Les concierges réunis autour de la médiation
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1. salari e ou de l tendre Une contrainte conomique est d s lors n cessaire Le l gislateur n a pr cis ment pas vis dans ce cadre les personnes qui se vouaient des t ches fami liales d ducation ou d assistance sans que la reprise imm diate d un travail ne provienne d une contrainte conomique Le Tribunal a ainsi d cid que la cessation des t ches d assistance un enfant n cessitant des soins ne pouvait tre reconnue comme motif de lib ration que si ces t ches avaient t r mun r es par une assurance que l assur avait v cu de cette r mun ration et qu il tait oblig du fait de sa suppression de prendre une activit salari e En d autres termes le fait d tre ib r de t ches d assistance doit entra ner la disparition d une source de revenu Dans le cas de Brigitte il n y a d s ors pas de lien de causalit entre es circonstances invoqu es et la n cessit conomique de reprendre une activit professionnelle Lib ration des conditions relatives la p riode de cotisation dans certains autres cas e Formation scolaire reconver sion o perfectionnement pro fessionnel la condition que la personne ait t domicili e en Suisse pendant dix ans au moins e Maladie accident ou maternit condition que la personne ait t domicili e en Suisse pendant la p riode correspondante e S jour dans un tablissement suisse de d tention ou2. Hebdomadaire distribu gracieusement tous les m nages du Canton de Gen ve de l agglom ration de Nyon et de toutes les autres communes de la Zone conomique 11 Triangle Gen ve Gland Saint Cergue 168 818 exemplaires certifi s REMP FRP Edit par Plurality Presse S A Para t le lundi Directeur R dacteur en chef Thierry Oppikofer Coordination Publicit Gestion des annonces Patrick Gravante Maquette Imagic S rl Carouge Daniel Hostettler Sophie Gravante Flashage et impression Courvoisier Attinger Arts Graphiques SA Distribution Epsilon SA Plurality Presse S A 2014 R daction Administration Service de publicit 8 rue Jacques Grosselin e 1227 Carouge T l 022 307 02 27e Fax 022 307 02 22 CCP 17 394483 5 E mail annonces toutemploi ch wWww toutemploi ch WE Cycle de formation chez Brolliet SA Les concierges r unis autour de la m diation lo 15 d cembre 2014 N 660 Une F te des voisins un simple bonjour un sourire pourraient ils viter les conflits Il faut croire que oui Re conna tre l autre ne pas le juger et se montrer son coute sont assur ment des bons moyens de pr server une entente cordiale au sein du voisinage Dans le cadre des cycles de formation annuels d di s aux concierges des immeubles dont ils ont la g rance les collaborateurs du Service D veloppement Durable de la R gie Brolliet ont r cemment organis un s minaire de deux dem
3. OUT L EMPLOI amp FORMATION NO 660 15 D CEMBRE 2014 TE gt FORMATION poser et dire je suis en col re fait instinctivement redescendre la pression et am ne le pour quoi je suis en col re La m ta phore de l iceberg d crit assez bien la partie refoul e et ca ch e non verbalis e et ou non conscientis e qui est souvent le point de d part de la discorde Une fois la discussion apais e le dialogue s installe les besoins r els refont surface et l escalade du conflit est stopp e L coute est au c ur de la m diation Si noncer son motion est une tape cruciale qu en est il de celui ou de celle qui nous en tend Lors d un conflit les deux intervenantes rappellent com bien il est indispensable de ne pas juger ni interpr ter les pro pos de son interlocuteur L as sociation AsM d GE propose une sensibilisation la m dia tion bas e 80 sur l coute Pour tre efficace cette coute s accompagne de r gles simples observer comme ne pas don ner de conseils ou mettre de jugements reformuler la phrase pour s assurer de la bonne com pr hension du message et poser des questions sur l tat motion nel Exercice pour le moins com plexe car il n est pas celui que nous pratiquons au quotidien Nos participants ont d ailleurs pein relever le d fi moi la premi re L envie d changer et de donner son point de vue tait la plus forte Mais parions que le jou
4. d duca tion au travail ou dans une ins titution suisse de m me nature Certaines situations peuvent obliger une personne devoir reprendre un travail de mani re impr visible La loi reconna t quelques situations dans les quelles un demandeur d emploi peut tre lib r des conditions relatives la p riode de cotisa tion moins que l v nement ne remonte pas plus d une ann e et que la personne ait t domi cili e en Suisse au moment o il s est produit e Divorce ou s paration de corps e Invalidit e Mort du conjoint e Suppression de rente Al Brigitte n a toutefois r alis au cune de ces conditions Elle n a d s lors pas droit aux indemni s de ch mage W Nicole de Cerjat juriste responsable du service juridique au secr tariat romand de la SEC Suisse Neuch tel Soci t suisse des Employ s de Commerce SEC Suisse Case postale 3072 2001 Neuch tel T l 0848 810 910 membres T l 0901 555 717 non membres Fr 2 50 min TOUT L EMPLOI amp FORMATION NO 660 15 D CEMBRE 2014
5. i journ es sur le th me M diation et gestion des conflits chapeaut par deux b n voles de l association genevoise AsM d GE pour la m diation du voisinage Isabelle Iraboud et Catherine Pajot Massard Entre th orie et jeux de r le les participants dont quelques cadres et moi m me ont d surmonter leur retenue premi re et toute naturelle pour finalement prendre du plaisir d battre du sujet dans une ambiance disciplin e mais conviviale d j sur la voie de la m diation f embl e le premier D exercice propose cha cun de se positionner dans l espace face un conflit potentiel simul ici par un para pluie les uns s en rapprochent franchement les autres gardent plus ou moins leur distance les intentions sont diff rentes et on distingue d j les traits de caract re des participants Ces diff rentes approches ren seignent sur les mani res toutes personnelles que les individus ont d aborder un conflit La com p tition le repli la d mission la soumission la collaboration sont autant de positions qui dans le cadre d une m diation se r v lent non appropri es la r solution d un conflit Car ce dernier faut il le rappeler est la r sultante d une situation qui ne convient pas l une des deux parties seul le compromis doit tre alors envisag dans le but ultime de satisfaire les deux par ties concern es La recherche d une solution en commun demeure la clef de vo
6. occasion qu elle avait d cesser de travailler au d but de l ann e 2010 pour s occuper de son fils qui souffrait de d pression mais dont l tat de sant s tait am lior pr sent a Caisse cantonale de Li a ni le droit l indemnit au motif que Brigitte dans le d lai cadre de cotisation 22 f vrier 2009 au 21 vrier 2011 ne justifiait que de onze mois et six jours d activit soumise cotisation Par ailleurs Brigitte ne pouvait pas se pr va oir d un motif de lib ration des conditions relatives la p riode de cotisation Ch mage possible en cas de cessation des t ches d assistance Dans la mesure o Brigitte n avait pas cotis durant les 2 derni res ann es qui ont pr c d son ins cription au ch mage durant au moins 12 mois le Tribunal a d examiner si elle se trouvait dans une situation lui permettant malgr out de toucher des indemnit s Elle invoquait qu elle avait t contrainte de donner son cong pour s occuper de son fils Une elle situation peut en effet per mettre de toucher des indemnit s sans avoir cotis mais certaines conditions strictes et cumulatives doivent tre remplies e La personne assist e avait be soin d une aide permanente e Elle faisait m nage commun avec l assur e Cette assistance doit avoir dur plus d un an La loi sur l assurance ch mage vise le fait qu une personne soit contrainte de prendre une acti vit
7. r venu Maria Vitoria Laurent et tous les autres se rappelleront de ces quelques pr ceptes et en useront avec justesse R tablir la communication entre les deux parties en conflit passe par cette tape d coute et de respect des diff rences La meilleure des configurations est d avoir su pr server et entre tenir de bonnes relations toute l ann e C est pourquoi Isabelle lraboud et Catherine Pajot Mas sard rappellent qu il est pr f rable de ne jamais rompre le dialogue et d affronter la crise au plus vite pour ne pas laisser s envenimer la situation Saluons en passant l extraordi naire patience et d vouement dont font preuve ces concierges au quotidien eux qui post s aux premi res loges de la vie en collectivit sont amen s tr s souvent endosser la cas quette de m diateurs un peu malgr eux W Marion Celda Lectures propos es par l AsM d GE Emotions mode d emploi de Christ le Petitcollin Ed Jouvence Du bon usage des crises de Christiane Singer Ed Albin Michel Les mots sont des fen tres ou des murs Introduction la communication non violente de Marshall B Rosenberg Ed Jouvence www mediation de voisinage ch Ch mage et assistance un enfant malade Brigitte est m re d un enfant de 14 ans Le 31 janvier 2010 elle a r sili sont contrat de travail Le 22 f vrier 2011 elle a pr sent une demande d indemnit s de ch mage Elle a indiqu cette
8. te de la m diation Nos motions sont des icebergs La peur la joie la tristesse la co l re nous connaissons tous ces motions qui nous treignent Elles sont toutes porteuses de sens et envoient des messages forts notre entourage dont le d cryptage n est toujours ais Dans la m diation au del du ressenti il convient de les nom mer afin d ajuster les actions mener Freud ne disait il pas que les mots sont aussi des actes ou bien encore que les mots ont de pouvoir de soigner les maux gt Exprimer son motion pas facile En m diation nommer les mo tions est une tape fondamen tale car elle permet de donner des indices quant aux besoins r els et non satisfaits du plai gnant La peur voque un danger et donc un besoin de protection la col re est une d fense face une situation jug e inacceptable et elle induit un besoin de res pect et de changement la tris tesse caus e par une rupture un d c s une s paration et vo qu e par des larmes r clame du r confort et du soutien la joie quant elle exprime la r ussite le contentement elle se partage et favorise les relations en so ci t Cependant trop souvent les codes soci taux ou l duca tion familiale n autorisent gu re l expression de ces motions souvent class es dans le rang des impudeurs Une col re non exprim e peut se muer en vio lence verbale ou physique Se T
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