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Une politique de l`arbre... 20 ans après

1. S N 124 i b a y 7 4 nm i 7 b gt j 9 j 7 LE B0IS RAM AL FRAGMENT B R F El a Asselineau amp Jacques H bert Le bois ram al fragment Par El a Asselineau amp Jacques H bert El a Asselineau Coauteur d un ouvrage sur le BRF Je suis El a Asselineau sp cialis e dans le BRF Bois ram al fragment Je suis co fondatrice d un site Internet sur le sujet qui s appelle lt Les Jardins BRF gt et galement co auteur d un ouvrage avec Gilles Domenech qui s appelle lt De l arbre au sol les BRF gt o nous faisons la synth se de tout ce qui se fait en mati re de BRF de toutes les possibilit s qu offrent les BRF et des diff rentes techniques d applications des BRF Les BRF il s agit en fait du broyat de branches de feuillus d angiospermes dicotyl dones d un diam tre de 7 cm Dans l absolu on pourrait aller au del de ce diam tre mais pour organiser les fili res on laisse les diam tres sup rieurs pour le bois de chauffe ou le bois d uvre et d autres utilisations En tout cas il ne s agit pas de bois caulinaire on n utilise que de la pousse annuelle et de feuillus prioritairement On tol re en m lange 20 de r sineux Cela d pend un peu des m thodes de chacun Les BRF sont utilis s pour cultiver toutes sortes de v g taux arbres l gumes plantes horticoles etc
2. Priorit Restant 2007 Rideaux 1994 1998 302 94 1999 2003 665 58 2004 2008 671 66 Cr ation de plantations sur voiries nouvelles ou voiries existantes non plant es les plantations et leur opportunit font partie int grante des projets de voirie Restauration d alignements sur la base d un diagnostic sp cifique il appara t pertinent de reprendre certaines plantations afin d y apporter des compl ments dans de bonnes conditions techniques et financi res Suite la temp te 1999 ce mode de renouvellement est r guli rement mis en uvre depuis 2002 Les replantations ponctuelles elles sont r alis es par le d partement quand sont connues les conditions de la plantation initiale pour 40 du patrimoine Dans le cas contraire elles sont d l gu es aux communes volontaires dans le cadre d une convention de partenariat entre commune et d partement Ce dernier fournit les arbres lev s la P pini re d partementale et la plantation est assur e par les communes Aujourd hui 17 communes sur 47 ont accept ce partenariat Remarque L entretien des plantations comprend un ensemble de techniques qui appliqu es l arbre permettent non seulement de maintenir son int gration dans le milieu urbain mais aussi de surveiller et de prolonger la vie de certains sujets L ensemble de ces travaux sur 50 ann es de la vie d un arbre t estim un co t du m me ordre de grandeur que c
3. EN q Date de relev s LE e e LS NE g d Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s Pour des plantations lt durables Par Marc Staszewski D s la deuxi me ann e de plantation et d s le d bourrement la motte et le sol de plantation s ass chent significativement et trois interventions d arrosage sont n cessaires d s le d but de saison On note ensuite une forte progression des racines dans la fosse de plantation Aujourd hui le taux de reprise des v g taux fr le les 100 de r ussite Je dis qu il les fr le car il existe toujours les probl mes de vandalisme ou les accidents de voiture pour faire l g rement baisser le pourcentage Mais nous ne connaissons pas de probl me de reprise li l arrosage L entretien des arbres conduit la production r guli re d une masse importante de d chets de coupe ces vingt derni res ann es les fili res de valorisation des d chets verts se sont organis es force est de constater que les gestionnaires que nous sommes confient encore bien souvent l vacuation de ces d chets aux entreprises sans exercer un r el contr le sur leur destination Paradoxalement cette valorisation des d chets de coupe est un crit re de s lection dans nos march s d appels d offres et nous attribuons des points qui nous pr tend les acheminer vers des stations de compostage ou des usines d incin r
4. pas march Ce bilan doit tre source d enrichissement et de r flexions Je leur ai demand lorsqu ils pr paraient leur expos de toujours penser se positionner comme s ils s adressaient un gestionnaire qui d buterait aujourd hui et de donner les enseignements qu il pourrait retirer de la longue exp rience du D partement du Val de Marne Je vais donc maintenant inviter Jean Yves Elie prendre la parole Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s LA GESTION D UN PATRIMOINE DES ARBRES POUR DEMAIN du Val de Marne n ra Jean Yves Elie Conseil g La gestion d un patrimoine Par Jean Yves Elie Jean Yves Elie Cg 94 La gestion d un patrimoine arbor passe par une indissociable trilogie l inventaire le diagnostic et le plan de gestion L inventaire Dans le cadre d une tude pilote r alis e par l Institut pour le d veloppement forestier 1986 un premier inventaire des arbres existants le long des routes d partementales Rd du Val de Marne a t r alis et a permis d obtenir une photographie quantitative et qualitative du patrimoine Si le r seau a pu tre d coup en unit s de gestion les diff rentes caract ristiques concernant ces unit s de gestion essence vigueur tat sanitaire conduite de arbre y ont t relev es par groupes d arbres Le secteur d arboriculture cr 1988 suite cette
5. Marc Staszewski Cg 94 cas d attaques ne fait rien Traitement z ro c est traitement z ro M me pas de protection biologique int gr e PBI Rien On laisse faire la nature En couvre sol nous n avons pas de pr conisation particuli re car ce sont les communes qui g rent les pieds d arbres sur le principe voqu tout l heure des missions de propret et de salubrit qui incombent aux maires la surface au pied de l arbre faisant partie du trottoir Nous entretenons nos cuvettes pendant les trois ann es de confortement l issue de ces trois ann es sont les communes qui prennent le relais Certaines vont mettre des grilles comme vous l avez vu sur les photos D autres vont mettre de la r sine vont imperm abiliser les sols D autres vont mettre des rosiers ou des gramin es C est leur touche sur le paysage le long de ces voies qui traversent leur commune Mais nous nous n avons aucune pr conisation de ce type Eric Stremler Mairie de Charenton le Pont Je souhaite apporter un compl ment de r ponse concernant les traitements phytosanitaires sur le domaine public II existe un arr t en date du 12 septembre 2006 relatif la mise sur le march et l utilisation des produits phytosanitaires Cet arr t d finit le d lai de rentr e comme tant la dur e pendant laquelle il est interdit aux personnes de p n trer sur ou dans les lieux o a t appliqu un produit Or
6. Por s aux premiers cen tim tres du sol les dalles artition et ou du terre valeur d am nit ment r actualis Table ronde 30mn pas suffisamment AE Conclusion tion des Contentieux sur les routes d partei er Ales mais de leur apparition sur les routes nationales De l conomie d eau et d n De la gestion des d chets choix d am liorer les Conditions de vie des arbres plut t que de mettre place un Programme lourd de traitements Phytosanitair es ergie gr ce la tensiom trie verts LES EXPOS S DES ARBRES POUR DEMAIN 20 ans d j Les expos s Fran ois Freytet animateur du colloque La matin e est consacr e la politique de l arbre mise en uvre par le d partement du Val de Marne Politique mise en uvre depuis 1983 si on consid re la premi re plantation du d partement sur une route d partementale ou depuis 1986 si l on consid re l tude qui a t r alis e par financ e par le Minist re de l environnement et la Mission du paysage Comme l a laiss entendre Alain Nicaise tout l heure lorsqu il parlait de lt longueurs d avance gt le D partement du Val de Marne a t consid r comme un d partement pilote en mati re de mise en uvre d une politique de l arbre On peut prendre galement comme date de r f rence 1988 qui correspond la date de cr ation du Secteur arboriculture cr et mis en uvre
7. que le gaz ne s chappe pas Suite cela on a demand GDF de d voyer son r seau parce qu il passait sous l alignement d arbres Cela a pu tre r alis mais cela a co t pr s de 41 000 c tait encore des francs cette poque pour 35 m de d voiement II est vrai que c est de plus plus compliqu Il y a de plus en plus de r seaux qui s installent sous les trottoirs La restauration de l alignement de la Rd 48 Maisons Alfort nous pose r ellement des probl mes puisque certains arbres des tilleuls sont plant s 70 cm au dessus d une canalisation de gaz Il nous est d j arriv de planter des poiriers fleurs sur un ovoide d assainissement de deux m tres de diam tre qui n avait que 80 cm de charge La motte mesurant 80 cm de diam tre elle tait pos e sur l ovoide Tout a n est pas raisonnable Pierre Grillet Cabinet Pierre Grillet Qui est ma tre d uvre et qui coordonne les actions de la voirie et des espaces verts sur ces chantiers Vous disiez tout l heure que les plantations taient r alis es en r gie Est ce que cela inclut les terrassements Jacky Martinot Cg 94 Tout d pend des cr dits d op ration Si ces cr dits appartiennent nos coll gues de la Direction des Transports de la Voirie et des D placements DTVD alors ce sont eux qui r alisent et qui sont ma tres d uvre Mais dans ce cas nous intervenons ma trise d uvre d l gu e pour contr ler les
8. recette compl te le compost le paillis et ils ont de beaux plants parce que le d veloppement racinaire de mes plantes est vraiment fulgurant Donc je monte le terreau en buttes je le fais une fois de 20 30 cm sur une largeur d 1 50 m pour tre capable de travailler d un c t comme de l autre sans tasser le sol Avec la couverture de mulch on conserve la vie dans la butte Donc ce terreau qui a pris s rement des d cennies en for t je le pr pare en quelques mois En 5 ou 6 mois je suis capable de produire un terreau de haut de gamme dont l quivalant n existe pas sur le march La dur e de vie de ce type de sol est assez effarante J ai relev des plates bandes allant de 8 10 ans et le plus loin que je sois all c est 18 ans sans avoir relev la plate bande La seule chose que j ai ajout e tout cela c est une couche de mulch de 2 cm J enl ve les plantes je donne un coup de b che et on peut repartir sur le m me sol ll a pas de d perdition de vitalit dans ce type de sol Ce que nous disait c est que la plante demande de l nergie donc il faut lui en redonner sous forme de fertilisants ll faut savoir que le cycle de vie d un sol de type forestier va vous donner les nutriments en question de fa on naturelle Le myc lium en question de type basidiomyc te va vous donner cet humus de haut de gamme C est important de reproduire le milieu ambiant qui lui est prop
9. Si le D partement a assum l entretien des arbres le long des routes d partementales c est aussi pour qu il y ait une gestion homog ne de ce patrimoine et pour que chacun en circulant sur ces voies sache qu il est bien sur une route d partementale Lorsque l on voque un am nagement dans une ville ou une autre les usagers savent o ils se trouvent 115 sont sur un lieu tr s bien identifi Nous nous avons 47 communes avec un urbanisme tr s dense Si vous ne voyez pas les panneaux d entr e et de sortie de communes vous ne savez pas vraiment o vous tes Ces alignements plant s le long des routes d partementales nationales galement permettent donc aussi une identification du D partement comme un plan de fleurissement permet d identifier une commune Si on se lance dans un arboretum le long d une route en tout cas sur des plantations s quenc es avec diff rentes essences l objectif souhait d une appartenance d une reconnaissance du d partement et de sa gestion des arbres risque de p ricliter Fran ois Freytet animateur du colloque Il s agit bien de consid rer le bon territoire et l il convient de consid rer le territoire du D partement C est donc cette chelle qu on peut trouver des principes de m langes et d irr gularit Car l effort soutenu de plantations depuis 20 ans est tout de m me destin irr gulariser le patrimoine dans sa globalit en terme d essences et de classes d
10. a de r elle valeur et d efficacit que si elle est vot e adopt e par l ex cutif Fran ois Freytet animateur du colloque Ce texte auquel tu fais r f rence est une Charte de l arbre qui a t adopt e par l Assembl e pl ni re du Conseil g n ral en 1994 qui fixe la politique en termes pr cis et techniques Je passe la parole maintenant Jacky Martinot qui est galement technicien au Secteur arboriculture pour la suite du d roul de l analyse de la gestion des arbres d partementaux mise en uvre depuis une vingtaine d ann es Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s N DE LA PLANTATION L ENTRETIEN DES ARBRES POUR DEMAIN Jacky Martinot Conseil g n ral du Val de Marne De la plantation l entretien Par Jacky Martinot Jacky Martinot Cg 94 Jean Yves Elie a expos pr c demment les moyens qui ont t mis en ceuvre et qui ont servi inventorier nos arbres et donner une priorit leur remplacement Je vais maintenant tenter de vous expliquer de quelle mani re nous avons pu maintenir ce patrimoine assurer sa p rennit mais aussi l augmenter Pour ce faire plusieurs possibilit s nous sont offertes gt Les renouvellements gt Les cr ations gt Les restaurations gt Les plantations ponctuelles Les plantations et leur opportunit font partie int grante des projets de voirie ou des projets de la Direc
11. arbre Le renouvellement d un patrimoine par unit de gestion n implique pas que replante le m me nombre d arbres ou plus d arbres Lorsque nous parlons de renouvellement nous adoptons une d marche d am lioration de la qualit mais pas obligatoirement de la quantit Si nous prenons l exemple des quais de Seine Alfortville nous avons abattu deux alignements de vieux platanes pour ne replanter qu un seul alignement de nouveaux platanes qui seront men s en port libre avec chaque intersection une s quence de tilleuls en rideau et des plantations arbustives au pied de chaque arbre Ces travaux ont t engag s sur des cr dits d op ration DTVD l occasion de la requalification de la voie et de la cr ation d une piste cyclable Les travaux de voirie sont souvent li s des op rations de requalification de chauss e r organisation du stationnement cr ation d une piste cyclable cr ation d un site propre bus sur des unit s de gestion r pertori es dans nos programmes de renouvellement Mais quels que soient les pilotes des travaux les arbres sont toujours plant s par les quipes de la DEVP II arrive galement que ces renouvellements soient l unique initiative de la DEVP En 2004 avenue Jean Jaur s Rd 50 Gentilly nous avons abattu un alignement de cerisiers fleurs qui au regard de sa note de d ficience sanitaire tait prioritaire pour le remplacer par des poiriers Il n tait pas
12. fait de renouveler le patrimoine selon les options suivantes gt renouvellement par unit s de gestion enti res gt plantation sur voirie nouvelle ou non plant e gt restauration d alignements gt replantations ponctuelles Renouvellement par unit s de gestion enti res le traitement des donn es d inventaire a permis d appr cier l tat sanitaire de chaque arbre et de calculer pour chaque station un score de d ficience en vue d arr ter les priorit s de renouvellement par stations enti res Les priorit s de renouvellement des unit s de gestion pour raisons sanitaires arr t es en fonction des scores de d ficience ont t d coup es en trois p riodes de priorit s correspondant chacune cinq ans 1994 1998 1999 2003 2004 2008 Elles concernaient au total 4400 arbres soit 22 du patrimoine Pour des raisons techniques financi res et paysag res l effort de replantation a t fix 350 400 arbres par an Ces travaux sont r alis s dans le cadre d un programme pluriannuel d investissement Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s La gestion d un patrimoine Par Jean Yves Elie Bilan des programmations de renouvellement Priorit Arbres 1993 R alis 1994 2007 Restant 2007 1994 1998 1402 1 100 78 302 22 1999 2003 1468 803 55 665 45 2004 2008 1509 838 56 671 44 GLOBAL 4379 2741 63 1638 37 Mode de conduite des arbres restants
13. grand d veloppement c est aussi parce qu il nous est possible d en ma triser le gabarit Oui nous avons des essences de petit d veloppement et force est de constater qu ils souffrent galement de probl mes de cohabitation sur des trottoirs troits Nous avons des pommiers fleurs sur la commune de l Ha Les Roses depuis vingt ans ils ont pris environ 30 et doivent faire peu pr s 2 50 de haut lls n ont pas boug Ils n apportent rien au paysage Sinon nous avons une politique assez dynamique autour des poiriers fleurs qui sont malgr tout de grands arbres M me si pour nous ce sont des petits arbres compar s aux platanes ou aux tilleuls que nous avons l habitude de g rer Mais effectivement nous ne plantons pas beaucoup de petits arbres autour de 1 peine ce qui correspond notre taux annuel Thomas Schmutz Cabinet Aub pine Vous faites beaucoup de tailles en rideau qui n cessitent alternativement deux types d interventions gt la taille classique de jeunes pousses gt tous les 5 ans quand le rideau a gagn 10 15 il faut faire une taille de reprise sur le bois Est ce que vous fonctionnez avec des march s pluriannuels pour demander par exemple une taille de reprise la premi re ann e Jacky Martinot Cg 94 Pour ce qui est de la taille en rideau les entreprises sont attributaires de march s dont la dur e est de quatre ans Nos arbres
14. 13 13 12 Marronnier 9 10 10 10 Autres 19 21 22 25 Essences nouvelles Charme Sophora Poirier fleur Aulne Pterocarya Gleditsia Parrotia Micocoulier Orme Accroissement du patrimoine arbor sur 20 ans 3 778 arbres 20 Nouveau patrimoine sur Rnil 7621 arbres accroissement 30 Le diagnostic L arbre d alignement en bord de voirie est un patrimoine vivant soumis des contraintes environnementales tr s sp cifiques et souvent extr mes Afin d optimiser l approche s curitaire et donc d attirer l attention du gestionnaire sur les risques potentiels une note de d ficience sanitaire a t cr e pour chaque arbre d s 1993 Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s La gestion d un patrimoine Par Jean Yves Elie La d ficience sanitaire d un arbre est not e de 0 20 points et est calcul e sur la base de 4 crit res gt 2 crit res pour 15 points permettant d appr cier l tat phytosanitaire l tat m canique 10 points aucun d faut d faut mineur d faut limit d faut intense d faut critique la vigueur de la v g tation 5 points tr s bonne bonne moyenne faible d p rissement irr versible gt 2 crit res pour 5 points pouvant influencer l tat de dangerosit l essence 2 5 points type platane tilleul peuplier le mode de conduite de l arbre 2 5 points rideau et houppier lt 5 de long rideau e
15. C est donc plut t viter Nous r p tons cela assez souvent dans nos communications parce que nous avons beaucoup de respect et d amour pour la for t et on ne voudrait pas qu elle soit Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s Le bois ram al fragment Par El a Asselineau amp Jacques H bert II est galement possible de laisser r g n rer sur les bords de routes sur les talus des arbres des essences qui seront immanquablement locales C est vraiment mieux et c est un moyen Quand on est sur des parcelles on peut aussi planter sous forme de taillis courte rotation en 3 ans on peut avoir de la branche faut si possible diversifier les essences Les monocultures ce n est pas tr s bien L agro foresterie semble tre une piste int ressante L agro foresterie c est ramener l arbre au champ C est cultiver la fois des arbres des c r ales et du mara chage On pense que c est tr s prometteur et que c est l avenir de l agriculture En plantation agro foresti re les arbres sont souvent paill s de BRF R guli rement il faudra tailler ces arbres donc les r manents seront une source de BRF C est galement le cas des haies bocag res et des ripisylves qui sont une ressource norme en BRF et bien au del de tout cela des corridors cologiques n cessaires au maintien de la biodiversit On progresse aussi avec les trognes ou les t tar
16. Maintenant voyons l int r t d analyser dans l infrarouge On peut le voir partir de ce graphique qui montre la r flectance de la v g tation en pourcentage y en fonction de la longueur d ondes 100 9 arbre arbre l g rement atteint PL LS 5 arbre fort atteint 1 1000 0 600 SO 900 longueur d ondes nm Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s Contr le de l tat phytosanitaire des arbres par t l d tection Par Mathieu Rahm On peut voir que la r gion situ e entre 400 et 700 nanom tres dans le domaine du visible est caract ris e par une r flectance tr s basse due une intense absorption du rayonnement incident par les pigments de la plante Tous les pigments absorbent plus ou moins 450 nanom tres et la chlorophylle a une bande d absorption suppl mentaire 650 nanom tres donc dans le rouge On constate un l ger pic de r flectance au niveau du vert la hauteur de 550 nanom tres Toutefois ce ph nom ne des r flectances est beaucoup plus marqu dans le proche infrarouge 700 900 nanom tre mais n est donc pas visible l il nu Alors comment peut on le voir sur le graphique La r flectance est en fait affect e par plusieurs ph nom nes dont le type de v g tation les diff rentes essences d arbres la phase de croissance v g tative et la sant de l a
17. Par Jacky Martinot Vous constatez que projets voiries et projets espaces verts confondus les plantations sont plus importantes pour les ann es allant de 1998 2001 Peut tre est ce d au contexte budg taire Mais ce qu il faut retenir de ce graphique c est que concernant le renouvellement de son patrimoine la DEVP reste pour une bonne part l initiative des travaux comme par exemple avec le projet de la Rd125 qui concernait trois communes et consistait remplacer 180 gros platanes par 320 rables Cette op ration s est men e sur quatre ou cinq exercices et s est termin e en 2002 II s agit d un ancien axe royal sur lequel existaient des gros platanes pluricentenaires r pertori s depuis 1790 propos de la question sur le choix des essences ici on n a pas vraiment eu le choix L id e de d part tait de planter des noisetiers de Byzance La ville n y a pas tenu a donc plant des rables Entre les deux bordures d limitant le domaine de l arbre jugeant que le sous sol tait suffisamment bon nous n avons d caiss que sur 50 cm de profondeur Nous avons ensuite travaill la terre en place sur 50 cm et nous avons apport un compl ment de terre un g otextile un h risson en concass calcaire diam tre 40 80 et une fine 5 cm d paisseur Le projet avait t estim au d part 11 millions de francs s est termin plus 2 5 millions d euros soit un prix moyen de 7 700
18. foli plus de deux tiers et un arbre mort ou moribond Parall lement pour les d colorations un arbre sain qui appara t parfaitement rouge en photo se verra attribu un tat physiologique excellent un arbre l g rement d color avec des tons plut t roses un tat physiologique lt bon gt et ainsi de suite jusqu arbre mort moribond pour lequel les d colorations ne sont m me plus visibles Suite cela on d termine un tat physiologique au niveau d foliation et un tat physiologique au niveau d coloration A partir de ces deux param tres on peut d terminer un tat physiologique g n ral de l arbre qui correspondra donc au pire tat physiologique entre les deux Sur cette photo on peut voir des exemples d tat physiologique partir d arbres d color s Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s Contr le de l tat phytosanitaire des arbres par t l d tection Par Mathieu Rahm L arbre 310 poss de un tat physiologique lt excellent gt c est donc un arbre sain L arbre 302 est l g rement d color donc il y aura un tat physiologique bon L arbre 299 est un arbre moyennement d color donc un tat moyen Les arbres 298 et 305 sont deux arbres fortement d color s donc ayant un tat physiologique mauvais Cette photo de 2004 a t prise sur le boulevard de la Haut Lu Bruxelles Ce sont des ch nes d
19. n ralement inaper us Cela l gitime je pense le fait de ne pas s acharner conserver tous les arbres initiaux d un alignement surtout sur une voirie de distribution Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s De la plantation l entretien D bat Fran ois Freytet animateur du colloque Cela me fait penser au travail qui avait t fait par le d partement du Haut Rhin o des noyers avaient t plant s tous les 65 m sur une route d partementale Les gestionnaires avaient ajust l espacement la vitesse autoris e l poque 60 km h de fa on ce que l automobiliste ait toujours la perception d arbres isol s lls aimaient bien l aspect du noyer en isol Et dans cette r alisation on tait vraiment la limite entre l arbre isol et l alignement Un congressiste Ces plantations ont elles t r alis es en ville ou hors agglom ration Fran ois Freytet animateur du colloque C tait en abord de ville V ronique en tant que paysagiste d partementale as tu des r flexions sur ces questions d espacements d irr gularit s V ronique Lathi re Cg 94 En banlieue dans un tissu urbain tr s dense et souvent h t roclite les plantations d alignement d finition homog nes et r guli res ont un r le majeur En effet elles permettent de structurer la ville de relier et de faire coexister des formes urbaines de qualit s tr s diverses et
20. terrassements la qualit de la terre et la r alisation des dalles de r partition par exemple Si les cr dits appartiennent la Direction des espaces verts et du paysage DEVP nous sommes ma tres d uvre et nous coordonnons la totalit des interventions Concernant les terrassements c est une entreprise attributaire d un march intitul travaux pr paratoires qui les r alise Fran ois Freytet animateur du colloque Donc quand c est un projet de voirie vous tes pr sents sur le chantier Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s De la plantation l entretien D bat Jacky Martinot Cg 94 Quand c est un projet de voirie nous sommes effectivement pr sents sur le chantier Fran ois Freytet animateur du colloque Vous participez aux r unions de chantier Jacky Martinot Cg 94 Oui on participe aux r unions de chantier Pierre Grillet Cabinet Pierre Grillet Donc si je comprends bien que le ma tre d uvre soit DTVD ou DEVP c est le Secteur arboriculture du d partement qui valide la bonne ex cution des travaux de terrassement Jacky Martinot Cg 94 Oui Quant aux choix des mat riaux nous sommes parfois mis devant le fait accompli Marc pourra en parler mieux que moi puisqu il suit plus les projets que la gestion mais il est vrai qu on ne sait pas dire qui du fournisseur de l entreprise de terrassement poss de la meilleure photocopi
21. Freytet animateur du colloque Avez vous toujours plant en 20 25 ou cette option a t elle volu dans le temps Jacky Martinot Cg 94 Nous avons toujours plant du 20 25 Cela nous semble le meilleur compromis entre l arbre assez petit pour ne pas poser trop de probl me de reprise et l arbre assez gros pour offrir une id e proche de ce que sera le paysage alors que le chantier vient seulement de se terminer Par contre nous r sistons aux demandes de plus en plus appuy es des lus municipaux qui nous devons pr senter nos projets et qui souhaitent toujours des arbres plus gros De l ordre du 30 35 par exemple Et force est de constater que nous avons les plus grandes difficult s les convaincre malgr un argumentaire bien r d Cyril Marien Etablissement public d am nagement EPA Marne Avez vous des projets de restauration ou de cr ation nouvelle qui int grent des m langes d esp ces Jacky Martinot Cg 94 Non Nous vitons les m langes d esp ces de rationaliser nos interventions Imaginons un alignement compos de marronniers qui d bourrent avant tous les autres de sophoras qui font toujours du bois mort de cerisiers qu on ne peut pas tailler en fleurs et dont les premi res couronnes sont moins faciles lever hors gabarit routier de liquidambars ou de tulipiers qui sont d j peu homog nes entre eux Cela aurait peut tre du charme mais en entretien a tournerait tr s vite l p
22. Gilles Domenech qui ont d j fait une publication sur le sujet peuvent certainement vous aider Les entreprises d lagage peuvent devenir partenaires de p pini res et d montrer lorsqu elles r pondent des march s d appels d offres qu elles ont pris en compte l impact de leur activit sur l environnement et qu elles ont mis en place des proc dures pour que cet impact soit le plus positif possible ll en va de m me pour les collectivit s au sein desquelles les politiques ont bien compris non seulement le bien fond de cette d marche environnementale mais galement les retomb es m diatiques qu elles impliquent Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s Le bois ram al fragment B R F D bat Fran ois Freytet animateur du colloque Je suppose qu il y a beaucoup de questions On va donc essayer prendre au maximum Un congressiste Y a t il des essences particuli res pour r aliser ce m lange de broyat Jacques H bert P pini riste qu b cois pionnier dans usage du BRF Personnellement j utilise le feuillu de type angiosperme donc des feuillus nobles principalement J ai limin les r sineux de type gymnosperme parce qu il y a des effets allopathiques J ai r alis des essais n gatifs avec du gen vrier rampant Juniperus alors que les thuyas pourraient tre bien Mais le feuillu noble est pr f rable Le feuillu noble c est l rable le
23. L humidit ambiante du sol les nutriments et le contexte d un sol de type forestier font un travail remarquable au niveau du syst me racinaire El a Asselineau Coauteur d un ouvrage sur le Juste un petit d tail la technique d pendra galement de la ressource en branches dont on disposera Un congressiste Une question a t pos e tout l heure sur le d lai de stockage des branches avant le broyage Qu en est il du stockage du BRF Quels sont les risques d une fermentation Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s Le bois ram al fragment B R F D bat Jacques H bert P pini riste qu b cois pionnier dans l usage du BRF Je vais r pondre votre question Comme je le disais tout l heure lt la qualit entra ne la qualit gt Au moment o je re ois la branche je la transforme je l affine J ai confectionn moi m me le broyeur le convoyeur et l ensacheuse Le copeau doit tre utilis frais Ce que je n utilise pas en mulch pour moi ou pour mes clients je le passe automatiquement en compostage ou la confection de mon terreau Maintenant il est s r et certain que vous avez une perte d efficacit si le BRF chauffe en tas Evidemment vous avez une d perdition nerg tique et de nutriments El a Asselineau Coauteur d un ouvrage sur le BRF Une petite pr cision il est vrai que Jacques H bert fait composter les BRF Mais c est un co
24. a t attribu e il plafonne norm ment en volume Alors que s il arrive glisser des racines pour tre tr s clair sous les enrob s de trottoirs et de voies douces on s aper oit que l arbre a un potentiel de d veloppement beaucoup plus important De m moire de sp cialiste de voirie aucune racine jamais pos probl me sous une voirie sous la bande de roulement Par contre il y a beaucoup de probl mes avec les platanes qui glissent des racines sous les enrob s des trottoirs ou parfois dans des tranch es de r seau Et c est vraiment une probl matique grande chelle dans une ville nouvelle de 30 ans comme Saint Quentin en Yvelines A un moment j ai pris ma plume de dessinateur et je me suis dit que j allais essayer de me donner une cl Car il pas qu Saint Quentin que lon travaille et o l on retrouve ces probl mes Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s Les arbres des villes nouvelles 30 ans apr s Par Thomas Schmutz Le sol prospectable par les racines trop souvent 15 m2 rarement 200 m2 J4 Hu ba x L 4 Hs 4 SM 2 9 2 Jr F 7 7 9 y 7 Z Z gt Z Se ESSE gt sii i j re K bomes U AREARE MEN L AZ A
25. dans les quantit s employer par hectare ou les itin raires techniques El a Asselineau Coauteur d un ouvrage sur le BRF ll y a encore du travail En mati re de r glementations je ne sais pas Entre le Canada et l Europe ce n est peut tre pas pareil Mais priori il n y a pas de soucis car une fili re commence s organiser Fran ois Freytet Animateur du colloque On va prendre une derni re question Un congressiste Jusqu quelle distance doit on taler du BRF au pied d un arbre Doit on partir du principe qu il faut en taler sur toute la surface colonis e par les racines et donc aller jusqu aplomb du houppier El a Asselineau Coauteur d un ouvrage sur le BRF Cela d pendra en fait On en est toujours au stade de faire avec les moyens du bord Le syst me racinaire peut aller beaucoup plus loin Par exemple en agro foresterie c est quatre fois plus loin que le houppier L on ne pourrait pas taler du BRF comme cela Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s Le bois ram al fragment B R F D bat Fran ois Freytet animateur du colloque Je vous propose de clore maintenant les d bats Je remercie chaleureusement les deux intervenants On laisse le mot de la fin Philippe Nibart pr sident de la SFA pour la conclusion et les remerciements Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s REMERCIE
26. et quel public Je pense que tout le monde dans cette salle pu s emp cher de r agir certaines images voit des lagueurs qui ne portent pas d quipement de protection individuelle ou qui se tiennent debout dans un arbre de quatre m tres de haut pour illustrer la taille de formation alors que cette taille devrait tre r alis e du sol avec un chenilloir Fran ois Freytet animateur du colloque Ce film n est plus diffus parce qu il maintenant une nouvelle version que vous avez dans votre pochette Il est simplement utilis par Marc Staszewski lorsqu il intervient pour faire des formations au CNFPT pour des fonctionnaires de collectivit s Le but tant justement de provoquer des r actions et d ouvrir le d bat sur diff rents points C est un film qui date de 1992 et les normes de s curit ont beaucoup volu en 16 ans Jean Yves Elie Cg 94 J avais juste une toute petite remarque Effectivement les techniciens qui ont particip r aliser ce film ont souri sur les m mes images et pour les m mes raisons Et surtout pour les tailles de formation on est encore assez amus lorsqu on voit grimper un lagueur qu on conna t tr s bien dans ce petit arbre et il est vrai que cela reste un grand moment de l histoire du secteur Fran ois Freytet animateur du colloque Si vous n avez plus de remarques nous allons maintenant entendre les premiers expos s Conseil g n ral du Va
27. exp rience qui nous permet de d terminer les diff rences de tons Mais l avantage que cela nous procure c est de pouvoir observer ou mesurer un niveau de d p rissement peut constater un tat de sant qui s affaiblit et on a l avantage gr ce cette technique de pouvoir anticiper sur les sympt mes visuels C est assez impressionnant dans les cas assez extr mes comme on pu le voir pendant l expos avec des d colorations bien fortes l nous est d j arriv d avoir plusieurs cas comme ceux ci o peu de sympt mes apparaissaient sur le terrain alors que nous avions des d colorations importantes en photo Pour des l g res d colorations cela nous donne un indice certain Mais on ne peut pas commencer intervenir sur chaque arbre l g rement d color C est pour les cas extr mes o les arbres commencent tre bien d color s sur la photo que nous pouvons nous dire qu il y a vraiment un probl me au niveau physiologique et qu il serait int ressant d intervenir avant que les sympt mes visuels apparaissent C est ce niveau que l outil est utilis c est pour pouvoir rep rer des arbres en difficult ou des zones de boisement enti res le plus rapidement possible Un congressiste Quel est le co t moyen pour une telle prestation Mathieu Rahm Soci t Eurosense Au niveau des co ts c est tr s difficile estimer Cela d pend toujours de la surface et du fait qu avec la cam ra digit
28. g ographique Nous sommes galement partenaires de la soci t ESRI Belux Nous distribuons les softwares SIG et proposons galement des services d tudes et de conseils Je vais maintenant vous pr senter de fa on plus concr te la mani re dont nous r alisons le contr le de l tat phytosanitaire des arbres par t l d tection Les sympt mes phytosanitaires des arbres sont plus marqu s en plein t durant la p riode allant de mi juillet la mi ao t Nous faisons donc des prises de vues a riennes cette p riode II y a encore quelques ann es nous tions oblig s de r aliser des vols sp cifiques en infrarouge avec un film photographique et d tablir des plans de vol pour survoler plus pr cis ment les alignements Aujourd hui nous travaillons avec des cam ras digitales qui permettent de r aliser des prises de vues avec quatre bandes en une fois ce qui permet de lier plusieurs projets sur un m me vol et de r duire les co ts de production Les arbres photographi s sont ensuite interpr t s en st r oscopie l aide d un logiciel sp cifique La st r oscopie nous permet de voir la couronne des arbres en trois dimensions Toutefois la photo interpr tation n cessite un contr le terrain pr alable afin de v rifier l tat m canique des arbres et galement de positionner les arbres en photo Suite cela toutes ces informations peuvent tre mises en ligne et int gr es dans une base de donn es
29. ge Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s De la plantation l entretien D bat Anne Marchand Mairie de Versailles Dans votre expos vous faisiez r f rence une P pini re d partementale Le d partement cultive les arbres qu il plante le long des routes Est ce le projet qui dicte ses besoins la p pini re ou le stock de la p pini re qui impose les choix en terme d essences Jacky Martinot Cg 94 Oui nous disposons d une P pini re d partementale Malheureusement les arbres qui y sont cultiv s ne sont pas toujours utilis s Dans le cadre d op rations d am nagements de voiries ce sont bien souvent des arbres achet s des p pini res ext rieures que nous plantons Cette p pini re est une des originalit s qui nous diff rencie des autres d partements Le Secteur arboriculture comme tous les secteurs de la direction a c ur de faire vivre cette p pini re et prend r guli rement connaissance de son stock avant d engager un projet de plantation Ainsi lorsque nous pr sentons des projets lors de r unions publiques nous essayons de vendre ce qui est disponible la p pini re Toutefois avec ses huit hectares de culture la P pini re d partementale ne peut pas toujours r pondre nos besoins ce qui nous oblige passer des march s de fournitures avec des p pini res ext rieures Lorsque j voquais tout l heure le projet
30. le risque d chaudure quel que soit le m canisme physiologique qui en serait l origine Par contre entre les deux campagnes d observation que nous avons faites nous avons constat que les fr nes et les platanes ont souvent r ussi refermer leurs plaies Ces arbres caract ristiques d une ville nouvelle sont majoritairement en port libre souvent plant s moins de 2 m de la voirie 1 3 soit 14000 arbres et rarement moins 7 m d une fa ade 10 soit 3000 arbres Nous sommes donc loin des caract ristiques et des contraintes voqu es ce matin sur des trottoirs troits de ville mais d ann e en ann e la ville se densifie ici aussi les pelouses disparaissent et les b timents viennent se caler la limite de l emprise publique Ces constats et ces observations donnent lieu des interrogations et des propositions En terme de conception l objectif est toujours le m me et on n invente rien On a toujours dit que si voulait un bel arbre il fallait qu il dispose de 200 m de vrai sol On peut penser que si on ne donne pas l arbre du sol au d part arbre va rapidement glisser des racines sous les enrob s va exploiter la moindre tranch e beaucoup plus fortement s il est sur un sol compact que s il est sur sol profond J ai toujours en t te les villes allemandes ou hollandaises On trouve des ch nes adultes 4 m des gros b timents dans des sols filtrants alluviaux et il n y a pas de pro
31. les sympt mes d un stress hydrique sont sensiblement les m mes qu une hydromorphie Vous pouvez donc mettre 100 200 300 litres d eau dans votre drain Le lendemain si votre coll gue n est pas inform de votre intervention il ne voit pas de cuvette mouill e ni de cro te de battance Les adventices ont pouss en surface sa canne p dologique peine s enfoncer de 15 pauvres centim tres et il est capable d arroser une seconde fois Combien d arbres qu on croyait morts de soif sont morts noy s Nous avons donc d cid de revenir aux bonnes vieilles m thodes savoir cr er des cuvettes et mouiller la motte comme il se doit en prenant le soin d largir le diam tre de la cuvette avec l avanc e du front racinaire Concernant les sondes elles sont install es sur arbre repr sentatif de l alignement environ un arbre quip sur dix raison de trois sondes par arbre comme le montrait le sch ma tout l heure une dans la motte une la sortie de la motte et une derni re plus profonde et plus loign e dans la fosse Fran ois Freytet animateur du colloque Abdelkader Bensaoud souhaite apporter un compl ment de r ponse Abdelkader Bensaoud Soci t Hydrasol La tensiom trie est en effet une technique de gestion durable de l eau et des moyens d arrosage des jeunes plantations d arbres Son d veloppement actuel est le fruit de plusieurs ann es d tudes et d exp rimentations qui ont permis dans
32. les v g taux Pour les avoir lues et relues je peux vous dire que si on les applique les concessionnaires ne peuvent rien faire Ya l Haddad journaliste Avez vous une d marche sp cifique de sensibilisation en direction des communes du Val de Marne notamment sur les questions de protection du pied d arbre et de taille dans les r gles de l art Marc Staszewski Cg 94 On pas de campagne de communication sur ce th me Mais nous sommes tous charg s d op rations sur des secteurs g ographiques diff rents Nous sommes amen s c toyer r guli rement les techniciens des communes Et l occasion de ces rencontres et de ces discussions on aborde g n ralement ce genre de sujet On l aborde d autant plus avec les communes dans lesquelles des probl mes se sont d j produits Mais il n y a pas de r elle campagne de communication en dehors du d pliant que vous trouverez dans la mallette qui vous t remise l margement Fran ois Freytet animateur du colloque II est temps de conclure la matin e Nicolas Mati je voudrais te donner la parole si tu le veux bien Le 1e avril dernier tu as f t les 20 ans de la cr ation du Secteur arboriculture As tu un commentaire faire par rapport ce que tu as entendu ce matin Nicolas Mati Cg 93 Ce que je trouve int ressant c est que depuis 20 ans a toujours essay de militer l int rieur du d partement sur cette question de l arbre qui est u
33. lls sont galement pr conis s en r g n ration foresti re et pour la lutte anti rosion Cela va bien au del d un mulch ou d un paillage il y a beaucoup d utilisations On y reviendra plus tard C est une id e apparue dans les ann es 70 qui nous vient du Canada m me si finalement c est vieux comme le monde C est dans les ann es 70 au Minist re de l Agriculture qu un sous ministre eu l id e d utiliser ce broyat Le premier essai a t fait chez un c r alier qui cultivait de l orge et qui n avait plus de mati res organiques dans ses sols tait pr t mettre la cl sous la porte cause de cela Suite un apport de BRF le taux de mati re organique a explos et il a pu continuer Apr s pour l histoire il s est reconverti dans le mara chage Depuis 3 ou 4 ans cela se d veloppe assez bien en France Et au del de nos fronti res depuis plus longtemps on a des applications BRF en mara chage Quelques exemples gt les vergers Ren Nozeran taient des vergers assez ab m s lls ont t remis en tat gr ce Daniel Cholet qui est d ailleurs dans la salle gt En Bretagne un champ de bl TCS Techniques culturales simplifi es a b n fici d un apport de BRF en paillage d abord sur 200 hectares puis depuis cette ann e sur 2 000 hectares tellement cela fonctionne bien Ils n ont plus de maladies fongiques notamment suite l apport de BRF gt De plus en plus de villes de co
34. lt L cela semble marcher et l cela ne marche pas mon avis il faudrait prendre une pelle faire un profil v rifier et en lt arracher un bout gt comme on disait tout l heure D s lors qu on est curieux des racines a un mal fou trouver des sites d observations C est vrai pour toute une s rie de questions tr s concr tes sur la conduite des chantiers urbains des chantiers de voirie Je peux en citer quelques unes unes Peut on mettre du b ton dans des sols reconstitu s Des gravats de b ton Quel genre de traitement en surface ferme peut on faire quand on des racines d arbres un peu g nantes La question c est qui pourrait r aliser ces observations Quand prend on une pelleteuse pour regarder C est quand vous voulez Fran ois Freytet animateur du colloque On remercie Thomas Schmutz pour sa prestation Je vais demander aux deux intervenants suivants de bien vouloir venir Jacques H bert nous vient du Qu bec Il est p pini riste Qu bec El a Asselineau a une formation horticole et elle s est sp cialis e sur la question du mulch ou du BRF Les termes vont vous tre expliqu s et pour ce faire je leur laisse la parole Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s 22 s 6 gt 8 gt 43 UIN b 5 e T 4 es i 4 08777 10
35. nous ont accompagn s hier lors des visites ont pu voir un excellent exemple Les magnifiques Ginkgo biloba qui ont t plant s sur une premi re tranche le long de la vall e de la Bi vre l Ha les Roses ont t mis en rideau Tous les membres du secteur Arboriculture ont eu les cheveux dress s sur la t te quand Jacky Martinot nous a dit lt Je vais les arr ter et les mettre en rideau gt Ces Ginkgo n taient videmment pas pr vus en rideau m me si aujourd hui ils se comportent tr s bien dans ce mode de gestion Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s La gestion d un patrimoine D bat Donc la r ponse la question est non Au d part il y a un projet paysag et ensuite il y a la r alit du quotidien Apr s deux ou trois p riodes de formation ou d accompagnement de l arbre et partir du moment o il commence d passer du gabarit potentiel qu on lui octroie le gestionnaire d cide d arr ter le mode de gestion Alain Nicaise Cg 94 C est ce stade qu on voit toute l importance de ce doter d outils tels qu une politique de l arbre dans laquelle on va expliquer pourquoi quand et comment on va planter ou refuser de le faire Un texte qui va la fois servir de mode d emploi et uniformiser les pratiques d une collectivit tout en servant d outil de communication et de sensibilisation aupr s des partenaires et du grand public Mais attention elle n
36. nouvelles m thodes de travail des derni res techniques nous laissent penser que nous sommes en constante progression et que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes Nous avons pens qu il serait int ressant pour une fois de parler de ce qui pas march De ce que nous avons rat Ce regard en arri re offre parfois de cruels constats et ceux qui ont assist dans le Val de Marne au massacre des platanes de l autoroute 4 face Charenton le Pont ont pu penser comme moi qu on avait souvent pr ch dans le d sert Je regardais l assistance j y voyais quelques t tes connues et je me demandais si notre m tier ne devait pas tre consid r comme une secte et si nous tions vraiment capables de communiquer et de sensibiliser suffisamment pour faire voluer les choses Cela pourrait tre aujourd hui une question voquer Toutefois je crois qu on n a pas tout fait pr ch dans le d sert et je prendrai simplement pour exemple la Direction des espaces verts et son Secteur arboriculture Avec un combat quasi quotidien nos techniciens ont fait comprendre leurs coll gues de la voirie que l arbre avait une r elle place dans la ville que l on pouvait y planter des arbres et qu ils pouvaient pousser si on y mettait les moyens et si on respectait notre m tier Notre savoir faire Notre domaine d activit s est lt porteur gt et la population est de plus en plus sensible la g
37. par Nicolas Mati qui est ici aujourd hui Il a une formation d ing nieur forestier est assez int ressant de voir comment les d partements qui ont h rit avec les lois de d centralisation des ann es 1982 83 du patrimoine des routes d partementales ont ou n ont pas d ailleurs mis en place une organisation pour pouvoir appr hender et g rer ce patrimoine qui se trouve le long des routes d partementales Le d partement du Val de Marne a pris l option de cr er au sein des espaces verts un service consacr la gestion des arbres l poque rares taient les collectivit s qui ont fait ce choix l ll y avait bien entendu la Ville de Paris mais part cela il y avait peu de collectivit s Aujourd hui quand on fait l analyse il y a beaucoup de services gestionnaires qui se trouvent l int rieur des structures qui sont responsables de la voirie C est le cas par exemple en Seine et Marne 77 ou en Seine Saint Denis 93 deux d partements voisins Cela t un positionnement de d part qui affirmait la volont de g rer les arbres au sein d un patrimoine espaces verts global On peut prendre galement comme r f rence 1992 qui est la date laquelle il y a eu un certain nombre de r alisations mises en uvre dans le cadre de cette politique de l arbre avec une volont du d partement de la pr senter de la promouvoir On peut citer le championnat d lagage national qui eu lieu dans le m me parc d
38. partemental de la Roseraie comme celui qui s est d roul il y a deux jours On soulignera galement la Semaine internationale de l arbre o il y avait d ailleurs l assembl e g n rale de Association pour l arbre APA association qui plus tard 1993 voluait pour donner naissance la Soci t fran aise d arboriculture SFA Juste pour redonner quelques dates et prendre quelques rep res qui permettront de bien se positionner dans le temps par rapport l volution des savoir faire 1992 Fran ois Mitterrand tait encore Pr sident de la R publique Les th ories de Klaus Mattheck et la m thode VTA n taient pas encore diffus es en France Encore moins celles de Lothar Wessoly avec la m thode SIA On tait moins de 10 ans apr s le d but du renouveau de l arboriculture en France Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s Les expos s Nous allons avoir trois expos s de la part des trois techniciens du Secteur arboriculture Dans l ordre Jean Yves Elie ensuite Jacky Martinot et enfin Marc Staszewski qui vont prendre chacun un des aspects de la gestion de larbre dans le Val de Marne et qui vont se pr ter au jeu de l autocritique Nous en avons largement parl lors de la pr paration de ce colloque et je leur ai vraiment demand d insister sur ce bilan de rappeler les postulats de d part comme dit Alain Nicaise tout l heure de regarder l o cela
39. participent la pollution de l air et de l eau dans un milieu urbain tr s imperm abilis En cons quence le d partement a toujours choisi d am liorer autant que faire ce peut les conditions de vie des arbres plut t que d engager des programmes lourds de traitements dont l efficacit serait contestable Cette am lioration des conditions de vie se traduit par des fosses confortables des mesures visant viter les compactions de sol et par une p riode de confortement de trois ans apr s la plantation Depuis quatre ans le Secteur arboriculture pilote le suivi de de ses jeunes plantations gr ce la tensiom trie Cette m thode qui utilise des sondes plac es dans la motte et dans le sol de plantation permet d y mesurer la disponibilit en eau Auparavant les jeunes plantations taient arros es de mars octobre raison de 100 litres d eau pied d arbre apport s tous les quinze jours Soit une m thode empirique apportant environ 1300 litres d eau par an et par arbre sans distinction de l essence plant e ou du sol de plantation Aujourd hui la mise en place de sondes tensiom triques au pied de nos jeunes plantations nous permet d apporter chaque alignement la bonne quantit d eau au bon moment Cela permet une conomie d eau d environ 40 mais galement une r duction des d placements de 50 Ainsi non seulement la gestion de l eau est optimis e mais la moindre utilisation
40. peu sarcastique on peut dire que l arbre qu on plante 5 m de haut qui arrive 8 10 m et qui se met v g ter ensuite c est pratiquement l arbre id al pas de probl me d lagage une petite temp te de temps en temps fait tomber trois brindilles On est face des arbres ch tifs qui n cessitent peu d interventions Apr s tout cela m rite de se poser la question Il y des endroits o cela fonctionne On est proche de l arbre en plastique Les gestionnaires des arbres de Saint Quentin en Yvelines se sont beaucoup int ress s aux n croses Nous avons relev les n croses corticales sur les 16 000 arbres d alignement Nous avons isol les 3 000 arbres qui faisaient partie des stations touch es ll ressort de fa on assez flagrante que les plus ch tifs sont les plus touch s la fois l chelle de la station et l int rieur d une m me station sont souvent des arbres qui produisent moins de 10 cm de pousse par an En particulier les sorbiers que nous avons descendus de leur montagne pour les mettre dans ces limons compacts Les merisiers les rables n ont visiblement pas appr ci et montrent de tr s fortes n croses Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s Les arbres des villes nouvelles 30 ans apr s Par Thomas Schmutz On a observ galement sur quelques rues pr sentant un coude ou une place min ralis e que la r verb ration aggravait fortement
41. plantation port libre ou architectur Je reviendrais galement sur l aspect identitaire voqu tout l heure Evidemment les largeurs d emprise et la densit de circulation permettent de deviner qu on n est plus sur une voirie communale Mais d s l instant o cette voirie est plant e de grands arbres men s en port libre ou en rideau g r s de fa on homog ne et ce travers plusieurs communes alors on identifie un axe d partemental Jacky Martinot Cg 94 Le choix des essences est effectivement un point important et que nous avons peu abord ce matin La volont de diversifier la palette v g tale de notre patrimoine nous a tout naturellement amen introduire certaines essences comme le copalme le tulipier le ch ne pyramidal Si ces essences ne semblent pas trop exotiques aujourd hui force est de constater qu elles nous posent quelques probl mes Ainsi mis part le Quercus cerris ch ne chevelu de Bourgogne la plupart des ch nes plant s en alignement v g tent et finissent par mourir l image des ch nes pyramidaux du boulevard Pasteur Bry sur Marne que nous rempla ons par des rables Les alignements de tulipiers qui demandent des sols profonds sont totalement h t rog nes et les arbres finissent par faire beaucoup de bois mort Ces arbres superbes en parc ne semblent pas appr cier le milieu urbain et y font le bonheur des pucerons Nous avons donc revu notre copie et nous nous orien
42. platanes rables tilleuls tu dois avoir 70 des arbres Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s Les arbres des villes nouvelles 30 ans apr s D bat Daniel Jarry Cg 94 Quelles sont les solutions pour viter que les arbres ne d gradent les trottoirs et les parkings Thomas Schmutz Cabinet Aub pine Je n ai pas la r ponse Je vous remercie de votre question mon niveau de prestataire je ne peux que renvoyer cette question comme tant un gros sujet traiter de toute urgence au m me titre que la s curisation la solidit d ancrage des platanes Avec V ronique nous avons vu plusieurs exemples qu il faudrait confirmer Intuitivement j ai l impression que sous des plaques de b ton par exemple m me s il y a des racines en dessous la limite les plaques bougent un peu mais on pas du tout la m me g ne qu avec du simple enrob o la voie cyclable devient franchement non carrossable au bout de quelques ann es Je suis quasi s r qu il y a des solutions de traitements de surface qui limitent les d g ts J insiste cependant le premier probl me est d avoir un minimum de sol et d paisseur prospectables Daniel Jarry Cg 94 Peut tre pourrait on mettre en place des observations Cela int resserait de nombreuses personnes Thomas Schmutz Cabinet Aub pine Oui On a des exemples assez flagrants Saint Quentin o on a envie de dire
43. sont taill s chaque ann e G n ralement nous commandons une taille en vert Pour ce qui est des op rations qui se font tous les 4 ou 5 ans qu on appelle taille de recalibrage elles sont faites dans le cadre d autres march s qui sont des march s d lagage en lt port libre gt Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s La gestion d un patrimoine D bat Thomas Schmutz Cabinet Aub pine Quand les arbres sont tr s contraints mais aussi sur des alignements de v t rans comme c est souvent le cas ici le remplacement cyclique de quelques individus morts devient presque un mode de gestion courante Y a t il plusieurs cas de figure et de modalit s de remplacement Jean Yves Elie Cg 94 Ce qu on appelle les remplacements ponctuels sont des replantations en lieu et place de l ancien arbre sans travail de fosse m me si on rapporte peut tre 1 m de terre au pied de l arbre Nous pratiquons ainsi sur des plantations dont on conna t les origines o l on sait qu il y a eu des fosses Ce sont les jeunes plantations que nous avons r alis es au sein du service Sur les alignements anciens c est diff rent Certains sont en attente de renouvellement complet et nous nous refusons les remplacer Certaines communes veulent replanter cependant et nous leur proposons alors un partenariat tout en les pr venant que le jour o on refera la voirie on supprimera tout y com
44. ACTES DU COLLOQUE D ARBORICULTURE Une politique de l arbre 20 ans apr s gt Ni 1 Septembre 2008 VAL de ZS MARNE Conseil g n ral soci t fran aise d arboriculture Sommaire Sommaire page 02 Ouverture du colloque page 03 Philippe Nibart pr sident de la Soci t fran aise d arboriculture Alain Blavat vice pr sident du Conseil g n ral du Val de Marne Alain Nicaise directeur des espaces verts et du paysage Conseil g n ral du Val de Marne Projection du film Des arbres pour demain page 07 La gestion d un patrimoine page 15 Jean Yves Elie Conseil g n ral du Val de Marne De la plantation l entretien page 24 Jacky Martinot Conseil G n ral du Val de Marne Pour des plantations durables page 40 Marc Staszewski Conseil g n ral du Val de Marne Contr le de l tat phytosanitaire des arbres par t l d tection page 54 Mathieu Soci t Eurosense Les arbres de villes nouvelles 30 ans apr s page 62 Thomas Schmutz Cabinet Aub pine Le bois ram al fragment page 71 El a Asselineau amp Jacques H bert Remerciements page 85 Philippe Nibart pr sident de la Soci t fran aise d arboriculture Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s OUVERTURE DU COLLOQUE Philippe Nibart pr sident de la Soci t fran aise d a
45. EVP t n cessaire gt de rendre homog ne pour l ensemble des gestionnaires la compr hension des diff rents crit res obligatoires afin de permettre une vision unique de l ensemble du patrimoine arbor gt de cr er un dictionnaire exhaustif des essences d arbres permettant notamment la reconnaissance des synonymes taxonomiques gt de renseigner la localisation g ographique des emplacements des stations et des unit s de gestion gt de r cup rer de mettre jour et d actualiser les informations de l ancien inventaire sur Rd gt de doter les diff rents secteurs gestionnaires de tablettes PC permettant de renseigner et de mettre jour les informations directement sur le terrain base est aujourd hui fonctionnelle pour les routes notamment pour le patrimoine des Routes Nationales d Int r t Local transf r au d partement dont le lev exhaustif et g o r f renc vient d tre achev Elle n est pas encore r ellement op rationnelle ce jour car seulement 70 des relev s du patrimoine sur Rd ont actuellement pu tre mis jour et malheureusement le rep rage g ographique sur ces Rd pas encore t r alis ce qui rend la manipulation de la base d licate Evolution du patrimoine sur Rd 1992 2007 1986 1992 1997 2007 Nombre arbres sur Rd 18703 20023 21030 22 481 Nombre d essences 27 28 35 36 Platane 41 36 34 31 Tilleul 20 20 21 22 Erable 11
46. En effet il faut tre quip et certaines r gions ne sont pas quip es en broyeurs La branche du moins le r manent issu de la taille consid r comme un d chet est souvent mis br ler ou composter avec d autres mati res C est un peu dommage car il semblerait que ce soit vraiment de en branches La branche est vraiment tr s riche elle peut tre valoris e mais pas n importe comment II y a trois principales m thodes pour appliquer ces BRF gt onincorpore ou on paille gt onincorpore et on paille gt on fait du pr compostage un terreau forestier Jacques H bert vous parlera de tout cela En grandes cultures quand on n a pas beaucoup de BRF au d part il faut faire plusieurs passages Il faudra faire attention de passer sur des sols froids en hiver pour ne pas ab mer les sols et en quadrillage dans les deux sens Une autre contrainte c est la ressource en branche et l acc s qui peut tre parfois difficile suivant les r gions Certaines r gions sont moins bien loties que d autres en raison des nombreux remembrements en France Les arbres ont pu tre arrach s ainsi que de nombreuses haies Si on peut inciter chacun replanter il faut dans un premier temps r cup rer la mati re o elle se trouve aux bords des routes par exemple On ne conseille pas d aller chercher la branche en for t parce qu il y aura exportation de mati res et cela risque d appauvrir les sols de la for t
47. MENTS Philippe Nibart pr sident de la Soci t fran aise d arboriculture REMERCIEMENTS Philippe Nibart pr sident de la Soci t fran aise d arboriculture C est donc l heure des remerciements et il semblerait que ce soit la t che d volue au pr sident Je voudrais donc remercier chaleureusement le Conseil g n ral du Val de Marne pour son pr cieux soutien dans l organisation de ce colloque ainsi que la mairie de Choisy Le Roi qui nous a accueillis dans ce th tre Je voudrais remercier Marc Staszewski qui depuis un an s est investi dans la pr paration de colloque Je regrette sinc rement qu El a Asselineau et Jacques H bert ne soient pas pass s plus t t et qu ils n aient pas dispos de plus de temps Monsieur Jacques H bert vient du Qu bec II tait l pendant les rencontres nationales ce week end l Ha les Roses et j esp re que vous avez pu changer avec lui cette occasion Je voudrais remercier tous les conf renciers Jean Yves Elie Jacky Martinot Marc Staszewski Mathieu Rahm Thomas Schmutz El a Asselineau et Jacques H bert Et plus particuli rement Fran ois Freytet pour sa pr sence rassurante mes c t s et ses talents d animateur Merci galement tous les congressistes pour leur pr sence et pour leur participation au d bat Merci tous Actes finalis s avec le concours de Corinne Bourgerg Fran ois Freytet Ya l Haddad Marc Staszewski Caroline
48. Potez Delpuech et Chantal Pourrat Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s
49. a compaction et dont l impact environnemental reste limit sont le compost de d chets verts et la brique Le b ton quant lui se d sagr ge et sa d composition lib re du calcaire faisant augmenter le pH Thierry Guerin CFPPA de Tours Fondettes Vous avez compar tout l heure les arrosages empiriques avec les arrosages contr l s par sondes tensiom triques Dans l expos concernant l entretien vous parliez de march s d entreprises pour arroser mais aussi entretenir et reformer les cuvettes Faut il comprendre que dans un cas comme dans l autre vous n installez pas de drain d arrosage lors de la plantation Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s Pour des plantations lt durables D bat Marc Staszewski Cg 94 Effectivement nous avons compl tement aboli l utilisation des drains d arrosage II y a plusieurs raisons cela et elles sont tr s simples La premi re c est qu on s est aper u qu il y avait beaucoup de vandalisme La majorit des gens pr tendent aimer les arbres mais certains riverains et plus particuli rement certains commer ants les aiment de la m me fa on que les containers verre en faut c est s r mais pas devant chez moi gt Et quoi de plus discret que de l huile de vidange ou de l acide de batterie vers dans un drain d arrosage Parfois il suffit d une canette de bi re et votre drain sert plus rien Ensuite
50. a utiliser J ai d velopp chez moi un substrat Je suis all chercher l empreinte d un sol de for t feuillue que je reproduis avec du BRF frais Je n utilise que du feuillu les r sineux tant allopathiques Pour la fabrication de ce substrat je s lectionne la fine branche vivante verte que je m lange au vieux terreau Avec ce compost je monte ma butte une fois et je n ai plus besoin d apporter de terreau ou de fertilisant ou quoi que soit Il y a une r tention d humidit et je n ai donc plus jamais besoin d arroser On rentre ses doigts dans le sol sans forcer M me avec des s cheresses comme on en a connues en 2001 o il y a eu 9 semaines sans pluie les plantes n ont pas souffert de la d shydratation C est une humidit ambiante Ce n est plus de l eau libre Il y a une r tention d humidit Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s Le bois ram al fragment B R F Par El a Asselineau amp Jacques H bert Comme d j expliqu El a Asselineau le d sherbage est largement r duit gr ce l application du BRF Dans 800 plates bandes j ai environ 1 5 hectares en production on a mis peu pr s 8 10 heures de d sherbage pour toute la saison 2008 Gr ce au BRF on plus d rosion sur des pentes 45 J ai l exp rience de pentes 45 et m me de pentes 60 sur lesquelles il faut s attacher pour descendre Une personne qui avait sa ma
51. ais ce qu il faut savoir c est que d s le d part les l ments de cette politique ont t mis en pratique Ce que je veux dire c est qu on a mis 4 5 ans pour que cela passe en Assembl e d partementale parce que tout le monde s en moquait Alors avec Jean Yves Elie on s est toujours dit que nous allions la mettre en pratique et qu ensuite on ferait voter les lus C est ainsi que cela s est pass dans le Val de Marne Fran ois Freytet animateur du colloque C tait le mot de la fin fin de la matin e Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s CONTR LE DE L TAT PHYTOSANITAIRE DES ARBRES PAR T L D TECTION DES ARBRES Mathieu Rahm Soci t Eurosense POUR DEMAIN 20 ans d j Contr le de l tat phytosanitaire des arbres par t l d tection Par Mathieu Rahm Mathieu Rahm Soci t Eurosense La soci t Eurosense est sp cialis e en syst mes d informations g ographiques Elle a t cr e en 1964 et nous sommes aujourd hui peu pr s 220 membres essentiellement sp cialis s dans le domaine de l agronomie ll y galement des arboristes des g ographes et un grand nombre de sp cialistes en soft et hardware Nous sommes pr sents dans de nombreux pays notamment en France en Belgique en Hollande et dans la plupart des pays de l Europe de l Est Nous proposons un grand nombre de services li s la t l d tection et au syst me
52. ale on puisse maintenant coupler plusieurs projets Par exemple si une ville d cide d avoir une vue d ensemble donc des prises de vues pour d terminer l tat et l utilisation des sols on peut en profiter pour coupler ce projet avec le projet d observation des arbres Chaque projet est donc un peu diff rent au niveau des co ts Fran ois Freytet animateur du colloque Par exemple sur la m tropole lilloise c est la soci t Eurosense qui fait la photo a rienne pour ensuite faire ce qu on appelle lt des orthophotos plans qui sont utilis s par les services des diff rentes collectivit s de la communaut urbaine L an dernier par exemple on a utilis le relev infrarouge gr ce ce syst me qui permet aujourd hui d exploiter de mani re diff rente une m me photo parce qu elle est prise avec une cam ra digitale Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s Contr le de l tat phytosanitaire des arbres par t l d tection D bat Nous n avons pay que l interpr tation Alors qu auparavant il fallait payer le vol et dans ce cas cela co tait extr mement cher L id e de coupler est une notion int ressante L autre id e est de pouvoir revenir en passant des missions sp cifiques un bureau d tudes capable de faire l interpr tation sur des photos ant rieures et donc de remonter dans le temps Cela peut tre galement int ressant Jean Yves Elie Cg 94 Quel est
53. ance ont donc t difficiles g rer Je n aurai malheureusement pas la possibilit de vous accompagner durant toute cette journ e mais je vous souhaite un colloque riche d changes et de d bats D bats qui seront anim s par Fran ois Freytet qui est rompu ce genre d exercice et qui je c de maintenant la parole Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s PROJECTION DU FILM lt DES ARBRES POUR DEMAIN gt Projection du film Fran ois Freytet animateur du colloque Puisque l objectif de cette journ e est de faire bilan des actions engag es ces derni res ann es arboriculture urbaine je vous propose de regarder ensemble le film qui a t cr par le Secteur arboriculture du Val de Marne en 1992 Dans les mallettes qui vous ont t distribu es accueil vous trouverez un nouveau DVD tourn par m me Secteur arboriculture l occasion des Rencontres Francophones dQ Arboriculture qui nous r unissent Ainsi vous pourrez vous m mes comparer la mani re dont les choses ont t imagin es con ues pr par es et r alis es la fin des ann es 80 et voir maintenant 20 ans apr s ce que cela donne Ce film intitul lt Des arbres pour demain s inscrit dans la d marche du d partement qui souhaitait l poque expliquer et promouvoir la politique de l arbre qui se mettait en place Bande originale du film de 1992 Depuis tou
54. ation l usage de chauffage urbain Si nous ne disposons pas des moyens n cessaires pour contr ler la v racit de cette valorisation pourquoi ne cherchons nous pas la valoriser nous m mes Nous tions pr sents aux rencontres d arboriculture organis e par la SFA Bordeaux 2003 et nous avons essay d en tirer quelques enseignements Ainsi dans certains parcs les d chets de coupe ne sont pas vacu s mais sont utilis s en mulch reconstituant une liti re foresti re dispos e l aplomb des couronnes Outre la tra abilit et la valorisation des d chets issus des chantiers d lagage les avantages sont nombreux gt am lioration de la perm abilit du sol gt protection des arbres contre les chocs de tondeuses ou le pi tinement gt r duction des co ts d entretien avec moins de surface tondre et de feuilles ramasser gt esth tique Malheureusement ce proc d ne peut s appliquer aux arbres d alignement plant s le long des routes d partementales D abord parce que les surfaces traiter d passent peine 2 m 1 5 m x 1 5 m 2 25 m7 Ensuite parce que ce sont les villes qui ont la responsabilit de la salubrit de la propret des trottoirs et donc de l entretien des pieds d arbres Et dans ce domaine le d partement a le plus grand mal expliquer aux communes que c est elles de faire mais pas n importe quoi Concernant les plantations et l am lioration des cond
55. bl mes de cohabitation Alors qu St Quentin en Yvelines on n arrive m me pas avoir de piste cyclable c t de petits rables qui font 12 m de haut Les racines se concentrent en surface Que proposer en mati re d entretien courant Les questions sont les suivantes quelles options de gestion pour les arbres en fa ade gestion au sens le plus fort y compris maintien suppression claircie Comment espacer les interventions sur les branches g nantes moyen terme faut il conserver tous les arbres plant s Avec une question de type urbanistique a t on plut t envie d avoir des tunnels verts des belles vo tes des arbres jalons des arbres qui mettent en valeur les fa ades ou qui les masquent Je fais ressortir un peu la question des pieds d arbres Pour l instant on est en tout gazon C est certainement provocateur mais pour plagier un slogan connu il me semblerait pertinent de plaider un TSG Tout sauf gazon pour la fois des raisons de sant de l arbre mais aussi d environnement de paysage Que proposer en mati re de requalification Cette question m rite d tre soulign e La communaut d agglom ration commenc requalifier quelques unit s Requalifier au sens le plus large c est se poser toutes les questions quand une unit arrive 20 25 ans claircir les alignements tudier au cas par cas tous les cas probl matiques les arbres ch tifs les arbres en fa ade les chaudure
56. bres vieillissent de nouveaux chantiers apparaissent qu il faut codifier et tarifer Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s Les arbres des villes nouvelles 30 ans apr s D bat Fran ois Freytet animateur du colloque Merci Thomas Schmutz pour cette intervention Quelqu un souhaite t il poser une premi re question Thierry Guerin CFPPA de Tours Fondettes Trouvez vous facilement des entreprises qui soient comp tentes dans la taille de formation Thomas Schmutz Cabinet Aub pine Je suis g n pour r pondre V ronique Keignaert qui g re le programme est dans la salle C est peut tre aussi bien que ce soit elle qui r ponde cela Pour notre part nous intervenons comme assistants du service technique Jusqu ici les march s taient pass s tous les trois ans On est en train de passer tous les quatre ans Les codes de travaux sont la r f rence principale non sans poser effectivement quelques soucis de pilotage D autre part le service est actuellement confront des probl mes d entreprise d faillante Il y a toutes les questions autour du march pluriannuel de commande la finalisation du programme saisonnier et enfin le suivi au quotidien ll y aurait de nombreuses anecdotes raconter La comp tence des entreprises des chefs de chantier est bien s r une condition essentielle Mais nous insistons sur l importance de renforcer la comp
57. c le transfert des routes nationales nous avons lt h rit gt de superbes ormes plant s 2 m de fa ades de cinq tages le long de couloirs de Evidemment nous allons rehausser les premi res couronnes et tracer un rideau sur les faces arri res Mais fallait il planter cette essence l cet endroit l Nous avons visiblement encore des progr s faire I Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s 29 86 De la plantation l entretien D bat Fran ois Freytet animateur du colloque Merci beaucoup Jacky Quelqu un souhaite t il ouvrir le d bat Pierre Bazin Cabinet Aub pine La Mairie de Paris a beaucoup communiqu sur les abattages pratiqu s dans ses rues et dans le bois de Vincennes en raison de la maladie de la suie qui touchait les rables Avez vous rencontr les m mes probl mes et quel est l impact sur les jeunes alignements comme le projet de la Rd125 que vous citiez tout l heure Jacky Martinot Cg 94 L impact de la maladie de la suie sur notre patrimoine arbor Nous avons eu de nombreux cas de maladie de la suie dans les parcs d partementaux mais essentiellement sur les rables sycomores Les rables plant s en alignement sur la voirie d partementale sont des rables planes des Acer platanoides Emerald Queen pour tre pr cis et ils n ont absolument pas souffert de ce champignon Le plus gros souci rencontr sur les align
58. ccompagnant une nouvelle voirie L tude du lin aire de voirie non plant e montre l impossibilit technique d y planter des arbres dans de bonnes conditions principalement du fait de l encombrement du sous sol par des r seaux divers ou par la proximit du b ti Les cr ations seront donc principalement r alis es sur des voiries nouvelles et donc sur des cr dits d op rations DTVD Toutefois si nos coll gues de la voirie sont ma tres d ouvrage et ma tres d uvre de ces travaux le Secteur arboriculture reste impliqu dans ces projets et assure une ma trise d uvre d l gu e pour toutes les phases pr liminaires la plantation Les restaurations II appara t pertinent de reprendre certaines plantations afin d y apporter des compl ments dans de bonnes conditions techniques et financi res L exp rience en la mati re et l tude de l inventaire du patrimoine arbor permettent de d finir les unit s de gestion qui peuvent tre concern es par ces restaurations selon trois crit res gt Le nombre total d arbres qu il est possible de planter et dont il est possible d assurer le confortement par an gt Siles emplacements vides repr sentent 40 du total des arbres de l unit de gestion gt L unit de gestion ne se trouve pas dans la liste des renouvellements sur les quinze prochaines ann es Ces compl ments de replantation supposent de plus la connaissance des raisons de la forte mortalit constat e En effet o
59. cet arr t indique que les d lais de rentr e peuvent aller de six quarante huit heures selon leur degr de toxicit Au regard du fait qu aucun ma tre d ouvrage pr sent dans cette salle fermer une rue pendant quarante huit heures pour cause de traitements phytosanitaires encore moins un axe d partemental et que les produits eux m mes sont de moins en moins nombreux tre autoris s je pense qu il faut tout simplement oublier l utilisation de produits phytosanitaires sur le domaine public Thomas Schmutz Cabinet Aub pine A propos de la protection des racines d arbres lors des interventions de voirie avez vous un protocole pour les entreprises les concessionnaires Ajoutez vous des clauses de p nalit dans vos cahiers des charges lors des consultations et lors des DICT Avez vous des exemples de contentieux avec des entreprises et ou avec leurs assureurs Jacky Martinot Cg 94 Si l entreprise transmet une DICT lui r pond lui d crivant toutes les pr conisations du secteur d arboriculture concernant le travail proximit de nos arbres Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s Pour des plantations lt durables D bat Marc Staszewski Cg 94 II existe une norme AFNOR NF 98 332 qui date de f vrier 2005 Elle r glemente les distances entre les r seaux enterr s et les r gles de voisinage entre les r seaux enterr s ou non et
60. de la Rd125 par exemple notre p pini re n tait pas en mesure de fournir lot homog ne de 325 rables Notre p pini re est une p pini re d levage des baliveaux sont achet s et y sont form s Lorsqu on conna t pr cis ment les besoins d un projet avec quelques ann es d avance il est toujours int ressant de pouvoir commander des baliveaux et d en suivre la culture c est le principe m me du contrat de culture Mais le risque d une modification des programmes ou des budgets demeure Que faire de 400 tilleuls en 20 25 lorsque le projet auquel ils taient destin s est report de plusieurs ann es Fran ois Freytet animateur du colloque Quel est le budget du Secteur arboriculture Jacky Martinot Cg 94 En fonctionnement le Secteur arboriculture dispose d un peu plus de 1 4 millions d euros dont 1 million est consacr l lagage Les 400 000 restants sont consacr s au confortement des jeunes arbres aux abattages aux replantations Nous disposons galement d un budget d investissement 600 000 qui nous sert par le biais d un march qui s appelle lt march de travaux pr paratoires gt r aliser les travaux de renouvellement et de restauration C est la fois beaucoup et peu de choses Pierre Bazin Cabinet Aub pine Vos expos s font tat de co ts moyens par arbre pour les plantations les entretiens en port libre ou en rideau Peut on savoir quelle part repr sente la masse sa
61. des camions d arrosage permet galement de lutter contre la pollution puisqu il y moins de gaz d chappement et contre les nuisances sonores pas de bruit de circulation ou de bruit de motopompe Il faut galement noter que cette m thode permet d valuer l enracinement en caract risant les transferts hydriques dans le sol Ainsi lors de la premi re ann e de plantation on observe qu au premier semestre seule la sonde plac e dans la motte semble r agir aux transferts hydriques voir la courbe rouge ce qui prouve que la motte constitue le lieu d absorption Au second semestre les sondes plac es l ext rieur de la motte transmettent des donn es qui permettent de comprendre que les racines sortent de la motte et que c est le sol environnant qui constitue alors le lieu d absorption courbes bleue et verte Evolution des donn es tensiom triques de premi re ann e et intervention d arrosage arrosage motte surface proximit motte surface proximit motte profondeur 200 180 160 140 120 100 80 60 40 20 0 ak Dose d eau apport e litres T Q 3 9 2 8 2 3 2 gt e e e d d d e ES EEE C S 0 S S PP AP S NP NE q
62. devrons entretenir ces v g taux Si on fait un rapide bilan des plantations r alis es ces derni res ann es on note l volution suivante gt 19000 arbres 1994 gt 21 800 arbres 2005 une progression de 2 800 arbres soit presque 15 11 ans bilan s arr te volontairement 2005 en raison du transfert de l Etat des routes nationales d int r t local vers les Conseils g n raux compter du 1 janvier 2006 Comment parler des plantations sans aborder rapidement leur confortement Je d velopperai pas ici l volution qui nous a amen s passer de lt empirique gt au suivi tensiom trique puisque mon coll gue traitera ce point dans le prochain expos Sachez toutefois que cette prestation l arrosage le b quillage la re formation des cuvettes et l entretien des syst mes de tuteurage n est pas effectu e en r gie mais par quatre entreprises attributaires d un march technique dont les lots g ographiques voluent chaque ann e au gr des plantations terminant ou commen ant leur p riode de confortement Ainsi ces quatre entreprises ont sensiblement le m me nombre d arbres entretenir Pour vous donner un ordre d id e nous d pensons cette ann e 170 000 pour l entretien de 1 749 arbres ce qui repr sente environ 11 12 du budget de fonctionnement du secteur Arboriculture et 97 par arbre Les lagages Avant d aborder les co ts d entret
63. ds qui ne plaisent pas tout le monde En attendant cela produit des branches bien droites qui passent tr s bien dans le broyeur et cela fait des arbres qui servent de refuge pour la biodiversit Le mariage des BRF pourrait donner lt la sylvestre gt que l on va appeler la sylvagriculture c est le mariage de la for t et de l agriculture parce qu avec les BRF ram ne une fertilit de type forestier Je vous remercie et je vais laisser la parole Jacques H bert Jacques H bert P pini riste qu b cois pionnier dans l usage du BRF Je vais avoir tr s peu de temps pour vous pr senter ce que je fais chez moi au Qu bec J ai une p pini re de 800 plates bandes et ce qu il y de particulier c est que je travaille avec la technique des BRF depuis une trentaine d ann es J aimerais attirer votre attention sur le fait que le BRF ce n est pas un amendement ce n est pas plus un fertilisant l est tr s important de faire une comparaison avec le milieu forestier et de comprendre qu il s agit l d un r seau trophique interd pendant fertile sain et quilibr Ce milieu ambiant c est une application de paillis de 2 cm qui va nous le donner Vous savez que la plupart des plantes cultiv es sont des plantes qui vivent au soleil Le myc lium qui favorise la transformation de la lignine en humus ne vit pas au soleil est donc n cessaire de faire une application de BRF peu importe les techniques qu on v
64. e Nous devions proposer une charte pour la gestion des arbres sur l agglom ration et mettre en place des actions de communication aupr s des services et de la population Au final aujourd hui on retrouve 110 km de voiries il faudrait presque diviser par deux pour avoir une id e du nombre de kilom tres de voies long es par des arbres Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s Les arbres des villes nouvelles 30 ans apr s Par Thomas Schmutz Nous avons recens environ 43 000 arbres en bord de voies dont 30 000 qui sont en massifs en d laiss s routiers Et 16 000 arbres d alignement qui peuvent se trouver sur des giratoires des rotondes des mails et qui ont tous massivement 15 25 ans d ge donc o se pose beaucoup de questions dans la vie d un arbre comme vous le savez et comme on l a dit ce matin On est galement un ge de finalisation de la taille de formation Dans le m me laps de temps la ville s est d velopp e et on commence entrevoir les options prendre dans un certain nombre de cas On observe de belles vo tes au dessus des voies de circulation mais aussi au dessus des voies de circulation douce Par contre on a beaucoup d arbres dont la croissance plafonne 10 15 m de hauteur m me 25 ans d ge Malgr un budget assez fluctuant au cours des ann es ce qui a une incidence sur les op rations d entretien la gestion cent
65. e de confortement qui est de trois ans 17 communes sur les 47 que compte le d partement ont sign cette convention de partenariat Si ce proc d vite la DEVP d engager des co ts de chantier importants pour aller planter un arbre l autre extr mit du d partement il n vite pas quelques probl mes Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s De la plantation l entretien Par Jacky Martinot En effet si les communes assurent les plantations ponctuelles elles n ont malheureusement pas toujours les m mes exigences que la DEVP Ainsi certaines plantent encore des mottes de 80 cm de diam tre dans des fosses 41 m ou n arrosent les arbres qu en t alors qu un apport d eau au printemps est indispensable Ainsi nous en sommes r duits livrer ces arbres aux communes avec des bagues inviolables de fa on v rifier que nous ne fournissons pas tous les ans le m me arbre pour le m me endroit Autre dysfonctionnement notoire certaines communes conventionn es profitent de ces accords pour replanter des alignements sur des trottoirs o l on ne peut plus obtenir les 1 m 40 r glementaires d placement des personnes mobilit r duite ou l o les fa ades du b ti ne permettent m me pas l entretien d un rideau N oublions pas que nous sommes sur une assiette d partementale et qu apr s les trois ans de confortement comme la convention de partenariat le stipule c est nous qui
66. e m me code de couleurs vert fonc pr sentant un tat m canique excellent et le noir un tat m canique tr s mauvais Gr ce cela on a une repr sentation bien visible la fois de l tat physiologique et m canique de l arbre Ensuite toutes ces informations peuvent tre int gr es dans une base de donn es et mise en ligne pour pouvoir donner acc s au public qui peut consulter toutes ces cartes C est le cas notamment pour les arbres de la r gion bruxelloise sur le site www arbres irisnet be Toutes ces informations tant mises en ligne le public peut choisir une rue par exemple le boulevard Lambermont sur cette photo puis s lectionner un arbre et visualiser les donn es qui y sont associ es Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s Contr le de l tat phytosanitaire des arbres par t l d tection D bat Fran ois Freytet animateur du colloque Nous allons prendre quelques questions Un congressiste Avez vous des mesures pr cises des seuils qui vous permettent d interpr ter les diff rences de coloration et de classer l tat d un arbre plus facilement dans le lt moyen gt plut t que dans le Et est ce que tous les arbres r agissent de la m me fa on Je pensais aux diff rences entre conif res et feuillus par exemple Mathieu Rahm Soci t Eurosense C est s r qu il y a des diff rences entre les essences C est plus l
67. e matin pour l ouverture de votre colloque lt Une politique de arbre 20 ans apr s gt Le Conseil g n ral du Val de Marne m ne justement depuis pr s de 20 ans une politique innovante et active pour pr server et g rer un patrimoine arbor toujours plus important A ce titre il a parfois t reconnu comme pilote par la profession alors que d une fa on paradoxale il doit encore r guli rement justifier ses actions aupr s des administr s 20 ans la recherche fait de nombreux progr s et a permis d apporter des r ponses aux questions que se posaient les arboristes Les techniques arboricoles ont volu et les inventaires s accompagnent aujourd hui de g o r f rencements et de cartographies qui sont autant d outils de gestion mais aussi des supports de communication Apr s 20 ans de gestion il est en effet int ressant que vous professionnels de l arbre fassiez le bilan de la politique et des pratiques arboricoles alors que nous engageons de nouveaux efforts pour inscrire notre politique dans une d marche de gestion durable Lors de l adoption du Plan vert en juin 2006 nous nous sommes engag s quilibrer notre urbanisation par le maintien et la cr ation d espaces verts pr server les espaces naturels tout en prot geant la faune et la flore en prenant toujours en compte les param tres de d veloppement durable Un d veloppement qui se veut durable doit concilier les exigences sociales conomiq
68. elui de l implantation d un arbre en conditions contraignantes soit de l ordre de 4 000 Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s La gestion d un patrimoine Par Jean Yves Elie Les tailles et lagages naturellement l arbre n a pas besoin d tre taill En ville le d veloppement de son houppier doit tre d une mani re ou d une autre contraint par la taille On peut diff rencier les tailles de formation sur jeunes arbres et les tailles d entretien en rideau ou en port libre sur arbres adultes gt Les tailles de formation sont r alis es tous les 1 2 ans pendant les 15 premi res ann es de plantation et sont progressivement coupl es puis remplac es par les tailles d entretien gt Les tailles d entretien pour les lt rideaux gt comprennent une taille annuelle lt en vert gt ou lt en sec et une de recalibrage tous les 5 7 ans gt Les tailles d entretien pour les lt ports libres gt sont pratiqu es tous les 1 7 ans sous la forme d claircissage lorsque peut laisser se d velopper naturellement le houppier et de r duction de couronne quand le volume du houppier doit tre contraint pratiqu e en g n ral tous les ans Une ou deux ann es apr s ce type d intervention il est parfois n cessaire de proc der au nettoyage des rejets Les abattages d arbres morts ou dangereux chaque ann e un programme g n ral d abattage et d ess
69. ements sont les l sions corticales orient es ou chaudures si vous pr f rez Pierre Bazin Cabinet Aub pine Face des risques sanitaires ou des attaques parasitaires proc dez vous des traitements Jacky Martinot Cg 94 Si vous le voulez bien je laisserai mon coll gue r pondre cette question sur les produits phytosanitaires puisque sa prochaine intervention abordera ce sujet Ya l Haddad journaliste Sur certaines des photos qui illustraient votre expos j ai remarqu des barres m talliques scell es dans le sol Pouvez vous me d crire leur usage Jacky Martinot Cg 94 C est un mobilier qui a vocation emp cher le stationnement ou lorsque le stationnement est organis emp cher les voitures de porter des coups sur les troncs d arbres Je tairai ici le nom du concepteur en revanche je peux vous dire que cela fonctionne tr s bien Un congressiste Quelle taille ont les v g taux que vous plantez Avez vous une taille standard Jacky Martinot Cg 94 ne pas voqu mais en principe nous plantons en taille 20 25 avec des mottes de 80 cm Nous pr f rerions planter plus petit pour viter des soucis de reprise des v g taux m me si on a tr s peu de pertes de transport et de livraison de manipulation aussi Et bien s r de co t Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s De la plantation l entretien D bat Fran ois
70. er SM2 Susenakc ON 3M2 3ME MZ op EUNE OTHE BON ARENE 72 YZ DE ol 2 hE amp 7 gt HAUTEUR ASM oT un Kris LARTIK 5 9 Quand les racines sont bloqu es dans une fosse qui fait 1 5 m x 1 5 arbre ressemble peu pr s celui de gauche sur le dessin Cela se v rifie sur plusieurs dizaines d exemples Si arbre a un carr de 2 m de c t il va plafonner 4 ou 5 m de haut S il a 4 m de c t comme ceux dont on a parl ce matin avec les fameuses fosses 10 m il plafonne souvent 9 ou 10 m A partir de l il se met patiner une ann e il fait 3 branches vivantes L ann e suivante les 3 branches meurent et il refait 3 branches vivantes c t On observe souvent ces arbres qui v g tent et cela permet de comprendre o sont les racines et quel est le volume racinaire Quand on a un bel arbre on comprend que ses racines sont sorties de la fosse de plantation et sont sous l enrob A titre d exemple sur certaines unit s de gestion on trouve un profil limoneux souvent compact issu de d blai remblai On a des platanes qui au bout de 30 ans d existence sont enracin s sur les 8 premiers centim tres De tels arbres posent vraiment question Mais ils arrivent survivre Sans faire de profil on a constat que les rables appr ciaient plus mal ce genre de situation que des platanes par exemple Alors si on veut tre un
71. er les donn es que nous avons recueillies Nous sommes donc encore en pleine r flexion et ne disposons peut tre pas toujours des r ponses aux questions que nous nous posons nous m me Mais cette p riode de d cantation doit prendre fin rapidement puisque nous aurons animer des ateliers de concertation avec les services techniques d s la semaine prochaine Quand parl du colloque j avais dit comme une id e en l air Il a toutes ces questions concernant les arbres qui ont t plant s dans les nouveaux quartiers des villes et sur lesquels nous travaillons souvent c est une probl matique que nous pourrions soulever gt C est donc bien diff rent des questions que nous avons vues ce matin le long des Rd qui sont parfois d anciennes voies royales Saint Quentin en Yvelines est un pur produit des ann es 70 et on y trouve plusieurs g n rations de plantations Car la lt grande id e gt des ann es 70 c tait la ville au milieu des champs un concept proche du pr verdissement On donc d abord trac toutes les voiries Imaginez des alignements traversant la campagne plant s le long d normes voies de 35 m de profil en travers autour desquelles la ville venait se construire Dans les ann es 1970 80 au fur et mesure que la ville se construisait on a donc eu plusieurs g n rations de plantations Un premier bilan a t r alis vers 1990 1992 par Fran ois Freytet qui en parlerait infinime
72. ert et j ai m me eu une extension des racines avec des nouvelles racines allant jusqu 15 cm C est une situation extr me Je pr f re rester avec 2 cm de BRF en surface et vous pouvez aller jusqu 5 cm au niveau des plantations d arbustes entre autres Pour les haies va 5 cm et la transformation se fait progressivement par le haut Cela ne pose vraiment aucun probl me n y a aucun probl me non plus coller ce type de paillis au niveau du tronc de la plante Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s Le bois ram al fragment B R F D bat Un congressiste Faut il travailler le sol avant d pandre du BRF El a Asselineau Coauteur d un ouvrage sur le BRF Non on peut s en passer Mais tout d pendra des sols Avec les BRF on plus besoin de labourer ce qui est galement formidable Une fois que les m canismes sont bien enclench s comme il faut il y aura un tel retour de la vie du sol que les vers de terre vont 5 occuper Tous les animaux vont faire leurs galeries leurs d jections y mourir Et tout cela va am liorer la structure du sol Mais effectivement apr s c est au cas par cas On peut pas dire qu il y a une recette pour les BRF et qu il faut faire ainsi partout Il faut bien faire attention aux sols que nous avons au type de culture et au climat C est l qu il y aura des variantes Apr s c est tudier Ya l Haddad Journali
73. es Souvent les travaux de plantation sur une voirie d partementale sont consid r s comme une g ne lls sont relativement bien accueillis parce que chacun sait que derri re il l arriv e des arbres et un cadre de vie am lior Mais on ne peut pas se permettre de mettre une voirie en vrac pendant des mois et faire des tranch es continues partout Du reste on a pas forc ment la possibilit du fait des r seaux Donc la plupart du temps on reste focalis sur les tudes de terre qui nous sont donn es et que parfois on v rifie Mais on s arr te cela On ne va pas au del Corinne Bourgery Cabinet Citare Je voulais savoir comment vous g riez les probl mes de contentieux li s aux arbres d g ts caus s par les arbres d g ts caus s aux arbres Marc Staszewski Cg 94 Le Conseil g n ral est propri taire de la voirie d partementale trottoirs inclus m me si les missions de propret et de salubrit incombent aux communes Il est donc de fait propri taire des arbres plant s le long de ces routes d partementales Si un arbre d partemental cause des d g ts sur un r seau d assainissement chez un riverain ou va fissurer un mur ou causer d autres probl mes il est clair que le d partement est tenu responsable Dans ce cas la Direction des affaires juridiques et plus particuli rement le Service contentieux et assurance instruit un dossier de sinistre et fait jouer l assurance du d parteme
74. es marais Nous nous sommes un peu attard s sur ces deux arbres le 298 et le 305 A l poque ces deux arbres poss daient un tat physiologique mauvais en photographie a rienne alors que sur le terrain ils pr sentaient seulement de tr s l gers sympt mes de d p rissement Trois ans plus tard l arbre 298 est mort ou moribond Parall lement cela l arbre 305 qui tait compl tement d color pr sente maintenant une d foliation forte visible sur le terrain De m me on peut voir maintenant sur une photo de 2007 que les arbres allant de 300 302 sont extr mement d color s ce sont les 3 arbres entour s en bleu et on peut donc supposer que si aucune intervention n est r alis e sur ces arbres ils risquent de subir le m me sort dans trois ans L arbre 310 qui tait parfaitement sain en 2004 l est toujours 2007 Suite cela on va d terminer l tat de sant global de l arbre Et tous ces r sultats vont tre pr sent s sur photos a riennes orthonorm es comme des cartes Sur ces photos on repr sente l tat physiologique de l arbre par une couronne en utilisant le m me code de couleur pr d fini avec un vert fonc ayant un tat physiologique lt bon gt jusqu au noir avec un tat physiologique tr s mauvais et ainsi de suite pour les autres couleurs Parall lement on a effectu la m me chose pour l tat m canique repr sent par un point au milieu de la couronne avec l
75. es d ouvrage moins inform s La gestion des d chets verts est un point qui sera abord aujourd hui par le biais du BRF Qu on parle des collectivit s qu on parle des ma tres d ouvrages qu on parle des entrepreneurs la question des d chets n est pas r gl e Nos coll gues de la Seine Saint Denis ont engag une d marche qui semble pas avoir abouti Apr s la Semaine internationale de l arbre il y a 16 ans des entreprises avaient tent de se regrouper pour mieux g rer les produits issus des lagages Que reste t il de ces bonnes intentions En fait aujourd hui on ne sait pas g rer les d chets dans le Val de Marne Lors de l attribution des march s une note est attribu e au regard de la qualit des plans d limination d crits dans les dossiers de candidature Mais aucune proc dure n existe pour v rifier la destination des d chets l issue du chantier Que fait l entreprise des d chets verts produits sur nos chantiers Sont ils r ellement valoris s Comment O Cette journ e va nous permettre galement d voquer les m thodes d inventaire du patrimoine arbor Sans trop anticiper sur l intervention des charg s d op rations du Secteur arboriculture vous verrez comment alors qu ils disposaient d un inventaire pr cis d s 1991 ils ont t contraints de tout reprendre et de repartir z ro en raison de la rapide progression des technologies informatiques Certaines longueurs d av
76. est quilibr C est assez typique Contrairement un pr jug il y a plusieurs pr jug s autour des BRF cela en fait partie parce que souvent le r flexe est de dire que cela va acidifier les sols Or c est le contraire car il y a vraiment un quilibre qui se cr e Fran ois Freytet animateur du colloque Et dans l autre sens El a Asselineau Coauteur d un ouvrage sur le BRF C est idem neutralisation Un congressiste Dans votre expos vous revenez souvent sur une hauteur de 2 cm de BRF Cette hauteur doit elle toujours tre la m me ou varie t elle selon les essences ou selon les types de plantations Jacques H bert P pini riste qu b cois pionnier dans l usage du BRF Je vais peut tre vous surprendre mais j ai 145 vari t s de hostas en plein soleil Tout va bien les plantes d ombre sont au soleil parce que je manque d ombre Comme j ai aussi boisement dans un emplacement o il a pas de sol l automne dernier j ai appliqu une paisseur de 30 40 cm aux pieds de ces arbres puis j ai plant mes hostas de collection J ai laiss juste un peu de terreau autour des racines principales Les radicelles taient d couvert et j ai plant directement dans le BRF mais en sous bois il ne faut pas oublier l o la dynamique de culture de ce type de champignon ou de ce sol se passe Au printemps il a eu aucune fatigue au niveau du feuillage Le feuillage est tr s v
77. estion des arbres Pour cette raison nos pratiques doivent encore voluer en particulier dans le domaine de la communication Une r cente campagne d explication sur les tailles en vert a permis de mieux faire comprendre cette technique aux administr s et de limiter le nombre de courriers des riverains En effet avec l lagage des marronniers nous avions r guli rement d s le d but du mois de juin des courriers de riverains nous demandant pourquoi nous taillons les arbres en vert Cette ann e nous avons distribu une plaquette d information dans toutes les villes un exemplaire vous t remis dans la mallette qui vous a t distribu e l margement La plupart des journaux municipaux ont repris les explications de cette plaquette et nous n avons quasiment pas eu de courriers Nous avons donc tout int r t mieux nous faire comprendre et communiquer vers le public vers nos coll gues vers les entreprises Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s Ouverture du colloque En terme de bilan constat ces derni res ann es une r elle difficult de la part des entrepreneurs tre moteurs dans l exp rimentation dans le partage des savoirs dans la formation et globalement tre partenaires des ma tres d ouvrages Je pense que le progr s dans nos m tiers passe aussi et surtout par les entrepreneurs qui doivent tre innovants mais qui doivent aussi accompagner les ma tr
78. euse tant on retrouve toujours et partout la m me analyse de terre Comme nous n avons pas de laboratoire d analyse au d partement nous nous sommes dot s d un march qui nous permet d effectuer des v rifications Toutefois le d lai n cessaire cette v rification reste de deux trois semaines Si la DEVP est ma tre d uvre nous savons anticiper sur ces d lais Mais si nous intervenons sur un chantier coordonn par nos coll gues de la DTVD nous ne disposons pas toujours du temps n cessaire et c est pourquoi je dis que nous sommes mis devant le fait accompli Corinne Bourgery Cabinet Citare Vous prenez en exemple des travaux de plantation qui endommagent des r seaux de concessionnaires mais bien souvent ce sont les travaux de concessionnaires qui endommagent les syst mes racinaires d arbres d alignements Dans cas pr cis comment r glez vous le contentieux Fran ois Freytet animateur du colloque Je propose qu on r ponde cette question apr s car Marc Staszewski va parler de toutes les protections juridiques On en parlera donc l issue de son expos Thierry Guerin CFPPA de Tours Fondettes Je souhaitais revenir la question que j avais pos e la fin du premier expos votre patrimoine arbor est majoritairement compos d arbres grand d veloppement Cela ne pose t il pas de probl mes de gestion dans un milieu urbain dense comme le Val de Marne Pourquoi ne pas planter d arbres de pet
79. expertise terrain reste toujours n cessaire afin de d terminer l tat m canique de l arbre Ces deux approches sont indissociables pour arriver un tat global de l arbre Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s Contr le de l tat phytosanitaire des arbres par t l d tection Par Mathieu Rahm Nous allons maintenant parcourir les diff rentes tapes de la m thodologie Comme d j indiqu e la p riode de prise de vues a riennes correspond la p riode d t o les sympt mes phytosanitaires sont les plus visibles On tablit donc un plan de vol pour r aliser les prises de vues Au niveau de l expertise on la d termination de l tat m canique m thode VTA suite un travail de terrain Ensuite on r alise la photo interpr tation pour obtenir l tat physiologique de l arbre ce niveau d termine donc l tat physiologique partir de 2 param tres niveau de d foliation et niveau de d coloration Au niveau de la d foliation on d termin plusieurs niveaux dans l tat physiologique allant de excellent tr s mauvais avec chaque fois un code de couleur associ La d foliation d marre avec un arbre sain sans aucune d foliation ll aura un tat physiologique lt excellent gt jusqu un arbre d foli moins d un tiers un arbre d foli entre un tiers deux tiers avec un tat physiologique moyen un arbre d
80. ez pas de probl me de pollution de sol dans votre p pini re ou de pollution de la nappe phr atique en raison d ventuelles infiltrations sous l action conjugu e de la pluie et la fermentation de vos stocks de BRF Jacques H bert P pini riste qu b cois pionnier dans l usage du BRF Pour le terreau que je produis il faut plusieurs centaines de camions par saison Mais il a jamais de lixiviat la base de mon terreau Ce terreau a des propri t s d puration de toxines par ses propri t s oxyg nantes et toute la composition complexe de sa structure ll y a une capacit vraiment remarquable de r tention d humidit La pluie que vous avez l ne se retrouve pas dans la nappe phr atique Elle est capt e par le syst me sol que vous avez install Un congressiste Ne peut on pas am liorer les qualit s du BRF en broyant les branches une deuxi me fois Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s Le bois ram al fragment B R F D bat Jacques H bert P pini riste qu b cois pionnier dans l usage du BRF Il faut comprendre aussi que lorsqu une fibre a d j t broy e c est bien complexe Si vous connaissez une technologie qui soit capable de repasser le broyeur une deuxi me fois et que cela ait de l efficacit fait mon appareil c est une vieille lt moulange gt du qu b cois dans le texte marteaux que j ai prise sur un tas de roche
81. former Quand vous l enfouissez dans un sol agricole pour se transformer le BRF va aller chercher les r serves d azote du moins momentan ment Les effets se sont fait sentir et il y a m me eu des checs majeurs sur l utilisation directe du BRF enfoui El a Asselineau Coauteur d un ouvrage sur le BRF Avec les m thodes de Jacques H bert il a aucune mobilisation d azote donc le probl me ne se pose pas Quand on incorpore il y aura alors une forte mobilisation de l azote qui n est que transitoire et qui peut tre contrecarr e par un apport de mati res azot es Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s Le bois ram al fragment B R F D bat Maintenant en mati re de maladies fongiques il s av re que les basidiomyc tes qui se d veloppent sont les seuls tres organiques capables de transformer cette lignine et au fl du temps force d interrelations d changes et de transformations il y aura formation d humus stable Mais il se trouve que ces champignons sont des antagonistes des champignons parasitaires Ces champignons sont vraiment le point de d part et ce sont eux qui vont prot ger le milieu de tout parasitisme Ce qu il faut galement comprendre c est qu en mati re de BRF on n a pas encore tout compris On a des pistes Mais il reste encore beaucoup d exp rimentations faire et des choses mieux comprendre Avec Gilles Domenech on se dit lt Essaye
82. ge Les charpentes sont lagu es de fa on maintenir la forme particuli re de ces arbres Malgr leur apparence parfois spectaculaire tous les travaux de taille sont d licats Les arbres sont des tres vivants et il faut bien conna tre leur structure et leur mode de croissance pour choisir chaque coupe L abattage d un arbre peut tre ressenti comme un traumatisme par les riverains qui lont toujours c toy Mais une telle op ration r pond toujours des motivations pr cises La maladie ou la vieillesse ont pu rendre l arbre dangereux et l abattage est alors une question de s curit arrive aussi que des modifications de voirie entra nent la disparition d un ou de plusieurs sujets La ville bouge et volue parfois au prix de quelques sacrifices Mais le plus souvent un alignement vieillissant est abattu dans le cadre d un projet de nouvelles plantations car la Direction des espaces verts a en charge le renouvellement r gulier du patrimoine d partemental Les travaux de tous les jours l exp rience et l nergie de chacun ont un seul but pr parer les arbres des g n rations futures gt Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s Projection du film Fran ois Freytet animateur du colloque Quelqu un a t il une question poser une remarque formuler un t moignage apporter par rapport ce que l on vient de voir Un congressiste Diffusez vous encore ce film
83. he Ceci tant et concernant le platane nous pratiquons des tailles en vert lorsqu il est en rideau et bien souvent des tailles de r duction lorsqu il est en port libre nos platanes en port libre sont g n ralement adultes Ce sont donc les hommes de pieds des quipes de rideau qui sont le plus confront s au probl me et ils travaillent g n ralement avec masque anti poussi re et lunettes Fran ois Freytet animateur du colloque Nous allons maintenant passer au troisi me et dernier expos des techniciens du Secteur arboriculture avec Marc Staszewski qui est en poste ici au Val de Marne depuis 8 ans II continuer d rouler le bilan avec peut tre une ouverture sur les techniques plus r centes Il va nous expliquer dans quelle optique ces techniques sont test es et mises en uvre Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s POUR DES PLANTATIONS lt DURABLES gt Marc Staszewski Conseil g n ral du Val de Marne DES ARB POUR DEMAIN 20 ans d j Pour des plantations lt durables Par Marc Staszewski Mes coll gues vous ont parl de l volution des outils de gestion et des m thodes d inventaire lls ont galement voqu une volution des proc dures principalement due l volution de la voirie Je vais tenter d aborder maintenant une autre volution celle des m thodes li e la prise en compte d objectifs de d veloppement durab
84. icerie Et l chelle d un d partement ce serait ing rable Fran ois Freytet animateur du colloque On peut mettre des limites au m lange mais planter quand m me en m lange Jacky Martinot Cg 94 Nous avons un exemple probant qui se trouve Cachan l avenue L on Blum Rd57E on se retrouve avec une multitude d essences diff rentes et qui nous posent d normes probl mes Soul vement racinaire pour les uns fructifications ou miellat pour les autres dossiers de contentieux pour nous Cyril Marien EPA Marne Outre l aspect esth tique l int r t d avoir diff rentes essences sur un m me alignement est d avoir des dur es de vie diff rentes et donc de pouvoir r aliser des replantations sans affecter la totalit de l unit de gestion ou de la station et sans attendre le seuil de 40 de mitage De plus on peut tr s bien envisager de planter sur une m me unit de gestion plusieurs s quences d essences diff rentes On n est pas oblig d alterner chaque arbre Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s De la plantation l entretien D bat Jacky Martinot Cg 94 Un des soucis engendr s par la plantation de diff rentes essences sur m me alignement c est le changement dans le rythme de plantation et la difficult organiser ensuite le stationnement Nos voiries traversent rarement des zones pavillonnaires et sont souvent ponctu es de nombre
85. ien li s aux travaux d lagage je voudrais r agir et donner mon avis sur la l gende qui veut que les Parisiens pr f rent tailler les arbres en rideau Le graphique ci dessous montre que la majorit de nos arbres sont men s en port libre Et si nous choisissons de mener une partie de notre patrimoine en rideau c est plus pour des raisons techniques que par souci d esth tisme ou d h ritage culturel li aux jardins de Le N tre Ainsi 8 778 arbres sont men s en forme architectur e pour un patrimoine arbor estim 23 000 arbres avant 2006 soit 38 16 Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s De la plantation l entretien Par Jacky Martinot Evolution du nombre d arbres d alignement g r s par le D partement du Val de Marne 30 000 25 000 20 000 15 000 10 000 5000 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 B Forme libre Taille en rideau Ce type de taille architectur e permet de maintenir des arbres grand d veloppement dans un volume donn permettant leur cohabitation dans un environnement fortement contraint gabarit routier proximit du b ti Il permet de diminuer le risque de chutes de branches pour les sujets faibles ou mal structur s Contrairement aux id es re ues la taille en rideau n est pas une taille agressive La taille en vert se pratique de juin septembre apr s la p riode de nidification et ne co
86. imer la qualit du sol qui sera on peut l esp rer colonis par l arbre quand il sera sorti de la fosse que je consid re personnellement comme tant un volume d installation Marc Staszewski Cg 94 Jacky Martinot a cit tout heure l exemple du chantier de la Rd125 qui a t r alis Orly Choisy Thiais avant que je n arrive dans cette collectivit J ai juste vu les derni res phases il y 8 ans o effectivement on a juste creus sur 50 cm et on a estim que la terre en place tait suffisamment riche et int ressante pour qu on la conserve On a l occasion de faire encore ce genre de choses mais plus sur des milieux ruraux On a quelques villes du d partement qui sont concern es plut t au sud est o se contentera d utiliser la terre en place Pourquoi enlever une bonne terre pour en ramener une qui est peut tre moins bonne Evidemment on va s appliquer tre de bons l ves Maintenant sur la petite couronne et proximit de Paris il est clair que nous sommes la plupart du temps sur des terres rapport es reconstitu es On se retrouve m me parfois replanter sur des sites industriels Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s Pour des plantations lt durables D bat Vous avez vu par exemple pour l am nagement du parc de la Plage Bleue pour ceux qui ont fait la visite hier qu il y avait eu un norme travail effectu concernant les terr
87. ique de l arbre 20 ans apr s Projection du film II peut donner l arbre une silhouette artificielle par exemple lt en rideau ou lui laisser sa forme naturelle qu on appelle port libre Petit petit les arbres deviennent adultes et les tailles de formation sont progressivement remplac es par des tailles d entretien Sur les arbres men s en port libre gt les tailles d entretien sont des claircissages Les charpentes sont r guli rement all g es de l int rieur pour maintenir l quilibre et la vigueur n cessaire la vie urbaine des arbres Quand le volume ext rieur des arbres en port libre doit tre modifi on pratique des r ductions de couronne l s agit cette fois d adapter les dimensions des arbres leur environnement imm diat en tenant compte des b timents de la circulation ou bien de crit res esth tiques Les alignements form s en rideau exigent des tailles d entretien bien particuli res Chaque ann e il faut galiser leur face par une taille appel e taille en vert Le plus souvent elle est effectu e par des machines de coupe sp cialis e Sur l arri re de l alignement l o la machine ne peut acc der les lagueurs taillent le rideau au croissant Comme tous les lagages ces chantiers sont organis s pour tre rapides et propres afin de ne pas perturber la vie des quartiers Tous les cinq ans les alignements en rideau subissent une taille de recalibra
88. is si un arbre tombe apr s que son syst me racinaire ait t sectionn par les tranch es d un concessionnaire Qui est tenu responsable le concessionnaire ou le d partement Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s Pour des plantations lt durables D bat Marc Staszewski Cg 94 Comme je le disais tout l heure si nous sommes inform s que des tranch es sont ouvertes proximit de nos arbres nous nous d pla ons et nous estimons les d g ts Ensuite il y a deux cas de figure gt estime que l arbre est dangereux et qu il doit tre abattu Dans ce cas l entreprise paiera montant gal la valeur d am nit de l arbre les co ts d abattage de fourniture et de replantation d un arbre de m me essence en taille 20 25 avec une fosse de 10 m avec dalle de r partition gt estime que l arbre peut tre maintenu et l entreprise ne paiera que le montant estim du pr judice subi admettons 40 de la valeur d am nit de l arbre Dans le second cas si des racines ont t sectionn es par le concessionnaire mais que le d partement estime que l arbre peut tre maintenu et que deux ans plus tard l arbre tombe sur voiture estimera que le sinistre est du l erreur de diagnostic et la responsabilit du d partement sera engag e moins que ce diagnostic n ait t effectu par un cabinet ext rieur Ca
89. ison au dessus d une pente et qui avait vraiment des pertes de sols est venue chercher du BRF chez moi pour sa plantation Il arrosait par le haut et cela ne coulait pas en bas J ai observ que l usage du BRF permettait un r chauffement du sol La saison de production v g tale commence plus t t au printemps et se termine plus tard en automne Le gain obtenu gr ce cela correspond la culture d une zone suppl mentaire 1 zone 1 plate bande 1 butte C est vraiment un effet imm diat et je recommande aux gens qui ont une jeune plantation de mettre 5 cm de ce type de terreau qui n est pas un compost et de mettre une couche de paillis par dessus qui est tr s importante aussi Vous avez alors un succ s imm diat Les gens reviennent et me demandent si c est vraiment raisonnable qu il y ait eu un effet pareil seulement en l espace de deux semaines Quelles sont les techniques de mise en uvre et qu est ce qui m a amen produire ce compost On pourrait avoir tendance penser que la en uvre du BRF est tr s simple on pand le paillis sur le sol puis on enfouit imm diatement Mais dans ce cas il y a des p nuries d azote dans le sol Ma client le n tait pas pr te attendre deux ans avant d avoir un r sultat surtout lorsque les propri t s peuvent valoir jusqu 1 million Les gens veulent avoir du r sultat tout de suite et c est ce qui m a amen produire ce type de terreau Les gens partent avec une
90. issait de ph nom nes passagers ou sur le long terme Fran ois Freytet animateur du colloque Bien s il a plus de question je remercie Mathieu Rahm d avoir si brillamment remplac son coll gue Monsieur Mendel qui tait initialement pr vu Merci beaucoup Je vais maintenant demander Thomas Schmutz de venir me rejoindre On entendu s exprimer ce matin lors des d bats Il travaille dans le Bureau d Etudes Aub pine bas Rennes va nous parler du travail qu il a effectu pour la ville nouvelle de St Quentin en Yvelines pour effectuer le bilan des plantations r alis es depuis les ann es 70 cr ation de la ville fin des ann es 60 Il y a donc norm ment d arbres qui ont t plant s dans toutes sortes de configurations Si tu veux bien nous rappeler le cadre de l tude et le bilan Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s AE 4 7 i de mu 255 _ ES 3 3 LES ARBRES DE VILLES NOUVELLES 30 ANS APR S Thomas Schmutz Cabinet Aub pine DES ARBRES POUR DEMAIN Les arbres des villes nouvelles 30 ans apr s Par Thomas Schmutz Thomas Schmutz Cabinet Aub pine Avant de commencer je voudrais apporter une petite pr cision pour cette tude nous sommes prestataires de la Communaut d Agglom ration de Saint Quentin en Yvelines et nous sommes actuellement en train de d pouill
91. it ou moyen d veloppement Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s De la plantation l entretien D bat Marc Staszewski Cg 94 Dans leur expos mes coll gues ont pris pour exemple des plantations de Pyrus et de Malus On pourrait galement citer platanoides Globosum ou le Parrotia persica qu on trouve dans notre inventaire Mais ces exemples sont assez anecdotiques Nos arbres sont plant s le long d axes forte circulation Nous plantons des arbres grand d veloppement parce qu il est plus facile de rehausser leur couronne hors gabarit routier sans les mutiler et parce que leur alignement cr e des perspectives et structurent le paysage m me lorsqu ils sont espac s de 13 50 m pour l organisation du stationnement Imaginez un alignement d Acer platanoides Globosum plant s tous les 13 50 m sur une voirie de 22 m de profil On n est pas la bonne chelle Si nous choisissions de planter des arbres de petit ou moyen d veloppement il nous faudrait en planter plus pour obtenir le m me impact sur le paysage nous faudrait donc augmenter les co ts de terrassement de fourniture de v g taux de plantation d arrosage de taille de formation tout en modifiant les espacements entre chaque arbre et en supprimant des places de stationnement Nous pr f rons donc planter des arbres de grand d veloppement en pr voyant le mode de gestion d s la
92. itement insuffisant pour que se d veloppe un arbre dans la dur e Comment valuez vous la qualit du sol dont vous disposez pour les arbres une fois sortis de la fosse Utilisez vous des cartes p dologiques ou d faut g ologiques ou faites vous des sondages qui vous permettent de vous guider dans vos choix de plantation Marc Staszewski Cg 94 Non nous n utilisons pas du tous ces outils Nous nous appliquons respecter les dimensions de fosses et les volumes de terre mis disposition et ensuite nous esp rons que l arbre vivra sa vie et n aura pas trop de probl mes avec les riverains et les de concessionnaires Maintenant pour en revenir aux 10 je voudrais juste rappeler que le fascicule 35 du CCTG Travaux indique que dans le cas d un arbre plant dans les meilleures conditions possibles on peut se contenter de 6 m Dans des milieux un peu plus contraints on sera 9 et dans un milieu particuli rement hostile on se r servera 12 m 10 est un standard On fait parfois plus quand on le peut Mais le 10 m en question me para t tout fait honn te est vrai que nous n allons pas utiliser tous les outils que tu as cit s Fran ois Freytet animateur du colloque Et m me sans parler de carte p dologique y a t il au moins une analyse du milieu environnant Tout l heure on parlait de sondage pr alable pour rep rer les r seaux Faites vous galement des sondages pour est
93. itions de vie des arbres le Conseil G n ral du Val de Marne a longtemps plant ses arbres en r alisant des dalles de r partition Le principe est assez simple on terrasse une fosse de 10 4m x 2m x 1 25m fond d compact autour de laquelle on terrasse nouveau une semelle filante sur laquelle s appuiera la dalle de r partition Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s Pour des plantations lt durables Par Marc Staszewski On remplit ensuite la fosse de terre v g tale qu on arrose jusqu refus de fa on ce qu elle prenne sa place sans compaction par des engins vibrants On place un film g otextile sur la terre pour qu elle ne soit pas pollu e par les laitances de b ton Puis on pose l armature de la dalle et on coffre ses bords ext rieurs et int rieurs scelle les bordures d entourage d arbre avec la dalle de r partition de fa on viter les solins qui d borderaient dans le trou de plantation Une fois la dalle coul e 3 cm en dessous du niveau fini on retire le g otextile rest dans l ouverture de plantation et on comble le manque de terre ne reste alors qu tirer les enrob s et r aliser la plantation L arbre dispose ainsi en toute discr tion d un volume de 10 l abri des risques de compaction et son syst me racinaire est prot g des concessionnaires tr s rares sont les concessionnaires qui s ent tent vouloir passer leur
94. jours nous vivons avec les arbres Grands ou petits jeunes ou anciens myst rieux ou utiles ils nous sont souvent familiers En ville aussi les arbres sont l c t de nous Ils habillent toute la ville ils enrichissent 115 suivent ses contours dessinent des axes et des limites lls sont comme des respirations dans le tissu dur et dense de la ville Dans le Val de Marne en plus des parcs et des jardins 20 000 arbres vivent le long des routes d partementales Depuis quelques ann es ces arbres d alignement sont plac s sous la responsabilit de la Direction des espaces verts d partementaux Am nager la ville c est aussi faire une place aux arbres Les paysagistes du d partement ont donc une fonction importante aux c t s des urbanistes des ing nieurs et des responsables locaux En tudiant les projets d am nagement urbains ils d finissent le r le des arbres lls choisissent les essences les emplacements et les modes de taille Les paysagistes connaissent bien les arbres et leur vie et tiennent compte aussi des contraintes de la ville les b timents la circulation et surtout les r seaux souterrains de c bles et de canalisations C est Mandres les Roses dans la P pini re d partementale que sont lev s les arbres qui vivront demain le long des rues du Val de Marne En fonction des projets de plantation d finis par les paysagistes le p pini riste doit faire na tre et cro tre les plans les plus beaux e
95. l de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s sSieuner p jeu ion de our d ssistes senta ouge i congre apr s res en nt des sd tect rores 056 margem ral du Va di m anital St FU gward Conseil v tats u in atre Paul sident du urbail ture du th discours du P eni e Ouver ar un dis LE r f re na SUF ronde ca au colloque P Vertes Oa galemen ge Table des ville oduction pe l voluti pes existan lantations hmutz Di oin r volution y onetun Bilan des PP mas Sd loi g un patin gi n unique d et coll g arbre stat 450 ouvelles T on visio paque nouve aa les parcs pour d ement qui pub pinel am de l ote rent gt rammations de SUC 9 a diagno gestion pubilan je ces notes ne lan q coule rou 5 prol progra onde prog Table e gm velopP de 180017 varbre s fragmen RLER emeni is rami 5 ouvell rtenariat Le bois je ronde entions isation ASS re Le ntretien qes plantati ii des de W x 9 rouerg av i antation Ve pu mauvais des entr caves Dela pE 25 x tue jisage fon 9 ous Qu bec M RS chantiers lanta dan charlebou ratio tai
96. l int r t pour les riverains de pouvoir acc der aux photos de l tat phytosanitaire des arbres de Bruxelles Cette base de donn es est mon sens un outil de travail qui risque d tre mal interpr t par l administr et qui peut s av rer tre une source de plaintes et de revendications Mathieu Rahm Soci t Eurosense C est vraiment la r gion bruxelloise qui a pris cette initiative de mettre ces documents en ligne Cette option ne fait pas partie de nos prestations Mais le principal int r t est celui de la communication aupr s du public Souvent quand une d cision est prise d abattre un ou plusieurs arbres le gestionnaire qui sait que le sujet est toujours sensible tente d expliquer le bien fond de sa d cision et s appuie pour cela sur des outils de communication la r gion bruxelloise met des informations la disposition du public Ainsi si le riverain se pose une question il a toujours acc s ces donn es et peut comprendre la raison pour laquelle cet abattage est n cessaire avant de commencer d poser des plaintes ou simplement d interroger la r gion C est donc l outil de communication qu ils ont voulu promouvoir dans cette d marche Pierre Bazin Quel est le lien entre les ph nom nes optiques observ s et mesur s et ce qui se passe v ritablement dans le fonctionnement physiologique de l arbre Sur quoi repose au fond cette m thode Mathieu Rahm Soci t Eurosense C est v
97. l qui devient beaucoup plus meuble Suite la formation de mati res organiques et toute cette vie qui s y d veloppe un sol qui aura toujours un taux d humidit satisfaisant aura donc des r ductions d irrigation voire des suppressions totales d irrigation L un des autres avantages est l effet sur les adventices Le BRF t utilis Bordeaux chez mara cher qui travaille en AMAP association pour le maintien de l agriculture paysanne Etant donn qu il travaillait sur des sols hydromorphes il n a vraiment pas eu d autre choix que de monter des buttes 11 mis du paillage de BRF sur les buttes et les petites touffes qui poussent sont sorties comme dans du beurre gt Tandis que sur les buttes sans paillage c est beaucoup plus difficile Autre int r t que a constat et qui est r current c est la tr s forte r duction voire la suppression dans certains contextes du parasitisme et des maladies notamment sur les doryphores On n a plus de doryphores avec les pommes de terre et les aubergines principales plantes qui les attirent Il y galement un effet fulgurant sur les n matodes qui disparaissent d un sol infest suite la mise en oeuvre de BRF Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s Le bois ram al fragment Par El a Asselineau amp Jacques H bert L utilisation du BRF permettra galement d obtenir des r col
98. lariale dans ce calcul et plus g n ralement dans le co t de gestion Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s De la plantation l entretien D bat Jacky Martinot Cg 94 Le d partement n a pas d lagueur et fait travailler des entreprises par le biais de march s d appels d offres Les co ts moyens pour l entretien d arbres men s en rideau ou en libre ou pour les confortements sont donc calcul s sur la base de bordereaux de prix remis par les entreprises La masse salariale est donc comprise dans ces co ts sans que nous sachions la faire ressortir Les entreprises pourraient le dire Pierre BAZIN Cabinet Aub pine Mais j ai entendu que les plantations taient faites en r gie La p pini re et le Secteur arboriculture emploient des techniciens doit donc tre possible de faire ressortir la masse salariale qui incombe au d partement et quelle part elle repr sente dans les co ts de gestion Jacky Martinot Cg 94 Oui cela devrait tre possible Mais la masse salariale incombant au d partement est la m me qu on voque le co t d une taille en rideau ou l entretien d un port libre Nous ne sommes donc pas all s jusqu ce niveau de pr cision Ya l Haddad journaliste Pour revenir sur les notions d espacement et ces probl mes de stationnements comment proc dez vous lors d abattage sans replantation Ne risquez vous pas de lt perdre gt des emplacement
99. le dans les projets et la gestion Le concept de d veloppement durable est aujourd hui entr dans le vocabulaire commun et fait l objet d une forte implication de la part du Conseil g n ral La Direction des espaces verts et du paysage s int gre tout fait dans cette d marche d autant plus que nombre de ces pratiques quotidiennes y contribuent m me si elles ne sont pas toujours mises en valeur Dans le cadre de la gestion du patrimoine arbor d partemental cette d marche de d veloppement durable peut tre d clin e sous plusieurs th matiques gt La ma trise des produits phytosanitaires et des pesticides gt La gestion de l eau gt La gestion des d chets verts gt La conception des projets fabrication de m langes terre pierres gt La protection du patrimoine moyens physiques et juridiques Concernant la ma trise des produits phytosanitaires le secteur Arboriculture est adepte du traitement z ro Mais il est important de souligner que cette position n est pas nouvelle et il faut comprendre que depuis sa cr ation le secteur Arboriculture ma jamais trait un arbre le long des routes d partementales Quelles sont les pathologies des arbres en ville L arbre d ornement peut tre victime de maladies ou de ravageurs La plupart des maladies sont provoqu es par des champignons Les plus connus pour leur mortalit sont la graphiose de l orme et le chancre color du platane En r gion parisienne no
100. le sol et ne permettent pas aux racines de recevoir les eaux de pluie qu elles sont en droit d esp rer ce titre le m lange terre pierres n est il tout de m me pas plus int ressant Fran ois Freytet animateur du colloque L imperm abilisation superficielle avec la dalle de r partition Avez vous des l ments de r ponse ce sujet Marc Staszewski Cg 94 Dalle de r partition ou m lange terre pierres on est la plupart du temps amen recouvrir le tout avec un enrob donc il y a une imperm abilisation du sol Evidemment on peut utiliser un enrob drainant au dessus d un m lange terre pierres mais on sait qu il ne restera pas ternellement drainant Jacky Martinot vous a montr quelques exemples de photos o des sols taient effectivement perm ables avec un stabilis L encore on est sur du terre pierres et il a aucun probl me d alimentation en eau Mais on est quand m me dans un milieu tr s urbain et les rev tements sont souvent en enrob ou en asphalte Fran ois Freytet animateur du colloque Jean Yves Elie d sire compl ter la r ponse Jean Yves Elie Cg 94 Plut t une anecdote qui prouve que quelle que soit sa situation l arbre reste opportuniste Lors d un chantier de renouvellement nous avons t amen s abattre un alignement de robiniers qui avaient t malmen s durant la temp te de 1999 Lorsque nous avons commenc d caper les 3 cm d enrob qui recouv
101. les pour l adaptation de l arbre son nouveau milieu Un tuteur vient pauler les jeunes tiges Un drain est pos pour faciliter les arrosages et de nouveaux travaux de terrassement rendront au site son aspect habituel Une nouvelle vie commence pour les arbres Pour ceux qui les soignent c est le d but d une longue patience L enfance des arbres dure plusieurs ann es C est une p riode de soins attentifs R guli rement les cuvettes sont entretenues On doit aussi p riodiquement rel cher les liens des tuteurs pour ne pas blesser les troncs La s cheresse du milieu urbain oblige arroser souvent les jeunes arbres Sous leur apparence de force les arbres cachent une grande fragilit Chaque jour ils sont menac s par les agressions de la ville et de ses habitants La pollution bien s r est une source de risques Mais il y a surtout les chocs r p t s qui peuvent causer de graves troubles et m me une mort rapide faut donc souvent installer des protections pour pr venir des agressions les plus violentes Au fil des saisons et des ann es la vie des arbres est rythm e par des programmes de taille et d lagage dont la dur e d passe souvent une vie d homme Pendant 10 15 ann es sont poursuivies les tailles de formation commenc es la p pini re L lagueur s lectionne les branches qui forment la charpente de l arbre et r gle la hauteur de la couronne Conseil g n ral du Val de Marne Une polit
102. lle il ation plan pela tai cr ation etles ions i uration jantationS u choix ement nde BOM Wes jeunes P g veloPP Table O ortement 2 n on ie jou du Conclusi EKEN Table ronde 30mn D jeuner Pr sentation de l application de la tel d tection infrar ouge pour d finir De cette m thode Qui semble tre la seule pouvoir l tat sanitaire des arbres en milieu quantifier sans crit re dont l interpr tation pourrait urbain Didier Mendel St Eurosens tre subjective qu est ce qu une vigueur moyenne 07 l tat de sant de nos arbres Table ronde 30mn MEJ Bilan des plantations des villes nouvelles Thomas Schmutz bureau d tudes Aub pine ont t r alis es massivement souvent en ali gnement dans une grande vari t d essences Qu en reste t il aujourd hui Quelle gestion Pour cet h ritage du Pr verdissement Er Table ronde 30mn ET lt L arbre et le eloppement durable Le bois ram al fra gment De cette m thode d origine ca El a Asselineau et Gilles Domenech tion et de Auteurs du livre Les boi 5 ram aux fragment s aux ditions du Rouergue Sous r serve Jacques H bert P pini riste Charlebourg Qu bec et Pr curseur du BRF nadienne de r g n ra remise en tat des sols Par l utilisation des ameaux verts d essences feuillus qui sont fragment s broy s Puis r pandus et incor
103. mmunes de villages utilisent les BRF plut t en paillage cette fois ci dans les plates bandes fleuries avec beaucoup de succ s beaucoup d conomies en eau et en d sherbage notamment gt Autre utilisation justement pour viter le tassement des sols et prot ger les sols de en Poitou Charente tout un sentier a t am nag sur les bords des cours d eau avec des panneaux p dagogiques et application de BRF autour des bancs en haut et autour des panneaux p dagogiques Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s Le bois ram al fragment Par El a Asselineau amp Jacques H bert En Belgique il existe toute une histoire autour des BRF Un ing nieur agronome Beno t No l s est int ress au BRF il y a plus de 10 ans a fait sa th se au Qu bec sur le sujet En revenant en Belgique il a contact un centre technique agronomique pour tudier scientifiquement le BRF et pour essayer de trouver des conduites culturales et diff rentes techniques d application Il l a test sur toutes sortes de l gumes de grandes cultures comme la luzerne le ma s les pommes de terre Comme la Belgique est aussi une r gion d levage il essay le BRF sur le passage des b tes et table On s est rendu compte que les BRF en table par exemple inhibent les formations de larves des mouches Cela peut donc tre galement int ressant pour valoriser ensui
104. mpostage froid Contrairement au compostage il n y a pas d l vation de temp rature ni de fermentation Il y un pic 40 mais en moyenne c est de 30 L aussi cela fait la diff rence Jacques H bert P pini riste qu b cois pionnier dans l usage du BRF Simplement lorsqu on laisse monter la temp rature que vous avez du BRF tas vous avez une formation de m thane qui peut se faire Cela peut m me tre inflammable Cela peut atteindre 60 Comment je fais Tout simplement je garde toujours une partie de mon vieux terreau que je m lange avec le nouveau BRF J ai m me un apport d argile que je m le cela pour le complexe argilo humique Je fais du 50 50 avec le terreau et le BRF ou encore si j ai un apport d argile je mets actuellement 1 2 pour que les propri t s de l argile s amalgament dans l ensemble du terreau L argile m arrive avec des mottes qui peuvent aller jusqu 15 cm Le premier mois il y a une fusion qui s installe dans le terreau et le mois suivant l oxyg nant il me reste que des capsules de 5 et je dois chercher le reste d argile Il s agit tout simplement de doser avec le ratio Fran ois Freytet Animateur du colloque Je pr cise que de la documentation sera disponible votre sortie de la salle et que vous trouverez galement en vente le livre co crit par El a Asselineau Thierry Guerin CFPPA de Tours Fondettes Je voulais savoir si vous ne rencontri
105. n tre vivant et qui plus est vit longtemps Et dans le cadre de la r daction de la politique de l arbre on parlait d j des volumes de terre v g tale Quand je suis arriv la DDE mettait 1 5 2 2 m et elle trouvait que c tait beaucoup Il faut bien comprendre que lorsque nous sommes arriv s avec nos 10 12 15 20 25 m les gens de la DDE nous regardaient l poque en se disant lt ils sont compl tement fous gt Cela a t quand m me une belle bagarre Marc Staszewski a pr sent les dalles de r partition comme tant une innovation technique permettant d augmenter la dimension des fosses tout en vitant les probl mes li s aux compactions de sol Mais je dois vous avouer que d s le d but ma seule id e c tait d emp cher les concessionnaires de nous emb ter Je suis tr s surpris de constater qu on a pratiquement r alis les renouvellements aux 2 3 Je trouve que c est un tr s beau r sultat et je ne m y attendais pas Quand a propos cela avec Jean Yves on se disait que ce serait d j tr s bien si on arrivait faire 35 40 Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s Pour des plantations lt durables D bat qui est aussi tr s important c est de pouvoir s appuyer sur un texte comme la politique de l arbre Au Conseil g n ral du Val de Marne on a r ussi faire voter cette politique elle est pass e seulement en 1994 m
106. n 3 800 TTC alors que pour une fosse de m me dimension le terre pierres co te 100 de plus Ces prix correspondent aux prix de march s attribu s par le Cg94 et peuvent tre diff rents pour d autres collectivit s selon la situation g ographique et en mat riaux La mise en uvre du m lange terre pierres est toutefois plus contraignante C est probablement le bilan environnemental qui serait favorable au principe de la dalle de r partition Car il est tout de m me d licat de piller le Massif Central de sa roche volcanique pour conomiser la terre parisienne La piste du recyclage des agr gats b ton semble donc int ressante mais le d partement n a pas encore franchi le pas Qui dit m lange terre pierres dit moins de terre Moins de terre donc moins d eau retenue et mise disposition de la plante Le suivi tensiom trique nous permet d affirmer que s il n est pas n cessaire d apporter plus d eau il faut en apporter plus souvent Ce qui implique des d placements de camions des gaz d chappement du bruit Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s Pour des plantations lt durables Par Marc Staszewski A ce jour il n y a pas de proc dure ou de choix en faveur d une m thode ou de l autre Nous avons choisi de privil gier le m lange terre pierres pour les plantations r alis es le long de pistes cyclables ou d espaces r serv
107. n ne sait pas toujours pourquoi un arbre meurt vieillissement pollution Dans le cas d une fuite de gaz par exemple la replantation doit tre pr c d e d une remise en tat de la canalisation et bien souvent d une convention sign e avec le concessionnaire qui autorise et pr voit les dispositions mettre en place pour une replantation proximit du r seau Les replantations ponctuelles G n ralement se pose le probl me du remplacement des arbres disparus Les communes ou les associations de riverains nous alertent r guli rement sur ce sujet l occasion des campagnes d abattage annuelles d arbres morts ou dangereux en nous demandant des replantations ponctuelles Compte tenu de la dispersion g ographique et des difficult s de gestion qui lui sont inh rentes le d partement ne peut seul notamment au regard du n cessaire arrosage assurer la reprise de ces v g taux Le d partement a donc d velopp un partenariat avec les communes sur la base d une convention type qui permet de rassembler les efforts des collectivit s pour l am lioration du cadre de vie Ainsi les communes qui le d sirent peuvent planter et assurer le suivi de ces jeunes plantations pendant leur p riode de confortement arrosage cuvette colliers tuteurs Le d partement quant lui fournit gratuitement les arbres cultiv s la P pini re d partementale et assure l entretien tailles de formation et d entretien l issue de la p riod
108. ncerne que les rameaux de l ann e afin de que des plaies l g res et de limiter le stress hydrique Si fait abstraction des routes nationales dont nous n avons pas encore exploit toutes les donn es notre patrimoine arbor compte aujourd hui 8 700 arbres men s en rideau Si calcule en euros constants que co te l entretien d un arbre en rideau partir des premi res tailles de formation et sur une dur e de vie de 70 ans on obtient un co t moyen annuel de 58 50 Dans le m me principe et sur la m me dur e de vie le port libre co te 47 10 Soit une diff rence d un peu plus de 10 par arbre par an pendant 70 ans Si nous n tions pas d j sensibles la beaut naturelle des arbres voil un argument de poids qui permettrait d orienter la r flexion des bureaux d tudes des paysagistes des concepteurs qui travaillent avec nos services vers l int r t que rev t le choix des essences lt le bon arbre au bon endroit gt Jean Yves Elie prenait tout l heure l exemple de Ginkgo biloba que j ai choisi de faire tailler en rideau Ces arbres sont proximit de r seaux a riens qui ne sont m me pas gain s Ils sont plant s 1 m 50 des fa ades Quand on conna t le d veloppement du Ginkgo on est en droit de se poser des questions Et notamment lt Que faire pour maintenir ces arbres dans cette rue avant qu on ne m oblige les abattre Ave
109. nt S il s agit de la chute d un arbre ou de lune de ses charpenti res le Secteur arboriculture doit prouver que l arbre tait correctement entretenu historique des interventions et que son tat sanitaire et m canique tait satisfaisant derni re mise jour des relev s d inventaire Apr s quoi on cherche des circonstances att nuantes en v rifiant aupr s de M t o France si des coups de vents violents ont t enregistr s le jour du sinistre Par contre tu parlais de tranch es faites proximit des arbres et donc de d g ts caus s aux arbres d partementaux Le Secteur arboriculture a demand aux 47 communes du d partement de le consid rer comme un concessionnaire Nous recevons syst matiquement toutes les demandes de renseignements et toutes les d clarations d intention de commencement de travaux ce qui nous permet d anticiper et de r agir tant que faire se peut sur les travaux qui risquent de se r aliser proximit de nos arbres Evidemment certains oublient de faire les DICT Dans cas on a quand m me une pr sence sur le terrain avec des techniciens qui circulent r guli rement et il y a un partenariat avec les communes Parfois elles nous appellent en nous disant Attention il se passe ceci ou cela au pied de vos arbres gt Alors on se d place et on intervient aupr s de l entreprise La plupart du temps on estime les d g ts et on engage un contentieux Corinne Bourgery Cabinet Citare Ma
110. nt mieux que moi Avec cette grande id e de planter il y avait l envie de donner un maximum d espace aux arbres sur des grandes emprises de voiries et on pratiquait des techniques de plantations qui datent du d but de la SFA fin des ann es 70 d but des ann es 80 Ce premier bilan a mis en vidence des probl mes de compaction de sol expliquant des checs dans le quartier de la Sourderie II faut noter que d s le d part des r ussites et des checs ont pu tre observ s mais qu ils ont fait l objet de constats de diagnostics et de r flexions dont les r sultats ont t r inject s dans les cahiers des charges des op rations suivantes 1998 est une ann e importante pour nous prestataires Aub pine puisque nous avons d but un inventaire sur les arbres de voiries Beaucoup plus r cemment un inventaire a t lanc sur les arbres de parcs En 1999 2000 nous avons effectu une premi re mission d inventaire durant laquelle nous avons relev l ensemble du patrimoine en unit s de gestion Cette m thode est bien plus adapt e sur des peuplements jeunes et homog nes o il n est pas forc ment utile de relever arbre par arbre Par contre sur des populations vieillissantes il faut tre capable d identifier l arbre sur lequel on avait relev un d faut La mission qui nous a t confi e consiste renforcer l outil de gestion L inventaire devait tre int gr l outil de gestion qui existait d j en parti
111. ouchage des arbres morts ou dangereux est tabli et les travaux font l objet d un chantier unique La replantation n tant pas syst matique il s agit d une phase particuli rement sensible et c est ce niveau qu une concertation est n cessaire avec les communes partenaires en mati re de replantation ponctuelle et de communication Entretien du patrimoine sur Rd 2006 Elagage Abattage replantation Entretien jeunes plantations TOTAL ENTRETIEN ARBRE Conseil g n ral du Val de Marne Co t arbre Global 37 815 000 5 52 700 5 112 300 48 980 000 Une politique de l arbre 20 ans apr s La gestion d un patrimoine D bat Fran ois Freytet animateur du colloque Merci beaucoup Jean Yves pour la de cet expos Avant de passer au sujet suivant y a t il des questions dans la salle Thierry Guerin CFPPA de Tours Fondettes Lorsque vous avez abord l volution des essences dans votre patrimoine arbor je me suis rendu compte que la majorit des arbres tait grand d veloppement Cela ne pose t il pas des probl mes de gestion dans un milieu urbain dense comme le Val de Marne N envisagez vous pas de planter des essences de petit ou moyen d veloppement qui soient plus adapt es cet environnement Jean Yves Elie Cg 94 La gestion technique sera abord e dans le prochain expos mais il est vrai que cette approche est int ressante Si nous avons des arbres
112. ouhaitais savoir comment mes coll gues du Val de Marne g raient les probl mes de r seaux souterrains lors de leurs travaux de plantation Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s De la plantation l entretien D bat Jacky Martinot Cg 94 C est une bonne question Dans le cadre de nos projets de renouvellement ou m me de nos projets de cr ation nous faisons nos demandes de renseignements aupr s des concessionnaires Les d clarations d intention de commencement de travaux DICT sont la charge des entreprises C est long fastidieux et peu fiable Peu fiable en raison du fait que les concessionnaires eux m mes ne savent pas toujours pr cis ment o se trouvent leurs r seaux Alors comment g re t on la situation En fait on la g re sur le terrain On demande quand m me tous les plans qui peuvent nous apporter des informations lors de l laboration du projet Mais surtout on demande aux entreprises de r aliser le maximum de sondages pour savoir o se trouvent exactement les r seaux C est la meilleure solution qu on ait trouv e jusqu pr sent Je me souviens que lors du projet du Rd 125 Thiais on avait pris toutes ces pr cautions avant le d but des travaux Mais lors de l essouchage d un des gros platanes l entreprise a perc une canalisation gaz 300 ou 400 je crois est rest jusqu 21h pendant que les pompiers arrosaient de mani re
113. par tous lls d taillaient en format A4 l ensemble des arbres d une m me station Des exports Excel permettaient de sortir la fiche synth tique de chaque unit de gestion pour l ensemble de la base Trois exports taient dit s chaque ann e avant les campagnes d abattage apr s les abattages et apr s les plantations La base de donn es du secteur arboriculture est devenue obsol te en 1998 apr s cinq six ann es de bons et loyaux services n ayant pu s adapter la nouvelle organisation informatique d partementale En tenant compte par ailleurs de gt L impossibilit l chelle de la DEVP de tirer un bilan d taill des cons quences de la temp te 1999 car la gestion du patrimoine arbor d partemental des routes parcs cr ches coll ges n est pas unifi e gt La priorit de mise en place des plans de gestion arboricoles et des plans de gestion durables des parcs SIG Espaces Verts dans le cadre de la cr ation d un SIG d partemental global usage de l ensemble des services Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s La gestion d un patrimoine Par Jean Yves Elie gt La demande de refonte des diff rentes codifications li es aux quipements notamment pour satisfaire aux nouveaux outils comptables II donc t jug opportun d int grer une nouvelle base de donn es ARBRES dans le cadre du SIG espaces verts et de l ouvrir l ensemble des secteurs de la D
114. pes immobiliers gros promoteurs ou structures telles que EDF GDF pour qui la valeur d am nit d un arbre ne repr sente pratiquement rien au regard de leurs cr dits d op rations De fa on anticiper au mieux ce type de probl me le Secteur arboriculture a demand toutes les communes du Val de Marne de l inscrire sur les listes de concessionnaires Ainsi nous sommes destinataires de toutes les demandes de renseignements et d clarations d intention de commencement de travaux On notera galement que les dossiers de contentieux avaient diminu jusqu tre quasi inexistants ces derni res ann es sur les routes d partementales preuve de l efficacit du bar me Mais ils ont quadrupl avec le transfert des routes nationales de l Etat au d partement ce qui signifie mon sens que nous ne sommes pas encore clairement identifi s comme gestionnaires des arbres d alignement sur ces axes Je vous remercie pour votre attention et me tiens votre disposition si vous avez des questions Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s Pour des plantations lt durables D bat Fran ois Freytet animateur du colloque Merci beaucoup Marc Quelqu un souhaite t il poser une premi re question Pierre Bazin Cabinet Aub pine Je sens qu il existe encore des confusions entre les dimensions de fosses et les besoins en espace pour les racines des arbres 10 m3 c est bien entendu parfa
115. pris les jeunes arbres qu elles auront plant s Nicolas Mati Cg 93 Est ce que l on sait dire quelle est l esp rance de vie d un arbre plant le long d une route d partementale du Val de Marne aujourd hui Jacky Martinot Cg 94 Aujourd hui je pense que la dur e de vie de nos arbres est de 60 80 ans Jean Yves Elie Cg 94 Cela pas t d velopp dans l expos mais c tait abord dans le film En fait il y a une cha ne de comp tences au sein de la Direction des espaces verts et du paysage DEVP et un travail de coordination avec la Direction des transports de la voirie et des d placements DTVD Ainsi pour tous les projets quels qu ils soient nous sommes associ s Malheureusement nous ne sommes pas toujours entendus mais nous sommes associ s Quoiqu il en soit une vision environnementale est apport e au projet par le Secteur arboriculture ou par les paysagistes du Cg 94 ou par des paysagistes ext rieurs dans le cadre d aide la ma trise d ouvrage Le seul moment o pas ce volet c est lorsqu on fait de la replantation ponctuelle Cela rejoint la question de tout l heure lt Est ce que nous mettons scrupuleusement en uvre la gestion d finie l chelle du projet initial gt La r ponse est claire C est quand l arbre commence prendre de la place poser des probl mes que les gestionnaires se disent Que fait on Ceux d entre vous qui
116. question de modifier l assiette de voirie et il avait pas de stationnement am nag entre les arbres Nous avons donc choisi de proc der au terrassement d une tranch e continue de planter en m lange terre pierres et de r aliser la r fection des trottoirs Ces choix ont engendr un co t de 90 000 TTC hors fourniture des v g taux et main d uvre puisque le Cg94 dispose d une p pini re d partementale et que ce sont nos jardiniers qui plantent ce qui ram ne le co t 4 000 TTC par arbre En 2006 avenue de la Victoire Rd 64 Orly nous avons abattu un traditionnel alignement de Prunus pissardii et 4 Acer negundo pour le remplacer l aussi par des poiriers Encore une fois il n tait pas pr vu de modifier la voirie mais la proximit d une cole impliquait l organisation du stationnement entre les arbres Nous avons donc travaill cette fois par fosses avec des dalles de r partition en b ton arm pour viter la compaction des sols sous les stationnements Nous avons galement scell un mobilier sp cifique prot geant les troncs des coups de pare chocs Cette op ration a co t 176 000 ce qui ram ne le co t 3 500 TTC par arbre Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s De la plantation l entretien Par Jacky Martinot Les cr ations II s agit l de plantations sur une route d partementale qui n tait pas encore plant e ou de plantations a
117. r quent s on peut m me proposer de laisser le bois dans le massif simplement d mantel comme on commence le faire en talus autoroutier Mais est ce que cela va passer Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s Les arbres des villes nouvelles 30 ans apr s D bat Comment doit on le mettre en uvre C est un risque parce que ces talus sont souvent plein ouest d une voie rapide C est un l ment de r ponse Pour les arbres d alignement je sais pas c est une grosse question Le deuxi me point technique est que souvent le probl me de soul vement des enrob s par les racines passe avant la question de la qualit d ancrage des arbres Dans un certain nombre de cas nous venons l abattage des platanes les plus vigoureux cause des probl mes occasionn s sur les enrob s C est pour cela que je dis que quelque part l arbre se venge d avoir t plant sans volume racinaire prospectable au d part Se venger c est une expression juste pour faire comprendre le m canisme Corinne Bourgery Cabinet Citare Ces arbres vigoureux endommagent ils les voies elles m mes Thomas Schmutz Cabinet Aub pine Non j ai bien dit que c tait uniquement les enrob s de voiries douces et de parkings Cela repr sente de grosses surfaces car la ville nouvelle a des voiries de 35 m de fa ade fa ade dont 4 bandes de roulement En fait nous avons valu que chaque arb
118. raient le trottoir un trottoir de 5 m de large sa surface tait enti rement recouverte d une fine mais tr s dense toile d araign e des radicelles Les robiniers pourtant adultes n avaient qu une ou deux racines d ancrage dans un sol particuli rement compact et ne s alimentaient que gr ce aux radicelles qui r cup raient la condensation sous les 3 d enrob du trottoir Fran ois Freytet animateur du colloque As tu constat cela sous une dalle de r partition Avez vous d j cass des dalles de r partition Jean Yves Elie Cg 94 Non Cet alignement avait t plant bien avant qu on applique le syst me des dalles de r partition Par ailleurs comme nous n avons jamais de probl me de reprise ou de croissance avec cette m thode de plantation nous n avons jamais prouv le besoin d aller voir qui se passait sous une dalle Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s Pour des plantations lt durables D bat Fran ois Freytet animateur du colloque Sous la dalle de r partition la terre se tasse la couche d air il a pas ce ph nom ne de condensation C est un l ment de r ponse Y a t il d autres questions Un congressiste Je voulais savoir quels moyens vous mettiez en uvre en cas d attaque parasitaire Sinon proc dez vous des plantations de couvre sol au pied de vos arbres et quels types de plantes pr conisez vous
119. raiment le ph nom ne de r flectance de la chlorophylle au niveau de la v g tation que nous allons analyser En fait la diminution de la r flectance vient du fait qu il y a une d structuration l g re ou forte de la chlorophylle C est un probl me au niveau de la chlorophylle que nous pouvons d tecter parall lement au ph nom ne de fluorescence galement autre technique qui part du m me principe qu une d t rioration de la chlorophylle engendre des diff rences Jean Paul Grandjean Cabinet Or ade Br che Cette d structuration de la chlorophylle peut elle tre un v nement passager ou est ce toujours un l ment s inscrivant sur le long terme Cette diff rence pourrait avoir une incidence sur la programmation de travaux Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s Contr le de l tat phytosanitaire des arbres par t l d tection D bat Mathieu Rahm Soci t Eurosense S il s agit d un v nement passager plut t que d un v nement long terme C est toujours difficile dire Nous fournissons une prestation la ville de Bruxelles nous r alisons une tude en interpr tant et en rendant des r sultats tablis selon une m thode Ensuite ce sont eux gestionnaires du patrimoine arbor qui d cident des travaux engager et de la fa on dont les arbres doivent tre entretenus On n a pas encore eu de feed back de leur part pour savoir exactement s il s ag
120. ralis e du service permet d avoir une id e assez pr cise de l historique de gestion depuis 1993 V ronique Keignaert qui est la gestionnaire de ce service est pr sente dans la salle et pourra sans doute s exprimer ensuite Cette vision nous offre peu de recul et nous permet d affirmer que le budget annuel tourne moyenne autour des 1 000 2 000 par kilom tre ce qui est assez proche de ce que nous avons vu ce matin en contexte plus urbain avec un programme de taille de formation d lagage et d abattage II est int ressant de noter qu un gros effort t fait sur les tailles de formation de 1999 2004 2005 Les emprises de voirie font souvent 30 m de largeur avec 2 ou 3 zones plant es classiquement un TPC Terre plein central et ce qu on a souvent appel TPS Terre plein de s paration entre les voiries v hicules et les voiries douces Ces zones ont de la terre v g tale disponible Dans cette ville construite la campagne on pourrait penser que c est l ancienne terre v g tale qui est rest e en place Or quand on creuse on s aper oit qu en fait presque tout a t auparavant d blay et ou remblay On est rarement sur le vrai sol initial C est une image qui nous permet de r sumer la situation mais c est aussi un constat que nous faisons trop souvent les arbres sont plant s dans des pots de fleurs Ainsi si l arbre est vraiment limit strictement la terre v g tale apparente ou qui lui
121. rboriculture Alain Blavat vice pr sident du Conseil g n ral du Val de Marne Alain Nicaise directeur des espaces verts et du paysage Conseil g n ral du Val de Marne Ouverture du colloque Philippe Nibart pr sident de la Soci t fran aise d arboriculture Bienvenue Je voulais juste vous dire un petit mot en introduction de ce colloque Je suis un citadin la base mais cela fait maintenant une dizaine d ann es que je vis loin des villes Cela fait longtemps que je n y s journe plus J y suis revenu il y a peu Tant que j tais dans le Parc d partemental de la Roseraie l Ha les Roses tout se passait bien Mais il a bien fallu en sortir Je me suis alors rendu compte que j tais nouveau perdu et je me suis senti comme un arbre en ville J avais l impression de ressentir ce qu ils supportent quotidiennement ressentais comme mal tre Alors je me suis dis A e a e a e Alain Blavat vice pr sident du Conseil g n ral du Val de Marne charg de l environnement des espaces verts et des protections contre le bruit Mesdames Mesdemoiselles Messieurs bonjour Pour commencer je voudrais tout d abord excuser Monsieur Christian Favier le pr sident du Conseil g n ral qui ne peut son grand regret tre pr sent parmi nous mais qui par mon interm diaire vous assure de toute l attention qu il porte cette manifestation C est avec plaisir que je suis parmi vous c
122. rbre Au niveau de la sant de l arbre peut voir qu un arbre sain poss de une courbe telle que celle dessin e en trait plein sur le graphique Alors qu un arbre l g rement atteint ne pr sente pas de sympt mes visibles l il une variation de la r flectance appara t dans le proche infrarouge Au niveau d un arbre fort atteint on commence avoir une apparition des sympt mes au niveau du visible confirm e par une variation encore plus forte dans l infrarouge proche Au niveau de l analyse de la r flectance partir des photographies infrarouge les arbres vont nous appara tre en rouge Les principales caract ristiques analys es sont des d colorations et des d foliations On va pouvoir visualiser cela toujours en st r oscopie Sur la photo suivante on peut voir des exemples de d colorations d arbres avec des tons rouges qui apparaissent sains en photo des arbres avec des tons plus roses qui sont l g rement affaiblis jusqu des tons pouvant aller du rose p le au blanc voire avec des t ches brunes pour des arbres extr mement affaiblis Voyons maintenant quelques exemples de d foliation Sur une autre image on voit appara tre au niveau des deux fl ches des arbres l g rement d foli s ce n est pas trop visible mais en st r oscopie on le voit bien plus nettement La photographie infrarouge nous permet en fait de d terminer l tat physiologique de l arbre c est pourquoi une
123. re qui originalement tait un milieu de sous bois J ai relev une plate bande cette ann e parce que nous avons des chevreuils Les chevreuils mangeaient nos l gumes particuli rement les carottes J ai donc vid une plate bande qui avait 8 10 ans J ai donn un coup de b che et sur le m me sol j ai fait un semis avec une petite couche de mulch de BRF de 1 cm seulement Une semaine apr s tout tait lev sur un sol il ne faut pas l oublier qui n avait pas eu d amendements depuis 8 10 ans C est vraiment fulgurant Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s Le bois ram al fragment Par El a Asselineau amp Jacques H bert Les carottes sont tr s belles Les pommes de terre comme le disait El a Asselineau sont sans doryphores parce que vous avez des hormones de croissance et des antibiotiques naturels qui sont g n r s par ce type de sol donc aucun phytosanitaire On vraiment pas de probl me Un horticulteur amateur a commenc venir pass Il a fait le traitement en surface donc 2 de compost autour de ses plants et la couche de paillis qu il a pris chez nous me disait que printemps ci les plantes avaient tripl de volume avec un syst me racinaire fulgurant et deux fois plus de floraison C est assez fascinant Concernant l approvisionnement en branches j ai commenc de fa on rudimentaire avec un arboriculteur et puis je s
124. re qui pousse correctement a gliss en moyenne 40 70 m de racines sous des enrob s voisins Fran ois Freytet animateur du colloque Je peux t moigner sur Lille de deux cas dont un tr s important avec la moiti d un alignement de platanes qui est tomb par terre parce qu ils taient soit confin s dans des fosses extr mement troites avec impossibilit d aller voir ailleurs soit plant s dans des sols tr s maigres Je pense que les probl mes Saint Quentin en Yvelines sont venir Corinne Bourgery Cabinet Citare C est tout de m me inqui tant pour leur ancrage terme Fran ois Freytet animateur du colloque C est la question du principe de pr cautions Faut il prendre les mesures radicales sur la base de pr somption mais sans avoir la preuve ou la certitude que cela va tomber Thierry Guerin CFPPA de Tours Fondettes Pourquoi a t on plant syst matiquement des alignements mono sp cifiques sur ces voies Thomas Schmutz Cabinet Aub pine On est dans la m me configuration que ce que nous avons vu ce matin sur les routes d partementales c est la voirie marquante de grande distribution d une agglom ration A l chelle de la ville de Saint Quentin en Yvelines on retrouve une grande diversit dans les parcs les jardins priv s Mais les arbres de la communaut d agglom ration c est de la voirie majeure qui comporte au total une vingtaine d essences pas plus Quand tu as fait le tour des
125. riments et en eau en humidit Comme on dit au Canada lt ce n est pas pire gt C est bon quand m me mais il faudra irriguer et il y aura un peu de perte Un congressiste Combien de temps peut on stocker les branches avant de les broyer El a Asselineau Coauteur d un ouvrage sur le BRF Quelques mois Cela d pendra quelle p riode ont t taill es les branches en t ou en hiver C est un peu vaste Fran ois Freytet animateur du colloque Apparemment il ne faut pas laisser s cher le bois trop longtemps Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s Le bois ram al fragment B R F D bat Abdelkader Bensaoud Soci t Hydrasol L utilisation de bois mort en BRF est sans int r t Non seulement on apporte tr s peu de nutriments mais on risque d introduire des parasites et des maladies El a Asselineau Coauteur d un ouvrage sur le BRF Maintenant on peut quand m me utiliser un peu de bois mort ll y a le mieux et le moins bien L id al reste du bois frais et vivant de 5 cm de diam tre En fait les mesures sont exponentielles plus la branche est petite et plus on aura de nutriments Abdelkader Bensaoud Soci t Hydrasol Le BRF a t il une action sur le du sol El a Asselineau Coauteur d un ouvrage sur le BRF Jacques H bert vous dira la m me chose il y a tendance la neutralisation du pH Dans les sols un peu acides le pH s
126. roline Lohou Ville de Paris Je voulais non pas poser une question mais apporter un compl ment d information sur deux points abord s lors du dernier expos Vous indiquiez tout l heure qu il ne semblait pas y avoir de tigre du platane en le de France Je tenais vous informer que le tigre du platane est bien pr sent sur la ville de Paris Pour de plus amples informations chacun peut contacter la F d ration R gionale de D fense contre les Organismes Nuisibles FREDON Par ailleurs vous indiquiez que le recyclage des agr gats b ton pouvait tre une volution possible pour la r alisation de m lange terre pierres plus durables La Mairie de Paris a r alis une tude en partenariat avec l INRA de Grignon d Angers l entreprise Sol Paysage et le Centre de Recherche sur la Propret et l Energie V olia Environnement Cette tude portait sur la s lection de nouveaux m langes avec pour objectifs l am lioration de la porosit et la recherche de nouveaux mat riaux substituer la pouzzolane qui effectivement est une ressource non renouvelable Cette tude a dur trois ans et a permis de tester des mat riaux tels que la brique concass e le b ton le plastique broy le compost de d chets verts et le refus de compost de d chets verts Compte tenu des r sultats obtenus au cours des trois ann es du projet les produits qui semblent tre les plus int ressants pour leur r sistance l
127. s Doit on replanter l identique ou diversifier les mod les de gestion Le sch ma initial de plantation tait assez monotone c est peut tre l occasion de diversifier l aspect des voies arbor es Que proposer en taille de formation Une taille plus s v re pourrait tre admise lorsqu on est en pr sence d arbres contraints par exemple en fa ade L id e consisterait s lectionner des charpentes basses dans une logique de balivage volontariste Ces axes conserver seraient simultan ment claircis par le haut afin d viter qu ils s tiolent l horizontale et retombent dans le gabarit de la voie Ce sont des choses qui peuvent tre test es sur des chantiers pilotes Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s Les arbres des villes nouvelles 30 ans apr s Par Thomas Schmutz Pour la programmation des interventions nous proposons d espacer les interventions sur les arbres ch tifs cela peut para tre vident et de les rapprocher sur des arbres vigoureux en encourageant sur ces derniers quelques suppressions d axes sur des diam tres plus importants Concernant le pilotage des chantiers nous travaillons actuellement l laboration d un document navette unique qui clarifie les d tails ex cutoires et assure le pilotage des travaux depuis la programmation annuelle jusqu la r ception des travaux L enrichissement de codes travaux est n cessaire mesure que les ar
128. s la r cup ration et que j ai compl tement transform e J ai 96 couteaux qui tournent 4 500 tours avec des couteaux en ardox 500 C est donc tr s dur Le tranchant et la vitesse font que je peux atteindre une granulom trie qui a environ 1 cm La granulom trie est importante plus votre copeau va tre fin plus la taille va se faire rapidement Quand vous appliquez un broyeur avec une telle finesse vous avez une application qui se fait de fa on homog ne autour des plants et facilement De plus cela dure dans le temps El a Asselineau Coauteur d un ouvrage sur le En fait je pense qu il est important de comprendre que la fibre et le bois doivent tre clat s pour que la colonisation par les champignons se fasse le mieux possible Vous voyez par exemple une petite branche qui serait coup e en petites rondelles ce serait difficile pour les champignons de coloniser la mati re C est surtout important que la fibre soit clat e Olivier Damas Plante amp Cit Puisqu un apport de BRF am liore les propri t s agronomiques d un sol il est consid r comme mati re fertilisante qui regroupe la fois les engrais et les amendements Comment se positionne le BRF au regard de la r glementation fran aise sur les mati res fertilisantes Prend il le statut de d chet pandage de mati res organiques non normalis es ou homologu es ou celui de produit rapprochement des normes composts A t on ainsi des limites
129. s au pi ton Par contre d s lors qu une plantation se r alise entre des places de stationnement elle s accompagne de dalles de r partitions Les arbres tant soumis des agressions de toutes sortes il est indispensable de les prot ger au maximum par des syst mes physiques Si certains dispositifs ont t tudi s leur installation n est pas syst matique Mais les d g ts occasionn s aux arbres peuvent tre de diff rentes natures blessures au tronc corces arrach es ou d coll es branches cass es arrach es ou br l es arbres branl s racines coup es R guli rement confront ce type de situation le D partement s est rapidement dot d un bar me d indemnisation assez proche de la m thode BEVA Bar me d Estimation de la Valeur des Arbres qui est probablement la m thode la plus utilis e en France par les collectivit s Je ne d velopperai pas cette m thode ici d autant plus qu elle fait l objet d un article dans la Lettre de l arboriculture que vous avez certainement lue attentivement Je m attarderai cependant sur ses qualit s et ses d fauts Ce bar me d indemnisation fonctionne particuli rement bien dans le cadre de la r paration de pr judices subis et est rarement remis en cause par les assureurs est assez dissuasif pour les particuliers qui souhaiteraient abattre un arbre pour cr er un bateau d acc s leur propri t Par contre il n est pas assez dissuasif pour les grou
130. s et de ne plus pouvoir planter lorsque vous aurez choisi de le faire Jacky Martinot Cg 94 Les abattages sont g n ralement suivis par des essouchages par carrotage Cela implique qu il faille boucher des trous pour la s curit des usagers S il est pr vu de replanter imm diatement nous rebouchons avec de la terre Si nous ne replantons pas nous rebouchons avec de la grave ciment ou avec du b ton Ces dispositifs sont provisoires mais il arrive que le provisoire dure avant qu on atteigne les 40 de mitage qui d clencheront le renouvellement de l unit de gestion Si la nature a horreur du vide les communes aussi Effectivement il n est pas rare de retrouver une place de stationnement ou un panneau d information sur l emplacement d un arbre abattu Dans ce cas le projet de renouvellement des plantations supprimera une place de stationnement ou un panneau Par contre si c est un bateau d acc s une propri t qui a t am nag sur l emplacement on d clarera l emplacement abandonn et on ne replantera pas Thomas Schmutz Cabinet Aub pine Les arbres de voirie sont souvent espac s de 6 8 m la plantation souvent sur la r f rence de 2 longueurs de places de parking En termes paysagers c est une distance sympa pour rythmer un cheminement pi ton Mais on sait qu un espacement de 12 m voire 20 m suffit cr er un effet d alignement pour les voitures et les arbres manquants dans une s quence passent g
131. s r seaux en tranch e dans des dalles de b ton arm de 17 cm A l exemple d Angers nous avons galement proc d des plantations en m lange terre pierres Mais nous n avons toutefois pas scrupuleusement respect le mod le angevin Nous proc dons un m lange homog ne de 5 volumes de granulats diam tre 40 80 pour 2 volumes de terre s che Ce m lange est compact par couches de 20 30 cm Mais nous ne drainons pas nos fonds de fosse nous n apportons pas de goutte goutte Comme pour tous les alignements l arrosage est manuel et suivi par tensiom trie Evidemment nous retirons 1 m3 de m lange terre pierres pour apporter la terre franche l emplacement futur de la motte Et malgr ces diff rences nous obtenons de bons r sultats Alors puisqu il est question de bilan que dire de ces deux m thodes que sont la dalle de r partition et le m lange terre pierres A l heure o il devient de plus en plus difficile de trouver de la terre en r gion parisienne il semble indispensable de l conomiser et le m lange terre pierres s y pr te tr s bien Le m lange terre pierres est galement indispensable la plantation d alignement sur les rampes d acc s aux ponts les vibrations des v hicules en circulation compacte la terre m me sous une dalle de r partition ll n y a pas d normes diff rences de co ts puisque la fosse de 10 telle qu elle vous a t d crite co te enviro
132. souvent juxtapos es sans logique Pour revenir aux irr gularit s je pense que le choix d un type d essence permet de hi rarchiser les voiries de les personnaliser et effectivement de les identifier Quoiqu il en soit c est la typologie de la voirie et la lecture qu on veut en faire qui doivent d finir le choix des essences et le mode de gestion port libre ou rideau Dans certains contextes on peut sans doute m langer des essences ou alterner le libre et le rideau dans un m me alignement pour marquer un v nement par exemple mais je crois le g n ralisant on aboutirait une banalisation des espaces Chantal Pradines association Arbres et Routes Je ne pense pas qu on puisse consid rer une plantation d alignement comme une succession d arbres isol s Mais pour revenir au choix ou non de replanter un arbre manquant il semble naturel de combler les trous cr s par des ann es d abandon Une r elle politique de lt regarnis gt est la seule m me d assurer la conservation des alignements Car la disparition progressive des arbres les efface de la m moire et n cessite un effort de replantation ult rieur plus important Une politique de lt regarnis gt par ailleurs l avantage de recr er une continuit entre les arbres d ges diff rents n cessaire au regard de la biodiversit Cette politique de regarnis est tr s largement pratiqu e au Luxembourg notamment Bertrand Duchez Cg 77 Je s
133. ste Vous citiez tout l heure trois principales m thodes d application du BRF Quelle est la m thode la plus appropri e aux arbres El a Asselineau Coauteur d un ouvrage sur le Par rapport aux arbres c est plut t le paillage ou alors un apport pr compost suivant l ge l tat L id al reste de toute fa on le pr compostage des BRF avec un paillage imm diat dessus parce qu on aura un terreau qui est vivant Ce n est pas le terreau mort qu on trouve dans les sacs L c est un terreau vivant qui est inocul en micro organismes en spores fongiques C est donc un terreau vivant et qui besoin d un mulch Mais cela peut tre en mara chage en horticulture dans tous les domaines L incorporation seule m thode la plus simplifi e peut tre utilis e aussi en horticulture comme dans tous les domaines Le paillage est malgr tout plus adapt aux plantations d arbres Jacques H bert P pini riste qu b cois pionnier dans l usage du BRF Les techniques s appliquent peu pr s tous les types de plantations Le choix s effectuera plut t en fonction du stade auquel on se trouve dans la plantation Si la plantation est d j faite il est s r et certain qu il vaut mieux mettre le paillis M me en horticulture Les gens m ont tous dit de fa on unanime que des plantations en haies ou un arbre isol trait es de cette fa on avec une application en paillis taient reconnaissables entre toutes
134. t houppier gt 5 m de long libre et houppier lt 5 m de long libre et houppier gt 5 m de long Les diff rents crit res de diagnostic ont t red finis dans le cadre du SIG espaces verts afin d en faciliter la compr hension et une formation sp cifique a t organis e pour l ensemble des gestionnaires Une autre notion sp cifique a galement t imagin e 1993 afin de permettre d appr cier l tat de l unit de gestion par rapport l ensemble des unit s de gestion du patrimoine d partemental le score de l unit de gestion moyenne des notes de d ficience pond r e par le diam tre moyen des arbres Ce sont ces scores qui ont permis de d finir en 1993 les listes de priorit s de renouvellement des unit s de gestion pour raisons sanitaires lors des 15 prochaines ann es Le plan de gestion Afin d assurer la p rennisation et le d veloppement du patrimoine arbor un plan de gestion t mis en uvre autour notamment de 2 axes principaux gt une politique de plantation originale gt une strat gie d entretien du patrimoine Le fondement d une politique de gestion est la plantation de jeunes arbres qui constituent la source d enrichissement et de renouvellement d un patrimoine arbor Un arbre vit longtemps et pousse lentement L talement des plantations sur une longue p riode doit tre pr vu afin de limiter les d s quilibres de classe d ge et de p renniser le patrimoine Le choix a t
135. t les mieux adapt s Cela exigera 7 15 ann es de travaux et de soins Pour lever harmonieusement les jeunes plants il faut travailler parall lement sur leurs branches et sur leurs racines Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s Projection du film Le cernage est une taille souterraine pratiqu e tous les trois ans Elle donne aux jeunes plants un syst me de racines concentr es riches en petites radicelles Ainsi les arbres s adapteront mieux leur vie urbaine dans des volumes de terre limit s L ensemble des branches le houppier est lui aussi taill r guli rement Ces tailles de formation d finissent la charpente de l arbre et lui donnent une croissance quilibr e Un jour les arbres doivent quitter la p pini re Quand le diam tre de leur tronc est suffisant on les transplante avec soin vers les lieux o l on a besoin d eux C est une op ration d licate faut conserver autour des racines une motte qui permettra au jeune arbre de bien commencer sa nouvelle vie Pendant ce temps sur le site des travaux pr paratoires ont lieu Il faut d couper le rev tement du sol et entamer le trottoir ou le bas c t pour creuser des fosses de plantation qui atteignent 10 15 m Tout est pr t On peut ouvrir les trous de plantation et amener les jeunes arbres La plantation commence La dimension des fosses et la qualit de la terre v g tale apport e sont essentiel
136. te la mati re en m lange avec du fumier Sur le passage des b tes cela prot ge les animaux Ils ne pi tinent pas dans la boue Et cela prot ge aussi du tassement Pour l anecdote des exp rimentations ont t men es sur des parcelles de luzerne avec et sans BRF Sans BRF il y a un peu d adventices et avec BRF il n y a plus du tout d adventices ll a de nombreux avantages utiliser le BRF Les BRF stimulent la vie du sol Cela commencera d abord par les myc liums ces pourritures blanches qui vont coloniser ces petits broyats et qui vont tre le point de d part de tout un r seau trophique un r seau alimentaire qui va s installer la suite Ces champignons vont tre brout s par des collemboles par exemple Apr s vont venir des acariens des diatom es des bact ries Mais le point de d part ce sont les champignons C est l que se fait la diff rence avec toutes les autres m thodes et tous les autres apports de mati re organique C est ce qui expliquerait beaucoup de r sultats suite l apport de broyat dans un sol La vie va donc tre stimul e et on peut remarquer des turricules de vers de terre Les vers de terre adorent les BRF Des tudes comparatives ont d ailleurs t faites en leur proposant diff rents supports du terreau du compost du fumier des lls vont tous sur les BRF Gr ce cette activit intense biologique floristique et faunistique a une restructuration du so
137. tence du ma tre d ouvrage c est lui de d finir le r sultat attendu d s la passation de commande et apr s jusqu valoriser le travail bien ex cut Cela nous semble une des cl s importantes Apr s voir comment les entreprises peuvent r agir Fran ois Freytet animateur du colloque Est ce que V ronique Keignaert peut s exprimer ce sujet V ronique Keignaert Communaut d agglom ration de Saint Quentin en Yvelines Notre cahier des charges d crit pr cis ment que l on entend par taille de formation d entretien d ajustement ou recalibrage et l implication des entreprises passe par le respect des directives ainsi d finies Corinne Bourgery Cabinet Citare Les arbres apparaissent enracin s tr s superficiellement mal ancr s donc et sont juste au bord de la voie N est ce pas inqui tant pour leur solidit Thomas Schmutz Cabinet Aub pine Je n ai pas la r ponse Cela m voque d j deux choses la premi re les arbres sur les merlons dont j ai peu parl qui sont souvent enracin s sur 10 20 cm en situation extr mement expos e au vent et en concurrence forte entre eux ont t plant s 1 m sur 1 m Nous proposons des choses et on va en discuter la semaine prochaine qui ne sont pas du tout dans les m urs et c est peu dire C est par exemple l entretien des merlons pas furetage C est dire que toute tige qui d passe 10 15 m de haut on la met terre Dans les merlons peu f
138. tes de qualit avec des propri t s organoleptiques tr s int ressantes beaucoup de prot ines dans les grains dans les fruits les l gumes des vitamines et un taux de conservation tr s int ressant Les l gumes se conservent tr s longtemps apr s r colte et sans aucun traitement Sur l avoine et sur le bl a remarqu moins de fusariose au stockage galement Donc un meilleur stockage et une meilleure conservation une meilleure qualit et un meilleur go t Un autre des avantages et non des moindres les m canismes sont universels Absolument partout sur la plan te cela fonctionne Maintenant il faut un peu ajuster les m thodes d application suivant les climats suivant les sols Mais cela fonctionne partout Pour tre honn te il y a aussi des petites contraintes et d savantages avec les Suivant les techniques qu on va utiliser il y aura une mobilisation de l azote du sol Mais ce n est pas une fatalit et on peut anticiper le probl me Suite un apport de mati res organiques de choix comme les BRF il y aura au d part beaucoup de limaces ce qui est un ph nom ne r current actuellement suite aux bouleversements et aux monocultures environnantes Mais l aussi on peut g rer le probl me En pleine campagne le BRF risque de beaucoup attirer les sangliers tant donn la pr sence des champignons Il faudra donc r fl chir cela Parmi les contraintes on peut citer le fait m me de broyer
139. tilleul le fr ne et bien s r le ch ne dans la succession des for ts et par opposition aux essences pionni res du type peuplier saule orme etc Le ch ne est le meilleur car il a plus de polyph nols Les polyph nols sont peu inhibiteurs de croissance El a Asselineau Coauteur d un ouvrage sur le BRF C est l id al en fait C est l optimum c est le Mais on peut quand m me utiliser toutes les essences feuillues en g n ral L id al reste toujours un m lange d essences car on fait aussi avec que l on De toute fa on la branche reste de la mati re organique que ce soit une essence pionni re du bois dur ou du bois tendre Cela reste quand m me de la lignine angiosperme principalement et c est ce qui compte Abdelkader Bensaoud Soci t Hydrasol Les apports de BRF commencent par consommer l azote disponible du sol pouvant provoquer ainsi une carence azot e Comment compenser ce d ficit Qu en est il de la migration de la mati re organique dans le temps Jacques H bert P pini riste qu b cois pionnier dans l usage du BRF Pour ce qui est des arbres je ne crois pas qu il y ait vraiment de probl mes avec la question de faim d azote parce que le BRF est appliqu en surface La transformation en humus va se faire d une fa on naturelle comme cela se passe en for t Vous allez avoir une bonification imm diate et une r tention d eau des nutriments et sp cialement va se
140. tion des espaces verts et du paysage Cinq points sont abord s lors de l laboration des projets de renouvellement ou de cr ation gt Ces op rations sont elles inscrites au sch ma directeur de la voirie sch ma qui d finit les priorit s de requalification ou de cr ation de routes d partementales gt Est il opportun de planter gt Ces plantations doivent elles tre r alis es de mani re synchrone avec la voirie gt O se situe physiquement la plantation gt Quelles essences est il envisageable de planter Les renouvellements On parle de renouvellement lorsqu une unit de gestion sur la base des relev s r alis s en 93 ou 94 est constitu d arbres d p rissant ou ne pouvant tre maintenus sur pied sans risque Il s agit l de remplacement en globalit de l unit de gestion Le graphique ci dessous permet de visualiser les op rations men es en relation avec nos coll gues de la voirie ou celles men es par la Direction des espaces verts et du paysage Evolution du nombre d arbres d alignement plant s par les services d partementaux dans le cadre de renouvellement 400 350 300 250 200 150 100 50 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 E Direction de la voirie Direction des espaces verts 2 Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s 25 86 up 80 De la plantation l entretien
141. tons vers d autres essences comme l aulne avec lequel les r sultats vont du meilleur au pire ou l orme Nous aurons bient t des alignements de ch nes verts de parasol et de micocouliers le long de la RN7 la route du soleil Un congressiste Etes vous confront s aux probl mes d allergie au pollen Cela influence t il la programmation des interventions et avez vous t amen s en discuter avec les lagueurs Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s De la plantation l entretien D bat Marc Staszewski Cg 94 On voquait tout l heure la r gularit de certains courriers concernant les tailles en rideau qui ont t nettement moins nombreux cette ann e la suite d une plus grande information vers le grand public Je peux constater en revanche une recrudescence des appels t l phoniques et des courriers de riverains se plaignant de probl mes d allergies et de pollen Que r pondre La majorit des plaintes concerne le platane Sans vouloir para tre trop inhumain vous imaginez bien qu on ne va pas abattre 35 de notre patrimoine parce que quelques personnes souffrent de probl mes respiratoires D autant plus que le pollen peut tre port par le vent sur des kilom tres et des kilom tres On d passe les fronti res du Val de Marne Pour revenir la question concernant la discussion avec les lagueurs en v rit nous n avons pas eu cette d marc
142. tude pilote a rapidement constat que les mises jour de cette base 5 impossibles r aliser le rep rage des arbres n tant pas individualis est apparu gt que les caract ristiques devaient tre relev es lt l emplacement gt gt que faute de lev s cartographiques un sous regroupement de ces emplacements en lt station gt en faciliterait le rep rage gt qu une synth se des informations l chelle de lt l unit de gestion gt s av rait pertinente en terme de gestion gt que les donn es dendrom triques devaient permettre la commande des travaux Seule l informatique pouvait r pondre ces attentes Entre 1991 et 1993 en collaboration avec la Direction des services informatiques du Cg94 une base de donn es informatique constituant un inventaire vivant et r guli rement mis jour du patrimoine arbor des Rd a t cr e en interne Cet outil devait permettre la gestion d alignements d arbres le long des Rd sans disposer de support graphique Les diff rents crit res d inventaire r pondaient donc aux besoins sp cifiques de cette gestion et notamment aux imp ratifs de s curit et de gabarit sur le domaine public routier Cet outil tait sp cifiquement adapt une petite quipe de gestionnaires seuls familiaris s avec les diff rents codes n cessaires aux mises jour Seuls les exports en impression papier taient traduits en clair et facilement compr hensibles
143. ues et environnementales Notre collectivit compris et met un point d honneur raisonner au pr sent pour pr server le futur et concilier les progr s conomiques et sociaux sans mettre en danger les quilibres naturels Tel est notre engagement Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de l arbre 20 ans apr s Ouverture du colloque Je souhaite ce colloque vous permette d changer autour des exp riences de chacun et qu il participe ainsi l volution des m thodes et des techniques pour enfin un plus grand respect des ces arbres qui nous sont si chers Alain Nicaise directeur des espaces verts et du paysage Conseil g n ral du Val de Marne Bonjour tous Tout d abord je tenais vous remercier de votre pr sence et je souhaitais saluer la pr sence de Nicolas Mati qui a t l origine de notre Secteur arboriculture avec une petite pens e galement pour Laurent Mailliet qui pas pu venir Curieusement ces deux personnes qui taient les pionniers de Arboriculture dans le Val de Marne et au del de ses fronti res s occupent tous deux aujourd hui de routes dans d autres d partements Consolons nous en pensant que nous connaissons au moins deux routiers gt qui sont sensibles Arbre Mais si l objectif de cette manifestation est bien de regarder que chacun d entre nous fait ces derni res ann es ne soyons pas nostalgiques La plupart des colloques parlent de
144. uis pass un deuxi me un troisi me J ai d cid de prendre le t l phone et j ai appel des arboriculteurs La meilleure fa on que j ai trouv e c tait de leur dire Vous faites affaire avec des d chetteries quand vous voulez vous d gager de vos r sidus et vous devez payer Moi je pourrais vous acheter vos d chets Je fais affaire maintenant avec 7 fournisseurs dont le plus important repr sente 10 camions J ai eu des moments de pointe cette ann e o je recevais 10 12 camions par jour Cela repr sente entre 6 et 8 m de moyenne et tout cela s est pass sur une dur e de temps d environ 2 3 semaines Je re ois tous les jours des camions de branches Je l utilise en mat riau frais et ce que je n utilise pas BRF je le passe au compost Vous pouvez faire la m me chose aussi de votre c t Lorsque vous arrivez chez un fournisseur il y a peut tre une ducation faire pour promouvoir cette technologie Vous pouvez offrir simplement de l utiliser pour le mettre au pied de l arbre Ce que l on prend l arbre on peut le remettre au pied de l arbre simplement pour favoriser humus du sol Vous pouvez offrir aussi de l utiliser en horticulture ou tout simplement de fabriquer un terreau sous forme de compostage quelconque Cela implique un effort de communication qui peut se traduire par de la formation ou tout simplement par la r daction d un d pliant traitant du sujet Quelqu un comme El a Asselineau ou
145. un premier temps de d finir les modalit s de mise en uvre de cette m thode dispositif tensiom trique de r f rence 3 sondes environ 10 d arbres quip s Dans un second temps ces exp rimentations ont permis d affiner les aspects interpr tatifs des mesures qui peuvent se d cliner en trois niveaux Premier niveau Le pilotage de l arrosage en d cidant de l opportunit et de la dose apporter Second niveau L valuation de la fertilit physique des sols en d terminant notamment la capacit de drainage Troisi me niveau le suivi de la progression des racines dans le sol pour valuer la reprise des jeunes arbres et juger de la dynamique d enracinement Une exp rience men e Lille concernait le suivi de de jeunes arbres en dehors de la fosse de plantation plus particuli rement sous voirie Nous avons en effet pu constater qu la troisi me saison de v g tation apr s la plantation les sondes situ es sous la chauss e environ 2 m 50 du tronc ont r agi t moignant ainsi de l activit racinaire des arbres en dehors de la fosse de plantation Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s Pour des plantations lt durables D bat Un congressiste Vous nous expliquiez tout Fheure que les dalles de r partition en b ton arm prot geaient les syst mes racinaires des tranch es des concessionnaires Mais elles imperm abilisent
146. us d plorons surtout des pertes dues la suie de l rable tr s pr sente apr s la canicule de 2003 et au phellin tachet sur platane responsable de nombreux probl mes m caniques et donc d abattages s curitaires Mais il n existe aucun traitement contre ces infestations qui se d veloppent essentiellement par les plaies ll convient donc de limiter ces probl mes par l ex cution de coupes de faibles sections ainsi que par la d sinfection des outils Concernant les ravageurs en compte un certain nombre comme l araign e rouge ou le puceron sur la mineuse du ma connaissance il a pas de tigre du platane sous nos latitudes S il existe des traitements contre ces ravageurs la lutte chimique pose deux types de probl mes d une part il faudrait traiter l ensemble des arbres d une zone au bon moment quel que soit le propri taire public ou priv qui l chelle d un d partement est absolument impossible quoi bon traiter un alignement de marronniers contre la mineuse si dans la rue voisine la commune ou le particulier n en font pas autant Conseil g n ral du Val de Marne Une politique de arbre 20 ans apr s Pour des plantations lt durables Par Marc Staszewski D autre part ces traitements utilisent des mati res actives qui m me si elles disposent d agr ments pour une utilisation sur domaine public n en sont pas moins des produits chimiques qui
147. ux commerces ce qui explique l importance du stationnement dans les projets de plantation ce propos je vous invite retenir deux chiffres 13 m 50 et 8 m 50 Pour installer deux places de stationnement entre chaque arbre il convient de planter 13 m 50 daxe en axe Pour une place de stationnement il faut planter 8 m 50 d axe en axe En dehors de ces distances vous n obtiendrez qu une place et demi ou deux places et demi et toujours des coups de pare chocs sur les troncs Pour revenir votre question et la mixit des essences en alignement nous en avons quelques exemples Je viens de citer l avenue L on Blum Cachan qui pr sente une grande vari t d essences J ai cit dans mon expos les quais de Seine Alfortville avec des s quences de tilleuls au milieu d un alignement platanes Mais cela ne repr sente pas notre quotidien et nous n avons aucun projet de ce genre dans nos cartons De plus nous sommes sur des axes d partementaux Nous ne sommes pas sur des voies communales Il faut bien faire la diff rence faut donc trouver des arbres qui puissent s adapter la voirie est vident que si s amuse mettre des cerisiers fleurs le long d une voie d partementale vous imaginez bien ce qui se passera la hauteur sous couronne n tant pas suffisamment assez haute ces arbres seront immanquablement bless s Marc Staszewski Cg 94 Je pense qu il y a galement un souci d identit
148. z x Si vous avez des id es d application essayez N ayez pas peur d essayer Jacques H bert P pini riste qu b cois pionnier dans l usage du BRF Une des choses que je n ai pas dites c est que je suis tr s s lectif Mais cette s lection entra ne la qualit et j exclus tout arbre malade ou porteur d insectes Comme on le disait tout l heure il y un processus phytosanitaire qui s installe dans type de proc d J ai remarqu qu au jardin j ai tr s peu de probl mes de maladies et d insectes Il a pas de d bordement El a Asselineau Coauteur d un ouvrage sur le BRF II semble qu il ait pas de colonisation et de parasitisme ensuite Un congressiste Vous ne parlez que de rameaux frais et de pousses annuelles Faut il comprendre qu on ne peut pas utiliser les bois des charpenti res ou du bois de tronc pour faire du BRF El a Asselineau Coauteur d un ouvrage sur le BRF Oui Ce n est pas le m me bois Disons que ce n est pas la m me lignine Le bois caulinaire a une lignine qui est beaucoup plus difficile d grader et il est colonis par un autre champignon plut t brun Mais le bois de tronc n est pas mauvais non plus Toutefois cela ne rentre pas du tout dans la d finition de bois ram al fragment BRF ce n est que de la branche de 7 cm J ai effectivement oubli de pr ciser que c est surtout du bois vivant frais et vert Si on laisse s cher les branches on perdra en nut

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