Bulletin pédagogique 36
Contents
1. Cellule D mocratie ou Barbarie Collaboratrice l asbl M moire d Auschwitz R daction Administration Enseignante Ville de Bruxelles Administrateur de l asbl M moire d Auschwitz Rescap des camps Directeur de l asbl M moire d Auschwitz Enseignant retrait Centre d Etudes et de Documentation Rue des Tanneurs 65 1000 Bruxelles T l 02 512 79 98 Fax 02 512 58 84 info fr auschwitz be www auschwitz be Compte 310 07800517 44 Tout don de 30 00 minimum est d ductible l imp t des personnes physiques Ce bulletin p dagogique est publi sous la responsabilit de la Commission p dagogique Il est envoy gratuitement aux enseignants Nous remercions la Coordination D mocratie ou Bar barie du Minist re de la Communaut fran aise d avoir accept de diffuser ce Bulletin via son fichier d enseignants Des exemplaires suppl men taires peuvent tre obtenus dans la mesure des stocks disponibles NOTA AUS DNS D ne ee do ee LOCALES 2 ae ce meet Code PR 5 ae AS de nn de De ae E due LOCAIS S Onia Code Postal sos couureeure Communaut fran aise Libre Villes et Communes Autre Enseignement fondamental Secondaire Sup rieur je souhaite recevoir des renseignements concernant le voyage qui se d roulera durant les vacances de P ques du 24 au 29 mars 2008 je souhaite assurer le r le de correspondant dans mon tablissement je souhaite faire pa2. aborde une th matique diff rente Elles sont anim es par des sp cialistes des diff rentes discipli nes impliqu es Pour assurer une discussion approfondie des textes sont pr alablement envoy s aux participants inscrits PROGRAMME 1 SEMESTRE 2008 I ENSEIGNEMENT SECONDAIRE VENDREDI 22 amp SAMEDI 23 F VRIER 2008 LE ROEULX Province de Hainaut e o A S Le traumatisme des exp riences extreme Les dimensions psychologiques du temoignage Animateurs ENS Aure VEYSSI RE Docteur en Psychologie clinique l Universit de Paris 8 France Genevi ve WELSH Psychiatre psychoth rapeute France amp Yannis THANASSEKOS Directeur de la Fondation Auschwitz Collaborateur scientifique l Universit Libre de Bruxelles VENDREDI 16 amp SAMEDI 17 MAI 2008 ESNEUX Province de Li ge tte smoire La litt rature comme support de la m t moignage et fiction comme support p dagogique Animateurs Philippe MESNARD Professeur de litt rature et expression fran aise Conseiller scientifique la Fondation Auschwitz Albert MINGELGRUN Professeur de litt rature l Universit Libre de Bruxelles Facult de Philosophie amp Lettres amp Yannis THANASSEKOS Directeur de la Fondation Auschwitz Collaborateur scientifique l Universit Libre de Bruxelles 2 007 Il ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL OUVERT AULI DEGR DULSECONDAIRE VENDREDI 22 amp SAM
3. duca teurs montrer leurs l ves En attache ment ce courriel il y avait la chanson de Jean Ferrat Nuit et Brouillard illustr e par des photos de transports arrivant sur la rampe dAuschwitz avec comme slogan Plus jamais cela Peut tre que les tech niques modernes de la communication remplaceront comme passeurs de m moire les t moins qui auront disparus Je suis curieux de voir comment les n gation nistes r agiront ces milliers de courriels sans fronti res Paul Sobol Auschwitz B3635 Dachau 140273 1 Mendelsohn Daniel Les Disparus Editions Flam marion 2007 p 147 2 Idem p 148 Remise des Prix de la Fondation Auschwitz La s ance acad mique de remise des Prix de la Fondation Auschwitz 2006 2007 s est d roul e le mercredi 28 novembre 2007 18 heures l H tel de Ville de Bruxelles en pr sence des plus hautes autorit s acad miques scientifiques et politiques du pays ainsi que du corps diplomatique Ouverte par le Baron Paul Halter Pr sident de la Fondation Auschwitz et conclue par Monsieur Rik Van Aerschot Pr sident du Conseil scientifique de la Fondation Auschwitz la s ance acad mique fut galement anim e des allocutions de Monsieur Freddy Thielemans Bourgmestre de la Ville de Bruxelles de Madame B n dicte Van Den Berg Conseiller au Cabinet de Monsieur Marc Verwilghen Ministre de la Politique Scientifique de l Economie de l Energie et du Commerce ext ri
4. leurs faits et dires des po sitions tout fait oppos es celle de leurs professeurs Ainsi nous rencontrons des discours n gationnistes chez des adoles cents qui ne mesurent pas la port e de leurs discours I importe donc de pouvoir iden tifer les diff rents types de n gationnismes d velopp s chez les jeunes et d avoir une prise de position incontournable de la part de l enseignant Celle ci tant diff rente de la neutralit Si la r vision fait partie int grante de l his toire celle ci tant constamment r vis e il est de notre responsabilit d enseignant de mettre en place des strat gies p dago giques d mocratiques qui offriront nos l ves des outils leurs permettant d tre demain des citoyens capables de compren dre le monde parce qu ils ont r fl chi leur histoire et ses enjeux Nous pourrions donc parler d une p dagogie par les valeurs c est a dire qui mette en avant nos convictions barrer la route l extr me droite l intol rance l exclusion Mais cela ne suffit pas II faut aussi d velopper une p dagogie par les comp tences en droit en histoire en fran ais en sciences D o l importance d un travail en interdisciplinarit dans lequel il importe d instaurer le doute sur le plan p dagogique Mais le doute en tant quoutil p dagogique doit s accompagner de la pr sence de l enseignant L enseignant doit tre pr sent et dire tre responsable et libre
5. par son p re Son grand p re avait t secr taire du VNV cr par Staf Declerq en 1933 qui collabora avec l occupant alle mand Il est d put mais aussi historien et il s est beaucoup int ress au mouvement nationaliste flamand Verdinaso pr nant les politiques de Hitler et de Mussolini DECEMBRE 2 0 07 Groupe de travail E Mardi 30 octobre 2007 Bart De Wever pr sente des excuses en rencontrant des repr sentants juifs de la Communaut d Anvers qui acceptent mais NOUS par donnons mais ne pouvons oublier ce qui est crit Personnellement je ne m occupe pas de politique mais la politique soccupe de moi Que penser d un historien qui fait de la politique Peut il tre objectif Pour moi Bart De Wever est un opportuniste Mais mieux vaut tard que jamais Actuellement sort en librairie Les dispa rus livre de plus de 600 pages de Daniel Mendelsohn un am ricain qui depuis qu il est enfant sait que son grand oncle Smiel sa femme et ses quatre filles ont t tu s en 1941 par les nazis dans leur petite ville de Bolechow en Pologne Ce livre retrace comme une enqu te de d tective les re cherches sur les traces de sa famille disparue De son passage Auschwitz j ai not la page 147 pendant que nous marchions nous avons remarqu que tout nous parais sait familier le portail la voie de garage les baraguements les barbel s lectrifi s avec les pancartes
6. tre Benjamin Silberberg Rescap de latrocit d Auschwitz il est devenu pour notre pays notre jeunesse un infatigable p lerin des combats pour la justice la libert le respect la dignit C est d abord au Lyc e de Manhay que j ai invit desjeunes r fl chir profond ment leurs choix leurs Valeurs leur avenir en accueillant celuiqu ilsappel rent tr s vite Monsieur Benjamin Depuis plus de dixans ikrencontre les l ves de l Ath n e Royal de La Roche toujours avec la m me ardeur la m me gentillesse la m me force de conviction l accueillir dans le cadre des cours philosophiques c est offrir aux tudiants d aujourd hui le renouvellement ou la d couverte de raisons de vivre de raisons d aimer C est aussi l occasion pour des coll gues de disciplines diff rentes de faire rebondir les rai sons de lutter contre toute forme de s gr gation et d id ologie totalitaire Je crois que chaque cole est un lieu par excellence de dialogue pour un monde juste et respectueux J ai eu personnellement la chance en 1998 gr ce la Fondation Auschwitz de partager avec les derniers t moins souffrance i DVD 2 007 questions et esp rances dans ces lieuxd inhumanit absolue et sur les pav s de Birkenau j ai march difficilement dans les silen ces des tortur s ces millions dessilences le long de ce quai Des femmes des hommes et m me des enfants Quand j ai d pos ma rose sur le mar
7. EDI 23 F VRIER 2008 LE ROEULX Province de Hainaut L enfant dans les r gimes et les tats de non droits Animateurs Lydia CHAGOLL Docteur honoris causa VUB Cin aste Auteur Ecrivain Fr d ric CASIER Conseiller juridique Service de Droit International Humanitaire Croix Rouge de Belgique ter Marcel MATHELOT P dagogue Chef du Service de Droit International Humanitaire Croix Rouge de Belgique CF amp Vincent VANDENDRIESSCHE Conseiller p dagogique Service de Droit International Humanitaire Croix Rouge de Belgique CF VENDREDI 16 amp SAMEDI 17 MAI 2008 ESNEUX Province de Li ge Le Mus e historique comme outil p dagogique Animateurs E Marie Ange BARON Responsable p dagogique de la Maison d Izieu France Odile REMY Adjointe du Directeur du Mus e Juif de la D portation et de la R sistance Malines Olivier VAN DER WILT Conservateur du M morial National du Fort de Breendonk amp Maurice JAQUEMYNS Enseignant Membre de la Commission P dagogique de la Fondation Auschwitz RENSEIGNEMENTS amp INSCRIPTIONS Pri re de prendre contact avec le Secr tariat de la Fondation Auschwitz T l 02 512 79 98 Fax 02 512 58 84 info fr auschwitz be Les frais de participation s l vent 24 79 EUR par S minai re et comprennent le support p dagogique et le s jour en pension compl te sauf Bruxelles o le souper du jeudi n est pas inclus Il est noter que
8. FO OR AE en EL Vs mes RL 1 CENTRE D ETUDES ET DE DOCUMENTATION DE L ASBL MEMOIRE D AUSCHWITZ TRIMESTRIEL NUM RO 36 OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE 2007 Bulletin n 36 p dagogique Rapport i du S minaire Dans le cadre de son projet p dagogique sur l enseignement de la probl matique des crimes et g nocides nazis destin aux profes seurs du secondaire la Fondation Auschwitz a organis Esneux les 11 et 12 mai 2007 un s minaire ayant pour th matique R visionnisme N gationnisme Animateurs E Manuel ABRAMOWICZ Coordinateur de R sistanceS auteur d ouvrages dont Extr me droite et antis mitisme en Belgique De 1945 nos jours Ed EVO E Emmanuel DE JONGE Doctorant l ULB E Yannis THANASSEKOS Directeur de la Fondation Auschwitz collaborateur scientifique l ULB Cest au domaine du Rond Ch ne Esneux que nous nous sommes retrouv s en pr sence de Manuel Abramowicz et Emmanuel De Jonge pour r fl chir ensem ble la probl matique du r visionnisme et du n gationnisme sur base des textes choi sis par nos orateurs La trentaine d enseignants interpell s par cette th matique ont pu changer et r fl chir comment mobiliser une p dago gie d mocratique contre l extr me droite c est dire toute la question cruciale de la pr vention Apr s un bref tour de pr sentation du public nous sommes entr s dans le vif du sujet T
9. Il faut veiller ne pas laisser se noyer l l ve qu on laisse dou ter D autant plus s il s agit d adolescents Nos orateurs ainsi que Yannis Thanassekos Directeur de la Fondation Auschwitz ont fait preuve de tous leurs talents de p dagogues afin de susciter un d bat sur ces questions au travers de travaux en sous groupes qui ont permis de d gager des pistes concr tes mettre en place avec les l ves Ce qui revient souvent dans les d bats c est l importance de d velopper avec les jeunes un travail sur ces valeurs mais qui ne peut prendre forme que s il y a confiance dans le groupe La meilleure fa on de faire passer un message est de trouver des relais dans nos classes aupr s de certains de nos l ves avec lesquels une complicit est pr sente Monsieur Emmanuel De Jonge nous a montr comment l ethos le pathos et le logos peuvent tre des outils int ressants afin de saisir autrement un discours I s agit de d cortiquer ces diff rentes composantes que l on retrouve dans chaque discours afin de mieux cerner les intentions de l orateur A travers l ethos quelle posture rev t l orateur qu est ce que l auditoire attend de lui Comme celui qui d tient la seule v rit Comme victime du syst me pers cut par le syst me dominant On construit un ethos qui est cens correspondre ce qu attend le public Avec le pathos l orateur va tout mettre en place pour mour voir son public de fa on ce qu
10. bre du M morial j ai rencontr avec force le regard de Monsieur Silberberg il s inclinait devant tous les siens devant ses proches Les cendres de l oubli n auraient pas le der nier mot C est un ami qui revient dans mon cole c est un ami que j ai de nouveau invit l Ath n e de La Rocheet comme chaque fois il n a pas h sit se donner pour le plus jamais a Monsieur Benjamin n a pas seulement remu les c urs il a ouvert des yeux et des mains il a fait cadeau de son combat et de ses convictions Dans le courant du mois d avril 2007 tous les l ves de cinqui me ann e des deux coles secondaires de la ville de La Roche sont partis Auschwitz Cest un voyage de la m moire un chemin pour l avenir organis depuis quelques ann es par la Commune de La Roche J ai eu la chance de partager ce voyage avec de nom breux jeunes et des coll gues de plusieurs disciplines Les pav s que nous avons foul s l bas deviendront pour toujours des chocs de la conscience et des garanties de la m moire Hubert Batteux Enseignant Ath n e Royal de La Roche en Ardenne f Agenda E L Union des Progressistes Juifs de Do it yourself de Eric Ledune Cest une d marche originale que nous propose Amnesty International et le r a lisateur de ce court m trage d animation avec le soutien de la coordination p dago gique D mocratie ou Barbarie En effet Eric Ledune traite de ce sujet grave qu est la t
11. davertissement en allemand encore intactes et le plus insigne le portail tonnamment petit comme cest curieuse ment le cas de tant de monuments c l bres quand vous finissez par les voir de pr s o vous lisez ARBEIT MACHT FREI qui tout en tant une tromperie du genre sardonique si cher aux nazis sest r v l plus v ridique Auschwitz que les pancartes similaires au camp de Belzec par exemple o il n y avait plus qu une seule destination apr s la des cente du wagon bestiaux Et page 148 Je ne vois apparemment que deux raisons daller dans un endroit comme Auschwitz La premi re est scientifique et juridique le site dans son ensemble est une preuve g ante et de ce point de vue voir les piles de lunettes ou de chaussures plut t que de le savoir sim plement ou de ne voir que des photos ou des vid os de ces piles de lunettes de chaussures et de bagages est plus utile pour transmettre ce qui sest pass La seconde est sentimen tale car lautre raison daller Auschwitz est celle qui vous fait aller dans un cimeti re ce qu Auschwitz est aussi pour reconna tre les revendications des morts Pour conclure les passeurs de m moire comme j avais appel les enseignants en 1990 lors d un t moignage fait Auschwitz J ai re u deux courriels avec comme titre souvenir souvenir transmettre pour que cela ne sombre pas dans l oubli regarder et faire circuler pour les
12. e de poser la question Pourquoi as tu besoin de croire cela ces syst me de valeurs sopposera l thos fondateur de nos soci t s d mocratiques les droits de l homme et la recherche rationnelle de la preuve Didier Huvelle Professeur d Histoire Ath n e Royal d Arlon Impression d un rescap Mieux vaut tard que jamais E Le dimanche 28 octobre 2007 le bourg mestre de la ville d Anvers Patrick Janssens SPA Spirit a pr sent ses excuses au nom du Coll gue Echevinal pour le r le jou par l administration anversoise dans la pers cution et la d portation des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale La po lice d Anvers sur demande de l Etat belge avait arr t 1 243 Juifs avant de les livrer l occupant allemand D autres villes comme Bruxelles avaient refus d ex cuter cette mission E Lundi 29 octobre 2007 Bart De Wever Pr sident de la N VA et Conseiller com munal d Anvers a qualifi de gratuites les excuses du Bourgmestre Janssens elles ont t prononc es par opportunisme dans la lutte contre le Vlaams Belang Anvers na pas organis la d portation des Juifs Elle fut la victime de l occupation nazie les respon sables anversois devaient prendre des d ci sions ces attaques ne me paraissent pas tr s cCoUrageuses E Qui est Bart De Wever qui a r ussi faire l unanimit des d mocrates contre lui D s sa naissance en 1970 il est inscrit la Volksunie
13. elgique AJ B institu e par l occupant dans le cadre du m me d cret de d cembre 1941 ont t incapables pour des moti vations id ologiques de percevoir la gravit de la situation l ordonnance du 1 d cembre excluait dans un premier temps les enfants en de et au del de l ge de la scolarit les l ves soumis a l obligation scolaire taient provisoirement autoris s poursuivre leurs tudes Pour l AJ B seul organe repr sentatif admis par les Allemands se posait le probl me comment encadrer les enfants rejet s La r ponse de l AJ B fut de cr er des coles parall les la ghetto sation des l ves juifs sera per ue par le Minist re de l Enseigne ment national comme rationnel dans la mesure o celle ci au sein d une soci t belge pluraliste revendique un particula risme identitaire semblable au r seau de l Enseignement libre L ducation dans ces circonstances sp cifiques r pondait pour l AJ B a un double objectif d une part pr server et sauvegarder l identit culturelle de leur peuple et d autre part afficher une forme de r sistance certaine l occupant Berc e par l illusion de pouvoir encore maf triser leur destin l AJ B a multipli les co les en cela elle a cruellement manqu de lucidit ce qui lui paraissait essentiel n tait que l accessoire par rapport la politique dextermination orchestr e par les nazis En conclusion l exclusi
14. eur de Monsieur Claude Gonfroid Attach aux relations bilat rales au Cabinet de Madame Marie Dominique Simonet Ministre de l Enseignement Sup rieur de la Recherche Scientifique et des Relations interna tionales de la Communaut fran aise de Belgique de Monsieur Dominique Boch Ambassadeur de France en Belgique de Monsieur Reinhard Bettzuege Ambassadeur de la R publique F d rale d Allemagne de Monsieur Borut Trekman Ambassadeur de la R publique de Slov nie et bien entendu de celles des deux laur ats La Fondation Auschwitz a couronn cette ann e les deux travaux de recherche des universitaires suivants BULLETIN PEDAGOGIQUE NUMERO 3 6 Pour le Prix Fondation Auschwitz 6 250 Monsieur Patrice Arnaud pour sa th se de doctorat intitul e Les travailleurs civils fran ais en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale 1940 1945 travail vie quotidienne accommodement r sistance et r pression Universit de Paris l 2006 Pour le Prix Fondation Auschwitz Jacques Rozenberg 3 125 Madame Silvija Kav i pour sa th se intitul e berleben und errinnern Slowenische H ftlinge im Frauen Konzentrationslager Ravensbr ck Freie Universit t Berlin 2004 La soir e sest termin e en toute convivialit avec le traditionnel verre de l amiti ation pedagogic La p dagogie de l ducation la citoyennet aux droits humains et la paix La coordination p dagogique D m
15. f vrier 1919 1933 La Premi re Guerre mondiale d truit la rela tive stabilit politique de l Europe datant du trait de Vienne 1815 l Europe du mi lieu est totalement d stabilis e l obten tion de l mancipation compl te des Juifs allemands co ncide avec l mergence d une forme de fascisme racialement antis mite Vendredi 28 mars 1934 1945 Les Juifs allemands sont progressivement entrai n s dans un processus d apartheid la crise conomique mondiale les profondes divi sions politiques et sociales la disparit des r actions juives contribuent isoler des communaut s qui pendant la Seconde Guerre mondiale tomberont la merci d une politique criminelle d extermination Renseignements utiles Les conf rences d butent 20h 15 Chaque expos est illus tr par la projection de documents images et textes Adresse Union des Progressistes Juifs de Belgique UPJB rue de la Victoire 61 1060 Bruxelles T l 02 537 82 45 fax 02 534 66 96 courriel upjb skynet be PAF 6 4 pour les membres jeunes et ch meurs E L ILFAC asbl Institut lib ral de forma tion et d animation culturelle vous invite le 23 janvier 2008 une conf rence de Yannis Thanassekos directeur de la Fondation Auschwitz intitul e Pourquoi entretenir la m moire d Auschwitz Les camps d Auschwitz et de Birkenau symboles de l horreur inavouable sont aujourd hui ouverts des milliers de v
16. il abonde en son sens Il importe d obtenir la conviction de l auditoire Les n gationnistes utilisent un langage ultra persuasif qui fera en sorte de susciter une indignation r agir contre un monde d go tant mensonger Quant au logos il met en vidence l argumentation au sens propre du terme Celle ci permettra de confirmer l adh sion de l auditoire l orateur Cette fa on d analyser un discours et les intentions de son orateur peut s av rer tre une d marche p dagogique int ressante qui permettra aussi aux l ves de questionner un discours et de prendre du recul avant de se positionner Cette d marche contribue d velopper l esprit critique et le doute qui s av rent des outils n cessaires pour amener nos l ves questionner le monde dans lequel ils sont ac teurs et citoyens Ces s minaires de la Fondation Auschwitz sont toujours des mo ments riches de rencontres et de savoirs qui dans une ann e sco laire permettent de se ressourcer et de continuer donner sens notre travail aupr s des jeunes Merci la Fondation Auschwitz pour tout le travail pr paratoire n cessaire ces s minaires qui sont toujours d une qualit excep tionnelle et d une convivialit remarquable Anne Fran oise Gillain Coll ge Notre Dame de Bon Secours Binche BULLETIN PEDAGOGIQUE NUMERO 3 6 Parmi les participants de ce s minaire Didier Huvelle professeur d histoire nous propose un compte rendu d un des gro
17. isi teurs Courageux retour sur un pisode de barbarie collective ou tourisme de bonne conscience cette exp rience laisserait tout le monde sur sa faim si elle n tait pas suivie d un cheminement personnel me nant l ouverture aux autres et la tol rance Que garde t on de ce retour sur le pass Quelle valeur donner la m moire d Auschwitz et la guerre dans nos vies d aujourd hui Yannis Thanassekos direc teur de la Fondation Auschwitz et les parti cipants du voyage en Pologne organis par l ILFAC en novembre dernier proc deront un change d impressions sur la m moire d Auschwitz ainsi qu une r flexion sur la situation actuelle des prisonniers et des d tenus de camps civils Renseignements utiles La conf rence se d roule de 12h30 14h Adresse ILFAC asbl Institut lib ral de formation et d ani mation culturelle Si ge du MR avenue de la Toison d or 84 86 1060 Bruxelles r servation souhait e au num ro de t l 02 500 50 95 Site Internet www lfac be f A lire DICKSCHEN Barbara gt L cole en sursis La scolarisation des enfants juifs pendant la guerre Ixelles Didier Devillez Editeur 2006 269 p ISBN 2 87396 100 7 L ouvrage de Barbara Dickschen r ussit brillamment par une analyse minutieuse des faits soutenue par un style pr cis refusant tout pathos nous proposer dans le cadre de l cole et des r seaux d enseignement un BULLETIN lhi
18. le logement pour la nuit e est uniquement possible sur base d une r servation par les personnes int ress es Pour s inscrire aux S minaires de la Fondation via l Institut de la Formation en Cours de Carri re IFC les enseignants en Communaut Fran aise doivent s adresser leur Direction d cole Dans ce cas leur inscrip tion est gratuite La Fondation signale toutefois que lIFC n assure le financement de la formation que si un quota mi nimum est atteint cependant si tel n est pas le cas la Fonda tion maintient la tenue de ses S minaires afin de r pondre la sollicitation des enseignants D s lors les frais de participa tion s levant 24 79 EUR seront alors la propre charge des enseignants Les non enseignants int ress s participer aux S minaires de la Fondation sont les bienvenus aux m mes conditions que les enseignants inscrits ind pendamment Formatrice Education Permanente la FGTB de Bruxelles Administratrice de l asbl M moire d Auschwitz Institut National des Invalides de Guerre Collaborateur l asbl M moire d Auschwitz R daction Administration Enseignant I T C F Henri Maus Namur Enseignante Coll ge Notre Dame de Bon Secours Binche Administrateur g n ral adjoint l Institut National des Invalides de Guerre Secr taire G n ral de l asbl M moire d Auschwitz Enseignante I T C F Henri Maus Namur Enseignant retrait Charg e de mission la
19. lier emilie diter clairage nouveau sur le processus d exclu sion et de pers cution g nocidaire mis en place par l occupant nazi L cole est le lieu par excellence o par la transmission des savoirs et des valeurs so ci tales l enfant l adolescent chafaudent leur identit citoyenne l cole ne pouvait chapper aux structures du totalitarisme nazi l esprit critique est annihil au profit de l id ologie et les l ves juifs sont discrimin s et rejet s de toute organisation scolaire Cette trag die orchestr e au nom de l arya nisation de l enseignement se d cline en diff rentes phases et des acteurs multiples aux motivations diverses y participent acti vement En octobre 1940 d j par la refonte des manuels scolaires et par l tablissement de statistiques relatives la pr sence des en seignants et des tudiants juifs dans le r seau de l enseignement belge les autorit s ducatives ont pour souci de r pondre aux exigences de l occupant il s agit de ne pas le heurter et celui ci encourag par le peu de r sistance de l opinion publique impose son d cret du 1 d cembre 1941 qui ordonne l exclusion des enfants et adolescents juifs du r seau denseignement belge L application de cette ordonnance a pu se concr tiser par la concordance des actions de plusieurs acteurs lopinion publique l administration belge et les repr sentants du monde juif Les Belges dans leur grande majori
20. ocratie ou Barbarie DoB rattach e la Direction de l enseignement obligatoire de la Communaut fran aise au sein de l Administration g n rale de l enseignement et de la recherche scientifique est n e en 1994 d une r flexion crois e sur le 50 anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale et sur la mont e de l extr me droite La d nomination D mocratie ou Barbarie fait directement r f rence au pr ambule de la D claration universelle des Droits de l Homme de 1948 Cette quipe p dagogique dirig e par la tr s dynamique Claire Pahaut et son coll gue Michel H rode tente de relever le d fi de sensibiliser les professeurs et les l ves l ducation citoyenne au travers du dialogue et du respect mutuel de l galit des droits et de l engagement pour un monde plus solidaire Elle forme avec un ensemble de professeurs relais une quipe interdisciplinaire et inter r seaux habilit e intervenir aupr s des tablissements sco laires principalement du secondaire engag s dans un programme d ducation aux citoyennet s Elle sert aussi l ment important de lien avec le milieu associatif DoB propose de nombreux outils aux enseignants Elle organise des journ es p dagogiques elle permet aux professeurs relais de travailler ensemble sur certaines probl ma tiques et propose des campagnes qui incitent les l ves une r flex ion aux pratiques de la d mocratie et des droits de l Homme Cette r flexi
21. on l ment important incorpore un travail de m moire un travail d histoire C est cette relation au pass qui permet aux l ves d avoir une conscience historique qui conduit une action efficace dans le pr sent DoB peut aussi gr ce ses contacts avec le monde associatif et scientifique aborder de multiples questions d actualit et avoir des changes sur les pratiques de la p dagogie la citoyen net Mat riel p dagogique mis gratuitement la disposition des enseignants DoB met la disposition des enseignants un abondant mat riel p dagogique pour les aider au mieux dans leur r flexion et leur travail Elle propose des ouvrages traitant de probl matiques citoy ennes et essentiellement des dossiers p dagogiques Auschwitz Breendonk des t moignage de rescap s des valisettes p da gogiques des DVD traitant de la criminalit nazie Vous en trou verez la liste compl te ainsi que les modalit s pratiques sur le site de D mocratie ou Barbarie wWww enseignement be dob Nous vous conseillons vivement de prendre contact avec l quipe Renseignements utiles DOB AGERS DGEO bureaux 3 F 338 339 rue Lavall e 1 1080 Bruxelles Claire Pahaut T l 02 690 83 52 Courriel claire pahaut cfwb be Michel H rode T l 02 690 83 54 Courriel michel herode cfwb be OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE f es pav s d Auschwitz Depuis quelques ann es d j j ai la chance de conna
22. on des enfants et adolescents juifs de nos coles fut possi ble par la concordance de trois variables la docilit des autorit s belges l irr alisme des repr sentants de la Communaut juive et l indiff rence notoire de la population belge Le livre de Barbara Dickschen par la r alit brute des faits rapport s sur cette p riode l claire d un jour nouveau Au del de la trag die voqu e et de la noirceur des mo tivations humaines une note d espoir appa rait par le choix judicieux de la couverture de l ouvrage o la ronde enfantine dans une cours d cole gardienne Bruxelles en 1942 est d une tonnante beaut le sourire des enfants et des institutrices nous permettent d crire encore et toujours que la vie prend toujours le dessus Maurice Jjaquemyns OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE Les s minaires f de la Fondation Auschwitz Questions approfondies d histoire et de m moire des crimes et g nocides nazis La Fondation Auschwitz organise deux cycles annuels de formations destin s l un aux enseignants du secondaire et l autre aux enseignants du fondamental et du 1 degr du secondaire Toutes ces formations sont reprises dans le Programme de l Institut de la Formation en Cours de Carri re IFC de la Communaut Fran aise interr seaux Chacune d elles se pr sente sous forme de deux jours r sidentiels ven dredi et samedi en Province jeudi et vendredi dans la R gion de Bruxelles Capitale et
23. or ture avec d rision Le film d bute comme une sorte de manuel de p che trait sur un ton l ger pour devenir petit petit un v ri table mode d emploi de la torture L auteur s est d ailleurs inspir d un v ritable manuel de la C I A en usage dans les dic tatures d Am rique latine durant les ann es 1970 D calage tonnement obligation de Mestre tentes et Cot Oh my Gas maaua Wn bim fe Eric Ledune Ai of Peb a Pa AMNESTY INTERNATIONAL EA Lo U d coder le message Ce film a le m rite de sensibiliser et de provoquer la r flexion chez les citoyens face cette probl matique qui est malheureusement toujours d actualit Il est important de souligner que ce film ne comporte aucune sc ne r elle de torture I s agit pour les professeurs d un v ritable outil de travail et de r flexion qui peut tre utilis avec un public de jeunes d s 16 ans Il est accompagn d un dossier p dagogique fort bien con u Celui ci est divis en cinq parties avec notamment diverses propo sitions d animation avec les l ves apr s la vision du film des pistes p dagogiques sur divers th mes comme l autorit la morale l histoire Des outils de r flexion sur la ba nalisation de la torture et de la violence dans les s ries t l vis es Des questions r pon ses pour alimenter le d bat en classe Renseignements utiles Le DVD et le dossier p dagogique sont disponibles grat
24. r s vite nous avons constat que le n gationnisme comprend ceux qui refu sent qui nient sciemment et d autres qui refusent d y croire car pour eux c est trop horrible pour avoir exist II s agit bien dans ce cas ci d un discours de sid ration En fait cette sid ration tr s importante psycholo giquement est d abord celles des d port s eux m mes qui tra nent celle ci depuis le uUScCNWITZ BELGIQUE BELGI PR 1081 BRUXELLES 8 1 9464 d but de l v nement ensuite celle des soldats am ricains qui lib r rent les camps et maintenant notre propre sid ration Le temps n a pas att nu celle ci Nous pour rions d une certaine fa on mettre en vi dence un processus transg n rationnel tr s important sur le plan psychologique En tant quenseignants la question qui nous pr occupe est de savoir si le discours n gationniste a p n tr le monde duca tif Les avis sont partag s et divergents Il est donc int ressant de r fl chir au type de p dagogie mettre en place pour barrer la route au discours de l extr me droite En effet force est de rappeler que beaucoup denseignants sont confront s dans leurs classes des adolescents qui sont de part la sp cificit de cette tranche d ge et en plus des difficult s multiples que rencon trent ces jeunes psychologiques familiales sociales souvent en r volte vis vis des professeurs qui repr sentent l autorit Ils adopteront dans
25. r d elle L islamisme quant lui s il reprend fr quemment son compte les th ses pro palestiniennes analyse le monde en termes de guerres de religion Le combat religieux n cessite la n gation des souffran ces endur es par les Juifs L anti juda sme offre l oumma musul mane une valeur f d rative et ce d autant plus que l ennemi alli des tats Unis repr sente tout ce que hait le fondamentalisme isla mique la d cadence occidentale et les valeurs modernes Enfin le petit monde de l ultra gauche n gationniste recyclant l antis mitisme traditionnel voit dans le Juif le parangon du capita liste mais suppose aussi selon une logique toute faurissonienne la OCTOBRE NOVEMBRE cr ation du mythe des chambres gaz par le Capital pour distraire le prol tariat des v ritables enjeux de l exploitation et de la lutte des classes L anti capitalisme repr sente donc la valeur fondamentale de ce courant Quel b n fice l enseignant peut il escompter questionner les syst mes de valeurs sous tendant les diff rents types de discours n gationnistes L int r t principal r side dans l laboration de stra t gies permettant de d construire de tels discours relevant tr s souvent de l incantation en montrant qu ils reposent sur des thos li s la structuration de chacun des groupes d appartenance extr me droite nationalisme palestinien fondamentalisme mu sulman et ultra gauche Il s agit en somm
26. rticiper mes l ves ce Concours de Dissertation 5 et 6 humanit s je souhaite collaborer la r daction du bulletin p dagogique je souhaite recevoir les informations concernant les conditions de pr t de l exposition p dagogique de l asbl M moire d Auschwitz D E E AAE E Signature Publication r alis e gr ce au soutien de PE h foe cr ateur de chances A i Loterie Nationale or etyias P amp V E dela Communaut fran aise Editeur responsable Baron Paul HALTER boulevard Edmond Machtens 155 bte 62 1080 Bruxelles
27. t ne manifestent gu re dempathie pour les nouveaux immigr s juifs au surplus la po pulation est marqu e par un antis mitisme diffus v hicul depuis 1930 par des partis sympathisants aux th ses de l extr me droite europ enne L viction des enfants et adolescents de la Communaut juive des structures de len seignement national n a pas suscit l indi gnation comme le fut le port obligatoire de l toile jaune en juin 1942 et qui a frapp d avantage l opinion Les difficult s relatives au quotidien de la guerre apparaissaient plus importantes aux yeux des Belges l indiff rence de la popu lation encouragea l occupant pers v rer PE D 4 GG G amp VU NUMERO 3 6 dans sa politique s gr gationniste l attitude prudentielle des autorit s belges a jou un r le non n gligeable Certes celles ci ne souscrivent pas l id ologie raciste du na zisme mais force de vouloir maintenir tout prix l ordre public de ne pas faire de vagues pour ne pas pr disposer l occupant a durcir les conditions de l occupation les autorit s si elles n apportent pas leur cau tion la politique s gr gationniste des nazis ne s y opposent pas non plus Elles facilitent ainsi par leur docilit dans l application des mesures la concr tisation du programme de pers cution aboutissant in fine l exter mination programm e par les nazis Les repr sentants de l Association juive de B
28. uitement et sur simple demande chez Amnesty International par t l phone 02 538 81 77 ou par courriel aifb aibfbe Vous pouvez aussi consulter le site internet wwwamnesty be o vous trou verez le dossier p dagogique ainsi que des extraits du film Belgique UPJB nous propose une s rie de conf rences et de d bats intitul s L histoire des Juifs en Europe de l mancipa tion au g nocide Elles seront anim es par Jacques Aron essayiste administrateur du Mus e Juif de Belgique Deux conf rences de ce cycle ont eu lieu en 2007 elles ont trait de la p riode 1791 1895 c est dire de l poque qui s pare le d cret d mancipation de l As sembl e nationale fran aise de l apparition des premi res r sistances organis es en Europe abordant galement la reconnais sance des droits civils et politiques des Juifs notamment dans le Reich allemand l em pire austro hongrois et l empire des tsars Les trois conf rences de 2008 montreront la mont e des tensions politiques et socia les en Europe la grande guerre civile qui l branlera entre 1914 et 1945 et le g nocide des Juifs qui s y inscrit Le programme Vendredi 25 janvier 1896 1918 Le foss se creuse entre Juifs occidentaux et orien taux le combat contre l antis mitisme se diversifie la perspective de l largissement de l mancipation cohabite avec la mon t e du nationalisme juif la recherche d un Foyer tat propre Vendredi 29
29. upes de travail Le s minaire consacr au n gationnisme a pos trois questions essentielles sa compr hension E 1 quelles formes rh toriques le n gationnisme d ploie t il E 2 quelles comp tences mettre en uvre pour le contrer E 3 quelles sont ses intentions et ses valeurs Cette derni re question trait e par l un des groupes de travail fera l objet du pr sent compte rendu Le n gationnisme pourrait a priori sembler la r ponse naturelle l connement la sid ration qui nous saisit face l horreur g noci daire En t moigne au XVIe si cle cette remarque de Bartholom de Las Casas qui voquant les atrocit s espagnoles dans le Nouveau Monde crit Tous ces actes et d autres encore trangers la nature humaine je les ai vus de mes yeux et maintenant je redoute de les rapporter et je ne m en crois pas moi m me me demandant si je n ai pas r v Cet tat d esprit entre douloureusement en r sonance avec celui des rescap s des camps de la mort en 1945 S il voisine avec le d ni des psychologues il est bien celui de l honn te homme de l humaniste sans doute trop optimiste sur la nature humaine d couvrant toute l abomination du g nocide et choisis sant de la nier pour ne pas perdre la raison Il n en va sans doute plus de m me pour les z lateurs d un n gationnisme militant On peut ainsi supposer que la conviction selon laquelle il n y a pas eu de chambres ga
30. z repose sur un arri re plan topique per mettant divers groupes politiques nationaux ou religieux de se structurer et de renforcer leur coh sion Afin de v rifier cette hypo th se le groupe de travail a proc d une revue rapide de l origine des crits n gateurs Celle ci a permis d identifier quatre lieux de production privil gi s Premi rement l extr me droite cercle de production le plus ancien rappelons que l entreprise n gationniste est contemporaine de la guerre et le mieux tudi Son discours prend la forme d un plai doyer pro domo et uvre sa propre r habilitation La valeur sous jacente reste bien le racisme puisque c est au nom de la d fense de la puret raciale que se d veloppe le discours antis mite et n gation niste Le Juif reste un l ment tranger liminer Paradoxalement pour atteindre cet objectif il est n cessaire de nier la tentative nazie car celle ci diminue les chances des partis d extr me droite d acc der au pouvoir l affirmation nationale palestinienne suppose elle la d faite du nationalisme adverse isra lien en l occurrence Ici aussi pour radi quer le cancer sioniste il conviendrait d apr s Faurisson de nier le g nocide et ce d autant plus qu il proc derait d un mensonge dont profiterait directement l tat d Isra l Le nationalisme arabe trouve son meilleur ennemi dans l entit sioniste et se structure dans une large mesure autou
Download Pdf Manuals
Related Search