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SITUATION DE HANDICAP OU HANDICAP DE

1. WEB Alter chos n 380 du 30 04 2014 Handicap de grande d pendance la Belgique r pond elle sa condamnation Alter chos n 377 du 10 03 2014 R gionalisation bonne pour la sant 29 AN VEDIALAB sociAL ET SANT La politique de l aide aux personnes handicap es en Belgique DG personnes handicap es INAMI Allocations Attestations exon rations ARR Allocation de Soins de sant remplacement de revenus Prestation de r adaptation et de Al Allocation d int gration r ducation APA Allocation pour l aide Fond sp cial de solidarit aux personnes g es Aides la mobilit COMMUNAUT S ET R GIONS Emploi et Enseignement Fonds Autres formation VAPH AWIPH Service Phare Dienststelle m Accueil institution Accessibilit Sp cial et int gr Budget d assistance Logement personnelle Transport en commun m Moyens d aide et Mobilit adaptations 30 www alterechos be La FOPES propose un master universitaire en politique economique et sociale pour adultes Se former tout en travaillant c est possible C est le pari que rencontre la FOPES depuis 38 ans gr ce sa politique d admission son organisation horaire sa prise en compte de l exp rience des tudiants l accompagnement de leurs efforts de formation Master universitaire en politique conomique et sociale accessible gr ce la valorisation des acquis de l exp rience ou par des passere
2. Les services de participation par des activit s collectives Pact permettront d organiser des activit s collectives de volontariat au profit de la soci t Les centres de jour deviennent des centres d activit de jour et visent permettre la personne handicap e d atteindre la plus grande autonomie Enfin les services pr paratoires la formation professionnelle voient le jour Dans la cat gorie lieux de vie les centres d h bergement changent de nom On les appellera d sormais les logements collectifs adapt s Le l gislateur a ajout une nouvelle cat gorie de services les services de logement inclusif Un logement d fini comme un lieu de vie qui rassemble personnes handicap es et personnes valides Les services d accueil familial constitueront la derni re cat gorie de lieux de vie adapt s Enfin une place importante est faite au d veloppement de projets particuliers et innovants www alterechos be Les institutions craignent qu on d shabille Pierre pour donner Paul quelles accueillent Avec le d cret Inclusion Phare g rera une liste cen tralis e des demandes d h bergement et des places disponibles Ce qui ne choque pas sp cialement du c t des services Cela a du sens que Phare sache exacte ment le nombre de places qui manquent Bruxelles estime Anne Jaques Un point de crispation la possibilit que Phare d cide de l attribution des places L adm
3. Bruxelles Th r se Kempeneers Foulon secr taire g n rale de l Association franco phone d aide aux handicap s mentaux Afrahm et par ailleurs pr sidente de la section personne handicap e du Conseil consultatif bruxellois de l aide sociale et de la sant est pr occup e Certains disent que la r gionalisation est une opportunit pour construire quelque chose de neuf Bruxelles Cela peut l tre si on d finit pour Bruxelles une politique sociale Or l impression qu on a c est que cette r flexion n est pas vraiment pr sente Pourtant ce n est pas l envie qui manque Le d cret Inclusion vise organiser Bruxelles une aide et un soutien de mani re faire appel aux services g n raux de l ambulatoire puis aux services sp cifiques Je pense qu il faut un rapprochement structu rel entre ces secteurs car les services ambulatoires se connaissent entre eux mais ne connaissaient pas le secteur du handicap La difficult Bruxelles est videm ment institutionnelle D une mani re utopique la seule porte d entr e pour y r pondre NDLR cet objectif de coh rence c est la Cocom com mente V ronique Gailly directrice de Phare Personne handicap e autono mie recherch e un service de la Cocof Mais dans la pratique une politique globale social et sant sous l gide de la Cocom impliquerait l organisa tion de services avec au minimum un accueil bilingue ainsi que
4. elle a souhait traiter de la question de la discrimination Interview vid o voir sur www alterechos be qui sera transmis en 2014 au comit des droits des personnes handicap es des Nations unies Gen ve en vue de l examen de la mise en uvre de la Convention par la Belgique Sur pr s de 4 000 signa lements re us en 2013 et 1300 dossiers ouverts les litiges concernant des situations de handicap arrivent en deuxi me position apr s les dossiers concernant le racisme et repr sentent environ 20 des dossiers Depuis quatre cinq ans le nombre de dossiers concernant le han dicap est en augmentation constante Le nombre de signalements manant de personnes sourdes est sous repr sent dans l ensemble du handicap E EN SAVOIR PLUS E F d ration francophone des sourds de Belgique section Jeunes t l 02 644 69 01 site www ffsb be ffsb jeunes Centre interf d ral pour l galit des chances t l 02 212 30 00 courriel epost cntr be site www diversite be AN VEDIALAB sociAL ET SANT LINCIUSION un d cret Le d cret Inclusion a t vot en janvier dernier Bruxelles Son principe la soci t dans son ensemble doit s adapter aux personnes handicap es Une belle id e dont la transcription concr te fait grincer des dents Des services sp cialis s craignent de voir dispara tre leur raison d tre D autres pensent que ce texte p che par na vet PAR C D
5. L allongement de l esp rance de vie notamment va rendre de plus en plus pr gnante la question des per sonnes de plus de 65 ans qui deviennent handicap es D une mani re plus glo bale le nombre de personnes han dicap es n est pas pr s de diminuer fait savoir Th r se Kempeneers Les r ponses mettre en place devront tre diversifi es et en nombre suffisant Pour cela les transferts de comp tences devront garantir des pres tations de niveaux de qualit et d ac cessibilit lev s Ils ne doivent pas r trograder le niveau des prestations souligne le Conseil consultatif bruxel lois refl tant les appr hensions des sec teurs quant aux moyens financiers qui n 381 9 mai 2014 Aide aux personnes handicap es les transferts Deux grands volets de l aide aux personnes handicap es sont transf r s du F d ral vers les entit s f d r es dans le cadre de la sixi me r forme de l tat l aide aux personnes g es APA et les aides la mobilit soit un budget de 159 millions d euros Ajoutons cela le transfert de centres de r adaptation fonctionnelle et de centres de r f rence ainsi qu une partie de la sant comme la sant mentale par exemple des domaines qui peuvent aussi toucher le public des personnes handicap es leur seront attribu s dans le cadre de la r forme de l tat L accessibilit une question d autant plus importante que les personnes avec un handicap
6. ONA essay et on AIM OUAIS AU D PART ON CTAIT CURKAX ON VOULAIT E S SAYER ET LA RADIO GA NOUS A Pra LE JOURNALICME Pour Mo C EST ALLER DE HORS POSER ES UESTIONS ET LES ENREGISTRER ET VaLa POUR PR PARER UNE MISSION ON PARLE ENSEMBLE ON CHOISIT UN TH ME ON PREPARE DES QUES TIONS ON VA DEHORS ET ON fose LE QUESTIONS AUX PREMIERE PERSONNES QUI PASSENT ON EN P INE N REGISTRE LEURS REPONSES ET Zo f EG FAIT L MONTAGE MOI J AIME BEAU COUP DIRE S BONJOUR C EST JULIE DE RADIO LS Pour CHOISIR LES TH MES J AI DIT QUE J AIMAIS LA MUSIQUE IL y EN A D AUTRES QUI ON ENVIE D PARLER PU MANGA DU CERVEAU DU SEXE ETC 0 ALORS ON FAIT DES E QUIPFES POUR TRAITER DE DIFF RENTS THEMES Yi Loic Qui ANIME 4 L EMISSION T PONC Tu VAS EN PARLER NS ALTER ECHOS VEP POUR LE NAMERO SUR LE HANDICA PAC S IL FAUT FAIRE DES TUDES FOUR TRE SOURNA LISTE UN THEME LES INTERESSE ILS EN PARLENT POINT LES ROUSSEPETARDS SUR RADIO CAMPUS LE VENDREDI 14H00 IMZIGOS la une Tous les mardis Fatma Alexis et Vincent se r unissent avec les ducateurs du service R pit du Sapham service d accompagnement pour la personne pr sentant une d ficience mentale pour assister diverses activit s de l atelier Zimzigo Parmi celles c
7. leur territoire Un site comme Access i permet d identifier l accessibilit d un site d un b timent ou d un v nement propo sant entre autres un agenda Les per ui dit accessibilit pour tous tous les services se doit de penser aussi aux activit s culturelles Les personnes handicap es qu elles souffrent d un handicap moteur de malvoyance de surdit ou d un d fi cit mental ont le droit de s mouvoir devant un tableau un concert ou un lieu du patrimoine Tout n est pas fait pour les encourager tant s en faut Mais les choses qui se mettent en place dans dif f rents sites participent d une vraie prise de conscience tant des pouvoirs publics que des partenaires priv s Le Salon Autonomies a t cr Li ge en 2002 et se d roule tous les deux ans Il informe les personnes handicap es sur les services et innovations existants Au lendemain de sa derni re dition qui a r uni nombre d exposants d ateliers et de conf rences nous faisons le point avec son directeur Roland Gauvry La th matique tourisme et loisirs pour tous est assez r cente la Belgique se trouve un peu en retard par rapport d autres pays Cette ann e encore plus de lieux ont fait conna tre leurs nouveaut s comme les Grottes de Han avec des rampes pour rendre accessible une partie du par cours Les f d rations provinciales du 26 sonnes handicap es souffrent autant de leur handicap que du
8. pas des questions d acc s En outre le manque de mixit dans les maisons d accueil pour personnes handicap es ennuie fort Vincent J aimerais bien avoir une amoureuse mais il n y a que des hommes dans mon Centre C est un peu le probl me partout le manque de mixit continue Vincent Manque d autonomie pour certains de mixit pour d autres les personnes handicap es sont encore loin de mener la vie quelles entendent a EN SAVOIR PLUS Service d accompagnement pour la per sonne pr sentant une d ficience mentale t l 02 504 9010 courriel sapham asbl skynet be AN VEDIALAB LOGEMENT ET TERRITOIRES Des logements INCIUSITS oour quels handicaps Dans le reportage vid o qu elle a r alis pour AlterEchos be Murielle Timmermans met en vidence les difficult s que rencontre une personne aveugle pour trouver un logement Pas facile de naviguer sur les sites d annonces immobi i res de trouver une personne disponible pour vous d crire les photos et vous accompagner aux rendez vous de vaincre les r ticences de certains propri taires etc Se pose aussi la question des logements publics adapt s aux personnes handicap es pour lesquels le temps d attente est beaucoup plus long que pour l attribution d un logement social ou communal classique et qui se situent au rez de chauss e Une situation n cessaire pour des locataires mobilit r duite mais moins s curisante pour des personnes aveu
9. affirme V ronique Gailly Le gros du budget est allou aux centres de jour et centres d h bergement Aujourd hui je n imagine pas prendre l argent l pour le mettre ailleurs Aujourd hui Pour Bernard De Backer Phare sera d sormais le bras arm de l inclu sion Selon lui Phare va dans sa politique favoriser l inclusion Ce qui peut entrer en tension avec la logique institutionnelle Un exemple les personnes en situa tion de grande d pendance Le manque de places d h bergement pour ces personnes porteuses de handicaps lourds est criant L id e de V ronique Gailly est que ces personnes trouvent un accueil dans les centres d h ber gement Je suis pour que les institu tions accueillent les situations les plus lourdes avec un accompagnement ad quat et que les autres ceux qui portent un handicap plus l ger vivent en autonomie Et peut tre que Phare aura les moyens d appliquer cette politique Le d cret est un pas en ce sens Aujourd hui les institutions d h ber gement ont toute latitude pour s lec tionner les personnes handicap es Nouveaux services red finition de missions changements de noms Le secteur du handicap devrait changer en profondeur Voici quoi devrait ressembler le secteur du handicap dans quelques mois Les services d appui individuel On compte dans cette cat gorie les services d appui technique dont le r le est important car ils ont notamment pour
10. au SAIS La Lumi re Li ge gnement augmentation En quinze ans chaque niveau primaire et secondaire a connu une croissance de ses effectifs de pr s de 30 Aujourd hui l enseignement sp cialis accueille ainsi 4 8 des l ves scolaris s 5 2 au primaire et 4 5 au secondaire Cela repr sente plus de 35 000 l ves Le p dagogue Philippe Tremblay ULB s est int ress l orientation des l ves sortant de l enseignement sp cialis Ses tudes mesurent la validit des orientations et l efficacit de ce type d enseignement en le comparant un mod le inclusif ou int gr tel qu il se pr sente l tranger mais aussi dans quelques exp riences pilotes chez nous Dans ses conclusions Philippe Tremblay signale que les deux dispositifs se dis tinguent peu en ce qui concerne leur population et les ressources qui leur sont attribu es Toutefois des diff rences significatives apparaissent en termes d efficacit p dagogique En lecture et criture principalement le dispositif de l inclusion se montrait plus efficient que celui de l enseignement sp cialis Bruxelles Ville l cole fondamen tale du Tivoli d fend le mod le de l inclu sion Elle a mis en place depuis 2010 une 19 X VEDIALAB _ AIDE LA JEUNESSE classe qui int gre parmi les l ves ordi naires six enfants porteurs de handi cap Ils ont tous obtenu leur CEB en juin 2013 au terme de leur sixi
11. fois pour col ler aux besoins r els des l ves et des enseignants Un d cret valuer Aujourd hui 2 000 enfants en situa tion de handicap ont int gr l ensei gnement ordinaire Il y a cinq ans ils n taient que 500 Que de progr s r alis s en cinq ans Avant le d cret on pouvait clairement parler selon les sp cialistes de m connaissance entre enseignements sp cialis et ordinaire Aujourd hui 210 coles sp cialis es collaborent avec 690 coles ordinaires en Wallonie et Bruxelles tous r seaux et tous niveaux confondus Il faut continuer le mouvement inciter les enseignants accueillir les enfants besoins sp cifiques donner aux coles les moyens pour avoir plus de personnel mais sans risquer de d s quilibrer pour autant l enseignement ordinaire C est pourquoi nous plaidons pour qu il n y ait pas plus de 15 d enfants besoins sp cifiques par cole d fend Jean Fran ois Delsarte Le d cret a aussi permis un travail de coordination entre les acteurs prin cipaux enfants parents enseignants directions et centres PMS m me s il reste toujours des contraintes administratives dans la gestion des dossiers d l ves ou dans l octroi des p riodes d accompagnement sp cifique Par ailleurs trop peu de p dagogues sont form s aux tapes du d veloppe ment de l enfant en situation de handi cap ou de maladie chronique Apr s cinq ans de d cret enseig
12. l organisa tion d un cadre r glementaire clair pour tout le monde notamment en termes de normes d agr ment Autre ritournelle qui ne cesse de tin ter nos oreilles la n cessit d assurer une coordination entre les R gions et entre celles ci et le F d ral Une coor dination qui s effectuera par le biais d un comit interminist riel d un comit de concertation et de proto coles de collaboration L un des enjeux est de garantir la libre circulation des patients sur le territoire et d viter les sous nationalit s Bruxelles savoir un traitement diff rent entre www alterechos be qu te de coherence francophones et Flamands La coop ration entre francophones scell e par les accords de Sainte milie a avanc d un pas les deux textes qui devaient faire suite ces accords qui touchent respectivement au transfert des com p tences de la Communaut fran aise vers la R gion wallonne et la Cocof et l accord de coop ration cadre entre la Communaut fran aise la R gion wallonne et la Cocof relatif la concer tation intrafrancophone en mati re de sant et d aide aux personnes ont t vot s le 14 mars au parlement franco phone bruxellois et le 11 avril au par lement wallon Quel que soit le mode de gestion qui sera adopt les d fis auxquels il faudra faire face seront nombreux Au rang de ceux ci le boom d mographique Bruxelles et le vieillissement de la popu lation
13. le domaine du handicap Mais la logique de l inclu sion est transversale et les autres sec teurs ne rel vent pas de sa comp tence L inclusion suppose des changements de pratiques de secteurs connexes V ronique Gailly directrice de lad ministration Phare personne handica p e autonomie recherch e et ancienne conseill re au cabinet Huytebroeck admet que l heure n est pas encore aux d cloisonnements Certains ser vices g n ralistes sont concern s par le handicap dit elle Mais de mani re moins pr gnante comme la sant ou l enseignement avec lesquels il est par fois difficile de travailler Elle rappelle qu il arrive l adminis tration de travailler avec d autres sec teurs comme avec Bruxelles Formation par exemple C est cette derni re id e que met en avant Sylvie Dossin du cabinet d velyne Huytebroeck Un des doutes tel d cret ne peut se faire qu partir de notre secteur l o nous avons des com p tences Mais nous allons vers d autres Des liens se cr ent Un accord de coop ration a par exemple t sign avec l en seignement en 2013 De plus le d cret pr voit un groupe de travail interminis t riel bruxellois Et V ronique Gailly d ajouter Pour moi il y a d j pas mal de choses dans ce d cret pour conscien tiser et travailler la soci t afin qu elle tende vers l inclusion Des r assurances qui ne convainquent pas tous les profe
14. que rien d autre qu une rem diation m dicale n y puisse faire qui est remise en question De l int gration on est ensuite pass l inclusion La soci t ne doit plus s adapter mais diff rence subtile chan ger sa fa on m me de penser ce qu est la diff rence C est ce que la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicap es veut aussi instiller Et qui est traduite dans le d cret Inclusion vot en janvier en R gion bruxel loise Une id e g n reuse dont la transcription concr te fait toutefois grincer des dents Des services sp cialis s craignent de voir dispara tre leur raison d tre D autres pensent que ce texte p che par na vet Sans parler de la question pi neuse des moyens financiers l occasion de cette dition sp ciale Alter chos a aussi choisi de jouer la carte de la participation Dans la vague du journalisme citoyen nous avons donc confi aux principaux concern s par ce d cret la r alisation d une bonne moiti de ce num ro Pour nous ils ont pris la plume mais aussi le micro ou la cam ra Ainsi les articles que vous tenez entre les mains trouvent leur prolongement sous forme de reportages audio et vid o sur AlterEchos be et inaugurent le nouvel onglet Medialab de notre site web s 1 Pour la version web de ce num ro sp cial nous avons crit le titre du dossier en noir sur fond noir afin qu une personne aveugle puisse le lire avec un logic
15. question de la diff rence Et a me renvoie ce constat que je fais chaque fois qui est que l on reste malgr nos bonnes intentions encore extr mement loin d une soci t satisfaisante par rapport cette probl matique La O je VOUS entends aussi c est sur Importance des crit res sur l environnement du logement C est vrai que cette approche olus globale fait d faut l ensemble de nos politiques de mani re g n rale Christos Doulk ridis 12 LA e e secr taire d tat Murielle Timmermans Le d cret Inclusion veut mettre en place des loge ments inclusifs Pensez vous que ce soit possible Christos Doulk ridis Nous avons d velopp des pistes par rapport cela Il ya l habitat group qui permet de vivre avec un maximum d autonomie tout en b n fi ciant d un encadrement Le fait de pr voir des habitats adapt s dans le logement social Le fait de soutenir la mise en place d un v ritable site Internet sp cialis dans le logement pour les personnes en situation de handicap de fa on que les particuliers puissent aussi proposer des appartements la location ou la vente en indiquant les sp cificit s qui peuvent correspondre aux diff rentes formes de handicap Le but est de faciliter la rencontre entre l offre et la demande par rapport ce public l Il faut lorsqu on construit www alterechos be CC FLICKR AKIRA AZAKURA avoir un minimum de 5 d
16. sous titr e et non sous titr e n 381 9 mai 2014 La probl matique de l engagement citoyen voire politique est l une des pr occupations du Cree En regard de sa mission de service jeunesse le Cree encourage les jeunes devenir des citoyens responsables actifs critiques et solidaires Cracs Il a donc souhait promouvoir les lections du Conseil de la jeunesse aupr s de son public de jeunes sourds La candidature de trois jeunes sourds a t soutenue et une jeune fille a t lue au sein de l AG du Conseil pour un mandat de deux ans Malgr la pr sence d une interpr te au sein des r unions du Conseil et les d bats int ressants les questions li es l accessibilit des personnes sourdes et handicap es dans leur participation citoyenne n ont pas vraiment t prises en compte S agissant dune minorit la communaut sourde ses besoins ne sont pas souvent compris par m con naissance de ses sp cificit s Le fait est que les questions li es au handicap ne semblent pas se situer au c ur du d bat en g n ral que ce soit au plan de la politique f d rale r gio nale ou communautaire en Belgique Quand on parle du handicap on met tous les handicaps dans le m me sac en ne priorisant pas les besoins sp cifiques de chacun Le manque d acc s l information exclut les personnes sourdes des d bats de soci t L ensemble de l information nest pas traduit en langue des signe
17. 24 de l accompagnement de la personne handicap e service Phare de la Cocof a t lanc e Le premier rapport inter m diaire de cette tude vient d tre finalis En r unissant les travailleurs sociaux du handicap en les entendant voquer leurs difficult s j ai pens l aphorisme du Chat de Philippe Geluck lance H l ne Marcelle chercheuse l Observatoire La distance qui vous s pare de moi est la m me que celle qui me s pare de vous Les professionnels du handicap se demandent si le public handicap issu de l immigration a des besoins sp cifiques ce qui sous entend qu il est diff rent de nous Mon rapport donne aussi voir la culture des professionnels en tant qu habitants de la Belgique travailleurs du social ou de la sant ayant leurs propres manifes tations culturelles leurs normes Tout cela a un impact sur la relation d aide Il n emp che dans le secteur bruxel lois du handicap rel ve la chercheuse les professionnels tirent la sonnette d alarme Le faible acc s des handicap s issus de l immigration aux services exis tants serait la cons quence de barri res institutionnelles mauvaise communi cation court circuitage des relations d aide mais aussi des choix volontaires du public garder l enfant chez soi ne pas reconna tre le handicap Le rapport www alterechos be ne tire pas de conclusions d finitives mais travers les r cits des travail leurs sociaux i
18. AVOIR Wheel it t l 02 529 58 16 site www wheelit be WEB Alter Echos du 12 06 2009 Un site qui roule pour les personnes handicap es Des aides l emploi Le service Phare propose plusieurs aides l emploi aux personnes handicap es Le stage d couverte d une dur e de maximum dix jours il n est pas r mun r permet une per sonne handicap e de s initier un m tier et de v rifier l ad quation de son projet professionnel en rap port ses capacit s d int gration professionnelle et sociale Le contrat d adaptation pro fessionnelle vise promouvoir la mise au travail de personnes handicap es en am nageant une p riode d adaptation mutuelle entre l employeur et le travail leur Ce contrat est conclu pour un maximum d un an Il peut tre reconduit pour une deuxi me ann e voire une troisi me exceptionnellement La personne handicap e conserve son statut principal vis vis de l Onem de l Inami ou du SPF s curit sociale ainsi que ses allocations Le b n ficiaire re oit galement une indemnit de formation de 0 99 euro par heure prest e durant la premi re ann e de formation Cette indemnit s l ve 1 49 euro partir de la deuxi me ann e L adaptation du poste de travail intervention financi re accord e l employeur pour couvrir les frais qu il engage pour adapter le poste de travail ou l environnement du travailleur d un travailleur
19. RIC VALLET J int gration des personnes han dicap es c est fini On parle aujourd hui d inclusion C est l id e forte que d fend le d cret bruxellois adopt l unanimit moins une abstention par le parlement fran cophone de la R gion le 17 janvier der nier Le d cret est la transposition de la Convention relative aux droits des per sonnes handicap es des Nations unies Avec l inclusion on promeut une soci t plus ouverte o le handicap devient l affaire de tous Quelle que soit la diff rence une personne handicap e a des droits La personne doit avoir la vie la plus normale possible r sume Th r se Kempeneers secr taire g n rale de l Association francophone d aide aux handicap s mentaux Afrahm Mais attention ajoute t elle tre inclus ne veut pas dire vivre sans soutien l inclusion un v u pieux Le handicap l affaire de tous L id e s duit largement Pourtant le d cret n a pas t le r sultat d une vaste r flexion associant d autres secteurs comme la sant ou l enseignement Il est le fruit d une r flexion interne au monde du handicap plut t initi par des familles et des personnes handicap es via leurs associations Un paradoxe que rel ve Bernard De Backer auteur d une tude au sujet du d cret pour le Conseil bruxellois de coordination sociopolitique Le d cret a t propos par velyne Huytebroeck qui a les comp tences dans
20. S Lit RL RE Te een Ce parae TETE me PTE Cote CE apte B jiti di mg S014 w N oubliez pas la zone tampon En outre il feudre respecter une amp zone tampon non trait e de 1 m tre par rapport cette 0es surface s imperm able s Des solutions alternatives existent Le premi re et la plus simple consiste 8 emp cher la mati re organique qui permet aux graines de germer de s accurmuler sur la surface imperm able en proc dant un balayage r gulier Les alternatives aux pesticides sont nombreuses d couvresdles sur trip aman snthadits Des Envie de plus d informations sur le Programme Wallon de R duction des Pesticides Rendezvous sur le site de r f rence en Wallonie bitk armam prement masdlanren ie jirata Wallonie N VEDIALAB sociAL ET SANT gionalisation a difficile Tout le monde en convient le grand d fi de la r gionalisation sera d amener plus de coh rence dans la politique de l aide aux personnes handicap es Reste savoir si les moyens mis en uvre permettront de mener bien cette simplification tout en r pondant aux besoins Jun des grands d fis du transfert de comp tences sera de r ussir rendre plus coh rente la poli tique de l aide aux personnes handicap es mais aussi plus largement son articulation avec l ensemble de la politique sociale et de sant En R gion wallonne c est un orga nisme d int r t public OIP unique q
21. alme les pieds dans l eau la mer loin de tout seul cest aussi r ver faire des projections d images positives peu importe si elles ne se r alisent pas r ver a je sais faire Pour Catherine comme pour Yves le plaisir des rencontres et l amiti font partie du bien tre et ces nergies positives apaisent et font passer la douleur l arri re plan Une douleur supportable est oubli e quand on se sent bien Aux t moignages de ces personnes confront es des douleurs quotidiennes fait cho celui de Lucien qui nous dit que le bien tre qu il appelle bonheur consiste se sentir entour de sa famille ce qui le fait se sentir moins seul Ces t moignages se rejoignent et me confortent dans l id e que tous nous pouvons acc der un bien tre que l on soit une personne handicap e ou non et que comme nous l a dit ric cette conception de l existence cet tat d esprit qui nous am ne savourer notre propre bien tre est possible pour cha cun de nous Il ne d pend que de nous de cultiver cet art du bien tre m me si nous sommes confront s des diff cult s et que comme le souligne ric rien nest acquis cheminer vers le bien tre est un art de vivre Cependant la plupart d entre nous continuent asso cier la notion de bien tre ce que je d finirais comme un moment fugace un instantan z MAKING OF Paini B atrice est sophroconseill re aveugle l asbl Sou
22. ation Wallonie Bruxelles comme AT Fe be En 40 organisme d ducation permanente Wallonie ue be brussels 2 www alterechos be ABONNEMENTS Papier Web 125 EUR an Papier uniquement 80 EUR an Web uniquement 95 EUR an Pour s abonner appelez nous au 02 541 85 20 ou envoyez un mail abonnement alter be en laissant votre nom et num ro de t l phone Insertions publicitaires et petites annonces prix sur demande marie eve merckx alter be La reproduction int grale ou partielle d articles d Alter chos est interdite par la loi parce qu elle porte pr judice leur exploitation normale Situation de handicap Alter chos est une publication de l Agence Alter asbl Presse amp Innovations sociales Si ge social Rue Nam che 2B 5000 Namur N d entreprise 457 350 545 IBAN BE97 3101 2163 4349 BIC BBRUEBB L Agence Alter est reconnue par la F d ration Wallonie Bruxelles comme organisme d ducation permanente F Alter chos est imprim sur un f papier issu de for ts g r es de BEFC fa on durable Alter chos est membre de l Union de la Presse P riodique ou handicap de situation PAR ARNAUD GR GOIRE ET SANDRINE WARSZTACKI omme toutes les deux semaines Alter chos est arriv dans vos bo tes aux lettres Mais quelque chose sur la couverture diff re de l ordinaire Au lieu d une illus tration de Lucie Castel d une photo de Lo c Delvaulx ou du collectif Kras
23. chose explique Kaliopi Lolos Elles n auraient peut tre pas les paules pour mettre en place ces dis positifs Mais pour le reste cela nous inqui te La Febrap craint en effet que la Cocof aille puiser dans les 30 mil lions annuels du subside qu elle octroie aux ETA pour financer ces nouveaux jouets Avec le risque qu autre chose n en paye le prix Il ne faut pas aller puiser dans le quota de moniteurs en place heure actuelle pour faire fonc tionner ces nouveaux dispositifs Il faut cr er de nouveaux postes insiste notre interlocutrice Plus globalement notons que la Febrap se f licite que le secteur ait t consult Il sagit de quelque chose qui nest pas tr s courant Et la plupart de nos remarques ont t prises en consi d ration part cette question d ven tuellement Un petit d tail qui fera toute la diff rence m WEB Alter chos n 259 du 25 09 2008 Les entreprises de travail adapt face au vieillissement www alterechos be LA LUMIERE MEDIALA _ AIDE BU etin a pour l ens i L inclusion dans l enseignement de la F d ration Wallonie Bruxelles pour les enfants besoins sp cifiques tout le monde y pense videmment Depuis 2009 un d cret existe pour accueillir et int grer ces enfants dans l enseignement ordinaire Paradoxe de ce d cret il ne contient pas le mot d inclusion mais plut t celui d int gration De l aveu de t
24. cteur et de m dia teur et de se rendre chez les diff rents professionnels qui travaillent aupr s de la personne handicap e Les profes sionnels constate l tude sont d ailleurs en demande d intervention que ce soit celle du m diateur interculturel ou celle des d fenseurs des droits des migrants pour relever les d fis quotidiens Le rapport ne donne pas de r ponses toutes faites mais H l ne Marcelle constate une demande de la part des profes sionnels d en avoir sous la forme d un manuel Cela prouve que le contexte multiculturel est un contexte stressant Bruxelles Mais plus on cr e et on voit de l alt rit plus on stresse On a le droit je pense comme professionnel de se dire Ce n est pas grave Le fondement du travail social c est qu on aide l autre Est il compromis parce qu il faut du temps pour se confronter l autre m EN SAVOIR PLUS Observatoire de l accueil et de l accompagnement de la personne handi cap e http phare irisnet be observatoire missions 25 Mus es sites touristiques salles de spectacle Les personnes n handicap es ont comme tout un chacun des d sirs d vasion de d couverte et de loisirs M me si le chemin est encore long les initiatives se multiplient PAR GILDA BENJAMIN A An n Hl i pes tourisme ont pris les choses en main comme celles de Li ge et du Luxembourg en analysant toute une s rie de sites sur
25. e logements adapt s dans le logement social Le fait aussi de pr voir des logements accessibles de mani re g n rale va dans cette direction aussi Ces initiatives vont dans la bonne direction mais il y a un travail culturel encore norme r aliser par les diff rents d cideurs Je pense qu il faut aussi sensi biliser les futurs profession nels pour que au moins la g n ration qui Va arriver sur le march du travail et qui va construire nos villes puisse int grer de mani re structurelle cette logique d inclusion M T Au niveau du loge ment je me demande s il existe des mesures diff renci es Ce qui est pro bl matique pour moi quand je cherche un logement surtout dans le secteur n 381 9 mai 2014 public c est qu on me renseigne tout le temps sur des rez de chauss e De plus bien souvent les crit res d attribution de la SLRB sont inadapt s Nous aveugles avons plut t besoin de crit res li s l environnement du logement I y a quelques ann es j avais un appar tement Boitsfort un endroit tr s mal desservi en transport public et quand j ai voulu avoir une mutation les crit res d environnement n taient pas pris en compte C D Effectivement il y a une dimension culturelle cette probl matique Les personnes qui travaillent sur ces questions ont l impres sion que les logements adapt s doivent r pondre des enjeux d accessibilit Ce que nous avon
26. e ses loisirs av Sisham service d accompagnement pou enfants et adultes ayant une d ficience intellectuelle Il est en effet porteu d un handicap mental Avec l aide du Sisham il lui a t propos de r aliser un reportage photo sur son travail Parmi une soixantaine de photos prises par Cyrus P ques J r me a s lectionn et comment neuf images repr sentatives de son travail J r me a souhait que son reportage paraisse uniquement dans la revueimprim e c est pourquoi celui ci nest pas diffus sur Internet Si vous souhaitez un exemplaire de la revue papier envoyez un mail Marie Eve Merckx marie eve merckx alter be DN VEDIALAB SITUATION DE HANDICAP OU HANDICAP DE SITUATION NCIUS tre handicap et travailler en milieu ordinaire Bruxelles c est possible Des aides et des services existent M me si certains fantasmes ont la vie dure PAR JULIEN WINKEL es personnes handicap es consti tuent elles un gisement de talents non exploit s par les employeurs bruxellois S il est difficile d obte nir des chiffres pour venir tayer l une ou l autre r ponse cette question tous les intervenants du secteur en conviennent l emploi de personnes handicap es en milieu de travail ordi naire reste un sujet compliqu Thierry Conrads est administrateur fondateur de l asbl Wheel it L homme qui se d finit lui m me comme un chai sard actif La structure qu il a cr e joue no
27. en situation de handicap D autres aides sont pr vues Elles sont toutes consultables sur le site www phare irisnet be la section Emploi 17 XX MEDIALAB SITUATION DE HANDICAP OU HANDICAP DE SITUATION Entreprises de travail adapt des dispositifs ET DES SOUS Le d cret inclusion concerne aussi les entreprises de travail adapt ETA Pour lesquelles certaines choses vont changer Avec de l argent en plus PAR JULIEN WINKEL uand on parle de l emploi des personnes handicap es les entreprises de travail adapt reviennent invariablement sur la table Et pour cause Bruxelles les 13 ETA pr sentes sur le territoire repr sentent pr s 1 450 emplois pour personnes handicap es Dans ce cadre certaines des dispositions prises par le nouveau d cret Cocof relatif l inclu sion de la personne handicap e sont importantes Car elles concernent jus tement les ETA Et introduisent des l ments nouveaux Ainsi le d cret pr voit que les ETA puissent ventuellement mettre en place en leur sein un dispo sitif d accueil professionnel Son objec tif amener la personne handicap e avoir les comp tences requises pour acc der ensuite une occupation pro fessionnelle dans le cadre d un contrat de travail Concr tement ces cellules pourraient accueillir les personnes handicap es sous contrat d adaptation professionnelle CAP voir encadr Il s agit de quelque chose q
28. ents se met parfois en comp ti tion avec les r gles internes de la famille Comme lorsque le p re est la personne de contact qui prend les d cisions alors que la m re dans les faits prend seule l enfant en charge Notre soci t est empreinte d un mod le individualiste et cette vision est fortement ancr e dans la culture associative d code H l ne Marcelle Les usagers des services ne partagent pas tous cette culture de la n 381 9 mai 2014 Notre Soci t est empreinte d un modele individualiste et cette vision est fortement ancr e dans la culture ct al gt gt H l ne Marcelle Observatoire de l accueil et de l accompagnement de la personne handicap e parole lib r e de la femme h rit e des ann es 1960 Des d calages entre le temps des familles issues de l immigration et celui des professionnels sont aussi soulign s Les allers retours au pays d un des parents ou de l enfant d stabilisent le programme d accompagnement et les travailleurs sociaux Lors du retour au service d aide il faut alors ren gocier un nouveau programme Ce que cer tains professionnels admettent difficile ment Enfin l mergence de ghettos dans le paysage du handicap bruxellois inqui te les travailleurs interrog s Elle est manifeste dans le cas des diff rences de fr quentation des centres de jour et d h bergement selon la cat gorie eth nique Elle se prolonge aussi l occasion d activ
29. es dossiers individuels n 381 9 mai 2014 mais aussi parfois dans les formations o l on rencontre des professionnels poli ciers fonctionnaires res ponsables des ressources humaines et au d part du travail de recherche et d tude nous formulons des avis et des recommanda tions pour modifier la l gis lation la r glementation ou les pratiques L D Le d cret Inclusion va t il influencer les pratiques du Centre pour l galit des chances P C Je pense que le d cret inclusion va d abord modifier les pratiques des acteurs de premi re ligne qui s occupent des personnes en situation de handicap Pour nous ce type de d cret est un outil auquel nous pouvons nous r f rer dans le cadre des diff rentes actions que nous menons dossiers indivi duels formations recom mandations Donc c est un outil qui est important pour nous mais ce n est pas nous qui allons tre amen s le mettre en uvre Ce sont d autres acteurs qui le d cret est destin La question qui se pose quand on adopte ce genre de disposition est bien s r celle des moyens et des budgets qui sont dispo nibles II existe de tr s nombreux textes qui sont int ressants qui sont pro metteurs sur papier mais sans accorder les moyens la mise en uvre cela reste lettre morte Tout l enjeu va tre de voir comment affec ter les moyens la mise en uvre de ce d cret L id e du d cret est aussi dans l espri
30. es services d h ber gement Nos services aussi peuvent tre des outils d inclusion Quant aux services d accompagne ment qui travaillent l autonomie des personnes handicap es souvent leur domicile ils devraient plut t tre boos t s pense Bernard De Backer car ce sont plut t eux qui sont dans une logique d inclusion En effet Marianne Fedorowicz vice pr sidente de l Association des services d accompagnement et d ac tions en milieu ouvert pour personnes handicap es reconna t que la phi losophie du d cret rejoint les valeurs des services d accompagnement Pas de guerre des services pour autant Marianne Fedorowicz embraye sur les m mes arguments que les institutions Certes le d cret vise toffer les ser vices en milieu ouvert ou g n ralistes MEDIALAB sociAL ET SANT Nous souhaitons que cela ne se fasse pas au d triment de ceux qui ont besoin de solutions institutionnelles Le cabinet d velyne Huytebroeck se veut rassurant La question de lenve loppe ferm e est mettre en perspec tive Chaque ann e nous nous battons pour augmenter les budgets de l aide aux personnes handicap es assure Sylvie Dossin Notre objectif n est pas de diminuer les subventions mais d ouvrir de nouveaux services quand il y aura de nouveaux moyens Quant l administration elle se fait plus pr cise Le renforcement des services d accompagnement c est mon espoir
31. eur sp cialis devient sup pl tif car toute la soci t accueille les personnes handicap es bras ouverts alors sa voilure pourrait terme se r duire drastiquement Mais on sait que ce nest pas pour demain Hypoth se plus probable si c est l autonomie et la vie en appartement que l on vise alors les bonnes vieilles institutions type centres d h bergement seraient ame n es un jour dispara tre ou n assu rer un suivi que des personnes non incluables L id e du d cret est de diversifier l offre de services pour l adapter aux besoins de la personne handicap e De nouveaux services devraient voir le n 381 9 mai 2014 SEPARATION INCLUSION V ronique Gailly directrice de Phare jour Des institutions craignent qu on d shabille Pierre pour donner Paul Pour Anne Jacques pr sidente de l asbl Association des centres et services pour personnes handicap es c est la crainte num ro un Le d cret contient des opportunit s pour nos services Mais le risque c est d largir l offre de ser vices enveloppe ferm e Les parts du g teau vont tre plus petites pour tout le monde Et au del Anne Jacques qui est aussi directrice d un service d h ber gement HAMA II est pr occup e de la fa on dont l inclusion est con ue par les pouvoirs publics Certaines personnes handicap es vivent en appartement et souffrent de solitude Il arrive qu elles se tournent vers d
32. fait de manquer d informations notamment en mati re d offre culturelle C est l qu Access i joue un r le essentiel en tant que plate forme d information Le Salon est l aussi pour communiquer au maximum durant trois jours Pourtant les personnes handicap es h sitent encore trop souvent se rendre dans les lieux et v nements culturels R sign es M fiantes Cap 48 depuis sa renaissance a r ussi veiller les consciences et l int r t des personnes handicap es comme du public S il y a encore une certaine frilosit elle est en baisse Promenades po tiques Christine Ayoub est coordinatrice Langue des signes Educateam Les Mus es royaux d art et d histoire de Bruxelles sont les premiers avoir pro pos une formation de guides sourds qui offrent une visite guid e en langue des signes Nous partons du principe que la culture n est pas un luxe ou un diver tissement mais un outil de transforma tion de la personne Dans ce but nous d veloppons diff rents moyens pour rendre nos mus es accessibles et que cela fasse sens pour tous les publics Plus langues des d autres d veloppe permis par exemple la cr ation de visio guides pour enfants Le sp cifique a donc un impact sur le g n ral Un double impact une accessibilit la culture et l emploi Une manifestation comme les Promenades cont es Promenades sign es m lange les publics
33. g e Handicap et comp tences Pour faire face cette situation Wheel it organise une formation l intention des employeurs But de l op ration les entendre et les rassurer Nous sommes l presque plus pour d fendre l entreprise face au handicap que l inverse continue Thierry Conrads Il s agit de dire que comp tences et handicap ne sont pas incompatibles Les employeurs ont besoin de comp tences pas de handicap Une personne handicap e ne se d finit d ailleurs pas par celui ci Et une fois qu un ventuel am nagement a t fait pour la recevoir c est une employ e comme une autre Du c t de Beci on fait remarquer qu un Livre blanc de la diversit la bor en collaboration avec les entreprises est en pr paration Ce texte prendra notamment en compte la question du handicap Ce qui n allait pas de soi au d but Il existe une tendance consi d rer que la diversit concerne les per sonnes d origine trang re et dans un second temps la parit homme femme Or il s agit aussi des personnes handi cap es note Jan De Brabanter D apr s l administrateur d l gu le Livre blanc devrait permettre Beci de s adresser aux politiques pour leur demander de mettre en place des services destin s informer les entreprises en ce qui concerne la question du handicap Pool H D tail cocasse un service de ce type existe d j Bruxelles Mais admet tons le il e
34. ge pour les personnes en situation de handicap www alterechos be Le Secteur du handicap est celui o nous obtenons le plus de r sultats Dar la conciliation Patrick Charlier Une fois que ce travail d ac compagnement est men nous trouvons des solutions et il n est pas n cessaire d aller en justice et de faire condamner les personnes Ce n est que s il y a vraiment une mauvaise volont que nous allons en justice pour faire condamner une situa tion qui est inadmissible II faut savoir qu une action en justice prend du temps est co teuse et parfois incertaine C est pour a que nous consacrons beaucoup de temps dans les contacts que nous avons avec la per sonne d finir quels sont ses attentes ses besoins et quelle est la situation avec laquelle elle sera satisfaite L D Menez vous des actions au plan politique pour qu il y ait des am lio rations sur ce sujet P C Oui bien s r Nous avons l habitude de dire que le centre a trois m tiers le premier est le traitement des signalements et des dossiers individuels Le second est un travail de pr vention puisqu il s agit des actions de formation d information de sensibi lisation Et nous avons un troisi me m tier qui est de formuler des avis et des recommandations Dans ce cadre l nous faisons r aliser des tudes et des recherches par des centres universitaires sur diff rentes th matiques Au d part du travail sur l
35. gles Apr s avoir r a bruxellois au Logement Christos Dou En pr lude l interview Christos Doulk ridis a visionn le reportage Il r agit chaud Je ne suis pas tonn d entendre ce que j ai entendu l Nous tra vaillons sur la probl matique du logement en g n ral qui n est d j pas vidente parce qu il n y a pas suf fisamment de logements publics Bruxelles Depuis que j ai pris mes fonctions on a essay d int grer de mani re structurelle l objec tif de trouver des r ponses pour tous et pour toutes les situations On a introduit dans le contrat de la Soci t du logement de la R gion de Bruxelles Capitale SLRB des objectifs minimaux de production de logements qui sont adapt s On a mis en place une collaboration avec l Association nationale pour le logement des handicap s ANLH pour pouvoir travail ler sur un site web consacr aux logements adapt s aux personnes handicap es dans la diversit des handi caps J ai travaill aussi sur le tourisme pour faire en sorte qu on sensibilise tous les acteurs pr voir des is ce film Murielle Timmermans a interpe k ridis Ecolo PROPOS RECUEILLIS PAR MURIELLE TIMMERMANS am nagements adapt s Mais on est encore des ann es lumi re de ce qu il faudrait faire pour pouvoir simplement permettre toutes ces personnes porteuses d un handicap de vivre normalement a nous renvoie notre mani re d aborder la
36. harles tout comme ric et d autres participants un atelier de sophrolo gie pour personnes non handicap es insiste sur l importance de la nature dans la qu te du bien tre Elle conduit l apaisement et la d tente Les autres participants qui l entourent acquiescent C cile personne aveugle d crit ce quest pour elle le bien tre Se d tendre prendre du temps pour soi d couvrir qu on peut faire autre chose que courir Elle organise des s jours bien tre qui permettent aux per sonnes handicap es et ou polyhandi cap es de b n ficier d activit s ouvrant un mieux tre Ces s jours ren contrent un v ritable succ s depuis 2011 Mais pourquoi proposer ce genre de s jours Ils sont le fruit d une demande d un besoin de personnes que je c toie r guli rement Je suis aveugle et fortement impliqu e chez Alteo et j or ganise r guli rement d autres s jours et activit s Je suis convaincue que le bien tre est important pour chacun que l on soit handicap ou non Une personne gale une personne Pour Catherine atteinte de fibro myalgie Le bien tre c est quand je n ai aucune douleur C est aussi quand je suis contente d avoir pu faire une acti vit que j aime m me si au d partjenen avais pas trop envie car fatigu e et pas bien mais quand je participe l activit je me sens bien et cela me procure un bien tre Pour Yves le bien tre c est le c
37. i ils participent l laboration d un journal trimestriel Nous leur avons demand de faire l exercice en imposant une th matique leur inclusion dans la soci t PAR VINCIANE MALCOTTE ollaborer la r daction d articles nest pas chose ais e pour les membres des ateliers Zimzigo C est pourtant un exercice auquel ils se plient tous les trois mois et dont ils tirent beaucoup de satisfaction Les articles ne sont pas r dig s de fa on tra ditionnelle Les ducateurs sp cialis s mettent en place des strat gies afin de faire merger des histoires chez les par ticipants Il leur est demand de racon ter quelque chose et c est l ducateur Gr gory qui se charge de mettre les id es sur papier La semaine suivante les articles sont propos s en relecture et valid s par les participants Pour nous Gr gory a utilis la roue de l inclusion compos e de quatre dessins qui repr sentent quatre th mes acti vit travail logement et argent Apr s plusieurs tours de roue Fatma d voile quelle aimerait avoir plus d autono mie Pour y rem dier elle a achet une voiturette en esp rant pouvoir aller faire les courses toute seule Cependant les trottoirs ne sont pas adapt s et cela ne lui est pas encore possible Ce n est pas facile utiliser cause des trous des poteaux Je dois faire attention tout Heureusement que j ai le klaxon parce que m me les gens ne sont pas attentifs Je n ose pa
38. i est important pour les pouvoirs publics c est de subven tionner les associations qui font un travail norme pour aider les familles pour aider les personnes trouver des solutions intelligentes et aussi pour aider le politique prendre les meilleures mesures possible Cela fait partie de la d mocratie On ne peut pas travailler toujours avec une seule personne M T Quelle est la propor tion de logements adapt s Faites conna tre vos par rapport l ensemble des logements C D Nous avons pr vu qu il y ait 5 de logements adapt s 20 de loge ments adaptables et 75 de logements accessibles dans toutes les nouvelles constructions Mais clai rement quand on parle de logement adapt on pense aux personnes mobilit r duite et sp cialement celles en chaise roulante M T Y a t il des moyens financiers sp cifiques d gag s pour mettre en uvre le d cret Inclusion C D Les arr t s d ex cu tion du d cret sont en train d tre adopt s II est pour moi vident que la prochaine l gislature devra donner les moyens pour que les intentions qui sont reprises dans le d cret Inclusion deviennent des r alit s et qu elles b n ficient donc de budgets Mais la logique principale de l inclusion est telle que les budgets ne doivent pas tous venir du ministre ou de la ministre en charge des personnes handicap es C est dans le cadre de toutes les autres politiques qu il faut p
39. iel de synth se vocale XX MEDIALAB sociAL ET SANT DU modele m dical au mod le SOCIA Les personnes en situation de handicap qui s estiment victimes de discrimination en raison de leur diff rence peuvent d poser une plainte galit des chances Rencontre avec Patrick Charlier son directeur adjoint Propos recueillis par Ludivine Descamps pr sidente de la section jeunes de la F d ration francophone des sourds de Belgique FFSBJ PAR LUDIVINE DESCAMPS Ludivine Descamps Comment le Centre inter vient il et quelles suites donne t il aux plaintes Patrick Charlier Nous essayons de ne pas parler de plainte Nous parlons de signalement et de dos sier parce que nous conce vons le centre comme une institution qui est en soi une solution alternative la justice Notre priorit c est donc d aller vers la concilia tion et de trouver des solu tions extrajudiciaires Alors que le terme de plainte tendance polariser les choses Quand nous recevons un signalement nous exami nons le dossier les l ments de preuve qui peuvent tayer ce qui nous est rapport Et nous avons une discussion avec le requ rant pour savoir ce qu il veut avec quelle solution il serait satisfait quel est le type de r paration qui lui conviendrait Est ce que ce sont des excuses est ce que c est l acc s un droit un emploi un logement un centre de loisirs Est ce que c est
40. inistration reprendrait la main Pour l instant rien n est d cid Mais le d cret voque cette possibilit Les arr t s d application trancheront Une id e qui h risse d ores et d j les poils de certains professionnels Ariane Hassid estime qu il s agit l d une tr s mauvaise id e Nous pas sons d j beaucoup de temps en comit d admission faire correspondre la situation des personnes aux places ad quates M mes r ticences chez Anne Jacques Le risque de la liste prioritaire serait que Phare remplisse les centres comme des cases libres compl ter sans tenir compte du projet de la personne ni du projet p dago gique du service Au Phare V ronique Gailly d voile sa pens e Nous souhaitons centraliser les demandes d admission en centres n 381 9 mai 2014 d h bergement et centres de jour car aujourd hui Phare n a aucune connais sance des listes d attente Cela pose videmment probl me pour mener une politique publique Cette centralisation est absolument n cessaire Concernant la priorisation c est un objectif atteindre mais tranquillement en concertation L id e serait de suivre une s rie de crit res tout en veillant l ad quation des situations individuelles au projet de chaque service Et de conclure sans m nagement Certains veulent le beurre et largent du beurre Ils voudraient recevoir les subsides sans qu on les cadre tout en garantissant les emp
41. inte des doutes pour l enseignement 10 BD 21 CARTE BLANCHE Du v cu pisode 5 Difficile engagement politique 11 Zimzigos la une 22 Le bien tre pour tous 12 Des logements inclusifs 24 Handicap et immigration Ce num ro sp cial sera bient t pour quels handicaps la double alt rit disponible sur le site internet d Alter chos www alterechos be et 15 PORTFOLIO 26 La culture n est pas un luxe accessible aux personnes sourdes J r me mon travail 28 R gionalisation T malentendantes ou aveugles Les 16 Inclusion mode d emploi la difficile qu te reportages vid os et l ments de coh rence multim dia compl mentaires seront disponibles dans l espace d di intitul Alter M dia Lab Nous tenons remercier vivement Anne Marie de Vleeschouwer charg e du projet de la version facile comprendre de la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicap es au Sisahm Service d insertion sociale pour adultes ayant un handicap mental et Shahin Mohammad Lagneau charg e de communication au Cree Service de jeunesse sp cialis pour personnes sourdes et malentendantes pour leur forte implication dans ce projet A CYRUS PAQUES EN PAGE 15 Personne Handicap e Autonomie Recherch e Ce num ro sp cial d Alter chos a t r alis avec l aide de la A 2 Commission communautaire fran aise EA S F L Agence Alter est reconnue par la mS V F F d r
42. it s cens es favoriser la convivia lit entre les b n ficiaires Un contexte multiculturel stressant Mais ces confrontations sont aussi l objet de questionnements On ne peut pas travailler sans avoir fait la prise de conscience de l alt rit pour suit H l ne Marcelle Qui sommes nous pour d finir le besoin de l autre J ai t frapp e de voir certains travailleurs parler toujours de la culture des autres sans jamais parler de la leur Ainsi dans les temporalit s diff rentes v cues par les personnes issues de l immigra tion et celui des professionnels deux paradigmes s opposent L approche du public comme ayant une s rie de besoins ou celle du public comme posant des choix dont celui de ne pas recourir aux aides officielles Le pre mier rel ve d une approche institution nelle o l individu est en situation de manque et pour qui l institution a une solution Dans le second le public est un acteur qui reconna t l existence d un art de composer avec les offres des ser vices et aussi un art de ne pas y recou rir Cette seconde approche estime la chercheuse a le m rite de mettre en lumi re les logiques d une part impor tante de personnes handicap es issues de l immigration Quelles recommandations Il faut soutenir la formation en approche interculturelle dans les organismes d accueil et d accompagnement cr er des r f rents de la famille capables de jouer un r le de tradu
43. l rel ve quelques chocs culturels qui doivent tre reconnus comme tels Exemples Le r le de la parole La communication est l outil num ro un de tous les travailleurs du secteur du handicap Expliquer montrer informer sont les moyens d tablir une relation de confiance Mais dans la migration tout n est pas dicible et l injonction parler peut bloquer certains parents De m me la place du dialogue dans les relations enfants parents semble diff rente dans les familles maghr bines Les parents ne parlent pas l enfant comme les professionnels l attendent Ils sont d poss d s d une ressource pour voluer dans l accompagnement de l enfant en tant confront une tra dition familiale du silence Autre choc culturel la famille soc cupe de tout Elle s organise pour garan tir la prise en charge sans devoir recou rir un service professionnel Soit un membre de la famille se d signe pour la prise en charge domicile soit on int gre un nouveau membre dans la famille par mariage ou regroupement familial Devoir traiter avec les familles am ne parfois les travailleurs rencon trer de gros obstacles pos s par les rap ports de force pr sents dans la vie priv e des familles Parmi eux le plus fr quent est celui de la place accord e la femme Un outil fr quemment utilis par les professionnels du handicap comme le journal de bord de l enfant con u avec les par
44. lle conna tre qu un bien tre partiel PAR B ATRICE FRANCO SOPHROCONSEILL RE L ASBL SOURCES D HARMONIE 22 VEDIALAB SOCIAL ET SANT ons plus loin les Nations unies partant de la d finition cit e plus haut l largissent en asso ciant sant et bien tre la sant mentale La sant mentale est un tat de bien tre dans lequel une personne peut se r aliser surmonter les tensions normales de la vie accomplir un tra vail productif et contribuer la vie de sa communaut Dans ce sens positif la sant mentale est le fondement du bien tre d un individu et du bon fonction nement d une communaut Mais une personne handicap e est elle productive utile la communaut a t elle acc s un logement confortable peut elle pr tendre des loisirs En outre chacun d entre nous a t il acc s de la m me fa on pleine et enti re au bien tre Une personne handicap e b n ficie t elle d un cadre de vie suf fisamment agr able pour acc der un plein panouissement et donc un total bien tre Pour l ONU les d terminants de la sant mentale sont Des facteurs sociaux psychologiques et biologiques multiples d terminent le degr de sant mentale d une personne un moment donn Ainsi des pressions socio co nomiques persistantes sont des facteurs de risque reconnus pour la sant men tale des individus et des communaut s Les donn es factuelles q
45. lles certains dipl m s de Hautes Ecoles gt Cours le samedi et un soir semaine ou un jour de semaine gt Dispositifs p dagogiques adapt s des adultes gt Apprentissage coop ratif Cette formation interdisciplinaire dure trois ans Elle comporte une ann e pr paratoire et deux ann es de master Elle s organise en trois groupes dont les activit s sont partiellement d centralis es Information compl mentaire gt www uclouvain be opes gt chantal grandmaire uclouvain be gt 010 47 39 07 Alter chos une revue d utilit publique Pour les professionnels du social les d cideurs et vous NS a pr carit M tique J LE SR ae r ddireLAF R ACTL num ros par mois num ros par an Partis ec ca LS E QU EST CE QUE JE VOUS METS i T 000 lecteurs T 000 informateurs D couvrez nous et abonnez vous en ligne sur www alterechos be Paga 4 CE ANEL SE Es N L es A B T F T f Lo m Aa r forme F j G i m EFE 1 F CEEE UNE AUTRE r Le A F ir Alter chos 3 g D couvrez re d couvrez ou faites d couvrir Alter Echos Alter chos est aussi disponible en abonnement D couverte 3 mois d abonnement pour 19 euros 6 acc s individuels l int gralit des contenus en ligne et aux archives Navigation dans l actualit par secteur et par dossier th matique 6 num ros papier Abonnez vous en un clic sur www alterechos be Offres pour abonneme
46. lois L inclusion un long chemin Dans quelques semaines un ou une nouvelle ministre de l Aide aux per sonnes handicap es prendra la place d velyne Huytebroeck Il aura la t che ardue de r diger les arr t s d applica tion du pr sent d cret et donc de tran cher des sujets d importance relatifs notamment aux missions des services Des arr t s qui sont comme autant de jalons pos s vers une inclusion consi d r e comme un horizon lointain tr s lointain m i Bo te de jeux traduisant le d cret inclusion en langue facile comprendre pour les personnes d ficientes intellectuelles MEDIALAB A Facile comprendre Le Sisahm a mis au point une bo te de jeu comprenant des photos et un carnet d explications en langage facile comprendre de fa on ce que des personnes d ficientes intellectuelles puissent comprendre voire m me expliquer la Convention des Nations unies sur le handicap Ce projet s inscrit dans le cadre des d marches du Sisahm pour apprendre certains de ses b n ficiaires prendre la parole en public et participer la vie de l association notamment Voir ce sujet la vid o sur le site www alterechos be EN SAVOIR PLUS De Backer B Projet de d cret relatif l in clusion de la personne handicap e en r gion de Bruxelles Capitale Origines philosophie m thode calendrier et implications CBCS janvier 2014 1 En Wallonie le tex
47. me primaire Pour la directrice Mich le Masi cette exp rience est plus que positive On constate qu il y a des enfants avec des handicaps mineurs qui ne doivent pas se retrouver dans l enseignement sp cialis et qui ont les capacit s de pouvoir suivre un cursus dans l ordinaire condition de les accompagner via un encadrement sp cifique et renforc et la mise dispo sition d un mat riel ad quat En outre les r sultats se sont am lior s tant pour les enfants besoins sp cifiques que pour les l ves ordinaires Reste que avec le d cret Int gration on n a pas voulu sauter le pas de lin clusion lui pr f rant l int gration D s 2009 notre objectif a t d agir directement sur les enfants besoins sp cifiques dans l enseignement ordi naire d s qu il y avait le diagnostic d un trouble de l apprentissage plut t que de les rel guer dans l enseignement sp cial rappelle Jean Fran ois Delsarte conseiller pour l enseignement sp cia lis aupr s du cabinet de la ministre de l Enseignement obligatoire Marie Martine Schyns cdH Les coles se sont lanc es dans ce dispositif et d s le d part on a essay de prendre en compte les difficult s que pouvaient rencontrer certaines coles C est un focales Van 20 d cret volutif qui essaie de s adapter au terrain et qui doit continuer de le faire Depuis qu il existe le d cret a d j t revu quatre
48. mission d apporter aide et conseil la personne handicap e dans le choix l acquisition et l utilisation des aides D autres services sont reconnus dans ce d cret les services d appui la communication et l interpr tation ainsi que le service d appui la communication alternative Enfin les services d appui la formation professionnelle vont voir le jour Les services d appui collectif On parle ici des associations repr sentatives des personnes handicap es Mais pas seulement Des associations sp cialis es en accessibilit pourront tre reconnues ainsi que les services de formation aux sp cificit s du handicap Les services d accompagnement pour enfants ou adultes Ces services jouent un r le de soutien l autonomie Ils peuvent endosser de nouvelles missions pr vues dans le d cret appui la formation professionnelle loisirs inclusifs accueil familial etc Les services de soutien aux activit s d utilit sociale On parle ici d activit s de volontariat et de promotion des activit s d utilit sociale de la personne handicap e Les services d aide l inclusion scolaire et extrascolaire Nouvelle appellation des centres de jour pour enfants scolaris s handicap s Les services de loisirs inclusifs dont le but est d organiser des activit s de loisirs mixtes avec des personnes non handicap es Les activit s de jour Dans cette cat gorie on trouve les entreprises de travail adapt
49. nants directeurs ou politiques appellent une valuation du d cret Dans cette valua tion la question de l inclusion se posera in vitablement Mais s il faut inclure tous les enfants et le d cr ter cela me para t difficile admet Patrick Lenaerts du Segec enseignement catholique Tout simple ment parce que notre enseignement est organis de telle fa on qu on ne pourra pas viser l inclusion de la m me fa on qu ailleurs Les diff rences entre l ensei gnement fondamental et secondaire sont tr s importantes avec dans le passage de l un l autre une multiplication des cer tifications des grilles horaires S il reste encore du travail faire au sujet de ces am nagements et l accueil de ces enfants les coles sont oblig es de les mettre en uvre pour respecter notamment la l gisla tion belge anti discrimination mais aussi la Convention de l ONU relative aux droits des personnes handicap es Reste que certaines coles se montrent encore frileuses pour accueillir un enfant en situation de handicap En 2013 soixante dossiers ont t ouverts aupr s du Centre pour l ga lit des chances suite des plaintes de parents un chiffre deux fois plus lev qu en 2012 m 1 Le d cret du 5 f vrier 2009 modifiant le d cret du 3 mars 2004 contient des dispo sitions relatives l int gration des l ves besoins sp cifiques dans l enseignement ordinaire 2 valuation de la
50. nts group s sur demande Contactez nous au 02 541 85 20 ou abonnement alter be alterechos
51. nyi pour annoncer le dossier du jour une simple page noire Et ces quelques points en relief qui glissent sous les doigts moins d avoir appris le braille impossible de lire ce titre Situation de handicap ou han dicap de situation L espace d une seconde vous vous tes retrouv dans la situation d une personne qui parce que rien n a t con u pour lui permettre d acc der une information se retrouve handicap e En situation de handicap Telle est aussi la position du r alisateur qui pour ce num ro a dirig le montage d une s quence o s entretiennent deux personnes exclusivement en langue des signes La fa on de percevoir le handi cap a consid rablement volu ces derni res d cennies Dun mod le m dical dans lequel le handicap est consid r comme la d ficience d un individu auquel il convient de proposer des soins on a volu vers un mod le social o le handicap r sulte avant tout de l inad quation de la soci t aux sp cificit s de ses membres C est l environ nement et non la personne qui doit tre adapt Voil donc qu une personne n est plus d finie par un handicap et que c est toute notre soci t fond e jusqu ici sur l acceptation g n ralis e et tr s confortable qu une partie des n tres tait N n 381 9 mai 2014 loccasion de cette dition Sp ciale Alter chos a choisi de jouer la carte de la participation handicap e et
52. onnel repr sente une qu te pour chacun de nous qui aspirons tous une vie har monieuse et quilibr e T moignages Voici quelques t moignages appor t s d un c t par des personnes que j accompagne dans mes ateliers de soph rologie qu elles soient handicap es ou non et d un autre par des personnes qui ne pratiquent pas la sophrologie mais qui ont accept de partager leur vision du bien tre Pour ric le fondateur de l asbl Bon pied mais pas bon il le bien tre est li l acceptation de soi je suis une per sonne part enti re mais avec la parti cularit de mon handicap a fait partie de moi Pouvoir s affirmer en tant que personne malvoyante est pour lui un moyen de bien vivre son handicap au quotidien Randonneur inv t r il a besoin de la nature pour se ressourcer Depuis sa participation un week end de ressourcement les marches m di tatives et les relaxations dans la nature l aident mieux ressentir la force de la nature qui lui permet de se ressourcer et de rel cher les tensions Dans la recherche du bien tre il pense que les personnes handicap es relativisent davantage que les autres et se prennent moins la t te Pour lui l acceptation et l affirmation de soi ouvrent un v ri table mieux tre Il nous propose la n 381 9 mai 2014 m taphore du boomerang pour expli quer que le handicap volue et qu il est pr sent au quotidien C
53. ous il faudra donc attendre la prochaine l gislature pour y voir plus clair et faire en sorte que l quation enfant handicap gale enseignement sp cialis ne soit plus forc ment in luctable PAR PIERRE JASSOGNE n 381 9 mai 2014 nclusion ou int gration M me pour l administration ou les enseignants difficile de faire la diff rence tant les acceptions et les r alit s recouvrant ces mod les p dagogiques sont proches Officiellement les coles en Wallonie et Bruxelles pratiquent l int gra tion Depuis f vrier 2009 l int gration d l ves de l enseignement sp cialis vers l enseignement ordinaire a t coul e officiellement dans un d cret de la F d ration Wallonie Bruxelles Plut t que de parler d inclusion le minist re de l enseignement pr f re le terme d am nagements raisonnables Concr tement une passerelle entre l enseignement sp cialis et ordinaire peut se faire temps partiel ou temps plein L accueil de ces enfants n cessite quelques am nagements comme des ordinateurs pour aider les enfants dys lexiques du temps suppl mentaire pour l ex cution de contr les et d examens ou encore de soutien scolaire par des membres de l enseignement sp cialis 3 500 l ves dans le sp cialis Selon les derniers Indicateurs de l enseignement les effectifs de ensei gnement sp cialis sont en constante Photo extraite du suppl ment Focales consacr
54. possibilit de faire entendre leurs droits d tres humains avant tout C est pourquoi avant de soutenir nouveau les candi datures prochaines de jeunes sourds au sein d institutions telles que le Conseil de la jeunesse nous souhaitons qu une prise de conscience r elle sur l accessi bilit des personnes sourdes et l exercice de leurs droits et devoirs se concr tise En guise de conclusion retenons cette phrase Un handicap n existe que dans une soci t qui accepte la division entre forts et faibles Refuser cela qui n est autre que la barbarie c est refuser le quadrillage la s lection inh rente au capitalisme AURA RARE m Cree t l 02 762 57 30 courriel contact creeasbl be site www creeasbl be 1 Florent Schmitt et Pierre Schmitt dans leur article Art politique et langue des signes Inter art actuel num ro 108 printemps 2011 p 52 55 21 sc 2 q ra JL un Dans le cadre du d cret Inclusion il est important de r fl chir ce qui assure la sant de tout un chacun savoir le sentiment de bien tre Mais que signifie bien tre Pour l Organisation mondiale de la sant la sant est un tat de complet bien tre physique mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d infirmit Cette d finition n a pas chang depuis 1946 Mais alors une personne porteuse d un handicap ne pourrait e
55. propo sant une v ritable chor graphie sourds entendants n cessitant de nombreuses r p titions Educateam a mis au point un Mus e sur mesure avec trois programmes destin s aux personnes handicap es quinoxe s adresse aux visiteurs aveugles et malvoyants Com te aux personnes fragilis es dont celles souffrant d un d ficit intellectuel et Langue des signes pour les sourds et malentendants Le mot cl d cloisonner les publics De ce fait des entendants enthousiastes reviennent tous les mois pour les prome nades cont es Mais tonnamment il est plus difficile d attirer le public sourd Nous devons absolument communiquer davantage et autrement de fa on encore plus visuelle C est dans ce sens que je vais prochainement analyser le langage non verbal dans les tableaux des XV et XVI si cles afin de toucher ce public au mieux m EN SAVOIR PLUS BRUNE REA ARR AAAA TAAA m www autonomies be m www extra edu be m www access i be www alterechos be oe passer des pesticides c est possible partur du 1 septembre 2014 Vous avez une surface imperm able pav s klinkers tarmac terrasse w Dul L NON avec un systeme de collecte des eaux grle avalorr tilet d eau et ou La pente de votre surface imperm able est orient e vers l trottoir ou la voirie quip s d un filet d eau avaloir grille POE bu HMS Lt DES E SU ACT FORME ON QUE
56. qualit de deux dispositifs scolaires l enseignement sp cialis et l in clusion dans l enseignement ordinaire destin s des l ves de l enseignement pri maire ayant des difficult s troubles d ap prentissage Philippe Tremblay ULB 2010 www alterechos be CARTE BLANCHE SHAHIN MOHAMMAD LAGNEAU Difficile engagement politique atiha Metioui travaille Alpha Signes une association bruxel loise de formation en langue des signes Elle est aussi conseill re communale PS Berchem Sainte Agathe Elle est sourde Nous l avons rencontr e pour voquer l engagement citoyen des personnes porteuses de handicap Loccasion de revenir sur les r sultats de son premier mandat et d aborder la question de l accessibi lit de la politique Une carte blanche sign e Shahin Mohammad Lagneau charg e de communication au Collectif recherche et expression Cree MAKING OF so Shahin Mohammad Lagneau est charg e de communication au Cree un service de jeunesse sp cialis pour les sourds et les malentendants Elle est elle m me malentendante L entretien film entre Fatiha Metioui et Shahin a t r alis sans interpr te L intervention d un interpr te aurait perturb la r alisation et le montage de la vid o Une traduction de la langue des signes vers le fran ais pour le sous titrage a t r alis e sur la base de la vid o par C line Schiffelleers Vid o visible sur www alterechos be en version
57. qui b n ficient d allocations n ont pas for c ment les moyens financiers suffisants pour vivre Bruxelles pr cise Th r se Kempeneers Quelle participation des personnes handicap es la politique Les personnes handicap es et leurs repr sentants auront ils leur mot dire dans la d finition de toutes ces priorit s En Wallonie des associations d usagers seront int gr es titre consultatif dans l OIP c t des syndicats et des f d rations sectorielles comme c tait d j le cas au sein de l Awiph Mais rien ne filtre des discussions souterraines qui ont lieu Bruxelles Des discussions probablement ardues entre les fran cophones arriv s la table des n go ciations avec sous le bras les fameux accords de la Sainte milie et les n erlandophones Notre demande c est tre pr sents dans l OIP titre d cisionnel et pas seulement consultatif revendique Th r se Kempeneers C est un gros enjeu pour nous la reconnais sance de l mancipation du secteur du handicap le droit d en tre gestionnaire au m me titre que les mutualit s etc Un souhait qui s appuie sur la conven tion des Nations unies relative aux droits des personnes handicap es de 2007 sign e en Belgique en 2009 Dans son article 4 3 cette convention postule que les tats doivent d finir leur politique en consultant et en faisant participer les organisations repr sentant les per sonnes handicap es
58. r voir les budgets de l inclusion La responsabilisation doit tre totalement transversale m me si la ou le ministre en charge des personnes handi cap es doit peut tre tablir un barom tre donner des conseils et guider m actions avec le M diakit Vous organisez une formation un colloque une table ronde une campagne de sensibilisation un appel projets En publiant votre annonce dans les pages d Alter Echos et bient t sur notre site vous touchez directement une grande vari t d interlocuteurs int ress s par vos propositions Parce qu ils sont vos cibles Plus d infos au 02 541 85 23 ou par a 14 Selon le cadastre 2012 de la SLRB m 7 342 logements sociaux sont des loge ments accessibles aux personnes mobilit r duite 316 sont destin s sp cifiquement accueillir des personnes mobilit r duite dont 41 soit 13 ont t cr s sous la l gislature qui prend fin cette ann e CLEO LL LL Alter chos n 362 du 14 juin 2013 Jangada un projet d habitat solidaire en bonne voie acteurs du monde associatif politiques administrations chercheurs universitaires employ s du non marchand Le M diakit de l Agence Alter d cline les nombreux formats et formules d annonces ins rer dans nos pages des prix avantageux ices alter be www alterechos be J r me travaille la ferme Nos Pilifs e passe une bonne partie d
59. rces d harmo nie www sourcesdharmonie be depuis 2005 Cet article est compl t par un reportage sonore r alis sur la base de sons collect s par B atrice et mont s par l quipe de l Agence Alter Reportage sonore disponible sur www alterechos be 1 Issues du groupe de travail mis en place par la coordination pr carit et sant mentale de la LBSFM 23 ALAB _ SOCIAL ET SANT Bruxelles o 75 de la population est issue de l immigration la prise en charge des personnes handicap es d origine trang re trouble les professionnels qui craignent un plus faible acc s de ces personnes aux services existants Entre ces professionnels et le public migrant se vivent des chocs culturels qu une tude tente de d crypter PAR MARTINE VANDEMEULEBROUCKE e public handicap issu de lim migration est il un d fi difficile surmonter pour les profession nels de l accueil et de l accompa gnement des handicap s Le handicap est il per u de la m me mani re dans toutes les cultures Les programmes pour personnes handicap es peuvent ils tre transpos s sans tenir compte de la culture de l autre Ce sont toutes ces questions qui ont justifi l organisa tion d un colloque Handicap migra tion et interculturalit l initiative de la ministre bruxelloise velyne Huytebroeck en novembre 2013 Et suite ce colloque une tude pilo t e par l Observatoire de l accueil et
60. s les d bats d actualit la t l vision ne sont pas tous sous titr s Les services dont b n ficient d autres citoyens comme les num ros d appel d urgence ne sont pas non plus accessibles ils doivent constamment tre remplac s par des textos ou un contact privil gi par un autre moyen visuel langue des signes codes M me si on compte des avanc es beaucoup d efforts restent faire pour inclure les personnes sourdes en Belgique dans toutes les strates de la vie sociale conomique politique aca d mique etc Les lus sourds ne sont pas l gion au sein du paysage politique francophone Pourtant avec un minimum d inclu sion de respect et une diffusion large de la langue des signes pourtant recon nue depuis 2003 par le parlement de la F d ration Wallonie Bruxelles au sein des institutions publiques et priv es un enseignement bilingue garanti dans un minimum d coles au sein de la FWB une ouverture d esprit et une sensibi lisation quant la communication les personnes sourdes b n ficieraient d une plus grande accessibilit leur garantis sant l accomplissement de leurs droits et de leurs devoirs de citoyens Le Cree souhaite se positionner par rapport un vrai d bat de soci t consi d rant la place que doivent prendre les personnes sourdes au sein de celle ci Participer en ayant la garantie que la voix des personnes sourdes est respec t e et surtout quelles aient la
61. s encore traverser la rue Je fais juste le tour du bloc Alexis regrette aussi le manque d au tonomie Grand amateur de musique classique il aimerait assister plus sou vent des concerts Malheureusement les activit s leur sont impos es et ils ne peuvent pas d cider d aller o ils le d sirent Vincent quant lui ne rencontre pas de probl mes de mobilit Il se prom ne seul et utilise les transports en commun malgr un manque clair d adaptation aux personnes handicap es Le m tro il roule il ne parle pas Le monsieur du MAKING OF Paini Le Sapham est compos d une quipe pluridisciplinaire qui s applique r pondre aux besoins et aux demandes de la personne et de sa famille ainsi que de services d accueil dont le service r pit Dans le cadre du num ro d Alter chos sur l inclusion Gr gory a utilis deux strat gies afin de faire parler Fatma Alexis et Vincent la roue de l inclusion et le dessin de l inclusion La roue de l inclusion a donn plus de r sultats Elle est compos e de quatre dessins qui repr sentent quatre th mes activit travail logement et argent Nous avons demand aux participants de tourner la roue et de s exprimer sur la th matique indiqu e Voir ce propos la vid o sur www alterechos be m tro nannonce pas l arr t Il ne parle pas il roule et cest tout Parfois je me trompe cause de a Les probl mes des transports en commun ne se limitent
62. s pr vu pour faire face la diversit des handicaps et parce que nos architectes et nos gestionnaires de projets ne sont pas suffisamment form s l dessus c est de travailler avec un parte naire qui est sp cialis dans ces questions l L ANLH conseille pour la r daction des cahiers des charges ceux qui sont charg s de construire L o je vous entends aussi c est sur l importance des crit res sur l environne ment du logement C est vrai que cette approche plus globale fait d faut l ensemble de nos politiques de mani re g n rale Et elle est clairante sur ce qu il faut am liorer dans nos politiques dans les ann es qui viennent M T C est peut tre d au contexte parce que chaque association traite d un handicap en particulier MAKING OF so Murielle Timmermans est licenci e en communication Elle est aveugle de naissance Pour traiter de la ques tion du logement en rap port avec le handicap elle a r alis un repor tage vid o dans lequel elle se met en sc ne et explique les difficult s rencontr es par une personne aveugle en recherche de logement Elle a ensuite souhait interpeller Christos Doulk ridis ce sujet Reportage visible sur wwWw alterechos be 13 XX MEDIALAB LOGEMENT ET TERRITOIRES C D C est vrai qu il ya un ph nom ne de sp cia lisation qui a lieu dans les associations mais l ANLH devrait avoir une vue suffi samment globale Ce qu
63. sauf juillet ao t et PP d cembre 1 parution Ea mois N d agr ation redi Rebondir sur l innovation sociale www alterechos be N D 38 9 mai 2014 18 ann e Bimensuel Belgique Belgi Charleroi X P402024 1 3120 ONT COLLABOR CE NUM RO QUIPE DE R DACTION R DACTION ET GRAPHISME Arnaud Gr goire coordination et encadrement de la Sandrine Warsztacki SECR TARIAT C cile Crivellaro d marche de journalisme participatif Alter M dia Lab r dactrice en chef Rue G Tell 57 1060 Bruxelles Fran oise Walth ry Nathalie Cobbaut T 02 541 85 20 F 02 23115 59 Journalistes citoyens Rafal Naczyk redaction alter be CORRECTION Ludivine Descamps B atrice Francq Murielle Marinette Mormont www alterechos be Eddy Boumans Timmermans Fatiha Metioui Amanzou J r me Verniory C dric Vallet IMPRESSION Beno t Wauters et les b n ficiaires de Sisahm Julien Winkel ADMINISTRATION Marie Eve Merckx Nouvelles imprimeries iaai Havaux Fleurus David Flies cam raman monteur Cyrus P ques Gilda Benjamin j DIRECTION photographe C line Schiffeleers aide la communication Pierre Jassogne Aude Garelly en langue des signes Vinciane Malcotte e Martine Vandemeulebroucke E Ry NUM SITUATION DE HANDICAP MERO SPECIAL OU HANDICAP DE SITUATION 4 Du mod le m dical 18 Entreprises de travail adapt au mod le social des dispositifs et des sous 6 L inclusion un d cret 19 Bulletin en demi te
64. ssionnels La directrice de l Institut royal d accueil pour le han dicap moteur Irham Ariane Hassid si elle trouve louables les intentions du d cret estime que ce texte sonne comme un v u pieux Comme si la ministre avait mis la charrue avant les b ufs Les autres secteurs n ont pas t pr par s C est tr s bien d inclure quelqu un quelque part mais ce quelque part nest pas pr t recevoir les personnes handicap es Regardons les coles ordi naires par exemple Les locaux ne sont pas adapt s le personnel n est pas form Aujourd hui beaucoup d coles refusent des enfants handicap s L int gration se fait au compte gouttes On fr le ici la question de la for mation comme l explique Th r se Kempeneers Il faut d velopper le professionnalisme dans les services g n raux par la formation pour qu ils r pondent de mani re ad quate aux demandes de personnes handicap es Et effectivement dans la panoplie des nouveaux services qui na tront de ce nouveau d cret on trouve des services www alterechos be SHUTTERSTOCK de formation aux sp cificit s du handi cap Mais quel budget leur sera allou Avant de convaincre la soci t tout enti re des bienfaits du d cret reste convaincre le secteur sp cialis du handicap Les services sont m fiants Potentiellement le d cret Inclusion peut rebattre les cartes de mani re assez radicale Si le sect
65. st plut t jeune Il a t lanc officiellement le 12 mars 2014 par C line Fremault cdH ministre bruxelloise En plus du Pool H Actiris dispose galement d une consultation sociale qui s adresse aux personnes ayant des probl mes trouver un emploi ou en garder un la suite d un handicap ou des probl mes de sant Les entre prises bruxelloises peuvent gale ment introduire un plan de diversit aupr s d Actiris L Office peut alors leur octroyer un incitant de 10 000 euros au maximum pour une p riode de maximum 24 mois Des quotas dans la fonction publique L arr t de la Commission commu nautaire francophone du 21 f vrier 2013 modifiant l arr t du 13 avril 1995 concernant le statut des fonc tionnaires des services du Coll ge de la Cocof stipule que les services du Coll ge de la Cocof sont tenus d occuper un nombre de personnes handicap es fix 5 des emplois pr vus au cadre organique www alterechos be CC FLICKR ALAIN BACHELLIER F j de l Emploi et velyne Huytebroeck colo ministre Cocof de l Aide la personne handicap e Son nom Pool H Institu au sein de la cellule diver sit d Actiris Pool H est pour l heure un projet pilote d un an Son objectif est de servir d interface au service des entreprises principalement celles qui n ont jamais travaill avec une personne handicap e explique Micha l Lans consultant diversit au Pool H L id e est d a
66. t de la convention sur le droit des personnes handicap es des Nations unies de basculer de ce que l on appelle le mod le m dical vers le mod le social et de consid rer que les per sonnes en situation de handicap ont des droits en tant que citoyens Des faits et des chiffres En 2011 l tat f d ral et les entit s f d r es ont d cid en application de l article 33 paragraphe 2 de la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handica p es de confier au Centre pour l galit des chances le mandat de m canisme ind pendant charg de la promotion de la protection et du suivi de l application de la Convention Un ser vice Handicap Convention des droits des personnes handicap es a donc t constitu au sein du Centre Durant le second semestre 2013 le Centre a confi un consortium d universit s belges la mission de mener une large consultation de la soci t civile pour valuer la situation des personnes handicap es en Belgique Les r sultats de cette recherche devraient tre connus cette ann e Fin 2013 le Centre a r dig le rapport parall le MAKING OF Fain Ludivine Descamps est tudiante assistante sociale Elle est sourde et tr s impliqu e dans le secteur associatif puisqu elle est notam ment pr sidente de la F d ration francophone des sourds de Belgique section Jeunes FFSBJ Dans le cadre de ce travail journalistique
67. tamment le r le de plate forme permettant gr ce son site internet la rencontre entre le curriculum vitae de personnes handicap es et des offres d emploi en provenance d entreprises Pour notre homme le constat est clair L imagerie des handicap s v hicul e au sein de notre soci t est en g n ral assez mis rabiliste En gros c est celle du pauvre type spectateur de sa vie et que l on doit aider Les cons quences de ce v ritable habitus seraient nombreuses Thierry Conrads pointe une s rie de fantasmes et de craintes qui travaille raient certains employeurs au corps Nous vivons dans une soci t o les handicap s sont peu visibles et o l on a peur de ce que l on ne voit pas Les employeurs sont peu inform s et la seule image que certains d entre eux ont cest une image dramatique Ils pensent qu en engageant un handi cap ils vont engager le handicap et pas les comp tences de la personne 16 ON MODE D EMPLOI Ce qui peut amener certains vacuer consciemment ou inconsciemment ce groupe de travailleurs handicap s lors de leur recrutement Un constat que l on retrouve galement du c t de Beci Brussels entreprises commerce and industry o Jan De Brabanter son administrateur d l gu note que beaucoup de responsables de ressources humaines craignent des complications jours de maladie ou d absence suppos s plus nombreux complexit administra tive pr ju
68. te de r f rence en la mati re est le d cret du 6 avril 1995 relatif l int gration des personnes handicap es qui a depuis t int gr dans le code wallon de l action sociale et de la sant Livre IV http wallex wallonie be index php doc 21579 amp rev 27978 1759 2 L tude du CBCS est t l chargeable sur http cbcs be L inclusion de la personne du v cu ipod J ls rarurep tandh l mission des journalistes handicap s ou pas C TAI SUPER AA DEBUT J TAIS UN PEU IMPRESSIONN E MAIS LES Rousse P TARDS SonNT ACCUEICLANTS JE ME Sul N gt L AISE Ge ae PSS fe H VENDREDI DERNIER J AI ENREGISTR E UNE MISSION RAMO AVEC LES POUSSE P TARDS LOC QUI M NE L MISSION OMMENCE EN ME DEMANDANT CE QUE JE FALSAIS DANS LA VIE ET PUIS ON A PARL DE NOS LECTURES EN G N RAL T DES MANGAS EN PARTICULIER T PAS ON A DISCUTE DE NOTRE PRATIQUE DU JOURNAUSME JE Vois QUE c aLe A UNE CARTE DE PRESSE C EST UTILE POUR FAIR WS REMRTAGES oui COMME A ON PEUT AUER voir LES GENS ET DIRE NON ST DES JONR NALISTES pe RADIO Rous SEPETARDS ECT CE QU lon PEUT NOUS POSEZ DES QUESTIONS aj PENDANT L ENTRETIEN JE TROUVE QUE wic Tr s BIEN Resum CE QU EST LE JOuR NAUSTE PROFESSIONEL OU AMATEUR ON NOK A PROPOS AU CENTRE D ACCUEIL D FAIRE DE LA RADIO
69. ui existe d j l heure actuelle financ par le Fonds social europ en explique Kaliopi Lolos coordinatrice de la Febrap F d ration bruxelloise des entreprises de travail adapt Il existe 20 places au maximum pour les CAP pour toutes les ETA Mais ce nest pas dans le d cret du 4 mars 1999 relatif l int gration sociale et professionnelle des personnes handi cap es Tandis qu ici ce sera inscrit ce qui constitue une p rennisation et une reconnaissance du r le jou par les ETA dans la formation Notons que dans le futur ces cellules pourraient aussi accueillir d autres personnes que celles actives sous CAP ventuellement mis en place Deuxi me l ment des dispositifs de soutien au travail seront aussi mis ven tuellement en place Le tout pour aider la personne handicap e se maintenir au travail Un point important si l on sait que le vieillissement des travailleurs et leur maintien en poste est un enjeu crucial pour les ETA L insertion de ces dispositifs dans le nouveau d cret pourrait laisser esp rer de nouveaux moyens qui leur seraient allou s Quoique Car le diable se trouve dans les d tails Le d cret pr voit en effet que ces dispositifs soient ventuelle ment mis en place Ce qui laisse pen ser que la Cocof se m nage une petite porte de sortie au cas o les budgets ne seraient pas suffisants Pour les petites ETA cet ventuellement est une bonne
70. ui g rera les mati res sant personnes g es et personnes handicap es Il sera certes constitu de deux comit s de gestion le premier pour la sant et les personnes g es et le second pour le handicap Mais certains dossiers seront pr par s de mani re concert e des comit s de gestion conjoints trai teront de mati res au croisement des diff rentes politiques comme les soins domicile Une des cl s de succ s sera de r ussir l int gration de plusieurs administrations en un seul organisme commente Alice Baudine administra trice g n rale de l Awiph L objectif sera de faire des conomies d chelle pour mieux r pondre aux besoins Cette int gration devrait favoriser la pour suite de la simplification administrative d j entam e dans le but de faciliter la vie des personnes handicap es et de leur 28 croissants du secteur PAR MARINETTE MORMONT famille par le biais par exemple du guichet unique qui concentre toutes les aides la mobilit Le fait de rassem bler toutes les administrations devrait permettre une meilleure utilisation des donn es existantes et diminuer leur charge administrative mais surtout celle des personnes Il faut faire en sorte qu elles ne soient plus submerg es par des documents remplir Bruxelles une politique sociale unique est elle possible L intention est bien belle Mais cela n emp che pas les acteurs de terrain de s inqui ter Notamment
71. ui l attestent le mieux sont les indicateurs de pau vret notamment les faibles niveaux d instruction Les probl mes de sant mentale sont galement associ s aux l ments suivants changement social rapide conditions de travail prou vantes discrimination l gard des femmes exclusion sociale mode de vie malsain risques de violence ou de mauvaise sant physique et violations des droits de l homme Par ailleurs cer tains profils psychologiques et certains traits de personnalit pr disposent aux troubles mentaux Enfin les troubles mentaux peuvent tre dus des causes biologiques notamment des fac teurs g n tiques et des d s quilibres chimiques du cerveau Il est pour le moins surprenant que cette d finition aux pr tentions exhaus tives n voque rien des probl mes des personnes handicap es Les personnes www alterechos be I est pour le moins surprenant que la d finition de l ONU aux pr tentions exhaustives n voque rien des orobl mes des personnes handicap es handicap es sont elles les grandes oubli es de l ONU ou nont elles tout simplement pas acc s une sant men tale quilibr e au bien tre donc Pourtant moi qui suis sophrocon seill re aveugle je suis convaincue tant par mon exp rience de vie que par mon expertise professionnelle que toute personne handicap e ou non a droit au bien tre Contrairement aux id es re ues l panouissement pers
72. une compensation financi re est ce que c est simplement de faire recon na tre qu il y a eu discrimi nation etc Si jamais nous n obtenons pas satisfaction par la conciliation et qu il y a une v ritable discrimination le Centre peut aller en justice aux c t s de la victime pour obtenir une d cision de justice L D Il y a des situations de discrimination vis vis des personnes porteuses de handicap notamment parce qu il n y a pas d am nagements raison nables qui ont t effec tu s Comment se fait il qu il n y ait pas plus de 1 ou 2 d actions en justice de la part du centre P C Le secteur du handi cap est celui o nous obte nons le plus de r sultats par la conciliation Quand nous sommes confront s l ab sence d un am nagement raisonnable nous faisons un travail avec le requ rant et avec la personne o l institution mise en cause pour essayer de trouver cet am nagement C est un travail de coconstruction que l on fait ensemble pour trouver une solution qui va permettre la personne de continuer participer de mani re gale Cela n cessite parfois de la part de l institution de com muniquer avec l ensemble des autres personnes que ce soit des travailleurs des l ves etc pour faire comprendre les mesures qui sont mises en place et pour faire comprendre le concept d am nagement raisonnable Le but est que cet am nagement ne soit pas per u comme un privi l
73. voir un point de contact unique pour toutes leurs questions relatives l emploi et au handicap Notons que le Pool H va plus loin car il propose galement des rencontres en face face avec les employeurs pour r pondre leurs questions Des employeurs qui sont aussi contact s de mani re proactive histoire de faire conna tre Pool H une brochure intitu l e Handi cap emploi a t envoy e 3 500 d entre eux Une fois le contact tabli Pool H peut orienter les entre prises vers une s rie de partenaires sensibilis s la question Parmi eux des missions locales la Ligue Braille l enseignement sp cialis des services uvrant l am nagement de postes de n 381 9 mai 2014 travail ou encore Phare Personne handicap e autonomie recherch e Ce service de la Cocof propose notam ment une s rie d aides l emploi aux personnes handicap es domicili es en R gion de Bruxelles Capitale voir encadr L id e est de faire tomber au maximum les barri res lengage ment que les employeurs pourraient voir explique tienne Lombart agent Cocof chez Phare Notons que ces aides existantes depuis un certain temps sont reprises dans la mouture du nou veau d cret inclusion de la Cocof Sans changements Ces aides l emploi sont ad quates explique V ronique Gailly directrice de Phare Reste les faire conna tre ce quoi le service semble semployer actuellement EN S

SITUATION DE HANDICAP OU HANDICAP DE

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