La délicate mission des Caf
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1. et innovantes les 123 Caf veilleront diversifier l offre d accueil en accompa gnant la cr ation de micro cr ches par exemple en s inscrivant dans la dynami la s curit sociale pour 2007 a permis le partage des allocations familiales dans cette situation Reste poursuivre la r forme pour les autres prestations allo cation de rentr e scolaire notamment qui demeurent r serv es un seul des parents d autant que la jurisprudence a d j admis la n cessit d un tel partage au nom de l quit cf deux arr ts de la Cour d appel de Besan on rendus en f vrier 2008 n 097 08 et 131 08 gt L ATTRIBUTION DES PRESTATIONS FAMILIALES AU TITRE D ENFANTS TRANGERS Le versement des prestations familiales au titre d enfants trangers est soumis un double contr le visant s assurer de la r gularit du s jour de la personne tran g re demandeuse de la prestation et de celle de l entr e et du s jour de l enfant mineur pour lequel elle est sollicit e Une premi re proposition de r forme du M diateur de la R publique d non ait le caract re trop limitatif des crit res de r gularit de l entr e sur le territoire des enfants concern s La loi du 19 d cem bre 2005 de financement de la s curit sociale a modifi l article L 512 2 du code de la s curit sociale CSS en num rant de mani re limitative sept situations dans lesquelles les enfants de parents trangers2. Caf En effet tion nos allocataires QUALITATIVE cette nouvelle prestation implique pour le r seau des Caf de nouvelles probl matiques telle que la gestion de nouveaux b n ficiaires avec des besoins prioritaires sp cifiques Le lundi 6 juillet date des premiers versements du RSA a cheurs et scientifiques de haut niveau et enfin ceux dont les parents sont titulaires de la carte de s jour vie priv e et fami liale mentionn e l article L 313 11 7 du code de l entr e et du s jour des tran gers et du droit d asile la condition qu ils soient entr s en France au plus tard en m me temps que leurs parents UNE ATTEINTE LA NON DISCRIMINATION Pour autant la situation n est pas satis faisante puisque des familles en situation r guli re qui assument la charge effective et permanente de leurs enfants en France mais qui ne r pondent pas aux crit res vis s ci dessus sans possibilit de r gulari sation sont priv es de ces prestations La Cour de cassation a jug arr t du 6 d cembre 2006 que le fait de subordon ner le b n fice des prestations familiales la production d un justificatif de la r gularit du s jour des enfants mineurs porte une atteinte disproportionn e au principe de non discrimination et au droit la protection de la vie familiale Mais les Caf continuent d appliquer avec rigueur les articles L 512 2 et D 512 2 du CSS Sans remettre en cause le droit du
3. Delevoye par sa personnalit son activit sa recherche de l effica cit et son esprit d ouverture et de tol rance lui a donn une dimension particuli re Les deux institutions sont compl mentaires C est dans cet esprit de compl men tarit et d efficacit que j entends la t te de la commission poursuivre et d velopper la collaboration avec le M diateur de la R publique Une adoption remise en cause par une faille administrative S PRIOR le 21 juillet 2008 Monsieur D a fait l ob jet d un retrait d un point de son permis de conduire Le minist re de l Int rieur de Outre mer et des Collectivit s terri toriales lui a notifi par courrier en date du 20 octobre 2008 l invalidation de son permis de conduire et lui a rappel lobligation de le restituer aux services pr fectoraux Or le relev des infrac tions ayant entra n le retrait de points mentionne la contravention pour exc s de vitesse commise par sa compagne le 4 avril 2008 et qui lui a valu tort le retrait de deux points de son permis de conduire Apr s plusieurs recours qui ont abouti notamment la reconnais sance par le service verbalisateur de de naissance du petit M n a donc pas pu tre transcrit sur les registres d tat civil la nationalit fran aise ne lui a pas t octroy e et les poux J se sont trouv s priv s de tous les droits sociaux li s la pr sence de l enfant Contact
4. Si je ne m connais pas la difficult qu il y NA es poux J ont engag une proc dure d adoption au Br sil en 2006 aupr s de la Mission pour ladoption internationale MAT organisme public fran ais comp tent en la mati re Suite au jugement d adoption prononc au Br sil le couple a d attendre quelques mois avant de pouvoir partir chercher leur enfant M De retour en France avec ce dernier ils ont d couvert que les autorit s br si liennes m avaient pas transmis temps Un nouveau pr sident la t te de la CNCDH YVES REPIQUET A T NOMM PR SIDENT DE LA COMMISSION NATIONALE CONSULTATIVE DES DROITS DE L HOMME CNCDH PAR ARR T DU 1 AVRIL 2009 DU PREMIER MINISTRE a concilier les imp ratifs inh rents la responsabilit de l ex cutif et les avis et recommandations de la CNCDHI je pense fondamentalement souhaitable et c est d ailleurs le sens des Principes de Paris et de la loi du 5 mars 2007 qui a institu la commission que le pouvoir recueille syst matiquement sa position Comment envisagez vous la colla boration entre le M diateur de la R publique et la commission recon nus tous deux comme structures nationales ind pendantes des droits de l homme par le Conseil de l Europe et les Nations unies Aussi troite que possible comme elle a commenc L institution du M diateur de la R publique en France a aujourd hui pris toute sa place et Monsieur Jean Paul
5. a sollicit l aide du M diateur de la R publique Tout d abord le M diateur a demand la caisse d allocations familiales ainsi qu la TG la communication des pi ces justifiant l mission du titre litigieux Toutefois les deux organis mes n ont pas t en mesure de four nir ces l ments Par ailleurs Madame C g e l po que de moins de 25 ans et en activit ne remplissait pas les conditions pour b n ficier du RMI M diateur Actualit s AOo T SEPTEMBRE 2009 N 50 M diateur de la R publique sur www mediateur republique fr et www securitesoins fr quantitatifs pour progresser sur la dimension qualitative Nous devons galement porter au cr dit de cette nouvelle COG l objectif de poursui vre le chantier de la simplification des formalit s m me d apporter une r ponse la plus homog ne possible sur l ensemble du territoire Il faut tendre vers la clarification et l am lioration des formulaires pour continuer limi ter le nombre de pi ces justificatives demand es aux allocataires Il nous faut galement ma triser les risques C est un axe de d veloppe ment part enti re de cette COG Nous devons faciliter la vie des usagers tout en ma trisant mieux les risques financiers Dans ce domaine le d ve loppement de l offre d mat rialis e appara t tre un moyen pertinent qu il faut d velopper afin de d gager des moyens n cessaires un renforcem
6. d appr ciation des ressources qui peuvent varier d une prestation l autre et qui peuvent produire un trop grand d calage entre la p riode d appr ciation et le moment d octroi de la prestation Le d cret n 2009 976 du 20 ao t 2009 article 3 a modifi les conditions d ap plication de l EF sans la supprimer Ce mode d valuation ne sera plus appliqu notamment pour l attribution du RSA condition toutefois que les ressources du couple ne d passent pas le montant forfaitaire de cette allocation Bien qu assorti d exceptions et d am na gements le m canisme de l EF est donc maintenu Le M diateur de la R publique M diateur Actualit s Ao T SEPTEMBRE 2009 N 50 L insertion Le revenu de solidarit active RSA La prime de retour l emploi prend acte de cette volution mais il convient de souligner que les exceptions et am nagements pr vus au fil des modi fications r glementaires ont pour effet d accentuer la complexit du syst me et la disparit de traitement entre les demandeurs de prestations familiales Il estime d s lors qu un arbitrage du Premier ministre est n cessaire sur ce dossier compte tenu galement des divergences d appr ciation entre les diff rents minist res gt L ATTRIBUTION DES PRESTATIONS FAMILIALES EN CAS DE R SIDENCE ALTERN E UNE R FORME INACHEV E Le M diateur souhaite que la r flexion se poursuive concernant les mod
7. d une infraction commise ses heures et l expression de longues heures a ici tout son sens des person nes mises en cause Il s agit aussi des lieux o sont retenues les personnes d f r es devant un juge d instruction ou une juridiction r pressive cet gard les situations de la sourici re et du d p t au Palais de Justice de Paris ont r cem ment connu la couverture m diatique que l on sait et c est aussi la prison On touche l du doigt ce qui doit tre exemple m me du respect des droits de l homme dans une soci t d mocra tique Qu un d linquant ou un criminel soit puni n a rien d injuste Que sa peine soit une privation de libert n est pas davantage une injustice Mais que les conditions dans lesquelles ce d lin quant ou ce criminel condamn une peine privative de libert constituent une aggravation de la peine n est pas admissible La peine prononc e consiste en la priva tion de la libert Il est contraire la dignit humaine d y ajouter des condi tions telles qu elles sont d gradantes et inhumaines Cette pr occupation est partag e par Monsieur Delarue contr leur g n ral des lieux de privation de libert dont c est la mission Elle a m me t exprim e au Un permis de conduire retir tort Madame F comme tant l auteur de Pin fraction pr cit e l int ress n a pas pu obtenir la r gularisation de sa situation Menac de perdre
8. sa radiation des cadres pour prendre la totalit des jours de cong s inscrits sur son CET ainsi que le reliquat de ses cong s annuels Toutefois malgr les assurances qu il lui avait donn es son employeur a pris le 14 janvier 2009 un arr t mettant fin au b n fice de la nouvelle bonification indiciaire NBI pr c demment accord e Madame P au motif que celle ci avait au 1 d cembre 2008 cess d exercer les fonctions y ouvrant droit UN D CRET EXPLICITE Si le d cret du 26 mars 1993 relatif aux conditions de mise en uvre de la NBI dans la fonction publique d tat dispose bien que cette derni re cesse d tre vers e lorsque l agent n exerce plus les fonc tions y ouvrant droit il pr cise n anmoins qu elle est maintenue au fonctionnaire dans la m me proportion que le trai tement pendant la dur e des cong s annuels Or le CET cr dans la fonction publique d tat par le d cret du 29 avril Solder un compte pargne temps avant la retraite ne justifie pas de perdre ses droits 2002 est aliment par le report de jours de cong s annuels et de jours de r duc tion du temps de travail De plus ce texte pr cise que les cong s pris au titre du CET sont assimil s une p riode d activit pendant laquelle l agent conserve notam ment la r mun ration qui tait la sienne avant l octroi de ce cong L intervention du M diateur de la R publique sur le fondeme
9. sen t e la permanence du d l gu le 10 f vrier 2009 Celui ci a pris contact aussit t avec la Caf qui reconnaissait sa faute et l informait le 17 mars suivant que Paide au logement serait enfin vers e la propri taire M diateur de la R publique Contact M diateur de la R publique 7 rue Saint Florentin 75008 Paris T l 015535 2424 Fax 0155 35 2425 WWw mediateur republique fr M diateur Actualit s le joumal du M diateur de la R publique para t 10 fois par an diteur le M diateur de la R publique Directeur de la publication Bernard Dreyfus R dacteur en chef Christian Le Roux R dactrice en chef adjointe Christine Tendel assist e de Claire Lancry Comit de r daction Nathalie Amat Clot Alain Michel Ceretti Mariam Chadli Nadine Chauvet Charlotte Clavreul Francine Delval Jean Fran ois Gratieux Marie Catherine Haon Lucie Martinot Lagarde Bruno Landi C line Monestier Lo c Ricour Jean Michel Rougi Michel Savinas Martine Timsit e Imprimeur Terre de couleurs Valmy R alisation 34 avenue de Messine 75008 Paris agence spherepublique fr e D p t l gal 3 trimestre 2009 M diateur Actualit s Ao T SEPTEMBRE 2009 N 50 M NIVELET actualit s t moignage En tant que nouveau pr sident de la commission nationale consultative des droits de l homme CNCDH comment abordez vous votre fonction Avec fiert humilit et enthousiasm
10. son emploi de chauf feur routier international l int ress a saisi le M diateur de la R publique qui est intervenu en urgence aupr s du Service fichier national du permis de conduire ce qui lui a permis d obte nir dans des d lais rapproch s la resti tution des deux points ind ment retir s et de son permis de conduire sommet de l tat puisque le pr sident de la R publique s adressant au Parlement r uni en congr s a d nonc l tat de nos prisons comme indigne de la France ce qui ma connaissance est sans pr c dent La commission est aussi mobilis e sur Padaptation de notre code de proc dure p nale au statut de la Cour p nale internationale CPI La r vision des lois de bio thique et la justice des mineurs seront parmi les th mes de travail de la commission Quel r le entendez vous donner la commission institution nationale ind pendante des droits de l homme aux niveaux national et international La CNCDH jouit vous le savez d un grand prestige au plan international notamment aux Nations unies et au Conseil de l Europe Elle le doit son histoire et la qualit des avis produits par ses membres qui lui donnent une grande cr dibilit Au plan national je souhaite qu en dehors du pouvoir d auto saisine qui lui est reconnu par la loi le pouvoir ex cu tif et le pouvoir l gislatif la consultent en amont le plus souvent possible et m me syst matiquement
11. ISSN 1769 9657 ES M DIATEUR ACTUALIT S LE JOURNAL DU M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE www mediateur republique fr UN PASSEPORT BIEN DIFFICILE OBTENIR Monsieur L de nationalit fran aise et engag militaire durant 20 ans a souhait partir en vacances l tranger avec son pouse la fin du mois de f vrier 2009 Il a donc d pos une demande de renou vellement de son passeport aupr s de sa commune de r sidence le 16 d cem bre 2008 qui l a transmise la pr fec ture le lendemain Les services pr fectoraux ont consid r ce dossier comme incomplet au motif que le requ rant n avait pas joint les actes de naissance de ses parents eux m mes fran ais de longue date et lont retourn le 12 janvier 2009 sans autres pr cisions D BLOCAGE EN URGENCE La demande d ment compl t e a de nouveau t communiqu e la pr fec ture le 12 janvier 2009 la demande de Monsieur L la commune a interrog les services pr fectoraux sur l volu tion du renouvellement de ce passe port Ces services ont alors exig par t l copie en date du 30 janvier 2009 la production d un certificat de natio nalit fran aise Monsieur et Madame L ne trouvant pas d issue leur probl me compte tenu de la longueur de la proc dure due essentiellement des demandes diff rentes de l administration et ce malgr l assurance d obtenir le certifi cat de na
12. adre de vie des familles Par exemple en mati re de d veloppement des modes de garde et des loisirs son action se traduit par la signature de contrats enfance entre les Caf et les acteurs locaux publics ou priv s communes centres sociaux associations es diff rentes prestations servies par LE M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE ET LA BRANCHE FAMILLE La collaboration entre les services du M diateur et la Cnaf est organis e par le protocole d accord sign en mai 2006 afin e de garantir l harmonisation des modali t s d application de la l gislation relative aux dispositifs r glementaires g r s par la Cnaf e d am liorer l acc s au droit et la qualit du service rendu aux usagers LISTE DES PRESTATIONS ATTRIBU ES PAR LES CAF Naissance adoption garde d enfant Prestation d accueil du jeune enfant Paje Aide la famille pour l emploi d une assistante maternelle Afeama Allocation de garde d enfant domi cile Aged Allocation parentale d ducation APE Allocation journali re de pr sence paren tale AJPP Allocation de rentr e scolaire ARS Allocations familiales AF partir de 2 enfants charge Compl ment familial CF Allocation de soutien familial ASF Les aides pour les jeunes Allocation d installation tudiante Aline Pr ts jeunes avenir Le logement Aide personnalis e au logement APL Allocation de logement fa
13. alit s d attri bution des prestations familiales aux couples s par s lorsque la r sidence altern e des enfants au domicile de chacun des parents est retenue comme mode de garde Il para trait en effet justifi que chacun des parents puisse solliciter les presta tions familiales auxquelles il pourrait pr tendre en fonction de sa situation et pour un montant correspondant la garde partielle qu il assume Or les r gles juridiques actuelles pr voient la d signa tion d un seul allocataire pour l ensemble des prestations Une premi re mesure introduite par la loi de financement de M ADAMCZYK t moignage Quelles sont les priorit s et les actions de la convention d objectifs et de gestion COG 2009 2012 Aujourd hui notre feuille de route gr ce la signature rapide de notre COG 2009 2012 est clairement d finie pour mener bien la conduite d une politique fami liale consolid e et dynamique Pour cela nous disposons de moyens financiers La nouvelle COG int gre une progression annuelle moyenne des cr dits d action sociale de la branche famille de 7 5 sur quatre ans soit 1 25 milliard d euros suppl mentaire Dans le contexte actuel de restriction budg taire c est un atout consid rable Ces moyens suppl men taires visent consolider notre socle d objectifs et int grent de nouvelles orien tations en faveur de la petite enfance et de la jeunesse Les actions sont multiples
14. e Fiert de pr sider une institution l ori gine de laquelle est attach le nom de Ren Cassin et qui est compos e de personnalit s repr sentant tous les courants de pens e et les convictions les plus diverses mais ayant en commun la volont de toujours pr server la dignit de la personne humaine humilit au regard de la qualit de celles et ceux qui m ont pr c d comme pr sidents vice pr sidents ou membres de la CNCDH enthousiasme de servir cette cause magnifique qui d passe les individuali t s et transcende les clivages religieux et politiques Quelles sont vos pr occupations actuel les en mati re de d fense de protection et de promotion des droits de l homme et quels sont les th mes prioritaires sur lesquels va se pencher la commission La premi re de mes pr occupations actuelles ne vous tonnera pas c est la situation des lieux de privation de libert en France Il s agit des lieux o sont gard es vue pendant de nombreu SA Cas d urgence adame F compagne de Monsieur D chauffeur de poids lourds inter national a commis un exc s de vitesse le 4 avril 2008 dans la commune de L au volant de l automobile immatricul e au nom de son concubin Cette derni re a acquitt la contraven tion mais n a pas fait l objet de retrait de points Le r clamant n a pas v rifi la bonne imputation du retrait de points sur le permis de conduire de sa compa gne la suite
15. e dispositif pour le rendre plus r actif face de nouveaux risques sanitaires qui pourraient l avenir donner lieu indemnisation Cette proposition de r forme a t prise en compte par le l gislateur Ainsi l article 6 de la loi de finances pour 2007 a modifi l arti M diateur Actualit s AOo T SEPTEMBRE 2009 N 50 Les taxes ero s envolent pour un abri ULM j Z LU OU Z gt Bi d un permis de construire un hangar pour des ULM Monsieur X s est vu appliquer la cat gorie de construction n 9 pour le calcul de diff rentes taxes taxe locale d quipement taxe d parte mentale pour les conseils d architec ture d urbanisme et d environnement et taxe des espaces naturels sensibles Cette cat gorie correspond aux autres constructions soumises permis de construire impliquant 587 par m tre carr de surface hors uvre nette soit un montant de 6716 Monsieur X a demand la direc tion d partementale de l quipement DDE de bien vouloir r examiner sa situation il consid rait que cette structure ne pouvait correspondre la cat gorie n 9 puisqu elle tait consti tu e d arceaux de tubes m talliques assembl s par brides boulonn es avec une couverture de t les ondul es et destin e abriter trois ULM d une envergure de 8 10 m tres La DDE ayant confirm le classement du hangar en cat gorie 9 et rejet sa r clamation Monsieur X a soll
16. e et l a transmise l ancien locataire de l int ress e Monsieur D Tandis que Madame J proc de des d marches pour r cup rer ladite aide vers e Monsieur D la Caf lui indique qu il lui appartient de r clamer l aide au logement que son ex locataire a per u Sollicit dans cette affaire le M diateur de la R publique saisi la CAF en soulignant l incoh rence de la d mar che consistant prendre contact avec Madame P afin de recouvrer le montant de l APL vers e tort tout en d clinant sa comp tence pour intervenir aupr s de Monsieur D En r ponse cette requ te l organisme a r examin le dossier de Madame J et un paiement de 1 701 76 repr sentant lallocation logement pour la p riode litigieuse a t ordonnanc au profit de Madame J 2 Ce mode de calcul suscite de vives critiques y compris des Caf et produit des effets injustes Il a pour principal inconv nient de cr er d importants effets de seuil p na lisant les personnes disposant de faibles revenus et souvent en situation d em ploi pr caire suivant que les revenus du demandeur se situent juste au dessus ou au dessous du seuil l allocation peut tre attribu e ou non et peut tre d un montant tr s diff rent C est pourquoi le M diateur a pr co nis la suppression de l valuation forfaitaire des ressources Elle devrait s accompagner d une r flexion d ensem ble sur les m canismes
17. e les deux allocations Devant le refus de l organisme elle a saisi la commission de recours amia ble qui l a galement d bout e Le d l gu du M diateur lui sugg re alors de saisir le tribunal des affaires de s curit sociale Tass Rencontrant la directrice des G BARSKAYA prestations de la Caf pour d autres affaires le d l gu lui parle de ce probl me pour lequel un parlementaire du Jura a de son c t saisi le ministre par question crite le 28 octobre 2008 Sa r ponse a t claire le formulaire est r glementaire il s impose au service et son non respect aurait amen le contr le financier annuler sa d cision Il en est de m me pour la commission de recours amiable qui aurait t sanctionn e par la direction r gionale des affaires sanitaires et sociales Seul le Tass est m me d imposer au service une autre lecture du formulaire ce qu il a semble t il d j fait plusieurs reprises dans ce type de situation AUBE UNE SITUATION MAL INTERPR T E APA pr s de 60 ans et avec un CE parcours de vie difficile Madame G ne peut pas vivre seule notam ment en raison de tendances suicidaires ni exercer la moindre activit profession nelle Mat riellement et humainement soutenue par Madame M avec qui elle partage un appartement social en colocation elle b n ficie des allocations RMI et APL Un contr le al atoire en juin 2008 effec tu par un agent de la Caf a e
18. ent de l offre de service en direction des publics fragiles Un indu du RMI r clam une personne qui ne l a jamais per u En outre l int ress e avait produit les duplicatas de ses relev s bancaires qui ne faisaient pas appara tre de verse ments de RMI et elle pr cisait que au mois de juillet 1994 elle n tait pas encore mari e et n avait qu un seul compte bancaire puis que apr s son mariage avec Monsieur M au mois de septembre 1995 elle n avait pas eu de compte joint Enfin Madame C avait pr sent la copie d une ordonnance du TGI renvoyant Monsieur M devant le tribu nal correctionnel pour faux en criture priv e et usage ce qui pouvait laisser supposer qu elle avait t victime d une escroquerie Estimant que rien ne permettait d af firmer que Madame C avait per u la somme litigieuse et qu il serait injuste de la contraindre rembourser en Pabsence de tout commencement de preuve le M diateur est intervenu pour faire cesser les poursuites engag es et annuler le titre de perception mis son nom Suite ces interventions la commission d partementale d aide sociale qui s tait vue attribuer sur renvoi l instruction du recours form devant le TA a accept de statuer au fond et a annul la dette mise encontre de l int ress e sur le terrain Les Caf indispensables et parfois contest es Les caisses d allocations familiales sont des acte
19. i dans une m me situation professionnelle Or les infirmi res et les assistantes sociales Droits de succession des victimes de contamination aux victimes de contaminations accidentelles pouvaient tre d duites de l actif de la succes sion Il s agissait par exemple des indemni t s vers es aux personnes contamin es par le VIH lors d une transfusion sanguine ou dans l exercice d une activit professionnelle La contamination par l h patite C en revan che n tait pas prise en compte Le M diateur de la R publique alert par 6 de la fonction publique d tat ne sont pas soumises aux m mes conditions de travail que leurs homologues dans la fonction publique hospitali re le travail dans un h pital tant plus prouvant et les horaires plus contraignants que dans la fonction publique d tat La seule solution que le M diateur a pu propo ser aux int ress es est de racheter leurs ann es d tudes comme le pr voit la loi sur la r forme des retraites de 2003 Sachant que cette solution est nette ment plus on reuse que la validation des ann es elle m me et que le co t d pend de plus de l ge auquel le fonc tionnaire fait sa demande le M diateur tudie actuellement une proposition de r forme afin d harmoniser les pratiques en ce domaine Madame X a propos d tendre le r gime d exon ration aux indemnit s vers es aux victimes de l h patite C et d adapter l
20. icit l intervention du M diateur de la R publique lequel n a pas manqu d interroger la DDE sur la pertinence du classement de cette construction Apr s avoir pris l attache des servi ces de l administration centrale du minist re la DDE a finalement indi qu que les ULM devaient tre consi d r s comme des v hicules et que les surfaces de plancher hors uvre des b timents ou des parties de b ti ments am nag s en vue du station nement des v hicules devaient en application de la circulaire n 90 80 du 12 novembre 1990 tre d duites En cons quence la DDE a d cid de proc der au d gr vement du montant de 6716 cle 775 bis du code g n ral des imp ts qui pr voit donc d exon rer de droits de succes sion les rentes et indemnit s vers es ou dues au d funt en r paration de dommages corporels li s un accident ou une maladie Cette r daction plus g n rale est de nature permettre d viter les in galit s de traitement fiscal entre personnes indemnis es
21. l gis lateur fixer les conditions d octroi des prestations qu il cr e le M diateur de la R publique a demand au ministre du Travail des Relations sociales de la Famille de la Solidarit et de la Ville si une solution quitable et l gale pouvait tre envisag e d faut de r ponse favorable il envisage de proposer une nouvelle volution de la r glementation qui serait plus conforme aux principes de la Convention europ enne des droits de l homme 3 adapt e la diversit de leurs attentes Il est primordial de privil gier une offre de services qui ne tende plus vers une approche uniquement quantitative Cette COG doit marquer une stabilisation des engagements NA M C a re u au mois de septembre 2006 une lettre de rappel de la tr sorerie g n rale TG ainsi que la copie d un titre de percep tion mis le 13 janvier 1998 l infor mant qu elle tait redevable d une somme de 3 165 76 repr sentant un trop per u de revenu minimum d insertion RMI pour la p riode de juillet 1994 mars 1995 Faisant valoir qu elle n avait ni demand ni per u le RMI et qu elle n avait jamais eu connaissance aupara vant d un tel indu l int ress e a alors entrepris de nombreuses d marches rest es vaines S tant vue en outre opposer la forclusion Madame C a saisi le tribunal administratif TA d une requ te en annulation du titre ex cu toire et parall lement
22. milial AL Allocation de logement caract re social ALS Prime de d m nagement PD si au moins 3 enfants charge ou na tre Pr t l am lioration de l habitat PAH Le handicap Allocation d ducation de l enfant handicap AEEH Allocation aux adultes handicap s AAH LES PROPOSITIONS DE R FORME gt L VALUATION FORFAITAIRE DES RESSOURCES UNE M THODE COMPLEXE ET INJUSTE MAIS QUI PERDURE L valuation forfaitaire des ressources EF pouvant tre appliqu e aux personnes qui demandent b n ficier d une pres tation familiale soumise condition de ressources consiste retenir non les reve nus r ellement per us par le demandeur durant la p riode de r f rence lorsque ces revenus sont inf rieurs un certain seuil mais un montant calcul de mani re forfaitaire Pour un salari ce montant est obtenu en multipliant par 12 la r mu n ration mensuelle per ue lors du mois pr c dant l ouverture du droit pour un non salari ce montant correspond 1 200 fois le Smic horaire TA La Caf n attribue pas l aide au logement La bonne personne M J vend son appartement en mai 2006 L aide au logement des mois de janvier mai 2006 est alors vers e au nouveau bailleur Madame P en mai 2007 la suite de la contestation de Madame J la caisse d allocations fami liales Caf est intervenue aupr s de Madame P pour obtenir l allocation en caus
23. nt de ces dispositions r gle mentaires en soutien du recours hi rarchi que form par l int ress e lui a permis de rentrer dans ses droits et de retrouver l int gralit de sa r mun ration donc de sa NBI jusqu la date de sa radiation des cadres NEA Un capital d c s cz au refus fort dommageable Mese D qui n est pas fonc tionnaire tait pacs depuis mai 2002 avec Mademoiselle V fonc tionnaire de France T l com Celle ci s est suicid e en novembre 2003 et Monsieur D ayant pris sa charge les fun railles a demand France T l com le versement du capital d c s pr vu dans ce cas Mais France T l com a rejet sa demande ne reconnais sant pas le partenaire pacs pour le capital d c s mais uniquement le conjoint mari les enfants et les ascendants Monsieur D a ainsi appris que ce capital avait t vers au p re de la d funte avec qui celle ci entre tenait en plus de mauvais rapports Monsieur D vit tr s mal cette d ci sion qui nie son existence au titre de compagnon de vie de Mademoiselle V pendant 18 ans De surcro t la circu laire n 2589 du 29 avril 2002 du minist re de la Fonction publique recommande de traiter les agents publics pacs s comme ceux qui sont mari s et de faire preuve de bien veillance dans la mise en place des dispositions statutaires et indemnitai res concernant les pacs s Il a donc d pos un recours devant le tribu nal admini
24. ouvrent droit ces prestations Sont ainsi d sormais concern s outre les enfants n s en France et les enfants entr s dans le cadre de la proc dure de regrou pement familial les enfants des r fugi s ou apatrides ou titulaires de la protection subsidiaire ceux des personnes titulaires de la carte de s jour d livr e aux cher JEAN LOUIS DEROUSSEN PR SIDENT DU CONSEIL D ADMINISTRATION DE LA CAISSE NATIONALE DES ALLOCATIONS FAMILIALES CNAF que espoir banlieue ou bien encore en exp rimentant les jardins d veil Une des priorit s de la COG est de mettre en uvre le RSA entr en vigueur le 1 juin quelles sont vos premi res impressions La mise en uvre du t une r ussite Les Caf taient totalement mobilis es et pr tes La branche famille avait appel de ses v ux la gestion de cette nouvelle prestation L tat lui a fait confiance en la lui accordant et lave nir a montr qu il a eu raison RSA est d importance et CETTE COG DOIT Quels sont vos objec le rendez vous historique MARQUER UNE tifs destin s la qualit puisqu il vient 20 ans STABILISATION de service aux alloca apr s la mise en place du DES ENGACEVENTS taires de la branche RMI bouleverser la logi famille que des minima sociaux QUANTITATIFS Nous souhaitons garan et tout autant l horizon POUR PROGRESSER tir la qualit de service dans lequel s inscrit lac SUR LA DIMENSION pour favoriser une rela tion des 123
25. par le couple le M diateur s est rapproch des diff rentes autorit s fran aises concern es Ne pouvant interve nir aupr s des autorit s br siliennes il a n anmoins pu aider et orienter les poux J dans leurs d marches en France afin que l adoption pl ni re de M puisse tre prononc e C est une requ te en conversion d pos e devant le tribunal de grande instance qui a permis finale ment de valider cette proc dure leur dossier aux autorit s fran aises en raison notamment des difficult s invo qu es par le Br sil li es la mise en place de l Agence fran aise pour l adop tion Afa pour succ der la MAI De ce fait l Afa n a pas pu d livrer au moment opportun l autorisation de poursuite de la proc dure aux poux J En outre le tribunal br silien qui a prononc l adop tion n avait pas recueilli en bonne et due forme le consentement de la m re biolo gique de l enfant son adoption D MARCHES FRAN AISES La proc dure d adoption n tait donc pas conforme la convention de La Haye Elle ne pouvait de ce fait tre valid e Pacte SPRINGFIELD 5 M diateur Actualit s Ao T SEPTEMBRE 2009 N 50 actualit s NA adame P greffi re dans un tribunal de grande instance a demand solder son compte pargne temps CET avant son d part en retraite le 1 juillet 2009 Elle a donc obtenu de quitter le service six mois et demi avant la date de
26. sf r dans le 93 mais en raison d une erreur de saisie de ses coordonn es bancaires elle ne recevait aucune prestation N arrivant pas obtenir d aide de son ex conjoint elle se retrouve sans aucune ressource depuis deux mois quand elle vient trouver le d l gu Ce dernier lui sugg re de demander un secours d urgence la municipalit et contacte aussit t par messagerie son correspondant de la Caf en lui demandant s il est possible que cette derni re lui verse une avance sur ses allocations en atten dant la r gularisation de sa situation 24 heures plus tard sa correspondante l avise qu une somme de 300 lui sera vers e sous 48heures si elle se pr sente la Caf VAL D OISE LES CONS QUENCES D UN FORMULAIRE MAL CON U ATA Madame E m re de trois jeunes CE enfants a souhait apr s la naissance de jumeaux prendre un cong parental Elle a donc rempli imprim de demande de compl ment du libre choix d activit Or ce m me imprim permet de choisir galement le compl ment optionnel du libre choix activit permet tant d obtenir une allocation sup rieure mais limit e un an Cet imprim tr s mal labor am ne des erreurs involontaires dans le choix des paragraphes et donc de type de compl ments Or le choix exprim est d finitif Madame E constatant cette erreur a saisi la Caf en proposant de corriger ce choix et de rembourser la diff rence entr
27. sources se mobiliser pour une r insertion sur le march du travail sortir de la pr carit et donc favoriser leur socialisation L efficacit des services de la branche famille est d autant plus n cessaire qu il faut concilier un traitement qualitatif des demandes de prestations avec une appro che sociale ayant pour finalit de responsabiliser des individus en attente d une reconnaissance citoyenne Je veux donc rester attentif acc s aux droits sociaux car notre plus grand d fi est de vivre ensemble dans une soci t juste et quitable Jean Paul Delevoye M diateur de la R publique dossier m Retrouvez les dossiers du Les caisses d allocation familiales des acteurs essentiels de l action sociale La branche famille de la s curit sociale avec son r seau de caisses d allocations familiales Caf chapeaut par la Caisse nationale des allocations familiales Cnaf est l acteur principal de la politique en faveur des familles Outre les prestations familiales elle g re des minima sociaux ce qui en fait aussi un acteur majeur des politiques de solidarit les Caf r pondent quatre grands objectifs accompagner les familles dans leur vie quotidienne aider l accueil du jeune enfant faciliter l acc s au logement et lutter contre la pr carit ou les cons quen ces du handicap La branche famille se consacre galement l action sociale destin e am liorer le c
28. stitutions en charge de la politique familiale Ainsi l extension des prestations vers es aux familles les plus modestes repr sente avant tout une mesure de solidarit et de justice sociale envers nos conci toyens les plus fragiles et donc les plus expos s la pr carit conomique Mais ces aides seront elles suffisantes Il est urgent d amorcer un questionnement plus large sur l imbrication entre vie fami liale et vie professionnelle notamment dans une perspective d galit des sexes qu il s agisse de la place du travail ou de la parentalit dans notre soci t De m me la vigilance des pouvoirs publics sur l adh sion des allocataires aux r gles de la solidarit collective doit M diateur Actualit s Ao T SEPTEMBRE 2009 N 50 Les Caisses d allocations familiales g rent des prestations qui peuvent repr senter pour de nombreuses familles un compl ment essentiel aux revenus et pour certaines le seul moyen de subvenir leurs besoins Mais la multiplicit des r glementations et des cas auxquels les Caf doivent faire face les conduisent bien souvent entrer en conflit avec des usagers m contents Le M diateur de la R publique apporte ici un soutien pr cieux Suite du dossier pages 2 et 3 AGIR AVEC EFFICACIT ET SOLIDARIT tre d autant plus accrue avec l arriv e du Revenu de solidarit active RSA qui doit aider les b n ficiaires stabiliser leurs res
29. stratif de Paris qui sans examiner le litige sur le fond s est d clar incomp tent Le M diateur de la R publique saisi galement s est heurt au refus de France T l com de donner une suite favorable ses recommandations na Propositions de r forme du M diateur pr s le d c s accidentel de son fils Madame X s est vue r clamer par l administration le r glement des droits de succession incluant une indemnit encore non per ue par le d funt en r paration d une contamination par le virus de l h pa tite C lors d une transfusion sanguine Or l article 775 bis du code g n ral des imp ts pr voyait que certaines indemnit s vers es Des ann es d tudes rachet es faute de validation possible lusieurs infirmi res et assistantes sociales au sein du minist re de l ducation nationale ont demand l in tervention du M diateur afin d obte nir la validation de leurs ann es d tu des pour la constitution de leurs droits pension comme peuvent le faire les agents des fonctions publiques territo riale et hospitali re En effet le minis t re de l conomie leur avait indiqu que l extension du dispositif aux agents de la fonction publique d tat n tait pas envi sageable le principe d galit de traite ment n tant susceptible de s appliquer qu entre agents appartenant non seule ment un m me corps ou un m me cadre d emploi mais plac s auss
30. tionalit fran aise aupr s du tribunal d instance se sont adress s au M diateur de la R publique Celui ci est intervenu aussit t et leur a permis d obtenir la d livrance de ce passeport en urgence le 20 f vrier 2009 juste avant la date de d part indiqu e sur leur r servation le mois prochain dossier Les frais bancaires AO T SEPTEMBRE 2009 N 50 La d licate mission des Caf D DELAPORTE D DELAPORTE En cette p riode de rentr e scolaire le moral des m nages l heure de la crise conomique mondiale et de la d grada tion permanente du march du travail nous impose de r fl chir au r le et importance de la r gulation publique En France le pr sident de la R publique a ouvert un d bat n cessaire sur la r par tition des profits et le partage des fruits de la croissance La redistribution sera un outil principal de diminution des in galit s Au c ur de celle ci la politi que familiale jouera un r le essentiel pour l avenir de notre Nation Il s agit donc d une ambition exigeante qui est d volue aux organismes de la branche famille La situation actuelle d une tr s grande h t rog n it est le r sultat d une diversification progressive mais radicale des allocations vers es et de la population concern e par ces aides 1 En effet de nombreux allocataires non familiaux ont fait leur apparition dans le champ de comp tence des in
31. u pour cons quences de consid rer ces person nes d abord comme vivant maritalement puis comme ayant une communaut d in t r ts mat riels et financiers D s lors la Caf et le conseil g n ral demandent Madame G le remboursement des alloca tions per ues depuis 2005 date d origine de la colocation Saisi automne 2008 le d l gu consacre d abord plusieurs entretiens appr hen der la r alit de la situation en cause En possession du dossier complet la mi novembre il effectue plusieurs d mar ches notamment aupr s du m diateur de la Caf et des lus concern s en d mon trant le caract re contestable de la d cision prise l encontre de Madame G dont il obtient finalement la r vision FINIST RE UNE PROPRI TAIRE ENFIN ENTENDUE ATA Madame S est propri taire dun CD appartement qu elle loue une personne b n ficiaire de l allocation loge ment Elle a r guli rement demand que cette allocation lui soit vers e directement Malgr ses demandes r it r es il n en a rien t cette allocation ayant t constam ment vers e la locataire de juin octobre 2008 Cette derni re n ayant jamais pay son loyer Madame S a mis en cause la Caf du Sud Finist re puisqu elle avait d pos un dossier r guli rement constitu d s l origine pour obtenir le versement direct de l allocation logement L organisme ne r agissant pas Madame S s est pr
32. urs majeurs de l action sociale en France Mais charg es d appliquer d innombrables textes r glementaires et confront es la difficult d adapter des traitements de masse la diversit des situations particuli res elles voient in vitablement certaines de leurs d cisions contest es par les usagers C est pourquoi le M diateur de la R publique recense de nombreux cas de litige avec les Caf es exemples qui suivent illustrent les enjeux importants des dossiers instruits entre les Caf et les usagers et montrent que les responsables des Caf r agissent souvent de fa on positive et rapide aux demandes des d l gu s du M diateur M me si l on ne peut que regretter que certaines d marches qui auraient d aboutir sans difficult aient n cessit l intervention de notre institution GARD UNE TRADUCTION DE FORMULAIRE ATTENDUE TROP LONGTEMPS sa Arriv en France B fin 2007 ce ressortissant Of trouve ee du travail En mars 2008 il fait venir sa famille son pouse enceinte et ses deux jeunes enfants La vie se d roule sans difficult s majeures jusqu en d cem bre 2008 hormis l impossibilit de toucher APL et allocations familiales AF cause de l absence de traduction sollicit e aupr s de la Caf dun document E 411 qui n est toujours pas traduit 6 mois apr s la demande Mi d cembre 2008 la situation professionnelle du p re de famille seul travailler dans ce foyer se transforme br
33. uta lement avec un licenciement conomique Les probl mes financiers surviennent quasi imm diatement loyers impay s difficult s pour subvenir aux besoins essentiels Le p re renouvelle comme il l a fait plusieurs reprises depuis juillet sa demande aupr s de la Caf afin de pouvoir percevoir les allocations et autres aides sociales Invariablement la r ponse notre organisme traducteur ne nous a pas fourni la traduction en Fran ais du formulaire E 411 Exasp r par cette coupable lenteur il d cide de rencontrer le d l gu du M diateur Ce dernier saisit imm diate ment par t l phone le correspondant de la Caf qui lui promet un d blocage rapide de cette situation particuli re Pourtant 10 jours apr s rien n est encore r gl Le d l gu envoie alors un courrier lectronique la Caf suivi d un appel t l phonique Cette fois la r action intervient trois jours apr s 3220 59 APL sont vers s au bailleur et 3665 73 AF prime de naissance etc sont exp di s au requ rant SEINE SAINT DENIS UN ORGANISME SURCHARG MAIS SENSIBLE AUX CAS D URGENCE ATA Madame Y est arriv e en mars en Seine Saint Denis accompagn e de ses deux enfants en provenance du Nord o elle r sidait jusqu ce qu elle perde son emploi Elle vivait seule et b n ficiait de l allocation parent isol depuis que le p re de ses enfants les avait abandonn s Son dossier d allocataire a t tran
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