Home

pdf, 2.2 Mo

1. La ettre Autori Lettre d information bimestrielle de l Autorit de r gulation des t l communications d ors de la pr sentation des v ux de l Autorit j ai soulign que l Autorit met en uvre une r gulation qui doit tout la fois tre technique juridique conomique et sociale Voil quatre finalit s qui ont chacune t pr sentes dans la pr paration de l appel candidatures pour l attribution des licences UMTS R gulation technique travers le choix des normes et la disponibilit des fr quences donc leur incidence sur le nombre de licences R gulation juridique puisque les modalit s d attribution des licences doivent tre fond es sur une proc dure transparente et s re R gulation conomique tant il est clair qu il faut tenir le plus grand compte de l quation conomique par laquelle les op rateurs s inscrivent dans le march R gulation sociale enfin car la finalit d un tel projet est bien de r pondre l attente des consommateurs ce qui conduit privil gier les objectifs de couverture du territoire et de qualit de service La p riode de d p t des candidatures s est achev e le 31 janvier Deux op rateurs SFR et France T l com Mobiles ont remis un dossier Il appartient l Autorit de conduire la proc dure d instruction elle l a engag e Ce travail est r alis avec m thode et pr cision caril conditionne la mise au point du futur cahier des charges des
2. d Etat en charge de la gestion du r seau fixe en obtenant 40 de son capital France T l com apportera son expertise et d veloppera de nouveaux services pour le grand public notamment la t l phonie mobile via sa filiale Mobilecom qui a t inaugur e en septembre 2000 E Forum Mondial des Politiques de T l communications 2001 la t l phonie IP au menu de l Union Internationale des T l communications Organis par l Union Internationale des T l communications UIT le troisi me Forum Mondial des Politiques de T l communications FMPT sera consacr la t l phonie IP et se tiendra du 6 au 9 mars 2001 Gen ve Le FMPT sera l occasion de faire le point sur l tat d avancement et les perspectives de ce service Les opinions v ritables conclusions du Forum devraient galement tre l objet de d bats passionn s entre partisans et adversaires du tout IP Le message qui en r sultera sera de la toute premi re importance Destin en priorit aux pays en d veloppement le FMPT accueillera bon nombre de n o phytes de la t l phonie IP et sera pour eux le lieu privil gi d acquisition de connaissances et de prises de contacts en vue d orienter les politiques futures dans leur pays www art telecom fr Et pour favoriser ces orientations politiques venir il importe que les participants au troisi me FMPT aient une vision claire des avantages mais aussi des limites et des cons quen
3. 1988 il a t Ministre d l gu charg des transports de 1986 1988 Conseiller g n ral du Loiret de 1979 1992 il fut maire d Orl ans de 1980 1988 date 1 laquelle il a d missionn de ces fonctions Il a alors t Pr sident des Editions Techniques SA et Pr sident de Juris Data jusqu en 1993 Il fut parall lement Pr sident du Syndicat de la presse conomique juridique et politique 1989 93 et Secr taire G n ral de la F d ration nationale de la presse d information sp cialis e 1992 93 il pr side la F d ration des Industries Ferroviaires depuis octobre 1996 Jacques Douffiagues est par ailleurs avocat la Cour d Appel de Paris depuis 1997 Michel Feneyrol est n en mai 1940 Ancien l ve de l cole polytechnique il a t nomm ing nieur g n ral des t l communications en novembre 1985 Il a d marr sa carri re au sein de la Direction g n rale des t l communications o il a successivement exerc des fonctions dans le domaine de la recherche dans le domaine des tudes conomiques et de la gestion financi re puis des fonctions op rationnelles dans l quipement de la banlieue parisienne en juin 1979 il a t nomm Directeur r gional des t l communications en charge de la direction de Paris Nord Ouest Entre 1984 et 1986 il fut Conseiller technique de M Louis Mexandeau Ministre des PTT Conseiller du Directeur g n ral des t l communications Marcel Roulet de 1986
4. 24 9 pour KDDI et 16 3 pour J Phone E 56 318 millions de mobiles cellulaires 5 867 millions de mobiles PHS 1 584 millions de pagers Bien qu tant le troisi me op rateur de mobiles cet op rateur compte aujourd hui 12 millions d abonn s oN La lettre de l Autorit de r gulation des t l communications ww art telecom fr ETUDE ia Contr le tarifaire de France T l com Le nombre de d cisions tarifaires instruites ne cesse d augmenter Les d cisions tarifaires sont transmises pour homologa tion ou information les avis de l Autorit regroupent dans certains cas plusieurs d cisions tarifaires 1 Les avis sur les d cisions tarifaires individuelles Au cours de l ann e 2000 192 d cisions tarifaires ont t transmises par France T l com dont 131 pour avis et 61 pour information hors mobiles Les 131 demandes d avis sur des d cisions tarifaires correspondent la cr ation l exp rimentation ou la g n ralisation de nouveaux services l volution de l offre de prix notamment pour le service t l phonique et le service de liaisons lou es ainsi qu la diversification tarifaire et Internet Sur ces 131 demandes 5 ont t retir es par France T l com 123 ont t instruites par l Autorit 3 taient en cours d instruction au 31 d cembre Sur la base des dossiers instruits des d cisions tarifaires ont t regroup es au sein d un m me avis ce qui a eu pour effet de
5. ts Le ministre charg des t l communications a constat par arr t en date du 18 janvier 2001 les contributions pr visionnelles des op rateurs au titre du service universel pour l ann e 2001 telles qu elles ont t tablies par la d cision du 29 novembre 2000 Les op rateurs autres que France T l com contribueront ainsi hauteur de 600 millions de francs soit 28 du co t total Les contributions se font au cours de l ann e 2001 au moyen de trois versements au fonds de service universel g r par la Caisse des d p ts et consignations Depuis le 1 janvier 2000 le co t du service universel est en effet int gralement financ par le fonds de service universel selon le r gime qui tait pr vu par la loi de 1996 Il est donc mis fin au paiement par les op rateurs France T l com d une charge additionnelle aux tarifs d interconnexion Les op rateurs contribuent au fonds au prorata de leur volume de trafic Le volume retenu pour r partir le co t de la p r quation g ographique est le volume de trafic t l phonique factur Ces contributions correspondent un co t net du service universel pour l ann e 2001 de 2727 millions de francs en l g re baisse sur l ann e pr c dente se r partissant de la mani re suivante e 1 504 millions de francs correspondant aux obligations de p r quation g ographique e 1 038 millions de francs pour les tarifs sp cifiques destin s certaine
6. Le secteur des t l communications a volu de mani re extr mement rapide et les attentes de Vodafone Mannesmann dont il est tous les acteurs ont t d pass es passer du t l phone aux t l communications et de s internationaliser Mais le rythme de ces changements nous a surpris Je crois qu on peut dire que France T l com s y est bien adapt e Quelles cons quences pour France T l com La Loi de r glementation des t l communications tait bien adapt e en 1996 mais elle repose sur deux postulats qui ont t largement affaiblis par les v nements que nous avons voqu s la pr minence du t l phone comme service de t l communications et la n cessaire r gulation des op rateurs historiques install s sur leurs territoires nationaux La notion d op rateur historique ou dominant doit tre revue selon nous parce qu elle a perdu une grande partie de son sens De plus la convergence voix donn es est entr e dans les faits pI ce qui entra ne un choc entre la r glementation sp cifique des t l com munications et le cadre r glementaire largement fond sur le contrat priv et le droit de la concurrence dans lequel s est d velopp Internet Je crois qu il est donc temps de r fl chir la modification du cadre l gislatif ce qui est toujours lent et aussi d adapter la pratique quotidienne de la r gulation ce nouveau cadre Pour traduire l volution technique et conomique
7. ailleurs traiter des cas concrets de perturbations et d introduction de nouvelles technologies e En ce qui concerne le groupe M thode de fixation des tarifs il a vocation tre maintenu pour assister l Autorit dans le domaine tarifaire en particulier sur la pI mod lisation et les benchmarks compa raisons internationales Etat d avancement du d groupage La deuxi me phase des exp rimentations a t mise en uvre en octobre 2000 Une trentaine d op rateurs ont d but des exp rimentations sur l un des onze sites exp rimentaux ouverts Huit op rateurs ont mis en uvre des exp rimentations d acc s partag voir La lettre n 14 d but janvier 2001 sur deux sites parisiens Paris Turbigo et Puteaux Chaque op rateur peut tester ce mode de d groupage sur quatre abonn s Les exp rimentations d acc s partag ont pour objectif de valider les sp cifications techniques des filtres d aiguillage qui seront mis en place au niveau des r partiteurs de France T l com W Offre de r f rence de France T l com L Autorit prend plusieurs dispositions techniques et tarifaires L Autorit a estim n cessaire de demander France T l com des modifications de son offre de r f rence de d groupage sur certains points majeurs par une d cision du 8 f vrier 2001 Les changes avec France T l com ont fait appara tre que l op rateur historique avait d ores et d j envisag de modifier celleci s
8. appels fixe vers mobile e 4 5 pour les autres services Au total pr s de 42 des avis rendus par l Autorit en 2000 sont relatifs aux options tarifaires aux appels fixe vers mobile et Internet 3 Bilan Sur l ensemble des 123 d cisions tarifaires re ues pour avis et instruites e 101 d cisions tarifaires 82 ont re u un avis favorable de la part de l Autorit parmi elles 97 d cisions ont t homologu es par les ministres dont 58 d cisions par accord tacite 60 et 39 d cisions par d cision notifi e 40 4 d cisions ont eu leur d lai d homologation suspendu par les ministres elles concernent respectivement la suppression du catalogue du prix des UTP aux revendeurs agr s avis n 00 722 et l volution de la tarification du 12 avis n 00 1363 Les deux autres d cisions ont t retir es par France T l com elles concernaient la cr ation du Tarif Entreprise avis n 00 224 e 22 d cisions tarifaires 18 ont fait l objet d un avis partiellement ou totalement d favorable de la part de l Autorit parmi celles lt i WE 2 d cisions 9 ont t homologu es par les ministres elles concernent la hausse des abonnements t l phoniques avis n 00 224 M Sur toutes les autres d cisions les avis de l Autorit ont t suivis et ses observations prises en compte Parmi ces 20 d cisions 10 d cisions 45 ont t homologu es par les ministres en con
9. com de tr s nombreux services et applications sont concern s Il s agit de mobiliser des quipes techniques commerciales et juridiques sur tout le territoire Si une ligne est d group e par erreur le contrat du client est interrompu et sa ligne coup e ce qui est videmment beaucoup plus difficile r gulariser qu une erreur de facturation En terme de qualit de service le d groupage est une application vraiment critique Ces probl mes sont nouveaux et demandent une attention particuli re Comment jugez vous le cadre r glementaire fran ais par rapport celui que France T l com rencontre dans d autres pays trangers Un examen superficiel des relations entre les op rateurs et les autorit s r glementaires peut laisser penser que la France est un pays peu conflictuel et moins amateur de contentieux que d autres et partant moins efficace Mais je crois qu il est plus judicieux de juger la qualit du cadre r glementaire et de son application sur des crit res objectifs Si l on compare par exemple les tarifs d inter connexion en France avec ceux des autres pays euro p ens on constate que les prix dans notre pays sont parmi les plus comp titifs En conclusion il n est pas n cessaire de mettre en sc ne la r glementation avec force artifices pour qu elle soit efficace A court terme quelles grandes tendances vont se d gager Le secteur des t l communications nous r serve encore de grandes surpris
10. dans plusieurs Etats membres de l Union europ enne Elles sont de nature favoriser le d veloppe ment de l acc s haut d bit Internet gr ce au d ploiement de l ADSL par le plus grand nombre d op rateurs NB la d cision n 01 135 du 8 f vrier 2001 est consultable en ligne et en t l chargement sur le site Internet ww art telecimfr m ww art telecom fr Les r gulateurs l heure du d groupage de la boucle locale r union bilat rale ART FCC les 12 et 13 d cembre 2000 A la lumi re des exp riences qui ont eu lieu dans d autres pays le d groupage de la boucle locale c est dire l acc s direct au r seau local de l op rateur historique pose de nombreuses questions techniques conomiques et n cessite la mise au point de modalit s op rationnelles particuli res L Autorit estime n cessaire de favoriser un large change de vues avec ses homologues aussi bien de l Union europ enne que d autres pays comme les Etats Unis sur le th me du d groupage de la boucle locale C est dans cette perspective que l ART a re u les 12 et 13 d cembre 2000 trois experts de la Federal Communications Commission FCC Etats Unis Mme Tracey Weisler Senior Advisor European Affairs de l International Bureau Mme Kathy Farroba Deputy Chief for Policy and Program Planning au Common Carrier Bureau et M Donald Stockdale Director of Research l Office of Plans and Policy ainsi que deux repr sentants des aut
11. deuxi me temps elle a t largie le 13 d cembre aux repr sentants de l OPTA et de l OFTEL Une conf rence sur le d groupage et l acc s Internet large bande organis e le 14 d cembre par l Information Communication Technologies and Services Task Force de l American Chamber of Commerce AmCham de l Ambassade des Etats Unis Paris a conclu les discussions voir page 9 Unanimement les r gulateurs ont d plor la difficult pour les op rateurs concurrents obtenir des informations de l op rateur historique et le caract re souvent incomplet de ces derni res concernant la qualit la longueur des boucles et les tarifs Ils ont galement relev que les La lettre de l Autorit de r gulation des t l communications A TOOZ M94 9T U je N pa 5 W m o A lu A NOMBRE DE LIGNES D GROUP ES ET TARIFICATION DE LA LOCATION MENSUELLE DE LA PAIRE DE CUIVRE Etats Unis 3 000 000 au 30 juin 2000 13 23 5 500 titre exp rimental 300 titre exp rimental 10 000 12 000 estimation 12 48 4 54 France T l com Communiqu de presse du 22 novembre 2000 Selon la d cision du 8 f vrier ce tarif ne devra pas d passer 14 48 Surcharge spectrale en cours de n gociation avec KPN principaux probl mes sont essentiellement d ordre op rationnel et li s en particulier l change de fichiers informatiques entre les op rateurs pour la com
12. et 1990 il a particip la r forme des PTT et la transformation du statut de France T l com De 1990 1998 il a t Directeur du CNET l organisme interminist riel de recherche dans le domaine des t l communications Michel Feneyrol est par ailleurs ancien Pr sident de la Soci t des Electriciens et Electroniciens et ancien Pr sident de l Association des Ing nieurs des T l communications La lettre de l Autorit de r gulation des t l communications www art telecomfr Jean Michel Hubert confie Jean Marimbert la direction g n rale ip compter du 25 janvier 2001 Jean Marimbert remplace au poste de Directeur g n ral de l Autorit Pierre Alain Jeanneney qui r int gre le Conseil d Etat s Jean Marimbert est n en mars 1956 Ancien l ve de l ENA il a t nomm Conseiller ensuite exerc la fonction de commissaire du gouvernement la section du contentieux du Conseil d Etat De 1987 1990 il a exerc des fonctions de cabinet tout d abord comme conseiller technique au cabinet du ministre des Affaires sociales et de l emploi puis aupr s du secr taire d Etat au Plan enfin en tant que directeur adjoint du cabinet du ministre du Travail de l emploi et de la Formation professionnelle En 1990 il est nomm directeur g n ral de l ANPE puis pr sident du conseil d administration de l Agence fran aise du sang de 1993 1995 Depuis juin 1995 Jean Marimbert tait directeur des relations du
13. et les conditions techniques op rationnelles et conomiques de l acc s la boucle locale notamment travers les principes de non discrimination et de transparence Dans son rapport le GRI pr cise le principe d orientation vers les co ts des tarifs et la liste minimale des prestations qui doivent appara tre dans les offres de r f rence des op rateurs historiques Le document reprend l ensemble des principes op rationnels du d groupage souhait s par les r gulateurs en ne d taillant pas les diff rents processus pr sent s Il a permis aux r gulateurs d avoir des changes constructifs et de d finir une approche commune Trois principaux objectifs sont associ s aux PIBs e promouvoir le d veloppement de la concurrence e exercer de fa on convergente les pouvoirs propres d volus aux r gulateurs nationaux e permettre une utilisation plus efficace des ressources des r gulateurs Les op rateurs historiques de l Union europ enne devront mettre en uvre l acc s d group la boucle locale partir du 1 janvier 2001 conform ment au r glement n 2887 2000 du Parlement europ en et du Conseil du 18 d cembre 2000 Journal Officiel des Communaut s Europ ennes 30 d cembre 2000 relatif au d groupage de l acc s la boucle locale L article 4 du r glement pr cise notamment que le r gulateur national devra veiller ce que la tarification de l acc s d group la boucle locale favorise l tablissement
14. op rateurs Par ailleurs le nombre de candidatures n all ge en rien la n cessit d appr cier les conditions de d ploiement des r seaux les services propos s et la cr dibilit des projets Le moment venu et en tout tat de cause avant le 31 mai l Autorit publiera les r sultats de cette instruction et transmettra au Secr taire d Etat l industrie ses propositions pour la d livrance des licences En pr sentant le 31 janvier la liste des candidatures re ues j ai exprim la n cessit d engager un appel compl mentaire candidatures pouvant permettre de parvenir comme pr vu l objectif de d livrance de quatre autorisations Destin favoriser le d veloppement d une concurrence v ritable cet appel devra prendre en compte l exigence d quit entre les diff rents acteurs Cette nouvelle proc dure dont l Autorit prendra l initiative sera engag e selon des modalit s et dans des d lais propres garantir la situation concurrentielle lors de l ouverture effective du march de la troisi me g n ration Dans l imm diat l Autorit va entendre les acteurs actuels ou potentiels sur les march s fran ais europ en et m me mondial op rateurs quipementiers partenaires financiers mais aussi experts et analystes afin d actualiser au regard des modifications profondes qui viennent d affecter le march les conditions de d veloppement de l UMTS et les enjeux conomiques industriels et commerciaux
15. qui s y attachent La situation aujourd hui constat e en France n est en rien sp cifique notre pays Je souhaite que la r flexion de l Autorit contribue la recherche d une harmonisation n cessaire pour l Europe Jean Michel Hubert Autorit de R gulation des T l communications a une Le coll ge p2 Interview Marc Fossier p 3 4 Acc s la boucle locale p 5 11 Service universel 1997 2001 p 12 13 Etudes p 14 18 International p 19 Revue de presse p 23 Avis et d cisions p 24 Disparition de Pierre Faurre _ C est avec une motion profonde que l ART les membres du Coll ge et tous les agents de l Autorit ont appris la disparition de Pierre Faurre le 6 f vrier 2001 Ag de 59 ans il avait son actif une brillante carri re dans les domaines universitaire scientifique et industriel Pr sident du conseil d administration de l cole polytechnique depuis 1993 membre de l acad mie des sciences et pr sident directeur g n ral du groupe SAGEM depuis 1987 il a profond ment marqu le d veloppement des t l communications en France Pierre Faurre tait aussi pr sident de la Commission consultative des r seaux et services des t l communications depuis 1991 A ce titre il a accompagn et soutenu avec constance et efficacit la mise en place de l Autorit L interview qu il avait accord e La Lettre l occasion de son premier num ro t moignait par la force de s
16. tarifaire sur la deuxi me ligne analogique 01 78 17 01 2001 Evolution de la tarification des forfaits Tropic France 01 86 2401 2001 Evolution du prix des communications locales en Guyane 01 101 2401 2001 Exp rimentation du service Transfert d appel avec paiement l acte Autorit de r gulation des t l communications 7 square Max Hymans 75730 Paris cedex 15 Web www art telecom fr M l courrier art telecom fr T l 01 40 47 70 34 Fax 01 40 47 71 98 Responsable de la publication Jean Michel Hubert R daction Armelle Beunardeau T l 01 40 47 70 28 Abonnement Mission communication Maquette ACCESSIT d n 16 f vrier 2001 ISSN 1290 290X
17. tr s fortes potentialit s de l avis de Gilles Crespin chef du service Op rateurs et ressources l ART La seconde table ronde a particuli rement mis en lumi re les enjeux conomiques du d groupage de la boucle locale Philippe Distler chef du service Interconnexion et nouvelles technologies l ART a mis en exergue les efforts de coordination qui ont t entrepris par les acteurs fran ais du secteur depuis 1998 pour d finir des r gles de conduite acceptables par tous Donald Stockdale de la FCC a voqu les nouvelles r gles du jeu d finies en 1999 relatives la tarification la colocalisation et aux syst mes op rationnels Celles ci ont permis de mettre fin aux batailles judiciaires entre les op rateurs et ont notamment contribu la croissance spectaculaire de 150 du nombre de lignes d group es par rapport 1999 avec un total de trois millions de lignes d group es au 30 juin 2000 Tom Marten Directeur des Affaires ext rieures MCI Worldcom France a soulign la n cessit d une baisse significative des tarifs de colocalisation Il a galement t moign des multiples probl mes techniques auxquels les op rateurs sont confront s dans leurs relations avec l op rateur historique De son c t Jean Daniel Lallemand Chef des affaires r glementaires nationales et europ ennes France T l com a rappel la publication par France T l com le 22 novembre 2000 de son offre de r f rence
18. 16 janv 2001 T l phonie fixe ambitions revues la baisse A l heure o tombent les derniers monopoles de France T l com le bilan des grands distributeurs dans la t l phonie fixe n est paradoxalement pas brillant Carrefour s appr te d ailleurs abandonner le 5 d Omnicom LSA 18 janv 2001 Telecom Italia est d cid poursuivre l int gration Internet t l vision En d pit du feu rouge de l autorit italien ne des communications au projet de fusion de SeatPG avec Telemontecarlo le pr sident de Telecom Italia Roberto Colaninno veut poursuivre sur la voie de la convergence t l coms Internet et t l vision Les Echos 19 janv 2001 www art t lecom fr British Telecom emprunte avec succ s pr s de 10 milliards d euros L mission a t bien accueillie par les investisseurs La Tribune 22 janv 2001 Retour meilleure fortune pour les op rateurs t l coms Les cours des op rateurs historiques ses sont repris depuis le d but de l ann e Les perspectives d abaissement des taux y sont pour beaucoup La Tribune 22 janv 2001 Haut d bit la bataille de France L Internet et plus g n ra lement le transport des donn es num ris es d un bout l autre de la plan te ont entra n l apparition d un nouveau march la construction et l exploitation des r seaux sur lesquels vois images et vid os circulent la vitesse de l clair Interconnect s aux r seaux r gionaux et aux bouc
19. 2001 Le gouvernement lib re l acc s illimit la Toile A la deman de des fournisseurs d acc s France T l com va proposer un tarif d interconnexion son r seau en fonction de la capacit et non de la dur e La Tribune 12 janv 2001 British Telecom lance une offre d acc s illimit permanent Internet La Tribune 12 janv 2001 Deutsche Telekom lance son forfait pour Internet L op rateur allemand a annonc le lancement d un tarif forfaitaire d interconnexion la capacit Les Echos net 18 janv 2001 Les autorit s antitrust se prononcent sur l attribution des noms de domaine Alors qu il a t d cid en novembre 2000 la cr ation de nouveaux domaines g n riques les autorit s europ ennes et fran aises commencent s int resser de pr s la gestion de ces infrastructures essentielles pour l acc s Internet Les Echos 24 janv 2001 e Les op rateurs Le distributeur Avenir T l com acquiert un concurrent britannique Cette croissance externe permet au Marseillais de prendre au position en Grande Bretagne La Tribune 13 d c 2000 Vodafone poursuit sa strat gie de forte croissance l international Au cours des derni res semaines l op rateur britannique a multipli les op rations d acquisitions L Agefi 2 janv 2001 KPN Premier op rateur historique perdre sa note A La note de la dette de l op rateur n erlandais a t d grad e de A BBB Les Echos
20. Alsys RPX 15 12 2000 00 1020 04 10 2000 RAI RadioTelevisione Italiana SNG 15 12 2000 00 1165 31 10 2000 TDCom RPX 16 12 2000 00 1166 31 10 2000 Ouest Communication Mobiles OCM RPX 16 12 2000 00 1205 15 11 2000 Actua Films SA SNG 1801 2001 00 1206 15 11 2000 Soci t Lyonnaise de Transports en Commun SLTC 3R2P 18 01 2001 00 1207 15 11 2000 Centre hospitalier universitaire de St Etienne FH 18 01 2001 00 1231 22 11 2000 Viag Interkom FH 18 01 2001 00 1232 22 11 2000 DHCom RPX 18 01 2001 00 1233 22 11 2000 Ethyl ne Est 2RC 18 01 2001 00 1234 22 11 2000 Centre hospitalier Sud R union FH 18 01 2001 Avis sur les d cisions tarifaires de France T l com L Autorit est amen e donner un avis sur les d cisions tarifaires de France T l com quand celles ci concernent le service universel ou des services pour lesquels il n existe pas de concurrents Les principaux avis sont mentionn s ci dessous N Avis Date Th me Date publication JO 00 1357 20 12 2000 Prix des appels fixes vers mobiles Itin ris et SFR 30 01 2001 00 1358 20 12 2000 G n ralisation du service Flexiligne 30 01 2001 00 1362 20 12 2000 Evolution du Contrat ligne tchatche 30 01 2001 00 1363 20 12 2000 Evolution de la tarification du 12 30 01 2001 0148 10 01 2001 Tarification des liaisons lou es 34 Mbits s et 155 Mbits s 0149 10 01 2001 Prix des appels fixes vers mobiles Itin ris et SFR et cr ation d options tarifaires fixes vers mobiles 01 77 17 01 2001 Promotion
21. E NORMANDIE Altitude Belgacom France ILE DE PAYS DE LA LOIRE Belgacom France Broadnet France CENTRE BLR Services Broadnet France POITOU CHARENTES Broadnet France Landtel France LIMOUSIN BLR Services Landtel France FRANCE Broadnet France Landtel France PICARDIE Belgacom France Broadnet France CHAMPAGNE ARDENNE Belgacom France XTS Network Cara bes XTS Network Cara bes XTS Network Cara bes XTS Network Oc an Indien LORRAINE BLR Services Broadnet France ALSACE Landtel France BOURGOGNE BLR Services Landtel France BLR Services Broadnet France FRANCHE COMTE Belgacom France Landtel France RHONE ALPES AUVERGNE Belgacom France BLR Services AQUITAINE Broadnet France Landtel France MIDI PYRENEES BLR Services Broadnet France DEPARTEM ENTS D OUTRE MER MARTINIQUE Cegetel Cara bes XTS Network Cara bes LANGUEDOC ROUSSILLON BLR Services Broadnet France GUYANE M dia Overseas XTS Network Cara bes BLR Services Broadnet France PROVENCE ALPES COTE D AZUR BLR Services Broadnet France CORSE BLR Services Broadnet France REUNION Cegetel La R union XTS Network Oc an Indien La lettre de l Autorit de r gulation des t l communications TOOZ 9M9 9T U UE n 16 f vrier 2001 N Financement du service universel pour 2001 La part des op rateurs concurrents atteint 28 du total des co
22. France la tra ne A l occasion de la cotation d Orange les analystes se sont livr s une autopsie du march hexagonal de la t l phonie mobile Le taux de p n tration fran ais est un des plus faibles d Europe Les Echos net 22 janv 2001 E La lettre de l Autorit de r gulation des t l communications 4 TOOC 48H 9T U NAE D ON Instruction des autorisations de r seaux ouverts au public N d cision Date Titulaire Date de publication au Journal officiel 00 1148 27 10 2000 Novaxess SAS exp rimental 14 12 2000 00 1223 17 11 2000 Mangoosta 08 02 2001 00 1240 24 11 2000 360networks 27 01 2001 00 1369 22 12 2000 Prolongation de diverses autorisations d tablir et exploiter 12 01 2001 un r seau exp rimental ouvert au public Autorisations de r seaux ind pendants _ CR Seules sont mentionn es dans cette rubrique les autorisations de r seaux radio lectriques ind pendants ressources partag es 3RP ou relais commun 2RC ainsi que certaines autorisations de r seaux ind pendants filaires hertziens ou par satellite importants N d cision Date Titulaire de l autorisation Type de r seau Date publication JO 00 1014 04 10 2000 Mairie de Toulouse FH 15 12 2000 00 1015 04 10 2000 Centre hospitalier l Albarine FH 15 12 2000 00 1016 04 10 2000 Centre hospitalier de Charleville M zi res FH 15 12 2000 00 1017 04 10 2000 Sagem FH 15 12 2000 00 1018 04 10 2000 Aircar 3R2P 15 12 2000 00 1019 04 10 2000
23. a contribu ce que le d cret du 12 septembre tienne compte d un certain nombre de questions techniques et conomiques cruciales et a clair l Autorit dans le cadre de l laboration de ses d cisions recommandations ou lignes directrices Les diverses conditions sont aujourd hui r unies pour que l acc s la boucle locale puisse tre mise en uvre et une offre de r f rence a t publi e le 22 novembre par France T l com Jean Michel Hubert a indiqu au cours de la r union pl ni re du 22 septembre qu il souhaitait que le groupe qui a acquis depuis le d but de l ann e sa l gitimit et une exp rience forte puisse continuer ses travaux avec trois objectifs principaux e assurer la mise en place au 1 janvier 2001 du d groupage dans les conditions d finies par le d cret e accompagner partir du 1 janvier le d ploiement g n ral en donnant sur les diff rents points de d bats des avis techniques et en servant de lieu d changes entre les divers acteurs 2 VERS UNE APPROCHE HARMONIS E DE MISE EN UVRE DU D GROUPAGE EN EUROPE En Europe le Groupe des R gulateurs Ind pendants GRI a d fini le 24 novembre 2000 des lignes directrices appel es PIBS Principles of Implementation and Best Practices pour l application du r glement de l Union europ enne sur le d groupage Les PIBs r sultent de la volont commune des r gulateurs d harmoniser les modalit s de mise en uvre du d groupage
24. aluation du co t du service universel des effets conomiques induits et avantages immat riels d coulant de la fourniture du service universel L annexe pr sentant les m thodes utilis es pour cette valuation est disponible sur le site Internet ww art telecom fr m D cision n 00 1271 en date du 29 novembre 2000 proposant les valuations pr visionnelles du co t du service universel et les contributions des op rateurs pour l ann e 2001 et fixant les r gles employ es pour cette valuation i D Celui utilis pour les autres composantes reste comme pour les ann es 1997 1999 le volume de trafic au d part et l arriv e des boucles locales La lettre de l Autorit de r gulation des t l communications ww art telecomfr COUT DU SERVICE UNIVERSEL 1997 2001 OT 199 199 2000 2001 Pr visionnel OP AEE QUES D finitif D finitif Pr visionnel apr s r vision du service universel au 1 mars 1999 D s quilibre de la structure MF 1 824 2 028 2 027 des tarifs de France T l com Ct min 0 68 0 68 0 62 P r quation g ographique zones non rentables abonn s 2 736 1 446 1 504 non rentables des zones rentables ZNR 1 i ANR Ct min Annuaires et service de renseignements 5016 016 4 RER 4 871 2 860 2 EC om 121 Variation n n 1 CEE 12 80 41 29 1 33 3 37 En gris financement par une charge additionnelle aux tarifs d interconnexion p 1 IR SE I pr visionnel C
25. ar les fournisseurs semblent notamment d ordre conomique d un c t les recettes d abonnement sont fixes de l autre les charges d interconnexion d pendent du volume de minutes coul es Les fournisseurs d acc s Internet ne semblent ainsi pas disposer de la visibilit suffisante sur leurs co ts pour pouvoir maintenir une offre d acc s illimit cf sch ma ci dessus Toutefois il convient de noter que les fournisseurs d acc s Internet proposant une offre illimit e ont galement rencontr des difficult s d ordre technique dimensionnement des quipements probablement insuffisant pour couler le volume de trafic engendr par les abonn s aux offres illimit es L interconnexion forfaitaire Dans ce contexte plusieurs op rateurs et fournisseurs d acc s Internet ont fait part l Autorit de leur besoin de disposer d une offre d interconnexion forfaitaire leur permettant notamment de d velopper des offres d acc s Internet illimit Sch ma d interconnexion forfaitaire utilis pour une offre de forfait illimit Charges fixes ne d pendant pas du volume de minutes coul es Charges fixes Op rateurs tiers Fournisseur Par exemple d acc s Internet 9 T l com Siris Par exemple AOL l WorldOnLine Club Internet Internaute France T l com T l com D veloppement Abonnement t l phonique Recette fixe 199 Francs par exemple Actuellement les charges d interco
26. art l Autorit maintiendra le cap pour assurer la p rennit d une vraie concurrence Je voudrais galement insister sur notre m thode fond e tout la fois sur l ambition le r alisme et le souci de l efficacit sociale Ambition car notre objectif est que le march fran ais soit l un des plus performants et les plus ouverts en Europe Les quelques l ments que je vous ai indiqu s montrent qu il est en bonne voie C est une des conditions pour renforcer la position internationale des op rateurs fran ais www art telecom fr Dominique Roux Les membres du coll ge R alisme car r guler c est agir pour et avec le march en lui permettant de se d velopper son rythme mais en liminant les entraves la concurrence Efficacit sociale car notre objectif est de permettre au consommateur d acc der des services toujours plus nombreux de qualit et au meilleur prix La couverture du territoire et le service universel La question de la couverture du territoire prend aujourd hui une dimension nouvelle avec l explosion des mobiles et l mergence de l acc s Internet haut d bit Dans le premier cas les op rateurs ont largement d pass leurs objectifs de couverture exprim s en pourcentage de la population Mais c est encore insuffisant car le GSM est devenu un besoin universel Cette situation conduit se poser deux questions compl mentaires e On peut d abord s interroger
27. ces de l adoption de la t l phonie IP Dans ce contexte l Autorit est associ e et participe activement depuis le d but aux travaux men s par l UIT en vue de pr parer le Forum En coordination avec la DIGITIP du minist re de l conomie des finances et de l industrie et de nombreux acteurs du secteur priv les r unions pr paratoires au FMPT ont t l occasion d affirmer un certain nombre de principes forts au premier rang desquels la neutralit technologique Il appara t d s lors important que les acteurs fran ais se mobilisent lors de ce Forum pour montrer qu Internet en g n ral et la t l phonie IP en particulier ne doivent pas servir de pr textes pour liminer sans discernement certains principes de la r gulation sous l influence de nos partenaires am ricains W La lettre de l Autorit de r gulation des t l communications 4 TOOC 48H 9T U ANS 7 2 S N n 16 f vrier 2001 JT gt p A CD IN i Extraits du discours de J ean Michel Hubert Il faut couter beau coup et parler peu pour agir au gouvernement d un Etat disait le cardinal de Richelieu qui est encore tr s pr sent en ces lieux C est une maxime que J applique assez volon tiers la r gulation surtout dans ses pre miers mots Mais aujourd hui vous comprendrez que j y d roge pour vous parler du march et de la r gulation Jean Michel Hubert Le march L an 2000 a t marqu par une p
28. cier dans l imm diat de l interconnexion forfaitaire et encore sur une partie seulement du territoire fran ais court terme Les offres d acc s commut Internet bas es sur l interconnexion forfaitaire ne seraient alors pas dispo nibles pour l ensemble des abonn s t l phoniques et la concurrence sur le transport serait limit e quelques acteurs e Conditions et calendrier de mise en uvre de l inter connexion forfaitaire L interconnexion forfaitaire devrait notamment permettre aux op rateurs de proposer aux fournisseurs d acc s Internet des offres de collecte de trafic Internet forfai taires ind pendantes du volume collect Les acteurs ont soulign que les conditions d une offre d intercon nexion forfaitaire et son calendrier de mise en uvre n gociations avec France T l com commandes livrai sons des interconnexions ne doivent pas constituer un obstacle la pr paration et au lancement par les op ra teurs d offres forfaitaires de collecte de trafic Internet en m me temps que d ventuelles offres de France T l com A l issue de la concertation France T l com a annonc qu elle transmettrait l Autorit une offre d interconnexion forfaitaire L Autorit attend cette offre qu elle analysera en concertation avec les acteurs concern s Par ailleurs l Autorit souhaite conclure la concertation qu elle a men e en publiant la synth se des positions exprim es et en d gageant quelque
29. contenant les modalit s et les conditions de fourniture des acc s la boucle locale Il a particuli rement insist sur les probl mes de ressources mat rielles et humaines rencontr es par l op rateur his torique en ce domaine W La lettre de l Autorit de r gulation des t l communications 4 TOOC JSU S J 9T U n 16 f vrier 2001 R sultats des appels candidatures pour la boucle locale radio dans les r gions Auvergne Corse Guyane Limousin et Franche Comt Ces r gions b n ficieront d un d ploiement sans retard des r seaux de boucle locale radio Les nouvelles proc dures de BLR avaient pour objet la d livrance des autorisations non attribu es l issue du pr c dent appel candidatures lanc le 30 novembre 1999 en raison de la d fection de trois candidats retenus e Une couverture g ographique tendue et homog ne pour les op rateurs de boucle locale radio Dans chacune de ces quatre r gions m tropolitaines les candidats taient des op rateurs d j titulaires d une licence de boucle locale radio sur plusieurs r gions d livr e l t dernier l issue du pr c dent appel candidatures Ces nouvelles attributions permettent aux op rateurs retenus d tendre la couverture de leur autorisation et de la rendre plus homog ne e Des engagements de couverture sur ces r gions du m me ordre ou sup rieurs ceux pr sent s lors de la pr c dente proc dure Ces d cisi
30. d une concurrence loyale et durable C est ainsi que le consommateur europ en aura le choix entre l op rateur historique ou l un de ses concurrents pour les services de t l phonie vocale et ou de transmissions de donn es et pour les services d acc s l Internet haut d bit Ce r glement donne aux Autorit s r glementaires nationales des Etats membres le pouvoir d imposer des modifications de l offre de r f rence pour l acc s d group la boucle locale et aux ressources connexes y compris les prix lorsque ces modifications sont justifi es ww art telecom fr La lettre de l Autorit de r gulation des t l communications TOOZ 9M9 9T U KL a m E N p 5 D m e e faire un bilan tous les trois mois de l avancement Le groupe s est donc interrog sur la fa on dont l organisation de groupe de travail pourrait tre adapt e afin de respecter ces divers objectifs La mise en place de l acc s la boucle locale soul ve un certain nombre de questions op ration nelles tant dans l am nagement des salles de colocalisation que dans la four niture des informations sur le r seau local r seau Si ces prestations sont d finies de fa on g n rale dans l offre de r alisation concr te en vue notamment de d celer au plus vite les ventuelles esprit que des d bats ont pu avoir lieu sur le processus de colocalisation en phase d initialisation ou les modalit s de fourni ture d
31. du d ploiement du d groupage l Autorit a cr une cellule suivi op rationnel du d groupage pilot e par Eric Draicchio Cette cellule est le guichet unique pour les op rateurs elle est charg e de traiter les probl mes techniques et op rationnels li s la mise en uvre du d groupage d tablir un bilan trimestriel de l avancement et d assurer en particulier le respect du calendrier Elle est galement charg e de traiter les probl mes sp cifiques li s la cohabitation des op rateurs notamment en utilisant le pouvoir d enqu te de l Autorit par des contr les des disponibilit s des surfaces dans les locaux de France T l com Pour remplir ces objectifs la cellule s appuie sur les travaux du groupe de travail pr sid par Alain Bravo Evolution des missions du groupe de travail Acc s la paire de cuivre pr sid par Alain Bravo Ce groupe de travail a t mis en place en f vrier 2000 suite la consultation publique sur le d groupage organis e en 1999 Ses principales missions taient de pr ciser les conditions de mise en uvre op rationnelle de l acc s la boucle locale notamment au travers d exp rimentations et d aborder les conditions conomiques sous lesquelles il pourrait tre offert Ce groupe a r alis depuis f vrier un travail consid rable qui a permis que ces missions soient men es terme il a assur que des exp rimentations soient lanc es d s l t il
32. du secteur dans la pratique quotidienne de la r gulation il faut un grand savoir faire ce dont l ART a fait la preuve N TOOZ 9M9 9T U La lettre de l Autorit de r gulation des t l communications F S N p 5 W eo N Pour toutes ces raisons France T l com est galement convaincue de la n cessit de la r vision du cadre r glementaire communautaire Elle soutient la review tout en soulignant que celle ci entam e en 1999 ne prendra effet apr s transposition dans les textes nationaux qu en 2002 ou 2003 Quelle va tre selon vous l volution du service univer sel notamment dans le contexte communautaire Il est symptomatique de constater que c est la proposition de directive sur le service universel qui pose le plus de probl mes Fondamentalement c est un sujet politique et sur lequel seuls les politiques ont des d cisions prendre Pour moi il est important que l on se d termine au niveau europ en entre deux visions concurrentes de la philosophie m me du service universel Veut on un filet de s curit une sorte de service minimum prix abordable dont le champ risque de diminuer et de se limiter concr tement au t l phone bas d bit ou bien cherchet on faire voluer le service universel pour tout le monde vers de nouveaux services au fur et mesure de la p n tration de ces services Selon le choix effectu qui est de nature politique il faudra
33. ec l OFTA La visite a permis de saluer M Wu Bangguo Vice Premier Ministre chinois venu inaugurer le Forum M Wu a rappel l importance de r duire l cart entre les diff rents pays en mati re de services de t l communi cations et a affich sa volont d acc l rer l ouverture du march chinois des t l communications M Utsumi Secr taire G n ral de l UIT quant lui a soulign l importance du service universel pouvant permettre tous sans exception l acc s aux informations en ligne Au cours de la visite la d l gation de l ART a pu s entretenir avec les repr sentants de l Office of the Telecommunications Authority OFTA l homologue de l ART cr en 1993 et plac sous la responsabilit de M Anthony Wong directeur g n ral La comp tence de l OFTA est large puisqu elle est charg e de la gestion du spectre et de l attribution des licences y compris en ce qui concerne les r seaux de radiot l diffusion Le Directeur g n ral de l OFTA a mentionn la consultation publique sur l UMTS et a annonc la probable mise aux ench res de quatre licences de l UMTS au cours de l ann e 2001 Des entretiens avec les repr sentants d op rateurs comme Hutchison ou PCCW ont galement t men s avec l appui du consul g n ral M Pasquier et de l quipe du Poste d expansion conomique Des contacts avec les industriels asiatiques am ricains et fran ais pr sents Asia 2000 ont pu tre tablis La sit
34. es Fondamentalement France T l com nous croyons au potentiel de croissance consid rable des relations entre personnes Nous sommes et nous restons des fournisseurs de contenants Mais cause des nouvelles fonctions d interm diation qui sont en train d appara tre et qui font selon nous partie int grante de notre m tier la fronti re traditionnel le entre contenu et contenant est devenue floue Par exemple je ne sais pas dire si un portail d acc s est un contenu ou un contenant Cela a videmment des cons quences fortes sur la r gulation Du secret des correspondances priv es prot g par la loi la diffusion audiovisuelle il s est cr un continuum qui int gre les t l communications l audiovisuel et le droit des ressources rares et de la concurrence Les march s doivent trouver de nouveaux quilibres la r glementation doit concourir cette recherche en l accompagnant et en la facilitant E www art telecom fr A LE T W Acc s la boucle locale L Autorit travaille la mise en place effective du d groupage Cellule suivi op rationnel du d groupage Conform ment au d cret n 2000 881 du 12 septembre 2000 modifiant le code des P amp T l acc s la boucle locale est en vigueur depuis le 1 janvier 2001 La mise en place des dispositions du d cret est relativement complexe et va occasionner un certain nombre de d bats Afin assurer au mieux le suivi op rationnel
35. es adresses des r partiteurs lors des derni res r unions du groupe de travail Par ailleurs la phase exp rimentale de l acc s la boucle locale a vocation dispara tre pour laisser place la phase commerciale e Pour ces diverses raisons le groupe de travail a propos lors de la r union pl ni re du 8 d cembre 2000 qu un groupe de suivi op rationnel pr sid par Michel Seiler de France T l com vienne se substituer aux sous groupes exp rimentations et proc dures op rationnelles Cette nouvelle structure aura pour missions de g rer le passage de la phase exp rimentale la phase commerciale faire un suivi pr cis de la mise en place concr te du 1 janvier 2001 ou la coexistence des technologies sur le dans le cadre des exp rimentations r f rence il est n cessaire d en suivre la environ 500 paires de cuivre taient difficult s et de proposer des solutions d group es pour raisonnables C est d ailleurs dans cet le compte d un de 27 op rateurs A d groupage fourniture des informations ouverture des sites proposer des proc dures et des solutions en cas de manque de place dans une salle decohabitation tablir le bilan de l avancement du d groupage e Concernant le groupe sp cifications techniques diverses questions relatives aux gabarits de fr quence ou l acc s partag sont encore d battues et ce groupe pourrait poursuivre ces travaux Il devra par
36. formit avec l avis rendu 1 d cision 4 5 n a pas t homologu e par les ministres 9 d cisions 41 ont t suspendues par les ministres et l une d elles a t retir e par France T l com avis n 00 447 Les l ments suivants permettent d appr cier l importance du travail accompli en quatre ans e 138 d cisions tarifaires re ues dont 93 pour homologation qui ont donn lieu 61 avis en 1997 e 147 d cisions tarifaires re ues dont 105 pour homologation qui ont donn lieu 80 avis en 1998 e 170 d cisions tarifaires re ues dont 110 pour homologation qui ont donn lieu 74 avis en 1999 e 192 d cisions tarifaires re ues dont 131 pour homologation qui ont donn lieu 88 avis en 2000 E Indicateurs 0 30 60 90 120 M DT re ues pour information DT re ues pour avis M Avis rendus La lettre de l Autorit de r gulation des t l communications www art telecom fr INTERNATIONAL ma Coop ration internationale le Ministre jordanien de la Poste et des T l communications du Royaume de Jordanie a t re u PART par Jean Michel Hubert le 30 novembre 2000 M Fawaz Hatim ZU BI Ministre de la Poste et des T l communications du Royaume Hach mite s est entretenu avec Jean Michel Hubert L un des objectifs de l entretien tait de faire l inventaire des domaines possibles de coop ration notamment dans le secteur des t l communications et des nouvelles technol
37. interconnexion de France T l com Op rateurs tiers Fournisseur d acc s Internet Par exemple 9 Internaute France T l com T l com Siris Par exemple AOL WorldOnLine Club Internet T l com D veloppement Abonnement t l phonique Abonnement forfaitaire au del du forfait charge la minute Dans le courant de l ann e 2000 certains fournisseurs d acc s Internet ont lanc des forfaits d acc s illimit s L internaute paie un abonnement fixe pour l acc s Internet et un nombre d heures de communica tions illimit Le prix actuel de ces abonnements varie entre 100 et 300 francs par mois avec parfois des conditions sp ciales telles qu une dur e minimale d abonnement Comme les forfaits classiques dur e limit e les forfaits illimit s ont t d velopp s partir du mod le d interconnexion indirecte Sch ma d interconnexion indirecte utilis pour les forfaits illimit s Charges Charge de collecte d interconnexion du trafic Internet cts min X N minutes cts min X N minutes Op rateurs tiers _ Fournisseur Par exemple d acc s Internet 9 T l com Siris Par exemple AOL T l com WorldOnLine D veloppement Club Internet Internaute France T l com Abonnement t l phonique Recette fixe Par exemple 199 Francs La plupart des offres de forfait illimit ont t interrompues apr s quelques mois d existence Les difficult s rencontr es p
38. is flexible transparente et pr visible E La lettre de l Autorit de r gulation des t l communications www art telecom fr Photo de John L Davidson L ART a particip la Conf rence Acc s Internet large bande organis e par l AmCham le 14 d cembre 2000 La conf rence The last Mile to Competition a t organis e conjointement par l American Chamber of Commerce AmCham et l Ambassade des Etats Unis l occasion des rencontres entre l ART et la Federal Communications Commission FCC Elle a r uni le 14 d cembre 2000 Paris plusieurs experts des Etats Unis de l OCDE de la Commission europ enne et de la France pour d battre de la cr ation d un march de l acc s Internet large bande ainsi que des progr s r alis s en mati re de mise en uvre du d groupage de la boucle locale La conf rence a apport sa contribution la mise en place d un cadre r glementaire permettant le d veloppement des technologies de l information La qualit des intervenants des expos s et des d bats la pr sence de pr s de 100 personnes repr sentants des op rateurs et des constructeurs journalistes grands cabinets d avocats ou de conseil ont montr l int r t port au cadre r glementaire relatif la concurrence sur la boucle locale et l Internet haut d bit Jean Michel Hubert a soulign l importance du dialogue international Il est intervenu lors du d jeuner d bat en rappelan
39. les locales ces dorsales sont en France la propri t d une quinzaine de soci t s aux moyens financiers impressionnants Le Figaro 22 janv 2001 Eutelsat mise sur l Internet par satellite L op rateur international va renforcer ses capacit s satellitaires en particulier dans les domaine des services de donn es num riques Les Echos 23 jan 2001 Deutsche Telekom plonge dans le rouge Au quatri me trimestre l op rateur allemand a essuy une perte estim e un milliard d euros Il a pay cher l acquisition d une licence UMTS en Allemagne et de nouveaux clients La Tribune 24 janv 2001 Le premier op rateur europ en en difficult Deutsche Telekom subit des pertes cause du mobile Le Figaro 24 janv 2001 Siris a d pass le milliard de francs de chiffre d affaires Cet op rateur t l phonique est sp cialis dans les services aux entreprises C est la filiale fran aise de Deutsche Telekom depuis son rachat il y a un an Les Echos 24 janv 2001 e Soci t www ksurf net On peut d sormais acheter sur Internet avec une carte pr pay e achet e chez le buraliste Le Monde 8 d c 2000 Mobiles la distribution note un ralentissement du march fran ais Le distributeur The Phone House explique des ventes 2000 d cevantes par la diminution de 10 15 des commissions revers es aux distributeurs mais surtout par la hausse des prix Les Echos 19 janv 2001 T l phones portables la
40. lgacom France Broadnet France Landtel France Broadnet France Landtel France Landtel France BLR Services Landtel France Broadnet France Broadnet France Broadnet France Belgacom France Belgacom France Broadnet France Broadnet France Landtel France Broadnet France Broadnet France Pour des raisons essentiellement techniques les d partements de Guyane de Guadeloupe et de Martinique ne sont pas couverts par les op rateurs ayant obtenu une licence nationale L Autorit n est en effet pas affectataire de la bande 26 GHz pour le service fixe dans ces d partements pour lesquels ont t s lectionn s uniquement des op rateurs r gionaux Cependant cette bande pr sente dans les d partements d outre mer un int r t moindre qu en m tropole en raison de la sensibilit la pluviom trie des conditions de propagation dans cette gamme de fr quences La lettre de l Autorit de r gulation des t l communications www art telecom fr ACTUALIT R CAPITULATIF PAR D PARTEMENT D OUTRE MER Candidats retenus par ordre alphab tique Guadeloupe Guyane Martinique R union BRETAGNE Belgacom France Broadnet France GUADELOUPE Cegetel Cara bes XTS Network Cara bes ww art telecom fr Cegetel Cara bes Media Overseas groupe Vivendi Cegetel Cara bes Cegetel La R union CANDIDATS RETENUS NORD PAS DE CALAIS Belgacom France Broadnet France HAUTE NORMANDIE Altitude Belgacom France BASS
41. mande des paires et l accessibilit des salles de colocalisation Des bases de donn es sur les principales caract ris tiques des boucles sembleraient n cessaires ainsi qu un meilleur acc s des concurrents aux informations sur le consommateur que d tient l op rateur historique La mauvaise allocation de la ressource rare qu est l espace de colocalisation pose un autre probl me Selon la FCC il faudrait mettre en place des principes alternatifs d allocation de cette ressource Des syst mes incitatifs pour encourager le partage des informations commerciales par zone g ographique ainsi que des mesures de performance et de la qualit des services de l op rateur historique pourraient tre envisag s Cependant cela ne va pas sans poser la question du degr de la sp cificit et de la pertinence des mesures de performance Les r gulateurs se sont galement accord s sur la n cessit de d finir des principes de non discrimination clause de l op rateur le plus favoris aux Etats Unis et d assurer la transparence dans le processus de d cision et de r solution des conflits entre op rateurs La FCC a d ailleurs mis en place des proc dures rapides dites rocket docket qui ont consid rablement r duit les d lais en mati re de contentieux Ces derniers sont en effet pass s de 24 3 mois Les r gulateurs taient galement d accord sur la n cessit d une m thodologie de calcul des co ts qui soit la fo
42. nnexion de France T l com pour le trafic Internet commut se r partissent entre une charge fixe par BPN une charge d tablisse ment d appel et une partie variable la minute Le principe d un mod le d interconnexion forfaitaire consiste rendre forfaitaire les charges variables la minute et l appel pour seulement payer une charge d interconnexion fixe et connue par avance Dans le cas des forfaits illimit s les fournisseurs d ac c s Internet pourraient ainsi mettre en face de recettes d abonnement fixes des charges de collecte du trafic fixes Mais il est envisageable que l interconnexion for faitaire soit utilis e galement pour d autres types d offres par exemple des forfaits illimit s en heures creuses ou classiques dur e limit e Bloc Primaire Num rique capacit d interconnexion correspondant 30 circuits c est dire 30 communications possibles simultan ment La lettre de l Autorit de r gulation des t l communications www art telecom fr Contexte europ en Le d veloppement d offres d acc s illimit est une tendance europ enne cf Etude Arcome sur le panorama europ en des conditions d interconnexion pour le trafic Internet http www art telecom fr publications etude arcome doc Dans plusieurs pays europ ens des r flexions sur le th me de l interconnexion forfaitaire sont men es En Allemagne et aux Pays Bas les r gulateurs se sont prononc s en faveur du p
43. ntre les op rateurs et est pr judiciable au client qui ne pourra pas b n ficier des m mes services partout L UMTS est une technologie la fois nouvelle co teuse et critique pour les op rateurs Un peu plus d harmonisation europ enne sur ce dossier aurait sans doute t souhaitable et j esp re que les le ons en seront tir es De m me sur le d groupage nous souhaitons que les conditions pratiques et la vitesse de d ploiement soient harmonis es au niveau europ en Nous avons quelques inqui tudes sur le sujet La mise en uvre du d groupage est une op ration extr mement complexe et il n est pas La lettre de l Autorit de r gulation des t l communications S pertinent de le comparer l interconnexion par exemple L interconnexion les op rateurs en font depuis plus d un si cle aux fronti res notamment et ils la n gocient depuis longtemps avec les op rateurs mobiles Lorsque la concurrence a d marr sur la longue distance les pro bl mes taient quasiment ma tris s Il s agissait de proposer l acc s au r seau de France T l com dans envi ron un millier de centres Avec le d groupage le probl me change d chelle et m me de nature France T l com a environ 12 000 r partiteurs et la grande majorit ne comporte pas de personnel permanent se pose de tr s nombreuses questions de s curit d alimentation d acc s etc Enfin je tiens souligner qu au sein m me de France T l
44. ogies de l information Jean Michel Hubert a expos les principes de la r gulation en France et en Europe dans le domaine des NTIC Les questions abord es ont notamment concern le cadre institutionnel le fonctionnement et les m canismes de prise de d cisions de l ART les tarifs et la r gulation de l Internet Longtemps plac sous la gestion et le contr le exclusif de l Etat jordanien le secteur des t l communications a connu une volution notoire depuis la promulgation de la loi n 13 sur les t l communications de 1995 En effet tablie dans le but de restructurer et de lib raliser ce secteur elle a instaur un nouveau cadre r glementaire permettant aux entreprises priv es d investir S appuyant sur le nouveau paysage r glementaire le Roi Abdallah Il a d cid de faire des nouvelles technologies de l information un axe prioritaire de d veloppement de son pays et apr s le succ s de France T l com dans la privatisation de JTC la France appara t comme un des partenaires privil gi s de la Jordanie En effet ce pays se place d sormais la troisi me position apr s l Egypte et le Liban des bases d op rations les plus importantes pour France T l com au Moyen Orient Ainsi France T l com la t te du consortium Jitco regroupant FT 88 et Arab Bank 12 a t choisi le 23 janvier 2000 comme le nouveau partenaire strat gique de JTC la suite du processus de privatisation de la soci t
45. oire par exemple en favorisant la r alisation des infrastructures n cessaires II me semble que certaines dispositions de la future loi sur la soci t de l information vont dans ce sens et je m en f licite Les consommateurs La satisfaction du consommateur est sans doute la plus cruciale de nos priorit s C est pour lui que nous travaillons au quotidien pour qu il puisse b n ficier d offres nombreuses avec un bon niveau de qualit et les prix les plus attractifs Nous poursuivons nos travaux en liaison directe avec les associations de consommateurs que nous allons nou veau r unir prochainement Dans ce cadre ils nous ont r cemment exprim leurs attentes qui portent notam ment sur quatre points e La lisibilit des tarifs e La lisibilit des contrats e La qualit de service et la couverture du territoire e La ma trise des d penses au sein des familles Ces questions font appara tre la complexit induite par l ouverture du march telle que per ue par les consommateurs J en suis parfaitement conscient et mon objectif est de renforcer notre contribution l explication et la compr hension afin que la concurrence puisse b n ficier tous dans les meilleures conditions E La lettre de l Autorit de r gulation des t l communications gt o m O T N O O m n 16 f vrier 2001 mes Les 1 l Autorit Entretiens de Autorit de m ggula
46. on message de l importance qu il accordait notre mission De m me au cours d un s minaire organis en 1999 pour les personnels de l ART il tait venu pr senter sa vision de chef d entreprise tous avaient appr ci son talent et sa personnalit et avaient t sensibles au caract re lumineux de son propos et la simplicit de son expression Je m associe la douleur de sa famille et de ses proches en rendant hommage aux qualit s de cet homme exceptionnel et chaleureux La r gulation a perdu un de ses plus pr cieux compagnons Beaucoup d entre nous ont perdu un ami fid le he Jean Michel Hubert Jacques Douffiagues et Michel Feneyrol n 16 f vrier 2001 nomm s Membres de l Autorit Par d cret en date du 3 janvier Michel Feneyrol Ing nieur g n ral des t l com munications a t nomm Membre de l Autorit Simultan ment par d cision en date du 3 janvier Monsieur Christian Poncelet Pr sident du S nat a d sign Jacques Douffiagues ancien Ministre comme Membre de l Autorit Michel Feneyrol et Jacques Douffiagues nomm s pour six ans remplacent respectivement Yvon Le Bars et Roger Chinaud dont les mandats de quatre ans non renouvelables sont arriv s expiration Le nouveau coll ge Jacques Douffiagues est n en janvier 1941 Ancien l ve de l ENA il a t nomm Conseiller ma tre la Cour des comptes en 1978 Elu d put du Loiret de 1978 1981 puis de 1986
47. ons vont permettre toutes les r gions m tropolitaines de b n ficier des m mes conditions de d ploiement de r seaux de boucle locale radio A cet gard il faut souligner que les projets retenus pr sentent des engagements de couverture g ographique du m me ordre et dans certains cas sup rieurs ceux qu avaient pr sent s les candidats qui n ont pas t retenus ou qui se sont d sist s sur les m mes r gions lors du pr c dent appel candidatures Ces engagements seront repris en tant qu obligations dans les licences E LISTE DES OP RATEURS DE BOUCLE LOCALE RADIO AU 31 JANVIER 2001 Op rateurs nationaux FirstMark Communications France Alsace Aquitaine Auvergne Bourgogne Bretagne Centre ChampagneArdenne Corse Franche Comt lle deFrance Languedoc Roussillon Limousin Lorraine Midi Pyr n es NordPas de Calais Basse Normandie Haute Normandie Pays de la Loire Picardie Poitou Charentes ProvenceAlpes C te d Azur Rh ne Alpes R CAPITULATIF PAR R GION M TROPOLITAINE R gion Op rateurs r gionaux BLR Services Broadnet France Belgacom France BLR Services Broadnet France BLR Services Belgacom France BLR Services Belgacom France Broadnet France Broadnet France BLR Services BLR Services BLR Services Belgacom France Altitude Altitude Belgacom France Belgacom France Broadnet France BLR Services BLR Services Broadnet France Landtel France BLR Services Landtel France Be
48. ontributions au fonds de service universel des op rateurs autres que France T l com Contributions additionnelles aux charges d interconnexion des op rateurs autres que France T l com MF 40 125 Contributions totales au service universel des op rateurs autres que France T l com en MF En du total 1 05 3 04 4 a35 1636 16 36 EE 21 TOOC 9M9 9T U WWW AFE EECECTM EA 2 A 212 lecomfr La lettre de l Autorit de r gulation des t l communications 4 n 16 f vrier 2001 Les forfaits d acces Internet illimit Pendant l ann e 2000 les forfaits ont pris une place importante parmi les diff rentes offres d acc s Internet propos es sur le march L internaute paie un abonne ment incluant l acc s Internet et un certain nombre d heures de communications t l phoniques par exemple 79 francs pour 20 heures Au del de ce nombre d heures il paie un montant par minute de connexion par exemple 22 centimes par minute La concurrence sur ce type d offre est aujourd hui vive et les prix ont sensible ment baiss depuis leur apparition Les offres de forfait ont t d velopp es partir de num ros non g ographiques du type 0 860 et du mod le d interconnexion dit indirect Sch ma d interconnexion indirecte utilis pour les forfaits d acc s Internet Tarif de collecte du trafic Internet commut factur par l op rateur tiers Charges d interconnexion catalogue d
49. orit s de r gulation n erlandaise et britannique respectivement M Daan VRIJMOET Economic specialist au Department of Interconnection and Special Access de lOnafhankelijkke Post en Telecommunicate Autoriteit OPTA et M John RUSSELL du Compliance Directorate de l Office of Telecommunications OFTEL Jo l VoisinRatelle Michel Combot Eric Draicchio JeanMarc Salmon et C cile Dubarry repr sentaient l ART Cette rencontre a permis d une part de faire l tat d avancement du d groupage en France aux Etats Unis au Royaume Uni et aux Pays Bas et d autre part de prendre la mesure des diff rences et des ressemblances des exp riences europ ennes et am ricaines au travers des principaux aspects de la colocalisation du transport des syst mes de soutien op rationnel du partage de ligne de la gestion des interf rences des co ts et des tarifs Trois temps ont rythm les discussions Une premi re r union de travail sur le d groupage s est tenue le 12 d cembre entre les experts de l ART et ceux de la www art telecom fr LES FONDEM ENTS DU D GROUPAGE AUX ETATS UNIS EN FRANCE AU ROYAUME UNI ET AUX PAYS BAS La combinaison des objectifs des textes de loi en mati re de concurrence dans le r seau local et de diffusion des services avanc s fonde l action des r gulateurs en mati re de d groupage Plusieurs documents jalonnent leur action respective Parmi eux il faut citer Aux Etats Unis le 1 Re
50. port and Order CC docket 96 98 1 ao t 1996 qui explicite les cons quences du Telecommunications Act et en donne le mode d emploi en mati re de d groupage local et notamment en mati re de m thode de calcul des tarifs de location TELRIC Total Element Long Run Incremental Cost En France le D cret n 2000 881 du 12 septembre 2000 a modifi le code des postes et t l communications en pr voyant d une part que les op rateurs puissent demander soit un acc s total la paire de cuivre soit un acc s partag et d autre part que le principe g n ral de l orientation des prix vers les co ts soit respect L Autorit a mis le 30 octobre 2000 des recommandations relatives la d finition des prestations d acc s la boucle locale et sa mise en uvre op rationnelle Au Royaume Uni le r gulateur OFTEL a publi en mai 2000 un document sur les prix Access to bandwidth indicative prices and pricing principles Ce document contient les propositions de British Telecom en mati re de prix et les premi res conclusions de l OFTEL Le d grou page au Royaume Uni sera effectif partir du 1 juillet 2001 Aux Pays Bas la d cision de d grouper la ligne d abonn date de d cembre 1997 Le r gulateur OPTA saisi d un conflit consid ra que l acc s aux lignes d abonn s constituait un acc s sp cial et qu il tait d raisonnable de la part de l op rateur historique de s y opposer FCC Dans un
51. prendre en compte les cons quences cono miques et l impact sur la concurrence du SU Plus pr cis ment nous pensons qu un service universel de qualit a un co t et que celui ci doit tre quitablement support France T l com attend de l Europe qu elle soit constructive et efficace de fa on ce que les innovations puissent tre propos es tous Nous sommes pragmatiques et la m thode importe peu C est le r sultat qui compte et le r sultat que nous esp rons c est que l Europe se dote d un march europ en au profit des acteurs europ ens Quels seront vos dossiers prioritaires pour 2001 Bien videmment l UMTS qui repr sente des enjeux conomiques et commerciaux consid rables et le d groupage Sur le premier point nous regrettons vivement les tr s fortes disparit s de co t des licences et de calendrier qui ont marqu l attribution des licences 3G en Europe Ces diff rences de conditions me semblent pr judiciables aux acteurs et aux consommateurs et elles se r percuteront sur les clients Elles vont marquer le secteur pour plusieurs ann es Car les investissements normes rendus n cessaires par le paiement des licences et la construction des r seaux se feront in vita blement au d triment d autres services Il est indubitable que le simple fait qu il se soit d roul plus d un an entre les premi res attributions et les derni res dans les grands pays est un facteur d in galit r elle e
52. r duire le nombre d avis rendus Au 31 d cembre 2000 l Autorit avait donc rendu 88 avis publics sur des d cisions tarifaires de France T l com soit une progression du nombre d avis de l ordre de 19 par rapport l ann e 1999 Nombre d avis rendus par l Autorit Total 4 trimestre 3 me trimestre 2 me trimestre 1 trimestre La r partition des avis rendus par l Autorit Internet 6 8 3 4 e A Autres services 4 5 Cabines publiques 4 5 Audiotel et T l tel Renseignements et annuaires 1 1 T l phone et services associ s www art t lecom fr Liaisons lou es et transmission de donn es 6 8 VA Appels fixes vers mobiles S lt 11 4 61 4 La lettre de l Autorit de r gulation des t l communications A TOOZ 9M9 9T U RATE 7 n 16 f vrier 2001 2 La r partition des avis La r partition des avis rendus par l Autorit suivant leur domaine d application est la suivante e 61 4 pour le T l phone et les services associ s dont 23 8 pour les options tarifaires dont 4 5 pour les forfaits 12 5 pour les services avanc s dont 3 4 pour les num ro de libre appel et co ts partag s 2 3 pour Num ris e 1 1 pour les Renseignements et annuaires e 4 5 pour la publiphonie 3 4 pour Audiotel et T l tel e 6 8 pour Internet e 6 8 pour les liaisons lou es et transmission de donn es e 11 4 pour les
53. rincipe de l interconnexion forfaitaire En Allemagne Deustche Telekom a annonc une offre en d cembre 2000 La situation au Royaume Uni est la plus avanc e Par une d cision en date du 26 mai 2000 de r glement de diff rend entre MCI Woridcom et BT l OFTEL a demand BT de proposer une offre d interconnexion forfaitaire au niveau de ses commutateurs d abonn s aux conditions tarifaires fix es par le r gulateur En ce qui concerne l interconnexion forfaitaire au niveau des commutateurs de transit l OFTEL s est galement prononc favorablement et pr pare une d cision pour pr ciser certains principes de mise en uvre Concertation men e par l Autorit Afin d tudier les ventuelles volutions n cessaires de l interconnexion pour le trafic Internet commut et de confronter les points de vue sur l interconnexion forfaitaire l Autorit a engag une concertation avec les op rateurs et les fournisseurs d acc s Internet Un groupe de travail s est r uni trois reprises le 15 novembre 2000 le 8 d cembre 2000 et 15 janvier 2001 Plusieurs probl matiques sont ressorties de la concerta tion men e par l Autorit et en particulier e Impact sur le r seau t l phonique commut L objectif principal de l introduction d une interconnexion forfaitaire est d acc l rer la p n tration de l Internet en France en permettant notamment le d veloppement des offres d acc s commut Internet illimit Il e
54. rogression importante du march fran ais un march qui devrait atteindre 200 milliards de francs sur l ensemble de l ann e et dans lequel le t l phone fixe ne repr sente qu un peu plus de la moiti du montant total Le march des mobiles continue jouer un r le moteur dans cette croissance Avec 30 millions d abonn s en fin d ann e et un taux de p n tration de 50 il a d pass les pr visions les plus optimistes Par rapport nos partenaires europ ens qui connaissent pour la plupart un taux de p n tration plus lev le march fran ais garde encore une marge de progression significative J ajoute que les recommandations et d cisions de l Autorit ont conduit une baisse du prix des appels entrants sensiblement de 20 tant en 1999 qu en 2000 parall lement l ouverture de la concurrence sur le march des communications fixes mobiles Michel Bon et J eanMichel Hubert Au cours de cette ann e la concurrence s est amplifi e dans notre pays Un seul constat pour l illustrer depuis son arriv e le prix des communications longue distance a t divis par dix Quant aux tarifs d interconnexion fruit d intenses discussions avec les op rateurs et en La lettre de l Autorit de r gulation des t l communications La Sorbonne 17 janvier 2001 particulier France T l com ils ont baiss de 35 en trois ans Au regard de ses voisins europ ens le march fran ais s est effective ment o
55. s cat gories de personnes en raison notamment de leur niveau de revenu ou de leur handicap dits tarifs sociaux e 185 millions de francs pour la desserte du territoire en cabines t l phoniques install es dans les communes de moins de 10 000 habitants Le montant pr visionnel de la composante des tarifs sociaux n a pas t fix au plafond pr cis par l article R 20 34 du code des postes et t l communications mais une valeur pr visionnelle de 0 6 du chiffre d affaires du service t l phonique au public compatible avec ce m me article et coh rente avec les observations faites ce jour sur les d penses effectivement constat es Il ne s agit donc pas d une r duction de l enveloppe globale des aides mais d un simple ajustement de l avance de tr sorerie effectu e par les op rateurs La r gularisation ventuellement n cessaire la hausse ou la baisse interviendra lors du calcul d finitif en 2002 En novembre 2000 dans un souci de r actualisation l Autorit a confi un cabinet ind pendant une tude qui vise quantifier les effets induits li s la prestation de service universel par une enqu te aupr s d un chan tillon repr sentatif de m nages en tenant compte des param tres les plus r cents Elle a rappel en effet notamment dans son rapport public d activit pour 1999 la n cessit de transposer la directive 97 33 CE du 30 juin 1997 qui pr voit la prise en compte dans l v
56. s principes g n raux qui pourraient guider les acteurs dans leurs n gociations W La lettre de l Autorit de r gulation des t l communications o m O z T N O m QE n 16 f vrier 2001 L ART au Forum Asia 2000 de HongKong Une d l gation de l ART conduite par Jean Michel Hubert accompagn de Roger Chinaud et d Yvon Le Bars Membres du Coll ge et de Jo l Voisin Ratelle Chef des relations internationales s est rendue HongKong et Tokyo du 2 au 8 d cembre derniers l occasion d Asia 2000 Cette mission a permis d exprimer le point de vue de l ART sur la r gulation Elle a fait l objet de nombreux entretiens touchant notamment l volution des syst mes de communications mobiles en Asie et dans le monde La d l gation a particip au Forum intitul la porte ouverte sur un monde de perspectives l invitation de l Union Internationale des T l communications UIT qui s est d roul au centre de conf rences et d expositions de HongKong devant les professionnels du secteur Jean Michel Hubert a pu pr senter l approche europ enne et fran aise de la r gulation du march des t l commur nications Il a insist dans sa conf rence sur la satisfaction du consommateur comme devant constituer l un des objectifs majeurs de l action du r gulateur laquelle constitue une nouvelle forme de l action publique La visite HongKong a permis un change fructueux d exp riences av
57. sentants des soci t s fran aises Les contacts avec les autorit s r glementaires japonaises ont permis de confirmer les volutions en cours pour la mise en uvre d une politique des t l communications prise en charge d sormais par le Ministry of Public Management Home Affairs Posts and Telecommunications MPHPT Au Japon la situation du march mobile est comparable celle de HongKong NTT DoCoMo a m me accru sa position dominante la suite de l introduction de l imode bien que ses concurrents l aient imit avec la cr ation par KDDI de Ezweb en avril 1999 19 4 du march et de J Sky par JPhone en d cembre 1999 16 2 du march En terme de march l i mode est un service multimedia offert au grand public qui utilise un syst me de transmission sans fil par paquet permettant de t l charger rapidement et bon march des donn es en connexion continue Ce service a connu un succ s fulgurant depuis son introduction par NTT DoCoMo en f vrier 1999 alors que les premiers services avaient t test s d s 1996 Le nombre d abonn s l imode est pass de 1 million en ao t 1999 2 millions en octobre de la m me ann e pour atteindre 5 millions en mars 2000 et plus de 20 millions aujourd hui Le Japon comptait 63 8 millions de mobiles fin 2000 soit un taux de p n tration sup rieur 50 Comme dans plusieurs pays europ ens le mobile a rattrap le fixe NTT DoCoMo d tient 58 8 de ce march contre
58. st cependant difficile d avoir des certitudes sur le compor tement des internautes en face d une offre d acc s illi mit Une g n ralisation des offres illimit es pourrait en particulier conduire une volution des usages sur Internet t l chargement de fichiers coute des radios en ligne jeux en ligne se traduisant notamment par un allongement de la dur e moyenne de connexion Certains acteurs redoutent ainsi une explosion des usages qui risquerait de d grader la qualit de service du r seau Voir http wwwoftel gov uk releases 2000 pr40 00 htm Voir http www oftel gov uk competition tech1100 htm www art t lecom fr t l phonique En effet le r seau t l phonique commut a initialement t con u pour les communications vocales dont les caract ristiques diff rent sensiblement de celles des communications Internet e Niveau de disponibilit de l interconnexion forfaitaire Le r seau commut n tant pas le support id al pour le transport du trafic Internet la solution optimale consiste rait extraire le trafic Internet le plus t t possible dans le r seau commut savoir au niveau des commutateurs d abonn s et de le transporter sur un r seau IP Toutefois les acteurs ont soulign qu une interconnexion forfaitaire disponible exclusivement au niveau des com mutateurs d abonn s aurait pour cons quence que seul un tr s petit nombre d op rateurs pourrait b n fi
59. sur la pertinence r elle d objectifs de couverture en termes de population si on ne prend pas en compte le fait que celle ci se d place Pour assurer une couverture compl te de services effectivement mobiles il est n cessaire de faire davanta ge porter le dernier effort sur la couverture du territoire lui m me Cela peut s obtenir par diff rents moyens dont la mutualisation des infrastructures et l itin rance e Par ailleurs pour mettre en uvre cet objectif il faut d abord conna tre le niveau r el de la couverture actuelle c est pourquoi nous allons conduire cette ann e une tude qui permettra de mesurer plus pr cis ment la couverture mobile op rateur par op rateur sur la base de mesures de champ L arriv e de l acc s Internet haut d bit suscite galement des attentes qui ne pourront tre satisfaites que progressivement par le march Se pose alors la www art telecom fr Michel Feneyrol JeanMichel Hubert Jacques Douffiagues Michel Bon et k Tm Jean Michel Hubert Jean Marie Messier et Dominique Roux question de l extension du service universel ce type de services Celle ci rel ve assur ment des pouvoirs publics l Autorit est leur disposition pour clairer ce d bat en particulier sur le co t et le rythme d un tel projet J ajoute que les collectivit s territoriales ont un r le important jouer dans ce d bat notamment pour attirer les op rateurs sur leur territ
60. t les enjeux conomiques du d groupage pour l essor d un march des t l communications totalement lib ralis et ouvert la concurrence Il a particuli rement soulign l importance pour le r gulateur de faire respec ter par l ensemble des acteurs du secteur des t l com munications les principes de non discrimination et de transparence Il a ainsi t moign que la France offre aux acteurs et aux utilisateurs de t l communications entreprises ou particuliers un cadre coh rent particuli rement favorable au d veloppement de la concurrence Deux tables rondes ont donn lieu des discussions nourries La premi re pr sid e par Mark Motley Economic Officer l Ambassade des Etats Unis a port sur l acc s large bande La seconde pr sid e par Alain www art telecom fr Viallix Pr sident de l Information Communication Technologies and Services ICTS Task Force l AmCham a trait des progr s du d groupage En effet deux points ressortent des diff rents expos s de la premi re table ronde D une part l acc s large bande est en croissance soutenue dans la plupart des pays de l OCDE Katherine Farroba de la FCC a expliqu ce ph nom ne aux Etats Unis par l existence d une demande r sidentielle forte pour l acc s haut d bit D autre part les technologies xDSL du c ble de la boucle locale radio et des mobiles de troisi me g n ration sont de nouveaux vecteurs d acc s aux consommateurs finals
61. tion e l ARa gt Z Coupon r ponse Pour vous inscrire veuillez remplir le bon ci dessous et le renvoyer Armelle Beunardeau ART Communication 7 square Max Hymans 75730 Paris cedex 15 Mori En S eO en MR CR TEA I T Tire RO DC COR SE Tate nl ea TU COR NN RE a 7 SOON RAR ne NE IR LE TNA NOTES AN SR MO a ne en RL LL RU l l DhONEEnS E CO UN cu MUNIE TECIE me Mt en nes et dc MES NL Pc ORALE ARE ES Renseignements armelle beunardeau arttelecom fr Le nombre de places tant limit les inscriptions seront prises dans l ordre d arriv e N La lettre de l Autorit de r gulation des t l communications ww art telecomfr e Internet L eden lectronique s loigne pour les dotcom Faillites et liquidations ne se comptent plus parmi les jeunes entreprises du Net C est une aubaine pour les grands groupes la recherche de vitrines lectroniques Et la fin d un r ve pour les pionniers de la nouvelle conomie Les Echos 27 d c 2000 Les fournisseurs d acc s gratuits seraient ls au dessus des lois Les Echos 8 janv 2001 La concentration sur le Net emporte Liberty Surf L italien Tiscali acquiert le fournisseur d acc s et portail Internet Liberty Surf Il devient l un des leaders du march europ en La Tribune 9 janv 2001 La loi sur la soci t de l information retard e La loi tait tr s attendue pour fixer le cadre l gal des droits d auteur sur Internet Le Figaro 12 janv
62. travail au minist re de l Emploi et de la Solidarit I N N Marc Fossier Directeur des relations ext rieures France T l com Que pensez vous de la situation du secteur trois ans apr s l ouverture la concurrence Le secteur des t l communications a volu de mani re extr mement rapide et les attentes de tous les acteurs ont t d pass es Tous les op rateurs France T l com compris ont t pris de vitesse par Internet ph nom ne dont personne n anticipait encore l ampleur en 1995 L internationalisation me para t tre le second ph nom ne marquant notamment pour l ann e 2000 Les fusions et acquisitions ont compl tement chang la paysage du secteur et l ont reconfigur radicalement Le premier op rateur mobile europ en est aujourd hui incontestablement int ressant de rappeler qu il n est issu d aucun op rateur historique Ainsi tr s peu de temps apr s la loi de r glementation des t l communications de 1996 on se trouve face des op rateurs v ritable ment europ ens et qui peuvent dominer le march sans venir du monde des anciens monopoles t l phoniques Autre exemple des bouleversements en cours plus de 50 du chiffre d affaires de France T l com au 30 juin 2000 provient d activit s autres que la t l phonie fixe en France Il y a dix ans France T l com avait d j des strat gies de diversification et pr voyait la fois de ww art telecom fr
63. uation du march des t l communications est particuli re HongKong dans le sens o il s agit d une grande m tropole de 5 76 millions d habitants o 90 des foyers sont connect s au c ble Le taux de p n tration du mobile atteint 71 sur un territoire o la densit de population approche 5048 hab km Une autre caract ristique de ce march est l existence de 6 op rateurs de mobiles pr sents sur 11 r seaux dont 2 soci t s exploitent des r seaux gratuits Plusieurs normes sont utilis es que ce soit le GSM 900 le DCS 1800 le CDMA ou la norme analogique am ricaine AMPS en voie de disparition II n existe pas d exigence de roaming chaque r seau offrant une bonne couverture En revanche la portabilit des num ros est un point crucial pour permettre la concurrence Le passage de la 2 g n ration la 3 g n ration de mobiles se fera de mani re progressive pour PCCW et de mani re plus radicale dans le cas d Hutchison La visite au Japon a t consacr e l volution du march du mobile La mission s est poursuivie sur Tokyo pour approfondir l volution du march des communications mobiles La d l gation a pu rencontrer les principaux manufacturiers pr sents sur la march japonais ainsi que les responsables des trois op rateurs de mobiles au Japon Des entretiens ont t rendus possibles avec l appui des services de l Ambassade aupr s des institutions europ ennes et des repr
64. ur certains de ces aspects a au titre des prestations L Autorit demande France T l com de pr voir dans son offre de r f rence une prestation suppl mentaire de cr ation de lignes nouvelles qui est effectu e par l aboute ment de tron ons existants et peut n cessiter le cas ch ant le d ploiement d un c ble suppl mentaire dans la partie branchement Cette disposition vise l utilisation la plus efficace des investissements existants dans le r seau de distribution Par ailleurs l Autorit a t amen e pr ciser les dispositions mettre en uvre pour la r alisation des am nagements immobiliers et techniques justifi s par la cobocalisation en un m me site des quipements de La lettre de l Autorit de r gulation des t l communications France T l com et des nouveaux op rateurs Sur ces diff rents points l Autorit a galement t guid e par un souci de rapidit dans la mise en uvre effective du d groupage b sur les tarifs L Autorit demande France T l com de modifier plusieurs tarifs de son offre de r f rence pour qu ils se rapprochent des co ts II s agit notamment des tarifs de l acc s totalement d grou p de l acc s partag et des frais d acc s au service qui ne devront pas tre sup rieurs respectivement 95F 40F et 708F Ces diff rentes dispositions techniques et tarifaires sont pleinement compatibles avec celles d ores et d j mises en uvre
65. uvert comme le confirment les comparai sons publi es dans le 6 me rapport de la Commission europ enne sur la mise en uvre des directives Dans ce mouvement conti nu le r le des op rateurs est essentiel Principaux acteurs de l ouverture la concurrence ils sont aujourd hui nombreux et actifs on en compte plus d une centaine ils seront bien t t pr sents sur l ensemble des segments de march avec l mergence d une vraie concurrence sur la boucle locale Et je ne saurais oublier que le march associe pleinement les industries d quipements et les fournis seurs d acc s ou de services qui participent en amont ou en aval ce dynamisme avec des r les clefs Dans ce contexte que devient le r le du r gulateur Quelle est la place de la r gulation par rapport au march dans l exercice de ses comp tences et dans le paysage institutionnel Une premi re remarque sur l volution du march le r le du r gulateur n est pas de structurer le march mais de permettre l exercice d une concurrence durable Le march garde donc toute sa libert et il peut choisir sa voie ce qu il fait aujourd hui travers les mouvements de rapprochement ou de concentration que nous observons C est d s lors un enjeu essentiel pour le march europ en dans son ensemble et pour les institutions qui ont la charge de son quilibre de comprendre vers quelle forme de concurrence nous nous orientons Pour sa p

pdf, 2.2 Mo

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents