Rapport sur la thèse de Monsieur Wilfried Despagne
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1. Paris le 1 Mars 2010 R gis Bourbonnais as2. des fins de pr vision moyen terme En synth se ce chapitre 4 pr sente en d tail et en toute transparence le travail de recherche de WD Son apport est incontestable tant sur la pr sentation des m thodes de pr vision utilis es en entreprise des difficult s rencontr es sp cialement le probl me des jours f ri s de l valuation de la qualit de la pr vision Malgr les critiques formul es sur un exc s de traitement statistique je reste tr s positif sur ce chapitre central de la th se Je ne commente pas le chapitre 5 Simulation des flux de marchandises sur un quai de messagerie car je suis totalement incomp tent sur ce domaine Quelques commentaires suppl mentaires par ordre d croissant d importance sur cette th se Pas un mot au chapitre 1 sur un th me la mode Transport et d veloppement durable Pas un mot sur les m thodes modernes d analyse des s ries temporelles mod lisation ARCH GARCH coint gration saisonni re qui ont values en 2003 le prix Nobel d conomie l Am ricain Robert F Engle et au Britannique Clive W J Granger L Acad mie des sciences de Su de a ainsi r compens deux conomistes dont les travaux sur les m thodes conom triques des s ries temporelles ont contribu s am liorer la fiabilit des pr visions conomiques et financi res Enfin ce que je consid re comme une lacune dans cette th se aucun travail de recherche s rieux sur
3. la question du Make or Buy et de la solution progicielle Il aurait t judicieux de recenser l ensemble des progiciels du march et de v rifier leurs fonctionnalit s par rapport aux besoins de l entreprise Par exemple un outil comme FuturMaster aurait pu j imagine convenir En conclusion g n rale l heure ou trop souvent le reproche est fait l universit d tre loign e des pr occupations des entreprises le travail de WD est sans conteste une preuve d ouverture Il est clair que la th se de WD est une th se de type professionnelle comme c est courant aux USA et cela n est absolument pas p joratif sous mon criture Nous avons not dans ce rapport un certain nombre de remarques de manques d imperfection concernant cette th se dont la principale critique r side dans le manque d analyse sur beaucoup de points qui auraient m rit s des approfondissements Cela ne retire rien l immense travail effectu par WD et surtout ce qui me semble encore le plus important c est d avoir su r pondre une probl matique d entreprise avec tout le s rieux et la r flexion n cessaires L objectif est atteint la soci t STEF TFE dispose d un outil de pr vision op rationnel et qui donne satisfaction Je suis certain que lors de la soutenance orale WD saura apporter des l ments de r ponses toutes les remarques formul es je suis donc favorable la soutenance de cette th se
4. rien expliciter La section 3 2 4 pr sente le mod le de Holt Winters utilis dans une autre agence Nous regrettons une nouvelle fois le manque d analyse critique de WD ce chapitre certes important aurait m rit plus de d veloppement pourquoi ces m thodes ne donnent elles pas satisfaction pourquoi ne pas continuer les utiliser quelles sont les limites etc A toutes ces questions WD aurait du apporter des r ponses Le chapitre 4 constitue le c ur de la th se car il pr sente en d tail le syst me de pr vision d velopp dans le cadre de cette th se Apr s un bref aper u de la nouvelle organisation et de la pr sentation des s ries temporelles pr voir sont elles ind pendantes la section 4 3 consiste en une revue de la litt rature de l tat de l art des m thodes de pr vision des s ries temporelles La section 4 4 aborde la description du mod le d velopp Une affirmation me semble erron e page 132 Plus l historique des donn es observ es est long plus la pr vision est robuste suivi de un historique court cr e de l inertie coquille La m thode de correction des valeurs aberrantes extr mes me semblerait un terme plus appropri est clairement expos e ainsi que la m thode de correction Les choix m thodologiques sont tout fait justifi s et comme le souligne juste titre WD le nettoyage de l historique est la base de l difice Deux m thodes de pr vision con
5. son param trage La p riode de rafraichissement mise jour du calcul l aussi m rite d bat et je ne suis pas du tout d accord avec l affirmation de WD page 63 Plus lev e est la fr quence de rafraichissement meilleures seront les pr visions La section 2 2 4 Choix des techniques de pr vision aurait utilement t illustr e par un tableau synth tique dommage Je ne suis pas certain que l arbre de s lection page 65 soit d une grande utilit Des aspects tr s importants comme la validation de la pr vision le co t de mise en place et de fonctionnement les qualit s requises du pr visionniste la proc dure d laboration l objectif de qualit de pr vision sont autant de sujets tr s importants mais abord s de mani re extr mement rapide sans approfondissement r el La section 2 3 traite de l organisation et des techniques de pr vision nous pouvons regretter que le mod le indicateurs en avance ne soit pas cit alors qu il est tr s utilis dans le secteur industriel Notons quelques points qui auraient m rit s nuance et discussion en ce qui concerne la section sur les progiciels Page 86 les progiciels ne permettent pas de combiner des m thodes statistiques et empiriques le choix du mod le par le Best Fit Enfin la derni re section concerne la mesure de la qualit de la pr vision je pense que cette section aurait m rit plus de d veloppement et l encore le sujet est trai
6. Rapport sur la th se de Monsieur Wilfried Despagne Titre Construction analyse et impl mentation d un mod le de pr vision Auteur R gis Bourbonnais HDR Universit de Paris Dauphine La th se de Monsieur Wilfried Despagne WD est consacr e la mise en place d un syst me de pr vision au sein d un transporteur sp cialis dans la chaine du froid La probl matique de la th se de WD est donc d lib r ment une probl matique d entreprise Comment am liorer les pr visions des quantit s de marchandises transporter afin d optimiser les capacit s ressources en mat riel et moyens humains mettre en uvre Apr s une introduction pr sentant la probl matique de la th se le chapitre 1 est consacr la pr sentation de l activit du transporteur sous temp rature dirig e Ce chapitre tr s descriptif est un m lange entre l activit du transporteur le contexte conomique la logistique et le Supply Chain Management la logique aurait command que la section 1 1 2 pr sentation du groupe STEF TFE soit avant la section 1 1 1 4 La section 1 2 intitul e A l coute de l industriel titre tr s bien choisi nous fait rentrer dans la probl matique de l entreprise et donc dans le sujet WD nous pr sente les enjeux pour l entreprise et les difficult s du sujet Les sections suivantes pr sentent les aspects g n raux de la mise en place d un syst me de pr vision ainsi que les contrain
7. currentes sont expos es Une m thode par d composition tendance saisonnalit hebdomadaire et quotidienne Quelques remarques tendance par palier pourquoi Une m thode de lissage double mod le de Holt sur la s rie CVS n aurait elle pas t plus adapt e Les saisonnalit s hebdomadaires et quotidiennes sont elles ind pendantes Une m thode de d composition selon le tableau de Buys Ballot r gression lin aire Cette m thode postule une rigidit de l ensemble des composantes tendance et saisonnalit Enfin les v nements calendaires jours f ri s font l objet d une attention toute particuli re section 4 4 6 car ils constituent une source de pollution tr s importante et se r v le toujours tr s d licat traiter Le travail de recensement de WD est tr s minutieux et la m thode propos e est tr s ing nieuse En revanche l utilisation du mod le de Holt Winters sur les r sidus hors tendance et hors les saisonnalit s me semble tr s hasardeux section 4 4 9 comment concevoir qu il existe encore de la saisonnalit apr s le premier traitement La m thode de d saisonnalisation serait donc erron e Dans ce cas il convient de l am liorer et non pas de d saisonnaliser nouveau une s rie CVS La proc dure de normalisation des pr visions section 4 4 12 est claire et me semble pleinement justifi e En synth se pour le moteur de calcul Horizons WD a d velopp un bel outil d
8. e pr vision dans l ensemble tout fait satisfaisant sans sophistication exag r e Cependant je souligne que le choix du traitement final du r sidu ne me semble pas justifi mais ne doit pas modifier de mani re significative le r sultat du calcul r sidu du mod le en Log La section 4 5 Validation du mod le math matique propos est aussi tr s importante car elle traite de l valuation de la qualit de la pr vision Cette section recense et synth tise l ensemble des indicateurs Une application est d taill e pour l agence de Nantes Page 163 il aurait t int ressant de comparer l cart type de l erreur de pr vision celui de l cart type de la s rie CVS L analyse effectu e par WD des carts concernant les Jours f ri s est tr s pertinente et r v le bien les difficult s de prendre objectivement en compte ce probl me Etant incomp tent sur les sections 4 6 et 4 7 je ne fais aucun commentaire La section 4 8 Mode d emploi du syst me de pr vision insiste tr s justement sur l importance de la validation de la pr vision et sur la valeur ajout e de l intelligence humaine Un essai de calcul de ROI section 4 9 est toujours hasardeux WD tente cependant avec r alisme et modestie de quantifier les gains attendus dommage qu un tableau synth tique ne soit pas pr sent cela aurait facilit la lecture La conclusion de ce chapitre ouvre une piste sur l utilisation de l outil
9. t un peu trop rapidement pas un mot du d bat avantage inconv nient de ramener l cart la valeur r alis ou la valeur pr vue Ce chapitre 2 aborde des questions fondamentales il est exhaustif sur l ensemble des th mes mais il manque d approfondissement d esprit critique et de recul sur chacun de ces th mes II a un go t d inachev et c est vraiment tr s dommage Dans un travail de th se nous nous serions attendus un apport personnel plus important Ce chapitre 2 aurait mon avis mieux trouv sa place en lieu et place du chapitre 1 Le chapitre 3 peut tre consid r comme un chapitre de transition l analyse de l existant chez le transporteur Une premi re section 3 1 pr sente le syst me d information et une deuxi me section 3 2 les diff rentes tentatives d utilisation de techniques de pr vision dans les agences moyenne mobile lissage exponentiel et mod le explicatif La section 3 2 1 purement m thodologique aurait du se trouver plus logiquement au chapitre 2 La section 3 2 2 pr sente le mod le conom trique sans aucun commentaire ni analyse critique utilis ce mod le dont les variables sont certainement coint gr es ne pr sente donc aucune validit statistique de plus la saisonnalit par variables dichotomiques est consid r e comme tant rigide La section 3 2 3 page 113 cens e d crire la m thode par d composition Tendance Cycle et Saisonnalit la cite sans
10. tes et sp cificit s au sein du transporteur Enfin la derni re section est consacr e la m thodologie de la gestion du projet ce chapitre est tout fait int ressant et ma connaissance tr s original car il reprend toutes les tapes de la construction de la solution en identifiant parfaitement les diff rentes phases d laboration du mod le math matique de pr vision Ce premier chapitre posant la probl matique pour l entreprise est bien s r un passage oblig dans le cadre d une th se CIFRE il est globalement r ussi m me si certains paragraphes sont un peu r barbatifs lire pour un lecteur profane Cependant il dresse bien le tableau de l activit Transport sous froid des contraintes que cela g n re et des besoins ressentis par l entreprise Le chapitre 2 Etude d un syst me de pr vision et de reporting traite de l environnement du syst me de pr vision La section 2 1 1 aborde de mani re trop rapide la distinction entre pr vision de la demande et la pr vision des ventes ce point aurait m rit d tre beaucoup plus d velopp Quant l argument consistant en l existence de statistiques li s la facturation il est certes vrai mais un peu l ger Le probl me de l agr gation d sagr gation dans la hi rarchie produit et dans la dimension temporelle fait l objet de la section 2 2 il s agit d un point tr s important dans la mise en place d un syst me de pr vision et de
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