La loi réintroduit les « compétences »
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1. Cardionewsletter Syndicat National des Sp cialistes des Maladies du C ur et des Vaisseaux Suppl ment internet de la revue Le Cardiologue Juin 2012 R dacteur en chef Dr Christian Ziccarelli 135 126 patients disposent d un DMP au 21 mai 2012 Acteurs DMP France 3 478 professionnels de sant lib raux 119 tablissements de sant utilisent le DMP actuellement en France 51 2 centres hospitaliers CH 16 0 cliniques 10 2 centres hospitaliers universitaires CHU 7 6 tablissements de soins de suite et r adaptation 6 7 centres hospitaliers sp cialis s CHS Millions d euros C est la commission d int ressement du r gime g n ral soit 2 5 de la masse salariale totale vers e aux 86 010 quivalents temps pleins ETP en 2011 Elle se r partit en une part nationale 40 et une part locale 60 Le taux de r ussite de performance nationale pour l exercice 2011 est gal 82 57 soit une prime de 309 17 euros par agent La performance locale moyenne s tablit 84 19 avec des carts importants suivant les organismes la prime s tablissant entre 310 76 et 561 63 euros Au total l int ressement 2011 par agent varie de 619 93 euros la CGSS Guyane 870 8 euros au CEIR PACA La loi r introduit les comp tences Par Catherine Sanfourche Les m decins pourront d sormais exercer une sp cialit non qualifiante parall lement leur sp cialit initiale Un d cret paru au J2. inistre de la Sant en avait fait un pr alable sa signature au bas du d cret Si le texte n en reste pas l esprit initial de la loi savoir au premier euro je ne signerai pas ce d cret avait pr venu Xavier Bertrand Auquel cas il reviendrait au prochain Gouvernement de les publier Ou l art de repasser la patate chaude son successeur socialiste sans affronter lire de l industrie pharmaceutique tr s oppos e ce d cret Le Niet de l AP HP la rythmologie lib rale Dans un avis du 14 f vrier dernier la CME de l AP HP a massivement refus la signature de quatre contrats d activit lib rale en rythmologie l h pital Bichat Le projet pr voyait une r mun ration des m decins lib raux l acte en secteur 1 moyennant redevance RCP un probl me enfin r gl Le 23 avril dernier sont parus au J O un d cret et un arr t relatifs au fonds de garantie des dommages cons cutifs des actes de pr vention de diagnostic ou de soins dispens s par des professionnels de sant Jusqu leurs parutions les assurances couvraient un pr judice jusqu 8 millions d euros Au del de cette somme le professionnel de sant devait en assurer le compl ment sur ses propres deniers La contribution due par les lib raux a t fix e 25 euros pour les m decins plateaux techniques lourds 20 pour les autres m decins Adieu l Afssaps bonjour l ANSM L Agence fran aise de s curit sa
3. nitaire des produits de sant devient l Agence Nationale de S curit du M dicament et des produits de sant l ANSM Son directeur vient d tre officiellement nomm il n est autre que l ex directeur de l Afssaps le Pr Dominique Maraninchi L ANSM voit son budget augment 157 millions d euros en 2012 contre 125 en 2010 Son financement sera exclusivement assur par une subvention de l Etat et non plus par des taxes ou redevances de l industrie Faciliter l acc s aux soins des malades d favoris s Syndicats de m decins lib raux et de l hospitalisation priv e et membres du comit de liaison et d action de l hospitalisation priv e Clahp se sont r unis pour laborer une charte afin de pr ciser les bonnes pratiques en termes de compl ments d honoraires et suppl ments tarifaires Le but est de faciliter l acc s aux soins des patients les plus d favoris s et ainsi de leur permettre de faire le choix d un tablissement priv ne s agit pas de couvrir tous les villages fran ais de services d urgence Trois principes guideront mon action la qualit avant tout la concertation et le pragmatisme dans le choix des solutions L objectif est qu terme plus aucun patient n arrive dans un service d urgence en substitution d une visite chez son m decin traitant ou un m decin de premier recours Xavier Bertrand Ex ministre du Travail de l Emploi et de la sant Je
4. ournal Officiel du 5 mai dernier pr voit en effet que les docteurs en m decine initialement qualifi s comme m decins sp cialistes peuvent obtenir un droit d exercice dans l une des sp cialit s d finies par un des dipl mes d tudes sp cialis es compl mentaires DESC de m decine du groupe 1 qui sont dites sp cialit s non qualifiantes Le d cret pr cise que ce droit d exercice est compl mentaire de l exercice de la sp cialit dans laquelle le m decin est initialement qualifi Les candidats ce nouveau droit devront justifier d une formation et d une exp rience qui lui assurent tout ou partie des comp tences requises pour l exercice des dix neuf sp cialit s du groupe 1 Cela compl te le dispositif permettant aux sp cialistes d obtenir un DESC de groupe 1 par la validation des acquis de l exp rience VAE Parmi ses sp cialit s canc rologie addictologie m decine du sport ou d urgence nutrition andrologie figure notamment la m decine vasculaire C est une victoire pour l Ordre qui avait r clam plusieurs reprises la r introduction l gale des comp tences pour pallier le manque d effectifs dans certaines sp cialit s Ce sont d ailleurs les Conseils d partementaux ordinaux qui d livreront les autorisations apr s avis d une commission constitu e par sp cialit ou le Conseil National en cas d appel Mais c est le ministre de la Sant qui fixera chaque ann e
5. par r gion et par sp cialit le nombre A lire ce mois ci dans la revue N 352 Quelle carri re pour les femmes cardiologues P4P mode d emploi Nomenclature actualit s de la CCAM Les proth ses valvulaires cardiaques Mombre de DMP cr s France Ag de 62 ans directeur g n ral de l Afssaps depuis le 29 f vrier dernier il vient d tre nomm pour trois ans directeur g n ral de la nouvelle Agence Nationale de S curit du M dicament et des produits de sant ANSM Ancien interne des h pitaux de Paris professeur de canc rologie la facult de m decine de Marseille il a t le pr sident du conseil d administration de l Institut National du CAncer INCA et de la F d ration Nationale des Centres de Lutte Contre le Cancer Image des h pitaux publics Plus de 80 des m decins hospitaliers se d clarent m contents de l volution actuelle de l h pital public selon un sondage TNS Sofres r alis pour la F d ration Hospitali re de France aupr s d un chantillon national de 803 m decins dont 402 m decins hospitaliers 201 m decins sp cialistes lib raux et 200 m decins g n ralistes lib raux 28 des m decins interrog s sont tr s ou assez satisfaits de la fa on dont volue l h pital public Dans l chantillon des m decins hospitaliers ce pourcentage tombe 18 contre 50 qui sont peu satisfaits et 32 qui n en sont pas du tout satisfaits Ils ont dit Mari
6. sol Touraine Ministre des Affaires sociales et de la Sant Cardionewsletter maximum de m decins qui pourront b n ficier de ce droit Et ce en fonction de l volution de la d mographie m dicale constat e au cours d une ann e civile et au regard des besoins de prise en charge des patients Le d cret sur le Sunshine Act aux bons soins des socialistes Par Catherine Sanfourche Avant de laisser la place au nouveau Gouvernement socialiste le Gouvernement Fillon a publi in extremis un certain nombre de textes dont six d crets d application de la loi relative au renforcement de la s curit sanitaire de d cembre 2011 Ces d crets concernent les recommandations temporaires d utilisation RTU et leur prise en charge d rogatoire par l Assurance Maladie la publicit pour les m dicaments usage humain pour les dispositifs m dicaux et les dispositifs m dicaux de diagnostic in vitro la d claration publique d int r ts et la transparence en mati re de sant publique et de s curit sanitaire Curieusement il manque le d cret portant sur le Sunshine Act la fran aise qui instaure l obligation pour les laboratoires de d clarer les avantages consentis aux professionnels de sant Il semble que Xavier Bertrand qui souhaitait une d claration au premier euro ne l ait pas emport sur certains de ses coll gues ministres qui pr conisaient plut t une d claration partir de 10 euros Or l ex m
7. une ministre j ai trop cout les experts et les industriels J aurais d partir sur une base tr s simple comme une cl USB crypt e pour chaque assur Ils ont voulu nous faire construire une cath drale elle n a pas vu le jour Aujourd hui les DMP fonctionnent sur la base du volontariat des professionnels c est la bonne fa on de red marrer Jacques Attali Economiste crivain et haut fonctionnaire Il ne faut pas se laisser enfermer dans un pi ge intellectuel selon lequel l augmentation des d penses de sant li e aux co ts des nouvelles technologies et de l am lioration de l esp rance de vie repr sentait une charge intol rable pour la soci t Il faut inverser cela la sant devient un secteur industriel producteur de la croissance de demain
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