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FEUILLE - Ville de Genève

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1. ils 155 Flass Fia En arri re plan Notice bibliographique lectronique Au premier plan Fiche bibliographique papier toutes les forces de la biblioth que PAGE 10 N 37 D CEMBRE 06 LA FEUILLE VI Premiers pas vers lHERBIER VIRTUEL Fernand Jacquemoud Conservateur e r jouissant succ s des visites des her M biers dans le cadre des Variations bota 9 niques en atteste l herbier reste un objet mm de vif int r t pour un large public Pour autant il n est pas superflu d insister ici nouveau et r solument sur le caract re indispensable des collec tions pour le botaniste moderne Plus d un interlocu teur s est interrog sur ce point pensant par exem ple que l imagerie num rique pourrait fournir un substitut moins encombrant l herbier En r alit rien ne remplace l chantillon et son observation directe Ceci n emp che pas les botanistes de recou rir l imagerie num rique ou non l illustration botanique ne date pas d aujourd hui qui permet sur le terrain ou en atelier de fixer la plante sous tou tes ses coutures et d en restituer la coloration ou des d tails morphologiques souvent alt r s par le s chage Au reste l imagerie
2. wu a S 1 1 gt 3 z QA LS RS O 3 JE JE Olm ajs Ji zS S a Tout peut ARRIVER out au long de l ann e 2007 le D partement des affaires cultu relles ainsi que de nombreux partenaires ext rieurs publics et pri v s Gen ve mais galement Lausanne en Valais et en Fran voisine invitent le public s interroger sur la notion de catastrophe Que recouvre ce terme Comment est il compris Qu est ce que le catastrophisme Est il possible d informe le public de mani re objective Pendant une ann e feront chos des appro ches diff rentes compl mentaires des exp riences originales qui s ins crivent dans une d marche visant gommer les fronti res entre les sciences naturelles l ethnographie l histoire les arts etc Ce sera l occasion de d couvrir les grandes expositions des mus es municipaux Snario catastrophe au Mise d ethnographie allolaterre cata au Mus um d his toire naturdle REAGIR aux Conservatoire et Jardin botaniques mais ausi Grand Prix de la Catastrophe Mis international dela Croix Rouge et du Croissant Rouge ou Visions du D uge au Mis des Baux Ats de lausanne Les rendez vous festifs ne sont pas en reste puisque la F te du d vadoppement durable la F te de la musique s associent cette programmation Sns oublier les colloqu
3. UE 171117 x QU AT ur A droite Un livre et sa fiche bibliographique papier remplissent pas moins leur mission qui garantit l identification et la localisation des ouvrages recherch s D s septembre 1984 le recours l informa tique a d cupl les possibilit s du catalogue en offrant des cl s de recherches plus nom breuses auteur titre collection ann e de publication langue et la si souple recher che par mot cl La coexistence de deux catalogues compl mentaires l un papier et l autre lectronique a d s le d but t per ue comme un pis aller ne pouvant tre que provisoire La saisie r trospective du fichier papier a n cessit un financement sp cial octroy en 2005 Il permis d engager deux biblioth caires mi temps pour une dur e de deux ans Face l immensit de l ouvrage des choix ont t n cessaires De ce fait seules les fiches d crivant des monographies seront saisies en machine L avanc e quotidienne peut tre pist e gr ce au coup de tampon R troCat sur les fiches ressaisies Durant les deux ann es pro gramm es la moiti des monographies devrait tre r troconvertie soit environ 13500 titres L op ration de r troconversion du catalogue papier consiste recopier le contenu des fiches tout en structurant les donn es pour b n ficier des avantages de l informatique Ce travail contraint effectuer un contr le s
4. aux CJB pendant environ trois ans Commenc e cet automne cette exp rience s int grera en 2007 la manifestation REAGIR Elle accueillera sous tente et dans le bas du Parc aux biches de nombreuses classes qui s initieront aux joies de cet art majeur et participeront de concert la naissance d une sculpture monumentale de marbre clair le Miroir du ciel avril les OB ont accualli un ParcoursAph consacr aux Ques tions de conscience r alis par le R seau romand Sience Cit Ce parcours a eu un bon succ s d estime aupr s du public amp des m dias Du 24 juill amp au 14 ao t les pro meneurs ont d couvert au m me emplace ment un deuxi me parcours intitul Enig mes sportives Al initative dela Fondation Science amp Cit l crivain Richard Rech a r dig des nigmes sur leth me du sport en rdaton avec des projets de recherche propo 95 par diff rentes Universit s amp Hautes Eco les suisses S leth meest s rieux la mani re del aborder et ludique amp humoridique r gle du jeu detousles Parcours Aph les CJB a la CIT des metiers g 65 CJB ont particip du 13 au 19 novembre 2006 la 2e dition de LE la Cit des m tiers et des formations Palexpo Cela a t l occasion de pr senter un des m tiers originaux des CJB celui de gardien d animaux en collaboration avec le SEVE Nous avons en effet en permanence un apprenti en formation dan
5. ALT Illustration r alis e par Alexi Franch jardinier aux CJB Renseignements programme et horaires au 41 0 22 418 51 00 ou sur le site http www ville ge ch cjb N 37 D CEMBRE 06 PAGE 7 PAGE 8 N L volution de notre environne ment est au centre des preoccupa tions des professionnels des CJB Botanistes et jardiniers chacun Ci dessus Exemple de tonte diff renci e participe dans son domaine la mise en place de solutions allant dans le sens du developpement durable Donnons leur la parole z P CRU ae r 2 A droite Quille de Tsuga servant de biotope la micro faune pen 1 M n il fa Mieux comprendre la GESTION DIFF RENCI E au Jardin botanique a gestion diff renci e propose d int grer la composante environnementale dans l entretien du jardin Il s agit de prendre en compte les fonctionnements naturels faire avec et non contre la nature dans une certaine mesure respecter les quilibres naturels en pr servant la faune et la flore locales et les ressources naturelles leau l air et les sols C est une contribution du Jardin la politique de d ve loppement durable D FINITION La gestion diff renci e fait voluer le mod le horticole standard en int grant la gestion des espaces verts un souci cologique Elle permet de g rer au mieux le patrimoine vert d une ville en int grant des objectifs pr cis et en
6. terminologie de cl s et de descriptions mises au point il y a souvent plus d un si cle en latin et dans des langues g n ralement autres que le fran ais Malgr les avanc es de la phylog n tique mol culaire ce sont donc toujours des concepts et des m thodes classiques qui per mettent de d terminer et de d crire la fameuse biodiversit Les pays anglo saxons semblent en avoir pris conscience puisqu ils commen cent reconna tre l importance des collections Ce n est par contre pas le cas de nos universi t s suisses Le travail dans un institut comme les CJB constitue d s lors une sp cialit en soi Pourquoi ne pas en tirer parti et cr er aux CJB une cole de botanistes sp cialis s dans la conservation et l exploitation des collections Contrairement l universit dans laquelle un renouvellement de charge professorale signifie souvent un changement d orientation de la recherche les mus es sont caract ris s par une th matique contraignante la syst matique et par des programmes long terme d passant parfois la dur e d un mandat de directeur ou de conservateur C est le cas des inventaires floristiques et des monographies Certes des recherches modemes sur la biologie des popu lations ou l volution ont ind niablement leur place dans les mus es mais elles doivent tre subordonn es au bien g n ral de la collection Tout est donc une question d quilibre sans recherche la collectio
7. L int r t scientifique de Rodolphe Spichiger se d veloppe au d but de sa carri re sur le contact for t savane en C te d Ivoire Engag aux Conservatoire et Jardin bota niques il travaille avec le Dr Luciano Bernardi qui va lui faire d couvrir l Am rique du Sud et plus particu li rement le Paraguay et le P rou De ces voyages vont na tre deux grands projets qui vont asseoir la r putation internationale de Rodolphe Spichiger La florula de l Arboretum de Jenaro Herrera effectu e sous l impul sion de la coop ration technique suisse va permettre de d crire pr s de 500 esp ces sur une surface de 9 hectares en for t amazonienne p ruvienne dont 4 nouvelles pour la science Par ailleurs certaines donn es recueillies lors de ces exp ditions vers la fin PAGE 4 N 37 D CEMBRE 06 LA FEUILLE VERTE JOURNAL DES CONSERVATOIRE ET JARDIN BOTANIQUES des ann es 80 sont exploit es actuellement encore et un article en tant que co auteur a paru en 2005 dans la prestigieuse revue Nature L arboretum et l herbier qui avait t construit c t sont encore aujourd hui entretenus et exploit s pour l enseignement l Univer sit de l Amazonie p ruvienne d Iquitos Le deuxi me projet d envergure qu il va mettre en place est la Flore du Paraguay Des collections d herbier para quayennes de r f rence tant d pos es aux CJB pour des questions historiques Rodolphe Spichiger se lance dans l dition d
8. de Los iles A l est Can UF Case en re ons cle 1 Sex Lu au syst me un rythme compatible avec nos forces de travail r guli res Le succ s d un tel chantier nous rend optimistes pour la suite de la saisie de ces types d autant plus que la Andrew W Mellon Foundation a r cemment d cid de lancer un nouveau projet le Latin American Plants Initiative LAPI qui devrait son tour nous permettre de couvrir la partie sud am ricaine de notre collection g n rale Holotype de Usnea gaessleriana P Clerc lichen des Iles Canaries et des A ores gossherians 1 i 11 6 Chesin Farsatler rellant Les con 111 1174 Sisndeslilarsl Brmssl la Laurisilrs a E TED mii Ma Trons d Lrics leg el det Fh Clera Inva kar Mrs 1 ler Time 11 Dipen 008005 Ra Ese im ee Dim G PAGE 12 N 37 D CEMBRE 06 LA FEUILLE VERTE JOURNAL DES CONSERVATOIRE ET JARDIN BOTANIQUES Les CJB int grent PIPEN Depuis le mois de juin 2006 notre institut est membre du r seau intern
9. gn es les horaires les cahiers des charges et tous les aspects pratiques du futur Institut de formation professionnelle EPY participe ce groupe de pilotage avec la responsabilit de la gestion des subventions re ues pour ce projet L Institut Ko e Pyahu pourra servir de base dans un futur proche la cr ation d une Universit Populaire ce qui renforcerait encore plus les connaissances pratiques des producteurs ruraux ainsi que leurs fondements th oriques donnant lieu un processus de d veloppement durable d centralis e Gestion organiques des cultures compostage et recyclage cultures alternatives plantes m dicinale etc et reforestation coop rative et participation citoyenne langues et marketing seront les principales mati res enseign es N 37 D CEMBRE 06 PAGE 17 ETNOBOTANICA paraibana Didier Roguet Conservateur Officine de m decine traditionnelle humaine et v t rinaire sur le march Patos Paysage de la fazeinda mod le Tamandua Patos Un projet novateur d ethnobotanique v t rinaire appliqu e dans le Nord Est br silien tnobotanica paraibana M estun nouveau projet de L 2 coop ration e de recher che int gr e que les CJB conduisent dans la r gion de Patos tat du Para ba Nord Est br silien Il a pour but de recenser formaliser taxonomiquement et restituer les don n es ethnobotaniques li es aux savoirs phyto u
10. plut t populaire table avec Rodol phe L Afrique est chez lui Dans un marais br silien observant des lamantins avant de rencontrer des paysans sans ter res qui tentent de r cup rer des espaces cultiver Rodolphe est chez lui La Paz Bolivie des f tus de pendent dans les rues des porte bonheur et le souffle se fait court au moindre effort Diable 4000 m tres d altitude Rodolphe est encore chez lui Gen ve les CJB il explique son travail Pas de doute ici aussi Rodolphe est chez lui Rodolphe est l homme de la coop ration intelligente respectueuse et efficace Les programmes de r habi litation des jardins botaniques qu il a initi s et mis en place en Afrique et en Am rique du Sud sont des mod les du genre Quant l institut qu il dirige Gen ve depuis 1987 il fait autorit Mais Rodolphe sait aussi partir et laisser sa place d autres L bas dans ces r gions du Sud qu il conna t comme son herbier il aime confier les cl s des Jardins et autres centres de formation des professionnels du coin Gen ve ne s accroche pas Vingt ans dit il j ai fait ma part il est temps de passer le relais C est que Rodolphe est l exemple m me d un homme habit Vraiment aime son travail et s engage fond dans tout ce qu il fait certes mais sa vie int rieure est suffisamment riche et intense pour pouvoir partir sans regrets Sans se sentir d lest
11. pour am liorer les conditions de vie dans les banlieues d favoris es du Sud Ce programme a d ja eu des effets Asunci n Paraguay La Paz Bolivie Para ba Br sil Dakar S n gal Abidjan C te d Ivoire et Ouagadougou Burkina Faso L originalit de la d marche imagin e par Rodolphe Spichiger tient au fait qu elle fait appel des collaborateurs des CJB qui peuvent apporter un soutien aux projets dans leur domaine de comp tence qu ils soient ethnobotaniste ou horticulteur Les CJB assu rent un contact direct entre le financement souvent relativement modeste et le travail de terrain Rodolphe Spichiger a toujours t pour moi une personnalit attachante Sa qu te per manente de v rit et d authenticit sa vision du monde au sens philosophique du terme ont alimente nos tr s nombreuses discus sions et m ont enrichi Rodolphe Spichiger ne se destinait pas la botanique tout jeune il tait passionne par les reptiles Il tait par ailleurs passionn par l Histoire puis plus tard il s est tourn vers la philosophie Ses int r ts vari s lui ont donn un quilibre Et tout ce qu il a entrepris il l a fait fond Forte personnalit ayant un esprit en veil perma nent d une grande capacit de synth se et d anticipation pesant toujours le pour et le contre les avantages et les d savantages Rodolphe Spichiger magistralement dirig les Conservatoire et Jardin botaniques lui vi
12. sionnelle Nicolas continuera ses tudes l cole d ing nieurs HES de Wa denswill CHANGE D APPRENTIES Renouant avec une ancienne tradition Nathalie Sch tz a effectu au cours de sa deuxi me ann e de formation un stage professionnel dans le canton de Z rich Elle ainsi pu non seulement apprendre de nouvelles techniques mais encore se per fectionner en allemand Durant ces trois Semaines nous avons eu le plaisir de recevoir Eveline Feldmann en 119 ann e de for mation d horticultrice Nous nous felicitons de cet change tr s positif pour nos deux jeunes filles et appr cions que nos structures nous le permettent Nous remercions galement l entreprise Hussy de Pfaffikon d avoir tent l exp rience UN GARDIEN D ANIMAUX Le CFC de gardien d animaux ayant ete nouvellement cr nous avons form notre premier apprenti Axel Bourquenoud A signaler qu existait bel et bien auparavant une formation pratique mais qui ne d livrait qu un simple Certificat de gardien d animaux Comme pour les horticulteurs l apprentissage dure trois ans avec un jour de cours par semaine Celui ci a lieu l cole professionnelle EPSIC Lausanne Il existe trois options de forma tion chenils chatteries refuges zoos parcs animaliers animaux sauvages animaux de laboratoire Axel a r ussi l t 2006 son CFC de gar dien de parcs animaliers Il a pu profiter pendant son appren
13. un ouvrage r pertoriant toutes les esp ces v g tales du Paraguay Ce travail se fait en collabo ration avec des sp cialistes du monde entier qui crivent les textes et d crivent les esp ces les CJB s occupant de la partie ditoriale ainsi que de la gestion des pr ts d chantillons d herbier paraguayens d pos s Gen ve La publication se fait sous forme de fascicules regrou pant les esp ces par famille Rodolphe Spichiger publiant lui m me plusieurs familles L dition de la Flore du Paraguay n est pas termin e et se poursuivra pendant la prochaine direction des CJB A l coute des imp ratifs de la biologie moderne Rodol phe Spichiger va monter dans les ann es nonante le labo ratoire de biologie mol culaire des CJB permettant ainsi aux scientifiques des CJB d utiliser les technologies les plus pointues en taxonomie et en phylog nie partir des ann es 2000 il va tenter des approches plus mathematiques il cherche mettre en valeur l immense source d informations que repr sentent les collections d herbier en mod lisant ces donn es par exemple dans une tentative de zonation dans les n otropiques d espe ces d arbres caract ristiques du bassin Paraguay Parana Ses ann es d enseignement universitaire ainsi que l mergence d une nouvelle classification du monde v g tal conduisent Rodolphe Spichiger publier un ouvrage de r f rence destin aux tudiants en biologie R dit deux
14. En devenant 6 on acquiert une expe rience que seule la nature au fil des saisons peut apporter ainsi qu une grande envie de la partager J imagine que c tait galement l l objectif des autres animateurs trices retrait s qui sont venus participer aux Ateliers Toepffer devenus depuis 2003 les Ateliers verts du Jardin botanique Les Ateliers verts ont d j 10 ans Magali Stitelmann M diatrice scientifique Merci tous les collaborateurs des Ateliers verts gr ce vous cette ann e marquera les 10 ans de ce programme transg n rationnel Que vivent encore longtemps les Ateliers verts du Jardin botanique CARTE DE MME VLADYS WAGNER Le 26 avril 2006 Je voudrais vous remercier pour la qualit de vos ateliers verts Votre quipe de 11113 est formidable tr s accueillante et bienveillante avec les familles Livia y participe depuis petite et cette ann e c est malheureusement son dernier cours car elle aura 12 ans cet t snif On va vous regretter vivement je vous le promets Bonne continuation et merci d avoir su lui faire appr cier la botanique et lui avoir permis de rentrer les yeux p tillants avec un petit souvenir me faire partager Travaillant dans uns structure interg n rationnelle l Atelier Vie je suis tr s heureuse que ma fille aie pu aussi b n ficier d une activit interg n ration Merci pour tout Vladys Wagner PAGE 24 N 37 D CEMBRE 06 LA FEUILLE VERTE
15. ces du genre sont tudi es ainsi que les relations syst matiques l int rieur du groupe Un troisi me projet qui va d marrer d s l automne traitera de La structure florale et la syst matique des genres sud am ricains de palmiers Chalyocarpus et Ithaya et sera men par le botaniste colombien Felipe Casta o Tous ces projets b n fi cient de l apport d tudes mol culaires r centes et combinent les techniques tradi tionnelles d tude li es aux chantillons d herbiers avec les m thodes histologiques et cytologiques modernes UN R SEAU LOCAL ET INTERNATIONAL Nos recherches b n ficient galement des condi tions id ales qu offre l tude des palmiers pour la mise en place d approches multidisciplinai res et l tablissement de r seaux scientifiques Dans un contexte local nos recherches s effec tuent en liens troits avec le Laboratoire de microscopie lectronique balayage du Mus um d histoire naturelle de la Ville de Gen ve le Labo ratoire de cytologie et d histologie de la Facult des Sciences de l Universit de Gen ve et l Insti tut pour la botanique syst matique de l Univer sit de Z rich Aune chelle plus internationale notre laboratoire a tabli des contacts quotidiens avec des groupes similaires de recherche tra vaillant entre autres aux Royal Botanic Gardens de Kew Angleterre au D partement de bota nique de l Universit d Aarhus Danemark et au New York Bot
16. mandat par l diteur Paul Haupt 8 afin de produire les nouvelles cartes de r partition voir figure pour la derni re dition du Flora des Kan tons Bern et surtout pour la prochaine di tion du Flora Helvetica Pr vu pour 2007 ce dernier ouvrage connu et richement illustr repr sente l une des flores les plus importantes pour la Suisse et est r guli re ment utilis aussi bien par les scientifiques que par les amateurs Anoter encore que la 2 dition de l index snonymique de la Flore de Suisse est parue fin 2005 L ouvrage imprim peut tre com mand aupr s du CRSF des versions lectroniques seront ult rieurement mises disposition du public sur le site internet du CRSE Liens et r f rences utiles 1 2 3 4 5 6 8 http www biodiversitymonitoring ch http www umwelt schweiz ch buwal fr fachgebiete lebensraum trockenwiesen projekt_tww index html http www ageo ch Atlas de la flore du canton de Gen ve WWF Gen ve Soc Bot Gen ve CJB paraitre http www filago ch Purro amp G Kozlowski 2003 Flore de la ville de Fribourg Soci t fribourgeoise des sciences naturelles Fribourg 608pp http www crsf ch http www haupt ch PAGE 26 N 37 D CEMBRE 06 LA FEUILLE VERTE JOURNAL DES CONSERVATOIRE ET JARDIN BOTANIQUES Atelier de SCULPTURE e sculpteur genevois Jo Fontaine conduira un atelier scolaire de sculpture sur pierre
17. navant au c ur du d bat politique apr s une parenth se de plusieurs ann es De nombreux centres d ducation l environnement l image du CEEH devraient bient t voir le jour Cela ne peut que nous r jouir le travail en r seau national et international tant la seule mani re durable de fonc tionner pour le CEEH PAGE 18 N 37 D CEMBRE 06 LA FEUILLE VERTE JOURNAL DES CONSERVATOIRE ET JARDIN BOTANIQUES Centre de documentation Centre de documentation du Bangr Weoogo ENVIRONNEMENTALE Ouagadougou Agn s Delsol Mandataire du projet paume oumon vert de Ouagadougou capitale du U Eii h Burkina Faso le Parc Bangr Weoogo dont je 1 nom signifie for t o l on acquiert le savoir en langue 11016 s tend sur 263 hectares dont 160 sont cl tur s Ancienne for t appartenant aux chefs Mossi le parc est maintenant g r par la commune de Ouagadou gou C est apr s des ann es de travaux pour son am na gement que le parc a ouvert ses portes au grand public en 2001 Il a pour vocation d tre un massif forestier conservant et sauvegardant la diversit biologique d tre un lieu de d tente et de loisir et d offrir un espace vou l ducation environnementale Le volet ducation envi ronnementale dispose d un parc zoologique d un jardin botanique de 8 hectares d une p pin
18. veut pas r duire n ant de nombreuses ann es de travail en imposant des vis es diam tralement oppos es Ainsi j entends soutenir les projets mentionn s ci dessous AXES DE RECHERCHE La comp tence des CJB sur le plan international est largement reconnue particuli rement au niveau de son herbier et de sa ICOM en 1974 biblioth que mais aussi de sa recherche avec des p les d excellence en Afrique en Corse et au Paraguay Par ailleurs quelques sp cialistes des CJB monographes font r f rence dans leur domaine au plan mondial lichens bryophytes Aquifoliaceae Arecaceae Gesneriaceae Au plan national la production scientifique comme les ditions successives de la Flore de Suisse de la Flora Alpina ou l accueil du Centre du R seau Suisse de Floristique CRSF placent les CJB comme leader de la botanique en Suisse Au niveau r gional les CJB travaillent en troite collaboration avec le Canton de Gen ve parfois sous mandat en tant qu expert du v g tal pour cette administration Listes rouges inventaires expertises sont labor s en nos murs Le Patrimoine Vert est un projet municipal de gestion informatis e du patrimoine arbor d velopp en commun avec le service des espaces verts et de l environnement SEVE et la direction des syst mes d information DS qui pourrait servir de base pour un Syst me d Information Nature du canton JARDIN Concernant le Jardin la reconnaissance locale est
19. C est ainsi qu un projet de num risation d une partie des mat riaux li s au Prodrome a r cemment re u le soutien du GBIECH antenne suisse de l organisation internationale Affluence RECORD de pour l herbier en 2005 2005 ann e du Congr s International de botanique Vienne fut pour nombre de botanistes venus de pays lointains l occasion d une tourn e des grands herbiers europ ens dont le n tre Ainsi en Phan rogamie 96 scientifiques ont effectu des s jours plus o moins prolong s quivalant au total 401 jours visiteur Beaucoup de travail pour notre assis tant de collection Nicolas Fumeaux et pour les conservateurs mais aussi un impressionnant volume d chantillons expertis s par des sp cialistes un gain appr ciable pour la mise en valeur de nos collections N 37 D CEMBRE 06 PAGE 11 pour la promotion de la Global Biodiversity Information Facility GBIF Cette organisation vise rendre libre ment et universellement accessibles les donn es relatives la biodiversit mondiale Relevons que les CJB ont d j b n fici d une allo cation de la part du GBIECH pour un projet pilote de saisie des sp cimens suisses du genre de lichen Usnea sous la responsabilit de Philippe Clerc Les fonds allou s par le GBIECH ont permis enga gement pour une dur e de deux ans d une biologiste Mme Christine Vaz qui s attellera la saisie et la digitalisation de
20. Cet objet devient patrimoine d s lors qu il prend une valeur scientifique conomique ou culturelle Alors que l Universit manipule des id es pour tablir des concepts les mus es appr hendent le monde partir des objets qu ils conservent pour d velopper la pens e En tant que directeur de cette v n rable institution je m atta cherai mettre tout en uvre pour avant toute chose conser ver et valoriser ce patrimoine Laura du Jardin botanique sur le plan r gional est remarquable Cette institution appar tient tous les Genevois etils la portent haut dans leur c ur Lieu touristique proche des organisations internationales le Jardin botanique participe au rayonnement de Gen ve Je veux renforcer ce sentiment de fiert qu ont les Genevois lorsqu ils parlent de leur Jardin botanique Le Conservatoire abrite une recherche scientifique en botanique de premier ordre au plan international Je veux mieux la faire conna tre mieux l afficher P RENNIT Mon objectif n est pas de r volutionner cette institution dont le maitre mot est p rennit Les CJB ressemblent un paquebot qu il faut gouverner avec anticipation sur le long terme tout en tenant compte de l norme inertie li e son histoire et ses collections Ainsi les projets de recherche eux m mes se d veloppent g n ralement sur de nombreuses ann es Une nouvelle direction doit avant tout se fondre dans les programmes en cours si elle ne
21. JOURNAL DES CONSERVATOIRE ET JARDIN BOTANIQUES VARIATIONS Botaniques Visites GUID ES sie rer oram Depuis d ja deux ann es cons cutives nos publics sont convi s participer des visites guid es th matiques connues sous l appellation de Variations botaniques pen n 2006 cette nouvelle offre JA de visites permis pr s de hs 700 visiteurs de venir Sr d couvrir le mardi durant la pause de midi les diverses collections botaniques et activites des CJB De mars d cembre 23 visites abordant autant de th mes ont t organis es par des sp cialistes horticulteurs botanistes ou conservateurs C est ainsi qu au fil des saisons il a t possible parmi quelques exemples d obtenir des conseils sur la culture des plantes d int rieur d ad mirer quelques instants la flore des alpes et de m diterran e de parcourir herbier et ses kilom tres de rayonna ges d aborder l histoire de la bota nique Gen ve de s initier au d cryp tage de ADN des plantes ou d veiller ses papilles en d gustant des vari t s anciennes de tomates Les variations bota niques veulent tre le reflet de la diver sit de nos activites tout en promouvant le contact direct entre nos publics et les jardiniers ou scientifiques qui entre tiennent et cr ent les CJB Ces visites sont aussi l occasion de faire d couvrir la population genevoise les coulisses de notre institution pour mieux en r v
22. animation et la mise sur pied devene ments artistiques attractifs et int gr s expositions concerts vemissages accro chages performances etc Lanimation et le service dans Jardin botanique jeux espaces sp cifiques et attractions boutique production et ventes d objets labellis s etc FONCTIONS Les fonctions de m diation p dagogique ou informative la communication et la r dac tion vulgaris es sont intimement imbriqu es aux CJB contrairement aux autres mus es genevois La taille modeste de notre quipe pluridisci plinaire stimule la cr ativit de cette demi re afin de r pondre au mieux aux nombreux d fis publics qui attendent un jardin bota nique moderne tr s visit et inscrit dans le fonctionnement de la cit D FINITION Lappellation accueil des publics repr sente l offre de notre mus e jardin botanique pour ses visiteurs r els ou virtuels La m diation directe entre un repr sentant du mus e et les ne et services PUBLICS ANNONCE DE LA SAISON 2006 2007 106 ANNIVERSAIRE 1 our la dixi me ann e cons cutive le secteur Education environnementale des Conservatoire et Jardin botaniques de la Ville de Gen ve propose aux enfants en collaboration avec UNI3 des ateliers p ris colaires de d couverte et de sensibilisation aux mondes v g tal et animal Nous c l brerons le 10 anniversaire de ce programme transg n rationnel au cours du
23. de la Ville de Gen ve l initiative du Mus e d Histoire Naturelle Elle sera pr sent e en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour l environnement et le GRID et en collaboration avec de nombreux organismes services bureaux et artistes CATASTROPHISME La catastrophe naturelle ou anthropog ne est toujours dramatique en particulier sur une plan te aussi peupl e que l est la Terre l heure actuelle Elle est aussi dans la civili sation de communication quasi imm diate que nous connaissons en ce d but de XXIe si cle source d inqui tude et de compassion de la plan te toute enti re lorsqu elle se produit Ponctuelle et v nementielle elle est m diatis e outrance et draine alors soli darit et donations Cet engouement parfois malsain est malheureusement souvent court terme La catastrophe fait alors la une de la presse puis rentre dans le rang dans l attente du d sastre suivant Tsunamis trem blement de terre et ruptions volcanique inondations glissement de terrain accidents industriels ou nucl aires militaires ou civi les autant d v nements engendrant souvent une situation catastrophique ponctuelle dont l int r t publique d passe rarement la p riode d int r t m diatique de deux mois Nous aborderons peu ou pas ce type de cata strophes g ologiques militaires ou industriel les moins qu elle ne trouve son origine dans un bouleversement naturel po
24. fois en l espace de quatre ans cet ouvrage sera aussi traduit en anglais en 2004 gage de son succ s Parall lement ces p les de recherche Rodolphe Spichiger aura accompagn la plupart des travaux scien tifiques effectu s aux CJB en Afrique avec les travaux en C te d Ivoire ou Madagascar travers les travaux en syst matique traitant des Aquifoliac es ou des Gesn ria c es par exemple Sur le plan national il participe au projet de r daction de la Flora Alpina ou l tude des changements environnementaux et de la modifica tion de l cocline subalpin alpin Sur le plan r gional il va lancer dans les ann es nonante en tant que pr sident de la soci t botanique de Gen ve en collaboration avec les CJB et le WWE la cartographie floristique en r seau du canton de Gen ve vaste programme de recensement des esp ces v g tales du canton Il est actuellement actif dans le programme Patrimoine Vert un outil infor matis de gestion de la biodiversit v g tale du canton de Gen ve Lun des derniers n s de ses projets n est pas le moins int ressant il lance un important programme de conser vation des patrimoines scientifiques et culturels etd duca tion environnementale Il s agit d un programme cadre de d veloppement inter municipal financ par le fond de d veloppement de la Ville de Gen ve L objectif est de sauvegarder et d utiliser les savoirs traditionnels sur la biodiversit
25. le programme 2007 Ce peut tre un expos pointu d crivant un programme de recherche sp cifique aussi bien que le r cit color de la d couverte botanique d un pays C te excursions la Soci t s est r chauff e au soleil de la Gomera en f vrier 2006 magnifique voyage travers des paysages et une flore diversifi s qui sera pr sent le 19 mars prochain sous forme d une conf rence D autres destina tions plus proches de nous ont ponctu l ann e le Mont de Vouan en mai le massif du Vanil Noir d but juillet Le stage botanique que Jeanne Covillot a organis dans le Kiental en juillet a attir un tr s grand nombre de participants cha cun d sirant s exercer la d termination selon son niveau 1 est en cela caract ristique de notre Soci t ses quelque 350 membres comprennent des botanistes de haut niveau et reconnus comme tels et des amateurs aux connaissan ces plus modestes voire des n ophytes profitant du savoir des premiers et heureux d apprendre C est ce joyeux m lange stimulant pour tous qui fait la saveur de la Soci t botanique Si vous d sirez plus d informations consultez notre site www sochotge ch 15 01 Conf rence 19 02 Conf rence 19 03 AG et conf rence 16 04 Conf rence 05 05 Excursion 17 2005 Voyage 21 05 Conf rence 23 06 Excursion 3006 0507 Voyage 18 08 Excursion 17 09 Conf rence 13 10 Excursion 15 10 Conf rence 19 11 Conf rence 17 12 Repas Flore de la Cordill re bla
26. les types africains de l herbier M ller Argoviensis qui seront digitalis s et num ris s l quivalent de plus de 400 chantillons repr sentant quelques 700 images En ce qui concerne les h patiques ce sont les quelques 800 chantillons types des esp ces africaines d crites par Franz Stephani herbier Ste phani qui seront num ris s Ces images sont transmises Aluka une soci t mise en place par la Mellon Foundation qui les cumule avec celles en provenance des autres herbiers associ s au projet afin de les mettre bient t disposition sur l Internet moyennant une finance d inscription destin e couvrir les frais d entretien de leur syst me De notre c t ces m mes images viennent enrichir notre propre cata logue de types qui sera lui aussi bient t accessible sur l Internet et cela gratuitement Au fil du travail effectu dans la collection par les scientifiques des CJB les visiteurs de passage et ceux qui ont obtenu des chantillons en pr t de nouveaux types africains sont identifi s et sont incorpor s Las A Dim Pii re r js FLOSE DES CASARILE Tenerife del
27. pr voient la r alisation d un travail professionnel individuel TPI qui compte pour une partie des examens de d apprentissage Premier apprenti horticulteur se former aux CJB depuis ce changement Nicolas Ruch nous quitt s d horticulteur en poche en ao t 2005 ayant accompli ses deux derni res ann es d apprentissage dans notre institution Il avait auparavant effectu une premi re ann e de formation dans son Jura natal puis 9 mois de stage au Jardin botanique de Porrentruy Jeune homme motiv et brillant Nicolas a accompli pour son TPI un norme travail de recherche d observations de lachers d auxiliaires et de comptages puis s est attel la r daction d un ouvrage remarquable et remarque puisque M Mugny lui m me l en a f licit ouvrage intitul la lutte biologique aux serres de Pregny Guid par Pierre Mattille Christian Bavarel et Matthieu Grillet notre apprenti a ainsi contribu diffuser aupr s des jardi niers et des futurs apprentis l exp rience acquise dans notre tablissement Eveline gauche et une stagiaire de Lullier travaillent dans nos cultures de Pregny sous l il attentif de Patrick Dubacher Lors de la c r monie de fin d apprentis sage au palais Eynard Nicolas a re u un prix sp cial du Conseil d Etat Note finale de CFC 5 6 A l automne 2006 suite l obtention r cente de sa maturit profes
28. tenant compte des moyens humains Elle cr e de nouveaux types d espaces plus libres correspondant une utilisation contemporaine aux fonctions plus vari es Mission Gestion Diff renci e Nord Pas de Calais Dans l optique de la Gestion Diff renci e le concep teur paysagiste cr e un espace adapt son milieu sol climat environnement urbain Il limite l entretien et les traitements phytosanitaires favorise le d veloppe ment d une diversit faunistique et floristique tout en respectant le cahier des charges Welyne Cottu Cheffe du service des espaces verts et de l environnement SV 37 D CEMBRE 07 TOUT UN PROCESSUS La mise en place de la gestion diff renci e demande du temps elle se construit progressivement sur les axes suivants Une m thodologie de r flexion et de mise en uvre diagnostic de terrain surfaces g rer moyens disponibles en homme et en mat riel Une d finition des objectifs quels objectifs au regard du diagnostic accueil du public pr servation de la biodiversit r duction des intrants chimiques conomie d eau Un changement de mentalit et de comportement r le de la nature dans l espace vert Une action de communication mise en place de panneau article de presse Une action d ducation l environnement indispen sable aupr s des plus jeunes qui ensuite sensibili seront leurs parents ET CONCR TEMENT Produits ph
29. 292 Chamb sy Gen ve tel 022 418 51 00 Fax 022 418 51 01 www ville ge ch cjb
30. AL DES CONSERVATOIRE ET JARDIN BOTANIQUES Les for ts de brouillard des montagnes c ti res du V n zuela pr sentent une haute diversit d esp ces de la famille des palmiers r FRE Fa Visite guid e du jardin par ME Adela de Stork aux participants du 6 meeting EUNOPS population de Namita dans le llanos du Venezuela LA FEUILLE VERTE JOURNAL DES CONSERVATOIRE ET JARDIN BOTANIQUES N 37 D CEMBRE 06 PAGE 15 EPY a 10 ans Discours du Professeur Rodolphe Spichiger pour les 10 ans du projet Etnobotanica Paraguaya EPY Asunci n mars 2006 e Paraguay resta confin au sein de ses for ts vierges o loin des grandes voies commer ciales et presque oubli de la Couronne son peuple supporta de dures preuves qui le fortifi rent ainsi qu une approche h ro que de la vie et qui firent de l esprit galitaire la base de la communaut Le Paraguay dans son isolement et sous la pression du besoin forgea des institutions tr s singuli res comme celle du ser vice militaire obligatoire et gratuit et le pays s habitua vivre sa propre vie Cette citation tir e du livre Paraguay Inde pendiente d Efra m Cardozo pourrait s appliquer la Suisse Parmi d autres caract ristiques communes nos deux pays nous pouvons citer une certaine retenue face la bienveillance int ress e des grands pays environnants et une idio
31. B La mise en valeur vulgaris e des collections et leur interpr tation repr sentent une petite partie de ce budget environ CHF 150000 par an hors masse salariale Didier Roguet Conservateur publics en repr sente une petite part visites guid es ateliers cours etc Parmi les nombreuses missions compl men taires du secteur ducation environ nementale et relations publiques figurent Linformation aux publics communique de presse site web information aux m dias documentation pour les m dias journal d information vitrines m mentos etc amp La signal tique d information et de direc tion panneaux fl chage tiquetage etc amp Linterpr tation vulgaris e des collections textes et panneaux in situ amp Les expositions temporaires int gr es ou non aux collections collections bota niques Salle du Ch ne ou autres espaces biblioth que Console ateliers verts pas sage Sous vole serres etc amp L dition et la production de mat riaux didactiques ou promotionnels s ries ducatives et documentaires posters prospectus et programmes cartes posta les jeux dossiers et fiches p dagogiques panneaux fixes ou temporaire etc 8 organisation et la production d une poli tique d ducation des publics familles scolaires amateurs enseignants etc travers des visites des cours des ateliers des conf rences et des rencontres etc amp L
32. Ce nouveau financement va lui permettre d achever sa th se qu il soutient en 1977 Son int r t pour le commandement pour l organisation mais aussi pour la nation et puis il faut le dire la difficult FE 03 6 4 J z gt fa i i 14 maji z de trouver du travail en tant que chercheur poussent Rodolphe Spichiger s engager dans l arm e Il sera officier de carri re de 1977 1979 Il poursuivra ensuite cette carri re dans l arm e de milice et atteindra le grade de lieutenant colonel effectuant au total plus de 2500 jours de service Il a publi ce jour plus de 250 articles scientifiques ou textes de vulgarisation Une place de conservateur se lib re au Conservatoire et Jardin botaniques en 1979 Il postule et est engag par la Ville de Gen ve en tant que conservateur adjoint de direction En 1986 le Prof Gilbert Bocquet directeur en fonction d c de subitement pendant une mission en Corse Rodol phe Spichiger assure l interim pendant pr s d une ann e avant d tre nomm directeur en 1987 Avec la direction des CJB commence en parall le une carri re universitaire Rodolphe Spichiger avait participe l enseignement en botanique tropicale auparavant mais c est en 1987 qu il est nomm Professeur associ de bio syst matique et floristique Il assure depuis lors divers enseignements en botani
33. aboration avec le Domaine Nature et Paysage de l Etat et le Centre du R seau Suisse de Horistique des relev s exacts de populations pour 423 esp ces rares ont ete effectu s Conservateurs de 2001 2005 sur l ensemble du canton Ces recen sements permettent aujourd hui la publication de l Inventaire des plantes vasculaires du canton de Gen ve avec Liste Rouge C Lambelet Haueter C Schneider amp R Mayor 2006 Le constat est alarmant 38 des esp ces de la flore genevoise sont en Liste Rouge faisant donc partie des 4 categories allant de teint r gionalement 13 en danger critique d extinction 12 en danger d extinction 6 vuln rable 7 L action du secteur Conservation et Protection de la Nature des CJB se d veloppe suivant deux axes CONSERVER IN SITU Conserver la biodiversit v g tale se base en premier lieu sur la conservation in situ ou protection des esp ces en nature seule strat gie valable long terme La conserva David Aeschimann amp Catherine Lambelet tion in situ d une ou plusieurs esp ces dans une localit vise sauvegarder le milieu associ Citons 3 exemples parmi les actions concr tes de conservation des CJB amp La sauvegarde d orchid es sur les talus remani s de la 3 voie CFF entre Gen ve et Coppet amp Un projet de conservation de la littorelle Littorella uniflora pr s de la Pointe de Messery en liaison avec des mesures d entr
34. alutaire GEMEVE L enrichissement du catalogue informatis simpli era grandement les recherches biblio graphiques des scientifiques des CJB des utilisateurs genevois ou suisses et amplifiera l cho de la biblioth que dans le milieu botanique mondial A l poque d Internet on tend trop minimiser tout ce qui n est pas directement accessible en deux clics de souris La visibilit de la biblioth que en sortira de la sorte ind niablement renforc e CPL SIT ZEN sur chaque document de la collection lors du collage du code barres qu il faut immanqua blement apposer sur le document y aff rent Parall lement la cote est contr l e et corrig e le cas ch ant signet pour les codes barres est ajout pour tous les documents ant rieurs 1900 Une chasse au livre mal rang est donc ouverte et mobilise 6 Gp Heerd boss des ces Alpes Maii pir Jon Brique AR Plon rige Tire des das Apsas pa dsan Bria Be 1022 Cela 195 p pl OL Pom nliericnm piar haiam Ages Plain M AP RE RC
35. anical Garden Etats Unis La collaboration avec des institutions nationa les et intemationales est de grande importance pour l tablissement d changes scientifiques durables Dans le but de promouvoir la recher che sur les palmiers aux CJB le 6 meeting du R seau europ en des sp cialistes scientifiques des palmiers s est tenu dans notre institution en mai demier Cet v nement a r uni jusqu 30 sp cialistes europ ens repr sentants plus de sept pays et a constitu une excellente plate forme d change scientifique pour tous les participants i Fo s r r rl Le spectaculaire Phoenicophorium borsigianum est l un des plus int ressants palmiers de la collection vivante des CJ B LES PALMIERS DU JARDIN BOTANIQUE DE GENEVE La collection vivante est galement consi d r e de grande importance pour nos recherches Un r cent inventaire effectue conjointement par Bastian Bise et Pierre Matille a apport une confirmation de sa valeur en montrant que avec ses 123 exem plaires r partis en 29 genres et 56 esp ces les CJB poss dent la collection vivante de palmiers la plus riche de Suisse Des efforts sont maintenant faits pour int grer ces exemplaires nos recherches ainsi que pour augmenter la valeur scientifique de la collection par l introduction de nouvelles esp ces de haute valeur botanique PAGE 14 N 37 D CEMBRE 06 LA FEUILLE VERTE JOURN
36. ational d change de plantes IPEN International Plant Exchange Network Sophie Dunand Martin Adjointe au Jardinier Chef a Suisse est signataire de la Convention sur la diversit biologique CDB issue de la Conf rence de Rio en 1992 et ratifi e ce jour par 168 tats En application de cette convention l Office f d ral de l environnement OFEV a sollicite l Acad mie suisse des sciences naturelles ASSN et le Reseau des jardins et collections botaniques suisses HBH afin de proposer un applicatif l article 15 de CDB sur l change de mat riel v g tal L application de cet article implique Le respect des lois nationales sur l acc s aux ressources g n tiques et le partage quitable des b n fices ventuels Un accord mutuel sur les changes de mat riel 2 Le partage des r sultats et des b n fices scientifiques partage de technologie publications communes formation etc Nos coll gues allemands ont con u un ensemble de r gles concernant l obtention la conservation et l change de plantes ou de mat riel vivant issu de plantes pour les jardins botaniques et autres institutions poss dant des collections C est ce mod le appel IPEN pour Interna tional Plant Exchange Network qui a t adopte par les membres de HBH LOFEV a d bloqu un financement pour encourager les jardins botaniques adh rer au r seau IPEN et onze jardins botaniques suisses ont rejoint le r seau
37. d ducation et de d lectation D finition officielle adopt e par le Conseil International des Mus es des universitaires Ces activites doivent tre maintenues et g r es dans toute la diversit des publics qu elles touchent Les activit s de coop ration sont un autre moyen que les CJB utilisent pour recueillir archiver et transmet tre la connaissance dans les pays du sud tout en partici pant l effort collectif de soutien des pays mergeants MAIS AUSSI DES NOUVEAUT S Le public visite le Jardin botanique aussi en hiver Le projet d agrandissement de l herbier et de la biblioth que en sous sol pour une question de protection des biens culturels devrait nous permettre de construire au dessus une caf t ria permanente et un local d exposition offrant un plus grand confort de visite Ce projet important pour le d veloppement futur des activit s des CJB va occuper une bonne partie des cinq dix prochaines ann es Les relations entre scientifiques ont t r volutionn es par le d veloppement d internet ces dix derni res ann es Le partage de l information prend une dimension mondiale La communication est rapide et relativement ais e et c est l occasion relativement faibles co ts pour les pays en voie de d veloppement d acc der au m me niveau dinforma tion que les scientifiques des pays industrialis s pour autant que les donn es aient t digitalis es Nous voulons faire des efforts dans ce s
38. dernier atelier de la saison Celui ci est ouvert gratuitement tous les enfants ayant particip d octobre 2006 juin 2007 R servez donc d ores et d j la date du 13 juin et n oubliez pas de vous inscrire CONTRIBUTION DE MME STARKEMANN BENEVOLE UNI3 Les CJB vont tenter l ann e prochaine une exp rience pilote en mati re d ducation annon ait la Feuille Verte de d cembre 1995 cela se f te En effet les retrait e s avaient r pondu avec enthousiasme l appel lorsqu il leur t propos de cr er les Ateliers verts la mani re de Rodolphe Toepffer Dans le cadre de cette collaboration entre les CJB l UNB et l AAJB il s agissait d inciter les a n s mettre leurs connaissances et leur savoir faire disposition des plus jeunes On comm morait en effet cette ann e l les 150 ans du d c s de Rodolphe Toeplier homme d esprit enseignant grand naturaliste et p re de la bande dessin e Les envies et les comp tences de nos b n voles taient aussi diverses et passionnantes que les voyages en 710 780 de ce dernier comme par exemple les plantes et leurs modes de diss mination les herbiers histoire de plantes et bien d autres aventures partager Pour ma part c est avec un immense plaisir que j ai adh r ce projet Passionn e de plantes je faisais partie de l Association des Amis du Jardin botanique depuis sa fondation par Mr Gilbert Bocquet dans les ann es 1980
39. des amiti s il est important de mieux se conna tre C est ce que nous souhaitions faire cette ann e en proposant nos amis mm sympathisants au travers de notre nouveau Bulletin r gional des occasions de venir notre rencontre en partageant des moments de convivialit lors de quatre manifestations cr es sp cifiquement en Suisse romande De nouvelles cartes de r partition pour FLORE DE SUISSE Beat Baumler Directeur CRF Apr s le march de plantons en mai et l i nauguration de notre premi re Ferme de l Arche de Suisse romande en juin notre derni re invitation de l ann e vous conviait d but novembre dans l exploitation de Ber nard Froidevaux dit Lafleur Montfaucon JU Pionnier de l agri culture biologique il poss de un troupeau de vaches grises rh tiques Avec le c l bre chef Georges Wenger ils ont remis au go t du jour les secrets de fabrication de la t te de moine en suivant de pr s les traditions m di vales la cl 700 pi ces par ann e d un fromage cr meux qui fleure bon les her bages francs montagnards Un projet concret de conservation d une race menac e et un r gal pour les connaisseurs Au Jardin botanique c est la rentr e de septembre que nous nous sommes retrouv s autour d un ap ritif tomate Rouges vertes rondes dentel es ou allong es ce ne sont Denise Gautier Antenne romande ProSpecieRara pas moins de 22 vari t s qui ont s
40. donn es du CRSE Plus d un million de nouvelles notes floristiques ont pu tre int gr es prove nant d une multitude d inventaires flonistiques et d herborisations de b n voles soucieux de mettre leurs observations la disposition de la botanique suisse ainsi qu la protection de la nature Fin septembre le nombre total des donn es stock es au CRSF a ainsi atteint le chiffre de 1 250 000 entr es Citons quelques exemples d inventaires qui ont t int gr s en 2006 le monitoring f d ral de la biodiversit 1 l inventaire f d ral des prairies et p tura ges secs 2 les donn es sur les orchid es de l AGEO Arbeitsgruppe einheimische Orchi deen 3 la cartographie floristique du can ton de Gen ve 4 les donn es fournies par le groupe d tude floristique du Jura et du Jura bernois 5 ou encore les donn es de la Flore de la ville de Fribourg 6 L arriv e d un si grand nombre de donn es repr sente une importante mise jour des cartes de r partition pour beaucoup d esp ces m me si cela ne remplacera en aucun cas une cartographie floristique m thodique au niveau national telle que celle entreprise pour l atlas de Welten amp Sutter paru en 1982 Des cartes mises jour seront publi es sur le nouveau site internet du CRSF 7 dont la mise en uvre malheureusement subi un certain retard suite au travail li l int gration de toutes ces donn es Le CRSF a galement t
41. du Conseil administratif un changement d activit pendant les dix huit mois qui pr c dent sa retraite C est ainsi que Rodolphe Spichiger a quitt la direction des Conserva toire et Jardin botaniques au soir du 31 ao t 2006 apr s 20 ans de direction effective Le Conseil administratif l avait pr alablement remerci du travail effectu la t te des Conservatoire et Jardin botaniques en lui octroyant en juin 2006 le titre de directeur honoraire Rodolphe Spichiger est n Gen ve Il y a effectu tou tes ses tudes en passant par le Coll ge de Gen ve o il obtient une maturit latine en 1965 Apr s une ann e qu il occupe sur un poste d instituteur rempla ant il rep rend des tudes en sciences naturelles sous la direction du Professeur Mi ge Parall lement il travaille dans le laboratoire de Jacques Naef de 1968 1970 Il obtient son dipl me en sciences naturelles en 1971 En 1971 commence la p riode africaine de Rodolphe Spichiger qui va marquer durablement la suite de sa carri re Il obtient en effet une bourse du Fond National de la Recherche Scientifique qui va lui permettre de travailler Adiopodoume au Centre Suisse de recher che Scientifique CSRS pr s d Abidjan en C te d Ivoire Il y poursuit une th se de doctorat avec pour sujet le contact for t savane La bourse est termin e en 1973 la th se pas encore Il est alors nomm directeur du CSRS pour la p riode 1973 1976
42. duit vos papilles Vous avez eu de la peine d cerner votre favorite vous avez pr f r la Z bre verte et la Miel du Mexique pour leur flaveur la Dattini pour son aspect ext rieur de petite datte et sa texture et la Bijskij Zeltji une tomate jaune d origine sib rienne pour sa couleur En r alit la reine du jour a t la diversit ce qui est tr s encourageant pour notre travail Comme le but de l atelier tait aussi d apprendre comment en recueillir les graines nul doute que cette diversit prolongera son heure de gloire dans de nombreux jardins prochain Signalons encore que nos projets volaille ont ete direc tement tributaires des mesures f d rales prisent pour pr venir une pizootie de grippe aviaire Nos animaux des CJB poules appenzelloises hupp es et barbues canards de Pom ranie et oies de Diepholz ont t contraints au confinement comme toutes les volailles du pays Cela ne veut pas dire qu ils aient t malheu reux puisqu ils ont en partie t relog s dans les serres Rothschild Pregny Chambesy Gr ce aux bons soins et l attention des jardiniers des CJB ils ont bien supporte cette preuve et je profite encore de ces lignes pour en remercier ces derniers Pour vous tenir au courant des activit s ProSpecieRara www ville ge ch cjb psr actualite actualite htm Cypripedium calceolus L ann e 2006 aura de nouveau t une ann e fructueuse pour la banque de
43. e autour du conte environnemental et des jeux de l cole buissonni re A noter dans votre agenda PARTENAIRES 26 BR VES 27 R dacteurs responsables D Roguet P Perret R dacteurs D Aeschimann B B umler Boillat A Breda Clerc A Delsol Dunand Martin J Fossati D Gautier L Gautier F Jacquemoud C Lambelet P A Loizeau Mugny M Perret A Pin J M Robert Nicoud R Spichiger W Stauffer Steinmann A Traor Photographies B Renaud D Roguet D Aeschimann Riedy Photographie de couverture D Roguet Illustration C Chatelain Conception graphique M Berthod G Schilling Impression Atar Roto Press SA Gen ve Le journal des Conservatoire et Jardin botaniques de la Ville de Gen ve para t une fois l an 2006 Conservatoire et Jardin botaniques Gen ve Toute reproduction int grale ou partielle des textes ou des illustrations de cette dition est strictement interdite sans accord pr alable des CJB Vous pouvez t l charger la feuille verte au format pdf sur notre site internet www ville ge ch cjb PAGE 2 N 37 D CEMBRE 06 LA FEUILLE VERTE JOURNAL DES CONSERVATOIRE ET JARDIN BOTANIQUES UNE INSTITUTION LA FOIS INTERNATIONALE NATIONALE ET REGIONALE a force des CJB r side dans leurs fonctions mus ales le fait que toutes leurs activites font r f rence l objet au sens large qu il soit un chantillon d herbier un livre ou une plante vivante
44. e plus en plus de raisons d en douter car il semble maintenant tabli qu il se produit un rythme plus lev que s il n avait que des causes naturelles A ce titre il merite vraisemblablement d tre vue sous l angle d une catastrophe d origine anthropique Les ue d origine anthropique sont l imag la d forestation souvent plus diffuses d l espace mais beaucoup plus par leur ampleur et leur g n ralit une vaste chelle Lorsque le scientifique se penche s la r ponse du milieu naturel aux cata strophes anthropiques il est souvent amene observer que l homme pousse le poten TOQUITE des scenarios pour mettre en vidence les risques encourus et enfin de proposer temps des alternatives La FLORE genevoise disparait les CJB r agissent La perte de biodiversit est une catastrophe laquelle notre r gion est tr s expos e VALUER PUIS REAGIR i rbanisation correction des cours d eau drai nage des zones humides et agriculture intensive sont les principaux facteurs mena ant la biodiversit Gen ve De mani re valuer cette biodiversit v g tale la Soci t botanique de Gen ve a initie en 1989 un projet de cartographie floristique du canton Un atlas floristique est en pr paration Toutefois pour laborer une Liste Rouge et d velopper une strat gie de sauve garde des esp ces menac es il fallait recenser les esp ces rares avec plus de pr cision En coll
45. en 2006 Une partie du budget a t consacre produire un mode d emploi pour les jardiniers et les bota nistes responsables de collection afin de leur fournir une aide concr te et homog ne l application du code de conduite de l IPEN LIPEN permet la libre circulation entre les jardins botaniques du mat riel v g tal vivant utilis but non commercial Concr tement au niveau de nos collec tions vivantes cela signifie que tout mat riel chang plante graines etc doit tre muni d un num ro IPEN pour assurer sa tra abilit Ce num ro sera attribue au fur et mesure de la r vision des inventaires des col lections vivantes Une modification ou un changement des tiquettes actuelles sera donc n cessaire Pour le mat riel que nous recevrons il ne sera plus possible d accepter des plantes dont l origine est inconnue sauf dans le cadre de recherches scien tifiques et dans ce cas ce mat riel ne sera pas changeable Pour le mat riel qui sortira de notre jardin les personnes ou instituts demandeurs non reconnus par l IPEN devront signer un formulaire stipulant que le mat riel ne sera pas utilis ult rieurement des fins commerciales Du cote des APPRENTIS Pascale Steinmann Adjointe au Jardinier Chef UNE BELLE R USSITE ntr es en vigueur le 1er janvier A P 2002 de nouvelles directives 2 dict es par l Office f d ral de dt la formation professionnelle et de la technologie
46. ens tant au niveau d chantillons d herbier de r f rence que d ouvrages remarquables de notre presti gieuse biblioth que Pr s de 10000 chantillons ont d j t scann s et ils seront consultables sur le nouveau site internet des CJB au d but de l ann e 2007 Enfin nous r fl chissons des am nagements plus convi vaux de notre petit parc animalier ainsi que de certaines serres mais c est encore de la musique d avenir UN CONTEXTE EXPLOSIF Nous vivons dans une p riode extr mement cruciale pour l avenir de l Humanit par le fait que l Homme doit absolu ment se r concilier avec la Nature pour survivre J esp re tr s sinc rement que les CJB par leur expertise par leur enseignement par leur observation du vivant apporteront leur pierre la construction de cette nouvelle soci t LA FEUILLE VERTE JOURNAL DES CONSERVATOIRE ET JARDIN BOTANIQUES N 37 D CEMBRE 06 PAGE 3 HOMMAGE au Prof Rodolphe Spichiger Pour le d part de la direction du Professeur Rodolphe Spichiger le 22 septembre 2006 une f te r uni le personnel des CJB en pr sence de Patrice Mugny conseiller administratif et de chefs de service de l administration municipale cette occasion son successeur a pr sent les grandes tapes de la carri re du professeur Spichiger P 5 u q Interlocuteurs multiples ici dans projet au Burkina Faso nl F 1 4 2005 Rodolphe Spichiger a obtenu
47. es rencontres cyde de cin ma concours d criture animations pour les jeunes etc Pour ne manquer aucun rede vous consult le ste www toutpeutarriver ch 5 dsfairsailturdls laldllebGr e BR VES ACTUEL 2 EDITORIAL 3 FAGIR vera aussi la mise par excellence sera 1 en place de la nouvelle neur comme pour les nou signal tique des CJB qui sera veaux jeux propos s aux petits HOMMAGE 4 6 achev e en 2008 dans la zone de la For t enchant e Lignes courbes et EVENEMENT EAGIR 1789 R alis e sur des budgets inter asym tries seront les mots d or nes elle tranchera r solument dre de cette exp rience dame avec l ancienne faite de tubu nagement de jardin novateur COLLECTIONS 10 12 lures de m tal peints en rouge Le robinier bois imputrescible Ad couvrir d s l automne 2007 JARDIN 13 RECHERCHE 14 15 COOP RATION 16 19 R TROSPECTIVE 20 23 otre nouvel espace de jeu pour les petits fait galement appel au mat riaux naturels et recyclables 24 Le bois de robinier est l honneur et un grand espace est disposition pour des jeux de sable Cet espace prendra le nom de For t enchant e d s la rentr e scolaire 2007 2008 Agr mentee de personnages f eriques de la for t et d un espace de conte permanent elle sera inaugur e le 9 septembre 2007 AGENDA 25 dans le cadre de REAGIR Ce sera l occasion de faire la f t
48. es don n es finales n cessaires la publication du traitement syst matique L tude d taill e de la structure florale des pal miers est techniquement tr s difficile et demande en outre beaucoup de temps Par cons quent 4 seulement des quelques 2500 esp ces de palmiers ont te trait es jusqu aujourd hui L tude de la structure et du d veloppement floraux ainsi que les cons quences qui en d coulent pour la syst matique du groupe est devenue l activit principale du laboratoire de micro morphologie des CJB Profitant d une phylog nie mol culaire bien tablie pour la famille des palmiers nos projets actuels cherchent aborder des ques tions critiques concernant la compr hension de la syst matique et de l vo lution florale l int rieur du groupe Un des projets les plus importants de notre laboratoire traite de La reconstruction de la plus ancienne fleur de palmier au travers de l tude des fleurs des sous familles de palmiers suppos es les plus primitives les Calamoideae et Nypoi deae L tude d taill e de la structure florale des palmiers est techniquement tr s difficile Avec un sujet plus sp cifique Anne Gid dey tudiante la Facult des Sciences de l Universit de Geneve effectue une recherche sur structure florale et la syst matique du genre asiatique de palmiers Rhapis dans laquelle l ana tomie et la morphologie florales de toutes 165 esp
49. etien pour contenir les roseaux 45 Un projet de r introduction de la petite massette Typha minima le long du Rh ne CONSERVER EX SITU Lorsqu une esp ce est malheureusement au bord de l extinction on fait appel la conservation ex situ hors du milieu naturel dernier recours pour viter la dispa rition Des exemplaires sont pr lev s graines ou plan tes pour tre conserv s cultiv s et multipli s de fa on appropri e Les CJB ont d velopp 3 pratiques de conservation ex situ amp Une banque de semences par conservation au froid qui rec le d j 161 esp ces r parties en 412 prove nances soit 4 5 millions de graines mai 2006 4 Des cultures ex situ sous la responsabilit du sec teur des rocailles du jardin En 2005 on recensait 57 cultures ex situ concernant plus de 40 esp ces amp Un laboratoire de cultures in vitro qui met notam ment au point des techniques de conservation d esp ces suisses d orchid es MIEUX COMPRENDRE POUR MIEUX PROT GER Notons enfin que les CJB conduisent un travail de th se Romain Mayor consacr l tude de la biologie des popu lations d Aster amellus esp ce vuln rable Gen ve A terme ces recherches doivent permettre de mieux choisir les mesu res de protection les plus efficaces pour cette esp ce LA FEUILLE VERTE JOURNAL DES CONSERVATOIRE ET JARDIN BOTANIQUES N INFORMATISATION du catalogue papier de la bibliotheque Pie
50. fiques comme r f rence pour l utilisateur et le vendeur amp Enseigner la population gr ce des programmes d ducation environnementale comment exploiter les plantes de fa on dura ble c est dire sans d truire les plantes ou l environnement amp Aller dans les quartiers et les villages ruraux transmettre ces savoirs la population Ce projet est destin la population la plus pauvre la plus tou ch e par la destruction de la nature afin de lui permettre de continuer quilibrer son r gime alimentaire et se soigner EPY eu des h ritiers en Bolivie au Br sil au S n gal en C te d Ivoire dans les Alpes suisses de tels projets fonctionnent gr ce des personnes d sint ress es et tr s comp tentes Avec l aide de ces gens nous essayons de r duire la destruction de la biodiversit Si Dios quiere PAGE 16 N 37 D CEMBRE 06 LA FEUILLE VERTE JOURNAL DES CONSERVATOIRE ET JARDIN BOTANIQUES p Les plantes m dicinales font partie des solutions d avenir pour le paysan paraguayen Le cadre des CJB pour le SUD A 10 ANS est en effet il y a 10 ans que nous avons commenc travailler avec nos coll gues du Sud dans des zones g ographiques de chantier floristique pour les CJB et dans un esprit de restitution de connaissances botaniques appliqu es au d ve loppement durable Nous appuyons aujourd hui cinq projets au Sud avec l aide mat rielle du Fonds de coop rat
51. i re d un mus e cen tre d exposition o est log un centre de documentation d acc s gratuit Le prix d entr e du parc est tr s bas 50 100 franc CFA c d environ CHF 0 20 et permet tous d y acc der la fr quentation est pass e de 300 visiteurs en 2001 113238 en 2005 SOUTIEN ACTIF DES CJB C est le volet ducation environnementale que les CJB sou tiennent en participant de 2004 2006 l am nagement du Centre de Documentation de ce service et son appro visionnement en livres Le Centre de Documentation et d Education l Environnement CDEE comprend une biblioth que une salle de lecture et une salle de projection Entre ao t 2004 et septembre 2005 le CDEE a re u la visite de 6500 visiteurs dont 4021 coliers et lyc ens et les chiffres sont en progression pour l ann e 2005 2006 Chaque ann e le parc et les coles de Ouagadougou mais aussi des autres villes du pays pr parent ensem ble un programme de visite du parc laquelle se termine toujours par le centre de documentation avec une visite la biblioth que et une projection de vid o sur la vie des animaux la production de plantes l environnement la pollution l hygi ne publique la gestion des ordures la d sertification etc Les coles sont nombreuses les moyens manquent et c est le bus du parc qui assure les transports C est souvent plusieurs fois par jour que les animateurs du parc acco
52. information en base de don n es et la num risation prise d une image num rique des types est un travail de longue haleine Plusieurs pro grammes institutionnels ou internationaux ont vu le jour dans la derni re d cennie Parmi les projets achev s il faut mentionner le Catalogue des types de mousses d Hedwig Schwaegrichen men par Michelle Price conservatrice des collections de Bryologie et accessible sur le site Internet des CJB Christine Vaz biologiste et Mathieu Perret conservateur sur le th tre d op ration du projet GBIF De Candolle DEUX PROJETS SONT ACTUELLEMENT D VELOPP S AUX CJB Projet de disitalisation de L HERBIER DE CANDOLLE Mathieu Perret amp Fernand Jacquemoud Conservateurs Il tait naturel de penser ce type de solution pour nos herbiers classiques exclus du pr t comme celui du Pro drome d Augustin Pyramus de Candolle Consigner le savoir de l poque sur la flore mondiale telle tait l ambition du Prodromus systematis regni vegetabilis 1824 1873 commenc par de Candolle poursuivi par son fils et son petit fils avec le concours de l lite des botanistes d alors Conserv dans sa pr sentation et sa fragilit originelles cet herbier renferme des milliers de types de toutes prove nances ainsi que des chantillons tout aussi significatifs pour la connaissance de certaines esp ces Il vient en t te des sollicitations adress es aux responsables de l herbier
53. ion de la Ville de Gen ve et sous forme de microprojets ne d passant pas en moyenne 25000 CHF par an Convention intermunicipale centre d ducation l environnement jardin ethnobotanique et contr le scientifique acad mique r gional sont les constantes de ces projets Ethnobotanique appliqu e compilation et restitution du savoir phytotraditionnel formation continue et auto nomisation forment la base m thodologique des projets Cours ateliers exposition interpr tation des jardins ethnobotaniques et publications sont les techniques utilis es par nos m diateurs au Sud Vous trouverez ci contre plusieurs contribu tions de ces derniers Le Paraguay est nouveau tr s pr sent dans ce num ro C est notre projet le plus ancien mais aussi le plus mature et le plus dynamique Ces articles vous donnent une id e de la diversit des projets que nous soutenons financi rement mais que nous appuyons surtout m thodologiquement et scientifiquement Lon gue vie ce programme cadre pour un d velop pement durable au Sud et merci de la part de ses nombreux utilisateurs enfants scolaris s ou non paysans tudiants enseignants vendeurs gar diens de parc etc notre magistrat et au Fonds de coop ration de la Ville de Gen ve qui sou tiennent cette d marche ann e apr s ann e Didier Roguet Conservateur Un nouveau D FI PARAGUAYEN pour les CJB et leurs partenaires Cr ation d un Institut de formation professio
54. ler son fonctionnement et ses richesses patrimoniales l image de l herbier et de la biblioth que C est donc avec plaisir que nous vous invitons prendre connaissance du nou veau programme pour l ann e 2007 et participer ces rendez vous botaniques Ces visites sont offertes gratuitement mais nous demandons une inscription pr ala ble par t l phone 022 418 51 00 ou par email visites cjb ville ge ch PROGRAMMES 2007 EXPOSITIONS LA VILLA LE CH NE 13 03 1 04 Regard v g tal Fabienne Thonney Collages 03 04 22 04 Plumes et Poils d Europe Jacques Binggeli Peinture 24 04 13 05 Polyptyques floraux Marion Jiranek Aquarelle amp encre 15 05 03 06 Vues d Europe Ulrike Koch Gravures 05 06 24 06 Storie di terra Histoires de terre Michele Golia Sculptures 04 09 16 09 C est pour ma pomme Exposition de 365 mod les de pommes en cire de ProSpecieRara 18 09 07 10 Jeux d elements naturels et de mat riaux de r cup ration Aude Martin du Pan Sculpture 09 10 28 10 Dominique Lambert Photographies Le programme des variations botaniques est disponible sur notre site internet www ville ge ch cjb et figure dans un d pliant disponible la r ception du Jardin botanique Les visites ont lieu le mardi de 12h30 13h30 Rendez vous devant la Villa du Ch ne ch de l Im p ratrice 1 proche du parc aux ani maux entr e nord est d
55. m pagnent les groupes d enfants Lappui des CJB a permis d achalander la biblioth que avec plus de 1200 livres d quiper le centre d tag res de tables de lecture et de climatiseurs DES CENTAINES D ENFANTS Cet appui permet des centaines d enfants coll giens ou tudiants d avoir acc s des documents ou des livres qu ils ne trouvent pas ailleurs de les consulter dans des conditions d centes d avoir acc s des expositions et des animations sur des sujets vari s qui vont de la com position d un herbier la production d une p pini re en passant par la gestion des d chets Les CJB participent ainsi l ducation environnemen tale des nouvelles g n rations du Burkina Faso LA FEUILLE VERTE JOURNAL DES CONSERVATOIRE ET JARDIN BOTANIQUES N 37 D CEMBRE 06 PAGE 19 Fid le sa tradition la Feuille Verte vous pr sente une r trospective photographique des v nements marquants de l ann e coul e Diversit s 1 Un vernissage musical 2 Exposition Biodiversit et Humanit sous l all e des platanes 3 Biodiversit v g tale en Suisse tat de la question une s rie de mini jardins suspendus en jarre fort appr ci s du magistrat PAGE 20 N 37 D CEMBRE 06 LA FEUILLE VERTE JOURNAL DES CONSERVATOIRE ET JARDIN BOTANIQUES Variations botaniques un concept de rencontres qui remporte l adh sion du public 1 La biblioth que des CJB et ses tr sors 4 a
56. mis sur pied l int rieur du pays Les activit s d ducation du CEFH trouvent leur fondement dans les collections du Jardin ethnobotanique Celui ci abrite d sormais une belle collection botanique d ment interpr t e et class e des fins d ducation de recherche scientifique et d exposition mais aussi de conservation Plusieurs esp ces menac es d extinction sont cultiv es par nos jardiniers Sources de revenus pour la population locale et r colt es pour leur usage en m decine tradi tionnelle elles sont souvent menac es de surcueillette Des missions de terrain sont r guli rement organis es pour la collecte et l change d esp ces en partenariat avec l H pital traditionnel de Keur Massar et le Jardin botanique de la Facult des Sciences et Techniques de l Universit de Dakar Les am nagements du Jardin ethnobotanique se poursuivent et les trois parcelles inond es l ann e pass e ont t remises en tat Une base de donn es des esp ces v g tales en collection est maintenant disponible ET L AVENIR Aujourd hui le Parc de Hann a chang de visage Il cons titue maintenant un lieu de r cr ation et ses capacit s ducatives sont r elles gr ce au CEEH et son Jardin ethnobotanique Pour les ann es venir l effectif des l ves va encore augmenter car le CEEH unique centre d ducation l environnement de la ville de Dakar est tr s sollicit L ducation l environnement est dor
57. n risque de devenir inerte et inutile un travail exclusivement centr sur la recherche risque quant lui de porter atteinte la p rennit et la qualit de la collection De par leur taille et leurs moyens les CJB pour raient tre compar s une PME tributaires des avantages et des inconv nients li s aux petites et moyennes structures En bref ils sont suffi samment petits pour que l entreprise soit comme on ledit l chelle humaine et que tout le monde se connaisse ils ne sont pas assez grands pour qu un probl me touchant un secteur n entraine de cons quences sur un autre et enfin ils sont trop petits pour se permettre une sp cialisation tr s pointue Chaque botaniste chaque horticulteur doit en plus de sa fonction principale aupr s d une collection assurer de l enseignement de l administra tion et pour les botanistes de recherche Un autre point faible des CJB est le manque de diversit des ressources financi res En effet plus de 90 de ses moyens proviennent de la Ville de Gen ve ce qui revient dire qu ils d pendent du bon vouloir populaire donc de l image qu ils donnent soit la population soit au politique Dans ces conditions la direction se doit de poss der une connaissance approfon die des m canismes politiques locaux afin de pouvoir convaincre les diles de la n cessit d exister du mus e qu elle pilote De leur c te les per sonnels des CJB sont cont
58. nche du P rou Doris Walther Utilisation des mol cules d ADN pour classifier les esp ces v g tales et com prendre leur volution quelques implications et perspectives M athieu Perret Assembl e g n rale suivie d un expos sur le voyage SBG La Gomera Patrick Charlier et Mathias Vust Pr sentation de l Atlas Jean Paul Theurillat ou Botanique et nombre d or Andreas Fink et Cyrille Latour Excursion aux Follat res Voyage dans la r gion de Ventimiglia Guide Simonetta Pecennini Palmiers du V n zuela syst matique cologie et utilit Fred Stauffer Excursion au Reculet avec l Association pour la Connaissance de la Flore du Jura Julie Warrilow et Christian Schneider La flore et les volcans d Auvergne Organisatrice Jacqueline Fossati Excursion la T te du Colloney Andreas Fink Les Bioindicateurs avec la Soci t Genevoise de Zoologie Les Champignons avec la Soci t mycologique de Gen ve Cyrille Latour et Jean Jacques Roth Que peut apporter la collaboration transfrontali re en mati re de protection de la nature Le projet Interreg III Catherine Lambelet Tortues et h t rophyllie Luc Gigor Repas de fin d ann e N 37 D CEMBRE 06 PAGE 27 ONSERVA I OIRE TJARDIN BOTANIQUES ILLE DE GENEVE g Imprim sur papier cologique Cyclus print recycl sans chlore Conservatoire amp Jardin botaniques Case postale 60 Chemin de l Imp ratrice 1 CH 1
59. ne caract ristique tr s forte de la population paraguayenne Durant la Guerre du Chaco le soldat paraguayen a pu viter la mort par la soif gr ce l eau contenue dans la racine du Sipoy Jacaratia corumbensis Cette connaissance populaire malheureusement en voie d extinction doit tre renforc e et v rifi e aujourd hui par la bota nique scientifique La science pemet d tudier l cologie des plan tes et par cons quent de les utiliser de fa on durable Elle permet aussi d viter les utilisations dangereuses pour l tre humain ROSION DU SAVOIR R cemment encore le Paraguayen n avait pas besoin de la botanique pour utiliser sans risque les plantes sauvages Malheureusement la destruction de la for t du Parana qui est probablement une des plus rapides au monde a provoque l exode rural la disparition de la biodiversit ainsi que l appauvrissement des connaissances populaires sur la nature Droite Une classe enfantine en visite au jardin de d monstration CEAM N anmoins il existe encore au Paraguay une connaissance tra ditionnelle impressionnante Cette connaissance nous permis d entreprendre le projet Etnobotanica Paraguaya EPY pro gramme de botanique appliqu e pour une utilisation correcte et durable de la flore traditionnelle En peu de mots il s agit de amp Cr er Asunci n un jardin ethnobotanique et un herbier de plantes m dicinales avec les noms scienti
60. nnelle au d veloppement durable pour les producteurs ruraux e Projet Emobotanica Paraguaya EPY sou d tient les efforts de l organisation paysanne Tesai Reka Paraguay TRP pour la cr ation d un Institut Technique Sup rieur Agricole Ko e Pyahu gr ce au financement de la Ville de Gen ve et par le biais des Conservatoire et Jardin botaniques L objectif de cet Institut r side dans la formation professionnelle de techniciens agricoles sp cialis s en gestion et conservation des ressources naturelles cocompatibles et durables Ko e Pyahu signifie Aube nouvelle Cet institut sera un prolongement du Centro Educativo Integral CEI Ko e Pyahu situ dans le d partement de San Pedro dans 16 nord du pays Ana Pin Responsable du projet Un groupe de pilotage de 6 7 membres se r unit altemativement au si ge de TRP dans le d partement de San Pedro et au Jardin botanique d Asunci n si ge de EPY En avril 2006 la participa tion du professeur Rodolphe Spichiger et de Didier Roguet CJB a vivement contribu d velopper le concept de fonctionnement de base de l Institut ainsi qu mettre en place les fondements n cessaires l obtention de subventions de coop ration Actuellement le groupe travaille l laboration d un docu ment qui sera soumis l approbation du Minist re d Educa tion et Culture MEC selon la Loi G n rale d Education No 1 264 98 Un tel document pr cise les mati res ensei
61. nt des monocotyl dones juste apr s la famille des gramin es Poaceae Les habitants des tro piques particuli rement en Asie et en Am rique du Sud ont traditionnellement pu compter sur les esp ces sauvages de palmiers pour assurer leur subsistance et pour fabriquer une large vari t de produits commerciaux Depuis juin 2005 le groupe de recherche sur les palmiers aux CJB travaille activement sur la syst matique et la structure florale de cette importante famille de plantes Les tudes sur les palmiers aux CJB ont l avantage de s int grer dans le cadre d un herbier d importance mondiale d une biblioth que botanique par ticuli rement fournie et d une riche collection vivante pr sente dans 185 serres du jardin Nos activites incluent le traitement floristique des palmiers d Am rique du Sud ainsi que des tudes plus approfondies sur la structure et le d veloppement des fleurs de palmiers LA RECHERCHE SUR LES PALMIERS AUX CJB Nos recherches en floristique se concentrent sur les esp ces de palmiers originaires du Venezuela et ont pour but de produire un trai tement taxonomique de la famille pour ce pays Des tudes pr liminaires montrent que le Venezuela contient une des flores de pal miers les plus diverses du continent repr sent e par 110 esp ces regroup es en 30 gen res Une exploration du delta de l Or noque et des Andes v n zu liennes est pr vue pour l ann e prochaine afin de collecter l
62. num rique intervient de mani re croissante dans l utilisation m me de l herbier Le recours ce truchement conna t un d veloppement particuli rement important pour la mise disposition des chantillons de r f rence les types nomencla turaux dont l abondance dans nos collections est une des sp cificit s du Conservatoire Or le caract re pr cieux et irrempla able des types les exclut g n ralement du pr t alors m me que leur consultation Pa a est indispensable pour des botanistes de tous les conti nents L acc s cette information est de nos jours en partie possible par la mise disposition sur l Internet d images haute r solution de ces chantillons Limagerie num rique pour photographier les planches d herbier offre une souplesse d utilisation et des possibi lit s d exploitation incomparables Avec les techniques de prise de vue notamment par scanner et de restitu tion utilis es il est possible non seulement de visualiser la planche d herbier et son tiquette en grandeur r elle mais aussi de proc der des agrandissements progres sifs zooms permettant une observation suffisamment d taill e des caract res morphologiques pour satisfaire la plupart des exigences des chercheurs int ress s Ceux ci trouveront les images du mat riel demand type ou non gr ce une adresse Internet qu on leur aura com muniqu e La digitalisation saisie de l
63. on jardin de plus de 2500 m2 verra le jour sur le th me des grandes cata strophes environnementales Changements climatiques d forestation d ser tification pollutions invasions et perte de bio diversit seront abord s de mani re interactive jardin e et imag e autour de la pelouse de la Villa le Ch ne Un constat scientifique pas de culpabilisation mais des solutions et des formules innovantes seront pr sent es aux publics Des projets constructifs et positifs seront expos s une prise de conscience initi e et des r actions citoyennes encourag es Les familles et les coles seront nos publics privil gi s Avant apr s positivons Juste balance juste prix Ft le co t cologique Suis je r ellement impuissant face ces ph nom nes qui me d passent Que faire et avec qui amp Actions locales ou plus exotiques amp Quels sont les r els enjeux d une telle r action Prise de conscience positivisme r actif mais aussi actif et cr atif seront de mise durant la saison 2007 aux CJB temple de la bio diversit ex situ et acteur privil gi de sa conservation Rencontres visites ateliers lectures et animations sont au programme des CJB favorisant les clairages crois s sur ces catastrophes qui sont les n tres et contre lesquelles il faut REAGIR EN COLLABORATION AVEC UNEP EUROPE 4 F 1 P i m il
64. on para guayenne car Hassler semble aujourd hui encore avoir t l unique explorateur de certains sites D autres r coltes paraguayennes ont compl t peu peu les collections genevoises celles de la Facult des Sciences Chimique d Asuncion celles d autres botanistes genevois pour ne citer que nos correspondants Paraguayens et les Suisses Gen ve est devenu un centre de recherche sur la flore paraguayenne Nous sommes fiers de constater que certains l ves paraguayens des CJB sont aujourd hui responsables de la botanique paraguayenne Toutefois lorsque que l on travaille dans un pays comme le Paraguay il est difficile de conduire des recherches fonda mentales en ignorant les besoins l mentaires de la popula tion En d autres termes comment la botanique peut elle am liorer le niveau de vie de la population des quartiers d favoris s Professeur Rodolphe Spichiger Directeur honoraire traduction de l espagnol par Magali Sitelmann Inauguration de l exposition Plantes m dicinales l occasion des 10 ans de EPY Gauche l quipe de jardiniers du vivero jardin botanique d Asunci n ou des zones rurales Population qui est oubli e des plans de d veloppement nationaux et internationaux Dans le pays du Mat chacun du Pr sident de la R publique au paysan utilise les plantes sauvages pour se soigner ou pour am liorer son alimentation La connaissance traditionnelle et empirique de la nature est u
65. onservateur es catastrophes naturelles sont des sources de pertur bations environnementales qui am nent souvent une destruction spectaculaire du milieu M me si nous avons des preuves que des cata strophes majeures ont eu lieu dans la lon que histoire de la plan te amenant par fois la disparition massive de groupes d organismes les catastophes que nous avons l occasion d observer en temps r el se d roulent pour la plupart sur une chelle g ographique et temporelle limi t e Dans cette perspective les tremble ments de terre les ruptions volcaniques les raz de mar e sont autant d occasion de destruction massive de la v g tation d un lieu particulier C est la r ponse de l environnement qui devient alors l objet de l int r t du scientifique repr sentant autant d occasions d observer comment la nature cicatrise et quel chemin elle prend au fil du temps pour aboutir une vege tation stable et d finitive diff rente ou non de la v g tation d origine Les changements climatiques m ritent une place particuli re Ils ont eux aussi toujours exist et leur cons quences d placement des limites des biomes pro voquant l isolement de certains types de v g tation mise en communication dau tres ont contribu de mani re tr s signi ficative aussi bien la disparition qu la cr ation d esp ces Le changement clima tique actuel s inscrit t 1l dans cette logique mill naire Nous avons d
66. ou d poss d de son uvre Bien au contraire le voici aujourd hui tout heureux de pouvoir transmettre le t moin celui qui fut son assistant le plus proche durant de nombreuses ann es Rodolphe travaillera encore dix huit mois pour la Ville Nous avons quelques projets en commun M erci pour tout Monsieur le directeur Et tout bient t cher Rodolphe soi N 37 D CEMBRE 06 PAGE 5 Les CJB constituent DICTIONNAIRE de la diversite botanique Professeur Rodolphe Spichiger Directeur honoraire Allocution du Professeur Rodolphe Spichiger lors de la f te du 22 septembre vec le d part la retraite du jardinier chef Raymond Tripod le 30 septembre 2005 puis mon propre d part le 31 ao t 2006 pour prendre d autres fonctions aupr s de la direction du d partement un chapitre de l histoire des Conservatoire et Jardin botaniques pris fin Durant vingt ans Raymond et moi avons uvr la t te des CJB chacun selon son cahier des charges et chacun selon son style mais dans un climat de respect et de confiance mutuels Cette complicit entre le directeur et le jardinier chef n est pas la r gle mais constitue plut t l exception dans l his toire des CJB qui a plus souvent t marqu e par un esprit d ind pen dance sinon de s cession larv e entre jardin et conservatoire Nous avons pu ainsi remplir nos t ches respecti ves
67. que syst matique botanique tropicale biodiversit architecture du paysage donnant des cours non seulement en facult des Sciences et l Ecole d architecture mais aussi ponctuellement Asun ci n au Paraguay et Dakar au S n gal Il a publi ce jour plus de 250 articles scientifiques rapports ou textes de vulgarisation Il a par ailleurs dirig directement ou en d l gation des charg s de cours plus d une trentaine de th ses et de nombreux travaux de dipl me Pierre Andre Loizeau Directeur Rodolphe Spichiger a t honor par des institutions trang res Il re oit en 1995 une distinction du Missouri Botanical Garden aux Etats Unis la Greensfelder Award en reconnaissance du travail accompli dans le domaine de la conservation et de la protection de l environnement En 1999 il est nomm Dr Honoris Causa de l Universit Nationale d Asuncion au Paraguay Il est sollicit en tant qu expert par des institutions prestigieuses fran aises Il est ainsi nomm depuis 2003 membre du Conseil scientifique de l IRD Institut de Recherche du D veloppement ex ORSTOM qui compte plus d un millier d agents et du Mus um National d His toire Naturelle de Paris A ce dernier titre il est charge de l audit des collections v g tales vivantes et fix es Enfin en juin 2006 le Conseil d Etat de la R publique et Canton de Gen ve le nomme repr sentant des milieux universitaires au Conseil de l Environnement
68. raints de se soucier des l gitimes attentes des publics par exemple dans le domaine de l animation p dagogique et de l ducation environnementale cela aux d pens de leurs int r ts de chercheurs Relevons enfin qu une grande comp tence dans les domaines administratif et de gestion du personnel est requise de la part d une direc tion de muse Des lacunes en la mati re cr ent immanquablement des conditions d favora bles tout succ s scientifique ou technique et rejaillissent n gativement sur l image de l institut Je ne saurais donc conclure sans remercier l quipe qui m a permis d effectuer un parcours presque sans faute dans ces domaines en particulier l actuel directeur Pierre Andr Loizeau alors sous directeur et mon assistante Fabienne de Quay PAGE 6 N 37 D CEMBRE 07 LA FEUILLE VERTE JOURNAL DES CONSERVATOIRE ET JARDIN BOTANIQUES REAGIR Tout peut arriver aux CJB du 8 mai au 14 octobre Exposition passion ducation animations mais surtout r actions et solutions aux grandes catastrophes environnementales Didier Roguet Conservateur ous ce titre incitatif se cache une exposition jardin des Conservatoire et Jardin bota niques de la Ville de Gen ve qui se tiendra de mai octobre 2007 dans le Jardin botanique devant la Villa 16 Ch ne Celle ci s inscrira dans l ann e Tout peut arriver consacr e aux catastrophes de tous poils et propos e par les diff rents mus es
69. rencontre un succ s croissant VISITES EN AUGMENTATION Alors que les visites de familles et de touristes sont en aug mentation constante le public scolaire a presque tripl depuis 2003 Avec 26 classes provenant de 14 coles dakaroises ce sont quelque 1200 l ves qui ont b n fici en 2005 2006 des activit s ducatives propos es Ceci montre bien l adh sion des directeurs d coles et des enseignants au programme du Centre Les tudiants universitaires visitent aussi le CEEH en nombre pour consulter la documentation botanique et tudier les collections vivantes du Jardin ethnobotanique LUTTE CONTRE LA D SERTIFICATION Cette ann e nous collaborons aussi avec une doctorante en droit de l environnement dans le cadre d un travail de recherche sur le th me des Outils de mise en uvre de la Convention sur la Lutte contre la D sertification au S n gal Int ress e par ce m me th me de la Lutte contre la D ser tification une association de parents d l ves a sollicit la collaboration du CEEH Six classes ont ainsi visionn un film sur les causes et les cons quences de la d serti fication Cette projection a fait ensuite l objet d un d bat comment INT R T DES POLITIQUES La Cellule d Education et de Formation Environnementale CEFE du Minist re de l Environnement du S n gal est vivement int ress e par les exp riences du CEEH qui pourraient faire cole pour que d autres centres soient
70. rre Boillat Biblioth caire principal La r troconversion du catalogue papier de la biblioth que d but en mai 2005 L ach vement de ce projet offrira aux utilisateurs un seul outil pour appr hender la collection Ce travail permettra aussi aux biblioth caires de mettre bon ordre dans la collection kan Ci dessus Notre fichier papier class par auteur est commun ment admis qu au del de 5000 documents la m moire humaine peine circonscrire pr cis ment une collection de livres Que dire face aux 100000 volumes de la biblioth que des Conservatoire et Jardin botaniques de la Ville de Gen ve Fort heureusement un catalogue accompagn le d veloppement de la collec tion depuis le d but du XXe si cle Cet outil permis et permet toujours d acc der ais ment au contenu des rayons Vivre avec son temps et subir les contraintes du moment Cet aphorisme convient parfai tement au catalogue de la biblioth que C est ainsi que jusqu au milieu des ann es 1980 la description des livres et des p riodiques s effectuait sur des fiches papier que les biblio th caires intercalaient par ordre alphab tique dans l un des 141 tiroirs du fichier Au fil des d cennies c est un v ritable tr sor bibliographique qui s est accumul dans ce meuble Bien que de valeur in gale selon les r gles modemes de catalogage ces fiches n en 211 be D
71. s ce secteur sp cifique des CJB V HICULE au GAZ wa a nouvelle voiture de ser Ms vice des CB rouleau gaz TE comprime gaz deville com pos principalement de m thane ou GNC le m me qui chauffe ou ali mente nos cuisinieres Le GNC ne doit pas tre confondu avec le GPL gaz de p trole liqu fie issu du raf finage du p trole qui est un m lange de propane et de butane En 2001 le Conseil administratif de la Ville de Gen ve a sign la D cla ration de Horence actions sur la mobilit et qualit du parc de v hi cules de la municipalit En 2003 le Conseil f d ral a ratifie le Proto cole de Kyoto engageant la Suisse diminuer les concentrations de CO de 8 d ici 2012 Ces deux signatu res engagent notre administration t ses services Ils se doivent de mont rer l exemple La combustion du GNC produit moins de pollution que l essence ou le diesel ex 55 de moins de NOy et de CO que l es sence 98 de particule de suie de moins que le diesel ou encore 25 de CO que l essence Notre v hicule gaz peut aussi fonctionner au biogaz Societe BOTANIQUE Jacqueline Fossati Scr taire La diversit domestique votre porte sse erte centenaire la Soci t poursuit son chemin de conf rences en excursions Les EE conf rences mensuelles sont ouvertes tous membre ou non Elles abordent les mR sous leurs aspects les plus vari s ainsi qu en t moi gne
72. s collections botaniques de quelque 7400 esp ces d crites dans deux volumes du Prodrome terme notre objectif est d aboutir un catalogue on line des r coltes consign es dans les 17 volumes de l ouvrage L AFRICAN PLANTS INITIATIVE Laurent Gautier amp Philippe Clerc Conservateurs L African Plants Initiative API est un projet de la Andrew W Mellon Foundation qui a pour but de rassembler de l information taxonomique sur les plan tes et les champignons d Afrique En particulier cette fondation finance dans une cinquantaine d instituts dans le monde la saisie des images des types en provenance d Afrique L quipe de phan rogamie de notre herbier a obtenu dans ce cadre un subside de CHF 170 000 ce qui lui a permis de s quiper en ordinateurs et appareils de scannage et d engager pendant une ann e trois colla borateurs mi temps Entre septembre 2004 et ao t 2005 ce sont ainsi pr s de 5600 types qui ont t digi talis s et num ris s par Stephane Weber Maha El Zein et Christine Vaz repr sentant quelques 7300 images couvrant la totalit des types africains actuellement iden tifi s de l herbier g n ral Deux projets concernant les lichens et les mousses h patiques ont galement t lanc s projets pour les quels l quipe de cryptogamie a obtenu un subside de CHF 89000 Une collaboratrice Michelle Gendre a pu ainsi tre engag e 70 pour une ann e Pour les lichens ce sont tous
73. s domaines levage sant publique agronomie ducation envi ronnementale gestion de l environnement formation continue cotourisme etc ceci dans un cadre thique strict respectueux de la volont des informateurs Nous travaillons sur ce projet avec l Universit de Patos Campinha Grande et la Fazeinda Tamandua une ferme mod le g r e notre compatriote Pierre Landolt avec des id es tr s progressistes et novatrices pour le Br sil COLLECTIONS ET SAVOIR herbier et un jardin ethnobotanique sont cr s dans l Universit locale qui n en poss dait pas et deux th mes de recherche principaux sont travaill s par les tudiants dans le cadre du projet Botanique appliqu e et ethnobotanique v t rinaires traditionnelles pour la gestion dura ble du b tail et des p turages tudes taxo nomiques et ethnobotaniques des plantes v t rinaires et fourrag res enqu tes Valorisation de pratiques ethnobotaniques et v t rinaires traditionnelles respectueu ses de l environnement et du d veloppe ment durable Nouvelles du CEEH de Dakar Education environnementale et conservation de la biodiversit au Parc de Hann Altin Traor Responsable du projet e programme d ducation environnemen tale mis en place par le Centre d Education a l Environnement CEEH des Parcs Zoo logique et Forestier de Hann avec la colla boration des CJB et du Fonds de coop ration de la Ville de Gen ve
74. spncrasie nationale tr s sp ciale forg e par la n cessit de d fendre son ind pendance contre ses voisins LES COUSINS HELV TIQUES En partageant ces qualit s et ces d fauts certains Suisses taient quasiment pr destin s collaborer avec les Para guayens sinon de vivre avec eux Les botanistes ont t parmi les premiers suisses travailler au Paraguay Le fameux doc teur Rengger a t le m decin personnel et un des seuls inti mes du terrible dictateur Francia 16 P re de la R publique Et surtout le docteur Hassler le botaniste le plus important du Paraguay qui fut par ailleurs promu colonel m decin hono raire de l arm e paraguayenne la fin de la Guerre du Chaco Emile Hassler m decin citoyen d Argovie un canton de la par tie allemande de la Suisse v cut au Paraguay de 1895 1937 Il r colta pr s de 60000 sp cimens d herbier ce qui repr sente plus du 90 pour cent de la flore paraguayenne Ces sp cimens furent d pos s Asunci n Gen ve et dans d autres grands herbiers mondiaux Les exp ditions d Hassler et de ses amis botanistes paraguayens comme le fameux Rojas ont t men es dans des conditions inimaginables aujourd hui dans un pays soumis des climats et un environnement extr mement durs Les v hicules de cette poque charrettes tir es par des b ufs chevaux mules se r v l rent plus efficaces que nos 4x4 modernes pour p n trer dans la v g tati
75. surmonter les obstacles sachant quel Autre constituait un point d ap pui sans faille J ose esp rer que ce fonctionnement empreint de respect et de confiance a eu et aura encore valeur d exemple S il fallait donc ta blir un bilan je mettrais son actif cette coh sion qui a permis une mise en valeur scientifique des collections du jardin et une transformation de ce dernier en une plateforme d duca tion environnementale reconnue Un institut comme le n tre travaille dans la dur e Nos pr d cesseurs ont sem nous avons r colt nous cr ons notre tour des conditions favorables pour l avenir Nous avons eu l honneur d inau gurer les nouvelles serres parce que nos pr d cesseurs MM Mi ge Iff et Bocquet en ont des sin les plans nous avons projet l tape bot V agrandissement des CJB et nous esp rons que nos successeurs en verrons la r alisation Bref nous devons nous consid rer comme un chapi tre du grand livre de l histoire botanique des CJB Autre actif au bilan la reconnaissance dont nous 0 0 dans plusieurs domaines scientifiques parce que nous avons su valoriser les collections et les bases de donn es constitu es par des g n rations de botanistes Enum ration des Plantes d Afrique flore des Alpes flore du Paraguay flore de Corse monographies et travaux floristiques sur les mousses et les lichens et j en pas tous ces programmes ont forg petit peti
76. t une r putation d excellence aux CJB Conjointement cette recherche fondamentale des program mes de botanique appliqu e au d veloppement ont t mis en place dans certains pays du Sud engageant ainsi les CJB dans la politique de coop ration men e par la Ville de Gen ve Le long terme qui caract rise la perspective d un institut comme le n tre est impos par les aspects permanent et encyclop dique de la collection et de sa valorisation Les CJB consti tuent un dictionnaire de la diversit botanique lequel est crit avec des donn es acquises durant plusieurs si cles de recherches Le syst maticien du XXIe si cle doit aussi bien dominer les m thodes et outils de son poque que ceux des si cles pr c dents Le mot conservation r sume le r le des CJB conservation des collections mais aussi conser vation des savoirs et des m thodes permettant d exploiter les travaux de nos illustres pr d cesseurs Saura t on encore lire une mono graphie ou une diagnose latine dans quelques ann es Ce genre de connaissance n est plus transmis que par les mus es Ceux ci doivent non seulement conserver ces indispensables dic tionnaires de la biodiversit que sont les biblio th ques et les herbiers mais aussi apprendre aux g n rations futures s en servir Quelles que soient les perspectives ouvertes par la bio logie mol culaire il faut garder en m moire que les plantes sont nomm es partir d une
77. tant les cueils les guerres internes qui ont ronge la direction de certains pr d cesseurs Parce qu il a toujours t fonci rement honn te disant les choses le plus clairement possible ayant un profond respect des employ s il a r ussi le grand cart tre respect la fois par les autorit s politiques l administration et les divers groupes professionnels des CJB A AMAG Ft si parfois il semportait personne ne pourra dire qu il ne faisait pas ensuite un norme travail sur lui m me analysant la situation ses r actions celles de ses inter locuteurs pour aboutir g n ralement sur une nouvelle discussion constructive pour les deux parties Enfin titre personnel Rodolphe Spichiger m a fait confiance Et cette confiance a t jusqu assumer lui m me mes choix et peut tre mes erreurs d s lors qu il m avait confi un dossier Cette confiance r ciproque le fait que nous nous sommes accept s l un et l autre non seulement avec nos qualit s mais aussi avec nos d fauts ont t le ferment de ces nombreuses ann es de cohabi tation heureuse Je dois beaucoup Rodolphe Spichiger Je perds un guide je conserve un ami Merci Rodolphe et je te souhaite une magnifique suite de carri re ERVATOIRE ET JARDIN BOTANIQUES RODOLPHE Patrice Mugny Conseiller administratif de la Ville de Gen ve Charg des affaires culturelles akar un petit restaurant d un quartier
78. tilitaires en g n ral et phyto v t rinaires en particulier RECHERCHE ET COOP RATION TECHNIQUE Ce projet de recherche est une application pratique de la tradition genevoise de coop ration technique botanique agronomique et foresti re avec le Br sil Il a pour objec tifs la mise jour scientifique des savoirs li s l usage des plantes utilitaires et v t rinaires en particulier de la Caatinga une formation v g tale s che du Nord Est br silien 1 prend en compte leur formali sation botanique et leurs applications restitutives dans le cadre d un processus de d veloppement durable thique et concert avec les communaut s locales Ses domaines d application sont fort divers sant v t rinaire et publique conservation et gestion de l environnement extractivisme et domesti cation formation et cotourisme artisanat et agronomie ducation environnementale La m thode appliqu e est la m me que dans nos autres projets Elle se d veloppe en trois temps amp Lerecensment exhaustif par des enqu tes ethnobotaniques de toutes les donn es li es aux esp ces botaniques utilitaires et v t ri naires La formalisation de ces donn es de mani re taxonomique puis leur valua tion de mani re pharmaco v t rinaire pharmaco sanitaire toxicologique et agro conomique sans oublier les aspects li s la conservation La restitution de donn es v rifi es et appli cables dans diff rent
79. tissage de diverses opportunit s professionnelles en compl ment de sa formation pratique aupr s de Gilles Nussbaum et de Marc Poney comme de stages au Tropiquarium de Servion au parc animalier du bois de la B tie au service v t rinaire de fronti re ou encore en cabinet v t rinaire LES PETITS NOUVEAUX Sont arriv s en automne 2006 pour un apprentissage d horticulteur Vincent Gay en deuxi me ann e et pour celui de gardienne d animaux Myriam 61877 en premi re ann e Ils sont venus grossir nos rangs compos s alors de deux horticultri ces en deuxi me ann e Nathalie Sch tz et St phanie Maurer Nul doute que tous ces jeunes sauront eux aussi continuer dans la lign e de leurs pr d cesseurs N 37 D CEMBRE 06 PAGE 13 La RECHERCHE Sur les palmiers aux CJB Apr s sa th se soutenue l universit de Z rich et son engagement aux CJB en 2004 Fred Stauffer a initi un programme de recherche sur l un des groupes de v g taux les plus fascinants les palmiers Fred W Stauffer Assistant conservateur LES PALMIERS ET LEUR IMPORTANCE a famille des palmiers Arecaoeae est grand groupe constitue principa lement de plantes de for ts tropicales compre nant environ 200 genres et jusqu 2500 2600 esp ces En plus de leur r le important comme plantes d ornement dans les jardins priv s et publics les palmiers repr sentent le deuxi me groupe conomiquement le plus importa
80. tr s forte et implique un fort investissement de tous les collaborateurs non seulement pour maintenir et d velopper les collections et leur environnement en offrant aux visiteurs un cadre accueillant et didactique mais aussi pour pr parer des expo sitions temporaires th matiques Elles sont de plus en plus souvent le fruit de collaborations entre Jardins botaniques ou transversales au sein de l administration entre mus es ou entre services de d partements diff rents Un axe de d veloppement pour les Jardins botaniques passe par une plus grande implication dans les r seaux interna tionaux afin de coordonner les activit s de protection et de maintien de la diversit par la multiplication d esp ces ex situ ou la constitution de banques de graines DUCATION ENVIRONNEMENTALE ET COOP RATION Les comp tences de l ensemble du personnel des CJB sont r guli rement sollicit es dans les activit s de trans fert de connaissance aupr s du grand public des l ves des coles primaires et secondaires des enseignants et Pierre Andre Loizeau Directeur Une nouvelle DIRECTION aux CJB Le mus e est une institution permanente sans but lucratif au service de la soci t et de son d veloppement ouverte au public et qui fait des recherches concernant les t moins mat riels et immat riels de l homme et de son environnement acquiert ceux l les conserve les communique et notamment les expose des fins d tudes
81. u Jardin botanique Voyage en Amazonie Sensibilisation la diversite naturelle et culturelle Exp rience au laboratoire de biologie mol culaire des CJB D couverte de la cellule d une plante et extraction de son ADN Collectionne les plantes et r alise un herbier partie 1 R colte et s chage Quel est je secret de notre ami le saule Exp riences et observations Collectionne les plantes et r alise un herbier partie 2 R alisation d un herbier 1 1 1 une addition juste chez les lichens D couvre des organismes surprenants Je r alise un cadeau pour la f te des m res Surprise Surprise Mousse tic mousse haillon mousse au chocolat et pour quoi pas mousse tout court Promenade 8 obsavations sdentifiques Laboratoire sous les palmiers Promenade t obsavations sdentifiques RFAGIR Sensibilisation aux diversit s dans le cadre denotreexpostion temporaire annuelle la rencontre des animaux Pro SpecieRara du Jardin botanique Les ch vres les moutons et les poules sont aussi des animaux menac s Joyeux anniversaire Un grand jeu pour f ter ensemble le 10 anniversaire des Ateliers Verts au Jardin botanique Renseignements et inscriptions aupr s du secr tariat d UNI3 les mardi et vendredi matin de 9h30 11h30 t l 022 379 70 68 www ville ge ch cjb LA FEUILLE VERTE JOURNAL DES CONSERVATOIRE ET JARDIN BOTANIQUES N 37 D CEMBRE 06 PAGE 25 1 our cr er
82. ur nous focali ser sur les CATASTROPHES ENVIRONNEMEN TALES et leurs impacts moyens et longs ter mes sur le monde du vivant Ces catastrophes naturalistes d forestation d sertification perte de biodiversit changements climatiques et pollution invasion privatisation de l eau etc malgre Rio et Johannesburg int ressent peu les m dias de masse en particulier dans les pays dits en voie de d veloppement Non v nementielles elles ne passionnent malheu reusement souvent que les pays dits d velop pes qui leur confort relatif permet le luxe de s int resser ces probl matiques cologiques litistes Quand ces probl mes sont abord s ils le sont alors sous un dairage catastrophiste peu motivant et souvent d faitiste C est cette morosit ambiante cette fracture Nord Sud dans la perception de ces ph nom nes diffici les mat rialiser et m diatiser qui nous poussent monter autour de la r action cette exposition jardin en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour l environ nement PNUE La sortie de l atlas One pla net many people de l UNEP v ritable bible du changement environnemental renforce cette envie et cette opportunit de collaboration avec notre voisin onusien PROGRAMME amp DESCRIPTION Les Conservatoire et Jardin botaniques de la Ville de Gen ve CJB pr sentent REAGIR du 8 mai au 28 octobre 2007 Sous ce titre incita tif une expositi
83. vril 2 D gustation de tomates organis e par ProSpecieRara 5 septembre 3 Inauguration du Sentier naturaliste de la Roulavaz Dardagny 17 juin 1 2 La Nuit de la Science au Mus e d Histoire des Sciences 8 et 9 juillet 3 Parcours Alph en Terre de Pregny 4 Master Classes d aquarelles botaniques de Wendy Gibbs 21 juin 5 7 mai le Marathon de Gen ve d boulait aux CJB N 37 D CEMBRE 06 PAGE 21 PAGE 22 N37 D CEMBRE 06 C est notre mani re de relater la multiplicit des rapports que nous entretenons avec nos diff rents publics Qu ils en soient ici remerci s 1 Les Zebres et le studio mobile de la RSR pour un passage estival aux CJB 2 Nouveaux jeux pour enfants du Jardin botanique 3 L orchestre du DAC aux CJB le 22 septembre N 37 D CEMBRE 06 PAGE 23 Accueil des PUBLICS aux CJB D finition et mise au point TRANSPARENCE E accueil des publics information et formation des publics est une des missions principales des jardins botaniques modernes et des CJB en particulier L duca tion environnementale en fait partie au m me titre que la communication La mise disposition des publics des espaces du Jardin botanique vitrine mus ale vivante et interactive c est dire son entretien ses plantations sa signal tique et l interpr tation autonome ou dirig e que l on peut y faire repr sentent un peu moins de la moitie du budget global des CJ
84. ytosanitaires Aujourd hui pointes du doigt pour des raisons de pollution de l eau des sols et de l air et leurs impacts sur la sant humaine les pesticides sont en g n ral encore largement utilis s dans nos collectivit s Aux CJB amp Suppression de tous les herbicides chimiques amp Mise en place de la lutte biologique Alexandre Breda Jardinier chef Jean Marie Robert Nicoud Chef de culture Pr server la ressource en eau En r duisant l utilisation en l conomisant en pro posant des am nagements peu gourmands en eau Aux CJB Diminution des surfaces de pelouse arros e amp Mise en place d un syst me conome d irrigation Des modes de gestion nouveaux issus de la gestion des milieux naturels adapt s aux espaces verts urbains et p riurbains et c toyant avec harmonie des pratiques plus horticoles Aux CJB 8 Zonage des p rim tres de tonte int grant les gazons fleuris et les prairies amp Mise en place de microbiotopes pour la faune et la flore arbre abattu laiss sur quille tas de bois CONCLUSION Les changements de pratiques dans la gestion des espaces verts deviennent une obligation morale afin d int grer les notions fondamentales du d veloppe ment durable C est ce que nous nous employons faire au sein de la Ville de Gen ve et des Conservatoire et jardin botaniques Les CATASTROPHES d origine anthropique inquietent les botanistes Laurent Gautier C

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