitations attendues Mais il y des compromis trouver entre la qualit recherch e et les volumes de m moire n cessaires pour le stockage En Vanoise nous num risons nos ektas en 21x31 5 cm pour une r solution de 300 dpi ce qui donne des images de 9 4 millions de pixels largement suffisant pour la plupart des uti lisations Nos scans sont conserv s au format tiff avec compression LZW non destructrice D autres formats de fichiers permettent de r duire consid rablement la taille des fichiers sans trop alt rer l image c est le cas du jpeg en qualit 8 12 L indexation constitue alors la troi si me phase du travail elle r clame une grande rigueur car ordinateur CETTE PHOTOGRAPHIE PARLE CLA
134. staller dans des cavit s o humidit et temp rature sont constantes Cette p riode d absence sera mise profit et en avril 1998 les chauves souris reviennent Elles trou vent un g te plus confortable moins de courants d airs moins de lumi re les fen tres occult es aux trois quarts et les acc s sont am nag s leur intention Comme dans toutes les histoires les ann es passent et en 2001 la seconde tranche de travaux est programm e L am nagement du b timent doit permettre accueil des Programme des visites visiteurs L abbaye cistercienne tant riche d histoires et d Histoire un espace mus o graphi est galement envisag Premi res tudes premier constat le logis est le seul b timent qui puisse recevoir un tel quipement Jo lle Furic l architecte projette donc six pi ces sur son plan seules cinq seront accessibles au public Les grands rhinolophes auront acc s priv au grenier Mais le chantier doit durer plus d un an hors de question de l interrompre ou d en traver le travail des entreprises La protec tion des chauves souris se pose alors autrement mais nouveau Comment ne pas les d ranger D autant que de juin e En saison apr s midi avec les rhinolophes e Les Nuits de la chauve souris sept fois t 2007 Pour les petits la d couverte de la chauve souris e Pour les primaires La vie des chauves souris La vie d une coloni
135. stiles nous avons d cid d largir le groupe de travail aux habitants volontaires Ces exp riences doivent tre comprises dans le cadre d une am lioration de la gestion touristique des gorges prenant en compte les questions de la circulation et du stationnement Il est galement n cessaire de r aliser des am nagements ou de mettre en place une signalisation des belv d res par exemple pour cr dibiliser le projet mon sens il est pr f rable de satisfaire pleinement l attente des visiteurs m me si ce n est pas tous plut t que de continuer laisser circuler n importe comment une foule de per qui ne manifestent que peu d int r t pour le site 22 Espaces naturels n 19 juillet 2007 transport Par ailleurs les animations orga nis es lors du premier test ne sont pas renouvel es car elles contribuent iden tifier la journ e comme un v nement festif et non comme une exp rimentation De plus il est difficile d envisager leur p ren nisation dans le cadre du projet global Les navettes effectuent des rotations toutes les quinze trente minutes bord un ani mateur informe guide et commente chacun est libre de descendre l un des quinze arr ts facultatifs signal s de d am buler puis de remonter dans une navette suivante En 2006 le syst me se modifie puisque chaque navette effectue d office trois arr ts de cinq minutes r pondant ainsi la pr occupation spontan e d i
136. t 2 On parle d effet lisi re pour les biotopes situ s entre deux milieux diff rents qui pr sentent de par cette situation une plus grande richesse biologique CIPRA FRANCE gt gt gt M l alexandre mignotte dpra org fons des corridors habitat hend s comme des lieux d change les corridors bio logiques cr ent des liaisons fonctionnelles entre l ments du paysage utilis s par une esp ce ou un groupe et r duisent l iso lement de ses populations Ce fai sant ils permettent l augmentation des effectifs le brassage g n tique et les probabilit s de re colo nisation Par voie de retour leurs effets peuvent tre n gatifs aug mentation de l exposition aux pathog nes pr dateurs trou es dans une haie ou comp titeurs esp ces envahissantes et aux perturbations physico chimiques Une d stabilisation g n tique perte d adaptation locale est ga lement possible En savoir plus voir aussi Espaces naturels n 14 avril 2006 T moin Sentier 312 0 _ j 7 _ Protures 315 0 D Diploures 62 0 __ oeo 710 T7 15 0 Col opt res 62 larves carnivores d insectes Col opt res 550 phytophages O Insectes 18 Espaces naturels n 19 juillet 2007 SCHISTES ET GR S DES SITES MINIERS _ 4 Q m a 5 LE TERRIL D
137. t la pratique des deux langues conf re un avantage vi dent Ainsi le suivi de ce programme t confi la vice pr sidente de la F d ration des conservatoires En effet celle ci tant suite page 38 1 Fondations Bihar Hortob gy Pro V rtes Z ld Folyos Espaces naturels n 19 juillet 2007 37 ailleurs 6066 suite de la page 37 d origine hongroise sa connaissance de la langue des contextes historique et poli tique a grandement facilit la perception du contexte national et le rapprochement des partenaires Aujourd hui les changes se font indiff remment en anglais en hon grois ou en fran ais selon aptitude des interlocuteurs Les suivis comptables et financiers consti tuent galement un volet majeur de la mise en uvre et du rendu d un pro gramme L encore la connaissance de la langue du pays les factures ne sont pas en anglais et des r gles nationales en vigueur TVA charges employeurs r gles des march s constituent des atouts ma tres C est pourquoi le partenaire fran ais s est associ un bureau d ex pertise comptable hongrois en charge de la certification des recettes et des d penses des fondations partenaires Le cabinet comptable a galement jou le r le de conseil aupr s des fondations pour leur permettre de s adapter aux r gles du Fonds fran ais pour l environnement mondial Le choix de s appuyer sur des comp
138. t avec les soignants se resserre lui aussi Quelques semaines plus tard une demande parvient la r serve naturelle de Montenach Accepteriez vous un groupe de stagiaires pour donner un coup de main en chantier Pourquoi Les gestionnaires acceptent Un coup de c ur cela ne se refuse pas Apr s coup Pierre Wernain soup se leur part d inconscience Pour nous c tait des gens nor maux diff rents mais normaux Le premier chantier s est d roul en hiver Une dizaine de personnes sont rest es quatre jours Il a plu presque tout le temps On ne s est pas pos de POUR L QUIPE SOIGNANTE MONTENACH EST UN LIEU DE CONVIVIALIT C EST AUSSI UN MOMENT PRIVIL GI D ACCUEIL TH RAPEUTIQUE CHAQUE M TRE CARR D OBSERVATION DES PATIENTS HORS DES MURS DU CENTRE n Entretien NETTOY EST UNE VICTOIRE SUR LA MALADIE ET LE REPAS EST UN MOMENT D CHANGE ET DE PARTAGE Pierre Wernain CONSERVATEUR DE LA R SERVE NATURELLE DE MONTENACH SS Comme les autres Les personnes handicap es sont des gens comme les autres Il suffit de les int grer dans les quipes de travail pour qu elles trouvent leur place Certes Ce sp cialiste rappelle pourtant que c est un peu plus compliqu que a questions sur l encadrement sur la mani re d expliquer ou d interdire certaines choses Nous avons fonctionn l instinct Aujourd hui alors que ces chantiers volontaires
139. t chacun d entre eux percevait le r seau de sentier et quelles taient ses logiques d in tervention Une partie des quatre vingts acteurs ce stade consid r s comme objet d tude et non comme partenaires ont donc t audit s L analyse de leurs modalit s d intervention a fait appara tre diverses ques tions celle du statut du sentier bien commun objet public de l appr hension du r seau voie d acc s outil de canalisation source de perturbations objet patrimonial et identitaire ressource conomique des chelles d intervention des l gitimit s et conflits entre protagonistes de la gestion Si le programme apporte des l ments d analyse on peut regretter que l ensemble des acteurs n ait pas t clairement associ la recherche d s les premi res phases du programme C est aujourd hui un frein appropriation des r sultats Les classiques enqu tes de fr quentation ayant t r a lis es la recherche est all e au del en travaillant sur une approche spatio temporelle des flux de fr quenta tion Ainsi l utilisation du logiciel CDV TS System d bouch sur une repr sentation cartographique dyna mique et innovante voir article page 15 Cet outil de simulation permet d adapter la gestion des flux ou encore les outils d information des visiteurs Toutefois il n cessite des comp tences de programmation infor matique et des moyens temps dont ne dispose pas le ges
140. t d une action militante une autoroute d vi e au profit d un marais une extraction de tourbe stopp e une unit touristique nouvelle repouss e De tels exemples sont l gion Des centaines de professionnels doivent leur poste d aujourd hui des milliers de militants d hier Respect Il ne faudrait pas omettre non plus que ces combats initiaux ont aussi particip la prise de conscience des entreprises en faveur de l environnement Aussi on peut s interroger quel poids aurait demain une association qui aurait perdu beaucoup de ses adh rents du fait d une certaine compromission Or on aurait tort de penser que tous les combats sont derri re nous que le littoral et les montagnes sont l abri S il semblait plus facile de cr er des espaces prot g s dans des espaces agricoles en d prise ces quinze derni res ann es ce ne sera s rement pas le cas demain avec la rar faction de l eau potable de l gitimes besoins de logements comme le vivent aujourd hui nos voisins espagnols ou une demande nerg tique croissante D j nous entendons nouveau parler de tout l int r t des microcentrales hydro lectriques ou des agrocarburants Et puis ne soyons pas pr tentieux s il ne s agissait que d efficacit certaines entreprises n auraient pas forc ment besoin des gestionnaires d espaces naturels pour conduire des actions lecteuroenseur naturellement efficaces avec les moyens fi
141. te par le public La majeure partie des propositions de recherche concerne des aspects m tho dologiques C est le cas d une recherche propos e par Ir ne Till et traitant du suivi de l orchid e des castors Epipactis fibri sur l espace naturel sensible de Gerbey qui pourra tre ensuite mise en uvre par le gestionnaire La nouveaut de ce p le est aussi de proposer une journ e de restitution de ces travaux de recherche et contribuer ainsi la cr ation d un nouveau r seau d change en faveur de la biodiversit W Arnaud Callec Conseil g n ral de l Is re gt gt gt M l a callec wanadoo fr 20 Espaces naturels n 19 juillet 2007 facteurs socio conomiques ont un poids aussi lourd que la disparition des grandes crues En effet la fin du 19si cle l arr t net de la navigation a entra n un abandon de l entretien du lit du fleuve adieu bali sage curage destruction d les g nantes coupes rases enl vement des d bris ligneux entretien du chemin de halage La v g ta tion pionni re jusqu alors fortement contr l e recolonise les normes quantit s d alluvions que la Loire avait d pos es lors de ses grandes crues historiques 1846 1856 1866 La premi re g n ration d les prit forme d s le d but du 20 si cle Le d ve loppement de for ts alluviales et le vieillis sement des cort ges floristiques sont la r ponse une dynamique hydrologique affai blie et l aband
142. tences nationales s est av r b n fique aux deux parties dans le suivi et la gestion de ce programme Gouvernance La question de la gouvernance se pose alors Jusqu o doit elle tre formalis e Dans le cas de ce programme franco hon rois le choix t fait d une forte for malisation Le fait de se mettre d accord sur les r gles et comp tences devait per mettre d avancer plus vite et d anticiper d ventuels malentendus Des contrats et des conventions bilat rales ont donc t mis en place ainsi qu un comit de pilotage rassemblant les op ra teurs du programme le Fonds fran ais pour l environnement mondial et les auto rit s des deux pays Le r le de ce comit est clairement d fini et ses comp tences valid es par les parties Il suit l avancement des actions et valide les programmes de travail annuels et les bilans d activit s La F d ration des conservatoires joue le r le d interface entre le minist re de l Ecologie fran ais le Fonds fran ais pour l environnement mondial et les fondations Le partenariat entre la FCEN et les cinq fondations hongroises s entretient gale ment au moyen de rencontres annuelles r unions du comit de pilotage visites de sites Ainsi en septembre 2007 locca sion d une venue en France d une d l ga tion hongroise des jumelages entre conservatoires d espaces naturels et fon dations sont pr vus 38 Espaces naturels n 19 juillet
143. tes de gestion pass es entre le parc l ONF et les communes concern es e Une logique d observation C est le cas de l observa toire d velopp dans le cadre du comit scientifique des r serves naturelles de Haute Savoie Celui ci a pour ambition d tre un outil de diagnostic des territoires montagnards et de leurs volutions Il prend en compte toutes les activit s s exer ant sur le territoire chasse p che randonn e alpinisme sylviculture pastora lisme Les r seaux de sentiers sont de fait une cl de lecture transversale de ces activit s Par cet obser vatoire les acteurs sont inscrits dans une dimension multi usages g n ratrice d une conscience collective e Une logique de planification C est la modalit d ac tion collective la plus suivie Elle t encourag e dans les espaces prot g s partir des ann es 90 avec le d ve loppement des plans de gestion Les chemins y tien nent une place importante et la participation des acteurs du territoire est indispensable la r daction de ces plans Il en est de m me pour la r daction des docu ments d objectifs des sites Natura 2000 Cette logique planificatrice passe galement par les plans d parte mentaux des itin raires de promenade et de randonn e puis plus r cemment avec le d veloppement des plans d partementaux des espaces sites et itin raires de nature On retiendra qu en donnant une meilleure connais sance des acteurs aux
144. tiel pastoral parcellaire RPP est d ailleurs tr s utile pour programmer le nombre de jours d utilisation tape 4 En revanche le rep rage des plantes contribuant au Gros permanent permet d identifier avec aisance quel est le bon moment pour sortir les animaux du parc tape 5 Parmi les avantages de la m thode Grenouille on comptera encore le fait que ce mode de dia gnostic et de d cisions d interventions encourage les troupeaux domestiques d velopper leurs comp tences comportementales spontan es Les herbes pailleuses et broussailles s en trouvent revaloris es contribuant une forme de bio diversit alimentaire fonctionnelle Le point de vue des troupeaux d herbivores nous incite pr server en vitant les d broussaillages syst matiques qui d truisent la fonctionnalit alimentaire de leur milieu W CYRIL AGREIL ET MICHEL MEURET INRA SAD UR 767 COD VELOPPEMENT gt gt gt M l agreil avignon inra fr En savoir plus e La m thode Grenouille a fait l objet d une publication compl te dans la revue Fourrages 2004 n 180 p 467 481 Disponible aupr s des auteurs e Le r f rentiel pastoral parcellaire est 5 Reste t il encore une mallette de 412 fiches dit e par du G2 accessible l institut de l levage 1999 Non PLANTES DONT LE FORMAT PERMET DE FAIRE DU GROS VALEUR NUTRITIVE GALE DE L ALIMENT BROUTER 10 MN Sortie de parc SUR DU FEUILLAGE GROS
145. tio temporelles 2 des aspects technico conomiques et socioculturels des diff rents usages des roseli res 3 de l int r t et des limites de la concer tation pour la gestion des espaces naturels Un mod le multi agents d velopp partir de travaux pluridisciplinaires permet de simuler les effets court et long terme de la gestion d une roseli re r sultant des d ci sions prises par des leveurs r coltants de roseau p cheurs chasseurs et naturalistes Ce mod le repose sur une repr sentation spatiale d une zone humide arch type constitu d un paysage virtuel divis en deux propri t s l une priv e l autre com munale toutes deux interd pendantes d un point de vue hydrologique Chaque pro pri t est divis e en huit unit s de gestion Celles ci peuvent tre endigu es par les joueurs 2 12 s ils souhaitent s affran chir des contraintes hydrauliques du voisi nage Diff rents profils saisonniers de gestion de l eau sont propos s aux joueurs plusieurs tant plus particuli rement adapt s un usage de la zone humide Les d cisions d utilisation du sol et de gestion de l eau sont prises par les joueurs au niveau de la propri t et des unit s de ges tion Ces d cisions sont le r sultat d une n gociation entre les diff rents joueurs Elles sont int gr es dans le simulateur par le ma tre de jeu Leurs effets sur occupation 26 Espaces naturels n 19 juillet 2007
146. tionnaire Pour que l exp rience soit reproductible le logiciel demande passer du stade exp rimental au Stade op rationnel C est une vraie question d ing nierie qui ne rel ve ni des missions du gestionnaire ni du temps de la recherche Entre recherche et gestion il existe un stade interm diaire celui de approche technique qu il conviendrait de mobiliser Quelle que soit sa culture Homme se sent li la nature Or pour la parcouri le sentier constitu stituer l histoire des sentiers c est permettre estionnaires de choisir les modes de gestion UN TRAVAIL PR CURSEUR Asters SOUMIS aux scien tifiques des questions li es l volution des terri toires et leurs enjeux Elles sont un pr alable indispensable la compr hension d un syst me complexe sur lequel personne ne s tait r ellement interrog En effet face une dynamique d am nagements li e un contexte conomique et tou ristique pr gnant il est important de prendre le temps de la r flexion et de resituer ces actions dans leur contexte soci tal face l objectif de conservation des milieux naturels prot g s On retiendra aussi que si les approches scienti fiques et gestionnaires sont sp cifiques elles sont galement compl mentaires et leur collaboration s av re pertinente La recherche s int resse au syst me et fournit une analyse de sa globalit et de sa diversit Cette dimension est indispensable au gestio
147. tions et inactions de d veloppement public internationales MAYA LEROY 624 PAGES L HARMATTAN 49 EUROS Naturaliste Les oiseaux par la couleur Con u id alement pour les d butants convenant parfaitement aux ducateurs ce guide aborde l identification des oiseaux par leur caract re le plus visible leurs couleurs 184 esp ces sont d abord class es par type de silhouettes Chaque oiseau fait ensuite l objet d une fiche technique d taill e illustr e par une photo et un dessin Pour tout conna tre des oiseaux communs en France et en Europe de l Ouest DUQUET ILLUSTRATIONS ALBAN LAROUSSE ET FRAN OIS DESBORDES 222 PAGES DELACHAUX ET NIESTL 19 95 EUROS Les oiseaux par Couleur Le jardin de l espace Objectif Terre durable Cette BD m le enqu te polici re et pr occupations environnementales Un meutre est commis alors le professeur Mac Geiger se rend dans l espace avec des hommes politiques et des Scientifiques de l organisation mondiale de l environnement Leur mission analyser les menaces auxquelles la plan te est confront e Cet ouvrage fait partie d une collection accessible partir de onze ans L Inra M t o France et le C
148. ttre une pollution ou toute autre atteinte l environ nement sont la charge du responsable de cette pollution ou de cette atteinte La contribution de toute personne la r paration des dommages qu elle cause ne saurait pour autant impliquer que la possibilit de payer puisse lui donner le droit de polluer En appeler la responsabilit d s que na t la conscience n est donc pas seulement un principe de droit vis vis de pr judices caus s mais tout autant un devoir positif celui qu a toute personne de prendre part la pr servation et am lioration de l environnement Il est heureux que l int r t port l environnement ait conduit ce que ces principes initiaux soient reconnus assez r cemment en 1995 au niveau l gislatif article L 110 1 du code de l environnement puis en 2005 au niveau constitutionnel articles 2 3 4 et 7 de la charte de l environnement Et dans les faits ces commencements sont ils construits D abord le principe de pr vention qui bien s r ne doit pas attendre gt gt gt M l eric binet orange fr ric Binet est haut fonctionnaire charg de la terminologie et de la n ologie au minist re de l Ecologie du d veloppement et de l am nagement durables 4 Espaces naturels n 19 juillet 2007 NOCTULE G ANTE Ana Popa TITRE ORIGINAL DE L ARTICLE BATS CONQUEST OF A FORMIDABLE FORAGING NICHE THE MYRIADS OF NOCTURNALL
149. tures sur le bassin en tionnaires est souvent n de collaborations d ann e y contribuent d j ponctuelles lesquelles se sont d velopp es AUR LIE VANDEN EFDE particulier les conservatoires r gionaux d espaces durant la premi re phase du programme CHARG E DE MISSION SCIENTIFIQUE LOIRE NATURE naturels le WWF France la Ligue pour la protection des 1993 1998 et consolid es au cours de la F D RATION DES CONSERVATOIRES D ESPACES NATURELS oiseaux la Frapna Loire l Office national de la chasse seconde phase 2002 2006 Parall lement l existence d une action scientifique trans Le recueil d exp riences Loire nature est en ligne sur le 5 5 versale depuis 2002 permis d initier des gt gt gt M l site du programme 118 124 www loirenature org i Voir aussi Espaces naturels n 16 octobre 2006 rencontres th matiques des formations aurelie vanden eede enf conservatoires org Espaces naturel n 19 juillet 2007 21 la parole A Robert PNR Verdon Journ es sans voiture P Cartier PNR Verdon Exp rimentation sur la route des cr tes Dans les gorges du Verdon l op ration Grand site vise mieux g rer l afflux de visiteurs Elle concerne le p rim tre du site class 7 820 hectares et ses abords proches soit sept communes Afin d alimenter la r flexion vers une r organisation de l accueil la commune de La Palud sur Verdon et le
150. u 209 autre commentaires 16 Espaces naturels n 19 juillet 2007 Apr s avoir cout le r cit de la journ e de balade d un usager Je suis parti de l Index vers 9h 10h 30 j ai fait une pause un petit quart d heure pour boire un coup prendre des photos admirer le paysage Ensuite je suis reparti pour arriver au lac vers 11h 30 L j ai pique niqu tranquillement avant de repartir vers 13h Je me suis pas arr t f la descente je voulais prendre la benne avant 16h Je crois qu il tait 15 h 30 quand je suis arriv la Fl g re l enqu teur dessine l itin raire sur la carte Ensuite il remplit le tableau ci dessus en fonction des codes associ s DANS LE CERCLE S CURISATION D ITIN RAIRE DANS UN PASSAGE ABRUPT LES HISTOGRAMMES CORRESPONDENT LA DISTRIBUTION DU NOMBRE DE RANDONNEURS SUR LE TRON ON ENTRE 8H ET 18H Itin raires circuits Les Deviets Section du grand balcon sud NOMBRE DE RANDONNEURS PAR TRON ON 0 5 25 30 5 10 30 40 D 10 15 40 50 15 20 EE 50et I 20 25 Damien H meray PN Vanoise Modification des cosyst mes et r le de corridor biologique v v Comme le laisse appara tre le tableau en bas de page les objectifs de la recherche ont vari en fonction des sites Les protocoles ont consist en des relev s de v g t
151. ue un de ces volets prio ritaires au titre du plan Loire 1994 2006 Pour le gestionnaire qui cherche r tablir le fonctionnement d un cosyst me la ques tion r currente se pose en ces termes quelle poque doit il se r f rer En effet les milieux remarquables aujourd hui pelouses sur sable prairies m sophiles boi e paysage fluvial de la Loire est domin Quelle Loire veut on E Se donner les m mes r f rences temporelles elle poque se r f re t on pour estimer si l tat actuel du fleuve ictime ou pas d une rosion de biodiversit Les milieux quables aujourd hui le seront ils toujours moyen et long erme Comment prend on en compte le r ajustement historique du fleuve Pour r pondre ces questions il convenait de rapprocher les chelles temporelles d analyse des scientifiques et gestionnaires de se mettre d accord sur un syst me r f rences temporelles sements alluviaux le seront ils toujours moyen et long terme Pour r pondre tude prend en compte les chelles de temps diff rentes courte pour les gestion naires plus longue pour les scientifiques Elle apporte ainsi des cl s de compr hen sion du fonctionnement des milieux allu viaux afin de g n rer des actions concr tes sur le terrain En pratique il a tout d abord fallu conna tre l tat ant rieur de la Loire L analyse de cartes anciennes et d images a riennes sur un pas
152. ultation des salari s LE M C NAT SERT D ALIBI AUX ENTREPRISES QUI VEULENT SE DONNER BONNE CONSCIENCE POUr une entreprise polluante le m c nat en faveur de l environnement est un m c nat risque Il pr te le flanc toutes les critiques de manipulation de cynisme Le m c nat a pour vertu d engager la cr dibilit l image la notori t de l entreprise qui l int gre dans son activit L entreprise se fixe un enjeu strat gique qui est entendu par les salari s souvent sensibles aux causes de protection de Espaces naturels n 19 juillet 2007 l environnement moyen et long terme le double langage n est jamais tr s productif En s engageant dans un m c nat en faveur de l environnement les magasins E Leclerc ne font qu accompagner une strat gie d entreprise qui pour avoir ses justifications commerciales doit avoir aussi une coh rence avec la conduite des activit s du groupe sous peine de contre performances Le m c nat est pour l entreprise un processus qui engage ses dirigeants mobilise les salari s participe la communication du groupe et la fid lisation de la client le II la culture d entreprise et peut difficilement constituer une variable d ajustement en cas de crise Pour tre plus pr cis le m c nat de la fondation Total n a jamais constitu une circonstance att nuante regard de la responsabilit ventuelle du groupe vis
153. un technicien de la DDAF avait envoy un message de reconnaissance et d amiti Et la pr sidente de l association des amis de la r serve n en revenait pas de tant de sollicitudes et de remerciements Ayant connu avec Guy Flacher et Yves V rilhac les r unions d enfer pour pr senter le projet les invectives et l inertie des lus locaux de l poque je m ditais sur cette volution des esprits Certes Guy Flacher et son l gendaire sens du dialogue avait r ussi avec l quipe de la r serve dirig e par Bernard Pont associer les utilisateurs du milieu la gestion du site Petit petit ceux ci se sont rendu compte de l int r t de la formule pour pr server qui leur tenait c ur Venus en contestataires ils ont cout et compris puis ils sont devenus collaborateurs et acteurs Aujourd hui ce sont des d fenseurs de la r serve Voil qui nous rassure M me quand les pr mices sont longues et difficiles si nous savons cultiver le dialogue et l coute si nous parvenons associer les lus locaux les b n voles et le grand public nous sommes certains de r ussir En de temps le projet qu il fallait combattre devient celui qui nous unit celui qui est positif concret et qui embellit notre vie En acceptant d abandonner nos certitudes de scientifiques au profit du dialogue et de la p dagogie en restant ouverts et souriants nous r ussirons r concilier les hommes la nature C est
154. ur t te Quand avec la t l commande de la cam ra vous zoomez sur un rhinolophe en train d allaiter son petit il y a une part d merveillement C est du direct Et puis tous ces gens qui viennent voir les chauves souris s int ressent aussi au film et l exposition qui d voile vie d moines Cela marche dans l autre se RECUEILLI PAR MOUNE POLI Espaces naturels n 19 juillet 2007 25 p dagogieonimoon Un jeu de roles assiste p et s investir s investir pour comprendre Le proc d ogique tait d j connu Mais l a se corse Ce jeu de r le par ordinateur s adresse un public d adultes Ils jouent nt que d entrer en m diation Et a marche laborer pour des probl matiques de roseli res et de butor toil le jeu peut certes se d cliner pour d autres situations utorStar Ce jeu de r les assist par ordinateur est con u pour former les tudiants la gestion concert e des espaces naturels Il est galement employ comme support de r flexion collective avec les usagers pour une gestion durable de leur marais Il a t mis au point dans le cadre d un projet Life nature destin am liorer la gestion des roseli res pour la conservation du butor toil un h ron menac l chelle europ enne Le jeu vise favoriser la prise de conscience 1 des interd pendances biologiques et hydrologiques et de leurs dynamiques dif f rentes chelles spa
155. ur voir les chauves souris Simple technicien comme il le dit lui m me il n est pas tout de suite entendu Pourtant fort de l expertise du terrain il est convaincu L coute du public est son domaine le logis J ai d couvert que des chercheurs les observaient dans le noir avec des cam ras infra rouges Mais comme je n tais pas expert juste technicien il n a pas t ais de convaincre Ce fut long Il fallait d j tre s r que les chauves souris reviennent apr s les travaux On commenc voquer le sujet en 2001 mais chantier n tait pas fini La question se posait vont elles revenir En 2002 elles sont revenues en 2003 aussi C tait donc possible Comment avez vous fait pour faire reconna tre la pertinence du projet Je me suis tout d abord rendu en Normandie pour rencontrer l quipe de chiropt rologues qui observaient les chauves souris Certes leur lieu n tait pas ouvert au public mais la tech nique devait bien tre la m me Ensuite j ai convaincu ma hi rarchie de les faire venir pour rencontrer les lus Je crois que c est pendant le repas avec le chiropt rologue et le cin aste ani malier que tout s est jou Un lu a t convaincu Et puis comme une bonne id e c est une id e simple a a march Aujourd hui qu est ce qui vous satisfait le plus J ai vu la magie s op rer On montre aux gens ce qu il y a l juste au dessus de le
156. ut il limiter les projets de mise en valeur Si Asters a peu de prise sur la gestion du r seau son expertise est par ailleurs continuellement sollicit e sur les questions de balisage d impact d thique ou sur les orientations th matiques Les r sultats de ce programme lui ont permis de mettre en perspective les projets d am nagement avec une vision globale du r seau de son vo lution de son expansion et des d rives qui pouvaient survenir Appuyant son argumentaire sur cette analyse Asters a propos par exemple une modification du trac de la via alpina et le non balisage de certains itin raires pour pr server un vallon dont la tranquillit est parti culi rement favorable la faune PARTAGER LES ANALYSES POUR D CIDER ENSEMBLE Un autre axe du programme de recherche port sur la concertation En effet les changements d usages vo qu s pr c demment occasionnent l apparition de nou veaux acteurs et avec eux de modalit s d intervention sociopolitiques et institutionnelles diff rentes Sur le terrain Asters qui fait face un foisonnement de par tenaires et d int r ts divers doit donc pouvoir com prendre ces acteurs afin de leur proposer son point de vue et engager avec eux une gestion concert e dans l id al chelle du r seau de sentiers Pour mettre en place une telle strat gie et tenter de mobiliser un panel croissant d acteurs il tait impor tant de savoir commen
157. versit Approuv e par les conseils municipaux cette cartographie per mettrait de clarifier la position des collectivit s par rapport aux loisirs motoris s lors de manifestations ou de simples randonn es ll DOMINIQUE DAURIAT PARC NATUREL R GIONAL LIVRADOIS FOREZ gt gt gt M l d dauriat parc livradois forez org Espaces naturels n 19 juillet 2007 23 vrier 1997 une quipe d architectes et de gestionnaires visite l abbaye cis tercienne de Saint Maurice Mais Pheure n est ni l motion ni aux questions sur l origine du site Plus technique la visite pr pare le prochain chantier Le conserva toire du littoral propri taire du domaine depuis six ans a d cid de sa r habilitation et apr s une premi re p riode visant fixer les axes de restauration des boisements et du parc le moment est venu de programmer les travaux La couverture du b timent constituera la premi re tape du chantier Dans le groupe les discussions vont bon train et l quip e se dirige vers le logis de l abb un solide b timent du 18 si cle ins crit l inventaire suppl mentaire des monuments historiques Dans le grenier prot g provisoirement des intemp ries par quelques b ches il fait noir Pas assez pourtant pour ne pas percevoir nettement une colonie de chauves souris On s tonne on prend note on commente Personne ce jour l ne se doute pourtant qu un pan de l avenir du b timent est
158. voir sch ma Les deux tiers des joueurs d clarent que cette exp rience a modifi leur fa on de voir le fonctionnement des marais et de consi d rer les relations humaines Apr s trois semaines ils sont 66 consid rer que cette exp rience va modifier leurs actions au niveau personnel et professionnel l unanimit ils consid rent que cette exp rience am lior leur capacit participer aux projets collectifs concernant la gestion et l am nagement des espaces naturels et sont pr ts Jouer nouveau Notre approche sur l tang de Vendres ne r sout pas un probl me particulier mais constitue plut t une d marche pour aug menter la capacit des acteurs adopter des modes d interactions favorables une gestion adaptative du territoire Apr s avoir 1 Des test la mise en uvre du jeu de r les en Cirad du formation et dans ce contexte de concer tation avanc e il s agira dans les prochains du mois d exp rimenter cette d marche dans CNRS un contexte plus conflictuel LE RAPHA L MATHEVET CEFE CNRS h Modelling gt gt gt M l raphael mathevet cefe cnrs fr hristian Couloumy Chef de secteur au parc national des crins PARTICIP AU PROGRAMME INTERREG RELATIF AU BARBU LORS DU MODULE DE FORMATION LA N GOCIATION ET LA GESTION CONCERT E DES ESPACES NATURELS LE JEU DE R LES A T UTILIS chercheurs du Cemagref
159. x secondaires tendent se colmater il est encore possible d aider le fleuve en favorisant les coulements dans ces annexes hydrauliques Des reconnexions de bras secondaires par aval sont ainsi exp rimen t es dans la r serve naturelle Le programme Loire nature consacre une grande part la mise en application des r sul tats issus des multiples travaux scientifiques men s aujourd hui dans le bassin versant de la Loire Ce mest qu en poursuivant ces col laborations pluridisciplinaires que la gestion des milieux naturels en particulier alluviaux sera plus adapt e efficace et durable STEPHANE GRIVEL UNIVERSIT PARIS 8 ET LABORATOIRE DE G OGRAPHIE PHYSIQUE CNRS UMR 8591 gt gt gt M l stephane grivel cnrs bellevue fr de recherche est bien plus long que celui qu il viserait Le scientifique voit dans ces questionnements une manne passionnante de nouvelles probl matiques Toutefois l approche pluridisciplinaire est encore peu valoris e et pour tre reconnu le chercheur a obligation de publier dans des revues sp cialis es et de valoriser ses travaux aupr s d autres laboratoires Ce fonctionnement propre la recherche est peu propice une vulgarisation des r sul tats des travaux et la transmission de don n es aupr s d acteurs de terrain Si le gestionnaire confond parfois recherches appliqu e et fondamentale le chercheur lui se situe en marge des exigences d effi cie
160. ype de dossier THIERRY LECOMTE PARC NATUREL R GIONAL DES BOUCLES DE LA SEINE NORMANDE gt gt gt M l thierry lecomte pnr seine normande com 1 Du grec eu bien vrai et trophein nourrir l eutrophisation d signe le d s quilibre qui r sulte d un apport excessif de nutriments Wikip dia Espaces naturels n 19 juillet 2007 29 m thodesiechniques valuer la valeur alimentaire d une v g tation La m thode Grenouille s int resse au point de vue des troupeaux aintenir ou restaurer des habitats e de gestionnaires privil gient usage du p turage par des troupeaux domestiques Cet outil permet notamment de mieux ma triser la dynamique d esp ces v g tales dominantes donc l exc s d embrous saillement Cependant pour d cider des modalit s de mise en uvre il convient d va luer le p turage offert au troupeau sera t il suffisant en quantit et en qualit Les m thodes d valuation actuelles sont sou vent insuffisantes De plus elles sont fr quem ment utilis es de mani re inad quate Ainsi la m thode de la valeur pastorale VP ne permet pas de qualifier les v g tations compo sites Con ue l origine pour les prairies natu relles du nord de l Europe puis adapt e aux pelouses la valeur pastorale ne consid re que les esp ces herbac es De plus en additionnant les valeurs individuelles des esp ces elle omet de consid rer le comportement d

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