Home

GUIDE POUR LA MISE EN &OElig;UVRE DE LA

1. DODODDODDODODODODODODODODODODOODODODODODODODOOOOOODOOOOOOOC DOC Q EXEMPLE D UTILISATION D APPROCHE MULTICRITERES EN APPUI A LA DECISION Dans le cadre de la pr paration du projet de territoire du Bassin de Thau un groupe de chercheurs et de techniciens a mobilis des r sultats d tudes et des valuations dires d experts pour construire une valuation multicrit res de la contribution des activit s au d veloppement durable du territoire Une repr sentation sous forme de graphiques radars permet ainsi de comparer les types d impact et contributions des fili res au projet de d veloppement durable de la zone Le classement des fili res selon une batterie de crit res collectivement d finis et mesur s sur une chelle de cinq niveaux 2 1 O 1 et 2 a t effectu de fa on interactive au sein d un groupe de travail compos de personnels de la Communaut d Agglom ration du Bassin de Thau du Syndicat Mixte du Bassin de Thau SMBT du CEPRALMAR et de chercheurs Plusieurs fili res agriculture conchyliculture et p che nautisme plaisance croisi re port et activit s industrialo portuaires thermalisme et tourisme ont t valu es don on fournira ci apr s seulement l exemple de l agriculture PE
2. 113 2 3 114 2 4 Developpement de la gouvernance territoriale et capacites de mise en uvre de solutions socio spatiales 5 2 115 2 5 Du mod le la gestion int gr e du b ti a r colez das al disani 116 Chapitre 3 L apport des conseils de d veloppement des Pays constat national et observations locales 117 27 61 TE E r 117 3 2 valuation Vechellenationalee den 118 3 3 valuation l chelle de la Region Languedoc Roussillon 119 3 4 L exemple du Pays Corbi res amp Minervois Aude la participation TED UCU ED en den ea E 121 Chapitre 4 Un exemple de gouvernance territoriale issue d initiatives spontan es Y R b s ds sd ss b 125 4 1 Un dispositif innovant de concertation a l chelle departementale 125 4 2 Le fruit d une concertation preexistahlEE 126 4 3 Fonctionnement limites et modes d action du GTUA 127 4 4 Des initiatives locales au dispositif national le GTAUT 129 4 5 Un dispositif peut en cacher un autre quel avenir pour les GTAUT avec HIS 612 c y 5 06 p OEM a
3. a a a a oa volue d veloppe des projets Un travail de diagnostic permanent est donc une e a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a ooo COndition capitale de l volution des politiques de d veloppement dans le temps et par cons quent de la posture de l agent de d veloppement Des dynamiques d acteurs se cr ent d autres s arr tent et les situations changent L animation territoriale que mene l agent de d veloppement doit donc s appuyer sur une analyse en continu la plus aiguis e possible des jeux d acteurs et des dynamiques de d veloppement l uvre sur le territoire Cette connaissance du jeu d acteurs donne a l agent de d veloppement un r le cl dans la gouvernance notamment dans l analyse de la participation citoyenne p
4. Un syst me faith based Une des particularit s du syst me am ricain est l importance de l intervention et des financements des organisations religieuses dans la politique locale A Oneonta ville de 15 000 habitants on ne compte pas moins de 37 Eglises Leur action couvre la presque totalit de l intervention publique sociale de la ville A titre d exemple Catholic Charities Secours Catholique se partage le march public du secteur social subventions de l tat et du Comt avec le d partement social issu du Comt afin de mettre en place certaines politiques publiques sociales sur le territoire les Food Stamps le logement social l aide aux personnes g es ou enfance en danger etc 109 110 Adopt a highway Ce programme invent dans les ann es 1980 par un particulier permet toute personne ou organisation de pallier le manque d intervention publique en prenant en charge l entretien d une partie d une route ou d une for t et de pouvoir en contrepartie se faire de la publicit Cest ainsi que des panneaux de promotion des donateurs une cole une entreprise un club une association voire m me une famille ou une personne fleurissent un peu partout photo universit au service de la communaut Parmi les acteurs priv s incontournables dans la coalition de gouvernement l universit dans les villes universitaires occupe une grande
5. 76 3 1 Comment et jusqu o mutualiser et NtEgrer 2 77 3 2 Quels nouveaux outils et modalit s de mise en uvre de action OLDUMU i E 1111 Chapitre 4 Renforcer l valuation des dispositifs de gouvernance 86 4 1 Quels sont les enjeux et les plus values des dispositifs innovants de 6007 r b n 89 91 4 3 Quels sont les apports de Pevaluation participative a la gouvernance 95 Chapitre 5 Renforcer en institutionnalisant et en perennisan t 97 51 60 ID oni TE Comment en de 97 5 2 Quels obstacles Quels effets pervers 100 155 156 enmir 0717 ama TROISIEME PARTIE QUELQUES EXEMPLES TERR ITOR AUX 103 Chapitre 1 Les interactions public priv vues des tats Unis focus sur l tat 4611077 7 105 1 1 Rappels sur le contexte institutionnel am ricain et sur l tat de NENT OR 105 1 2 Quelques exemples des formes de participation du secteur priv la Our alic 1 aa ed din 107 1 3 Un mod le am ricain exemplaire este 111 Chapitre 2 Les formes de gouvernance autour de la gestion du b ti rA glao A AAT E IA AA 112 2 1 mergence et promotion d un mod le le hameau agricole 112 2 2 Sur le terrain une grande diversit d initiatives mais des difficult s de mise en uvre du
6. Q Ooooocoooo Ooo 7 Oooooooooo d adapter les moyens de l valuation notamment en introduisant des objectifs interm diaires et en tenant compte des processus d apprentissages qui prennent du temps 4 1 Quels sont les enjeux et les plus values des dispositifs innovants de gouvernance Les pratiques participatives ont l ambition de transformer le processus d cisionnel au sens large c est dire en amont du moment sp cifique de la d cision qui reste du ressort des lus Une des hypoth ses implicites et peu montr e jusqu ici est que les dispositifs participatifs constituent des dispositifs d lib ratifs au sens d Habermas 1981 par le dialogue il est possible de faire voluer les jugements des acteurs et d arriver des accords Cependant Maesschalck 2008 par exemple voque aussi le fait que les m canismes d lib ratifs par leur option syst matique pour la d centralisation et la multiplication des intervenants peuvent rendre plus vuln rables les appareils de contr le en facilitant l opportunisme de nouveaux agents Une autre des hypoth ses implicites qu il convient de v rifier est que l largissement de la base d information du fait de la mobilisation d acteurs vari s permet des mesures plus pertinentes et adapt
7. La formation des responsables de projets Le guide est compl t par une formation des responsables des projets afin de leur permettre de s approprier les outils communs toutes les d marches de projets de la collectivit L accompagnement par assistant de projet Les chefs de projet sont rattach s a un directeur de projet membre de l quipe de direction g n rale laquelle constitue galement le comit de pilotage de tous les projets transversaux de la collectivit Un assistant de projet d di l accompagnement de l ensemble des acteurs des projets a pour r le e de permettre une bonne articulation entre le fonctionnement en mode hi rarchique et en mode projet e de planifier les tapes de validations e et d apporter un conseil technique permanent Chapitre 4 Renforcer l valuation des dispositifs de gouvernance Les relations entre gouvernance et valuation sont plurielles notamment selon qu il s agit de consid rer l valuation en general et ses impacts sur la gouvernance ou lorsque il s agit d valuer les dispositifs de gouvernance Du fait de leur sp cificit notamment leur caract re qualitatif et les d lais li s aux inerties et aux besoins d apprentissage ces dispositifs supposent des m thodologies d valuation adapt es Le tableau suivant propose une sorte de typologie des relations On peut souligner qu il existe encore peu d valuation sp cifique des dispositifs de gouv
8. o Caie da la poteries r des as l pere de comparer Ra as l de Fa on sample alaca chaque unla cartographique permel d appr cier la quelt giobale du sol pour un usage futur en privilegiarl le potentiel agronomaue at a capacit max mum de diversifical n des usages du s l hors viculure Pour en savoir plus Etude Cemagre NRA 2007 2010 Echale marma dutisaton 1260 00 cartographie ne peut pas tre utlis e directement pour localiser un la parcelle gt T l charger a notice excphcatres format POF 157 7 ko gt T l charger la carta 53 formal POF 1 He Ces representations quantitatives permettent de rendre visible le phenomene 139 d artificialisation des terres agricoles dans differentes communautes telles que par exemple les services technico administratifs de la planification territoriale les bureaux d tude mais aussi les autres acteurs directement concern s tels les propri taires fonciers les agriculteurs les promoteurs immobiliers les amenageurs Elles constituent alors une base objective de d part pour d battre de ce ph nom ne et confronter ces repr sentations d autres produits quantitatifs ou d autres visions de ce ph nom ne Elles suscitent d autant plus de r actions voire l emergence de controverses qu elles jouissent d un effet de v rit li leur format nombre carte
9. 4 Circulaire DGFAR SDER C2008 5006 du 14 f vrier 2008 commun ment nomm e circulaire Barnier 131 132 Chapitre 5 Un exemple de protocole d evaluation de la participation Direction Evaluation du Conseil g n ral du Gard 5 1 Enjeux de P evaluation des processus de concertation En 2009 le vote a l unanimit de la charte gardoise de la concertation citoyenne voir encadr Partie 2 Chapitre 1 1 2 concr tise l engagement fort du D partement de mettre en uvre une nouvelle fa on de faire de la politique en lien direct avec les Gardois Cet engagement important doit tre mis en uvre et d clin par l ensemble des services du D partement de fa on efficace sinc re et transparente Pour s assurer que les processus de concertation participent pleinement cette volont de faire de la politique autrement et que la place du citoyen dans la d cision politique est bien renforc e le Conseil G n ral a voulu valuer ces d marches l instar des valuations qui sont men es sur l ensemble de ses politiques Il s agit bien ici d une valuation part enti re et non d une simple mesure de la satisfaction des diff rentes parties prenantes C est ce qui fait la particularit et la force de la m thode et des outils qui ont t labor s 5 2 Les objectifs de valuation L evaluation des processus participatifs poursuit les trois objectifs suivants e pouvoir rendre compte
10. Lardon et al 2009 Cette nouvelle logique de d veloppement territorial met sur augmentation de la capacit des acteurs ma triser les dynamiques d volution qui les concernent Lardon et al 2001 sp cifiant d s lors de nouvelles comp tences d accompagnement Cependant cette d centralisation qui a d multipli les capacit s d action locale dans une logique affich e de d mocratisation s est aussi faite au nom du principe d efficacit de l tat Et celui ci a de plus en plus t guid partir de 1983 par un r f rentiel de march pr nant le retrait tatique au profit d acteurs publics mais galement priv s D interventionniste l tat est devenu r gulateur animateur ou arbitre organisant les cadres de l action publique mais laissant de plus en plus souvent son op rationnalisation et son financement d autres Dans cette nouvelle gestion publique en partie inspir e par la doctrine du New Public Management voir encadr l Etat strat ge recentr sur ses fonctions de pilotage valorise les initiatives locales la gestion par projet et la responsabilit Mais il reste ma tre des cadres g n raux dans lesquels celles ci doivent s inscrire Il impose aussi par ailleurs de nouveaux outils performatifs Scot Sage PPR dont certains debouchent sur des projets de territoires sp cifiques En France cela se traduit notamment par la mis
11. laborer simultanementetde maniere int gr e plusieurs outils pour d gagerune vision partag e de l avenir SCOT SAGE puis Natura 2000 D s le d but les lus et les techniciens du SMBT ont souhait renforcer la participation des acteurs socio conomiques et de la population Le principe a consist partir d un premier groupe d une centaine d acteurs r unis lors des premi res journ es du SCOT puis l largir en invitant par le bouche oreille et par voie de presse de nouveaux acteurs s engager Tr s vite a t ressenti le besoin d organiser l largissement de la participation en clarifiant les r gles du jeu pour articuler d mocraties repr sentative et participative Une charte inspir e de celle du Grand Lyon a alors t co r dig e en 2006 par deux lus r f rents et des chercheurs engag s dans le processus Elle comprend 24 articles organis s en 4 parties La premi re vis e p dagogique donne les objectifs g n raux de la participation La deuxi me identifie les diff rentes cat gories d acteurs de la participation sur Thau et indique leurs r les respectifs Les orientations et les engagements en mati re d information de consultation et de participation active sont d taill s dans la troisi me partie notamment pour le SMBT au c ur de ce dispositif participatif Enfin la derni re partie concerne le pilotage le suivi et valuation de la participation Pour en savoir pl
12. outil de mobilisation de l intelligence collective AE EXEMPLE NOVATEUR DE RESEAU REVMED R seau d EValuation MEDiterran en Partant du constat qu evaluer les politiques publiques tait plus que jamais une n cessit dans un contexte contraint et une soci t en tension que les pratiques d valuation taient peu r pandues dans les collectivit s du Sud et qu il tait difficile de mobiliser des moyens suffisants le r seau REVMED s est constitu autour de huit collectivit s fondatrices par ordre alphab tique Communaut d Agglom ration d Al s Communaut d Agglom ration B ziers M diterran e Communaut de 56 on cm v tmnm mmmmmmnmmnnn 565 nmntppnnn ummmmmmmmmmcmmcm mmmmmmmmnnmmnmmnnmn o 666666 tu 00000005200220 R S P DQ UM MD Q KQ Q Q DDBKFTFrFr r Fr mmm n m n eeCOmmunes de la vall e de l H rault Conseil general de l Aude Conseil general du Gard Conseil general du Vaucluse Conseil general des Pyrenees Orientales ville de Montpellier avec pour ambition de r pondre plusieurs pr occupations et besoins Am liorer le management de leurs politiques avec le souci d une conomie de moyens D velopper une culture et une expertise communes changer sur des pratiques qui peuvent tre diff rentes S enrichir de regards ext rieurs S apporter mutuellement un soutien technique par la mise en commun de moyens hum
13. 14 j 427 LL 4 vl m r za TELL AN y GUIDE POUR LA MISE EN UVRE DE LA GOUVERNANCE EN APPUI AU DEVELOPPEMENT GUEDOC ROUSSIL DURABLE DES TERRITOIRES LANGUEDOC ROUSSILLON gional MA oro 2428 Y D gro LE GARD CONSEIL GENERAL STS 7 1 ZS Z la R gion A di oiia 4422 25 RFA ge ser basi Roussillon 51 Universite Montpellier 1 Cosu ro la Le R PUBLIQUE FRAN AISE Terra A azara AGRICULTURES AGRICULTURES nuz amp TERRITOIRES TERRITOIRES Des territoires assembler CHAMBRE D AGRCLLTURE D D T M 34 ARE AVERTISSEMENT e guide a t r alis dans le cadre du projet Gouv Innov Gouvernance des territoires et d veloppement rural une analyse des innovations organisationnelles financ parle programme PSDR Pour et Surle D veloppement R gional Languedoc Roussillon Il est le fruit d une co construction rassemblant des chercheurs de disciplines diverses et un tr s large panel d acteurs de terrain qu il convient de remercier vivement ici tant leurs apports se sont r v l s essentiels Ainsi aux c t s des auteurs principaux de nombreux contributeurs se sont impliqu s diff rents niveaux L animation du processus de r daction du guide a t principalement port e H l ne Rey Valette UMR LAMETA et Mathilde Pinto R gion LR
14. Edgard dont la gestion a t confi e au priv mais en renfor ant la transparence et la concertation avec les parties prenantes et b n ficiaires de cette politique Ainsi l Observatoire citoyen des transports d partementaux OCTD permet de d battre des conditions de mise en uvre et de gestion du service de fa on am liorer la qualit du service rendu Install pour une dur e de trois ans en 2010 l OCTD r unit 60 membres relevant de trois cat gories des citoyens divers zone ge sexe CSP des associations environnementales de d fense des consommateurs de personnes en difficult s de parents d l ves et des lus locaux un repr sentant de chacune des trois Agglom rations gardoises et deux repr sentants de chacun des six Pays aucun conseiller g n ral Trois grandes fonctions lui ont t assign es observation de la qualit du service rendu aux usagers l valuation de la politique d partementale des transports et la prospective D s sa mise en place le Conseil g n ral a souhait que les membres de puissent tre form s de fa on homog n iser les savoirs pour permettre un dialogue efficace et produire des propositions muries et r alistes Une formation pr alable a permis chacun d acquerir un niveau homog ne de connaissances sur la politique des transports la d l gation de service public l organisation administrative des transports gardois Par la suite des fo
15. Urbana University of Illinois Press Simon E 1980 From substantive to procedural rationality In Latsis S d Method and appraisal in economics Cambridge Cambridge University Press Syndicat Mixte du Bassin de Thau 2010 Territoire de Thau Contrat de gestion int gr e 2011 2016 Dossier de pr sentation du contrat version du 23 11 2010 77 p Stiglitz J Sen A Fitoussi JP 2009 Rapport de la commission sur la mesure des performances conomiques et du progr s social Paris La Documentation Fran aise Tallon H 2011 Pluriactivit et accompagnement un territoire l preuve Une exp rimentation par la formation dans le Haut Languedoc H rault Th se de g ographie Univ Paul Val ry Montpellier 570 p Tapie Grime M B Blatrix P Moquay 2007 D veloppement durable et d mocratie participative La dynamique performative locale PUCA Paris Coll Recherche 171 p 155 154 TEDDIF 2005 La conduite d un projet de d veloppement durable Cahier 1 Comment favoriser la coproduction d un d veloppement durable d un territoire 35 p Cahier 2 Quelle mise en comp tence des services de la collectivit pour l laboration et la mise en uvre d un projet de d veloppement durable d un territoire 27 p Cahier 3 Organiser les diff rentes chelles de temps et d espaces pour un d veloppement durable des territoires 29 p cahier 4 Comment communiquer sur les politiques publiques
16. l ments permet d assurer les coordinations n cessaires toute action collective Les innovations organisationnelles correspondent aux changements dans les fa ons de travailler et de se coordonner qui permettent d am liorer le fonctionnement des territoires La notion d accompagnement met l accent sur le fait de cheminer ensemble Tandis que le coaching se d veloppe dans la sph re du travail et de la cr ation d activit s l accompagnement collectif dans le cadre des projets de territoire associe des logiques issues du management et de l action sociale avec des finalit s qui se construisent chemin faisant Les multiples d finitions renvoient diff rents registres et diff rentes pratiques telles que le parrainage le compagnonnage la m diation ducative la m diation sociale le counselling le conseil le coaching le tutorat Tallon 2011 QQ PRLS pa a a a a TA a a r a a a ATAATA TATATATA a r r a TA A A ACACA CATA a a a a a a r r a a a A ATAA a a r r AAAA A CA ACA CAAA A o APPRENTISSAGE ET PARTAGE D EXPERIENCES EN RESEAU LE CAS DU RESEAU RURAL EN LANGUEDOC ROUSSILLON Le R seau Rural Languedoc Roussillon maillon de proximit du r seau rural europ en et national est mis en uvre pour accompagner la politique europ enne de d veloppement rural Il a pour objectif de faciliter les changes en tant qu outil de dialogue entre les acteurs du d vel
17. 20035 aupr s de 122 d put s et 78 s nateurs propos du changement climatique a montr que les connaissances de ces parlementaires sur un tel sujet n taient en rien meilleures que celles de la moyenne des citoyens interrog s partir d un chantillon repr sentatif de 1 000 personnes de plus de 15 ans Boy 2010 En tant que processus formalis permettant l acquisition de nouveaux savoir faire connaissances et comp tences la formation se r v le une phase importante Elle permet notamment la construction de r f rentiels et de langages communs n cessaires la cr ation d un climat de confiance et l laboration des projets Que ce soit par des approches cibl es en d but de processus ou par des m thodes favorisant l apprentissage collectif au cours de celui ci la formation constitue un volet et un levier central des nouvelles pratiques de gouvernance N anmoins il convient de veiller ce que les actions de formation n aient pas un effet normatif et orientent les avis des participants Il s agit donc de mettre en place des formations 5 Par TNS Sofr s sous la direction de Daniel Boy du Centre de Recherches Politiques de Sciences Po C vipof et pour le compte de l ADEME 63 64 E ce eB e85866e6Bpp BBUE Q RZILItttttttbsBBBuauurp5ar r FF rB 5p5Bg5B5Bg3B5 9p6006k 0k00 0000 0 0k kkp RQQRRkk9pkt600 0ccemmimnimi o le contenu les d marches et le profil du formateur restent d
18. 2007 conduite de projet aide la d cision animation et mise en r seau des acteurs communication appui conseil pour l mergence des projets suivi et gestion financi re valuation veille prospective et approche syst mique Par ailleurs il existe de nombreux r seaux d acteurs du d veloppement local qui proposent des temps de r flexion collective et encouragent les processus r flexifs Ces r seaux professionnels permettant l change d exp riences sont pr cieux car ils contribuent former et rendre ainsi plus performante l ing nierie territoriale V a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a ooo ooo 2 3 Comment renforcer l appui de l information et de la communication La gouvernance territoriale mobilise d sormais des individus et des collectifs beaucoup plus h t rog nes que le couple lu technicien qui a domin pendant longtemps le champ de la d cision territoriale Elus et techniciens partagent une m me culture les m mes codes socioprofessionnels li e a Pexercice de la 0O000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000O0OONT 71 72 democratie representative qui repose sur une double d
19. 211 222 Perret B 1996 valuation gouvernance et proc duralisation de l expertise Intervention au s minaire Les mutations contemporaines de l art de gouverner Cellule de prospective de la Commission europ enne Bruxelles 27 mars 1996 24 p Pecqueur B 2000 Le d veloppement local Paris Syros 2e dition revue et augment e Rey Valette H Math S 2011 Quels crit res et m thodes pour valuer les formes de gouvernance participative Communication au colloque du GIS D mocratie amp Participation Participation du public d mocratie participative tat des savoirs et chantiers de recherche 18 21 octobre cole des Hautes tudes en Sciences Sociales Paris 13 p Roger 2008 Faire parler les viticulteurs La construction d une lectorat dans le d partement de l Aude In Anquetin V Freyermuth A dir La figure de l habitant Sociologie politique de la demande sociale Rennes Presses Universitaires de Rennes Coll Res Publica 99 114 Rosanvallon P 2008 La l gitimit d mocratique Impartialit r flexivit proximit Paris Seuil Coll Les livres du Nouveau Monde Sandel G 1998 La modernisation de l administration territoriale de l tat Rapport Monsieur le Ministre de la fonction publique de la r forme de l tat et de la d centralisation Octobre 1998 Paris La Documentation Fran aise Shannon C E Weaver W 1949 The mathematical theory of communication
20. 4 EAE uo ez ej SUEP 3u ul Supu un ulp u II E uogeyauo 5 55 20 27 UORE uo2 e E SIN0221 28E UPAEP S 200 5 4 sun suoissiuwu sin l anod uone u uo2 PI 219JUI un ANOJ 5 1 34 5 2 saonbsii s p p1e891 ne u q un suonpul o sulos q s u duuo uon s nb y jearen s lepou 5 21 5 S P ul s ne uons n s nbne d 3u usl Supu uone ouo ej op Hoddy 195402 oddeu un p snssi s lpui 917 U PSUO D 27 l ANS S 9 J MHAH2 102 SUDIDIUUD9 S INS S3 H S H niPA4 2 1545155 U WU L 0 OL R jieyses n d s n L op odnoJ8 np suonisodoid s p 1eshes 3 snoA Z AV uou ZT INO lc S P SOA S2 N0 21 aWu9 nd snoA Z AV no arued 2 ul ln s f UON l 5 0115000 s p 10ddb1 supp saja zuain81f suonisodoid so oddeu np suoIUna1 YD s p 4 4 OL UPSIHINSUI S91 1 SNOA UOJ S 3132 suonisodoid s p 2dno018 234b 21330q2p 11422 snoa Inod sdiua3 27 5 5 2 2 1 5 2 2 s x ldulo s ll E 2101 SUOIUN91 S P Sino np S9SI IQOUW SjI n0 Sa 5 UOJ9S 5
21. 86 a a a r a a a a a a a a r a a a a a r a a a r a r r r a a a a a r r a a a a a a a a a a r a a a a r a a r a Le decloisonnement choisi Les pratiques de concertation avec les usagers font merger de multiples questions qui rel vent de divers services Ces interpellations obligent les repr sentants de l tat ou des collectivit s dans ces instances organiser e S OOooocoooo Co n interne des r unions transversales entre services ou a nommer des correspondants ur la base de d limitations territoriales Ainsi un repr sentant d un Conseil g n ral au conseil d administration d un coll ge devra r pondre a des questions relatives la cantine aux travaux d entretien aux actions culturelles en appui la p dagogie qui ne peuvent toutes relever de son seul champ de comp tence et qui obligent donc a de nouvelles structurations en interne Beuret et Cadoret 2011 montrent l importance de cet effet structurant de la participation De m me la mise en place des politiques d Co a e developpement durable pour le littoral dans le cadre du referentiel de Gestion Int gr e des Zones C ti res GIZC conduit l tat dans plusieurs r gions dont le Languedoc Roussillon nommer un Pr fet du littoral charg de coordonner les services de l tat 0 0 0 000000 0 0
22. Habermas J 1981 Th orie de l agir communicationnel Traduction J M Ferry vol 1 et J L Schlegel vol 2 1987 Paris Fayard H rivel D 2010 Analyse des interactions entre niveaux de gouvernance dans le cadre des politiques d am nagement et de d veloppement durable M moire de stage Master 2 Ing nierie des projets et des politiques publiques Univ Montpellier 1 145 p annexes Hermet G Kazancigil A 2005 Introduction In La gouvernance Un concept et ses applications Hermet G Kazancigil A et Prud Homme J F Eds Sci Karthala Paris 5 14 Honneth A 2000 La lutte pour la reconnaissance Paris Ed du Cerf Inglehart R 1977 The Silent Revolution Changing values and Political Styles among Western Democracies Publics Princeton Princeton University Press Jacot H Fouquet A 2007 Le citoyen l lu l expert Pour une d marche pluraliste d valuation des politiques publiques Paris L Harmattan amp Soci t Fran aise d Evaluation Jarrige F Thinon P Nougaredes B 2006 La prise en compte de l agriculture dans les nouvedux profets de territoires urbains Revue d Economie Regionale et Urbaine n3 393 414 Kelly G Muers S 2002 Creating Public Value An analytical framework for public service reform Strategy Unit Cabinet Office 35 p Killi A 2007 Manager un projet territorial Les cahiers du d veloppeur conomique n 10 Juin 2007 Association Rh ne Alpes des Professionnels du
23. LA MAQUETTE PHYSIQUE EN 3D DU TERRITOIRE DE THAU Une maquette en 3D au 1 25 000 a t fabriqu e en projetant les courbes de niveau sur des plaques de li ge qui ont ensuite t d coup es puis superpos es et coll es sur un socle en bois Des l ments ont t ajout s peinture de l occupation du sol fils de couleur pour repr senter les r seaux tiquettes des noms des villes et villages l gende titre textes explicatifs pi ces de jeu Cette maquette a t utilis e dans plusieurs dispositifs d information et de communication en particulier une exposition publique itin rante du diagnostic du SCOT de Thau sur 7 communes du territoire Des pi ces d un jeu votre empreinte sur le territoire permettraient aux participants de positionner leurs lieux d habitation de travail de loisirs d achats cr ant ainsi un lien entre cette repr sentation du territoire et leurs espaces v cus Proche de la r alit per ue par les gens autorisant des exp riences poly sensorielles la maquette a constitu aussi un objet interm diaire entre l animateur et le visiteur Elle a permis d initier un dialogue autour d un objet dont le sens tait partag puis d aborder des sujets plus techniques les transports l talement urbain la qualit de l eau en les approfondissant devant des posters explicatifs qui completaient l exposition 5 npm nmmmmmmmmmmmmmmnnnnnnnnn Des r
24. au risque de cr er des probl mes de l gitimit avec les autres acteurs et les lus en particulier risque technocratique Signalons un autre risque que les contraintes li es la multiplication des injonctions dans un contexte de r duction des financements fassent voluer le m tier d animateur territorial vers plus de mutualisation et d int gration des politiques et conduisent par manque de moyens et de comp tences sp cifiques la mise en synergie un retour en arri re vers une logique de guichet Une participation imparfaite Comme l ont montr de nombreux travaux de recherche et comme le constatent souvent les acteurs sur le terrain il existe des filtres la participation ce qui impose d tre tr s vigilant sur cette question Les acteurs qui coop rent sont souvent un peu les m mes ceux qul maftrisent les codes et les logiques de projet ceux qui disposent de ressources particuli res r seaux de connaissances formation information pouvoir etc La vigilance doit aussi s exercer par rapport au risque de lobbying des int r ts locaux Aller au del demande une action tr s volontariste qui si elle permet parfois d largir le cercle r duit des participants habituels va rarement jusqu mobiliser durablement la frange parfois large des exclus de la participation est vrai qu une partie de la population peut se satisfaire d un statut de consommateur de l action publiq
25. avanc e des dispositifs de planification en cours dans le d partement tels les SCoTs ou au d veloppement d initiatives innovantes en mati re de pr servation et de mise en valeur des espaces agricoles Le GTUA produit des documents de sensibilisation et d aide la d cision pour les acteurs locaux concern s lus agriculteurs services instructeurs voir encadr TA 127 126 E 05822 tt 6665634 56 k 5 5 5 5 5 8t0000000nUhnunini ck 7 e 4 7 0000000606 00000 5 6 00000 0 33 C C Kkccuu5S5S9gSg9393t an m 0 THEMATIQUES TRAITEES ET PRODUCTIONS DU GTUA Probl matiques trait es Informations Outils d aide la d cision Evolutions r glementaires R formes du droit du sol et de l administration territoriale de l tat Prise en compte de l agriculture 2005 Aide la r daction du dans l laboration des PLU r glement de zone agricole des PLU 12 pages Nouveaux dispositifs territoriaux PAEN Trames vertes P le d excellence rurale Construction en zone agricole 2006 Parcours a la construction en zone agricole PCZA 15 fiches techniques annexes Hameau agricole concept tude juridique dispositif d appui financier CG 34 Dynamiques et initiatives locales SCoT Montpellier Bassin de Thau Pays de l Or Pic St Loup Planification territoriale m Volet urbanisme du PNR du Haut Languedoc Charte paysagere des
26. de territoire Dispositif de Gouvernance Territoriale Charte Contrat Ay Plan d action Il convient a ce niveau d etre vigilant au fait que comme le montrent les sciences de gestion tous les outils acqulerent une autonomie au cours du temps notamment par la mise en place de routines Ainsi au moment de l valuation il faut mesurer le d calage qui a pu intervenir du fait de cette autonomie d calage que le caract re multi acteurs des dispositifs participatifs peut accentuer Comme pour toute valuation les effets qu il s agit de mesurer ne doivent pas tre confondus avec les r sultats op rationnels qui portent souvent sur le recensement des b n ficiaires des actions mises en uvre Il s agit d valuer les changements intervenus chez ces b n ficiaires et plus g n ralement dans le territoire du fait Les activit s formelles ou informelles d velopp es au sein des territoires vont donner naissances a ce que Girin 1990 appelle une situation de gestion Nous sommes en pr sence d une situation de gestion chaque fois qu un ensemble d activit s f en interactions est associ e l id e d activit collective et de r sultat faisant l objet d un jugement et que des agents sont engag s dans la situation de gestion lorsqu ils se reconnaissent comme participant des degr s divers la production du r sultat Lire un territoire travers la grille d u
27. en interne et en externe des r sultats et des effets produits par les diff rents processus de concertation e am liorer la qualit de ces processus de concertation e valoriser et communiquer sur ces pratiques innovantes et sur engagement des lus et des agents dans ces champs nouveaux II convient de rappeler que pour que les processus de concertation puissent r pondre ces imp ratifs et que leur mise en uvre par les services soit facilit e un guide de la concertation citoyenne a t r dig et diffus l ensemble des directions etun poste a tempspleinsurla concertation citoyenne a t affect Une communaut de pratiques regroupant l ensemble des agents du D partement en charge de ce type de processus a galement t cr e pour permettre d changer et de capitaliser les exp riences 5 3 Principes m thodologiques de l valuation D un point de vue m thodologique cette valuation des processus de concertation doit permettre de v rifier que les valeurs de la charte ont t respect es et que les objectifs ont t atteints r sultats II s agit aussi ce qui est methodologiquement plus d licat d analyser les effets produits sur les citoyens les techniciens la collectivit les lus et in fine sur la politique L valuation porte sur le processus de concertation mis en uvre mais galement sur les m thodes et outils utilis s En effet la qualit de la concertation d pend fort
28. es Ainsi d importants enjeux en termes de management et d thique interviennent II s agit donc de v rifier que ces types de politiques participatives g n rent des innovations organisationnelles et institutionnelles vertueuses en termes de transparence de management de formation information des acteurs et ou d apaisement des conflits D un point de vue op rationnel au niveau m thodologique l valuation de ces dispositifs doit tre pens e en distinguant la fois les types de b n ficiaires internes et externes et le champ de l approche selon que l on se limite aux processus ou qu il s agit aussi d appr hender les effets Effets internes pour les lus et les structures Effets externes largis pour les citoyens Effets externes restreints pour les participants Au niveau des processus Au niveau des effets Le fait que l valuation des politiques publiques soit encore loin d tre syst matique voire m me seulement fr quente constitue un frein l valuation de la gouvernance Celle ci constitue en effet un volet sp cifique de l valuation 91 92 dont la mise en uvre se heurte la fois son caract re m thodologiquement d licat et inhabituel et au contexte actuel de p nurie de moyens Ainsi les efforts en mati re de gouvernance territoriale peuvent avoir pour objectif d viter dans cette p riode de p nurie de moyens de revenir une logique de guichet
29. f rence en cas de contentieux Cette volution institutionnelle renforce ainsi l utilit des repr sentations cartographiques produites qui pourront ainsi grandement favoriser l apprentissage des acteurs autour des enjeux de la conservation des terres agricoles et faciliter les processus de construction d un avis collectif au sein de ces instances Ces informations par leur caract re appropriable et partag contribuent ainsi pleinement l am lioration de la gouvernance territoriale Figure 7 Exemple de la cartographie du potentiel agronomique des sols Source DRAAF UMR TETIS UMR LISAH 2011 En guise de conclusion La n cessaire diversit et flexibilit des dispositifs de gouvernance 144 Nous esp rons travers ce guide avoir pu montrer la diversit des modalit s de mise en uvre de la gouvernance territoriale en particulier en fonction des contextes des chelles et des types d outils ou de dispositifs mobilis s selon leur l gitimit et leur objectif Face cette diversit diverses typologies th oriques ou r sultants d enqu tes ont ainsi t propos es Des typologies qui rendent compte de la diversit observ e La typologie propos e par Duit et Galaz 2008 offre une entr e op rationnelle en interrogeant les processus de gouvernance en fonction de leur capacit d adaptation selon deux axes le premier d nomm exploitation rel ve d outils ou de dispositifs
30. f rentiel r cemment produit par le Commissariat G n ral au D veloppement Durable l issue d une large consultation CGDD 2009 On ne reviendra pas ici sur la question de l valuation en g n ral qui est un sujet part enti re et dont il est admis qu elle contribue 89 90 K a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a o o q a a a a positivement a l am lioration de la gouvernance en renfor ant la transparence et les capacit s de pilotage des projets pod PRLS g LA SOCIETE FRAN AISE D EVALUATION ET SON CLUB REGIONAL LANGUEDOC ROUSSILLON Association a but non lucratif anim e par un r seau de b n voles la SFE est un lieu de rassemblement de d bats de capitalisation et de formation entre pairs ouvert a tous les acteurs de l valuation commanditaires praticiens utilisateurs consultants chercheurs et op rateurs priv s La SFE tend faire reconna tre l valuation comme un outil d aide la d cision un at
31. forme des collectivit s territoriales incite la cr ation de nouveaux types d organisations permettant d assouplir les principes et pratiques de gestion et de renforcer la mutualisation II en va ainsi des soci t s publiques locales SPL qui permettent d unir plusieurs collectivit s dans une structure externe et de passer des contrats avec elle sans obligation de mise en concurrence et en ayant recours du personnel relevant de contrat priv s plus souples g rer CNFPT 2011 3 1 Comment et jusqu o mutualiser et int grer Un mot d ordre mutualiser et bousculer les habitudes Les outils traditionnels de l ing nierie de projet en particulier ceux concernant le management le suivi et l valuation constituent un apport important Cependant ils doivent tre mobilis s dans une perspective sp cifique de recherche d effets de synergie et de d cloisonnement des pratiques Il s agit de s interroger sur les modalit s d volution possible des dispositifs existants de fa on faciliter l int gration de politiques sectorielles par exemple les politiques de l eau la prise en compte des risques ou encore les revendications en termes de cadre et de qualit de vie avec l am nagement du territoire L ambition est de pouvoir d passer les clivages entre services tant en interne au niveau des institutions gestionnaires telles les intercommunalit s ou les diff rents services d un Conseil g n ral ou r g
32. ing nierie de la gouvernance territoriale d finie comme l ensemble des m thodes et outils permettant la coordination la participation et l apprentissage des acteurs ainsi que le pilotage des projets de territoires Elle int gre ainsi une partie de l intelligence territoriale Bis pr sente grands traits les moteurs des transformations r centes impactant les pratiques de gouvernance depuis les volutions li es la d centralisation jusqu au contexte r cent avec l impact du New Public Management Celui ci ne se limite pas en effet aux services de l Etat et la RGPP mais impacte aussi les organisations professionnelles comme en t moigne le focus sur les Chambres d Agriculture Les effets de telles restructurations en ce qu elles vont au del des conomies financi res recherch es conduisent pr cariser certaines structures et concentrer les comp tences et le pilotage des chelles g ographiquement plus larges La r forme r cente des collectivit s territoriales implique aussi des recompositions fonctionnelles et territoriales en m me temps qu elle introduit de fait un processus de r institutionnalisation territoriale de l tat l chelle r gionale Le renforcement de la participation des citoyens aux politiques publiques est l autre axe fort de l volution des logiques de gouvernance premi re partie pr sente les enjeux et tente de d finir la gouvernance territoriale Le
33. rale La composition du conseil d administration d finit tant pour les lus que pour les partenaires une typologie des repr sentants parcourant la diversit des actions et de la vie sur le territoire Le coll ge des partenaires du conseil d administration constitue statutairement le Conseil de d veloppement du Pays Comme dans toute association le bureau est issu du conseil d administration en gardant la parit lus partenaires Le comit de programmation Leader correspond au bureau C est une fa on int ressante d associer les acteurs locaux la gouvernance de l outil Pays y compris dans le pilotage mais cette solution n est pas sans d faut car elle r duit en quelque sorte l ind pendance du Conseil de d veloppement Par ailleurs la forme associative se r duit au profit de la cr ation de syndicats mixtes notamment avec le portage de SCoT d chelle Pays la question de l institutionnalisation du Conseil de d veloppement se pose alors la fois sur sa forme juridique informel associatif et sur les liens avec le processus d cisionnel 5 2 Quels obstacles Quels effets pervers Des obstacles symboliques organisationnels et financiers Le caract re informel ou exp rimental de certaines pratiques permet souvent de b n ficier de marges de man uvre ou de motivations suppl mentaires de la part des acteurs La question des hi rarchies et des rapports de force par rapport au portage et Paff chage
34. rarchisation des priorit s Soulignons ce sujet que l absence de pond ration n est pas neutre car elle revient donner une importance quivalente l ensemble des dimensions Si ces l ments permettent indiscutablement d avoir plus d informations sur les effets et les interactions des projets il faut cependant veiller sensibiliser et organiser aussi en cons quence l apprentissage des lus par rapport l int r t et aux principes de ces d marches En effet elles peuvent tre v cues comme une perte de marge de man uvre court terme pour les lus ou comme une moindre autonomie du territoire le plus fin au profit d une coh rence d ensemble Elles peuvent aussi et au contraire tre l occasion de faire dialoguer les lus entre diff rentes instances et diff rentes chelles notamment pour identifier et hi rarchiser les crit res structurants qui seront utilis s dans ces valuations Ces mises en commun peuvent viter des prises de position parfois diff rentes des lus en fonction des instances EFFETS POSSIBLES DU DECLOISONNEMENT Le d cloisonnement subi la r forme des services de l tat conduit un d cloisonnement des services qui favorise l int gration des domaines et assure une meilleure lisibilit par rapport aux citoyens Au quotidien cependant ce sont des pratiques et des cultures de travail diff rentes qui doivent tre conjugu es et dont l int gration prendra du temps 89
35. sentations graphiques tableaux diagrammes et spatiales cartes imagerie spatiale maquettes croquis Une fois sur support num rique ces repr sentations peuvent circuler dans l espace num rique et s ins rer dans des dispositifs d information et de communication Les repr sentations spatiales jouissent d un effet de v rit qui en fait de puissants vecteurs de communication et soul ve des questions d ethique Qu elles soient l origine mentales ou disponibles sur des supports mat riels communicables ces repr sentations peuvent remplir des fonctions multiples e Analytiques repr senter et comprendre la complexit territoriale cartes de diagnostic cartes mod les suivre l volution et d tecter des signaux faibles indicateurs spatialis s images r centes de t l d tection Cr atives imaginer un futur commun cartes de prospective mise en r cits de scenarii spatialis s sch mas concepts symbolisant ce futur Cognitives offrir des r f rentiels partag s pour supporter l action collective cartes topographiques ortho photos a riennes maquettes physiques en 3D d cadrer les points de vue cartes de nouveaux objets jusque la occult s images d autres territoires simplifier la complexit territoriale croquis mod les graphiques entretenir une vision partag e de l avenir sch mas concepts discours de projets de territoire e Relationnelles ide
36. thodes de concertation possibles et les facteurs de r ussite la n cessit de restituer les r sultats et d valuer le processus Ce guide au del des outils et m thodes pr sente galement les valeurs qui doivent pr sider la mise en place de tout processus de concertation La p rennisation passe aussi souvent par la fid lisation des participants Il est en effet n cessaire pour qu il y ait de l apprentissage que ce soit les m mes acteurs qui reviennent aux diff rentes r unions De m me si on organise des formations pour les acteurs ex membres de Conseils de d veloppement il faut s assurer qu ils vont intervenir dans le temps Cependant ces conditions de meilleur fonctionnement risquent de former une sorte d lite de la concertation et de g n rer des effets d inertie La r flexion sur l institutionnalisation peut amener pr voir des formes de participation diff rentes dans le temps par exemple en institutionnalisant des forums ou des enqu tes travers les outils internet sites 0200XkXXKXKkh r n rn m mmmmmmmmmmmmmnmnminmimmn Cr er des accords cadres et des normes permet de b n ficier des efforts de coordination Mettre en place des r gles c est institutionnaliser les acquis pass s partir desquels les r gles ont t d finies Cependant il ne faut pas oublier que la r gle offre un cadre d action qui doit tre adapt aux nouvelles conditions et qui doit donc rester voluti
37. tre des individus des groupes des organisations Mais la pluralit des relations li es a des r alit s sociales aussi diverses que la parent la sociabilit le 46 march etc r v le la difficult rep rer et circonscrire des r seaux Deux 5 principales permettent d identifier deux types de r seaux sociaux L analyse de r seaux complets Elle cherche reconstituer de mani re 5 exhaustive l ensemble des relations au sein d un ensemble qui constitue le r seau complet Celui ci est d limit de trois mani res soit on d finit au pr alable un ensemble d unit sociales observer un groupe d individus une organisation une ensemble d organisations soit on cerne le r seau en en d finissant un seuil de participation qui conduit op rer une s lection des unit s sociales et dont de d limiter le r seau soit on cherche trouver les limites naturelles du r seau par la m thode d enqu te de proche en proche Une fois l ensemble des relations obtenu on s attache mettre en vidence les caract ristiques structurales du r seau qui interagissent avec le fonctionnement de l ensemble tudi analyse de r seaux personnels On s int resse ici non plus aux relations d un ensemble d unit s sociales mais celles d une unit sociale sp cifique en g n ral Pindividu raison pour laquelle on parle de r seaux personnels On identifie le r se
38. 125 126 indeniablement en resonnance avec des preoccupations societales fortes comme le maintien d une activit agricole paysanne la qualit et la s curit alimentaire ou le rapprochement des producteurs et des consommateurs Il reste d montrer qu il saura impliquer plus largement et f d rer des repr sentants de la soci t civile sur la co construction effective d actions pilotes pour le territoire Le Conseil de d veloppement trouve un regain d enthousiasme et d int r t dans ce processus d mocratique qu il exp rimente au jour le jour Mais il est aujourd hui inquiet de savoir comment la r forme des collectivit s territoriales pourra lui octroyer le temps et les moyens de le poursuivre Cette r forme tend en effet d l gitimer un processus qui a su convaincre les acteurs du Pays Corbi res amp Minervois de l int r t et de la plus value d une gouvernance partag e avec toutes les forces vives du territoire Cette d marche est certes complexe et exigeante en moyens d animation territoriale mais elle rappelle qu une d marche participative efficiente renforce les capacit s du territoire renouveler les cadres de la d mocratie locale et construire des solutions locales durables face des d fis mondiaux majeurs F te du pays 16 mai 2009 Ginestas Cr dit photo JB Support Surface Plus d informations et acc s au reportage video sur le forum de novembre 2010 sur le site du Pays www pa
39. 5 SUDDIUUD9 su n nuq 101 JUSUULUPESHUNS pie 4011 1 snss 201d a supp 5 12 sa nb snoA z su d suonisodoid 2139 inoq roluu slpuuons no So2189jul suonisodold Y001 S eJs1jes sUu20 1 X ulu HUHSP 2 SUDIDIUUD2 S D 2 qe104e SIAY SUDIDIUUD9 S D SIAV s leysijes sUu2011D X UIW juouwusgnf p 1 U9S19 J94 s pi Sin S2 n0 nd 11048 jue1P1 gt 9p 5 2 suonisodoid s p lqul su pu d oddeu nb juewunss su oql oddeu l suep suonisodoid 5 suon sodold uon sodoud 93 10 2139 anod sdw zu wweLsIyyns n Jone zueJepap SUS 0 1D 2 s juejsi Ihno 211N1 SU0 sinno s f 121517 s nno s p s 1e4s1 es 54 101 2 sos l n s nno s p s3lE snEs su oqi 2 SUDDIUUD9 s p uoluldOo suonisodold s p dulo us sud un nod 5 s p 2 DP ALU 9 1 5 SUSDIUUD9 s p UOIUIdO uone uo 5 55 2010 SUEP 393 juouwesins s nbiidu 5 sin9 e2IpuI Suonisodold podde un suep 3155 Jed S SuL S UO suonisodoi
40. Agriculture et planification territoriale 16 pages CD Communes rurales et projets touristiques 6 pages Costi res de N mes Tourisme en milieu rural Production d energie photovolta que 4 2 Le fruit d une concertation pr existante Le contexte de cr ation du GTUA Le GTUA est cr en 2004 pour r pondre aux conflits entre l tat et la profession agricole sur l instruction des permis de construire Plusieurs facteurs propres au contexte d partemental ou issus d evolutions r glementaires nationales vont conduire la cr ation du GTUA Mais la cr ation d un tel dispositif est avant tout le r sultat d une collaboration entre l tat et la profession agricole initi e depuis plusieurs ann es auparavant En 2000 la loi Solidarit et Renouvellement Urbains est promulgu e Elle traduit la politique nationale de d veloppement territorial durable qui pr ne un d veloppement urbain ma tris et la pr servation des espaces agricoles et naturels Elle s appuie sur de nouveaux outils de planification territoriale les SCoT les PLU les CC et modifie galement les r gles de constructions en zone agricole A cette p riode le d partement de l H rault fait non seulement l objet d une expansion urbaine importante mais souffre depuis les ann es 1990 d un d veloppement important du mitage des espaces agricoles d notamment au d veloppement de faux projets agricoles Afin d appliquer le
41. Celle ci insiste sur les enjeux de coordination dans des situations asym triques et sur la nature du processus dynamique et collectif qui n cessite des apprentissages et privil gie des d marches adaptatives tenant compte du long terme L accent est mis sur le fait que la gouvernance territoriale ne doit pas tre r duite la participation le guide en pr cise les multiples formes mais qu elle concerne aussi des formules de pilotage innovantes permettant i d elargir les partenariats des combinaisons public priv ii de privil gier le caract re int gr et transversal et iii de mettre en correspondance les moyens et les besoins entre chelles en renfor ant les solidarit s des territoires autour des pratiques de mutualisation a deuxi me partie propose des pistes pour renouveler l ing nierie de la gouvernance territoriale Un premier chapitre traite des phases pr paratoires il s agit lors des diagnostics d offrir des outils d analyse des r seaux sociaux et de mise en perspective historique des processus sous forme de chroniques Concernant la participation de nouveaux acteurs l accent est mis sur l illusion de l galit et de la sym trie Le caract re imparfait de la participation constitue en effet un cueil quasi syst matique avec d une part le risque de r server la participation aux questions de moindre enjeu et d autre part Pabsence de certaines cat gories ainsi que les risques de lob
42. Compte rendu des ateliers 43 p http www evenement cnfpt fr ateliersdelareforme Conseil de Modernisation des Politiques Publiques 2011 5e Rapport d avancement de la R forme G n rale des Politiques Publiques Paris La documentation Fran aise mars 2011 199 p Commissariat G n ral du D veloppement Durable 2009 R f rences R f rentiel pour l valuation des projets territoriaux de d veloppement durable et Agendas 21 locaux Paris 72 p Conan M 1998 L valuation constructiviste Th orie principes et elements de m thodes La Tour d Aigues Ed de l Aube Coudel E Soulard C T Corniaux C Belieres JF Kockmann F Passouant JF Tonneau J P 2009 Territoires fragiles Comment int grer des connaissances pour la gestion et le d veloppement des territoires ruraux In Colloque international Inra Cirad Partenariat Innovation Agriculture Kammili T Brossier J Hubert B Tourrand J F d IFRAI INRA CIRAD Paris 104 115 Dedieu O 1998 Raoul Bayou d put du vin les logiques de constitution d un patrimoine politique P le Sud n 9 88 110 Degenne A Fors M 2004 Les r seaux sociaux une analyse structurale en sociologie Paris Armand Colin Duit A Galaz V 2008 Governance and complexity Emerging Issues for Governance Theory Governance an international Journal of Policy Administration and Institutions Vol 21 n 3 july 2008 311 335 Duzert Y Suss
43. DDE et rurales DDAF mais avec des effectifs en baisse limitant les capacit s d intervention La gestion de l action publique par les r sultats aura aussi des effets pour les services de l tat co ts de la mesure de la performance fragmentation de la mise en uvre et de l valuation des politiques publiques aux d pens d une approche pluraliste et syst mique F 021XXnhnnnnnn nnnnnnnnnnnnmnmmmnmnin D OCOD a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a r a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a PRES QQ L EFFET DOMINO DE LA RCPP SUR LES CHAMBRES D AGRICULTURE Loin de se cantonner aux services de l tat la RGPP vise explicitement la rationalisation de l organisation des op rateurs publics et des organismes consulaires CMPP 2011 Men e sur un mode r glementaire et directif dans le cas des Chambre de Commerce et d Industrie ou des Cham
44. La quasi majorit des Pays 14 soit 78 2 ont un Conseil de d veloppement CD m me si pour quatre d entre eux il est actuellement en sommeil Du point de vue structurel la moiti de ces quatorze conseils n ont pas de structure juridique formelle tandis que pour ceux qui ont une existence juridique il s agit d une forme associative 3 ou d un statut que l on peut qualifier d imbriqu 4 dans la mesure o le CD fait partie int grante de la structure porteuse du Pays association ou syndicat mixte avec un r le variable en fonction du niveau d imbrication soit il s agit de la m me structure soit le CD est un coll ge de association porteuse ou du syndicat mixte du Pays Cependant il appara t que le fait que le CD soit structur juridiquement n a pas forc ment d impact sur son r le en tant que tel et sur la mobilisation de la soci t civile On observe en effet qu un des CD sous forme associative est en sommeil et qu inversement des CD organis s de mani re informelle fonctionnent bien 65 des CD ont t cr s entre 2001 et 2003 sachant que la date retenue est celle du d marrage des travaux et que cette date ne co ncide pas toujours avec la cr ation officielle du CD En effet des groupes de travail ont souvent t mis en place au moment du diagnostic du territoire et le CD est cr v ritablement au moment de l adoption de la Charte Le format le plus classique es
45. MENU Figure 2 Synth se des apports de la fili re agricole au developpement durable du bassin de Thau Agricuture Structuration professionnelle TS Patrimoine de la zone A Pr servation rrilieux 7 Fessources locales Conservation ressourc es R partition spatiale D c hets et pollution Consommation d espace Economie d nergie altrise des risques Paysages 0 numm mcmmmmmmmmm mmmmminmimin 5 9onennn smmmm cccccmmm m m mmmmmmmmnnnnmi nnnnmnmmmmin Le besoin de pilotage accru est ainsi montr par l exemple des mesures agri environnementales Le plan strat gique national de d veloppement rural montre qu elles doivent gagner en coh rence et en efficacit c est dire qu il s agit entre autres de clarifier les principes d actions pr ciser les articulations avec les autres politiques am liorer l expertise et le processus d valuation renforcer les chelons r gionaux et locaux Une plus grande subsidiarit entre les diff rents chelons administratifs pour la d finition et l adaptation des mesures devrait permettre une participation plus large des collectivit s locales et faciliter l int gration de la politique de d veloppement rural dans les strat gies r gionales Elle devrait galement faciliter l mergence de projets partag s entre acteurs agricoles et non agricoles des zones rurales gage d une meilleure efficacit minist re de
46. a a r r r r r r r r r r r a a o K a a a a a a a a a a a a a a a a r a a a A a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a o ooo 23 24 TI Dans un contexte de r formes chroniques et de renforcement des organisations en r seaux complexes les acteurs impliqu s dans la gestion des territoires sont confront s au quotidien de nouveaux cadres et de nouvelles probl matiques qui obligent un renouvellement de leurs outils et une volution de leurs comp tences Certains notamment au vu de l abstentionnisme croissant aux lections voquent des ruptures une crise des repr sentations un affaiblissement des l gitimit s dont la contrepartie s exprime par la croissance des mobilisations Pechelle des territoires tant en positif avec la mont e des organisations volontaires qu en n gatif avec la croissance des mouvement protestataires La question dans ce contexte est la suivante comment accompagner la gouvernance pour qu elle ne soit pas qu un mythe ou un
47. a a a a a r a a oa A v g EXEMPLE D OBJET INTERMEDIAIRE Dans le cadre de l laboration de la Charte du Pays du G vaudan Loz re le processus participatif a consist dans un premier temps en une expression assez libre sur des grands th mes puis plus tard sur des th mes approfondis Ont ainsi t d gag s des constats et des probl matiques pour le territoire Mais cette analyse d acteurs avait besoin d tre hi rarchis e pour d finir des orientations de d veloppement coh rentes L quipe technique d animation a donc travaill sur la base de ce qui avait t voqu lors des r unions pr c dentes pour construire un diagramme AFOM Atout Faiblesse Opportunit Menace hi rarchis internalit externalit et positif n gatif Le fonctionnement de cet outil tr s connu dans le d veloppement local a t pr sent aux participants qui ont ensuite travaill affiner le positionnement des probl matiques en d battant sur la base du graphique Ce qui tait int ressant pour les participants c est qu ils avaient un retour des r unions pr c dentes plus attractif et plus hi rarchis qu un compte rendu mais qu ils se sont aussi appropri un outil qui a permis de pr ciser et de prioriser les constats exprim s librement auparavant Cet outil est depuis r utilis pour d autres r flexions strat giques avec une grande facilit Hcoooooc ococococococococo
48. accompagnant cependant d une volution de ses modalit s au profit de formes plus sp cialis es Les deux derniers chapitres illustrent l importance de certaines dimensions de la gouvernance territoriale en occurrence le r le de l valuation et de information L exemple du protocole d valuation de la participation mis en place par la direction de l valuation du Conseil g n ral du Gard t moigne du r le multiple de l valuation Elle permet non seulement de rendre compte mais aussi d am liorer au fur et mesure les processus participatifs et d inciter leur mise en uvre en communiquant sur leurs r sultats Le protocole pr sent porte sur le processus et les m thodes d animation utilis es mais aussi sur les r sultats et les effets produits au niveau des citoyens des lus et des techniciens Enfin l importance du r le de l information est illustr e par le cas de la production et de la diffusion de donn es g ographiques innovantes et sensibles Cet exemple montre l int r t de la quantification des processus travers des indicateurs simples et des repr sentations spatialis s facilement appropriables qui constituent ainsi une base objectiv e et partag e facilitant les d bats L analyse de l usage de ces informations montre la diversit des interpr tations des acteurs quant l apport de cette information et le r le des produits informationnels comme objets interm diaires intervenant dan
49. actions pour y faire face Des indicateurs faisant ils peuvent aussi susciter leur valuation ou contribuer celle ci pertinents peuvent alors tre construits pour suivre l volution du territoire sant LL A LL sous l effet de ces actions ou d v nements impr vus Les technologies de LE BAROMETRE DE L OPINION DES GARDOIS Pinformation et de la communication et les normes d interoperabilit peuvent 1 aider a automatiser une partie de la chafne de mesures et de fabrication des Depuis 2005 le Lepar taman du Gard place des ST CH RE r guli res dans indicateurs voire de leur pr interpr tation Mais dans une vision participative Pesprit d un barom tre de Popinion L obiectif est de conna tre les perceptions que dde ele che tortor lee seli oa DON d les Gardois ont de leur d partement et l appr ciation qu ils portent sur les actions du j PP a P Conseil g n ral ainsi que leurs attentes et pr occupations de fa on mieux d finir les ODA 10 2550057 00 nr de changement de mesure pour produire les indicateurs et d interpr tation priorit s des politiques men es Le Conseil g n ral a fait appel un cabinet sp cialis 77 i 76 dans les enqu tes d opinion pour r aliser 900 enqu tes aupr s d un chantillon collective de ces indicateurs au sein par exemple d un groupe 77 repr sentatif des cat gories s
50. ainsi que des chercheurs qui ont activement particip la co construction et la r daction du guide Pierre Maurel UMR TETIS Eduardo Chia UMR Innovation Pierre Yves Guih neuf GEYSER Laura Michel UMR CEPEL Brigitte Nougar des UMR Innovation Christophe Soulard UMR Innovation Fran oise Jarrige UMR Innovation Syndhia Math UMR LAMETA ric Barbe UMR TETIS Marie Ollagnon INRA Des repr sentants de collectivit s territoriales et d organisations professionnelles se sont aussi fortement impliqu s dans la r daction Il s agit de St phanie Guillemot CG30 Monique Cunnac Association Cosu Terra Guillaume Delorme Pays du G vaudan Nathalie Prouh ze R gion LR R seau rural Anne Laurent Pays Corbi res Minervois Laure Agn s Suita CG30 Julie Bertrand CAHM Carine Dieudonn CAHM R gis Morvan DREAL Alain Champrigaud Chambre d Agriculture de l Aude D autres chercheurs et partenaires du projet Gouv Innov ont aussi plus indirectement particip la conception de ce guide tels Pierre Martinand UMR TETIS Alexandre Pailh s Chambre d Agriculture de l H rault Emmanuelle Benson PCM Herv Durif DDTM34 Camille Cl ment UMR Innovation Enfin divers repr sentants de collectivit s territoriales ont contribu ce guide en participant aux diff rentes actions d animation organis es dans le cadre de ce projet par ordre alphab tique Olivia Barth l my Pays Haut Lan
51. au fonctionnement en r seau des acteurs qui a t d terminant quant la capacit de ce dispositif diffuser les normes coproduites L valuation du caract re participatif des dispositifs est ensuite abord e dans le cinqui me chapitre travers l exemple du protocole mis en place par la direction de l valuation du Conseil g n ral du Gard L objectif recherch est la fois de rendre compte mais aussi d am liorer au fur et mesure les processus participatifs et d inciter leur mise en uvre en communiquant sur leurs r sultats Il s agit en premier lieu de v rifier que les principes de la charte sont respect s Le champ de l valuation porte la fois sur le processus et les m thodes d animation utilis es et sur les r sultats et les effets produits la fois sur les citoyens mais aussi sur les lus et les techniciens ainsi que plus g n ralement sur les politiques locales L valuation repose sur des proc dures de suivi et des enqu tes aupr s des b n ficiaires et des porteurs de la d marche dont deux exemples sont fournis titre illustratif Enfin au sixi me chapitre le r le de l information est abord travers l analyse de l impact de la cr ation et de la diffusion de nouvelles informations g ographiques d crivant la qualit agronomique et d arti icialisation des sols Il s agit de faciliter la mise en place de proc dures de conservation des terres agricoles face la p r
52. certains effets la reconnaissance des approches subjectives et des valuations dires d experts est une avanc e mais suppose une rigueur m thodologique dans la mise en uvre L valuation des perceptions des citoyens par des enqu tes l chelle des territoires pourrait contribuer renforcer l valuation des effets sur la d mocratie sur la qualit des organisations institutionnelles la confiance dans les institutions le dynamisme de la vie syndicale ou associative l acc s aux services publics La territorialisation de ces indicateurs s effectue en general dans le cadre du d veloppement durable des territoires et des Agendas 21 locaux mais le plus souvent dans le cadre d un suivi 1 Les approches subiectives interrogent directement les individus sur leurs sentiments Elles sont de plus en plus utilis es pour prendre en compte les effets sur la qualit de vie et la contribution au bonheur de fa on construire des indicateurs de bien tre Gadrey f et Jany Catrice 2005 dans l absolu ou en relation avec la qualit de l environnement Frey et al 2011 Ces approches s inscrivent dans la logique nouvelle d evaluation des richesses partir des conditions de vie des m nages plut t qu travers la production Stiglitz et al 2009 D apr s Frey et al 2011 ces approches subjectives sont moins 1 sujettes des r ponses strat giques des agents et permettent d int grer des fa
53. cessite de nouvelles comp tences Il est n cessaire de sortir du langage technocratique et d avoir des comp tences d coute et de traduction des langages d un domaine l autre les comp tences doivent favoriser la polyvalence fonctionnelle En cela elles n cessitent d associer plusieurs registres de savoir faire e Savoir couter e Savoir observer e Savoir restituer e Savoir traduire Savoir mettre en relation comp tence de r seau Ainsi les dispositifs de collaboration sont la fois des lieux et des techniques qui favorisent l change La collaboration exige de partager non seulement des informations mais aussi des v cus des exp riences Ce sont des moments o Pon peut fabriquer de la confiance et du sens commun Ils doivent donc viser de tels objectifs et privil gier le rapprochement entre les acteurs Q e 99 9 a a 9 9 LES CONCEPTS D APPRENTISSAGE ORGANISATIONNEL ET D ACCOMPAGNEMENT L apprentissage organisationnel d signe le processus collectif par lequel les acteurs vont acqu rir de nouvelles connaissances de nouveaux savoir faire et de nouvelles comp tences n cessaires l laboration d un langage commun et la ma trise de r gles de normes et de pratiques de fonctionnement et de travail collectif sans oublier la d finition d un syst me d valuation L ensemble de ces
54. comme un voyage d tude dans un autre Pays Pas de Calais ont aussi contribu consolider le socle des valeurs communes et la compr hension des enjeux crois s du Territoire Le principe du th me f d rateur pour une participation concr te et efficace Ce fameux essoufflement qui s observe souvent aux tapes plus op rationnelles de la d marche de d veloppement territorial s observe en Pays Corbi res amp Minervois par la diminution du nombre d adh rents au Conseil de d veloppement un groupe d une quarantaine de citoyens reste mobilis sur des enjeux partag s et prend une part active dans des actions repr sentatives d orientations souhaitables pour le territoire Ce collectif proposera l Assembl e g n rale de 2008 d experimenter autour du theme de l co construction de nouvelles modalit s de participation On mesure aujourd hui que ce travail a permis e la mise en place d actions concr tes et visibles chantiers coles en co r novation de logements sociaux communaux ouverture d un Village de l Energie et de l Eco construction au sein de la Foire populaire de Promaude e la mobilisation de comp tences transversales pour croiser les enjeux d emploi formation de logement social de lutte contre la pr carit nerg tique et de promotion des techniques cologiques de la construction et de la r novation e la mixit des participants lus professio
55. de ces facteurs mais aussi l int r t d viter toute normalisation 145 Figure 8 Classification de quelques dispositifs de gouvernance territoriale Formel ou fort pouvoir de contrainte Syndicat mixte SCoT Parc Naturel R gional gestion d une ressource Agenda 21 local Enqu te publique Charte produits P renne terroirs AU O OA B Ponctuel Comite de pilotage d une tude Comit de pilotage d un observatoire Association d usagers ou d acteurs Groupe de travail Portail collaboratif Informel ou faible pouvoir de contrainte 146 M me si la diversit des situations de gouvernance est grande en fonction des objectifs et des contextes force est de constater que les configurations de gouvernement classique lus et techniciens territoriaux semblent aussi r sister et expliquer de tr s nombreux cas o les outils politiques durs et les pratiques traditionnelles restent majoritaires N anmoins m me dans ces cas l on peut quand m me faire le constat que les lus tendent mobiliser de plus en plus des l ments issus des d bats des ar nes participatives pour construire leur position politique Il y aurait ainsi une certaine compl mentarit entre pratiques relevant encore du mod le de gouvernement et celles relevant des nouvelles formes de gouvernance territoriale Ta T T imi A zlalz z z L Bi
56. donnant du sens l action devrait en sortir renforc Dans une logique de comp tition et de visibilit internationales les EPCI de plus de 500 000 habitants pourront prendre le statut de m tropole et augmenter leur autonomie en r cup rant des comp tences des d partements et des r gions Elles auront aussi la possibilit de coop rer au sein de p les metropolitains pour faciliter mergence de m tropoles multipolaires Cette r forme renforcera le niveau d expertise des EPCI et leur autonomisation tout en consacrant le fait urbain De nouveaux modes d articulation entre les composantes rurales et urbaines devront tre invent s en jouant sur des m canismes de solidarit et de compl mentarit Cette r forme s accompagne d un processus de r institutionnalisation territoriale de PEtat Pechelle de la region travers notamment des sch mas strat giques et la r introduction des contr les d opportunit des pr fets CNFPT 2011 AAAA 56 nnnuc n n nnn mnnnn rn x rrn nn nra rm nn nnman n n Premi re partie Enjeux et d finitions de la gouvernance territoriale 1 Les enjeux de la gouvernance territoriale 2 Une d finition de la gouvernance territoriale qui associe participation et pilotage 26 andis que l introduction nous a rappel les principales tendances et facteurs d volution du contexte institutionnel des politiques publiques territoriales il s ag
57. du d veloppement d une destination touristique accessible Des exp riences de partage de mat riel ont t pr sent es et le mat riel test par les acteurs pr sents A l issue de cet atelier une r flexion a t propos e pour la constitution d un pool de mat riel avec les acteurs int ress s Ainsi avec cet outil des ateliers du Pays nous essayons avec les acteurs locaux de passer de la strat gie l action en apportant l expertise et ou n cessaire pour transformer l id e en projet ou pour passer d une d marche individuelle une d marche collective 54 tq q nnnnn rr Zn nn kn s nnmmmm m mmmmnmmmmmmmm m m mm cmcmmmmimim La gouvernance doit etre pensee comme un processus permettant d apprendre ensemble L apprentissage dans les processus de gouvernance territoriale doit suivre le principe dit chemin faisant en veillant a la flexibilit et la souplesse Il s agit de partager des pratiques voire des rituels de fa on tablir progressivement des normes de fonctionnement Dans certaines situations on peut commencer par des formations classiques en faisant appel des intervenants ext rieurs pour faire conna tre les fondements des r glements exp riences etc Dans 65 66 d autres situations on peut d marrer par des focus groups au cours desquels on change sur les exp riences les r sultats et les difficult s rencontr es dans la mise
58. du fait de leur manque d int r t ou de temps voir Partie 3 chap 3 3 1 Le souhait d inclure ou de faire participer activement certaines cat gories de population peu mobilis es doit donc s accompagner de r flexions m thodologiques pr alables ainsi que d une r flexion de fond sur les sujets de pr occupation des citoyens D autres font le choix d une s lection des participants ce qui suppose d avoir pr alablement identifi des profils ou des personnes constitu des listes ou rep r des lieux propices pour mobiliser les acteurs La question ne se r sume pas la recherche d une vaine repr sentativit des participants dans le but de renforcer la l gitimit du dispositif Il convient surtout de s attacher rendre compte de la diversit des r seaux et des enjeux ou groupes d int r t sur le territoire Soulignons que l introduction des acteurs priv s correspond la reconnaissance des groupes d int r ts dont il convient de confronter les points de vue en toute transparence Plut t que de rechercher une sorte de situation de neutralit fictive il est pr f rable de s attacher identifier et faciliter l expression de tous les int r ts Les m thodes choisies doivent fournir un cadre facilitateur pour la confrontation de points de vue diff rents voire contradictoires Le choix de prestataires ext rieurs Les collectivit s territoriales ont fr quemment recours des cabinets de consul
59. engag s est ainsi appel e la rescousse dans des d bats souvent passionn s m me si les diff rents registres de l gitimit invoqu s permettent rarement de faire de ce concept le moyen incontestable d arbitrage des diff rends lorsque les conflits ne sont pas trop importants L int r t collectif contextualis se construit ainsi de fa on iterative et oblige chacun jusqu au secteur priv se positionner face aux enjeux de soci t et justifier de ses actions Une meilleure reconnaissance des savoirs Dans cette perspective de co construction lesacteurslocauxne sontpasseulement porteurs de besoins et de visions des choses mais galement de ressources exp rience enracinement local lien avec la population comp tences Mobiliser ces ressources en particulier faire dialoguer les savoirs de la soci t civile avec ceux des techniciens ou inscrire l action publique dans une histoire locale faite d une succession d exp riences pose des d fis m thodologiques Mais cela peut galement susciter l mergence d id es nouvelles et renforcer l adh sion de la population aux orientations choisies Cette vision manag riale du dialogue entre acteurs du territoire suppose un changement de posture et de pratiques des lus et des techniciens avec une nouvelle r partition des r les entre fonctionnaires d tat et agents territoriaux Elle bauche une d mocratie plus participative dans le meilleur des ca
60. entreprises institutions publiques et populations concern es Et enfin le projet contribue t il au d veloppement des usages des NTIC 556 r rorn mcprcmmcmm m mmmmmmm mmm m mcmmmlmmcmmmmm mmmmm mcmmmm mmmmiimn 5453 k k kn x x1x nn r n nu m Tableau 2 Typologie des effets des dispositifs participatifs partir de la litt rature scientifique Acteurs publics Effets internes pour les lus et les structures Diffusion de l information et apprentissages Am lioration des interactions entre services Diffusion d information aupr s des publics e Cr ation d un espace de publicisation des ducation des citoyens probl mes Aide au suivi de la mise en uvre e Apprentissage social information et formation Acteurs priv s Effets externes pour les participants Reconnaissance et l gitimit des acteurs Accroissement de la confiance des acteurs dans Pinstitution porteuse Renforcement de l autorit de l institution porteuse L gitimit et respectabilit accrue Acc s des ressources symboliques Rituels permettant le renforcement du groupe L gitimit et respectabilit accrue Reconnaissance des acteurs faibles Reconnaissance de probl mes communs Renforcement des proximit s Fid lisation de la population vis vis de l institution e Mobilisation des acteurs et mise en r seau e Rapprochement acteurs publics et priv s e Renforcement des r seaux
61. escroc ce 129 Chapitre 5 Un exemple de protocole d valuation de la participation 130 5 1 Enjeux de l evaluation des processus de concertation 130 53 Les objectifs de Li OR aaa 130 5 3 Principes m thodologiques de Fevaluation 130 cA Apercuduprotocole d valuation E 131 Chapitre 6 Illustration du r le de l information l artificialisation des terres 134 6 1 Les enjeux de 134 6 2 Objectivation et quantification une s rie de compromis techniques 134 6 3 Les effets de la diffusion de donn es quantifi es la structuration progressive d un r seau autour d un nouvel objet de gestion 136 CONCLUSIONS ne 141 145 TABLE DES 153 157 GUIDE POUR LA MISE EN UVRE DE LA GOUVERNANCE EN APPUI AU DEVELOPPEMENT DURABLE DES TERRITOIRES multiples r formes des collectivit s et des politiques publiques associ es la croissance des pratiques participatives induisent une complexit croissante des processus de d veloppement territorial Celle ci interroge les modalit s d a
62. est loin d tre assur En effet leur assise sociale nombre d adh rents est parfois tr s limit e et en tout tat de cause sans commune mesure avec le nombre de participants au suffrage universel dont peuvent se pr valoirles lus m me en p riode de crise des lections D ailleurs il n est pas certain que la population les consid re comme ses porte voix mais plut t comme des acteurs collectifs ayant leur propre logique et leurs propres enjeux de pouvoir 15 doivent donc rechercher d autres sources de l gitimit que la repr sentativit Ils en trouvent par exemple dans leur expertise cas des associations naturalistes leur connaissance du terrain proximit avec la population comp tence d usage ou leur capacit d alerte liens avec les m dias pouvoir de mobilisation de l opinion publique Cette question de la l gitimit des acteurs est cruciale dans le jeu de la gouvernance car elle conditionne la reconnaissance de chacun par les autres et la qualit de la coop ration qui peut s instaurer entre eux La construction de ces acteurs ne va donc pas de soi La plupart d entre eux pour tre jug s comme des interlocuteurs respectables par les autres doivent faire la preuve de leur repr sentativit ou bien de leur comp tence ou encore de leur r putation voire de leur civilit et de leur respect des r gles du dialogue Ils peuvent l inverse faire l objet par les autres de tentati
63. est suffisante pour engendrer une v ritable capacit de r flexivit Soulignons cependant les difficult s importantes qui existent pour maintenir une dynamique dans le temps en particulier concernant la participation Nombre d tudes montrent en effet qu elle est souvent circonscrite l laboration d un diagnostic partag Tapie Grime et al 2007 y compris parfois au sein m me des Conseils de d veloppement qui sont pourtant con us comme des structures p rennes Voir Partie III Chapitre 3 LA FORME ASSOCIATIVE DU PAYS UN MOYEN D IMPLIQUER LA SOCIETE CIVILE Les Pays peuvent tre constitu s avec diff rentes structures porteuses association syndicat mixte GIP EPCI Le Pays du G vaudan Loz re a choisi lors de sa cr ation en 2007 la forme associative plus l g re mais qui ne permet pas d actions lourdes d investissements le Pays se concentrant sur la d finition et l animation de strat gies territoriales et l accompagnement des porteurs de projets au sens large Toutefois cette forme d organisation permet d associer directement la soci t civile au sein de la structure de pilotage du Pays Ainsi il existe deux coll ges les membres lus d une part et les membres partenaires d autre part Tout citoyen toute association ou entreprise peut adh rer l association 5 pour les particuliers 10 pour les associations et entreprises et ainsi avoir un droit de vote en assembl e g n
64. et DGEAF Volet urbanisme LMA CDCEA Etude potentiel agronomique sols P le d excellence rurale GTUA et CDCEA Groupes travail laboration d outils d aide la d cision direction des lus services instructeurs et agriculteurs Quelle articulation entre OCAGER Salagou P riode 4 2010 2011 Interrogations sur le devenir du LMA 2010 non un lieu de pouvoir P le Charte paysag re oenotouristique Costi res de N mes Intervention dir CA et DDTM rappel Pr sentation statut non d cisionnel du GTUA et Conditions de d veloppement de l nergie photovolta que uli rement de celle de la profession agricole inondable Scot Biterrois compromis sans suite t territorial ou de protection valorisation des espaces agricoles P riode 3 2009 Tensions internes inondable et littorale puis abandon PNR Haut Languedoc sur construction en zone Annonce d un groupe de travail sur photovolta que Visite centrale photovolta que Scot Pic St Loup le de la participation et partic potentiel Etude DRAF agronomique des Grenelle de l environnement exploitation HQE et PV Circulaire Barnier n ra Ouverture de CCI CDT 94 invit s Composition touristiques co o o N N o o SO A Plaquette Communes rurales et projets Qu est ce qu un r seau social Cest un ensemble de relations entre des unit s sociales qui peuvent
65. et qu elles portent sur la question du foncier particuli rement sensible compte tenu des enjeux financiers et des strat gies qu elle engendre L analyse du processus de diffusion et de r ception de ces produits dans les premiers services des DDTM en Languedoc Roussillon services d tude et de 140 prospective services d am nagement du territoire ainsi que des r actions lors de s minaires de pr sentation de ces donn es montrent des situations contrast es comme en t moignent les quelques exemples suivants Certains consid rent que la carte du potentiel agronomique des sols qui exprime un potentiel pour les grandes cultures pr sente le risque que les services d urbanisme et les bureaux d tude s en servent sans discernement pour l gitimer l urbanisation dans les zones faible potentiel souvent occup es par de la vigne Ces services souhaitent que l agriculture soit abord e dans toute sa multifonctionnalit services cologiques lutte contre les risques d incendie ou d rosion qualit paysag re et pas uniquement des fins alimentaires D autres acteurs craignent que cette carte du fait de son effet de v rit soit consid r e comme une repr sentation du potentiel agronomique dans l absolu alors qu elle n est pas pertinente pour tous les types de culture et qu elle ne tient pas compte d autres facteurs qui affectent le potentiel productif en particulier les infrastructures d
66. facilement au patrimoine d informations h t rog nes d un territoire y compris travers des interfaces cartographiques contribuant ainsi au droit du citoyen l information Des sites sp cialis s fournissent d sormais des donn es publiques de r f rence d int r t transversal pour les territoires exemples du G oportail du site SIG LR du projet G osud La d mocratisation d outils pour des relev s g olocalis s permet de valoriser les capacit s d observation et de mesure des acteurs locaux La co production de documents peut se faire de mani re non synchrone et distance gr ce des outils de r daction collaborative qui d passent les simples changes par email Des outils de d bat en ligne commencent merger et aident structurer et amplifier le d bat d mocratique tout au long du processus de d cision territoriale Les blogs locaux quant eux prolongent ce d bat dans l espace public en autorisant l expression de points de vue divergents la visibilit de groupes minoritaires la constitution d une opinion publique la structuration de contre pouvoirs n cessaires la vie d mocratique Une partie de l apprentissage peut tre issue de pratiques de r flexivit de r union de d brie ng ou encore de brainstorming qui permettent de d passer les a priori et en particulier de favoriser la mise en place de proc dures d valuation Celles ci sont pr n es par les imp ratifs de transparence
67. formulation des strat gies sont vari s et dissoci s des niveaux de la gestion quotidienne Active aussi parce que l on ne croit pas que les logiques des niveaux sup rieurs peuvent se r sumer par des obligations de moyens ou des r gles juridiques mais se traduisent la base par une n gociation permanente et des partenariats Active parce que l expression des int r ts dont sont garants les niveaux sup rieurs ne se fait pas par la mise en uvre de r gles uniformes Sappliquant des individus isol s mais par la formulation d obligations de r sultats Ces j obligations de r sultats s adressent la communaut des partenaires fonctionnaires f d tat fonctionnaires territoriaux acteurs priv s conomiques et associatifs Elles contraignent une pratique partenariale et cr ent un apprentissage permanent de la pertinence et de la recherche de sens l action n est plus jaug e en r f rence ses formes ext rieures mais la mani re dont elle a t d finie et mise en uvre localement en double r f rence aux finalit s poursuivies dont certaines sont formul es par des instances r gionales ou nationales et aux r alit s sp cifiques de chaque contexte 29 30 060 600000000000 605pn n nm m rm n RECONNAISSANCE DE LA SUBSIDIARITE ACTIVE EN LANGUEDOC ROUSS LLON Dans le cadre du projet Gouv Innov une analyse a t faite du r le nor
68. habitudes et de susciter des innovations organisationnelles il faut se donner le temps du changement et uvrer dans une logique proc durale d am lioration continue et progressive Renforcer la contractualisation multipartite et int grer les chelles de contractualisation Quelle que soit la nature de la structure charg e d impulser cette transversalit souple s il s agit d une mise en r seau formelle dans le cas de syndicats mixtes Enplusdel incertitudeinh rente lacomplexit croissante dela soci t la gouvernance territoriale ajoute une incertitude suppl mentaire li e au projet de transversalit que j suppose la mise en synergies d acteurs et d chelles territoriales Agir suppose alors de produire les conditions d une m diation cr ative Berten 1999 en identifiant les interfaces qui vont permettre aux acteurs d entrer en dialogue Autrement dit il faut trouver la juste tension entre les risques d affrontement trop directs qui menacent la coop ration et le dialogue de sourd entre acteurs quand les termes de l change ne sont pas partag s tout le monde n a pas des choses dire sur tout Cette voie m diane c est la logique dispositive qui comporte une double facette Premi rement il s agit d identifier les jeux tensionnels n cessaires aux ph nom nes d identification et de socialisation des sujets traiter Mari 2004 puis orga
69. irrigation D autres services disposent de base de donn es de Petalement urbain chelle cadastrale un niveau auquel les agents concern s ont l habitude de travailler compte tenu de leur trajectoire professionnelle dans le champ de l urbanisme En fonction du regard de chacun quipement urbanisme agriculture les avis concernant la pertinence des taches artificialis es diff rent sensiblement L ensemble des concepteurs et des usagers sont par contre d accord pour chercher am liorer la pr cision cartographique pour la qualit des sols compte tenu de son chelle de validit actuelle 1 250 000 Cependant si les Indices de Qualit des Sols IQS sont consid r s comme des donn es utiles elles requi rent comme nous l avons vu une certaine expertise et donc des actions d accompagnement Des allers retours entre usages conception et support technique ont alors lieu pour rigidifter ces objets interm diaires et ainsi mieux cadrer les usages qui peuvent en tre faits m tadonn e notice technique formation des utilisateurs s minaires d information Ainsi travers cet exemple nous voyons qu autour de la diffusion de produits informationnels se structure se recompose en partie et s largit tout un r seau d acteurs Les r actions lors de la r ception des produits et les premiers retours d exp rience ont conduit les faire voluer et compl ter les supports Ces produits jouent dans cas
70. l tude de l adaptation des des services publics au Royaume Uni Kelly et Muers 2002 moyens mis en uvre et d identifier des objectifs interm diaires dont la d finition J Eri sar s L ES NOUVELLES METHODES D EVALUATI ON SUBJECTIVE 2 doit tre effectu e par le dispositif Cette prise en compte de la duree et du temps ressort particuli rement de l tude de la gouvernance territoriale men e E tt psp 5 ypP N RPOQBQRKQRRRP kkOLQRRpR RkZZIk kOIQQOItt t utru ur uUuum nm n IIXIKke b8kIUBLLIR mn n n EVALUATION DE LEADER AXE 4 DU FEADER EN LANGUEDOC ROUSSILLON Pour la p riode 2007 2013 LEADER constitue l axe 4 du FEADER II fait suite a trois programmes d initiative communautaire LEADER 1 LEADER 2 et LEADER Pour la p riode actuelle LEADER est donc int gr au Programme de D veloppement Rural Hexagonal PDRH et soumis aux seules obligations d valuation au niveau national En Languedoc Roussillon le choix a n anmoins t fait de r aliser une valuation de LEADER au niveau r gional dans le cadre du R seau Rural R gional avec un comit de pilotage sp cifique A mi parcours de la p riode de programmation les objectifs de l valuation sont les suivants e r aliser un bilan financier et physique e analyser la mise en uvre de LEADER en Languedoc Roussillon e analyser la valeur ajout e de LEADER et les premi res
71. l acteur individuel commence merger et vient complexifter ce tableau Par le biais d outils divers tels les sondages d lib ratifs ou les conf rences citoyennes les simples citoyens sont mobilis s dans des processus consultatifs Dans certains cas encore peu nombreux ils b n ficient de d l gations de pouvoir et sont engag s dans de v ritables processus de co d cision comme dans le cas de budgets participatifs Cette mergence de l individu est parfois vue comme l aboutissement d une d mocratisation de action publique mais elle est parfois d nonc e comme manipulatoire Elle constituerait en effet un moyen pour les pouvoirs publics de se d faire d un dialogue trop exigeant avec les associations et de r quilibrer en leur faveur les rapports de force en introduisant de nouveaux acteurs plus mall ables dans le jeu politique Quoi qu il en soit elle accro t souvent la transparence de l action publique en obligeant les institutions rendre des comptes sur leurs choix et la fa on dont ils sont motiv s Une volution du fonctionnement des institutions Plusieurs r formes successives ont conduit des volutions notables de l action publique Celle ci peut d sormais tre caract ris e par quelques mots cl s comme contractualisation responsabilit transparence et valuation mutualisation Ces nouveaux principes qui s inscrivent dans une logique de renforcement de lademo
72. le r le d objets interm diaires dans le sens o ils permettentdemettreenr seaudesacteursh t rog nesautourderepr sentations objectiv es sur lesquelles viennent s accrocher des visions diff rentes du moins au d part 15 peuvent tenir ce r le condition d tre suffisamment pr cis pour viter des usages trop diff rents voire oppos s l intention initiale des concepteurs Mais ils doivent aussi tre suffisamment mall ables pour s adapter des situations professionnelles variables et des usagers aux besoins et points de vue partiellement diff rents par rapport au ph nom ne g rer Sinon ils risquent de ne pas tre utilis s Quand ces produits sont adopt s ils contribuent faire voluer les pratiques professionnelles chez les usagers Le ph nom ne repr sent se transforme alors en un nouvel objet de gestion ou tout au moins en une nouvelle composante prise en compte dans des routines de travail existantes 15 legitiment aussi l intervention des services concern s en leur fournissant des l ments d objectivation communicables 22 A 2 a A 2 2 y Dans l exemple pr sent ici la diffusion des produits est encore trop r cente pour mesurer les effets sur les pratiques op rationnelles chez les acteurs de la planification territoriale Mais l objectif general est bien d arriver mieux prendre en compte la dimension agricole dans des proc dures et des i
73. m thodologiques il est n cessaire de pr ciser la d marche de fa on faciliter la compr hension du r le de la quantification et de la cartographie pour tenter d objectiver un ph nom ne en prenant en compte des indicateurs facilement appropriables et utilisables par les acteurs Plusieurs tapes ont t n cessaires pour structurer et rendre ces connaissances actionnables par les acteurs au sens o elles devaient tre suffisamment adapt es pour tre partag es et faciliter les d cisions collectives Pour plus d information on pourra se reporter Balestrat et al 2008 II s agissait en premier lieu de construire un Indice spatialis de Qualit des Sols IQS partir de la Base de Donn es Sol de l INRA de fa on mettre en vidence les 5015 les mieux adapt s la production de cultures vocation alimentaire Deux crit res principaux ont t retenus l absence desalinit etla profondeur de r serve utile compl t s ensuite par des crit res secondaires battance hydromorphie abondance d l ments grossiers PH La classification a t conduite en suivant un arbre logique permettant de d finir le score de l Indice spatialis de Qualit des Sols comme la combinaison d un indice n variant de 1 3 de profondeur utile et d un indice p de contraintes secondaires variant de 1 4 Balestrat et al 2008 Ainsi les sols sont d autant plus d favorables accueillir des grandes cultures qu
74. met en vidence la d stabilisation qu implique le sch ma d lib ratif pour le groupe social et professionnel des agriculteurs Les ressorts de P expression d une identit collective des agriculteurs se trouvent limit s par la d marche participative qui valorise l expression individuelle de l ensemble des citoyens du territoire En effet les agriculteurs sont confront s de mani re forte la crise conomique viticole qui forme leur principale pr occupation Dans les p riodes ant rieures la repr sentation des petits coop rateurs s tait organis e dans la sph re professionnelle au sein des organisations viticoles sp cialis es syndicalisme et coop ration avec le relais actif en Languedoc Roussillon des lus socialistes en particulier les lus du vin pour relayer leurs int r ts aupr s des pouvoirs publics nationaux jusqu en 1945 Dedieu 1998 Apr s guerre ce sont les syndicats FDSEA et CDJA qui ont t leurs repr sentants dans la co gestion de la politique agricole les lus du vin poursuivant localement leur r le de porte parole de l agriculture audoise Dans la p riode actuelle ce relais politique local s est effrit les lus de l Aude privil giant l expression citoyenne plut t que celle de groupes constitu s Roger 2008 Dans ce contexte les viticulteurs continuent de se tourner vers leurs interm diaires les plus imm diats comme les caves coop ratives r
75. ou d organiser au mieux cette superposition de normes et de financements afin de d gager du temps pour l valuation Il est paradoxal alors m me que se d veloppent ces nouveaux enjeux sur la gouvernance que les modalit s de travail au quotidien se durcissent tellement qu elles nuisent la mise en place de lieux et de moments de r flexivit favorisant l valuation Tout dispositif de gouvernance territoriale vise g rer un projet de territoire quelle que soit l chelle D s lors l valuation de ce dispositif doit tre mise en regard des objectifs de ce projet qu une bonne gouvernance doit en premier lieu permettre de mieux expliciter Comme pour toute valuation l valuation des dispositifs de gouvernance doit tre effectu e par rapport leurs objectifs ainsi que ceux du projet de territoire auquel le dispositif valu entend contribuer Il s agit d tudier une chaine d obiets en interaction ce qui rend Pevaluation plus complexe et conduit consid rer le dispositif de gouvernance comme un outil du projet de territoire voire m me le territoire comme une situation de gestion voir encadr Cet emboftement introduit un niveau suppl mentaire par rapport aux conditions de l valuation pr conis es par le r f rentiel d valuation des projets territoriaux CGDD 2009 savoir les caract ristiques du territoire la strat gie territoriale et le plan d action Projet et strat gie
76. particip ou port la d marche innovante et cr er chez eux un cercle vicieux de d motivation pour des actions futures similaires Enfin outre les probl mes de l gitimit dans le portage ou de financements l institutionnalisation de certaines pratiques peut aussi buter sur le manque de formation ou de comp tence des acteurs Les effets pervers du caract re scl rosant des proc dures Si certaines proc dures innovantes gagnent tre institutionnalis es il faut tre conscient que dans certains cas l institutionnalisation peut constituer au contraire une contrainte En particulier dans le domaine de la participation les citoyens peuvent tre r serv s ou se m fier par rapport leur implication dans des structures p rennes non seulement pour des raisons de temps lorsqu ils ne veulent pas trop s engager mais galement 5715 ont peur de servir de caution dans des processus complexes o il n y a pas de lisibilit des actions et des points de vue L ensemble des points voqu s confirment les besoins de renouvellement de Pingenierie de la gouvernance territoriale toutes les phases des politiques de territoire Plusieurs types d outils sont voqu s et pr sent s diff rents moments de l laboration et de la mise en uvre des projets de territoires et dans diff rents domaines Du point de vue de leur nature deux grands types d outils qui se renforcent mutuellement peuvent tre distingu s i Des tec
77. patronaux g n ralistes ou de branches font leur apparition comme acteurs Ces groupes sont fond s sur des valeurs dites post mat rialistes Inglehart 1977 Typiquement il s agit des mouvements environnementalistes f ministes r gionalistes de consommateurs etc ce qu on a appel les nouveaux mouvements sociaux Touraine 1978 Ainsi selon Rosanvallon 2008 le mode de constitution du social s est transform les statuts les classes ont laiss la place des modes d appariement s lectif des rapprochements ponctuels de communaut s d preuves ou de solidarit s de territoire rejoignant la notion de communaut de destins voqu e pour d finir les nouveaux types de territoires v cus Caisse des d p ts 2009 Ces groupes sont effectivement mont s en puissance au cours des derni res d cennies tandis que les groupes d int r t traditionnels syndicats de salari s mais aussi d agriculteurs habitu s des n gociations plus corporatistes ont des difficult s trouver leur place dans la gouvernance Ce n est pas que les strat gies de coop ration avec les pouvoirs publics leur soient trang res le monde agricole a montr sa capacit travers des ann es de cogestion de la politique agricole mais le dialogue avec d autres secteurs de la soci t associations entreprises etc reste complexe et suppose de savoir passer d un registre de langage un autre de susciter des alli
78. place dans la vie de la cit non seulement par son poids conomique mais aussi par sont r le dans le processus d cisionnel Oneonta capitale du Comt d Ostego 15 000 habitants ne d roge pas la r gle Avec ses deux campus universitaires cette ville profond ment rurale quatre heures de route de New York est une ville universitaire Plus d un tiers de sa population est compos d tudiants de professeurs ou des personnels administratifs de ces structures D s lors les infrastructures de l universit terrains de sport mus e salle de spectacle biblioth que sont galement disposition des habitants de la ville Les v nements culturels ou sportifs de l universit sont par ailleurs totalement int gr s aux activit s culturelles de la commune Des partenariats sont tiss s entre la ville et l universit pour participer aux r flexions sur le d veloppement de la ville L universit met ainsi disposition un service d tude Centre pour le D veloppement conomique de la communaut dot de 5 personnes qui travaille comme cabinet d tudes en partenariat avec la sph re publique sur des projets li s la s curit publique aux infrastructures ou au d veloppement social II r alise ainsi pour le compte de la ville ou du Comt des tudes sur le logement social sur le d veloppement du centre ville ou derni rement sur les avantages et risques d une ventuelle coop ration inte
79. premier chapitre t moigne des apports de la gouvernance territoriale aux projets de territoire notamment par la d finition collective des objectifs ceux ci ne rel vent plus d un int r t g n ral appr hend comme un principe sup rieuruniversel maisd uninteretcollectif co construitetcontextualite Ces pratiques induisent de nouvelles r partitions des r les et une meilleure reconnaissance des acteurs dont les ressources en termes de savoirs locaux et de comp tences contribuent au concept d intelligence territoriale Au niveau du pilotage il s agit d encourager voire de susciter des attitudes coop ratives Ces derni res permettent la coordination des actions et des int r ts tout en favorisant la coh rence des d cisions et actions entre chelons ou domaines le tout dans une logique de mutualisation et de transversalit s appuyant sur une contractualisation renouvel e De telles pratiques offrent l avantage de s adapter au poids croissant des processus multi niveaux qui transforment les marges de man uvre en renfor ant les interd pendances et en poussant une subsidiarit active Soulignons que la logique d appel projet peut fragiliser et formater les projets de territoire et renforcer le pouvoir des techniciens et consultants qui maitrisent cette ing nierie Le deuxi me chapitre consacr la d finition de la gouvernance territoriale en illustre la polys mie et propose une d finition op rationnelle
80. processus qui s inscrit dans la dur e Comme nous l avons d j signal notamment l occasion des conditions d valuation de multiples travaux ou retours d exp riences insistent sur le caract re proc dural de la mise en uvre des dispositifs de gouvernance qui n cessite donc de disposer de d lais suffisants Le guide de conduite des projets de d veloppement durable du r seau TEDDIF 2005 recommande de sortir de Purgence et d inscrire les d marches dans la dur e Plus sp cifiquement et concernant la gouvernance l tude de la Caisse des D p ts 2009 montre que les syst mes de gouvernance non impos s se sont construits au fur et mesure de l identification de nouveaux enjeux et de l avanc e des projets trait s De m me Pevaluation des p les d excellence rurale r alis e par Berriet Solliec et Barbut 2010 montrent que ce sont les Pays les plus anciens qui parviennent le mieux faire merger et conduire des projets coh rents car ils disposent la fois de plus de l gitimit et de plus de comp tence en mati re de gouvernance La prise en compte des processus d apprentissage permet ainsi ces auteurs de distinguer ing nierie active r alis e et incorpor e selon qu elle est prodigu e 101 102 B 7PFy kk6 0000050000000D D8 0000000000000000Mmumun par des consultants externes et celle integree dans les pratiques au sein des dispositifs lorsque la dur e
81. produits auxquels devront aboutir les dispositifs et actions men es en mati re de gouvernance Les enqu tes de terrain r alis es dans le cadre du projet Gouv Innov ont montr que les agents de d veloppement 3Ensemble des concepts m thodes outils et dispositifs mis disposition des acteurs des territoires pour accompagner la conception la r alisation et valuation de leurs projets de territoire Lardon et Pin 2007 37 38 et les structures de gestion voulaient se r approprier l ing nierie territoriales ce qui suppose une transformation des relations avec les bureaux d tudes L Observatoire national des Agendas 21 2009 insiste sur l importance accord e au pilotage et au fait qu il doit s accompagner d une internalisation de certaines t ches en particulier le diagnostic pour favoriser les habitudes de travail en commun et une meilleure appropriation de la d marche 2 3 Une d finition de la gouvernance territoriale propice l analyse Face la polys mie rencontr e propos de la gouvernance en g n ral et de la gouvernance territoriale dans une moindre mesure les chercheurs et partenaires du projet Gouv Innov ont labor une d finition de travail qui permet de d limiter le champ des actions devant tre observ es analys es et mises en uvre dans ce cadre Il s agit volontairement de d ployer l ensemble des composantes de fa on S approprier le terme et l entendue des intera
82. pu le d crire pr c demment e la mise en nombre et en variable ex les unit s de sol artificialis non artificialis e la mise en mod le traduisant des relations entre variables ex les Indices de Qualit des 5015 105 les Classes de Potentiel Agronomique des Sols CPAS les indicateurs d talement la mise en cartes cartes du potentiel agronomique cartes de l volution de la t che artificialis e e la mise en mots travers la d finition des postes de l gende des titres des cartes et des ventuelles d finitions et commentaires accompagnant ces cartes Une fois fabriqu es ces repr sentations quantitatives peuvent alors circuler dans l espace num rique Dans le cas d crit ici plusieurs organismes ont d j commenc diffuser ces produits la DRAAF LR la DDTM 34 l UMR TETIS l association SIG LR comme en t moigne le site de la DDTM figure 6 Figure 6 Capture d cran du site de la DDTM de l H rault 22 08 2011 Direction d partementale des terriloires el de la mer internet de la DDTM de l H rault Am nagement Education Ur 3 2611 1 Enmironnenment gt www a ricullure AT parier EET accueil Et donn Atas cortograghique Aqri uhure Produ Productions agricoles e potentialit des sols Potentalit des sols Potentislit des Carte au format pdf Carte dynamique PoRque a r s n commune PAL 2010
83. que le fonds cartographique int gre les points de rep re des p cheurs pe SE LL 1 D F 1 T L i pi a La qualit des r sultats obtenus d montre la faisabilit de ce type d approche Il favorise la reconnaissance des acteurs locaux et renforce leur engagement dans la gestion des ressources du territoire Les connaissances ainsi collect es ont t a posteriori valid es par des scientifiques Chapitre 3 Renforcer le pilotage et la coordination de l action publique Les propri t s de transversalit et d int gration des nouvelles politiques publiques tant pour adh rer aux objectifs du d veloppement durable que pour mutualiser des services en vue de renforcer l efficacit de l action publique dans un contexte de p nurie financi re n cessitent de renforcer la coordination et le pilotage C est un enjeu majeur de la gouvernance assez peu mis en avant On retrouve les pr conisations du Grenelle de l Environnement et les approches transversales des Agendas 21 locaux Le souci doit tre d optimiser coordonner int grer Il faut apprendre faire travailler ensemble des organisations tr s sectoris es et trouver des occasions de synergie entre services Il faut aussi mieux prendre en compte les attentes des usagers des services de proximit On peut souligner que 5c r rnnp mmmmmccmmmmmmmmmm mm mnmmmmcmimmmm mmnmm nn n n la mise en uvre de la r
84. questions valuatives ont t pr cis es Pour chaque question des indicateurs ont t d finis ainsi que leur r f rentiel de jugement et leur source Ainsi un kit d valuation des processus participatifs a t con u permettant d autonomiser au maximum les directions dans l valuation de leurs processus participatifs mais galement d avoir une m thode de recueil et d analyse des processus suffisamment similaire pour pouvoir effectuer des comparaisons De m me des guides d entretiens avec les techniciens et les lus des questionnaires destination des participants des mod les de compte rendu permettant d identifier toutes les donn es n cessaires pour les valuations sont propos s Les charg s de mission valuation apportent galement leur conseil et un appui technique la carte 5 4 Aper u du protocole d valuation L valuation s effectue principalement partir de questionnaires d enqu tes et de suivi Le protocole global permet d organiser l ensemble des questionnements et rubriques selon une logique g n rale th matique Plusieurs questionnaires sont issus de ce protocole Voici deux extraits de la grille d valuation sur la m thode et sur les effets 133 sl nbs ino s sulos q s p SNOA 2242 ql sns ll 2 p 1 1 2 2 D7 OL DL 2p 21517 s nb p snoA Z AD d 2 jano 3SII e Anod Wap unn
85. qui rendent compte e des connaissances scientifiques disponibles de r sultats significatifs observ s sur les terrains d tudes d exp riences innovantes intervenant dans la r gion il aborde l ensemble des dimensions de la gouvernance et pas seulement les aspects relatifs la participation ou la concertation auxquels la gouvernance a trop souvent tendance tre assimil e et pour lesquels il existe d j de nombreux guides Il s agit donc d offrir un panorama de l ensemble des questions relatives la gouvernance territoriale Ce guide s adresse prioritairement aux lus et acteurs de terrain qui diff rentes chelles et dans diff rents cadres sont concern s par la gouvernance territoriale en tant qu acteurs participant l am nagement du territoire au d veloppement territorial et la mise en uvre des principes du d veloppement durable dans les projets de territoire I s agit tout la fois d lus de cadres des collectivit s territoriales quelles que soient les structures et les chelles de territoire d agent des services de l tat de consultants travaillant dans des bureaux d tude d acteurs li s aux divers organismes participant accompagnement du monde agricole et des espaces ruraux Les chercheurs travaillant sur l ing nierie la gouvernance territoriale et d une fa on g n rale sur le d veloppement territorial trouveront aussi dans ce guide un ensemble de
86. retours en arri re des moments d acc l ration ou au contraire de stagnation Ces phases sont l organisation collective autour d un probl me traiter la phase d intelligence tats des lieux diagnostic cibl une ventuelle phase prospective la phase de choix scenarii comparaison choix l action plan d action et mise en uvre le suivi valuation pour rendre compte mais aussi pour d tecter les signaux faibles et anticiper les mesures correctives Le niveau d engagement des participants vis En phase de planification trois grands niveaux d engagement sont g n ralement admis Pinformation la consultation et la participation active voir encadr sur les niveaux de participation Ces niveaux d engagement varieront selon les acteurs mobilis s et sont partiellement impos s par la loi Ces niveaux peuvent s appliquer chacune des phases de la d cision territoriale PRES POINT DE VUE D UN ANIMATEUR SUR LA DIVERSITE DES COMPOSANTES DE LA COMMUNICATION PO AEN POINT DE VUE D UN ANIMATEUR o pa Outre l apport des outils d di s la communication ou au dialogue visant renforcer les changes et favoriser la m diation certaines caract ristiques voire d tails propres la pr sentation de l animateur ou au cadre de r union jouent l vidence un r le tr s important au niveau de la mise en uvre des processus de participation Ainsi il est contre productif d animer une r unio
87. se situerait au dessus du jeu partisan et transcenderait les int r ts particuliers Au contraire il est en quelque sorte co construit par les acteurs du territoire qui ont la charge de donner chair des lignes directrices g n rales d finies d en haut On passe d une d finition substantialiste de l int r t general une d finition plus proc durale proche de la vision anglo saxonne classique De fait l expression des int r ts ou des besoins des visions des acteurs locaux ne se situe plus seulement dans l espace marginal ouvert par la contestation des politiques publiques elle gagne une place centrale En d autres termes encore on passe de la notion d int r t g n ral principe sup rieur valable sur tout le territoire et toutes les chelles celle d int r t collectif co construit beaucoup plus contextualis d pendant de l chelle et de l ar ne d laboration de la d cision ou de l action Les d bats quant aux valeurs et aux priorit s sont ainsi questionn s dans un souci de plus grande transparence mais en posant alors la question cruciale de l expression quitable de tous les enjeux et des modes d arbitrages entre ceux ci Ces nouvelles questions interrogent la l gitimit des collectifs ainsi mobilis s tant au niveau de leur fonctionnement que des produits qui en sont issus La notion de l gitimit des int r ts pris en compte des actions mises en uvre des processus
88. sont g r s et coordonn s Comment le pouvoir politique est il distribu Quels sont les liens d interd pendance entre les acteurs Quelle est la nature l op rationnalit la qualit la transparence diffusion et acc s et l utilisation de l information observatoire SIG r sultats d enqu tes sur le s territoire s Quels sont les conflits Quels sont les sp cificit s du ou des territoire s Quels sont ses liens n gociations et synchronisations avec les autres chelles notamment caract re multi niveau et multi appartenance des acteurs Comment les enjeux au niveau national et r gional co ncident ils avec les enjeux locaux A quels enjeux r pond la gouvernance sur le s territoire s Quels enjeux repr sentent la gouvernance pour le territoire Comment sont d finis les objectifs Comment sont ils atteints Quelle est la performance par rapport aux objectifs Quels types d objets interm diaires de savoirs et d apprentissages ont facilit la mise en place de la gouvernance Quels apprentissages ont t cr s A qui b n ficient ces apprentissages Y a t il des moments r flexifs sur les modes de mise en uvre Y a t il prise de conscience du caract re syst mique et de la complexit territoriale Les dispositifs permettent ils la coordination entre les acteurs par rapport au fonctionnement l laboration des projets Sont ils reconnus par tous les acteurs et en particuli
89. sur un chantillon d individus predefini lieu de r sidence age etc On appr hende alors des r seaux dits ouverts dont on restreint les limites en sp cifiant les crit res de rep rage des relations Si on r duit l analyse aux relations directes de la personne appel e ego on d termine son toile relationnelle Si on demande ego de d crire les relations entre les personnes qu il a cit es appel es alters on obtient son r seau personnel f Comment repr sente t on un r seau social Le sociogramme est la repr sentation graphique du r seau social Il est constitu de sommets repr sentant les personnes et g n ralement appel s points n uds ou acteurs et de liens repr sentants les relations entre les individus Il existe plusieurs types de sociogrammes 115 se distinguent par la mani re dont ils informent sur les individus n uds et sur les liens On parle de sociogramme binaire si celui ci indique uniquement l existence de la relation de sociogramme value s il indique la pr sence et l intensit de la relation de sociogramme sign s il traduit l attirance ou le rejet de sociogramme polaris s il sp cifie le sens et la r flexivit de la relation Les sociogrammes peuvent int grer des relations dites simples le lien repr sentant un seul type de relation ou c multiplexes repr sentan
90. synchronisation des actions et d autre part les conomies budg taires r sultant d un pilotage renforc Il s agit aussi plus g n ralement de montrer l am lioration de l efficacit des politiques publiques ainsi que le fait qu elles sont mieux int gr es en termes de prise en compte de la conservation des cosyst mes et de la qualit de vie des populations Concernant le volet participatif l engouement r cent pour ces d marches suscite des besoins de retour d exp riences la fois pour en montrer les plus values et tenter de standardiser et de simplifier les protocoles Ces questions sp cifiques d valuation de la gouvernance supposent bien videmment des acquis et une culture de Pevaluation des politiques en general Or en dehors des projets europ ens pour lesquels l valuation est obligatoire et qui ont jou un r le important dans la diffusion d une culture de Pevaluation publique en France et en Europe Varone et Jacob 2004 force est de constater que les pratiques d valuation restent encore relativement peu r pandues et sont le plus souvent confi es des cabinets de consultants sp cialis s Divers r seaux tentent de promouvoir ces pratiques de fa on g n rique quel que soit le domaine comme la Soci t Fran aise d Evaluation ou de fa on sp cifique un domaine comme pour l valuation des projets de d veloppement durable qui a donn lieu de multiples guides ainsi qu un r
91. syst me d interpr tation de la r alit fa onn selon leur appartenance sociale et leur exp rience personnelle L information du producteur n est plus alors qu un signe latent en attente d une cr ation de sens pour quelqu un De ce point de vue l information v ritable devient alors ce qui cr e une diff rence chez un individu ou un collectif dans sa perception de la r alit qui ajoute ou modifie quelque chose dans son esprit en prenant forme en g n rant du sens Cette information nouvelle peut faire voluer les connaissances et en lien avec l activit les comp tences de l individu ou du collectif Information et communication sont indissociables et sont l uvre dans n importe quelle situation d change interpersonnelle intra ou intergroupes sociaux soci tale La conception de dispositifs d information et de communication Une ing nierie de la gouvernance territoriale suppose donc d aller au del d un plan de communication m me si ce dernier reste utile notamment vis vis de tous les absents Parmi la multitude d actes de communication qui se produisent au sein des r seaux d acteurs engag s dans un projet territorial certains m ritent une attention particuli re un travail proactif d ing nierie pour concevoir des dispositifs d information et de communication ad hoc selon les situations d changes traiter Il peut s agir par exemple d un atelier de travail en groupe re
92. un Comit Economique et Social local en produisant des avis et des tudes e Des syst mes de gouvernance reposant sur des syndicats mixtes et ou des agences de d veloppement e Des syst mes de gouvernance polynucl aires partag e entre EPCI sur la base d un groupe restreint de pr sidents avec des relais de l quipe technique et des responsables des EPCI organis s en r seau Une gouvernance organis e en trois p les les lus structur s en assembl e et en bureau les techniciens organis s en r seau et les acteurs de la soci t civile rassembl s dans le Conseil de d veloppement e Des syst mes proches de la gouvernance en trois p les mais avec un r le accru du Conseil de d veloppement tr s impliqu dans l animation Une diversit n cessaire qui constitue une propri t essentielle de la gouvernance Il convient de rappeler que cette diversit fonctionnelle et structurelle se d cline aussi d un point de vue dynamique compte tenu du caract re proc dural des dispositifs mis en uvre L evolution de leurs principes et de leurs modalit s de fonctionnement en fonction des volutions territoriales mais aussi des apprentissages internes conduit des changements de statut et de degr de formalisation Cette diversit constitue une source de marge de man uvre pour les territoires et une condition n cessaire pour faciliter l adaptation des dispositifs Elle peut cependant constituer aussi une con
93. un appui financier la mise en place de ce type de regroupement qu il renomme quartier agricole Ce paquet technique est diffus aux lus locaux notamment lors de la r vision des PLU 2 2 Sur le terrain une grande diversit d initiatives mais des difficult s de mise en uvre du mod le Un premier HA r alis sur ce mod le voit le jour en 2006 sur la commune de Saint Geni s des Mourgues qui adopte la formule du cahier des charges garantissant la destination agricole du lotissement pour douze ans Un rep rage desinitiatives en termes de gestion des constructions en zone agricole est r alis par l INRA UMR innovation depuis 2006 dans le d partement Il r v le une difficult de mise en uvre du mod le HA celui de Saint Geni s des Mourgues tant le seul r alis ce jour et une grande diversit d initiatives pour la gestion des constructions agricoles encadr 1 qui sont raisonn es en fonction du contexte communal encadr 2 Les difficult s de mise en uvre des hameaux agricoles sont li es l ing nierie de ces projets qui comprend de multiples aspects ma trise fonci re dispositif juridique concertation avec les agriculteurs et la population De plus la mise en uvre du premier HA a soulev un probl me d quit sociale li l acc s aid des agriculteurs des terrains constructibles Les autres initiatives d coulent en partie de ces difficult s d ing nierie telles la cr ation
94. x rririrnrnnnnnnnnnnnnnnnannnnnnnmnmn i n r r 1777 nn 1nnrnnnnnnnnnnnnnnnnm nnm nnnmnmnm n rnnnnnnrnr nm 0 nmmlmmmnnnnn 57 ST ean ENT MU LE 58 E 55 nn n n et les syndicats d appellation ou leurs interlocuteurs de la Chambre d Agriculture pour tenter de pr server leurs int r ts Cependant dans un contexte o la s v rit de la crise de l conomie viticole r gionale a boulevers en profondeur le fonctionnement et l organisation des structures professionnelles locales restructuration du tissu coop ratif refonte des syndicats d appellation les agriculteurs n identifient pas les instances au service du d veloppement territorial comme tant susceptibles de d fendre leurs int r ts Que faire face aux difficult s op rationnelles de mobilisation Les retours d exp riences des acteurs associ s a la r daction du guide t moignent souvent d importantes difficult s identifier et mobiliser certains publics dans les processus de consultation concertation notamment dans les conseils de d veloppement Plusieurs r ponses sont possibles On remarque souvent que quelques individus cumulent divers r les et sont la fois incontournables et tr s sollicit s II appara t que leur responsabilisation par exemple en les mettant dans le comit de pilotage peut faciliter leur implication Il convient n anmoins de veiller aux questions de l g
95. D veloppement conomique Local ARADEL Lyon 160 p Lardon S Eynard P Landret C 2009 Le mast re sp cialis AgroParistech Engref D veloppement local et am nagement des territoires In D veloppement attractivit et ing nierie des territoires Revue d Auvergne 537 544 LardonS RaymondR Chia E CaronP 2008 Dispositifs de gouvernance territoriale durable en agriculture Analyse de trois situations en France et au Br sil Norois n 209 2088 4 17 36 Lardon S Pin J F 2007 Itin raires de territoires In Lardon S Moquay P Poss Y dir D veloppement territorial et diagnostic prospectif R flexions autour du viaduc de Millau La Tour d Aigues ditions de l Aube 7 12 Lardon S Maurel P Piveteau V 2001 Repr sentations spatiales et d veloppement territorial Paris Herm s Lasswell H 1948 The structure and function of communication in society The communication of ideas L Bryson New York Harper Le Gal s P 2004 Gouvernance In Boussaguet L Jacquot S Ravinet P Coord Dictionnaire des politiques publiques Paris Presses de Science Po 242 250 151 152 re EN EE Lemery B Ingrand S Dedieu B 2005 Agir en situation d incertitude le cas des leveurs de bovins allaitants conomie Rurale 288 57 50 Leroux l 2002 La n gociation dans la construction du territoire Une approche institutionnaliste These de doctorat d conomie Univer
96. J P 2004 Placer l valuation des politiques publiques au c ur de la r forme de l Etat Les Rapports du S nat n 392 Paris Journal officiel 428 p Boy D 2010 Les parlementaires et l environnement Les cahiers du CEVIPOF n 52 septembre 2010 31 p Cadiou S 2007 Jeux et enjeux de connaissances In Pasquier R Simoulin V Weisbein J La gouvernance territoriale Pratiques discours et th ories Droit et Soci t vol 44 L G D J Ed 171 189 Caisse des d p ts 2009 Nouvelles gouvernances nouveaux territoires Dix huit enqu tes sur le dialogue urbain rural Mairie conseils amp Caisse des d p ts 111 p Calame P 1996 Le principe de subsidiarit active Concilier unit et diversit Institut de Recherche et de d bat sur la gouvernance rubrique analyse http www institut gouvernance org fr analyse fiche analyse 32 html Callon M Lascoumes P Barthes Y 2001 Agir dans un monde incertain Essai sur la d mocratie technique Paris Seuil Chambre d Agriculture service am nagement et gestion de l espace rural DDAF Mission am nagement et gestion de l espace amp DDE service urbanisme 2002 Ma triser l espace Documents d urbanisme et agriculture Pour une nouvelle approche juillet 2002 15 p CNFPT 2011 Les ateliers de la r forme 7 th mes 7 dates 7 lieux pour mettre en uvre la r forme territoriale R forme et impacts organisationnels et manag riaux Angers 24 mars 2011
97. NUUNAOUNOUNOUUOUUUOUUUOUUUUUUNUUONAUUUOUKOUUONCOOLOOLEOO EEO MEEEEEEEEHN r gions comme les sch mas de coh rence cologique ou les groupes r gionaux de suivi du Grenelle de l Environnement Cette approche transversale ciblant les interactions entre domaines peut se concr tiser par un contrat multipartite pour planifter les interventions sur un territoire et casser la logique de la multiplication des appels projet qui nuit la coh rence des actions Elle mane la fois de l tat mais aussi de la R gion notamment dans le cas du Languedoc Roussillon travers le Pacte R gional qui propose des strat gies r gionales dans un tr s grand nombre de domaines Parc r gionaux d activit s conomiques am nagement des territoires ruraux et des milieux lagunaires am nagement et d veloppement du cadre de vie optimisation de la disponibilit fonci re avec la cr ation d un tablissement Public Foncier soutien aux territoires fragiles pr servation du patrimoine naturel la protection de la biodiversit Ainsi la mise en synergie doit tre pens e la fois entre structures notamment entre les communes et les intercommunalit s entre les intercommunalit s et les d partements et les r gions et du point de vue des questions de redistribution fiscale CONTRAT DE GESTION INTEGREE DU TERRITOIRE DE THAU SMBT 2010 A l issue de plusieurs contrats de milieu destin s g rer la qualit de l eau de la lagune le t
98. Portage public REGROUPEMENT DE Villeveyrac HANGARS 1987 Portage priv Florensac 2000 2011 Portage priv Castelnau de G 2009 LOTISSEMENT St Thib ry P zenas AGRICOLE AVEC tano LOGEMENT HA Montblanc Cazouls Portage public L s B ziers 2011 Villeveyrac LOTISSEMENT AGRICOLE AVEC St G ni s des M LOGEMENT HA 2006 Portage public LOGEMENTS SOCIAUX Sous SECTEURS DE LA ZONE AGRICOLE Villeveyrac 1996 Cournonterral 2011 Montagnac 2007 Serignan 2010 Serignan 2005 Portiragnes Pignan St Georges D O 2006 St Christol Puisserguler Villeneuve Les Maguelone CONSTRUCTIBLES Portage priv Pinet 2008 St Pons de M Villeveyrac Adissan ZAE MIXTE Portage public REHABILITATION DE LA CAVE Castelnau COOPERATIVE de G 2010 HANGARS LOGEMENTS 2 3 Un engagement in gal des intercommunalit s Face la diversit des demandes et des situations sur son territoire la Communaut d Agglom ration H rault M diterran e CAHM engage en 2003 une r flexion sur cette probl matique Elle organise une formation des lus au cours de laquelle interviennent le GTUA DDAF et Chambre d Agriculture qui pr sente le concept de hameau agricole le Conseil g n ral qui expose les formules juridiques et PINRA qui intervient sur les dimensions sociales soulev es par ces projets Elle inventorie les besoins des communes et r alise une premi re tude de faisa
99. Sc Atelier de prospective BE 1 Analyse co ts b n fices M Analyse multi crit res M E Focus group PE Cartographie participative MMMRT 7000 Jeuxde r le M Maquettes 3D du territoire BEE aT Jury ou conf rence de citoyens 5500001 M 8 1 Cartes mentales Mod lisation d accompagnement m utilisesouvent El ai d j utilis Elle connais Dile ne connais pas Definition et composition Les conf rences de citoyens constituent une modalit innovante de d marche participative qui vise clairer la d cision publique Ces dispositifs permettent de faire participer quelques dizaines de citoyens non organis s qui sont tir s au sort et interviennent en petits groupes de fa on a faciliter l expression quitable de tous les participants Ces conf rences permettent ainsi de partir des pr occupations de la soci t pour construire des politiques susceptibles d y r pondre Contrairement d autres d marches ce sont les participants qui d finissent eux m mes les termes f du d bat et qui choisissent les experts qu ils souhaitent entendre II ne s agit donc pas d une simple collecte de points de vue mais dans une logique de d mocratie deliberative d un avis fond sur la d lib ration de citoyens ayant acc s toute information souhaitable Cette pratique est issue des cellules de planification initi es en Allemagne dans les ann es 1970 par Peter Diene
100. a mise disposition des informations initiales doivent f x surtout veiller la transparence du processus informationnel et l quit des participations entre les citoyens II s agit de veiller a l absence de leadership f exemple en proposant une rotation de la composition des sous groupes et de faciliter la participation par usage de modes d expression diversifi s crit oral diff rents supports visuels par l alternance de travail en sous groupes et en pl ni re et de garantir la neutralit des modes d agregation et de hi rarchisation Le fait de filmer les discussions ou d avoir des observateurs ext rieurs peut aussi contribuer renforcer 3 les conditions de transparence Les principales critiques adress es a ce type de d marche tiennent d une part au fait que les groupes parviennent plus souvent une radicalisation des positions qu un consensus ou bien au contraire qu ils ne d bouchent que sur des consensus mous D autre part et malgr tous les efforts d organisation il est difficile d effacer totalement les diff rences de statut et de conditions formation exp rience et on note encore souvent des disparit s de participation dans les d bats 2 2 Comment d velopper les apprentissages des agents de d veloppement et des citoyens Les nouvelles pratiques d animation voire de mutualisation supposent des apprent
101. able outil de d mocratie directe Tr s cadr es juridiquement elles sont l endroit privil gi de l action citoyenne Dans l tat de New York elles sont obligatoires pour certaines d cisions publiques telles que les zonages modifications de PLU les op rations d am nagement les d cisions des school boards sur l ducation et pour toute autre d cision importante prise par un acteur public city village town Comt ou Etat f d ral Les citoyens seuls ou en groupes peuvent remplir une fiche projet avec leur proposition alternative sorte de motion de censure qu ils pr senteront lors de audience publique S ensuivra un d bat public qui aidera la commission prendre sa d cision finale De fa on g n rale ces audiences sont tr s utilis es par les groupes d action locale C est souvent l endroit d affrontements sur la politique publique locale pour attirer l attention des m dias Cela peut tre un outil efficace si les acteurs sont organis s en amont et aval pour anticiper et poursuivre le combat ou les propositions 1 3 Un mod le am ricain exemplaire Les formes de gouvernance associant secteur public et priv recouvrent des situations de participation multiples mais aussi dans certains domaines des incitations fortes pour les citoyens s organiser pour pallier l absence d intervention publique par des initiatives et financements autonomes soutenus n anmoins par de
102. ableaux de bord mobilisant des syst mes d indicateurs Les imp ratifs de rationalisation budg taire tendent g n raliser le recours a des tudes co ts avantages pour hi rarchiser l int r t des projets en fonction des co ts et des effets L utilit de ces outils est en effet d autant plus grande que les financements se r duisent et qu il va falloir optimiser les ressources budg taires Enfin en relation avec les transformations attendues des modalit s d laboration des diagnostics les enjeux du pilotage portent aussi sur la sauvegarde et le classement des donn es de fa on faciliter l archivage de Pinformation 87 88 00000 00000 MUXU BQ m m u u 6660xxm i mi m m GUIDE DE LA CONDUITE DE PROJET DU DEPARTEMENT DU GARD Compte tenu del augmentation de son p rim tre de comp tences etdes cons quences de l action d partementale au del des politiques qu il conduit le Conseil g n ral du Gard choisi de travailler en mode projet sur certains sujets transversaux Une formation un guide et un accompagnement ont t labor s pour tous les chefs de projets afin d harmoniser les pratiques et de mieux piloter les projets transversaux Pechelle de la collectivit Le guide de conduite de projet Il pr cise le r le de chaque acteur d crit les instances de d cision d finit les cinq tapes cl s d un projet et donne les outils en usage dans la collectivit
103. ains Un engagement institutionnel REVMED en compl ment du Club R gional de la SFE qui r unit des personnes titre individuel et de diff rents horizons est un r seau de collectivit s L objectif est de FAIRE des valuations en mettant dans le pot commun des outils des m thodes des comp tences et du temps de travail C est volontairement que les membres fondateurs ont choisi de commencer ce travail en commun sans cr er de nouvelle structure juridique mais en se dotant d une charte de r seau qui pr cise les principes et l thique mis en uvre au sein du r seau et de r gles pour un fonctionnement clair et optimis Un fonctionnement original Concr tement le r seau fonctionne gr ce aux ressources et comp tences mobilis es par chaque collectivit en respectant le principe essentiel qui est que chaque collectivit confie des travaux d valuation au r seau Chapitre 5 Renforcer en institutionnalisant et en p rennisant Institutionnaliser et p renniser ne sont pas synonymes et ne doivent pas tre des fins en soi Il est possible et judicieux de p renniser certaines pratiques ayant donn lieu des apprentissages pour cr er une culture partag e de la gouvernance ainsi que des proc dures pour all ger les t ches et de s curiser les intervenants Dans tous les cas une certaine continuit favorise la mise en place de processus d apprentissage L institutionnalisation peut consister
104. aires et MARitimes CNFPT Centre National de la Fonction Publique Territoriale CSP Cat gories Socio Professionnelles CTE Contrats Territoriaux d Exploitation DDAF Direction D partementale de l Agriculture et de la For t DDE Direction D partementale de l quipement DDTM Direction D partementale des Territoire et de la Mer DRAAF Direction R gionale de l Alimentation de l Agriculture et de la For t DREAL Direction r gionale de l Environnement de Am nagement et du Logement EPCI tablissement Public de Coop ration Intercommunale FEADER Fonds Europ en Agricole pour le D veloppement Rural FDSEA F d ration D partementale des Syndicats d Exploitants Agricoles GAL Groupe d Action Locale GIP Groupement d Int r t Public GIZC Gestion Int gr e des Zones C ti res GTUA Groupe de Travail Urbanisme et Agriculture de l H rault GPS Global Positionning System LEADER Liaison Entre Action de D veloppement de l conomie Rurale LOADDT Loi d Orientation pour l Am nagement et le D veloppement Durables du Territoire LOLF Loi Organique relative aux Lois de Finance NTIC Nouvelles Technologies de l Information et de la Communication Op ration Concert e d Am nagement et de Gestion de l Espace Rural OCDE Organisation de Coop ration et de D veloppement conomique OCTD Observatoire Citoyens des Transports D partementaux ONG Organisation Non Gouvernement
105. ale PAEN P rim tres de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels p riurbains PCM Pays Corbi res Minervois PCET Plan Climat nergie Territorial PCZA Parcours la Construction en Zone Agricole PLU Plan Local d Urbanisme PNR Parc Naturel R gional RGPP R vision G n rale des Politiques Publiques SAFER Soci t d Am nagement Foncier et d Etablissement Rural SAGE Sch ma d Am nagement et de Gestion de l Eau SCI Soci t Civile Immobili re SCoT Sch ma de Coh rence Territoriale SGAR Secr taire G n ral aux Affaires R gionales SIG LR Syst me d information G ographique Languedoc Roussillon SFE Soci t Fran aise d Evaluation SMBT Syndicat Mixte du Bassin de Thau SMVM Sch ma de Mise en Valeur de la Mer SRU loi SRU Solidarit et Renouvellement Urbains UNADEL Union Nationale des Acteurs et des structures du D veloppement Local UMR Unit Mixte de Recherche r 12 R sum e guide est le fruit d une co construction entre un groupe de scientifiques divers acteurs du d veloppement des territoires et des repr sentants du monde agricole r alis e dans le cadre d une recherche action sur des terrains particuliers ainsi que des s minaires d echange et de travail collectif II constitue un outil de r flexivit et d accompagnement pour la mise en uvre d actions visant renforcer la gouvernance territoriale contribue
106. aliste que dans le langage courant Il se construit progressivement nourri par les efforts des participants et par le savoir faire de Panimateur mais galement par des m thodes inspir es de la m diation ou de la facilitation auxquelles les animateurs peuvent se former La difficult faire participer les lus Parmi les probl mes de mobilisation celui qui est la fois le plus universel et le plus crucial porte sur la difficult mobiliser les lus L origine de ce d ficit de repr sentation des lus dans les instances participatives est plurielle Il peut a o6 s agir pour certains d un deni volontaire de dispositifs associ s a une d mocratie participative concurren ant la d mocratie repr sentative dont ils sont issus L valuation par le r sultat du scrutin et la confrontation aux r sultats des urnes sont les vocables souvent repris par de nombreux lus pour justifier leur faible int r t Le manque de temps face une croissance parfois exponentielle des occasions participatives et des groupes de travail et de r flexion peut aussi expliquer ces d saffections Enfin dans certains cas les lus pr f rent se r f rer et selimiter a la reconnaissance d instances sp cifiques de gouvernance telles que les conseils de d veloppement l chelle locale ou le comit conomique et social l chelle r gionale Un des enjeux de la gouvernance doit effectivement tre de pouvoir concilier et co
107. ances etc Trouver sa place dans une relation duale avec les pouvoirs publics n est pas la m me chose que de se situer dans un dispositif pluri acteurs n cessairement plus complexe L illusion de l galit et de la sym trie Les acteurs dans la gouvernance territoriale sont parfois pr sent s comme tant sur un pied d galit dans la mesure o chacun est invit participer o les discussions sont parfois franches etc Mais la r alit est souvent diff rente leurs int r ts leurs ressources disponibilit comp tences r seaux d interconnaissances acc s aux medias et leurs implications sont variables Les imp ratifs de cooperation mis en avant dans les espaces de concertation tendent sous estimer les in galit s et les oppositions au profit d une suppos e galit et la recherche de convergences C est un objectif p dagogique qu on peut comprendre sinon d fendre mais qui a des effets pervers notamment celui de masquer certaines dimensions de la r alit L un des enjeux n est il pas de savoir cr er des espaces de dissensus en m me temps que des espaces de consensus On pourrait galement songer cr er du dialogue non ing nu en prenant en compte les in galit s de statut d acc s l information de pouvoir etc Ce sont l des questions de pouvoir de construction de voix collectives l o elles n existent pas de mont e en capacit des acteurs locaux qui sont ra
108. ases actions pol miques qui se sont d roul es sur un territoire Des approches sous forme de matrice chronologique emboftant diff rents domaines encore appel e analyse de chronique peuvent facilement clairer la mise en vidence des phases plus ou moins synchrones et l identification de facteurs de blocage voir encadr N anmoins ce type d analyse s il trouve naturellement sa place dans des d marches de diagnostic ne doit pas rester un apport de connaissance statique mais bien au contraire tre p riodiquement compl t actualis r vis de fa on constituer une sorte d analyse en continu du jeu d acteurs et permettre notamment d anticiper des freins ou des opportunit s ou encore de r viser par exemple les listes d acteurs associer ES LES OUTILS DE TYPE ANALYSE DE CHRONIQUE f La gouvernance territoriale tant par d finition volutive au gr des relations entre acteurs qui s etablissent et se recomposent en permanence recourir a des outils chronologiques permet de saisir les mouvements qui s op rent tout au long d un projet Ce travail de suivi peut se faire ex post dans une perspective d evaluation bilan ou in itinere pour guider l action L analyse de chronique r pond ces objectifs La situation de gouvernance est alors vue comme un dispositif c est dire un faisceau d elements h t rog nes acteurs objets discours d cisions d ba
109. associations repr sentants professionnels ne se limite pas la composition du comit de programmation Elle doit tre v rifi e pour chaque r union o un double quorum s applique a minima 50 de pr sents et plus de 50 de priv s pr sents Ainsi par exemple en G vaudan Loz re le lien Pays Leader est tr s fort car le programme Leader est port directement par le Pays tandis que les membres du comit de programmation sont les membres du bureau du Pays Par ailleurs le caract re innovant des projets Leader peut contribuer la transversalit des actions tandis que dans son esprit l initiative Leader recommande aussi d am liorer la gouvernance des territoires de fa on mieux mobiliser le potentiel de d veloppement endog ne de ces territoires UE 2006 In fine cette phase de pr paration du processus de participation conduit en g n ral la r daction d une charte Elle peut aussi aider la d finition du cahier des charges de l appel d offres pour recruter un cabinet de consultants sp cialis s Dans tous les cas elle doit permettre de clarifier les r les respectifs les phases et tapes elle joue ainsi un r le de cadrage sur le processus de d cision qui s ensuivra EXEMPLE CLASSIQUE DE CHARTE DE LA PARTICIPATION LA CHARTE DU BASSIN DE THAU Le territoire de Thau a d marr en 2005 un processus de planification territoriale coordonn par le Syndicat Mixte du Bassin de Thau SMBT consistant
110. ation plus importants Outre ces niveaux la grille d analyse distingue les questions selon qu elles renvoient des composantes structurelles ou dynamiques de la gouvernance territoriale Ainsi la d finition propos e de la gouvernance territoriale permet d insister sur les enjeux de coordination dans des situations d asym trie ainsi que sur la nature du processus dynamique et mobilisant des apprentissages collectifs OODDODDODDODDODODDODDDODDDODDODODDODDODDODDOODODDODDODDODDODODDODOODDODOODOODDODDODDODDODHDODDODOODDOOOQN Hi rarchie conflits concertation participation citoyenne Agencement Processus dynamique de coordination entre des Au sens large de acteurs publics et priv s aux identit s multiples et aux c est dire en proc dures ressources asym triques autour d enjeux termes de mesures pouvoirs territorialis s i visant la construction collective connaissances d objectifs et d actions en ii mettant en uvre des relations savoir faire et dispositifs multiples qui reposent sur des savoirs informations apprentissages collectifs et participent des statuts diversifi es innovations institutionnelles et organisationnelles au capitaux sein des territoires financiers ROS E E E E E COMMENT SE SERVIR DE CETTE DEFINITION POUR DECRYPTER UNE SITUATION UN EXEMPLE EN FORMATION INITIALE Cette d finition de la gouvernance territoriale
111. ations des centres de village o elles sonttraditionnellement implant es vers les espaces agricoles Pour r pondre aux besoins de b timents et de logements des agriculteurs tout en luttant contre le mitage des espaces agricoles plusieurs initiatives de regroupement des constructions agricoles voient le jour 2 1 Emergence et promotion d un mod le le hameau agricole HA D s les ann es 2000 quelques communes tentent de trouver des r ponses en d veloppant diverses formes de regroupement des constructions Le GTUA voir dans la pr sente Partie Chapitre 4 propose lui un mod le de regroupement nomm hameau agricole qui cherche garantir la ma trise du regroupement par les collectivit s locales Ce hameau agricole regroupe des hangars avec ou sans logements pour les agriculteurs dans un lotissement agricole acquis et am nag par une collectivit territoriale commune intercommunalit Les parcelles sont ensuite c d es aux agriculteurs selon diverses formules afin de garantir une p rennit relative de la destination agricole du lotissement Trois formules juridiques sont propos es vente en pleine propri t et cahier des charges vente en SCI dont la collectivit est actionnaire avec location par bail construction d membrement de la propri t et fermage de la nue propri t puis r trocession de la propri t au fermier au terme du contrat de 18 30 ans Le Conseil g n ral offre
112. atoires de l ing nierie de la gouvernance 2 Renforcer l appui aux acteurs Renforcer le pilotage et la coordination de l action publique 4 Renforcer l valuation des dispositifs de gouvernance 9 Renforcer en institutionnalisant et en p rennisant 42 appelons que ingenierie de la gouvernance territoriale recouvre l ensemble des m thodes et outils permettant la coordination la participation et l apprentissage des acteurs ainsi que le pilotage des projets de territoires Certains outils sont sp cifiques d autres plus classiques retrouvent une originalit dans de nouvelles modalit s de mise en uvre plus participatives et ou plus int gr es II s agit d un appui au pilotage et au d cider ensemble l chelle des territoires mais aussi en interaction entre chelles dans le cadre d une gouvernance multi niveaux Le but est de coordonner les ressources entre les territoires notamment l chelle r gionale l o sont d finis de nombreux sch mas strat giques Un recoupement existe aussi avec l ing nierie de la participation qui concerne les interactions avec les parties prenantes et plus largement avec la population et les citoyens On peut envisager les outils et dispositifs d ing nierie de la gouvernance en fonction des grandes tapes de la construction des projets territoriaux le diagnostic l laboration du plan d action la mise en uvre des actions le suivi valuation C est cet
113. au en d terminant un type de relation sociale tudier relation d amiti s R forme droit du sol agricoles amenagemen Journ e APU visite Aubagne m Nouveaux acteurs Scot Bassin de Thau R forme G n rale des Politiques Publiques et de Padministration territoriale Augmentation g Mutualisation d information sur volutions r glementaires R forme droit du sol lections CA restreint confiance Modification intervention DDAF dans instruction des PC Visite Hameau Agricole St Geni s des Mourgues AFDR 44 AM34 Experts invit 3 coll ges fondateurs Groupe restreint Relation de confiance Etat DDAF DDE P riode 1 2000 2007 Parcours la construction en zone agricole Hameau agricole Etude juridique Charte am nagement et gestion durable des territoires ruraux R glement de la zone agricole Scot Pays de POr zone agricole Informations sur dynamiques locales d s Constructibilit en Scot Bassin de Thau Prof agr CA FDSEA CDJA Collectivit s CG Scot Montpellier 535 tddsds s r x xxrrrrn n r xn nt 7 T 56 5 r r 15 nr nn 717 rn nx trf rn0 rnsnmccmmmmmmmmmmmmmmcmcmminimi nimminmnr 46 06666 kkkM 0k8p8UD MD M c U MX u 6 8 P csB B b r Bu bbb B p Bp B 5 5 777BB 5 5EE ER n m n de voisinage etc
114. aucune approbation ni improbation aux opinions mises dans ce guide Celles ci doivent donc tre consid r es comme tant propres au collectif d auteurs qui l a produit POUR CITER CE GUIDE Rey Valette H Pinto M Maurel P Chia E Guih neuf P Y Michel L Nougar des B Soulard C Jarrige F Guillemot S Cunnac M Math S Barbe E Ollagnon M Delorme G Prouh ze N Laurent A Suita L A Bertrand J Dieudonn C Morvan R Champrigaud A 2011 Guide pour la mise en uvre de la gouvernance en appui au d veloppement durable des territoires Cemagref CNRS Geyser Inra Supagro Universit Montpellier 1 Diffusion INRA Montpellier 155 pages Cette uvre est mise disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution Pas d Utilisation Commerciale Pas de Modification 3 0 non transpos Mode d emploi du guide Ce guide n a pas vocation tre lu de fa on lin aire m me si sa structure r pond une logique d immersion progressive permettant un apprentissage de la gouvernance territoriale depuis sa d finition jusqu des questions pr cises de mise en uvre Chaque partie est con ue pour tre lue de fa on ind pendante et les lecteurs pourront ainsi chercher des connaissances directement en fonction de leurs besoins Pour faciliter la lecture et l appropriation des terminologies scientifiques parfois complexes diverses illustrations sont propos es sous for
115. avoir travailler ensemble Cette notion rend compte d un processus de collaboration et de partage d exp riences au sein d un groupe ayant des centres d int r ts communs Le fonctionnement du groupe correspond un processus d apprentissage social qui s inscrit dans une perspective sociale et pragmatique de l apprentissage collectif In fine l ensemble des dispositifs lieux et techniques qui favorisent le partage des connaissances change d instruments portails collaboratifs groupes de travail jouent un r le important avec deux types d outils des outils cognitifs pour le diagnostic et des outils dialogiques Les outils collaboratifs sont constitu s par tout outil mat riel ou immat riel qui permet d organiser l action collective dans une situation donn e La plupart de ces outils tant contextuels leur transfert doit tre r fl chi PRESENTATION DES OUTILS WEB COLLABORATIFS Le Web 2 0 offre des services d information et de communication qui reposent sur la participation des utilisateurs leur coop ration pour la production et la mutualisation des donn es le partage des connaissances mais aussi la personnalisation des interfaces et des contenus selon les profils d usagers Dans les dispositifs de gouvernance territoriale les outils Web tendent sans les remplacer les capacit s d interaction en face face Les sites Web 2 0 permettent de produire d indexer de stocker et d acceder plus
116. bilit pour la r alisation d un hameau agricole sur la commune de Saint Thib ry puis se dote de la comp tence pour la gestion des hameaux agricoles en 2011 Toutefois elle soutient trois formes de regroupement le lotissement agricole en continuit ou proximit de l urbain le hameau agricole isol de la zone urbaine et la ZAEM La CAHM est la seule intercommunalit s tre dot e de cette comp tence sp cifique Mais d autres intercommunalit s soutiennent certaines formes de regroupement telles les ZAEM qui entrent dans leurs comp tences telles que la Communaut de Communes du Nord du Bassin de Thau CCNBT Certaines intercommunalit s comme la CAHM apportent galement un appui financier pour la r alisation de hameaux agricoles tel celui de Saint Geni s des Mourgues mais sans d velopper de comp tence sp cifique Le hameau agricole est progressivement pr conis dans les SCOT Montpellier Biterrois Toutefois la question d quit sociale soulev e par ces projets a conduit certaines communes ou intercommunalit s s y opposer 2 4 D veloppement de la gouvernance territoriale et capacit s de mise en uvre de solutions socio spatiales performantes Les premi res initiatives sous secteurs agricoles constructibles regroupement de hangars agricoles t moignent de gestions pragmatiques de la part d lus confront s la mise en uvre de la loi SRU La mise en r seau des dispositifs
117. bliographie Angeon V Moquay P Lardon S Loudiyi S Poss Y Pivot J M Caron A 2007 Le d veloppement territorial principes et m thodes In D veloppement territorial et diagnostic prospectif R flexions autour du viaduc de Millau Coll Essai La Tour d Aigues 27 59 ARENE 2004 Agenda 21 local PLU deux d marches au service des communes pour un projet de d veloppement durable ARENE le de France Paris 53 p Association GEANTS Cabinet Asdic 2003 Les Conseils de d veloppement des Pays et des Agglom rations en r gion Nord Pas de Calais 70 p annexes Association Pour la Fondation des Pays APFP 2007 Conseils de d veloppement de Pays modalit s de travail et implication des entreprises d cembre 2007 19 p Ayong Le Kama A 2005 Horizon 2020 l tat face aux enjeux du d veloppement durable Commissariat General au Plan Rapport Groupe de travail QUILIBRES octobre 2005 187 p 147 Balestrat M Barbe E Dupuy S 2011 Analyse du potentiel agronomique affect par l am nagement du territoire en Languedoc Roussillon phase 2 2009 2010 Application des m thodologies de quantification des terres artificialis es et de caract risation des dynamiques de consommation des terres sur les d partements littoraux du Languedoc Roussillon Rapport d tude et annexes Cemagref DRAAF LR 142 D Balestrat M Barbe E Dupuy S Lagacherie P Meynard T 2008 Analyse du potentiel
118. bre des M tiers ou bien de la cr ation de l Agence de Services et de Paiement par fusion du CNASEA et de l Agence Unique et de Paiement elle a t engag e de fa on pro active en 2009 par l Assembl e Permanente des Chambres d Agriculture APCA Comme le d clare Luc Guyot pr sident de l Universit de Beaune le 9 f vrier 2009 cit par Agra presse hebdo si on n est pas capables de donner des signes tangibles on nous imposera cette r forme II s agit aussi de tenter de concilier le d placement des lieux de d cision vers l chelon r gional et la tradition d ancrage des services dans la proximit Les objectifs restent identiques restructuration des dispositifs d intervention au service du monde agricole afin de garantir un service plus homog ne plus accessible et un moindre co t Concr tement le projet Terres d avenir adopt en septembre 2009 par l APCA pr voit le reversement d une part major e des ressources fiscales des Chambres d partementales l chelon r gional et une incitation a la mutualisation des moyens techniques et financiers notamment ceux consacr s aux fonctions support ainsi que ceux consacr s aux m tiers d tudes la prospective l ing nierie exp rimentation a l animation des r seaux ou des filieres Les choix d organisation sont laiss s l initiative locale renforcement d un r seau de corre
119. bying et d emergence de groupes ou de leaders I est n cessaire de rendre transparent l ventail des int r ts pr sents et des rapports de pouvoirs qui ne sauraient tre occult s au pr texte de la neutralit C est Pethique et le professionnalisme des modalit s de mobilisation et de discussion qui seront les garants de la l gitimit des d cisions Une partition est ainsi propos e entre les proc dures visant faire exprimer la diversit des enjeux et des int r ts et celles recherchant un consensus La recherche de neutralit s exprime en effet souvent travers une qu te sans fin de repr sentativit des participants alors que des solutions raisonn es en ce qu elles privil gient une diversit suffisante et veillent a l expression d acteurs peu repr sent s peuvent tre satisfaisantes Il suffit pour cela que la carte des r seaux sociaux ait t pr alablement tudi e I est ainsi n cessaire de renforcer le pilotage de la participation en l appr hendant comme un projet on d finit alors les objectifs le champ le planning les profils des participants les m thodes de mobilisation et d animation etc autant d elements qui une fois rassembl s donneront lieu la r daction d une charte Par ailleurs la fid lisation des participants permet des effets de structuration mais aussi d apprentissage Le deuxi me chapitre traite des questions de mise en uvre dans diff rents domaine
120. c durale l valuation concert e etc Ayong le Kama 2005 L valuation est donc devenue plus qualitative et plus participative en r ponse au constat des experts estimant impossible d adopter un point de vue objectif mais aussi en r ponse a la faiblesse de l utilisation directe des r sultats de leurs valuations Estime de soi des participants e Appropriation d une citoyennet active F 98 et l int gration croissante de modalit s de d bat dans les politiques publiques L valuation poursuit ainsi sa finalit traditionnelle d nomm e par Perret 1996 d ontologique au sens o elle rend des comptes mais galement une finalit gestionnaire une finalit d cisionnelle et enfin une finalit d apprentissage notamment dans le cas o elle se veut participative Eri L EVALUATION PARTICIPATIVE A TRAVERS QUELQUES CITATIONS Devaluation devient une pratique d accompagnement de coaching de conseil pour des solutions politiques co construites Elle est la cl de la bonne gouvernance au sens o valuer c est construire ensemble du sens construire en choisissant le chemin en apprenant le faire en se concertant ce qui permet d augmenter quantitativement et qualitativement le savoir partag des acteurs impliqu s dans son processus Basl 2008 Levaluation repr sente plus qu un instrument au service d une gestion publique plus p
121. ccompagnement de la gouvernance territoriale pour qu elle ne soit ni un mythe ni une figure rh torique mais un outil d intelligence territoriale en faveur d un d veloppement partag et harmonieux des territoires Ces volutions g n rent d importants besoins d adaptation auxquels guide tente de r pondre en tant qu outil facilitant apprentissage et stimulant la r flexivit Il constitue en effet un outil de r flexivit et d accompagnement pour la mise en uvre d actions en appui la gouvernance territoriale En cela il contribue l ing nierie de la gouvernance territoriale d finie comme l ensemble des m thodes et outils permettant la coordination la participation et l apprentissage des acteurs ainsi que le pilotage des projets de territoires Cette ing nierie de la gouvernance int gre ainsi une partie de l ing nierie territoriale L ensemble des dimensions de la gouvernance est abord et pas uniquement ses aspects relatifs la participation ou la concertation auxquels la gouvernance a trop souvent tendance tre assimil e et pour lesquels il existe d j de nombreux guides e guide est le fruit d une co construction entre un groupe pluridisciplinaire de scientifiques divers acteurs du d veloppement des territoires et des repr sentants du monde agricole r alis e dans le cadre d une recherche action sur des terrains particuliers ainsi que des s minaires d change et de travai
122. ccompagner la mutation d une dynamique collective vers une v ritable instance de participation citoyenne D s 2005 la centaine d habitants agents de terrain et lus locaux adh rents de association est invit e participer aux r flexions de plus d une douzaine de commissions th matiques Apr s deux ans de fonctionnement cette participation volue vers des formes diverses e expertise citoyenne dans le cadre de mobilisation pour l acc s au Haut d bit ou la cr ation d un Lyc e L zignan Corbi res e implication dans des instances traditionnellement r serv es aux structures techniques et institutionnelles Universit de la Vigne et du Vin sch mas sur le tourisme ou les services e expression de besoins et d elaboration d outils dans les domaines culturels de la communication ou de l enfance jeunesse e animation de d bats construction d argumentaires et engagement d actions militantes sur les enjeux de l habitat et de l nergie Jusqu en 2010 chaque ann e est aussi ponctu e d changes et de rencontres l occasion de cla F te du Pays con ue sur le principe d animations rayonnant sur tout le territoire et d organisations tournantes sur chaque EPCI e s minaires associant les membres du Conseil de d veloppement avec des lus et des techniciens pour valuer la pertinence des actions pr sent es au regard des objectifs de la Charte Des temps de formation
123. ces scientifiques et sur des exp riences pratiques a conduit les r dacteurs outre les relectures pluridisciplinaires internes recourir deux expertises ext rieures par une chercheuse Sylvie Lardon UMR M taford Clermont Ferrand et une sp cialiste des relations entre recherche et d veloppement Anne Carton Plateforme de d veloppement rural Rh ne Alpes que nous remercions vivement La r criture de certains points a aussi t confi e un auteur sp cialis en dition d ouvrages grand public Boris Martin Les r dacteurs du guide tiennent ici remercier tous les relecteurs qui ont accept de consacrer du temps l am lioration du document Enfin les dessins ont t r alis s sp cialement pour ce guide par Jacques Mercoiret et H l ne Soulard la mise en page a t effectu e par J r my Finot SOMMAIRE AVERTISSEMENT nine nine 2 KE n 10 aa aa ad sei 17 PREMIERE PARTIE ENJEUX ET DEFINITIONS DE LA GOUVERNANCE naisasia Chapitre 1 Les enjeux de la gouvernance C rritorial 2 se 24 Chapitre 2 Une d finition de la gouvernance territoriale qui associe 1 00 m ii 31 DEUXIEME PARTIE COMMENT RENOUVELER L INGENIERIE DE LA GOUVERNANCE TERRITORIALE Fa baa aa aa d 39 Chapitre 1 Renforcer les phases pr paratoires de l ing nierie de la 2500771121 ii in 40 Chapit
124. ches et des coles et les horaires des transports en commun est bien plus efficace que des actions de sensibilisation aux transports doux non cibl es Dans du New Public Management qui tend s inspirer des m thodes de management priv notons que l on retrouve l les principes de base du marketing et les avanc es des ann es 1980 dans le domaine de la sociologie de innovation En effet la mobilisation des consommateurs dans l laboration des produits au niveau de la phase de finalisation op rationnelle de leurs attributs a permis alors un gain consid rable quant l adaptation des produits aux besoins se concr tisant par de fortes progressions des ventes Face aux inerties tr s fr quentes dans les processus d innovation organisationnelle l int r t des proc dures souples d s lors qu il existe une volont politique explicite est de pouvoir se mettre en place et s institutionnaliser progressivement au gr des dossiers et des occasions favorables Les injonctions de plus en plus fortes en faveur de l valuation constituent notamment une opportunit favorable ce pilotage De m me le contexte de p nurie budg taire etde changement d chelle desintercommunalites constituent des facteurs favorables la mutualisation des moyens m me 5715 peuvent aussi du fait des charges croissantes de travail des personnels constituer une contrainte Dans tous les cas d s lors qu il s agit de bousculer les
125. cider au regard de l ensemble des effets d une action qui suppose une plus grande int gration des expertises relatives diff rents domaines l conomie l environnement le social la gouvernance mais aussi en tenant compte des effets crois s entre actions ou entre politiques L utilisation d outils du management tel le cadre logique permet d expliciter et de mettre en correspondance les objectifs sous objectifs et mesures renfor ant ainsi la coh rence des plans d actions et facilitant Pelaboration d indicateurs Plus r cemment les approches multicrit res offrent des opportunit s int ressantes a ce niveau Il peut s agir des approches sp cifiques utilisant des logiciels d aide la d cision multicrit res par exemple lectre tri pour le plus connu qui permettent d organiser les variantes d un projet par rapport diff rents crit res simultan ment peut aussi s agir d approches moins techniques o des valuations dires d experts ou relevant d indicateurs mesur s permettent de construire des tableaux de bord et des synth ses visuelles des performances compar es des projets selon diff rentes dimensions Les graphiques de type cerf volant ou radars voir figure 2 sont particuli rement adapt s a ce type d valuation Cependant le point crucial de ces d marches est la d finition des pond rations entre les dimensions en ce qu elle pose la question des valeurs sous jacentes ou de la hi
126. cratie modiftentsensiblementles processus d cisionnels Ainsi la prise de d cision tend faire intervenir un ventail plus large de personnes et devenir une d marche proc durale int grant de multiples phases jusqu la prise de d cision proprement dite qui reste naturellement le fait des lus travers des instances collectives Conseils municipaux conseil communautaire conseil syndical Conseil g n ral Conseil r gional L importance du r le des lus n est en rien minimis e En corollaire de l engagement de leur responsabilit ils apportent aussi une continuit par rapport la ligne d un projet politique qui b n ficie de la l gitimit lectorale Les imp ratifs de transparence d une part et la complexit des interactions dont il convient de tenir compte du fait du caract re int gr des politiques de d veloppement durable d autre part conduisent en effet de plus en plus des imp ratifs d argumentation et d valuation ex ante et ex post des impacts des d cisions Le r le de l information et de l valuation est grandissant la fois avant la d cision souvent travers des comit s divers rassemblant des parties prenantes mais aussi apres dans une logique d information et de p dagogie de l action publique aupr s des citoyens visant renforcer l acceptabilit sociale des choix effectu s L autre transformation importante du fonctionnement de l action publique tient au poids cr
127. cteurs f psychologiques Ces enqu tes concernent surtout l valuation de la qualit de vie et du bien tre individuel et donnent lieu de vastes enqu tes European Quality Les nouvelles approches reunies autour du concept CARE sont issues des travaux f 1 s r le genre dans les politiques publiques Cette notion qui se traduit litt ralement f par s occuper de prendre soin de peut tre d finie comme une attitude envers autrui qui implique l attention aux autres le souci la reconnaissance la sollicitude envers les autres mais aussi plus g n ralement la prise en compte des dimensions i thiques dans les interactions sociales Ces nouvelles approches offrent des pistes f int ressantes pour valuer la dimension sociale des effets de la participation souvent difficiles qualifier notamment les effets externes sur les participants en termes d autonomie et de vuln rabilit qui sont les concepts cles de Papproche du CARE On peut faire des rapprochements avec le concept de reconnaissance sociale j Honneth 2000 qui prend en compte l importance de l estime sociale et du besoin de 3 reconnaissance dans les processus de n gociation pour sortir de la d fense d int r t mat riels Cette reconnaissance implique la confiance en soi au niveau individuel ainsi que la solidarit et l estime de soi travers un principe de justice pr nant l galit 1 entre in
128. ctions des besoins d information et de comp tences qu il recouvre Bien videmment sa longueur nuisant sa simplicit cette d finition perd de la lisibilit mais elle reste op rationnelle dans la mesure o elle permet de d composerle processus de gouvernance territoriale en un certain nombre de mots cl s auxquels il convientde porter attention Par ailleurs elle a permis d laborer une grille d analyse pens e de fa on plurielle par rapport aux phases des politiques publiques de fa on pouvoir tudier les dispositifs de gouvernance diff rents moments ex ante in cursus et ex post Cinq grandes rubriques ont donc t d finies qui correspondent trois degr s compl mentaires d analyse voir tableau 1 Les deux premi res rubriques comprendre les institutions et les dispositifs multiples comprendre les syst mes d acteurs les repr sentations et les controverses portent sur la connaissance des institutions des proc dures des r seaux d acteurs et des enjeux Elles correspondent des tudes descriptives d etat des lieux pr alables des investigations plus fouill es Le terme d analyse des deux rubriques suivantes interactions fonctionnelles et territoriales renvoie des approches plus approfondies n cessitant des enqu tes ou des formes d observation participante Enfin la notion d valuation produits et effets int gre une logique de r flexivit et n cessite des besoins d inform
129. d outils de planification Ce comit strat gique d fini par arr t pr fectoral et constitu d une assembl e g n rale et d un bureau s appuie sur un comit technique et un comit d engagement ainsi que des moments de concertation travers des assises annuelles du territoire Le comit technique charg de l instruction des dossiers est compos de r f rents techniques d experts des structures signataires du contrat et d experts externes si besoin Le comit d engagement constitue un lieu de concertation o se prennent de fa on coll giale les d cisions c est dire qu il lab lise par son avis favorable les actions qui doivent tre retenues par le contrat Cependant cette labellisation n engage pas les financeurs qui devront bien videmment soumettre ensuite les projets leurs instances d lib rantes LA FONCTION DE PILOTAGE DE L ETAT EN REGION L organisation territoriale de l tat en France est caract ris e par e une architecture historique cal e sur les d partements et qui a volu depuis l origine par agr gations successives e unprincipe d uniformit qui fait que au nom du principe d galit l administration territoriale de l tat devrait tre uniforme de Lille Mende et de Brest Grenoble rapport Santel octobre 1998 e une conception insularis e des services d concentr s qui conduit chaque minist re se doter de structures locales disposant
130. d s p jqu su 7 uonisodoid 5310 2139 anod juesIHns uorje1njeuu UOIX2 J91 sdw 9 HJoU9q SJI U0 SU2 0 D s nod in S no Sa AnO 5 3 su O21 591 7 SIAE suonisodoid uonpulo ul s xu sin lqo S 21PUI9 e p 514 uo sino s l 3 pou ul e S U L U L sin lqo s p nus duso uone3s ouo2 snss o d l supp yu wow uoq ne s nbilduu S H UO su 0 597 sjuiod s p ej p duuo 5s114 uons 3 o 19 uone3 uo sp l SUEP UOIX9 J91 op 54 s nno s pou ly su oq s p uone lduu p uonE3ns AuLp 54014 2 2 sin lqo xne sp11doidde 3s pou ui jonb us l 134 136 Chapitre 6 Illustration du r le de Pinformation Partificialisation desterresagricolesen Languedoc Roussillon 6 1 Les enjeux de l artificialisation des terres agricoles Le d veloppement de l habitat et des infrastructures de transport comme touristiques se traduit dansles zones rurales par un processus de p riurbanisation aux d pens des terres agricoles Les logiques locales et l int r t des propri taires fonciers conduisent en effet syst matiquement pr lever des terres agricoles Or cette dynamique de consommation de terres agricoles jug e marginale Pechel
131. dats potentiels reste faire d ing nierie permet au final d apporter des capacit s d actions nouvelles aux lus locaux et de d velopper des projets mieux adapt s aux contextes locaux 2 5 Du mod le la gestion int gr e du b ti agricole Au vu des premi res exp riences force est de constater qu un seul mod le de regroupement ne peut r pondre la diversit des contextes communaux De plus les agents territoriaux intervenant dans le cadre de la r vision des documents d urbanisme constatent une d rive dans l utilisation du HA v ritable faire valoir pour l instauration de zones agricoles totalement inconstructibles Elles inscrivent le HA dans leur PLU sans pour autant se donner r ellement les moyens de sa r alisation et interdisent par ailleurs toute construction en zone agricole Fort de ce constat le Conseil general de l H rault a pris l initiative de constituer un groupe de travail constitu de la Chambre d agriculture de la DDTM du CAUE et de l INRA afin de sensibiliser les lus locaux et de revoir son dispositif d aide la r alisation de quartiers agricoles Il assortit l aide financi re un bloc de recommandations int grant un diagnostic pr alable existant besoins des crit res de p rennit de la destination agricole d accessibilit conomique pour les agriculteurs de durabilit de am nagement et de gestion sociale des projets Saint Geni s des Mourgues le choix de la mixi
132. de Sous Secteurs Agricoles Constructibles SSAC ou les Zones d Activit s conomiques Mixtes ZAEM int grant les exploitations agricoles dans des ZAE classiques Les SSAC limitent l engagement de la commune pas de portage public mais en ont les d fauts pas de ma trise fonci re donc pas de garantie sur la destination agricole long terme pas de possibilit de r pondre l ensemble des agriculteurs sans multiplier les sous zones et au final miter l espace agricole De fait les ZAEM permettent aux communes de transf rer la comp tence aux intercommunalit s D autres initiatives explorent des formules qui r pondent plusieurs enjeux comme celle de la commune de Castelnau de Guers qui envisage la r habilitation de la cave coop rative pour r pondre aux besoins des agriculteurs tout en valorisant le patrimoine architectural Les communes restent partag es sur la prise en charge de la probl matique de logement comme en t moignent les regroupements de hangars L engagement des communes varie galement en fonction des initiatives des agriculteurs alors que certaines optent pour le portage public d autres accompagnent des projets port s par les agriculteurs tels que celui de Florensac 115 116 Inventaire heraultais des projets de regroupement en 2011 EN COURS EN PROJET INSCRIS DANS LE EALISE BLOQUES DONNES Reauses D ELABORATION M Inscr S RNS HE l BLOQUES ji St G ni s des M 1992
133. de gouvernance territoriaux GTUA Intercommunalit s etc am liore Paccompagnement des communes et fait voluer la vision des lus sur la mani re de traiter cette probl matique Le d veloppement progressif de nouvelles coordinations entre acteurs territoriaux a permis de mettre disposition de nouveaux outils d ing nierie des projets et parfois de nouveaux espaces de r flexion pour les lus d sireux de trouver une solution pour leur commune Ainsi on peut citer le travail de r flexion collective r alis au sein de la CAHM Bien s r l appui financier d une intercommunalit ouvre le champ des possibles pour ces lus locaux ayant opt pour le SSAC Conscients des limites et des risques de ce mod le l appui d une intercommunalit leur permet de repenser leur mode de gestion l image des exp riences des communes de Pinet et Villeveyrac qui apr s avoir d velopp des SSAC s engagent dans la mise en place de ZAEM Mais les apports d une intercommunalit ne se limitent pas uniquement sa capacit financi re L ingenierie de projet est galement un atout majeur pour appuyer les lus sur la gestion sociale juridique architecturale ou paysag re des ces projets A Saint Thib ry un premier inventaire des candidats ayant permis de rep rer sept candidats la prise en charge de cette op ration par la CAHM double le nombre de candidats De m me en prenant en charge de la n gociation avec les agriculteurs en pa
134. de l ensemble des moyens de fonctionnement d expertise d analyse de conception de direction ou d ex cution 5353nnxnxrttttrrnrrnrrrnrnrrnrnr nn rr a 5 3 50 mr rn x5 unmuma an nr 33 rxrn r Rnnnr xxXRnnn rr 1 nrrnnnnrrrXZrrrnnrnnnrrnrnr nn7 xnxxXkXKkKkKknnnnnnnnnnnn n r 00 C O0 D 6668 86 000000000000000000U044 5 pp 0pp 06645 p0200 m n n n Cette organisation dont l efficacit a t longtemps peu mise en cause est confront e depuis plusieurs ann es une s rie d volutions qui la bousculent e la d centralisation en premier lieu en 2000 le rapport d information du S nat sur la d centralisation constate une organisation de l tat pas encore adapt e la d centralisation et une d concentration toujours en chantier les progr s rendus possibles parles nouvelles technologies et plus g n ralement les nouveaux moyens de l action administrative les attentes des citoyens l volution de leurs besoins et de leurs modes de vie impliquent une organisation plus simple plus lisible plus r active l administration d concentr e repr sente plus de 95 des agents de la fonction publique de l tat Le pilotage de plus d un million de fonctionnaires le double si on y inclut l ducation suscite par ailleurs une administration centrale nombreuse et englu e dans les t ches de gestion centrali
135. de l opinion des Gardois dans cette Partie Chapitre 2 2 3 les argumentations propos es mais aussi en cas de dysfonctionnement les proc dures de contr le et de sanction Comme nous l avons soulign les effets de la participation sont peu tudi s mais lorsqu ils le sont l accent est mis sur 94 les effets engendr s pour les participants notamment la cr ation de nouvelles comp tences ou l appropriation d une posture de citoyennet active Beuret et Cadoret 2010 Concernant les effets sur les territoires on rel ve des conflits vit s des innovations organisationnelles de nouvelles proximit s organis es et le renforcement des r seaux territoriaux Dans la quasi totalit des cas les valuations portent sur un seul ou un nombre tr s limit de processus Faisant exception ce constat Beuret et Cadoret 2010 tudiant 298 dispositifs de concertation territoriale montrent l importance de la l gitimit des porteurs et de la qualit de conception de la proc dure sur les effets de ces dispositifs Enfin on note aussi une focalisation sur la caract risation des effets b n fiques aux d pens des effets pervers en particulier le renforcement du pouvoir de certains acteurs et la cr ation d une nouvelle cat gorie de notables de la participation Des probl mes sp cifiques de mesure li s au caract re qualitatif et progressif des effets attendus Face au caract re qualitatif et subjectif de
136. de mises en situation et d experimentations dans lesquelles le processus d apprentissage s effectue selon le principe de P essai erreur Ces processus ne rel vent donc pas de la formation au sens traditionnel mais plut t de la notion d accompagnement Diverses occasions d changes peuvent tre voqu es tels que des voyages d tude des visites de terrain la diffusion de comptes rendus de dossiers de synth se des forums d echange au sein de r seaux des assises annuelles des territoires Il s agit d changer de mettre en commun des exp riences dans le cadre de r seaux plus ou moins largis et pour lesquels les nouveaux outils collaboratifs web collaboratif constituent des avanc es importantes voir encadr De multiples outils d change et de collaboration coaching en organisation peuvent exister consid rant que la base de ce type de processus d apprentissage rel ve de groupes de travail pour lesquels en fonction de la complexit des enjeux et des effectifs des m thodes sp cifiques d animation peuvent tre mobilis es est fortement conseill de cr er une communaut de pratiques pour inciter et formaliser la structuration des changes d exp riences N oublions pas non plus que des pratiques plus traditionnelles telles que des repas conviviaux peuvent aussi constituer des opportunit s d changes int ressantes Une dimension importante de ces apprentissages tient au besoin de s
137. des actions se pose avec une acuit particuli re d s lors 56 777x7 1xxx xtxtkta r nn r y tnrrnnn xkr nn s mmmmmlmmm mmm mmmmcmmm mcccm cm mnmnmimim x ccccmmm mm mmmmmmmm mcmmm mmmmmmmmmmm mmmcccccrccccscosommmctS S tZ G57575G5ss6 66om m muumunr qu il s agit d institutionnaliser ces actions dans la dur e et cela peut engendrer des discussions anim es En effet cette institutionnalisation suppose d tre valid e travers les proc dures de d cision des collectivit s ou des structures de gestion c est dire qu elle doit alors faire l objet d un vote qui peut se heurter l absence de r elle volont politique des lus voire des conflits d ego Par ailleurs la programmation des actions selon une logique de projet conduit souvent en fin de proc dure ne plus pouvoir b n ficier de temps et de financements suffisants pour pouvoir tirer les le ons et laborer des protocoles qui permettraient d institutionnaliser les pratiques innovantes Beuret et Cadoret 2011 dans le cadre d une valuation des politiques du Conseil general de l Ile de France d noncent ainsi le fait que les financements s arr tent au moment o commencent merger des apprentissages et de nouvelles valeurs dont Pinstitutionnalisation ne peut alors tre g r e parle dispositif Si elles se multiplient de telles contraintes peuvent terme g n rer des frustrations chezles acteurs qui ont
138. des terres agricoles affect es par l am nagement du territoire tude m thodologique sur une zone pilote d partement de l H rault 34 Rapport d tude Cemagref INRA DRAAF LR 56 p Barnes J A 1954 Class and Comities in a Norwegian Island Parish Human Relations vol 7 n 1 39 58 148 Basle M 2008 conomie conseil et gestion publique Suivi et valuation des politiques publiques et des programmes Paris Economica Berriet Solliec M Barbut L 2010 Quel avenir pour le mille feuille fran ais Pouvoirs locaux n 86 111 7 12 Berten A 1999 Dispositif m diation cr ativit petite g n alogie In HERMES Le dispositif entre usage et concept CNRS n 25 33 47 Bertrand N Moquay P 2004 La gouvernance locale retour la proximit conomie Rurale 280 77 95 Beuret J E Cadoret A 2011 La participation citoyenne l action publique construire des d cisions ou un capital pour l action Communication au s minaire la Fabrique de l action publique Institut de Science Politique Aix en Provence 10 f vrier 2011 15 p Beuret J E Cadoret A 2010 G rer ensemble les territoires Vers une d mocratie coop rative Paris Ch L Mayer Bez s P 2007 Construire des bureaucraties w b riennes l re du New Public Management Critiques internationales 2 n 35 9 29 Blair T Giddens A 2002 La troisi me voie Paris Le Seuil Bourdin J Andre P Plancade
139. dividus l chelle collective Le champ de Pevaluation se limite souvent aux participants des dispositifs de concertation Or il faut aussi valuer l effet de structuration des r seaux sociaux ainsi que la transmission de l information publicit faite au dispositif et ses actions restitution de r sultats et la capacit se faire entendre acc s aux forums de concertation instances de dialogue sp cifiques repr sentativit des participants de ces instances et r le de relais l chelle de la population d un territoire la Caisse des D p ts 2009 Ce caract re proc dural du processus suppose le renforcement des syst mes de suivi des actions en interne mais aussi en externe par des enqu tes r guli res quant aux besoins et aux changements intervenus au niveau des populations des territoires On retrouve l une des sp cificit s des conditions de l valuation des projets de d veloppement durable dont les effets rel vent du long terme des conditions de vie sans faire le lien avec les transformations des politiques L valuation de la gouvernance un processus complexe et procedural doit tenir os et des pratiques Ce lien est parfois fait l chelle globale par les tudes de compte de la progressivit dans le temps des effets du fait des apprentissages perception et de satisfaction vis vis des services publics en appui la r forme Pour ce faire il convient d accorder de l importance
140. du Departement du Gard a pour vocation de faciliter la mise en uvre de la charte de la concertation citoyenne Ce guide doit permettre chaque direction de d finir et mettre en uvre un processus de concertation de fa on autonome l ensemble des tapes cl s y est ainsi d fini accompagn d un certain nombre d outils et de fiches explicatives tudes pr alables conception et laboration des scenarii de la concertation mise en uvre du processus communication aux citoyens II s agit d un fascicule d une dizaine de pages accompagn de douze annexes permettant de pr ciser les concepts les protocoles les facteurs cl s de la r ussite et offrant des mod les de courrier et de quatre mod les de documents document d intention sch ma de concertation rapport de propositions citoyennes et rapport de restitution Le document d taille les cinq niveaux de la participation l information la consultation la concertation la co laboration et la co gestion et propose un organigramme des tapes d un projet de concertation Un cheminement sous forme de questions r ponses permet ensuite de pr ciser l objet de la concertation et ses modalit s Chacun des points est associ une fiche d taill e en annexe les avantages d un pilotage interne ou externe la question des frais de d placement des participants les moyens de mobilisation de citoyens des courriers types les outils de communication les moyens et m
141. e n d s s un s nbfy nb sssnaiquou 01101192 02 5155 2010 np qins nol Sa 2 JU0 S 21lDS ASUD I2 s ll Anou no 5 2 015 1 S ll Anou q p Inb 3s no 2151 Sa UO IS 1104 312SnS ll 3 D UOI PJ129U09 p juawa8uby s d si no 5 5 su p uy 2 syneyjenb su n nu4 nbs H u q 2pou oW SU l lUU2 2 SIAV SU3DIUUD2 SIAY jj nuue uonn oA2 SUDDIUUD9 s p SIAY sdulu l suep s lpul s p uosieiedu107 135 1 2 2 5 55 20 0 un e ns s unu pi SUOI ELUIO sulos g s u duuo s p uon s nb e p 2189 su r luu s p uoluldo uon p sed UOneE3 4 uo2 e R SINOD91 SUOISSILU SIN9 p 2213J2X2 l SUEP uone uo podde ans SUSIDIUUD9 s p uoluldo sonbsi1 s k u q d4A nb q UoneE34 uo s u pu p s l Jed Sa 2A91 2 9 5 1 1 UORPULON sulos q xnp Anou q s fl nbs i s xu dulo s ll Anou su nb e p SU2DIUUD9 xne 51 s l u0 s AnEdronued s u ipul p s 3EHEPU ZMEd u PSA ASUB I U IIPAE I l SHOAE y Plod p inp o ins un n fl 3 V
142. e conflits b n ficier de recommandations issues des r sultats des travaux de recherche et des retours d exp riences mais galement de pratiques diff rentes phases de leur mise en uvre disposer d un recueil de pratiques et d exemples yin MN la Region DD Ke ARR 6 45 Dr QOO Z x M
143. e d finie comme l ensemble des m thodes et outils permettant la coordination la participation et l apprentissage des acteurs ainsi que le pilotage des projets de territoires Cette ing nierie int gre ainsi une partie de l ing nierie territoriale Ce guide pr sente plusieurs originalit s i il r sulte d une co construction entre a des chercheurs qui par les multiples disciplines rassembl es agronomie conomie g ographie g omatique science de gestion science politique science de l information sociologie rendent compte des avanc es scientifiques de diff rents domaines divers agents de d veloppement local au niveau de l animation gestion des pays des Communaut s de communes ou d agglom ration de syndicats mixtes de gestion d associations de D partements et de la R gion Languedoc Roussillon des repr sentants du monde agricole appartenant des Chambres d Agriculture Cette co construction a t r alis e dans le cadre d une recherche action sur des terrains particuliers ainsi que de s minaires d changes et de groupes de travail collectif Elle a permis de mettre en discussion et de g n raliserles r sultats obtenus a l chelle des sites d tude et de recenser des initiatives et pratiques innovantes en Languedoc Roussillon qui sont ainsi valoris es A ce titre il vise offrir un clairage op rationnel dans la mesure o il met disposition des savoirs pour l action
144. e en forme de la gouvernance territoriale en train de se faire a permis de d gager diff rents modes de gouvernance et d en saisir les effets sur l volution des projets L exercice s est clos par un d bat sur les facteurs favorables une gouvernance territoriale pour un d veloppement durable et sur les obstacles viter pour y parvenir 73 1 7 3 7 1 1 1 71 1 1 1 39 Tableau 1 Grille de reference pour analyser la gouvernance territoriale MOTS CLES DE LA DEFINITION COMPOSANTES STRUCTURELLES COMPOSANTES DYNAMIQUES 1a Comprendre les institutions et les dispositifs multiples Quels sont les dispositifs existants par rapport la question tudi e Quelle est la gen se des dispositifs Quel est le facteur ou l v nement d clenchant Quel est l objectif principal de ces dispositifs consultation concertation Quels sont les formes et les types de coordinations existants formel et informel Comment sont pris en charge les points de vue divergents Comment et par qui sont ils organis s Q
145. e en place de la LOLH le pilotage de l action publique au moyen d indicateurs 1 La Loi organique relative aux lois de finances 2001 a r form en profondeur l action publique au nom d une action plus lisible et d un souci de performance II s agit de principes g n raux de fonctionnement de l administration fond s sur la r daction crite des r gles la s lection des fonctionnaires par des proc dures de concours et la mise en place d une organisation hi rarchique LE NEW PUBLIC MANAGEMENT Bez s 2007 Le New Public Management n dans les ann es 1970 dans les milieux n olib raux am ricains s est pr cis ment construit comme une critique des r gles de l administration bureaucratique w b rienne Inspir des principes de management des entreprises il constitue un v ritable puzzle doctrinal d fendant de nouvelles mani res de penser l organisation administrative partir d axiomes tir s de th ories conomiques de prescriptions issues de savoirs de management de descriptions de pratiques exp riment es dans les r formes anglo saxonnes et de doctrines produites par des organismes comme l OCDE II se d veloppe dans les tats occidentaux durant les ann es 1980 1990 autour de cinq principes d organisation 1 la s paration entre les fonctions de strat gie pilotage contr le devolues au centre et les fonctions op rationnelles de mise en uvre et d ex cution ext
146. e figure rh torique Parce que les difficult s ne doivent pas tre sous estim es ce guide ne vise pas d livrer les recettes de bonne gouvernance territoriale II cherche plut t identifier les bonnes questions dans toutes les situations en stimulant la r flexion Son ambition est donc de constituer un outil m thodologique pour les collectivit s territoriales les animateurs du monde rural dans le secteur agricole les agents de l tat confront s la reconfiguration de ses services et la baisse de ses effectifs et les bureaux d tudes Plus largement il se veut une occasion de r flexion pour des chercheurs ou toute personne int ress e par la question de la gouvernance territoriale LE CONTEXTE DE LA REFORME DES COLLECTIVITES TERRITORIALES La r forme adopt e fin 2010 modifie l architecture territoriale en organisant en deux p les Le p le d partements r gions verra la cr ation en 2014 des conseillers territoriaux qui si geront dans les deux assembl es Le p le communes intercommunalit devrait voir ach vement de la carte de intercommunalit d ici la fin 2011 pour renforcer la taille et les comp tences des EPCI tout en r duisant le nombre de syndicats de gestion Sur le plan de la d mocratie locale les repr sentants des communes dans les EPCI seront d sign s au suffrage universel direct lors des lections municipales Le projet de territoire comme vision partag e de lavenir
147. e n et p sont lev s Les informations sont ensuite agregees af n d tre repr sent es spatialement l chelle des unit s de r f rence disponibles dans la base de donn es 1 250 000 Pour simplifier la repr sentation de cette information dont l interpr tation demande une certaine expertise en p dologie et en agronomie la classification a t ramen e en sept Classes de Potentiel Agronomique des Sols CPAS en privil giant le crit re de la r serve utile Ces classifications ont permis de construire des cartes de potentiel agronomique des sols Compte tenu de leur chelle de validit 1 250 000 ces cartes sont pertinentes pour d terminer des options d am nagement sur des territoires type p rim tres de SCot par exemple La disponibilit de ce type d information cette chelle est strat gique pour orienter les d cisions de planification territoriale et les documents cadres d urbanisation et d am nagement des territoires Parall lement des travaux ont port sur Pelaboration d une m thodologie de quantification et de localisation des espaces consomm s par l artificialisation Des cartes d evolution de la tache artificialis e repr sentant l emprise des espaces artificialises ont t produites pour les ann es 1997 et 2000 Elles sont obtenues partir d images satellitaires trait es pour obtenir une repr sentation simplifi e de l espace en deux classes zones artificialis es pour l
148. e si le contexte n y est pas propice et en l absence d lus pour faire interface entre lus et participants au processus de participation K a a r a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a o o o o a OOOO oo cocoococococcococcoccooccococcoccooc cocec cxooccoococeoocxooc occoce t ct 6 d O r 0 0000033 tt 55 00 ttrtcee 6855500 0 4 45 50 665 0ppt E FOCUS SUR LES DIFFICULTES DE LA PARTICIPATION DES AGRICULTEURS La faible participation des agriculteurs la gouvernance des territoires tait un constat et une pr occupation des partenaires r gionaux du projet Gouv Innov Le projet a permis d identifier certains processus en jeu partir d une tude de cas men e dans le d partement de l Aude L Aude est un cas original en France car coexistent dans ce d partement deux traditions d animation du territoire l organisation du monde agricole fortement structur e par secteur de la coop rative communale au d partement et l animation port e par des territoires de projet o les agriculteurs se retrouvent souvent en position minoritaire dans des dispositifs de d veloppement multi acteurs Pour tudier cette ar
149. elais de mediation vers les absents situations Deux dispositifs sont par contre plus perennes et repondent a deux A Pechelle d un territoire de multiples relais aident a prolonger le processus logiques distinctes mais imbriqu es au sein d un territoire d apprentissage collectif et le d bat d mocratique au del des cercles restreints e Le syst me d information patrimoniale il sert capitaliser et a mutualiser d acteurs engag s directement les lus intercommunaux vers les autres membres un ensemble h t rog ne de ressources informationnelles documents de des Conseils municipaux les repr sentants associatifs ou professionnels vers les conduite de projet tudes compte rendu de r unions donn es iconographie autres adh rents de ces collectifs les journalistes locaux vers leurs lectorats les territoriale comme les cartes les photos de terrain revue de presse Ce blogueurs vers leurs r seaux d internautes les responsables communication des patrimoine alimente le processus d action collective d laboration de projets EPCI vers ceux des communes les associations d ducation l environnement et de planification et s enrichit en retour des nouvelles productions augmentant la citoyennet vers le grand public et les scolaires etc Ces relais fonctionnent progressivement le capital de donn es et de connaissances sur un territoire aussi dans l autre sens comme autant de porte paroles de leurs collect
150. elegation de pouvoir celle de la d cision politique transf r e aux lus et celle de l expertise auparavant monopolis e par les ing nieurs de l tat de plus en plus partag e avec ceux des collectivit s territoriales et les chercheurs partenaires L arriv e de nouveaux acteurs modifie ces routines et largit les cadres d interpr tation de la r alit et les repr sentations qui en d coulent EVOLUTION DES CONCEPTIONS DE L INFORMATION Dans la culture occidentale la conception de l information et de la communication est encore largement domin e par le mod le lin aire metteur r cepteur de Shannon et Weaver 1949 con u pourtant dans les ann es 1940 pour le renseignement militaire ou celui de Lassvvell 1948 pour la communication de masse L information serait le message mis en forme selon la cible l aide d un syst me de codage verbal crit graphique iconique puis d cod par le r cepteur tandis que la communication serait le vecteur de transfert la seringue hypodermique Transpos e au d veloppement territorial une telle conception assimile la communication au seul plan de communication tabli par les services communication des collectivit s territoriales destination de cibles passives la ramenant un processus d influence et de persuasion Une autre approche est de consid rer les individus comme des tres r flexifs et subjectifs dot s de leur propre
151. els des politiques publiques locales Ces formes diverses de partenariat conduisent ainsi en effet une gouvernance partag e et assum e par l ensemble des acteurs Bien qu issus d un contexte culturel et institutionnel tr s diff rent ils peuvent tre source d inspiration dans la situation actuelle de r duction importante des financements publics Chapitre 2 Les formes de gouvernance autour de la gestion du b ti agricole La gestion des constructions en zone agricole est une probl matique renouvel e par la loi SRU 2000 En effet pour prot ger les espaces agricoles cette derni re a d velopp plusieurs outils les nouveaux documents de planification territoriale ScoT PLU CC et de nouvelles r gles autorisant les constructions dans ces zones Elles modifient le droit des agriculteurs de construire leurs b timents techniques et leur logement dans ces zones en restreignant les autorisations uniquement aux b timents li s et n cessaires au fonctionnement de l exploitation Dans l H rault la construction de nouveaux b timents n est autoris e que si ceux existant sur l exploitation ne suffisent pas Celle du logement n est justifi e que par la n cessit d une pr sence constante li e la surveillance de certains ateliers levage vinification ce qui en exclut l acc s aux coop rateurs majoritaires dans le d partement Cette mesure contrecarre une dynamique spontan e de migration des exploit
152. embl es o ils confrontent leurs points de vue cas d un d bat que des assembl es o ils tentent de se mettre d accord cas d une conf rence de citoyens ou d un atelier de co construction de projets Cette dimension d lib ration est importante parce que l change entre pairs permet chacun d assimiler l information de la traiter et de se construire ainsi une opinion argument e Quant la construction d un accord ou d une voix collective elle a souvent un fort pouvoir d interpellation des d cideurs et oue un r le de motivation important vis a vis des participants Le terme tr s usit de concertation fait l objet d interpretations diff rentes et parfois abusives Pour les sp cialistes il caract rise des processus non d cisionnels mais influen ant la d cision qui font appel au dialogue entre participants et le plus souvent la recherche d accord d accoT espace dela change concertation d opinions 0 ion ction informat consultation co constru co d cision l ii Au niveau des changements dans le pilotage lautre aspect innovant de la gouvernance territoriale rel ve du caract re int gr et transversal des politiques publiques qu elle doit faciliter travers des outils de pilotage adapt s Il s agit de mettre en correspondance les besoins et les moyens en
153. embres des conseils de d veloppement mais plus g n ralement il convient de r fl chir dans le d tail les modalit s de d bats De nouvelles comp tences apparaissent assez vite chez les acteurs r guli rement mobilis s Ainsi les retours d exp riences t moignent du fait que les membres des conseils de d veloppement ind pendamment de ces instances prennent des initiatives ou interviennent bon escient dans les r unions publiques Au fil du temps ils tendent devenir forces de propositions pour le territoire I ressort de ces pratiques qu il ne suffit pas d avoir recours des outils techniques en termes de communication et de facilitation du dialogue il est aussi indispensable et d terminant de cr er une doctrine de travail et sur les valeurs mettre en avant dans les actions permettant ainsi de d finir une repr sentation contextuelle de l int r t g n ral pour le territoire Du point de vue op rationnel l existence d un cadre de type charte pour rappeler l esprit g n ral attendu est toujours b n fique EXEMPLE D INCITATIONS A LA PARTICIPATION LE CAS DU QUEBEC La disponibilit s impose souvent comme un crit re de s lection qui ne facilite pas la participation des actifs II existe des solutions tr s concr tes ce probl me On peut ainsi retenir celles destin es faciliter la participation des jeunes actifs la mise en uvre du Pacte Rural au Qu bec adaptation du calendrier et des
154. ement de la pertinence des m thodes et des outils utilis s Au Conseil g n ral du Gard leur diversit travers les quelques projets r alis s avec les citoyens traduit bien cette recherche cette r flexion sur l ad quation des moyens au type de projet et aux r sultats attendus de la concertation L laboration d un dispositif d valuation questionnaires indicateurs s est effectu e partir des principes de la charte de la participation qui a t con ue avec un groupe de citoyens Partie 2 Chapitre 1 1 2 en s appuyant sur le guide de la concertation qui d taille toutes les tapes de mise en uvre d un processus de concertation L valuation des processus de concertation consiste souvent recueillir l avis des participants sur leur participation Compte tenu des objectifs assign s cette valuation en termes d am lioration continue et de respect d un certain nombre de valeurs c est l ensemble du processus qui doit tre valu et sur les trois plans i La mise en uvre avec diff rents champs ou questionnements qui concernent e la d finition du processus e la mobilisation des acteurs e la formation des acteurs l animation e les m thodes et outils utilis s ii Les r sultats iii Les effets sur les citoyens les lus les techniciens mais aussi plus g n ralement sur les politiques locales et l organisation institutionnelle Pour chaque champ investigu des
155. en place des actions collectives Dans le cas o les acteurs ont l habitude de travailler ensemble on peut imaginer la mise en place d une exp rimentation dont l objectif serait d explorer les mondes possibles Il convient de ne pas oublier le diagnostic participatif et collectif qui permettrait en tant qu objet interm diaire de conna tre la situation de produire des pratiques de travail et un langage commun ainsi que des donn es pour laborer des projets locaux N cessit de changer de paradigme la gouvernance doit permettre d apprendre autrement Un des enjeux majeurs de l apprentissage relatif la gouvernance est le fait qu il faille apprendre g rer la complexit avec moins de moyens Il en r sulte un besoin en formation des agents qui doivent tre plus polyvalents mais aussi en cr ation d outils de mutualisation ad quats et en g n ralisation de chartes et protocoles de fonctionnement collectif La gouvernance territoriale doit faire merger un nouveau paradigme de action collective territoriale Celui ci doit s appuyer ou prendre en compte le d veloppement durable dans sa forme triptyque environnement social conomique et modifier la posture de recherche qui doit se faire plus proche des acteurs recherche action recherche intervention recherche collaborative co conception Ce nouveau paradigme qui doit mettre au centre la participation des acteurs et les principes d mocratiques n
156. ent plusieurs transformations qui viennent galement peser sur son mode d action e La g n ralisation de la cause environnementaliste dans la r gulation de l action publique qui se traduit par une obligation d valuation environnementale ou des zonages r glementaires L avenementd une societ numerique quiacc l re et largitconsid rablement la circulation de l information tout en appauvrissant son contenu limit a ce qui peut tre num ris 21 22 H 5 s 66c6600066000000000000OX QSQmImnInII e La mont e en puissance de l chelle intercommunale dans l action publique avec pour corollaire une difficult croissante impliquer la soci t civile du fait de l volution des rapports de proximit mais aussi paradoxalement une participation et une int gration accrues du fait des efforts en mati re de gouvernance On note en effet que les projets les plus complexes et les plus int gr s ayant donc une dimension de gouvernance plus labor e rel vent le plus souvent de l chelle intercommunale C est pour rendre compte de ces volutions de l action publique que l on parle aujourd hui de gouvernance et de moins en moins de gouvernement Si le terme de gouvernance a au d part t mobilis dans une vis e analytique pour rendre compte des transformations de l Etat il a progressivement d velopp une dimension normative devenant une v ritable injonction Ainsi pour An
157. er les acteurs publics Existe t il des nouvelles relations pratiques de travail qui font sens pour les acteurs Le dispositif a t il permis un e meilleur e acc s distribution aux ressources Comment ont volu la production et la mutualisation des informations la communication entre les acteurs Comment ont volu les conflits changements d acteurs d objet lieux cons quences Comment ont volu les politiques sur le territoire sectorielle int gr e Comment ont volu les instruments normatifs mise en uvre application Des r orientations sont elles intervenues au cours du processus Par qui ont elles t initi es Comment ont elles t int gr es Quels outils sont utilis s pour professionnaliser les savoirs li s la mise en uvre de la gouvernance Y a t il eu la cr ation d un langage commun et de mythes organisationnels Les dispositifs ont ils fait merger d autres dispositifs de nouvelles organisations ou de nouvelles r gles Les arrangements et dispositifs ont ils t r pliqu s formalis s Les dispositifs ont ils fait l objet de strat gies d appropriation nalisation valuation 4 pilotage et coordination 1 appui aux acteurs 4 phase pr paratoire par le renforcement renouveler ing nierie Deuxi me partie Comment renouveler l ing nierie de la gouvernance territoriale 1 Renforcer les phases pr par
158. erformante C est une d marche politique qui permettra de renouveler le mode de gouvernance de notre pays si elle est r ellement ind pendante pluraliste transparente et efficace Bourdin et al 2004 L valuation participative est l occasion de lancer des d bats sur le sens du bien commun li l objet valu et constitue ainsi une forme de dialogue permettant de produire un point de vue partag sur le bien commun poursuivre Conan 1998 6scRSssBbsbBb urr ltv mmmi mn mn rr Changement de posture de l valuateur avec evaluation participative Les volutions de l valuation introduisent un changement de posture de Pevaluateur qui devient un agent du changement un ing nieur social qui se distingue de l expert Loin d tre neutre et sans influence l valuateur est un agent impliqu dans un travail de mise en mouvement et d orientation de la r flexivit collective Conan 1998 Plus g n ralement c est le statut de l expertise qui se transforme Celle ci tend d sormais se donner voir comme un processus de production collective de la connaissance s incarnant dans des dispositifs ouverts et devant de fait participer la recomposition des syst mes d acteurs locaux Cadiou 2007 L Observatoire national des Agendas 21 locaux 2009 recommande cette pratique d valuation partag e et co construite dont il souligne qu elle repr sente un
159. ernaliser 2 la fragmentation des bureaucraties verticales par la cr ation d unit s administratives autonomes agences la d centralisation ou l empovverment de groupes d usagers 3 le recours syst matique aux m canismes de march concurrence entre acteurs publics et avec le secteur priv individualisation des incitations externalisation de l offre 4 la transformation de la structure hi rarchique de l administration en renfor ant les responsabilit s et l autonomie des chelons en charge de la mise en uvre de l action de l Etat 5 la mise en place d une gestion par les r sultats r alisation d objectifs et valuation des performances de performance et de l individualisation des carri res la r forme des services d concentr s de l Etat la simplification de la carte de l intercommunalit Cette volution a rencontr l aspiration effective des acteurs locaux en qu te d emancipation et de ma trise du d veloppement de leur territoire Les politiques locales qui en r sultent ne s inscrivent plus dans le cadre hi rarchique national traditionnel Elles ne sont pas pour autant la reproduction des politiques nationales un chelon local Elles mobilisent des acteurs publics mais aussi priv s du niveau le plus local jusqu au niveau global qui coop rent sur des projets divers par le biais de la contractualisation A cette volution majeure du fonctionnement de l Etat s ajout
160. ernance adapt e une d marche de gestion territoriale globale e coordonnerla mise en uvre des programmes d action d coulant de ces politiques mises en uvre diff rentes chelles 5 kykr 77x7xnnn mrnnnnnnn n 0Z2 nan n u60603939g9uuUu589pB5po6ug9 36od 666606d 6t66odA 3 o5 6Ue 5E Ok rx rrr ni 7 3 1 7 Comit de lagune Commission locale Comit pilotage de l eau Natura 2000 Ce contrat constitue un cadre local de gouvernance qui doit permettre e Pelaboration d engagements entre les acteurs partenaires du contrat sous forme d instruments juridiques de planification d finissant les orientations des futurs documents strat giques et de plans d action mettant en commun et en synergie des moyens financiers et op rationnels pour conduire des programmes partenariaux e le d veloppement d un dialogue et d un pilotage conjoint entre les collectivit s et les autorit s d concentr es de l tat e la mise en place d une valuation permanente des actions sur une base commune et partag e La gouvernance de ce contrat est structur e autour d un comit strat gique inspir du mod le du Conseil national de la mer et des littoraux qui assure la mise en coh rence et le suivi
161. ernance et que la plupart des initiatives et d marches qui sont men es se heurtent aux difficult s de mesure des effets d un pilotage ou d une participation accrus De fait elles portent souvent sur les seules proc dures UPPER 5333 rn EEE EEEEEEEMEENEMENEEEE EEE EEE EEE EEEE EEE EMEMEMENEMEEEE EME EMEA Des valuations non cibl es sur la gouvernance mais qui contribuent et renforcent la gouvernance valuation pour la gouvernance Elles permettent d am liorer certaines proc dures et de renforcer le pilotage Elles favorisent le dialogue et l expression des points de vue surtout si elles sont r alis es de fa on participative Elles constituent une opportunit de r flexivit propice aux apprentissages Des valuations cibl es sur le contexte socio institutionnel et les dispositifs de gouvernance valuation de la gouvernance Elles peuvent tre ax es sur les proc dures et les modalit s en vue de montrer le caract re quitable et transparent des dispositifs Elles peuvent aussi appr hender l valuation des r sultats et des effets notamment le renforcement de la d mocratie locale Pourtant les enjeux de l valuation des effets de la mise en uvre de dispositifs de gouvernance innovants sont majeurs Il s agit d une part de montrer les gains d efficacit organisationnelle capacit agir dans l incertitude am lioration du pilotage de la coh rence par une meilleure coordination et
162. erritoire de Thau a renforc sa logique de gestion int gr e en laborant de fa on contractuelle un contrat de gestion int gr e Ce nouveau type de contrat vise renforcer engagement contractuel associant l tat Agence de et les EPCI Pr c demment un Syndicat mixte SMBT et un Comit de Lagune pr sid par le pr fet pour le suivi du contrat avaient t cr s Par ailleurs le territoire du bassin versant de la lagune a fait l objet de plusieurs proc dures un SMVM un SCOT un SAGE une op ration Natura 2000 La n cessit d organiser et de coordonner Panimation et le pilotage de l ensemble de ces outils de planification et de gestion du territoire dans un dispositif de gouvernance adapt a conduit le SMBT proposer ce nouveau type de contrat de gestion int gr e Il s agit pour le SMBT de s inscrire dans une d marche d int gration des politiques d am nagement et de gestion de l eau sur le territoire appliquant ainsi de fa on op rationnelle les principes de la directive cadre sur l eau 2000 mais aussi les recommandations de la Gestion Int gr e des Zones C ti res GIZC 2002 de la directive cadre Strat gie pour le milieu marin 2008 mais aussi les dispositions r glementaires des Comit s Op rationnels Comop du Grenelle de l Environnement Plus pr cis ment il s agit d articuler les comit s existants de fa on a e cr er un espace de dialogue et une nouvelle forme de gouv
163. es en vue de r soudre les probl mes productifs in dits pos s aux territoires Pecqueur 2000 e Coordination situ e qui se construit par la mise en coh rence des dispositifs ou modes de coordination pluriels en vue d une coordination d ensemble Leroux 2002 e La gouvernance renvoie une situation o c les institutions d tat et les hommes politiques n ont plus le monopole de l int r t general et o la soci t dans la diversit de ses manifestations a une responsabilit essentielle dans la coproduction du destin collectif Elle met l accent sur la multiplicit et la diversit des acteurs qui interviennent ou peuvent intervenir dans la gestion des affaires publiques L enjeu de ces dispositifs est d organiser la discussion les changes la coordination entre les diff rents acteurs concern s tant institutionnels que locaux individuels ou collectifs pour convenir d objectifs communs produire des normes accept es et l gitim es les traduire en r gles et les mettre en application Lardon et al 2008 QUELQUES DEFINITIONS DES PRATICIENS formul es lors des ateliers de co construction du guide C est un outil de m diation entre acteurs C est un processus pour faire vivre ensemble des opinions diff rentes et concilier des expressions lobbyistes avec l int r t g n ral Elle aide la dynamique de partage travers des projets communs C est u
164. es r sultats d une enqu te t l phonique men e d but 2010 aupr s de tous les chefs de projets des 18 Pays du Languedoc Roussillon 121 122 660000 00pc 0c0Pp06000ppmm n n tiers 65 des Conseils de d veloppement se r unissent au moins une fois par an en s ance pl ni re pour informer et voter le contenu du contrat de Pays Ce temps de travail institutionnel est en fait l aboutissement du travail effectu dans les commissions th matiques Les chefs de projet Pays ont mis en place avec les membres des Conseils de d veloppement des techniques et des outils d animation afin de mobiliser des personnes qui n avaient pas pour habitude de travailler ensemble d un territoire Des comit s techniques et de pilotage sont souvent mis en place soit pour suivre une th matique pr cise soit pour suivre la mise en place d un projet cons quent T MANN EXEMPLES DE TECHNIQUES D ANIMATION UTILISEES laboration d un guide de la participation r alis dans le cadre de la formation des membres du CD Organisation de l animation autour d un th me f d rateur pour mobiliser les membres du CD autour d actions concr tes par ex concours de maisons cologiques r alisation de guides touristiques Organisation de journ es de r flexion autour d un th me Atelier Grands d bats du territoire Organisation de journ es de pr sentation du territoire
165. es zones irr versiblement perdues pour l agriculture tissu urbain zones commerciales et industrielles chantiers carri res routes voies ferr es et zones non artificialis es pour les autres Balestrat et al 2011 Les deux couches d information sont ensuite combin es entre elles et ou avec des informations socio conomiques pour produire des indicateurs spatiaux synth tiques rendant compte des dynamiques d artificialisation La figure 5 pr sente le type de carte ainsi fourni 137 138 Figure 5 Croisement de la qualit de sol et de la t che artificialisee Indicateur de qualit des sols par unit iypologique des sols Commune de St G ly du Fese L gende UCS 1HE BEB iia 4214 DO BR MH vc Territoires artificialis s Ell Bi 00 1400 6 224 miss 521A 289 247 18 5 248 165 431 803 1408 6 3 Les effets de la diffusion de donn es quantifi es la structuration progressive d un reseau autour d un nouvel objet de gestion La quantification de ph nom nes ici le potentiel agronomique et l talement urbain sous la forme de produits m diatiques quantitatifs ici des bases de donn es des cartes des indicateurs r duit les incertitudes sur ces ph nom nes en offrant des repr sentations simplifi es Cette r duction des incertitudes passe par une s rie d op rations supposant des choix compte tenu des contraintes comme on a
166. et de responsabilisation des nouvelles logiques de gouvernance Il s agit de d velopper une capacit de r flexivit en mettant en place des personnes ou des proc dures Dans le cadre d un travail de groupe certains produits co construits au sein de celui ci acqui rent le statut d objets interm diaires Il s agit d outils divers qui favorisent le dialogue la construction d un langage et d un projet communs En d autres termes ils sont le produit d changes et de discussions l occasion desquels se construisent un langage et un sens communs mais aussi une situation de confiance mutuelle issue des interactions Les propri t s de ces objets interm diaires ne sont pas dues leur nature mais au fait qu ils sont issus 69 70 Q a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a Q Ka a a a a a a o o o d une dynamique interactive Ils peuvent ainsi se r v ler tr s divers sch mas de synth se de prototypes de cartes de maquettes Leur sp cificit ne tient pas au fait qu ils permettent d changer des points de vue et d argumenter les positions mais surtout d couter les points de vue et les arguments des uns et des autres Ces objets interm diaires ont aussi pour fonction de lever les malentendus oA ou Ka a a a a a a a r a a a a a a a r a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a r r a a a a a r r a
167. ette perspective la recherche de coop ration entre les acteurs du territoire devient centrale car elle est la condition d une meilleure synergie dans un syst me d cisionnel clat Les attitudes coop ratives sont valoris es la conviction se substitue la coercition l change horizontal trouve sa place 27 28 La mobilisation et la montee en puissance des acteurs du territoire En donnant la parole aux acteurs du monde associatif et du secteur priv et en leur accordant un statut de partenaires des pouvoirs publics les pratiques participatives de la gouvernance permettent d encourager les initiatives Mais elles participent aussi la structuration de ces acteurs voire m me suscitent leur mergence Les parties prenantes c est dire les acteurs collectifs les plus directement impliqu s acceptant des strat gies de coop ration m me si celles ci n vacuent pas les rapports de force et les oppositions sont susceptibles de tirer leur pingle du jeu de la gouvernance territoriale en voyant leur position renforc e La prise en compte du citoyen Les acteurs du d veloppement local ou de la planification se sont longtemps r sum s des acteurs collectifs collectivit s territoriales bien s r mais aussi repr sentants de l tat associations organisations professionnelles etc Depuis quelques ann es sous l effet notamment d injonctions r glementaires la prise en compte du citoyen de
168. euse du Pays forc ment associ la prise de d cision e le CD est une entit distincte mais certains membres participent la r union de validation de la programmation de la structure porteuse e le CD est une entit distincte qui rend un avis formalis la structure porteuse avis pr sent par l quipe technique lors de la r union de validation de la programmation par la structure porteuse Dans tous les cas cependant il ne semble pas que le niveau de prise en compte des avis du CD d pende v ritablement de la fa on dont cet avis est pr sent la structure d cisionnaire du Pays Cette prise en compte est plut t fonction de la capacit du CD mettre un r el avis sur les projets et du choix de gouvernance des pr sidents de Pays 3 4 L exemple du Pays Corbi res amp Minervois Aude la participation l preuve du temps Une mobilisation citoyenne et politique forte pour l criture de la Charte La d marche de cr ation du Pays s est inscrite dans la dur e de 2001 2004 et sur un p rim tre largi la premi re tude de pr figuration couvrait dix EPCI dont six seulement adopteront la Charte du Territoire Pilot e par ric Andrieu leader politique connu pour son engagement dans les d marches de d veloppement 123 124 local Pays Cathare UNADEL Pelaboration du projet de territoire a tr s largement mobilis les lus comme les acteurs professionnels et les citoyens Da
169. existants et op rationnels alors que le second d nomm exploration rend plut t compte d initiatives exp rimentales innovantes et de processus d apprentissage Le croisement de ces deux axes renvoie la partition traditionnellement voqu e par les sciences de Gestion entre exploitation et exploration March 1991 Elle permet de caract riser les propri t s des syst mes de gouvernance selon leur stabilit fragile ou robuste ou leur flexibilit flexible ou rigide et montrer la rigidit voire la fragilit des syst mes domin s par les institutions publiques et au contraire la flexibilit de ceux fond s sur des syst mes de r seaux Parmi les valuations des Conseils de d veloppement voir Partie 3 Chapitre 3 celles de l Unadel Adels 2009 et de l association G ants 2003 proposent des typologies voisines en trois groupes o la gouvernance participative se limite a un seul des trois types L etude de la Caisse des D p ts 2009 relative aux nouvelles gouvernances et nouveaux territoires traite sp cifiquement des formes de dialogue urbain rural et distingue une plus large diversit avec six types de gouvernance e Des syst mes organis s autour d un lu et d une quipe de pilotage assist e par des commissions Une gouvernance de type gouvernement local avec un noyau dur de vice pr sidents et de cadres s appuyant sur des commissions et avec un Conseil de d veloppement qui fonctionne comme
170. f En formalisant des instances multi acteurs dont les Conseils de d veloppement sont un bon exemple il est possible d optimiser leur fonctionnement Ainsi les participants des Conseils de d veloppement doivent tre non seulement mobilis s r guli rement mais ils doivent surtout P tre suffisamment t t pour avoir un r le actif et une marge de man uvre plus grande et par l m me inciter les acteurs participer r guli rement Le Pays Corbi res Minervois a exp riment avec succ s et dans la dur e ce mode de fonctionnement voir Partie III Chapitre 3 3 4 Cette adaptation des proc dures permet de lutter contre l effet de lassitude engendr par la fid lisation dans le temps des participants lesquels sont par ailleurs renouvel s par tiers pour garder la m moire des apprentissages collectifs II est n cessaire d organiser durablement les relations entre d mocratie repr sentative et d mocratie participative de fa on avoir des rep res pour l organisation et une lisibilit des actions Cette organisation peut prendre la forme de chartes de la participation voir dans cette Partie Chapitre 1 1 2 mais peut aussi concerner des actions visant r duire le turn over au sein des comit s de pilotage Plus pr cis ment on a vu que le pilotage et la mutualisation n cessitaient de construire des cadres d accord pluriannuels indispensables la planification strat gique La mise en uvre de la gouvernance est un
171. finir selon la situation la trajectoire des participants le temps dont on dispose et les objectifs poursuivis Il convient en effet de rappeler ici que la gouvernance territoriale n est pas seulement un ph nom ne complexe mais aussi un ph nom ne contextuel situ dont la formation entre autres doit tenir compte Dans ce contexte de transformation de l action publique ces processus d apprentissage ont un r le d terminant pour garantir une participation largie des acteurs Ils concernent bien videmment les techniques d animation et d organisation de la participation mais aussi des apprentissages d exploration qui doivent permettre aux acteurs d laborer des strat gies moyen terme d envisager de nouvelles activit s de nouveaux d coupages etc car les concurrences entre les territoires deviennent de plus en plus importantes Divers domaines d apprentissage sont identifi s la conduite de projets l animation de dialogues l organisation de r unions de groupes de travail l laboration de tableaux de bord de suivi des actions la gestion d outils web collaboratifs Dans les faits beaucoup de changements se font de fa on informelle et sont souvent en fait l occasion de r agencer les choses existantes MDN EXEMPLE DE FORMATION DES ACTEURS DANS LE CADRE D UN PROCESSUS PARTICIPATIF Depuis 2009 le Conseil g n ral du Gard a mis en place une nouvelle politique d partementale de transports interurbains
172. gouvernance Enfin tout en rappelant les limites de l institutionnalisation ces processus organisationnels et d apprentissages gagnent tre syst matis s pour capitaliser rationaliser et stabiliser les innovations produites Figure 3 Classification des principaux outils et dispositifs de l ing nierie de la gouvernance territoriale Tableau de bord x programmation Dispositifs p Ing nierie Ing nierie valuation d information valuation 8 traditi Il SIG Web 2 0 participative de la m unu uelques exemples territoriaux Portails collaboratifs M thodes d animation de mediation Outils analytiques cognitifs Mise en r seau des acteurs et des connaissances Communaut s me 77 1 Les interactions publie priv vues des tats Unis Ve eu 2 Des formes de gouvernance autour de la gestion du b ti agricole dialogiques 9 L apport des Conseils de d veloppement des Pays A Le Groupe de Travail Urbanisme et Agriculture de l H rault 9 Exemple de protocole d valuation de la participation 6 Illustrations du r le de l information 106 Apr s avoir abord de fa on assez syst matique les facteurs contribuant au renouvellement des pratiques de la gouvernance territoriale cette troisi me partie vise fournir des analyses plus d taill es de quelques dispositifs tudi s dans le cadre du projet Gouv Innov ainsi que des illustrations du r le facilitateu
173. guedoc et Vignobles Anne Cazin Pays Aigoual Vidourle C vennes Monique De Lagrange Pays des Sources Odile Jalaguier R gion LR Chantal Dupuy CG30 Luc Hardy SMBT Fran oise Lacanal CG30 Catherine Lesag re CG30 Denis Millet CAHM Sylvia P na Pays Pyr n es M diterran e Caroline Rambla CG30 Thierry Rebuffat Pays C ur d Herault Claire Sarda Verg s R seau Rural Emeric Thibeault SMBT Les auteurs remercient les organismes financeurs du programme PSDR l INRA Institut national de la recherche agronomique la R gion Languedoc Roussillon le C magref Institut de recherche en sciences et technologies pour l environnement et le Cirad Centre de coop ration internationale en recherche agronomique pour le d veloppement Ils remercient aussi les acteurs des territoires du Languedoc Roussillon qui ont t des partenaires du projet de recherche PSDR Gouv innov et tout particuli rement les animateurs et responsables du Pays Corbi res Minervois de la Communaut d Agglom ration H rault M diterran e et du Groupe Technique Urbanisme et Agriculture de l H rault Le guide n aurait pu voir le jour sans l appui des charg es de mission de plusieurs directions du Conseil regional Languedoc Roussillon Qu elles en soient remerci es Le guide est un des produits du projet Gouv nnov du programme partenarial PSDR Languedoc Roussillon Toutefois les organismes partenaires de PSDR n entendent donner
174. herche d innovation se traduisent souvent par un surplus de concertation et d information Ces l ments d ouverture peuvent avoir des effets totalement contre productifs pour les citoyens car ils se traduisent souvent par un manque de lisibilit notamment quant l articulation des actions un moment donn et quant leur devenir moyen terme LA GOUVERNANCE PARTICIPATIVE RESERVEE AUX PROCEDURES A ENJEUX LIMITES L engouement pour la notion de gouvernance et les injonctions l gales d sormais g n ralis es pour inclure des volets participatifs Pelaboration des politiques publiques locales ne se traduisent pas par une gale mont e en participation Une premi re lecture pourrait r v ler que les pratiques de concertation ou de participation ont surtout t d velopp es dans le cadre de projets de territoire valeur plus symbolique que dot s d un fort pouvoir r glementaire C est le cas typiquement de l laboration des chartes de Pays via les conseils de d veloppement et autres instances participatives A l inverse on constate un niveau plus faible de mise en uvre de la participation dans l laboration des documents d urbanisme C est ce que nous avons pu observer dans le cadre du SCoT Sch ma de Coh rence Territoriale de Montpellier Agglom ration entre 2003 et 2005 Jarrige et al 2006 Si ce document fait r f rence au plan national pour la force de ses pr conisations en mati re de de
175. hniques et m thodologies d analyse qui permettent d largir les connaissances pour renforcer la l gitimit et la coh rence des d cisions et des actions Il est question de m thode d analyse des r seaux sociaux de mise en perspective de l histoire organisationnelle du territoire D autres aspects li s au pilotage et la gestion de projet rel vent d un transfert d outils de l ing nierie 103 de projet des objets nouveaux comme la mise en uvre de la participation qui doit tre appr hend e comme un projet Les tableaux de bords et les outils de partage de l information et d animation du travail de groupe contribuent d autant plus activement la gouvernance territoriale que l action sur les syst mes d information structure aussi l action collective et que l information g ographique est essentielle pour des approches territorialis es ii Des dispositifs organisationnels et des processus d apprentissages qui contribuent conjointement am liorer le professionnalisme et la qualit de la mise en uvre des outils techniques C est notamment ing nierie de la participation et du partenariat qui est mobilis e pour renforcer la gouvernance Il s agit d agir et d apprendre ensemble et autrement mais aussi de syst matiser l valuation Celle ci contribue renforcer la gouvernance mais r pond aussi de nouveaux enjeux m thodologiques et soci taux pour valuer les plus values des formes de
176. horaires des r unions d fraiement des co ts de d placement et de garde d enfants Universit Rurale Qu b coise au LacSaint ean 2009 La communaute se donne ainsiles moyens d assurer une participation citoyenne largie avec une meilleure repr sentativit de la population Cela est rendu possible car les instances participatives sont dot es de moyens financiers propres Dans le cadre de son pacte rural2002 2007 la Municipalit R gionale de Comt MRC de Maria Chapdelaine a d velopp une gouvernance alliant structure repr sentative Conseil de MRC instance d cisionnelle dont le pr fet a t lu au suffrage universel et non en double majorit et dans lequel la ville centre Dolbeau a renonc son droit de v to et un dispositif participatif constitu de 13 comit s porteurs ayant chacun un budget propre g rer regroup s g ographiquement en 4 comit s de secteur avec un comit technique pour analyser et assurer le suivi des projets issus du fonds commun Cette gouvernance du Pacte Rural a fonctionn sur la base d un budget participatif 27 s o a sc d d 7600 600 0u 66pGRRssccqgqq 66F u mmumiliii 0 QUELQUES RECOMMANDATIONS PRATIQUES TEDDIF 2005 Comment mettre les acteurs en capacit de coproduire Consid rer le terrain comme une ressource un chelon partir duquel on peut construire l intelligence collective tt7ee6t66
177. idarit des territoires qui est interrog e impulsant des recompositions institutionnelles avec notamment un r le de pilotage fort de l tat Le processus de prise de d cision devient alors plus transparent s appuyant sur des tableaux de bords et des approches multicrit res favorisant operationnalite et l usage des indicateurs produits Enfin certains outils techniques et informationnels permettent de faciliter le partage de information le travail de groupe et la standardisation des pratiques travers des guides Le quatri me chapitre traite de l valuation des dispositifs de gouvernance Il y est notamment soulign que si les valuations des projets de territoires contribuent renforcer la gouvernance valuation pour la gouvernance il existe encore peu d valuations sp cifiques valuation de la gouvernance Ces derni res doivent pourtant permettre d appr hender a la fois les gains d efficacit mais aussi les surplus soci taux li s aux impacts sur les r seaux sociaux aux capacit s des acteurs la solidarit et au bien vivre ensemble dans une logique de renforcement de la d mocratie locale Il s agit de promouvoir une culture de l valuation propice au pilotage et l am lioration continue mais aussi d largir et d adapter les m thodologies C est la le gage d une meilleure territorialisation de Pevaluation et d une prise en compte de la complexit li e au caract re int gr et partici
178. ifs Pour Accessible la plupart du temps sous la forme d un site Web ou d un portail autant ces relais ne s investissent pas toujours spontan ment dans un travail multi sites un tel syst me a surtout besoin de fonctionnalit s performantes de m diation au sein de leurs r seaux destination des absents L ingenierie pour l indexation via des m tadonn es ou des tags la recherche et la de la gouvernance peut alors chercher encourager et faciliter cette activit visualisation de contenus informationnels Les interfaces de web carto de m diation en mettant disposition des outils collaboratifs des supports permettent de visualiser les donn es spatiales et d acc der aux contenus du informationnels adapt s aux diff rents publics Dans la logique du marketing syst me d information sur des crit res g ographiques politique on note aussi en amont le d veloppement de proc dures de consultation e _ L observatoire ce syst me d information particulier prend tout son sens a des citoyens de type barom tre de opinion l s agit d outils complementaires partirdu momentot les acteursse sontentendussurunevision del avenir dans la concertation qui permettent en amont des politiques publiques d anticiper un secteur ou plus largement travers un projet de territoire sur les enjeux les attentes et les besoins et en aval d appr cier les effets de ces politiques Ce territoriaux traiter et sur des plans d
179. ion recherche ou non du consensus Certains processus participatifs se donnent pour obiectif de susciter une confrontation de points de vue afin de faire merger des id es nouvelles sans n cessairement rechercher un accord entre participants Cela peut se justifier dans la mesure o Pechange d opinions enrichit la pens e de chacun et o les lus peuvent trouver dans ce bouillonnement de propositions mati re inspirer ou r orienter leurs projets D autres invitent les participants trouver des accords dans le but de co construire des projets qui seront ensuite mieux appropri s et respect s par eux Il peut s agir aussi de leur faire prendre conscience de la difficult laquelle se heurtent de nombreux lus de concilier des points de vue divergents et de trouver des compromis Dans l un et l autre cas les m thodes d animation diff rent sensiblement On comprend ais ment que le second objectif soit plus ambitieux qu il suppose de mobiliser les participants le plus en amont possible ou qu il faille cr er un climat d coute et de respect mutuel en d pit des divergences d int r ts Il est galement n cessaire de se donner des objectifs r alistes Certains auteurs par exemple proposent de consid rer le consensus non pas comme un accord de tous sur tout mais comme un accord d une tr s large majorit sur une solution acceptable Duzert et al 2009 Ainsi con u le consensus para t plus r
180. ion des participants est souvent recrut une sp cialiste de l agriculture II peut aussi s agir de processus port s d licate et les questions d identification et de mobilisation m ritent une certaine par plusieurs structures souvent des chelles diff rentes qui ne sont pas en attention Certains processus participatifs se disent ouverts et refusent phase Ainsi les recommandations issues des groupes de concertation mobilis s toute s lection des participants comme dans le cas d une r union publique dans le cadre du Grenelle de l Environnement sont le produit des exp riences d j mais le choix du th me du mode d invitation du moment et du lieu constituent r alis es dans certains territoires mais elles deviennent ensuite des normes pour dans la r alit de puissants crit res de s lection Le d roulement le mode les autres territoires qui ont alors souvent le sentiment que ces normes leur sont d animation ou le nombre de participants peuvent en outre faciliter ou non impos es Au niveau du fonctionnement il faut adapter les cycles d action par la prise de parole des participants et l coute mutuelle Les valuations par exemple en faisant intervenir le Conseil de d veloppement ou le Groupe d Action exemple celles des conseils de d veloppement t moignent de l absence ou de la sous representation de certaines cat gories d acteurs les jeunes les actifs les femmes plus difficiles attirer
181. ion par voie de presse par courrier cibl qui a induit un nombre de participants tr s variable x nnnnnnnnna mmmmmmm mmmm mrnmnnimm Gouvernance et r le des conseils de developpement dans le processus decisionnel Conform ment la typologie produite par l tude Mairie Conseils en 2009 voir la Conclusion on pourrait identifier deux types de gouvernance des Pays en Languedoc Roussillon e une gouvernance fonctionnant en trois p les lus techniciens et acteurs de la soci t civile 16 territoires e une gouvernance reposant sur une sorte de gouvernement local un noyau d lus et de cadres qui joue un r le moteur 2 territoires Dans ces deux cas de gouvernance territoriale le r le du CD volue au cours de l avanc e du projet de territoire diagnostic charte de territoire programme d action Rappelons que si la totalit des CD existants est associ e l laboration de la Charte de d veloppement on per oit une difficult maintenir la mobilisation une fois que la Charte a t valid e Le niveau de prise en compte des avis qui renvoie la question du r le du CD a t principalement appr hend lors de l enqu te travers les processus de validation des programmations annuelles des contrats de Pays Diff rents cas de figure ont pu tre identifi s correspondant un gradient croissant d implication des membres du CD e le CD est un coll ge de la structure port
182. ion sensible des participants donne au GTUA un caract re plus formel Apr s une p riode tr s productive en termes d outils d aide la d cision l activit du GTUA se centre sur la mutualisation d informations et la mise en r seau d acteurs territoriaux La difficile construction d une vision commune de l am nagement La construction d une vision commune de l am nagement du territoire qui sert l int r t general ne va pas de soi Elle est li e aux caract ristiques des acteurs en pr sence et aux int r ts qu ils d fendent En premier lieu leurs missions sont totalement diff rentes les uns doiventex cuter des directives les autres d fendre les int r ts d une corporation voire des int r ts personnels Les maires les lus agricoles doivent g rer des conflits d int r ts inh rents leur qualit d acteurs difficult que les agents de l tat ou les techniciens d institutions territoriales ne rencontrent pas Mais les divergences de points de vue ne s arr tent pas l Alors que les services de l tat ont pour mission de prot ger les espaces agricoles la profession agricole doit elle pr server l activit Or la prise en compte de ces deux enjeux peut s av rer concurrentielle et contradictoire L accroissement de la participation de techniciens de l am nagement charg s de mission SCot PNR CAUE etc tend favoriser la vision environnementale et paysag re quand
183. ional qu en externe entre partenaires de proximit Selon les cas des structures sp cifiques peuvent exister de type syndicat mixte par exemple Il n est pas forc ment souhaitable ni n cessaire de chercher cr er de nouvelles structures formelles qui rajouteraient des maillons institutionnels et de la complexit fonctionnelle Au contraire il s agit plut t de trouver des formes plus souples de coop ration entre services de r seaux entre partenaires pour f d rer les actions afin d avoir des capacit s de r flexivit par rapport aux actions pass es dans une logique d valuation continue et en termes d analyse prospective par rapport l volution des besoins Une cellule transversale par exemple charg e de l valuation ou des comit s de pilotage d finis sur des th matiques transversales peuvent tre des voies souples et efficaces offrant un appui en termes d int gration et de transversalit On retrouve pour partie les recommandations des Agendas 21 locaux quant la position transversale par rapport aux services que doit avoir la cellule charg e de sa mise en uvre Mais cet exemple des Agendas 21 t moigne des difficult s dues aussi bien a des probl mes formels de l gitimit et de reconnaissance qu l existence d habitudes et de routines de fonctionnement Outre les concurrences entre services notamment autour du leadership qui sont assez classiques soulignons que les contraintes la t
184. iques publiques Des colloques et des enqu tes sp cifiques ont aussi t r alis s Pour plus de renseignements voir le site http vvvvvv sfe asso fr x x x0 x020200x0 000 OOOO OOOO OOOO L evaluation de la gouvernance ou pour la gouvernance suppose cependant a la fois un renforcement et un largissement des m thodologies au sens large c est dire des m thodes et des indicateurs mais aussi des modalit s de mise en uvre au profit de d marches pluralistes comme le souligne un colloque r cemment organis par la SFE Jacot et Fouquet 2007 L largissement porte aussi sur le champ de l valuation Ainsi le d cloisonnement pr n au niveau du pilotage concerne non seulement la coordination des moyens mais aussi l int gration de l expertise Celle ci suppose de veiller valuer l ensemble des effets et retomb es ou des leviers d action cr s par un projet en consid rant l ensemble des domaines d veloppement eau biodiversit social culture etc dans une logique de d veloppement durable ou int gr Il s agit aussi de mieux relier l valuation des politiques et les volutions observ es sur les territoires mieux territorialiser valuation Enfin valuation est un support une d marche d am lioration continue dans l esprit de la planification territoriale qui suppose DOOOOOOOOOO0O0O0OOON Co
185. ire de concertation qui d finisse e les acteurs qui doivent tre mobilis s les m thodes de recrutement de ces acteurs la p riode e les d lais en fonction des agendas existants e les objectifs e etla strat gie de communication qui va accompagner l op ration Il est aussi recommand lors de la conception du protocole de penser utiliser le plus possible une diversit d outils Par exemple la constitution de focus groups e l organisation de r unions publiques la mise en place d un site web e la r alisation d enqu tes en ligne voire m me sur le terrain e ainsi que des outils de communication au cours du processus et de restitution son ssue Il convient ici de distinguer des proc dures participatives ponctuelles l occasion d un projet qu il s agisse de projet de territoire ou d op ration am nagement quipement des proc dures participatives ponctuelles s inscrivant ou prolongeant le projet de territoire et des proc dures institutionnalis es de type Conseil de d veloppement La mise en place de groupes techniques en fonction des th mes est en g n ral l op ration centrale du processus Ces groupes peuvent tre volutifs quant aux th mes trait s Leur composition s appuie sur un r pertoire actif des acteurs d j mobilis s ou susceptibles de l tre Il convient d tre attentif au fait que la mobilisation r guli re de certaines per
186. irement d acteurs priv s donc de la soci t civile par rapport aux acteurs publics lus la fin du parcours de demande de financement apr s des tapes complexes Un refus sur un dossier devient quasiment impossible puisque tous les autres financeurs ont d cid de financer le projet et qu il s est coul souvent plusieurs mois Le comit de programmation prend connaissance des projets le plus en amont possible et rend un avis d opportunit s agit de pouvoir redonner une place a la discussion sur le projet permettre un apport de la diversit des acteurs du comit de programmation am liorer le projet mise en lien avec d autres acteurs renforcement de la dimension territoriale et le conduire terme vers les financements dans le sens de la strat gie du programme Cet avis n a pas de port e juridique mais il permet de faire vivre au c ur de ce programme europ en local une gouvernance de proximit tout en respectant le cadre juridique impos par l Europe et la France Un projet ayant obtenu ainsi un avis d opportunit positif sera ensuite pr sent lors d un prochain comit pour la d cision juridique finale obligatoire xx a a a N a a a a a a a a a a a A a a a a a o ooo Ka a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a o a a r a r r
187. issages dont la sp cificit tient au fait qu ils doivent tre mis en uvre de fa on collective et selon des processus adapt s cette dimension collective II s agit de former tout la fois les citoyens et acteurs qui interviennent dans les dispositifs de gouvernance mais galement les techniciens agents de d veloppement repr sentants professionnels pour lesquels ces pratiques ne sont pas habituelles M me si certains modules peuvent tre distincts la plupart de ces apprentissages se recoupent et doivent tre organis s avec l ensemble des participants comme en t moigne l exemple de l Observatoire citoyen des transports d partementaux du d partement du Gard voir encadr En ce qui concerne esprit de ces apprentissages il convient de souligner qu il existe plusieurs conditions pour que la concertation soit sinc re et ne rel ve pas d un affichage de principe La formation la chose publique en fait partie et repr sente une condition essentielle de mise en uvre La mise en place de formations cr e les conditions pour que chacun des participants puisse prendre sa place et formuler des propositions quel que soit son niveau initial de connaissance en mati re de politiques publiques Il est cet gard important de d mythifier l inculture suppos e des citoyens notamment face aux questions de plus en plus complexes sur lesquelles tend porter la d cision Ainsi une tude r alis e en mars avril
188. it dans cette premi re partie de pr senter quelques l ments pr alables visant d finir les enjeux et les processus de la gouvernance territoriale Cette partie identifie d abord les principaux apports de ces nouvelles pratiques de gouvernance pour la gestion des territoires Il s agira notamment de les appr hender en termes de reconnaissance des savoirs et des acteurs et d volution du concept d int r t g n ral mais aussi du point de vue des limites et cueils quant aux contraintes et d rives possibles Dans un second temps la question de la d finition de la gouvernance territoriale est abord e en insistant sur articulation entre participation et pilotage les deux cl s d entre e privil gi es La d finition op rationnelle qui est propos e permet d insister sur les enjeux de coordination et sur la nature du processus la fois dynamique et collectif Chapitre 1 Les enjeux de la gouvernance territoriale 1 1 Les apports de la gouvernance aux projets de territoire Un renouveau de la r flexion sur l int r t g n ral En encourageant par projet et en donnant plus de marge de man uvre aux acteurs locaux la gouvernance territoriale pose la question de la notion d int r t qui devient ainsi un point central de la r flexion politique L int r t g n ral n est plus ou plus uniquement dict par un tat repr sent par le bin me lu fonctionnaire des grands corps d tat qui
189. itimit de fa on ne pas en vincer d autres Il est recommand de g n raliser le co pilotage entre structures trois maximum pour renforcer la l gitimit du dispositif et int grer les diff rences de cultures de travail dans la pr paration des protocoles de fonctionnement Cette pratique permet aussi de mobiliser une plus grande diversit de comp tences internes du groupe Si on veut favoriser la participation il faut aussi faire attention ce que les modalit s soient adapt es la disponibilit des acteurs du point de vue des horaires des proc dures des lieux de rencontre Une large publicit pr alable peut aussi renforcer la participation Le fait d tre innovant et dynamique dans la conduite des r unions de proposer des m thodes plut t ludiques ou des moments conviviaux repas cr e un effet de r putation positif propre susciter les mobilisations ult rieures De m me le fait de restituer les connaissances et conclusions des groupes de travail tr s largement accro t la lisibilit et cr e une attractivit pour les tapes ou op rations ult rieures La d finition de th mes larges facilite la mobilisation quitte ensuite resserrer les discussions dans des sous groupes plus cibl s Les questions culturelles constituent souvent une entr e moins conflictuelle II peut tre judicieux d explorer les points de vue des acteurs sur un sujet l occasion de questions diverses dans un cadre qui n est pas
190. iurbanisation croissante Cet exemple montre l int r t de la quantification de ces processus travers des indicateurs simples et des repr sentations spatialis es Du fait de leur caract re facilement appropriable ces produits informationnels constituent ainsi une base objectiv e et partag e qui facilite les d bats Ils permettent de rendre visibles les objets ou zones enjeux notamment du fait de l effet v rit des cartes et d offrir un r f rentiel partag propice l action collective et l expression des points de vue L analyse de l usage de ces informations montre les effets d apprentissage et la diversit des interpr tations des acteurs quant l apport de cette information et le r le d objet interm diaire des produits informationnels intervenant dans la construction de visions communes et dans la restructuration des r seaux d acteurs a conclusion propose plusieurs typologies et pr ne le maintien d une diversit n cessaire un moment donn et dans le temps des dispositifs de gouvernance L accent est mis sur la dur e et la progressivit des apprentissages et sur les combinaisons possibles entre dispositifs de gouvernance et formes traditionnelles de gouvernement 17 1 s p uones eu UoBnmnsul pa Ss su duso 9 2 S91919UEBUI Introduction 00 Un besoin d adaptation face l acc l ration des mutation
191. jectifs peuvent tre tr s divers Ces deux cat gories ne sont pas exclusives l une de l autre et sont au contraire fr quemment conjugu es ensemble dans des protocoles divers o elles peuvent tre mises en uvre simultan ment ou successivement Alors que les relations avec certains types de parties prenantes rel vent d approches traditionnelles c est la combinaison des d marches et l largissement une mosa que des parties prenantes Torre 2011 et la soci t civile qui est innovante ES NIVEAUX DE PARTICIPATION De nombreux sp cialistes classent les processus participatifs en fonction de la r partition du pouvoir de d cision Cela va de la simple information des habitants niveau faible en passant par la consultation demande d avis sur des propositions d j existantes la co construction de propositions plus en amont que dans le cas pr c dent jusqu des r f rendums d cisionnels locaux qui attribuent un v ritable i pouvoir de d cision aux participants Outre ce classement en fonction de leur poids f dans la d cision les processus participatifs peuvent galement tre caract ris s en f fonction de l intensit et de la nature des changes entre les participants eux m mes Ontrouveiciaussi bien des assembl es o les citoyensn changentpasoutr speuentre eux cas d une r union d information o les participants coutent des intervenants des ass
192. kind L Lempereur A P 2009 Faciliter la concertation A bon processus bon consensus Paris Eyrolles 149 150 Eberts P R 2009 Socioeconomic trends planning and budgeting in rural counties tovvns and small cities of NY State Community and rural development Institute Cornell University Entreprises Territoires D veloppement 2005 Conseils de d veloppement enjeux et perspectives Les notes de l Observatoire Entreprises Territoires et D veloppement 17 p Entreprises Territoires Developpement 2004 Les consultants en amenagement et d veloppement territorial Les notes d ETD 8 p Frey B S Luechinger S Stutzer A 2009 The life satisfaction approach to environmental valuation IZA Discussion Paper Series n 4478 29 p Gadrey 1 Jany Catrice F 2005 Les nouveaux indicateurs de richesse Paris La D couverte Coll Rep res Gaudin J P 1998 La gouvernance moderne hier et aujourd hui quelques clairages partir des politiques publiques fran aises Revue Internationale des sciences sociales 155p Girin J 1990 L analyse empirique des situations de gestion In Martinet A C pist mologie des Sciences de Gestion Paris Economica 141 181 Granovetter M S ed 1974 Getting a job a study of contacts and carriers Cambridge Harvard University Press Guiheneuf P Y 2008 Chronique d une conf rence de citoyens L avenir des espaces ruraux europ ens Paris Charles L opold Mayer
193. l Agriculture et de la p che 2007 Supports techniques et informationnels du d cloisonnement et du pilotage Divers outils peuvent tre mobilis s en appui au d cloisonnement et la transversalit L encore ils ne sont pas sp cifiques en eux m mes mais c est plut t dans l esprit de leur mise en uvre que les principales innovations interviennent Bien videmment les nouvelles potentialit s offertes par les outils d animation et de partage de l information constituent aussi dans ce domaine des ressources int ressantes voir chapitre pr c dent 2 3 Les imp ratifs de d cloisonnement imposent en effet un partage de l information entre structures qui suppose l interop rabilit des syst mes d information la mise en place de plates formes web collaboratives L laboration d outils de types guides ou protocoles d action constitue une plus value importante en mati re de pilotage Ce type d outil permet de valoriser l exp rience pass e de rationaliser les demandes et de cr er des routines facilitant le fonctionnement des structures Ils peuvent aussi tre l occasion de faire passer des principes et des valeurs f d ratrices Enfin la normalisation des proc dures permet une plus grande quit dans le traitement des dossiers Ainsi ces guides et protocoles ont un r le la fois p dagogique et normatif II convient de souligner aussi en mati re de pilotage Pimportance des outils de suivi fond s sur des t
194. l Ce dernier repr sent uniquement par des techniciens a de fait une fonction d expertise et non de repr sentation des lus La participation de l association des maires 5 L analyse pr sent e dans ce chapitre est issue d une tude longitudinale du dispositif r alis e partir d une observation participante des s ances pl ni res de la collecte de documents sources et d entretiens aupr s des participants afin de constituer la chronique du groupe voir la m thodologie des chroniques Partie 2 Chapitre 2 2 1 129 130 est elle assur e par un seul lu qui confie sa difficult a repr senter l ensemble des maires du d partement Apr s une tentative infructueuse d animation d une commission destin e assurer cette r flexion collective au sein de l association il se desengage progressivement et n est pas remplac Il rappelle galement que les maires souhaitent conserver leurs pr rogatives d autant qu ils jouent en g n ral leur r lection sur la gestion de l urbanisation dans la commune Ce d ficit de repr sentation des lus locaux tend enfermer le groupe de travail dans un dialogue tat profession Malgr l ouverture possible du groupe propos e par la circulaire Barnier la composition tripartite est conserv e Les parties prenantes politiques restent les trois coll ges fondateurs les autres organismes tant invit s pour leur qualit d expert Toutefois l augmentat
195. l collectif II n a pas vocation tre lu de fa on lin aire mais en fonction des besoins et des th mes Il est structur en trois grandes parties Les enjeux et la d finition de la gouvernance territoriale constituent la premi re partie tandis que la deuxi me propose des voies op rationnelles pour renouveler l ing nierie de la gouvernance territoriale Des illustrations de plusieurs dispositifs et outils composent la troisi me partie De tr s nombreux encadr s offrent des rep res m thodologiques des illustrations et des points de vue d acteurs e guide s adresse aux lus acteurs de terrain et chercheurs qui diff rentes chelles et dans diff rents cadres sont concern s par la gouvernance territoriale le d veloppement territorial et la mise en uvre des principes du d veloppement durable dans les projets de territoire Il s agit tout la fois d lus de cadres des collectivit s territoriales quelles que soient les structures et les chelles d agent des services de l Etat de consultants d acteurs li s aux organismes participant accompagnement du monde agricole et des espaces ruraux et bien s r de chercheurs travaillant sur la gouvernance et le d veloppement territorial Les lecteurs aussi bien gestionnaires que chercheurs pourront ainsi 0 prendre du recul par rapport ces processus en identifiant les facteurs d terminants des coordinations et les points critiques pouvant tre sources d
196. l pour la r novation des quartiers f 62 urbains Elle sera largement reprise au Danemark o un mod le danois mobilisant des cat gories repr sentatives s est construit et aux tats Unis o elle est mise en uvre de fa on tr s diversifi e jusqu des exp riences r centes dans des stades avec des votes par boitiers lectroniques Fonctionnement Les conf rences de citoyens se d roulent suivant un protocole pr cis sous le contr le f d un comit de pilotage visant garantir la libert et le pluralisme des d bats dont d pend la qualit des propositions qui en r sultent La premi re phase phase 1 est celle de la pr sentation de la question traiter et des r gles de fonctionnement du dispositif Vient ensuite la phase d information g n rale phase 2 travers un dossier d information issu de rapports officiels des pr sentations d experts voire m me dans certains cas des visites de terrain Cette information qui doit tre la plus neutre possible est compl t e ensuite par des changes contradictoires avec des parties prenantes diversifi es qui apportent des avis engag s et peuvent tre sollicit es par les participants eux m mes au fur et mesure du d bat Cette capacit d auto saisine qui permet aux participants de d cider eux m mes de l information dont ils ont besoin est un gage d ind pendance vis vis des organisate
197. la fois par le b n volat mais aussi en faisant d importantes donations d ductibles des imp ts A travers ces associations on peut observer la cr ation d un vrai partenariat public priv au niveau de la gouvernance locale Ainsi Woody Tash pionnier de la philanthropie business angel anime par l engagement citoyen a fond Slow Money en 2008 cette organisation non gouvernementale vise r orienter et investir les capitaux locaux dans de petites entreprises alimentaires et connecter les investisseurs c est dire les citoyens leur conomie locale Sur son site association appelle s inscrire pour adh rer aux principes slow money et rejoindre leurs groupes d investisseurs L objectif est qu un million d Americains investissent 1 de leur patrimoine dans les entreprises alimentaires locales dans les dix prochaines ann es 111 112 Les structures de lobbying Le lobbying est un pilier de la democratie participative nord americaine et plus g n ralement anglo saxone Il peut tre professionnel entreprises syndicats ou citoyen ONG associations diverses Les lobbys sont organis s pour repr senter et d fendre les int r ts particuliers d un groupe Ils m nent des actions dans les m dias de fa on directe aupr s d un acteur public sont actifs par les dons faits lors des campagnes lectorales et jouent enfin un r le de think tank club de r flexion qui est u
198. la profession agricole peine faire entendre son souci de prise en compte de la dimension conomique La mise en r seau des acteurs et la diffusion de normes La majorit des documents produits sont destin s donner un cadre d interpr tation des textes de loi ou des m thodes pour la prise en compte des enjeux agricoles dans les projets d am nagement de territoire Le GTUA ne s appuie pas sur une action r glementaire puisqu il n en a pas le pouvoir mais sur sa capacit diffuser des principes d action pour l am nagement territorial Le GTUA a permis de constituer un r seau d acteurs territoriaux aupr s desquels ces principes sont largement diffus s La participation des animateurs de SCoT t moigne de leur volont d adherer ces normes L adhesion au GTUA favorise galement la mise en r seau des partenaires entre eux donnant ainsi naissance des initiatives et collaborations nouvelles la formation des services instructeurs par la DDTM qui propose une doctrine fond e sur le PCZA produit par le la cr ation d un groupe de travail sur la construction en zone agricole l initiative du Conseil g n ral ou la collaboration entre la Chambre d agriculture et la CAUE sur l int gration paysag re d un projet de hameau agricole 4 4 Du local au national la cr ation des GTAUT Sur le territoire national une dizaine de departements initient des groupes de travail de ce type donnant lieu pou
199. le dialogue au sein au territoire Il s agit donc d evaluer in fine en quoi ces dispositifs ont contribu la qualit de vie et au mieux vivre ensemble au sein du territoire ce qui suppose la cr ation de nouveaux indicateurs sp cifiques 4 2 Comment valuer la participation Bilan des avanc es scientifiques dans ce domaine L examen des travaux d valuation des dispositifs participatifs Rey Valette et Math 2011 montre que ceux ci sont focalis s sur l observation des processus aux d pens de l valuation des effets sur la d cision et la d mocratie rarement abord s Les crit res les plus souvent utilis s sont relatifs la nature des participants et la qualit du processus Concernant les participants c est leur diversit leur repr sentativit l quit d acces mais aussi leurs comp tences leurs niveaux d information leur ind pendance qui sont analys s L evaluation des processus n cessite de renseigner plusieurs dimensions de fa on appr cier le degr de performativit et de neutralit des r gles de fonctionnement qui sont suivies mais aussi le niveau de transparence et tra abilit des d bats l accessibilit aux ressources informationnelles et aux d bats pour les diff rents participants en fonction des formes de pilotage des discussions l quilibre entre 93 0f Life Survey Word Value Survey ou a divers barom tres de l opinion voir encadr barom tre
200. le locale devient pr occupante dans la dur e l chelle r gionale et a fortiorinationale Cette disparition de terres notamment celles de bonne qualit para t irr versible et d grade de fait pour un int r t conomique imm diat sans r flexion sur l utilit collective moyen et long terme un patrimoine agricole qui pourrait avoir un r le strat gique compte tenu de la croissance internationale des besoins alimentaires et de la place des circuits courts ainsi que des enjeux environnementaux paysagers et li s aux risques naturels Cette p riurbanisation est particuli rement marqu e en Languedoc Roussillon o l habitat r sidentiel se d veloppe rapidement port par la forte croissance d mographique et la crise viticole qu enregistre la region De fa on anticiper et r guler ce ph nom ne la DRAAF LR a command en 2008 une tude au Cemagref UMR TETIS et INRA UMR LISAH pour disposer d l ments d objectivation de Fartificialisation des terres sur l ensemble du Languedoc Roussillon La d marche et les m thodes devaient tre g n riques de fa on pouvoir tre extrapolables la France enti re 6 2 Objectivation et quantification une s rie de compromis techniques Les quipes de recherche ont d velopp des m thodes quantitatives pour cartographier le potentiel agronomique des sols et les dynamiques de Petalement urbain Sans vouloir rendre compte dans le d tail des protocoles
201. les partenariats de nouvelles combinaisons entre acteurs publics et priv s dont les objectifs les habitudes de travail et la temporalit des d marches peuvent tr s sensiblement diff rer Par ailleurs rappelons que la notion de participation recouvre une tr s large diversit de pratiques et d objectifs qu il est utile de pr ciser voir encadr Outre ses diverses modalit s la participation peut aussi tre qualifi e en fonction des types de public qu elle r unit Il peut s agir de la participation du simple citoyen Conseil de quartier Conseil de d veloppement ou de groupes institu s organisations professionnelles associations ou de l association des deux Ainsi la gouvernance ne se r sume pas des articulations public priv bilat rales du type de celles de la cogestion le Conseil g n ral dialogue avec la Chambre d Agriculture par exemple mais suppose galement une mise en dialogue des acteurs non publics du territoire entre eux et avec les acteurs publics Une 35 36 partition peut aussi en simplifiant tre faite entre d une part des pratiques de participation ou concertation qui consistent associer institutions et organisations sociales et professionnelles dans la co construction la mise en uvre ou le suivi valuation de politiques publiques locales et d autre part des pratiques de participation citoyenne plus larges et plus r centes dont les p rim tres et les ob
202. llectivit s locales con oivent de fa on compl mentaire les PLU et les Agendas 21 locaux de fa on coupler une approche th matique et l approche territoriale tr s fine du PLU Celle ci permet d interdire ou d autoriser mais sans d finir obligatoirement des priorit s ou des projets structurants comme le fait Agenda 21 Ar ne 2004 Cette logique de mise en synergie d int gration et de rationalisation des interventions qui peut conduire des sp cialisations des acteurs ou des territoires intervient toutes les chelles et dans tous les domaines aboutissant des concurrences autour du leadership de ces initiatives Elle constitue ainsi de fait un enjeu important en termes de gouvernance la coordination de ces efforts de rationalisation Qui impulse quoi A quelle chelle Pour l tat la transversalit est introduite par le message du Grenelle de l Environnement et de la gouvernance cinq et se traduit par des sch mas r gionaux qui peuvent cependant devenir une contrainte pour certains territoires notamment ceux qui n auront pas su se positionner dans les ar nes multi niveaux Diverses initiatives interviennent en partenariat avec les 81 82 SNS lea US LT LEE Len ENT DU LI tE OUNO UOU AUUUUOAUOUUUNUUOUNUOUUOUNOUUOUUAUUUUUUUUUUONAUAUUUNUUUNOUAOUUAUUUUUUUOUUUUUUUUAUNUUUNOUUUUUOUUUUNUONAUUUAUNUOANAUAOOURUUAUOAUONUONAUUAUUNUUNUOUNAUUROUAOUAUUAUUNUUNAUU
203. lques sites touristiques chutes du Niagara et parcs naturels r gionaux et 107 108 d autre part par l activit urbaine de Manhattan fortement expos e aux crises financi res selon Jim Seward S nateur de l tat de New York 20 du revenu de l tat provient du district financier de Manhattan L organisation administrative de l tat est le fait de 62 comt s chacun tant r gi par son propre r glement home rule On observe une tr s grande diversit de situations entre le comt le plus peupl Kings en banlieue de New York qui compte 2 4 millions d habitants et 6 ou 7 s nateurs et le moins peupl Hamilton au nord 5 000 habitants soit 1 2 habitants par km2 Il est donc l encore n cessaire de prendre un exemple particulier savoir le comt d Otsego 62 ooo habitants sur lequel l tude s appule Ce syst me de r glementation fortement territorialis e induit une structure complexe que l on pourrait qualifier de mille feuille Pamericaine avec des Towns communes des villages des villes sachant que ces towns peuvent ou non entourer un village ou une ville tout en ayant un statut et une r gle home rule diff rents Cela provoque parfois des situations aberrantes notamment Phiver o il peut arriver de trouver une route partiellement d neig e avec un tas de neige barrant la route l endroit o s arr te le p rim tre d intervention de telle ou telle commune En outre se s
204. ls et les respecter puis arbitrer les temps Le recours a des outils d animation innovants La diversit des outils en fonction des phases ou des actions permet de choisir les plus adapt s au moment ou au territoire Certains cependant n cessitent des comp tences sp cifiques ou des conditions adapt es le haut d bit par exemple pour les outils num riques De nombreux outils et d marches d animation innovants ont vu le jour ces derni res ann es con us autour de supports tr s divers ateliers prospectifs d marches patrimoniales mod lisations multi agents ax es sur les interactions entre acteurs jeux de r les cr ations de cartes etc Quel que soit le type de d marche la logique est de structurer les d bats de faciliter expression des acteurs et de cr er les conditions du dialogue facilitant 01r 4OXKKXKXkannnnnnnmnmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmimininin la connaissance par chacun des repr sentations et des objectifs des autres Si ces approches donnent lieu de multiples exp rimentations et publications par les chercheurs les outils mobilis s au quotidien restent le plus souvent assez classiques comme en t moigne cette enqu te r alis e aupr s d un sous groupe de participants 9 personnes aux ateliers Gouv Innov Figure 1 Taux d utilisation et de connaissance des outils d animation en appui la gouvernance Carte g ographique papier M Animation post it BE
205. lser une d finition de ce qu il appelle une gouvernance concert e entendue comme un dispositif de co construction des d cisions publiques associant les repr sentants des diff rentes parties prenantes On parle de gouvernance cinq en r f rence au mod le issu du Grenelle qui a r uni cinq cat gories de parties prenantes ou coll ges tat collectivit s territoriales employeurs organisations syndicales associations Ce pluralisme des d finitions d nonc par certains comme le signe d un concept mou facilite au contraire pour d autres l appropriation de la notion en permettant des r ceptions et usages diff renci s gr ce du bricolage Pasquier Simoulin et VVeisbein 2007 SCIENTIFIQUE c Processus de coordination multi niveaux et multipolaires Gaudin 1998 c Un processus de coordination d acteurs de groupes sociaux et d institutions en vue d atteindre des objectifs d finis et discut s collectivement Le Gal s 2006 Ensemble des nouvelles formes d action publique qui permettent sous le mode du partenariat la n gociation entre l tat les collectivit s territoriales les secteurs conomiques et associatifs les groupes d interet et la soci t civile Bertrand et Moquay 2004 e Processus institutionnel et organisationnel de construction d une mise en compatibilit des diff rents modes de coordination entre acteurs g ographiquement proch
206. matif des circulaires et documents cadres strat giques partir d une analyse textuelle de ces documents compl t e d enqu tes pour identifier les ressources m thodologiques et r glementaires utilis es par les animateurs H rivel 2010 Ce travail montre une relative homog n it des discours au niveau des documents cadres quelle que soit l chelle dont ils manent Face ces injonctions relativement standardis es on observe cependant dans les faits une large diversit des formes de gouvernance sur lesquelles s appuie la mise en uvre du d veloppement durable Cette diversit est notamment fonction de la nature de la structure et en particulier du caract re obligatoire ou volontaire de la prise en compte du d veloppement durable des sp cificit s du territoire et des jeux de pouvoir notamment le r le central du portage politique et de l apport des citoyens comme force de proposition D un point de vue plus op rationnel enqu te permet de montrer que ce sont les notions de pilotage en mode projet et de transversalit qui sont les plus structurantes tandis que l valuation est peu d velopp e et souvent confondue avec le suivi Enfin il appara t que le partage d exp riences est la forme la plus r pandue de diffusion des id es tandis que les services de l tat en particulier la DREAL et la DDTM remplissent un r le important d animation et d expertise 1 2 cueil et contraintes de la gouver
207. me d encadr s destin s 1 4 Donnerdesrep res m thodologiques ou techniques E 0000000000000000000000000000000000e 5 c Hr r152Ppn N Mode de validation du guide Illustrer par des Exprimer des exemples points de vue d acteurs h y B 5454 r n nnnmmiipnnnin Ce guide est le fruit d une co construction entre un groupe de chercheurs et des acteurs du d veloppement des territoires appartenant principalement aux collectivit s territoriales aux services de l tat et aux organisations professionnelles agricoles Il a t construit collectivement dans le cadre de s minaires d changes chercheurs acteurs comprenant plusieurs r unions et groupes de travail mais aussi travers un collectif d une vingtaine de r dacteurs Les trois rep res ci dessus indiquent le statut des informations disponibles dans ce guide Il comprend des rep res conceptuels m thodologiques ou techniques qui rel vent d informations disponibles dans la bibliographie ou produites dans le projet de recherche Gouv Innov Ces rep res sont illustr s par des exemples recueillis au cours des changes et des observations de terrain en Languedoc Roussillon Afin de se faire une id e sur la mise en uvre des propositions du guide le texte est enrichi d encadres o des acteurs expriment leur point de vue sur la gouvernance Le souci de produire un guide op rationnel qui s appuie sur des connaissan
208. mme les questions de m thode mais galement de d ontologie 5c c e3 eG6060E5 5 K65 55pP 5 R 8 LINSTITUT DE LA CONCERTATION L Institut de la concertation est un r seau national de personnes travaillant dans le champ de la participation citoyenne du debat public de la gestion collective des ressources ou de la gouvernance des politiques publiques Constatant que les dispositifs de concertation se multiplient sous l effet des injonctions r glementaires et de l attente des acteurs sociaux il appelle de ses v ux de v ritables espaces de d bat social et de co construction de projets Pour cela l Institut de la Concertation suscite des changes sur les pratiques en cr ant des espaces de dialogue entre chercheurs et praticiens m ne une r flexion sur la formation des professionnels et interroge l action publique sur l appui a la concertation Praticiens chercheurs ou commanditaires ses membres exercent leur activit au sein de cabinets de conseil d organismes de recherche de centres de formation d associations de collectivit s territoriales et d entreprises publiques ou priv es dans des domaines comme l am nagement du territoire l environnement la ville la ma trise des sciences et des techniques Institut de la Concertation www concerter org K 2 t n 1 rr7mnmom mm m mmlmmmmmm mmmmmmmmmnnnnnnnmnnr Le mode de deliberat
209. n appui technique au d cider ensemble C est comment on mobilise l argent public en fonction de la comp tence des diff rents acteurs pour arriver r pondre au moindre co t aux probl mes de la vie quotidienne des habitants C est travailler en collaboration de fa on coordonner les actions pour r pondre au mieux aux besoins des usagers et des citoyens 2 2 La gouvernance territoriale ne doit pas tre r duite la participation La gouvernance territoriale ne se limite pas la mise en uvre de d marches participatives ou concert es et ne peut donc pas tre r duite des dispositifs de concertation m diation participation comme c est souvent le cas Ainsi que nous l avons rappel en introduction la notion de gouvernance renvoie plus g n ralement de nouvelles modalit s et pratiques d action qui supposent non seulement la participation au sens large mais aussi des innovations dans le pilotage Il s agit ainsi de mettre en place une approche int gr e permettant de concilier une pluralit d objectifs de mutualiser des services et des fonctions dans un souci de synergie et de rationalisation de l action publique le tout pour favoriser les approches transversales mais aussi articuler les priorit s entre territoires diff rentes chelles i Au niveau des changements dans l animation de processus participatifs il s agit de faire voluer les pratiques de travail en largissant
210. n en costume cravate avec des agriculteurs De m me la configuration de la salle doit tre adapt e pour que les personnes puissent se voir et interagir Il convient d tre aussi en fonction des publics attentif divers points les modalit s d utilisation d un ordinateur les efforts de langage notamment en vitant les abr viations et il est souvent tr s b n fique de pr voir un moment convivial en fin de r union OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOGOOOOOOOOOOOOOOOOOIOOOOOOIOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOIOOOOOOOCO x xa W 74 La place des representations spatiales Qui dit territoire dit acteurs activit s r parties dans le territoire lieux identitaires et de m moire espaces v cus repr sentations dans l espace num rique La dimension spatiale est une composante importante de l identit individuelle et collective Des techniques d enqu te permettent d acc der au contenu des repr sentations mentales que des individus ou des groupes se font d un espace cartes mentales Qui dit d veloppement territorial dit aussi instruments de quantification pour rendre visibles aux yeux de tous les objets enjeux pour asseoir l autorit et la l gitimit des acteurs publics priv s habilit s intervenir sur ces objets La r alit est d coup e en cat gories mesur e mise en chiffres et en variables statistiques indicateurs voire en mod les puis montr e sous forme de repr
211. n outil d influence important aupr s des pouvoirs publics En 2005 aux tats Unis on d nombrait environ 34 000 lobbys ce qui repr sentait peu pr s un budget de 2 1 milliards de dollars Ainsi le lobbying constitue un contre pouvoir des pouvoirs publics A titre dexemple le Parc Naturel R gional des Catskills situ dans P Etat de New York consacre une partie importante de son activit et de son budget au lobbying Alan White directeur explique Je d marche un fichier de particuliers qui ont des ressources et les persuade de faire des dons d ductibles des imp ts sur des sujets qui les passionnent et sur lesquels ils souhaitent s engager d fense de l environnement de la faune et de la flore accueil de populations actions culturelles Les dons sont alors uniquement utilis s sur des actions allant dans ce sens L intention du donneur est toujours pr serv e Le lobbying se fait toujours avec de l argent priv et les subventions publiques ne sont pas utilis es cet effet Ainsi de par les sources de financement de la structure cette ONG repr sente environ 1 000 unit s familiales au niveau local donc un lectorat cons quent Ces familles p sent politiquement et financi rement sur ce territoire et au del Le Parc se positionne alors comme lobby environnemental e Des lieux d action citoyenne les traditionnelles public hearings audiences publiques Les Public Hearings constituent un v rit
212. nance territoriale Parce que les attentes l gard de la gouvernance sont tr s fortes efficacit forme post etatique de la d mocratie les cueils sont souvent sous estim s Ils n en sont pas moins tr s r els Aux origines de la gouvernance la transformation de l tat La gouvernance territoriale accompagne un retrait une transformation du mode d intervention de l tat dans la gestion directe des affaires publiques Cela ne se fait pas ou pas seulement par souci de d mocratisation de la d cision publique mais galement parce qu il s agit l d une forme de gestion de la p nurie financi re mettant les territoires en comp tition les uns avec les autres pour obtenir des ressources devenues rares On observe diff rents types d incidences notamment Pabsence de moyens pour les territoires qui ne sont pas gagnants et un manque de visibilit long terme qui induit une pr carit des moyens des personnels et des projets Un recentrage de l tat sur ses fonctions strat giques et de pilotage Sil tat finance moins c est pourtanttoujoursluiquiimposelecadrer glementaire pouvant tout moment red finir les r gles du jeu voir par exemple la r forme territoriale en cours en 2011 et le statut des Pays Les fonctionnaires des services d concentr s de l tat autrefois op rateurs pr pond rants de l am nagement du territoire sont aujourd hui contraints de centrer leur r le sur le con
213. ne agricole distance du village Le maire envisage d etendre cette zone si besoin Cette solution r pond a ses objectifs soutenir l activit agricole et maintenir l attractivit de sa commune en pr servant les paysages et la qualit de vie par le regroupement du b ti agricole distance du village tout ceci moindre co t pour la collectivit 3 1 Quelques rappels Les Conseils de d veloppement sont issus de la LOADDT de juin 1999 article 25 et 26 qui pr voit leur mise en place dans le cadre des Pays ou des Agglomerations en 119 vue de renforcer la d mocratie locale en d veloppant des liens avec les citoyens concern s par les politiques publiques locales Cette proposition novatrice constitue une tape suppl mentaire de la d centralisation C est le collectif d acteurs ainsi rassembl souvent l issue de formations sp cifiques qui fixe concr tement les principes de fonctionnement la loi ne pr voyant pas de cadre standard Il s agit pour les Conseils de d veloppement d tre un lieu participatif favorisant l expression d une large diversit de points de vue et participant au suivi des projets et au contr le de leur compatibilit avec les valeurs et conditions initialement d finies et institutionnalis es dans la charte de territoire des Pays Soulignons enfin que le projet de r forme des collectivit s territoriales pr conise leur suppression 118 Castelnau de Guers une agriculture l me
214. ne situation de gestion implique de mettre un accent particulier sur les acteurs engag s dans les activit s leurs raisons strat gies sur les r sultats qui leur sont associ s ainsi que sur les outils et dispositifs qui sont mobilis s pour les atteindre Mais dire qu l ensemble des activit s en interaction est associ e l id e d activit collective ne signifie pas que toutes les activit s l mentaires soient orient es vers la production de ce r sultat il est au contraire possible et g n ralement c estle cas que certaines des activit s aillent objectivement son encontre Au sein d un f territoire comme d une organisation formelle il peut y avoir plusieurs situations de gestion Cette notion permet de traiter la question des coordinations entre acteurs en s affranchissant en quelque sorte des limites des organisations D un point de vue op rationnel et du fait que les situations de gestion sont contextuelles le premier travail r aliser est de transformer les pr occupations en questions traitables d identifier les acteurs qui s y engagent et de se fixer des r gles de fonctionnement de ces actions Cela implique donc court terme d valuer en quoi le pilotage au del de ses effets budg taires a permis de mieux int grer les politiques et en quoi la participation a permis de mieux les adapter et plus largement de faire voluer
215. nel Bassin de Thau sans toutefois gommer le poids pr pond rant des lus et des techniciens dans l laboration du document d urbanisme outil forte port e r glementaire dans l am nagement du territoire L ensemble de ces constats conduit certains auteurs souligner l existence de risques notamment li s au renforcement des logiques de march que certains dispositifs impliquent On peut illustrer ces risques en voquant les nombreuses critiques nonc es par exemple par Hermet et Kazancigil 2005 qui voquent une gouvernance post d mocratique Pour ces auteurs en effet ces nouvelles formes de gouvernance ne sont pas seulement un mode gestion de la complexit Elles constituent des modalit de r gulation visant a abolir la distinction public priv en promouvant des m canismes d auto ajustement apparent s ceux du march et des processus de cooptation qui renforcent les positions acquises d acteurs la repr sentativit contestable Ces caract ristiques conduisent alors des d cisions qui rel vent non pas d un d bat ou d une d lib ration mais plut t de marchandages et de n gociations Chapitre 2 Une d finition de la gouvernance territoriale qui associe participation et pilotage 2 1 Importance croissante du terme attention la polysemie La notion de gouvernance est de plus en plus voqu e dans une grande diversit de domaines et d chelles Elle est ainsi devenue cent
216. niser les conditions du dialogue Par exemple rep rer les controverses permet d identifier des scenarii d actions possibles qui peuvent ensuite tre explor s dans des focus groups d ment compos s et anim s et al 2001 Mais cr er ces conditions n est presque jamais donn au d part d un projet de m me que Fissue des dialogues qui s engagent reste elle aussi entour e d incertitude C est pourquoi l autre facette de la logique dispositive est d assumer un certain pilotage vue pour savoir ajuster les d cisions prendre en cours d action Cette adaptabilit est souvent implicite dans la pratique mais elle peut se r fl chir Pour tenir des objectifs elle suppose de fixer ce qui ne doit pas changer ou ce qui doit tre conserv tout prix pour pouvoir changer vraiment L mery et al 2005 Rep rer ces jeux tensionnels et ces inerties positives conditionne l aptitude a la flexibilit et la r silience d un projet ou de cellules d evaluation il est imperatif que les pratiques et accords de cooperation entre services et partenaires donnent lieu a une contractualisation explicite avec des accords cadres pluriannuels Ceux ci permettent une lisibilit des engagements et favorisent l laboration de feuilles de route op rationnelles au niveau de la mise en uvre des actions qui en d coulent II est souvent recommand que les co
217. nnels structures techniques simples habitants et r seaux militants d battant au sein des instances de r flexion ou de pilotage e de conduire des actions pilotes structurantes porteuses d exemplarit ou d innovation en appui a des changements de pratiques et en soutien aux fili res conomiques locales Pendant trois ans il a fallu s obstiner pour d passer de nombreux obstacles techniques et financiers informer et convaincre lus locaux comme grand public et maintenir le cap sur les valeurs fondamentales d fendues En 2011 la Fondation de France a accept d apporter son soutien l ensemble du projet impuls par cette initiative du Conseil de d veloppement avec l objectif trois ans de constituer un dispositif et p le d appui pour le d veloppement de logements sociaux et cologiques en milieu rural Cette intervention a t re ue comme une reconnaissance et un encouragement pour poursuivre la d marche dans cette voie participative et active Mais si celle ci commence faire ses preuves la th matique de l co habitat par sa technicit et sa perception d une pratique marginale pourrait avoir tendance maintenir la participation dans des cercles d initi s Fin 2010 l Association annonce son nouveau projet f d rateur plac sous le slogan du Pays dans notre assiette II rencontre une audience plus large et renouvelle les r seaux citoyens mobilis s Si ce nouveau th me entre
218. ns la derni re tape d criture de la Charte et d laboration du programme d action un groupe d habitants et de socioprofessionnels constitu en Comit de Pilotage mergera comme un collectif citoyen impliqu dans la d marche du Pays Ainsi en pr ambule de la Charte il est rappel que pour son criture 839 personnes ont particip au moins une des 68 r unions La contribution du Conseil de d veloppement l initiative de choix de gouvernance novateurs Pr c dant de quelques mois la mise en place du Syndicat Mixte compos des six EPCI ouvert aux repr sentants du Conseil g n ral de l Aude et largi aux consulaires l association du Conseil de d veloppement sera cr e en juillet 2005 Un principe de tirage au sort des administrateurs est inscrit dans les statuts avec l intention d eviter des processus de personnification de la fonction au d triment d une r flexion et d une parole collective Mais le sort cartera du Conseil d administration des membres historiquement impliqu s et d signera des personnes justement enclines ces jeux de pouvoir De nouveaux statuts mettront fin cette fausse bonne id e de la vertu d une gouvernance al atoire Ils souligneront plut t la n cessit de renforcer la repr sentativit de micro territoires divers et loign s mais aussi des centres d int r t multiples de leurs habitants Cet obstacle d pass il s agira aussi d a
219. nsification de Phabitat et de protection des espaces naturels et agricoles son laboration est rest e sous l troit contr le des lus et des techniciens territoriaux La participation est rest e limit e des repr sentants de parties prenantes sp cialis es Des experts et des professionnels de l am nagement architectes professionnels de l immobilier agriculteurs associations environnementales La repr sentation de la soci t civile s est faite via le Conseil de d veloppement pour avis consultatif et au cours de r unions publiques tenant plus de s ances d information que de v ritables lieux de debat 5 r unions publiques auxquelles participent pr s de 1 400 personnes en mars 2005 Montpellier Agglom ration Rapport d activit 2006 http vvvvvv montpellier agglo com la communaute d agglomeration rapport d activites MUNIE 535 7 x1xtxxttttttttt rr rnrnnnnnnnnmunnnnnnnnnnnnnnnnnum i n0 u xx n u umnnninininin b Les avis citoyens sont essentiellement pass s via la tr s r glementaire enqu te d utilit publique qui reste par ailleurs un outil de participation et de communication efficace par son ampleur et par la libert d expression bien que dans la pratique plut t utilis des fins contestataires Les SCoTs labor s ult rieurement dans l H rault ont donn lieu des dispositifs de participation citoyenne plus d velopp s Pays de Lu
220. nstruments de planification de plus en plus domin s par des r f rentiels urbains C est en tout cas Pintentioninitiale de la DRAAF Cette intention initiale va b n ficier d une volution favorable du contexte r glementaire qui renforcera l usage de ces donn es La Loi de Modernisation de l Agriculture et de la p che LMA vot e le 27 juillet 2010 a en effet pour objectif de limiter la perte de superficies agricoles Elle a instaur la mise en place des Commissions D partementales de Consommation des Espaces Agricoles CDCEA Cette instance est compos e du pr fet de repr sentants du monde agricole syndicats propri taires Chambre d agriculture derepr sentants des collectivit s territoriales du d partement Conseil g n ral maires organismes charg s de l laboration de SCoT de repr sentants d associations de protection de l environnement et de la chambre d partementale des notaires La CDCEA doit obligatoirement tre consult e pour valuer le bien fond de projets ou de 141 en LEONE en EN LIL 142 documents d urbanisme ayant pour consequence la consommation d espace agricole De plus la CDCEA a la possibilit de donner un avis de sa propre initiative lors de l laboration ou la r vision de PLU ou de SCoT M me si les avis rendus par les CDCEA sont purement consultatifs ils engagent toutefois la responsabilit des d cideurs qui ne les prendraient pas en compte car ils font r
221. nt de culture locale et de lien social Dans cette petite commune p riurbaine qui souffre selon son maire de sa localisation en p riph rie de communes mieux quip es et se transforme en village dortoir le maire a d cid de combattre ce mal de individualisme en s appuyant sur la culture locale marqu e par la viticulture Il opte pour la r habilitation de la cave coop rative en un espace multifonctionnel hangars agricoles et salle polyvalente valorisant ainsi le patrimoine architectural et choisit de maintenir des jeunes viticulteurs dans le village Ce projet risque pourtant de ne pas aboutir faute de financement car sa formule atypique n entre pas dans les crit res de financement des collectivit s territoriales et de l Europe A d faut la commune envisage de relancer un ancien projet de HA en p riph rie de la commune pp u uuauau u u un pr r r r FBF 5B s 5 5 5 79p 7 EEAEHPEEEE UUIpRsssmaummiin 54543d xnnnannnnnnnn mm mmmm mmmmmmmmnmmnnmini mmi 120 3 2 valuation Pechelle nationale Quelques tudes Association GEANTS Cabinet Asdic 2003 ETD 2005 Association Pour la Fondation des Pays 2007 Unadel Adels 2009 permettent d effectuer un bilan du fonctionnement des Pays nationale Le principal constat qui en ressort est l importante h t rog n it des modes et des logiques de fonctionnement des Conseils de d veloppement certains t
222. ntifier les acteurs concern s sur des crit res g ographiques faire prendre conscience de la diversit des repr sentations d une m me r alit cartes mentales r cits de territoires v cus jeux de r le l gitimer des acteurs institutionnels carte d un plan d am nagement mobiliser et l gitimer des acteurs locaux cartes dires d acteurs surveillance participative g n rer de l interconnaissance et de la confiance cartographie collaborative jeux de r les mettre les dires d acteurs l preuve de la r alit ortho photos cartes th matiques Decisionnelles valider le diagnostic et les enjeux visualiser et choisir entre diff rents scenarii zonages r sultats de simulation analyse spatialis e multi crit res ou co ts b n fices consulter et d battre supports spatiaux E 7 ee bB 50000 0 6 6666666UD M MMMD MMMMUMMM Q kb bK 060000 kRkkk kkk666666gg 66606 ce 66666 63 5 5 5 5 3qdXdqannnnn nn de d bats mat rialiser un accord une intention politique cartes sch mas concepts Obperationnelles sp cifier les plans d action plans d am nagement et de gestion r guler et l gitimer des acteurs et des pratiques cartes r glementaires Hi HUNNEEEENNEEEEEEEENEENNEMEEEEEENEEMEEEEENENEEEEEEEEEMEEEENNEMEEEEEENEEEEEEEENEEEEENENEEEEEEEEENEEEEEEENENEEEEENEENEEEEENENNEEMEEEEEEENEEEEEEEENENEEEEEENEEMEL AE EXEMPLE
223. ociales et des territoires du d partement r alis es selon 8177715555 OS la m thode des quotas Les th mes couverts par ces enqu tes sont les suivants 1 Le R d appartenance bilan E POUR LA CARTOGRAPHIE DES HERBIERS DE LA LAGUNE DE THAU 2 Le moral des Gardois i 3 La perception de l image du Gard qualit de vie atouts faiblesses interactions La Lagune de Thau a t class e comme site Natura 2000 dans le cadre des directives avec les d partements proximit l Oiseaux et Habitat A ce titre un tat des lieux initial doit tre men Les herbiers 4 Les sentiments des Gardois sur les domaines de comp tence du d partement de zost res ont t retenus car ils sont consid r s comme un bon indicateur de 1 5 Les attentes et priorit s d intervention SY l tat de conservation de la lagune Les tats des lieux sont souvent confi s des 6 La notori t et la perception du Conseil g n ral bureaux d tude Ici le Syndicat Mixte du Bassin de Thau a choisi de mobiliser les Cette enqu te a vocation tre r alis e p riodiquement de fa on noter les capacit s d observation et les savoirs d acteurs locaux des clubs de plong e volutions et p renniser l appui la d cision E T Od R sa snd oa is x NC ne dispositifs perennes le sys
224. ococococococococococococococococococococococoocococococococo ococooo ocoococoooo ococooococoocoo La gouvernance multi niveaux subie est une contrainte a Pinnovation et a l apprentissage On observe des difficult s a innover du fait du caract re de plus en plus normatif des cadres qui se multiplient y compris des cadres concert s a des niveaux sup rieurs lesquels peuvent avoir un caract re contraignant pour les territoires Il en va ainsi des r sultats du Grenelle de l Environnement pourtant issus d une d marche concert e au niveau national Le maintien d une capacit d innovation n cessite d s lors de laisser une marge de man uvre et une certaine autonomie aux acteurs par rapport leur propre champ de comp tences mais plus g n ralement par rapport l ensemble des activit s cela peut se faire en d cloisonnant a minima les pratiques et les services LES COMPETENCES DES ANIMATEURS VUES PAR LES ACTEURS DE TERRAIN portraits d agent de d veloppement d un territoire Tout au long d une d marche de projet de territoire l agent de d veloppement est amen changer de posture et de r le en s adaptant au contexte conomique social et politique local et l volution des politiques publiques il doit pouvoir adapter les comp tences et le type de management au territoire en mouvement En effet un territoire est la fois un espace physique mais surtout une soci t qui vit travaille
225. oin de dur e pour s exprimer Or elles ne sont pas toujours synchrones avec les p riodisations impos es par les proc dures lesquelles buttent souvent sur la disponibilit de budgets l issue des phases exp rimentales m troisi me partie pr sente des illustrations d taill es de dispositifs de gouvernance et d outils d valuation et d information en appui la gouvernance L exemple des tats Unis nous projette d abord dans un contexte social tr s diff rent notamment concernant l implication individuelle des citoyens Divers exemples de pratiques et de dispositifs sont propos s relatifs aux modalit s de choix des projets au r le des processus de lobbying l implication du secteur priv Ces exemples bien que tr s sp cifiques l environnement am ricain peuvent s av rer clairants pour les volutions de la gouvernance territoriale vers des dispositifs publics priv s Dans le deuxi me chapitre l tude de la diversit 15 16 des formes de gouvernance de la gestion du b ti agricole montre la diversit des pratiques et des fa ons de d cliner le mod le du hameau agricole II s agit l de trouver des r ponses op rationnelles aux multiples contraintes rencontr es notamment au niveau de la maitrise du foncier et des formes de concertation Les dispositifs se diff rencient en fonction de certains font intervenir plut t l intercommunalit de leur tendue certains a
226. oissant des processus multi niveaux qui transforment les marges de man uvre des d cideurs en conduisant une plus grande interd pendance des d cisions Cette nouvelle logique peut tre r sum e par le concept nouveau de subsidiarit active qui suppose d tre vigilant quant aux possibilit s d adapter les multiples injonctions plans d actions projets structurants qui sont propos s diverses chelles et dans de multiples champs Il s agit d un processus d hybridation multi niveaux privil giant la diversit des r ponses contrairement la logique de r forme des collectivit s qui est elle plut t ax e sur une rationalisation des comp tences par chelle LE PRINCIPE DE SUBSIDIARITE ACTIVE i En 1993 lors du s minaire europ en de Copenhague sur l exclusion sociale Calame f 1996 introduit le concept de x subsidiarit active La subsidiarit active est une philosophie et une pratique de la gouvernance qui part d une n cessit essentielle du monde moderne concilier l unit et la diversit Aucun probl me important ne trouve de solution satisfaisante une seule chelle dans l avenir le partage des comp tences sera l exception et l articulation des comp tences la r gle Subsidiarit active parce que f Pon reconna t que dans un monde interdependant l articulation des chelles est la r gle et que au rebours des blocs de comp tence les niveaux de
227. omp tences La diversit des contextes et des enjeux se traduit le plus souvent par l absence de proc dures standardis es La gouvernance territoriale se construit pas pas en s appuyant sur une d marche proc durale Par cette expression et suite aux travaux de Simon 1980 il faut comprendre que l accent est ici mis sur les proc dures et non sur les finalit s qui permettent aux acteurs dans des situations d incertitude et d information limit e d aboutir une solution satisfaisante Les acteurs vont ainsi d velopper diff rents types d apprentissages qui leurs permettront non seulement de travailler ensemble cr er du sens mais galement d valuer leur travail et l volution de leur situation Weick 1995 De ce fait l acquisition de nouvelles comp tences rel ve d apprentissages contextualis s qui diff rent des m thodes acad miques en prenant plut t la forme d acquisition de savoir faire travers des processus de formation sur le tas ou des exp rimentations Au del des outils et comp tences techniques qui peuvent tre mobilis s par la mise en uvre de processus de coordination et de pilotage la gouvernance territoriale suppose de nouvelles formes de mise en r seau de mutualisation de mise en uvre de la participation Ces nouvelles pratiques supposent leur tour des innovations organisationnelles et par l m me des apprentissages organisationnels qui rel vent
228. onduit les membres du groupe de travail concevoir un nouveau dispositif qui permette a la fois d approfondir les r flexions engag es et d largir la concertation aux lus locaux C est ainsi qu est cr le GTUA 4 3 Fonctionnement limites et modes d action du GTUA Le groupe de travail est constitu des trois coll ges tat profession agricole et collectivit s territoriales mais invite au gr des th matiques abord es les acteurs territoriaux concern s le CAUE le CDT la SAFER P ADASEA des animateurs de SCoT ou de PNR etc Le GTUA est co anim par la DDTM et la Chambre d agriculture et s est donn pour principe de n engager de concertation que sur des th mes pour lesquels un consensus semble possible Des sous groupes de travail sont constitu s pour travailler sur certaines probl matiques sp cifiques et construire des propositions valid es en s ance pl ni re Toutefois une analyse longitudinale du fonctionnement du groupe r v le les limites de ce type de dispositif et met jour les nouveaux modes d action qui en manent La composition du groupe entre contr le et ouverture La composition th orique en trois coll ges r v le ces limites L analyse de la participation effective des coll ges en termes de fr quence et de mode de repr sentation montre un d ficit important de participation du coll ge des lus constitu de TPassociation des maires et du Conseil g n ra
229. oppement rural de d cloisonnement de capitalisation de diffusion de r flexion et de prospective en s appuyant sur des r seaux et outils existants cr er ou d velopper site internet lettre d information et outils p dagogiques Il accompagne galement les GALs LEADER dans la mise en uvre de leur projet de territoire et dans leurs actions de cooperation inter territoriale et transnationale http vvvvvv reseau rural languedoc roussillon eu La gouvernance territoriale nous impose de mobiliser un grand nombre d acteurs au niveau local principe participatif de la gouvernance territoriale y compris les acteurs publics La co construction consiste laborer des projets en tenant compte de l ensemble des objectifs et possibilit s des acteurs engag s dans le processus Il s agit donc d identifier les objectifs des acteurs en particulier les points de tension ou de recoupement avec le projet collectif en construction mais aussi les sp cificit s des savoirs tacites qui parce qu ils rel vent de l exp rience acquise sont contingents et peu transmissibles Compte tenu de ce caract re contingent des dispositifs des connaissances des apprentissages la gouvernance territoriale interroge la fa on d organiser la convergence de ces situations territorialis es DODOOOOOOOOODOODOODODODOODODODODOODODIODODOOOOOOOOOOCN 67 68 Importance des apprentissages pour l acquisition de nouvelles c
230. ordonner l ensemble des avis r guliers et des instances p rennes avec les initiatives plus ponctuelles et plus ou moins d centralis es pofo lb666000000000006000000000006660000000000600000000000060000000000066000000000006200000000006000000000006 POINTS DE VUE D ANIMATEURS RICES DE PAYS SUR LA DIFFICULTE A MOBILISER LES ELUS Les grands lus ne viennent pas non plus Ils n gocient d autres chelons et ne vont pas aux r unions surtout s il n y a pas d animation ou s ils dirigent Ils ne mettent pas en d bat leur d cision ils ne sont pas dans la n gociation publique Les lus n ont pas le sentiment d avoir de prise sur la gestion de l espace li l agriculture ils pensent plut t l agriculture selon une probl matique de fili re L implication des lus dans une d marche participative doit conduire une posture d coute pas toujours compatible avec le caract re de certains lus Certaines fa ons de faire peuvent nuire Pexpression de tous par exemple un grand lu qui veut conclure rapidement la r union pour enchafner sur un autre rendez vous et compresse le temps de d bat parfois aussi c est la forme de la prise de parole qui pose probl me un lu peut en donnant son avis tr s t t dans la discussion emp cher l expression d avis diff rents Le r le de Panimateur agent de d veloppement est donc capital en pr sence d lus pour favoriser la discussion m m
231. orte lors de l laboration du projet de d veloppement du Pays charte et sch mas plus th matiques il tait important pour l quipe d animation de faire vivre ces strat gies de d veloppement en engageant les acteurs la r alisation d actions C est ce moment l que les ateliers du Pays ont t mis en place et ouverts tous ceux qui pouvaient trouver un int r t aux th matiques abord es avec communication presse affiches Un atelier type c est d abord un temps de pr sentation avec le rappel rapide de la strat gie de d veloppement qui a t construite avec les acteurs C est ensuite la pr sentation d exp riences r ussies mais pas forc ment faciles et videntes qui concr tisent localement la strat gie ou qui illustrent que a peut tre fait ici puisque cela marche ailleurs Un temps de d bat se met alors en place au cours duquel les personnes int ress es confrontent leurs id es aux exp riences pr sent es Ce temps de d bat se termine par un moment convivial pot ou repas parfois l occasion duquel les diff rents acteurs se parlent et o naissent des partenariats et des actions d animation futures pour l mergence de projets collectifs Par exemple en 2010 un atelier concernait le mat riel adapt pour permettre aux personnes handicap es de pratiquer des activit s de pleine nature Ce th me tait directement issu de la strat gie G vaudan Pour Tous en faveur
232. out pour la conduite et l am lioration de l action publique et un stimulant du d bat d mocratique Pour ce faire les valeurs dont se nourrit la SFE s inscrivent dans une combinaison dynamique et compl mentaire de quatre principes la d mocratie le pluralisme l utilit et la production de connaissances L valuation doit donc tre d cid e organis e et conduite en vue de l int r t general et a ce titre sa pratique doit tre r gie par des principes sp cifiques que la Charte adopt e par la SFE en 2006 d finit en sept points pluralit distanciation comp tence respect des personnes transparence opportunit responsabilit Par des d bats constamment ouverts la SFE cherche faire merger formaliser et promouvoir des principes fondamentaux faisant consensus et des pratiques aptes mettre ces principes en application La SFE organise des journ es d tudes des groupes de r flexion des colloques annuels et propose un centre de ressources documentaires des r f rentiels de comp tences et des publications sp cialis es Ce r seau fonctionne aussi sous forme d centralis e travers des clubs r gionaux Cr en octobre 2007 le Club de la Soci t Fran aise d valuation en Languedoc Roussillon fonctionne travers des r unions trimestrielles autour de th matiques vari es alternant pr sentations d exp riences apports m thodologiques et d bats sur le th me de l valuation des polit
233. ouvant tre biais e par du lobbying sa confrontation des donn es objectives ou objectiv es et dans sa capacit parvenir un consensus prenant en compte l ensemble des enjeux et des contraintes En cons quence le choix du profil de l agent de d veloppement retenu par les d cideurs lus locaux pour conduire un projet de territoire peut tre orient en fonction du processus d cisionnel souhait Les trois principaux profils d agent de d veloppement au cours d une d marche territoriale sont les suivants Le d veloppeur impulse con oit et anime les projets qui s inscrivent dans une politique territoriale de d veloppement en favorisant des m thodes de concertation de participation citoyenne des approches syst miques techniques au service du d veloppement durable du territoire Le gestionnaire a une bonne connaissance des outils et moyens de financement ma trise des modalit s financi res des partenaires il poss de une technicit administrative proc dure RH march public comptabilit publique Le politique a une connaissance fine du r le et de la volont des lus Ses choix d organisation prennent principalement en compte la strat gie des acteurs politiques locaux de leurs contingences li es des logiques de parti par exemple mais galement de leurs ambitions campagnes lectorales Ces diff rents profils font appel a des comp tences vari es Killi
234. ouvernance territoriale 24 1 1 Les apports de la gouvernance aux projets de territoire 24 1 2 cueils et contraintes de la gouvernance territoriale 28 Chapitre 2 Une d finition de la gouvernance territoriale qui associe participation et pilota e 31 2 1 Importance croissante du terme attention la polysemie 31 2 2 La gouvernance territoriale ne doit pas tre r duite la participation 33 2 3 Une d finition de la gouvernance territoriale propice a l analyse 36 DEUXIEME PARTIE COMMENT RENOUVELER L INGENIERIE DE LA GOUVERNANCE TERRITORIALE FL A 39 Chapitre 1 Renforcer les phases pr paratoires de Tingenierie de la gouvernance territoriale idis s s r k sabi d b k s ssa 40 1 1 Comment appr hender la gouvernance territoriale 40 1 2 Comment renforcer le pilotage de la participation et des partenariats 45 Chapitre 2 Renforcer aux 5 51 21 Comment accompagner la Dar O r bi 51 2 2 Commentd velopperlesapprentissagesdesagentsded veloppementet SCO EE E G 61 2 3 Comment renforcer l appui de l information et de la communication 69 Chapitre 3 Renforcer le pilotage et la coordination de l action publique
235. participant d un d veloppement durable du territoire 27p Touraine A 1978 La voix et le regard Paris Seuil Torre A 2011 Les processus de gouvernance territoriale L apport des proximites In Reforme des collectivit s et gouvernance territoriale Ayats J F Bontron J C Fernier G Gauter J Guiomar X Pour n 209 210 115 122 UE 2006 Strat gie europ enne de d veloppement durable Rapport du Conseil de l Union europ enne Juin 2006 29 p Unadel Adels 2009 Conseils de d veloppement de Pays et d Agglom ration Modes d emploi 147 p Universit Rurale Qu b coise au Lac Saint Jean 2009 Le d fi de donner le pouvoir aux citoyens la gestion du Pacte rural dans la MRC de Maria Chapdelaine http www urg2009 com accueil php page actes amp menu 9 amp smenu O Varone F Jacob S 2004 Institutionnalisation de l valuation et nouvelle gestion publique un tat des lieux comparatif Revue internationale de politique compar e vol 11 n 2 271 292 Viveret P 2000 Reconsiderer la richesse Propositions pour l conomie Solidaire Rapport d etape de la mission Nouveaux facteurs de richesses 97 p Weick K E 1995 Sensemaking in Organisations Sage Publications Thousand Oasks Table des mati res AVERTISSEMENT 2 RESUME aaa 10 INTRODUCTION abla aaa ay la 17 PREMIERE PARTIE ENJEUX ET DEFINITIONS DE LA GOUVERNANCE 23 Chapitre 1 Les enjeux de la g
236. patif de la gouvernance Une revue des travaux permet d offrir une typologie des effets en fonction de leur nature et des b n ficiaires Cependant ce type d valuation rencontre des difficult s li es au caract re qualitatif et souvent subjectif des effets mais aussi la dur e d observation celle ci doit en effet tre suffisamment longue pour appr hender certains apprentissages ou certaines recompositions des r seaux sociaux Enfin l apport des approches participatives de l valuation la gouvernance territoriale est soulign Le cinqui me chapitre aborde l institutionnalisation des pratiques innovantes de gouvernance Il s interroge a la fois sur ses modalit s mais aussi sur son int r t Pinstitutionnalisation pouvant aussi avoir des effets pervers Divers outils tels des guides permettent de capitaliser des exp riences et de rationaliser les pratiques tandis que des accords cadres offrent la possibilit de stabiliser les efforts de coordination dans le temps condition d introduire des clauses de r vision pour ne pas perdre en flexibilit II est rappel que renforcer l apprentissage conduit souvent de fait fid liser les participants et par l m me contribue aussi bien l mergence d une lite de la participation qu des effets de lassitude Enfin il est not que les innovations organisationnelles et institutionnelles qui s effectuent pas pas selon une d marche proc durale ont bes
237. peut tre utilis e comme grille de lecture d une situation locale par exemple un projet d am nagement d innovation ou de d veloppement local ou alors l action d une instance d un organisme ou d un collectif sur un territoire donn La d marche a t test e dans un module de cours aupr s d l ves ing nieurs de Montpellier Supagro portant sur l intervention aupr s de collectifs Apr s avoir t expliqu e la d finition a t d clin e en fonction des composantes et des processus que le concept de gouvernance territoriale incorpore Les composantes sont les acteurs les institutions les territoires et les dispositifs supports politiques proc dures r glementations subventions de la situation tudi e Les processus sont les modes de participation de coordination de d lib ration d apprentissage de r organisation et de territorialisation qui maillent son d roulement Les composantes ont t recens es et class es ex types d acteurs et fonctions occup es Des crit res ont t d finis pour saisir les processus observ s ex participants au projet formalisme et fr quence des coordinations Ensuite ces crit res ont t renseign s en visualisant un DVD relatant trois histoires de d veloppement dans des territoires ruraux fragiles Coudel et al 2009 Les tudiants ont projet le film tout en notant les l ments de gouvernance et leur chronologie d apparition Cette mis
238. pour que l ensemble des membres du CD ait une connaissance de tout le territoire EXEMPLES D OUTILS UTILISES Guide du porteur de projet accompagne le porteur de projet dans l laboration et la pr sentation de son projet au regard entre autres des crit res du d veloppement durable Fiches d analyse des projets permettent de prioriser les actions et d valuer chaque projet au regard du D veloppement Durable ou de son inscription dans la charte de d veloppement Formalisation de l avis technique sous forme de fiches de synth se Concernant la mobilisation des membres au cours de la d marche on constate deux niveaux de mobilisation des acteurs en effet la moiti des CD actifs 5 ont associ lors de leurs travaux entre 50 et 100 personnes tandis que l autre moiti 5 en ont associ plus de 200 Cependant et assez logiquement le nombre de personnes r ellement actives est moindre sept CD mobilisent moins de 50 personnes et trois en mobilisent entre 50 et 100 On observe que si la plupart des CD ont r ussi mobiliser des personnes au d but de la d marche r daction de la Charte du territoire la dynamique s essouffle ensuite C est notamment le cas des quatre CD en sommeil depuis 2007 Il n est pas facile de maintenir dans le temps une dynamique autour du projet de territoire Par ailleurs on constate une forte disparit dans les modalit s de mobilisation des acteurs par exemple informat
239. pouvoir et la gestion n o corporatiste des int r ts sectoriels Cependant le choix des acteurs et leur mobilisation sont des t ches qui se r v lent difficiles en particulier dans les territoires ruraux et plus encore p ri urbains o l on observe des difficult s particuli res concernant la participation des agriculteurs Soulignons cependant que tous les acteurs ne se retrouvent pas dans cette injonction coop rer avec les pouvoirs publics et que cette position doit tre consid r e comme d fendable Ainsi certains citoyens se placent plut t en consommateurs parfois vigilants de l action publique alors que certains acteurs collectifs peuvent se situer plut t dans une position de contre pouvoir ou un r le de contr le de l action publique veilles citoyennes etc Ilest capital de bien d finir le contexte les r les des participants les fonctions information co construction les limites du processus de participation II convient d tre notamment clair sur les implications et les interactions entre lus techniciens soci t civile le partage initial des r les pouvant voluer en fonction de la r ussite ou de de certaines tapes du processus 47 48 Qui sont les acteurs de la participation Dans la gouvernance de nouveaux groupes organis s ne trouvant pas leur origine dans une diff renciation socio conomique ou socioprofessionnelle comme les syndicats de salari s ou les syndicats
240. processus permettant d apprendre ensemble et autrement en mobilisant des comp tences nouvelles telles l coute et la traduction des savoirs et des r f rentiels Enfin le r le de l information et de la communication en appui a la gouvernance est appr hend en soulignant les fonctions multiples de ces outils la fois analytiques cr atifs cognitifs relationnels decisionnels et op rationnels Il est ainsi montr comment les syst mes d information permettent non seulement de capitaliser et mutualiser des ressources informationnelles mais de structurer aussi l action collective Le troisi me chapitre est consacr au pilotage et a la coordination L objectif est de faire travailler ensemble des organisations sectoris es d identifier des synergies des opportunit s et modalit s de mutualisation Renforcer le pilotage ne doit pas rigidifier les objectifs notamment en situation de complexit et d incertitude Il s agit de mettre en uvre une logique dite dispositive qui privil gie des approches adaptives De telles pratiques contribuent l int gration des politiques sectorielles sur un territoire en d passant les clivages pour mutualiser les moyens au b n fice des usagers et en recherchant des conomies de budget Ce d cloisonnement implique des mises en r seau et une contractualisation entre services ou collectivit s y compris diff rentes chelles Au del des concurrences de leadership c est la sol
241. r alisations e d gager collectivement des pistes d am lioration pour le programme en cours et pour le prochain programme post 2013 Ce travail d valuation r alis en interne constitue tout la fois une valuation de la gouvernance analyse de la mise en uvre de LEADER en Languedoc Roussillon aux niveaux r gional d partemental et local avec la particularit du partenariat public priv sp cifique LEADER dans le cadre des comit s de programmation des GAL et une valuation pour la gouvernance puisque l ensemble des acteurs de LEADER en Languedoc Roussillon ont accept de participer cet exercice Les r sultats de cette valuation sont disponibles sur http vvvvvv reseau rural languedoc roussillon eu REFERENTIEL D EVALUATION DE L INNOVATION SOCIETALE ET TERRITORIALE Dans le cadre d une tude pour le Fond Europ en de d veloppement r gional le Cabinet de consultants Edater a propos une grille d valuation des programmes et projets qui comporte les sept crit res suivants caract re innovant du projet contexte territorial contexte sectoriel public vis modes de gouvernance conditions d emergence du projet adaptabilit et valuabilit du projet Concernant les modes de gouvernance quatre questions cl s sont propos es le projet encourage t il les d marches multi acteurs Le projet pr voit il emploi de nouveaux outils Le projet pr voit il la co laboration de produit et de services entre
242. r flexions dont l int r t tient leur caract re pluridisciplinaire et co construit utiles pour clairer les d bats scientifiques ainsi qu un recueil d exp riences et d exemples d outils et dispositifs qui peuvent tre confront s aux observations men es dans d autres contextes Les lecteurs aussi bien gestionnaires que chercheurs pourront ainsi e prendre du recul par rapport ces processus en identifiant les facteurs d terminants des coordinations et les points critiques pouvant tre sources de conflits b n ficier de recommandations issues des r sultats de recherches et des retours d exp riences mais galement de pratiques diff rentes phases de leur mise en uvre disposer d un recueil de pratiques et d exemples 10 Liste des sigles ADEME Agence de l Environnement et de la Ma trise de l nergie ADASEA Association D partementale pour l Am nagement des Structures des Exploitations Agricoles AFDR Association Fran aise de Droit Rural CABT Communaut d Agglom ration du Bassin de Thau CAHM Communaut d Agglom ration H rault M diterran e CAM Communaut d Agglom ration de Montpellier CAUE Conseil d Architecture d Urbanisme et d Environnement CC Carte Communale CDJA Centre D partemental des Jeunes Agriculteurs CDT Comit D partemental du Tourisme CCNBT Communaut de Communes Nord du Bassin de Thau CEPRALMAR CEntre de PRomotion des Activit s Lagun
243. r s restreints fonctionnent plut t comme un comit d expert tandis qu l autre extr me d autres cr ent des espaces tr s larges de d bat et dialogue citoyens semblables par certains aspects des jurys citoyens Cette diversit des situations doit tre rapproch e de l h t rog n it structurelle de ces conseils quant leur taille et aux moyens mobilis s notamment selon 4071 s agit de Pays ou d Agglomerations Ainsi selon l tude ETD 2005 56 des conseils de Pays contre 33 des conseils d Agglom ration n ont aucun budget propre tandis que les effectifs en personnel lorsqu ils existent c est dire dans deux tiers des cas concernent au plus un mi temps pour les Pays et un plein temps ou plus pour les Agglom rations Les Conseils de d veloppement des Pays comprennent plus souvent des lus et le fait d avoir t associ l laboration de la charte leur permet d avoir une approche plus transversale la diff rence de ceux des Agglom rations qui fonctionnent plus souvent sous forme de commissions th matiques On observe d importantes difficult s pour mobiliser ces conseils au del de la phase de diagnostic et de construction de la charte de territoire avec un taux d absent isme important dans la phase de suivi des actions L examen de leur composition t moigne d une sous repr sentation des femmes et des jeunes mais aussi des entreprises hormis quand des rapprochemen
244. r certains a la signature de chartes associant l tat la profession agricole et les collectivit s territoriales En 2008 le minist re de l Agriculture et de la P che s inspirant de ces initiatives locales g n ralise la d marche sur le territoire national via la diffusion d une circulaire demandant la constitution dans chaque d partement d un groupe de travail sur l agriculture Purbanisme et les territoires GTAUT 4 5 Un dispositif peut en cacher un autre quel avenir pour les GTAUT avec la mise en place de la CDCEA La Loi de Modernisation de l Agriculture et de la P che LMAP amplifie la politique de pr servation des espaces agricoles avec l instauration d instruments r glementaires et fiscaux destin s a ma triser la consommation des terres agricoles Parmi ces instruments on note la cr ation d une Commission D partementale de Consommation des Espaces Agricoles CDCEA qui prolonge le travail engag par les GTAUT La commission aura un poids plus important que ces groupes de travail puisqu elle donnera des avis sur les documents d urbanisme s il y a consommation de terres agricoles et sur les permis de construire en Zone Agricole des communes soumises au R glement National d Urbanisme car ne poss dant pas de documents d urbanisme mais cet avis restera consultatif L instauration de ce nouveau dispositif de gouvernance remettra t il en question les objectifs de fonctionnement des GTAUT
245. r de certains outils dans la mise en uvre des dispositifs de gouvernance territoriale Cette partie d bute sur des exemples de dispositifs de gouvernance aux tats Unis nous projetant ainsi dans un contexte social tr s diff rent o l implication des acteurs priv s est culturellement plus courante L objectif est de se d payser un peu et d aller voir comment fonctionne la gouvernance des territoires ruraux aux tats Unis sachant que ces exemples bien que tr s sp cifiques au contexte institutionnel am ricain peuvent aussi tre clairants face une gouvernance territoriale qui tend de plus en plus privil gier les partenariats public priv s Chacun des trois chapitres qui suivent cet exemple am ricain rendent compte de dispositifs sp cifiques observ s en France la diversit des formes de gouvernance mises en uvre par une Communaut d agglom ration dans le cadre de la gestion du b ti agricole le fonctionnement des Conseils de d veloppement des Pays de la r gion Languedoc Roussillon et le Groupe de Travail Urbanisme et Agriculture GTUA qui a fonctionn de fa on informelle l chelle du d partement de l H rault et qui a t depuis g n ralis l ensemble du territoire travers les Commissions d partementales de consommation des espaces agricoles L tude de la mise en uvre des projets de hameaux agricoles montre la n cessit de penser les dispositifs de gouvernance au plus pr s des contrain
246. r r r a a K8QGGGU 0BBBB QB R Rk kRRZkk tp 8 8tBb B 5 00t0tIU0MUU rnrn r 7ncp c n 7 rn Zn 7 r rr nnnn namm rmr Chapitre 2 Renforcer l appui aux acteurs Pour une plus grande diversit de chartes de concertation ou de participation voir le site www comedie org chartes php 2 1 Comment accompagner la participation Tenir compte de la temporalit L accompagnement du processus participatif suppose conform ment au La question de la temporalit au sens du synchronisme peut intervenir au protocole pr vu de mettre en uvre diff rents moyens pour faciliter mais aussi sein de la structure porteuse du dispositif de gouvernance ou entre niveaux encadrer la participation de mani re pr venir les risques de d tournement ou diff rents Certaines structures jeunes Communaut s d Agglom ration sont d accaparement du processus par certains acteurs Plusieurs aspects peuvent dans une phase d largissement des comp tences et de d couverte plut t que de tre voqu s priorisation Une fois cette phase de d couverte effectu e il est alors possible de hi rarchiser les th mes et de se doter des comp tences ad quates exemple Choix des participants et dimensionnement du groupe de la Communaut d Agglom ration H rault M diterran e qui a r cemment La question de la s lection ou de la non s lect
247. rale dans la gestion des relations internationales des politiques nationales ou regionales ou dans la gestion integree des territoires mais aussi dans son champ d origine celui de la gestion des entreprises Par analogie cette problematique s etend aussi a des secteurs non marchands particuliers comme celui de la recherche ou encore a des domaines sp cifiques comme les relations familiales Le terme rend donc compte de ph nom nes et de r alit s diff rentes en fonction des domaines des chelles mais aussi des contextes institutionnels qui d terminent la fois son importance en termes d enjeux et l tendue des formes et dispositifs possibles en fonction des styles politiques des pays Ainsi comme nous le pr senterons plus loin la gouvernance des territoires aux tats Unis est marqu e par l existence d une culture de l initiative priv e avec une tr s large vari t de formes de dispositifs voir Partie 3 cc x x n ia rrnnn m n mmnniminim 33 34 II n est bien videmment pas question ici de chercher rendre compte des diff rentes acceptions de la notion de gouvernance Pour planter le d cor et illustrer le pluralisme des approches on se contentera de lister quelques d finitions issues de la litt rature scientifique ou de paroles d acteurs recueillies dans le cadre des ateliers de co construction du guide Dans le cadre du Grenelle de l Environnement 2007 l tat tend impu
248. ransversalit sont aussi chercher dans le turn over des personnes notamment mais pas seulement dans les services de l tat qui est un obstacle la fois au caract re progressif des avanc es et au besoin d une vision d ensemble et 19 80 historique du projet de territoire et des r seaux d acteurs en pr sence Une des r ponses est de cr er un r f rent par structure et de multiplier les occasions de co pilotage De m me la gestion des groupes techniques doit pouvoir tre la plus ouverte possible en d passant les probl mes de p rim tres tant g ographique que th matique La l gitimit de tels groupes peut tre trouv e dans des situations de co pilotage d s lors que l on ne d passe par trois structures avec un chef de file qui reste l gitime tandis qu in fine la validation des orientations devra passer par des assembl es pl ni res l gitimes de chaque domaine ou territoire Outre les synergies entre structures l int gration peut aussi tre facilit e par ouverture des dispositifs de consultation et de concertation Il est important exemple que les agriculteurs ne soient pas les seuls convoqu s pour parler d agriculture Plus g n ralement la mobilisation de citoyens ou d usagers d un service ou d une politique permet d identifier assez facilement des am liorations fonctionnelles op rationnelles Par exemple une meilleure ad quation entre les horaires d ouverture des cr
249. rcommunale Il participe par ses conseils la conduite du changement des collectivit s au d veloppement d un r seau de leaders dans la communaut la diffusion et l organisation de l information au b n fice de la communaut La culture associative C MH CARES Donate to various charities online SUpport the cause you Care m donafing via Cares Secure and 100 of your donation goes to your chosen Une tude r alis e par l universit de Cornell Eberts 2009 montre que dans le Nord Est des tats Unis 27 des habitants sont membres d une Eglise 17 2 d une association professionnelle en lien avec l cole ou les sports 11 2 d associations en lien avec un loisir jeunesse services culture 13 5 d un syndicat 4 d une association politique Enfin 45 des citoyens sont membres de plus de deux associations Ce capital social s implique et finance les activit s publiques Il y a ainsi dans le comt d Ostego qui compte uniquement 60 ooo habitants environ 600 associations et organisations non gouvernementales reconnues dont la charte a t valid e par l tat de New York auxquelles il faut encore ajouter toutes les organisations non d clar es au registre d tat Les Am ricains qui s identifient beaucoup leur endroit de vie ou l cole dans laquelle ils ont tudi s engagent dans ces structures
250. re 2 Re nrorcer appu aux ACTeUrS 2 2 51 Chapitre 3 Renforcer le pilotage et la coordination de l action publique 76 Chapitre 4 Renforcer l valuation des dispositifs de gouvernance Chapitre 5 Renforcer en institutionnalisant et en perennisantL 97 TROISIEME PARTIE QUELQUES EXEMPLES TERRITOR AUX 103 Chapitre 1 Les interactions public priv vues des tats Unis focus sur l tat NO OR ee a a 105 Chapitre 2 Les formes de gouvernance autour de la gestion du b ti aenea ee m aya 112 Chapitre 3 L apport des conseils de d veloppement des Pays constat national et observations a aede nee 117 Chapitre 4 Un exemple de gouvernance territoriale issue d initiatives spontan s le GTUA de H rault n si 125 Chapitre 5 Un exemple de protocole d evaluation de la participation 130 Chapitre 6 Illustration du r le de l information l artificialisation des terres ddricoles en Languedoc ROLISSNIOM eme 134 CONCEUSION inen E 141 Bak 145 TABLE DES 1 5 2222 153 Pourquoi un guide Pour qui Ce guide constitue un outil de r flexivit et d accompagnement pour la mise en uvre d actions visant renforcer la gouvernance territoriale contribue l ing nierie de la gouvernance territorial
251. rement abord es La recherche d une meilleure repr sentativit des participants suppose d avoir une strat gie et des m thodes de s lection mais surtout d avoir pu identifier pr alablement des lieux ou des moyens pour les trouver march s monde associatif et ventuellement d avoir effectu une analyse pr alable des r seaux sociaux voir Partie 2 Chapitre 1 1 1 De nouvelles l gitimit s La gouvernance pose aussila question dela place du politique Qu elle soit mobilis e dans une perspective analytique ce qui est ou normative ce qui devrait tre la gouvernance conf re un r le moins central qu autrefois aux repr sentants l gitimement d sign s par le vote En outre la mont e des intercommunalit s depuis une dizaine d annees rend plus aigu ce probl me en retirant ces lus d sign s par d autres lus et non pas issus directement du suffrage universel la l gitimit du vote direct Ce n est donc plus la position de celui qui d cide l lu qui conf re la l gitimit la d cision mais plut t la proc dure d laboration de celle ci jug e par son caract re participatif sa transparence etc Cette volution est source de divergences et de tensions Dans le m me temps le principe de gouvernance territoriale valorise des acteurs conomiques et associatifs qui peuvent rarement se pr valoir d une forte repr sentativit et dont le r le de porte parole de la soci t civile
252. rmations sp cifiques ont t dispens es sur Pevaluation des politiques publiques et l valuation de la qualit d un service afin que les membres de l Observatoire puissent laborer leur propre batterie d indicateurs et la d marche prospective Apr s un an de fonctionnement le bilan provisoire de la formation est positif La qualit des productions et propositions t moigne de la bonne compr hension de la politique tandis que les r sultats de l enqu te r alis e aupr s des membres de 8n n rn r rnnmn n u nr cB c c rF r rtr tsC sB sB mcmmmnmimini 9 u nunmnmun E xx r n it te x kpkk ttkk 000 5cc02 DMD B Urr K r B nt tinin montrent que 70 2 d entre eux 83 Z pour la cat gorie des citoyens 66 Z pour les associations et 60 pour les lus ont accru leurs connaissances et per u l int r t de la formation en termes d acquisition de comp tences De m me 70 des r pondants souhaiteraient avoir des formations compl mentaires r guli rement tout au long du processus Enfin il convient de noter que le travail de l OCTD en particulier sur l valuation a r ellement permis d enrichir celui de l administration t nn LES ATELIERS DU PAYS DU GEVAUDAN LOZERE UN TEMPS DE SENSIBILISATION FORMATION D ECHANGES ENTRE ACTEURS ET DE MOBILISATION AUTOUR DU PROJET DE DEVELOPPEMENT Apr s une participation f
253. rtenariat la FDSEA qui apporte un appui juridique elle arrive rapidement un accord et opte pour une formule de bail construction de 18 ans entre la CAHM et les agriculteurs Elle offre ainsi la commune soucieuse d assurer la destination agricole du HA une solution moyen terme La CAHM apporte galement des comp tences architecturales et paysag res Montblanc une d marche similaire d int gration paysag re du HA est r alis e Elle est le fruit d un partenariat entre la Chambre d agriculture et la CAUE qui suite leur participation au GTUA d cident d amorcer une collaboration sur ce point via le projet de Montblanc La mise en r seau des acteurs et des ressources en termes 117 P zenas une agriculture multifonctionnelle outil d amenagement de la ville durable L extension de cette ville est contrainte par la pr sence de zones inondables en sa p riph rie Elle ne peut donc se d velopper en continuit de l habitat existant Pour lier les nouveaux quartiers aux anciens am nagement de la zone les s parant en espace mixte agricole et r cr atif est envisag Un hameau agricole doit aider l installation de marafchers qui pourront d velopper la vente directe et la cueillette la ferme Cet espace la fois productif et r cr atif est con u pour maintenir le lien social et la continuit urbaine Pens par les collectivit s un important travail de rep rage et de concertation avec des candi
254. s de l action publique locale 20 D le d but des ann es 1980 l action publique s est tr s largement transform e pas seulement sous l effet de la d centralisation mais aussi travers de nouvelles pratiques li es la mise en uvre du d veloppement local La d cennie des ann es 1990 sera ensuite marqu e par l introduction du r f rentiel du d veloppement durable avec notamment la Loi Pasqua en 1995 et la Loi Voynet d Orientation pour l Am nagement et le D veloppement Durable LOADDT en 1999 qui propose d institutionnaliser de nouvelles formes d organisation territoriale Ainsi les pratiques de d veloppement local voluent en tenant compte des nouveaux objectifs de durabilit mais aussi en renfor ant la logique de projet de territoire Celui ci est d fini de fa on concert e et concr tis par une charte de pays ou un projet d agglom ration dont les cadres seront d finis dans des Contrats de Plan tat R gion Ces logiques seront nouveau renforc es par la loi de Solidarit et Renouvellement Urbains SRU de 2000 qui vise adapter le droit de l urbanisme ces nouveaux r f rentiels d int gration et de participation Ainsi au cours du temps les pratiques de d veloppement local se renforcent et voluent vers le d veloppement territorial qui suppose d activer les relations sociales porteuses d innovation d organiser les ressources territoriales et de concevoir un projet
255. s agit pour le Conseil g n ral d assurer une libert de parole aux participants dans un cadre d coute mutuelle et en recherchant la pluralit des points de vue Les trois articles suivants sont relatifs la mobilisation comme condition d efficacit de la concertation Le Conseil g n ral doit mettre en uvre les moyens pour assurer une diversit de point de vue les citoyens ont un droit de saisine et peuvent proposer des concertations Un ventail largi de participants est recherch pour assurer la diversit des points de vue Enfin les deux derniers articles portent sur la condition de transparence sur le niveau de la concertation qui doit tre adapt aux besoins et sur la transmission de l information en amont et en appui au processus de concertation Le pr ambule de cette charte rappelle bien l objectif pour le D partement qui est de s engager dans une nouvelle gouvernance en d veloppant une culture commune de la participation citoyenne ceci dans le respect de la d mocratie repr sentative Parall lement les citoyens s engagent s impliquer de fa on clairer la d cision politique pour qu elle soit mieux adapt e leurs besoins Pour en savoir plus http www gard fr fr videotheque du projet a lelaboration de la charte de la concertation html Le processus d cisionnel du programme Leader conduit une d cision d attribution de la subvention par le comit de programmation compos majorita
256. s Le dimensionnement du groupe et les modalit s de choix et de 13 14 mobilisation des participants sont discut s en soulignant la sp cificit des comp tences d animation Parmi les contraintes rencontr es des exemples concernent la participation des lus et les difficult s de mobilisation des agriculteurs Le co pilotage des dispositifs est ainsi pr sent comme une fa on de renforcer la l gitimit de ces derniers m me si la confrontation de cultures de travail diff rentes n cessite des apprentissages de mani re cr er une doctrine de travail partag e Les avantages et inconv nients de l externalisation de ces t ches des consultants sont discut s tandis qu on observe en g n ral un faible recours des techniques innovantes Certaines comme les jurys de citoyens encore peu habituels sont explicit es en d tail Un autre volet de l accompagnement concerne l appuiaux apprentissages et la mise en uvre de formations en direction des techniciens ou des citoyens dont il convient de demythifter l inculture suppos e Le caract re procedural de la gouvernance laquelle se construit pas pas conf re en effet un r le central aux apprentissages et aux processus d accompagnement dont diverses d finitions et exemples sont propos s l s agit de construire des r f rentiels et un langage commun en prenant garde aux effets normatifs Les modes d apprentissage doivent voluer vers des
257. s es Moins de structures plus d efficacit Entre le niveau r gional et le niveau d partemental plus de 35 directions services ou d l gations concourent l exercice des missions de l tat L articulation entre un niveau r gional et un niveau d partemental voire des niveaux infra d partementaux est sp cifique chaque r seau conduisant un maquis un enchev trement inextricable de relations horizontales transversales verticales dont la connaissance globale n est ma tris e que par les sp cialistes devenait donc indispensable de r duire le nombre de structures de simplifier l organisation et de regrouper les services en fonction des missions via la R vision G n rale des Politiques Publiques RGPP L tat au niveau r gional est redessin pour mieux piloter les politiques publiques II devient le niveau de droit commun via le pouvoir d evocation du pr fet de r gion aupr s de ses coll gues pr fets de d partement afin de mettre en uvre les politiques publiques et piloter leur adaptation aux territoires L autorit du pr fet sur les services d concentr s est galement clarifi e il a autorit sur les directions ainsi que pour le pr fet de d partement sur les unit s d partementales des services r gionaux lorsqu elles traitent de dossiers relevant de sa comp tence par ailleurs les pr fets seront d l gu s des agences nationales lorsque celles ci exercent leurs attributions s
258. s m me si elle est parfois appliqu e de fa on contrainte car impos e par la r glementation Les attitudes coop ratives valoris es Dans la perspective de la gouvernance territoriale le d veloppement local la pr servation de l environnement ou la gestion des ressources locales continuent d tre consid r s comme relevant de l administration des biens communs Pour autant celle ci n est plus de la seule responsabilit de l tat central Elle rel ve plut t de la coordination des actions de d cideurs multiples que ces derniers agissent au nom de l int r t general ou de leur int r t particulier Il existe alors ici un risque certain d instrumentalisation de la notion de bien commun on retrouve la question de la l gitimit des positions Mormont 2006 a n anmoins montr l int r t de la dynamique des conflits locaux dans le recadrage des probl matiques environnementales La mise en coh rence des d cisions aux diff rents chelons devient l enjeu principal du processus de dialogue Ce processus doit se traduire par une contractualisation plus ou moins formalis e ou au moins par une harmonisation d actions dont on attend qu elles fassent syst me Le tout dans un cadre r glementaire et dans l adh sion a des valeurs partag es d finies par les chelons sup rieurs l tat l Europe de fa on donner un sens partag et assurer une certaine coh rence entre les territoires Dans c
259. s incitations fiscales Cependant dans des cas o la logique du priv l emporte il existe des risques qui limitent les formes de participation Ainsi les types d actions mettre en uvre peuvent tre fonction des logiques et id ologies des acteurs qui les portent Si dans le cas des structures de lobbying il semble qu il y ait un certain quilibre entre diff rents courants de pens e on note par contre au niveau des actions sociales des tentatives de pros lytisme de certaines organisations ou des choix d actions qui peuvent manquer d obiectivite comme en t moigne par exemple le refus de Catholic Charities d accompagner un programme en lien avec l avortement ou la contraception De m me au nom du principe de libert promu par le Premier amendement les initiatives d adoption d une partie de route ou de for t peuvent tre le fait d organisation les plus diverses y compris celles dont les objectifs seraient pol miques et qui 113 114 trouvent l une voie de publicit le Ku Klux Klan dans le Missouri ou encore un club neo nazi dans l Oregon par exemple Ces situations extr mes soulignent les risques potentiels de ces coalitions de gouvernement Cependant ces exemples offrent des perspectives int ressantes en montrant le grand dynamisme des citoyens am ricains souvent dans un but de recherche de bien tre local et de solidarit Cette culture du financement priv constitue l un des appuis essenti
260. s la construction de visions communes et dans la restructuration des r seaux d acteurs Chapitre 1 Les interactions public priv vues des tats Unis focus sur l tat de New York 1 1 Rappels sur le contexte institutionnel am ricain et sur l tat de New York La structure institutionnelle am ricaine est marqu e par le F d ralisme qui conduit chaque Etat avoir son propre syst me l gislatif State Law ou loi d tat son syst me ex cutif et son syst me judiciaire Outre la diversit des situations ce syst me offre aux tats v ritables laboratoires de la d mocratie une importante capacit d initiative et d impulsion Ce sont ainsi bien souvent les Etats qui sont initiative de programmes novateurs par exemple sur l aide sociale ou ducation Par ailleurs le Premier amendement de la Constitution qui d fend le principe de libert pose les fondements de l action citoyenne aux tats Unis Pour comprendre comment s organise la gouvernance locale dans ce syst me federal il est n cessaire d tudier l exemple d un tat particulier en occurrence ici celui de New York Bien que comptant 20 millions d habitants dont la moiti issue du p le urbain de New York il s agit d un tat pr dominance rurale dont la capitale est Albany 850 000 habitants Ainsi l conomie est structur e d une part par l agriculture production de pommes produits laitiers majoritairement que
261. s nouveaux principes r gulant la construction en zone agricole dict s par la loi SRU et de faire obstacle aux faux projets agricoles les services 12 Loi SRU loi n 2000 1208 du 13 d cembre 2000 relative la Solidarit et au Renouvellement Urbains F CR nnnnnnnnnnnnnnnnnnann mnmmmmmmm mmmninmimni de l tat consultent le tribunal administratif pour laborer un nouveau cadre d instruction des permis de construire plus contraignant Cette nouvelle politique fait appara tre des tensions avec la profession agricole Un premier groupe de travail associant les services de l tat DDAF DDE et la Chambre d agriculture est constitu en 2000 Il suit l laboration et la r vision de tous les documents d urbanisme Il organise des r unions publiques afin de sensibiliser les maires la prise en compte des enjeux agricoles d inciter les agriculteurs laborer un point de vue collectif et de favoriser le dialogue entre lus et agriculteurs Il produit un premier document de sensibilisation en 2002 Chambre d agriculture et al 2002 Rapidement l accroissement des proc dures d laboration des PLU et des SCoT et le suivi de toutes les demandes de permis de construire constituent une charge de travail trop importante pour les services de l tat Parall lement les tensions sur l instruction des permis de construire conduisent les syndicats agricoles mettre une demande plus formelle de concertation Ceci c
262. simplement cr er des routines sans pour autant que l ensemble du dispositif soit institutionnalis 5 1 Que faut il p renniser Comment Plus l action est longue plus il y a int r t p renniser les acquis et les cadres m thodologiques La cr ation de guides dont on a vu qu ils favorisent le pilotage est aussi un moyen de p renniser les acquis Plus g n ralement le fait de capitaliser les exp riences et les savoir faire favorise les effets d apprentissage Institutionnaliser ou p renniser ne revient pas forc ment cr er desinstitutions mais plut t des routines qui sont 5 5 rnnnmn1o 7nn rm nmm mmm m mmm m mmmmmmmmmmnnmnmginnnnnnnnnn 5 xxxxknnnnnnmmmmmmmmlmcmmmnmmi nm n nn 99 100 066600 x Rk kkkLkkkLkkkkkkkk06RkkRkRkRkkpR0RkkkkkkkRkkkkRkRkRnnn n n n n l b plus souples La possibilite de creer des routines permet aussi de rationnaliser et r duire les efforts co ts d alleger les t ches de mise en uvre de r duire la complexit Dans tous les cas les proc dures doivent tre institutionnalis es de fa on capitaliser au niveau des cadres m thodologiques mais sans figer les modalit s de fa on garder le maximum de flexibilit Ds ss i lmmn ttte eggm bbsscalmmmMmmmMmmMmmmsbBbBSQ Qs Bmmmmmcmmmmmmmcmmmmmmmmmmmcmmmmmmmmmm mmmmnin 0 GUIDE DE CONCERTATION CITOYENNE DU DEPARTEMENT GARD Le guide de la concertation citoyenne
263. sit de Toulouse 417 p Maesschalck M 2008 Quelle philosophie des normes aujourd hui Gouvernance et apprentissage social Les carnets du Centre de le Philosophie du Droit n 138 Universit catholique de Louvain 30 p March J G 1991 Exploration and Exploitation in Organizational Learning Organization Science 2 1 71 87 Mari M 2004 Penser le local comme le lieu de l universel Ethnologie Fran aise XXXIV 1 157 160 Milgram S 1967 The small world problem Psychology today vol 1 n 1 62 67 Minist re de l Agriculture et de la P che 2007 Plan strat gique national de d veloppement rural 2007 2013 avril 2007 168 p Moreno J L 1934 Who shall survive A new approach to the problem of human interrelations Nervous and mental disease monograph series no 58 Washington DC US Nervous and Mental Disease Publishing Co 1934 XVI 441 p Mormont M 2006 Conflit et territorialisation G ographie conomie soci t 2006 3 Vol 8 299 318 Observatoire National des Agendas 21 locaux et des pratiques territoriales de d veloppement durable 2009 Panorama des Agendas 21 locaux et des pratiques territoriales de d veloppement durable en France Paris 8 p Pasquier R Weisbein J 2007 La gouvernance territoriale une perspective pragmatique In Pasquier R Simoulin V VVeisbein 1 La gouvernance territoriale Pratiques discours et th ories Droit et Societe vol 44 L G D J Paris
264. sociaux Am lioration du bien tre collectif et individuel R duction des conflits R gulation de l incertitude Source Rey Valette et Math 2011 4 3 Quels sont les apports de l valuation participative la gouvernance volution de l valuation En m me temps qu elle se g n ralise le champ de l valuation largement focalis autour de l analyse co t avantage s largit en int grant d abord les effets non marchands ensuite les effets sociaux dans les m thodes traditionnelles puis en renouvelant les m thodes au profit d approches participatives et multicrit res ainsi que le recommande le r f rentiel pour l valuation des projets territoriaux CGDD 2009 Ainsi Varone et Jacob 2004 dans leur revue de l valuation l chelle europ enne montrent que les approches r centes de l valuation des politiques publiques au lieu de chercher stabiliser des standards mettent en exergue le caract re proteiforme du processus d valuation Dans son rapport sur les modalit s d intervention publique face aux enjeux du d veloppement durable le Commissariat G n ral du Plan souligne qu il ne suffit plus d evaluer les r sultats mais bien les processus et l esprit des politiques Celles ci se doivent d tre la fois int gr es et concert es donnant lieu des d marches multiples comme la recherche action l auto valuation l valuation externe l valuation pro
265. sonnes conduit souvent faire merger des leaders territoriaux qui risquent par la suite de monopoliser les interactions au risque d en clipser d autres La recommandation essentielle au niveau de la s lection des participants est de chercher le plus possible d cloisonner et diversifier leurs profils Toutefois l quilibre est difficile entre d une partles besoins de p rennisation des participants pour b n ficier d effets d exp rience et d autre part les besoins de diversification en particulier pour les proc dures institutionnalis es o une formation des acteurs est mise en place en d but de proc dure L articulation entre Pays et projet Leader notamment au niveau des conseils de d veloppement et des 4 Rappelons que le programme Leader implique une gouvernance particuli re avec des comit s de programmation qui doivent avoir une majorit de membres priv s associations repr sentants professionnels o 5 5 5 55 5 5 5 pe 5600000000 0000000 RkIRRkkRRkRpRnnnnn n n nlib Groupes d Action Locale GAL est une recommandation fr quente Elle permet notamment de mieux quilibrer la repr sentativit des instances participatives et de b n ficier de transferts d exp riences et d effets de synergie pour l valuation de la charte de Pays ETD 2005 La sp cificit de la gouvernance des projets Leader au niveau de la composition des comit s de programmation majorit de membres priv s
266. sp cifique ce sujet Cela vite les plaidoyers pr par s et les positions statutaires ou motiv es par des rapports de force Mobiliser les gens sur des sujets dont ils ne sont pas sp cialistes est souvent tr s positif cela permet de sortir des clivages habituels Enfin plus la diversit des participants est large institutions experts et citoyens plus ces d bats sont susceptibles d apporter des points de vue nouveaux et de susciter l int r t des participants Mais il est galement n cessaire de bien encadrer les discussions pour favoriser l quit et l originalit des d bats La cr ativit des changes en termes d expression des besoins et d originalit des solutions propos es suppose de sortir d un d bat d experts souvent tr s format 5cr yyrxXx t T 1 7 1 7 777mm 5 xn nnnnnnnnnnnnnnnnmn mmummm m rmmmmnnnnn n n n n n m E 3k0600606006 666 65 5 u m66c 055k kpp 0000000 0RRkRkpRkRkRKIinininini uunn unum n Parmi les voies possibles il est recommand de faire intervenir les participants sur deux registres leur champ de comp tence et des th mes hors de leur champ pour les inciter sortir des discours convenus et des plaintes L animation de tels d bats constitue un nouveau m tier qui ne supporte pas l improvisation Faire dialoguer est un travail d assemblier II peut tre n cessaire de former certains publics par exemple les m
267. spondants r gionaux sp cialis s par m tiers et pilot s par la structure nationale mise en place de p les r gionaux regroupant des comp tences d partementales au service d objectifs partag s ou renforcement direct de l chelon r gional D ores et d j l organisation des services est fortement impact e par la mise en uvre de cette r forme e diminution des ressources financi res publiques avec pour corollaire une tendance r percuter sur les b n ficiaires le co t des actions d veloppement des prestations factur es e pilotage technique administratif et financier de plus en plus complexe avec l loignement entre les lieux de d cision politiques et les niveaux de mise en uvre op rationnels de plus en plus chronophage au d triment des fonctions op rationnelles et strat giques veille valuation clatement et pr carit des organisations dans un contexte de diminution des moyens difficult stabiliser les activit s et par voie de cons quence les parcours de professionnalisation e pression accrue dans le sens de la mise en place de r ponses court terme a la rentabilit imm diate et d saffection vis vis des processus d animation formation concertation qui r clament du temps Ainsi cette r forme en cours qui vise rationaliser l action introduit souvent dans les faits de multiples contraintes qui peuvent nuire la qualit du service rendu K a r a
268. ssocient plusieurs projets du type de portage public ou priv et de leur insertion g ographique isol ou en continuit de la t che urbaine On note aussi des diff rences au niveau des structures organisationnelles dans les intercommunalit s celles ci vont ou non cr er des comp tences et structures sp cifiques pour l accompagnement de ces questions elles vont ou non d velopper une ing nierie de projet collectif leur propos Les quelques cas tudi s au sein d une m me intercommunalit illustrent parfaitement la n cessit en fonction des contextes et des besoins de promouvoir une diversit de formes de gouvernance Dans un troisi me chapitre l analyse des conseils de d veloppement des Pays illustre les difficult s et formes de mobilisation citoyenne dans les projets de territoire L enqu te aupr s de l ensemble des 18 pays de la r gion Languedoc Roussillon montre une grande diversit des statuts et des formes de fonctionnement sans impact direct sur leur capacit mobiliser les acteurs le fonctionnement de ces dispositifs d pend fortement de la disponibilit des agents de d veloppement On note une structuration fr quente en commissions th matiques d bouchant sur des comit s techniques et de pilotage avec seulement quelques r unions pl ni res La prise en compte des avis mis est davantage fonction de leur qualit que de la forme de la structure Ainsi ce n est pas dans la diversit instit
269. streint d une r union publique d un observatoire territorial d une commission des maires d un forum citoyen du site web du porteur du projet territorial ou encore d une r union de m diation pour r soudre un conflit territorial Q 2000 a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a a o o o o oo Elaborer de tels dispositifs suppose pour les concepteurs de cerner la nature des situations de communication favoriser et des informations faire merger Les effets vis s peuvent tre multiples accro tre le capital de connaissances sur le syst me territoire faciliter l expression des points de vue aider aux apprentissages modifier les relations entre les acteurs et les quilibres de pouvoir supporter la prise de d cision formelle partager un horizon de sens organiser et r guler l action sur le terrain etc II convient n anmoins de consid rer que les objectifs initiaux des concepteurs seront souvent adapt s d tourn s tendus par les usagers de ces dispositifs Au del des effets vis s plusieurs autres param tres peuvent tre pris en compte dans le travail de conception d un dispositif d information e Les phases dans le processus de d cision territoriale L laboration des instruments de nos politiques publiques territoriales repose sur le mod le de d cision dit de la rationalit limit e organis en grandes phases avec en pratique des deroulements non lin aires des
270. t sociale et fonctionnelle Petite commune viticole de la p riph rie de Montpellier Saint Geni s des Mourgues a t tr s t t vigilante sur les risques de cabanisation et la protection de ses espaces agricoles et de ses paysages Pour r pondre aux besoins des agriculteurs la commune a souhait r aliser un hameau agricole avec logements et g tes Face aux critiques d autres habitants revendiquant galement des besoins de logements l quipe municipale int gre le HA dans un quartier viticole qui associe d autres types d acc s aid et non aid au logement Avec ce quartier le maire entend favoriser la mixit sociale 50077x7xX7K7K7K7rr nn rrrnrrrn t rn rn nn r1r0 nm Ss5B5 mBcu 0 r r 0 O00p0p0R000k09Rk0R0RkpRQRkR0Rkp kK0ROkL RORkOkOkRk RpkROkI EI k RQKOkOROkQORRkRkkpRkkRkkRkkEkRkIRnn n n n n l lik 53 k B nnnr n mmmmmmpbmmmmmccccmmcccmcmc smmmc mcmnnnnnnnn n nm r H sud s 0 Chapitre3 L apportdes Conseils de d veloppement des Pays constat national et observations locales Florensac une agriculture garante du cadre de vie Dans cette commune aux perspectives de forte croissance d mographique le maire confront aux probl mes pos s par un premier regroupement occasionnant des nuisances s appuie sur une initiative de coop rateurs regroup s au sein d une SCI et autorise la construction de hangars quip s de panneaux photovolta ques sur une parcelle de la zo
271. t d aider l interpr tation Cette synth se permet de rep rer les configurations du dispositif lors des moments cles de la vie du projet en i vue d en tirer des enseignements pour l action Des logiciels sp cifiques peuvent tre mobilis s pour faciliter la r alisation de ces organigrammes Citons par exemple le logiciel libre Qualitel logigramme 43 r k ki k tkpR kIpRI Ik kkkk0k0RkkkkRkkkIkR kt05060 0000000000 0000 k0Kk 9 kkkQKIRRRFKIkR ktktktk k0 KQ0RkkQ0RkkRkk RR kR RkRkkkkkptRRkp IIQRRktRO9 ktR Rkkk RkkkpLQk 0kR ZkIRkZkxIpZkK RkIQORkkkIIRpRkkkkkRRR R RkkpOk9pQ QRRPFKkkkpkp kIIK nn n m m l n Un exemple de chronique analyse du GTUA cf partie 3 chap 4 L ANALYSE DES RESEAUX SOCIAUX UNE APPROCHE QUI PRIVILEGIE L ETUDE DES DYNAMIQUES SOCIALES PAR L ANALYSE DES INTERACTIONS ENTRE ACTEURS La notion de r seaux sociaux estaujourd huireprise dans la vie courante notamment pour d signer des applications internet qui permettent aux individus d changer librement des informations mais la notion scientifique est tout autre L analyse des r seaux sociaux constitue pour les sociologues une mani re d appr hender la soci t etles ph nom nes sociaux non pas de mani re classique travers des cat gorisations a priori du monde social classes sociales genre groupe ethnique etc mais par une observation empirique des interactions sociales entre les
272. t la composition en trois coll ges lus socioprofessionnels et associations auxquels se rajoutent dans les groupes de travail des techniciens de structures institutionnelles A noter que deux CD ont pos comme exigence une repr sentativit globale du territoire dans le choix des membres Le fonctionnement s organise dans la majorit des cas en commissions th matiques 12 des 14 CD Les principaux th mes retenus sont le d veloppement conomique le tourisme l agriculture la culture et le patrimoine les services a la population sant petite enfance personnes g es mobilit TIC l environnement et l habitat Au niveau de l animation aucun Conseil de d veloppement ne dispose d un budget propre et d une animation d di e sauf consid rer que les CD imbriqu s disposent d un budget et d une animation Ce sont les chefs de projet des Pays et leur quipe qui animent les diff rentes commissions du CD Le travail du Conseil de d veloppement repose donc sur la disponibilit capacit des agents de d veloppement animer les diff rentes commissions th matiques C est un exercice assez chronophage les quatre CD qui sont en sommeil le sont faute de disponibilit des chefs de projet pour animer les commissions th matiques et compliqu il faut adapter la technique d animation au fur et mesure de l volution du projet de territoire Les deux Ce point est la synth se d
273. t plusieurs types de relations Une batterie d indicateurs permet galement de caract riser les r seaux et leur structure Exemple de sociogrammes des r seaux sociaux personnels a partir des membres de groupe de travail associ a un diagnostic E Voisins dans le Agricoles E tous viticulteurs P res d enfants scolaris s avec son fils P res des enfants C gt Amis avec qui il qui jouent au rugby fait du velo avec son fils Ancien camarade de la fac R seau personnel de sociabilit d un agriculteur kk kRk00 m6 s5 m55 655553595958 5P9O 59 5u6c60 RR kk pRLRLLLILLILI kR6kk0 n n Voisins dans le Hameau Agricole tous viticulteurs Peres d enfants scolarises avec son fils Peres des enfants qui jouent au rugby avec son fils Ancien camarade de fac Etoile relationnelle d un agriculteur seules les relations directes avec Ego sont identifi es 56 x nmmmmmmmmmmmmcmm mm mcm mm mmmccmmmmmmmnmm 5tpocqosq C dCQyd q X X ne omsmund kmmrnqpn sk t t tmcpp soBmoqooo s1 d as k y1BFr1 sBy 7 7p7 emin 1 2 Comment renforcer le pilotage de la participation et des partenariats Les analyses en termes de gouvernance insistent sur la pluralit des acteurs qui participent l action publique par opposition au mod le traditionnel du gouvernement qui favoriserait la concentration du
274. tants sp cialis s pour la conception et l animation de d marches participatives Ainsi dans le cas des Agendas 21 locaux 70 2 des collectivit s d clarent avoir eu recours un bureau d tudes principalement au moment du diagnostic 76 et de la strat gie 64 Observatoire National 2009 L tude des caract ristiques des cabinets de consultants mobilis s ETD 2004 t moigne de l importance des petites structures le plus souvent g n ralistes L intervention de prestataires ext rieurs peut se justifier pour plusieurs raisons manque de moyens humains ou de comp tences en interne n cessit de tiers m diateurs etc Un dialogue troit doit cependant s tablir avec ces prestataires afin que les agents des collectivit s ne soient pas d poss d s d un droit de regard sur les d marches utilis es et de la possibilit d apprendre partir de ces exp riences Les cadres th oriques et m thodologiques mobilis s par ces professionnels de la concertation sont en effet assez divers Un processus de professionnalisation est en cours qui se traduit chez ces prestataires par la mutualisation des exp riences l acquisition de comp tences par la formation et une certaine sp cialisation Des associations et des r seaux comme l Institut de la Concertation promeuvent une r flexion partag e entre consultants agents de collectivit s territoriales entreprises lus et chercheurs sur des sujets d int r t commun co
275. te voie op rationnelle que nous allons pr cis ment suivre dans les d veloppements qui suivent On envisagera donc successivement les phases pr alables de pr paration des protocoles de concertation et des partenariats les phases d accompagnement et d appui aux apprentissages les aspects li s au pilotage et la coordination avant d aborder la question de l valuation et de l institutionnalisation de ces pratiques innovantes Chapitre 1 Renforcer les phases pr paratoires de l ing nierie de la gouvernance territoriale 1 1 Comment appr hender la gouvernance territoriale Dans le cadre d un diagnostic territorial il convient d identifier les diff rentes exp riences collectives les dispositifs les outils et les ressources existants qui peuvent contribuer la gouvernance du territoire L accent doit tre mis sur les ressources humaines au sens o il s agit d identifter les acteurs leaders et les r seaux sociaux voir encadr Cela peut tre pour mieux comprendre les dynamiques fonctionnelles existantes et propices porter des projets Mais cela peut tre aussi le pr alable des d marches participatives pour identifier les parties prenantes qui peuvent doivent tre mobilis es lus techniciens acteurs conomiques acteurs associatifs population en distinguant les jeunes les actifs les exclus La compr hension des dynamiques fonctionnelles suppose une mise en perspective historique des ph
276. teme d information 7 Tags mots cl s utilis s sur des sites Web 2 0 dits c de r seaux sociaux pour donner un aper u du patrimoniale et Pobservatoire contenu 15 sont repr sent s sous la forme de nuages de tags avec des tailles de police proportionnelles i 22 7 a la fr quence d apparition du mot cl dans le contenu du site La plupart des dispositifs sont ph m res l important tant de disposer au sein 8 Capacit que poss de un syst me d information ou un quipement communiquer avec d autres d un territoire des comp tences pour les reproduire et les adapter aux nouvelles syst mes gr ce au respect des normes d change O0 7 666t66000000000000000800000P0Fttttttkktk8 66666 BbB k 0kkkt km mininn n 5 66 65 5 co rtrkbsb 6 6 c66k ut b uumb 0 00 60tumnmmn uini niniiniinin et les repr sentants des p cheurs de la lagune pour effectuer ce travail Apr s Pelaboration d un protocole d observation valid par la DREAL les plongeurs quip s de GPS et tract s par un bateau ont r alis une cartographie pr cise et une description des herbiers Les p cheurs ont produit de leur c t une carte des limites des herbiers et de leur volution partir de leurs connaissances fines de la lagune d velopp es par de nombreuses ann es de plong es quotidiennes Le recueil de ces savoirs a demand un travail pr paratoire minutieux notamment pour
277. tes locales notamment pour les situations tudi es en fonction des conditions de ma trise du foncier et des formes de concertation Les quelques cas tudi s au sein d une m me intercommunalit illustrent parfaitement la n cessit en fonction des contextes et des besoins de promouvoir une diversit de formes de gouvernance L exemple du GTUA permet de revenir sur litin raire de constitution d un dispositif en montrant la progressivit de ses produits et de ses objectifs Cela va des questions de sensibilisation et de mutualisation de l information jusqu la co production de principes d am nagement dont la diffusion et l appropriation s appuient sur la mise en r seau pr alable des acteurs Enfin l analyse des conseils de d veloppement des Pays permet d illustrer les difficult s et formes de mobilisation citoyenne dans les projets de territoire L enquete r alis e Pechelle r gionale montre que ce n est pas la diversit institutionnelle qui est d terminante mais plut t les outils les comp tences et les formes d animation mobilis es Elle confirme les constats nationaux quant la difficult de mobiliser certaines cat gories de citoyens et de p renniser cette mobilisation au del de la phase de diagnostic Le focus sur du Pays Corbi res Minervois montre que cette participation peut perdurer dans une configuration r duite autour d un noyau fort d une quarantaine de personnes en s
278. teurs des territoires cherchent construire des compl mentarit s mais se retrouvent parfois se disputer les m mes ressources ou les m mes comp tences un ph nom ne exacerb par la comp tition territoriale pour l acc s des financements publics allou s sur fonds comp titifs Troisi mement au niveau des actions locales l observation de quelques r unions o des agriculteurs sont invit s participer a des d lib rations collectives r v le une faible pr sence et une diversit de profils Par exemple les viticulteurs traditionnels viennent peu et d clarent que ces lieux sont peu utiles sans doute parce que les questions importantes pour eux sont d battues ailleurs ex coop rative syndicat d appellation A contrario les n o agriculteurs nombreux et tr s divers dans l Aude participent davantage Ils n y cherchent pas forc ment des r ponses leurs pr occupations mais des opportunit s pour conforter leurs r seaux de relations sociales Dans ce contexte de faible pr sence des agriculteurs Pobservation de la participation dans des r unions r v le le poids des effets de cadrage de l animation sur la d lib ration finale En somme l clectisme de la mobilisation des agriculteurs r duit leur capacit peser sur les d lib rations locales m me si la volont de concertation guide l action locale En conclusion comprendre la faible participation du monde agricole la gouvernance
279. thony Giddens Blair et Giddens 2002 sociologue et conomiste Directeur de la London School of Economics mais aussi conseiller tr s cout de Tony Blair dans les ann es 1990 L int r t public est de mani re g n rale mieux servi lorsque l Etat collabore avec d autres institutions y compris les organisations but non lucratif et le monde des affaires Ce sont alors les aspects vertueux efficacit d mocratisation de la gouvernance qui sont valoris s Pourtant la gouvernance pr sente aussi des cueils et peut se r v ler double tranchant ROLE DES REFORMES L EXEMPLE DE LA RGPP Lancee en 2007 la R vision Generale des Politiques Publiques RGPP vise a r former profond ment l action de l tat et concerne l ensemble des minist res et des politiques publiques C est une d clinaison fran aise du New Public Management Dans le champ du d veloppement territorial elle se traduit concr tement par une r organisation des services de l tat dans les r gions cr ation des DREAL et les d partements cr ation des DDTM par fusion des DDE et DDAF sous l autorit renforc e du pr fet Leurs r les et comp tences voluent red ploiement l chelon r gional et recentrage sur des missions r galiennes abandon de l ing nierie publique sauf vers les territoires ruraux mergence venir dans les DDTM de comp tences territoriales plus transversales partir des anciennes cultures urbaines
280. ticulation secteur territoire nous avons analys l organisation et les interrelations entre structures de d veloppement la Chambre d partementale d Agriculture et les Pays Nos enqu tes mettent en vidence la conjonction de trois 56509n n B un 17ORRnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn m nmmm cBr1r1rmnmnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnrrnarnarrnnrnnnnnnnnnnnumunnnnnimn q t 5 uu ucdccbb uBsBu t 50kk444 6000060000 0 0600000000 757 6R k s mun processus en jeu dans la participation des agriculteurs la gouvernance territoriale Premi rement l chelle d partementale la logique sectorielle pr domine toujours L analyse organisationnelle de la Chambre d Agriculture r v le une prise en compte croissante du territoire dans l histoire de sa politique de d veloppement et ce jusqu Pe ge d or du territoire que fut l poque des CTE au d but des ann es 2000 Puis un repli s op re au fil des nouvelles proc dures propos es par la politique agricole sans qu un nouveau projet fort ne r habilite le territoire comme enjeu justifiant un r investissement local L organisation opte plut t pour une politique de la pr sence locale au coup par coup Deuxi mement les articulations entre secteur agricole et territoires pays prennent des formes multiples alliant coop ration et comp tition entre structures d animation Pour favoriser la mobilisation des agriculteurs les anima
281. tkKbp eqb e bbbsl nm c d cmbmm nm nnmrnnnmmbbmdsg smMmmmgmmmmmmm mmmmmm mmmmmmmim mmccm mcmmmmsmm lmccc co cc on nn0 A AN m 565 r rmmmnnmmnninrn 59 O O T DB O ODRRK R 5 hU UB r r 0 uu R kR g ms mutc666660553535P95 pk 5 D RFRRkk uumi n m n mn 5 0u60 t k 0000000000000000000000000000000000000000000000t0tXK KKukhkhahaa unm nnn a Bien diff rencier l information en direction du plus grand nombre de la consultation des usagers sur leurs attentes et besoins de la concertation de la participation et enfin de l implication des acteurs Modifier le processus de d cision et de mise en uvre de cette d cision faire voluer les pratiques et les savoir faire de la collectivit en interne mais aussi avec les partenaires les habitants les usagers Co produire g n re un changement de nature du r le du politique et des agents municipaux Ils deviennent moteurs d une d marche animateurs ou formateurs et f d rateurs d acteurs et de dynamiques Ce processus de changement demande de d velopper des efforts particuliers en termes de m thodes et d animation Comment cr er les bonnes conditions de la coproduction Mettre l ensemble des acteurs au m me niveau de connaissance du territoire par le dialogue et la formation Rendre l information transparente et accessible par tous Ceci n cessite de constr
282. tr le de 55 0nnu nmn rn mn mmmmmmm mmmmmmmmmmmmiminmimmrn l galit des d cisions locales De mani re plus g n rale le projet est plus souvent entendu dans le sens de plan d actions pour un but pr cis que dans une vision federatrice La logique de projet si elle pr sente l avantage de la souplesse en a aussi l inconv nient sa p rennit n est pas assur e Fluidit et souplesse sont alors proches d instabilit et de pr carit La logique de projet ne sert pas toujours le projet territorial La logique d appel d offre et de mise en comp tition tr s caract ristique du New Public Management peut paradoxalement desservir une action publique de qualit En particulier elle pousse la recherche permanente de financement qui induit elle m me le formatage des projets sur le mod le de ce qu attendent les guichets financeurs C est l une contradiction par rapport a l esprit qui consiste mobiliser les acteurs locaux en faisant appel leurs besoins et leurs comp tences Cette logique rend aussi incontournables ceux qui poss dent les codes du formatage savoir les techniciens et consultants Parce que ces derniers maftrisent une zone d incertitude centrale comp tence technique pour acc der au financement comp tence m thodologique pour mettre en uvre les dispositifs de dialogue ou de contractualisation cela leur donne un pouvoir certain dans la configuration de la gouvernance
283. trainte pour valuation la formation et le conseil face a des situations volutives hybrides Comme ce fut soulign en introduction la reconnaissance du bien fond de cette diversit emp che toute recommandation en termes de bonne gouvernance territoriale Au contraire ce guide t moigne de l importance des processus d apprentissage et d hybridation s appuyant sur des logiques de r flexivit dans le souci d une adaptation maximale aux situations rencontr es Ainsi il para t important de montrer que parmi les facteurs explicatifs de cette diversit d outils et de dispositifs les questions de dur e et de degr de contrainte et d opposabilit aux tiers des normes produites constituent des facteurs d terminants des modalit s de gouvernance territoriale Le degr de contrainte rend compte aussi de l importance des enjeux des rapports de pouvoir et peut conduire comme voqu dans un des encadr s voir Partie 1 Chapitre 1 1 2 r server les dispositifs participatifs aux proc dures enjeux limit s La dur e quant elle est d terminante des processus d apprentissage comme en t moigne par exemple l valuation d j voqu e Partie 2 Chapitre 5 5 1 des p les d excellence rurale r alis e par Berriet Solliec et Barbut 2010 On peut alors tenter par la figure suivante de caract riser quelques exemples de dispositifs en fonction de ces facteurs en soulignant d une part l importance relative
284. tre chelles De fait cela se fait entre collectivit s territoriales ainsi qu entre secteurs l objectif tant de pouvoir articuler les actions et surtout favoriser les pratiques de mutualisation Impuls es par le r f rentiel du d veloppement durable qui suppose de concilier une diversit d obiectifs ces logiques se trouvent fortement renforc es par la r forme des collectivit s territoriales et le contexte de p nurie des ressources financi res Ces facteurs introduisent de nouveaux imp ratifs qui transforment le pilotage des territoires au profit de mises en r seaux et de mutualisations de services La gouvernance territoriale se doit alors de trouver et faire reconna tre des dispositifs adapt s de fa on ce que ces nouvelles interactions fonctionnelles se traduisent par un renforcement de la solidarit des territoires L encore Penieu est de cr er les conditions d un apprentissage collectif entre territoires de fa on maintenir voire renforcer les processus de proximit organis e dans un contexte o la transformation des mobilit s et l h t rog n it croissante des parties prenantes sont porteuses de dimensions conflictuelles notamment en contexte p riurbain Torre 2011 Cette dimension multi niveaux ou multi territoires constitue le principal enjeu au niveau du pilotage des territoires L organisation du pilotage et valuation peuvent repr senter des cl s pour positionner le cadre et les
285. ts etc organis s en vue d une finalit Le dispositif est agencement entre ces l ments Pour le d crire on peut en i dresser la chronique c est dire narrer l histoire d un projet de son mergence a la situation actuelle II s agit alors de recenser et dater ce qui se passe en collectant diverses informations que nous pouvons regrouper en quatre familles 1 les acteurs individuels et ou collectifs qui est pr sent Qui entre qui sort du dispositif Quels sont leurs r les et leurs liens Quelle est leur l gitimit 2 les actions concr tes qui sont r alis es qu est ce que le dispositif produit Qu est ce qu il fait faire aux acteurs Quels r sultats sont obtenus 3 les controverses c est dire ce qui fait d bat au sein du dispositif quels sont les th mes de d bat dans les r unions De quoi parlent les m dias Comment ces d bats voluent au fil du temps moyennant quels effets 4 le contexte c est dire les v nements ou faits qui surviennent de l ext rieur et qui impactent le dispositif quelles volutions du contexte jouent sur la dynamique du dispositif acteurs actions ou controverses Comment valuer Peffet contexte n gatif ou positif acc l rateur ou frein stabilisation ou fragilisation Des tableaux synoptiques de type organigramme dans le temps permettent d organiser ces informations e
286. ts sont faits avec les GAL des projets Leader Assez peu 30 a 50 int grent des habitants des repr sentants de l tat et des autres collectivit s territoriales L volution des statuts dans le temps tend montrer une tendance la formalisation la part des associations passant de 20 en 2005 ETD 2005 40 en 2007 APFP 2007 Concernant les liens avec la d cision si la quasi totalit des Conseils de d veloppement 90 sont repr sent s au comit de programmation et au comit de suivi et d valuation 2007 il s agit cependant dans plus de la moiti des cas 53 de simples relations entre pr sidents ETD 2005 On note assez peu d innovations concernant les outils d information mobilis s Ces tudes ne permettent pas de mesurer les effets sur les territoires et sur les projets Quelques facteurs quant la plus value apport e peuvent n anmoins tre identifi s Outre les moyens mobilis s la dur e et l autonomie capacit d auto saisine adh sion volontaire jouent un r le d terminant dans le fonctionnement de ces structures dont les effets portent surtout sur le caract re innovant des id es la mobilisation de comp tences sp cifiques une meilleure identification des besoins ainsi qu un r le de caution et de relais vis vis de la population 3 3 valuation l chelle de la R gion Languedoc Roussillon Caract ristiques structurelles et principes de fonctionnement
287. ue et consid rer qu elle n a pas participer titre b n vole la marche d une soci t pour laquelle des professionnels sont pay s avec l argent du contribuable Elle peut cependant aussi estimer juste titre que les lus et l administration doivent rendre des comptes de leur action Mais une autre fraction de la population s estime souvent tort incapable de participer une r flexion sur la d cision publique ou n est pas inform e de la possibilit de le faire 31 32 E vcctccu c666665 60000 000000 kpRkkkRk pQQRkRk9pRk KKkkKOIRQ9QROkp QQOKRROEkI9pR9Q R R kOIKIkRp R 9pRQRkOROEIR 9R RQ ktkKklpRkRkk m Des limites materielles Dans les processus participatifs la gestion du temps devient centrale avec la multiplication d instances et de formes de reporting impos es par les r glementations territoriales et sectorielles Siles acteurs de la d cision territoriale lus repr sentants sont eux m mes souvent submerg s par les r unions la soci t civile n a pas toujours les moyens et le temps de s investir Manque de lisibilit La complexit des proc dures qui int grent un ventail croissant d acteurs la multiplication des forums ar nes et l imbrication des politiques qui implique des consultations crois es renforcent d une certaine fa on l image du millefeuille institutionnel Cela d autant plus que la conqu te d une certaine libert et la rec
288. uel est la l gitimit de ces dispositifs Y a t il eu des gouvernance locale Processus dynamique de coordination mobilisant des dispositifs multiples institution Acteurs publics et priv s avec des identit s multiples dysfonctionnements importants du ou des dispositif s Comment ont ils t r gl s 1b Comprendre les syst mes d acteurs les repr sentations et les controverses Quels acteurs sont impliqu s et repr sent s Qui sont les absents Quels sont leurs valeurs et leurs repr sentations leurs int r ts et leur justification Quels sont les responsabilit s et les ressources institutionnelles Quels sont les acteurs qui ont des mandats multiples Quels types de partenariat ou de coalitions formelles et informelles se sont form s entre priv et public Quels acteurs ont l intention de multiplier les mandats Quelles trajectoires envisagent ils 2a Analyse des interactions fonctionnelles Ressources partag es et asym triques 2 b Analyse des interactions territoriales et contextuelles Enjeux territorialis s 3 valuation des pratiques des produits et des effets Construction collective objectifs et actions Apprentissages collectifs Reconfigurations ou innovations organisationnelles et institutionnelles Quels sont les outils ou ressources information savoirs relations finances temps valuation utilis s Comment les calendriers et les agendas politiques
289. uire un langage commun d tre vigilant sur les mots employ s qui peuvent parfois tre interpr t s diff remment de vulgariser les politiques et de former les acteurs Mettre en commun les informations et d velopper le partage de cette information Associer d une fa on nouvelle les acteurs pour d finir collectivement l avenir du territoire Renforcer les instances de concertation existantes ateliers urbains comit s de quartiers Conseil de d veloppement Conseil conomique et social et cr er dans la dur e des dispositifs adapt s d bats et restitution de d bats forums ateliers th matiques ateliers d veloppement durable multiplier les lieux de rencontres les temps horaires adapt s aux diff rents acteurs cr er des outils d changes et d informations ou encore d velopper de nouvelles pistes de travail Identifier des r f rents en interne la collectivit et en externe R fl chir sur des outils et des techniques d animation Mettre en place une approche pragmatique et privil gier au d part des actions concr tes simples et visibles r aliser pour cr dibiliser la d marche et ne pas d courager les acteurs impliqu s Expliquer les temps quand pourquoi comment les choses doivent se faire et quels moments en fonction des subventions mobiliser des proc dures des programmes de la contractualisation Elaborer des plannings pr visionne
290. unit s sociales qui peuvent tre des individus des groupes d individus des organisations etc qui participent ces ph nom nes L l ment structurant des dynamiques sociales et Punit6 d observation choisie n est donc plus l unit sociale mais l interaction c est pourquoi on qualifie cette approche d interactionnisme structural L analyse de r seau n est pas une fin en soi mais le moyen d une analyse structurale dont le but est de montrer en quoi la forme du r seau a une incidence sur le ph nom ne analys tout en tant le r sultat des interactions qui y ont cours Degenne et Fors 2004 On pr te la sociologie am ricaine des ann es 1970 et plus particuli rement Harrison White la paternit de ce courant de la sociologie Mais ces travaux se sont fond s sur des apports th oriques successifs de la psychosociologie Jacob Moreno 1934 et de l anthropologie sociale anglaise John Barnes 1954 Aujourd hui l analyse des r seaux se d veloppe progressivement dans de nombreuses disciplines Parmi les approches d velopp es pour analyser les relations sociales l analyse des r seaux sociaux est la plus courante La m thode des cha nes relationnelles propose une approche dynamique des r seaux illustr e par des travaux c l bres tels l exp rience du petit monde Milgram 1967 ou l acc s l emploi de Mark Granovetter 1974 moins utilis e LMA
291. uperposent des districts scolaires g r s de fa on autonome sur la base d autres p rim tres districts de gestion de l eau des pompiers Malgr cette complexit on n observe pas ou peu de coop ration intercommunale En effet plut t que de s associer avec d autres communes les autorit s locales dont les moyens financiers sont limit s pr f rent trouver des accords de cooperation avec les acteurs conomiques priv s Elles cr ent ainsi des coalitions de gouvernement ou d l guent certains services des organisations sans but lucratif implant es localement par le biais de grants in aid Un s nateur repr sente 300 000 habitants ce qui conduit des disparit s spatiales de repr sentation 0 La base fiscale des gouvernements locaux city ou towns permet de couvrir environ 70 de leur budget compos pour 30 de taxes fonci res property taxes qui sont les seules ne pas d pendre de l activit conomique Figure 4 Structure des 62 Comt s de l tat de New York et d tail du Comt d Otsego 1 2 Quelques exemples des formes de participation du secteur priv la gouvernance locale Les sp cificit s structurelles notamment l importante culture de la philanthropie et de l aide priv e mais aussi la faiblesse des fonds publics conduisent ainsi le secteur priv jouer un r le important dans le champ d intervention du secteur public travers de multiples voies
292. ur le territoire Les services sont regroup s DREAL DDTM Les services et missions des SGAR sont renforc s Vers une gouvernance partenariale L tat dynamise les partenariats en r gion via notamment la mise en uvre des politiques du Grenelle de l Environnement Citons en Languedoc Roussillon la mise en uvre de d marches de prospective participatives par exemple Quel Littoral Pour le Languedoc Roussillon de 2010 2050 afin d associer les acteurs locaux au devenir de leur territoire Citons galement l laboration en cours des Sch mas R gionaux de Coh rence cologique Trame Verte et Bleue et Climat Air nergie qui dynamiseront le volet d veloppement durable et la coh rence des SCOT PLU et PCET toujours avec une volont partenariale de co construction des politiques publiques locales Les d marches de prospective devraient influer la fois pour aider une meilleure prise en compte du long terme et anticiper les futurs possibles en rassemblant au mieux les forces vives de la R gion 53 r mnunnm lS kk x nncksts c C n t c0n r1 6c x x x 0KKKXX n rrrrT m m nnhnnn oonm mmmm inin n F 06080t cmmmmcmmmm mcmmm mmmmnnnnnnnn nnnnn 3 2 Quels nouveaux outils et modalit s de mise en uvre de l action publique D cloisonner aussi pour am liorer la prise de d cision II s agit d amener les lus d
293. urs La derni re phase phase 3 est celle de la d lib ration entre les participants II s agit d identifier la diversit des repr sentations mais aussi de rechercher une position commune coh rente de fa on laborer collectivement un ensemble de propositions Cette phase de d bat n cessite en g n ral une certaine confidentialit de fa on faciliter les discussions La difficult essentielle laquelle sont confront s les participants est de passer du registre du v cu et des motions la prise en compte de l ensemble des dimensions en liminant toutes sortes de pr jug s ou d motions Comme le souligne Viveret 2000 l espace et le temps de la d lib ration sont essentiels car c est cette occasion que l on passe d un simple agr gat d opinions pour construire un v ritable jugement citoyen nourri d informations d argumentations diverses ou contradictoires d expertises et d valuations La d lib ration est le moment de la tension vers l int r t g n ral cet horizon de la vie d mocratique la fois indispensable et inatteignable dans sa perfection On parle de d centrement ou de mont e en g n ralit pour j voquer ce processus qui n est pas une simple acquisition de connaissances par un f public de profanes mais aussi l apprentissage de l impartialit et de la neutralit f Les organisateurs au del de l
294. us http www smbt fr Fichier PDF de la charte t l chargeable dans le menu SCOT participation 5 5 t2 1 nn r rr n ms mmtptn mmmmmmmmmmnminir xn m9amnnmmminunmm mmss nm nnmccm m oox xu u u l m n m mMcmc m cmcmcomccoms msBsu u r y F 5eSi5b5mimbd r O1 ES A 0 5Bcxcs u uUuU dbhhu mbmbB B t0g BBpBBBBBBBBB B pp5p59598959p9BD9g8000 K D RQDDDD M M N N EXEMPLE DE CONSTRUCTION PARTICIPATIVE LA CHARTE DE LA PARTICIPATION DU DEPARTEMENT DU GARD Locale s il existe un projet Leader ou toute autre instance au d but de la phase d laboration de fa on pouvoir infl chir les projets PRES 0000000000 QUAND LA PARTICIPATION EN AMONT RENFORCE L EFFICACITE ET L INTERET D UN PROVET L EXEMPLE DU PAYS DE GEVAUDAN L originalit de cette charte tient au fait qu elle a t construite par dix neuf citoyens gardois tous volontaires et issus d horizons divers avec l appui de la Mission valuation Organisation et Pilotage C est donc le produit de l expertise citoyenne destin encadrer les protocoles participatifs qui a t approuv e l unanimit par les lus du D partement et qui sert actuellement de r f rence dans toutes les initiatives participatives La charte comprend 7 articles organis s selon trois axes Les deux premiers articles rel vent de la notion de respect I
295. utionnelle des conseils de d veloppement que les dynamiques de gouvernance se diff rencient mais plut t dans les outils comp tences et formes d animation Tant l chelle nationale que r gionale on observe la m me difficult mobiliser certaines cat gories de citoyens et plus g n ralement p renniser cette mobilisation au del de la phase de diagnostic Le focus sur du Pays Corbi res Minervois montre que cette participation peut perdurer dans une configuration r duite autour d un noyau fort si ses modalit s voluent au profit de formats plus sp cialis es L analyse du Groupe de Travail Urbanisme et Agriculture permet de revenir dans le quatri me chapitre sur l itin raire d un dispositif de gouvernance fond l origine sur des initiatives spontan es L enjeu et l int r t de ce dispositif tient a son caract re pluri institutionnel Il s agissait de sensibiliser les acteurs d interpr ter les textes de loi et de mutualiser les informations La dynamique de travail collectif a permis de passer de documents de sensibilisation et d information la mise en r seau des acteurs et la diffusion de documents d orientation pr nant des principes d am nagement Le plus difficile a t la construction d une vision commune La r ussite de l initiative tient d une part a la composition assez ouverte du groupe qui a fonctionn de fa on plut t technique et d autre part
296. ves de d l gitimation souvent dans le but de cr er une configuration plus favorable des rapports de force Une des difficult s est qu il n existe pas comme dans une conception plus traditionnelle du gouvernement une mesure unique de l gitimit qui serait la repr sentativit Appr hender le processus de participation comme un projet donnant lieu une charte La pr paration de la participation depuis la sensibilisation pr alable jusqu la r daction d une charte de la participation constitue une phase cruciale qui ne doit pas tre n glig e Comme pour toute innovation il existe des moments cl s plus propices pour la mise en place de ces processus participatifs Il convient bien videmment de s articuler avec les agendas politiques L existence de moments de crise peut constituer un moment favorable ainsi que dans certaines conditions des injonctions administratives qui conduisent revoir les coordinations les 49 50 partenariats Dans tous les cas les nouveaux dispositifs de gouvernance en ce qu ils n cessitent des apprentissages imposent des rythmes particuliers et du temps pour l appropriation des nouvelles comp tences et la constitution de routines de fonctionnement La mise en place d une d marche participative constitue en elle m me un projet qui doit tre pr par en amont en utilisant des m thodes de conduite de projet II estrecommand de r fl chir un protocole de participation vo
297. yscorbieresminervois fr Chapitre 4 Un exemple de gouvernance territoriale a l chelle d partementale le Groupe de Travail Urbanisme et Agriculture de H rault GTUA 4 1 Une instance de concertation d partementale Le GTUA est un groupe de travail pluri institutionnel cr en 2004 a l initiative de la DDAF et de la Chambre d agriculture de l H rault Il est constitu de trois coll ges l tat la profession agricole et les collectivit s locales Le coll ge de l tat est repr sent par la Pr fecture ainsi que la DDE et la DDAF regroup es au sein de la DDTM depuis 2010 Le coll ge de la profession agricole est constitu par la Chambre d agriculture et les syndicats majoritaires la FDSEA et le CDJA Enfin le coll ge des lus est form de l Association des Maires et du Conseil g n ral Le groupe de travail invite galement les organismes comp tents et les acteurs territoriaux concern s en fonction des sujets trait s Le GTUA traite des questions relatives la mise en uvre d un d veloppement territorial durable et la pr servation des espaces agricoles Il a pour objectifs i d interpr ter certains textes de loi en fonction du contexte local ii de sensibiliser les acteurs locaux sur la prise en compte des enjeux agricoles dans les documents de planification territoriale iii de mutualiser des informations relatives la gestion des territoires r glementation dispositifsterritoriaux l

GUIDE POUR LA MISE EN &OElig;UVRE DE LA

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents