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N°15 - Novembre 13 () - La Renaissance Sanitaire
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1. t 2012 l tablissement conclut un troisi me Clact Il s agit d sormais de Pas de comp tition Juste un moment convivial autour d activit s ludiques dans le parc de l h pital La Musse tel est le principe de d part des trois coorganisateurs de la deuxi me journ e sportive des salari s rebaptis e Tous en baskets qui s est d roul e d but juin sous un beau soleil Laurent Jarry et Jean Louis Boitel ducateurs sportifs et Mathieu Rouz e kin sith rapeute ont accueilli une quarantaine de salari s autour d activit s originales utilis es avec les patients en r ducation le torball jeu de ballon sans la vue l handibike la marche nordique le tir l arc le kinball photo ci dessous ou la slakline une preuve d quilibre sur une bande suspendue de 5 cm de large 34 en lancer une pr vention durable du risque TMS structur e incluant des mesures pr ventives d s l embauche puis en cours d ex cution du contrat pour les emplois particuli rement expos s au risque TMS la maintenance pr ventive du mat riel utilis la formation de len cadrement la pr vention du risque TMS et l ergonomie la sensibilisation de l ensemble des acteurs de l h pital la pr vention du risque TMS et l infor mation des salari s sur la proc dure pour obtenir du mat riel adapt le renouveler et la n cessit de le demander L h pital La Musse se dote d un mat r
2. En cas de d m nagement et ou de changement de m decin la reprise et le suivi rapide du dossier patient par le nouveau m decin sont facilit s La pos sibilit est donn e au patient de fermer son DMP ou de demander sa destruc tion Un DMP ne peut tre aliment que s il a t cr au pr alable d o l im portance de cr er les DMP On peut cr er un DMP sans acc s patient pour les personnes n ayant ni mobile ni adresse mail Seuls les professionnels de sant auront alors acc s au DMP Remarques importantes Cr er un DMP pour un patient consiste recueillir son consentement oral trois questions cr ation acc s Samu acc s tous professionnels de sant si risque pour sa sant Un DMP peut tre cr dans un ta blissement de sant ou aupr s d un professionnel de sant m decin g n raliste Un patient peut y d clarer trois m de cins traitants dits de confiance pas de lien avec le m decin traitant d clar la CPAM e N 15 NOVEMBRE 2013 soins renforc e Le personnel d tablissement disposant d une carte CPE personnel charg de l accueil peut cr er des DMP et g n rer de nouveaux mots de passe si perte mais en aucun cas il ne peut consulter le DMP des patients Le DMP n a aucun lien avec la CPAM taux de remboursement les mutuelles et les m decins du travail L identifiant national de sant
3. INS est calcul partir du NIR du pr nom et de la date de naissance un patient un INS unique Les enfants et les ayants droit du r gime g n ral de l assurance maladie ne peuvent pas pour l instant disposer d un DMP car ils ne disposent pas de NIR sur la carte Vitale L acc s au DMP d un patient par un professionnel de sant se fait de mani re individuelle l aide d une carte d identit professionnelle carte CPS attribu e par son ordre Le dossier pharmaceutique DP sera terme une composante du DMP En revanche contrairement au DMP le patient ne peut consulter son DP Le DMP dans les tablissements de Villiers Saint Denis L agence r gionale de sant de Picardie a favoris la dynamique de d veloppement du DMP Elle a fait le choix de concentrer des moyens au sein du groupement de coop ration sanitaire GCS eSant Picardie Cela conduit la Picardie tre la premi re r gion en nombre de DMP ouverts L h pital Villiers Saint Denis s est engag dans la mise en uvre du DMP depuis le d but de l ann e 2012 Il a t accompagn par le GCS eSant Picardie organisme charg de LA RENAISSANCE SANITAIRE N 15 Syst me d information LENEE la maitrise d ouvrage en e sant et dont l objectif est de favoriser le d veloppe ment des syst mes d information dans les domaines du sanitaire et du m dico social pour la r gion Picardie Le personnel charg de l ac
4. m lj Ar LP A Me i rei mi pe T pi e e PEET TE hou a aa eira Ta X ET ae T e a mT x T ETa AT LT T FLE t b qe En Cr PRET Se aa WE E ve ls Ea g fee n e EME X anis 7 5 RER ET it SL Ta TEL ar Tu Faits marquants H pital Villiers Saint Denis Deuxi me anniversaire de l accueil de jour Alzheimer Deux ans apr s son ouverture le 7 mars 2011 l accueil de jour et de nuit Alzheimer re oit une cinquantaine de r sidents par semaine Cet anniversaire a donn lieu le 13 mai 2013 une ren contre conviviale qui a t l occasion de dresser un bilan de l activit et de pr senter les projets D veloppement durable l h pital prim H pital Expo 2013 L h pital Villiers Saint Denis a t prim lors du salon H pital Expo 2013 aux tro ph es DD D veloppement durable en tablissement de sant dans la cat gorie Initiative environnementale biodiversit Les troph es DD sont une reconnais sance de l engagement des tablisse ments sanitaires et m dico sociaux dans le d veloppement durable Ils sou tiennent des initiatives remarquables et sont une source d inspiration pour les d marches de responsabilit soci tale et environnementale de tout le secteur de la sant Les troph es sont remis par un jury constitu des repr sentants des f d ra tions hospitali res FHF Fehap FHP Unicancer st aa 2 A Je E Ei a a a 2a e
5. premi re ann e commune aux tudes de sant Paces ou licence troisi me ann e Les tudiants devront s acquit ter de 2 500 euros de frais de scolarit par an la part majoritaire restante tant assur e par une dotation subvention du conseil r gional Grade licence Arnaud Schabaille a t charg d tablir la programmation et de veiller la coor dination des enseignements de cette pre mi re ann e Il a expliqu les change ments survenus depuis 2010 dans l organisation de ces trois ann es d tudes Le programme fonctionne d sormais sur le mod le universitaire en semestres Pour rester dans les grandes lignes les tudiants entrent d s la premi re ann e dans le vif du sujet de la pathologie et des techniques d interventions en ergo th rapie Durant sa formation l tudiant devra valider soixante cr dits europ ens et ce chaque ann e Ce qui lui permet en fin de parcours de formation d acc der au grade de licence qui nous a t confirm par le pr sident de l universit de Rouen conjointement l obtention de son dipl me d tat d ergoth rapeute Les enseigne ments sont dispens s par une cinquan taine de professionnels issus du personnel NOVEMBRE 2013 de l h pital La Musse m decins psycho logues informaticiens ou des ensei gnants vacataires professeurs d anglais de sociologie d expression corporelle Et l institut de formation
6. rendre la marche nouveau possible et am liorer les mouvements de l en semble du corps gr ce des exercices sp cialis s Dans ce but il doit sou vent ainsi que l ergoth rapeute utiliser des techniques qui entra nent une diminution de l hypertonie muscu laire g nante Les exercices sont tr s diff rents de la musculation En effet le probl me n est pas de rendre de la force des muscles qui seraient fatigu s mais de favoriser la r cup ration par le cerveau par leurs commandes volontaires Le mat riel principal peut se r sumer des tapis barres parall les escaliers et cannes Si les progr s sont insuffisants le kin sith rapeute apprend au patient utiliser au mieux les capacit s qu il lui reste Toute r ducation s accompagne d un bilan initial permettant l laboration d un programme personnalis de r ducation De la synth se hebdomadaire concerta tion entre tous les intervenants d coule ront les adaptations n cessaires au pro gramme lorsque le patient quittera l h pital le bilan final permettra d assurer un suivi avec le kin sith rapeute lib ral parfois amen poursuivre une r duca tion lors du retour au domicile Le kin sith rapeute a galement un r le actif dans le projet d ducation th rapeu tique Les changes avec le patient vont amener ce dernier r fl chir ses attentes aux contraintes qu il risque de rencontrer chute et d cider li
7. NOVEMBRE 2013 23 initiatives Jraumatisme cr nien Aider la personne handicap e L approche syst mique ratiqu e au Samsah La 24 verine Bonsignour ergoth ra peute et Guillaume Lefebvre neuropsychologue ont suivi pen dant quatre ans une formation l abord syst mique familial qui leur a t d une aide pr cieuse dans l exercice de leur mis sion aider la personne handicap e de retour dans sa famille Nous avons tr s vite remarqu l importance des r percus sions d un accident dans la famille expli quent les deux professionnels Changements des places dans la famille conflits ant rieurs l accident qui resur gissent souffrance des enfants souvent ni e Nous rencontrions des difficult s dans la mise en place de nouveaux projets de vie notre r le premier avec des familles en souffrance parfois oppo santes Nous avons r ussi d bloquer des situations compliqu es en travaillant avec les familles en s engageant avec elles Notre regard a chang Nous y avons ga lement gagn en coh sion d quipe Chaque ann e le service d accompagne ment m dico social pour adultes handi cap s Samsah La Musse traite trente dossiers un tiers l issue d hospitalisa tions l h pital La Musse les autres adress s par les m decins assistants sociaux services d aide domicile Le Samsah b n ficie du financement de l agence r gionale de sant ARS et du conseil g n
8. passer du temps immobilis du diagnostic au temps dynamique de l volution potentielle Comprendre le mode de relation familiale Lorsqu un traumatisme arrive dans une famille plusieurs l ments importants sont prendre en consid ration pour comprendre comment elle va pouvoir se sortir ou non de cette crise Il s agit des sentiments d appartenance de conte nance et de transmission mais aussi du type de liens entre ses membres s cures liens s curisants avec commu nication des motions et des repr sen tations de chacun ou ins cures com munication perturb e ou difficile relations peu s curisantes L quipe du Samsah est tr s vigilante la mise en place du pi ge du trau matisme c est dire lorsque le drame entra ne une fermeture par rapport au monde ext rieur mais que le rappro chement l int rieur de la famille est lui m me impossible tant les possibi lit s d changes sont bloqu es On assiste une rupture communication nelle tr s d l t re pour la famille et chacun de ses membres Cette der ni re est d autant plus marqu e que la famille a des relations plut t ins cures Il est donc important de passer du temps pour cr er une relation particu li rement s curisante entre la famille et l quipe du Samsah afin que chacun puisse exprimer sa souffrance person nelle et entendre celle de l autre Ce
9. reux est souvent mis mal le fonction nement du couple branl Les r les parentaux peuvent tre perturb s La survenue d une l sion c r brale acquise modifie donc de fa on consi d rable le parcours familial du patient qui en est atteint L ensemble des cons quences cognitives et comporte mentales de ces l sions entra ne des tensions relationnelles et des n cessi t s de r organisation qui affectent cha cun des membres individuellement et le syst me familial dans son ensemble Un nouveau projet de vie Avec l arriv e de la maladie ou de l ac cident tous les membres de la famille doivent donc plus ou moins repenser leurs projets Ils doivent faire face un drame existentiel Nous intervenons en les accompagnant dans le passage de cette crise qui menace l volution du parcours familial La construction d un nouveau projet de vie pour la personne est la pierre d achoppement de tout le travail du LA RENAISSANCE SANITAIRE N 15 N Samsah Le projet de vie appartient la personne bless e Il correspond ses attentes un moment donn Il exprime une projection dans l avenir Le projet de vie se construit en tenant compte de l appartenance une famille dans un contexte de vie Une famille c est l histoire de la transforma tion de ses projets et de ceux de ses membres au fil de l existence Ce projet de vie est per u comme un c
10. s tendant des tassements ver t braux ost oporotiques ou m tasta tiques aux scolioses de l adolescent du sujet g voire aux camptocormies et d formations d origine neurologique Parall lement au travers de ses consul tations l Association des paralys s de France APF d vreux le Dr Liviot est r guli rement prescripteur d orth ses au profit d enfants infirmes moteur c r braux L encore la proximit et la r activit de l h pital La Musse ont t un atout d cisif pour appareiller ces jeunes patients Un espace d essayage color et ludique a t sp cialement am nag pour eux Corset ou minerves Sur la centaine d appareils r alis s en externat au cours des six premiers Anomalie caract ris e par des diff rences de maintien du tronc pouvant aboutir un v ritable effondrement vers l avant en rapport avec une insuffisance des muscles spinaux muscles s tirant depuis le haut de la nuque jusqu au bas du dos Les premi res manifestations surviennent en fin d apr s midi lors de la marche et sont major es par la fatigue Mais progressivement ces difficult s apparaissent de plus en plus pr cocement dans la journ e et peuvent g n rer une situation de faillite avec impossibilit de maintien du tronc droit en position debout statique Le retentissement fonctionnel est variable selon la s v rit et l tendue de l atteinte musculaire allant de la fatigue l effort
11. valuer les difficult s potentiellement rencontr es par les personnes g es domicile dans le d partement de l Eure Isolement logement inadapt absence d aide chutes perte de poids troubles cognitifs traitement non pris plus d une cinquantaine d valuations compl tes ont t r a lis es depuis la cr ation de la structure Traumatologie sportive en pratique quotidienne tel a t le th me retenu par l quipe du Dr Victor Liviot chef du p le MPR pour la septi me Journ e de printemps organis e d but avril et qui a accueilli une soixantaine de professionnels de la r gion La troisi me dition des foul es mussiennes a r uni plus d une centaine de patients accompagn s de leur famille le 26 septembre dernier et autant de soignants accompagnateurs dans une ambiance bon enfant e Dr Ghassan Lababidi dipl m de l universit de Caen est le nouveau pneumologue du p le de soins de suite sp cialis s Il a pris ses fonctions le mardi 11 juin dernier et remplace le Dr Didier Pag s parti en retraite Le p le MPR accueille depuis le d but mai un nouveau m decin r ducateur le Dr C cile Dervin qui avait effectu son stage d internat en appareillage et lombalgie chronique l h pital La Musse lire article p 10 j m eC AI O T A LD AENICC A pr y AMITAID T NI Y Ly M AIT NA 36 LA RENAISSANCE SANITAIRE N 15 NOVEM mi mi
12. PO que d Aur lie Siconolfi 3 gestaurall0 is Fa l a LA RENAISSANCE SANITAIRE N 15 NOVEMBRE 2013 31 Le Clact Mieux tre au travail Prise en charge psychologique des quipes soignantes et mise en place d activit s physiques r guli res au sein de l h pital la Musse s ances de relaxation journ e Tous en baskets 32 ou mise disposition de v los telles sont les mesures prises pour les salari s ces trois derni res ann es dans le cadre du contrat local d am lioration des conditions de travail Clact et automne le premier Clact f tera le deuxi me anniversaire de sa mise en uvre l h pital La Musse Nous avons souscrit tout de suite l appel lanc par l agence r gionale de sant ARS en 2010 explique B atrice Blanche Lopoukhine directrice des ressources humaines de l tablisse ment Le dispositif allait tout fait dans le sens de la poursuite de l am lioration des conditions de travail que nous avions d j initi e Il r pondait par ailleurs aux orien tations pr conis es par les experts visiteurs lors de notre seconde visite de certification par la Haute Autorit de sant HAS La signature du contrat avec les organisations syndicales en octobre 2010 nous a permis de b n ficier d une aide financi re de NME Ma tes Qualit de vie au travail 12500 euros dans les deux premiers domaines d inter
13. au profit des grands handicap s moteurs elle repr sente galement une alternative au moulage pl tr pour les patients trop douloureux en onco logie notamment E Dominique Guibourg H pital La Musse Vocabulaire e Orth se syst me m canique qui soutient un membre d ficient corset minerve attelle de marche releveur de pied e Proth se appareil qui remplace un manque une jambe une cuisse un bras ou un avant bras N 15 NOVEMBRE 2013 Pour Vanessa Evrard et Gilles Pannetier proth sistes les corsets repr sentent presque la moiti des prescriptions d appareillage Au premier plan un corset avec motifs R ducation fonctionnelle L UCC de l h pital Villiers Saint La psychomotricit des 16 L unit cognitivo comportementale UCC de l h pital Villiers Saint Denis am liore l ventail de ses prises en charge avec l arriv e au 1 juillet 2013 de Laetitia Derlon psychomotricienne Les unit s cognitivo comportementales Mesure 17 du plan Alzheimer 2008 2012 les unit s cognitivo comportementales UCC sont des unit s d hospitalisation identifi es au sein des tablissements de sant de soins de suite et de r adaptation destin es offrir une prise en charge sp cifique pour les patients jeunes et g s qu ils soient domicile ou en institution Le but tant de leur permettre de retourner leur domicile d origine Dans une architecture adapt e avec
14. de vie au travail Des temps collectifs et individuels sont possibles Quatre unit s d hospitalisation de l ta blissement se sont montr es int ress es par une prise en charge collective l unit de lits d veil de coma des patients qui restent hospitalis s longtemps et au sujet desquels il est n cessaire de rester dans son r le de soignants l unit de pneumo logie qui doit faire face de nombreux d c s une unit de nutrition et la g ria trie pour la gestion de la violence fami liale et le refus de soins Six salari s font l objet d un suivi individuel Par ailleurs des changes r guliers ont lieu avec les psychologues de l tablisse ment prenant en charge les patients et les personnels d encadrement soignant cadres de sant Les retours quant la pr sence de cette psychologue dans l tablissement sont tout fait positifs Journ e sportive En juin 2012 une premi re demi jour n e sportive a t organis e laquelle vingt quatre salari s ont particip toutes cat gories sociales et professionnelles e N 15 NOVEMBRE 2013 confondues Les quipes taient consti tu es de mani re al atoire par tirage au sort L apr s midi s articulait autour d un parcours pour favoriser la coh sion d quipe jeu de r le avec steps un qua drathlon favorisant les activit s motrices de pr cision frisbee swing golf tir l arc tir la sarb
15. en kin sith rapie Cette ann e l IFE assure la formation de l ensemble du quota r gional des tu diants en ergoth rapie 20 l IFE La Musse 15 l institut de formation en ergoth rapie de Rouen L ann e pro chaine l h pital La Musse accueillera une vingtaine de nouveaux tudiants en ergoth rapie et ouvrira son deuxi me institut destin lui former des mas seurs kin sith rapeutes Les tudiants devraient pouvoir tre accueillis dans une structure toute neuve dont la construc tion d butera en cette fin d ann e Dominique Guibourg H pital La Musse Contact Institut de formation en ergoth rapie La Musse Ifelm H pital La Musse BP 119 27180 Saint S bastien de Morsent T l 02 32 29 30 10 E mail secretariat ifelm hlrs lamusse net CEA RREES Maladie d Alzheimer Plateforme d accompagnement et de Mutualiser les comp tences au b n fice des aidants Al L agence r gionale de sant de Picardie des actions compl mentaires cibl es veiller la sant de l aid et de l aidant autour de quatre axes prioritaires e favoriser l autonomie de la personne a retenu le projet de cr ation e offrir des prestations de r pit accueillie en lui proposant un accom d une plateforme d accompagnement e informer et accompagner pagnement visant la r habilitation e maintenir la vie sociale et relation de certaines fonctions ainsi que des et de r
16. fa on significative le diab te avec ses compli cations distales dues la neuropathie bien souvent associ e l art riopathie Cela nous a amen s largir notre recru tement initial presque exclusivement tourn vers les grands services de chirurgie vasculaire Aujourd hui nous accueillons plus de 65 de patients diab tiques por teurs de troubles trophiques des extr mi t s inf rieures amput s ou non Cela AVRIL 2013 N nous a conduits cr er de nouveaux liens avec les grands services de diab to logie de l Assistance publique H pitaux de Paris AP HP de Champagne Ardenne et de Picardie Chirurgie vasculaire et diab tologie Le nouveau profil de patients nous a ame n s nous former tous les niveaux vo luer et cr er notamment en mati re d ap pareillage de nouveaux appareils de chaussage Les proth sistes ont int gr la n cessit de d gager toutes les zones risque au niveau des pieds l ment capi tal associ un bon quilibre du diab te pour tenter d obtenir une cicatrisation Ce savoir faire ils le poss daient d j avec la n cessit de d gager les zones d appui des moignons ouverts pour permettre aux patients d tre reverticalis s et de remarcher avec des proth ses en pl tre Aussi voici deux ans pour les m mes motifs nous avons organis une premi re journ e scientifique avec la par
17. installer participer l entretien et au maintien du mat riel e assurer une activit de coursier en dehors des circuits organis s e rendre compte aux cadres infirmiers de son activit des probl mes rencontr s ou des dysfonctionnements S y ajoute le r capitulatif des t ches concernant la prise en charge du patient transferts et installation pour les repas le lever le coucher l installation au fauteuil la manutention pour l acc s aux toilettes la gestion du mat riel et des locaux La plupart des brancardiers travaillent selon deux types d horaires en journ e 7 h 45 11 h 45 12 h 30 16 h 15 ou 8 h 12 h 30 16 h 15 19 h 30 18 LA RENAISSANCE SANITAIRE savoir jusqu o l on peut pousser la plai santerie J ai un petit truc souvent je me donne la longueur du couloir pour arriver les faire sourire commente un brancardier du p le de soins de suite polyvalents en poste l h pital La Musse depuis pr s de vingt ans Ce m tier est un m tier de soin la per sonne Les postulants doivent montrer de l empathie envers les patients Ils doivent d velopper une attitude d coute de courtoisie de respect et de discr tion Ils doivent galement avoir une bonne capacit d organisa tion et le go t du travail en quipe C est aussi un m tier o le turnover est important m me si quelques bran cardiers de l tablissement de sant sont l depuis de nombreuses ann es
18. m moires L aidant du malade qui r side son domicile peut b n ficier dans le cadre des consultations m moires d un bilan de pr vention des pathologies cibl es et d informations formations relatives la pr vention du risque de maltraitance e Les partenaires L aidant du malade qui r side son domicile peut b n ficier de diverses aides aupr s notamment des SAD Ssiad professionnels de sant lib raux Clic Maia et ESA e Les s jours temporaires en Ehpad ou en unit s cognitivo comportementales lire article p 16 e Les actions culturelles et de loisirs Elles sont propos es par l accueil de jour Alzheimer Villiers Saint Denis pause caf des aidants participation la journ e mondiale Alzheimer journ es de visites de mus es jardins vignobles et le maillage associatif local activit s de maintien de la vie sociale sorties culturelles lors d une journ e ou d un week end e Les actions de formation et d information Les aidants de malades Alzheimer pourront participer e des r unions th matiques mensuelles organis es par le Clic l accueil de jour Alzheimer Villiers Saint Denis ou l association France Alzheimer e des journ es d information par exemple sur la d nutrition par le r seau Geode raison d une r union par trimestre sur une demi journ e lors desquelles interviendront diff rents professionnels de sant ergoth rapeute m decin g riatre psy
19. pit des aidants Adoss e nelle du couple aidant aid soins relationnels visant valoriser la l accueil de jour Alzheimer de Villiers e am liorer les capacit s fonction personne en privil giant le plaisir de Saint Denis cette structure ouverte nelles cognitives et sensorielles des faire en septembre 2013 est une premi re personnes malades e proposer un soutien psychologique Dans ce cadre l Agence nationale de l va pour l aidant et l aid afin de prendre en r gion picarde luation et de la qualit des tablissements en compte l ventuelle souffrance psy et services sociaux et m dico sociaux chique li e au v cu de la maladie niti es dans le cadre du plan Anesm pr cise dans son tude parueen am nager l environnement physique Alzheimer 2008 2012 les plate formes d accompagnement et de r pit ont t con ues afin de permettre aux aidants de proximit le plus sou vent familiaux conjoints ou enfants dans la majorit des cas des personnes atteintes de la maladie d Alzheimer de mars 2011 consacr e l accompagne ment pluridisciplinaire au b n fice de l aid de l aidant et au lien aidant aid que les professionnels des structures de r pit et d accompagnement doivent propo ser un accompagnement pluridisciplinaire visant des objectifs diversifi s afin de promouvoir l autonomie et le bien tre de la personne e soutenir le lien soci
20. place l ducation th rapeu tique du patient et des aidants familiaux dans le but d am liorer leurs connais sances et une meilleure hygi ne de vie e Pr venir la survenue de complica tions en dehors des cons quences imm diates de AVC qui aggrave raient le pronostic Par exemple pr venir l apparition de la spasticit 1 qui peut g ner les mouvements et augmenter les s quelles de AVC La r ducation doit d buter le plus t t possible et tre adapt e ce que le patient peut supporter Une prise en charge multidisciplinaire Le m decin r ducateur Le m decin sp cialiste en m decine physique et de r adaptation MPR assure le suivi m dical en collaboration avec les autres m decins neurologues radiologue et m decin traitant Il pres crit le traitement de certaines complica tions propres l h mipl sie la spasticit et aux douleurs Il coordonne l quipe de r ducation Il prescrit l intervention des diff rents r ducateurs n cessaires en ajustant avec eux les objectifs et les moyens ainsi employ s ainsi que la r a lisation ventuelle d appareillages Le m decin sp cialiste en MPR reste un clinicien et surveille le patient dans len semble de ses maladies e N 15 NOVEMBRE 2013 AVC Le kin sith rapeute Sa premi re mission est de pr venir les complications respiratoires et articulaires Le kin sith rapeute s attache ensuite
21. pour le patient Sa consultation par Internet est ultra s curis e un identifiant un mot de passe et un mot de passe jetable de six chiffres utilisable une fois sont envoy s par SMS ou par courriel l assur La coordination des soins est rendue plus ais e par les changes informatiques entre les diff rents intervenants d une prise en charge devenue au fil du temps en raison de l volution des techniques de soins et des pathologies de plus en plus pluridisciplinaire Les informations sont consultables pour tous les m decins les h pitaux et le patient c est plus rapide que par voie postale et cela vite aussi au patient de tout r expliquer chaque consultation Le patient a tous les droits sur son DMP affichage des documents auto risations de consultations ou alimenta LA RENAISSANCE SANITAIRE Ion des tion par les professionnels de sant masquage des documents certains professionnels Il dispose d un espace personnel o il peut mettre des docu ments volont dons d organes carte de groupe sanguin allergies En cas de risque imm diat pour sa sant patient inconscient dans la rue la prise en charge rapide du Samu est possible connaissance ven tuelle des allergies pathologies per sonne de confiance pr venir Tout est trac dans le DMP le patient sait via l historique des acc s qui nom pr nom a fait quoi action et quand heure minute seconde
22. privil gi par leur pr sence journa li re aupr s du patient dans l observa tion et la transmission d information l entr e du patient le recueil de don n es et l observation de l quipe dans les premi res 48 heures permettent d va luer la d pendance du patient et de poser les premiers objectifs de prise en charge qui seront ensuite discut s modifi s et valid s par l ensemble de l quipe pluridisciplinaire en r union hebdomadaire de synth se e N 15 NOVEMBRE 2013 L quipe va mettre galement en place l ducation th rapeutique dont l objectif est d autonomiser le patient dans la prise en charge de sa pathologie et pour qu il ait une meilleure connaissance de celle ci Cette ducation se fait en pr sence du patient mais galement de son entourage proche L AVC entra ne des s quelles physiques pour lesquelles l quipe soignante va intervenir en palliant les d ficits par des aides humaines et techniques ainsi que la stimulation afin d obtenir de la part du patient une participation sa reprise d autonomie et sa r ducation L objectif global de cette prise en charge est d viter l alt ration de l tat cutan et de la mobilit physique les risques infectieux de d nutrition et de d shydratation ainsi que les risques de fausses routes de r cidive ou throm boemboliques Il s agit d obtenir du patient une participation lui perm
23. recommandations e Le b n fice d une quipe d ducation th rapeutique hospitali re au sein d un r seau 28 De nouveaux profils de patients Il y a plus de trente ans la population des patients hospitalis s au sein du p le vasculaire diab tologie appareillage de l h pital Villiers Saint Denis tait essen tiellement constitu e de patients por teurs d art riopathie tabagique Ils taient adress s par les grands services parisiens franciliens r mois de chirur gie vasculaire apr s tentative de pon tages distaux C tait le d but des explo rations vasculaires chodopplers mesure de la pression de l oxyg ne transcutan e TcP02 des discussions entre traitements anticoagulants et LA RENAISSANCE SANITAIRE N 14 acides salicyliques aspirine les traite ments diab tiques taient limit s aux anciennes insulines avec quelques antidiab tiques oraux metformine sul famide Nous recevions des patients avec des moignons tr s largement ouverts op r s dans les limites des tis sus sains et isch miques Les soins infirmiers taient tr s importants ce qui nemp chait pas les patients de remarcher avec des proth ses provi soires en pl tre La r putation de h pi tal Villiers Saint Denis s est construite sur la fa on de mener concomitamment les soins locaux la r ducation et lap pareillage Les patients ont chang au fil des ann es Nous avons vu merger de
24. sociale et ou familiale ou pour jouer un r le de pr vention et de forma tion mise en situation cologique en collaboration avec les ergoth rapeutes en cuisine th rapeutique du service d er goth rapie au domicile du patient dans des supermarch s et ou des magasins fr quent s par le patient La famille l entourage et les aidants peuvent tre associ s la prise en charge afin de per mettre une bonne int gration socio familiale voire professionnelle Ils sont galement sollicit s dans les cas d apha sie et de mutisme afin de cerner les habitudes de vie de l individu en vue de proposer au patient des stimulations adapt es et motivantes Enfin l orthophoniste propose une r va luation du patient apr s un certain temps de r ducation afin d objectiver la poten tielle progression du patient et permettre la r adaptation du projet th rapeutique La prise en charge orthophoniste sera donc r ducative palliative par adapta tion de l environnement et ducative dans le cadre de l ducation th rapeu tique du patient et des aidants Les psychologues L AVC comme toute maladie neurolo gique qui entra ne un handicap pro voque un changement de vie pour le patient et sa famille une modification de l image et de l estime de soi des pro jets une souffrance psychologique cognitive et comportementale qui n cessitent l intervention de psycho logues et neuropsychologue
25. un tablisse ment et services d aide par le travail e maintien des arbustes en taille basse pour favoriser la nidification compostage e station de traitement des eaux De nouveaux stages sportifs propos s aux patients Des stages de cano kayak de plong e sous marine de parapente de tir de ski ainsi que des bapt mes en planeur ont t propos s aux patients Ces stages ont notamment t possibles gr ce au club de tir et au Rotary club de Ch teau Thierry Parmi les stages sportifs propos s aux patients un bapt me de l air en planeur 28 congr s de la Sofmer participation de r ducateurs de l h pital Villiers Saint Denis Le Dr Jean Claude Dupr et Philippe Talbot respectivement m decin au p le vasculaire diab tologie appa reillage de l h pital Villiers Saint Denis et responsable technique du centre d appareillage de Villiers Saint Denis ont particip la table ronde Pied diab tique appareillage du congr s de la Soci t fran aise de m decine physique et de r adaptation qui s est d roul e du 17 au 19 octobre dernier Reims Sollicit s par le Pr Fran ois Boyer pr sident du congr s et chef de service de m decine physique neuro logique et traumatologique l h pital S bastopol du CHU de Reims ils ont pr sent la pratique pluridisciplinaire de la prise en charge du pied diab tique mise en place au p le vascu laire di
26. 009 Elles visent mieux prendre en charge l apathie chez les patients diagnostiqu s avec une maladie d Alzheimer ou une d mence apparent e patients trop souvent d laiss s car ce trouble du comportement est consid r comme non g nant Les recommandations sont destin es tre appliqu es quel que soit le lieu o se trouve le patient domicile h pital Ehpad avec des diff renciations selon les utilisateurs cibles professionnels de sant ou aidants familiaux Plus d informations www has sante fr LA RENAISSANCE SANITAIRE N 15 NOVEMBRE 2013 Une palette d interventions multiples et diversifi es aupr s du couple aidant aid e L accueil de jour et de nuit structure de proximit L atelier m moire th rapeutique en journ e permet e l appr hension de l volution du d ficit cognitif du r sident accueilli et de sa s v rit ainsi que l appr hension des troubles e le maintien des capacit s fonctionnelles existantes pour les actes essentiels e une prise en charge psychoth rapique e la stimulation des fonctions cognitives du r sident au travers des activit s de la vie quotidienne e le maintien le plus longtemps possible des capacit s physiques et intellectuelles du r sident e le r tablissement de la socialisation du r sident et la lutte contre la d pendance L accueil de nuit permet un r pit pour les aidants et l entourage puis s e Les consultations
27. 405 Ch teau Thierry Cedex 22 initiaties Ressources humaines Emploi d avenir Insertion Le 16 avril dernier l h pital Villiers Saint Denis a concr tis son engagement en faveur du handicap par la signature d un contrat Emploi Avenir en partenariat avec CAP Emploi un r seau sp cialis dans l insertion professionnelle des personnes handicap es Les emplois d avenir fin de r pondre un besoin en recrutement d un employ en estauration la direction de l h pital a souhait mettre l accent sur linser tion professionnelle et l acc s la qualifi cation d un jeune sans emploi par la mise en place d un contrat Emploi Avenir La direction des ressources humaines DRH de l tablissement a impuls le recrutement aupr s de CAP Emploi 02 Aisne lire encadr p 31 Pour ce faire des sessions de recrute ment ont eu lieu ainsi que des mises en situation sur le terrain afin de trouver le candidat r pondant au mieux aux exi D lices du poste et avec un projet pro fessionnel en lien avec le domaine de la restauration collective Jean S bastien Vaillant a retenu l attention de la DRH car en plus d tre un candidat motiv il a su mettre en avant son savoir faire et son savoir tre lors de sa mise en situation au sein du p le restauration M me si dans plus de 80 des cas le handicap ne n cessite aucun am na sement de poste dans quelques cas il peut n ce
28. Ceux qui le souhaitent peuvent vo luer professionnellement en suivant la formation d aide soignant Le bran cardage est mon sens un poste cl un maillon important On est en Samba Sarr Qualit de la prise en charge contact avec tous les services confirme un coll gue du p le de soins de suite g riatriques J envisage de passer le concours d aide soignant On s investit d une mani re diff rente Sans doute plus Ca m int resse aussi Statut et formation Depuis trois ans des stages de formation de cinq jours sont propos s r guli re ment l h pital La Musse pour les nou veaux brancardiers embauch s Il s agit d une formation sur mesure imagin e par l tablissement Un intervenant pro fessionnel explique le m tier pointe les dangers du port de charge parle de ler gonomie du poste de travail du soin de la relation au patient et donne des bases de psychologie Les grandes pathologies rencontr es l h pital La Musse y sont pass es en revue Au d but de mon embauche on n avait pas vraiment de statut On tait agent hospitalier Aujourd hui le m tier sest structur et pour moi a a t un vrai plus reconna t un autre brancardier Depuis plusieurs mois les brancardiers peuvent s appuyer sur des fiches de fonction lire encadr p 18 r alis es par la direction des ressources humaines Les missions qui leur sont demand es au quoti
29. Fondation hospitali re reconnue d utilit publique Le magazine de La Renaissance Sanitaire l o i a 1 s 0 Lg f p Ra k y ES T rat j hs Rd e g i a lt oE Toute notre actualit sur www larenaissancesanitaireif Actualit s j a Comp tences k H pital La Musse Samsah Institut de formation en ergoth rapie H pital Villiers Saint Denis Accueil de jour Alzheimer Centre d appareillage La nce aire par d cret du 8 juillet 1928 La direction de La Renaissance Sanitaire La fondation La Renaissance Sanitaire est administr e par un conseil d administration compos de douze membres dont un membre repr sentant le ministre de l Int rieur Ses tablissements sont dirig s chacun par un directeur assist d une conf rence m dicale d tablissement CME pour les h pitaux Le conseil d administration Pr sident Didier GABORIAUD Pr sident de la FMP Mutualit francilienne Vice pr sident Ren VANDAMME D sign par la FMP Mutualit francilienne Secr taire Marie France CARABIN D sign e par la FMP Mutualit francilienne Tr sorier h Paul DEVROEDT Administrateur de la FMP Mutualit francilienne Administrateurs Pr G rard DUBOIS professeur de sant publique pr sident de la commission Addiction de l Acad mie de m decine Ren DURAND administrateur du comit d partemental de Seine Saint Denis de l assoc
30. La sortie du patient de l h pital Villiers Saint Denis est valid e en quipe pluri disciplinaire d s que le projet th rapeur tique est atteint en accord avec le patient et sa famille L int r t de maintenir la r ducation en hospitalisation compl te ou en hospita lisation temps partiel est valu un mois puis deux et trois mois Un suivi distance en consultation externe est organis avec possibilit d une r hospi talisation compl te ou temps partiel si l tat du patient le n cessite selon les cri t res de la Soci t fran aise de m decine physique et de r adaptation Sofmer E Dr Mirela Florian Dr Tayeb Meslem quipe du p le MPR H pital Villiers Saint Denis Autres chiffres cles de l AVC en France Cause majeure de handicap acquis de l adulte l AVC dans les pays occidentaux est la deuxi me cause de d mence apr s la maladie d Alzheimer et la troisi me cause de mortalit e 130000 hospitalisations compl tes pour accident neuro vasculaire soit 1 AVC toutes les 4 minutes 2 L ducateur physique et sportif 110 000 hospitalisations pour AVC et 20 500 hospitalisations pour accident isch mique transitoire AIT Dans le cadre de la r ducation neuro loc r d kos r e 73 ans l ge moyen de survenue d AVC chez les personnes d au moins 85 ans tous les ges de la vie sont concern s ogique l ducateur physique et sporti y compris l enfance va p
31. NAISSANCE SANITAIRE eN Q O EP ma es Y sera beaucoup question dans ce quinzi me num ro de Regards de formation Et c est toujours une bonne chose celle ci devenant plus pr cieuse en p riode de crise alors que l in vestissement dans ce secteur a parfois tendance baisser Ainsi le magazine de La Renaissance Sanitaire ne pouvait d buter autrement que par l article consacr la nouvelle activit de la Fondation la formation universitaire de personnels soignants et plus pr cis ment celle de 42 tudiants futurs ergoth rapeutes qui ont int gr en septembre dernier le nouvel institut de formation cr sur le site de La Musse Le conseil d administration de la Fondation et les quipes de direction des tablissements souhaitent proposer avec le soutien des conseils r gionaux et la mobilisation de l ensemble du personnel d autres enseignements d s la rentr e 2014 ouverts notamment de futurs masseurs kin sith rapeutes Il sera aussi question de formation au travers des postes d internat en m decine propos s par les h pitaux La Musse et Villiers Saint Denis mais aussi des emplois d avenir des journ es th matiques scientifiques organis es par les deux tablissements de sant ou encore de la m dicalisation des syst mes d information La forma tion est galement primordiale pour les aidants de malades Alzheimer qui disposent depuis le 1 septembre 2013 d une plat
32. T du m decin du travail de trois cadres de sant de chacun des p les d hospitali sations de la responsable qualit ges tion des risques et des services cono miques et de la DRH Il a notamment t demand l Aract d observer e les situations de travail en secteur g riatrie et soins de suite polyvalents des secteurs ayant des horaires de tra vail diff rents e les postes d agent des services hospita liers ASH au regard de la manuten tion des chariots repas e les postes d aide soignant et par rico chet d infirmier lors de la manuten tion des armoires linge les postes d ASH et d aide soignant autour de la probl matique de l vacuation des d chets du p le 0 Focus sur les chariots repas Bel exemple de coordination entre les services conomiques le CHSCT les professionnels de cuisines les agents de services mais aussi quelques patients Les chariots repas qui avaient plus de dix ans avaient besoin d tre renouvel s Trois soci t s ont t contact es et sont venues faire des d monstrations de leur mat riel devant des repr sentants du CHSCT un salari r f rent Prap pr vention risques activit s physiques et les utilisateurs Le choix s est unanimement port sur la m me soci t tant du c t des instances que des professionnels de cuisine pour la qualit de r chauffage des plats l ergonomie du mat riel et les tarifs demand s La commission
33. a mise en situation Pour ce faire des entretiens ont t r alis s avec l quipe restauration afin de juger de l ad qua tion du candidat au poste ainsi que de sa bonne int gration dans l quipe La signature du contrat Emploi Avenir pour une dur e de trois ans concr tise donc la volont de notre tablissement d une part de s engager sur le plan de l insertion professionnelle d un jeune ayant pour objectif de concr tiser un projet professionnel d autre part de r pondre sa politique handicap au tra vers de l insertion d un salari reconnu travailleur handicap Si la politique handicap de l tablisse ment respecte depuis de nombreuses ann es la loi relative l obligation d em ploi des travailleurs handicap s en employant 6 de personnes reconnues travailleurs handicap s c est aussi gr ce au maintien dans l emploi des tra vailleurs handicap s notre partenariat avec les tablissements et services d aide par le travail Esat et cette nouvelle dynamique d insertion des travailleurs handicap s qu elle se p rennisera Enfin comme dit plus haut l h pital Villiers Saint Denis dispose depuis peu d un r f rent handicap qui a pour mis sion d tre la personne ressource sur toutes les questions relevant du handi cap et de faciliter la mise en uvre de la politique handicap souhait e par la direction de l h pital St phane Faivre Aur lie Siconol
34. a Musse L h pital Villiers Saint Denis agr pour former des internes L h pital Villiers Saint Denis a obtenu l agr ment pour former des internes de sp cialit en g riatrie Il renouvellera des demandes d agr ment pour les p les d hospitalisation de m decine physique et r adaptation et vasculaire diab tologie appareillage LESENE Syst me d information DMP Une coordinat La mise en place du dossier m dical personnel DMP permet pour le patient comme pour les professionnels de sant une tra abilit de la prise en charge et une coordination des soins plus ais e GCS e Sant Picardie Cr en 2008 le groupement de coop ration sanitaire GCS e Sant Picardie constitue la ma trise d ouvrage en e sant dont l objectif est de favoriser le d veloppement des syst mes d information dans le domaine de la sant et du secteur m dico social en r gion Picardie Il a vocation contribuer l am lioration de la prise en charge du patient dans un souci d efficience du syst me de sant en r gion Picardie au moyen d une politique de modernisation des syst mes d information conforme la politique r gionale de sant d finie par l ARS de Picardie Les membres du GCS e Sant Picardie e tablissements de sant e structures de coop ration interhospitali res et ou sanitaires et ou sociales et m dico sociales e unions r gionales des professionnels de sant de Picardie e m dec
35. ab tologie appareillage de l h pital Villiers Saint Denis LA RENAISSANCE SANITAIRE Eu L ds L mi Tenir F G riatrie Omois d nutrition G ode de nouvelles sessions de formation De nouvelles sessions de formation consacr e la prise en charge de la d nu trition chez la personne g e ont t pro gramm es e l instant repas en Ehpad 7 et 8 novembre 2013 prise en charge des tats de d nutri tion et de d shydratation des per sonnes g es 4 et 5 d cembre 2013 Des salari s mis l honneur Le 24 mai 2013 lors dune c r monie pr sid e par Didier Gaboriaud entour de plusieurs administrateurs et de Beno t Fraslin directeur des tablissements de Villiers Saint Denis 38 salari s ou anciens salari s ont re u les m dailles du travail d argent 20 ans d activit de ver meil 30 ans d or 35 ans ou de grand or 40 ans soit un total de 1 215 ann es de travail si l on additionne la dur e des car ri res respectives mises l honneur E D g pd e N 15 NOVEMBRE 2013 G n rosit du public Bulletin de soutien Fondation La Renaissance Sani Reconnue d utilit publique d cret du 8 juillet 1928 H pital soutenu pr ciser Se l M M M M M o Je participe activement travers ses actions cocher la case correspondante votre souhait O Lutte contre le diab te O Unit de soins palliatifs CO L
36. acane entrecoup es de marche nordique avec b tons et par cours nerg tique chronom tr pour finir L op ration renomm e Tous en baskets a t renouvel e en juin 2013 pour une quarantaine de salari s lire encadr page suivante w Un questionnaire a suivi adress D l ensemble des salari s qui jugent 69 que la pratique d activit s phy siques am liore leur condition physique et pr vient le risque TMS Ils sont tous d accord pour dire que la demi journ e sportive a r pondu son objectif de favoriser la coh sion d quipe la coop ration et l encourage ment mutuel Une tude D s mars 2012 gr ce un deuxi me Clact ARS attribue l tablissement une nouvelle subvention 24900 euros pour financer une tude en coordination avec deux autres tablissements du d partement de l Eure le centre hospi talier de Gisors et le centre hospitalier intercommunal Eure Seine d Evreux Vernon Cette tude qui porte sur la pr vention durable du risque TMS et le retour l emploi a t confi e l asso ciation r gionale pour l am lioration des conditions de travail en Haute Normandie Aract Un comit de pilo Qualit de vie au travail tage a t constitu Charg du suivi de l tude il est compos des deux r f rents TMS de trois membres du comit d hygi ne de s curit et des conditions de travail CHSC
37. age int gr depuis sa cr ation est agr aupr s des caisses depuis 2004 Au cours de ces cinq der ni res ann es notre activit s est sensible ment modifi e et diversifi e explique Gilles Pannetier responsable de l atelier qui travaille avec Vanessa Evrard depuis un peu plus d un an L amputation des membres inf rieurs sur terrain vasculaire est moins fr quente plus tardive et inter vient alors souvent dans un contexte de polypathologies En cons quence l appa reillage proth tique tibial et f moral est devenu plus rare Il y a cinq ans la collaboration mise en uvre entre le Dr Victor Liviot chef du p le r ducation fonctionnelle de l h pital La Musse et le Dr Fran ois Pauthier chirurgien orthop diste a incit le centre hospitalier d Evreux Camptocormie de l h pital La Musse faire confiance notre tablissement pour l appareillage des traumatismes du rachis Gr ce la proximit et la r acti vit de l h pital La Musse l activit monte en charge s tendant aux ser vices de rhumatologie de m decine interne ou d oncologie Le centre hospi talier de Bernay et les m decins de ville nous ont alors aussi sollicit s poursuit Gilles Pannetier Suivant l urgence de la pathologie nous pouvons r aliser le corset dans les 48 heures C est un plus pour le patient et le prescripteur Les indica tions ont beaucoup volu ces derni res ann es
38. al sous ses diff rentes formes tant pour l aid que pour l aidant et accompagner la rela tion aidant aid afin de pr venir l isolement social disposer de relais professionnels per mettant ainsi de les soulager dans leur Elizabeth Clobourste assistante sociale coordinatrice de la plateforme accompagnement quotidien Port e par l accueil de jour et de nuit de Villiers Saint Denis cette nouvelle m i St structure permet d organiser sur le ter ritoire Sud Aisne une offre coordonn e de r pit et d accompagnement aux aidants et de f d rer un r seau d inter venants susceptibles de mettre en place Le concept de r pit L impact de la maladie d Alzheimer sur les proches et en particulier la famille des personnes malades est une caract ristique essentielle de cette affection et a t l origine du d veloppement du concept de r pit pour les aidants En effet si la relation d aide peut tre source de satisfaction et de gratification elle a aussi bien souvent comme cons quence la d t rioration de l tat de sant et de la qualit de vie des proches de la personne malade L un des axes forts du plan national Alzheimer 2008 2012 tait d apporter un soutien accru aux aidants familiaux Dans cette perspective la mesure n 1 b du plan a pour objectif d offrir sur chaque territoire une palette diversifi e de dispositifs de r pit correspondant aux besoins des
39. alis doulou reux source d angoisse et en perte d auto nomie De plus elle redonne au patient des sensations de bien tre de plaisir de d tente pour optimiser ses capacit s de pens es et d action afin qu il s adapte et vive au mieux son environnement La prise en charge individuelle rel ve d une prescription m dicale Elle permet de travailler plus finement sur les troubles psychomoteurs rencontr s par le patient Mais elle ne change en rien la prise en charge de groupe propos e l ensemble des patients hospitalis s dans l UCC Le groupe et les changes sociaux dans un moment de partage et de convivialit sont importants ils ouvrent la dimension d ap partenance et de reconnaissance de l in dividu la vie institutionnelle Ainsi des ateliers corps et sens sont propos s pour des groupes de patients de lUCC en collaboration avec les soi gnants ls comprennent essentiellement de la gym douce des exercices de pr vention de chutes et de relaxation L objectif principal est de maintenir une enis conscience corporelle dans sa perception et son expression Sentir son corps c est exister Lors de ces ateliers les proposi tions sont orient es autour de mouve ments de la sensorialit et du dialogue tonico motionnel avec un support musique Les personnes qui en b n fi cient pr sentent des difficult s mn siques importantes et une sen
40. as final pris en compagnie des familles et des membres du Rotary Le week end a t l occasion du tournage d un film qui pourra servir la formation des auxiliaires de vie et mieux appr hender ce handicap invisible et m connu l a t diffus fin novembre aux quipes de l h pital La Musse E Dominique Guibourg H pital La Musse On estime 3 000 le nombre de traumatis s cr niens ou c r brol s s qui ne b n ficient d aucune aide en Haute Normandie a valu Francine Maragliano qui compte dans les rangs de l AFTC27 250 familles euroises Parfois par ignorance que de telles structures existent d autres fois par ignorance du handicap tout simplement Il existe des enfants en grandes difficult s scolaires qui ont en fait t victimes d une l sion c r brale Les familles sont isol es souvent dans la culpabilit parfois dans la honte Renseignements compl mentaires www aftc27 fr LA RENAISSANCE SANITAIRE N 15 NOVEMBRE 2013 tiatives Lors du week end prolong au parc de loisirs Center Parcs dans le sud de l Eure organis gr ce l aide logistique et financi re de l Association des familles de traumatis s cr niens de l Eure AFTC27 et du Rotary d Evreux Ce week end s inscrivait en particulier dans la perspective de soutien aux aidants le plus souvent familiaux des personnes c r brol s es Une partie des b n voles professionnels et inte
41. au rez de chauss e du pavillon abritant l administra en ergoth rapie La Musse IfeLM a ouvert ses portes d but septembre quarante deux futurs ergoth rapeutes tion Cette ann e vous serez accueillis dans des locaux provisoires mais bient t une Les formations sanitaires et sociales sous Nes se 2 cole nowvelle sortira de terre pour vous rece la responsabilit du conseil r gional depuis 2004 0 d s l ann e prochaine vous et vos col e 5 a r PR r 7 N n 3 2 mas La loi n 2004 809 du 13 ao t 2004 relative aux libert s et responsabilit s locales a d centralis l gues tudiants en kin sith rapie En cette aE au profit des r gions un des rares pans de la formation professionnelle rest e rentr e de septembre Catherine jusqu ici sous la responsabilit de l tat les formations sanitaires et sociales REGION Palladitcheff tait entour e d Yves Prudent Le conseil r gional de Haute Normandie engage pr s de 450 millions d euros chaque ann e H A U T E pour la formation professionnelle l apprentissage et l enseignement NORMANDIE c est dire plus de la moiti des d penses de la collectivit Les premiers l ves de l IfeLM encadr s Il soutient financi rement l institut de formation en ergoth rapie La Musse par Arnaud Schabaille Aurore Dubois gauche et Yves Prudent doite gt mn Le ie Formation param dicale Matua Les futurs locaux d
42. brement de parti ciper ou pas au programme d ducation th rapeutique Ce programme est tabli en concertation avec tous les intervenants LA RENAISSANCE SANITAIRE N 15 Neurologie lelolmpl ttemnicrens afin de diriger le patient vers les ateliers lui permettant de redevenir acteur dans la ges tion de son quotidien L ergoth rapeute L objectif principal est de r duquer les d ficits des patients gr ce aux prises en charges en salle afin d am liorer les capacit s fonctionnelles et ainsi dimi nuer la situation de handicap Celle ci peut tre aussi r duite en adap tant l environnement au d ficit de la personne am nagement du domicile et du v hicule aides techniques et valua tion des besoins en aide humaine L ergoth rapeute intervient dans divers lieux et contextes en chambre en salle de r ducation l ext rieur de l h pital sur le futur lieu de vie et de travail du patient Cette prise en charge pluriquotidienne permet d valuer et d am liorer e l installation au lit et au fauteuil afin de pr server l tat cutan trophique et orthop dique e de permettre d adapter la sph re fonc tionnelle du patient son aide d appel t l phone e les fonctions motrices et sensitives e l quilibre assis et debout la proprio ception e les fonctions cognitives sch ma cor porel gnosie praxie m moire fonc tion ex cutive e l ind pendance et l autono
43. ccueil des quipes et la bonne communication entre les diff rents acteurs de soins permettant un travail multidisciplinaire de qualit Ici en dehors du travail que requi rent les unit s dont j ai la charge j ai pu diversifier mes activit s en assistant aux consultations de diff rents praticiens au sein du p le MPR Un change L accueil des internes permet galement des changes avec la jeune g n ration et nous aide viter de nous scl roser pour suit le Dr Victor Liviot a va dans les deux sens Les jeunes internes sont dyna miques Ils nous apportent des choses comme les applications m dicales sur leur t l phone portable nouvelle g n ra tion On ne travaille plus aujourd hui de la m me fa on Par ailleurs j ai remarqu que les jeunes m decins sont plus sensibles que nous aux statistiques Cela vient en partie de leur enseignement qui pr ne la strat gie de la preuve Nous on relativise On a plus de recul On se laisse moins influencer par les modes ni m me par les statistiques Les modes changent et les sta tistiques peuvent la toute fin se r v ler caduques Avant toute chose il faut savoir rester humble et s int resser davantage au malade qu sa maladie D but novembre deux nouveaux internes Am lie Bremare et Romain Tessier ont pris leurs marques au sein du p le MPR pour six mois E r ducateur Dominique Guibourg H pital L
44. chologue assistante sociale e des groupes de parole anim s par une psychologue clinicienne Les professionnels partenaires intervenant autour de la prise en charge du malade Alzheimer b n ficieront eux m mes de formations sur des th matiques identifi es et r pondant leurs attentes une journ e par trimestre avec des intervenants diff rents selon la th matique abord e ergoth rapeute m decin g riatre psychologue et assistante sociale Soins palliatifs Rencontre d bats Prendre le temps de la r flexion Il est rare qu un parlementaire en dehors de l enceinte des institutions nationales des cercles d lus locaux et de sa circonscription d lection prenne justement le temps de mesurer l impact ou l absence de celui ci d une loi C est pourtant l exercice auquel se plie volontiers le Dr Jean Leonetti rapporteur l Assembl e nationale en son temps de la loi po nyme D put des Alpes Maritimes maire d Antibes ancien ministre ancien pr sident de la F d ration hos pitali re de France c est pourtant au contact des professionnels de l h pital Villiers Saint Denis qu il est venu le 12 novembre dernier Il a visit deux unit s d hospitalisation de l tablissement soins palliatifs et unit cognitivo comportementale et chang longuement avec pr s de 80 professionnels de l tablissement Pas de certitude s Le Dr Jean Leonetti a rappel que le
45. cueil des patients a t form au processus de cr ation des DMP Des interventions au sein des trois staffs de p le d hospi talisation ont t r alis es par Sabrina Cl ment chef de projet territorial au sein du GCS eSant afin d informer et de sensibiliser le personnel de l h pital Villiers Saint Denis sur le fonctionne ment et les int r ts du DMP La conf rence m dicale d tablissement de l h pital a galement b n fici d une s ance d information la suite de laquelle les m decins ont fait le choix des types de documents qui seraient envoy s dans le DMP de leurs patients Dans un premier temps tous les comptes rendus d hospitalisation et les lettres de sortie alimenteront auto matiquement le DMP Une journ e de communication destination des patients a eu lieu dans les trois p les d hospitalisation en juin 2012 Enfin en collaboration avec le GCS eSant et le centre hospitalier de Ch teau Thierry une soir e de pr sentation et de d monstration du DMP s est d roul e le 20 mars 2013 aux caves Champagne Pannier Ch teau Thierry De nombreux pro fessionnels de sant lib raux ont assist cette soir e et certains n ont pas cach leur int r t pour mettre en uvre cet outil dans leur cabinet L h pital Villiers Saint Denis a 538 DMP dont 200 ont t aliment s par 317 documents Si nous voulons que cet outil soit r ellement un atout pour la p
46. des march s et travaux de la Fondation a retenu le choix des quipes Le changement de chariot s est accompagn de diverses mesures allant toutes dans le sens d une plus grande ergonomie du poste de travail et d une qualit accrue pour le patient On soulignera que le nouveau syst me de r chauffage des plats permet de mieux respecter leur texture La nouvelle vaisselle choisie est moins lourde Enfin on notera qu au p le de soins de suite g riatriques le d m nagement du lieu de r chauffage a permis de supprimer une pente p nible gravir pour les agents et de cr er un acc s direct pour les chauffeurs de la cuisine Nouvelle tape dans un deuxi me temps le nettoyage des chariots se fera la vapeur et la soupe sera plac e sur les plateaux vitant les risques de br lures Cet investissement de 370 000 euros a profit des 30 000 euros allou s dans le cadre du Clact par l ARS de Haute Normandie Parmi les pistes propos es par l Aract l tablissement retiendra le renforcement de la veille pr ventive laboration d indi cateurs l int gration de la pr vention et de l ergonomie dans l optimisation des circuits et l achat de mat riel exemple du circuit linge et repas L ARS a profit de cette tude pour la borer un outil de transfert m thodolo gique et de bonnes pratiques de pr ven tion pour tous les tablissements hospitaliers de la r gion sous forme de guide papier
47. des professionnels d di s et sp cifiques du soin et de l accompagnement sur la base d un bilan m dico psychosocial ces unit s ont pour objectif de stabiliser les troubles de comportement gr ce un programme individualis de r habilitation cognitive et comportementale d assurer les soins l origine de la situation de crise en l absence d une indication de court s jour en sp cialit d organe ou de r animation Cette sp cialisation cognitivo comportementale impose l intervention de personnels sp cifiques psychomotricien psychologue ergoth rapeute assistante de g rontologie voire l acc s du temps de psychiatre LA RENAISSANCE SANITAIRE N 15 NOVEMBRE 2013 ette unit de 15 lits sous la responsabilit du Dr Guy Schneider g riatre et chef du p le g riatrie pneumologie cardiologie de l h pital est ouverte depuis mars 2011 Elle accueille principalement avec un taux d occupation de presque 100 en 2012 des patients atteints de maladies neurod g n ratives compli qu es de troubles du comportement et ou en perte d autonomie La psychomotricit vient compl ter la prise en charge en neuropsychologie et en ergoth rapie au plan cognitif et la kin sith rapie au plan locomoteur Elle permet de redonner au patient la dimension d un corps v cu partir de mises en situations corporelles concr tes Ainsi elle minimise les effets du corps v cu comme objet m dic
48. di s aux instituts imagin s par l Atelier Pac directeur de lIfeLM et cadre de sant ergoth rapeute d Arnaud Schabaille cadre de sant et responsable p dagogique et d Aurore Dubois assistante Pratique et th orie Les quarante deux premiers tudiants ergoth rapeutes ont donc pris leurs marques d but septembre au sein de l institut de formation en ergoth rapie IFE premier institut de ce type voir le jour dans la r gion Haute Normandie Ils aideront combler le d ficit chronique en professionnels de sant dans la r gion Les trente six tudiantes et six tudiants b n ficieront d s les premi res semaines d un enseignement la fois th orique et pratique Un premier stage d un mois est pr vu en f vrier pr f ren tiellement dans l une des structures sani taires et m dico sociales de la r gion Profil des candidats Les l ves viennent en majorit de la r gion Haute Normandie 13 puis de l le de France 5 du Centre 4 de Bretagne 4 et des Pays de Loire 4 La plupart sont issus du concours organis en avril dernier sur lequel avaient plan ch 219 candidats Sept d entre eux ont t s lectionn s partir de fili res voi sines sur d rogation licence premi re ann e sciences et techniques des acti LA RENAISSANCE SANITAIRE N 15 vit s physiques et sportives Staps science de la vie et de la terre SVT
49. dien y sont pr cis ment d crites Il SN s agit l d un plus essentiel pour un corps professionnel parfois en mal de reconnaissance Des passeurs dont on ne peut se passer Fi Dominique Guibourg H pital La Musse NEA T moignages Jean Luc Godais l h pital La Musse depuis trente ans p le soins de suite sp cialis s Je suis arriv l h pital La Musse dans les ann es 80 ce moment l il n y avait pas de l ve malades de brancards hydrauliques de lits lectriques C tait un m tier tr s dur physiquement Avec les ann es le m tier est devenu moins p nible gr ce aux progr s technologiques a reste quand m me tr s physique Mes coll gues et moi parcourons des kilom tres par jour et portons beaucoup de charges Ce m tier a toute son importance dans la prise en charge du patient La maladie change une personne physiquement et moralement cause des amputations notamment l unit vasculaire dont j ai la charge Le c t relationnel est tr s important Un sourire ou une parole r confortante peut tre b n fique Notre m tier c est bien plus que brancarder un patient Souvent je me demande comment je serais leur place Il ne faut pas oublier a Ma satisfaction tient peu de choses remonter le moral des patients les motiver tout au long de leur s jour et jusqu au jour o ils peuvent rentrer chez eux Cela fait une trentaine d ann es que j
50. e forme d accompagnement et de r pit adoss e l accueil de jour Alzheimer Villiers Saint Denis Elle a par ailleurs permis aux quipes du service d accompagnement m dico social pour adultes handica p s La Musse de mettre en place l approche syst mique aupr s des patients traumatis s cr niens et de leurs familles P dagogie instruction et ducation sont n cessaires pour proposer le plus rationnellement et le plus qualitativement possible de nou velles prises en charge aux usagers et r sidents Elles seront indispensables pour mettre en uvre la loi de finan cement de la S curit sociale pour 2014 et son lot de r formes envisager l avenir dans un contexte budg taire toujours plus contraint mais aussi continuer innover pour l int r t collectif Didier Gaboriaud Pr sident de La Renaissance Sanitaire N 15 NOVEMBRE 2013 cta Formation param dicale rgoth rapie Un institut de formation Souhait depuis plusieurs ann es par la direction de l tablissement de La Renaissance Sanitaire ous nous sommes battus et le conseil d administration l institut de formation pour ouvrir cette cole en Haute Normandie a d clar Catherine Palladitcheff directeur des ta blissements de La Musse lors de la petite y suivront leurs trois ann es d tudes c r monie d accueil organis e dans des et de pr paration au dipl me d tat salles sp cialement am nag es
51. e d glutition en collaboration avec lor thophoniste et les quipes soignantes e l ducation entretiens avec les patients et leurs familles gr ce des livrets sp cifiques de conseils dont un livret nutritionnel individualis et adapt au patient L assistante sociale tape cl du s jour la sortie du patient de l h pital est importante pour lui et sa famille anticipation s curisation du retour domicile mais galement pour l institution dur e de s jour conforme aux besoins du patient et aux missions de l h pital limitation des risques de r hospitalisation pr coce L assistante sociale peut organiser des entre tiens avec la famille pour aider dans les d marches et mettre en place des presta tions qui s av reraient n cessaires presta tion de compensation du handicap alloca tion personnalis e d autonomie protection juridique et indemnit journali re invalidit Le r le de l assistante sociale devient important galement lors de l orienta tion vers un lieu de vie adapt e tablissements d accueil pour personnes g es tablissement d h bergement pour personnes g es d pendantes Ehpad foyer logement unit de long s jour Alzheimer accueil familial e tablissements d accueil pour per sonnes handicap es maison d accueil sp cialis foyer d accueil m dicalis accueil familial e tablissements d accueil social
52. e suis brancardier Il faut l aimer ce m tier Bruno Papillon l h pital La Musse depuis dix sept ans p le soins de suite g riatriques J ai une formation de CAP boucher C est un peu par hasard que j ai postul La Musse lorsque je me suis retrouv sans travail Le brancardage a m a plu tout de suite Surtout le contact humain Avec les patients on discute on rigole j essaie de leur remonter le moral ou de leur changer les id es on parle souvent des actualit s de la m t o ou pour les personnes g es de leur m tier pass J aime ce que je fais J aime bien aussi rendre de petits services qui d pannent apporter un v tement un verre d eau poster une lettre en bas Avec les patients il faut tre patient Certains sont parfois un peu agressifs il faut les comprendre ils sont tr s malades Nous on doit laisser nos humeurs de c t Le patient n a pas en p tir a ne me g ne pas qu ils m appellent Bruno ou me tutoient Mais moi je garde le vouvoiement et le monsieur madame mes d buts ici il fallait tre deux ou trois pour monter les lits la main et lever les patients Maintenant avec les lits lectriques tout peut se faire seul M me si apr s deux hernies discales je fais tr s attention et g n ralement j attends un coll gue pour effectuer les t ches les plus dures et assurer les transferts quand le patient est tr s handicap ou lourd On se fait moins ma
53. er la prise en charge une fa on dor ganiser et d utiliser nos connaissances d in teragir avec notre patient a m a paru int ressant de pouvoir expliquer notre fa on de e 7820 postes d internes en m decine ouverts l issue des preuves nationales classantes pour la rentr e 2013 2014 soit un nombre en augmentation de 4 2 e 83 postes suppl mentaires ouverts pour les tudiants ayant sign un contrat d engagement de service public e 8107 c est le nombre de postes dont l ouverture est pr vue pour la rentr e 2017 2018 certaines sp cialit s connaissant une progression significative m decine g n rale cardiologie m decine interne oncologie Les villes de facult b n ficiant de la plus forte progression du nombre de postes d internes se situent dans les interr gions le de France et Nord Est dont Reims dans une moindre proportion au sein de l interr gion Nord Ouest dont Amiens et Rouen 10 LA RENAISSANCE SANITAIRE travailler de montrer la part des enseigne ments de nos ma tres et celle de notre exp rience nos astuces nos habitudes pour cr er sa propre m decine de r ducation Transmettre la fa on d organiser son savoir le mode d emploi c est passionnant Bien plus int ressant qu un cours magistral Je dis toujours que la m decine de r ducation cest 90 de bon sens M me si les 10 qui restent sont indispensables Du c t des internes O
54. es dans ce sens Les entretiens suivants sont d ailleurs vit s par le couple Les violences continuent d augmenter jusqu ce que le Samsah r dige avec le couple un signalement pour prot ger l enfant Yann d cide alors de vivre temporairement chez son p re Des rendez vous individuels avec Yann d un c t et Marie de l autre sont organis s Marie qui avait toujours pr sent sa famille d origine ses parents sa s ur comme id ale peut enfin confier le manque de soutien qu elle ressent En confiance elle parvient dire qu elle n a plus de sentiment pour son mari qu elle ne le reconna t plus physiquement et qu elle a du mal s imaginer passer le reste de sa vie avec lui Finalement Marie r ussit exprimer qu elle a besoin de se rapprocher de sa famille d origine et non de son mari La r solution des troubles du comportement de ce dernier ne l aidera pas r pondre ce besoin Apr s un travail sur sa position dans sa famille d origine partir de diff rents supports visuels nous organisons une rencontre avec les parents de Marie Durant cet entretien nous soutenons Marie dans son d sir de se s parer de Yann et dans son besoin d tre entendue par ses parents Un mois plus tard Marie prend rendez vous avec une psychologue Les entretiens de couple ne sont plus n cessaires elle entame les d marches pour le divorce paul e par sa s ur Le nouveau projet de vie Peu de temps apr s l arr t des entret
55. estime 125000 le nombre de nouveaux cas d AVC par an en France nombre qu il convient d augmenter d un cinqui me pour tenir compte des r cidives soit environ 150 000 Une tude am ricaine publi e le 10 octobre 2012 dans la revue Neurology montrait une augmentation de la propor tion d AVC c r braux dans la population du Kentucky qui est pass e de 12 9 18 6 chez les 20 54 ans dans le m me temps l ge moyen des AVC a l g re ment rajeuni passant de 71 2 ans 69 2 ans Une mauvaise hygi ne de vie et les drogues taient num r es comme facteurs de risque Le nombre d AVE par an peut donc tre estim en fonction de l ge e de 55 64 ans 170 360 AVC pour 100 000 habitants e de 65 74 ans 488 890 AVC pour 100 000 habitants e partir de 75 ans 1 350 1 790 AVC pour 100000 habitants Les facteurs de risque Les facteurs de risque d AVC sont com muns toutes les maladies vasculaires qui peuvent toucher le c ur les membres inf rieurs les reins et d autres organes au m me titre que le cerveau Parmi les plus fr quents facteurs de risque on retrouve l hypertension art rielle le tabac le diab te l l vation des graisses dans le sang l alcool la s dentarit la surcharge pond rale la contraception orale la migraine l ab 7 x sence d tude rigoureuse ce sujet manquerait et h r dit il existe par fois une pr dispos
56. et tant de devenir le plus ind pendant possible dans les gestes de la vie quoti dienne pour envisager sereinement un retour domicile dans les meilleures conditions Le psychomotricien Ayant comme objectif l am lioration de l adaptation l environnement par le renforcement de la confiance corporelle et l estime de soi la mission principale du psychomotricien est de favoriser la prise de conscience du corps la r unifi cation du sch ma corporel en lien avec la r gulation tonique l bauche de tout mouvement participant aux fonctions motrices et aux fonctions de l quilibre mais aussi les mouvements de coordina tion et de dissociation Neurologie Le di t ticien La complexit de la prise en charge di t tique est montr e par une participa tion active et tr s proche de l quipe de r ducateurs soignants e concernant la d nutrition dosage de l albumin mie dans le bilan d entr e pes e et mesure de la taille r alis es dans les 48 heures suivant l entr e calcul de l indice de masse corporelle IMC et Nutritional Risk Index NRI gr ce un logiciel disponible prise en charge des patients par le di t ti cien r gime hyperprotidique suppl men tation orale alimentation ent rale prise en charge di t tique tradition nelle tout r gime associ est pris en compte ainsi que les aversions e prise en charge des probl mes d
57. fi H pital Villiers Saint Denis e N 15 NOVEMBRE 2013 tiatives Ressources humaines un et politique handica Le r seau national des Cap Emploi Le r seau national des Cap Emploi est compos de 118 organismes d finis par la loi du 11 f vrier 2005 comme des organismes de placement sp cialis s Cr s par la loi du 30 juin 1975 ou issus de la loi de 1987 relative l obligation d embauche des personnes handicap es ces organismes ont connu diverses appellations quipes de pr paration et de suite au reclassement EPSR ou Organismes d insertion et de placement OIP Pour une meilleure identification ils sont aujourd hui tous rassembl s sous le m me logo de communication Cap Emploi Dans le cadre d une comp tence d partementale au sein d un r seau national chaque Cap Emploi assure une mission de service public en compl ment de l action de P le Emploi L objectif des Cap Emploi est de favoriser l embauche des personnes handicap es dans les entreprises priv es ou publiques 1 Loi n 2005 102 pour l galit des droits et des chances la participation et la citoyennet des personnes handicap es 2 Loi n 75 534 d orientation en faveur des personnes handicap es Jean S bastien Vaillant entour de ses coll gues 3 Loi n 87 517 en faveur de l emploi des travailleurs handicap s r TE E j Christophe Hiernard et Franck Lemonnier ainsi Plus d informations www capemploi com
58. fs C est la maladie professionnelle la plus courante dans les pays d velopp s Le trouble le plus connu est le syndrome du canal carpien le nerf commandant les trois derniers doigts de la main qui fait l objet de 200 000 d clarations chaque ann e et donne lieu 130 000 op rations chirurgicales Les facteurs de risque des TMS sont biom caniques la r p titivit des gestes les efforts excessifs le travail statique les positions articulaires extr mes les chocs et pressions m caniques et psychosociaux manque d autonomie ou de collectif niveau d exigence trop lev sentiment de ne pas tre reconnu sa juste valeur ou d impuissance stress LA RENAISSANCE SANITAIRE nelles en toute s curit en agissant sur les composantes cardio vasculaires mus culo tendineuses et ost o articulaires Un v lo elliptique des b tons de marche et du petit mat riel de muscula tion halt res ont t achet s Vacations de psychologues Les vacations de psychologues destina tion des quipes ont t mises en place d but 2012 et sont anim es par une psy chologue ext rieure l h pital raison d une journ e tous les quinze jours Elles permettent aux salari s d exprimer leurs ressentis par rapport la souffrance la mort au refus de soin en cas de difficul t s de prise en charge d un patient ou de sa famille Elles doivent favoriser le bien tre des salari s et am liorer leur qualit
59. hangement ce titre il peut tre frein ou encourag par le contexte familial Il peut aussi avoir une fonc tion d aiguillage pour les projets de tous les membres de la famille Notre r le est donc de nous engager dans la construction r alisation du projet de vie de la personne en consid rant aussi le fonctionnement familial Notre engagement n a pas pour but de d finir le ou les changements initier mais d tre un activateur de ce ou ces changements Quelques apports syst miques Replacer l arriv e de l accident dans le temps familial Selon la phase du cycle de vie de la famille dans laquelle arrive l accident naissance du couple arriv e du pre mier enfant d part des enfants les r percussions sur les uns et les autres seront diff rentes Il y a suite un trau matisme cr nien une redistribution des r les dans la famille L volution des relations se fera diff remment selon l histoire et le cycle de vie de la famille Un sympt me apparaissant chez le bless violence cris repli sur soi peut tre un signe qui indique qu une famille prouve une difficult fran chir une tape du cycle de vie qu elle a besoin d une volution d un nouveau projet de vie NOVEMBRE 2013 Il faut du temps la famille pour trou ver des solutions L quipe doit perce voir le jeu temporel dans lequel elle est prise pour mieux le consid rer C est ainsi que la famille peut
60. i CNE a LE Mar PE a a T i T aha UR Mat E PAC AE EN m RE ur JS ETS E FT er Le AT i gt n b ca nn mrn an z 3 E e E aa Les tablissements laur ats ont pr sent des exp riences exemplaires et innovantes qui peuvent tre adapt es ou reproduites dans d autres structures et qui placent le laur at au del des exi gences de la r glementation En 2013 67 dossiers de candidatures provenant de 47 tablissements diff rents ont t re us et analys s Les m daill s du travail 2013 38 L h pital Villiers Saint Denis est situ au c ur d un parc bois de 42 ha avec un cours d eau de nombreuses esp ces ani males et v g tales Soucieux de pr server cet environnement l tablissement m ne une d marche de gestion raisonn e du parc qui permet de pr server et recr er un A ai DA juste quilibre de l cosyst me promou voir la connaissance des arbres et partager ce capital naturel avec les patients les visiteurs et le personnel De nombreuses actions sont men es e plantation pour favoriser la biodiver sit et le repeuplement des abeilles e destruction d un barrage sur ru pour per mettre la libre circulation des poissons e mise en jach re de prairies pour favo riser la biodiversit et le repeuplement des colonies d abeilles e cr ation de chemins de promenade entretien du parc avec
61. iation pour adultes et jeunes handicap s APAJH et de l association Vivre autrement Jacques FUCHS pr sident de la mutuelle Geodis Calberson Jean Claude MAIRET d sign par la FMP Mutualit francilienne Jean Michel MEHNERT pr fet honoraire repr sentant le ministre de l Int rieur Didier POITEVINEAU d sign par la FMP Mutualit francilienne Bernard VIALLATOUX vice pr sident de la FMP Mutualit francilienne Jean Louis VINCENT directeur des ressources humaines Geodis Calberson tablissements de Villiers Saint Denis 02 Pr sident de la CME Dr Jean Fran ois BOUTELEUX Directeur Beno t FRASLIN tablissements de La Musse 27 Pr sident Directeur de la CME Catherine DrVictor PALLADITCHEFF LIMIOT Ergoth rapie Un institut de formation La Musse p 4 Plateforme d accompagnement et de r pit Mutualiser les comp tences au b n fice des aidants p 6 Rencontre d bats Avec Jean Leonetti p 8 M dicalisation des syst mes d information Aborder rationnellement la r volution du Csarr p 9 Formation Bienvenue aux internes en m decine p 10 DMP Une coordination des soins renforc e p 12 Appareillage L activit corset de l h pital La Musse p 14 L UCC de l h pital Villiers Saint Denis La psychomotricit des pa
62. ider les gens D s le matin en g n ral j arrive les faire rigoler Sinon je cherche les rassurer en leur disant qu il n y a jamais deux jours pareils Je suis Siapp galement c est dire r f rent s curit incendie pour le pavillon On m a propos de devenir aide soignant il y a quelques ann es J ai h sit mais finalement j ai refus Brancardier c est un m tier agr able et polyvalent J ai appris ne pas travailler avec mon dos pour le m nager si on applique les consignes on ne se blesse pas On peut tre aid pour les transferts difficiles de patients par du mat riel ou par les coll gues Et les coll gues d ailleurs je veux leur dire merci Parce que quand je suis arriv ici ils m ont tous bien aid Ils m ont expliqu le m tier Ils m ont tout appris 15 Neurologie H pital Villiers Saint Denis La prise en charge des patients victimes En novembre 2012 l h pital Villiers Saint Denis a ouvert une unit d hospitalisation sp cialis e dans la prise en charge des affections neurologiques Celle ci compl te l offre de l tablissement qui disposait d j d un h pital de jour notamment orient vers la prise en charge des patients atteints de troubles neurologiques Dans ce cadre une approche particuli re a t labor e pour les soins 20 aux patients victimes d accidents vasculaires c r braux AVC Combien d AVC par an en France On
63. iel ergonomique au moment de proc der au renouvellement des armoires linge et des chariots repas LARS finance ces op rations 15 000 euros au titre de la formation de l encadrement la pr vention des RPS et au rep rage du burn out la m me somme pour la formation de l encadre ment la pr vention des TMS et l ergo nomie 30 000 euros au titre de l achat de mat riel ergonomique 20000 euros de temps de consultant pour une r flexion sur la place des ASH et brancardiers valorisation de la fonction et renfort de comp tences he di SA ES LL Cris E J E Nouvelle tape dans le d veloppement du Clact depuis le premier trimestre 2013 Audrey Gomez psychomotricienne anime quatre s ances de relaxation des tination du personnel au p le MPR pour commencer Beaucoup de soignants vou laient savoir ce que l on ressent et ce qu ap portent les s ances de relaxation explique t elle Vivre les s ances permet de mieux comprendre la prise en charge et de l expli quer aux patients Organiser ces rendez vous dans le cadre du Clact ma paru int ressant C est aussi pour les salari s une passerelle possible l occasion de se poser des questions sur une ventuelle aide psycholo gique C est enfin l endroit o se d tendre r cup rer faire le vide et se ressourcer avant de reprendre le travail dans l apr s midi Audrey Gomez a am nag la salle de relaxation avec de nouvelles la
64. iens avec Marie a lieu la synth se de suivi de Yann Son projet a volu il y formule des demandes de soutien dans ses projets individuels poursuite du suivi psychologique recherche et accompagnement dans un nouveau logement et valuation de ses capacit s vivre seul Il a besoin de prendre de l autonomie par rapport Marie Depuis leur s paration Yann n a plus eu le moindre acc s de violence ni de trouble du comportement L quipe du Samsah dit Yann qu elle peut aussi l accompagner dans son apprentissage de son r le de p re dans la mesure de ses capacit s La souffrance provoqu e par l accident a emp ch Yann et Marie de s occuper de leur fille dans ses besoins de s curit Maintenant qu ils sont s par s et que l enfant est prot g e des conflits violents nous pouvons les aider se recentrer sur les besoins de Yann Le jeune homme prend l initiative d appeler tous les mercredis et les dimanches pour prendre des nouvelles de sa fille Peu de temps apr s des visites m diatis es hebdomadaires p re fille sont mises en place LA RENAISSANCE SANITAIRE N 15 NOVEMBRE 2013 Traumatisme cr nien 1 M L h pital La Musse l AFTC 27 et le Rotary associ s Week end de d tente pour douze traumatis s cr niens ffrir un moment de d tente un groupe d une douzaine de traumatis s cr niens et donner un peu de r pit aux familles qui s en occupent toute l ann e tel tait le but d un wee
65. ins lib raux et soci t s de m decins e professionnels de sant lib raux non m dicaux autoris s par l ARS e r seaux de sant et autres associations pluriprofessionnelles e associations gestionnaires d tablissements et services m dico sociaux e tablissements et services m dico sociaux e collectivit s territoriales comp tentes en mati re de sant et ou leurs tablissements publics Plus d informations www esante picardie com communication esante picardie com T l 03 22 80 31 60 Challenge DMP L h pital Villiers Saint Denis a termin la troisi me place pour le d partement de l Aisne des prix du challenge DMP organis par le GCS e Sant Picardie fin 2012 Ce challenge s adressait tous les tablissements sanitaires de Picardie en capacit de cr er et d alimenter le DMP Le palmar s a t tabli sur le pourcentage de DMP cr s par rapport au nombre moyen d entr es 12 Les avantages du DMP e dossier m dical personnel DMP est un dossier m dical informatis s curis et acces sible sur Internet sous contr le du patient Il n est pas obligatoire et est cr avec le consentement du patient C est un service public national enti rement gratuit pour tous les b n ficiaires de l assurance maladie poss dant un num ro d inscription au r pertoire NIR sur la carte Vitale Consultable partout depuis le site www dmp gouv fr une simple connexion Internet suffit
66. ition familiale aux AVC cardiaques ou c r braux La fili re de prise en charge L origine g ographique des patients pris en charge dans l unit neurologie du p le m decine physique et r adap tation MPR de l h pital Villiers Saint Denis est repr sent e par des patients adress s par des h pitaux situ s dans l Aisne la Marne l Oise Paris en Seine et Marne dans les Yvelines et les Hauts de Seine La plupart des malades sont originaires du d partement de l Aisne 55 de la Seine et Marne 35 de la Marne 6 de l Oise 2 de Paris 2 et des Hauts de Seine 2 La dur e moyenne des prises en charge des suites d AVC en hospitalisation compl te met en vidence une augmen tation du nombre des journ es 50 jour n es en 2010 51 journ es en 2011 et 57 journ es en 2012 l issue de leur hospitalisation en 2012 62 9 des malades quittent l h pital pour rejoindre leur domicile 22 7 int grent une structure m dico sociale Les mutations vers un autre tablisse ment de soins de suite et de r adaptation LA RENAISSANCE SANITAIRE SSR repr sentent 12 3 il s agit l des statistiques pour l ann e 2012 Les objectifs de la r ducation e Optimiser la reprise d autonomie au plus t t apr s l accident ou lors de l volution de la maladie dans le cadre d un projet th rapeutique e Optimiser les traitements de la mala die neurologique e Mettre en
67. jusqu la grabatisation LA RENAISSANCE SANITAIRE e N 15 NOVEMBRE 2013 mois de l ann e 2013 pratiquement la moiti sont des corsets ou minerves 20 d autres orth ses releveurs genouill re et seuls 30 rel vent d une activit de proth ses voir enca dr ci dessous Ce ratio de 70 d or th ses pour 30 de proth ses tait invers il y a sept ans seulement en couleurs La couleur les motifs On doit cette id e Vanessa Evrard D sormais le corset la minerve le releveur sont davan tage v cus comme un v tement ou un jouet Tout le monde a envie de choisir jusqu la couleur des sangles des rivets Deux amies qui choisissent le m me dessin Un enfant amoureux des animaux qui opte pour le l opard M me les proth ses de jambe sont colo r es On peut tout faire partir d un tissu ou d un tee shirt personnalis ajoute Gilles Pannetier montrant une pi ce en cours de r alisation l effigie de Johnny Halliday La r orientation de l atelier s est accom pagn e de deux investissements majeurs un four aux dimensions adapt es et un syst me de thermoformage sous vide per LA RENAISSANCE SANITAIRE mettant de travailler de fa on plus rapide et surtout plus pr cise Les projets La conception et fabrication assist es par ordinateur CFAO constitue une ouverture pour la r alisation des grands verticalisateurs des corsets si ges
68. k end propos fin septembre par l Association des familles de traumatis s cr niens et de c r brol s s de l Eure AFTC 27 avec le soutien de l h pital La Musse et l aide financi re du Rotary d Evreux Il s agit pour partie de per sonnes suivies par le service d accompagne ment m dico social pour adultes handica p s Samsah La Musse et pour partie d usagers du groupe d entraide mutuelle de l AFTC Catherine Palladitcheff directrice des tablisse ments de La Musse qui se f licite du commente double int r t de l initiative offrir un week end festif aux malades et donner un peu de r pit aux familles qui s en occupent chaque jour dans des condi tions parfois difficiles Les trois quarts des personnes traumatis es cr niens ou c r brol s es qui pr sentent des troubles du comportement de la m moire de l hu meur vivent dans leur famille poursuit Francine Maragliano pr sidente de l AFTC 27 Les h bergements temporaires sont confidentiels et m me si des choses sont mises en place pour aider au maintien domicile les aidants ont aussi besoin de souffler un peu Les douze b n ficiaires et les accompa gnateurs professionnels et b n voles ont Un handicap invisible pu profiter des structures et animations propos es par Center Parcs piscine mini golf karaok p dalo quitation et de celles imagin es pour le groupe jeu d animation th tre et rep
69. l et on fait moins mal au patient un moment j ai pens suivre une formation pour devenir aide soignant mais finalement j ai renonc je pense que le brancardage est plus vari On bouge plus On est une bonne quipe on se rend des services et on donne un coup de main on ne laisse pas un patient attendre le coll gue si on peut le prendre en charge tout de suite J aime le milieu de l h pital Je ne souhaite pas changer de poste NOVEMBRE 2013 comp tences Samba Sarr l h pital La Musse depuis dix ans p le m decine physique et de r adaptation Avant j tais dans le commerce mais j ai toujours eu envie de travailler dans le milieu hospitalier Lorsque j ai vu que l h pital La Musse recherchait un brancardier j y suis all J ai d abord travaill en contrat solidarit pendant un peu plus de deux ans puis j ai t embauch Je suis plus particuli rement affect l unit six les patients amput s le matin mais on se d place un peu dans toutes les unit s je connais presque tous les patients du p le et tous m appellent par mon pr nom Je suis aussi pompier volontaire depuis quatre ans vreux On m appelle en renfort plusieurs fois par semaine toujours en dehors de mon temps de travail et je dois effectuer quelques gardes aussi Ce qui me pla t dans les deux fonctions c est le contact avec les gens Ce n est jamais la m me chose d un jour l autre et surtout on peut a
70. mie dans les activit s de la vie quotidienne cot e par la mesure d ind pendance fonc tionnelle MIF En fonction du projet du patient les ergoth rapeutes sont amen s r aliser une mise en situation dont l objectif est d valuer les possibilit s fonctionnelles et cognitives des patients dans les condi tions r elles de leur retour domicile NOVEMBRE 2013 lors des ateliers de cuisine th rapeu tiques et des sorties l ext rieur de l ta blissement dans ce cadre il peut tre propos un s jour en appartement th rapeutique 2 4 jours afin d valuer la faisabilit d un retour au domicile en toute s curit et d tudier au plus juste les besoins en aides techniques et humaines des visites domicile afin d valuer l accessibilit du logement et pr coni ser des am nagements architecturaux afin de rendre l habitat accessible et fonctionnel en vue de la reprise de la conduite automobile des valuations des capa cit s visuelles et cognitives ainsi que des besoins en mati re d am nage ment du v hicule L ergoth rapeute peut proposer au patient d effectuer une mise en situation sur route dans un v hicule auto cole pouvant tre adapt sa d ficience L h pital Villiers Saint Denis projette d acqu rir un simulateur de conduite Celui ci aurait pour int r t de placer le conducteur dans un environnement comparable celui d une conduite r elle mais o l en
71. mpes diffu sant une lumi re tamis e musique douce tableaux coussins et transats Les s ances durent une demi heure cinq minutes d installation et de prise de contact vingt minutes de relaxation et cinq minutes de reprise Le groupe de pr voyance Klesia a permis l achat d une baignoire d di e la relaxa tion pour l unit d veil du p le de m de cine physique et de r adaptation pnysiq P accueillant six patients en veil de coma Les b n fices de la baignoire th rapeu tique sont multiples r cup ration ges tuelle avec mobilisation articulaire immerg e et donc moins douloureuse d tente musculaire pr vention cutan e la formation d escarres etc La chro math rapie est particuli rement indi qu e dans les cas d instabilit de l hu meur de fatigue ou de troubles de la personnalit Alli e aux vertus de l eau elle met en sc ne des couleurs gr ce des spots lumineux aquatiques qui colo rent l eau Chaque couleur correspond un bienfait du plus relaxant au plus tonifiant Pour la premi re fois l h pital La Musse s est inscrit dans le programme des Journ es du patrimoine dans l Eure au mois de septembre Un petit groupe de salari s avait en effet transform le ch teau en mus e Panneaux explica tifs films et ouvrages sur l histoire de l h pital chambre de patient labora toire et salle de r ducation ont accueilli quelque troi
72. n nous laisse le temps d apprendre notre m tier en nous d chargeant des t ches administratives On peut relire nos cours et continuer se former expliquent Guillaume Paris et Thomas Nguyen qui ont comme leurs coll gues suivants pass six mois dans les murs de l h pital La Musse La m decine physique et de r adaptation est une m decine de fonc tion transversale qui demande du temps d examen et qui n cessite un travail pluri disciplinaire On dispose aujourd hui des moyens d agir Nous pouvons effectuer des gestes cliniques int ressants L ouverture de l h pital vers l accueil des jeunes sp cialistes en formation a par ailleurs permis l tablissement de recruter C cile Dervin en mai dernier l issue de son stage l h pital La Musse en appareillage et lombalgie chro nique la jeune femme a en effet pos tul sur le poste laiss libre par le d part du Dr Eric Bianchi Son m moire de fin de stage a port sur le sujet suivant Conduire apr s un traumatisme cr nien int r t d un test sur simulateur dans l valuation de l aptitude la conduite automobile de patients trau matis s cr niens mod r s et s v res Plus r cemment Alexandra Menet a effectu son internat en m decine de r ducation au sein des deux unit s de neurologie du Dr Hafid Boubkry e N 15 NOVEMBRE 2013 Formation m dicale nes en m decine J appr cie beaucoup l a
73. nce technique de l information hospitali re Atih Passage en grandeur r elle Former 487 professionnels de 13 sp cia lit s sur deux sites n cessite calme LA RENAISSANCE SANITAIRE N 15 organisation et m thode tre formateur national a t un plus appr ciable Plus de 250 heures de rencontres inter actives ont permis le passage la vraie grandeur dans de bonnes conditions L appropriation efficace du Csarr repose sur l information la d dramatisation et l apprentissage Festina lente mais pas trop L ex g se du nouveau catalogue a donn lieu des s ances scolaires de lecture avec pr cisions cibl es d changes de vues parfois ardus l acte global et sur tout son contenu pouvant inqui ter Le consensus s est assez rapidement d gag pour d cider la mise en uvre du tout Csarr le 31 d cembre 2012 date du nouvel an PMSI programme m dical sans double saisie En pratique Le DIM ayant form les techniciens d information m dicale TIM puis des r f rents la transmission s est faite naturellement et sans heurts mais ce n est pas non plus idyllique Des exercices pratiques de codage de saisie informatique sur les nouveaux masques ont t organis s L automne 2012 a donn lieu l am lio ration du canevas mis en place et la pr paration des esprits l volution du catalogue dans le temps Les questions en suspens
74. nt n nelle traitements antiagr gants plaquet taires en association bien souvent main tenant sans oublier le contr le des fac teurs de risque vasculaire Savoir faire des quipes de l h pital et du centre d appareillage de Villiers Saint Denis Les quipes de l h pital Villiers Saint Denis n taient pas en reste avec la com munication des Drs Alma Kulenovic et Qu c Phan Sy tude de pr valence chez le patient diab tique multicompli qu haut risque cardio vasculaire En effet le profil des patients a radica lement chang Ceux ci sont beaucoup plus complexes sur le plan m dical cela probablement d au diab te et toutes ses complications ainsi qu un vieillis sement de la population hospitalis e L expos sur le sujet a parfaitement mis en vidence le profil de ces patients haut risque porteurs de comorbidit s importantes Le savoir faire proth tique innovant du centre d appareillage de Villiers Saint Denis a t aussi mis en exergue appui sous rotulien alternative au pl tre attelle mollet plante orth se bottine en silicone cette occasion un film a t r alis Il est en voie de diffusion par les labora toires Novonordisk partenaires de nos journ es scientifiques Les infirmi res du p le vasculaire diab tologie appareillage ont elles aussi su mettre en vidence leur savoir faire et leurs comp tences en tenant
75. nt vasculaire c r bral chez l enfant Pour en savoir plus sur l AVC p diatrique www avcenfant fr 22 le bureau de l orthophoniste soit dans la chambre du patient quand celui ci n a pas la possibilit de sortir Elles peuvent tre quotidiennes voire biquotidiennes La r ducation peut tre longue plu sieurs semaines plusieurs ann es et Tout au long de la prise en charge hos pitalisation compl te et en h pital de jour le psychologue clinicien propose des entretiens au patient et ou ses proches en fonction du traumatisme psychique engendr par le handicap Il se poursuivra souvent en cabinet de ville la sortie de l h pital La fr quence des s ances d pend de la s v rit de l at teinte de l tat du patient et de ses capacit s de r cup ration Lorsqu une r habilitation des fonctions est important pour chacun de pouvoir exprimer les motions angoisses doutes associ s la transformation physique et cognitive engendr e par AVC Le chan sement de projet de vie est galement abord Le soutien psychologique vise perturb es s av re insuffisante pour tre fonctionnelle des moyens de compensa tion du d ficit sont cr s et mis en uvre tels que les cahiers de communication De plus l intervention de l orthopho niste en dehors de l institution est par fois souhaitable pour optimiser la r in sertion
76. ombalgies chroniques H AutieS aprecie se 4 2 T Appareillage 1 G riatrie e l l M M M M o Par ch que l ordre de la Fondation La Renaissance Sanitaire 1 30 1 50 C Autre montant e ebo boob ooo 73E 1 100 e Par pr l vement automatiq Ue je retourne la pr sente autorisation accompagn e d un relev d identit bancaire ou postal L h pital que vous avez choisi de soutenir vous adressera son num ro national d metteur Mes coordonn es personnelles Nom Pr nom Adresse Mes coordonn es bancaires Nom d l bander Adresse e eebo M l e eebo e eebo oob ob e l l J autorise l tablissement teneur de mon compte pr lever a Chaque mois la somme de 1 20 1 30 C Autre montant o Chaque trimestre la somme de 020 1 30 LA RENAISSANCE SANITAIRE N 15 C Autre montant Signature NOVEMBRE 2013 nitiatives NS pour am liore er la fin de vie di es patients La aire Fondation hospitali re reconnue d utilit publique par d cret du 8 juillet 1928 Nous vous remercions de bien vouloir retourner votre bulletin de soutien l adresse ci dessous Fondation La Renaissance Sanitaire 14 boulevard Saint Germain 75005 Paris Un re u fiscal vous sera adress d s r ception de votre versemen
77. ouble saisie Cdarr Si on regarde le z ro on ne voit rien mais si on regarde au travers on voit le monde disait Averro s La version du Csarr n tait que la ver sion 0 elle a d j t am lior e E Nathalie Br me J r me Talmud Nadine Vuillemin La Renaissance Sanitaire H pitaux La Musse et Villiers Saint Denis 1 Programme m dicalis des syst mes d information CCE Formation m dicale Formation Bienvenue aux inter En 2011 la directrice de l h pital La Musse a obtenu l agr ment des services de m decine physique et de r adaptation MPR ainsi que de m decine vasculaire comme terrain de stage pour les jeunes m decins en cours de sp cialisation la facult Quelques chiffres de m decine de Rouen our le Dr Victor Liviot m decin chef du p le de r ducation fonc tionnelle nous avons cette chance avec quelques autres disciplines artistiques comme la musique classique de pouvoir endosser un r le int ressant et m me mou vant de passeurs Nous prenons position dans la cha ne continue du savoir toutes proportions gard es Ce que nos ma tres nous ont appris NOUS pouvons le transmettre notre tour et laisser quelque chose La m decine nest pas qu un corpus de connais sances C est aussi un mode op ratoire et de r flexion Et en particulier notre discipline la m decine physique et de r adaptation Nous avons une fa on bien sp cifique d abord
78. ouise Montfort BP 1 02310 Villiers Saint Denis T l 03 23 70 74 11 Fax 03 23 70 74 52 H pital La Musse All e Louis Martin BP 119 27180 Saint S bastien de Morsent LEP LETTRE Samsah La Musse BP 119 27180 Saint S bastien de Morsent LME Er Institut de formation en ergoth rapie La Musse BP 119 27180 Saint S bastien de Morsent T l 02 32 29 30 10 La reconnaissance d utilit publique habilite La Renaissance Sanitaire recevoir des dons et des legs en franchise de droits des dons partiellement d ductibles de l imp t sur le revenu dans le cadre de la r glementation en vigueur
79. patients et aux attentes des aidants en garantissant l accessibilit ces structures 6 LA RENAISSANCE SANITAIRE N 15 NOVEMBRE 2013 r pit zheimer e favoriser l accessibilit des diff rents services Ainsi l accompagnement individualis pluridisciplinaire m decin g riatre psy chologue ergoth rapeute assistante de service social secr taire tel que promu par la mesure 6 du plan Alzheimer d di e au renforcement du soutien domicile s organise partir d un num ro d appel unique destination des aidants 03 23 70 53 30 Une assistante sociale assure l accueil t l phonique et apr s valuation de la demande oriente l aidant vers le professionnel et ou partenaire comp tent et met en place le suivi indivi duel adapt Forte de ces partenariats actuels formali s s ou non travers des conventions avec les acteurs locaux uvrant dans l accom pagnement et la prise en charge des Maladie d Alzheimer Metua t s malades Alzheimer tablissement d h bergement pour personnes g es d pen dantes Ehpad service de soins infirmiers domicile Ssiad service d aide domi cile SAD centre local d information et de coordination Clic Association France Alzheimer quipe sp cialis e Alzheimer ESA maison pour l autonomie et l int gration des malades Alzheimer Maia la plateforme d accompagnement et de r pit de l accueil de jou
80. prendre ces changements en explorant avec lui les dimensions personnelles affectives et environnementales la fin des trois mois d valuation les troubles du comportement de Yann sont de plus en plus fr quents Bien que d u il comprend que nous ne pouvons pas lui apporter de solution magique pour ses troubles que nous sommes engag s dans un travail de compr hension ses c t s Les entretiens de couple et avec l entourage Lors des entretiens chacun convient que durant ces trois derni res ann es ils n ont pas vraiment v cu ensemble Il s agit d un jeune couple qui venait d acheter sa premi re maison et d avoir son premier enfant Sur leurs six ans de mariage trois ont t rythm s par les soins de Yann et l volution du couple marital vers le couple parental ne s est pas effectu e la crise de l accident ayant pris le pas sur tout le reste Par ailleurs Marie insiste beaucoup sur le fait qu elle a d couvert apr s l accident des traits de personnalit de Yann qui lui taient inconnus Elle se sent trahie De fa on pos e le couple voque le divorce comme unique solution possible Mais tous deux semblent fig s et ne peuvent entamer se projeter dans l avenir E Approche neuro syst mique et l sions c r brales S verine Bonsignour S Jean Michel Mazaux Jean Marc Destaillats Christian Belio Jacques P lissier Elsevier Masson mars 2011 Guillaume Lefebvre Samsah La Musse des d march
81. r Alzheimer Villiers Saint Denis s oriente vers une mise en action des dispositifs existants et une coor dination de l ensemble des acteurs pluri professionnels E Patricia Jamin Luczinski Christelle Jobert Dr Guy Schneider Accueil de jour Alzheimer Villiers Saint Denis Bient t des recommandations sur la prise en charge de l apathie La Haute Autorit de sant HAS pr pare pour 2014 des recommandations sur le diagnostic et la prise en charge de l apathie chez les patients atteints d une maladie d Alzheimer ou maladie apparent e L apathie est un d ficit de motivation alors que la motricit volontaire reste g n ralement bien conserv e avec un tonus et une activit spontan e apparemment normaux De 50 70 des patients atteints de la maladie d Alzheimer peuvent tre concern s par ce syndrome Un manque de stimulations de l environnement des d ficits auditifs et visuels des m dicaments peuvent aggraver la perte de motivation Comme pour beaucoup de syndromes silencieux non perturbateurs il existe un risque que l apathie ne soit pas rep r e et s aggrave ce qui constitue un facteur pr cipitant d institutionnalisation et un fardeau suppl mentaire pour les aidants L laboration de ces recommandations de bonne pratique entre dans le cadre du plan Alzheimer 2008 2012 en compl ment des recommandations sur la prise en charge des troubles du comportement perturbateurs publi es par la HAS en 2
82. ral de l Eure Le Samsah est compos du Dr Hafid Boubkry de C line Lambert ergoth rapeute en cours de for mation la syst mie familiale d une secr taire depuis le d but de l ann e Martine Pellerin et d une ducatrice Julie Perzo Piel z Dominique Guibourg H pital La Musse N leur sortie de l h pital ou du centre de r ducation les per sonnes traumatis es cr niens ou c r brol s es et leur famille peuvent faire appel au Samsah cr La Musse il y a sept ans pour briser l isolement red finir l quilibre familial et mettre en place un nouveau projet de vie Une approche syst mique L quipe du Samsah La Musse intervient aupr s de personnes qui ont subi une l sion c r brale Ces personnes comme leur famille ont donc toutes t confron t es un v nement traumatique Toutes ont v cu la menace de mort imminente de perte de l autre puis l es poir d une r cup ration totale m l e l incertitude de lavenir Beaucoup arri vent dans notre service apr s avoir per u l inexorabilit des blessures et du handi cap Le temps de l h pital et de la r du Guillaume Lefebvre et S verine Bonsignour LA RENAISSANCE SANITAIRE cation est habituellement termin et le Samsah intervient ce moment l pour organiser un suivi aupr s des personnes c r brol s es et de leur famille pour construire et mett
83. rapeute puisse mener L histoire de Yann 30 ans Alors qu il conduit pour se rendre au travail un camion percute la voiture de Yann jeune homme de 30 ans En d coulent trois ans de r ducation r adaptation M me s il fait des progr s significatifs les troubles cognitifs restent importants troubles de la m moire de l attention des fonctions ex cutives tendance l impulsivit important manque d initiative Apr s ces trois ann es Yann demande le suivi du Samsah La Musse Il souhaite qu on l aide diminuer ses troubles du comportement il a du mal supporter la pr sence de sa fille de trois ans et r agit souvent de fa on violente physiquement et verbalement Les acc s de violence ont m me tendance augmenter Marie sa femme lui a d j dit qu elle demandera le divorce si les troubles du comportement ne cessent pas Son projet de vie est alors de reprendre son travail et de retrouver une vie de famille comme avant une fois les troubles du comportement abolis Nous lui proposons pour les trois premiers mois de suivi des entretiens avec le neuropsychologue pour l valuation pr cise de ses changements comportementaux une valuation par l ducatrice sp cialis e des cons quences des troubles du comportement sur la relation p re fille ainsi qu une valuation des r percussions de ses troubles cognitifs sur la vie quotidienne et de couple par l ergoth rapeute Nous voulons l aider mieux com
84. re en uvre un nou veau projet de vie La famille face la l sion c r brale Les personnes c r brol s es suivies peuvent pr senter un handicap moteur Mais les s quelles les plus importantes et fr quentes sont invi sibles Elles sont e cognitives perception langage m moire attention capacit s de plani fication d organisation d abstrac tion de raisonnement e comportementales apathie baisse d int r t manque d initiative d sinhi bition difficult dans le contr le de soi irritabilit troubles alimentaires ou sexuels e N 15 NOVEMBRE 2013 Traumatisme cr nien Initiatives dans la famille Musse e motionnelles moussement affectif incapacit difficult ressentir ou exprimer des motions La cons quence de ce handicap invi sible la plus notable pour les profession nels comme pour les familles est l isole ment social Les associations de familles parlent ainsi du traumatisme cr nien comme d une pathologie du lien La famille confront e un trauma tisme cr nien ou une l sion c r brale traverse une crise c est dire une remise en cause de la qualit des rela tions une menace pour l quilibre familial Les r gles qui r gissent la famille sont remises en cause par les troubles cognitifs et du comportement cr ant anxi t d pression d ni que pr sente leur proche Le lien amou
85. rendre en charge plus sp citique e 16 5 l accroissement du nombre de personnes hospitalis es pour AVC entre 2002 et 2010 ment les patients neurologiques et l ac essentiellement li l augmentation et au vieillissement de la population tivit sportive collective e L AVC est la troisi me cause de mortalit chez les hommes apr s les cancers de la pl vre de la trach e du larynx ou des poumons et les cardiopathies isch miques et la premi re cause chez les femmes avant les cardiopathies isch miques et le cancer du sein Le plateau technique gymnase per mettra des activit s sportives Boccia Selon les possibilit s des patients des e Depuis le milieu des ann es 70 baisse continue de la mortalit c r bro vasculaire activit s handisport d j organis es e Pr s de 60 des personnes ayant surv cu pr sentent des sympt mes un mois apr s l AVC pour d autres pathologies pourront tre 25 pr sentent un handicap l ger ou mod r et 34 ne peuvent marcher sans assistance offertes e 771000 personnes avec ant c dent d AVC en France dont 505 000 pr sentant des s quelles Parall lement des sorties en fauteuil Source Direction g n rale de l organisation des soins Direction g n rale de la sant 2010 roulant en situation cologique seront Plus d infos ww sante gouvfr structur es en compl ment du travail de l ergoth rapeute LA RENAISSANCE SANITAIRE N 15
86. rise en charge du patient il NOVEMBRE 2013 PLUS ON EN SAIT MIEUX ON 5E PORTE BROCHURE D INFORMATION PATIENT M DOSSIER s DICA in PERSONNE ne ET MOI gt AD re AGO EN menia ro Can eg dmp gouv fr Par EL QU Lati faut absolument intensifier la mont e en charge Pour cela d autres journ es de communication seront organis es notamment destination des salari s de l h pital Pour cela il suffit de se munir de sa carte Vitale et de donner son consentement clair videmment Tr s bient t les m decins de l h pital puis l ensemble des professionnels concourant la prise en charge des patients seront dot s d une carte CPS et d un lecteur afin d acc der au contenu du DMP E Michel Dumenil H pital Villiers Saint Denis 13 R ducation fonctionnelle 14 Appareillage L activit corse Les deux proth sistes de l atelier d appare llage du p le de r ducation fonctionnelle de l h pital la Musse r alisent une centaine de corsets chaque ann e Une activit en hausse sensible gr ce la collaboration mise en place avec les centres hospitaliers d Evreux et Bernay mais aussi gr ce la r activit et au savoir faire reconnu des professionnels de l h pital La Musse nstall depuis dix ans dans l exten sion du pavillon de r ducation fonctionnelle de l h pital La Musse l atelier d appareill
87. rvenants du Samsah La Musse avec Catherine Palladitcheff directeur des tablissements de La Musse Trois soignants du Samsah La Musse taient au nombre des accompagnateurs du week end Center Parcs r m 2 NME Ma tives Eyseionement Vasculaire diab tologie appareillage Journ e scientifique du 5 juin 2013 La journ e du 5 juin 2013 avait pour buts d une part de renouer avec une tradition ancienne d organiser l h pital Villiers Saint Denis des enseignements post universitaires d sormais journ es scientifiques avec la participation d hospitalo universitaires de chirurgie vasculaire de m decine interne et de diab tologie et d autre part de faire conna tre le savoir faire des tablissements de Villiers Saint Denis Le programme d taill de la journ e scientifique L art riopathie diab tique challenge pour les chirurgiens vasculaires e M thodes et indications de revascularisation e R le du chirurgien vasculaire dans la prise en charge du pied diab tique la place pour les amputations et comment les g rer en 2013 e Que reste t il des indications de pontage distal Le radiologue peut il g rer la revascularisation du pied diab tique e Orth se de d charge sous rotulienne e tude de pr valence chez le patient diab tique multi compliqu haut risque cardio vasculaire Le diab te actualit 2013 e Les strat gies th rapeutiques au regard des nouvelles
88. s Ils inter viennent de concert pour l valuation et l accompagnement des patients LA RENAISSANCE SANITAIRE galement valuer et tayer la motiva tion du patient lors de sa r ducation en fonction de sa personnalit son ge son histoire ses projets et ses repr sen tations du handicap Au d cours de la r ducation le psychologue clinicien propose avec les ergoth rapeutes une valuation des capacit s cognitives pour la reprise de la conduite automobile Le neuropsychologue value de fa on approfondie le fonctionnement cognitif du patient m moire attention capaci t s d adaptation en lien avec son niveau ant rieur et son tat psycholo gique En fonction des donn es de l exa men neuropsychologique il peut propo ser une prise en charge en rem diation cognitive pour amener les patients prendre conscience de leurs d ficits et leur apprendre mettre en place des strat gies de compensation Il peut ga lement rencontrer les proches du patient pour valuer le niveau ant rieur du patient et les informer des cons quences des troubles cognitifs sur le comporte ment et la vie quotidienne Les soignants infirmiers aides soignants agents de service hospitalier La prise en charge soignante en r du cation r adaptation du patient AVC repose sur la collaboration entre les infirmiers les aides soignants et les agents de service hospitalier qui ont un r le
89. s professionnels de sant sont d abord l pour soigner mais galement pour sou lager et accompagner les patients Il est souvent utile de r affirmer ce qui devrait constituer une lapalissade Pourtant ces l ments simples m ri tent d tre r p t s entre soignants mais galement destination de tout un chacun Ce que veut le malade est une conjonc tion de sentiments de situations qui fluctuent dans le temps Face la mort concr tement les pens es vo luent Elles sont en d finitive rare ment tranch es et stables Aussi les LA RENAISSANCE Avec Jean Leonetti conduites tenir ne servent en r a lit que pour l urgence Pour le reste nous sommes dans le question nement et devons nous interroger Les soignants sont des m diateurs D une simple phrase le Dr Jean Leonetti r sume la place des soi gnants M diateurs dans un espace o la vie et la mort combattent M me si cela est parfois complexe il faut cr er les conditions pour que le malade lui m me d cide Ces questions constituent le quotidien de nombre de soignants L organisation d une unit de soins palliatifs comme celle de l h pital Villiers Saint Denis permet d assurer ces temps de r flexion ces p riodes d accompagne ment et de se r interroger de mani re permanente E Beno t Fraslin H pital Villiers Saint Denis Syst me d information LENKENE M dicalisation des
90. s cents visiteurs tout au long de la journ e Deux autres rendez vous ont t propos s en octobre pour permettre aux salari s de l h pital qui n avaient pu le faire de venir visiter l exposition 35 Faits marquants Le livret d accueil du patient a t enti rement revu La plaquette comprend d sormais plusieurs feuilles d crivant le fonctionnement de chaque p le d hos pitalisation avec photos des quipes soignantes Imprim s l h pital ces feuillets amovibles pourront tre facilement r actualis s Les experts visiteurs venus l ann e derni re dans notre tablissement ont d clar une certification sans r serve la meilleure de nos trois certifications L implication de tous et plus particuli rement des membres des groupes de travail sp cialement constitu s et ceux des groupes institutionnels correspondants qua lit quipe op rationnelle d hygi ne hospitali re comit de liaison alimentation nutrition comit de lutte contre L NA al printemps de ANITA k WITEN IWS MN I IOWI tive en pratique quotidiel la douleur a permis de r pondre aux exigences du manuel et de d montrer que la d marche qualit int gr e nos pratiques est l affaire de tous chaque jour la demande de l agence r gionale de sant financeur l h pital La Musse a cr une quipe mobile d valua tion domicile Emed charg e d
91. sibilit propice ce type de proposition Ce sont des ateliers hebdomadaires qui se d rou lent dans un cadre ritualis s curisant dans une ambiance calme et pos e Il Lors d un atelier corps et sens ani sn LA RENAISSANCE SANITAIRE R ducation fonctionnelle atients m par Laetitia Derl s agit dapaiser ces personnes pr sentant des troubles du comportement de type agitation anxi t ou inhibition Le travail de la psychomotricienne vise apprivoiser ce corps vieilli malade han dicap pour aider la personne g e le reconna tre comme sien Il s int gre par faitement la prise en charge multidis ciplinaire propos e au sein de l UCC BI Laetitia Derlon Dr Guy Schneider H pital Villiers Saint Denis on 201 226 W 17 Qualit de la prise en charge Brancardier Une trentaine de brancardiers travaillent l h pital La Musse au sein des trois p les d hospitalisation Rencontre avec des professionnels qui prennent leur r le de passeurs au sein de h pital tr s au s rieux Ils c toient tous les services et connaissent tous les patients Bruno Papillon Fiche de fonction Premier maillon de la cha ne hospitali re ans le monde m dical si norm les brancardiers font exception la r gle aucune formation sp cifique n existe dans leur branche Pas de dipl me non plus Charg s d accompagner les patien
92. sont collig es et sont transmises sur Agora La mise en place du Csarr est consen suelle et sereine avec le soutien perma nent du DIM Les professionnels ont bien eu conscience qu il s agissait initialement de la version 0 La version 1 est parue en janvier 2013 et a d j fait l objet de cor rections La saisie tout Csarr est effective en 2013 sans double saisie Cdarr NOVEMBRE 2013 La collection des questions se poursuit et la transmission se fait sur Agora et sur le site de maintenance du Csarr Le nec plus ultra Un travail original a t r alis par le DIM fournir en un seul et m me volume chaque cat gorie sociopro fessionnelle son th saurus sp cifique associ son d cret de comp tences importance extr me Chacun ne doit faire que ce qu il a le droit de faire Nonobstant le manque all gu de temps et ou de personnel l organisation doit pallier les manques ventuels Conclusions La mise en uvre du Csarr constitue une r volution dans les esprits avec la notion d acte global Les intervenants sont satisfaits de la pr cision apport e dans le codage mais d plorent encore certains manques qui seront corrig s dans l avenir Les deux tablissements de sant repr sentant toutes les sp cialit s SSR prises en charge par 13 cat gories socioprofes sionnelles sur 841 lits et places SSR purs codent en tout Csarr depuis 2013 sans d
93. ssiter des besoins dam na sement d horaires et ou des besoins Cr s par la loi n 2012 1189 du 26 octobre 2012 les emplois d avenir sont des contrats 30 d aide l insertion d une dur e maximale de trois ans destin s aux jeunes particuli rement loign s de l emploi en raison de leur d faut de formation ou de leur origine g ographique Ils comportent des engagements r ciproques entre le jeune l employeur et les pouvoirs publics susceptibles de permettre une insertion durable du jeune dans la vie professionnelle L employeur per oit des pouvoirs publics une aide financi re Pendant son activit salari e le jeune en emploi d avenir est suivi par un r f rent mission locale ou un r f rent Cap Emploi ainsi que par un tuteur choisi parmi les salari s de l entreprise employeuse Au terme de l emploi d avenir le parcours de formation se concr tise par e une attestation de formation ou d exp rience professionnelle e une certification professionnelle reconnue e une validation des acquis de l exp rience VAE Les tablissements de La Renaissance Sanitaire ont ce jour recrut 7 jeunes salari s en emploi d avenir LA RENAISSANCE SANITAIRE professionnelle d accompagnement plus soutenu et ou des besoins d am nagement de poste cet effet la DRH de l tablissement par le biais de sa r f rente handicap Aur lie Siconolfi a souhait mettre en place un suivi r gulier au cours de l
94. syst mes d information Aborder rationnellement la r volution du Csarr La mise en place du nouveau catalogue sp cifique des actes de r ducation r adaptation Csarr outil destin recueillir des donn es m dicales servant d crire l activit hospitali re qui remplace le catalogue des actes de r ducation r adaptation Cdarr n est pas une mince affaire pour les tablissements de soins de suite et de r adaptation SSR Est relat e ici l exp rience de 841 lits et places de SSR pure player a parution du Csarr en juillet 2012 a tout d abord suscit moi et r volution dans les esprits d couverte de l acte global et de 532 nou veaux codes contre 217 pour le Cdarr Treize professions sont repr sent es en r ducation r adaptation et 487 person nes sont ainsi concern es Exp rimentation 2011 Trois services pilotes des h pitaux La Musse et Villiers Saint Denis qui contri buent l tude nationale des co ts m thodologie commune ENCC SSR ont particip l exp rimentation 201 1 Le responsable du d partement d informa tion m dicale DIM a pris en charge la saisie sur l cran ex sovi tique pour sou lager les quipes de chaque tablissement ce qui a n cessit 350 heures de travail soit le tiers du temps total consacr au test La p riode estivale n a pas t non plus la plus favorable Plus de cent questions ont t transmises l Age
95. t afin que vous puissiez b n ficier de la r duction d imp t sur le revenu selon les disposi tions r glementaires en vigueur actuelle ment 66 du montant de votre don dans la limite de 20 du revenu imposable Conform ment la loi Informatique et libert s n 78 17 du 6 janvier 1978 modi fi e par la loi n 2004 801 du 6 ao t 2004 vous disposez d un droit d acc s de rectifica tion de modification et de suppression s agis sant des donn es qui vous concernent Vous pouvez exercer ce droit en envoyant un cour rier l adresse figurant ci dessus Ces infor mations sont l usage exclusif de La Renaissance Sanitaire 2J La nce aire Fondation hospitali re reconnue d utilit publique par d cret du 8 juillet 1928 Si ge social 14 boulevard Saint Germain 75005 PARIS T l 01 43 26 77 04 Fax 01 40 51 70 01 www larenaissancesanitaire fr larenaissancesanitaire lrs fondation net La Renaissance Sanitaire est une fondation reconnue d utilit publique par d cret du 8 juillet 1928 et arr t du 6 novembre 2000 qui g re six tablissements priv s but non lucratif participant au service public hospitalier H pital Villiers Saint Denis 1 rue Victor et Louise Monfort BP 1 02310 Villiers Saint Denis T l 03 23 70 75 22 Accueil de jour Alzheimer 1 rue Victor et Louise Montfort BP 1 02310 Villiers Saint Denis T l 03 23 70 74 90 Centre d appareillage 1 rue Victor et L
96. temps est indispensable pour que la famille retrouve une comp tence com mune se projeter dans l avenir Cr er un espace th rapeutique avec la famille Afin de cr er un espace et un temps de rencontre particulier avec la famille l quipe du Samsah utilise notamment des outils syst miques Elle a la possi bilit de rencontrer les familles r guli rement une deux fois par mois dans une salle pr vue cet effet Les entre tiens familiaux y sont men s par deux th rapeutes et un dispositif vid o per met de suivre l entretien dans une pi ce adjacente ou d enregistrer les ren nitiatives Jraumatisme cr nien bien les entretiens pour prendre des informations et favoriser les conditions d volution de la famille Durant la formation syst mique les pro fessionnels ont pu acqu rir des techniques permettant aux familles d explorer et d ex primer leurs motions de les d crire sur diff rents modes verbal corporel et de partager leurs repr sentations La narra tion de l histoire familiale est souvent capi tale pour se red couvrir des comp tences qu on avait oubli es dans l effroi du trau matisme r affirmer l identit familiale et Ouvrage de r f rence E pag qua Des an has lue E z Handicap et famille 26 contres afin de retravailler sur la vid o plus tard Le coth rapeute permet d oc cuper une place de superviseur Il s as sure que le th
97. ter les fonctions perturb es fait l objet d exercices sp cifiques et adapt s chaque patient et sa pathologie Les prises en charge sont individuelles ou collectives et s effectuent soit dans Journ e mondiale des accidents vasculaires c r braux Agir vite pour le cerveau Tel pourrait tre le mot d ordre de la journ e de l AVC c l br e tous les ans le 29 octobre L objectif principal de cette journ e sensibiliser le maximum de personnes cette grande cause de sant publique en incitant composer le 15 pour la France d s l apparition des premiers sympt mes Les signes avant coureurs des AVC e paralysie ou engourdissement brutaux d un c t du corps e difficult s soudaines s exprimer e perte de l attention e diminution tr s brutale de la vision d un il Faute d une prise en charge tr s rapide les l sions peuvent devenir irr versibles Chaque minute compte Si vous tes t moin d un de ces trois signes r agissez appelez imm diatement le Samu en composant le 15 Les enfants aussi Dans notre inconscient collectif les AVC touchent essentiellement les adultes et le risque s accro t avec l ge Pourtant les enfants aussi sont concern s et on recense de nombreux cas d AVC chez des nourrissons ou des enfants L association AVC de l enfant s est cr e pour informer les parents sur la maladie les causes connues les s quelles et les conduites tenir en cas d accide
98. ticipation du Pr Marc Revol chef de service de chi rurgie plastique et reconstructive l h pital Saint Louis 75 responsable du dipl me universitaire Plaies et cicatrisa tion et du regrett Pr Patrick Vexiau chef du service de diab tologie de h pi tal Saint Louis Nous avions choisi de consacrer nos tra vaux d une part au th me de la cicatri sation compte tenu de notre sp cificit et de notre reconnaissance en mati re de cicatrisation d autre part celui du diab te compte tenu de son mergence Le 5 juin 2013 nous avons d cid de reconduire cette exp rience r ussie en poursuivant nos travaux sur le diab te avec la participation du Pr Jean Fran ois Gautier chef du service de diab tologie l h pital Saint Louis Lariboisi re l ve du Pr G rard Cathelineau qui a cr en particulier le r seau Adiammo lire encadr ci contre L actualit en chirurgie vasculaire a galement t abord e avec la participation du Pr Fabien Koskas chef de service l h pi tal de la Piti Salp tri re 75 et de ses collaborateurs du Dr Fr d ric Gigou chirurgien vasculaire la clinique Saint Faron de Mareuil les Meaux 77 Nous avons souhait aborder la chirur gie vasculaire en raison des volutions extr mement significatives dans le domaine th rapeutique explorations radiologiques radiologie intervention LA RENAISSANCE SANITAIRE Enseigneme
99. tients p 16 Brancardier Premier maillon de la cha ne hospitali re p 18 H pital Villiers Saint Denis La prise en charge des patients victimes d AVC p 20 initiatives Aider la personne handicap e dans la famille L approche syst mique pratiqu e au Samsah La Musse p 24 L h pital La Musse AFTC 27 et le Rotary associ s Week end de d tente pour douze traumatis s cr niens p 27 Vasculaire diab tologie appareillage Journ e scientifique du 5 juin 2013 p 28 Emploi d avenir Insertion professionnelle et politique handicap p 30 Le Clact Mieux tre au travail p 32 Faits marquants H pital La Musse p 35 H pital Villiers Saint Denis p 37 La Renaissance Sanitaire adh re EcoFolio pour le recyclage des papiers www ecofolio fr La 3 Imprim sur un papier FSC FSC wwwifscorg Directeur de publication Didier Gaboriaud m R dacteurs en chef Marie France Carabin Ren Vandamme Catherine Toublanc m Photos Denis Ch telain Dominique Guibourg m Conception maquette H ral m Imprimerie de Champagne m D p t l gal 4 trimestre 2013 LA RENAISSANCE SANITAIRE N 15 NOVEMBRE 2013 LA RE
100. ts qui ne peuvent se d placer seuls mais aussi d aider lors des transferts de patients dans leurs chambres toi lettes lever coucher le brancardier est souvent en premi re ligne et sa capacit soutenir moralement les personnes hospitalis es loin d tre n gligeable Nous sommes le premier maillon de la cha ne commentent ils lorsqu on leur pose la question de leur place au sein des unit s Et lorsqu on les questionne sur leurs motivations ils mettent en avant le besoin de mou vement et le go t du contact humain Vers le m tier d aide soignant Les brancardiers tous des hommes sont plut t jeunes Ils viennent d hori zons tr s divers Ils sont une trentaine travailler dans les trois p les de l h pital La Musse dont quelques uns sous la forme de contrats aid s Il faut en l espace de quelques instants R alis e il y a deux ans par la direction des ressources humaines de l h pital La Musse la fiche de fonction d crit notamment les missions g n rales du brancardier e assurer la manutention et l accompagnement des patients dans le plus grand respect de sa s curit de sa dignit et du secret professionnel e aider les soignants et les param dicaux au transfert et la mobilisation des patients e recueillir les informations n cessaires au transport ou la mobilisation du patient aupr s du service demandeur et adapter le soin en fonction des dites informations e
101. un stand r pondant toutes les questions notam ment sur l utilisation de la VAC Th rapie Vacuum Assisted Closure Therapy syst me non invasif actif faci litant la cicatrisation des plaies Enfin le p le vasculaire diab tologie appareillage s inscrit dans l histoire volu tive des prises en charge avec la partici pation un r seau ville h pital Adiammo lequel a mis en place une quipe d duca tion th rapeutique hospitali re Toutes ces communications ont t tr s appr ci es de nombreuses questions ont t pos es et des t moignages chaud ont t rapport s Nous vous donnons rendez vous dans deux ans E Dr Jean Fran ois Bouteleux H pital Villiers Saint Denis N 14 AVRIL 2013 eh Y eh S D V Adiammo Association diab te et maladies m taboliques de l Omois L Adiammo est un r seau de sant situ dans l Omois arrondissement de Ch teau Thierry dans le d partement de l Aisne auquel participe l h pital Villiers Saint Denis Il assure le suivi et l ducation des patients diab tiques en collaboration troite avec le m decin traitant Ses objectifs am liorer la qualit des soins et diminuer les complications li es au diab te dans l Omois par l ducation th rapeutique des patients la coordination des soins et la formation des soignants www adiammo org contact adiammo org T l 03 23 69 66 00 R sidence Bellevue BP 179 02
102. vention retenus par l ARS Premi re initiative Clact La mise en place d activit s physiques encadr es par un ducateur sportif a t la premi re initiative Clact voir le jour Un questionnaire distribu aux salari s durant l t 2011 a permis de d finir cr neaux et types d activit s Quatre vinat dix personnes se sont r v l es int ress es par l initiative et dispos es y participer Trois disciplines qui utilisent les infra structures de l h pital La Musse ont t d finies musculation en salle marche en ext rieur et baln oth rapie Deux horaires se sont r v l s convenir au plus grand nombre 12h 13h et 17h 20 18h20 Trois salari s se sont rendus dis ponibles pour les encadrements duca teurs sportifs et kin sith rapeute Au total cinq rendez vous hebdomadaires sont possibles marche le lundi sport en salle les mardi mercredi et jeudi et bal n oth rapie le vendredi Une soixantaine de salari s participent r guli rement aux activit s B n fices attendus des s ances pr venir les risques de troubles musculo squelet tiques TMS et les risques psychoso ciaux RPS diminuer le nombre des accidents du travail et l absent isme pr parer l organisme aux t ches profession Trouble musculo squelettique TMS Les troubles musculo squelettiques regroupent de nombreuses pathologies des tissus mous muscles tendons ner
103. vironnement et le v hicule sont totalement sous contr le car repr sent s par des mod les logiciels donc sans risques L orthophoniste Le bilan orthophonique r alis apr s la r ception de la prescription m dicale permettra d objectiver e des troubles langagiers expression orale et crite compr hension orale et crite praxie dysarthrie 1 Contracture musculaire involontaire se traduisant par une rigidit des mouvements 2 Exag ration permanente du tonus musculaire Neurologie e des troubles cognitifs m moire fonc tion attentionnelle fonction ex cutive praxie neuro vision visio Construc tion syndrome de l h misph re droit e des troubles logico math matiques e des troubles vocaux e une dysphagie Il peut s av rer n cessaire que le th ra peute fasse appel un m decin vaca taire afin de compl ter son bilan l oph talmologiste pour les troubles de la neuro vision l ORL pour les troubles vocaux et de la d glutition ainsi que pour la v rification de l audition le den tiste pour les troubles de la d glutition li s et ou aggrav s par des proth ses dentaires absentes ou inadapt es Selon les r sultats du bilan l orthopho niste et le m decin d cident de la n cessit ou non de d marrer une r ducation puis l orthophoniste tablit un plan th rapeutique sp cifique chaque patient La r ducation orthophonique visant r habili
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