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Sommaire

1. Les dossiers de l allaitem ASAI ST Editorial 20 ans d aide aux m res Lille p 3 Cas cliniques p 4 Abc s du sein Staphylocoque dor r sistant la m tCiIme p 4 Allaitement de jumeaux p 5 Mamelons douloureux en rapport avec une ankyloglo8si p 5 Allaitement d un b b souffrant de malformations 68 p 6 Allaitement par une m re adolescente qui a fait ad0p Prise de poids insuffisante en raison de consignes ma Allaitement d un b b pr matur Reconna tre et g rer une mont e de lait absente Oletam e Zoom Le coin du prescripteur M dicaments et allaitement Etude statistique de l impact des r unions d un groupe de soutien l allaitement Revue de presse Prot ger les enfants dans les situations d urgence V cu des m res incluses dans une tude de biomonitoring du lait humain L allaitement pendant la grossesse n augmente pas le risque d hypotrophie Importance du niveau d aspiration pour l expression du lait Consultations d allaitement g r es par des m decins Non allaitement et polyarthrite rhumato de Staphylocoque dor et mamelons douloureux Pathologies cardiovasculaires maternelles inversementcon l eseNGll nement p 28 Programmation pr coce de l axe somatotrope N 81 Octobre Nove 5 09 5 40 Les Dossiers de l Allaitement Revue dit e par La Leche League France BP 18 78620 L Etang la Ville Association Loi 1901 Information et soutien pour l a
2. Tout facteur qui fait que les seins ne sont pas suffisam ment stimul s et vid s doit tre corrig Si le b b est ineffi cace ou peu efficace au sein la m re devra tirer son lait apr s chaque t t e pour stimuler la production lact e Si n cessaire un galactog ne sera utilis Lorsque la m re souffre d engorgement ou de l sions des mamelons le probl me se ra trait ad quatement Peser l enfant imm diatement avant et apr s chaque t t e sur une balance de bonne qualit per mettra d avoir une id e fiable de ses apports Cela permettra galement de savoir quelle quantit de compl ments l enfant a besoin de recevoir pour que ses besoins soient correc tement couverts La m re pourra tenir un journal de bord dans lequel elle notera les heures des t t es la quantit prise par l enfant d termin e par les tests de pes e les s ances Octobre Novembre D cembre 2009 d expression du lait et la quantit de lait obtenue ainsi que des informations sur les selles et les urines Ce compte rendu objectif permettra d avoir un suivi fiable de mesurer les progr s et d adapter ventuellement le plan d action Si cela peut aider et rassurer certaines m res d autres trouveront tr s stressant de tenir un tel journal L encore la strat gie doit tre discut e avec la m re et adapt e ses capacit s pratiques de gestion Savoir reconna tre quand la m re a atteint sa producti
3. ce reflux du lait pourrait favoriser l infiltration de la glande mam maire par des germes pathog nes pr sents au niveau des crevas ses Chez cette m re l absence de signes g n raux fi vre en particulier ont amen sous estimer la gravit de l infection mammaire Les traitements antibiotiques inad quats dur e in suffisante du premier posologie trop basse pour le second ont galement favoris l abc dation L abc s du sein est une pa thologie traumatisante La pr vention est capitale Toute femme pr sentant des l sions du mamelon ou une inflamma tion induration mammaire qui ne disparaissent pas rapidement avec un traitement ad quat doit b n ficier d un bilan d taill la recherche d un SARM m me en l absence de signes g n raux L allaitement sans paroles Infor Allaitement Belgique nous fait savoir que cette brochure dit e par le Comit F d ral de l Allaitement Maternel belge peut galement tre t l charg e lien plus court http www infor allaitement be pdf broc_sstex_cfam pdf Octobre Novembre D cembre 2009 Les Dossiers de l Allaitement n 81 Allaitement de jumeaux Treasured moments D Kloosterman New Beginnings 2007 24 1 22 4 Cette primipare a mis en route une grossesse suite un trai tement contre la st rilit f minine Elle a d s aliter suite une menace d accouchement pr matur Elle tait enceinte de ju
4. enqu te 8 faisaient tat d une augmentation de la fr quentation du cabinet et les m decins qui y travaillaient estimaient avoir des revenus similaires ceux d autres m decins travaillant dans un cabinet m dical courant L analyse portant sur les cabinets ouverts depuis plus de 2 ans montrait que ces consultations sp cialis es dans l allaitement taient financi rement viables Les sources de rentr es d argent au tres que les consultations d allaitement taient les consultations de m decine g n rale 10 cabinets la vente ou la location de mat riel d allaitement 6 cabinets et les subventions 2 cabinets Ces m decins se formaient par le biais de livres et de publica tions sp cialis es de congr s sur l allaitement organis s par l Academy of Breastfeeding Medicine par La Leche League et par les sessions sur l allaitement dans d autres congr s de m decine g n rale ou de p diatrie 10 cabinets disaient avoir des liens avec des CHU et 6 participaient la formation d tudiants en m decine 11 cabinets utilisaient divers feuillets d informations pour les m res con us par le cabinet mais galement les feuillets du Dr Jack Newman de La Leche League de l Acad mie Am ricaine de P diatrie Tous les r pondants taient galement membre de comit s locaux r gionaux ou nationaux pour l allaitement Les consultations d allaitement pourraient avoir un impact d
5. on sera s r que tout va bien Si une intervention rapide de stimulation intensive des seins ne donne aucun r sultat au bout de quelques jours un bilan exhaustif sera n cessaire la recherche d une cause d chec de la mont e de lait La m re sera interrog e de fa on d taill e afin de d pis ter un probl me hormonal une r tention placentaire et les examens compl mentaires appropri s seront effectu s Si une cause est retrouv e son traitement parall lement la poursuite d une stimulation fr quente des seins permettra habituellement d augmenter la production lact e r vision ut rine traitement correct d un probl me hormonal Il est essentiel que le nourrisson soit correctement nour ri un b b qui est sous aliment n aura pas l nergie n ces saire pour t ter efficacement Et un b b qui passe des heu res t ter un sein qui ne donne pas de lait n en obtiendra pas davantage si on augmente encore le temps qu il passe au sein En cas de mont e de lait retard e le don de compl ments sera habituellement minime et ponctuel dans toute la mesure du possible les compl ments seront constitu s de colostrum exprim par la m re et donn s si possible autre ment qu au biberon un DAL tant particuli rement appro pri toutefois le moyen utilis pour donner les compl ments sera choisi en fonction de la capacit de la m re et du b b le g rer correctement
6. Freeman RK Yaffe SJ Lippincott Williams amp Wilkins ed 2008 et le site drugsafetysite com e Medications and Mother s Milk de Thomas Hale 13 dition 2008 disponible aupr s LLL France e AAP The transfer of drugs and other chemicals into human milk Pediatrics 2001 108 3 776 89 T l chargea ble aappolicy aappublications org cgi reprint pediatrics 108 3 776 pdf e Centres de Pharmacovigilance e Centres Antipoison e Service de pharmacovigilance des laboratoires pharma ceutiques e Le lactarium de Paris r pond traditionnellement aux demandes concernant les m dicaments pendant l allaitement 01 40 44 39 39 e Une quipe de l Unit de Recherche Clinique Paris Cen tre et de l institut de pu riculture de Paris a cr une asso ciation appel e Le R seau M dicament et Allaitement ma ternel du CHU ouest r seau M dic Al en 2007 Ses buts sont la recherche l information et la promotion de la Phar macologie et de la Th rapeutique chez le nouveau n le nourrisson et l enfant dans le respect de l thique 01 40 44 39 14 monsite orange fr reseau medic al A noter ce site ne comporte pas de monographies Mme Marie Laure Hessel Pharmacienne Consultante en Lactation IBCLC Animatrice LLL France Benoisey 21 R f rences Bibliographie e Agatonovic Kustrin S et al Molecular descriptors that influence the amount of drugs tranfer into human milk J
7. Seules deux mamans enceintes lors de l envoi du premier questionnaire ont r pondu au second et au total 11 mamans pour 12 allaitements ont r pondu aux deux questionnaires Questionnaires 1 amp 2 projetav projet ap o a r elle 12 r ponses mois mois os moy 16 18 17 47 min 6 6 3 63 max 36 36 50 7 Tableau 4 Comparaison des dur es de projets d allaitement avec la dur e r elle au 31 d cembre 2008 Exploitation du second questionnaire Parmi les 15 questionnaires re us soit 14 m res distinc tes 14 allaitements taient encore en cours Un sevrage avait eu lieu au terme du projet que la m re avait fix 3 ans La dur e moyenne des allaitements au 31 d cembre 2008 tait Mise en parall le des r ponses aux deux questionnaires Sur les 12 questionnaires communs aux deux volets de l enqu te la dur e moyenne d allaitement au 31 d cembre 2008 est juste inf rieure la dur e du projet d allaitement apr s la premi re r union Sept dur es d allaitement sont sup rieures ou gales au projet initial avant ou apr s la premi re r union Un sevrage a eu lieu au terme du projet de la maman soit 36 mois Pour les cas o la dur e d allaitement est inf rieure au projet annonc les allaite ments sont toujours en cours et le sevrage n est pas envisag Pour toutes les mamans la dur e initiale du projet d allaitement
8. cohort study using the United Kingdom General Practice Research Database Thompson PL et al Pediatrics 2009 123 2 424 30 Si certains auteurs estiment qu une anti bioth rapie en routine n est pas n ces saire en cas d otite d autres pensent que le risque de masto dite justifie une telle antibioth rapie Pour cette tude r trospective anglaise on a utilis les donn es recueillies par une base de donn es m dicale sur tous les en fants g s de 3 mois 15 ans ayant pr sent une otite et ou une masto dite entre 1990 et 2006 Au total l analyse a port sur 2 622 348 enfants 854 d entre eux ont pr sent une masto dite et seulement 35 7 d entre eux avaient auparavant souffert d une otite La pr valence des masto dites est rest e stable pendant toute la p riode tudi e environ 1 2 cas pour 10 000 enfants ann e Le risque de sur venue d une masto dite apr s une otite tait de 1 8 pour 10 000 pisodes 139 masto dites pour 792 623 otites en cas d antibioth rapie et de 3 8 pour 10 000 149 masto dites pour 389 649 otites en l absence d antibioth rapie Cette der ni re abaissait de moiti le risque de mas to dite Toutefois il tait n cessaire de traiter par antibiotiques 4831 otites pour pr venir une seule masto dite Si plus au cune otite n tait trait e par anti bioth rapie on enregistrerait tous les ans 255 cas suppl mentaires de masto dite mais
9. deman der syst matiquement la m re si elle prend des m dica ments e Signaler tout effet ind sirable grave ou inattendu un Centre r gional de pharmacovigilance Le r sultat id al attendu est la poursuite de l allaitement en cas de pathologie maternelle Si le m dicament est vrai ment contre indiqu et sans alternative informer de la possi bilit de poursuite de l allaitement malgr une suspension temporaire Sources d informations La d cision finale de prendre ou non un traitement m dicamenteux appartient la m re Elle a droit toutes les informations disponibles pour ce faire et les professionnels de sant ont un r le important jouer dans ce domaine Afin d aider les m res faire un choix inform et pour viter au tant que faire se peut un arr t injustifi de l allaitement les professionnels de sant ont besoin d avoir des donn es fia bles sur l excr tion lact e des m dicaments et de savoir o ils peuvent trouver des informations de bonne qualit sur leur utilisation chez la m re allaitante e R sum s des Caract ristiques du Produit RCP du dic tionnaire Vidal L int r t des monographies des sp cialit s r side essentiellement dans les paragraphes Effets ind si rables et Pharmacocin tique ainsi que dans l ven tuelle posologie p diatrique www vidalpro net profession nels de sant et www eurekasante fr medicaments html grand p
10. me et que les m res n entendraient plus ce type de discours La personne en question tait une em ploy e de bureau travaillant pour la consultation qui avait pris l initiative d aller voir les m res dans la salle d attente pour leur donner des conseils de son cru sur l allaitement et le maternage Les Dossiers de l Allaitement n 81 Octobre Novembre D cembre 2009 Allaitement d un b b pr matur V ronique Bouchereau auxiliaire pu ricultrice consultante en lactation Dreux 28 Christelle Couzin animatrice LLL France Sermaise 49 En 2004 cette primipare de 23 ans a accouch 29 semai nes et 6 jours d un b b de 1280 g Le b b a t admis en r animation n onatale pendant 3 semaines au CHI de Cr teil ni veau II Il a ensuite t transf r dans le service de n onatalo gie de Dreux o il est rest pendant 5 semaines Le transfert d un service l autre s est globalement bien pass mais il a fal lu plus de 15 jours aux parents pour arriver retrouver leur place dans ce nouveau service Ils taient heureux de voir que leur b b ne n cessitait plus un suivi aussi pointu mais se sont retrouv s d sorient s par le changement de personnel de prati ques et de soins Lorsque son b b tait au CHI de Cr teil la m re appr ciait beaucoup de savoir ce qui s tait pass pour son b b pendant les moments o elle n tait pas aupr s de lui Il y avait des
11. oclastes L ost opo rose fr quente partir d un certain ge est li e une augmentation de la r sorp tion osseuse qui s accompagne d une augmentation de l adiposit de la moelle osseuse Les ost oblastes et les adipocy tes ont la m me cellule souche et il existe une relation inverse entre les 2 lign es cellulaires Il est donc utile de mieux conna tre les facteurs qui favorisent la lign e des ost oblastes par rapport celle des adipocytes Chez des souris rendues ost oporoti ques par ablation des ovaires les auteurs ont constat un taux sanguin d ocytocine 50 plus bas que chez les souris t moin Chez les souris ost oporotiques une in jection quotidienne d ocytocine ralentis sait la perte osseuse et diminuait la masse grasse au niveau de la moelle osseuse Or on a constat que le taux d ocytocine tait nettement abaiss chez les femmes m nopaus es qui souffrent d ost oporose par rapport aux femmes m nopaus es du m me ge qui n en souffrent pas Le taux circulant d ocytocine constitue un bon marqueur du risque d ost oporose Et s il est pr matur de parler de l utilisation th rapeutique de l ocytocine pour le trai tement de l ost oporose cette tude ouvre des perspectives prometteuses Les Dossiers de l Allaitement n 81 Antibioth rapie otites et masto dites Effect of antibiotics for otitis media on mastoiditis in children a retrospective
12. u comme essentiel par les parents pour les accompagner dans leur projet d allaitement notamment si le d marrage est difficile dans les jours qui suivent la naissance Ce soutien concerne bien s r la pratique d allaitement mais c est avant tout un soutien psychologique de l coute active et du dialogue qui sont n cessaires Tous les membres de l quipe soignante taient dans l coute active ce que les parents ont trouv ines timable Octobre Novembre D cembre 2009 Les Dossiers de l Allaitement n 81 Reconna tre et g rer une mont e de lait absente ou retard e D apr s Recognizing and treating delayed or failed lactogenesis Il NM Hurst J Midwifery Womens Health 2007 52 6 588 94 L inqui tude la plus souvent exprim e par les m res est de ne pas avoir assez de lait pour leur b b Il est donc indis pensable que les professionnels de sant soient correctement form s afin de pouvoir soutenir les m res allaitantes En par ticulier ils doivent savoir reconna tre une mont e de lait ab sente ou retard e et y rem dier en veillant ce que les be soins de l enfant soient assur s et en prot geant autant que faire se peut la capacit de la m re allaiter Physiologie de la lactogen se Le premier stade de la lactogen se survient pendant la grossesse La glande mammaire se d veloppe et commence s cr ter du colostrum Apr s l accouchement survient le stade II de la la
13. 119 26 Clin North Am 2001 48 2 485 504 e Stultz EE et al Extent of medication use in breastfeeding women e Tto S et al Prospective follow up of adverse reactions in breast fed Breastfeed Med 2007 2 3 145 51 infants exposed to maternal medication Am J Obstet Gynecol 1993 168 5 1393 9 D pression du post partum Consultant e en Lactation IBCLC changer de paradigme La qualification compl mentaire ur l avenir Une conf rence organis e po par The Nurturing Project Avec la participation de Le cursus 2010 2011 de formation pour la pr paration Kathleen Kendall Tackett Michel Odent l examen de Consultant e en Lactation aura lieu 30 novembre 2009 Du 5 au 7 f vrier 2010 St Alban Conference Centre Londres Du 26 au 28 f vrier 2010 Renseignements Inscriptions Du 13 au 16 septembre 2010 The Nurturing Project Du 29 novembre au 2 d cembre 2010 6 Windmill Street Hythe Kent CT21 6BH T l 00 44 01303 265 882 Du 11 au 15 avril 2011 E mail joelledufur yahoo co uk Lieu Fribourg Suisse career aaaaaraa area area ana arr Frais de cours Conf rence midatlantique sur la Environ 2300 naissance et la sant primale Renseignements et inscriptions 26 28 f vrier 2010 Las Palmas de Gran Canaria Cette conf rence pr sentera une vue d ensemble des avanc es scientifiques et techniques ee co AE en E spectaculaires qui vont influencer l histoire de la e
14. 190 7 8 mm Hg 98 270 mm Hg et la d pression B tait donc de 143 8 8 mm Hg 75 203 mm Hg Les d pressions A B C et D ont t test es chez 11 m res 7 m res ont test les d pressions A B et C et 5 m res ont test uniquement les d pressions A et B Apr s 15 mn d expression au niveau on avait constat chez les m res 4 3 0 4 r flexes d jection et l expression de 118 5 11 4 ml de lait 65 5 4 1 du lait disponible Le flot de lait tait le plus abon dant pendant le premier r flexe d jection Le niveau de d pression utilis n avait aucun impact mesurable sur la rapidit de survenue du premier r flexe d jection ou sur le nombre de r flexes d jection pendant les 15 mn d expression La quantit de lait obte nue tait positivement corr l e au degr de remplissage des seins avant le d but de la s ance d expression ainsi qu une d pression plus importante que 200 mm Hg Le cr matocrite com 26 Octobre Novembre D cembre 2009 men ait augmenter lorsque 50 du lait obtenu dans une session avait t exprim avec les d pressions A et B tandis qu il com men ait augmenter seulement quant 80 du lait avait t exprim avec les d pressions C et D Avec les d pressions A B et C une nouvelle augmentation du cr matocrite tait constat e lorsque le pourcentage du lait obtenu passait de 50 80 du lait exprim et il augment
15. 234 ml de lait plusieurs fois par jour 177 ml par tir du sein gauche 57 ml partir du sein droit Elle avait donc une production lact e tr s abondante que l expression r guli re du lait avait encore augment e A 4 semaines post partum la m re a constat la pr sence d une petite tum faction dans le quadrant sup ro externe du sein gauche qu elle a attribu e un canal lactif re bouch Cette tum faction a disparu au bout de quelques jours Une semaine plus tard elle a commenc ressentir un malaise g n ralis sans fi vre mais avec une douleur localis e au niveau de la tum faction dont elle avait souffert la semaine pr c dente Elle a contact son m decin traitant qui a prescrit la prise de c phalexine 500 mg 2 fois par jour pendant 1 semaine Pendant ce traitement son b b a commenc souffrir de tr s violentes coliques et la m re a cess le traitement au bout de 5 jours 2 semaines plus tard la m re avait nouveau une tum faction douloureuse toujours au m me endroit sans fi vre Elle a pris pendant 10 jours de la docloxacilline 250 mg 4 fois par jour sans aucun changement dans la symptomatologie locale Elle a t r f r e un radiologiste pour valuation de la tum faction L chographie a constat la pr sence d un abc s multiloculaire Sous guidage chographique le radiologiste a ponctionn l abc s dans sa zone la plus importante et a pos un drain Un
16. Pharm Biomed Anal 2002 29 1 2 103 19 e Amir LH et al GPS and medicines for breastfeeding women LH Amir et al Breastfeed Med 2008 3 3 191 Octobre Novembre D cembre 2009 18 Les Dossiers de l Allaitement n 81 e Anderson GD Using pharmacokinetics to predict the effects of pre e Tto S Lee A Drug excretion into breast milk overview Adv Drug De gnancy and maternal infant transfer of drugs during lactation Expert Opin liv Rev 2003 55 5 617 27 Drug Metab Toxicol 2006 2 6 947 60 e Labbok MH Effects of breastfeeding on the mother Pediatr Clin North e Anderson PO et al Adverse Drug Reactions in Breastfed Infants Less Am 2001 48 1 143 58 Than Imagined Clinical Pediatrics 2003 42 4 325 40 e Lacroix I etal Consommation de m dicaments en p riode p rinatale e Begg EJ et al Studying drugs in human milk time to unify the ap tude comparative chez des femmes allaitant ou non leur enfant J Pediatr proach J Hum Lact 2002 18 4 323 32 Puer 2005 18 8 379 85 e Berlin CM Briggs GG Drugs and chemicals in human milk Semin e Lawrence RA et al Safety of medications in lactation 10th Annual Fetal Neonatal Med 2005 10 2 149 59 Meeting of the Academy of Breastfeeding Medicine Oct 20 24 2005 ABM e Breatfeeding and maternal medication UNICEF OMS 2003 Cette News and Views 2005 11 4 33 brochure peut tre t l charg e gratuitement l adresse suivante e LLL France M dica
17. absente La mont e de lait est retard e lorsqu elle survient plus tardivement que la normale mais qu elle finit par survenir la m re pouvant alors allaiter exclusivement L absence de mont e de lait peut tre primaire ou secondaire Dans le premier cas la m re est incapable de produire du lait ou d en produire en quantit ad quate Dans le second cas la m re aurait pu avoir une production lact e ad quate mais un ou plusieurs facteurs ont induit l chec de la mont e de lait Il n existe aucune donn e fiable sur l absence de mont e de lait ou la mont e de lait tardive m me si certains en estiment la pr valence respectivement 5 et 15 Certaines ano malies hormonales diab te ob sit hypothyro die peu vent retarder la mont e de lait ainsi que certaines conditions d accouchement c sarienne travail long et difficile pre mi re mise au sein tardive t t es trop espac es don d une sucette ou de compl ments d marrage tr s pr coce d une contraception hormonale La mont e de lait pourra gale ment tre tardive si le b b est inefficace au sein pour diver ses raisons si la m re prend certains m dicaments Parmi les causes d absence de mont e de lait ou de production lact e notablement insuffisante on trouvera certaines anomalies hormonales ayant emp ch un d veloppement normal de la glande mammaire pendant la grossesse les l sions ou la chi rurgie mammaires le syn
18. adoptifs les grands parents adoptifs et tous les autres membres des deux familles qui avaient pu ve nir ainsi que le responsable de l agence charg de superviser l adoption Juste avant la s paration la jeune m re a allait une derni re fois son b b La m re adoptive souhaitait induire une lactation mais elle n y est pas arriv e comme elle le souhaitait De son c t la jeune m re avait commenc tirer son lait y compris la nuit et elle avait une production lact e abondante Avec l accord des parents adoptifs elle a commenc envoyer tous les 15 jours son lait congel envelopp dans de la glace afin qu il soit en core congel lorsqu il arrivait le lendemain chez les parents adoptifs Elle a ainsi tir son lait pendant environ 5 mois et a arr t lorsqu elle a trouv un travail et n a plus eu le temps de le faire Les parents adoptifs ont t tr s heureux de voir que la m re biologique de leur enfant tait pr te faire beaucoup pour que le b b ait le meilleur d part possible dans la vie Depuis les deux familles sont rest es en contact troit elles se t l phonent s crivent et se rendent visite La m re biologi que est heureuse d avoir des photos et des vid os de son b b et de pouvoir r guli rement le prendre dans ses bras En faisant adopter son b b cette adolescente a fait un choix difficile En d cidant d accoucher aussi naturellement que possible de
19. alarmistes sur les polluants Les taux lact s de polluants ont t pr sent s aux m res de fa on individuelle et de fa on globale ensem ble des chantillons de lait Ces m res avaient en moyenne 32 2 ans 6 5 taient fumeu ses 89 avaient au moins un niveau d tudes secondaire et 6 5 avaient un niveau d tudes universitaire 87 taient d origine eu rop enne 31 m res ont pu tre recontact es 5 17 mois apr s l tude afin d valuer son impact 14 m res avaient demand re cevoir leurs r sultats individuels avant de r pondre au questionnaire de suivi suite ce questionnaire 16 autres m res ont demand les recevoir Parmi les 31 m res qui ont r pondu ce questionnaire une seule m re ne voulait pas conna tre ses r sultats elle estimait qu il tait inutile de les conna tre dans la mesure o elle ne pouvait rien y changer Aucune de ces m res n a modifi ses pratiques d allaitement suite sa participation l tude 2 d entres elles ont appr ci les informations qui leur ont t donn es montrant que les polluants pr sents dans le lait n emp chaient pas l allaitement de rester le meilleur choix 4 autres m res ont dit que les informa tions re ues ont renforc leur motivation allaiter 2 m res qui avaient les taux lact s de polluants les plus lev s se posaient des questions sur ce r sultat mais elles ont continu allaiter gr ce aux inf
20. commencer l allaiter puis de tirer son lait pour lui pendant des mois elle a pris des d cisions qui n taient pas les plus fa ciles et qu elle a parfaitement assum es Prise de poids insuffisante en raison de consignes inadapt s Cheryl amp Ellie and Kimberly amp Brendan Case studies in breastfeeding Problem solving skills amp stategies K Cadwell C Turner Maffei Les auteurs consultantes en lactation pr sentent 2 cas de b b s de 6 mois allait s presque exclusivement r f r s par une consultation p diatrique pour un arr t de la croissance pon d rale entre 4 et 6 mois Il est normal qu un b b prenne moins de poids pendant cette p riode tout particuli rement s il a pris beaucoup de poids pendant les 3 premiers mois Toutefois un arr t total de la prise de poids n cessite une investigation Le premier enfant apr s une prise de poids parfaitement normale jusqu 4 mois n avait pas pris un gramme entre 4 et 6 mois Une t t e a t observ e le b b a t t activement et il avalait visiblement du lait La m re a enlev d elle m me son enfant du sein Les auteurs ont alors longuement interrog la m re sur ce qui avait chang dans sa vie et celle de son enfant pendant les 2 derniers mois Il s est av r que la m re avait al lait la demande jusqu 4 mois Puis lors d une visite de routine la consultation p diatrique on lui a dit que c tait une grave err
21. de moins l ge de 10 ans Le fait que de tr s nombreux enfants en bonne sant re oivent des laits industriels riches en fer est donc pr occupant Alimentation pr conceptionnelle et sexe de l enfant You are what your mother eats evidence for maternal preconception diet influen cing foetal sex in humans Mathews F et al Proc Biol Sci 2008 275 1643 1661 8 Certains couples essayent empiriquement d influencer le sexe de l enfant qu ils souhaitent concevoir par le biais de l alimentation de la femme avant la gros sesse Il semble que cette pratique est scientifiquement fond e au vu des tudes men e par l quipe de sant publique de l universit d Oxford sur 720 jeunes An glaises enceintes pour la premi re fois et qui ne connaissaient pas le sexe du f tus Ces femmes ont t divis es en trois groupes celles qui prenaient le plus de calories celles qui se situaient dans la moyenne et celles qui en consommaient le moins Apr s la naissance les corr lations entre les apports alimentaires et le sexe de l en fant ont permis de mettre en vidence le fait que 56 des naissances taient des gar ons dans le groupe des mamans ayant consomm le plus de calories alors que ce taux n tait que de 45 pour celles qui avaient eu le plus faible apport calorique dans la p riode de la conception Par ail leurs les m res de gar ons taient plus nombreuses avoir mang une plus
22. de supprimer l impact n gatif que peut avoir sur la m re la constatation d un taux signifi catif de polluants dans son lait Dans la mesure o ces tudes sont de plus en plus souvent men es il est n cessaire de les effectuer selon un protocole prenant en compte leurs aspects thiques L allaitement pendant la grossesse n augmente pas le risque d hypotrophie f tale Breastfeeding during late pregnancy does not increase the risk of a small for gestational age birth among Peruvian women R Pa reja de Felipa et al Breastfeed Med 2008 3 1 84 Mots cl s allaitement grossesse croissance f tale Un faible poids de naissance par rapport l ge gestationnel est un facteur qui augmente le taux de mortalit et de morbidit infan tiles ainsi que celui de certaines maladies chroniques plus tard dans la vie Certains estiment que la poursuite de l allaitement pendant la grossesse est susceptible d avoir un impact n gatif sur la croissance du f tus Le but de cette tude cas t moin tait d examiner les re lations entre l allaitement pendant le dernier trimestre de grossesse et le poids de naissance de l enfant suivant Entre mars 2006 et avril 2007 3 services de maternit p ru viens ont t visit s quotidiennement pour identifier toutes les nais sances de b b s hypotrophiques poids de naissance lt 10 me per centile n 78 groupe cas Pour chacun de ces enfants on a re crut 2 autres nouve
23. et plus son poids est lev La quantit de m dicament re ue par kilo et par jour baissera avec l ge de l enfant pour une m me quantit de produit absorb e par la m re e Un enfant exclusivement allait recevra une quantit Les recommandations compl mentaires suivantes sont e De m me un m dicament qui serait d conseill chez pleines de bon sens mais difficiles garder toutes l esprit une m re allaitant un nourrisson pourra tre pris par une Car nombreuses m re allaitant un enfant plus g e Eviter les associations m dicamenteuses les sp cialit s contenant plusieurs principes actifs e Privil gier les voies locales ou inhal es lorsque c est x 5 Prendre en compte les risques li s possible cutan e nasale bronchique la suspension de l allaitement e Examiner le risque encouru en tenant compte de la du r e du traitement L allaitement est tr s important pour la m re et pour e Prudence en cas de pr maturit de nouveau n de Penfant Une suspension de l allaitement pendant la dur e moins d une semaine de moins d un mois ou ayant une pa du traitement maternel aboutira souvent un sevrage pr thologie particuli re coce Il est donc important de prendre en compte non seule e Si le m dicament existe en prise unique quotidienne le ment les risques li s au traitement maternel mais galement prendre apr s la derni re t t e du soir s il n y a pas de t t es les risques
24. l arr t de l allaitement c est le cas de 6 des m res ORS Dans une tude publi e en 2005 et r alis e en France Lacroix 8 femmes sur un chantillon de 100 m res ont renonc l allaitement en raison d une prise chronique de m dica ments Plus de la moiti des m res allaitantes auront l occasion de prendre un traitement m dicamenteux Amir Dans la grande majorit des cas l allaitement peut tre pour suivi La prise de m dicament une cause de sevrage pr coce Contre indiquer l allaitement ne peut se justifier que si les risques li s la poursuite de l allaitement par une m re suivant un traitement m dical sont sup rieurs aux b n fices de la poursuite de l allaitement L expression les risques du non allaitement n appara t pas dans la litt rature fran aise alors que c est un l ment toujours pris en compte dans les documents en langue anglaise ou d origine cana dienne francophone Il s agit des risques d augmentation de la morbidit de l enfant et de la m re en cas d arr t de l allaitement Cependant dans l inconscient des m res la peur d empoisonner leur b b est bien vivace La culture du lait pas assez nourrissant lait trop nourrissant lait pas bon etc reste tr s pr gnante Une suspension de l allaitement a t recommand e dans 1 7 des 2 400 appels re us par le centre antipoison de Finger Lakes Etats Unis en 200
25. large vari t d aliments et de nutriments ap portant plus de potassium de calcium de vitamines C E et B12 ou consommer des c r ales au petit d jeuner Plusieurs le ons peuvent tre tir es de cette enqu te extr mement bien docu ment e D une part au cours des quarante derni res ann es selon plusieurs auteurs il y aurait un d clin de la proportion de naissances de sexe masculin dans les pays industrialis s Cette baisse consid r e jusqu maintenant comme la cons quence d une exposition des toxiques notamment des strog nes like pour rait galement tre li e l volution des comportements alimentaires En particu lier les changements de r gime des jeu nes femmes avec une baisse des apports caloriques pourraient expliquer cette volution Cette baisse n est pas incom patible avec le d veloppement de l ob sit qui serait autant une cons quence de l absence d activit physique que de l ex c s alimentaire L autre le on c est bien s r qu il faut conseiller aux femmes qui cherchent avoir un fils d avoir une ali mentation riche en calories et diversifi e sans oublier le petit d jeuner Un long voyage pour du lait maternel Long journey for mother s milk A Shaf fer Standard Times January 9 2008 Toutes les 2 semaines un b b a re u un colis provenant de l autre bout du monde contenant 8 5 11 litres de lait maternel congel La m re de l en
26. le m tabolisme de la m re allaitante en particulier sur l hom ostasie glucidique et li pidique et que les hormones de l allaitement pouvaient r guler la pression sanguine et abaisser la s cr tion d hormones de stress L objectif de cette tude tait d valuer l impact de la lactation sur le risque de pathologies cardiovasculaires apr s la m nopause Les donn es ont t recueillies dans le cadre d une grande tude prospective observationnelle d but e en 1994 la Women s Health Initiative WHI portant sur les facteurs de risque des pathologies chroniques chez les femmes m nopaus es 161 808 femmes g es de 50 79 ans au moment de leur entr e dans l tude sont suivies A l entr e dans l tude toutes ces femmes ont r pondu un ques tionnaire d taill portant sur leurs ant c dents personnels et fami liaux sur leur tat de sant et sur leur mode de vie et leur alimen tation De nouveaux questionnaires ont ensuite t administr s tous les ans Cette tude s est focalis e sur les hospitalisations et les d c s li s aux pathologies cardiovasculaires pathologie coronarienne angine de poitrine infarctus pathologies cardiaques congestives pathologies art rielles p riph riques Les femmes ont t r par ties en fonction de la dur e totale d allaitement dans leur vie pas d allaitement ou dur e totale de lt 1 mois de 1 6 mois de 7 12 mois de 13 23 mois
27. li s la suspension de l allaitement ou au sevrage nocturnes pr coce De nombreuses tudes ont constat l augmentation e Les m dicaments anciens sont souvent plus docu de la morbidit et de la mortalit infantiles li e au non allai ment s et nous disposons d un recul plus important sur leur tement y compris dans les pays industrialis s Davis Hei utilisation M dicaments qui inhibent M dicaments qui M dicaments habituellement contre indiqu s la lactation stimulent la production lact e Bromocriptine Cabergoline M toclopramide Amiodarone et tous les produits contenant de l iode sous une strog nes Domp ridone forme assimilable Androg nes Sulpiride Agonistes dopaminergiques aba issent la production lact e Prostaglandine E2 Risp ridone Antin oplasiques voir coins du prescripteur Doss All 70 et 71 Vitamine B6 doses tr s le Neuroleptiques Sels d or bromures ph nindione v es selon certains auteurs ph nothiaziniques Lithium en fonction de la posologie maternelle ou allaitement Certains antihistaminiques partiel suivi r gulier de l enfant D riv s de l ergot de seigle T tracyclines au long cours chloramph nicol Pseudo ph drine R tino des Certains isotopes radioactifs iode tout particuli rement sus pension de l allaitement en fonction de l isotope et de la dose utilis e voir coin du prescripteur Doss All 59 Les Dossiers de l Allaitement n 81 e Un m dic
28. on viterait par ailleurs 738 775 an tibioth rapies et leurs effets secondaires potentiels La majorit des enfants qui ont pr sent une masto dite n avaient pas souffert d otite auparavant La masto dite est une pathologie s rieuse mais la plupart des enfants gu rissent sans s quelle avec un traitement adapt L antibioth rapie des otites abaisse certes le risque de masto dite mais le nombre d enfants traiter pour viter un seul cas de masto dite est beaucoup trop lev pour qu on utilise le risque de masto dite comme argument pour une antibioth rapie des otites De plus cette antibioth rapie pose un risque lev long terme pour la sant publique dans le cadre actuel des r sistances crois santes tous les antibiotiques Octobre Novembre D cembre 2009 14 Le coin du prescripteur s Les Dossiers de l Allaitement n 81 M dicaments et allaitement De nombreuses m res cessent d allaiter plus rapidement que ce qu elles avaient pr vu au d part 46 8 enqu te de PORS aupr s des familles d enfants n s entre 2002 et 2004 sur ses 3 bassins de naissance bourguignons 70 selon le sondage 2002 de l Institut des mamans 85 selon un nou veau sondage effectu en 2007 par l Institut des mamans pour Parents Dans certains cas le sevrage pr coce est en rapport avec la prise de m dicaments qui a t d crite la m re comme n cessitant la suspension ou
29. pas de chiffre retrouv s pour trois ann es 1995 1996 et 1997 e Autant de b b s bien au chaud dans le ventre de leurs mamans ou dans leurs bras e Au moins 22 049 appels de parents et de professionnels de sant auxquels nous avons r pondu de septembre 1989 janvier 2009 sans compter ceux que nous avons oubli de noter e 585 mails auxquels nous avons r pondu en 2008 e 1 652 m res ayant cotis pour soutenir l association e 15 animatrices form es dans notre groupe gt dont trois sont parties l tranger l occasion d un d m nagement pour suivre leur conjoint et ont ouvert un groupe LLL en langue fran aise en Martinique en Chine P kin et au Japon Tokyo gt dont certaines ont choisi d assumer des responsabilit s plus tendues Flore Marquis Diers notre pr sidente depuis novembre 2005 H l ne Decobert ex Declerck qui a t la responsable du d partement de formation des futures animatrices et Sylvie Sergent qui a t formatrice adjointe dans ce m me d partement Marie Courdent qui a travaill galement en tant que responsable des Relations avec les Professionnels de Sant et qui est formatrice Allaitement Maternel Formation AM F Patricia Hodicq Vuillemot membre du CA de la CoFAM Coordination Fran aise pour l Allaitement Maternel Isabelle Gros tr sori re de district Natacha Six membre de l quipe assurant la gestion de l intranet La
30. qui la correspondance doit tre adress e myriam loreau gmail com riences et l apport d informations sur les besoins des nourris sons allait s Les r unions en 2008 ont t anim es par une ou deux animatrices qui comme toutes les animatrices de La Leche League sont des m res b n voles qui ont une exp rience personnelle de l allaitement et ont re u une formation tant sur le plan technique que relationnel Il y a eu en 2008 dix r unions mensuelles et trois r unions th me travail et allaitement les d buts de l allaitement bambins et allaite ment Pr liminaire m thodologie et premiers r sultats Notre enqu te a port sur 45 m res distinctes venues aux r unions du groupe LLL VaLLL d Orge en 2008 Cela correspond 49 questionnaires certaines mamans ont allait Jallaitent plus d un enfant Nous avons pu joindre apr s la r union 42 m res 3 ne nous ont pas laiss de coordonn es exploitables soit 46 questionnaires Lors des r unions les parents pr sents taient inform s que le groupe avait re u une subvention et qu il devait en contrepartie fournir une valuation statistique A l issue des r unions un questionnaire a t envoy par courriel toute nouvelle venue Chaque m re devait quantifier son projet d allaitement avant la r union puis apr s avoir particip la r union 26 r ponses soit 57 des questionnaires ont t obtenues Fin d cembre 2008
31. staphylocoque dor r sistant la m ticilline SARM a t isol partir du pus ponctionn La m re a t hospitalis e pour drainage chirurgical de l abc s et mise sous vancomycine en IV Apr s la chirurgie cette m re a d cid de cesser l allaitement brutalement La consultante en lactation lui a four ni des informations pour l aider dans ce sevrage en urgence La m re l a recontact e 2 semaines plus tard pour des informa tions sur une relactation son b b pleurait beaucoup et le lait industriel le constipait Le chirurgien avait dit la m re qu elle ne devait plus stimuler le sein op r La consultante en lactation a sugg r une relactation avec uniquement le sein droit La m re a recontact la consultante en lactation 6 mois post partum Le sein gauche avait bien cicatris La m re estimait fournir envi ron la moiti du lait n cessaire son b b avec le sein droit et elle donnait un lait industriel en compl ment La reprise de l allaitement avait fait dispara tre la constipation du b b et permettait la m re de le r conforter quand il pleurait Le b b n a pr sent aucun signe d infection SARM L existence de crevasses persistantes a certainement jou un r le dans l tiologie de cet abc s ainsi que la surproduction lac t e au niveau du sein gauche Des tudes avaient constat que le flot de lait pouvait s inverser apr s un r flexe d jection
32. tait d au moins 6 mois avant la premi re r union un peu plus de 16 mois en moyenne avec 5 projets 6 mois et dans l ensemble les projets n ont pas chang apr s la premi re r union sauf une maman qui a allong son projet initial d un an 3 ans soit en moyenne pr s de 18 mois sur les 12 projets Sur les 12 allaitements 11 sont en cours Apport des r unions Les r unions ont apport aux mamans plusieurs r ponses possi bles r ponses libres les pourcen 6 12 mois 1 2an Dur e d allaitement au 31 d c 2008 mois 0 3 mois 3 6 mois Figure 3 R partition des dur es d allaitement au 31 d cembre 2008 Figure 4 Mise en parall le des dur es envisag es avant et apr s r union et de la dur e r elle de l allaitement au 31 d cembre 48 w a R Dur e du projet d allaitement mois plus de 2 ans tages illustrent le nombre de r pon ses par rapport au nombre de ques tionnaires re us e un soutien et un encouragement la poursuite de l allaitement 47 la 1 e des informations 60 une ouverture de nouvelles perspectives 33 e loccasion de rencontrer d autres mamans allaitantes 33 e l occasion de partager leur v cu d allaitement 13 Il est noter que pour les 15 questionnaires retourn s 14 font mention d un ou de plusieurs ap ports de r unions aux mamans et que l ensemble de ces apports
33. terminant sur la dur e de l allaitement La plupart des cabinets m dicaux proposant de telles consultations et g r s par des m decins g n ralistes proposent galement d autres services qui participent leur gestion financi re D autres tudes sur le sujet sont n cessaires pour mieux cerner les modalit s d extension de ces consultations Non allaitement et polyarthrite rhumato de Breast feeding but not use of oral contraceptives is associated with a reduced risk of rheumatoid arthritis M Pikwer U Berg str m J Nilsson et al Ann Rheum Dis 2009 68 4 526 30 Mots cl s allaitement polyarthrite rhumato de Divers facteurs g n tiques et environnementaux augmentent le risque de polyarthrite rhumato de PR Sa pr valence est globale ment 2 fois plus lev e chez les femmes que chez les hommes et 5 fois plus lev e pendant les ann es de la vie reproductive La gros sesse induit souvent une am lioration de la PR avec une recrudes cence en post partum plus fr quente chez les femmes qui allaitent en raison de leur taux lev de prolactine Cependant des tudes ont fait tat d un risque plus lev de PR chez les femmes qui n avaient pas allait Le but de cette tude tait d valuer l impact de l allaitement et de la prise d une contraception orale sur le risque de PR Pour cette tude cas t moin su doise effectu e sur un groupe de 18 326 femmes g es de 44 74 ans o
34. 4 sur la base de facteurs infantiles d abus de drogues d usage de substances amph taminiques d un traitement comportant plusieurs psychotro pes ou de la dangerosit du m dicament en cause Selon une tude publi e en 2003 Anderson sur 100 cas tudi s d effets adverses aucun n tait consid r comme prouv en relation avec l allaitement La relation de cause effet tait probable dans 47 des cas et possible dans 53 d apr s l chelle standard d valuation utilis e par les au teurs pour valuer cette relation Les pr matur s repr sen taient 63 des cas rapport s 78 concernaient des nour rissons de moins de 2 mois et les b b s de plus de 6 mois avaient pr sent seulement 4 des r actions Une tude publi e en 1993 Ito et portant sur 838 b b s allait s faisait tat d un taux d effets secondaires uniquement mineurs chez 11 2 des enfants essentiellement diarrh e somnolence ou irritabilit Une recherche a t men e en 2002 aux Pays Bas Schirm Les m res allaitantes prenaient moins fr quem ment des m dicaments que celles n allaitant pas 65 9 contre 79 6 et elles prenaient plus souvent des m dica ments d nu s de risques comme des vitamines Elles h si taient fr quemment prendre des m dicaments arr taient l allaitement ou ne suivaient pas le traitement s arrangeaient pour minimiser l exposition m dicamenteuse du b b vi
35. 4 3 326 9 Cette primipare a accouch 38 semaines par c sarienne suite un arr t de la progression du travail Son b b pesait 2 722 g La m re a pr sent des crevasses sur les mamelons L quipe soignante lui a conseill de les traiter avec des panse ments hydrogel et l application de lanoline La m re allaitait exclusivement la sortie de maternit Le traitement a permis une am lioration partielle de l tat des mamelons mais pas la disparition des l sions et de la dou leur Par ailleurs les t t es sont progressivement devenues de plus en plus difficiles le b b tait tr s agit il l chait souvent le sein le repoussait pleurait Cela jouait probablement un r le dans la persistance des l sions des mamelons mais la crois sance de l enfant tait excellente il avait doubl son poids de naissance 8 semaines 9 semaines post partum le p diatre a diagnostiqu un reflux chez le b b et a prescrit de l om prazole La m re avait depuis longtemps une asym trie mammaire franche le sein gauche produisait beaucoup plus de lait que le sein droit En maternit on lui avait conseill de tirer son lait pendant 20 mn apr s la plupart des t t es et de donner le lait tir son b b en plus des t t es afin d abaisser son taux de bilirubine La m re a continu tirer son lait pendant des mois pour le congeler en vue de la reprise de son travail Elle tirait en moyenne
36. From theory to e Ostrea EM et al Drugs that affect the fetus and newborn infant via the clinical practice Parthenon Publishing 2002 placenta or breast milk Pediatr Clin N Am 2004 51 3 539 79 e Hale TW Medications and Mothers Milk Ed Pharmasoft Medical e Panchaud A et al M dicaments et allaitement quelques l ments Publishing 2008 consid rer avant de les juger incompatibles Rev T Med Suisse 2008 e Hale TW Utiliser les m dicaments chez la femme allaitante 5 Jour 4 146 540 6 n e Internationale de l Allaitement 21 mars 2003 Unesco Paris e PNNS Soci t Fran aise de P diatrie Allaitement maternel Les e Heinig MJ Host defense benefits of breastfeeding for the infant Effect b n fices pour la sant de l enfant et de sa m re Paris F vrier 2005 T l of breastfeeding duration and exclusivity Pediatr Clin North Am 2001 chargeable 48 1 105 23 e www sante gouv fr htn pointsur nutrition allaitement pdf e Hessel ML La prise de m dicaments pendant l allaitement de la th o Schirm E et al Drug use during breastfeeding a survey from the Ne rie la pratique l officine et dans un cadre associatif Th se pour therlands Eur J Clin Nutr 2004 58 2 386 90 l obtention du dipl me de Docteur en Pharmacie 2008 Dijon e Spencer JP et al Medications in the breast feeding mother Am Fam e Howard CR Lawrence RA Xenobiotics and breastfeeding Pediatr Physician 2001 64
37. a leur lait s interdisaient de prendre des m dicaments ou choisissaient de ne pas allaiter d s le d part Une autre tude a t r alis e en 2007 aux Etats Unis Stulz aupr s de femmes allaitantes Les m dicaments les plus utilis s taient des complexes multivitamin s des anti inflammatoires non st ro diens le parac tamol des progestatifs des anti infec tieux et des d congestionnants Or un tiers des substances concern es taient class es ventuellement incompati bles probablement incompatibles ou compatibilit inconnue Mais quelle est l attitude des m res lorsqu il n existe aucune incompatiblit Dans une tude concernant 125 femmes qui allaitaient et devaient prendre un antibiotique Ostrea 22 d entre elles n ont pas suivi les recommanda tions soit elles ont arr t d allaiter 7 soit elles n ont pas commenc le traitement 15 Elles avaient t cepen dant inform es de la compatibilit de cette monoth rapie avec l allaitement Ainsi m me rassur es sur la compatibi lit d un traitement pendant l allaitement des m res choisis sent de plus allaiter de ne pas prendre de m dicament ou de mal suivre le traitement pour minimiser le passage dans le lait dans ces deux derniers cas il y a un risque pour leur sant Physiologie de la lactation Durant les trois premiers jours post partum stade I de la lactogen se qui commence la fin de l
38. a grossesse des in terstices existent entre les lactocytes incompl tement d ve lopp s Ces ponts intercellulaires favorisent le passage dans le compartiment lact de prot ines de lymphocytes et de macrophages voire de m dicaments partir du plasma ma ternel Les substances exog nes comme les m dicaments passent donc plus cette p riode dans le lait en contrepar tie le volume du colostrum s cr t tant faible moins de 100 ml J1 200 ml j J2 600 ml j J4 Lawrence la dose absolue des m dicaments administr s la m re cette p riode a un impact souvent insignifiant Hale Au stade II de la lactogen se les lactocytes forment une barri re de nature proche de la barri re h mato enc phali Les Dossiers de l Allaitement n 81 que Il existe de nombreuses pompes de transport destin es transf rer certaines mol cules du sang vers le lait mais ce mode de transfert concerne peu les m dicaments La plupart des mol cules m dicaments compris doivent franchir une barri re hydro lipidique bipolaire pour entrer dans le lacto cyte par simple diffusion passive Pharmacocin tique appliqu e l allaitement La pharmacocin tique cherche construire des mod les math matiques partir de donn es exp rimentales afin de pr dire le devenir d une substance dans le corps humain elle permet de d terminer la reproductibilit de l activit de cette substance et sa concentrati
39. act les animatrices locales de LLL et a dis cut avec elles des positions qui permettraient sa fille de mieux g rer le flot de lait Le fait que la petite fille refusait ca t goriquement tout ce qui n tait pas le sein y compris le lait maternel exprim donn au biberon tait un argument suppl mentaire pour pers v rer Avec les semaines le b b est devenu plus efficace au sein La petite fille a subi 4 chirurgies cardia ques 3 mois 5 mois 7 mois et 11 mois L allaitement a t une b n diction du point de vue de cette m re elle est rest e aupr s de sa fille pendant l int gralit de ses s jours l h pital elle y tait nourrie et log e et elle pouvait l allaiter volont jour et nuit et la garder dans ses bras Cela lui permettait de la r conforter d acc l rer la cicatrisation et de se r conforter elle m me La p riode la plus difficile a t celle qui a suivi la chirurgie effectu e 7 mois qui tait particuli rement lourde La petite fille tait sous ventilation assist e sous traitement s datif et paralysant afin qu elle ne puisse faire aucun mouvement et elle tait nourrie par voie parent rale Le service tait tr s favorable l allaitement et on a procur la m re un tire lait afin qu elle puisse entretenir sa production lact e pendant toute la p riode o sa fille ne pourrait pas tre mise au sein Une semaine apr s la chirurgie elle a enfin
40. age d exp rience sur l allaitement maternel et la lactation Nous y publions des informations qui nous ont sembl int ressantes qu elles soient ou non en accord avec la philosophie de LLL telle qu elle est nonc e dans ses concepts Octobre Novembre D cembre 2009 Les Dossiers de l Allaitement n 81 Editorial 20 ans d aide aux m res Lille Marie Courdent Sylvie Sergent et Natacha Six animatrices du groupe LLL Lille LL France f te ses 30 ans d existence cette ann e Si aujourd hui Pallai tement long et le maternage proximal semblent tendance dans les m dias et attirent de plus en plus de jeunes parents c est aussi en grande partie gr ce ce travail quotidien discret pour r pondre aux besoins des m res et de leurs b b s En 2009 le groupe LLL de Lille f te ses 20 ans Pour cette oc casion tous ceux et toutes celles qui ont particip cette belle aventure qui sont venus aux r unions LLL qui nous ont contact es pour des questions sur l allaitement ont t invit s notre grand pique nique familial annuel qui a eu lieu le 21 mai 2009 Cet anniversaire a galement t pour nous l occasion de faire le bilan de notre activit A ce jour pour notre groupe LLL Lille Lille Banlieue nous avons comptabilis en esp rant n avoir rien oubli e 686 r unions pluri mensuelles LLL propos es aux pa rents e Plus de 7 875 adultes pr sents ces r unions
41. ait encore lorsque ce pourcentage d passait 80 unique ment avec la d pression A Le cr matocrite le plus lev constat en fin de t t e tait respectivement de 18 18 17 et 12 pour les d pressions A B C et D L utilisation d un tire lait lectrique avec un niveau de d pres sion repr sentant le niveau maximal confortable pour la m re per met d optimiser la quantit de lait obtenue le pourcentage de lait exprim par rapport au lait disponible et la rapidit d obtention 76 des m res de cette tude trouvaient confortable une d pression relativement lev e permettant une expression efficace La raison pour laquelle les autres m res trouvaient inconfortable un tel niveau de d pression reste d couvrir cela pourrait tre en rapport avec l anatomie des canaux lactif res chez ces femmes et tre un mar queur de difficult s tirer son lait Un cr matocrite lev en fin d expression est un bon marqueur d une expression efficace Consultations d allaitement g r es par des m decins Physician led outpatient breastfeeding medicine clinics in the United States U Shaikh CM Smillie Breastfeed Med 2008 3 1 28 33 Mots cl s soutien aux m res consultation d allaitement m decins Environ 70 des femmes am ricaines allaitent apr s leur ac couchement mais seulement 33 allaitent toujours 6 mois La possibilit de b n ficier d un soutien ad quat en particulier en cas de pr
42. aitement le plus court possible et la dose th rapeutique efficace la plus basse e Pr f rer un traitement local chaque fois que possible e Les m dicaments dont la biodisponibilit orale est nulle ne posent pas de probl me pendant l allaitement e Un m dicament dont le taux plasmatique est faible est pr f rable e Conna tre le moment du pic plasmatique peut tre utile pour viter d allaiter cette p riode e Une liaison aux prot ines plasmatiques sup rieure 90 est corr l e un faible transfert lact e L allaitement peut tre repris apr s 5 fois le temps de demi vie plasmatique d une substance incompatible avec l allaitement e Un m dicament dont la demi vie est courte est pr f rer pendant l allaitement e Pour les produits pris une fois par jour les prendre juste apr s la t t e qui sera suivie du plus long intervalle sans mise au sein 15 Octobre Novembre D cembre 2009 e Pr f rer pendant l allaitement les m dicaments qui n ont pas de m tabolites actifs e Il est inutile d exprimer du lait pour h ter l limination d une substance sauf pour les produits radioactifs afin d viter une stase dans le sein il est bien s r pr f rable pour une m re de tirer son lait pour entretenir la lactation si l allaitement est suspendu provisoirement e Les substances de poids mol culaire lev gt 800 1000 daltons ne posent pas de probl me pendant l a
43. ament utilis en p diatrie sera un meilleur choix En g n ral il sera excr t dans le lait un taux beau coup plus bas que le taux p diatrique e Conna tre le profil des effets ind sirables du m dica ment L expliquer et encourager la m re questionner un professionnel de sant averti en cas de changement de com portement de l enfant hypotonie somnolence agitation refus d alimentation etc d ict re de diarrh e e La m re peut elle surveiller le b b ou a t elle besoin d une aide On pourra lui proposer le cas ch ant une consultation suppl mentaire ou une simple surveillance du poids dans un centre de Protection Maternelle et Infantile e Pour les m dicaments actifs sur le syst me nerveux central le nouveau n doit tre plus particuli rement surveil l sur le plan de son niveau d veil et de sa prise de poids e Le principe actif a t il une action inhibitrice sur la lacta tion e Pour les composants radioactifs v rifier la dur e de la suspension de l allaitement pr conis e e L enfant prend il aussi des m dicaments Penser aux interactions possibles y compris avec les m dicaments ad ministr s sur le sein par exemple macrolide pour le b b et antifongique imidazol chez la m re pour une candidose mammaire e Diff rer la prise de contraception hormonale progesta tive apr s la sixi me semaine du post partum e En cas de sympt mes inexpliqu s chez un b b
44. arisme Tout facteur de risque qui ne sera pas d pist et ad quatement trait pour ra induire un chec de l allaitement Toutes les femmes enceintes devraient b n ficier d une valuation de leur capacit allaiter afin de d pister les femmes courant un risque de production lact e insuffisante On examinera les seins la recherche d une hypoplasie la femme sera interrog e sur l existence d une chirurgie mam maire et sur son ventuelle exp rience ant rieure d allaitement L existence de mamelons plats ou r tract s pourra tre l origine de difficult s de mise au sein Apr s l accouchement les m res devraient tre vues r guli rement pour valuer le d roulement de l allaitement Le sein est le seul organe pour lequel nous ne disposons d aucun test de laboratoire permettant d valuer son efficacit fonctionnelle Elle ne peut tre appr ci e que de fa on indirecte par la pe s e de l enfant avant et apr s la t t e par exemple Le do sage des composants du lait peut pourtant tre utilis pour constater la survenue de la mont e de lait Des tudes ont constat que la perception maternelle de la mont e de lait tait fiable On qualifie habituellement la mont e de lait re tard e comme sa survenue plus de 72 heures post partum Signes indiquant un transfert inad quat de lait Perte de poids gt 7 Poursuite de la perte de poids apr s J3 4 Pas de d glutitions audi
45. atson Genna a estim que le b b pr sentait effectivement une ankyloglossie et elle a ac compagn la m re chez le Dr Elisabeth Coryllos qui a effectu plus de 500 freinectomies Cette derni re a rassur la m re sur le caract re b nin de l intervention mais lui a dit qu elle ne pouvait pas garantir que cela ferait dispara tre la douleur m me si cela induisait habituellement une am lioration franche Le b b avait 3 mois au moment de la freinectomie L intervention a t rapide et le b b tait calm au bout de quelques minutes La m re a imm diatement senti une diff rence dans sa succion lorsqu elle l a remis au sein m me si la t t e tait toujours douloureuse La succion du b b s est suffi samment am lior e pour que la m re poursuive l allaitement jusqu 8 mois En 2007 la m re a accouch de son 3 enfant Il avait une succion vigoureuse et la m re a recommenc avoir les mame lons douloureux mais elle a rapidement constat que le pro bl me tait plus classique et que son b b avait juste besoin d un peu de temps pour apprendre t ter correctement 2 se maines apr s la naissance la douleur diminuait au bout de 2 mois l allaitement se passait parfaitement bien Lire galement L impact de l ankyloglossie sur l allaitement valuation incidence et traitement Dr Elisabeth Coryllos chirurgien p diatrique consul tante en lactation sp cialiste
46. au n s par tirage au sort dont le poids de nais sance tait compris entre le 50 me et le 90 me percentile n 150 groupe t moin Les m res ont r pondu un questionnaire et toutes les donn es m dicales ont t extraites des dossiers des m res et des enfants Elles ont t r parties en 2 groupes suivant qu elles allaitaient ou non pendant le dernier trimestre de leur grossesse Des chantillons de cheveux ont t pr lev s dans un sous groupe de m res pour valuation de leur statut pour le zinc La poursuite de l allaitement pendant le dernier trimestre de la grossesse n avait aucun impact sur le risque d hypotrophie f tale au contraire les m res de 14 b b s du groupe t moin allaitaient toujours contre seulement 3 m res du groupe cas le risque d hypotrophie f tale tait 2 44 fois plus lev chez les m res qui n allaitaient plus pendant le dernier trimestre de leur grossesse Par rapport aux enfants de poids normal les nouveau n s hypotrophi ques taient plus souvent de sexe f minin leurs m res taient plus souvent c libataires elles avait pris moins de poids pendant leur grossesse taient plus nombreuses avoir d j eu auparavant un b b hypotrophique Le taux de zinc dans les cheveux de ces m res tait similaire dans le groupe t moin et le groupe cas Les Dossiers de l Allaitement n 81 Importance du niveau d aspiration pour l expression du lait Importance of vacuum f
47. avec elle Elle a d cid de poursuivre la grossesse mais elle ne savait pas encore si elle garderait le b b ou si elle le propo serait l adoption A 6 mois de grossesse elle a d cid de faire adopter son b b La m re de cette adolescente avait allait longuement tous ses enfants et elle a soutenu sa fille pendant toute cette p riode C est elle qui lui a parl des m res qui tiraient leur lait pour le donner d autres b b s suite au d c s de leur enfant dans le ca dre du processus de deuil et de la possibilit d allaiter son b b pendant quelques jours avant qu il soit emmen par ses parents adoptifs L agence d adoption n encourageait pas ce choix et estimait que le fait de mettre le b b au sein pendant quelques jours rendrait la s paration plus difficile pour la jeune m re L adolescente a toutefois d cid d allaiter son b b pendant la p riode pr c dant son placement dans sa famille adoptive Apr s une grossesse normale elle a accouch terme et par voie basse L accouchement a t rapide et elle a mis son b b au sein sur la table d accouchement Elle a allait la demande pendant le s jour en maternit Le placement du b b dans sa famille adoptive tait pr vu imm diatement la sortie de ma ternit Les deux familles se sont rencontr es pendant plusieurs heures l adolescente et le p re de son enfant les parents de l adolescente les parents
48. bles pendant les t t es lt 6 couches mouill es apr s J4 lt 3 selles par jour apr s J4 selles m coniales Le nouveau n dort en permanence ou au contraire semble perp tuellement affam Pas de mont e de lait constat e J5 ou mont e de lait faible et lente Douleurs persistantes voire allant en s aggravant au niveau des mamelons Octobre Novembre D cembre 2009 ou par la prise de moins de 9 2 g de lait pendant une t t e partir de 60 heures post partum Traitement nourrir l enfant stimuler la production lact e La plupart des femmes peuvent avoir une production lac t e m me si elle pourra rester insuffisante La premi re tape est de d pister le retard de la mont e de lait Cela se fera sur l absence d augmentation significative du volume des seins J5 la poursuite de la perte de poids chez l enfant apr s J3 l existence de selles rares et ou m coniales et d urines peu abondantes la constatation d une succion non nutritive au sein avec absence de d glutitions le fait que l enfant semble perp tuellement affam ou au contraire somnolent En pr sence de plusieurs de ces signes il sera indispen sable de surveiller de pr s la situation et de mettre en route un plan d action destin augmenter la production lact e essentiellement par le biais d une stimulation suffisante des seins La m re et l enfant seront troitement suivis jusqu au moment o
49. chantillons pour valuation du degr de vidage du sein Le m me tire lait lectrique automati que autog r a t utilis avec une p riode de stimulation 125 cycles mn puis une p riode de recueil du lait de 54 78 cy cles mn lorsque le r flexe d jection survenait La dilatation d un canal lactif re au niveau du sein droit a t suivie par chographie afin de suivre le r flexe d jection A l occasion de la visite dans le centre d tudes la d pression maximale jug e confortable par la m re a t recherch e sur le sein gauche de toutes les m res et c est cette d pression qui a t utili s e comme base de travail pour l tude proprement dite Pour cette derni re on a donc utilis cette d pression maximale confortable A et une d pression repr sentant 75 de la d pression maximale confortable B Lorsque la d pression A tait inf rieure 173 mm Hg on a galement test chez la m re une d pression de 125 mm Hg C et de 75 mm Hg D Lorsque la d pression A tait comprise entre 173 mm Hg et 125 mm Hg on a test uni quement la d pression D Chez les m res pour qui la d pression A tait sup rieure 125 mm Hg seules les d pressions A et B ont t test es Le lait tait recueilli dans des r cipients qui taient chang s toutes les 30 secondes et le cr matocrite de chaque chan tillon a t mesur La d pression A tait en moyenne de
50. cr tariat pour le cursus du naissance ainsi que les nouvelles donn es Mme Ursi Hagenb chle sur la sant primale CAudoz 43 CH 1009 PULLY i T l 00 41 78 835 49 28 Renseignements Programme Inscriptions secretariat ch velb org www wombecology com conference workshops html Association Europ enne Octobre Novembre D cembre 2009 19 Les Dossiers de l Allaitement n 81 Etude statistique de l impact des r unions d un groupe de soutien l allaitement Myriam Loreau Animatrice LLL Sylvie Gueudr Animatrice LLL IBLCL Groupe LLL VaLLL d Orge Introduction Lors de la campagne d appel projets 2008 le groupe LLL VaLLL d Orge a obtenu une subvention du Groupe ment R gional de Sant Publique d le de France GRSP IDF Cette campagne du Plan R gional de Sant Publique en Ile de France mettait en avant la promotion des com portements favorables la sant axe prioritaire 3 et plus particuli rement la pr vention de l ob sit infantile 0 11 ans L objectif 23 concernait notamment l ducation criti que la consommation et le d pistage pr coce du surpoids chez l enfant en agissant sur les repr sentations et les prati ques nutritionnelles Les objectifs fix s taient e augmenter la pratique de l allaitement maternel dans les 6 premiers mois de la vie e former les professionnels en contact avec les futures m res et les jeunes m res e sensibiliser les
51. ctogen se La lactation proprement dite se met en route et la composition du lait volue progressive ment du colostrum au lait de transition Ce ph nom ne ap pel couramment mont e de lait survient habituellement 30 40 heures apr s la naissance d un enfant terme La lactation est influenc e par un certain nombre d hormones prolactine mais galement strog nes progest rone gluco cortico des insuline hormone de croissance hormones thy ro diennes La prolif ration des canaux lactif res est sous la d pendance de l strog ne tandis que celle des cellules glandulaires est sous celle de la progest rone de la prolac tine et de l hormone lactog ne placentaire Pendant la gros sesse les taux lev s d hormones placentaires inhibent l action de la prolactine sur la glande mammaire Apr s l expulsion du placenta ces taux d hormones chu tent brutalement et l augmentation du taux de prolactine d clenche la mise en route de la production lact e Sous l action de l ocytocine le lait sera ject des cellules s cr trices L insuline semble agir essentiellement en r gulant le flot de nutriments vers la glande mammaire Les hormones thyro diennes sont essentielles pour une lactation ad quate Une tude a constat que l administration nasale de TRH chez des femmes dont la production lact e tait insuffisante induisait une augmentation significative de cette production a
52. de l ankyloglossie 7 JIA 14 mars 2008 Paris Hors S rie des Dossiers de l allaitement Les Dossiers de l Allaitement n 81 Octobre Novembre D cembre 2009 Allaitement d un b b souffrant de malformations cardiaques Clare s story T Rouillard New Beginnings 2007 24 1 14 16 Cette m re avait allait son premier enfant jusqu 17 mois Elle allaite actuellement son second enfant une petite fille g e de 14 mois qui souffre du syndrome de Williams Cette maladie est une pathologie g n tique rare Les enfants qui en souffrent pr sentent dans la grande majorit des cas des malformations cardiaques de s v rit variable Les malforma tions n avaient pas t d pist es pendant la grossesse A la nais sance la m re a mis rapidement sa fille au sein Elle l a pris mais il s est rapidement av r que l allaitement n allait pas tre facile La petite fille pr sentait une hypotonie g n ralis e in cluant une hypotonie orale Ses capacit s de succion taient li mit es elle se fatiguait rapidement elle suffoquait facilement quand le lait coulait et sa m re devait l enlever fr quemment du sein pour qu elle puisse reprendre sa respiration La m re tait tr s motiv e pour allaiter et sa premi re exp rience d allaitement avait t tr s gratifiante sans cela elle au rait probablement d cid de sevrer sa fille tant donn les diffi cult s Elle a cont
53. drome des ovaires polykystiques le syndrome de Sheehan la r tention placentaire l hypoplasie Exemples d hypoplasie mammaire Les Dossiers de l Allaitement n 81 10 Facteurs de risque de mont e de lait retard e ou absente Hormonaux Prolactine r tention placentaire syndrome de Sheehan pi lule contraceptive utilis e d s la premi re semaine post par tum ou contenant des strog nes bromocriptine ou autres m dicaments abaissant la production lact e Oxytocine stress fatigue angoisse m dicaments alcool opiac s Autres c sarienne accouchement long et ou difficile pa thologie thyro dienne diab te pathologie hypophysaire hy pertension ob sit tabagisme polykystose ovarienne et au tres insuffisances ovariennes primiparit malnutrition ou d shydratation maternelle importante pathologie syst mique grave Glandulaires Hypoplasie primitive anomalies anatomiques mammaires unilat rales ou bilat rales ag n sie ou hypog n sie mam maire allaitement d un b b adopt Dysplasie secondaire chirurgie mammaire irradiation mammaire l sions mammaires Post glandulaires S paration m re enfant retard de d marrage de l allaitement t t es trop espac es don de compl ments Mauvaise expression du lait engorgement d me Mauvais transfert l enfant succion incorrecte prise du sein incorrecte tire lait inefficace mammaire l hypothyro die l hypopituit
54. du diab te RR 1 25 de l hyperlipid mie RR 1 23 et des pathologies cardiovasculaires RR 1 1 tait plus lev e chez les femmes qui n avaient pas du tout allait On pouvait cal culer que parmi les femmes qui avaient eu des enfants 42 1 de celles qui n avaient pas allait allaient pr senter une hypertension contre 38 6 de celles qui avaient allait gt 12 mois au total Ces pr valences seraient de respectivement 5 3 et 4 3 pour le dia b te 14 8 et 12 3 pour l hyperlipid mie et 9 9 contre 9 1 pour les pathologies cardiovasculaires en d pit d un taux d ob sit de 30 dans les 2 groupes L impact de l allaitement s att nuait 28 Octobre Novembre D cembre 2009 avec le temps coul depuis le dernier allaitement Chez les femmes de 50 59 ans qui n avaient pas allait le risque de pathologie car diovasculaire tait 1 19 fois plus lev que chez celles qui avaient allait pendant 7 12 mois 1 25 fois plus lev que chez celles qui avaient allait pendant 13 23 mois et 1 33 fois plus lev que chez celles qui avaient allait gt 24 mois Parmi les femmes g es de 60 69 ans seules celles qui avaient allait pendant gt 13 mois avaient un risque plus bas de pathologies cardiovasculaires RR 0 85 Chez les femmes de gt 70 ans l impact de l allaitement ces sait d tre significatif Chez les femmes qui n avaient eu qu un seul enfant celles qu
55. e la partie sup rieure LI Hypoplasie globale seins tubulaires e Sym trie mammaire L Sym trie ou l g re asym trie Asym trie marqu e e Distance entre les 2 mamelons e Aspect des mamelons au repos Invagin s Aspect des mamelons la manipulation Plats LI Invagin s gt 45 cm Plats lt 45 cm Saillants Saillants e Hovey RC et al Establishing a framework for the functional mammary gland From endocrinology to morphology J Mammary Gland Biol Neo plasia 2002 7 17 38 Huggins KE et al Markers of lactation insufficiency A study of 34 mo thers In Auerbach KG editors Current issues in clinical lactation Bos ton MA Jones and Bartlett 2000 p 25 35 e Hurst NM Lactation after augmentation mammoplasty Obstet Gynecol 1996 87 30 34 e Marasco L et al Polycystic ovary syndrome A connection to insuffi cient milk supply J Hum Lact 2000 16 143 8 e Neifert M et al The influence of breast surgery breast appearance and pregnancy induced breast changes on lactation sufficiency as measured by infant weight gain Birth 1990 17 31 38 e Neifert MR McDonough SL Neville MC Failure of lactogenesis asso ciated with placental retention Am J Obstet Gynecol 1981 140 477 8 e Neifert MR Prevention of breastfeeding tragedies Pediatr Clin No
56. ed neonates a prospective cohort study Ligi 1 Arnaud F Jouve E et al Lancet 2008 371 404 10 Cette tude prospective a t men e entre le ler janvier et le 1er septembre 2005 sur tous les nourrissons admis dans un service de n onatalogie d un centre hos pitalier du sud de la France Au total 388 enfants ont t suivis pendant un total de 10 436 jours 267 probl mes iatrog nes ont t rapport s chez 116 enfants soit 13 25 6 pour 1000 jours de suivi Dans 92 cas 34 le probl me aurait pu tre pr venu et il a t s v re dans 78 cas 29 Dans 2 cas la pathologie iatrog ne a in duit le d c s de l enfant Les pathologies iatrog nes les plus s v res taient les infections nosocomiales 79 et les pathologies respiratoires 35 Les blessures cutan es taient fr quentes mais g n ralement mineures de m me que les erreurs de traitement m di cal Les principaux facteurs de risque taient un poids de naissance et un ge gestationnel bas un s jour long l utilisation d un acc s veineux central la ventilation assist e et la ventilation sous pression positive continue L ocytocine contre l ost oporose Oxytocin controls differentiation of hu man mesenchymal stem cells and reverses osteoporosis Elabd C et al Stem Cells 2008 26 9 2399 407 Le m tabolisme osseux combine synth se osseuse par les ost oblastes et r sorption osseuse par les ost
57. eeding in the development of oral tole rance concerns and controversies Pres cott SL Smith P Tang M et al Pediatr Allergy Immunol 2008 19 5 375 80 La pr valence croissante des allergies alimentaires est le reflet de l chec de plus en plus fr quent de la mise en place des m canismes normaux de tol rance immunitaire Certains auteurs se deman dent dans quelle mesure les recomman dations actuelles qui sont d attendre 6 mois avant d introduire d autres ali ments pourraient augmenter le risque de probl mes allergiques au lieu de le dimi nuer La tol rance alimentaire semble tre in duite par l exposition pr coce et r guli re aux mol cules alimentaires pendant une fen tre critique de d veloppement Les limites de cette fen tre restent d termi ner avec fiabilit dans l esp ce humaine Toutefois les donn es actuelles permet tent de penser qu elle se situe approxima tivement entre 4 et 6 mois et qu une in troduction avant ou apr s cette p riode peut augmenter le risque d allergie ali mentaire de maladie c liaque et d auto immunit cellulaire Il semble galement que la poursuite de l allaitement ainsi qu une flore digestive de bonne qualit favorisent l acquisition d une bonne tol rance et prot gent l enfant pendant la p riode d introduction des autres aliments Pathologies iatrog nes chez les nourrissons hospitalis s latrogenic events in admitt
58. ements les organisations d entraide et le grand pu blic sont de bonne volont lorsqu ils veulent fournir du lait indus triel Les pays en situation de crise voient habituellement arriver d normes quantit s de produits qui ne correspondent pas du tout leurs besoins r els G rer ces dons inutiles voire potentiellement dangereux repr sente une charge importante pour les agences hu manitaires qui travaillent sur le terrain L exp rience acquise est que dans la majorit des cas les besoins en lait industriel sont mi neurs Mythe les laits industriels ne pr sentent aucun danger et repr sentent le meilleur choix pour les b b s La conviction que le lait industriel est le meilleur choix pour l alimentation des b b s courante dans nos pays est un probl me majeur L aide alimentaire vient souvent des pays occidentaux dans lesquels l utilisation d un lait industriel est courante et ces pays extrapolent leurs convictions en mati re d alimentation infan tile aux autres pays Dans de nombreux pays en voie de d velop pement m me lorsque l allaitement y est la norme les m res pen sent que les laits industriels ont une valeur proportionnelle leur co t et sont donc meilleurs que leur lait Dans ces pays seules les m res ais es ont la possibilit d acheter un lait industriel et une m re qui n aurait jamais pu avoir acc s un tel lait sera tr s heu reuse de l utiliser si on lui en donne pa
59. entant pas de carence en fer l ge de 6 mois moment de leur entr e dans l tude ont t r par tis par tirage au sort en 2 groupes pour recevoir soit un lait industriel contenant 12 mg l de sulfate de fer soit un lait in dustriel contenant 2 3 mg l de sulfate de fer et ce pendant un an Ils ont par la suite t suivis pendant 10 ans sur le plan de leur statut pour le fer et de leur d ve loppement neurologique Par rapport celle du lait peu enrichi en fer la consommation du lait infantile fortement enrichi en fer taux de fer courant dans les laits commercialis s en France pour les b b s et les jeunes en fants pendant 1 an entre 6 et 18 mois tait corr l e de moins bons scores dans tous les domaines du d veloppement neu rologique valu s dans le cadre de cette tude Cela pourrait tre diff rent chez des enfants qui souffrent de carence en fer D apr s les d finitions de la Food an Drug Administration tout lait industriel qui contient moins de 6 7 mg l de fer est dit pauvre en fer Les taux de fer sont plus lev s en particulier dans les laits dits de 2 ge et de suite pour tre s r que le b b en re oit suffisamment Chez les enfants qui avaient un bon statut pour le fer pendant leur premi re ann e la consommation d un lait infantile riche en fer pendant 1 an partir de 6 mois tait corr l un QI significativement plus bas en moyenne 11 points
60. er avec elle de ce qui avait chang ces deux derniers mois Cette m re allaitait elle aussi la demande jus qu 4 mois et lorsqu elle tait venue pour la consultation 4 mois une personne lui avait expliqu qu elle devait imp rati vement limiter la fr quence des t t es et en particulier suppri mer les t t es nocturnes sous peine de rendre son enfant tota lement ingouvernable Entendre son b b pleurer pendant des heures avait t tr s difficile pour la m re mais elle avait elle aussi t tr s impressionn e par le discours qu on lui avait tenu Apr s en avoir discut avec les auteurs elle a d cid de remet tre son b b au sein la demande Les auteurs ont t frapp es par la ressemblance entre ces deux cas aussi rapproch s Ils ont demand la m re de d crire la personne qui lui avait fait ces recommandations une femme qui travaillait la consultation p diatrique Les auteurs ont alors t l phon la premi re m re pour voir si c tait bien cette m me personne qui lui avait recommand de restreindre les t t es et c tait effectivement le cas Les auteurs ont alors contac t le p diatre responsable de la consultation pour lui expliquer la situation et lui d crire la personne qui donnait aux m res des conseils inad quats Le p diatre leur a dit qu il allait se rensei gner Il a t l phon quelques jours plus tard pour leur annoncer qu il avait r gl le probl
61. ers de l Allaitement n 81 tionnaires n ont pas sevr leur enfant et le terme du projet n est pas encore atteint Pour la m re qui a sevr son enfant le terme du projet d allaitement d une dur e de 3 ans avait t atteint Les r unions ont permis d apporter aux mamans du sou tien des informations dans leur projet mais aussi des occa sions de rencontres de partage leur exp rience et des ou vertures vers des pistes alternatives Le deuxi me volet de l enqu te posait une question libre et ouverte quant aux difficult s rencontr es Les m res qui ont r pondu ont voqu les difficult s qui ont t pour elles un obstacle la poursuite de leur projet d allaitement les difficult s ont t nombreuses et rarement rencontr es de fa on isol e Leur combinaison a pu tre simultan e ou suc cessive Les r unions et les animatrices du groupe LLL VaLLL d Orge ont permis aux m res de r soudre des diffi cult s tant li es l allaitement et sa conduite qu des situa tions de la vie quotidienne reprise du travail fatigue A noter les animatrices du groupe qui se pr sentent comme donnant de l aide de m res m res ont elles aussi rempli le questionnaire pour leur s enfant s allait s Ce qui a eu pour cons quence directe de faire augmenter sensiblement les dur es moyennes d allaitement Allaitement Maternel Formation Un organisme de formation en a
62. es chez la b e par l enfant qu on appelle dose ajust e pour le poids m re Labbok Outre le stress important que cela induira C est le rapport entre la quantit re ue par l enfant via le lait chez la m re et l enfant une suspension brutale de maternel exprim e en mg kg jour et la dose re ue par la l allaitement ou un sevrage exposera la m re souffrir d un m re en mg kg jour On peut galement comparer cette dose engorgement important d une mastite Un b b exclusi ajust e pour le poids ou la dose cumul e sur 24 heures la vement allait pourra refuser cat goriquement tout ce qu on posologie n onatale ou p diatrique si elle existe Les sp cia tentera de lui proposer la place du sein Si l on se fonde sur listes estiment que sauf si le m dicament est particuli re une analyse des risques et b n fices tenant r ellement ment dangereux un effet secondaire chez le b b allait est compte de l importance de l allaitement on constatera qu il hautement improbable si la dose ajust e pour le poids repr est rare que le risque soit tel qu il est pr f rable d arr ter sente moins de 10 de la dose maternelle ou de la posolo l allaitement cause de la prise d un m dicament gie p diatrique C est seulement si elle d passe 10 que l on peut r ellement se poser des questions sur les risques encourus par le b b en fonction de la toxicit du m dica Recommandations ment p
63. est de 28 Dur e r elle d allaitement mois Difficult s rencontr es au cours de l allaitement A travers leurs d buts d allai tement les mamans ont fait part de C Projet avant la 1 re r union ESS Projet apr s la 1 re r union X Dur e de l allaitement au 31 d c 2008 diff rentes difficult s que les r u Les Dossiers de l Allaitement n 81 nions ou le contact avec la les animatrice s LLL ont per mis de surmonter plusieurs r ponses possibles r ponses libres Nous les avons regroup es sous deux cat gories les difficult s d allaitement et les probl mes de la vie quoti dienne Difficult s li es l allaitement et sa conduite Sur les 15 questionnaires 6 mamans ont fait part de dif ficult s li es l allaitement et sa conduite soit 40 Ces difficult s comprennent entre parenth ses le pourcentage de questionnaires retourn s e Compr hension des besoins d un b b allait et de la mise en place de la lactation 20 e Prise de poids du b b allait 20 e Positionnement du b b au sein 13 e Crevasses 13 e Probl me de succion du b b 13 e Engorgements ou canaux lactif res bouch s r p tition e e e Ni 3 Conseils de professionnels de sant non adapt s 13 Douleurs inexpliqu es 7 Morsure 7 Figure 5 Apport des r unions Encouragement 2 Rencontre 5 Sou
64. et gt 24 mois Elles ont galement t r par ties en fonction de leur ge et du temps coul depuis le dernier allaitement 5 facteurs de risque ont tout particuli rement t pris en compte ob sit hypertension diab te hyperlipid mie et ant c dents de pathologie cardiovasculaire avant l entr e dans l tude Parmi les femmes suivies par la WHI 139 681 avaient eu au moins un enfant et ont fourni les donn es concernant la dur e to tale d allaitement 58 d entre elles avaient allait mais seulement 6 avaient allait gt 24 mois au total Le dernier allaitement datait d en moyenne 35 ans A leur entr e dans l tude 30 de ces fem mes taient ob ses Toutefois les femmes qui avaient allait taient moins souvent ob ses et hypertendues que les femmes qui n avaient pas allait apr s correction pour l ge La pr valence du diab te et de l hyperlipid mie tait similaire chez les nullipares et chez les femmes qui avaient allait mais elle tait plus lev e chez les femmes qui avaient eu des enfants et n avaient pas allait Apr s ajustement pour les autres variables la pr valence de l hypertension du diab te et de l hyperlipid mie tait inversement corr l e la dur e de l allaitement et la pr valence des patholo gies cardiovasculaires Par rapport aux femmes qui avaient allait pendant un total de gt 12 mois la pr valence de l hypertension RR 1 13
65. et local est craindre dans certains cas et c est d ailleurs la majorit des effets secondaires rapport s via le lait maternel troubles digestifs par exemple Dans l ensemble les enfants hauts risques sur le plan de l exposition aux m dicaments via le lait sont les pr ma tur s les nouveau n s les enfants ayant une maladie volu tive une insuffisance r nale Ceux qui pr sentent le moins de risques sont les b b s de plus de 6 mois Dose absolue et dose relative Il est possible d estimer la dose absolue de m dicament y compris les m tabolites absorb e lors d une t t e ou plus g n ralement sur 24 heures dose cumul e Ce calcul est habituellement fait partir du taux moyen de produit actif retrouv dans le lait et en tablant sur l absorption par le nourrisson exclusivement allait d une quantit de lait ma ture de 150 ml kg j parfois de 0 9 1 litre j En choisissant le taux lact moyen ou maximal on a une id e de la dose re ue via le lait avec une marge plus ou moins grande Cette dose absolue est habituellement volontairement surestim e afin d avoir une marge de s curit Octobre Novembre D cembre 2009 16 Les Dossiers de l Allaitement n 81 La chose la plus importante appr cier concernant nig Newman PNNS Le non allaitement augmente gale l utilisation d un m dicament est la quantit relative absor ment le risque d un certain nombre de pathologi
66. etitia Denoulet g rante du d p t des soutien gorge gt et au moins 6 autres animatrices form es pour animer d autres groupes de LLL France en dehors de notre r gion e Une maman devenue animatrice LLLEF suite une inter vention l cole de pu ricultrices du CHR de Lille e L tablissement de relations de confiance avec le CHRU de Lille et la perspective de nouvelles collaborations e Sans oublier Fran oise Delepoulle premi re animatrice LLL fran aise qui a ouvert le premier groupe LLL dans le Nord Marcq en Baroeul en 1978 et sans qui rien n aurait pu exister sur Lille e Ft tout ce que nous n avons jamais su ou que nous avons oubli Tout ce travail a pu tre accompli gr ce galement aux animatrices des autres groupes de notre d partement 59 LLL Flandres LLL Weppes LLL Valenciennes et Alllaiter Leers et bien entendu gr ce aux m res actives aux p res actifs aux h tesses qui nous ont accueillies pour nos r unions aux animatrices en formation Et toutes ani matrices de LLL France de LLL International nos maris et compagnons et nos enfants petits et grands QU ILS EN SOIENT TOUS REMERCI S Les Dossiers de l Allaitement n 81 Cas cliniques Octobre Novembre D cembre 2009 cas cliniques Abc s du sein Staphylocoque dor r sistant la m ticilline Case report of methicillin resistant Staphylococcus aureus MRSA B Wilson Clay JLH 2008 2
67. eur d allaiter la demande et qu il tait plus que temps de limiter la fr quence et la dur e des t t es et de mon trer son b b que a n tait pas lui qui d cidait sous peine de le rendre insupportable On avait recommand cette m re de mettre son enfant au sein heures fixes et pendant un temps donn et de le laisser pleurer s il r clamait plus souvent La m re a suivi ces consignes contrec ur mais elle souhaitait faire ce qui tait le mieux pour son b b et la fermet des conseils qui lui avaient t donn s l avait fortement impression n e Les auteurs ont expliqu la m re que ces consignes taient responsables de l absence de prise de poids de son enfant et que si elle souhaitait continuer les appliquer elle devait toutefois veiller nourrir suffisamment son b b La m re a d cid de le mettre au sein au moins 10 fois par jour et de suivre r guli rement sa prise de poids Quelques jours plus tard une autre m re a t envoy e par la m me consultation p diatrique La prise de poids de son b b avait t normale jusqu 4 mois mais entre 4 et 6 mois le b b avait perdu 120 g L encore l observation de la t t e a montr un b b qui t tait activement et absorbait du lait La m re a en lev son b b du sein alors qu il avait visiblement encore envie de t ter et ne lui a pas propos l autre sein Les auteurs ont commenc discut
68. fant est un m decin travaillant pour l aviation militaire am ricaine elle a t envoy e en Afgha nistan alors qu elle allaitait son b b de 6 mois Chaque colis parcourt environ 13 000 km en 3 jours Il n existe aucune r glementation concer nant l envoi en mission militaire de m res allaitantes Le mari de cette m re estime donc que tout doit tre fait pour permettre ces m res de poursuivre leur allaite ment Sa femme a eu la chance de dispo ser de la logistique n cessaire pour que son b b continue recevoir son lait Ce n est pas toujours le cas Cela d pend de l endroit o les femmes sont envoy es et de l quipement auquel elles auront ac c s La famille de cette m re a galement d surmonter des difficult s avec les ser vices sanitaires qui estimaient que l envoi du lait pr sentait un risque infec tieux potentiel Le p re a m me eu maille partir avec l IRS service am ricain des imp ts qui craignait un trafic de lait humain Cette m re va bient t pouvoir regagner son domicile Elle va tenter de remettre son b b au sein mais elle ne sait pas si apr s 6 mois de s paration son b b ac ceptera de le prendre Quoi qu il en soit elle est heureuse d avoir pu garder ce lien sp cifique avec son b b Octobre Novembre D cembre 2009 Introduction pr coce d autres aliments et tol rance orale The importance of early complementary f
69. futures m res lors de la pr paration l accouchement e accompagner les jeunes m res la d cision de commen cer l allaitement maternel d s la naissance en particulier avant leur d part de la maternit Le groupe LLL VaLLL d Orge s est engag organiser 10 r unions mensuelles de soutien l allaitement et va luer l impact de ces r unions aupr s des futures et jeunes m res venant en r union Le groupe LLL VaLLL d Orge fait partie des 187 an tennes locales de La Leche League France Il est implant en le de France et plus pr cis ment en Essonne en zone p ri urbaine Il est fr quent tant par des m res qui ne travaillent pas l ext rieur que par des m res qui arr tent leur travail le temps du cong l gal de maternit Ses r unions se tien nent mensuellement Villemoisson sur Orge ainsi qu occasionnellement dans les villes alentours Saint Mi chel sur Orge Longtpont sur Orge Les r unions sont des occasions o chaque parent peut venir pendant la grossesse et plus tard avec son b b ren contrer d autres parents L objectif de ces r unions est de soutenir les parents de b b s et de jeunes enfants allait s en les aidant prendre confiance en eux par l change d exp Nombre de m res Questionnaire 1 Questionnaire 2 Toutes les m res 45 m res 49 questionnaires 26 r ponses 15 r ponses 46 envoy s 57 retours 33 retours Auteur
70. graver court terme les sympt mes de PR chez les femmes qui en souffrent le non allaite ment augmente long terme le risque de PR chez les femmes qui n en souffrent pas au moment de leurs grossesses peut tre par le biais d une immunomodulation long terme Staphylocoque dor et mamelons douloureux Staphylococcus aureus on sore nipples Is it the causative or ganism MK Rowan et al Breastfeed Med 2008 3 1 74 Mots cl s allaitement mamelons douloureux Staphylocoque dor Les probl mes de mamelons douloureux avec ou sans l sions visibles restent une cause fr quente de sevrage pr coce Le but de cette tude tait d valuer l incidence de la pr sence d un Staphy locoque dor chez les m res souffrant de mamelons douloureux L tude a inclus 38 m res qui ont t r parties en 3 groupes 21 m res n ayant pas de probl me de mamelons douloureux cons tituant le groupe t moin 13 m res ayant des mamelons doulou reux et d ventuelles l sions minimes sans aucun signe de surin fection et 4 m res ayant les mamelons douloureux avec des l sions visiblement surinfect es Des couvillonnages ont t effec tu s pour examen bact riologique sur le mamelon le plus doulou reux groupes tudi s ou sur un des seins au hasard chez les m res du groupe t moin ainsi qu au niveau des narines des m res et des b b s Un chantillon de lait de milieu de t t e a galement t p
71. i n avaient pas allait avaient un risque de pa thologies cardiovasculaire 1 38 fois plus lev que celles qui avaient allait pendant 7 12 mois Chez les multipares le risque de ces pathologies tait 1 72 fois plus lev chez celles qui n avaient pas allait que chez celles qui avaient allait 2 enfants pendant gt 12 mois et 1 28 fois plus lev que chez celles qui avaient allait 3 enfants pendant gt 12 mois Chez ces femmes m nopaus es la dur e de l allaitement tait inversement corr l e au risque d hypertension de diab te d hyperlipid mie et de pathologies cardiovasculaires Programmation pr coce de l axe somatotrope Early programming of the IGF 1 axis negative association between IGF I in infancy and late adolescence in a 17 year longi tudinal follow up study of healthy subjects Larnkjaer A et al Growth Horm IGF Res 2009 19 1 82 6 Mots cl s axe soma totrope programmation pr coce Les IGF insulin like growth factor ou somatom dine plus pr cis ment la IGF 1 et la IGF 2 sont des hormones peptidiques ayant une structure chimique semblable celle de l insuline L IGF 1 est un important r gulateur de croissance chez les enfants et son taux est fortement influenc par l alimentation pendant la petite enfance et par l hormone de croissance par la suite Les b b s allait s ont des taux s riques plus bas d IGF 1 et ont une prise de poids plus lente que les enfan
72. insi de suite Elle arrivait tirer une quantit suffisante pour les besoins de son b b plus environ 50 ml suppl mentaires 5 6 semaines apr s la naissance elle ob tenait peu pr s 500 ml par jour Pendant le s jour au CHI de Cr teil le lait tir par la m re passait par le lactarium A Dreux le b b recevait le lait frais non enrichi tir la veille ou le jour m me Les parents ont d accepter le don leur enfant de compl ments de lait industriel le m decin responsable du service trouvait que le b b ne pre nait pas suffisamment de poids et estimait que le lait maternel n tait pas adapt aux besoins d un grand pr matur Le b b a donc re u un repas de lait industriel par jour Cela a t difficile accepter par la m re d autant que le b b r gurgitait le lait industriel alors qu il ne r gurgitait pas le lait maternel Le contact du b b avec le sein tant un bon stimulant pour la lactation m me si elle n est pas efficace cela a t propos tr s t t dans le service de r animation de Cr teil 31 semaines d ge gestationnel lorsque l enfant a t stable sur le plan respi ratoire ce stade les mises au sein ont t symboliques En revanche aucune mise au sein n a t effectu e dans le ser vice de n onatalogie de Dreux avant que le b b ait 36 semai nes moment o l quipe estimait que la coordination succion d glutition respiration
73. insi qu une augmentation du taux de prolactine Lorsque la production lact e est bien lanc e un contr le autocrine se met en place la glande mammaire r gulant elle m me la rapidit de s cr tion en fonction de la fr quence des t t es et de la fa on dont les seins sont vid s pendant la t t e Le m canisme de ce contr le reste mal lucid En fin l allaitement implique galement des facteurs psy chologiques et motionnels La prolactine et l ocytocine ont galement un impact sur le cerveau maternel et favorisent un comportement maternant Tous ces facteurs hormonaux neurologiques physiolo giques et psychologiques internes ne sont pas les seuls avoir un impact sur la lactation La m re peut b n ficier d un entourage qui la portera dans son allaitement ou ren contrer des obstacles externes qui n cessiteront de sa part beaucoup d efforts pour r ussir son allaitement voire l emp cheront d allaiter De tr s nombreuses tudes ont montr que les femmes taient plus enclines allaiter et le faisaient plus longtemps lorsqu elles taient plus g es non fumeuses d un niveau socio conomique et culturel plus le v Des tudes ont galement montr qu une attitude n gative du p re sur l allaitement ou la n cessit de reprendre un travail ont en revanche un impact n gatif sur la pr va lence et la dur e de l allaitement Diagnostiquer une mont e de lait retard e ou
74. ion des projets d allaitement Impact de la premi re r union plus d un an 6 12 mois Octobre Novembre D cembre 2009 Il est int ressant de regarder comment se r partissent les m res e Pour les futures mamans le projet change peu dans la dur e environ 10 mois celles qui pr voyaient d allaiter sur une longue dur e souvent des multipares n augmentent pas la dur e de leur projet Celles qui envisagent des projets de courte dur e maintiennent la dur e de leur projet mais en se donnant la possibilit de l augmenter en fonction de leur v cu e Pour les mamans d enfants allait s de moins de 6 mois la r union a un fort impact avec une dur e pr vue augmen tant de 43 de 7 mois et demi presque 11 mois les m res d couvrant souvent lors de cette premi re r union que travail et allaitement sont conciliables e Pour les mamans d enfants allait s de plus de 6 mois la dur e du projet d allaitement augmente l g rement de 22 mois plus de 2 ans La r partition des dur es d allaitement est illustr e sur les figures 1 et 2 Remarque dans les commentaires que les m res ont inclus aux questionnaires beaucoup voyaient la reprise du travail comme un obstacle la continuation de l allaitement avant la r union Beau coup galement disaient envisager une dur e plus longue en fonction de leur enfant Elles ont galement pr cis qu elles env
75. iorer leur image de marque Les laits industriels ne devraient pas porter de marque ou de logo d un fabricant et leur emballage devrait comporter un mode d emploi pr cis et d taill crit dans la langue locale Les pratiques contraires l thique de ces fabricants constituent un probl me l chelle mondiale et les m res doivent tre prot g es de leur influence Les mythes qui doivent tre combattus Mythe Les m res stress es ou malnutries ne peuvent pas allaiter La lactation est un processus robuste Le stress n a aucun im pact sur la production lact e Il inhibe en revanche le r flexe d jection du lait ce qui peut effectivement amener penser que le stress coupe le lait Rassurer la m re lui dire que le seul impact est que le b b devra t ter plus longtemps pour obtenir le lait lui permettra de reprendre confiance en elle et de poursuivre l allaitement Un autre point est que dans les situations d urgence la fr quence des t t es pourra baisser nettement en raison du contexte Mais il suffira d augmenter cette fr quence pour voir augmenter la production lact e C est seulement si la m re est en situation de fa mine que la production lact e se tarira et le rem de n est pas de donner un lait industriel l enfant mais de nourrir correctement la m re Mythe En cas de catastrophe humanitaire il faut fournir d importantes quantit s de lait industriel Les gouvern
76. isageraient une dur e plus longue que leur projet de d part si elles arrivaient concilier allaitement et reprise du travail sans pour autant modifier la dur e d allaitement pr vue au d part E Apr s O Avant 3 6 mois Dur e du projet d allaitement Une maman taient convaincue au 0 3 mois d part que son allaitement serait mixte et difficile et ne pourrait exc der 5 6 mois l issue de la r union elle envi sageait toujours 5 6 mois d allai tement mais exclusif Avant la r 0 2 4 6 8 Figure 2 Impact d une r union sur la dur e du projet d allaitement 40 25 4 a 20 Dur e du projet APRES mois 0 r r r r T T union une autre maman envisageait lorsqu elle reprendrait le travail de faire un allaitement mixte voire de sevrer alors qu l issue de la r union elle pensait continuer le plus longtemps possible en allaitement exclusif Une autre maman nous a confi que la Ma r union l a confort e dans l id e qu elle f pouvait continuer allaiter matin et soir apr s la reprise du travail et sur tout de faire ce que bon lui semblait Tableau 3 Dur e des allaitements au 31 d cembre 2008 Dur e mois Moyenne 0 5 10 15 20 25 30 Dur e du projet AVANT mois Minimum Maximum Octobre Novembre D cembre 2009 21 Les Dossiers de l Allaitement n 81 de 16 mois
77. llaitement e Lorsque plusieurs produits sont utilisables choisir celui dont la concentration lact e est la plus faible quand elle est connue e Un rapport lait plasma sup rieur 1 signifie que le m dicament se concentre dans le lait ce qui n est pas optimal Mais cela ne veut pas obligatoirement dire que le taux lact est lev car le taux plasmatique peut tre tr s bas t l enfant allait e Prendre des pr cautions lorsque le b b est pr matur ou g de moins d un mois e Conna tre l ge du b b son poids et son alimentation allaitement exclusif ou non diversification alimentaire commenc e permet d estimer la quantit de lait absorb e e Le m dicament tait il utilis pendant la grossesse Pendant la grossesse le f tus est expos un taux g n ra lement plus lev de produit actif mais la m re le m tabo lise pour elle et l enfant Apr s l accouchement l enfant est expos un taux g n ralement plus bas de substance active une p riode de son d veloppement o il est moins sensible que pendant la grossesse mais il doit m taboliser lui m me les produits absorb s avec le lait maternel On ne peut pas comparer l allaitement au passage transplacentaire e Le m dicament est il utilis en p diatrie Y compris chez le nourrisson Est il contre indiqu chez les enfants e La biodisponibilit orale chez le b b influence le pas sage sanguin Un eff
78. llaitement au service des professionnels de sant Nous vous proposons 2 des formations compl tes et modulables en fonction de vos besoins 2 des journ es de suivi 2 des congr s 2 des conf rences th mes un accompagnement pour l obtention du label IHAB Initiative H pitaux Amis des B b s Une quipe performante 2 des professionnelles de la formation consultantes en lactation IBCLC expertes en allaitement et en p rinatalit Vous souhaitez actualiser vos connaissances laborer un projet de service ou tout simplement obtenir plus d informations Contactez nous x AM F La Cruizette 73360 ST Pierre de Genebroz T 01 47 37 41 46 Hsecretariat formation llifrance org Organisme de Formation Continue n 11 78 011 46 78 Un d partement de La Leche League France Les Dossiers de l Allaitement n 81 24 Octobre Novembre D cembre 2009 REVUE DE PRESSE Prot ger les enfants dans les situations d urgence Protecting infants in emergencies informations for the Media Protecting infants in emergencies the role of the public IFE Core Group Emergency Nutrition Network 2007 Les catastrophes naturelles et les guerres mettent en p ril de nombreuses vies Et les b b s sont les plus vuln rables Ils ont des besoins nutritionnels sp cifiques et ils sont immatures L allaitement permet au b b d tre nourri et d tre prot g vis vis de nombreu
79. llaitement maternel Copyright LLLF 2009 ISSN 1266 7994 Directrice de publication Flore Marquis Diers R daction Fran oise Railhet Avec la collaboration de M Courdent IBCLC B Boutry ML Hessel IBCLC C Didierjean Jouveau R Duch Bancel Dr C Darragon D Ortais DIULHAM V Bouchereau IBCLC M Loreau S Gueudr IBCLC Maquette Fran oise Railhet Tirage Rotographie 2 rue Richard Lenoir 93100 MONTREUIL Abonnements tarif annuel LLL France R f rents M dicaux BP 18 78620 L Etang la Ville Membres LLLF 14 Non membres LLLF 20 Hors France Membres LLL 17 50 Non membres LLL 23 50 Belgique Il est possible de s abonner aux Dossiers de l Allaitement ou au Programme des Associ s M dicaux belge aupr s de LLL Belgique Renseignements 086 21 06 31 ou pro lllbelgique org Congr s de LLL France 30 ans d aide de m re m re 14 15 novembre 2009 Centre H telier Le Normont La Croix Saint Jacques 91410 DOURDAN Extraits du programme Des conf rences Blandine BRIL Le maternage ici ailleurs autrefois Roseline QUERAUD Allaitement identit f minine et relations interg n rationnelles Pascal DERU Le jeu dans la relation parent enfant Sophie TYMULA La Naissance de la femme la repr sentation de la maternit dans la Pr histoire S gol ne FINET Mode et chiffons comment s habiller pour allaite
80. meaux L accouchement a t d clench 39 semaines 1 2 et il s est termin par une c sarienne apr s 36 heures de contractions inefficaces Les b b s pesaient 3 685 g et 3 375 g Le d marrage de l allaitement s est tr s bien pass Mais quelques jours apr s le retour au domicile il s est av r que l un des b b s ne prenait pas suffisamment de poids Par ailleurs la m re tait tr s fatigu e et une carence en fer a t diagnostiqu e elle a commenc prendre des suppl ments de fer Elle est all e voir une consultante en lactation qui lui a conseill de donner des suppl ments au b b qui ne prenait pas suffisamment de poids La m re a galement commenc tirer son lait en plus des t t es et suivre un traitement m dical pour augmenter sa production lact e Elle donnait le lait qu elle tirait avec un DAL dispositif d aide l allaitement ainsi que le lait industriel Elle n a constat aucune augmentation de sa produc tion lact e et elle a accept le fait qu elle n arriverait pas al laiter exclusivement ses 2 b b s Elle a continu ainsi jusqu environ 6 mois ge auquel ses enfants ont commenc recevoir des solides La m re a progressivement arr t de tirer son lait et a continu mettre ses enfants au sein la demande Ses enfants avaient 20 mois quand elle a d couvert qu elle tait nouveau enceinte sa grande surprise sans avoir sui
81. ments et allaitement Doss All 2005 62 19 22 www who int child adolescent e Marks JM et al Medications and lactation what PNPs need to know J health New_Publications NUTRITION BF _Maternal_Medication pdf Pediatr Health Care 2003 17 6 311 17 e Davis MK Breastfeeding and chronic disease in childhood and adoles e M dicaments et allaitement Doss All 2005 62 19 22 cence Pediatr Clin North Am 2001 48 1 125 41 e Moretti ME et al Which drugs are contraindicated during breastfee e De Schuiteneer B La prescription de m dicaments pendant ding Practice guidelines Can Fam Physician 2000 46 1753 57 l allaitement Louvain Med 2000 119 198 207 e Newman J Risques de l alimentation artificielle 2002 T l chargeable e Ego A et al Les arr ts pr matur s d allaitement maternel Arch Pe www lllfrance org Feuillets du Dr Jack Newman diatr 2003 10 1 11 8 e Risques pour l alimentation artificielle html e Fleishaker JC Models and methods for predicting drug transfer into e ORS Observatoire R gional de la Sant L allaitement maternel dans human milk Adv Drug Deliv Res 2003 55 5 643 52 trois bassins de Bourgogne Etat des lieux CORES de Bourgogne mars e Gremmo F ger G et al Allaitement maternel et m dicaments J Gyne 2005 T l chargeable col Obstet Biol Reprod 2003 32 466 75 www cores bourgogne travaux_cours rapport_allaitement pdf e Hale TW Imett KF Drug therapy and breastfeeding
82. n 2 engorgements canaux lactif res bouch s 2 vasospasme 1 morsure 1 crevasses 2 Figure 8 Difficult s de l allaitement au rythme de la vie quotidienne manque de confiance en soi 1 remarques de l entourage 2 travail 4 surmenage 1 grossesse 2 garde 2 diversification 1 nuit 2 Octobre Novembre D cembre 2009 e Organisation des nuits besoins et rythme d un enfant allait 13 e Mise en place de la garde d un b b allait 13 e Le co allaitement ou comment concilier une nouvelle grossesse avec l allaitement en cours 13 e Des remarques n gatives de l entourage 13 e Questionnement sur la diversification 7 e Manque de confiance en elle de la maman 7 e Surmenage 7 La fr quentation d un groupe de soutien a permis ces m res de trouver aupr s d autres m res des pistes pour all ger leurs difficult s quotidiennes dans la r alisation de leur projet d allaitement Conclusion La fr quentation d une ou plusieurs r union s LLL en tra ne en g n ral l allongement de la dur e d allaitement A la fin de l tude les m res n ont pas encore atteint le terme de leur projet mais seule la poursuite de l tude sur une ou des ann es suppl mentaires permettrait de corr ler les sou haits de dur e d allaitement avec leur dur e effective Sauf une exception les m res ayant r pondu aux deux ques aM f 23 Les Dossi
83. n a identifi chez ces fem mes 136 cas de PR groupe cas Pour chacune d entre elles on a 27 Les Dossiers de l Allaitement n 81 s lectionn 4 femmes ayant le m me ge et qui ne souffraient pas de PR groupe t moin n 544 Toutes ces femmes ont r pondu un questionnaire d taill pour recueil de donn es sur divers facteurs de risque En ce qui concernait la contraception orale les femmes ont t r parties en groupes suivant qu elles n avaient jamais utilis ce type de contraception l avaient utilis e pendant 1 5 ans ou pendant plus de 5 ans Elles ont galement t r parties suivant qu elles avaient ou non eu au moins un enfant et lorsqu elles en avaient eu suivant qu elles n avaient pas allait du tout avaient allait pendant au total 1 12 mois ou pendant plus de 13 mois Le risque de PR tait inversement corr l la dur e de l allaitement les femmes qui n avaient jamais allait avaient un risque de PR 2 17 fois plus lev que celles qui avaient allait pen dant plus de 13 mois et 1 35 fois plus lev que celles qui avaient allait pendant 1 12 mois Cet impact persistait apr s correction pour les autres variables Le risque de PR n tait pas affect par la parit ni par l utilisation d une contraception orale Il tait aug ment chez les femmes fumeuses et chez celles qui avaient un ni veau bas de scolarit Si l allaitement est susceptible d ag
84. n suivi de m decine g n rale et de p diatrie Une seule consultation tait exclusivement d di e au suivi de l allaitement Dans 10 consultations un seul des m decins tait consid r comme l expert en allaitement dans 6 consulta tions ce m decin tait le seul exercer dans le cabinet m dical Dans les 3 consultations o travaillaient plusieurs m decins charg s du suivi des allaitements le plus gros cabinet m dical em ployait plein temps un seul m decin 3 autres y travaillaient Octobre Novembre D cembre 2009 temps partiel ainsi que 2 infirmi res 7 r pondants avaient le di pl me de consultant en lactation Chacun de ces m decins voyait en moyenne 6 m res par demi journ e avec une dur e de consultation de 45 60 mn pour une premi re consultation et de 30 45 mn pour les visites suivantes Les probl mes qui occasionnaient le plus souvent les consultations taient les probl mes de mise au sein de mamelons douloureux ou de production lact e La plupart des m res qui venaient dans ces consultations taient r f r es par d autres professionnels de sant ou consultants en lactation Dans 12 cabinets m dicaux la consul tation tait factur e et rembours e comme n importe quelle autre consultation m dicale Tous les r pondants ont dit assurer un suivi t l phonique non r mun r Parmi les 11 cabinets m dicaux exis tant depuis plus de 12 mois au moment de l
85. ntaires est galement un pro bl me ce lait est bien souvent donn des b b s Par ailleurs ces distributions de lait industriel peuvent avoir un impact n gatif long terme sur la sant infantile Suite au tremble ment de terre survenu en 1988 en Arm nie la distribution massive de lait industriel a eu pour r sultat une baisse importante du taux d allaitement Plus de 10 ans apr s cette baisse tait toujours signi ficative ainsi que son impact n gatif sur la sant des b b s arm niens L aide humanitaire a modifi durablement les pratiques et les perceptions des m res Dans une telle situation les m res allaitantes doivent tre sou tenues afin de poursuivre l allaitement Elles ne doivent jamais re cevoir du lait industriel en routine Les m res qui ont r cemment sevr leur enfant seront encourag es relacter Si c est impossible ou si la m re est d c d e la premi re d marche est de chercher une autre femme qui pourra allaiter le b b Si c est impossible un lait industriel sera utilis au cas par cas et sous surveillance troite d un professionnel de sant On doit alors fournir aux m res non seulement le lait industriel mais galement tout ce qui est indispen sable pour l utiliser dans de bonnes conditions On ne doit pas lais ser les fabricants de lait industriel et autres aliments pour nourris sons utiliser les situations d urgence pour largir leur client le et am l
86. obl me d allaitement pourrait augmenter la dur e de l allaitement Des consultations d allaitement ont t ouvertes dans divers pays g r es par des m decins des sages femmes des infir mi res des consultant e s en lactation Le but de cette tude tait de d crire le fonctionnement des consultations d allaitement g r es par des m decins aux Etats Unis Les auteurs ont mis au point un questionnaire de 4 pages qu ils ont post sur les listes de discussion de l Acad mie Am ricaine des m decins g n ralistes ainsi que sur celle de l Academy of Breast feeding Medicine partir de l exp rience de 4 m decins travaillant dans une consultation d allaitement Ce questionnaire destin aux g n ralistes qui s taient sp cialis s dans le suivi des m res allai tantes comportait des questions sur les pratiques m dicales sur les caract ristiques d mographiques de la consultation sur les motifs de consultation la dur e moyenne des consultations leur co t les modalit s de leur remboursement ventuel la formation continue les ventuelles activit s autres que les consultations d allaitement Les responsables de 13 consultations d allaitement ont r pondu ce questionnaire La consultation la plus ancienne existait depuis 1995 et la plus r cente avait t ouverte en 2005 7 consultations taient priv es les 6 autres d pendaient du secteur public 10 consultations assuraient galement u
87. on lact e maximale sera utile pour r valuer l objectif de d part et pour s adapter en fonction de ce qui a t obtenu Sa voir quel pourcentage des apports de son b b la m re peut couvrir est n cessaire pour d terminer la quantit des com pl ments donner Si par exemple une fr quence de t t es ou d expression du lait suffisante parall lement la prise d un galactog ne ne donne aucun r sultat significatif on peut estimer que la m re ne pourra pas produire davantage de lait au moins pendant cette lactation Ce moment sera souvent difficile vivre pour la m re sur le plan motionnel en particulier si elle tenait beaucoup allaiter exclusivement son b b elle devra faire le deuil de l allaitement qu elle souhaitait Toutefois si la m re sait que tout ce qui pouvait tre fait l a t et si une cause son chec a t trouv e elle pourra souvent mieux vivre la situation et avoir une exp rience d allaitement gratifiante Les professionnels de sant qui suivent les m res doivent avoir les connaissances n cessaires pour aider une m re qui pr sente une mont e de lait tardive ou absente afin de savoir quand il est n cessaire d intervenir et comment intervenir Chaque situation sera valu e au cas par cas le plus rapide ment possible afin d intervenir de fa on individualis e et un soutien troit de la m re sera assur Avec des conditions optimales m me une m re
88. on dans les compartiments biologiques comme la glande mammaire Les donn es pharmacocin tiques influenceront l excr tion lact e des pro duits actifs biodisponibilit orale volume de distribution taux plasmatique liaison aux prot ines plasmatiques lipo solubilit demi vie poids mol culaire Agatonovic Kus trin Le passage de la substance active du sang vers le lait sera aussi influenc par les diff rences de composition entre le sang et le lait Ce dernier a un taux de lipides nettement plus lev que le sang Les mol cules lipophiles non ionis es passeront donc rapidement et fortement dans le lait par le biais des lipides membranaires et elles en repartiront plus lentement vers le sang Les mol cules hydrosolubles forte ment ionis es ont un m canisme de passage diff rent qui ralentit leur arriv e dans le lait La connaissance de tous ces param tres permet d valuer efficacement le risque ven tuellement couru par l enfant allait Anderson Toutefois beaucoup d inconnues existent encore tant au niveau du transfert du m dicament du compartiment sanguin au com partiment lact qu au niveau de la pharmacocin tique du m dicament chez le nouveau n Par ailleurs l valuation du taux d un m dicament est moins fiable dans le lait que dans le sang et il serait n cessaire de mettre au point des proto coles pr cis d tude Begg En consid rant la femme allaitante e Choisir un tr
89. or breastmilk expression JC Kent LR Mitoulas MD Cregan et al Breastfeed Med 2008 3 1 11 9 Mots cl s expression du lait tire lait d pression La pr valence de l expression du lait a augment parall lement l augmentation de celle de l allaitement Tant les m res que les professionnels de sant doivent donc avoir des informations de bonne qualit sur les diff rents tire lait Des tudes r centes ont valu l impact de diff rents sch mas de fonctionnement de tire lait lectriques sur la quantit de lait obtenue et sur le r flexe d jection mais l importance de la d pression est un facteur qui n a pas t explor C tait le but de cette tude Elle a inclus 23 m res allaitantes 19 d entre elles allaitaient ex clusivement un b b de moins de 6 mois 2 allaitaient partiellement un b b de 7 et 8 mois une m re tirait son lait pour son b b de 20 semaines n terme et une derni re le tirait pour son b b de 6 semaines n 24 semaines de grossesse Les 21 m res qui allai taient ont valu leur production lact e sur 24 heures en pesant leur enfant avant et apr s chaque t t e et les 2 m res qui tiraient leur lait ont not la quantit de lait tir e Pendant la journ e d valuation de la production lact e les m res ont galement tir 1 ml de lait avant et apr s chaque t t e ou s ance d expression et des cr mato crites ont t effectu s sur tous ces
90. ormations sur les b n fices de l allaitement qui leur avaient t donn es Les 5 m res qui avaient les taux lact s de polluants les plus bas taient tr s satisfaites et cela avait renforc leur souhait d allaiter 30 femmes ont dit avoir l intention d allaiter leur pro chain enfant la derni re femme pensait qu elle allait tr s proba blement allaiter mais qu elle remettrait ventuellement l allai tement en cause en fonction de son taux lact de polluants 15 m res n ont pas du tout modifi leur mode de vie 11 m res ont dit que Les Dossiers de l Allaitement n 81 l tude les avait amen es voir leur environnement sous un autre angle et faire des efforts pour limiter leur exposition aux pol luants Leur participation cette tude avait fourni ces m res l occasion d en savoir davantage sur la pollution environnementale ce dont nombre d entre elles taient satisfaites Cette tude pr sente des biais Le coordonateur de l tude tait une femme qui allaitait ce qui pouvait influencer les m res L tude portait sur un petit nombre de femmes et les r sultats ne peuvent pas tre g n ralis s l ensemble de la population Elle montre cependant qu une information objective et approfondie des m res sur les objectifs de l tude sur sa signification sur les connaissances actuelles en mati re d allaitement et de polluants dans le lait maternel permet de limiter ou
91. ouleur prouv e par la m re Au bout de 4 mois sans aucune am lioration la m re a d cid de sevrer Ignorer la raison de cette douleur persistante a t encore plus difficile vivre pour elle que l chec de son allaitement En 2004 elle a accouch de son second enfant Elle s tait soigneusement renseign e sur les pratiques optimales d allaitement et une consultante en lactation l a aid e d mar rer l allaitement Malgr cela non seulement elle avait beau coup de mal faire accepter le sein son b b mais les t t es taient galement tr s douloureuses Cependant la consultante en lactation a examin soigneusement le b b mais n a rien constat d anormal Elle a contact les animatrices locales qui ont pass des heures aupr s d elle pour examiner de pr s com ment son b b t tait mais elles n ont rien retrouv d anormal non plus Le p diatre qui la m re a demand conseil a sus pect une ankyloglossie mais apr s examen il a dit la m re que ce n tait pas le cas Cependant la m re a consult de nom breux sites Internet et plus elle lisait d informations sur le sujet plus elle tait convaincue que son b b pr sentait une ankylo glossie Elle a contact Catherine Watson Genna une consul tante en lactation auteur entre autres de plusieurs articles sur l ankyloglossie et a d cid de faire le voyage jusqu New York pour aller la consulter C W
92. our chaque 1 ug l suppl mentaire 2 mois on constatait un taux d IGF 1 plus bas de 0 96 ug l 17 ans Les r sultats de cette tude sont en faveur d une programmation pr coce de l axe somatotrope li e l alimentation en d but de vie
93. pu prendre sa fille dans ses bras mais elle tait encore sous s datifs puissants et trop faible pour arri ver t ter L quipe a propos de lui donner au biberon le lait tir par la m re La petite fille n en avait encore jamais re u elle tait toujours exclusivement allait e au moment de cette chirurgie et elle a refus le biberon Une sonde nasogastrique a t pos e afin de permettre la poursuite des mises au sein par laquelle on donnait l enfant le lait maternel exprim La sonde est rest e en place pendant 3 jours L enfant est alors sortie de soins intensifs pour aller en cardiologie D s le jour de son transfert son tat clinique s est rapidement am lior et elle est redevenue capable de se nourrir exclusivement au sein La petite fille a maintenant une alimentation diversifi e La prochaine chirurgie ne doit pas tre pratiqu e avant l ge de 2 ans 2 ans 1 2 et la m re est bien d cid e profiter de tous les moments d intimit avec sa fille que l allaitement lui permet d avoir Allaitement par une m re adolescente qui a fait adopter son b b Hard choices K Lyons New Beginnings 2007 24 1 22 4 Cette adolescente a d but une grossesse 17 ans La pre mi re d cision prendre a t de choisir de poursuivre ou non cette grossesse non d sir e ni par elle ni par le p re de l enfant qui ne souhaitait pas s impliquer plus longtemps dans une rela tion
94. qui ne pourra jamais allaiter ex clusivement pourra ressentir un sentiment de r ussite et d accomplissement R f rences e Anderson AM Disruption of lactogenesis by retained placental frag ments J Hum Lact 2001 17 142 144 e Anderson E et al Estrogen responsiveness and control of normal hu man breast proliferation J Mammary Gland Biol Neoplasia 1998 3 23 35 e Arthur PG et al Measuring short term rates of milk synthesis in breast feeding mothers Q J Exp Physiol 1989 74 419 428 e Betzold CM et al Delayed lactogenesis II A comparison of four cases J Midwifery Womens Health 2004 49 132 7 Brown TE et al Effect of parity on pituitary prolactin response to meto clopramide and domperidone Implications for the enhancement of lacta tion J Soc Gynecol Investig 2000 7 65 9 e Chapman DJ Perez Escamilla R Maternal perception of the onset of lactation is a valid public health indicator of lactogenesis stage II J Nutr 2000 130 2972 80 e Daly SE et al Frequency and degree of milk removal and the short term control of human milk synthesis Exp Physiol 1996 81 861 75 e Dewey KG etal Risk factors for suboptimal infant breastfeeding beha vior delayed onset of lactation and excess neonatal weight loss Pedia trics 2003 112 3 Pt 1 607 19 e Grattan DR et al Prolactin receptors in the brain during pregnancy and lactation Implications for behavior Horm Behav 2001 40 115 24 e Ha
95. r Des sessions L alimentation infantile dans les situations d urgence Les selles rares chez le b b allait La diversification alimentaire quand comment Evaluer la succion d un b b Le couple et l allaitement Comment les m res vivent elles le sevrage Allaitement et polluants du quotidien etc etc Des ateliers sur Le portage L invention d histoires pour les enfants Le jeu Renseignements et inscriptions Alice LAFFRANCHI 1 rue Abb Papon 69005 LYON 06 43 22 67 13 congreslill free fr Et sur notre site www lllfrance org Evenements Manifestations Congres LLL du 14 et 15 novembre 2009 html Congr s grand public B b s bienvenus Il arrive parfois qu un exemplaire de votre revue n arrive pas destination changement d adresse non signal ou cause inconnue La revue para t dans la premi re quinzaine de chaque trimestre Si vous ne voyez pas arriver votre num ro n h sitez pas nous le signaler Les abonn s peuvent se procurer les num ros d j parus au prix de 4 50 partir du n 26 port compris sommaire d taill de tous les num ros parus contre une enveloppe timbr e 0 75 plus un timbre 0 75 ou gratuitement par courriel demander F Railhet 68 av P V Couturier 93330 NEUILLY SUR MARNE T l 01 43 08 56 02 Courriel dossiers lilfrance org Cette revue se veut un organe d information et de part
96. r lev On a recherch un S dor dans tous ces chantillons Le S dor n a t retrouv dans aucun des pr l vements prove nant des m res du groupe t moin On en a retrouv un chez 5 m res ne pr sentant aucun signe de surinfection et chez les 4 m res pr sentant des l sions visiblement surinfect es Un S dor a t re trouv chez 8 b b s du groupe t moin ainsi que chez respective ment 8 des 13 b b s et 4 des 4 b b s des 2 autres groupes Plus le probl me de mamelons douloureux tait important et plus la pr valence d une contamination par un S dor tait lev e Ce germe pr sent chez certaines m res n ayant pas de l sions im portantes ni de surinfection visible pourrait favoriser la persistance du probl me La recherche d un S dor pourrait tre utile en cas de mamelons douloureux m me en l absence de l sions franches et visiblement surinfect es Les Dossiers de l Allaitement n 81 Pathologies cardiovasculaires maternelles inversement corr l es l allaitement Duration of lactation and risk factors for maternal cardiovas cular disease Schwarz EB Ray RM Stuebe AM et al Obstet Gyne col 2009 113 5 974 82 Mots cl s Les pathologies cardiaques sont la principale cause de d c s aux Etats Unis De nombreux facteurs de risque contribuent ces pathologies Des tudes chez la femme et les autres mammif res ont constat que la lactation avait un impact sur
97. rce qu elle est convaincue que cela sera b n fique pour son b b Par ailleurs le manque d hygi ne l absence d eau potable et la destruction des structures m dicales sont la norme en cas de catastrophe humanitaire m me dans les pays industrialis s Dans un tel contexte un soutien appro pri aux enfants allait s et non allait s est tr s important Pour aller plus loin e Alimentation des nourrissons et des jeunes enfants dans les si tuations d urgence Directives op rationnelles l intention du personnel et des administrateurs de programmes Version 2 1 F vrier 2007 www ennonline net pool files ife ops guidance french sept 07 pdf e Le Code et l alimentation des nourrissons en cas d urgence http www ibfan org site2005 abm paginas articles arch_art 590 5 pdf Octobre Novembre D cembre 2009 V cu des m res incluses dans une tude de biomonitoring du lait humain Participant experiences in a breastmilk biomonitoring study a qualitative assessment Wu N McLEan MD Brown P Aschengrau A Webster TF Environ Health 2009 8 4 Mots cl s lait hu main polluants biomonitoring Les tudes de biomonitoring permettent de recueillir des don n es sur l exposition aux polluants l chelle individuelle comme l chelle de populations Le lait humain est un fluide biologique fa cile obtenir et permettant d avoir une id e fiable de l exposition de la femme aux polluant
98. rescrit Or la quantit de produit actif re ue par le b b via le lait maternel est rarement sup rieure 10 elle R DATE Est ce que le sympt me ou la pathologie n cessite vrai est m me souvent tr s inf rieure 1 ment un traitement m dicamenteux Des m res s entendent dire de sevrer leur b b pour prendre un m dicament qui n est pas r ellement n cessaire par exemple un antibiotique pour une infection virale un antid presseur pour un baby blues ou une d pression l g re et qui est souvent par ail leurs utilisable pendant l allaitement e Ce traitement est il efficacit quivalente celui qui pr sente le moins de risques pour l enfant allait Par exemple parmi les antalgiques les anti inflammatoires les plus lev e de m dicament qu un enfant partiellement al antihypertenseurs certaines mol cules sont un bien meilleur lait Un nouveau n exclusivement allait et plus encore un choix que d autres pr matur sont plus susceptibles de pr senter un effet se e Le risque potentiel pour l enfant allait est il sup rieur condaire suite A m dicament pus par la PA d autant aux b n fices de l allaitement pour lui et pour sa m re que leur immaturit h patique et r nale ralentit chez eux l limination du produit actif Il est utile de conna tre l ge de l enfant et le pourcen tage de lait maternel dans son alimentation e Plus l enfant est g
99. rth Am 2001 48 273 97 e Neville MC Morton J Physiology and endocrine changes underlying human lactogenesis II J Nutr 2001 131 30055 30085 e Peters F Schulze Tollert J Schuth W Thyrotrophin releasing hormone A lactation promoting agent Br J Obstet Gynaecol 1991 98 880 5 e Scanlon KS et al Assessment of infant feeding The validity of mea suring milk intake Nutr Rev 2002 60 235 51 e Uvnas Moberg K Neuroendocrinology of the mother child interaction Trends Endocrinol Metab 1996 7 126 31 e Wambach KA Breastfeeding intention and outcome A test of the theo ry of planned behavior Res Nurs Health 1997 20 51 9 e Willis CE Livingstone V Infant insufficient milk syndrome associated with maternal postpartum hemorrhage J Hum Lact 1995 11 123 6 e Wilson Clay B Hoover K The Breastfeeding Atlas 3rd ed Austin TX LactNews Press 2005 Les Dossiers de l Allaitement n 81 12 Octobre Novembre D cembre 2009 Trop de fer est nuisible Neurodevelopmental delays associated with iron fortified formula for healthy infants M Kerr D Lie Medscape May 12 2008 On sait qu une carence en fer pendant la petite enfance peut avoir un impact n faste sur le d veloppement neurologique de l enfant Toutefois on ignorait que trop de fer pouvait galement tre n faste comme l ont constat les auteurs Pour cette tude prospective 494 enfants en bonne sant et ne pr s
100. rtmann P Cregan M Lactogenesis and the effects of insulin depen dent diabetes mellitus and prematurity J Nutr 2001 131 30165 2085 e Hoover KL et al Delayed lactogenesis II secondary to gestational ova rian theca lutein cysts in two normal singleton pregnancies J Hum Lact 2002 18 264 8 Les Dossiers de l Allaitement n 81 Exemple de formulaire d valuation Ant c dents mammaires Chirurgie mammaire L Oui L Non Si oui de quel type L Biopsie L Augmentation R duction O Irradiation O Autre Touchant Un sein O Les deux seins Ann e de la chirurgie Type d incision LI P riar olaire Axillaire LI Trans ar olaire D placement du mamelon L Libre dicule Sensibilit mammelonnaire normale O Oui O Non Augmentation de volume des seins pendant la gros sesse I Oui O Non Sous mammaire Avec son p Exp rience ant rieure d allaitement O Oui O Non Si oui nombre d enfants allait s Dur e de ces allaitements Don de suppl ments L Oui O Non Si oui raisons de ce don Examen des seins e Forme g n rale des seins LI Globalement arrondie et pleine e Hypoplasie sein creux au niveau O De la partie inf rieure LI De la partie lat rale interne De la partie lat rale externe L D
101. s Toutefois l impact de l exposition aux polluants que ce soit chez la femme ou son enfant est en grande partie totalement inconnu Savoir que son lait est pollu pourra avoir un impact psychologique important sur la m re qui pourra avoir peur de nuire son b b voire m me d cider de le sevrer Globalement les experts consid rent qu une m re a le droit de de mander conna tre les r sultats de l analyse de son lait m me si la signification des taux de polluants est plus ou moins inconnue L objectif de cette tude tait d valuer le v cu de m res incluses dans une tude de biomonitoring du lait humain L tude Greater Boston PBDE Body Burden Project GB PBDE a t men e entre 2003 et 2005 sur 46 m res recrut es dans un centre m dical et dans deux maternit s Ces m res ont r pondu un questionnaire portant entre autre sur leur sant leur mode de vie leur environnement et leur alimentation et elles ont donn des chantillons de lait entre 2 et 8 semaines post partum pour recher che du taux de PBDE Dans le cadre de cette tude son objectif a t expliqu aux m res de fa on approfondie Elles ont galement re u des informations soulignant les b n fices de l allaitement y compris lorsque le lait maternel tait pollu des consultant e s en lactation faisaient partie des membres de l quipe et les m res ont re u des documents donnant des informations factuelles et non
102. serait fonctionnelle Les premi res mises au sein ont t difficiles et ont n cessit beaucoup de patience Le b b ne prenait pas le sein correctement ou se fatiguait tr s rapidement Il faut toutefois noter que depuis les pratiques ont volu dans le service de n onatalogie de Dreux actuellement des mises au sein d couverte sont propos es aux mamans quel que soit le terme du b b et le peau peau est encourag Depuis 2001 une r union hebdomadaire a lieu dans la ma ternit de Dreux pour soutenir les m res allaitantes anim e par Mmes Evelyne Drecourt sage femme et Monique Ratkoff pu ricultrice et depuis 2007 des r unions sont propos es dans le service de n onatalogie par Mme V ronique Bouchereau En 2008 et 2009 des formations en allaitement sont propos es tout le personnel pour obtenir un discours coh rent et ad quat La m re a trouv que le soutien de la part de l quipe soignante manquait de coh rence en ce qui concerne l allaitement pendant le s jour de son enfant Heureusement l un des m decins du service de n onatalogie lui a propos d aller dans le service de maternit assister une r union sur l allaitement Elle y a trouv le discours coh rent sur l allaitement dont elle avait besoin Elle a galement re u les coordonn es de l association locale de sou tien aux m res allaitantes SAM 28 Le fait de savoir que Mme Bouchereau travaillait dans cette associa
103. ses maladies En situation d urgence les b b s qui ne sont pas allait s sont tr s haut risque de maladie de malnutri tion et de d c s il est tr s difficile ou impossible de trouver un substitut correct au lait maternel et les mauvaises conditions d hygi ne rendent impossible le don d un substitut dans de bonnes conditions Les b b s ne sont pas les seuls tre concern s En si tuation d urgence le risque de d c s est lev chez les enfants de moins de 5 ans et tout particuli rement chez les enfants de moins de 2 ans Le lait maternel repr sente encore un apport nutritionnel significatif m me pour un enfant de 2 ans Il est particuli rement facile pour les m dias de monter en pingle le sort des b b s et de r clamer la collecte de lait indus triel Etant donn la d sorganisation qui r gne dans les situations d urgence ce lait sera souvent distribu sans aucun contr le Un audit effectu par l UNICEF suite au tremblement de terre de 2006 en Indon sie a montr qu en d pit d un taux d allaitement tr s le v 70 des enfants de moins de 6 mois avaient re u du lait in dustriel Une autre tude portant sur la gestion de l aide suite des inondations au Botswana en 2005 2006 a constat que la quasi to talit des b b s qui sont d c d s taient nourris au lait industriel Le fait que du lait en poudre non con u pour les b b s est distri bu en routine dans les colis alime
104. tien 5 Partage 2 Ouvrir de nouvelles perspectives Informations 9 Figure 7 Difficult s d allaitement c t b b s intol rance allergie r gurgitations 1 1 conseils PS non adapt s 2 pb de succion 2 besoins du b b lactation 3 prise de poids 3 22 Octobre Novembre D cembre 2009 Vasospasme 7 R flexe d jection fort 7 R gurgitations 7 Compatibilit des m dicaments avec l allaitement ou poursuite de l allaitement lors d une hospitalisation 7 e Intol rance ou allergie de l enfant allait 7 Dans 60 des questionnaires retourn s les m res ne men tionnaient aucune difficult d allaitement Pourtant elles avaient parfois d velopp oralement au cours des r unions des difficult s passag res qu elles n ont pas rapport es dans leur questionnaire Il semble donc que la fr quentation d un groupe de soutien l allaitement permet aux m res de mieux vivre et g rer les difficult s rencontr es Difficult s de la vie quotidienne Sur les 15 questionnaires 9 ont fait tat de difficult s li es la vie quotidienne soit 60 Cette deuxi me cat gorie comprend ces diff rents items entre parenth ses le pourcentage de r ponses par rapport aux questionnaires retourn s e Reprise du travail 27 Figure 6 Difficult s d allaitement c t m res m dicaments hospitalisation 1 douleurs 1 positio
105. tion ainsi que 3 infir mi res de n onatalogie a permis la m re de se sentir moins isol e et plus confiante Elle s est sentie tr s fi re la premi re fois o elle a pu aller une des r unions en maternit avec son b b qui tait maintenant consid r comme un b b comme les autres cette r union elle a pu aborder de nombreuses ques tions pratiques entre autres comment g rer le flot de lait trop important pour les capacit s de son b b pr matur Cela a en core augment sa confiance en elle pour la suite du s jour de son enfant en n onatalogie d autant que cette m re voulait r ussir son allaitement d faut d avoir r ussi sa grossesse les m res de pr matur s se sentent tr s souvent coupables de n avoir pu mener leur grossesse terme Par la suite la m re est retourn e de nombreuses reprises aux r unions sur l allaitement de la maternit Apr s des d buts difficiles psychologiquement elle a pu allaiter sans probl mes importants gr ce au soutien et la pr sence de professionnels L hospitalisation a appris aux parents couter et observer leur b b et ils ne se sont pas sentis totalement paniqu s apr s le retour au domicile Par la suite la m re a d cid de s investir dans l association SAM 28 afin de pouvoir aider d autres m res puis elle est devenue animatrice LLL France Cette exp rience d allaitement montre qu un soutien est per
106. traces dans le dossier consult par les professionnels mais aussi par les parents Dreux le fait qu on ne leur dise rien a t difficile vivre pour les parents ils ignoraient s il avait pleur combien de temps ce qui lui avait t fait quels probl mes il avait pu pr senter Ces parents ont pris cons cience de l importance d un soutien affectif des parents La m re avait l impression de faire de son mieux pour accompa gner son enfant sans tre elle m me accompagn e ce qui l a amen e rechercher du soutien par ailleurs Le d marrage de l allaitement n a pas t optimal Plus de 24 heures s taient coul es apr s l accouchement lorsqu une sage femme vue une seule fois a conseill la m re de tirer son lait La m re tirait son lait au moins toutes les 3 heures pen dant la journ e mais pas la nuit sauf les nuits o elle avait des mont es de lait trop douloureuses Elle n avait pour ce faire qu un tire lait simple pompage Kitett n cessitant de cr er un cycle pression d pression avec le pouce La m re a trouv diffi cile de l utiliser correctement car personne ne lui avait expliqu le mode d emploi Elle tirait son lait pendant en moyenne 20 25 mn par sein y consacrant au total environ 6 heures par jour Elle a pratiqu d elle m me la super alternanance lorsque le lait cessait de couler d un c t elle changeait de sein puis re venait sur le premier et a
107. ts nourris au lait industriel Le taux plus lev de prot ines dans les laits industriels semble stimuler la production d IGF 1 Plus tard dans l enfance les bambins qui ont t allait s sont plus grands et ont un taux s rique plus lev d IGF 1 que les enfants qui ont t nourris au lait industriel On peut donc penser qu il existe une programmation pr coce de l axe somatotrope par l alimentation re ue en d but de vie Le but de cette tude tait de rechercher les ventuelles corr lations entre le taux d IGF 1 pendant la petite enfance et ce taux l adolescence Les donn es utilis es ont t recueillies dans le cadre d une tude longitudinale observationnelle danoise Des chantillons de sang ont t recueillis 2 6 et 9 mois chez 109 enfants pour dosage du taux s rique d IGF 1 Les enfants ont t suivis jusqu 17 ans Des donn es ont galement t recueillies sur diverses variables Il existait une corr lation inverse entre le taux d IGF 1 9 mois et 17 ans Pour chaque 1 ug l suppl mentaire du taux d IGF 1 9 mois le taux 17 ans tait plus bas de 0 95 ug l Cette corr lation tait galement constat e avec le taux d IGF 1 2 et 6 mois mais seulement l tat de tendance non statistiquement significative Apr s ajustement pour les diverses variables confondantes le taux s rique d IGF 1 2 mois tait inversement corr l au taux s rique 17 ans p
108. ublic e La Banque Claude Bernard est une base de donn es in formatique Ses donn es sont similaires celles du diction naire Vidal www resip fr 17 Octobre Novembre D cembre 2009 e La BIAM est un site Internet L aussi les donn es sont similaires celles du dictionnaire Vidal www biam2 org accueil html e Le CRAT Centre de R f rence sur les Agents T rato g nes est un site Internet essentiellement tourn vers la grossesse mais il donne des informations utiles pour l allaitement concernant quelques m dicaments www lecrat org e _www ecppweb org cybele site de la Soci t Europ enne de Pharmacie Clinique Belge environ 500 substances e Lactancia est le site Internet d un h pital espagnol en anglais ou en espagnol Entrer la d nomination internatio nale commune DCT une courte monographie appara t en viron 1500 substances www e lactancia org e LactMed est un site Internet qui r f rence les tudes publi es sur les m dicaments pendant l allaitement http toxnet nlm nih gov cgi bin sis htmlgen LACT e http www ukmicentral nhs uk drugpreg guide htm Des tableaux par classes pharmacologiques en anglais e M dicaments et allaitement De Schuiteneer B De Co ninck B Ed Arnette Blackwell 1996 e Breastfeeding and Maternal medication voir r f ren ces Cette brochure de POMS peut tre t l charg e gratui tement e Drugs in pregnancy and lactation Briggs GG
109. un second questionnaire a t adress demandant de pr ciser si l allaitement tait toujours en cours sa dur e ce qu avait apport la ou les r union s et les ventuelles difficult s rencontr es 15 r ponses soit 33 des questionnaires ont t re ues Curieusement seulement 12 questionnaires de la premi re et de la seconde partie de l enqu te se recoupent soit 26 des questionnaires exploitables Parmi les 46 questionnaires 16 correspondent 15 futures mamans une maman attendait des jumeaux Tableau 1 Taux de retour des questionnaires Questionnaires 1 amp 2 12 r ponses 26 retours Les Dossiers de l Allaitement n 81 Tableau 2 Evolution des projets d allaitement apr s une premi re r union Dur e du projet avant la apr s la Augmentation en mois 1 r union 1 r union Moyenne g n rale 12 4 16 Minimum 3 Maximum 36 Futures mamans 9 67 5 0 6 mois 7 44 43 Plus de 6 mois 22 29 12 Exploitation du premier questionnaire Parmi les 26 questionnaires re us soit 22 m res distinc tes 9 correspondaient de futurs allaitements Tous les questionnaires font tat d un allongement ou d une dur e au moins gale d allaitement apr s la r union par rapport l intention avant la r union soit une augmentation de 16 de la dur e d allaitement qui passe d un peu plus d un an un peu plus de quatorze mois en moyenne Figure 1 Evolut
110. vi aucun traitement Elle tait fatigu e et ses seins sont devenus tr s sensibles et elle a donc limit les t t es Elle a fait une fausse couche avant la fin du premier trimestre et le fait de pouvoir remettre ses jumeaux au sein aussi souvent qu auparavant l a aid e accepter la fin de cette nouvelle gros sesse Ses jumeaux avaient 28 mois lorsqu elle a d cid de les sevrer essentiellement suite la pression de son entourage Mais elle a pr sent un important engorgement et ses enfants vivaient tr s mal le sevrage Elle a d cid de reprendre l allaitement au bout de quelques jours Ses enfants avaient 35 mois et ils taient toujours allait s lorsqu elle a constat qu elle tait enceinte d un mois nouveau sans traitement Elle a alors d cid de supprimer la seule t t e que prenaient encore ses jumeaux le soir avant de se coucher les enfants ont accept facilement ce sevrage La m re esp re vivre avec son 3 enfant un allaitement aussi gratifiant qu avec ses jumeaux Mamelons douloureux en rapport avec une ankyloglossie chez le b b Breastfeeding and tongue tie Takaki E New Beginnings 2008 25 5 11 12 En 2001 cette m re a accouch de son premier enfant D s les premiers jours les t t es ont t tr s douloureuses Toutes les personnes consult es par la m re lui ont dit que son b b semblait prendre le sein correctement et qu elles ne voyaient aucune explication la d

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