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La trypanosomiase humaine à TRYPANOSOMA

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1. Am J trop Med Hyg 26 31 36 VOLLER A BIDWELL D E et BARTLETT A 1975 Tropen med Parasit 26 247 251 WERY M WERY PASKOFF S et VAN WETTERE 1970 Ann Soc befge M d trop 50 5 613 634 WOO P TK 1971 Acta Trop 28 298 303 R f rences bibliographiques concernant les vecteurs et la lutte ABDURRAHIM U 1971 ISCTRC 13th Meeting Lagos Publication n 105 213 227 AJAYI S S 1970 Bull ent Soc Nigeria 2 100 104 BALDRY D A T 1968 Bull ent Soc Nigeria 2 34 38 BEQUAERT J 1946 Amer J trop Med 26 5 57 94 BOIS J F CHALLIER A LAVEISSIERE amp OUEDRAOGO 1977 Cah ORSTOM s r Ent m d amp Parasitol 15 1 3 13 BUXTON 1955 Mem Lona Sch Hyg trop Med 10 816 p CARNEVALE 8 ADAM 1971 ISCTR 13th Meeting Lagos Public n 105 207 211 CHALLIER A 1965 Bull Soc Path exot 58 250 259 CHALLIER A 1973 M m ORSTOM Paris 64 274 p DAVIES H 1964 J appl Ecol 1 387 403 DAVIES H 1967 Tsetse flies in Northern Nigeria 2 Edition 1967 268 p Ibadan Univ DAVIES H 1971 J appl Ecol 8 2 563 578 ELLIS D S et EVANS 1977 Nature Lond 267 834 835 EVANS DA et ELLIS D S 1975 Nature Lond 258 231 233 FAO 1977 Etude FAO Production et Sante Animale 3 81 p pr par par le Center for Overseas Pest Research Lon
2. temp rature pas trop lev e la temp rature optimum est 25 C A 30 32 C la mortalit devient importante L coclimat ad quat est celui que l on rencontre dans les bois et for ts situ s dans les r gions qui re oivent plus de 1 000 mm de pluie existe cependant quelques exceptions dans les r gions ne recevant que 600 mm de pluies ou m me moins telles que la r gion de Dakar humidit atmosph rique c ti re bas fonds humides ou au sud du lac Tchad larges galeries foresti res Dans les zones bioclimatiques de savanes s ches et humides G p gambiensis G tachinoides et G fuscipes sont des esp ces riveraines de galeries foresti res et de bois sacr s Les galeries foresti res sont des bois riverains qui forment un manchon de v g tation le long des cours d eau Lorsqu elles sont bien isol es lat ralement par des branches basses des buissons et des lianes et ferm es leur sommet par le feuillage des grands arbres canop e elles constituent des habitats permanents En saison s che chaude le climat de la galerie est nettement diff rent de celui de la savane environnante Les galeries troites et sans isolement lat ral sont fr quent es seulement en saison des pluies elles constituent des habitats temporaires Dans les pays longue saison s che les glossines se concentrent autour des trous d eau r siduelle qui jalonnent les cours d eau lit sec CHALLIER 1973 GASCHEN 1953
3. DERMEX MODE D EMPLOI DERMATOLOGIE g n ral 2 4 app catons par jour sur Er ia La dur e dura agir et pr venir la fois gt tique par g n rale CONTRE INDICATIONS Ulc re de la corn e herp s vaccy PR SENTATION FORMULE ET PRIX Pormade dos e p 1000 d ac tonide de triarnenolone et 3 5 p 1000 de neomycine Tube de 199 Tableau A 302 3131 THERAPLIX 46 52 rue Albert 75640 PARIS CEDEX 13 Locatarre g rant des Laboratoires ADRIAN MARINIER KS 22 cours Albert 1 75008 PARIS Z 2 d E 36 qui se cr ent partir d un cas import lorsque les conditions cologiques sont favorables la transmission le foyer source d infection r gionale est appel foyer primaire Le contact homme mouche La maladie du sommeil est essentiellement une maladie rurale l homme pour s infecter doit tre en contact avec le vecteur c est dire fr quenter les gites de glossines NASH 1948 a introduit la notion de contact personnel et de contact impersonnel Le contact est personnel lorsqu une communaut de glossines se nourrit en forte proportion sur l homme le contact est impersonnel lorsqu une communaut se nourrit occasionnellement sur l homme parce qu elle dispose d animaux h tes En zone de savanes le contact homme mouche est particuli rement troit lorsque les villages ou
4. Les progr s techniques r cents ou attendus devraient inciter les Services int ress s des Etats entreprendre une action de grande envergure dans tous les foyers existants Une action simultan e l chelle r gionale ou continentale permettrait sans aucun doute de r duire l end mie sommeilleuse un niveau tr s bas R f rences bibliographiques concernant la trypanosomiase BENNETT G F 1962 Can J Zool 40 124 125 BONE G et CHARLIER J 1975 Ann Soc belge M d trop 55 5 559 569 CARRIE J et DURAND B 1977 XV Conf OUA CSIRTC avril 1977 BANJUL Gambie DUVALLET G STANGHELLINI SACCHARIN C et VIVANT JF 1978 Doc roneotype n 6785 Doc Techn O C C G E DUVALLET G SALIOU P et REY J L 1978 Med trop 5 sous presse ENGUALL E et PERLMANN 1972 J Immunol 109 1 129 135 FREZIL J L CARRIE J et RIO F 1974 Cah ORSTOM ser Ent amp Parasitol 12 2 111 126 JADIN J M et LAMBERT P H 1975 Document ron otyp O M S TRYPIINF 75 79 LAFAYE A et SALIOU P 1977 Ann Soc befge M d trop 57 4 5 335 347 LANHAN S M et GODFREY D G 1970 Exp Parasit 24 521 534 LEEFLANG P BLOTKAMP C GODFREY D G et KILGOUR V 1974 Trans R Soc Trop Med Hyg 68 412 LEGAIT J P 1974 Th se Universite Nancy n 59 4 s rie OMS 1976 Bull Org mond Sante RUITENBERG J et BUYS J 1977
5. volu e de la maladie A cette date l Arsobal ars nical trivalent sp cifique de la trypanosomiase actif sur le trypanosome du sang de la lymphe du liquide c phalorachidien mais aussi sur les l sions nerveuses est mis Connaissances compl mentaires et action th rapeutique 1 Entorse disco ligamentaire et r action inflammatoire secondaire 2 Innervation sensitive ligamentaire et p ridiscale vectrice de la douleur Lumbago aigu Le Prof nid injectable enraye le processus inflammatoire responsable des acc s douloureux Posologie et pr sentations La dose journali re est habituellement de 2 flacons soit 100 mg r partis en 1 ou 2 injections intramusculaires Dans les cas aigus la posologie pourra tre port e 200 mg par jour soit 2 injections de 100 mg La dur e du traitement parent ral peut varier entre 5 et 10 jours au terme desquels l administcation du m dicament sera ven tuellement poursuivie par voie orale et ou rectale Boites de 6 flacons et de 2 flacons dos s 50 mg de k toprof ne sous forme de lyophilisat accompagn s d ampoules de solvant de 5 ml solut aqueux d alcool ben zylique 2 5 p 100 A M M 316 598 3 et 316 597 7 Ces pr sentations sont inscrites au Ta bleau C Indications Pathologie discale lumbago aigu lombo sciatiques lombo cruralgies Rhumatismes inflammatoires aigus ou chroniques Pouss es congestives sur arthroses Acces de
6. C est pourquoi les recherches s orientent depuis quelque temps d j vers la mise au point d un test immunologique aussi sensible absence de faux n gatifs aussi sp cifique absence de faux positifs et aussi simple que possible de mani re pouvoir tre mis en ceuvre sur de grandes s ries tout en restant fiable Des analyses statistiques permettent de quantifier la confiance que l on peut accorder de tels immunodiagnostics et de pr ciser si l on peut mettre en uvre le traitement dont on conna t les risques sans m me voir le parasite Nous citerons ci dessous les tests connus en insistant sur ceux qui sont le plus couramment utilis s 16 Conclusions LE DIAGNOSTIC IMMUNOLOGIQUE frubioses calciques association vitamin e calcium l ments indispensables toute calcioth rapie min ralisant croissance grossesse convalescence Jachitisme decalcification N NADANA guns NS Phosphate monocalcique Extrait pectique de pulpe Acide phosphorique officinal Extrait pectique de pulpe d orange q s p 1 ampoule de 10 vit D2 par ampoule 18 3 ampoules par jour Bolte de 20 amp de 10 ml 1 2 ampoules par jour Bolte de 20 amp de 5 tff laboratoires francais de th rapeutique S A 41 55 rue de tauzia 33 bordeaux NN N tous les stades del tat gravido puerp ral ES Multivitaminoth rapie quilibr e En sor pl ment
7. COMPRIM S AMPOULES SUPPOSITOIRES Laboratoires LABAZ Produits DEROL 23 nn Objectif prioritaire dela RECHERCHE DAUSSE dominer les n canismes biologiques pour prolonger et am liorer la qualit de la vie s rie suppl mentaire est pratiqu e toujours apr s une nouvelle semaine de repos En cas de rechute et quel que soit le traitement ant rieur quatre s ries selon le m me rythme seront pratiqu es Nous n avons gu re insist sur la corticoth rapie anti inflammatoire souvent associ e car elle ne para t pas avoir notablement am lior le pronostic tant sur le plan des accidents que des r sultats loign s elle est plus particuli rement indiqu e dans la pr paration des malades grabataires qu elle peut consid rablement am liorer et doit toujours tre pratiqu e sous couverture antibiotique La corticoth rapie garde toute sa place lorsque l on tente d obtenir la r gression de s quelles ou de freiner l volution d une maladie auto entretenue Des incidents ou accidents th rapeutiques peuvent survenir leur fr quence peut tre r duite par le respect scrupuleux de toutes les pr cautions n anmoins certains heureusement rares paraissent in vitables Les incidents imm diats la premi re injection brutaux et spectaculaires sont de courte dur e et n interdisent pas la poursuite du traitement Par contre les accidents toxiques qui suivent la troisi me injection ou ap
8. En saison s che elles ne s loignent gu re dans la savane environnante mais en saison des pluies elles peuvent franchir de grands espaces de savane et se retrouver dans un syst me hydrographique voisin de celui o elles vivent habituellement La dispersion en for t n est pas encore bien connue mais le milieu est favorable une dispersion sen surface NASH et PAGE loc cit CHALLIER 1973 En savane les populations sont au plus bas de leur densit en saison s che chaude en mars en Afrique Occidentale elles commencent cro tre lorsqu apparaissent les pluies elles atteignent leur maximum de densit en juillet ao t CHALLIER cit GASCHEN loc cit NASH et PAGE loc cit En for t le minimum de densit se situe vers janvier f vrier dans la seconde partie de la grande saison s che Les esp ces du groupe palpalis transmettent aussi bien les trypanosomes des animaux que ceux de l homme Selon le sous genre de trypanosome le cycle de d veloppement dans le vecteur s effectue de diverses fa ons dans la trompe type vivax dans la trompe et l intestin moyen type congolense dans les m mes organes et dans les glandes salivaires type brucei A ce dernier type appartient le cycle des trypanosomes humains T T gambiense et T T rhodesiense MULLIGAN Les trypanosomes humains ing r s avec le sang passent d abord dans le jabot puis dans l intestin moyen o ils se
9. NASH 1936 NASH et PAGE 1953 31 COLOGIE Habitat PAGE 1960 RAGEAU 1951 ROUBAUD 1969 VAN WETTERE 1974 G tachinoidesest une esp ce moins exigente que les autres Elle peut se contenter dans son domaine propre est de la Haute Volta Tchad de v g tation buissonneuse Mimos es GRUVEL 1975 a En for t les glossines ont un habitat dispers Les massifs forestiers constituent une vaste r serve de populations de G p palpalis qui sort dans les terrains d couverts pour chercher un h te Les plantations de cacaoyers et de caf iers ainsi que les villages les pistes et les champs sont fr quent s durant toute l ann e existe de fortes concentrations de mouches le long des lisi res BEQUAERT 1946 CHALLIER et GOUTEUX obs pers G palpalis et G caliginea vivent aussi dans les mangroves de la c te atlantique BEQUAERT loc cit ROUBAUD 1952 Les glossines sont des insectes diurnes mais qui peuvent attaquer la nuit s ils sont d rang s par la lumi re Les deux facteurs d clenchant l activit sont la lumi re et la temp rature G palpalis commence s envoler vers 18 lorsque le seuil d intensit lumineuse est atteint ce seuil se situe un peu avant le lever du soleil et le soir une demi heure apr s le coucher du soleil En savane en saison chaude les mouches sont actives surtout le matin elles ne sortent gu re de leur retraite pendant les fortes chaleurs de l apr s midi
10. TUDES M DICALES MARS 1980 N 1 Quand un dermo cortico de est plus rapidement efficace peut tre faiblement dos betam thasone 0 05 1 dipropionate La rapidit d action de Diprosone n est pas le fait d un fort dosage Son principe actif est efficace faible concentration 0 5 pour 1000 de dipropionate de betam thasone Rapidit d action et faible concentration expliquent pourquoi Diprosone est mieux tol r Indications Diprosone cr me est indiqu dans toutes Posologie 1 2 applications par jour ies dermatoses corticosensibles Diprosone pommade Pr sentation Diprosone cr me ou pommade dos 0 05 est plus particuli rement adapt aux formes s ches Diprosone de dipropionate de betam thasone n omycre cr me ou pommade est justifi chaque fois Diprosone n omycine cr me ou pommade dos 0 05 qu un facteur infectieux est susceptibie de modifier l volution de dipropionate de betam thasone 0 35 de n omycine des affections dermatologiques corticosensibles l exception Tubes de 15 g PPF 8 20 S H P Remb SS et coll des plaies brlures et ulc res infect s tableau A AM M 314 320 8 314 313 1 314 315 4 314 317 7 Contreirdications celles de la dermo corticoth rapie C mme pour tout corticoide le produit est contre ndiqu dans ies i sions de la peau d origine tuberculeuse n UNILABO Schering Corporation U S A syphilitique et virale 92 rue B
11. ce tandis que G f quanzensis et G f martinii occupent des aires plus petites la premi re au sud ouest et la seconde au sud est principalement au Zaire La limite nord de G tachinoides atteint le 14 parall le nord au Mali et en Haute Volta L esp ce n a pas t observ e au S n gal mais elle existe dans le sud du Tchad le nord du Cameroun dans le nord ouest de l Empire Centrafricain ainsi que dans l ouest de l Ethiopie en liaison avec des petites poches du Soudan La limite sud est celle de la for t elle descend dans le V Baoul en C te d Ivoire et atteint presque la c te au Nigeria OUA CSIRT 1977 A la diff rence de la plupart des dipt res piqueurs chez lesquels seule la femelle pique les glossines m les sont aussi h matophages Une fois pos sur son h te l insecte abaisse sa trompe les palpes maxillaires restant horizontaux Gr ce des dents situ es son extr mit la trompe p n tre dans les tissus sous cutan s en les dilac rant il se forme alors une petite h morragie sous cutan e dans laquelle est inject e de la salive cette derni re emp che la coagulation du sang La piq re de glossine peut tre douloureuse mais les r actions sont tr s variables selon les individus Lorsque la glossine est infect e de trypanosomes il peut apparaitre un chancre d inoculation au point de piq re La glossine peut prendre son propre poids de sang mais le m le prend des repas plus l gers que l
12. o l on voit des trypanosom s mourir la galette de mil dans la bouche le foie la rate peuvent tre augment s de volume mais ceci en zone intertropicale n a rien de sp cifique les signes cardiovasculaires discrets n entrainent pas d insuf fisance mais pr coces sont surtout reconnus l lectrocardio gramme La tension art rielle est le plus souvent abaiss e l g rement pinc e le pouls est d pressible parfois mal percu et alternant Les bruits du coeur sont souvent assourdis on observe des extrasystoles et surtout une grande instabilit du rythme facilement objectiv e par l auscultation successive en position debout et couch e Des lectro cardiogrammes d effort mettraient certainement en vidence plus fr quemment encore que les examens standards des anomalies En radioscopie le c ur parfois augment de volume pr sente une cyn tique souvent r duite le syst me nerveux est pr cocement atteint avec crampes fourmillement hyperpathie profonde les c phal es souvent violentes quelque peu soulag es par la position couch e entra nant une certaine apathie On note des insomnies des modifications psychologiques et du caract re Phase de polarisation c r brale A ce stade l tat g n ral est plus touch les troubles digestifs cardiovasculaires et neurologiques sont plus marqu s c est la phase m ningo enc phalitique caract ris e par une enc phalite m se
13. s dimenter un volume de sang recueilli sur anticoagulant de centrifuger le plasma surnageant et d examiner au microscope soit directement soit apr s talement et coloration le culot de centrifugation le plasma peut tre conserv pour la r action d immunofluorescence indirecte 12 LE DIAGNOSTIC PARASITOLOGIQUE Examen du suc ganglionnaire Examen du sang Issus de la Recherche Francaise Au service des malades du Monde M TOCLOPRAMIDE SULPIRIDE TIAPRIDE SULTOPRIDE DELAGRANGE CALCITAR caictonine armour 60 unit s MISC 50 unit s MRC MALADIE DE PAGET ALGO HYPERCALC MIES Propri t s Le Calcitar bloque la destruction osseuse en agissant sur le nombre et l activit des ost oclastes Le Calcitar diminue Thypervascularisation locale indications Malade de Paget Algodystrophies au stade aigu Hypercalcemies quelle qu en soit l tiologie Posologies Maladie de Paget Traitement d attaque 3 4 semaines posologie forte d embl e 1 4 MRC par kg et par jour Exemple 160 0 par jour en cas de Paget volutif injection quotidienne raitement d entretien r duire et la fr quence des injections et la posologie ampoule de 50 U MRC par paliers de 3 a 4 semaines adaptation des doses se faisant sur a clinique essentiellement les dosages d hydroxyproline urinaire et des phosphatases alcalines s riques volution thermographique A
14. Grandes End mies et nous avons pour eux des renseignements tr s pr cis r sum s dans le tableau 1 Tableau 1 Nombre de nouveaux cas par an dans les Etats membres de l O C C G E Ann e 70 71 72 73 Pays BENIN 11 4 9 6 COTE D IVOIRE 148 104 144 129 HAUTE VOLTA 145 144 79 73 MALI 231 190 210 388 NIGER 4 0 2 1 SENEGAL 16 15 17 10 TOGO 23 79 25 23 O C C GE Total 578 509 487 632 1 jusqu au 30 juin 1977 2 jusqu au 30 septembre 1977 Les principaux foyers sont report s sur la carte Pour l ensemble des pays membres de l O C C G E 500 nouveaux cas en moyenne sont diagnostiqu s chaque ann e Mais sur cette valeur de base nous observons de temps en temps une recrudescence importante en 1973 avec la reviviscence du foyer de Ou l ss bougou au Mali en 1977 avec une flamb e pid mique dans les foyers de Bouafl et Vavoua en C te d Ivoire En fait nous observons maintenant une augmentation du niveau de l end mie dans la plupart des foyers Les nombres indiqu s pour 1977 devraient tre un signal d alarme pour les Services Nationaux des Grandes End mies Les raisons principales de cette recrudescence nous semblent li es l insuffisance des Services m dicaux dans les foyers et l action de l homme sur son environnement L insuffisance des services m dicaux se traduit par un manque de moyens des quipes
15. ayant d j t tudi nous n envisagerons ici que le d pistage et la chimioprophylaxie La trypanosomiase T gambiense est caract ris e par une maladie volution lente durant des mois et m me des ann es avant de s achever par la mort L homme infect ne ressent pas rapidement le besoin de se rendre au dispensaire ou l h pital pour consulter un m decin Pourtant c est au d but de sa maladie alors que les parasites sont abondants dans le sang qu il est le plus dangereux pid miologiquement En effet continuant vaquer ses occupations l homme parasit peut infecter de nombreuses glossines qui infecteront leur tour de nombreux individus Nous voyons ici l int r t qu il y a de d pister les malades le plus pr cocement possible sur le plan individuel le traitement est mieux support par un malade d pist en 1 p riode classique sur le plan de la collectivit humaine le d pistage pr coce des individus infect s diminue l intensit de la transmission des parasites Ceci ne peut se r aliser qu en allant chercher les malades dans leurs villages ou leurs plantations gr ce des quipes mobiles de d pistage effectuant des prospections Il n y a pas de lutte efficace contre T H A sans m decine mobile La strat gie de lutte contre la T H A actuellement propos e peut se r sumer ainsi e au cours d une prospection polyvalente classique il faut pour la trypanosomiase
16. d une alimentation epparemment satisfaisante 1 arag e par jour En suppl ment de r gime surtout en hiver et en d but de printemps 2 drag es par jour Comma vitaminoth rapie de recharge cavant tout soup on de polycarence dans la petite pathologie de la grossesse et de l allaitement vomissements gravidiques asth nie troubles buccodentaires crampes troubles digestifs divers 4 drag es par jour FORMULE Homog nules Sirop Homog nules partir de 3 ans 1 4 homog nules par jour Sirop de 1 mois 10 ans selon l ge 1 2 2 cuiller es cat Vit Ac tale d ax rophtol Vit Palmitate d ax rophtoi Vit 81 Chlorhydrate de Thiem Vit 82 Riboflavine phosphate Vit BS Panthot nate de Ca 85 Panth nol Vit B6 Chtorhydrate Vit 88 Aiotine Vit 89 Acide foliqu Vit B12 Cyanocobalamine anhydri Facteur intrins que Vit C Acide ascorbique Vit 03 7 d hydrocholest roi irri Bolte de 50 homog nules S S Coll A P F Visa 2313 19 316 Flacon Bombe 150 mi S S 9 F Visa NL 2367 Vit E Ac tate d a tocoph rot vit PP Amido nicotiniqua LAT MA 11 bis rue Balzac Paris 8 ESmog nule RES de Service d Information M dicale 506 74 72 18 6 Immunofluorescence indirecte EI La r action d l F l est actuellement en Afrique occidentale comme en Afrique centrale la
17. de la piq re infectante Les premiers sympt mes sont exceptionnellement rattach s celle ci au point d inoculation apparait un furoncle sans t te peu douloureux mais prurigineux qui persiste de 8 15 jours Ja fi vre quasi constante est lev e r mittente au d but elle se manifeste ensuite sous forme d acces f brile puis par une remarquable instabilit thermique alternant hyper et hypothermie les ad nopathies sont l un des meilleurs sympt mes elles int ressent tous les territoires ganglionnaires et doivent tre recherch es dans la r gion cervicale et sus claviculaire o elles sont lectives vocatrices et facilement accessibles ces ganglions de volume variable mais mod r sont mobiles indolores ne se fistulisent jamais et se r duisent avec le temps de petits ganglions scl reux qui peuvent encore h berger le parasite l eed me atteint pr f rentiellement la face mais se manifeste souvent sous forme d infiltration du t gument le prurit chronique est vocateur surtout s il coexiste avec les 10 CLINIQUE l sions de grattage de la r gion sternale les trypanides manifestations cutan es ryth mateuses annulaires en croissant sont rarement observ es chez le noir les troubles digestifs alternent m t orisme et pisodes diarrh iques prolong s le sens de l app tit est troubl mais sera souvent conserv jusqu au stade ultime de la maladie
18. espaces de savanes tr s longues sections d interruption de la v g tation le long d une galerie foresti re grand lac etc ou par des barri res artificielles claircissement forestier barri re physique ou traitement insecticide p riodique fortes doses sur une section de plusieurs kilom tres de galerie foresti re barri re chimique Application des insecticides 9 Traitements effet r manent Appliqu s au sol ils sont s lectifs c est dire que l insecticide est pulv ris sur la v g tation qui sert de support pour les mouches au repos Les insecticides sont appliqu s g n ralement jusqu 0 90 1 50 m de hauteur aux feuilles branches racines et troncs Dans le cas de G tachinoides la hauteur est r duite 0 60 m DAVIES 1964 1967 1971 MACLENNAN 1968 Lorsqu une galerie foresti re est tr s troite une seule rive est trait e alternativement droite et gauche Dans le cas d une tr s large galerie des bandes de v g tation sont trait es en long et en travers mais lors d un essai r cent en zone de savane guin enne de Haute Volta la largeur de la bande de traitement a t r duite au dixi me central de la largeur de la galerie foresti re CHALLIER et al Sous presse L application a rienne des insecticides a t mise au point d abord contre les glossines de savanes Des techniques d application par h licopt re sont en cours d essai L avantage de cet a ronef sur l avion
19. est de pouvoir suivre les moindres m andres des petits cours d eau quelques m tres au dessus de la v g tation de plus il n y a pas besoin d infrastructures on reuses telles que les pistes d atterrissage e Traitements effet imm diat L application au sol est peu courante Dans le cas d interventions rapides par exemple pour prot ger un village pendant une saison des pluies en attendant que soit lanc e une campagne on peut utiliser la n bulisation d insecticide ou le traitement ULV voir apr s Ce type de traitement ne peut tre appliqu que pendant les premi res ou les derni res heures de la journ e l est au contraire d un emploi courant pour les applications a riennes condition que de vastes espaces soient trait s pour obtenir des prix de revient comp titifs avec les traitements classiques au sol est indiqu dans le traitement en surface surtout contre les esp ces d importance v t rinaire LEE 1969 1977 L h licopt re est aussi utilis pour traiter les g tes riverains mais on en est encore au stade des essais SPIELBERGER et al 1977 Appareils d pandage des insecticides L appareillage adapt aux diff rentes techniques d application des insecticides est vari F A O 1977 Les appareils de pulv risation utilis s pour l application des insecticides au sol sont de type classique appareils port s dos d homme d une contenance d une dizaine de litres 115 sont le
20. foyer de la Lekoumou le foyer du Mayomb Les foyers existants les ann es pr c dentes sont tous en activit et on assiste la naissance de nouveaux foyers et l extension des anciens 137 NT ont t d pist s en 1977 mais d apr s les responsables nationaux ce chiffre ne veut rien dire car le d pistage est tr s insuffisant voire inexistant comme dans le foyer du couloir L Empire a de tout temps repr sent un des hauts lieux de la maladie du sommeil Apr s une longue accalmie 1970 marque le r veil des foyers de l Ouham partir de la r gion de Markounda fronti re avec le Tchad De 1970 1972 352 NT sont d pist s dans cette r gion mais gr ce une surveillance active tr s bien organis e comprenant d pistage syst matique chimioprophylaxie et lutte contre les glossines les deux foyers inqui tants de Nana Bakassa et Batangafo sont rapidement jugul s En 1974 on assiste au r veil des foyers de l Est du pays M Boki et Obo o 43 NT tous en premi re p riode sont d pist s L aussi une action rapide est entreprise et il n y a pas d extension des foyers La connaissance r cente du r veil des foyers du Sud Soudan doit inciter les responsables nationaux maintenir et am liorer le syst me de surveillance mis en place L end mie sommeilleuse tait peu pr s r guli rement d croissante au Tchad depuis 20 ans et en 1975 4 nouveaux trypanosom s seulement taient d pist s d
21. goutte ou de chondrocalcinose Rhumatismes abarticulaires tendinites bursites p riarthrites Contre indications L emploi du Prof nid est contre indiqu chez les sujets ayant des ant c dents diges tifs ulc reux notamment ainsi que chez la femme enceinte au cours des premiers mois de la grossesse Effets ind sirables ventuels Comme tous les anti inflammatoires le Prof nid peut entrainer gastralgies nau s es ou vomissements diarrh e tr s excep tionnellement h morragies digestives Pr caution d emploi Utiliser avec prudence chez l insuffisant r nal grave SPECIA S A au capital de 8 400 000 francs R C Paris B 562 071 878 Si ge social 21 rue Jean Goujon 75008 Paris D partement Anti inflammatoires 16 rue Clisson 75646 Paris Cedex 13 T l 1 584 11 33 Impact Fcb Visa PM 625 K 480 troubles fonctionnels digestifs 1 cholagogue chol r tique antispasmodique digestif r gularise les fonctions biliaires et intestinales associant l action cholagogue du sorbitol et l effet neuro s datif central et antispasmodique de l hexadiphane 1 3 ampoules par jour dans un 1 2 ve dans un verre d eau glac e sarbitol 4 avant les repas dans la migraine et la constipation 1 2 ampoules le matin jeun hexadiphane 0 002 g excipient aromalis q s p 1 ampoule buvable de 10 ml norbil
22. les champs sont proches d un gite riverain de glossines ou d un bois sacr La plupart des foyers importants en Afrique Occidentale sont r partis dans la zone de savane proche de la limite septentrionale des glossines Dans les r gions longue saison s che les conditions cologiques sont particulierement favorables une transmission intense Beaucoup de cours d eau tarissent les populations de mouches se concentrent aux trous d eau r siduelle ou le long des sections de cours d eau permanents c est en ces endroits que les villageois se ravitaillent en eau ou vaquent diverses activit s lavage baignade Les animaux sauvages ont tendance viter les zones habit es et leurs abords si bien que les glossines se rabattent sur l h te disponible l homme De plus en saison chaude les mouches s infectent plus facilement qu en d autres saisons leurs pupes sous l effet de la chaleur et de la s cheresse puisent leurs r serves de graisse si bien qu l closion les jeunes mouches ont besoin de prendre rapidement leur premier repas de sang Ainsi il est possible qu une petite communaut humaine soit fortement touch e par la maladie NASH 1944 cite l exemple au Nigeria d une petite population de G palpalis confin e un trou d eau qui a t responsable d un taux d infection de 70 parmi une communaut humaine de quarante trois personnes En zone de for t les conditions cologiques paraissent moin
23. m tandis que G tachinoides est presque toujours moins de 0 60 m Les mouches se concentrent dans une bande de v g tation le long du lit des cours d eau la largeur de cette bande varie selon l esp ce et les saisons et repr sente le quart ou m me le dixi me de la largeur totale de la galerie forestiere Plus il fait chaud et sec plus les lieux de repos sont bas et proches de l eau ABDURRAHIM 1971 AJAYI 1970 BOIS et al 1977 CARNEVALE 32 Activit Repos et ADAM 1971 CHALLIER 1973 GRUVEL 1975 LAVEISSIERE 1976 SCHOLZ et al 1976 YVORE et al 1962 Les femelles d posent leur larve l ombre sous les branches basses les buissons les branches et les troncs d arbres tomb s au sol au pied des arbres entre les racines a riennes sous les ponts En saison s che elles choisissent aussi les bancs de sable dans le lit sec des ruisseaux et des rivi res les pupes sont alors trouv es concentr es dans les lieux les plus favorables alors qu en saison des pluies elles sont dispers es dans une multitude de points Les femelles choisissent les sols meubles constitu s d humus ou de sables grossiers La pupe a besoin pour vivre d une forte humidit pour certaines esp ces proche de la saturation NASH 1939 PARKER loc cit Lorsqu elles sont riveraines les glossines se dispersent le long des galeries foresti res jusqu des distances pouvant atteindre cinq kilom tres en une journ e
24. malades deviendrait alors possible de garantir un diagnostic pr cis et bien plus dans certains cas d entreprendre le traitement m me si le diagnostic parasitologi que n a pas t port Il doit porter sur tous les trypanosom s objectivement malades ou non Nous ne reviendrons pas sur les m dicaments utilis s autrefois nous disposons essentiellement de l Arsobal m dicament de choix mais dangereux applicable tous les stades de la maladie en cas de n cessit surtout albuminurie persistante soit Lomidine utilisable uniquement au tout d but de la maladie soit association Lomidine Tryparsamide lorsque la maladie est plus volu e de l association Moranyl Tryparsamide en cas d chec l Arsobal 21 LE TRAITEMENT toujours penser une recontamination possible avant de conclure la rechute enfin et pour les exceptionnels malades condamn s de la Tryparsamide qui lorsque l action des autres m dicaments est puis e permet encore quelques ann es de survie Nous retiendrons que les chances de gu rison sont accrues par la pr cocit du traitement qu elles d pendent de la prescription du m dicament appropri l tat et de son administration int grale Tout traitement inadapt insuffisant irr gulier compromet gravement le succ s le respect strict de certaines pr cautions une troite surveillance du malade r duisent consid rablement incidents et accidents
25. mi 20000 Pr sentation h pitat 2 seringues st riles Tab Remb 5 5 Coll 25 000 u L d h parinate de calcium par mi Visa NL 3273 Bo te de 10 ampoules 1 10 seringues at nies equivalent 250 mg d heparine 100 u mgl Visa NL 3273 de 2 5 mi 12 A Boite de 2 ampoules Imi 25 000 Mw Periit andy o A SA SS Col Boites de 10 ampoules 0 8 mi 10 seringues st riles 2 seringues st rites Tab Remb S5 Coll Visa NL 6947 uv Visa NL 3273 NL 3273 We Boite de 10 ampoules 0 5 mi 10 seringues st riles Visa NL 6947 LABORATOIRE CHOAY 46 avenue The ophile Gautier 75782 PARIS CEDEX 16
26. ou bien l accroissement des centres urbains en l absence de contr le facilite la transmission du parasite et la r viviscence des foyers historiques Si en Afrique occidentale des mesures nergiques ne sont pas prises d s maintenant pour endiguer cette recrudescence tous les foyers risquent de s enflammer nouveau dans un proche avenir Liste des foyers actuels de trypanosomiase humaine O C C G E voir carte Somone SENEGAL Casamance Bamako Ou l ss bougou Sikasso MALI Koutiala Orodara Bobo Dioulasso Banfora Boromo HAUTE VOLTA D dougou Koudougou Zitenga Kaya Ouahigouya Say NIGER Natitingou BENIN Dapaon Sansann Mango TOGO 0 40 N sch Korhogo Bouafl Daloa Dimbokro Daoukro Abengourou N COTE D IVOIRE E o oo Situation en Afrique Centrale En Afrique Centrale la trypanosomiase humaine africaine repr sente l un des fl aux majeurs enracin s dans le continent depuis des temps imm moriaux La lutte grande chelle men e pendant une cinquantaine d ann es la suite de JAMOT avait r ussi maintenir une faible end micit mais les m thodes utilis es taient relativement co teuses et leur mise en uvre ne pouvait tre interrompue sous peine de voir appara tre des flamb es de cette redoutable maladie Nous assistons actuellement au r veil de la maladie du sommeil
27. plus Souvent pression pr alable tablie la main ou l aide d un compresseur Dans le cas de terrains favorables la circulation de v hicules ou d embarcations moteur sur les rivi res des appareils grand d bit permettent d op rer rapidement 53 Les a ronefs sont quip s de rampes de plusieurs m tres de longueur sur lesquelles sont mont es des buses de diff rents calibres selon le d bit et la taille des gouttelettes d insecticide d sir s Pour les applications d insecticides effet imm diat les appareils portatifs utilis s au sol sont de deux sortes les n bulisateurs et les atomiseurs U L V ultra low volume ultra bas volume Les premiers mettent un nuage g n r dans un tube dans lequel est entretenue une onde stationnaire Il existe actuellement des mod les moteur qui fonctionnent en pulv risation normale ou en U L V par un simple changement de gicleur Les gouttelettes produites par ces appareils sont tr s fines aussi ces traitements ne peuvent tre appliqu s que pendant les p riodes de calmes atmosph riques le matin et le soir pendant le reste de la journ e les mouvements de convection de l air produits par l chauffement du sol entraineraient les gouttelettes vers le haut Les avions ou h licopt res sont quip s d atomiseurs de diff rents mod les plateaux ou cylindre dont la vitesse de rotation d termine la taille des gouttelettes d insecticide G
28. r action de r f rence pour le d pistage de la T H A Principe Cette technique consiste mettre en contact le s rum tudier et des trypanosomes servant d antig ne Ces derniers obtenus sur animaux de laboratoire sont fix s sur lame porte objet frottis de sang hyper parasit WERY et al 1970 Si le s rum tudi provient d un trypanosom il contient des anticorps anti trypanosomiens Ceux ci se fixent in vitro sur les sites antig niques des trypanosomes Par addition d un conjugu anti gammaglobuline humaine fluorescent on a la formation de la chaine suivante Antig ne Anticorps humain Anti gammaglobuline humaine Radical fluorochrome L antigene est donc rendu fluorescent S il n y a pas d anticorps anti trypanosomiens dans le s rum donc si la personne est indemne de trypanosomiase la chaine ne se constitue pas et l antig ne n est pas fluorescent Cette r action est applicable galement au liquide c phalorachidien FREZIL et al 1974 Fiabilit Un immunodiagnostic fiable doit tre reproductible et efficace L efficacit qui est la capacit de trier les malades des bien portants d pend d une bonne sensibilit et d une bonne sp cificit Les analyses statistiques effectu es ont montr l excellente sensibilit de la r action d I F l et sa bonne sp cificit Du fait de la subjectivit de la lecture la meilleure reproductibilit de la r action est obtenue lorsque la l
29. sous le nom de Trypanosoma gambiense d crivant ainsi la fi vre trypanosome de Gambie En 1903 CASTELLANI reconnait aussi le trypanosome dans le liquide c phalorachidien L C R de sommeilleux Ougandais MANSON en 1904 observant successivement chez un m me malade la fi vre trypanosome puis la maladie du sommeil avec pr sence du parasite dans le L C R unifie la trypanosomiase D s lors le diagnostic microscopique permettra au Congo en Afrique Equatoriale fran aise en Ouganda dans les possessions portugaises de d couvrir de nombreux foyers de la maladie qui volue sur le mode aigu subaigu ou chronique Reconnue comme particuli rement meurtri re cette maladie sera tudi e par diverses missions anglaises allemandes et fran aises de nombreux chercheurs reconna tront diff rents trypanosomes pathog nes observeront les troubles provoqu s dans l organisme humain et animal enfin sera d couvert le cycle volutif du parasite chez la glossine que d s 1903 BRUCE et NABARO rendaient responsable de la transmission de la maladie BRODEN et RHODAIN en 1908 distinguent d une mani re plus pr cise les deux stades de la maladie selon que le L C R est normal ou alt r l volution rapide vers l aggravation n est pas in luctable et c t de la trypanosomiase maladie est envisag e une trypanosomiase parasitose sans grande expression clinique celle ci rev t un grand int r t pid miologique comm
30. t ratologiques r ali s es sur trois esp ces animales aient donn des r sultats n ga tifs le PIPRAM doit tre adminis tr avec prudence durant les trois premiers mois et le dernier mois de la grossesse En raison du risque de photosen sibilisation il est pr f rable de PIPRAM r duire l exposition au soleil pen dant la dur e du traitement Pr sentation bo te de 20 g lules dos es 200 mg d acide pip midique AMM 318 247 3 AMG S S Prix public 40 65 F Tableau A ED Laboratoire ROGER BELLON 159 avenue du Roule 92201 NEUILLY PARIS plus actif sur plus de germes dans tout l arbre urinaire UNE NOUVELLE MOLECULE ISSUE DE LA RECHERCHE ROGER FRANCE N 1 PIAM 75 15 29 Mes malades sont souvent polymedicament s Si je prescris un antalgique ce sera 2 2 E glifanan P e ANTALGIQUE PUR glifanan comprim s MODE D EMPLOI Aprendredepr glifanan suppositoires rence avant les repas Le comprim qui n est pas soluble est plac sur la langue w Sus et aval avec un verre d eau sucr e ou A peut au besoin a douleurs aigu s traitement court D nu de saveur d peut au 2 4 suppositolres par Jour premi re prise 2 comprim s ere On ja prise simulta dans les douleurs intenses 5 6 par jour au total EFFETS SECONDAIRES Ont dois 2 suppositoires quelques mi
31. transforment R cemment il a t observ que les trypanosomes traversent la membrane p ritrophique et la paroi intestinale ELLIS et EVANS 1977 EVANS et ELLIS 1975 Il a t aussi trouv des trypanosomes dans la cavit g n rale de l insecte MSHELBWALLA 1972 I est probable que les trypanosomes gagnent ensuite les glandes salivaires Jusqu maintenant on admettait que les trypanosomes remontaient le tube digestif et passaient de la trompe dans les canaux des glandes salivaires Dans les glandes salivaires les trypanosomes se transforment en forme pimastigotes et se multiplient pour donner des m tatrypanosomes infectants de forme courte 33 Les lieux de reproduction Dispersion Fluctuations Saisonni res des populations ROLE VECTEUR La dur e du cycle dans le vecteur varie de dix sept quarante cinq jours Dans une population la proportion de mouches infect es est toujours tr s faible inf rieure 1 96 car la glossine pour s infecter doit prendre son repas infectant dans les deux premiers jours suivant son closion WIJERS 1958 Mais le taux d infection est d autant plus lev que les glossines ont subi une plus forte temp rature pendant leur stade pupal Situation en Afrique occidentale Le cycle pid miologique Le cycle pid miologique de la maladie du sommeil T gambiense est du type homme vecteur homme l homme constitue le r servoir de parasit
32. D 1966 L oeuf ovul clot pour donner une larve qui mue deux fois La larve de troisi me stade est d pos e sur le sol Le rythme de larvi position est d une larve tous les 9 10 jours Les glossines sont donc des insectes taux de reproduction tr s bas mais qui pr sentent une grande long vit des individus peuvent vivre plus de deux cents jours Les femelles vivent plus longtemps que les m les Les femelles peuvent s accoupler plusieurs fois surtout durant les huit premiers jours de leur vie imaginale adulte Une fois d pos e la larve rampe quelque temps sur le sol et s enfonce entre les particules grossi res de la terre et de 5 jusqu quatre six centim tres mais parfois plus profond ment PARKER 1956 a b Elle s immobilise pour se transformer en pupe le t gument durcit et noircit La pupe prend alors la forme d un tonnelet pourvu de deux lobes respiratoires l extr mit post rieure Elle ne se nourrit pas Pendant une p riode qui dure de 24 60 jours selon les conditions de temp ratures la pupe immobile subit de grands remaniements de ses tissus pour devenir un insecte parfait ou imago MULLIGAN loc cit Apr s son closion la mouche demeure inactive pendant quelques jours son t gument est mou mouche t n rale Les vecteurs de la maladie du sommeil T gambiense sont des esp ces qui ont besoin pour vivre d un milieu ombreux humide et
33. N HV Ed 1970 The African trypanosomiases Allen amp Unwin Ltd London 950 p NASH T A M 1936 Bull ent Res 27 339 345 NASH T A M 1939 Bull ent Res 30 259 284 NASH T A M et PAGE WA 1953 Trans ent Soc Lond 104 71 169 OUACSIRT 1977 Organization of Africa Unity Scientific and Technical Research Commission OAUISTRC PAGE W A 1960 Bull ent Res 50 617 631 PAGE WA et McDONALD W A 1959 Ann trop Med Parasit 53 162 165 PARKER AH 1956 a Ann trop Med Parasit 50 1 49 68 PARKER AH 1956 b Ann trop Med Parasit 50 1 69 74 RAGEAU J 1951 Bull Soc Path exot 44 302 306 ROUBAUD E 1969 Th se de Doctorat s Sciences Naturelles Extrait du Rapport de la Mission de la Maladie du sommeil au Congo francais 1906 1908 par G MARTIN LEBCEUF et ROUBAUD 279 p ROUBAUD E 1952 Bull Soc Path exot 45 389 395 SAUNDERS D S 1960 Nature Lond 185 121 122 SAUNDERS D S 1960 Trans R ent Soc Lond 112 9 221 238 SCHOLZ E SPIELBERGER U et ALI J 1976 Bull ent Res 66 443 452 SPIELBERGER U NA ISA B K et ABDURRAHIM U 1977 Bull ent Res 67 589 598 VAN WETTERE 1974 M moire Acad mie Royale des Sciences d Outre Mer Classe des Sciences Naturelles et M dicale N S Bruxelles 19 2 96 p WEITZ B 1963 Bull Org mond Sant 28 711 729
34. Une exp rience de plus de 20 ans montre que l Arsobal en raison de son efficacit est indiqu dans la tr s grande majorit des cas son emploi s entourera cependant de nombreuses pr cautions le produit tant administr limite de toxicit et certaines sensibilit s individuelles tant redouter Le personnel sp cialis charg du traitement applique des directives tr s strictes que nous ne ferons que r sumer L hospitalisation est obligatoire il faut se convaincre que le trypanosom est atteint d une maladie mortelle et expos par le traitement au risque d intoxication aussi est il d solant d observer lorsque manquent les locaux sp cialis s des r ticences leur admission dans certains services de m decine Un traitement pr paratoire recherchera toujours une am lioration de l tat g n ral du malade au moins par le repos par le traitement de toutes les infections par le d parasitage intestinal par un r gime enrichi en protides par vitaminoth rapie h patoth rapie extraits cortico surr naux l tat de d nutrition de d shydratation sera combattu par s rum glucos quelquefois un v ritable traitement de r animation sera n cessaire La contre indication majeure l Arsobal est l atteinte r nale l albuminurie sera r guli rement recherch e et avant chacune des injections La surveillance du malade sera troite au cours et au d cours du traitement trypanocide l hospitalisation tan
35. WEITZ B 1964 Endeavour 23 38 42 WIJERS D J B W 1956 Ann trop Med Parasit 52 385 390 YVORE P DESROTOUR J LAURENT J et FINELLE P 1962 Rev Elev Med vet Pays trop 15 4 403 410 R f rences bibliographiques concernant l pid miologie BALDRY D A T 1964 Ann trop Med Parasit 58 32 p FORD J 1971 XIV 568 p Clarendon Press Oxford HEISCH R B McMAHON J P et MANSON BAHR P E C 1958 Brit Med J 8 1203 MULLIGAN H W dit 1970 The African trypanosomiases XXXVIII 950 p George Allen and Unwin Ltd London NASH T A M 1944 Bull ent Res 35 51 p NASH T A M 1948 Ann trop Med Parasit 42 30 p NASH T AM 1969 Africa s Bane The Tsetse fly Collins St Jame s Place London 224 PAGE W A et McDONALD W A 1959 Ann trop Med Parasit 53 162 p VAN HOOF L 1947 Trans R Soc trop Med Hyg 40 728 p WATSON H J C 1963 Publ comm tech Co op Afr n 88 London 327 p 59 NOS LECTEURS Nous ne saurions assez remercier nos lecteurs des contacts amicaux qu ils veulent bien entretenir avec nous Ces contacts nous souhaitons les voir se d ve lopper encore Nous serons heureux de toute sugges tion susceptible de rendre nos publications toujours plus utiles Il arrive que d aucuns omettent de nous signaler leur changement d adresse Cette inattention entra ne pour notre Revue gra
36. a femelle qui a sa larve nourrir Avant la fin du repas elle excr te de l eau sous forme de gouttelettes qui perlent l anus D abord stock dans le jabot sac tr s extensible situ dans l abdomen le sang est dig r dans l intestin moyen qui s cr te diverses enzymes Le sang est entour d une membrane tr s t nue la membrane p ritrophique s cr t e au niveau du proventricule organe situ dans le thorax l extr mit ant rieure de l intestin moyen Comme chez tous les insectes la fonction d excr tion est d volue aux tubes de Malpighi qui rejettent les produits dans l intestin post rieur puis dans l ampoule rectale BUXTON 1955 La fr quence des repas est variable selon les saisons de deux quatre jours Les esp ces du groupe palpalis se nourrissent sur une vari t d h tes vert br s crocodiles et varans bovid s antilopes et en particulier sur le guib harnach et les suid s elles attaquent peu les primates mais piquent quelquefois les oiseaux le porc pic et I hippopotame WEITZ 1963 1964 Les esp ces d importance m dicale pr sentent des degr s d anthropophilie vari s en savane elles sont g n ralement bien attir es par l homme tandis qu en for t elles le sont moins PAGE et MACDONALD 1959 dans certaines r gions elles sont m me inf od es au porc BALDRY 1968 Les glossines ont un mode de reproduction qui diff re de celui de la plupart des insectes leur larve se d ve
37. athies subiront en plus une ponction ganglionnaire et si possible une ponction lombaire Pour r aliser ce travail les quipes mobiles doivent poss der des moyens suffisants en personnel en v hicules et en mat riel technique Ces quipes doivent obtenir galement l aide des autorit s administratives pour faciliter le contact avec les populations Classiquement une injection intramusculaire de 4 mg kg de pentamidine Lomidine prot gerait le sujet sain pendant 6 mois En fait la pentamidine tant rapidement m tabolis e est limin e en quelques jours de l organisme et ne peut tre consid r e comme un m dicament chimioprophylactique D autre part son administration inconsid r e un sujet trypanosom peut d capiter la maladie qui ne s ext riorisera qu la phase de polarisation c r brale ne faut pas oublier aussi que les glossines restent infect es donc que les immigrants dans le foyer peuvent se contaminer Cependant la lomidinisation syst matique a rendu de grands services dans les foyers historiques en st rilisant les formes infracliniques La chimioprophylaxie n est plus conseill e dans les foyers T gambiense Utilis e depuis 20 ans elle doit maintenant tre remplac e par un diagnostic exhaustif suivi de la mise en traitement Cependant dans certains petits foyers bien circonscrits elle peut constituer un adjuvant condition d tre associ e des mesures de lutte contre le vect
38. audin 92307 LEVALLOIS T l 739 94 80 Diprosone Diprosone n omycine TUDES M DICALES MARS 1980 N 1 LA TRYPANOSOMIASE HUMAINE RE on de LA TRYPANOSOMIASE HUMAINE A Trypanosoma Trypanozoon gambiense Dutton et ses vecteurs en Afrique Occidentale et Centrale Dr CARRIE Jean m decin chef des Services Techniques de l O C E A C CHALLIER Albert entomologiste m dical Dr DURAND Bernard secr taire g n ral de l O C E A C DUVALLET G rard agr g de l Universit LAVEISSIERE Claude entomologiste m dical B P 288 Yaound R publique F d rale du Cameroun 2 Office de la Recherche Scientifique et Technique Outre Mer Mission ORSTOM aupr s de l O C C G E O R S T O M B P 171 Bobo Dioulasso Haute Volta 3 Organisation de Coordination et de Coop ration pour la lutte contre les Grandes End mies O C C G E Laboratoire de la trypanosomiase Centre Muraz B P 153 Bobo Dioulasso Haute Volta L AIR LIQUIDE MEDICAL DEPARTEMENT MATERIEL MEDICAL VOUS PROPOSE UNE SOLIDE IMPLANTATION DANS DE NOMBREUX PAYS D AFRIQUE MATERIELS distribution de fluides m dicaux par canalisation mat riels de mise en ceuvre des gaz gaine et rail de soins intensifs aspiration m dicale respirateurs de premiers secours respirateurs pour insuffisants respiratoires et de r animation cryochirurgie SERVICES
39. cieusement offerte puisqu elle est une uvre culturelle des frais regrettables Pri re d adresser les changements d adresse notre corres pondant en France Docteur Andr KHER 1 rue Laurence Savart 75020 Paris France EDITIONS ET PUBLICATIONS DES PERES JESUITES Administration 1 rue Boustan El Maksi Faggala Le Caire Le Directeur H DELEUSSE s j L Avenir Graphique D p t l gal n 1150 3 trimestre 1979 Printed in France Parce qu il n est pas toujours n cessaire de choisir un antibiotique large spectre macrolide nouveau ANA CLIN MIDY INTERNATIONAL 20 rue des Fosses St Jacques 75240 Pans Cedex 05 MBI Mik IP CALCIPARINE SOUS CUIAN E h parinate de calcium administrable par voie sous cutan e assure l obtention d une activit anticoagulante h parinique rapide prolong e stable et efficace autorise la poursuite du traitement h parinique aussi longtemps qu existe le risque thrombog ne indications e pr vention et traitement des accidents thrombo emboliques e toutes les indications de l h parinoth rapie posologie la dose par injection et le rythme d injection sont fonction du cas trait contre indications syndromes h morragipares l exception des coagulations intra vasculaires diss min es la phase initiale l sions organiques h morragiques CALCIPARINE sous cutanee Boite de 2 ampoules 0 8
40. dans la plupart des Etats de l Afrique Centrale dans des foyers historiques qui semblaient bien contenus Au d but des ann es 60 on a observ au Zaire une recrudescence de la trypanosomiase dont les chiffres de pr valence se sont lev s de 0 01 12 96 43 LES FOYERS 1967 au Cameroun on assiste au r veil des foyers de Fontem et Bafia 1971 c est en Empire Centrafricain le r veil des anciens foyers historiques de la Nana Bakassa Batangafo et en R publique Populaire du Congo celui des foyers de Jacob et de Loudima Le Gabon et le Tchad paraissaient pargn s mais en 1976 le chiffre des nouveaux d pist s a doubl au Gabon et il a t multipli par 25 au Tchad dans le dernier trimestre 1976 Tout derni rement une mission O M S vient de confirmer le r veil bruta des foyers du Sud Soudan Les diff rentes pouss es de type pid mique montrent bien qu un rel chement de la surveillance et du contr le de cette maladie typiquement africaine est susceptible de conduire rapidement des situations pid miques graves lorsqu il existe encore des r servoirs de virus et le vecteur potentiel Trois 3 r gions au Cameroun m ritent v ritablement le nom de foyer Fontem Bafia Douala Si le foyer de Douala atteste d une hypoend micit qui confine presque la sporadicit toutes diff rentes sont les situations observ es Fontem et Bafia Situ dans le Nord Ouest Cameroun dans une r
41. des techniciens capables d assurer le service apr s vente un stock de mat riels disponibles chez nos distributeurs Pour recevoir une documentation retourner ce bon L AIR LIQUIDE D partement Mat riel M dical 1 rue Bayard 75008 PARIS T l 1 261 50 42 MEDICAL T lex ALSS 270716F o 2 gt a E c LA TRYPANOSOMIASE HUMAINE Les trypanosomiases africaines posent encore un grave probl me sanitaire et conomique qui demande non seulement l application des connaissances et des moyens actuellement disponibles mais aussi leur am lioration par des recherches polydisciplinaires Un m me vecteur la glossine qui transmet la maladie humaine ainsi qu une trypanosomiase du b tail fait chec tout levage rentable et entrave la production agricole La gravit de l affection et de ses r percussions conomiques justifient amplement un programme global de lutte doublement profitable la Sant Publique En Afrique orientale et centro australe un flagell Trypanosoma rhodesiense pathog ne pour l homme et les animaux d termine chez l homme h te accidentel une maladie habituellement sporadique d volution rapide Par contre en Afrique Occidentale et Centrale c est Trypanosoma gambiense qui d termine chez l homme une affection end mo pid mique plus chronique la maladie du sommeil sans intervention apparente de r servoirs animaux Diff rents auteur
42. deux formes enfants adultes Composition Posologle Composition Posologie T tracychee hase 7 sacheis Comprimes double noyau comprim s par en ch ate 0 de poids t par jour T tracyciine chlotydrate r guli rement espaces Fiot ases amp mx ychne atants Prot sses pancr atiques Avalet 88 ni croquer gustro s nu Caramel xcipient aromatis es t cihement pi e par l entant 1 sachet de m lang e au yaourt Qu t contiture Indicallans Pr sentation Toutes les infections er Flacon de 16 comprim s drag nhi s Indications Pr sentation nlections germes sensible Tableau Toutes les infections er sutintect Etui de 12 sachets polonais en S 5 agr Coll Visa NL 3738 e A vs per 81199 8 5 agr e Coll Visa 7624 petita chiturgie thinopharyng Etururgie g n rale gynecolog obsl lrique broncho pneumopathies en loyers slomatologie bronchites agues urologie lt Infections declares et b organitec 1429 S P R E T 35 quai du Moulin de Cage 92230 Gennevilliers 42 de cacao dans le centre de la C te d Ivoire cas de la mise en valeur des rives des Volta d une mani re g n rale l augmentation des d placements des populations humaines li e des raisons climatiques ou bien au d veloppement de zones rurales
43. dres avec l aide du P N U D 58 FOSTER 8 1964 Bull ent Res 54 4 727 744 GASCHEN H 1945 Acta tropica suppl 2 137 p GRUVEL J 1975 a Rev Elev Med vet Pays trop 28 1 27 40 GRUVEL J 1975 b Rev Elev Med vet Pays trop 28 153 172 GRUVEL 4 1975 c Rev Elev Med vet Pays trop 28 173 193 HADAWAY A B BARLOW F et TURNER CR 1976 Center for Overseas Pest Research C O P R London Misc Rep 23 4 p HEGH E 1929 Les ts ts s Imprimerie Industrielle et financi re Bruxelles Minist re des Colonies 1 742 p ITARD J 1966 Rev Elev M d v t Pays trop 19 331 350 KENDRICK J A et ALSOP N 1974 PANS 20 292 399 KOEMAN J H RIJKSEN H D SMIES M NATSA B K et McLENNAN 1971 Netherlands Journal of Zoology 21 434 463 LAIRD M 1977 Tsetse Ottawa IDRC 220 p LAVEISSIERE 1976 Cah ORSTOM ser Ent med 8 Parasitol 14 4 331 345 LEE 1969 Bull Wid Hith Org 41 2 261 268 LEE C 1977 Agr Aviation 18 6 17 Actes du colloque Paris 12 15 mars 1974 Rev Elev M d v t Pays trop suppl 387 p MCLENNAN K J R 1968 PANS A 14 1 34 47 MACHADO A de BARROS 1954 Publi cult Co Diam Angola 22 189 p MAILLOT L 1966 Rev Elev M d v t Pays trop 19 415 421 MSHELBWALLA A S 1972 Trans Soc trop Med Hyg 66 7 8 MULLIGA
44. e HEISCH et al 1958 ont d montr exp rimentalement que la transmission de T rhodesiense est possible du guib harnach Tragelaphus scriptus Pallas l homme En Afrique orientale les mammif res r servoirs sont maintenant bien connus antilopes carnassiers bovins l n a pas t d couvert de r servoir animal dans le cas de T gambiense La transmission d homme homme par le vecteur peut expliquer la persistence de l end mie La maladie du sommeil T gambiense est une maladie volution lente le malade peut vivre des mois voire des ann es en ignorant sa maladie et vaquer ses occupations habituelles peut ainsi transmettre ses trypanosomes aux glossines qui demeurent infect es durant toute leur vie Il est cependant difficile d expliquer l existence de certains cas isol s de trypanosomiase serait donc possible qu il existe un r servoir animal encore ignor SCOTT in MULLIGAN 1970 chapitre 13 Les infections exp rimentales du mouton de la ch vre et du porc sont possibles les deux premi res esp ces ne peuvent gu re constituer des r servoirs mais VAN HOOF 1947 a pu transmettre T gambiensis du porc l homme et WATSON 1963 a d montr que G palpalis peut s infecter exp rimentalement sur des animaux Les petits mammif res rats souris cobayes ont t souvent infect s au laboratoire et en particulier le rat de Gambie Cricetomys gambianus Mais nous n avons aucune preuve qu un an
45. e cause principale de la persistance de l end mie et des r veils p riodiques pid miques Pour le traitement divers m dicaments surtout des ars nicaux seront utilis s faut retenir exp riment par THOMAS d s 1905 l Atoxyl ce produit actif seulement au d but de l affection n entraine pas r guli rement la st rilisation et provoque des l sions oculaires faute de mieux il restera le m dicament de base jusqu en 1925 A cette poque apparaissent trois nouveaux m dicaments l Orsanine sodique et un d riv de la Benzidine le Moranyl tous deux plus efficaces sur la phase de d but et la Tryparsamide arsenic pentavalent qui enfin fait preuve d une remarquable activit sur la phase nerveuse alors que son effet trypanocide est tr s discutable LOURIE et YORKE en 1939 d montrent l excellente activit trypanocide des diamidines Pentamidine Lomidine qui gu rissent les malades en premi re p riode leur bonne tol rance permet ensuite dans un but prophylactique leur administration syst matique et r p t e aux populations les plus contamin es D j Atoxyl et Moranyl en raison de leur effet st rilisant rapide et relativement prolong du sang avaient t employ s en prophylaxie mais une chelle beaucoup plus modeste Jusqu en 1955 on dispose donc de Moranyl et Lomidine qui st rilisent les liquides p riph riques ces deux m dicaments tant associ s la Tryparsamide pour le traitement de la forme
46. e for t la fronti re de la Guin e Equatoriale le foyer de Campo redevient actif et en 1977 31 NT dont 8 T ont t d pist s Les cas d pist s au Gabon se partagent depuis de nombreuses ann es entre deux foyers Nouveaux Trypanosom s 44 CAMEROUN Fontem et Bafia Campo GABON Le foyer de l Estuaire Libreville Le foyer de Port Gentil Dans les deux cas s agit de foyers ruraux manifestations urbaines Les g tes permanents du vecteur sont situ s soit dans la mangrove qui borde un r seau hydrographique imm diatement tributaire de l oc an soit dans les galeries foresti res qui entourent les nombreux cours d eau Du fait d une prospection plus exhaustive 91 NT ont t d pist s en 1977 dans ces 2 foyers La trypanosomiase a toujours exist sous une forme end mo pid mique en R publique Populaire du Congo mais combattue vigoureusement elle avait toujours t bien contr l e par des campagnes de d pistage syst matique et une chimioprophylaxie syst matique 1968 marque le d but d une nouvelle p riode pid mique d un r veil de la maladie qui sur un plan g ographique se d veloppe dans les anciens foyers historiques et les pouss es pid miques se manifestent le long des grands axes de communication Les foyers les plus importants sont le foyer de la route des caravanes le foyer du couloir le foyer de la Nkeni le foyer de la Cuvette le
47. e sensibilit plusieurs r sultats faussement n gatifs et de sp cificit trop de faux positifs Cela tient d apr s BONE et CHARLIER ce que les antig nes utilis s jusqu alors dans le test ne sont pas communs l esp ce T gambiense mais sont des antig nes de souches Les globules rouges devraient tre sensibilis s avec un m lange de souches rendant ainsi possible le diagnostic de trypanosomiase de souches vari es Utilisation sur le terrain L utilisation de ce test sur le terrain requiert beaucoup de rigueur et d organisation Un technicien entra n peut r aliser une s rie de 16 tubes en 10 minutes Les r sultats peuvent tre lus 45 minutes apr s le d but de l op ration Pour viter des erreurs dans le maniement des tubes il ne faut pas entreprendre plus de 2 s ries la fois Dans ces conditions 200 tests environ peuvent tre r alis s par jour ELISA Enzyme Linked Immunosorbent Assay I s agit dune m thode immunoenzymatique de dosage des anticorps d crite en 1972 par ENGUALL et PERLMANN Cette technique a t appliqu e avec quelques modifications microelisa par VOLLER et al 1975 au s rodiagnostic de plusieurs parasitoses dont la maladie de Chagas et la trypanosomiase T rhodesiense et plus r cemment par RUITENBERG et BUYS 1977 au d pistage des deux trypano somiases humaines africaines Principe L antig ne soluble utilis est absorb sur les parois des puits d
48. ecture est toujours effectu e par le m me lecteur DUVALLET et al 1978 Utilisation pratique Le d pistage de la trypanosomiase gr ce l I F l est actuellement organis dans la plupart des pays de la mani re suivante 1 temps r colte sur le terrain au cours d une prospection de sang capillaire sur papier technique des confetti par ponction la pulpe du doigt pour toute la population nourrissons y compris 2 temps analyse au laboratoire central des pr l vements de sang par et tablissement d une liste de suspects immunologiques 3 temps hospitalisation des suspects et examens biologiques et parasitologiques r p t s pour mettre en vidence le parasite avant d entreprendre le traitement Cette organisation donn de bons r sultats malgr certaines difficult s d lais trop importants entre pr l vements et examens des suspects suspects difficiles retrouver examens parasitologiques rarement r p t s Pour pallier ces difficult s et rendre l action plus efficace il a t propos de r aliser les immunodiagnostics directement au c ur du foyer soit en d centralisant le laboratoire soit en utilisant un camion laboratoire dot de l quipement n cessaire H magglutination passive en tubes capillaires H P T C La r action d H P T C d velopp e par BONE et CHARLIER 1975 a t propos e pour le diagnostic sur le terrain L antig ne est stable fo
49. effectuer un d pistage clinique tat g n ral recherche des ad nopathies la palpation suivi d une recherche 46 CONCLUSION ACTION MEDICALE Le d pistage CARIAMYL ACTION RESPIRATOIRE ET CARDIO CIRCULATOIRE dans bronchites chroniques ou aigu s asthme traitement de fond dyspn es Chez l enfant bronchites asthmatiformes asthme du nourrisson et de l enfant Posologie 2 comprim s ou 50 gouttes 3 fois par jour 2 ampoules en VM ou I V Enfants 3 gouttes par kilo de poids et par jour Pr sentation Comprim s boite de 20 Gouttes flacon de 30 ml Ampoules injectables bo te de 6 5ml Laboratoires Carrion 30 rue Henri Regnault 92400 Courbevoie 47 lin Lyon Photo Pr Banal et sans gravit en un tout autre emplacement le furoncle s il si ge au niveau de l aile du nez ou dans la r gion naso labiale exige un traitement antibiotique par voie g n rale Streptococcies et staphylococcies cutan es Pyostacine 500 Antibiotique du groupe des syner gistines Indications Infections germes sen sibles la pristinamycine Posologie Habituellement 2 g soit 4 comprim s par jour en deux pri ses de pr f rence au moment des repas Dans les cas graves 3 4 g soit 6 8 comprim s par jour Enfants Sur la base de 50 100 mg kg par jour Contagieux et souvent trainant l imp tigo est classiquement un streptocoq
50. elon l activit des foyers Cause de morbidit de mortalit de d natalit la maladie touche plus au moins directement des millions d hommes car occup es par les glossines les terres les plus riches des vall es doivent tre abandonn es parall lement la trypanosomiase animale entraine une production de lait et de viande d risoire et l impossibilit d utiliser les animaux pour le travail La m thode JAMOT par recherche active et traitement des malades enregistrera de magnifiques r sultats les lomidinisations syst mati ques et r p t es des foyers entraineront apr s 1945 une chute brutale de l end mie Dans les pays anglophones des r sultats comparables seront obtenus en s attaquant plus particuli rement au vecteur par proc d s agronomiques destruction du gibier utilisation d insecticides Cependant la maladie n tait contr l e qu au prix du maintien et du renforcement des organismes de lutte leur suppression ou leur paralysie entrainant en quelques ann es une reprise pid mique s v re telle celle qui r cemment a frapp le Zaire Cons quences socio conomiques Actuellement les foyers restent diss min s et successivement des r veils graves sont signal s dans des r gions tr s loign es les unes des autres la maladie est tr s mal endigu e et les techniques et moyens disponibles insuffisamment employ s L histoire et l tude approfondie des zones contamin es permet cependant de di
51. en saison froide elles ne sont actives qu partir du milieu de la matin e en saison des pluies l activit est uniform ment r partie dans la journ e CHALLIER oc cit GRUVEL 1975 c En for t G palpalis et G pallicera commencent sortir sur leurs terrains de chasse partir du milieu de la matin e et jusqu au soir Les mouches les plus actives sont celles qui sont affam es et vont la recherche d un h te Elles sont alors tres attir es par la lumi re ce qui explique leurs incursions dans les zones d gag es telles que les abords des ponts les gu s les interruptions de galeries foresti res les lits d couverts de cours d eau les clairi res les villages etc Les glossines passent la plus grande partie de leur vie au repos Apr s avoir pris leur repas de sang elles cherchent un lieu ombreux dans la v g tation La nuit elles choisissent surtout les feuilles en particulier les vertes les brindilles au sol et secondairement d autres organes tels que les racines et les branches Le jour elles passent sur les organes ligneux petites branches lianes racines a riennes et troncs d arbres mais rarement les feuilles G tachinoides appr cie les troncs et les trous d arbres Les supports de repos sont toujours assez pr s du sol bon nombre de mouches se trouvent moins de 050 m mais G fuscipes a tendance pr f rer les supports au dessus de cette hauteur G palpalis peut monter jusqu 1 50
52. es BENNETT 1962 cette technique a t adapt e par WOO 1971 au diagnostic de la T H A Un tube capillaire h parin est rempli de sang bouch la plasticine puis centrifug Les trypanosomes lorsqu ils sont pr sents se trouvent l interface globules blancs plasma L observation peut se faire directement dans le tube capillaire en utilisant un objectif x 50 immersion ou bien entre lame et lamelle en sectionnant le tube Cette technique utilisable sur le terrain gr ce des centrifugeuses fonctionnant sur batterie nous rend de grands services chez des sujets pr sentant des signes cliniques sans que l on trouve le parasite dans les ganglions S paration sur colonne D E A E Cellulose Cette technique d velopp e par LANHAM et GODFREY 1970 permet de s parer les trypanosomes des h mocytes en faisant passer du sang h parin dilu dans un tampon ad hoc sur une colonne de D E A E Cellulose La s paration des parasites et des h mocytes d pend des diff rences de charges lectriques entre eux Les h mocytes charg s plus n gativement que les trypanosomes sont retenus par la cellulose Chaque esp ce de trypanosome requiert un syst me tampon particulier pH adapt la diff rence de charges L luat de la colonne doit ensuite tre centrifug ou filtr sur membrane pour rechercher le parasite Cette technique est tr s utile au laboratoire pour pr parer de grandes quantit s de trypanosomes pu
53. eur et un d pistage aussi exhaustif que possible Place de la lutte contre les vecteurs dans la lutte contre la trypanosomiase La reviviscence d un foyer ancien ou l extension d un foyer actif de maladie du sommeil sont dues une intense transmission de l homme la glossine et de la glossine l homme importe donc d arr ter cette transmission dans les deux sens L homme malade qui constitue le r servoir de trypanosomes est neutralis par son retrait du foyer et son traitement l hypnoserie Le foyer doit tre maintenu indemne de glossines tant que des malades sont encore d pist s La lutte contre le vecteur a donc pour objectif l limination de ce dernier il n est pas n cessaire d radiquer Dans la lutte contre les trypanosomiases animales le but est de r cup rer d finitivement de grandes superficies de p turages infest es de glossines L objectif de la lutte contre le vecteur est alors l radication par des moyens beaucoup plus importants et des m thodes mieux adapt es que ceux utilis s dans la lutte contre les vecteurs de la maladie du sommeil Dans le pass la prophylaxie agronomique ou claircissement forestier a t la principale m thode de lutte pour liminer les 49 La chimio prophylaxie LUTTE CONTRE LES VECTEURS Les m thodes de lutte glossines En d truisant la v g tation les glossines taient priv es de l habitat indispensable leur survie Les m
54. eurs g tes ils ne peuvent donc se trouver au contact des malades pour s infecter CHALLIER et GOUTEUX obs pers li faut ajouter que dans ces foyers de for ts la transmission est beaucoup favoris e par les travailleurs migrants des zones de savane Aspects socio conomiques Les foyers de maladie du sommeil sont essentiellement ruraux ce sont les populations villageoises qui sont le plus touch es mais il peut arriver qu en zone de for t les conditions soient favorables la transmission la p riph rie des villes Les citadins peuvent se trouver au contact des vecteurs aux ponts le long des ruisseaux et dans les jardins La r partition des cas de maladie du sommeil entre sexes tranches d ge et cat gories sociales d une population est variable selon les conditions cologiques et les activit s humaines locales Quand il existe un gite de glossines tr s proche d un village toutes les cat gories sont affect es Dans les autres cas la malacie affecte plus particuli rement certaines cat gories que d autres hommes travaillant aux champs enfants qui jouent le long des marigots jeunes femmes qui cueillent les mangues bergers qui conduisent leurs troupeaux pour les abreuver charbonniers p cheurs L ouverture de chantiers la mise en valeur des terres dans les grands projets de culture la cr ation de barrages hydrauliques la r cup ration des terres fertiles dans le projet de grande envergure contre l onch
55. gion extr mement accident e qui culmine certains endroits pr s de 2 000 m tres entrecoup e de vall es encaiss es ce foyer couvre une zone de 50 kilom tres de long sur 40 de large peupl e d environ 50 000 habitants L attention tait nouveau attir e sur ce foyer connu depuis longtemps vers les ann es 1967 1968 Jusqu en 1975 cette r gion particuli rement d favoris e sur le plan des infrastructures sanitaires n a jamais t r guli rement prospect e et les d pistages taient passifs Depuis 1975 une quipe mobile a pris en charge la prospection de ce foyer en pleine activit 339 NT ont t d pist s en 1976 454 en 1977 Situ au Sud de Bafia dans le triangle Ombessa Bokito Bafia ce foyer regroupe une vingtaine de villages situ s en bordure d affluents du Mbam et compte environ 45 000 habitants C est en 1967 que ce foyer connu depuis 1925 s est brutalement r veill 244 NT ont t d pist s en 1976 et 331 en 1977 Il s agit l d un foyer mal d fini o le nombre de malades annuellement d pist s est relativement faible mais constant entre 25 et 30 Le d pistage syst matique est pratiquement irr alisable dans cette grande cit urbaine Douala repr sente le type du foyer rural manifestation urbaine mais la pr sence de glossines dans certains quartiers suburbains laisse toujours planer la menace d une expansion urbaine de ces cas en provenance de zone rurale Situ en zone de grand
56. imal joue effectivement un r le pid miologique dans la nature Le foyer de maladie du sommeil Un foyer de maladie du sommeil est une aire g ographique dans laquelle les trypanosomes import s par un malade ou une glossine infect e peuvent tre transmis aux hommes sains gr ce un complexe de facteurs cologiques et socio conomiques favorables un contact troit entre l homme et le vecteur The role of the trypanosomiases in African Ecology FORD 1971 n est point n cessaire que les populations de glossines soient tr s abondantes puisqu une glossine infect e peut transmettre ses trypanosomes plusieurs hommes pendant toute sa vie Un foyer est en constante volution Il peut se d velopper autour de lui des distances plus ou moins grandes des foyers secondaires 34 ASPECTS PID MIOLOGIQUES vogalene 5 m topimazine solut buvable R gulateur de la sph re digestive supprime naus es e vomissements e manifestations fonctionnelles douloureuses 2 cuiller es caf 3 fois par jour Flacon de 150 de solut buvable dos 0 1 de m topimazine 1 cuiller e caf 5 mg Effets secondaires A fortes doses on peut noter quelques rares cas de somnolence 2 3 Exceptionnellement s cheresse de la bouche 1 Visa PM 206 J 179 dx 46 52 rue Albert 75640 PARIS cedex 13 rh ne poulenc Jx 344 8 77 35 ALLERGIE INFLAMMATION SURINFECTION
57. ine enfants jusqu 2 ans 1 ampoule par jour avant l un des repas de 2 5 ans 1 ampoule avant les 2 repas au dessus de 5 ans 1 ampoule avant les repas dans la migraine la constipation 1 ampoule esi conseill e le matin jeun sorbita 2 125 g hexadiphane 0 001 g exciprent aromatis q s p 1 ampoule buvabie de 10 cottrats de 24 ampoules buvables de 19 ml 5 8 eta m g z LABORATOIRES FOURNIER FR RES PARIS 35 quai du Moulin de Cage 92230 Gennevilliers au point par FRIEDHEIM Ce produit se r v le le plus actif mais aussi le plus toxique des accidents sont observ s chez des malades pr sentant de graves troubles neuropsychiques mais aussi d plor s pour certains en d but de maladie La fr quence de ces accidents d intoxication ars nicale est diversement valu e mais il semble qu elle reste inf rieure 2 si les pr cautions d emploi de l Arsobal sont parfaitement respect es Actuellement ce m dicament est pratiquement le seul utilis la recherche de nouveaux trypanocides s impose car outre sa toxicit des r sistances ont t observ es ainsi qu la Lomidine peut tre en raison de leur administration des doses non ad quates Les cons quences d mographiques et conomiques sont difficiles chiffrer mais il est ind niable que la maladie a bloqu tout d veloppement dans les r gions infect es les migrations les grands travaux favorisant la progression de l end
58. lgodystrophies stade pseudo inflammatoire et dystrophique 60 U MRC par jour pendant 10 jours puis 160 U MRC 3 fois par semaine pendant 3 semaines Hypercalc mies 4 Unit s MRC par kg et par jour en 2 4 injections r guli rement r parties au cours nycth m re Laboratoire Armour Montagu 183 rue de Courcelles 75017 Paris T DYSTROPHIES Mode d emploi Injection intra muscutarre de la solution pr par e extemporan ment Pr cautions Ne pas utiliser chez la femme enceinte ou susceptible de l tre Chez les sujets presentant des antec dents de manifestations allergiques une intradermo r action au solvant seul et au m lange solvant Calcitonine doit tre pratiquee avant traitement Pr sentation Calcitar 160 1 flacon de Calcitonine 160 U MRC gelatine officinale 50 mg Solvant gelatine officinale 0 80 g phenol officinal 0 025 g eau pour pr paration injectable q s p 5 ml Tableau C AMM 3144314 Prix 89 75 F SHP Remb S S 90 Admis aux Coll Calcitar 50 flacon de Calcitonine 50 U MRC gelatine officinale 50 mg Solvant g latine officinale 0 32 g ph nol officinal 0 010 g eau pour preparation injectable 0 5 9 2 ml Tableau C AMM 314208 3 Prix 36 30 F SHP Remb 5 5 90 C M Admis aux Col phone 755 62 43 14 Centrifugation diff rentielle en tubes capillaires Utilis e d abord pour la d tection de trypanosomes aviair
59. loppe dans l ut rus en se nourrissant d un lait s cr t par les glandes ut rines Une seule larve se d veloppe la fois 28 BIOLOGIE Nutrition Reproduction PIPRAM nouvel antibiomim tique de l infection urinaire son principe actif l acide pip midique ses particularit s les plus int ressantes son efficacit dans 80 des cas sur un spectre couvrant en particulier les E Coli Klebsiella Enterobacter Serratia Pseudomonas Staphylocoques sa concentration lev e dans le parenchyme r nal et dans les urines avec un taux tr s sup rieur aux C M I au del de la 12 heure m me chez l insuffisant r nal si sa filtration glom rulaire est sup rieure 10 ml mn sa tol rance en particulier digestive neuro psychique et sensorielle sa posologie tr s simple deux g lules matin et soir VU vu Posologie La posologie moyenne du PRAM est de 4 g lules par jour raison de 2 g lules le matin et 2 g lules le soir Comme pour toute th rapeutique des infections urinaires il est pr f rable de poursuivre le trai tement pendant 10 jours pour viter les risques de rechute Le PIPRAM peut tre administr plus longtemps dans le traite ment des infections chroniques ou r cidivantes Le PIPRAM gardant toute son activit pour des variant de 5 9 la surveillance du pH uri naire est inutile Pr cautions d emploi bien que les tudes
60. luent les effets des diff rents types de traitements insecticide concentration mode d application R alisation des campagnes de lutte L laboration d un programme de lutte contre les vecteurs d un foyer de maladie du sommeil exige une coordination entre les quipes m dicales et l quipe entomologique Pour conna tre les limites de la zone traiter l insecticide l entomologiste doit disposer de donn es pid miologiques pr cises Au moment du d pistage des malades ces derniers doivent tre interrog s sur leurs activit s lieu de travail itin raires suivis fr quentations des points d eau navigation p che chasse baignade etc Des fiches interrogatoires sont pr vues cet effet elles sont remises l entomologiste afin qu il puisse pr ciser les lieux de contamination probables L aire g ographique prospecter est alors d termin e L quipe entomologique proc de une prospection pour connaitre les gites et leur importance valuer la quantit d insecticide n cessaire la campagne de lutte reconnaitre les pistes viables et pr voir si n cessaire l ouverture de nouvelles pistes Elle doit aussi pr voir l emplacement des zones ou barri res d isolement qui doivent tre accessibles en toutes saisons Une campagne de lutte doit commencer en d but de saison s che ou peu apr s afin de disposer d un nombre de mois secs suffisants pour une action compl te des insecticides Si la ca
61. mie et les flamb es pid miques Ce facteur de stagnation est bien soulign par DUTERTRE qui parle de Ie immobilisme rigoureux n cessaire au maintien d un certain quilibre entre l homme et la maladie Pratiquement sur l aire de r partition des glossines la trypanosomiase T gambiense a t signal e de tout temps sous forme d end mie l g re ou d end mo pid mie Cependant coincidant avec des mouvements de population la grande flamb e de la maladie commence la fin du XIX si cle elle int resse d abord l Afrique Centrale puis atteint l Afrique Occidentale surtout apr s 1920 La terrible pid mie de l Ouganda aurait pour origine les exp ditions de Stanley qui progresse par voie fluviale et par la route des caravanes BURKE cite Churchill qui aurait d clar en 1906 devant la Chambre des Communes que la population de ce pays avait t r duite de 6 500 000 2 500 000 habitants diff rents explorateurs constatent en effet une mortalit effarante Les enqu tes de masse entreprises au Cameroun en 1926 permettent de reconnaitre 115 000 malades soit un malade pour six personnes examin es Pour les seuls pays autrefois sous contr le francais on comptait en 1942 pr s de 400 000 malades 235 000 en A O F Togo 85 000 au Cameroun 70000 en A E F L indice de contamination pouvait atteindre 80 dans certains villages le taux de mortalit annuel pour la seule trypanosomiase variant de 5 50 s
62. mobiles de d pistage une absence de motivation du personnel de ces quipes Ja raret des prospections qui devraient tre semestrielles dans les foyers actifs une insuffisance de la mise en oeuvre des moyens de diagnostic connus un absent isme important des populations aux prospections un recours la lomidinisation chimioprophylactique qui est une solution de facilit En effet la lomidinisation est rarement effectu e de fa on correcte et de toute mani re les individus immigrants dans le foyer apr s la campagne de lomidinisation ne sont pas prot g s L action de l homme sur son environnement peut avoir des cons quences importantes sur la transmission de la maladie la mise en valeur de certaines zones en l absence de mesures de lutte contre le vecteur peut mettre en contact des populations humaines avec le vecteur et le parasite cas des plantations de caf et 39 Ot 15 10 B royer teint Foyer actif limite nord de r partition des Glossines FOYERS DE TRIPANOSOMIASE HUMAINE DANS LES ETATS MEMBRES DE L O C C G E G DUVALLET La rigueur de notre information doit r pondre la qualit de notre recherche Pour le Laboratoire Robert et Carri re la seule facon de garder sa r putation cest d associer le s rieux et l innovation N M ROBERT amp CARRI RE 41 chymocycline p n tre au c ur du foyer infectieux d A 9
63. mpagne ne peut se terminer en temps voulu des barri res temporaires sont r alis es aux points d arr t des travaux Le nombre des chantiers de pulv risation est variable selon l importance du foyer Chaque chantier est dirig par un technicien assist de chefs d quipe Ces derniers sont charg s de surveiller quatre cinq pulv riseurs En avant des pulv riseurs se trouvent des d broussailleurs charg s d ouvrir des passages dans la v g tation dense afin de faciliter la progression Les campagnes de lutte par voie a rienne ne sont pas encore du domaine courant Elles pr sentent l avantage de la rapidit un h licopt re peut traiter une quarantaine de kilometres d habitat riverain par heure de vol Lorsque les traitements sont termin s les barri res d isolement sont entretenues pour maintenir la zone trait e indemne de glossines jusqu ce que les quipes m dicales de d pistage ne trouvent plus aucun malade dans le foyer La campagne se prolonge par une phase d enqu tes de contr le des captures ou des pi geages p riodiques sont effectu s afin de v rifier l absence de mouches S il existe localement des poches de populations r siduelles ou des r invasions un nouveau traitement est appliqu 57 En conclusion il faut reconnaitre que la lutte contre les glossines dans les foyers de maladie du sommeil n est pas encore une pratique courante malgr les moyens dont on dispose actuellement
64. n recueillant les diverses phases en repoussant la base du piston Les trypanosomes lorsqu ils sont pr sents dans le L C R le sont g n ralement en petit nombre Pour les mettre en vidence il est n cessaire soit de centrifuger quelques millilitres de ce liquide soit de l inoculer un animal de laboratoire 15 Examen du L C R ne faut pas oublier lors d une ponction lombaire chez un suspect de trypanosomiase de pr voir du L C R pour l tude de la cytorachie de la prot inorachie et pour les examens immunologiques Les techniques parasitologiques tudi es ci dessus sont tr s importantes car sur elles repose le diagnostic de la T H A Cependant elles ne pr sentent pas toutes la m me utilit pratique suivant les conditions laboratoire bien ou faiblement quip prospection sur le terrain Lorsque les techniques de d tection des faibles parasit mies D E A E Cellulose centrifugation sur Ficoll ne sont pas utilisables il ne faut pas h siter r p ter les techniques classiques plusieurs jours cons cutifs en particulier chez les sujets immunologiques ponction ganglionnaire sang frais goutte paisse et surtout centrifugation en tubes capillaires Devant une forte suspicion il est galement possible avec les pr cautions indispensables de r p ter les examens parasitologiques apres une cure par les immunosuppresseurs Sauf cas particulier d un faisceau de suspicion clinique et immunologique la mi
65. nchymateuse p rivasculaire L atteinte des centres r gulateurs de la vie v g tative se manifeste par les troubles du sommeil crises narcoleptiques ou simple somnolence de jour avec insomnie la nuit les troubles de la r gulation thermique avec frilosit et alternance d hyper et d hypothermie la perturbation des instincts boulimie fr quente anorexie parfois perte du sens de la pudeur et du contr le des sphincters impuissance chez l homme frigidit chez la femme les troubles neuroendocriniens constants mais peu explor s peuvent s exprimer par des tableaux pseudo myxced mateux ou l inverse et plus rarement d hyperthyroidie enfin de cachexie hypophysaire L am norrh e et la st rilit sont fr quentes et les grossesses rarement men es terme Les grands m tabolismes sont perturb s et en particulier le m tabolisme glucidique les troubles du syst me nerveux sensitif et moteur sont major s ainsi que les troubles psychiques avec une instabilit qui peut prendre l aspect expansif avec gesticulation et euphorie conduisant parfois la violence et au d lit l aspect d pressif avec profonde indiff rence h b tude et affaissement intellectuel la phase terminale le malade sombre dans un tat de d ch ance organique avec sommeil comateux quasi continu maill d pisodes pileptiques cette volution peut tre abr g e du fait de la grande sensibilit des trypan
66. ns Le principe de la m thode consiste en des l chers p riodiques de m les st rilis s par rayonnement gamma bombe au radioc sium Bobo Dioulasso Si eile est applicable la m thode sera utilis e en compl ment d un traitement insecticide car on pense que les m les st rilis s trouveront les quelques femelles qui pourraient tre pargn es par le traitement insecticide Anonyme loc cit Le principe de la lutte par pandage d insecticide consiste mettre les mouches au contact des produits toxiques selon deux modalit s par contact de l extr mit des pattes avec l insecticide d pos sur la v g tation ou par contact du corps de l insecte avec de fines gouttelettes r pandues dans l espace traitement spatial Ces deux modalit s correspondent deux types fondamentaux de traitements e Les traitements effet r manent L insecticide est appliqu concentration relativement forte 2 3 en une seule fois mais il doit demeurer actif au moins pendant deux mois pour tuer toutes les mouches closes du stock de pupes qui ont t d pos es avant le traitement La dur e de l efficacit est donc fonction de la dur e du stade pupal des esp ces e Les traitements effet imm diat L insecticide doit tre efficace tr s faible dose quelques grammes l hectare Les gouttelettes de produit doivent tre tr s fines de 30 40 u de diam tr en moyenne pour parvenir dans tout l espace du g te occup pa
67. ns l eau pour les pulv risations au sol Les concentrations finales sont de 2 3 selon l insecticide la saison de traitement et la zone bioclimatique dans laquelle on op re Dans le cas des applications en U L V les produits sont concentr s afin que les gouttelettes mises contiennent une dose l thale de mati re active Les doses de mati re active pandues l hectare varient avec le type de traitement et de v g tation traiter Actuellement en traitement effet r manent au sol la dose est de l ordre du kilogramme gr ce aux applications s lectives Par traitement a rien on est parvenu des quantit s de l ordre de 100 grammes Des essais r cents de traitement en U L V permettent d envisager des doses de 6 10 grammes pour les organochlor s KENDRICK et ALSOP 1974 et d une fraction de gramme pour les pyr thrinoides de synth se 54 Insecticides ultra levure g lules Microbioth rapie m Traitement des accidents intestinaux et cutan o muqueux de l antibioth rapie m Diarrh es non sp cifiques Colites Ent rocolites Saccharomyces Boulardii 17 lyophilis 10 10 cellules vivantes par g lule de 0 150 g Visa n 2690 S V 1909 Etui de 20 Ing rer 1 a 4 g lules par jour Laboratoires BIOCODEX 19 rue Barb s 92126 MONTROUGE Cedex FRANCE T l 656 67 89 55 Traitement des affections des voies respiratoires Terpone 805 6 action bact ri
68. ntre indications l Arsobal elle est administr e par s rie de 5 injections intramusculaires faites 48 heures d intervalle raison de 1 ml 10 kg 4 mg kg sans d passer 7 5 ml il est prudent d avoir sous la main du s rum glucos hypertonique et des vasopresseurs car l injection entraine parfois hypoglyc mie et collapsus La lomidine seul produit utilis en prophylaxie verra probablement son emploi de plus en plus limit en raison des possibilit s du d pistage immunologique et de celles de la lutte anti glossine La lomidinisation parfois encore justifi e pour garantir la st rilisation rapide d un foyer ne touche souvent par la suite qu une fraction de la population sa r p tition semestrielle doit tre pr f r le d pistage immunologique beaucoup mieux accept ainsi que le contr le du vecteur 25 Les autres trypanocides L indication de ces deux m dicaments devient exceptionnelle leur association n est possible que si le malade ne pr sente pas d albuminurie et ne sera utilis e qu en cas d chec de l Arsobal Il est galement possible d utiliser l association Lomidine Tryparsamide quelquefois la Tryparsamide seule Des s ries de 12 injections IV de Moranyl Trypar ou de Tryparsamide effectu es deux fois par an n entraineront souvent que de fragiles am liorations prolongeant la vie du malade sans parvenir le d barrasser de sa trypanosomiase Quelques m dicaments autres que l Arsobal ont
69. nutes d intervalle douleurs chroniques 3 4 comprim s par jour gnal s exceptionnellement des ph 2 suppositoires par jour chez l enfant de plus de e partir de 5 ans 1 2 comprim trois fois par jour nom nes de type allergique urticaire Boe ede 10 15 ans 1 comprim trois fois par jour d me de Quincke choc lis contre Boite de 8 supposiloires dos s 0 50 g de glaf nine a B sous forme de chlorhydrate Tab Prix 10 45 Boite de 18 comprim s pr sent s sous pellicule ther indiquent la poursuite ou la reprise de ivit s o 2 S S remb Agr aux Collectivit s AMM 303 382 0 moplastique dos s 200 mg de glaf nine th rapeutique Une insuffisance r nale a Tab C Prix 10 65 S S remb Agr aux Collecti rapport e dans certains cas de prise ROUSSEL DEPARTEMENT vit s AMM 304 383 7 massive EXPORTATION INTERPHAR BP Tour Roussel Nobel Cedex n 3 92080 Paris La D fense 30 Les organes femelles comprennent une paire d ovaires qui renferment chacun deux ovarioles unit s qui produisent un follicule la fois Les ovaires sont reli s par un oviducte l ut rus Ce dernier est un sac extensible qui recoit dans sa partie ant ro dorsale les deux canaux de spermath ques et ceux des glandes ut rines Les spermath ques organes de stockage du sperme sont deux petites coques sph riques accol es SAUNDERS 1960 CHALLIER 1965 ITAR
70. ocercose et les simulies P N U DJO M S sont la cause de modifications des conditions pid miologiques L appel de la main d uvre provoque des migrations de populations laborieuses qui augmentent les chances d importation de cas de maladie du sommeil La maladie du sommeil ne se rencontre qu en Afrique du 15 degr de latitude Nord au 15 degr de latitude Sud Dans cette vaste zone la r partition se fait en foyers dispers s En Afrique occidentale les foyers sont situ s entre la limite nord de r partition des glossines au nord et la C te de l Oc an Atlantique au sud ils int ressent les zones de savanes soudanienne et guin enne ainsi que la zone foresti re du domaine guin en Nous ne poss dons que peu de renseignements sur les pays anglophones une centaine de nouveaux cas diagnostiqu s par an au Ghana Northern Region 196 nouveaux cas en 1975 et 126 en 1976 ont t diagnostiqu s au Nigeria principalement dans la Benue Valley la Jema a Federation et la Southern Zaria Province nous n avons aucun renseignement pour le Liberia et le Sierra Leone Nous n avons pas de renseignements non plus pour la Guin e et la Guin e Bissau mais certains indices laissent supposer que la T H A y est encore active Les autres pays francophones sont regroup s au sein de l O C C G E Organisation de Coordination et de Coop ration pour la lutte contre 38 LES FOYERS EXISTANTS les
71. ont trois dans les anciens foyers du Logone Occidental et Oriental Brutalement au cours du dernier trimestre 1976 103 NT sont d pist s dans la r gion de Gor dans l ancien foyer du Logone Occidental la fronti re avec l Empire Centrafricain Une action rapide associent d pistage classique clinique et parasitologique au d pistage immunologique a permis de d pister 45 R PUBLIQUE POPULAIRE DU CONGO EMPIRE CENTRAFRICAIN TCHAD 172 NT en 1977 dans ce nouveau foyer de Gor qui est maintenant bien connu L num ration rapide des foyers actuellement actifs dans les Etats de l O C E A C en Afrique Centrale montre l vidence que ce sont toujours les m mes foyers qui renaissent de leurs cendres jamais totalement teints Cette constatation impose une surveillance r guli re et continue de ces r gions hauts risques surveillance qui doit s appuyer sur un d pistage exhaustif clinique parasitologique et immunologique De m me l existence de foyers communs plusieurs Etats doit amener les responsables nationaux entreprendre r guli rement des actions de surveillance concert es mettant en jeu de chaque c t de la fronti re les moyens propres chaque Etat Lutte contre la trypanosomiase Classiquement la lutte contre la T H A sur le plan m dical comprend trois volets le d pistage la mise en traitement des malades et la protection des hommes sains par chimioprophylaxie Le traitement
72. osom s aux infections intercurrentes 11 Evolution et aspects cliniques La maladie n volue pas toujours d une seule tenue et apr s les premi res atteintes un quilibre peut sembler s tablir entre malade et parasite ces r missions ces latences peuvent se prolonger quelques ann es des formes frustes d embl e voire asymptomatiques sont galement d couvertes A l oppos on peut observer une volution aig e surtout dans les foyers pid miques laforme de l enfant doit tre bien connue car souvent elle prend l aspect d un syndrome neurologique f brile l enfant peut tre contamin d s le plus jeune ge des cas de contamination cong nitale ont t rapport s De multiples aspects cliniques pourraient tre d crits car la symptomatologie de la maladie est tr s vari e mais les signes d orientation rarement r unis un syndrome pathognomonique existe mais tr s inconstant ne permet pas d envisager r guli rement le diagnostic celui ci est cependant essentiel car l avenir d un porteur de trypanosome non trait pr coc ment est sombre mais il serait vain d attendre du diagnostic clinique quelque contr le de la maladie en zone d end mie tout signe vocateur ou insolite doit faire suspecter la trypanosomiase que viendront confirmer ou infirmer les examens parasitologiques ou biologiques La d couverte du trypanosome dans l un des liquides biologiques sang suc glanglionnaire ou liquide c
73. ostatique et bact ricide au 1 1000 e action balsamique calme la toux fluidifie puis ass che l expectoration Suppositoires COMPOSITION Siro E N R D riv s oxyd s d essences terp niques 0 005 g 0 05 g Terpine Camphosulfonate neutre de Quinine Excipient qsp Contenance de boite Amp injectables Suppositoires 0 025 g 0 015 g 027 g 002 g 0 01 0 040 g 0 05 g n ant 1g 200 m sucr 03167 NL 8056 1 fl 200 Sirop 10 ml IV par jour en une injection POSOLOGIE sans m lange i 1 suppositoire MOYENNE ou 2 IM matin Solvant des antibiotiques Admis Coll matin et soir Adultes 3 4 cuil soupe par jour Enfants 2 c caf 3 fois p j Nourrissons 1 c caf 3 fois p j pur ou dilu Laboratoires ROSA PHYTOPHARMA S A 55 rue Jules Auffret 93502 PANTIN 56 Effet des insecticides sur la faune non cible Les insecticides utilis s dans la lutte contre les glossines sont des produits tr s toxiques pour les oiseaux insectivores les poissons et en g n ral pour la faune aquatique crevettes insectes aquatiques KOEMAN et al 1971 MACLENNAN 1973 La protection de l environnement est un probl me qui n est pas ignor Dans les programmes d essais de grande envergure r alis s actuellement en Afrique est pr vue une tude de l effet des insecticides sur la faune non cible Des quipes sp cialis es va
74. oyens de lutte contre les trypanosomes et leurs vecteurs Anonyme 1974 MAILLOT 1966 En Afrique occidentale des centaines de chantiers ont t ouverts dans les foyers L claircissement total aux abords des ponts ou le long des galeries foresti res proches des villages ou des champs a permis de r duire notablement l end mie Actuellement cette m thode est abandonn e en raison de son prix de revient lev des difficult s de maintenir les terrains claircis contre la repousse de la v g tation et de l rosion provoqu e par la d forestation Actuellement l claircissement forestier est utilis pour cr er des barri res d isolement Des sections de galerie foresti re sont d truites sur quelques kilom tres pour emp cher l invasion des zones trait es l insecticide par les glossines venant des zones non trait es Parmi d autres m thodes anciennes dites cologiques il faut signaler l abattage des animaux sauvages et les feux de brousse pratiqu s en Afrique orientale Parmi les nouvelles m thodes rang es sous la rubrique utte biologique l chers de pr dateurs de parasites ou d agents pathog nes l chers d insectes ayant subi des manipulations g n tiques LAIRD 1977 seul le l cher de m les st riles fait l objet de recherches sur le terrain Deux centres proc dent actuellement des exp riences en Haute Volta Bobo Dioulasso sur G p gambiensis et en Tanzanie Tanga sur G morsita
75. paraissent au cours ou apr s la deuxi me s rie imposent l arr t du traitement l Arsobal Certains pr coces s am liorent en 3 ou 4 jours et signent la saturation ars nicale les autres apparaissant entre le 6 et le 15 jour apr s la premi re injection voluent presque invariablement vers la mort par enc phalopathie ars nicale Interruption imm diate du traitement en cas de diarrh e profuse administration de B A L et de P nicilline r animation en cas d enc phalopathie d ecz ma toxique ou d rythrodermie Une surveillance post th rapeutique de 3 ans est comme avec les autres trypanocides appliqu e aux malades trait s par Arsobal les contr les rapproch s au d but semestriels ensuite comprennent un examen clinique poids c ur syst me nerveux des examens de laboratoire parasitologiques et biologiques examen du L C R titrage des anticorps du sang et du L C R Malgr les quelques accidents d plorer les r sultats obtenus par Arsobal sont de loin sup rieurs ceux des autres trypanocides la gu rison tant obtenue dans plus de 90 des cas Les autres trypanocides d indication beaucoup plus rare ne sont cit s que pour m moire La lomidine son indication repose sur la d licate d termination de l absence d atteinte nerveuse mal d cel e par l examen classique du L C R ses checs sont difficiles par la suite traiter aussi son indication actuelle n est plus que celle des co
76. phalorachidien L C R est le seul diagnostic de certitude pour la trypanosomiase humaine africaine Cet examen se r alise l tat frais en observant au microscope entre lame et lamelle le r sultat de la ponction d un ganglion hypertrophi Les ad nopathies qui sont le plus souvent ponctionn es sont celles des chaines ganglionnaires cervicales sus claviculaires ou pitrochl ennes Cette observation du suc ganglionnaire est l heure actuelle l examen le plus souvent pratiqu notamment lors des prospections pour la recherche du parasite Examens classiques Nous n insisterons pas sur les examens classiques sang l tat frais frottis color goutte paisse color e et triple centrifugation que tout infirmier devrait savoir r aliser parfaitement L inoculation l animal souris rat cobaye est galement un examen classique mais n cessite l entretien d un levage et ne donne une r ponse qu apres plusieurs jours ou semaines CARRIE 1977 a propos des am liorations tr s utiles pour certaines de ces techniques e au lieu de colorer au Giemsa les gouttes paisses il propose de rechercher les parasites en utilisant une technique d immunofluorescence fixation l ac tone d p t d un pool de s rums positifs dilu s conjugu fluorescent observation en lumi re bleue Ce proc d r duit le temps d examen et accro t le d pistage e concentration du trypanosome CARRIE propose de laisser
77. prend deux sous esp ces G palpalis palpalis Rob Desv 1830 et G palpalis gambiensis Vanderplank 1949 G fuscipes qui comprend trois sous esp ces G fuscipes fuscipes Newstead 1910 G fuscipes martinii Zumpt 1935 et G fuscipes quanzensis Pires 1948 G tachinoides Westwood 1830 MACHADO 1954 Le r le de G pallicera Bigot 1891 et de G caliginea Austen 1911 esp ces de for t est mal connu L aire de r partition de G palpalis est comprise entre la c te Atlantique de Dakar Benguela en Angola et une limite nord qui atteint le quinzi me parall le vers Dakar mais s infl chit d abord lentement puis brusquement partir du fleuve Niger au Mali et ensuite partir de la Volta Noire en Haute Volta A partir du Cameroun la limite prend une direction nord sud en se rapprochant progres sivement de la c te La limite entre les deux sous esp ces est mal connue elle traverse l Afrique Occidentale en biais de la Sierra Leone au massif de l Atakora au B nin Esp ce d Afrique Centrale G fuscipes occupe la cuvette du Congo et les bassins hydrographiques adjacents entre les huiti me et neuvi me parall les nord et les dixi me et douzi me parall les sud du Glossine au repos sur une feuille noter la position des ailes et la trompe 27 R PARTITION G OGRAPHIQUE Cameroun au lac Victoria et au lac Tanganyika G f fuscipes se trouve dans la plus grande partie de l aire de r partition de l esp
78. r ce au progr s de la navigation a rienne le prix de revient de ces traitements a consid rablement diminu De nombreux insecticides ont fait l objet d essais au laboratoire et sur le terrain Actuellement les recherches se poursuivent pour trouver les produits les plus efficaces les moins on reux et les moins polluants pour l environnement HADAWAY et al 1976 Le D D T depuis 1945 et la dieldrine depuis 1955 sont les deux produits les plus utilis s mais depuis quelques ann es l endosulfan tend les remplacer L H C H Hexachlorocyclohexane a t utilis autrefois Ces insecticides sont des organochlor s produits stables et de forte toxicit pour la faune non cible On proc de actuellement l essai de nouveaux produits les pyr thrinoides de synth se L un d entre eux la d cam thrine est pr s de cent fois plus efficace que les produits utilis s jusqu maintenant Les insecticides sont appliqu s sous des formulations diverses poudres mouillables concentr s mulsifiables ou U L V Les poudres mouillables sont utilis s dans les r gions longue saison s che savanes s ches Les concentr s mulsifiables adh rent mieux au substrat v g tal aussi les emploie t on dans les r gions humides o ils r sistent mieux que les poudres mouillables au lessivage par la luie Lee produits commerciaux livr s fortes concentrations g n ralement de 20 30 de mati re active sont dilu s da
79. r les mouches Le traitement doit tre r p t au moins cinq fois pour couvrir toute la dur e du stade pupal m me cas que dans le traitement effet r manent Le rythme des applications est d termin par celui des larvipositions Il faut en effet que le traitement suivant tue toutes les femelles closes apr s le traitement pr c dent avant que ces derni res aient le temps de d poser leur premiere larve Ce rythme est g n ralement de 14 jours trois semaines il est fonction des rythmes biologiques d pendant de la temp rature donc variable selon les saisons 50 Ep andag e d insechicides livaline lividomycine LIVA 7501 Ex nouvel antibiotique de la famille des aminosides isol d un filtrat de culture de streptomyces lividus livaline e active sur les Gram e active sur le staphylocoque e active sur le gonocoque e active sur les souches multi r sistantes livaline voie intra musculaire indications et posologies contre indications Adult Porphyrie Une atteinte cochl o vestibulaire confirm e ou une insuffisance r nale n cessite Gonococcie une injection unique de 1 50 9 des pr cautions d emploi Au besoin une nouvelle injection unique de 1 50 g 48 heures plus tard pr cautions d emplol Autres infections et plus particuli rement Comme pour tous les aminosides les infections des voies g nito urinaires Pen y e e diminuer la posologie en cas d ins
80. rs mais difficilement applicable au diagnostic sur de grandes s ries Concentration des trypanosomes par choc hypotonique LEEFLANG et al 1974 ont propos de traiter par l eau distill e un pr l vement de sang sur anticoagulant Apr s 30 secondes de contact avec l eau distill e une solution hypertonique est ajout e pour restaurer l isotonicit L ensemble est centrifug et les trypanosomes vivants sont recherch s dans le culot D apr s les auteurs cette m thode est aussi sensible que la centrifugation en tubes capillaires mais plus d licate mettre en ceuvre S paration sur m lange Ficoll Isopaque Cette m thode de centrifugation diff rentielle par gradient est d j utilis e depuis plusieurs ann es pour s parer les globules blancs des globules rouges et dans certaines conditions pour s parer les diff rentes populations de globules blancs entre elles JADIN et LAMBERT 1975 ajoutent quelques millilitres de sang sur un tube centrifuger rempli aux deux tiers par un m lange Ficoll Isopaque Apr s une centrifugation de 40 minutes 400 g le contenu du tube se r partit ainsi une couche de s rum puis une couche de Ficoll et enfin un culot de globules rouges Les trypanosomes se retrouvent avec les globules blancs l interface s rum Ficoll Il suffit alors de les pr lever avec une pipette Le pr l vement peut tre facilit en centrifugeant directement dans le corps d une seringue et e
81. s e Autres techniques Les trois techniques pr c dentes EL H P T C E L I S A sont l heure actuelle les plus utilis es D autres techniques cependant ont t exp riment es dans le pass par divers chercheurs Agglutination directe Fixation du compl ment H magglutination passive Floculation en tubes capillaires Immunopr cipitation Certaines de ces techniques notamment Agglutination et Immunopr cipitation pourraient eu gard aux d veloppements r cents dans la connaissance des antig nes donner des r sultats int ressants Conciusion Au vu des r sultats pr c dents et des besoins exprim s par les m decins sur le terrain nous pouvons penser que deux types de tests immunologiques doivent se d velopper dans le futur pour suppl er au diagnostic parasitologique 1 un test de terrain simple du type agglutination floculation qui servira pour le tri des suspects dans la population g n rale 2 un test plus quantitatif pour mesurer le niveau des anticorps immunofluorescence E L I S A ou h magglutination passive LAFAYE et SALIOU 1977 proposent de combiner deux ou plusieurs s rologies l aide d une quation lin aire discriminante Avec les r sultats de deux ou trois s rologies diff rentes mettant en jeu si possible des sites antig niques distincts il est possible de classer tout individu avec un risque d erreur connu soit dans la population des bien portants soit dans celle des
82. s favorables la transmission qu en savane G palpalis est tr s dispers e et peu anthropophile PAGE et MAC DONALD 1959 ont mon tr que le contact homme mouche est bien moins troit dans le sud du Nigeria que dans le nord BALDRY 1968 a observ en outre que G tachinoides dans les villages est inf od au porc Pourtant il existe en C te d Ivoire des foyers de for t Malgr la faible anthropophilie de G palpalis le contact homme mouche peut tre troit dans certaines circonstances a t r cemment observ dans le foyer de Vavoua situ dans la r gion de Daloa que les malades sont des travailleurs de plantations de caf iers et cacaoyers Ces derniers passent une partie de l ann e dans le campement de leur exploitation certains y vivent m me toute l ann e avec leur famille Le temps pass au contact des glossines compense a faible anthropophilie de ces derni res existe au niveau des lisi res autour des plantations des villages et des champs ainsi que le long des pistes de fortes concentrations de mouches affam es mais c est surtout dans les plantations que les 37 populations du vecteur sont dangereuses Ces populations sont compos es d une forte proportion de tr s jeunes mouches susceptibles de s infecter sur l homme tandis que dans les villages les glossines qui y font des incursions sont des individus g s les jeunes individus demeurent pendant quelques jours l int rieur de l
83. s ont indiqu la chronologie de l acquisition des connaissances concernant l identification et le traitement de la maladie humaine et retrac l historique des pid mies successives et de leurs cons quences socio conomiques Identification de la maladie A la phase purement clinique qui reconnait et d crit la maladie du sommeil succ de la phase parasitologique qui unifie les formes f brile septic mique et nerveuse de la trypanosomiase et d couvre le cycle parasitaire Etape clinique identification de la forme m ningo enc phalitique La premi re description revient IBN KHALDOUN qui en 1373 d crit une maladie du sommeil dont meurt le Sultan du Mali Au cours des XVIII et XIX si cles les principales manifestations de la maladie troubles du sommeil et psychiques ad nopathies et d mes seront d crits en Guin e Sierra Leone Gold Coast et S n gal En 1900 MANSON et MOTT pr cisent l origine des troubles c r braux par l observation clinique et anatomo pathologique de deux malades originaires du Congo INTRODUCTION Chronologie des connaissances et historique Ainsi de longue date la maladie a t reconnue de m me que sa large dispersion du S n gal au Congo Etape parasitologique et entomologique la trypanosomiase En 1901 en Gambie FORDE et DUTTON d couvrent dans le sang d un marin sujet de nombreux acc s f briles un nouveau parasite ils l identifient au trypanosome le d signent
84. se en vidence du trypanosome doit toujours pr c der la mise en ceuvre du traitement Le seul diagnostic de certitude actuellement reconnu pour la trypanosomiase humaine africaine T H A est la d couverte du parasite dans l un des liquides biologiques sang suc ganglionnaire ou liquide c phalorachidien L C R li n est pas possible de r aliser un examen microscopique syst matique r p t des liquides biologiques de toute la population des zones d end mies Cet examen est r serv aux suspects de T H A La suspicion peut tre fond e sur des signes cliniques mais la T H A est une maladie cliniquement difficile reconnaitre il n existe pas de signes cliniques pathognomoniques des signes biologiques non sp cifiques mais qui ont rendu parfois et peuvent encore rendre de grands services comme l augmentation du taux s rique des immunoglobulines M IgM des signes immunologiques sp cifiques tr s utilis s l heure actuelle pour le d pistage syst matique des malades dans les foyers de T H A Les examens immunologiques ne permettent pas de r v ler directement le parasite mais mettent en vidence chez le sujet des anticorps plus ou moins sp cifiques suivant utilis Ces examens ont pour but la s lection parmi toute la population d une zone d end mie de suspects chez lesquels on tentera avec les techniques parasitologiques disponibles de mettre en vidence le parasite
85. ss e entre deux palpes maxillaires leurs antennes sont plumeuses et leurs ailes portent entre deux nervures une cellule en forme de hache De couleur jaune brun avec parfois des taches gris tres les glossines sont de taille variable Le seul genre de la famille G ossina a t d crit en 1830 par WIEDEMANN sur un sp cimen de G ongipalpis captur en Guin e ll comprend trente esp ces ou sous esp ces r parties en trois groupes le groupe fusca ou sous genre Austenina avec douze esp ces dont deux avec deux sous esp ces Ce sont des mouches de grande taille 10 8 13 5 mm qui vivent pour la plupart dans la for t leur r le vecteur est mal connu le groupe morsitans ou sous genre Glossina s str avec cinq esp ces dont deux avec trois et deux sous esp ces Leur taille est inf rieure 11 mm Ce sont des glossines de savane bons vecteurs 26 Moranyl Tryparsamid G N RALIT S des trypanosomiases animales certaines d entre elles transmettent aussi la maladie du sommeil T rhodesiense en Afrique orientale le groupe palpalis ou sous genre Nemorhina avec cinq esp ces dont trois subdivis es en sous esp ces Ce sont des mouches de taille moyenne la plus petite d entre elles G tachinoides mesure de six huit millim tres HEGH 1929 MULLIGAN 1970 Trois esp ces de ce groupe sont les vecteurs de la maladie du sommeil T gambiense G palpalis qui com
86. stinguer les foyers permanents et leur zone d extension de r cents progr s ont t r alis s concernant l aide au diagnostic et la lutte contre le vecteur qu il convient d appliquer en premier lieu et m thodiquement dans les foyers primaires L Organisation Mondiale de la Sant suscite diverses recherches entre autres celles de m dicaments curatifs et prophylactiques moins dangereux et d action prolong e de proc d s mieux adapt s au contr le de foyers diff rents Le nombre de malades actuellement d pist s ne permet pas de juger du caract re prioritaire de cette maladie mais il faut se rappeler les ravages qu elle a nagu re provoqu s et tenir compte des signes inqui tants et diffus de sa reprise La trypanosomiase La trypanosomiase humaine africaine T gambiense est une maladie g n rale parasitaire le plus souvent mortelle si mal tardivement ou non trait e Le flagell responsable vit chez l homme dans le syst me h mo lymphatique et atteint plus ou moins rapidement le liquide c phalorachidien entrainant alors des l sions graves du syst me nerveux central Bien qu troitement intriqu es on distingue une premi re p riode phase de d but et d tat de la maladie une deuxi me p riode phase de polarisation c r brale Phase de d but et d tat Cette phase correspond la diss mination tout le syst me r ticulo hystiocytaire du trypanosome partir du si ge
87. t propos s souvent moins actifs parfois plus dangereux La recherche th rapeutique doit tre stimul e car il faut reconna tre que nous ne disposons que d un unique m dicament sp cifique pour lequel des r sistances se sont d j manifest es Les vecteurs Vers 1879 DRYSDALE est le premier avoir une id e juste du r le des glossines En 1903 BRUMPF et SAMBON soup onnent ind pendamment le r le des vecteurs de la maladie du sommeil que confirment la m me ann e BRUCE NABARRO et GREIG En 1906 ROUBAUD d couvre la pr sence de trypanosomes dans les glandes salivaires Les glossines ou mouches ts ts ou ts ts sont des dipt res insectes paire d ailes longtemps rang s dans la famille des Muscidae mais qui appartiennent actuellement la famille des Glossinidae Ces mouches existent exclusivement sur le continent africain dont elles occupent dix millions de kilom tres carr s entre le quinzi me parall le nord et le vingti me parall le sud mais elles atteignent sur la c te orientale de l Afrique le trenti me parall le Quatre esp ces fossiles ont t trouv es dans les couches Mioc ne de Florissant au Colorado aux Etats Unis d Am rique elles auraient t la cause de la disparition de grands mammif res Les glossines diff rent des mouches piqueuses les stomoxes par leurs ailes qui se replient sur les sp cimens vivants comme les lames d un ciseau Leur trompe est longue et ench
88. t maintenue quinze jours apr s la derni re injection On choisira un parent du malade pour faciliter cette surveillance constante l absorption de boisson alcoolis e est imp rativement proscrite on s informera des excr tats la diur se sera mesur e une diarrh e non douloureuse parfois sanglante non signal e spontan ment peut pr venir de la survenue d accidents Diff rents protocoles ont t propos s selon que le L C R est normal ou plus ou moins alt r on a surtout tenu compte du nombre de cellules qui semble cependant moins bien refl ter la gravit de l atteinte que le taux d albumine du L C R L Arsobal s administre par voie intra veineuse sous peine d escarre avec du mat riel d injection st rile et sec l eau d nature le produit la dose de 1 ml pour 10 kg de poids corporel 3 6 mg par kg avec plafond de 5 5 ml chaque injection effectu e sur un malade couch et jeun est pr c d e de l administration d un antihistaminique Il est admis que lorsque le L C R est normal ou peu alt r moins de 20 cellules et moins de 0 25 g l d albumine il convient de pratiquer une injection d Arsobal par jour 3 jours de suite Cette s rie est renouvel e identique apr s une semaine de repos lorsque le nombre des cellules est compris entre 20 et 100 Au del de 100 cellules une 22 L Arsobal PALUDISME 54 QUINIMAX plus maniable plus actif et mieux tol r que les sels ordinaires de quinine
89. ue mais son origine peut tre aussi staphylococcique Dans les formes r sis tantes et tendues un traitement antibiotique par voie g n rale doit se discuter pristinamycine Effets secondaires ventuels L Pyos tacine est habituellement tr s bien tol r e Elle peut tre prescrite la femmcenceinteet l insuffisant r nal Pr caution d emploi Comme pour tous les antibiotiques afin d viter de traiter des infections germes r sistants il est recommand d uti liser le produit apr s v rification de son efficacit par un antibiogramme Pr sentation Boite de 16 comprim s dos s 500 mg de pristinamycine Tableau C A M M 313 585 8 SPECIA S A au capital de F 18 400000 R C Paris B 562 071 878 Si ge social 21 rue Jean Goujon 75008 PARIS D partement E 16 rue Clisson 75646 PARIS CEDEX 13 T l 1 584 11 33 48 E 2 d ER Visa PM 158 L 81 parasitologique chez les suspects cliniques ponction ganglionnaire goutte paisse e dans un foyer reconnu de trypanosomiase il faut en plus effectuer des prospections sp cialis es Ces prospections semestrielles doivent tre exhaustives toute la population doit tre examin e Chaque individu subira un examen clinique un examen de sang goutte paisse color e ou microcentrifugation en tubes capillaires un pr l vement pour immunodiagnostic Les sujets pr sentant des ad nop
90. uffisance 500 mg 1 ampoule matin et soir pendant M 4 7 ae de selon la dravit de r nale ou en cas d atteinte cochl o vestibulaire l infection e surveiller l audiogramme et les fonctions r nales en cas de traitement prolong e viter les associations avec des produits n phro 10 15 mg kg jour en 2 injections toxiques ou oto toxiques 12 heures d intervalle e viter l emploi chez la femme enceinte Enfant pr sentation livaline 500 flacon ampoule contenant 500 mg activit de sulfate de lividomycine et ampoule de solvant contenant 3 ml d eau pour pr parations injectables tableau A LABORATOIRE ROGER BELLON 159 AVENUE DU ROULE 92201 NEUILLY PARIS 51 S A LABOREX S N GAL DAKAR Boite postale n 2 066 LABOREX COTE D IVOIRE ABIDJAN Bo te postale n 1 305 A LABOREX CAMEROUN DOUALA Boite postale n 483 S A LABOREX CONGO POINTE NOIRE Boite postale n 261 lt PHARMAGABON LIBREVILLE Bo te postale n 2 224 REPARTITEUR GROSSISTE en PRODUITS PHARMACEUTIQUES et PARAPHARMACEUTIQUES aupr s des Pharmaciens Collectivit s priv es et administratives IMPORTATEUR REVENDEUR e pour tout l appareillage technique et scientifique e quipement de laboratoires et d h pitaux e produits chimiques e optique 52 e isolement de la zone trait e La zone trait e peut tre isol e de la zone non trait e par des barri res naturelles montagnes grands
91. une plaque h magglutination en polystyrene Les dilutions des s rums examiner sont ensuite mises incuber dans ces puits les anticorps sp cifiques se fixent sur les antig nes correspondants Apr s limination par lavage des mol cules n ayant pas r agi l addition d un conjugu anti immunoglobuline marqu la peroxydase entra ne la formation d un complexe antig ne anticorps conjugu fix sur les parois des puits L exc s de conjugu est limin et le complexe est r v l gr ce ses propri t s peroxydasiques apr s addition de substrat eau oxyg n e 20 et de chromog ne orthodianisidine il appara t une coloration que l on appr cie visuellement ou que l on mesure au spectrophotom tre Fiabilit Au cours d une valuation comparative des principaux tests s rologiques utilis s dans la trypanosomiase O M S 1976 la technique d E L I S A a montr une tr s grande sensibilit et une bonne corr lation avec les m thodes classiques Utilisation sur le terrain Pour certains il serait possible de sensibiliser l avance de nombreuses plaques et de les transporter sur le terrain Cette technique serait alors r alisable dans un laboratoire faiblement quip Sa lecture est ais e et un grand nombre de s rums peuvent etre trait s la fois En r alit la technique E L 1 S A pr sente pour un laboratoire mieux quip l norme avantage de pouvoir tre enti rement automati
92. urni lyophilis par doses individuelles en tubes capillaires les manipulations sont simples et la r ponse est obtenue en moins d une demi heure 19 Principe L antig ne est un antig ne soluble de Trypanosoma gambiense Cet antig ne est fix sur des rythrocytes humains du groupe ORh en pr sence de glutarald hyde et les globules sensibilis s sont ensuite tal s en couche mince l int rieur de capillaires h matocrite Ces capillaires sont ensuite distribu s en ampoules qui sont lyophilis es et scell es sous azote Pour la r action les tubes capillaires sont remplis avec du s rum dilu au 1 30 bouch s une extr mit avec de la p te sceller et laiss s ainsi pendant 15 minutes lls sont ensuite centrifug s pendant 2 minutes 2 000 tours minute Apr s centrifugation les tubes sont plac s sur un portoir suivant un angle de 45 extr mit bouch e en haut et laiss s ainsi pendant 15 minutes Si des anticorps sp cifiques sont pr sents les globules rouges restent agglutin s et le culot de centrifugation reste compact le test est positif S il n y a pas d anticorps sp cifiques les globules rouges glissent te long de la paroi du tube le test est n gatif Fiabilit Des valuations de ce test ont t r alis es sur le terrain au Cameroun en C te d lvoire en Haute Volta et au Mali par le Professeur BONE lui m me et par d autres quipes A l heure actuelle ce test manque d

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