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Doctrine tactique 20 - commander en opérations

1. The upshot of this human factor in the transmission of information had been that armies were tied to their commanders unless a subordinate general simply applied his overall intent The first armies to properly apply such mission command were the cavalry hordes of the Mongol Khanate When armies took to the field for major set piece battles allthe manoeuvre and subterfuge consisted of bringing the adversary to battle at a time place and condition that best suited either protagonist The actual geographical area was confined Most of the great battles prior to the electronic age took place in an area of the order of 10 spare kilometres or less This was as true for Cannae as it was for Hastings Agincourt Blenheim Waterloo Inkerman and First Bull Run and this reality had not changed markedly by First Ypres or the Marne albeit the industrial nature of weight of shot shell and industrial machine production altered the extent of the field of potential destruction Admittedly in some aspects of war conflict became formalized and almost ritualistic as suggested by the heraldic conventions of the late Middle Ages and the incontrovertible rules concerning the conduct of sieges and the giving of parole in the Age of Enlightenment But despite these constraints no different in their own way from the Law of Armed Conflict today layers of unorthodoxy and dissymmetry co existed with conventions and regulation This meant that the sk
2. Capitaine Guido Gravenkotter N le 18 avril 1975 Emsdetten Westphalie D but de service en qualite d leve officier dans les forces Terrestres de la Bundeswehr en 1995 Formation d officier infanterie de 1997 a 2000 Etudes universitaires de 2000 a 2004 au Helmut Schmidt Universitat acad mie militaire de Hambourg et au Thayer School of Engineering at Dartmouth College New Hampshire Etats Unis Chef de section au Bataillon d infanterie blind e de Bad Segeberg de 2004 2005 Etudes doctorales de 2005 2008 au Helmut Schmidt Universit t acad mie militaire de Hambourg et au University of Washington Seattle Washington State Etats Unis Depuis 2009 officier de projet pour le d veloppement et la standardisation inter nationale du commandement pour les op rations de stabilisation au Heeresamt 1 3 de Cologne Hauptmann Dr Guido Gravenk tter Geboren qm 18 April 1975 in Emsdetten Westphalen Diensteintritt als Offizieranw rter des Heeres der Bundeswehr am 1 Juli 1995 Ausbildung zum Offizier der Panzergrenadiertruppe von 07 1997 bis 09 2000 Studium zum Diplom Wirtschaftsingenieur an der Helmut Schmidt Universit t Universit t der Bundeswehr Hamburg und an der Thayer School of Engineering at Dartmouth College New Hampshire USA von 10 2000 bis 03 2004 Panzergrenadierzugf hrer im Panzergrenadierbataillon 182 Bad Segeberg von 03 2004 bis 09 2005 Promot
3. d Ff AR f CUMMANDU EN Zil OPS RATIOS R PUBLIQUE FRANC ARI Ga 0102 3U40190 02 oN INDLIIVL ANRILIOG Directeur de la publication G n ral 2S Claude Koessler R dactrice en chef Capitaine Gwena lle Denonin 9 01 44 42 35 91 PNIA 821 753 35 91 Traductions Christine Porrot 2 01 44 42 47 80 PNIA 821 753 47 80 Lieutenant colonel R Jean Fran ois Palard R vision des Traductions Commandant Aleksandar Stefanovic 01 44 42 44 30 PNIA 821 753 44 30 Maquette Christine Villey 01 44 42 59 86 PNIA 821 753 59 86 Cr ation amarena Cr dits photos 1 et 4 de couvertures SIRPA Terre Editorial ADC Isabelle HELIES SIRPA Terre Images Centre de MONTIGNY les METZ Sch mas et montage 4 de couverture Nanci Fauquet 01 44 42 81 74 PNIA 821 753 81 74 Diffusion amp relations avec les abonn s Major Catherine Br jeon 2 01 44 42 43 18 PNIA 821 753 35 18 Diffusion tablissement de diffusion d impression et d archives du commissariat de l arm e de Terre de Saint Etienne Impression Imprimerie BIALEC 95 boulevard d Austrasie BP 10423 54001 Nancy cedex Tirage 2 700 exemplaires D p t l gal parution ISSN 2110 7386 Tous droits de reproduction r serv s Revue trimestrielle Conform ment la loi informatique et libert s n 78 17 du 6 janvier 1978 le fichier des abonn s DOCTRINE Tactique a fait
4. Les conditions d application ou de prise en compte des param tres juridiques dans la planification et la conduite des op rations ext rieures peuvent parfois inqui ter certains chefs militaires Trop souvent d aucuns affirment que les lois et plus particuli rement le droit international des conflits arm s limitent les chefs prendre les d cisions et les moyens n cessaires pour lutter contre un adversaire qui ne respec tant aucune de ces r gles plonge imm diatement les forces arm es r guli res dans une asym trie d favorable et donc perdante Ces craintes ressenties par certains militaires viennent d avantage de leur m connaissance des textes devant gui der leur action et avant m me des textes r amp glementaires des textes de doctrine d emploi des forces En effet les docu ments de doctrine qui ne sont pas des textes caract re juridique m me s ils prennent en compte les param tres juri diques d crivent d une fa on compl te le comment de l ac tion avec des modes d action et des organisations du com mandement Ces documents ne sauraient bien s r remplacer les directives juridiques ni les ordres que doit r diger et donner chaque chef son niveau et qui permet tent d encadrer l action C est ce moment que le LEGAD doit jouer pleinement son r le de conseiller En effet le conseiller juridique aupr s du g n ral commandant la force en op ration est l pour permettre au che
5. Le CO constitue un hub qui coor donne anticipe met en coh rence et fait converger les actions Le chef quant lui prend du recul et exerce ses responsabilit s L emploi de la force Il veille ce que les subordonn s n aient aucune ambig it sur les conditions de l em ploi de la force Veillant pr server la l gitimit de son action il ne doit pas se retrouver dans la situation o il n au rait comme seule alternative que de proposer un usage disproportionn de la force ou un abandon d shonorant Il est de sa responsabilit d identifier et de d finir les sources locales d opposition de relais ou d inertie son action Tenant compte des r gles d engagement et de comportement issues du cadre politico militaire l attitude de la Force l gard des sources d opposition potentielles ou existantes doit tre nonc e et annon c e afin de laisser aucun doute ni dans l esprit des subordonn s ni dans celui de la population Il lui appartient de d finir les proc dures et les moyens pour viter les dommages collat raux mais aussi toute d g n rescence des incidents L a 0107 3440190 02 oN FNDLIIVL ANINLIOG QZ 0102 3U40190 02 oN FNDLLIVL ANRILIOQ Le potentiel Le maintien des capacit s op rationnelles est de son ressort Ne connaissant ni le jour ni l heure de l engagement le chef infuse dans les esprits de ses hommes le triptyque suivant des soldats et de
6. garantir sa p rennit ou participer la pr servation de la paix dans une r gion ou dans le monde Mais quelles sont elles Une premi re r ponse qui s impose est celle de notre devise Libert Egalit Fraternit il est clair que lorsque ces valeurs sont menac es elles justifient alors le recours la force c est notamment au nom de la libert que nos forces sont engag es actuellement en Afghanistan Et l on peut ajouter que l engagement sera proportionnel avec l intensit de la menace On peut aussi remonter un peu plus loin dans la r flexion car la France n est pas n e en 1789 et des La phrase de Francois 1 prend alors toute sa dimension Tout est perdu fors l honneur 1 Comme on ne va pas d clencher une op ration ext rieure pour d fendre les valeurs que nous avons d j voqu es pr c demment on peut alors se demander quelles sont les valeurs qui justifient l engagement de la France c est dire la d cision du Pr sident de la R publique d avoir recours la force Valeurs individuelles et valeurs collectives Dans le domaine du droit c est Saint Thomas qui le premier fit la diff rence entre le jus in bello le droit dans la guerre et le jus a bello le droit de la guerre A l instar du droit n y aurait il pas les valeurs que l on pourrait d nommer virtus in bello les valeurs dans la guerre et virtus a bello les valeurs de la gue
7. attrition d l ments actifs hostiles en fonction des objectifs d influence du moment et sans risque de dommages collat raux pour la population Les actions cibl es destin es la capture d insurg s notoires le compl tent pour marquer la d termination et la capacit de la force frapper quand elle le juge n cessaire Ces actions agressives contribuent conserver l initiative maintenir l ascendant psychologique sur l adversaire et cr dibiliser la force aupr s de la population Elles permettent dans les intervalles d utiliser l outil militaire comme force dissuasive au service de l influence en limitant le niveau de violence visible tout en montrant sa puissance Pour tre parfaitement efficace dans ce domaine l emploi de forces sp ciales d di es ce type d action est un atout ind niable par leur ma trise de ces op rations d licates La structure innovante de l tat major de la brigade La Fayette son fonctionnement et l originalit de son plan de campagne ont servi de substrat pour l exp rimentation d une strat gie bas e sur une approche globale et sur la primaut des op rations d information L exp rience acquise et les premiers r sultats ouvrent de nouvelles perspectives en dessinant les contours d une conception plus large dans laquelle l influence est la fois la source et le pilier de la strat gie L hyper influence comme forme de r solution des conflits asymetriqu
8. ceci quand le commandement s exerce sur des arm es alli es des ordres secs imp ratifs cat goriques ne produiraient aucun r sultat Il faut que celui qui les donne sache les faire accepter pleinement par celui qui il s adresse qu il obtienne sa confiance son adh sion Il n existe pas pour lui d autre mani re de commander Quand les arm es se battent ensemble il est absolument impossible de r aliser l unit de commandement autrement que par cette influence morale En d autres termes ce n est pas la contrainte qui agit mais uniquement la persuasion A quoi sert il en effet de donner des ordres lorsque pour toutes sortes de raisons mat rielles et morales ils ne peu vent pas tre ex cut s Il faut prendre les hommes surtout les trangers comme ils sont et non pas comme nous voudrions qu ils fussent Les relations qu il a entretenues avec PERSHING et PETAIN sont significatives de son style de commandement interal li Avec le premier commandant en chef tranger FOCH mettait les formes tandis que vis vis de PETAIN g n ral fran ais son attitude tait celle d un sup rieur vis a vis d un subordonn Lors de la mise sur pied des grandes unit s am ricaines PER SHING voulait qu elle fussent r unies en une arm e natio nale dont il assurerait le commandement pr tention l giti me tandis que PETAIN confront une grave crise des effectifs fran ais env
9. contr le tout en le gardant troitement li ce dernier Cela sera possible par le biais de la connaissance en temps r el grandement facilit e par Uinterr seau tactique a large bande Une fusion et une symbiose continuelles de l information aliment e par les moyens humains et robotiques du SA2R les moyens de guerre lectronique ainsi que les mises jour automatiques fr quemment effectu es gr ce des l ments avanc s en contact avec l ennemi permettront galement cette connaissance en temps r el Le commandement en lui m me pourra ainsi consister davantage d cider de la meilleure mani re de pr server la libert d action et donc la sup riorit d cisionnelle plut t que de d cider de l endroit et de la mani re d attaquer ou de d fendre Ce processus sera de plus en plus dicte par la fusion quasi autonome des donn es issues du niveau strat gique et transmises jusqu aux elements de combat de l avant lesdites donn es tant mises a jour de facon permanente et op rant l int rieur d un cadre g n ral constitu de strates articul es et refl tant l intention du chef Au sens anglo saxon du terme UK MOD IMAGES hus so long as people are involved in warlike activities command will be personal and exercised as such by a commander who for reasons of immediacy and example only will judge it necessary to move into the forward battlespace This will assist him in making firsthand judgments
10. et la tentation d viter tout contact avec les m dias attitude tout aussi contre productive en laissant ce r le au seul officier communication Ga 0102 3440190 07 oN INDLIIVL ANRILIOQ 94 0102 3440190 07 oN INDLLIVL ANRILIOQ Enfin le chef tactique doit optimiser et ma triser les nouvelles technologies La num risation de l espace de bataille et l acc s aux nouveaux moyens d infor mation et de communication impr gnent n cessairement l exercice du comman dement Elles impliquent une mutation en profondeur des mentalit s et des m thodes acqu rir et ma triser Si les apports positifs sont vidents en matie re de dialogue de commandement et d aide la prise de d cision il est pour autant imp ratif que le chef militaire ne soit pas tent d intervenir jusqu au plus bas niveau Il doit donc tirer profit de l outil num rique sans en subir le dik tat Sa formation son exp rience tout autant que sonintelligence de situation et sonintuition doivent lui permettre de d terminer au mieux quand et o tre pr sent la num risation ne pouvant jamais remplacer la voix du chef dans les moments critiques L id e de man uvre cl de vo te de l expression des ordres En faisant un focus sur l acception anglo saxonne du terme commandement deux notions compl mentaires apparaissent command et control La premi re peut tre la plus importante recouvre les pr rogatives et
11. ex cuter leurs missions conform ment esprit du commandement Le commandement souple et autonome des forces arm es ainsi que l adaptation rapide de nouvelles situations m me aux bas niveaux tactiques se sont r v l s tre un grand avantage pour la Wehrmacht gr ce la motorisation et au rythme rapide des combats de la Seconde Guerre Mondiale note du traducteur correspond un ordre sp cial du roi Commandement et mission principe essentiel de commandement de la Bundeswehr moyen purement tactique servant coordonner les forces les moyens et le feu au cours des combats sa compr hension s est transform e en principe de commandement au sein de la Bundeswehr cr e partir de 1955 L Auftragstatik a par cons quent t rebaptis e Commandement et Mission F hren mit Auftrag parce que ce concept d passe la dimension purement tactique En sa qualit de principe de commandement essentiel des forces terrestres allemandes il a pour but de faire prendre les d cisions au niveau adapt Ce n est que si cette libert lors que l Auftragstatik tait per ue comme un Entwicklung der Auftragstaktik nter der F hrung Gerhard von U Scharnhorsts Chef des Kriegsdepartements Kriegsministeriums und des Generalstabes begann die Anpassung der Gefechtsf hrung an die neuen Bedingungen des Krieges Die bernahme der in der franz sischen Armee erfolgreich angewandten Ti
12. exis tence de chaines fonctionnelles en permanence en se remettant en cause et remettant en question l existant Ne pas tenir pour acquis ce qui a t pr sent reconnaissance consignes dispositifs modes d action est une r gle Il faut peser avec humilit et lucidit le bien fond d un disposi tif d une r gle ou d une m thode S interroger sur la mission esprit lettre et son ex amp cution est un proces sus it ratif dans lequel il convient d impliquer l chelon sup rieur pour rester dans l esprit et les attendus bien les comprendre voire les faire voluer Identifier ce qui peut alt rer les perceptions donc les prises de d cision est un r flexe En mission d interposition o l effet recherch est souvent de donner du temps la r solution de la crise au niveau politique l tude des cas non conformes le what if condi tionne la qualit de la r action en cas d incident ou de d gradation majeure Lors d un engagement intensif la surprise r p tition est privil gi e car elle induit le doute chez l adversaire voire son affaiblissement psycholo gique Elle n cessite une capacit d intervention permanente une tr s bonne vision de la situation mais aussi de provoquer des opportunit s pouvant tre facilit es par la compar timentation dynamique des espaces physiques et immat riels exer ant des responsabilit s non partag es
13. gt Faire vivre l esprit de la mission Le COMANFOR est le garant de l esprit de la mission que lui a confi e le CEMA Il en est le d positaire le gardien le d fenseur le promoteur A lui de veiller ce que les ordres traduisent parfai tement l esprit lui de concevoir une p dagogie pour l expliquer et le faire comprendre tous voire de convaincre lui de l entretenir pour que l esprit perdure quelles que soient les cir constances gt Donner du sens Le chef en op ration est souvent le seul qui peut donner du sens l action conduite par la force Ce sens en par tie contenu dans l esprit de la mission doit en permanence tre expliqu et relay jusqu aux plus bas chelons d ex cution pour que le caporal stra t gique ait la compr hension adap t e son niveau de ce pourquoi il va se battre Je terminerai pour conclure par quelques conseils qui quoique de pied diff rent rev tent mon sens une importance particuli re pour tout chef en op ration gt Les fondamentaux de la tactique nos m thodes de raisonnement tac tique sont efficaces et toujours d ac tualit malgr l volution des envi ronnements op rationnels En toutes circonstances surtout les plus ten dues le chef doit se souvenir et rap peler ses subordonn s e que l application des trois principes de la guerre demeure essentielle e qu il existe toujours un ennemi quel que s
14. l information est omni pr sente La seule arme pour v ritablement agir sur les perceptions reste l influence Le COMANFOR doit tre convaincu de Sa pertinence et doit convaincre ses subordonn s Il doit aussi consid rer et concevoir cette man uvre globale ment comme cl de vo te de toutes ses lignes d op ration gt La recherche de l innovation et de adaptation Au del de la man uvre le COMAN FOR doit garder le recul n cessaire pour entretenir une dynamique de progr s au sein de la force et ne pas s arr ter aux acquis Sa position privil gi e et sa vision globale lui permettent d cha fauder des adaptations et des innova tions dans les structures ou les organi sations Le COMANFOR doit s interroger en permanence et son questionnement doit s tendre son tat major Cette facult est d autant plus n cessaire que la situation sur le th tre consi d r tend se stabiliser Le gardien de l esprit de la mission gt Le CEMA unique chef op rationnel Le COMANFOR est directement subor donn au chef d tat major des arm es qui lui confie sa mission Outre la direc tive de EMA qui d ailleurs arrive sou vent apr s le d but de la mission le commandant de la force doit avoir une connaissance parfaite de l intention du CEMA et garder en permanence l es prit au del de ses liens fonctionnels avec le CPCO que ce dernier est son unique chef op rationnel
15. permet malgr tout une prise de conscience du probl me et une r flexion potentielle du chef a posteriori r flexion qui se poursuit au del du cr neau de rotation Ainsi le commandant d unit se trouve t il confront au dilemme concernant sa position physique sur le terrain avec le souci permanent d tre l o se trouve l effort mais sans perdre de vue l ensemble de son dispositif et en vitant de s exposer inutilement Ces contraintes p sent sur son travail alors que la fatigue s accumule et l am nent faire des compromis permanents La notion d ascendant moral et psycho logique ch re a Ardant du Picq prend ici toute sa signification et il est parfois r v lateur de voir un commandant d unit enferm dans son VAB ne pas pou voir appr hender correctement une situa tion et laisser passer une opportunit tactique alors qu une de ses sections pi tine faute d tre relanc e de fa on nergique La dur e des exercices l incertitude la tension et la fatigue mettent alors les commandants d unit rude preuve Dans ces conditions difficiles ils ont ainsi l opportunit de s entrainer g rer leur temps leur nergie leur stress et de progresser tout en d veloppant la coh sion de leur unit en renfor ant la confiance que chacun peut progressive ment retirer de l autre confiance indis pensable au combat VOGT LE BUREAU OP RATIONS DU COMMANDEMENT
16. 2 Libell de La mission volution ventuelle au cours du mandat L Ordre d Op ration OPO donn par le GTIA a t d clin au niveau du SGTIA Pour les op rations la cha ne de commandement am ricaine deman dant des CONOP concept of opera tion le SGTIA B en a r dig plus d une quarantaine en anglais naturellement Le libell de la mission confi e au SGTIA B n a pas volu au cours du mandat m me si les objectifs tactiques ont chang en fonction de notre action Il s non ait ainsi en coordination troite avec les ANSF5 et les PRT accro tre la s curit et restaurer la confiance dans l AOR pour am liorer la cr dibilit de la Force et consolider le d veloppement conomique Le SGTIA B a patrouill amp de fa on quoti dienne pendant 6 mois l ensemble des op rations peuvent se classer en 6 grands types de missions appui aux forces de polices afghanes dans des op rations de recherche de caches d armes ou de capture d un chef insurg Il s agit de r cup rer un stock d armes ou d explosifs d apr s renseignement en permet tant aux officiers de police judiciai re de ANP d agir en s curit Il peut arriver d appuyer ces m mes poli SIRPA TERRE ciers lors d une capture d un suspect accus d avoir commis une action ter roriste contre le gouvernement afghan ou les forces de la coalition revendi qu e par un mouvement taliban
17. Centre de Doctrine d Emploi des Forces
18. cle la pression devint alors suffisamment importante pour r aliser des r formes RIU A i AAA tds DI UV i H F hren mit Auftrag ist oberstes F hrungsprinzip deutscher Landstreitkr fte Es gew hrt den nachgeordneten F hrern Handlungsfreiheit bei der Auftragserf llung indem der Auftrag nur regelt was zu tun ist jedoch nicht wie etwas ausgef hrt werden soll F hren mit Auftrag vormals als Auftragstaktik bezeichnet ist auf die historische und gesellschaftliche Pr gung Deutschlands im 19 Jahrhundert zur ckzuf hren Im Jahr 1806 nach der verlorenen Doppelschlacht Preu ens bei Jena und Auerstedt gegen die franz sischen Truppen wurde die Notwendigkeit einer Heeresreform und damit auch der Infanterieausbildung erkannt Bereits vor 1806 hatte es unter progressiven Offizieren Kritik am veralteten preu ischen Milit r gegeben Nachdem die Preu en gegen die Truppen Napoleons gescheitert waren und das Land vor dem Zusammenbruch stand war der Druck gro genug um die Reformen umzusetzen PIZ Heer Developpement de l Auftragstaktik 9 sous le commandement de Gerhard von Scharnhorst ministre de la Guerre et Chef d Etat C Major des Arm es que la conduite des combats a commenc s adapter aux nouvelles conditions de la guerre L adoption de la tactique des tirailleurs appliqu e avec succ s dans l arm e fran aise et l intervention souple des unit s
19. conditions sine qua non pour obtenir sur le long terme les r sultats escompt s Comment d cliner l hyper influence Le concept d hyper influence fait de l influence la fonction structurante de la strat gie et de sa d clinaison en plan de campagne Chaque ordre d op ration d clin par ligne d op rations se con oit en fonction d un effet influence pr cis atteindre sur la population et subsidiairement sur l adversaire Cette strat gie globale s appuie ensuite sur les op rations d information pour maintenir le cap d termin ou l infl chir en prenant en consid ration les al as et les volutions de l environnement op rationnel Elle s appuie dans sa politique de communication sur le principe vertueux de sa pr sence et l exploitation d v nements embl matiques Ces v nements sont initialement le fruit de la force sous la forme de projets structurants ou symboliques Ils peuvent tre compl t s par des v nements n gatifs les erreurs grossi res commises par lennemi Ils constituent la trame en permanence renouvel e servant de bruit de fond de la communication fins d influence sur laquelle s appuyer pour garder l initiative et rendre inaudibles les tentatives ennemies de propagande ou d intoxication Dans ce cadre les op rations d information par le spectre qu elles couvrent remplissent les deux fonctions essentielles d j mentionn es d exploitation r active et d quili
20. il a t conserv car retenu lors de la r daction du TTA 901 puis des FT 02 et 05 u fil des si cles force est de constater des volutions parall les entre Le style et Les formes du commandement A les cultures guerrieres N anmoins au contact de la r alit du terrain des adversaires ennemis ou bellig rants le niveau de d cision tactique reste l apanage du chef d sign puis investi adoub par ses pairs et reconnu par ses subordonn s qui seul oriente d cide et assume le commandement est donc bien intemporel Le contexte actuel des interventions terrestres qui fait de la stabilisation la phase d effort tend a privil gier le commandement par objectifs sans pour autant exclure le commandement par ordre dont les qualit s peuvent tre compl mentaires Le premier permet cependant au chef d appliquer le principe de subsidiarit en laissant aux subordonn s une marge d initiative accrue mais toujours sous contr le La discipline intellectuelle mise en exergue dans le contenu de cet article ne doit pas pour autant occulter les aspects formels de la discipline Les limites de la discipline intellectuelle sont atteintes quand la discipline formelle laquelle constitue toujours la force principale des arm es commence La 0102 3440190 07 oN ANDILIVL ANRILIOQ 94 0102 3U440190 02 oN INDLLIVL ANRILIOG Laccompagnement doctrinal de la num risation de l espace de bataille NEB a mont e en puissan
21. impr amp vu dominer la volont de l adversaire et in fine avoir acquis le sens de la d cision essence m me du commandement Dans le contexte des engagements d aujourd hui la complexit et la multitude des param tres assimiler lui rendent la t che singuli rement difficile Sa responsabilit est unique elle exige qu il donne des ordres clairs qui ne doivent pr ter aucune interpr tation possible tout en consentant aux subordonn s la marge d initiative dont ils ont besoin En retour le chef attend d eux discipline intellectuelle sans faille et modes op ratoires ex cut s dans les r gles de l art conform ment ce qui a t durement appris a l entrainement e pr parer au commandement en op rations est donc Sine v ritable science ne souffrant ni peu pr s ni pr cipitation Elle est apprentissage de longue haleine entam dans les coles de formation o le futur chef apprend comme on dit Saint Cyr discerner dans la complexit d cider dans l incertitude agir dans l adversit Elle est consolid e et enrichie par le travail et les exp riences accumul es patiemment ce prix se d veloppent non seulement l instinct et la patience mais humanite et la s r nit indispensables au chef en op rations Lorsque viendra le moment de l preuve face l incertitude et au danger sa cr dibilit de chef au combat et la confiance qu il devra inspirer en d pendront lar
22. livrance des ordres et les r p titions Une fois le concept de l op ration tabli par le commandent de SGTIA chaque chef d l ment re oit sa mis sion et les mesures de coordinations inh rentes au cours d un mission brief Cette divulgation de l op ration est essentielle et doit susciter la r flexion tactique de tous les partici pants afin d harmoniser les diff rents points de vues Chacun doit donner sa vision de l op ration son propre niveau afin d identifier les hypoth tiques conflits sur le terrain Une fois les remarques prises en compte le commandant du SGTIA peut r diger son OPO et le transmettre ses l ments de man uvre et d appui Il est alors possible de proc der au rehearsal8 Particuli rement utile lors de la participation d l ments alli s ANA US ce proc d permet d ap profondir la pr paration de la mission bien au del de la simple r daction des ordres 34 La conduite La majorit des op rations se d rou lent avec au moins 2 l ments de manoeuvre de la taille d une section autour desquels s agr gent un certain nombre d appuis Ilest donc essentiel pour le chef tactique qu est le com mandant de SGTIA d avoir une appr ciation claire de la situation et suffi samment de recul pour prendre sereinement les bonnes d cisions Dans ces terrains montagneux que sont les provinces de l est de l Afghanistan il est souvent possible
23. arm es d autres la revendiquent elle n est donc ni sp cifique ni suffisante Le courage Indispensable et m me vital Imaginons un seul instant une compagnie dont le chef et les soldats ne maitriseraient pas leur peur et fuieraient devant le danger ce serait scandaleux Pourtant certains sportifs n en manquent pas alpinistes pilotes de Formule 1 skieurs Mais en outre de grands bandits n en manqu rent pas non plus Mesrine par exemple qui fut surnomm l ennemi public num ro 1 dans son genre ne manqua pas de courage Mais quel officier voudrait il s apparenter lui On doit en conclure que si cette valeur est essentielle pour les arm es d autres la revendiquent elle n est donc ni sp cifique ni suffisante EEG 0102 3440190 0 oN FNDLLIVL ANRILIOQ DA 0102 3U40190 02 oN FNDLIIVL ANRILIOQ SIRPA Terre La disponibilit Elle est bien videmment une de nos valeurs principales puisque le statut g n ral des militaires pr cise d s l article 1 que l tat militaire exige en toute circonstance disponibilit On ne peut imaginer une force arm e qui ne soit pas disponible 24 heures sur 24 Mais d autres corps de m tiers sont galement disponibles m decins chefs d entreprise hauts fonc tionnaires religieux Mais pire pour tre encore un peu plus iconoclaste les trafiquants en tout genre sont aussi disponibles Les dealers n h siten
24. articule autour de trois grands domaines compl mentaires dans l dification des comp tences un enseignement acad mique fon ci rement orient sur le m tier des armes car la vocation de nos coles est de former des chefs des meneurs d hommes qui doivent poss der tous les outils de compr hension du mon de contemporain une culture militaire la charni re de la formation acad mique et de l instruction tactique qu elle irrigue en permettant l officier d enraciner son action dans la r flexion elle aide ainsi le futur chef poser sa r flexion au bon niveau dans des environne ments interarmes et fr quemment interarm es et international parfois complexes le troisi me domaine essentiel concerne la formation tactique R solument interarmes elle s articu le la fa on d un fil rouge tout au long des tapes de formation Abord e d s la formation initiale Co tquidan qui d passe ainsi le strict cadre de la formation aux missions PROTERRE la man uvre interarmes combinant de fa on coh rente et com pl mentaire les effets des capacit s de m l e d appui et de soutien est l un des points forts des stages d application elle fait notamment l objet de s quences de synth se lors d un camp interarmes de fin d ann e organis dans les camps Le fil rouge de la tactique interarmes DEM RI Si ee Log Sp cial BEE de Champagne et
25. attributions du chef c est dire le caract re unique et personnel du commandement La seconde s appuie davantage sur des structures et des m thodes En cons quence le comman dement est la fois un art car centr sur la personnalit du chef son intelligence et son intuition et une science car il s ap puie sur des outils des syst mes et des organisations mis en uvre par l tat major au service du chef Par ailleurs l histoire militaire montre que tous les chefs se sont r f r s essen tiellement deux styles de commande ment celui par ordre2 plut t direct et celui par objectifs plut t d centralisa teur et qui semble correspondre davan tage aux n cessit s des conflits actuels pour lesquels l approche indirecte est souvent privil gi e Le premier porte en lui l id e que la vic toire est essentiellement le fruit de la seu le volont du chef Il s appuie sur une cen tralisation pouss e des prises de d cision et implique un haut degr de discipline formelle Ce style de commandement peut doit s appliquer lors d engagements particuli rement difficiles qui n cessitent des r actions rapides De la m me fa on il est vraisemblablement n cessaire lorsque la r ussite d une op ration repo se sur son secret Le commandement par objectifs repose quant lui sur la marge d initiative accor d e aux subordonn s sur leur discipline intellectuelle dans l ex amp cution
26. aux questions ou demandes particuli res du g n ral ou du commande ment Il s agit la pour le LEGAD d un instant de v rit car c est s rement le moment o le conseil en droit op ration nel prend tout son sens Il n est plus question de dire le droit mais d analyser des situations pr cises concr tes au regard du droit Aussi est il pr f rable de parler de droit op ra tionnel car il s agit bien la d une confrontation de deux points de vue qui se traduit par cet adage Ne fais pas plus de mal que la guerre ne l exige ll est donc important pour un conseiller juridique de travailler en confiance avec l ensemble de l amp tat major Vis vis du chef cette confiance si elle semble acquise de soi n ces site de la part du LEGAD humilit dans les conseils mais SIIRPA TERRE aussi franchise et honn tet et donc d une certaine mani re du courage Il serait catastrophique de ne proposer que ce que le chef veut ou voudrait entendre ou par coterie de ne pas exprimer les choses avec franchise Le conseiller juridique permet au chef militaire de pourvoir a Sa mission dans le respect des r glements LEGAD en operation n est pas la pour emp cher le commandement de remplir sa mission c est le conseiller qui apporte une certaine s r nit au chef La connaissance mais surtout le respect des lois liberent et facilitent la d cision Les conseillers juridiques doivent donc propose
27. brigade La Fayette et sa Strat gie du billard La brigade La Fayette a labor son plan de campagne sur la conviction que l effort devait tre port sur la population l am lioration de ses conditions de vie et de sa s curit et non sur l attrition des rebelles La situation dans la province de KAPISA et le district de SUROBI qui composent sa zone de responsabilit r sulte plus d une probl matique de stabilisation que d une v ritable contre r bellion L adversaire s y pr sente en ordre dispers anim par des int r ts parfois divergents agr gat de d linquants de mouvements politis s arm s de jeunes d sceuvr s et de quelques fanatiques religieux le tout en proie a des luttes intestines et sans v ritable volont coordonn e ni capacit de renverser le pouvoir en place Plus en r action cet adversaire tire une certaine l gitimit de l incurie d un appareil d tat gangren par la corruption et le n potisme Les rebelles usent aussi de la cr dulit du manque d instruction et de la peur pour s imposer Dans les zones rurales ils renforcent cette l gitimit par leur capacit a r gler les disputes locales grace a un syst me efficace de justice informelle Dans ce cadre l erreur aurait t d opposer cet ennemi une r ponse coercitive En effet la violence cr dibilise sa stature d opposant la force exog ne elle offre aussi un exutoire de jeunes hommes d
28. cadre du commandement par objectif en d pit de la g n ralisation de la notion du backbrief qui doit tre consid r comme un outil de coh rence pour rem plir la mission Cette capacit gagner la confiance s applique aussi vis vis des sup rieurs mais encore plus avec les alli s ou avec les acteurs non militaires les op rations dans le cadre de la man uvre glo bale devenant par essence interalli s voi re inter agences est galement important de mettre en exergue les capacit s de discernement fondamentales pour tout chef en op rations d s lors qu il s agira d analyser la pertinence d une proposition ou de juger d une situation Lucide il s effor ce de garder une vision globale de la situation affichant une capacit de r flexion propre qui ne doit surtout pas tre confondue avec l isolement intel lectuel ou le complexe de sup riorit Enfin en toute circonstance il doit s ef forcer d tre un absorbeur de stress afin de permettre ses subordonn s de travailler dans une s r nit de bon aloi Non seulement il se prot ge lui m me et conserve sa capacit de discernement mais il se rend galement cr dible vis a vis de ses interlocuteurs et donne de la force ses d cisions 1 Le commandement la fran aise se carac t risant principalement par La d finition du but au travers de l intention du chef 2 M me si ce terme peut pr ter confusion
29. chacune des sections d infanterie La composition du SGTIAB est donn e en fin d article 1 Environnement politique Le district de TAGAB est g ographi quement a la crois e de 4 vall es de g ologies d conomies et de cultures diff rentes TAGAB ALASAY BEDRAOU et DIRAM DIRAM Cette caract ristique lui conf re une importance locale la fois conomique et politique qui se traduit tr s concr tement par une orga nisation administrative complexe pas GZA 0102 3440190 0 oN FNDLLIVL ANRILIOQ Of 0102 3440190 0 oN FNDLLIVL ANINLIOG moins de 4 Shuras1 organisent le dialogue entre les 140 Malek2 Au d but du mois de mai 2009 s est effectu e l unification de ces Shuras autour d un noyau politiquement proche du HIG3 parti politique dissident qui s est rang dans les rangs de l opposition non violente mais qui garde un r seau actif capable de retourner facilement dans le combat arm Dans cet imbroglio le capitaine com mandant le SGTIA B fait figure de com mandant de place Sisa pr sence est requise pour certaines Shuras s curi taires la mission de suivre le feuille ton de la vie politique locale incom be au DET ROHUM au S2 et au CIMIC chacun dans leurs r les respectifs Extr mement laborieux ce travail per met d instaurer un climat de confian ce qui peut d boucher sur du rensei gnement d terminant positions d ED4 comptes rendus d activit s insurg s
30. d cisions du Commandement La m thode de raisonnement tactique est n e Depuis cette poque la veille de la Grande Guerre au gr des modifications de forme de la m thode et de l volution de la terminologie employ e son essence demeure la m me aboutir une solution concr te visant atteindre le but que l on s tait fix C est en 1936 que l expression de l intention de chef dans l expression crite de ses ordres est codifi e par un texte r glementaire annex l IGU7 Form l Ecole de guerre juste avant guerre Leclerc constitue un bon exemple de l impr gnation par les stagiaires de cette m thode et de l importance d avoir cern un but et de l exprimer sous la forme d une intention commandant de division c est lui m me qui indiquait son intention a son 3 bureau Deux exemples sont c l bres pour leur concision l ordre du 25 ao t 1944 S emparer de Paris Il a r ussi avec brio Pordre du 23 novembre 1944 S emparer du pont de Kehl lla chou Habituez vous r fl chir avec methode Il faut avoir un but il faut avoir un plan CDEF GG lt 0102 3440190 02 oN INDLIIVL ANRILIOQ De m me en inspection en AFN dans le cadre de ses derni res fonctions l issue d un exercice qui lui tait pr sent il d clarait aux joueurs Chaque fois que le But Cette formulation des ordres repose sur la notion d effet majeur mi
31. dans leurs deux centres d entrainement Cette formation int gr e se poursuit durant le cours des futurs commandants d unit puis au stage du dipl me d tat major et enfin au cours sup rieur d tat major en prenant principalement en compte les probl matiques de l engagement en zone urbaine et de la num risation de l espa ce de bataille dans le cadre d actions de coercition et de stabilisation A cet appren tissage gradu de l interarmes selon les niveaux s ajoute l accroissement sensible du nombre de mises en situation des sta giaires et une formation syst matique au niveau de responsabilit imm diate ment sup rieur a celui qui doit tre maf tris Ainsi les cours des futurs commandants d unit mis en uvre par les coles d armes ont ils t rallong s afin de per mettre tous les capitaines d acqu rir de bonnes connaissances sur le GTIA3 et de d buter l apprentissage des techniques d tat major qui constitue ront ensuite le pr requis tactique n ces saire pour suivre dans de bonnes condi tions la formation d livr e Compi gne Connaissance Ma trise Les stagiaires du dipl me d tat major d butent leurs travaux par des exercices de niveau 3 brigade interarmes avec pour objectif en fin de tronc commun la ma trise du niveau GTIA autour de th mes de stabilisation et de contre r bellion En fin de stage l enseigne ment dispens par u
32. de FOCH a t mis sur pied partir de celui du chef d amp tat major de l arm e poste qui tait le sien pr c demment Ils agissait d un tat major exclusivement fran ais sous les ordres du g n ral WEYGAND fonctionnant LIEUTENANT COLONEL CLAUDE FRANC CHARGE DE MISSION LA DIVISION DOCTRINE DU CDEF selon les proc dures fran aises alors en vigueur Les arm es alli es en fait essentiellement britannique et am ricaine y d tachaient des officiers de liaison d un grade subalterne Il ne s agissait en aucun cas d un tat major combin au sens multinational que nous connaissons actuellement FOCH prenait directement contact personnellement avec les commandants en chef subordonn s en r gle g n rale de fa on individuelle tr s rarement par des conf rences au som met Durant les huit mois d op rations intenses que son com mandement a connus Foch n a tenu en tout et pour tout que deux conf rences inter alli es la premi re en juillet pour commenter sa directive de repri se des op rations offensives et donner ses orientations en mati re de planification la seconde tout d but novembre pour finaliser le projet des conditions d armistice imposer l Allemagne d faite S agissant des contacts avec ses homologues alli s FOCH ne s est jamais d parti d une courtoisie parfaite respectant toujours leurs int r ts nationaux Il n y a que vis vis de PETA
33. de juin 2005 juin 2006 Enfin tout commandant en op rations portera toujours l absolue responsabilit de remplir sa mission apr s avoir acquis la certitude parce qu il aura pris toutes les dispositions n cessaires d avoir mesur rigoureusement la part d incertitude inh rente toute action militaire et d avoir r duit jusqu l irr prochable l exposition de ses hommes au danger qui demeure un caract re permanent de l engagement arm ssortie de ces donn es immuables ou contextuelles l appr hension correcte de la mission future exige de la part du chef d sign et de son tat major une pr paration en amont sans concessions sur les plans technique tactique mental moral et tout autant physique pour tenir dans la dur e en conservant tout le recul indispensable Elle est tout la fois ma trise des gammes du m tier et apprentissage de la partition propre chaque th tre d op rations En effet une intelligence fond e sur les seuls principes d improvisation g niale ou d application m canique d un rapport de forces primaire ne peut suffire au vu de la complexit des situations rencontr es Pour donner sa pleine mesure l intelligence n cessite un travail soutenu et une curiosit sans a priori Elle doit s exercer partir de processus d cisionnels bien huil s d une connaissance pouss e jusqu l instinct des modes op ratoires et de l appropriation des enseignements tir
34. de maintenance Poste de secours r gimentaire moyens m dicalisation conditionnement Plot ravitaillement carburant d potage gestion principes de livraison tourn e ou centralisation devant le CBOI et ses camarades jouent les chefs de peloton Apr s l exercice chacun r dige com pl tement son ordre initial avec calque Cet exercice type colle ESG permet l am lioration des performances mais aussi donne l habitude du dialogue de commandement Il peut tre compliqu emt r alisation chrono dans le VAB ou de nuit Les exercices IDEFIX Un IDEFIX par mission type ATTAQUER CONTRE ATTAQUER BARRER FREINER RAID Le CDU part d un de ses ordres extraits de CENTURION Chaque chef de peloton section dispose de deux heures pour concevoir sa manceu vre et l explique sous la forme d ordre ini tial devant le CDU et ses camarades jouent le peloton peloton pendant deux ou trois heures en effectuant un bond Livraison Je suis un engin en panne Engin r par livr Je suis un bless conditionnement pour la rel ve embarquement en VAB SAN Apr s l exercice chacun r dige com pl tement son ordre initial avec calque La r daction d un ordre complet permet de d river en exercice de cadre niveau peloton sur le terrain Les deux exercices suivants PANORAMIX et CLAUSEWIX sont des pr sentations didactiques plus que des exercices tac tique
35. de pr parer lors d exercices r alistes tous les chefs d un SGTIA voire m me d un GTIA aux op rations les plus probables Ces exercices reproduisent le plus fid lement possible les conditions actuelles d engagement dans le cadre des sc narii les plus pessimistes Ils placent alors ces chefs dans des conditions de stress et de fatigue qui n cessitent une forte r sistance physique et morale Ce r alisme permet donc d aguerrir les quipes de commandement de d ve lopper leur endurance physique leur for ce morale et leur ma trise des savoir fai re techniques et tactiques indispensables pour vaincre dans des conditions difficiles Dans tous les centres le constat est una nime sur importance d un entra nement exigeant et prouvant qui place les uni t s au plus pr s de la r alit du combat L observation de ces entra nements montre d ailleurs parfaitement que les chefs aguerris restent physiquement solides et moralement stables Ils conser vent leurs capacit s de discernement et de d cision pour restituer au mieux les savoir faire acquis et exploiter avec luci dit les opportunit s qui s offrent eux C est pourquoi les conditions de stress et de fatigue dans lesquelles sont pla c es les quipes de commandement lors des exercices d entrainement sont la fois une fin et un moyen pour l aguer rissement des chefs GL lt 0102 3440190 07 oN INDLLIVL ANINLIOG OL lt 0102 3440
36. de son amp tat major un endroit propice pour les communications la protection de la force et l quilibre op rationnel Ce sera vraisemblablement l endroit partir duquel il pourra communiquer de fa on optimale avec ses propres sup rieurs et aux plus hauts niveaux tre le mieux plac pour percevoir les r alit s politiques qui continueront orienter ses choix Il devra assurer la partie motionnelle et d monstrative de son r le en se rendant sur le terrain accompagn d un petit tat major tactique pouvant se d placer rapide ment Celui ci consistera vraisemblablement en un l ment de protection tr s r duit en un ou deux v hicules ou a ronefs pour transporter tout l ventail des supports de communications et des donn es situationnelles et peut tre en un ou deux membres de son cabinet Ceux ci seront de pr f rence des officiers subalternes par exemple capitaines en poste en tat major G2 G3 et G1 G4 pouvant accompagner un chef de groupement tactique de tout niveau Les officiers sup rieurs des armes plus exp riment s y compris son CEM resteront probablement l arri re l o les communications les mesures de contr le et le travail sur l affinage de la repr sentation globale sont plus importants que le simple exercice du commandement au combat Tant qu il peut tre contact instruit par son EM et alert sur ce qui change le chef pourra prendre des d cisions opportun
37. des messages tait tributaire de la vitesse laquelle les tats majors antagonistes pouvaient crire et dupliquer une d p che puis la transmettre cheval son destinataire pour plus de s curit il tait d usage de faire partir trois coursiers empruntant des itin raires diff rents Peu de choses avaient chang depuis la course pique de Phidippid s de Marathon Ath nes d e 2 Q CH gt x re f resolution is a moral characteristic but one based on technical and procedural calculation the second faculty coup d oeil is perhaps more ephemeral fleeting and truly indicative of a genius for command Coup d ceil represents the ability of the great commanders instantly in an instant flash of insight to determine or discern truths about the nature of a battle that are denied to those with less perception Coup d ceil is the gift of intuition the prickling of hair on the nape of the neck that alerts someone with rare insight to danger The ability to fuse knowledge and instinct to achieve insight is based upon information what Clausewitz defines as all we know of the enemy and his country in fact the foundation of all our ideas and actions If the modern term ground is substituted for country we see that the two core factors of the estimate remain the same as ever enemy and ground It is the role of a Staff to collect and deploy information swiftly using disc
38. des op rations Vv po dans un conflit ext nuant pour les corps et reintant pour les esprits donner du sens a l action devient une n cessit pour les chefs IL faut trouver les mots afin de galvaniser les mentalit s et viter ainsi l usure de la troupe Plus que jamais il faut r veiller les mes qui s exaltent dans une aventure hors du commun berc e par le romantisme de l action et guid e par la po sie du devoir 1 Shura conseil des sages 2 Malek ou Malik chef tribal chef de clan 3 HIG Helb Islami Gulbudin parti insurg d ob dience radicale qui s appuie sur la personnalit de son leader ex moudjahidin Gulbudin HEKMATYAR 4 IED Improvised Explosive Device 5 ANSF Afghan National Security Forces 6 PRT Provincial Reconstruction TEAM 7 Il s agit d un dispositif en gradin qui comporte trois tages En ligne de cr te une petite section contr le les hauts une fois sur la ligne de cr te l ennemi rencontr est rarement d un volume sup rieur un groupe et la sup riorit a rienne alli e garantira la sup riorit tactique Mise en place rapidement n cessit d une bonne condition physique souvent appuy e par un drone ou un avion de chasse cette section s assurera qu aucun ennemi ne viendra harceler le SGTIA ou renseigner sur notre man uvre A l tage interm diaire un second l ment avec des armes d appui direct surplombe les forces qui man
39. des ordres re us et sur leur r activit pour atteindre les objectifs assign s bref les subor donn s s appuient sur l id e de man uvre du chef Le recours ce type de com mandement aboutit le plus souvent une man uvre plus souple car en favorisant l initiative du subordonn il le pr amp posi tionne pour saisir toutes les opportunit s susceptibles de se pr senter lui Ces deux styles de commandement ne sont n anmoins jamais exclusifs l un de l autre mais compl mentaires En d finitive c est toujours la personnalit du chef qui lui fera privil gier l une ou l autre de ces formes de commandement Enfin si les syst mes d information sont aujourd hui capables d att nuer le brouillard de la guerre le traitement de l information ne supprime jamais pour autant compl tement le degr d incerti tude Il existe la pour tout chef en op ra tions un risque majeur qui consisterait a retarder sans cesse la prise de d cision en attendant des informations suppl mentaires plus pr cises plus completes Pour diminuer cette incertitude le chef doit anticiper puis se focaliser sur l action et les effets obtenir et donc appr hen der cette incertitude comme un facteur inh rent la conduite de la guerre Cette approche privil gie donc la d l gation d ex cution aux chelons en mesure d ac qu rir de traiter et d exploiter l informa tion de leur niveau de ma
40. et pour nous diff rencier d autres serviteurs de l Etat sa d fense par les armes C est bien l notre toile Cette valeur est d abord rappel e dans le statut des militaires sous le terme de loyalisme peut tre m me de fa on insuffisante Car le loyalisme l gard de notre pays est bien la premi re de nos valeurs dont nous pouvons justement revendiquer l exclusivit exclusivit car elle nous diff rencie d abord de tous les malfrats dealers et autres gentlemen cambrioleurs puisque nous ne nous d pensons pas pour nous mais pour notre pays cest ce qui fait la grandeur d un m tier Exclusivit encore car ce loyalisme concerne la d fense de notre pays avec les armes que nous confie le pays et de fa on implicite l ven tualit de donner ou de recevoir la mort C est bien ce qui nous diff rencie des autres serviteurs du pays qu ils soient entre preneurs fonctionnaires cher cheurs enseignants etc Peut on aller plus loin Toutefois lorsque nos soldats sont engag s sur un th tre d op ration il n est pas rare d entendre tel homme politique ou tel chef d clarer que nous sommes engag s pour d fendre nos valeurs Ce qui est paradoxal c est que tr s rarement ce terme est d clin et le sens est pr cis cours des op rations alors que celles ci sont les valeurs qu un pays se doit de d fendre pour pr server son identit
41. et professionnelles fortes D sormais la l gitimit conditionne l issue de l action en cours et engage celles men es par la suite Nous sommes au Liban ou en Afghanistan depuis des ann es chaque option doit donc tre galement examin e l aune des effets attendus ou possibles long terme et des cons quences que devra assumer le successeur Economiser ses moyens est un principe bien tabli tant dans son acception originelle de r partition et d application judicieuses des moyens en fonction des objectifs poursuivis et des effets recherch s que dans son largissement au fil du temps la notion du devoir absolu d un chef de remplir toute mission au moindre co t de la vie de ses hommes Mais aujourd hui il doit galement signifier faire grand cas de ressources mat rielles toujours compt es qui plus est lorsque la mission s accomplit loin du territoire national Enfin il doit aussi tre principe de pr servation et de respect des populations de leurs moyens de subsistance de leur patrimoine et de leurs coutumes Il revient donc au chef militaire t che minemment difficile d valuer laune de sa mission et du but atteindre non seulement la distribution la plus appropri e de ses moyens aux t ches r aliser mais aussi la part des risques que devront prendre ses hommes les dommages potentiels aux populations et aux infrastructures bref de porter la plus grande attention au facteur humain au s
42. fa on mar qu e l conomie des moyens e L audace la surprise les incertitudes le brouillard de la guerre et les erreurs d ordre topographique sont moindres les mobiles en parti culier vont plus facilement ailleurs plus loin plus vite et en tant mieux coordonn s entre eux La libert d action variantements cro t et avec elle la confiance et la hardiesse e La rapidit de l ensemble des fonctions et leur r activit toutes les actions sont acc l r es la force est moins rigide plus lastique plus m me de concentrer ses efforts et de s autoriser des espaces lacunaires La NEB ne cr era pas du moins court terme de rupture par rapport nos modes op ratoires actuels elle n est pas de nature changer profond ment nos modes d action Mais si elle est fid le ses promesses elle permettra d abord de les laborer plus rapidement ensuite de les conduire mieux et plus efficacement du fait des plus values nonc es ci dessus gages d une rentabilit lev e des actions men es comme sur d autres volets li s mais non d taill s ici diminution des tirs fratricides mobilit du chef d sencom brement des r seaux phonies etc Fid le ses promesses qu est ce dire Il importe d observer ici certaines limites de l entreprise de num risation lanc e limites qui retardent l arriv e de tous ses b n fices Il s agit de l
43. idem cas pr c dent ASTERIX 3 e Cas particulier complexe en coordi nation rel ve sur position e Produits idem ASTERIX 4 e Ordres de conduite en l occurrence d fense ferme sur une coupure e Etude de variantes contre attaques gt gt gt Les exercices OBELIX La s rie suivante a t jou e au 3 RD Stetten en 1995 1996 a raison d un vendredi toutes les six semaines environ Le contexte tait classique Le CBOI a directement organis les deux premi res it rations laissant le temps aux CDU de pr parer leur propre affaire La r par tition des themes r sultait d une concer tation avec les CDU OBELIX1 e Pr sentation du GTIA e Pr sentation de la brigade e Theme de l apr s midi Groupe 1 Mouvement de la brigade Groupe 2 Stationnement de la brigade OBELIX 2 e L ennemi d exercice e Th me de l apr s midi Groupe 1 Le RFM en d fensive Groupe 2 Le RC en attaque OBELIX 3 e La logistique du GTIA CDU ECL e Les cha nes SAN RAV MEC SH e Le d ploiement et la bascule de TC2 e Apr s midi Le yoyo logistique voir d tail ci apr s OBELIX 4 e Le combat du SGTIA en zone urbaine CDU e Th me de l apr s midi Groupe 1 Le SGTIA en stationnement prolong Groupe 2 SGTIA en attaque OBELIX 5 e La d ception tactique CDU e Th me de l apr s midi Groupe 1 Comment simuler un GTIA en stationnement Groupe 2 Com
44. impose donc au chef de trouver et d approuver des modes d actions et des proc d s pr sentant le meilleur rendement co t efficacit pos sible Au del des facteurs d environnement des contraintes nouvelles se sont faites jour La pression li e la responsabilit juridique induit aujourd hui non seule ment une surveillance exacerb e des conditions de l intervention mais aussi un risque croissant de p nalisation au plan international Le chef doit donc se conformer l esprit et la lettre du droit des conflits arm s du code de la d fen se ainsi qu ceux des r gles d engage ment qui lui ont t prescrites La seconde contrainte a trait l exposi tion m diatique l volution des tech nologies contribue r duire le temps s parant l v nement de la diffusion de l information dans le m me temps que se cr ait un besoin accru d informations souvent command es par le primat de l audimat Aussi le chef en op rations peut il et doit lorsqu il en a re u l au torisation communiquer sur son niveau de commandement et sa mission l ex ception de toute autre consid ration de niveau sup rieur toutefois et m me si partir d un certain niveau le chef dispose d un officier de presse ou d une cellule presse communication il lui faut trouver et maintenir un quilibre difficile entre l exposition m diatique excessive qui le fragiliserait
45. infirmier major le peloton ordi naire et les futurs chefs en pratique tous les candidats BSTAT gt gt gt Les exercices associant tranches A et B sont appel s ASTERIX Ceux visant plus particuli rement les tranches B et C sont appel s OBELIX le gros de la troupe La tranche A y est asso ci e pour fournir les guides Un OBELIX sp cifique logistique est pr sent sous un format particulier le yoyo logistique Il d rive un exercice de drill de TC1 appel LOGISTIX Les exercices d riv s au profit des capi taines commandant tranche B sont appel s CENTURION Ils sont eux m mes d rivables en exercices de chef de peloton IDEFIX Une instruction cadre sp cifique visant la tranche C les chefs de section pelo ton mais encadr e par la tranche B les CDU porte sur les grands probl mes contemporains PANORAMIX l histoire militaire CLAUSEWIX WW Les exercices ASTERIX Ils forment une s rie base d un th me central qui volue d un exercice l autre ll est pr f rable de choisir une zone proche du quartier permettant des tudes sur le terrain le cas ch ant Le th me unique qui volue a l avantage de ne pas exiger de dossier complet et nouveau chaque exercice l it ration pr c dente servant de situation de d part l it ration du moment Cette continuit est appr ci e et vite l aspect artificiel d un dossier complet ingurgiter avant c
46. mili taire et op rationnelle r duite beau coup arborent des grades re us titre fictif avant de prendre des postes dans l organisation onusienne L ordre que je re ois M installer sur pont de Qasmiy au sud du fleuve Litani sur la route Beyrouth Tyr en obtenant l accord de toutes les parties install es autour du pont en faisant preuve de diplomatie et d amabilit et surtout sans combattre Seuls l attach militaire le Colonel Le Peillet et mon camarade de pro motion Espinassy chef de la commis sion de surveillance de l armistice entre Isra l et le Liban ILMAC peuvent me fournir des renseignements pr cis sur la r gion o je dois m installer et sur les groupes arm s de tous poils qui y foisonnent Tous deux me confirment que l ordre re u est farfelu et qu il faut s installer Tyr Le 24 mars au matin en arrivant en vue du pont du Litani je constate que le pont est domin au nord par une cr te o sont install s une centaine de Mohabitoun une milice sun nite arm e et quip e par Nasser et Kadhafi or je n ai pas le droit de m installer au nord du Litani quatre milices diff rentes gardent ce pont Je d cide de continuer notre route vers Tyr o un coup d audace permet de S installer dans la caserne abandon n e par le groupement blind libanais Je passe la semaine suivante convaincre les autorit s et l tat major de la FIN
47. nement ou de l actualit politique Ces pics ph m res fruits d un traitement le plus souvent r ducteur de l information amplifient et deforment la r alit par l effet des resonances qu ils g n rent Pourtant ce sont eux qui faconnent durablement la perception des opinions sur les conflits relates Tout fait s av re ainsi une information en puissance exploitable imm diatement travers la plan te sujette interpr tation ou manipulation en fonction des int r ts de celui qui la diffuse Cette r tractation du temps et de l espace o la perception de la r alit prime sur la r alit elle m me engendre une hyper visibilit des actions militaires parfaitement imag e dans la formule du caporal strat gique tant l acte parfois insignifiant d un seul homme peut avoir en fonction de son exploitation m diatique des repercussions dans la conduite d une op ration plus particuli rement vraie dans les conflits actuels de contre r bellion guerres sans nom et sans ennemi loin de nos fronti res Leur pertinence se heurte au scepticisme d opinions publiques berc es par l illusion de la paix permanente des soci t s occidentales r tives par perte de r silience s engager dans ces conflits incertains et meurtriers alors m me que leur pays ne semble pas directement menac Ch complexification de la chose guerri re est Ces nouvelles guerres asym triques se gagnent sur le terrain immat riel dans un c
48. per met entre autre la diffusion des ordres et la mise en uvre du backbrief et du rehear sal qui sont des points de passage obli g s permettant au centre de contr ler la diffusion des ordres et de pouvoir v rifier leur application sur le terrain Mais pendant l exercice lui m me le commandant d unit est ma tre du jeu et c est lui qui conduit sa man uvre et d A donne ses ordres Au CENTAC en parti culier exercice est totalement en double action et il n est pas rare que la FORAD FORce Adverse mette en chec la man uvre de l unit joueuse Le commandant d unit aid des contr leurs des centres peut ainsi concr te ment analyser post riori sa concep tion de man uvre et la conduite de son action Il peut aussi avoir un retour syn th tique et pr cis sur le comportement de ses subordonn s et leurs aptitudes appliquer les ordres ou faire preuve d initiative lorsque cela est n cessaire La confrontation du th orique la r alit et surtout la conduite des venements impr vus vont entrainer le chef g rer dans la dur e des situations tendues et mettre l preuve ses facult s et sa r sistance a prise en compte de la complexit dans un espace temps restreint per met au capitaine de toucher du doigt len semble des probl matiques li es au com mandement M me si certains incidents n ont pas t r solus correctement la confrontation la r alit
49. refuges acquises nos ennemis alors que les SIRPA Terre contingents qui nous ont succ d s ont recu un libell de mission sensiblement diff rent Enfin la troisi me contingence est li e l volution in luctable des proc d s tactiques au cours d une guerre les partis belligerants adaptant sans cesse leurs modes d action ceux de leurs adversaires en int grant l exp rience pass e l action future insi et afin de bien cerner la A teneur de ces lignes il convient de les ancrer dans l espace et dans le temps en les rapportant sans cesse la p riode et la localisation relative la mission que nous avons r alis e la province de Kapisa district de Tagab de novembre 2008 juin 2009 Le SGTIA B en charge de ce district appartient au Groupement Tactique Interarmes GTIA baptis Task Force Tiger lui m me inclus dans une Brigade Am ricaine appartenant la 101 Division et dont le PC est localis quelques 15 kilom tres en remon tant la vall e de la Kapisa vers le Panshire Arm partir de la 2 me com pagnie du 27 me Bataillon de Chasseurs Alpins BCA le sous groupement tait renforc d l ments d appui et de sou tien g nie artillerie blind s com missariat Le plus souvent les sec tions d infanterie taient renforc es d un groupe du g nie 3 groupes d infanterie 1 groupe g nie diluant ainsi la comp tence des sapeurs dans
50. renvoie en annexe les recommanda tions concr tes a observer pour per mettre le bon d roulement de l op ra tion indispensable la suite Oo a ed di 3 D n per Za5jours 1 jour La situation tactique de r f rence STR ou SITACREF est la repr sentation visuelle commune aux acteurs pr sents sur le terrain d un nombre important de param tres du champ de bataille positions potentiel logistique posture lignes de coordination secteurs d ob servation zones de tir etc des entit s amies conjugu es des donn es concernant le terrain le fond de carte et le milieu en g n ral et accom pagn es de renseignements sur les entit s ennemies Mieux appr hend e dans ses m canismes la NEB peut tre ensuite observ e de plus pr s dans ses finalit s La question de la gestion de la STR est centrale et complexe nature auto matique ou manuelle des remont es d information fr quence et modalit s de mise jour type de prise en compte des entit s visualis es int grale bary centrique sont autant de questions r soudre dans l expression du besoin des syst mes de demain L une des plus pr amp occupantes est la gestion des enti t s ennemies sur l cran autant les choses peuvent para tre relativement simples pour les entit s amies autant parce l ennemi n a pas la courtoisie de transmettre son ordre de bataille ni ses positions GPS il est pl
51. s d exp riences pr c dentes Commander en operations intelligence de l art et science de la preparation Ca 0102 3U440190 02 oN FNDLIIVL ANRIL9OG Da 0102 3440190 07 oN JN0ILIVL ANRILIOQ a conduite des op rations doit tre tout autant raisonn e Le ne peut s accommoder de raisonnements exp di s au doigt mouill ou la louche ni fonctionner la seule intuition Pour s en garder surtout dans l urgence toute d cision en pr paration doit tre pass e au crible des principes fondamentaux et bien prouv s de la guerre principes enrichis des pr occupations actuelles Conserver sa libert d action reste bien s r la facult de rester en situation de pouvoir choisir entre tel ou tel mode d action c est dire de disposer d une palette d options dont les proc d s d ex cution sont bien maitris s Mais cette libert d action se double aussi d une dimension thique elle est tout autant la capacit choisir entre la bonne et la mauvaise solution entre l acceptable et l inacceptable Dans un contexte o le chef militaire et ses subordonn s ont tout de poissons rouges voluant dans un aquarium entour de spectateurs attentifs leur moindres faits et gestes conserver intacte la l gitimit de l action est plus que jamais crucial Cette libert de conscience se forge au fil du temps par l acquisition d un socle de r f rences et de convictions personnelles
52. s d lictueuses sous un vernis id ologique Cette politique d influence a repr sent le GTIA immat riel en charge d appliquer en priorit cette strat gie renforc e de modes d action compl mentaires aux r sultats encourageants Parmi les plus embl matiques le stationnement prolong des forces de la coalition et de s curit afghanes au sein de zones habit es sous bulle s curitaire a offert les conditions de prises de contact fructueuses avec les populations dans une logique d apprivoisement mutuel Ces bulles ont permis de mettre en avant les forces et les autorit s afghanes appel es jouer leur r le et gagner en l gitimit dans ces zones souvent vides d tat Test dans le sud de la vall e de TAGAB ce mode d action a donn des r sultats au del des esp rances initiales les troupes afghanes et fran aises prenant pied en souplesse et de mani re permanente dans une zone r put e hostile en moins d un mois La ma trise du niveau de violence est le corollaire de cette politique Les actions men es ante dans la zone de la brigade ont d ailleurs mis jour le paradoxe de l attrition o les pertes inflig es l ennemi au lieu d induire une diminution de son effectif avaient un effet inverse par le jeu des liens familiaux et des m canismes du devoir de vengeance Pour autant cette strat gie n inhibe pas l emploi de la force Cet emploi doit tre cependant cantonn l
53. 190 07 oN INDLLIVL ANINLIOG z gt fe a 2 La montagne un milieu difficile qui permet l aguerrissement des hommes et des chefs epuis l t 2009 le GAM Groupement d Aguerrissement en Montagne a vu le jour a Modane faisant suite a deux centres sp cialis s plus importants Il s agit en effet de conserver une capacit minimale d aguerrissement l altitude et au froid en zone montagneuse recentr e sur les stricts besoins op rationnels de l arm e de terre Elle est prioritairement d di e aux unit s d infanterie hors brigade de montagne Le GAM remplit donc deux missions qui toutes concourent renforcer la capa cit op rationnelle aguerrissement individuel et collectif en milieu montagneux par la formation phy sique et psychologique des chefs et de la troupe formation au commandement des chefs en situation de fatigue de stress dans des conditions inhabituelles et d sta bilisantes Enchainant des s quences terrain avec des d nivel es importantes et des fran chissements de coupures s ches les unit s viennent donc au GAM pour rece voir des instructeurs les notions l mentaires de cette vie rude et exigean te qu impose la montagne Cet enseignement a pour objectif de leur fai re d couvrir la capacit souvent sous jacente que tout individu a se sur passer La finalit est de mettre le personnel des unit s dans des situations proches d u
54. DES CENTRES DE PREPARATION DES FORCES a AVEC LE CONCOURS DU GROUPEMENT D AGUERRISSEMENT EN MONTAGNE S i a gs 4 FA Je SIRPA TERRE LYON omme le d finit le R f rentiel aguerrissement de l arm e de Terre Laguerrissement est un ensemble de Gaei et de mises en situations individuelles et collectives contribuant am liorer l aptitude op rationnelle des hommes et de leurs cellules d emploi en les confrontant sous les ordres de leurs chefs aux difficult s d ordre physique et psychologique induites par l ex cution de missions dans des conditions et en milieux inhabituels et hostiles L expression sous les ordres de leurs chefs montre en elle m me toute l importance que doit repr senter l aguerrissement dans l entra nement des chefs Or si laguerrissement doit se retrouver dans toutes les activit s de formation que sont la formation morale l ducation physique l instruction technique et l instruction tactique il est aussi pr sent lors des entra nements dans les centres de preparation des forces qu ils soient ou non d di s cet effet 1 L entrainement tel qu il est con u dans les centres de pr paration des forces participe pleinement l aguerrissement des chefs rincipalement centr sur le com mandant d unit et son quipe rap proch e de commandement l entra ne ment propos par les centres du commandement des centres de pr pa ration des forces permet
55. IN qu il s est montr particuli rement directif Chaque commandant en chef conservait la possibilit d en appeler un arbitrage de son gouvernement s il se consid rait l s par une d cision du commandant en chef des arm es alli es FOCH n a eu aucun mal convaincre CLEMENCEAU d ter ce droit de recours PETAIN en juin une poque o leurs conceptions divergeaient totalement PETAIN voulant raccourcir son front pour se reconstituer des r serves FOCH beaucoup moins alarm devant l ampleur de la progression allemande planifiant une contre attaquet Sachant qu il n obtiendrait aucun r sultat en pratiquant un commandement trop directif FOCH a toujours agi en souplesse On lui pr te d ailleurs l aphorisme en fait de SARRAIL Salonique selon lequel il admirait beaucoup moins Napol on depuis qu il avait command une coalition C est ainsi que FOCH en tant que commandant supr me inter alli en 1918 a toujours pr n la persuasion comme m thode unique de commandement ce qui demeure encore aujourd hui surprenant eut gard son caract re difficile Le commandement unique surtout quand il doit s exercer sur des chefs d une autre nation d une autre race ne peut pas s imposer par un d cret Le seul qui l impose c est l homme charg de l exercer agissant par son ascendant sur ceux avec qui il doit collaborer Mon id e revient en somme
56. NERAL DE BRIGADE PIERS HANKINSON LWDG Le G n ral de brigade Hankinson a commenc sa carri re au 17 21 Lancers en avril 1984 Durant son exp rience militaire il a pris part neuf missions op rationnelles en Irlande du Nord en Bosnie au Kosovo Chypre et en Irak IL a command le 2 Royal Tank Regiment au cours de la guerre en Irak Lors d une mission ult rieure dans ce pays le G n ral Petraeus l a d cor de la Legion of Merit En septembre 2008 il a pris le commandement du Land Warfare Development Group il y est notamment responsable du processus du retour d exp rience tactique de la doctrine tactique et du d veloppement des forces terrestres Il est en outre l expert permanent de l arm e de Terre britannique au sein de FINABEL ans son trait De la Guerre Clausewitz identifie les deux comp tences essentielles D requises chez le chef militaire ce dernier doit poss der ce que Clausewitz appelle le g nie de la guerre savoir la r solution et le coup d il La premi re de ces comp tences consiste en la capacit mettre au point un mode d action et s y tenir Ce mode d action est fond sur un processus d cisionnel qui soup se des facteurs complexes souvent contradictoires et qui aboutissent a un ventail d options la decision finale reposant sur le fait de savoir quels modes choisir travers ce processus le chef est instruit de ce que l on pourrait appeler un asse
57. SL au TC1 SIRPA TERRE On d ploie un TC1 quelque part dans le quartier avec au moins un exemplaire de chaque v hicule susceptible de lui tre accord P4 chelon ELI VAB SAN camion d all gement Sur la place d armes ou ailleurs on d ploie le TC2 en plots nettement dif f renci s plot sant avec un PSR plot maintenance avec moyens de levage appro plot ravitaillement avec toutes les ver sions possibles carburant munitions et moyens de levage associ s plot commandement avec le VAB du TC2 plot prisonniers Exploitant les ressources locales on mat rialise un GSL ou quivalent fonc tionnel en s appuyant sur l infrastructure infirmerie pour le triage ateliers pour la zone maintenance Station service pour la zone carburant lieu ad hoc pour la zone munitions idem pour la zone soutien de l homme traitera entre autres de la gestion des d c d s et du suivi du personnel m di calis Les diff rents intervenants pr parent une intervention de 5 minutes sur ce qui Se passe Ici Pour marquer les esprits tous les participants effectuent des allers retours qui les font transiter d une chaine a l autre de l arri re vers lavant et r cipro quement Ils portent des accessoires qui les sensibilisent Exercice LOGISTIX Cet exercice vient en compl ment de OBELIX logistique et propose un drill de TC1 centralis C est le seul moyen de
58. UL que la seule solution rai sonnable consiste s interposer entre les forces isra liennes et les milices libanaises o l on retrouvait d j des mercenaires du monde arabo phone tunisiens syriens irakiens etc Si sous Fr d ric le Grand l officier subalterne se trouvait dans la ligne ou le carr sous les ordres directs d offi ciers sup rieurs aujourd hui tout chef de d tachement isol doit se poser la question de l ad quation des ordres qu il re oit parfois de Paris ou New York avec la situation qu il constate sur le terrain et en tirer les conclusions op rationnelles qui s imposent On revient JOMINI Un g n ral dont le g nie et le bras sont enchain s par un conseil aulique3 deux cent lieues du th tre luttera avec d savantage contre celui qui a toute libert d agir Mais qui lit encore JOMINI Un dernier probl me voquer c est la presse En avril 1978 sur les sept cents mili taires de mon groupement un journa liste parisien trouve quatre Parachutistes qui disent ignorer ce qu ils font au Liban Je re ois un mes sage Extr me urgent m enjoignant d informer mon personnel de ses mis sions au Proche Orient Mes comptes rendus d incidents avec ouverture du feu partaient en urgent op ra tions Manifestement l auteur et le r dacteur du message Extr amp me urgent n avaient pas lu STENDHAL et ils ignoraient que Fabric
59. ains the risk of mortal danger and is human in its nature Robotic command may in time be exercised remotely from a distance outside the battlespace and if it is truly robotic it will cease to be a command function and become more a refined graduation of control The highly fragmented and dispersed nature of battlespace is botha function and a creation of the likely future operating environment The commander cannot be everywhere and the search for the centre of gravity of his enemy is best exercised by standing back not by close involvement Thus his presence will be largely ritualised and formal a visible and tangible expression of his faith in his own decisions and his trust in his subordinates At time he may wish to meet physically with his subordinates but this will become less and less necessary and the rule will be physical dispersion and electronic fusion Too close proximity may almost indicate bad faith and a lack of signe de m fiance et comme un manque de d volution dans le commandement il peut sans aucun doute indiquer en outre une mauvaise capacit juger s il implique une mauvaise localisation par rapport aux supports de communication De cette mani re le Commandement D l gu n de la libert d action et tay par une solide repr sentation op rationnelle commune deviendra encore plus essentiel dans la future mani re de commander Le chef choisira de demeurer au sein de la composante principale
60. antage feinting grappling seeking in the martial arts to absorb destabilize and turn the aggressor s momentum against Advance implies a drive forwards thus most physical protection lies in the frontal arc whether that is armour on a vehicle or combat power and attack has been said to be the best form of defence The danger thus lies to the flanks and rear and in the ability to turn the flanks of an adversary lies the seeds of victory Flanks are not necessarily physical they may bea vulnerability such as an unwillingness to back down or withdraw when such accession is needed d d d L AU PES ES EN DEE se PUK MODNMAGES 1 EE f d o daat amb a a Pes g D E EN d S Se Si TRT 11 d A EH ER ad e eal be modifications et si ces derni res doivent tre d velopp es l avenir alors les modifications cruciales r sident peut tre essentiellement dans ces capacit s permettant la libert d action d un chef et restreignant celle de son adversaire Le premier aspect de cette libert d action est que le chef du futur ne sera pas condamn rester comme l taient les chefs du pass au m me endroit que son tat major ni tre g ographi quement tributaire de son chelon de combat Il aura la possibilit de s loigner de l un ou de l autre quand il le d sire car il travaillera avec eux en r seau et pourra
61. at major mettant ainsi en valeur l esprit de la mission plut t que sa lettre C est dans la solitude que s exprime sou vent le courage intellectuel du chef qui par ailleurs engage syst matiquement sa responsabilit chaque ordre donn il doit tre un exemple pour ses subordon n s Si les m thodes de raisonnement et les instruments d aide la prise de d ci sion sont des boites outils n ces saires au travail de l tat major le chef doit garder sa libert de jugement et d antici pation pour prendre sa d cision Enfin l intuition L intuition seule rel ve de la chance composante n cessaire la r ussite de l engagement mais dan gereuse car volatile et instable Pour devenir un facteur de l gitimit recon nue l intuition indissociable de la com p tence ne peut se d velopper et s en tretenir que par un travail continu de r flexion personnelle qui permet de limi ter les risques d erreur d appr ciation de situation Formation r flexion intui tion sans doute retrouve t on l cer taines des composantes essentielles de l exp rience Tout chef doit par ailleurs cultiver la capacit fondamentale instaurer un climat de confiance Il est indispensable que les relations de chef subordonn s et r ciproquement se d veloppent et permettent une grande confiance entre le donneur d ordres et les ex cutants Ceci est d autant plus indispensable dans le
62. aura tendance a tre privil gi Partant six principes peuvent tre appliqu s et combin s pour mettre en exergue Le recours cette intention et son effet majeur Aussi le chef tactique doit il acqu rir d tenir et d velopper un certain nombre de qualit s vertus cardinales qui lui permettront d exercer sereinement son commandement dans un environnement op rationnel toujours plus complexe L volution du contexte chef tactique d inscrire son action dans le continuum des op rations La deuxi me des trois phases d une op ration la stabilisation consid r e com me d cisive dans les contextes d enga gements actuels cristallise ainsi toutes les difficult s pour le chef militaire qui n est alors qu un acteur parmi d autres En outre la nature des conflits n cessi te une acculturation des modes de pen s e et de civilisations diff rents des n tres Le succ s de cette phase repo se aussi sur la continuit et la perma nence de l action peu compatibles avec le perp tuel cycle de rotation tant des chefs que des unit s Par ailleurs au cours cette phase alternent des pics de violence et des p riodes de calme rela tif ce qui en accroit la difficult Elle exi ge enfin un contr le permanent du milieu e cadre des op rations impose au physique et humain qui n cessite des effectifs importants souvent peu com patibles avec nos capacit s instantan es de projection Cela
63. bre entre les lignes op ratives Par fonction d exploitation r active s entend la capacit de la force exploiter imm diatement tout v nement SDIRPA TERRE inattendu son b n fice soit pour en att nuer ou renverser les effets s il n est pas initialement notre avantage soit pour en amplifier son cho s il met en exergue une faute de l adversaire La fonction d quilibre revient l aide d inflexions et dans une d marche d analyse it rative r quilibrer dans l espace ou dans les esprits l application des op rations militaires des actions de d veloppement et d appui la gouvernance L objectif est alors de consolider les acquis tout en poursuivant les objectifs globaux d finis sans cr er de distorsions pr judiciables En termes d organisation pour atteindre ce niveau de coh rence et de pilotage la mise en place d une structure propre au niveau du commandant de la force est primordiale Organis e pour couvrir le suivi de la strat gie globale de l exploitation r active et du r quilibrage op ratif elle a vocation alimenter le commandement en recommandations destin es tre d clin es ensuite en directives pour les chefs de branche de l tat major les unit s subordonn es et les diff rents acteurs op rant dans la zone d action En forme de conclusion partielle Vouloir transposer son paradigme soci tal doctrinal ou simplement militaire dans
64. ce de la NEB et les changements induits rendent n cessaire la r criture d une part importante du corpus doctrinal notamment des m mentos de PC des divers niveaux de commandement utilisateurs au premier chef de la num risation Pour coiffer cette refonte progressive le Centre de doctrine d emploi des forces CDEF a publi il y a un an un document baptis Principes de commandement d organisation et d emploi d une force num ris e Utilisation de la num risation Document vivant il constitue pour l instant davantage une presentation de la NEB et de ses ressorts qu un recueil d axes suivre comme le serait tout autre document de doctrine m me si ca et la apparaissent certaines mains courantes suivre par les utilisateurs de la NEB Quoiqu il en soit l ouvrage pose tres clairement les bases a partir desquelles progressivement vont s tablir les volutions impos es et attendues par la mont e en puissance de la NEB Les lignes qui suivent ont pour objet d exposer les grands axes de ce document afin peut tre de rafra chir la m moire de ceux qui ont d ja parcouru et surtout de donner envie aux autres de s y plonger Elles sont assorties de commentaires relatifs aux toutes dernieres avanc es conduites en mati re de num risation bauches d un enrichissement prochain du document LIEUTENANT COLONEL PIERRE CLOCHARD CDEF DDo formul e mettre profit l tat de l art en mati re de nouvelles tech nologie
65. ceive direction based upon common knowledge and understanding of a series of updated pictures There is thus no need to reiterate or recapitulate orders and direction The commander is able to direct by exception in exactly the same way as his subordinates and Staff can report by exception Coup d ceil is conferred automatically by the process of developing the operating picture which becomes less mechanistic and more intuitive in its nature as it evolves Commanders solely intervene to add insight to the picture by transmitting changes that happen outside the evolving passage of situational information As this is automated in near real time they are free to think ahead and ponder the underlying reality of what appears to be unfolding thus helping them to move inside the enemy s decision cycle The Commander s location is possibly irrelevant however it remains hard to see how soldiers in combat will continue to follow a leader who is not in any way exposed to risk Risk and mutual acceptance of a degree of threat form the vital bond that convinces subordinates that a commander is qualified to lead by example and from the front This personal aspect of command is largely illogical but still deeply human tied as it is to the idea that if a commander expects others to expose themselves to threats he too must be prepared to share a part of the risk that arises from his decisions This will be true as long as combat ret
66. cept Commandement et Mission pr suppose une dispo sition assumer la responsabilit coop rer ainsi qu une aptitude agir de fa on autonome et cr ative La confiance mutuelle est le lien le plus important existant entre le sup rieur et le subordonn Le chef militaire gagne cette confiance seulement s il r ussit convaincre les soldats du sens et de la l gitimit de l intervention et s il commande avec le c ur et la raison A cet effet il doit tenir compte de trois exigences centrales lors de l attribution des t ches 1 la d termination de buts clairs et r alisables en fonction de l aptitude du subordonn et de la nature de la mission 2 la mise disposition des forces et des moyens n cessaires et 3 la formulation claire de son intention car c est de cette fa on seulement qu il est possible de parvenir une coh sion de tous les participants dans l action Le concept commandement et mission la lumiere des engagements actuels est il toujours d actualit u cours des engagements face une menace eer la situation se caract rise dans des roportions particuli res par l ins curit les frictions et le chaos L impact de la seule action personnelle para t peu d terminant dans la mesure o l action de chacun des nombreux acteurs exerce une influence r ciproque sur celle des autres La simple possibilit d agir manifeste est supplant e par une alternative plus c
67. ceuvrent dans les bas en leur fournissant un appui feu efficace Cet l ment est couvert par l l ment en ligne de cr te Enfin en fond de vall e bien souvent dans les villages le gros des troupes man uvre afin d aborder l objectif en ayant la garantie d un appui efficace et d une couverture coh rente sur les hauteurs 8 Jeu a blanc de l op ration consistante d rouler le plan sur la carte ou sur une reconstitution du terrain 9ILm est arriv souvent de confier mon adjoint la coordination entre une section de l Arm e afghane et une section d infanterie francaise afin de clarifier une portion de l espace d engagement 10 Tr s souvent Le groupement commando montagne remplissant ces conditions a t ins r aupr s des mentors am ricains de l arm e afghane en premi re ligne 11 FOB Foward Operating Base base op rationnelle avanc e G N RAL DE CORPS D ARMEE BRUNO DARY GOUVERNEUR MILITAIRE DE PARIS Les valeurs Une lecture critique pour aller un peu plus loin Article paru dans le Casoar de juillet 2010 et repris avec les autorisations de l auteur et du r dacteur en chef du Casoar ai lu avec un certain plaisir les articles notamment ceux crits par les plus jeunes d entre nous et je me r jouis de voir que la mati re grise des jeunes g n rations continue de bouillonner A leur lecture je me suis souvenu de cette anecdote que l on raconte au sujet de Surcou
68. chen F hrern gemeinsame Grundwerte vermittelt werden F hren mit Auftrag setzt die Bereitschaft zur bernahme von Verantwortung und zur Zusammenarbeit sowie die F higkeit zu selbst ndigem sch pferischem Handeln voraus Gegenseitiges Vertrauen ist das wichtigste Band zwischen Auftraggeber und nehmer Der milit rische F hrer gewinnt es nur dann wenn es ihm gelingt die Soldaten von Sinn und Rechtm igkeit des Einsatzes zu berzeugen und wenn er mit Herz und Verstand f hrt Dazu muss er drei zentrale Forderungen bei der Auftragserteilung ber cksichtigen 1 die Vorgabe klarer und erreichbarer Ziele in Abh ngigkeit von der Eignung der Auftragnehmer und der Art des Auftrags 2 die Bereitstellung der erforderlichen Kr fte und Mittel und 3 die unmissverst ndliche Formulierung der eigenen Absicht denn nur so ist eine Koh sion des Handelns aller Beteiligten zu erreichen Ist F hren mit Auftrag vor dem Hintergrund aktueller Eins tze noch zeitgem n Eins tzen unter asymmetrischer Bedrohung wird die Lage im besonderen Ma e durch Unsicherheit Friktionen und Chaos bestimmt Die Konsequenz eigenen Handelns l sst sich kaum vorhersehen weil sich die Handlungen zahlreicher Akteure wechselseitig beeinflussen Die offensichtliche Handlungsm glichkeit wird durch die nicht triviale Alternative verdr ngt Vom Soldaten wird gefordert gerade in diesen Lagen in denen Einsatzregeln Rules of Engagement ROE einen engen rech
69. contribue ainsi l entretien de la force morale des formations d ploy es et a la coh rence de l action au sein de la force Le COMANFOR est d abord un homme de terrain proche de ses hommes et de ses chefs de corps ou de d tachement dans une zone de responsabilit qu il doit connaitre parfaitement gt La responsabilit du chef aupr s de la population Le COMANFOR est per u comme une autorit majeure par la population ce titre il est un interlocuteur privil gi et cr dible Son engagement au contact de la population soit directe ment soit par le biais des autorit s administratives ou coutumi res consti tue donc un point cl de la r ussite des effets recherch s sur le milieu En cons quence il lui faut rapidement s acculturer au pays et la sensibilit de ses interlocuteurs et trouver l amp qui libre entre son statut de chef et son tat d tranger Il doit aussi marquer les esprits par une pr sence r guli re et une attitude ouverte qui implique une tenue adapt e en coh rence avec son message gt La responsabilit du chef aupr s des alli s pour les missions en mul tinational Avec les alli s la cr dibilit reste aussi le maitre mot Comme subor donn d une nation cadre ou d une organisation internationale le COMAN FOR doit la fois s inscrire dans le cadre fix par le sup rieur tout en gardant son me La transparence est par ailleurs la me
70. de chasseurs ont entra n une adaptation des formations qui agissaient jusque l serr es en ligne Avec l arriv e des fusils se chargeant par la culasse d s le milieu du 19 me si cle la n cessit s est fait davantage sentir de mieux utiliser le terrain et ainsi de se soustraire l efficacit accrue des armes Tout ceci a exig l instauration d une certaine autonomie qui n tait pas la r gle jusque l et a concern presque tous les niveaux de commandement ce point fut clairement dict par une Kabinettsorder en date du 16 d cembre 1858 d nomm e la Grande Charte de l ind pendance La publication du r glement d exercices pour l infanterie repr sentant la directive d instruction militaire la plus importante de l arm e prussienne a finalement pr sent les nouvelles bases tactiques de l Auftragstatik Apr s la Premi re Guerre Mondiale l Auftragstatik sous la pression du Trait de Versailles de 1920 s est encore d velopp e Le seuil d effectifs pour la Reichswehr alors fix 100 000 hommes a d bouch sur le fait que les chefs militaires ont re u une instruction d un niveau sup rieur celui exig par leur grade militaire et ce qui tait n cessaire leur emploi Le but tait de disposer d un nombre suffisant d officiers qualifi s permettant d accroitre rapidement le volume de la Reichswehr C est ainsi que les chefs militaires furent capables d
71. de s emparer de petites hauteurs afin de condui re les op rations vue ce qui permet la fois de bien ressentir le terrain tout en ayant la garantie de bonnes liaisons radio La qualit de ces liai sons est en effet primordiale dans la mesure o il arrive fr quemment qu il faille g rer un r seau de plus de 12 cor respondants dont certains ne commu niquent qu en anglais Il convient alors de d l guer une part de commandement son adjoint tactique qui prend enfin toute sa valeur et son efficacit De m me chaque op ration condui te dans un cadre interalli il faut imp rativement ins rer des officiers de liai son chez nos partenaires en leur apportant une protection rapproch e une autonomie en transmissions et en moyens sant De toutes les op rations que nous avons men es en Kapisa il ressort un enseignement majeur au bout de deux heures pass es dans la m me zone d op ration l ennemi est susceptible d attaquer Deux heures est en effet le temps qu il lui faut pour tre alert activer une cellule de combattants et se rendre sur notre position en s abri tant derri re la population Le moment de pr dilection sera pour lui la phase de notre d sengagement Son action se r sume donc plus que jamais dans l un de ces trois principes dispara tre si nous l attaquons nous harceler si nous nous d fendons nous attaquer si nous nous retirons 4 Les ensei
72. die schnelle Anpassung an neue Situationen auch auf unteren taktischen Ebenen erwiesen sich in den aufgrund der Motorisierung schnellen Gefechtsabl ufen des Zweiten Weltkriegs als gro er Vorteil f r die Wehrmacht F hren mit Auftrag als oberstes F hrungsprinzip der Bundeswehr hrend Auftragstaktik noch als ein rein W taktisches Mittel zur Koordination von Kr ften Mitteln und Feuer im Gefecht nach Raum und Zeit verstanden wurde wandelte sich das Verst ndnis in der ab 1955 aufgestellten Bundeswehr hin zu einem F hrungsprinzip Auftragstaktik wurde folgerichtig in F hren mit Auftrag umbenannt weil es ber die rein taktische Dimension hinausgeht Als oberstes F hrungsprinzip der deutschen Landstreitkr fte hat es zum Ziel den Entscheidungsspielraum generell auf die Ebene zu verlagern die am besten geeignet ist Nur bei 674 0102 3440190 0 oN JNOILLIVL ANRILIOQ OG 0102 3U40190 02 oN 3N0119V1 ANRLLIOQ d action existe qu il devient alors possible dans un environnement d intervention dynamique et complexe de r agir imm diatement aux changements de situations et de saisir ainsi les opportunit s au lieu d attendre les ordres En s appuyant sur le d veloppement pr sent il est clair que le principe du commandement et de la mission n est pas le seul fruit d un ordre C est au contraire le r sultat d un long processus o les fondamentaux communs sont communiqu s tous les chefs militaires Le con
73. dit lui m me le 10 juillet 2008 l EALAT au Cannet des Maures que pour combattre un ennemi imbriqu dans les zones urbanisees ou s abritant dans les zones compartiment es seule une man uvre combin e entre forces au sol et h licopt res peut permettre d emporter la decision 1 Camp interarmes des divisions d application 2 Manuel d emploi des forces terrestres en zone urbaine 3 Manuel d emploi de l ALAT en zone urbaine 4 Capacit de prendre de la hauteur vol stationnaire 5 Dont de nuit mais bien s r aussi de jour avec la cam ra thermique VIVIANE grossissement 38 6 Le chef du SGTIA peut m me tre ponctuellement embarqu pour une meilleure appr ciation de la situation et pour guider ses troupes dans le d dale urbain 7 Un missile HOT dans une pi ce en tir fichant par exemple ou encore le traitement d une terrasse au canon de 30 mm 8 2 blackhawk d truits et 2 autres s v rement endommag s Le conseil juridique une aide au commandement Savoir pour pr voir afin de pourvoir gt gt LIEUTENANT COLONEL J R ME CARIOZ CONSEILLER MILITAIRE AFFAIRES JURIDIQUES CDEF ANCIEN LEGAD ou CDT DE LA TF LF en plus perceptible en France ne fait qu accentuer la m fiance sinon la crainte l gard des institutions judi ciaires nationales ou internationales parmi les membres des forces arm es qui ont impression d tre inqui t s pour un usage de la force ordonn par les autorit s de leu
74. donner une exp rience concr te de com mandement en situation a des adjoints logistiques d unit surtout dans le con texte actuel de la PEGP On constitue un TC1 complet rassembl pour une journ e La veille les adjudants d escadron et ou les officiers logistiques d unit sont rassembl s pour un rafra chissement th orique et une pr sentation de l exercice th me sim plifi L exercice consiste en un circuit ventuellement r p t o chaque joueur aura commander le TC1 pour un bond Par joueur les actions effectuer sont prise en compte de la mission faire mouvement avec le TC1 de tel endroit tel endroit concevoir le mouvement donner les ordres effectuer le mouvement d ployer le TC1 sur sa nouvelle posi tion en zone d ins curit et en ten ant compte de la situation tactique de l escadron donner des ordres pour une mission envoyer le VAB SAN ou le char D sur un peloton r soudre un incident inopin bom bardement d artillerie avec bless s irruption de personnel ennemi perdu capturer puis g rer LZ lt q 0102 1440190 07 oN INDLLIVL ANRILIOQ CC 0102 3U40190 02 oN FNDLLIVL ANRILIOQ Exemple de circuit Pendant qu un joueur joue sa phase son successeur pr pare le bond suivant Sur ordre il prend en compte le TC lui donne Je suis un obus porter de caisse par deux Moyens de r paration du niveau sup rieu
75. e bataille ODB c est un peu l articulation hyper d taill e de la force un cloison nement des travaux est observer entre d une part un ODB initial dit ODB stabi lise ODB S servant de support aux tapes qui suivent on sait qu il n est pas d finitif mais il permet d avancer les tra vaux techniques aux et d autre part un ODB final dit de projection ODB P La r daction des donn es quasi perma nentes DQP il s agit du d tail des effec tifs quipements et ressources des enti t s apparaissant dans l ODB et ce sous forme d une description standardis e on code la force pour pouvoir la ren trer dans les syst mes d information chacun avec ses sp cificit s propres La r daction des donn es techniques de communication DTCom c est un peu l annuaire de la messagerie et des r seaux il est mis en annexe de OPSIG La r alisation d une plate forme tech nique PFT il s agit de la r p tition des acteurs NEB avant action on teste les syst mes et les r seaux de pr f rence sur un lieu unique MCP4 ZRA5 pour une projection et on parach ve la formation de ceux qui en ont besoin L ODB d finitif fait l objet des m mes travaux mais on ne part pas de z ro il s agit d ajuster donn es faites sur ODB initial Le sch ma qui suit d taille donc ces 4 tapes en insistant sur le fait qu elles doivent tre centralis es et successives il
76. e comme des poup es russes bataillon en brigade en division en corps d arm e Les deux camps manceuvraient et visaient a la d cision par la bataille Il y eut assez bri vement une phase interposition o les savoir faire essen tiels semblaient tre le check point et l escorte de convoi humanitaire Il tait assez malais d appliquer le raisonnement tactique des situations de non emploi de la force Depuis quelques ann es et semble t il pour longtemps le paradigme qui pr vaut est celui de la guerre de contre insurrection Aussi quel est le mod le qui servira de base la formation tactique Le mod le du moment directement utilitaire au risque de l effet de mode ou le mod le classique qui permet de mieux caract riser la r flexion tactique au risque de l obsolescence La question n est pas neutre car il s agit de raisonner l effort du r giment dans la perspective de carri res longues d veloppant l esprit tactique chez les cadres pour deux d cennies l issue desquelles la guerre d aujourd hui pour rait bien avoir chang profond ment de visage Le dilemme n est peut tre pas aussi binaire qu il y para t D abord que l on raisonne la guerre de masse ou la guerre contre insurrection nelle il appara t que le niveau bataillon naire est le pion commun Dans les mas ses il est l ment constitutif de base de la manceuvre de grande uni
77. e de la 2 compagnie du 27 Bataillon de Chasseurs Alpins BCA 1 section g nie du 2 R giment tranger du G nie REG 1 section appui mortier du 93 Regiment d Artillerie de Montagne RAM 1 groupe mortier de 81 mm du 27 BCA 1 quipe du Groupement Commando Montagne GCM du 27 BCA 10 personnels 1 quipe du 13 Regiment de Dragon Parachutiste RDP 1 escouade du 4 Regiment de Chasseur RCH 1 VBL 1 AMX10RC 1 groupe TE du 27 BCA 1 quipe JTAC du 93 RAM 1 VAB Canon de 20 mm 1 quipe de guerre lectronique 1 personnel appartenant la Weapon Intelligence Team WIT 1 d tachement du Commissariat de l Arm e de Terre l utilisation syst matique d une cartographie pr cise et du GPS d s l entra nement Dans les d dales des fonds de vall es de la Kapisa nulle carte ne peut remplacer la donn e imm diate d une position Ce lan gage universel de la num risation du terrain permet le dialogue avec nos alli s et autorise la coordination la ma trise du secourisme de combat Sauver la vie de son fr re d arme est aussi primordial que de neutraliser son adversaire Anglais pour les cadres L appren tissage de cette langue loin de renier l exceptionnelle richesse de la n tre est indispensable pour voluer dans un univers international o les non anglophones seront in luctablement mis l cart du c ur
78. e del GONDO avait participe aux batailles de Napol on sans en comprendre la stra t gie ou la tactique Malheureusement certains respon sables politiques et militaires entrent en transe la lecture d articles qui don nent de nos forces une image diffe rente de celles d Epinal Par ailleurs la pr sence de journalistes sur le terrain est l heure de gloire de certains mili ciens qui jugent n cessaires de faire du cin ma de braquer des armes etc L o une n gociation entre respon sables aurait permis de d nouer une cri se la pr sence de la presse aggrave la situation Evitez surtout aux sommets de la hi rarchie de d velopper une mentalit d assi g Et tous les niveaux restez sereins face aux m dia 1 Locution latine dont la traduction litt rale signifie la mani re d un cadavre Attribu e Ignace de Loyola fondateur de la Compagnie de J sus celui ci prescrivait une ob issance totale la personne du Pape perinde ac cadaver 2 Antoine Henri de Jomini 1779 en Suisse 1869 Paris banquier militaire historien ayant fait partie de l tat major de Ney et Napol on 3 ou conseil de la cour Conseil particulier que pr sidait l empereur germanique et qui tait charg d exercer en son nom les droits imp riaux LE 0102 3440190 02 oN FNDLLIVL ANRILIOQ QE 0102 1440190 02 oN 20011 ANRALIOQ sur le champ de bataille Le nouveau visage du commandement GE
79. e grand Fr d ric Si je vous ai nomm officier sup rieur c est parce que je vous crois capable de d sob ir bon escient Par quoi commencer lorsqu on prend un commandement op rationnel D abord faire un bilan Lorsque je pris le commandement de la 2 compagnie du 8 RIMa a l au tomne 1960 je d couvris que mes appel s n avaient re u aucune ins truction militaire Le 2 d cembre 1959 le barrage de Malpasset pr s de Fr jus s tait rompu provoquant un d sastre mes appel s avaient t utilis s pour d gager les cadavres fouiller la boue aider les survivants avant de rejoindre l Alg rie D o l tablissement d un pro gramme d instruction acc l r base de tirs d exercices de combat tirs r els de sports et de chants excellents moyens de cr er discipline et coh sion Cela dit mon souci permanent en situation op rationnelle fut de reprendre et poursuivre l instruction lors de chaque accrochage il y a des lacunes qui se r v lent et des points am liorer Ensuite tre modeste ne pas se croi re omniscient tout puissant savoir provoquer les id es et suggestions des subordonn s Fin avril 1958 le 2 RPIMa fut charg de d truire les r seaux terroristes qui prolif raient Constantine Tous les officiers assist rent une r union pr paratoire o le chef de corps donna ses ordres Je m apercus que rien n tait pr vu p
80. e type de missions qui servira de base aux exercices tactiques est donc un choix assez marquant sauf si l on a l opportunit d tudier toute la gamme En tout tat de cause tout ce qui aura gymnastiqu l esprit des cadres leur sera utile quelle que soit l volution du con texte d emploi d faut de repr senter la solution optimale La formation tactique des cadres n a pas pour objet de balayer l ventail des missions m me s il S appuie sur cette donn e de base mais de pr parer la d cision tactique la plus s re la plus rapide la plus claire possible Elle vise d velopper l esprit d initiative lagres sivit au sens intellectuel du mot le mor dant le go t du risque la finesse notam ment dans la gestion des appuis sans jamais oublier la permanence du juge ment thique qui doit sous tendre le choix tactique Fondamentalement tout exercice tactique de proc dure ou d application directe porte a la fois en interne d velopper les comp tences de telle cellule et en externe d velopper la capacit d op rer entre deux niveaux tactiques Le format propos associe deux niveaux tactiques voire trois autant que possible et par principe En outre il pr conise le sur niveau et le hors sp cialit Le sur niveau consiste a associer le niveau subalterne au raisonnement du niveau sup rieur afin de mieux comprendre son propre environnement de travail Par
81. ectives ouvertes Elle porte en elle les germes d une conception plus globalis e et centrale de l influence ou hyper influence sans aucun doute plus complexe dans son application mais certainement plus adapt e la r solution sous contrainte de ces petites guerres contemporaines Pour autant ce concept ne pr tend pas repr senter l alpha et om ga de la contre r bellion Il propose un cadre d action dans lequel l influence agit comme cl de vo te et facteur premier de succ s Ce cadre g n ral doit ensuite tre d clin en fonction du conflit en modes op ratoires adapt s et souvent sp cifiques Ces modes op ratoires doivent d ailleurs faire l objet d une analyse constante pour s adapter un contexte forc ment volutif dans lequel l adversaire et les tiers d roulent leur propre strat gie Comme l affirme le g n ral DRUART vouloir comprendre est une vertu croire comprendre est une faute rappelant que toute certitude est une faiblesse en puissance et que seule une interrogation permanente permet d approfondir la connaissance du milieu et de s adapter aux volutions in luctables Le conflit afghan un contexte particulier de contre r bellion La guerre asym trique livr e par la coalition en Afghanistan malgr des analogies videntes S apparente finalement peu aux situations ayant servi de base d tude aux diff rents penseurs de la contre insurrection dont les doctrines so
82. eignement militaire sup rieur en passant par les formations de domaine d livr es parles coles d arme et les centres sp cialis s Loin de se cantonner sa dimension acad mique le continuum de formation concerne le domaine de la tactique qui est au c ur du m tier de l officier C est l objet d un v ritable fil rouge tactique qui relie les formations de cursus entre elles Un imp ratif de coh rence g n rale dans la formation des officiers La formation des officiers en d pit des al as et des tensions sur les ressources humaines financi res et mat rielles conserve plus que jamais un caract re vital car elle conditionne la capacit op rationnelle des forces terrestres par sa contribution l homog n it et la coh rence de l ensemble de l arm e de Terre L enjeu est de livrer aux forces des offi ciers aptes conduire l instruction col lective de leurs unit s et leurs mises en condition avant projection Tout en conservant l essentiel de ce qui fonde la comp tence du chef militaire il importe donc aussi de r pondre la n cessit d adapter en permanence la formation aux engagements actuels en formant utile et au bon moment dans un esprit d efficience Les conditions actuelles de nos engagements caract ris es par le durcissement d op rations de plus en plus complexes imposent de prendre en compte les enseignements des th tres d op rations
83. elle subie par Soubise Rossbach ne d roge pas la r gle A l poque o les mes bien n es parlaient tactique dans les salons cette lite intellectuelle cherche percer les secrets de la victoire du Grand Fr d ric qui ne se g nait pas pour r p ter La guerre est une science pour les hommes sup rieurs un art pour les m diocres et un m tier pour les ignorants Ce bouillonnement intellectuel donnera naissance aux uvres ma tresses de Bourcet et de Guibert Mais en d pit de la cr ation de l Ecole militaire par Louis XV cette institution ne parviendra pas concevoir une m thode de raisonnement des probl mes militaires avant sa dissolution en 1788 Il convient de remarquer que cette poque a galement t propice la r flexion car depuis Hugues Capet et la fondation de la France c tait la premi re fois que le pays connaissait une p riode de paix de plus de trente ans entre le trait de Paris mettant un terme la guerre de Sept Ans en 1763 et la d claration de guerre au roi de Boh me par la L gislative en 17925 soit une g n ration complete Quant la p riode la plus faste de notre histoire sur le plan militaire l pop e napol onienne elle ne fut l uvre que de l empirisme d un seul homme l Empereur qui n a laiss ni pr ceptes ni m thode S il disait lui m me de ses mar chaux qu ils n entendaient rien la grande tactique il faut reconna tre que les cont
84. elle des subordonn es Elle doit tre aigui s e pour d velopper leur sens cri tique pour ne pas se laisser enfer mer dans des proc dures et des actions consommatrices de temps notamment lors d op rations de sta bilisation Il est n cessaire de les sen sibiliser sur les risques de manipu lation d instrumentalisation et d intimidation peu voqu s dans la formation militaire L interop rabilit d esprit et la coh sion du contingent Le plus gros volume possible doit vivre une aven ture commune camp de coh sion lors de la MCP pendant laquelle le chef fixe les r gles dans le domai ne des op rations comme dans celui capital de la vie courante Il s agit de constituer une unit op ration nelle durablement disciplin e et rigoureuse ce qui favorise sa cr di bilit Celle ci repose sur la capaci t op rationnelle et l exemplarit Soudant et f d rant l quipe de com mandement r glant la vie de la col lectivit le chef formate ses subor donn s Sur le th tre il poursuit ce conditionnement en accordant du temps aux ext rieurs Difficile cet te action est fondamentale en parti culier lorsque le GTIA se compose com me c est actuellement le cas au Liban d unit s tr s vari es plac es sous un unique commandement organique mais sous des commandements op rationnels diff rents en conduite en g rant les quilibres op rationnels et
85. en termes de rentabilit des actions conduites sur le champ de bataille Au del les r flexions prendront r ellement leur envol si non contente de permettre d s aujourd hui un meilleur travail sur le terrain la NEB devient demain la matrice d un changement de nature assez profond dans les modes op ratoires de nos unit s Les principes du continuum de formation des officiers GENERAL DE CORPS D ARM E PHILIPPE BONNET DIRECTEUR ADJOINT DES RESSOURCES HUMAINES DE L ARM E DE TERRE ET COMMANDANT LES COLES ET LES LYC ES DE LA D FENSE Les principes g n raux voqu s dans cet article continuit coh rence adaptation permanente sont ceux recherch s pour la formation de tous les chefs officiers et sous officiers dans l arm e de Terre Cependant il ne sera trait ici que de la formation des officiers de formation tactique et acad mique des officiers dans laquelle s inscrit le continuum de formation est une manceuvre de longue haleine com menc e en 2002 par la r forme de l Ecole sp ciale militaire de Saint Cyr Cet effort est en cours d ach vement avec l adaptation de la scolarit de l Ecole militaire interarmes qui d livrera bien t t le grade de la licence a mise en coh rence des parcours L objectif de ce continuum est de garantir le bon enchainement des diff rentes tapes de la formation des officiers depuis la formation initiale a Co tquidan jusqu l ens
86. enant sciemment dans un r le de purs ex cutants il n a rien fait pour les instruire Apr s la d route de Waterloo la somnolence intellectuelle s installe en France et il faudra attendre le brutal rappel l ordre de Sedan en 1870 pour que la pens e militaire se r veille Cette fois ci elle va d boucher sur une m thode et une expression des ordres p renne mettant en avant le but recherch L acte fondateur du renouveau de la pens e militaire fran aise r side dans la cr ation de l Ecole de guerre en 1876 et de l action de deux hommes le g n ral Lewal qui en est le premier commandant et le colonel Maillard qui enseigne la tactique g n rale Ils vont tous deux d finir m me si le terme n appara tra officiellement qu en 1936 un processus intellectuel guide de l tude d un probl me tactique visant d boucher sur une conception de man uvre Parall lement ils s efforcent de b tir un corps de doctrine fond sur les enseignements des campagnes imp riales et celles de 1870 Ces campagnes notamment celles de 1870 ne sont pas expos es ex cathedra mais donnent lieu l tude de cas concrets d o d bouchent des principes r pondant l effet recherch par l un ou l autre des protagonistes Ainsi de mani re empirique se mettaient en place tout la fois un corps de doctrine une m thode de raisonnement et des techniques d tat major pour l expression des ordres Tous faisa
87. enlever l adversaire la source premi re de sa consistance Elle constitue sans conteste le cadre g n ral d une strat gie capable de conduire une issue positive dans ces conflits particuli rement complexes G9 lt q 0102 1440190 0c oN INDLLIVL ANINLIOG Bient t diffus L exercice du commandement en op rations pour les chefs tactiques SCH u er ee Oe MINISTERR DR LA D FENSE 99 lt 0102 3U40190 02 oN INDLLIVL ANRALIOQ a 99 tions en images F Commander en opera L entrainement des commandants d unit Credit photos Propri t CENZUB Le chef tactique en op ration donneur de sens l action et aux ordres p 25 Credit photos SIRPA TERRE wi eg ep P meet fr Le nouveau visage du commandement sur le champ de bataille The Changing Face of Command in War p 40 Credit photos UK MOD IMAGES Le mar chal FOCH et le commandement inter alli p 48 Credit photos CDES HYPER INFLUENCE La guerre des perceptions et des volont s Le laboratoire Afghan p 61 Credit photos SIRPA TERRE aux op rations au CENTAC et au CENZUB p 13 L9 lt q 0102 3440190 07 oN INDLLIVL ANRILIOQ DOCTRINE LAGUNE endas K Notez dans vos ag CH Ze FACE L ADVERSITE LA MAN UVRE GLOBALE EN OPERATIONS Mardi 14 d cembre 2010 14h00 19h00 Amphithe tre Foch Ecole militaire Paris 7 C D E F
88. ens le plus large Enfin si la concentration des efforts rel ve toujours de aptitude basculer en temps opportun des moyens pour surclasser l adversaire obtenir un effet mat riel ou immat riel ou emporter une d cision quelle qu en soit la nature elle s inscrit d sormais plus encore dans une chelle de gradation des effets et de juste suffisance dans l emploi de la force Retenir sa force pour laisser une issue honorable un adversaire peut s av rer plus d cisif que d truire A contrario montrer sa puissance et sa d termination et employer sans pusillanimit s il le faut permet d imposer sa volont l adversaire pr f rablement pour le dissuader d agir ou l encourager renoncer Cette gradation des effets est synonyme d aptitude la r versibilit c est dire de changement radical de mode d action en fonction de l attitude de l adversaire qui peut conduire en un bref laps de temps passer d une op ration de combat tous moyens r unis une r union de conciliation ou inversement omme je le soulignais avec force dans le num ro 7 de C Doctrine de d cembre 2005 je rappelle que nous n avons pas l apanage de la mise en uvre de ces principes et qu il convient de ne pas en d nier l usage nos adversaires bien des gards l art du commandement en op rations r side dans la capacit du chef militaire s amp tre pr par comprendre faire face l
89. ent la m moire 5 La contribution francaise la guerre d Ind pendance am ricaine est assimilable une OPEX 6 Maillard in Cours de tactique generale 1886 Page 22 A la biblioth que de lex Ecole de guerre 7 Instruction sur l emploi des grandes unit s 1 Recu au concours 1938 sa scolarit a t interrompue et r duite un an pour cause de mobilisation 9 Cit par G n ral COMPAGNON Ce que je crois Page 138 a pr sence aux presentations faites aux lieutenants des coles de NM nm de l arm e de Terre Le 5 juin au camp de Sissonne dans le cadre du CIADA m incite aujourd hui rappeler que l ALAT a Zi arfaitement sa place dans le combat interarmes mene en zone urbaine er TRE e G CW Sy T A LP p E D I A a wi A A V ae A d 8 A N oublions pas LALAT en zone urbaine LG 0102 3440190 07 oN INDLLIVL ANRILIOQ gG 0102 3440190 02 oN FNDLLIVL ANRILIOQ ai pu assister au CIADA du 5 juin dernier a de J remarquables d monstrations dynamiques dont Vobjectif tait de mettre en valeur les savoir faire sp cifiques chaque fonction op rationnelle en en d montrant l indispensable compl mentarit C est ainsi que nos jeunes officiers ont observ successivement une d monstration de la man uvre d un SGTIA en terrain ouvert puis celle d un SGTIA en zone urbaine Si au cours de la premi re d monstration toutes les fonctions op rationnelles taient pr sentes il e
90. ent les hordes de cavalerie du Khan Lorsque les arm es se mirent s affronter en bataille rang e sur un champ de bataille toute la man uvre et les subterfuges consist rent faire en sorte de se battre au moment l endroit et dans les conditions convenant le mieux l un des protagonistes La zone de combat proprement dite tait limit e La plupart des grandes batailles d avant P re de l lectronique furent livr es sur une surface de l ordre de 10 kilom tres carr s ou moins Ce fut le cas aussi bien pour la bataille de Cannae que pour celles de Hastings d Azincourt de Blenheim de Waterloo d Inkerman ou de First Bull Run et cette r alit ne changea pas radicalement lors des batailles d Ypres ou de la Marne bien que la nature industrielle du poids de la mitraille et des obus ainsi que la production industrielle des machines modifi t l tendue des destructions potentielles Il est vrai que dans certains aspects de la guerre les conflits devinrent formalis s et presque rituels comme le prouvent les conventions h raldiques de la fin de Moyen Age les r gles incontournables concernant la conduite des si ges ainsi que l importance de la parole d honneur au Si cle des Lumi res Mais en d pit de ces contraintes qui leur mani re ne diff rent pas des lois des conflits arm s d aujourd hui des comportements peu conformes aux conventions et r gles existaient parall lement Cela sign
91. entrale Dienstvorschrift 10 1 Innere F hrung VS NfD Bonn 01 2008 gt Frieser Karl Heinz Blitzkrieg Legende Der Westfeldzug 1940 Oldenbourg Verlag M nchen 2005 gt Keller J rg Mythos Auftragstaktik In Armee in der Demokratie Wiesbaden 2006 gt Leistenschneider Stephan Auftragstaktik im preu isch deutschen Heer 1871 bis 1914 Milit rgeschichtliches Forschungsamt Mittler amp Sohn Verlag Hamburg 2002 gt Millotat Christian Das preu isch deutsche Generalstabssystem vdf Hochschulverlag AG Z rich 2000 gt gt NATO Standardization Agency Allied Joint Doctrine for Land Operations AJP 3 2 NATO PfP UNCLASSIFIED Br ssel 10 2009 S x 4 D e A E ds gt j e Te us if So LA PAL d D Ki 4 NT P LG 0102 3440190 07 oN JN ILIVL ANRILIOQ CG 0102 3U40190 02 oN INDLLIVL ANRALIOQ CDES Le Marechal FOCH et le commandement inter allie i tout le monde a en m moire la decision prise a Doullens par les gouvernements francais et britannique de confier a FOCH la coordination des arm es alli es alors en pleine d route face l offensive allemande coordination rapidement transform e en v ritable commandement inter alli les conditions effectives de l exercice de son commandement sont moins connues Tout d abord quel tait son tat major Organis ex nihilo puisque n existant pas pr c demment l etat major inter alli
92. es pr cises et pertinentes Son CEM sera en fait son adjoint Le suppl ant du chef devrait tre le plus grad des officiers de m l e subordonn s Il peut s av rer n cessaire de d placer le noyau cl de EM vers lavant sur un PC de avant situ l int rieur des limites de l espace de bataille si la nature du conflit exige un exercice du commandement personnel et direct ou une perception affin e de la r alit du terrain Ce PC pourra tre constitu par ses 7 conseillers cl sp cialistes pour l appui offensif PALAT le g nie la logistique les op rations la planification et les transmissions On pourra y ajouter un POLAD un sp cialiste CIMIC un sp cialiste des op rations d information ainsi qu un conseiller juridique OPLAW Chacun de ces sp cialistes d tat major sera bord d un ou deux v hicules l ensemble pourra b n ficier d un d tachement de protection de la taille d une section ou d un groupe ayant des capacit s CBRN et de d fense anti a rienne empowerment it could certainly indicate bad judgement if it involves mal location from communications bearers In this way Mission Command borne of freedom of action and underpinned by an up to date and accurate common operating picture will become even more vital to the future way of command The commander will choose either to reside in the midst of his major staff component in a position selected f
93. es modernes En Afghanistan les principaux tats majors de la FIAS ont d velopp des divisions stabilit arm es par des experts civils Cette nouvelle dualit dans la conduite des op rations repr sente une tentative de r ponse globale au probl me pos avec l incidence vertueuse de recentrer l effort sur la population et moins sur l affrontement des rebelles Elle g n re n anmoins des contre effets puissants par la multiplication des acteurs coordonner et la dispersion des ressources Une strat gie centr e sur les op rations d information ne peut englober cette nouvelle composante d autant plus qu elle n est pas subordonn e formellement au 9 lt 0102 3U40190 02 oN FNDLIIVL ANRILIOQ 1794 0102 3440190 02 oN FNDILIVL ANPALIOQ commandement militaire Pourtant coordonner ce pilier stabilit avec les op rations militaires est essentiel pour en d multiplier les effets et en assurer la convergence Pour pallier cette d ficience les op rations d information sont a concevoir non dans le cadre doctrinal de fonction d environnement mais comme de v ritables op rations d influence en accompagnement direct de la strat gie suivie Ces op rations remplissent alors plusieurs fonctions celle d anticipation et d exploitation r active pour pr parer ou faire face tout v nement mais surtout celle transverse d quilibre en transcendant les trois lignes op ratives s curi
94. et aspect formel facilite la programmation et l ex cution ce qui n est pas un atout n gligeable par les temps actuels En particulier d s la premi re it ration effectu e pour un exercice donn il n y a plus besoin d entamer la s ance par une explication sur le r le atten du de chacun ce qui est un gain de temps consid rable Le format fait appel plusieurs types d exercices tr s diff renci s adapt s une audience sp cifique en fonction de tranches bien connues en r giment TRANCHE A l tat major r gimentaire Notion prendre au sens le plus large tous les officiers sous officiers person nel d environnement susceptible de contribuer au PC de GTIA Outre l tat major r gimentaire proprement dit ne pas oublier le pelo ton transmissions le peloton amp tat major le peloton de protection r gimentaire Pour en revenir l tat major r gimen taire il importe de consid rer qu en font partie de plein exercice non seulement les officiers du BOI mais aussi le com missaire et son adjoint le m decin chef les officiers de liaison TRANCHE B les commandants d unit la encore consid r s au sens large exis tants et futurs dont les adjoints et aus si leur propre environnement officier logis tique adjudant d unit groupe transmissions SIRPA TERRE TRANCHE C les chefs de peloton sec tion de tous types donc aussi le chef d atelier
95. exem ple le lieutenant est associ la r flex ion de son capitaine Cette pratique est d exp rience tr s appr ci e des subor donn s Le hors sp cialit part de l id e qu il faut sortir chacun de l orni re mentale qui con siste ne raisonner que pour son propre besoin Pour ce faire les exercices visent croiser les comp tences Les chefs tactiques doivent s accoutumer au raisonnement des chefs logistiques et vice versa Sans pr tendre leur donner toutes les comp tences requises un minimum de connaissance de l autre domaine d action est rechercher en Soi Il mest pas dit que cela ait une influence perceptible sur la performance d en semble Atout lemoins cela ne peut pas faire de mal D exp rience encore c est un puissant facteur de motivation une fois que tout le monde a compris l id e g n rale Comment s organiser Le format propos a t pratiqu en r giment par l auteur deux reprises comme chef de BOI d un r giment d appel s et comme chef de corps d un r giment professionnel Il est ambitieux mais a t r alis int gralement au 3 r giment de dragons et partiellement au 1 r giment tranger de cavalerie Dans le contexte actuel il est peut tre id al et comme tout id al impossi ble atteindre mais utile viser llest tr s structur tant dans la d finition des audiences que dans la typologie des exercices C
96. f corsaire au service de la France un jour a un officier de Marine qui lui disait Moi Monsieur je me bats pour l honneur et vous vous ne vous battez que pour de l argent Surcouf lui r pliqua C est vrai Monsieur nous nous battons tous pour ce que nous n avons pas Au del de cette plaisanterie et la lecture des diff rents articles je me suis demand quelles taient les valeurs qui caracterisaient la sp cificit militaire qui consiste a uvrer l ombre de la mort car j ai eu l impression qu un certain nombre S appropriaient ces valeurs que nous en tions d tenteurs peut tre m me les seuls et qu elles taient suffisantes pour magnifier la sp cificit militaire Or vous me permettrez d avoir une lecture critique voire iconoclaste sur certaines affirmations Prenons les une par une La fraternit C est vrai que la coh sion est essentielle tel point qu au sein d une formation elle prend le nom d esprit de corps Pourtant la coh sion existe aussi dans une quipe de sport l quipage d un voilier ou une entreprise Mais en outre nul ne peut nier que dans certaines associations de mal faiteurs il existe aussi une forte coh sion pensons aux mafias qui ont ensanglant l Italie Et pourtant il ne viendrait l id e de personne de comparer notre arm e la Mafia On doit en conclure que si cette valeur est n cessaire pour les
97. f militaire de donner des ordres en parfaite connaissan ce de ses responsabilit s au regard de l environnement juri dique Int gr au sein de l tat major le conseiller juridique apporte toute sa comp tence lors de la planification et sa r flexion lors des breef de conduite des op rations Une connaissance pour pr voir Les param tres juridiques sont un des l ments de l environnement du chef qui lui permettent certes d inscrire son action dans la l galit nationale et internationale mais surtout d en conserver la l gitimit En effet il est facile de constater comment une arm e ne respectant rien des r gles du Jus in Bello perd tr s rapidement la l gitimit de son action Si le LEGAD est un expert il ne peut tre au dessus des r alit s op rationnelles il doit apporter son expertise lors de la r alisation d un OPO ou d un FRAGO Pour tre utile au chef militaire le conseiller juridique ne doit pas tre un compteur de textes juridiques qui se traduisent par des autorisations et interdictions il doit tre en mesure de proposer au g n ral des solutions qui respectent ou qui prennent en compte les r glementations mais aussi les capa cit s et moyens utilis s pour la remplir la mission Le conseiller juridique militaire fort d exp riences acquises ou apprises doit tre un facilitateur pour le chef Le bon conseiller c est celui qui simplifie la compr hension des r glemen
98. gement G n ral d arm e Elrick IRASTORZA Chef d tat major de l arm e de Terre 1 De l autre c t de l eau Indochine 1950 1952 Tallandier Les fondements du commandement evolutions et invariants synthese du FT 05 bientot diffuse CoLoNEL PASCAL ZIEGLER CHEF DE BUREAU LA DIVISION DOCTRINE DU CDEF i les conditions d emploi des forces arm es ont volu et que dans les engagements contemporains l action militaire ne repr sente d sormais plus qu une ligne d op rations parmi d autres il nen demeure pas moins que le commandement reste intemporel Pour autant dissocier les fondements du commandement en op rations de ceux du temps de paix serait antinomique puisque les uns sont indissociablement lies aux autres Le style de commandement pour les chefs tactiques francais en operations met en exergue non seulement sa specificite mais egalement sa capacite dadaptation qui restent compatibles avec les styles adopt s par d autres arm es ou par nos allies Il n est en revanche pas question d aborder ici les principes d organisation ou de fonctionnement des L exercice du commandement en op rations pour les chefs tactiques I ARM E DE rerre ET postes de commandement dans l arm e de Terre Le chef doit adapter son style de commandement aux conditions de l engagement et aux objectifs strat giques fix s par le politique Quel que soit le cadre des op rations le commandement par objectifs 1
99. gnements Passer 6 mois sur la FOB de TAGAB est probablement la plus belle exp rience que puisse actuellement vivre un soldat fran ais En plus de l engagement inh rent aux op rations le fait d voluer au sein d une coalition permet de conce voir et de mener bien des missions dif ficilement r alisables avec les seules forces fran aises La qualit et le nombre des moyens d ploy s permettent des op rations tac tiquement audacieuses le capitaine peut tre amen commander directement plus de 300 hommes et coordonner des op rations avec l ANA et les forces sp ciales am ricaines soit parfois pr s de 600 soldats de la coalition Certains fondamentaux sont cepen dant garder en m moire la fois pour la pr paration et la conduite des op rations la d centralisation Il s agit de cultiver l autonomie de d cision jus qu au niveau du chef de groupe afin de faire face n importe quelle situa tion qui ne manquera pas d chap per la conformit de la planification des op rations m me si un large ven tail de cas non conformes aura t voqu durant le rehearsal l interchangeabilit N importe quel soldat doit tre techniquement et tac tiquement apte remplacer son sup rieur direct LC 0102 3U40190 02 oN INDLLIVL ANRALIOQ eg 0102 3U40190 02 oN FNOILIVI ANRILIOQ SIRPA Terre Composition du SGTIA B 3 sections d infanteri
100. guerre contre insur rectionnelle Par exemple on amp tudiait nagu re la d fense mobile une division parcourant plus de cent kilom tres en 36 heures Aujourd hui nos GTIA arpen tent des secteurs fig s pour la dur e du s jour En revanche la densit humaine de com battants est bien moindre aujourd hui Les appuis nagu re massifs et central is s cet effet sont d sormais chan tillonnaires On ne tire plus d obus par p les 96 coups mais l unit ou au doublon En revanche si les feux sont plus chichement distribu s ils sont beau coup plus discriminants La notion de d ci sion tactique est devenue beaucoup plus diffuse il n y a gu re de vainqueur indis cute l issue de trois jours de ratissage Propri t CENZUB Il y a des missions classiques qui paraissent obsol tes jalonner d fense mobile ferme d arr t Pour autant certains de leurs proc d s sont parfaite ment reportables au contexte actuel Les missions qui restent clairement d actualit existaient de longtemps au catalogue contr ler une zone tendre une embuscade r agir un incident r duire une r sistance isol e couvrir On peut aussi r actualiser un catalogue r cent boucler une zone fouiller On peut peut tre tudier la tactique sans tudier de missions en tant que telles En revanche on ne peut pratiquer la tactique sans choisir un terrain un adversaire et une mission Choisir l
101. haque exercice Ici le v cu de ceux ayant particip l exercice pr c dent sert directement l exercice en cours ce qui Soit dit en passant est assez proche de la r alit op rationnelle La s rie suivante a t jou e au 3 RD Stetten en 1995 1996 raison d un J N toutes les six semaines environ Le con texte tait classique 6L lt 0102 3440190 0 oN JNDILIVL ANRILIOQ 044 0102 3U40190 02 oN FNDLLIVL ANRILIOQ ASTERIX 1 e Pr sentation du PC d ploiement g ographie e MEDO du GTIA pr sentation th orique e Application un cas concret simple le GTIA fait mouvement en autonome en zone d ins curit e Produits ordres d orientation ordre initial ordres annexes mouvement briefings e Tranche B participation en tant que membres du PC sur niveau puis d ri vation leur niveau ordres d clin s et briefing retour e Environnement peloton PC soutien peloton transmissions drill SCDG SITREP ASTERIX 2 e Partant de la situation pr c dente rappels de proc dure permet d ins rer plus facilement les nouveaux dans l exercice e Cas concret volution de la situation pr c dente Le mouvement tudi l exercice pr c dent est interrompu pour faire face une menace inopin e d o r articulation changement d orienta tion e Produits ordres d orientation ordres en cours d action e Tranche B et environnement
102. haque niveau de responsabilit ne cor respond qu un seul niveau de comman dement chaque cadre espace temps d fini d une man uvre correspond sauf cas particulier un chelon de comman dement unique L intention garantit ain si la coh rence du commandement par une r f rence unique l intention du niveau sup rieur et in fine l tat final recherch Enfin le principe de continuit et de per manence du commandement ne souffre pas d am nagements D une part tout chef doit disposer d un suppl ant D autre part le maintien son poste dans la dur e d un chef assurant des responsabilit s importantes demeure un juste compromis entre l imp ratif de succ s de la mission et la contrainte li e l usure dans la fonction La pl nitude des principes pr c dents n existe cependant que si chaque niveau de commandement b n ficie de la liber t d action indispensable la bonne ex cution de la mission re ue mettant en valeur subsidiarit et d centralisation SA cet effet il s agit de rechercher l effi cacit optimale en recourant l initiative des chelons subordonn s qui doit alors tre modul e par un contr le base de compte rendu tout en vitant pour le chef l cueil de s immiscer dans la conduite de l chelon subordonn Un dialogue de commandement aussi bien interne qu externe s av amp re de ce fait indispensable mais il exclut toute d ci si
103. ible propos du r le mais aussi du style employ par le contingent L action de ce dernier privil gie louverture mais sans na vet afin de tenter de com prendre et d tre accept sans tomber ni dans l indiff rence ni dans le senti mentalisme Rechercher la r versibilit gr ce une pr paration rigoureuse des missions Il faut ne pas tre per u comme une force d occupation ne pas se com porter en terrain conquis contr ler sans humilier faire preuve de discer nement mais tre capable de changer de posture rapidement pour r agir une volution soudaine de la situation Le chef veille ne pas perdre la face ni la faire perdre aux protagonistes Agir sur le rythme de l unit Le chef doit concilier le maintien en condition des entit s subordonn es la pr sen ce ou l action effective et le maintien des savoir faire imm diatement n ces saires l op ration Prot gerses entit s sans que cela soit un but en soi Sans tre une finalit la s curit du contingent est un l ment cl de la libert d action et de la pr servation du potentiel et donc un souci constant du commandement Toutefois il convient d viter tout exc s qui reviendrait soit s interdire des actions pourtant n cessaires soit distraire trop de moyens au d triment des missions premi res Chacun sa place Le chef s appuie sur la cha ne de commandement immuable CDC CDU malgr l
104. id r e comme une bataille vraiment moderne avec contr le radio et r seaux de communications du moins du c t allemand il n en demeure pas moins que les Allemands n ont pas remport la victoire Et l arm e qui les battit continua utiliser des fanions et des s maphores pour l exercice du commandement jusque dans la derni re d cennie du deuxi me mill naire Et Alam el Halfa ainsi que lors des batailles d El Alamein le conflit dans toute son ampleur et son cort ge de destructions se d roula dans un espace de bataille curieusement restreint limit au nord par la M diterran e et au sud par l infranchissable mer de sable de la D pression du Qatar Il s est produit de nombreuses r volutions dans les affaires militaires tout au long de l histoire de la guerre Les inventions telles que celle de la roue l utilisation de la poudre les diverses avanc es dans le domaine de la m tallurgie les radio t l communications et la fission nucl aire peuvent toutes tre consid r es comme des innovations qui ont chang la face de la guerre de fa on d finitive Cependant on pourrait aussi affirmer que la base conceptuelle des batailles est caract ris e par des constantes plus que par des changements m mes finalit s mani res de proc der semblables moyens peu diff rents Comme le montre l exemple de Clausewitz cit pr c demment rien ne change des conclusions tr s semblables peuvent
105. ient r f rence au but atteindre par le joueur application de la doctrine s op rant par des cas concrets sur la carte et sur le terrain l objectif recherch n tant pas de faire apprendre par c ur et restituer des sch mas mais de former le jugement des stagiaires Maillard aimait r p ter Habituez vous r fl chir avec m thode dans son cours de 1886 Maillard crit faut avoir un but il faut avoir un plan Avoir un but c est vouloir quelque chose et savoir ce que lon veut c est avoir une pens e militaire qui pr side l action Avoir un plan c est d terminer les moyens d ex cuter c est dire prendre des dispositions Foch am liorera cet enseignement en l axant ouvertement sur le but recherch son fameux de quoi s agit il On dirait aujourd hui la recherche de l effet majeur Pour Foch il s agit d avoir toujours en vue la mission qui r sulte soit de l ordre re u soit de la place qu on occupe par rapport la masse de man uvre mission qui peut varier au cours de l action ou que la conduite de l ennemi peut modifier En 1902 agr par Lanrezac commandant en second de l Ecole le cours de pr paration l preuve tactique propose un processus de raisonnement qui porte sur l tude du but a atteindre et des moyens a y consentir En 1913 enfin un texte r glementaire codifie les donn es qui doivent servir de base aux
106. ifiait que la comp tence d un chef consistait interpr ter les nuances et les subtilit s inh rentes ce qui aurait pu presque ressembler un sc nario pour une pi ce de th tre puis transmettre ces d tails ses subordonn s L invention du t l graphe constitua la premi re tape dans l automatisation de ce processus m me si les lignes filaires fixes n taient pas imm diatement adapt es au commandement tactique dans une guerre de man uvre Ce fut l invention des communications radio qui acc l ra d une part la capacit des troupes op rer de concert avec d autres l ments de la force et d autre part celle des chefs mieux orchestrer la disposition g n rale des diff rentes composantes de leurs forces On peut affirmer que cela permit le changement consistant passer de forces interarmes op rant en appui imm diat ou rapproch une mani re de conduire les op rations distance partir de divers endroits loign s mais de fa on synchronis e Il est toutefois vrai que m me l apparition au cours de la Seconde Guerre Mondiale du moteur combustion interne de la possibilit de d ploiement strat gique par voie ferr e ou de la radiot l graphie n a pas fondamentalement modifi la conduite des op rations Les convois logistiques soutenant l op ration BARBAROSSA furent par exemple en grande partie assur s en utilisant des chevaux Les Landsers de la Wehrmacht en Russie
107. il juridique une aide au commandement Hyper influence La guerre des perceptions et des volont s ommalre 3 4 7 7 8 10 11 12 13 14 15 16 17 22 23 24 25 28 29 32 33 35 36 37 38 46 47 51 52 53 54 56 57 58 59 60 61 65 u AU di wl SA ans un petit ouvrage publi en 20091 le g n ral Dominique de la Motte retrace d une plume alerte et sans fard sa vie de chef d un commando de partisans engag dans la guerre des postes dans la Cochinchine de 1951 1952 celle d un lieutenant tour tour ou simultan ment commandant d une unit de combat chef de village juge de paix juge aux arm es pr teur sans gages J en recommande vivement la lecture nos jeunes officiers titre d illustration d oeuvres plus th oriques et des r glements de doctrine qu ils doivent imp rativement conna tre Ce t moignage d intelligence des hommes du terrain et des situations ancr dans un socle de convictions d une rectitude in branlable me semble embl matique des dispositions d esprit souhaitables pour un chef en op rations tant galement la finalit de l action men e par le lieutenant de la Motte il y a 60 ans reste d actualit conqu rir et conserver les populations enjeux et acteurs majeurs des conflits ien s r les engagements du 21 si cle se m nent dans d autres contextes Si la n cessit de conduire une man uvre globale n est pas fondamen
108. ill for a commander lay in interpreting the underlying nuances and subtleties inherent in what might almost have appeared to be a stage managed scenario and then conveying this detail to subordinates The invention of the telegraph was the first stage in automating this process albeit fixed landlines were not immediately suitable for tactical command during a war of manoeuvre It was the invention of radio communications that hastened the ability of troops to operate in concert with other force elements and for commanders to orchestrate better the overall disposition of the various parts of their forces This could be said to have permitted a change from combined arms Operating in immediate or intimate support to a more dispersed and remotely synchronized manner of operations And it could be argued that even with the introduction of the internal combustion engine strategic deployment via railway and radio telegraphy in the Second World War that operations still obeyed similar demands Logistic convoys supporting Operation BARBAROSSA were largely horse drawn Wehrmacht Landsers in Russia still largely marched L 0102 3440190 07 oN INDLLIVL ANRILIOQ ct 0102 1440190 02 oN INDLLIVL ANRALIOQ marchaient tr s souvent l ennemi pied et en colonnes comme l avaient fait leurs anc tres prussiens hessiens et hanovriens pour se rendre Quatre Bras et plus tard Waterloo Si la bataille de Koursk peut tre cons
109. illeure garantie pour tra vailler en confiance Dans ce domaine galement la relation personnalis e entre les chefs s av re la meilleure assurance de succ s Le COMANFOR doit y consentir du temps au moins initialement pour instaurer une rela tion saine EZ 0102 3440190 02 oN FNDLIIVL ANRILIOQ 1774 0102 3440190 07 oN INDLLIVL ANRILIOQ La dimension globale du commandement gt La conception et la mise en uvre de la man uvre civilo militaire En charge de la man uvre civilo mili taire au moins dans sa zone de res ponsabilit le COMANFOR assume un commandement impr gn d une dimension politique et diplomatique Outre la n cessaire pr paration que cela implique il doit aussi int grer cet aspect dans sa r flexion et la concep tion de sa man uvre L encore les relations tablir avec la composante civile dont l ambassadeur s av rent primordiales dans l efficacit du dis positif et la coh rence des effets recher ch s Au c ur de l instabilit le COMANFOR est l acteur majeur de la man uvre civilo militaire d veloppe ment gouvernance gt La conception et la mise en uvre de la man uvre d influence Le COMANFOR d tient la cl de la man uvre d influence Toutes les op rations actuelles et futures quelque soit leur nature sont et seront des guerres de perception parce que nous sommes dans des conflits au sein de la population et dans un monde hyper m diatis o
110. imites inh rentes au processus lui m me dans l tat de l art du moment et dans son d veloppement dans nos rangs et au nombre desquelles on peut citer Les informations ne sont pas toujours fiables mise jour ni compl tes quid du moral des troupes d ven tuelles tensions humaines De la m t o Quelle est l actualit de la situation ennemie Un cran ne dit pas tout 64 0102 3U40190 02 oN FNDLIIVL ANRIL9OG OL lt 0102 3440190 02 oN FNDLLIVL ANRILIOQ Le temps se contracte la tentation peut se faire jour d enchainer trop vite les actions sans respiration r arti culation fatigue contraintes logis tiques mais l espace lui se dilate la logistique doit toujours suivre et les l ments plus isol s sont d autant plus vuln rables La NEB est fragile il s agit de la fragilit intrins que des syst mes d information et dans une moindre mesure de communication de leur s curit de la d pendance des chefs vis vis de quelques sp cialistes tech niques l expertise incontournable La NEB ne souffre pas la non NEB l interop rabilit entre deux unit s num ris es un degr diff rent sera difficile car les proc dures d grad es peuvent tre totalement oubli es La subsidiarit enfin peut tre mise mal Il s agit la d une question latente qui refait surface de temps autre avec dans le paysage quelques consid rations qui l
111. ion zum Dr Ing in der Professur f r Maschinenelemente und Technische Logistik an der Helmut Schmidt Universit t Universit t der Bundeswehr Hamburg und der University of Washington Seattle Washington State USA von 10 2005 bis 12 2008 Seit 01 2009 Projektmanager Konzeptionelle Entwicklung und internationale Standardisierung von F hrungsgrunds tzen insbesondere f r Operationen zur Stabilisierung im Heeresamt 1 3 K ln L 7 lt q 0107 F440190 02 oN INDLIIVL ANRILIOQ 974 0102 1440190 02 oN 20011 ANRALIOQ Commandement et mission est le principe de commandement essentiel au sein des forces terrestres allemandes IL conf re aux subordonnes une certaine libert d action lors de l ex cution de la mission en ce sens que la mission r gle uniquement ce qui doit tre fait mais non comment quelque chose doit tre ex cut Commandement et mission autrefois appel Auftragstaktik trouve son origine dans l histoire et les sciences sociales de l Allemagne du 19 me si cle En 1806 apr s les d faites prussiennes de l na et d Auerstadt face aux troupes fran aises la n cessit d une r forme de l arm e de terre et donc de l instruction de l infanterie s est impos e D j avant 1806 la vieillissante arm e prussienne tait en effet critiqu e par certains officiers progressistes Apr s que les Prussiens eurent chou face aux troupes napol oniennes en menant le pays la d b
112. ionalit Cet infl chissement est aujourd hui clairement mis en valeur dans les travaux sur la num risation NCi6 puis NC1 IL gommera une bonne part des limites expos es plus haut et avec elles un autre cueil tenace telle qu elle est permise par les outils actuels la NEB n cessite un investissement certain pour tenir ses promesses En effet de b n fique qu elle devrait tre la NEB devient inutile voire nuisible si sur le terrain elle est consommatrice de temps et d nergie voire simplement de volume dans les v hicules C est pourquoi maintenue seulement malgr les priorit s nonc es en parall le des axes fondamentaux de la formation de l instruction et de l entra nement tactiques elle sera subie voire contrariee Cela peut commander d inflechir un temps le formatage ou le d roulement de certains rendez vous de pr paration op rationnelle peut tre de diff rer la projection des unit s encore imparfaitement en possession de leurs savoir faire usuels totalement impr gn s de NEB Une premi re avanc e consisterait d j a former davantage au plan NEB les personnels vou s prononcer les analyses apr s action des exercices Leffort de simplification qui accompagne les travaux de r alisation des futurs SIOC permet d tre optimiste sur attenuation de ces difficult s et lon devrait assister dans quelques ann es une v ritable fluidification des op rations et a l accroissement voulu
113. isageait que les grandes unit s am ricaines puis sent tre r parties au sein des arm es fran aises ce qui en outre pr sentait l avantage de r der leurs tats majors encore peu exp riment s FOCH arbitra en faveur de PERSHING au nom de la solidarit inter alli e De m me en automne alors que l offensive am ricaine en Argonne pi tine et d montre l inexp rience de la jeune arm e am ricaine CLEMENCEAU constatant cet chec presse FOCH d en obtenir sa rel ve ce qui aurait t coup s r source d une grave crise inter alli e FOCH s y oppose avec vigueur et stoppe m me l offensive de GOURAUD sur son flanc gauche offensive qui ne sera relanc e que lorsque l arm e am ricai ne sera remise en ordre Cette mansu tude de FOCH vis a vis de PERSHING indisposa particuli rement CLEMENCEAU et les relations entre les deux Fran ais s en ressentirent A contrario avec PETAIN les relations seront celles d un chef un subordonn En juin observant que le commandant en chef fran ais n est pas enclin pr parer les contre attaques qu il projette mais qu il envisage m me de raccourcir son front4 FOCH rapproche son PC de Provins o est d ploy celui de PETAIN et chaque matin durant trois semaines WEYGAND se rend au GQG fran ais v rifier que son homologue le major g n ral des arm es fran aises se plie bien aux ordres de FOCH Par ailleurs consi d rant que le g n ral ANTHOINE
114. l objet d une d claration aupr s de la CNIL enregistr e sous le n 732939 Le droit d acc s et de rectification s effectue aupr s du CDEF Centre de Doctrine d Emploi des Forces 1 place Joffre Case 53 75700 PARIS SP 07 Web www cdef terre defense gouv fr Mel pub dad cdef terre net defense gouv fr Editorial Commander en op rations Intelligence de l art et science de la pr paration Doctrine Les fondements du commandement volutions et invariants L accompagnement doctrinal de la num risation de l espace de bataille NEB Les principes du continuum de formation des officiers L entrainement des commandants d unit aux op rations au CENTAC et au CENZUB L aguerrissement dans les centres une n cessit pour l entra nement des chefs La formation tactique des cadres en r giment T moignages Le chef en op rations Le chef tactique en op ration donneur de sens l action et aux ordres Commander un SGTIA en Afghanistan Les valeurs Une lecture critique pour aller un peu plus loin Quelques r flexions sur le commandement en op rations International Le nouveau visage du commandement sur le champ de bataille The changing face of command in war F hren mit auftrag Commandement et mission Histoire Le Mar chal Foch et le commandement inter alli Deux si cles de commandement la fran aise R flexions N oublions pas l ALAT en Zone Urbaine Le conse
115. laborer ses d cisions aussit t que l tat major aura collationn les donn es n cessaires une repr sentation globale On pourrait exprimer ceci par la formule au del de la ligne de vue les communications et l intuition pouvant maintenant tre g n r s et d velopp s distance Il pourra prendre des d cisions qui changeront le paysage de mani re dynamique presque de la m me mani re qu un artiste modifie la fa on dont il repr sente les choses dans son uvre Il pourra v ritablement s parer l exercice du commandement du contr le op rationnel car il pourra communiquer avec son chef d tat major en temps quasi r el le chef d tat major exer ant en son nom la responsabilit du contr le op rationnel au sein de l tat major de l unit ou de la formation concern e Et le dispositif qui permet de communiquer ne sera pas constitu d une image labor e partir d un laborieux recueil de propos verbaux mais au contraire d une repr sentation plastique de ce qui se passe S ere du num rique et de l espace a apport des f the digitized and space age have brought any differences and if they are to apply and to be developed in the future then the vital differences perhaps largely reside in those capabilities that enable freedom of action to one commander and constrain that available to his adversary The first aspect of freedom of action is that the commander of the future i
116. les conflits de contre r bellion modernes peut conduire a une perception erron e de la r alit S il faut s appuyer sur une vraie culture militaire et des bases thiques solides pour conserver en toutes circonstances une attitude en accord avec nos principes il est aussi n cessaire de ne pas rester prisonnier de sch mas de pens es ou de doctrines particuliers Seule la r flexion personnelle nourrie de ses connaissances et confront e aux r alit s du moment est de nature a accoucher de solutions adapt es efficaces forcement volutives La strat gie centr e sur les op rations d information mise en uvre par la brigade La Fayette r pond cette logique par la lecture propre des th ories contre insurrectionnelles qu elle propose Elle vise en se concentrant sur la population et en l influen ant pour la sortir des griffes des rebelles a offrir aux Afghans de bonne volont la possibilit de reprendre l initiative dans un contexte apais sans les rendre n anmoins d pendants de notre pr sence Cette m thode invite toutefois la prudence tant la complexit de l environnement et ses contraintes demandent de manipuler l influence avec humilit et circonspection Elle constitue cependant les bases d une approche encore plus globale bas e sur l influence ou hyper influence pour appr hender de nos jours la contre r bellion en territoire souverain Ce concept pour lequel intervention de la force s in
117. lques reflexions sur le commandement en op rations GENERAL DE CORPS D ARMEE 2 SECTION J G SALVAN 9C lt 0102 3440190 02 oN AND LLIVI ANRILIOQ ue dire aux cadres d aujourd hui J ai eu la chance de commander en situation op rationnelle trois sections de combat deux compagnies un groupement dont lossature tait form e par mon r giment le 3 RPIMa Ma premi re r flexion est que l instruction re ue Co tquidan et en cole d application comme les reglements de mon Epoque etaient bien adaptes aux problemes qu un jeune officier pouvait avoir a resoudre le feu tue on ne peut vaincre sans tre renseigne et sans chercher a comprendre comment raisonne et manceuvre Uadversaire on ne peut avancer sous les tirs adverses sans tre appuy il faut fixer et deborder pour r duire les r sistances une bonne unit de combat sait et veut se battre la nuit tout chef doit conomiser La vie de ses subordonn s De toute vidence un ordre g n ral comme celui de JOFFRE le 6 septembre 1914 une troupe qui ne peut plus avancer devra co te que co te garder le terrain conquis et se faire tuer sur place plut t que de reculer tait et doit rester exceptionnel Car de mes lectures pendant mes ann es de formation j avais retenu deux maximes d abord ARDANT du PICQ L homme va au combat pour la victoire et non pour la mort Ensuite l
118. lure les grandes Shuras avec les autorit s locales Sources de renseignements et vecteurs d int gration de notre force au sein de la population ces r unions permettent au chef militaire d inscri re son action dans le cadre de la strat gie que repr sente l adh sion de la population au gouvernement afghan C est bien cette population qui d cidera du sort de ce conflit en aidant ou pas les insurg s reprendre le pouvoir Toutes ces op rations s int grent ainsi dans notre mission premi re qui est de contr ler la zone de responsabilit et d y accro tre la s curit Cette volont de patrouiller quotidiennement impose un rythme soutenu Sauf op ration GTIA les sections enchainent en permanence 4 jours de garde 4 jours de QRF et 4 jours de patrouilles i En age E u en 3 Les op rations Toute op ration quelle qu elle soit doit tre cibl e contribuer la r ali sation de notre mission tout en co nomisant nos moyens et nos forces La n cessit d une r ussite concr te est donc une condition imp rative quine peut tre garantie que par l acquisition d un renseignement fiable 31 Le renseignement la fois d clencheur et prolongement d une op ration le renseignement doit tre une recherche obsessionnelle du commandant de SGTIA Il doit savoir conna tre dans le d tail son ennemi son environnement politique et ses alli s afin d tablir les bases de son rai
119. major g n ral est l me damn e de PETAIN qui l entretient dans son pessimisme FOCH en obtient sa rel ve et son remplacement par BUAT plus acquis ses conceptions Ces frictions et ce commandement r nes courtes du GQG fran ais par FOCH seront la source des rela tions tendues ou opt entretenues apr s la guerre les maisons FOCH et PETAIN Le 18 juillet PETAIN d commande une nouvelle offensive MAN GIN pour utiliser cette arm e au colmatage de la br che cr e par LUDENDORFF au sud de la Marne En une heure FOCH annu le l ordre du G Q G fran ais confirme l action de MANGIN et actionne lui m me directement FAYOLLE commandant le G A R 5 Que retenir de cette premiere exp rience de commandement inter alli l enseignement majeur r side dans le respect des alli s et de leurs int r ts nationaux M me si FOCH ne disposait pas d un tat major multinational ila tou jours plac la gestion de ces int r ts au premier chef de ses pr occupations dus sent ils aller l encontre d imp ratifs op rationnels imm diats Ce constat et cette m me approche se retrouveront exactement dans les m mes termes moins de vingt ans plus tard lorsqu EISENHOWER commande ra les forces alli es en Europe Pour les m mes raisons BRAD LEY s estimera toujours l s par rapport MONTGOMERY notam ment lorsque les priorit s logistiques de la coalition alli e seront attribu es ce der
120. mate grasp of ground reality This group are likely to be his key 7 advisers offensive support aviation engineer logistics ops plans and his G6 POLAD CIMIC 10 OPLAW and others may be included Each of these staff branches will be contained in one or two vehicles the whole may need a troop platoon sized protection detachment including CBRN and AD GA 0102 1440190 0c oN INDLLIVL ANINLIOG UK MOD IMAGES 97 0102 3UE0190 02 oN JINOILIVL ANRILIOQ insi tant que les hommes seront impliqu s dans des activit s guerri res le commandement sera de nature personnelle Il sera exerc en tant que tel par un chef qui d cidera de se rendre l avant de l espace de bataille uniquement s il d sire percevoir la situation en temps r el ou encore donner l exemple Cette d cision laidera former des jugements de premi re main afin de faciliter sa d cision et valuer les options propos es par son EM Celui ci son tour fusionnera le plus large ventail possible de donn es pour affiner travers toutes ses composantes la representation globale Cette derni re sera transmise sous la forme d un assemblage multimedia de moyens visuels graphiques audio et textuels Ladite representation sera en permanence referencee et mise a jour par un eEchange permanent de l information en fait par la mise en r seau des communications Le commandement restera un acte personnel qu on pourra toutefois s parer du
121. mblage deconcertant de donn es tabli par son tat maijor La mission des membres de l tat major est de d finir l valuation tactique de fa on aussi logique et simple que possible Leur capacit effectuer correctement cette t che d pendra probablement de leur niveau de formation et d entra nement en tant qu officiers d tat major et de l efficacit dont a fait preuve leur chef les entra ner anticiper ses directives et comprendre son processus de r flexion litt ralement tre pr sents dans son esprit De tout l tat major c est le chef d tat major qui doit tre le plus apte et le plus talentueux lire les id es de son chef et devenir par consequent incarnation de son intention Quant au chef il ressemble presque un juge Il utilise la fois son exp rience et sa connaissance pour d abord soupeser les donn es contradictoires d une situation arriver ensuite la bonne decision qui parfois ne peut tre qu une reduction au maximum des risques existants et finalement apr s une analyse d taill e tirer les conclusions qui s imposent C est cette d cision qu il va communiquer comme tant son intention cette derni re devenant le mot d ordre de tous ses subordonnes The Changing Face of Command in War MAJOR GENERAL GB P ers HANKINSON LWDG Brigadier Hankinson was commissioned into the 17 21 Lancers in April 1984 His military experience includes some nine o
122. ment souvent isole au sein de structures inhabituelles et ad hoc il repr sente une cible de choix pour des adversaires irr guliers potentiels ou av r s il est le premier recours pour les subordonn s plac s en situations d licates ADC CHESNEAU SIRPA Terre taire et les buts des op rations semblent parfois flous Les objectifs simultan ment militaires politiques conomiques sociaux et humains s enchev trent Les limites entre les niveaux strat gique op ratif et tactique s estompent Les adver saires potentiels ou av r s notam ment irr guliers agissent avec aisance et impunit dans les champs physiques et immat riels S ils n h sitent pas lar gir le th tre de la confrontation en par ticulier l aide des moyens de commu nication leur univers mental motivation objectifs lignes de force est difficile appr hender En conception les op ra tions requi rent donc une approche globale et sur le terrain une grande finesse d ex cution environnement politico mili Cette exigence est exacerb e par la dimension le plus souvent urbaine des engagements qui contraignent a vo luer au Sein de la population sous une IL doit donc donner du sens a l action comme aux ordres a F Er PEUT T m i SIE i sake x a e EE Ge o u s 8 WT Tri E m e pression m diatique constante dans un cadre thique et sociologiquet fort La co
123. ment feinter une attaque OBELIX 6 e La contre reconnaissance CDU e Th me de l apr s midi Groupe 1 Le SGTIA m ne des actions de contre reco Groupe 2 La reco adverse cherche acqu rir le GTIA OBELIX 7 e l ennemi Niveau 2 et 3 CDU EAS e Th me de l apr s midi Groupe 1 Le SGTIA en d placement face N2 Groupe 2 Le SGTIA en stationnement face N2 OBELIX 8 e RETEX d un CDU revenant d OPEX IFOR Cas particulier OBELIX LOGISTIQUE ll faut tre tr s directif sur cet exercice d exp rience le plus appr ci de tous et notamment des jeunes officiers et des sous officiers car le plus concret ll est placer en septembre ou octobre car il est directement utile tous et notam ment pour les examens comme le BSTAT Le CDU UCL et le chef BML ainsi que le commissaire et le m decin chef sont troitement associ s Les pr sentations du matin sont r par tir entre chefs de service et commandant d UCL Les sujets traiter sont Les principes g n raux de logistique Le GTIA au sens logistique effectif nombre de v hicules besoins en rav itaillement Les cha nes RAV MEC SAN SH du groupement de soutien logistique GSL au consommateur Le d ploiement du TC2 et du TC1 La bascule du TC2 L apr amp s midi est consacr e une sorte de yoyo logistique ll s agit de faire circuler toute la classe travers toutes les cha nes du G
124. n a t tout autrement de la seconde o la composante a rocombat tait totalement absente que ce soit dans le th me visuellement et dans le discours Or le but de ces pr sentations est bien de marquer les esprits de nos futurs chefs au combat en leur offrant des images fortes qui synth tisent et illustrent la formation qui leur a t dispens e Que risquent ils donc d avoir retenu de ces deux d monstrations dont l une d entre elle mettait bien des h licopt res en jeu mais l autre non Je crains tout simplement qu ils pourraient avoir retenu que les h licopt res n ont pas leur place dans l engagement en zone urbaine Quelle ne fut pas d ailleurs ma surprise en discutant avec quelques uns d entre eux d apprendre que c est ce qu ils avaient cru comprendre lors de leur ann e d application Il est fort dommageable pour la pleine efficience de la man uvre de constater que les TTA 9802 additif de 2007 et ALAT 30 0113 ne sont malheureusement pas encore suffisamment connus voire ignor s Sans vouloir rappeler ce que chacun pourra trouver dans ces documents je souhaite cependant redire que h licopt re poss de des qualit s intrins amp ques et des capacit s qui permettent d apporter beaucoup la man uvre du SGTIA Je citerai seulement observations le commandement le tir7 ou encore tout simplement son effet dissuasif Bien s r il ne doit pas tre employ n impor
125. n a t jug e inacceptable par le gouvernement britannique pour une raison fondamentale et incontes table c tait l honneur du Royaume Uni qui tait en jeu C tait une question d honneur De l honneur Le mot est dit Il constitue le c ur de notre r flexion car il se trouve non seulement la convergence des valeurs individuelles et collectives mais aussi leur sommet On le d finit g n ralement comme le sentiment que l on a de sa dignit morale il touche donc la fois la dignit et la moralit c est dire ce que nous avons de plus sensible et de plus pr cieux c est pour cela qu il est au sommet de nos valeurs individuelles Par ailleurs il concerne aussi le pays car chaque nation poss de sa propre fiert et n h site pas recourir la force lorsque sa dignit est bafou e c est dire lorsque l on entre dans le domaine de Pinacceptable L honneur consti tue bien le c ur et le point ultime de nos valeurs qu elles soient indivi duelles ou collectives Et l on peut observer que tout le monde est concern homme ou nation ou plut t que nul ne peut se dire exclu les jeunes comme les vieux les riches comme les pauvres les puissants comme les faibles les vainqueurs comme les vaincus La phrase de Francois 1 prend alors toute sa dimension Tout est perdu fors l honneur GC 0102 3440190 02 oN FNDLLIVL ANRILIOQ Que
126. n contexte op rationnel o l on ne demande plus aux militaires d tre seu lement de simples ex cutants mais aussi de comprendre les situations et de r agir parfois de mani re plus auto nome Les unit s doivent alors non seulement savoir mais aussi comprendre et s adapter Vis vis de la pr paration et de entra nement des chefs le milieu mon tagneux est un cadre g ographique et climatique particuli rement exigeant Il permet la pr paration physique et psy chologique au combat en exigeant des efforts permettant d ac cro tre la rusticit l endurance et la r sistance a la fatigue imposant de s engager moralement et de d velopper sa volont renfor ant l esprit d quipe en susci tant le souci du subordonn ou du camarade tant une cole unique de comman dement o comme dans les situations op rationnelles la d cision du chef peut engager la vie du d tachement restant enfin une cole privil gi e de la prise de risque ma tris e La formation tactique des cadres en r giment G N RAL DE BRIGADE MICHEL YAKOVLEFF COMMANDANT LA 7 ME BRIGADE BLIND E a formation tactique des cadres est une n cessit admise par tous Le pr sent article propose un format complet et r aliste dans la mesure o il a t appliqu int gralement dans un r giment d appeles et partiellement dans un r giment engag en OPEX Ce format est applicable de
127. ncentration d acteurs en un espa ce r duit g n re une contraction du temps Les v nements se succ dent un rythme intense sans transition vidente g n rant une situation en volution constante souvent impr vi sible Surabondante l information doit tre travaill e mais il est souvent diffi cile de lui donner du sens l intention de l adversaire potentiel ou av r est dilu e dans des v nements dont la vari t et le nombre contribuent a faire porter la confusion sur le d roulement des actions Enfin nos contingents issus d une g n ration prompte aux interrogations s articu lent en unit s de circonstances aux traditions aux modes d action et de conception divers Dans ces circonstances le chef doit se projeter dans un r f rentiel sup rieur multidimensionnel d passant celui du seul combat facilitant la gestion des interactions il doit aussi esquisser une int gration dans une vision globale des actions militaires mener Il doit donc donner du sens l action comme aux ordres ee m Lee x ae GU SE i gt i SES A Den ee A EZ al l Get F a iis i Se m GZ 0102 3U40190 02 oN FNDLIIVL ANINLIOG 9Z lt q 0102 3440190 02 oN FNOILIVI ANRILIOQ SIRPA TERRE des la phase de pr paration en f d rant unit s et individus par une id e forte Engagement inopin except le chef a le temps de conduire la pr paration de ses unit s C est une co
128. ndition n cessaire mais non suffisante du suc c s de l op ration Concr tement le chef con oit la mise en condition pour la projection MCP en s appuyant sur une action de benchmarking aupr s d unit s ayant d j particip l op ration compl t e par la collecte de documents de r f rence et par une reconnaissance de th tre Fort de ce retour d exp rience la conception de la pr paration s articule autour de trois grands th mes e La connaissance culturelle du th tre d engagement En ce domaine la premi re appr ciation de situation est d terminante Il faut identifier et discriminer les acteurs et comprendre autant que possible leurs int r ts et attitudes Cette analyse doit tre rapport e au r le de la Force l es prit de la mission l intention de l chelon sup rieur au terrain et au dispositif associ Le chef fait alors travailler son GTIA sur les savoir fai re et savoir tre fondamentaux ma triser avant projection et construit des exercices de pr paration Ils ap puie notamment sur la pratique de la r p tition de man uvre rehear sal Le centre des op rations CO travaille ma triser les proc dures pour une fois sur le th tre se concentrer rapidement sur le fond Enfin les fondements culturels du pays dans lequel se d roule l op ration sont enseign s tous afin d viter tout cart de comportement La disposition intellectu
129. ne formation d cen tralis e permet de d velopper les connaissances propres aux domaines concern s4 en int grant la probl ma tique dans le cadre plus large de l inter armes Enfin le cours sup rieur d tat major quasi exclusivement orient vers l enseignement de la tactique consacre 75 de son volume horaire ce registre L effort est port sur les niveaux 3 et 2 division centr autour de 2 modules intervention et stabilisation 1 Education et entrainement physiques militaires et sportifs 2 CENTAC et CENZUB 3 Groupement tactique interarmes 4 Logistique syst mes d information et de commu nication renseignement administration es coles assument r solument l importante responsabilit de former les chefs dont les forces terrestres ont et auront besoin dans tous les types d engagement d crits par le contrat op rationnel A cette fin elles marquent un effort cons quent sur l acquisition des comp tences fondamentales notamment tactiques qui permettent aux officiers de commander dans des conditions toujours plus complexes Elles s acquittent de cette mission tout en s inscrivant dans le processus de transformation qui affecte l ensemble de l arm e de Terre Mais c est dans le cadre de l instruction collective conduite dans les unit s et au cours des mises en condition avant projection que se consolide la capacit du chef remplir son r le op rationnel Il doit donc exis
130. ni re appropri e et efficace Une intention claire et cise l e du chef diminuera donc d autant la part d incertitude dans les d cisions de ses subordonn s Les op rations de stabilisation privile gient l approche indirecte dans le cadre de la man uvre globale C est dans ce cadre que le commandement par objec tif permet d accorder la primeur de l es prit sur la lettre sans pour autant qu il y ait exclusivit Les principes du commandement Les principes de commandement mis en exergue infra d coulent du recours lin tention du chef concr tis s par son effet majeur Ils concourent renforcer la coh rence dans la conception la conduite et le contr le de l ex amp cution de la mission re ue tout en confortant chaque che lon subordonn dans son r le ils contri buent enfin pr server la libert d ac tion du chef Le principe de simplicit s applique non seulement la r daction et la diffusion des ordres mais aussi leur processus d laboration Il permet ainsi de r dui re les d lais dans un but d efficacit Il doit non seulement d terminer le juste quilibre dans l organisation du com mandement entre des structures verti cales plus formelles et contraignantes et d autres en r teau plus souples mais galement servir de guide l armement m me de l tat major Le principe d unicit se traduit quant lui sous deux aspects principaux c
131. nier pour une op ration haut risque Market garden laquelle se solda par un cuisant chec Arnhem Il est loisible de se demander si ce mode de commandement facteur de coh sion et partant d efficacit n est pas aujour d hui oubli ou tomb en d su tude quand on constate qu au sein de toute coalition multinationale moderne la pr gnan ce des int r ts nationaux a tendance s estomper face au lea dership de la lead nation qui impose ses buts son organi sation et ses modes de fonctionnement Celle ci sera conduite avec succ s par Mangin le 11 juin GA Maurice SARRAIL 1856 1929 officier general francais qui s est illustr au cours de la 1 re guerre mondiale comme commandant de Ill Arm e puis commandant en chef des arm es alli es d Orient premiere bataille de la Marne exp dition de Salonique Rappele en activit en 1924 il est nomm haut commissaire de la R publique fran aise en Syrie et commandant en chef de l Arm e du Levant pour redresser la situation lors de la r volte des Druzes In Recouly Le m morial de Foch Paris Les ditions de France 1929 Pages 15 24 Le 4 juin P tain remet Foch une note personnelle pr conisant un raccourcissement du front par un repli au nord sur la Somme et l abandon l est de la lorraine Foch n y donne aucune suite d nonce cette man uvre aupr s du gouvernement francais et ordonne la contre attaque Mangin Groupe d arm e
132. nspirer confian ce ses subordonn s plus encore si la situation est critique Il conditionne sa troupe et lui transmet son calme notamment dans les moments diffi ciles perte d hommes Il se rend sur le terrain source d humilit car la conception des ordres s y confronte avec la r alit de leur mise en uvre Dans l urgence il v rifie les rensei gnements obtenus exige un contact direct value ce qu il peut faire dans l imm diat puis court et moyen ter me identifie ce qui peut nuire a son action et recense les moyens mis a dis position 1 Limitation des pertes humaines 2 Celle de conception le centre des op rations celle de l ex cution les unit s l mentaires 3 Une unit est atteinte du syndrome de Stockholm lorsqu elle ne parvient plus discriminer dans le milieu dans lequel elle volue ses adversaires potentiels L adversaire partie de son environnement quotidien finit par tre consid r comme un ami au m me titre que le reste de la population N lors que l organisation du commandement se complexifie et exige des etats majors densifies le role du chef est encore plus fondamental mais connait certaines volutions Certes il exerce un veritable leadership impr gn de la sensibilit locale des enjeux politico militaires Il s interroge sur la pertinence et la port e des actions men es d veloppe chez ses subordonnes la culture de l impr vu Mais prenan
133. nt aux menaces il doit lui aussi tre pr t prendre la part du risque inh rent ses d cisions Ceci restera vrai tant que le combat inclura en soi le danger de trouver la mort et cette attitude est de nature profond ment humaine Le commandement assist par la robotique peut l occasion tre exerc en dehors des limites de l espace de bataille et s il s agit vraiment de robotique cela cessera d tre une fonction de commandement pour tre davantage un certain degr une fonction relevant du contr le La nature tr s fragment e et dispers e de l espace de bataille en fera en effet une fonction caract ristique du futur environnement op rationnel Le chef ne peut pas tre partout et la recherche du centre de gravit de son adversaire sera le plus efficacement men e en ayant un certain recul plut t qu en se trouvant au centre de l engagement Ainsi sa pr sence sera en grande partie ritualis e et prendra un caract re formel expression visible et tangible de sa foi en ses propres d cisions et de sa confiance en ses subordonn s En temps opportun il pourra souhaiter rencontrer physiquement ses subordonn s mais cela deviendra de moins en moins n cessaire la dispersion physique et la fusion lectronique devenant en fait la r gle Un trop grand degr de proximit pourrait presque tre per u comme un Thus the net links him to his subordinate commanders all of whom can take orders and re
134. o en grandeur nature avec les effets des armes remettant ainsi le chef face ses responsabilit s et a la difficult du choix v ritable c ur de son m tier et finalit de l entra nement 1 Les commandants d unit disposent au CENTAC et au CENZUB d un environnement r aliste a travers les moyens qu ils mettent en uvre le terrain l adversaire qui leur est oppose di s aux SGTIA Sous Groupement Tactique InterArmes les centres s at tachent mettre en condition les capitaines commandants qui doivent prendre en compte toutes les composantes de l uni t et int grer la man uvre tous les ren forcements de la m l e et des appuis voi re du soutien pour la partie sant Cette complexit de l environnement interarmes permet donc une r flexion tactique coh rente tout en int grant une forme de complexit par le nombre sup pl mentaire de pions commander ain si que par leur diversit Au CENZUB ce chef interarmes doit int grer le milieu particulier 3 dimensions de la zone urbaine et adapter son dispo sitif cet environnement peu favorable la man uvre Au CENTAG il doit prendre en compte un terrain vari qui a t am nag depuis plusieurs ann es et qui permet de le placer dans des configurations tr s diverses bois d cou verts villages En outre face lui va se d voiler tout un spectre d acteurs g rer ou com battre journalistes ONG r f
135. oit le nom qu on lui donne c est dire celui qui m emp che de remplir ma mission Il y a l ennemi du capitaine et l ennemi du g n ral gt La notion de contr le plus qu en m tropole le chef doit en permanence avoir le souci exacerb du contr le Non pas celui qui annihile la libert d action de ses subordonn s mais celui qui permet de s assurer que l emploi des forces est conforme aux r gles d engagement et d ouverture du feu en particulier au travers des ordres et directives r dig es par son tat major La vie des hommes en d pend gt Les conseillers le chef ne doit pas laisser les conseillers qui lui sont ventuellement adjoint consommer exag r ment son temps ou prendre une place d mesur e Ils ne doi vent en aucune mani re constituer un deuxi me tat major ils ne sont que ses experts dans des domaines sp ci fiques et non des sous chefs ou des adjoints De facon g n rale il est judi cieux de chercher en limiter le nombre autant que faire se peut gt l assistant militaire son r le et sa plus value sont pr pon d rants en op ration Son efficacit r si de dans la relation troite voire intime que le chef cr e et entretient avec lui elle d pend galement du niveau d in formation partag e Outre la mise dis position du COMANFOR d une capacit de r flexion d analyse et de r daction l assistant militaire peut enrichir et nour rir
136. ombat des volont s et des perceptions Les op rations demeurent indispensables mais secondaires destin es soutenir l action principale d influence en la stimulant Vaincre dans un tel environnement et sous de telles contraintes exige une totale ma trise de l outil militaire doubl e d une coordination troite avec les autres acteurs qu ils soient civils ou militaires locaux ou membres d une coalition internationale dans une approche int gr e garante d unit d action d emploi coh rent de ressources forc ment compt es et de convergence des effets Concevoir la man uvre sous le prisme de l influence au profit d une strat gie de pr sence vertueuse ax e sur le bien tre de la population locale repr sente une des approches globales les mieux adapt es pour r pondre au d fi de ce type singulier du conflit Elle offre le double avantage d tre s duisante pour les opinions publiques autant celle qui nous soutient que celle qui nous accueille et de mettre en lumi re par effet de miroir les failles de la r bellion La brigade La Fayette par sa structure organisationnelle in dite et un plan de campagne centr sur les op rations d information s est r v l e tre en la mati re un L9 lt 0102 3U40190 02 oN INDLLIVL ANRALIOQ C9 0102 3U40190 02 oN FNOILIVI ANRILIOQ Lu ce cs 7 laboratoire exp rimental riche d enseignements au regard des r sultats obtenus et des persp
137. omplexe Il est demand au soldat d assumer ses responsabilit s et de prendre les d cisions ad quates particuli rement dans les situations o les r gles d intervention fixent l avance un cadre juridique troit et ou la marge d erreur en raison de l impact souvent strat gique de l action personnelle est faible Dans le contexte actuel le concept Commandement et Mission n est pas antinomique bien au contraire les contraintes qui r duisent la libert d action ont toujours t prises en compte dans le cadre de l valuation de la mission En outre le laps de temps restreint permettant la compagnie ou au peloton de prendre les d cisions est vraiment li au commandement et la mission Ce principe de commandement est devenu un l ment permanent des prescriptions de l OTAN sous le vocable de mission command Dans l Allied Joint Doctrine pour les op rations terrestres AJP 3 2 ce principe de commandement fait l objet d un sous chapitre part 1 ie ROE ou Rules of Engagement entsprechender Handlungsfreiheit gelingt es im komplexen dynamischen Einsatzumfeld unverz glich auf Lageentwicklungen zu reagieren und so die Gunst des Augenblicks zu nutzen anstatt auf Befehle zu warten Aus der dargestellten Entwicklung wird deutlich dass sich das Prinzip F hren mit Auftrag nicht per Befehl installieren lasst Vielmehr ist es das Ergebnis eines langen Prozesses in dem allen milit ris
138. on coll giale puisqu en d finitive le chef d cide seul et assume la responsabilit de la d cision Ce principe innerve toutes les dimensions du commandement y com pris dans un cadre multinational afin de rechercher et garantir l interop rabilit indispensable tout en assurant la pr servation des int r ts nationaux Enfin le principe de proximit insiste sur Lu SG gt 7 le positionnement du chef qui doit avoir en permanence une vision la plus objec tive possible de la situation r elle Ce fai sant il ne doit pas h siter s en assurer lui m me depuis son centre op ration ou si n cessaire en tant physiquement pr sent sur le terrain le d ploiement d un poste de commandement tactique lui per mettant de commander une action parti culi re Les qualit s du chef La complexit li e l environnement actuel des op rations n cessite donc des qualit s particuli res Qualit s fon ci res de l homme bien videmment thique personnelle certainement mais le chef en situation de commandement doit aussi d tenir des qualit s indis pensables parce qu inh rentes l apti tude au commandement Sans pr tendre l exhaustivit certaines peuvent tre mises n anmoins tre mises en exergue Au courage physique il convient d ajou ter la clairvoyance et la solidit des convictions Cette force de caract re peut amener le chef d cider contre lavis de son t
139. or communications force protection and operational balance This is likely to be the optimum location where he can link to his own superiors and at the higher levels be best placed to sense the political realities that will continue to direct his endeavours He will have to exercise the emotional and demonstrative part of his role by deploying out to the field in a small agile and fast moving tactical HQ This is liable to consist of a very small protection detail one or two vehicles or aircraft to bear the complete range of communications bearers and situational feeds and perhaps one or two personal staff These are likely to be relatively junior a staff captain G2 G3 and G1 G4 accompanying a task force commander at any level More experienced and senior arms advisers including his chief of staff are likely to reside back where communications control measures and refining the picture are more vital than pure battle command So long as he can be contacted briefed on Staff decision support products and alerted to what s different he can make timely precise relevant command decisions His COS will in effect be his deputy and his alternate should be the senior of his subordinate manoeuvre commanders It may be necessary to move the key battle staff forward to a Forward HOT which is located within the tactical battlespace if the nature of the conflict demands personal and firsthand exercise of command or an inti
140. organiques Concilier la mission esprit et lettre la sensibilit des chelons sup rieurs attendus et la situation locale S ilne ma trise jamais tout le chef doit pour tant valuer l impact de ses actions avant de les conduire est ce n ces saire Suis je dans l esprit Mon action ne risque t elle pas de provoquer un revirement ou une tension suppl mentaire Ai je identifi et int gr dans ma planification les conditions du suc c s des phases suivantes Distinguer les actions militaires d cisives de celles qui sont relatives la r solution de probl matiques et choisir bon escient les voies et moyens selon le cadre espace temps la lecture et l analyse des v nements et les enjeux du moment Certains choix sont du seul ressort du chef op ration d influen ce exercice de la puissance visualisa tion de nos actions afin de rassurer ou bien convaincre des acteurs illisibilit afin de ne pas tre surpris protection de la Force ou de surprendre Veiller une approche globale coh rente dans son secteur La multiplicit des intervenants impliqu s dans une op ration militaire unit s ACM communi cation soutien renseignement autorit s associ e leurs diff rences de culture de m thode et de perception sont g n ratrices d incoh rence et de discontinuit qui affectent la cr dibilit de l action au moins aux yeux de la population Cela peut conduire des ac
141. ou insurg patrouilles de recherche de renseignement ROHUM C ou de renseignement terrain Ces op ra tions qualifi es parfois de shaping ops sont destin es pr ciser un ren seignement afin d affiner une op ra tion future en apportant des r ponses tactiques ses concepteurs reconnaissance g nie C ED Si ce type d op ration est malheureuse ment la plus co teuse en temps et en moyens humains elle est garante de la pr servation des vies Indispensable au retour d une op ration l ennemi sait que nous retournerons notre base et aura eu le temps de se pr parer les groupes de fantassins form s en chevron clairent les abords de laxe pour tenter d intercepter un ventuel trigger alors que les sapeurs en deuxi me chelon passent l axe au crible de leur d tec teurs m taux QRF tout moment une section peut tre engag e afin d appuyer une autre unit au contact en prise avec un JED ou tout simplement enlis e dans un oued contr le de zone Soutien ANSF et construction de Combat Out Post COP Trois COP ont t construits pendant notre mandant dans la vall e d Alasay afin de permettre l arm e afghane de surveiller les espaces et parcourir les intervalles Op rations CIMIC MEDCAP HA drop Outre les op rations classiques d aide la population distribution de biens et de vivres ainsi que soins m dicaux il faut y inc
142. our bloquer les issues de la vil le pendant que les compagnies effec tueraient les coups de mains sur les suspects la nuit suivante Je m en ouvris discr tement mon capitaine La r ponse fut sans quivoque Laisse tomber ce n est pas notre probl me Et le colonel termina ses ordres par un Pas de question sans appel Le lendemain aux aurores tous ceux qui n avaient pas t rafl s dans la nuit prirent la poudre d escampette Je ne me suis jamais pardonn ma timidit le 27 avril 1958 Nous tions encore l poque du mythe du chef sorte de demi dieu auquel on devait une ob is sance totale perinde ac cadaver Ou commence et ou finit la discipline c est une question qui tarauda la g n ration de mon p re et la mienne Au 8 RIMa le 12 janvier 1961 apr s plusieurs jours d op rations assez pui santes dans le Sud Oranais nous bivouaquions dans le Tammeda en moyenne montagne 2000 m tres d al titude nous n avions plus de rations quand nous rec mes l ordre de rester sur place La neige se mit a tomber L quipement de nos soldats tait som maire pas de v tements grand froid pas de sac de couchage notamment A l aube il y avait pr s de 50 centi m tres de neige et la plupart de mes marsouins n avaient pas ferm l ceil de la nuit Je re us l ordre de me porter d abord vers un col situ a 2200 m tres d altitude puis de redescendre fouille
143. perational tours of duty in Northern Ireland Bosnia Kosovo Cyprus and Iraq He commanded the 2 Royal Tank Regiment during the warfighting phase in Iraq In a subsequent tour of Iraq he was awarded the Legion of Merit by General Petraeus In September 2008 he assumed command of the Land Warfare Development Group responsible for tactical lessons process tactical doctrine and development for Land Forces He is the British Army s Permanent Military Expert for FINABEL n his treatise On War Clausewitz identifies the 2 greatest skills required by a Commander one who should possess what he describes as a genius for war as resolution and the coup d oeil The first of these concerns the ability to arrive at and then stick to a course of action based upon a decision making process that weighs up complex and often competing factors and swiftly arrives at a series of options the final decision being which of these courses to select Through this process the Commander is briefed upon what could be a bewildering array of facts assembled by his Staff Their duty is to make this setting out of their stall the tactical estimate as logical and simple as possible Their ability to do this well is likely to be determined by how well they were educated then trained as staff officers and how effectively their leader trained them to anticipate his wishes and understand his thought processes literally to be in his mind Of all his staff i
144. pourra diriger par exception exactement de la m me mani re que ses subordonn s et son tat major pourront lui rendre compte par exception Le coup d il sera assur automatiquement par le processus d laboration de l image op rationnelle elle m me devenue moins m canique et plus intuitive mesure qu elle s affine Le chef interviendra uniquement pour ajouter de intuition la repr sentation globale en transmettant par exemple les modifications non li es l volution des informations situationnelles en cours Comme cela sera automatis et se d roulera en temps r el le chef aura la possibilit de r fl chir en avance de phase sur la r alit cach e de ce qui para tra se passer ce qui lui permettra d voluer l int rieur du cycle d cisionnel ennemi L endroit o se trouve le chef n est peut tre pas une question pertinente mais il reste difficile d imaginer comment des soldats livr s au combat continueront suivre un chef qui ne sera en aucune fa on expos au risque Le risque et l acceptation r ciproque d un certain degr de menace constituent le lien vital qui convainc les subordonn s qu un chef est apte commander par exemple en se trouvant lavant de ses troupes Cet aspect personnel de l id e du commandement est dans une large mesure illogique mais cependant profond ment humain refl tant le point de vue que si un chef veut que les autres s expose
145. r Je suis une pi ce d tach e Triage principes urgences vacuation Je suis d c d action administrative commissaire aller la station service Je suis du carburant porter de jerrycan par deux Les exercices CENTURION Un CENTURION par mission type ATTAQUER CONTRE ATTAQUER BARRER FREINER RAID Le CBOI con oit un ordre initial avec trois ou quatre missions de subordonn s tr s diff renci es Le th me doit tre local afin que les capitaines puissent se rendre sur place Les capitaines jouent alternativement chaque r le Cela permet d conomiser les th mes Par exemple le GTIA pr pare une attaque Un escadron renforc reconna t et contre reconna t la zone d approche Un autre est en r serve face deux hypoth ses d engagement de lennemi Un autre d borde pour couvrir l action principale dans la profondeur ennemie Le quatri me couvre sur une direction secondaire Chaque capitaine dispose de deux heures pour concevoir sa man uvre et l explique sous la forme d ordre initial ses ordres et fait mouvement Et ainsi de suite jusqu que tous les joueurs aient command effectivement leur Plot munition explications sur lallotissement homogene h t rog ne le mat riel de manutention la comptabilite de guerre Plot maintenance moyens d evacuation de r paration d lai priorit s Plot maintenance gestion des appros parc
146. r une vall e perc e de grottes Apr s une demi heure de progression nous tions dans une tourmente de neige sans visibilit a plus de dix m tres quelques appel s d faillaient la plupart d entre nous glissaient sur des dalles rocheuses extr mement dangereuses Je pris la d cision d arr ter la progres sion vers le col et de descendre au plus vite dans la vall e J en rendis compte mon patron qui manifestement n avait pas id e des risques qu il nous avait fait prendre D s que nous f mes une altitude de 1600 m tres nous sortimes des nuages de neige la visi bilit atteignait 500 m tres et il n y avait plus qu une bruine sans danger Je ter minais la partie de la mission qui m avait t fix e Retrouvant alors mon patron je lui expliquais que trois ans auparavant jour pour jour dans des circonstances analogues dans l Atlas Blid en le 2 RPIMa avait perdu trois parachutistes morts de froid plus une trentaine d clop s avec des pieds gel s et des congestions pulmonaires Le r f rendum du 8 janvier 1961 avait scell le sort de l Alg rie fallait il ris quer des pertes inutiles Le 23 mars 1978 je d barque l a roport de Beyrouth en t te du pre mier d tachement fran ais confi PONU et la Force int rimaire des Nations Unis au Liban FINUL IIne me faut pas beaucoup de temps pour constater que les responsables locaux de PONU n ont qu une exp rience
147. r aux chefs militaires des conseils simples aux probl mes que ces derniers rencontrent sur le terrain IL doit par son recul et sa connaissance des r gles faire en sorte que ce soit Le bon sens qui l emporte Que la raison l emporte sur la passion Que l intelligence de situation soit le guide de la decision du chef 1 Cette citation d Auguste Comte en exergue de cet article illustre parfaitement ce que repr sente le conseil juridique au commandement Il doit transmettre son savoir au chef militaire afin que celui ci puisse pr voir dans la planification et pouvoir dans l action 2 Conseiller juridique du g n ral commandant le RCC en Afghanistan de mars novembre 2009 3 Cela suppose une v ritable politique et organisation du conseil juridique au sein des forces arm es Hyper lnfluence Le Laboratoire Afghan gt LIEUTENANT COLONEL FR D RIC BONINI ANCIEN ASSISTANT MILITAIRE DU G N RAL DRUART LA TF LF Note de la r daction Cet article est la version int grale des deux articles du LCL BONINI traitant de ce sujet pleinement d actualit et parus dans la revue H racl s n 40 es engagements militaires contemporains se caract risent par la mediatisation des conflits et un traitement globalis des informations recueillies Cette couverture m diatique se traduit par un flot de br ves vocation factuelles ponctu ici et L par des pics d pendant du potentiel motionnel ou pol mique d un v
148. r pays Pourtant les mises en cause judiciaires de militaires fran ais pour les actions qu ils ont ordonn es ou ex cut es restent faibles voir inexistantes si ce ne sont celles relevant d une infraction d un d lit ou d un crime personnel inacceptables a judiciarisation de notre soci t occidentale de plus La superposition du droit international et des droits nationaux il est vrai ne facilite pas la tache de ceux qui sont charg s de respecter et de faire respecter ces r glements en op ration ext rieure Op ration ext rieure qui n est pas d finie comme une situation de paix ou de guerre mais plus facilement comme une situation de contre insurrection ou de stabilisation S ilest imp ratif de disposer pour chaque op ration d un mandat pr cis avec un droit applicable de directives politiques et de r gles op rationnelles d engagement ROE en coh rence avec la r alit sur le th tre le chef militaire doit tre conscient qu il a aupr s de lui une aide au com mandement son conseiller juridique Conscient de l importance de son conseiller en communica tion pour ce qui touche l imm diat et au court terme le chef militaire doit prendre encore davantage conscience que son conseiller juridique peut tre et doit tre une aide la d cision Faut il encore que le conseiller juridique soit lui aussi conscient de ses responsabilit s et de ses limites Une connaissance qui libere
149. ralleurtaktik und der bewegliche Einsatz der J gertruppen f hrten zu einer Auflockerung der bisher geschlossenen Formationen Mit dem Aufkommen der Hinterladergewehre ab Mitte des 19 Jahrhunderts stieg das Erfordernis das Gel nde besser zu nutzen und sich so der gesteigerten Waffenwirkung zu entziehen Dies erforderte ein bis dahin nicht vorhandenes Ma an Selbst ndigkeit auf nahezu allen F hrungsebenen und wurde durch eine Allerh chste Kabinettsorder vom 16 Dezember 1858 der sogenannten Magna Charta der Selbst ndigkeit unterstrichen Die Herausgabe des Exerzierreglement f r die Infanterie die damals wichtigste milit rische Ausbildungsvorschrift der preu ischen Armee manifestierte schlie lich die neuen taktischen Grundlagen und damit die Auftragstaktik Nach dem Ersten Weltkrieg wurde die Auftragstaktik unter dem Druck des Versailler Vertrags von 1920 weiterentwickelt Die dort f r die Reichswehr festgelegte Obergrenze von 100 000 Mann f hrte dazu dass milit rische F hrer eine Stufe h her ausgebildet wurden als es f r die vorgesehene Verwendung erforderlich war Ziel war es ber ausreichend qualifizierte Offiziere zu verf gen um die Reichswehr sp ter z gig aufwachsen lassen zu k nnen Durch diesen Schritt wurden die milit rischen F hrer besonders bef higt ihre Auftr ge im Sinne der Absicht der bergeordneten F hrung zu erf llen Die flexible und selbst ndige F hrung von Kr ften sowie
150. rimination as to priorities and to present itin a manner that allows it to be assimilated But Clausewitz saw that much information in war is actually false much is contradictory and yet more is of doubtful character e g it creates rather than resolves a dilemma e might W today call the talent for gathering sorting and deploying facts Information Management and its reverse would be mismanagement To the 18 century leader information was collected directly by human eye and ear recorded by pen or brush and it was relayed to the Commander by word of mouth or longhand The only real time activity was based on personal oversight and the ability to relate assimilated knowledge to the current situation On the field of Waterloo the delivery of orders or dispatches were restricted by the speed at which the opposing commanders staffs could write down and duplicate the written word then convey this despatch by galloper to its intended recipient of which normally 3 set out by different routes to ensure a degree of redundancy Little had changed since Pheippides epic run from Marathon to Athens La cons quence de ce facteur humain dans la transmission de l information tait que le sort des arm es tait li leur chef moins qu un g n ral subordonn n applique tout simplement son intention globale Les premi res arm es appliquer ce genre de commandement d l gu mission command fur
151. rmation ce que Clausewitz d finit comme tant tout ce que nous savons sur lennemi et son pays en fait la base de toutes nos id es et de toutes nos actions Si l on substitue le terme moderne terrain pays nous voyons que les deux facteurs essentiels de l valuation restent ce qu ils ont toujours t l ennemi et le terrain Il est du ressort de l tat major de recueillir et de diffuser information rapidement tout en faisant preuve de discernement en ce qui concerne les priorit s et de la pr senter de mani re ce qu elle puisse tre assimil e Toutefois Clausewitz a justement remarqu que beaucoup d informations recueillies lors d op rations de guerre sont en fait fausses contradictoires voire douteuses au sens qu elles cr ent le dilemme plut t qu elles ne le r solvent ujourd hui on DIOR Ant appeler gestion de l infor mation l aptitude recueillir trier et exploiter des faits son antonyme serait la mauvaise gestion Pour le chef du 18 si cle l information tait recueillie directe ment par les oreilles et les veux not e au crayon ou au pinceau et amp tait transmise de vive voix ou par document crit La seule activit en temps r el tait fond e sur la surveillance personnelle et la capacit mettre en relation les connaissances assimil es et la situation du moment Sur le champ de bataille de Waterloo la transmission des ordres et
152. rre Celles l repr sentent les valeurs du soldat telles qu elles ont d j t d finies et qui doivent guider notre r flexion notre comportement nos d cisions et notre engagement au milliers de Fran ais ont combattu avant la R volution fran aise pour d fendre notre pays et ses valeurs Il faut aller rechercher dans les racines de notre culture qui ont magnifi la dignit de l homme la philosophie grecque le droit romain le d calogue du peuple h breu la r v lation chr tienne il serait int ressant d tudier comment chacune de ces cultures a influenc et forg la n tre pour d finir notre syst me actuel de valeurs Une autre approche tout aussi int ressante peut tre entreprise partir de la strat gie fran aise qui d finit nos int r ts vitaux en effet leur atteinte serait jug e inac ceptable et verrait l engagement des forces arm es s emparer d une partie du territoire national porter atteinte nos ressortissants couper nos voies d approvisionnement sont des actions inacceptables non pas tant parce qu elles menaceraient la survie de la Nation mais parce qu elles toucheraient ce que nous avons de plus sensible L exemple de la guerre des Malouines est cet gard particuli rement significatif leur invasion par les Argentins ne portait pas r ellement atteinte l quilibre m me du Royaume Uni ni son conomie Pourtant cette actio
153. s at least on the German side the Germans nevertheless did not win And the Army that defeated them continued to rely on flags and semaphore for command and control well into last decade of the second millennium And at Alam el Halfa and the battles at El Alamein the sheer scale ofthe conflict and destruction took place in a curiously bounded battlespace limited largely by the Mediterranean sea to the North and the impassable sand sea ofthe Qattara Depression to the South There have been many revolutions in military affairs throughout the history of warfare Amongst these physical inventions such as the invention of the wheel the effective employment of gunpowder various advances in metallurgy radio telecommunications and nuclear fission could all be argued to be innovations that have changed the face of warfare forever Equally conceptual basis for battle could be said to be more about constants than about change same ends similar ways and slightly differing means As the previous example of Clausewitz suggests plus ca change very much the same conclusions can be drawn from Micah Pliny Sun Tzu Mellenthin de Guingand William Manchester Moshe Dayan and even James Webb s tales of Vietnam War and its command have consisted throughout of precisely the same three components identified by Jomini the attack the defence and freedom of action In most of these the protagonists resemble wrestlers as they manoeuvre for adv
154. s N anmoins ils concourent la culture tactique et la culture g n rale des cadres et ce titre m ritent de figurer dans ce r pertoire Ils sont associ s en une seule demi journ e d instruction cadres Ce peut tre dans le cadre de la journ e d infor mation que mettront profit le chef de corps ou les chefs de service pour d velopper des points organiques Il peut tre utile de r partir les r gions du globe par unit l mentaire encour ageant chacune d velopper une expert ise sp cifique CCH J VERILHAC SIRPA Terre Ile de France ollicit pour contribuer S la r flexion sur le r le du chef en op ration je me suis appuy outre mon exp rience qui remonte somme toute quelques ann es en arri re sur le t moignage de certains de mes commandeurs ayant occup r cemment des fonctions de commandant de force en national comme en multinational sur les diff rents th tres o la France est aujourd hui pr sente Cit s maintes reprises dans les lignes qui suivent tant leur retour d exp rience correspond souvent aux convictions que je me suis forg es en quelques 35 ans de carri re je tenais donc en pr ambule les mentionner et les remercier S il n y avait qu une seule v rit retenir sans entrer dans le d tail des attributions et du r le du COMANFOR que l excellent document sur l exercice du commandement en op rations pour les chefs
155. s de r serve dont d pend Mangin N Wi N O1 photo fournie par l auteur EG 0102 3440190 0 oN FNOILIVI ANRILIOQ YQ 0102 1440190 07 oN INDLLIVL ANRILIOQ Deux a siecles de commandement a if ancaise gt gt Gallia duas res industriosissime persequitur rem militarem et argute logui Caton dit vrai il aura fallu attendre pratiquement le XX si cle pour que deux facteurs qu il a identifi s comme caract ristiques de la Gaule se rapprochent la chose militaire et art de la rh torique Sans remonter aux origines des arm es fran aises c est dire a Charles VII ce propos se bornera montrer qu en mati re de raisonnement tactique et d expression des ordres depuis Napoleon le commandement la francaise s est toujours efforce de d finir le but atteindre le De quoi s agit il de Foch h rit de Verdy du Vernois Il aura fallu attendre le XX siecle pour qu il soit codifie tant dans une m thode de raisonnement tactique que dans l expression crite des ordres jusqu notre actuel effet majeur gt gt gt sup rieurs un art pour les m diocres et un La guerre est une science pour les hommes m tier pour les ignorants Caton le Censeur LIEUTENANT COLONEL CLAUDE FRANC CHARG DE MISSION LA DIVISION DOCTRINE DU CDEF omme il est courant en France c est la d faite qui stimule la r flexion tactique3 C
156. s lors qu un quorum raisonnable est atteint admettons un tiers de l audience th orique Il S appuie sur des exercices au montage sommaire ne n cessitant pas de volumineux dossier et constituant un ensemble homogene Avant de se lancer le chef de corps doit d cider de ses objectifs et en particulier des missions qu il utilisera comme support p dagogique moins que ce choix ne lui soit fix par l chelon sup rieur Ensuite il d cide du format p dagogique dont un exemple est d taill ci apr s Surtout il l inscrit en programmation et s acharne ensuite le r aliser appliquant si n cessaire l obstination la plus intraitable face des subordonn s chefs de service et commandants d unit qui l approche des ch ances cederont peut tre aux sir nes de Uajournement ou de l abandon S il se montre intraitable dans son ent tement respecter la planification s investissant personnellement dans chaque activit du debut la fin et sanctionnant syst matiquement les absents il parviendra respecter ses objectifs Quelle tactique enseigner agu re avant la chute du Mur les choses taient simples on s entra nait la guerre conven tionnelle sous menace nucl aire Il s agis sait d une tactique de grandes masses relativement homog nes et comparables Le dilemme nest peut tre pas aussi binaire qu il y para t guerre sym trique d unit s engerb es l une dans l autr
157. s mat riels pr ts des soldats vigilants un esprit d quipe L inaction ventuelle fait l objet d une gestion centralis e intelligente tout en tant objet de toutes les attentions ou sollicitations Le plus souvent l adversaire potentiel ou av r a un rapport au temps qui lui permet d user puis de d l gitimer la Force Il peut mettre en uvre une strat gie locale de contournement de l action et d usure de la puissance SIRPA TERRE de la Force en exploitant ses faiblesses et vuln rabilit s Pour cela il agit en priorit sur les psychologies En s appuyant sur des r criminations suscit es ou non de la population il peut mener une campagne contre la mani re dont le chef m ne ses actions afin de limiter sa libert d action Au pire il favorise le cycle provocation r pression vengeance en poussant le chef une r plique militaire inadap t e aux circonstances Cible potentielle du syndrome de Stockholm3 le chef veille l impar tialit du discours et des actions tous les niveaux Luttant contre la routine et ou l inhibition il s attache ce que tous conservent du recul et de la hau teur dans l appr ciation de la situation Il r tablit la v rit dans le combat des perceptions en particulier lorsqu il s agit d analyser les incidents leurs cons quences et l exploitation qui en est faite par la partie adverse Le chef doit toujours i
158. s not tied as were historical commanders either to the same location as his staffs or to his fighting echelon He is able to remote himself from either of them at will because he will be networked to them and able to evolve his decisions as soon as the Staff collates inputs and create a picture This could be expressed in the phrase non line of sight intercourse and insight can now be generated and can happen remotely He can make decisions that alter the picture dynamically almost in the same way that an artist changes the way that he depicts a work in progress He can truly separate his personal exercise of command from control because he can be linked in near real time to his Chief of Staff who is directing the control function on his commander s behalf in the unit or formation s principal or Main Headquarters And the facility that links them is not an image built upon painstaking collation of verbal statements but an accurate pictorial representation of what is happening Ei7 0102 3440190 0 oN FNDLLIVL ANRILIOQ 77 0102 1U40190 07 oN INDLLIVL ANINLIOG x Par cons quent le r seau le reliera a ses chefs subordonn s chacun d entre eux pouvant prendre des ordres ou recevoir des directives fond s sur une connaissance et une compr hension communes d une s rie de repr sentations mises a jour Ainsi il ne sera pas n cessaire de r p ter ou de r capituler des ordres et des directives Le chef
159. s pour contribuer surclasser l adversaire plus pr cis ment pour conna tre comprendre et agir plus rapidement et plus efficacement que lui gr ce l exploitation optimale des ressources informationnelles En permettant notamment un meilleur partage de l information la NEB am liore le processus de commandement et l emploi des forces les deux tant bien entendu li s Deux processus cl s de la NEB per mettent de mettre concr tement en uvre l intention ci dessus De nature diff rente ils illustrent les ressorts de la NEB telle qu elle existe aujourd hui et son mode d emploi concret il s agit de la constitution d une force num ris e l emploi et la gestion de la situation tactique de r f rence a d finition de la NEB est ainsi Ce qu il est d sormais d usage d appeler la constitution d une force num ris e n est pas la constitution de ladite force proprement parler qui en elle m me est identique celle d une force ordinaire d autrefois mais le processus parall le indispensable qui permet de nourrir de gaver pour reprendre le terme employ pour les DDI des PR4G les syst mes SIOC2 qui constituent les outils de la NEB Sans ce processus lesdits SIOC ne ser vent rien puisqu ils ne comprennent pas ce qui se passe sur le terrain Il com SIRPA TERRE prend quatre tapes icisommairement pr sent es L tablissement de l ordre d
160. sa r flexion en lui apportant un clai rage sans fard Il a enfin un r le essen tiel de miroir pour le chef qui permet de rompre l effet tour d ivoire inh rent sa fonction gt La capacit durer la mission surtout quand elle dure un an ou plus est longue et usante Le chef doit donc arriver en forme physique ment et moralement et s imposer un rythme et une discipline de vie qui lui permettent de tenir dans la dur e Cette dimension est indispensable tant pour lui m me que pour ses subordonn s 1 Il s agit du GDI Stollsteiner Afghanistan RCC Kaboul 2008 2009 du GBR Lafontaine Liban RepFrance Daman 2009 2010 du GBR Druart Afghanistan TF La Fayette 2009 2010 et du GBR Hogard RCI Comanfor Licorne 2010 Le chef tactique en operation donneur de sens l action et aux ordres CoLONEL FRANCK NICOL COMMANDANT LE 16 BATAILLON DE CHASSEURS CHEF DE CORPS DU GTIA DAMAN X AU LIBAN SEPTEMBRE 2009 F VRIER 2010 n op ration le chef d un groupement tactique interarmes GTIA est bien celui qui donne du sens l action et aux ordres notamment en raison de la nature et du montage des engagements Lors de la phase de pr paration il conditionne ses unit s puis en conduite g re des quilibres multidimensionnels d ordre op rationnel et organique En permanence il se remet en cause et s interroge sur les donn es ou les perceptions du moment Element de commande
161. sans n gliger pour autant la pr paration au contrat op ra tionnel dans ce qu il a de plus dimen sionnant En outre si la sophistication croissante des syst mes provoque une inflation des comp tences techniques ma triser le renforcement du sens tactique et l acquisition d une solide force morale demeurent primordiaux dans la formation des chefs principale ment des plus jeunes d entre eux Il s agit donc de faire ressortir les quilibres entre initiative l autonomie le culte de la mission la discipline intellectuelle et le courage sous toutes ses formes que l on est en droit d attendre d un responsable militaire La politique de formation tout en sanctuarisant les caract res permanents de l art militaire doit constamment s adapter pour r pondre ces besoins tr s volutifs et fonde sa d marche sur un change nourri avec les unit s et organismes d appartenance de nos stagiaires LL lt 0102 3440190 07 oN INDLLIVL ANRILIOQ La 0102 3440190 0 oN FNDLLIVL ANRILIOQ Les principes du continuum de la formation des officiers Le renforcement du continuum de formation tactique et acad mique per met de mieux organiser dans le temps les actions de formation en offrant une architecture commune tous les offi ciers quelque soit leur origine de recru tement Outre les mati res fondamen tales que constituent la formation au comportement militaire et EPMS la formation s
162. sceuvr s p tris des r cits de leurs anciens contre les sovi tiques leur donnant l illusion d une lutte romanesque du faible contre le fort Au contraire l action s est concentr e sur la rupture des liens forc s ou consentis avec la population en mettant en exergue l activit criminelle et les exactions que n ont pas manqu es de commettre ces bandes arm es Pour d sacraliser la figure de l insurg et lib rer la population du joug des rebelles la strat gie choisie par la brigade a consist identifier les relais actifs positifs et n gatifs pour mettre en avant ou soutenir les plus capables parmi les premiers et marginaliser voire neutraliser les irr ductibles et les nuisibles parmi les seconds Comme dans le jeu du billard o l on utilise une boule interm diaire pour mouvoir les autres cette politique doit conduire a terme l adh sion du plus grand nombre par attrition du cercle des acteurs n gatifs et transformation de la masse des ind cis en partisans des acteurs positifs Une fois neutralis s ou cart s les fanatiques et les trangers il convient de limiter le niveau de violence afin de d l gitimer l action des groupes r siduels et den ass cher le r servoir de main d uvre Refuser la confrontation directe ou plus fr quemment ne pas rentrer dans une logique d escalade de la violence enl ve aux groupes rebelles la capacit d alimenter leur propagande et de masquer leurs activit
163. scrit dans le cadre d une man uvre globale d influence peut s av rer complexe d cliner en modes op ratoires Il sous entend l existence voire la constitution d une structure tatique locale qui transcende les clivages l arm e nationale si possible sur laquelle s appuyer Il demande du temps pour voir des r sultats concrets appara tre et de la r silience de la part de la force pour endurer les coups dans l intervalle Il exige aussi une connaissance approfondie du milieu humain indig ne aliment e en permanence par des conseillers culturels et un recueil du renseignement le plus large possible chaque acteur s rigeant en capteur potentiel exploiter dans cette optique Il suppose enfin une application dans le champ op ratif au service d un effet final recherch clairement d fini par le politique L incompr amp hension ou l absence d adh sion de la troupe constitue sans doute le principal cueil viter Un v ritable travail pr paratoire de persuasion est indispensable pour insuffler l esprit d une telle m thode et convaincre jusqu au plus bas niveau de sa pertinence Cependant par ses vertus cardinales de ma trise de la violence de concentration des efforts au seul profit des populations et de la promotion de la bonne gouvernance l hyper influence offre le double avantage de pouvoir satisfaire des opinions occidentales toujours sceptiques dans ce type d engagement mais plus encore d
164. se en uvre en France m me si les arm es alli es finissent par l adopter plus ou moins commander s intent L id e de man uvre fixe l objectif commun sous la forme d un effet obtenir dans un cadre espace temps d fini le phasage de l action consid r e et le r le d volu chacun tout en imposant comme limites l initiative des subordonn s les indispensables mesures de coordination qui leur sont n cessaires Il serait dommage qu au pr texte d interop rabilit outrance avec les Alli s dans le cadre de l OTAN la France veuille renoncer ce capital de pens e militaire qu elle a mis deux si cles concevoir et formaliser En l occurrence on peut r ellement parler dans le cas pr sent d un commandement la fran aise 1 Il est deux choses que la Gaule cultive avec le plus grand soin faire la guerre et parler finement Caton le Censeur vers 168 in Origines en parlant des Gaulois 2 Aujourd hui d nomm e MEDO m thode d laboration d une d cision op rationnelle mais qui revient strictement au m me 3 L arm e francaise n est pas la seule dans son genre C est la d faite sans appel subie par la Prusse l na qui a r veill establishment militaire prussien de l poque ce qui lui a permis de mettre sur pied un mod le d arm e dont les fondements redoutables ont servi l Allemagne jusqu en 1945 4 Dont deux amphithe tres de l Ecole militaire conserv
165. sonnement tactique Toutes les quipes sous ses ordres ROHUM ROEM CIMIC lui permettent d identi fier des objectifs afin de proposer la cha ne de commandement une op ra tion pertinente s inscrivant dans le cadre g n ral de l action du GTIA 32 La conception Sur la base d un renseignement pr cis l op ration peut donc se mon ter Il est primordial que l action du SGTIA s inscrive dans un concept de force d intervention et non de force d occupation en impliquant syst matiquement l ANA au c ur de la mission Pour des raisons de confi dentialit seuls les chefs seront impli qu s dans la conception de la man uvre La m thode de raisonnement tactique MEDO peut ensuite s appliquer de fa on normalis e en confrontant les positions de lennemi tablies d apr s ROHUM et ROEM la puissance de ses armes les possibilit s du terrain et les protections qu il offre Il faut videm ment int grer les longations qui dans ce milieu montagneux impliquent bien souvent la mise en place de relais radios et la d termination pr ventive de zones de poser h licopt re en cas d vacuation m dicalis e par air L exp rience acquise apr s quelques op rations en Kapisa a permis en mati re d appui d tablir une man uvre par ticuli rement pertinente que les soldats de ANA maitrisent assez bien pour peu que leur chef ait un minimum d ex p rience 33 Le processus de d
166. t d veloppement et gouvernance pour sous tendre l ensemble de la man uvre Elles peuvent tre utilement compl t es par des op rations d influence indirecte qui ne seront pas voqu es explicitement dans ce propos Cette strat gie d influence globale semble par ailleurs la mieux adapt e pour r pondre au double d fi de la l gitimit auquel toute force est confront e dans un conflit de contre r bellion en pays souverain celle qu il faut conqu rir aupr s de la population pour pallier le d ficit originel de tout corps exog ne amplifi par l amalgame un pouvoir indig ne parfois en manque lui m me de l gitimit celle de l adversaire qu il faut combattre en creux les rebelles jouissant le plus souvent de l absence ou de la d liquescence du pouvoir en place Les principes de U hyper influence Le concept d hyper influence est bas sur l id e qu une politique volontariste d am lioration des conditions de vie de la population doubl e d une volont farouche d abaisser le niveau de violence subie par les civils repr sente la voie la plus pertinente pour r soudre la majorit des conflits asym triques modernes Sa cible est l mancipation de la population par rupture des liens avec les rebelles L objectif n est plus de conqu rir les c urs et les esprits mais d ouvrir les c urs et d amp manciper les esprits pour lib rer les nergies positives pr sentes au sein des popula
167. t Dans la guerre contre insurrectionnelle il est l chelon de coh rence tactique M me en Afghanistan il n y a pas de man uvre de brigade Il y a des bataillons qui manceu vrent et les chelons sup rieurs servent coordonner les moyens Ensuite et c est une tautologie le combat est interarmes voire interarm es et aujourd hui d centralis aux plus bas chelons Si ce mod le de guerre perdu re tout ce qui confortera la culture inter armes de nos cadres s av rera pertinent Certes s il venait voluer si la gran de guerre redevenait d actualit on observerait sans doute une recentralisa tion des fonctions des niveaux plus le v s att nuant l aspect interarmes du com bat des bas chelons Dans ce cas le savoir faire interarmes inculqu de jeunes cadres leur serait directement uti le au fur et mesure qu ils s l veraient dans la hi rarchie LL 0102 3440190 07 oN JN0ILIVL ANRILIOQ HL 0102 3440190 02 oN FNDLLIVL ANRILIOQ En conclusion partielle donc la forma tion tactique inculqu e en r giment doit tre orient e vers le GTIA et le S GTIA avec le maximum d interarmisation Pour autant le chef de corps ou le CEMAT s il veut amp tre directif doit faire des choix car il existe des differences non n gligeables entre les deux mod les Dans la guerre classique celle des grandes masses la man uvre est plus ample que dans la
168. t en compte la sensibilit de la mission la mod ration impos e la perm abilit de ses personnels aux opinions de masse il se doit aujourd hui plus qu hier de veiller la coh rence de l action en lui donnant un sens de discriminer le Bien du Mal et parfois d effectuer du micro management Commander un SGTIA en Afghanistan CAPITAINE TA Vincent MINGUET CPCO crire sur Afghanistan SE un exercice difficile tant la complexit de ce pays chappe bien souvent nos mentalit s d occidentaux T moigner sur les op rations d un Sous Groupement Tactique Interarmes SGTIA francais engage en Kapisa peut des lors l gitimement paraitre comme encore plus d licat tant les param tres dus la situation de guerre que conna t ce pays font voluer les certitudes avec une rapidit parfois d concertante Trois contingences influencent et exercent une pression sur la conduite des op rations en Kapisa depuis que les troupes fran aises y sont engag es La premi re concerne les fluctuations des politiques locales qui depuis des si cles naviguent au travers d un echeveau d alliances tribales et claniques La deuxieme est relative aux mouvements de nos propres politiques qui modifient leur objectifs principaux et induisent une volution des modes d actions tactiques Ainsi de fin 2008 jusqu a juin 2009 nos op rations taient r solument tourn es vers la conqu te ou la reconqu te de zones
169. t is the chief of staff who most needs this talent for reading his principal and thus becoming in effect the embodiment of his intent In return the Commander almost resembles a judge He uses his experience and deep knowledge together to weigh up the conflicting evidence and then to arrive at the right decision which may be one that simply minimises the extant risks and then see it through to its conclusion This decision he communicates as his command intent which becomes the guiding light for all his subordinates then do HK MAN IMAREC UK MOD IMAGES 6 lt 0102 3U40190 02 oN INDLLIVL ANRALIOQ 07 lt 0102 3U40190 02 oN INDLLIVL ANRALIOQ techniques et des proc dures rel ve du trait de caract re la seconde facult le coup d oeil est peut tre plus ph m re fugace et r ellement r v latrice du g nie du commandement Le coup d oeil repr sente la capacit qu ont les grands chefs d terminer ou discerner des v rit s sur la nature de la bataille et ce de mani re instantan e et perspicace v rit s qui chappent ceux qui ne sont pas dot s d une telle facult de perception Le coup d oeil c est le don d intuition ce sont les picotements sur la nuque qui vous disent on ne sait comment qu il y a danger S la r solution tout en tant fond e sur des calculs La capacit fusionner la connaissance et l instinct pour acqu rir cette lucidit intuitive est fond e sur l info
170. t pas travailler nuit et jour pour vendre leur produit de mort On doit encore conclure que si cette valeur est n cessaire pour les arm es d autres la revendiquent elle n est donc ni sp cifique ni suffisante La discipline M me si ce n est plus crit en t te de nos r glements elle constitue encore et pour longtemps la force principale des arm es Mais sommes nous les seuls Bien s r que non Sans tre peut tre moins formelle la discipline qui s appa rente plus au s rieux la pr cision UNE SEULE CHOSE MAIS QUI EST ESSENTIELLE C EST LE SERVICE D UNE CAUSE QUI NOUS D PASSE ET NOUS GRANDIT EN L OCCURRENCE LE SERVICE DU PAYS ET POUR NOUS DIFFERENCIER D AUTRES SERVITEURS DE L ETAT SA DEFENSE PAR LES ARMES C EST BIEN L NOTRE TOILE et l exigence dans le travail est bien pr sente dans toutes les activit s ceux qui ont appartenu un orchestre ou un ch ur le savent toute entreprise qui se veut performante est forc ment rigoureuse et la comp tition de haut niveau n chappe pas la r gle Mais sommes nous les seuls Je ne le pense pas on dit qu au sein de la bande Bonnot une extr me discipline r gnait et ce n est pas tonnant car les plus grands faits comme les plus grands m faits sont toujours du c t de la plus grande exigence L encore on doit en conclure que si cette valeur est n cessaire pour les arm es d a
171. tactiques dit r cemment par le CDEF d crit parfaite ment ce serait celle l le COMANFOR est un chef au combat d tenant La pl nitude du commandement et toute la responsabilit qui en d coule Je la d cline en trois points d attention essentiels La situation particuli re du commandement sp cifique chaque th tre ne remet pas en cause la pertinence et la permanence de ces rappels applicables pour tout COMANFOR en op rations La dimension humaine du commandement gt Le combat et la mort au c ur de la d cision C est une vidence Toutefois elle m rite d tre rappel e et martel e Cette dimension essentielle de notre m tier de chef prend une intensit par ticuli re comme COMANFOR Le niveau de responsabilit la multiplication des d cisions prendre le volume de forces command la distance entre un tat major cantonn dans son CO et les unit s au contact sont autant de param tres qui exacerbent la gravit de la d cision Il faut vivre chaque d ci sion en pleine conscience et veiller a ce que tous les subalternes soient empreints de cette sensibilit gt La responsabilit du chef sur le terrain avec ses hommes Le COMANFOR est celui qui va sur le terrain rencontre les hommes et assure le lien entre le commandement Le chef en operations GENERAL DE CORPS D ARMEE 2S ANTOINE LECERF ANCIEN COMMANDANT DES FORCES TERRESTRES de la force et les unit s Il
172. talement nouvelle l action militaire ne pouvant plus elle seule emporter la d cision le commandement en op rations s exerce aujourd hui dans un environnement d une rare complexit multiplication du nombre de parties prenantes au r glement des crises nature interarm es des op rations action en coalition avec des r gles d engagement propres chaque th tre voire chaque nation contributrice pr gnance d une communication permanente et instantan e impatience de r sultat pression judiciaire grandissante allant d sormais jusqu l intrusion du juge dans la conduite tactique des op rations pressions m diatique soci tale et politique Ces facteurs nombreux et relativement r cents ne doivent pas d tourner l esprit du chef en op rations de donn es immuables de la guerre qui pourraient lui tre ainsi masqu es Il ne doit tout d abord jamais d nier a l adversaire une intelligence et une volont au moins gales la sienne et mises au service de buts qui lui sont propres Ensuite deuxi me constante intangible la mission prime toujours m me si l esprit qui anime s impose de plus en plus sur la lettre qui la formalise strictement La lettre de cette mission doit tre constamment confront e l issue souhait e de la crise ce qui peut ne laisser parfois qu une marge de man uvre particuli rement troite comme j ai pu en faire l exp rience comme commandant de la force Licorne
173. te o et n importe comment en particulier dans des zones ou il peut tre vuln rable Mais partir de zones s curis s et en stand off il offrira des potentialit s int ressantes Contrairement ce qui est trop souvent ancr dans les esprits l h licopt re n est pas difficile employer Le chef interarmes doit seulement exprimer un effet obtenir sur un ennemi et dans un cadre espace temps bien d fini demandes que l expert a rocombat traduira en propositions d emploi Le c l bre film La chute du faucon noir tir de l op ration Gothic Serpent en d cembre 1993 en Somalie a sans aucun doute eu un effet traumatisant et fait croire que l h licopt re n avait pas sa place en zone urbaine Il s av re en fait que les pertes enregistr es dans ce cadre ont t la cons quence de fautes grossi res d emploi des voilures tournantes au m pris du respect des r gles l mentaires d engagement de ce type de moyens en zone non contr l e Comme toutes les fonctions op rationnelles l a romobilit r pond une doctrine d emploi clairement d finie et pr cis ment d crite qu il convient de conna tre et d appliquer au profit de la man uvre p adage pas un pas sans appuis peut tre ais ment d clin pour l ALAT en pas un pas sans h licopt res y compris en zone urbaine Le general chef d tat major de l arm e de terre n a t il pas d ailleurs
174. ter un autre type de continuum entre les actions de formation conduites au sein des coles et les activit s de pr paration op rationnelle suivies au sein des forces terrestres Propri t CENZUB L entrainement des commandants d unite aux operations au CENTAC et au CENZUB LE BUREAU lt lt OP RATIONS gt gt DU COMMANDEMENT DES CENTRES DE PR PARATION DES FORCES AVEC LE CONCOURS DU CENTAC ET bu CENZUB ue ce soit au CENTAC Centre d Entrainement Au Combat ou au CENZUB Centre d Entrainement aux actions en Zone Urbaine Lors des rotations dans le cadre des mises en condition avant projection ou durant les rotations g n riques les chefs d l ments et leurs quipes de commandement sont les cibles principales des entra nements dispens s En effet les centres d entra nement permettent de mettre les chefs en situation et de confronter la th orie du commandement la r alit du terrain Ces entra nements mettent en relief l importance de la personnalit du chef dans les moments difficiles et les v ritables effets que vont avoir ses prises de decision sur le terrain L exercice de synthese en particulier permet aux commandants d unit de mettre en pratique les qualit s de fermet et d intelligence consid r es comme les qualit s essentielles du chef par CLAUSEWITZ Cette mise en situation ne s op re de fa on credible que si toutes les conditions de r alisme sont r unies permettant de jouer un sc nari
175. teurs locaux conscients des failles de la Force manipuler ces intervenants voire les opposer Aussi tout en veillant son niveau pr server la coh sion de son unit le chef doit appuy en cela par l chelon sup rieur recher cher une synergie des effets militaires et civils dans sa zone d action Il doit notamment parti ciper au plan de traitement des autorit s le Key leaders engage ment KLE anglo saxon Collaborer coordonner sans se sub stituer Coop rer sur le terrain avec des intervenants civils et des acteurs locaux est souhaitable Le respect et la res ponsabilisation de ceux ci sont privil gier en vitant toute instrumen talisation de leur part Maintenir un lien avec la population mais consid rer son caract re bellig ne est difficile de distinguer militaires et civils combattants et non combattants Or la population constitue un centre de gravit d une extr me sensibilit Ses souffrances ou r criminations susci tent l attention des m dias et des humanitaires qui paradoxalement en les soulignant pour mieux les d non cer leur donnent un poids que l adversaire potentiel ou av r sait instrumentaliser Le chef veille au main tien de la l gitimit et de la cr dibilit de ses actions au sein de la popula tion Il lui faut maintenir un lien avec elle au mieux se l attacher dans tous les cas pr server son int grit Il doit lui envoyer un message lis
176. tions Ce r sultat doit s obtenir en agissant sur tout le spectre de l influence Il comprend en outre par le refus de la confrontation directe avec les groupes rebelles exploitation syst matique de leurs erreurs et les actions de ciblage l assimilation des rebelles r int grables et la neutralisation des irr ductibles Cette strat gie exige des unit s d ploy es une empathie certaine pour conna tre les peurs les craintes les croyances et les espoirs de la population L objectif n est plus de conqu rir les c urs et les esprits mais d ouvrir les c urs et d manciper les esprits part de la Cette empathie renforc e d un respect clair des coutumes locales constitue la garantie d une appr hension correcte d un milieu en vue d actions d influence Cette strat gie impose aussi de ne pas m sestimer l impact de notre pr sence sur ce milieu L action ou absence d action est in vitablement sujette inter pr tation de la population voire un terreau pour la propagande adverse Ainsi tout choix de posture toute op ration ou phase de repos doit tre analys au regard des risques potentiels en termes d influence De cette analyse doivent d couler des mesures idoines pour orienter favorablement la perception de la population et contrer pr ventivement les possibles exploitations de l adversaire La prise en compte permanente et anticipative des effets d influence est une des
177. tlichen Rahmen vorgeben und die Fehlertoleranz aufgrund der oftmals strategischen Wirkung eigenen Handelns gering ist Verantwortung zu bernehmen und zweckm ige Entscheidungen zu treffen F hren mit Auftrag steht dazu nicht im Widerspruch im Gegenteil Auflagen welche die Handlungsfreiheit einschr nken mussten schon immer im Rahmen der Auswertung des Auftrags ber cksichtigt werden Dar ber hinaus erfordert oft der hohe Zeitdruck unter dem insbesondere die Zug und Kompanieebene Entscheidungen treffen muss geradezu das F hren mit Auftrag Dieses F hrungsprinzip ist mittlerweile als mission command fester Bestandteil der entsprechenden NATO Vorschriften So ist in der Allied Joint Doctrine for Land Operations AJP 3 2 dieses Prinzip in einem eigenen Unterkapitel abgebildet PIZ Heer y 2 4 A Bibliographie Literatur gt gt AG JACOP S H A T Grunds tze der Truppenf hrung im Lichte der Operationsgeschichte von vier Jahrhunderten Hamburg Paris 1999 gt Brodersen Dirk O i G Was kommt statt F hren mit Auftrag In Der Panzersp htrupp Nr 46 Freundeskreis Heeresaufkl rer 2009 gt Bundesministerium der Verteidigung Heeresdienstvorschrift 100 100 Truppenf hrung von Landstreitkr ften VS NfD Bonn 11 2007 gt Bundesministerium der Verteidigung Heeresdienstvorschrift 100 200 F hrungssystem der Landstreitkr fte VS NfD Bonn 03 2010 gt Bundesministerium der Verteidigung Z
178. to support the decisions and to evaluate the options suggested by his staff They in turn will fuse the widest range of stimuli and source materiel to refine the overall picture and its sub components These will be passed forward as a multimedia mixture of visual pictorial audio and textual means This picture will be continually referenced and updated by passage of information back and forth networked communications reach out Command will stay personal and it will be possible for it to be physically separated from control but nevertheless to remain intimately linked to it The medium for this is the real time awareness facilitated by the broadband tactical internet It will be permitted by continual symbiotic fusion of information feeds from human and robotic ISTAR EW collection and the frequently refreshed automatic updates furnished by forward elements in contact with the adversary Command in itself may become more about deciding how best to preserve freedom of action and thus decision superiority than where and how to attack or defend This will increasingly be dictated by the near autonomous fusion of sensory experiences derived from strategic sensors through to forward combat elements continuously updated and operating within the overall envelope of matched layers of command intent Fuhren mit Auftrag Commandement et mission gt gt HAUPTMANN Dr Guino GRAVENK TTER HA 1 3 K Ln PIZ Heer
179. tre tir es de Mica Pline Sun Tzu Mellenthin de Guingand William Manchester Moshe Dayan et m me des r cits de la guerre du Viet Nam de James Webb La guerre et le commandement en temps de guerre ont effectivement toujours consist en ces trois m mes composantes identifi es par Jomini l attaque la d fense et la libert d action Dans la plupart de ces activit s les protagonistes ressemblent des lutteurs man uvrant pour gagner ils feintent agrippent l adversaire cherchent dans les techniques des arts martiaux immobiliser d stabiliser retourner la pouss e de l adversaire contre ce dernier La progression implique une avanc e ainsi la plus grande partie de la protection se situe dans l arc frontal que ce soit dans le blindage d un v hicule ou dans la puissance de combat et on sait que l attaque est la meilleure forme de d fense Ainsi le danger se trouve sur les flancs et l arri re et les germes de la victoire sont dans la capacit contourner les flancs de l adversaire Les flancs ne sont pas forc ment un l ment physique Ils peuvent tre une vuln rabilit comme la r ticence reculer ou se retirer lorsque c est n cessaire to contact in column in their high boots as had their Prussian Hessian and Hanoverian great srandfathers to Quatre Bras and after Waterloo Whilst Kursk might be identified as a truly modern battle with radio control and all informed net
180. ts juri diques pour permettre au chef militaire de pr voir son action Le LEGAD doit tre un op rationnel du droit 6G lt 0102 3U40190 02 oN FNDLIIVL ANRILIOQ 094 0102 3440190 0 oN FNDLLIVL ANRILIOQ Une connaissance pour pourvoir Lors des travaux de planification d une op ration le LEGAD travaille en coop ration troite avec le G5 et le G3 et intervient pour la r alisation de l annexe juridique de OPO ou du FRAGO Si le volet juridique est important il ne s agit en aucun cas d une dissertation et encore moins d un manuel de droit Cette annexe d taille les r gles juridiques applicables de fa on concr te En effet au del du rappel des R gles Op rationnelles d Engagement il est important de pr ciser certaines proc dures d application d clin es par les Standing operating proc dure SOP ainsi que les restrictions impos es par les directives tactiques de th tre Enfin dans cette annexe il est n cessaire de rappeler certaines r gles de comportement qui sont aussi importantes que les r gles d emploi de la force proprement dites Comme tous les officiers de l tat major le LEGAD participe aux briefings au cours du d roulement de l op ration Il est en mesure d intervenir de sa propre initiative si certains points n cessitent des pr cisions au regard des principes de proportionnalit et de discrimination lors de l emploi de la force Il doit tre aussi en mesure de r pondre
181. ugi s milices terroris Te et bien s r l adversaire principal qui conna t par faitement le terrain et qui choisit toujours le lieu et le moment de l attaque La gestion de l incertitude et du brouillard de la guer re Va donc permettre de fai re toucher du doigt cette contingence de l action de guerre mise en exergue par le g n ral de Gaulle EL 0102 3440190 0 oN JNDILIVL ANRILIOQ Y lt q 0102 3440190 07 oN JN0ILIVL ANRILIOQ 2 La mise en uvre complete du processus de commandement et le fait de jouer la solution tactique en r el avec les cons quences induites placent le chef face ses responsabilit s es exercices tels qu ils sont pratiqu s dans les centres permettent aux com mandants d unit d laborer une r flexion tactique compl te et surtout d assurer la mise en uvre de l ensemble de leur chat ne de commandement leur permettant ainsi de mettre l essai leurs m thodes et leurs proc dures Au CENZUB compte tenu de la sp cifici t de la zone urbaine le centre apporte son expertise pour aider le capitaine pr parer sa man uvre en prenant en comp te les modes d action particuliers de cet environnement Propri t CENZUB Au CENTAC dans la semaine pr c dant l exercice de 96 heures des moyens de simulation sont fournis pour s entrainer Pendant l exercice un temps de pr para tion est ainsi toujours respect et consa cr la pr paration de la mission Il
182. ui sont li es dont celle du caporal strat gique Les d bats sont parfois vifs et multiples Il semble qu ils soient pr matur s les outils actuels ne permettant rai sonnablement pas du fait du manque de fiabilit g n rale de la situation tactique de r f rence un niveau N de piloter directement les niveaux en dec de N 2 et d autre part le fait tant admis qu un chef peut difficilement manier plus de 5 pions subordonn s surtout dans un contexte de coercition Il reste que le principe de subsidiarit n est pas sacr il ne l a jamais t et qu il conviendra le moment venu c est dire lorsque la NEB sera sortie de l adolescence de revisiter serei nement sa mise en application 1 DDI Distributeur de Donn es Initiales Le DDI est l un des 3 p riph riques de gestion des l ments d initialisation du PR4 G Les 2 autres sont le centre de gestion des l ments secrets CGES et centre de duplication des l ments secrets CDES 2 SIOC Syst mes d Information Op rationnels et de Commandement 3 OPSIC Ordre Pour les Syst mes d Information et de Communication 4 MCP Mise en Condition avant la Projection 5 ZRA Zone de Regroupement et d Attente 6 NCi niveau de capacit initiale NC1 niveau de capacit 1 p aboutissement de la mise en place de la num risation dans l emploi des forces sera parachev par l volution des SIOC vers une plus grande rat
183. us difficile de cadrer la fa on dont il convient de le fai re appara tre sur les crans lorsqu il est d cel ou m me au contact La familiarisation avec l emploi de la STR doit faire na tre la confiance dans les possibilit s des processus automatiques mais aussi la conscience de leurs limites Mieux appr hend e dans ses m ca nismes la NEB peut tre ensuite obser v e de plus pr s dans ses finalit s Elle entend essentiellement accentuer e L anticipation et la pr paration sur leterrain les informations sont trans mises plus vite et plus clairement elles sont plus pr cises g olocalisa tion pour les amis potentiel logis 2jours 2 4jours 1 2jours tique La r flexion tactique s en trouve facilit e notamment la confrontation MA ME ainsi que l ta blissement des ordres la diffusion de ceux ci est rapide Le PC exploite la NEB par un usage renforc des WINGO warning order ou WARNO ordre d avertissement qui autorisent backbrief rehearsal recon naissances et pr paration sur le ter rain les actions complexes recueil d crochage contre attaque sont mieux conduites e Le recours plus fr quent au feu sans exc s la fluidit de la trans mission des informations conjugu e d autres param tres port e pr ci sion des effecteurs peut autoriser davantage de frappe distance que nagu re le feu pourrait pr valoir sur le choc et contribuer de
184. us tendent la strat gie retenue Ces crits sont soit marqu s par la colonisation et la pacification de territoires pour GALLIENI ou LYAUTEY soit dans le cas des th ories de TRINQUIER ou de GALULA li s la d colonisation et inscrits dans un environnement plus large d affrontement indirect entre deux blocs id ologiques Dans le cas de th oriciens plus contemporains comme KILCULLEN et PETRAEUS les analyses sont le plus souvent relatives des mouvements de lib ration nationale des revendications ind pendantistes de minorit s ou d pendantes du seul conflit irakien caract ris par un r gime dictatorial centralis et de ses soubresauts Le th tre afghan pr sente des caract ristiques diff rentes de ces situations ant rieures ou contemporaines Il s agit d un pays souverain mais fragile a l appareil tatique d ficient au niveau local mosa que d ethnies et de tribus entour es de voisins aux vis es r gionales et aux strat gies antagonistes L ennemi se distingue par sa fragmentation en plusieurs groupes et par l absence de mouvement majeur h g monique structur autour d une id ologie politique ou religieuse Enfin la coalition multinationale op re au c t d une force arm e locale en gestation et sous perfusion Cette coalition p che par un d ficit de coh rence dans ses objectifs cartel e par les int r ts parfois divergents des membres qui la composent L exemple de la
185. utres la revendiquent elle n est donc ni sp cifique ni suffisante Et la fid lit Elle r pond la m me logique comment concevoir une force combattante qui ne serait pas loyale l gard de son chef ce ne serait plus qu un rep re de traitres N anmoins nous n en avons pas le monopole puisque les poux se doivent fid lit les citoyens se doivent d tre loyaux l gard de leur pays et toute personne a aussi un devoir de loyaut l gard de l entreprise qui la fait travailler Mais on peut aussi rajouter que tout mercenaire est loyal l gard du pays qui le paie puisqu il est li par un contrat avec lui Pourtant quel officier au service de son pays a le sentiment d tre un mercenaire On doit en conclure que si cette valeur est n cessaire pour les arm es d autres la revendiquent elle n est donc ni sp cifique ni suffisante Mais alors quelle difference Alors qu est ce qui differencie un soldat de tous les sportifs entre preneurs artisans Et question plus grave qu est ce qui nous diff rencie alors d un malfrat d un mafieux d un bandit ou d un mercenaire puisque eux aussi sans les revendiquer comme nous le faisons respectent nombre de ces valeurs ne serait ce que par souci d efficacit Une seule chose mais qui est essentielle c est le service d une cause qui nous d passe et nous grandit en l occurrence le service du pays

Doctrine tactique 20 - commander en opérations

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