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Rapport d`évaluation de l`Agence nationale de la recherche (ANR)

1. e ex nihilo la diff rence des op rateurs publics de recherche tablissements d enseignement sup rieur organismes de recherche qui existaient pr alablement La mise en place du syst me fran ais de recherche et d innovation ce qui a rendu son positionnement difficile La nouveaut des fonctions de cette agence de moyens dans le paysage fran ais a n cessit la mise en place d une logistique humaine mat rielle financi re etc adapt e ses missions processus de programmation s lection des projets suivi bilan mais aussi son acceptation par une communaut L ANR est devenue totalement ind pendante des op rateurs de recherche qui constituaient le GIP En effet ces derniers ne sont plus repr sent s s qualit son conseil d administration CA dont l tat nomme directement la majorit des membres Les sp cificit s fortes du syst me fran ais de recherche et d innovation ont amen l ANR inventer un mode de fonctionnement pr sentant des diff rences avec ceux des agences trang res Par ailleurs il faut rappeler que l ANR est le seul tablissement public sous tutelle du minist re de l Enseignement sup rieur et de la Recherche MESR sans contrat avec l tat Dans sa r ponse la Cour des comptes3 la ministre a pos comme condition pr alable un dialogue contractuel entre L ANR et l tat la conduite d une valuation externe effectu e par l AERES C est dans ce cadre
2. augmenter sa capacit de coordination pour exercer pleinement sa mission de promotion du partenariat entre le secteur public et le secteur priv 1 La seule exception parmi les appels projets ouverts plusieurs quipes est le programme Emergence tt ve tt 7 L ANR acteur recent de l enseignement sup rieur et de la recherche en France I Un n cessaire contrat pluriannuel d objectifs et de moyens avec l tat IL a t relev pr c demment que l ANR a invent un mode de fonctionnement original En effet si les pays comparables la France disposent d agences de financement de la recherche sur projets fond es sur l valuation par les pairs celles ci sont le plus souvent sp cialis es par domaines ou par nature des recherches Dans la plupart de ces agences la priorit est donn e l innovation en favorisant les ruptures scientifiques par le financement de projets non rattach s une th matique pr d finie Une des sp cificit s de L ANR est qu elle couvre un spectre allant de la recherche fondamentale la recherche finalis e op r e par les secteurs public et priv et qu elle se doit de les faire coop rer Prenant en compte d s 2008 les priorit s de la SNRI dans sa programmation l ANR a mis en place des programmes vari s dans le cadre des orientations d finies par l tat Cette politique a pu satisfaire nombre d entreprises mais en 2009 la proportion de programmes n
3. Il assure une visibilit des ressources existantes au sein des institutions et une meilleure r activit vis a vis des entreprises L accompagnement r alis par UV ANR qui tient compte de la sp cificit de chacun est appr ci par les instituts Dans le cadre du PIA le r le de l ANR consiste appuyer le comit Carnot charg de proc der a la s lection des candidatures et g rer le programme dans son ex cution y compris pour l tude d impact Malgr lV extension du dispositif Carnot L ANR devra s attacher a maintenir la qualit de service acquise au fil des ann es Les interactions avec les p les de comp titivit sont multiples allant de la pr sence de repr sentants de p les dans les CSS et comit s de pilotage des programmes th matiques la labellisation des projets soumis a l ANR par des poles et l attribution d un bonus pdle aux projets s lectionn s Les projets ANR sont percus comme une valeur ajout e l cosyst me d innovation r gionale que constitue le p le en permettant d exploiter des travaux de recherche amont qui mobilisent des expertises scientifiques et technologiques des laboratoires publics Des projets en partenariat plus en aval dans la cha ne d innovation peuvent prolonger ces actions Toutefois la coordination entre les p les et L ANR est difficile en raison de leurs diff rences de calendrier les appels projets de ANR sont annuels tandis que les p les sont
4. en recherche et d veloppement DIRD la m me ann e dont 61 5 ont concern la recherche en entreprise financ e 9 par L tat le reste repr sentant la recherche publique financ e 92 par L tat Le budget de L ANR est donc comparer au financement par l tat de la recherche priv e 2 36 Md et de la recherche publique masse salariale incluse 15 1 Md Les subventions de L ANR repr sentent ainsi 5 6 du financement des laboratoires publics de recherche soit une part tr s cons quente de leurs cr dits de fonctionnement compte tenu du poids des cr dits r currents de personnel et d infrastructures Ceci donne l action de VANR un r el impact sur les milieux de recherche et parall lement peut inqui ter Les chercheurs qui ne b n ficient pas de ses subventions Si ce budget de l ANR est significatif il faut toutefois mentionner qu il est en baisse depuis 20093 Ill Pour les chercheurs et dans les institutions des effets positifs mais aussi des risques 1 e Pour les chercheurs L ANR a construit un syst me coh rent d appels projets fond sur une m thodologie reproductible et garantissant un traitement quitable pour tous Les programmes sont ouverts tous Les chercheurs des op rateurs de recherche publics et priv s universit s organismes entreprises etc Au sein des laboratoires les chercheurs isol s sont davantage incit s s int grer a des quipes Ce sont la des
5. par VANR ventuellement avec les p les de comp titivit pour faciliter l acc s des PME au financement de VANR4 L agence qui pourrait tre confront e a de graves difficult s si le taux de succ s diminuait devrait engager une r flexion sur la fa on de r duire la quantit des dossiers soumis au regard de ses capacit s de financement Ainsi des programmes pourraient fonctionner en sollicitant des d clarations d intention avant d inviter une fraction des proposants a soumettre des dossiers complets Certains programmes de la National Science Foundation NSF par exemple fonctionnent sur ce mode De m me alors que l ANR ne finance qu un nouveau projet par proposant et par an elle pourrait galement n autoriser qu un nombre limit de soumissions par an L acceptation d un projet par l ANR implique souvent des charges financi res que les institutions dont rel vent les parties prenantes devront supporter gt L agence devrait ainsi s assurer de l avis favorable de ces derni res ou au moins de institution pressentie gestionnaire au moment de la soumission du projet surtout lorsque leur contribution sera cons quente 1 Source ANR processus R2 s lection 2 Source rapport d auto valuation ANR 2005 2010 p 49 3 Source ARR Proc dure d organisation et fonctionnement des comit s d valuation 4 Cf chapitre La recherche finalis e et les dispositifs de soutien la valo
6. une ann e sur l autre en fonction des r ponses re ues et des bilans des programmes en cours En conclusion ce processus de programmation permet une bonne couverture des champs disciplinaires impliquant largement les acteurs et partenaires de la recherche fondamentale appliqu e et finalis e Les programmes qui r sultent de ce processus ont permis de cr er de v ritables collaborations multidisciplinaires et ont galement d montr leur pertinence par le nombre important de r ponses aux appels d offres Toutefois malgr une participation croissante de l ANR aux European Research Activities Network ERA NET sa programmation devrait davantage prendre en compte celle de la Commission europ enne Horizon 2020 et la Joint Programming Initiative en particulier Ill Une programmation dont le m canisme d allocation budg taire est plus subi que r sultant d une strat gie propre Le processus de programmation d crit pr c demment ne concerne cependant que la moiti des subventions distribu es par l agence En effet a la demande du MESR 50 des cr dits d aide la recherche sont destin s depuis 2010 a des programmes non th matiques Chaires d excellence Retours post doctorants Jeunes chercheuses et jeunes chercheurs et Blanc qui repr sente lui seul environ 80 des financements de ces programmes non th matiques Le programme Blanc a pour objet de favoriser une recherche d excellence et innovante
7. 34 6 Source rapport d auto valuation ANR 2005 2010 p 38 tt T e le personnel charg des taches d administration et de gestion qui repr sente environ 40 des effectifs de l agence et se r partit en 40 de fonctionnaires d tach s 40 de CDD et 20 de CDI L ANR malgr son statut d tablissement public a du mal recruter des fonctionnaires en d tachement m me si une revalorisation financi re de leur r mun ration leur est propos e 5 la premi re ann e 10 la seconde et 15 au del Il est vrai que la structure au vu de sa taille r duite offre peu de perspectives de carri re pour cette cat gorie de personnel La tr s forte rotation des agents doit tre bien analys e car elle pourrait aussi occasionner des pertes de comp tences des risques ventuels pour les suivis de dossiers voire des probl mes de confidentialit ou des conflits d int r t La diversit des statuts et la pr carit de certains emplois pour des fonctions similaires fonctionnaires et CDI d une part CDD d autre part entra nent des contraintes de gestion fortes et un climat social parfois d licat Selon la Cour des comptes il ne serait pas souhaitable que l ANR recoure des recrutements dur e d termin e lorsque les missions assumer sont p rennes 2 Il importe donc que l ANR mette en place une politique de gestion pr visionnelle de ses emplois et comp tences GPEC en d finissant les emplois e
8. Mais ce produit informatique connaissait deux inconv nients majeurs la n cessit de recourir un traitement manuel sur tableur Excel pour l arr t des comptes financiers et l impossibilit de suivre les op rations des unit s support L ANR apr s consultation a fait le choix d un produit SAP pour son nouveau syst me d information budg taire et comptable SIBC avec une assistance ma trise d ouvrage assur e par un cabinet externe Ce produit devrait tre op rationnel en avril 2012 en liaison avec un autre logiciel majeur le syst me d information m tier SIM La reprise d une grande majorit des donn es dans le nouveau syst me informatique devrait tre automatique Agresso SIBC Le SIM est un produit sp cifique l agence qui a pour objectif d am liorer les performances de chacune des tapes de d cision depuis le d p t des projets leur valuation et s lection jusqu leur suivi et bilan 2 Un premier module a t mis en uvre en 2010 le dernier module suivi bilan tait encore en janvier 2012 en phase de test avec un d marrage imminent la suite de difficult s techniques la date de bascule a t report e au mois d avril 2012 Ceci a conduit l agence reprendre le syst me Agresso pour le premier trimestre 2012 avec une cl ture partielle pr vue fin mars Ainsi les paiements ont pu tre assur s sur les d penses de fonctionnement et d intervention Le SIM doit t
9. amen s prendre des d cisions en temps r el pour tenir compte des besoins des entreprises LANR pourrait r fl chir Vopportunit de mettre en place des proc dures d rogatoires dans certains cas 1 Source programme du Natural Sciences and Engineering Research Council of Canada 2 Cf appel projets de l ANR valorisation instituts Carnot action sp cifique PME 3 Cf tude d impact du dispositif Carnot ANR avril 2011 tt T Tout comme l ANR les p les de comp titivit sont op rationnels depuis 2005 Ils ont acquis des exp riences sur le terrain et tiss des liens privil gi s avec les interlocuteurs locaux De son c t l ANR a r ussi a s imposer en tant que structure de financement sur projets au niveau national et dispose d une bonne connaissance des acteurs nationaux et internationaux de la recherche En s appuyant sur leurs exp riences et leurs r seaux l ANR et les p les de comp titivit auraient int r t r fl chir ensemble la fa on de favoriser les relations entre les entreprises et les chercheurs N anmoins les effets de synergie entre les diff rentes institutions ne pourront appara tre pleinement que si des structures formelles d change d informations les accompagnent lll Un d partement partenariats et comp titivit insuffisamment int gr pour jouer pleinement son r le Les dispositifs pr c demment cit s d aide la valorisation et aux transferts t
10. au sein des diverses disciplines scientifiques De ce fait la moiti des projets financ s par l agence ne r pond pas une logique de programmation th matique Par ailleurs le principe qui conduit allouer les budgets de fa on quilibrer les taux de succ s taux de s lection des projets aujourd hui en moyenne de 20 entre les diff rents th mes des programmes y compris au sein du programme Blanc conduit une programmation influenc e par la pression des proposants Par cons quent les proc dures d allocation budg taire limitent la capacit d actions de l agence pour promouvoir le d veloppement des recherches comme mentionn dans son d cret de cr ation notamment les recherches fondamentales et innovantes auxquelles le programme Blanc est plus particuli rement destin Si V ANR souhaite se doter d une capacit d actions plus importante elle devra pour ce qui concerne le programme Blanc favoriser le financement de sujets innovants de mani re ce que le nombre de projets retenus ne soit plus majoritairement d pendant du nombre de proposants Ceci exigera alors une grande transparence dans les processus de d cision et les crit res retenus pour d terminer cette ventilation Elle devra porter cette question dans la discussion contractuelle mener avec sa tutelle Plus largement et en rappelant que l arbitrage de la programmation n est soumis au CA qu apr s accord du MESR il appara
11. binationaux soumis 290 1 ou financ s 208 au prix de n gociations avec les partenaires trangers pour s assurer du financement par leur pays d origine des chercheurs intervenant dans les projets retenus Le dispositif apparemment souple comporte encore des lourdeurs li es notamment aux accords pr alables mettre en uvre et aux valuations distinctes r alis es par deux agences Pour mettre en uvre une r elle politique internationale en simplifiant les processus L ANR devra autant que possible n gocier des partenariats avec ses homologues trangers qui pr voient de d l guer l valuation des projets l un d eux L ANR entend devenir un acteur majeur de la construction de l espace europ en de la recherche et ce titre participe aux ateliers scientifiques de mise en coh rence de programmes au sein de l European Research Council ERC Cependant le pilotage de la participation fran aise notamment Horizon 2020 revient au MESR ce qui induit un manque de visibilit de L ANR au niveau europ en la diff rence des agences des autres pays de l Union europ enne Ceci est accentu par le fait qu elle n a aucun repr sentant permanent Bruxelles Par ailleurs m me si les chercheurs peuvent pr senter un dossier la Commission europ enne et L ANR simultan ment l agence ne les autorise pas tre laur ats la m me ann e aux deux appels projets Ils peuvent donc t
12. de commercialisation m rite d tre examin e de pr s Le programme Chaires industrielles inspir du mod le canadien programme de professeurs chercheurs industriels 1 et qui inclut un volet partenarial sur la formation s est ajout en 2011 aux dispositifs de soutien existants de L ANR Le premier appel projets s est sold par la s lection de six chaires dont deux occup es par des professeurs trangers qui seront financ es pendant quatre ans conjointement par l ANR et le partenaire industriel Ce programme compl te le programme conventions industrielles de formation par la recherche Cifre qui a fait ses preuves depuis pr s de 30 ans et offre un cadre permettant aux chercheurs et tudiants d avoir une exp rience de recherche industrielle et d acqu rir la culture d entreprise tout en restant au sein des structures acad miques Il facilite galement le partenariat entre laboratoires publics et entreprises Cependant les appels a projets concernant ces chaires manquent tr s nettement d informations tant sur le nombre de chaires possibles que sur les modalit s de s lection de suivi et d valuation du dispositif L ANR pourrait am liorer sa communication si elle souhaitait recruter de bons l ments dans la transparence Ce programme est trop r cent pour en appr cier les impacts Le dispositif Carnot a t initi par le MESR Apr s le premier lancement d appel candidature fin 2005 l ANR en
13. de la recherche qui s impose malgr des difficult s Afin d installer d embl e sa cr dibilit l ANR a b n fici d s 2006 de 695 M de fonds sp cifiques incluant les fonds d j existants FRT FNS FCE La mise en place rapide d une structure l g re a permis de r aliser Les premi res valuations et des financements initiaux significatifs attribu s dans des d lais brefs ont su attirer les chercheurs vers VANR La loi de programme pour la recherche adopt e en 2006 fixe l objectif de favoriser le d cloisonnement et la coop ration entre les acteurs de la recherche La mise en place de l ANR comme agence de financement sur projets n a pas t ressentie de la m me mani re par tous les acteurs publics de la recherche en raison de leurs pratiques ant rieures Par exemple certains organismes de recherche usaient d ja couramment de ce type de financement et les actions th matiques programm es ATP dot es d un budget moins important que celui de l ANR taient essentiellement coordonn es par le MESR En cing ans et m me si des diff rends subsistent l ANR les organismes de recherche et les tablissements d enseignement sup rieur ont appris a travailler ensemble notamment grace aux Alliances pour la coordination des actions au sein d un m me champ de recherche en France Avoir r ussi a prendre sa place en quelques ann es dans le paysage national peut tre consid r pour une nouvelle structu
14. de projet repr sentaient l AERES L valuation porte sur l tat de l tablissement au moment o les expertises ont t r alis es Delphine Lecointre a assur la PAO
15. discut e dans certains secteurs et la mise en place d actions non prises en compte jusqu alors comme les programmes jeunes chercheuses et chercheurs chaires d excellence retour post doctorants etc Cependant c t de ces points jug s tr s positifs il est souvent reproch la lourdeur de la partie administrative des dossiers et le manque d information des porteurs lorsque leurs projets sont refus s Sur ce dernier point ANR justifie la non diffusion des rapports externes par le fait que l valuation des projets n a lieu qu apr s discussion au sein du comit d valuation Elle devrait n anmoins donner satisfaction aux chercheurs Le volet administratif des dossiers quant lui pourrait tre all g en reportant son traitement l tape qui suit la s lection pendant laquelle l ANR n gocie le contrat avec les tablissements de recherche ou les entreprises Ceci permettrait de r duire la charge de travail des demandeurs et des experts lorsque les renseignements administratifs ne sont pas indispensables 1 Cf chapitre Le fonctionnement de l ANR les processus de programmation s lection suivi et bilan VI tt 24 e Impacts globaux La mutation du paysage de la recherche publique fran aise est marqu e par le renforcement du r le des tablissements d enseignement sup rieur la mise en place de deux nouvelles agences l AERES et L ANR ainsi que de nouvelles structures disciplinaires Allia
16. e d outils de gestion en constante volution Cf Il 2e dans un contexte de gestion contraint Au regard de cette organisation les co ts de fonctionnement apparaissent mod r s un peu inf rieurs 4 de la dotation de l agence ce qui correspond bien aux attentes de la communaut scientifique une sp cificit que l agence souligne ses homologues l tranger ayant des taux sensiblement sup rieurs Toutefois ces comparaisons sont toujours difficiles effectuer car les modalit s de gestion notamment concernant la r tribution des experts sont tr s variables selon les agences 1 En 2012 VANR compte 153 ETP en CDD 22 ETP en CDI 17 ETP en mises a disposition 14 ETP en d l gations 40 ETP d tach s 2 45 unit s support dans des Epic ou EPST CEA IFP EN Inra Inria Inserm CNRS Ademe et des tablissements d enseignement sup rieur UVSQ UTT ENS Lyon rapport d auto valuation ANR 2005 2010 p 29 3 Fin septembre 2011 le taux de couverture tait de 56 pour l dition 2005 et de 34 pour l dition 2006 rapport d auto valuation ANR 2005 2010 p 30 4 Source rapport d auto valuation ANR 2005 2010 p 29 et p 30 5 Source annexe du rapport d auto valuation ANR 2005 2010 p 117 6 Source rapport annuel de la Cour des comptes f vrier 2011 p 352 tt ne Ce ratio de frais de gestion pr sent comme une r ussite par l ANR ne pourrait il pas tre aussi source de
17. en place d un master management de la technologie et de Vinnovation avec l universit de Paris Dauphine Quatre anciens charg s de mission scientifiques de L ANR ont d j t engag s comme charg s de projet dans des universit s justifiant ainsi la cr ation du master qui est d j suivi par une vingtaine de CMS Cette mesure d accompagnement des CMS constitue une avanc e mais il conviendra de suivre cette exp rience en termes de d bouch s professionnels Enfin il serait souhaitable de prendre galement en compte la situation des tr s nombreux personnels en CDD embauch s par les tablissements dans le cadre des projets financ s par l ANR cette question qui rel ve des impacts de V ANR est abord e dans le dernier chapitre 1 100 entr es par an en 2010 et 2011 32 d parts en 2010 54 en 2011 surtout des CDD dont 20 d missions en majorit des CMS partis en CDD dans le public ou le priv pour la gestion de la recherche 10 non renouvel s a ch ance non satisfaction 10 en fin de p riode d essai 2 Source rapport annuel de la Cour des comptes f vrier 2011 p 348 3 Veffectif comprend 58 de personnes sous contrat a dur e d termin e Source rapport d auto valuation ANR 2005 2010 p 38 4 Loi n 2012 347 du 12 mars 2012 relative l acc s Vemploi titulaire et l am lioration des conditions d emploi des agents contractuels dans la fonction publique la lutte contre les discrimin
18. impacts positifs importants de l ANR Les effets de l action de l agence sont particuli rement sensibles dans le milieu de la recherche en sciences humaines et sociales SHS des universit s o la culture du projet tait moins famili re La ventilation des financements ANR entre op rateurs de recherche montre que les tablissements d enseignement sup rieur ont re u en 2010 55 6 des moyens d di s aux programmes en SHS contre 20 3 des moyens en biologie sant par exemple Le syst me de l appel a projets et la possibilit d obtenir des moyens importants ont suscit une mobilisation forte au sein de la communaut scientifique en SHS traduite par une augmentation de soumissions 329 projets soumis en 2010 contre 249 en 2007 uniquement pour les programmes th matiques L encore il s agit d impacts positifs importants Ces dynamiques sont soutenir et L ANR doit continuer uvrer dans cette direction Cette dynamique suscit e par l agence rec le sa part de fragilit L effet combin du grand nombre de soumissions et de la baisse constante des budgets depuis 2009 tire vers le bas le taux de succ s descendu de 26 5 en 2005 20 en 20105 Compte tenu de l investissement n cessaire pour r pondre aux appels a projets cette volution est n faste porteuse d un fort effet de d couragement ou de dissuasion chez les chercheurs ainsi qu aupr s des entreprises Un taux de succ s trop faible peut enge
19. national de physique nucl aire et de physique des particules IN2P3 En effet jusqu alors le financement public de la recherche tait essentiellement attribu sous forme de cr dits r currents par l interm diaire des tablissements d enseignement sup rieur universit s et coles et des organismes de recherche EPST Epic Ce type de financement subsiste et assure la prise en charge de la plupart des r mun rations des infrastructures et de leur entretien il apporte galement aux laboratoires des cr dits de fonctionnement relativement faibles au regard de la masse salariale Depuis la cr ation de l ANR une part cons quente du budget de fonctionnement de la recherche est d sormais assur e selon un processus comp titif dans le cadre d une programmation qu elle met en uvre L ANR a repris les comp tences en mati re d utilisation de diff rents fonds minist riels afin d augmenter la part du financement de la recherche sur projets et d aboutir un mod le voisin de celui des grandes agences trang res Comme le signale la Cour des comptes l agence est tr s vite mont e en puissance elle a d s l ann e de sa cr ation lanc une trentaine d appels projets s lectionn 1 462 dossiers et engag pr s de 540 M de cr dits De 2005 2008 son budget a cr r guli rement de 697 M 857 ME6 puis a subi une d croissance pour atteindre 739 M en 2011 D s sa cr ation 5 652 dossiers o
20. pondre la demande de sa tutelle ANR a su cr er rapidement une cellule d di e pour laquelle elle a re u une dotation de fonctionnement sp cifique et recrut une trentaine de personnes L ensemble des valuations et des classements par les jurys a t r alis dans les temps impartis La d cision finale du premier ministre n a pas remis en cause ces classements N anmoins des retards allant jusqu une ann e persistent dans la contractualisation avec les tablissements laur ats de la premi re vague d appels projets Le CGI L ANR et les tablissements s en rejettent la responsabilit alors que ce retard appara t comme le r sultat de causes multiples parmi lesquelles un d faut de d finition des circuits de communication et de transmission des informations Il serait aussi souhaitable que l ANR veille mobiliser les ressources ayant d montr leurs comp tences dans la gestion des projets classiques 1 Cf chapitre Impacts globaux IV tt 2e La mise en uvre de cette op ration a montr le professionnalisme de ANR dans le domaine de l valuation et sa capacit a r agir Cependant ce programme a t aussi r v lateur de quelques dysfonctionnements notamment li s au d ficit de communication interne entre services de l agence Si la capacit de r ponse aux demandes du MESR peut tre consid r e comme une force de l ANR il faut aussi que l agence s assure qu elle dispose des
21. que s inscrit le pr sent rapport d valuation Il porte sur la structure de l ANR son activit son pilotage sa gestion ses relations avec les autres structures de recherche et sur ses impacts dans le monde de la recherche Il n aborde pas la politique publique qui a conduit sa cr ation Il est organis en cing grands chapitres qui examinent e le fonctionnement de U ANR les processus de programmation s lection suivi et bilan e le pilotage et la gestion de ANR e la recherche finalis e et les dispositifs de soutien a la valorisation et aux transferts technologiques e la position de l ANR acteur r cent de l enseignement sup rieur et de la recherche en France e les impacts globaux de l ANR La pr sente valuation qui porte sur l activit men e depuis la cr ation de l ANR jusqu au moment de la visite du comit janvier 2012 coincide avec la fin d une premi re tape dans la vie de cette agence Le comit met le voeu que ce rapport sera utile a ANR dans la nouvelle p riode qui s ouvre devant elle 1 Source rapport d auto valuation ANR 2005 2010 p 28 2 Les six domaines th matiques sont biologie sant cosyst mes et d veloppement durable nergie durable et environnement ing nierie proc d s et s curit sciences humaines et sociales et sciences et technologies de l information et de la communication 3 Source rapport public annuel de la Cour des comptes f v
22. ressources lui permettant d accepter des missions suppl mentaires En l esp ce et bien que l ANR ait b n fici d un apport de contractuels l ensemble du personnel de ANR a quand m me subi le contrecoup de l op ration investissements d avenir Mobiliser toute une structure au demeurant effectif limit tant dans le domaine scientifique qu administratif peut en effet perturber les actions qui constituent son c ur de m tier et nuire sa cr dibilit De plus L ANR aura g rer le changement de mission apr s la premi re vague d attribution passage a une phase de suivi du PIA Que deviendront les emplois mis disposition et les personnels recrut s Afin de conserver son image et sa cr dibilit ANR devrait veiller ne pas disperser ses forces et avec sa tutelle bien d finir son champ d intervention en particulier lors de la n gociation de son contrat pluriannuel d objectifs et de moyens Le d veloppement de la valorisation de la recherche est un des volets du programme investissements d avenir avec notamment la cr ation des soci t s d acc l ration du transfert de technologie Celles ci peuvent suivant les missions qu elles se sont d finies et par leur soutien aux tudes de pr d veloppement entrer en comp tition avec le programme Emergence de L ANR Des n gociations entre L ANR agence nationale et les SATT vocation r gionale seront n cessaires pour d finir suivant l
23. t que les conditions de mise en uvre de la programmation par l ANR sont insuffisamment pr cis es dans le d cret de cr ation de l agence Il convient que ce point soit d fini clairement dans un contrat pluriannuel d objectifs et de moyens entre le MESR et l ANR 1 Source rapport d auto valuation ANR 2005 2010 p 46 Source ANR Vademecum Processus de programmation R1 2 Source rapport d auto valuation ANR 2005 2010 p 63 tt IV Une standardisation du format des projets peut tre excessive Avec le temps une certaine forme de standardisation des projets est apparue en termes de dur e d enveloppes budg taires de nombre de partenaires par projet ou de spectre disciplinaire provenant autant de l ANR que des proposants qui se sont adapt s L ANR pourrait manifester un int r t pour les projets retenus d une dur e autre que celle de trois ans en moyenne e projets courts port s par des quipes r duites et visant explorer une id e novatrice e projets longs la dur e de trois ans tant trop courte pour certaines recherches le temps entre la conception de certaines exp riences et la r alisation des premi res mesures pouvant exc der largement cette dur e Pour les projets de grande envergure par exemple par leur dur e ou leur nombre de partenaires ANR pourrait exp rimenter une tape pr alable de soumission simplifi e L ANR devrait ainsi augmenter la diversit de
24. th matiques programm es Conseil d administration Commission consultative paritaire Contrat a dur e d termin e Contrat a dur e ind termin e Commissariat g n ral a V investissement Comit hygi ne et s curit Conventions industrielles de formation par la recherche Cr dit imp t recherche Charg s de mission scientifique Centre national de la recherche scientifique Conf rence des pr sidents d universit Comit scientifique sectoriel Comit technique d tablissement D penses int rieures en recherche et d veloppement Direction des ressources humaines tablissement public caract re administratif tablissement public caract re industriel et commercial tablissement public caract re scientifique et technologique European Research Activities Network European Research Council quivalent temps plein Groupement d int r t public Gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences Institut national de physique nucl aire et de physique des particules Institut national des sciences de l univers Institut national de la sant et de la recherche m dicale Loi organique relative aux lois de finances Loi relative aux libert s et responsabilit s des universit s Minist re de l Enseignement sup rieur et de la Recherche NSERC NSF PCRDT PIA PME RCE Retis RH SATT SBIR SIBC SIM SHS Natural Sciences and Engineering Research Council of Canada National Science Fou
25. tre consid r e La simplification des dossiers de r ponses aux appels projets aurait ainsi un double b n fice simplifier la t che des proposants et celle des experts La cr dibilit de L ANR repose galement sur la qualit de l information donn e en retour aux porteurs de projets Celle ci est encore perfectible malgr des am liorations substantielles e le rapport du comit d valuation devrait apporter une information sur la qualit du projet et son classement notation globale A B ou C par exemple e les avis des experts devraient tre fournis avec le rapport du comit d valuation en garantissant le respect de Vanonymat Cette derni re mesure contribuerait am liorer la qualit des expertises fournies tout en rendant les crit res de s lection plus transparents VII Un syst me de suivi ineffectif car trop lourd Le processus de suivil qui a pourtant t bien pens est en r alit peu appliqu faute d une disponibilit suffisante des charg s de mission scientifiques CMS 2 Cette critique vaut dans une moindre mesure pour l activit bilan Ceci pourrait nuire a terme la qualit de la programmation qui doit en partie se nourrir des informations collect es La difficult est due au fait que la proc dure de s lection repr sente une charge de travail tr s cons quente pour les CMS mais aussi probablement la lourdeur du processus con u par l ANR Il e t t pr f rable de co
26. R En particulier il serait utile que la politique de communication de l agence soit directement et explicitement articul e aux trois grands processus programmation s lection suivi bilan ainsi qu au chantier des mesures d impact L agence devrait aussi communiquer plus clairement vers l ext rieur sur ce qu elle est et en interne diffuser l information entre les diff rents services et comit s pour que chacun ait une parfaite connaissance des responsabilit s qui sont les siennes 1 Donn es arr t es au 15 janvier 2012 2 D cret n 2009 1491 du 3 d cembre 2009 portant cr ation de l Etablissement public du palais de la D couverte et de la Cit des sciences et de l industrie 28 e 3 Source programmation 2011 2013 de l ANR dition 2012 Conclusion Etablissement public a caract re administratif charg de mettre en ceuvre la programmation d finie par sa tutelle 1 l ANR a su d finir et lancer les appels projets correspondants Ses activit s proc dent par nature d un quilibre difficile entre ses missions l int gration des contraintes exerc es par sa tutelle et la n cessaire coop ration avec la communaut scientifique et les diff rents op rateurs de recherche Un risque potentiel d ing rence excessive de l chelon politique dans les pratiques internes de l agence et dans le processus de s lection existe L affectation de 50 du budget aux programmes non th matiq
27. a assur la gestion d s 2006 et en a fait un l ment majeur de son action en faveur de la valorisation et du transfert technologique Les instituts Carnot fond s par un acte de labellisation des structures de recherche existantes ayant des exp riences et des potentiels reconnus de partenariat avec les entreprises ont vocation am liorer la visibilit de ces structures et renforcer leurs partenariats en particulier avec des PME L attribution par le minist re du label Carnot d une dur e de quatre ans sur proposition de L ANR s accompagne d un abondement financier de l tat au prorata du volume et de Vaccroissement financiers des contrats conclus avec les entreprises Ces abondements du fait de leur flexibilit d utilisation permettent aux instituts b n ficiaires de mieux s quiper de financer des projets a risque ayant un fort potentiel de valorisation des post docs ou la formation des chercheurs a l entreprenariat On note toutefois que la perception du pouvoir incitatif de ce programme va s affaiblissant en raison notamment du plafonnement de l enveloppe financi re Il est souhaitable que les r gles du jeu soient clairement partag es entre les acteurs d autant que le dispositif Carnot a t renforc dans le cadre des investissements d avenir2 Le bilan des premi res ann es est tr s positif par le renforcement des collaborations intra institutionnelles interinstitutionnelles et interdisciplinaires
28. ae agence d valuation de la recherche et de l enseignement sup rieur Section des tablissements Rapport d valuation de l Agence nationale de la recherche ANR septembre 2012 mes agence d valuation de la recherche et de l enseignement sup rieur Rapport d valuation de l Agence nationale de la recherche ANR Le Pr sident de l AERES Section des tablissements Per n P Muni tar Didier Houssin Philippe Tchamitchian septembre 2012 tt 2 2 Sommaire Introduction Le fonctionnement de l ANR les processus de programmation s lection suivi et bilan I Un ensemble de processus con us avec rigueur mais trop normalis s II Une programmation dynamique issue d une large consultation mais insuffisamment articul e avec certains partenaires Ill Une programmation dont le m canisme d allocation budg taire est plus subi que r sultant d une strat gie propre IV Une standardisation du format des projets peut tre excessive V Un processus de s lection thique robuste rapide et garantissant l excellence scientifique des projets retenus VI Une qualit de l expertise maintenir VII Un syst me de suivi ineffectif car trop lourd Pilotage et gestion de ANR Une organisation efficiente et r active pour permettre l mergence d un nouvel acteur de la recherche fran aise 1 e Une organisation efficiente et r active 2 e dans un contexte de gestion contrain
29. ale Ath na sciences humaines et de la soci t 4 Source d cret n 2006 963 du 1er ao t 2006 article 2 ANR guide d organisation et de fonctionnement d un comit scientifique sectoriel 5 Source ANR proc dure d organisation et fonctionnement des comit s de pilotage 6 Le conseil de prospective a t cr en 2008 la demande du CA IL joue un r le consultatif avec pour vocation de formuler des propositions de positionnement strat gique de l agence Il est compos de 10 personnalit s scientifiques Source rapport d auto valuation ANR 2005 2010 p 25 Ce conseil malgr son intitul sugg rant un r le central est en r alit peu impliqu wt re Ce processus de programmation constitue donc un ensemble complexe avec de multiples entr es et boucles de r troaction donnant in fine l ANR une grande latitude de d cision Il conviendrait de mieux articuler les diverses consultations men es par L ANR afin d viter les redondances et limiter les luttes d influence Cependant la complexit du processus d laboration des programmes n emp che pas une bonne fluidit et une bonne r activit de l agence et de sa programmation Elle a en effet r ussi a lancer des programmes d opportunit dans des d lais tr s brefs tels que ceux cons cutifs aux s ismes d Ha ti et du Japon pour mettre en uvre l engagement international de la France et ajuster les appels d offre d
30. ations et portant diverses dispositions relatives la fonction publique 5 Source rapport d auto valuation ANR 2005 2010 p 39 14 e V Une capacit d auto valuation am liorer Le travail d auto valuation demand par l AERES est l occasion pour l tablissement de r aliser un rapport mis a disposition du comit d experts et a pour but en y associant le personnel de faire le point sur sa strat gie son fonctionnement et les am liorations possibles Le rapport d auto valuation 2005 2010 tabli par L ANR d crit ainsi les objectifs de la structure son fonctionnement g n ral ses r alisations et fait tat d un benchmark avec les agences internationales Si ce rapport a t tr s utile au comit d experts sa seule lecture n a pas permis de disposer d informations claires sur les comit s mis en place leurs missions et leurs modes de fonctionnement ainsi que sur les proc dures d valuation L ANR donne dans ce rapport une vision optimiste de son fonctionnement souvent justifi e mais sans valuer sa performance avec suffisamment d objectivit Il aurait aussi t int ressant de conna tre la m thodologie d laboration du rapport qui a particip la pr paration Y a t il eu sous traitance pour la r daction finale Quels ont t les indicateurs associ s Quelles ont t la diffusion du rapport et l ampleur de la discussion interne etc L laboration d un be
31. ce forte du r le de l ANR en attente d objectivation des donn es et des mesures d impact relier aux choix strat giques 25 I Un budget significatif mais en baisse 26 lll Pour les chercheurs et dans les institutions des effets positifs mais aussi des risques 26 1 e Pour les chercheurs 26 2 e et dans les institutions 27 IV Une communication int grer dans les processus 28 Conclusion 29 Les points forts 30 Il Les points faibles 30 Ill Les recommandations 30 Liste des sigles 33 Observations de la directrice g n rale 35 Organisation de l valuation 39 tt e Introduction Cr e en 2005 sous la forme juridique d un groupement d int r t public GIP l Agence nationale de la recherche ANR a acquis le statut d tablissement public a caract re administratif EPA en 2006 en conservant les m mes missions Dans le m me temps et dans le cadre de la loi de programme pour la recherche du 18 avril 2006 le syst me fran ais de recherche et d innovation a t d fini autour de quatre fonctions i V orientation fix e au niveau gouvernemental notamment via la strat gie nationale de recherche et d innovation SNRI ii la programmation mise en uvre par les agences de moyens telles que l ANR Os o les organismes de recherche et certains minist res iii la recherche op r e par les universit s coles organismes de recherche et entreprises et iv l valuation Son d cret d
32. ce soit sous forme de licences de partenariats industriels de cr ation d entreprises ou en facilitant la mobilit des chercheurs 2 Il est indispensable que l ANR et les SATT d finissent clairement leurs positionnements respectifs dans le dispositif d aide l innovation3 en lien avec le MESR ll De multiples initiatives pour d velopper la valorisation et les transferts technologiques conforter et prolonger L ANR a mis en uvre plusieurs dispositifs pour le soutien la valorisation et aux transferts technologiques les programmes Emergence Chaires industrielles et Carnot ainsi que l abondement des projets labellis s par des p les de comp titivit Le programme mergence issu d une r flexion conjointe du MESR et des structures de valorisation des op rateurs de recherche a t introduit en 2006 pour fournir un accompagnement significatif aux projets fort potentiel de valorisation dans le domaine des biotechnologies Il a t tendu l ensemble des champs de recherche en 2010 Ce programme diff re des autres par la dur e plus courte des projets 18 24 mois et l accent mis sur le fort potentiel de valorisation ou l int r t soci tal majeur dans la proc dure de s lection Les comit s d valuation les industriels y sont plus nombreux et de pilotage sont sp cifiques mais les proc dures de programmation et de s lection restent identiques 1 Source d cret n 2006 963
33. che notamment en ce qui concerne son taux jug trop faible pour la prise en charge des co ts indirects ou son absence dans le financement du programme investissements d avenir Toutefois cette question d pend majoritairement de la tutellel De m me des organismes de recherche et tablissements d enseignement sup rieur reprochent le conservatisme et l absence de risque des projets retenus tout en reconnaissant leur qualit Certains comme les p les de comp titivit mettent en cause la forte proportion de programmes non th matiques Si l valuation et la s lection des projets d pendent de l ANR la proportion de programmes non th matiques 50 rel ve d une d cision du MESR Elle a pour but de garantir que tous les acteurs de la recherche en France puissent tre financ s et que la recherche aux fronti res des sp cialit s porteuse des id es de changement puisse tre r alis e En France comme ailleurs il y a souvent un conflit entre les projets audacieux et pr sentant un risque et ceux qui sont b tis sur des bases solides De fait Les processus de s lection des projets ont tendance engendrer le conservatisme Pour cette raison la d cision de l ANR de cr er un programme sp cifique dont l innovation et la nouveaut sont les premiers objectifs est la bienvenue et doit tre encourag e Ill La gestion du PIA une op ration lourde dont l ANR doit mesurer les cons quences En 2010 la mise en place
34. comme un danger potentiel Selon une enqu te men e par l ANR 92 a 95 des personnes ayant b n fici d un CDD trouvent rapidement un autre emploi pour moiti un CDI et pour moiti un autre CDD 2 Les conclusions de cette tude devraient tre confirm es et il faudrait pr ciser s il s agit de contrats dans le domaine de la recherche Par ailleurs la d cision d interdire de financer de nouveaux doctorats en SHS d a la dur e des th ses dans ce domaine et en sciences de la vie en raison du faible taux de placement des docteurs3 fausse le r sultat Il faut aussi souligner la situation particuli re de certains organismes dont les statuts du personnel rel vent du droit priv et qui de ce fait ne peuvent pas engager sur CDD pour une dur e sup rieure 18 mois Une tude approfondie et exhaustive devrait tre men e sur l impact que les financements de VANR peuvent avoir sur l volution des carri res de recherche La multiplication des types de programmes et des appels projets favorise la culture du projet et la s lectivit mais entraine aussi une charge de travail importante pour les chercheurs ceux qui soumettent des projets et ceux qui les expertisent qui peut a terme nuire a la productivit de leur recherche sinon a sa qualit Dresser un bilan objectif de cette question est une t che complexe mais l ANR pourrait pour sa part s y impliquer a la lumi re d informations collect es aupr
35. conventions venir l ANR r fl chit avec sa tutelle r viser sa politique de couverture des frais g n raux afin de l adapter vers une meilleure prise en compte de la r alit de ces frais g n raux induits par les activit s de R amp D dans les tablissements publics Les tablissements et partenaires ont aussi besoin que leur soient fournies des informations en amont des processus d valuation sur des appels projets qui les engagent Chaires d excellence notamment et en aval sur les projets retenus relevant de leurs tablissements les bilans de programmes les analyses transversales les cartographies r gionales L ANR s est progressivement dot e et se propose d am liorer encore des outils lui permettant d apporter ce service Plus g n ralement l agence entend renforcer en les diversifiant ses partenariats et ses offres de service fournir des canevas de proc dures de s lection mettre disposition des viviers d experts h berger des appels projets pour un donneur d ordre apportant le financement Le minist re de la D fense DGA utilise d j les services de l ANR de cette fa on le minist re de la sant pourrait aller en ce sens 2 tt D quelques associations s appuient d j sur l ANR pour ce type de fonction Le renforcement de ces actions permettrait de faire globalement gagner le syst me de recherche fran ais en efficience et en lisibilit Il pourrait aussi tre envisag qu une fo
36. d un emprunt national est confi e un commissariat g n ral l investissement CGI plac aupr s du premier ministre Le programme investissements d avenir qui en d coule comprend un volet recherche tr s important Sur les 35 Md du programme 21 9 Md sont consacr s la recherche et l enseignement sup rieur dont 18 9 Md pour L ANR choisie comme principal op rateur Par cette d cision le MESR reconnait la qualit de l organisation et de l expertise de dossiers scientifiques d montr e par l ANR Ce volet recherche comprend trois types d appels a projets centres d excellence sant biotechnologies valorisation L ANR a t charg e d organiser l valuation des projets par des jurys internationaux ne comportant que peu de scientifiques exercant en France de contractualiser avec les tablissements porteurs des projets s lectionn s et de s assurer du respect des conditions de financement Dans la plupart des cas deux appels a projets ont eu lieu repr sentant une t che tr s importante r aliser en un temps limit Ce programme a un point commun avec ceux de VANR puisqu il s agit d valuer les r ponses des appels a projets mais il s en loigne fortement par le budget le type de financement dotation en capital et le nombre d appels projets En revanche ANR n a pas pris part la programmation et n a pas particip l laboration de la strat gie Pour r
37. des comptes pr vue pour 2014 il parait vraisemblable que les commissaires aux comptes demanderont que ces engagements soient couverts par l inscription au bilan comptable d un engagement de l tat produits recevoir Cette situation appelle la mise en place d un contrat pluriannuel d objectifs et de moyens avec l tat Son absence est d autant plus regrettable que les dotations de l ANR hors programme investissements d avenir apr s une apog e en 20085 sont en baisse constante depuis En outre l ANR s est vue confier au titre du PIA une somme de l ordre de 19 Md Il est donc essentiel de placer l action de L ANR dans un cadre pluriannuel Le remplacement de l application informatique Agresso par le SIBC devrait au demeurant permettre un bon suivi des engagements et ainsi am liorer Le contr le budg taire et financier IV Les ressources humaines une politique construire L internalisation des t ches administratives assur es par les unit s supports et les extensions de comp tences PIA ont n cessit un accroissement rapide des effectifs de L ANR pr s de 100 entr es par an en 2010 et en 2011 mais aussi des d parts nombreux de l ordre de 32 sorties en 2010 et 53 en 2011 La direction des ressources humaines DRH b n ficie comme les autres services de l ANR de personnels de qualit Elle a mis en place une d marche active de formation du personnel rendue il est vrai n cessair
38. donn es et des mesures d impact relier aux choix strat giques L ANR a travers sa direction et l ensemble de son personnel exprime une conscience forte du r le qu elle est appel e jouer dans l mergence d un nouveau paysage de la recherche en France Cette conscience qui soude et motive ses membres appara t comme un point fort de l agence Elle contraste cependant avec la faiblesse de l objectivation des donn es soutenant les indicateurs et les mesures d impact L ANR le reconna t explicitement Deux raisons concourent cet tat de fait e la cr ation r cente de l agence d abord ne permet pas de disposer d un recul suffisant par rapport a la cl ture des premiers projets financ s en 2005 Cela ne peut toutefois pas occulter l urgence du besoin e le chantier interne des mesures d impacts de L ANR ensuite n a pas encore livr de r sultats probants bien que lanc depuis cing ans avec une traduction op rationnelle pr vue en 2012 L exercice est certes difficile car il suppose une mod lisation permettant de comparer une situation r elle une situation non r elle qui serait celle d aujourd hui sans l ANR La r flexion m thodologique utilement enrichie par une participation des groupes de travail internationaux NSF et Union europ enne a pris du temps et ce n est qu aujourd hui que les informations sur lesquelles pourront s appuyer les mesures sont demand es aux acteu
39. du 1 ao t 2006 art 2 2 Source appel projets de l ANR soci t s d acc l ration du transfert de technologies SATT 3 Cf chapitre l ANR acteur r cent de l enseignement sup rieur et de la recherche en France Ill tt ve L tude d impact de ce programme est en cours Toutefois durant la p riode 2005 2007 le nombre de brevets d pos s de cessions de licence d entreprises cr es de projets ayant r ussi a obtenir d autres sources de financement au terme du programme Emergence montre d ja qu il contribue a tablir la preuve de concept acad mique qui rend des projets fort potentiel de valorisation plus visibles du secteur priv Par ailleurs cette action t moigne d un certain succ s par la participation de chercheurs d origines g ographique ou institutionnelle diverses Le programme Emergence ajoute donc un l ment de qualit l offre de L ANR Toutefois l interaction de ce programme avec d autres dont l objet est moins finalis blancs ou th matiques reste inexistante L ANR devrait y rem dier En outre le programme qui ne s adresse qu aux quipes acad miques exclut les PME innovantes L exp rience aux tats Unis du programme Small Business Innovation Research SBIR qui soutient les projets des petites entreprises ayant un fort potentiel d innovation en apportant un financement pour l valuation de la valeur technique de la faisabilit et du potentiel
40. e par la sp cificit de l agence la multiplication de ses activit s et le fort taux de renouvellement de ses employ s Le personnel de l ANR peut tre class en trois cat gories e le personnel scientifique des enseignants chercheurs et chercheurs fonctionnaires qui collaborent a temps partiel et conservent une activit de recherche dans leur laboratoire la direction de ANR souhaitant que ces EC maintiennent un lien avec leur communaut scientifique Leurs contrats sont dur e limit e pour permettre un renouvellement r gulier e les charg s de mission scientifique pour la plupart de jeunes docteurs qui assurent un ensemble de taches dont la gestion d un portefeuille de projets cons quent entre 100 et 150 et changent de ce fait avec les porteurs de projet Ils sont dans la majorit des cas employ s sur des contrats dur e d termin e On peut ainsi s interroger sur leur possibilit de bien suivre les projets au vu d une part du nombre de dossiers que chacun traite et d autre part de leur turn over Le pr ciput est le budget affect par L ANR l organisme qui h berge le projet pour compenser les co ts d infrastructure 2 Source rapport annuel de la Cour des comptes f vrier 2011 P 353 3 Source rapport annuel de la Cour des comptes f vrier 2011 p 353 4 Source rapport d auto valuation ANR 2005 2010 p 35 5 Source rapport d auto valuation ANR 2005 2010 p
41. e cr ation mentionne L Agence nationale de la recherche a pour mission de financer et de promouvoir le d veloppement des recherches fondamentales appliqu es et finalis es l innovation et le transfert technologiques et le partenariat entre le secteur public et le secteur priv Elle met en ceuvre la programmation d finie par sa tutelle apr s avis des minist res qui exercent la tutelle d organismes de recherche ou d tablissements publics d enseignement sup rieur en s appuyant sur les propositions de comit s sectoriels cr s cet effet Elle tient inform s les minist res int ress s de l ex cution de cette programmation Le d cret pr cise en outre que l ANR peut e s lectionner les projets par voie d appels d offres sur des crit res de qualit scientifique et technique en prenant en compte leurs objectifs sociaux conomiques et culturels e contribuer l laboration et la mise en uvre d accords de coop ration scientifique internationale e participer des actions men es en commun par des services ou organismes publics ou priv s fran ais ou trangers La cr ation de l ANR est l expression politique d une volont de financement de la recherche sur projets jusqu alors absente dans la culture fran aise quelques exceptions pr s notamment au Centre national de la recherche scientifique CNRS avec l institut national des sciences de l univers Insu et l institut
42. e d y apporter des r ponses innovantes par exemple avec la cr ation en partenariat avec l universit Paris Dauphine d un master Un nouveau m tier celui de manager de projet de recherche se d veloppe sous l effet combin des financements europ ens et de l ANR avec pour objectif de faciliter le travail au sein des laboratoires de recherche Si cette formation peut ainsi aider r soudre le probl me d anciens CMS elle risque n anmoins de conforter une augmentation des taches administratives jug e excessive 1 Cf chapitre pilotage et gestion de l ANR IV 2 Source rapport d auto valuation ANR 2005 2010 p 83 3 Source appel projets blanc 2011 p 11 4 Pour les organismes publics ou les fondations de recherche les frais g n raux de gestion sont plafonn s a 4 du co t total des d penses ligibles hors frais g n raux source r glement relatif aux modalit s d attribution des aides de l EPA Agence nationale de la Recherche applicable aux projets financ s partir du 1er janvier 2008 5 Cf chapitre Le fonctionnement de l ANR les processus de programmation s lection suivi et bilan V 6 Source rapport annuel de la Cour des comptes f vrier 2011 p 342 7 Cf chapitre pilotage et gestion de l ANR IV tt re IV Une communication int grer dans les processus L impact de l ANR passe aussi par sa politique de communication L quipe de communication de l agence
43. e en place une politique pr visionnelle des ressources humaines adapt e aux charges de l agence La direction tient pr ciser qu une politique des ressources humaines a t dessin e avec des objectifs pr cis et des consultations r guli res avec les instances repr sentatives ont t mises en place depuis la venue des valuateurs Un dialogue social constructif a t engag avec les instances repr sentatives la 3 tt T concertation portant notamment sur la mise en uvre d une politique sociale l volution du statut des personnels et les questions relatives la sant et aux conditions de travail Pour la premi re fois un bilan social a t pr sent aux lus en juin 2012 Un plan d actions comportant 27 actions est en cours de mise en uvre Il vise notamment am liorer le management le processus de recrutement clarifier la politique contractuelle de l agence donner des perspectives d volution de carri re en offrant des opportunit s internes et externes L ANR s est engag e poursuivre en les augmentant les enqu tes en commun avec les tablissements sur le devenir des CDD Il va de soi que l ensemble des chantiers en cours et les exemples de pistes de r flexion voqu es ici seront discut s avec l Etat dans le cadre de l laboration d un premier contrat d objectif et de performance outil indispensable pour l agence comme vous le soulignez la fois en termes de clarification sur la pl
44. echerche retenus sur la base d une valuation comp titive et ind pendante est en effet consid r comme un pr cieux atout dans tous les pays ayant une forte dynamique en mati re de recherche Dans un contexte ainsi ouvert national europ en et international et par des modalit s de fonctionnement adapt es l ANR veille favoriser l interdisciplinarit l ad quation avec les grands enjeux de soci t le d veloppement conomique via les partenariats publics priv s et le rayonnement international de la France par le renforcement des partenariats dans le monde 15 des projets financ s sont internationaux Le travail d observation et d analyse effectu par les valuateurs de l AERES recoupe pour l essentiel notre propre regard sur les adaptations encore op rer et les chantiers mener pour apporter sans le fragiliser plus de souplesse dans le dispositif certifi depuis 2008 Parmi les volutions d j mises en uvre depuis quelques mois certaines m ritent que l on s y attarde car elles r pondent d j aux remarques que vous formulez dans ce rapport Vous soulignez que les atouts de l ANR doivent tre confort s par des efforts en mati re de simplification et ce afin de redonner du temps de recherche aux chercheurs Ainsi depuis quelques mois l agence a t elle all g les formulaires de soumission administratifs et financiers et r duit de moiti le nombre de rapports d activit exig s aupr s des porteurs de
45. echnologiques sont mis en uvre par le d partement partenariats et comp titivit qui fonctionne de mani re transversale avec tous les autres d partements Toutefois malgr cette transversalit affich e le d partement n est pas associ explicitement aux processus de programmation s lection et suivi bilan des programmes th matiques et non th matiques L change d informations avec les d partements scientifiques reste donc limit r duisant ainsi sa capacit de d tection de projets fort potentiel de valorisation Le d partement fonctionne comme un portail d entr e pour les entreprises et comme un interlocuteur pour les p les de comp titivit et les instituts Carnot Bien que le taux de recherche partenariale dans les programmes th matiques tende progresser le nombre total de projets en partenariat a diminu passant de 399 en 2006 269 en 2010 p riode de la mont e en puissance du programme Blanc Presque tous les appels projets tant ouverts aux entreprises il devient imp ratif que le d partement soit associ syst matiquement l ensemble du dispositif L enjeu est pour l ANR le renforcement de sa capacit de d tection et d interm diation avec le secteur industriel De plus l ANR devrait en mobilisant le d partement partenariats et comp titivit d velopper sa communication aupr s des entreprises et tre davantage leur coute notamment via les p les de comp titivit afin d
46. es cas les compl mentarit s viter des redondances et pr ciser un mode d emploi pour les quipes de recherche Si ces conditions taient remplies les SATT pourraient devenir un outil permettant de garantir l ANR que des projets innovants et finalis s soient ult rieurement soutenus IV Une agence appr ci e de ses homologues au niveau international mais dont l activit au sein des instances europ ennes reste affirmer Afin d encourager les collaborations internationales entre chercheurs l ANR a d s sa cr ation tiss des liens avec des agences de financement trang res en se focalisant durant les deux premi res ann es sur l Europe Ceci se traduit par la pr minence actuelle des coop rations avec les agences europ ennes la Chine et le Canada tant n anmoins tr s pr sents parmi un nombre important de partenaires Bien que nouvellement cr e L ANR a su instaurer un climat de confiance avec les agences ou financeurs trangers dont les structures et les missions peuvent tre diff rentes cf supra L action de l ANR dans ce cadre se d cline selon deux sch mas le lancement d appels projets conjoints et valu s de concert notamment les ERA NET avec les agences partenaires l ouverture de programmes nationaux des projets binationaux valu s et financ s s par ment par chacun des partenaires Cette activit s est traduite par le d veloppement spectaculaire en cinq ans des projets
47. essus R3 Suivi et Bilan 2 cf chapitre Pilotage et gestion de l ANR IV 3 Source ANR comit d utilisateurs tt T Pilotage et gestion de l ANR L ANR a d s adapter des missions en constante volution A la programmation s est ajout e la gestion de programmes sp cifiques tels que Carnot investissements d avenir etc qui a exig des adaptations fr quentes Dans l ensemble l agence a su r pondre de fa on satisfaisante ces n cessit s Une organisation efficiente et r active pour permettre l mergence d un nouvel acteur de la recherche fran aise 1 e Une organisation efficiente et r active Pour assumer ses missions l agence s appuie sur son conseil d administration sur une organisation adapt e avec un conseil de prospective des directions et services supports des d partements scientifiques et un management volontariste Elle dispose galement e de ressources humaines comprenant des fonctionnaires d tach s des enseignants chercheurs et chercheurs collaborant temps partiel dans le cadre de mises disposition ou de d l gations du personnel administratif et scientifique constitu de contractuels financ s sur ressources propres e d unit s support h berg es par des op rateurs de recherche2 un recours qui a t n cessaire pour assurer la mise en uvre rapide de la gestion des projets Cette solution pouvant g n rer des d fauts d harmonisati
48. est compos e depuis septembre 2011 de quatre personnes une directrice entour e d un webmaster et de deux charg s de communication Plusieurs indicateurs t moignent de la mont e en puissance de l ANR dans diff rents milieux augmentation des demandes de la presse et de participation aux colloques accroissement des consultations du site web de l agence 3 8 millions de pages vues du 14 janvier 2011 au 15 janvier 2012 ce qui repr sente une augmentation de 25 par rapport l exercice pr c dent en 2009 2 9 millions de pages vues Le document de programmation 2011 a fait l objet de 80 000 t l chargements et le document 2012 a d j t t l charg 23 000 reprises depuis le 14 novembre 20111 L ANR est pr sente et bien pr sente Des initiatives r centes prises sous l impulsion d Universciences2 donnent une nouvelle dimension la politique de communication de l ANR Par exemple la possibilit est offerte aux porteurs de projet de pr voir des cr dits d di s maximum 10 du budget total a la diffusion des connaissances3 Il a galement t d cid de financer un atelier de r flexion prospective sur la communication scientifique L ANR participe enfin la discussion relative un projet d Universciences de cr er un portail de diffusion des savoirs dont le financement est sollicit dans le cadre du PIA Il demeure cependant une importante marge de progression pour la communication de l AN
49. get dans le cadre de la mise en place effective des responsabilit s et comp tences largies les universit s doivent tenir compte aussi des co ts quipements installation induits par un projet soutenu par l ANR au regard notamment du financement apport par le pr ciput et les pr l vements pour frais de gestion C est la raison pour laquelle les universit s sont fond es demander que leurs visas soient donn s lors du d p t d un projet ce qui conduirait une volution de la proc dure actuelleS Par ailleurs Les co ts induits par des projets peuvent d passer nettement le montant du pr ciput dont le taux est fix par la tutelle et des pr l vements pour frais de gestion jug s insuffisants par les tablissements L ANR devrait engager sur ce point une discussion avec les op rateurs de recherche pour n gocier ensuite avec le MESR un rel vement du taux du pr ciput ou du taux de frais de gestion ou comme le signale la Cour des comptes un rapprochement avec le dispositif mis en place pour les entreprises s il est plus avantageux L impact de l ANR sur l organisation et le fonctionnement des tablissements est donc r el Si les pleins effets ne s en feront sentir qu long ou moyen terme il est clair que ANR a un effet d entrainement ou participe une volution conduisant la d l gation g n rale de gestion aux tablissements h bergeurs L agence est consciente de ces volutions et s efforc
50. is d finie une orientation programmatique mobilisant des financements ANR l agence recherche les potentiels co financeurs publics ou priv s du programme En outre y inclus pour des appels d offres ne relevant pas de ses proc dures l agence pourrait int grer dans ses services aux chercheurs la mise disposition d un portail des diff rents guichets publics et priv s du financement sur projets Enfin sur ce point et dans un contexte de r flexion mondiale sur les redondances de financement l ANR en lien avec d autres tablissements de financement pourrait animer un site de d claration des financements sur projets quelle qu en soit l origine l instar de ce qui se pratique aux Etats Unis sur la tra abilit des financements d origine f d rale Nous avons galement lanc depuis quelques mois une r flexion sur les pistes de renforcement des partenariats avec la recherche industrielle En effet une large part de la programmation th matique de l agence est orient e vers la recherche partenariale puisque 23 des projets soutenus sont en partenariat public priv part gale entre grandes entreprises et PME Cette politique en faveur de la recherche industrielle m riterait d tre amplifi e dans un contexte o le besoin de r industrialisation et d am lioration de la comp titivit des entreprises fran aises devient primordial Plusieurs options sont ainsi d ores et d j en cours de r flexion et ont fait l objet de propos
51. itions dans le cadre des Assises de la Recherche De la m me mani re renforcer le positionnement l international est pour nous essentiel sachant que les financements via l ANR constituent un levier d ouverture au del de nos fronti res comme en atteste les taux de succ s aux appels d offres europ ens des quipes qui en ont b n fici Pour autant encore trop peu d quipes se tournent vers l Europe et la question se pose donc pour l ANR d imaginer comment contribuer acc l rer ce flux Une s rie de d marches incitatives pourrait tre mise en place par l ANR afin de favoriser le partenariat europ en en amont des appels projets de la Commission europ enne comme par exemple l ouverture europ enne de nos appels nationaux pourrait tre amplifi e afin d augmenter la visibilit de l offre fran aise de m me le soutien des projets pr paratoires europ ens dans des domaines o la France est peu pr sente serait utile Enfin l ANR pourrait venir en appui du minist re pour contribuer la r flexion sur les m canismes programmatiques et outils visant dynamiser la recherche en Europe notamment au regard du futur programme Horizon 2020 L agence entend galement renforcer sa visibilit europ enne en jouant un r le plus actif au sein de Science Europe la nouvelle organisation rassemblant l ensemble des agences de financement Parmi les recommandations le rapport d valuation pointe aussi la n cessit de mettr
52. le doit se poser la question de l am lioration de certaines de ses proc dures Ainsi au moment o la s lectivit se renforce une simplification des dossiers compl ter lors du d p t d un projet pourrait tre op r e notamment pour les questions administratives De plus l absence de visa du responsable de l tablissement gestionnaire de la subvention sur les dossiers de candidatures d pos s peut entra ner des difficult s financi res ult rieures Ce probl me est accentu par la faiblesse du pr ciput et des pr l vements pour frais de gestion Une tude un suivi attentif et des propositions pour le devenir des agents en CDD par VANR ou par les op rateurs de recherche gr ce aux subventions de l agence sont aussi des priorit s Enfin la s curisation des engagements financiers de L ANR par L tat est une n cessit forte et l gitime particuli rement dans la perspective de la certification des comptes L ANR a r ussi une t che difficile en mettant en place le financement de la recherche sur projet Elle a besoin de clarifier et de stabiliser sa position dans le cadre d une discussion contractuelle avec l tat dans les plus brefs d lais 1 Source d cret n 2006 963 du 1 ao t 2006 article 2 tt Les points forts e Contribution d cisive a la mise en place du financement de la recherche sur projets e D veloppement de la coop ration entre la recherche publique et les entreprise
53. loi de finances pour 2012 programme 172 p 295 2 Source rapport annuel de la Cour des comptes f vrier 2011 p 367 tt 2 e Ill La situation financi re et comptable des l ments de satisfaction et des incertitudes lever L ANR dispose des moyens humains adapt s pour sa gestion financi re et comptable Le contr le de gestion d j mis en place pour le suivi interne et pour les porteurs de projets notamment pour la bonne affectation du pr ciputf va tre prochainement renforc par l arriv e de trois agents Cela est n cessaire car le nombre d audits de contr le sur place et sur pi ces est aujourd hui trop limit de l ordre d une trentaine par an La mise en uvre des nouveaux applicatifs devrait donner l ANR les moyens d une gestion efficace notamment pour suivre au plus pr s ses engagements pluriannuels et sa tr sorerie un point de faiblesse soulign par le rapport de la Cour des comptes2 En effet ce rapport signale qu une abondance de cr dits de paiement alimente une tr sorerie consid rable 3 Cependant c est une tr sorerie que l agence ne peut mobiliser car elle n est pas autoris e placer Les fonds disponibles Par ailleurs le rapport d auto valuation produit par ANR souligne que sur l ensemble de la p riode 2005 2011 un montant de plus de 1 Md d engagements n est pas couvert par les subventions d Etat 4 Dans la perspective de la certification
54. mbre de personnels administratifs fonctionnaires en d tachement gr ce une meilleure information e La mise en uvre d une politique sociale e La poursuite des enqu tes en commun avec les organismes de recherche et les tablissements d enseignement sup rieur sur le devenir des CDD e La s curisation des outils informatiques Recommandation n 4 Renforcement de la politique internationale par e Vincitation la participation des chercheurs aux appels a projets europ ens e La n gociation entre les agences en vue d une valuation unique des projets soumis aux financements par plusieurs agences e La participation accrue de l ANR la construction de l espace europ en de la recherche Recommandation n 5 Affirmation des relations avec les partenaires par e Une collaboration accrue avec les p les de comp titivit pour d velopper le partenariat public priv e Une politique de valorisation concert e avec les SATT tt D tt a2 Liste des sigles AERES ANR ANRT Anvar ATP CA CCP CDD CDI CGI CHS Cifre CIR CMS CNRS CPU CSS CTE DIRD DRH EPA Epic EPST ERA NET ERC ETP G GIP GPEC IN2P3 Insu Inserm L LOLF LRU M MESR Agence d valuation de la recherche et de l enseignement sup rieur Agence nationale de la recherche Association nationale de la recherche et de la technologie Agence nationale de valorisation de la recherche Actions
55. nces et territoriales p les de comp titivit L impact de l ANR est a comprendre dans ce contexte de changements globaux Plusieurs cons quences d coulant de la cr ation de cette agence sont avanc es par diff rents acteurs de la recherche G n ralisation de la recherche sur projet d une m thodologie et d un vocabulaire nouvelle dynamique chez les jeunes chercheurs et les jeunes quipes cr ation de communaut s pluridisciplinaires autour de certaines th matiques possibilit de financer des projets de grande ampleur avec des moyens importants augmentation du partenariat public priv d veloppement de synergies homog n isation vers le haut des crit res de qualit entre organismes sont mis au cr dit de VANR Ces m rites emportent sur les d fauts la culture du projet peut nuire la continuit de la recherche la s lectivit qui se traduit par un taux de succ s assez bas peut d courager les candidats potentiels la multiplication des contrats a dur e d termin e peut entrainer une pr carisation des milieux de recherche Ces arguments sont sans doute fond s mais faute de mesures pr cises il est malais d identifier le r le exact jou par L ANR dans ces volutions car celles ci r sultent galement de la transformation d ensemble du syst me fran ais de recherche et des directives et proc dures europ ennes PCRDT ERC Une conscience forte du r le de l ANR en attente d objectivation des
56. ncevoir des proc dures plus simples mais applicables Les rapports interm diaires devraient se limiter au renseignement en ligne de formulaires permettant de collecter automatiquement les indicateurs les plus utiles pour l agence nombre d tudiants en th se et post doctorants impliqu s dans le projet personnels en contrat dur e d termin e CDD pr sentations de r sultats dans des colloques publications brevets etc Le rapport final pourrait aussi se r duire un r sum mettant en exergue les publications issues du projet Afin d encourager les porteurs de projets fournir les informations n cessaires au suivi bilan l ANR pourrait demander a ce que toute nouvelle soumission fasse r f rence l ex cution des projets ant rieurs ayant impliqu le porteur Elle pourrait aussi revoir la composition du comit d utilisateurs qui comme son nom le sugg re devrait regrouper au moins autant d utilisateurs effectifs que de repr sentants d institutions dont les membres b n ficient de subventions de l ANR ce qui n est pas le cas actuellement De mani re g n rale et en conclusion de ce chapitre portant sur le fonctionnement de l ANR on constate un d calage important entre la formalisation rigoureuse des proc dures et la r alit de leur mise en uvre L ANR devrait se saisir de l enjeu que rev t ce d calage qui peut porter pr judice la transparence des processus 1 Source ANR Proc
57. nchmark avec les agences trang res est int ressante mais celui ci contient des informations difficilement comparables entre elles tant donn la diversit des situations ce qui amoindrit la pertinence des conclusions relatives aux frais de fonctionnement wt s e tt ee La recherche finalis e et les dispositifs de soutien la valorisation et aux transferts technologiques Un positionnement d finir dans le dispositif fran ais d aide l innovation Financer et promouvoir l innovation et le transfert technologiques et le partenariat entre le secteur public et le secteur priv fait partie des missions de l ANR et concerne tous les programmes y compris non th matiques en particulier ceux d di s au soutien la valorisation et aux transferts technologiques Les activit s de l ANR d bordent donc du strict cadre de la s lection et du financement des projets de recherche blancs ou th matiques Cette large attribution de comp tences une situation particuli re dans le paysage des grandes agences de financement de la recherche offre PANR la possibilit de couvrir tous les maillons de la cha ne d innovation et d exploiter la synergie qui pourrait exister entre eux Toutefois cet atout ne pourra tre pleinement valoris que si l ANR poss de une strat gie claire partag e par son minist re de tutelle sur l articulation de ses diff rentes comp tences et sous r serve de disposer des moye
58. ndation Programme Cadre de Recherche et D veloppement Technologique Programme investissements d avenir Petite et moyenne entreprise Responsabilit s et comp tences largies R seau fran ais de l innovation Ressources humaines Soci t s d acc l ration du transfert de technologie Small Business Innovation Research Syst me d information budg taire et comptable Syst me d information m tier Sciences humaines et sociales Observations de la directrice generale AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE Observations de la Directrice G n rale sur le rapport d valuation de l ANR L ANR remercie l AERES et son comit d valuation pour les appr ciations mesur es et globalement positives port es au rapport sur l activit et le fonctionnement de l agence depuis sa cr ation jusqu janvier 2012 Ce travail important montre la contribution d cisive de l agence de financement public de la recherche sur projets au champ de la recherche en France 9900 projets financ s ce jour son r le dynamisant d cloisonnant et f d rateur servi par des facult s d adaptation aux nouveaux enjeux comme en 2010 avec l int gration des Investissements d Avenir La reconnaissance dont l agence jouit l tranger prouve que cet outil fran ais a su se hisser au rang des meilleurs l ments comparables tant au niveau europ en DFG RC UK etc qu international NSF aux EU NSERC et ESRC au Canada Le financement des projets de r
59. ndrer l ass chement des moyens de milieux de recherche et mettre en p ril des partenariats L ANR doit se saisir de cette question et y apporter des l ments de r ponse soit en obtenant une augmentation de ses moyens soit en diminuant le nombre de programmes et d appels a projets ou bien encore en instaurant une phase de pr projet dossier plus l ger que les quipes soumettraient avant de se consacrer l laboration d un dossier complet 1 Programme recherches scientifiques et technologiques disciplinaires source rapport d auto valuation ANR 2005 2010 p 32 2 En 2008 la DIRD repr sente 2 1 du PIB en France Elle est de 2 8 aux Etats Unis 3 4 au Japon 2 7 en Allemagne 3 7 en Finlande 1 8 en Grande Bretagne 1 8 dans l Europe des 27 et 2 3 dans l OCDE Source rep res et r f rences statistiques sur les enseignements la formation et la recherche recherche et d veloppement dition 2011 p 371 3 Cf chapitre L ANR acteur r cent de l enseignement sup rieur et de la recherche en France I 4 Source rapport annuel 2010 ANR p 203 204 5 Cf chapitre Le fonctionnement de l ANR les processus de programmation s lection suivi et bilan V tt we Le d veloppement des CDD sur financements de l ANR par les op rateurs de recherche notamment pour le recrutement de doctorants et post doctorants permet d augmenter le nombre de chercheurs mais est aussi identifi
60. ns permettant de les mettre en uvre Dans le cas contraire L ANR serait vite confront e au risque de dispersion de ses efforts Le contrat pluriannuel d objectifs et de moyens devra prendre en compte cette n cessit Dans le paysage fran ais ANR n est pas la seule institution charg e d une mission de soutien l innovation En effet au fil des ann es la France s est dot e de plusieurs outils institutionnels tels que l Association nationale de la recherche et de la technologie ANRT 1953 l Agence nationale de valorisation de la recherche Anvar 1967 le Cr dit imp t recherche CIR 1983 la loi sur l innovation et la recherche 1999 Os o 2005 les p les de comp titivit 2005 et le r seau national de l innovation Retis 2006 Tous ces dispositifs et institutions ont eu pour but de favoriser la valorisation des r sultats de la recherche d acc l rer les transferts technologiques de renforcer le partenariat public priv et la capacit d innovation et d apporter un soutien aux chercheurs porteurs de projets innovants La question se pose donc du positionnement et de la valeur ajout e de l ANR dans cet ensemble de dispositifs et institutions La cr ation des soci t s d acc l ration du transfert de technologie SATT dans le cadre du PIA ajoute encore de la complexit au syst me En effet elles ont pour mission d am liorer significativement les r sultats de la recherche publique que
61. nstances internes les d partements La seconde tape est celle de la concertation au niveau de l agence Elle mobilise d abord et principalement les CSS dans lesquels les Alliances sont une nouvelle fois repr sent es puis les autres instances de l agence via des s minaires de programmation Cette tape a pour objet la r daction d une s rie de fiches d crivant les propositions de programmes aboutissant un document de programmation Enfin l arbitrage c est dire le choix des programmes est soumis pour accord la tutelle puis est approuv par le CA Les poids des Alliances dans le processus de programmation ne sont pas aussi quilibr s qu ils y paraissent Ceci est en partie d la diff rence de fonctionnement des Alliances et notamment au fait qu elles n ont pas toutes t mises en place en m me tempsi 1 Source rapport d auto valuation ANR 2005 2010 p 42 2 Source rapport d auto valuation ANR 2005 2010 p 43 3 Les 5 Alliances cr es entre avril 2009 et juin 2010 ont pour vocation de b tir une r flexion prospective de long terme et parmi leurs missions de participer l laboration de la programmation de l ANR Elles regroupent des organismes de recherche et la conf rence des pr sidents d universit s Il s agit de Aviesan sciences de la vie et de la sant Ancre recherche pour l nergie Allist ne technologie du num rique Allenvi recherche environnement
62. nt t soumis puis ce nombre a augment de 3 par an pour atteindre 6 390 en 2010 Parall lement le taux moyen de s lection des dossiers est pass de 30 les premi res ann es 20 en 2010 1 Source d cret n 2006 963 du 1er ao t 2006 article 2 2 Source d cret n 2006 963 du 1 ao t 2006 article 3 3 Cf chapitre impacts globaux II 4 Ces fonds repr sentaient 400 M en 2005 dont le fonds pour la recherche technologique FRT le fonds national de la science FNS d pendant du minist re charg de la recherche et une partie du fonds pour la comp titivit des entreprises FCE provenant du minist re charg de l industrie 5 Source rapport public annuel de la Cour des comptes f vrier 2011 p 338 6 Source rapport d auto valuation ANR 2005 2010 p 31 857 M en 2008 841 en 2009 826 en 2010 763 en 2011 et 739 en 2012 tt 17 L ANR compte huit d partements le d partement partenariats et comp titivit et sept d partements scientifiques dont six refl tent sa programmation d clin e autour de six domaines th matiques auxquels s ajoute le d partement scientifique non th matique en charge d appels a projets libres Chaque d partement est pilot par un responsable de d partement Elle dispose de plus de 240 agents en quivalent temps plein ETP pour mettre en uvre cette programmation et s appuie sur plus de 14 000 experts scientifiques L ANR est une structure r cente cr
63. on des proc dures ou des conflits d int r t le MESR a demand en 2009 l ANR l internalisation totale de cette gestion dans un d lai de trois ans Cette t che s est av r e parfois difficile la diversit des modes de gestion obligeant un travail d homog n isation Par ailleurs les unit s supports n ayant pas effectu le paiement du solde des projets des ditions 2005 et 2006 avant le transfert des dossiers il en r sulte des retards de paiement dommageables pour les laboratoires La r gularisation de cette situation quasi effective en janvier 2012 ainsi que la mise en place des dispositifs ad quats pour la gestion du programme investissements d avenir PIA devraient permettre l ANR de trouver un r gime de gestion plus ais Cette int gration a finalement t effectu e plus rapidement que pr vu et l ensemble des dossiers est aujourd hui g r par l agence qui a d pour cela augmenter ses effectifs de 90 emplois en quivalent temps plein ETP r partis entre personnel scientifique et personnel administratif En 2012 l effectif de VANR est ainsi d environ 246 emplois en ETP e de m thodes rigoureuses de gestion comprenant une d marche qualit qui s est concr tis e par une certification ISO 9001 des processus m tiers programmation s lection suivi bilan ainsi qu une assistance juridique qui veille la bonne r gularit des documents des proc dures de la d ontologie etc
64. on th matiques a t port e 50 ce qu elles peuvent consid rer comme un recul Le taux de recherche partenariale augmente dans tous les programmes th matiques indice du rapprochement des secteurs public et priv mais reste faible au sein des programmes non th matiques Ces r sultats t moignent de la difficult d associer laboratoires publics et entreprises dans des recherches fort risque et moins cibl es et de la n cessit de d velopper l information aupr s du secteur priv Si le statut d tablissement public conf re cette agence une autonomie de gestion elle n en n est pas moins li e L tat LANR labore sa programmation qu elle soumet au MESR et d pend de lui pour son financement Il est toutefois regrettable que la diminution constante depuis 2009 des cr dits dont elle dispose ainsi que la part qu ils repr sentent dans le budget de l tat consacr la recherche ait conduit par exemple reporter en 2012 le financement d appels projets effectu s en 2011 Ceci peut entamer la cr dibilit qu elle avait su gagner L ANR doit demander au MESR de reconna tre la place qu elle a prise son mode global de fonctionnement et par le biais d un contrat pluriannuel d objectifs et de moyens de d finir clairement son degr d autonomie ses comp tences son p rim tre d intervention les moyens dont elle dispose et d approuver sa strat gie II Une agence de financement
65. probl mes Il serait dommageable que des conomies de gestion certes recommandables freinent optimisation de tous les dispositifs et in fine alourdissent le travail d ploy par l ensemble des acteurs Il y a en effet un risque que cette contrainte financi re ne place pas les CMS dans les meilleures conditions de travail pour exploiter la totalit des propositions et notamment celles du programme Blanc Par ailleurs des retards dans le processus de contractualisation avec les b n ficiaires sont observ s et la communication interne et externe appara t insuffisante Enfin l ensemble de ce travail men a l agence est mettre en relation avec celui effectu par les quipes de recherche lors des soumissions de projets Pour viter cet cueil l ANR doit simplifier les t ches administratives chaque fois que cela s av re possible valuer le nombre d agents n cessaires pour assurer celles ci sans retard et ventuellement ren gocier avec la tutelle son plafond d emplois en cons quence II De nouveaux applicatifs de gestion pour r pondre aux besoins et aux enjeux L agence a d marr son activit sans tre dot e d outils sp cifiques pour sa gestion Sur le plan financier et comptable elle a utilis l application informatique Agresso qui lui a permis d effectuer convenablement l essentiel des t ches un moment o l externalisation de dossiers via les unit s support soulageait la gestion au quotidien
66. projets L agence analyse aussi d ores et d j la pertinence de proc der de fa on tr s large en deux temps pour le d p t des dossiers une lettre d intention pr c dant le d p t du dossier d finitif Une volution d autant plus pertinente que la pression de s lection est tr s forte 212 rue de Bercy 75012 Paris 01 78 09 80 00 N de Siret 130 002 504 00012 wwww agence nationale recherche fr Essia tt Les r formes internes men es depuis un an doivent galement aboutir un raccourcissement des d lais d attribution des aides Rationaliser nos outils internes limiter les exigences ce qui est utile pour s curiser le financement et ce qui est utile un d veloppement des proc dures suivi bilan et assurer le financement des meilleurs projets dans des d lais correspondants aux standards internationaux sont nos imp ratifs De la m me mani re nous avons fait voluer les outils informatiques pour connecter le SIM et le SIBC mais il reste de fortes volutions op rer Les articulations entre d partements de l agence ont t renforc es pour permettre une meilleure transversalit en interne notamment entre les instruments non th matiques Programme Blanc etc et les d partements th matiques L ANR entend galement parfaire son articulation avec les acteurs du cadrage et de la priorisation au premier rang desquels se situent les Alliances et le minist re de la recherche puisque son r le
67. re comme une r ussite 1 Sept agences au Royaume Uni couvrent l ensemble des disciplines scientifiques une agence g n raliste et deux sp cialis es au Japon une agence g n raliste et plusieurs sp cialis es aux Etats Unis une agence pour la recherche universitaire et quatre autres organismes en Allemagne ae L ANR privil gie les demandes directes de financement par les chercheurs sans que lavis des responsables d tablissements soit sollicit De ce fait les tablissements gestionnaires des subventions de l ANR ont pu d couvrir les projets de recherche une fois ceux ci s lectionn s et consid rer tre mis devant le fait accompli Cette situation a pu contribuer g n rer des conflits au sein des tablissements L ANR devra en tenir compte et inclure les responsables d tablissements dans le circuit de r ponse aux appels projets Ceci est d autant plus n cessaire que l autonomie des tablissements allant croissant ceux ci doivent d finir leur politique de recherche dans leur contrat pluriannuel avec le MESR ce qui passe par la prise en compte de la totalit des actions de recherche men es en leur sein avec les moyens aff rents Les sujets de tension avec L ANR m lent la fois des questions qui sont de la responsabilit de l ANR et d autres qui rel vent des politiques publiques Ainsi le pr ciput reste t il une source de difficult entre l agence et les op rateurs de recher
68. re amen s renoncer au financement de L ANR s ils ont eu un succ s dans le cadre du programme cadre de recherche et d veloppement technologique PCRDT et notamment de l ERC ce qui a pour cons quence d abonder les projets class s sur des listes suppl mentaires de l ANR Bien que l agence souhaite inciter les jeunes chercheurs postuler PERC et que le taux de r ussite des quipes fran aises VERC soit bon certaines quipes suppos es comp titives pour des programmes europ ens ne tentent pas leurs chances lorsqu elles estiment que leurs probabilit s de succ s VANR sont meilleures Une r flexion sur des m canismes incitant postuler des financements europ ens serait utile 1 Source rapport d auto valuation ANR 2005 2010 p 71 tt sg Forte de l exp rience qu elle a acquise depuis sa cr ation l agence doit en coordination avec son minist re de tutelle s impliquer un niveau plus strat gique dans l laboration des nouvelles organisations de la recherche et dans la construction de l espace europ en V Une agence majoritairement reconnue par les communaut s scientifiques qui souhaitent n anmoins une simplification des proc dures Bien qu ayant fait d bat sa cr ation le financement de la recherche sur projets par l ANR s est impos progressivement en France et est appr ci notamment pour son montant sa dur e sup rieure un an m me si cette dur e est
69. re op rationnel en m me temps que le SIBC qui ne peut d marrer sans lui pour la gestion des projets En revanche le SIBC peut tre utilis ind pendamment du SIM pour la gestion du programme investissements d avenir Compte tenu de l importance de ces applications informatiques il est indispensable comme l a d ailleurs pr vu VANR que toutes ces fonctionnalit s soient assur es Le service informatique de l ANR suit la mise en uvre et l utilisation de ces applicatifs sous trait s des prestataires ext rieurs Ces choix d volution des fonctionnalit s des syst mes informatiques sont compr hensibles mais ils peuvent engendrer des difficult s co t d lais d pendance etc Aussi sans remettre en cause le parti pris d externaliser l agence pourrait veiller se doter de quelques personnes ressources pour faciliter et s curiser sa gestion au quotidien et souscrire des contrats de maintenance avec les soci t s qui mettent en service les logiciels Enfin on peut esp rer que les nouveaux applicatifs permettront une meilleure facilit d exploitation des donn es et d obtention d indicateurs notamment destination de la communaut scientifique qui attend une information plus fournie en mati re de s lection des projets et d impacts des actions de l agence 1 Pour 2012 il est pr vu a 204 ETP hors PIA source mission interminist rielle projets annuels de performances annexe au projet de
70. rier 2011 p 367 6 Le fonctionnement de ANR les processus de programmation s lection suivi et bilan Un ensemble de processus con us avec rigueur mais trop normalis s D s l origine et sans rupture entre ses deux statuts successifs ANR a mis en place son mode de fonctionnement autour de trois processus m tiers la programmation la s lection de projets et le suivi bilan de programmes La rigueur avec laquelle ont t con us ces processus a t reconnue par la certification ISO 9001 2009 et 2010 et a contribu les consolider Toutefois il en a r sult une certaine rigidit pouvant limiter l volution des pratiques une normalisation excessive ainsi qu un surcro t de t ches administratives pour les utilisateurs Il Une programmation dynamique issue d une large consultation mais insuffisamment articul e avec certains partenaires Le processus de programmation est pens sur une base trisannuelle au rythme de la programmation de l exercice budg taire de l tat La premi re tape consiste en une large consultation qui repose sur trois types d instances Alliances etc ainsi que la communaut scientifique via des consultations pistolaires les instances internes qui font appel des membres ext rieurs les huit comit s scientifiques sectoriels CSS pr vus dans le d cret fondateur les comit s de pilotage ainsi que le conseil de prospective les autres i
71. risation et aux transferts technologique Il 5 Cf chapitre Impacts globaux Ill tt Par ailleurs ANR n a pas pr vu ni mis a l tude de dispositif pour favoriser l acc s des femmes aux carri res scientifiques un niveau gal celui des hommes Il serait bon que l ANR se saisisse de ce sujet a l instar d autres agences trang res et tudie la mise en uvre de mesures allant dans ce sens dans le processus de s lection VI Une qualit de l expertise maintenir Le choix des experts et la qualit de leur travail sont les piliers du syst me d valuation des projets L ANR a organis en 2010 14 500 expertises dont 32 effectu es par des scientifiques trangers Le taux de refus aux demandes d expertise est de l ordre de 50 aujourd hui L ANR devrait travailler rendre ces expertises plus attractives reconsid rer le taux d indemnisation des experts trangers envisager une indemnisation des experts fran ais soit titre personnel soit pour les laboratoires dont ils d pendent et r fl chir d autres m canismes de compensation ou d incitation L ANR pourrait par exemple solliciter syst matiquement les chercheurs qu elle a d j soutenus financi rement Cette nouvelle contribution des porteurs de projets devrait alors figurer dans la convention que l ANR signe avec les tablissements dont ils d pendent De plus la charge de travail demand e aux experts doit
72. rs La d finition de la liste des items prendre en compte et relier aux missions et axes strat giques de l agence a galement t longue produire Pour tre efficace il convient de choisir les indicateurs prioritaires qui devraient porter sur la qualit de la recherche le d veloppement de la recherche partenariale l internationalisation et l efficacit organisationnelle co t du fonctionnement dans le budget total de l ANR Ce choix n a pas encore t fait Les crit res objectifs ou quantitatifs manquent donc encore pour mesurer compl tement les impacts de L ANR Dans lattente de cette indispensable objectivation l impact de l agence s exprime soit au travers d affirmations g n rales soit au travers d informations ponctuelles qu il n est pas toujours possible de g n raliser mais qui n en rec lent pas moins pour autant une part de v rit permettant d approcher les effets de l ANR sur le paysage de la recherche 1 Source rapport d auto valuation ANR 2005 2010 p 80 II Un budget significatif mais en baisse IL convient de rappeler la place qu occupe l ANR dans l ensemble du dispositif de recherche Elle repr sente environ 14 du budget du programme 1721 loi de finances 2011 dont la majeure partie est consacr e la masse salariale et aux frais d infrastructures Le budget 2009 de l ANR 841 M peut aussi tre compar au 42 7 Md de d penses int rieures
73. s e Incitation aux projets transdisciplinaires surmontant les barri res entre sp cialit s e Formalisation rigoureuse des processus de programmation s lection suivi bilan e R activit aux nouvelles taches e Rapprochement du financement incitatif de la recherche francaise de celui des meilleures agences internationales ll Les points faibles e Difficult d engagement budg taire pluriannuel de L ANR du fait de Vv absence d un contrat d objectifs et de moyens avec l tat e Proc dure de suivi bilan insuffisamment d velopp e et articul e entre programmes e Politique de communication interne et externe insuffisamment int gr e dans les processus induisant un manque de transparence dans la mise en uvre des proc dures e Politique de ressources humaines peu adapt e aux charges de l agence e Outils informatiques de gestion non encore op rationnels e Visibilit de l ANR insuffisante au niveau europ en Il Les recommandations Ces recommandations reprennent de mani re concise celles qui figurent dans le rapport Recommandation n 1 discussion et signature rapide d un contrat pluriannuel d objectifs et de moyens pr cisant e La contribution de L ANR au processus de programmation e Les domaines d action et les strat gies de ANR notamment en mati re de coop ration europ enne et internationale et de valorisation e Le budget pluriannuel garantissant par l tat la mise en
74. s des chercheurs et institutions et en tirer les cons quences sur le processus de s lection des projets 2e et dans les institutions La contribution de VANR au changement de culture et la g n ralisation de la recherche par projet particuli rement en SHS son approche transversale de la recherche surmontant les barri res entre secteurs et disciplines concourent a octroyer au financement par L ANR un v ritable effet de label Ce crit re de qualit est utilis dans les valuations non seulement des individus mais aussi des tablissements comme indicateur de leur performance en recherche C est un signe incontestable de l implantation r ussie de l ANR dans le paysage Pour les tablissements cela n est pas sans cons quence L activit de recherche sur projet g n re une augmentation du poids administratif et financier de la gestion de la recherche conduisant les tablissements mettre en place des structures d appui qui all gent la t che des porteurs de projet Cependant le financement sur projets ne peut tre le seul mode de financement de la recherche Pour initier des recherches exploratoires des cr dits de fonctionnement sont n cessaires En effet sans ce type de travaux la source de projets cr dibles serait vite tarie sauf d tourner une partie des cr dits sur programme de leurs objets Ces cr dits sont apport s par les universit s partir de leur budget recherche Pour l laboration de ce bud
75. s projets qu elle finance par exemple en r servant une fraction de son budget des projets courts ou des projets de longue dur e soumis une valuation interm diaire ou encore en garantissant une meilleure s lection des projets les plus innovants V Un processus de s lection thique robuste rapide et garantissant l excellence scientifique des projets retenus Le processus de s lection qui va du lancement de l appel projets au financement des projets s lectionn s2 est remarquablement bien balis Les r gles tablies par l ANR garantissent la d ontologie du processus sa robustesse le renouvellement partiel et r gulier des comit s d valuation sur la dur e d un programme n influence pas la s lection et un choix des projets fond avant tout sur des crit res d excellence scientifique Les projets sont retenus dans l ordre du classement tabli par des comit s d valuation3 l op ration de s lection consistant d finir le nombre de projets retenus en fonction des disponibilit s financi res Les comit s de pilotage n interviennent dans la s lection que pour s assurer de son ad quation avec les objectifs strat giques de la programmation La dur e entre la cl ture des appels projets et la notification des r sultats est br ve de l ordre de six mois mais probablement trop longue pour beaucoup de PME Ce point tout comme la fr quence des appels projets devrait tre tudi
76. se situe l interface entre ceux qui d finissent les cadres strat giques les priorit s et ceux qui r alisent la recherche La programmation doit tre un processus it ratif et tr s ouvert avec ces acteurs majeurs du dispositif Notre mission est donc bien dans un premier temps d int grer puis de traduire en programmes th matiques les priorit s identifi es Dans un second temps nous devons assurer jusqu leur terme le financement des projets retenus l issue des proc dures de s lection le suivi individuel des projets et l analyse des bilans de chacun des appels projets Ses analyses constituent une source d information pr cieuse pour l ensemble des partenaires de l ANR qui se doit de les mettre disposition dans un site r nov Sept ans apr s sa cr ation l agence se doit de d velopper ce service la communaut scientifique Dans le m me esprit un travail sur les indicateurs d impact est en cours et nous nous sommes rapproch s de l OST pour enrichir leur d finition Le financement sur projet a vocation venir compl ter les financements r currents et n a donc pas pour objet de r duire la marge de man uvre des tablissements Il est notre sens imp ratif qu un bon calibrage des frais de gestion et du pr ciput soit effectu donnant ainsi l tablissement b n ficiaire des marges de man uvre suppl mentaires pour mener sa politique scientifique et de soutien l environnement de recherche Pour les
77. seur de g ographie Universit d Alcala de Madrid Espagne V ronique Halloin secr taire g n rale du Fonds de la Recherche Scientifique Bruxelles Belgique Yuko Harayama directrice adjointe de la direction de la science de la technologie et de l industrie Organisation de coop ration et de d veloppement conomiques Paris France John Keiger professeur d histoire internationale Universit de Salford Royaume Uni Wilhelm Krull Secretary General de la Volkswagen Foundation Hanovre Allemagne Cyrille Kuhn directeur de recherche chez Boehringer Ingelheim Laval Canada Kurt Lambeck professeur m rite de g ophysique Universit nationale d Australie Canberra Australie Jean Lemerle professeur m rite en chimie inorganique ancien pr sident de l Universit Pierre et Marie Curie Paris France Jacques Lucas professeur m rite en chimie des solides Universit de Rennes 1 France Bertrand Meyer professeur en Software Engineering Eidgen ssische Technische Hochschule Z rich Suisse Mohandas Narla Vice President for Research New York Blood Center New York tats Unis Alexander Ochs directeur du climate and energy program Worldwatch Institute Washington D C tats Unis Michel Orrit professeur de physique mol culaire Institut de physique Universit de Leiden Pays Bas Laurent Daudeville et Michel Granet d l gu s scientifiques Astrid Lanoue et Marie Sala n charg es
78. t II De nouveaux applicatifs de gestion pour r pondre aux besoins et aux enjeux Ill La situation financi re et comptable des l ments de satisfaction et des incertitudes lever IV Les ressources humaines une politique construire V Une capacit d auto valuation am liorer La recherche finalis e et les dispositifs de soutien la valorisation et aux transferts technologiques I Un positionnement d finir dans le dispositif fran ais d aide l innovation I De multiples initiatives pour d velopper la valorisation et les transferts technologiques conforter et prolonger Il Un d partement partenariats et comp titivit insuffisamment int gr pour jouer pleinement son r le 10 10 13 13 15 17 17 tt septembre 2012 a e L ANR acteur r cent de l enseignement sup rieur et de la recherche en France 21 I Un n cessaire contrat pluriannuel d objectifs et de moyens avec l tat 21 II Une agence de financement de la recherche qui s impose malgr des difficult s 21 Il La gestion du PIA une op ration lourde dont l ANR doit mesurer les cons quences 22 IV Une agence appr ci e de ses homologues au niveau international mais dont l activit au sein des instances europ ennes reste affirmer 23 V Une agence majoritairement reconnue par les communaut s scientifiques qui souhaitent n anmoins une simplification des proc dures 24 Impacts globaux 25 Une conscien
79. t profils adapt s ses missions et en s attachant la bonne r partition entre personnels permanents fonctionnaires et CDI et personnels temporaires CDD L attractivit de l agence pourrait tre am lior e d une part en offrant des perspectives de CDI et d autre part gr ce une communication appropri e et cibl e notamment en direction du personnel de l administration scolaire et universitaire La quasi absence de politique sociale malgr des avanc es r centes via la mise en place de comit s commission consultative paritaire CCP comit technique d tablissement CTE constitue galement un handicap pour le bon fonctionnement de l agence IL n y a ni comit hygi ne et s curit CHS ni m decine du travail ni mutuelle de groupe ni de structure offrant des activit s sociales et culturelles par exemple via une convention avec une entit externe ni de bilan social ni de grille de r mun ration relevant d une convention collective pour les CDD et CDI etc Par ailleurs le traitement du versement des allocations d aide au retour l emploi est in gal du fait de l absence de convention avec un organisme gestionnaire Il en est de m me pour la mise en uvre des dispositions de la loi Sauvadet visant lutter contre la pr carit dans la fonction publique De fait les mesures d accompagnement du personnel se limitent a un d but de prise en compte de l avenir des CMS par la mise
80. ues la cr ation d un programme Alzheimer etc ont t d cid es par le MESR dans le cadre de sa mission d orientation et r alis es par ANR Un contrat pluriannuel d objectifs et de moyens devrait fixer avec pr cision le degr d autonomie de l agence et son cadre de travail L ANR a r ussi en peu de temps installer en France de mani re significative la recherche sur projets Ses proc dures de s lection thiques robustes garantissent l excellence scientifique des projets retenus et leur assurent un financement pendant trois ans Le pari de d velopper l innovation la coop ration entre la recherche publique et les entreprises ainsi que la valorisation des r sultats est en passe d tre gagn L ouverture l international est mettre galement au cr dit de ANR bien que sa position reste encore en retrait dans les instances europ ennes o elle devrait s impliquer plus Dans des conditions difficiles l agence a r ussi mettre en uvre l ing nierie de s lection et la gestion de projets d pos s dans le cadre du programme investissements d avenir faisant preuve de sa r activit mais mettant aussi en vidence les limites de son autonomie par rapport au MESR Il est n cessaire de rappeler que l addition de charges exceptionnelles de ce type peut mettre en p ril l activit courante de l agence L ANR est une agence jeune et malgr de substantiels progr s depuis sa cr ation el
81. us value qu elle apporte au monde de la recherche et de l entreprise mais galement et surtout pour partager les enjeux et s entendre sur une feuille de route pour les ann es venir L agence a conscience des d fis importants qu elle doit relever pour am liorer le service public qu elle rend d j la communaut scientifique dans son ensemble mais elle doit le faire en conservant la confiance mutuelle qui s est d velopp e au fil de sa jeune existence lt p A J a Pascale Briand tt D Organisation de l valuation L valuation de l Agence nationale de la recherche a eu lieu du 16 au 20 janvier 2012 Le comit d valuation tait pr sid par Monsieur Frank Gannon directeur du Queensland Institute of Medical Research Brisbane Australie ancien directeur g n ral de la Science Foundation Ireland ancien directeur de la European Molecular Biology Organisation Les autres membres du comit taient par ordre alphab tique Jean Philippe Avouac professeur de g ologie directeur du Caltech Tectonics Observatory California Institue of Technology Pasadena Etats Unis Pierre Balme inspecteur g n ral honoraire de administration de l ducation nationale et de la recherche France Richard Brook professeur en sciences des mat riaux Universit d Oxford Royaume Uni Bernard Coulie professeur honoraire recteur honoraire Universit catholique de Louvain Belgique Francisco Escobar profes
82. uvre de la programmation et s curisant les engagements financiers de l ANR e Les ressources financi res et humaines n cessaires la mise en uvre des proc dures de gestion de L ANR e Le financement des laboratoires publics et des tablissements par le pr ciput et les pr l vements pour frais de gestion Recommandation n 2 R examen des proc dures de l agence portant principalement sur e L introduction de plus de souplesse dans la dur e des projets ou dans la p riodicit des appels d offres e adaptation des proc dures d appel projets et de s lection au budget disponible e La simplification des processus de suivi bilan pour rendre ceux ci effectifs e L information transmise aux chercheurs apr s la phase de s lection e Le renforcement de la coop ration entre d partements de l agence int grant le d partement partenariat et comp titivit x aZ e L introduction du visa des responsables des tablissements lors des r ponses aux appels a projets e L all gement des dossiers et simplification de leur volet administratif e L identification des indicateurs d impact en lien avec la strat gie de L ANR e L int gration de la communication dans les processus de l ANR pour en assurer la transparence Recommandation n 3 Adaptation des moyens aux objectifs fix s avec e La mise en place d une gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences adapt e e L augmentation du no

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