Home

Dossier

1. pas une activit pourra tre qualifi e soit de ser vice public soit d int r t g n ral Mais du point de vue de l association peu importe il suffit que l activit concerne un service public ou bien une activit d int r t g n ral pour qu il y ait int r t local et donc pour que la subvention puisse tre accord e Lop ration projet e doit tre utile ce que le juge appelle la g n ralit des habitants tous les habitants ou un groupe d entre eux La finalit doit tre assez g n rale et bien s r ne pas tre commerciale Un peu arbitraire C est souvent sur la finalit que les collectivit s jouent de mani re un peu arbitraire pour accorder ou refuser une subvention Du coup la notion d int r t local peut para tre floue Mais d un autre c t sauf in galit de traitement entre associations cf encadr il faut rappeler que la col lectivit est libre de d cider de l opportunit d accorder ou LES FINANCEMENTS CRois s SONT UN PEU CoMPLIQUES de ne pas accorder une subvention In fine c est donc elle qui juge ou pas de l int r t local Le juge peut n anmoins contr ler que les collectivit s l galement ne font pas d er reur sur ce point c est ce que l on appelle le contr le de l er reur manifeste d appr ciation Mais il ne pourra sanctionner la collectivit qu en cas d norme erreur pour non respect de la proc dure ou dans le manquement l galit de traite men
2. Mairie et associations Pas de subvention sans int r t local Une collectivit ne peut attribuer une subvention que si l action propos e rev t un int r t local Une notion pas toujours facile ma triser ni pour les lus ni pour les associations Et qui pourrait encore se complexifier avec la nouvelle r forme territoriale E RIC LANDOT Cabinet Landot amp associ s avocats au Barreau de Paris a notion d int r t local recouvre souvent dans le lan gage courant un m lange incertain entre opportunit e la d cision et d finition des comp tences de cha cun De fait il n y a en droit int r t public local que si deux l ments sont cumulativement r unis d une part si la collectivit ou l tablissement public de coop ration intercommunale agit bien dans le champ strict de ses comp tences d autre part si l op ration projet e et qui justifie la demande de subvention est estim e comme servant au sens large soit un service public soit au minimum une activit dite d int r t g n ral Bref pour r sumer une notion par fois absconse si le but est de servir suffisamment et suffi samment bien la communaut des habitants Une analyse tr s pr cise Les collectivit s doivent agir dans leur champ de comp tences et le juge est tr s strict sur ce point surtout pour les comp tences des tablissements publics de coop ration intercommunale syndicats de commune
3. s communau t s urbaines de communes ou d agglom ration dont les comp tences s appr cient strictement au regard des com p tences figurant dans leurs statuts voire dans certains cas dans leurs d lib rations dites d int r t communau taire Cette rigueur du juge conduit une interpr tation tr s pouss e de l analyse des comp tences des uns et des autres ont t annul es par exemple la mise disposi tion par une commune d une glise une association tra ditionaliste une subvention un quipage du Paris Dakar COLLECTIVIT S TERRITORIALES COMP TENCES e Formation professionnelle et apprentissage e Lyc es et tablissements sp cialis s et recrutement du personnel e D veloppement conomique TER e Op rations de remembrement en mati re d urbanisme e Prise en charge des prestations sociales e Pr vention sanitaire e Ports maritimes de commerce et de p che DEPARTEMENTS T e Coll ges e Chemins de randonn e hors p rim tre de transport urbain e Voirie d partementale e Aide sociale d pendance e Locaux de l enseignement l mentaire et pr l mentaire p ri et para scolaire e PLU autorisations d urbanisme e Ports de plaisance COMMUNES et intercommunalit Voiri si comp tence transf r e S e S curit e D chets m nagers eau assainissement e Logement e D veloppement conomique Action sociale Associations mode d emploi 14 Num ro 123 No
4. t entre associations La marge d appr ciation de la col lectivit locale est donc assez grande W 4 y9 1 x r a p 2 yp gt 3 3 veco o la vatnrm gt 33 Hir o ntre rnrhnsim Lanaliyse de la reforme territoriale fera 10Djet d un article dans notre prochain Le i numero Associations mode d emploi nm Num ro 123 Novembre 2010 15
5. vembre 2010 des aides au r gime nicaraguayen des ann es 1980 De m me une commune ne peut elle pas aider une asso ciation de gr vistes Elle peut en revanche apporter des aides aux familles de gr vistes r sidant sur son terri toire Adapter son projet Avec le d veloppement des communaut s urbaines d agglom ration et de communes les communes ont transf r une partie de leurs comp tences la structure intercommunale Elles ne peuvent donc plus en droit aider une association qui intervient dans les domaines de comp tence transf r s Il faut alors se tourner vers l intercommunalit Mais les comp tences des uns et des autres sont parfois contradictoires voire se recoupent sans que le juge nadmette toujours qu il en r sulte la possibilit d autoriser des financements crois s la commune et la communaut participant ensemble au financement de la m me action D o la n cessit parfois d apprendre modifier un peu votre projet pour pouvoir solliciter les diff rents financeurs en faisant bien appara tre pourquoi il entre dans leur champ de comp tence La g n ralit des habitants Lobligation pour la collectivit d agir dans le cadre de ses comp tences ne suffit pas il n y a int r t local et donc l galit de la subvention que si le projet de l association subventionn r pond un objectif de service public ou d int r t g n ral Pour un juriste ces deux notions ne se recoupent

Dossier

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents