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dossier - Union des Maires de l`Oise

1. Enfin des d lais s imposent savoir deux mois compter de la publication de la d li b ration 5 La communication et l archivage H La communication de vos d lib rations La communication des documents manant du conseil municipal est r gie notamment par l article L2121 26 du CGCT Selon ce dernier article toute personne physique ou morale a le droit de demander communication sur place et de prendre copie partielle ou totale des proc s verbaux du conseil municipal des budgets et des comptes de la commune et des arr t s municipaux Le droit d acc s des d lib rations des conseils municipaux peut tre exerc par toute personne physique ou morale qu elle soit r sidente ou non de la commune contribuable ou non L autorit communale comp tente pour communiquer des d cisions de la commune est le maire C est le demandeur qui choisit son mode de communication qui peut tre la consultation gratuite sur place sauf si les imp ratifs de conservation du document s y opposent ou la d livrance d une copie sur papier ou sur un support informatique iden tique celui utilis par l administration c est dire essentiellement sur papier disquette ou c d rom voire par envoi lectronique Dans ces cas l int ress doit indiquer selon quelle forme il souhaite obtenir le document sollicit En aucune fa on les documents originaux ne devront sortir de la mairie Nous vous in
2. LU le bulletin d information a de l Union des Maires E de l Oise LU L ACTUALIT S f i Finances Fonction Publique Etat civil Police et Urbanisme wll FICHE TECHNIQUE Le d neigement DOSSIER Le conseil municipal moded emploi Le retour des vacanciers la rentr e scolaire qui se profile c est officiel l t touche sa fin Il s agit som ma l re donc de la meilleure p riode pour consacrer notre fiche technique au d neigement des voies Plus pr cis ment cette fiche vous pr sentera un mod le de 4 ACTUALIT S 3 convention conclure avec le s agriculteur s de votre Fun raire 3 commune En effet tout le monde garde en m moire la Fonction Publique 3 rigueur de l hiver dernier et le fait que de nombreuses Urbanisme 4 communes se sont retrouv es coup es du reste du d partement les Police 4 routes pour sortir de la commune tant totalement enneig es Pour Etat civil 4 certaines le retour la civilisation est intervenue gr ce l action Collectivit s locales 5 5 volontaire et parfois b n vole des agriculteurs Aussi pour ne pas Finances revivre les m mes situations que l hiver dernier et pouvoir intervenir le plus rapidement possible nous vous conseillons de pr parer d s pr sent les modalit s de ces interventions Et cette pr paration passe par la conclusion d une convention entre votre commune et le ou les agriculteurs volontaires avec notamment une cla
3. avant une s ance Dans cette logique il ne doit jamais tre mentionn d avance sur une convocation Le huis clos ne peut tre requis qu une fois la s ance ouverte ainsi qu tout moment d une s ance en cours Sa mise en uvre est subordonn e aux r gles de forme suivantes H il est formul par le maire ou par trois conseillers municipaux au moins H Il n cessite de disposer d une majorit puisqu il est adopt par un vote du conseil municipal qui doit intervenir sans d bat pr alable aucun la majorit des membres pr sents ou repr sent s Ce vote d adoption du huis clos est indispen sable sous peine d irr gularit de la d cision examin e Le retour en s ance publique ne n cessite aucun vote formel pr alable mais suppose l assentiment des conseillers pr sents Les d cisions prises huis clos doivent tre comme toute autre transcrites sur le registre des d lib rations et affich es par extrait dans les m mes conditions que dans le cas d une s ance publique Le pr ambule de la d lib ration doit toutefois mentionner que le d bat a eu lieu huis clos Il faudra galement prendre soin la r daction du proc s verbal et de la d lib ration corres pondante afin de respecter par exemple les contraintes de confidentialit qui ont pu pr sider ce huis clos IV Les d bats et le vote Ces r gles de direction et d animation de la s ance connues le pr sident est m
4. sente le risque d une mauvaise appr ciation de la distance et de la vitesse En effet la vitesse d approche des v hicules plus lev e qu en milieu urbain peut difficilement tre appr hend e dans un miroir et peut surprendre l usager De plus la nuit en l absence d clairage public la vue des phares dans le miroir peut sugg rer que le v hicule arrive en face alors qu il vient lat ralement Il ne semble donc pas opportun d tendre le domaine d emploi des miroirs des sites hors agglom ration 04 Autorisation de construire D cret n 2011 830 du 12 juillet 2011 pris pour l application des articles L111 6 2 L128 1 et L128 2 du Code de l urbanisme paru au Journal Officiel du 13 juillet 2011 L article 12 de la loi du 12 juillet 2010 por tant engagement national pour l envi ronnement pr voit que les autorisations d urbanisme ne peuvent plus s opposer l utilisation de certains mat riaux pro c d s ou dispositifs cologiquement performants sauf dans certains secteurs prot g s ou d limit s par la collectivit territoriale L article 20 de la loi pr voit pour la m me collectivit la possibilit d autoriser certaines constructions colo giquement performantes d passer dans la limite de 30 certaines des r gles d ur banisme normalement applicables Le d cret n 2011 830 a notamment pour objet de dresser la liste des quipements concern s par l interdiction pr vue par l a
5. pr sents s abstiennent de voter leur attitude est sans incidence sur le quorum une telle abstention ne s analysant jamais comme une absence La preuve du quorum r sulte des non ciations du proc s verbal de s ance ou du registre des d lib rations par l indication en marge du nombre de conseillers en exercice et de conseillers pr sents ou l num ration des membres pr sents D s lors que le quorum n est pas ou plus atteint le pr sident de s ance doit en faire le constat et renvoyer la discussion de l affaire ou des affaires concern es l ordre du jour d une s ance ult rieure Il doit en plus et express ment indiquer sur le registre des d lib rations que le quorum n ayant pas t atteint le sujet est renvoy pour d lib ration une date ult rieure Selon l article L2121 17 du CGCT si apr s une premi re convocation r guli rement faite le quorum n est pas atteint le conseil municipal est nouveau convoqu trois jours au moins d intervalle Il d lib re alors valablement sans condition de quorum Apr s une absence de quorum la seconde convocation est soumise aux r gles ordi naires de convocation pos es l article L2121 10 du CGCT Le quorum n tant pas exig lors de cette seconde r union les d lib rations pourront tre valablement adopt es quel que soit le nombre de conseil lers pr sents Au cours de cette seconde r union la dis cussion doit strictemen
6. cher ce d bat En revanche le fait qu aucun conseiller ne souhaite prendre la parole sur la question d battre n a pas d incidence sur l adoption de ladite question Si le CGCT ne d finit aucun droit d expression aux conseillers municipaux la jurisprudence le leur reconna t express ment dans le cadre des d lib rations et du d bat pr c dant le vote Mais ce droit d expression l encore p che par son absence de d finition aS a e DOSSIER jurisprudentielle Quoi qu il en soit il est temp r par le pouvoir du pr sident de s ance d encadrer les d bats en s oppo sant tout abus Ce dernier d tient ainsi dans ce cadre la facult d interrompre un conseiller tenant des propos injurieux ou diffamatoires monopolisant la parole alors m me qu il a largement expos son point de vue ou tout orateur s cartant du sujet d battre C Leur droit amendement proposition ou questions orales De m me le CGCT n a pas pos de r gle quant au droit de proposition ou d amen dement que pourraient revendiquer les conseillers municipaux La jurisprudence s en est charg e obligeant le conseil muni cipal examiner tout amendement soumis par un conseiller sur un projet ou d bat d j inscrits l ordre du jour Cette facult doit une fois de plus se concilier avec les pouvoirs du pr sident ma tre de l ordre du jour et des questions y inscrire S agissant de propositions de discussion ou
7. d l gations d attributions accord es par le conseil municipal en vertu de l article L2122 22 du CGCT Autrement pos le maire doit rendre compte de telles d cisions son conseil au moins une fois par trimestre Son compte rendu peut tre pr sent oralement ou prendre la forme d un relev des d cisions distribu aux conseillers Quelle qu en soit la forme cette restitution doit garantir au conseil une information compl te En effet le juge examine de mani re restrictive le respect de cette disposition Ainsi il a pu consid rer qu une vocation succincte devait tre regard e comme un refus d information TA Strasbourg du 20 ao t 1997 Masson c ville de Metz n 952965 Lebon p 702 2 Le rapport annuel sur le prix et la qualit du service public d eau potable et sur le service public de l assainissement En application de l article L2224 5 du CGCT le maire doit pr senter son conseil municipal un rapport annuel sur le prix et la qualit du service public d eau potable destin notamment l information des usagers Ce rapport est pr sent au plus tard dans les 6 mois qui suivent la cl ture de l exer cice concern soit au plus tard le 30 juin L obligation concerne le pr sident d EPCI si celui ci exerce la comp tence concern e Ce rapport annuel est un outil de commu nication de transparence et d valuation entre les lus leur assembl e d lib rante et les usagers des services d eau et
8. e en cours de s ance par les conseillers elle implique qu ils puissent consulter toutes les pi ces et documents n cessaires leur information sur l affaire faisant l objet de d lib ration et de leur demande La juris prudence consid re que ces informations n cessaires sont celles permettant de comprendre le sens et la port e des projets de d cision examiner en aucun cas le maire ne doit sciemment dissimuler des faits ou des motifs li s la d lib ration en cause ou tronquer les informations qu il communique cette occasion Par exemple si le conseil municipal d lib re sur la vente d un bien de son domaine priv le maire est tenu de pr senter aux conseillers muni cipaux toutes les offres d achat qui lui ont t transmises ce titre De plus pour les communes de 3 500 habi tants et plus cette obligation information est renforc e par des articles sp cifiques du CGCT donnant des droits plus pr cis communication de pi ces notamment dans les cas d examen d un contrat de service public article L2121 12 du budget devant comporter un certain nombre d annexes article L2313 1 B Leur droit d battre et s exprimer L adoption d une d lib ration n cessite qu une discussion pr alable ait t rendue possible En l absence de dispositions tr s pr cises en la mati re on retiendra que l attitude du maire ne doit en aucun cas avoir pour cons quence d luder ou emp
9. l ordre du jour ne justifiera jamais une convocation du conseil en urgence LA LETTRE JUIL AOUT 2011 ee DOSSIER 4 Une convocation l initiative du maire En vertu de l article L2121 10 du CGCT toute convocation est faite par le maire En cas notamment d absence d emp che ment de d c s de d mission du maire la convocation est faite par un adjoint pris dans l ordre des nominations en application de l article L2122 17 assurant la suppl ance des fonctions de maire Ce pouvoir d initiative du maire l autorise m me rapporter une convocation d j transmise Dans le cas o le maire refuserait ou n gli gerait de convoquer le conseil municipal alors qu il y serait tenu le Pr fet peut apr s l en avoir requis y proc der d office 5 L obligation d un ordre du jour pr cis Si des mentions d ordre mat riel sont bien videmment obligatoires telles que le lieu de la r union son jour et son heure la convoca tion doit imp rativement contenir un ordre du jour clair pr cis et exhaustif Le maire est ma tre de cet ordre du jour et peut d cider d en bouleverser l ordre en sup primant une question qui y figure la jugeant insuffisamment pr par e En revanche il ne doit jamais ajouter en cours de s ance une nouvelle question puisque seules les questions pr alablement inscrites votre convocation peuvent tre examin es Dans ce m me esprit le maire peut mettre fin tout d bat po
10. la taxe Il lui sera alors remis un r c piss justifiant que ces d marches ont effecti vement t accomplies En ce qui concerne l ann e 2011 sauf cas d rogatoires la taxe devra tre acquitt e avant le 30 septembre 2011 Pour la 1 re ann e de mise en uvre de cette taxe un effort particulier d information sera entrepris aupr s des personnes concer n es s agissant tant de la date limite de paiement que des modalit s pratiques de d claration et de paiement ou des conditions d exon ration cet gard les associations repr sentatives des gens du voyage ainsi que les gestionnaires des aires de stationnement des gens du voyage constitueront des interlocuteurs privil gi s symbolique de reconnaissance de la Nation En cas de doute sur la qualit du b n ficiaire il convient de se rapprocher du service d partemental des anciens combattants et victimes de guerre 6 rue du Franc March BP 50739 60007 BEAUVAIS Cedex Tel 03 44 45 80 34 Email sd60 onacvg fr En ce qui concerne les parlementaires et les lus municipaux d c d s en cours de mandat rien ne s oppose ce que l charpe ou la cocarde tricolore dont le port leur est r glementairement re connu puisse tre l instar des d cora tions pos e sur leur cercueil Toutefois cet honneur ne peut tre accord aux anciens lus qui ne sont plus habilit s au port de tels insignes puisque celui ci est li tant pour le
11. rente ce document est consid r adopt moins qu une majorit absolue de conseillers s y oppose article L1612 12 alin a 2 du CGCT 2 La possibilit d un simple assentiment LA LETTRE JUIL AOUT 2011 16 Fi La constatation de cette exigence de majo rit absolue ne r sulte pas n cessairement d un vote formel La d lib ration peut tre adopt e apr s une proc dure simplifi e o il est constat l assentiment d une majorit de conseillers pr sents Pour l galement intervenir cet assentiment doit tre recueilli apr s un d bat effectif et r pondre une question pr cise for mul e par le pr sident de s ance En vue de d terminer le plus clairement possible la majorit absolue il convient d anticiper d s la formulation de votre question aux conseillers par exemple en sollicitant les pour les contre ou attendant un oui un non ATTENTION proc der par simple assen timent peut toutefois s av rer d licat En effet si le climat au sein du conseil est la contestation ou pire au contentieux il faudra s abstenir d op rer de la sorte et privil gier un mode de scrutin plus formel par exemple le scrutin public ayant l int r t de retracer dans le registre des d lib rations le nom des votants et le sens de leur vote 3 Le recours au scrutin public En fait le pr sident de s ance a le choix entre la proc dure simplifi e de l assenti ment colle
12. cas des propos injurieux ou diffamatoires Il ne faut aucunement reproduire dans le PV les propos injurieux ou diffamatoires tenus par certains conseillers pas plus qu il ne faut afficher un PV qui mentionnerait de tels propos En le faisant le maire risquerait non seulement d engager la responsabilit de la commune mais aussi de s exposer des poursuites personnelles A toutes fins relevons qu un conseiller municipal ne peut exercer un recours contre le refus par le conseil d ins rer int gralement au PV ses observations et protestations Les conseillers pr sents la s ance exer cent un contr le sur la r daction du PV par leur signature ult rieure du registre des d lib rations Ils peuvent exprimer leur d saccord sur la r daction propos e en refusant de signer Ce refus et sa cause doivent imp rativement tre mentionn s sur le registre des d lib rations article L2121 23 du CGCT Cette mention ne peut toutefois pas tre assortie de commentaires r cusant le contenu du proc s verbal tabli sous le contr le du conseil municipal Il peut donc y avoir int r t selon les cir constances locales soumettre le PV l tat de projet aux conseillers recueillir leurs observations et en tenir compte ventuellement dans la r daction d fini tive Un second conseil de prudence est de demander aux conseillers de signer le proc s verbal d finitif avant de retranscrire les d lib rations qu il
13. d un des cong s de maladie pr vus par l article 57 de la loi n 84 53 du 26 janvier 1984 n a pas pu prendre tout ou partie dudit cong au terme de la p riode de r f rence 03 LR zl CO C4 Z W Z Le URBANISME ETAT CIVIL POLICE Plan de pr vention des risques naturels pr visibles D cret n 2011 765 du 28 juin 2011 relatif la proc dure d laboration de r vision et de modification des plans de pr vention des risques naturels pr visibles paru au Journal Officiel du 30 juin 2011 Le d cret du 28 juin d finit une nouvelle proc dure d laboration de r vision et de modification des plans de pr vention des risques naturels pr visibles Cette D cret n 2011 868 du 22 juillet 2011 modifiant les conditions de recueil des photographies d identit fournies l appui des demandes de passeport paru au Journal Officiel du 24 juillet 2011 L article 16 de la loi n 2011 267 d orien tation et de programmation pour la per formance de la s curit du 14 mars 2011 dispose que d sormais les photogra phies destin es la r alisation des pas seports cartes nationales d identit et autres titres s curis s sont r alis es par un professionnel de la photographie Toutefois les communes quip es d un S curit proc dure est en vigueur depuis le 1er ao t 2011 Ce d cret pr voit qu un plan de pr vention des risques naturels pr visibles doit tre app
14. de prot ger juridi quement l agriculteur et la commune une contractualisation des relations s impose Aussi vous trouverez dans ces pages un exemple de convention qui peut tre sign e entre l es agriculteur s et votre commune 1 Le d neigement une obligation communale Au sens de l article L2212 2 du CGCT les pouvoirs du maire en mati re de police municipale ont pour objet d assurer le bon ordre la s ret la s curit et la salubrit publiques Cette mission vise notamment tout ce qui int resse la s ret et la commo dit du passage dans les voies publiques chemins ruraux et voies communales ce qui comprend non seulement le nettoiement des rues mais galement le d neigement D s lors le maire doit faire proc der au d neigement des voies publiques cette obligation de la commune est ind pen dante de l appartenance ou non de la voie au domaine public communal Le maire peut n anmoins d cider de ne pas d neiger certaines voies ouvertes la circulation publique au vu de l importance et de la nature de la circulation publique sur ces routes ainsi que de leurs fonctions de desserte La d cision du maire d pend galement de l importance des moyens de d neigement dont la commune dispose Cour Adminis trative d Appel Paris 10 mai 2005 Bohot n 00PA03909 Dans certaines situations le maire peut donc d cider de ne pas proc der au d neigement d une voie publique condition de respecter le
15. heure de la s ance H Le nom du pr sident de s ance H Les noms des conseillers pr sents et repr sent s H L affaire d battue Les visas H Le r sultat du vote En cas de scrutin public le nom des votants et l indication du sens de leur vote article L2121 21 du CGCT En cas de huis clos le pr ambule de la d lib ration doit mentionner la d cision du conseil L absence d autres mentions d signation du secr taire de s ance caract re public de la s ance ne pr te pas cons quence Il ne faut aucunement reproduire les propos injurieux ou diffamatoires tenus par certains conseillers En le faisant le maire risquerai t non seulement d engager la responsabilit de la commune mais aussi de s exposer des poursuites personnelles La r daction des d lib rations port es sur le registre doit tre conforme celle des d lib rations transmises au titre du contr le de l galit Le contenu de la d lib ration doit donc tre exprim de fa on intelligible sans comporter d l ments contradictoires S il s agit d une d lib ration simple les phrases devront tre courtes S il s agit d une d lib ration importante tous les d veloppements n cessaires la bonne compr hension de la d cision intervenue devront tre donn s La transcription des d lib rations sur le registre n est pas prescrite peine de nullit Autrement dit le d faut de transcription des d lib rations sur
16. le registre est sans effet sur l existence et la validit des d lib rations Le retard de transcription d une d lib ration est galement sans effet sur son existence ou sa validit 3 Le compte rendu de s ance Le compte rendu de s ance est compos des d lib rations int grales ou en extrait prises par le conseil municipal Il doit tre affich dans les 8 jours suivant la s ance la porte de la mairie c est dire au lieu habituel des publications officielles de la commune proximit de la mairie et l ext rieur pour tre accessible tout moment et toute personne Cet affichage obligatoire sert informer les administr s des d cisions prises par le conseil municipal Il constitue le mode de publicit des d lib rations et condi tionne avec la transmission en pr fecture 4 Le contr le de l galit et les recours possibles Le contr le de l galit Le contr le de l galit mis en place par une loi de 1982 exerc par le Pr fet a pour but de s assurer que les actes des collectivit s Demi Reese DOSSIER leur caract re ex cutoire Il d termine aussi le point de d part de recours contentieux Aucun texte ne fixe la dur e pendant laquelle afficher Un d lai raisonnable peut tre avanc qui est le d lai suffisant pour que les habitants prennent connaissance des d lib rations C est le maire qui pr pare ou fait pr parer les extraits afficher et en as
17. les raisons qui appellent une d lib ration du conseil See DOSSIER 3 Des r gles strictes de d lais Le CGCT fixe des d lais minimum respecter pour convoquer le conseil municipal La convocation est adres La convocation ainsi s e tout conseiller par qu une note explicative de crit et domicile selon synth se sur les affaires un d lai de 3 jours francs soumises d lib ration au moins avant celui dela sont adress es tout r union conseiller par crit et domicile 5 jours francs au moins avant celui de cette r union Il doit s couler trois fois ou cinq fois 24 heures comp t es de minuit minuit entre le jour de l envoi de la convocation et celui de la s ance N entrent pas dans le calcul des jours francs le jour de la convocation le jour de la r union du conseil municipal Les jours f ri s ne sont jamais comptabilis s Si les convocations sont remise en mains propres la date retenir est celle du jour cette remise Le d lai court compter de la date d envoi de la convo cation aux conseillers municipaux et non de celle laquelle elle est parvenue son destinataire Si les convocations sont post es la date de d part est celle du cachet de d part Si la convocation est remise en main propre au conseiller municipal c est cette date de remise qui est prise en consid ration En cas d urgence et quelle que soit la taille de la com mune le d lai de convoca
18. me d engager son conseil dans le vif des d bats et de faire voter les points ou projets de l ordre du jour Pour que ces op rations interviennent dans des conditions satisfai santes il convient que les d lib rations du conseil aient t pr par es qu elles donnent lieu pour les conseillers municipaux toute l information dont ils ont besoin pour se prononcer et qu elles soient effectivement soumises d bat A Le droit l information des conseillers municipaux Afin d tre objectivement clair s sur les dossiers soumis d lib ration les conseillers municipaux disposent d un droit informa tion qu ils peuvent exercer avant ou en cours de s ance Une telle garantie leur est accor d e par l article L2121 13 du CGCT selon lequel tout membre du conseil municipal a le droit dans le cadre de sa fonction d tre inform des affaires de la commune faisant l objet d une d lib ration Toute demande d information pr alable exerc e dans ces conditions doit tre for mul e directement aupr s du maire et non aupr s de ses services et le maire est tenu d y faire droit Cette communication doit intervenir suf fisamment t t afin de laisser le temps aux conseillers municipaux d en analyser le contenu une distribution de documents ainsi sollicit s en cours de s ance ne saurait admise d s lors que la demande est inter venue bien avant ladite s ance Si la demande d information est exprim
19. municipal perturbateur de tout public il suffit parfois ramener le calme dans les d bats Pour autant il ne faut en faire aucun abus il ne doit intervenir que dans des conditions tr s d termin es et ne peut souffrir aucun recours syst matique ce qui s analyserait comme une entrave au principe g n ral de publicit des s ances C est la raison pour laquelle la d cision de si ger huis clos doit tre renouvel e pour chaque point de l ordre du jour En tout tat de cause elle ne produit d effet que pendant la s ance au cours de laquelle elle a t prise L article L2121 18 du CGCT qui permet au conseil municipal de si ger huis clos implique que le public soit invit inces samment quitter la salle tout le temps du huis clos N anmoins l audition de certaines per sonnes si elle est indispensable est admise pendant le huis clos Ainsi ont t jug es r guli res les d cisions du conseil municipal prises huis clos en pr sence d un repr sentant du pr fet si ce dernier se retire au moment du vote Conseil d Etat 3 d cembre 1975 Mouvement de d fense des int r ts des habitants de Plottes N anmoins il convient d user de cette libert d action laiss e par la jurisprudence avec pr caution A ce titre il est plus prudent d entendre ces personnalit s lors des s ances en commis sion au cours desquelles n est prise aucune d lib ration Le huis clos ne doit jamais tre d cr t
20. principe d galit des citoyens devant les charges publiques Toutefois le non d neigement d une voie peut tre consid r par le juge comme un d faut d entretien normal de la voie et donc engager la responsabilit communale en cas de dommage Le juge n a pas consid r qu il y ait eu un d faut d entretien normal dans les circonstances suivantes H Les services de d neigement sont intervenus d s 5 h du matin pour des chutes de neige intervenues dans la nuit donnant e l gitimement priorit aux axes les plus expos s Cour Administrative d Appel Marseille 13 mai 2005 Cie d assu rances La Lilloise n 00MA02082 Les chutes de neige avaient eu lieu au cours de la nuit le d neigement avait commenc d s 3h30 un salage avait t effectu les jours pr c dents dans les conditions permises par la pr sence de voi tures sur le parking Tribunal Administratif Dijon 22 juillet 2007 Moreaux n 06 00378 En revanche pour le juge il y a d faut d entretien normal lorsque la voie en forte d clivit l endroit de l accident avait t rendue particuli rement glissante par le tassement de la neige tomb e quatre jours avant l accident la commune n ayant pas apport la preuve de la signalisation du danger Cour Administrative d Appel Bor deaux 31 ao t 2006 Tournier n 03BX01061 2 Le d neigement des voies d partementales Concernant les routes d partementales qui traversent une commu
21. s ils ont donn procu ration et des conseillers personnellement int ress s une affaire Le quorum est atteint lorsque le nombre des conseillers physiquement pr sents la s ance est sup rieur la moiti du nombre des membres en exercice du conseil municipal article L 2121 17 du CGCT Ce nombre doit exc der d une unit le nombre des conseillers en exercice divis par deux le r sultat tant le cas ch ant arrondi l entier inf rieur Exemples pour 8 conseillers en exercice le quorum est 5 conseillers pr sents pour 9 conseillers en exercice le quorum est toujours de 5 conseillers pr sents La r gle du quorum doit tre observ e au d but de chaque s ance Chaque suspension de s ance doit galement tre suivie d une nouvelle v rification du quorum moins qu il ne s agisse d une br ve interruption Si le quorum doit tre atteint l ouverture de la s ance il doit aussi l tre tout au long de celle ci chaque fois qu une question est soumise d lib ration Le quorum s appr cie donc d lib ration par d lib ration Si des conseillers quittent la salle avant la fin de la s ance leur d part doit tre men tionn au proc s verbal et remet en cause le calcul du quorum Il en est de m me de tout conseiller qui arriverait en cours de s ance Le quorum ne d pend que de la pr sence des conseillers mais non de leur participa tion effective aux votes Si des conseillers
22. sources de droit et ne lient pas juridiquement l administration Ainsi pour la jurisprudence un protocole d accord constitue une d claration d inten tion d pourvue de valeur juridique et de force contraignante Il appartient alors l autorit administrative ou territoriale de prendre les actes r glementaires n ces saires la mise en uvre des stipulations de l accord eux seuls ayant une valeur juridique de 10 000 habitants Dans ces conditions les personnels de ces communes qui en tendraient faire usage du droit de gr ve ne sont pas astreints l obligation de pr avis Circulaire NOR COTB1117639C du 8 juillet 2011 et relative l incidence des cong s maladie sur le report des cong s annuels des fonctionnaires ter ritoriaux La circulaire du 8 juillet a pour objet d apporter les claircissements sur le report du cong annuel lorsque le fonc tionnaire territorial a t plac en cong de maladie au cours de la p riode de cong annuel initialement fix e Elle tient compte de la jurisprudence de la Cour de justice de l Union europ enne qui a pr cis la port e de l article 7 de la directive 2003 88 CE du 4 novembre 2003 concernant certains aspects de l am nagement du temps de travail Cette circulaire pr cise ainsi qu il appartient l autorit territoriale d ac corder automatiquement le report du cong annuel restant d au titre de l an n e coul e l agent qui du fait
23. 6 rue Jean Baptiste Boyer BP 622 60006 BEAUVAIS Cedex 03 44 45 02 05 T L 03 44 45 15 51 Fax courriel union malres de olsa wanadoo fr site www umo asso fr
24. TRE JUIL AOU T 2011 21 KH EE FICHE TECHNIQUE article 10 de la loi n 99 574 du 9 juillet 1999 d orientation agricole Toute personne physique ou morale exer ant une activit agricole peut donc assurer Le salage de la voirie communale intercommunale ou d partementale au moyen de son propre tracteur et de son mat riel d pandage ou le cas ch ant de celui mis disposition par la commune l intercommunalit ou le d partement Le d neigement des routes au moyen d une lame communale intercom munale ou d partementale mont e sur son propre tracteur ou le cas ch ant sur celui mis disposition par la commune l intercom munalit ou le d partement Dans la mesure o la collectivit doit fournir l agriculteur la lame qui quipera son tracteur elle est responsable de l utilisation qui en sera faite par l exploitant Ce concours doit tre une activit accessoire par rapport leur activit habituelle d agri culteur Une telle participation ne doit ni par son objet ni par son ampleur cr er une concurrence d loyale avec les entreprises du secteur concurrentiel Les agriculteurs qui participent au d neige ment sont soit r mun r s par la commune ils b n ficient alors d une assurance contre les accidents du travail souscrite par la commune soit assimil s des collaborateurs occasionnels du service public lorsqu ils sont b n voles Dans cette derni re hypoth se ils b n fi
25. a cement obligations familiales Un conseiller quittant la s ance avant la fin de la r union peut m me donner procuration l un de ses coll gues pour voter en son nom apr s son d part Le conseiller emp ch n a fournir aucune explication ni justificatif concernant les motifs de son absence Sauf cas de maladie d ment constat e le mandat ne peut tre valable pour plus de trois s ances cons cutives article L2121 20 alin a 1er du CGCT En cas de maladie d ment constat e le mandat peut tre renouvel autant de fois que n cessaire Cet tat de maladie doit n anmoins tre constat par un certificat m dical joindre la procuration Une procuration de vote est valable quel que soit l objet de la s ance y compris lorsqu il s agit d lire le maire et les adjoints Elle doit r pondre aux imp ratifs qui suivent H tre donn e par crit H indiquer le nom du mandataire tre sign e sans ambigu t H porter mention de la ou des s ances pour lesquelles le pouvoir est donn Le non respect de ces formalit s pourra entra ner l annulation des d lib rations adopt es par le conseil municipal au cours d une s ance La procuration peut tre transmise par t l copie laquelle est consid r e comme une proc dure de transmission compl mentaire mais ne dispense jamais son auteur de la d livrance de l original qui peut toujours tre exig Pour viter tout litige un conseiller municipal qui don
26. aire au conseil municipal lors d une s ance publique au cours de laquelle les d l gu s commu nautaires sont entendus article L 5211 39 du CGCT Lors de cette pr sentation le pr sident de l EPCI peut tre entendu par le conseil municipal soit sa demande soit la demande dudit conseil municipal H Le rapport semestriel des d l gu s intercommunaux Les d l gu s inter communaux d sign s pour repr senter la commune doivent rendre compte leur conseil municipal au moins deux fois par an de l activit de l EPCI dans lequel ils si gent Il s agit d une obligation qui a pour but d informer tous les conseillers munici paux en particulier ceux qui ne sont pas repr sent s au conseil communautaire de l activit de cet EPCI article L 5211 39 du CGCT 5 Le rapport annuel sur la formation des lus En application de l article L2123 12 du CGCT un tableau r capitulant les actions de formation financ es par la commune doit tre annex au compte administratif Ce tableau doit donner lieu un d bat annuel sur la formation des membres du conseil municipal Il Les op rations d ouverture du conseil Les convocations r guli rement tablies adress es et publi es la s ance peut avoir lieu en pr sence de diff rents protagonistes certains actifs d autres non A Des protagonistes indispen sables Pour se tenir la s ance requiert obligatoire ment un pr sident un secr taire d
27. aphie Imprimerie Houdeville Tirage 1 000 exemplaires N ISSN 1632 1162 D p t l gal parution EH LA LETTRE JUIL AOU T 2011 02 Gr ve Question crite n 105638 de la d put e Marie Jo Zimmermann parue au Journal Officiel de l Assembl e nationale du 14 juin 2011 Suite la question pos e par la d put e Zimmermann le Ministre des collectivit s territoriales rappelle que les modalit s d exercice du droit de gr ve obligation d un pr avis notamment sont fix es par le code du travail pour les personnels des r gions des d partements et des com munes de plus de 10 000 habitants ainsi que des tablissements entreprises ou or ganismes charg s de la gestion d un ser vice public article L2512 1 L2512 5 du Code du travail Pour ces personnels le pr avis doit parvenir 5 jours francs avant le d clenchement de la gr ve l autorit hi rarchique ou la direction de l tablis N gociation Circulaire NOR BCRF1109888C du 22 juin 2011 et relative la n gociation dans la fonction publique La loi du 5 juillet 2010 relative la r no vation du dialogue social et comportant diverses dispositions relatives la fonc tion publique constitue la premi re tape de la modernisation du dialogue social au sein de la fonction publique De nouvelles dispositions visent ainsi promouvoir le d veloppement d une v ritable culture de la n gociation tous les niveaux o celle ci peu
28. atifs sur tout probl me d int r t communal int ressant tout ou partie du territoire de la commune La com position de ces instances est fix e par le conseil municipal sur proposition du maire pour une dur e qui ne peut exc der celle du mandat municipal en cours A la diff rence des commissions commu nales organes internes du conseil municipal ces comit s ouvrent un lieu de d bat et de participation avec d autres personnes que les conseillers tels que des particuliers des repr sentants d associations voire des commer ants Ces comit s sont plac s sous la pr sidence d un lu d sign par le maire et n ont aucun pouvoir d cisionnel En revanche ils peuvent laborer l attention du maire des propositions relatives tout probl me d int r t communal pour lequel ils ont t institu s Les comit s peuvent aussi tre consult s pu LA LETTRE JUIL AOUT 2011 08 Ken par le maire sur toute question ou projet int ressant les services publics et les quipe ments de proximit entrant dans le domaine d activit s des associations membres desdits comit s Des r gles de convocation sont pos es particuli rement formalistes dans le souci de garantir le droit l information des lus Le non respect de ces r gles vous expose l annulation des d lib rations prises lors de la s ance concern e 1 Un lieu de r union bien d fini Les travaux pr paratoires avanc s la r union de co
29. cas ch ant la leur retirer en cas de d rapage dans les propos diffamation ou injures ou plus couramment de mono polisation du temps de parole A ce titre il convient de noter qu une absence d inter vention du maire devant la prof ration de propos injurieux ou diffamatoires peut engager la responsabilit de la commune voire sa responsabilit personnelle ouvrir cl turer ou suspendre la s ance si besoin est Au regard des ten sions subsistantes il peut m me d cider de suspendre la s ance De tels pouvoirs de police s exercent tant en direction du public que des membres du conseil ces derniers pouvant galement tre somm s de sortir de la salle en cas de comportements manifestement perturba teurs Pour les faire respecter en tant que de besoin le pr sident de s ance peut requ rir l intervention de la force publique ou expul ser lui m me un individu qui refuserait de quitter l auditoire S il doit intervenir seul ledit pr sident veillera ne pas commettre aucune violence excessive ou injustifi e Dans l exercice de ses fonctions le pr sident de s ance est prot g contre l outrage et l injure article 433 5 du Code p nal Ainsi peuvent constituer un outrage les paroles gestes ou menaces les crits ou images de toute nature non rendus public ou l envoi d objets quelconques adress s une per sonne charg e d une mission de service public dans l exercice ou l occasion de l exer
30. ce PV Aussi le maire dans l hypoth se o il estime la r daction incorrecte ne peut de lui m me la modifier et ce m me si le r glement int rieur l y autorise Il doit soumettre sa demande de modification du PV aux conseillers pr sents lors de la s ance concern e Ces r serves faites il est vrai qu en pratique fr quemment ce sont le maire et le secr taire de s ance qui r digent ensemble le proc s verbal ou tout au moins le maire y collabore largement I n y a pas de r gle de pr sentation mat rielle des PV de s ance Du fait de leur carac t re essentiel et de leur r le de preuve il est recommand qu ils prennent la forme d un crit sign par le secr taire de s ance et conserv aux archives de la mairie Le conseil municipal est en capacit par d lib ration dans son r glement int rieur de pr ciser les modalit s de r daction des PV de s ance en tenant compte de ces quelques conseils de r daction HR R diger dans un style sobre et pr cis Faire un r sum sinc re de la discussion intervenue et de la d cision prise viter toute mention inutile notam ment dans le pr ambule et l expos des motifs Le principe g n ral guidant la r daction du PV est le suivant les conseils municipaux sont ma tres de la r daction de leurs proc s verbaux A ce titre le conseil municipal doit tablir l ensemble des faits qui ont constitu la s ance L absence de formali
31. cice de sa mission et de nature porter atteinte sa dignit ou au respect d la fonction dont elle est investie Par ailleurs les articles 222 17 et 222 18 du code p nal pr voient pour les menaces et notamment les menaces de mort des peines pouvant aller jusqu 5 ans d emprisonnement et 75 000 euros d amende 2 La pr sence du public g rer Selon l article L2121 18 du CGCT les s ances du conseil municipal sont par principe g n ral publiques Cette publicit des LA LETTRE JUIL AOUT 2011 14 kam s ances implique le libre et permanent acc s de l auditoire aux r unions du conseil Tout particulier peut assister aux d bats du conseil municipal qu il soit lecteur ou non mineur ou tranger la commune sans avoir justifier d un int r t quelconque pour acc der la salle des s ances Cette r gle de droit imp rative implique que les auditeurs puissent mat riellement acc der la salle du conseil et s y installer Des places assises doivent donc tre am nag es leur intention le nombre de ces places variant raisonnablement en fonction de la taille de la commune Des imp ratifs de s curit et d ordre public peuvent ventuel lement conduire le maire limiter l acc s de la salle un nombre restreint de personnes L assistance du public doit toujours tre passive muette Les auditeurs ne peuvent en aucun cas participer aux d bats ni les troubler ni demander pren
32. cient d un r gime de responsabilit MODELE DE sans faute s ils sont victimes d un dommage dans l exercice de leur mission Dans ce cas la commune est tenue m me en l absence de faute de sa part d indemniser l int gralit du pr judice subi par l exploitant agricole L activit de d neigement exerc e par un agriculteur doit en principe tre effectu e sur la base d un arr t Une contractualisation des relations est par ailleurs conseill e Cette convention peut pr ciser la nature du service les modalit s selon lesquelles il sera mis en uvre voies d neiger conditions d clenchant le recours au service de d neigement r mun ration d signation du mat riel utilis CONVENTION DE PARTICIPATION D UN EXPLOITANT AGRICOLE AUX TRAVAUX DE DENEIGEMENT Entre les soussign s ce civilit nom et pr nom exploitant agricole demeurant adresse compl te d autre part Vu les lois n 99 574 du 9 juillet 1999 notamment son article 10 et n 2006 11 du 5 janvier 2006 article 90 Vu l arr t du 18 novembre 1996 Vu la circulaire n 99 83 du 3 novembre 1999 Vu le Code de la route notamment ses articles R413 11 R413 17 et R432 4 Vu la d lib ration du conseil municipal en date du fixant le tarif des prestations de d neigement Il a t convenu ce qui suit Article 1er dessus civilit nom et pr nom propri taire du v hicule ou des v hicules d si
33. ct re ex cutoire des actes constituant des d cisions juridiques et fait courir le d lai de deux mois pendant lequel le pr fet peut d f rer l acte au Tribunal administratif Il est donc dans l int r t de la commune de transmettre rapidement les actes au pr fet LA LETTRE JUIL AOUT 2011 pour en d clencher l ex cution La preuve de la transmission s effectue par tout moyen en vertu de l article L 2131 1 du CGCT et notamment par l accus de r ception postal de la lettre recommand e de transmission S par une signature contre remise en mains propres de l acte ou plus g n ralement par la pr sence d un cachet sur tout acte apport la pr fecture mentionnant re u la sous pr fecture le 200 Le recours des administr s Un acte accept par le contr le de l galit n est pas toujours l gal le contr le de l galit ne d livrant pas de quitus de l galit II ne peut pas rep rer toutes les ill galit s car ses services proc dent par contr le al atoire ne disposant pas des moyens suffisants pour une v rification exhaustive Les administr s peuvent donc avoir int r t intenter un recours contre un acte communal Afin qu un tel recours soit recevable il doit cependant s exercer dans des conditions tr s pr cises En particulier l auteur du recours doit avoir qualit pour agir Il doit viser une d cision pr alable de l administration d lib ration arr t etc
34. ctif tel que nous venons de la d crire ou un vote plus solennel du scrutin public soulignant les choix individuels de chaque conseiller Ce vote du scrutin public est rendu obliga toire si un quart des conseillers en fait la demande en application de l article L2121 21 alin a 1er du CGCT Dans ce cas le scrutin public est organis au choix du pr sident de s ance selon diff rentes formules H vote main lev e vote haute voix H vote par assis et lev vote par bulletin portant le nom des votants Quel que soit le proc d retenu il doit tou jours permettre chaque conseiller de faire conna tre publiquement son appel le sens de son vote Dans l hypoth se du scrutin public H le pr sident de s ance a une voix pr pond rante article L2121 20 alin a 3 du CGCT H le nom des votants y compris pour ceux ayant donn procuration et le sens de leur vote doivent tre pr cis ment mentionn s au registre des d lib rations article L2121 21 alin a 1er du CGCT 4I L obligation d un scrutin secret Le scrutin secret est obligatoire dans les circonstances suivantes H lorsqu il y a lieu de proc der une nomination ou une d signation article L2121 21 alin a 2 du CGCT C est ainsi le cas pour l lection du maire ou de ses adjoints ou pour toute d signation des repr sentants de la commune dans les commissions municipales ou organismes ext rieurs H lorsqu
35. d assai nissement Le maire ou le pr sident de l EPCI a la respon sabilit de la r daction et de la mise en forme du rapport ainsi que de sa communication Il est noter galement que toute commune ou tout groupement intercommunal doit publier un rapport annuel sur son service public d assainissement Le maire d une commune ou le pr sident de l EPCI qui exerce la fois les comp tences eau potable et assainissement peut pr senter un rapport unique 3 Le rapport annuel portant sur le prix et la qualit du service public d limination des d chets Les services municipaux de collecte d va cuation ou de traitement des ordures m na g res sont galement soumis l obligation de r diger un rapport annuel sur le prix et la qualit de ce service article L2224 5 du CGCT 4 Les rapports obligatoires au titre de l intercommunalit Dans un souci de d mocratisation et de transparence le l gislateur a tenu mettre en place des proc dures garantissant aux lus communaux une plus grande implication dans le suivi des travaux des intercommu nalit s notamment en ce qui concerne leurs activit s et leur situation financi re e Le rapport annuel d activit Chaque ann e avant le 30 septembre le pr sident d un EPCI est tenu d adresser au maire de toute commune membre un rapport retra ant l activit de l EPCI assorti de son compte administratif arr t Ce rapport est par suite pr sent par le m
36. d un certificat de r ception par la commune et il est en tant que de besoin dress proc s verbal de leur tat Article 7 assurance La commune garantit par une assurance les risques encourus l occasion du service Article 8 La non observation des clauses stipul es dans la pr sente convention la rendra caduque Article 9 La pr sente convention est conclue pour une p riode courant du au OU une ann e reconductible pendant une p riode de ans Article 10 Choisir selon le cas lente civilit le directeur g n ral des services ou le secr taire g n ral DER ee ee civilit le directeur ou le chef des services techniques EE civilit le commissaire de police et ou le commandant de la brigade de gendarmerie de Aer civilit le chef de la police municipale D acer civilit le garde champ tre Sont charg s en ce qui les concerne de l ex cution de la pr sente convention Fait en deux exemplaires 3 AS L exploitant agricole Le maire de la commune de nom pr nom nom pr nom qualit signature signature et sceau LA LETTRE JUIL AOUT 2011 ki d DIEPPE AE SA 8 ace de l Hotel Dieu P bd CH P A D SS an des Len A BE See Verdun K ti ye du 27 27 juin lin e Rang 2 pe Ke le GE Z 7 e Mitterrand d z E LUMO hte toy D 3 La Poste Sr S ROUEN S 5 P e ina Betz Union des Maires de l Oise
37. de H ouvrir suspendre ou clore la s ance H faire l appel des conseillers pr sents ou ayant donn pouvoir v rifier le quorum H appeler les affaires inscrites l ordre du jour e d tenir la police de l assembl e et notamment de diriger les d bats r partir les temps de parole voire retirer la parole en cas d abus H faire proc der aux votes et consta ter leurs r sultats 2 Le secr taire de s ance et son auxiliaire Les d bats ne peuvent tre ouverts qu apr s la d signation d un ou plusieurs secr taires de s ance parmi les conseillers municipaux article L2121 15 du CGCT d faut de volontaire le maire peut sug g rer un nom et en soumettre l adoption l ensemble du conseil municipal Mais en aucune fa on il ne doit proc der lui m me cette d signation La nomination du secr taire de s ance doit conform ment aux dispositions de l article L2121 21 du CGCT se faire au scrutin secret par une lection la majorit ventuelle ment trois tours m me si la jurisprudence admet que cette formalit n est pas prescrite peine de nullit N anmoins le m me article L2121 21 du CGCT ajoute que le conseil municipal peut d cider l unani mit de ne pas proc der au scrutin secret Les fonctions de secr taire de s ance ne sont pas d finies par les textes En pra tique il r dige le proc s verbal de la s ance qui une base pour tablir les d lib rations et l
38. de vote nouveaux non port s l ordre du jour que les conseillers municipaux pour raient sugg rer au pr sident de s ance la possibilit leur en est laiss e Mais l examen de cette proposition subordonn e obligatoi rement une inscription un ordre du jour ult rieur d pend toujours du bon vouloir du maire ma tre absolu dudit ordre du jour Les communes qui adopteront un r glement int rieur pourront utilement y int grer ces questions en prenant garde toutefois de ne pas prendre de mesures restreignant les droits des conseillers municipaux d velop p s plus haut En revanche le CGCT est explicite dans son article L2121 19 pour conf rer un droit r el aux conseillers exposer en s ance des questions orales ayant trait aux affaires de la commune Cette mesure leur permet de formuler toute interrogation relative l int r t public communal y compris sur des sujets qui ne seraient pas inscrits l ordre du jour Toutes les communes doivent d lib rer sur les conditions de pr sentation de fr quence et d examen de ces questions orales dans le r glement int rieur pour les communes de 3500 habitants et plus et dans LA LETTRE JUIL AOUT 2011 ee DOSSIER une d lib ration sp cifique pour toutes les autres communes qui n auraient pas adopt de r glement int rieur Insistons y hors de toute mention dans le r glement ou dans une d lib ration ad hoc le maire appr cie seul l opportunit d
39. dre part aux d cisions du conseil Toute participation active du public la discussion d une d li b ration m me s il ne participe pas au vote entache la d cision prise d ill galit Un conseiller municipal soucieux de conna tre l avis des administr s en cours de s ance sur une question d battue ne peut de son propre chef interroger le public Il est cependant admis si le maire en d cide que des personnalit s ext rieures soient auditionn es dans le cadre des d bats d s lors qu elles se retirent lors du vote et qu aucune pression n a t exerc e sur les conseillers municipaux par cette pr sence Les d bats peuvent tre retransmis par les moyens de communication audiovisuelle ou informatique L enregistrement non seulement par crit mais aussi par tout moyen que la technique met la disposition de l assembl e et du public sous r serve de respecter le bon d roulement de la s ance n est pas interdit La jurisprudence admet l enregistrement par magn tophone y compris par un conseiller municipal si le d bat est public 3 L exception du huis clos Afin d viter la mise en sc ne ou l instrumen talisation de certaines affaires communales par des conseillers trop d monstratifs il est possible de proc der l examen de points de l ordre du jour voire dans certaines conditions limit es d une s ance compl te huis clos Ce proc d du huis clos ayant pour effet de priver le conseiller
40. e compte rendu de la s ance Il peut tre assist d un auxiliaire que le conseil municipal peut choisir au scrutin secret en dehors de l assembl e Il est courant que ces fonctions reviennent au secr taire de mairie ou au secr taire g n ral qui s il assiste aux d bats ne peut y prendre part sans tre invit le faire 3 Les conseillers municipaux pr sents ou non La place des conseillers municipaux dans LA LETTRE JUIL AOUT 2011 Ge DOSSIER la salle du conseil n est r gie par aucun texte Elle rel ve d une pure organisation mat rielle interne au conseil que vous tes libres de mettre en place ou non le cas ch ant dans votre r glement int rieur Placement par ordre alphab tique ou en fonction de l ordre du tableau d affinit s tout est possible d faut de toute pr cision dans le r gle ment int rieur lorsqu il en existe un les conseillers se regroupent librement selon leurs affinit s personnelles ou politiques Le statut de conseiller municipal n a jamais induit l obligation d tre pr sent toutes les r unions de conseil Les absences r p t es d un conseiller municipal aux s ances du conseil ne peuvent pas faire par elles m mes l objet de sanction et encore moins d une d mission d office Un conseiller absent m me durablement garde tou jours la facult de donner un pouvoir crit de voter en son nom un de ses coll gues Face aux absences multiples d un con
41. e et d taill e dans l ordre du jour 7 D autres r gles de forme cette convo cation La convocation est adress e par crit sans autre condition de forme au domicile des conseillers municipaux Ces derniers peuvent toutefois choisir une autre adresse que leur domicile pour l envoi de leur convocation article L2121 10 du CGCT Il est m me possible d sormais de trans mettre aux conseillers leur convocation par voie lectronique La convocation postale n a pas besoin juridiquement de faire l objet d un envoi recommand avec accus de r ception Toutefois dans certaines communes o un climat de tension peut s instaurer dans un contexte contentieux le pli recommand peut tre une pr caution utile En revanche s impose l obligation de publier cette convocation Concr tement cela signifie que la convocation doit tre mentionn e au registre des d lib rations et affich e la porte de la mairie ou publi e Dans certaines conditions le d faut de publicit peut entacher d ill galit la d li b ration du conseil municipal C Inscrire les sujets obliga toires Certains sujets devront tre obligatoirement soumis au conseil municipal parfois dates impos es et r guli res 1 Les d cisions prises par le maire au titre de la d l gation du conseil Le maire est tenu de rendre compte chacune des r unions obligatoires du conseil des d cisions qu il a prises dans le cadre des
42. e le tiers des membres pr sents du conseil le demandent sur un vote d termin article L2121 21 alin a 2 1 du CGCT H lorsque le maire le propose et la condition que le conseil en convienne la majorit absolue See DOSSIER Le scrutin secret ne peut tre demand de fa on g n rale pour toute la s ance il doit tre sollicit pour un point particulier Le caract re secret de ce scrutin prive le pr sident de s ance de sa voix pr pond rante Si une galit de voix se d gage il faut consid rer que la d lib ration est rejet e S il y a simultan it de demande de vote au scrutin public et de demande de vote au scrutin secret c est ce dernier qui l emporte V La fin et le suivi de la s ance A l instar de toute r union de travail la s ance de conseil peut voir son d roulement affect par des v nements ext rieurs qui n cessitent une pause plus ou moins longue dans les d bats ou m me un report des discussions entam es Diff rents cas sont donc envisageables Enfin la s ance termin e des formalit s de restitution et de communication des d bats et d cisions qui s y sont produits s imposent vous Les r gles observer sont tr s pr cises et conditionnent une fois encore la l galit de vos d cisions Aucun texte ne fixe de dur e minimale ou maximale d une s ance La pratique le bon sens et la jurisprudence dictent que cette dur e reste raisonnable que
43. e s ance et un quorum de conseillers municipaux pr sents Par principe trouve place apr s ces membres oblig s un public 1 Le pr sident de s ance Selon l article L2121 14 du CGCT le conseil municipal est pr sid par le maire et d faut par celui qui le remplace En cas d absence ou de tout autre emp chement le maire est remplac par un adjoint pris dans l ordre des nominations et d faut par un conseiller pris dans l ordre du tableau article L2122 17 CGCT Une exception est retenir le vote du compte administratif Dans la s ance o le compte administratif est d battu le conseil municipal lit un pr sident sp cial par un vote et ce m me en cas de consensus sur la personne envisag e Le scrutin secret n est n cessaire pour l lection de ce pr sident de s ance que lorsqu un tiers des membres pr sents le r clame Tout conseiller muni cipal peut tre lu pr sident de s ance Le maire dont le compte administratif est d battu peut assister l examen par le conseil du compte ainsi qu au d bat qui en r sulte Une doit se retirer qu au moment du vote d faut le conseil peut tre r uni ult rieurement pour r gulariser la situation Conseil d Etat 26 juillet 1929 Vign D s lors que le conseil s est prononc sur le compte administratif le maire reprend ses fonctions de pr sident on meme DOSSIER D une mani re g n rale le r le du pr si dent est
44. e sous l article 1529 du Code G n ral des Imp ts CGI cette taxe est exigible lors de la premi re ces sion titre on reux du terrain intervenue apr s son classement en terrain construc tible Pour sa part l article 55 de la loi n 2010 874 du 27 juillet 2010 de modernisation de l agriculture et de la p che institue au profit de l Agence de services et de paie ment et en vue d alimenter un fonds pour l installation des jeunes agriculteurs une taxe sur la cession titre on reux des ter rains nus ou des droits relatifs des ter rains nus rendus constructibles du fait de leur classement post rieurement au 13 janvier 2010 par un PLU ou par un autre document d urbanisme en tenant lieu en zone urbaine ou urbaniser ouverte l ur banisation ou par une carte communale dans une zone o les constructions sont autoris es ou par application de l article L111 1 2 du Code de l urbanisme Cette taxe codifi e sous l article 1605 nonies du CGI est exigible au titre de la premi re cession titre on reux compter du 29 juillet 2010 de terrain rendus construc tibles post rieurement au 13 janvier 2010 Il r sulte des dispositions combin es ap plicables ces deux taxes que leur champ d application se recoupe lorsque la ces sion porte sur des terrains nus situ s sur le territoire d une commune ayant institu la taxe mentionn e l article 1529 du CGI et devenus constructibles la suite de leur classe
45. gnation pr cise s engage l ou les quiper d une lame de raclage frontale et ou de deux lames de raclage lat rales fournies par la commune l ou les utiliser pour le d neigement de la voirie communale conform ment au plan de d neigement en date du dont une copie est jointe la pr sente convention Il s interdit de mettre ce v hicule au service pour le m me objet de toute autre personne physique ou morale que la commune sauf accord de ne civilit nom et pr nom le maire Le mat riel utilis pour le d neigement mis la disposition de civilit nom et pr nom reste propri t de la Commune Il s agit d une lame de Marque seses d une port e de seen m tres orientation et d port hydraulique EH LA LETTRE JUIL AOUT 2011 BEE FICHE TECHNIQUE Article 2 r gles de circulation Les v hicules des exploitants agricoles utilis s pour le d neigement tant assimil s des engins de service hivernal sont soumis aux m mes r gles de circulation ils b n ficient des d rogations aux dispositions du Code de la route pr vues par l article R432 4 sous r serve de ne pas mettre en danger les autres usagers et de faire usage de la signalisation lumineuse pr vue par l arr t du 18 novembre 1996 dont ils doivent tre quip s Toutefois ils sont dispens s de la r ception applicable aux engins de service hivernal Par ailleurs les vitesses maximales autoris es restent celles de
46. ifique pour la gestion du service public administratif des eaux pluviales urbaines collecte transport stockage et traitement de ces eaux Cette taxe est due par les propri taires publics ou priv s des terrains et des voiries situ es dans une zone urbaine ou dans une zone urbaniser ouverte l urbanisation du fait de leur classement par un plan local d urbanisme ou par un document d urbanisme en tenant lieu ou dans une zone constructible d limit e par une carte communale Le produit de la taxe est exclu sivement affect la cr ation l exploita tion au renouvellement l extension des installations de gestion des eaux pluviales urbaines l entretien de ces ouvrages ainsi qu au contr le des dispositifs vitant ou limitant le d versement de ces eaux dans les ouvrages publics Le tarif de la taxe est fix par l assembl e d lib rante de la collectivit comp tente dans la limite de 1 par m tre carr Le d cret du 6 juillet 2011 pr cise les moda lit s d instauration de cette taxe en ins rant dans le Code G n ral des Collectivit s Territoriales une nouvelle section articles R2333 19 et suivants Il d finit le syst me de gestion des eaux pluviales en num rant les ouvrages ou espaces con us cet effet par la collectivit Le d cret pr cise l assiette de la taxe et encadre les modalit s de calcul des abattements II fixe galement les obligations de l entit comp tente pour ins
47. inscrire l affaire souhait e dans la s ance de conseil retenue par lui Les d bats effectivement intervenus dans le respect des droits de chacun reste proc der au vote D Les conditions du vote et des scrutins L adoption d une d lib ration exprimant la volont du conseil municipal elle suppose une manifestation claire de cette volont Une telle volont peut r sulter d un vote formel tant pr cis que ce vote formel n est pas une condition n cessaire la r gularit d une d lib ration Par ailleurs le CGCT organise deux modes de scrutin 1 La majorit absolue La r gle pos e par l article L2121 20 du CGCT est que l adoption d une d lib ration requiert l exigence d une majorit absolue des suffrages exprim s et non des votants Une d lib ration est consid r e comme adopt e lorsque plus de la moiti des conseillers pr sents se sont exprim s favorablement Sont exclus de ce d compte les abstentions les bulletins blancs et nuls Le refus de vote s il correspond une volont politique n a aucune traduction sur le plan du droit Aussi est il assimil juridiquement une abstention et se traduit comme tel dans le registre des d lib rations Si ce refus de vote s est manifest par le fait de quitter la salle le conseiller ainsi sorti est alors mentionn dans le r sultat de vote comme absent Seule l adoption du compte administratif intervient selon une r gle diff
48. int rieur c est lui seul qui d cide d acc der ou non la demande d une suspension de s ance pr sent e par un conseiller ou un groupe d lus Les d cisions d ouvrir de suspendre ou de lever la s ance sont consid r es comme des mesures d ordre int rieur et ne peuvent faire l objet d un recours pour exc s de pouvoir Cependant si de telles d cisions ont t prises de mani re irr guli re les d lib rations prises au cours des s ances litigieuses pourront tre ventuellement annul es par le juge Apr s le conseil quelques formalit s essen tielles restent accomplir en particulier pour rendre compte des d cisions et d bats intervenus en formaliser le contenu et les LA LETTRE JUIL AOUT 2011 ee DOSSIER d cliner sous forme de d lib rations lorsqu il y a lieu Il faut enfin en effectuer la publicit dans la commune une des conditions sine qua none de la l galit des actes adopt s par le conseil municipal 1 Etablir le proc s verbal de s ance Le d roulement des s ances c est dire les d cisions prises et les conditions dans lesquelles elles l ont t est relat dans un document crit le proc s verbal de s ance r dig en cours de s ance Celui ci contient tous les faits constitutifs de la s ance Le secr taire de s ance a pour mission de r diger ce proc s verbal assist ventuel lement de ses auxiliaires Il n est pas dans le r le du maire de r diger
49. les maires peuvent tre solli cit s par des familles demandant que le cercueil de leur d funt soit recouvert d un drap tricolore Au regard des circu 06 laires minist rielles limitant l octroi de ce privil ge il peut tre utile de rappeler la r ponse du Minist re de la D fense et des Anciens Combattants apport e une question parlementaire R ponse publi e au JO le 10 05 2011 page 4830 Seuls peuvent b n ficier du privi l ge de voir recouvrir leur cercueil d un drap tricolore les anciens combattants titulaires de la carte du combattant de la carte de combattant volontaire de la R sistance ou du titre de reconnais sance de la Nation TRN ainsi que les r fractaires du service du travail obli gatoire STO ayant obtenu la m daille comm morative fran aise de la guerre 1939 1945 et les civils fonctionnaires de la police nationale et sapeurs pom piers tu s dans l accomplissement de leur devoir et au cours de circonstances exceptionnelles Il n est pas envisag d tendre ce pri vil ge d autres cat gories de b n ficiaires ce qui terait tout caract re exceptionnel cette marque hautement occup e titre d habitat principal sur le territoire national doit donc renseigner un imprim r pondant au mod le fourni par l administration et le d poser aupr s des services des imp ts sur pr sentation du certificat d immatriculation de ladite r sidence accompagn du r glement de
50. lques heures de suite La longueur voulue des d bats l intensit des discussions peuvent toutefois conduire une suspension de s ance ou une inter ruption Autant d incidents ou n cessit s qu il vous faut savoir distinguer traiter et auxquels se pr parer L interruption de s ance elle constitue une lev e de la s ance qui emp che toute reprise implique une nou velle s ance et donne lieu d s lors une nouvelle convocation La suspension de s ance est une br ve pause momentan e d une s ance en cours et non lev e Elle ne met pas fin la s ance et permet donc sa reprise sans nouvelle convocation Une lev e de s ance n exc dant pas une journ e peut tre assi mil e une suspension de s ance JOAN 13 octobre 1986 Les textes ne donnent toutefois pas de pr cision quant la dur e et la continuit des s ances L objet de la suspension de s ance est de permettre des conseillers de discuter en apart ou au pr sident de faire un rappel l ordre voire d auditionner un tiers H La lev e de s ance met un terme d finitif une r union parvenue normale ment sa fin C est au pr sident de la s ance de constater que l ordre du jour est puis ou dans le cas contraire de prononcer cette lev e Seul le pr sident de s ance a la capacit de prononcer la suspension l interruption ou la lev e des s ances du conseil municipal Ainsi en l absence de r glement
51. ment post rieurement au 13 janvier 2010 par un PLU ou un document d urbanisme en tenant lieu dans une zone urbaine ou dans une zone urbaniser ouverte l urbanisation ou par une carte communale dans une zone constructible Dans cette hypoth se aucune clause de non cumul entre ces deux taxes n tant pr vue elles s appliquent cumulative ment au titre d une m me cession 05 COLLECTIVITES LOCALES N H KI lt re Taxe annuelle sur les r sidences mobiles terrestres Question crite n 16813 du s nateur Thierry Repentin parue au Journal Offi ciel du S nat du 7 juillet 2011 Le s nateur Repentin interroge la Ministre de l conomie des finances et de l indus trie afin de conna tre les modalit s d ap plications de la taxe annuelle sur les r si dences mobiles terrestres occup es titre principal sur le territoire national Plus pr cis ment il souhaite savoir si cette taxe s applique sur l ensemble des com munes y compris celles qui ne font pas face leurs obligations issues de la loi n 2000 614 du 5 juillet 2000 modifi e rela tive l accueil et l habitat des gens du voyage mais galement aux r sidences mobiles terrestres install es sur des em prises fonci res en contradiction avec les r gles du code de l urbanisme Par ailleurs il souhaiterait que lui soit pr cis es les modalit s de perception de ladite taxe Le Ministre de l conomie des finances et de l ind
52. mplies les travaux et discussions peuvent se d rouler La r union consiste alors en des d bats mener cour toisement dans le respect des droits de chacun selon un d roulement confi la responsabilit exclusive du maire pr sident de s ance 1 La police de l assembl e assur e par le seul pr sident de s ance Au titre de l article L2121 16 du CGCT le maire a seul la police de l assembl e ce qui exclut que toute autre autorit de police trang re au conseil municipal puisse pr tendre y assurer l ordre En cas d absence ou d emp chement momentan de sa part il est remplac dans cette fonction selon les r gles de la d l ga tion suppl ance c est dire par ses adjoints voire ses conseillers pris successivement dans l ordre du tableau En tant que d tenteur de la police du conseil municipal le maire dispose de pouvoirs importants De l change de points de vue divergents l affrontement il peut y avoir un pas vite franchi Le maire se voit donc confier un pouvoir d encadrement lui permettant de diriger efficacement les d bats organi ser raisonnablement les prises de parole comme le ferait tout animateur de r union LA LETTRE JUIL AOUT 2011 ee DOSSIER et de faire respecter l ordre public face un auditoire qui pourrait troubler la s ance Plus concr tement ses missions couvrent l tendue des t ches suivantes donner r partir la parole entre les conseillers le
53. ncerne toutes les d lib rations du conseil municipal article L 2131 2 du CGCT 5 toutes les d cisions prises par le maire par d l gation du conseil ainsi que les d cisions r glementaires et individuelles prises par le maire dans l exercice de ses pouvoirs de police les conventions relatives aux march s publics aux emprunts ainsi que les conventions d affermage ou de conces sion E les d cisions de personnel telles que les avancements les nominations voire les sanctions La transmission la pr fecture peut s effec tuer par voie lectronique suivant les articles R 2131 1 R 2131 4 du CGCT Elle n cessite cependant un proc d technologique sp cifique homologu garantissant la s curi sation de l envoi et doit tre pr c d e de la signature d une convention avec le Pr fet Si le repr sentant de l Etat estime l acte transmis contraire la l galit il peut demander au maire de le retirer ou le d f rer au tribunal admi nistratif dans les deux mois suivants sa transmission Dans cette derni re hypoth se le pr fet doit informer sans d lai l autorit communale et lui communiquer toutes les pr cisions sur les ill galit s invoqu es l encontre de l acte A l exception du budget et des march s publics aucun d lai n est impos par la loi pour la transmission de ces actes Toute fois comme nous l avons pr c demment pr cis cette transmission conditionne le cara
54. ne le d partement doit en assurer la gestion et son entretien article L131 2 du Code de la voirie routi re Toutefois comme nous venons de le voir l article L2212 2 du CGCT fait obligation aux maires d assurer notamment la s ret et la commodit du passage dans les rues quais places et voies publiques ce qui comprend le nettoiement l clairage l enl vement des encombrements Il en r sulte qu l int rieur des agglom rations les op rations de d neigement rel vent la fois des pouvoirs de police du maire et des pr rogatives du gestionnaire de la voie qui incombe l entretien savoir au cas d esp ce au conseil g n ral D s lors il importe de coordonner les op rations si n cessaire au moyen d une convention afin de clarifier les r les de chacune des collectivit s En cas de dommage le juge appr ciera au cas par cas la part respective de responsabi lit des collectivit s concern es en tenant compte de la cause du dommage de la connaissance du danger qu avait chaque collectivit concern e et des moyens dont chacun disposait pour faire cesser ou signaler le danger R ponse minist rielle n 07676 JOS du 21 05 2009 p1289 3 La participation des exploitants agricoles Le d neigement peut tre effectu par les services communaux ou par le biais d un prestataire ext rieur Les exploitants agricoles peuvent gale ment apporter leur concours en la mati re SS LA LET
55. ne procuration un coll gue prendra soin d adresser ce dernier l original ou de le conserver afin qu il puisse tre produit ult rieurement en cas de contestation ventuelle Le porteur de la procuration remet celle ci au pr sident de s ance lors de l appel du conseiller emp ch Le PV tabli l issue de la s ance doit faire tat de la procuration dont il a t fait usage sans qu il soit n cessaire de l annexer aux d lib rations du conseil La procuration peut tre annul e tout moment sur r vocation sign e du mandant laquelle peut se manifester par la pr sence physique du conseiller d cidant d assister en d finitive la s ance m me en cours de r union 3 La d termination du quorum La d termination du quorum est encore une condition essentielle la tenue des d bats du conseil puisque selon l article L2121 17 du CGCT le conseil municipal ne d lib re valablement que lorsque la majorit de ses membres en exercice est pr sente A l ouverture de la s ance le quorum doit tre v rifi Le calcul du quorum ne s op re pas en r f rence l effectif l gal et th orique des conseillers fix par l article L2121 2 du CGCT mais en r f rence au nombre de conseillers en fonction Pour ce calcul ne sont comptabilis s que les seuls conseillers en fonction et physi quement pr sents Il ne faut donc pas tenir compte des conseillers absents ou se faisant repr senter m me
56. nseil peut tre envisag e elle doit se tenir en un lieu d fini par le CGCT pr cis ment dans son article L2121 7 En application de cet article le conseil municipal se r unit et d lib re la mairie de la commune Il peut galement se r unir et d lib rer titre d finitif dans un autre lieu situ sur le territoire de la commune si ce lieu ne contrevient pas au principe de neutralit qu il offre les conditions d accessibilit et de s curit n cessaires et qu il permet d assurer la publicit des s ances Des travaux d agrandissement de la salle du conseil des conditions de s curit remises en cause peuvent galement justifier une r union occasionnelle du conseil en dehors de la mairie 2 Une fr quence de r unions n cessaire Le m me article L2121 7 du CGCT fixe une fr quence obligatoire pour les r unions de conseil raison d au moins une par trimestre Au del de ce minimum impos le maire peut r unir le conseil chaque fois qu il le juge utile article L2121 9 du CGCT Dans trois situations pr cises il sera tenu de convoquer le conseil dans un d lai maximal de 30 jours sur demande motiv e du pr fet du tiers des membres du conseil municipal en exercice dans les communes de plus de 3 500 habitants ou de la majorit des membres du conseil en exercice dans les communes de moins de 3 500 habitants La demande ainsi formul e doit mentionner l objet de la r union ainsi que
57. onseil munici pal de fa on permanente voire sp cifique pour la passation d un march d termin La composition de la CAO varie selon la population communale Communes de plus Communes de moins de 3 500 habitants EPCI de 3 500 habitants ou syndicat mixt Le maire ou son repr sentant Le maire ou son repr sentant Le pr sident ou son repr sen et 3 membres du conseil muni et 5 membres du conseil muni tant et un nombre gal celui cipal lus par ce dernier la cipal lus par ce dernier la pr vu pour la composition de repr sentation proportion repr sentation proportion la commission de la collecti nelle au plus fort reste nelle au plus fort reste vit au nombre d habitants le plus lev Membres du conseil municipal AVEC VOIX D LIB RATIVE Possibilit de participer la CAO pour e les membres des services techniques charg s de suivre l ex cution du march ou den contr ler la conformit Membres ext rieurs e les personnalit s d sign es par le pr sident en raison de leur comp tence dans le PIA ae EI 7 IA domaine de l objet du march e le comptable public e le repr sentant de la direction d partementale de la consommation de la concurrence et de la r pression des fraudes DDCCRF 3 Les comit s consultatifs instances facultatives associant les administr s En application de l article L2143 2 du CGCT le conseil municipal a la facult de constituer des comit s consult
58. oute la dur e du mandat ou partie seulement Le nombre et les th matiques de ces commis sions sont d cider par le conseil municipal Exclusivement compos es de conseillers municipaux selon un effectif laiss l appr ciation du conseil elles sont plac es sous la pr sidence du maire et sous la vice pr sidence d un adjoint au maire Dans les communes de plus de 3 500 habi tants ces commissions doivent tre com pos es de fa on respecter le principe de la repr sentation proportionnelle La loi ne fixant pas de m thode particuli re pour la r partition des si ges de chaque commis sion le conseil municipal doit s efforcer de rechercher la pond ration qui refl te le plus fid lement la composition politique de l assembl e chacune des tendances repr sent es en son sein devant disposer au moins d un repr sentant C est au sein de ces assembl es et sur tous les sujets examin s par le conseil que s effec tue le travail r el d laboration des d cisions municipales Elles n ont toutefois qu un r le d instruction des affaires du conseil et aucun cas ne peuvent prendre de d cisions Id alement elles laborent un rapport qui constitue la base de discussion d un sujet lors de la s ance de conseil municipal 2 La commission d appel d offres En mati re de march s publics le travail de pr paration d un contrat rel ve entre autre de la Commission d Appel d Offres CAO constituer par le c
59. rapporte sur le registre des d lib rations Les mentions port es au PV font loi par elles m mes et sont en principe tenues pour exactes Le PV fait foi jusqu preuve du contraire 2 Tenir le registre des d lib rations Les d lib rations sont inscrites par ordre de date sur le registre des d lib rations article L2121 23 du CGCT cot et paraph par le maire quel que soit le mode de transmis sion de ces d lib rations au pr fet article R2121 9 du CGCT Jusqu pr sent le registre des d lib rations tait constitu par un volume compos de feuilles fixes et pr alablement reli es donn es coter et parapher par le pr fet avant tout usage L article R2121 9 du CGCT permettait aux communes qui en faisaient la demande d tre autoris es par le pr fet tenir le registre des d lib rations sous forme de feuillets mobiles pr alablement c t s et paraph s par le pr fet seulement reli s en fin d ann e Les d lib rations prises don naient lieu soit une transcription manus crite directement sur le registre soit au collage des d lib rations sur les feuilles du registre D sormais les d lib rations du conseil muni cipal sont inscrites sur un registre compos de feuillets mobiles cot et paraph par le maire et non plus par le pr fet Ces feuillets mobiles portent mention du nom de la commune et de la date de la s ance du conseil municipal ils sont num ro t s Les affaire
60. rouv dans les trois ans qui suivent sa prescription et que le pr fet d finit les modalit s d association des collectivit s territoriales dans l arr t prescrivant le plan dispositif technique appropri cet effet au 1er janvier 2011 peuvent continuer l utiliser Le d cret du 22 juillet est venu pr ciser que cette possibilit n est ou verte que jusqu au 31 d cembre 2011 IprRApERTHIER EE 94099231028S4CORINNE lt lt lt lt lt lt lt 6512068F4 PTE A Question crite n 17710 du s nateur Jean Louis Masson parue au Journal Officiel du S nat du 21 juillet 2011 Le s nateur Masson demande au Ministre de l int rieur de l outre mer des collectivit s territoriales et de l immigration si dans un souci de s curit une commune peut installer un miroir le long d une route d partementale hors agglom ration au point d intersection d un chemin rural ou d un d bouch donnant acc s une habitation Le Ministre rappelle que l emploi des miroirs sur le r seau routier national est pr cis par l article 14 de l instruction interminist rielle sur la signalisation routi re arr t du 7 juin 1977 modifi En milieu urbain leur emploi est auto ris titre palliatif sous la condition imp rative que les probl mes de visibilit sur les voies ne puissent pas tre r solus par des am nage ments Hors agglom ration la mise en place d un miroir est strictement interdite car il pr
61. rtant sur une question qu il n aurait pas lui m me soumise au conseil ou trang re aux comp tences du conseil A d faut de mention pr cise de l ordre du jour sur la convocation les d lib rations prises lors de la s ance concern e seraient annul es automatiquement Dans les communes de 3 500 habitants et plus en vertu de l article L2121 12 du CGCT l ordre du jour doit tre accompa gn d une note explicative de synth se de toutes les affaires soumises d lib ration Son absence est une ill galit de nature justifier l annulation de la d lib ration Si la d lib ration concerne un contrat de service public ou de march le projet ainsi que ses pi ces annexes peuvent tre consult s par tout conseiller dans les conditions que fixe le r glement int rieur LA LETTRE JUIL AOUT 2011 10 een 6 Des questions diverses admises ou non Une pr occupation constante des lus r side dans la possibilit et la l galit d inscrire des questions diverses libell es comme telles dans l ordre du jour Si la pratique est courante peut on pour autant valablement d lib rer sur des questions diverses S il s agit de simples questions ne n cessitant pas de d lib ra tions le conseil est libre de les aborder En revanche s il s agit de v ritables d cisions prendre d importance elles ne peuvent tre trait es au titre des questions diverses et doivent appara tre de fa on clair
62. rticle 12 de la loi Il s agit en vertu de son article 1er e Les mat riaux d isolation ther mique des parois opaques des construc tions et notamment le bois et les v g taux en fa ade ou en toiture H Les portes portes fen tres et volets isolants d finis par un arr t du ministre charg de l urbanisme H Les syst mes de production d nergie partir de sources renouve lables lorsqu ils correspondent aux be soins de la consommation domestique des occupants de l immeuble ou de la partie d immeuble concern e e Les quipements de r cup ra tion des eaux de pluie lorsqu ils corres pondent aux besoins de la consommation domestique des occupants de l immeuble ou de la partie d immeuble concern e H Les pompes chaleur H Les brise soleils Ce d cret apporte par ailleurs les modi fications n cessaires la proc dure de d livrance des autorisations de construire concern es et aux annexes des plans locaux d urbanisme Il a galement pour objet de pr ciser les modalit s d asso ciation du public lorsque ces possibilit s sont utilis es par la collectivit FINANCES Taxe de gestion des eaux pluviales urbaines D cret n 2011 815 du 6 juillet 2011 relatif la taxe pour la gestion des eaux pluviales urbaines paru au Journal Officiel du 8 juillet 2011 Les collectivit s peuvent instituer une taxe annuelle pour la gestion des eaux pluviales urbaines afin d tablir un financement sp c
63. s parlementaires que pour les lus locaux la d tention du mandat lectif Organiser animer accompagner un conseil municipal c est avant toute chose bien en appr hender le r le du maire C est aussi rep rer comment cette structure collective va articuler ses interventions avec celles des membres qui la composent pris individuellement Ce dossier a vocation vous rappeler les r gles relatives la vie d un conseil municipal du d but avec la convocation la fin de la s ance du conseil LA LETTRE JUIL AOUT 2011 07 we ee DOSSIER l La pr paration du conseil Comme toute s ance de travail les r unions de conseil municipal ne sont pleinement efficaces que lorsqu elles ont t bien pr par es Le code g n ral des collectivit s territoriales CGCT organise des lieux et temps pour cette pr paration et fixe des r gles pr alables strictes pour mettre en marche le conseil A Pr parer les travaux de la r union Le CGCT pr cit attache effectivement de l importance aux organes de pr paration des s ances du conseil municipal en donnant ce conseil la possibilit parfois m me l obli gation de former certaines commissions et instances de travail charg es de pr parer les projets et dossiers soumis d lib ration 1 Les commissions municipales En application de l article L2121 22 du CGCT des commissions communales peuvent tre institu es tout moment pour t
64. s v hicules agricoles soit 25 km h 40 km h si le v hicule a t r ceptionn pour cette vitesse et si sa largeur hors tout n exc de pas 2 55 m tres Article 3 op ration de d neigement Les op rations de d neigement sont conduites sous la direction des services techniques communaux conform ment aux instructions du maire quant aux diff rentes voies du r seau d neiger aux priorit s et aux heures d ex cution AUICASOUP civilit nom et pr nom se trouve exceptionnellement dans l impossibilit d assurer le d neigement elle doit en aviser le Maire de la Commune Article 4 r mun ration Conform ment la d lib ration du conseil municipal en date du pr cit e les prestations assur es sont r mun r es sur la base de pr ciser le tarif horaire ou journalier en euros ou par r f rence au SMIC d intervention Ces taux sont en tant que de besoin r vis s en fonction de l volution du prix du carburant Les sommes dues par la commune sont per ues par civilit nom et pr nom mois chu aupr s de la recette municipale Article 5 accident du travail En cas d accident du travail l exploitant susnomm b n ficie de l assurance souscrite par la commune Article 6 restitution des quipements Les dispositions d quipements vis s l article 1er de la pr sente convention sont restitu s la commune en fin de campagne hivernale et au plus tard le Ils font l objet
65. s venant en d lib ration au cours d une m me s ance re oivent un num ro d ordre l int rieur de la s ance Chaque feuillet cl turant une s ance du conseil rappelle les num ros d ordre des d lib rations prises et comporte la liste des membres pr sents avec en regard une place pour la signature de chacun d eux ou ventuellement la mention de la cause qui les a emp ch s de signer Les feuillets mobiles num rot s et paraph s sont reli s au plus tard en fin d ann e dans des conditions assurant la lisibilit des d li b rations Dans les communes de moins de 1 000 habitants il peut tre proc d la reliure des d lib rations tous les 5 ans Pour la transcription des d lib rations aucune forme de r daction n est impos e Le conseil municipal peut d cider de transcrire int gralement les PV de s ance sur le registre des d lib rations H d y inscrire seulement les d lib rations en tant que telles et de conserver les interventions des conseillers municipaux sur le seul proc s verbal de s ance S il n y a pas de formalisme particulier pour la r daction des d lib rations la v rification du respect des prescriptions l gales appli cables aux s ances du conseil municipal suppose que les d lib rations comportent les l ments d information n cessaires au pr fet pour en appr cier la l galit Une d lib ration se compose en g n ral des l ments suivants H Le jour et l
66. seiller mieux vaut encore n gocier avec celui ci sa d mission Cette hypoth se est parti culi rement envisageable si le conseiller concern loign g ographiquement de sa commune n est plus en mesure de se rendre avec r gularit aux s ances du conseil Il convient de rappeler n anmoins qu une telle circonstance d loignement ne remet jamais en cause son mandat lectif les conditions de l ligibilit de ce conseiller s appr ciant le jour de l lection et non en cours de mandat B Les op rations pr alables aux d bats Il est d usage d entamer une s ance de conseil par les cinq tapes suivantes 1 L appel nominal Imm diatement apr s la d signation du secr taire de s ance le maire fait l appel nominal des conseillers municipaux La mention des conseillers pr sents excus s et de ceux qui ont re u procuration de vote est consign e dans le proc s verbal de s ance EH LA LETTRE JUIL AOU T 2011 12 2 Le contr le des procurations Ensuite le pr sident de s ance op re le contr le des procurations selon les r gles suivantes Selon l article L2121 20 du CGCT le conseiller emp ch d assister une s ance mandant peut donner tout coll gue de son choix mandataire un pouvoir crit de voter en son nom La limite en est simple un conseiller municipal une seule procuration L appr ciation de l emp chement rel ve du seul conseiller int ress maladie cong d pl
67. sme ne doit LA LETTRE JUIL AOUT 2011 pas tre un encouragement r diger des PV volontairement succincts La libert donn e au conseil municipal d tablir le PV commeil l entend conna t une limite tenant l absence ou l insuffisance des mentions concernant la proc dure des s ances preuve des d bats des votes restitution des d cisions En pratique certaines mentions vont tre essentielles afin que le proc s verbal joue pleinement son r le le jour et l heure de la s ance le nom du pr sident de s ance les conseillers pr sents et repr sent s ou toute autre mention permettant de v rifier si le quorum est atteint l ordre du jour les affaires d battues et les opi nions exprim es Cependant rien n oblige le conseil mentionner l analyse des obser vations de ses membres JOAN 29 f vrier 1988 Il est cependant pr f rable de faire tat des discussions puisque la validit d une d lib ration tient l existence d un d bat De plus l information du public n en sera que d autant mieux assur e H Les d cisions prises Cette mention n est pas obligatoire d un point de vue juri dique mais sans elle la transcription au registre des d lib rations et la transmission au pr fet deviennent impossibles H La d signation du vote des conseil lers en cas de scrutin public Les motifs pour lesquels des conseillers municipaux n auraient pas donne leur signature Le
68. sume la res ponsabilit de la r daction l affichage Ces extraits constituent les points essentiels du PV de la s ance mais rien ne s oppose notamment par facilit ou pragmatisme de se contenter d afficher la copie du PV de s ance dans son int gralit La r daction du compte rendu doit tre telle que les administr s puissent saisir le sens et la port e r elle des d lib rations prises notamment pour examiner si ces d lib rations sont susceptibles ou non de faire grief Les noms des conseillers ayant pris part aux d lib rations doivent gale ment tre mentionn s afin de permettre de v rifier si des conseillers municipaux int ress s ont pris part au vote Aucun compte rendu ne doit tre affich comportant des mentions injurieuses diffamatoires ou grossi res il en va de la responsabilit personnelle du maire de les soustraire du compte rendu Le d faut d affichage du compte rendu de s ance ou son retard est sans effet sur la validit des d lib rations et ne peut donc tre invoqu pour en demander l annulation locales transmis a posteriori respectent le principe de l galit En aucune fa on le Pr fet ne contr le l opportunit des actes des collectivit s Aucun acte ne peut tre ex cut avant sa date de transmission ou plus pr cis ment de sa date de r ception en sous pr fecture po LA LETTRE JUIL AOUT 2011 19 Ia ee DOSSIER L obligation de transmission co
69. t porter sur les seules questions inscrites l ordre du jour de la s ance pr c demment ajourn e Si de nou velles affaires devaient tre ajout es l ordre du jour le conseil municipal ne pourrait nouveau d lib rer que sous les conditions de quorum c est dire si la majorit des membres en exercice du conseil municipal tait pr sente cette seconde r union Un conseil pratique consiste alors distinguer clairement dans l ordre du jour port sur la convocation les questions reprises de la 1 re r union et les questions nouvelles en pr cisant que pour celles ci le conseil municipal d lib rera selon le respect des r gles de quorum habituelles 4 L adoption du PV de la s ance pr c dente a ea DOSSIER Aucune mesure ne vous oblige faire lecture du proc s verbal d une s ance pr c dente au d but d une s ance suivante ni le soumettre un vote formel en vue de son adoption par le conseil municipal Seul l usage recommande de commencer la s ance par cette lecture suivie de sa mise aux voix et en cas d adoption de sa signature par les conseillers concern s 5 La lecture de l ordre du jour Le maire ma tre de l ordre du jour peut ensuite proc der la lecture de l ordre du jour Cet ordre du jour traiter doit tre strictement identique celui port sur la convocation C Un encadrement pr voir Une fois ces formalit s indispensables de d but de s ance acco
70. t s exercer Ainsi l article 1er de la loi de 2010 vient Elargir la liste des th mes sus ceptibles de faire l objet de n gociation Ouvrir la possibilit d engager des n gociations aux diff rents niveaux de l administration et pr ciser l articula tion entre ces diff rents niveaux D terminer les organisations syndicales habilit es n gocier avec le Gouvernement ou l autorit administra tive ou territoriale comp tente H Introduire des crit res de recon naissance de la validit des accords La circulaire du 22 juin 2011 vise alors pr ciser les modalit s d application de ces nouvelles dispositions au sein des trois sement de l entreprise ou de l organisme int ress selon les dispositions de l ar ticle L2512 2 alin a 4 du Code du travail En revanche il n existe pas de disposition particuli re r glementant l exercice du droit de gr ve des communes de moins versants de la fonction publique Elle vient notamment rappeler que la n gociation peut tre engag e sur les objets suivants L volution des r mun rations et le pouvoir d achat Les conditions et l organisation du travail et du t l travail H Le d roulement des carri res et la promotion professionnelle H La formation professionnelle et continue H L action sociale et la protection sociale compl mentaire Cette circulaire pr cise que les stipula tions d un accord ne sont pas par elles m mes
71. tion peut tre abr g par le maire sans toutefois tre inf rieur un jour franc Cette notion d urgence doit tre motiv e et ext rieure au conseil municipal et appara tre sur la convoca tion Le maire doit rendre compte en d but de s ance concern e des motifs qui lui ont paru de nature abr ger le d lai l gal sans observation de cette formalit les d lib rations prises seraient entach es d un vice de proc dure Le conseil municipal alors r uni doit se prononcer de suite sur ce caract re d urgence S il l approuve le conseil entame l ordre du jour Si au contraire il d sap prouve la convocation en urgence le maire ne peut faire d lib rer les conseillers sur les questions mises l ordre du jour et doit les convoquer selon la proc dure normale Les conseillers peuvent galement n approu ver l urgence que sur certains points de l ordre du jour dans ce cas seuls ces points sont examin s les autres tant renvoy s une s ance ult rieure convoqu e se lon les d lais ordinaires Exemple d urgence admise examen par le conseil municipal d un jugement alors que le d lai d appel est en cours Urgences non reconnues lection d un maire en invoquant le d part le lendemain d un conseiller municipal vote d un budget qui aurait d l tre l ann e pr c dente L urgence doit tre ext rieure l organisation communale autrement dit l oubli d un dossier inscrire
72. tituer la taxe et pr cise les modalit s de contr le qui lui reviennent R forme Loi n 2011 871 du 26 juillet 2011 fixant le nombre des conseillers territoriaux de chaque d partement et de chaque r gion parue au Journal Officiel du 27 juillet 2011 Apr s deux censures par le Conseil consti tutionnel la loi fixant le nombre des conseillers territoriaux de chaque d par tement et de chaque r gion a t d cla r e conforme la Constitution La r gion Picardie comptera 109 conseillers territo riaux dont 39 pour l Oise Taxes sur les cessions de terrains nus devenus constructibles Question crite n 17460 du s nateur Thierry Repentin parue au Journal Offi ciel du S nat du 3 mars 2011 Interrog par le s nateur Repentin sur le possible cumul de deux taxes sur les ces sions de terrains nus devenus construc tibles le Ministre de l conome des finances et de l industrie rappelle que l ar ticle 26 de la loi n 2006 872 du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement autorise les communes pour les cessions intervenues depuis le 1er jan vier 2007 instituer une taxe sur les ces sions de terrains nus devenus construc tibles la suite de leur classement par un plan local d urbanisme PLU ou un document d urbanisme en tenant lieu dans une zone urbaine ou dans une zone urbaniser ouverte l urbanisation ou par une carte communale dans une zone constructible Codifi
73. use qui nonce les conditions d clenchant le recours au service de d neigement DOSSIER Cette p riode est galement int ressante pour rappeler dans notre Le conseil municipal dossier les r gles de vie et de gestion d un conseil municipal L t mode d emploi 2011 correspond en effet au milieu de votre mandat de maire p riode id ale pour faire le point sur la vie de votre assembl e d lib rante et ainsi corriger le cas ch ant des erreurs de gestion FICHE TECHNIQUE Mais plus g n ralement la fin de l t pour l Union des maires de Le d neigement l Oise annonce de nouvelles sessions de formation mais surtout nos activit s statutaires savoir notre Assembl e G n rale et le congr s des maires Paris Vous pouvez d s pr sent noter dans vos agendas ces deux activit s le 15 octobre Beauvais pour notre assembl e et les 22 23 et 24 novembre pour l Association des Maires de France Alain Vasselle Uni CG Mai Es La lettre de l UMO Publication d informations de l Union des Maires de l Oise r alis e avec le soutien du Conseil g n ral de l Oise T l 03 44 45 15 51 Fax 03 44 45 0205 Courriel contact umo asso fr www umo asso fr Directeur de la publication Alain Vasselle Co directeur de la publication Robert ternacle R dacteur en chef lise Marsay Denous R daction B n dicte Uguen Cr ation amp maquette nous la lune PAO Lucie Deheyer Reprogr
74. ustrie rappelle que la taxe annuelle sur les r sidences mobiles terrestres ar ticle 1013 du Code G n ral des Imp ts est exigible l ouverture de la p riode d imposition c est dire du 1er octobre au 30 septembre de l ann e suivante Cette taxe est due par tout propri taire d une r sidence mobile terrestre occup e titre d habitat principal sur le territoire national Pour tre soumise la taxe la r sidence mobile doit simultan ment r pondre aux conditions suivantes H Etre un v hicule terrestre habi table conservant en permanence les moyens de sa mobilit Etre affect e l habitation en offrant un ameublement suffisant Etre une r sidence principale c est dire ne pas tre un logement se condaire ou saisonnier Et enfin tre utilis e sur le terri toire national quelle que soit la dur e du s jour en France D s lors qu une r sidence mobile terrestre remplit cumulativement les conditions pr cit es elle est susceptible d tre sou mise la taxe sans consid ration de sa ou de ses communes de stationnement La taxe doit tre acquitt e selon la proc dure de paiement sur d claration Le pro pri taire d une r sidence mobile terrestre Drapeau tricolore Question Ecrite n 100669 de Madame Sophie Delong r ponse publi e dans le Journal Officiel de l Assembl e Natio nale du 10 05 2011 page 4830 Dans le cadre de leurs fonctions d officier d tat civil
75. vitons consulter notre Lettre de l UMO n 47 de novembre d cembre 2007 consacrant un dossier entier aux condi tions de communication de documents administratifs L archivage de vos d lib rations La dur e de conservation des archives com munales est fonction de leur dur e d utilit administrative p riode pendant laquelle un dossier est utile l administration Sont conserver de fa on d finitive s les d lib rations et registres de d lib rations les dossiers de s ances du conseil municipal ainsi que les notes de synth ses sur les affaires soumises la d lib ration remises avec la convocation aux membres du conseil municipal les convocations ordres du jour proc s verbaux des votes et des comptes rendus des sessions du conseil municipal Les preuves d envoi des d lib rations et ventuellement les documents relatifs au contentieux administratif soulev lors du contr le de l galit par le pr fet doivent tre gard s pendant 10 ans et au del peuvent tre limin s apr s r colement des registres Le d neigement RE FICHE TECHNIQUE Pour pr parer votre commune affronter un possible hiver neigeux cette fiche technique vous proposer de vous rappeler les principales r gles relatives au d neigement de la voirie Mais parce que de nombreuses communes ne disposent pas des moyens humains et mat riels n cessaires cette mission est souvent men e par les agriculteurs Afin

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