Home

Rapport de la Caisse nationale de solidarité pour l`autonomie

1. 6000 5000 4000 3000 2000 1000 i i i A i i i i i i i 2277 3558 6049 6339 5901 6330 5506 5088 6202 8249 7946 7171 6676 7191 7259 l T T T T T T T T T T T T T T l jan f vr mars avril mai juin juil ao t sept oct nov d c jan f vr mars 2006 2007 Tableau 2 2006 Total des d cisions PCH 23 514 D cisions examin es 2007 Total des d cisions PCH 1 trimestre 14 753 en CDAPH Nombre moyen de d cisions PCH prises 1 trimestre 4 918 Part des PCH refus es dans le total des d cisions 1 trimestre 31 8 FN Part des PPC par rapport aux d cisions PCH en 1 0 lo e M Part des PCH adultes dans le total des PCH examin es en 96 3 Graphique 9 Nombre de d cisions PCH Evolution mensuelle 6000 des d cisions PCH 8 18 144 351 828 1500 2252 1374 3404 3722 4782 4081 4561 4831 4969 estimation France 5000 i enti re source d clarative 4000 D cisions PCH 3009 examin es en CDA en 2006 2000 D cisions PCH y compris les d cisions 1000 en urgence en 2006 D cisions PCH i a T T T T T T T T T T T T examin es en CDA jan f vr mars avril mai juin juil ao t sept oct nov d c jan f vr mars en 2007 2006 2007 CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES 26 Annexe 5 Premier bilan du fonctionnement et de l activit des MDPH La mont e en charge des demandes de prestations de compensation observ e jusqu en octobre 2006 semble termin e et stabi
2. M CNSA 2007 Rapport de la Caisse nationale de solidarit pour l autonomie Construire un nouveau champ de protection sociale La loi du 11 f vrier 2005 pr voit que la Caisse nationale de solidarit pour l autonomie pr sente chaque ann e un rapport au Parlement et au gouvernement C est l objet du pr sent rapport adopt par le Conseil de la CNSA le 16 octobre 2007 04 O5 o5 06 07 08 13 PR AMBULE 2007 une ann e marqu e par la diversification des actions et la consolidation des m thodes de travail Un statut et des missions s appuyant sur des principes forts 2006 et 2007 en quelques faits marquants Un mode de gouvernance r unissant l ensemble des acteurs et organismes concern s Une quipe aux comp tences diversifi es Composition du Conseil de la Caisse nationale de solidarit pour l autonomie Les membres du Conseil scientifique de la CNSA Sommaire 14 16 16 17 2O PF N 24 24 27 CHAPITRE I Le budget de la CNSA Contribuer avec transparence et quit aux financements des diverses modalit s de l accompagnement l autonomie Le sch ma g n ral des ressources et emplois de la CNSA budget 2007 L emploi de la contribution de solidarit pour l autonomie en 2007 Le budget 2007 section par section Plusieurs travaux allant dans le sens de plus d intelligibilit budg taire et financi re CHAPITRE II L al
3. Enfin en troisi me lieu l tat doit pouvoir clairer les choix publics en ras semblant sur un certain nombre de sujets une expertise sp cifique de haut niveau dans le cadre d une collaboration avec d autres acteurs on pense 2 La pauvret des connaissances dans le domaine des sciences g rontologiques et surtout celle des savoirs en sciences exactes et sciences humaines sur le champ de l autonomie doit cet gard tre souli gn e pour inviter un important effort de recherche moyen et long terme CNSA RAPPORT 2007 90 notamment l expertise technique et organisationnelle sur les objectifs et principes directeurs des syst mes d information et l expertise juridique per mettant de garantir la qualit et la coh rence de l ensemble des textes l gis latifs et r glementaires qui r gissent la mati re 2 Faire voluer les comp tences et les moyens d action de la CNSA Simultan ment il convient de renforcer et de faire voluer dans le prolonge ment de ceux dont elle dispose d j les pouvoirs et les comp tences de la cnsA Ceci afin de l installer clairement dans son double r le de gestionnaire d un nouveau champ de protection sociale et d agence de coordination pour l autonomie des personnes de l aide individuelle la compensation et du risque maladie en tablissements et services En mati re d aide l autonomie l exp rience acquise sur la PcH et l i
4. Enfin Particle L 14 10 7 a subordonn la contribution financi re de la CNSA l installation et au fonctionnement des MDPH la conclusion d une convention avec chaque d partement visant d finir les objectifs de qualit de service pour la MDPE et dresser le bilan de r alisation des objectifs ant rieurs Ind pendamment des nombreuses visites et r unions de travail in situ dans les d partements qui se sont pour suivies en 2007 et des diverses aides juridiques apport es par la CNSA aux demandes formul es tant par les MDPH que par les services des conseils g n raux les activit s de la CNSA se sont concentr es sur 5 axes majeurs une aide financi re accompagnant la mise en place des MDPH la conclusion avec chaque conseil g n ral d une convention personnali s e d appui la qualit de service De mars 2005 janvier 2007 la quasi totalit 97 des d partements fran ais ont t visit s au moins une fois CNSA RAPPORT 2007 34 organisation d actions de formation des personnels des MDPH et la contri bution la construction de r f rentiels de bonnes pratiques l accompagnement d une culture partag e entre les associations repr sentatives des usagers et les profession nels des MDPH a la constitution des premi res synth ses portant sur l activit et les modes de fonctionnement des MDPH La mont e en r gime des MDPH une adaptatio
5. Le m me rapport envisageait l ouverture de cette m me section IV au financement de formations destin es aux aidants familiaux Cette orientation reste naturellement d actualit En fonction de l orientation prise sur la place des assurances compl mentaires la question sera vi demment pos e de leur possible participation aux structures locales CNSA RAPPORT 2007 79 CNSA RAPPORT 2007 80 La prestation de compensation r capitule ainsi de mani re tr s personnalis e selon le choix de vie de la personne l ensemble des biens et services dont la collectivit nationale reconna t qu ils doivent trouver leur financement int gralement public ou non cette question est une question distincte qui sera examin e plus loin dans tous les environnements de vie c est dire aussi bien pour les services apport s domicile par un aidant familial ou profes sionnel que pour les charges propres ses besoins d autonomie en tablisse ment en h bergement temporaire ou dans toute autre situation de vie Cela suppose videmment d tablir un r f rentiel une nomenclature unique de biens et services partir duquel pourra s exprimer pour toute personne concern e quel que soit son ge d abord le contenu de son plan personna lis de compensation et ensuite extraite de ce plan la liste personnalis e des biens et services qui parce qu ils sont n cessaires pour elle cons
6. aide la formulation et la mise en uvre des projets de vie Porteur GEIST 21 MDPH 63 Montant en cours de d finition e valuation pratique de l utilisation du GEVA Porteur CREAI Basse Normandie Montant 20 000 e Soutien aux MDPH qui testent le GEVA MDPH 06 31 34 44 86 Montant 30 000 e Les pratiques et la fonction d valuation une tude des organisations et des repr sentations Porteur appel d offres en cours Montant d finir e tude prospective pour la recherche sur l infirmit motrice c r brale Porteur La Fondation Motrice Montant 120 000 Au titre de l anticipation des probl matiques mergentes Travaux pr vus Actions engag es A Recherche action dans quelques d partements visant am liorer au sein des MDPH le suivi de l insertion professionnelle pr coce des person nes handicap es e Projet Record Porteur Com te France Montant 250 000 e Exp rimentation de modes de colla boration entre les MDPH et l AGEFIPH Porteur AGEFIPH Montant 52 000 B Faciliter l acc s des personnes handicap es aux nouvelles technolo gies modalit s d organisation CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES e tude prospective sur le d veloppement des nouvelles technologies pour la sant et l autonomie Porteur Agence nationale de la recherche Montant 90 000 PA PH Annexe 6 R capitulatif des actions financ es sur la sec
7. ducation pour l autonomie Par ailleurs toujours avec l INPES il est pr vu une action de formation en pr vention de la perte d autonomie des personnes g es avec l laboration d un kit de r f rence national en formation et d une formation de formateurs des intervenants professionnels aupr s des personnes g es Enfin la CNSA a contribu un colloque franco isra lien sur les d fis du vieillis sement 1 et 2 octobre 2007 qui a trait en particulier des soins et des aides aux personnes atteintes de la ma ladie d Alzheimer avec pour objectif de donner lieu au montage de program mes de recherche franco isra liens dans ce domaine Les aides techniques On a d j mentionn plus haut l tude prospective sur les nouvelles technolo gies pour la sant et pour l autonomie conduite en partenariat avec l Agence nationale de la recherche Un appel projets de recherche TecSan lanc d but 2007 en parte nariat avec l Agence nationale de la recherche pour soutenir des projets de technologies innovantes pour la sant et pour l autonomie va permet tre de financer entre autre un projet d aide distance la vie quotidienne pour des personnes atteintes de trou bles cognitifs Par ailleurs la CNSA et PANR se sont positionn es pour permettre la parti cipation de la France dans le cadre de l initiative europ enne assistance l autonomie domicile article 169 du Trait
8. et des restrictions de participation sociale qui leur sont associ es en soutenant des tudes pid miologiques et de sciences humaines et sociales Il souligne qu un travail s rieux dans ce domaine ne pourra tre d velopp sans un investissement financier pr alable important pour favoriser la construction des outils n cessaires aux travaux Il sera gale ment utile de d velopper l accompagnement m thodologique des quipes Outre le financement d outils de cadrage g n ral comme l enqu te Handicap Sant la cnsa devrait donc s engager dans le soutien des cohortes et tudes longitudinales qui doivent b n ficier d une approche pluridisciplinaire Des mesures incitatives dans ce sens pourraient tre de favoriser les projets combinant plusieurs approches disciplinaires biom dicale pid miologique technologique thique sociologique psychologique Le Conseil scien tifique proposera une m thode et une logique de constitution de cohortes travers sa commission sp cialis e en charge du suivi de l enqu te Handicap Sant dont les missions seraient largies en veillant mettre en vidence les probl matiques auxquelles ces cohortes devront r pondre le lien avec la cons titution du syst me d information de la CNSsA et en s inspirant des m thodes de travail dans le domaine des syst mes complexes valuation des besoins des personnes Suites donner pour le guide d valuation multidimens
9. expertises et de comparaisons inter nationales C est pour orienter et valider les travaux conduits ou commandit s dans ce domaine que la loi a install au sein de la Caisse un Conseil scienti fique qui rend galement un avis annuel sur les aspects scientifiques et tech niques li s la mise en uvre de la convention d objectifs et de gestion CoG conclue entre l tat et la CNSA cf lavis reproduit en annexe 2 Le Conseil scientifique est fortement pluridisciplinaire puisqu il rassemble outre les principaux organismes de recherche concern s des m decins de sp cialit s diverses et des personnalit s qualifi es issues de multiples disci plines sociologie anthropologie conomie pid miologie recherche en sant publique Une quipe aux comp tences diversifi es En cho la diversit de composition des instances de gouvernance de la Caisse l quipe permanente de la CNSA environ 80 personnes est form e de profes sionnels issus de multiples horizons administratifs de la fonction publique d tat administration centrale comme services d concentr s ou de la fonction publique territoriale ou hospitali re agents des caisses de protection sociale juristes financiers comptables conomistes sociologues statisticiens infor maticiens ing nieurs m decins et professionnels param dicaux travailleurs sociaux experts en organisation et m thodes Cette pluralit des origines s ta
10. hui PONDAM m dico social mais aussi les moyens nationaux destin s la compensation pour l autonomie soient consid r s comme partie int gran te de ce qui est soumis tous les ans au vote du Parlement dans le cadre de la loi de financement de la s curit sociale Cette mesure est loin d tre seule ment symbolique elle s impose sur un plan de bonne gestion des finances publiques dans la mesure o pr cis ment tous ces cr dits concourent de mani re compl mentaire la prise en charge des situations qui portent attein te l autonomie des personnes quels que soient leur ge et leur lieu de vie Bien videmment une telle volution conjointe des pouvoirs de l tat et de la CNSA supposerait une nouvelle criture de la coG sign e en 2006 cette occasion il conviendrait de privil gier un texte qui traduise l existence d un r el pilotage strat gique privil giant la logique du contr le a posteriori l gard d un op rateur responsabilis sur des objectifs clairs Le Conseil renou velle ici son observation de 2006 visant ce que l tat se dessaisisse fran chement et sans inqui tude de l ex cution des choses gr ce une formulation nette des orientations des finalit s de l action et des exigences de r sultat De plus si de nouvelles missions taient confi es la CNSA le Conseil souli gne que la ren gociation de la coG devrait tre l occasion d envisager le renforcem
11. physique ou psychique Il convient donc d aborder r solument la question de Pautonomie sous langle de la convergence c est dire de l approche des situations de handicap uniquement pour ce qu elles sont quel que soit l ge de celle ou celui qui les subit Mais en m me temps l approche de convergence s oppose radicalement la confusion des politiques conduire en direction des diff rents publics concern s convergence ne veut pas dire r ponse identique quel que soit l ge mais approche qui ignore l ge en tant que tel pour ne partir que de l expression des besoins de vie concr te D s lors en ne s attachant qu la situation et au projet de vie de la personne on affirme du m me coup que les r ponses apporter ne seront absolument pas les m mes dans leur contenu quantitatif et qualitatif par exemple pour une jeune personne handicap e physique en recherche d insertion profession nelle et pour une personne tr s g e atteinte de troubles cognitifs Pour certains membres du Conseil cette distinction des situations doit aussi au moment o s examine le financement des aides l autonomie prendre en consid ration les capacit s contributives de la personne du fait par exemple d un patrimoi ne important ou d une vie professionnelle ant rieure Parler de convergence et vouloir partir exclusivement des besoins parti culiers de chaque personne sont une seule et m
12. tudes sur la prise en charge des frais de soins et d accompa gnement l autonomie CNSA RAPPORT 2007 59 Solidarite pour l autonomie Vers un nouveau champ de protection sociale d aide l autonomie ouvrant toute personne l acc s l autonomie dans ses gestes de vie courante et sa participation la vie sociale Le Conseil de la CNSA dans son premier rapport annuel pour 2006 avait souhait contribuer par ses r flexions prospectives relatives un cinqui me risque l laboration d une solidarit nouvelle pour compenser la perte d autonomie et pour assurer l accompagnement qui s impose en certaines circonstances de la vie Quelques axes prioritaires s taient ainsi d gag s en faveur d une d marche de convergence et d am liorations dans la gouvernance du dispositif institutionnel Quelques questionnements principaux avaient gale ment pu tre d gag s d un commun accord entre les membres du conseil En prolongement ce dernier chapitre du rapport annuel de la CNSA pour l ann e 2007 vise identifier une trame de r flexion commune aux membres du Conseil de la CNSA sur l architecture d une nouvelle solidarit pour l auto nomie ainsi que les diff rents points d une concertation conduire Autrement dit rassembler les points de convergence ou de compromis pos sibles entre les membres du conseil et sur cette base identifier les sujets qui font d bat et qui devront d
13. un droit de s curit sociale et s inscrit dans une logique de droit universel non contributif avec un financement solidaire et int gral des besoins de compensation reconnus comme n cessaires Conscient des enjeux d une telle orientation en termes de financement public le Conseil reprend ici l affirmation de son rapport d octobre 2006 en souli gnant que le niveau de solidarit collective dans l accompagnement de la perte d autonomie repr sente aujourd hui un des tr s grands choix de prio rit s dans la conduite des politiques publiques Les ressources de cette solidarit collective peuvent provenir de ressources nationales ou d une combinaison de ressources nationales et de ressources de fiscalit locale Il en va ainsi dans l actuelle r partition des charges de finan cement de l APA et de la PcH Le d bat doit tre conduit sur ce point les uns souhaitant manifester davantage l universalit de la nouvelle protection socia le envisag e par le seul recours aux ressources nationales les autres sou haitant souligner le r le d cisionnel des conseils g n raux par un recours au moins partiel aux ressources de fiscalit locale CNSA RAPPORT 2007 SI CNSA RAPPORT 2007 82 Si le choix devait tre celui d une partition entre ressources nationales et ressources locales en particulier au motif qu un pouvoir de d cision pose in vitablement la question de la participation au financ
14. Baluchon Alzheimer suivi temporaire des personnes attein tes de la maladie d Alzheimer domi cile est en cours de montage par la DES en lien avec la CNSA la Fondation M d ric Alzheimer et la DGAs Enfin il est envisag toujours en par tenariat avec la Fondation M d ric Alzheimer d assurer une veille sur les dispositifs de prise en charge et d accompagnement en utilisant des CNSA RAPPORT 2007 56 indicateurs permettant de mesurer P volution g n rale de l offre et des disparit s locales Les modes d accompagnement et de coordination Dans le domaine des modalit s d ac compagnement des personnes g es et des personnes handicap es le nombre de structures et d acteurs impliqu s tant tr s important h pital tablisse ments d h bergement m dico sociaux accueils de jour CLIC m decins g n ra listes services d aides domiciles qui pes m dico sociales r seaux g ronto logiques toute solution permettant de coordonner l ensemble des actions pour mieux accompagner la personne est la bienvenue Dans ce cadre la demande de la Direction g n rale de la sant la CNSA participe au financement d une tude gestionnaire de cas PRISMA France avec l H pital Europ en Georges Pompidou Paris dans l Essonne et en Alsace De plus un appel projets de recherche avec la Haute autorit de sant HAS est en cours sur l va luation et l am liorati
15. F une couverture compl mentaire des autres biens et services identifi s dans le plan personnalis de compensation G la gestion coh rente de ce droit universel de compensation avec d autres segments de protection sociale concernant les m mes personnes notamment les soins en tablissements et services m dico sociaux H disposition de l ensemble des acteurs concern s la connaissance transpa rente des besoins recens s d aides et de services Voie pour y parvenir Une gouvernance nouvelle par A une r ponse de proximit assur e par les conseils g n raux B une exigence d galit de traitement port e par la CNSA op rateur national c le choix d un niveau et d un m canisme de partage quitables entre res CNSA RAPPORT 2007 98 sources nationales et fiscalit s d partementales pour le financement par la solidarit collective D une r gulation des d penses m dico sociales assur e par la CNSA par d l gation de l assurance maladie E une claire distinction des responsabilit s entre un Etat strat ge et la CNSA op ra teur renforc dans ses moyens d action F un d bat annuel au Parlement pour d terminer les r ponses financi res aux besoins exprim s Sur ces fondements les membres du Conseil de la CNSA ont pr cis les principaux points de la concertation qui devrait tre conduite et notamment sla d finition du panier de biens et services susceptible de r pondre
16. L activit des MDPH Tous les mois un questionnaire relatif l activit et au fonctionnement des MDPH est envoy chacune d elles La collecte des donn es permet une ana lyse de l activit notamment en termes de demandes re ues et de d cisions pri ses par la commission des droits et de l autonomie Les r sultats d activit sont d claratifs e En 2006 ils concernaient en moyenne entre 70 et 78 MDPH e D but 2007 ils s appuient en moyenne sur les d clarations de 65 70 MDrH Les demandes d pos es voir tableau 1 et graphique 8 page 24 70 600 demandes de Prestation de compensation du handicap PCH d pos es ont t estim es pour l ann e 2006 144 MDPH ont r pondu la fois en janvier et en d cembre 2006 sur la composition des effectifs Le r sul tat obtenu n est pas significatif et ne permet pas de conclure augmentation ou la diminution des per sonnels tat CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES 24 Annexe 5 Premier bilan du fonctionnement et de l activit des MDPH Graphique 5 100 j Installation des Commis y i sions des droits et de i l autonomie CDAPH 70 i Source d clarative 60 i 50 40 30 20 0 i E T T T T T T T T T r T janvier f vrier mars avril mai juin juillet ao t sept i d c en avril 2006 2006 2007 50 CDAPH install es 96 CDAPH install es en avril 2006 en septembre 2006 Graphique 6
17. appui aux services de l Etat dans l identification des priorit s et l adaptation de l offre Enfin la CNSA a un r le d expertise et de recherche sur tou tes les questions li es l acc s l autonomie quels que soient l ge et l origine du handicap Rapport de la Caisse nationale de solidarit pour l autonomie Annexes 2007 Budget primitif 2008 compte de r sultat pr visionnel Avis du Conseil scientifique sur les questions d ordres scientifique et technique relatives la mise en uvre de la COG pass e entre la CNSA et l tat PRIAC 2007 premier bilan qualitatif et quantitatif Bilan et suivi du plan d aide a la modernisation PAM 2006 des tablissements pour personnes g es et personnes handicap es Premier bilan du fonctionnement et de l activit des maisons d partementales des personnes handicap es MDPH R capitulatif des actions financ es sur la section V Sommaire des annexes Annexe 1 Budget primitif 2008 compte de r sultat pr visionnel Sous r serve des montants inscrits a la LFSS 2008 en millions d euros Charges Cr dits ouverts Produits Cr dits ouverts Section Financement des tablissements Section Financement des tablissements ou services sociaux et m dico sociaux 14 223 6 ou services sociaux et m dico sociaux 14 223 6 Sous section 1 Sous section 1 tablissements et services accueillant tablissements et services a
18. attirer les communaut s scienti fiques sur ces questions sen organisant un grand colloque sur l valuation des besoins des personnes couvrant les dimensions de s man tique le point de vue des profession nels des scientifiques des institution nels et des usagers au regard de la loi du 11 f vrier 2005 Ensuite rapprocher les chercheurs et les professionnels en amenant des chercheurs la th matique du handicap et de l autono mie par diff rentes actions de soutien la recherche financement de bourses ou de projets de recherche en faisant prendre conscience aux professionnels de la richesse des l ments d exp rience dont ils disposent et des b n fices qu ils pourraient tirer conduire des tra vaux avec des chercheurs pour prendre du recul sur leurs pratiques et conceptualiser et diffuser leurs savoirs Construire une politique scientifique s inscrivant dans une logique partenariale et de r seaux De mani re g n rale les champs d in vestigation de la CNSA peuvent se d cli ner selon trois dimensions a celle des personnes et de l valuation de leurs besoins au niveau individuel et au niveau collectif celle de l offre propos e en r ponse avec les aides humaines les aides tech niques les structures m dico sociales le logement et l accessibilit des lieux celle des modes d accompagnement et de coordination int grant les dimensions sanitaire m dico
19. ces sairement dans les m mes termes pour les situations de handicap pour les besoins d autonomie d coulant des maladies li es l ge et au grand ge ou pour les atteintes temporaires li es un accident m me si l approche d valuation doit tre harmonis e et que les aides techniques et humaines mobiliser peuvent tre tr s voisines voire semblables Ainsi le rapport Gisserot se conclut en soulignant que les l ments financiers de couverture d un r gime nouveau de protection socia le consacr e l autonomie devront trouver l quilibre entre transversalit du risque et diff renciation du niveau de solidarit nationale mettre en uvre 4 En tout tat de cause il convient de d finir d entr e de jeu certaines r gles communes et certains l ments de partenariat avec les organismes en charge de la pr voyance compl mentaire Quel que soit le sch ma qui sera retenu il appara t que dans tous les cas le d veloppement des produits d assurance gagnerait s inscrire dans une d mar A cela s ajoute que les produits d assurance priv e peuvent intervenir naturellement dans tous les domaines ext rieurs au panier de biens et de services li s la compensation de la perte d autonomie et notamment dans tous les services de droit commun non sp cifiquement li un tat de perte d auto nomie et dans la prise en charge des frais ordinaires du logement tout ge En ve
20. es CDAPH voir graphiques 5 et 6 page 23 Elles sont toutes cr es et install es Plus de la moiti des cDAPH taient install es en avril 2006 la quasi totalit en septembre 2006 Il n existe pas de r elle diff rence entre les mois de cr ation et d installation des CDAPH en g n ral les mois de cr ation sont aussi les mois d installation Presque toutes les MDPH 94 dont la CDAPH est install e prennent des d ci sions d s le mois de l installation 81 ou le mois suivant 13 Mise en place et fonctionnement des fonds de compensation d partementaux Fin avril plus de 90 des fonds de compensation taient cr s sur la base de 97 d partements r pondants Pour 50 des MDPrH deux mois s coulent entre le mois de cr ation du fonds de compensation et sa premi re intervention Un cinqui me des MDPH r dui sent le d lai o ou r mois Effectifs bilan 2006 voir graphique 7 page 23 En un an en proportion la part des effectifs tat est pass e de 62 49 tandis que celle des effectifs du Conseil g n ral est pass e de 22 31 du total Le GIP MDPH contribue aux recrutements de la MDPH sur son budget propre leur proportion a tripl entre le d but et la fin d ann e 2006 L chantillon ne permet pas de savoir si la diminution en proportion des personnels tat traduit un nombre de recrutements accru du conseil g n ral ou un d sengagement des personnels de l tat
21. es par les collectivit s locales comme par exemple le service de repas domicile ou d aides m nag res et des prestations d action sociale dites extra l gales de l assurance maladie des allocations familiales ou de l assurance vieillesse Mais si la question pos e a donc d j trouv ses r ponses dans une multitude de dispositifs quelquefois en marge du champ normal d intervention des organismes qui les d livrent et au risque de r ponses diff rentes selon l ge de la personne et si l on doit souligner les r formes intervenues depuis le d but des ann es 2000 notamment la refonte du statut des tablissements m dico sociaux la cr ation de la contribution de solidarit pour lautono mie l largissement des comp tences des conseils g n raux et la cr ation de la CNSA force est d admettre que ces r ponses diverses n quivalent pas encore une r ponse d ensemble Les progr s de ces derni res ann es en appellent de nouveaux d une part en raison d un certain nombre de dysfonction nements persistants d autre part en raison de la forte expression des besoins satisfaire ces d penses viennent s ajouter toutes celles qui tr s proches par leur finalit concourent l accom pagnement de l autonomie des personnes d penses d h bergement des personnes g es et handicap es couvertes par les collectivit s locales pour pr s de 5 milliards d euros d penses d assu
22. est amorc e 14 PRIAC recensent des projets de crom sur le secteur du handicap Les articulations sanitaires et m dico sociales sont d sormais int gr es par les r gions dans la d marche de programmation Elles se d clinent selon trois volets e les actions de coop ration dans le cadre des sch mas r gionaux d organisa tion sanitaire SROS conventions avec les tablissements sanitaires quipes mobiles soins palliatifs psychiatrie intervenant dans les tablissements m dico sociaux r seaux maisons des adolescents GEM d veloppement de structures m dico sociales s int grant dans des fili res de prises en charge g rontologiques ou psychiatriques Ces actions sont d velopper dans le cadre de la concertation avec les ARH e les r seaux existants et en projets associant soins de ville h pitaux et sec teur m dico social e les actions de pr vention et de promotion de la sant dans les tablissements et services en ciblant deux fili res la fili re g riatrique et la fili re sant men tale et handicap psychique 9 r gions ont renseign les trois volets 14 r gions les actions de coop ration dans le cadre du SROS 18 r gions l une ou les deux parties du volet r seaux et 11 r gions le volet pr vention Les annexes facultatives investissement et ressources humaines Ces annexes ont pour finalit un r le d observation des besoins Elles ont t peu renseign es seules 4 r gions ont com
23. me chose Et qui s oppose par construction toute uniformit des r ponses entre les diff rents ges et les diff rentes situations La d marche de convergence n est donc pas une d marche d uniformisa tion qui ne dirait pas son nom Bien au contraire le Conseil de la cnsa la retient en tant qu elle est la seule v ritable garantie que tout reposera toujours sur l examen particulier de chaque situation de vie 11 Sous les r serves mentionn es par ailleurs la note infrapaginale n 22 CNSA RAPPORT 2007 7L 72 CNSA RAPPORT 2007 cela s ajoute que la convergence indispensable en mati re de politique de compensation pour l autonomie ne trouve pas la m me justification dans d autres volets des politiques publiques mobilis es pour les personnes handi cap es d une part et les personnes g es d autre part C est au nom de cette distinction que doit se comprendre la conf rence nationale du handicap pr vue tous les trois ans par la loi de f vrier 2005 C est dans ce m me esprit que certains membres du Conseil sugg rent d envisager la cr ation d une conf ren ce de m me type et distincte pour les personnes g es B II Une r ponse diversifi e de proximit Le Conseil rappelle galement ici cette phrase du rapport d octobre 2006 de la CNsA la personne en perte d autonomie est le c ur de l action C est le projet de vie de chaque personne qui
24. mention n e la rubrique v du chapitre v une convention avec la CNAMTS fixant les modalit s de versement de la CNSA au titre du financement des d penses des tablissements et services m dico sociaux et la transmission par la CNAMTS des justificatifs des d penses est en cours de signature Les conven tions avec les autres r gimes sont en cours d ach vement Il en va de m me s agissant des rela tions financi res avec l Agence centrale des organismes de s curit sociale acoss de la convention d finissant les modalit s et la p riodicit des rever sements des recettes ainsi que le cadre des changes d informations En outre des conventions avec la CNAF ont t conclues pour d terminer les r gles de remboursement des prestations mises la charge de la CNSA majoration AEEH cong de soutien familial Enfin un certain nombre de conven tions sp cifiques ont t conclues avec les b n ficiaires de financements de la CNSA ANESM Centre national pour l am nagement des structures des exploi tations agricoles CNASEA ducation nationale concernant les actions en faveur des tudiants handicap s Groupement d int r t public Institut des donn es de sant GrP 1DS Une am lioration progressive des connaissances sur la dynamique des d penses Le lancement d but 2006 de la PCH a t caract ris par une incertitude concernant l imputation des d penses au niveau des bu
25. par tementaux de compensation taient cr s tant entendu que le d lai entre Pinstallation du fonds et sa premi re intervention a t de deux mois pour 50 des MDPH et d un mois ou moins pour 20 d entre elles L activit des MDPH Pour le d tail des demandes de PcH re ues en MDPH 70 600 et celui des d cisions examin es par les CDAPH 23 500 on se reportera aux l ments figurant en annexe 5 On peut noter d s pr sent que sur le premier trimestre 2007 pr s de 32 des PCH pr sent es pour d cision la CDAPH sont refus es en moyenne La dispersion autour de la moyenne est importante le taux de refus s che lonne de 7 70 Les questionnaires mensuels en 2007 permettent d isoler les diff rents l ments attribu s de la prestation de compensation et notamment leur nom bre et les montants On trouvera en annexes les principales donn es retra ant le d tail des attri butions de PCH Soulignons d s maintenant qu en moyenne sur le premier trimestre 2007 parmi les l ments de la pres tation de compensation la moiti des attributions concerne les aides humaines et un cinqui me les aides techniques Toutefois en termes finan ciers si les aides humaines repr sen tent une proportion comparable les aides techniques ne repr sentent plus que 15 du total tandis que les am nagements de logements et de v hicules repr sentent une proportion en co t de l ordre de
26. personnes g es pr sentant une d t rioration e tude de faisabilit d une enqu te quantitative nationale sur la maltraitance des personnes g es Partenaire DGAS Montant indicatif 93 174 B tude sur les modes de coordina tion et de mise en r seau dans l accom pagnement des personnes g es e Appel projets avec la HAS Montant 150 000 c Recherche action sur les modalit s de mise en uvre des nouveaux dispo sitifs d aides aux aidants suite de la conf rence de la famille 2006 e Appel projets aide aux aidants PA PH Montant 2 2 M D Contribution aux tudes condui sant des r f rentiels sur l adapta tion des espaces de vie au grand ge e Nouvelles formes d habitat collectif pour les personnes g es recherche action CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES 3I Annexe 6 R capitulatif des actions financ es sur la section V 32 habitats individuels h bergements collectifs incluant les EHPAD et pou vant d boucher sur des actions op ra tionnelles Porteur AGEVIE Conseil Montant 29 924 e Prix de l architecture sur les EHPAD G ront Expo Porteur FHF Montant 20 000 e Logement des immigr s l preuve du vieillissement Porteur ADOMA Montant 80 000 E Diffusion des actions innovantes et reproductibles dans les domaines mentionn s en A B C D e R alisation d un guide de l entrepreneur social innovant
27. rarement ou imparfaitement d finies du moins au niveau interd partemental De ce fait les r partitions d enveloppes n ont pas toujours pu prendre en compte les actions que les Comit s techniques r gionaux et inter d partementaux CTRI consid raient comme prioritaires En cons quence dans la mesure o les programmations pr visionnelles notam ment en N 1 et N 2 peuvent s tablir au del du montant des dotations qui seront notifi es sont d sormais identi fi es les actions que les CTRI estiment devoir tre financ es en premier Les crit res retenus sont leur pertinence et la n cessit de d finir pour certaines op rations plusieurs tranches de financement li es au cadre contraint des enveloppes allou es Ces actions sont classer en niveau 1 alors que les autres op rations positionn es en niveau 2 pourront voir leur finance ment diff r sur l exercice ou les exercices suivants en fonction du niveau de la dotation D velopper une approche homog ne des priorit s visant limiter les disparit s g ographiques Pour laborer le PRIAC en 2006 chaque r gion a utilis des crit res de priorisation des actions d j d termin s dans les sch mas ou labor s partir des donn es existantes et des priorit s d finies au sein du CTRI Les crit res de priorit entre r gions Lors des changes techniques les CTRI ont exprim le besoin de disposer titre d information des
28. soit leur niveau d intervention d parte mental r gional national Ces textes ont fait l objet de larges changes avec les conseils g n raux La CNSA a galement contribu en attendant la mise en place de syst mes d information modernes et pour viter les ruptures de traitement dans la cha ne de mise en place d une pres tation par les MDPH au maintien en fonctionnement des anciens applicatifs des Commissions techniques d orien tation et de reclassement professionnel COTOREP et des Commissions d par tementales de l ducation sp ciale CDES respectivement intitul s ITAC et OPALES Par ailleurs la CNSA a propos aux MDPH qui le souhaitaient des sp cifica tions techniques pour le d veloppement de leur syst me d information en pro posant par exemple une liste exhaustive des donn es pouvant tre trait es par le syst me et des valeurs pouvant tre prises par ces donn es Ici encore sans constituer un cahier des charges qui s imposerait aux d parte ments ces documents offrent ceux d entre eux qui souhaitent les utiliser un cadre homog ne et coh rent qui facilite la fois le travail technique de leur MDPH sans interf rer avec son organi sation propre et les futures possibilit s de transmission de dossiers de d parte ment d partement par exemple lors d un d m nagement de la personne handicap e Enfin en 2007 la CNSA a initi un certain nombre de
29. valuation des besoins des personnes s les donn es locales relatives au champ de Pautonomie s la constitution de centres d expertise pour les aides techniques organisation des r ponses d di es aux handicaps rares le d veloppement de comparaisons internationales sle d veloppement de colloques et Panimation scientifique Concernant l valuation des besoins des personnes la r flexion s est cons truite en deux temps l analyse des caract ristiques des outils d valuation existants et l approfondissement de la notion d valuation et de la fonction d valuateur L tat des lieux des outils et d marches d valuation s lectionn s s est concen tr sur l valuation individuelle des besoins de compensation des personnes handicap es et ou des personnes g es Les informations sont recueillies aupr s des professionnels partir de fiches dont les items permettent de caract riser ces outils et d analyser le sens donn chaque d marche Fin 2007 une tude sera lanc e dont l objet est des entretiens semi direc tifs aupr s d usagers ayant fait l objet d une valuation de leurs besoins Il sera proc d en 2008 une analyse et une restitution de fiches synth ses pour chaque outil d marche et d un rapport avec une typologie et des recommandations pour le choix ou la conception d outils ainsi que pour les pratiques d valuation S agissant de la notion
30. Allocation per sonnalis e d autonomie APA Le montant total des ressources de la section est de 1 475 M Il correspond 20 des ressources de CSA soit 436 M 94 des ressources de CSG soit 969 M 64 6 M au titre de la contribution des r gimes d assurance vieillesse CNSA RAPPORT 2007 17 Fedossad services de soutien domicile et en tablissements Les Roches d Org res maison d accueil pour personnes g es d pendantes Fleurey sur Ouche minibus de l accueil de jour Marguerite Verot Saint Apollinaire et domicile prot g Sully Dijon CNSA RAPPORT 2007 I8 6 Me de produits financiers 50 de Pestimation des produits financiers de 2007 Outre le montant du concours APA de I 451 ME est galement financ sur cette section le remboursement la CNAF Caisse nationale des allocations familiales de la couverture des droits la retraite des personnes b n ficiai res du cong de soutien familial part correspondant aux personnes g es 5 7 M mis la charge de la cNsA en application de l article 125 de la loi de financement de la s curit sociale pour 2007 Section IIl les concours prestation de compensation du handicap PCH et maisons d partementales des person nes handicap es MDPH vers s aux d partements Le montant total des ressources de la section est de 600 ME ainsi r parti 27 26 des ressources de CSA soit 593 7 M 6 Me
31. Effectif des CDAPH 70 Cr ation mise en place et fonctionnement fo des CDAPH 50 source d clarative 40 65 MDPH 30 20 10 0 f T T T T T T T T T T T T 1 janvier f vrier mars avril mai juin juillet ao t sept oct nov d c en 2007 2006 Nouvelles installations chaque mois en cumul Nouvelles cr ations Ces chaque mois en cumul Mois de premi re d cision en cumul Graphique 7 R partition des effectifs des MDPH selon leur statut janvier 2006 CG 22 tat 62 GIP 4 Autre 12 R partition des effectifs des MDPH selon leur statut juin 2006 d cembre 2006 CG 26 tat 56 GIP 6 Autre 12 CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES R partition des effectifs des MDPH selon leur statut septembre 2006 CG 33 tat 53 GIP 8 Autre 6 R partition des effectifs des MDPH selon leur statut CG 33 tat 48 GIP 13 Autre 6 25 Annexe 5 Premier bilan du fonctionnement et de l activit des MDPH Tableau 1 2006 Total des demandes PCH 70 622 Les demandes d pos es 2007 Total des demandes PCH 1 trimestre 21355 Nombre moyen de demandes de PCH 1 trimestre 7118 Part moyenne des demandes PCH enfants 1 trimestre en 5 1 extrapol es la population fran aise Graphique 8 Nombre de demandes PCH d pos es Evolution mensuelle 9000 des demandes PCH estimation France enti re 7000 source d clarative 8000
32. Porteur Village vivre Montant 95 680 PA PH e Exp rimentation et valuation d espaces ressources lieux d coute pour personnes g es Porteur la Maison Ouverte Montant 100 000 e Exp rimentation d quipes mobile d urgence EMU Porteur la Maison Ouverte Montant 50 000 F Contribution l tude sur l am lio ration de la qualit dans les EHPAD e Guide sur la qualit d usage Demande de partenariat faite par la DGAS non confirm e e Programme PRIAM surveillance et pr vention des infections dans les EHPAD Porteur ORIG Montant 100 000 Autres travaux e Politique territoriale de l habitat et choix de vie des personnes au grand ge PUCA Porteur CLEIRPPA Montant 50 000 CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES e Projet Pr DICA volet accom pagnement de la personne g e domicile Porteur Institut Charles Delaunay Universit technologique de Troyes Montant 89 416 e valuation des effets de l atelier de contes aupr s des personnes Annexe 6 R capitulatif des actions financ es sur la section V atteintes de la maladie d Alzheimer Porteur association Confluences Montant 90 000 e Essai clinique pour l valuation de trois th rapies non m dicamenteuses dans la maladie d Alzheimer Porteur cHU Bordeaux Montant 121 000 Autres actions de pr vention Programme Bien vieillir Montant 3 M Partenar
33. SESsAD comprend hau teur de 55 des places pour les troubles de la conduite et du comportement mais seulement un tiers des places est d di au polyhandicap ou l autisme La programmation de places en tablissements est cibl e g ographiquement la programmation de places en tablissements pour la d ficience intellectuelle ne concerne que 35 des d partements et 37 pour le polyhandicap alors que 66 des d partements ont pr vu des places en tablissements pour enfants autistes et 55 pour les troubles du comportement L accompagnement pr coce une des priorit s des PRIAC le diagnostic et la prise en charge pr coces par des cAMSP et des CMPP repr sentent 10 des montants programm s pour les enfants 22 r gions sur 25 ont programm des cr ations ou extensions de CAMSP et 19 sur 25 de CMPP Sur le secteur adulte voir graphique 4 page 16 Sur le secteur des adultes l accompagnement du handicap psychique constitue une demande prioritaire 22 de la programmation Viennent ensuite le polyhandicap et les personnes lourdement handicap es 18 la d ficience intellectuelle et d ficience non pr cis e 10 et les personnes handicap es vieillissantes 12 Pr s de 20 de la programmation concerne toutes les d ficiences Ces places sont tr s majoritairement des places de SAMSAH Service d accompagnement m dico social pour adultes handicap s et de ssraD L mergence de l accueil temporaire est encore timid
34. activit s de la vie courante et de la vie sociale et cela quel que soit l ge des personnes et quel que soit le facteur explicatif du besoin d aide l autonomie Les situations qui portent atteinte l autonomie de la personne sont suscep tibles de concerner chacun tous les ges de sa vie de l enfance jusqu au grand ge Situations qui ont pu tre d finies comme impossibilit ou diffi cult durable d accomplir seul et sans aide les gestes de la vie quotidienne et de participation la vie sociale Mais qui peuvent aussi se d finir en com pl mentarit de ce que couvrent d j les autres instruments de la protection sociale Mettre en place une protection sociale pour l autonomie consiste prot ger de choses qui sont la fois au del des soins il ne s agit plus de lutter contre la maladie mais de vivre avec et au del des d penses de la vie courante il s agit de couvrir non pas les co ts mais des surco ts de la vie quotidienne et de la vie sociale tout ce que le revenu d une personne plac e dans une situation de vie ordinaire n a pas prendre en charge L o la protection sociale est organis e de telle mani re que soient couvertes en tout ou partie par la solidarit publique et un recours aux m canismes assurantiels de march d une part les charges li es une perte de l tat de sant assurance maladie accidents du travail d autre part les ch
35. aux besoins d aide l autonomie de la personne en y int grant les besoins des aidants familiaux l ensemble des r gles universelles et m thodes respecter pour d terminer dans chaque plan personnalis de compensation ceux des biens et services qui doivent tre consid r s comme n cessaires pour la personne en cause et constitutifs en cons quence de sa prestation personnalis e de compensa tion du handicap et d aide l autonomie asi et quelles conditions une part de la prestation de compensation c est dire du socle des besoins d aides n cessaires peut tre prise en charge par des m canismes de pr voyance individuelle ou issus de la n gociation collective pour la part de la prestation de compensation financ e sur fonds publics totale ou partielle selon la r ponse apport e au point pr c dent la part financ e par des ressources nationales et la part financ e par la fiscalit d partementale et les modalit s visant rendre cette partition quitable et stable dans le temps s les nouveaux quilibres de repr sentation et les r gles de fonctionnement du Conseil de la CNSA le champ des relations contractuelles entre la CNSA et les d partements ainsi que l tendue des responsabilit s de la CNSA en mati re de gestion du nou veau risque et notamment l tendue de ses comp tences dans les r f rentiels d valuation et les bar mes et plafonds de la prestation perso
36. cadre du contr le du service fait avant cl ture Sur le millier de dossiers d j cl tur s il convient de souligner qu envi ron 8 a fait l objet d une demande de remboursement d une partie ou de la totalit de la subvention allou e par la CNSA Par ailleurs avec l augmentation cons tante du nombre de dossiers trait s chaque ann e dans le cadre des subven tions allou es par la section 1v il est devenu indispensable de doter la CNsA d un outil informatique performant fable et en mesure d assurer un r el suivi des demandes de subventions Un applicatif d di est donc en cours d laboration en collaboration avec l ensemble des directions concern es de la Caisse Il permettra de mieux r pon dre aux questionnements des deman deurs sur l avancement de leur dossier d assurer un suivi statistique p riodique du traitement des dossiers et de consti tuer une base d information La recherche d une meilleure efficience de la gestion de la tr sorerie Le suivi financier mensuel de la CNSA permet de conna tre et de pr voir le solde de tr sorerie de la Caisse et de mesurer les ventuels exc dents qui r sultent la fois du d calage entre le rythme d encaissement des recettes et celui du paiement des d penses et de l existence des r serves provenant des exc dents des exercices pr c dents Conform ment Particle R 14 10 48 du cASsF les exc dents de tr soreri
37. charges d une enqu te sur la typologie du service rendu et sa qualit lors de Pacquisition des audioproth ses par les personnes sourdes aupr s d un panel de MDPH et d adh rents d as sociations de d ficients auditifs cela s ajoutera l laboration d un devis retra ant les services effective ment assur s L tablissement d une cartographie territoriale des distributeurs de fau teuils roulants et services apr s vente L tude prospective conjointement men e avec l ANR sur les technologies pour la sant et l autonomie Une tude prospective sur les nouvelles technologies pour la sant et pour Pautonomie pilot e avec l Agence nationale de la recherche ANR a t r alis e par un cabinet d tudes Elle a proc d un diagnostic des innova tions technologiques du march de la sant et la mise en regard des techno logies pour l autonomie venir avec les besoins des personnes d pendantes et leur niveau d acceptabilit Elle a permis de faire des propositions pour am liorer laccompagnement du transfert des technologies et leur dif fusion vis vis en particulier des indus triels et des MDPH Ces recommandations concr tes per mettront l ANR d orienter ses pro chains appels projets dans le cadre de son programme TecSan cf chapitre v CNSA RAPPORT 2007 45 Les aides humaines promouvoir la professionnalisation des acteurs de l aide domici
38. d valuation et de la fonction d valuateur l enjeu consiste d limiter le champ de P va luation identifier l organisation des actions travail en quipe et en r seau les fonctions et comp tences n cessaires et accompagner les pro fessionnels au changement induit par les nouveaux dispositifs En 2007 une analyse bibliographique a t conduite sur ce th me et une large enqu te de terrain lanc e afin de d boucher sur l dition d un guide rep re sur la fonction valuateur valuation En 2008 il sera proc d une synth se de la d marche entreprise en analysant les convergences et carts entre la th orie et la pratique de l valuation en recherchant les actions m thodes et comp tences faire valoir pour am liorer l exercice de la fonction d va luateur et en proposant des modes d accompagnement et des plans de formation aux divers acteurs de l va luation des besoins des personnes Concernant la production de donn es locales l enjeu est d am liorer la mise disposition des op rateurs des statis tiques permettant d orienter les poli tiques locales d aide l autonomie Observatoire r gional de la sant Syst me national d information interr gimes de l Assurance maladie exten sions locales de l enqu te Handicap Sant Les travaux entrepris visent contribuer la valorisation et la mutualisation des product
39. d suonesiues ig Q RS DS SE g S EX 5 S 5 KA NO E KA D l v LR z K KARN 5 Z CS SF v N amp E x Sa 1e S d S n2 o dus p g AI 1u Sa d SJ I 9 CNSA RAPPORT 2007 Six repr sentants des associations Six repr sentants des associations Six repr sentants des conseils uvrant au niveau national pour les uvrant au niveau national pour g n raux d sign s ainsi que leurs personnes handicap es ainsi que leurs les personnes g es ainsi que leurs six suppl ants par l Assembl e six suppl ants six suppl ants des d partements de France J r mie Boroy Pascal Champvert Bernard Cazeau Union nationale pour l insertion Association des directeurs S nateur Pr sident du Conseil sociale des d ficients auditifs d tablissements d h bergement g n ral de la Dordogne Suppl ante Brigitte Idziak pour personnes g es Suppl ante Gis le Stievenard Groupement pour l insertion des Suppl ante Marie B atrice Levaux Vice pr sidente du Conseil de Paris personnes handicap es physiques F d ration nationale des particuliers Yves Daudigny Jean Canneva employeurs Pr sident du Conseil g n ral Union nationale des amis et familles Janine Dujay Blaret de l Aisne de malades mentaux F d ration nationale des clubs Suppl ant Jean Yves Gouttebel Suppl ant Henri Faivre d a n s ruraux Pr sident du Conseil g n ral Comit de liaison et d actions Suppl ant Paul Maloisel du Puy
40. de priorit s et d quilibres Le d bat bien s r concernera aussi le niveau des pr l vements obligatoires en tenant compte la fois des imp ratifs d efficacit conomique et de notre culture de solidarit R flexion d autant plus constructive que seront nette ment partag es par tous sla l gitimit d un arbitrage budg taire rendu en toute connaissance des besoins quantitatifs et qualitatifs exprimant d s lors un choix de priorit s et une mise en coh rence de l action publique clairement assum s sla n cessit d une valuation r guli rement reprise de toute d pense publique quant l efficacit de sa r ponse aux besoins couvrir et au total la recherche constante de la meilleure utilit de l euro public d pens 38 6 de croissance annuelle moyenne entre 2000 et 2007 Une concertation pourrait ainsi s engager sur les points suivants Il n entre pas dans le r le du Conseil de la CNSA de proposer ou de retenir les modalit s de financement d une protection sociale 1 C est la concertation qui devra s ouvrir et la repr sentation nationale qui in fine d termineront de telles modalit s Tout au plus il est rappel ici quelques pistes parmi celles qui ont pu tre voqu es inclusion dans l assiette de la csa des revenus de remplacement des revenus des non salari s et des revenus des jeux alignement des taux de la csG sur les pensions de retraite sur celui por
41. de produits financiers 50 de Pestimation des produits financiers de 2007 En plus du concours PCH de 513 Me la section 111 permet galement le financement a du concours vers aux conseils g n raux au titre du fonctionnement des MDPH fix par le Conseil du 3 juillet 5o M en 2007 s du remboursement la Caisse natio nale d allocations familiales CNAF de la majoration sp cifique de l allo cation d ducation de l enfant handi cap AEEH pour parent isol cr e par l article 68 de la loi du 11 f vrier 2005 article L 541 4 du CASF hauteur de 1 5 M en 2007 s du remboursement la CNAF de la couverture des droits la retraite des personnes b n ficiaires du cong de soutien familial en application de Particle 125 de la loi de financement de la s curit sociale pour 2007 part correspondant aux personnes handi cap es 4 8 M Section IV le financement des actions innovantes et le renforcement de la professionnalisation des m tiers de service Cette section reprend l essentiel des missions de l ancien fonds de moder nisation de l aide domicile FMAD En application de la LFSS pour 2007 article 89 cette section a t sub divis e en deux sous sections l une consacr e aux personnes g es l autre aux personnes handicap es Les ressources de la section 1v 1 sont fix es par arr t interminist riel 6 des recettes de csG affect es la
42. de remont e des besoins CNSA RAPPORT 2007 87 Il faut aller plus loin d une part en travaillant par des travaux analytiques une meilleure qualification des besoins au plus pr s des situations v cues par chaque personne d autre part en laborant des approches synth tiques fai sant surgir les enjeux prioritaires gr ce aux donn es comparatives de co ts De m me le Conseil de la CNSA souhaite une meilleure connaissance des besoins d aide m nag re par des changes syst matiques avec les associations d usagers et les fournisseurs de services par un partenariat plus actif entre la CNSA la CNAV et les CRAM et les autres caisses gestionnaires d un r gime d assurance vieillesse Au total le Conseil de la CNSA renouvelle son affirmation d octobre 2006 en soulignant le point clef de la qualit du recensement des besoins et de leur prise en compte lors des arbitrages de priorit s de financements publics Au total une connaissance juste de besoins financi rement valoris s un d bat sur les orientations possibles au vu d informations chiffr es et transparentes pour dessiner des priorit s renforcent ces deux derni res ann es l ont mon tr la qualit de l arbitrage budg taire port principalement par la repr sen tation nationale Et facilite ensuite du m me coup l efficacit de la ventila tion des enveloppes de financement conform ment aux priorit s d finies par le Conseil de la c
43. des besoins r duire en revanche les carts de niveau et de m thodologie de pr vision de ces besoins constat s entre les diff rents PRIAC r gionaux de 2006 qui allaient du simple au quintuple a permettre du m me coup la CNSA de s appuyer sur les PRIAC pour fournir au gouvernement des pr visions d volution des d penses m dico sociales pour les quatre prochaines ann es en application de la convention d objectifs et de gestion pass e avec l tat et de faire des propositions tay es pour construire les objectifs nationaux de d penses de l assurance maladie ONDAM Pour ce faire quatre actions majeures ont t conduites Donner aux services d concentr s de l tat des r f rences utiles une premi re r duction des carts constat s dans les diff rents PRIAC de 2006 ce titre ont t communiqu s sles volutions des montants de l OGD ONDAM de 2002 2006 taux d volution moyens annuels part des mesures nouvelles sur l ensemble les variations interr gionales des taux d volution 2005 2006 en encadrant ces taux dans une fourchette de deux points en de ou au del des taux moyens des dotations r parties de 11 5 15 5 en g rontologie de 4 8 pour le secteur du handicap a le rappel des objectifs et des r parti tions globales de places d finis dans les plans pluriannuels nationaux plan handicap 2005 2007 plan solidarit grand ge 2006 201
44. des aides techniques qui ont t amen s identifier analyser et d battre en commun des principales questions pos es au d veloppement de ce secteur Le travail r alis a t de qualit en particulier s agissant des recherches bibliographiques et des contributions des experts il a servi la commission d audition pour laborer son rapport et ses recom mandations en toute ind pendance Ces recommandations qui n engagent videmment que la commission d au dition seront analys es par la CNSA Elles constitueront l vidence une base de travail permettant de d finir des priorit s d actions et de recher ches pour favoriser un recours ad quat aux aides techniques Le programme de travail tabli par l Observatoire du march et des prix des aides techniques R uni en juin 2007 le nouvel obser vatoire cr par la CNSA a adopt son programme de travail qui pr voit qua tre actions prioritaires mettre en uvre dans les prochains mois L tablissement d un tableau de bord statistique sur les donn es utiles la fabrication et l innovation d aides techniques dans le domaine des trois cat gories d objets traceurs a les v hicules pour personnes handica p es fauteuil roulant manuel de base fauteuil roulant lectrique de base fauteuil roulant manuel l ger actif fauteuil roulant lectrique sophisti qu scooter a les audioproth ses les aides techniqu
45. des crit res d ligibilit et des l ments de qualit des projets En appui des services d concentr s de l tat la CNSA a mis disposition des outils techniques fiches techniques et de proc dure et documents forma lis s dossier type de demande d aide permettant une aide dans l instruction des dossiers et s est galement investie dans l animation des correspondants r gionaux ing nieurs r gionaux de l quipement et services comp tents des DRASS au travers de l organisation de trois journ es techniques nationales Analyse des programmes r gionaux propos s par les pr fets de r gion Au regard des crit res rappel s en pr ambule les scores obtenus par les pro grammes r gionaux sont globalement bons Il convient de souligner qu en application des d cisions du Conseil de la CNSA un abattement financier a t op r sur les programmes r gionaux pr sentant un volume important de demande d aide pour des travaux de mise aux nor mes exclusive En cons quence la part de financement CNsA d di e ce type d op ration n exc de jamais plus de 15 des cr dits Le tableau de synth se joint en annexe situe les r gions au regard des indica teurs de crit res de priorisation Toutes les op rations ligibles pr sent es en liste principale ont t financ es Le taux de satisfaction global liste principale et liste compl mentaire des pro grammes r gionaux est de 96 il oscille
46. des prestations individuelles d aide l autonomie APA et PCH et des cr dits d assurance maladie dont la CNSA assure une forme de gestion d l gu e n a rien de fortuit elle traduit cette id e forte et juste que la sp cialisation des risques sociaux gage de transparence dans l emploi des fonds ne doit pas emp cher leur gestion coh rente dans l int r t direct des publics et des professionnels concern s La notion de nouveau champ consiste donc veiller ce que autour de Paide l autonomie proprement dite d autres formes de solidarit collective au premier chef les cr dits que l assurance maladie consacre aujourd hui l accompagnement en tablissement et service m dico sociaux mais aussi les cr dits de modernisation et de professionnalisation des services ou des cr dits d aide l innovation interviennent de fa on coordonn e CNSA RAPPORT 2007 Ainsi et quels que soient les red coupages qui pourraient ventuellement tre conduits au sein de l enveloppe de l ONDAM m dico social entre ce qui rel ve effectivement des soins et ce qui finance en r alit la prise en charge d un prendre soin il est hautement souhaitable de consolider le choix effectu la cr ation de la cNsa en conf rant un seul et m me organisme la double fonc tion de caisse pour l aide l autonomie et plus largement d agence Confier un m me op rateur nati
47. du programme technique d taill Dans le cas contraire la pos sibilit de financer des tudes de faisa bilit tait ouverte engagement dans le processus de conventionnement tripartite pour les tablissements accueillant des person nes g es a le nombre de places habilit es l aide sociale par rapport au nombre total de places a la diversification des modes d accueil a existence d un projet d tablissement et de projets de vie individualis s Les r sultats globaux du plan peuvent tre ainsi synth tis s Tout d abord toutes les op rations li gibles pr sent es en liste principale ont t financ es Le taux de financement global liste principale et liste compl mentaire des programmes r gionaux est de 96 Il s inscrit dans un intervalle allant de 84 100 Le taux le plus faible est rapporter au nombre de dossiers pr sent s en liste principale et compl mentaire et leur poids financier au regard des cr dits disponibles Il convient de souligner que les besoins r gionaux exprim s au travers des listes compl mentaires sont plus importants sur le secteur personnes g es ce qui conduit des taux de satisfaction des demandes plus faibles Le d tail des op rations financ es par types de structures cat gories d orga nismes gestionnaires nature des tra vaux l ments qualitatifs pris en compte figure en annexe 4 Celle ci L impact global du PAM
48. en mati re de services la personne ou d aides techniques la simplification des proc dures administratives en cas de financement mixte de certains quipements ou travaux s les m canismes de recours contre tiers responsables les tudes prospectives 5 Enfin une attention particuli re devra tre port e au calendrier de mise en uvre de la r forme La p riode r cente a vu l introduction de nombreux changements dans l tat du droit et tr s particuli rement la loi du 11 f vrier 200 et ses d crets d appli cation avec notamment la cr ation de la PCH et des MDPH Beaucoup se pr occupent donc de commencer par voir mises en place dans de bonnes condi tions les modalit s pr vues par cette loi avant que de s engager plus avant dans de nouvelles orientations cet gard le rapport du D l gu interminis t riel aux personnes handicap es rendu public en ao t dernier pr sentant un bilan de la mise en uvre de la loi de f vrier 200 et de la mise en place des MDPrH comporte un ensemble de propositions dont le conseil de la CNSA sou haite qu elles soient suivies d effets En revanche il serait vain d imaginer la r ussite de l ambition trac e sans se 3 donner une ch ance pr cise Celle ci en prolongement des convergences pro gramm es dans la loi de f vrier 2005 pourrait tre le 1 janvier 2010 D lai qui pourrait tre mis profit notamment au cours de l ann e 2008 p
49. g n rale des cadres Pr sidente de la CNAV Suppl ante Solange Morgenstern Conf d ration fran aise de l encadrement Conf d ration g n rale des cadres Trois repr sentants d sign s par les organisations professionnelles natio nales d employeurs repr sentatives et leurs trois suppl ants Muriel Carroll Mouvement des entreprises de France Suppl ant Jean Pierre Diaz Mouvement des entreprises de France a Henri Lesaule Conf d ration g n rale des petites et moyennes entreprises Suppl ant Patrice Combarieu Conf d ration g n rale des petites et moyennes entreprises Roselyne Lecoultre Union professionnelle artisanale Suppl ant Marcel Lesca Union professionnelle artisanale Dix repr sentant de l tat Jean Jacques Tr goat Directeur g n ral de l action sociale s Dominique Libault Directeur de la s curit sociale Philippe Josse Directeur du budget Jean Louis Nembrini Directeur g n ral de l enseignement scolaire Jean Gaeremynck D l gu g n ral Pemploi et la formation professionnelle a Annie Podeur Directrice de hospitalisation et de l organisation des soins Pr Didier Houssin Directeur g n ral de la sant Marie Caroline Bonnet Galzy Secr taire g n rale des minist res charg s des affaires sociales Edward Jossa Directeur g n ral des collectivit s locales a Patrick Gohet D l gu intermini
50. indicateurs utilis s par la CNSA pour la r partition des enveloppes budg taires Afin de per mettre chacun de situer sa r gion au regard des crit res d allocation de ressources les donn es r gionales utili s es par la CNSA pour la r partition des enveloppes budg taires ont fait l objet d une diffusion Les crit res de priorit entre d partements d une m me r gion Dans le souci de favoriser une approche plus homog ne de la d marche de priori sation interd partementale et comme le montrent les documents d analyse r gionale transmis lors des changes CNSA RAPPORT 2007 23 Centre Saint Jean de Dieu institut d ducation motrice et unit sp cia lis e pour enfants polyhandicap s Paris XV CNSA RAPPORT 2007 26 techniques l analyse des PRIAC r alis e par la CNSA a repos sur une lecture compar e de la r ponse apport e par la programmation en termes a de r duction des carts d quipement par rapport au niveau r gional et au niveau national a de diversification de l offre en compa rant la part de accompagnement en milieu ordinaire de vie et la part de l accompagnement institutionnel a d adaptation de l offre m dico sociale en mesurant la part des transforma tions de l offre existante sur l ensemble de la programmation Ces l ments ont t appr ci s au regard de la situation de l offre exis tante et des donn es de contexte faisant P
51. interr gionaux plus importants sur le secteur de l enfance Ces disparit s interr gionales de co ts de cr ation de place hors requa lification et transformation peuvent aller du simple au double Ces carts sont nettement moins importants sur le secteur des adultes a La diversification de l offre est en progression sur le secteur des personnes g es et sur le secteur de l enfance CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES 15 Annexe 3 PRIAC 2007 premier bilan qualitatif et quantitatif La r partition de la programmation en places d tablissements et en places de structures et services permettant le maintien domicile ou l accompagnement en milieu ordinaire de vie est quilibr e avec le secteur des personnes g es Elle tait jusqu alors plus orient e vers la prise en charge en tablissements Sur le secteur du handicap la part des tablissements reste pr pond rante pour les adultes En revanche pour les enfants l accompagnement en milieu ordinaire de vie est privil gi On n enregistre pas d volution sur le mode d accompagnement sur la dur e du PRIAC L adaptation de l offre existante se poursuit 16 r gions ont identifi des actions de transformation de l offre existante pour l adapter aux besoins des enfants handicap s et 12 r gions ont fait de m me concernant le secteur adultes La contractualisation avec la mise en uvre des contrats pluriannuels d objec tifs et de moyens CPOM
52. l emploi du logement toutes les politiques li es l accessibilit ainsi que les poli tiques de la recherche et de la formation professionnelle sla d finition des indicateurs de performance de cette politique et sur ces indicateurs la fixation des grands axes de contractualisation avec les diff rents op rateurs publics charg s de la mise en uvre via les COG au premier chef la CNSA mais galement en raison de l impact des politiques de com pensation sur leurs objectifs propres la CNAMTS la CNAV la CNAF etc En deuxi me lieu l administration centrale de l tat doit disposer d une capa cit de veille et de r flexion prospective en vitant les doublons avec la CNsA sur les cadrages financiers moyen et long terme avec des capacit s de mod lisation et de prospective socio conomique incluant l impact des progr s m dicaux et de la pr vention ainsi que sur les sc narios de finance ment ces diff rentes ch ances a sur l efficacit des diff rentes formules de tarification et de prise en charge et sur les diff rentes formules de r gulation des d penses en suscitant des exp rimentations de formules nouvelles a sur les diff rentes formules de prise en charge retenues dans les autres pays en d veloppant sur ce point une observation active et critique des principa les exp riences trang res asur l volution des m tiers et des technologies d aide l autonomie
53. la PCH 100 et les auxi liaires de vie scolaire 65 pour les enfants toutes prestations confondues les taux d accord ressortent 70 des demandes du secteur adultes et 95 des demandes du champ de l enfance les d lais de traitement des demandes et leurs dispersions sont plus impor tants dans le domaine des adultes que dans celui des enfants 4 mois avec un cart type de 1 4 mois dans le premier cas 1 5 mois avec un cart type de 0 6 dans le second Actualisation des donn es disponibles en 2007 Bilan de l organisation des MDPH Les commissions des droits et de Pau tonomie des personnes handicap es CDAPH ont toutes t cr es en 2006 et install es sans r els d calages entre le mois de cr ation et le mois d installa tion l exception d une seule cr e en avril 2007 Ainsi 94 des CDAPH install es ont pris des d cisions d s Les effectifs des MDPH fin 2006 En un an la part des effectifs des personnels d tat est pass e de 62 49 tandis que celle des effectifs du conseil g n ral passait de 22 31 du total Dans le m me temps la proportion des personnels directement recrut s par les GIP a volu de 4 13 soit plus qu un triplement Les donn es disponibles ne permettent pas encore de rep rer l existence ou non d effets de substitution entre ces 3 cat gories le mois de l installation 81 ou le mois suivant 13 En avril 2007 90 des fonds d
54. la distribution g ogra phique des services de sant doivent servir l objectif de r duction des in gali t s territoriales CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES Annexe 3 PRIAC 2007 premier bilan qualitatif et quantitatif Premiers constats sur le processus d laboration du PRIAC a La m thode d laboration a t valu e le 14 juin par le comit de suivi du processus PRIAC partir des remont es r gionales Les avis consultatifs des Comit s r gionaux de l organisation sociale et m dico sociale CROSMS sont dans leur grande majorit favorables Quatre avis d favorables ont t mis au motif principal de l insuffisance de la pro grammation au regard des sch mas d partementaux La concertation amorc e lors de l laboration du PRIAC 2006 2008 s est renforc e Avec les conseils g n raux 17 r gions ont men une concertation avec les conseils g n raux services dont 6 r gions avec les lus Avec les agences r gionales de l hospitalisation ARH 12 r gions ont engag une concertation avec l ARH sous forme de r unions de travail Elles lui ont galement adress le PRIAC Avec les autres services de l tat 12 r gions se sont concert es avec l ducation nationale 9 avec la Direction d partementale du travail de l emploi et de la formation professionnelle DDTEFP Avec les autres partenaires Une concertation a eu lieu dans ro r gions avec la caisse r gionale d
55. la participation la vie sociale et les disparit s de pratique dans l valuation des besoins en ouvrant clairement un droit la solidarit de l ensemble de la collectivit nationale et en garantis sant l acc s aux droits fondamentaux reconnus tous les citoyens a le fait que les personnes handicap es de moins de vingt ans restent partiellement exclues de la prestation de compensation du handicap le fonctionnement des MDrH qui souffre de la gestion difficile des mises disposition des personnels de l tat et plus largement de difficult s de pilo tage li es au statut de GIP qui rend plus ardue la r sorption des d lais de r ponses et la construction d une culture nouvelle et partag e Au total le sentiment demeure que malgr l effort collectif que repr sentent les diff rentes aides et prestations les conditions chaque fois particuli res de leur gestion et de leur administration qu il s agisse des m thodes d valuation des crit res des comp tences institutionnelles introduisent toute une s rie de discontinuit s notamment d ge dans la mani re dont sont accompagn es les personnes et dont sont pris en compte leurs besoins d aide l autonomie Discontinuit s et cloisonnements qui sont la fois g n rateurs de complexit pour les personnes de moindre qualit de leur prise en charge et de risque de rupture dans l acc s leurs droits A II Quelques motifs maje
56. la sous section 2 de la section 10 0 Plan d aide la modernisation Exc dent utilisation d une fraction des tablissements 2008 175 0 de l exc dent 2006 et pr visionnel 2007 175 0 Sous section 2 Sous section 2 Actions en faveur des personnes handicap es 85 0 Actions en faveur des personnes handicap es 85 0 D penses d animation pr vention et tudes 10 0 Pr l vement sur la section Ill 10 0 Plan d aide la modernisation Exc dent utilisation d une fraction des tablissements 2008 75 0 de l exc dent 2006 et pr visionnel 2007 75 0 Section VI Section VI Frais de gestion de la caisse 14 4 Frais de gestion de la caisse 14 4 D penses de fonctionnement CNSA 6 9 Contributions des sections IV 1 D penses de personnel CNSA 73 pour frais de caisse CNSA 14 3 Exc dent 0 2 Produit exceptionnel pour remboursement M A D 0 1 Total des charges du compte pr visionnel 16738 3 Total des produits du compte pr visionnel 16 284 5 Exc dent 453 8 Total quilibre du compte 16738 3 Total quilibre du compte 16 738 3 Total des frais de collecte ACOSS CSA CSG 14 5 Total att nuation de recettes 22 8 CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES 7 Annexe 2 Avis du Conseil scientifique sur les questions d ordre scientifique et technique relatives la mise en uvre de la COG pass e entre la CNSA et l tat 18 septembre 2007 Le Conseil scientifique a t saisi de cinq questions par le directeur de la CNSA pour rendre u
57. les d partements pour cr er les conditions optimales d une valuation personnalis e C est la raison pour laquelle dans son rapport de 2006 le Conseil de la CNSA sugg rait d j de faciliter et valoriser les exp riences innovantes de rapprochement des dispositifs d accueil et d articu ler sous l autorit des conseils g n raux l intervention des MDPH et des coor dinations g rontologiques ou quipes m dico sociales d partementales pour lP valuation des besoins des personnes de plus de 60 ans et qu il pourrait tre envisag de rapprocher les actuels cLic et les actuelles MDPH en s inspi rant d exp riences d j conduites en ce sens dans certains d partements Un tel rapprochement pourrait d boucher sur de nouvelles maisons d par tementales aux comp tences largies MDSA maisons d partementales de solidarit pour l autonomie ou MDA maisons d partementales de l autono mie Dans ce cadre certains membres du Conseil estiment souhaitable que soit envisag e une r vision des modalit s de constitution actuellement rete nues pour les MDPH par une plus claire int gration du fonctionnement et des personnels sous l autorit des pr sidents de conseils g n raux en veillant continuer d associer les repr sentants des usagers des professionnels et des partenaires sociaux la gouvernance 2 Cr er une prestation personnalis e de compensation pres
58. m dico social il n existe pas aujourd hui de prospective financi re de moyen terme sur l volution de la nature des techniques et du co t des soins m dicaux et para m dicaux dispenser en tablissement et service m dico sociaux L anticipation de ces co ts au m me horizon de 2030 supposerait de fortes hypoth ses sur l impact du progr s m dical et plusieurs hypoth ses aussi sur l organisation de ces soins dans la mesure o leur prise en charge peut s envisager de mani re plus ou moins institutionnelle et conduire peut tre certains d placements dans dont on rappelle que certains membres du Conseil demandent le doublement CNSA RAPPORT 2007 95 96 CNSA RAPPORT 2007 un sens ou dans l autre entre les diff rentes enveloppes de l ONDAM ce titre certains membres du Conseil retiennent l hypoth se de red ploiements venant de l enveloppe hospitali re ou de l enveloppe des soins de ville ou insistent pour que les arbitrages budg taires sachent s affranchir de toute approche diff renci e selon le statut public ou priv des tablissements concern s Les seules estimations possibles des besoins rel vent donc d horizons beau coup plus courts qui sont ceux des exercices PRIAC ou des diff rentes pro grammations nationales Lors de sa s ance du 3 juillet 2007 le Conseil de la CNSA a travaill sur ces bases c est dire en consid rant un effort faire
59. ordinaire 12 Polyhandicap 9 Institutionnel 6 Milieu ordinaire 3 D ficience motrice 8 Institutionnel 2 Milieu ordinaire 6 D ficience intellectuelle 28 Institutionnel 9 Milieu ordinaire 19 D ficience sensorielle 6 Institutionnel 1 Milieu ordinaire 5 D ficience non pr cis e 5 Institutionnel 1 Milieu ordinaire 4 Toutes d ficiences 7 Institutionnel 1 Milieu ordinaire 6 Annexe 3 PRIAC 2007 premier bilan qualitatif et quantitatif Les indicateurs utilis s sont les suivants le nombre de personnes en attente de places listes d attente et amendement Creton les projections d mogra phiques les places en attente de financement le nombre d enfants scolaris s en milieu ordinaire le nombre de patients hospitalis s en psychiatrie de fa on inad quate pour le handicap psychique a Les rythmes et les volumes de programmation toujours offensifs sont aussi plus homog nes du fait d une approche m thodologique mieux partag e Sur le secteur des personnes g es voir graphique 1 page 12 Le rythme global des montants pr visionnels programm s dans les PRIAC est plut t r gulier pour les 4 ann es venir 2008 2011 L volution annuelle rap port e au niveau de mesures nouvelles 2007 notifi es hors m dicalisation se d cline de fa on diff rente suivant le type d accompagnement La progression est offensive pour les EHPAD alors que accompagnem
60. pas envisageable COMMENT FAIRE Les principes qui doivent guider l action QUOI FAIRE Les composantes d une r ponse et les points possibles de la concertation AVEC QUELS MOYENS Un enjeu financier s rieux mais qui n appara t pas hors de port e d un arbitrage de priorit s au sein des finances publiques Pr ambule 4 CNSA RAPPORT 2007 2007 une ann e marqu e par la diversification des actions et la consolidation des m thodes de travail La Caisse nationale de solidarit pour l autonomie CNSA install e en mai 2005 a pour mission dans la limite des ressources qui lui sont affect es de contribuer au financement de la prise en charge de la perte d autono mie des personnes g es et des personnes handicap es dans le respect de l galit de traitement des personnes concern es sur l ensemble du territoire Organisme r cent la CNSA participe de cette ambition nouvelle de la protection sociale qui vise ouvrir toute personne l acc s l autonomie dans ses gestes de vie courante et sa participation la vie sociale Elle le fait en tant que Caisse appel e garantir des financements publics unifi s et autonomes elle le fait en tant qu agence d appui aux op rateurs de proximit dans les d partements En ouverture de ce second rapport annuel d activit de la CNSA il n est pas inutile de rappeler les principes qui gouvernent ses missions l originalit de sa gou ve
61. permet tant la mise en uvre rapide des orien tations des plans gouvernementaux de cr ation de places nouvelles La CNSA proc de ainsi une r partition r gionale article L 314 3 du CASF sur la base de crit res d lib r s par le Conseil de la CNSA visant r duire les in galit s r gionales et d partementales r pondre aux besoins et diversifier le plus possible Poffre de service Cette r partition permet aux pr fets de r gion de conna tre d s le d but de Pann e les marges de man uvre dont ils disposent pour la d finition de leurs priorit s en mati re d extension de capacit s nouvelles incluant cette ann e pour la premi re fois les enveloppes anticip es pour les ann es 2008 et 2009 cf les d veloppements qui suivent au sein du pr sent chapitre Entre le 15 f vrier 2007 date d une premi re r partition d enveloppes valeur sim plement indicative par la CNSA effec tu e au vu de la lecture des PRIAC r gionaux et le 30 mars 2007 date du d but des notifications par la CNsA des enveloppes r gionales et d partemen tales les pr fets de r gion ont d animer une concertation avec les pr fets de d partements et confirmer ou infirmer la lecture qu avait eue la CNSA dans l analyse de leur PRIAC de leurs propres priorit s concernant la pro CNSA RAPPORT 2007 24 grammation de cr ation de places nou velles Ces d lais tr s courts ont t tenus ce qui a
62. pleine D sormais le nouveau dispositif favorise une d livrance sans d lais d autorisations dont la cons quence en termes de co t de fonctionnement n interviendra qu une deux ann es plus tard s les enveloppes anticip es donnent une visibilit pluriannuelle de financement certes encore partielle aux services de l tat en r gion pour tayer leur pro grammation m dico sociale au travers des PRIAC Et ce en concertation avec les conseils g n raux et les partenai res locaux ce qui facilite ex cution des sch mas d partementaux s elles permettent d acc l rer la mise en uvre des plans nationaux de cr a tions de places en d livrant plus t t l autorisation de certains projets r duisant ainsi les d lais de mise en service de ceux qui n cessitent un investissement immobilier elles donnent aux promoteurs une plus grande visibilit pluriannuelle sur les financements venir disponibles avec certitude pour subventionner terme un plus grand nombre d auto risations octroy es d s la premi re ann e consid r e Afin d amorcer le processus un arr t publi en 2006 a fix le montant de l enveloppe anticip e pour 2007 34 M pour le secteur des personnes g es et 92 Me pour celui des per sonnes handicap es CNSA RAPPORT 2007 27 La programmation plurannuelle des enveloppes financi res pour ouverture partir de 2006 100 des places nouvelles ONDAM 200
63. qui a pour but de d velop per et d utiliser les technologies de Pin formation et de la communication TIC pour am liorer la qualit de la vie et l autonomie des personnes g es CNSA RAPPORT 2007 55 et leur permettre de vivre le plus long temps possible dans leur environne ment habituel Les structures m dico sociales et le logement Un appel d offres pour des accueils de jour et gardes itin rantes de nuit lanc en 2006 a abouti en 2007 sur la base d un guide de r flexion de la Fondation M d ric Alzheimer et une quarantaine de projets ont t retenus Par ailleurs un groupe de travail pro spectif du Conseil intitul du projet de vie au lieu de vie pour sortir de Palternative domicile tablissement a analys des solutions innovantes de logement et d accompagnement petites unit s de vie regroupements interg n rationnels Dans ce domaine une recherche action en partenariat avec la Fondation de France et la DGAS est en cours sur de nouvelles formes d habitat collectif accompagn pour personnes g es et devrait d boucher sur un cahier des charges pour la r alisation d un programme architectural D autres pro jets autour des politiques territoriales de l habitat et du choix de vie au grand ge ou visant d velopper des solutions interg n rationnelles sont en cours Une exp rimentation pour la mise en uvre d une formule s inspirant du dis positif canadien
64. rencontr e de manque ou de perte d autonomie au regard d un projet de vie personnel Cet examen de situation plus large qu une identification imm diate de besoins implique une coute de qualit par une quipe d valuation r ellement pluridisciplinaire dont l expertise professionnelle doit ainsi s exercer dans un esprit de service rendu la personne concern e coute de qualit telle qu il puisse tre r elle ment r pondu aux besoins des personnes les moins en capacit de les expri mer ou pr sentant des situations complexes de poly handicaps La qualit de l coute ne ferait au demeurant nullement obstacle ce que dans le souci d une bonne gestion du temps pass aupr s des personnes on vite de recourir des m thodes lourdes et complexes d valuation lorsqu elles 16 En m me temps qu il d termine et value les diff rents besoins le plan personnalis doit aussi pr ciser un certain nombre d aspects qualitatifs tenant notamment la mani re dont il conviendra de r pondre ces besoins faut il que la personne soit accompagn e ou non dans l ex cution de certains gestes convient il de faire faire ou de faire la place etc ne se justifient pas il peut tre souhaitable de rechercher aussi des outils d valuation simples visant r pondre aux situations simples En coh rence avec la gestion de proximit cela devrait conduire cr er des lieux d accueil dans tous
65. rontologie Bernadette Puijalon Anthropologue Universit Paris 12 Jean Fran ois Ravaud M decin directeur de recherche INSERM Epid miologie sociale Directeur de l IFR 25 RFRH R seau F d ratif de Recherche sur le Handicap CERMES s Jean Marie Robine D mographe INSERM d mographie et sant pr sident du comit UIESP long vit et sant G rard Saillant Chirurgien orthop diste et traumato logue H pital de la Piti Salp tri re PU PH pr sident de l Institut du cerveau et de la mo lle pini re pr sident du Conseil scientifique Annie Triomphe conomiste CNRS UMR 8595 Laboratoire d conomie sociale conomie sociale du handicap Universit Paris 1 Tolbiac directrice de recherche l INSERM Matisse Universit Paris 1 Les membres repr sentant un minist re ou un organisme Un repr sentant de l Agence natio nale d valuation sociale et m dico sociale nommer a Nicole Roth Sous directrice de Observation de la solidarit repr sentant la Direction de la recherche des tudes de l valuation et des statistiques minist re de la Sant a Antoine Magnier Directeur de lanimation de la recherche des tudes et des statistiques minist re de l Emploi de la Coh sion sociale et du Logement a Chantal Brutel Chef du bureau des tudes statis tiques sur l enseignement scolaire Direction de l valuation et de la prospective minist re
66. s lors tre arbitr s l issue d une large concerta tion conduite par les pouvoirs publics Le pr sent rapport entend par l pr ciser les l ments constitutifs de ce nou veau champ de protection sociale en rappelant que la perspective d ins crire la solidarit pour l autonomie dans le cadre de la s curit sociale reste une revendication premi re pour certains membres du Conseil de la CNSA Du m me coup il se veut galement et c est le fruit de la gouvernance engag e depuis deux ans au sein de la CNSA un apport de m thode dans la conduite d une r forme ambitieuse et une mani re de favoriser son appropriation collective 3 Avec ambition penser un cinqui me risque Rapport de la CNSA pour 2006 p 77 CNSA RAPPORT 2007 62 POURQUOI FAIRE Les raisons qui font que le statu quo n est pas envisageable Des l ments de r ponse aux besoins d autonomie existent d j et mobili sent des moyens publics pour l essentiel il s agit de l APA qui a pris la suite partir de 2002 de la prestation sp cifique d pendance cr e en 1997 et repr sente aujourd hui plus de 4 milliards d euros et de la PCH cr e par la loi du 11 f vrier 2005 et qui doit se substituer l ACTP l ensemble des deux prestations repr sentant un peu moins d un milliard d euros S y ajoutent un ensemble de prestations particuli res d action et d aide sociales le plus sou vent accord
67. s sur un m me terri toire Sur la base de ce constat est encourag e la conclusion de conven tions d partementales entre le pr fet de d partement le pr sident du conseil g n ral et le directeur de la CNSA Ces conventions tripartites ont vocation devenir l outil privil gi pour garan tir localement une politique globale pluriannuelle de structuration de modernisation et de professionnalisa tion des op rateurs et acteurs de Pai de domicile la fin de l ann e 2007 le nouveau dispositif conventionnel devrait couvrir environ 44 des d partements qu il s agisse de conven tions d j en cours d ex cution 12 de conventions en cours de r daction 12 ou de d partements candidats un tel conventionnement 20 Exp rimentation d une ing nierie de projets trois r gions pilotes En compl ment de la d marche conven tionnelle pr cit e et afin d accro tre l efficacit et l efficience des actions de modernisation de l aide domicile la CNSA a propos la pGas d initier en novembre 2006 une exp rimentation dans les 18 d partements relevant des r gions Centre Bretagne et Midi Pyr n es pour d gager une m thode de travail entre les d cideurs et les acteurs reposant sur trois objectifs s mesurer l int r t d un appui m thodo logique aupr s des services d concen tr s et d centralis s dans l laboration d actions dans ce domaine a rep rer les
68. ser aux DDASS un logiciel susceptible d am liorer le suivi de la cr ation des places nouvelles en particulier pour les tablissements accueillant des per sonnes g es Toutes ces applications utilisent des technologies Web afin de faciliter leur d ploiement et leur maintenance On peut ajouter enfin que la conven tion CNAMTS CNSA d crite plus loin dans le pr sent chapitre a organis un dispositif d change d informa tions permettant aux deux organismes d acc der aux applicatifs qu ils g rent respectivement CNSA RAPPORT 2007 SI R sidence des Weppes h bergement temporaire et centre Barrois soins et aide domicile de la Croix Rouge fran aise Fournes en Weppes CNSA RAPPORT 2007 52 Le Conseil scientifique garant de la fiabilit scientifique des connaissances et m thodes de la CNSA Le Conseil scientifique dont on trou vera la composition en ouverture du pr sent rapport pr sente ainsi qu il a t dit plus haut un caract re pluri disciplinaire tr s marqu afin de couvrir tous les champs de comp tence de la Caisse Install e en mai 2006 cette instance s est d j r unie trois reprises en formation pl ni re en novembre 2006 mai et septembre 2007 Certains th mes prioritaires sont approfondis au sein de commissions sp cialis es Six priorit s ont t retenues les th mes correspondants tant trait s dans les six commissions ad boc a l
69. sociale et sociale examin s de mani re pluri disciplinaire sociologique psycholo gique organisationnelle cono mique Par ailleurs la CNSA s inscrit dans une dynamique d am lioration continue des r ponses apport es aux personnes et des dispositifs d accompagnement La d marche emprunt e peut tre d compos e en quatre volets un premier volet pour r unir les connaissances n cessaires l analyse des carts et des dysfonctionnements Ces informations doivent tre aussi un moyen de d battre sur des bases objectives sun second volet pour proposer de nouvelles solutions et pour les tester avec m thode sun troisi me volet pour mettre en uvre de mani re op rationnelle les solutions prouv es senfin un volet pour valuer identi fier les am liorations possibles et d multiplier Ces quatre composantes s appuient la fois sur lutilisation optimis e des syst mes d information sur les tudes programmes de recherche et les actions innovantes d velopp es dans le cadre de la section v du budget de la Caisse ainsi que sur les actions conduites sous l gide du Conseil scientifique de la CNSA La personne et ses besoins au niveau individuel Nous avons vu pr c demment que l valuation des besoins des personnes fait l objet de travaux conduits par une commission du Conseil scientifique La situation des personnes atteintes de la maladie d Alzheimer et des personnes e
70. sp cialis e Saint Brieuc de l tablissement d h bergement pour personnes g es d pendantes Tournon Saint Martin du centre Saint Jean de Dieu institut d ducation motrice et unit sp ciali s e pour enfants poly handicap s Paris XV de la r sidence des Weppes h bergement temporaire et du centre Barrois soins et aide domicile de la Croix Rouge fran aise Fournes en Weppes Un grand merci enfin Carl et ses parents solidarit pour l autonomie solidarit pour l autonomie solidarit pour l autonomie solidarit pour l autonomie La CNSA est un tablissement public dont les missions sont les suivantes Financer l aide l autonomie des personnes g es et des per sonnes handicap es contribution au financement de l alloca tion personnalis e d autonomie et de la prestation de com pensation du handicap concours au fonctionnement des maisons d partementales des personnes handicap es affectation des cr dits destin s aux tablissements et servi ces m dico sociaux Garantir l galit de traitement sur tout le territoire quel que soit l ge ou le type de handicap en veillant une r partition quitable des ressources Assurer une mission d expertise d information et d anima tion change d informations mise en commun des bonnes pratiques entre les d partements soutien d actions innovan tes d veloppement d outils d valuation
71. travaux avec l en semble des organismes ayant mettre en uvre une d cision d une CDAPH qu elle soit relative une prestation Caisse nationale des allocations familiales Mutualit sociale agricole l orientation professionnelle ANPE Service public de l emploi ou scolaire ducation nationale Ces travaux sont destin s proposer des nor mes entre la MDPH et les diff rents organismes qui sont ses partenaires Tous ces travaux font d ailleurs l objet chaque ann e d une restitution suivie d changes et de d bats pour tous les d partements MDPH et directions des syst mes d information d parte mentales au travers d une journ e des syst mes d information des MDPH organis e par la CNSA selon un prin cipe et un calendrier conjointement arr t s entre la CNSA et l ADF L acc s l information sur les aides techniques Comme indiqu plus haut la CNSA ouvrira avant la fin de l ann e 2007 un site Internet offrant aux personnes la recherche d information sur les aides techniques un outil de recherche adapt la sp cificit de ces aides op ration M tabase d crite au chapitre 1v Ce site qui ne constitue pas en soi une base de donn es renvoie apr s analyse structur e des crit res de recherche au contenu d une des bases d information reconnues et valid es Il s adressera tant la personne elle m me ou ses aidants qui pourront fair
72. 0 4 d partementales des personnes handicap es 620 4 Concours vers s aux d partements PCH 551 9 Contribution solidarit autonomie 26 CSA 595 4 Concours vers s aux d partements MDPH 30 0 Produits financiers 25 0 Majoration AEEH versement CNAF 16 7 Cong de soutien familial 4 8 Op rations diverses 17 0 Section IV Promotion des actions innovantes et renforcement de la professionnalisation d a Sous section 1 Personnes g es 65 8 D penses modernisation professionnalisation et formation 64 9 Op rations diverses 0 9 Sous section 2 Personnes handicap es 11 9 D penses modernisation professionnalisation et formation 11 9 Section IV Promotion des actions innovantes et renforcement de la professionnalisation des m ti i Sous section 1 Personnes g es 65 8 Contribution sociale g n ralis e 6 CSG 65 8 Sous section 2 Personnes handicap es 11 9 Pr l vement sur la sous section 1 de la section 11 9 CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES 4 Annexe 1 Budget primitif 2008 compte de r sultat pr visionnel Charges Cr dits ouverts Produits Cr dits ouverts Section V Autres d penses en faveur Section V Autres d penses en faveur des personnes en perte d autonomie 575 0 des personnes en perte d autonomie 575 0 Sous section 1 Sous section 1 Actions en faveur des personnes g es 400 0 Actions en faveur des personnes g es 4
73. 0 M pour les personnes g es et 55 M pour les personnes handicap es Section VI les frais de gestion de la Caisse Les cr dits affect s cette section 14 1 M sont pr lev s en application des dispositions de Particle L 14 10 5 sur les sections 1 IV Ces d penses sont r parties en quatre grandes cat gories les d penses d immobilier 12 sles d penses de fonctionnement courant 14 les d penses de personnel 51 les d penses de maintenance et de d veloppement des syst mes d infor mation conseils et tudes 23 Au total les frais de gestion repr sen tent 0 09 du budget total de la CNSA et moins de 0 5 des recettes propres de la CNSA c est dire du produit de la csa Lundi de Pentec te et de la part de csG affect e la CNSA CNSA RAPPORT 2007 19 Cette ma trise des frais g n raux est fortement voulue pour contribuer consolider la confiance de l opinion publique des personnes directement concern es et de leurs repr sentants en la meilleure utilisation possible des sommes affect es la CNSA et r parties par elle Elle vient s ajouter une pr sentation budg taire qui garantit qu aucun euro n est utilis d autres fins que l accompagnement des per sonnes g es et handicap es Plusieurs travaux allant dans le sens de plus d intelligibilit budg taire et financi re Un suivi mensuel d taill pour un meilleur pi
74. 00 0 D penses d animation pr vention et tudes 10 0 Pr l vement sur la sous section 2 de la section 10 0 Charges pr visionnelles Plan d aide la Reprise de provisions Plan d aide la modernisation 2006 2007 215 0 modernisation 215 0 Plan d aide la modernisation D ficit 175 0 des CEU UBO a E Sous section 2 Sous section 2 Actions en faveur des personnes handicap es 175 0 Actions en faveur des personnes handicap es 175 0 D penses d animation Pr l vement sur la section III 10 0 pr vention et tudes 10 0 Reprise de provisions Plan d aide la Charges pr visionnelles Plan d aide la modernisation 90 0 modernisation 2006 2007 90 0 D ficit 75 0 Plan d aide la modernisation des tablissements 2008 75 0 Section VI Section VI Frais de gestion de la caisse 14 4 Frais de gestion de la caisse 14 4 D penses de fonctionnement CNSA 6 9 Contributions des sections IV 1 D penses de personnel CNSA 73 pour frais de caisse CNSA 14 3 Exc dent 0 2 Produit exceptionnel pour remboursement M A D 0 1 Total des charges du compte pr visionnel 17 043 3 Total des produits du compte pr visionnel 16 589 5 R sultat pr visionnel d ficit 453 8 Total quilibre du compte 17 043 3 Total quilibre du compte 17 043 3 CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES 5 Annexe 1 Budget primitif 2008 compte de r sultat pr visionnel Document explicatif du budget primitif 2008 Table
75. 05 CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES 35 Annexe 6 R capitulatif des actions financ es sur la section V 36 e Renforcement de la base Handicat Porteur HACAVIE Montant 65 000 e ECOVIP visiophonie Porteur Conseil g n ral de l Is re Montant 45 000 personnes g es e Mise en place d un d monstrateur de t l sant Porteur MEDETIC Montant 50 000 personnes g es e Refonte et mise en accessibilit de la base Porteur Fondation Garches Montant 74 000 e tude de faisabilit et exp rimen tation d une action destination des personnels de MDPH du Centre de ressources mobilit et handicap CEREMH Porteur MOV EO Montant en cours de d finition Autres op rations Op ration sport et handicap emplois STAPS Porteur CNASEA Montant 7 183 M 2006 2007 tudiants handicap s Porteur ducation nationale Montant 2 5 M 2006 400 000 2007 tude de faisabilit d une journ e de sensibilisation sur la perte d autonomie Porteur Agevillage Montant 10 000 PA PH Soutien un projet d information sur les MDPH par la radio Vivre FM Porteur ANPHI Montant 20 000 Organisation d tats g n raux locaux du handicap Porteur Conseil national Handicap Montant 40 000 CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES Annexe 6 R capitulatif des actions financ es sur la section V Journ e changement de
76. 2 Faire passer de 3 5 ans la dur e de programmation Le PRIAC couvre d sormais une p riode de 5 ans de l ann e N ann e en cours N 4 soit pour l actualisation de Pann e 2007 de 2007 2011 Cet allongement permet de lisser la programmation sur une p riode plus longue et d viter ainsi l effet de concen tration des actions sur la derni re ann e constat dans certains PRIAC Du fait de l allongement de sa dur e l approche de la programmation a t diff renci e sur l ensemble de la p riode couverte sla programmation de l ann e N correspond aux dotations de l ann e en cours pour les ann es N r et N 2 en Pesp ce 2008 et 2009 un objectif d op rationnalit est recherch L objectif tant d anticiper les finance ments vraisemblablement mobilisa bles afin de maintenir la cr dibilit et l effectivit de la programmation et faciliter l utilisation des enveloppes d anticipation la programmation des ann es N 3 et N 4 2010 et 2011 peut tre davan tage prospective et ouverte quant aux volumes inscrits pour r pondre aux besoins de financement identifi s notamment dans le cadre des sch mas d partementaux tablir un ordre de priorit des op rations retenues au sein de chaque programmation annuelle L tablissement de priorit s entre les actions tait bien pr vu dans la version 2006 du PRIAC Toutefois ces priorit s ont t
77. 2006 Les 350 M inject s dans le secteur personnes g es ont permis le financement de 422 dossiers pour un montant total de travaux de 1 8 milliards d euros et 29 028 places moderniser Les 150 M investis dans le secteur personnes handicap es ont couvert le finance ment de 242 dossiers pour un montant total de travaux de 530 millions d euros et 12 098 places moderniser retrace galement les l ments de suivi de l ex cution du plan Le PAM 2007 Dans le cadre de la pr sentation des comptes 2006 et au regard de la mise en uvre du PAM 2006 le Conseil de la CNSA a confirm en mars 2007 le besoin de poursuivre l effort d aide l investissement tant dans le secteur g rontologique que dans celui du han dicap selon la cl de r partition pr c demment retenue 70 personnes ag es 30 personnes handicap es Et ce en confirmant les objectifs prio ritaires tablis pour 2006 la cl ture des comptes le montant mobilis pour financer le PAM 2007 s tablit 184 9 Me soit 129 43 M pour les tablissements pour person nes g es et 55 47 M pour les enfants et adultes handicap s Une r union technique nationale des correspondants des DRASS et des ing nieurs r gionaux de l quipement s est tenue en mai 2007 avec la DGAS pour appuyer la mise en uvre du PAM 2006 et le lancement du PAM 2007 en resi tuant cette aide dans l ensemble des leviers disponibles en
78. 37 du total 18 en nombre de d cisions CNSA RAPPORT 2007 4I Les aides techniques et humaines Am liorer l efficience et le bon usage des aides techniques et la professionnalisation des aides humaines qui concourent l autonomie Qu elles soient techniques fauteuils roulants proth ses ou humaines modernisation de l aide domicile les aides d ploy es sont nombreuses et sont au c ur des plans d aide pouvant tre financ s par la PCH et l APA La Caisse s est appliqu e en 2006 et 2007 notamment au travers d tudes et d enqu tes optimiser l emploi de ces aides avec tou jours pour objectif le bien tre des b n ficiaires personnes handicap es ou g es Les aides techniques garantir la transparence de leur production de leur distribution et de leur usage clairer le march des aides techniques et am liorer leur emploi a t identifi dans le rapport annuel 2006 de la CNSA comme un objectif prioritaire L effort a principalement port sur les quatre points suivants rassembler les bases de donn es exis tantes dans le cadre d une M tabase et faciliter son acc s via un portail Internet approfondir la connaissance et la compr hension de la formation des prix de certaines aides techniques contribuer l diction de bonnes pratiques en mati re d acquisition d une aide technique a d finir dans le cadre de l Observatoire du
79. 6 pour ouverture partir de 2007 40 des places nouvelles ONDAM 2007 dotation anticip e 2007 Reliquat des places nouvelles ONDAM 2007 pour ouverture partir de 2008 40 des places nouvelles de l ONDAM anticip 2008 dotation anticip e 2008 Reliquat des places nouvelles au vu de l ONDAM 2008 pour ouverture partir de 2009 20 des places nouvelles de l ONDAM anticip 2009 dotation anticip e 2009 Reliquat des places nouvelles au vu de l ONDAM 2009 30 des places nouvelles de l ONDAM anticip 2009 pour ouverture partir de 2010 20 des places nouvelles de l ONDAM anticip 2010 30 des places nouvelles de l ONDAM anticip 2010 pour ouverture partir de 2011 20 des places nouvelles de l ONDAM anticip 2011 En 2007 les montants arr t s pour les deux exercices suivants sont pour le secteur g rontologique 33 M pour 2008 et 17 M pour 2009 s pour le secteur du handicap 60 Me pour 2008 et 30 M pour 2009 Ces montants repr sentent pour 2008 et 2009 respectivement 30 et 20 du niveau tendanciel annuel des mesu res nouvelles de financement des places nouvelles Le nouveau m canisme instaur peut tre ais ment visualis pour les ann es 2006 2009 dans le tableau ci dessus CNSA RAPPORT 2007 28 La r novation du b ti deux plans d aide la modernisation PAM des tablissements m dico sociaux Le PAM 2006 Le pla
80. CNSA soit 61 9 M Les ressources de la section Iv 2 sont pr lev es sur la section 1 1 hauteur de 11 9 M En termes de d penses celles de la sous section IV 1 en faveur des personnes g es sont fix es 78 Me Elles pren nent en compte un report de l exc dent 2006 hauteur de 16 Me Section V les autres d penses en faveur des personnes en besoin d autonomie Subdivis e en deux sous sections per sonnes g es et personnes handicap es cette section couvre l ensemble des autres interventions de la CNSA dans les domaines relevant de sa comp tence a le soutien des actions innovantes les tudes et recherches notamment celles qui peuvent tre pr conis es par le Conseil scientifique a les coop rations structurelles conduire avec d autres organismes nationaux ou internationaux intervenant dans le domaine de l autonomie Les ressources de la section v s l vent 20 Me correspondant aux pr l vements de ro Me sur les sections 1 2 et III Cette section retrace galement des d penses non p rennes relatives au plan de modernisation des tablisse ments m dico sociaux d cid en 2007 conform ment la loi de financement de la s curit sociale et dont le finan cement est assur par une fraction des exc dents d gag s sur la section I en 2006 Sont affect es ce nouveau plan un premier plan de m me nature de 5oo M a d j t engag en 2006 13
81. CNsA en 2007 a les principes de gouvernance g n rale des syst mes d information a les syst mes d information th matiques Gouvernance des syst mes d information permettre une vision d ensemble gr ce un sch ma directeur Les travaux conduits par la CNSA et les services de l tat ont permis de finaliser l organisation et la gouvernance des syst mes d information du domaine handicap autonomie gr ce un sch ma directeur d sormais valid Ce sch ma directeur a pour objectif de formaliser l expression des besoins en information de l ensemble des ma trises d ouvrage tat d partements CNSA concourant la visibilit du pilotage des politiques conduites dans le champ de l autonomie Ce document structure les syst mes d information autour de quatre axes ou macro projets a personnes handicap es personnes g es tablissements et services m dico sociaux a informations sur les aides techniques La coh rence entre ces macro projets est assur e la fois s d un point de vue technique car les syst mes d information propres chaque macro projet doivent tre organis s suivant une logique dite d urbanisation qui CNSA RAPPORT 2007 50 e pr conise que les applications mises en uvre r pondent directement une logique m tier et constituent ainsi un bloc ou quartier du syst me d in formation e structure
82. NCPH du 28 f vrier 2007 e pr cise les finalit s des syst mes d in formation mis en place par les MDPH e d finit les donn es relatives aux per sonnes handicap es sollicitant une d cision de la commission des droits et de l autonomie des personnes handi cap es CDAPH que peuvent d tenir les MDPH e permet dans les strictes limites des l ments n cessaires la continuit de la gestion des dossiers des b n ficiaires de droits la transmission des donn es entre la MDPH et l organisme charg de la liquidation ou de la mise en place du droit Il apporte ainsi un cadre r glementaire homog ne et coh rent tous les sys t mes d information mis en place par les MDPH Ce d cret autorise galement la MDPH identifier les personnes demandant b n ficier d une d cision de la CDAPH par leur num ro d identification au r pertoire des assur s sociaux NIR plus commun ment appel num ro INSEE ce qui facilitera les changes avec les organismes d j autoris s d tenir ce num ro et am liorera la qualit du service propos aux person nes handicap es Un autre d cret est en attente de publi cation Il organisera conform ment la loi du 11 f vrier 2005 la transmission des donn es de la MDPH vers la CNSA et permettra de mettre en place un syst me d information capable de produire les indicateurs n cessaires aux acteurs de la politique du handicap et cela quel que
83. NSA Le Conseil de la CNsA reprend galement la recommandation exprim e dans son rapport d octobre 2006 sur l information et la transparence autour des diff rents co ts li s la compensation de la perte d autonomie et son orien tation en faveur d une forme de rendez vous annuel visant tablir le bilan pr cis et r el des restes charge et clairer les prix et les co ts des aides humaines et techniques 3 Articuler cette r flexion aux volutions qui peuvent toucher les autorit s tarificatrices des tablissements et services m dico sociaux En mati re de tarification des tablissements et services m dico sociaux les comp tences sont r parties de mani re complexe Selon le type d tablisse ment la tarification peut tre conjointe entre le pr fet et le pr sident du conseil g n ral ou partag e entre l une ou l autre de ces deux autorit s ou bien encore exclusivement confi e l une ou l autre Il est clair que le m me souci de mise en coh rence des dotations budg taires tel qu il s exprime en confiant la CNSA une vision d ensemble sur la couver ture des frais de soins et celle des frais de compensation pour l autonomie pourrait logiquement donner lieu une reconsid ration de la r partition des pouvoirs tarifaires locaux Soit en modifiant les comp tences de tarification soit en envisageant des formes de d l gation de comp tence d une autorit p
84. PH une r flexion a t engag e avec une dizaine de d partements pour tu dier la mani re de pr senter le budget de la MDPH en int grant non seulement ses ressources et d penses propres mais aussi les diff rentes participations en nature de ses membres et les diff rents services rendus comme c est couram ment le cas par les services du conseil g n ral prestations logistiques presta tions informatiques locaux etc Ceci afin d avoir une vision globale des v ritables besoins de fonctionne ment d une MDPH et de mieux d fi nir en cons quence le niveau souhai table du concours de la CNSA D autres travaux conjoints avec les MDPH peuvent au demeurant tre pr vus dans l accord conventionnel par ticulier avec le conseil g n ral et tre financ s sur la section v Le processus de conventionnement avec les d partements Pour pr parer chacune des conventions d appui la qualit de service la CNSA a mis profit le second semestre de 2006 pour organiser des entretiens approfon dis et personnalis s avec chaque pr si dent de conseil g n ral Ces rencontres ont permis des changes approfondis sur les conditions de mise en place de chaque MDPa l identi fication de probl mes et difficult s rencontr s localement et de rep rer les th mes propres chaque d parte ment susceptibles de s int grer dans le dispositif conventionnel dont le cadre g n ral avait t co
85. SA 227 demandes ont t formul es soit 3 en moyenne par d partement Les principales th matiques sur lesquelles l aide de la CNSA est susceptible d tre sollicit e concernent l organisation des MDPH 38 l valuation des handicaps 11 les dispositifs de convergence entre personnes g es et personnes handicap es 10 l accompagnement des personnes 9 les aides techniques 8 l information des usagers 8 d inscrits participer des sessions r guli res de r flexion et de forma tion organis es par la CNSA certains jeudis d o leur nom Sept th mes ont t d ores et d j abor d s l Allocation aux adultes handica p s aan l articulation entre le plan personnalis de compensation et la prestation de compensation les pro bl mes et besoins rencontr s par les tudiants handicap s insertion pro fessionnelle l organisation et l activit des quipes professionnelles les moda lit s d application du d cret d finis sant les prestations couvertes par la prestation de compensation du han dicap pour les personnes accompa gn es en tablissement les recours l encontre des d cisions des commis sions des droits et de l autonomie des personnes handicap es CDAPH Ces rencontres qui permettent l chan ge sur les pratiques et l identification de difficult s trancher ou faire trancher par les autorit s comp tentes donnent lieu un compte rendu q
86. a ladie ONDAM Cet ONDAM m dico social enregistr en produits dans les comptes de la CNSA ne donne toutefois pas lieu transfert de tr sorerie La somme de ces deux contributions financi res est d sormais d nomm e Objectif global de d penses 0GD La sous section 1 1 est d di e aux tablissements et services accueillant des personnes handicap es 7 253 ME soit 56 2 des d penses de la section en augmentation de 5 4 par rapport 2006 Les ressources de cette sous section consistent en une fraction du produit de la CSA comprise entre 10 et 14 Pour 2007 il a t retenu la m me fraction qu en 2006 12 74 soit une contri bution de la CNSA hauteur de 277 Me La contribution des r gimes d assurance maladie correspond l ONDAM m dico social pour les personnes handicap es Il s l ve 6 975 Me montant initial ressortant de la loi de financement de la s curit sociale LFSS 2007 L oGp inscrit au budget de la CNSA pour les personnes handicap es s ta blit 7 211 Me dont 236 Me de contri bution de la CNSA De fait cette sous section retrace galement quelques autres finance ments sp cifiques a Pabondement d un fonds de concours de l tat au titre des groupes d en traide mutuelle GEM destin s aux personnes handicap es psychiques pour 20 Mme plusieurs membres du Conseil exprimant ici leur regret que sur 2007 des retards administrat
87. a prise en charge et le co t de l h bergement pourrait tre largie aux tablissements qui accueillent des personnes handicap es Pour cer 20 I s agit dans ce cas de figure de pouvoir en particulier venir compenser partiellement le salaire de Paidant familial prenant un cong de soutien familial en sus de sa prise en charge des droits la retraite Un des enjeux d une telle nomenclature tant outre sa contribution l application uniforme des r gles sur l ensemble du territoire de permettre une meilleure mesure des besoins exprim s et reconnus et de constituer de ce fait un apport fondamental l orientation des politiques publiques Une telle d marche pourrait d ailleurs tre initialis e par la d finition d un cadre de recueil standard pour les plans personnalis s de compensation pr vus par la loi du 11 f vrier 2005 2 Les exemples de d penses dont l affectation n appara t aujourd hui pas satisfaisante sont nomb reux et sans qu ils soient videmment r ductibles cette liste on peut citer par exemple les co ts d a mortissement les salaires des psychologues et assistantes sociales ou du directeur d tablissement les salaires des agents d animation etc tains membres du Conseil qui estiment que la situation de handicap peut conduire dans certains cas imposer la r sidence en tablissement cela devrait conduire alors l int gration dans les d penses de compensation d
88. ailleurs la CNSA a sign avec la nou velle Agence nationale des services la personne ANSP un protocole de coop ration afin de coordonner les actions conduites et mutualiser les savoir faire Comme l annon ait le rapport annuel de 2006 les actions de la CNSA qui font Pobjet en l tat actuel des textes d un pilotage partag avec les services de l tat Daas se sont d velopp es dans quatre directions principales s la conclusion de conventions d part mentales tripartites exp rimentation d une ing nierie de projets dans trois r gions la poursuite d appels projets natio naux a Pinstauration de partenariats avec les principaux op rateurs et f d rations de Paide domicile Un dispositif partenarial conventionnel de proximit avec les conseils g n raux La sous consommation des cr dits inscrits au FMAD puis la section 1v du budget de la CNsA observ e au cours des pr c dents exercices avait notam ment pour origine le fait que les d par tements n taient la plupart du temps pas associ s la programmation des actions de modernisation financ es Et ce alors m me que les pr sidents des conseils g n raux sont pleinement comp tents pour conduire la politique de maintien domicile pour son versant non m dicalis C est pourquoi la CNSA a impuls dans ce secteur la r alisation de diagnostics locaux partag s mobilisant d cideurs et acteurs concern
89. al Il revient en effet la Caisse d assurer sur la base d une expression structur e des besoins rassembl e au niveau local aujourd hui les PRIAC tablis par les pr fets de r gion pour l ONDAM m dico social et les niveaux de consommation d APA et de PCH transmis par les conseils g n raux pour les concours natio naux ces deux prestations la r partition d enveloppes destin es garantir l galit territoriale Cette mission la CNSA peut continuer de la conduire quelle que soit l autorit comp tente au niveau local pour arr ter la program mation servant de base la r partition des dotations et quelle que soit lau torit locale destinataire de ces m mes dotations nationales Il est en tous cas fondamental que les programmations d tablissements et de services et plus g n ralement tout accroissement des moyens budg taires qui leur sont consacr s fassent l objet d une strat gie plus coordonn e entre l tat et les conseils g n raux C III Mieux penser les fonctions de gouvernance nationale au service de l action locale L accompagnement des personnes et la mise en uvre du droit la compen sation peuvent relever on l a dit d une gestion de proximit par les conseils g n raux Mais il s agit l en m me temps d une politique publique nationa le dont il revient l tat de fixer les orientations cette fin l administration d tat au niveau central doi
90. alis d autonomie Prestation de compensation du handicap CNSA RAPPORT 2007 16 Le budget 2007 section par section Dans un souci de transparence le l gislateur dans la loi du 11 f vrier 2005 a entendu organiser le budget de la CNSA en six sections distinctes dont trois sont subdivis es en sous sections avec des r gles strictes de r partition et d affectation des res sources et des d penses L objectif poursuivi est de pr senter en toute clart l origine des produits et la destination des charges de la Caisse par cat gories de financement et de b n ficiaires personnes g es ou per sonnes handicap es Les cinq premi res sections retracent les financements correspondant aux missions confi es la CNsA La sixi me est consacr e aux d penses de gestion de la Caisse Section le financement du fonction nement des tablissements et services m dico sociaux 12904 M en 2007 soit 84 5 du budget de la Caisse Cette section est la seule tre abon d e par deux cat gories de produits de nature bien distincte des ressour ces propres la Caisse et des res sources en provenance de l assuran ce maladie Les produits de cette sec tion correspondent d une part une fraction de la contribution de solida rit pour l autonomie CsA et d autre part la contribution des r gimes d assurance maladie Objectif natio nal des d penses d assurance m
91. amender et de valider le sch ma propos laborer un cahier des charges des centres nationaux d expertise d finis sant leurs missions les axes de leur organisation et de leur fonctionne ment leurs besoins de financement et enfin leur responsabilit dans la mont e en charge et animation du maillage du territoire par les MDPH et les structures d orientation pour personnes g es mettre des propositions sur les modalit s de soutien de ces centres par les institutions d appui la recher che et celles contribuant au finance ment de l aide l autonomie ainsi que la coordination de leurs inter ventions Dans le champ des comparaisons inter nationales la commission ad hoc s est fix e quatre missions produire une information adapt e aux besoins du secteur avec un travail de s lection et de hi rarchisation a faciliter la mobilit des jeunes cher cheurs praticiens cliniciens cher cheurs soutenir des recherches internatio nales promouvoir des r seaux mixtes professionnel et scientifique Concernant enfin l organisation de colloques et l animation scientifique la commission constitu e sur ce th me a travaill la satisfaction de deux objectifs principaux CNSA RAPPORT 2007 54 Tout d abord faire conna tre la CNSA et les probl matiques du handicap et de Pautonomie en organisant des sessions dans le cadre de colloques multidisciplinaires afin d
92. ant des partenaires sociaux un repr sentant des organismes assurantiels mutualistes ou de pr voyance un repr sentant des institutions qualifi es trois repr sentants de l tat Une concertation pourrait ainsi s engager sur les points suivants 1 les nouveaux quilibres de repr sentation et les r gles de fonctionnement du conseil de la CNSA 2 l tendue des comp tences d l gu es par l tat la CNSA aussi bien en termes d outils de r gulation qu en mati re de pilotage des services en charge loca lement de la programmation m dico sociale et de la tarification 3 le champ des relations contractuelles entre la CNSA et les d partements 4 l tendue des responsabilit s de la CNSA en mati re de gestion du nouveau risque et notamment l tendue de ses comp tences dans les r f rentiels d valuation et les bar mes et plafonds de la prestation personnalis e de compensation s les conditions d inscription des cr dits g r s par la CNSA dans le champ du PLFSS CNSA RAPPORT 2007 93 94 CNSA RAPPORT 2007 AVEC QUELS MOYENS Un enjeu financier s rieux mais qui n appara t pas hors de port e d un arbitrage de priorit s au sein des finances publiques Pour plusieurs membres du Conseil la question des moyens n est videmment pas r ductible sa dimension financi re L am lioration des modes de fonc tionnement l optimisation des organisations de travail la re
93. ante pluridisciplinaire et comportant les indicateurs d valua tion de cette qualit le caract re non p renne du finance ment de l op ration dur e maximale 2 ans L annexe 6 r capitule l essentiel des actions financ es par la section v L appel projets aide aux aidants la suite des propositions du rapport intitul La famille espace de solidarit entre les g n rations remis au ministre charg de la famille et l issue de la conf rence de la famille de juillet 2006 le r le important des aidants dans l accompagnement des personnes en perte d autonomie a t soulign avec le souhait de les reconna tre mais aussi de les soutenir Un appel projets dot de 2 8 M sur 2007 et 2008 a donc t lanc d but janvier par la CNSA la d l gation interminist rielle la Famille DIF la d l ga tion interminist rielle l Innovation l Exp rimentation sociale et l conomie sociale DIIESES la Direction g n rale de l action sociale DGAS afin d exp ri menter une offre locale territorialis e organisant une sensibilisation un accom pagnement et une formation des aidants familiaux de personnes g es et handicap es r pondant leurs probl mes et leurs attentes 290 dossiers ont t d pos s dont 278 d clar s recevables et examin s par le comit de s lection en avril dernier Une grande vari t de porteurs de projets a d pos un dossier les CLIC arrive
94. arge de plus en plus difficile financer Cette absence d indexation conduit au demeurant au ph nom ne inverse pour le taux de couverture des d penses d partementales de PCH sla cr ation de la PCH fait appara tre entre l APA domicile et cette nouvelle prestation une diff rence de construction difficilement justifiable dans les m thodologies d valuation du besoin et la d finition des prestations n ces saires notamment s agissant de la prise en compte des besoins en activit s domestiques il en va de m me pour le mode de calcul de l APA en tablissement par rapport l APA domicile le niveau de solvabilisation des personnes prises en charge par le dispositif de l APA comporte des disparit s d un d partement un autre 2 L application de la loi de f vrier 2005 reconnue comme une nouvelle page d cisive pour les personnes en situation de handicap soul ve encore de r elles difficult s Ainsi notamment les d penses plus faibles qu attendues de rcu et la substitution tr s lente de l ACTP t moignent d une difficult r elle de mise en uvre de la r forme de 2005 et soul vent la question du taux de couverture par la PCH de Pensemble des surco ts li s au handicap des conditions d acc s cette pres tation et des ressources des personnes en situation de handicap la disparit d interpr tation des textes notamment concernant les heures d aide humaine au titre de
95. arges li es une perte de revenus retraites allocations familiales assurance ch mage RMI RSA AAH pension d invalidit minimum vieillesse allocations loge ment il s agit d sormais d largir son champ pour veiller compenser le mieux possible les effets des situations qui portent atteinte l autonomie de la personne Ce qui doit donc tre pris en compte c est une logique de situation et non pas une logique de publics Il ne saurait tre question de cr er une s curit sociale pour les vieux et pour les handicap s Le Conseil de la CNSA en son rapport d octobre 2006 soulignait que la distinction par lt public gt concern irait l encontre du principe d universalit essence m me de la protection sociale Le fait d tre plac dans une situation qui porte atteinte l autonomie ne sau rait emp cher de b n ficier comme tout un chacun des droits universels de la protection sociale si l on est malade ou qu on se trouve confront une 14 Techniquement parlant les actes essentiels de la vie quotidienne et les activit s instrumentales Approche qui bien entendu suppose de prendre en consid ration dans la diversit des aides exis tantes la part que celles ci prennent d j la compensation pour l autonomie C est notamment le cas des compl ments de pension d invalidit dits de troisi me cat gorie insuffisance de revenus Ce qui doit tre nouveau dans l
96. artementales et la d termination des enveloppes d anticipation sur les exercices ult rieurs Ces changes prennent la forme de r unions organis es au plan r gional ou natio nal de conf rences t l phoniques de correspondances et de contacts divers s S agissant de l accompagnement des dispositifs locaux de compensation des besoins d autonomie et notamment la mont e en r gime des MDPH la CNSA a assur une fonction d appui aux conseils g n raux et sous le couvert des pr si dents de conseil g n ral qui en pr sident la commission ex cutive d animation du r seau des MDPH En t moignent les conventions personnalis es conclues avec chaque conseil g n ral l issue d entretiens tr s approfondis ainsi que les actions de formation et la participation active des MDPH l laboration d un recueil de bonnes pratiques CNSA RAPPORT 2007 7 Composition du Conseil de la Caisse nationale de solidarit pour l autonomie Le Conseil de la CNSA rassemble tous les acteurs impliqu s dans l aide l autonomie des personnes g es et des personnes handicap es O b S E g c x v Y zZ Q c 6 EA V Roa S S ee DC 3 2 EX To 8 EE N N La SS et a lo hey 55 3de A a amp yis Kn atot N L N AA 7e o Pup piz DS yes 3 a Le I Soy DES So KATE Le vos es S 10 si ese ny yl S y KON regt 407 OP Gare euuosl d saauienb seul Vu leuoyeu Sa peuuoisss ISSaos z J
97. assurance maladie CRAM 8 r gions ont quant elles engag une concertation avec des partenaires comme les Unions r gionales des caisses d assurance maladie URCAM le conseil r gional les t tes de r seaux Les programmations sont plus homog nes en rythme de progression et en volumes Concernant les priorit s interd partementales des PRIAC 20 r gions sur 22 ont renseign ce volet hors DOM sans objet 2 r gions n ont pas transmis leur PRIAC complet Alsace et Franche Comt e La priorisation est majoritairement tablie l chelon d partemental sur le secteur des personnes g es comme sur celui des personnes handicap es e Pour le secteur des personnes g es en perte d autonomie l indicateur du taux d quipement par cat gorie d quipement tablissements d h bergement pour personnes g es d pendantes EHPAD Services de soins infirmiers domicile SSIAD accueil de jour et h bergement temporaire reste le crit re majoritaire ment utilis pour la priorisation de la programmation du PRIAC par d partement e La priorisation des territoires repose sur la prise en compte de crit res largis sur le secteur du handicap Une majorit de r gions a tabli la priorisation par territoires notamment sur le secteur de l enfance partir d une analyse prenant en compte plusieurs indicateurs de mesure de l offre et de la demande identifi e 1 Programme interd partemental d acco
98. au moins cinq facteurs hors inflation s l volution du nombre de b n ficiaires l gislation constante li e d une part l allongement marqu de l esp rance de vie des personnes en situa tion de handicap et d autre part et principalement la progression du nombre de personnes g es et l volution de leur degr d autonomie s l volution du co t des facteurs c est dire pour l essentiel l volution du co t salarial des m tiers d assistance domicile et en tablissement s Paugmentation du nombre des professionnels dans les services et tablisse ments pour personnes g es l volution spontan e des recettes d j mobilis es enfin relevant d options sur lesquelles les pr visions sont videmment plus hasardeuses l impact des choix effectu s en mati re de couverture de la prestation de compensation notamment au titre de la convergence pr vue par la loi du 11 f vrier 2005 Des diff rentes estimations publiques aujourd hui disponibles projections du Centre d analyse strat gique en 2006 estimations du rapport Gisserot en 2007 il ressort que l effort conduire consiste en pratique accepter Phorizon d une g n ration un effort annuel quivalent au suppl ment de d pense que la Nation consent en ce moment chaque ann e sur le budget de l assurance maladie Cette valuation doit toutefois tre consid r e avec la r serve i
99. au ressources emplois Sous r serve des montants inscrits la LFSS 2008 en millions d euros Emplois Cr dits ouverts Ressources Cr dits ouverts Section Section Financement des tablissements Financement des tablissements ou services sociaux et m dico sociaux 14 223 6 ou services sociaux et m dico sociaux 14 223 6 Sous section 1 Sous section 1 tablissements et services accueillant tablissements et services accueillant des personnes handicap es 7691 6 des personnes handicap es 7 691 6 Remboursement aux r gimes Contribution solidarit autonomie 14 CSA 320 6 d assurance maladie 0GD 7 644 9 Contribution des r gimes d assurance maladie dont contribution CSA nette 277 9 ONDAM 7 367 0 Groupe d entraide mutuelle GEM 24 0 Exc dent utilisation d une fraction Agence nationale d valuation de l exc dent pr visionnel 2007 4 0 sociale et m dico sociale ANESM 0 6 Contribution la section IV 2 11 9 Contribution la section VI 6 8 Att nuation de produits ANV annulations provisions 2 1 Contribution pour frais de collecte ACOSS CSA 0 5 1 3 Sous section 2 Sous section 2 tablissements et services accueillant tablissements et services accueillant des personnes g es 6532 0 des personnes g es 6 532 0 Remboursement aux r gimes d assurance Contribution solidarit autonomie 40 CSA 916 0 maladie 0GD 6 505 6 Contribution des r gimes d assurance maladie dont contributi
100. cartes d invalidit 26 l allocation aux adultes handicap s 22 et la reconnaissance de la qualit de tra vailleur handicap 17 s les demandes directement li es la compensation du handicap presta tions orientations en tablissements et services ne concernent que II de l ensemble des demandes soit 3 au titre de la PCH 2 au titre de lallocation compensatrice tierce per sonne ACTP 4 pour les compl ments de ressources et 2 au titre d une orientation institutionnelle Pour les enfants chantillon 50 MDPH sles deux principales cat gories de demandes soit 72 du total concer CNSA RAPPORT 2007 39 6 R w Maison d partementale des personnes handicap es Tours CNSA RAPPORT 2007 40 nent d abord les orientations en ta blissements et services 39 puis les demandes d AEEH 33 les demandes directement li es l int gration scolaire restent mod r es 11 qu il s agisse des demandes d auxiliaires de vie scolaire 5 ou des avis de transports scolaires 6 Il convient galement de souligner sur la base des donn es recueillies que sla part des demandes concernant les enfants dans le total des demandes est en moyenne de 16 5 et varie selon les MDPH entre 11 et 29 s pour chaque cat gorie de prestations la part la plus importante des premi res demandes au regard du total des demandes d pos es concerne pour les adultes
101. ccueillant des personnes handicap es 7691 6 des personnes handicap es 7 691 6 Remboursement aux r gimes Contribution solidarit autonomie 14 CSA 320 6 d assurance maladie 0GD 7 644 9 Contribution des r gimes d assurance maladie Groupe d entraide mutuelle GEM 24 0 ONDAM 7 367 0 Agence nationale d valuation D ficit 4 0 sociale et m dico sociale ANESM 0 6 Op rations diverses 22 1 Sous section 2 Sous section 2 tablissements et services accueillant tablissements et services accueillant des personnes g es 6532 0 des personnes g es 6 532 0 Remboursement aux r gimes Contribution solidarit autonomie 40 CSA 916 0 d assurance maladie 0GD 6 505 6 Contribution des r gimes d assurance maladie Agence nationale d valuation ONDAM 5 416 0 sociale et m dico sociale ANESM 0 9 D ficit 200 0 Op rations diverses 25 5 Section II Section Il Allocation personnalis e d autonomie APA 1578 7 Allocation personnalis e d autonomie APA 1 578 7 Concours vers s aux d partements APA 1554 9 Contribution solidarit autonomie 20 CSA 458 0 Cong de soutien familial 5 7 Contribution sociale g n ralis e 94 CSG 1 030 2 Op rations diverses 18 1 Contribution des r gimes d assurance vieillesse 65 5 Produits financiers 25 0 Section III Section III Prestation de compensation et maisons Prestation de compensation et maisons d partementales des personnes handicap es 62
102. celui ci soit consult pr alablement comme les autres caisses nationales sur le projet de loi de financement de la s curit sociale avant son d p t au Parlement Par ailleurs et ainsi qu il a d j t dit plus haut l change transparent d information cr ateur de confiance partag e est progressivement apparu comme un l ment fondamental de l apport de la CNsA Alors m me que cette dimension ne figurait pas explicitement dans les attributions l gales du Conseil de la CNSA elle en est venue repr senter une part tr s substantiel le de ses travaux Il appara t du m me coup que cet change gagnerait en intensit et en qualit s il pouvait tre conduit de mani re plus fr quente et plus approfondie que cela n est possible lors des quelques r unions pl ni res du Conseil C est ce titre que le Conseil dans son r glement int rieur a d s le d part ouvert la participation aux s ances de ses commissions aux membres sup pl ants du Conseil Il importe d aller aujourd hui plus loin avec la constitu tion d un bureau d une quinzaine de membres qui pourrait par exemple tre constitu de la mani re suivante le pr sident a les quatre vice pr sidents un repr sentant du coll ge des personnes handicap es et un repr sentant du coll ge des personnes g es ou des professionnels uvrant en leur faveur un autre repr sentant des d partements un autre repr sent
103. ces r gionales de lPhospitalisation ARH et des Comit s r gionaux de l organisation sociale et m dico sociale CROSMS L introduction d une v ritable pluriannualit dans la programmation des enveloppes financi res une innovation d cisive dans l allocation de la ressource Une programmation pluriannuelle efficace des projets prioritaires de cr ation de places nouvelles permise par les PRIAC pour bien s incarner sur le terrain devait imp rativement tre compl t e par un dispositif lui aussi pluriannuel d allocation des dota tions n cessaires C est ce que permet compter de la fin de l exercice 2006 la mise en place d un nouveau m canisme de notification par anticipation d enveloppes financi res qui d termin es et r parties au cours de Pann e N ne seront consomm es qu partir des ann es N 1 et N 2 Ce dispositif qui trouve son fonde ment juridique dans Particle L 3 14 4 1 du Code de l action sociale et des familles permet de fixer chaque ann e par arr t interminist riel le montant des enveloppes d anticipation pour les deux exercices suivants Ce nouveau m canisme offre les avan tages suivants jusqu alors un projet de cr ation d tablissement ou de service m dico social ne pouvait tre autoris que si la dotation d partementale de l ann e au cours de laquelle tait demand e l autorisation permettait d assurer son financement en ann e
104. cherche de l eff cacit de la d pense constituent autant de sources de la lib ration de moyens nouveaux Sources d autant plus privil gier qu elles doivent en principe s accompagner de relations administratives moins complexes et moins lourdes de relations plus fluides entre les acteurs et au final d une meilleure qualit du service rendu aux personnes Le Conseil est toutefois conscient de l importance de la question pos e par les moyens financiers mobiliser dans un contexte d exigence de redressement des finances publiques et donc de priorit s d finir au sein de celles ci Il importe cet gard de savoir tablir distinctement d un c t les enjeux financiers correspondant aux d penses n cessaires la prise en charge des surco ts li s sp cifiquement une situation d atteinte l autonomie de la personne et de l autre les d penses de soins assurance maladie qui s adres sent la m me personne Seuls les premiers correspondent au sens strict l effort qui d coule de la cr ation d un nouveau champ de protection sociale Les seconds ne sont pas moins n cessaires mais ont vocation trouver leur couverture dans le cadre de l quilibre g n ral du financement de l assurance maladie Entretenir la confusion voilerait les arbitrages n cessaires Les montants mobiliser pour couvrir le financement public de la prestation personnalis e de compensation d pend d
105. ctures d accueil La CNSA s attache la transparence des flux financiers de mani re consolider la confiance dans la bonne utili sation de l euro public d pens et renforcer la qualit des d bats sur les besoins et les per spectives d avenir Pour optimiser son action et renforcer son efficacit financi re la CNSA cherche aussi les voies d innovation dans la gestion publique qui peuvent y concourir Le sch ma g n ral des ressources et emplois de la CNSA budget 2007 Recettes propres Cr dits de l assurance maladie Contribution solidarit autonomie 2 178 milliards Transfert cr dits de l assurance maladie Exc dent 2006 0 257 milliard personnes g es 4 732 milliards 0 1 de la Contribution solidarit autonomie 1 031 milliard Transfert cr dits de l assurance maladie Exc dent 2006 0 017 milliard personnes handicap es 6 975 milliards Contribution des caisses de retraite 0 065 milliard Produits financiers 0 012 milliard Total 3 6 milliards Total 11 7 milliards La Caisse nationale de solidarit pour l autonomie garante de l affectation de ces ressources l autonomie des personnes g es et des personnes handicap es de l galit de traitement sur le territoire de la qualit de service apport aux personnes Emplois Total 2 2 milliards Emplois Total 13 1 milliards Aides ind
106. d ducation sp ciale et de soins domicile SESSAD 24 d tablissements pour adultes handicap s dont 72 de maisons d accueil sp cialis es MAS 25 de foyers d accueil m dicalis s FAM 4 de centres de r ducation professionnelle CRP Statut du gestionnaire e 82 des dossiers correspondent des tablissements g r s par des associa tions e 6 des tablissements publics autonomes e 5 des tablissements g r s par des tablissements publics de sant e 2 des tablissements g r s par une union pour la gestion des tablisse ments des caisses d assurance maladie UGECAM e 1 des tablissements mutualistes Nature des travaux Sur l ensemble des dossiers trait s la nature des travaux engag s gr ce au Plan de modernisation se r partit comme suit e restructuration et reconstruction 37 e restructuration seule 23 e construction neuve 33 e tude de faisabilit 0 3 e mise aux normes exclusive 13 5 El ments sur les co ts Cette dimension sera affich e ult rieurement sur la base des conventions d finitives et le suivi d ex cution Taux moyen d aide CNSA e Secteur personnes g es 20 soit un montant moyen d aide de 830 000 e Secteur personnes handicap es 29 soit un montant moyen d aide de 620 000 Co t moyen la place des op rations de modernisation e Secteur personnes g es 60 000 Secteur personnes handicap e
107. dans les cinq prochaines ann es correspondant au moins la poursuite sur cette m me p riode du niveau de croissance des d penses d assurance maladie m dico sociales retenu par le Parlement depuis 2000 D fi majeur certes notamment dans un contexte qui voit le taux de croissance annuel de l ONDAM total devoir se situer en dessous de 3 pour garantir l quilibre des comptes Mais d fi atteignable pour autant que des red ploie ments soient accomplis parce que l ONDAM m dico social ne repr sente que 10 de lONDAM total Cela d autant plus que s agissant d une croissance qui d coule beaucoup plus de choix d am lioration qualitative et quantitative de l offre de service que d une tendance haussi re des co ts de fonctionnement le choix du d lai dans lequel on d cide d atteindre tel ou tel objectif cible de r ponse aux besoins offre un autre moyen de respecter les contraintes qui p seraient sur le taux de croissance annuel Ainsi le d bat public qui devra s organiser portera n cessairement sur les priorit s retenues dans la d finition du champ optimal des politiques publiques en ne perdant pas de vue une approche d ensemble des besoins de protection sociale de tous ordres qu il s agisse de mobiliser des ressources publiques ou des ressources d assurance personnelle les moyens globaux ne sont pas illimit s et la cl de financement quelle qu elle soit ne dispensera pas de raisonner en termes
108. de D me des parents d enfants et d adultes F d ration nationale s Eric Dolig atteints de handicaps associ s des associations de retrait s S nateur Pr sident du Conseil Philippe Chazal Andr Flageul g n ral du Loiret Comit national pour la promotion Union nationale des associations de Suppl ant Ibrahim Dindar sociale des aveugles et amblyopes soins et de services domicile Vice pr sident du Conseil g n ral Suppl ant Jean Claude Cunin Suppl ant Thierry d Aboville de la R union Association fran aise contre les Association d aide domicile en Philippe Juvin myopathies milieu rural Vice pr sident du Conseil g n ral Jean Marie Barbier Beno t Jayez des Hauts de Seine Association des paralys s de France Union conf d rale des retrait s Fo Suppl ante Jacqueline H ricord Suppl ant Arnaud de Broca Suppl ante Marie Rozet Conseiller g n ral des F d ration nationale des accident s F d ration nationale des associations Alpes maritimes du travail et des handicap s de retrait s de l artisanat Jean Paul Pourquier R gis Devold re Guy Le Rochais Pr sident du Conseil g n ral Union nationale des associations Association France Alzheimer de la Loz re de parents et amis des personnes Suppl ant Didier Sapy Suppl ante Brigitte Klinkert handicap es mentales F d ration nationale avenir Vice pr sident du Conseil g n ral Suppl ante Mich le Baron et qualit de vie des personnes
109. de l ducation nationale Pierre Baconnier Charg de mission Technologies pour la sant la Direction de la recherche et de l innovation du Minist re d l gu l Enseignement sup rieur et la Recherche St phane Jugnot Chef de la division des enqu tes et tudes d mographiques de l INSEE repr sentant l INSEE minist re de l conomie a Michel Busnel M decin directeur du centre de r ducation fonctionnelle de Kerpape Morbihan repr sentant la Soci t fran aise de m decine physique et de r adaptation a Emmanuelle Cambois D mographe repr sentant l Institut national d tudes d mographiques Anne Tursz P diatre pid miologiste directrice de recherche INSERM repr sentant l INSERM R gis Gonthier M decin PU PH m decine interne et g riatrie Facult de m decine de Saint Etienne repr sentant la Soci t fran aise de g riatrie et de g rontologie a Bernard Bioulac M decin PU PH directeur scienti fique adjoint aupr s de la direction g n rale du CNRS directeur de l Institut de neurosciences de Bordeaux repr sentant le CNRS CNSA RAPPORT 2007 13 Le budget de la CNSA Contribuer avec transparence et quit aux financements des diverses modalit s de l accompagnement l autonomie Le budget de la CNSA contribue pour 15 3 milliards d euros l accompagnement des per sonnes g es et handicap es domicile ou en stru
110. de son application g n ralis e par l ensemble des quipes pluridisciplinaires CNSA RAPPORT 2007 37 La structure du GEVA E pe EE Usagers associations professionnels une d marche de culture partag e Depuis 2005 la CNSA a engag une d marche participative avec les princi pales associations repr sentant les per sonnes handicap es visant prendre en compte leurs attentes au regard de l application de la loi du 11 f vrier 2005 Les premiers travaux avaient d bouch en 2005 sur l dition d un document intitul Attentes et besoins des personnes handicap es au regard des MDrH CNSA RAPPORT 2007 38 a Plan personnalis de compensation Cette d marche participative s est pro long e et approfondie en 2006 et 2007 avec notamment l organisation s d une concertation avec les associa tions et les MDPH sur le contenu des formulaires d sormais homologu s permettant l usager d exprimer ses demandes a de travaux sur les outils de mesure de la satisfaction des usagers concernant le fonctionnement des MDPH et les com missions des droits pour autonomie Sur ce second point l laboration demand e par le Conseil de la CNsaA d un outil d auto valuation par la MDPH de la satisfaction des person nes handicap es qui s adressent elle a t galement approch e par cat go ries de handicap puis par de
111. des besoins de la personne ou de son entourage est en effet de nature non mon taire recherche des aides disponibles information sur leur contenu et leur qualit accompagnement dans l acc s aux services etc Cette orientation en faveur de la gestion en proximit et d une meilleure coh rence de l action publique pour l autonomie des personnes devrait galement conduire sans remettre en cause la pleine comp tence des d partements et des caisses mener leur propre politique d action sociale renforcer les collaborations entre les conseils g n raux et les caisses d assurance vieillesse et leurs services sp cialis s quant l utilisation des fonds d action sociale destin s aux personnes g es B III Dans l int r t des personnes une exigence d galit de traitement compatible avec le choix d une gestion de proximit Le choix de la proximit des modes de r ponse est toutefois interpell par Pexigence d galit entre tous les citoyens qui est une des conditions de Pu niversalit de la protection sociale L galit de traitement est un objectif fondamental d un droit la compensation de la perte d autonomie on ne peut pas parler de droit si son application d pend arbitrairement du lieu o il est exerc Mais en m me temps le meilleur pour chacun ne signifie pas la m me chose pour tous Comme il a t dit plus haut la standardisation des r ponses pres tations en natu
112. des programmes de promotion pro fessionnelle de personnels intervenant en EHPAD sous la forme de quatre accords cadres pluriannuels conclus avec les principaux organismes de formation des secteurs publics tant hospitalier que territorial et priv s tant associatif que commercial Des avenants ces accords pr voient en 2007 une extension du dispositif l acc s au m tier d aide m dico psychologique Ces accords qui per mettent notamment le financement d actions de validation des acquis d exp rience VAE arrivent ch ance fin 2007 En raison de la r partition des comp tences sur la section 1v du budget de la cNsa ils ont t labor s et sont suivis par les services de l tat et doivent faire l objet d une valua tion avant leur renouvellement Une d marche favorisant l intelligibilit des co ts de fonctionnement de l offre Il s agit pour la CNSA de venir en appui des travaux de programmation locaux PRIAC en d gageant des r f rentiels de co ts qui int grent la fois des donn es g n rales propre un type d tablissement ou de structure et d ventuels param tres de co ts li s des contextes locaux Les principaux outils visant atteindre cet objectif sont s Papplicatif SAISEHPAD qui permet de suivre les budgets des EHPAD ayant sign la convention tripartite ouvrant droit la tarification ternaire Sa reconfiguration SAISEHPAD 2 per mettra d
113. des soutiens divers colloques Les exp riences innovantes soutenues par la section V du budget de la caisse La section v du budget de la CNSA est d di e aux autres d penses en faveur des personnes handicap es et des personnes g es d pendantes Les dotations inscrites ce titre 20 Me correspondent essentiellement des cr dits d tudes finan ant des pro jets r pondant aux quatre grands th mes d termin s avec la Direction g n rale de laction sociale DGAS apr s avis du Conseil de la Caisse pour les ann es 2006 2007 connaissance de la situation des per sonnes priv es d autonomie anticipation des probl matiques mergentes s connaissance et valuation des aides techniques mesures de l efficience des actions conduites Les dossiers ligibles au financement de la section v ont t s lectionn s au regard du respect des 6 crit res suivants sla correspondance du projet avec le champ de comp tence de la CNSA a l int r t de l tude ou du projet au regard d un bilan de l existant a le caract re op rationnel des finalit s de l tude ou du projet sle caract re exemplaire du projet celui ci peut tre caract re national ou local mais en cas de projet local celui ci doit traiter d un sujet majeur pouvant faire l objet d une extrapo lation la qualit m thodologique de l tude ou de construction du projet incluant une compos
114. dgets d partementaux ce qui a conduit la production de s ries mensuelles financi res ne cor respondant pas toujours la r alit des sommes engag es pour cette prestation Afin de disposer d un tat mensuel et annuel des d penses v ritablement imputables la PCH un travail d apure ment a t r alis en lien avec les payeurs d partementaux concern s dans un souci d am lioration de Pin telligibilit financi re et de meilleure compr hension de la dynamique des d penses Plus g n ralement la CNSA s est atta ch e d velopper les changes d in formations avec les d partements conseils g n raux et les MDPH et am liorer sa connaissance de leurs enjeux financiers et comptables Cette volont s est notamment concr tis e en 2007 au travers de l envoi lensemble des conseils g n raux de documents de synth se pr sentant une s rie de donn es consolid es sur l APA et de l organisation de plusieurs d pla cements dans les d partements afin de mieux comprendre les m canismes financiers et comptables li s la gestion de lapa et de la PCH L am lioration du traitement et du suivi financier des dossiers de la Section IV du budget Un important travail d analyse a t initi dans la perspective de cl turer rapidement les dossiers de demandes de subvention ant rieurs 2006 En effet sur pr s de 1800 dossiers 767 sont encore en cours d examen dans le
115. doit commander toute Parchi tecture institutionnelle qu il convient d instaurer D s lors bien que certains de ses membres entendent souligner leur pr f rence initiale pour d autres comp tences d cisionnelles qu ils estimaient mieux m me de garantir une r elle galit de traitement sur l ensemble du territoire le Conseil de la CNsA peut s accorder sur l option qui confie aux d partements la responsabilit de conduire localement la politique publique en faveur de l aide l autonomie et de veiller une valuation fine des besoins en valorisant le travail d obser vation et d analyses conduit sur chaque territoire d partemental Cette fonction d op rateur des d partements s appuie naturellement sur des r gles de gouvernance locale associant l ensemble des acteurs une r flexion pouvant tre conduite de ce point de vue sur le statut et le fonctionnement des copERPA L objectif tant de mener bien une valuation fond e sur P coute attentive de chaque personne en veillant l ind pendance de la m thode d valuation par rapport l tape de d cision et de financement Ce choix de la proximit est ainsi une question de gouvernance et de gestion locales mais surtout de responsabilit de mise disposition effective des services En raison m me de ce que comme indiqu plus haut le service rendre ne peut pas se limiter au versement d une somme d argent Une grande partie
116. e ainsi que la r partition des cr dits affect s au fonctionnement des tablisse ments et services et leur d veloppement n cessitent des pratiques harmonis es et des allocations de ressources correctrices des disparit s observ es Qualit Les politiques g rontologique et du handicap doivent s accompagner d une appr ciation de leur efficience valuation des besoins individuels et collectifs et anticipation de leurs volutions des aides techniques et humaines pro mouvoir des dispositifs de proximit organisant les diverses r ponses aux situations qui portent atteinte l autonomie du bon usage des ressources affect es aux tablissements et services Ces trois principes fondateurs constituent le fil conducteur de l activit de la CNSA telle qu elle est retrac e dans les cinq premiers chapitres de ce rapport Ces valeurs sous tendent galement les consid rations relatives l mergence d un nouveau champ de protection sociale d velopp es dans le dernier chapitre du rapport 2006 et 2007 en quelques faits marquants Les chapitres 1 5 du rapport retracent la nette mont e en charge des actions conduites Sans toutes les r sumer six d entre elles m ritent une mention particuli re m une plus grande transparence et tra abilit des flux financiers transitant par la CNSA gr ce notamment l ins tauration de suivis mensuels d chan ges d information avec les d partem
117. e l int gralit des prestations d h bergement En tout tat de cause il convient de rappeler que les r formes engager devront prendre en compte les lourdes contraintes qu introduisent dans la gestion de ces tablissements toute modi fication substantielle des r gles de tarification Il va de soi que toutes ces r flexions devraient en raison du croisement des comp tences de tarification et de financement tre conduites de mani re conjointe avec les conseils g n raux 3 D finir le financement de la prestation personnalis e de compensation L acc s universel au plan personnalis de compensation et la reconnaissan ce selon des r f rentiels et des m thodes harmonis s qui n introduisent pas de c sure d ge d une prestation personnalis e de compensation r capitulant l ensemble de biens et de services reconnus comme n cessaires sont les l ments constitutifs du droit universel la compensation pour lautonomie ces l ments s ajoute dans ses diff rentes options la question du finance ment de la prestation de compensation L universalit du plan personnalis de compensation conduit retenir en premi re hypoth se le financement par la solidarit publique de l ensemble des biens et services r capitul s dans la prestation de compensation Pour de nombreux membres du Conseil il s agit m me de la seule hypoth se envi sageable celle qui apporte les m mes garanties qu
118. e peuvent donner lieu des placements en valeurs d tat ou garanties par l tat le cas ch ant dans le cadre de conven tions conclues avec un tablissement public ou la Caisse des d p ts et consi gnations ce jour seuls des placements en titres de cr ances n gociables et en SICAV mon taires sont effectu s permettant d assurer la CNSA une rentabilit certaine et sans risque de ses fonds Afin d optimiser la gestion de la tr so rerie des changes sont en cours avec la Caisse des d p ts et consignations et Pacoss pour tudier leurs propositions respectives La mise en place de budgets de service internes pour une meilleure ma trise des co ts de gestion L exercice budg taire 2007 a vu la mise en place de budgets de service au sein de la CNSA sur les cr dits inscrits la section vi frais de gestion dans le but d offrir aux responsables des diff rents services plus d autonomie et de souplesse dans la gestion courante de leurs frais de fonctionnement tout en permettant d asseoir la construction budg taire sur une programmation et un suivi plus fins des d penses La gestion des budgets de service est structur e deux niveaux diff rents d implication des acteurs concern s un premier niveau de gestion directe qui laisse aux services l enti re responsa bilit du budget allou par poste de d penses et un second niveau de ges tion centralis e confi e un ser
119. e tant chez les adultes que chez les enfants La r partition entre l accompagnement domicile et l accompagnement en tablissement varie selon la d ficience pour le handicap psychique deux tiers CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES 17 Annexe 3 PRIAC 2007 premier bilan qualitatif et quantitatif Graphique 4 R partition des places programm es 2008 2011 pour les adultes par type de d ficience et par mode d accompagnement hors ESAT GEM Auxiliaire de vie Handicap vieillissant 11 35 Institutionnel 11 Milieu ordinaire 0 35 Autisme et TED 4 85 Institutionnel 4 5 Milieu ordinaire 0 35 Handicap psychique 21 5 Institutionnel 13 5 Milieu ordinaire 8 Handicap lourd 5 Institutionnel 3 Milieu ordinaire 2 Traumatis s cr niens AVC 3 Institutionnel 1 5 Milieu ordinaire 1 5 Polyhandicap 12 5 Institutionnel 11 Milieu ordinaire 1 5 D ficience motrice 6 5 Institutionnel 4 Milieu ordinaire 2 5 D ficience sensorielle 0 55 Institutionnel 0 20 Milieu ordinaire 0 35 D ficience intellectuelle 475 Institutionnel 3 25 Milieu ordinaire 1 5 D ficience non pr cis e 10 5 Institutionnel 3 5 Milieu ordinaire 7 Toutes d ficiences 19 5 Institutionnel 4 Milieu ordinaire 15 5 Carte 1 Nombre de places d accueil de Jour demand es 1000 PA 75 ans PRIAC 2008 2011 rapport au taux d quipement en acc
120. e de la convergence des diff rents dispositifs de compen sation pr vue par la loi du 11 f vrier 2005 et enfin du changement de regard sur les situations de handicap la soci t reconna t d sormais que m me une personne souffrant de fortes incapacit s a des projets quel que soit son ge et s efforce de vivre normalement Aujourd hui l attente est grande pour l am lioration de la r ponse aux besoins des personnes Cette attente est celle multiforme des personnes en situation de handicap quel que soit leur ge des quipes qui travaillent pour elles en institutions ou domicile Elle est celle de toute personne atteinte de maladie invalidante ou chronique Elle est celle des familles En cons quence il convient de 1 susciter une quantit et une qualit de services la hauteur des besoins recens s 2 en particulier aider les aidants familiaux et soulager les familles et les personnes concern es du poids financier des restes charge domicile ou en tablissement 3 d velopper pour cela les dispositifs institutionnels et financiers publics et priv s les plus appropri s 4 en particulier s curiser le financement public de la compensation pour Pautonomie 10 Source DREES CNSA RAPPORT 2007 CNSA RAPPORT 2007 69 70 CNSA RAPPORT 2007 COMMENT FAIRE Les principes qui doivent guider l action La cr ation de la CNSA en 2005 repr sente une tape majeu
121. e des recherches par grandes fonctionnalit s se laver se d placer qu aux professionnels du secteur qui sera galement offer te la possibilit de faire une recherche par code IsO Les informations relatives aux tablis sements et services m dico sociaux Outre la r novation de l applicatif SAISEHPAD qui permet aux directions d partementales et r gionales des affai res sanitaires et sociales DDASS DRASS de suivre la m dicalisation des tablisse ments d h bergement pour personnes g es d pendantes EHPAD la CNSA a entrepris comme indiqu au chapitre 11 ci dessus le d veloppement d un nouvel applicatif destin ces m mes DDASS et DRASS il permettra aux tarificateurs de mieux centraliser le suivi des comptes administratifs et des budgets ex cutoires des tablissements m dico sociaux accueillant des person nes handicap es REBECA Ce m me applicatif permettra gale ment de consolider les indicateurs m dico conomiques transmis par les tablissements accueillant des person nes handicap es et qui d crivent le fonctionnement de ces derniers partir de diff rentes mesures de leur activit et de leurs moyens population accueillie activit personnel co t de la struc ture REBECA a t con u en concer tation avec les DDASS et dans le souci d viter le plus possible les ressaisies d informations par les tarificateurs La CNSA envisage galement de propo
122. e droit compensa tion pour l autonomie c est de r pondre d sormais aux effets sp cifiques de cette situation et de s attacher aux charges nouvelles directement rattachables aux besoins d autonomie L approche pouvant ainsi englober aussi bien les situations durables que le cas ch ant certaines situations de handicap d effet transitoire Ainsi trois novations caract risent le d ploiement de cet espace de solidarit c est une solidarit qui met en jeu au del des deux biens fondamentaux que sont la sant et le revenu et sans se substituer aux solidarit s informel les ou familiales un troisi me bien fondamental qui est la relation auto nome son propre environnement et la participation la vie sociale s c est une solidarit collective qui vise l autonomie de l individu Du collectif qui cherche stimuler le d veloppement de chacun dans ce qu il a de parti culier Ce qui justifie au passage une r flexion conduire d entr e de jeu sur la place de la pr voyance individuelle port e par des institutions mutua listes ou des organismes assurantiels c est une solidarit qui ne peut pas se penser s par ment de la prise en charge des soins par l assurance maladie et de la prise en charge de la perte de revenu notamment par l assurance vieillesse Ainsi en termes de ges tion des politiques publiques la coh rence est notamment trouver autour d un champ rassemblant l
123. e et un choix de priorit s correctement document en faisant en sorte que cette traduction permette une r ponse la plus efficiente possible Il y a l un travail exigeant de connaissance et d intelligence Le Conseil de la CNSA a d j mis son appui au principe d une proc dure budg taire remontan te pour l allocation des moyens aux tablissements et aux services gr ce aux PRIAC d s lors que s organisent r ellement et imp rativement en amont de ces PRIAC les concertations n cessaires notamment entre les services d concentr s de l tat et les d partements pour qu un tel exercice puisse prendre toute sa dimension D s lors galement que l exercice du PRIAC permet d am liorer effectivement la transparence des programmations financi res l gard des gestionnaires d tablissements et services ainsi que des porteurs de projets 7 En veillant en particulier une meilleure articulation entre les sch mas m dico sociaux d partemen taux et les PRIAC qui ne peuvent plus se concevoir comme des processus parall les et sans lien orga nique Dans ce cadre et compte tenu des comp tences qui leur sont confi es par la loi du 2 janvier 2002 il conviendrait de s appuyer sur les avis des CROSMS dans la phase d valuation des besoins la section sociale du cnoss pourrait de m me et sous r serve que la CNSA puisse se faire repr senter ses d lib rations tre consult e dans la phase
124. e suivre non seulement les tarifs de soins mais aussi l volution des sections tarifaires d pendance et h bergement s Papplicatif REBECA permet quant lui dans le champ des tablisse ments m dico sociaux accueillant des personnes handicap es de pro c der des analyses comparatives entre comptes administratifs et bud gets ex cutoires Les pr cisions sur ces applicatifs figu rent au chapitre v ci apr s Ils doivent tre articul s avec les d marches d ve lopp es par la CNAMTS notamment au travers du progiciel PRISMES afin d approfondir une connaissance parta g e des co ts de fonctionnement et des niveaux d activit des tablissements et services Ils doivent galement tre dis tingu s des indicateurs m dico co nomiques introduits dans le champ m dico social par le d cret du 22 octo bre 2003 qui ont une finalit d appui la tarification des tablissements Par ailleurs l exploitation d tudes loca les r alis es notamment par les CRAM et par les services d concentr s doit com pl ter sur le terrain la connaissance par le niveau national des divers l ments de co ts De m me les travaux entre prendre avec la CNAMTS et les grandes f d rations du secteur en mati re de r flexion sur les diverses tarifications ainsi qu une meilleure appropriation par les acteurs concern s du logiciel FINESS g r par la DREES contribue ront la satisfactio
125. e transport aux charges exceptionnelles et aides animali res voir tableau 3 page 26 Plus pr cis ment e la moiti des MDPH accorde 15 aides humaines par mois e les trois quarts des MDPH attribuent au maximum 30 aides humaines par mois e la moiti des MDPH accorde 6 aides techniques par mois e les deux tiers accordent 10 aides techniques chaque mois Ces nombres moyens d attributions sont assortis d indicateurs de dispersion forts Ils refl tent la moyenne sur le territoire mais gomment les situations individuelles tr s dispers es les unes des autres Par exemple en nombre d attributions mensuelles en aides humaines rapport la population le taux d octroi d aides humaines varie de o 70 pour 100 ooo habitants selon les mois et selon les MDPH Dans 50 des cas l octroi d aides humaines chaque mois se situe au maximum 16 pour 100 000 habitants La r partition des l ments de la PcH en montant diff re de celle tablie en nombre d l ments accord s si les montants des aides humaines comptent pour pr s de la moiti des montants PCH les am nagements du logement et du v hicule comptent pour 36 du montant contre 14 en volume Les aides techniques ne repr sentent plus que 15 du montant total PCH contre 22 en volume voir graphique 12 page 28 En moyenne les montants attribu s aux aides humaines sont proches de 500 mensuels ceux attribu s au titre des aides techniques quivalen
126. eloppes ont t notifi es titre exp rimental une premi re fois d but septembre 2006 sur lOGD 2007 des personnes g es et d but octobre 2006 sur OGD 2007 des personnes handi cap es En tirant tous les enseigne ments de ce premier essai il a t possible de proc der au printemps 2007 la notification simultan e des enveloppes compl mentaires de 2007 assorties d enveloppes anticip es pour 2008 et 2009 Les PRIAC de seconde g n ration une m thodologie r nov e Les programmes interd partementaux d accompagnement des handicaps et de la perte d autonomie PRIAC consti tuent pour les services d concentr s de l tat les outils leur permettant d tablir sur un mode pluriannuel la programmation des op rations de cr a tion ou de transformation de places en tablissements et services r pondant aux besoins les plus urgents et donc financer en priorit Tout en poursuivant le processus d fini en 2006 il est apparu n cessaire de proc der des volutions m thodolo giques afin que les PRIAC 2007 puis sent r pondre de fa on plus optimale aux deux imp ratifs suivants s renforcer la cr dibilit de la program mation pr visionnelle et son caract re op rationnel en harmonisant les niveaux de programmation L objectif consiste sans renoncer au principe fondamental qui est que le PRIAC n est pas pr d fini par les moyens mais bien l coute de l expression
127. ement du dispositif et de la responsabilisation financi re du prescripteur de la d pense certains membres du Conseil estiment imp ratif que soit alors retenu un m canisme d indexation tel que cette partition soit quitable et que quel que soit son niveau elle ne soit pas affect e dans le temps notamment aux d pens des d partements Par ailleurs c est galement dans le cadre d une hypoth se de financement public quelles qu en soient les collectivit s op ratrices que seraient soulev es les questions qui s adressent tous les risques socialis s D une part la question de savoir s il convient ou non et le cas ch ant de quelle fa on et selon quelles r gles de tenir compte des ressources revenus ou patrimoine de la personne b n ficiaire qu il s agisse de l acc s au financement public ou du niveau de sa couverture D autre part et en notant que de nombreux membres du Conseil expriment sur ce point un refus extr mement net la question devra aussi tre tranch e de la r introduction ou non de deux carac t ristiques qui se rattachaient la primitive logique d aide sociale des presta tions aux personnes g es et handicap es la mise en uvre ou non de l obli gation alimentaire et la mise en uvre ou non des recours en r cup ration notamment successorale En sus d un financement public quelle que soit sa forme la pr voyance indi viduelle ou collective peut toujours s ex
128. ent domicile enregistre un niveau d volution beaucoup plus faible notamment pour les ssIAD et un peu plus soutenue pour les accueils de jour et les h bergements temporaires Par ailleurs les carts de niveau de programmation entre r gions hors DOM tout en tant encore cons quents sont nettement plus resserr s que dans la programmation pr c dente 2007 2008 compar e aux dotations 2006 Ainsi l cart entre la r gion dont la programmation 2007 2008 rapport e 2006 enregistrait en tendance annuelle la progression la plus faible et celle enregistrant la progression la plus lev e qui s tablissait de 1 13 est pass dans la programmation 2008 2011 rapport e aux dotations 2007 de I 6 Sur le secteur handicap voir graphique 2 page 12 L volution des volumes de programmation recouvre des rythmes diff renci s le secteur de l enfance est beaucoup plus soutenu que celui des adultes On constate par ailleurs une d c l ration de 2008 2011 qu il conviendra d analyser pour mesurer l incidence sur la programmation de l absence de plans nationaux au del de 2007 et de la planification en cours ce qui ne per met pas une visibilit jusqu en 2071 L cart dans les niveaux de programmation entre les r gions tait beaucoup plus restreint de 1 3 5 que sur le secteur des personnes g es a Concernant les co ts la place des actions programm es dans le PRIAC on constate des carts
129. ent de ses moyens de fonctionnement y compris par des dotations en personnel la hauteur des nouvelles missions 3 Repenser la composition et le fonctionnement du Conseil de la CNSA Pour ce qui rel ve de la composition du Conseil de la CNSA la question m ri te d tre port e en faveur d une repr sentation explicite d un repr sentant d sign par le Conseil de la CNAMTS et d un repr sentant d sign par le Conseil d administration de la CNAV voire d un repr sentant d sign par celui de la CNAF au titre des enjeux de solidarit interg n rationnelle De m me certains membres du Conseil souhaitent une modification des pond rations de voix au sein du Conseil de la CNSA et notamment que la forte part des voix de l tat soit r duite d autres estiment que des modifications ne seraient justifi es qu en cas d volution des comp tences de la Caisse Pour ce qui rel ve du fonctionnement du Conseil de la CNSA et m me si celui ci donne aujourd hui globalement satisfaction il devrait tre envisag en pro CNSA RAPPORT 2007 92 longement du rapport de la CNSA d octobre 2006 de renforcer la pr sence des d partements au sein du Conseil de la CNSA notamment par une responsabi lit de vice pr sidence Une vice pr sidence pourrait de m me tre pr vue pour les partenaires sociaux Sans modifier l tendue g n rale des comp tences du Conseil de la CNSA certains membres souhaitent que
130. ention tripartite e 15 concernent des tablissements pour personnes g es en cours de signa ture de la convention tripartite e 7 concernent des logements foyers en cours de n gociation de leur convention e 5 concernent des unit s de soins de longue dur e usLD en cours de n go ciation de leur convention Statut du gestionnaire e 26 sont pr sent s par des tablissements publics autonomes e 26 concernent des tablissements g r s par des associations e 24 concernent des tablissements g r s par des tablissements publics de sant e 15 concernent des tablissements g r s par des centres communaux d action sociale Nature des travaux Sur l ensemble des dossiers trait s la nature des travaux engag s gr ce au plan de modernisation se r partit comme suit e restructuration et reconstruction 40 e restructuration seule 22 e construction neuve 26 e tude de faisabilit 0 8 e mise aux normes exclusive 7 CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES 2I Annexe 4 Bilan et suivi du plan d aide a la modernisation 2006 22 a Secteur personnes handicap es Type de structure e 76 d tablissements de l enfance handicap e dont 79 des dossiers concernent des instituts m dico ducatifs IME 15 des instituts th rapeutiques ducatifs et p dagogiques ITEP 6 des services centre d action m dico sociale pr coce cAMsp centre m dico psycho p dagogique cMPp services
131. entre 84 100 Le taux le plus faible est rapporter au nombre de dossiers pr sent s en liste principale et compl mentaire et leur poids financier au regard des cr dits disponibles On note que les besoins r gionaux exprim s sur des listes compl mentaires sont plus importants sur le secteur personnes g es ce qui conduit des taux de satisfaction des demandes plus faibles CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES 20 Annexe 4 Bilan et suivi du plan d aide a la modernisation 2006 Bilan des notifications Montants notifi s le 26 juillet 2006 Conseil de la CNSA du 4 juillet 2006 et le 22 novembre 2006 Conseil du 17 octobre 2006 Source CNSA exploitation des donn es du PAM 2006 au 1 mars 2007 La totalit des cr dits a t notifi e entre le 26 juillet et le 22 novembre Cela repr sente donc e 350 M pour le secteur personnes g es soit le financement de 422 dossiers pour un montant total de travaux de 1 8 milliards et 29 028 places moderniser e 150 M pour le secteur personnes handicap es soit le financement de 242 dossiers pour un montant total de travaux de 530 millions et 12 098 places moderniser hors file active Structure des op rations financ es Source CNSA exploitation des donn es du PAM 2006 au 1 mars 2007 Typologie et nature des op rations financ es Secteur personnes g es Type de structure e 73 des dossiers concernent des tablissements ayant sign la conv
132. ents de conventions fonctionnelles avec les op rateurs financiers partenaires de recherche d une gestion optimale de la tr sorerie m la programmation et la r partition des dotations finan ant le fonctionne ment des tablissements et services m dico sociaux au moyen d une proc dure et d un calendrier budg taire plus rigoureux la mesure plus homog ne des besoins exprim s des crit res de priorit plus pertinents et l introduction de la pluriannualit dans l attribution des budgets m le processus de conventionnement avec chacun des cent d partements au titre de l appui la qualit de service rendu par leur MDPH m le bon usage et la connaissance des prix des aides techniques 6 suite 1 et non pas 102 car Mayotte et Saint Pierre et Miquelon sont couverts par des dispositions l gislatives sp cifiques CNSA RAPPORT 2007 5 Suite des faits marquants m l installation progressive du syst me d information n cessaire au suivi des politiques conduites dans leurs diverses composantes m la mise en place d un programme de travail structur du Conseil scienti fique l accompagnement financier d actions innovantes et la promotion des partenariats formalis s dans l valuation des besoins et l accompa gnement l autonomie Ces orientations pour l action ces valeurs qui guident l engagement quotidien ce socle commun qui se construit quoti diennement depui
133. er rain notamment sur les quantit s de chaque type d aides effectivement attribu es sur les relations avec les fournisseurs de ces aides et sur leurs prix qui varient assez fortement selon les lieux de distribution L tude a donn lieu la r alisation en juillet 2007 d un projet de guide d aide la d cision d acquisition d aides techniques Ce document a pour objectif de contribuer l infor mation et au conseil sur les aides tech niques et de veiller la qualit des conditions de leur distribution Il est de nature aider les MDPH compren dre les m canismes d achat actuels et jouer pleinement leur r le dans la prise de d cision en mati re d attribu tion d aides techniques Un travail conjoint entre la CNSA et plusieurs repr sentants de MDPH en mai 2007 a t l occasion de pr senter les r sultats des deux phases des travaux et d changer sur les axes d optimisation retenus dans ce guide Il ressort de ces changes trois actions engager par la CNsA et diffuser ensuite au sein des MDPH sla diffusion et l utilisation d un devis type aupr s des distributeurs le rapprochement puis la collabora tion des MDPH avec les centres de ressources a le remplissage du document de saisie pour abonder le r f rentiel de prix de certaines cat gories d aides techniques Appui l organisation d une audition publique sur les bonnes pratiques d acqui
134. es la communica tion pour d ficients visuels revues d cran plage braille machine lire Cet outil devra s appuyer sur l exploi tation des r sultats des enqu tes de population HID Handicaps Incapaci t s D pendance et Handicap Sant ainsi que sur des enqu tes sp cifiques aupr s des usagers et des industriels Il est destin renseigner les acteurs de toute nature industriels chercheurs utilisateurs d aides techniques asso ciations sur les besoins et usages d aides techniques en France L laboration d un cahier des charges pour une tude comparative euro p enne des prix sur les trois produits traceurs retenus par l observatoire L Union europ enne tend consti tuer une zone conomique sp ci fique avec des normes techniques communes la marque CE et la pr sence d Eurostat qui constitue un outil partag de connaissance L enqu te concernera quelques uns des pays de cet espace ayant une position reconnue sur ce secteur notamment la Grande Bretagne l Allemagne les pays nordiques et l Italie Elle s effor cera d y faire participer les associa tions de personnes handicap es et les fabricants de ces pays Pour obtenir des donn es effectivement comparables il sera n cessaire d tudier galement les conditions de prise en charge associ es les processus et les cir cuits de distribution ainsi que la fiscali t applicable L laboration du cahier des
135. es d penses m dico sociales d assurance mala die et les d penses de compensation pour l autonomie Trois orientations majeures s en d duisent 1 Cr er un droit universel la compensation pour l autonomie 2 Ins rer ce droit dans une approche globale d un nouveau champ de soli darit collective partir de l exp rience et du p rim tre de comp tence actuel de la CNSA 3 Mettre en place cette fin une gouvernance nouvelle Gel Cr er un droit universel de compensation pour l autonomie c est dire le droit un plan personnalis de compensation et au financement par la solidarit publique ou par une combinaison solidarit publique pr voyance personnelle des aides essentielles identifi es dans ce plan 1 Identifier les besoins de chaque personne en laborant un plan personnalis de compensation Il s agit de pouvoir laborer un plan personnalis de compensation pour chaque personne ayant besoin d aide autonomie quel que soit son ge CNSA RAPPORT 2007 77 78 CNSA RAPPORT 2007 La notion de plan personnalis de compensation introduite pour les personnes de moins de 60 ans et dans une certaine limite pour les personnes de moins de 20 ans par la loi du 11 f vrier 2005 a ceci de r volutionnaire qu elle n est pas r ductible une simple tape administrative d attribution d un nou veau droit Pour toutes les personnes qui en font la demande le pla
136. es de coordination entre les professionnels du soin et ceux dont l engagement premier r side dans le prendre soin Autant il est d cisif de maintenir l engagement de l assurance maladie pour r pondre aux besoins de soins des personnes plac es dans une situation qui porte atteinte leur autonomie sans faire ainsi un cas particulier de ces situa tions l autant ces m mes situations peuvent exiger de soigner en prenant soin et de prendre soin en soignant Ainsi la CNSA a vocation mettre en coh rence plusieurs segments de protection sociale Car il ne faut pas que la logique de compensation pour l autonomie aboutisse d couper les personnes en segments administratifs et multiplie les guichets Le rapport du Conseil de la CNsA d octobre 2006 soulignait ainsi exigence d une vision coh rente en regard du projet de la personne de telle mani re que la personne et son entourage ne disparaissent pas dans les intersti ces entre les responsabilit s ni que la r ponse sanitaire soit la seule primer 1 Il faut maintenir les dispositions actuelles qui confient la r partition de l ONDAM m dico social l op rateur national en l esp ce la CNSA qui est en charge de r guler par ailleurs la r partition des ressources nationales affect es la compensation pour l autonomie La situation actuelle qui veut que le budget de la CNSA r capitule la fois les concours vers s aux d partements au titre
137. es et pra tiques des professionnels de sant et sociaux l gard de la pr vention et de l ducation de la personne g e en perte d autonomie s laboration d un kit de r f rence national de formation en mati re de pr vention pour l autonomie de la personne g e sla participation au projet PRISMA France Une convention cadre de coop ration a t sign e au mois d avril 2007 avec la Direction de la recherche des tudes de l valuation et des statistiques DREES avec pour objectif d am liorer la connaissance des questions relatives autonomie par le renforcement des collaborations engag es dans la mise disposition r ciproque des donn es statistiques produites par chaque organisme s une bonne articulation des program mes de travail propres la DREES et la CNSA tout en encourageant la mise en uvre de projets communs La CNsA figure enfin au nombre des signataires de la convention cr ant lPInstitut des Donn es de Sant 1DS Cet organisme pr vu par la loi de juillet 2004 portant r forme du syst me de sant a pour objet d assurer la coh rence et de veiller la qualit des syst mes d information utilis s pour la gestion du risque maladie Il veille la mise disposition mutuelle des donn es issues des syst mes d information de ses diff rents membres Install le 30 mars 2007 il a inscrit son premier programme de travail la mise en place d
138. es soit trop souvent r serv e aux personnes handicap es La CNSA devrait exercer toute sa vigi lance pour que l acc s des personnes g es aux aides techniques soit int gr aux r flexions CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES Annexe 2 Avis du Conseil scientifique relatif la mise en uvre de la COG pass e entre la CNSA et l tat tude prospective nouvelles technologies pour la sant et pour l autonomie avec l Agence nationale de la recherche ANR Le Conseil scientifique souligne l importance du travail de fond conduit tra vers cette tude qui d gage un certain nombre de pistes d action Il note la limite que constitue encore la difficult valuer les technologies innovantes en raison de l absence de crit res clairs pour ce domaine quiva lents du service m dical rendu Tirant par ailleurs les enseignements de l appel projets TecSan 2007 il note les progr s en mati re d mergence de projets li s l autonomie Il souligne tou tefois les besoins d accompagnement m thodologique des porteurs de projets Commission sp cialis e sur les centres d expertise technique Constatant le d veloppement de la production intellectuelle et industrielle rela tive aux technologies dans le champ du handicap et de la perte d autonomie le Conseil scientifique reconnait l opportunit de la r flexion sur la mise en place de centres d expertise technique ainsi rendus de plus en plus n ces
139. esoins d aide l autonomie et non pas par r f rence au taux IPP CNSA RAPPORT 2007 97 AU TOTAL L ARCHITECTURE D UN NOUVEAU CHAMP DE PROTECTION SOCIALE Ambition poursuivie ouvrir toute personne acc s l autonomie dans les gestes de la vie courante et la participation une vie sociale Objectif atteindre Le droit universel de compensation pour l autonomie par A un service universel d information de conseil d orientation et d expertise pour l valuation des besoins individuels d aide l autonomie B sur ces bases la d finition d un plan personnalis de compensation com prenant un ventail de services et d aides adapt s y compris en faveur des aidants familiaux en r ponse une situation et un projet de vie et non pas en se bornant l application d une classification c la d finition d une prestation personnalis e de compensation dont les dif f rents l ments reprennent tous les biens et services identifi s comme n ces saires dans le plan personnalis de compensation D le financement de tous les l ments de cette prestation par la solidarit publique E ou alternativement le financement des l ments de cette prestation par une combinaison d une part de solidarit publique et d autre part de pr voyance collective ou personnelle d s lors que serait garanti l acc s au financement de cette prestation pour tout niveau de revenu
140. fants Pr s de 32 des PCH pr sent es pour d cision la CDAPH sont refus es en moyenne sur le premier trimestre 2007 La dispersion autour de la moyenne est importante le taux de refus s chelonne de 7 70 voir graphique 10 page 26 Les l ments de la prestation de compensation Les questionnaires mensuels 2007 permettent d isoler les diff rents l ments attribu s de la prestation de compensation notamment leur nombre et les montants En moyenne sur le premier trimestre 2007 parmi les l ments de la presta tion de compensation la moiti des attributions concerne les aides humaines et un cinqui me les aides techniques L l ment 3 am nagement du logement du v hicule et surco ts dus aux frais de transport compte pour 14 l l ment 4 charges sp cifiques et exception nelles repr sente quant lui 13 du total des attributions CDAPH Les aides animali res repr sentent une faible part des accords dans l ensemble de la prestation de compensation moins de 0 5 voir graphique 11 page 26 CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES 27 Annexe 5 Premier bilan du fonctionnement et de l activit des MDPH Graphique 10 Part des PCH refus es dans le total des d cisions PCH Taux de refus de PCH 80 en 1 trimestre 2007 Source d clarative 70 o 50 MDPH dans l chantillon 60 cart type 17 7 50 Oo sad Oooo Lu En 00 20 M diane 30 1 30 Oooo
141. g es du Haut Rhin F d ration fran aise des associations Dr Jean Marie Vetel a Marcel Rainaud d infirmes moteurs c r braux Syndicat national de g rontologie S nateur Pr sident du Conseil Fernand Tournan clinique g n ral de l Aude Association pour adultes Suppl ant Pr Robert Moulias Suppl ant Michel Boutant et jeunes handicap s Association All maltraitance Pr sident du Conseil g n ral Suppl ante R gine Cl ment personnes g es de la Charente F d ration des associations pour linsertion sociale des personnes porteuses d une trisomie 21 CNSA RAPPORT 2007 IO Ee Cinq repr sentants des organisations syndicales de salari s interprofession nelles repr sentatives au plan national et leurs cinq suppl ants a Madeleine Morice Conf d ration g n rale du travail Suppl ante Isabelle Fortier Conf d ration g n rale du travail a Yves Verollet Conf d ration fran aise d mocratique du travail Suppl ante Anne Marie Brisbois Conf d ration fran aise d mocratique du travail Jean Marc Bilquez Conf d ration g n rale du travail Force ouvri re Suppl ant Mathias Riboh Conf d ration g n rale du travail Force ouvri re Jean Pierre Samurot Conf d ration fran aise des travailleurs chr tiens Suppl ante Dani le Carbonel Conf d ration fran aise des travailleurs chr tiens Dani le Karniewicz Conf d ration fran aise de l encadrement Conf d ration
142. iat INPES Montant 3 248 M Les principales actions th matiques en direction des personnes handicap es margeant la sous section V b 10 M Au titre de la connaissance de la situation des personnes Travaux pr vus Actions engag es A Participation l enqu te Handi Participation l enqu te cap Incapacit D pendance HiD Handicap Sant sant 2008 Montant 408 797 PA PH B laboration de r f rentiels de bonne orientation des personnes handica p es adultes n cessitant un accueil en foyer de vie en FAM et en MAS c D finition des crit res d valuation Appel d offres valuation et des r f rentiels d accompagnement du handicap psychique des personnes handicap es psychiques Partenaires DGAS DGS Montant 394 200 Exp rimentation prospective visant formaliser via un outil les modalit s de l valuation et compensation du handicap psychique Porteur association Galaxie Montant 230 000 D Des tudes pid miologiques pour Appel projets IResP raient aussi tre conduites afin de voir page 29 CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES 33 Annexe 6 R capitulatif des actions financ es sur la section V 34 mieux conna tre les populations en situation de d pendance avec peut tre la mise en place de cohortes Autres e Construction des plans personnalis s de compensation Porteur ODAS Montant 25 000 e Dispositif d
143. ifs aient ralenti la mise disposition de ces cr dits particuli rement utiles a le cofinancement de l Agence natio nale d valuation sociale et m dico sociale ANESM cr e par la LFSS pour 2007 pour 0 6 M un pr l vement au profit de la section IV 2 extension des d penses de moder nisation et de professionnalisation de l aide domicile aux personnes han dicap es pour 11 9 M La sous section 1 2 est consacr e aux tablissements et services accueillant des personnes g es 5 651 ME soit 43 8 du budget de la section en progression de 11 par rapport 2006 Les ressources de cette sous section proviennent d une fraction de 40 du produit de la CSA soit 871 Me La contribution des r gimes d assurance maladie correspond l ONDAM m di co social pour les personnes g es qui s l ve 4 732 M montant initial de la LFSS pour 2007 L oGp inscrit au budget de la CNsA pour les personnes handicap es s tablit 5 626 me dont 894 Me de contribu tion de la CNSA ce montant inclut une fraction des exc dents 2006 de 48 Me Cette sous section finance galement au m me titre que la sous section 1 1 le budget de PANESM pour 0 9 ME et un pr l vement de 10 Me est op r au profit de la section v sous section 1 pour le financement des d penses d ani mation de pr vention et d tudes Section Il le concours aux d partements pour le financement de l
144. ion sociale Suppl ant Daniel Zielinski Union nationale des centres communaux d action sociale CNSA RAPPORT 2007 12 Trois personnalit s qualifi es Pr Michel Borgetto Universit Panth on Assas Paris 11 a Alain Cordier Inspecteur g n ral des finances a Pr Alain Franco G riatre cHU de Grenoble Les membres du Conseil scientifique de la CNSA Les personnalit s nomm es par le ministre d l gu la S curite sociale aux Personnes g es aux Personnes handicap es et la Famille L arr t de nomination des membres du Conseil scientifique est paru le 23 janvier 2006 Charles Aussilloux P dopsychiatre Pu PH chef de service responsable du centre de ressources r gional sur l autisme de la r gion Languedoc Roussillon Jean Yves Barreyre Sociologue directeur du Centre d tude documentation information et action sociale et de la d l gation ANCREAI Ile de France a Philippe Denormandie Chirurgien orthop diste PU PH H pital Raymond Poincar Garches groupe Korian Alain Grand M decin PU PH chercheur en sant publique et sociologie pid miologie et sociologie du vieillissement Toulouse s Marie Eve Jo l conomiste professeure d universit Paris Dauphine directrice du LEGOS laboratoire d conomie et de gestion des organisations de sant vice pr sidente du Conseil scientifique Genevi ve Laroque Pr sidente de la Fondation nationale de g
145. ionaux pour favoriser l va luation de l employabilit des person nes handicap es projet Record S ajoute cela la participation de la CNSA au groupe de travail emploi des personnes handicap es psychiques Mise en place de formateurs relais r pondant aux besoins prioritaires des MDPH Le recensement de ces besoins en 2006 a fait merger deux th mes prioritaires Paccueil des usagers et l valuation pluridisciplinaire de leurs besoins Ainsi en 2006 198 personnes issues de 48 MDPH ont b n fici des 23 jours de formation sur ces sujets En 2007 l action en cours de r alisa tion concerne environ 200 personnes soit pr s de 50 MDPH pour des forma tions de 28 jours Lancement d un appel propositions pour le r f rencement de formations des personnels des MDPH L enjeu est de faire entrer dans le cata logue des organismes de formation des projets de sessions labellis s par la CNSA en direction des MDPH Trois th matiques ont t retenues s accueil physique et t l phonique s les d marches d valuation du han dicap et le guide d valuation multidi mensionnelle sle handicap psychique accueillir et accompagner la personne par elle m me ou par l interm diaire de son entourage En se fondant sur des cahiers des char ges d crivant les contenus et modalit s attendus sur les trois sujets pr cit s les candidats ont fait parvenir leurs pro
146. ionnelle GEVA Le Conseil scientifique a pris connaissance des r sultats des travaux r cents sur le test de reproductibilit du Guide d valuation multidimensionnelle GEVA suivi par sa commission sp cialis e Il insiste sur la pertinence et l int r t de ce travail et l importance de communiquer sur les r sultats de ce test CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES 9 Annexe 2 Avis du Conseil scientifique relatif la mise en uvre de la COG pass e entre la CNSA et l tat Aides techniques IO Sur le fond le GEVA trouve sa place dans un processus d valuation dans lequel la collecte d informations en amont par les professionnels est une tape importante qu il convient de ne pas n gliger Deux prolongements ces travaux lui paraissent n cessaires pour favoriser l appropriation de cet outil par les quipes la mise en place d une formation dans les maisons d partementales des per sonnes handicap es un travail fin sur les termes utilis s dans le manuel d accompagnement du guide qui sont encore trop impr cis et ne peuvent aujourd hui favoriser la reproductibilit du GEVA notamment en raison de l impact potentiel d une cotation mal assur e des capacit s fonctionnelles sur l galit de traitement en mati re d attribution de la PCH Le Conseil scientifique pose la question de l application de cet outil d valua tion pour les personnes en perte d autonomie de plus de 60 ans et ex
147. ions de don n es statistiques locales dans le domai ne de l aide l autonomie et propo ser des projets de recherche ou proc der des appels projets pour permet tre aux op rateurs locaux de disposer des m thodologies ou outils n cessai res la mobilisation de ces donn es S agissant des handicaps rares l objectif poursuivi est de s assurer que les cinq cat gories d finitions et orientations d finies par la r glementation actuelle restent pertinentes ou d envisager d ventuels remaniements La r flexion conduite met en perspecti ve la r ponse aux handicaps rares avec la question plus g n rale des handicaps expression complexe en quoi le concept du handicap rare se distingue t il des maladies rares et des situations dites de grande d pendance Conform ment la loi et la convention d objectifs et de gestion co conclue avec l tat la CNSA pro posera une m thode pour am liorer les r ponses aux besoins prioritaires identifi s enjeux de planification programmation organisation dans le cadre du projet de sch ma national que la CNSA doit laborer dans ce domaine CNSA RAPPORT 2007 53 En mati re de centres d expertise pour les aides techniques d di s aux person nes handicap es comme aux personnes g es les travaux de la commission r pondent un triple objectif a dresser un tat des lieux des comp tences disponibles qui permettra d
148. ique se distingue de celle relative la r ponse qui doit tre propos e CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES Annexe 2 Avis du Conseil scientifique relatif la mise en uvre de la COG pass e entre la CNSA et l tat en termes de financement public aux personnes le cas ch ant de fa on dis tincte en fonction de leur ge ou de tout autre crit re qui traduit un choix de soci t par cons quent il ne lui appartient pas de se prononcer sur cette derni re question Place de la CNSA dans le futur plan Alzheimer Le Conseil scientifique a soulign l exigence de concilier l approche transver sale de Pautonomie que la CNSA a vocation incarner et la d marche propos e travers ce plan d une r ponse une population sp cifique d finie travers une pathologie Faisant part de sa crainte que l approche biom dicale n vacue les autres il a plaid pour que soit reconnue la n cessit de d velopper une recherche scientifique dans le champ m dico social sur la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d Alzheimer et plus g n ralement sur l ensemble des cons quences psychologiques sociales et conomiques de cette maladie sur la personne et sur son entourage qui soit articul e aux autres dimensions de la recherche La CNSA aurait vocation investir le domaine de l valuation de l impact de cette maladie en termes d autonomie de pr valence de ces situa tions des limitations d activit
149. ique de la CNSA pour d terminer d un commun accord les outils transversaux pour va luer les besoins d aide pour l autonomie y compris en valuant les outils et m thodes existants AGGIR GEVA et leurs n cessaires volutions 5 si et quelles conditions une part de la prestation de compensation c est dire du socle des besoins d aides n cessaires peut tre prise en charge par des m canismes de pr voyance individuelle ou issus de la n gociation collective 6 pour la part de la prestation de compensation financ e sur fonds publics totale ou partielle selon la r ponse apport e au point pr c dent la part financ e par des ressources nationales et la part financ e par la fiscalit d partementale et les modalit s visant rendre cette partition quitable et stable dans le temps 7 pour la part financ e par la fiscalit d partementale les m canismes de p r quation n cessaires pour corriger les in galit s de ressources entre les d partements 8 pour la part de la prestation de compensation financ e sur fonds publics totale ou partielle selon la r ponse apport e au point 5 si et quelles condi tions il doit tre tenu compte du patrimoine et des ressources de la personne b n ficiaire de la prestation de compensation si et quelles conditions il doit tre fait appel aux oblig s alimentaires et s il y a lieu de mettre en uvre la r cup ration sur succession 9 les modali
150. ir faire l harmonisation des m thodes de travail cf par exemple Poutil d auto valuation et de pilotage local qu est le questionnaire de satisfaction des usagers la qualit des outils et l homog n it des m tho des d valuation 1 ce que faisant la CNSA acquiert de mani re tr s concr te une exp rience sur deux questions tech niques et institutionnelles fondamentales comment garantir l galit de traitement territoriale pour des prestations qui se veulent en m me temps adapt es chaque cas particulier et donc diff rentes par construction d une personne une autre comment faire travailler ensemble au sein de l organe national qu est la Caisse les repr sentants des diff rents acteurs nationaux et locaux tous repr sent s au Conseil de la CNSA CNSA RAPPORT 2007 73 Cet op rateur on y reviendra plus loin devra galement objectiver par une expertise statistique la ventilation des enveloppes budg taires r gionales et d par tementales pour le fonctionnement des tablissements et services m dico sociaux Cette voie mariant la proximit et l galit riche d avenir est celle d une co nomie publique partenariale faite de relations contractuelles effectivement respect es entre les acteurs concern s Elle est aussi celle d une gestion en r seau permettant d animer autour d un objectif partag les diff rents acteurs concern s et d assurer le
151. it des maisons d partementales des personnes handicap es premi res synth ses nationales 42 44 46 50 53 54 56 CHAPITRE IV Les aides techniques et humaines Am liorer l efficience et le bon usage des aides techniques et la professionnalisation des aides humaines qui concourent l autonomie Les aides techniques garantir la transparence de leur production de leur distribution et de leur usage Les aides humaines promouvoir la professionnalisation des acteurs de l aide domicile et moderniser l organisation des services d accompagnement CHAPITRE V Mieux savoir pour mieux agir Poursuivre l approfondissement des connaissances promouvoir l innovation et d velopper les partenariats La poursuite de l installation du syst me d information Le Conseil scientifique garant de la fiabilit scientifique des connaissances et m thodes de la CNSA Construire une politique scienti fique s inscrivant dans une logique partenariale et de r seaux Les exp riences innovantes soutenues par la section V du budget de la Caisse Plusieurs conventions pass es avec les organismes partenaires 60 CHAPITRE VI Solidarit pour l autonomie Vers un nouveau champ de protection sociale d aide l autonomie ouvrant toute personne l acc s l autonomie dans ses gestes de vie courante et sa participation la vie sociale POURQUOI FAIRE Les raisons qui font que le statu quo n est
152. it rassembl e en 2006 autour de la r daction d un projet de service En 2007 l accent a t mis sur l laboration d un ensemble de proc dures internes formalis es afin d accompagner le travail quotidien dans un environnement qui exige par l effet de la croissance de la Caisse une structura tion toujours plus grande l gard de tous ses correspondants ext rieurs la CNSA est amen e adopter par la nature m me de ses missions une d marche participative et de concertation fond e sur l animation de r seaux et la construction de partenariats tant avec les services de l tat les conseils g n raux et leurs services les usagers et leurs repr sentants qu avec les divers organismes nationaux et de recherche uvrant dans le champ de l aide Pautonomie Deux exemples peuvent servir d illustration Pun relatif aux relations avec les servi ces d concentr s de l tat l autre qui concerne les conseils g n raux leurs services et leurs maisons d partementales des personnes handicap es MDPH Conform ment la coc conclue avec l tat la cnsa d veloppe d sormais tout au long de l exercice budg taire des changes techniques et fonctionnels avec les ser vices d concentr s de l tat DRAss DDASS sur le contenu des programmes inter d partementaux d accompagnement des handicaps et de la perte d autonomie PRIAC les modalit s de r partition des enveloppes r gionales et d p
153. ividuelles tablissements et services Personnes g es Personnes g es 5 626 milliards Allocation personnalis e d autonomie 1 451 milliards dont 894 millions de la CNSA Modernisation professionnalisation formation 0 078 milliard Plan d aide la modernisation des tablissements 0 129 milliard Animation pr vention et tudes 0 018 milliard Personnes handicap es 7211 milliards Autres actions 0 006 milliard dont 236 millions de la CNSA Personnes handicap es Groupes d entraide mutuelle 0 020 milliard Nouvelle prestation de compensation du handicap et Plan d aide la modernisation des tablissements 0 055 milliard maisons d partementales des personnes handicap es 0 563 milliard Autres actions 0 002 milliard Allocation ducation enfant handicap 0 015 milliard Contributions frais de caisse Modernisation professionnalisation formation 0 012 milliard att nuations de recettes ACOSS o Animation pr vention et tudes 0 019 milliard RSR es AUS SL Autres actions 0 012 milliard Contributions frais de caisse att nuations de recettes ACOSS et frais de collecte ACOSS 0 026 milliard L emploi de la Contribution de solidarit pour l autonomie CSA en 2007 60 pour les personnes g es 40 pour les personnes handicap es 40 pour la prise en charge collective 871 millions 12 74 pour la prise en charge collective 277 millions 20 pour les aides individuelles 436 millions 27 26 pour les aides individuelles 594 millions Allocation personn
154. le et moderniser l organisation des services d accompagnement Sans pr judice du d veloppement des accompagnements en institution qui demeurent incontournables une large majorit des personnes ayant besoin d aide pour leur autonomie souhaite une organisation de leur projet de vie en milieu ordinaire notamment domicile qui soit la fois adapt e et de qualit La satisfaction de cet objectif passe par le d veloppement et une bonne structu ration des services d aide et d accom pagnement domicile ce titre en reprenant les attributions du Fonds de modernisation de l aide domicile FMAD la CNSA dispose d une section budg taire section 1v d di e principa lement la modernisation et la pro fessionnalisation du secteur de l aide domicile incluant depuis 2007 les accompagnements des personnes han dicap es en sus des personnes g es L action de la CNsA s inscrit dans le droit fil des recommandations mises par le Conseil conomique et social en janvier 2007 qui visent impliquer les d parte ments dans un processus conventionnel avec les op rateurs locaux de l aide domicile L objectif consiste promou voir la qualit des prestations et la quali fication des intervenants mutualiser certaines fonctions de gestion des presta taires et de garantir une bonne conti nuit des trajectoires entre domicile et accueil en institution CNSA RAPPORT 2007 46 Par
155. les changes de donn es entre ces blocs comme le fait le r seau routier entre les diff rents quartiers d une ville e s appuie sur l ensemble des r per toires ou des r f rentiels d j en place dans le domaine du m dico social par exemple utilisation du num ro du Fichier national des tablissements sani taires et sociaux pour identifier les ta blissements m dico sociaux FINESS e favorise la restitution des informa tions en particulier celles n cessaires au pilotage des politiques suivant les besoins des acteurs dans une logique de syst me d information d cisionnel s d un point de vue de gouvernance en renfor ant le r le de coordination du Comit de pilotage des syst mes d information du domaine handicap autonomie pr sid par la secr taire g n rale des minist res charg s des affaires sociales et en l ouvrant aux repr sentants des d partements Les principaux quartiers du syst me d information Les informations issues des MDPH Le 16 mai 2007 le Journal Officiel publiait le d cret autorisant la cr ation d un traitement automatis de donn es caract re personnel par les maisons d partementales des personnes handica p es MDPH Ce d cret pris apr s avis favorable de la Commission nationale de l informatique et des libert s CNIL en date du 18 janvier 2007 et un avis favorable du Conseil national consulta tif des personnes handicap es C
156. leviers pour pallier les diffi cult s rencontr es entre d cideurs et porteurs de projets a cr er un p le ressources favorisant la reproductibilit des m thodologies retenues Le bilan de cette exp rimentation a permis de d gager deux familles de projets pouvant b n ficier d un sou tien m thodologique et d outils de pilotage adapt s les projets d finissant le r le de chaque partenaire local pour s inscrire dans la d marche de modernisation et de professionnalisation de l aide domicile a les projets fixant les priorit s r pon dant aux besoins d un territoire partir d un diagnostic local partag Le plan d actions d coulant de l exp ri mentation sera conjointement arr t par la csa et la DGAS en fin d ann e 2007 Approfondissement des partenariats avec les op rateurs nationaux de l aide domicile Afin de renforcer la coh rence des politiques conduites en introduisant au plan national ce qui est pr conis au plan local plusieurs accords cadre ont t n goci s avec les grandes f d ra tions t tes de r seaux de l aide domicile UNA ADESSA ADMR ainsi qu avec les particuliers employeurs FEPEM La CNSA a demand l tat que ces accords puissent tre conclus d ici fin 2007 L exp rimentation d une ing nierie de projets de modernisation de l aide domicile L exp rimentation qui a dur 10 mois s est d roul e en t
157. lis e environ 7 ooo demandes d pos es chaque mois en moyenne ce rythme le nombre total annuel des demandes de prestation de compensa tion pourrait s tablir sur l ann e 2007 84 ooo demandes 5 des deman des de PCH concernent les enfants Les d cisions examin es en commission des droits et de l autonomie voir tableau 2 et graphique 9 page 24 En 2006 pr s de 23 500 d cisions accords et refus confondus ont concern la prestation de compensation En 2007 sur le premier trimestre elles sont de l ordre de 15 000 En 2007 le nombre moyen de d cisions PCH prises est donc environ de 5 000 par mois Compte tenu du diff rentiel entre le nombre de demandes PCH d pos es attendues et le nombre de d cisions PCH estim es et tant donn le rattrapage qui devra s op rer la mont e en charge des d cisions PCH n est sans doute pas termin e En effet en moyenne en tenant compte des deux derniers mois 2006 et du premier trimestre 2007 la fr quence mensuelle des d cisions serait comprise entre 4 500 et 5 000 soit une activit annuelle concernant les d cisions PCH de plus de 55 ooo rapprocher des 70 ooo demandes estim es en 2006 et des 84 ooo demandes venir en 2007 Dans la plupart des cas les pr sentations de PCH la CDAPH sont accompa gn es de plans personnalis s de compensation Logiquement les d cisions de PCH concernent majoritairement les adultes Pr s de 4 concernent les en
158. llent des r sidents de moins en moins autonomes et tr s particuli re ment des personnes atteintes de troubles cognitifs maladie d Alzheimer et troubles apparent s Il en est de m me au sein de certaines cat gories d ta blissements et de structures d accueil pour personnes handicap es Ce meilleur accompagnement des personnes est la fois une des dimensions de la bien traitance en tablissement et un enjeu du libre choix entre le maintien domicile et le recours un h bergement en institution Il faut ce sujet relever que la mise en uvre des diff rents dispositifs permet tant l augmentation et la professionnalisation des personnels des tablisse ments n a pas t accompagn e d une r flexion et d une action prospective sur la d mographie des diff rentes professions concern es sur la capacit des sys t mes de formation et la qualification des formateurs entra nant en de nom breux endroits du territoire une situation de p nurie de certaines cat gories de personnel qui elle m me induit une comp tition entre op rateurs Cette expression de besoins devrait galement trouver sa r ponse dans une politique de sant davantage ax e sur la pr vention des maladies handicapan tes et la pr vention de l aggravation des handicaps volutifs Ces deux pr ven tions comportant la fois des actions m dicales et des actions dans des domaines non m dicaux Cf La famille espace de
159. location des moyens aux tablissements et services m dico sociaux Promouvoir une offre de structures r pondant la diversit des besoins La proc dure d allocation budg taire un calendrier rigoureux et des d lais respect s Les PRIAC de seconde g n ration une m thodologie r nov e L introduction d une v ritable pluriannualit dans la programmation des enveloppes financi res une innovation d cisive dans l allocation de la ressource 28 3I 3I 9 N 34 34 35 38 39 La r novation du b ti deux plans d aide la modernisation des tablissements m dico sociaux Un accompagnement de la promotion professionnelle des personnels en tablissements d h bergement pour personnes g es d pendantes Une d marche favorisant l intelligibilit des co ts de fonctionnement de l offre CHAPITRE III Compensation pour l autonomie Accompagnerles dispositifs locaux en d veloppant une fonction d appui et d animation active et diversifi e La mont e en r gime des maisons d partementales des personnes handicap es une adaptation continue de l aide financi re Le processus de conventionnement avec les d partements Les actions de formation et la participation des maisons d partementales des personnes handicap es l laboration progressive d un th saurus de bonnes pratiques Usagers associations professionnels une d marche de culture partag e Activ
160. lotage financier Avec le double objectif de cr er un outil interne de suivi et de diffusion des don n es budg taires et financi res et de disposer d un vecteur de communica tion de l information financi re aupr s des principaux partenaires de la CNSA un suivi financier mensuel a t instaur d s la fin 2006 Ce document pr sente un tat de l ex cution du budget un suivi d taill des principaux financements de la Caisse d penses du secteur m dico social d penses relatives l APA et la PCH suivi de l avancement du financement des plans de modernisation et une synth se des volutions des d penses financ es sur plusieurs exercices Il pro pose galement un profil de la tr sorerie de la CNSA ainsi qu une analyse des placements op r s et de leur rendement Sa diffusion r serv e en phase de mise en place aux membres du CNSA RAPPORT 2007 20 Conseil et aux correspondants pro fessionnels de la CNSA sera largie tous les publics int ress s dans le courant de l ann e 2008 Des relations financi res bas es sur le conventionnement En application des dispositions r gle mentaires articles R 14 10 43 et 45 du CASF la CNSA s est engag e dans un processus de conventionnement avec ses principaux partenaires financiers Ind pendamment de la convention g n rale conclue avec la caisse natio nale d assurance maladie des tra vailleurs salari s CNAMTS
161. march et des prix des aides tech niques un programme de travail court et moyen terme M tabase un nouveau portail internet trois en un Le site internet d information sur les aides techniques baptis M tabase ouvrira son portail la fin de l ann e 2007 il comprendra les trois bases de donn es existantes les plus impor tantes savoir celle du CERAH Centre d tudes et de recherche sur lappa reillage des handicap s du minist re de la D fense celle de la Fondation Garches et celle d Hacavie Handicap et cadre de vie La CNSA a cette occasion contribu financi rement ce que ces trois op CNSA RAPPORT 2007 44 rateurs puissent fiabiliser le contenu et tendre le champ de leurs banques de donn es Prix des aides techniques une premi re enqu te pour optimiser les achats Une premi re phase d analyse de trois cat gories d aides techniques tr s repr sentatives fauteuils roulants audio proth ses aides la communication visuelle a permis d apporter un clai rage sur l organisation de ces march s et sur les conditions concr tes d acqui sition de ces aides et d laborer une m thodologie d enqu te pour un suivi de l volution des prix La deuxi me phase sous forme d une enqu te aupr s d un chantillon de 26 MDPH sur les dossiers d attribution de ces aides au titre de la PCH a fourni une analyse concr te de la r alit de t
162. mati re d aide l investissement Les pr fets de r gion ont confirm avant le 15 avril 2007 les op rations inscrites en liste compl mentaire de leur proposition de programmation 2006 qui n avaient pu faire l objet d un finan cement en 2006 Dans les cas o la liste compl mentaire confirm e exc dait ou tait gale l enveloppe r gionale pr notifi e selon les m mes crit res qu en 2006 crit re d mographique taux d quipement et potentiel fiscal il a t demand aux pr fets de r gion de confirmer l ensem ble de leur programme 2007 dans le cadre des instructions g n rales 2007 Pour les autres r gions une premi re notification est intervenue en mai 2007 sur la base des listes compl men taires revalid es hauteur de 18 426 M pour le champ personnes g es 23 op rations et 3 036 M pour les personnes handicap es 10 op rations Les propositions de programmes 2007 sont remont es via les pr fets de r gion partir de la mi juillet 2007 apr s concertation avec les conseils g n raux pour les tablissements comp tences partag es CNSA RAPPORT 2007 29 Notre Dame de Confiance tablissement d h ber gement pour personnes g es d pendantes Tournon Saint Martin CNSA RAPPORT 2007 30 Un accompagnement de la promotion professionnelle des personnels en EHPAD La section 1v du budget de la CNsA met en uvre hauteur de 10 Me
163. mer Ces places sont majoritairement centr es sur le maintien domicile accueil de jour h bergement temporaire Il faut souligner que parmi les places programm es pour les personnes g es en perte d autonomie une part importante est appel e accueillir galement des personnes atteintes de la maladie d Alzheimer ou de maladies apparent es Conclusion Les grandes tendances des PRIAC La pression du secteur de l enfance est caract ris e par e la pr dominance de l accompagnement en milieu ordinaire avec le d veloppement des SESSAD e la poursuite du d veloppement de l accompagnement pr coce en centre d action m dico sociale pr coce CAMSP et centres m dico psycho p dagogiques CMPP programm respectivement dans 22 et 19 r gions e la part importante de l accompagnement des troubles du caract re et du compor tement 22 de la programmation pour les enfants et dans une moindre part de l autisme 16 e le rattrapage g ographique de l accompagnement en tablissements notamment pour la d ficience intellectuelle 35 des d partements et le polyhandicap 37 des d partements Une programmation centr e sur la cr ation de places en tablissements MAS et FAM avec pr f rentiellement des places de FAM pour l accompagnement des trois probl ma tiques qui repr sentent 75 de la programmation le handicap psychique le polyhandi cap et les personnes lourdement handicap es ainsi que les personnes ha
164. mpagnement des handicaps et de la perte d autonomie CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES 13 Annexe 3 PRIAC 2007 premier bilan qualitatif et quantitatif Graphique 1 60 Taux d volution des montants programm s pour les personnes 40 g es dans les PRIAC 2008 2011 par ann e de financement par rapport au montant 20 allou en 2007 y compris rattrapage territoriaux sur 25 y m y PRIAC hors m dicali de sation et rebasage Programmation Programmation Programmation Programmation pr visionnelle 2008 pr visionnelle 2009 pr visionnelle 2010 pr visionnelle 2011 Graphique 2 60 Taux d volution des montants programm s pour les personnes 40 pr sentant un handicap dans les PRIAC 2008 2011 par ann e de finance ment par rapport au 20 montant allou en 2007 y compris rattrapages territoriaux sur 25 0 i PRIAC hors rebasage Programmation pr visionnelle 2008 Programmation pr visionnelle 2009 Programmation pr visionnelle 2010 Programmation pr visionnelle 2011 Graphique 3 R partition des places programm es 2008 2011 pour les enfants et adolescents par type de d ficience et par mode d accompagnement hors CAMSP CMPP en pourcentages arrondis CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES 14 Autisme 16 Institutionnel 11 Milieu ordinaire 5 Trouble du caract re comportement 22 Institutionnel 10 Milieu
165. mportante d une expertise encore compl ter du co t des diff rentes options de couver ture publique de la prestation personnalis e de compensation Cela d autant que d autres perspectives plus lev es ont pu tre trac es notamment par la Cour des comptes sur des besoins consid rables aussi bien en aides la personne qu en formules d accompagnement domicile ou en tablissement L enjeu financier m me s il n appara t pas hors de port e est donc s rieux la r flexion n cessaire sur la mobilisation de ressources nouvelles devrait ainsi s accompagner d une valuation des red ploiements qui sont possibles au sein des finances publiques en recherchant cet gard une allocation des moyens en fonction de leur plus grande efficacit la mise en coh rence des outils d aide sociale et fiscale et un pilotage de la d pense plus efficace Relevant cependant que certains de ses membres contestent vigoureusement ces chiffrages comme fortement sous estim s le Conseil estime que cette ques tion de l valuation et du chiffrage des diff rents scenarii conduire de mani re contradictoire par les institutions et administrations comp tentes constitue un point d expertise fondamental Sa r alisation et sa mise dispo sition publique pr alable constituent leurs yeux l un des l ments essentiels la r ussite d une concertation sur les options retenir S agissant des d penses de soins ONDAM
166. n mais galement de piloter le travail de ces services par exemple en mati re de recueil d informations d application des r gles de tarification ou de processus d laboration et de concertation sur les PRIAC Dans la mesure o le solde d quilibre entre les autorisations de d penses d ONDAM m dico social vot es par le Parlement et les d penses r elles de Passurance maladie est l galement inscrit dans son budget il ne serait pas incoh rent d aller plus loin et de confier la CNSA une v ritable d l gation de gestion du risque sur l enveloppe de cr dits d assurance maladie destin s aux tablissements et services m dico sociaux Cela supposerait une comp CNSA RAPPORT 2007 9I tence largie sur les d terminants des moyens de reconduction et une comp tence plus large en mati re de pr vention et de contr le par des moyens pro pres ou via l animation des services d concentr s comp tents Pour certains membres du Conseil il devrait s y ajouter le pouvoir pour la CNSA de proc der d elle m me une r partition d enveloppes ob issant une logique de r sultat atteindre dans le service rendu aux personnes h berg es en tablis sement sans consid ration du statut public ou priv de lop rateur Enfin et en tout tat de cause il para t n cessaire que l ensemble des l ments servant de ressources au budget de la CNSA c est dire non seulement comme aujourd
167. n avis scientifique sur les actions engag es en 2007 par la Caisse D bat sur le nouveau champ de protection sociale Le Conseil scientifique a pris connaissance des r flexions en cours du Conseil sur la cr ation du nouveau champ de protection sociale que ce dernier pr sen tera au gouvernement dans le cadre de son rapport au mois d octobre 2007 Deux principes qui fondent ces r flexions ont t mis la discussion sur le ter rain de leur pertinence scientifique Point 1 la reconnaissance d un champ de protection sociale consacr l accom pagnement de l autonomie distinct du champ relatif la couverture des besoins de sant et de celui li la perte de revenus Point 2 l adoption d une d marche unique fond e sur la mesure des besoins d aide l autonomie quel que soit l ge de la personne qui impliquerait une harmonisation des m thodes et outils d valuation et de la nomenclature des biens et services Sur le premier point le Conseil scientifique s accorde pour fonder la perti nence de la distinction op r e entre le champ de l autonomie et les deux aut res champs de protection sociale destin s r pondre aux besoins de soins et la perte de revenus Il souligne les difficult s intrins ques li es un exercice de d limitation des fronti res entre ces champs et notamment entre ceux d di s aux soins et autonomie Toutefois ces difficult s ne remettent en cause ni cette dis
168. n continue de l aide financi re Il est rappel qu en 2005 un cr dit non reconductible de o Me avait t consacr l aide au d marrage des MDPH par la voie d un fonds de concours de l tat aliment par des exc dents 2004 de la CNSA Cette somme avait t r partie entre les d partements de la fa on suivante 10 M de mani re identique soit 100 000 chacun a 40 Me en fonction du nombre d habi tants et du potentiel fiscal En 2006 la CNSA a financ le fonction nement des MDPH sur sa section III hauteur de 20 Me A cette somme se sont ajout s 28 5 M de cr dits excep tionnels en provenance du m me fonds de concours de l tat En 2007 la contribution de la CNSA port e 30 M a t r partie entre les d partements avec une part fixe de 100 000 et une part variant selon la population et le potentiel fiscal Le Conseil de la Caisse a ensuite d cid Pattribution d une enveloppe suppl mentaire de 20 M non reconductible destin e financer l acquisition et Pinstallation de mat riels et logiciels de traitement des demandes ainsi que les travaux de num risation des dossiers La cNsA s efforce ainsi de rester l coute des besoins y compris conjonc turels des d partements afin d ajuster les r ponses financi res y apporter y compris en cours d exercice Dans le m me esprit afin de permettre une meilleure valuation des besoins des MD
169. n d aide la modernisation 2006 PAM 2006 dot de 500 Me issus des exc dents de la CNSA a t mis en uvre dans le contexte l gislatif et r glementaire pr vu par l article 5x de la loi de financement de la s curit sociale LESS 2006 Ce plan de modernisation a r pondu un triple enjeu r nover le parc d h bergement et d accueil mises aux normes techniques r habilitation reconstruction s adapter les locaux pour une meilleure qualit de service g n rer un effet de levier financier et r duire l impact conomique des op rations d investissement sur les usagers Afin de cadrer financi rement l exercice de programmation r gionale la CNSA a d fini des enveloppes r gionales de cr dits indicatives reposant sur des crit res populationnels 35 de taux d quipe ment 50 et de potentiel fiscal 1 5 Elle a propos une r partition des cr dits entre le secteur g rontologique et le sec teur du handicap hauteur respective ment de 350 M et 150 M Les crit res d analyse pris en compte afin de d terminer les op rations rete nir en priorit ont t les suivants ala nature des travaux restructura tion construction neuve tude de fai sabilit mais pas de mise aux normes sans int gration dans un projet de vie la date de d marrage des travaux l instruction pr cisait que les dossiers devaient tre suffisamment avanc s au stade
170. n de cet objectif CNSA RAPPORT 2007 3I Compensation pour l autonomie Accompagner les dispositifs locaux en d veloppant une fonction d appui et d animation active et diversifi e La mise en place dans toute la France des maisons d partementales des personnes handica p es a fortement mobilis les quipes de la CNSA au cours de l ann e coul e La Caisse est on le sait l galement charg e d apporter un appui financier aux conseils g n raux en char ge de ces nouvelles entit s mais son r le consiste galement accompagner l ensemble des acteurs former certains multiplier les changes en ayant pour objectif de faire remon ter et diffuser les bonnes pratiques La CNSsA s est vue confier par le l gisla teur une mission d animateur du r seau des maisons d partementales des per sonnes handicap es sous le couvert de chaque pr sident de conseil g n ral qui en pr side l instance d lib rante Particle L 14 10 17 du Code de l action sociale et des familles pr cise en effet qu en ce domaine la Caisse assure un change d exp riences et d information entre MDPH diffuse les bonnes pra tiques d valuation individuelle des besoins et veille l quit de traitement des demandes de compensation Par ailleurs l article L 14 10 5 a gale ment pr vu un concours financier de la CNSA aux conseils g n raux pour l instal lation et le fonctionnement des MDPH
171. n person nalis de compensation est global et ne doit pas se limiter la seule d finition de besoins p cuniaires ou de droit telle ou telle prestation Par ailleurs s agissant des aides financi res qu il peut pr coniser le plan personnalis de compensation ne pr juge pas au stade o il est r alis des sources ni des niveaux de leur financement En r ponse un projet de vie et en tenant compte du caract re propre de chaque situation v cue de sa gravit et de sa durabilit comme de l inciden ce de l environnement familial voire professionnel le plan personnalis de compensation doit ainsi permettre d identifier les aides qui concourent la compensation quel que soit le lieu de vie a des orientations vers des tablissements ou des services adapt s sla mise en uvre de proc dures particuli res telles que par exemple les mesures de protection juridique s des aides humaines a des aides animali res a des aides techniques ou domotiques des aides d am nagement notamment du logement ou du v hicule des aides aux aidants familiaux soutien m dicalis et psychologique for mation solutions de r pit reconnaissance etc des aides ponctuelles pour une dur e limit e a des aides au transport a des aides financi res particuli res etc Le plan personnalis de compensation doit prendre appui sur une valuation personnalis e et multidimensionnelle de la situation
172. n situation de handicap psychique est analys e plus particuli rement On notera galement que deux exp ri mentations sont en cours pour l valua tion des besoins de personnes g es en perte d autonomie avec les d marches SMAF Dordogne et GEMAPA Creuse Les personnes et leurs besoins au niveau collectif Dans ce domaine la commission ad hoc du Conseil scientifique a identifi les questions principales que se pose la CNSA pour le pilotage de son action et a examin la mani re d y r pondre par les enqu tes existantes l enqu te Handicap Sant qui est conduite par la DREES et l INSEE r alisation 2008 en m nages et 2009 en institutions et le syst me d information des MDPH en cours de construction La question de la collecte d informa tions pour les personnes atteintes de handicap mental psychique ou cognitif et pour leurs aidants a t tudi e en particulier Une enqu te compl mentai re sur les aidants informels est en cours de pr paration Il est pr vu de proposer des chercheurs de conduire des enqu tes qualitatives sur des sous chan tillons de la population recrut e dans cette enqu te Un appel projets de recherche sera lanc dans ce sens en 2008 avec la DREES probablement dans le cadre de l Institut de recherche en sant publique Il est galement envisag de conduire des tudes dans le cadre de la section v tudes pid miologiques pour mieux conna tre les pop
173. ncert avec PAssembl e des D partements de France et unanimement approuv par le Conseil de la CNSA l issue de ces entretiens liminaires les changes sur la r daction de chacune des conventions se sont principalement d roul s au cours du premier trimestre de 2007 la date du 15 septembre elles avaient abouti la signature ou la validation de 89 conventions person nalis es adapt es aux contextes locaux exprim s par les conseils g n raux Ces conventions ont notamment pris en compte les demandes exprim es par les d partements d une collaboration tech nique avec la CNSA Ce processus conventionnel sera achev avec les cent d partements avant la fin de l ann e 2007 Les actions de formation et la participation des MDPH l laboration progressive d un th saurus de bonnes pratiques Les jeudis pratiques de la direction de la compensation Il s agit d une invitation ouverte et per manente adress e toutes les MDPH sous la r serve d un nombre maximum Principaux enseignements des conventions sign es Le d pouillement et l analyse des 82 premi res conventions permettent de d gager les principaux enseignements suivants e typologie des actions suivre l aide d indicateurs d partementaux 35 concernent l valuation globale du dispositif 9 le suivi de l activit des MDPH 3 l implication des partenaires e demandes d appui des d partements aupr s de la CN
174. ndicap es vieillissantes L autisme est galement pr sent mais dans une plus faible proportion La faible mergence de l accueil temporaire sur l ensemble du secteur handicap Concernant les personnes g es malgr la pression sur les EHPAD la programmation privil gie l accompagnement domicile 55 des places programm es CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES 19 Annexe 4 Bilan et suivi du plan d aide la modernisation PAM 2006 des tablissements pour personnes g es et personnes handicap es Mise en uvre du processus et de l analyse des programmes r gionaux Mise en uvre du PAM 2006 Conform ment la proc dure arr t e la responsabilit de l instruction des dossiers repose sur les services d concentr s de l tat directions d partemen tales de l action sanitaire et sociale DDASS et directions r gionales de l action sanitaire et sociale DRASS Les programmes r gionaux de modernisation devaient initialement tre remont s pour la fin du mois d avril Selon les r gions les d lais de transmis sion ont t plus tardifs s chelonnant jusqu la fin du mois de juin 2006 Apr s remont es des programmes r gionaux prioris s au niveau national Pobjectif de l analyse des dossiers par la CNSA n tait donc pas une r instruc tion des dossiers mais un contr le de coh rence d ad quation et de confor mit aux orientations de l instruction du 17 mars 2006 respect
175. nnalis e de compensation sles modalit s de financement et notamment la nature et le montant des ressources nouvelles mobiliser y compris les red ploiements possibles au sein des d penses publiques Avec l ambition de voir r ussir une politique publique pens e autrement pour donner vie comme y appelait le rapport d octobre 2006 de la CNSA une esp rance port e haut la reconnaissance de la dignit et de la citoyennet de chaque personne CNSA RAPPORT 2007 99 Contact CNSA 66 avenue du Maine 75682 Paris cedex 14 t l 01 53 91 28 00 fax 01 53 91 28 82 www cnsa fr Coordination Val rie de Larauze Florence Condroyer Conception graphique martin brunner associ s Paris Photos Olivier Jobard Sipa Press Impression Imprimerie Louyot Les photographies utilis es dans ce rapport sont extraites d une s rie de reportages r alis s au cours de l t 2007 La CNSA remercie vivement celles et ceux qui ont accept de rendre compte en photos de leur vie quotidienne domicile ou en tablis sement Elle remercie aussi pour la qualit de leur accueil et leur disponibilit les responsables et les personnels des maisons d partementales des personnes handicap es Tours et Paris de la F d ration dijonnaise des uvres de soutien domicile FEDOSAD services de soutien domicile et accueil en tablisse ments Dijon du centre Ker Dihun maison d accueil
176. nstalla tion des maisons d partementales des personnes handicap es sugg re d ampli fier le r le partenarial de la CNSA dans l change de pratiques et la garantie de l galit de traitement Pour cela il faudrait tendre la contractualisation d appui la qualit du service qui existe d j entre la CNSA et chaque conseil g n ral l autonomie quel que soit l ge De m me et sous la condition d un renforcement de la pr sence des d parte ments au sein du Conseil de la CNSA il pourrait tre confi la CNSA un spec tre plus large d outils venant en appui du socle commun fix par la loi et le r glement pour atteindre l galit de traitement sur le territoire et la transparence de l information par exemple un pouvoir de proposition dans la d finition des crit res de r partition entre les d partements du concours national destin couvrir les d penses de la prestation de compensation En mati re de gestion d l gu e des cr dits d assurance maladie la CNSA pour rait au del de ses actuelles comp tences en mati re de r partition territoriale des enveloppes annuelles de cr dits se voir confier compl tement l animation du travail des services d concentr s en charge de la gestion de l ONDAM m di co social aujourd hui les services des DDASS et DRASS Il lui reviendrait en cons quence non seulement de conduire comme aujourd hui un appui m thodologique sur la programmatio
177. nt en t te puis les tablissements d h bergement et les tablissements sanitaires les organismes de formation les associations d usagers ou de familles les orga nismes de protection sociale les collectivit s territoriales conseils g n raux CCAS les UDAF et les MDPH Le comit a retenu 96 dossiers pour la somme globale de 2 786 946 euros dont 2 241 873 euros financ s par la section V de la CNSA et 545 073 euros financ s par la DIIESES Ces dossiers se r partissent ainsi personnes g es 63 dossiers 65 dont 20 explicitement d di s aux aidants de malades d Alzheimer personnes handicap es 10 dossiers 10 4 tous les types de handicap sont repr sent s sauf la d ficience visuelle personnes g es et handicap es 21 dossiers 21 9 Le nombre important de dossiers re us malgr les d lais tr s courts de l appel projets d montre bien que les acteurs des deux secteurs se sont empar s de ce probl me majeur dans l accompagnement des personnes les plus fragiles et les plus vuln rables avec inventivit et professionnalisme Le probl me du finance ment de ces projets pour leur mise en place et pour leur p rennisation reste un souci pour la grande majorit des promoteurs qui sont souvent des CLIC des associations des MDPH CNSA RAPPORT 2007 57 Plusieurs conventions pass es avec les organismes partenaires Les conventions sign es avec les caisses nationales de s curit
178. objet d une annexe du PRIAC Ils ont fait l objet d changes approfondis avec les services d concentr s tant entendu que dans sa fonction de critique m tho dologique et d appui l valuation du processus d laboration du PRIAC la CNSA n a pas vocation se substituer l autorit de l tat qui reste en tout tat de cause seul arbitre de la d cision fixant le contenu de son PRIAC La CNSA estime imp rative la concerta tion approfondie sur les PRIAC entre les pr fets et les pr sidents de conseils g n raux Le rapport d octobre 2006 de la CNSA s est exprim clairement en ce sens La programmation finan ci re r gionale se doit en effet d tre fortement articul e avec les d marches de planification d partementales pilo t es par les conseils g n raux De ce point de vue il faut se r jouir que des indications tr s claires aient pu tre donn es en ce sens aux services d con centr s de l tat et que l actualisation 2007 des PRIAC ait en cons quence pu faire l objet d une concertation beau coup plus nette qu en 2006 Il en r sulte d ailleurs une qualit significativement plus grande des informations fournies on trouvera en annexe 3 le bilan qua litatif et quantitatif des PRIAC 2007 La mise jour 2008 devra poursuivre ce mouvement et renforcer encore la concertation tout en veillant de surcro t une meilleure compl mentarit avec les travaux des Agen
179. on CSA nette 1 089 6 ONDAM 5 416 0 Agence nationale d valuation Exc dent utilisation d une fraction sociale et m dico sociale ANESM 0 9 de l exc dent 2006 200 0 Contribution la section V 1 10 0 Contribution la section VI 5 6 Att nuation de produits ANV annulations provisions 6 0 Contribution pour frais de collecte ACOSS CSA 0 5 3 9 Section II Section Il Allocation personnalis e d autonomie APA 1578 7 Allocation personnalis e d autonomie APA 1 578 7 Concours vers s aux d partements APA 1554 9 Contribution solidarit autonomie 20 CSA 458 0 Cong de soutien familial 5 7 _ Contribution sociale g n ralis e 94 CSG 1 030 2 Contribution la section VI 1 4 Contribution des r gimes d assurance vieillesse 65 5 Att nuation de produits Produits financiers 25 0 ANV annulations provisions 10 2 Contribution pour frais de collecte ACOSS CSA CSG 0 5 6 5 Section III Section III Prestation de compensation et maisons Prestation de compensation et maisons d partementales des personnes handicap es 620 4 d partementales des personnes handicap es 620 4 Concours vers s aux d partements PCH 551 9 Contribution solidarit autonomie 26 CSA 595 4 Concours vers s aux d partements MDPH 30 0 Produits financiers 25 0 Majoration AEEH versement CNAF 16 7 Cong de soutien familial 4 8 Contribution la section V 2 10 0 Contribution la section VI 0 5 At
180. on de la prise en charge globale des personnes ayant besoin d aides l autonomie Dans lavenir on doit imaginer pour les personnes en situation de handicap comme pour les personnes g es la mise en place d un processus plus int gr accueil valuation suivi Certains d partements ont d j com menc aller dans cette voie en arti culant CLIC et MDPH Par ailleurs la CNSA soutient des projets de recherche pour l tude de th rapies non m dicamenteuses une grande tude d valuation des th rapies non m dicamenteuses ETNA conduite par l Institut de sant publique d pid miologie et de d ve loppement 1SPED de Bordeaux sune tude est en cours sur la mise en place d un atelier de contes aupr s de personnes en institutions atteintes de la maladie d Alzheimer soutenue aussi par la Fondation de France et la Fondation M d ric Alzheimer Pour conclure cette rubrique soulignons que la cnsa d veloppe ses interven tions selon sept modalit s principales des appels projets de recherche sun soutien des tudes ou actions sp cifiques sous la forme d appels d offre sune aide des actions innovantes remontant du terrain sun soutien aux jeunes chercheurs post docs financement de projets de recherche s la conclusion de conventions avec des op rateurs nationaux INPES HAS IRESP ANR une participation des programmes europ ens
181. onal la r partition des ressources nationales affect es l aide individuelle l autonomie et d autre part celle des sommes destin es au fonctionnement de l offre m dico sociale et donc la r partition en cons quence des dotations de l assurance maladie ONDAM permet ainsi s d envisager la fois et au sein de la m me instance les efforts d s au titre des soins et de ceux d s au titre de l autonomie sde permettre l articulation de deux niveaux territoriaux de mise en coh rence des politiques publiques le niveau r gional pour l ONDAM et le niveau d partemental pour l aide l autonomie de g rer en souplesse les volutions de fronti res entre les dotations aux personnes et aux tablissements en laissant par exemple au b n ficiaire de Paide m me h berg en tablissement plus de libert dans ses choix et de rappeler tr s clairement le droit de toute personne l assurance maladie en tant que telle 2 Viser une connaissance globale des besoins L arbitrage budg taire est l expression m me du choix des priorit s politiques nationales Mais il doit s appuyer sur une connaissance la plus objective pos sible des besoins Ce n est pas un montant budg taire a priori qui doit d ter miner la connaissance d un besoin en termes d accompagnement de person nes g es ou de personnes en situations de handicap La r flexion financi re doit traduire une strat gie collectiv
182. oo Moyenne 31 8 00 20 09 000 00000 00000 10 o 0000 0 j T T T T T T ii T T T ii T T T T T T T ii T T T T T T 1 O 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 4O 42 44 46 48 50 52 Nombre des MDPH observ es Graphique 11 R partition des l ments de la PCH attribu s en pourcentages 1 trimestre 2007 source d clarative Aides humaines 49 2 Aides techniques 21 7 Am nagement du logement du v hicule et surco ts li s aux frais de transport 15 8 Charges sp cifiques et exceptionnelles 12 8 Aides animali res 0 4 Tableau 3 Nombre d l ments attribu s en moyenne en 2007 Effectifs Aides Aides Am na Am na Surco ts Charges Charges Aides humaines techni gement gement desfrais sp cifi excep anima ques du loge duv hi de trans ques tionnelles li res ment cule port Janvier 45 28 5 78 3 7 1 9 0 8 5 5 0 9 0 6 F vrier 47 25 1 8 4 4 3 2 2 12 5 2 0 8 0 2 Mars 51 28 7 10 3 3 6 3 2 1 4 6 3 1 3 0 3 Moyenne 25 8 8 8 3 9 2 5 1 1 5 4 0 9 0 3 trimestrielle Ecart types 34 7 7 1 3 2 2 5 2 0 7 0 1 6 1 2 CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES 28 Annexe 5 Premier bilan du fonctionnement et de l activit des MDPH En moyenne chaque MDPH accorde tous les mois 26 aides humaines 9 aides techniques respectivement 4 et 2 am nagements du logement et du v hicule pr s de 5 aides aux charges sp cifiques peu d aides quant aux surco ts des frais d
183. our finaliser l ensemble des textes n cessaires la concr tisation des orientations ici trac es En tout tat de cause il n appara t pas possible de basculer sans transition vers le futur syst me et son sch ma de financement et tr s particuli rement dans l hypoth se o il serait fait appel ne serait ce que pour partie aux capa cit s d pargne ou de cotisation personnelle Le cadencement correctement ch anc des diff rentes tapes de la r forme constitue donc un sujet en soi pour la future concertation Une concertation pourrait ainsi s engager sur les points suivants 1 la d finition du panier de biens et services susceptible de r pondre aux besoins d aide l autonomie de la personne en y int grant les besoins des aidants familiaux CNSA RAPPORT 2007 84 2 l ensemble des r gles universelles et m thodes respecter pour d terminer dans chaque plan personnalis de compensation ceux des biens et services qui doivent tre consid r s comme n cessaires pour la personne en cause et constitutifs en cons quence de sa prestation personnalis e de compensation du handicap et d aide l autonomie 3 la composition optimale et les r f rentiels et m thodes de travail des qui pes pluridisciplinaires en charge de l valuation des situations et de la pr pa ration des plans personnalis s de compensation 4 le travail pr alable conduit par exemple par le Conseil scientif
184. p des biens et services li s la perte d autonomie en compl ment du socle des prestations consid r es comme essentielles 2 certains vont plus loin en proposant que ces produits soient appel s inter venir au sein m me du socle de prestations essentielles au titre d une assuran ce obligatoire mais avec comme cons quence pour respecter le principe d universalit de voir leur co ts rendus accessibles tous par des aides financi res ou fiscales la souscription Une telle hypoth se fait l objet d un net clivage au sein du Conseil certains membres soulignant ce propos l inef ficacit des syst mes d aide l acquisition d une compl mentaire La r flexion portant sur l intervention d un m canisme de pr voyance au sein m me du socle de prestations essentielles si elle devait tre poursuivie dans le cadre d une concertation pourrait selon les membres du Conseil qui en d fendent le principe trouver des justifications d une part dans l intention d orienter le finan cement public du droit compensation vers les personnes les plus modestes ou ayant les plus forts besoins d aide et d autre part dans le caract re propre de chaque situation rencontr e Sans remettre en cause le principe d unicit de la pres tation de compensation et de sa proc dure d attribution la question de sa prise en charge par un financement public national ou local ne se pose pas en effet n
185. permis la CNSA d analy ser et de notifier d finitivement l ensem ble des dotations d partementales entre le 30 mars et le 30 avril 2007 Par ailleurs la CNSA s est efforc e m me si les marges de progr s restent importantes d assortir le processus de notification budg taire d une diffusion d s le 15 f vrier 2007 d une s rie d an nexes mode d emploi destin es accompagner le travail des d cideurs locaux valorisation des objectifs quan titatifs r gles d utilisation des enve loppes th matiques l ments li s Pactualisation des moyens existants Avec la volont l encore de ne pas s parer le degr d atteinte des objectifs de l appui technique dans la fa on de les atteindre En outre le lien entre allocation de res sources et construction d un syst me d information plus performant a t renforc l effort consid rable r alis par les services d concentr s pour respecter les d lais et pour fiabiliser les remont es des informations a permis la CNSA d utiliser ces donn es pour proc der aux r partitions d enveloppes notamment en mati re de moyens de m dicalisation des tablissements et services Enfin la construction d une r elle pluriannualit dans l allocation de ressources sous la forme de l octroi d enveloppes financi res d anticipation constitue une innovation majeure dont les principes sont expos s plus loin Ces env
186. pl t partiellement l annexe relative l investissement et 7 r gions celle sur les ressources humaines sans qu elles fas sent appara tre de diagnostic partag sur l un ou l autre domaine Exploitation des projections physiques et financi res des PRIAC hors ESAT 16 a Au sein du secteur handicap la programmation refl te la pression exerc e sur le secteur de l enfance CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES Annexe 3 PRIAC 2007 premier bilan qualitatif et quantitatif Les montants programm s sur le secteur du handicap se r partissent de 2008 20717 raison de 45 en faveur des enfants et 5 5 en faveur des adultes La part du secteur de l enfance dans les PRIAC est sensiblement plus importante que celle qui lui a t consacr e jusqu alors dans les plans nationaux o ce secteur repr sente 32 des financements allou s en 2007 au titre des mesures nouvelles a Les types d accompagnement selon les probl matiques Sur le secteur de l enfance voir graphique 3 page 12 75 des places programm es sur la p riode 2008 2011 concernent quatre d ficiences e la d ficience intellectuelle 27 e les troubles du caract re et du comportement 22 e autisme 16 e le polyhandicap 9 Les deux tiers des places programm s pour l accompagnement de la d ficience intellectuelle sont des places de sEssAD Services d ducation sp ciale et de soins domicile La programmation des places de
187. po sitions en juillet 2007 la s lection des projets tant effectu par une commis sion de r f rencement Guide d valuation multidimensionnelle un outil pour professionnaliser les quipes Il convient d insister sur le fait que la nouvelle prestation de compensation du handicap est par construction for tement individualis e Elle se fonde sur un plan personnalis de compensation PPC qui r pond aux divers aspects du projet de vie de la personne Ainsi l la boration du PPC et la d termination de la PCH qui en constitue le cas ch ant une composante importante n cessi tent la mise disposition des quipes pluridisciplinaires des MDPH d un outil performant d valuation des besoins de chaque personne La loi du 11 f vrier 2005 mentionne sur ce point l labora tion de r f rences qui devront tre d fi nies par d cret Sur la base du guide d valuation mul tidimensionnelle d nomm GEVA r ali s par la DGAS et diffus titre exp ri mental aupr s de l ensemble des MDPH en janvier 2006 un groupe de pilotage associant des MDPH des asso ciations et des experts a test puis ajus t par tapes successives ce nouvel outil Il vise un triple objectif s permettre aux quipes pluridiscipli naires de recueillir une information organis e et harmonis e facilitant la formalisation des besoins dans leur diversit favoriser au sein de ces quipes l inter di
188. prime le souhait qu il puisse devenir utilisable pour elles au besoin avec des modi fications afin de disposer d une unit de recueil unique quel que soit l ge Colloque scientifique CNSA Le Conseil scientifique soutient la perspective d un colloque scientifique sur l valuation des besoins organis par la CNSA des fins de recherche et de p dagogie La m thodologie retenue serait celle d une d marche en deux temps une premi re journ e d un s minaire d experts suivie d un v nement rassemblant un public plus large de chercheurs professionnels associations d cideurs publics Il attire l attention sur l importance des termes utilis s dans le titre de ce col loque Il marque sa pr f rence pour le terme d valuation de la situation de la personne plut t que d valuation des besoins qui peut tre plus ambig Il a d battu sans trancher ce stade sur l tendue plus ou moins large du champ que cet v nement devrait couvrir Ses membres sont invit s partici per au comit d organisation Audition publique sur la pr conisation des aides techniques Le Conseil scientifique a pris connaissance avec int r t de la pr sentation de la d marche conduite dans le cadre de cette audition publique dont les objec tifs semblent globalement atteints m me si les r sultats n ont pas encore t mis disposition Il constate et regrette que la question des aides techniqu
189. primer par le recours des produits de capitalisation ou d assurance financ s sur les ressources propres de la per sonne ou r sultant de la n gociation sociale et g r s par les op rateurs mutualistes assurantiels ou paritaires Ces produits au demeurant existent d j et peuvent librement trouver leur march Leur pr sence et leur r le r pondent d ailleurs au fait que toute la lutte pour l autonomie vise ce que chacun puisse conduire le plus librement possible ses choix de vie y compris par l emploi de ses propres ressources des fins de services courants li s sa vie quotidienne Certains membres du Conseil estiment ainsi que si les contraintes du finan cement public s av raient trop lourdes la question serait pos e de la place de ces produits dans le financement de la prestation de compensation Le Conseil rappelle toutefois que l affirmation du caract re universel du nou veau droit s opposerait en tout tat de cause ce que l insuffisance de ressources propres qu il s agisse de l insuffisance des revenus du travail collect s au cours de la vie active ou de l incapacit d en avoir en raison d une situation de handicap puisse faire obstacle l acc s au panier de biens et services n cessaires la compensation Sur ces bases deux modalit s d intervention seraient envisageables pour les produits d assurance 1 titre de couverture compl mentaire dans le cham
190. rance maladie tr s troitement li es aux situations dans lesquelles l autonomie de la personne est en jeu ONDAM m dico social co t des unit s de soins de longue dur e ou autres d penses de soins de ville et de PON DAM sanitaire Bref au total et selon cette acception large de la question des montants qui repr sen tent aujourd hui plus de 2 du PIB CNSA RAPPORT 2007 63 CNSA RAPPORT 2007 64 A T Malgr l am lioration apport e les m canismes existants fortement mis sous tension suscitent des critiques 1 Bien qu ayant repr sent une ind niable avanc e la mise en uvre de l APA r v le plusieurs limites On peut notamment observer que malgr la forte progression des d penses publiques au titre de l APA ces derni res ann es il subsiste des situations de reste charge lev ou de nombres d heures de prise en charge insuffisants Car la croissance des d penses est davantage li e au nombre des attributions qu aux montants financiers indivi duels Il en est souvent r sult un co teux saupoudrage laissant la prise en charge des situations individuelles les plus lourdes des niveaux trop bas s le taux de couverture par les cr dits nationaux des d penses engag es par les d partements au titre de lapa diminue de deux trois points par an du fait de absence d indexation des concours nationaux sur les d penses r el les ce qui reporte sur les d partements une ch
191. re Plusieurs membres du Conseil consid rent que la question du reste charge pour les personnes handicap es vivant domicile n a pas t r gl e avec la cr ation de la PCH Mais la question est encore plus fr quemment soulev e du co t de l h berge ment en EPHAD et en USLD qui n est pas pris en charge par la solidarit publique ainsi que celle du ticket mod rateur appliqu PAra en tablissement pour financer ce que les textes appellent la section tarifaire d pendance car l un et l autre d passent ensemble tr s souvent les capacit s financi res des per sonnes et des familles concern es Il y a l une attente tr s forte reflet d une vive inqui tude face lavenir il convient de comparer en effet le co t mensuel moyen pour une personne g e h berg e en tablissement qui se situe autour de 1500 au montant moyen des retraites qui est de l ordre de 1200 Il faut galement prendre en compte la situation du conjoint valide qui reste son domicile et doit conserver des moyens de subsistance d cents Le pro bl me tant identique pour la famille qui r pond elle m me aux besoins d autonomie de son parent Quant au reste vivre laiss la disposition de la personne b n ficiaire d une prise en charge par l aide sociale il est d un niveau radicalement diff rent dans les tablissements pour personnes g es et dans les tablissements pour personnes handicap e
192. re en esp ces orientations aides techniques qui reste certes envisageable pour des raisons pratiques sur certains aspects ponctuels de la r ponse apport e serait la n gation m me du droit compensation si elle devait affecter la globalit de ce qui est propos en r ponse au projet de vie Il est de l essence m me de l ventail des services li s la compensation que leur contenu ne soit pas uniforme et prenne appui sur toutes les ressources institutionnelles et techniques de l environnement local qui est pr cis ment Penvironnement concret de la vie courante Toutes les mesures visant garantir l galit de traitement doivent donc repo ser sur des approches renouvel es L objectif atteindre avec succ s doit tre dans l int r t m me des personnes concern es de satisfaire la fois ces deux valeurs la proximit et l galit en faisant en sorte que les imp ratifs qui en d coulent ne soient pas contradictoires Ainsi dans la perspective d une autorit d cisionnelle et de gestion confi e aux conseils g n raux il convient de confirmer le r le d un op rateur natio nal comme l est aujourd hui la CNsA recevant mission d apporter un appui technique r f rentiels informations m thodologiques formation aux collectivit s d partementales de valoriser les exp riences innovantes et de garantir l quit par la p r quation financi re l change d exp riences et de savo
193. re qui a accompa 5 rep P J q P gn d j un certain nombre de r alisations et qui en m me temps n est pas l tape ultime il y a encore bien des points de progr s possibles dont on P y P progres p gt prend d ailleurs mieux conscience apr s deux ans de fonctionnement concret Le laboratoire qu est la CNSA permet la fois de dire que c est possible et qu il faut aller plus loin C est en ce sens que le Conseil de la CNSA souhaite que toute d cision concer nant la mise en uvre d un nouveau champ de protection sociale prenne appui sur des fondamentaux d gag s au cours de ces deux derni res ann es Au nombre de ceux ci il y a l affirmation forte que l objectif d autonomie n est pas de se limiter au versement d une somme d argent mais de permettre toute personne par un ventail de services et d aides diversifi es y compris financi res l ex cution autonome des gestes de la vie courante et l acc s une vie sociale Ces services et ces aides individuelles se pr sentent d ailleurs comme autant de compl ments aux politiques qui doivent tre prioritaires de l accessibilit des quipements et services collectifs et notamment des services publics 3 Raison parmi d autres pour laquelle la cr ation d un droit universel de com p 5 pensation pour l autonomie ne saurait conduire un d sengagement de l tat Bref dans la compensation pour l au
194. regard Porteur AFM Montant 100 000 Bourses de recherche Programme cNAv Flare comparaisons europ ennes dans le domaine de la perte d autonomie Porteurs 3 quipes de recherche pour le financement de 3 post doc Montant 450 000 Financement de colloques scientifiques Cycle de conf rence conomie de la sant et vieillissement Porteur CES Montant 14 000 Symposium franco isra lien le d fi du vieillissement une perspective trans nationale Porteur Universit Paul Sabatier Toulouse 111 Professeur Alain Grand Unit INSERM 558 Montant 3000 Journ es d tude L ge et le pouvoir Porteur REIACTIS Montant 12 000 CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES 37
195. remont e de la totalit des rapports des pr sidents de Conseils g n raux commentant ces donn es l ann e 2007 constitue une ann e de transition caract ris e par des donn es encore partielles travers ces donn es qui ont t pr sent es au conseil de la CNSA en octobre et qui au del des quelques points pr sent s ci dessous feront l objet d une diffu sion sp cifique il appara t parfois il ne faut pas le cacher la d ception ou linsatisfaction grave de personnes en situation de handicap ou de familles directement concern es qui se heurtent aux difficult s et aux lenteurs n es des grandes transformations institution nelles d cid es en 2005 Pour autant toutes les observations se rejoignent sur l engagement majeur des d parte ments la profonde transformation en cours et de tr s significatives r ussites Analyse des donn es recueillies en 2007 au titre de l ann e 2006 Malgr les donn es partielles recueillies des enseignements utiles peuvent d s pr sent tre tir s des r ponses valid es par 57 d partements Concernant tout d abord la r partition des demandes d pos es en 2006 respectivement pour les personnes handicap es adultes et pour les enfants handicap s il est int ressant d obser ver que Pour les adultes chantillon 45 MDPH sles trois principales cat gories de demandes qui repr sentent un total de 65 de l ensemble concernent les
196. rnance et la diversit de ses modes d intervention Un statut et des missions s appuvyant sur des principes forts La CNSA n est pas seulement un organisme collecteur et r partiteur de cr dits mais galement un espace d laboration de propositions et de diffusion de bonnes pratiques facilitant la mise en uvre et l volution des dispositifs d acc s l autonomie dans leurs multiples dimensions Trois principes en d coulent proximit galit qualit Proximit L ajustement de r ponses pertinentes de la collectivit au projet de vie de chacun de nos concitoyens fragilis s par une limitation d activit ou une restriction de participation leur vie sociale suppose un dispositif pilot au plan local et ce titre un r le central des d partements C est pourquoi l tat a confi la CNSA le soin d assurer des changes d exp riences et d informa tions en apportant son appui aux collectivit s d partementales aux chelons d concentr s de l tat et aux usagers eux m mes pour accompagner les coor dinations n cessaires et faire merger des pratiques de r seaux galit Les modes de r ponse aux demandes individuelles de compensation les apports financiers de la Caisse aux d partements pour conforter les deux prestations Allocation personnalis e d autonomie et Prestation de compensation du han dicap permettant de compenser les besoins d accompagnement l autonomi
197. rois phases observation et diagnostic conception d une m thodologie d accompagnement des projets bilan valuation et axes d am lioration Les projets retenus au titre de l exp rimentation ont t l accompagnement pour l laboration d un accord cadre d partemental de modernisation de l aide domicile Loiret la r alisation d un diagnostic local en vue de l laboration d un accord cadre d partemental C tes d Armor la mise en place d un dispositif structur support la qualification des person nels intervenant aupr s des personnes g es et handicap es Midi Pyr n es CNSA RAPPORT 2007 47 Mieux savoir pour mieux agir Poursuivre l approfondissement des connaissances promouvoir l innovation et d velopper les partenariats A Le champ de l autonomie souffre d un manque souvent d nonc d outils de connaissance et de structuration des efforts de recherche La CNSA est appel e contribuer renverser cet tat de fait d une part en raison de son r le actif de ma tre d ouvrage et de financeur de nouveaux syst mes d information d autre part gr ce la conduite d tudes et de recherches op rationnelles pour lesquelles elle b n ficie du regard pluridisciplinaire de son Conseil scientifique La poursuite de l installation du syst me d information Dans ce domaine deux axes de tra vail ont structur l activit de la
198. rtu du principe voulant qu un assureur ne peut s engager que sur des risques qu il a lui m me d finis et tarif s dans les conditions fix es par le contrat il s agirait alors d laborer de mani re concer t e des standards nationaux de couverture des besoins d aide l autonomie en fonction des diff rents types de situation charge ensuite aux assureurs pour en garantir l ex cution de faire jouer concur rence et innovation Dans l esprit de la tr s grande majorit des membres du Conseil ces consid rations ne sauraient en tout tat de cause permettre de revenir en arri re par rapport au cadre aujourd hui applicable la pres tation de compensation pour les personnes en situation de handicap CNSA RAPPORT 2007 83 che partenariale globale entre m canismes d assurance publique collective et m ca nismes d assurance priv e afin de mutualiser dans l int r t direct des usagers les r f rentiels et les connaissances utiles tous Un sch ma global de concer tation et de travail pourrait ainsi tre d fini qui vise notamment aborder s la standardisation des outils et des m thodes d valuation de la perte d auto nomie l association troite des organismes assurantiels tant videmment requise d s lors que leur intervention serait d une mani re ou d une autre conditionn e par l emploi de ces outils et m thodes la d finition de r f rentiels de qualit
199. s 42 600 Pour m moire la r f rence plafond la place se situait 100 000 CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES Annexe 4 Bilan et suivi du plan d aide a la modernisation 2006 El ments qualitatifs a Secteur personnes g es e Engagement dans le processus de conventionnement tripartite 100 e Diversification des modes d accueil 81 des porteurs de projets d velop pent d j ou vont l occasion de l op ration de modernisation d velopper de nouveaux modes d accueil accueil de jour h bergement temporaire e Existence d un projet d tablissement 95 L objectif d impact des op rations sur les espaces de vie des personnes g es et sur les conditions de travail des professionnels est globalement atteint compte tenu des crit res de modernisation Plusieurs op rations s inscrivent dans des modernisations d ensemble des tablissements a Secteur personnes handicap es e Existence d un projet d tablissement 95 Les informations relatives au projet de vie sont in gales M me s ils sont tr s minoritaires des ma tres d ouvrage pr sentent des demandes d aide l inves tissement sans projet de vie identifi CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES 23 Annexe 5 Premier bilan du fonctionnement et de l activit des Maisons d partementales des personnes handicap es MDPH Fonctionnement des MDPH Les commissions des droits et de l autonomie des personnes handicap
200. s dans un rapport de pr s de un trois en d fa veur des personnes g es Plus g n ralement c est bien une vision globale des restes charge apr s intervention de l ensemble des m canismes de solidarit laquelle il convient de s attacher cela afin de tenir compte aussi des frais de soins mais gale ment des effets non redistributifs voire dans certains cas anti redistributifs des aides fiscales en fonction du revenu 3 L puisement des aidants familiaux est un autre constat aussi pr occupant que largement partag Faute qu il existe encore suffisamment de solutions dites de r pit accueils de jour accueils temporaires vacances th rapeutiques ou d accompagnement des aidants une donn e brutale r sume toutes les autres l augmentation de la mortalit des conjoints de malades Alzheimer par rapport des personnes du m me ge n ayant pas assumer de semblables charges physiques et morales Comparaison qui m riterait certes d tre affin e en s attachant d une part distinguer au del des chiffres moyens les disparit s de situations et notamment les situations les plus dramatiques des petites retraites et d autre part en tenant compte de l ensemble des revenus de la personne dans le cadre d une approche qui tienne compte de tout le cycle de vie 7 Le rapport Gisserot a ainsi mis en vidence que lorsque l on prend en compte toutes les aides publiq
201. s qui doivent tre simples robustes et en nombre limit pour tre accept s et les crit res d analyse de l offre et de la demande et d appui l opti misation et la mesure d impact des politiques publiques qui doivent pro gressivement int grer de nouveaux param tres qualitatifs effets en terme d emploi d accessibilit des services CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES IT Annexe 2 Avis du Conseil scientifique relatif la mise en uvre de la COG pass e entre la CNSA et l tat I2 En ce qui concerne les crit res de r partition il note qu il serait int ressant de les enrichir de crit res d crivant les besoins gr ce des travaux sp cifiques conduire en lien avec l INSEE et la DREES Au vu des tudes disponibles ou lancer et des ch ances de lenqu te Handicap Sant il constate toutefois que les r sultats de ces travaux ne pourront tre exploit s court terme pour modifier les crit res de r partition des enveloppes avant 2009 2010 Dans l attente des extensions locales r alis es dans enqu te Handicap Sant et la mise en place du syst me d information des MDPH la CNSA doit engager un processus d analyse permanent des effets de sa r partition des enveloppes Il pr ne un investissement m thodologique de la CNSA sur la projection des besoins d aide ainsi que sur la distribution g ographique des services m dico sociaux qui l instar des travaux r alis s sur
202. s appuis techniques n cessaires Ce qui suppose videmment plus d articulation entre le champ du soin et le champ de la compensation pour l autonomie et plus d interventions coordonn es entre les soins de ville les tablissements sanitai res les tablissements et services m dico sociaux et les tablissements et ser vices sociaux B IV Une gouvernance qui s appuie sur une confiance partag e L am lioration de la gouvernance du dispositif institutionnel est rechercher elle aussi dans le prolongement de ce qui s est construit depuis deux ans avec la constitution du Conseil de la CNSA au profit d une r flexion partag e et d un engagement commun de l ensemble des acteurs concern s Au sein d un tel espace public de d bat peuvent se confronter les projets les attentes et aussi les contraintes de tous ceux qui y participent De telle mani re que puis sent se d gager progressivement port es par une conviction commune les tapes concr tes du droit la compensation pour l autonomie Cette mani re d envisager lavenir revient aussi installer et reconna tre la CNSA dans sa fonction de m diation entre la politique nationale et les poli tiques locales C est par la cNsa qu il doit tre possible de faire en sorte qu au cune politique nationale ne puisse tre pens e ni mise en uvre sans prise en r elle consid ration des contraintes locales des situations propres chaque d par
203. s deux ans ont tr s naturellement soutenu les membres du Conseil dans leur r flexion partag e sur l mergence d un nouveau champ de protection sociale les conduisant rep rer leurs points d accord ou de compromis et identifier les clivages majeurs de points de vue comme autant d l ments pour la concertation venir avec les pouvoirs publics CNSA RAPPORT 2007 Un mode de gouvernance r unissant l ensemble des acteurs et organismes concern s Le Conseil de la CNSA d finit les grandes orientations de la Caisse et d lib re sur les principes directeurs de ses activit s L originalit et la diversit de sa composition font de cette instance un v ritable espace public de confronta tion d id es et de propositions concourant l laboration des politiques publiques d aide l autonomie Il r unit ainsi des repr sentants du Parlement des administrations de l tat des conseils g n raux des partenaires sociaux du monde associatif des institutions et des professionnels du secteur m dico social ainsi que plusieurs personnalit s qualifi es Au titre de sa fonction d agence la CNSA se doit de contribuer aux r flexions sur l volution la modernisation et l organisation technique et financi re des politiques conduites dans le champ de la g rontologie et du handicap Le chapitre v du pr sent rapport t moigne des missions de la CNSA en mati re de prospective d tudes de recherche d
204. s r unions transversales avec une vingtaine de repr sentants de d partements Il en est r sult un questionnaire de satisfaction des usagers des MDPH comportant s parties mesure globale du ressenti des usagers mesure du ressenti des usagers au regard de chacune des huit missions des MDPH r ponses des questions objectives subjectives et trois questions ouvertes La restitu tion de l exploitation de ces question naires est mise la disposition de chaque d partement et de sa MDPH en vue de leur permettre selon une m tho dologie qui est ainsi commune Pen semble du territoire d valuer leur propre service rendu Cette d marche peut ainsi permettre de concentrer les efforts tr s particuli rement dans cette phase de mont e en charge sur les points les plus critiques au regard de la satisfaction des usagers cette fin la CNSA assure pour ceux des d parte ments qui en expriment le souhait exploitation gratuite du questionnai re et la restitution de ses r sultats l intention de la MDPH concern e Par ailleurs en septembre 2007 la CNSA a organis avec lappui de la D l gation interminist rielle aux per sonnes handicap es une premi re ren contre pour une culture partag e ayant pour sous titre Quels changements pour une application effective de la loi du 11 f vrier 2005 Anim e par les principales associations repr sentant les personnes handicap es et par cinq d partemen
205. saires Ils doivent constituer en quelque sorte pour les technologies pour l autono mie le pendant des dispositifs d aide l valuation des technologies de la sant sur le plan clinique dans les h pitaux centres d investigation clinique sp cialis s en innovation technologique cIC IT en v rifiant entre autres les qualit s d usage de ces technologies Le sch ma d organisation qui se d gage des r flexions de la commission sp cialis e s articule sur un double niveau r seau de centres g n ralistes au niveau r gional au niveau national r seau de centres d expertise technique nationaux dont certains pourraient tre adoss s des centres vocation r gionale mais sp cialis s sur une th matique Il s agira d sormais pour la commission de proposer un ensemble complet des th mes devant tre l objet d un centre d expertise technique en indiquant les priorit s sur lesquelles faire porter un premier appel d offres Crit res d allocation de ressources des enveloppes de l ONDAM m dico social et r duction des carts territoriaux dans le champ des tablissements et services m dico sociaux Le Conseil scientifique a t saisi de la pertinence des crit res retenus par la CNSA pour la r partition des enveloppes de l ONDAM m dico social et de la n cessit et opportunit de les faire voluer Il valide la distinction faire entre les crit res de r partition des enveloppes budg taire
206. sciplinarit dans une observation globale et partag e de la situation de la personne handicap e d passant la simple juxtaposition des expertises disposer d un support adapt pour collecter sur le territoire des informa tions de nature alimenter le syst me d information non seulement sur les contenus des prestations d livr es mais galement sur les caract ris tiques des personnes handicap es et de leur environnement Apr s la version projet du GEVA diffus e en janvier 2006 puis des tra vaux d appropriation du guide et des tests compl mentaires une nouvelle version a t produite en juillet 2006 en vue d un test de terrain Avec le soutien actif des conseils g n raux des Alpes maritimes de Haute Garonne de l H rault de Loire Atlantique et de la Vienne ainsi que des quipes de leurs MbrH le labo ratoire d tude GERONTO CLEF de Montpellier a r alis de fin 2006 juillet 2007 pour le compte de la CNSA une tude sur la validit la fiabi lit la facilit d application et la repro ductibilit de l outil GEVA Les conclusions de l enqu te globale ment positives montrent toutefois que certaines composantes de l outil restent perfectibles En prenant en compte le r sultat de ces tests une version actua lis e dite version simplifi e a t livr e aux MDPH lors du dernier trimestre 2007 et devrait faire l objet d un acte r glementaire en vue
207. sition d une aide technique Organis e en mars 2007 avec l AFM la CRAMIF la Fondation Caisse d par gne pour la solidarit et l appui scien tifique de la Haute autorit de sant Has cette audition intitul e Acqui sition d une aide technique quels acteurs quels processus a permis de produire des recommandations et propositions autour de 5 objectifs principaux garantir le r le et la place de la personne en situation de handicap toutes les tapes du processus d acquisition permettre aux acteurs de progresser dans leurs pratiques assurer un recours de premi re intention plus qualifi r le r f rent des ergoth rapeutes consultations externes partir de structures m dico sociales ou des r seaux de sant mettre en lien les acteurs pr ciser leurs places respectives notamment par un maillage r gional du territoire en centres ressources labellis s s poursuivre le d bat public notam ment en distinguant les aides tech niques des dispositifs m dicaux en ouvrant le d bat sur le financement collectif des aides techniques en pro mouvant la conception universelle permettant aux personnes handicap es d acc der aux produits grand public La m thodologie de audition publique qui constitue une d marche novatrice et originale pour le secteur m dico social a suscit une v ritable mobilisation de l ensemble des acteurs professionnels et usagers
208. sociale Un d cret du 27 juillet 2006 fixe le cadre g n ral et les principales compo santes des conventions que la CNSA doit conclure avec les principales caisses nationales de s curit sociale Ainsi deux conventions ont t n goci es et pourront tre sign es en 2007 La convention pass e avec la Caisse nationale d assurance vieillesse CNAV organise principalement la compl men tarit des actions conduites par les deux caisses autour de la satisfaction des trois objectifs suivants renforcer la coordination des poli tiques d intervention des deux caisses sur la pr vention pour l autonomie financ es sur les cr dits dont cha cune dispose contribuer au d veloppement de politiques territorialis es d accompa gnement du vieillissement pour l aide au maintien domicile des personnes g es ainsi que pour l h bergement collectif promouvoir des tudes et recherches conjointes ou compl mentaires y compris au plan international sur les th mes du vieillissement de la pr vention pour l autonomie et de Paide l autonomie et organiser des changes r guliers d informa tion sur l activit des deux caisses sur ces m mes th mes La convention pass e avec la Caisse nationale d assurance maladie des tra vailleurs salari s CNAMTS vise gale CNSA RAPPORT 2007 58 ment renforcer la coh rence et la com pl mentarit des actions conduites par les deux cai
209. solidarit entre g n rations rapport et propositions remis au ministre d l gu la s curit sociale aux personnes g es aux personnes handicap es et la famille mai 2006 CNSA RAPPORT 2007 67 5 Enfin et ce n est pas la moindre des pr occupations la question se pose du mode de financement durable d une d pense particuli rement dynamique En effet la croissance des besoins de financement est s re en raison notamment s d une croissance d mographique des personnes g es ayant un besoin d aide l autonomie qui devrait tre de l ordre de 1 3 1 6 par an jusqu en 2012 puis de 0 8 1 1 entre 2012 et 2025 Ce ph nom ne d mogra phique est important m me s il n a pas le caract re de vague d ferlante quelquefois redout d un besoin d aide croissant r sultant d une disponibilit moindre des aidants naturels qui sont aujourd hui massivement sollicit s entre 80 et 90 des cas a des hausses de salaires pour les personnels sanitaires et sociaux qui seront n cessaires pour r pondre au d fi de l attractivit de ces m tiers ainsi que l accroissement de leur nombre au demeurant programm dans le plan solidarit grand ge lanc en 2006 ades besoins croissants de suivi post hospitalier domicile et en tablisse ment ou service m dico social en raison notamment du raccourcissement des dur es de s jour ade impact possibl
210. sses Elle fait porter la prio rit sur la r alisation de quatre objectifs majeurs conforter et articuler les politiques d intervention des deux caisses sur le manque et la perte d autonomie et notamment celles mobilisant des financements relevant du Fonds national d action sanitaire et sociale ENASS ou du Fonds national de pr vention d ducation et d information sanitaires FNPEIS de la CNAMTS et des cr dits inscrits aux sections IV et v du budget de la CNSA s promouvoir une politique partag e dans le domaine de l acquisition du bon usage du financement des aides techniques mises disposition des personnes handicap es ou g es et de Pobservation de leurs co ts d velopper des actions conjointes et une r flexion prospective commune sur les modalit s d organisation de gestion et de financement de laide lPautonomie notamment en mati re de coordination entre secteur sanitaire et secteur m dico social incluant Particulation avec les soins de ville et la structuration des r seaux de sant le pilotage de la d pense m dico sociale et de son volution et des processus de tarification des tudes et recherches coordonn es s consolider et partager les informations relatives l organisation et au finance ment des divers dispositifs relatifs Pautonomie des personnes g es et handicap es Une convention est enfin en cours d la boration avec la Caisse centrale de la mu
211. st riel aux personnes handicap es Deux parlementaires Jean Fran ois Chossy D put de la Loire Andr Lardeux S nateur de Maine et Loire CNSA RAPPORT 2007 IT Sept repr sentants d institutions inter venant dans les domaines de comp ten ces de la Caisse et leurs sept suppl ants Michelle Dange F d ration nationale de la mutualit fran aise Suppl ante Isabelle Millet F d ration nationale de la mutualit fran aise a Alain Villez Union nationale interf d rale des uvres et organismes priv s sanitaires et sociaux Suppl ant Johan Priou Union nationale interf d rale des uvres et organismes priv s sanitaires et sociaux Christian M ller F d ration hospitali re de France Suppl ante Andr e Barreteau F d ration hospitali re de France Yves Jean Dupuis F d ration des tablissements hospitaliers et d assistance priv s but non lucratif Suppl ante V ronique Covin Leroux F d ration des tablissements hospitaliers et d assistance priv s but non lucratif G rard Pelhate Mutualit sociale agricole Suppl ant Jean Fran ois Belliard Mutualit sociale agricole Yves Journel Syndicat national des tablissements et r sidences priv s pour personnes g es Suppl ante Florence Arnaiz Maum Syndicat national des tablissements et r sidences priv s pour personnes g es Patrick Kanner Union nationale des centres communaux d act
212. t 900 en versement ponctuel Le montant attribu au titre d un am nagement de loge ment est de 3500 et de 3100 pour un am nagement de v hicule Ils sont inf rieurs ceux relev s lors de l enqu te ponctuelle r alis e aupr s de 25 MDPH en d cembre 2006 voir graphique 13 page 28 Taille de l chantillon 182 observations 3 Taille de l chantillon 157 observations CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES 29 Annexe 5 Premier bilan du fonctionnement et de l activit des MDPH Graphique 12 R partition des montants des l ments de la PCH en pourcentages 1 trimestre 2007 source d clarative M Aides humaines 46 9 Aides techniques 14 9 Am nagement du logement du v hicule et surco ts li s aux frais de transport 36 3 I Charges sp cifiques et exceptionnelles 1 9 Graphique 13 Montants moyens par l ment de la presta tion de compensation 1 trimestre 2007 source d clarative Montants moyens en 4 000 3 500 un 3 000 2 500 2 000 1500 1000 500 o MR Se p EE Aides Aides Am nagement Am nage Charges Aides humaines techniques du logement ment du sp cifiques animali res montants montants montants v hicule et exception montants mensuels ponctuels ponctuels montants nelles mensuels ponctuels El ments de la prestation de compensation Enq
213. t tre confort e dans sa capacit prendre en charge un certain nombre de fonctions de r flexion et de conception strat gique Il convient par ailleurs de renforcer les moyens d action de la CNSA dans son r le d animation du r seau des acteurs locaux d change d infor CNSA RAPPORT 2007 89 mation de suivi des indicateurs garantissant l galit de traitement de lieu d analyse et de synth se des expressions de besoins d instance d expertise sur les m thodes et les r f rentiels et enfin de gestion technique quotidienne des diff rentes enveloppes financi res de p r quation d finies au niveau national 1 Conforter l volution de l administration d tat vers une responsabilit de strat ge L administration d tat doit pouvoir s orienter r solument vers le pilotage global strat gique de la politique d aide autonomie et pour cela disposer d quipes capables de conduire de mani re performante trois grandes fonctions En premier lieu l tat doit assurer la gestion strat gique de la politique de compensation qui se distingue fondamentalement de la gestion technique et de mise en uvre et qui comporte notamment la d finition pluriannuelle et le suivi lors de l laboration des lois de finan cement des grandes options budg taires s larticulation de la politique de compensation avec les autres champs de Paction gouvernementale notamment la politique de la sant de
214. t nuation de produits ANV annulations provisions 4 0 Contribution pour frais de collecte ACOSS CSA 0 5 2 5 CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES Annexe 1 Budget primitif 2008 compte de r sultat pr visionnel Ressources Cr dits ouverts Ressources Cr dits ouverts Section IV Promotion des actions innovantes et renforcement de la professionnalisation Section IV Promotion des actions innovantes et renforcement de la professionnalisation des m tiers de service 77 1 des m tiers de service 77 7 Sous section 1 Sous section 1 Personnes g es 65 8 Personnes g es 65 8 D penses modernisation professionnalisation Contribution sociale g n ralis e 6 CSG 65 8 et formation 64 9 Contribution la section VI 0 1 Att nuation de produits ANV annulations provisions 0 5 Contribution pour frais de collecte ACOSS CSG 0 5 0 3 Sous section 2 Sous section 2 Personnes handicap es 11 9 Personnes handicap es 11 9 D penses modernisation professionnalisation Pr l vement sur la sous section 1 de la section 11 9 et formation 11 9 Section V Section V Autres d penses en faveur Autres d penses en faveur des personnes en perte d autonomie 270 0 des personnes en perte d autonomie 270 0 Sous section 1 Sous section 1 Actions en faveur des personnes g es 185 0 Actions en faveur des personnes g es 185 0 D penses d animation pr vention et tudes 10 0 Pr l vement sur
215. t s d une couverture compl mentaire pour le financement de ce qui va au del de la prestation de compensation 10 la ventilation analytique des d penses en tablissements en distinguant ce qui rel ve des soins financ par l assurance maladie ce qui rel ve de l aide l autonomie financ au titre de la prestation de compensation et ce qui rel ve des autres charges d h bergement incombant chacun en distinguant mieux le surco t de l h bergement qui a vocation relever domicile comme en tablissement de l assurance perte d autonomie du simple co t ordinaire de cet h bergement Certains membres du Conseil souhaitent enfin que en dehors du champ pro prement dit de l aide l autonomie soit galement abord e la question d une prise en charge solidaire des frais d h bergement ordinaires ext rieurs la perte d autonomie en int grant l exigence de la convergence des restes vivre quel que soit l ge 26 Cf note 22 CNSA RAPPORT 2007 85 CII Ins rer ce droit dans une approche globale d articulation efficace des diff rents risques d gager ainsi les contours d un nouveau champ de solidarit partir de l exp rience de la CNSA Le r le de la CNsA dans la r gulation de l ONDAM m dico social ouvre la voie davantage de coh rence entre les diff rents types de services rendus aux personnes et permet de mieux imaginer les form
216. tant sur les revenus salariaux volution dans le temps de la part de csG affect e la compensation pour lauto nomie contribution pr lev e sur chaque contrat d assurance cotisation particuli re sur les entreprises li e aux atteintes port es l autonomie des personnes victimes d un accident du travail ou d une maladie professionnelle en vitant toute confusion avec la finalit de r paration inh rente assurance AT MP plus g n ralement cr ation d une cotisation sp cifique l autonomie dans le cadre d une r forme globale du financement de la s curit sociale La concertation devra galement porter sur 2 les impacts de la r forme envisag e sur la fiscalit locale 3 en contrepartie de la suppression de l essentiel des droits de succession l effort susceptible d tre demand aux familles qui disposent d un patrimoine sup rieur un montant d finir 4 le re profilage des aides fiscales li es l autonomie 5 des incitations fiscales des contrats relevant l instar du m canisme mis en place pour les couvertures compl mentaires maladie de dispositifs solidaires et responsables 6 la taxation de certaines niches sociales mentionn es dans le rapport de la Cour des comptes sur les comptes sociaux en 2006 7 les marges de man uvre de red ploiements au sein de la d pense publique 31 mesur e conform ment aux r gles g n rales d valuation des b
217. tation personnalis e de compensation du handicap et d aide l autonomie correspondant pour chaque personne concern e aux prestations d aide n cessaires identifi es comme telles au sein du plan personnalis de compensation Une fois que l coute d une personne demandant tre aid e pour son autonomie un plan personnalis de compensation a pr cis et recens tous ses besoins d aide l autonomie il convient d identifier ceux de ces besoins qui doivent tre consid r s comme tout fait n cessaires afin qu ils consti tuent pour cette personne et quel que soit son ge le p rim tre de sa prestation personnalis e de compensation 17 Etant bien entendu que la cr ation de tels lieux n est comme le montre la mise en place des MDPH en rien contradictoire avec le fait que les valuations doivent en principe tre conduites dans le lieu de vie de la personne de mani re tenir compte de tous les param tres de son environnement 18 C est dans la perspective d actions de convergence que le rapport du Conseil de la CNsA recommandait en octobre 2006 ce qui a t mis en uvre par loi de financement de la s curit sociale pour 2007 d largir le champ de la section 1v du budget de la CNSA afin de g n raliser tous les services qui viennent en aide aux personnes en perte d autonomie les d penses de formation de professionnalisation des m tiers et de modernisation
218. tement des d cisions prises par chaque conseil g n ral C est galement par la CNSA que les politiques locales pourront en contrepartie refl ter les exigences de qualit et d quit retenues par la collectivit nationale Un tel projet s appuie sur une confiance particuli re celle qui peut se nouer entre les acteurs proportion de l effort de transparence et de qualit de information fournie Cela suppose des progr s dans le syst me d informa tion ind niablement Mais il s agit surtout d un renversement de paradigme Faire le point sur les besoins insatisfaits est exigeant d finir des priorit s au 8 Tout particuli rement sur les disciplines impliqu es la fois dans le soin et l autonomie telles que la g riatrie la psychiatrie ou la r ducation r adaptation CNSA RAPPORT 2007 74 sein m me de ces besoins l est encore plus mais l est bien davantage encore le fait d expliquer et d assumer les choix budg taires c est dire de fixer la tem poralit des r ponses au regard des imp ratifs de bonne gestion publique L objectif d une n cessaire sinc rit des pr visions budg taires trouve l sa pleine justification CNSA RAPPORT 2007 75 76 CNSA RAPPORT 2007 QUOI FAIRE Les composantes d une r ponse et les points possibles de la concertation La perspective est celle ci cr er un droit universel venant compenser les res trictions dans la r alisation des
219. tinction ni la n cessit d aller le plus loin possible dans la pr cision des fronti res Le Conseil scientifique met en garde contre les risques de concurrence entre les champs et regrette le cloisonnement excessif entre ces trois champs dans le domaine des tudes et de la recherche la question des revenus doit en particulier tre davantage tudi e en lien et pas uniquement comme cons quence de la perte d autonomie ce titre tout ce qui contri bue l adoption d une vision globale sur les besoins en mati re de soins et d accompagnement vers l autonomie doit tre favoris notamment travers l organisation institutionnelle retenue Il faut enfin consid rer que l organi sation de l articulation entre ces trois champs constitue une question d tude en tant que telle Sur le deuxi me point le Conseil scientifique valide les fondements d une approche commune de la question de l autonomie quel que soit l ge Si l ge est toujours un l ment d appr ciation de la situation d une personne en par ticulier aux ges extr mes de la vie il ne doit jamais tre un l ment discrimi nant a priori du point de vue des principes qui conduisent l valuation et de la reconnaissance des besoins pas plus que ne doit l tre l origine du han dicap ou le statut juridique de la personne Les outils d valuation eux m mes peuvent toutefois diff rer Il consid re que cette question d ordre scientif
220. tion V c L acc s aux soins primaires des personnes handicap es tant domi cile qu en institution e Appel projets avec la HAS voir page 29 e Convention avec l INPES voir page 31 Autres travaux e Approche pr ventive de la probl matique des personnes handicap es vieillissantes m thodologie d articulation des professionnels Porteur CID Montant 5000 e Aide diversifi e en faveur des femmes aveugles dans leur accession la maternit Porteur Phymentin rpp Montant 50 000 e Mod lisation de structures pour IMC permettant l acc s la vie autonome Porteur Passeraile APETREIMC Montant 75 000 Au titre de la connaissance et l valuation des aides techniques et de leurs march s Travaux pr vus Actions engag es A tude de la mise en place d une fonction r gionale CICAT sous la forme de r seaux r gionaux li s par convention avec les MDPH de chaque r gion consid r e e Projet des CICAT r gionaux Porteur FENCICAT Montant 223 400 PA PH Autres travaux e Processus d audition publique acquisition d une aide technique quels acteurs quel processus Porteur AFM Montant 40 000 PA PH e Appel projet ANR TecSan 2007 Porteur ANR Montant 1 M e M tabase Prestataire Sodi France Montant 344 623 e Exploitation des donn es SVA MDPH base de La Rochelle Porteur CRAVA CICAT Montant 48 7
221. tituent les dif f rents l ments de sa prestation personnalis e de compensation Pour ce qui rel ve des r ponses apport es en tablissement il conviendrait de red finir le champ des d penses directement li es l autonomie De nombreux membres du Conseil estiment que pour les personnes g es la tarification ter naire des d penses des EPHAD pourrait tre maintenue condition que la d composition analytique des d penses soit reconsid r e pour tre plus rigou reuse et plus sinc re Une part des d penses d h bergement devrait tre int gr e dans les d penses li es l autonomie pour ce qui correspond aux frais enga g s du fait m me du recours une institution et qui n existerait pas si la per sonne tait rest e chez elle De m me les d penses de frais de soins pourraient tre amen es couvrir une partie de ce qui rel ve aujourd hui de l autonomie ou de l h bergement D autres membres du Conseil estiment que la question ne peut tre trait e par une simple r partition nouvelle entre les sections tarifaires existantes et sugg rent une modification de la structuration tarifaire elle m me D autres enfin sugg rent plut t que d apporter des modifications aux sections tarifaires une refon te du r gime de l aide sociale l h bergement une mobilisation des dispositifs d aide au logement ou une volution des m canismes de r duction d imp t La r flexion sur l
222. tonomie laide financi re n est qu un moyen et un moyen parmi d autres La composante financi re du droit compensation n a donc de sens qu la double condition s d tre incluse dans un dispositif d information et de conseil d orientation de mise disposition de services de qualit et d tre pens e non pas comme un simple montant financier vers selon certaines cl s r glementaires mais comme une r ponse une situation et un projet de vie personnalis s Le Conseil de la CNSA retient en cons quence quatre grandes orientations de principe dans l laboration du nouveau champ de protection sociale 1 une convergence sans confusion 2 une r ponse de proximit 3 une exigence d galit de traitement 4 une confiance partag e B I Pour respecter la logique fondamentale d valuation personnalis e des besoins une convergence sans confusion Le Conseil de la cNsA rappelle ici l affirmation de son rapport d octobre 2006 selon laquelle l autonomie est l vidence une notion qui ne peut pas se d cliner dans des termes radicalement diff rents de part et d autre de la limite purement administrative des 60 ans L quit la justice le bon sens m me rejoints d ailleurs par tous les travaux scientifiques montrent qu il n est pas possible d introduire une fronti re d ge dans les d savantages de vie personnelle et sociale caus s par une incapacit
223. ts de la r gion francilienne cette journ e a sensible ment d rog au d roulement d un s minaire ou d un stage de formation traditionnel usagers et professionnels ont particip des ateliers de formation passant par des mise en situation via des changes de r les entre les diff rents participants Le concept enrichi des conclusions tir es de ce premier exercice est appel tre diffus et repris sur l ensemble du territoire Activit des MDPH premi res synth ses nationales Les conventions d appui la qualit de service voqu es pr c demment ont explicitement pr vu des chan ges d information entre les d parte ments et la CNSA sous la forme d indi cateurs tablis conjointement avec PAssembl e des d partements de France et valid s par le Conseil de la CNSA Ces indicateurs se r partissent en trois groupes principaux sles donn es de contexte propres chaque d partement sles donn es d activit des MDPH demandes de prestations d cisions activit s d accueil et valuation des besoins s les donn es touchant l organisation et le fonctionnement des groupe ments d int r t public MDPH situa tion des personnels organisation des quipes pluridisciplinaires tat des conventions avec les partenaires Au regard de l chelonnement des signatures des conventions pluriannuel les conclues avec les d partements et dans l attente de la
224. tualit sociale agricole ccMsA Les conventions conclues avec d autres organismes nationaux D but 2007 une convention cadre a t conclue avec l Association pour la gestion des fonds pour l insertion pro fessionnelle des personnes handica p es AGEFIPH qui fixe les axes de col laboration suivants s l valuation des personnes handica p es au regard de emploi a information des personnes b n fi ciaires des dispositions de la loi du 11 f vrier 2005 sla formation des professionnels des MDPH sur les dispositifs relatifs Pin sertion professionnelle des personnes handicap es la coh rence des interventions et la mise en commun de l expertise des deux organismes en mati re de com pensation du handicap Une convention pluriannuelle 2007 2009 a t conclue avec l Institut natio nal de pr vention et d ducation pour la sant INPES Six programmes d actions financ s par la CNSA hau teur de 3 25 M ont t retenus dont certains ont d j fait l objet d une pr sentation dans les pages pr c dentes sla d termination des besoins en ducation pour la sant des personnes handicap es s l adaptation au public handicap des actions de sensibilisation et de forma tion en pr vention et promotion de la sant a la d termination des besoins en duca tion pour la sant des aidants fami liaux a tude quantitative et qualitative sur les connaissances attitud
225. u te CNSA Au 28 f vrier 41 MDPH E Trimestre Au 31 janvier 38 MDPH Au 31 mars 43 MDPH CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES 30 Annexe 6 R capitulatif des actions financ es sur la section V mise en uvre du programme d action 2006 2007 au 31 ao t 2007 Les principales actions th matiques en direction des personnes g es margeant la sous section V a 10 M Au titre de la connaissance de la situation des personnes Travaux pr vus Actions engag es A Enqu te prospective et r trospec tive dans la population g n rale per sonnes g es entourage sur les choix de vie domicile et en institution et tude sur les principaux d terminants de maintien domicile ou d entr e en institution B tude sur l am lioration des outils de mesure de la perte d autonomie et d valuation multidimensionnelle de la personne g e pour l laboration des plans d aide e SMAF CG 24 GEMAPA CG 23 Montant 15 000 ch que consultant c Des tudes pid miologiques pour raient aussi tre conduites afin de mieux conna tre les populations en situation de d pendance avec peut tre la mise en place de cohortes e Appel projets avec l IResp Montant 422 O51 Au titre de l anticipation des probl matiques mergentes Travaux pr vus Actions engag es a laboration de r f rentiels sur les bonnes conduites tenir aupr s des
226. ublique une autre Certains membres du Conseil rappellent toutefois cet gard que la question de la comp tence de tarification des services domicile doit faire l objet d une CNSA RAPPORT 2007 attention particuli re notamment du fait de disparit s qu ils disent constater dans les modalit s d application des dispositions r glementaires Ce d bat concernant les comp tences relatives de l tat et des d partements en mati re de tarification est distinguer d une autre r flexion de gouver nance qui est ouverte aujourd hui au sujet des agences r gionales de sant ARS lesquelles pourraient reprendre les comp tences des ARH en les largis sant d autres champs de d penses d assurance maladie Dans le cadre qui est fix ce rapport et en l absence d arbitrages officiels il n appartient au Conseil de la CNSA ni de consid rer que ce nouveau sch ma d organisation serait aujourd hui un fait acquis ni de prendre position sur cette question les positions des membres du Conseil tant cet gard tr s partag es Il convient toutefois d indiquer que le r le d agence nationale de r partition qu est la CNSA demeurera en tout tat de cause fondamentale ment le m me d s l instant que l articulation en un lieu unique des program mations sanitaires et m dico sociales ne s accompagnerait pas d une fusion au niveau local des enveloppes d ONDAM sanitaire et m dico soci
227. ueil de jour places autoris es source FINESS 2006 Taux d quipement AJ 1000 PA 75 ans D 222 045 E 129 Lo 0 85 0 Nombre de places A 1000 PA 75 demand es PRIAC 2008 2011 2 00 5 00 2799 0 00 CNSA RAPPORT 2007 ANNEXES I Carte 2 Nombre de places d h bergement temporaire demand es 1000 PA 75 ans PRIAC 2008 2011 rapport au taux d quipement en h bergement temporaire places autoris es source FINESS 2006 Taux d quipement HT 1000 Nombre de places HT PA 75 ans finess 2006 demand es 1000 D 3 90 0 82 0 9 E 2 22 0 11 1 56 0 272 0 00 Annexe 3 PRIAC 2007 premier bilan qualitatif et quantitatif des places sont programm es en institution alors que les services repr sentent pr s de 60 des places pour d ficients intellectuels La r partition entre les maisons d accueil sp cialis es Mas et les foyers d ac cueil m dicalis s FAm s tablit dans une proportion de 44 pour les mas et 56 pour les FAM Elle est cependant tr s contrast e selon le type de d ficience et selon les r gions Sur le secteur des personnes g es voir cartes I et 2 page 16 Concernant la r partition des priorit s inscrites dans les PRIAC en mati re d accompagnement en EHPAD et domicile on observe que 13 des places des PRIAC sont d di es l accompagnement sp cifique de la maladie d Alzhei
228. ues la d pendance Ara aides fiscales la d pendance demi part invalidit laquelle ont droit les per sonnes d pendantes il ressort que les plus hauts revenus partir de 3 2 SMIC sont davantage aid s que les revenus moyens entre 1 6 et 3 2 SMIC R Moulias M P Henry C Ollivet Alzheimer et maladies apparent es Masson Paris 2005 CNSA RAPPORT 2007 Les r flexions de la conf rence de la famille de juillet 2006 ont amorc une orientation nouvelle en faveur des solidarit s familiales avec notamment la cr ation du cong de soutien familial avec maintien des droits la retraite Pour autant bien des revendications port es en 2006 par le mouvement fami lial les associations concern es et les partenaires sociaux ne sont pas aujour d hui satisfaites et m ritent de l tre Dans le champ du handicap l puisement des familles est galement un r el sujet de sant publique 4 La croissance du nombre et le renforcement de la professionnalisation des personnels qui interviennent en tablissement et dans le cadre des services domicile sont une priorit largement partag e La qualit du service rendu en tablissement d h bergement pour personnes g es comme domicile rel ve tr s largement d une croissance ardemment souhait e des taux d encadrement en personnel et d une formation profes sionnelle sp cifique En raison notamment de ce que ces tablissements accuei
229. ui est diffus l ensemble des d partements Des groupes de travail th matiques 157 personnes associations adminis trations repr sentants des d parte ments ont particip des groupes de travail th matiques rattach s trois objectifs principaux au titre du fonctionnement des MDPH les travaux ont port sur le budget Paccessibilit la culture partag e avec les usagers la d mat rialisation des formulaires s concernant l valuation des besoins des personnes handicap es les r flexions ont concern l outil d va luation multidimensionnelle guide d valuation GEva l laboration du plan personnalis de compen sation les probl mes sp cifiques l valuation du handicap psy chique les tests sur les outils certi ficat m dical GEVA s au sujet de l insertion professionnelle trois th mes ont t trait s en liai son avec les diff rents organismes du secteur de l emploi les moda lit s locales de coop ration entre les MDPH et l AGEFIPH Association nationale pour la gestion du fonds d insertion professionnelle des han CNSA RAPPORT 2007 35 Maison d partementale des personnes handicap es Paris CNSA RAPPORT 2007 36 dicap s l analyse des capacit s d acc s l emploi des personnes sol licitant Aan ou d j b n ficiaires de cette prestation conduite d entretiens individuels la mobilisation des r seaux nat
230. ulations en situation de perte d autonomie avec le cas ch ant la mise en place de cohortes L offre sous forme d aides individuelles d adaptation de l habitat et de structures m dico sociales Les aides humaines Concernant l offre propos e en aides humaines outre la promotion d actions innovantes et le renforcement de la pro fessionnalisation dans le domaine des m tiers de service pr vus dans le cadre de la section 1v le Conseil scientifique a inscrit dans ses priorit s la question des aidants informels pour laquelle de grandes tudes pluridisciplinaires devraient tre soutenues en particulier dans le cadre d appels projets de recherche comme celui lanc dans le cadre du r seau europ en ERA AGE sur le vieillissement pour financer des cher cheurs post docs europ ens en cours programme post docs sur trois ans de 2008 2010 Dans le cadre d un partenariat sur trois ans avec l Institut national de pr vention et d ducation pour la sant INPES deux tudes vont tre conduites une tude sur les besoins et les atten tes en ducation pour la sant des aidants familiaux participation pr vue de l association France Alzheimer et de la Fondation M d ric Alzheimer au comit de pilotage de l tude une tude qualitative et ou quantita tive sur les connaissances les attitu des les pratiques des professionnels param dicaux et sociaux l gard de la pr vention et de l
231. urs rendent n cessaire l laboration d une nouvelle r ponse 1 Un constat d abondants besoins r guli rement d battu au sein du Conseil de la CNSA En d pit des efforts tr s importants r alis s ces derni res ann es les PRIAC t moignent de la n cessit d accro tre encore l offre quantitative et qualitative d tablissements et services au regard des besoins ainsi d ailleurs qu en t moignent leur mani re les enqu tes d opinion aussi bien en nombre de places d h bergement que d accueils temporaires ou de services domicile S y ajoutent les besoins exprim s en dotations budg taires pour financer la masse salariale et le prix des facteurs de m me que les moyens mobiliser pour sur monter les difficult s de recrutement de personnel aussi bien globalement que pour certaines qualifications et assurer la r novation des quipements existants S agissant des personnes g es il ressort d ailleurs une relative correspondan ce entre ces valuations de terrain et les donn es qui ont servi de base aux cadrages du plan solidarit grand ge engag en 2006 cela s ajoute que l insuffisance actuelle de places en tablissements et servi ces est aggrav e par des disparit s d quipements qui restent grandes entre r gions et entre d partements CNSA RAPPORT 2007 65 2 L une des pr occupations majeures est celle du niveau des restes charge et des restes viv
232. vice seul responsable du poste de d penses Ce dispositif qui a aussi l inconv nient par rapport une gestion enti rement centralis e de disperser la charge de traitement des commandes et factures fera l objet d un suivi et d une va luation r guli re CNSA RAPPORT 2007 ZI L allocation des moyens aux tablissements et services m dico sociaux Promouvoir une offre de structures r pondant la diversit des besoins La CNSA a pour responsabilit de parvenir un emploi optimal des d penses relevant de Objectif g n ral des d penses dans les limites et au regard des orientations et des priorit s fix es par la repr sentation nationale Cette mission pour tre atteinte s appuie sur une pro c dure budg taire pr par e en amont par un recensement concert des besoins et rendue plus efficace en aval par le respect d un calendrier rigoureux et pluriannuel Celui ci permet non seulement d agir vite et bon escient dans l ann e mais aussi de disposer d une vision de moyen terme pour consolider exercice de programmation et r pondre aux attentes des op rateurs La proc dure d allocation budg taire un calendrier rigoureux et des d lais respect s Le calendrier relativement serr adopt pour la notification des dotations r gio nales et d partementales par la CNSA correspond Pobjectif de porter tr s rapidement la connaissance des d ci deurs locaux les moyens leur

Rapport de la Caisse nationale de solidarité pour l`autonomie

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Rapport de la Caisse nationale de solidarit&eacute; pour l`autonomie

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Rapport de la Caisse nationale de solidarité pour l`autonomie