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1. gt Des rencontres de femmes pour l essentiel dans un cadre monoparental Toutes les visites ont t r alis es en face face Elles ont parfois mis en jeu une seule personne dans le m nage et parfois plusieurs Il s agit en fait principalement de femmes m nages monoparentaux constitu s de la m re et de nombreux enfants Elles vivent la plupart du temps tr s chichement des allocations familiales et de quelques cultures en abattis Les visites semblent avoir mieux port leurs fruits lorsque deux ou trois voisines assistaient la rencontre Les changes sont alors nombreux les questions aussi Une personne rencontr e seule tend s installer dans une posture passive 2 Cette observation permet d imaginer de d ployer le dispositif sous un autre format en dehors des visites individuelles pourquoi ne pas organiser des r unions entre voisines la mani re des r unions Tupperware ou Weight watcher Ces rassemblements reposent sur l mulation r ciproque l engagement l change de questionnements et de points de vue Leur succ s repose sur le caract re partag de l information et sur l effet d entra nement produit par le collectif Dans les deux cas l aspect convivial est combin l aspect soutien Ce type de r unions permettrait aux participantes de se motiver mutuellement et de modifier peu peu leurs comportements nerg tiques Dans les quartiers nous nous sommes rapidement re
2. Alors moi je vous ai vus y a bien 3 ans J ai d m nag J tais au dernier tage et l je suis pass e au rez de chauss e pour les enfants J ai bouch mes trous avec du papier je me souviens qu on avait parl de frigos et je sais plus trop quoi Les habitudes comme prendre un bain le lavage du linge l eau chaude le fait de peu se couvrir en hiver de ne pas mettre de pantoufles de ne pas g rer les thermostats de faire durer sa douche de dormir nus sont en soi de v ritables obstacles G rer le confort thermique revient souvent les d signer comme responsables d une certaine consommation d nergie La douche J aime a J y reste tous les matins jusqu ce qu il n y ait plus d eau chaude Les gens ont des habitudes certains lavent les moisissures avec de la javel pure d autres avec du vinaigre Eux m mes ne savent pas trop souvent car ils ont leurs propres fa ons de faire chez eux qui reprennent le dessus Comment expliquer l importance d a rer m me l hiver des familles qui ne s habillent pas davantage qu en t C est leurs habitudes de vie qui sont en jeu s cher le linge dans la cuisine faire beaucoup de cuisine donc de la bu e Quand on dit qu il serait bien qu ils aient 21 degr s le jour et 16 la nuit alors qu ils chauffent tout le temps 22 Comment convaincre Elle montait le chauffage la nuit et le baissait le jour
3. Le groupe a b n fici de formations comme l intervention d un sociologue sur La construction des pratiques sociales nerg tiques quels leviers d action Il a galement t l initiative d actions de sensibilisation comme une soir e de sensibilisation des propri taires bailleurs ou la visite de b timents r nov s Ces actions de sensibilisation ont un bilan assez d cevant compar au temps pass sur l organisation Seulement 7 personnes ont ainsi particip la visite et toutes taient d j sensibilis es aux probl matiques nerg tiques A l issue de ce programme les partenaires ont d cid de constituer un annuaire des contacts enrichir au fur et mesure avec le nom des personnes leurs fonctions r le et le descriptif des organismes Incontestablement le programme SHARE a eu un r le important dans la construction de partenariats et la mise en synergie des acteurs d partementaux de la pr carit nerg tique on tait tous autour de la table et c tait int ressant d ailleurs d avoir la fois les bailleurs les services sociaux la CAF des associations comme les n tres Ce n tait pas que sur de l action op rationnelle terrain etc mais ils permettent de prendre un peu de hauteur 3 Deux types d acteurs sont pourtant rest s en marge de cette dynamique collective les bailleurs priv s et les associations avec lesquelles pourtant il y aurait beauco
4. Intervention travaux conseils II Hiatus d fiance m fiance Les fl ches paisses repr sentent les relations formelles contrats conventions Les fl ches fines repr sentent les relations informelles 109 2 1 3 La formation intervention des travailleurs sociaux Le second volet phare du dispositif Ambassadeurs de l nergie portait sur la formation et l information des professionnels du secteur social Il comporte plusieurs actions e La r alisation et la distribution du Guide de la fourmi sp cialement con u pour aider les travailleurs sociaux r pondre aux m nages en difficult sur leurs consommations d eau ou d nergie cf annexe 2 e Des rencontres annuelles avec les p les m dico sociaux du d partement pour 1 resserrer les liens entre l ambassadeur et les travailleurs sociaux 2 pr senter le cadre du programme et les prestations propos es 3 former les travailleurs sociaux sur les questions d nergie dans le logement e La formation des futurs professionnels du secteur social Un module de formation a t cr pour les tudiants assistants socio ducatifs conseillers en conomie sociale et familiale et plus g n ralement tous les m tiers de service aux personnes Une trentaine de futurs professionnels sont ainsi form s chaque ann e e Les permanences t l phoniques pour r pondre aux questions des travailleurs sociaux sur les probl matiques
5. Les m nages directement signal s par les travailleurs sociaux ou identifi s par le FDE puis le FSL sont contact s par Prioriterre selon une proc dure respectant un principe de volontariat il y a toute une proc dure Si une visite domicile est propos e Pioriterre envoie un 106 courrier la famille pour lui proposer qui lui explique en quoi consiste la visite pourquoi on lui crit nous on peut lui expliquer que c est suite la commission etc et donc finalement on lui demande de nous rappeler pour prendre rendez vous S il n y a pas de nouvelles il y a 2 relances par courrier S il n y a toujours pas de nouvelles le dossier est cl t Si par contre la famille nous recontacte on a une proc dure par t l phone Je leur explique exactement en quoi a va consister ce qu on attend d elle et quelles seront les pi ces qu on aura le temps de voir sur place C est pas tr s compliqu c est les factures d nergie sur une p riode suffisamment longue savoir l ge du logement si possible et puis bien savoir ce qui est pris en compte dans ces factures surtout pour ceux qui sont factur s en collectif Voil Je leur explique donc la proc dure et s ils sont d accord on fixe un rendez vous Et donc je me d place domicile je leur envoie une confirmation de visite et je me d place domicile le jour J 7 Plus de la moiti des 47 familles contact es en 2007 ont r pondu favorablement la propos
6. Mamabobi oui ils s occupent des temb s de la culture de l histoire des bushi des anc tres El Une seule fois l ADEME a t cit e Il pense qu il s agit de l Agence pour le d veloppement de l nergie E 39 D Si beaucoup ont pens que l op ration MDE Maroni tait l initiative d EDF tous ont lou l initiative de sa gratuit et des nombreux conseils pratiques Les visites ont donc t accueillies tr s favorablement sorte de premier pas d EDF envers des populations qui se sentent litt ralement abandonn es incomprises pas du tout cout es Le PRME en tant que tel n est pas connu Au mieux les personnes voquent qu il s agit d une op ration conduite par plusieurs partenaires dont souvent ils ne citent que le conseil r gional ou bien le conseil g n ral ou bien Mamabobi toujours en lien avec EDF 3 3 Les m diateurs des enfants du fleuve qui parlent le bushi Outre le fait qu ils aient fait du bon travail ce qui a le plus s duit les personnes du fleuve c est que les m diateurs soient issus de leur propre communaut On les conna t aussi ils habitent au village C est pas des trangers On n a pas pu dire c est des gens qui viennent vendre leurs trucs E2 C est important que ce soient des jeunes du bourg Ils connaissent les gens Prisca est de ma famille E19 Si c tait avec un tranger j aurais pas achet 20 ampoules je
7. on se rendait compte qu il y avait galement un probl me au niveau du b ti etc On essayait de faire intervenir les ambassadeurs d nergie via l AS pour qu il y ait un diagnostic complet de fait essayer de faire remonter des choses aupr s du bailleur ou du propri taire pour am liorer le logement des personnes 3 3 2 L association ALAP les r sidences sociales et les gens du voyage De mani re sp cifique les difficult s nerg tiques sans m me parler de pr carit nerg tique se manifestent dans les r sidences vocation sociale et pour les gens du voyage L exemple de l association ALAP est cet gard tout fait significatif L association ALAP cr e en 1974 employait au moment de l enqu te 75 salari s pour un budget global de 5 3 millions d euros Son activit se d veloppe sur l ensemble du territoire d partemental et comprend trois secteurs 124 e Le secteur Logement g re 4 r sidences sociales ex foyers de travailleurs migrants d une capacit totale de 600 places essentiellement en chambres individuelles et une aire d accueil et de passage des gens du voyage e Le secteur Asile pour l accompagnement social et psychologique des demandeurs d asile e Le secteur Action sociale intervient aupr s des primo arrivants et des gens du voyage dont on compte quelques 600 familles sur le d partement 3 2 1 La gestion des r sidences sociales Les r sidence
8. On n est pas l pour changer les convictions mais pour faire tomber des pr jug s laver l eau froide a ne laverai t pas assez bien Si on est radical jamais personne ne va nous couter Ils veulent leurs gadgets C est un d fi pour nous c est stimulant 35 Les dimensions culturelle et sociale sont des param tres fondamentaux Selon qu il s agisse d hommes ou de femmes de personnes ayant t scolaris es ou pas de personnes jeunes ou plus g es de femmes seules les modes d intervention du bin me vont diff rer Ils vont galement diff rer selon la probl matique concern e Aussi il n y a jamais de r ponse standard et il est quasiment inenvisageable de s adresser d une mani re identique tous les m nages A cela s ajoute la difficult suppl mentaire de ne jamais tre s r que selon l origine culturelle les informations et conseils donn s soient bien compris probl me de traduction d une langue l autre Face cette difficult les organismes livreurs ont recrut des anglophones et des hispanophones Cela permet notamment de g rer les prises de rendez vous au t l phone sans trop d ambigu t s et de mieux adapter le conseil lors de la visite Par contre le probl me se pose pour les dialectes africains l arabe De mani re g n rale la traduction des supports papiers pose probl me qu il s agisse des affiches ou du courrier envoy au domicile des
9. R gion Rh ne Alpes Financeurs potentiels ADEME Fondation de France Caisse d pargne Demande de subvention A mo AU y at Bailleurs Public en Sociaux difficult L gende amp Identification des probl matiques sollicitations pour trouver des solutions L Instruction des dossiers analyse des cas M Acceptation du dossier Financements Fourniture en outils supports quipements R Intervention travaux conseils II Hiatus d fiance m fiance Les fl ches paisses repr sentent les relations formelles contrats conventions Les fl ches fines repr sentent les relations informelles 120 2 4 Le Concours europ en Familles Energie positive Les actions de Prioriterre en mati re de pr carit nerg tique ne repr sentent qu une partie de ses activit s D autres actions et programmes sans relever directement de la pr carit nerg tique participent au travail de sensibilisation information formation aux conomies d nergie destination du grand public y inclus les m nages en difficult s Nous ne mentionnerons pour m moire que les missions d EIE les r unions d information publiques et l important travail de conception et diffusion documentaire sur les conomies d nergie nombreuses plaquettes fiches conseils lettre d information Le Concours europ en Familles Energie positive m rite par contre une br ve pr se
10. Remerciements Ces analyses n auraient pu voir le jour sans la confiance que m ont accord e S bastien Langlois et Fran ois Boulanger respectivement responsables d Option Consommateurs www option consommateurs org et d Equiterre www equiterre org Je les en remercie Merci aussi Lisa Marie et France pour leurs points de vue et le partage de leur v cu en amont Les observations chez les m nages n auraient jamais pu produire autant de r sultats si les agents livreurs n avaient pas jou le jeu de m associer leur travail et de m oublier durant les visites Merci donc Esteban Philippe Bernard Mich le Hemza Chantal Emilie Daniel Martin Romi Andr Philippe Francis S bastien et Nicolas Merci enfin au Minist re des Affaires Etrang res du Canada qui en 2007 m a attribu une Bourse de Recherche en Etudes Canadiennes CIEC n 609 2 qui a contribu largement initier cette recherche poursuivie en France dans le cadre du programme de recherche PREBAT du PUCA Plan Urbanisme Construction Am nagement sur l analyse compar e des outils de lutte contre la pr carit nerg tique Sommaire 1 LES PROGRAMMES D EFFICACIT NERG TIQUE AU QUEBEC 1 1 UNE POLITIQUE D EFFICACIT NERG TIQUE POUR R DUIRE LA DEMANDE D NERGIE DU SECTEUR R SIDENTIEL 1 1 1 L efficacit nerg tique pour le gouvernement qu b cois tre en accord avec les objectifs du d veloppement du
11. celui de la France 8 La proportion de demandeurs d emploi de longue dur e 16 4 est la plus faible de la r gion 22 9 bien en de de la moyenne nationale 29 7 38 Observatoire d partemental 2007 Conseil g n ral de la Haute Savoie 39 Idem 97 D but 2007 la Haute Savoie comptait 95 956 foyers allocataires de la CAF dont 20 vivaient sous le seuil de bas revenus soit pr s de 42 500 personnes ce qui repr sente un peu plus de 6 de la population totale A cette m me date on comptait un peu plus de 10 000 b n ficiaires du RMI essentiellement localis s dans les grandes agglom rations soit un taux de 15 pour 1 000 habitant contre un peu plus de 35 en moyenne nationale La Haute Savoie est ainsi un des d partements de France qui compte le moins de b n ficiaires du RMI en effectif comme en proportion Le march de l immobilier est sous tension avec des prix d achat lev s et peu de transactions La pression fonci re est importante et les niveaux de loyers pratiqu s dans le d partement se situent dans le peloton de t te au niveau national avec un prix moyen de 11 3 m en 2007 le plus cher de la r gion Rh ne Alpes derri re les d partements franciliens et la C te d Azur Dans ce contexte l offre locative sociale est fortement sous dimensionn e et fait appara tre un d s quilibre territorial e Avec un taux de 49 logements sociaux pour 1 000 habitants il manque 13 000 logeme
12. change propice la compr hension Cette technologie symbole des soci t s avanc es a r tabli en fait une certaine sym trie les m diateurs arrivent porteurs d un message du blanc via un support que le blanc ma trise mais la relation n est pas univoque comme cela se produit trop souvent Le logiciel est con u pour rendre l information parfaitement accessible Cette information est produite gr ce aux renseignements apport s par la personne enqu t e Celle ci est donc replac e dans une situation d gal gal via l ordinateur Simul conso est donc un outil de d monstration formidable et convaincant Il conf re une comp tence aux personnes rencontr es et les dispose favorablement l coute Il cr e un v ritable d clic lorsqu appara t le camembert qui signale la distribution des consommations par poste Syst matiquement il provoque la surprise lorsque la personne constate la part occup e par son r frig rateur et son cong lateur D autres sont horrifi es lorsqu elles r alisent la consommation de leurs ventilateurs en marche en continu jour et nuit Mais comme l ordinateur ne peut pas se tromper Ce logiciel ajoute en cr dibilit Suite une mesure du cong lateur on a compris que chacun pouvait consommer diff remment Notre compteur est partag entre 3 maisons Avant on payait la plus grosse facture Depuis on a d cid de partager la facture en trois parts gales car on a to
13. l autre sont donc in gales dans leur contenu Certaines fiches font tat d un bilan uniquement comptable des visites seules des donn es chiffr es y ont t not es alors que d autres comportent des informations plus qualitatives remarques des personnes visit es Cette premi re campagne aurait pu constituer une p riode de r f rence ce qui peut tre envisag pour la suite en ajoutant des rubriques telles que types d quipements modes d utilisation niveau de compr hension production lectricit facturation tiquette nergie et modes de consommation pr jug s lectriques techniques types d appareils et tat lieu d achat intention d achat qualit de l installation lectrique compteur en propre ou partag gt Des campagnes promotionnelles par voie de presse pas assez nombreuses La presse a t sollicit e au tout d but lors du lancement de l op ration mais elle n a plus t mise contribution ne serait ce qu mi parcours Des missions de radio Apatou et Grand Santi ont annonc et confort la promotion de l op ration Mamabobi et les m diateurs avaient mis en sc ne des petites sc nettes radiodiffus es soit sur le th me de l clairage soit sur le th me des frigos ou celui des bons gestes en mati re d conomie d nergie Passant r guli rement au cours de la journ e ces petits spots ont t entendus tr s largement par la p
14. l univers des interrogations individuelles et pragmatiques portant sur un projet concret cet outil est appr ci car il est identifi comme objectif et d sint ress En tant que tel il est donc appr hend comme un v ritable outil d aide la d cision ce qui compte tenu du montant des travaux engager repr sente un atout consid rable 1 2 3 Econologis un programme pour r duire la pr carit nerg tique Les programmes d efficacit nerg tique du Qu bec visent anticiper sur les probl mes d impay s rep rer les situations d urgence et sensibiliser des principes de mod ration nerg tique Il en va ainsi d Econologis initi par l Agence de l Efficacit Energ tique en partenariat avec Hydro Qu bec le principal fournisseur d lectricit Econologis s adresse aux m nages locataires ou propri taires revenus modestes les b n ficiaires des minima sociaux en fait Il s agit d un service gratuit qui existe depuis 1999 et qui a permis de visiter plus de 35 000 foyers Mis en uvre par des organismes pro environnementaux ou de d fense du consommateur il vise dans un premier temps premier volet sensibiliser aux gaspillages d nergie et installer des petites solutions techniques pour limiter les pertes de calories Le second volet d Econologis consiste en la pose gratuite de thermostats lectroniques de mani re offrir aux habitants un moyen fiable de g rer leur
15. E31 Je ne sais pas d o viennent les coupures Ce matin il y en a eu une C est comme a E 34 Si j avais pu j aurais tap les agents avec une baguette wapi On a beau avoir fait des r clamations on n a pas eu de r ponse C est des probl mes de sous tension et surtension C est grave tout claque E24 76 C est un gros probl me les appareils grill s parce qu ils ne veulent pas croire EDF que c est de leur faute E35 Eux quand tu payes pas ils coupent nous quand ils coupent on peut pas ne pas payer E36 Ces pannes g n rent un sentiment g n ral de col re car les abonn s se sentent totalement abandonn s sans interlocuteurs sur le fleuve ne serait ce que pour pouvoir anticiper les pannes expliquer comment et pourquoi elles se produisent De fait la visite des m diateurs a permis d claircir bon nombre de choses Les rancoeurs se cristallisent aussi autour de cette impression qu EDF refuse d admettre les nombreux incidents dont sont victimes les abonn s du fleuve Cette obligation de faire la preuve de alors que toutes les pannes doivent tre enregistr es par les g n rateurs et que les agents EDF eux m mes sont les t moins directs des arr ts de production constitue un v ritable camouflet qui ajoute au m contentement g n ral Il n est pas dans la culture locale de conserver les factures des appareils ou des denr es entrepos es dans les frigos
16. Surtout que l un des enjeux de ce dispositif exp rimental tait d valuer l impact de l approche sociale et de l approche technique sur les comportements les factures d nergie et le confort au sein du logement Une premi re r union d information a t organis e avec les locataires participants pour leur exposer les r gles du jeu et les sensibiliser aux questions li es la ma trise de l nergie Selon les travailleurs sociaux le thermicien a vraiment apport des connaissances qui taient indispensables au projet et qu on ne pouvait pas nous amener sans lui la premi re r union il a apport plein de donn es G09 Une fois l action collective lanc e les travailleurs sociaux ont mis en place des ateliers mensuels pour que le groupe puisse changer et travailler sur les conomies d nergie l utilisation de l nergie la mani re de g rer ses consommations G01 L animation des ateliers par les travailleurs sociaux a g n r une v ritable dynamique collective c est toujours la question de faire vivre un groupe on a essay d avoir une m thode avec des comptes rendus on partait des objectifs chaque fois les rep rer de nouveau les cadrer J ai trouv que les gens avait en plus plein d id es il y avait une volution de ce groupe qui partait vraiment au d part de comment faire des conomies on a t dans diverses pistes m me qu on n a pas to
17. Un des r sultats les plus int ressant est sans conteste le fait que l action a suscit un sentiment citoyen chez les participants la fin de l action les personne ont dit en fait ce qui nous a fait tenir dans la dur e a n est pas tellement l id e que l on allait pouvoir faire des conomies c est surtout le fait que l on participait une action citoyenne et qu on tait acteur comme tout le monde pour la protection de la plan te pour l environnement G01 Les m nages ne sont pas sentis stigmatis s m nage en difficult ou d muni mais plut t valoris s par la dynamique et le groupe ils se sont consid r s comme des acteurs part enti re participer galit comme tout citoyen a fait qu ils ont pu s investir sur la dur e G01 A travers cette dynamique l action collective a aussi permis de toucher des personnes ext rieures au groupe et de les sensibiliser la ma trise de l nergie a a diffus avec les voisins la famille etc G09 Par ailleurs l action collective a donn l occasion aux travailleurs sociaux de sortir du cadre habituel de leurs interventions c est une autre fa on de travailler qui est beaucoup plus riche beaucoup plus efficace moi je crois mais il n emp che qu il faut que ce soit reconnu par notre institution ce qui est le cas a commence mais il faut qu on nous donne les moyens car le travail social est tr s cadr On a des
18. accompagnement des habitants et des entreprises 21 Faire vivre l Agenda 21 Une des grosses actions 1 de l Agenda 21 a t de r aliser une thermographie a rienne du territoire la fois outil de sensibilisation de la population la thermographie est expos e dans le hall de l H tel de ville et a fait l objet de nombreuses communications grand public 103 et d aide la d cision savoir peu pr s de quoi on parle en terme de d perdition d nergie et quels sont les objectifs qu on peut se fixer partir de ce constat 1 Par contre la partie sociale est assez peu d velopp e L aspect social est pass la trappe C est la grosse discordance entre la r alit amp la conscience collective Ca demande d avoir une vraie conscience des probl mes sociaux sur Annecy Et on est toujours sur cette image collective que tout va bien qu il n y a pas de probl me de pr carit 1 La thermographie a rienne est mobilis e dans l laboration d une OPAH sur la ville d Annecy l id e est bien de d limiter un quartier tr s pr cis et la lecture de la thermographie de pouvoir d terminer un quartier prioritaire mais en le couplant aussi une analyse socio d mographique de peuplement car il faut aussi qu on fixe un quartier avec des b n ficiaires potentiels Sur Annecy la plupart des propri taires d passent les crit res de revenus fix s par l ANAH pour des su
19. habitat indigne et quelques autres l utilisent L ADIL a ce jour rempli 5 fiches ROL dont 4 taient des logements insalubres De plus ces fiches sont bas es sur du d claratif donc sans visite du logement et restent donc soumises l appr ciation des personnes et leur subjectivit ce qui pose probl me certains acteurs qu il s agisse de surestimation du probl me ou au contraire de sous estimation ce qui semble fr quent selon l ADIL Cet outil doit terme tre g n ralis dans le PDALPD Ce constat concernant la faible utilisation de l existant est partag par plusieurs services notamment la CAF dont les personnes rencontr es en entretien concordent sur l id e que les initiatives notamment en mati re d nergie sont trop faiblement r ticulaires isol es cloisonn es et trop descendantes c est dire venant de l institution donc moins attrayantes ou appropriables sur le terrain mais c est aussi pour a que je disais au d but concernant l activation des r seaux qui reste am liorer je pense a notamment on ne se saisit pas assez suffisamment de l existant pour traiter ces questions l et ce sont des pistes d velopper il faut territorialiser les choses l appr hension ne peut pas tre la m me sur tout le territoire et il faut mon avis quand on veut monter des actions comme a l avenir avant tout r pertorier les partenaires potentiels pr s
20. hui jet disparition des moisissures dues l humidit et surtout perte de la sensation permanente de froid S1 les travaux engag s ont permis cette personne d tre mieux dans son logement ils n ont en revanche pas d bouch sur une r duction des factures d lectricit qui restent les m mes depuis l am lioration du syst me de chauffage 100 d lectricit par mois et 10 du budget sont plus largement consacr s au r glement des factures d nergie tous les mois La r habilitation de la chemin e a permis un amo indrissement des stocks de bois utilis s mais l lectricit reste l nergie privil gi e par cette personne pour se chauffer ayant des enfants charge elle pr f re que ceux ci ne manipulent pas le feu en son absence m me si son syst me est aujourd hui plus s curis et ne peut pas porter trop de bois du fait de son tat de sant La stagnation du montant des factures peut entre autres s expliquer par la non utilisation du thermostat pourtant neuf et pos lors des travaux Si la personne avoue ne pas savoir s en servir c est d autant plus parce que le mode d emploi ne lui a jamais t fourni malgr plusieurs tentatives Je n ai jamais re u la notice ils devaient revenir me l expliquer l installateur prestataire du PACT puis il n est jamais venu apr s il m a dit qu il me mettrait le mode d emploi dans la bo te aux lettres mais je n ai jamais rien re u ma
21. lectrog nes Elle est distribu e travers des r seaux de petite dimension Les communes travers la CCOG financent l achat du mat riel groupes lectrog nes et EDF assure le fonctionnement approvisionnement en carburant maintenance et r paration des appareils et la distribution de l lectricit jusqu aux compteurs L augmentation de la population dans les bourgs mais aussi la multiplication des services commerces et des quipements publics coles notamment se traduisent par une demande croissante de compteurs Or face cette demande les groupes lectrog nes ne suffisent plus alimenter de mani re r guli re l ensemble des abonn s Par ailleurs leur sous capacit technique n autorise pas le branchement de nouveaux compteurs ce qui suscite des reventes d lectricit via des branchements clandestins Les syst mes de production ont donc atteint leurs limites ce qui g n re de nombreux d sagr ments coupures d lectricit baisses de tension aux cons quences parfois graves absence d eau potable perte du contenu des cong lateurs perte d appareils n ayant pas support les diff rences de tension mais aussi des incidents techniques pannes des g n rateurs qui s accompagnent de m contentements r currents de la population Une tude r alis e en 2003 a permis de distinguer les postes de consommation les plus nergivores les postes Froid et Eclairage qui devenaient d
22. noncer quelques principes l mentaires pour leur permettre de rem dier des situations qui parfois tournent au drame hospitalisation affection chronique incendie li l utilisation de syst mes de chauffage de fortune Force alors est de constater que beaucoup les d couvrent En mati re de gestion du chauffage au titre des nombreux conseils prodigu s pour tenter de contrecarrer les id es re ues s habiller reste un bon moyen de se prot ger contre le froid m me dans son logement Fermer les portes des chambres quand on ne les utilise pas disposer des tapis sur les planchers laisser entrer les rayons du soleil le jour mettre des rideaux plus pais et les tirer le soir font partie des bonnes habitudes prendre pour g rer le confort thermique Eviter de chauffer les cages d escalier et les sas d entr e ce qui contribue en fait chauffer l ext rieur chauffer les sous sols et isoler les tuyaux qui arrivent aux logements placer un plastique sur le sol du sous sol si le plancher n est pas isol pour viter que l humidit du sol remonte nettoyer et d poussi rer les calorif res d gager les plinthes des meubles canap s qui les masquent utiliser les ventilateurs de plafond pour faire descendre la chaleur isoler les vitrages par des plastiques calfeutrer les prises qui sont de v ritables entr es d air froid sont alors des pr cautions compl mentaires qui participent de l am lioration du con
23. pr c demment se sont pour certaines d clar es relativement r ticentes prendre part la d marche du fait d un manque de temps dans les missions et d une inad quation avec leurs comp tences Mais les r ticences ne se sont pas arr t es l Le formateur note en effet la diff rence de certains d partements que le Tarn a retenu son attention par l ambiance des formations occasion pour certains TS participants de faire remonter les remarques mises par d autres membres du service J ai eu certaines r actions lors de la formation j avais des CESF ou ASS qui me disaient qu entre celles certaines se foutaient de leur gueule celles qui suivaient la formation et entre ASS et CESF en disant que ce n tait pas elle de s occuper de l nergie donc des gros probl mes d ambiance sur le site qui taient pr sents alors que la semaine derni re dans le Lot la formation tait mixte ASS CESF et pleins 185 d ASS taient super contentes donc voil sur le Tarn probl me d organisation de travail organisation hi rarchique manque de pr sensibilisation voil donc tout un tas de choses qui font que a a merdouill Dans le groupe il n y a pas eu de diff rences notables si ce n est que mais c est pareil partout que les ASS taient un peu plus la ramasse concernant certains calculs mais c est normal m me si on ne fait pas beaucoup de math matiques par contre au ni
24. se replier sur elles m mes De fait la visite est elle tr s majoritairement v cue comme un vrai moment de respiration Ce que vous faites est tr s tr s tr s bien J vous remercie beaucoup c tun bon job C tait une bonne visite bien sympathique On est bien contents de votre visite Vous faites un travail tr s agr able Vous rencontrez plein de gens En l occurrence la visite vient rompre un isolement qui semble pesant Le premier contact se r alise non sans quelque m fiance puis une sorte de relation de confiance s tablit notamment en situation interculturelle ou dans le cas de situations sociales irr guli res squats et lorsque le personnes ne se sentent pas l gitimes cas des migrants Pour leur majorit ils consid rent que la visite correspondait leurs attentes les conseillers ayant r pondu toutes leurs questions les conseils ayant t utiles et les accessoires satisfaisants Cela explique le sentiment r current de visites qui ne durent pas assez longtemps 10 estiment que la visite est trop courte D ailleurs beaucoup se saisissent de l occasion pour poser leurs probl mes parler d eux 2 1 6 Les attentes g n r es par Econologis Beaucoup de m nages visit s esp rent un rapport d expertise un document consignant les diff rents probl mes constat s Certains prennent des photos avant apr s pour montrer quelles interventions ont t
25. tre sur valu e 19 degr s pour un actif 23 degr s pour un inactif Ils tendent compenser leur situation de mal tre social par des comportements visant se faire du bien bains prolong s et r p t s par exemple surinvestissement en mati re de consommation alimentaire davantage de cuisine ensemble de comportements qui se traduisent par des co ts induits en consommation d eau chaude sanitaire et en lectricit pour les plaques de cuisson lectriques Ces personnes souvent plus que d munies accordent de la valeur au mobilier et aux objets qui repr sentent leurs seuls biens personnels d o souvent des logements souvent surmeubl s avec pour corollaire des calorif res masqu s qui de fait deviennent inefficaces votre calorif re il chauffe le sofa pas votre salon Quelques uns adoptent une posture d assist s qui g n re des attitudes passives gens en attente de qui ne se prennent pas en charge et ne tentent pas de rem dier seuls aux probl mes de confort thermique On les qualifie souvent d assist s professionnels Le plus souvent il s agit de personnes d pass es d sempar es comme captives de logements totalement inadapt s mal isol s ou dans un tat de v tust avanc Certains cultivent le qu mandage la culture du pauvre avec une addiction forte aux services sociaux Ils veulent qu on fasse pour eux Ils ont droit 3 LBC Ils les r clament m me s
26. un rappel de certains m nages ayant b n fici du programme 5 ans auparavant 2 1 2 Des d pliants peu invitants Les organismes livreurs font le constat du manque de notori t du programme et de la difficult trouver des clients Le programme existe depuis 9 ans et les gens le d couvrent Eq Telle est l impression g n rale qui ressort des entretiens r alis s aupr s des responsables et des bin mes se rendant sur le terrain L accent est alors mis sur le manque d efficacit des supports de communication qui servent diffuser l information Ils sont consid r s comme peu attractifs pas assez loquents se d clinant sous un seul et m me format alors que le public cible est tr s h t rog ne du point de vue linguistique mais aussi culturel ou tout simplement du point de vue de sa capacit comprendre les messages Si le manque de pr cision sur les enjeux du programme est critiqu on critique galement l intitul m me du programme qui ne serait pas assez loquent qui n voquerait pas d embl e le probl me concern qui serait trop pudique pour simplement en nommer les multiples facettes factures d mesur es combin es du froid chez soi de l humidit des moisissures et des probl mes de sant Cette perception est confirm e par la mani re dont les m nages parlent des informations retenues Les affiches et encarts gliss s dans les courriers des institutions ne se suffisent p
27. 23 la majorit 27 la moiti Un effet d aubaine Ces quelques chiffres autorisent penser que ce service repr sente un effet d aubaine pour une majorit de clients qui optent pour ce diagnostic EGM comme pour tre confort s dans leurs choix Ce diagnostic pr sente l int r t de hi rarchiser les op rations de r novation en fonction d un crit re d efficacit nerg tique Une conversion des gains r alisables en dollars accompagne ce crit re Il fait alors office d outil d aide la d cision pour une client le qui de toute vidence aurait quand m me engag la majorit des travaux pr vus le fait que la tr s grande majorit ne sollicite pas de seconde visite tend le prouver Le Rapport d Evaluation apprend toutefois que presque la moiti des gens n auraient pas pens remplacer leurs fen tres ou leur syst me de chauffage s ils n avaient pas eu recours Energuide En ce sens le diagnostic Energuide joue bien son r le d incitation et d orientation On retrouve cet effet d influence dans le fait que 18 des propri taires d clarent avoir sollicit un diagnostic parce qu ils savaient que des subventions taient accord es ce qui leur a permis d engager davantage de travaux que ce qu ils avaient pr vus Un dispositif qui tend conforter les interventions l g res 63 des travaux r alis s suite la visite de l expert valuateur portent sur des travaux l gers de
28. Evaluation dispositif PRME Bourgs du Maroni mars 2009 Guide d entretien Usagers 1 CARACT RISTIQUES Age sexe interlocuteur composition m nage Mode d quipement en lectrom nager tat g n ral et types d usages Types d installation lectriques Pratiques lectriques attention ou pas aux conomies d nergie 2 REPR SENTATIONS PERSONNELLES ELECTRIFICATION Int r t d lectrifier les bourgs Pour qui pourquoi Comparatif co t avantages Contraintes per ues pour soi pour la communaut 3 REPR SENTATIONS PERSONNELLES MDE _ Economiser l nergie Fa ons d en parler Pourquoi faire de la MDE Quel sens bourgs Maroni 4 PERCEPTIONS DU DISPOSITIF Les acteurs Qui en est l origine Quels acteurs sont au c ur Les enjeux Pour quoi faire ce dispositif au juste Quel int r t pour les m nages visit s Quel int r t collectif Ia disponibilit et l accessibilit des quipements appareils clectroM LBC Les supports d information et la communication en g n ral A propos de la facture des modes de consommation des appareils des usages des appareils de la compr hension des classes nerg tiques de l installation lectrique s curit lectrique des LBC des frigos 5 L INTERVENTION DU BINOME Appr ciation g n rale comment on les nomme les qualifie les appr cie V cu de la rencontre contenu dur e effi
29. J ai t impressionn e par autant d int r t Ca a t au del de mes attentes Les conseillers m ont donn beaucoup d informations pertinentes De mani re r currente revient le sentiment d avoir appris beaucoup de choses utiles Ils nous expliquent tr s bien et font de la belle ouvrage C est parfait partout Ils ont donn des explications claires pleines de bon sens Ils ont t patients avec nous est un terme qui revient tr s souvent C est tr s instructif On apprend tout ce qu on peut faire pour moins gaspiller et moins geler Y a plein de choses auxquelles on ne pense pas d embl e ou qui ont l air trop compliqu es r gler Certains parlent d aide ou de bon travail D autant plus rafra chissant dans notre soci t individualiste que le service est gratuit Les co conseils donnent un service de qualit La qualit du service est bien la meilleure des publicit s Je suis tellement satisfait que j ai recommand mon beau fr re de vous t l phoner J ai d j donn votre d pliant trois personnes Je distribue votre d pliant chaque logement de mon immeuble J ai donn le document aux membres de la coop rative d habitations 2 En fin de visite une fiche r dig e en fran ais est laiss e la discr tion du m nage visit Il s agit d une sorte de fiche de satisfaction Libre chacun de la remplir e
30. Les difficult s de compr hension des syst mes techniques et de la gestion du confort thermique Les probl mes d insalubrit ou de structure du logement La n gligence des propri taires et des coop ratives Une situation contrainte La dimension tr s travail social qui teinte ce m tier Les modes de r ceptivit du programme Une pr carit trop multifactorielle et des attentes d mesur es Des m nages exclus du dispositif 3 3 COMMENTAIRES DES AGENTS LIVREURS SUR LES OUTILS ET LE MODE DE LIVRAISON DU DISPOSITIF 3 3 1 Un protocole de visite efficace mais galement contraignant 3 3 2 Le questionnaire DRMC un support controvers 3 3 3 Des visites aux dur es peu modulables 3 3 4 Un programme qui gagnerait tre mieux connu 3 3 5 Des accessoires jamais superflus 3 3 6 Laisser une pochette de documents un int r t discutable 3 3 7 Le document laisser au propri taire pour l installation des thermostats lectroniques un interm diaire de trop 3 3 8 L efficacit du volet 2 d Econologis thermostats lectroniques en question 4 CONCLUSION 1 LES PROGRAMMES D EFFICACIT NERG TIQUE AU QUEBEC Sur le plan nerg tique le Qu bec dispose de nombreux atouts dans le contexte de plus en plus difficile qui r sulte de l ouverture des march s de l nergie et de la concurrence internationale Cette province du Canada a ax une part importante de sa croissance conomique et du d v
31. Pour certaines a rer son logement reviendrait le refroidir Pour d autres l air humide est plus facile chauffer que l air froid et il suffit de chauffer pour faire partir l humidit De fait outre le probl me des consommations d nergie additionnelles g n r es par ces pratiques le probl me se mat rialise r guli rement par l apparition de moisissures qui g nent surtout plus pour leur c t inesth tique ou l impression qu elles donnent d un logement mal entretenu que pour leur nocivit totalement m connue Par ailleurs on ne sait trop comment s en d barrasser Les moisissures il suffit de les laver et de repeinturer dessus Tout le monde a lair tr s surpris quand on annonce que ce sont des champignons et qu ils se r galent des poussi res des poils des r sidus laiss s par les occupants du logement C est ainsi que des conseils tout simples tendent surprendre Quand on veut s en d barrasser pas la peine de les tuer il suffit d arr ter de les nourrir en faisant la poussi re le m nage et en a rant Des sant s pr caires R guli rement les m nages visit s relatent des probl mes de sant sans les mettre en relation avec leur cadre de vie Par exemple peu de personnes font le rapprochement entre leur mani re de chauffer et leur sant bien au contraire Quand on est malade on dort mieux avec de lair chaud Il faut de la chaleur pour les chambres d enfan
32. a ce march l serait contr l Or les instituteurs pour ne citer qu eux arrivent dans les bourgs avec un quipement le plus souvent achet Cayenne ou Saint Laurent Mon frigo a des faiblesses il faudrait que je le change mais je l ach terai quand m me un instit qui s en va E3 Ce n est pas elle qui l a achet Son crit re le volume A envoy l argent et le cong lateur est arriv E31 C est mon ami qui l a achet et je lui ai dit dans les 400 euros pas plus plus ou moins de marque assez grand L tiquette C tait pas prioritaire Si c est un c est la cerise sur le g teau E37 Organiser un march local qui ne laisserait le choix qu entre des appareils peu nergivores repr sente LA solution pour toutes les situations rencontr es L acheter Maripasoula Oui s il y avait le choix E32 81 gt gt gt Des installations lectriques toujours aussi peu conformes Pour ce qui concerne les conseils en mati re de s curit lectrique nous l avons voqu plus haut le probl me est compliqu Certains d clarent avoir limit les plus gros probl mes d ins curit Nous on avait beaucoup de mauvais branchements Mais on a enlev toutes les multiprises On avait des fils qui tra naient El Ils m ont fait des r flexions pour arranger a Y a eu des accidents a Apatou alors leurs conseils on y croit Pour agrandir
33. adress aux familles afin d valuer l impact de la modification des pratiques des usages et des quipements sur les factures et les consommations 153 Les impacts du dispositif D une mani re g n rale l action collective a t une exp rience int ressante et enrichissante la fois pour les travailleurs sociaux le thermicien et les participants Tout le monde s accorde dire que le groupe a bien fonctionn les personnes ont pu tirer leur propre bilan et dire des choses G01 M me si la premi re r action des b n ficiaires de l action a t la suivante c est toujours pareil nous avons des difficult s et c est encore nous qu on demande de faire des efforts G01 La dynamique collective le travail de groupe ateliers de discussion et le travail individuel adopter des techniques et des gestes conomes la maison ont permis certains m nages de r duire les factures d nergie et ou d eau et ou d augmenter le confort au sein du logement du coup eux d veloppaient aussi des gestes Un monsieur avait plein d enfants jeunes ils en avaient beaucoup parl en famille le matin il mettait une petite cuvette dans le lavabo qu on remplissait pour se rafraichir le visage les mains etc Il savait qu il y avait tant d eau qui tait d pens par enfant pas plus Il y a aussi des choses qui ont t trouv es par pas mal de gens adapt s la situation familiale G09
34. appartements en rez de chauss e pas du tout isol s qu ils tentent de calfeutrer grands frais souvent Au c ur de cette client le multiethnique on trouve aussi beaucoup de m nages monoparentaux avec beaucoup d enfants ou bien des familles galement nombreuses Leur premi re difficult est d ordre culturel elles ne sont pas habitu es la rigueur des hivers qu b cois et tendent vouloir garder leurs habitudes de vivre peu v tues m me en hiver C est ainsi que de nombreuses fois nous avons rencontr des personnes en short et en t shirt pieds nus chez elle alors qu il faisait 20 dehors Leurs appartements souvient vieux et insalubres sont surchauff s jamais a r s On y fait s cher le linge On y fait beaucoup de cuisine Sans certification scolaire ma trisant parfois mal le 18 fran ais la situation de ces m nages sur le march de l emploi n a gu re de chance de s am liorer Aussi voit on des familles qui s enfoncent peu peu de la pauvret la tr s grande pauvret Le manque de revenus repr sente alors la seconde grande difficult de ces m nages Le public tudiant est de plus en plus concern par Econologis Sa situation de pr carit provisoire le conduit habiter des logements ind cents Ces tudiants sans revenus n ont gu re de moyens pour am liorer leur confort thermique Ce n est pas dans leur priorit D ailleurs ils s tonnent de pouvoir b n ficier du progr
35. ce des ambassadeurs de l nergie qui la mani re des ambassadeurs du tri auraient pour mission de transmettre conseils et messages en porte porte L enjeu central visait donc un changement de pratiques lectriques durable Combin l enjeu plus pragmatique des membres du PRME r duire les pics de consommation en inondant le fleuve de syst mes techniques co performants l op ration MDE Maroni tait n e 77 Le prix de revient du kWh est de 0 50 sur le Maroni Ce qui est bien sup rieur au prix de vente de l lectricit qui est d environ 0 10 kWh co t factur l usager Cet cart important r sulte pour l essentiel de l enclavement des bourgs qui se r percute directement sur le co t de transport du carburant 28 Z lem M C 2006 Analyse socio anthropologique des pratiques nerg tiques dans les bourgs du fleuve Maroni Guyane Apatou Grand Santi Maripasoula Papa chton Novembre 2006 49 Le dispositif socio organisationnel op rationnel pr conis reposait sur trois conditions indissociables 1 Concerner des alli s autour d une configuration de coop ration organiser un partenariat institutionnel en amont s appuyer sur des relais locaux et les commer ants et cr er des postes d ambassadeurs en conomie d nergie 2 Cr er chez les populations du fleuve des dispositions favorables expliquer les tenants et aboutissants de la facturation sur la base d une
36. ceptivit du message de sobri t lorsque la distribution de lampes se traduit par une augmentation des points lumineux dans un logement gt gt Une quatri me difficult vient du fait que la MDE r f re au souhait d obtenir des r sultats tangibles en un temps court Cela suppose des changements de comportements Or raisonnablement changer les comportements ne peut pas s envisager du jour au lendemain Par ailleurs il est quasiment inenvisageable de changer plus d un ou deux comportements la fois Cela suppose d en avoir compris le sens de les adopter volontairement et surtout durablement Cela suppose aussi la substitution d quipements nergivores par des quipements plus conomes ce qui n est gu re envisageable sans moyens financiers sans que l appareil remplacer ne soit d faillant sans que les quipements conomes soient rendus accessibles ce qui nouveau suppose un certain temps Cela suppose surtout de pouvoir apporter la preuve que les efforts consentis ont port leurs fruits tant au niveau individuel r duction des consommations qu au niveau collectif baisse de la demande g n rale d lectricit donc distribution moins chaotique de P lectricit Cela implique de r compenser sous une forme ou sous une autre les personnes ayant fait l effort de jouer le jeu 83 4 1 2 Des difficult s venir sont prendre en compte gt gt Les publics demandeurs de compteurs son
37. clairage ou l usage des appareils m nagers Ce volet tr s comportemental insiste sur les habitudes de vie et leur impact sur les consommations En fin de visite une pochette est laiss e disposition Elle contient de la documentation sur les conomies d nergie et sur les gestes mettre en uvre au quotidien pour moins consommer d nergie En pr alable la visite l organisme livreur doit sugg rer au b n ficiaire de commander Hydro Qu bec le DRMC Remplir ce questionnaire est suppos permettre au m nage de mieux comprendre sa consommation de d terminer les points faibles de l habitation puis de s informer sur les promotions Du moins est il suppos susciter des questionnements auxquels le conseiller se doit d apporter des l ments de r ponse Le conseiller utilise le DRMC pour aborder les pratiques de consommation gestion de la temp rature fr quence et mode d utilisation de la salle de bain modes de lavage du linge de la vaisselle usage des appareils m nagers sur la base desquelles il elle propose des astuces pour moins viter les gaspillages Combin au thermom tre l hygrom tre sert de support p dagogique pour expliquer les ph nom nes d humidit l origine des moisissures les incidences sanitaires et les mani res d y rem dier Le technicien quant lui fait le tour du logement et en dresse un tat sommaire en mettant l accent sur les travaux d am lioration envisager en
38. dire qu elle n a pas fini de le rembourser elle ne peut pas tre ligible une nouvelle aide du FSL et nous th oriquement comme cette famille est ligible au FSL on ne peut pas l aider donc on a fait remonter partir du constat des TS des propositions par rapport a parce que si par exemple c est un pr t de 2 ans et que la 2 me ann e la situation de la famille s est aggrav e elle ne peut b n ficier d aucune aide et c est une probl me parce que pour certaines familles l aide l nergie est n cessaire tous les ans tellement les revenus sont justes donc cette question de l articulation reste travailler et approfondir pour que l on soit en capacit de faire face toutes les situations T03 Enfin la coordination entre acteurs exigent une acclimatation mutuelle aux r f rentiels professionnels de chacun l ADIL raisonne dans le cadre d un registre juridique les travailleurs sociaux ont des proc dures strictes et une faible familiarit aux questions nerg tiques si EDF fait de la solidarit elle reconna t la priorit donn e une logique marchande La plupart des acteurs rencontr s posent ainsi cette coordination entre eux entre leurs outils comme n cessaire mais non sans mal mettre en uvre On sous entendu tous les interlocuteurs de la pr carit nerg tique a tous des moyens mais on n arrive pas forc ment se coordonner les concat ner donc il f
39. e A celle de l eau e A celle des d chets e Pourquoi pas celle de la sant et de l hygi ne toutes deux li es la mani re d utiliser les r frig rateurs et cong lateurs 86 5 Annexes de la monographie METHODOLOGIE Cette mission d valuation qui s est d roul e en mars 2009 s est organis e sur la base de s jours dans chacun des bourgs du Maroni Maripasoula Papaichton Grand Santi et Apatou La petite quipe de Mamabobi tait compos e d un piroguier Mapo et de son aide piroguier Wempi de Mal m diatrice Apatou et de Marc PERROUD scientifique sp cialiste d ethnobotanique et de m diation inter culturelle qui a fait office de traducteur St phane MAILLARD et Mathias ROCHE de l ADEME nous ont accompagn s partageant avec nous les moments des repas et certaines visites au domicile des personnes Alors que les piroguiers restaient au camp de base pour assurer l intendance notamment la pr paration des repas nous partions la rencontre des populations des bourgs Marc et moi m me assurions la conduite des entretiens Ayant en t te les enjeux de cette mission il s agissait pour nous de passer en revue l ensemble des th mes pr vus sans jamais orienter ni les r ponses ni les points de vue dans le respect le plus total de la parole d autrui Des entretiens semi directifs La m thodologie adopt e a consist essentiellement en des entretiens sociologiques de type semi directif qui
40. e ER0DE 4 Les actions compl mentaires autour de la pr carit nerg tique Il s agit dans cette section de pr senter des actions gersoises compl mentaires aux dispositifs de r duction des situations de pr carit nerg tique Les dispositifs que nous d crivons s adressent aux personnes les plus d munies Ils visent l am lioration de l habitat et la sensibilisation aux probl matiques nerg tiques 4 1 L Association Revivre la r habilitation du logement Cr e en 1998 et bas e l Isle Jourdain l Association Revivre m ne principalement deux actions en partenariat avec le Conseil G n ral du Gers et Gascogne Energie Conseil 1 l assistance technique des personnes dans leurs projets d auto r habilitation de leur logement ainsi que 2 la production et la gestion de logements sociaux L quipe salari e de cette structure est compos e d un agent administratif mi temps et deux socio techniciens plein temps qui se r partissent chacun la moiti du d partement du Gers 1 L auto r habilitation accompagn e est destin e aux personnes d munies qu elles soient locataires ou propri taires G03 Cette action vise la r insertion par le logement en offrant aux gens les moyens et l aide pour remettre eux m mes leur logement en tat Ils retrouvent ainsi une dignit de vie et une dignit dans l action De l les gens sont mieux arm s pour recevoir du monde pour aller se fo
41. en uvre un sch ma synth tique est disponible en annexe 2 A Pr sentation du cadre d partemental Le Plan d partemental d action pour le logement des personnes d favoris es PDALPD est le cadre institutionnel de d finition et d harmonisation des initiatives en direction du logement des familles en situation pr caire Il est labor conjointement par le Pr fet de D partement et le Pr sident du Conseil G n ral en association avec les partenaires du logement et de l action sociale La loi du 31 mai 1990 l a rendu obligatoire ainsi que la cr ation d un Fonds de Solidarit pour le Logement FSL Ce plan s organise autour de trois axes La connaissance des besoins rep rage des m nages en difficult le d veloppement d une offre de logements diversifi e et adapt e et la solvabilisation accompagnement social des m nages Le Fond Solidarit pour le Logement et l Energie FSL FSE est l outil principal du PDALPD II peut aider l acc s au logement paiement caution premier loyer acquisition de mobilier ou au maintien dans le logement paiement dettes loyer impay s nergie Ces aides sont attribu es sous condition de revenus plafond CMU et sont donc destin s aux b n ficiaires du RMI ou plus largement des personnes dont la situation de pr carit les fait relever du PDALPD Aussi les factures doivent tre comprises entre 100 et 1500 Les chiffres du FSL FSE dans le Tar
42. gligence av r e ou en cas de litige les propri taires peuvent tre contact s par la R gie mais le nombre de dossiers g rer est d mesur le temps de gestion interminable et les frais de dossiers lev s ce qui repr sente une r elle barri re pour les locataires qui n osent pas engager de proc dure M me s il s agit de leur patrimoine le contexte de crise du logement repr sente un effet 36 d aubaine depuis 6 ou 7 ans Les loyers ont donc grandement augment Faire des travaux n est donc plus une n cessit ce qui d responsabilise totalement les bailleurs priv s La visite comme situation contrainte On trouve un petit nombre de clients oblig s qui se soumettent la d marche dans la perspective de b n ficier d un am nagement de leur facture mensualisation mais aussi et surtout d une diminution de leur dette jusqu 25 Ils vivent donc la visite comme une obligation et ne sont gu re disponibles pour entendre et surtout s approprier les conseils donn s En fait Hydro Qu bec leur recommande d engager cette d marche mais ils vivent cette recommandation comme une injonction Les gens du coup sont pas de bonne humeur Parfois ils sont agressifs m me si la fin ils sont contents et rassur s Du coup nous m mes on est r concili s avec notre travail Parce que des fois on a l impression que les gens ne sont pas du tout int ress s par notre intervention L a lui do
43. habitat voire pour certains d am liorer la condition environnementale en r duisant les consommations nerg tiques Ainsi l am lioration du confort des m nages en situation de pr carit se pr sentait plut t comme un effet secondaire certes favorable mais peu explicite de la part des porteurs du projet C est dommage parce que parfois il s agit juste de poser de la laine de vers et des boudins enfin c est rien quoi m me si bien sur ce n est pas la solution miracle c est ce que disait souvent certains que a n allait rien changer dans le fond m me si on n augmente que 2 degr le confort mais c est d j a T07 Dans les diagnostics que je r alisais j avais un taux de couverture du besoin nerg tique moyen qui devait tourner autour de 60 donc a veut dire que les gens sont dans des syst mes de sur conomie voire de privation donc si on am liore le confort ils vont jouer sur cette marge de 40 mais ils vont am liorer leur confort en d pensant la m me chose sans r duire la facture mais ils gagnent en confort mais pour r ussir atteindre l efficacit environnementale 50Kwh vous connaissez le discours N gawatt il faut du temps et on ne pourra pas servir tout le monde avant 20 ans il faut donc parall lement a intervenir ponctuellement en faisant du survitrage plastique des petits travaux quoi pour pouvoir jouer sur l aspect confort donc effectivement les conomies finan
44. informellement l am lioration des conditions d habitat de propri taires occupants crit re ayant restreint la port e de l action Aussi selon certains acteurs le fait que seuls les travailleurs sociaux du conseil g n ral aient t form s a consid rablement r duit les chances de toucher le plus grand nombre de m nages en situation de PE Plus largement la rencontre en entretien de travailleurs sociaux d autres structures que le CG Familles Rurales notamment les TS de la CAF rencontr s restant relativement bien inform s sur l nergie du fait de la promiscuit partenariale avec le CG a donn voir une r elle diff rence avec les TS du CG en terme d information et de mise disposition de moyens pas de lien privil gi avec EDF comme le num ro d acc s au p le solidarit ne connaissent pas l aide pr ventive bricolent s informent droite gauche sur l nergie pour diter des conseils aux m nages Si les travailleurs sociaux form s comptaient tant des ASS que des CESE seules ces derni res ont r ellement activ le dispositif certaines ASS du d partement ayant consid r que ce type de mission ne leur incombait pas voir B et qu elles ne disposent pas d un temps suffisant pour effectuer les calculs requis pour valuer la situation nerg tique d un logement ou d une famille S1 le probl me de ciblage voqu pr c demment n a pas permis de traiter un grand nombre de dossie
45. les b timents sont tout neufs a va pas vieillir Donc a veut dire que sur le plan des pr visions de l entretien il ne s est rien fait L isolation il n y a rien Pour le chauffage on est encore sur du monotube donc on ne peut rien g rer on ne peut pas faire de l individualisation par exemple 5 e Les usagers ne sont pas incit s ma triser leurs consommations on h berge des publics en situation de pr carit et on se la met aussi la pr carit dans la mesure o on a adouci un syst me de logement par un syst me tout b te de loyer de charges et prestations incluses Et donc les gens n ont pas n cessairement surveiller leur consommation lectrique flotte machin ils ne la surveillent pas et ne font rien pour am liorer les choses Il y a des radiateurs lectriques des huisseries chauffantes des plaques lectriques dans les chambres en plus On peut pas dire aussi que les gens sont tr s respectueux de leur logement 5 Plusieurs solutions sont envisag es par l association pour r soudre ces probl mes et tenter de faire face une situation jug e catastrophique e La r novation nerg tique Mais les b timents sont dans un tel tat que de tels travaux de r novation plus proches de la r habilitation sont mettre en balance avec le co t d une op ration de d molition reconstruction Une des r sidences de OPAC faisait d ailleurs au moment de l enqu te l objet d une
46. les financements plus faciles obtenir les aides de l ANAH Alors que la mobilisation des bailleurs en moyenne sur l ensemble des ann es entre 70 et 75 des m nages visit s sont des locataires est souvent longue Selon le rapport les facteurs suivants sont n cessaire pour aboutir une relation correcte entre le locataire et le bailleur pas de dettes de loyer une perception positive de la part du bailleur lorsque celui ci est inform de la visite du thermicien En effet si cette visite est bien per ue cela peut g n rer une prise de conscience du bailleur lors du rep rage des d fauts du logement Par contre si le bailleur per oit mal la visite du thermicien cela peut engendrer un blocage de sa part et d grader davantage la relation ba lleur locataire Toujours selon le rapport l actuelle p nurie de logements dans le Gers est un facteur d favorable la r alisation de travaux car tout se loue quel que soit l tat et des prix lev s Etant donn qu il n existe pas de moyens pour inciter les bailleurs faire r aliser des travaux sauf si le logement est insalubre Dans la majorit des cas l am lioration nerg tique d un logement locatif d pend du bon vouloir du bailleur Par ailleurs la saisine du thermicien par les travailleurs sociaux pour un diagnostic thermique peut s av rer probl matique Il arrive que les m nages soient dans une d marche de relogement lors de la r alis
47. n ral a voulu continuer sur cette action G02 D s 2004 des financements de l ADEME et du FSL sont mobilis s par le Conseil G n ral du Gers De son c t l ancien stagiaire d A3E est venu cr er son petit cabinet dans le Gers Gascogne Energie Conseil et une convention a t pass e avec lui G01 Depuis son d marrage l Action Insertion Energie est toujours rest e tr s modeste au 143 niveau des financements c est dire une cinquantaine de diagnostics thermiques par an Jusqu pr sent le dispositif a peu volu dans le fonctionnement on essaye de l am liorer de voir ce qui va ou ne va pas tous les ans on fait un bilan G02 Du signalement au traitement des situations de P E Rappelons que l Action Insertion Energie est la transposition du dispositif men en Ari ge par l association A3E Le fonctionnement est similaire le recours l Action Insertion Energie n cessite pr alablement un travail de rep rage et d analyse de la situation des m nages par les travailleurs sociaux dans 90 des cas ce sont eux qui d tectent les familles probl mes G02 Lorsqu il s agit d impay s d nergie ou de probl mes pour r gler une facture les travailleurs sociaux constituent un dossier sur la situation des m nages qu ils font parvenir la commission du FSL ils font des calculs quand les gens ont des grosses factures d nergie ils regardent si c est un c
48. personnes dispos es recevoir ce genre de message une autre attitude consiste mobiliser le registre de la sant de l int r t g n ral du bien commun ou de l environnement C est pas juste pour pas payer C est conomiser l nergie Cette nergie on se la partage Donc cet argent que je donne pas c est pour moi Et l lectricit que je sauve c est pour les autres Si vous chauffez un peu moins vous vous habillez un peu plus vous respirez un peu mieux vous sauvez votre sant 3 2 LE VECU DES VISITES PAR LES AGENTS LIVREURS 3 2 1 Des m nages d pass s qui recouvrent un ventail de situations bien diff rentes Un qualificatif revient de mani re r currente les clients d Econologis semblent totalement d pass s Ils sont tellement d pass s que certains n entretiennent m me plus leur logement Ils ne font jamais la poussi re et non seulement a limite les capacit s des calorif res mais a cr e des g nes respiratoires 10 a peine ont une prise de conscience On est souvent dans la pauvret On brise souvent leur isolement C est pourquoi certains en profitent pour nous parler de choses et d autres On est un peu comme leur r cr ation Du coup ce pour quoi on est venus chez eux importe peu Les autres une certaine client le profitent pour avoir une relation sociale Ils se plaignent C est leur th rapie Ils nous font des confidences On
49. publics visit s C est ainsi que les ventilateurs de plafonds sont synonymes de ventilation estivale et suppos s donner une sensation de froid Une bonne partie des m nages en disposent mais rares sont ceux qui les utilisent en hiver pour faire descendre l air chaud du plafond Sur le m me registre de nombreux m nages n osent pas utiliser la s cheuse parce qu elle consomme de l nergie sans r aliser que l humidit g n r e par le linge qui s che dans l appartement va n cessiter parfois plus d nergie pour que soit conserv e la m me temp rature de confort Dans quelques appartements visit s l air tr s humide des s cheuses est directement rejet dans le logement faute d avoir pu ou su raccorder leur appareil un tuyau pour vacuer cet air vers l ext rieur Ce d faut de culture nerg tique au sens de savoir sur les modes de fonctionnement et les modes de consommation des appareils combin l absence de conscience du r le des usages sur les niveaux de consommation se retrouve un peu partout Je savais un peu qu il fallait pas laisser un frigo vide qu il fallait remplacer le vide par des bouteilles pleines mais j y crois pas trop On ma donn des lampes qui conomisent l nergie mais je ne vais pas les mettre tant que les autres elles marchent Il para t qu il faut ouvrir les fen tres m me quand il fait froid En fait on remarque que bien des gens savent approximat
50. questions de g rer des comportements aider les gens changer leurs comportements quotidiens que sp cifiquement aider les gens qui sont en situation de pr carit 11 je ne suis pas form e pour dire que c est insalubre Mais je sais que j ai d j eu des 112 moments o j ai du sortir de mon cadre de mon m tier o j ai appel l assistante sociale en disant vous avez d j vu le logement mais apr s ce n est pas moi de faire des signalements 7 De ce point de vue la diff rence est grande entre les bailleurs priv s souvent peu enclins pour des raisons diverses r aliser des travaux d am lioration de la performance nerg tique dont le co t leur incomberait et qui profiterait essentiellement au locataire et les bailleurs sociaux plus soucieux de leurs responsabilit s en la mati re la question qu on se pose nous c est comment on fait avec ces bailleurs priv s qui ont certaines responsabilit s mais avec beaucoup de flou sur le plan juridique Les bailleurs sociaux c est pas l o il y a le plus de probl mes au niveau thermique Ils g rent ils ont conscience des probl mes etc Il y a beaucoup de choses qui peuvent se mettre en place avec eux 11 Sur le terrain la suspension de Ambassadeurs laisse un vide on avait un outil qui tait quand m me int ressant 9 c est dommage quand m me que le dispositif ambassadeur d nergie ait vu ses fonds f
51. r alis es Les conseillers se sentent alors impuissants Nous on peut rien faire l on d livre pas d afttestations ou de document sign Option conso n est pas comp tent pour aller la R gie et d noncer ces probl mes de sant li s au b ti 21 On n est pas des inspecteurs Et pourtant compte tenu de l tat d insalubrit de nombreux logements beaucoup de locataires comptent sur Econologis soit pour attester des probl mes constat s soit pour faire la d marche aupr s du propri taire des g rants d immeubles ou de coop ratives Vous pouvez pas aller le dire au propri taire On peut pas l obliger Vous pouvez pas me laisser un document sur lequel vous mettez les probl mes pour que le propri taire y puisse intervenir Vous avez pas les moyens de nous faire un courrier pour qu on fasse savoir au propri taire avec des preuves La directrice a serait bien que vous la rencontriez Les agents livreurs connaissent bien le probl me Etablir un formulaire de constatation On pourrait le faire C tait fait avant un rapport de travaux effectu s tait un remis au client Mais il ne pouvait pas s en servir comme preuve Par contre dans le cas o il a de bonnes relations avec son propri taire a peut conforter la demande d un locataire Si les relations ne sont pas au beau fixe a peut envenimer la situation Mais nous ne sommes pas des ins
52. sentation d un dispositif cibl sur la PE l action Energie Pr carit du Conseil G n ral 81 un dispositif th oriquement ambitieux Cadre Agenda21 PDALPD FSL Action exp rimentale Energie Pr carit 2005 2007 Action Collectes et mise Cr ation d une Conseil Alerte R alisation de 20 mra donn es base de donn es Pr vention m diagnostics PENET relatives au ermiques en vue Missions logement de de travaux VIS EES familles en d am lioration de situation de P E l habitat Aides mise en place pr ventives d un comit de Output Logiciels FSLFSE EDF pilotage En 2004 ADEME proposait une action formation de 2 jours aupr s de techniciens et travailleurs sociaux pour les sensibiliser la PE la suite de quoi le CG du Tarn s est inscrit dans une volont politique positive quant au d veloppement d un dispositif visant la lutte contre la P E au m me moment de la mise en place d un dispositif similaire dans le GERS A l occasion de la pr paration du lancement de l Agenda 21 du Tarn une r flexion a donc t men e en partenariat avec l ADEME et A3E sur la mise en place d une action pilote intitul e Energie Pr carit aussi appel e informellement dispositif Economie Energie par certains acteurs noter que l ADEME et A3E n accompagneront que sur cette phase de r flexion le CG voulant ensuite faire route seul et ne r interviendron
53. sentent 50 60 de son projet global Pour le reste on emprunte Donc il faut que les loyers couvrent la charge d emprunt G03 L association Revivre assume les diff rents aspects de la gestion locative les travaux la remise en tat On choisit les locataires sur la liste du PST on les g re avec les probl mes qu il y a on assure les renouvellements G03 Au bout de 15 ans l association doit restituer le bien immobilier au propri taire initial chez le notaire on signe avec les plans l tat des lieux et le projet le descriptif des travaux tout ce qui va tre fait On s engage pour que tout soit rendu dans cet tat l G03 Au moment de l enqu te l association g rait 4 logements Condom qui avaient t construits il y a 7 ans 5 logements taient en cours de r alisation et 7 autres taient programm s pour l ann e 2009 alors l il est indispensable d avoir des techniciens au top pour refaire les logements et respecter les normes G03 4 2 Les Restos du C ur la sensibilisation la ma trise de l nergie Les Restos du C ur du Gers comptent 13 centres et 150 b n voles r partis sur l ensemble du territoire M me si au niveau d partemental les Restos du C ur ont leur autonomie ils re oivent un agr ment et les subventions pour la nourriture viennent de Paris G06 La mission principale de cette association est la la distribution alimentaire mais c est aus
54. t d lectrifier les bourgs les sites isol s Pour qui pourquoi Comparatif co t avantages Contraintes per ues 4 PERCEPTIONS DU DISPOSITIF Les acteurs Qui en est l origine Quels acteurs sont au c ur Les enjeux Quel int r t pour les acteurs du PRME EDF CCOG bourgs ADEME Quel int r t pour les m nages visit s Quel int r t collectif 5 LA FORMATION D LIVR E Appr ciation g n rale et v cu de la formation Contenu Dur e Efficacit Limites de la formation souhait en vue d une am lioration 6 LA M THODOLOGIE D INTERVENTION AUPR S DES USAGERS Comp tences respectives apport es moyens humains mat riels et financiers Organisation du travail des actions Quid de la philosophie d intervention s introduire chez les gens poser des questions Evaluation points forts faibles des dispositifs Les supports d information A propos du bin me d intervention Solution ad quate ou pas pourquoi Propositions pr conisations 7 RETOUR D EXPERIENCE USAGERS Publics vis s crit res mode de rep rage des situations Accueil Compr hension ou pas Les limites de l intervention chez les usagers 8 EFFICIENCE DU DISPOSITIF Objectifs vis s r sultats obtenus attendus Perception efficacit Avant apr s R sultats concrets per us Les limites du dispositif 9 PROJET PERSONNEL POUR LA SUITE 88
55. une population Or s il est bien adapt un public jeune le style scriptural ne l est probablement pas pour les g n rations plus anciennes qui forment l essentiel des personnes rencontr es Potentiellement ce d pliant peut donc servir de support la visite Il est par contre simplement un compl ment des observations faites avec le m nage Il vient illustrer en quelque sorte les informations relatives aux lampes ou celles qui font suite au constat d un appareil aux joints fatigu s par exemple Notons dans le dispositif de sensibilisation que c est le seul document qui aborde l tiquette nergie travers le comparatif entre classes et entre couleurs Il est alors peu appropri car trop petit Certaines personnes n arrivent pas le lire faute de lunettes par exemple d autres qui n ont pas t l cole ou et qui se sont rarement rendues en ville ne comprennent ni le code couleur des tiquettes ni le code alpha pour classer les appareils Il est donc n cessaire de fournir des explications A posteriori pr senter une tiquette grandeur nature n aurait il pas t plus efficace La densit du d pliant suppose donc de prendre du temps pour le parcourir avec le m nage Il n est gu re possible de tout passer en revue Il est donc peu utilis hauteur des informations qu il comporte On perd ici en efficacit mais on peut aussi consid rer que le m diateur parti les autres informations
56. utilisez deux bassines d eau une pour laver et une pour rincer pour viter de faire couler trop d eau Vous pouvez galement laver en premier ce qui est le moins sale verres bouteilles et finir par ce qui est le plus gras casseroles afin de changer moins souvent l eau des bassines Mettez en place une pomme de douche turbulence en magasins de bricolage elle permet de consommer 50 d eau en moins Installez des mousseurs conomie d eau aux robinets en magasin de bricolage ils permettent de consommer 50 d eau en moins Pour diminuer davantage vos factures d lectricit V rifiez la temp rature de votre r frig rateur nous pr conisons en g n ral 5 degr s dans le r frig rateur et 20 degr s dans le cong lateur D givrez r guli rement le cong lateur une couche de 5mm de givre peut entrainer une surconsommation de 30 Utilisez des ampoules basse consommation consomme 5 fois moins qu une ampoule classique et dure 8 fois plus longtemps dans la cuisine et le salon Utilisez votre lave linge lorsqu il est plein Remarque concernant l utilisation de votre po le gaz L utilisation de ce type d appareils repr sente des risques d incendie des risques d missions de gaz toxiques et g n re beaucoup de vapeur d eau l utilisation vitez au maximum de l utiliser De plus vous payez votre chauffage en fonction de la surface de votre logement et non
57. 9 Articuler aides financi res et accompagnement social pour optimiser leur impact 1 2 2 L OPAC 74 L OPAC 74 officiellement Office Public pour l Habitat en Haute Savoie g re quelques 13 000 logements et 1 000 quivalents foyers 29 r sidences sociales maisons relais r sidences tudiantes MAPA ce qui repr sente pr s de 70 du parc de logements sociaux Le patrimoine immobilier est plut t jeune il a 27 28 ans de moyenne d ge 8 et en relativement bon tat avec peu de probl mes 8 Il est principalement constitu de petits collectifs pour nous 100 logements c est un gros site Le moyenne de notre parc est de 20 logements 8 La quasi totalit des logements est chauff e collectivement moins de 3 disposent d un chauffage individuel Le chauffage collectif est aliment au gaz plus de 60 l lectricit repr sente 15 le reste tant connect des r seaux de chaleur dont presque tous ont des d marches environnementales int ressantes 8 Les logements sont quip s d outils de r gulation robinets thermostatiques permettant de moduler la chaleur chez soi selon les besoins 4l Observatoire d partemental 2007 Conseil g n ral de la Haute Savoie 99 L Office est tr s sensibilis e aux probl matiques li es l efficacit nerg tique des b timents pour des raisons la fois gestionnaires et civiques on fait beaucoup d efforts sur la thermique p
58. Cayenne m conna t les r alit s du Maroni Un an d abonnement quivaut moins de 10 ou 20 de la valeur des biens perdus Ce geste a t assimil du m pris L image du distributeur d nergie n a donc pas t modifi e On a d j perdu la TV et les contenus de nos congel On a tout balanc car ce n est pas recongelable On n a pas fait de r clamation car a n aboutit jamais Ils ont compens sur la derni re facture en offrant un an d abonnement une mis re E39 Ils ont fait un geste et nous ont offert 22 euros l quivalent d un abonnement annuel alors que j ai perdu plus de 250 euros C est tr s insuffisant E38 Ces coupures ne touchent pas que les particuliers Elles concernent aussi les artisans et autres professionnels alors totalement d pendants des conditions de distribution de l lectricit C est g nant contrariant surtout quand on travaille avec une machine il travaille la soci t des eaux Ca pose des probl mes pour puiser de l eau Pas d lectricit pas de traitement de l eau pas de production d eau E39 Certaines familles ont donc investi dans des petits groupes Jai l impression de mieux contr ler au moins pour les coupures E19 77 D autres ont choisi une autre nergie Elle fait son pain avec du gaz Elle ma trise sa cuisson En passant l lectricit cause des coupures elle craint davantage de perdre sa production et
59. Des m nages exclus du dispositif Pour r pondre aux attentes de m nages qui app lent pour b n ficier du programme Econologis alors qu ils ne correspondent pas aux crit res d ligibilit Option Conso a d velopp Energivisez sans lien avec l Agence qui insiste pour qu on ne m le pas les cartes On a largi le territoire fait de la promo sur internet pour toucher une autre client le qui peut payer un service personnalis les conseils sont davantage expliqu s on donne des chiffres on fait des mesures ce n est pas une liste de pr conisations On toffe on explique les subventions comment lire le guide Energuide combien a co te La visite dure 2 heures et co te 30 dollars il existe un forfait pour les gestionnaires d immeubles On fait un package C est en fait destin aux propri taires directement concern s 3 3 COMMENTAIRES DES AGENTS LIVREURS SUR LES OUTILS ET LE MODE DE LIVRAISON DU DISPOSITIF Econologis intervient dans un contexte particuli rement peu favorable au changement de comportements en mati re d nergie En effet l lectricit tant bon march le co t du chauffage bien souvent inclus dans les charges la culture d conomie d nergie est peu r pandue 3 3 1 Un protocole de visite efficace mais galement contraignant Le protocole est per u comme un bon cadre d intervention qui favorise une certaine efficacit Comme il s agit de remplir des fiches qui seront a
60. Et puis c est plus rapide de le faire nous m mes Au coup d il on a souvent la r ponse aux rubriques On leur parle m me pas de facture D office on parle de la feuille bleue Ils ne savent m me pas qu y figure l historique de leur consommation Ils sont pour une bonne majorit en plan budg taire avec Hydro Qu bec C est dire que suite des incidents de paiement ils b n ficient d un am nagement de la facture souvent une mensualisation sous le r gime dit des versements gaux D autres b n ficient d une entente de mani re r duire ou r gulariser une dette Tous ont donc re u une invitation prendre rendez vous pour b n ficier d Econologis programme consid r comme un premier pas vers une consommation mieux ma tris e Ils se cachent Il faut toujours garder le contact S il y a entente les factures seront r duites mais il n y a pas de seconde chance Hydro Qu bec a le droit de couper l lectricit d avril novembre 98 ont peur Soit ils vivent depuis fort longtemps dans le m me logement qui n a jamais t rafra chi et leurs appareils lectrom nagers ont vieilli avec eux soit ils viennent d emm nager dans un logement en mauvais tat Faute de moyens ils n envisagent pas d apporter d am liorations notamment sur les ouvertures encore moins sur les ballons d eau chaude sanitaire ou sur le chauffage Ce genre de travaux incombe au propri taire
61. MDE Maroni Apatou Grand Santi Papaichton Maripasoula Analyse du v cu et de l efficacit d un dispositif socio technique de Ma trise de la Demande d Energie en contexte inter culturel Marie Christine Z lem Mission de mars 2009 March Num ro 0945C0003 Equipe de Recherche Technologique Services Publics et Economies d Energie Durables Centre Universitaire de Formation et de Recherche Jean Fran ois CHAMPOLLION Campus d Albi Place de Verdun 81012 ALBI cedex 9 Tel 05 63 48 19 80 46 Remerciements Je tiens tout d abord remercier l ADEME et Mamabobi mais aussi les diff rents partenaires du PRME EDF le Conseil R gional le Conseil G n ral pour leur confiance Merci pour leur disponibilit et le temps qu ils ont consacr pour r pondre mes diff rentes interrogations et ou participer la mise en place de cette valuation Merci Marc Perroud de Mamabobi accompagnateur m diateur inter culturel au premier chef et traducteur fid le qui a su organiser cette nouvelle mission la rendre la fois efficace 60 entretiens en 10 jours et agr able prendre les rendez vous avec les acteurs clefs dans chacun des bourgs et surtout faciliter l entr e chez les m nages enqu t s Merci aussi pour ses pr cieuses remarques Merci St phane Maillard et Mathias Roche qui artisans de l op ration MDE Maroni l ADEME nous ont accompagn s tout au long de cette mission Discrets lors
62. Reduce Energy Consumption qui rassemble des partenaires de huit pays Royaume Uni coordinateur Allemagne Bulgarie Estonie Irlande France Slov nie Su de Le projet d une dur e de deux ans et demi 2006 2009 consiste sensibiliser informer et former les acteurs du secteur social assistants de service social bailleurs sociaux etc et les occupants de logements sociaux aux conomies d nergie dans le but de diminuer les factures nerg tiques des personnes en difficult d am liorer l efficacit nerg tique des logements existants et de contribuer au respect des accords de Kyoto Pour atteindre ces objectifs le programme SHARE fixait plusieurs axes de travail 114 e Sensibiliser les acteurs du secteur social sur les avantages conomiques et sociaux dont peuvent b n ficier les locataires et les propri taires de l efficacit nerg tique e Am liorer l efficacit nerg tique par la r novation l am nagement et la maintenance planifi e e _Inciter au changement de comportement des locataires des logements sociaux e Promouvoir les exemples de bonnes pratiques dans le contexte du logement social en indiquant ce qui est techniquement et conomiquement possible e Permettre l change des connaissances et d exp riences travers l Europe tant donn que la plupart des Etats membres doivent faire face aux m mes probl matiques Un groupe de travail a t mis en place par Prioriterr
63. SOCIO TECHNIQUE MDE MARONI 2 1 Programme op ration campagne Fayaman de quoi parle t on 2 2 Quand la diversit des enjeux vis s conditionne les moyens pr conis s 2 3 Les partenaires du second cercle de l op ration pas assez sollicit s 2 4 Des visites efficaces car centr es sur la proximit sociale et le conseil personnalis gt Le d roul d une intervention gt Des visites Intrusives mais gratuites et instructives gt Qui informent mais avec des limites gt Des rencontres de femmes pour l essentiel gt L lectricit un sujet complexe aborder gt Inventer un dispositif de conseil de proximit proximit 2 5 Un dispositif socio technique bien adapt faire voluer gt Un choix pertinent de m diateurs et une pr sence f minine approuv e gt Une formation appr ci e par les m diateurs gt Un T shirt embl matique tr s demand gt La facture am nag e une bonne entr e en mati re gt L conom tre un petit outil tr s efficace mais peu employ gt La mallette LBC incandescente une d monstration astucieuse gt La promotion des LBC un franc succ s gt Le d pliant format BD un document loquent peut tre trop dense gt Le d pliant s curit une vraie sonnette d alarme gt Simul conso quand l ordinateur parle gt La fiche r capitulative un outil faire voluer gt Des campagnes promotionnelles par voie de presse peu offensives 3 L O
64. Usag re Femme de m nage au carbet Usagers Sans travail Usag re Sans travail Usag re Femme seule Usag re Femme fils de 16 ans PAPAICHTON Identification Statut Elu Biblioth caire sag re sag re sag re sag re sag re sager sag re sag re sag re U U U U U Usag re U U U U U sag re Le maire Homme 30 ans niv bac Femme 40 ans niv college Femme 35 ans niv bac Femme 38 ans niv ecole I Femme Femme Femme Homme prof en coll ge Femme Femme instit Femme Femme Qui Mr Paul Martin Mr Soukoutou Mr Eloi Homme 48 ans Dame 35 ans Gar on de 15 ans sa m re Dame 35 ans Dame 40 ans Papi et sa fille Dame 50 ans Type maison Est aussi agent EDF Revend les Ibc 2 euros Maison neuve vitrages 1 compteur partag clim envisag e Pte maison bois carbet cuisine ext 1 congel frigo Tr s pte maison bois que des n ons Vit chez son fr re sans lectricit Maison neuve finir Maison ancienne 2 ptes maisons cpteur partag Maison siguy 45 ans Pte maison trad 10 enfants 55 ans Maison siguy Qui Type maison Djaba Trad bois suite incendie rolande Trad bois petite choppe Th rese Trad bois Joanna Trad bois 57 ans Trad bois cpteur particulier revente 60 ans Trad bois cpteur particulier 50 ans Trad bois cpteur partag 34 ans Syguy loc 30 ans Trad bois cpteur partag 26 ans Syguy 50 ans Trad b
65. Ville n est qu en 4 position dans la liste des Vice Pr sidents Dans les entretiens aupr s des acteurs la remarque tait redondante que on n est pas sur une politique d partementale tr s sociale Cependant nous le verrons le Conseil g n ral a t pionnier dans la lutte contre la pr carit nerg tique et ne se d sint resse pas des publics d favoris s constatant que les atouts dont dispose la Haute Savoie permettent la grande majorit de ses habitants de disposer d une situation enviable Mais cette situation est loin d tre uniforme et les populations d favoris es 4 Dans l analyse des politiques locales on peut faire une distinction entre des acteurs sp cifiques qui ne sont pr sents que sur un territoire donn ici par exemple l association Prioriterre et des acteurs g n riques qui sont n cessairement pr sents sur tous les territoires de m me type Les Conseils g n raux ou EDE par exemple m me si leurs actions n cessairement inscrites sur un territoire socio politique particulier se d veloppent selon des strat gies et des modalit s singuli res 98 existent La pr carit de ces diff rents publics est m me d autant plus prononc e qu elle concerne une petite minorit de personnes qui sont donc expos s au risque de marginalisation To Pour ce qui concerne le logement des personnes d favoris es le Conseil g n ral g re le FSL dot de 1 5 millions
66. a amen un syst me extr mement verrouill extr mement lourd Des changements de directeur et de personnes r p t s au sein du conseil g n ral aussi 3 si ce n est pas 4 le grand chef et le chef plus les gens qui suivaient En gros tout le monde a chang peu pr s tous mes interlocuteurs ont chang s en deux ans Pour suivre des dossiers comme a a n arrange rien Th oriquement il y a une volont politique Mais il manque quelqu un pour taper du point sur la table Et puis je m excuse mais la d centralisation aussi tous les 6 mois il y a des choses qui changent Qui implique une redistribution dans les services c est vrai que pas facile pour tout le monde et puis ce n est pas une priorit on a tellement de choses parler avant L nergie elle passe apr s le risque de mort imm diat La facture je m en moque par rapport la mort imm diate T01 Enfin le poids des enjeux politiques locaux visibilit et affinit s partisanes a galement contribu alourdir le dispositif dans sa fluidit et son efficacit Notons en effet que les services du d partement de l poque se sont tr s rapidement dispens s des conseils des experts de la PE BCE ADEME souhaitant faire route seuls ce qui n a pas t sans cons quences selon certains acteurs qui regrettent ce refus d appui dans le montage du projet 184 Contre exemple du Tarn en r f rence au Gers je ne sais plus p
67. a pas les moyens d envisager maintenant ces solutions l il y a cette optique l m me s il faut continuer chauffer l lectrique mettre un peu de laine de verre 186 on n est pas dans la performance nerg tique c est pas l objectif du coup bon a leur a t dit T07 Nous avons t confront s une norme difficult de compr hension avec l IDRR La commande faite par le CG tait dans un ler temps d inspecter le b ti de relever des indices puis de fournir un constat et enfin de faire des propositions d am lioration Le diagnostic tait souvent fourni avec des choses que nous n avions pas envie de voir comme par exemple d envisager de faire l acquisition d une chaudi re granules par exemple On avait l impression que le technicien de l IDRR faisait de la propagande pour tel ou tel produit et en particulier les chaudi res bois ou granules La philosophie de l IDRR les gens peuvent l entendre mais ce n est pas la commande qui avait t faite avec le CG De toute fa on quelque soit le compte rendu fourni par l IDRR le CG fixe une limite p cuniaire de l ordre de 1500 Le technicien devait chiffrer les propositions envisageables et le po le granules repr sentait une somme trop importante T10 Nous on tait assez contente de travailler avec l IDRR c tait pertinent on a appris plein de choses a se passait bien apr s sur certaines pr conisations genre le chauffage au
68. all e l cole et dit ne pas avoir la science infuse Int r t d avoir ces connaissances qu elle n a jamais pu avoir On ach te du mat riel mais on ne sait jamais comment a marche Par exemple elle ne savait ni quoi servait ni comment g rer le thermostat de son cong lateur Elle d couvre E14 Cette posture d apprentissage ne semble pas avoir t subie Elle a plut t t v cue comme une sorte d occasion de s enrichir de savoirs nouveaux pour mieux comprendre le fonctionnement d appareils venus envahir trop vite le quotidien C tait bon parce qu ils donnent beaucoup d id es J ai appris beaucoup de choses E8 Ils accompagnent les populations dans la compr hension de tous ces changements je trouve a tr s bien E37 L objectif et le sens de la visite Elle ne sait pas mais c tait bon j ai appris des choses qu elle ne savait pas et qu elle sait maintenant E40 La question alors pos e est de savoir o trouver des r ponses ces questions tr s pragmatiques qui touchent aux usages des appareils lectriques Apr s l op ration je ne sais pas qui m adresser pour avoir des conseils si besoin E14 D ci encore on retrouve cette id e qu il serait opportun de concevoir un service client le qui sur le fleuve permettrait de r pondre tout un ensemble de questionnements soit pratiques soit techniques 79 3 8 Des changements not
69. appareils bon march du moins le prix sera un des crit res principaux voire le crit re principal lors de l achat Le prix sera d terminant Question d opportunit ach tera un mod le de qualit et de marque Son choix sera arr t par le vendeur ses explications E10 Si son vieux cong lateur tombe en panne elle choisira le prochain en fonction du volume et du prix E22 gt gt gt Le r le central du vendeur Ici appara t un personnage clef le vendeur C est lui suppos tre le professionnel que l on s adresse pour arr ter son choix Regarde le prix avant ventuellement ce que a va consommer Fera confiance au vendeur E23 DT Si les commer ants taient tous enr l s pour mettre sur le march des appareils co performants des prix plus attractifs le probl me serait surmont Il s agirait de faire participer les petits commer ants locaux Maripasoula l un d eux a parfaitement compris l enjeu et propose dans un grand hangar pr vu cet effet une gamme de plusieurs appareils de classe a mais aussi les commer ants de Saint Laurent et ceux de Cayenne Le co t des appareils lectrom nagers tant relativement prohibitif notamment du fait du transport il semble plus pertinent de se tourner vers les appareils provenant du Suriname Souvent tropicalis s ils r sistent mieux aux coupures ils font office de glaci res et rouillent moins rapidement voire pas du
70. assorti d une campagne d valuation de l efficacit des conseils donn s lors de contre visites par exemple ou via la pose de compteurs L accompagnement des bin mes lors des visites a t riche en enseignements sur le caract re d terminant de la structure m me du logement dans le bien tre thermique des familles Toutefois nous avons pu observer que la majorit d entre elles ont une culture tout fait rudimentaire pour ne pas dire insuffisante pour comprendre les m canismes du confort thermique tout comme ceux de la gestion de l humidit De mani re g n rale le fonctionnement des syst mes techniques est tr s mal connu de sorte que les m nages sont quasiment incomp tents pour les faire fonctionner de mani re optimale Leur culture technique repose sur des savoirs empiriques et de multiples croyances qu ils partagent sans les discuter au sein d un m me foyer Ils ont par ailleurs beaucoup de mal comprendre le lien de cause effet entre les comportements d usage et les consommations d nergie g n r es La facture d lectricit ne les aide pas dans cet exercice difficile puisque de mani re quasi syst matique elle est mal pour ne pas dire totalement incomprise C est pourquoi les conseils en conomie d nergie sont le plus souvent tr s bien accueillis surtout lorsqu ils sont assortis d explications accessibles concr tement v rifiables 45 Annexe 2 Evaluation de l op ration
71. au propri taire dans le cas d une location et le travailleur social prend contact avec l IDRR 2 mois en moyenne s coulaient entre cette mise en route de la proc dure et la r alisation du diagnostic aller retour de courriers Les visites diagnostic de l IDRR pouvaient durer entre 1h et 3h et se faisaient en pr sence du travailleur social Elles consistaient en une description fine du logement ainsi qu une observation du b ti et un comparatif avec les consommations nerg tiques du m nage Recherche des compositions des parois calcul du R et du U quivalent estimation du renouvellement d air calcul du coefficient G calcul de la consommation th orique avec les DJU voir annexe 10 fiches de saisie IDRR Cette visite donnait lieu une synth se des donn es coupl e d une appr ciation du thermicien d bouchant sur des pr conisations voire annexe 11 exemple de compte rendu de visite Ce 5 La personne demandant recours au FSL tant de fait d j suivie par un TS puisque tout d p t de dossier FSL rel ve des comp tences d une assistante sociale 176 compte rendu est envoy d s lors au service Habitat Logement du CG en vue d une pr sentation tude en comit de pilotage environ un mois apr s la visite Phase 3 d cision du CP et lancement des travaux le cas ch ant Le diagnostic et les pr conisations une fois transmis au CP le service Habitat Logement proc dait en th
72. au confort du littoral le signe de ne plus tre consid r es comme des populations part mises l cart EDF c est bien car s ils n taient pas l il n y aurait pas de lumi re Maintenant on est habitu s la lumi re on peut plus vivre sans E 23 Malgr le passage des m diateurs la majorit des femmes rencontr es d clarent ne pas savoir comment est produite l lectricit ni d o elle vient Cette nergie reste une abstraction On l appelle faya en bushi qui donne du feu la puissance El D autres savent qu elle est produite partir de syst mes techniques et distribu es via un r seau Mais sans pour autant qualifier ces syst mes Y a une grande maison o on produit de l lectricit Avec les c bles elle arrive chez nous et on re oit une facture en fonction de ce qu on consomme E14 L lectricit vient de Grand Citron avec des grandes machines E13 Elle sait que l lectricit est produite Grand citron mais pas du tout comment dans une faya oso maison qui fabrique de l lectricit E11 D autres encore le savent du fait de leur proximit aux g n rateurs excessivement bruyants g n rant des nuisances olfactives mais aussi des pollutions des sols Ce propos est davantage entendu chez des m tropolitains qui tendent vivre cela comme une atteinte la dignit des personnes comme des pratiques d pass es dans un contexte politique
73. au moment de la notification de droits D autre part EDF s est engag sur la mise en uvre d aides pr ventives au paiement des factures d nergie ainsi que des actions d observation et des mesures de pr vention des impay s d nergie d finies en commun par les signataires CG CAF CPAM afin de permettre aux b n ficiaires de mieux ma triser leur usage de l nergie et le budget correspondant L id e g n rale des aides pr ventives consiste proposer aux clients ayant b n fici d une aide du FSL des modalit s adapt es au paiement du solde ventuel de la dette la diff rence des aides curatives financement sens unique visant purer des dettes classique l id e 54 Source www adil org 81 171 de l aide pr ventive repose sur un principe donnant donnant visant la responsabilisation du client selon EDF l aide consiste ici donner de l argent pour purer la dette de la personne en change de quoi celle ci s engage se donner les moyens de ne plus retomber dans le pi ge de l impay Ces moyens se concentrent essentiellement sur la mensualisation des factures dans le but de r enclencher le processus de paiement en change de quoi EDF r duit le co t du tarif de l lectricit engagement dans la proc dure TPN et inclus dans la mensualisation un talement de la dette Concernant l aide pr ventive et les actions sensibilisations la ma trise
74. aux questions d lectricit mais aussi et surtout pour ceux qui ont des difficult s avec les supports scripturaux ou un rapport loign la langue fran aise Envisager de la simplifier de l illustrer et de la traduire repr sente une voie explorer plus avant gt L conom tre un petit outil tr s efficace mais peu employ Cet objet technique est d terminant dans la relation m diateur usager car 1l fait la preuve objective des surconsommations Il permet d isoler un appareil de fa on confirmer son caract re nergivore Cependant il n cessite d tre pos un laps de temps suffisamment long 12 24 heures de mani re pouvoir extrapoler les donn es enregistr es pour identifier le co t de fonctionnement annuel d un appareil donn Il a donc t utilis de mani re plut t marginale car il suppose de revenir au domicile et d expliquer ce qui ne peut pas s envisager syst matiquement C est pourquoi le plus souvent il a t mis en oeuvre dans des cas flagrants d appareils en bout de course ou pr sentant des signes vidents de dysfonctionnement Comme sur le continent ce petit appareil gagnerait tre miniaturis simplifi et commercialis un prix abordable de fa on en faire un instrument ordinaire de contr le des consommations unitaires des appareils Rendus accessibles soit l achat soit sous forme d emprunt ces petits dispositifs de mesure permet
75. b n voles e Sensibiliser les particuliers la ma trise de l nergie par des r unions d information ou d autres actions ponctuelles en lien avec des organismes sociaux et sur leur initiative Une convention renouvelable tous les trois ans est sign e par Prioriterre et le Conseil g n ral qui finance int gralement le programme hauteur de 40 000 par an chiffre de 2007 A l origine le programme b n ficie galement du financement des Emplois jeunes dont trois ont t recrut s dans ce cadre jeunes dipl m s bac 5 en environnement EDF fournissait les ampoules basse consommation 2 1 2 Visites conseils domicile Les visites conseils domiciles constituaient le c ur du dispositif son action phare ces conseils a permettait des rencontres avec les personnes un bilan nerg tique des conseils qui taient donn s au m nage et ventuellement fourniture de petit mat riel style LBC Ca pouvait pr senter un certain int r t ducatif c tait l objectif de ce partenariat pour ces situations dont on avait rep r les difficult s de comportement et a reste 12 Les visites domicile comportaient un diagnostic des pratiques et des conseils comportementaux avec distribution de petit mat riel programmateur ampoule conomique rouleaux de joints d tanch it thermom tre et des outils papier MDE guides d pliants fiches cache facture calendrier d conomies d nergie
76. comparatif 53 s agissait alors de les promouvoir comme moyen de faire des conomies personnelles mais aussi comme forme de contribution une am lioration du confort collectif consommer moins d lectricit pour que les g n rateurs soient moins sollicit s et que davantage de m nages puissent b n ficier du service lectrique Les m diateurs avaient pour consigne de syst matiquement d truire si possible au domicile des usagers les ampoules incandescentes ainsi remplac es Parall lement cette vente promotionnelle l association Mamabobi s tait assur e que les commer ants du fleuve disposent d un stock suffisant de LBC au m me tarif que les ampoules incandescentes soit deux euros sans possibilit de continuer de fournir les habitants du fleuve en ampoules incandescentes toutes reprises lors de la transaction L int r t r sidait en l assainissement total du march local des lampes par la disparition des incandescentes et terme de ne plus se r approvisionner en incandescente Faire accepter aux commer ants de vendre ces LBC quasiment perte c d es 1 et vendues 2 repr sentait la clef de r ussite de l op ration mettre en coh rence une cha ne d acteurs parlant le m me langage tout en suscitant l int r t des m nages et les invitant trouver sur place de quoi s approvisionner un tarif attractif Ce volet de l op ration a t largement pl biscit gt L utilisat
77. concernant les diagnostics et les retours faits en r unions aux membres du comit de pilotage Il y avait trop de technicit dans les diagnostics ramen s par l IDRR le premier je me rappelle on n avait rien compris il faut que a reste lisible a peut rester technique mais il faut tre capable de le vulgariser et de cibler les travaux indispensables T07 Les diagnostics taient trop lourds trop techniques pour le CP qui devait d lib rer derri re moi mes rapports sur ASE qui sont les m mes que Thomas Monge c tait recto verso l IDRR c tait 7 pages moi j avais trouv a vraiment trop compliqu bon apr s je connais les 2 personnes de l IDRR qui sont tr s militantes elles voulaient rajouter en plus un bilan carbone alors videmment quand on sort quelqu un de l lectricit et qu on lui met un po le fioul le bilan carbone est n gatif donc ce n est pas un argument conomique pour la famille donc ce genre de truc et apr s ils ont volu T09 e L inad quation des pr conisations jug es comme trop orient es sur l aspect environnemental et cologique et inappropri es aux publics en situation de PE en termes de revenu et de pr occupations cologiques Il y avait l IDRR mais eux c est le c t technique thermicien et aussi l aspect nergies renouvelables ce n est pas que ce soit un public herm tique aux nergies renouvelables mais c est un public qui n
78. confort thermique 1 2 3 1 Caract ristiques du dispositif socio technique Econologis est un dispositif socio technique qui met en jeu des conseillers en conomie d nergie ou des techniciens venus am liorer ou remplacer les syst mes techniques d faillants des m nages qualifi s de faibles revenus soit en demande spontan e de solutions soit en situation contrainte des syst mes techniques conomiseurs d nergie suppos s se substituer aux personnes et r aliser leur place les conomies d nergie attendues au centre du dispositif un protocole d intervention qui cadre en quelque sorte la livraison du programme au domicile des b n ficiaires Les crit res d ligibilit Les crit res d ligibilit sont assez stricts habiter la zone couverte par le service recevoir son nom propre l ensemble des factures d nergie de l ann e qui incluent le chauffage lectricit gaz 13 mazout ou autre avoir un revenu modeste valu sur la base de la remise d une preuve de revenu fiche d imposition relev de prestation d assurance emploi de la s curit du revenu de paye de la CSST de la r gie des rentes ne pas avoir b n fici du service Econologis depuis au moins cinq ans Ces crit res d ligibilit restent discutables d s lors que le candidat doit montrer une attestation de revenu ce qui suppose qu il ait un revenu depuis au moins une ann e et qu il so
79. contre les exclusions le handicap et la d pendance La quatri me la Direction de l Action Sociale Territoriale DAST a pour mission de cr er du lien entre les diff rents champs d intervention et les professionnels des 5 UTAS je suis cens contribuer ce que chaque unit territoriale soit relativement harmonis e Ma pr sence et les r unions que je fais avec eux font beaucoup pour dynamiser ce que les directeurs des UTAS mesurent eux m mes vivent et d fendent Il est n cessaire de dynamiser cette transversalit de l action sociale G04 Au regard de la segmentation des Directions et des services du Conseil G n ral le traitement des situations dites de pr carit nerg tique rel ve de deux Directions le service habitat de la Direction de l Am nagement du Territoire qui s occupe plut t du volet aide la pierre Et ici la Direction de l Insertion 5 Chiffre du Conseil G n ral 46 Propos recueillis aupr s de la responsable de la cellule Habitat et Urbanisme de la DDE du Gers Extrait du rapport d activit s 2007 du Conseil G n ral 32 Il s agit du rapport le plus r cent 135 avec le service de lutte contre l exclusion on a plut t le volet social du logement Ces deux services travaillent tr s en lien dans le cadre du Plan D partemental d Action pour le Logement des Personnes D favoris es PDALPD G01 Les missions de la Direction de l insertion et de la lutte contre les
80. d nergie Polyphonie travaille en contact troit avec les principaux fournisseurs d nergie et peut arriver r gler nombre de probl mes de facturation Elle s attache essentiellement faire voluer les pratiques de consommation mais on fait peu de lien finalement avec les propri taires 3 Ce travail de m diation est men en partenariat avec entre autres les travailleurs sociaux et Prioriterre e Polyphonie peut intervenir en relais de travailleurs sociaux dont la charge de travail limite de fait le nombre des visites domicile nous on va aider l AS d velopper tout ce qui peut tre ma trise de l nergie par exemple car les AS aujourd hui sont d bord es sur tous les secteurs n ont plus le temps d aller chez les gens Et donc elles vont nous appeler en disant est ce que vous pouvez rencontrer telle famille Moi je vais faire a a a a et a et vous est ce que vous pouvez vous occuper de est ce que vous pouvez leur r expliquer comment on lit leur facture Est ce que vous pouvez le aider ma triser leur consommation etc Donc on va tre compl mentaire sur certains dossiers 3 e Avec Prioriterre on travaille avec eux depuis longtemps depuis la cr ation de l association 3 Prioriterre a t partenaire d actions collectives mais surtout les ambassadeurs de l nergie taient un relais appr ci pour aller au del du constat et du conseil comportemental
81. d euros en 2007 essentiellement consacr aux aides individuelles Le Fonds D partemental de l Energie a t fusionn en 2007 avec le FSL Le cinqui me PDALPD 2008 2010 comporte 4 axes d intervention et 9 actions prioritaires dont aucune ne concerne sp cifiquement la pr carit nerg tique e Axe D velopper l offre de logement d di e aux publics du plan o Action 1 Mieux cibler la production de logements PLAI o Action 2 Ma triser des logements du parc priv pour r pondre aux besoins li s la pr carit ordinaire o Action 3 Renforcer et rendre plus lisible l offre de logement d insertion et d h bergement e Axe2 Lutter contre l habitat non conforme o Action 4 Organiser la fili re du rep rage et celle du signalement autour du p le de comp tence droit au logement et l h bergement o Action 5 Afficher une priorit d action le maintien dans les lieux aupr s am lioration du logement e Axe 3 Favoriser l acc s au logement social en r affirmant le r le de chaque r servataire o Action 6 Garantir le bon fonctionnement des politiques prioritaires par la contribution de l ensemble des r servataires o Action 7 Faciliter l acc s au logement des plus en difficult travers l accompagnement e Axe 4 Accompagner socialement et financi rement les m nages en difficult o Action 8 Mettre en place une proc dure de pr vention des expulsions dans le parc priv o Action
82. d calage temps long de l op ration temps plus court des turn over professionnels qui obligent reconstruire de la relation La MDE une mission infime parmi de multiples autres missions pour certains partenaires Un d faut de communication entre partenaires d s lors que l op ration a t lanc e Un manque de visibilit au moins mi parcours sur les divers ajustements adopt s L absence d cho dans les m dias que ce soit sur le fleuve ou sur le littoral L absence de communication sur l op ration destination des abonn s via la facture par exemple gt gt Une seconde difficult est apparue principalement sur Papa chton et Maripasoula il s agit du nombre inattendu de demandes d interventions sortant du cadre convenu par le PRME En fait le nombre de non abonn s pourtant fort bien quip s et consommateurs part enti re d lectricit avait t largement sous valu gt gt Une troisi me difficult r sulte d une sorte de collusion entre au moins deux grands enjeux l enjeu cologique et l enjeu commercial ou conomique Comment combiner le message MDE l effet d aubaine des LBC Comment coupler une op ration de MDE tr s qualitative relevant essentiellement de la sensibilisation et de l apprentissage une op ration visant un objectif plus quantitatif distribuer tant de lampes et ou cr ter des courbes de charges Comment s assurer de la bonne r
83. d clar insalubre le locataire a le droit de ne plus payer son loyer G03 Toutefois lorsque le logement est assez correct qu il n y a pas d arr t d insalubrit pour intervenir jusqu au pr fet et que le propri taire ne veut rien faire on est pi g G03 Depuis sa cr ation l Association Revivre a retap environ 350 logements 50 de locataires et 50 de propri taires G03 La convention de 4 ans sign e avec le Conseil G n ral engage l association r aliser 240 actions sur la p riode 2007 2011 A l heure actuelle chacun des deux socio techniciens r alise environ 30 chantiers par an Pour cette action le budget global de l association est d environ 150 000 par an il y a presque 100 000 de charges de structure les salaires et on a 50 000 de mat riaux G03 Le public touch par ce dispositif est le suivant presque plus de 50 de femmes des jeunes femmes seules avec enfants qui ont entre 30 et 40 ans il y a aussi les propri taires vieillissants des personnes plus g es des retrait s de l agriculture ou d autre chose puis il y a des couples avec peu de ressources car le mari est au ch mage G03 Comme nous l avons voqu lors de la pr sentation de l Action Insertion Energie l Association Revivre travaille en partenariat avec Gascogne Energie Conseil les 2 salari s de l association sont mutuellement avec lui au t l phone on
84. d suet Nous on chauffe plus parce que c est humide Moi l humidit j essaie de la chasser en montant les calorif res Difficile de bien faire comprendre le principe de l a ration la n cessit de faire sortir l air humide et de faire entrer de l air froid pour ass cher l atmosph re Les m nages craignent en fait l entr e du froid et cela leur para t totalement incompatible Le fait que chauffer de l air sec soit plus facile que de chauffer de l air humide d passe l entendement commun Par ailleurs les gens condamnent souvent la VMC car ils ne savent tout simplement pas quoi elle sert Sauf faire circuler les odeurs de cuisine des voisins ou les bruits de l immeuble La question de la ventilation reste compliqu e Les conomiseurs d eau une bonne solution La pose d interrupteurs de douche est tr s appr ci e Les explications sur l int r t de ne pas gaspiller l eau en tant que ressource sont plus compliqu es faire admettre tant le co t de l eau parait d risoire Quant faire comprendre que prendre sa douche repr sente galement un co t en terme de consommation lectrique cela rel ve souvent de la d couverte Les m nages ne semblent pas faire le lien entre la chaleur de l eau de leur douche et la consommation d lectricit qui lui est associ e Aussi imposer une discipline quant la gestion de l eau au sein du foyer semble hors de port e Les personn
85. d taill e de l tat du logement ou du probl me selon un codage pr cis pour cibler si c est de la non d cence ou de l insalubrit en fonction du r sultat final Cette fiche a vocation tre g n ralis e dans le cadre du PDALPD Toutes sont cens es tre centralis e la DDASS 167 fiche Enqu te nergie du FSE annexe 5 Cet outil est utilis par les travailleurs sociaux du CG en vue d une sollicitation du FSE Avec la fiche ROL plus d taill e mais moins diffus e elle reste dire de TS l outil administratif le plus efficace pour rep rer des situations de pr carit nerg tique en dehors d une visite de logement Guide d valuation d un logement d cent annexe 6 R alis par le Minist re de l emploi du travail et de la coh sion sociale en partenariat avec l ANIL et la f d ration PACT Arim ce document est en g n ral diffus la DDASS en pr fecture mais aussi par l ADIL Dans le Tarn cette brochure a surtout t diffus e aupr s des communes et reste peu mobilis e par les TS Grille d auto valuation de d cence et d habitabilit du logement Annexe 7 R alis e par l ADIL cette fiche pratique est diffus e aux TS ayant suivis des formations ADIL dans les CAF la DDASS dans le cadre du FSL et aux particuliers lors de consultation ADIL en ligne sur le site Tr s appr ci e des TS elle reste malgr tout peu diffus e selon P ADIL qui compte s
86. de fait d une perte de revenu l o le locataire prend le risque de se retrouver la rue 189 Lutter contre l insalubrit c est bien mais il faut voir tout ce que a am ne derri re au niveau social Dire a un propri taire ta baraque elle est pourrie a me g ne pas mais apr s le locataire qu est ce que j en fais C est a moi le probl me Obliger un propri taire faire des travaux a ne me g ne pas D clarer le b timent en insalubrit c est pas le probl me mais apr s le propri taire son locataire ben il lui fout la merde Il y a des lois T01 La proc dure d insalubrit engendre galement une perturbation des quilibres que la personne en situation de pr carit a r ussi mettre en place Bien souvent les m nages b n ficiaires du FSE ont plus largement droit un ensemble de prestations leur permettant de cr er une stabilit certes fragile que la d claration d insalubrit vient branler Car si cette proc dure a pour vocation imm diate de sortir les personnes du danger elle a aussi pour cons quence directe la radiation des droits au FSL notamment le paiement de la caution pour l acc s un autre logement Il y a eu aussi des logements r pertori s sur la liste DDASS qui ne rel vent plus du ESL c est dire que voil moi j ai un logement que j avais pr sent qui du coup a t d clar et ne pouvait plus relever du FSL acc s c est dire la caution c est un
87. de l nergie le p le solidarit EDF a visit la quasi totalit de ses partenaires journ e d animation avec des TS 5 CCAS dont Graulhet Albi Lavaur Castres Le CG 3 r unions une sur le p le Nord 4 UT une sur le p le Sud et une r union g n rale la CPAM et la CAF D Des probl mes de coordination ou quand la pr carit nerg tique passe la trappe Cette description des diff rentes actions ou outils mis notamment disposition des travailleurs sociaux du conseil g n ral donnent voir en surface les conditions de d tection des situations de pr carit nerg tique Mais malgr cette apparente prise de conscience du probl me pr carit logement de nombreux freins et probl mes identifi s pour partie en entretien avec les personnes ressources subsistent sur le d partement Premi rement aucune action ou outil ne cible d lib r ment la question de la pr carit nerg tique ci ce n est l action exp rimentale pr sent e dans la deuxi me partie du rapport la fiche ROL ou la grille d auto valuation de l ADIL se pr sentent en th orie comme de bons outils mais restent peu diffus s et utilis s par les travailleurs sociaux L objectif sur le Tarn tait de distribuer cette fiche tous les TS accompagn e d explications mais cette d marche est aujourd hui apparemment en stand by probl mes de coordination seuls les TS qui ont suivi la formation de l ADIL sur l
88. de vos consommations l utilisation du po le gaz ne vous fera pas baisser vos charges de chauffage Pour d autres conseils pratiques sur les moyens d conomiser l eau et l nergie au logement reportez vous la brochure qui vous a t remise lors de notre passage Nous restons bien s r votre disposition pour tout renseignement compl mentaire et vous prions d agr er Monsieur nos salutations distingu es 130 Annexe 4 Programme PREBAT 2008 2009 Analyse socio technique compar e des dispositifs de r duction des situations de Pr carit Energ tique P E Le traitement de la pr carit nerg tique dans le Gers ou la compl mentarit des actions men es Romain GOURNET Sociologue Charg d tudes B E S C B Juillet 2009 131 1 Sommaire Objectifs et m thodologie de l enqu te 1 1 Enqu te aupr s des acteurs de la PE 1 2 Enqu te compl mentaire aupr s des m nages en difficult La pr carit nerg tique dans le Gers 2 1 Les caract ristiques du territoire 2 2 La P E dans les politiques d partementales 2 2 1 Le Conseil G n ral 32 2 2 2 La MSA 2 2 3 EDF 2 24 L ANAH DDE 2 2 5 L ADIL 32 2 2 6 Les offices HLM Les actions gersoises pour r duire la pr carit nerg tique 3 1 L Action Insertion Energie La gen se du dispositif d intervention De l exp rimentation du dispositif la cr ation de Gascogne Energie Conseil Du
89. demande Tout le monde en voulait Par contre il n avait pas t pr vu de le confectionner en taille enfants ce que tous les m diateurs regrettent Fayaman tant devenu une sorte de personnage identitaire les enfants l ont rep r savent en parler et voquent les conseils donn s Ils constituent un vrai public curieux int ress d j s duit par le d pliant BD Il aurait t judicieux de saisir l opportunit qu ils repr sentent en tant que prescripteurs aupr s des adultes pour leur distribuer des T shirts leur taille gt La facture am nag e une bonne entr e en mati re L initiative de traduire les informations principales de la facture a t particuli rement bien accueillie Seul lien concret avec EDF Cayenne ce bout de papier totalement d personnalis cristallise toutes les rancoeurs Il annonce le co t payer d un service qui ne satisfait pas pleinement Souvent on ne regarde que le chiffre en bas droite montant r gler qui fonctionne comme un signal sens unique EDF envoie sa facture mais impossible de trouver un interlocuteur pour en discuter n gocier voire simplement comprendre le montant 67 Sa r daction en deux langues et les explications associ es ont largement favoris la compr hension du mode de calcul des consommations et en retour du lien entre les habitudes domestiques d utilisation des appareils et leurs cons quences en terme de consommat
90. des factures normes des toitures 182 pourries mais des logements o il n y a avait que les fen tres changer il n y en avait pas T10 Il convient de noter que la d finition entendue concernant la notion de petits travaux est tr s vaste les repr sentations recueillies en entretien vont correspondre pour certains de l isolation du b ti voire l achat d quipement po le installation d un syst me de chauffage l o pour d autres la port e de petits travaux se restreint de l intervention d appoint visant prioritairement l am lioration du confort boudin sous les portes calfeutrage des huisseries ventuellement pose d isolant dans les combles Ce d calage entre les situations appr hend es en formation et celles rencontr es et retenues sur le terrain a ainsi contraint le comit de pilotage se confronter des situations qui n taient plus solubles par la simple intervention de petits travaux ou du moins non supportables par les tranches financi res pr vues ce qui conduit penser que la d finition de petits travaux sous entendue par le CP reposait avant tout sur un crit re de financement L efficacit du dispositif a donc t amoindrie en termes de dossiers trait s et surtout traitables gt Une action port e r duite voire contradictoire Compte tenu de l enjeu explicit plus haut concernant la finalit des fonds publics le dispositif s est born
91. des rencontres ils ont largement contribu clairer des questionnements lors de nos nombreux changes en off Merci Marie Prisca Peter Th o Walter m diateurs interculturels sur le fleuve qui ont incarn Fayaman toute une ann e et su rendre l op ration MDE Maroni aussi efficace qu humaine Merci Mal Tansia Alifons pour son travail de m diation remarquable et structurant en tant que Fayameid mais aussi pour la finesse de ses r flexions tout au long de la mission Et puis merci Wempi et Napo notre quipe de piroguiers toujours aussi discrets et patients toujours serviables et l coute Merci aussi toutes les personnes rencontr es dans les bourgs associations et acteurs publics lus agents EDF commer ants Merci enfin et surtout tous les habitants qui ont accept de nous ouvrir les portes de leur maison mais aussi celles de leurs frigos Leur accueil souvent amus toujours chaleureux a facilit consid rablement le recueil des donn es constitutif de ce rapport 47 Sommaire 1 CARACT RISTIQUES DU DISPOSITIF SOCIO TECHNIQUE MDE MARONI 1 1 Petit historique rapide de l op ration MDE Maroni 1 2 Recruter des m diateurs proches des populations des bourgs 1 3 Une formation de d part pour offrir une culture commune 1 4 Une diversit d outils et de supports constitutifs du dispositif 1 5 L enr lement des commer ants 2 L EFFICACIT DU DISPOSITIF
92. du tout pris en charge via un suivi psychologique par exemple Jai aussi des clients de merde on a une relation de merde et a me suit le soir en vacances En f vrier c est la p riode des d pressions Les gars eux se font pas de d pression Ils se prot gent On fumait tout le temps On faisait des blocages au niveau motionnel On avait choisi de se distancier Des fois on se faisait un billard juste apr s les visites mani re de se prot ger Je ne fais plus les visites mais j ai un pincement au c ur Je donnais trop Je me prot geais en parlant Fallait garder son nergie On arrive chez soi vid s Alors je leur dis on va vous sucer votre jus Rentrez pas dans le pi ge Retournez poliment au point On est si fatigu s en fin de journ e C est puisant Faut pas attendre que a soit trop tard On est l pour en parler On se fait des 5 7 pour parler d autre chose se d tendre rire sur les cas qu on a rencontr s rigol sur les moisissures Lorsqu on accompagne au jour le jour les agents livreurs on rencontre en effet cette derni re probl matique nombre de logements sont insalubres et comportent de graves probl mes d humidit et de moisissures qui repr sentent un danger pour les familles mais aussi pour les bin mes Depuis qu il fait ce job X a d velopp des probl mes pulmonaires Pour viter de respirer les spores il met syst matiquement un masque et des gants
93. e mais il me semblait que c tait mieux entendu par Prioriterre que par moi Je me doutais bien des difficult s 9 Disposer et diffuser des documents d information sensibilisation aux conomies d nergie le calendrier il avait t tr s appr ci par les gens 8 on diffusait les plaquettes et les fiches de Prioriterre Au moins on avait a 9 Traiter les probl mes et apporter une solution concr te c est un conseil non seulement individualis mais a aboutissait des solutions de rem diation soit prise de contact avec le bailleur qu il soit public ou priv soit changement des comportements installation d un syst me ou r vision du syst me de r gulation du chauffage 9 Intervenir dans des actions collectives de sensibilisation aux questions nerg tiques on a fait venir Prioriterre sur des groupes qui taient int ress s par ce genre de conseils On avait rep r des familles en difficult s budg taires et int ress es par le sujet avec une envie de progresser au niveau des conomies d nergie De m me que dans une m me action de pr vention en direction des jeunes il y avait l ambassadeur d nergie qui intervenait pour sensibiliser les jeunes ce que peut tre la prise en charge de l nergie dans le cadre d une autonomie venir dans le cadre d acc s un logement 9 on fait pas mal de choses avec Prioriterre Cette ann e on a fait un voyag
94. eau avec un ch ancier on prend l ch ancier on prend le montant du loyer qu ils ont payer on prend les cantines G06 Les l ments recueillis permettent de d terminer un niveau de ressources qui est ensuite confront un bar me d fini au niveau national on a un bar me interne qui est donn par Paris et si la personne rentre dans le bar me elle b n ficie de l aide pendant toute la campagne alimentaire Ce bar me tourne aux alentours du RMI On est m me un peu en dessous du seuil de pauvret G06 Si les gens ont un revenu inf rieur ce bar me on peut doubler les parts car c est vraiment des gens qui n ont vraiment rien du tout G06 Parmi le public re u par les Restos du C ur il y a beaucoup de personnes g es qui ne venaient pas avant mais des retrait s Souvent ce sont des personnes de l ADMR qui nous appellent en disant qu il n y a plus rien dans le frigo on touche beaucoup les moins de 25 ans qui sont en rupture familiale et qui n ont droit rien Il y a aussi des femmes seules 158 avec 3 4 enfants elles n ont pas de pension alimentaire parce qu en g n ral le mari ou le compagnon est dans la m me situation On a aussi deux cat gories de travailleurs pauvres ceux qui ne font que des travaux saisonniers et les travailleurs qui sont au SMIC qui sont endett s ou qui ont une famille et qui ne font que 30h par semaine G06 Or selon l
95. effet d chelle il s agit de les conduire moins consommer pour disposer d un plus gros volume exporter Tous les producteurs d nergie se heurtent donc une difficult centrale comment faire comprendre le paradoxe qui consiste vendre de l nergie tout en invitant les gens diminuer leur consommation S curiser la distribution d lectricit Face la hausse de la demande en lectricit Hydro Qu bec rencontre quelques probl mes en mati re de s curit lectrique comment assurer la distribution en continu de l ensemble des foyers toute l ann e et sur tout le territoire Comment satisfaire les besoins en chauffage de tous les foyers dans une r gion du Canada o les hivers sont longs et tr s vigoureux La probl matique principale r f re ce que l on nomme commun ment la gestion de la pointe la demande d lectricit est particuli rement lev e en hiver le matin entre 7 et 9 heures et en soir e entre 16 et 20 heures notamment lorsque le thermostat descend en dessous de 25 degr s Cette demande tend s accompagner de coupures dans certains secteurs coupures qui repr sentent autant de motifs de m contentement eux m mes risques de r siliation d abonnements Eduquer consommer l lectricit autrement promouvoir les appareils lectrom nagers et les syst mes de chauffage et d clairage moins nergivores apparaissent comme les solutions les plus pertinentes pour
96. en convention avec le SIVOM Angl s Brassac Le Sidobre et Ma tre d uvre ADES Solidarit Montagne structure porteuse du Pays Sidobre Monts de Lacaune Les objectifs de cette OPAH taient prioritairement d am liorer les conditions de logement des propri taires occupants mettre aux normes d habitabilit l habitat v tuste d velopper les nergies renouvelables et la ma trise de l nergie r duire la facture nerg tique des habitants et viter les impay s privil gier l utilisation des ressources nerg tiques locales privil gier les mat riaux sains et naturels notamment en mati re d habitat Une quipe technique d animation pluridisciplinaire a ainsi t mise en place compos e de 2 architectes et d un technicien Energie mis la disposition de ADES au 1 3 temps par la Communaut de Communes Vals et Plateaux des Monts de Lacaune L quipe assurait avant tout des permanences sur le territoire une mission de communication plaquette presse 166 l information et la sensibilisation des propri taires bailleurs et un change permanent avec les services administratifs et sociaux ADMR Assistantes Sociales CLIC Sidobre Monts de Lacaune PACT du Tarn Aussi elle visait apporter des conseils ind pendants en mati re d nergie conseiller les communes dans le cadre d actions d accompagnement constituer un relais local entre les administrations les communes les particu
97. ensuite comment a fonctionne La question du propri taire reste centrale Bien souvent sans son intervention le logement n est gu re am liorable On ajoute un peu de valeur son bien Mais on reste impuissants face leurs n gligences Certains vivent Qu bec ou Vancouver et se contentent de toucher leurs loyers Ils savent que si leurs locataires ne sont pas contents ils trouveront rapidement des rempla ants sans avoir besoin d apporter des modifications au logement 3 3 8 L efficacit du volet 2 thermostats lectroniques d Econologis en question Lorsque les propri taires ont donn leur accord pour la pose de thermostats ce sont des lectriciens qui se d placent au domicile des clients pour les installer L installation peut se produire tr s longtemps apr s la visite des agents livreurs Elle intervient alors trop tard dans la dynamique r flexive enclench e Quand le conseiller d Econologis prend le temps d expliquer l int r t de ce type d appareil son importance dans la r gulation de la temp rature Ce qui co te le plus cher avec les thermostats manuels c est de jouer avec le switch and off Le probl me c est que c est moins pr cis a peut varier de 1 3 degr s Alors qu avec les 43 thermostats lectroniques vous allez faire de r elles conomies car on ne joue pas avec c est Pr cis les entreprises d lectricit qui se voien
98. es dans leur logement Elles n ont pas ou plus la force de solliciter les services sociaux encore moins la capacit mobiliser les r seaux ou les associations On les sent la fois fatigu es r sign es et totalement d munies D m nager leur para t insurmontable De fait elles repr sentent une proie facile pour des bailleurs peu scrupuleux et certains habitent de v ritables passoires nerg tiques m me en construction neuve A c t de ces cas de figure on trouve une client le multi ethnique parmi lesquelles des personnes migr es dipl m es ex ing nieurs ex m decins ex enseignants qui se voient socialement d class es par non quivalence de leurs dipl mes pas reconnus au Canada De fait elles sont oblig s d exercer des m tiers sous pay s pas du tout en lien avec leur formation initiale a l exemple de ce couple d alg riens elle sage femme lui ing nieur en lectronique elle fait des m nages et garde des enfants Il fait taxi la nuit Tous deux sont inscrits l universit pour repasser leurs dipl mes pour lesquels ils travaillent dur la nuit Ces personnes arriv es soit seules en attendant d avoir une situation sable soit en famille ont peu de revenus n aiment gu re solliciter les services sociaux et se logent o elles peuvent Le plus souvent on les trouve dans des logements de grands collectifs sinistr s v ritables passoires thermiques On les rencontre aussi dans des
99. est n cessaire car le risque c est la suspension des aides au logement ce qui accro t les difficult s des m nages et peut d boucher sur un impay de loyer G10 Au del de sa mission d information de conseil voire d accompagnement des publics PADIL 32 met son expertise juridique disposition des partenaires institutionnels Elle travaille notamment en relation avec la CAF pour signaler suivre des situations et mettre en 141 place des actions de m diation entre les locataires et les propri taires L ADIL 32 participe aussi au PDALPD au p le de lutte contre l habitat indigne cr dans le Gers en 2005 ou encore aux commissions du Programme Social Th matique PST pour l analyse juridique des situations c est plus la jurisprudence la validit du bail les droits et les obligations du locataire on rappelle la r glementation G10 Cette structure associative est donc en lien avec tous les principaux acteurs du logement du Gers CG 32 CAUE ANAH DDASS CAF UTAS organismes HLM agents immobiliers A noter que l ADIL 32 est sensibilis e la notion de pr carit nerg tique on l est par le biais des charges locatives les impay s de loyer ou encore les logements qui font l objet de subventions ou d aides de l ANAH ou du Conseil G n ral un r glement int rieur a t mis en place sur les PST il y a des diagnostics de performance nerg tique contr l s par
100. est un paiement d avance On leur conseille de mettre 50 en disant on va regarder vos conso et au bout d une semaine on verra Mais d j au bout de 2 3 jours on pourra vous dire Sur le tableau Excess on a toutes les infos pour chaque emplacement les consommations la moyenne par jour en euros Donc apr s on peut aller voir les gens la semaine est finie et vous avez consomm 45 80 Je vous conseille de remettre peu pr s la m me somme et je reviens vous voir vendredi 5 Ce dispositif fonctionne parfaitement la satisfaction g n rale des gestionnaires et des usagers a permet de g rer distance et de ne pas se faire prendre par l urgence du gars qui va tre coup Moi je trouve a g nial et tous ceux qui se sont habitu s ce syst me l s y font vachement bien 5 Une telle gestion individualis e des consommations avec un pr paiement est une option envisag e pour les r sidences sociales mais peu r aliste en l tat des installations techniques 126 3 3 Cr ation d une AIVS De son c t le Conseil g n ral envisage entre autres projets la cr ation d une Agence Immobili re Vocation Sociale avec un objectif la fois immobilier et social Cette action s inscrit dans le cadre de l Action 2 du PDALPD Ma triser des logements du parc priv pour r pondre aux besoins li s la pr carit ordinaire et pourrait s inscrire en compl ment ou en renforcement de
101. et cong lateurs Aussi quand ces derniers tombent en panne suite une surtension il n est pas envisageable de faire une r clamation Il est d ailleurs de notori t publique que t l phoner ou crire ne sert rien notamment quand il faut aussi indiquer l heure de la panne Il est bien videmment difficile de faire la part des choses mais force est de constater que toutes les personnes rencontr es m me les fonctionnaires en poste pour une courte p riode exposent exactement le m me type de r crimination avec exemples l appui J ai grill 2 rizeuses une TV et j en passe E32 Jai d j perdu un ordinateur et une TV J ai r clam EDF en lettre recommand e et re u une r ponse qui d douane EDF qui a d clar ne pas avoir constat de dysfonctionnements sur le fleuve Trafics de carburants coupures c est du foutage de gueule Il faudrait monter une association de d fense mais contre qui l agent EDF on le conna t tous EDF Cayenne C est usant EDF Cayenne c est n importe quoi Ils ne pr viennent pas en cas de coupure E24 Jai perdu un ordinateur un disque dur un frigo cause des coupures Je n ai pas t rembours car on peut rien prouver donc je ne demande plus On peut r clamer comme en d cembre o on a perdu le contenu du congel mais on n a pas de r ponse E38 Ici l lectricit est produite avec de l essence C est souvent qu il n y en a pa
102. et du b ti mais aussi r diger un bilan thermique en vue de chiffrer des pr conisations pour des travaux Faire preuve de r activit et d ing niosit pour trouver les solutions adapt es aux situations trouver et installer des syst mes conomiques appropri s exemple po le bois liminer les quipements dangereux savoir rechercher les diff rentes aides financi res et les subventions mobiliser l association Revivre pour une action d auto r habilitation Faire preuve de t nacit pour que l action aboutisse faire un travail de m diation entre le bailleur et les locataires faire merger des projets d am lioration du logement accompagner l laboration des devis ou des plans de financement aider trouver des artisans faire une visite apr s travaux et un an apr s les travaux pour valuer l impact de l am lioration de l habitat sur le montant des factures le niveau de confort et les modes de vie valuer l impact de l Action Insertion Energie via un questionnaire de satisfaction valuation destination des travailleurs sociaux r diger un rapport annuel pour faire le bilan de l action informer sensibiliser former les travailleurs sociaux et les techniciens sur l Action Insertion Energie et les probl matiques nerg tiques des m nages L expertise du thermicien Depuis que l Action Insertion Energie existe le thermicien a utilis diff rents
103. exacte Son compteur est loin a pompe de l nergie et il pense payer plus Il n est pas satisfait E7 Elle a un compteur elle et revend deux autres dont son oncle S ils ne paient pas elle paye quand m me car elle a peur d une rupture contrat C est de la famille donc E21 Chez nous on partage un compteur cinq Juste ou pas C est comme a On n a pas d autres moyens E25 DT Cette initiative de proposer la facture en fran ais et en bushi accompagn e de petites illustrations a t favorablement accueillie tel un signal positif en direction des populations du fleuve aux traditions orales peu familiaris es l expression crite M me si cela para t compliqu mettre en place les factures ne sont pas confectionn es en Guyane on a bien l un outil qui contribuerait de nouveau rapprocher EDF de cette client le sp cifique En suivant pourquoi ne pas envisager des traductions en portugais destination des tr s nombreux migr s br siliens voire en cr ole 3 7 Une acculturation positive Ce qui frappe lorsqu on rentre chez les gens c est leur r action particuli rement chaleureuse Tous ont exprim le sentiment d avoir appris des choses utiles applicables de suite car bien expliqu es faciles comprendre Cette observation vaut notamment pour nombre de personnes n ayant pas t scolaris es ou sorties tr s t t du syst me scolaire Elle n est pas
104. exclusions manent du Programme D partemental d Insertion PDI Cr en 1991 le PDI du Gers est un plan trisannuel qui r pond trois enjeux principaux mettre en uvre le droit au revenu minimum renforcer la solidarit et la coh sion sociale pour lutter contre les exclusions impulser la reconstruction sociale et professionnelle des allocataires et promouvoir une politique d int gration professionnelle Depuis les lois de d centralisation de 2005 le Fonds de Solidarit pour le Logement FSL est plac sous la responsabilit des Conseils G n raux Il repr sente aujourd hui le budget principal des actions du PDI qui lui n a pas de budget propre G01 Ce dispositif d aides financi res permet aux m nages modestes ou en difficult d acc der un logement ou de s y maintenir en cas de dettes loyer impay s d eau ou d nergie Le Conseil G n ral du Gers dote le fonds 1 000 000 en 2007 pour un abondement total de 1 279 417 et fixe les conditions d acc s aux aides plafonds montants des aides etc alors que la CAF g re et assume la mise en uvre aupr s du public Dans le Gers les impay s d nergie repr sentent environ 1 700 dossiers par an Un autre outil juridique pour la mise en uvre du droit au logement vient compl ter le FSL il s agit du Plan D partemental d Action pour le Logement des Personnes D favoris es PDALPD Elabor et pilot conjointement par le P
105. faire des conomies d lectricit en vitant le gaspillage et en optant pour des appareils lectrodomestiques performants La page d accueil du logiciel en appelle l esprit cocitoyen A partir d un menu d roulant le consommateur est invit enregistrer un certain nombre d informations concernant chacun de ses postes de consommation Poste apr s poste deux figures sont alors g n r es La r partition des consommations lectriques pr sent e sous la forme d un camembert avec un jeu de couleurs qui permet de distinguer les postes des uns des autres les valeurs sont exprim es en pourcentages On constate que le poste froid domestique occupe entre 30 et 40 en moyenne des consommations totales Un total des consommations lectriques par cat gorie en euros Kwh et CO2 mis figur sous forme d un tableau dans lequel on peut lire notamment dans la premi re colonne le co t annuel des consommations lectriques En se r f rant au code couleur du sch ma pr c dent et en lisant ligne par ligne on rep re alors ais ment les postes les plus consommateurs de KWh donc ceux qui contribuent le plus augmenter la facture d lectricit Aucune explication n est requise d un simple regard l usager peut constater de lui m me la place occup e par tel ou tel poste et comprendre sans autre formalit le message principal Suite ces donn es chiffr es une s rie de con
106. gitimes et cr dibles 84 gt gt La seconde cl de r ussite repose sur la d marche elle m me son approche socio anthropologique qui repose sur la m diation interculturelle e Le choix d lib r et partag de ne pas arriver avec un projet de MDE clef en mains con u en m tropole ou Cayenne qui aurait t d cal vis vis des r alit s locales e La prise en compte des comportements concr tement observ s et de besoins exprim s e Une vision globale de la probl matique consommer de l lectricit renvoie des repr sentations du fonctionnement du syst me lectrique des savoirs empiriques et techniques des installations lectriques mais aussi des appareils donc des modes d quipement et des usages Mais consommer de l lectricit r f re aussi un univers complexe comportant en amont des prescripteurs les op rateurs de la MDE des distributeurs nergie d appareils lectrom nagers et des installateurs les branchements lectriques en aval on trouve des consommateurs qui sont tout la fois clients ils sont abonn s payent une facture mais aussi usagers d un service public Et puis l interface on rencontre des m diateurs culturels qui jouent un r le interm diaire tout fait fondamental gt gt On trouve la troisi me cl de r ussite de l op ration MDE Maroni dans la conception m me du dispositif socio technique e Ne pas se content
107. gt Le dispositif de m diation inter culturelle et le protocole des visites En dehors des informations d livr es lors de leur formation les m diateurs avaient une feuille de route pour pr parer leurs visites Apr s s tre pr sent s les m diateurs ne sont ni des agents EDF ni des lectriciens r parateurs ni des agents du fisc ou des agents de propagande lectorale ils devaient exposer l objet et le cadre de leur intervention Op ration MDE Maroni r alis e dans le cadre du PRME La premi re visite tant centr e sur la diffusion des LBC Il s agissait de proposer un tour du logement pour rep rer les endroits o installer ces lampes Le conseiller devait alors les recommander dans les pi ces qui restent allum es longtemps Il s agissait ensuite de parler des appareils lectrom nagers de fa on introduire la notion de consommation et d expliquer le lien entre caract ristiques des appareils usage de ces appareils et consommation La visite devait se poursuivre par la pr sentation d un certain nombre de gestes contribuant r duire les gaspillages d lectricit Le technicien devait en profiter pour identifier et conseiller sur d ventuels probl mes s curitaires flagrants sans pour autant en assurer la mise aux normes A l origine il tait pr conis d annoncer une seconde visite qui serait l occasion d aborder plus en d tails les probl mes de s curit et de froid dome
108. ils en ont d j A croire qu ils baignent dans la requ te Ils s installent dans la demande plut t que de faire par eux m mes 17 Ils se comportent comme des ayants droit ils attendent qu on leur laisse les objets techniques mentionn s dans les d pliants m me s ils n en ont pas besoin Quelques uns r clament m me s ils n en n ont pas l utilit l ensemble des accessoires signal s dans les d pliants d information Ils s offusquent presque lorsque le conseiller leur propose de leur montrer comment faire soi m me A ce public on peut adjoindre celui des faux bas revenus l exemple de cette dame qui se pr sente comme tant seule mais qui fait s cher du linge d homme dans sa salle de bain ou cette autre qui est surprise par l entr e sans frapper et inopin e d un homme qui fait comme chez lui Dans cette cat gorie on trouve aussi des petits propri taires qui souhaitent b n ficier d un service de conseil consid r comme un droit C est l occasion pour eux de r cup rer du mat riel gratuitement LBC plastiques qu ils auraient de toute fa on achet comme le thermostat lectronique Econologis fonctionne alors comme un cadeau un gadget et est assimil une rencontre sociale l occasion de bavarder Ils ont l habitude de demander Ce sont des consommateurs des services sociaux Souvent ils ont des dettes ils r lent tout le temps Soci t d assi
109. individuels dans ce ph nom ne de sur consommation nerg tique S il ne r pond pas au probl me de structure du b ti au moins par le 44 DRMC il permet d identifier et de mesurer les situations des locataires Puis via le courrier envoy aux propri taires pour poser les thermostats lectroniques il enclenche une autre dynamique qui de fil en aiguille repr sente le premier pas que le propri taire peut faire en mati re d am lioration d une partie de son patrimoine Dans quasiment toutes les situations on observe la pertinence d Econologis Ce programme ne s embarrasse pas de d marches administratives complexes monter un dossier consulter tel ou tel service avoir faire tel et tel organisme ou acteur Il n exige pas de comp tences particuli res de la part des personnes qui le livrent point besoin de dipl me sp cifique aucune formation initiale n est exig e L empathie avec le projet dans sa globalit suffit enr ler les futurs agents L efficacit du programme repose sur la simplicit du dispositif et le caract re d terminant des visites au domicile Plac es au c ur de la d marche ces visites repr sentent le support principal autour duquel se construit l interaction et partir duquel les messages et syst mes techniques sont choisis La pertinence du programme repose aussi sur son caract re ordinaire y avoir recours n est pas stigmatisant bien au contraire Recevoir la visi
110. information les d monstrations sont mobilis s pour accompagner une logique civique combin e une logique environnementale Dans cette perspective les usagers doivent tre pr par s des principes de sobri t pour assumer le co t financier social et environnemental des installations qui leur procurent de l nergie Le paradigme de l adaptation culturelle Les conomies d nergie ne sont pas l entr e principale de Mamabobi mais davantage un pr texte ou l occasion de dynamiser et valoriser les populations locales dans un mouvement de d culturation Les valeurs environnementalistes qui portent l association sont fortes mais pas essentielles dans la participation au dispositif MDE Les conomies d nergie sont un moyen n cessaire pour s adapter aux volutions technologiques qui accompagnent le d veloppement des territoires isol s de Guyane La logique dominante est celle de l adaptation au projet de r duction des consommations d nergie dans le but de dynamiser une r appropriation de valeurs centr es sur des gestes traditionnels Les conomies d nergie sont avant tout du bon sens bon sens mis en avant comme un outil pour revendiquer des appartenances culturelles des valeurs une identit Elles sont replac es dans une approche culturelle globale qui met l accent sur l int r t de la communaut dans son ensemble 60 participer au projet Il s agit alors de d velopper des comp tences vers une visi
111. l op rationnel il faut aussi qu ils fassent un peu attention ne pas trop s loigner ne pas devenir du d veloppement de projet pour faire du projet parce qu il y a du financement mais regarder quand m me un peu et dire que sur le terrain il y a des choses faire 3 e Relancer un nouveau dispositif Ambassadeurs de l nergie en cherchant d autres partenaires financiers Ce dispositif reprendrait les diff rentes modalit s d intervention du dispositif pr c dent en mettant l accent sur des actions collectives aupr s des habitants et l enr lement des travailleurs sociaux Il int grerait galement un Fonds d aide aux petits travaux permettant de mieux traiter ou aider traiter certaines situations le fond d aide aux petits travaux va nous permettre d arriver avec une petite carotte financi re en disant a c est du petit travaux de r glage des changements de pas grand chose Mais pour 1 000 un petit budget finalement on vous apporte 80 Donc l c est plus facile d aller voir un propri taire parce qu on a des choses concr tes lui proposer 11 2 2 Le programme europ en SHARE En troite relation avec le dispositif Ambassadeurs de l nergie et confirmant sa strat gie de se positionner en t te de r seau et de rechercher de nouvelles sources de financement Prioriterre s est engag d s 2005 dans le programme europ en SHARE Social Housing Action to
112. la consommation d lectricit globale au Qu bec occupe la troisi me place 19 65 apr s le secteur industriel 38 74 et les Transports 24 6 Cependant si le transport repr sente 49 9 des missions de GES le chauffage et la climatisation des locaux repr sentent eux seuls 29 de ces GES le chauffage de l eau sanitaire 11 1 les appareils lectrom nagers 7 5 et l clairage 2 4 Ce genre de statistiques qui ne comptabilise pourtant pas les GES g n r s par la gestion des d chets pointe du doigt la part de responsabilit directe des m nages dans la production de ces gaz effet de serre Parmi ces derniers plus de 67 utilisent l lectricit comme source d nergie pour se chauffer Depuis quelques ann es on observe une croissance importante des consommations d lectricit au Qu bec Au point que du point de vue de sa consommation d lectricit calcul e par habitant cette province se place au premier rang mondial devant la Norv ge l Islande le Canada la Su de et la Finlande La consommation d nergie y aurait augment de 10 depuis 1990 Cela a entra n des co ts additionnels d approvisionnement pour Hydro Qu bec co ts eux m mes major s par une hausse des co ts des transports Aussi le premier avril 2006 la R gie de l Energie a autoris une premi re hausse des tarifs de l lectricit de 5 3 puis une seconde hausse de 4 8 partir d avril 20
113. la maison ils seraient pas pass s on aurait fait comme d habitude on aurait tir un fil au lieu de revoir le syst me lectrique E3 Chez moi les fils pendaient au dessus de la t te E11 Les fils dans l eau c est dangereux Elle avait une maison avec des branchements de ce type Fanya fanya o tout est m lang fils emberlificot s E22 Avant j avais pas d interrupteurs Ils m ont propos d en acheter Je l ai fait E23 Ont trois ordinateurs et un portable dans la maison Peter nous a sugg r d acheter un parafoudre ce qu on a fait C est cher mais a sauve nos appareils E39 Certains ont profit de l expertise des m diateurs pour faire proc der hors op ration MDE quelques transformations ou am liorations Elle a suivi ces conseils Luc a refait le syst me lectrique Ils vont installer des goulottes Il y a un disjoncteur Elle sait quoi il sert S en souvient s curit enfants E28 Par contre faute du budget ad quat ou faute de trouver un professionnel sur le fleuve capable ou ayant envie de ce genre de chantiers de nombreuses installations sont rest es en l tat potentiellement donc tr s dangereuses Ils ont parl de comment organiser le fils pour que la maison ne prenne pas feu Y a des installations comme sur le d pliant chez nous J ai cherch quelqu un pour les changer mais personne ne peut le faire J ai suppli pri pourtant J aimerais bien pouvo
114. la s lection C est aussi la question de fond qu est ce qu est tre en situation de pr carit nerg tique Comment on s lectionne un public par rapport a On a une l gitimit nerg tique mais on n est pas travailleur social Donc comment est ce qu on intervient par rapport a 11 Les limites d une intervention qui se focalise sur les seuls comportements et pratiques de consommation sans disposer des moyens pour traiter les aspects structurels du logement la fois dans l analyse diagnostic thermique et dans les modalit s d intervention le but de l ambassadeur c est de voir si c est li aux comportements ou pas Et si c est pas li aux comportements qu est ce qu il faudrait faire Le probl me c est que m me si on rep re qu il y a des probl mes thermiques il faut encore qu on ait les moyens en face pour y faire quelque chose a c tait tout le c t frustrant dans l affaire on d marche les gens qui sont en vraie gal re nerg tique qui vivent dans de r elles passoires on rep re qu il y a des probl mes et apr s qu est ce qu on fait Si c est un habitat insalubre il y a sans doute des proc dures mais c est pas 100 de b timents insalubres Et en plus ce sont des gens qui payent des loyers modiques et qui ont des niveaux de charge tr s importants Donc l on est face un blocage et on n a pas encore trouv de solution cela C est beaucoup plus des
115. le CG ce sont majoritairement des CESF de l UDAEF et du PACT qui les mettent disposition de ces conventions ASLL donc des structures qui ont des comp tences et une vocation autour du logement Les autres structures mettant disposition des CESF pour l ASLL sont entre autres des CHRS maison des femmes Albi le Colibri le Relai Montans Proc dure part d une prescription bien d taill e d un TS qui suit g n ralement la personne plus globalement dans le cadre d une insertion RMI par exemple valuation de la situation qui r v le la n cessit et l adh sion de la personne un ASLL Ce TS reste tout le temps de la d marche le r f rent social de la personne 70 de ces prescripteurs sont des assistantes sociales de polyvalence du CG et de quelques CCAS Un dossier 2 3 visites du ou de la CESF chez l usager par mois un entretien de 2 heures environ chaque visite contrats de 1 6 mois renouvelables 2 fois Le dispositif ASLL recouvre en th orie un volet thermique il se traduit dans les faits par la mise disposition pour les CESF de la grille de d cence du logement de l ADIL et de la fiche DDASS ROL voir 1 B suivant qui proc dent une observation plus pr cise du logement Si ces outils sont des rep res importants pour les CESF qui comme elles le reconnaissent elles m mes ne disposent d aucunes comp tences thermiques ou sur le b ti 164 pour juger d un
116. les institutions voire d gradation de certaines situations gt d stabilisation des quilibres pr caires manque de retours sur les dossiers apr s la fin de l action que sont devenues les personnes changement de personnel fr quent au sein du CG dispositif soumis l inertie administrative et la contrainte des processus proc duriers pertinence de la promiscuit avec le FSL repenser pas de Don Quichotte de la pr carit nerg tique sur le Tarn LE porteur de projet ad quat ces dispositifs ne s est pas d gag frustration et d couragement des intervenants sociaux voire traumatisme culpabilit des CESF quant au r le de d nonciation des situations vis vis des propri taires et des d clarations d insalubrit d bats autour d un dispositif public potentiellement amen financer des travaux dont la responsabilit incombe aux propri taires quelle finalit pour l argent public OPPORTUNITES invite pr ciser ce que l on entend par petits travaux et r fl chir dessus ce qui n avait jamais t fait avant et par l m me se questionner sur les publics qu il y a derri re notamment les travailleurs pauvres de plus en plus nombreux et ne pouvant pr tendre au FSL pratiques d observation du logement qui ont perdur chez certaines CESF dans l exercice quotidien du m tier fort apprentissage dans la relation technicien CESF lors des v
117. lieux de vie du logement alors qu auparavant le m nage avait condamn certaines pi ces un moral meilleur pour les m nages voire un regain d nergie pour s investir dans des activit s ou chercher un emploi envie de d m nager n est plus l concernant les dossiers o les m nages consommaient peu les factures n ont pas diminu mais le niveau de confort a augment 149 A pr ciser que des lourdeurs administratives sont telles que plus de deux mois s coulent 73 jours entre le moment o le thermicien est saisi et le moment o le dossier passe en commission Le d lai entre la saisine du thermicien et la r alisation du diagnostic est de 20 jours Notons aussi que pour l ann e 2007 le thermicien a trait entre 2 et 5 dossiers pour chacune des 5 circonscriptions de l action sociale le territoire est donc tr s peu couvert Le bon fonctionnement de l Action Insertion Energie d pend des relations partenariales D une part pour le rep rage signalement des situations de pr carit nerg tique mais aussi pour intervenir aupr s des m nages C est pour cela que la sensibilisation et la participation des travailleurs sociaux sont indispensables On souhaite qu ils se saisissent de cette action tous les ans je fais mon bilan je leur parle du contexte nerg tique mondial de l volution du prix des nergies l impact que a peut avoir sur les factures je leur ai t
118. manque de comp tences des clients du fleuve dans le domaine des modes de consommation conome Le principe repose sur une diffusion large des syst mes techniques efficaces LBC frigos de classe A L ensemble des logements doivent ainsi tre quip s pour r duire la consommation globale sur le fleuve Cette logique technique n est pas incompatible avec une logique plus civique elle est simplement premi re Les aspects sociaux du probl me ne sont donc pas vacu s mais report s dans le temps pour faire face de mani re rapide et efficace la priorit num ro 1 r duire les courbes de charge Le paradigme p dagogique Pour l ADEME le Conseil G n ral ou le Conseil R gional par exemple les probl mes nerg tiques sont resituer dans une probl matique plus large d urgence lutter contre le changement climatique Les objectifs sont d conomiser l nergie en jouant sur les modes de consommation L action est donc centr e sur l apprentissage d habitudes moins nergivores et l incitation l quipement en appareils co performants Cette d marche s inscrit dans un registre qui promeut les gestes de bon sens et fait appel la r flexion et la compr hension Il s agit donc de d finir et diffuser une nouvelle approche de la culture nerg tique bas e sur la mise en avant de nouveaux comportements mis en valeur gr ce des outils de sensibilisation L tiquette Energie les supports d
119. me serais dit que c est de l arnaque De les voir marcher avec leur sac sous le soleil quel boulot Apr s on les prenait en voiture Ils se sont faits conna tre et appr cier E3 Jai plus confiance aux fayaman qu aux vendeurs en magasin C taient des professionnels E13 Venir chez les gens ouvrir les frigos Pas impossible que a en d range certains mais si c est pour dire ce qu il ne faut pas faire c est bien Que les bin mes soient des bushis C est important pour la traduction Qu ils soient du fleuve ou pas Probablement mieux E13 C est mieux que ce soit un buschi qui fasse ce travail E19 Faire partie de la famille largie tout le monde est plus ou moins le cousin de quelqu un est un gage de confiance et de s rieux Ce sont mes cousins donc d s que c est ta famille tu t int resses ES 74 C est donc avec une pointe d affection et de fiert que beaucoup les ont assimil s au dispositif en les nommant Fayaman ou LBC On l appelle LBC Depuis qu elle est arriv e sur le fleuve on teint tout Ma man est dans les t n bres E3 Je sais que je peux reposer des questions si besoin car Mal habite le village E4 Elle les appelle les fayaman E11 Quand on en a besoin on va voir LBC E3 Appuy s dans leur mission par une s rie de supports leur caract re professionnel ne faisait plus de doute C est ainsi que leurs
120. meilleure compr hension des cons quences des usages en terme de consommation lectrique faire des conomies d nergie un enjeu communautaire rendre les bonnes pratiques cr dibles et attractives faire du conseil en conomie d nergie de type cellulaire 3 S appuyer sur des dispositifs techniques organiser l offre de LBC et de r frig rateurs de classe A sur le fleuve rendre les syst mes techniques abordables pr voir des manipulations pour visualiser les conomies r alisables offrir les moyens de mesurer les conomies r alis es et faire des diagnostics s curit lectrique combin s du conseil en conomie d nergie S appuyant sur une d marche r flexive susciter le questionnement l tonnement faire d couvrir et comprendre ce projet faisait le pari que faire savoir contribue modifier les repr sentations et les savoir faire donc les usages et les habitudes Faire savoir suppose de s appuyer sur une dynamique de communication d gal gal facilitant l change et le dialogue privil giant l attitude r flexive donner du sens aux changements plut t que la posture prescriptive faire comme a Il s agissait par ailleurs de faire en sorte que les populations fortes de leurs nouvelles comp tences et de leurs nouveaux savoirs d placent le centre de leurs pr occupations et de leurs projets pour partager les soucis et les enjeux de
121. nerg tiques Ces interventions ont t tr s appr ci es par les professionnels concern s Une enqu te par questionnaire r alis e en 2007 portant sur les deux ann es 2006 et 2007 montrait que tous les travailleurs sociaux ayant particip une s ance de formation ont t tr s satisfaits de l intervention Les sujets les plus appr ci s ont t la pr sentation de mat riel conome les documents distribu s la lecture des factures la description de situation concr tes et les chiffres illustrant les explications Les futurs travailleurs sociaux ont jug la formation tr s 69 ou moyennement 28 utile correspondant bien leurs besoins 83 Les sujets qui les ont plus particuli rement int ress s taient les simulations de consommations la d monstration de petits mat riels d conomie d nergie les gestes conomes et la lecture des factures 2 1 4 Des outils de communication pour les m nages En collaboration avec les travailleurs sociaux les organismes HLM ou les associations d aide aux personnes des r unions d information sur la ma trise des charges au logement sont assur es par les ambassadeurs Le support d intervention est un diaporama Power Point compl t par des simulations interactives la pr sentation de petits mat riels d conomie d eau et d nergie et la distribution de la documentation En 2007 10 r unions ont t r alis es touchant pr s de 200 personne
122. notamment depuis qu Hydro Qu bec les a simplifi es Auparavant le client pouvait y trouver le profil de ses consommations ant rieures sorte d historique servant alors de rep re pour celui qui souhaite surveiller de pr s ses habitudes Elle est annualis e J ai jamais su interpr ter a Beaucoup ne comprennent pas l impact de la hausse des co ts de l nergie et encore moins celui des variations climatiques sur la facture Ils remarquent que leur facture augmente d une ann e sur l autre mais ne savent pas en attribuer la cause Ils ont l impression d une anomalie alors qu il s agit la plupart du temps du r sultat de la hausse du Kwh De leur c t les conseillers sont tout autant d sempar s face ce genre d incompr hension Pourquoi pour une d pense aussi importante les gens ne contr lent pas leurs consommations Alors qu ils font attention aux autres d penses Difficile de leur faire comprendre que lorsqu ils re oivent ou quand ils cuisinent plus a peut avoir un effet sur leur consommation Idem quand ils h bergent des amis ou que tout simplement l hiver est plus rigoureux 2 2 3 Des syst mes techniques mal connus peu ma tris s Econologis repose sur l installation d un certain nombre de petits syst mes techniques au nombre desquels on trouve l hygrom tre mais aussi les thermostats Ce recours la technique renvoie des savoirs suppos s sur le mode de fonction
123. on pense bien faire Ils d veloppent l une forme de gestion empirique intuitivement la personne sait que c est inutile de chauffer un appartement inhabit mais ne sait pas qu au del d un certain cart il faudra aux convecteurs plus de temps pour retrouver une temp rature minimale de confort et que cela se traduira pas une hausse de la consommation d nergie donc une augmentation de la facture Ces m nages sont cependant capables d identifier les points d entr e du froid seuil de porte boite aux lettres fen tres mais semblent incapables d y rem dier seuls poser un linge au sol installer un tapis calfeutrer m me sommairement fermer la porte d une pi ce qui chauffe mal ou pas ne pas chauffer une pi ce inutilis e On voit bien l que g rer la temp rature ambiante dans un logement n est pas la port e de tout un chacun que cela n cessite de faire des liens d associer situation d inconfort et syst mes techniques mais aussi situation d inconfort et comportement appropri Fermer les portes des chambres et de la salle de bain J avais jamais pens a Ah oui j aurais pas pens que plus je prends de douches plus a co te cause de l eau chauffer Quelques uns font appel des astuces tr s personnelles mais caract ristiques de leur statut de d munis papier pour boucher des trous dans les murs ou au niveau des plinthes rideaux de fortune parfoi
124. outil Je le mets 20 et a chauffe tout juste 17 Les thermostats lectroniques propos s dans le cadre d Econologis semblent alors encore bien plus compliqu s g rer Certains ne comprennent pas pourquoi ne leur sont pas propos s des thermostats programmables une fois pour toutes qui leur permettraient de ne plus avoir s occuper du tout de la gestion du chauffage Cette tendance se reposer sur la technique montre nouveau combien g rer l ambiance thermique d un logement appara t d une complexit peu maf ftrisable g n rant des 24 comportements parfois inattendus qui s expliquent le plus souvent la fois par le manque total de compr hension du caract re compl mentaire des diff rents quipements mais aussi par l absence de conscience de l impact des pratiques sur les consommations des appareils Ainsi les constatations faites en mati re de chauffage se retrouvent lorsqu on observe les attitudes vis vis de la ventilation m canique syst me coup ou bien bouches d a ration empoussi r es voire obstru es avec du papier J aime pas le bruit de la ventilation alors je l ai stopp e Y a de lair qui passe par l alors je lai bouch e induisant le d veloppement de moisissures On retrouve l toute la probl matique complexe de la gestion de l humidit qui suppose de comprendre toute une s rie de m canismes la majorit du temps parfaitement inconnus par les
125. partenaires s investissent davantage L IDRR est associ au projet Aussi certains acteurs ont pris part aux r unions du CP occasionnellement certains tels que le CAUE surtout pr sent au lancement de l op ration ou d autres comme le PACT ayant t mandat s dans un second temps pour la partie ne ss op rationnelle des actions 6 Partenariats et Conventions avec le CG R gies lectriques b n ficient de financements Syndicat d lectricit rural Carmaux RMGE R gie Municipale Gestion Electricit Energie Service Lavaur CAF EDF GDF ADIL PACT assure galement le lien via des conventions avec la MSA et la CRAM dans le cadre du dispositif HLM Tarn Habitat IDRR m Dern e TS AULG orm s 7 Acteurs du AA Serice Habitat Logem ent du CG projet DDE ia 77 TRoENE Fi a Ta o ue Appui techn ique et financier Gestion Appui financier Des travailleurs sociaux du conseil g n ral ont sp cialement t form s une premi re fois en 2003 par F Dimitropoulos A3E ADEME au lancement du dispositif puis une seconde formation a eu lieu en 2007 Seuls les TS volontaires ont particip ces formations Le fonctionnement concret du dispositif se d roule en 3 grandes tapes voir description et sch ma pages suivantes constitution du dossier valuation de la situation dont diagnostic thermique d lib ration d bouchant dans le meilleur des cas sur des tr
126. pas ou ne ma trisent pas le fran ais La pochette cr e donc d embl e de l exclusion pour les non francophones C est quoi une pomme de douche d bit r duit demandait cette dame issue de l immigration africaine La pochette pose ainsi la question du rapport la lecture et la langue celle du niveau de compr hension des messages et celle de son accessibilit donc celle de son efficacit 3 3 7 Le document laisser au propri taire pour l installation des thermostats lectroniques un interm diaire de trop Ce sont les conseillers qui remplissent ce document et expliquent qu il s agit simplement de le faire signer par le propri taire La participation du propri taire se r duit une signature et l affranchissement de l enveloppe La lettre qu on fait passer au propri taire pour les thermostats explique en fait que c est gratuit et que a bonifie son appartement Mais cela suppose que le locataire soit en assez bon terme avec son bailleur et qu il soit en capacit de lui expliquer les enjeux pour lui locataire mais aussi pour le propri taire qui b n ficiera d un service enti rement gratuit Ce qui n est pas toujours possible loin s en faut Ce document est laiss en m me temps qu une lettre qui explique le programme C est l Agence pour l fficacit Energ tique qui va venir installer le thermostat Ils prendront donc rendez vous Ils vous expliqueront
127. peu le logement en tat C tait pour refaire les toitures isoler changer les menuiseries les syst mes de chauffage ou r am nager les pi ces de vie Parce que souvent ce sont de tr s grandes maisons tr s mal isol es avec des d perditions d nergie ph nom nales On proposait aux gens de r habiliter une ou deux pi ces qui seraient les pi ces essentielles de vie surtout quand c tait des personnes g es pour que ces pi ces l soient confortables On a travaill l dessus a a dur un an on a accord 75 aides sur les 100 on avait contact beaucoup plus de gens que a 75 dossiers qui ont abouti On continue soutenir cette action mais on fait des choses moins massives au cas par cas G11 En ce qui concerne les impay s d eau ou d nergie la MSA intervient de deux mani res D une part en tant que partenaire du FSL car elle contribue financi rement la MSA peut orienter son public vers le FSL D autre part une aide financi re peut tre attribu e selon des crit res examin s au cas par cas niveau de ressources ge situation des personnes etc Dans la perspective de traiter davantage les probl matiques li es au logement la MSA souhaite mettre en place un travail sur la ma trise de l nergie et favoriser le d veloppement du logement social des propri taires occupants de maisons de 300 m lorsqu ils vieillissent vivent dans 50 w le reste est un palais de courants d air On voudrait
128. premiers KWh consomm s chaque mois Pour faire appliquer les engagements d EDF au niveau de la solidarit G05 ces diff rents dispositifs sont g r s localement La Direction Commerciale des Particuliers et des Professionnels DCPP de la r gion Sud Ouest couvre 14 d partements Elle dispose de 6 p les solidarit qui r pondent aux besoins de 2 ou 3 d partements Dans chaque p le un correspondant solidarit en lien avec les partenaires locaux G05 manage une quipe de conseillers solidarit qui sont au contact exclusif des travailleurs sociaux Cette quipe est aussi en relation avec les clients Il y a des num ros de t l phone et des boites mails sp cifiques C est pareil pour chaque r gion un num ro de t l phone sp cifique un fax sp cifique et un mail sp cifique G05 Typiquement lorsqu un client a des probl mes pour r gler une facture il se retrouve engag dans la proc dure suivante maintenant tout se passe par t l phone Mes conseillers client le ont une d marche sociale mais si la personne ne peut pas payer ou avancer quelque chose on lui dit vous n avez plus que les services sociaux Donc on a une sorte de fiche contact fiche liaison qui s appelle maintenant compte rendu d entretien qu on envoie au client Dans ce compte rendu il y a toutes les informations sur sa situation Il va voir le travailleur social au CG pour lui dire qu il a un impay comme to
129. premiers dossiers sont arriv s en octobre 2005 une vingtaine au total Au 23 octobre 2007 le bilan suivant a t tabli 14 visites de logement ont t effectu es par l IDRR 13 diagnostics ont t transmis au service habitat logement 2 concernaient des propri taires occupants et les 11 autres des locataires dont 2 dans le parc social A noter qu il manque la r alisation ou la transmission au service Habitat Logement de 7 diagnostics quant aux objectifs de d part et les 10 autres suppl mentaires pr vus n ont a priori jamais t r alis s Ces 13 diagnostics ont donn lieu la r partition suivante 6 logements ont fait l objet d un signalement DDASS ou d une orientation pour une proc dure de non d cence insalubrit 1 logement a t vendu 1 famille a d m nag apr s le diagnostic 2 logements du parc social ont t signal s l Office HLM qui devrait engager des travaux 3 logements devaient faire l objet de travaux d am lioration de l habitat seuls 2 cas dans les faits ont b n fici de travaux financ s un propri taire occupant et un logement communal 2 ann es se sont coul es entre la r ception des dossiers et la prise de d cision Aucun bailleur contact par l ADIL via le dispositif n a donn signe Au regard de ces r sultats il appara t que l efficacit du dispositif Energie Pr carit men dans le Tarn est faible compar aux objectifs aff
130. principalement concentr dans les bourgs importants Le logement social est minoritaire m me s il est en d veloppement Selon une estimation de la DDE le Gers a un potentiel d habitats indignes de 13 000 logements 2 2 La P E dans les politiques d partementales Sans entrer dans le d tail des actions et des dispositifs d velopp s en mati re d aide sociale ou de logement donc de pr carit nerg tique l objet de cette section est de montrer comment les principaux acteurs g n riques inscrivent la question de la pr carit nerg tique dans leurs missions et principes d intervention 2 2 1 Le Conseil G n ral 32 Pour cette collectivit territoriale l action sociale appara t comme une priorit centrale En 2007 le poste Pr vention m dico sociale et action sociale repr sentait 45 29 des d penses de fonctionnement pour un montant de 102 168 981 A lui seul le budget consacr la solidarit d partementale repr sentait 38 du budget total il s agit d ailleurs de la part la plus importante du budget Le territoire du Gers est d coup en 5 Unit s Territoriales Action Sociale UTAS Auch Condom Mirande L Isle Jourdain et Nogaro La Direction G n rale en charge de la solidarit d partementale est compos e de quatre Directions Trois de ces Directions couvrent un champ sp cifique de l action sociale l enfance et la famille l insertion et la lutte
131. priorit Ce rep rage se fait en pr sence du m nage qui est invit indiquer ce qui lui semble faire probl me Un certain nombre de petits appareils a rateurs de robinets pommes de douche d bit r duit LBC sont install s Puis le technicien montre comment on calfeutre les fen tres avec des films plastiques pose des coupe froid au bas des portes et autour des espaces o l air s infiltre proc de des r parations rapides Enfin il ajuste la temp rature du chauffe eau La pose des accessoires est enti rement gratuite quel que soit le nombre d accessoires install s D s lors qu il ne dispose pas de syst me de r gulation de son chauffage le m nage se voit proposer la pose gratuite d un thermostat Pour ce faire il doit transmettre son propri taire un document d autorisation qui l informe de cette opportunit et lui en expose les conditions D s lors que le propri taire donne son accord un lectricien vient alors domicile pour installer le thermostat A ce stade il s agit d une sous traitance qui bien qu int gr e au dispositif de r duction de la pr carit nerg tique sort du contr le des commanditaires est ce que les lectriciens sont form s la MDE 7 Pose de 60 dollars par logement en moyenne dont balai de porte 2 dol coupe froid 21 dol plastique 6 dol ampoules 2 25 dol calfeutrage 3 dol coupe fen tre 6 dol douche fixe 8 dol douche t l phon
132. programme Cette mission p riph rique n est pas toujours appr ci e On fait le travail d Hydro Qu bec ou de l Agence Pourtant l enjeu est que le programme soit connu tant pour que de nombreux m nages puissent en b n ficier que pour garantir la dur e des emplois d agents livreurs sur le temps long C est ainsi que des d pliants promotionnels sont distribu s dans les bingos lotos pour les a n s les supermarch s les laveries les coquartiers les halls d immeubles avec paraboles Le r seau de l Agence AEE ne suffit pas La promo est donc un immense chapitre Il nous faut nous ouvrir aux organismes satellites banque alimentaire bien tre social veille alerte ce sont les organismes de premi re ligne L impact de ce nouveau r seau n est pas mesur Mais a a certainement moins d impact qu un d pliant 50 100 000 dans un ch que de bien tre social 39 3 3 5 Des accessoires jamais superflus De mani re g n rale les petits accessoires laiss s aux b n ficiaires sont consid r s comme efficaces car ils permettent de gagner g n ralement de 2 3 degr s parfois davantage Par contre leur dur e de vie est limit e ce qui suppose que les m nages puissent les renouveler Mais comment le garantir Des thermom tres bien absents Peu de m nages disposent de thermom tres S ils en ont ils ne les utilisent pas De mani re g n rale ils font confiance aux
133. qui met en avant la protection de la sant et de l environnement Pour les gens des bourgs qui n ont gu re de r f rence il s agit davantage d une fatalit comme le prix payer pour avoir l lectricit L nergie ici c est pas l cologie C est d gradation tout azimut E24 Il s insurge contre le syst me lectrique local Une aberration financi re et cologique selon lui il parle des trafics de f ts des f ts qui se renversent de la pollution du sol sacrifi de l air il est 500 m et on sent les manations de gaz oil On entend aussi les groupes Il parle des acides des transformateurs Le groupe va d m nager dans six mois mais a ne fait que d placer le probl me sur Loca C est au c ur du village la honte Le co t de la future centrale est exorbitant E24 Dans l ensemble l lectricit parait ch re plus ch re que sur le littoral ou en m tropole ce qui ajoute au sentiment d injustice g n r par le fait de payer pour un service qui n est pas garanti Les factures sont plus lev es que sur littoral E20 Chez nous on paye trop beaucoup plus que sur les autres communes comme pour l eau On paye plus cher E25 Ce n est pas juste de payer alors qu on n a pas toujours de l lectricit et qu ils coupent sans pr venir Nous on n a pas l argent tous les mois E34 D DL lectricit reste une entit abstraite Les savoirs correspondan
134. qui vont continuer dans l accompagnement 9 Dans ce contexte le partenariat avec Prioriterre s est impos assez naturellement compte tenu des comp tences de l implantation locale de l association et de son r le d EIE Prioriterre ils ont quand m me les outils 9 D s l origine du partenariat entre le Conseil g n ral 74 et Prioriterre le dispositif Ambassadeurs de l nergie comporte deux volets compl mentaires l intervention aupr s des m nages et la formation des travailleurs sociaux L objectif est de faire baisser les charges d nergie des familles en difficult et d accompagner les travailleurs sociaux en contact avec elles De mani re op rationnelle cet objectif largi de fait le champ d intervention toutes les familles en difficult dans une perspective ducative plus g n rale Pour atteindre ces objectifs le programme Ambassadeurs de l nergie comporte plusieurs modes d action e Participer aux Commissions restreintes du Fond D partemental Energie e R aliser des visites conseils au domicile des personnes les plus en difficult e Former les professionnels et les b n voles assurant une mission d aide aux personnes sur les questions des d penses d eau et d nergie e Cr er et diffuser des supports de formation information e Assurer une permanence t l phonique pour r pondre aux questions des travailleurs sociaux professionnels ou
135. s agit d entrer chez les gens et de regarder comment ils vivent chez eux comment ils sont quip s comment ils s occupent et g rent leur quotidien Le regard port est alors quelque chose de complexe g rer Difficile de ne pas tre normatif du moins de ne pas passer pour moralisateur On leur parle de pr f rer prendre des douches aux bains juste pour les informer des co ts Mais ils entendent trop souvent faites pas ci faites pas a Traduction vous tes des branleux On est suppos s recueillir des informations pour des raisons statistiques combien de douches ou de bains par jour la fr quence des lavages or les questions d hygi ne rendent les gens inconfortables dans la relation Souvent ils n ont pas grand chose en dehors de l aide sociale et nous on leur demande de faire un effort de plus Comment demander quelqu un qui te re oit en T shirt de mettre un chandail Des fois tu rentres chez les gens On t ouvre la porte et on te dit qu on vient d apprendre je sais pas quel probl me Et toi tu leur demandes combien de brass es l eau froide ils font T es en complet d calage Quoi qu il en soi tous les agents livreurs mettent en avant deux aspects fondamentaux de leur intervention apporter du r confort et trouver des solutions concr tes aux probl mes li s l nergie et au froid C est du trouble shooting et j aime a diag
136. s qui ont des probl matiques logements sur leur territoire L activit est structur e en deux p les e Un p le ing nierie assistance ma trise d ouvrage montage d op rations pour le compte de propri taires priv s d investisseurs ou de collectivit s locales qui veulent faire des logements loyers ma tris s en r novant des logements vacants notamment 10 500 600 logement sont ainsi trait s chaque ann e qu il s agisse d am lioration de logements d j existants ou de cr ation de logements dans des volumes vacants ou de la remise sur le march de logements vacants 10 e Un p le Agence immobili re vocation sociale L association g re un parc de pr s de 200 logements pour le compte de bailleurs priv s ou publics et une structure propre de 86 logements pour des publics tr s d favoris s Des partenaires ont t sollicit s pour participer au financement du fond la R gion Rh ne Alpes la Fondation de France ADEME et la Caisse d Epargne Le budget annuel sur la base d une vingtaine d op rations par an a t chiffr 43 300 dont 10 000 pour les travaux La mise en place du fonds sera pilot e par Prioriterre et la gestion du fonds au quotidien assur e par Act Habitat Ce dispositif est op rationnel depuis le d but 2009 soit apr s notre campagne d entretiens Nous manquons de recul pour en analyser le fonctionnement et bien s r les r sultats et les effets sur les
137. sauf susciter chez elles une certaine curiosit ce qui suppose de la part du conseiller une capacit forte moduler le mode de d livrance des messages Dans l autre cas les personnes sont en attente de solutions Elles pr sentent donc des dispositions et une capacit d coute favorables en phase avec le projet port par le programme Elles n h sitent donc pas exposer leur ignorance leurs questionnements leurs inqui tudes Souvent elles regrettent que la visite soit aussi courte expriment leur satisfaction face l efficacit du volet technique et disent leur surprise d avoir re u tant d informations qui leur ont permis de questionner leurs pr jug s en mati re de consommation nerg tique Convaincues par les arguments entendus et le dossier laiss leur disposition elles se d clarent pr tes adopter des comportements plus conomes 1 2 3 3 Caract risation des b n ficiaires d Econologis Les b n ficiaires d Econologis sont pour une grande majorit des gens en d tresse sociale qui compensent leur mal tre par un surinvestissement en mati re de confort int rieur sur quipement audio vid o notamment tendance surchauffer Ils restent chez eux pas de travail pas d argent pas de sorties regarder la TV ou surfer sur internet On constate alors une tendance forte l immobilisme donc une vuln rabilit accrue vis vis du froid la temp rature moyenne de confort tend
138. sensibiliser les proches les voisins les enfants l cole devant le Vice pr sident du Conseil G n ral en charge de ces questions et les principaux partenaires institutionnels Toutefois les travailleurs sociaux qui ont port l action collective ont t quelque peu d us par cette journ e je pensais qu il y aurait plus d associations On a entendu les HLM le Toit Familial rien de nouveau Au final de cette journ e il en est absolument rien sorti pour les gens de l exp rimentation G09 Sch ma du fonctionnement de l action collective Le sch ma ci dessous formalise le fonctionnement de l Action Collective men e sur le quartier du Garros Auch Il pr sente la fois le mode de circulation des ressources la proc dure pour instruire et analyser les dossiers mais aussi le positionnement des acteurs partenaires de l action Gascogne Energie Conseil Dynamique de groupe 9 familles Sollicitatio Travailleurs Sociaux Valorisation Journ e Pr carit nerg tique 155 Identification des probl matiques sollicitations pour trouver des solutions Instruction des dossiers analyse des cas Acceptation du dossier Financements Fourniture en outils supports quipements Intervention travaux conseils Hiatus d fiance m fiance Relations formelles contrats conventions Relations ponctuelles informelles de guichet vt
139. seront regard es ne serait ce que parce qu il s agit d un format facile comprendre 2 Ne peut on imaginer extraire chacune des cat gories d information figurant sur ce d pliant pour produire des agrandissements en format affichette sur support plastifi destination des m diateurs et pour les groupes scolaires et les espaces publics mairie local EDF commerces une tiquette nergie un comparatif LBC Incandescentes un comparatif vieux frigo frigo neuf un comparatif veille sans veille un comparatif cong lateur entretenu cong lateur engivr gt Le d pliant s curit une vraie sonnette d alarme Il s agit d un support essentiellement figuratif qui dans l expos des dangers au centre de la page ne suppose quasiment aucune comp tence Les dessins fonctionnent donc bien Suscitant des sourires g n s peine cach s ils rapp lent chez les uns et les autres tel ou tel branchement existant Pourtant m mes visuels les conseils sugg r s en marge du dessin principal pour r soudre les probl mes de s curit sont dans la plupart des cas inaccessibles Soit ils n ont pas d quivalent en sranan tongo soit les dessins associ s ne renvoient pas des r alit s techniques connues par exemple certaines personnes n ont jamais vu de disjoncteur et ne comprennent pas du tout sa fonction Incompr hensibles en l tat ils ne se suffisent donc pas eux m mes et n ces
140. signalement au traitement des situations de PE La premi re phase de l intervention tablir le diagnostic nerg tique La seconde phase de l intervention accompagner l am lioration de l habitat Sch ma du fonctionnement de l Action Insertion Energie La communication autour du dispositif d intervention Les autres actions de sensibilisation pr vention ducation Le bilan de l Action Insertion Energie 3 2 L Action Collective men e sur le quartier du Garros Auch La mobilisation des travailleurs sociaux L enr lement des participants Le d roulement de l Action Collective Les impacts du dispositif Sch ma du fonctionnement de l action collective Les actions compl mentaires autour de la pr carit nerg tique 4 1 1 L association Revivre la r habilitation du logement 4 1 2 Les Restos du c ur la sensibilisation la ma trise de l nergie 132 1 Objectifs et m thodologie de l enqu te Nous nous int ressons ici aux dispositifs de r duction des situations de pr carit nerg tique mis en uvre une chelle d partementale Il s agit d analyser les programmes d action les probl matiques trait es les syst mes d action les publics vis s touch s et les dispositifs mis en uvre Nous avons choisi d analyser le cas du Gers car les actions men es dans ce d partement sont souvent pr sent es par l ADEME comme exemplaires Les diff rents d
141. territoires ruraux confront s de graves probl mes de d vitalisation et de paup risation V ritable outil de d veloppement local l OPAH RR permet d articuler les dispositifs en faveur de l habitat de l emploi de la r novation des commerces et locaux d artisanat du tourisme Le PIG Programme d int r t g n ral c est l outil th matique adapt pr f r l OPAH lorsque l intervention rel ve d une probl matique particuli re sociale ou technique logement des tudiants des personnes g es r sorption des logements vacants lutte contre l insalubrit 165 diffuse etc ou en cas de situations exceptionnelles cons cutives une catastrophe naturelle ou non On recense sur le Tarn o PLH C2A Communaut de communes Albi Une OPAH sur la ville d Albi 2001 dur e de 3 ans prolong e de 2 ans en partenariat avec la ville 800 000 euros l Etat l ANAH 4 millions euros et le SDAPT pour le suivi des chantiers 16 millions de travaux 364 logements r habilit s dont 120 conventionn s et 119 fa ades Actions dans le cadre du PIG d partemental pour les LIP et PLAI men par le PACT81 logements conventionn s ANAH pour r habilitation logements priv s par les propri taires o Un PLH avec projet d OPAH sur le C C Tarn et Dadou o Un PLH C d Agglo Castres Mazamet pris fin en novembre 2001 mais reconduit sur 2003 2007 avec soutien 3 OPAH sur le Pays d Autan Une OPAH
142. thermostats muraux m me si ces derniers dysfonctionnent et que le thermom tre affiche une temp rature diff rente En fait lorsque thermom tre et thermostats cohabitent le thermom tre est automatiquement disqualifi car consid r comme trop rustique L hygrom tre cet inconnu Aucun des m nages rencontr s ne disposait d hygrom tre La majorit n en avaient jamais entendu parler Pos d embl e dans la pi ce principale par le bin me d Econologis les indications qu il donne rapidement permettent d aborder la probl matique complexe de la gestion de lair L hygrom tre fonctionne alors comme un r v lateur Il fait la preuve de condition de comprendre le principe de la production d humidit Quand c est possible hors temps scolaire les enfants sont pris partie Scolaris s davantage familiaris s avec le fran ais que leurs parents ils sont parfois invit s jouer le r le de la sentinelle dans le logement Au retour de l cole tu regardes ce que montre l appareil Si c est sup rieur 50 tu ouvres les fen tres 5 minutes L air se sera refroidi La temp rature grimpera plus vite et tu auras mieux chaud Malheureusement dans bien des cas l hygrom tre entre en contradiction avec les habitudes constat es des familles condamnent d office leurs fen tres en posant du plastique ou du sparadrap tout autour des encadrants Leur parler d a ration devient alors un peu
143. tr s d cal es par rapport la situation mat rielle ou sanitaire de la personne C est alors dans ces cas l que la dur e de la visite parait d risoire car il faut alors faire des choix et se centrer sur la probl matique visible ou les probl mes d urgence pour amorcer l int r t donc l attention Une heure peut suffire petit appartement logement d j isol l o deux heures ne suffiront pas tant il y a de calfeutrage faire ou de conseils faire comprendre ou tant le logement est grand Pouvoir moduler la dur e de visites en fonction des besoins rep r s ou d clar s serait l id al mais cela pose des probl mes de gestion des rendez vous les bin mes ont pour consigne d arriver l heure indiqu e Ils se sentent oblig s de respecter le format horaire impos sans ajouter la moindre souplesse car des contr les al atoires de leurs interventions sont possibles 3 3 4 Un programme qui gagnerait tre mieux connu Tous les conseillers font observer un probl me de marketing Econologis le terme m me a dit rien a personne Le programme n est pas assez connu pas assez d velopp C est Hydro qui finance les d pliants mais il faut bien admettre qu ils ne sont pas du tout conviviaux et pas assez clairs voire confus De mani re atteindre le nombre de visites annuelles contractualis Equiterre depuis deux ans missionn ses agents livreurs d un volet promotion du
144. tre oblig d en importer davantage La promotion de l utilisation rationnelle de l Electricit comme solution Hydro Qu bec mise sur les efforts r aliser en mati re d innovation technologique sur le d veloppement de projets d autoproduction d lectricit partir de sources d nergie renouvelables sur le renforcement des normes et de la r glementation dans le domaine de l enveloppe thermique et de la performance nerg tique des b timents Avec la promotion d une utilisation plus efficace de l lectricit cela constitue l essentiel du programme du Plan strat gique 2006 2010 d Hydro Qu bec C est en ce sens qu Hydro Qu bec multiplie les bons conseils tout en pr cisant bien que conomiser l lectricit n est pas se priver d lectricit Economiser l lectricit revient simplement faire les bons choix sous entendu pour soi Compte tenu des contre performances g n r es par l vocation de l int r t g n ral Hydro Qu bec ne fait jamais allusion l enjeu collectif des engagements individuels Hydro Qu bec pr sente plut t sa campagne d efficacit nerg tique comme 12 www hydroquebec com publications fr rapport_perf_enviro 2005 index html 1 L individu pris isol ment tend refuser d tre le premier tre sollicit et pr f re se r fugier dans une attitude de free rider c est dire profiter des effets b n fiques produits par l en
145. un bon service la client le 2 1 5 Des accessoires pl biscit s pour leur efficacit 2 1 6 Les attentes g n r es par Econologis 2 2 CULTURE NERG TIQUE ET TECHNIQUE DES M NAGES 2 2 1 Des in galit s face au rapport aux conomies d nergie 2 2 2 La facture d lectricit un document compliqu 2 2 3 Des syst mes techniques mal connus peu ma ftris s 2 2 4 Les astuces d ploy es pour faire face l inconfort thermique et ses cons quences 2 2 5 Beaucoup d id es re ues 2 2 6 De nombreux conseils de bon sens 3 ECONOLOGIS LES VISITES DU POINT DE VUE DES AGENTS LIVREURS 3 1 LE M TIER D AGENT LIVREUR D ECONOLOGIS 3 1 1 Qui sont les agents livreurs 3 1 2 Une mission de travailleur social essentiellement 3 1 3 Une double mise en danger sanitaire et sociale 3 1 4 Une formation rapide qui n exige aucune expertise sp cifique 3 1 5 Des interventions vis e p dagogique R duire les distances culturelles Une p dagogie persuasive sur le registre conomique Une p dagogie plus interactive cibl e sur la compr hension Une p dagogie responsabilisante militante ou citoyenne 3 2 LE V CU DES VISITES PAR LES AGENTS LIVREURS 3 2 1 Des m nages d pass s qui recouvrent un ventail de situations bien diff rentes 3 2 2 Les limites de l intervention Le caract re normatif du programme S adresser un seul membre du m nage Les habitudes Les dimensions culturelles et sociales
146. 07 Jusque l les augmentations du co t de l nergie taient peu sensibles du moins gu re visibles sur les factures individuelles Aujourd hui ce n est plus le cas au point que cela g n re des craintes vis vis de l avenir qui se traduisent par une augmentation des dettes des m nages pour impay s d nergie et une demande croissante de diagnostics nerg tiques Le Qu bec est le quatri me producteur mondial d hydro lectricit apr s la Chine le Br sil et les Etats Unis MRNF du Qu bec AIE 2001 Cette situation de monopole ne tient pas compte des petits r seaux locaux de distribution et de la production de groupe ALCAN autoconsomm e pour l essentiel L nergie au Qu bec Hydro Qu bec 2002 4 D apr s les donn es figurant sur les d pliants d information Votre guide pour relever le d fi d une tonne du gouvernement canadien concernant les sources des missions individuelles de GES Annuaire des statistiques de l nergie Nations Unies 2002 6 www ec gc ca soer ree indicator_series 1 1 UNE POLITIQUE D EFFICACIT NERG TIQUE POUR R DUIRE LA DEMANDE D NERGIE DU SECTEUR R SIDENTIEL L expression efficacit nerg tique repose sur un concept de rationalisation des consommations d nergie En encourageant les comportements conomes et en aidant au d veloppement d quipements moins nergivores cette entreprise de rationalisation vise r duire les pol
147. 11 E20 Depuis leur visite j ai mis une LBC sur la terrasse J ai remarqu qu elles durent Les autres a grille vite E4 M me s il a parfois quelque peu t forc le changement est d autant plus accept que certains confirment que leur facture d lectricit a diminu en un an D autre part ces lampes ne se changent pas aussi souvent que les incandescentes Elles pr sentent donc un double int r t et tout le monde en est tr s satisfait Certains y trouvent m me des b n fices secondaires Elles chassent les moustiques E16 L change standard des ampoules incandescence contre les LBC s av re avoir t essentiel car beaucoup ont signal avoir eu du mal accepter que des ampoules qui fonctionnent encore partent la poubelle Il lui reste une ampoule boule Il est possible qu elle la change mais pas s r car elle marche E14 gt gt gt Des cong lateurs un peu mieux entretenus La deuxi me cat gorie de conseils retenue concerne la gestion des cong lateurs plus exactement le contr le du givre le nettoyage des joints et la gestion du froid Pas les moyens de changer quoi que ce soit sauf le d givrage plus fr quent et achat d un frigo B chez Conforama E9 Il faut d givrer pour viter que la glace emp che la fermeture de la porte E10 Avant l op ration je ne savais pas que la formation de glace avait un effet sur les consommations E14 Avant je ne savais p
148. 3 1 L Action Insertion Energie En 2003 les travailleurs sociaux et les techniciens du Conseil G n ral du Gers sont en pleine r flexion Ils souhaitent mettre en place des actions de pr vention compl mentaires aux aides curatives accord es dans le cadre des impay s d nergie on se demandait comment faire de la pr vention et ne pas faire que de la distribution Comment tre un peu efficace et agir sur la cause G01 A cette poque l association Ari ge Environnement Economie Energie A3E pilote un dispositif d intervention visant la lutte contre l exclusion par la ma trise de l nergie Dans cette action un bin me travailleur social thermicien visite des m nages en difficult pour conseiller des gestes conomes installer des petits quipements et r aliser un diagnostic nerg tique en vue de pr coniser une am lioration de l habitat Nous ne d crirons pas plus l action port e par l association A3E car l Action Insertion Energie du Gers grosso modo c est un copier coller de ce qu il se faisait en Ari ge G02 La gen se du dispositif d intervention Encourag e par la d l gation r gionale de l ADEME l association A3E rencontre la personne responsable du service de lutte contre l exclusion du Conseil G n ral 32 pour la fois lui pr senter son dispositif ari geois et lui sugg rer de mettre en place une action similaire dans le Gers on m a dit qu on pourrait e
149. 6 000 48 000 en 2007 selon la Direction de l insertion du Conseil G n ral du Gers 138 Les clients qui n arrivent pas payer leurs factures peuvent faire une demande d aide aupr s du FSL d un Centre Communal d Action Sociale ou aupr s d Associations Caritatives dans le Gers les restos du c ur sont partenaires d EDF Les clients peuvent b n ficier d un Accompagnement Personnalis la Ma trise d nergie APME et des services suivants le maintien de l nergie le temps de trouver des solutions dans le cadre des dispositifs en vigueur des conseils et services gratuits autour du contrat de la facture et des informations sur les tarifs sociaux et les dispositifs d aide des conseils sur la consommation d nergie des Tarifs Sociaux de l nergie Les Tarifs Sociaux de l nergie sont destin s aux clients disposant de faibles ressources quotient social du foyer inf rieur ou gal 620 58 par mois Montant en vigueur depuis le 01 01 2008 pour une personne seule Ils permettent de b n ficier d une r duction sur la facture lectricit gaz et le cas ch ant de la gratuit de la mise en service Le Tarif de Premi re N cessit TPN en lectricit permet aux personnes titulaires d un contrat de 3 9 KVA base ou double tarif de b n ficier d une r duction sur la facture d lectricit pendant 1 an Cette r duction concerne l abonnement et les 100
150. 78m3 Ann e 2005 2006 464m3 La consommation moyenne annuelle d eau chaude d une famille de 12 personnes est d environ 100 165m3 an Vous tiez donc jusqu l ann e 2005 2006 en dessous ou dans la fourchette de nos estimations La consommation de l ann e 2005 2006 est par contre tr s sup rieure nos estimations ABONNEMENTS Votre abonnement lectrique semble un peu lev au vu de vos consommations Si vos consommations lectriques restent stables vous pouvez envisager de passer d une puissance de 6Kw une puissance de 3kW cela vous permettra d conomiser environ 10 euros an Un abonnement une puissance de 3kW reste int ressant tant que les consommations annuelles d lectricit ne d passent pas 1600 Kwh PRECONISATIONS Pour diminuer vos consommations d eau chaude 129 Faites r parer la fuite d eau au niveau du robinet de douche ainsi que celle du robinet des WC eau froide Surveillez qu il n y ait aucune autre fuite d eau Pour v rifier qu il n y ait pas de fuite relevez les chiffres de votre compteur d eau chaude et de votre compteur d eau froide le soir avant de vous coucher Demandez votre famille de ne pas consommer d eau durant toute la nuit Le matin relevez nouveau vos deux compteurs d eau Les chiffres ne doivent pas avoir boug sinon cela indique une fuite ou une d faillance du compteur Lorsque vous faites la vaisselle
151. 8 2009 160 Etat des lieux des enqu tes du terrain TARN 1 Le contexte institutionnel tarnais une multitude d acteurs et de leviers de rep rage des situations de PE entre cloisonnement et chevauchement des actions A Pr sentation du cadre d partemental B Les outils susceptibles de rep rer la pr carit nerg tique C Les actions des associations ou des autres acteurs conventionn s ou non D Des probl mes de coordination ou quand la PE passe la trappe 2 Pr sentation d un dispositif cibl sur la PE l action Energie Pr carit du Conseil G n ral 81 un dispositif th oriquement ambitieux Phase 1 S lection et constitution du dossier Phase 2 Instruction du dossier par le CP et diagnostic thermique Phase 3 D cision du CP et lancement des travaux le cas ch ant 3 Essai d valuation r trospective de l action Energie Pr carit une machine gaz peu efficace aujourd hui en panne Bilan chiffr A Un probl me de ciblage ou quand le dispositif perd sa pertinence gt La promiscuit du dispositif avec le FSL avantage ou inconv nient gt La notion de petits travaux soumise des interpr tations variables gt Une action port e r duite voire contradictoire B Une logique partenariale relativement bien ancr e mais soumise de difficiles articulations relationnelles et techniques gt Une action descendante et lourde g rer gt La confrontati
152. Annexes 1 R duire la pr carit nerg tique au Qu bec Econologis un programme d efficacit nerg tique destination des m nages revenus modestes Marie Christine Z lem 2 Evaluation de l op ration MDE Maroni Apatou Grand Santi Papa chton Maripasoula Analyse du v cu et de l efficacit d un dispositif socio technique de Ma trise de la Demande d Energie en contexte inter culturel Marie Christine Z lem 3 Les Ambassadeurs de l nergie en Haute Savoie Un dispositif pionnier multiforme et volutif Christophe Beslay 4 Le traitement de la pr carit nerg tique dans le Gers ou la compl mentarit des actions men es Romain Gournet 5 Monographie du Tarn Les cueils d un dispositif parachut Marion Vidal Annexe 1 R duire la pr carit nerg tique au Qu bec Econologis un programme d efficacit nerg tique destination des m nages revenus modestes Marie Christine Z lem zelem univ tlse2 fr ERT SPEED CERTOP CNRS UMR 5044 Universit Toulouse Il R sum Au Qu bec plusieurs programmes d efficacit nerg tique visent sensibiliser aux conomies d nergie partie 1 D un c t ils poursuivent effectivement l objectif affich de r duire les d penses nerg tiques pour pr server les ressources en eau et l environnement D un autre c t ils ont galement une vocation sociale puisque s adressant des m nages socia
153. DE EDF pour les sp cificit s de l lectrification des bourgs du fleuve Mamabobi pour le volet m diation interculturelle et un bureau d tude sp cialis en lectricit pour tous les aspects techniques et s curit Apr s une br ve pr sentation du contexte sociologique de la probl matique et du concept de m diation culturelle les m diateurs ont t invit s une s rie de demi journ es qui se voulaient interactives avec mise en situation Apr s avoir rappel les sp cificit s du contexte nerg tique du Maroni et pr sent acteurs de l nergie et commanditaires du PRME les animateurs de cette formation ont propos un d roul de l action MDE autour de trois points centraux la facture la MDE et la s curisation lectrique gt Pour ce qui concerne la facture d lectricit point d achoppement r current autour duquel cristallisent les r clamations des usagers envers EDF il s agissait de pr ciser un certain nombre de termes et rubriques la puissance et l nergie l index estim et le mode de facturation notamment comment passer du kWh l euro Le diagnostic socio anthropologique ayant montr que nombre d abonn s consid rent que le prix payer tait un forfait il semblait fondamental d expliquer le sens et la finalit d une facturation de mani re ce que les abonn s comprennent mieux le lien entre consommation et facturation A l occasion il s agissait
154. DPE apr s travaux qui atteste de la classe laquelle on est arriv On ne finance plus de travaux qui ne permettent pas de sortir de la classe G ces dispositions font suite au Grenelle de l environnement C est une mise en application concr te G12 L obtention d une aide de l ANAH est donc soumise une obligation de r sultats Les assistantes sociales les caisses de retraite ou encore les animateurs d OPAH instruisent et font remonter les dossiers de demande d aide de l ANAH pour les propri taires occupants Lorsqu il s agit d un propri taire bailleur un instructeur des services de l ANAH se d place avant et apr s travaux pour suivre l op ration A noter que la responsable de la cellule Habitat 140 participe aux commissions du PDALPD pour donner un avis technique sur les diff rents dossiers qui y sont trait s Une enveloppe de l ANAH est attribu e annuellement la Cellule Habitat Le montant de celle ci pour l ann e 2008 tait de 1 900 000 en 2008 D ann e en ann e ce montant varie en fonction des op rations programm es des consommations de l op rateur en l occurrence la DDEA mais aussi par l atteinte ou non des objectifs fix s par l ANAH on nous fixe des objectifs quantifi s de production avec le nombre de logements r aliser le prix moyen par logement On doit produire 5 loyers interm diaires 61 loyers conventionn s normaux 22 tr s sociaux 13 sortie
155. Econologis tait envisag e pour 2009 ont t regard s le niveau de satisfaction les conseils retenus les impressions sur les conomies d nergie r alis es mais ont t enlev s du questionnaire tous les l ments qui renvoient des mesures comportementales Ils ont lagu ce volet sans consultation Il ne reste que le volet technique plus facile mesurer Une pr carit trop multifactorielle et des attentes d mesur es Les agents livreurs interviennent dans un cadre bien pr cis faire de l efficacit nerg tique Cependant ils se confrontent des m nages qui cumulent bien d autres difficult s pour lesquelles ils ne sont pas missionn s Econologis intervient de fa on d connect e des autres probl matiques Sans approche syst mique il est impossible de savoir si le m nage a bien t pris en charge par les autres services sociaux et dans quels domaines Ce cloisonnement repr sente bien une des limites du programme d intervention Des fois y a rien faire mais si on part sans rien faire on cr e une grosse d ception Tu deviens une personne ressource Tu les claires sur le r le du locataire ses droits Tu informes sur les r gies du logement o trouver des informations sur leurs droits et devoirs en tant que locataires Parfois ils pensent qu on a du pouvoir par rapport au droit au logement comme si on tait des inspecteurs de la ville de Montr al 37
156. LE PARTENARIAT AU NIVEAU DU TERRITOIRE LOCAL e Associer davantage les collectivit s locales la CCOG e Associer les commer ants au recyclage des LBC e Faire participer les acteurs interm diaires coles communaut s religieuses gt gt DEVELOPPER LE VOLET COMMUNICATION e Entre partenaires au sein du PRME pr sentation des outils de r sultats interm diaires e Du PRME Guyane vers le continent confection d un vid o reportage d un dossier de presse pourquoi pas d un site WEB e Du PRME vers les populations concern es diffusion d un bilan gt gt D VELOPPER UNE STRUCTURE L G RE DE S CURISATION DES INSTALLATIONS e Pour apporter une r ponse concr te et efficace aux branchements bricol s et dangereux e Pour s curiser les populations e Pour susciter l installation de jeunes form s aux technologies lectriques la plomberie gt gt CONCEVOIR UN SERVICE CLIENT LE EDF DANS CHACUN DES BOURGS e Mettre disposition d un interlocuteur physique charg de communiquer sur le fleuve o Pour expliquer la facturation o Pour expliquer les probl mes de non abonnement o Pour appuyer et rappeler les messages de MDE gt gt INSTALLER PHYSIQUEMENT UNE PERMANENCE PRME un local une boutique un espace mat rialis e Avoir une vitrine dans chacun des bourgs e Poursuite dette entreprise d apprentissage d une nouvelle culture nerg tique gt gt ELARGIR LA PROBL MATIQUE DU PRME
157. P RATION MDE MARONI ET LES CONOMIES D LECTRICIT VUES DU FLEUVE 8 1 Des repr sentations de l lectricit toujours aussi approximatives 8 2 Fayaman une op ration pour donner des conseils l initiative d EDF 8 8 Les m diateurs des enfants du fleuve qui parlent le bushi 3 4 Fayaman une op ration pour vendre des LBC et donner des conseils 8 5 Les coupures l lectricit a part et a revient et a grille les appareils 8 6 Comprendre enfin le mode de facturation 8 7 Une acculturation positive 8 8 Des changements notables depuis le passage des m diateurs 4 CONCLUSION UNE BONNE OP RATION EFFICACE ET P RENNISER 4 1 Les difficult s de l op ration MDE Maroni 4 2 Les cl s de r ussite de l op ration MDE Maroni 4 3 Des opportunit s de p rennisation 5 ANNEXES M thodologie et guides d entretien Liste des entretiens r alis s Tableau perceptions et v cu des usagers 48 1 CARACT RISTIQUES DU DISPOSITIF SOCIO TECHNIQUE MDE MARONI 1 1 Petit historique rapide de l op ration MDE Maroni En 2003 la Communaut des Communes de l Ouest Guyanais CCOG a sign avec EDF un contrat de concession relatif aux bourgs situ s le long du fleuve Maroni Depuis les populations des bourgs b n ficient d un service lectrique aux m mes conditions que n importe quel abonn fran ais L lectricit y est produite par des groupes
158. a conduit une meilleure compr hension du m nage Plusieurs estiment que leur mission est la crois e de deux logiques celle de tenter de r duire la pr carit nerg tique qui se combine avec celle de faire de l efficacit nerg tique auxquelles se surajoute une logique d valuation de la rentabilit du dispositif avec l apparition d une comptabilit et le contr le des interventions 3 3 2 Le questionnaire DRMC un support controvers C est un outil consid r g n ralement comme trop technique qui exige du temps de l attention de la compr hension malgr un guide du r pondant Cet outil est t l chargeable partir d internet donc pas du tout adapt au type de populations concern es par Econologis m me si par ailleurs Hydro Qu bec en fait la promotion via des incitatifs C est un questionnaire sur vos habitudes de vie Ils vous renvoient un diagnostic Je vous le laisse L enveloppe est pr affranchie Il y a un concours Vous aurez des lumi res gratuites si vous r pondez Y a un tirage pour gagner un voyage plus des coupons pour avoir des lampes conomiques 38 Tr s peu de m nages savent ce que c est Pourtant ils ont t invit s le remplir notamment via la promesse de renvoi de bons d achat pour des LBC mais cela leur semble fastidieux et compliqu La plupart ne se sentent pas du tout concern s Par ailleurs tous les conseillers s ac
159. a pourrait tre quelque chose de super car du coup on arrive avoir des travaux beaucoup moins cher 11 Elle se heurte pourtant certains blocages juridiques notamment en mati re d assurance m me si honn tement moi je n ai pas envie de me priver de ce genre de choses on n est pas sur des march s classiques c est des petits travaux des gens tr s particuliers il y aurait possibilit de faire de l entraide l dessus il y a un blocage un peu juridique grand public On n a pas d entreprise de b timent et encore moins d artisan qui vont aller bosser chez des gens qui n ont pas de sous et qui ne sont m me pas s r d tre pay s 11 En fait la solution sera trouv e la fois par un technicien d Act Habitat habilit faire de petits travaux c est un 119 technicien b timent avec une sensibilit assez forte sur les questions nergies 10 et par le recours au march des entreprises du b timent on devra un moment bosser avec des professionnels des vraies entreprises 11 ou constituer un r seau de gens touche tout ou de gens capables de r pondre ce projet l 10 Le sch ma ci dessous formalise le fonctionnement du Fonds d aide aux petits travaux Il pr sente la fois le mode de circulation et d instruction des dossiers et le positionnement des acteurs partenaires de l action Sch ma de fonctionnement du Fonds d aide aux petits travaux
160. a pr sidente des Restos du C ur on ne touche pas les agriculteurs alors qu il y a un gros besoin ces personnes l sont trop fi res G06 Au del de l aide alimentaire il y a l accueil le coin caf Il y a des activit s G06 Chaque ann e les b n voles montent un projet depuis 2 ans on a sur Auch un atelier illettrisme qui fonctionne bien Il y a 15 personnes qui suivent cet atelier r guli rement Ce sont 4 b n voles qui s en occupent et c est beaucoup de travail l illettrisme et cette ann e 2008 on a mis en place une activit Cin ma On fait des s ances avec la famille des personnes accueillies Ensuite on propose un d bat pour discuter du film et pour les pousser s exprimer G06 L association met aussi disposition une machine laver Mirande Au niveau national il existe un partenariat entre les Restos du C ur et EDF une convention tr s importante est sign e d abord parce que je pense qu EDF fait du m c nat et a permet aux Restos du C ur d utiliser les locaux d EDF Clamart pour organiser ses r unions G06 Mais il s agit surtout au niveau local de sensibiliser les b n voles et les b n ficiaires de l aide alimentaire la gestion et la ma trise de l nergie Chaque ann e les Restos du C ur du Gers signent une convention avec EDF pour mettre en uvre une action sur l aide la personne concernant EDF l eau tous ces se
161. a vaisselle ils pargnent de l eau mais ils perdent 25 sous Alors on leur dit de d brancher juste avant le s chage Une p dagogie persuasive sur le registre conomique La m thode la plus souvent utilis e repose sur la mobilisation d quivalences conomiques pour frapper les esprits et inviter questionner ses habitudes Passer l eau froide C est soixante dollars par an de moins que laver l eau chaude Eh ch rie si on passe l eau froide on sauve 60 dollars On va pouvoir emmener toute la famille Belle Province restaurant Votre g terie c est la douche qui dure Nous on recommande 7 10 minutes pas plus Le chauffe eau c est un dollar par jour Si vous prenez une douche par jour et que vous videz votre ballon c est 30 dollars mois C est 360 dollars an Un frigo il peut doubler sa consommation en dix ans et la tripler en 20 ans Il vaut mieux donc parfois envisager de le remplacer Si tu changes dix lumi res tu sauves 50 dollars Une p dagogie plus interactive cibl e sur la compr hension Une autre m thode d apprentissage consiste en une mise en situation associ e une invitation r fl chir Elle n cessite une posture tr s empathique voire g n reuse Elle suppose de solliciter d expliquer pour d passer le stade du simple message et atteindre celui de la compr hension Ainsi une conseill re explique puis questionne pour v rifier q
162. able 36 ee Prix de vente grossiste 4 prix de vente moyen chez le commer ant avant l op ration MDE Maroni environ 8 58 Aujourd hui tous les foyers sont quip s de LBC Le probl me des commer ants se pose alors de devoir couler des stocks de lampes alors que le march semble devoir tre satur rapidement Si les foyers des bourgs du fleuve ne sont pas encore tous int gralement quip s il est un fait bien admis que ce genre de lampe pr sente des avantages dur e de vie moins de consommation qui tendent les inciter continuer de les acqu rir D o des interrogations l gitimes autour de l ventuelle possibilit d augmenter le tarif des LBC pour b n ficier d une meilleure marge compensant la baisse des ventes 2 VALUER LE V CU ET L EFFICACIT DE L OP RATION MDE MARONI 2 1 Programme op ration campagne Fayaman de quoi parle t on Les fa ons de nommer le dispositif renvoient en fait des cadres de r f rence sp cifiques propres chaque cat gorie d acteurs concern s Les langages mobilis s sont loquents Les m diateurs qui ont sillonn les bourgs du Maroni durant plus d un an portaient en guise de reconnaissance un T shirt figurant Fayaman Aussi sur le fleuve quand on voque les visites les d monstrations les d pliants on parle de Fayaman reprenant ainsi le personnage embl matique qui a servi de support de communicatio
163. ablement par le manque d informations cibl es La gestion du confort thermique Ainsi de nombreuses personnes pensent qu il suffit de laisser les portes ouvertes des pi ces chauff es pour que la chaleur se communique aux pi ces mal chauff es et sous utilis es alors qu en r alit le transfert de temp rature est diff rent les pi ces froides vont capter la chaleur des pi ces plus chaudes et du coup engendrer des besoins en chauffage suppl mentaires Dans le m me ordre d id e et souvent chez les m mes personnes il semble aller de soi que la nuit la temp rature ambiante soit la m me que durant la journ e Inversement certains m nages ferment leurs convecteurs la nuit ou bien en journ e lorsque toute la famille est sortie Dans les deux cas on trouve ce pr jug fort qui investit le logement d une sorte d inertie Il serait alors en capacit soit de conserver sa temp rature de d part soit de retrouver cette temp rature rapidement apr s avoir subi une baisse durant une longue p riode toute une journ e ou la nuit Curieusement dans la premi re situation il n est jamais fait mention de la r percussion sur la facture du fonctionnement en continu du chauffage De mani re surprenante par ailleurs les m nages qui annoncent g rer leur confort thermique Quand les enfants sont pas l j arr te le chauffage La nuit on arr te de chauffer mais on le remet avant que les enfants se l vent n
164. ables depuis le passage des m diateurs Les visites ont port leurs fruits D une mani re ou d une autre les personnes se souviennent du passage du bin me L impression g n rale est d avoir du se poser des questions inhabituelles et d avoir appris des choses sur le co t de fonctionnement des appareils le poids des habitudes l avantage de certains syst mes techniques l tiquette nergie les veilles les installations lectriques Par contre tout le monde ne retient pas tous les conseils Chacun a retenu deux ou trois points en lien direct avec les observations faites au moment de la visite Avant je ne m tais jamais pos ces questions L incidence sur la facture j y faisais pas attention E2 Avant je trouvais normale ma facture On avait tous plus ou moins la m me facture On pensait que c tait normal et on n imaginait pas la r duire E3 Elle ne calculait pas en temps de retour n aurait jamais imagin combien a pouvait importer ES gt gt gt S clairer autrement un message qui fait son chemin Rapidement reviennent en m moire toutes les informations relatives l clairage J ai vu ma facture baisse je pense que c est gr ce aux lbc El Du coup j teins ma lumi re de derri re que je laissais allumer jour et nuit pour la s curit les serpents les voleurs Avant je savais pas que a co tait E2 J ai install les lbc et jet les rondes la poubelle E
165. acit nerg tique laissent chacun dans une sorte de d sarroi face une m connaissance des d marches engager et proc dures respecter EnerGuide propose une sorte de mode d emploi dans lequel toutes les r gles du jeu sont mises nu pour anticiper les probl mes ventuels 2 EnerGuide Emprisonnons la chaleur RNCan Office de l Efficacit Energ tique 1995 21 EnerGuide Idem p 2 2 EnerGuide Idem p 3 2 EnerGuide Idem p 124 11 Le service EnerGuide un service personnalis domicile EnerGuide est aussi un service payant de diagnostic complet du b timent associ une s rie de recommandations en efficacit nerg tique Un expert conseil se d place au domicile des demandeurs pour y r aliser l aide d un logiciel informatique et d un test d infiltrom trie une liste de mesures syst matiques rep rage des fuites d air analyse du rendement nerg tique de l habitation Il value les caract ristiques nerg tiques de la maison identifie les potentiels d am lioration nerg tique r duction des infiltrations d air calfeutrage changement des appareils de chauffage tout en tenant compte des besoins et des intentions du propri taire Compte tenu de la taille du logement et du volume chauffer la visite peut durer entre deux et trois heures en moyenne Puis le logement se voit attribuer une cote ou tiquette EnerGuide avant travaux sur une chelle
166. al p le urbain du d partement la Communaut d agglom ration d Annecy a t cr e en 2002 Elle regroupe 13 communes pour un total de 80 000 habitants La ville d Annecy compte elle seule 52 000 habitants Selon le regard de technicien 1 des acteurs rencontr s il s agit plus d un territoire de gestion que d un territoire de projet L intercommunalit a pris en charge la gestion d un certain nombre de services techniques pour le compte des communes l eau la collecte des d chets le transport on n en est pas tellement plus loin que 1 En mati re d habitat 1l existe plusieurs programmes et projets structurants e Un PLH Plan Local de l Habitat a t mis en place mais on reste sur des choses relativement g n rales et surtout avec un aspect gestion Malheureusement a m a choqu sa lecture c est qu il n y avait aucune th matique sur l nergie en fait dans ce PLH ou sur la qualit environnementale des b timents par exemple 1 Les orientations du PLH renvoient aux deux probl matiques majeures du territoire la pression fonci re et le manque de logements sociaux Sur ce point il y a une grosse volont de construire du logement social 1 pour au moins atteindre le quota fix par la loi on n a pas encore atteint les 20 de logements sociaux on est quasiment 18 102 donc on est sur la bonne voie Et en terme de constructions sociales Annecy d
167. aman arrive en pirogue aux abords d un village Les habitants se sont rassembl s m contents du service d lectricit les uns ont perdu le contenu de leur cong lateur les autres se plaignent de ne plus pouvoir assurer la conservation de leurs produits d autres ne peuvent plus travailler sur leur ordinateur les autres signalent que des enfants ont pris le jus Fayaman explique qu il est l pour apaiser la situation simplement en montrant quels bons gestes peuvent aider r gler ces probl mes r currents Le syst me lectrique n est pas mis hors de cause mais implicitement son fonctionnement appara t comme galement tributaire des comportements adopt s par les usagers une s rie de six dessins viennent illustrer ce fait les appareils en veille les ampoules incandescentes les branchements dangereux no sutu den faya tetey fanya fanya les installations lectriques non conformes qui peuvent causer des lectrocutions yu Sa Afana poti den faya tetey na tapu fu a stroom no naki den pikin le givre la v tust et les joints d fectueux des cong lateurs mal g r s L ensemble des messages accompagnant les illustrations sont libell s en sranan tongo langue principale utilis e dans les bulles et en fran ais traduction figurant en bas du dessin Dans le dernier dessin fort des conseils de bon sens prodigu s Fayaman repart dans sa pirogue le d pliant en mains je suis au top car J ai lu
168. amme Souvent ils rejettent cette tiquette de pr caire social Par contre avec eux a prend dix minutes ils comprennent vite 2 ECONOLOGIS LES VISITES DU POINT DE VUE DES B N FICIAIRES 2 1 LES PERCEPTIONS DES M NAGES ENVERS ECONOLOGIS 2 1 1 La notori t du programme comment les m nages en ont entendu parler Les b n ficiaires d Econologis ont trouv l information via une annonce dans un journal sur internet Je lai vue sur arrondissement com via la t l vision ou bien dans une facture d Hydro Qu bec ou de Gaz M tro Une majorit l a d couverte par la Poste avec le ch que de bien tre social Avec le ch que d aide sociale j ai vu une feuille o on parlait d environnement alors j ai lu Quelques femmes signalent avoir t inform es par la SORIF Service Orientation et de Recherche d Emploi pour l Int gration des Femmes au travail D autres m nages ont t inform s dans leur r seau de proximit Une dame que je fr quente m en en a parl par quelqu un de leur entourage familial ou amical Mon ami m a dit vas y appelle les tu verras C est gratuit et ils donnent plein de conseils par un voisin en ayant b n fici ou par leur propri taire parfois Quelques uns racontent avoir vu des affichettes dans un Bingo loto tr s populaire Certains m nages ont tout simplement t rappel s par l organisme livreur Equiterre par exemple proc de
169. angers des installations non conformes gt gt gt Les veilles une r v lation qui suscite un int r t tout relatif Enfin mais de mani re moins certaine et moins fr quente on trouve la question des veilles J teins mes appareils la nuit E21 Avant elle laissait ses appareils allum s Elle ne le fait plus J appuie sur le bouton de la prise multiple pour teindre tous mes appareils E29 J teins ma TV la nuit La journ e elle reste en veille E27 Et moins souvent encore des r flexions en lien avec des habitudes qui sont le propre de m nages plus ais s J ai arr t la pompe de la piscine pour la saison des pluies je le faisais pas Je mets plus l ordinateur et la TV en veille la clim c est plus que le midi et le soir J ai chang mon frigo et pris un A La clim c tait pour le bien tre et pour pr server l ordinateur mais je ne savais m me pas la r gler E3 82 4 CONCLUSION UNE BONNE OP RATION EFFICACE ET P RENNISER 4 1 Les difficult s de l op ration MDE Maroni 4 1 1 Les difficult s ont t de plusieurs niveaux gt gt L une d elles a t centrale elle concerne le management m me de l op ration en amont notamment le volet communication en interne et comme en externe Diff rents partenaires aux logiques pas toujours convergentes et qui tendent travailler de mani re cloisonn e chacun sur ses rails Des temporalit s en
170. ani re dont elles consommaient au quotidien 3 Cette activit de m diation est donc aussi l occasion de donner des conseils en mati re de ma trise des consommations d nergie a recouvre un peu d acc s aux droits d explication de factures de comment fonctionne le compteur Le fait de se d placer domicile on essaie aussi de beaucoup travailler sur la ma trise de l nergie Donc a nous permet de voir galement les appareils lectrom nagers qu ils peuvent avoir on essaie de trouver avec eux des solutions qui ne soient pas co teuses pour qu ils puissent faire des conomies d nergie on leur donne des conseils quant l utilisation de leurs heures creuses etc Donc on leur donne des choses vraiment pratico pratiques Par contre on ne va pas jusqu faire des expertises techniques au niveau du b ti On n est pas non plus des experts sur tout ce qui peut tre technique On est vraiment sur le concret le comportemental au niveau consommation d nergie 3 Avec EDF comme premier partenaire Polyphonie s est d abord sp cialis sur les questions nerg tiques mais petit petit on est parti sur quelque chose d un peu plus large On s est bien rendu compte que pour les personnes qu on rencontrait qui avaient des difficult s pour payer leurs factures d lectricit ou pour comprendre simplement leurs factures il y avait galement des difficult s avec les factures de t l phone d eau v
171. ann e par toute la famille Pour chaque mois un conseil d conomie d eau ou d nergie est illustr par un dessin humoristique Il permet galement de relever ses compteurs d eau et d nergie et de suivre ses consommations mois apr s mois Le calendrier 2008 a t imprim et distribu 28 600 exemplaires 2 1 5 Le tournant de la professionnalisation et l arr t du dispositif Avec la suppression des Emplois jeunes Prioriterre a du revoir son dispositif d intervention Les emplois ont t p rennis s et les jeunes dipl m s recrut s sur des postes de charg s de mission D s lors depuis 2005 le financement du dispositif Ambassadeurs de l nergie ne permettait plus que de financer un poste pour l ensemble des actions men es ce qui tait devenu insuffisant au regard des missions Les visites domiciles tr s co teuses puisque la visite l analyse la r daction du compte rendu et le d placement prenaient plus d une demi journ e de travail 6 heures en moyenne la journ e tant factur e 600 ont peu peu t remplac es par des diagnostics conseils par t l phone galement pr vus dans la convention c est la m me chose que les visites domicile mais c est tout de m me un beaucoup plus succinct 7 Exceptionnels dans les premi res ann es du dispositif ces diagnostics conseils par t l phone sont devenus en 2007 pratiquement aussi nombreux que les visites d
172. ans un d lai d un mois apr s la saisine G01 Le public vis est le suivant les personnes locataires dans le parc priv et dans le parc public au cas par cas mais aussi les propri taires occupants d munis G01 Toutefois les objectifs atteindre sont ambitieux car on a vu que ce n tait pas la peine de dire qu on allait faire 75 diagnostics accompagn s parce que de toute fa on dans les faits on ne les fait pas G01 Depuis 2004 les r sultats sont les suivants Nombre de dossiers o 2004 2005 2006 Les travaux sont r alis s 7 13 16 Le m nage a d m nag s est relog 8 11 10 Les travaux ne sont pas pr conis s 3 2 4 Le propri taire ne veut rien faire 6 8 8 Le dossier est en attente ou n aboutit pas 3 4 14 Total 27 37 52 Pour l ann e 2007 17 diagnostics thermiques accompagn s ont t r alis s D une mani re plus g n rale intervention d bouche sur des travaux dans 30 des cas le m nage d m nage ou cherche se reloger dans 26 des cas 148 le b ti est correct et ne n cessite pas de travaux dans 8 des cas le propri taire ne veut rien faire dans 20 des cas le dossier est en attente ou inachev dans 16 des cas Selon le rapport 2007 du thermicien il est plus ais d aboutir des travaux avec des propri taires occupants car la mobilisation des familles est g n ralement plus importante et
173. appartements c est le d terminant du confort Le but est de transmettre des connaissances et de rendre les gens autonomes sur certains points Le probl me c est qu duquer a se fait pas en 3 minutes Par contre compte tenu du co t on peut pas envisager des visites de 2 heures non plus Il faut faire des choix Sans toutefois les culpabiliser ou infl chir des habitudes d j performantes Nous on recommande 21 degr s mais si vous tes bien 20 c est bien Quand c est possible des messages environnementaux sont voqu s Les veilles pour vous c est pas beaucoup d conomie mais c tun bon geste pour la plan te Mais de mani re g n rale et intuitive les gains nerg tiques cons cutifs aux visites sont attribu s non pas aux changements de comportements potentiels mais au remplacement de petits syst mes techniques Si on restait deux heures on pourrait installer plus d accessoires et du coup rentabiliser le temps pass en conomies r alis es 31 On change les syst mes car les gens ne le feraient pas LBC a rateurs douches C est plus simple de donner des LBC que de changer les gens Diagnostiquer c est bien mais quid si on n apporte pas la solution du probl me en suivant R duire les distances culturelles Compte tenu du faible niveau de certification scolaire compte tenu galement d origines socioculturelles parfois tr s loign es la
174. ar des organismes communautaires il consiste sensibiliser aux cogestes et installer des solutions techniques de premi re urgence pour diminuer les pertes d nergie 7 Le Qu bec et les changements climatiques un d fi pour l avenir Minist re du d veloppement durable Qu bec juin 2006 8 L nergie pour construire le Qu bec de demain La strat gie nerg tique du Qu bec 2006 2015 MRNF Qu bec 2006 L AEE con oit g re suit et value les plans d action et les outils d intervention des divers programmes d efficacit nerg tique en collaboration avec ses partenaires Gaz m tro Hydro Qu bec organismes communautaires gouvernement du Qu bec 10 T est notamment pr vu de tripler les exigences en mati re de GES li s au gaz naturel tout comme il est envisag de doubler les exigences envers Hydro Qu bec 1l Ces nouvelles exigences porteront sur l enveloppe des b timents tanch it isolation vitrages et sur les syst mes m caniques et lectriques chauffage climatisation ventilation clairage 1 1 2 L Efficacit Energ tique pour Hydro Qu bec un enjeu conomique et commercial L enjeu des programmes d efficacit nerg tique pour un producteur d nergie ne se trouve pas dans l apprentissage collectif d un autre mode de consommation Il r side davantage dans la fid lisation de client les susceptibles de changer de fournisseurs d nergie Par un
175. as eux m mes En dehors de l aspect contraint du rendez vous l int r t des m nages est davantage d clench par la mani re dont d autres b n ficiaires d Econologis leur en ont parl Il semble que la r currence de l information en des points diff rents du quotidien t l presse affichette plac es dans les halls d immeubles dans certains magasins joue galement ce r le En dehors de la gratuit que l on appr cie a posteriori le c t scriptural de l affiche indiff re personne ne voit le lien entre cette t te d homme ras e la maison qu il porte sur le dessus et l objectif poursuivi conomiser l nergie Par ailleurs les termes employ s dans certains d pliants sont ambigus C est pas dit que c est gratuit C est m me crit que c est payant En fait l expression est ici employ e pour informer que les m nages ont tout gagner recourir Econologis Dans la mesure o il s agit d un gain c est donc effectivement payant mais au sens figur du terme 19 Dans le m me ordre d id e Econologis portant sur un certain nombre de pratiques domestiques quelques m nages imaginent trouver l un service qui viendrait r pondre tous les petits soucis de leur vie quotidienne en lien avec les syst mes techniques Je m attendais ce que vous fassiez tous mes travaux r servoir des toilettes ou machine laver en panne robinet qui fuit pomme de
176. as t consid r s comme des porte parole cr dibles C est en fait aussi et surtout leur pr sence permanente dans le bourg et le caract re professionnel de leur d marche qui ont l gitim l action et convaincu les populations de contribuer au dispositif en acceptant d changer leurs lampes incandescentes par des LBC Comment accepter de voir ses anciennes lampes cass es alors qu elles marchent encore J ai eu de la peine en voyant les bris des lampes standards E1 Ca m a fait mal au c ur de voir mes ampoules rondes d truites Je leur ai dit donne donne ES L op ration LBC a remport un vif succ s Elle a de suite permis d assainir le march des lampes sur le fleuve quasiment tous les logements en sont quip s et part quelques petites ampoules incandescentes petit culot pour lampes de chevet on ne trouve gu re que des LBC Par contre l effet promotion s essouffle car la notori t des lampes n est plus faire Lorsque les m diateurs n en vendent plus les m nages les acqui rent directement chez les commer ants du fleuve Plusieurs inconv nients potentiels cependant Un effet rebond difficile anticiper l offre de LBC un co t accessible a g n r des besoins chez certaines familles qui ont install par exemple une lumi re en terrasse ou dans une pi ce qui n en disposait pas jusque l Des m nages ont achet des LBC pour quiper des membres de leur fami
177. as comment fonctionnait un cong lateur Maintenant je mets un plastique au fond pour que les produits n attachent pas Je le ferme clef pour que les enfants ne l ouvrent pas Ca vite la formation de glace E16 Quand mon cong lateur est moiti vide je baisse le thermostat E25 Depuis la visite Elle rigole Mon mari tait content parce que j avais nettoy les joints du cong lateur E31 Le cong lateur vide Ca lui arrivait Elle ne savait pas qu il fallait le remplir ne serait ce que pour prolonger l effet glaci re lors d une coupure E40 gt gt gt La d couverte de l tiquette nergie La pr sentation de l tiquette nergie fut souvent une d couverte Avant elle prenait les frigos les moins chers Elle ne connaissait pas l importance de l tiquette E1 Ils ont parl de la classe A J avais vu la TV E19 Elle ne connaissait pas l tiquette L avait vue mais pas comprise E21 Par contre il est bien difficile de combattre les pr jug s qui assimilent marque et classe nerg tique donc co t initial trop lev L tiquette A c est pour les bonnes marques qui prennent pas beaucoup d lectricit E6 J ai compris qu il faut prendre une bonne marque et se concentrer sur E7 80 De m me la fr quence des coupures le nombre important d appareils tomb s en panne suite des surtensions incitent fortement s quiper en
178. asoula il faudrait investir dans des machines plus grosses E29 Notre int r t commun c est de payer moins cher La finalit de l op ration Je ne sais pas E23 C est dans l ordre des choses le r chauffement climatique L Economie d nergie va jouer pour viter de forcer les machines EDF E39 Quelques uns les plus instruits les fonctionnaires de l Etat les personnes venues du continent europ en ont par contre bien fait le lien entre l lectricit et les services connexes l eau le t l phone Lors de la derni re longue panne de fin d cembre 2008 nombreux sont ceux qui ont tr s mal v cu de devoir g rer des toilettes sans eau de devoir aller se laver au fleuve de ne plus disposer des produits frais ou de boissons fra ches de ne plus pouvoir couter la radio ou regarder la t l de devoir faire face des probl mes d hygi ne et de devoir revenir des habitudes d antan Pas d lectricit pas d eau donc il est important de r duire ses consommations pour pr server ces services connexes aussi E24 Les propos entendus tout au long de la mission montrent bien que l aspect responsabilisation vis vis du maintien et de la qualit d un service distribution d lectricit n a t v ritablement enregistr qu aupr s d une cat gorie particuli re les plus instruits et ceux qui comprennent le principe du syst me de production via les g n rateurs et lorsqu
179. ateurs interculturels personnes situ es l interface disposant d une excellente connaissance des deux cultures mettre en contact pour faciliter un r el change sur la base d une acculturation r ciproque vitant le sch ma classique dominant domin terme plus appropri que celui d ambassadeurs porte parole d un message produit par la culture dominante s adressant une culture pas toujours domin e mais simplement r ceptrice C est ainsi que Mal et Walter vivent Apatou Luc et Marie Prisca r sident Papaichton Peter et Th o sont originaires de Maripasoula o ils habitent Tous sont bien connus des m nages qu ils ont visit s Au sein de chacun des bin mes les r les taient bien d finis Mal ayant une formation d assistante sociale Marie Prisca une formation en lectrotechnique et Peter une exp rience de traducteur interpr te ils jou rent un r le de conseil Ayant une formation en lectricit Walter Luc et Th o occup rent chacun une place de technicien a Joseph KI ZERBO cit par Marc PERROUD in Note l intention des m diateurs Cayenne Mamabobi Formation des 29 30 31 octobre 2007 50 1 3 Une formation de d part pour offrir une culture commune aux m diateurs Les 29 30 31 octobre 2007 durant trois jours les m diateurs furent invit s suivre une petite formation organis e par le PRME qui se d roula Cayenne Sont intervenus l ADEME pour les aspects M
180. ation d un diagnostic thermique car elles ont des factures importantes et ou le logement est inconfortable Le diagnostic thermique est parfois utilis pour constater la situation et appuyer une demande de relogement Deux cas de figure sont constat s le m nage a pris la d cision de d m nager il recherche activement un autre logement le diagnostic thermique n est plus adapt sa situation mis part pour sensibiliser le m nage aux aspects comportementaux autour de l utilisation de l nergie au quotidien Dans certains cas suite au d m nagement du m nage le bailleur r ceptif a fait faire les travaux pr conis s par le thermicien suite au diagnostic le m nage envisage seulement de d m nager mais les proc dures saisine par le travailleurs social puis le thermicien puis la commission sont longues ainsi que les d marches entreprises par le m nage ou la n gociation avec le bailleur Cela a pour effet de d courager le m nage et le pousser d m nager Les r sultats vari s En ce qui concerne les dossiers qui ont abouti sur des r alisations concr tes rappelons que deux visites domicile sont r alis es par le thermicien la premi re la fin des travaux et la seconde un an apr s les travaux G n ralement les constats suivants sont faits une augmentation significative du confort une baisse notable des factures nerg tiques la r appropriation de l ensemble des
181. aussi de pr senter le fonctionnement des conom tres appareils de mesure pouvant tre utilis s au cours des visites pour par exemple calculer la consommation unitaire d appareils soup onn s de trop consommer gt Dans un second temps les m diateurs taient convi s une pr sentation des grands principes de la MDE avec un accent particulier sur le poste clairage poste cibl plus particuli rement par l op ration description des sp cificit s des LBC par rapport aux lampes incandescence choix du mat riel avantages inconv nients et conseils d usage Une valise de d monstration ayant t con ue pour l occasion les m diateurs taient alors invit s en prendre connaissance de fa on s approprier les messages v hicul s par cet outil Dans la foul e tait abord e la question du froid domestique autour du r frig rateur et du cong lateur Apr s avoir expos les principes de leur fonctionnement le r le des composants les changes thermiques une s rie de conseils d utilisation taient donn s notamment propos du condenseur grille munie d ailettes et situ e l arri re du frigo charg d vacuer la chaleur donc maintenir propre et ne pas placer trop pr s du mur ou proximit d une source de chaleur comme le four Puis tait abord le choix de la performance pour le froid alimentaire l tiquette nergie la couleur verte classe A de fa on
182. aut absolument que l on rencontre chaque institution CAF etc et quand on les rencontre c est tr s diff rent de quand on se parle au t l phone puis dans le sud on travaille beaucoup au contact physique il faut qu on se voit et se rencontrer pour une r union a change tout c est important de faire des r unions avec eux avec ces interlocuteurs externes pour mieux comprendre comment ils fonctionnent T11 Il appara t que chaque acteur du d partement dispose de comp tences et d outils permettant de rep rer voire de prendre en charge des situations de PE le PACT la mise en place d action pr ventives par EDF TPN la DDASS fiche ROL l ADIL Grille d valuation de l habitat indigne la CAF PAH et PALE le volet habitat indigne du PIG ou encore la DDE et son projet de p le de lutte contre l habitat indigne Toutefois un probl me de coordination entre ces acteurs et les outils dont ils disposent persiste Ce manque de ciblage explicite de dispositifs sur la pr carit nerg tique et cette difficult de coordination semblent avoir t relativement pris en compte du fait de la mise en place d une action exp rimentale partenariale entre 2004 et 2007 Le d partement du Tarn pr voyait ainsi par la mise en place d un fonds d aide lanc dans le cadre de son Agenda 21 et du FSL de lutter contre la pauvret par la maitrise de l nergie Son fonctionnement est d crit apr s 173 2 Pr
183. avaux d am lioration de l habitat Phase 1 S lection et constitution du dossier 56 Pour plus de d tail voir l historique du dispositif en annexe 9 175 La promiscuit entre le dispositif Energie Pr carit et le FSL constitue un premier l ment de s lection seuls les dossiers instruits dans le cadre d une demande d impay s FSE pouvaient pr tendre une sollicitation du dispositif Energie Pr carit Aussi le dispositif s adressait tant aux propri taires occupants qu des locataires du parc priv Le mode de s lection des dossiers reposait officiellement sur un crit re de revenu plafond du FSL CMUC passant de 420 600 par l arr t du 5 08 08 mais dire d acteurs la s lection tait galement op r e sur la fr quence r currence de la demande Un m me dossier revenu trois fois sur la table du FSE faisait alors l objet d un signalement qui d bouchait de fait sur la mise en place d une proc dure sp cifique par le travailleur social Ce dernier proc dait alors une analyse du b ti et comportement de la personne en mati re de gestion de l nergie Toutefois il convient de pr ciser que cette analyse se restreignait surtout remplir les crit res de la fiche enqu te nergie pr sent e plus haut afin de proc der un premier ciblage de la probl matique rencontr e par la personne part imputable au b ti aux comportements charges nerg tiques
184. avoir l lectricit Pour deux mois il est ici de 8 90 euros a gi yu leti fu feni a stroom Dja fu tu mun 8 90 euros Le terme de consommation est lui m me expliqu c est l lectricit que vous utilisez l lectricit que vous avez consomm C est ce qui peut baisser si vous respecter les conseils de Fayaman a stroom di yu e bron dat kan saka efi yu lespeky a boskopu fu fayaman Dans la marge on retrouve alors en vignette le petit personnage de Fayaman pouce lev en signe de connivence Directement en dessous pour expliquer la contribution au service public de l lectricit il est crit c est une taxe que tous les consommateurs d lectricit payent pour que le prix de l lectricit soit le m me pour tous dans tout le pays Na wan taxe di ala suma di abi strom pay ini France kondre fu ala 31 PONS Suzanne Ademe et Vous dossier 18 sept 2008 52 suma sa pay a srefi moni presi ini a kondre Enfin face au chiffre global de consommation sont dessin s un compteur lectrique ainsi que diff rents appareils lectrom nagers r frig rateur t l vision machine laver le linge lampes L association entre ces deux types de dessins est suppos e permettre la compr hension du lien entre les usages des appareils et les donn es enregistr es sur le compteur lectrique Jouant sur l explication de texte dans les deux langues et sur le visuel cette facture vise faire comprendre non se
185. bois c est vrai que le central service habitat logement lui avait fait la remarque sur le fait que les gens concern s ne pouvaient pas b n ficier du cr dit d imp t donc que a ne semblait pas tr s pertinent apr s l id e pouvait tre bonne sur le bois parce que c est plus facile peut tre de trouver du bois gratuitement de le stocker T10 e Un manque de fibre sociale et de diplomatie de la part du thermicien selon les entretiens Mais F m me s il est tr s sympathique je n ai pas l impression qu il est un commerce tr s agr able apr s ils sont surement tr s bons dans ce qu ils font mais je me rappelle quand j ai recrut JJ je ne cherchais pas quelqu un qui s y connaisse dans le d tail en nergie je cherchais avant tout quelqu un qui est capable de faire preuve d empathie et un bon bricoleur apr s on le forme T09 Le thermicien de l IDRR a souvent t compar dans les entretiens au pour ceux qui le connaissent thermicien d un dispositif similaire sur le Gers invoquant alors le manque de sensibilit ou de fibre sociale dans l approche des situations Parfois la responsabilit imput e aux comportements des m nages quant leur situation nerg tique par le thermicien a conduit certaines CESF se sentir accus es ou d l gitim es dans leur travail d accompagnement AEB et conseils la ma trise de l nergie dire que c est les comportements les travail
186. bventions ventuelles Donc il faut bien qu on ait cette analyse crois e aspects nerg tiques et aspects socio d mographiques 1 Avec Prioriterre le partenariat est assez fort depuis de longues ann es En fait la structure de Prioriterre a volu et on a fait appel des comp tences de plus en plus toff es 1 Entre autre l association a t sollicit e sur des missions de sensibilisation des lus et des habitants Elle a con u des plaquettes de communication et tient une permanence bi hebdomadaire l H tel de ville pour pr senter et commenter la thermographie a rienne Les services Sociaux communaux taient partenaires des Ambassadeurs de l nergie Ce partenariat est en voie de formalisation au travers d une Convention d objectifs d un point de vue r glementaire et d un point de vue des march s publics on finissait par commander un peu trop de missions Prioriterre et notre service des march s nous a dit il ne faudrait pas qu on se fasse retoquer donc on va voir comment on peut tablir une convention que ce soit un peu plus r glo C tait tout de m me un peu border line C est officialiser toutes les petites actions qu on pouvait avoir avec eux pour qu on puisse cadrer un peu plus les choses C est tout b tement l institutionnalisation d un partenariat Donc ces conventions d objectifs reprendront la fois les missions gratuites de Prioriterre en tant qu Espace Info
187. cacit Informations utiles Informations inutiles A propos du bin me d intervention Solution ad quate ou pas pourquoi Conseils et informations apport es les plus int ressantes les moins Perception du caract re intrusif de l intervention s introduire chez les gens poser des questions Ce qu ils faisaient avant et ne font plus suite l intervention des ambassadeurs 6 EFFICIENCE DU DISPOSITIF Perception efficacit Avant apr s R sultats concrets per us 89 Evaluation dispositif PRME Bourgs du Maroni mars 2009 Guide d entretien Institutionnels 1 CARACT RISTIQUES SOCIO D MO Age sexe parcours professionnel et de formation Pratiques et sensibilit personnelle vis vis de l environnement de l nergie Quel lien avec le PRME 2 REPR SENTATIONS PERSONNELLES ELECTRIFICATION Int r t d lectrifier les bourgs les sites isol s Pour qui pourquoi Comparatif co t avantages Contraintes per ues 3 REPR SENTATIONS PERSONNELLES MDE Publics concern s Fa ons d en parler Probl mes et enjeux pourquoi faire de la MDE Quel sens bourgs Maroni 4 PERCEPTIONS DU DISPOSITIF Conception des actions les leviers d actions identifi s Positionnement vis vis des politiques et des acteurs de l nergie de l environnement Les acteurs Origine de l op ration Quels acteurs sont au c ur Quels acteurs plu
188. calfeutrage et d tanch isation qui ne n cessitent pas de recourir des sp cialistes On voit l combien une certaine proportion de la client le d Energuide rencontre les m mes probl matiques que la client le du programme Econologis cf plus bas Ce sont certes des univers sociaux diff rents propri taires d un c t une majorit de locataires revenus modestes de l autre mais leur d sarroi face au confort thermique semble comparable Ils semblent pareillement d munis face au fonctionnement thermique d un logement Ces deux client les diff rent cependant quant leurs dispositions cognitives mais surtout conomiques et structurelles rem dier aux d perditions d nergie dans leur logement Les participants au programme Energuide ont la particularit de pouvoir TREMBLAY V Programme d valuation Energuide pour les maisons enqu te de suivi du premier avril 2004 au 31 mars 2005 Montr al STATPLUS 65 p 12 agir faire des projets d am lioration les faire valuer financi rement et les mettre en uvre de leur propre initiative sur la structure m me de leur habitation Ils peuvent donc envisager des travaux d envergure Notons que les travaux pr voir pour conomiser l nergie dans un logement sont relativement co teux ce qui explique largement pourquoi quelle que soit la cat gorie sociale certains ne sont pas du tout envisag s du moins a priori et en l absence d aides fina
189. caract re normatif du programme repr sente un obstacle Comment faire comprendre quelqu un qui a peu de confort dans sa vie qu il faut r duire la dur e de sa douche ne plus prendre de bain arr ter l eau quand on se savonne Nous on dit que c est pour sauver l eau Mais comment expliquer des familles qui n ont rien qu elles doivent conomiser pour la plan te On leur parle de temp rature id ale On propose qu ils d gagent les calorif res mais parfois ils ont tellement peu de place pour leurs meubles que c est pas possible notamment dans les cuisines S adresser un seul membre du m nage qui est donc seul constater les accessoires pos s pose le probl me de savoir ce qui sera retransmis au reste des membres du foyer Est on bien s r que la personne a bien compris et qu elle sera en mesure de transmettre fid lement les conseils Il s agit l de la grande inconnue du programme Des m nages visit s pour la seconde fois cinq ans d intervalle montrent bien que le niveau d information a peu de chance de se modifier quand le message est entendu une seule fois et par une seule personne J avais fait venir quelqu un Il m avait pos des plastiques et racont des choses sur le thermostat J avoue que je ne sais plus trop Moi je croyais que vous alliez revenir tous les ans C est ma femme que vous avez du voir parce que je ne me souviens pas de ce programme
190. ce n est pas le cas de tous les d partements 40 en dessous du plafond de revenu HLM donc peut concerner des b n ficiaires du RMI ou autres rep r s par les travailleurs sociaux Diff rentes activit s fil conducteur habitat logement des populations fragiles Acc s adaptation du logement pour les handicap s les personnes g es am lioration de l habitat pour des propri taires occupants tr s pauvres y compris RMIstes ou plus largement les personnes faibles revenus qui cumulent des handicaps financiers sociaux mentaux ou comportementaux Le PACT est d partemental 2 antennes Albi et Castres 18 personnes 3 travailleurs sociaux Albi 3 Castres des AS mais surtout des conseill res qui ont diff rentes missions am lioration habitat accompagnement social au logement dans le cadre du FSL Le PACT d tient donc des comp tences techniques service technique compos de ma tres d uvre de techniciens du b timent de m treurs etc sociales leurs propres quipes de travailleurs sociaux administratives et ont la connaissance de tous les circuits de financement du logement auxquels ils ont fr quemment recours peu d action sont autofinanc es int gralement Partenariat et responsabilit s Cl s du Sud agence immobili re sociale g re pour le PACT du locatif avec des propri taires priv s pour faire des logements sociaux Animation du PIG dans le cadre du PIG 132 log
191. ce qui explique aussi que rien ne se fait chacun se renvoyant la balle Les locataires sont d autant plus d munis qu il leur faudrait engager trop de d marches compliqu es et sans garanties Ils craignent de se mettre mal avec le propri taire et de devoir quitter le logement Alors ils subissent cette pr carit nerg tique qui vient s ajouter leurs autres pr carit s Parmi eux on trouve nombre de personnes d un certain ge qui ont vu partir leurs enfants et qui se retrouvent dans un espace de vie inadapt Craignant de d m nager ils ont conserv un logement qu ils ne peuvent pas entretenir mas qu ils continuent de chauffer comme auparavant avec des revenus souvent diminu s petites retraites Certains trouvent qu ils d pensent beaucoup mais ils ont un logement trois fois trop grand pour eux Beaucoup sont des migrants qui ne connaissent pas bien les organismes la protection sociale encore moins les d marches engager Ce sont des r fugi s conomiques ou politiques Ces gens arrivent ici car ils n ont pas confiance en leur gouvernement par rapport aux droits des citoyens Ils arrivent avec cette incapacit comprendre que le gouvernement ici peut avoir un r le social logement ducation sant Ils n osent pas trop demander en plus Ils pensent qu on travaille pour le gouvernement Souvent quand ils appellent pour confirmer le rendez vous ils ont peur d une sanction d Hydro Qu b
192. ch public On avait cette difficult 12 Bien qu il s agissait de la seule approche qu on ait des aides pr ventives 12 et que ce partenariat a eu un vrai int r t notamment les interventions aupr s des travailleurs sociaux pour apporter une sensibilit sur les questions nerg tiques et les questions d conomie d nergie 12 le Conseil g n ral a d cid de ne pas reconduire la convention avec 111 Prioriterre pour 2008 L insatisfaction renvoyait la fois aux modalit s et l impact de l intervention Alors que la rencontre physique avec ces populations est importante 12 l orientation vers des diagnostics conseils par t l phone ne correspondait plus la philosophie d intervention du Conseil g n ral on a cess parce que a s tait transform au fil du temps On tait pass en gros de rencontres physiques avec les m nages des rendez vous t l phoniques Ca ne nous satisfaisait plus Il n y avait plus la m me satisfaction qu il y a eu pendant des ann es vis vis de cette intervention et ce partenariat Il y a un moment quand on est insatisfait de quelque chose les lus et les techniciens l ont valu comme a a s arr te 12 Les travailleurs sociaux de terrain regrettent aussi cette orientation jug e moins efficace que la visite domicile on est quand m me ennuy es car des diagnostics par t l phone a a quand m me moins d impacts q
193. ci res et c est pour a qu il y a eu l ambig it avec les CG parce qu au d but ils disaient on fait ce genre de choses pour r duire les demandes d impay s d nergie non c est totalement faux on ne jouera pas sur les impay s on bidouille un peu les stat pour faire croire mais c est du bidon a et c est en a qu on dit qu on se fait plaisir on fait venir l lu et compagnie mais la r alit n est pas l T09 Tr s vite la volont altruiste des personnes porteuses du projet au niveau du d partement est remise en question par certains acteurs Premi rement il s av re que si l action Energie pr carit est l occasion de r duire le montant des factures des m nages elle reste galement et surtout une opportunit de r duire les sollicitations du FSE jug comme un puits sans fond D autre part si les diagnostics devaient implicitement et uniquement servir de base pour convaincre les propri taires bailleurs de la n cessit de r aliser des travaux une autre interrogation est apparue en cours concernant la finalit des montants publics engag s dans le cadre de cette action En ouvrant le dispositif aux propri taires occupants ainsi qu aux locataires les acteurs du projet se sont confront s outre l acc s aux bailleurs la question de savoir dans quelle mesure des financements publics pouvaient profiter un bailleur priv qui de fait contrevient ses obligati
194. cien ne d bouche pas toujours sur des travaux et une am lioration du logement C est pour cette raison que l on distingue deux niveaux d intervention ou phases qui renvoient la capacit du dispositif traiter les situations en profondeur le diagnostic thermique simple et le diagnostic thermique accompagn La premi re phase de l intervention tablir le diagnostic nerg tique Lors de la premi re visite domicile le thermicien proc de par tapes Il commence toujours par discuter avec les membres du m nage pour appr hender leurs rapports la gestion et la ma trise de l nergie j interviens chez la famille avec le travailleur social Pour commencer je fais un tat des lieux je fais de la sensibilisation la ma trise de l nergie je discute avec la famille je vois s il est important d appuyer sur tel ou tel aspect Je sens assez vite si les gens sont conomes ou non G02 Dans un m me temps les factures d nergie sont tudi es avec les m nages a permet de voir comment ils consomment J essaye de faire le lien avec les comportements le mode de chauffage Je cherche cerner le probl me et d carter un tas de pistes avant m me de me d placer dans l habitation G02 S il appara t que les m nages ont une gestion dispendieuse de l nergie les aspects comportementaux sont abord s je leur donne un tas de petits conseils mais aussi des petits conomi
195. concernant l nergie Une r flexion a galement t men e sur le public potentiel non identifi qui chappe aux actions des partenaires les familles qui ne fr quentent pas les services sociaux qui 115 ne font pas de demande d aide financi re les familles encore plus captives qui n osent pas se plaindre les primo acc dants de moins de 25 ans le public en difficult log dans le parc priv les gens quand ils sont en difficult ils n aiment pas montrer qu ils sont en difficult surtout devant leur propri taire 9 les familles passant en FDE mais non rep r es comme ayant des probl mes li s l nergie e Outre les actions existantes suivi budg taires Ambassadeurs information le groupe a propos de mettre en place des projets collectifs de quartier sur l nergie une assistance juridique dans le cadre de l application du d cret Logement d cent des partenariats avec les organismes bancaires une information sensibilisation sur les conomies d nergie un travail sur le suivi des consommations un fonds d aide aux petits travaux e Jl est apparu int ressant de renforcer les partenariats avec les bailleurs sociaux les fournisseurs d nergie les P les m dico sociaux les collectivit s locales la cellule de veuille des situations d insalubrit et plus g n ralement toute personne en proximit avec les familles travailleurs sociaux associations
196. cordent constater que la place du DRMC est d mesur e Il n cessite au pr alable de faire un historique des consommations d nergie ce qui n est pas toujours faisable car les personnes ne semblent pas toujours savoir de quels papiers il s agit ni o elles les ont rang s A lui seul il prend pr s de 25 minutes et tend installer la personne dans une posture passive de type interrogatoire s rie de questions r ponses qui ne favorise pas du tout l initiative ou la prise de parole sur les probl mes v cus De fait il tend standardiser l intervention tout en rendant la relation tr s m canique Toutefois certains agents livreurs appr cient cet outil car il reste une bonne entr e en mati re pour faire le tour du logement et conduire le m nage parler de ses diff rents postes de consommation et de ses habitudes de vie 3 3 3 Des visites aux dur es peu modulables La dur e moyenne d une heure trente par visite est la fois trop longue dans certains cas notamment quand le logement est neuf ou bien isol ou quand les personnes sont bien inform es Et c est plut t du conseil qui est n cessaire Mais le plus souvent cette dur e est trop courte les gens ont besoin qu on leur dise et r p te m me au cours d une m me visite En si peu de temps il est impossible d aborder tous les points En fait le protocole oblige recueillir au pr alable un certain nombre d informations qui semblent
197. correspond au diagnostic thermique simple que l on classe apr s la commission s il n y a pas besoin d aller plus loin Dans la plupart des cas visit s par le thermicien les m nages sont locataires de leur logement Lorsque le thermicien estime que la situation nerg tique des m nages doit tre trait e et n cessite une am lioration de l habitat j essaye de voir avec le propri taire si on peut faire quelque chose le rapport avec le propri taire est primordial G02 Selon la loi il incombe au propri taire de louer un logement d cent qui ne laisse pas appara tre de risques manifestes pouvant porter atteinte la s curit physique ou la sant des occupants et qui doit tre dot des l ments de confort le rendant conforme l usage d habitation N anmoins dans la r alit les propri taires refusent souvent de financer l am lioration des logements surtout s il y a des conflits importants avec les locataires G02 Ainsi l Action Insertion Energie peut s interrompre lorsque les op rateurs sentent que a ne peut pas aboutir G01 145 Lorsque le propri taire bailleur ou occupant accepte d am liorer la performance nerg tique de son bien immobilier le thermicien met en uvre la seconde phase de son intervention c est dire le diagnostic thermique accompagn o l on passe la r alisation donc on va passer lacte au niveau des travaux d une mani r
198. ctrique L enjeu de ce nouveau document tait non seulement de pouvoir discuter autour des consommations du m nage mais aussi de savoir lire sa facture pour mieux accepter d en r gler le montant suppos mieux compris gt L conom tre est un petit objet technique qui permet de calculer la consommation unitaire d un appareil lectrique La mise en uvre de ce type d objet visait montrer l int r t de changer tel ou tel appareil particuli rement nergivore classe G appareil v tuste ou d fectueux pour convaincre son utilisateur d en changer C est ainsi que lors de notre mission l conom tre a t install sur une cave vin chez un petit restaurateur Cette cave pr sentait tous les signes d un dysfonctionnement bu e excessive rouille ext rieure et int rieure perte d eau thermostat au maximum La mesure de la consommation r elle de l appareil sur 12 heures permit au commer ant de r aliser l int r t direct d acqu rir un nouvel appareil Un simple calcul lui permit de se rendre compte que le co t l achat d un nouvel appareil souvent r dhibitoire quand on s en tient au fait que l ancien continue de faire du froid allait tre largement et rapidement compens par la moindre consommation du futur appareil gt Inspir e des dispositifs comparatifs utilis s par quelques distributeurs en Europe la valise de d monstration LBC incandescente tr s efficace du p
199. cult s pour aller au bout de chaque dossier Je prends aussi la temp rature au niveau des travailleurs sociaux pour savoir ce qu ils en pensent s ils trouvent que le fonctionnement peut tre am lior G02 Les autres actions de sensibilisation pr vention ducation Au del de l Action Insertion Energie les services de Gascogne Energie Conseil sont retenus pour des actions pr ventives aupr s des m nages Depuis 2008 dans le cadre du PST les travailleurs sociaux peuvent directement mandater le thermicien dans ces cas l je ne fais pas de bilan thermique avec travaux je fais uniquement de la sensibilisation la ma trise de l nergie sauf si j estime que a vaut le coup de faire un diagnostic sur place G02 Syst matiquement un courrier est envoy tous les nouveaux locataires du PST l id e est de proposer aux gens que j intervienne pour qu ils s approprient le logement et surtout son fonctionnement Souvent la premi re ann e est un pi ge on n a pas encore eu de facture et ces familles ne savent pas toujours suivre leurs consommations je fais une sensibilisation aux conomies d nergie je leur distribue tous les petits accessoires je regarde le logement pour voir s il est bien isol comment il est chauff Souvent il faut expliquer le fonctionnement du thermostat programmable car des fois ce sont des usines gaz et le mode d emploi c est l installateur ou le propr
200. d Apatou Grand Santi avaient pour t che d informer et de sensibiliser les commer ants et leur personnel autour de l op ration MDE Maroni La r alisation en concertation avec les commer ant et les vendeurs d un panneau bilingue fran ais nenge tongo tait galement envisag e pour faciliter la compr hension de l tiquette nergie et sensibiliser un affichage plus r gulier des performances nerg tiques des produits en magasin 1 5 L enr lement des commer ants Bien qu ils aient d clar leur int r t trois ans auparavant la mise en place concr te de l op ration la contribution des commer ants au dispositif n a pas t simple Sous pr texte de disposer de peu de temps ou de manque de possibilit de stockage les motiver fut compliqu Il s agissait de leur faire comprendre le r le essentiel qu ils allaient pouvoir jouer en assurant la continuit de l approvisionnement des foyers sans obligation de comptabilit particuli re envers le fournisseur des lampes EDF ou Mamabobi Souvent il a fallu forcer la main en proposant par exemple de faciliter la livraison de Cayenne Saint Laurent Mamabobi dut d ployer des astuces pro actives incitatives pour les convaincre si vous ne participez pas vous risquez de rester en retrait du programme Dans tous les cas le projet de participer fut accept la condition de proc der un change standard des ampoules classique
201. d velopper l am nagement de ce type de logement pour que a constitue une ressource et que a fasse de l habitat en tat et collectif G11 2 2 3 EDF En vertu de sa mission de service public EDF pilote un dispositif en faveur des clients en situation de pr carit D un c t l entreprise s engage abonder le FSL au niveau national au minimum hauteur de 20 millions d euros par an Cette somme est mobilis e par les d partements qui incombe la gestion du FSL englobant depuis 2005 l ancien fonds de solidarit lectricit Ces aides sont ensuite affect es au paiement partiel ou total de dettes contract es par des familles en difficult D un autre c t le d cret n 2008 780 du 13 ao t 2008 relatif la proc dure applicable en cas d impay s des factures d lectricit de gaz de chaleur et d eau instaure la notion de client fragile Cela implique un suivi sp cifique ainsi que le maintien de l lectricit la puissance souscrite durant l instruction du dossier par le FSL Les clients ayant t aid s par le FSL dans les 12 derniers mois b n ficient de la protection hivernale sans r duction de puissance la participation d EDF c est pour le curatif et le pr ventif Et ce qu on veut d velopper c est le pr ventif G05 La contribution d EdF au FSL du Gers s l ve g n ralement 35 000 D un autre c t la contribution de GdF est pass e de
202. de O 100 ainsi qu une cote apr s travaux qui inclut les am liorations sugg r es exprim es en gains nerg tiques Une trousse sur l efficacit nerg tique ainsi qu un rapport personnalis sont alors remis au client qui dispose d un d lai d un an pour r aliser les travaux Une seconde visite gratuite est alors programm e si des travaux d am lioration nerg tique sont effectivement mis en uvre Dans ce cas les clients d EnerGuide peuvent tre admissibles une subvention Un service qui conforte des options d am lioration nerg tique D apr s le Rapport d Evaluation Annuel EGM contr ler les co ts de l nergie repr sente le motif principal ayant attir les clients 60 en premier crit re 77 en second crit re Se renseigner sur les conomies d nergie potentielles avant d entreprendre des travaux de r novation n arrive qu en seconde position 14 en premier choix 33 en second choix Seulement 2 en premier choix des b n ficiaires de ce service puis 6 en second choix voquent le souci de r duire les gaz effet de serre Dans la plupart des cas les participants au programme avaient pr vu des r novations des portes et fen tres 48 des changements de syst mes de chauffage 37 et des travaux d isolation 35 Suite aux recommandations EnerGuide 78 des clients d clarent avoir effectu un certain nombre de travaux co nerg tiques 7 la totalit
203. de g rer La rencontre est forc e Mais c est un d fi Avant je faisais la visite pour moi pas pour eux Affectivement c est plus dur g rer J tais plus critique que mes co quipiers Question d tre secure dans l interaction Le probl me c est que les gens te disent oui pour te faire plaisir Tous d crivent leur intervention comme un travail utile Ce sentiment d utilit sociale est d autant plus fort lorsque les m nages expriment leur satisfaction Les gens partent de loin On leur parle Quand on sort de chez eux on est contents on leur augmente leur confort et on diminue leurs factures On est comme des Robins des bois R soudre les probl mes de chauffage est une chose mais sensibiliser aux m canismes qui conduisent gaspiller l nergie reste un objectif tout aussi important J ai fait ma job quand j veille la conscience des gens 28 De fait les visites ne sont pas chose facile bien au contraire M me s il s agit toujours plus ou moins des m mes probl mes il s agit chaque fois de m nages diff rents qui posent clairement chacun leur fa on leurs soucis Il n est alors pas facile de faire la part des choses et de se contenter de r soudre les probl mes d isolation quand la personne parle de ses probl mes de sant d int gration de travail de violence conjugale ou de mal tre Par ailleurs les visites ont un caract re intrusif il
204. de l quipement du logement dans l objectif de favoriser l insertion socioprofessionnelle du b n ficiaire du RMI et de sa famille Sa participation aux travaux de r habilitation du logement est indispensable Cette aide est cumulable avec la Prime Am lioration Habitat PAH de l Etat dossier retirer la DDE le logement doit avoir plus de 20 ans et sa r habilitation peut tre incluse dans le cadre d un PIG d une OPAH ou d un arr t d insalubrit par le pr fet dans le cadre de la loi SRU La mise en uvre technique de ces op rations est confi e au PACT Jusqu pr sent les diagnostics techniques des travaux taient r alis s par les Compagnons B tisseurs qui n existent plus pour l instant sur le Tarn 168 Bilan de la mesure 2005 8 r habilitations r alis es 5 r habilitations sur la CLI Albigeois Bastides 3 r habilitations Gaillacois Cocagne Pour un montant total de 24 234 2006 2 r habilitations r alis es 1 r habilitation sur la CLI Autan Sidobre Monts de Lacaune 1 r habilitation sur la CLI Gaillacois Cocagne Pour un montant total de 10 415 Pour les propri taires bailleurs cf aides ANAH C Les actions des associations ou des autres acteurs conventionn s ou non le PACT Association loi 1901 Dans le Tarn le PACT a cr lui m me son propre parc logement destin aux populations les plus modestes environ 500 logements au total
205. de leviers de rep rage des situations de PE entre cloisonnement et chevauchement des actions Selon le r seau RAPPEL la pr carit nerg tique pourrait se d finir en r sum comme la rencontre de faibles revenus et d un logement de mauvaise qualit thermique parfois augment e par la difficult d avoir de bons quipements et de savoir les g rer Cette situation engendre de fait des probl matiques d impay s nerg tiques et ou d inconfort voire de sant etc L aspect poly dimensionnel en ce sens que la PE se caract rise par des probl matiques tant sociales que techniques fait donc de la pr carit nerg tique un probl me susceptible d tre rep r et pris en charge par une multitude d acteurs collectivit s territoriales DDASS CAF associations fournisseurs d nergie etc Une recherche documentaire et une analyse fine sur le d partement du Tarn a permis de rep rer un certain nombre de structures acteurs outils coexistant sur le territoire au del du dispositif de fonds d aide aux petits travaux analys dans la seconde partie du pr sent rapport action Energie Pr carit Cette premi re partie vise donc dans un premier temps faire un tat des lieux des acteurs institutionnels susceptibles d tre concern s de pr s ou de loin dans le rep rage voire la r solution de situations de P E et recenser les outils dont ils disposent et qu ils mettent ou ont mis
206. des ducation sp cificit s identitaires Moyens Sensibilisation Information Equipements Information Compr hension Formation Conception des conomies d nergie Sobri t Raisonn e et mesur e Sobri t chelle d action Territoire global terme Territoire global terme Territoire local Temporalit Moyen terme puis long terme Court et moyen terme Long terme Acteurs cibl s Grand public usagers Abonn s clients Populations locales L op ration MDE Maroni s est donc mise en place suite la crois e de ces diff rents paradigmes Ce fut la fois sa force combiner plusieurs logiques qui se sont enrichies les unes les autres mais aussi sa faiblesse les enjeux vis s n tant pas tout fait les m mes les moyens envisag s n ont pas toujours t consensuels et les temporalit s ont t d cal es tous les outils n ont pas t op rationnels au m me moment par exemple Au final vouloir trop embrasser de probl matiques la fois transformer le parc des lampes rajeunir le parc du froid tout en privil giant les classes A sensibiliser aux consommations duquer l usage des appareils informer sur la s curit lectrique aborder galement les autres sources de d penses nerg tiques responsabiliser l op ration MDE Maroni prenait le risque de la dispersion La complexit de la mise en uvre sur le te
207. des tuyauteries En fait on fait une s rie de choses qu ils pourraient tr s bien faire mais on sait que si on se contentait de leur indiquer quoi faire ils ne feraient rien De fait les agents livreurs se substituent aux habitants pour faire le plus urgent leur place et tr s vite L id e tant de proc der au maximum de petites r parations de fa on r soudre des situations qui ne le seraient pas autrement Certains agents livreurs pr f rent quant eux associer le m nage le responsabiliser le placer d embl e dans un r le plus actif en lui expliquant comment faire pour lui passer le relais une fois l quipe partie Venez voir je vous montre vous ferez le suivant sur la lanc e et je vous dirai si a va Je vous laisse des lampes mais d abord je vous montre comment on les installe Regardez comment je fais Quelqu un peut vous aider installer le reste du plastique Quand je pose des seuils de porte ou que je rabote une fen tre je leur montre que m me les femmes peuvent faire ce que je fais Les petits travaux n ont rien de secondaire Ils interviennent dans un contexte de d tresse sociale telle que les gens ne sont m me plus dans la capacit de proc der eux m mes aux petites r parations qui dans un autre contexte paraissent d une vidence d concertante C est encore plus vrai pour les femmes seules ou les personnes g es Les premi res n ont gu re le sens
208. des dossiers analyse des cas Acceptation du dossier Financements Fourniture en outils supports quipements Intervention travaux conseils Hiatus d fiance m fiance Relations formelles contrats conventions Relations ponctuelles informelles de guichet rt e ER0DE La communication autour du dispositif d intervention Comme nous le rappelle le thermicien il y a des choses travailler en plus de l action proprement parler c est tout ce qui est la communication autour G02 Mettre en uvre un tel service implique un travail de prospection pour bien conna tre le fonctionnement du march de l action sociale c est de voir comment les travailleurs sociaux travaillent les liens entre les diff rentes institutions entre le PACT l ADIL la DDE car chaque d partement a son mode de fonctionnement un r seau qui fonctionne plus ou moins bien avec des tensions entre chaque structure Il faut s impr gner de tous ces rouages G02 De plus l Action Insertion Energie constitue une offre de service dont il faut continuellement faire la promotion en vue de l adapter aux besoins des travailleurs sociaux et la r alit des situations de pr carit nerg tique il y a 5 UTAS dans le d partement ils font des r unions mensuelles pour faire un point sur l action J y passe pour faire le bilan de l action je montre les r sultats je parle des freins des diffi
209. des r alit s v cues expliqu es en langage local par des m diateurs appartenant eux m mes la communaut locale il y avait l tout un ensemble d ingr dients convergeant vers une m me coh rence 2 A l vidence que ces conseils aient t gratuits repr sente un atout Que les messages d livr s le soient par des semblables exprim s dans un langage ordinaire et pas en fran ais trop souvent signe d une domination symbolique sur la base de gestes du quotidien d crits en des termes communs Voila qui permettait de gagner une certaine confiance 63 Les visites placent la famille dans une posture compr hensive et interactive Faire participer valorise vite la rel gation la passivit La visite au domicile replace la famille au c ur du dispositif dans un r le positif Savoir par ailleurs que tous les habitants des bourgs allaient tre rencontr s constitua un argument convaincant viter d tre exclu du dispositif favorisant un accueil la fois amus et int ress gt qui informent mais avec des limites D une visite l autre ce ne sont pas n cessairement les m mes personnes qui ont t rencontr es dans un m me logement Cela pose probl me d s lors que l information d livr e au cours de la seconde visite ne se suffisant pas elle m me elle oblige le bin me reprendre un certain nombre d informations donn es lors de la premi re vi
210. dministr es sur le plan informatique les donn es sont rentr es sur ordinateur au retour il n est pas question de passer trop de temps sur un point au d triment des autres Le DRMC est central et occupe un espace temps non n gligeable pr s du tiers du temps imparti une visite Le protocole est donc un cadre qui permet de ne rien oublier mais trop rigide car parfois pas adapt la situation notamment lorsque le m nage est dans une r elle d tresse et qu il s agit davantage d apporter des solutions d urgence Tous les conseillers mettent l accent sur la distance entre les concepteurs du protocole et les r alit s concr tes du travail Ils ont fait travailler un stagiaire pour concevoir la feuille de saisie qu on doit remplir au retour de chaque visite sauf que les variables entrer dans le logiciel comme la liste des accessoires pos s ne sont pas dans le m me ordre que celles qui figurent sur la feuille administrer au domicile des gens Du coup a nous prend deux fois plus de temps que l an dernier pour enregistrer les donn es et c est source de nombre d erreurs de saisie Par exemple XX entrait le nombre de jours la place du nombre de kwh Autre exemple il existe une variable composition du m nage avec le nombre d individus par cat gorie d ge Or par ailleurs la variable classification du m nage a t ajout e pour avoir le profil socio d mo des personnes mais est ce que
211. domicile pour vous conseiller et analyser vos consommations d nergie Voici nos conclusions suite cette visite DESCRIPTION DU LOGEMENT 12 personnes occupent votre logement de 84 m2 LOGEMENT Votre logement est quip d un balcon Les appartements du dessus et du dessous sont habit s et chauff s Les fen tres sont en double vitrage elles ont t chang es derni rement Les volets sont ferm s la nuit sauf dans la cuisine CHAUFFAGE EAU CHAUDE Votre chauffage est assur par du plancher chauffant hydraulique aliment par une chaufferie collective Les charges de chauffage de l ensemble de l immeuble sont donc r parties aupr s des familles en fonction de la surface de leur logement et non en fonction de leurs consommations Vous n avez pas la possibilit de r gler la temp rature ni de l allumer et de l teindre Vous utilisez un po le gaz en appoint Votre eau chaude est galement fournie par la chaufferie collective Vous tes factur en fonction de vos consommations d eau chaude Votre famille ne prend jamais de bains Les adultes prennent 1 douche jour les enfants prennent 1 douche tous les 2 jours Vous faites la vaisselle la main Vous avez une fuite d eau chaude sur le robinet de la douche lorsqu il est allum EAU 128 HALPADES signale que des fuites ont t r par es plusieurs reprises durant l ann e 2006 Ils n taient pas en mesure de nous dire si e
212. douche cass e carreau bris 2 1 3 Une initiative attribu e Hydro Qu bec Les m nages confondent Agence de l Efficacit Energ tique et Hydro Qu bec Beaucoup de gens pensent qu on travaille pour Hydro Qu bec Cet amalgame se ressent dans l attitude adopt e par les clients m me s ils font eux m mes la d marche de prendre rendez vous souvent ils se soumettent au programme pour b n ficier d une entente de paiement avec leur fournisseur d nergie Craignant de ne pas pouvoir en b n ficier ou tout simplement plac s dans un contexte de contrainte les m nages sont donc moins r ceptifs Ils semblent subir la visite plut t qu ils ne la vivent pleinement 2 1 4 Une satisfaction g n rale un bon service la client le Quelques donn es statistiques issues des sondages qu Equiterre organise suite ses visites coupl es nos propres observations lors de l accompagnement de bin mes sur deux campagnes successives 2006 2007 et 2007 2008 laissent penser que les clients d Econologis sont globalement satisfaits Le service est per u comme tr s int ressant les informations tr s pratiques et les conseillers comme tr s comp tents Tr s polis et tr s gentils tr s comp tents est une expression qui revient souvent Ils sont courtois et respectueux professionnels Ils m ont tr s bien communiqu l importance de chaque truc ou les fa ons d conomiser l nergie
213. dre cet objet social on en est arriv tr s rapidement d velopper des activit s de m diation sociale donc d interm diaire d interface entre des d l gateurs de services publics et ces clients ces usagers en difficult 3 Le premier client de l association a t EDF suivi par GDF le service de transport urbain et le service de l eau de l agglom ration d Annecy ainsi que un certain nombre de communes qui ont souhait s investir plus particuli rement 3 Au moment de l enqu te outre sa directrice l association employait 5 m diateurs form s l analyse transactionnelle Le public est compos de personnes en difficult suivies et prises en charges par les services sociaux mais aussi et peut tre surtout des gens qui ne sont pas consid r s pas estampill s comme tant des personnes en difficult qui se retrouvent quand m me dans la pratique avec des difficult s et donc avec un besoin de formules originales parce qu ils ne rentrent pas dans les minima sociaux les dispositifs d aide pr vus par le dispositif RMI le fond d aide l nergie etc On a une grande partie des gens qui sortent de ces choses l 3 Dans le cadre de la convention avec EDF on va essayer de rencontrer tous les clients qui poss dent le tarif 1 n cessit On se dit que d j quelqu un qui a le tarif 1 n cessit ce sont de tout petits revenus donc il y a besoin de travailler en p
214. du b ti incombant la responsabilit des propri taires renvoie sur les aides ANAH Une fois la pr analyse financi re r alis e le dossier revient au comit de pilotage pour une tude de faisabilit compl te et une prise de d cision par rapport aux propositions Une visite est rendue la famille en pr sence du travailleur social du propri taire si possible et de l IDRR Si la r alisation de travaux est valid e le PACT proc de alors une exploitation de l tude de financement et entame une d marche de m diation avec la famille et ou le propri taire si occupant et le travailleur social et r alise un devis des travaux Un compte rendu de cette deuxi me visite est fait au comit de pilotage qui peut s il y a lieu faire une demande d aide financi re aupr s du FSL qui est alors valid e en commission donc d lai suppl mentaire Enfin une fois la proc dure boucl e le PACT prend le relai sur l encadrement conseil technique et la maitrise d ouvrage Le relai est galement pris par les travailleurs sociaux du PACT sauf exception dans l accompagnement de la famille tout au long des travaux 177 FORMATION Travailleur Social Constitution du dossier sur base dossier FSL Evaluation sociale fiche enqu te Energie Service Habitat Logement CG PHASE I Constitution du dossier Comit de Pilotage Voir configuration infra S lection ACCORD REJET Mise en route du diagnostic t
215. due par chacun des deux organismes environnementale pour Equiterre plus sociale pour Option Conso allait impacter les modes de livraison du programme Econologis ne se v rifie pas D un organisme l autre les messages d livr s restent globalement les m mes d s lors que chacun respecte le protocole Le cadre imparti tant fort contract il est peu envisageable d ajouter une note plus cologique ou plus sociale D un c t comme de l autre c est plut t la personnalit de chacun qui va infl chir mais toujours la marge le message Ainsi certains vont voquer l int r t de faire des conomies d nergie pour pr server l environnement d autres vont s attacher faire de l orientation vers certaines structures mais cela n est pas propre l organisme d appartenance Il semble plut t que cela se d cide au cours de l interaction en fonction des dispositions ou des questionnements du m nage rencontr C est en fait la probl matique pos e lors de la visite qui va induire la coloration du message si message il y a car les situations d urgence n offrent en g n ral pas le loisir de faire du pros lytisme Ainsi avons nous plut t assist des rencontres o cours desquelles le bin me se mettait l coute des probl mes voqu s pour b tir une r ponse adapt e celle ci se construisant au cas par cas pas de mani re standardis e Ainsi lorsqu un client demande ce qu est Option Co
216. e 12 dol thermo 12 5 dol a rateur robinet 2 5 dol 14 S investissent ils d une mission p dagogique envers des m nages peu pr par s utiliser des syst mes techniques Quelles informations sont alors transmises sur le mode de fonctionnement du thermostat A qui s adressent ils dans le m nage Qu en comprennent les familles Telles sont les questions rest es en suspens qui m riteraient un clairage rapide de mani re questionner la coh rence de l ensemble du dispositif Quoi qu il en soit en attestent les fiches d valuation mises en place par Equiterre les interventions des bin mes se traduisent par une grande satisfaction et un gain d une moyenne de 3 degr s par logement visit Nul besoin de monter un dossier de r unir une commission de soumettre le projet des experts D s lors que les crit res d ligibilit du m nage ont t v rifi s rendez vous est pris le d lai d intervention ne d passe pas le mois La visite est gratuite Elle est pilot e par des int rimaires qui n entrent pas en concurrence avec les services sociaux ou les diagnostiqueurs et qui trouvent l un emploi pour 6 mois vers lequel certains reviennent chaque ann e Apr s traitement par Hydro Qu bec le DRMC qui est rempli tout au long de la visite servira r aliser un diagnostic gratuit sur la base duquel un rapport personnalis est envoy au client par courrier Il peut alors identifier la r partition de s
217. e beaucoup moins par le photovolta que 8 e L information sensibilisation des habitants on fait aussi passer des messages on a une petite case dans les quittances o tous les mois on fait passer un certain nombre de messages de tout genre On a un livret locataire enfin c est plut t un mode d emploi du logement 8 De fait et tous les acteurs rencontr s en conviennent les probl mes de pr carit nerg tique et d impay s de factures d nergie sont beaucoup moins sensibles dans le parc public de logement social que dans le parc priv 1 2 3 EDF EDF dispose d un Interlocuteur solidarit paul par une petite quipe de 4 personnes pour le suivi des impay s et des clients d munis 2 des deux d partements de la Savoie et de la Haute Savoie Cette organisation est en place depuis la s paration entre EDF et GDF en 2007 Auparavant une cellule traitait ces probl mes pour EDF et GDF sur un seul d partement Ces cellules Solidarit sont fout ce qui reste du service public et c est une volont nationale de conserver a parce qu on sait que c est tr s important 2 La mission est ainsi pr cis e on travaille nous essentiellement en direct au t l phone avec les acteurs les travailleurs sociaux les assistantes sociales essentiellement du Conseil G n ral des travailleurs sociaux de la MSA de l aide sociale avec l cole enfin bon toutes sortes de gens On suit tout ce qui e
218. e liste o les logements ind cents sont notifi s mais le probl me apr s c est que c est pernicieux parce que si on ne leur paye plus la caution comment vont se reloger les gens Puis mon avis certains auraient de toute fa on repris ces logements d j qu on manque de logement T10 Les cons quences engendr es par la d claration d insalubrit de certains logements ont t selon les CESF appr hend es au fur et mesure de l avanc e de l action et ont alors laiss place une sorte de trauma ambiant encore fortement pr sent aujourd hui dans les quipes ayant pris part au dispositif La relation avec certains m nages s est totalement d grad e conduisant la fin acc l r e de l accompagnement social C est pourquoi la r activation des contacts l occasion de notre enqu te t refus e par certaines CESF du fait des cons quences engendr es Plus largement l chec du dispositif pour les b n ficiaires d chus n a pas aid au bon d roulement de l enqu te sociologique aupr s des m nages au sens o certains travailleurs sociaux ne souhaitaient pas faire intrusion chez des personnes sans rien leur donner en retour Dans certains cas l intervention du partenaire technique de l tude le COSTIC a donc t une garantie d acc s aux enqu t s les TS voyant l l occasion d activer des leviers permettant de faire poids aupr s des propri taires bai
219. e qui va impacter l efficacit des messages De m me nous avons pu constater que dans de nombreux cas les enfants sont pr sents Lorsqu ils sont invit s couter les m diateurs ils paraissent s duits par le caract re tr s color et humoristique du d pliant Fayaman son format BD Curieux attentifs ce sont aussi de bons vecteurs d information en direction des autres membres de la famille Le d faut principal de l op ration MDE Maroni est d avoir n glig la dimension m nage pour cibler en priorit une personne dans le domicile visit C est l que se pose la question de la diffusion du savoir l int rieur d un m me logement quid des comportements des enfants des poux d s lors qu ils n ont pas eu l information en direct ou que cette information leur revient r duite et d form e Par contre il tait bien difficile de faire autrement scolarit travail l abattis et des fois incompr hension interg n rationnelle ont interf r sur le programme des visites On achoppe l sur la difficult de transposer un mode de pens e occidental qui tend assimiler le m nage bushi au m nage que l on rencontre en m tropole la famille qui se r unit de fa on rituelle pour prendre un repas par exemple et qu on pense trouver des heures privil gi es de la Journ e Cette repr sentation n est pas op rante car nous allons le voir par la suite les communaut s locales sont orga
220. e regroupant les acteurs de la pr carit du logement et de l nergie sur le d partement le Conseil g n ral les nerg ticiens EDF GDF et les R gies du d partement les Offices HLM Halpades OPAC la DDE 74 ANAH la CAF la DDASS Act Habitat FNAIM l association Polyphonies la CSF etc Ce groupe de travail s est institu en Forum social d partemental Six r unions ont eu lieu en 2006 et 2007 avec en moyenne une vingtaine de participants Deux axes prioritaires d intervention ont t identifi s la sensibilisation aux conomies d nergie et la r novation du b ti Un public cible a t d fini largissant la notion de pr carit nerg tique telle qu elle tait tablie dans le programme Ambassadeurs Il s agit de toute personne en difficult financi re rencontrant des probl mes li s l nergie et l eau et leurs cons quences dans son logement budg taires inconfort compr hension En fait ce sont toutes les actions du programme Ambassadeurs de l nergie qui ont t int gr es et trait es dans le cadre du programme SHARE et du Forum social d partemental M me si cela ne semble pas avoir jou dans la d cision du Conseil g n ral de mettre fin la convention avec Prioriterre SHARE a donn un autre cadre au dispositif Ambassadeurs plus partenarial et largi C tait aussi un moyen de disposer d un compl ment de financement po
221. e association loi 1901 qui a pour but de susciter et promouvoir partir d exp riences toutes les initiatives reposant sur l utilisation des ressources naturelles renouvelables et la lutte contre le gaspillage L IDRR est galement en charge de l animation de l Espace Info Energie du Tarn et reste un acteur privil gi du d partement en mati re de partenariat institutionnel Par le contact fr quent des populations via l EIE et le soutien technique qu il propose aux auto constructeurs l IDRR est de fait confront r guli rement des personnes en situation de PE g n ralement situ s hors des circuits de l action sociale EDF Outre l application d un Tarif Premi re N cessit TPN et la participation au financement du FSE EDF s engage apporter une aide d urgence aux personnes en situation de pr carit plac es de ce fait dans l impossibilit de r gulariser leurs impay s d nergie en leur garantissant dans le cas de l lectricit le maintien de la fourniture d un minimum d lectricit le temps n cessaire l instruction de leur demande d aide par le FSL Aussi le p le solidarit d EDF a cherch renforcer sa coop ration avec les acteurs de l action sociale concernant la prise en charge sp cifique des situations de PE d une part on note que la documentation sur le TPN est jointe une premi re fois au dossier RMI via le service d insertion du CG et aussi une seconde fois
222. e comme je vous disais on en a fait un lan dernier en Suisse avec l quipe de 113 Prioriterre C tait pas mal c tait une 1 prise de contacts avec ce qu ils faisaient l bas 8 Signe suppl mentaire s il en tait besoin du manque laiss par l arr t du dispositif la n gociation du Contrat d objectif entre Prioriterre et la Communaut d agglom ration d Annecy pr voit de pouvoir mettre un article suppl mentaire suite une rencontre que j ai eu avec les assistantes sociales de la ville que Prioriterre fasse comme ils faisaient l poque quand c tait financ par le d partement qu ils deviennent ambassadeur de l nergie 1 Fort de son exp rience et de ses savoir faire Prioriterre red finit sa strat gie pour rester un acteur central des probl matiques nerg tiques et de la pr carit nerg tique e Confirmer une orientation centr e sur l information la formation et la mise en r seaux des professionnels du travail social autour de ces probl matiques pour le moment ce qu on rep re c est t te de r seau c est clair qu on a besoin de a Et formation nergie a aussi on est bien pr sent Construire des synergies c est de plus en plus notre c ur de m tier Mais a ne l tait pas il y a encore pas si longtemps 11 Cette orientation suscite cependant de la part des travailleurs sociaux de terrain quelques craintes d un retrait du terrain et de
223. e les personnes sont amen es r fl chir ensemble r union improvis e d bat entre voisin e s animations dans les coles non seulement aux conseils prodigu s mais surtout au sens de l op ration C est ces moments l que la contribution de la participation individuelle l int r t g n ral appara t comme un enjeu central Cette observation met nouveau l accent sur la n cessit de d ployer le dispositif sous la forme d animations qui suscitent l interactivit et les changes qui placent donc encore une fois les populations dans une situation sym trique 3 5 Les coupures l lectricit a part et a revient et a grille les appareils Parler d lectricit c est aussi et de mani re r currente voquer les probl mes des coupures probl me soulev deux niveaux Les abonn s s estiment l s s et totalement d munis car ils payent pour un service dont la continuit n est pas garantie Sur le fleuve il y a beaucoup de coupures dues aux pannes Ils pr viennent par voie d affichage mais c est compliqu de mettre tout le monde au courant C est le bouche oreille qui fonctionne Nous on paye mais on n a pas toujours de l lectricit mais on ne peut rien faire E20 On a d j eu des probl mes avec les coupures On n a jamais r clam E18 L lectricit c est bien mais on a trop de coupures Y a toujours des probl mes J ai d j
224. e ou d une autre G02 Lorsqu il s agit de propri taires occupants ils sont dans une autre dynamique et c est beaucoup plus facile pour trouver des sous pour un propri taire occupant ils ont des aides que n ont pas les locataires ni les bailleurs pour leur logement locatif G02 L accompagnement consiste suivre un propri taire ou un m nage dans le montage et la r alisation d un projet de r novation nerg tique du logement j aide monter un dossier ANAH faire des devis j appelle des artisans je propose une rencontre avec le propri taire Je fais une visite la fin des travaux et une autre visite un an apr s pour valuer l impact des travaux d un point de vue conomique et surtout social Je me d place avec le travailleur social pour la visite au bout d un an G02 Sch ma du fonctionnement de l Action Insertion Energie Le sch ma ci dessous formalise le fonctionnement de l Action Insertion Energie Il pr sente la fois le mode de circulation des ressources la proc dure pour instruire et analyser les dossiers mais aussi le positionnement des acteurs partenaires de l action FSL PDALPD Conseil Travailleurs G n ral 32 Sociaux EDF GDF Gascogne Energie Conseil Public en difficult Locataires priv conventionn Propri taires occupants 146 Identification des probl matiques sollicitations pour trouver des solutions Instruction
225. e pour v rifier les travaux r alis s Les petits travaux envisag s sont tr s divers sachant qu une m me famille peut b n ficier de plusieurs petits travaux Par exemple r paration de fuites d eau mise en place de petits mat riels r ducteur de d bit embout mousseur stop douche r glage de la temp rature d tartrage r paration du cumulus v rification r paration de la chaudi re v rification r paration du thermostat d ambiance pose de robinets thermostatiques mise en place d une VMC simple flux entretien r paration de VMC mise en place de volets r paration de carreaux cass s mise en place de joints d tanch it achat de radiateur d appoint bain d huile achat de r frig rateur classe A Une des difficult s anticip es est de trouver les entreprises prestataires en Haute Savoie les entreprises sont tr s occup es donc il va falloir trouver les fournisseurs pour faire les travaux 11 Plusieurs options ont t envisag es II y avait l option on travaille avec une entreprise sur un nombre de travaux dans l ann e L option on consulte au cas par cas L option on travaille avec ACREDITA qui ont une personne qui fait des travaux qui du coup pourrait les faire pour nous Et puis il y avait une option avec une association les Papybricoleurs 11 Cette option des Papybricoleurs est s duisante a c est une super id e voir comment a peut se faire mais
226. e semblent pas avoir du tout conscience qu au del d un certain cart de temp rature leur syst me de gestion aura des r percussions la hausse sur leur facture alors que paradoxalement c est l effet inverse qui est recherch Ainsi il para t difficile de comprendre qu il faut plus d nergie pour passer de 10 21 degr s que de 18 21 degr s La gestion du linge elle seule cristallise nombre de pr jug s Ainsi pour beaucoup s cher le linge l int rieur du logement permettrait de r aliser des conomises d lectricit autrement consomm e par la s cheuse Les s cheuses ont la r putation d tre gourmandes en fonctionnement c est pourquoi elles sont parfois totalement sous utilis es Aucune des personnes rencontr es ne semble avoir conscience que le linge s chant l int rieur le taux d humidit de l air augmente Il est alors plus difficile de chauffer l air charg d humidit que de l air sec les conomies r alis es par un s chage lair ambiant sont alors totalement annul es par le besoin d nergie suppl mentaire n cessaire au maintien de la temp rature int rieure De m me il est fr quent d entendre dire que l eau chaude lave mieux que l eau froide ou bien que l eau froide ne lave pas assez bien Cela explique que la majorit des m nag res utilisent des programmes plus de 60 degr s pour laver leur linge La gestion de l humidit reste une nigme
227. e situation ils ne sont toutefois pas pass s syst matiquement Les crit res pouvant donner lieu ce type d observation du logement concernent en priorit la structure du b ti et non les comportements et bien souvent la suite de la proc dure entre dans le champ de l insalubrit donc d l gu e la DDASS Enfin les CESF concern es par le dispositif ASLL ne b n ficient pas de formation particuli re concernant la pr carit nerg tique ou l habitat indigne sauf d marche volontaire de leur part leur formation la d marche tant assur e par le charg de mission lui m me Le public de l ASLL correspond en majorit des profils type familles monoparentales femmes seules avec enfants mais le charg de mission note une recrudescence des travailleurs pauvres et des plus de 75 ans ces deux derni res ann es Aussi 10 des projets correspondent des situations de logements inadapt s c est dire des probl mes d ad quation entre lieu loyer ressources charges profil de la famille peuplement ex type personne seule vivant dans un logement trop grand par rapport sa situation et engendrant des surco ts probl me de chauffage impay s Le Programme Local de l Habitat PLH est un outil intercommunal de programmation de l offre et de la demande en mati re de logements conjoint au PDALPD Ce programme tablit pour une dur e au moins gale 5 ans Un diagnostic des besoins en logem
228. ec Ils ont peur des coupures d lectricit Une tr s grande part de la client le d Econologis est constitu e de familles monoparentales autour de femmes essentiellement vivant des aides sociales Ou bien 1l s agit de femmes g es ou malades Elles ont beaucoup de mal comprendre Le langage technique ne fait pas partie de leur vocabulaire familier Leur distance aux objets techniques est si grande qu elles manquent souvent de r ceptivit pour comprendre le fonctionnement de petits quipements Enfin certains clients d Econologis se posent d embl e en victimes et consid rent que tout leur est d sans aucun effort de leur part On retrouve l ceux que certains qualifient de professionnels des services sociaux Ca gagne rien et a s ach te la panoplie C est un signe de r ussite sociale mais c est tout cr dit 34 Ils ach tent des trucs comme les crans plasma C est pas vital et c en est presque ind cent 3 2 2 Les limites de l intervention Les interventions techniques sont r put es g n rer des gains directs moyens de 2 3 degr s par logement Leur efficacit est rarement mise en doute Par contre les interventions plus informatives qui concernent les usages des appareils en lien avec des savoirs sur leur mode de fonctionnement repr sentent une inconnue Tout au long des visites que nous avons accompagn es nombre de contraintes ont pu tre identifi es Le
229. ec vol 13 n 1 juillet 2004 16 Bulletin d information de l ACEF Rive Sud de Qu bec vol 15 n 1 avril 2006 Option Consommateurs 2005 Des r formes pour assurer la s curit nerg tique des consommateurs qu b cois M moire pr sent la Commission de l Economie et du Travail p 27 1 Option Consommateurs 2005 Idem p 51 1 www vivreenville org energie html 10 de conna tre la consommation r elle d lectricit sur une dur e d une ann e pour calculer les optimisations possibles compte tenu des habitudes de vie et des quipements d crits lors du diagnostic Le questionnaire comporte 127 questions concernant les caract ristiques du logement type surface nombre de pi ces date de construction mitoyennet ou pas de ses occupants nombre ge statut celles de l enveloppe du b timent isolation toiture fen tres les quipements poss d s et les usages associ s appareil de chauffage principal et d appoint thermostats changeurs d air climatiseur chauffe eau r frig rateur cong lateurs lave linge s che linge cuisson piscine spa Il est accessible soit en ligne sur Internet soit par courrier Il s agit d un diagnostic gratuit qui n cessite entre une demi heure et 34 d heure d attention D s r ception par Hydro Qu bec du questionnaire rempli un rapport personnalis est renvoy au client qui peut visualiser la r partition de ses consommatio
230. eloppement conomique de ses activit s dans le secteur de l nergie sur l exploitation des potentialit s territoriales de ses ressources hydrauliques C est ainsi que l conomie qu b coise s est taill e une place de choix l chelle mondiale en ce qui concerne la production et l utilisation de l lectricit La part croissante du gaz naturel dans le bilan nerg tique qu b cois et le fait que le Qu bec soit devenu un exportateur net de produits p troliers confirment par ailleurs cette dynamique dans le domaine de l nergie Cependant le Qu bec doit faire face une donn e incompatible avec les engagements pris Kyoto sa consommation totale d nergie a augment de 6 par rapport 2001 Il s agit de la hausse la plus lev e observ e sur les vingt derni res ann es L lectricit y est la forme d nergie la plus utilis e 38 de la consommation totale suivie par le p trole 37 6 puis par le gaz naturel 12 9 et la biomasse 10 5 Cependant le Qu bec est la province qui met proportionnellement le moins de GES au Canada ce qui s explique par le fait que 95 de la production d lectricit y est d origine hydraulique Cette production fait l objet d un monopole d Hydro Qu bec soci t d Etat investie d une mission de service public fournir de l nergie bon march et respecter une certaine politique tarifaire La part du secteur r sidentiel dans
231. ement plus confortable de faire le technicien On a moins de pression Les techniciens ont d autres genres de probl mes g rer notamment celui du froid ils travaillent souvent en ext rieur des temp ratures inf rieures z ro degr Le travail est dur pour celui qui s occupe du c t mat riel et technique Il est souvent au froid lorsqu il r pare une porte ou calfeutre une ouverture A ces probl mes directement li s aux situations de rencontre avec les m nages il convient d ajouter ceux plus latents g n r s par le fonctionnement en bin me 29 On passe plus de temps avec nos coll gues qu avec nos conjoints alors faut bien s entendre et savoir se supporter L alternance dans la composition du bin me repr sente alors une solution qui vite que des soucis de cohabitation rejaillissent sur le v cu de la visite Faut s entendre bien avec ton co quipier Avant mon coll gue se plaignait beaucoup Il trouvait a tr s p nible du c t humain Je pouvais plus absorber On alternait tous les 15 jours La symbiose entre les deux co quipiers est n cessaire Changer l int rieur des bin mes c est important C est plus stimulant c t humain Ca nous oblige nous questionner La difficult di g rer les situations rencontr es peut se traduire par un mal tre pour soi qui peut s installer et se transformer progressivement en un tat de d prime reconnu mais pas
232. ement social du territoire deux types d actions sont men s D une part il s agit des actions d animation du territoire on peut amener des habitants construire des projets de vie et des projets mat riels a peut aller de l id e d un centre social des actions ponctuelles sur le vivre ensemble sur la cohabitation entre ruraux G11 D autre part il s agit du d veloppement de structures sur le territoire a peut tre les structures d accueil petite enfance ou les maisons d accueil rural pour les personnes g es G11 Les assistantes sociales re oivent quotidiennement dans leurs locaux foutes personnes pour tous probl mes c est ce qu on appelle la polyvalence Elles font aussi de plus en plus du d veloppement de structure G11 A noter que le nombre d assistantes sociales de la MSA diminue d ann e en ann e du fait des politiques d intervention convention CG quand je suis arriv il y a trois ans elles taient encore 17 bient t elles seront moins de 12 G11 Jusqu pr sent les assistantes sociales travaillaient partir de ce que les gens venaient leur rapporter G11 D sormais elles doivent inscrire leurs actions dans une d marche plus active c est dire aller la p che aux informations cr er des r seaux que ne soient pas que ceux des personnes en difficult mais aussi avec tous les acteurs locaux G11 Parall lement cette prospection
233. ements r nov s sur le d partement du Tarn pour l ann e 2007 avec travaux d isolation travail avec propri taires pour logements conventionn s tr s sociaux et participation prestataire pour OPAH convention C2A communaut d agglom ration Albi Gestionnaire de ALAJ Association pour le Logement Autonome des Jeunes logements des jeunes tudiants et de l ADAGE accueil gens du voyage Le PACT Arim f d ration nationale fait partie du r seau ALERTE mais pas du r seau RAPPEL sur le 81 Conventions avec le CG81 ex maintien technique domicile personnes g es 300 dossiers par an en moyenne avec le CAF contr le des demandes de pr ts Relation avec le FSL uniquement pour les locataires de leur parc mais peuvent tre mandat s par le CG pour claircir un dossier 169 Les actions du PACT se chevauchent plus ou moins avec celles engag es dans le cadre du FSL Le PACT peut d clencher le FSL pour ses propres locataires et ou traiter des dossiers FSL mandat s par le CG ASLL par contre Le PACT vite au mieux le recours au FSE pour les impay s d nergie parce que cette action implique une sorte de schizophr nie on peut difficilement tre bailleur et accompagnateur en m me temps l entretien ne pr cise pas comment font les gens du coup par qui ils passent Donc pas de gestion des impay s par le PACT ils conseillent leurs locataires de mensualiser les d pense
234. ent investi dans l conomie d nergie repr sente un des meilleurs placements que vous puissiez faire aujourd hui son rendement est imm diat gr ce la r duction des frais de chauffage Si l efficacit nerg tique fait partie de vos travaux d entretien et de r novation votre maison prendra de la valeur Gr ce l limination des fuites d air et au contr le de l humidit vos r parations devraient durer plus longtemps y2 Engager des travaux repr sente un pas important dans l am lioration nerg tique d un logement Cependant nombre d incertitudes demeurent du fait du recours des interm diaires fournisseurs de mat riaux ou de syst mes techniques professionnels r alisant les travaux Le d tail de la prestation sa finalit son co t sa dur e la qualit des travaux repr sentent une s rie de soucis qui souvent annulent toute vell it de poursuivre la d marche initi e EnerGuide a pr vu de d samorcer un certain nombre de verrous r currents le d couragement face la complexit du dossier confectionner autorisations assurances devis contrats primes garanties codes normes la perplexit face aux crit res de choix du ou des futurs entrepreneurs comp tence r putation permis d exploitation l agacement face aux d lais non respect s les variations de prix des divers produits mat riaux ou syst mes techniques L o la majorit des programmes d effic
235. entendent de plusieurs personnes selon les gens les messages vont mieux passer je me rappelle avec le thermicien parfois c est ce qu il se passait le message passait mieux quand c tait lui qui le disait que l assistante sociale ou nous parce que c est son m tier tout a il est peut tre plus l gitime et puis par le technique on parle aussi de choses plus concr tes peut tre T10 L appr ciation du passage du thermicien a plus g n ralement t tr s variable selon d une part la probl matique caract risant le logement ou le m nage les messages sont pass s de mani re plus efficace dans le cas de r elles situations de pr carit nerg tiques beaucoup moins dans les cas d insalubrit les conseils tant de fait inapplicables en l tat d autre part l efficacit du tandem thermicien TS restait soumis la sensibilit nerg tique du travailleur social il semble a priori que plus le TS est personnellement impliqu sur les probl matiques nerg tiques plus les messages coupl s au discours du thermicien sont efficaces parce que coh rents avec le reste du travail amorc lors de l accompagnement social dans la dur e gt Un dispositif lourd long et couteux compar aux effets produits Comme d crit en introduction de cette troisi me partie le bilan de l action nergie pr carit se pr sente comme relativement d cevant de par le nombre de dossiers trait
236. ents et du fonctionnement du march local Des orientations strat giques concernant l habitat et les actions fonci res Un plan de construction et de r habilitation de logements ainsi que des actions d insertion par l habitat des populations d favoris es Des moyens d actions ainsi que des outils de suivi et d valuation de ces actions D clinaison op rationnelle des politiques locales en mati re d habitat d finies dans le PLH et le PDALPD l Op ration Programm e d Am lioration de l Habitat OPAH constitue l outil principal d intervention sur le parc immobilier priv incitation l am lioration du parc immobilier priv d tenu par les propri taires bailleurs et occupants Une convention entre la collectivit l Etat et l Agence nationale de l habitat ANAH d finit le p rim tre de l op ration et le montant des aides octroy es Afin de mieux r pondre aux probl matiques et enjeux locaux 4 outils ont t d finis L OPAH de droit commun au del de la mission classique de suivi animation elle pr voit le suivi social et la coordination avec les autres actions d am nagement et de d veloppement local L OPAH Renouvellement Urbain RU con ue pour r pondre la d valorisation urbaine concentration de l habitat insalubre et ou ph nom nes de friches urbaines de vacance de v tust des immeubles ou encore de morphologie urbaine complexe L OPAH de Revitalisation Rurale RR qui concerne les
237. ents sur le territoire et en lien avec la question trait e en l tat on a plus une approche institutionnelle et il faut peut tre que ce soit plus d clin localement pour que a prenne plus d op rationnalit parce que c est toujours port e par l institution et donc quand c est descendu ensuite sur le terrain les gens s en saisissent moins bien ou si le projet est construit de concert avec 172 tous les acteurs du territoire il a plus de chance mon sens d tre op rationnel et plus efficace T03 Quand la coordination est r alisable cas notamment des ponts tablis entre les bases FSL et le logiciel CAF PRO notamment lors de demandes de pr ts ou d aides financi res aux familles se posent alors des probl mes de chevauchement ou d inad quation entre les dispositifs On a un volet nergie dans cette intervention financi re mais toujours en compl ment aux autres dispositifs ce qui veut dire que les familles qui sont ligibles au FSL ne sont th oriquement pas concern es par les pr ts CAF donc nous on intervient aupr s de familles dont les ressources vont au del du plafond FSL on a actuellement des difficult s dans cette articulation des dispositifs parce que chacun a son r glement et on s aper oit qu il y a des zones de vide c est dire que par exemple une famille qui b n ficie d un pr t FSL pour de l nergie tant qu elle est sous le couvert de ce pr t c est
238. envoy es sur le fleuve sans autre formalit comme si la client le tait la m me que sur le continent Pourtant le premier diagnostic 2006 ainsi que les observations faites au cours de cette mission d valuation montrent bien que la tr s grande majorit des clients d EDF ne ma trisent pas du tout le contenu de la facture Beaucoup se contentent de lire le chiffre en bas droite qui signe le prix payer Elle n a jamais regard sa facture car elle ne lit pas le fran ais trop complexe trop d informations E1 Elle regarde ses factures et sait que a monte et a descend E6 Ne lit pas les infos jointes aux factures Ne regarde que le chiffre qu elle doit payer pas le reste E11 Elle dit qu elle comprend la facture alors qu elle ne sait pas lire En fait elle regarde juste la somme payer Elle regarde l adresse le num ro du compteur aussi E14 Elle ne sait pas lire donc ne lit que le chiffre payer sur la facture E15 Je ne sais pas lire quelqu un qui sait lire sait ce qui se passe E21 Les d pliants taient en taki et en fran ais c est bien a s adresse la population d ici C est imag On voit de suite les messages E37 Comme nous l avions d j constat en 2006 les m nages ont du mal comprendre ce que repr sente une estimation Les explications des m diateurs ont permis qu une diff rence soit faite entre forfait qui autorise consommer
239. er d inonder le fleuve en LBC ou en frigos mais tenter d apporter une solution plus sym trique dans laquelle les populations sont invit es tre autre chose que de simples r ceptacles e Conna tre les sp cificit s des modes de consommation lectrique sur le fleuve pour agir c est dire construire le dispositif l adapter e Former des m diateurs aux probl matiques crois es conomiser l lectricit changer ses quipements modifier ses comportements s curiser ses installations pour transmettre des savoirs nouveaux sur l lectricit sur le lien entre l utilisation d un appareil et la facture sur la compr hension de quelques syst mes techniques e D montrer par l entremise de petits instruments l conom tre la mallette LBC incandescente le logiciel Simul Conso pour convaincre du bien fond de l op ration tant pour soi conomies sur la facture que pour la communaut soulager les g n rateurs e Insister de mani re r currente deux visites combin es divers supports papiers laiss s au domicile pour amorcer une p rennisation des changements adopt s ou envisag s 4 3 Des opportunit s de p rennisation La communication interculturelle reste une approche r cente L implication et l appropriation restent un challenge dans une soci t guyanaise qui r sume souvent la relation interculturelle des rapports tr s mercantiles Si on tient compte du fait que les multiple
240. er l am lioration du cadre de vie des personnes en difficult s et une meilleure appropriation pour ces personnes dans leur habitat dans toutes ces composantes pour une d marche de participation effective des habitants la r novation Nombre de b n ficiaires 20 familles b n ficiaires du RMI minimum Dur e de l action 12 mois en 2007 ARPE Une large campagne de sensibilisation la ma trise des consommations d nergie et d eau surtout eau a t conduite par ARPE en 2006 avec divers organismes HLM de Midi Pyr n es Toulouse Graulhet 81 et Decazevile 12 Op ration men e en 2 temps Phase 1 Le personnel de OPAC responsable de p le agents et certains travailleurs sociaux a t sensibilis par le biais d une formation d une journ e sur la probl matique pr carit et ma trise des charges nerg tiques avec le concours de l association B timent Climat Energie BCE Phase 2 Une campagne de sensibilisation a d but d but d cembre 2005 aupr s des locataires du quartiers en mettant l accent sur les conomies financi res g n r es par un comportement responsable au quotidien en terme de consommations d eau d nergie et de ventilation des logements dans l espoir de limiter le surendettement de certaines familles souvent aux revenus modestes 170 Un d pliant et une affichette ont t distribu s aux locataires par les agents du p le de g rance lors des entretiens annuels d va
241. er souci pour celui qui n a pas de compteur est de pouvoir disposer d lectricit Pour celui qui revend d autres m nages il s agit de se pr munir contre un d faut de paiement de mani re viter une ventuelle interruption de l alimentation Tout repose donc sur des arrangements n goci s toujours au cas par cas sans v ritable r gle commune Rendre transparent l impact des modes de consommation sur la facture peut permettre une meilleure r partition des contributions pour un m me compteur partag mais cela peut tout aussi bien ne pas avoir d incidence du tout d s lors que l enjeu premier pour l abonn est de pr server tout simplement la paix sociale N a jamais eu de facture EDF E10 Ils divisent la facture par le nombre d adultes Donc par 6 chaque adulte paye sa part et ils font ainsi depuis longtemps E36 Partage son compteur avec le voisin qui a fait construire une maison en bois mais sans droit foncier donc il ne peut pas pr tendre avoir droit un compteur On s arrange depuis 6 ans c est pas tr s rigoureux et a varie en fonction de nos possibilit s financi res ou des services qu on se rend E38 Elle est raccord e sur le compteur du voisin Quand il n est pas l elle paye tout sinon ils partagent parts gales Elle pense payer beaucoup d lectricit E15 Il regarde la facture mais elle est partag e donc il est emb t car il ne conna t pas sa consommation
242. erg tique Hydro Qu bec est mis contribution pour acc l rer la r alisation de projets hydro lectriques pour int grer davantage de projets oliens et pour r aliser des conomies d nergie La hausse du co t des nergies fossiles combin e l entr e en vigueur du protocole de Kyoto positionne l efficacit nerg tique au devant de la sc ne L Agence de l Efficacit Energ tique AFE est mandat e pour concevoir un plan en efficacit nerg tique dans les secteurs des nergies fossiles et de l hydro lectricit De m me elle est charg e de r viser la r glementation thermique dans le domaine de la Construction pour y inclure des exigences de performance nerg tique plus rigoureuses les nouveaux b timents construits au Qu bec partir de 2008 doivent pr senter une am lioration d au moins 25 par rapport aux anciennes normes En ce qui concerne le secteur r sidentiel l A E a pour mission d intervenir plus sp cifiquement travers deux programmes essentiels le programme EnerGuide propose une valuation des performances nerg tiques de l habitation assortie d une cotation nerg tique d un diagnostic nerg tique et de recommandations de travaux visant r duire les consommations d nergie et am liorer le confort des occupants le programme Econologis de sensibilisation aux conomies d nergie l attention des m nages revenu modeste Mis en uvre p
243. es consommations en fonction des divers postes Il se voit proposer des conseils sur les mesures d conomie d nergie applicables confort gal Le DRMC pr sente l int r t de faire appara tre chaque valuation et chaque recommandation exprim es en KWh et en dollars Il informe galement sur les diff rents programmes d efficacit nerg tique promus par Hydro Qu bec ou ses partenaires ainsi que sur les aides financi res envisageables A notre connaissance il n existe pas d valuation des modes de r ception de ce diagnostic par les m nages le lisent ils le comprennent ils est il incitatif Un protocole unique mais des modes de livraison l g rement diff rents Le programme Econologis est livr selon plusieurs approches Dans une premi re phase conseiller et technicien sont bien ensemble pour le diagnostic des probl mes techniques du logement Puis alors que le technicien assure les adaptations techniques d urgence le conseiller se retrouve avec le m nage personne seule couple avec ou sans les enfants C est ce qu on pourrait nommer la seconde phase Trois possibilit s s offrent lui Le mode technique consiste prendre appui sur le DRMC de mani re passer en revue les diff rents postes de consommation pour noncer les grands principes d conomie d nergie au regard des diff rents postes L approche est statique et le m nage est install de fait dans une posture passive I
244. es rencontr es d couvrant cet aspect nouveau des cons quences de leurs habitudes ne se sentent pas assez l gitimes pour r percuter l information aupr s de leurs proches Par ailleurs pendre une douche chaude rel ve d une sph re trop intime pour que l un ou l autre se sente le droit d intervenir dans ce type d usage Le bain fait souvent office de confort th rapeutique pour compenser le mal tre social qui habite une majorit des personnes Faire des efforts sur l clairage les veilles le frigo cela reste de l ordre du possible mais ne plus prendre de bain rel ve de la privation l image de cette dame qui depuis la perte de son emploi prenait trois bains par jour et s tonnait que sa facture d lectricit ait quasiment tripl dans l ann e Les petits accessoires qui permettent d conomiser l eau tout en se faisant plaisir sont alors les bienvenus 40 Si votre douche est conome elle ne doit pas laisser couler plus de dix litres par minute Dans le cas contraire il vaut mieux changer la pomme Les petits syst mes techniques comme les pommes de douche d bit r duit les conomiseurs d eau et autres mitigeurs air eau sont alors pl biscit s car ils n obligent pas changer d habitudes Ils fonctionnent en quelque sorte linsu vitant bien des explications voire des conflits l int rieur du m nage Donner des LBC une efficacit d cal e Pour ce qui conce
245. es rustines 3 1 5 Des interventions vis e p dagogique C est toute une approche d expliquer pourquoi comment La difficult la plus souvent voqu e est celle de vouloir duquer les gens C est d licat de dire faut faire ci faut faire a ce que vous faites c est pas bon On donne des le ons On craint de les blesser On pourrait presque donner des bons ou des mauvais points La formation des agents livreurs ne fournit pas le mode d emploi du bon agent livreur D embl e il est suppos op rationnel C est ainsi que les quatorze agents rencontr s investissent leur mission chacun leur fa on Certains rep rent une bonne habitude et construisent leur discours autour Vous avez d j de bonnes habitudes mais c est la ventilation qui ne fonctionne pas C est pas vous qui gaspillez J vais quand m me vous donner quelques conseils mais vous avez d j de bonnes habitudes D autres utilisent un fluo et surlignent au fur et mesure sur les d pliants les th mes expliqu s ou les remarques importantes Sachant qu ils ne retiennent qu une chose ou deux la feuille j la passe pas sur tous les points Je m appuie sur ce que je vois Si les conseils sur lectrom nager ampoules pour moi c est marginal pas besoin de gros discours l dessus Le chauffage c est s r a que j insiste avec la gestion de l humidit Dans beaucoup d
246. es sont galement construites sur ce qu ils savent des technologies mises leur disposition et de l incidence de leur utilisation sur la facturation 59 2 2 Quand la diversit des enjeux vis s conditionne les moyens pr conis s L enjeu transversal du dispositif est bien de trouver une solution sur le fleuve Mais une solution pour quoi C est l que les avis divergent du moins ne rev tent ils pas le m me caract re d urgence C est ainsi que cohabitent trois grandes tendances ou paradigmes Le paradigme technico conomique Pour le distributeur d nergie l op ration MDE Maroni vise en premier lieu r soudre les probl mes de surconsommation qui mettent en p ril les g n rateurs et occasionnent des pannes r guli res et des m contentements Elle vise aussi dans un second temps tenter d apporter une solution aux probl mes r currents d impay s d nergie C est alors une logique technique et conomique qui d termine le projet inonder le fleuve de LBC et plus tard inciter au renouvellement du parc du froid domestique R duire les consommations du poste clairage et du poste froid a un objectif principal cr ter les pics de consommation avec un corollaire une obligation de r sultats en C E Compte tenu des enjeux conomiques et de l urgence agir face la croissance d mographique des bourgs EDF mise donc sur La solution technique qui permet de pallier au
247. est assur e par les repr sentants des assur s il y a un maillage territorial avec plusieurs lus par canton ces gens sont b n voles et vont de plus en plus tre charg s de rep rer les besoins et les probl matiques du territoire G11 Dans le Gers on compte une centaine de repr sentants des assur s de la MSA 36 cantons 3 lus par canton 137 En 2006 avec la Loi Engagement National pour le Logement et le renforcement des moyens de lutte contre les logements ind cents et l habitat indigne la MSA s est davantage pench e sur la question du logement il y a deux grands probl mes de logement le premier c est l tat g n ral du logement Le deuxi me c est l inadaptation du logement pour les personnes vieillissantes La MSA jusque l n tait pas impliqu e sur le logement Quand la loi est sortie que la question du logement indigne s est pos e on a essay de recenser quelles taient les situations de logement Cela a confirm qu il y avait un patrimoine dans un tat assez d labr on a recens une centaine de situations G11 En utilisant les dotations de l Etat la MSA a cr e une prestation d aide au logement on a d cid qu on allait contacter tous ces gens qui taient dans des logements extr mement pr caires pour leur attribuer en compl ment des aides de l Etat 1 500 par projet et 1 500 en pr t ce qui leur permettait d avoir 3 000 de budget pour remettre un
248. et valuation sur la base d une consommation de r f rence Ne sait pas ce qu est une estimation ES L an pass elle payait beaucoup d lectricit Elle a re u une facture mais elle ne paye plus rien Elle a du mal comprendre Ne sait pas si elle est en estimation ou pas N a jamais vu personne consulter son compteur en deux ans E26 Un seul compteur pour trois maisons m me famille partage gal Sur la facture elle regarde le chiffre payer Elle pense que le tarif r gler EDF est un forfait et que faire des efforts pour conomiser l nergie n a pas d effet E33 Que les factures soient crites dans les deux langues fran ais et bushi fut accueilli avec beaucoup d int r t La g n ration d adultes recevant les courriers d EDF et en mesure de r gler les montants des consommations n a pas toujours t scolaris e Si tu vas pas l cole tu peux pas la lire Le bushi c est mieux El C est bien pour ceux qui ne lisent pas le fran ais E2 Si c tait en taki taki ce serait bien car elle peut lire dans sa propre langue E14 C est bien parce que je ne comprends pas le fran ais E17 C est plus accessible en bushi E18 Plus des trois quarts des personnes rencontr es ont un compteur partag Il est donc tout fait irr aliste qu elles puissent toutes avoir acc s une facture et soient en mesure d en comprendre la 78 composition Le premi
249. et est suppos avoir un effet d entra nement pour le reste L enjeu est de montrer que le souci de confort thermique est largement partag et que lorsqu on n a pas les moyens financiers d y faire face il existe toute une s rie d astuces et de petits trucs conna tre 1 2 3 2 Contextes des visites et pr cautions d analyse Le contexte de la visite conditionne son d roulement mais aussi et surtout son efficacit en mati re d coute Deux cas peuvent tre distingu s les clients orient s vers le dispositif par les soins d organismes d biteurs ce sont en quelque sorte des clients oblig s et les clients qui entreprennent une demande spontan e de diagnostic ce sont des clients spontan s Les clients oblig s Beaucoup sollicitent Econologis sur la demande expresse des services sociaux ou bien d Hydroqu bec Cela les installe de fait dans une posture de simples ex cutants mis en demeure de recevoir un dispositif ce qui n est gu re propice une coute attentive Cette faible r ceptivit porte un pr judice ind niable au bon d roulement de la visite de prime abord les conseillers et techniciens sont accueillis avec circonspection et une sorte de r signation Ils sont re us parce qu il faut les recevoir pour continuer de b n ficier d une sorte de bienveillance en mati re de services sociaux Cela explique des postures totalement passives et une absence totale de questionnement
250. fort thermique Dans l id al changer les thermostats muraux pour des thermostats lectroniques bien plus pr cis et qui permettent de maintenir une temp rature de confort constante sans les variations bien connues provoqu es par les manipulations du thermostat manuel Pour ce qui concerne la gestion de l humidit Votre ennemi dans votre logement c est l humidit c est inconfortable a cr e des moisissures et a co te cher On ferme le chauffage partout On fait un courant d air pendant 5 minutes maximum L humidit est chass e dehors L air plus sec est alors plus facile chauffer Ce qui est important c est pas que a dure longtemps c est de le faire souvent Il vaut mieux pr venir que gu rir A ces premiers gestes essentiels il convient d a rer syst matiquement la cuisine apr s cuisson d essorer un maximum le linge avant de l tendre et d utiliser une s cheuse quand c est possible C est un mauvais calcul que de ne pas l utiliser en hiver car elle permet d vacuer toute l eau l ext rieur alors qu en s chant le linge l int rieur l humidit s accumule et de fait ce sera plus difficile chauffer D branchez la machine avant la fin elle continuera de s cher 27 3 ECONOLOGIS LES VISITES DU POINT DE VUE DES AGENTS LIVREURS 3 1 LE METIER D AGENT LIVREUR D ECONOLOGIS 3 1 1 Qui sont les agents livreurs G n ra
251. gagement des autres membres de la soci t une opportunit pour les m nages de mieux consommer gr ce une foule d informations pratiques ou une s rie de bons trucs 1 1 3 L efficacit nerg tique pour les organismes livreurs des programmes d efficacit nerg tique un enjeu citoyen cologique et social avant tout Plusieurs types d organismes peuvent mettre en uvre les programmes d efficacit nerg tique Chaque ann e ils doivent faire acte de candidature pour tre s lectionn s comme organismes livreurs Ainsi dix sept organismes livreurs couvrent seize r gions du Qu bec Quatre d entre eux sont des associations vocation environnementaliste Equiterre Negawatts Production Nature Action Qu bec Vivre en Ville l un d eux est un Office Municipal d Habitation trois sont des associations de d fense des consommateurs Options Consommateurs un est une Association de la Protection des Int r ts du Consommateur APIC et tous les autres sont des Associations Coop ratives d Economie Familiale ACEF Cette diversit est significative de la probl matique nerg tique qui est double car elle associe troitement un enjeu qui rel ve de l int r t g n ral et de la citoyennet r duire les consommations d nergie des fins de pr servation de l environnement et un enjeu la fois social et individuel r duire les factures d nergie des m nages Le slogan qui figure
252. gagent donc sur plusieurs ann es D autres restent moins longtemps voire une saison seulement Les anciens incarnent la m moire du dispositif A l occasion des premi res sorties ils accompagnent les nouveaux conseillers et leur transmettent leurs savoir faire Pratiquement tous consid rent le rythme saisonnier de leur emploi comme un avantage qui offre la possibilit d une alternance sur l ann e Quelques uns pourtant se plaignent de l inconfort de la situation Tu passes 5 mois sans travailler tu vas d un p tit boulot au black un autre Et quand on travaille on est p nalis s aussi parce qu on perd des droits 3 1 2 Une mission de travailleur social essentiellement Il s agit d un travail difficile v cu comme une v ritable mission Sans formation pr alable approfondie dans le domaine du travail social les agents livreurs sont amen s rencontrer des familles chez elles pour valuer leur probl me de chauffage et tenter de leur proposer des solutions tout en les orientant vers les services comp tents pour ce qui concerne les autres probl matiques On n est pas form s pour faire du social or c est la probl matique qui revient Il n y a pas de budget pour nous former sur la psychologie des gens Dans ta vie toi tu rentres pas chez des gens que tu trouves pas agr ables L on rencontre des gens qui ont une attitude pas tenable Ils sont dans une dimension de vie que tas pas envie
253. gestion de l lectricit sur le fleuve Sur la base de ces propositions le PRME a alors confi Mama Bobi la mise en place du programme qui a d but en novembre 2007 Il a t relay dans chaque bourg par un bin me Trois bin mes ont ainsi t recrut s officiant chacun dans un bourg donn Apatou Papa chton et Maripasoula Les trois bin mes sont intervenus tous ensemble sur une m me p riode pour couvrir l ensemble de la population de Grand Santi Ces bin mes symbolisent la communaut l un par son savoir tre assurant plus particuli rement le r le de conseiller l autre par son savoir faire assurant quant lui le volet plus technique de la m diation Wan sama koni a no koni la connaissance d un seul n est pas connaissance L enjeu reposait sur la contribution un d veloppement local par la capacit enr ler les usagers dans une d marche participative citoyenne et individuelle vers la compr hension d une d marche communautaire pour l am lioration de sa qualit de la vie Fu bow wan kondre yu mu bow i srefi fosi on ne d veloppe pas on se d veloppe 1 2 Recruter des m diateurs proches des populations des bourgs Le recrutement des ambassadeurs s est r alis avec le souci de recruter des personnes issues du fleuve ayant des affinit s avec la probl matique parlant le nenge tongo et sensibles aux questions interculturelles Rapidement il fut question de m di
254. gestion et la ma trise de l nergie ils ont fait toute une action sur un an et demi ils lont appel Et si l nergie m tait cont e G01 La mobilisation des travailleurs sociaux Depuis plusieurs ann es les travailleurs sociaux bas s dans le quartier du Garros taient pr occup s par la qualit thermique du parc HLM Ils avaient relev des manques dans le programme de r habilitation des b timents ils changeaient la salle de bain la cuisine et l lectricit qui n taient pas aux normes mais aucun moment ils ont pens changer les chaudi res qui explosent r guli rement ni mettre du double vitrage sur toutes les fa ades G06 De leur c t des locataires souhaitaient que les services sociaux signalent l absence de confort nerg tique au sein de ces logements L action collective propos e par les travailleurs sociaux mane d une r flexion autour de constats r currents on voit des gens tous les jours qui viennent parce qu ils ont des difficult s payer leurs factures de gaz d eau d lectricit Les dispositifs d aide existants ne r glent pas du tout les probl mes et c est pour nous un travail tout fait r barbatif G09 Le cheminement tait le suivant plut t que de faire en permanence des demandes d aide financi re et d assistance peut tre qu on pourrait avoir une autre d marche avec les gens voyons si a les int resse de voir com
255. h s 30 5 LBC de 20 W chacune y voisinent avec une incandescente de 100 W Il s agit de montrer qu puissance quivalente il vaut mieux investir dans 5 LBC qui permettent d quiper 5 points plut t que de conserver une lampe incandescence plus nergivore et qui durera moins longtemps Un disjoncteur a t ajout au dispositif de mani re sensibiliser sur un point essentiel de la mise en s curit d un logement 51 pour une dur e d un an leur mission consistait rencontrer toutes les familles des bourgs au moins deux fois la premi re pour faire la promotion des LBC et inciter les m nages se d barrasser des incandescentes qui devaient alors tre aussit t d truites tout en prenant le temps sur la base d un d pliant vocateur d aborder les principes de la MDE en mati re d lectrom nager La seconde visite tait davantage ax e sur la s curit lectrique et les informations sur les dangers li s des installations bricol es C est au cours de cette seconde rencontre que le bin me tait amen utiliser un logiciel de simulation des consommations Simul conso Au d but de la campagne la valise de d monstration LBC tait en cours de finition Les bin mes ont donc commenc leur terrain sans pouvoir en disposer De m me les deux d pliants taient en cours d ach vement le premier est con u la mani re d une bande dessin e crite autour d un personnage central Fayama
256. haleur Vu mon budget tr s serr je ne peux pas me le permettre Vu que 60 de la facture c est le chauffage je souhaitais installer des thermostats lectroniques Mais il aurait fallu changer les prises et le programme ne couvre pas a Je savais pas quoi j avais droit alors j ai pas dit que j avais des trous dans mes fen tres Une autre des limites du dispositif est que sa priorit est de parer aux urgences Certaines installations sont tellement v tustes qu aucun accessoire ne peut y rem dier Par ailleurs beaucoup de m nages investissent les thermostats lectroniques d une mission impossible sachant qu en disposer est en soi bien compliqu car tributaire de l accord obligatoire du propri taire Je suis tr s satisfaite Il ne manque plus que les thermostats lectroniques Je n ai pas encore eu les thermostats lectroniques C est dommage que je n ai pas eu l accord du propri taire 2 2 LA CULTURE NERG TIQUE ET TECHNIQUE DES M NAGES 2 2 1 Des in galit s face au rapport aux conomies d nergie La plupart du temps les savoirs relatifs l nergie et aux mani res de ne pas la gaspiller sont intuitifs et al atoires sauf pour une cat gorie bien pr cise de personnes les militants associatifs et les personnes sensibles l environnement Mieux inform es elles associent conomie d nergie et impact sur le climat Chez elle il fait plus froid Elles
257. hermique Envoi courrier famille et propri taire Puis contact IDDR par le travailleur social Visite Diagnostic PHASE II Diagnostic thermique Retour Bilan au CP 178 PHASE III Travaux Envoi diagnostic Pr conisations CP D cision Visite rendue la famille en pr sence du TS famille propri taire et Demande aide financi re SI TRAVAUX rendu PACT Exploitation de l tude M diation famille propri taire avec le TS PACT Encadrement conseil technique ma trise d ouvrage Service Habitat Logement ADIL Etude financements et faisabilit IDRR Validation 179 3 Essai d valuation r trospective de l action Energie Pr carit une machine gaz peu efficace aujourd hui en panne Cette action exp rimentale a concr tement eu lieu entre 2005 premiers recueils de donn es en mai par les TS et 2007 et reste aujourd hui en stand by le comit de pilotage n existe plus pas de nouveaux dossiers transmis par les travailleurs sociaux et tudi s par le comit de pilotage depuis octobre 2007 Dans le cadre de la mise en uvre de travaux d am lioration de l habitat phase 3 de l action pr carit nergie de l Agenda 21 le CG avait fix un objectif de 20 diagnostics financ s dans le cadre de l action pour fin 2006 et 10 diagnostics suppl mentaires mener sur l ann e 2007 Dans les faits les
258. i taire qui l a gard Donc je v rifie a je regarde le bon fonctionnement je le fais fonctionner avec la famille je leur explique comment a marche je leur note les proc dures sur une feuille j essaye d tre plus clair que les modes d emploi qui ne le sont pas toujours je leur fournis aussi une feuille de suivi des consommations G02 Pour le Conseil G n ral et l ANAH cette action repr sente un moyen de conna tre les qualit s nerg tiques des logements PST financ s parce qu on a eu des grosses surprises avec les PST neufs avec 60 de subventions sans isolation dans les murs avec du chauffage au propane des trucs assez catastrophiques G02 147 Par ailleurs le cabinet Gascogne Energie Conseil peut tre mobilis sur des actions collectives Ce fut le cas pour le challenge des conomies d nergie initi par le Pays Portes de Gascogne o l objectif tait de trouver 30 familles propri taires sur le Pays de faire des r unions de sensibilisation On leur faisait un diagnostic nerg tique gratuit et derri re elles s engageaient adopter des gestes conomes ou faire des travaux On faisait un suivi de consommations pour regarder ce que a faisait 6 mois apr s G02 Et dans le m me esprit Gascogne Energie Conseil a particip entre 2006 et 2007 une action collective men e dans le quartier du Garros d Auch Nous pr sentons plus longuement cette initiative dans la
259. iateur M diateur APATOU Identification Mairie Mairie Mairie Mairie EDF Commer ante Usag re Usag re Usag re Usag re Usag re Qui Mathias Stephane Marc Pierre Delphine Gazel Karine N ron Service environnement Martial Attica Lieu d exercice Formation initiale ge Qui Apatou Assistante sociale Suriname Mal Apatou BEP compta et gestion Walter papaichton CAP lectrotechnique 24 ans Marie Prisca Maripasoula Terminale 24 ans Th o Maripasoula Tourisme social 50 ans Peter Statut Qui Type maison Maire Dolianki Paul Resp serv techniques Chevalier Cyril DGS Barsalou Laurent Premier adjoint Willie Max Agent Sanson Distri lbc Madame sylvie Ass education Institutrice Boulang re Carbet resto Santatiou k V ronique Gde maison ciment Nolwenn Gde maison piscine Victorine Pte maison trad Harold Resto carbet bois Santatiou ke Neuve 6 mois Num entretien I0a 10b 13 19 110 112 111 num M2 M1 M3 M4 M5 Num entretien Ila Ilb Ilc Ild 12 El E2 E3 E4 ES E6 91 GRAND SANTI Identification Statut Mairie Le maire Conseiller Resp du serv municipal demoustication au CG Commer ant Resp serv tech de la mairie Usager Ouvrier polyvalent la mairie pouse absente car travaille Usag re Au foyer tait avec ses touts petits enfants Usagers Au foyer pas de mari Usag re Au foyer mari bricole au black chez les uns et les autres
260. ich s au d part et au co t notamment moral et temporel du processus mis en place Nous verrons d une part que ce manque d efficacit a t du un probl me de ciblage de l action d s l amont D autre part la d marche marqu e par une logique organisationnelle lourde car proc duri re s est vue rattrap e par des dissensions humaines entre certains partenaires qui imposent de fait de repenser les conditions de mise en uvre d une future action le cas ch ant A Un probl me de ciblage ou quand le dispositif perd sa pertinence gt La promiscuit du dispositif avec le FSL avantage ou inconv nient La volont affich e du CG81 en mati re de lutte contre la pr carit par la ma trise de l nergie au moment des faits conduit aujourd hui certains acteurs r interroger les finalit s du dispositif mais aussi les volont s sous jacentes du d partement En th orie l action exp rimentale se pr sentait comme l occasion de d passer la simple mission de r glement des impay s par le FSE en inscrivant le dispositif dans une logique 180 pr ventive soit comment viter l impay et ou les factures nerg tiques anormalement lev es Cependant la majorit des acteurs rencontr s affirment qu l poque les objectifs explicites et prioritaires du dispositif restaient avant tout de r duire le montant des factures nerg tiques par une intervention visant l am lioration de l
261. iens ont dur entre une heure et deux heures ils ont tous t enregistr s et retranscrits Les entretiens r alis s aupr s des acteurs locaux Conseil G n ral 32 Dir Insertion Resp service de lutte contre l exclusion GO1I Gascogne Energie Conseil Thermicien G02 Association Revivre Pr sident G03 Conseil G n ral 32 Directeur de l Action Sociale Territoriale G04 EDF Correspondante Solidarit G05 Restos du c ur du Gers Pr sidente G06 Toit Familial de Gascogne Directeur G07 UTAS Nogaro Directrice G08 UTAS Auch Le Garros 1 ASS et 1 CESF G09 ADIL 32 Directrice juriste G10 MSA Coordinatrice de l action sociale G11 ANAH DDE Responsable de la cellule habitat G12 1 2 Enqu te aupr s des m nages en difficult Nous avons d autre part r alis une enqu te aupr s des publics vis s par les dispositifs tudi s L objectif tait de mieux caract riser les m nages les situations de pr carit nerg tique auxquelles ils sont confront s mais aussi la perception et la r ception des 133 dispositifs par les m nages Pour ce faire nous avons consid r les modes de vie les pratiques nerg tiques l tat du b timent et des quipements les perceptions sur les conditions de vie et sur la qualit du logement ainsi que l impact des dispositifs d aide sur les situations et les difficult s rencontr es Pour identifier ces m nage
262. iers le public ce sont les HLM G12 Lors de la journ e organis e le 18 11 08 par le Conseil G n ral 32 sur le th me de la pr carit nerg tique les derni res d cisions en date du Conseil d Administration de l ANAH affirmaient le d sir de supprimer les passoires nerg tiques les logements qui sont tr s consommateurs d nergie Donc par rapport aux propri taires occupants ils ont mis en place des co primes et 1 000 suppl mentaires pour des tr s sociaux a veut dire que le plafond des tr s sociaux peut avoir acc s aux aides G12 Au del du fait d tre propri taire occupant deux autres conditions sont remplir pour obtenir les aides de l ANAH La premi re est l am lioration de la performance nerg tique du b ti il faut que le logement avant travaux soit en classe F ou G et qu il gagne apr s travaux au moins deux classes G12 L autre condition est d adopter une approche globale dans le projet de r novation am lioration du b ti car avant on pouvait financer une chaudi re alors que l isolation tait tr s mauvaise D ailleurs pour les propri taires il y a galement une co prime de 1 000 ou 2 000 G12 Pour les projets qui d passent un montant de 25 000 H T les propri taires sont oblig s de faire un DPE Un avant travaux pour savoir quels sont les travaux r aliser pour atteindre une classe sup rieure Il faut aussi faire un
263. inentes par rapport au profil des publics concern s Probl me de ciblage de l action pas de d finition commune et partag e de la notion de petits travaux ouverture trop large des publics locataires et propri taires d o un flou sur les logements cibler et donc sur la hauteur des travaux mener flou sur les objectifs atteindre r duire la facture am liorer le confort les deux Impossibilit pour les TS de mettre en uvre les acquis de la formation peu de cas o les solutions d urgence peu couteuses type rideaux boudins de porte taient utiles et pertinentes face la d gradation du logement Porteur de projet dans l impossibilit d assurer le r le de f d rateur vis vis des partenaires surplus de travail Faible adh sion des assistantes sociales au dispositif Dispositif peu adapt aux locataires du parc priv 192 ATOUTS Forte motivation et bonne mobilisation des travailleurs sociaux du CG surtout les CESF Occasion d aller plus loin que le simple r glement de la facture source de motivation et de solution pour les TS r ponse un besoin criant L apport neutre du thermicien en mati re de conseil la MDE g n re plus d impact Formation des CESF enrichissante source d informations Un dispositif bien appropri pour les propri taires occupants MENACES d ception des publics impliqu s perte de confiance envers
264. ing nierie de projet L association n est d ailleurs pas partenaire de Prioriterre mais et depuis longtemps envisageait de contacter cette structure pour en quelque sorte demander de l aide 3 2 2 La gestion de l aire d accueil des gens du voyage A contrario de la gestion des r sidences sociales celle de l aire d accueil des gens du voyage appara t et est pr sent e comme un mod le en mati re de gestion de l nergie L aire a une capacit de 8 emplacements soit 16 caravanes Pour ces populations nomades ou semi nomades le co t de l nergie est loin d tre toujours n gligeable on voit passer la caravane o il y a la clim le lave linge le s che linge le micro onde dans la petite remorque derri re avec la friteuse le machin Donc si si il y en a qui consomment bonbon Le plus gros consommateur il bouffait peu pr s 70 de consommation de fluides par semaine 5 Pour l eau et l lectricit l aire est quip e de compteurs individuels avec t l relev s il y a le logiciel c est un extra net de je sais pas quoi qui lance par impulsion et toutes les 2 minutes il va chercher les infos et nous les reproduit On est en temps r el On peut tout simplement voir au chiffre pr s il y a une interface avec des feuilles et c est plus pratique quand m me 5 Ce dispositif permet la fois un syst me de pr paiement et une gestion quotidienne des consommations c
265. insister sur les conomies d nergie r alis es comparatif suivant la classe nerg tique chelle de consommation Puis les autres appareils lectrom nagers taient pass s en revue des plus puissants cuisson ventilation climatisation aux appareils en veille de mani re recommander multiprises et autres coupe veilles pour terminer par quelques informations sur les opportunit s du solaire en mati re d eau chaude sanitaire pour remplacer les chauffe eau lectriques gt Dans un troisi me temps la s curit lectrique tait abord e travers un expos sur les dispositifs de s curit en place contre les lectrocutions et les incendies la s curit des biens la s curit des personnes la mise la terre et les dangers li s la proximit eau lectricit gt Pour terminer Mamabobi pr sentait le mode d organisation et la gestion financi re de l action de la gestion des LBC en passant par les conseils donn s la responsabilit les mesures des consommations lectriques chez les habitants pour finir par les contraintes en terme de rendus des visites et financiers ainsi qu en terme de retour d exp rience Il s agissait alors d expliciter les attendus des fiches pr vues cet effet Par bourg les m diateurs allaient donc fonctionner deux l un d eux ayant un statut de conseiller en conomie d nergie l autre un statut d lectricien ou de conseiller technique Embauc
266. ion Cependant d buter la visite par une explication a essentiellement une valeur symbolique les m diateurs sont missionn s pour expliciter donner du sens ce qui ne r sout en rien le probl me qui appara t comme central sur le fleuve celui de devoir payer ses consommations Notons que la facture reste incompr hensible pour les populations ne sachant pas lire Ces derni res s en tiennent au chiffre principal qui exprime le montant r gler EDF D autre part certains n ont jamais eu de facture entre leurs mains car ils partagent un compteur Ne connaissant donc pas la valeur de l lectricit ils ont bien du mal faire le lien entre leurs fa ons d utiliser leurs appareils et le montant qu ils doivent r gler Ils s en tiennent en g n ral l accord pass avec le locataire officiel du compteur G n ralement partant de l observation que les familles tendent s quiper d une mani re comparable type et nombre d appareils les personnes s entendent pour diviser la facture par le nombre de logements raccord s au compteur De fait expliquer la facture pouvait induire quelques r flexions sur ce mode de partage quelque peu arbitraire qui ne tient compte ni des usages des appareils lectriques ni de leur v tust D Que ce soit sur le fleuve sur le littoral ou sur le continent la facture est un document totalement illisible pour une majorit de clients notamment pour les femmes peu socialis es
267. ion du bushinengue tengo Dans une perspective de m diation interculturelle il tait indispensable de s adresser aux populations dans un langage partag couramment usit sur le territoire C est ainsi que le sranan tongo fut choisi comme langage utilis en direct lors des visites par des m diateurs eux m mes issus de la r gion Il fut galement d cid de traduire la facture d lectricit document habituellement r dig en fran ais ainsi que tous les supports du dispositif message figurant sur le T shirt l gendes des supports papier L objectif tait de raccourcir la distance entre le porteur des messages et ses destinataires d origine noir marron pour l essentiel en partie analphab tes L enjeu clairement affich tait de rapprocher l information provenant de Cayenne des r alit s locales avec nos mots nous Il s agissait aussi de r duire quelque peu ce rapport de domination culturelle mal v cu Les blancs ils savent et pas nous qui tend imposer non seulement ses technologies mais aussi les bonnes mani res de s en servir A ce titre le sranan tongo devient aussi un bon instrument de normalisation comportementale gt Le d pliant format BD met en sc ne le personnage de Fayaman nom qui sera rapidement couramment donn aux m diateurs Au recto il est construit autour d une histoire qui s inspire des r alit s lectriques ordinaires sur le fleuve Fay
268. ions possibles et mener un travail de m diation entre les fournisseurs d nergie et leurs clients on se d place au domicile des personnes sur toute la Haute Savoie pour rencontrer tous les clients en difficult de ces entreprises Les entreprises nous pr viennent quand ils n ont plus de nouvelles quand il y a des dettes et qu ils n ont pas de nouvelles pas de contacts pas de liens avec certains clients Donc ils s imaginent qu il y a des difficult s probablement sociales ou autres et ils nous missionnent pour qu on aille les rencontrer qu on leur propose une m diation qu on fasse le point sur la situation qu on fasse le lien avec l ensemble des acteurs que ce soit les acteurs sociaux AS s il y a un suivi social les associations sp cifiques s il y a une difficult particuli re 3 L association a d velopp le concept de m diation sortante a veut dire qu on n attend pas que les gens viennent nous voir on essaie de prendre contact et d aller les rencontrer chez eux offrir un service Notamment sur le domaine de l nergie en disant si on veut offrir un service de proximit par le biais de la m diation la meilleure des proximit s c est encore celle d aller chez les gens Ce qui nous a permis en plus de d velopper tout ce qui tait information ma trise la consommation d nergie car justement on tait sur le lieu de vie des personnes et donc on pouvait se rendre compte de la m
269. ir d immeubles totalement d grad s sans aucun double vitrage qui subissent des infiltrations d air et d eau de la glace se forme dans les pi ces accentuant l impression de froid intense dans le logement Parfois le syst me de chauffage est totalement d fectueux obligeant les personnes se r fugier dans une seule pi ce et fonctionner avec des chauffages d appoint souvent tr s nergivores On trouve aussi des logements dans des immeubles neufs mal isol s construits en dehors des r glementations thermiques obligatoires Les logements les plus concern s se situent soit au rez de chauss e soit au dernier tage Ils sont souvent orient s Nord Est L humidit c est la fois une question d habitude et une question de structure du b timent On voit pas mal de cas o l origine du probl me vient de l ext rieur un c ble de t l phone un trou non scell qui occasionnent des infiltrations d air puis de l humidit et des moisissures Voyez ma baie vitr e voyez les trous tout autour On dirait qu ils lont juste pos e sans la fixer Y a lair qui passe de partout On le voit de plus en plus le logement neuf qui n est pas correctement isol mat riaux bon march pauses maladroites gens pas form L efficacit Energ tique n est pas dans les normes et celles qui existent ne sont pas respect es y a pas de contr le La n gligence des propri taires et des coop ratives En cas de n
270. ir le faire mais je ne peux pas Le cong lateur perd de l eau en bas je sais qu on peut s lectrocuter Sa porte ne ferme plus E33 Se rappelle des dangers des fils qui partent dans tous les sens comme chez elle N a rien pu arranger faute d argent E35 Savoir ne suffit donc pas rem dier aux probl mes de branchements fantaisistes Elle en a profit pour faire refaire son syst me lectrique apr s avoir t inform e sur les risques Elle parle de boitier balata plastique pour d signer le disjoncteur qu elle n avait pas E22 J aimerais bien changer mais je n ai pas d argent pour changer mon cong lateur ou pour faire refaire toute l lectricit Elle se sent d munie impuissante on la inform e des risques des consommations en trop mais elle ne peut pas y rem dier et aujourd hui elle se dit inqui te E33 DT Ces extraits d entretiens illustrent combien les visites ont contribu cr er une v ritable demande en mati re de s curisation des installations lectriques les installations sont dans leur tr s grande majorit totalement improvis es de type fanya fanya Elles pr sentent toutes potentiellement des risques pour les personnes lectrocution mais aussi pour les maisons incendie Mais tout le monde d plore l absence de professionnels pour y rem dier Pourquoi ne pas envisager ce type de service dans le prolongement de la campagne d information sur les d
271. is apr s je peux programmer manuellement l sur les radiateurs directement donc moi j avais fait a ce qui fait qu une certaine temp rature il se coupe tout seul M nage4 Tarn 191 Le passage du thermicien a permis de d couvrir que l isolation n tait pas faite l o a personne pensait que sa toiture tait isol e la laine de verre Elle confie d ailleurs qu elle n aurait jamais engag ces travaux faute de moyens et pensant que l isolation tait faite Des messages sont pass s la personne a jet suite aux conseils du thermicien un vieux cong lateur nergivore un po le p trole et a install des LBC partout dans son logement sans toutefois en percevoir les effets Le passage du thermicien a galement permis d engager une dynamique d autonomie de la part du b n ficiaire dans la lanc e des travaux la personne a fait appel son entourage pour poser de la laine de verre poser une VMC et isoler une porte source de perte de chaleur action recommand e par l IDRR Enfin il est int ressant de noter qu une relative expertise nerg tique et technique a t acquise concernant par exemple les diff rents syst mes de chauffage au bois la personne confond certes les mots et les appellations entre insert po le chemin e mais a relativement bien retenu les concepts qui diff rencient ces syst mes ainsi que leur propri t s Il en va de m me pour tout un ensemble de syst mes techni
272. isites au del des faibles affinit s personnelles m rite d avoir impuls une r flexion et une dynamique sur la pr carit nerg tique pour les CESF surtout plus largement a consolid une dynamique interinstitutionnelle et inter acteurs b n fique et manquant encore aujourd hui de structuration sur le terrain tarnais de l aide sociale Ce projet est aujourd hui en sommeil mais des initiatives de relance sont en gestation au niveau de la nouvelle quipe du service habitat logement du CG Ce travail a permis de d celer outre les limites de l ancien projet la n cessit d un porteur de projet identifi en tant que tel plein temps sur cette mission et capable de f d rer les partenaires n cessaires l animation du dispositif La r f rence l ADIL comme porteur pressentie a t tr s fr quente dans les entretiens or si certaines ADIL en charge d Espace Info Energie ont des comp tences thermiques ce n est pas le cas de celle du Tarn qui si elle reste tr s engag e sur les probl matiques d habitat indigne ne dispose pas de la main d uvre suffisante l animation de ce type de dispositif Pour d autres acteurs tels que le PACT la lutte contre la PE doit dans l imm diat passer par les dispositifs existants OPAH quand il y a lieu Volet nergie du PIG 2009 Toujours est il que les travailleurs sociaux rencontr s sont en attente d un nouveau dispositif les besoins en
273. ispositifs que nous avons tudi s ont t initi s par les acteurs de terrain travailleurs sociaux thermicien et ensuite port s par le Conseil G n ral du Gers 1 1 Enqu te aupr s des acteurs de la P E L enqu te porte la fois sur les configurations d acteurs les logiques d action les probl mes identifi s les publics en difficult les outils d intervention d velopp s et les r sultats attendus Nous avons d abord effectu un travail documentaire pour conna tre les partenariats engag s les outils r alis s utilis s les diagnostics tablis les argumentaires mobilis s et les programmes d velopp s Nous avons galement assist la r union organis e le mardi 18 novembre 2008 par le Conseil g n ral du Gers sur le th me de la pr carit nerg tique Cela nous a permis de rep rer les acteurs centraux et de rencontrer des personnes ressources fin de l ann e 2008 d but de l ann e 2009 nous avons r alis 12 entretiens semi directifs approfondis aupr s des acteurs des dispositifs de r duction des situations de P E mais aussi aupr s des acteurs de l aide sociale proches des probl matiques li es au logement et ou l nergie Le but tait de saisir les diff rentes perceptions des probl mes trait s et des dispositifs mais aussi d identifier les contraintes auxquelles les acteurs font face et les strat gies qu ils d veloppent dans les formes de leur participation Les entret
274. it demand que ce soit Prioriterre qui contacte directement les m nages pour leur pr senter la d marche et leur demander s ils accepteraient la rencontre avec un sociologue e Le sociologue pouvait ensuite prendre rendez vous avec la famille pour un entretien Au total sur la vingtaine de m nages sollicit s seuls 9 avaient accept le principe de l entretien Deux de ces m nages se sont ensuite d sist s lors de la prise de rendez vous Ces difficult s sont assez repr sentatives de celles rencontr es par les acteurs de terrain dans leur travail sur la pr carit nerg tique Certains m nages ont d m nag d autres dont la situation a favorablement volu n ont ni le temps ni l int r t pour une telle tude ceux dont les probl mes n ont pas t r solus sont r ticents par rapport une nouvelle d marche pr jug e vaine sans compter ceux qui n avaient pas souvenir de l intervention en leur faveur 1 La pr carit nerg tique en Haute Savoie 1 1 Caract ristiques du territoire Le d partement de la Haute Savoie est un d partement souvent qualifi dans les entretiens de riche Il figure dans les cinq premi res places des d partements fran ais pour le revenu disponible brut par habitant et jouit d une image particuli rement logieuse quant au confort et au niveau de vie de ses habitants Le territoire Haut Savoyard dominante rurale pr s de la moiti des communes en comptant
275. it l gal Cela suppose d autre part qu il ne soit pas en situation de clandestinit ou ill gale vis vis de l habitation sous location par exemple Par ailleurs le dispositif exclut de fait les m nages ayant fait l objet d une mobilit g ographique d m nagement Le protocole des visites Econologis consiste en une visite au domicile organis e par une quipe compos e d un conseiller en conomie d nergie et d un technicien Point n est besoin qu ils soient professionnels du social ou de la technique pourvu qu il aient une fibre solidaire et l envie d apporter des solutions concr tes Recrut s en fin de saison estivale une formation d une semaine leur est d livr e en septembre et ils peuvent alternativement assurer le volet conseil ou le volet technique de la visite Ils disposent des informations de premi re urgence pour faire face des situations de vuln rabilit sociale souffrance psychique handicap logement insalubre et proc der aux orientations vers les services sociaux En d but de visite qui dure en moyenne une heure et demie un hygrom tre et un thermom tre sont pos s d embl e sur la table de la pi ce principale Le conseiller analyse l historique de la consommation d nergie ainsi que les habitudes de consommation sur la base desquelles il propose des conseils pratiques personnalis s pour moins consommer d nergie tant sur le chauffage que sur l eau chaude l
276. ition de visite soit 27 familles et 22 ont effectivement t visit es La visite comporte plusieurs tapes e La passation d un questionnaire d j en g n ral on s assoit on prend un moment pour discuter et moi j ai un questionnaire que je remplis avec elles leurs difficult s dans le logement les probl mes d inconfort ventuels etc 1 e L analyse des factures ensuite je note leurs consommations d nergie on regarde leurs factures 7 e Un diagnostic du logement on finit par faire un tour du logement Donc dans le tour du logement elle me montre un peu l o elle pense que a peut jouer puis moi je regarde aussi 7 Il ne s agit pas vraiment d un diagnostic thermique au sens strict moi je ne suis pas form e pour Il y a des choses qui se voient tr s facilement mais c est en rien un diagnostic je n ai pas d outils de mesure etc C est plut t une visite p dagogique 7 sans faire un diagnostic thermique tr s tr s complexe c est juste rep rer que l c est d l enveloppe du b timent l au r glage etc Et a on peut le faire 11 e De petites exp rimentations p dagogiques et la distribution de petits mat riels j ai un thermom tre de cuisson que j utilise pour mesurer la temp rature de l eau chaude et j ai des thermom tres classique pour mesurer la temp rature dans le logement J ai un conom tre mais qui n est pas l pour faire des mesu
277. ivement ce qu il conviendrait de faire mais il semble bien que les habitudes soient les plus fortes D autres pensent d j savoir et s installent dans des certitudes L arriv e d un bin me en conseil nerg tique vient alors questionner ces croyances mais cela ne suffit pas toujours les branler gt gt Les savoirs techniques associ s aux appareils domestiques sont consid r s comme allant de soi Ils se transmettent au sein des familles et sont rarement interrog s Mais tout le monde n a pas la m me culture technique et nombre d appareils sont utilis es de mani re sous optimale voire contre performante La culture technique qui caract rise l univers masculin les m tiers du b timent certaines formations facilite la compr hension des potentiels d conomie d nergie des diff rents appareils ainsi que l usage des thermostats et autres syst mes techniques essentiels pour atteindre un certain confort thermique Mais sans cette culture pas si l mentaire que cela il y a peu de chance que les messages soient compris 2 2 4 Les astuces d ploy es pour faire face l inconfort thermique et ses cons quences Pour r duire les sensations de froid mais aussi pour limiter l entr e du froid dans l habitation on retrouve un certain nombre d astuces comme poser du zip ruban adh sif autour des fen tres les calfeutrer avec des installations de fortune b ches plastiques cartons ou couver
278. justifient cet inconfort thermique par une posture thique Dans leur cas on observe une assez bonne culture quant aux probl matiques nerg tiques donc de fortes dispositions comprendre les enjeux globaux des conomies d nergie Mais lorsqu elles sont log es dans des logements passoires ou insalubres elles tendent d velopper des pratiques de restriction et multiplier les petites astuces pour r duire leur inconfort thermique On tourne pas beaucoup le chauffage C est nos voisins qui nous chauffent C est gratuit De mani re g n rale conomiser l nergie ne semble pas tre un souci pour les plus pauvres moins bien inform s Cumulant toutes sortes de probl matiques en lien avec la pr carit sociale sans travail sans ressources faible certification scolaire parfois probl mes de sant logement indigne la question du chauffage se r duit une double probl matique il faut bien un minimum de chaleur pour vivre mais il faut aussi pargner son portefeuille Dans cette cat gorie de m nages on note des difficult s associer syst mes techniques comportements et confort thermique Aussi en dehors de se priver de chauffage ces m nages ne savent pas comment r duire leurs d penses d nergie et d veloppent parfois des comportements mal adapt s la situation Par exemple par souci conomie financi re certains baissent la temp rature en sortant de chez eux mais trop Des fois
279. l conom tre pour les aider ma triser leurs consommations Des outils de communication et des supports de presse flyers affiches panneau site internet ont t d velopp s pour animer et rendre le concours visible Chaque quipe est coach e par un parrain de l nergie charg d animer le groupe et de suivre les familles Ces parrains b n voles ont b n fici d une formation sp cifique Ce sont g n ralement des lus locaux des militants associatifs des professionnels du travail social ou des particuliers motiv s par ces probl matiques Les quipes ayant r alis le plus d conomies d nergie dans chaque pays repr senteront leur territoire pour pr senter leurs r sultats Bruxelles et concourir l chelle europ enne La plaquette de pr sentation du Concours pr sentait ainsi les avantages de la participation e Un accompagnement personnalis pour diminuer ses consommations via le parrain le reste du groupe et les outils mis disposition r duction durable de vos factures et de votre impact sur la plan te e Avoir particip un projet d envergure europ enne et avoir contribu au r sultat collectif de diminution des missions de gaz effet de serre au niveau local et europ en Une invitation participer aux diff rents v nements qui auront lieu durant le concours e Des lots ont t pr vus pour les quipes gagnantes 121 Nous n avons pas de bilan de cet
280. l coute et est suppos comprendre Il re oit alors une s rie d informations sur tous les points clefs L enjeu semble tre d aborder le plus de points possibles On fait alors le pari que les m nages sont en mesure de comprendre rapidement ce d autant qu ils sont invit s consulter plus tard les documents d information qui eux m mes sont suppos s se suffire eux m mes Peu de questions sont pos es par le conseiller ou si certaines le sont Avez vous compris elles supposent une r ponse attendue L enjeu est de passer en revue tous les points de mani re respecter le protocole de visite Dans ce cas le dispositif repose sur le pari que le m nage est en mesure de comprendre et d assimiler les informations qui doivent le conduire modifier certaines pratiques Le mode empathique consiste se caler sur les demandes exprim es et ou les probl mes effectivement constat s pour donner un certain nombre de conseils tr s cibl s L enjeu avanc est de partir de ces points probl matiques pour inviter la personne faire d elle m me la d marche de comprendre les autres points Les points clefs sont surlign s au fluo ou entour s au stylo sur les documents mis disposition La dur e de la visite tant limit e elle ne laisse pas la possibilit d aborder l ensemble des postes dans le d tail Aussi le choix est fait d insister sur les plus cruciaux de mani re se donner le temps de les e
281. la situation de fragilit sociale et sanitaire des personnes concern es cr e un contexte propice une sorte d engrenage dans les mauvaises habitudes la fois parce que ces personnes sont captives de logements mal isol s difficiles chauffer la fois parce qu elles m connaissent totalement les m canismes de circulation de l air et de la ventilation et aussi parce qu elles sont d munies face au moindre geste mettre en uvre 3 3 6 Laisser une pochette de documents un int r t discutable De mani re appuyer chacun des conseils prodigu s les conseillers utilisent assez souvent mais pas toujours une pochette contenant un certain nombre d informations d explications avec sch mas l appui sur les diff rents postes de consommation et les gestes qu il s agit soit de privil gier soit d viter Les informations techniques les figures photos ou donn es chiffr es qui s y trouvent viennent appuyer les propos du conseiller On laisse toute la doc qu on a comment e On surligne souvent au fluo ce dont on vient de parler On peut laisser de la doc sur les moisissures en plus de dire qu il faut pas d passer 50 d humidit mais a voque quoi 50 ou 55 Il n est pas possible d aborder tous les documents contenus dans la pochette Et d une visite l autre ce ne sont pas toujours les m mes documents qui seront abord s en priorit G n ralement le conseiller choisi
282. la cam ra thermique du CAUE pour limiter le montant des charges G10 2 2 6 Les offices HLM Deux des principaux offices HLM du Gers sont l Office de l Habitat et le Toit Familial de Gascogne Lors de notre enqu te de terrain nous avons pu r aliser un entretien avec le Directeur du Toit Familial de Gascogne qui est le nom commercial de la S A Gascogne d HLM du Gers En guise de pr sentation le Toit Familial de Gascogne est un promoteur gersois sp cialis depuis 40 ans dans le logement social Il dispose d un parc locatif HLM de plus de 1 350 logements 65 d entre eux sont des logements individuels 15 sont des logements r sidentiels et 10 sont des logements collectifs L ge moyen du patrimoine est de 18 ans A titre de comparaison l Office de l Habitat g re un parc HLM ancien de plus de 2 800 logements pour l essentiel il s agit de logements collectifs r partis sur 40 communes du Gers L Office de l Habitat engag dans un vaste programme de r habilitation a r habilit les cit s construites jusqu en 1976 Les chantiers de r novation se poursuivent aujourd hui De son c t Le Toit Familial de Gascogne a fait le choix en solution constructible d avoir tout en lectrique on consid re que le bon raisonnement n est pas la bonne nergie mais le bon b timent isol G07 Les logiques de construction r novation du parc respectent une charte du logement durable qui a
283. la porte ouverte comme ils le feraient pour un placard tapu a doro fu a kasi fermez la porte du frigo Dans le respect et le dialogue taki anga lespeki ce d pliant servait donc de support pour transf rer de la comp tence aux personnes rencontr es efi a sabi a sama sa abi wan kontrol tapu san a e du Il s agissait de rappeler les bons gestes que l on peut faire tout de suite les meilleures fa ons d utiliser les appareils lectriques en poursuivant par une s rie d informations tr s pratiques sur les technologies les postes de consommation les plus importants froid et clairage et le r le de l tiquette nergie gt Le d pliant s curit se pr sente quant lui sous la forme d une sc ne de rencontre entre un rasta man Markus et Fayaman Il est titr Chez Markus l installation est dangereuse risque d lectrocution et d incendie titre qui n est pas traduit mais pleinement illustr par le dessin de pi ce dans laquelle tr ne un vieux frigo rouill install proximit d un vier et qui trempe dans une flaque d eau Des fils circulent au sol notamment dans la flaque Ils s entrem lent dans un joyeux m lange de croisements et de raccords tous plus ou moins bricol s avec des dominos avec du scotch avec des fils de fer spiral s Certains fils se terminent par des lampes sans interrupteur Des fils sont d nud s En regard de cette sc ne apocalyptique qui concentre
284. le tend faire cran au reste des informations alors secondaris es puis rapidement oubli es Il tait donc judicieux de proc der en deux tapes pour transmettre l ensemble des informations souhait es Un protocole trop rigide envisager tant de visites par jour par exemple rester un temps minimum chez les gens parler d une liste bien d finie de points aurait renforc l aspect prescription de la d marche et lui aurait conf r un caract re normatif L organisation des visites a donc conserv une certaine souplesse de mani re ce que les m diateurs puissent s adapter aux divers contextes des rencontres provoqu es par leur venue Par ailleurs pour diminuer l effet de saturation en mati re de messages il est probablement plus judicieux de s appuyer sur une habitude nergivore ou bien sur une observation d appareil mal entretenu ou d fectueux pour b tir le message principal celui que la personne retiendra en priorit avec pour corollaire pourquoi pas de ne pas insister sur les autres Cette posture repose sur l id e qu adopter un premier geste bien compris ou changer un premier appareil donc faire un premier pas joue comme catalyseur pour induire d autres gestes d autres pas Ce premier pas est rassurant s il s av re payant il favorise le passage l acte pour d autres changements et cr dibilise la d marche du m diateur donc l op ration MDE Maroni
285. le d pliant sur l nergie Mi moro sabi a sistem bika mi leysi a papira Au verso le format diff re quelque peu mais le principe de la bande dessin e est conserv Dans un premier tiers le personnage Fayaman est repr sent portant une LBC apportant la lumi re et la contr lant en l enveloppant de ses mains Son domaine le fleuve o pisi a de a ini a 54 liba Son objectif ma triser l nergie sa a e du luku a stroom Son pouvoir tre bien inform san na en tranga a e sori yu moro bun En bandeau tout en bas de la page figurent les logos des partenaires du PRME Les gens du fleuve avaient l un message central un ensemble de partenaires tous pr sents sur le littoral associ s l Europe ont apport sur le fleuve ce projet de permettre aux populations de ma triser l nergie en les informant d une certain nombre de r alit s appareils installations bons gestes facture Sur ce d pliant ne figure pas le logo de Mamabobi pourtant acteur principal du dispositif sur le territoire du fleuve Sur le second tiers du d pliant dans un esprit de comparaison les ampoules incandescence sont disqualifi es il faut les changer tous les mois Mi kon weri fu kengi den ala mun elles repr sentent une part importante de la facture a furu tumisi au b n fice de la LBC a moro bum lampu qui consomme cinq fois moins d nergie feyfi tron moro lagi et dure six fois plus lo
286. lement ils sont en phase avec leurs id aux mais aussi leurs modes de vie certains comme cet ancien ing nieur chimiste ont pay un co t de renonciation important La plupart sont jeunes et ont une vision critique de la soci t Ils sont port s par les valeurs fondamentales de solidarit et plut t sensibles aux questions d environnement Certains ont une bonne certification scolaire niveau master et davantage d autres au contraire sont sortis tr s vite du syst me scolaire Leur propre situation vis vis de l emploi est pr caire L emploi d agent livreur d Econologis tant saisonnier ils se trouvent donc dans l obligation de trouver d autres sources de revenus les autres mois de l ann e Pour certains cela ne semble gu re poser de probl mes puisque l autre partie de l ann e est consacr e des activit s compl mentaires en lien avec Econologis Energuide R noclimat ou Econovisez ou en lien avec d autres projets productions agricoles bio activit s de guide touristique ou accompagnateur sportif activit s artistiques Aucun de ceux que nous avons rencontr s ne viennent du secteur social Aucun n a fait de formation initiale en lien avec ces probl matiques Cependant on rep re une petite diff rence entre les deux organismes Equiterre l approche environnementaliste est centrale Inversement l approche sociale domine Option Conso Certains restent fid les l organisme Ils s en
287. lement vuln rables ils proposent travers divers outils p dagogiques et techniques de solutionner des situations de pr carit nerg tique Ce texte d crit la mani re dont se d cline en particulier le programme Econologis qui s adresse aux m nages revenus modestes de Montr al Il repose sur une s rie d observations r alis es au domicile d une quarantaine de m nages lors de l accompagnement des quipes de conseil en conomie d nergie d Equiterre et Option Consommateurs En observant les interactions entre les personnes visit es et les agents livrant Econologis 1l devenait possible de rendre compte du v cu des situations rapport au froid la sant aux conomies d nergie aux syst mes techniques compr hension des messages ce dont il est fait tat dans la partie 2 Les r sultats produits ci apr s proviennent galement des entretiens r alis s aupr s des responsables des deux associations ainsi que des entretiens engag s avec les agents livreurs directement confront s au terrain Ces entretiens ont pris la forme de conversations qui ont eu lieu soit durant les trajets conduisant au domicile des clients soit apr s les visites soit pendant les pauses repas ou pauses caf Elles ont permis de mesurer leurs perceptions de mettre en vidence les limites du programme et de mettre en perspective les d calages entre le dispositif socio technique et la r alit sociologique partie3
288. les Rurales 1 CESF PACT responsable IDDR EIE technicien sup rieur ADIL 81 directrice Secours Catholique 81 ancien d l gu d partemental ADEME responsable du p le transports air am nagement et approches territoriales CAF 81 1 CESF responsable logement au service action sociale CAF 81 1 ASS Responsable territoriale encadrement ASS EDF correspondante r gionale p le solidarit d partements 31 81 09 Association BCE B timent Climat Energie charg de mission et de formation Contexte r glementaire des dispositifs tudi s Bref rappel 1984 premi re convention nergie pr carit avec EDF GDF devenue FSE 1990 loi Besson FSL mise en uvre du droit au logement 1998 loi Lutte contre l exclusion 1999 d cret n 99 897 PDALPD et FSL 2000 loi Electricit loi SRU Solidarit et Renouvellement Urbain 2002 d cret sur le logement d cent non li la performance nerg tique mais droit une aide si le logement consomme beaucoup OPATB 2005 transfert de comp tences FSL au Conseils G n raux loi 2004 relative aux responsabilit s locales 2005 d cret 2005 212 relatif au FSL 2008 aide la cuve d cret sur les impay s d lectricit 2008 projet de loi Grenelle 1 loi DALO 51 Voir guide d entretien en annexe 162 1 Le contexte institutionnel tarnais une multitude d acteurs et
289. les stations de montagne est caract ris par sa composante touristique importante et son territoire frontalier Il est de ce fait particuli rement concern par la croissance d mographique l augmentation du co t de la vie et du prix de l immobilier Les difficult s trouver un logement sont particuli rement probl matiques pour les publics les plus d munis l offre de logements aid s restant insuffisante pour r pondre la demande La forte croissance d mographique pr s de deux fois plus lev e que la moyenne nationale est aliment e la fois par un solde naturel positif 5 entre 2000 et 2007 et un solde migratoire sup rieur 5 000 personnes par an pour une population totale de 700 000 habitants en 2006 Ce dynamisme d mographique s accompagne d une structure par ge marqu e par la faible part des personnes g es de plus de 60 ans 18 contre 21 au niveau national en 2005 Cependant la forte augmentation des personnes g es pr vue l horizon 2015 est en enjeu fort pour autant que la prise en charge des personnes g es a longtemps t un sujet qui ne semblait pas prioritaire pla ant le d partement dans une situation difficile avec des structures d accueil de soins et d accompagement largement sous dimensionn es par rapport une demande qui ne cesse de cro tre Le taux de ch mage s levait en 2007 5 4 de la population active largement inf rieur au taux r gional 7 et
290. leurs copains etc G03 156 Voici 4 5 ans que l exigence thermique fait partie des principes d intervention de l association Revivre En effet dans de nombreux cas il est d abord n cessaire de travailler sur l tat nerg tique des logements avant d engager une action d auto r habilitation avec les m nages les gens ont des maisons mal isol es des maisons froides qui ne sont pas quip es en chauffage On refuse de mettre du papier peint sur des murs humides non isol s o il y a d abord un travail de propri taire G03 Afin de motiver la r novation nerg tique des logements locatifs l association Revivre peut mobiliser les aides de l ANAH et propose aux propri taires de les accompagner dans l laboration des devis des plans de financement mais aussi dans le montage du projet de r novation On leur dit mettons que vous en ayez pour plus de 10 000 de travaux pour remettre un peu d isolation dans votre maison vous allez tre subventionn 50 ou 70 on a quand m me des arguments sympas pour encourager les gens faire des travaux G03 Dans d autres cas il arrive que l association invoque l insalubrit du logement pour impliquer les propri taires On peut quand m me brandir des menaces on a tous les crit res de l insalubrit on leur dit qu on fera le n cessaire pour les mettre au pied du mur parfois a les chamboule car quand un logement est
291. leurs ont alors eu le sentiment que leur travail d accompagnement n tait pas pris en compte pas respect par le technicien La r action des travailleurs sociaux a t tr s vive Pour eux l accompagnement aupr s des personnes en difficult reste fragile d licat T10 De son c t le thermicien affirme que les diagnostics ont avant tout permis de se rendre compte de choses que le travailleur social ne voyait pas parce qu il restait toujours dans la pi ce principale 187 C La r ception du dispositif par les m nages Douze m nages ont t enqu t s dont 5 par le COSTIC et sur ces 12 m nages un a b n fici du dispositif Energie Pr carit un autre a b n fici dans un premier temps d une OPAH nergie Mont Lacaune puis d une sortie d insalubrit financ e par la DDE gt Le diagnostic thermique un outil neutre donc plus convainquant S1 la relation entre travailleurs sociaux et thermicien n a pas toujours t vidente certaines CESF reconnaissent cependant l apport non n gligeable de son intervention aupr s des m nages L aspect technique du diagnostic conf re en effet au thermicien une neutralit apparemment appr ci e des m nages mais aussi parfois par les TS eux m mes le thermicien permettant de l gitimer leurs propres messages en mati re de ma trise de l nergie Avec les publics en difficult il y a besoin de r p ter les choses donc tant mieux s ils l
292. liers les organismes institutionnels les fabricants les artisans les bureaux d tudes autour de la th matique nergie et mobiliser les financements pour faire aboutir les projets L OPAH Energie des Monts de Lacaune a ainsi permis de g n rer plus de 400 conseils apport s aux particuliers en ma trise de l nergie et sobri t nerg tique et nergies renouvelables dont 146 conseils en ma trise de l nergie r alis s pour les propri taires occupants et pour les propri taires bailleurs La nature des demandes est r partie comme suit Eau Chaude Sanitaire 19 R habilitation Globale 20 Chauffage 37 Isolation 24 La demande d un conseil en ma trise de l nergie tait motiv e par le besoin d am liorer le confort de base d un logement la r alisation d conomie financi re l utilisation de ressources locales le respect de l environnement Le nombre de dossiers mont s s l ve e 21 dossiers de chauffe eau solaire individuel CEST e 101 dossiers de fen tres performantes pour du double vitrage e 20 dossiers de chauffage performant dans le cadre de 8 r habilitations compl tes 4 changements d nergie 8 optimisation de l existant insert en appoint d lectricit ou chauffage central e Plus de 50 des travaux subventionn s concernent les conomies d nergies Notons enfin qu un p le d partemental de lutte contre l habitat indigne pilot par la DDE est en cou
293. limiter les risques d incidents en mati re de distribution et par contrecoup limiter les motifs d insatisfaction des clients Stabiliser les consommations d lectricit des clients du Qu bec Hydro Qu bec pr sente l lectricit comme une ressource pr cieuse dont il s agit de r duire la consommation L enjeu est de pouvoir assurer aux qu b cois un approvisionnement fiable au moindre co t sachant qu au del du volume d lectricit patrimoniale fourni par Hydro Qu bec Production une partie du volume n cessaire la satisfaction des besoins des qu b cois est galement achet e sur les march s De mani re viter que cette part n augmente ce qui se traduirait immanquablement par une augmentation de tarifs du KWh livr les clients d Hydro Qu bec sont donc invit s utiliser plus efficacement l lectricit produite par Hydro Qu bec Garantir les exportations d lectricit au del du probl me crucial de garantir la qualit et la r gularit de la distribution de l lectricit pour une client le nationale il s agit galement de maintenir sa place sur le march de l nergie Hydro Qu bec vend de l lectricit aux Etats Unis un prix major par rapport aux prix de vente du KWh sur le territoire qu b cois laisser augmenter les consommations sur le territoire provincial c est prendre le risque de devoir r duire les exportations d lectricit voire d
294. lle sur le Littoral attir s par le prix attractif Le march est en passe de devenir st rile les m nages sont tous quip s et les LBC durent longtemps Les commer ants risquent de sortir du dispositif faute de marge suffisante ou d int ressement Equiper les m nages est un fait l incidence sur la courbe des consommations en est un autre tous deux bien tangibles Par contre sait on en quoi l op ration LBC a contribu augmenter les points lumineux sur le fleuve Sait on o exactement ces LBC ont t pos es Quelle va tre la fid lit des commer ants au dispositif Que va t il se passer d s lors que la promotion 2 euros sera termin e gt Le d pliant format BD un document loquent peut tre trop dense 69 Particuli rement attractif et convivial ce support est manipul On le regarde ensemble les femmes notamment soit avec leurs enfants soit entre voisines On le discute Beaucoup s en souviennent et se rappellent l avoir mis quelque part On l a donc comment avec le m diateur pos puis oubli Parfois on ne l a m me pas montr au reste de la famille A moins que les enfants en aient eux m mes entendu parler l cole auquel cas il sera parfois regard de nouveau sa port e se r duit donc l usage qu on en fait sur le moment lors d une visite Le d faut principal de ce document est de vouloir s adresser l ensemble d
295. ller Municipal H04 ALAP Responsable du logement H05 Union dpt CSF Pr sident membre C A Animatrice permanente H06 Prioriterre Accompagnement op rationnel habitat et pr carit H07 OPAC Direction patrimoine et renouvellement urbain HO8 CAF Service ESF Responsable et conseill res ESF H09 ACT HABITAT Directeur H10 Prioriterre Responsable p le accompagnement op rationnel H11 Conseil G n ral 74 Responsable de l action sociale H12 Nous avons galement assist la journ e de lancement du concours Familles nergie positive au cours de laquelle nous avons pu nous entretenir avec quelques participants et parrains Nous avons aussi r colt une tr s abondante documentation sur les dispositifs descriptifs bilans d activit s outils r alis s et diffus s que nous avons fortement mobilis dans l analyse Seulement 7 entretiens ont pu tre r alis s en janvier 2009 aupr s des m nages qui ont b n fici du dispositif Ambassadeurs de l nergie qui a t au c ur de notre tude Pour trouver les 15 m nages qui devaient constituer l chantillon une proc dure avait t n goci e et tablie avec les partenaires de terrain e Identifier les m nages via les dossiers des ambassadeurs et en parall le demander des contacts la CAF aux travailleurs sociaux la Mairie d Annecy et la CSF 96 e Pour des raisons de d ontologie du service social le Conseil g n ral ava
296. lles concernaient l eau chaude ou l eau froide Il vous reste une fuite d eau froide sur le robinet d arriv e d eau du WC AERATION Vous poss dez une Ventilation M canique Contr l e Vous ne semblez pas avoir de probl mes d humidit dans le logement La salle de bain est cependant sujette une importante condensation Vous a rez les chambres 10 15 minutes le matin et le soir et la cuisine toute la journ e APPAREILS ELECTRIQUES Les appareils lectriques pr sents dans le logement sont un r frig rateur deux cong lateurs un four micro ondes un lave linge utilis 7 fois par semaine une t l vision un magn toscope une d codeur une parabole et une cha ne Hi Fi Vous n utilisez pas le mode veille Vos plaques de cuisson et votre four sont au gaz bouteille CONSOMMATION Votre consommation moyenne annuelle d lectricit sur les deux derni res ann es est de 1130 KWh Elle tait de 840 KWh en 2003 et 2004 Cette augmentation de consommation pourrait tre due de nouvelles acquisitions en lectrom nager et ou une augmentation du nombre de personnes dans le logement Cette consommation est inf rieure celle que nous avons estim pour votre famille environ 3000 KWh an pour l lectrom nager et l clairage Votre consommation d eau chaude est tr s irr guli re sur ces derni res ann es Ann e 2001 2002 56m3 Ann e 2002 2003 120m3 Ann e 2004 2005
297. lleurs via la r alisation d un diagnostic thermique l gitimant les hypoth ses formul es par le TS gt Un trop grand nombre d interlocuteurs pour un seul et m me m nage Compar d autres dispositifs voire autres monographies l action nergie pr carit du Tarn pr sentait un sur encadrement en termes de nombre de partenaires utile par la vari t des comp tences mobilis es mais paralysant au niveau de l op rationnalit de l action Outre la lenteur de la proc dure le surnombre d intervenants TS IDRR PACT et financeurs occasionnels plusieurs reprises n a pas aid simplifier la compr hension de l intervention pour les m nages Les r unions du CP taient tr s lourdes il y avait PADIL IDRR PACT alors pour r fl chir tous ces gens l sont indispensables apr s au niveau de l action on avait quand m me un peu l impression qu on avait des franges un peu communes pour 190 travailler sur un cas particulier c est dire que a faisait beaucoup d intervenants pour une m me famille les gens ne comprenaient pas tr s bien qui tait qui et comment a fonctionnait T04 L entretien avec le seul m nage b n ficiaire du dispositif rencontr confirme ce constat La personne avoue ne plus se souvenir de qui a fait quoi ni quelle institution rattacher chaque interlocuteur Par exemple si elle conna t l ADEME de nom elle ne sait ni d tailler l acrony
298. longue plus de 84 ans pour les femmes et plus de 78 ans pour les hommes En ce qui concerne l emploi les actifs de plus de 15 ans repr sentent 43 de la population 1 5 de la population active du Gers est agricole En 2007 l activit du d partement est essentiellement centr e sur les services 49 5 de l emploi avec une forte pr dominance du secteur sant et action sociale et des services aux entreprises Le secteur du commerce avec 26 des emplois se trouve au deuxi me rang avec une pr pond rance du commerce de d tail L industrie se classe au 3 me rang avec plus de la moiti des salari s de ce secteur au tre des industries agro alimentaires dont une part rel ve du r gime agricole La construction b timent occupe aussi une place importante Dans le Gers la question de l emploi soul ve deux probl matiques principales les besoins de main d uvre qualifi e Cette difficult est accentu e par un faible taux de ch mage l tendue du territoire l absence de transports adapt s la quasi absence de mode de garde permettant un travail horaires d cal s un faible niveau g n ral des r mun rations offertes ainsi que le nombre relativement faible de structures de formation professionnelle continue Dans l analyse des politiques locales on peut faire la distinction ente les acteurs sp cifiques qui ne sont pr sents que sur un territoire donn par exemple le thermicien e
299. luation des consommations des familles et lors des r unions Les relev s de consommation r alis s avant apr s une p riode test permettront d appr cier les conomies r alis es A partir de ces donn es les organismes HLM partenaires diffuseront ces r sultats aupr s de l ensemble de leurs locataires pour les inciter s quiper de tels quipements priori cette action concernait surtout l eau ADIL L ADIL du Tarn est une association de la loi 1901 conventionn e par le Minist re du Logement Elle est reconnue par la loi Solidarit et Renouvellement Urbains SRU et codifi e au Code de la construction et de l habitation Cr e en 1997 elle regroupe au sein de son Conseil d administration les principaux acteurs du secteur habitat dans le d partement La vocation comme l originalit de l ADIL consiste offrir au public en une seule structure l information juridique fiscale et financi re compl te objective et totalement gratuite en mati re de logement L ADIL participe diverses commissions d partementales Elle est membre associ du Conseil R gional de l Habitat CRH Plan D partemental pour le Logement des D munis PDALPD Programme Local de l Habitat PLH Programme Social Th matique PST membre consultatif de la Commission D partementale de Conciliation CDC et membre de droit de la Commission ANAH IDRR L Institut de D veloppement des Ressources Renouvelables du Tarn est un
300. lus que sur la consommation d eau pure sauf que quand on conomise de l eau chaude on conomise aussi de l nergie Donc on a une politique je dirais aujourd hui avec ou sans aides on ira dans l am lioration de la thermique On est dans l am lioration de la thermique Pour nous c est vital Donc est quand m me dans cette d marche qui est de toute fa on la seule issue On a un int r t direct pour r duire nos charges et puis il y a un int r t macro plan taire de faire baisser le taux de CO2 8 En mati re d efficacit nerg tique et de ma trise des consommations l OPAC m ne de nombreuses actions e Un programme de suppression des simples vitrages dans les 6 000 logements concern s Les travaux ont t men s entre 2004 et 2006 e L isolation par l ext rieur des b timents au fur et mesure des travaux de r novation on ne fait plus un ravalement sans se poser la question on isole par l ext rieur on pr f re diff rer un ravalement de 5 ans le temps d avoir l argent pour faire une isolation 8 e La ren gociation des contrats d exploitation on mouille l exploitant a a marche bien On a mis en place les syst mes de contrat d conomie d nergie 8 e Le d veloppement du recours aux nergies renouvelables le bois pour les r seaux de chaleur et le solaire thermique pour la production d eau chaude je suis convaincu par le solaire en production d eau chaud
301. lutions li es la production de l nergie et ses usages Elle contribue par ailleurs diminuer les factures associ es M ais quels registres sont mobilis s pour justifier l int r t de soutenir une politique d efficacit nerg tique D un acteur l autre compte tenu des enjeux poursuivis les arguments diff rent 1 1 1 L efficacit nerg tique pour le gouvernement qu b cois tre en accord avec les objectifs du d veloppement durable tout en renfor ant la s curit nerg tique La Lutte contre les changements climatiques est annonc e comme une priorit Il s agit de conduire une v ritable politique de r duction et d vitement de la production de nouvelles missions de GES L objectif annonc se d cline en quatre grandes ambitions fixer le d veloppement durable comme une priorit changer de culture nerg tique et renforcer la s curit des approvisionnements nerg tiques tout en utilisant l nergie comme levier de d veloppement conomique En publiant son plan d action 2006 2012 de lutte contre les changements climatiques le Qu bec confirme son ambition de devenir un leader mondial du d veloppement durable avec pour ambition de r duire ses missions sous le niveau de 1990 Il s agit de placer le Qu bec en t te des gouvernements nord am ricains dans la lutte contre les Changements Climatiques En mai 2006 le gouvernement du Qu bec a rendu publique sa strat gie n
302. m nages Les difficult s de compr hension des syst mes techniques et de la gestion du confort thermique Econologis bute v ritablement sur des enjeux de culture technique Rares sont les m nages disposant du back ground suffisant pour comprendre un tant soi peu le fonctionnement de l humidit celui de la ventilation ou tout simplement celui de la circulation de l air chaud l int rieur d un logement Conna tre les principes de fonctionnement des syst mes de chauffage des syst mes de lavage s chage des thermostats ne va pas de soi du tout On entre dans leur territoire leur intimit Ils vont tacher de donner la meilleure image d eux m mes Difficile dans ce cas de dire je sais pas ou je comprends pas Parce qu ils ont achet un climatiseur certains pensent que a va refroidir ou r chauffer tout leur appartement Alors ils le laissent tourner Ils comprennent pas qu il faudrait fermer toutes les portes et se contenter de chauffer ou de refroidir une seule pi ce Moi si je touche le calorif re et qu il est froid je monte le chauffage Comment faire passer un message d conomie d nergie dans ce cas Les gens connaissent pas leurs priorit s ils vont teindre leurs lumi res mais chauffer 25 Les probl mes d insalubrit ou de structure du logement Dans nombre de cas l intervention des bin mes s apparente du simple rafistolage face la gravit des situations Il peut s ag
303. mais aussi critiqu sur le mode c est toujours de Cayenne que le savoir se distille Beaucoup d informations techniques y ont t apport es mais pas assez de formation pratique au go t de quelques uns d couverte des subtilit s du terrain sur le terrain par exemple via l accompagnement d un sachant Probablement parce qu il est peu fr quent de pouvoir disposer d un apport de connaissances lorsqu on a quitt le circuit scolaire la formation tait tr s attendue consid r e comme une opportunit pour apprendre Elle a t ressentie comme trop courte ponctuelle ne s attardant pas assez sur la dimension sociale qui tendra pr dominer lors des visites concr tes Si le dispositif devait tre maintenu il serait opportun de pr voir une formation compl mentaire sur les aspects sociaux des populations en pr carit mais aussi sur le traitement social des probl mes p riph riques endettement inactivit monoparentalit gt Un T shirt embl matique tr s demand Embl matique le T shirt a servi de porte parole l op ration qu il a contribu visibiliser Le port du T shirt par les m diateurs permettait d annoncer leur pr sence dans les villages C est ainsi que rapidement ils ont t identifi s Fayaman voire qualifi s de ce titre Le T shirt aurait m rit d tre diffus plus largement il a fait l objet d une forte
304. mati re de prise en charge de la PE se faisant grandissant sur le d partement 193
305. me Maintenant ils commencent s habituer puis c est un num ro vert ils ont tous des portables donc a co te cher mais on n y peut rien Ils n ont qu avoir le fixe et comme a ils b n ficieraient du fonds t l phonique G05 Afin de pallier ce probl me EDF envisage de mettre en place un dispositif d partemental on a imagin des points Poste parce que la Poste se trouve partout Les gens ont un t l phone disposition pour tre en contact avec EDF Quelques fois a peut tre des associations Donc pour l instant il y a les points relais autrement il nous faut expliquer le plus possible donner toutes les informations tre transparent utiliser tous les relais G05 2 2 4 L ANAH DDE La Direction D partementale de l Equipement et de l Agriculture du Gers DDEA a t constitu e au ler janvier 2009 dans le cadre de la r forme de l administration de l Etat Elle r sulte de la fusion de deux directions d partementales en place jusque l la Direction D partementale de l Equipement et la Direction D partementale de l Agriculture et de la For t en reprenant l ensemble de leurs missions La Cellule Habitat du service D veloppement Durable Habitat de cette structure s occupe du financement du logement priv de PANAH et le financement du logement public les HLM plus les politiques sociales de l habitat G10 Il nous faut pr ciser que l ANAH finance les particul
306. me ni le r le jouer par l agence dans le dispositif Ainsi la seule caract ristique retenue est le r le jou en faveur de l environnement ce qui a conduit la personne confondre mainte reprise l ADEME et l ARPE sollicit e ult rieurement dans le cadre d un autre dispositif concernant l eau Concernant l IDRR la visite du thermicien est rest e en m moire des messages sont pass s voir plus bas mais notons que c est surtout le PACT par le suivi rapproch d un travailleur social lors des travaux qui reste la structure r f rente du dispositif pour la personne Le r le du CG et du FSL a lui t relativement oubli gt Zoom sur un m nage b n ficiaire un gain de confort pour des factures inchang es Le cas de ce m nage donne voir l utilit directe susceptible d tre apport e par le dispositif une am lioration notoire du confort Seul dossier ayant r ellement abouti ce logement a b n fici de l installation d une chemin e avec r cup rateur redistributeur de chaleur ainsi que de convecteurs lectriques neufs rayonnants La proc dure a dur en tout 3 ans de la r alisation du diagnostic la r alisation des travaux pour un co t total de 5000 cofinancement avec un PAH CAF Les effets imm diats voqu s par ce propri taire occupant se pr sentent comme tr s satisfaisants disparition des maux de t te dus aux manations d un chauffage d appoint p trole aujourd
307. ment je fais des simulations partir d un logiciel une feuille de calcul Excel assez basique Par exemple s il n y a pas d isolation dans les combles je simule la mise en place d une isolation partir de la consommation th orique et je vois l impact que a a du point de vue des consommations et d un point de vue financier G02 Il r dige ensuite un compte rendu qui r capitule les consommations et analyse les comportements du m nage au regard des caract ristiques des quipements et de l habitat Y figurent aussi des recommandations techniques et financi res pour une am lioration de l tat nerg tique du logement La seconde phase de l intervention accompagner l am lioration de l habitat Apr s la visite des m nages le thermicien participe aux diff rentes commissions consacr es l aide au logement et l nergie FSL PDALPD CAL A cette occasion il pr sente les r sultats et les recommandations issus de son diagnostic on tudie mes dossiers c est dire les demandes de diagnostics par les travailleurs sociaux et les r sultats de mes rapports On tudie a puis on regarde suivant les situations quel budget on peut ventuellement trouver pour passer lacte G02 C est cette tape de l intervention qu il est d cid de poursuivre ou non l action aupr s des m nages Rappelons que l Action Insertion Energie se d roule en deux temps Le premier temps
308. ment on peut faire pour consommer moins ou consommer diff remment consommer mieux Pour qu au final peut tre sur les factures il y ait une diminution vidente G09 La question tait donc de savoir comment on pouvait un peu prendre les choses autrement Sachant aussi tous les enjeux pour les ann es venir au niveau de l nergie de l eau etc G09 Les travailleurs sociaux avaient conscience que certains locataires avaient des difficult s pour chauffer leur logement car les fen tres ne ferment plus les murs sont humide du coup les gens ont des factures extr mes et ils se caillent G09 mais ils savaient surtout que certaines personnes ne plus chauffaient plus pour ne plus payer Certaines devaient dormir avec un pull G09 Les travailleurs sociaux ont alors consid r que le meilleur moyen pour agir sur la situation de ces personnes tait de monter une action collective autour de la ma trise de l nergie c est beaucoup de familles qui sont dans des HLM on ne peut pas agir sur le b ti donc on va essayer d agir sur l aspect petit mat riel et comportement G02 L enr lement des participants En premier lieu un dispositif de captation du public a t mis en place sur cette affaire l on a essay d tre organis On s est concentr sur notre antenne et on a ensuite demand tous les travailleurs sociaux qui faisaient des demandes d aide financi re pour les fact
309. messages pourtant plut t prescriptifs furent assez volontiers tenus pour s rieux et cout s Ils taient professionnels Ils m ont donn confiance donc ce qu ils m ont dit je lai cru E11 Ils nous demandaient si on voulait changer ou pas nos lampes C tait dans notre int r t Ils avaient des prospectus c tait s rieux Ils ont jet les anciennes lampes en nous expliquant E22 Ils disaient change ton congel c est pas le bon change tes c bles tet t ils sont pas bons A be bun la visite Qu ils m expliquent a be bun E33 Ils me l ont dit alors je les crois Je l avais appris l cole a fait commercial pour du solaire Ils ont fait un simul conso c est tr s s rieux La TV seule n aurait pas suffi Eux ils passent chez tout le monde E6 Ca rappelait l cole il y a trouv beaucoup d int r t E9 Un autre aspect joua en leur faveur le fait de visiter syst matiquement tous les habitants que la d marche soit une d marche vis e communautaire prit alors tout son sens C est une tr s bonne chose qu ils soient pass s chez toutes les familles E12 C est int ressant que tout le monde soit inform et de la m me mani re recevoir le m me message On a estim que c tait une bonne chose on est rentr s dedans on a adh r E11 Les visites domicile c est mieux qu un coup de fil ou un d pliant E11 C est une bonne chose que de
310. missions qui sont tr s claires Quand on sort de ces cadres l il y a des interrogations des remises en cause Il faut qu on puisse justifier ce que l on fait et qu on fasse notre travail de recevoir les gens Il faut vraiment tre motiv comme travailleur social On l est mais on manque de soutien parce qu effectivement le travail social d int r t collectif ou le d veloppement social local c est encore marginal dans nos m tiers G09 Les travailleurs sociaux ont ainsi particuli rement appr ci de travailler en partenariat sur une dynamique collective c est ce maillage l ce tissage qu on va trouver qu on va faire avec beaucoup d imperfections Dans ce groupe c est de voir comment chacun prend sa place se la r attribue Je trouve que c est justement a du travail social G09 Toutefois la mise en place et l animation d un tel dispositif demande quand m me beaucoup de temps il faut que nous puissions le d gager G09 L action collective a aussi permis aux travailleurs sociaux d acqu rir des comp tences D une part des comp tences sociales du savoir faire celui de mettre les gens ensemble de cr er une dynamique de groupe et de faire un travail collectif On est en train de l acqu rir et on essaye de le mettre en pratique G09 D autre part des comp tences techniques travers l intervention du thermicien puisque je travaille sur les budgets avec les gens q
311. mpar climatiseur Pourraient y tre galement expos s des compteurs des instruments de mesure un film en boucle sur le d roulement d une visite 2 Ce pourrait tre une d clinaison sur le fleuve d un espace info nergie pilot par le PRME qui pourrait fonctionner sur la base de permanences altern es sur les quatre bourgs par exemple 2 5 Un dispositif socio technique bien adapt faire voluer gt Un choix pertinent de m diateurs et une pr sence f minine approuv e Les m diateurs ont t recrut s localement avec une triple exigence avoir une bonne connaissance des r alit s locales tre bilingues et disposer d une formation dans le domaine de l lectricit ou et du conseil Ces trois conditions constitu rent un r el atout pour intervenir dans les foyers jeunes gens issus du territoire local les accueillir pour les familles revenait maintenir leur emploi Qu ils soient salari s a g n ralement suscit du respect les recevoir respecter la mission et cr dibiliser l objectif et les messages d livr s dans un cadre professionnel Beaucoup de femmes ont mis en avant l importance d un bin me mixte un homme une femme mixit qui rejoint le caract re asexu de la plupart des appareils lectrom nagers hormis la machine laver Qu une femme vienne 66 parler d lectricit une autre femme fut aussi beaucoup appr ci comme gage du caract re acces
312. mpes moins gourmandes en lectricit Rares sont ceux qui les nomment spontan ment LBC Je me souviens de Fayaman Ils taient venus discuter propos des ampoules E14 Je me se souviens qu ils parlaient de lampes et pr sentaient deux syst mes les rondes et les autres qui consomment moins d lectricit J ai vu les posters mais je pensais que c tait pour faire vendre quelque chose Je ne sais pas lire je ne suis donc pas all e plus loin E4 Je me rappelle qu ils ont parl des lampes ES Ce que moi je crois c est pour nous montrer l importance de l ampoule et pour que nos consommations d lectricit soient moins ch res E25 C tait pour vendre des lampes qui usent moins d lectricit E 11 Rares sont ceux galement qui ont fait le lien entre conomiser l nergie et capacit de production des groupes lectrog nes donc responsabilit de chacun dans le bon fonctionnement du syst me lectrique 75 On en parle entre copines La population augmente pas mal ici On a un norme probl me de groupe lectrog ne qui ne va pas satisfaire tout le monde Ca me parait normal de sensibiliser sur comment diminuer ses conso Ca devrait tre g n ralis tout le monde J ai vu des affiches New Campou Un vrai ph nom ne de mode la fin E3 Si tout le monde avait un geste a permettrait une diminution globale des consommations E24 On est de plus en plus nombreux Marip
313. n La majorit des conseils donn s concernent l utilisation de l lectrom nager et des veilles 29 et l utilisation du chauffage 25 Viennent ensuite les conseils concernant un abonnement inadapt 17 l a ration et la ventilation 13 et l utilisation de l eau et d un po le p trole gaz ou fuel 8 Lorsque des travaux sont pr conis s ils concernent principalement l am lioration de l tanch it des fen tres 35 la v rification et l entretien des radiateurs 24 la r paration de fuites 16 la v rification de l installation amp lectrique 11 la v rification l entretien ou la r paration de la chaudi re 8 ou de la VMC 3 108 Le sch ma ci dessous formalise le fonctionnement du dispositif Ambassadeurs de l nergie pour son volet des visites conseils domicile Il pr sente la fois le mode de circulation et d instruction des dossiers et le positionnement des acteurs partenaires de l action Fonctionnement du dispositif Ambassadeurs de l nergie Commissions Fond D partemental Energie Conseil G n ral 74 Travailleurs Sociaux Public en situation de pr carit nerg tique L gende amp Identification des probl matiques sollicitations pour trouver des solutions Instruction des dossiers analyse des cas M Acceptation du dossier Financements Fourniture en outils supports quipements ON R d
314. n l op ration sur le terrain Les m diateurs eux m mes sont qualifi s de fayaman Fayaman arrive Les institutionnels parlent de l op ration MDE Maroni conf rant au dispositif un caract re implicitement ponctuel Cette op ration n est pas une priorit mais une action parmi de nombreuses autres qu il s agit de conduire son terme sans pr sager d une continuit possible Le red ploiement de cette op ration sa r plication sur le littoral ou les territoires de l Est son prolongement travers un volet froid domestique ne peuvent s envisager qu apr s un retour d exp rience REX positif et apr s accord de l ensemble des partenaires du PRME De fait m me si l ADEME tend raisonner apprentissage des conomies d nergie elle se range au discours dominant qui soutient l id e d engager un premier pas les LBC vers des changements techniques qui vont entra ner d embl e une baisse de la demande d lectricit L op ration visant le parc du froid domestique vient alors comme une seconde tape Mamabobi parle davantage du programme MDE Maroni sous entendu qu il s agit bien d une d marche sur le long terme organis e autour d une premi re tape la promotion des LBC La seconde tape escompt e est celle qui porte sur le march des appareils de froid Parler de programme est une mani re de se projeter dans le temps avec pour finalit l id e d intervenir
315. n 2005 2006 2007 nombre total de dossiers examin s au titre du FSL 5626 5645 5076 dossiers d acc s et de maintien dans le logement 2604 1245 1085 dossiers au titre du FSE 2404 2610 2436 dossiers au titre du Fond Solidarit Eau 423 526 484 dossiers au titre du Fond T l phone 194 115 71 mesures ASLL 130 157 52 Grenelle de l environnement et pr carit nerg tique Commentaires 28 06 08 BCE F Dimitropoulos 5 Source www habitat developpement tm fr 163 Le FSL est en th orie majoritairement abond par le CG et EDF 60 surtout pour le FSE Toutefois au cours de son volution voir historique en annexe 9 plusieurs organismes ont t ou sont amen s participer au financement en fonction des actions conduites CAF HLM Tarn Habitat GDF et 3 communes de l ordre de 700 euros au total mais vont tre retir es Le FSL peut galement mettre en place un accompagnement social li au logement mesures ASLL Ces aides sont destin es rendre le locataire ou le futur locataire autonome dans son logement ou son environnement le mettre en situation d exercer ses droits et devoirs et faire merger un v ritable projet en assurant une insertion durable dans le logement Ces mesures d Accompagnement Social Li au Logement ASLL sont mises en uvre par des organismes qui ont t pr alablement conventionn s par le Conseil G n ral La gestion de l ASLL est divis e g ographiq
316. n le second porte quant lui sur les cons quences des branchements lectriques hasardeux Ces d pliants n ont donc pas t syst matiquement diffus s C est ainsi que pendant une ann e au cours de plus d un millier de visites les m diateurs ont vant aupr s des communaut s animistes Bushinengu s les m rites des ampoules basse consommation et des quipements lectriques sobres 1 4 Une diversit d outils et de supports constitutifs du dispositif L op ration MDE Maroni a repos sur une s rie d outils compl mentaires un t shirt une facture am nag e un conom tre une mallette ou valise de d monstration LBC incandescente des LBC un d pliant format BD un d pliant s curit le logiciel simul conso une fiche r capitulative et des campagnes radio C est cet ensemble m diateurs acteurs humains outils techniques acteurs non humains qui fonctionnant de mani re combin e assure le caract re la fois op rationnel et efficace du dispositif appel dispositif socio technique gt Sur le T shirt figure un personnage embl matique Fayaman litt ralement l homme de lumi re Dessin au dos du T shirt il ressemble tout un chacun sur le fleuve mais il s en distingue cependant car la mani re de Spiderman il porte une sorte de cape et arrive en sauveur gr ce une lampe basse consommation Cette LBC est pr sent e comme si elle avait des p
317. n ciment en loc compteur partag Idem vend lec au voisin Maison de famille trad bois compteur partag Cabanon 8 m2 pas de compteur Num I7 I8 C3 C4 I8 E29 E30 E31 E32 E33 E34 E35 E36 E37 E38 E39 E40 93 Annexe 3 Programme PREBAT 2008 2009 Analyse socio technique compar e des dispositifs de r duction des situations de Pr carit Energ tique Les Ambassadeurs de l nergie en Haute Savoie Un dispositif pionnier multiforme et volutif Christophe Beslay Juillet 2009 94 1 La pr carit nerg tique en Haute Savoie 1 1 Caract ristiques du territoire 1 2 Les politiques d partementales 1 2 1 Le Conseil g n ral 74 1 2 2 L OPAC 74 1 2 3 EDF 1 2 4 La communaut d agglom ration d Annecy 2 Les actions men es par Prioriterre en mati re de pr carit nerg tique 2 1 Les Ambassadeurs de l nergie 2 1 1 Un partenariat avec le Conseil g n ral 2 1 2 Visites conseils domicile 2 1 3 La formation intervention des travailleurs sociaux 2 1 4 Des outils de communication pour les m nages 2 1 5 Le tournant de la professionnalisation et l arr t du dispositif 2 2 Le programme europ en SHARE 2 3 Le Fonds d aide aux petits travaux 2 4 Le Concours europ en Familles Energie positive 3 Autres actions men es en Haute Savoie en mati re de pr carit nerg tique 3 1 L association Polyphonie 3 2 L associa
318. n le voit souvent sur le fleuve Au dessus on voit un bo tier Tous les bo tiers o passe l lectricit doivent tre prot g s de l eau Installe une prise de terre Ala den dosu pe stroom e pasa musu tapu fu watra na mu go na ini Poti wan mise la terre Pour la m me raison que pr c demment l expression prise de terre n est pas traduite Ce d pliant est loquent car 1l montre parfaitement que le passage d une langue l autre n est pas automatique Il montre combien dans le domaine de l lectricit on achoppe sur un univers tout fait nouveau qui met en perspective un d calage culturel fort L arriv e r cente de l lectricit a rencontr des populations qui n taient pas du tout familiaris es encore moins pr par es ce fluide qui circule de fa on invisible par l interm diaire de fils La question se posait alors du comment et du quoi dire lorsqu on s adresse des personnes qui n ont pas grandi avec le syst me lectrique et ce qui l environne les appareils lectrom nagers gt Le logiciel Simul Conso Le logiciel Simul Conso est un petit outil produit par ADEME qui permet un calcul estimatif des consommations lectriques d un logement individuel Il propose une simulation de calcul des consommations lectriques poste par poste A partir des habitudes d clar es et des quipements signal s des conseils sont donn s pour aider
319. n panorama d images de la complexit notamment de la part des femmes Electronique ouh la la De fait nous avons pu observer plusieurs cas o le thermostat lectronique d j en place n tait pas utilis ou bien mal utilis Dans un cas extr me la dame ne savait m me pas le manipuler appuyer sur le bouton pour commander l augmentation ou la diminution de la temp rature Combien de fois vous d tes qu il faut que j appuie sur le bouton pour baisser mon chauffage L id al ayant t de distribuer des thermostats lectroniques programmables les concepteurs du programme Econologis ont fait le pari que les thermostats lectroniques manuels constituaient une bonne alternative face aux thermostats muraux Ils ont fait l hypoth se que les personnes concern es utilisent d j les thermostats muraux et qu une simple substitution par un appareil neuf mais lectronique suffirait am liorer leur gestion suppos e du chauffage Or c est bien m conna tre la propension de certaines cat gories sociales tout simplement s en remettre totalement aux syst mes techniques D autre part c est bien mal conna tre les modes de gestion d velopp s par les m nages La plupart ne g rent pas leur chauffage dans l id e de faire des conomies d nergie mais plut t dans l objectif d atteindre un confort minimum ne pas avoir froid ne pas sentir le froid Passant l essentiel de leur temps dans un l
320. nci res Un accompagnement technique clair bien appr ci Chose remarquable 36 de ceux qui n avaient pas pr vu de r aliser de travaux d clarent les avoir r alis s suite l valuation Ce chiffre confirme le caract re incitatif du programme du moins pour cette cat gorie l de m nages Par contre si tout le monde ou presque se d clare satisfait c est essentiellement pour des raisons d am lioration du confort 78 et d un gain en valeur de la maison 77 Par ailleurs 47 des propri taires ont per u une r duction des co ts d nergie et 37 une am lioration de la qualit de l air int rieur En fait le niveau de satisfaction g n ral r sulte du diagnostic centr sur une visite au domicile ce qui n est gu re fr quent sauf dans le cas d une d marche commerciale Tous les conseils sont orient s en fonction de r els besoins exprim s le m nage est cout ses quipements sont tudi s et expertis s Le rapport d expertise est donc personnalis formul en lien direct avec les probl matiques rencontr es Le service ne se pr sente pas comme un service standard il ne se r duit pas un r pertoire de gestes ou une liste d am liorations qui s appliqueraient indiff remment tout le monde Au contraire il vise l identification des causes de l inconfort pour construire un tat des lieux et des corrections personnalis s Faisant r f rence la sph re des besoins
321. ndus compte de la pr sence de personnes capables de mobiliser d autres personnes autour d elles mais aussi capables de porter le message de le rendre directement accessible et compr hensible en le traduisant de multiples mani res en le rattachant directement un cas concret pris au sein du collectif r uni Les exp riences Tupperware ou Weight Watcher ont syst matiquement recours la valorisation des efforts sans pour autant stigmatiser les non participants Elles n h sitent pas r compenser par des cadeaux L enjeu tant de fid liser les changements consentis sans pour autant tomber dans la caricature pourquoi ne pas imaginer d ployer l op ration MDE Maroni autour d un volet communication des r sultats qui serait destin aux usagers du fleuve donc con u sur la base des d pliants bilingues et rappelant Markus Ce volet pourrait se traduire par la mise en avant du r le de la participation des populations avec t moignages concrets l appui une facture qui aurait diminu une famille nouvellement quip e en cong lateur de classe A un commer ant ayant particuli rement jou le jeu de la promotion des LBC ou des appareils conomes une cole ayant particip une animation 65 gt L lectricit un sujet complexe aborder La population rencontr e est essentiellement constitu e de personnes n ayant jamais t scolaris es donc pas du tout
322. nement et les conditions de performance des technologies concern es Or en coutant comment les gens parlent de leurs mani res d utiliser tel ou tel appareil en les regardant les manipuler et expliquer ce qu ils pensent de leurs fonctions on constate des d calages entre les savoirs d crits et les modes d utilisation et les fonctionnements prescrits Soit les modes de fonctionnement des syst mes techniques sont incompris c est le cas des thermostats des ventilateurs de plafond des VMC des ballons d eau chaude mais aussi des frigos soit les syst mes techniques eux m mes sont mal connus c est le cas des lampes basse consommation Ainsi certains m nages sont d j quip s de thermostats non programmables mais malgr les explications re ues par l installateur plusieurs ann es auparavant ils ne les utilisent pas car soit ils n ont rien retenu de leur mode d emploi soit ils s en remettent totalement l appareil alors investi d une sorte de pouvoir intrins que D autres disposent de thermostats d faillants qu ils ne contr lent pas Ainsi une dame laisse tous son thermostat la m me temp rature et se plaint qu il fasse trop chaud certaines p riodes et dans sa salle de bains En fait son appareils indique 21 degr s alors qu il fait 25 degr s dans la pi ce principale Les thermostats manuels sont tellement peu fiables que cela tend f cher d finitivement la personne avec ce genre d
323. nergie et puis apr s des actions plus sp cifiques en termes de sensibilisation 1 2 Les actions men es par Prioriterre en mati re de pr carit nerg tique Fond e en 1983 Prioriterre anciennement Energie Environnement 74 est une Organisation Non Gouvernementale ONG sous statut associatif Centre d Information et de Conseil Energie Eau Consommation l association s est donn e pour objectif de contribuer la lutte contre le changement climatique et la p rennisation et au partage des ressources naturelles de la plan te en incitant toute personne dans sa vie personnelle ou dans son milieu professionnel la modification des comportements d achat et de consommation d nergie d eau et de mati re premi re Prioriterre entend jouer un r le actif de r servoir d id es et d activateur de changement aux c t s de tous les acteurs politiques sociaux et conomiques de Haute Savoie L association qui employait 18 salari s au moment de l enqu te d veloppe trois missions principales sensibiliser informer et former le public Elle intervient aupr s des particuliers des collectivit s territoriales et des entreprises Prioriterre est Espace Information Energie pour le d partement de la Haute Savoie En 2007 Prioriterre a sign un accord avec l association suisse MINERGIE qui propose un label de performance nerg tique basse consommation pour d velopper ce label su
324. nes en est une autre Les clients spontan s La seconde cat gorie de b n ficiaires du programme est directement l origine de la demande Il peut s agir de personnes soucieuses d am liorer leur confort thermique qui souhaitent trouver des solutions techniques mais aussi comportementales leur probl me Il s agit toujours de m nages confront s des situations de logement contraintes soit des petits propri taires en r elles difficult s financi res soit des locataires enti rement d pendants du mauvais vouloir de leurs bailleurs Dans tous les cas m me si les croyances et pr jug s sont d cal s par rapport la r alit la r ceptivit est grande et l interaction plut t dynamique au sens o les personnes s int ressent et posent des questions n h sitent pas noncer ce qu elles croient et raconter comment elles font r ellement 16 Cette situation favorise l change et comporte une fonction de rassurance forte car les personnes sont en recherche de solutions Dans la cat gorie des clients spontan s on trouve cependant un certain nombre de clients de type opportunistes il s agit de ces personnes l aff t des prestations qui leur sont dues qu elles aient un besoin r el en la mati re ou pas C est ainsi que les quipes d Econologis sont amen es rencontrer des personnes qui vivent dans des logements parfaitement isol s qui ne pr sentent aucune d faillance
325. ngtemps sigisi tron moro langa Suit un petit sch ma sur lequel les deux lampes sont figur es en vis vis pour rappeler les quivalences de puissance 60W 11W 75W 15W et 100W 20W Figure aussi un petit comparatif sur les co ts de fonctionnement induits l ann e 50 euros an pour l ampoule classique contre 10 euros an pour la LBC Ces ordres de grandeur tout comme les images qui leur sont associ es grimace et agacement d un c t sourire et s r nit de l autre sont suppos s retenir l attention susciter une r flexion et produire de l int r t faciliter l adh sion Toujours au verso l information centrale qui figure sur le tiers interm diaire du d pliant concerne l tiquette nergie Le message principal est qu il est pr f rable de changer un vieux frigo fatigu qui consomme 200 euros an par un neuf qui co tera trois fois moins en fonctionnement mi moro grani mi e bron 200 euros ini iwan yari anga mi ala sani moro flexi 70 euros mi e bron wan yari Le vieux frigo est color en rouge le neuf en vert rappelant le code couleur de l tiquette nergie propos de laquelle il est simplement signal qu il convient de choisir des appareils de classe A la couleur verte yu mu bay den machine sa abi classe A grun kororu De m me il est rappel qu il ne suffit pas d avoir un frigo conome encore faut il en faire bon usage et notamment veiller apprendre aux enfants ne pas laisser
326. nis es autour de m nages monoparentaux Organiser des visites dans les foyers est en soi une vraie difficult Ne pas prendre de rendez vous ne pas envoyer au pr alable un courrier pour pr venir mais se pr senter en porte porte et revenir autant de fois que n cessaire reste bien la seule m thode envisageable car respectueuse des modes de vie et des disponibilit s de chacun En effet les messages de MDE n ont aucune chance d tre bien assimil s lorsqu ils sont en situation contrainte ou trop officielle Aussi malgr ses limites la mani re de proc der tait elle pertinente Enfin les conseils apport s au cours des visites de bin mes ont une autre limite Limite rapidement constat e aupr s des personnes n ayant re u qu une visite l information est dense et nouvelle on retient en premier lieu celle dont la proximit est la plus grande ou celle qui concerne une 64 pratique de consommation ou l usage d un appareil qui fait probl me par exemple le conseil de d givrer son cong lateur a plus de sens si le cong lateur pr sente effectivement un probl me de givre le jour de la visite Les conseils en mati re d installation lectrique ont plus de port e si la personne comprend que ses propres branchements pr sentent des probl mes de s curit De fait sur le principe du trop d informations tue l information ce conseil qui r f re une pratique concr te et visib
327. nne du sens La dimension tr s travail social qui teinte ce m tier On y est plus ou moins pr par s parce que a fait partie d un crit re de recrutement avoir la fibre sociale Mais on n est pas form s pour Mon pire cas c tait une maison Pointe aux Trembles un couple avec un enfant de 2 ans 70 d humidit des moisissures partout surtout dans la chambre de la petite fille Elle avait des probl mes aux poumons Ils ne faisaient pas le lien et refusaient nos conseils Ils accusaient le propri taire mais ne cherchaient pas tenter de diminuer le probl me par eux m mes Dans une posture de victimes ils refusaient de se voir contraints faire des travaux convaincus qu ils taient que le propri taire avait un droit envers eux C en tait path tique Elle elle parlait de d pression d envie de se suicider Elle voulait bien comprendre mais son mari n tait pas du tout r ceptif Apr s tas des beaux cas des gens contents tr s r ceptifs pr ts nous payer qui app lent au bureau pour nous remercier Ca fait chaud au c ur Une autre limite d Econologis la r ceptivit du programme Par exemple qui va lire la documentation laiss e On n en sait rien Comment valuer la fid lit au changement d habitudes Il faudrait envisager une seconde visite car il n existe aucun moyen de v rifier l int r t de cette documentation Une valuation de l efficacit d
328. nostiquer le probl me et y rem dier Faut donc comparer le confort thermique avec d autres luxes Par exemple on a eu faire une famille d africains tout juste arriv e Y avait peu de choses dans l appartement mais un norme frigo Avoir un frigo savoir qu on peut le remplir et puiser dedans c est r confortant a console de sa situation sociale Nous on leur a dit OK mais faut que ce soit plein Ils sont all s la banque alimentaire pour le remplir Mais Il faut continuer tre motiv et motivant m me si on a eu froid m me si on a vu le pir e On fait les p res No l la job du propri taire mais aussi celle du locataire qu a pas assez de sous 3 1 3 Une double mise en danger sanitaire et sociale Lorsqu on sort du cadre de l entretien formel et que l on saisit au c ur des conversations certains ressentis on voit rapidement appara tre une nouvelle difficult Ce travail est fatigant Il n cessite de rester vigilant et l coute tout au long des visites Cette disponibilit qui concerne davantage les conseillers est puisante C est un boulot fatigant qui demande beaucoup d nergie Je parle je parle je parle et je rentre avec des probl mes de voix A la fin on est pomp s vid s C est toujours les m mes arguments les m mes comportements Toujours le m me sc nario qui se r p te On a h te que la saison se termine C est moral
329. nous prend pour des travailleurs sociaux Ces gens sont souvent isol s socialement Ils profitent de la visite pour rompre cet isolement Les m nages visit s sont le plus souvent d crits comme d munis tous les sens du terme Ils sont d munis sur le plan social culturel et cognitif Ils ne comprennent gu re les probl mes ne savent pas faire le lien entre leurs quipements et les usages qu ils en font et ils ne savent pas trop quoi entreprendre pour faire face Ils sont en m me temps totalement d pass s part leur situation qu ils ne contr lent plus Je sais qu il faut que je me bouge mais y a tellement de choses faire dans la vie Ils ont bien de la mis re Ils sont galement d munis financi rement de sorte que de mani re g n rale isoler leur logement ne figure pas dans l ordre des priorit s de leurs d penses C est la vie ou alors faut se priver Ils sont capables d installer une antenne parabolique et ils sont compl tement d munis face un plastique pour la fen tre Une s cheuse j en ai r v pendant 17 ans alors je vais pas m en priver 33 Ils disent souvent Je savais pas qui renvoie une certaine fatalit qui les fait se r signer On remplit syst matiquement les documents leur place Beaucoup ne savent pas lire ou pas crire ou bien ne comprennent pas le fran ais Ou alors ils ne saisissent pas ce qui leur est demand
330. ns la r alit d crite au travers de la notion de pr carit nerg tique faibles revenus logement de mauvaise qualit thermique quipements v tustes ou nergivores probl mes de gestion de ces quipements semble avoir conduit certaines CESF a largir le processus de s lection des dossiers aux crit res d insalubrit Mais moi vraiment si a repart il faut si on cible les petits travaux savoir ce que l on entend par petits travaux combien on peut mettre dans ces travaux selon les logements ou le type de travaux mais de cibler en amont est ce que l on va jusqu la laine de verre a n a jamais t tranch a non plus on a eu quasiment aucun dossier o a relevait v ritablement de petits travaux o c tait suffisant parce que la formation a se recoupe on parlait de mettre des rideaux des boudins parfois c est suffisant mais quand on se retrouve avec des logements tr s d grad s T10 On a t tr s mobilis es on avait bien accroch avec F Dimitropoulos mais finalement d ues sur les r sultats parce que finalement les logements auxquels je pensais c tait des logements forc ment tr s d grad s o ce n taient pas de petits travaux qui pouvaient r gler la chose donc c tait cette difficult l qu est ce qu on cible comme logement pour faire en sorte que a ne rel ve que de petits travaux Mais apr s il y avait de quoi faire sur les dossiers
331. ns d nergie en fonction des divers postes de consommation Il se voit ainsi proposer des conseils sur les mesures d conomie d nergie applicables confort gal Le DRMC pr sente l int r t majeur de faire appara tre chaque valuation et chaque recommandation exprim es en KWh et en dollars Il informe galement sur les diff rents programmes d efficacit nerg tique promus par Hydro Qu bec ou ses partenaires ainsi que sur les aides financi res envisageables 1 2 2 EnerGuide pour les maisons un outil qui conforte les m nages d j engag s dans une d marche EnerGuide vise fournir aux propri taires l information n cessaire pour clairer leurs choix parmi les options co nerg tiques qui s offrent eux et pour qu ils int grent l efficacit nerg tique dans leurs travaux de construction ou de r novation Pour capter l int r t des m nages plusieurs r f rentiels sont mobilis s conomique environnemental sanitaire patrimonial rattach s cependant un r f rentiel principal celui de la sph re domestique et du confort personnel Le premier argument mobilis est celui du bon sens vous r alisez avant tout ces travaux pour vous m mes votre confort votre sant et la mise en valeur de vos biens La r fection d une maison co te moins cher que la production d nergie additionnelle pour la chauffer Le deuxi me argument convoqu traite de patrimoine L arg
332. ns les autres d partement EDF est engag dans un partenariat avec les Restos du C ur Deux op rations ont t men es 1 la distribution de lampes basses consommation 2 l information sur le tarif Premi re n cessit parce que c est une usine gaz mettre en uvre c est pas simple Il y a tellement de conditions il faut que les personnes souscrivent pour un contrat en r sidence principale pas plus 20kWh en simple ou double tarif Il faut que au niveau du plafond il soient en dessous de la CMUC qu ils re oivent un formulaire qu ils retournent compl t Inutile de dire qu il y a beaucoup de pertes 2 Enfin si pour Prioriterre EDF reste un partenaire incontournable Sur diff rents types d actions on travaille avec eux et finalement a se passe plut t pas mal 11 les relations entre les deux structures sont ambigu s marqu es par le soup on d une situation concurrentielle par rapport EDF on ne sait pas s ils sont avec nous ou contre nous On se pose souvent la question Donc il y a comme un petit malaise 2 clairement on est en concurrence notamment sur les offres Bleu Ciel service Consommateur pr sent comme du conseil au consommateur Ils se positionnent exactement comme de l aide aux consommateurs alors que c est la limite du service client et rapidement ils orientent vers de l investissement 11 1 2 4 La communaut d agglom ration d Annecy Princip
333. nso il lui est r pondu qu il s agit d une association de d fense du consommateur qui propose le programme Econologis pour les revenus modestes mais aussi un programme budg taire pour trouver des solutions aux situations de surendettement et un programme juridique si besoin De m me les bin mes d Equiterre peuvent tre amen s pr ciser les missions de cet organisme en ce qui concerne l environnement Par ailleurs ces m mes bin mes peuvent tre amen s orienter certains m nages vers les services propos s par Option consommateur L inverse est moins vrai tant les probl matiques socio conomiques et sanitaires pr dominent De fait le plus souvent les deux organismes orientent les m nages vers les comit s de logement ou la R gie car au c ur du programme Econologis on trouve essentiellement le probl me du logement insalubre mal isol ou mal quip Certes les probl mes de comportements nerg tiques maladapt s sont majoritaires les conseils et recommandations sont quasiment tout le temps les bienvenus mais l intervention des organismes livreurs ne produit pas des miracles Les accessoires install s les petits travaux r alis s ne sont que des solutions de mis re pour des situations de mis re des rustines en quelque sorte qui ne traitent pas le vrai probl me celui du logement Cependant le m rite d Econologis est bien d veiller quelques consciences sur la responsabilit des comportements
334. nt t les bienvenus comme un signe de reconnaissance signe d un peu d attention port e par Cayenne aux conditions de r ception de P lectricit Je ne sais pas qui est l origine de ce programme Je ne sais pas pour qui ils travaillent E6 ES Je ne sais pas qui est l initiative de Fayaman ni qui paye le bin me E4 Je ne sais pas qui a envoy ces conseillers Je pense que c est l Etat E13 Je ne sais pas pour qui ils travaillent Je sais qu ils venaient de Maripa E8 Certains ont rapproch l op ration des campagnes t l vis es portant sur les conomies d nergie Ces campagnes taient regard es de tr s loin car r alis es en fran ais les gens ne se sentaient pas du tout concern s pensant qu elles taient destin es au Littoral J ai d j vu de la propagande la TV mais je ne comprenais pas la langue E4 On avait vu tout a la t l mais on n y avait jamais fait attention Ca ne nous concernait pas E2 Beaucoup ont fait observer et d clar avoir appr ci la gratuit des visites m me si quelques uns imaginent les payer de fa on indirecte La visite est gratuite mais je pense que je paye quand m me peut tre sur la facture E13 Quelques uns pensent qu il s agit d une op ration de Mamabobi association bien connue sur le fleuve pour ce qui concerne l interculturel Je pensais qu ils taient envoy s par Mamabobi E3
335. nt donc laiss des personnes pour le moins d stabilis es car la fois inform es les branchements lectriques repr sentent un danger mais totalement d munies N y aurait il pas l une r elle opportunit de d velopper un service pour y rem dier Il s agirait de d velopper un service s curisation des installations Ce service pourrait intervenir dans le cadre d une mission de service public et pourrait tre pris en charge par l Etat Il y a urgence et il semble qu il ne faille pas compter sur la volont des artisans locaux crainte de n avoir pas de clients de ne pas tre pay s Il s agirait de cr er une structure l g re comparable celle de l op ration MDE Maroni Les m diateurs auraient alors pour mission de mettre en s curit un certain nombre de logements particuli rement concern s par jour sur la base d un protocole avec pour contrainte de ne pas d passer tel budget par logement et de ne pas rester plus de telle dur e dans chacun des logements Une modique participation pourrait alors tre demand e au client pour ce type d intervention gt Simul conso quand l ordinateur parle Les craintes initiales concernant l utilisation de l outil informatique destination de populations peu voire pas du tout familiaris es avec cet objet technique moderne relevaient tout bonnement d un pr jug En r alit cet appareil a cr litt ralement une situation d
336. nt le contenu a t essentiellement labor par l ADEME Puis Mamabobi qui fut la fois le metteur en uvre et l animateur de l op ration n gociation avec les commer ants recrutement des m diateurs conception des supports en troite collaboration avec ces derniers participation la formation enfin accompagnement et management des m diateurs sur le terrain tout au long de l ann e Chacun dans leurs bourgs respectifs les m diateurs qui ont alors travaill en bin mes durant tout le d roulement de l op ration Ils sont all s de maison en maison faisant du porte porte mode d intervention excessivement difficile et prouvant qu il leur a fallu n gocier au cas par cas Pas de mode d emploi possible pas de recette tout pr te pour gagner la confiance des gens et entrer chez eux Mi VRP mi ambassadeurs il leur a fallu trouver leur place et se forger une identit Pour ce qui concerne les partenaires du second cercle nos entretiens montrent que tout le monde s accorde constater qu ils ont t quelque peu n glig s la fois lors de la conception du projet mais aussi lors de son d ploiement sur le fleuve De leur c t les lus locaux auraient appr ci d tre invit s lors du lancement de l op ration et tre inform s au moins mi parcours Ils auraient souhait tre associ s plus en amont Les inspecteurs de l Education Nationale les professeurs et instituteurs
337. ntation Prioriterre est partenaire pour la France du Concours europ en Familles Energie positive qui se d roule simultan ment dans 8 autres pays Italie Allemagne Belgique Espagne Bulgarie Su de Grande Bretagne et Irlande Le concours s est d roul de novembre 2008 avril 2009 L objectif est d conomiser 8 de consommation d nergie sur l ensemble de l quipe gr ce des modifications de comportement Il s agit d appliquer les objectifs de Kyoto au niveau local L objectif est clairement p dagogique d apprentissage de gestes conomes et d change d exp riences et de pratiques Mais au del des familles participantes et par un effet d mulation collective au niveau communal il s agit de diffuser une culture d conomie d nergie Dix neuf communes du d partement se sont port es volontaires dont Annecy Chaque commune est repr sent e par une quipe de 10 familles s lectionn es par les Mairies Au total 190 familles participent au concours Prioriterre aurait aim que quelques familles en difficult s ou en situation de pr carit nerg tique participent ce concours Mais aucune ne s est port e volontaire et les participants sont plut t des familles des couches moyennes sup rieures r sidant majoritairement en maison individuelle Les familles ont t form es aux conomies d nergie et re oivent des outils d valuation des consommations kit co charge
338. nts pour atteindre la moyenne r gionale de 68 1 000 Avec un parc 34 500 logements locatifs aid s en 2007 on enregistre 5 demandeurs pour un logement attribu e Alors que 25 de la population d partementale habite les grands centres urbains ces derniers concentrent 45 de l offre de logements aid s A l inverse 11 de l offre locative sociale se situe dans les communes rurales qui accueillent 30 de la population 1 2 Les politiques d partementales Sans rentrer dans le d tail des actions et des dispositifs d velopp s en mati re de r duction de la pr carit nerg tique qui seront examin s dans la partie suivante l objet de cette section est de pr senter dans leurs grandes lignes les principaux acteurs g n riques de la pr carit nerg tique et les grandes lignes de leurs principes d intervention 1 2 1 Le Conseil g n ral 74 Dans ce d partement relativement privil gi l action sociale n appara t pas comme une priorit centrale Le budget du secteur m dico social repr sentait 30 du budget total en 2008 et 41 des d penses hors fonctionnement Le logement aid ne repr sentait que moins de 1 5 du budget total 1 7 hors fonctionnement A titre de comparaison le Conseil g n ral de la Haute Garonne consacre un tiers de son budget la seule action sociale territoriale De mani re plus symbolique l lu charg de l Action Sociale de la Pr vention de l Insertion et du Groupe
339. ogement passoire inactifs pour la plupart TV musique ordinateur ou DVD ils tendent en effet ressentir davantage le froid et montent g n ralement la temp rature de leur logement Priv s dans beaucoup de domaines se priver de chaleur n est gu re concevable Et ils font enti rement confiance en ces petits objets techniques que sont les thermostats les confondant quasi syst matiquement avec des thermom tres En effet comment imaginer qu un thermostat n indique pas la temp rature exacte de la pi ce qu il est suppos contr ler Les m nages visit s poss dent tr s rarement des thermom tres et n ont donc pas de possibilit de v rifier la fiabilit des thermostats quand ils disposent d un appareil de mesure ils ne l utilisent pas c est la temp rature affich e sur le thermostat qui fait office de rep re Le cas extr me est bien celui de cette dame qui a bloqu son thermostat 28 degr s dans sa petite cuisine qui n ouvre jamais ses fen tres de peur de faire entrer le froid et qui s che son linge sur des cintres car elle pense qu utiliser sa s cheuse lui co tera cher En fonctionnant ainsi le taux d hygrom trie de son logement avoisine le 85 et lair rendu tr s humide a du mal se chauffer le cercle vicieux est alors amorc d veloppement de moisissures asthme tat maladif crainte du froid recours des calfeutrages suppl mentaires et ainsi de suite Cet exemple montre combien
340. oint de vue du message transmettre a t propos e lors du diagnostic socio anthropologique A l origine il s agissait d illustrer les raisons d utiliser des LBC en lieu et place des lampes incandescence sans discours technique sans recourir des explications qui requi rent un minimum de connaissances Pas facile de fabriquer un support de d monstration qui soit transportable donc l ger et peu encombrant Le choix fut arr t sur une valisette con ue par l ADEME qui contient 5 LBC et une ampoule incandescence L enjeu consiste montrer que cette derni re consomme elle seule la m me nergie que les 5 LBC r unies Force a t de constater combien les usagers pouvaient tre int ress s par une d monstration aussi loquente mais nous y reviendrons gt Objectif central de l op ration la d monstration devait tre l occasion de proposer des LBC pour un prix identique celui des incandescentes vendues sur le fleuve 2 euros l unit Il 3 Dans leurs rayons luminaires les magasins IKEA par exemple proposent un support mural sur lequel figurent c te c te une LBC et une incandescente et sous chacune d elle un simple compteur lectrique Le client est invit constater que le compteur install sous l ampoule incandescence tourne beaucoup plus vite que le compteur install sous la LBC Aucun autre message prescriptif compl mentaire exprim en euros ou en kilowatt n accompagne ce
341. oire avec les imp ts etc Donc l on s est rendu compte qu en fait on tait dans une globalit et que nous on rentrait par le biais de l nergie mais que les difficult s taient multiples 3 L activit de conseil nerg tique aupr s des familles se concentre en fait sur quelques points qui apparaissent comme particuli rement probl matiques 123 e La gestion du chauffage les premi res pratiques sur lesquelles on essaie d agir d j sur tout ce qui est chauffage car c est le plus gros poste de d pense Ils ne chauffent pas beaucoup trop mais ils utilisent mal le chauffage 3 e L assimilation des modes d emploi des appareils le deuxi me probl me et m me pour moi le premier c est que avec certaines chaudi res gaz on a des trucs super performants mais il faut bient t avoir fait Bac 6 au niveau technique pour pouvoir comprendre le programmateur voire pour programmer et pour comprendre l utilisation de sa chaudi re Donc on passe aussi beaucoup de temps avec certains clients leur expliquer comment fonctionne leur programmateur 3 e L information sur le Tarif Premi re N cessit diffuser l info sur le TPN pour que tous les gens qui puissent tre b n ficiaires y aient droit en sachant que normalement toutes les personnes qui sont b n ficiaires de la CMU doivent avoir une information sur les TPN mais seulement 50 de ceux qui ont la CMU ont le TPN 3 En mati re
342. ois cpteur partag 40 ans trad bois cpteur partag Num entretien 15 I4 C2 E7 E9 E10 Ell E13 E14 E15 E16 Num entretien I6 E20 E17 E18 E19 E21 E22 E23 E24 E25 E26 E27 E28 92 MARIPASOULA Identification Municipalit Municipalit Commer ant Commer ant EDF Usag re Usag re Usag re Usag re Usag re Usag re Usag re Usag re Usag re Usager Usager Usag re Statut Dir adjoint serv techniques Dir serv d v co et foncier Homme 40 ans Femme 30 ans Homme 55 ans Dame Femme duc sp au ch mage Femme femme femme Femme Femme femme Femme enseignante instit Homme prof musique coll ge Homme lectricien Femme Qui Michel Joachim Ballof Sylvain Samuel Tout petit commerce Agent EDF 50 ans 7 enfants 31 ans en cple 1 enfant 48 ans en cple 3 enfants 55 ans en cple 2 parents enfants 65 ans cple plein d enfants Anabi seule enfants partis Sylvie seule 3 enfants Marie Paule 9 enfants Pascaline 31 ans l depuis 2 ans Sam 35 ans l depuis 7 ans Mario 30 ans 14 personnes Surinamienne 35 ans seule Type maison Maison Trad pilotis en loccation suite incendie elec Maison Syguy mise aux normes Pte maison bois compteur partag Gde maison bois compteur individuel 3 maisons bois compteur partag Maison bois Maison bois Maison bois Maiso
343. omicile 20 contre 22 visites Ce nouveau contexte correspond pour Prioriterre une professionnalisation de ses interventions et une strat gie de repositionnement de t te de r seau sur l animation la formation et l outillage des intervenants de terrain ce que j aurais voulu c tait d tre un peu moins pr sent chez les gens car c est le r le de l assistante sociale du travailleur social mon sens Par contre d tre beaucoup plus pr sent en t te de r seau et sur du renforcement de capacit de ces quipes l Donc beaucoup plus les former beaucoup plus tre enr l aupr s d elles pour qu apr s ces personnes l puissent aller dans les familles dans les maisons Elles ont alors tous les outils port e de main plus un appui par t l phone pour mieux s en sortir 11 Au Conseil g n ral le FDE et donc le dispositif Ambassadeurs de l nergie a t rattach au FSL en 2007 g r par le Service logement de la Direction de la pr vention et du d veloppement social qui dispose d un nouveau directeur Dans le m me temps la convention avec Prioriterre arrivait ch ance Le Conseil g n ral a voulu retravailler le co t de l op ration et le service fourni 12 et reconsid rer les modalit s d attribution d un dispositif jusque l contractualis de gr gr a s apparente quand m me une prestation de service qu il est n cessaire de remettre dans un mar
344. on 10 et qu ils n ont aucune valeur contractuelle 56 et nos propres observations de terrain montrent que cet outil ne cr e pas de distance avec l usager bien au contraire Outre son aspect d monstratif ce petit logiciel permet non seulement un calcul rapide des consommations mais il a en outre deux autres avantages il est convivial rassurant c est l ordinateur qui le dit et il place l usager dans une posture active lorsqu il est invit renseigner les rubriques ce n est plus le blanc qui sait mais bien lui l usager qui apporte la connaissance n cessaire pour faire parler le logiciel Apparent modernit puisqu il n cessite un ordinateur ce logiciel a contribu conf rer un r el sentiment de parit culture blanche versus culture noir marron ou cr ole Qui plus est l ordinateur ne peut pas se tromper on lui fait donc confiance Il a ainsi contribu cr dibiliser les messages des m diateurs donc l ensemble de l op ration Une autre crainte au d part que la simulation fasse appara tre des diff rences de consommation entre familles qui partagent une seule facture En effet la r gle g n rale est de diviser la facture parts gales d s lors que les quipements sont quivalents en type et en nombre Comme pratiquement personne n a conscience des co ts engendr s par un appareil devenu v tuste encore moins par un appareil de classes autre que A ou B cette donn e p
345. on collective de d veloppement homog ne et int gr e L enjeu est de revaloriser les savoirs locaux les gestes traditionnels jusque l disqualifi s C est ainsi qu est mise en avant l existence ou l acquisition de comp tences en mati re d conomie d nergie Il s agit d adopter des gestes de les incorporer dans le sens litt ral d inscrire dans leur corps de se les approprier par la pratique Ce paradigme de l adaptation culturelle est ouvert Il se nourrit largement des autres paradigmes pour concevoir une approche qui vise faciliter la compr hension de cette d marche plut t invasive qui vise donner aux populations une culture nerg tique s inscrivant dans une appropriation p renne En guise de r capitulatif voici un tableau comparatif LES PARADIGMES P DAGOGIQUE TECHNIQUE ADAPTATIF CULTUREL Economiser l nergie Ecr ter les courbes de Cr er une culture nerg tique Enjeux R duire les impacts sur le Consommation situ e territorialis e climat R duire les impay s d nergie Logique Environnementale Technico conomique M diation interculturelle Approche dominante 1 Solution p dagogique 1 Solution technique 1 Solution culturelle 2 Technique 2 Economique 2 Sociale puis technique Donner du sens Donner des moyens Donner de la comp tence Strat gie Technologies conomes Technologies conomes Prise en compte
346. on des r f rentiels professionnels ou la coop ration herm tique C La r ception du dispositif par les m nages gt Le diagnostic thermique un outil neutre donc plus convainquant gt Un dispositif lourd long et couteux compar aux effets produits gt Du manque de ciblage la mauvaise r putation du dispositif gt Un trop grand nombre d interlocuteurs pour un seul et m me m nage gt Zoom sur un m nage b n ficiaire un gain de confort pour des factures inchang es Synth se de l valuation du dispositif Energie Pr carit grille AFOM Synth se conclusive et perspectives d avenir Bibliographie P E ERT Speed Albi Glossaire de la Pr carit Energ tique 161 Etat des lieux des enqu tes du terrain TARN L enqu te concernant l tude des dispositifs existants en mati re de lutte contre la pr carit nerg tique dans le Tarn s est d roul e entre novembre 2008 et janvier 2009 et a donn lieu la rencontre de 17 personnes ressources entretiens r partis comme suit et entretenus selon la m thode de l entretien semi directif structure cat gorie personnes rencontr es et entretenues Conseil G n ral du Tarn direction g n rale directrice de la solidarit direction vie sociale et 1 CESF insertion service habitat logement 1 assistante sociale charg de mission ASLL 1 CESF MCG Albi 1 1 CESF MCG Gaillac 1 CESF MCG Castres 2 Famil
347. on qui tend migrer vers les bourgs mais aussi une population qui occupe des territoires en demande d autonomie nerg tique Une duplication sur les bourgs de l int rieur et sur l Est permettrait non seulement de capitaliser les acquis en faisant voluer les outils en les adaptant traduction en cr ole par exemple ou en portugais mais serait aussi un bon moyen de d velopper l op ration en la performant 2 4 Des visites efficaces car centr es sur la proximit sociale et le conseil personnalis gt Le d roul d une intervention La conduite et le contenu des visites sont simplement d crits dans leurs grandes lignes La premi re visite doit s attacher expliciter une facture pr senter une s rie de conseils partir du d pliant BD faire une d monstration de la qualit des LBC pour terminer en proposant des LBC en remplacement des incandescentes qu il s agit de d truire sur place L conom tre pouvait tre pos dans les cas opportuns l origine la seconde visite devait promouvoir les frigos et cong lateurs de classe A devenus disponibles sur le fleuve En l absence d un march organis dans ce domaine cette visite lorsqu elle fut possible a consist en un rappel de l tiquette nergie une pr sentation du d pliant s curit et lorsque l ordinateur a t disponible une simulation de la consommation du m nage En partant les m diateurs devaient rempli
348. onc une cible prioritaire Le poste repr sente lui seul 60 70 de la consommation lectrique des foyers qui vivent encore essentiellement de chasse et de p che dans les carts notamment Pour aider la diminution des consommations de ces deux postes deux solutions compl mentaires et indissociables inciter au changement des syst mes techniques associ s lampes incandescentes vieux frigos ou frigos nergivores et inviter adopter des comportements moins gourmands en lectricit Fin 2006 un diagnostic socio anthropologique a t r alis dans l ensemble des bourgs afin de pr parer la mise en place d une op ration de type MDE II en est ressorti que l ensemble de la population rencontr e sur les bourgs du fleuve r clame une information de type conseil personnalis domicile qui vise une meilleure compr hension du syst me de consommation des appareils lectriques des moyens d conomiser l lectricit du mode de facturation du rapport consommateur payeur mais aussi de la s curit lectrique Il fallait donc mettre au point une op ration qui combine la fois une promotion de LBC et de frigos et une campagne d information et de sensibilisation pour infl chir les comportements quotidiens des usagers du fleuve mieux consommer moins moindre co t et confort gal La particularit de cette campagne reposait sur l id e de se rendre dans les foyers pour faire du conseil de proximit gr
349. ondre comme neige au printemps sur la montagne On tait vraiment sur de la proximit C est une association super dynamique et nous on se repose aussi un peu sur eux 3 c est quelque chose qui marchait tr s bien les assistantes sociales de la commune me le disaient c tait un vrai soutien ext rieur 1 Les travailleurs sociaux avaient pris l habitude de mobiliser le dispositif signe de son appropriation dans le travail concret et de son utilit au quotidien Pour r aliser un diagnostic thermique lorsque les difficult s ne semblaient pas provenir des comportements on les sollicitait pour qu ils viennent domicile faire un bilan nerg tique Et il y a des fois c est vrai qu on se rend bien compte que c est pas forc ment de la faute des personnes mais c tait la construction qui tait mauvaise 9 on comptait surtout sur Prioriterre pour compl ter car les conseils de base la consommation nous on peut le dire et si quelqu un r p te derri re c est pas un luxe je pense Mais surtout sur le diagnostic pour les faire vraiment des diagnostics pouss s au niveau du b ti nous on ne peut pas 3 Apporter la l gitimit d une expertise pour faciliter l intervention aupr s des familles j ai eu le cas l ann e derni re d une personne qui avait des notes de chauffage extraordinaires J ai t l phon Prioriterre pour qu elle fasse un diagnostic de la situation J avais une id
350. onomie familiale par exemple et qu il atteigne plus de gens J aurais aim profiter d autres choses jJ ai entendu parler d autres cadeaux Je me demande si une deuxi me visite de retour ne serait pas n cessaire pour voir si on a bien suivi les conseils G n ralement les limites du dispositif rejoignent celles de la structure du logement impossible de faire mieux L appartement est encore tr s froid cause du vide sanitaire non isol J ai mis des tapis la grandeur de l appartement Il est pass de 8 13 Mais je d m nage avec mon b b Ils n ont pas r par ce qui me semblait le plus important les coupes vents pour les portes Un employ a effectu le travail et l autre a perdu du temps nous expliquer des choses d j connues Enfin les limites de l op ration rencontrent aussi celles de son format Une heure trente ne permet pas de tout r soudre dans un appartement notamment quand il est tr s grand ou bien pas du tout isol ou bien lorsque la r solution de certains probl mes sp cifiques n est pas pr vue 22 Ils ont manqu de temps pour nous aider installer les coupe froid aux fen tres et les portes ainsi que le kaking calfeutrage La visite a t trop courte parce qu il y avait trop de choses faire J aurais beaucoup appr ci qu on me procure une couverture isolante pour le chauffe eau pour conomiser la c
351. ons Les interrogations se sont donc rapidement propag es toutes les situations qu ils soient question d aide la pierre ou d aide l achat d quipement il y a vraiment une r partition des r les tr s clairs entre ce qui incombe au bailleur d livrance d un logement et les am nagements que peut faire le locataire et c est tr s difficile soit d s le d part on pose les choses on fait des choix c est dire que soit on ne finance que des petits travaux comme a se fait dans le Lot avec Quercy Energie c est dire isolation ou alors on disait d s le d part clairement qu on 181 investit de l argent public dans de gros travaux qui certes vont directement profiter au bailleur mais tant pis parce que le locataire va en b n ficier aussi au lieu d avoir des factures EDF de 1000 euros mais du coup d s le d part a n a pas t cibl peut tre par m connaissance donc nous on a essay plusieurs reprises de le dire par exemple si on pr conisait l achat d un insert on a essay de voir avec la CAF dans quelle mesure la personne peut repartir avec l insert sous le bras si elle d m nage la CAF au titre du PAH peut le financer mais s il est install demeure la CAF ne le finance pas donc tout le truc tait l de savoir jusqu o on va T07 gt La notion de petits travaux soumise des interpr tations variables Il semble que si le comit de pil
352. opulation locale Ils ont contribu promouvoir l op ration facilitant l accueil des bin mes dont la mission tait alors bien identifi e Dans les bourgs aucun dossier de pr sentation de l op ration n a t distribu aux autorit s locales ce qui aurait particip construire sa notori t Cela aurait pu galement donner le sentiment d associer minima les institutions locales qui pour la plupart ont d couvert le contenu de l op ration les supports et le protocole des deux visites au cours de cette mission d valuation Peut tre devrait on tre envisag d envoyer un bilan de l op ration dans les bourgs ou d y organiser une conf rence de presse Un dossier de presse r capitulatif m riterait donc d tre confectionn l intention des m dias locaux avant de proposer un reportage via des t moignages directs sur le v cu de l op ration et ses impacts sur les courbes de charge De la m me mani re pourquoi ne pas imaginer monter un petit film sur le d roulement d une visite et une d monstration des outils utilis s durant les visites 12 3 L OP RATION MDE MARONI ET LES CONOMIES D LECTRICIT VUES DU FLEUVE 3 1 Des repr sentations de l lectricit toujours aussi approximatives Tout le monde s accorde ne pas remettre en cause l arriv e de l lectricit Il s agit d un v ritable progr s la possibilit d avoir acc s
353. orie une valuation financi re du projet d l gu e l ADIL Outre la prise en charge du contact avec les bailleurs envoi de courriers pour informer le d clenchement du dispositif information sur les aides existantes PADIL avait pour mission dans le cadre du dispositif d tablir une pr analyse financi re voir document en annexe 12 pour le locataire et le propri taire afin d estimer la faisabilit des pr conisations techniques et d tudier les sources de financements potentielles simulation de pr ts avec la CAF d rogation de l ANAH L apport majeur de PADIL portait galement sur une expertise juridique permettant de garantir la l gitimit de l intervention dans les cas o les travaux incombaient au bailleur En th orie le porteur de projet service Habitat Logement du CG avait fix pour objectif o Soit des petits travaux inf rieurs 500 euros pouvant tre r alis s imm diatement visant am liorer le confort des occupants du parc priv mis en uvre sans comp tences particuli res et pouvant impliquer la famille o Soit des travaux n cessitant un cofinancement d rogation ANAH pr t CAF type PLAI ou encore cr dit immobilier ce sont des travaux pouvant n cessiter la mise en place de chauffage etc Le FSL s engageait ici financer hauteur de 30 maximum pour la partie travaux plafonn s 1500 euros par logement taient exclus les travaux d am lioration
354. otage se soit retrouv confront ce type de questions c est autant le fait de lacunes en mati re de comp tences juridiques qu un manque de d finition commune autour de la notion de petits travaux voire du choix de la porte d entr e dans le logement sous entendu par les locataires ou le propri taire Il y avait une esp ce d incompatibilit entre les objectifs et les acteurs la plupart des travaux qui auraient pu tre utiles apr s les pr conisations de l IDRR c taient des travaux qui relevaient de la responsabilit du propri taire or on tait l en relation avec les locataires et d s qu on essayait de toucher les propri taires ils se recroquevillaient avec des pines autour en expliquant qu cause des impay s de loyers et du niveau des loyers souvent trop bas leur go t ils ne pouvaient rien faire donc on a essay quelques actions qui n ont rien donn et apr s on a tent quelques actions aupr s de locataires mais qui n avaient d j pas les moyens donc a n a pas donn grand chose T04 Les travailleurs sociaux du CG ont t form s sp cifiquement l occasion de cette action exp rimentale et ceux rencontr s ayant b n fici de cette formation s en disent satisfaits Toutefois la mise en application des comp tences et connaissances acquises s est r v l e peu fructueuse une fois en situation notamment cause d un probl me de ciblage des situatio
355. oujours dis que mon action est un outil volutif et que c est eux aussi de le faire voluer J ai fait des questionnaires d valuation afin d avoir des retours de leur part G02 Selon le thermicien les travailleurs sociaux semblent peu mobilis s ni sensibilis s pour faire merger davantage de situations pourquoi lan dernier je n ai eu que 17 demandes j essaye d en discuter avec eux G02 A cette question le thermicien apporte plusieurs r ponses ils n y pensent pas ils oublient ils travaillent dans l urgence donc ils n ont pas le r flexe ni le temps Ou bien ils n ont pas envie ou ils n ont pas la culture G02 Des partenariats plus ou moins concluants Dans la r alit certaines circonscriptions sont plus dynamiques que d autres ce n est pas du tout homog ne Il y a des travailleurs sociaux avec qui je travaille r guli rement et d autres avec qui je n ai jamais travaill Des fois sur une ann e je vais avoir des circonscriptions qui fonctionnent tr s bien puis l ann e d apr s pas du tout Pourquoi Je ne sais pas C est pour a qu il faut faire des piq res de rappel r guli rement Je ne l ai pas fait l ann e des 17 diagnostics donc est ce que a a un r le Oui je pense G02 Dans tous les cas la saisine du thermicien par les travailleurs sociaux induit une certaine posture professionnelle et intellectuelle celle de prendre du recul sur la si
356. our leur permettre de r aliser les r parations et interventions d urgence qui restent sommes toutes faciles mettre en uvre En tous cas elles ne n cessitent pas une technicit complexe Preuve en est 30 l interchangeabilit entre conseiller et technicien Certains des membres des bin mes y compris les filles peuvent prendre en charge les deux volets technique et conseil en alternance avec leurs co quipier e s Par contre compte tenu de la sp cificit des visites il est envisag d insister sur le volet social de la formation volet pas assez pris en compte On fait tout by the book d apr s le livre ce qui se traduit dans un grand nombre de cas par ne pas traiter le probl me central ou bien ne pas avoir le temps de tout expliquer On regarde pour offrir une formation genre travail social C est pas des travailleurs sociaux nos conseillers Il faudrait leur fournir les bons outils rapport aux pauvres aux vies dans les taudis en enfants maltrait s l endettement aux familles monoparentales R duire la pr carit nerg tique ou panser les autres pr carit s Le sentiment g n ral qui ressort des entretiens r alis s aupr s des bin mes est bien d apporter des r ponses ponctuelles un probl me bien plus vaste vis vis duquel les agents se sentent compl tement d munis On a l impression de faire des pansements mais pas de traiter le probl me On pose d
357. ourquoi si c est eux qui ont appel ou si c est l ADEME qui a lanc le truc bref r union dans le Tarn et le mec qui s occupait du service social tait le secr taire f d ral socialiste du d partement l poque donc politique et premi re r action on est assez grand donc on va le d finir nous m me et deuxi me r action o l le champs des acteurs intervenait perception assez n gative de l IDRR sur leur entr e colo et l autre tait un peu quand m me raciste anti vert tu vois j ai eu faire lui politiquement par ailleurs et je confirme cette position de sa part et donc j ai du y aller une fois pour leur poser un peu le champs de ce que a peut tre la PE c est l o il y a eu cette premi re r action on est assez grand et puis on n y est pas retourn jusqu mettre en place les formations de travailleurs sociaux et o on a vu le r sultat qui tait lamentable T09 La lourdeur organisationnelle constat e par les diff rents acteurs peut tre attribu e au fait que finalement le partenariat mis en place dans le cadre du dispositif s est largement appuy sur les relations et acteurs existants les ant c dents s tant de fait report s dans la configuration partenariale Aussi le caract re exp rimental de l action explique que le comit de pilotage n ait pas t r ellement constitu en tant que tel pas de r unions syst matiques actions au cas par ca
358. ourtant fondamentale pour appr cier les consommations n est jamais prise en compte Sur l ensemble des bourgs la composition en quipements lectriques d une bonne partie des foyers a donc t enregistr e l aide d un fichier excel Un petit outil r capitulatif a t labor Concernant les enregistrements des consommations un instant t ils n ont pas t syst matiques puisque la manipulation d enregistrement a t mise en uvre apr s le d but de l op ration Toutefois les donn es tant nominatives l ensemble de celles qui sont actuellement disponibles constitue un bon chantillon Elles peuvent constituer une r f rence de d part pour calculer les am liorations gt La fiche r capitulative En fin de visite chaque bin me de m diateurs avait pour mission de renseigner une fiche r capitulative Devaient y figurer la date de la visite les noms et adresses de la personne visit e abonn e ou pas le nombre de LBC vendues et le nombre d ampoules incandescentes d truites Y figurent galement la remise de documentations ainsi qu ventuellement des remarques de l usager gt Les campagnes radio A Apatou et Grand Santi la radio locale a relay le passage des m diateurs Des mises en sc ne de visites ont t diffus es l antenne de mani re annoncer aux populations un prochain passage mais aussi pour expliquer le sens et l enjeu de ce genre de visite
359. outils logiciels pour r aliser le diagnostic thermique Mis part la feuille de calcul Excel assez basique de l ADEME J ai aussi eu l occasion d utiliser DIALOGIS comme les espaces info nergie ou encore PLEIADES or ils se valent tous peu pr s G02 Le plus tonnant c est qu avec le temps on n a plus besoin de faire les calculs Quand on voit la maison on sait hi rarchiser les travaux qui vont avoir le meilleur rapport co t conomie sans avoir les chiffres derri res on sait ce qu il faut faire D ailleurs selon le thermicien les r sultats informatiques p sent peu dans la balance pour convaincre un propri taire ou une commission qu il est n cessaire de r aliser tel ou tel type de travaux je pensais que a serait beaucoup plus utile que a En fait c est plus le dialogue que les chiffres qui va jouer G02 Finalement le thermicien est peu outill car il mobilise davantage ses comp tences propres connaissances techniques relationnel pour mettre en uvre l Action Insertion Energie 151 3 2 L Action Collective men e sur le quartier du Garros Auch Entre 2006 et 2007 des travailleurs sociaux une assistante sociale et une conseill re en conomie sociale et familiale en lien avec le thermicien de Gascogne Energie Conseil ont initi et men une action collective sur le quartier du Garros Auch Ce dispositif visait la sensibilisation d un groupe de m nages la
360. ouvoirs magiques Sur le devant du T shirt Fayaman appara t en vignette Il porte des lunettes de soleil et est coiff d une casquette port e l am ricaine visi re l arri re signe du caract re r solument moderne pour ne pas dire tr s in du personnage Il dresse son pouce droit en signe pour renforcer le message crit en nenge au milieu du T shirt A moro bun lampu LBC la meilleure lampe c est la LBC gt La facture qui est utilis e par les m diateurs est r dig e en sranantongo et en fran ais Elle est intitul e Savoir lire sa facture d lectricit Sabi leysi yu faya papira et explicit e pas pas du num ro de t l phone votre contact EDF disi na yu kontak na edf la r f rence client votre num ro de client communiquer disi na yu nombro di yu mu sori gi edf en passant par l volution de la consommation ceci est l valuation EDF de l lectricit que vous utilisez si l valuation n est pas la bonne elle sera chang e sur votre prochaine facture disi naya a stroom san edf denki yu bron efu a denki no bun den sa kengi en ini a tra faya papira Un personnage symbolisant un agent EDF en service est repr sent en train de lire un compteur et de prendre note de la consommation affich e Le prix payer est surlign en orange ce que vous devez payer disi yu mu pay Au verso il est bien pr cis dans la marge que l abonnement donne le droit d
361. ovisionnement complique tr s fortement les relations avec les partenaires qu il s agisse du traitement des m nages en difficult s ou plus g n ralement du traitement des questions d approvisionnement d nergie aujourd hui c est un enfer Entre GRDF les gestionnaires de r seaux le fournisseur il y a un renvoi d ascenseur Je ne dis pas que c est de la 101 mauvaise volont mais ils sont dans un tel syst me On avait de tr s bons partenariats avec EDF jusqu 7 8 ans ils nous aidaient beaucoup on faisait des choses sympas avec eux on avait un interlocuteur on passait un coup de fil et on se mettait d accord on lui demandait un listing de consommation et elle nous le sortait Aujourd hui il va nous dire bah non car si je fais une demande GRDF ils font un calcul de rentabilit Alors qu avant a ne fonctionnait pas comme a On est dans une p riode de turbulence c est un peu p nible Donc on a r gress sur certains points dans ce domaine l On a du mal trouver qui pilote l avion et c est un peu dommage Ils avaient des marges de man uvre locales qu ils n ont plus aujourd hui 8 En compl mentarit avec le suivi des impay s r alis s par les travailleurs sociaux via le FSL l Interlocuteur solidarit fait appel une structure de m diation sur la Haute Savoie l association Polyphonie dont nous pr senterons l action au point 3 1 En Haute Savoie comme da
362. passe largement les objectifs fix s par le PLH L ann e derni re on tait 123 des objectifs 1 e Jl existe galement un PIG Programme d Int r t G n ral qui traite entre autre de l insalubrit et par l de la pr carit nerg tique mais de mani re tr s g n rale sans actions pr cises en la mati re e Le PADD Projet d Am nagement de D veloppement Durable fixe des grands principes de d veloppement durable mais plus vis e d urbanisme 1 e L aide au d veloppement des nergies renouvelables et la r alisation de diagnostics nerg tiques est l ordre du jour du budget 2009 qui tait en pr paration au moment de l enqu te des subventions pour du solaire le photvolta que sachant que contrairement au d partement de la Savoie qui finance norm ment le d partement de la Haute Savoie ne subventionne absolument pas le solaire et le photovolta que Donc voil une enveloppe globale avec subvention solaire et photovolta que Et pouvoir aussi subventionner des diagnostics un peu plus pouss s l int rieur des b timents pour les co propri taires 1 En 2005 une d marche d laboration d un Agenda 21 a t lanc e avec toute une phase relativement classique de diagnostic avec un bureau d tude qui a t missionn Toute une phase de concertation avec les partenaires institutionnels et socio conomiques et avec les habitants en 2006 La r daction de notre
363. passer chez les gens pour leur apprendre des choses directement chez eux E20 Elle ne parle pas le fran ais Parler la langue c est important E20 3 4 Fayaman une op ration pour vendre des LBC et donner des conseils M me si beaucoup restent incr dules les gens ont essentiellement retenu qu il s agissait d une op ration de conseil gratuite Un service gratis Elle est intrigu e en effet et se demande si elle ne paye pas quelque chose sur sa facture E14 Je ne sais pas qui les envoie mais apporter des conseils gratis c est bien E15 De mani re g n rale la plupart se souviennent que ces conseils portaient sur les conomies d nergie Je me souviens qu ils ont parl de stroom lectricit E 9 C tait pour conomiser l lectricit E18 C est important qu on nous informe sur les co ts c est la meilleure fa on de nous faire changer E2 Ils ont donn des conseils pour payer moins cher E19 Pour payer moins On ne conna t pas tout on n a pas tout compris C est pour notre bien E 20 Ils sont l pour aider les gens du fleuve C est pour notre bien Pour nous aider consommer moins ES Faire des conomies d nergie pour baisser la facture E 14 pour payer moins cher E 29 Elle me parlait de la fa on d utiliser l lectricit C tait bon J ai appris beaucoup de choses E 10 et qu il s agissait de promouvoir des la
364. pecteurs Rien dans le d pliant ne le signale Parfois le besoin est si criant que le client se l imagine Les comit s de logement peuvent s en occuper ils connaissent la loi sur le logement Il y en a un dans chaque quartier Pareil pour les associations de locataires Ils accompagnent les m nages jusqu la R gie Les organismes livreurs peuvent tout au plus orienter les gens vers les structures qui pourraient les accompagner dans ce genre de d marche Ils donnent quand m me des conseils sur la proc dure suivre L s arr te le pouvoir dont on les investit Il vous faut demander un rapport un inspecteur de l office municipal et d poser un dossier pour avoir un logement d cent S ils re oivent plusieurs appels de la part des locataires ils signalent le probl me Faites faire les travaux puis envoyez un courrier pour dire que c est inacceptable Dites leur que vous leur donner jusqu telle date Sinon vous faites les travaux que vous d duirez du loyer Certains m nages donnent l impression d attendre qu on valide leurs pratiques ou leurs installations voire ce qu ils savent Les plastiques a marche J ai chang ma pomme de douche C est correct Le plus souvent les b n ficiaires du dispositif regrettent que ce service ne soit pas reproduit chaque ann e Certains souhaitent que ce service soit davantage d velopp en mati re de sant ou de conseils en c
365. perdu des produits On ne nous pr vient pas E23 L lectricit a part a revient On ne nous pr vient pas E25 Ils perdent aussi soit des denr es soit des appareils qui ne r sistent pas aux variations de tension Beaucoup de coupures Que veux tu y faire On a eu une semaine de coupure en d cembre il a fallu jeter le contenu entier de nos congel Il a fallu allumer des bougies Tr s peur de mettre le feu la maison dorment la nuit avec la lumi re On n a pas de lanterne car on est habitu s vivre avec l lectricit ce serait revenir avant Il ne devrait pas y avoir de coupure car on paye l lectricit E29 L lectricit part et revient Ca a grill des lampes Les coupures c est pas une bonne chose du tout Mon ventilateur et ma mini chaine ont d j grill La derni re coupure a dur une semaine Il a fallu jeter le contenu du cong lateur S habituer Ca m oblige tre l quand il y a des coupures pour d brancher les appareils et viter qu ils grillent quand l lectricit revient E31 On sait quand a va couper a clignote avant Mais y a int r t tre l pour d brancher les appareils E30 En d cembre la coupure a dur plus d une semaine Les contenus des congel ont t perdus Les gens en pleuraient On a bien mang E30 J ai r clam ma s je n avais pas gard ses factures et je ne me souvenais pas de l heure de la coupure
366. positif par tous les acteurs rencontr s porte sur la lourdeur et l aspect institutionnel de la proc dure d o la r currence du terme usine gaz pour d crire le dispositif Comme d crit en introduction le cas du Tarn donne voir les cueils d une transposition d un concept de dispositif fonds d aide aux travaux qui du fait que ce soient des cadres qui aient essay de le faire descendre vers le terrain s est rendu difficilement appropriable par les acteurs expliquant entre autres les diverses adaptations des finalit s de l action La simple description du fonctionnement du dispositif partie 2 rend bien compte de l aspect proc durier de la d marche devenue rapidement inappropri e l urgence des situations sociales rencontr es par les acteurs de terrain C tait tr s lourd on ramait a n avan ait pas il y a eu 2 ou 1 an et demi entre l instruction de certains dossiers et les travaux Aussi B rang re n tait pas encore l l poque le chef de service partait il y avait beaucoup de changement de personnel T10 Le dispositif n a donc pas chapp l inertie du syst me administratif et institutionnel et ses contraintes aller retour permanents avec le comit de pilotage et l institution pour chaque d cision fort turnover de personnels au niveau du d partement Mais l circuit de d cision lourd Beaucoup trop lourd C est la peur du d rapage qui
367. pour nettoyer les moisissures au vinaigre ou lorsqu il entreprend des travaux sur une fen tre tr s humide Ces probl mes finissent par se traduire par de vrais probl mes de sant C est un travail qui nous met en danger aussi quand on passe une heure et demie dans un logement humide recouvert de moisissures On a mal la t te Nous comme on reste attabl s faire du conseil a se ferait pas de mettre un masque tu ferais peur aux gens alors on n en met pas mais on a des maux de t te terribles en sortant On est deux ici avoir d velopp des allergies force d tre expos s 3 1 4 Une formation rapide qui n exige aucune expertise sp cifique Les deux organismes mutualisent la formation de leurs agents Ces derniers n ont pas n cessairement re u de formation technique pr alable et souvent m me s ils ont une sensibilit la question ils d couvrent la probl matique Ma trise de la Demande d Energie La formation est courte et dense Cinq jours de formation Au bout de deux jours d j on a du mal se souvenir En plus on a un classeur entier lire Certains ne le font pas D autres le font chaque ann e Faut des ajustements d une ann e sur l autre Ca garoche a submerge Les agents en charge du volet technique n ont pas n cessairement une culture technique ou une formation en rapport La formation qui leur est d livr e est consid r e comme suffisante p
368. pour nous dire je viens demander un d lai de paiement pour telle personne nous on va accorder un d lai de paiement C est s r Normalement le client coup qui n a pas d aides c est r glement total pour le r tablissement Mais si c est les services sociaux qui nous appellent on va demander la moiti C est nous qui d cidons On a tout de m me une aptitude pour d cider et conseiller galement Moi j ai une habilitation un pouvoir pour les d lais de paiement 2 Par contre le r tablissement de la fourniture d nergie en cas de coupure chappe au fournisseur d nergie depuis la s paration entre fourniture et distribution le r tablissement c est la n gociation Avant l int rieur m me de l entreprise lorsque nous avions un probl me de quelqu un qui tait coup le travailleur social nous appelle je vais faire une demande d aide il a t coup je vous assure a va couvrir avec l aide on faisait le r tablissement Imm diatement je prenais mon t l phone j appelais le responsable technique sur place pour r tablir Aujourd hui ce n est plus possible Si on donne l ordre de r tablissement avant 15h a se fera peut tre dans l apr s midi mais il faut qu on envoie un mail norm il n y a plus de contacts directs Le responsable technique il va faire selon ses possibilit s 2 Cette s paration de l entreprise entre EDF et GDF entre fourniture et appr
369. pratique les comp tences et encore moins le petit mat riel marteau clous qui leur permettraient de rem dier seules des petits probl mes d ordinaire faciles solutionner Les personnes g es n ont tout simplement plus ni le r seau social ni la force de faire face Les thermostats un objet de controverse La s rie d observations r alis es au domicile des m nages montre que les thermostats muraux qui seuls ou combin s un thermom tre indiquent la temp rature d une pi ce ne sont pas fiables pas assez pr cis Nombre d entre eux indiquent une temp rature qui n est pas celle qui est effectivement enregistr e par un thermom tre Des carts de 2 3 degr s sont r guli rement constat s parfois ces carts atteignent 5 degr s On imagine combien ce 41 constat peut tre d stabilisant pour des personnes convaincues de vivre dans une atmosph re chauff e 20 degr s alors que la temp rature r elle de leur logement est en r alit bien sup rieure et que l objet d Econologis est de les inviter diminuer cette temp rature consid r e comme leur temp rature de confort En fait les m nages tendent se fier la technologie Leur proposer de changer ces petits instruments pour des thermostats lectroniques a du mal convaincre Alors que ce type de thermostat est pr conis pour sa simplicit et sa plus grande pr cision le terme m me d lectronique v hicule tout u
370. prendre lorsqu ils s en d barrassent Or vanter les m rites d un syst me technique en informant sur sa dangerosit potentielle n est gu re efficace Cela implique surtout de pr voir rapidement une solution de recyclage qui pr sente le moins de dangers possibles pour les populations mais aussi pour l environnement local gt gt Si l on veut des r sultats tangibles rapides et visibles rapidement sur les courbes de charge p renniser suppose aussi et surtout de Fid liser les commer ants et de les inciter proposer un vrai march d quipements de classe A Mettre en uvre le volet froid domestique Mettre en coh rence l offre des appareils lectrom nagers de part et d autre du fleuve 4 2 Les cl s de r ussite de l op ration MDE Maroni gt gt La premi re cl de r ussite de l op ration MDE Maroni repose paradoxalement sur son mode de gouvernance A l chelle supra une op ration multi partenariale dans laquelle les regards les paradigmes ont su se croiser et se rencontrer autour d un projet convergent A l chelle interm diaire le parti pris de faire confiance un partenaire inhabituel dans ce genre d entreprise une association qui uvre pour la m diation interculturelle A l chelle infra le recours des ambassadeurs MDE recrut s au sein des communaut s vis es parlant la langue usit e sur le fleuve et consid r s comme des porte parole l
371. programme d action a t vot e en Mars 2007 1 L Agenda 21 comporte 74 actions organis es selon 21 axes 1 Mettre en place une politique d achats durables 2 D velopper les pratiques durables des services de la Ville 3 D velopper les pratiques durables des agents de la mairie 4 D velopper les comp tences des agents de la Ville en mati re de d veloppement durable 5 Favoriser le d veloppement d un tourisme durable 6 Sensibiliser les entrepreneurs aux pratiques durables 7 Favoriser le d veloppement durable des commerces et des services 8 Am liorer la qualit de vie des personnes les plus fragiles 9 D velopper la coh sion sociale et la participation des citoyens dans la ville 10 Consolider une politique de mixit de l habitat et de proximit des services 11 Contribuer une meilleure ad quation entre l offre et la demande d emploi 12 Favoriser les modes de d placement doux 13 Impulser et soutenir l inter modalit des transports 14 R duire les nuisances li es la livraison des marchandises 15 D velopper la qualit environnementale des b timents de la ville 16 Encourager le d veloppement de la qualit nerg tique et environnementale des constructions 17 Am liorer la qualit environnementale des am nagements urbains et paysagers 18 Communiquer sur le d veloppement durable 19 Former au d veloppement durable 20 D velopper le conseil technique net l
372. ques souvent appel s trucs bidules ou machin mais qui sont toujours rattach s la bonne d finition Il s av re d licat de porter une appr ciation sur les comportements ceux ci n tant relev s que sur du d claratif et quelques observations dans le logement Toutefois au regard de l quipement relativement standard et du nombre d occupant dont des adolescents on peut supposer que des am liorations sont toujours susceptibles d tre acquises la personne avouant elle m me ne pas toujours suivre la lettre les conseils de ma trise de l nergie donn s Synth se de l valuation du dispositif Energie Pr carit grille AFOM La synth se suivante r pertorie les atouts et faiblesses l ments endog nes ainsi que les opportunit s et menaces exog nes du dispositif tudi FAIBLESSES faible port e de l action en termes de nombres de dossiers aboutis d efficacit et de solutions apport es dispositif parachut sans assez d appui sur les experts de la PE pas de r gularit ni de syst matisation de la d marche caract re exp rimentale Lourdeur et d lais trop longs dans le fonctionnement du comit de pilotage Probl mes d acc s aux propri taires bailleurs contacts laborieux pour les acteurs du dispositif ou les locataires eux m mes Pr conisations du partenaire thermique IDRR trop techniques peu vulgaris es et parfois non pert
373. question r currente est celle de la m thode mobiliser pour faire comprendre aux personnes visit es les ph nom nes associ s aux consommations d nergie Nous les camemberts a nous parle alors on suppose que c est pareil pour les clients Des pourcentages on sait ce que c est Mais quand on dit que le chauffage c est 54 de la facture et qu on leur montre un fromage est ce que tout le monde comprend C est en situation concr te de face face que les bin mes r alisent la distance culturelle qu il va leur falloir r duire Par contre quand on parle de ce que co te un lavage l eau froide compar un lavage l eau chaude et qu on multiplie sur l ann e l a parle mieux Mais tout d pend de quoi on parle si je dis qu un lavage froid c est 2 sous et qu un lavage chaud c est 40 sous a marche Quand je dis qu un s chage la s cheuse c est 17 sous pour 50 minutes alors que laisser le linge s cher sur une corde linge dans le logement c est beaucoup d humidit donc beaucoup plus d nergie pour chauffer la pi ce l ils ne suivent plus La solution passe bien souvent par des illustrations en lien avec les conomies financi res C est pourquoi des ordres de grandeur sont utilis es m me grossi res L essentiel est de faire passer un message sur les habitudes les moins nergivores On leur donne alors des astuces s ils utilisent la machine laver l
374. r par le service de la Pr vention et du D veloppement Social du Conseil g n ral constatant dans les commissions qui tudiaient les dossiers qu il y avait des factures qui taient exorbitantes par rapport la composition familiale on s est dit que a valait le coup au lieu de donner des aides financi res d valuer les situations 12 Dans une logique gestionnaire l id e est alors de compl ter l intervention financi re ventuelle par une intervention ducative Au d part l int r t tait l d essayer on en a toujours l ambition de diminuer les aides accord es 12 Un public cible est identifi ce qui d limite et d finit ainsi le champ de la pr carit nerg tique Il s agit des m nages o la consommation nerg tique apparaissait disproportionn e L intervention de l ambassadeur de l nergie visait un public dont on avait rep r que a n tait pas une absence de ressources mais que a pouvait tre des habitudes qui entra naient des d penses sup rieures ce qu elles auraient d tre 12 La pr carit nerg tique est donc d finie par un cart significatif une norme de consommation sans pour autant qu un seuil chiffr ne soit avanc La pr carit nerg tique n est donc pas assimil e des probl mes de gestion de l nergie par les m nages en situation de pr carit une absence de ressources mais bien des probl mes sp cifiques li
375. r 1l a surtout d bouch sur des effets ind sirables ou du moins non pr vus par le dispositif le renvoi sur des proc dures d insalubrit D une part la prise en charge de la th matique insalubrit rel ve de la responsabilit de l Etat DDASS donc hors des missions r alisables dans le cadre du dispositif Surtout nous y reviendrons dans le C cette issue concernant a priori 6 dossiers s est pr sent e comme contraire aux vis es souhait es soit venir en aide aux personnes Moi sur les dossiers que j ai eu a relevait vraiment de l insalubrit donc a a permis un signalement DDASS donc des choses ont pu tre pos es sinon a a permis de mobiliser une commune sur un logement communal qui a t r habilit mais du coup 183 ce n tait pas non plus le but du projet de d boucher sur une proc dure d insalubrit ce n tait pas a l objectif c tait de permettre des personnes locataires ou propri taires occupants d am liorer la qualit nerg tique de leur logement pour viter de d penses excessives a permettait aussi effectivement de voir si c tait un probl me de b ti ou de comportements et de l on pouvait embrayer sur quelque chose de plus cibl T10 B Une logique partenariale relativement bien ancr e mais soumise de difficiles articulations relationnelles et techniques gt Une action descendante et lourde g rer La critique spontan ment mise envers ce dis
376. r des avantages de plusieurs programmes Ainsi le Diagnostic R sidentiel Mieux Consommer DRMC qui est un outil propre Hydro Qu bec s adresse tous les clients d Hydro Qu bec EnerGuide pour les maisons EGM con u par Ressources Naturelles Canada concerne tous les propri taires de logements quelle que soit l nergie utilis e Econologis est un service r serv aux m nages revenu modeste On peut donc avoir recours de mani re combin e au DRMC et EnerGuide Chacun de ces outils prend une forme qui lui est cependant toute sp cifique A l image du DRMC ils peuvent informer et pr coniser des mesures mais ils peuvent tre plus offensifs l image d Econologis outil tr s p dagogique qui s accompagne d une modification d embl e de certains syst mes techniques Enfin ils peuvent tre incitatifs comme EnerGuide qui propose des d fiscalisations d s lors que le m nage engage certains travaux 1 2 1 Le Diagnostic R sidentiel Mieux Consommer DRMC un outil finalit commerciale qui g n re des conomies d nergie Le DRMC se pr sente sous la forme d un questionnaire destin au secteur r sidentiel Il s adresse aux clients d Hydro Qu bec propri taires ou locataires responsables du compte d lectricit l adresse indiqu e depuis au moins douze mois Ce crit re d ligibilit est indispensable car il permet 15 Bulletin d information de l ACEF Rive Sud de Qu b
377. r fet et par le Pr sident du Conseil G n ral il r unit divers partenaires dont la CAF et la MSA afin de mieux coordonner les actions locales en faveur de l acc s ou du maintien des personnes d munies dans un logement d cent et adapt Il est galement destin leur permettre de disposer d une fourniture d eau et d nergie Le cinqui me PDALPD du Gers couvre la p riode 2007 2011 et s organise autour de 4 axes d intervention les besoins l offre l accompagnement du public le fonctionnement du plan qui sont d clin s en 23 fiches action Celles ci mettent l accent sur la n cessit de recenser la demande en logements afin d adapter l offre locative le d veloppement de logements Pr t Locatif Aid d Int gration PLAT en particulier adapt s un public connaissant des difficult s d int gration sociale la poursuite de l animation du Programme Social Th matique PST qui renforce la qualit et la performance nerg tique du logement avec une subvention major e du Conseil G n ral en faveur des logements les moins nergivores laboration du plan d partemental pour le logement des jeunes la mise en place d une action pilote en faveur de la s dentarisation des gens du voyage le soutien la cr ation de deux maisons relais structures semi collectives offrants un logement durable assorti d un accompagnement sp cifique de la personne un cadre contrac
378. r vention avec eux etc Ensuite on va essayer de rencontrer toutes les personnes qui ont obtenu une aide financi re l ann e d avant pour essayer de voir o en est la situation Et on essaie aussi de rencontrer les clients qui ont t coup s ou qui sont en proc dure en fin de parcours sur une proc dure de coupure ou de limitation d nergie Et l sur ces clients des fois on touche des gens qui de toute fa on disent je n ai pas les moyens de me chauffer donc de toute fa on qu ils viennent me couper et je vivrai ou qui n avaient pas envie d avoir affaire avec les services sociaux 3 122 Fin 2006 le Point d accueil qui avait plut t un r le d entit de quartier a volu en relais d accueil multi partenarial et a t labellis P le d Information et de M diation Multi Services PIMMS Tout en gardant sa vocation de m diateur l association s oriente galement vers un service d information plus g n ral assurant le relais de diff rents partenaires on fait un tr s gros travail d crivain public d information sur les services publics et de m diation quand il y a des difficult s Donc l c est vraiment un lieu d accueil g n raliste le PIMMS 3 Mais le c ur de l activit reste la m diation sociale Des m diateurs peuvent en effet intervenir aupr s des familles en difficult avec leurs factures d nergie pour les aider dans leurs d marches les informer sur les solut
379. r la fiche r capitulative visite IL tait recommand de visiter autant que possible les groupes scolaires les communaut s religieuses Ainsi les interventions des m diateurs n ont pas fait l objet d un protocole d taill qui comporterait un certain nombre d tapes suivre pr cis ment et absolument Cela n tait gu re envisageable compte tenu des particularit s du territoire Les visites ont donc de fait t in gales tant dans le temps pass par le bin me que par le contenu des messages d livr s Elles n ont probablement pas eu ni la m me efficacit ni le m me impact gt Des visites intrusives mais gratuites et instructives Il ressort de l enqu te de terrain que si elles en ont surpris plus d un au d part du fait de leur caract re inhabituel les visites malgr leur aspect intrusif s inviter chez les gens sans pr venir deux avec tout un attirail sac dos mallette de d monstration cartons de lampes ont t finalement bien appr ci es Ce qui pouvait appara tre comme une difficult du dispositif parvenir entrer chez les gens a constitu sa force principale les personnes visit es ont t rapidement conquises par le c t concret des visites s appuyant directement sur leurs pratiques et leurs habitudes nerg tiques prenant comme support direct appareils lectriques et ou installations accompagn es par ailleurs de d pliants d crivant
380. r le territoire 104 fran ais r aliser la certification des b timents et former les professionnels Depuis le 15 janvier 2009 Prioriterre est certifi NF en ISO 9001 version 2000 et devient ainsi le premier Espace Info Energie certifi de France Les activit s de certification MiNERG IE l organisation v nementielle et l Espace Info Energie ont t valu es et certifi es par l agence Bureau V ritas Certification En 2009 l activit MINERGIE a t s par e de Prioriterre une telle activit commerciale n tant pas compatible avec un statut d ONG 2 1 Les Ambassadeurs de l nergie Le dispositif Ambassadeurs de l nergie a t mis en place en 1997 c est dire qu il fut pionnier une poque o les probl matiques nerg tiques et a fortiori de pr carit nerg tiques n taient gu re l ordre du jour Il a t suspendu en 2008 pour reprendre en 2009 sous une autre forme et avec d autres partenariats Son histoire est assez r v latrice des difficult s des limites mais aussi de l int r t d un tel dispositif d intervention en mati re de pr carit nerg tique dont il constitue un mod le 2 1 1 Un partenariat avec le Conseil g n ral L initiative du dispositif revient au Conseil g n ral qui d s le milieu des ann es 90 s est inqui t du montant de certaines factures d nergie pr sent es dans les Commissions du Fonds D partemental Energie g
381. rable tout en renfor ant la s curit nerg tique 1 1 2 L Efficacit Energ tique pour Hydro Qu bec un enjeu conomique et commercial 1 1 3 L efficacit nerg tique pour les organismes livreurs des programmes d efficacit nerg tique un enjeu citoyen cologique et social avant tout 1 1 3 1 Les associations environnementalistes conomiser l nergie pour r duire son impact cologique 1 1 3 2 Les associations de consommateurs diminuer ses consommations d nergie pour r duire sa facture nerg tique 1 2 LA COMPL MENTARIT DES OUTILS DE LA POLITIQUE D EFFICACIT NERG TIQUE QU B COISE DANS LE R SIDENTIEL 1 2 1 Le Diagnostic R sidentiel Mieux Consommer DRMC un outil finalit commerciale qui g n re des conomies d nergie 1 2 2 EnerGuide pour les maisons un outil qui conforte les m nages d j engag s dans une d marche 1 2 3 Econologie un programme pour r duire la pr carit nerg tique 1 2 3 1 Caract ristiques du dispositif socio technique 1 2 3 2 Contextes des visites et pr cautions d analyse 1 2 3 3 Caract risation des b n ficiaires d conologis 2 ECONOLOGIS LES VISITES DU POINT DE VUE DES B N FICIAIRES 2 1 LES PERCEPTIONS DES M NAGES ENVERS ECONOLOGIS 2 1 1 La notori t du programme comment les m nages en ont entendu parler 2 1 2 Des d pliants peu invitants 2 1 3 Une initiative attribu e Hydro Qu bec 2 1 4 Une satisfaction g n rale
382. re de l tat de leur logement aupr s de l ADIL 32 ils viennent nous voir car ils ont des probl mes de d penses nerg tiques parce que le logement n est pas suffisamment isol ou parce que le chauffage n est pas adapt Dans le Gers c est essentiellement li ces probl mes l G10 Une analyse de cas est alors r alis e on leur apporte la r ponse juridique appropri e on donne des conseils sur la d marche car ils ont des droits et des obligations on se situe sur le purement contractuel on va rappeler la loi sur l obligation de louer un logement d cent avec la demande de mise en conformit Lorsque les locataires plaignants ont des difficult s pour s exprimer ou pour crire l ADIL 32 propose un accompagnement on va aider r diger un courrier remplir les documents on va s adapter la situation On va rappeler la r glementation et faire ce qu on appelle une d marche amiable c est dire signaler le probl me au bailleur et demander la mise en conformit Souvent ce genre de locataire r clame que quelqu un prenne en charge les d marches leur place ou qu il y ait une structure qui puisse venir constater l tat du logement pour appuyer ses r clamations parce que le bailleur ne veut rien entendre G10 Toutefois dans la plupart des cas on a plus vite fait de d m nager que de faire un contentieux G10 or cette d marche amiable de mise en conformit
383. relative au confort thermique Faisant partie de la cat gorie des bas revenus parfaitement ligibles au programme elles s estiment en droit de recevoir notamment la visite de l quipe le service conseils en conomie d nergie mais aussi le service technique A plusieurs reprises nous avons ainsi assist des sc nes au cours desquelles les personnes r clamaient tout simplement le plastique poser autour de leurs fen tres d j isol es mais aussi les lampes basse consommation alors que l appartement en tait quip Dans quelques cas les m nages rencontr s auraient ais ment pu rem dier par eux m mes aux petits soucis malgr tout constat s passage d air dans les prises lectriques pose d a rateurs d eau ou installation de douches conomes gt gt Ces contextes de r ception du programme sont importants souligner car ils vont impacter l efficience m me de l intervention Dans un cas les personnes s ex cutent en quelque sorte de mani re continuer de b n ficier de prestations sociales La visite peut alors rapidement tre v cue comme intrusive regard direct sur les mani res de vivre sur les conditions de vie sur les modes d quipement sur les usages Ajout es au sentiment d tre inspect es une certaine pudeur souvent m l e de la g ne peut alors s installer On peut alors imaginer combien les personnes concern es risquent de manquer de r ceptivit
384. rencontr s d clarent regretter de ne pas avoir t sollicit s comme relais pour faire de l animation dans les classes pour renforcer les messages d livr s dans les foyers Les contrats d tablissements sont pourtant un cadre propice pour ce genre de projet Les communaut s religieuses n ont pas t sollicit es alors qu elles se proposaient quasi spontan ment de le faire l origine notamment sur l enjeu communautaire probablement pas assez mis en avant De mani re conf rer une certaine coh rence au niveau territorial mais aussi pour enr ler davantage les partenaires influents il serait bon d largir le partenariat Les mairies pourraient tre des relais affichage mise disposition de la mallette des d pliants accueil de r unions d informations voire d expositions Les animations dans les coles devraient tre d velopp es 62 Les communaut s religieuses devraient pouvoir intervenir autour de l int r t g n ral et de la responsabilisation individuelle dans la gestion d un syst me technique partag Le territoire de l op ration L op ration tait destin e et con ue en direction des populations des bourgs du Fleuve Maroni Elle a de fait parfaitement atteint sa cible car tous les foyers ont t visit s Les carts auraient pu tre concern s car ils accueillent une population qui fr quente r guli rement les bourgs une populati
385. res qui est plus l de mani re p dagogique pour montrer aux gens vous voyez la petite lumi re rouge l hop on le branche on regarde ha ouais a consomme et puis j ai une feuille Excel donc on peut faire une simulation sur l ann e sur ce que a donne et c est vrai que c est assez parlant pour les gens Lors de cette visite je pouvais donner du petit mat riel il y avait des joints d tanch it de fen tre des ampoules basse consommation T e Des conseils personnalis s la fin de la visite au d part je donnais des conseils en m me temps que le tour du logement et je me suis rendu compte que a avait l air d influencer les familles et du coup elles revenaient sur ce qu elles venaient de dire Donc apr s a a t modifi Je regardais le logement et je ne donnais pas de conseils en m me temps Par contre la fin on pouvait reprendre un moment pour en discuter Je donnais quelques conseils sur les choses qui me paraissaient les plus importantes qui jouent sur les consommations 7 Les visites duraient g n ralement entre une et deux heures avec parfois la pr sence du travailleur social qui suit la famille c est arriv qu il y ait des travailleurs sociaux qui viennent Ca me permet d aborder la chose de 2 mani res diff rentes Mais souvent je pense qu ils n avaient pas forc ment le temps pour m accompagner dans les visites domicile 7 107 A l issue de la
386. ressources dettes profil du m nage les tentatives effectu es avec le bailleur pour aborder les difficult s nerg tiques du logement Ce dossier une fois constitu est envoy au service Habitat Logement du CG De l le TS et le comit disposait en th orie de trois possibilit s renvoi sur un signalement DDASS pour proc dure d insalubrit gt aides ANAH relogement si la probl matique d passe un certain seuil de risques sanitaires conseil la ma trise de l nergie et mise en place d un Accompagnement Educatif Budg taire AEB ou ASLL selon et si ce n est pas d j le cas si la probl matique est estim e comme un simple dysfonctionnement de gestion renvoi du dossier pour une tude aupr s du comit de pilotage du dispositif Energie Pr carit en vue d ventuels travaux si la probl matique provient d une d perdition d nergie anormale due au b ti et qui reste ce stade soumise la seule appr ciation du travailleur social ayant re u une formation Cette derni re possibilit donne alors lieu l tape 2 Phase 2 instruction du dossier par le CP et diagnostic thermique Suite l appr ciation du comit de pilotage CP le dossier fait l objet soit d un refus soit d un accord pour le lancement d une visite visant un diagnostic technique et thermique du logement par le partenaire mandat l IDRR Un courrier est alors envoy la personne et
387. rmer chercher un emploi etc Ils se r ins rent socialement Donc on agit la base par le logement c est une approche de reprise en main de sensibilisation de d couvrir on les aide aux devis au choix des mat riaux G03 L association ach te les mat riaux et les quipements puis les fournit aux m nages Elle les accompagne ensuite dans la r alisation des travaux c est dire faire les peintures les tapisseries les sols ou encore refaire l isolation les sanitaires G03 Pour intervenir chez les m nages l Association dispose d un budget moyen de 800 par logement Les plus petites d penses sont comprises entre 150 et 300 pour du papier peint du lino etc Les plus grosses peuvent atteindre 2 500 pour l isolation les sanitaires etc Pour b n ficier d une auto r habilitation les m nages doivent r pondre certains crit res de ressources qu ils soient locataires ou propri taires a revient au m me Il faut que les gens soient en difficult d socialis s sans boulot etc G03 Un dossier est tabli par les services sociaux Celui ci est ensuite examin par la Commission d Agr ment Logement qui d cide si une action d auto r habilitation doit tre engag e chez les m nages Dans la plupart des cas les m nages sont identifi s par les services sociaux par les tracts et par le bouche oreille Les gens qui en ont b n fici en parlent
388. rnant leur devenir dans le logement apr s l action aucun suivi des familles outre l accompagnement social en cours s il n tait pas d j termin n a t effectu et aucun acteur rencontr n a t en mesure sauf pour quelques cas de nous informer sur l volution de la situation des personnes tant pass es par le dispositif un moment donn On peut donc supposer que s il y a une cons quence de l action sur ces m nages elle se traduit en terme d ception voire pire gt Du manque de ciblage la mauvaise r putation du dispositif ou quand le devenir des m nages se traduit par une perte de confiance un statu quo voire une d gradation de la situation La mobilisation des personnes qu il s agisse des TS ou des m nages en situation de PE a t couteuse et peu utile du fait des raisons voqu es La cons quence directe pour certaines personnes s est donc cantonn e un statu quo de la situation comme c est le cas pour cette dame pass e par le dispositif et revue par hasard l ADIL Suite l chec de la proc dure la premi re r action a t de se tourner vers les associations en raison d une perte de confiance envers l institution et les pouvoirs publics Il y a une dame pour qui a n a pas march que j ai revu c est C je crois qui la suivait je lai vu PADIL un an apr s je lai vite reconnu et en fait elle faisait le tour des associations type Secour
389. rne les lampes conomie d nergie il semble bien que les recevoir gratuitement ne suffise pas en faire comprendre l int r t C est leur installation d office en remplacement d incandescentes qui garantit leur efficacit Les messages associ s leur promotion restent paradoxaux Pour l environnement c est bon mais faut les porter dans un cocentre car elles contiennent du mercure Ce qui place les m nages les recevant face une r flexion inattendue m en quiper pour conomiser l nergie mais avec un impact sur l environnements Ce paradoxe est relev par quelques personnes qui imaginent de suite que le programme Econologis est une occasion de se d barrasser de mauvais produits Plut t que de les jeter tout de suite donnons les aux pauvres qui le feront plus tard mais qui seront seuls rendus responsables des pollutions associ es Les gens sont attach s l esth tique et ceux qui ont des luminaires ou des abats jour un peu sp ciaux ou chin s ils ne veulent pas installer de LBC Des petits travaux r confortants Souvent les m nages en pr carit nerg tique sont tellement accabl s par d autres probl mes sociaux qu on les sent v ritablement impuissants face aux petites interventions qui permettraient rapidement de gagner quelques degr s calfeutrer un seuil de porte installer un plastique poser un coupe vent de la laine min rale autour d une vitre isoler
390. rrain Le m rite de l op ration a t de s appuyer sur l association Mamabobi qui en a t la v ritable cheville ouvri re Se situant l interface entre une r flexion con ue sur le Littoral et des besoins et des attentes manant du fleuve elle a su s adapter et ajuster le dispositif aux r alit s locales 61 C est ainsi que sur le terrain il a fallu jongler avec des conditions de rencontres pas faciles absence des interlocuteurs aller retour rendez vous manqu s personnes peu disponibles au moment voulu Un nombre bien plus lev que pr vu de m nages rencontrer du fait de la sous valuation des non abonn s lors du pr visionnel des visites La manipulation de nombreux outils s enchafnant les uns derri re les autres Ft surtout une sorte de pression ressentie du fait de la priorisation par les commanditaires de r sultats mesurables et si possibles visibles par tous 2 3 Les partenaires du second cercle de l op ration pas assez sollicit s Par partenaires on entend la fois les concepteurs de l op ration mais aussi ses metteurs en uvre on parlera de partenaires du premier cercle et les personnes relais aux diff rentes chelles les partenaires du second cercle En mati re de gouvernance au premier niveau de cette op ration partenaires du premier cercle on peut distinguer trois temps distincts En amont les acteurs du PRME qui ont autoris le projet do
391. rs de montage sur le Tarn B Les outils susceptibles de rep rer la pr carit nerg tique Les diff rents acteurs du d partement essentiellement les diff rents services sociaux les services d Etat et le PACT ou l ADIL associations conventionn es disposent d outils de rep rage dans l exercice quotidien de leurs missions qui visent explicitement ou non identifier des situations de pr carit nerg tique voire d ind cence ou d habitat indigne Toutes ces fiches outils figurent en annexe et sont ici bri vement pr sent es imprim unique de demande d aide annexe 3 C est l outil le plus courant pour les travailleurs sociaux Lors de la r ception d une famille un diagnostic de la situation est r alis par le TS qui monte un plan d aide dans lequel peut tre pr vue une aide pour l nergie Cet imprim a t travaill commun ment entre tous les services sociaux du d partement pour assurer un meilleur ciblage dans la prise en charge des situations Cet imprim ouvre les portes du FSL mais aussi de la CAF qui peut alors r ceptionner des demandes qui manent directement des TS du CG pour des publics qui rel vent de son champ d intervention famille ressources sup rieures au plafond FSL fiche ROL Relev d Observation du Logement annexe 4 Elabor e par la DDASS elle est remplie par les TS ou l ADIL essentiellement Cette fiche proc de une description
392. rsonnalis es et qualifi es de tr s bonnes le Conseil G n ral je travaille en direct avec des adjoints Sur la Savoie c est le service coh sion sociale Sur la Haute Savoie c est le service logement qui s occupe du FSL et je travaille m me avec une personne en particulier qui est une adjointe ou un chef de service et on se parle au t l phone plusieurs fois par mois il n y a pas de souci Enfin bon on se voit au moins une fois par mois Presque tous les jours on re oit des appels de travailleurs sociaux 2 L instruction des dossiers FSL se fait au fil de l eau ce qui fluidifie la gestion des situations sociales en Haute Savoie on a les commissions au fil de l eau On a une commission mensuelle sur les cas un peu plus difficiles et puis sinon on a des commissions techniques au fil de l eau peu pr s toutes les semaines Donc p riodiquement on re oit les d cisions et nous a nous permet de passer les aides sur les comptes de clients a fonctionne pas mal 2 M me si il y a tout un historique o on est le m chant couper les gens alors que c est pas le cas et de moins en moins la cellule s efforce de traiter les probl mes d impay s en cherchant ne pas trop p naliser les usagers Lorsqu une aide financi re relevant du FSL est accord e l entreprise dispose de marges de man uvre pour am nager des d lais de paiement si un travailleur social nous appelle
393. rvices l pour vraiment leur donner le maximum de renseignements G06 Ainsi dans un premier temps il s agissait pour les Restos du C ur de faire attention aux factures des gens et ventuellement les renvoyer vers les services sociaux pour qu on ne leur coupe pas l lectricit car dans les l ments qu on recueille on leur demande leurs factures d lectricit ce qu ils ont comme abonnement a nous permet de jeter un il et de voir o ils en sont car a arrive qu ils aient des factures normes a veut dire qu il y a quelque chose qui ne va pas G06 Plus r cemment une action de sensibilisation a t men e par EDF aupr s des b n voles des Restos du C ur du Gers un monsieur est venu faire une information sur les lampes et sur les tarifs r duits devant les 13 responsables de centres du Gers Beaucoup ne connaissaient pas les lampes ni les tarifs G06 En 2009 une convention a t sign e pour mettre en place deux s ances de travail autour des tarifs r duits de l lectricit Le but est d amener les b n ficiaires de l aide alimentaire r duire leurs dettes ou viter les impay s d nergie 159 Annexe 5 Analyse socio technique compar e des dispositifs de r duction des situations de pr carit nerg tique Monographie du Tarn Les cueils d un dispositif parachut Marion VIDAL Charg e d tude ERT SPEED Sous la direction de M C Z lem Programme PREBAT 200
394. s A destination du grand public Prioriterre a con u et diffuse un certain nombre de documents l usage plus ou moins exclusif des m nages en difficult s e Une s rie de d pliants humoristiques a t r alis e en 2003 pour sensibiliser les habitants sur les conomies d lectricit d eau et de chauffage Ces d pliants cf annexe 3 sont tr s largement diffus s lors des visites domicile par courrier et lors des r unions collectives de sensibilisation e Un guide pratique sur les conomies d nergie au foyer a t dit en 2003 cf annexe 4 Il est remis lors des visites domicile et des r unions de sensibilisation e Des fiches astuces sont envoy es chaque trimestre aux personnes ayant t en contact avec les ambassadeurs e Des fiches thermom tres ont t dit es en 2007 diffus es en 500 exemplaires Elles permettent de visualiser la temp rature du logement et gr ce un code couleur de se 110 situer par rapport aux temp ratures pr conis es Les cons quences sur la sant d une temp rature trop basse ou trop lev e sont mentionn es ainsi que quelques conseils d conomies d nergie e Des caches factures ont t cr s en 2007 pour aider les familles lire leurs factures d lectricit Ils ont t dit s 1 000 exemplaires e Un calendrier d conomies d nergie r alis en 2007 est destin tre affich et utilis toute l
395. s nerg tiques ou ils prennent leur charge les factures et tablissent un ch ancier avec la personne r percut mensuellement sur les charges Le PACT a suivi en 2005 100 familles en 2006 77 et en 2007 80 dans le cadre d une convention ASLL avec le CG Secours Catholique Equipe de Carmaux action visant l entretien de bois priv s ou communaux par les personnes en difficult en vue de ramasser du bois de chauffage pour leur logement voire aide la construction de chemin e Association Le Relais Montans accompagne individuellement les personnes en difficult er propose entre autre l organisation de r colte de bois de chauffage F d ration Familles Rurales regroupe 38 associations li e l UDAF Albi Accompagnement budg taire des personnes au RMI accompagne individuellement les personnes en difficult s ASLL Pour le CG aborde l ensemble des freins sociaux dont le logement l endettement en zone rurale Interlocuteur privil gi des pr caires ruraux les CESF interviennent plus en zone rurale et celles du CG en zone urbaine conventions MSA et le minist re des finances de l conomie et de l industrie pour de l AEB Les Compagnons b tisseurs Castres n existent plus aujourd hui ont men une action en lien avec la P E cofinanc e par la DDASS la CAF Ville et Office Municipale HLM de Castres R gion Etat Adulte Relais Objectifs Favoris
396. s Certains continuent d couter d une oreille discr te le programme t l vis ou bien tendent apporter des r ponses de complaisance en cas de questionnement direct par exemple d clarer r guler la temp rature des pi ces en fonction de leur mode d occupation alors qu ils ne savent pas faire fonctionner les thermostats existants ou bien d clarer a rer r guli rement alors que leurs fen tres sont condamn es ou bien dire nettoyer leurs calorif res alors qu ils ne savent pas les d monter pour en extraire la poussi re Bien malgr elle l quipe d Econologis se trouve alors plac e dans un sch ma de contr le social appr hend e comme une quipe de gendarmes venus faire leur constat cet aspect contr le est accentu par le caract re scriptural de la d marche le conseiller ne cesse de renseigner des cases sur des feuillets norm s il faut signer et contresigner plusieurs documents La premi re question est de savoir dans quelle mesure ce genre de contexte influe sur l efficience du programme que reste t il des conseils en situation subie Une seconde question consiste interroger le mode d interaction instaur e lors de la visite par le bin me d Econologis constater ensemble les d faillances des syst mes techniques puis expliquer comment y rem dier est une chose questionner au pr alable sur les usages et les savoirs puis construire son intervention sur la base des croyances des person
397. s Ils ne peuvent donc pas jouer ce r le de document de r f rence que l on pourrait consulter pour retrouver des informations La soci t Bushinengue est avant tout une soci t de tradition orale cela suppose d inventer un dispositif adapt Sur le m me registre nous avons pu constater l effet particuli rement stimulant des r unions d information s adressant un groupe m me constitu de fa on al atoire pr sence d une ou plusieurs voisines de membres de la famille largie ou d enfants Cette observation tend conforter l id e d un service de conseils de proximit propos sous forme d animations permettant une participation active interactive des personnes A la mani re des Show Room des pays scandinaves on pourrait imaginer sur le fleuve une boutique dans laquelle divers panneaux viendraient expliquer le dispositif lectrique un sch ma du syst me lectrique de la pirogue apportant les f ts de fuel aux compteurs individuels en passant par une dessin des g n rateurs produisant l lectricit des r seaux n cessaires la distribution Ces panneaux reprendraient l ensemble des points abord s au cours des visites l tiquette nergie la question de la s curit lectrique On pourrait imaginer trouver dans cette boutique quelques modules de comparaison appareils nergivores compar s quipements conomes LBC compar es aux incandescentes ventilateur co
398. s Ils ne pr viennent pas Ca m agace parce que je ne peux pas travailler ordinateur internet On a la wifi l cole mais a sert quoi du coup Ca craint aussi parce que a coupe l eau On ne sait jamais combien de temps a va durer on ne peut pas s organiser Des fois c est une semaine Je d branche tous mes appareils d s que je ne m en sers pas pour les prot ger Je n ai pas encore perdu de mat riel mais a me fait souci E26 Elle s nerve contre EDF pas envers l agent d ici mais envers le patron Cayenne qui ne vient jamais sur le fleuve Ce n est pas normal de perdre le contenu de son congel et de n avoir plus d eau pour se laver d tre oblig s de partir se laver au fleuve loin risque de se noyer Plein de gens ont voulu ne pas payer la facture suivante pour compenser MAIS quand on re oit la facture il faut la payer quand m me EDF a quand m me fait un geste en d falquant une petite somme de la facture suivante E29 lle n a pas fait de r clamation ni de courrier ni de visite l agent Ils ont manifest quand EDF et la CCOG sont venus Ils ont sequestr L on Bertrand le Pr sident de la CCOG la centrale de Maripa E29 Certes lors de la derni re grande panne qui s est produite qui plus est en p riode de f te les abonn s se sont vus offrir un an d abonnement Ce geste a t appr ci mais il tait particuli rement maladroit car il a confirm combien
399. s nous avons exploit une liste de contacts fournie par le thermicien en charge de l Action Insertion Energie financ e par le Conseil G n ral 32 Au total 9 entretiens ont t r alis s Une synth se de ces entretiens compl te la pr sente monographie 2 La pr carit nerg tique dans le Gers Cette partie dresse un portrait rapide du contexte local la pr carit nerg tique dans le d partement du Gers Les caract ristiques du territoire sont mises en exergue puis sont expos es les politiques d partementales en lien avec la P E ainsi que les acteurs g n riques charg s de leur op rationnalisation 2 1 Les caract ristiques du territoire Le Gers est un d partement rural de 6 301 km Il fait partie des d partements les moins peupl s de France avec 188 576 habitants 1 janvier 2009 On y r pertorie 463 communes et 31 cantons une seule commune de plus de 10 000 habitants 8 communes entre 2 500 et 7 500 habitants une commune sur deux compte moins de 200 habitants Ainsi 80 de la population vit dans un vaste espace dominante rurale et l habitat dispers L agriculture diversifi e et de type familial repr sente elle seule 25 du P I B et du C A d partemental Le territoire se caract rise aussi par une population vieillissante et dispers e 31 de la population a plus de 60 ans et 20 moins de 20 ans Il s agit de l un des d partements o l esp rance de vie est la plus
400. s pas de communication sp cifique ce qui n a pas forc ment contribuer f d rer plus formellement les acteurs Le manque de f d ration de la part du porteur de projet a d ailleurs t plusieurs fois remarqu par certains enqu t s comme un besoin Le CG a pour sa part pos ce constat comme une limite qu il reconna t mais qu il attribue un manque de temps l action Energie pr carit s tant pr sent e comme une action suppl mentaire s ajoutant aux missions existantes sans pour autant disposer de moyens suppl mentaires un animateur du projet par exemple pour la mettre en uvre gt La confrontation des r f rentiels professionnels ou la coop ration herm tique Le partenariat engag l occasion de l action Energie pr carit n a pas donn lieu des conflits institutionnels ou de personnes proprement dits mais a au contraire permis de continuer consolider et largir une dynamique partenariale plus ou moins d j existante sur le territoire La CAE l ADIL le CG et EDF ont une collaboration institutionnelle fr quente et relativement bien ancr e dans les habitudes de travail Toutefois le caract re innovant du th me de l action a conduit largir les th matiques donc les comp tences mises en uvre l ment soumis lui discorde Il appara t que le dispositif n ait pas t re u de la m me mani re par les CESF et les ASS Ces derni res comme voqu
401. s Catholique Emma s pour trouver un po le bois et qui allait tre install en d pit du bon sens parce que personne ne pouvait lui poser correctement le tubage bref donc 4 ans apr s sa situation n avait pas chang et la premi re cons quence c est la perte de confiance envers les institutions dans ces cas l T07 Pour d autres la situation s est empir e C est le cas de certains dossiers ayant fait l objet d une d claration pour proc dure d insalubrit D une part cette d marche a entrain un discr dit du dispositif ayant contribu sa faible attractivit voir sa mauvaise r putation aupr s de certains TS et certains m nages Avec le recul c est dommages parce que plein de locataires avaient eu vent que a avait conduit des proc dures d insalubrit donc non on ne veut pas de a d autres voulaient bien mais on a eu faire des propri taires occupants donc pour le coup parfait mais on en a eu tr s peu et sinon c tait des locataires o il y avait d faillance du bailleur et donc non on ne va pas mettre de l argent public l dessus T07 D autre part la d claration d insalubrit par la condamnation du logement qu elle engage est susceptible d engendrer une situation pire pour la personne les cas de relogement sont dans les faits tr s rares les propri taires bailleurs concern s sont souvent autant pr caires que leurs locataires et p tissent
402. s activit s d Act Habitat Ce projet a le triple int r t de favoriser la r novation ou la r habilitation de logements anciens ou v tustes d accro tre le parc des logements sociaux et d avoir une gestion facilit e des probl mes de logement des familles en difficult s il faut aussi penser la question des travaux la r habilitation des logements de la gestion de ces logements r habilit s D but 2009 on d marre un groupe de travail dans le cadre du PDALPD qui a pour objectif le d veloppement d une AIVS On pourrait peut tre capter du logement au travers d une action sur des travaux r alis s si on peut encourager les bailleurs priv s dire voil les travaux les aider monter des dossiers d aide etc pour apr s essayer de capter le logement pour le mettre la location des publics les plus d favoris s Je pense qu il y a beaucoup de choses faire 12 127 Annexe de la monographie EXEMPLE DE COMPTE RENDU FAISANT SUITE A UNE VISITE DE L AMBASSADEUR 2007 Objet Conseil en ma trise de l nergie Monsieur Les charges d eau et d nergie au logement repr sentent souvent une d pense importante Afin de venir en aide celles et ceux qui sont en difficult face ces factures nous r alisons des conseils personnalis s et gratuits en partenariat avec le Conseil G n ral et le Fonds D partemental nergie de Haute Savoie Dans ce cadre nous sommes intervenus votre
403. s aux comportements aux quipements ou l habitat L aspect financier est mis en avant pour les m nages comme pour la collectivit C est le principal argument qui a pr sid la mise en place du dispositif Les probl mes d inconfort sanitaires ducatifs de sociabilit seront pris en compte sur le terrain mais ne sont pas au c ur des pr occupations du Conseil g n ral Intervenir aupr s des m nages sur de tels aspects techniques exige des comp tences qui n entrent pas dans le champ du travail social nos travailleurs sociaux n taient pas en capacit d valuer les conduites dans ce domaine ni d valuer s il y avait des appareils m nagers d fectueux On a des travailleurs sociaux qui sont surtout sur des probl matiques familiales et individuelles on ne pouvait pas leur demander m me si on les sensibilisait d avoir cette capacit de diagnostic 12 nous on bricole On essaie de voir Quand vous arrivez pour expliquer le compteur etc nous on a un texte on aura peut tre des choses 105 concr tes par rapport aux ampoules tout ce qui est mat riel mais on est quand m me limit Et puis par rapport une situation budg taire il y a tout ce qui est alimentation beaucoup d autres choses voir et les conseill res ne vont pas approfondir ce point la question de l nergie Le diagnostic peut tre pos charges excessives il faut faire quelque chose mais c est pas elles
404. s contre un stock identique de LBC Cette substitution visait liminer toute possibilit de revente des ampoules standards tout en aidant le commer ant entrer pleinement dans l op ration sans que cela ne repr sente un co t dissuasif pour lui L avantage de cette solution faire en lieu et place du commer ant est de l inscrire d embl e dans le dispositif en phase avec les temporalit s souhait es vitant par l les d calages ventuels entre des demandes de LBC de la part de clients de plus en plus nombreux tre inform s L enjeu tait d viter une rupture entre une demande en construction et une offre mal adapt e L avantage de proc der un enr lement de type pro actif visait r duire les possibilit s de fuite des commer ants tout en inscrivant l op ration dans le long terme Autre contrainte l attitude arrogante de commer ants en plein d ploiement d activit s sur le fleuve d veloppement cons cutif l augmentation de la population mais surtout n cessaire pour satisfaire des demandes de plus en plus nombreuses et diverses Pour ces commer ants r fl chir la r organisation des ventes de lampes repr sentait une perte de temps disproportionn e au regard des avantages procur s Acqu rir des lampes un euro l unit pour les revendre deux euros alors que leur valeur sur le march est du triple repr sente un manque gagner peu n gligeable qui constitua un frein not
405. s d insalubrit pour les propri taires bailleurs 5 habitats d grad s ils ont aussi rajout une notion d habitat tr s d grad qui est en dessous de l habitat indigne mais dans l enveloppe ils donnent des moyens suppl mentaires pour ce type de logement G12 2 2 5 L ADIL 32 Cr e en juillet 2004 l initiative du Conseil G n ral du Gers l Agence D partementale d Information sur le logement ADIL a pour mission d assurer un service public d information sur tout le territoire Elle offre un conseil juridique financier et fiscal sur les questions relatives au logement et l habitat le public nous contacte souvent en amont titre pr ventif On intervient peu sur le contentieux Pr s de 70 de nos consultations rel vent des rapports locatifs Notamment sur les questions li es aux obligations des bailleurs en ce qui concerne l tat des logements Apr s c est surtout la question de l accession la propri t les aides l am lioration de l habitat On fait pas mal de consultation sur tout ce qui est fiscalit urbanisme et tout ce qui est d clin dans le logement G10 L quipe de l ADIL 32 est compos e de deux juristes conseillers d un agent administratif et d un directeur qui anime et g re la structure En 2008 environ 6 000 consultations ont t r alis es 42 par des bailleurs et 43 par des locataires Il arrive fr quemment que des locataires viennent se plaind
406. s enjeux de cette op ration multipartenariale ne peuvent s atteindre aupr s d une population issue du Marronnage qu avec du temps sur la base d un long travail de m diation interculturelle et de moyens il devient fondamental de poursuivre l op ration MDE Maroni en la d ployant de fa on sym triser la relation sur la base d un co apprentissage Si l on reprend les principales observations issues de ce Retour d Exp rience plusieurs points essentiels sont r fl chir gt gt LANCER L OP RATION FRIGOS DE CLASSE A e Continuer la promotion de l tiquette nergie et disqualifier les mauvais frigos e Travailler en lien avec les fabricants et les grossistes e Inciter la constitution d une offre attractive et coh rente de part et d autre du fleuve que les clients n aient plus le choix qu entre des appareils conomes voire tous tropicalis s 85 e Mettre en place la fili re de recyclage d montage et d gazage sur le fleuve puis vacuation via les pirogues de commer ants participants gt gt ELARGIR LE PARTENARIAT AU DELA DU TERRITOIRE VERS LE SURINAME e Favoriser une mise en coh rence de l offre e Cadre propice la Coop ration R gionale gt gt INSCRIRE L OPERATION DANS LE CADRE DES PROJETS TERRITORIAUX e La valoriser au c ur de l Agenda 21 R gional e L int grer part enti re dans un Plan Climat du futur Sch ma des EnR gt gt ELARGIR
407. s et solutionn s et ce compar au temps pass pour l instruction et le montage Si les CESF sont les premi res frustr es du fait du temps et de l nergie engag s pour rien ce sont surtout les m nages ayant pris part au dispositif plus ou moins malgr eux qui ont p ti de cet chec Je suis persuad e que a peut marcher mais il faut de la formation une organisation fluide pas trop lourde g rer et qu il y ait du suivi parce qu on s investit sur le terrain pour qu apr s a ne suive pas c est ce qu il s est pass on a donn de l espoir plein de gens pour rien on va vous r nover le b ti etc et puis plus rien Et nous aussi on y croyait et c est vraiment dommage T05 Les gens attendaient beaucoup pour certains de cette action a a t des frustrations normes ce projet pour nous mais surtout une d ception pour les gens on les a mobilis fait miroiter T10 188 Sur les 13 dossiers ayant b n fici d un diagnostic thermique seuls 2 ont r ellement fait l objet d am lioration du logement Or il s est av r impossible de visiter les 11 m nages recal s les CESF en charge des dossiers ayant refus de recontacter ces personnes pour notre enqu te suite cet chec nous verrons en d tail pourquoi dans la partie suivante Il est ainsi d licat d valuer l impact de la visite chez ces personnes en termes de messages retenus et encore moins conce
408. s m nages s attachent celle qui les fait r agir spontan ment celle qu ils retiennent c est bien le comparatif entre l incandescente et les 5 LBC Dans les pays scandinaves l information qui est mise en avant est celle de la consommation mat rialis e par deux compteurs puissance identique une incandescente consomme 5 6 fois plus qu une LBC ce qui se voit directement sur les deux compteurs mis c t c t Pourquoi ne pas envisager d installer dans un b timent public mairie par exemple ou bien dans les alg cos EDF accueillant d sormais un service clients un petit dispositif qui ne comporterait que le comparatif lampes compteurs gt La promotion des LBC un franc succ s Pour ce qui concerne les LBC op ration phare du dispositif la quasi totalit des personnes sond es ont retenu les deux l ments du message principal elles consomment moins d lectricit elles grillent moins souvent que les ampoules incandescentes Si le premier message est rarement observable sur la facture la plupart du temps les personnes ont pu confirmer souvent avec tonnement que le second message tait vrai ce qui les conforte dans le bien fond des visites des m diateurs C est des ampoules magiques pour faire des conomies d nergie E25 Le prix attractif a jou beaucoup dans la participation massive des populations Pourtant il n aurait peut tre pas suffi si les m diateurs n avaient p
409. s p riph riques les plus pertinents Des acteurs absents Des acteurs solliciter Les enjeux Pourquoi faire ce dispositif au juste Quel int r t pour les acteurs du PRME EDF CCOG bourgs ADEME Quel int r t pour les m nages visit s Quel int r t collectif 5 LA M THODOLOGIE D INTERVENTION AUPR S DES USAGERS Moyens humains mat riels et financiers Organisation du travail des actions Quid de la philosophie d intervention s introduire chez les gens poser des questions Grille AFOM valuation points forts faibles du dispositif Pr conisations craintes Ce qu ils savent des supports d information 6 RETOUR D EXPERIENCE EFFICIENCE DU DISPOSITIF Ce qu ils savent des publics rencontr s et du v cu des rencontres Objectifs vis s r sultats obtenus attendus Perception efficacit Les limites du dispositif en g n ral Modes de gestion du dispositif partenariat mode de management r unions Appr ciation g n rale Et s il fallait l am liorer des id es D autres acteurs associer 90 LISTE DES PERSONNES ENQU T ES PRME Comit technique Identification Ademe Ademe Mamabobi Ademe Edf Conseil r gional Conseil g n ral Statut Vat Ex vat Resp op ration Ing nieur ENR Cadre mde charg e de com Chef service envir et recherche M diateurs culturels Identification M diateur M diateur M diatrice M d
410. s sociales qui datent du milieu des ann es 1970 sont toutes g r es en location pour le compte d un bailleur social OPAC et HALPADES L association est confront e une volution de son public avec un accroissement du nombre des personnes g es et de personnes en grande pr carit sociale c est un race en voie de disparition les travailleurs migrants On est confront principalement au ph nom ne du vieillissement Des mecs qui sont c libataires n ont pas de famille etc Dans certaines r sidences c est une catastrophe on est peine 35 d actifs Donc on devient des CHRS 5 La gestion de l nergie est un probl me crucial capable de mettre en p ril l existence m me de l association on a un budget fluide assez exorbitant Sur un budget de 2 475 000 on a 409 000 pour l eau le gaz l lectricit a fait mal hein a fait 1 5 plus m me que les frais de personnel 50 000 de plus 5 Pour les r sidents le co t de l nergie repr sente environ 50 par mois soit 17 18 de la redevance qui est de 272 295 mensuel pour des chambres de 10n 2 Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette situation dont on en est tous responsables 5 e Un b ti ancien des ann es 1970 tr s nergivore qui n a fait l objet en plus de 30 ans d aucun travaux de r novation fortiori de r novation nerg tique on a install les gens en disant
411. s sur la suite donner Des prises de notes et des observations Le plus difficile est d entrer chez les gens de gagner leur confiance D s que le climat devient propice la confidence que l entretien se d roule la mani re d une conversation presque banale on peut alors demander regarder les installations lectriques ouvrir le frigo ou le cong lateur pour y d couvrir parfois des choses en contradiction totale avec ce que la personne vient de raconter Ce va et vient entre ce qui est dit et ce que disent les objets techniques revient passer du discours sur le registre voila ce que vous avez envie d entendre de moi et voila l image de moi que j ai envie de vous renvoyer la r alit concr te D autres propos sont alors recueillis qui portent sur le sens que chacun donne ce d calage constat Cela permet de mieux cerner les contraintes au changement de pratiques Dans le domaine de l nergie ces contraintes renvoient aux habitudes aux routines ordinaires aux gestes simplement reproduits l ducation qui constituent une grosse part de la culture 87 Evaluation dispositif PRME Bourgs du Maroni mars 2009 Guide d entretien m diateurs 1 CARACT RISTIQUES SOCIO D MO Age sexe Parcours professionnel et de formation Pratiques et sensibilit personnelle vis vis de l environnement de l nergie de la MDE 2 REPR SENTATIONS PERSONNELLES ELECTRIFICATION Int r
412. s vieilles couvertures pour emp cher le froid ou l air d entrer rapatriement dans une 23 pi ce mieux isol e pause de scotch tout autour des vitrages pour limiter les entr es d air froid fixation par des clous de planchettes ou de carton pour calfeutrer au niveau des sols ou des cloisons Dans une grande partie des cas ils se r fugient la journ e dans les lieux publics chauff s de la ville fuir son chez soi pour avoir moins froid Dans tous les cas compte tenu de la rigueur du froid au Qu bec chauffer reste une n cessit notamment pour tous ces m nages la plupart du temps sans travail 2 2 2 La facture d lectricit un document compliqu La plupart des m nages rencontr s souffrent de difficult s budg taires Aussi sont ils b n ficiaires d une formule de mensualisation de leur facture d lectricit les versements gaux qui rend invisible leur consommation d lectricit ce qui les conforte dans leur posture de consommateurs peu vigilants Ces clients en entente de paiement ou en paiements gaux n ont aucune visibilit sur leurs consommations Ils tendent consid rer qu il s agit d un forfait sorte d autorisation consommer Ils tirent alors l alarme l ann e coul e sans possibilit de contr le sur leurs consommations interm diaires ce qui rend la situation encore plus difficile g rer De mani re g n rale peu de m nages comprennent leurs factures
413. se refile les dossiers G03 Et d une mani re g n rale le principe d auto r habilitation est bien per u par les acteurs de l action sociale mais surtout par les b n ficiaires On apporte quelque chose d insolite les gens sont tellement ravis en fin de compte que tout va bien ils jouent le jeu C est vraiment quelque chose de tr s positif pour eux G03 2 La mise en uvre du bail de r habilitation consiste ce qu un propri taire d une maison d un petit immeuble qui veut garder son bien mais qui n a pas les moyens de le remettre en tat signe un bail avec l association Alors l nous avons un agr ment pr fectoral on est agr par le d partement et la pr fecture pour mettre a en uvre C est indispensable Donc le propri taire dit ok je signe avec vous un bail de 15 ans Pendant ces 15 ans il oublie sa maison il ne paye m me plus de taxes fonci res il n est plus propri taire C est l association qui devient propri taire et qui engage des travaux de r habilitation pour faire des logements uniquement sociaux m me tr s sociaux des PST G03 Pour r habiliter ces logements l Association Revivre dispose des financements de l ANAH de la Fondation Abb Pierre et de la CAF mais galement de fa on plus marginale de la part du Conseil G n ral qui plafonne 3 000 par logement retap G03 Les 157 subventions attribu es l association repr
414. section 3 2 de cette monographie Le bilan de l Action Insertion Energie Les l ments quantitatifs et qualitatifs pr sent s ci apr s manent la fois des entretiens r alis s en 2008 mais aussi du rapport de Gascogne Energie Conseil sur l Action Insertion Energie pour l ann e 2007 En 2008 le FSL a financ l Action Insertion Energie hauteur de 37 500 350 le diagnostic thermique simple 500 le diagnostic accompagn 250 l action ducative et une enveloppe de 4 000 concernant les actions collectives En plus des 37 500 l A D E M E finance hauteur de 24 825 ils financent les diagnostics et les actions de sensibilisation mais ils ne financent pas les travaux G01 Les 62 325 attribu s l action constituent dans un m me temps le fonds d aide aux travaux on pourrait financer 25 000 en mat riaux en travaux mais on n y arrive pas parce que l on n a pas suffisamment d op rations ni de situations qui aboutissent des travaux et chaque fois que l on en a une il y a des probl mes pour financer G01 La convention sign e entre le Conseil G n ral du Gers et Gascogne Energie Conseil affiche les objectifs suivants pour l ann e 2008 70 diagnostics thermiques seuls 35 diagnostics thermiques accompagn s et 50 actions ducatives que l on a nomm de conseil G01 Dans la mesure du possible un diagnostic doit tre r alis d
415. seils personnalis s est alors fournie pour ce qui concerne la climatisation et la ventilation l eau chaude sanitaire les appareils de lavage et de s chage les appareils de loisirs et les clairages Ces conseils sont libell s en fran ais Ils requi rent l intervention du m diateur qui les pr sente apr s avoir visualis le camembert Ce dernier permet de prioriser les messages Il ajoute de l efficacit l aller retour entre les informations qu il fournit et les conseils donn s qui viennent conforter l enjeu Beaucoup de questionnements ont accompagn la mise en place de cet outil informatique Son utilisation tout au long de l ann e dans les bourgs les retours tr s positifs qu en ont eu les m diateurs 33 http www ademe guyane fr Comme l a crit Saint Exup ry nous n h ritons pas de la Terre de nos anc tres nous l empruntons nos enfants Nous sommes responsables des g n rations venir et il ne tient qu nous de modifier nos modes de consommation et de production En Guyane chacun de nous met 3 tonnes de CO2 gaz effet de serre par an par ses consommations d lectricit d origine thermique ou ses d placements n cessitant un carburant fossile Il ne tient qu nous de corriger cette volution Chaque geste compte il n y a pas de petits gestes si nous sommes des milliers les faire 35 Il est bien pr cis que les r sultats sont donn s avec une marge d erreur d envir
416. seurs d eau des douchettes conomiques une 144 ampoule conomique a ne permet pas de baisser leur facture mais de faciliter le contact Lors de la discussion sur la ma trise de l nergie je distribue les petits quipements ventuellement je les installe avec eux Je fais des tests j ai un d bitm tre qui mesure a permet de passer un moment o on rigole un peu a d tend l atmosph re C est important de cr er une relation de confiance surtout pour la suite Je vois vite s ils finissent la fin de mes phrases sur des gestes appliquer si j ai quelque chose leur apprendre G02 Arrive ensuite le temps du diagnostic thermique je fais le tour du logement avec les gens a permet de voir les quipements l isolation Ensuite je fais le m tr pour faire un bilan nerg tique informatique qui me donne la consommation th orique du logement Apr s je peux la comparer la consommation r elle de la famille Ma consommation th orique est vraiment calcul e pour quelqu un qui se chauffe correctement sans particuli rement faire attention mais sans gaspiller non plus c est dire 19 C a permet de voir le niveau de confort s il y a sur ou sous consommation m me si dans la discussion on ressent assez vite par exemple s ils me disent qu ils se caillent en hiver et qu ils mettent des pulls G02 Une fois le diagnostic tabli le thermicien cherche des solutions techniques pour am liorer le loge
417. si l coute des personnes G06 La saison des Restos du C ur pour l aide alimentaire d bute la 1 semaine de d cembre et se termine la derni re semaine de Mars Dans certains cas les centres qui disposent de b n voles peuvent assure une inter campagne cependant l accueil est tr s diff rent dans la mesure o ce moment l on aide que les personnes qui sont la moiti du bar me des Restos c est dire les gens qui sont vraiment en tr s grande difficult parce qu il y a aussi d autres associations qui prennent le relais Secours Catholiques Secours Populaire etc G06 Chaque ann e les Restos du C ur accueillent en moyenne 6 de personnes suppl mentaires Au moment de l enqu te sur le d partement on a accueilli 1540 personnes c est en augmentation car on est qu la 7 semaine et il en reste encore 7 faire G06 A savoir qu environ la moiti des personnes accueillis sont des habitu s des Restos du C ur Lorsque les personnes se pr sentent l accueil des Restos du C ur une fiche d inscription est alors remplie les personnes doivent fournir tous les papiers officiels justificatif d identit notifications de la CAF des ASSEDIC les bulletins de salaires On ne garde rien comme papier on consulte on note et on rend Ensuite ils nous ram nent ce qu ils sortent de leur budget par exemple les factures EDF les dettes Quand il y a des dettes mettons EDF ou l
418. sible de l information gage aussi de la capacit en retour de pouvoir comprendre ces messages tre connus de tous est la fois un avantage pouvoir entrer facilement chez les gens n avoir pas besoin de justifier sa visite mais aussi un inconv nient quand il s agit de donner voir une part de son intimit devoir d voiler ses habitudes d crire ses appareils montrer ses factures ouvrir son cong lateur ne sont pas des gestes que l on fait ais ment la demande d un tranger encore moins la demande d une personne famili re De m me il fut parfois difficile d entrer dans certaines familles compte tenu d un lien plus distendu Les m diateurs de cette premi re op ration sont dispos s favorablement devenir des relais sur place pour contr ler le march des LBC et des appareils par exemple mais aussi pour accueillir de nouveaux m diateurs ou pour mettre en place des services installations lectriques mise aux normes mise en s curit gt Une formation appr ci e par les m diateurs Les m diateurs pl biscitent la formation Tous y ont appris des choses notamment l aspect esprit d quipe ou bien vous tes les ambassadeurs de La vari t du contenu de la formation a t appr ci e La formation s est d roul e Cayenne ce qui fut tout la fois appr ci aller Cayenne form s par des ing nieurs du Littoral dans un esprit d quipe
419. site Compte tenu du temps imparti par visite cela ne fut pas toujours envisageable De m me certains m nages n ont pas re u de seconde visite alors que d autres ont re u l information des deux visites en une seule rencontre ce qui se traduit par une information in gale d un m nage l autre ce qui explique en tout cas des niveaux d information diff rentes Par ailleurs cela met en exergue une difficult centrale du dispositif comment est on s r que la personne rencontr e au cours de la premi re visite sera la m me lors de la seconde Comment s assurer que les informations d livr es sont transmises au sein des m nages ou entre les personnes partageant le m me domicile D apr s nos entretiens il semble que dans la majorit des cas la transmission des messages ne se soit pas faite ni en direction des enfants souvent scolaris s au moment de la visite ni en direction des autres adultes partageant le m me toit De toute vidence lorsque l information a circul l int rieur du foyer m me sur la base des d pliants on peut imaginer combien elle a pu tre parcellaire voire d form e sauf peut tre pour ce qui concerne les LBC Par ailleurs selon qu il s agit d une personne ayant t scolaris e ou pas on note rapidement une diff rence de r ceptivit ne serait ce que dans la disposition courter le message et dans la forme d coute activ e passive r flexive ou interactiv
420. sitent des explications Cette approche en terme de s curit qui met l accent sur le caract re dangereux de certaines installations soul ve par ailleurs un probl me d une autre nature les installations lectriques de la grande majorit des logements visit s pr sentent de r els probl mes dont la plupart du temps personne n a conscience soit par incomp tence soit par m connaissance des dangers potentiels La situation est telle qu il faut bien admettre que la norme sur le fleuve est de disposer de syst mes lectriques bricol s rafistol s trafiqu s au point que les prises de jus et les accidents induits lectrocutions incendies passent pour une quasi fatalit pour ne pas dire une banalit Faire prendre conscience de la dangerosit de ces fils entrem l s mal reli s rassembl s par du sparadrap tra nant parfois au sol ou proximit d un point d eau pose alors un autre probl me Fayaman est suppos informer Il n est pas pr vu d interventions sur les installations aussi minimes fussent elles Or faute d lectriciens sur le fleuve faute de professionnel disponible ou 70 dispos ou bien encore faute du budget n cessaire il n est gu re envisageable de modifier ces branchements plus qu approximatifs L aspect pratique des installations ayant prim largement sur l aspect s curisation le passage du consuel n tant pas obligatoire les m diateurs o
421. situations Le public concern par le fonds est d fini comme un public revenus modestes locataires ou propri taires r sidant dans un logement dont les travaux couverts par le fonds vont apporter une r elle am lioration en termes de confort et ou de consommation d nergie La volont n est pas de se limiter aux m nages d j dentifi s et pris en charge par les services sociaux qui rentrent dans les cadres des proc dures d aide et b n ficient des minima sociaux mais bien de prendre en compte galement des m nages qui sont limites ou qui peuvent facilement basculer avec la mont e du co t de l nergie et des difficult s que l on conna t qui parfois sont limites pour 1 sur des plafonds de ressources ou sur lesquels c est une vraie gal re 10 Le champ d intervention s tend l ensemble du territoire du d partement de la Haute Savoie L objectif du fonds est de faire baisser les factures d eau et d nergie des personnes revenus modestes et d am liorer leur confort 118 Le partenariat et le champ d intervention de ce Fonds d aides aux petits travaux se distinguent nettement de la plupart des autres dispositifs tudi s par une certaine d connexion par rapport aux services sociaux et au travail social classique Ce dispositif de r duction de la pr carit nerg tique est en quelque sorte sorti du champ du social et pris en charge par des structures dominan
422. socialis es aux questions d lectricit l usage des appareils lectriques encore moins aux subtilit s des syst mes techniques nerg tiques Les m nages se d clarent donc tous tr s satisfaits de cette campagne d information en deux temps Jamais personne ne les avait inform s sur le syst me lectrique et ses incidences sur les consommations donc sur les factures Jamais ils n avaient eu de conseils sur leurs installations lectriques Force est de constater que transmettre des savoirs sur un univers aussi technique que l lectricit n est gu re vident Toutefois les personnes ayant b n fici d une seconde visite tendent se souvenir d un plus grand nombre de conseils et de mani re plus pr cise Si la seconde visite concernait davantage les probl mes de s curit elle avait galement pour objectif de r aliser une simulation de la consommation ce qui repr sentait l occasion de r it rer les messages d livr s au cours de la premi re visite On retrouve ici l impact de la r currence d un message Dans un objectif p dagogique r p t il est mieux assimil gt Inventer un dispositif de conseils de proximit proximit Des entretiens r alis s ressort assez souvent le besoin exprim de pouvoir trouver sur place un interlocuteur qui l on pourrait re demander conseil Le r le des d pliants semble avoir t r duit servir de support pour illustrer les informations d livr e
423. son savoir faire qu autre chose Avec le gaz elle contr le E4 Quelques autres se sont fait une raison Gros probl me lectrique sur le fleuve C est scandaleux de fonctionner avec un groupe lectrog ne Ici on a du matos de merde Je fais construire une maison mais je n aurai jamais de compteur car les groupes sont sous dimensionn s Donc je vais me brancher chez les voisins E38 D autres encore ont d velopp des astuces tr s personnelles Comme il y a pas mal de coupures je fais de la glace et j utilise mon cong lateur comme une glaci re E22 D L ensemble de ces observations montre combien il serait n cessaire qu EDF installe un service accueil client le sur les bourgs du fleuve Les agents EDF actuellement en poste sont de toute vidence d bord s Ils ne sont pas form s ce genre de service Que ce service soit itin rant ou qu il existe sous forme de permanences altern es dans chacun des bourgs importe peu Il suffit que les abonn s puissent au besoin rencontrer une personne physique qui leur donne des claircissements propos de la facturation ou bien en lien avec les pannes L ouverture d une telle permanence aurait le m rite de rapprocher EDF de ses clients et en donnant du sens aux modes de consommation sur le montant r gler faciliterait probablement la r solution des impay s 3 6 Comprendre enfin le mode de facturation Les factures d lectricit sont
424. ssayer de proposer une petite action ponctuelle exp rimentale sur un petit territoire voir si a leur plait si a les int resse et s ils ont envie de continuer sur ce genre de chose G02 A3E propose de mettre son stagiaire contribution celui ci semble avoir toutes les comp tences requises pour cette mission nous avions un Gersois qui avait fait des tudes thermiques un peu il faisait son stage de Master ASE et il voulait cr er son activit dans le Gers G01 Le Conseil G n ral se saisit alors de cette opportunit et lance l Action Insertion Energie De l exp rimentation du dispositif la cr ation de Gascogne Energie Conseil Dans un premier temps le dispositif a t exp riment sur un territoire restreint on a choisi la circonscription d action sociale de Condom On leur a pr sent la proc dure les r sultats qu il y avait en Ari ge et on leur a dit qu il fallait essayer de trouver 5 6 familles pour voir sur quoi a peut aboutir G02 A ce moment l l exp rimentation est particuli rement bien accueillie et se d roule dans un contexte favorable car l unit territoriale d action sociale de Condom s tait un petit peu mobilis e sur ce th me l On avait des travailleurs sociaux de terrain qui pouvaient s investir dans cette action et essayer de la mettre en uvre un peu pour voir ce que a donnerait G01 Une fois le stage du thermicien termin le Conseil G
425. st s du gaspillage confort s par un co t trop bas de l nergie Un symbole la TV allum e en permanence qui continue de fonctionner m me en l absence du m nage da ns la pi ce ou m me le tas de linge sale qui tr ne au sol ou la salet ambiante chez certains alors que tout le monde regarde la t l Ils faut faire leur place Hier j ai r am nag une chambre d enfants pour lib rer un convecteur Dans ce groupe de b n ficiaires on peut int grer quelques jeunes vivant dans la marge qui profitent du syst me social en alternant travail saisonnier et travail au noir ainsi qu une certaine cat gorie d artistes ou politiques revendiquant le rejet de la soci t de consommation La pr carit est un v ritable choix de vie du moins fait elle partie de leur mode de vie squats grands lofts non am nag s friche industrielle r affect e que des propri taires leur louent pour presque rien mais qui ne sont absolument pas isol s et qu ils tentent de chauffer p niblement avec toutes sortes de mat riels r cup r s bricol s Econologis fonctionne alors comme un service d assistance comme un autre surtout lorsqu il est recommand d y souscrire pour b n ficier d un am nagement de ses factures d nergie Dans la cat gorie des revenus modestes concern e par Econologis on trouve aussi les personnes g es aux retraites si petites qu elles ne s en sortent plus Elles vivent repli
426. st contrat de ces clients en dette On essaie au d part m me s il n y a pas d aides demand es par les travailleurs sociaux de mettre en place des plans d purement des dettes Lorsqu il y a des aides demand es on fait le lien avec les travailleurs sociaux aux fiches de liaison On assistait aux commissions Fond Energie Voil en gros ce qu on fait 2 Comme tous les services d une entreprise d sormais priv e la cellule Solidarit doit tre performante 2 c est dire que le service et le personnel sont valu s sur des crit res de performance il y a 2 crit res collectifs l accessibilit t l phonique et le nombre de TPN et 100 2 crit res individuels le conseil tarifaire et le nombre de vente C est comme a que a marche 2 Pour traiter les probl mes d impay s de ses clients EDF intervient par l interm diation des services Sociaux sans contact direct avec le client quand il y a des difficult s on dit voyez un travailleur social etc au t l phone Nous on est tr s peu nombreux on ne peut pas avoir le client en direct Mais le conseiller plateau d s qu il y a des difficult s de paiement c est voyez un travailleur social adressez vous un service social Ca c est vraiment des consignes qui sont pass es qui sont donn es tous les jours 2 Les contacts sont troits avec les services des Conseils g n raux concern s et les relations sont pe
427. stique L id e tant de rappeler les conseils d livr s lors de la premi re visite mais aussi d insister sur l tiquette nergie et sur l importance d entretenir ses appareils et de s quiper en appareils conomes 57 Dans une note confectionn e par Mamabobi on peut lire que Avant de commencer l action aupr s des particuliers les Mairies devront tre renseign es du lancement de la campagne Outre les particuliers les m diateurs devaient galement rencontrer Les communaut s religieuses Chr tiens Evang listes T moins de J hova qui dans les bourgs ont t s duites l id e d tre des relais de conscientisation au enjeux de la MDE De fait il tait pr vu que les m diateurs fassent la promotion du dispositif aupr s des cur s leaders charismatiques et pasteurs pour une transmission du message De m me les Autorit s Coutumi res repr sent es dans les bourgs devaient tre inform es du dispositif Il tait envisag de solliciter l Education Nationale pour adapter avec les enseignants les messages de la MDE et de la s curit pour des actions de sensibilisation aupr s des scolaires des grandes classes primaires et des coll ges A l origine les commer ants franchis s de St Laurent devaient tre enr l s Il s agissait d atteindre les enseignes Conforama et M gabriel de St Laurent du Maroni Les m diateurs de la zone
428. sur la Communaut s d agglom ration Castres Mazamet septembre 2008 septembre 2011 vise plus sp cifiquement la lutte contre l habitat indigne les logements potentiellement indignes sont alors recens s par l animateur de OPAH qui labore un diagnostic technique du b ti et un bilan social juridique et financier de l occupation afin de cibler les mesures ad quates Cette OPAH concerne les propri taires bailleurs et occupants En 2007 132 logements ont t r nov s dans le cadre du PIG sur le d partement par le PACT dans le cadre d une convention avec le conseil g n ral travaux de r novation isolation via les propri taires quand ils t joignables Le PIG a g n r entre 2004 lancement et 2007 autant de logement conventionn s que toutes les OPAH en cours sur le d partement cette production est quivalente celle de logements sociaux financ s par l office HLM Tarn Habitat Le PIG inclus d sormais ou en cours un volet habitat indigne il concerne les propri taires occupants ou bailleurs pas forc ment des logements sociaux mais pas pour autant des logements loyer libre logement conventionn qui inclue plafond de loyer Plus sp cifiquement il convient de noter qu une OPAH ENERGIE s est d roul e entre septembre 2001 et d cembre 2004 sur le Pays Sidobre et Monts de Lacaune Ma tre d ouvrage Syndicat mixte de D veloppement Alban Montredon Vabre 29 communes rurales
429. sur les cultures nerg tiques locales dans une perspective de p rennisation des changements de comportements adopt s L association situe ainsi sa contribution au dispositif comme une part int grante de sa politique qui vise impliquer davantage les populations du fleuve dans les projets qui les concernent pour qu elles s approprient culturellement ces projets De fait le programme MDE Maroni tend s inscrire dans la dur e Les m diateurs parlent quant eux de campagne LBC Inscrits dans le court terme emplois aid s dur e limit e pas du tout associ s la r flexion politique en amont du dispositif 1ls ne peuvent gu re envisager de regarder au del du terme de leur contrat Nous parlerons quant nous de dispositif socio technique au sens o ce projet combine un syst me technique central la fourniture de l lectricit des technologies LBC frigos autres appareils lectriques utilis es ou sollicit es par des utilisateurs clients pour les uns usagers ou consommateurs pour les autres On parle de dispositif socio technique au sens o l efficacit du syst me technique central est totalement d pendante des usages mis en uvre par les utilisateurs Ces derniers construisent leurs pratiques sur la base de ce qu ils comprennent du syst me central sa sp cificit un g n rateur du gaz oil son mode de fonctionnement sa gestion les cons quences en terme de facturation Leurs pratiqu
430. sur les plaquettes Econologis en est l illustration par excellence Vous conomisez l environnement y gagne aussi De ce point de vue d s lors qu ils actionnent l un ou l autre des deux registres les agents livreurs se font les porte parole des programmes d efficacit nerg tique 1 1 3 1 Les associations environnementalistes conomiser l nergie pour r duire son impact cologique Toutes les associations environnementalistes mettent en avant l objectif de r duire les missions de gaz effet de serre Nature Action Qu bec par exemple affiche sereinement viser influencer concr tement la soci t en faisant la promotion des nouvelles fa ons de faire plus harmonieuses Cette mission se r alise par le biais d une diversit de gestes cologiques qui engagent directement le citoyen et qui permettent d acqu rir et de diffuser des connaissances sur de nouvelles fa ons de faire La production et la consommation d nergie sont pr sent es comme deux causes principales de la d gradation de l environnement Pour Equiterre qui se trouve Montr al faire de l efficacit nerg tique est l action la plus pertinente engager pour viter non seulement le gaspillage des ressources mais aussi et surtout en amont la production de GES du fait des centrales nerg tiques Equiterre s est donn pour mission de contribuer b tir un mouvement citoyen en pr nant des choix individ
431. t lanc e en 2005 La visibilit du Toit Familial de Gascogne tient de son partenariat avec le Conseil G n ral du Gers on est laur at d un appel projet du Conseil G n ral sur le b timent passif tr s faible production de gaz effets de serre et avec une qualit sanitaire int rieure sup rieure pour les locataires On est plut t identifi comme un op rateur qui a une pr occupation qui va bien au del des questions nerg tiques le logement social peut tre l un des leviers du d veloppement durable G07 Cette structure affiche aussi une gestion exemplaire de son parc on a l un des taux d impay s les plus bas de France On a un parc bien entretenu pas de casserole part une r sidence qui a des probl mes thermiques mais je la connais G07 5 L autre soci t du TFG est la coop rative d partementale d HLM du Gers Il s agit de la maison m re historique qui a t cr e en 1955 pour l accession sociale Celle ci a ensuite t mise en sommeil 142 3 Les actions gersoises pour r duire la pr carit nerg tique Cette section s attarde plus longuement sur les actions d di es la pr carit nerg tique Elle d crit le fonctionnement de l Action Insertion Energie port e par le Conseil G n ral du Gers et mise en uvre par un Thermicien Gascogne Energie Conseil Puis elle pr sente la dynamique d une action collective initi e par des travailleurs sociaux
432. t confier l installation des thermostats lectroniques interviennent quant elles rapidement sans prendre le temps de resituer l enjeu de ces thermostats en mati re d conomie d nergie Beaucoup de clients se plaignent que la pose de ces syst mes techniques n est pas accompagn e des consignes indispensables pour en comprendre le fonctionnement minimal Les agents livreurs ont alors le sentiment que leur propre intervention perd du sens car pas du tout relay e dans un esprit de coh rence Les lectriciens devraient nous relayer et faire les m mes conseils mais ce sont des professionnels et s ils devaient faire du conseil il faudrait les payer aussi pour a L Agence de l Efficacit Energ tique a eu une mauvaise id e de ne pas faire poser de suite les thermostats lectroniques car le d lai d cr dibilise la d marche Mais un lectricien c est 60 dollars de l heure alors qu un conseiller ou un technicien c est 17 dollars de l heure Pour qu un organisme engage un lectricien il faut une licence d entrepreneur g n ral des assurances en rapport une autorisation de la R gie du B timent C est bien pay Et ce serait pas opportun de faire intervenir un lectricien de m tier qui co terait 3 fois plus cher et qui n y trouverait pas son compte parce que c est trop routinier 4 CONCLUSION L hypoth se de d part qui consistait dire que la logique sous ten
433. t d insister sur un ou deux aspects des conomies d nergie qui lui paraissent 42 pertinents compte tenu des anomalies observ es dans le logement ou en fonction des habitudes d crites Si cette pochette sert de support pour aborder un certain nombre de points son efficacit reste discutable Beaucoup de m canismes sont expliqu s de mani re scientifique ou trop technique Les textes y sont en abondance et le vocabulaire utilis reste lui aussi tr s technique Nombre de termes n voquent rien pour les m nages nergie conomiseur gestion taux d humidit temp rature de confort efficacit nerg tique luminosit infiltration exfiltration tanch it effet de serre rendement nerg tique combustion isolation alimentation condensation conductivit enveloppe du b timent missivit ventilation inconfort thermique r sistance thermique hygrom tre thermom tre Les unit s les plus courantes sont parfois totalement inconnues des m nages BTU KWh pi2 watts lumens rapport nerg tique RE coefficient U La simple lecture des repr sentations graphiques camemberts histogrammes et autres courbes est parfois impossible Par ailleurs les documents pr sents dans cette pochette sont tous libell s en fran ais Il n est pas pr vu de distribuer ce genre de pochette en anglais en espagnol ou dans une autre langue alors que nombre de b n ficiaires d Econologis ne connaissent
434. t de la renvoyer par courrier Equiterre 20 2 1 5 Des accessoires pl biscit s pour leur efficacit Le sondage organis par Equiterre permet aux b n ficiaires d Econologis de r agir a posteriori apr s le passage des bin mes donc tout fait volontairement et de fa on anonyme Cette prise de distance laisse au m nage le temps de tester le bien fond de certaines interventions En t moignent ces quelques commentaires extraits des fiches retourn es l Association Le thermostat croyez moi a fait une diff rence Je suis certaine d avoir conomis sur ma facture de chauffage avec les plastiques Je trouve d j la diff rence dans la maison gr ce l hygrom tre Je trouve que la visite m a inform e sur beaucoup de points importants comme l humidit et le calfeutrage de la porte d entr e L humidit a se r sout On gagne beaucoup en confort de vie et en conomie Bravo je n ai plus de courants d air Un excellent travail au niveau de l nergie Je suis satisfait du rendement que j ai d j constat Je suis tr s contente des r parations apport es et j ai m me appris faire mieux dans ma fa on de poser le cooking Les personnes visit es ne cachent donc pas leur satisfaction envers ce service et ses conseillers qui comme par magie viennent apporter une solution concr te leur inconfort thermique On a d la chance a va faire mieux cha
435. t de plus en plus nombreux Comme l lectricit appara t comme un droit tant que les possibilit s d abonnement restent limit es il est parier que le nombre de branchements multiples sur les compteurs existants se multiplie Le risque serait alors d annuler les gains actuels en baisse de la demande aux heures de pointe La question reste pos e de savoir comment atteindre ces nouveaux consommateurs en mati re de MDE d s lors qu ils ne re oivent pas de facture et qu ils ne feront probablement pas la d marche de s informer sur les bons gestes gt gt La question de la p rennisation du changement de comportements est tudier Si les personnes visit es ont amorc des changements de comportements ces derniers sont loin d tre devenus des habitudes incorpor es qui vont tendre se reproduire au sein des membres du foyer La question se pose donc de savoir comment les maintenir dans le temps et faire en sorte qu ils essaiment gt gt Inonder le fleuve de LBC suppose que rapidement soit trouv e une solution pour le recyclage des LBC Malgr leurs qualit s intrins ques lorsqu il y a des ruptures de courant les LBC grillent aussi vite que les incandescentes Cela produit n cessairement un effet de contre performance vis vis des b n fices attendus On les croit magiques mais elles ne le sont pas tant que a Cela implique par ailleurs que les gens soient inform s des pr cautions
436. t des acteurs g n riques qui sont n cessairement pr sents sur tous les territoires de m me type Conseil G n ral EDF 8 http www gers pref gouv fr Insee tat civil Estimations localis es de population 2009 134 le d calage entre l offre et la demande d emploi De nombreuses entreprises peinent recruter dans diff rents secteurs dits en tension Viticulture Arboriculture Ma onnerie Restauration B timent Le taux de ch mage du Gers est l un des plus bas de France il repr sente environ 6 de la population active soit plus de 5 000 demandeurs d emploi en 2009 Le d partement compte actuellement 2 700 b n ficiaires du RMI RSA avec une r partition homog ne sur l ensemble du territoire Par ailleurs le Gers est faiblement dot en quipements et services Avec une trentaine de p les de services interm diaires chefs lieux de cantons 8 communes sur 10 ne disposent pas des quipements n cessaires la vie quotidienne 1 sur 2 en France A noter que le r seau lectrique est fragile 50 de fils nus contre 30 en moyenne en France Le paysage vallonn du Gers est ponctu par un habitat dispers ancien et souvent en mauvais tat Le b ti est principalement compos de grandes fermes isol es Les villages sont fr quemment situ s en sommet des collines ou bien sont des bastides Le logement collectif se limite des habitations ne d passant pas 4 tages et il est
437. t qu l occasion d une deuxi me formation destination des TS en 2007 Cette action transversale encadr e indirectement par le FSL volet social mais lanc e dans le cadre de l Agenda 21 volet nergie environnement visait poursuivre la politique d aide la r gulation des impay s d nergie induire des comportements responsables et conomes en mati re d nergie identifier et suivre le parc de logements d faillants en mati re de chauffage et d isolation susciter la mise en uvre de travaux d am lioration de l habitat Un comit de pilotage a t mis en place cette occasion pour recevoir tudier et donner suite aux dossiers d pos s Le CP tait anim par le service Habitat Logement du CG81 et comprenait officiellement et de mani re stable au moins un repr sentant du service Habitat Logement un repr sentant du service Environnement du CG un repr sentant des services EDF un repr sentant de l ADIL un repr sentant du PACT un repr sentant de l ADEME un repr sentant de l IDRR 5 Les objectifs sont ici pr sent s tels que r dig s dans le document de pr sentation de l action Agenda 21 Tarn 174 Au moins 5 r unions du CP ont eu lieu de mani re non r guli re fonction des imp ratifs Mi 2004 attendant le transfert de comp tences entre l Etat et le D partement la DDASS soit l Etat se retire de la proc dure pendant que d autres
438. t sur des probl mes de b ti ils nous font intervenir et vice versa G02 150 Les comp tences et les outils mobilis s par le thermicien Pour clore ce bilan de l Action Insertion Energie il nous para t int ressant de recenser les comp tences et les outils pour avoir une vue d ensemble des ressources mobilis es par le thermicien Nous distinguons 5 types de comp tences qui nous permettent de d cliner les supports et les outils d intervention Faire preuve d empathie pour sensibiliser le m nage savoir dialoguer avec les membres de la famille instaurer une sorte de d bat conseil autour des gestes conomes ne pas juger leurs comportements Faire preuve de p dagogie pour se faire comprendre par les m nages fournir et installer avec les m nages des conomiseurs d eau des douchettes conomiques ou des lampes basse consommation utiliser un d bitm tre pour rendre les consommations d eau visibles fournir une fiche de suivi des consommations et amener les m nages la remplir Faire preuve de technicit pour analyser les situations sociotechniques des m nages tablir un bilan des factures et identifier les sur ou les sous consommations recenser et valuer la pertinence des quipements lectrom nagers et des modes de chauffage r aliser un diagnostic nerg tique partir d une simulation informatique afin d valuer la performance nerg tique des quipements
439. t tout compar s aux appareils vendus sur les march s de Cayenne ou Saint Laurent A perdu son cong lateur suite une coupure il a grill Elle en a achet un nouveau au Suriname sur la base du prix le moins cher E25 Si son cong lateur tombait en panne elle porterait attention au volume pour mettre plus de viande Elle enl ve la glace juste pour mieux le remplir L ach tera au Suriname Ne conna t pas l tiquette E27 J ai achet le mien Albina sans tiquette E13 Elle prendra celui qui lui plaira au Suriname car elle regarde la marque la qualit A Saint Laurent je ne comprends pas comment ils organisent les frigos En France je serais oblig e de me faire accompagner pour m aider faire mon choix Les bonnes qualit s sont plus chers E32 D D o l int r t fondamental qu il y aurait vu le nombre d changes avec le Suriname d organiser une op ration conjointe de part et d autre du fleuve L int r t premier serait de donner de la coh rence la d marche et d en garantir davantage d efficacit Rejoignant le probl me du co t mais aussi celui du march indigent sur le fleuve le recours au march d occasion repr sente un autre levier d action les fonctionnaires s quipent avec des appareils neufs qu ils revendent sur place leur d part Si ces appareils revendus des prix plus accessibles pour les populations locales taient d embl e de classe
440. te des bin mes est plut t bien appr ci car c est l occasion de poser concr tement un probl me rarement voqu par ailleurs par les services sociaux Le caract re routinier des visites repr sente galement un atout En effet le protocole suivi tant quasiment identique d un logement l autre cela garantit l approche syst mique de la probl matique Le cadre de l intervention son d roulement les conseils types et la liste de petits mat riels installer tant fix s par avance il n est gu re possible de ne pas apporter de satisfaction imm diate en terme de confort thermique Cela contribue la r putation tr s populaire d Econologis m me si les m nages ont du mal identifier qui en attribuer la paternit Le dispositif trouve cependant ses limites lorsqu il cherche s adresser des populations non francophones ou lorsqu il ne touche pas l ensemble des cibles qu il pourrait concerner personnes mobiles sous locataires petits propri taires en situation d auto privation De fait certains des supports d Econologis sont maladapt s toute une partie de la client le potentielle Une autre limite r side dans le fait que les visites ne se concluent pas par une sorte de proc s verbal ou de compte rendu qui pourrait alors servir d argumentaire pour peser charge contre des propri taires d faillants Une derni re limite peut tre mise en avant d s lors que le dispositif n est pas
441. te op ration Mais nous savons que l objectif de 8 d conomies d nergie a t difficile obtenir la plupart des familles ne sont pas arriv es ce taux mais plut t une conomie de l ordre de 5 6 Cela montre la fois les difficult s et les limites des modifications comportementales sur les consommations d nergies 3 Autres actions men es en Haute Savoie en mati re de pr carit nerg tique Prioriterre est sans conteste l acteur central dans le d partement des probl matiques nerg tiques et des actions de r duction de la pr carit nerg tique Cependant outre les actions classiques de l ANAH du fonds d aide aux impay s d nergie et des diff rents fonds sociaux d autres acteurs ont d velopp des initiatives en la mati re et ou sont confront s au traitement de probl mes sp cifiques de certaines populations 3 1 L association Polyphonie Cr e en 1999 l association Polyphonie a pour objet de faciliter les relations entre les citoyens et les services publics Ses comp tences concernent des domaines vari s dont celui de l nergie c est un objet qui est relativement large puisqu il vise rapprocher les citoyens au sens large mais particuli rement ceux qui sont fragilis s par une situation sociale conomique culturelle li e aux handicaps etc des services publics au sens large Donc c est un objet social tr s large Et concr tement pour r pon
442. te technique La proc dure d intervention comporte cinq tapes 1 Les personnes concern es ou leurs travailleurs sociaux sollicitent Act Habitat afin de recevoir un dossier de demande et le r glement du fonds Act Habitat gr ce un questionnaire de d tection des situations d habitat indigne peut s adresser directement aux m nages concern s et leur proposer de pr senter un dossier de demande d aide 2 Act Habitat r ceptionne et s lectionne les dossiers Les crit res de s lection portent sur la situation sociale du m nage le potentiel d am lioration apport par les travaux et le montant des travaux un montant maximum de co t de travaux est pr vu 3 Une visite domicile est organis e afin de rep rer les gisements d conomies d nergie et rep rer les travaux effectuer Cette visite est r alis e en bin me par un technicien d Act Habitat et l ambassadeur de l nergie de Prioriterre 4 Act Habitat effectue la commande de travaux aupr s d entreprises prestataires et r alise le montage financier du projet L aide pr vue dans le cadre du Fonds est en moyenne de 500 c est entre 500 et 1 000 de participation sur des travaux qui en co tent peu pr s le double ou le triple Donc a convient des travaux m me modestes mais qui ont une incidence malgr tout sur la d pense nerg tique 10 5 Suite aux travaux le technicien d Act Habitat effectue une seconde visit
443. telle op ration on a une r sidence qui est en d molition recontruction et l tout est pr vu il y aura des compteurs un syst me de comptage et une ducation possible des locataires 5 Traiter ainsi toutes les r sidences rel ve d un projet d une ampleur pharaonique 5 que ni ALAP ni 125 POPAC et HALPADES propri taires des b timents ne sont pr ts d entreprendre tout au moins dans un court moyen terme e Ren gocier le contrat d exploitation en responsabilisant l exploitant sur des obligations de r sultat on a frott le poil de notre exploitant de chauffage On lui a dit maintenant on va te passer sur une convention on veut du 20 du 19 etc vous nous faites une grille afin qu on prenne une option 5 e Devenir producteur d nergie le seul projet qu on pourrait avoir moyen terme parce que les b timents s y pr tent a serait de mettre du photovolta que fond les manettes sur les terrasses et revendre EDF 5 Lorsque nous les avons rencontr s les responsables de l association se sentaient assez d munis face cette situation Dans l entretien l hypoth se d sesp r e de remettre les cl s au Conseil g n ral en disant d brouillez vous 5 a m me t voqu e Pris comme partout par des r ductions de moyens et d effectifs par la gestion des urgences sociales les personnels n ont gu re le temps de prendre en charge un travail s rieux d
444. tent leur client le principale en direction de laquelle des actions ducatives sont conduites de mani re faire face aux pi ges du cr dit par exemple L Energie est consid r e comme un service essentiel pour se chauffer cuisiner s clairer s instruire La s curit des approvisionnements comporte donc une dimension sociale centrale qui implique de rendre l nergie accessible au plus grand nombre possible de citoyens et de faire en sorte que les hausses tarifaires ne leurs soient pas pr judiciables Option Consommateurs par exemple bas e Montr al s y int resse depuis sa cr ation Elle a particip deux projets pilotes avec Hydro Qu bec pour trouver des solutions aux impay s d nergie Elle milite pour assurer la s curit nerg tique des consommateurs qu b cois notamment un approvisionnement fiable et peu co teux C est dans ce m me ordre d id e qu Qu bec Vivre en Ville livre le programme Econologis en le pr sentant purement et simplement comme une mesure de lutte contre la pauvret con ue pour aider les m nages revenus modestes faire des conomies 1 2 LA COMPL MENTARIT DES OUTILS DE LA POLITIQUE D EFFICACIT NERG TIQUE QU B COISE DANS LE R SIDENTIEL Dans le secteur r sidentiel les programmes d efficacit nerg tique d velopp s au Qu bec s adressent des publics qui ne sont pas exclusifs les uns des autres Une m me cible peut b n ficie
445. tion ALAP les r sidences sociales et les gens du voyage 3 2 1 La gestion des r sidences sociales 3 2 2 La gestion de l aire d accueil des gens du voyage 3 3 Cr ation d une AIVS Annexe de la monographie 95 Les dispositifs de r duction de la pr carit nerg tique en Haute Savoie En Haute Savoie plusieurs dispositifs d intervention en mati re de r duction de la pr carit nerg tique existent pour le plus ancien depuis plus de 10 ans Ils sont tous initi s et men s en partenariats par l association Prioriterre qui appara t comme l acteur d partemental central porteur des probl matiques nerg tiques et des dispositifs d intervention en mati re de pr carit nerg tique Le dispositif Ambassadeurs de l nergie a particuli rement retenu notre attention parce qu il a t pionnier sur de telles probl matiques et le retour d exp rience tait d un grand int r t pour notre tude Douze entretiens ont t r alis s fin octobre 2008 aupr s des acteurs et des partenaires intervenant dans le champ de la pr carit nerg tique Les entretiens ont tous t enregistr s et int gralement retranscrits Les entretiens r alis s aupr s des acteurs locaux Structure Interlocuteur s Code Mairie Annecy Chef de projet agenda 21 HOI EDF Responsable solidarit Savoie Haute Savoie H02 Polyphonies Directrice H03 Mairie de Cluses Consei
446. tion d un Fonds d aide aux petits travaux tait en gestation Le projet avait t pr sent et discut dans le cadre du Forum social d partemental il faisait partie des actions envisag es son absence constituant une limite majeure aux dispositifs d aide existants L arr t du dispositif Ambassadeurs de l nergie n cessitait de trouver de nouveaux partenaires et de construire un nouveau dispositif d intervention dans son ensemble Act Habitat s est montr int ress et s est propos pour mettre en uvre le projet avec Prioriterre Les deux associations avaient exp riment un premier partenariat sur une op ration de r habilitation nerg tique Act Habitat 74 est une association loi 1901 affili e la fois au mouvement PACT ARIM la f d ration Habitat et D veloppement et la FAPIL Son objet social est une assistance aupr s des publics d favoris s propri taires de logement modestes locataires de leur logement soit modeste soit en situation de difficult s sp cifiques comme par exemple le handicap J ai tendance dire que sa vocation c est de trouver des solutions logement pour un public qui ne trouve la fois ni sa place dans le parc priv ni sa place dans le parc social classique 10 L association qui comptait 16 salari s au moment de l enqu te intervient essentiellement dans le cadre de r novation de r habilitation d habitat pour des publics modestes et pour des collectivit
447. tout ce qu il ne faut pas faire en mati re d installation lectrique on voit un disjoncteur une prise de terre des prises au mur des bo tiers soit autant de bonnes pratiques adopter La lecture de la sc ne se termine par la conclusion suivante Suivez les conseils de Fayaman pour une installation sans danger Arki a boskopu fu Fayaman fu meki wan bun installation na ini yu oso L int r t de cette sc ne est qu elle ne n cessite pas d explication outre mesure aucun texte lire on y voit Markus une premi re fois avec les cheveux tout hirsutes suite une d charge lectrique puis on le voit une seconde fois ses dread logs prenant feu L id e est d attirer l attention sur la dangerosit des branchements lectriques r alis s non pas en d pit du bon sens mais comme on le peut faute d lectriciens pour le faire L id e des risques d lectrocution est reprise au verso du d pliant Markus prend le jus en touchant sa machine laver Ce dessin permet d introduire l id e qu il est indispensable d installer un disjoncteur diff rentiel Le mot n est pas traduit car il n existe pas en sranan tongo Le dessin est 55 suppos parler de lui m me Il est renforc par ce n est pas moi qui prend l lectricit c est le disjoncteur qui saute pe fu a stroom e naki mi a disjoncteur e dyompo A c t une machine laver est dessin e l ext rieur du logement comme o
448. traient aux m nages d sireux de calculer eux m mes la part d lectricit consomm e par tel ou tel appareil de le faire gt La mallette LBC incandescente une d monstration astucieuse Cet outil a fait l objet d un v ritable engouement A partir de d cembre 2007 une majorit des m nages a b n fici d une d monstration Sans beaucoup de discours l exp rience se suffit elle m me 5 LBC consomment la m me nergie qu une seule lampe incandescence Le calcul induit est rapide et suffit tonner Les informations sur les puissances appel es semblent par contre superflues car elles n ont de sens que pour un public averti Elles n voquent rien la plupart du temps voire elles embrouillent la compr hension La mallette est lourde et devient rapidement une contrainte pour les m diateurs qui doivent la porter l paule toute la journ e Les informations compl mentaires sur les quivalences de puissance semblent par ailleurs inutiles car sur le fleuve il n y a gu re de choix possible de toute fa on elles ne sont pas lisibles du fait de l envergure des lampes qui masquent l information crite Le co t de fabrication unitaire de la mallette son encombrement son poids sont autant d arguments pour all ger ce type d outil de d monstration 68 Lors de la mission d valuation nous avons pu constater que l information principale celle laquelle le
449. ts Ils mettent la plupart du temps les probl mes de sant des enfants sur le compte de leur fragilit Ainsi cette dame qui raconte les nombreux s jours l h pital du petit gar on de 3 ans pour des bronchites r p tition et qui nous 26 parle ensuite de l asthme de la grand m re ou de ses propres allergies alors qu ils vivent dans un int rieur chauff 25 degr s toutes les fen tres ferm es suintant de bu e et les papiers muraux tous en partie moisis Ou bien ce couple qui relate le mal de t te persistant depuis qu il a emm nag dans un nouvel appartement aux murs tapiss s de moisissures Ou bien cette famille qui explique avoir condamn une chambre parce qu il devient impossible d y dormir tant l humidit rend v tements et literie insupportables Ces quelques exemples se r p tent notamment pour les gens vivant en habitat collectif ou bien au dernier tage d un condominium ou bien encore en sous sol ou au dessus d un sous sol non chauff On les rep re galement dans les logements insalubres ou mal isol s Leurs habitants n ont d autres moyens que de subir On sent bien que quelques uns font intuitivement un lien de cause effet entre des soucis de sant et l tat de leur logement mais mal inform s sur les causes du probl me ils sont trop souvent totalement d munis pour en limiter les effets 2 2 6 De nombreux conseils de bon sens Les m nages visit s se voient alors
450. ts renvoient une culture qui n est pas du tout celle d une grande partie des populations du Maroni les femmes notamment Les pr jug s concernant les co ts du KWh r f rent la situation sp cifique des territoires isol s pour lesquels le co t de la vie est alourdi par le co t d acheminement des produits 3 2 Fayaman une op ration pour donner des conseils l initiative d EDF Pour beaucoup les m diateurs sont pay s par EDF qui est consid r e comme tant l origine de l op ration Moi je croyais que c tait EDF Basse conso c est EDF Vu qu ils avaient envoy un papier pour changer contre des lampes conomiques je me suis dit qu ils en avaient ras le bol qu on ne les utilise pas E2 On a vu qu ils taient en relation directe avec EDF E33 73 Je pense que c est EDF qui les paye EDF peut pas faire directement cette information sur les conomies car ils perdraient de l argent El Je pense qu il s agit d une op ration d EDF E20 Je ne sais pas pour qui ils travaillent EDF c est possible ET Je pense qu ils travaillent pour EDF C est bien pour montrer aux gens qui ne savent pas E 25 On a vu qu ils taient en relation directe avec EDF S ils avaient dit Mamabobi il leur aurait fallu expliquer En s annon ant comme EDF c est plus court et vite bien des discours E39 Pour d autres la question ne se pose pas Les m diateurs o
451. tuation et de se dire cette situation il y a un impay d nergie je rempli une demande d aide mais qu est ce que je pourrai faire de plus pour pas que a se renouvelle Quels sont les outils disposition pour essayer de faire que cette famille n ait plus des factures comme a G02 Surtout qu il ne faut pas que la saisine soit irr fl chie l ou c est compliqu c est qu il faut de l objectivit Il ne faut pas qu une demande de diagnostic thermique soit faite chaque fois qu il y a une demande d aide pour les factures d nergie d o l importance d une grille d valuation ou d un outil pour essayer d avoir les premiers l ments pour savoir si a vaut la peint de faire une demande de diagnostic thermique G02 La formation et la sensibilisation des travailleurs sociaux apparaissent donc comme primordiales Par ailleurs Gascogne Energie Conseil travaille r guli rement en partenariat avec l Association Revivre Cette structure gersoise que nous pr sentons plus loin dans cette monographie propose une action compl mentaire celle du thermicien si je vois que la maison a besoin aussi d un grand coup de peinture et que la famille est un peu dynamique je conseille au travailleur social s il n y a pas d j pens de faire intervenir Revivre G02 Ce partenariat repr sente aussi un moyen d identifier et signaler des situations de pr carit nerg tique quand ils tomben
452. tuel plus exigeant en termes d objectifs atteindre pour le relogement du public du Plan dans le parc HLM la mise en place d un dispositif afin d optimiser la s curisation des bailleurs la mise en uvre d un r f rentiel de l accompagnement social li au logement destin aux op rateurs et aux instructeurs la poursuite des actions contenues dans la charte de pr vention des expulsions la coordination des actions relatives l am lioration de l habitat 38 G n ralement le FSL est dot par un ensemble de partenaires dont l Etat Edf Gdf les bailleurs sociaux 136 le recensement et la r sorption de l habitat indigne dans le cadre d une action pilote La poursuite du financement d aides directes aux m nages pour favoriser l acc s ou le maintien dans un logement la n cessit de donner un cadre aux actions r glements int rieurs proc dures L Action Insertion Energie un des dispositifs de r duction de la pr carit nerg tique dont nous parlerons plus loin appara t dans la rubrique am lioration de l habitat de l axe accompagnement du public du PDALPD Toutefois notons que l expression de pr carit nerg tique n est pas mentionn e dans ce document 2 2 2 La MSA La Mutualit Sociale Agricole MSA du Gers est un organisme de protection sociale qui est la fois caisse d allocation familiale caisse primaire d ass
453. tures ce qui par ailleurs les condamne et interdit de g rer les probl mes d humidit mettre en place des boudins ou des chiffons sous les portes d entr e porter des chaussons ou des chaussettes s habiller plus chaudement jusqu rester en manteau chez soi Certains utilisent un n on central coupent toutes les veilles arr tent le chauffage le plus souvent possible occultent leurs fen tres en journ e et vivent en fonction des horaires du soleil Plusieurs femmes seules racontent qu elles dorment avec leurs enfants pour avoir mieux chaud et pour les prot ger aussi Pour ce qui concerne l humidit g n r e en partie par des pratiques culturelles sp cifiques faire beaucoup de cuisine laver souvent son linge ou par le manque de s che linge ou tout simplement par l absence d espace d di au s chage du linge ni balcon ni buanderie on a pu rencontrer des femmes qui s chaient les rebords de leurs fen tres avec un s che cheveux Des hommes racontent qu ils repeignent chaque ann e leur salle de bain avec des peintures anti moisissures 25 2 2 5 Beaucoup d id es re ues Tout au long des visites sont apparues nombre d id es re ues Elles illustrent combien les savoirs ordinaires se construisent non pas sur des donn es objectives mais sur des exp riences personnelles sur des ressentis sur des perceptions sur des croyances largement entretenues par l environnement de proximit et prob
454. ud Ma porte fonctionne c est fabuleux Ca fait des mois que je r clame mon propri taire Et vous en une heure vous avez trouv quoi faire Ce type de r action est d autant plus fort lorsqu il s agit de femmes seules avec leurs enfants ou bien de personnes g es totalement d munies face la technique et bien incapables d engager la moindre r paration A cela ajoutons que la visite d Econologis vient r tablir un rapport humain qui tranche avec les rapports tendus que la majorit des b n ficiaires du bien tre social vivent lorsqu ils s adressent aux services sociaux Face leur impuissance faire face aux difficult s de leur quotidien les institutions leur paraissent hostiles stigmatisantes voire humiliantes Elles installent les personnes dans une posture de demande d attente au contraire d Econologis qui se d place jusque chez eux s int resse aux conditions concr tes de leur vie domestique les coute raconter leurs peines et chose inattendue leur apporte une aide mat rielle imm diatement efficace La visite leur apporte un peu de r confort C est bien et en plus on a des cadeaux C est merveilleux c est vraiment sympa si c est gratuit J aime pas faire appel aux services Elle vient parfois rompre un isolement social qui rejaillit sur le bien tre sanitaire de personnes qui ne sortent presque plus qui ont de moins en moins de relations sociales et qui tendent
455. ue des diagnostics domicile Le direct est quand m me mieux surtout pour ces publics 9 Au regard des objectifs de gestion financi re l valuation de l efficacit et de l efficience du dispositif n tait pas positive on n a jamais pu faire une tude r elle pour mesurer l impact financier de l intervention de Prioriterre sur le montant des aides accord es Je n ai pas l impression que a a impact le fonds loin de l 12 Cette remise en cause de son dispositif phare et pionnier a surpris et d sorient Prioriterre qui y voit une incompr hension de son repositionnement l aspect professionnalisation de notre association a c est quelque chose g n ral a n a pas t vu Ils n ont pas compris notre volution Les associations nous connaissaient on faisait des interventions etc on tait reconnu et du coup a allait bien 11 Mais c est aussi l occasion de pointer les difficult s faiblesses et limites du dispositif Le faible nombre de cas trait s au regard des besoins le dispositif peut tre son d faut c tait qu en fait on n avait pas les moyens d agir sur tout ce public l au niveau d partemental parce que a repr sente des populations tr s importantes et du coup on ne savait plus o donner de la t te On ne pouvait pas aller partout c est clair 11 La d finition et la s lection en pratique des m nages visiter on ne savait pas comment faire
456. ue la personne a bien compris Une autre sollicite l ensemble des membres du m nage pr sents Un conseiller explique passe autre chose puis interroge pour inviter la personne se poser des questions et retrouver par elle m me la r ponse ad quate Pourquoi il faut d gager les plinthes votre avis il avait sa s cheuse devant NSP La plinthe tire lair froid vers elle Il passe entre les ailettes de m tal puis ressort apr s s tre r chauff Ce qui ne peut pas se faire si vous mettez un meuble devant Pour chasser l humidit vous vous rappelez comment il faut faire 22 Ces interventions qui convient le m nage et le placent en situation participative s accompagnent souvent de dessins ou de m taphores Vous mettez vos deux mains dehors par la fen tre Une est mouill e l autre est s che Vous allez sentir le froid sur la main mouill e pas sur la main s che C est pareil pour l air de votre logement apr s avoir fait la cuisine Il est plein de bu e il vous donnera la sensation qu il fait froid La solution C est faire entrer de l air frais par la porte et faire sortir lair humide par la fen tre donc faire un courant d air On va le tester avec l hygrom tre et le thermom tre juste 5 minutes La couverture tu l as pour dix ans mais l lectricit tu la payes tout le temps Une p dagogie responsabilisante militante ou citoyenne Lorsque cela s y pr te
457. uels et collectifs cologiques et socialement quitables Sa vocation est de conscientiser la population propos de l impact de ses habitudes de consommation sur la sant et l environnement C est alors la dimension citoyenne politique du consommateur qui est interpell e Vous d sirez r duire votre impact sur l environnement Devenez co efficient Mais Equiterre promeut aussi ses interventions comme l occasion d aider r aliser des conomies financi res tout en am liorant son confort C est alors la dimension plus individualiste qui est sollicit e Les visites domicile permettent d valuer les d penses nerg tiques des m nages et d amener ceux ci d velopper des habitudes de consommation qui seront b n fiques pour l environnement et pour le portefeuille Moins g n raliste que les autres organismes N gawatt Production bas e au M tabetchouan a ax ses activit s de mani re quasi exclusive sur le changement de culture nerg tique en invitant produire des n gawatts c est payant c est responsable c est cr er de la richesse collective Il ne s agit plus de culpabiliser les consommateurs pour leurs gaspillages mais de faire d eux des citoyens responsables et de les valoriser en ce sens lorsqu ils pargnent des kwh Cette philosophie de la mise en valeur de la participation permet de r compenser les engagements de leur accorder une reconnaissance pour les enco
458. uement et concernent environ 160 mandats r partis entre 2 mandataires principaux le Sud du d partement est g r par le PACT et la partie Nord par l UDAF c est le charg de mission sociale du CG qui r partie les dossiers entre chacune des structures L ASLL est un outil technico social compl mentaire d autres solvabilisation acc s maintien et production de logements pratiqu par des travailleurs sociaux et concernant sp cifiquement tout ce qui touche au logement L ASLL est n goci e avec l ventuel b n ficiaire et le TS au cours d un entretien ce n est pas une aide financi re mais un accompagnement personnalis il n y a aucune contrainte au sens o l adh sion de la personne est indispensable au lancement de la d marche se d marque de la tutelle Le projet logement recouvre plusieurs dimensions ad quation ressources et besoins familiaux maintien dans les lieux si probl me de surendettement d impay s assignation au tribunal possibilit de donner lieu de la m diation plan d apurement n goci avec la gestion locative gestion de contentieux entre bailleurs et locataires appropriation du logement quipement et gestion des consommations Le financement quasi global des ASLL mane du FSL finance le poste de charg de mission et les 9 op rateurs sous sa responsabilit qui sont r mun r s l acte mensuel Les 9 op rateurs sont agr s conventionn s avec
459. ui ont des 154 difficult s de surendettement a m a permis d avoir un conseil et une attitude diff rente par rapport aux postes nerg tiques ou par rapport l inconfort et les choses comme a G09 Du point de vue du thermicien les donn es quantitatives ont t difficiles exploiter un an de suivi ce n est pas vident l aspect quantitatif on est tomb sur un hiver qui tait tr s doux donc forc ment les factures taient plus l g res que les ann es pr c dentes Donc quelle tait la part de la douceur du climat et du comportement r el On ne pouvait pas le d terminer G02 Par contre en ce qui concerne les consommations d eau le climat n intervenait pas donc on a eu des r sultats variables aussi mais on a eu quelques r sultats G02 A noter que certains m nages ont pu r aliser jusqu 200 d conomie sur leur facture annuelle d eau ce qui peut repr senter une diminution de 30 des consommations En 2008 l Action Collective a t valoris e lors d une journ e de communication organis e par le Conseil G n ral du Gers sur le th me de la pr carit nerg tique Les travailleurs sociaux le thermicien et certains des m nages b n ficiaires du dispositif ont eu l occasion de pr senter le d roulement et les r sultats de l action collective mais aussi les impacts positifs inh rents la dynamique de groupe regain d un sentiment citoyen d sir de
460. ulement comment est calcul le montant r gler mais aussi d samorcer les malentendus Le diagnostic socio anthropologique avait mis en perspective un certain nombre de points solutionner la facture tait largement incomprise elle tait assimil e une sorte de forfait proportionnel au nombre d appareils poss d s dans le logement De fait elle tait per ue comme arbitraire et consid r e comme trop ch re Le compteur quant lui tait appr hend comme une sorte d identifiant qui signe la qualit de client EDF donc assimil un droit consommer Rendre la facture accessible et compr hensible devait pouvoir favoriser une meilleure appropriation du service rendu tre abonn est un droit mais c est aussi un service payant qui implique en retour un certain nombre de pr cautions g rer ses consommations et d obligations payer sa facture Cette approche interculturelle qui accorde une certaine consid ration au langage commun ment pratiqu sur le fleuve visait aussi r duire la distance entre l entreprise distributrice d lectricit et ses clients Deux ans auparavant le diagnostic socio anthropologique avait montr combien le service client EDF tait controvers consid r comme trop loign EDF c est Cayenne ne mettant pas disposition d interlocuteurs en cas de soucis panne impay d nergie surconsommation n expliquant pas les contraintes du syst me le
461. umul de factures ou si c est une facture ponctuelle Si c est une facture ponctuelle ils se demandent notamment si c est coh rent par rapport au logement G02 Selon les situations tudi es cette commission peut d cider d attribuer ou non une aide financi re et ou de mandater le thermicien pour intervenir aupr s des personnes en difficult Dans d autres cas ce sont les travailleurs sociaux qui peuvent juger n cessaire de se rendre chez les m nages accompagn s du thermicien afin de compl ter leur diagnostic social par un diagnostic technique de l tat nerg tique d un logement ce moment l ils remplissent une fiche de saisine qui remonte au PDALPD Ensuite le PDALPD me renvoie une fiche pour que je me d place en bin me G02 Dans 95 des cas le thermicien intervient domicile en compagnie d un travailleur social et l action est ouverte aux locataires du parc priv aux propri taires occupants et aux personnes qui sont dans des logements conventionn s G01 A noter que l outils principal de l Action Insertion Energie est le diagnostic thermique accompagn le thermicien va domicile et r alise un diagnostic il fait des pr conisations et ensuite quand c est possible d aller plus loin il accompagne la famille pendant toute la phase d laboration du projet ou des travaux le plan de financement etc G01 Toutefois nous verrons plus loin que l intervention du thermi
462. up faire 11 Tous les participants ont d plor cette absence faisant remarquer notamment que aucun acteur du secteur priv n est pr sent aux forums alors qu il faut agir en priorit sur ce secteur C est peut tre la faiblesse de ce dispositif trop institutionnel se privant ainsi de l acc s aux populations et aux situations les plus difficiles identifier 116 Le sch ma ci dessous formalise le fonctionnement du Programme SHARE Il pr sente la fois le mode de circulation et d instruction des dossiers et le positionnement des acteurs partenaires de l action Fonctionnement du Programme SHARE EDF GDF R gies CG 74 F Prioritere LL j Fonds petits travaux Animation c buti Ambassadeurs Participation Offices HLM DDE 74 Asso HLM Dpt CAF CG 74 Polyphonies CSF DDASS Dauphin lib r Travailleurs Public Sociaux N L gende amp Identification des probl matiques sollicitations pour trouver des solutions Instruction des dossiers analyse des cas M Acceptation du dossier Financements Fourniture en outils supports quipements R Intervention travaux conseils II Hiatus d fiance m fiance Les fl ches paisses repr sentent les relations formelles contrats conventions Les fl ches fines repr sentent les relations informelles 117 2 3 Le Fonds d aide aux petits travaux Au moment de l enqu te la cr a
463. ur faire vivre le dispositif Ambassadeur et de compenser en partie le financement des Emplois jeunes Enfin dans ce nouveau dispositif Prioriterre affirmait son positionnement avec SHARE ce qui est int ressant c est ce positionnement t te de r seau et notamment le groupe de travail qu on a mis en place Il y a eu beaucoup d changes d exp riences a a beaucoup discut 11 C est dans ce cadre collectif qu ont t labor s les supports de communication et de sensibilisation utilis s par les ambassadeurs de l nergie les thermo cartes le calendrier d conomies d nergie et le cache facture Plus g n ralement le groupe a travaill sur les modalit s d intervention d un programme pour r duire la pr carit nerg tique Le public cible a t identifi ainsi que le mode de contact et de rep rage des m nages les actions mettre en place et les partenariats construire e Chacun des partenaires a identifi le public concern par ces actions les familles allocataires de la CAF les personnes ayant des difficult s financi res pour le CG les familles du parc priv logeant dans des situations d habitat indigne les locataires primo acc dants qui ne se rendent pas du tout compte de a et se retrouvent acheter des choses qui sont de vraies passoires 11 le public en difficult sociale et financi re et plus g n ralement tout public ayant des questions ou probl mes
464. ur la cr ation du p le de lutte contre l habitat indigne pour pallier cette faible utilisation Outre les aides de l ANAH qui ne seront pas d taill es ici il existe des pr ts dont la responsabilit rel ve de la CAF le PAH et le PALE Ces deux outils d intervention ont pour objectif l am lioration de la vie des familles dans le logement un outil institutionnel national qui est la PAH prime d am lioration de l habitat sans conditions de ressources 1 d int r ts un outil d partemental le PALE Pr t d am lioration des locaux existants qui vient compl ter le PAH et qui est mobilis pour des gens qui veulent apporter des am liorations du logement existant diff rent de l aide la construction sous conditions de ressources plafond 3000 euros en terme de quotient familial et le PALE est travaill en collaboration avec le PACT qui est mobilis pour un avis technique Le Programme D partemental d Insertion PDI 2008 2010 pr voit galement une aide l am lioration de l habitat des b n ficiaires du RMI propri taires occupants voir proc dure en annexe 8 Le D partement a d cid le 17 04 98 Ia cr ation d un programme d aide l am lioration de l habitat des b n ficiaires du RMI propri taires occupants Il s agit d une aide la r alisation de travaux destin s l am lioration de la s curit de la salubrit de l accessibilit de l adaptation et
465. urager poursuivre Cette approche est centr e sur une d marche communautaire qui s av re nettement plus efficace que les approches classiques dites de masse 14 Infonaq ao t septembre 2006 1 1 3 2 Les associations de consommateurs diminuer ses consommations d nergie pour r duire sa facture nerg tique Qu il s agisse d associations de consommateurs sfrictu sensu ou de Coop ratives d Economie Familiale ces organismes ont pour mission de d fendre et de promouvoir les int r ts des citoyens consommateurs en mettant l accent sur le respect de leurs droits Ils officient dans le domaine des pratiques commerciales des dossiers financiers de la vie priv e et de l nergie Ils offrent un certain nombre de services aide juridique guides rapports recours collectifs repr sentation devant des commissions paritaires information formation et se donnent pour objectif de faire prendre conscience des enjeux de consommation tout en militant pour un mode de consommation plus responsable et plus frugale Ils oeuvrent par exemple sensibiliser aux cons quences des strat gies publicitaires ou de commercialisation sur la vie des personnes vuln rables et m nent de nombreuses actions contre le surendettement et la d fense des droits luttent contre la pauvret et l exclusion soutiennent le maintien de la qualit des services publics t l phone eau lectricit Les m nages faibles revenus repr sen
466. urance maladie URSSAF et caisse de retraite pour les ressortissants agricoles c est dire agriculteurs salari s de l agriculture et employeurs de main d uvre G11 La MSA est l un des principaux partenaires de la CAF des Communaut s de Commune et du Conseil G n ral Etant donn les caract ristiques du territoire la MSA assure environ 30 de la population du Gers Trois profils se distinguent sur ces 30 selon les territoires 30 ou 40 sont des personnes g es Apr s nous avons 10 12 de jeunes et le reste sont des actifs G11 Depuis peu le responsable de l action sociale dans le Gers est devenu coordinateur de l action sociale de la MSA pour les 4 d partements de la r gion Midi Pyr n es Sud Ari ge Haute Garonne Hautes Pyr n es et Gers Celui ci continue s occuper de l quipe du Gers mais c est juste le temps d tre remplac G11 Le responsable de l action sociale du Gers encadre un agent de d veloppement social une quipe de 12 assistantes sociales et un projet d quipe En mati re d action sociale la MSA a comp tence sur l ensemble de ses adh rents Le projet d quipe se d cline autour de 4 axes principaux le soutien la vie professionnelle le soutien la vie familiale la promotion de la sant le d veloppement social des territoires La question du logement est transversale ces diff rents axes En ce qui concerne le d velopp
467. ures de faire passer un questionnaire aux personnes qui n arrivaient pas payer G09 Le questionnaire largement diffus a t utilis comme un support de discussion Il a notamment permis d amener les m nages auto analyser leurs comportements face l nergie mais aussi auto diagnostiquer leur logement afin de rep rer des points d am lioration et r fl chir sur des solutions pour augmenter leur confort et ou r duire leurs factures De m me le questionnaire a t un outil pour identifier et enr ler des locataires pr ts 152 s investir dans une dynamique de groupe et faire des conomies d nergie Au total les travailleurs sociaux ont obtenu 25 r ponses de gens qui se disaient int ress s G01 Ainsi un groupe a pu tre constitu on a essay d int grer des gens qu on conna t sur le secteur avec d autres types d habitat mais c tait modeste comme les gens bougent on s est retrouv avec 8 9 familles donc un tout petit panel G09 Les participants sont tous des m nages en situation de pr carit L id e de cette action est de mobiliser l ensemble des membres du m nage au del de la personne qui participe la dynamique du groupe Le d roulement de l Action Collective Les travailleurs sociaux ont sollicit les comp tences du thermicien en charge de l Action Insertion Energie pour assurer la mise en place et le suivi technique de l action collective
468. us le m me quipement E32 Malheureusement faute de temps souvent il n a pas t utilis syst matiquement Par contre tous les m nages d Apatou ont b n fici de cette simulation et leurs fiches simulation sont archiv es Elles pourraient servir de r f rence en tant exploit es pour construire un certain nombre d outils statistiques Lors d une prochaine campagne il s agirait d tablir un comparatif pour mesurer l efficacit des changements techniques mais aussi comportementaux veille d givrage des appareils frigorifiques r duction de l usage des ventilateurs 2 On peut galement envisager de laisser ce logiciel disposition dans les mairies ou bien dans le local EDF par exemple pour toute personne souhaitant valuer ses propres consommations gt La fiche r capitulative un outil faire voluer 37 S r A A ES a 2 Les locataires des maisons Siguy repr sentent une cat gorie part les maisons Siguy sont en effet livr es avec une seule prise et un seul fil permet d accueillir une lampe Les gens doivent donc modifier l installation existante pour disposer de davantage de prises et de douilles pour les lumi res 71 Elle sert en fait de r f rence notamment Apatou et Maripasoula o toutes les rubriques ont t renseign es de mani re pr cise Elle n a pas t remplie de la m me fa on par toutes les quipes Les donn es recueillies d un bourg
469. ut explor On a travaill sur comment on se rappelle les choses comment on fait pour amener ses enfants petit petit dans cette d marche l Il y a eu des prises de conscience de la famille c est a qu on a trouv tonnant a avait touch au del de la famille Au final les gens disaient on aimerait intervenir dans les coles faire des journ es d action G09 En parall le le thermicien a quip chaque logement en petits mat riels pour sensibiliser tous les membres des m nages participants aux gestes conomes et la ma trise des consommations le but tait de mobiliser toute la famille y compris les enfants lors de la pose des kits hydro conomes et des ampoules basse consommation Il fallait un tat des consommations au d but de l action Faire en sorte que les gens fassent eux m mes tous les mois leurs relev s de compteur Il y avait tout un programme G01 Le thermicien a t mobilis tout au long de l action collective pour accompagner les m nages et veiller sur les conditions sociotechniques de l exp rimentation dans certains logements il est pass plusieurs fois pour r installer des trucs que les gens n arrivaient pas installer ce moment l il y avait rediscutions sur comment ils faisaient qu est ce qui ne marchait pas c tait aussi une garantie qu on ne se plantait pas techniquement G09 Une fois le dispositif arriv terme un questionnaire a t
470. ut se fait par t l phone c est un peu compliqu et certains travailleurs sociaux n utilisent pas ce moyen pour prendre contact avec nous L AS regarde si la personne a les ressources qui sont compatibles avec le FSL Si oui elle monte un dossier qu elle envoie EDF et nous on stoppe la relance ou la proc dure de coupure partir de l on rentre dans une proc dure de travail avec le FSL mais si le client n est pas dans les crit res l AS fait comme elle peut elle appelle le secours populaire le secours catholique elle essaie de r gler le probl me G05 Etant donn que le d partement du Gers ne dispose pas d une plateforme d di e la relation client la lourdeur proc durale du dispositif est accentu e Cela engendre la fois des changes t l phoniques plus longs et plus co teux pour les clients en difficult mais aussi un certain agacement de la part des travailleurs sociaux qui pr f rent conserver une certaine distance avec le p le solidarit les travailleurs sociaux ont dit qu on avait des probl mes de proc dure Lorsqu un client est en difficult normalement il est autonome et il va essayer 139 de r gler son probl me avec EDF La proximit existe par t l phone internet 24h 24h Par contre sur le Gers il n y a pas de site relation client De ce fait pour expliquer les dispositifs aux gens en difficult par t l phone c est un peu difficile C est l organisation qui est com
471. veau des commentaires annexes qu on a pu avoir elles disaient que dans leur monde professionnel elles ne se sentaient pas concern es par ces questions d nergie qu elles s taient faites moquer par leurs coll gues entre elles du fait de s tre inscrite cette formation a a peut tre chang depuis mais il ne m ont pas l air simple dans le Tarn au niveau du CG T09 Outre la d gradation de l ambiance dans les services concern s ce constat conduit toutefois rappeler que la faible adh sion des ASS au dispositif a fait l objet d un frein majeur au d ploiement du dispositif d autant plus que l activation d une demande d aide par une CESF ne peut se faire sans l appui de l ASS en charge du suivi de dossier sur le plan administratif Nous conseill res on peut solliciter les dispositifs d aide pour les familles mais ce sont surtout les ASS qui font a en g n ral les CESS co r digent les demandes d aides financi res avec l ASS T05 Le dernier constat a lui aussi t r current dans les discours Il s agit des retours op r s par les divers acteurs de l op ration concernant l action du thermicien et les enjeux de son intervention Outre un probl me subjectif de personne qui ne fera pas l objet d une analyse ici le thermicien en charge des diagnostics a fait l objet de plusieurs critiques e Un manque de vulgarisation et une trop forte technicit ont t voqu s
472. visaient pour ce qui concerne les usagers quatre objectifs distincts valuer la perception du dispositif le v cu des visites mesurer l tat des savoirs en lien avec les diff rents th mes abord s lors des visites lien consommation facture clairage froid domestique tiquette nergie installations lectriques recueillir ce qui est de l ordre du discours je dis ce que je fais et ce qui est de l ordre du faire car je ne fais pas toujours ce que je dis notamment propos des r frig rateurs et des cong lateurs tat des joints ge de l appareil classe nerg tique si elle figure givre hygi ne regarder pr cis ment les modes d quipement et les usages des appareils l tat des installations lectriques En ce qui concerne les m diateurs il s agissait d interroger quatre univers principaux l tat de leurs perceptions en mati re de MDE d nergie d lectrification le v cu de leur mission formation enr lement v cu des visites au quotidien leurs perceptions vis vis du dispositif en g n ral et des supports en particulier leurs suggestions pour am liorer le dispositif ou le p renniser Quant aux acteurs institutionnels il s agissait de questionner leurs perceptions du dispositif et de son management leurs connaissances du contenu du dispositif supports mode d organisation leur point de vue sur l efficience du dispositif et leur avi
473. visite une analyse de consommation et un compte rendu de visite sont r alis s Le compte rendu est envoy par courrier aux familles mais le Conseil g n ral avait demand que le compte rendu ne soit pas envoy aux travailleurs sociaux 7 Il comporte plusieurs parties cf annexe 1 e Une description du logement a permet ventuellement d autres partenaires je sais que EDF si on appelle pour avoir un conseil tarifaire ils ont besoin d avoir certaines informations par rapport a et m me pour les travailleurs sociaux d avoir une id e de comment est fait leur logement C est un descriptif un peu sommaire du logement 7 e L analyse des consommations en gros je calculais leur consommation d lectricit et d eau sur une ann e et je les comparais des ratios d une famille du m me nombre de personnes avec un logement du m me ge et de la m me taille Donc a me permettait de dire si elles avaient des consommations plus importantes ou moins importantes que ces ratios Ensuite les abonnements je regardais aussi si c est adapt ou pas j ai une feuille excel sur laquelle je peux faire des simulations d abonnements 7 e Des conseils personnalis s pour diminuer les factures ensuite je leur donnais des conseils savoir ce qui peut jouer sur leurs consommations Des conseils d finis sur les diff rents th mes donc l pour l eau chaude les factures d lectricit et puis des fois il
474. xpliquer sur le fond Le parti pris est de conforter le m nage dans ses bonnes habitudes en l encourageant poursuivre puis lui d crire pourquoi et comment changer certaines mauvaises habitudes Ce mode d intervention se construit sur la base d une mise en confiance qui n cessite de rassurer les personnes tant sur des gestes conomes que sur leurs savoirs empiriques pour les inscrire dans une d marche d am lioration 15 Le mode ducatif est plus intrusif Il consiste prendre appui sur les quipements constat s questionner la personne sur ses connaissances et ses usages lui faire d crire ses comportements puis lui expliquer comment am liorer ses habitudes Le m nage est install d embl e dans une posture active il est non seulement suppos couter comprendre mais aussi retenir l information Le conseiller teste r guli rement ce que la personne a retenu de mani re r expliquer si n cessaire Il n h site pas construire des sch mas donner des exemples proposer des illustrations concr tes Il se d place de pi ce en pi ce pour v rifier les d clarations entendues et viter les assentiments de complaisance Il place les personnes dans une posture d apprentissage situ qui renvoie syst matiquement deux registres les conomies potentielles g n r es et la contribution la pr servation de l environnement Le recours au bon sens est mis contribution
475. y a des petites remarques 7 L essentiel des conseils porte sur les comportements je me suis surtout concentr sur le comportement il y avait toujours l dessus des choses dire pas toujours sur les logements 7 Les aspects structurels du logement sont galement pris en compte et dans ce cas le propri taire tait contact les logements jouent souvent de mani re importante S il y avait des travaux qui semblaient importants on signalait au propri taire par un courrier d information C tait vraiment une information et malheureusement je ne pense pas que a a t beaucoup suivi On a eu des fois pas mal de courriers de propri taires qui nous disaient parmi ce que vous nous proposiez moi j ai fait a On a aussi des propri taires qui nous ont appel m contents d avoir re u ce courrier Je ne crois pas qu il y ait eu un impact tr s important 7 L intervention ne fait pas l objet d un suivi dans le cadre du dispositif Ambassadeurs de l nergie Il n y a ni contre visite ni bilan valuation des impacts sur les pratiques les consommations et les factures Selon les ann es de 20 50 visites domiciles ont eu lieu Selon les donn es de 2007 22 visites il s agit essentiellement 64 de logements en appartement tous factur s individuellement pour le chauffage La majorit des visites 77 a abouti un diagnostic de surconsommation et 20 de sous consommatio

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