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Conserver et mettre en valeur l`arrondissement

1. l S EN 23 1 4 NA x POV LE YO il W BA gt a SI H 8 L r Fleuve Saint Laurent 1 MISE EN CONTEXTE Une notion en mergence le paysage La conservation des villes et des guartiers historigues est longtemps rest e tributaire de pratiques d velopp es au 19 et au 20 si cle lors de la restauration des grands monuments historiques de l Europe cath drales abbayes ch teaux forts Ainsi dans plusieurs centres historiques on a privil gi la restauration grands frais des quelques b timents les plus anciens ou les plus remarquables alors que des difices et ensembles architecturaux plus modestes se d labraient ou taient d molis Or on a constat que malgr les efforts et les investissements consentis cette approche monumentale a la conservation entra nait des cons quences n fastes les centres historiques perdaient leur cadre et leur relation traditionnelle avec le reste de la ville leur population diminuait et leurs fonctions traditionnelles en particulier l habitation et le petit commerce en taient graduellement e
2. OR SH SERE SAE KT L RARE RARE TN RR ASS UT OS SAT TERA TES RU 1 Le 5 CRIT RES DINTERVENTION 5 5 LE PARCELLAIRE 29 5 6 L IMPLANTATION DU B TI Il existe derri re apparente homog n it du b ti r parti le long de l axe du chemin avenue Royal e une vari t de rythmes de densit s de proportions de continuit s et de discontinuit s qui sont notamment dues aux diff rents modes d implantation en usage dans l arrondissement Les mod les d occupation du sol qui existent le long du parcours m re sont reconnaissables par l emplacement et l orientation des b timents sur la parcelle ainsi que par les marges de recul avant et lat rales figure 12 FIGURE 12 MODES DIMPLANTATION Source Paradis 1996 6 URBAIN Les marges avant arri re et lat rales sont faibles BAPE Lans la fa ade est parall le la rue URBAIN Les marges lat rales sont nulles les difices sont contigus maisons en rang es SEMI URBAIN ve Les marges avant et arri re sont moyennes la fa ade forme un angle avec la rue 7 RURAL La marge avant est tr s prononc e les marges lat rales sont variables DE TYPE VILLA Les marges avant et lat rales sont prononc es l orientation est soit perpendiculaire ou oblique E M FENRETRAIT m Le b timent est s par de la rue par une autre LL construction l loignement de la rue est var
3. l extr mit d un comble Toit croupe se dit d un toit deux versants dont les pignons sont tronqu s jusqu la base Toit demi croupe Se dit d un toit dont les pignons ne sont tronqu s que dans leurs parties sup rieures Lucarne croupe ou demi croupe D bord Partie du toit gui d passe d borde de alignement de la facade Syn avant toit Dentelle l ment d corati g n ralement en bois d coup gui rappelle la dentelle tissu ajour orn de dessins par aspect ajour la finesse Denticule Ornement en forme de dent gue on retrouve en s rie surtout dans les corniches et les entablements chelle Rapport dimensionnel entre les composantes du tissu construit Enduit Couche de pl tre de chaux de ciment de mortier ou d un m lange industriel dont on rev t une construction pour lui donner son aspect sa couleur enduit poss de habituellement plusieurs couches et un fini lisse l inverse du cr pi pi Ornement d corant la cr te ou le fa te d un toit Ex pi de fa tage Exhaussement Augmentation de la hauteur des fondations un b timent existant Feuillure Planches feuillure planches horizontales rainur es de telle sorte qu elles simbriguent les unes dans les autres Fronton Couronnement d un difice ou d une partie difice consistant en deux l ments de corniche obliques ou en une corniche courbe se raccordant avec la
4. lorsque le b ti est loign de la rue Dans ce cas privil gier la v g tation arborescente ASSURER LA PR SERVATION ET AM LIORATION DES PAROIS ET DES COMPOSANTES DU DOMAINE PUBLIC Reconna tre l aspect contributif de toute intervention priv e ou publique la d finition et la caract risation des parois du domaine public Reconna tre l importance des points d inflexion qui agissent comme point focaux majeurs dans la caract risation des parois du domaine public Porter une attention particuli re l affichage la signalisation routi re la signal tique aux r seaux d utilit publique tant la distribution domestique que les lignes de transport plus imposantes et diminuer leur impact Clarifier et pr server les liens visuels entre les principales composantes d un noyau institutionnel Maintenir la lisibilit des noyaux institutionnels notamment celle des clochers qui signalent dans le paysage la pr sence du domaine public Porter une attention particuli re au mobilier urbain bancs poubelles clairage signalisation t l phones abribus afin de les harmoniser aux ambiances d assurer la coh rence visuelle dans un effet d accompagnement viter les effets historicisation anachronique sur les quipements contemporains ASSURER LA CONVIVIALIT DU DOMAINE PUBLIC Rendre visuellement et physiquement appropriables les espaces publics Miser sur la convivialit des parcours en favo
5. le d Orl ans promontoire de Qu bec Port e du guide Les crit res d intervention nonc s dans ce guide s appliquent toute demande de permis de construction de r novation agrandissement ou de d molition d un b timent de lotissement ou de remblaiement d un terrain ou de coupe d arbres sur le territoire de arrondissement historique de Beauport figure 2 Ces crit res ne se substituent pas aux diff rents r glements municipaux mais les compl tent et les adaptent un milieu particulier La r glementation municipale r git de nombreux aspects touchant l utilisation du sol dont les usages permis la densit maximale la dimension des lots le pourcentage aires libres sur un terrain les marges de recul et la hauteur minimale et maximale des b timents Alors que les r glements prescrivent g n ralement des normes quantitatives par exemple la hauteur d un b timent exprim e en m tres ou la densit en nombre de logements l hectare les crit res r gissent les aspects qualitatifs du projet de lotissement ou de construction De fa on simplifi e les normes prescrites par les r glements municipaux constituent des exigences minimales tout projet sur le territoire de la Ville doit sy conformer tandis que les crit res d interventions constituent des exigences additionnelles sp cifiques l arrondissement historique de Beauport Les demandes de permis dans arrondissement historique
6. tre bien adapt es aux nouvelles constructions mais s ins rent assez mal dans les b timents plus anciens La porte de 5015 constitue donc la r currence dans l arrondissement historique Son d tail la rattache une poque donn e une typologie en lien avec la composition g n rale de la fa ade Elle est souvent caissons plus ou moins labor s et peut tre surmont e d une imposte vitr e align e sur les autres fen tres ou tre int gr e dans une composition plus imposante avec des baies lat rales vitr es Sans vitrage jusque vers 1850 elle est ult rieurement dot e d une portion vitr e assez importante dans des proportions de 1 2 2 3 Fen tres Les caract ristiques des fen tres et leur disposition contribuent de fa on importante la composition de la fa ade un b timent Plusieurs types de fen tres sont visibles dans l arrondissement Elles sont g n ralement toutes de bois constitu es de montants et de traverses assembl s tenons et mortaises chevill s Sur les b timents anciens les fen tres sont majoritairement guillotine ou deux battants avec ou sans imposte Les plus anciennes fen tres battants comptent de dix douze petits carreaux sur un m me battant maison d influence fran aise tandis que les plus r centes maison qu b coise ont des carreaux moins nombreux et beaucoup plus grands puisgu a partir de 1850 les techniques de fabrication du verre sam liorent
7. D ESPRIT FRAN AIS TYPE B QU B COISE D INFLUENCE N OCLASSIQUE TYPE C D INSPIRATION SECOND EMPIRE TYPE D TOIT EN PAVILLON TYPE E TOIT EN CROUPE TYPE F TOIT PLAT TYPE G TOIT DEUX VERSANTS 28 28 29 30 35 35 39 36 36 36 36 PHOTO 1 PHOTO 4 RELATION VISUELLE ENTRE L ARRONDISSEMENT HISTORIQUE ET LE PROMONTOIRE DE QU BEC 14 OUVERTURE DU CORRIDOR VISUEL EN RAISON DE LA PR SENCE D UN ESPACE ASPHALT LU COMME UN LARGISSEMENT DE LA VOIE PUBLIQUE 32 mx Fleuve Saint Laurent FIGURE 1 CARTE SYNTH SE Sources Ethnotech 1988 Gari py et al 1999 C t
8. Le paysage construit Le paysage arch ologique L espace public Le parcellaire L implantation du b ti L am nagement de la parcelle Le b ti comme composante du paysage collectif typologie volum trie et relation avec le sol Toitures et rev tements de toiture 5 10 Murs et rev tements 5 11 Portes et fen tres 20 20 22 24 25 28 30 32 99 40 42 45 5 12 Autres composantes architecturales saillies et ornements 9 13 L affichage 6 PROC DURE D APPROBATION BIBLIOGRAPHIE LEXIOUE 48 20 52 93 99 LISTE DES FIGURES FIGURE 1 FIGURE 2 FIGURE 3 FIGURE 4 FIGURE 5 FIGURE 6 FIGURE 7 FIGURE 8 CARTE SYNTH SE ARRONDISSEMENT HISTORIQUE DE BEAUPORT L MENTS NATURELS R GIONAUX INFLUENCE DE L HYDROGRAPHIE DANS L TABLISSEMENT DES LIMITES TERRITORIALES PLAN DE LA SEIGNEURIE DE BEAUPORT 1663 DANS LA SEIGNEURIE DE BEAUPORT LES TERRES SONT DIVIS ES ANGLE PAR RAPPORT AUX LIMITES SEIGNEURIALES 1879 LES TABLISSEMENTS PRENNENT PLACE LE LONG DU CHEMIN AVENUE ROYAL E 1822 UNIT S DE PAYSAGE PARCOURS M RE ET PARCOURS DE RACCORDEMENT DANS L ARRONDISSEMENT HISTORIQUE DE BEAUPORT 10 20 20 22 22 23 26 FIGURE 9 FIGURE 10 FIGURE 11 FIGURE 12 FIGURE 13 FIGURE 14 FIGURE 15 FIGURE 16 FIGURE 17 FIGURE 18 FIGURE 19 DIVISIONS EN SEIGNEURIES PARCELLAIRE 1879 D TAIL DU BOURG DU FARGY PARCELLAIRE ET SYST ME VIAIRE MODES D IMPLANTATION TYPE A
9. Les fen tres guillotine sont apparues la fin du 19e si cle et offrent l avantage de mieux s int grer dans les constructions aux murs plus minces en tant moins encombrantes que les battants qui s ouvrent vers l int rieur cette m me poque la fen tre battant perd ses grands carreaux et est dot e une imposte Distribution composition et proportions La distribution des ouvertures sur un b timent traditionnel ob it en g n ral quelques r gles simples e Les ouvertures sont dispos es de mani re sym trique sur la fa ade avec la porte au centre ou l une des extr mit s e Toutes les ouvertures sont de m me forme rectangulaire ou cintr e et l exception des lucarnes de m me largeur Elles sont toujours plus hautes que larges et ce dans une proportion de 2 3 3 5 ou 1 2 e Toutes les ouvertures l exception des lucarnes sont align es verticalement de fa on former des trav es r guli res e Les lucarnes sont align es soit avec les fen tres en dessous soit avec les trumeaux la partie de mur entre les fen tres e Tous les linteaux sont align s horizontalement une imposte vitr e au dessus des portes vient combler toute diff rence de hauteur e Toutes les fen tres sur un m me tage sont de m me hauteur les fen tres de l tage sont g n ralement moins hautes que celles du rez de chauss e Le bungalow du milieu du XX si cle conserve certaines caract
10. au sens strict car on ne peut en identifier un tat achev ou complet C est plut t le produit d une culture vivante qui s labore au fil de plusieurs si cles La conservation d un arrondissement historique n exclut donc pas ajout de nouvelles composantes qu il s agisse de rues difices ou d am nagements paysagers On admet toutefois un principe g n ral toute intervention nouvelle sur un paysage urbain historique par un organisme public ou un propri taire priv doit permettre de conserver voire renforcer l identit du lieu Cette identit comprend les l ments suivants la relation de l arrondissement historique avec les paysages environnants qu ils soient naturels ou am nag s par l homme e 13 trame des rues et le parcellaire e la forme et l aspect des difices e les relations entre les diff rents espaces urbains e les vocations diverses que l arrondissement a acquises au cours de son histoire Mais en pratique que signifie conserver ces diff rentes composantes du paysage urbain Par quelles pratiques d am nagement ce principe peut il se concr tiser Les paragraphes qui suivent fournissent quelques orientations Relations avec le paysage naturel Le fleuve les ruisseaux et rivi res la falaise et le versant ont conditionn l implantation des premiers chemins et tablissements le chemin du Roy est le trac le plus court sur la terrasse agricole entre les points
11. d veloppement lin aire du tissu construit figure 6 l origine ce sont des tablissements agricoles qui pars ment sporadiguement le chemin du Roy de part et d autre Puis suite la cr ation de noyaux institutionnels une subdivision additionnelle des terres que l on pourrait qualifier de spontan e permet l apparition d un b ti villageois Un seul endroit constitue en quelque sorte un village planifi puisque qu un espace sp cifique en ce sens aura t d termin d s l origine de la seigneurie de Beauport le bourg du Fargy Les noyaux institutionnels que l on implante le long du parcours auront une incidence importante sur la morphologie g n rale du tissu construit Cinq noyaux prendront place dont l rection s talera sur plus de 300 ans e Fargy paroisse de La Nativit de Notre Dame 1684 e Courville paroisse de Saint Louis de Courville 1910 FIGURE 6 LES ETABLISSEMENTS PRENNENT PLACE LE LONG DU CHEMIN AVENUE ROYAL E 1822 Source Map of Quebec and its Environs from Actual Original Survey 1822 Jonh Adams ANG e Giffard paroisse de Saint Ignace de Loyola 1914 e Villeneuve paroisse de Saint Thomas de Villeneuve 1948 e Beauport Est paroisse de Sainte Gertrude 1968 Le long du chemin avenue Royal e on retrouve aujourd hui un caract re villageois qui au premier regard est relativement homog ne et continu de par la lin arit du parcours l arch
12. depuis les ann es 1970 compos s de bois de vinyle et d aluminium et qui ont d montr rapidement leurs faiblesses Remplacement Le co t important d une fen tre traditionnelle en bois impose que l on privil gie un plan d entretien Ce plan permet entre autres de planifier le changement ventuel de certaines composantes En effet il n est pas n cessaire attendre pour 46 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 11 PORTES ET FEN TRES changer d un seul coup toutes les fen tres d une maison Compte tenu du caract re artisanal de fabrication il est facile a tout moment d effectuer des r parations greffes ou le remplacement complet d une ou de plusieurs ouvertures Lors du remplacement d une fen tre traditionnelle il est important de conserver sa position retrait par rapport au rev tement ext rieur son mode d ouverture ses caract ristiques constructives notamment sil s agit d un syst me avec contre fen tre et ses caract ristiques mat rielles bois et verre simple Lorsque les ouvertures sur le b timent ont t alt r es il est pertinent de se r f rer au type portant origine au voisinage ou toute forme iconographie disponible pour retrouver la coh rence historique Le b ti commercial L activit commerciale impose son empreinte sur la composition de la fa ade au cours du XIXe si cle Dans l arrondissement ce ph nom ne se fait m me l chelle du b ti r sidentiel q
13. le des limites seigneuriales C est ce qui est fait dans la seigneurie de Notre Dame des Anges entre les rivi res Saint Charles et Beauport M me chose dans la seigneurie de Beaupr l est de la rivi re Montmorency Mais voil qu Beauport on proc de une division nord sud ind pendamment des limites seigneuriales entre les rivi res Beauport et Montmorency figure 5 FIGURE 9 DIVISIONS EN SEIGNEURIES Notre Dame des Anges A Beauport B Beaupr C 6 are terrestre urs re parco 28 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 5 LE PARCELLAIRE Le parcours m re terrestre officialis ult rieurement la premi re division agricole est parall le au fleuve et coupe g n ralement les terres selon un angle de plus ou moins 90 degr s Exception faite de Beauport o cet angle est plus pr s de 45 degr s figure 5 Le parcellaire villageois et urbain C est le mode de division initial des terres agricoles qui a conditionn la forme du parcellaire villageois et urbain tel qu on peut la voir l int rieur des limites de l arrondissement historique de Beauport Dans le secteur de Giffard la division des terres s est effectu e selon le mode traditionnel du lotissement progressif d abord le long du chemin Royal puis ult rieurement le long de parcours d implantation nord sud Le parcellaire du secteur de la rivi re Beauport jusqu l avenue des Cascades n origi
14. parcelles sauf si la dimension des parcelles ne permet pas riger un b timent dont la typologie soit en accord avec le g nie du lieu e Le morcellement d une parcelle devrait permettre la cr ation de nouvelles parcelles r pondant aux conditions suivantes FIGURE 11 PARCELLAIRE ET SYST ME VIAIRE 7 T 1650 HEHE 2 d A GA Z A T 88 LAH 2 4 DEL CP a LA be ZA a a BE SS A SES 2 Si Rs U nent AN Kis NEJ ZASE PP AR HS 1 HE LT S Che H A 2 AT S NY gt gt gt NS Z A A WU 2 D AK ISTO TI Fr Vale M Sy no PL avi NAST POK AT AES he DS lt lt 77 22 IIK LK 1 HHEH AU LS H 7 SIT pres US DA i 4 RER L g 7 dj AE gt FEER Ur gt gt K ee V A J HU L LA ET D M 2 S TS T OE A S gt Z x o 110 r 47
15. ralement donn es par le syst me viaire La trame est ainsi qualifi e par espacement la configuration du trac et la largeur des voies 81151 que par la raret ou la fr quence des connexions entre elles Traverse Pi ce rigide dispos e en travers servant assembler ou consolider des montants des barreaux Ex traverses d une fen tre Tympan 1 Espace triangulaire entre la corniche et les deux rampants d un fronton 2 Espace compris entre le linteau et arcade semi circulaire d un portail Typologie architecturale D marche qui consiste d finir les familles type des composantes du tissu construit Elles sont classifi es selon leur caract ristiques dimension volum trie nombre de logement langage architectural mode d acc s et mode distributif des fonction int rieures On parle par exemple de la typologie du b ti du parcellaire des parcours Type Composante du tissu construit qui est la r f rence puisqu elle r unie les caract ristiques essentielles qui la d finissent Le type portant est la r currence du type dans un milieu donn et une poque donn e Vantail Panneau mobile pivotant autour d un axe vertical Syn battant Ex le vantail d une porte Pluriel vantaux V randa Galerie l g re en bois vitr e adoss e la fa ade d une maison Volet Panneau de menuiserie ou de m tal qui plac l int rieur ou l ext rieur sert prot
16. rieurs lambris ou pl tre jouent galement un r le efficace dans l isolation thermique De plus en paississant les murs pour les isoler on modifie les proportions avec les l ments d encadrement et ornementation tels que les chambranles de porte et de fen tre Si pour une raison explicitement d montr e on doit y recourir on devrait viser l am lioration des conditions existantes sans chercher atteindre le facteur d isolation thermique recommand pour les constructions neuves Le b ti commercial L activit commerciale impose son empreinte sur la composition de la fa ade au cours du XIXe si cle Dans l arrondissement ce ph nom ne se fait m me l chelle du b ti r sidentiel qui dans certains cas est compl tement remani ou construit sp cifiquement cette fin pour lib rer enti rement des surfaces commerciales au rez de chauss e La deuxi me moiti du XXe si cle am ne l re du jetable et des modes qui se succ dent et passent rapidement Les activit s commerciales mat rialisent ces concepts par le renouvellement constant de l image et l utilisation des mat riaux les moins durables et les plus clinquants Les mat riaux utilis s dans le traitement des rez de chauss e commerciaux peuvent diff rer de ceux des tages mais ne devraient constituer un appauvrissement de la qualit g n rale de l immeuble Qui plus est en accord avec achalandage usure les intemp ries et les activi
17. substitution de moindre qualit ont fait leur apparition avant la cr ation de l arrondissement historique Ces mat riaux comme les bardeaux de compos de goudron ne peuvent tre acceptables et doivent tre chang s la fin de leur dur e de vie pour des mat riaux compatibles avec la p riode de construction du b timent Entretien et restauration L entretien des toitures devrait tre au centre des pr occupations de tout propri taire Des infiltrations d eau peuvent avoir des r percussions importantes sur 16181 d un immeuble Les toitures traditionnelles sont assez co teuses et leur dur e de vie g n ralement longue peut tre prolong e par des interventions d entretien r guli res travaux de peinture rapi cage et enl vement de la neige par exemple Les travaux de r fection ou de restauration ne sauraient tre dict s par les seuls objectifs de performance nerg tique L am lioration du confort certes louable ne peut se faire selon les techniques en usage dans le cas des constructions neuves Les travaux ne devraient donc pas alt rer les proportions de la toiture et ses composantes Si n cessaire l isolation devrait se faire par l int rieur Les composantes secondaires tels les corniches lucarnes clochetons gouttieres et descentes pluviales devraient aussi faire objet une attention particuli re quant leur proportion disposition et mat riaux de recouvrement Ventilation La ventilati
18. Girardin le cimeti re de la Nativit ou les terrains de jeux et aires de stationnement au sud du bourg du Fargy D limiter l espace public Aucune ambigu t ne devrait s ins rer dans la lecture des limites d un espace public ou priv La d limitation devrait toujours tre clairement exprim e par un ou des l ments de transition minimalement un trottoir une bordure de pierre un changement de rev tement Trop souvent dans le cas de b timents commerciaux cette limite Sestompe et dispara t dans une grande tendue de surface asphalt e gt Q 25 Parcours mere Par ours de raccordement Parcours implantation C Oury Avenue Royal g 26 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 4 L ESPACE PUBLIC clairer l espace public Actuellement l clairage de l espace public l int rieur de l arrondissement historique ne pr sente pas de caract ristiques compatibles avec la sp cificit du lieu Sans att nuer la s curit l clairage devrait miser sur un meilleur confort visuel et inclure les notions de d veloppement durable en ce qui a trait la pollution lumineuse Des appareils de type d fil par exemple permettraient de mieux distinguer l espace public de l espace priv De plus la facture des appareils devrait viter les cueils de la mode sans toutefois tre stylis e de d tails et ornements anachroniques Mode d emp
19. INTERVENTION 5 8 LE B TI COMME COMPOSANTE DU PAYSAGE COLLECTIF 2 HARMONISER LES NOUVELLES CONSTRUCTIONS AU PAYSAGE ARCHITECTURAL e Afin de maintenir la continuit tenir compte des typologies caract risant le secteur la s quence notamment le gabarit la hauteur la forme du volume la hauteur des fondations le niveau du rez de chauss e par rapport au domaine public Comprendre ces caract ristiques non pas pour les copier mais dans le but de les adapter au contexte particulier de la parcelle et des besoins fonctionnels e L insertion d une nouvelle construction devrait permettre de poursuivre la clart de lecture de l harmonie volum trigue de l arrondissement Les diff rentes typologies r currentes dans l arrondissement ont en commun de pr senter des volum tries simples facilement lisibles d un premier regard e La hauteur des nouvelles constructions ne devrait pas d passer celle de la moyenne des constructions dans la s quence en tenant compte de la d nivellation du terrain Dans le cas d une insertion dans un ensemble se r f rer aux constructions voisines e Se r f rer aux principes sp cifiques quant la conservation des caract ristiques formelles la section 4 3 HARMONISER LES AGRANDISSEMENTS AU B TIMENT PRINCIPAL ET A SON ENVIRONNEMENT e S assurer que la localisation la forme l architecture et les mat riaux sharmonisent avec le b timent principal Minimiser les effets n ga
20. agricoles et d habitations implant es selon divers mod les est encore d celable dans certains secteurs Mode d emploi 1 Identifier et comprendre le mode d implantation et ses caract ristiques dans le secteur de l intervention 2 Identifier la corr lation entre le mode d implantation du b ti et la typologie du parcellaire 3 Identifier la corr lation entre le mode d implantation et la typologie du b ti 4 Identifier le lien direct entre la position relative du b ti et sa perception dans la s quence o il s ins re et le paysage g n ral vus partir du domaine public 5 Identifier le r le que joue la volum trie du b ti sur lequel on intervient dans l ensemble du tissu construit OBJECTIFS ET CRIT RES RELATIFS L IMPLANTATION DU B TI 1 PR SERVER LES CARACT RISTIQUES D IMPLANTATION DU SECTEUR AFIN DE PROTEGER LE PAYSAGE GENERAL e S inscrire dans la continuit et pr server les relations historiques entre l orientation du cadastre et l implantation du b ti e Eviter de forcer une continuit de type villageoise ou urbaine du b ti l o il n y en a jamais eu e Implanter les b timents parall lement la rue ou parall lement la ligne lat rale du terrain selon les principes de continuit et d insertion dans la s quence e viter les remaniements du sol qui effacent la topographie g n rale origine e Toute nouvelle implantation ou modification celle du b ti existant ne dev
21. arch ologique connu ou pr sum c est a aviser les autorit s notamment le service de 1 Am nagement du territoire de la Ville de Qu bec avant tout projet excavation ou de remaniement du sol b effectuer les travaux en minimisant les bouleversements lorsqu il y a confirmation du potentiel arch ologique sur un site d intervention c permettre d effectuer des fouilles ou des surveillances en vue de pr lever relever et d crire les vestiges lorsqu ils doivent obligatoirement tre retir s en tout ou en partie d mettre en valeur sur place les vestiges arch ologiques d importance mis jour par l am nagement du site par l architecture du b timent ou par une installation didactique 5 4 L ESPACE PUBLIC Le terme espace public englobe tout ce qui est de propri t publique et qui est accessible et con u pour le public Plus pr cis ment dans arrondissement historique de Beauport ces espaces se d finissent en trois grandes familles les rues les places les parcs Les parcours Un parcours public rue se d fini techniquement par l emprise de la chauss e par ses flux de circulation par son rev tement et par la configuration de son trac Le caract re de ce m me parcours se d fini par la convivialit de ses am nagements en regard des client les qui y voluent et surtout par les parois imm diates ou lointaines qui donnent le ton l ambiance g n rale Ainsi le b ti et les am nagements de
22. conserver et de porter attention toute forme d am nagement de la parcelle pouvant les alt rer ou au mieux les mettre en valeur sans compromettre l intimit des propri taires La v g tation L am nagement v g tal permet embellir et de mettre en valeur une parcelle mais son r le ne se limite pas esth tisme et ornementation Il contribue notamment conserver un minimum de continuit de l espace public a aider la lecture du mode d implantation et dissimuler ou att nuer des l ments n gatifs du paysage Il devrait toujours tre per u comme un accompagnement et un prolongement de l architecture et non comme une fin en soi Les concepts paysagers labor s sont plut t r cents en mati re d am nagement La tradition voulant que ceux ci soient avant tout utilitaires et modestes potagers massifs de vivaces arbres La lecture des am nagements paysagers n est traditionnellement pas complexe Quelques arbres matures quelques massifs de vivaces ou arbustes utilitaires pommiers lilas et un simple engazonnement compl tent le tout Les am nagements en marges avant et lat rales devraient viser l harmonisation et la mise en valeur de l architecture du b timent et sa relation avec le site Les simples espaces verts devraient tre pr serv s et privil gi s autant que possible et ce particuli rement dans le cas des implantations b n ficiant d une marge de recul avant importante Les
23. corniche d un entablement formant ainsi un fronton triangulaire semi elliptique ou semi circulaire Lucarne fronton lucarne orn e d un petit fronton aussi appel e lucarne jacobine Garde corps Construction l g re hauteur d appui tablie pour emp cher de tomber d un lieu lev Syn garde fou balustrade rambarde parapet Guillotine Fen tre guillotine fen tre dont le ch ssis glisse verticalement entre deux rainures et peut se retenir en l air au moyen de tourniquets Hauban Cordage c ble m tallique ou cha ne servant maintenir consolider un pont ou une marquise par exemple Insertion Nouveau b timent rig dans un cadre b ti existant Imposte Partie sup rieure d une baie de porte ou de fen tre et s par e par une traverse horizontale appel e traverse imposte imposte peut tre mobile ou fixe pleine ou vitr e Jambage Chacun des deux montants verticaux d une baie de fen tre ou de porte Joue Joue de lucarne partie lat rale ou face ext rieure d une lucarne LEXIQUE 57 Lancette 1 Arc en tiers point surhauss ressemblant un fer de lance Ex ogive a lancettes 2 Fen tre lancettes fen tre dont les meneaux d coratifs sont en forme de lancettes Lanternon Petite construction basse plac e au fa te d un toit permettant d clairer et de ventiler par les c t s Larmier Saillie d un toit parfois incurv e dest
24. de analyse des usages envisag s et de leurs impacts sur le b timent 1l faut tenir compte entre autres des nouveaux besoins en mati re de stationnement de services technigues de confort de s curit des personnes et d acc s universel Am nagement appropri L am nagement des locaux dans un b timent devrait en respecter la conception initiale Une d marche de planification appropri e consistera en g n ral identifier et restaurer les aires publiques et semi publiques les plus significatives puis articuler autour de celles ci les autres occupations du b timent Dans la mesure du possible des am nagements ayant une incidence lourde sur aspect des espaces int rieurs p ex logements bureaux aire ouverte locaux techniques devraient tre localis s dans des aires de faible valeur patrimoniale Capacit portante Les charpentes et structures anciennes t moignent de pratiques constructives disparues Ainsi bien qu elles soient souvent cach es par les finis int rieurs elles participent au caract re patrimonial du b ti Lors d un surhaussement ou d un changement d usage on cherchera donc ne pas exc der la capacit portante de la structure existante Si n cessaire il est pr f rable de la d lester l aide d une structure auxiliaire plut t que de la remplacer Confort Afin d am liorer le confort du b ti ancien on aura recours en priorit des m thodes adapt es aux modes de c
25. e par le biais d un clairage par r flexion Les appareils devraient faire l objet d un souci d int gration Aucune enseigne lumineuse bo tier lumineux ne devrait tre tol r e L clairage sp cifique de la fa ade de toute forme de b timent devrait faire l objet d une grande sobri t On ne devrait jamais y faire appel pour accro tre la visibilit mais plut t pour subtilement mettre en valeur certaines composantes architecturales Les appareils devraient tre dissimul s et ne pas cacher ou endommager les rev tements L clairage d un b timent ne devrait jamais se substituer l clairage public Banderoles fanions et banni res Ce type d enseigne n est permis que pour des v nements temporaires et sporadiques et sont r serv s pour les b timents d utilit publique Auvents Les auvents ne constituent pas une composante typique de l arrondissement Avant tout fonctionnels ils prot gent de la pluie les passants et pr viennent de la surchauffe les espaces int rieurs Ils ne devraient jamais tre install s pour accro tre la visibilit commerciale et les surfaces d affichage Plus sp cifiquement au niveau du bourg du Fargy seuls certains cas de b timents implant s de fa on urbaine pourraient tre dot s auvents Ils devraient tre limit s au rez de chauss e accroch s l int rieur des ouvertures qu ils prot gent ou sous la corniche d une devanture commerciale sans cacher ou
26. enserr s entre des traverses horizontales et verticales Panneresse en Appareillage selon lequel les briques sont dispos es de la m me fa on la grande dimension parall le au mur Parapet 1 Mur hauteur d appui destin servir de garde fou Syn garde corps garde fou 2 Prolongement d un mur au dessus d un toit plat Parcours mere Voie initiale et le plus souvent spontan e qui sest d velopp e sur un territoire donn pour relier le plus ais ment deux points tablissements ou un ensemble de points Parcours de restructuration Voie dont le trac a t planifi pour corriger un trac ou une partie de la rame urbaine Parcours de raccordement Voie trac e pour permettre le raccord entre deux parcours parall les Le parcours de raccordement est souvent parall le aux cot s de la parcelle agricole En milieu urbain le parcours de raccordement prend souvent les caract ristiques du parcours d implantation en permettant la desserte de quelques parcelles c t troit des flots Parcours d implantation Voie trac e pour permettre essentiellement la desserte de parcelles de part et d autre Parcelle Unit de base du cadastre lot Le parcellaire tant l ensemble des parcelles d un secteur donn Pavillon Toiture en pavillon toiture en forme de pyramide form e de quatre versants triangulaires dont les sommets se rejoignent en un seul point Petit bois Dans une fen tre
27. ext rieur sous le d bord du toit Chien assis Lucarne au toit en appentis dont la pente plus douce est dans le m me sens que le toit principal Syn lucarne en appentis Claire voie Type de construction ajour e constitu e une structure l g re de poutres et de colonnes 96 LEXIQUE Clin ou d clin Planches clin ou d clin planches de bois biseaut es de fa on en amincir la partie sup rieure et superpos es de mani re ce que leur face expos e soit inclin e pour emp cher la p n tration de l eau de pluie Colombage l ment vertical ou oblique d une charpente claire voie dont les vides sont garnis de ma onnerie l g re Un faux colombage d signe un l ment d coratif sans fonction structurale qui imite un colombage Comble Espace compris entre le dernier tage et la charpente de la toiture Syn mansarde grenier attique Conservation Ensemble des activit s visant assurer la p rennit des composantes du territoire biens patrimoniaux et ce quelle que soit leur chelles Console Moulure saillante en forme de volute ou de 5 et qui sert de support a une corniche un balcon Syn corbeau talon Contre fen tre Fen tre l g re destin e doubler les fen tres durant la saison froide Couramment on utilise aussi ch ssis double ou double fen tre Contre porte Porte l g re destin e doubler les portes durant la saison froide Couramment on utili
28. ger une fen tre intercepter la lumi re Syn jalousie persienne contrevent LEXIQUE 61
29. impose la forme et le rythme des ouvertures L entretien de murs structuraux en ma onnerie demande un nettoyage et un rejointoiement r gulier La pierre utilis e dans l arrondissement historique de Beauport est souvent un calcaire schisteux fragile et tr s sensible aux intemp ries Pour sa protection les fa ades sont souvent recouvertes de cr pi d un enduit d un rev tement de bois ou plus rarement de t le galvanis e dans le cas murs lat raux Il est pr f rable d viter d enlever ces rev tements pour mettre nu la pierre dans la perspective de cr er un effet rustique Charpente de bois Plus r centes les constructions ossature de bois peuvent tre en pi ce sur pi ce de gros madriers ou charpente claire en bois ou en acier deuxi me moiti du XXe si cle Les murs sont recouverts de bois en planches verticales ou horizontales clin de bardeaux de ma onnerie de pierre ou de brique en simple rev tement aussi appel parement 42 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 10 MURS ET REV TEMENTS Mat riaux de rev tement Trois groupes de rev tements sont traditionnellement pr sents dans l arrondissement historique de Beauport e ma onnerie pierre brique e l gers bois acier galvanis ou peint e enduits cr pis stuc badigeons Depuis la deuxi me moiti du XXe si cle de nombreux mat riaux nouveaux ont fait leur apparition Compatibles notamment avec l architecture r cente de ty
30. lisibilit de ce b ti et sa relation avec des espaces publics appropriables Les interventions contemporaines insertions devraient en priorit reprendre la logique d implantation le gabarit et les principes de composition en vitant le pastiche et la copie des caract ristiques stylistiques du b ti ancien 4 PRINCIPES DINTERVENTION 4 2 DES PRINCIPES SP CIFIQUES CONSERVER LES CARACT RISTIQUES DU B TI ANCIEN Les principes qui suivent visent les composantes b ties du paysage urbain en premier lieu les difices mais aussi les jardins parcs et cimeti res ainsi que les monuments et ouvrages de g nie Ils s appliquent des interventions sp cifiques selon qu elles touchent aux caract ristiques mat rielles formelles ou fonctionnelles du b ti Conserver les caract ristiques mat rielles La conservation des caract ristiques mat rielles du b ti doit faire l objet d une attention particuli re lors de travaux d entretien de r paration ou de nettoyage lors du remplacement d une composante et lors de travaux affectant la structure sous uvre consolidation surhaussement e Entretien pr ventif L entretien pr ventif comprend des actions planifi es et r currentes telle que nettoyage peinture r parations dont le but est d emp cher ou ralentir la d t rioration des composantes anciennes Il devrait avoir priorit sur toute autre forme d intervention Les interventions d e
31. longeant le littoral puis des d nivellations menant aux terrasses et plateaux vers le nord Cest en bordure de la premiere terrasse gue le trac routier initial le chemin du Roy chemin avenue Royal e a t rig Par la suite le d veloppement routier a continu de se ramifier en se soumettant lui aussi la topographie arrondissement historique est situ sur une terrasse bord e au sud par une forte d nivellation falaise et se terminant au nord sans limite clairement perceptible Sa position permet ainsi d appr hender plusieurs perspectives visuelles remarquables vers le sud notamment sur des l ments naturels qui bien qu tant situ s l ext rieur de ses limites territoriales ont eu une influence notable sur la forme de ses composantes En effet l arrondissement historique ne peut se d finir uniquement partir de ses composantes physiques comme un organisme autonome les contacts visuels et physiques avec les l ments suivants sont essentiels pour comprendre sa relation avec le paysage r gional et ainsi apporter une dimension additionnelle et essentielle sa d finition figure 3 e les terrasses agricoles A e 13 falaise sud for t urbaine B e fleuve Saint Laurent C e les battures de Beauport D e l embouchure de la rivi re Saint Charles E e le ruisseau du moulin e le d Orl ans F e le promontoire du Cap Diamant G 13 rive sud H 20 5 CRIT RES D INTERV
32. permettant la travers e des rivi res Saint Charles Beauport et Montmorency e Le respect de la topographie est sans aucun doute une des premi res caract ristiques propres aux arrondissements historique C est cet quilibre entre am nagement humains permanents et paysage naturel qui aura men la reconnaissance de ces paysages culturels d exception Tous travaux d am nagement ne devraient faire appel des remaniements du sol modifiant le relief naturel e Les relations visuelles sont de deux ordres celles avec le paysage imm diat de l arrondissement et celles avec le paysage r gional de la c te de Beauport Celles l int rieur de l arrondissement permettent de lire les composantes qui ont eut une influence sur les am nagements permanents Celles sur le paysage r gional permettent de comprendre la relation essentielle avec les entit s r gionales d importance telles le fleuve et ses battures l le d Orl ans et le promontoire de Qu bec Les perc es visuelles et les panoramas sont des biens collectifs qui se doivent d tre maintenus et mis en valeur e Les relations physiques avec le paysage naturel sont privil gier arrondissement historique de Beauport 2 ce sujet consulter l Inventaire et classification des perspectives visuelles de l arrondissement historique de Beauport BBA 2005 tant lin aire et troit il ne peut se d finir uniquement comme objet autonome Il sest forg en fonc
33. revue de la Soci t art et d histoire de Beauport no 3 d cembre 1991 GIROUX T Edmond 1934 Robert Giffard seigneur colonisateur au tribunal de l histoire ou La raison de f ter le troisi me centenaire de Beauport 1634 1934 Qu bec Action sociale HARVEY Michel 1985 Courville de la seigneurie un quartier m moire Qu bec Universit Laval BIBLIOGRAPHIE 93 LACOURSIERE Jacques 1995 Histoire populaire du Qu bec Des origines 1791 Qu bec Septentrion LETENDRE Andr 1993 Beauport ville du Qu bec riche d histoire Beauport Andr Letendre Paroisse Saint Louis de Courville 1910 1985 Qu bec s n 1985 INVENTAIRES ET ETUDES Concept g n ral de r am nagement de la C te de Beauport dossier MCC 14310 016765 Descriptions techniques et plans cadastraux concernant le d cret de l arrondissement historique de Beauport Minist re des Affaires culturelles juin 1984 Le potentiel arch ologique d une portion du quartier Giffard et du Parc de la rivi re Beauport Qu bec Groupe de recherches en histoire du Qu bec Beauport Ville de Beauport Qu bec minist re de la Culture et des Communications 2000 Le potentiel arch ologique de Beauport Le bourg du Fargy et ses environs Qu bec Groupe de recherches en histoire du Qu bec Beauport Ville de Beauport Qu bec minist re de la Culture et des Communications 2001 Inventaire architectural Qu bec minist re des Af
34. riaux suivants ne sont pas compatibles avec l arrondissement le vinyle la brique de b ton de calcite la ma onnerie sans mortier les mat riaux composites et synth tiques de reconstitution l aluminium maill La couleur des mat riaux est une caract ristique importante consid rer Par exemple l utilisation de la brique d argile est encourag e Mais l utilisation d une brique aux couleurs et la texture trang res a celles que l on trouve dans l environnement peut d truire tous les efforts d int gration par le mat riau Voir le paragraphe sur la coloration dans la section 57 ASSURER LA COH RENCE DES ACTIVIT S COMMERCIALES AVEC L ENSEMBLE DE ARRONDISSEMENT Assurer unit de composition de la facade dans les immeubles logeant plusieurs usages Les activit s commerciales devraient tre lues comme un l ment positif et une forme d animation de la fa ade sans pour autant la complexifier inutilement par l utilisation de plusieurs mat riaux Les principes quant la hi rarchie et la r partition des mat riaux sur les volumes devraient s apparenter ceux de l habitation pour les volumes quivalents et ceux de institutionnel pour les interventions sur un b ti d un gabarit plus imposant unicit des mat riaux de l enveloppe sur les quatre c t s 5 11 PORTES ET FEN TRES Les fen tres et les portes ont un r le fonctionnel vident pour permettre l acc s l apport de lu
35. ristiques traditionnelles La forme des fen tres change norm ment et tend vers horizontalit mais le bois est encore pr sent tout comme la porte principale qui tient lieu de point focal malgr sa position souvent asym trique 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 11 PORTES ET FEN TRES 45 Composantes Les fen tres de bois sont munies de dispositifs pour r duire les infiltrations d air ou de rejets d eau la base des ch ssis et des vantaux de feuillures aux jonctions entre les ch ssis et avec le cadre et surtout de contre portes et contre fen tres qui font office de chambre d air isolante Ces d tails techniques doivent tre maintenus et entretenus pour prolonger la dur e de vie de l ensemble Coloration Les fen tres et portes de bois sont toujours peintes Les parties mobiles des fen tres et les contre fen tres sont g n ralement blanches Les portes de couleur contrastante reprennent souvent celles des autres composantes architecturales chambranles pr sentes sur la fa ade Entretien Le nettoyage le masticage le remplacement des carreaux et la protection du bois font partie de l entretien r gulier n cessaire pour assurer leur long vit De par son c t plus artisanal la fen tre de bois co te en g n ral plus cher mais offre une long vit accrue La dur e de vie de la fen tre traditionnelle peut en effet tre quatre fois plus longue si l on compare avec les r cents mod les hybrides
36. sa morphologie et de la course des l ments qui auront forg eau vents ensoleillement etc Dans la perspective o les technologies nous permettent maintenant de r aliser peu pr s tout presque partout il importe de se questionner sur la nature des interventions qui vont dans le sens du paysage naturel h rit et celles qui vont son encontre C est la justesse des am nagements humains en osmose avec le paysage naturel qui a men la reconnaissance du milieu comme arrondissement historique Il est imp ratif de bien comprendre les r gles qui ont r gi la formation de ce paysage culturel de les arrimer et de les faire voluer selon les besoins en mati re d am nagements actuels et futurs PR SERVER LA LISIBILIT DES L MENTS TOPOGRAPHIQUES PROPRES L IMPLANTATION DU CHEMIN AVENUE ROYAL E e Maintenir la lisibilit de la falaise partir du littoral e Maintenir la lisibilit des liens physiques entre le coteau et le littoral e Eviter les nivellements l utilisation de murets de soute nement et les remblaiements autour des constructions e Am nager des prolongements ext rieurs de type terrasse en les adaptant la topographie et en ne les d gageant pas du sol PR SERVER LES PERSPECTIVES VISUELLES VERS LES COMPOSANTES DU PAYSAGE QUI DEFINISSENT DEUX NIVEAUX DE LECTURE e arrondissement historique comme objet autonome e l arrondissement historique tablissant un dialogue avec le
37. solution adapt e pour une construction de type rurale Les mat riaux privil gier sont ceux naturels de type poussi re de pierre pierre naturelle Les composantes accessoires et utilitaires Les composantes techniques de type climatiseurs condenseurs soucoupes de t l transmission etc devraient tre invisibles de l espace public En d autres endroits ils devraient toujours faire l objet d un souci d int gration et de dissimulation notamment en mati re d habillage et de positionnement Les espaces de rangement de type cabanon et garages devraient tre harmonis s l architecture du b timent principal tant au niveau de la volum trie des mat riaux des coloris qu aux niveaux des d tails ornementation sans toutefois en faire un pastiche ou une copie L unit formelle avec le b ti principal devrait avant tout tre l objectif vis Les l ments pr fabriqu s sont proscrire Le positionnement de ces l ments devrait limiter leur impact sur la lumi re naturelle d finissant les volumes avoisinants et ce partir du domaine public plus sp cifiquement en regardant vers le nord partir de avenue Royale Leur impact sur les perc es visuelles est mesurer notamment en ce qui concerne la famille de perc es visuelles constitu e par les interstices et identifi e comme remarquable dans l inventaire BBA 2005 Les b tis accessoires ne devraient jamais d passer en hauteur le b ti pri
38. sur une parcelle priv e ou publique 3 ENJEUX D AM NAGEMENT 13 Z K S Tj are n PHOTO 1 RELATION VISUELLE ENTRE ARRONDISSEMENT HISTORIQUE ET LE PROMONTOIRE DE QU BEC agit d une mani re ou d une autre sur la clart et la d finition des ces perspectives visuelles La r habilitation du b ti r sidentiel ancien Au del des typologies il existe dans l arrondissement deux types de b ti se distinguant souvent par les consid rations conomiques li es leurs origines L un plus imposant sur des parcelles plus larges provenant directement du monde agricole ou villageois L autre plus modeste sur de plus petites parcelles Sapparentant celles des faubourgs ouvriers Ces derniers ont t plus susceptibles de recevoir d importantes alt rations Dans de nombreux cas le caract re historique de ces maisons anciennes a t effac par l accumulation de modifications ponctuelles le remplacement de rev tements de portes ou de fen tres d origine par des substituts modernes l agrandissement ou la 14 3 ENJEUX D AM NAGEMENT sat FA 8 e m 5 Mi 8 ruru Pr 1 S suppression d ouvertures des ajouts ou des surhaussements incompatibles avec la forme origine La r habilitation de ce b ti ancien pose aujourd hui des d fis importants car en raison de la petitesse des maisons et des parcelles et du peu de recul de la rue il peut tre diff
39. ti ancien et assez dense se positionne en rive La plupart de ces trac s anciens ont t inventori s dans l inventaire des perspectives visuelles BBA 2005 comme tant dot s attributs rendant leur perc e visuelle int ressante ou remarquable Quelques uns de ces parcours d implantation anciens ont eut un r le qui l origine de leur cr ation tait essentiellement de raccorder avenue Royale des entit s r gionales Ces parcours de raccordement reliaient notamment le littoral Saint Gr goire de Montmorency ou le bourg Talon Ce sont par exemple les trac s de avenue Saint David la rue Saint Jules la rue Seigneuriale la rue du Man ge la C te de Courville figure 8 PARCOURS M RE ET PARCOURS DE RACCORDEMENT DANS ARRONDISSEMENT HISTORIQUE DE BEAUPORT Les places et les parcs Tout comme dans le cas des parcours la d finition des places et des parcs est tributaire du cadre physique qui les circonscrit Dans l arrondissement historique ces espaces sont restreints en nombre et en surface Leur raret fait d eux des composantes importantes qui permettent notamment une appropriation physique et visuelle de l espace par le citoyen Le d gagement qu ils occasionnent dans le tissu construit permet d appr cier le paysage imm diat de l arrondissement mais aussi dans certains cas les panoramas sur le lointain C est le cas par exemple des espaces publics situ s devant les glises le parc de la maison
40. toit Mise aux normes Adaptation d un b timent existant aux normes contemporaines en mati re d conomie d nergie de s curit incendie ou d accessibilit universelle Modillon Ornement en forme de console plac sous la saillie d une corniche Syn denticule console Montant Pi ce verticale oppos e la traverse dans un dispositif une construction une charpente ou une fen tre Morcellement Op ration qui consiste diviser une parcelle existante en plusieurs parcelles plus petites Morphologie Ensemble des traits formels permettant de caract riser un objet ou un ensemble d objets le trac des parcours les lots et les parcelles b timents et leurs composantes Mortaise Entaille faite dans une pi ce de bois ou de m tal pour recevoir le tenon d une autre pi ce Noue Angle rentrant form par l intersection de deux toitures ou d un toit et d une lucarne Ogive Arc en ogive arc bris caract ristique du style gothique dont les deux courbes forment une ar te Syn arc aigu arc ogival arc bris arc en tiers point Oriel Fen tre en saillie sur un mur de fa ade s levant sur plus d un tage Syn bow window bay window logette Panorama Vue tr s large plus de 90 degr s sur un l ment du paysage et qui permet de le saisir de fa on globale Panneau Porte panneaux d signe une porte traditionnelle int rieure ou ext rieure constitu e de panneaux
41. v g tation Assurer embellissement des lieux publics avec simplicit La recherche esth tique devrait appuyer les objectifs visant maintenir clairement la d finition et l encadrement des lieux publics et le r tablissement et la mise en valeur des relations visuelles jug es remarquables dans l inventaire des perspectives BBA 2005 4 METTRE VEMPHASE SUR LES AM NAGEMENTS DE LA PARCELLE AFIN DE LIMITER LES DISCONTINUITES ET LES INCOHERENCES 5 CRIT RES D INTERVENTION Rechercher des solutions durables et simples en mati re d am nagement de la parcelle viter l encombrement de la parcelle La v g tation Entretenir et pr server la v g tation de qualit viter la surench re en mati re d am nagement paysager en cours avant La v g tation ne devrait pas tre l objet principal d observation En tant qu l ment accessoire elle devrait appuyer les autres composantes de la parcelle et avant tout accompagner le b ti principal Elle devrait aussi contribuer encadrer l espace public notamment par le couvert v g tal arborescent Ainsi il importe de distinguer le couvert v g tal bas au sol de celui 5 7 L AM NAGEMENT DE LA PARCELLE 33 34 plut t a rien et de s assurer que leurs effets respectifs viennent appuyer les objectifs vis s quant aux diverses chelles de lecture possibles sur le parcellaire une voie d acc s un espace un parterre l encadrement de la voie pub
42. 0 R glement n 2000 041 Relatif aux plans d implantation et d int gration architecturale applicables l arrondissement historique et aux zones 526 HI et 275 HIII jour le 4 septembre 2004 VILLE DE WESTMOUNT 1995 R nover et construire Westmount VILLE D OUTREMONT 1995 Outremont et son patrimoine construire en harmonie VILLE MONT ROYAL 2001 Guide de r novation r sidentielle de Ville Mont Royal DES RESSOURCES ADDITIONNELLES Le lecteur est invit consulter des ouvrages additionnels pour parfaire ses connaissances et ainsi mieux tayer ou valuer l intervention projet e La liste qui suit constitue un point de d part possible pour une recherche tant au niveau de l histoire du lieu que de la conception d un projet techniques ou la gestion du patrimoine inventaires et guides CONNAISSANCES HISTORIQUES MONOGRAPHIES ET ARTICLES 50 ans d histoire paroisse Saint Louis de Courville s l Atelier de l action sociale 1960 Beauport 350 ans du 2 au 12 ao t 1984 Beauport s n 1984 DUFRESNE Michel 1977 Beauport de la c te l arri re pays ses paysages et ses traditions Direction g n rale du patrimoine Qu bec minist re des Affaires culturelles Collection Les cahiers du patrimoine no 8 GAUMOND Michel 1987 Le complexe industriel de la distillerie et brasserie de Beauport 1792 1910 Qu bec s n GAUTHIER LAROUCHE Georges Le bourg du Fargy Histo Art
43. AGE ARCH OLOGIQUE Le manoir seigneurial Salaberry Darnoc Quoique le b timent principal ait laiss place un complexe r sidentiel r cent l emplacement du manoir Salaberry garde un potentiel jug moyen principalement en fonction des couches d occupation XVII a XX si cle que pourrait receler l endroit Presque en face sur l actuelle propri t Gailuron le manoir Juchereau Duchesnay est un exemple de site domestique ayant appartenu la classe ais e L ancienne ferme seigneuriale L ancienne ferme seigneuriale 550 avenue Royale est l un des six sites de avenue offrant un fort potentiel arch ologique quant la d couverte de vestiges t moignant de la vocation agricole de Beauport Des vestiges de complexes agricoles du XVII au XIX si cle seraient galement pr sents sur avenue des Cascades La premi re glise de Beauport Le site de la premi re glise d molie en 1727 est encore l objet de sp culations Ses vestiges seraient situ s proximit de l glise actuelle En outre le secteur pourrait contenir d autres vestiges appartenant l ensemble conventuel ainsi que des s pultures des cimeti res ant rieurs l actuel La chapelle de procession La partie est de l emplacement situ au 753 757 avenue Royale comprend sans doute les restes d une chapelle de procession du XIX si cle D autres vestiges domestiques se trouveraient tout c t Autres sites i
44. CONSERVER ET METTRE EN VALEUR L ARRONDISSEMENT HISTORIQUE DE BEA UPORI AT IRL 11111111 mi u u ET FM TUDE R ALIS E POUR LA VILLE DE QU BEC ET LE MINIST RE DE LA CULTURE ET DES COMMUNICATIONS DU QU BEC RAPPORT PR PAR PAR LA FIRME B LANGER BEAUCHEMIN ARCHITECTES MAI 2007 Entente de d veloppement culturel VILLE DE EA nt Cum icati LLE L EJ EJ QU BEC Qu bec BELANGER BEAUCHEMIN ARCHITECTES CR DITS Charg de projet recherche et r daction Montage et illustration Charg s de projet Ville de Qu bec Aide la recherche et la r daction Cartographie illustrations montage Comit de suivi Nous tenons remercier Yves Couture R mi Morency B langer Beauchemin architectes Emilie Garneau B langer Beauchemin architectes Jacques Harvey Peter Murphy milie Garneau B langer Beauchemin architectes Nicholas Roquet milie Garneau B langer Beauchemin architectes Jacques Harvey figures 13 19 Page couverture et archives BAnQ Photos de R mi Morency Francine B gin Pascale Boutin Suzel Brunel Robert Caron Chantal mard Dominique Gari py Jacques Harvey Pierre Lahoud Marie France Loiseau Peter Murphy William Moss et Jacques Madore d avoir partag avec nous leur longue exp rience de travail avec les guides d intervention publi s par la Ville de Q
45. D UN L MENT MARQUANT DU PAYSAGE e Implanter un b timent selon les r gles induites par sa typologie et compatibles avec celles du parcellaire e Implanter un b timent tout en minimisant l impact des voies de circulation et des aires de stationnement LIMITER LES DISCONTINUIT S INUTILES DU B TI COMMERCIAL e Sans imiter les typologies r sidentielles le b ti commercial devrait contribuer la d finition de l espace public et la coh rence de la trame e Le b ti commercial devrait tre implant afin de limiter l impact visuel des espaces de stationnement et des voies d acc s e L implantation du b ti commercial devrait viter les sur articulations et miser sur la simplicit volum trigue l instar des b timents agricoles et institutionnels e L implantation du b ti devrait minimiser le remaniement du sol 5 CRIT RES DINTERVENTION 5 6 L IMPLANTATION DU B TI 31 5 7 L AM NAGEMENT DE LA PARCELLE La simplicit est certainement une des caract ristigues fondamentales des am nagements positionn s traditionnellement sur la parcelle C est l architecture qui domine Toute composante d pos e sur la parcelle devrait tre lue comme accessoire secondaire et pouvant dans certains cas souligner et mettre en valeur le b timent principal Ces l ments sont les am nagements paysagers les zones de circulations les b timents accessoires les cl tures les composantes techniques et de loisirs le
46. ENTION 5 1 LE PAYSAGE NATUREL D autres l ments naturels se trouvant quant eux l int rieur m me de l arrondissement historique rev tent aussi une importance notable compte tenu de leur influence sur les tablissements humains e la terrasse agricole en pente douce du nord est au sud ouest e les cours d eau comme limites territoriales e les ressources naturelles carri res de calcaire L hydrographie a fortement influenc le d veloppement des tablissements humains permanents de la C te de Beauport en d finissant entre autres plusieurs de ses limites territoriales figure 4 Par exemple le bourg du Fargy tait circonscrit par diff rents cours d eau aujourd hui disparus ou canalis s dont le ruisseau des cailles actuelles rues de l Acad mie et Saint Jules qui du m me coup marquait la limite est du domaine seigneurial La seigneurie de Beauport tait d limit e par les rivi res Beauport et Montmorency FIGURE 3 L MENTS NATURELS R GIONAUX celle de Notre Dame des Anges par les rivi res Beauport et Saint Charles C est aux abords de ces cours d eau plus importants que de nombreuses industries se sont implant es encourageant par le fait m me la densification et la diversification des lieux par l implantation d un b ti autre qu agricole Mode d emploi 1 Identifier les reliefs naturels pr sents 2 R
47. OIT PLAT FIGURE 19 TYPE G TOIT DEUX VERSANTS Volum trie La volum trie comprend empreinte au sol la forme et la pente du toit ainsi gue la hauteur du b timent Dans arrondissement historigue de Beauport la volum trie est simple monolithigue et est per ue comme telle C est la concordance parfaite entre la simplicit morphologigue de implantation et celle du volume qui en merge La ligne fa ti re est g n ralement parall le la voie publique Chacune des huit grandes typologies r sidentielles pr sentes dans l arrondissement historique peut aussi tre caract ris e par sa hauteur g n rale du b ti c est dire les rapports de hauteur pouvant tre tablis entre sa toiture ses tages et sa ligne de fondation hors sol Les niveaux de la ligne inf rieure du toit celle de la ligne fa ti re et celles des ouvertures sont d autres caract ristiques du volume Ces rapports mesurables et comparables permettent de comprendre une partie les r gles de syntaxe d un secteur b ti Relation avec le sol un parcours asym trique empreinte au sol est g n ralement de forme carr e ou rectangulaire La relation avec le sol est franche et nette sans remaniement du terrain malgr le fait que la terrasse agricole sur laquelle est situ l arrondissement historique est presque toujours en l g re pente Le contact avec le sol se fait souvent a des niveaux diff rents selon qu
48. T RISTIOUES RECONNUES FONCTIONNELLES ET ESTH TIOUES DES SAILLIES ET ORNEMENTS EN LIEN AVEC LA TYPOLOGIE DU B TI ANCIEN ET ASSURER LA COH RENCE HISTORIQUE Entretenir R parer Restaurer Remplacer voir section 4 3 Entretenir et restaurer avec soins les ouvrages en saillie et les ornements pour viter leur remplacement souvent complexe et co teux Viser l unit d ensemble des l ments en saillie et des ornements sur un m me b timent La sobri t et la simplicit sont des caract ristiques r currentes pour l ensemble de l arrondissement historique Lorsque le remplacement d un l ment s av re n cessaire le m me mat riau la m me forme les m mes d tails de mise en uvre et la m me couleur doivent tre envisag s Si l on veut r introduire des composantes disparues s assurer de l authenticit notamment en mati re de positionnement de composition et de compatibilit avec la typologie Les travaux d entretien et de mise aux normes ne devraient jamais se traduire par un appauvrissement du d cor g n ral et le retrait de composantes d origine Des travaux correctifs peuvent tre apport s pour am liorer la s curit du b timent et doivent faire l objet d une int gration harmonieuse et discr te sans alt rer l aspect visuel des composantes architecturales d origine 5 CRIT RES D INTERVENTION Tout ornement ou l ment en saillie nouveau ou r introduit sur un b time
49. TANTS EN LIEN AVEC LEUR TYPOLOGIE AFIN D ASSURER LA COH RENCE HISTORIQUE Entretenir R parer Restaurer Remplacer voir 4 3 e Conserver et prot ger les caract ristiques des rev tements des murs ext rieurs telles que le mat riau la couleur les dimensions les proportions et le profil des composantes du rev tement ainsi que les d tails de mise en uvre e une importance accrue la fa ade principale et celles visibles de la rue Comprendre la hi rarchie des fa ades et des rev tements selon la position du b timent interface publique et les facteurs climatiques qui ont pu influencer e Lorsque le remplacement s av re in vitable utiliser le mat riau qui se rapproche le plus de celui d origine ou des mat riaux pr sents dans l architecture du voisinage par leur nature couleur forme texture et motif Les mat riaux d imitation ne sont pas acceptables e Lorsque le rev tement d origine a t conserv sous un recouvrement plus r cent on doit le d gager conserver les parties en bon tat et le prendre comme modele pour la r fection S il s agit d un calcaire schisteux le recouvrir nouveau d un mat riau compatible e Lors de travaux importants sur l enveloppe les rev tements existants incompatibles avec l ge et la 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 10 MURS ET REV TEMENTS typologie ne peuvent tre r par s ou conserv s Ils ne peu
50. a fa ade principale et de celles visibles partir du domaine public moins de faire clairement la d monstration que cela n alt re pas l unit de la composition d ensemble ASSURER LA COH RENCE DU B TI R CENT ET CONTEMPORAIN AVEC L ENSEMBLE DE L ENVIRONNEMENT Respecter et comprendre les r gles de distribution des ouvertures et de composition des fa ades pr sentes dans la s quence o s ins re l intervention Malgr les diverses typologies qui peuvent tre rencontr es un d nominateur commun peut tre tabli quant aux grands principes de distribution l apparence au mat riau et au mode d ouverture Une intervention contemporaine coh rente devrait pouvoir int grer ces grands principes Les composantes d imitation telle que les appliques ou les insertions simulant les divisions traditionnelles ne doivent tre employ es De m me les mat riaux de qualit et compatibles avec l environnement seront privil gi s et pourront tre mis en uvre selon les m thodes contemporaines Maintenir un seul mod le de porte et de fen tre sur un m me b timent Un projet agrandissement ne devrait complexifier l unit de la composition d ensemble ASSURER LA COH RENCE DES ACTIVIT S COMMERCIALES AVEC L ENSEMBLE DE ARRONDISSEMENT Assurer unit de composition de la facade dans les immeubles logeant plusieurs usages Les activit s commerciales devraient tre lues comme un l ment positif et une fo
51. acer voir section 4 3 e Pr server l int grit des caract ristiques formelles des toitures et leur coh rence avec leur mod le typologigue et l poque de leur construction Porter une attention particuli re autant la forme g n rale du toit qu au d tail de ses composantes corniches pignons lucarnes chemin es etc e Conserver les caract ristiques mat rielles des toitures en coh rence avec les m thodes traditionnelles de mise en uvre Porter une attention particuli re autant au type de rev tement qu son ex cution couleur taille motif etc REFAIRE LES REV TEMENTS DE TOITURE TRADITIONNELS DANS UN SOUCI DE RENDRE LISIBLE HISTORICITE DU LIEU e Lors de la r fection de toiture viser l authenticit par la compatibilit des m thodes de mise en uvre avec les mat riaux de rev tement L imitation ne peut constituer un gage de p rennit viter la t le profil e de confection industrielle et les t les m talliques pr peintes et pli es en usine Un mat riau de recouvrement de mauvaise qualit et incompatible avec la typologie et l ge du b ti ne peut constituer un droit acquis et ne peut faire l objet d une r fection e Rechercher des mat riaux identiques ou Sapprochant le plus possible des mod les ou patrons traditionnels de par leur mode agencement leurs proportions leur texture leur couleur e Respecter la forme de la toiture la r fection ne peut tre un pr t
52. acier galvanis e ou peinte pos e selon les techniques baguette ou la canadienne et le bardeau de 015 sont les rev tements classiques pour les toitures en pente La membrane lastom re ou multicouche est utilis e pour les toitures plates dont les bassins sont ceintur s d un parapet g n ralement ornement d une corniche de bois ou de m tal ouvrag Le bardeau de bois utilis sur les toits est g n ralement laiss l tat naturel et il s av re efficace et durable lorsque bien entretenu La maison Girardin est un bel exemple de b timent avec une toiture en bardeau de c dre La t le est apparue suite au r glement interdisant l utilisation du bois pour recouvrir les b timents dans le but d viter des incendies Ce mat riau est r sistant facile d entretien et durable On retrouve deux techniques de recouvrement en t le La t le la canadienne est l agencement de t les de petites dimensions faisant penser une multitude cailles plates et orient es obliquement par rapport la ligne de toit Plus tard quand il est devenu possible de faire de plus grandes feuilles de m tal les toits en t le baguette ont fait leur apparition Ils tirent leur nom du fait que les joints des feuilles de m tal taient pinc s sur des baguettes de bois pos es perpendiculairement la ligne de toit De nombreux exemples alt rations des toitures sont pr sents dans l arrondissement Les mat riaux de
53. alt rer les d tails architecturaux Ils seront faits de toile de tissu et leur couleur harmonis e celles du b timent Dans tous les cas leur n cessit devra tre d montr e afin d tre coh rents avec les objectifs initialement fonctionnels de ce genre de composante 5 CRIT RES DINTERVENTION 5 13 L AFFICHAGE 51 6 PROC DURE DAPPROBATION Le propri taire d un terrain ou d un b timent dans l arrondissement historique de Beauport qui envisage de proc der des travaux excavation d am nagement paysager ou de construction sur sa propri t devrait s adresser en premier lieu son bureau d arrondissement 1 pourra s y renseigner sur les r glements en mati re de construction d urbanisme et de zonage s appliquant sa propri t ainsi que sur les tapes suivre pour obtenir un permis Afin d assurer la qualit des interventions sur le territoire il est essentiel d entreprendre ces d marches avant d entamer les travaux ou d laborer les plans et devis qui Sy rattachent 52 6 PROC DURE D APPROBATION BIBLIOGRAPHIE C T Anne 2002 Conserver et mettre en valeur les quartiers centraux de Qu bec Qu bec Ville de Qu bec et minist re de la Culture et des Communications C T Louise LAFRAMBOISE Yves 1996 Beauport au c ur du vieux bourg Beauport Ville de Beauport Qu bec minist re de la Culture et des Communications DUBOIS Martin 2002 Conserver et mettre en valeur l arc
54. arcours m re permettent sporadiquement de garder le contact visuel avec le paysage g n ral le fleuve la rive sud et le promontoire de Qu bec Ces espaces libres sont tributaires de la topographie de la position du b ti principal et surtout des l ments pouvant se retrouver sur la parcelle ce sujet voir la section 5 7 Perception du b ti La position relative du b ti sur la parcelle fait en sorte qu partir du domaine public ce n est plus une suite de fa ades que l on per oit mais une suite de volumes Dans plus de la moiti des implantations le long du parcours m re ce ne sont plus seulement les fa ades principales qui d finissent les parois du domaine public mais adjonction de leurs facades lat rales Positionn e 45 degr s par rapport la voie c est toute la volum trie qui domine et caract rise le paysage Continuit discontinuit et typologies du b ti Il serait illusoire de croire qu une forme totalement homog ne du b ti devrait prendre place tout le long de arrondissement historique Cette situation ne sest jamais concr tis e autrement que dans des secteurs pr cis s quences et ne refl te pas les diverses r alit s agricoles et villageoises qui s y sont longtemps superpos es et entrem l es En effet la vari t de fonctions et de gabarits du b ti fait partie du paysage depuis le d but des tablissements humains permanents Par exemple le m lange de b timents
55. auport L absence de recherches sp cifiques la localisation des campements a l ext rieur des limites actuelles de l arrondissement et l urbanisation expliquent peut tre cette situation Des pertes consid rables du paysage arch ologique sont aussi dues l urbanisation pour la p riode euro gu b coise Six des onze sites d importance relatifs l histoire locale et nationale relev s dans les secteurs Parc des Martyrs rivi re Beauport et bourg du Fargy sont localis s dans l arrondissement historique le manoir seigneurial le troisi me moulin banal le manoir Salaberry la ferme seigneuriale la premi re glise de Beauport et une chapelle de procession Le manoir seigneurial Selon une tude r cente le site du manoir et ses environs offrent un fort potentiel arch ologique Les vestiges du premier manoir et ajouts post rieurs du XVIII si cle n auraient t que partiellement affect s par les constructions r centes Des vestiges de divers b timents de ferme et du grand b timent ayant accueilli des malades au milieu du XIX si cle pourraient subsister proximit Le troisi me moulin banal Au nord de l avenue Royale se trouvent les vestiges du barrage du troisi me moulin banal ult rieurement le moulin Brown qui faisait partie de l ensemble industriel de la distillerie et de la brasserie situ du c t sud de l art re 24 5 CRIT RES DINTERVENTION 5 2 LE PAYSAGE CONSTRUIT 5 3 LE PAYS
56. ce des trente derni res ann es a d montr la n cessit pour les villes et les quartiers historiques de permettre la culture contemporaine de s y exprimer notamment par la cr ation d espaces publics de b timents de parcs et d uvres d art En effet l architecture contemporaine de qualit exprime l innovation dans la fa on de concevoir le cadre de vie et contribue attirer des investissements et de nouveaux r sidents elle constitue donc un atout important pour les communaut s locales Pour qu une intervention contemporaine constitue un apport durable en milieu historique il ne suffit toutefois pas qu elle reprenne les caract ristiques existantes du paysage c est dire les perspectives visuelles la trame des rues le lotissement la v g tation ou encore l implantation et aspect des b timents Ses qualit s d implantation doivent aussi permettre d am liorer le paysage urbain tout comme ses qualit s fonctionnelles doivent y am liorer les conditions de vie de travail et de loisir Beaucoup d exemples r cents ont d montr s que l int gration de l architecture contemporaine est avant tout une probl matique d chelle d implantation et de volum trie de qualit des mat riaux et non d ordonnance ou de style architectural S il est important de faire une place l architecture contemporaine dans les arrondissements historiques cette ouverture doit donc tre accompagn e d une exigence d excelle
57. chitecture moderne qui affectent l arrondissement historique 12 2 MODE D EMPLOI Partie 4 Coh rence avec les principes L intervention projet e est elle coh rente avec les principes de la conservation du patrimoine La section 4 du guide nonce des principes reconnus en mati re de conservation du patrimoine que toute intervention sur le territoire de l arrondissement historique devrait respecter Tout d abord on doit s assurer que l intervention s accorde a l identit de l arrondissement historique de Beauport que ce soit par son mode d implantation sa forme ou son usage Dans un deuxi me temps on doit s assurer que les moyens techniques pour la r alisation du projet respectent les principes de la conservation architecturale Ces normes ne sont pas arbitraires il s agit au contraire de bonnes pratiques labor es au fil de plus d un si cle d interventions concr tes un peu partout dans le monde Partie 5 Quelles sont les caract ristiques du contexte dans lequel on intervient L intervention projet e est elle coh rente avec ces caract ristiques La section 5 du guide nonce les crit res s appliquant aux interventions dans l arrondissement historique Elle est scind e en diff rentes th matiques qui permettent de d cortiquer les principales composantes de l environnement urbain Il est imp ratif de souligner que ces th matiques sont des vases communicants qu on ne pe
58. d et aux vents sont souvent recouverts d un parement l ger en bois Le gel et le d gel de l eau sur les rev tements sont des facteurs qui ont norm ment influenc s l architecture La maison d esprit fran ais est simple et sans d bord de toit Rapidement les premiers colons adaptent afin loigner l eau de son rev tement larmiers d bord de toit planches pos es la verticales planches clin avec casse gouttes pentes des galeries goutti res Ces d tails souvent simples mais lorsque judicieusement positionn s peuvent grandement contribuer au prolongement de la vie des rev tements vacu s de leurs composantes stylistiques propres ils peuvent tre repris intelligemment dans les constructions neuves La compr hension de leurs r les justifie leur entretien leur restauration ou leur remplacement Entretien et remplacement Le rejointoiement et le nettoyage sont la cl de l entretien d un parement de ma onnerie Une pierre ou une brique de parement de qualit peut traverser les si cles Les joints sont souvent la faiblesse de l appareillage et il est normal de proc der des travaux d entretien pour viter la d t rioration du parement lui m me qui pourrait se solder pas des d bours importants moyen terme Dans le cas o le remplacement est n cessaire et clairement d montr la nature la qualit l apparence et appareillage du mat riau de remplacement doivent tre au moins quivale
59. de Beauport sont soumises des proc dures particuli res en raison du caract re patrimonial de ses paysages A nsi comme celles provenant des arrondissements historiques de Sillery de Charlesbourg ou du Vieux Ou bec les demandes de permis doivent obtenir l approbation pr alable de la Commission d urbanisme et de conservation de Qu bec CUCO et du MCCO qui en vertu de la Loi sur les biens culturels du Qu bec doit demander l avis de la CBCO Les d cisions de la Commission et du minist re tiennent compte des aspects qualitatifs des projets propos s en particulier leur capacit s int grer et mettre en valeur le paysage historique Dans ce contexte le guide de gestion favorise une gestion efficace quitable et transparente des demandes de permis e il propose un cadre explicite pour la prise de d cisions par la CUCO le minist re et les sp cialistes qui les conseillent e il fait en sorte que toutes les propri t s sont soumises aux m mes principes et crit res e il fait en sorte que ces principes et crit res soient connus de tous De fa on plus large le guide vise donner des orientations a tous les projets d am nagement pouvant avoir un impact significatif sur le caract re patrimonial de l arrondissement historique de Beauport et ce quelle que soit leur chelle e les projets d infrastructure de voirie ou d am nagement paysager con us et effectu s par la Ville de Qu bec ou d autres organis
60. de type rural l est orientation perpendiculaire et implantation de type urbain Densit croissante de l ouest vers l est Homog n it des volumes et des gabarits Plusieurs s quences de b timents ayant un m me type architectural B ti ancien bien conserv Dix s quences caract risent ce territoire n 22 31 figure 1 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 2 LE PAYSAGE CONSTRUIT 23 OBJECTIFS ET CRIT RES RELATIFS AU PAYSAGE CONSTRUIT 1 PR SERVER LE PAYSAGE CULTUREL CE DERNIER TANT LA RELATION HISTORIQUE ENTRE LES ELEMENTS NATURELS ET LES ETABLISSEMENTS HUMAINS Voir objectif 1 la section 5 1 2 MAINTENIR LA LECTURE DES CINQ UNIT S DE PAYSAGE e Miser sur les forces typologigues et morphologiques d j en place et mettre emphase sur la lecture de leurs composantes e viter de chercher uniformiser les parois du chemin avenue Royal e d un bout l autre e Rendre lisible les seuils et les noyaux des unit s de paysage 3 MAINTENIR LA LISIBILIT DES CENTRES PAROISSIAUX e Prot ger le clocher des glises comme point de rep re mergeant de la trame urbaine e Prot ger les espaces publics qui correspondent aux centres paroissiaux 5 3 LE PAYSAGE ARCH OLOGIQUE Quoique document e et identifi e l est et l ouest de l arrondissement de Beauport aucune trace de pr sence am rindienne n est connue dans les limites de l arrondissement historique de Be
61. e espace des 1626 La division du territoire s effectue sous la forme de seigneuries g n ralement en rectangles allong s perpendiculaires au Saint Laurent int rieur des terres sont conc d es parall lement aux limites seigneuriales comme dans la seigneurie Notre Dame des Anges Giffard Par contre dans la seigneurie de Beauport les terres sont divis es angles par rapport aux limites seigneuriales selon une orientation nord sud figure 5 Un premier chemin terrestre Sofficialise au fil des concessions se substituant progressivement au fleuve Saint Laurent et a son chemin de gr ve Le parcours prend la forme d une ligne peu pr s droite pousant le relief peu accident ici et l et reliant les deux points de passage au dessus des rivi res Montmorency et Beauport figure 6 Dans Giffard il FIGURE 5 DANS LA SEIGNEURIE DE BEAUPORT LES TERRES SONT DIVIS ES ANGLE PAR RAPPORT AUX LIMITES SEIGNEURIALES 1879 Source ANG 7 AP 7 7 7 227777 To TN SANT A 1 7 77 17 f fi AJ IN 7 f Jj 2 A a 22 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 2 LE PAYSAGE CONSTRUIT coupe perpendiculairement les lotissements alors que dans Beauport il tend tre parall le au fleuve et coupe angle les terres agricoles Les tablissements permanents prennent place le long du trac du chemin avenue Royal e occasionnant un
62. e G toit deux versants figure 19 Nombre 70 Sur l ensemble du territoire on observe une grande vari t de b timents ayant un toit deux versants provenant d un courant architectural vernaculaire tr s r pandu dans le nord est des tats Unis et dans les provinces anglophones G n ralement de plan carr avec un ou deux tages de brique ou de bois et tr s d pouill s ces b timents sont toujours d tach s sauf dans le cas d une rang e de six maisons proximit de la maison B langer Girardin inspiration victorienne Le plan est carr ou en L La ligne fa ti re du toit est parall le ou perpendiculaire la rue Plusieurs exemples sont dot s d une fa ade en mur pignon et ou avec demi croupes Type H le bungalow Quelques exemples sont parsem s ici et la l int rieur des limites de l arrondissement Ceci t moigne de l importante croissance du tissu qui sest effectu e depuis la deuxi me FIGURE 17 TYPE E TOIT EN CROUPE MY TT g mL 1 VALY te ig 8 81 36 5 CRIT RES DIINTERVENTION 5 8 LE B TI COMME COMPOSANTE DU PAYSAGE COLLECTIF guerre tant au nord qu au sud de l arrondissement Le bungalow est plus particuli rement pr sent au nord Il se caract rise par un plan en rectangle allong De plain pied sa toiture est tr s faible pente avec de larges d bords Il est g n ralement peu ornement FIGURE 18 TYPE F T
63. e allant du simple au double Par contre l approche du noyau villageois de Courville les parcelles r duisent en largeur de fa on marqu e et ce particuli rement au sud de l avenue Royale Le m me ph nom ne plus r cent et beaucoup moins soutenu est d celable dans le secteur du noyau institutionnel de Villeneuve Mode emploi 1 Identifier la typologie du parcellaire et son origine en accord avec les sp cificit s de unit de paysage 2 Rep rer les modes d implantation propres ce type de parcelle type de b timent orientation de la fa ade dimension des cours espace de stationnement am nagement paysager avoir une facade sur une rue publigue et contribuer leremembrement redonne fa ade sur rue une OBJECTIFS ET CRIT RES RELATIFS AU PARCELLAIRE son encadrement et sa d finition parcelle enclav e L UT OS DOTE tre d orientation et de dimension similaire la ee s DA DU PARCELLAIRE AGRICOLE ET COMPRENDRE LE moyenne des parcelles du secteur Pour ce faire ARCHITECTURAL PROCESSUS DE TRANSFORMATION QUI A G N R identifier le type r current de la s quence ou R LA FORME DU PARCELLAIRE H RIT SELON LA de l unit de paysage la moyenne des parcelles Les discontinuites tont partie du paysage depuis TENDANCE PROPRE CHACUNE DES UNIT S DE adjacentes peut ne pas tre repr sentative les Premiers am nagements permanents Elles sont PAYSAGE intimement li es la topologi
64. e et aux fonctions de la tre de dimension suffisante pour recevoir la parcelle b ti agricole b ti villageois b ti de vill giature e Conserver la forme et l orientation du parcellaire s inscrivant dans la continuit de la s quence spatiale et permettant la structuration caract ristique de la forme urbaine e Conserver les relations historiques entre l orientation typologie b tie en accord avec le type portant de la s quence ou l unit de paysage le morcellement d une parcelle ne devrait pas mener la cr ation de parcelles visuellement enclav es Si on ne peut faire autrement il faut e Faire en sorte que le morcellement pr sente des caract ristiques comparables celles des lots contenus dans la s quence forme dimensions orientation et non seulement des lots adjacents e Pratiquer le morcellement dans le respect des valeurs du cadastre et celle du b ti alors privil gier la conservation de la parcelle e D terminer les dimensions du parcellaire permettant d origine probablement un vestige du mode ee riger la typologie du b ti en accord avec la agricole e Profiter du morcellement pour structurer l espace s guence secteur et permettant de r aliser les e Dans les secteurs r sidentiels tablis il n est pas public et pour maintenir ou assurer la coh rence de caract ristiques d implantation associ es cette souhaitable de proc der des remembrements de la trame urbaine typologie
65. e l on se trouve avant ou l arri re Au nord de l avenue Royale les cas extr mes ont une galerie avec ou sans escalier en fa ade qui permet d atteindre le rez de chauss e qui est niveau avec la cour arri re Du c t sud on entre directement au rez de chauss e et c est le soubassement qui s ouvre sur la cour arri re Difficile d tablir une r gle g n rale qui s applique toutes les typologies quant leur relation avec le sol La maison d esprit fran ais est plus pres du sol C est partir de la maison qu b coise que cette relation se modifie Le rez de chauss e se d tache du 501 de quelques marches jusqu la hauteur d un tage dans certains cas Il importe d observer les r gles locales qui s tablissent entre topographie et typologie souvent l int rieur d une m me s quence Dans un souci arrimage et de continuit ces observations devraient toujours se faire au del des voisins adjacents Agrandissement Lorsqu il y a agrandissement du b ti principal celui ci est g n ralement effectu par redoublement progressif ou par ajout de corps secondaire en retrait sur la fa ade lat rale ou arri re La lecture de cet ajout est claire par son d coupage volum trique distinct de celui du corps principal chelle r duite retrait par rapport aux autres fa ades etc Coloration La coloration est une composante tr s importante qui permet de rendre intelligible la volum trie e
66. e les premiers l ments en saillie galerie couverte sous un d bord de la toiture planches corni res chambranles moulur es garde corps chantourn s ou d coup s C est dans la maison toit bris que l on voit appara tre des toitures sp cifiques aux galeries v randas et des d tails raffin s et all g s La dentelle accompagne certaines saillies appliques souligne la rencontre du toit corniches modillons et encadre tout le volume chainage d angle La maison toit plat est sobre en termes ornements et de saillies qui sont avant tout minimales et fonctionnelles une corniche ornement e une galerie un garde corps et un escalier parfois en bois l g rement stylis le plus souvent en fer ornemental Le bungalow est d pouill d ornement Parfois un garde corps m tallique ouvrag et une porte aux lignes s om tris es s harmonisent avec la composition d ensemble C est dans les saillies que cette typologie se distingue devenant un pr texte l articulation et la composition d ensemble Entretien Les produits miracles sans aucun entretien ne sont pas encore apparus sur le march Ceux qui le pr tendent sont jetables et reprennent grossi rement les formes et proportions des mat riaux d origine Lorsque l on parle d l ments en saillie ou ornementation on parle de beaut du fini de justesse des proportions et surtout de finesse du d tail de mise en oeuvre Certains mat riaux de sy
67. e ou en mat riau l ger fixe ou r tractable fait souvent partie des devantures commerciales Syn abri avant toit marquise Avanc e Ce qui avance forme une saillie Syn avant corps Badigeon Cr pi base de lait de chaux souvent color avec laquelle on peint les murs les fa ades en ma onnerie Baie lat rale Baie verticale g n ralement longue et troite juxtapos e une porte ou une fen tre Balustrade Rang e de balustres portant une tablette d appui Syn garde corps rambarde garde fou parapet Balustre Colonnette ou court pilier parfois renfl et moulur supportant un appui Ensemble de balustres balustrade Bandeau 1 Large moulure plate et unie autour une baie de porte ou de fen tre Syn frise moulure platebande galement dans un mur de maconnerie rang e de pierres ou de brigues gui se diff rencie du reste de la facade 2 Fen tre en bandeau fen tre ou s rie de fen tres dispos es en bande horizontale que l on retrouve fr quemment dans l architecture moderne 3 Bandeau ou bande d affichage espace horizontal habituellement au dessus de vitrines commerciales destin recevoir des enseignes ou du lettrage publicitaire Battants Partie d une porte ou d une fen tre mobiles sur ses gonds s ouvrant sur un axe vertical Syn vantail Ex porte double battant fen tre battants Boutisse Pierre taill e ou brique dont la plus grande d
68. ecter les futurs projets de construction dans l arrondissement historique c est l objet du pr sent guide ommuniquer au grand public les caract ristiques de l arrondissement historique et les crit res d intervention qui s y appliquent Cette derni re tape est en cours de production au moment d crire ces lignes LT ete Z LT 05 06 2 2 Qui Fan noi pufferin Montmo rency 10 1 MISE EN CONTEXTE autoroute D fe MONT orency S Va MM i DA i Un nouvel outil le guide de gestion Auditoire vis Le guide que voici propose en quelque sorte un code de pratique destin en priorit aux gestionnaires et professionnels de la Ville de Qu bec urbanistes architectes paysagistes qui ont la responsabilit de concevoir et appliquer la r glementation municipale de conseiller les propri taires qui d sirent entreprendre des travaux sur leur terrain ou leur difice ou encore d valuer les demandes de permis de construction soumises pour approbation la Ville Le guide s adresse aussi aux propri taires promoteurs ou professionnels de l am nagement qui con oivent un projet de construction situ dans arrondissement historique Contenu du guide Ce guide de gestion s articule autour de deux sections principales Dans un premier temps il nonce les pratiques et les principes de conservation du patrimoine que doivent respecter toute inter
69. elle de ce paysage culturel en 1985 avec le d cret cr ant l arrondissement historique selon ses limites actuelles Mode d emploi 1 Identifier quelle typologie appartient le b timent sur lequel on intervient 2 Identifier les caract ristiques du type portant d origine et identifier celles qui sont encore pr sentes sur le b timent celles qui ont t alt r es et celles qui sont disparues 3 Identifier quelles typologies sont associ s les b timents du voisinage S agit il d un ensemble 4 Identifier la ou les volum tries r currentes dans la s quence et la relation de leur rez de chauss e avec le sol 5 Comprendre impact de la coloration sur la lecture volum trique OBJECTIFS ET CRIT RES RELATIFS LA TYPOLOGIE LA VOLUM TRIE ET LA RELATION AVEC LE SOL 1 CONSERVER LE CARACT RE DES GRANDS TYPES ARCHITECTURAUX Entretenir R parer Restaurer Remplacer voir section 4 3 e Prot ger les caract ristiques architecturales li es a chacune des typologies afin en pr server leur lisibilit et leur coh rence e une attention particuli re aux rev tements des murs et des toitures comme un tout d finissant un volume per u comme tel dans l espace et ce particuli rement lorsque son implantation est angle Se r f rer aux principes sp cifiques quant la conservation des caract ristiques mat rielles la section 4 38 5 CRIT RES D
70. elle en regard de la typologie du parcellaire et de celle du b ti 2 Identifier l impact visuel des am nagements de la parcelle partir du domaine public 3 Identifier l impact visuel des am nagements de la parcelle sur la d finition du domaine public OBJECTIFS ET CRIT RES RELATIFS L AM NAGEMENT DE LA PARCELLE 1 PR SERVER LA COH RENCE DES PAROIS DU DOMAINE PUBLIC ET PRINCIPALEMENT AXE DU CHEMIN AVENUE ROYAL E e Reconna tre le caractere historique et rechercher des solutions adapt es en mati re d am nagement plut t que imiter les fa ons de faire sur le reste du territoire de la ville 2 PROT GER L ENVIRONNEMENT NATUREL ET B TI ET ASSURER LA QUALITE DES AMENAGEMENTS e S assurer que les am nagements de la parcelle respectent l environnement naturel en compl ment de la typologie du b ti voir section 5 1 e Limiter artificialisation de la parcelle et conserver le plus possible son relief naturel Les murets de sout nement en fa ade principale sont proscrire e Tenir compte des niveaux des parcelles adjacentes et des traits caract ristiques du paysage lorsque qu en dernier recours la topographie doit tre modifi e Assurer la continuit des niveaux 3 PROT GER L ENVIRONNEMENT NATUREL ET B TI DU DOMAINE PUBLIC Assurer l appropriation visuelle et physique des lieux publics Eviter l encombrement a rien par les r seaux de distribution Faire un usage parcimonieux de la
71. ep rer les composantes naturelles visibles tant l int rieur qu l ext rieur de l arrondissement 3 Se r f rer l inventaire des perspectives visuelles BBA 2005 pour comprendre l importance des relations visuelles avec les l ments naturels du paysage FIGURE 4 INFLUENCE DE L HYDROGRAPHIE DANS L TABLISSEMENT DES LIMITES TERRITORIALES PLAN DE LA SEIGNEURIE DE BEAUPORT 1663 d apr s Trudel 1973 KN s 3 gneurerie te de Beaupr w LA b a o k gt le 2 tte Seigneurerie de Beauport Domaine seigneurial ouf 9 x paN Seigneurerie de Notre Dame des Anges uossing np Ay goun 591523 Sep ssiny OBJECTIFS ET CRIT RES RELATIFS 3 PR SERVER LA TOPOGRAPHIE NATURELLE ET LE e S assurer que le gabarit la hauteur et l orientation AU PAYSAGE NATUREL RELIEF DE L ENSEMBLE DE L ARRONDISSEMENT de toute intervention permettent une enti re PR SERVER LE PAYSAGE CULTUREL Le paysage culturel est la relation historique entre les l ments naturels et les tablissements humains Il importe de pouvoir lire clairement l un et l autre et de sentir l tablissement d un dialogue harmonieux Ainsi chacune des interventions humaines devrait tre un apport une contribution au fa onnage de ce paysage culturel Elle devrait tre teint e par la couleur locale du paysage naturel notamment par la compr hension de
72. er entre elles 50 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 13 AFFICHAGE Dossier de conception Tout projet de modification et d installation d un type d enseigne doit faire l objet d une proc dure d approbation Pour ce faire les documents illustrant impact visuel emplacement sur la parcelle et ou la fa ade les mat riaux le type d clairage et le graphisme doivent tre fournis et approuv s avant de proc der la fabrication Les modifications aux enseignes existantes doivent faire l objet d une demande de permis Est consid r e comme modification une enseigne toute r paration comportant un changement dans sa construction ou son installation tout d placement de l enseigne sur la fa ade et tout changement dans son message ou son contenu Mode d emploi 1 Identifier dans le paysage l impact visuel de l affichage 2 Identifier dans le paysage la compatibilit ou non de l affichage avec la typologie et l ge du b ti 3 Identifier les caract ristiques architecturales du b timent faisant l objet d une intervention Identifier les compl mentarit s pouvant tre tablies entre l affichage et les autres composantes architecturales OBJECTIFS ET CRIT RES RELATIFS V AFFICHAGE ET L CLAIRAGE 1 HARMONISER AFFICHAGE AUX CARACT RISTIQUES DES LIEUX e Viser la compatibilit de l affichage avec la typologie et l ge du b timent quant la localisation aux mat riaux dimensions et co
73. es villas figure 1 diminution des marges lat rales allant parfois jusqu la mitoyennet architecture domestique avec diff rentes typologies du XVIII et du XIX si cle plusieurs institutions importantes en retrait de l avenue Royale dont l glise pr sence de b ti commercial au gabarit plus imposant pr sence d espaces publics significatifs parc de la maison Girardin parvis de l glise et d autres plut t fonctionnels en qu te d identit stationnement de la rue Place Orl ans s quences qui caract risent ce territoire n 10 11 le c ur du bourg et n 12 triangle des rues du Temple des Cascades et de avenue Royale figure 1 Territoire ant rieurement agricole D but de l orientation oblique des parcelles et du b ti par rapport l avenue Royale partir de l ouest Faible marge de recul avant Pr dominance de b timents toit plat Deux s quences caract risent ce territoire n 13 14 figure 1 VILLENEUVE Secteur durement atteint dans sa portion est par le passage de l autoroute F lix Leclerc Orientation oblique de la parcelle et du b ti par rapport l avenue Royale Noyau institutionnel au centre du territoire paroissial cartographique mais per u comme excentrique en raison de autoroute qui aura amput la portion est Grande h t rog n it du b ti Sept s quences courtes caract risent ce territoire no 15 21 figure 1
74. espaces commerciaux et utilitaires Le long du chemin avenue Royal e on remarque la pr sence de nombreux espaces asphalt s souvent lus comme un largissement de la voie p ex photo 2 Ces ouvertures visuelles et physiques ainsi cr es ne correspondent pas des espaces collectifs Ils ne devraient donc pas tre per us comme tels et ne devraient pas b n ficier d une visibilit quivalente La min ralisation des sites est viter le plus possible et les stationnements devraient tre rel gu s sur le c t ou l arri re des b timents plut t qu en fa ade Une attention particuli re devrait tre port e aux fonctions commerciales dont l chelle des surfaces de stationnement est l origine des principales sources de rupture dans la continuit de l espace public et sa d finition Les cl tures et murs de sout enement Ces composantes ne constituent pas une r currence dans l am nagement de la parcelle notamment en marge avant Elles sont g n ralement ouvertes sur l espace public et les rares cl tures r pertori es sur le territoire sont apparues PHOTO 4 OUVERTURE DU CORRIDOR VISUEL EN RAISON DE LA PR SENCE D UN ESPACE ASPHALT LU COMME UN LARGISSEMENT DE LA VOIE PUBLIQUE comme des l ments rapport s ou folklorigues cl tures de perches Les murs de sout nement sont galement peu utilis s la pente du terrain tant g n ralement adoucie sous forme de talus gazonn s Compte te
75. et al 1996 BBA 2005 L gende Noyaux paroissiaux Habitations exceptionnelles Ensembles exceptionnels S quences paysag res S quences remarquables S quences int ressantes Limites des unit s de paysage de l arrondissement historique AvaRoyale 2 dn A Ai A aN Si 610 9 SE io 18 fmia odo a mine ch gt e10 E 11 JA SK ONIAN M 8 6 S TS z 5 SS A 2 A ZE 20 O 7 NI Z L NY S HUIT ANN Le ASSIA LA S a TT POR TIRRI KKE TI L R EEA K gt ee 222 g V z HO DE TAN f CORTE S My 4 nn S 4771 OI SPR M MAN
76. eurs influences les b timents sont plus ou moins ornement s Les motifs d coratifs artisanaux peuvent habiller les chambranles des ouvertures les galeries les rives de toit les garde corps les corniches les chainages d angle Dans l ensemble ils ne constituent pas une surcharge la composition Dans un esprit g n ral de sobri t ils soulignent certaines composantes de la volum trie Il peut s agir d l ments sculpt s et int gr s au b timent d un appareillage singulier de ma onnerie un linteau de briques de diff rentes couleurs ou d une forme particuli re de mat riaux un bardeau d coup Ces d tails architecturaux m ritent une grande attention et un entretien attentif vu leur impact sur le charme et le cachet du b timent Mat riaux La plupart des l ments en saillie et les ornements font appel au bois notamment pour sa souplesse de r alisation et la facilit de r p ter les composantes de fa on artisanale Les formes sont faites partir de d coupage chantournage et sculptage de pi ces de 015 dont la facture finale se complexifie mesure que les techniques s am liorent La plupart des garde corps des escaliers et galeries anciennes sont en bois mais il existe galement des mod les dont certaines composantes plus ou moins travaill es sont en fonte et plus r cemment des mod les compl tement en fer ornemental Bois et m taux sont donc les mat riaux qui assurent la factu
77. exte pour surhausser la toiture ou en modifier la pente S assurer que la ventilation et l isolation soient dissimul es et ne viennent modifier le profil g n ral e Dans le cas des toits plats assurer la conservation et l entretien des composantes de finition externes tels parapets corniches etc e Le remplacement des composantes de la toiture si n cessaire doit se faire avec les m mes mat riaux et reprendre les m mes d tails ornementation que ceux d origine et coh rent avec la typologie Dans le cas de composantes disparues dues des interventions ant rieures de mauvaise qualit s inspirer des documents iconographiques pour r tablir la coh rence stylistique tout en tant sensible la lisibilit de l volution du b timent Les produits suivants ne constituent pas des remplacements acceptables pour les couvertures de type traditionnel les bardeaux d asphalte les bardeaux en agglom r imitant la texture du bois la t le peinte ou profil e en usine e Se r f rer aux principes de coloration de 18 section 5 8 Tout quipement de m canique chemin e compresseur etc doit tre habill avec des mat riaux compatibles et doit tre positionn pour minimiser sa visibilit et son impact sur la lecture de la volum trie notamment partir du domaine public CONCEVOIR DES PROJETS DAGRANDISSEMENT OU D INSERTION DE NOUVEAUX BATIMENTS COMPATIBLES AVEC LE PAYSAGE e Les toitures des nou
78. faires culturelles 1977 1978 R alis par Michel Dufresne Direction g n rale du patrimoine Inventaire architectural Beauport Ville de Beauport Qu bec minist re de la Culture et des Communications 1992 1993 Mise jour R alis par Bergeron Gagnon Inventaire architectural Qu bec minist re de la Culture et des Communications Beauport Ville de Beauport 1985 1987 54 BIBLIOGRAPHIE Inventaire monumental Montr al Universit de Montr al 1969 1970 Municipalit de Beauport Potentiel d occupation am rindienne Qu bec Groupe de recherches en histoire du Qu bec 2000 R alis par Jean Yves Pintal Promenade Beauport Qu bec Direction g n rale du patrimoine minist re des Affaires culturelles CONNAISSANCES TECHNIQUES LESSARD Michel et MARQUIS Huguette 1972 Encyclop die de la maison qu b coise ditions de l Homme LONDON Mark et al Guides techniques H ritage Montr al MACO 1984 6 1 Couvertures traditionnelles 2 Fen tres traditionnelles 3 Maconnerie traditionnelle 4 Rev tements traditionnels ROY Odile et SAINT LOUIS Denis Guides techniques Collection Ma tre d oeuvre Ville de Qu bec 1988 91 1 Les toitures en pente 2 Les couvertures en t le la canadienne 3 Les couvertures en t le baguettes 4 Les fen tres battants 5 Les fen tres guillotine 6 La ma onnerie de pierre 7 La ma onnerie de brique 8 Les cr pis et
79. hitecture de Sillery Guide d intervention Version pr liminaire Qu bec Ville de Qu bec et minist re de la Culture et des Communications ETHNOTECH INC 1988 tude d ensemble du patrimoine Beauport Ville de Beauport GARI PY Gino BERGERON Claude 1999 Courville Villeneuve un Sault en h ritage Beauport Ville de Beauport Qu bec minist re de la Culture et des Communications L GAR Denyse 2005 tude de caract risation de l arrondissement historique de Beauport Qu bec Commission des biens culturels du Qu bec MORENCY R mi 2003 Morphogen se et morphologie d un parcours de la ville vers la banlieue l axe du chemin de la Canardi re chemin Royal de Qu bec au Cap Tourmente Qu bec Universit Laval MORENCY R mi B langer Beauchemin architectes 2005 Inventaire et classification des perspectives visuelles de l arrondissement historique de Beauport Ville de Qu bec PARADIS Francine 1996 L arrondissement historique de Beauport En bref Beauport Ville de Beauport Qu bec minist re de la Culture et des Communications PAULETTE Claude 1994 Giffard un souvenir des j suites Beauport Ville de Beauport Qu bec minist re de la Culture et des Communications ROY Odile 1998 Conserver et mettre en valeur le Vieux Qu bec Qu bec Ville de Qu bec TRUDEL Marcel 1973 Le terrier du Saint Laurent en 1663 Ottawa Editions de l Universit Ottawa VILLE DE BEAUPORT 200
80. i une donn e qui joue sur la perception des couleurs sur les volumes ASSURER LA COMPATIBILIT DU B TI COMMERCIAL AVEC L ENSEMBLE DU TISSU Assurer la compatibilit des usages commerciaux avec le b ti r sidentiel Les volum tries des agrandissements et des volumes annexes lat raux ou frontaux devant s harmoniser avec le reste de l immeuble quant au gabarit hauteur surface et prolongement Tout agrandissement devrait se faire dans esprit o il ne d forme pas la lecture et l int grit du volume initial Les immeubles commerciaux construits cette seule fin devraient viser la compatibilit volum trique avec le reste du tissu 5 8 LE B TI COMME COMPOSANTE DU PAYSAGE COLLECTIF 39 5 9 TOITURES ET REVETEMENTS DE TOITURE Les formes des toitures sont vari es dans arrondissement et donnent de bons indices quant la p riode de construction des b timents ou de leur derni re transformation C est souvent la forme de la toiture qui dans un premier temps permet d identifier la typologie architecturale toit deux versants toit bris toit troncature ou en pavillon rompu toit croupe toit plat etc Dans la majorit des b timents anciens la toiture est une composante importante qui caract rise la fa ade au m me titre que les murs Malgr la vari t de formes de toit pr sent dans l arrondissement peu de mat riaux entrent traditionnellement dans la gamme des types de recouvrement La t le d
81. iable 30 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 6 L IMPLANTATION DU B TI Obligue Plusieurs modes occupation du sol co existent dans arrondissement historique de Beauport ma s c est l implantation en dents de scie qui le caract rise sans doute le plus Ce type d implantation oblique est d la forme allong e des parcelles et leur angulation par rapport au parcours m re On le trouve plus sp cifiquement entre l avenue des Cascades et le noyau institutionnel de Courville portion initialement agricole Tel que mentionn dans la section portant sur le parcellaire les divisions du sol l int rieur de cette seigneurie ne s taient pas effectu es selon la r gle voulant que les terres soient perpendiculaires aux rives mais plut t selon un angle de 45 degr s l int rieur de cette portion de l arrondissement on note tout de m me la pr sence de quelques r sidences pr sentant une orientation plus proche de la perpendicularit notamment dans les noyaux villageois et en rive sud de l avenue Royale Il s agit g n ralement de constructions plus r centes fin XIX ou d but XX si cle Perpendiculaire Il existe plusieurs exceptions au mode d implantation a angle 58 des implantations riveraines Dans l ancienne seigneurie Notre Dame des Anges l ouest de l arrondissement historique les maisons sont implant es a angle droit par rapport au chemin Royal conform ment a
82. icile de les agrandir et les adapter aux modes de vie contemporains Ainsi s il existe un b ti en apparence mineur il importe de resituer son importance historique et sa contribution la d finition et la coh rence de l arrondissement historique La qualit de vie des secteurs r sidentiels L arrondissement historique de Beauport n est pas qu un milieu patrimonial Il s agit aussi d un quartier habit la frange de plusieurs lotissements r sidentiels apres guerre Dans l esprit de ne pas isoler l un de l autre il serait sage de penser le paysage globalement selon des objectifs qualit s lev s tout en m nageant et en mettant en valeur les sp cificit s locales les unit s de paysage et les s quences spatiales arrondissement historique de Beauport est lin aire et troit Les composantes prot ger sont accroch es sur le parcours du chemin avenue Royal e Il serait sage d viter les cueils de la mus ification qui se traduirait par la pr servation des composantes visibles uniguement a partir du chemin du Roy arrondissement est un milieu de vie en 3D visible de partout et il importe de rendre coh rente la lecture de l ensemble de son tissu et de celui plus r cent qui s y est peu peu accol et qui fait partie de l histoire de son volution 4 PRINCIPES DINTERVENITION 4 1 UN PRINCIPE G N RAL CONSERVER L IDENTIT DU LIEU Un paysage urbain ne constitue pas une uvre
83. imension de l enseigne devrait tre ajust e en fonction d une lecture rapproch e compte tenu de la vitesse de d placement normalement faible sur axe du chemin avenue Royal e enseigne en saillie sur le b timent ne devrait pas tre situ e plus haut que le rez de chauss e et sa surface limit e un m tre carre En vitrine Le lettrage appliqu aux vitrines devrait tre situ dans le bas ne pas g ner la vue de part et d autre et tre limit au nom du commerce ou au type de services ou de produits Conception et mat riaux Toute enseigne devrait viser la compatibilit avec l architecture du b ti typologie et ge notamment au niveau des couleurs et des mat riaux utilis s Le bois et les m taux sont privil gi s Dans tous les cas le graphisme devrait pr senter un niveau de raffinement en vitant les cueils de l utilisation de typographies historiques outrance et incompatible avec l ge du b ti Le lettrage et les logos devraient tre en relief On distingue deux types de relief appliqu et sculpt Sans tre exclusif le premier type se marie plut t bien avec les constructions r centes le second avec les b timents anciens Contenu d une enseigne Le contenu de l enseigne doit comprendre le nom du commerce et avoir pr s ance sur la fonction qui peut en accompagnement tre indiqu e Eclairage d une enseigne Toute forme enseigne devrait si n cessaire tre clair
84. imension est plac e dans l paisseur d un mur de mani re ne montrer que l un de ses bouts Ex appareillage de brique en boutisse Bouvet e Se dit de planches assembl es par une languette et une rainure de mani re solidifier et tancher l ensemble Syn embouvet e Bris Se dit d un arc ou d une vo te en forme d ogive gothique ogival 2 Se dit d un toit la Mansart mansard Brisis Partie inf rieure et g n ralement tr s abrupte d un versant de toit mansard par opposition au terrasson La ligne de brisis est ar te s parant les deux pentes du versant fig 130 LEXIQUE 55 Casse goutte Rainure entaille plac e au dessous de appui une fen tre afin d arr ter les filets d eau et de les faire tomber directement sur le sol Syn gouttereau goutte d eau coupe larme Chainage d angle Appareillage en pierre incorpor l angle de deux murs pour en emp cher cartement Le cha nage d angle est souvent appliqu sur les murs comme simple l ment d coratif sans fonction structurale Chambranle Encadrement bordure ornement de menuiserie autour des portes et des fen tres Chevron Dans une charpente de la toiture pi ce de bois guarrie reposant sur les pannes dans le sens de la pente du toit sur laquelle on fixe les lattes ou la volige de la couverture Dans certains types de b timent l extr mit inf rieure des chevrons d passe l
85. in e viter le ruissellement de l eau sur le mur Syn d bord de toit avant toit Ligne fa ti re Ligne sup rieure form e par la cr te d un toit plusieurs versants Pour une maison au toit deux versants la ligne fa ti re est soit parall le la voie publique soit perpendiculaire Linteau Pi ce horizontale de bois pierre m tal qui forme la partie sup rieure d une ouverture et soutient le mur situ au dessus Syn poitrail Lisse Planche horizontale situ e la base d un mur ext rieur rev tu de bois Elle assure la jonction harmonieuse entre le soubassement et le rev tement 58 LEXIQUE Logette Petit balcon ferm en saillie sur un mur d un seul tage Logette plus d un tage oriel Madrier sur madrier Syst me de construction en bois caract ris par empilement horizontal de planches paisses appel es madriers similaire au syst me pi ce sur pi ce Main courante Partie sup rieure d une balustrade ou d un garde corps d une galerie d un escalier sur laquelle la main s appuie Mansard e Se dit d un toit la Mansart Syn bris Marge de recul Distance qui s pare un b timent de la ligne de rue marge avant ou des limites du lot sur lequel il est rig marges lat rale et arri res Marquise Auvent ou structure horizontale plac e au dessus d une porte d entr e pour servir abri contre la pluie Syn auvent abri avant
86. ion remplacement OBJECTIFS ET CRIT RES RELATIFS AUX PORTES ET FENETRES 1 ASSURER LA COH RENCE ET LE MAINTIEN DES CARACTERISTIQUES DES OUVERTURES EN ACCORD AVEC LES TYPOLOGIES ARCHITECTURALES Entretenir R parer Restaurer Remplacer voir section 4 3 Conserver ou r tablir les caract ristiques reconnues quant aux ouvertures des b timents la position la forme les dimensions les mat riaux les modes de division et d ouverture et les proportions d origine Les mat riaux doivent tre de m me nature que ceux d origine et en coh rence avec la typologie et l poque du b ti Les mat riaux de d imitation ne sont pas acceptables Conserver les caract ristiques des ouvertures lors de leur remplacement Dans certains cas la simplification peut tre envisag e lorsque des d tails exceptionnels ornementation peuvent difficilement tre r introduits Ceci excluant les cintrages Les syst mes fen tres contre fen tres doivent tre maintenus Leur remplacement par une fen tre unique verre thermos n est pas acceptable Dans le cas travaux de mauvaise qualit d j effectu s la fin de leur dur e de vie est l occasion de r tablir la coh rence historique en r introduisant de nouvelles composantes compatibles avec la typologie et l ge de l immeuble Dans le cas de travaux int rieurs il est imp ratif de conserver le mode distributif des ouvertures en ne modifiant aucune ouverture de l
87. istorique de Beauport qu il consulte au pr alable les sp cialistes de diff rentes disciplines arch ologues historiens urbanistes architectes ing nieurs qui uvrent la Ville de Qu bec De m me l approche pluridisciplinaire exige du propri taire d un terrain ou d un difice qu il travaille en collaboration troite avec des professionnels du secteur priv avec les sp cialistes de la Ville de Qu bec et avec les repr sentants du Minist re de la Culture et des Communications du Qu bec uvrant sur le territoire Ces deux derniers groupes constituent d ailleurs pour le propri taire de r els partenaires qu il aura tout int r t mettre contribution le plus rapidement possible au cours de la planification et de la conception de son projet Pour que ce travail d quipe entre propri taire ou promoteur sp cialistes et gestionnaires r ussisse pleinement toutes les personnes doivent s engager discuter avec honn tet dans un esprit de critique constructive et adh rer des objectifs communs Outre les objectifs conomiques et fonctionnels sp cifiques chaque projet il est essentiel que ces objectifs communs comprennent aussi la protection long terme du patrimoine 4 PRINCIPES DINTERVENTION 19 5 LES CRIT RES D INTERVENTION 5 1 LEPAYSAGE NATUREL La topographie a jou un r le de premier plan dans am nagement de la C te de Beauport On y retrouve une s rie de prairies basses
88. itecture r sidentielle pr dominante et la distance relativement faible entre les b timents En effet le b ti d habitation constitue l l ment r current du paysage et son organisation permet de d gager des lectures homog nes sur des ensembles caract ristiques et continus Toutefois bien que le territoire g n ral de arrondissement historique pr sente une certaine homog n it on peut identifier diff rentes unit s de paysage ayant chacune leurs caract ristiques propres Ces sp cificit s territoriales correspondent approximativement aux d coupages historiques du territoire municipal et religieux et certaines composantes du paysage naturel dont notamment la topographie qui impose au parcours rectiligne des changements de direction subtils mais tangibles Cinq grandes unit s de paysages ont t identifi es d ouest en est Celles ci pr sentent une coh rence en fonction d un ou de plusieurs des l ments suivants leur histoire leur d veloppement leur organisation spatiale leur unit visuelle leur implantation ou leurs caract ristiques architecturales figure 7 Mode d emploi 1 Rep rer unit de paysage dans laquelle on intervient 2 Identifier les caract ristiques propres cette unit Duff FIGURE 7 I F HTT TL Limite de l arrondissement historique 6 Avenue Royak 19
89. ivante le plus bas niveau d intervention possible permet il d atteindre les objectifs fonctionnels fix s Si la r ponse est oui on peut d s lors laborer les d tails de la solution si la r ponse est non on value de la m me fa on le niveau d intervention suivant Cette d marche peut s appliquer aussi bien une intervention sur une composante de b timent p ex am liorer le rendement nerg tique d une fen tre qu une intervention sur un b timent p ex am liorer le confort d une maison ancienne un ensemble de b timents et jardins p ex adapter une propri t religieuse un nouvel usage ou un espace public p ex am liorer la fluidit de la circulation le long d une rue Bien que la d marche d intervention minimale s adresse en premier lieu aux concepteurs de projets le gestionnaire gagnera galement s en servir comme outil critique lors de l analyse d un projet soumis pour approbation Conna tre le milieu diff rentes chelles Une intervention respectueuse sur un b timent ou paysage ancien exige un niveau de compr hension lev de ses particularit s On cherchera par exemple en conna tre la conception initiale les occupations successives les principales tapes de son volution le potentiel arch ologique 165 propri t s du sol et des mat riaux l tat de la structure et des composantes On pourra alors mieux valuer les liens entre l int r t patrimonial du
90. l orientation du cadastre Cette r gle se confirme m me quand le chemin Royal change soudainement d orientation l approche de la rivi re Beauport Il en va de m me sur l ancien territoire du domaine seigneurial et dans le bourg du Fargy o malgr la trame des rues 45 degr s les parcelles riveraines l avenue Royale sont d form es pour tendre vers la perpendicularit Marges Nonobstant certaines exceptions dans le b ti de l apr s guerre les b timents orient s perpendiculairement au parcours m re ont de faibles marges de recul suivent un alignement assez r gulier et leurs marges lat rales peuvent r duirent jusqu la mitoyennet Selon Ethnotech 1988 lorsque l orientation des maisons est oblique par rapport avenue Royale d pendamment de l importance des marges de recul le mod le d implantation est semi urbain marge avant moyenne ou rural marge avant tr s prononc e Pour ce qui est du mode d implantation de type villa les marges avant et lat rales sont prononc es et l orientation des b timents peut tre perpendiculaire ou oblique Finalement lorsqu une maison est implant e derri re une construction plus ancienne on parle alors d implantation en retrait Interstices Selon l inventaire des perc es visuelles BBA 2005 la s quence r guli re interstice entre le b ti constitue en soi une famille de perspectives visuelles remarquables Ces ouvertures notamment au sud du p
91. la limite du domaine seigneurial de Beauport tendue l ouest de la rivi re du m me nom Avant et apr s ce changement d orientation perc es visuelles larges et profondes dans la poursuite du chemin Royal vers l ouest ou de avenue Royale vers l est Parcellaire et implantation perpendiculaire au chemin avenue Royal e Distance relative du b ti par rapport au chemin Royal variant de 0 5 m 5 m au sud et de 1 15 m au nord Densit assez r guli re et alignement continu le long du chemin avenue Royal e mais coupure marqu e au niveau du boulevard Fran ois de Laval Ensemble relativement continu de b timents jug s exceptionnels selon Ethnotech 1984 e Domaine seigneurial situ entre la rivi re Beauport et le bourg du Fargy Officiellement cette limite tait le ruisseau des cailles rue Saint Jules mais pour des raisons morphologiques dont notamment le resserrement du b ti la limite du domaine et du bourg est perceptible la hauteur de la rue de V H tel de ville plusieurs implantations de type villa au sud dont la position relative se traduit par un retrait plus important par rapport l avenue Royale concentration de b timents ayant un int r t architectural notable maisons toit bris et grandes r sidences style Second Empire bien conserv es deux s quences qui caract risent ce territoire n 8 la mont e sur le coteau et son parcours asym trique et n 9 l
92. la parcelle qu ils soient priv s ou publics contribuent en grande partie la d finition et la caract risation des parcours La position relative du b ti et les composantes de la parcelle tablissent les limites de propri t et contribuent norm ment la d limitation du domaine public La configuration du tout premier parcours m re terrestre laxe du chemin avenue Royal e r sulte d une intention fonctionnelle celle d tablir le trac le plus court entre l embouchure de la rivi re Beauport et le passage en amont de la Chute Montmorency Bien que ce parcours soit globalement lin aire plusieurs l gers changements de direction ponctuent le d placement sur le chemin avenue Royal e en s quences plus ou moins caract risables plus ou moins reconnaissables figure 1 Ces points d inflexion augmentent le sentiment de d couverte tout au long du parcours laissent pr sager l av nement l ments d int r t ou tout simplement font porter le regard sur des composantes particuli res du paysage 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 3 LE PAYSAGE ARCH OLOGIQUE 5 4 L ESPACE PUBLIC 25 inventaire des perspectives visuelles de arrondissement BBA 2005 aura permis de comprendre importance gu occupent les parois le plus souvent constitu es de propri t s priv es dans la caract risation du domaine public Ainsi les principaux traits gui auront distingu s les s quences remarquables tiennent a e _l h
93. le de denses diffus confus anciens etc T le a baguettes Type appareillage de couverture en t le couramment utilis e au XIXe si cle Cette technique ancienne 011 son nom aux baguettes de 015 sur lesquelles sont assembl s les joints des feuilles de m tal De formes variables selon les poques et les r gions ces tasseaux de 5015 sont dispos s perpendiculairement au d bord du toit et leur espacement d pend de la largeur des t les utilis es Ainsi le patron varie selon la forme de toits Tole la canadienne Type appareillage de couverture m tallique reconnaissable a son patron rappelant une multitude cailles plates Ces plaques de petites dimensions sont en fait des bandes de t le pli es et chevauch es que l on cloue obliquement au d bord du toit Cette technique fut labor e pour r soudre les probl mes de r sistance des t les soud es de conception plus ancienne Elle a connu une grande popularit entre les ann es 1750 et 1850 et l on a continu de l utiliser pour les constructions neuves jusqu au d but du XXe si cle Depuis son utilisation a t limit e principalement aux travaux d entretien de r fection et de restauration des b timents anciens T le pinc e Type appareillage de couverture m tallique dont les joints sont pinc s pour donner l aspect de la t le baguettes Trame urbaine Disposition g n rale du tissu construit dont les caract ristiques sont g n
94. les enduits 9 Les rev tements de bois 10 Les fondations 11 Les portes et les portes coch res 12 les foyers et les chemin es 13 les pl tres int rieurs 14 Les planchers les escaliers et les boiseries int rieures 15 isolation GUIDES DE GESTION FRAM Mark 1993 Conserver un savoir faire le manuel de la Fondation du patrimoine ontarien sur les th ories et les pratiques de la conservation architecturale Stoddart Boston Mills Press RENY Claude 1991 Principes et crit res de restauration et d insertion le patrimoine architectural d int r t public au Qu bec Les Publications du Qu bec STOVEL Herb et SMITH Julian 1993 Code de pratique du BEEFP Bureau d examen des difices f d raux du patrimoine LEXIOUE Aisselier ou esselier Dans une galerie pi ce de bois d corative situ e la jonction d un poteau et du toit Appentis 1 Petit b timent adoss un grand dont le toit a un seul versant 2 Lucarne en appentis lucarne en chien assis Applique Tout ce qui est appliqu fix plaqu sur un objet pour orner ou le rendre solide Ex appliques en bois sculpt sur une porte panneaux Appui de fen tre l ment horizontal en saillie sur lequel s appuie la fen tre Auvent Petit toit en saillie g n ralement en appentis couvrant une galerie un balcon ou un espace l air libre devant une fa ade pour se prot ger de la pluie ou du soleil auvent en toil
95. lique ou priv e le b ti principal et ses continuit s architecturales galeries escaliers fondations Lorsque la v g tation est utilis e pour corriger ou att nuer des composantes il est imp ratif de valider le choix des v g taux en fonction de leur impact d sir tout au long de l ann e valuer l ajout de v g tation de type rasante et arborescente en fonction des perc es visuelles partir du domaine public L impact est mesurer notamment en ce qui concerne la famille de perc es visuelles constitu e par les interstices et identifi e comme remarquable dans l inventaire BBA 2005 Les surfaces utilitaires Toute surface utilitaire li e l automobile devrait tre limit au minimum en marge avant Seule une voie d acces simple devrait tre lue comme une continuit du domaine public Une fronti re claire lisible mais modeste en termes d laboration paysag re devrait toujours tre tablie entre le domaine public et le domaine priv gazonnement bordure trottoir Le stationnement en fa ade du b ti est proscrire Dans le cas des parcelles commerciales un couvert v g tal arborescent devrait pallier l absence de v g tation au sol 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 7 L AM NAGEMENT DE LA PARCELLE Les mat riaux de recouvrement de ces surfaces devraient id alement tre coh rents avec l ge du b ti et sa typologie Par exemple un pav de bloc de b ton ne constitue pas une
96. lle mais dont la coloration est tout fait trang re l environnement peut se r v ler une fausse note dans la port e chromatique de l arrondissement Jusqu la deuxi me guerre la coloration tait donn e par les produits de construction locaux et les pigments naturels exception faite de la brique europ enne utilis e comme lestage des navires Aujourd hui les limites g ographiques ont t repouss es quant aux possibilit s de se procurer des mat riaux Du m me coup les principes du d veloppement durable nous rappellent qu il est pr f rable de Sapprovisionner localement Bref il importe de garder en m moire les grands principes de coloration d crits la section 5 7 Positionnement et d coupage volum trique La maison d esprit fran ais est visuellement peu complexe En ma onnerie porteuse elle est recouverte d un badigeon conf rant l ensemble de la volum trie une simplicit et une homog ne it introduction de nouvelles technigues constructives et les facteurs climatiques et conomiques ont occasionn un d coupage une hi rarchisation des diff rentes faces du volume de la maison Ainsi la fa ade principale et les autres visibles de la rue s il y a lieu b timent angle sont g n ralement plus soign es mat riau noble d tails raffin s que les fa ades arri re ou lat rales C est l interface publique Sur la maison en carr de ma onnerie les murs expos s au nor
97. loi 1 Rep rer le type d espace public proximit de l intervention rue place parc 2 Identifier les caract ristiques de la s quence visuelle dans laquelle on intervient 3 Prendre conscience de aspect contributif de toute intervention la d finition et la caract risation de l espace public OBJECTIFS ET CRIT RES RELATIFS A L ESPACE PUBLIC 1 ASSURER LA D LIMITATION CLAIRE DU DOMAINE PUBLIC Porter une attention particuli re toute intervention de part et d autre du domaine public afin de contribuer clairement sa d limitation territoriale tant par la position relative du b ti que par les am nagements de la parcelle Assurer la continuit du type d implantation du traitement de la parcelle et du b ti pour maintenir les caract ristiques de chacune des unit s de paysage de chacune des s quences du parcours Par exemple le b ti n est pas un objet libre sur la parcelle mais une composante qui encadre et structure l espace public il articule galement des espaces de vie ceux l priv s l int rieur de 1lot viter les ambiguit s de lecture li es aux am nagements commerciaux tablir une limite franche entre notamment la chauss e et les espaces de stationnement par des changements de mat riaux des bordures et des am nagements paysag s en accord avec le g nie du lieu Favoriser les am nagements paysagers simples qui contribuent conserver un minimum de continuit
98. me de questionnement le lecteur est invit mettre en relation l intervention envisag e avec le contexte largi et avec l histoire de ses transformations C est en quelque sorte un aide m moire qui aidera documenter et appuyer la pertinence de l intervention Objectifs et crit res Une fois l intervention bien situ e dans son contexte physique et historique les objectifs et crit res applicables doivent tre compris comme des guides qui permettront d atteindre la coh rence souhait e avec les principes nonc s dans la partie 4 Ces crit res r gissent plus sp cifiquement les aspects qualitatifs et compl tent les principes et les aspects r glementaires qui peuvent s appliquer Une application nuanc e Les exigences du guide s appliquent de fa on quitable a toutes les propri t s de l arrondissement historique de Beauport Cependant il y a lieu de les nuancer en fonction de la partie du terrain ou du b timent o il faut intervenir Historiquement les fa ades principales taient plus orn es et rev tues de mat riaux de meilleure qualit que les autres De m me les parterres adjacents aux fa ades principales taient con us avant tout comme des lieux apparat Les interventions ces endroits doivent donc tre soumises un examen plus rigoureux 3 ENJEUX D AM NAGEMENT 3 1 UN ENJEU COMMUN TOUS LES ARRONDISSEMENTS HISTORIQUES Faire une place aux interventions contemporaines L exp rien
99. mes publics e 5 travaux plus modestes d am nagement paysager de terrassement ou de plantation d arbres effectu s par des propri taires institutionnels ou particuliers e les changements usage ou d affectation de b timents existants 1 MISE EN CONTEXTE 11 Z MODE D EMPLOI Intervenir dans l arrondissement Toute intervention doit faire l objet d un questionnement au pr alable Cette investigation vise d une part identifier clairement les param tres de l intervention pertinence envergure localisation et d autre part comprendre les r gles de syntaxe qui ont men es la construction morphologique du cadre physique dans lequel prendra place l intervention Le guide a t construit en sections pour faciliter cette recherche et faciliter la prise de d cision Partie 3 Une r ponse aux enjeux L intervention projet e r pond elle de fa on positive aux enjeux d am nagement de l arrondissement historique de Beauport La section 3 du guide identifie des enjeux d am nagement pouvant influer de fa on positive ou n gative sur la conservation long terme de l arrondissement historique de Beauport Quelle que soit son envergure toute intervention sur le territoire constitue une r f rence potentielle pour des projets futurs On doit donc s assurer que l intervention contribue a r soudre les probl matiques d am nagement urbain de conservation du patrimoine et d int gration de l ar
100. mi re naturelle la vue et la ventilation mais ce sont galement des l ments importants de la composition des fa ades et de l expression de la typologie architecturale Il existe une grande diversit dans les mod les d ouverture pr sents dans l arrondissement historique de Beauport notamment au niveau des dimensions proportions modes d ouverture subdivisions et d tails d ornementation G n ralement un seul type de porte et de fen tre est pr sent sur un b timent Ces mod les peuvent pr senter certaines variations quant leurs dimensions et leur ornementation selon que l on est en fa ade principale ou l arri re au rez de chauss e ou l tage Portes La porte principale d un b timent est le point focal de la fa ade et elle contribue au caract re de l difice On peut distinguer trois grandes p riodes pendant lesquelles les caract ristiques des portes ont volu Au 19e si cle les portes sont caissons bouvet s et assembl es tenons et mortaises On retrouve des impostes des appliques des moulures sur pratiquement tous les mod les Au d but du 20e si cle ornementation est r duite et la mouluration simplifi e La surface vitr e devient beaucoup plus large et est subdivis e par des baguettes de bois Finalement la fin du 20e si cle les portes en acier isol es font leur apparition et ornementation est r duite sa plus simple expression Elles peuvent dans certains cas
101. mment selon que l on intervient sur un b timent r sidentiel transform ou sur un b timent construit cette fin l chelle domestique les modifications et agrandissements ont souvent t faits dans l esprit de cr er une vitrine commerciale rapproch e de la voie publique Plusieurs exemples d montrent que ce genre d intervention ne va pas dans le sens de la clart volum trigue du b timent initial Conserver l int grit volum trique tout en permettant des modifications coh rentes la composition des fa ades est la solution privil gier Lorsque les b timents ont t construits sp cifiquement des fins commerciales la volum trie est souvent en rupture pr sentant d importants probl mes arrimage avec le contexte petit volume d un seul tage toit plat trop long et trop bas mauvais positionnement du volume sur la parcelle ou encore volume au gabarit trop imposant sur articul au langage architectural incompatible et faisant usage de mat riaux trangers Avant la planification d un nouveau centre ville plus au nord autoroute F lix Leclerc des erreurs importantes ont t commises au sein de l ancienne ville de Beauport et ce particuli rement l est du bourg du Fargy jusqu la rue Pie XII Erreurs logiques mais destructrices de la trame puisqu elles correspondaient la normale croissance d un centre ville avant que l on ne prenne conscience de la richesse exceptionn
102. mportance de la p riode euro gu b coise l est du bourg du Fargy l avenue Royale est sur toute sa longueur un v ritable chapelet d habitations associ es a des complexes agricoles et ce depuis le XVII si cle Des vestiges arch ologiques sont susceptibles d tre trouv s de part et d autres de la rue Ils rec lent des informations sur la vie quotidienne des habitants et sur les diff rents b timents construits Le secteur de l glise de Courville est probablement fort riche puisqu on y trouve la maison ferme douard Vachon un des notables de la place date aucun site domestique n a encore t fouill Plusieurs sites tr s fort potentiel arch ologique ont trait a des utilisations artisanales ou industrielles Quoique tr s nombreux Beauport aucun four chaux n a t fouill sauf celui de la maison Girardin les emplacements les plus prometteurs seraient situ s l est du bourg entre les rues Carmicha l et Gaulin Plusieurs autres sites fonction artisanale sont aussi pr sents comme par exemple des boutiques de forge 781 avenue Royale de charron 419 423 et 435 avenue Royale et m me de tannerie 922 avenue Royale OBJECTIFS EJ CRIT RES RELATIFS AU PAYSAGE ARCHEOLOGIQUE 1 PROT GER LE POTENTIEL ET LES VESTIGES ARCH OLOGIQUES 2 AM LIORER LES CONNAISSANCES SUR ARRONDISSEMENT HISTORIQUE 3 FAVORISER L ACC S DU PUBLIC AUX RESSOURCES e Prot ger le potentiel
103. n productive la culture contemporaine Dans la mesure o il ne met pas en p ril l identit historique du lieu le changement doit donc tre accueilli comme un ph nom ne positif Besoins des usagers long terme on ne peut assurer la conservation des arrondissements historiques sans la collaboration active des personnes qui y travaillent et y habitent Il faut donc concilier les objectifs de conservation du patrimoine urbain avec les besoins de ses usagers FIGURE 2 ARRONDISSEMENT HISTORIQUE DE BEAUPORT Pr conis e depuis plusieurs ann es par la Ville de Qu bec cette approche globale au patrimoine urbain sest traduite par la refonte du guide d intervention de l arrondissement historique du Vieux Qu bec Conserver et mettre en valeur le Vieux Qu bec 1998 puis par la r daction d un guide similaire pour les quartiers centraux Conserver et mettre en valeur les quartiers centraux de Qu bec 2002 Cependant jusqu r cemment il n existait pas d outil comparable pour l arrondissement historique de Beauport Produite par la CBCQ en 2004 l tude de caract risation de l arrondissement historique de Beauport a permis d identifier l int r t patrimonial et les caract ristiques physiques actuelles de l arrondissement Elle constitue la premi re tape d un processus de r outillage dont les tapes suivantes consistent traduire ces caract ristiques en crit res d intervention que devront resp
104. n peut impliquer aussi bien la suppression de composantes nuisibles que le r tablissement de composantes importantes ayant disparu Fa adisme La suppression du corps principal d un b timent et l int gration de sa seule fa ade une nouvelle construction ne constitue pas de fa on g n rale une mesure de conservation acceptable Expression contemporaine Lors d un ajout d envergure ou d une insertion nouvelle il n est ni n cessaire ni souhaitable d imiter les styles architecturaux ou les m thodes de construction anciens Les formes et les d tails d assemblage devraient tre coh rents avec l utilisation de mat riaux et de m thodes contemporains Lisibilit des ajouts Afin de ne pas donner une fausse image de l histoire on cherchera distinguer les ajouts ou modifications faits un b timent ancien de son volume original Ce contraste ne doit cependant pas nuire l unit formelle de l difice En r gle g n rale moins l ajout est d envergure importante p ex une nouvelle lucarne plus cette diff renciation devrait tre discr te Il sera alors suffisant que l ajout soit reconnaissable faible distance Unit de la composition Lors d un agrandissement ou surhaussement on cherchera concevoir les ajouts de fa on respecter et renforcer les principes de composition de l difice d origine acc s axes de circulation proportions ou modules hi rarchie des volumes et des ouver
105. nce en ce qui touche la conception aux mat riaux et leur mise en uvre De plus dans la mesure o les interventions contemporaines sont un puissant levier de d veloppement il s agit de les encourager aux endroits qui en profiteront le plus par exemple les secteurs en voie de restructuration les parcelles vacantes ainsi que les difices d labr s ou la recherche de vocation 3 2 DES PROBL MATIQUES PARTICULI RES BEAUPORT La relation visuelle avec les l ments du paysage lointain et plus sp cifiquement avec le fleuve En 2005 le document intitul Inventaire et classification des perspectives visuelles de l arrondissement historique de Beauport a d montr qu une grande partie de la d finition de l arrondissement prend sa source dans ses relations visuelles tablies avec le paysage en g n ral En effet l arrondissement peut se d finir simplement par les objets qu il renferme Mais si on fait fi du contexte environnant largi avec lequel il tabli des contacts visuels sa d finition historique sen trouve grandement affaiblie Ainsi en est il de ces relations physiques et visuelles avec le fleuve les cours d eau le promontoire de Qu bec la Baie de Beauport la Canardi re et le d Orl ans Il a t d montr dans cet inventaire que la protection des quatre grandes familles de perc es visuelles identifi es relevait de la responsabilit de tous En effet chaque intervention qu elle soit
106. ncipal Les b timents secondaires anciens devraient tre pr serv s entretenus et restaur s dans leur tat d origine s ils ont t recouverts de mat riaux contemporains incompatibles avec leur poque de construction et avec ceux du b ti principal La valeur positive du projet d am nagement de remplacement devrait tre clairement d montr e avant de proc der a une d molition Cette valeur se mesure notamment au niveau de l am lioration de l am nagement de la parcelle en g n ral mais plus sp cifiquement quant l impact sur les perc es visuelles et la lecture du b ti principal Bien qu ils soient pratiques les abris d autos temporaires peuvent d parer les rues r sidentielles durant l hiver Ils devraient donc tre con us et implant s de fa on en r duire l impact visuel sur l espace public par exemple en les situant en marge lat rale L usage de cl ture est proscrire en marge avant et en marges lat rales avants En marges lat rales arri res et l arri re les cl tures devraient tre en bois ou en fer ornemental Les syst mes pr fabriqu s a mailles de cha ne en aluminium ou en PVC sont interdits Les murets de sout nement sont viter Favoriser le fa onnage du sol par le biais de pentes douces engazonn es Lorsque ces murets sont in vitables les mat riaux devraient se limiter de la pierre naturelle de type et de couleur similaire aux mat riaux du b ti principal De
107. ne pas du mode de division agricole Ce secteur correspond l emplacement d un FIGURE 10 espace initialement et PARCELLAIRE 1879 D TAIL DU BOURG DU FARGY sp cifiquement vou YA pij la cr ation d un bourg 4714 entre la rue Saint Jules et l avenue des Cascades La forme carr e du bourg du Fargy est orient e selon angulation g n rale des terres agricoles Au nord la trame des rues pouse la logique de division agricole Au sud on sent une discontinuit voire une tendance r tablir la trame perpendiculairement l avenue Royale figure 10 De m me vers l ouest sur le domaine seigneurial qui bute sur la rivi re Beauport la trame g n rale du tissu tant au nord qu au sud du parcours m re est sans quivoque totalement ind pendante de la division agricole initiale Les noyaux villageois C est v ritablement l est de l avenue des Cascades que d bute la si caract ristique angulation du parcellaire et du b ti par rapport au parcours Elle se poursuit de fa on assez r guli re jusqu l glise de Courville Plus l est pour des raisons de configuration du parcours les parcelles semblent se repositionner perpendiculairement l avenue Royale figure 11 Cette suite peu pr s r guli re et constante de l orientation du parcellaire pr sente tout de m me une certaine variation dans ses dimensions En effet la fourchette dimensionnelle est larg
108. nt existant doit par sa forme et son emplacement tre compatible avec l ge et la typologie du b timent Le mat riau les d tails de mise en uvre et la couleur doivent galement tre compatibles les composantes d j pr sentes sur le b timent Les syst mes pr fabriqu s faits de mat riaux de synth se ou composites sont incompatibles comme remplacement d l ments traditionnels 2 ASSURER LA COH RENCE ET LA LISIBILIT DE UHISTORICIT PAR LES AGRANDISSEMENTS ET L INSERTION DES NOUVELLES CONSTRUCTIONS Sur les nouveaux b timents viter la surcharge ornementation ou les saillies trop labor s Privil gier les d tails gui t moignent une architecture contemporaine de grande gualit historicisation des volum tries r centes et contemporaines est viter Sur les agrandissements il n est pas n cessaire de reproduire l identique des d tails ornements Ils peuvent tre simplifi s tout en conservant l essentiel de leur pr sence comme contribution la composition g n rale viter l utilisation des mat riaux de synth se qui ne peuvent tre peints Le 5015 trait et le m tal galvanis trait ne peuvent tre laiss s l tat naturel e 5 12 AUTRES COMPOSANTES ARCHITECTURALES SAILLIES ET ORNEMENTS 49 5 13 L AFFICHAGE L affichage commercial L affichage est une composante physique importante qui contribue la d finition des ambiances visuelles de l arrondisseme
109. nt historique La r glementation municipale a cet effet ne saurait tre exactement la m me que celle que l on retrouve sur l ensemble du territoire notamment pour des questions d chelle intimiste du tissu construit et de vitesse r duite de d placement des usagers travers ce m me tissu Afin d assurer la compatibilit de l affichage avec le cadre historique cette section permet d ajouter un niveau additionnel d encadrement la r glementation Actuellement de nombreux exemples t moignent du caract re destructeur et du manque de sensibilit l gard du contexte historique Les mat riaux les couleurs la position les dimensions et le type d affichage sont des imp ratifs qui se doivent d tre scrut s la loupe et trait s au cas par cas N anmoins certains enseignements peuvent tre tir s de l histoire du lieu et aussi de l arrondissement historique du Vieux Qu bec o il est possible de constater les effets de la mise en place de crit res en 1998 Les types d affichage suivant constituent les r currences observ es qui s av rent compatibles avec l esprit du lieu e en potence sur poteau ou en saillie de la fa ade e plat sur la fa ade e en lettrage appliqu m me la vitrine Il est possible de composer l affichage avec l un et l autre de ces types et ce dans un esprit de compl ment et non addition Lorsque multiples elles devraient tre compos es comme un ensemble et sharmonis
110. nth se imposent leurs m thodes assemblage qui se refl tent dans la facture finale trang re celle de la tradition artisanale La plupart des composantes en saillie et des ornements tant fabriqu s de bois ou de m taux la peinture se r v le la cl de leur protection Leur retrait de la volum trie pour des raisons de d gradation et ce sans proc der une restauration ou ultimement leur remplacement ne peut tre acceptable L entretien est un incontournable et outre la peinture des mesures pr ventives peuvent permettre de consid rablement prolonger la vie de ces composantes souvent fragiles loigner l eau en est une notamment en s assurant que les pentes soient toujours ad quates et que les affaissements de la structure du b timent ne modifient pas les conditions de rejet d eau initialement pr vues Mode emploi 1 Identifier quelle typologie appartient le b timent sur lequel on intervient et les caract ristiques du d cor traditionnel et des saillies qui lui sont propres 2 Identifier les composantes d origine celles modifi es ou celles disparues 3 Identifier si ces caract ristiques se retrouvent dans le voisinage exception ou r currence 4 tablir un plan entretien pour pr server et ventuellement planifier et budg ter les travaux plus importants restauration remplacement OBJECTIFS ET CRIT RES RELATIFS AUX AUTRES COMPOSANTES ARCHITECTURALES 1 PROT GER LES CARAC
111. ntretien nexigent g n ralement pas de permis mais le gestionnaire peut agir en encourageant une approche pr ventive aupr s des propri taires e Composantes d origine En cas de d t rioration ou usure avanc e d une composante on cherchera ne remplacer que le minimum n cessaire p ex uniquement la traverse ab m e une fen tre ou uniquement les fen tres fortement abim es parmi les ouvertures d une maison Ce principe s applique aussi aux composantes anciennes qui ont t ajout es au fil des ann es Les seules exceptions sont les l ments de pi tre qualit technique p ex un d tail d tanch it mal con u ou visuelle p ex un substitut inappropri au rev tement d origine Patine La patine correspond aux traces normales usure ou de vieillissement sur un mat riau durable tel que la pierre ou la brique 1 faut donc la distinguer des formes usure p ex la rouille ou de salet p ex les d p ts soufr s sur la pierre calcaire pouvant mettre en p ril le mat riau affect ou la structure sous jacente Dans la mesure o la patine r v le l ge des mat riaux elle participe au caract re historique du b ti Afin en assurer la conservation on doit viter tout traitement abrasif ou corrosif sur les surfaces apparentes de ma onnerie de bois et de m tal non ferreux M thodes prouv es Lors de travaux d entretien ou de consolidation on aura recours des m th
112. nts celui enlev Dans le cas d une ma onnerie enduite d un cr pi celui ci est toujours appliqu directement sur la pierre et n cessite un entretien r gulier par l application d un badigeon ou de couches de finition Le d garnissage de la pierre est viter Les rev tements de bois sont g n ralement constitu s de larges planches clin ou feuillure pos es l horizontale de planches verticales ou de bardeau C est un mat riau durable sil est bien prot g et entretenu Pour le prot ger des rayons du soleil et de l humidit le bois doit tre peint p riodiquement Le 5015 d cap et laiss dans son tat naturel n est pas une caract ristique r currente dans l arrondissement historique Lors de travaux de restauration et de remplacement une attention particuli re doit tre port e aux dimensions et proportions des d tails de finition et de mise en uvre des composantes Isolation des murs ext rieurs Lors de la r fection compl te d un cr pi d un enduit ou d un rev tement de bois on envisage parfois d isoler les murs depuis l ext rieur Sauf dans le cas de certains murs particuli rement expos s au vent et au froid cette intervention n apporte pas une am lioration appr ciable du rendement nerg tique de l enveloppe d un difice Les murs de ma onnerie poss dent d j une bonne masse thermique Les rev tements ext rieurs cr pis enduits et lambris de bois et int
113. nu que l ensemble de l arrondissement est positionn sur un faux plat le nivellement pour cr er de parfaits plateaux horizontaux ne fait traditionnellement pas partie du paysage Le b ti accessoire Les garages cabanons de rangement et plus rarement les b timents agricoles sont souvent ult rieurs au b ti principal De plus le traitement de ces constructions est souvent tranger au langage architectural de la maison suite de nombreuses alt rations On constate sur les cartes historiques que les b timents secondaires taient tr s nombreux sur le territoire de l arrondissement avant la deuxi me guerre mondiale Depuis une grande partie d entre eux a disparu pour d gager des cours ou faire place aux voitures Les b timents secondaires qui perdurent sont donc pr cieux et doivent tre conserv s entretenus et restaur s Voici leurs principales caract ristiques e 0 1 52 niveaux e Toit plat ou deux versants e Charpente claire recouverte de planches e Surface quivalent 25 50 de celle du b ti principal Implantation l arri re du b timent principal en jouxtant la ligne lat rale ou l extr mit arri re du lot e Distance variable entre le b ti principal et secondaire entre 25 et 50 pieds e Usages remise hangar abri d auto et plus rarement boutique de cordonnier ou grange table Mode d emploi 1 Identifier et comprendre les caract ristiques de l am nagement de la parc
114. oblique dans celle de Beauport La trame g n rale dans les diff rents secteurs devrait 4 PRINCIPES DINTERVENTION 15 tre maintenue et rendue lisible Cela ne devrait jamais constituer une contrainte mais une caract ristique de la couleur locale Les perc es visuelles sont tributaires du parcellaire et du r seau viaire Tout projet sur la forme de l un ou de l autre devrait faire l objet d une tude visant d montrer l apport positif sur les aspects visuels Forme et aspect des difices Malgr la diversit des styles et des types architecturaux les difices de l arrondissement historique pr sentent des similitudes en termes de gabarit de volum trie et de composition qui donnent au paysage urbain une chelle et une texture visuelle caract ristiques 16 Le b ti r sidentiel est compos de structures modestes dont l int r t tient l int grit mat rielle et stylistique et la logique de son mode distributif Il s agit d assurer en priorit le maintien ou le r tablissement de leur volum trie de leurs ornements et de leur mode de construction traditionnels Le b ti institutionnel est group essentiellement au niveau des noyaux villageois et il contribue leur reconnaissance et leur caract risation Ces noyaux ponctuent l arrondissement historique et permettent de comprendre la logique des variations dans le tissu du b ti r sidentiel densit typologie Il importe d assurer la
115. odes prouv es dont l efficacit et innocuit pour les mat riaux et la structure sous jacente sont connues II est souvent possible de confirmer l efficacit d une m thode en effectuant un test pr alable sur une composante peu visible R versibilit En pratique il est impossible d effacer compl tement une intervention aussi minime soit elle La r versibilit doit donc tre comprise comme la possibilit de corriger une intervention qui sav rerait inefficace ou dommageable pour le b ti On concevra donc un ouvrage de r paration ou de consolidation de sorte que l on puisse y acc der ais ment et si n cessaire l enlever sans d truire des mat riaux d origine adjacents D molition M me lorsque cest l intention de reconstruire l identique la d molition d un b timent ou d une partie de b timent ancien correspond a effacement de toutes ses caract ristigues mat rielles Pour cette raison la d molition ne doit tre envisag e qu en dernier recours On devra d montrer au pr alable l absence d une solution de rechange raisonnable soumettre un projet de remplacement valable et effectuer un relev d taill du b timent vis Conserver les caract ristiques formelles La conservation des caract ristiques formelles du b ti doit faire l objet d une attention particuli re lors de l agrandissement du surhaussement ou de la restauration d un b timent ancien La restauratio
116. oit en pavillon figure 16 Nombre 45 La maison toit en pavillon avec ou sans troncature s apparente une grosse r sidence rurale ou villageoise Elle a un plan carr compte deux niveaux et est g n ralement faite de brique quoique certains exemples soient en pierre ou en bois FIGURE 15 TYPE C D INSPIRATION SECOND EMPIRE 1181 1 TITRE UA 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 8 LE B TI COMME COMPOSANTE DU PAYSAGE COLLECTIF 35 Type E toit en croupe figure 17 Nombre 4 Apr s la Conqu te l Angleterre exerce une influence sur l architecture qui se refl te par le biais des quatre exemples de b timent ayant des toits croupe dans l arrondissement Ceux ci se situent l extr mit est dans le secteur de Courville Ils ont en commun de hautes chemin es lat rales qui mergent du toit Type F toit plat figure 18 Nombre 115 la fin du 19 et au d but du 20 si cle on voit appara tre dans l arrondissement plusieurs variantes de b timents deux tages avec un toit plat La plupart sont tr s d pouill s sauf quelques mod les qui pr sentent des l ments d coratifs comme un oriel une tour centrale en fa ade une tour arri re ou des linteaux de briques verticales au dessus des ouvertures Ils sont en nombre important particuli rement dans les noyaux institutionnels de Courville et de Beauport FIGURE 16 TYPE D TOIT EN PAVILLON Typ
117. omog n it du tissu b ti e la lisibilit de la parcelle e la clart dans la d finition de l espace priv par rapport l espace public e le positionnement judicieux des b timents publics e la pr sence d un point focal fortement lisible qui marque le d but ou la fin de la s quence Le chemin avenue Royal e est un parcours lin aire continu et son cadre b ti d fini un corridor visuel en soi remarquable Les parois de ce parcours contribuent grandement la qualit des perc es visuelles l int rieur m me de l arrondissement historique Celles pr sentant le plus d homog n it et de coh rence dans leurs composantes typo morphologiques offrent g n ralement des perc es plus int ressantes La forme l alignement et la typologie du b ti les galeries les escaliers et la v g tation sont tous des l ments qui lorsque coh rents animent les parois de l espace public et contribuent sa d finition FIGURE 8 Hi rarchie des parcours La trame viaire de l arrondissement historique ne pr sente pas une tr s grande complexit axe du chemin avenue Royal e constitue l pine dorsale du r seau en tant que parcours m re est ouest Les autres trac s essentiellement nord sud agissent comme parcours d implantation figure 8 Parmi ces parcours ceux plus anciens ont des caract ristiques morphologiques bien distinctes de ceux plus r cents de l apr s guerre leur emprise est troite et un b
118. on des combles et des entre toits est n cessaire pour viter l accumulation d humidit et la formation des digues de glace Les m thodes traditionnellement prouv es 40 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 9 TOITURES ET REV TEMENTS DE TOITURE ont en commun d tre simples discr tes et bien int gr es la composition g n rale Les mat riaux contemporains de type soffites ventil s en m tal ventilateurs de toits en col de cygne sont viter notamment pour les toitures en pente Lucarnes Les lucarnes sont les yeux de la maison Leur beaut fragile tient essentiellement leur d licatesse proportion agencement et rev tement La lucarne est un volume d coupant la toiture et cr e un rythme ombrage dynamique tout au long de la journ e Les puits de lumi re de type Velux bien que discrets apparaissent plut t anachroniques sur des b timents anciens Au sens nerg tique l ensemble de la lucarne est comparable a une fen tre Il serait inappropri de tenter de les mettre aux normes actuelles quant l isolation De m me l ajout de nouvelles lucarnes devrait se faire avec doigt dans le respect de la composition d ensemble et l aide de mat riaux de qualit quivalente au reste de la toiture Le groupement et l agrandissement de lucarnes sont viter Agrandissement et construction neuve Les nouvelles interventions d importance devraient se distinguer de l existant afin de ne pas fausser hi
119. onnance ou d un d cor ancien Paysages am nag s Les paysages am nag s tels que les jardins parcs et cimeti res se d marquent des uvres architecturales par leurs mat riaux en grande partie vivants et donc en volution constante Lors d une restauration ou d une modification il est donc d une importance primordiale de conserver les l ments les plus permanents de la conception c est dire les trac s tels guall es ou chemins les constructions utilitaires et d agr ment telles que murs d enceinte grilles pavillons ou fontaines et les relations visuelles l int rieur du site vues cadr es panoramas Respecter les caract ristiques fonctionnelles La conservation des caract ristiques fonctionnelles du b ti doit faire l objet d une attention particuli re lors de toute intervention relative son usage telle que reconversion ou r am nagement la s curit et au confort des personnes telle qu une mise aux normes ou ses performances telle que l installation de mat riaux isolants ou d quipements de climatisation Usage appropri L usage est g n ralement indissociable de la typologie De fa on g n rale lors d une reconversion on devrait privil gier usage n cessitant le moins de transformations l enveloppe la structure et la disposition interne du b timent ainsi qu la 4 PRINCIPES DINTERVENTION 17 18 configuration des espaces ext rieurs Lors
120. onstruction anciens 1 peut s agir de solutions traditionnelles p ex la pose de contre fen tres contre portes persiennes ou stores ou encore d interventions modernes discr tes calfeutrage derri re les plinthes 4 PRINCIPES DINTERVENTION et chambranles pose de coupe bise sur les fen tres traditionnelles Isolation thermique ajout de mat riaux isolants n est une solution appropri e que lorsque la nature du rev tement ou de la charpente sy pr te p ex lambris en planches charpente a clairevoie combles inhabit s On vitera toute m thode pouvant alt rer les proportions de la fa ade cacher un rev tement d origine exposer une composante vuln rable des cycles r p t s de gel et d gel ou d truire des finis int rieurs anciens Acc s et issues Lors d une reconversion ou d une mise aux normes il est n cessaire aller au del des pratiques standard en mati re d accessibilit et de s curit incendie On privil giera plut t des mesures compensatoires ou des solutions techniques ou spatiales discr tes p ex l installation de gicleurs ou de portes sur fusibles Lorsque la construction d un dispositif de circulation tel que rampe ascenseur ou escalier d issue s av re in vitable on privil giera la localisation int rieure tout en minimisant les impacts physiques et esth tiques sur le b timent par exemple en r cup rant un espace technique existant R versibilit Lo
121. oute DU fferin Montmo rency L 4 PR v Z 77 y LES UNIT S DE PAYSAGE 2 BEAUPORT OUEST 3 BEAUPORT EST V 4 VILLENEUVE 5 COURVILLE N S N X N7 A S7 7 7777AN NX 7 7 I I 1 GIFFARD EST 2 BEAUPORT OUEST e Bourg du Fargy 3 BEAUPORT EST PAROISSE 5 COURVILLE e Unit faisant partie de Giffard dont le BOURG DU FARGY PAROISSE DE LA portion de l arrondissement historique SAINTE GERTRUDE e A ouest orientation oblique et implantation NATIVIT DE NOTRE DAME e Deux secteurs se distinguent l int rieur de cette unit le domaine seigneurial et le bourg du Fargy dont l emprise est la plus large e Cette unit certainement la plus subtile en termes de perception est en quelque sorte la rive sud du territoire paroissial de Sainte Gertrude S noyau institutionnel et religieux est situ a ext rieur des limites de arrondissement historigue implantation de type plut t urbain par le resserrement du b ti sur la voie et la e Portion est de unit influenc e par l industrie de l extraction de la pierre et la pr sence du chemin de fer Changement brusgue orientation du parcours l approche de la rivi re Beauport probablement influenc par les industries qui s y sont succ d es mais aujourd hui disparues Configuration particuli re du trac qui correspond
122. pe bungalow mais plut t trangers avec architecture dite traditionnelle ces mat riaux sont les planches clin en b ton en vinyle en agglom r en aluminium les parements acryliques le b ton en brique ou en bloc Par contre plusieurs exemples insertions dans l arrondissement ont d montr que l usage de ces mat riaux bien que compatibles avec la typologie du b timent cr e des discontinuit s importantes avec l environnement des ruptures quant la coloration aux textures la dur e de vie la qualit visuelle et la simplicit si caract ristique de l ambiance g n rale Le vinyle par exemple d clin dans plusieurs composantes architecturales ne saurait tre un mat riau r pondant aux crit res de qualit Le parement clin en vinyle est suffisamment pr sent dans l arrondissement pour constater son impact n gatif tant sur les b timents anciens que sur ceux plus r cents Il n est pas compatible avec les autres mat riaux utilis s traditionnellement La composition naturelle est certainement le trait caract ristique commun aux mat riaux utilis s traditionnellement Ces qualit s devraient aussi se retrouver chez les mat riaux incorpor s dans les constructions r centes et contemporaines Coloration Utiliser le bon mat riau n est pas une fin en soi Sa couleur est une donn e incontournable qui doit tre prise en consid ration Par exemple l utilisation d une pierre nature
123. plus la v g tation devrait contribuer att nuer l impact de tels murets 5 8 LE B TI COMME COMPOSANTE DU PAYSAGE COLLECTIF TYPOLOGIE VOLUM TRIE ET RELATION AVEC LE SOL Cette section ne traite que du b ti principal sur la parcelle Les autres b timents de type d pendances sont trait s dans la section 5 7 L am nagement de la parcelle B timents principaux En se basant sur des crit res formels tels que la forme du toit la disposition des ouvertures le nombre tages l emplacement de la fa ade et la forme du plan sept grands types de b timents ont t d finis par Ethnotech 1984 Type d esprit fran ais figure 13 Nombre 74 La maison d esprit fran ais est le plus ancien type d habitation encore pr sent dans l arrondissement Construite jusqu au d but des ann es 1820 elle est dot e d un toit deux versants et les ouvertures sur sa fa ade principale sont dispos es de fa on asym trique La ligne fa ti re est parall le FIGURE 13 TYPE A DESPRIT FRAN AIS la rue Son plan est g n ralement rectangulaire et compte un niveau et demi Ses murs sont faits de moellon de calcaire probablement de la pierre de Beauport et sont parfois recouverts de cr pis sur les fa ades lat rales et arri re Sa toiture est faite de bardeau de bois ou de t le Type B qu b coise d influence n oclassique figure 14 Nombre 47 C est tout au long du 19 si cle que se construi
124. rait pas porter pr judice la continuit d une s quence moins que la typologie du b ti nimpose sa r gle en accord avec la typologie de la parcelle Ainsi moins qu une typologie de b ti sp cifique et diff rente de celle des voisines mais s ins rant harmonieusement dans le tissu requi re un traitement particulier quant son implantation le b ti devrait g n ralement suivre les crit res suivants la fa ade principale devrait tre en alignement avec celles des voisines quand le b ti et le parcellaire pr sentent un alignement lin aire et parall le la voie publique ne pas se limiter aux constructions adjacentes mais celles de l ensemble de la s quence la fa ade principale devrait tre en retrait de la voie publique selon les m mes marges que celles mesur es dans le secteur lorsque le parcellaire et le b ti sont angle par rapport la voie publique Pour ce faire identifier les r currences de la s quence ou de unit de paysage la moyenne des mesures prises sur les parcelles adjacentes peut ne pas tre repr sentative lorsque le parcellaire donne sur une intersection la fa ade principale devrait tre orient e sur le parcours dominant selon la hi rarchie des parcours 1 parcours m re 2 parcours de raccordement 3 parcours d implantation OCCUPER LE PARCELLAIRE DE FA ON CONTRIBUER LA MISE EN VALEUR DE LA PROPRI T DES B TIMENTS ANCIENS AJDJACENTS OU
125. re caract ristique des saillies et ornements la l g ret Positionnement combinaison et usage Un l ment en saillie est rarement pr sent en solo sur un b timent Une combinaison de plusieurs l ments fait en sorte qu un quilibre s tablit qu une r gle logique s crit comme compl ment celle de la typologie Ainsi le plus souvent une galerie s accompagne d une v randa d un garde corps et d un escalier Ce groupe d pouill de l une ou l autre de ses composantes et ce sans raison vidente devient bancal en apparence amput d un membre Les maisons anciennes celles qui ont conserv es toutes leurs composantes sont d excellents exemples de cet quilibre souhait Des le ons en mati re amalgame et de positionnement judicieux peuvent tre tir es et appliqu es sur des b timents contemporains D pouill es de leurs caract ristiques stylistiques ces composantes peuvent tre formellement r interpr t es et r introduites Leur usage dans une insertion contemporaine peut devenir un gage de continuit architecturale l int rieur d une s quence 48 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 12 AUTRES COMPOSANTES ARCHITECTURALES SAILLIES ET ORNEMENTS La maison d esprit fran ais ne comporte pas d l ment en saillie outre la chemin e ornementation est quasi absente et se fait parfois sentir discr tement sur des composantes fonctionnelles comme les volets La maison qu b coise impos
126. risant des am nagements accessibles au maximum d utilisateurs pi tons cyclistes automobilistes Favoriser des am nagements qui diminuent la vitesse des automobilistes et suscitent leur int r t regarder a d couvrir tre attentif leur environnement Augmenter la lisibilit des intersections notamment par une signalisation routi re et une signal tique appropri es l arrondissement historique ainsi que par des am nagements et un traitement au sol favorisant l arr t et la lecture du g nie du lieu ASSURER LA LISIBILIT DE LA HI RARCHIE DES PARCOURS Augmenter la lisibilit de la hi rarchie des parcours en distinguant les parcours de raccordement des parcours d implantation notamment par une signal tique mettant en relief l importance fonctionnelle historique et visuelle le traitement au sol des intersections 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 4 L ESPACE PUBLIC 27 5 5 LE PARCELLAIRE Les origines Cest par rapport au fleuve le premier boulevard de la colonie gue le territoire est divis en unit s seigneuriales o apparaissent les premiers tablissements humains permanents La seigneurie se pr sente le plus souvent comme un territoire rectangulaire perpendiculaire au fleuve a l int rieur duquel on applique un mode de division en terres agricoles de 1 5 3 arpents 90 150 m tres de large figure 9 Cette premi re division du territoire s effectue g n ralement en parall
127. rme d animation de la fa ade notamment par le biais des vitrines tablissant le n cessaire dialogue avec le domaine public viter obturation des ouvertures existantes et le recouvrement des devantures par des mat riaux l gers et incompatibles avec le reste de la fa ade et l environnement Les mat riaux utilis s pour les portes et fen tres devraient tre compatibles avec la typologie et l ge du b timent et avec l environnement la s quence spatiale sans toutefois tre de faible qualit comme les mat riaux de synth se ou composites Les mat riaux composante unique sont privil gier bois aluminium acier 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 11 PORTES ET FEN TRES 47 5 12 AUTRES COMPOSANTES ARCHITECTURALES SAILLIES ET ORNEMENTS Saillies Les galeries perrons balcons v randas escaliers sont en guelgue sorte le prolongement ext rieur des espaces int rieurs Les logettes tourelles oriels et chemin es animent la fa ade dans un m me lan afin d tablir un contact d mettre un signal avec l environnement ext rieur Une grande diversit formelle de ces l ments est pr sente dans l arrondissement historique notamment en raison de la diversit typologique du b ti La position relative de ces composantes est aussi une caract ristique importante dans la d finition de la composition d ensemble Ornements Selon leur poque de construction leur typologie architecturale et l
128. rs d une reconversion ou d une mise aux normes on ne devrait enlever des composantes anciennes telles qu un escalier ou une balustrade non conformes qu en dernier recours On proc dera de pr f rence ajout de correctifs p ex un escalier additionnel une main courante sur lev e pouvant tre enlev s lors d un changement usage ult rieur 4 3 DES PRATIQUES RECOMMAND ES Privil gier une intervention minimale Les interventions planifi es sur les b timents ou paysages anciens visent en g n ral des objectifs l gitimes par exemple conserver au b timent une fonction utile en assurer la stabilit structurale garantir la s curit des personnes ou faciliter acces au plus grand nombre Ces interventions peuvent cependant alt rer la forme les composantes mat rielles ou encore l usage traditionnel du b timent en question et ainsi amoindrir sa valeur patrimoniale On consid re donc qu une d marche privil giant une intervention minimale est la meilleure garante de la conservation du patrimoine Cette d marche s appuie sur une hi rarchisation des interventions envisageables sur le b timent ou paysage en question en fonction de l impact n gatif plus ou moins grand que chacune est susceptible d avoir sur la valeur patrimoniale du b timent p ex ne rien faire stabiliser r parer restaurer remplacer La d marche consiste au d but de tout projet se poser la question su
129. s b timents temporaires et saisonniers L am nagement de la parcelle devrait tre planifi selon plusieurs facettes dont les questionnements suivants constituent les pr misses toute intervention e Comment les l ments viennent ils compl menter l architecture du b timent principal Comment viennent ils faciliter et non complexifier la lecture de l implantation du b ti principal de sa volum trie des caract ristiques de sa typologie e Comment les l ments contribuent ils la d finition des parois du domaine public Comment r pondent ils la notion de continuit e Comment ces am nagements aident ils l encadrement et la jouissance des perc es visuelles occasionn es par les espaces interstitiels tels gu identifi s dans l inventaire des perspectives visuelles BBA 2005 On doit en effet se questionner sur les fa ons d am nager la parcelle afin d viter obstruer inutilement les perc es visuelles qui existent travers les lots priv s Gr ce la d nivellation plus ou moins forte du c t sud le champ visuel s ouvre souvent jusqu au fleuve malgr l alignement assez serr des b timents Ces perc es visuelles peuvent sembler banales et quasi anodines dans certains cas Par 32 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 7 L AM NAGEMENT DE LA PARCELLE contre elles deviennent caract ristiques du lieu gr ce leur accumulation et leur r currence travers le b ti s riel D o l importance de les
130. s autres composantes r gionales du paysage e r f rer l inventaire des perspectives visuelles BBA 2005 comme outil additionnel pour bien comprendre les enjeux et la n cessit de la mise en valeur du paysage e Pr server les points de vue sp cifiques offrant des perspectives visuelles int ressantes vers des l ments naturels influents qu ils soient l int rieur ou l ext rieur de l arrondissement historique Permettre le maximum de liens visuels et physiques entre les points qui assurent la lecture du lieu et sa relation avec le paysage r gional EFFECTUER UN MEILLEUR CONTR LE DE LA FORME B TIE ENTRE LE FLEUVE SAINT LAURENT ET ARRONDISSEMENT HISTORIQUE e R aliser que plusieurs perc es visuelles sont tributaires de la forme b tie qui se trouve en contrebas de l arrondissement historique jouissance des perc es visuelles sur les l ments du paysage lointain partir de l arrondissement historique Le fleuve Saint Laurent et le promontoire de Qu bec s tant particuli rement illustr s comme principaux sujets d observation dans l inventaire des perspectives visuelles BBA 2005 5 CRIT RES DINTERVENTION 5 1 LE PAYSAGE NATUREL 21 5 2 LEPAYSAGE CONSTRUIT La pr sence am rindienne aura pas laiss de traces tangibles sur le territoire de arrondissement historigue outre certains vestiges arch ologigues Le r gime seigneurial impose les premieres formes appropriation d
131. s historiques adopt par la Commission des biens culturels du Qu bec en 2002 Ce cadre propose des normes communes pour la gestion des arrondissements historiques et naturels situ s sur le territoire du Qu bec De plus il insiste sur l importance de mettre jour les outils et pratiques de gestion du minist re de la Culture et des Communications du Qu bec et de ses partenaires municipaux et ce en fonction d une compr hension actualis e de ce qu est le patrimoine urbain Comme le souligne le Cadre de r f rence la pratique de la conservation au Qu bec est encore trop souvent ax e sur le monument Or l adoption de nouvelles pratiques de gestion s impose si l on veut prot ger la valeur de paysage des arrondissements historiques et naturels Gestion int gr e Au lieu d aborder la protection du patrimoine comme un probl me ponctuel il est n cessaire d int grer les objectifs de conservation des la planification du territoire De plus il s agit de promouvoir la conservation des milieux patrimoniaux non comme une fin en soi mais comme un moyen d atteindre des objectifs sociaux conomiques ou environnementaux communs collectifs Gestion du changement Les arrondissements historiques ne peuvent tre g r s comme des paysages statiques Au contraire le patrimoine 1 MISE EN CONTEXTE 9 urbain doit s adapter l volution des modes de vie afin de demeurer vivant c est dire afin de participer de fa o
132. s sur le chemin avenue Royal e est un ph nom ne assez r cent qui origine dans les ann es 50 Ainsi plusieurs typologies r sidentielles ont t modifi es et adapt es aux activit s commerciales Certains exemples d montrent qu une coexistence est possible L arrondissement historique du Vieux Qu bec par exemple illustre bien l quilibre r ussi entre les consid rations commerciales et conomiques et l atteinte des objectifs de conservation Le probl me actuel de l arrondissement historique de Beauport quant aux activit s commerciales est principalement li l am nagement de la parcelle Cette derni re est en effet le plus souvent vou e aux besoins en stationnement tant donn la raret des espaces sur rue C est donc la transition entre l architecture du b ti principal et le domaine public qui est bris e Contrairement au b ti institutionnel qui ne pr sente que des exemples aux volum tries compatibles avec l environnement le b ti commercial joue souvent ambiguit La compatibilit 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 8 LE B TI COMME COMPOSANTE DU PAYSAGE COLLECTIF 37 tant dans ce cas li e a la clart unicit et la simplicit de la lecture volum trigue En plus des exemples institutionnels qui tranchent par leur clart couvents glises les b timents agricoles sont galement dot s de ces caract ristiques Ainsi l ambigu t de lecture des b timents commerciaux se per oit diff re
133. se aussi la double porte qui peut tre remplac e par une porte moustiquaire t venu Corniche 1 Partie saillante qui couronne un difice destin e prot ger de la pluie les parties sous jacentes 2 Sur un difice commercial ornement en saillie qui s pare le rez de chauss e des tages sup rieurs et souvent destin s recevoir de l affichage Coupe froid Mat riau de calfeutrage destin boucher herm tiquement les fentes les joints d une porte d une fen tre pour emp cher lair de p n trer Couronnement Ce qui termine et orne le sommet le fa te d un difice Couvre joint Ce qui recouvre et cache les joints dans les ouvrages de ma onnerie ou de menuiserie Planches couvre joint planches verticales dont les joints sont recouverts de baguettes de bois parfois moulur es Corridor visuel Champ de vision dont on dispose lorsqu on se d place le long d un parcours En g n ral ce champs est d fini par le b ti et les plantations implant es de part et autre Cr pi Enduit non lisse de pl tre de ciment souvent teint dont on rev t un mur Le cr pi est habituellement constitu d une seule couche en mortier de chaux aussi appel badigeon ou lait de chaux inverse de enduit qui poss de plusieurs couches de mortiers et un fini lisse le cr pi pouse les formes des pierres ou des briques qu il recouvre Croupe Pan de toit de forme g n ralement triangulaire
134. sent des maisons dites qu b coises Ce type d habitation a plusieurs points en commun avec le mod le pr c dent au niveau du plan de la volum trie toit deux versants dont la ligne fa ti re est parall le la rue et des mat riaux utilis s Cependant la composition des ouvertures de la fa ade est sym trique et quelques l ments d coratifs font leur apparition tant donn la longue p riode de temps pendant laquelle cette typologie a t populaire il existe plusieurs variantes du mod le de base FIGURE 44 TYPE B QU B COISE D INFLUENCE N OCLASSIQUE val x A 3 j ATEN y Type C d inspiration Second Empire figure 15 Nombre 113 Les difices d inspiration Second Empire ont pour la plupart un toit bris sur deux c t s qui permet d avoir davantage d espace l tage tout en ayant une volum trie l gante La toiture est en t le ligne fa ti re parall le la rue la fa ade en bois en pierre ou en brique et les ouvertures sont sym triques La recherche d une ornementation originale est marqu e notamment en ce qui concerne le traitement des portes Une quinzaine de sp cimens de ce type de b timent ont un toit bris quatre versants l int rieur des limites de l arrondissement historique Leur allure luxueuse et les d tails pouss s qu on y observe font g n ralement de ces b timents des l ments architecturaux exceptions Type D t
135. site et ses caract ristiques physiques Lorsque le site en question est situ dans un arrondissement historique o le paysage urbain lui m me poss de un caract re patrimonial une intervention respectueuse exige en plus de bien comprendre les particularit s du secteur environnant par exemple la hi rarchie du r seau de rues la forme et l organisation des parcelles le mode d implantation et la volum trie des b timents les vues significatives et le potentiel arch ologique On pourra alors mieux valuer l importance du site pour son environnement Aucune intervention ne devrait tre planifi e ou approuv e sans une recherche pr alable suffisante Cette exigence de connaissance s applique la fois aux concepteurs d un projet de construction ou d am nagement et aux gestionnaires charg s de valuer Selon la nature et l importance des travaux pr vus une recherche appropri e peut s appuyer sur l observation du milieu et la lecture de publications a caract re historique ou architectural ou exiger en plus la consultation de documents archives la r alisation de sondages arch ologiques et l expertise d artisans ou de sp cialistes du b timent et des mat riaux Consulter et collaborer avec tous les intervenants La conservation du patrimoine est un processus pluridisciplinaire et consensuel L approche pluridisciplinaire exige du gestionnaire charg d analyser une demande de permis dans l arrondissement h
136. storicit du lieu ou du b timent L intervention ne devrait toutefois pas nuire unicit formelle Les mat riaux utilis s peuvent tre contemporains la condition que leur qualit et leur p rennit soient quivalentes ceux se trouvant dans l environnement Terrasses Les terrasses accroch es aux toits en pente sont incompatibles avec le profil g n ral du volume Elles brouillent la lecture du volume en alourdissant et en le complexifiant inutilement De m me les acces ou sorties aux combles ne devraient pas se faire par le biais une lucarne ou un percement de la toiture a cet effet Sur les toitures bassin les terrasses dicules et autres appentis devraient tre parfaitement int gr s l architecture du b timent Ils ne devraient pas tre visibles du domaine public Mode d emploi 1 Identifier quelle typologie du b ti appartient la toiture 2 Identifier la typologie des toitures du voisinage S agit il d un ensemble 3 Identifier les composantes d origine celles modifi es ou celles disparues 4 tablir un plan d entretien pour pr server et ventuellement pour planifier et budg ter les travaux plus importants restauration remplacement OBJECTIFS ET CRIT RES RELATIFS AUX TOITURES ET AUX REVETEMENTS DE TOITURES 1 RESPECTER LES CARACT RISTIOUES RECONNUES DES TOITURES TRADITIONNELLES PAR ENTRETIEN ET LA RESTAURATION Entretenir R parer Restaurer Rempl
137. t un toit gui abrite la porte entr e une habitation Portail Grande porte parfois de caract re monumental comprenant la porte elle m me son brasement son appareil architectural Quincaillerie Ensemble des appareils et produits en m tal pr sents dans l assemblage et la construction d un b timent ou plus particuli rement des portes et des fen tres Ex poign es de porte pentures esses serrure targette etc R am nagement Modification de la configuration ou de la fonction des espaces int rieurs d un b timent existant Reconversion recyclage Modification de usage d un b timent existant R fection R paration remplacement ou remise neuf de l une des composantes d un b timent existant Rej teau Moulure convexe situ e l ext rieur d une fen tre au dessus du linteau ou sur la traverse inf rieure du battant servant a loigner et rejeter l eau vers l ext rieur Le rej teau en 60 LEXIQUE forme de chapeau de gendarme est une ornement typique de l architecture n o Tudor et n ogothigue R novation Travaux effectu s sur un b timent existant pour lui donner les caract ristigues contemporaines ou pour le rendre conforme aux normes Restauration Travaux effectu s sur un b timent existant pour conserver ou r tablir int grit formelle et mat rielle origine Retour de corniche Bout de corniche interrompu qui tourne l angle d un mur ou q
138. t s commerciales et urbaines environnantes les mat riaux devraient pr senter un niveau de qualit sup rieur Quant aux b timents exclusivement commerciaux leur compatibilit avec l arrondissement est li e la volum trie voir 5 8 aux mat riaux de l enveloppe aux d tails architecturaux et la coloration Les mat riaux devraient se limiter ceux permis pour le b ti r sidentiel avec cette distinction au niveau des d tails de mise en uvre qui peuvent diff rer notamment en raison de l chelle tout en tant tr s soign s Mode d emploi 1 Identifier quelle typologie constructive appartiennent les murs du b timent sur lequel on intervient 2 Identifier les composantes d origine celles modifi es ou celles disparues 3 Identifier les patrons ou appareillage du rev tement d origine 4 Identifier la couleur la texture la taille et les proportions des composantes du rev tement en lien avec la typologie du b ti 5 Identifier la couleur la texture la taille et les proportions des composantes des rev tements r currents dans le voisinage 6 tablir un plan d entretien pour pr server et ventuellement planifier et budg ter les travaux plus importants restauration remplacement 5 CRIT RES D INTERVENTION 5 10 MURS ET REV TEMENTS 43 OBJECTIFS ET CRIT RES RELATIFS AUX MURS ET REVETEMENTS 44 RESPECTER LES CARACT RISTIQUES RECONNUES DES REV TEMENTS DE MURS DES B TIMENTS EXIS
139. t ses composantes Certains principes fort simples lorsque respect s font en sorte que le b timent pr sente une coh rence dans la hi rarchie de lecture de ses composantes e Trois quatre couleurs au total la couleur du toit celle des murs et deux couleurs pour les d tails architecturaux encadrement garde corps escaliers contre fen tres etc e Le contraste clair obscur ce d coupage s effectue en premier lieu entre la toiture et les murs La toiture est g n ralement fonc e lorsque peinte et les murs plut t p les Ce contraste s effectue aussi une autre chelle entre les parties mobiles de la fen tre g n ralement de couleur blanche ouvrants contre fen tres et le vitrage que l on per oit tr s sombre de l ext rieur iconographie m me en noir et blanc peut nous en apprendre beaucoup sur l origine de ces contrastes e Les couleurs claires pour les grandes surfaces ont l avantage de moins d colorer au soleil et de faire ressortir les jeux d ombre cr s par les d tails architecturaux e Les couleurs sont g n ralement rabattues puisque obtenues traditionnellement l aide de pigments naturels Le b ti commercial Dans l arrondissement historique de Beauport il subsiste peu de commerces datant d avant la Seconde Guerre mondiale La plupart d entre eux taient am nag s dans le rez de chauss e transform des maisons unifamiliales En fait l apparition de petits commerce
140. tifs sur le b ti principal sur sa perception partir du domaine public sur la lumi re naturelle qui d finit les volumes avoisinants notamment en regardant vers le nord partir de avenue Royale et sur les propri t s voisines intimit encombrement ombrage Le volume g n ral de l agrandissement devrait tre simple sans sur articulation formelle Il devrait se lire comme un accompagnement secondaire La hauteur maximale de l agrandissement ne devrait pas d passer celle du b timent principal ou avoir un plus grand nombre tages agrandissement devrait toujours tre la poursuite du rez de chauss e du volume principal Dans le cas d un surhaussement les m mes consid rations s appliquent qu un nouveau b timent Le surhaussement d un b timent existant n est donc possible que si l une des constructions avoisinantes est plus lev e Il importe de porter un regard sur l ensemble de la s quence dans laquelle l intervention prend place afin de bien tablir ces rapports de hauteur Se r f rer aux principes sp cifiques quant la conservation des caract ristiques formelles la section 4 Les surhaussements modifient de mani re importante la forme et les proportions des petits b timents Ils sont donc viter Cependant dans la mesure o ils respectent le caract re dominant du secteur le surhaussement d un b timent peut tre envisag dans les cas suivants lorsque le b
141. timent vis est une construction moderne lorsgue le b timent vis a un toit plat et une valeur patrimoniale faible ASSURER LA CONTINUIT EN CAS DE TRANSFORMATION DE MISE AUX NORMES OU D ASSAINISSEMENT 6 e Les travaux majeurs devant tre apport s au b ti notamment pour des raisons de structure ne devraient pas modifier le rapport de hauteur entre le rez de chauss e et le sol moins que le nouveau niveau ne corresponde au rapport r current dans le secteur e La suppression d un ajout peut tre envisag e dans les cas suivants lorsqu il rend difficile la lecture des volumes d origine lorsqu il rompt la sym trie ou la hi rarchie des volumes d origine ASSURER L INTELLIGIBILIT VOLUM TRIQUE PAR LES CHOIX JUDICIEUX DE COLORATION e Assurer la pr servation des effets d ensemble par le respect des grands principes de coloration e Comprendre que chacune des interventions chacune des composantes de arrondissement historique jointes bout bout forment un bouquet de couleurs une identit chromatique qui se doit d tre coh rente Cela n emp che aucunement que chaque propri t d veloppe son caract re propre li sa typologie 5 CRIT RES D INTERVENTION Prendre en consid ration que l identit chromatique varie selon la lumi re du jour et selon que le b ti se situe au nord ou au sud de l axe du chemin avenue Royal e Dans certains cas la position angle du b ti est auss
142. tion des l ments naturels pr sents sur le territoire et encore aujourd hui cette relation physique doit tre perceptible et appropriable par le public Ce qui veut dire notamment des liens conviviaux et tangibles vers les rivi res et le fleuve en tant que biens collectifs Trame des rues et parcellaire arrondissement historique de Beauport comprend plusieurs trac s anciens chemins et limites de propri t dont certains sont ant rieurs au b ti Ces trac s ne devraient en aucun cas tre effac s mais plut t tre int gr s aux nouveaux projets d infrastructure ou de lotissement e Les chemins et c tes les plus anciens sont caract ris s par leur troitesse et leur parcours sinueux Au lieu de les redresser ou de les largir on cherchera plut t limiter ou rediriger les flux de circulation en fonction de leur capacit existante Le r seau viaire est un bien public qui ne devrait pas tre uniquement per u comme un espace fonctionnel c est en effet un espace public permettant de lire et d appr cier les diff rentes composantes du paysage culturel e Le parcellaire initial issu du r gime seigneurial aura impr gn tout le d veloppement de l arrondissement Les traces du domaine seigneurial et du bourg du Fargy sont encore perceptibles De m me les terres agricoles auront men es une subdivision en parcelles r sidentielles rectangulaires perpendiculaires dans la seigneurie Notre Dame des Anges et
143. traditionnelle montant ou traverse profil de petites dimensions maintenant les vitres en place formant des petits ou des grands carreaux Syn croisillon meneau barrotin Pi ce sur pi ce Syst me de construction traditionnel en bois caract ris par empilement horizontal de pi ces de bois guarries constituant le carr d une maison Les coins de la charpente sont assembl es queue d aronde ou l aide de poteaux coulisses dans lesquels on glisse les pi ces de bois tenons l une sur l autre Pignon Mur pignon mur d extr mit d un b timent surmont d un toit deux versant se terminant en pignon Lucarne pignon lucarne dont les deux versants forment un pignon Pilastre Pilier engag colonne plate engag e dans un mur ou un support et formant une l g re saillie Syn ante Planche corniere Planche de 5015 d corative et pos e en saillie la verticale pour fermer et prot ger angle de deux murs ext rieurs La planche corni re est la r f rence formelle du poteau cornier l ment structural du syst me de charpente en bois pi ce sur pi ce Plate bande Briques ou pierres en plate bande linteau horizontal de briques ou de pierres claveaux dispos es en ventail Point focal Sujet d observation ponctuel dans le paysage ou Poivri re Tour toit conique plac e en encorbellement sur un b timent Syn chauguette LEXIQUE 99 Porche Perron surmon
144. tures Les ajouts devraient galement tre compatibles avec les qualit s visuelles des mat riaux existants notamment leur couleur leur texture leur chelle et leurs caract ristiques techniques Coh rence du cadre physique Lors d un agrandissement ou surhaussement on devrait consid rer les vues sur le cadre environnant et les espaces ouverts entourant l difice p ex la pr sence d une all e ou d un parterre devant l entr e ou d un jardin ornemental l arri re comme des aspects importants de la composition Respect de l volution Lors d une restauration l objectif vis ne devrait pas tre d imposer une unit stylistique au b timent ancien mais de lui rendre une lisibilit perdue Cest dire que l intervention doit permettre de distinguer la composition d origine du b timent mais aussi les principales tapes de son volution La suppression ajouts ou modifications faits une poque plus r cente ne devrait donc tre envisag e que sils sont de pi tre qualit technique ou visuelle ou que 5715 portent atteinte a la composition d origine p ex un rev tement moderne cachant les ouvertures d origine Documentation Toute restauration doit s appuyer sur une documentation fiable Il peut s agir de cartes d crits ou de photographies anciennes d exemples d autres b timents de la m me poque et du m me type ou encore de vestiges trouv s m me le b timent d une ord
145. u bec Ce document a t r alis dans le cadre de l Entente sur le d veloppement culturel de Qu bec intervenue entre le minist re de la Culture et des Communications du Qu bec et la Ville de Qu bec SOURCES La conception de ce guide a t grandement facilit e par les ouvrages semblables qui l ont pr c d en particulier les guides Conserver et mettre en valeur le Vieux Qu bec Ville de Qu bec 1998 Conserver et mettre en valeur les quartiers centraux de Qu bec Ville de Qu bec 2002 et Pr servation du paysage de l le d Orl ans Commission des biens culturels du Qu bec CBCO 1998 Les principes de conservation nonc s dans la section 4 du guide empruntent en partie au Code de pratique du BEEFP Bureau examen des difices f d raux du patrimoine 1996 Nous avons galement puis dans les ouvrages cit s dans la bibliographie a la fin du guide TABLE DES MATI RES LISTE DES FIGURES 1 MISE EN CONTEXTE 2 MODE D EMPLOI 3 ENJEUX D AM NAGEMENT 3 1 Un enjeu commun tous les arrondissements historiques 3 2 Des probl matiques particuli res Beauport 4 PRINCIPES DIINTERVENTION 4 1 Un principe g n ral conserver l identit du lieu 4 2 Des principes sp cifiques conserver les caract ristiques du b ti ancien 4 3 Des pratiques recommand es 12 13 LES CRIT RES D INTERVENTION Sue 9 2 9 2 5 4 5 9 5 6 1 5 8 59 Le paysage naturel
146. ui dans certains cas est compl tement remani ou construit sp cifiquement cette fin pour lib rer enti rement des surfaces commerciales au rez de chauss e industrialisation am ne de nouvelles techniques et l utilisation de l acier dans la construction permet de grandes port es et l ouverture maximale de la fa ade sur la rue par le biais de grandes vitrines Malgr les proportions nouvelles de ces ouvertures ces interventions se font en compatibilit avec le reste de la composition de l immeuble unit des mat riaux et des colorations int gration des portes priv es la composition de la devanture commerciale Lorsqu on se met construire des surfaces exclusivement vou es au commerce on assiste au ph nom ne inverse celui de la bo te peu ouverte sur l environnement La composition des fa ades est d s quilibr e avant tout fonctionnelle quand elle n est pas carr ment aveugle La convivialit et le dialogue avec le domaine public sont alors d ficients Mode d emploi 1 Identifier quelle typologie constructive devraient appartenir les ouvertures du b timent sur lequel on intervient 2 Identifier les composantes d origine celles modifi es ou celles disparues 3 Identifier dans le voisinage si ces caract ristiques se retrouvent exception ou r currence 4 tablir un plan entretien pour pr server et ventuellement planifier et budg ter les travaux plus importants restaurat
147. ui dans un mur pignon se retourne la mani re d un fronton S quence visuelle Suite de plans visuels contenus l int rieur d un tron on du parcours La s quence peut tre plus ou moins longue Elle commence et se termine par un changement d orientation du parcours d finissant souvent un point focal Les parois visuelles de la s quence peuvent tre plus ou moins homog nes Soffite Dessous d un larmier ou d un d bord lat ral de toit Syn sous face Solin Feuille m tallique que l on installe sur les d bords de toit au dessus des ouvertures et des joints horizontaux entre diff rents mat riaux pour emp cher les infiltrations d eau sous le rev tement Syn couvre joint Stuc Composition de pl tre d lay avec une solution de colle forte formant un enduit qui poli imite le marbre Syn cr pi Surhaussement Ajout d un ou plusieurs tages par dessus un b timent existant Tenon Partie saillante l extr mit une pi ce de bois de pierre de m tal destin e s ajuster dans une partie creuse correspondante mortaise Terrasson Partie sup rieure et g n ralement faible pente d un versant de toit mansard par opposition au brisis Tissu R sultante de la superposition des composantes des tablissements humains syst me viaire parcellaire et b ti sur le territoire On parle ainsi de tissus b ti urbain agricole et que on peut qualifier par exemp
148. uleurs e Utiliser l affichage dans un effet d accompagnement par le biais du type enseigne reconnu et appropri Positionnement Les enseignes sont des composantes architecturales Partant de ce constat elles devraient faire l objet d une attention aussi soutenue que les autres composantes qui entrent dans l organisation de la fa ade plat sur la fa ade Lorsqu plat sur la fa ade une enseigne ne devrait jamais cacher les d tails architecturaux les ornements appareillage particulier de la ma onnerie linteaux couronnement corniche et s accrocher aux composantes des saillies galeries garde corps escaliers v randas Elle devrait toujours tre appos e une hauteur maximale correspondant au rez de chauss e du b timent enseigne devrait viser l int gration la composition de la fa ade dans un esprit d accompagnement et de compl ment Dans le cas d un emplacement probl matique on devra penser intervenir sur la composition d une partie de la fa ade pour int grer l enseigne recomposition ou ajout d une corniche ou d une frise ou proposer un autre type d affichage Sur poteau ou en potence enseigne en potence sur poteau ne devrait tre install e que lorsque le b timent pr sente un retrait minimal de dix m tres du domaine public La hauteur ne devrait jamais d passer 1 5 m tre et sa surface limit e un m tre carr Elle ne devrait pas empi ter sur le domaine public La d
149. ure monumentale industrielle ou vernaculaire et les espaces ouverts am nag s tels que places publiques jardins et cimeti res bois s et champs Une d finition actualis e du paysage Dans le langage courant le mot paysage signifie une vue que l on capte avec les yeux Toutefois la pratique contemporaine de la conservation du patrimoine fait appel une d finition plus large selon laquelle le paysage t moigne des interactions entre un environnement naturel et les populations humaines qui ont occup par le pass comme aujourd hui Le paysage ne se limite pas ce que l on peut voir car il poss de aussi des dimensions intangibles temporelle et symbolique Ainsi selon le Conseil du paysage qu b cois le paysage est fait de lieux d identit s lieux oubli s lieux abandonn s lieux valoris s lieux conflictuels lieux banalis s Le paysage a valeur de patrimoine parce qu il exprime la succession des croyances des pratiques culturelles des structures sociales ou des l Guide du paysage qu b cois Un outil pour l application d une charte du paysage partie II document lectronique Conseil du paysage qu b cois 2002 12 http www paysage qc ca guide Application_charte pdf activit s productives et d changes conomiques sur un territoire donn De nouvelles pratiques de gestion La notion de paysage constitue le fondement du Cadre de r f rence pour la gestion des arrondissement
150. ut aborder de fa on totalement ind pendante Si le lecteur consulte le guide pour une th matique pr cise une composante sp cifique de l environnement b ti il est invit a prendre en consid ration impact de son intervention sur les autres composantes et ce plusieurs chelles A nsi par exemple les interventions ventuellement apport es l am nagement de la parcelle touchent directement la lecture des composantes du b ti de l espace public et du paysage en g n ral Compr hension du cadre physique Avant de proc der une intervention et avant m me de prendre en consid ration toute forme de crit re il importe de comprendre les r gles qui ont men la formation du cadre physique tel qu il se pr sente aujourd hui Chaque sous section dresse un bref constat des caract ristiques du milieu dont l intervention doit tenir compte Ces caract ristiques sont souvent le r sultat de transformations successives du milieu l intervention projet e devra elle aussi s ins rer dans ce fil conducteur En tout temps le lecteur est invit parfaire ce corpus de connaissances par la consultation d ouvrages additionnels afin d tayer les bases de l intervention envisag e La bibliographie la fin de ce guide constitue un d part pouvant orienter cette recherche tant au niveau de la gestion inventaires de la conception techniques qu au niveau de l histoire g n rale Mode d emploi Sous for
151. veaux b timents doivent tre compatibles avec celles des b timents avoisinants quant leur forme aux mat riaux de recouvrement et leurs composantes Il est toutefois possible de simplifier les d tails de mise en uvre sans toutefois diminuer la qualit des mat riaux e Utiliser le m me mat riau de rev tement pour la toiture principale et les toitures secondaires galerie volume annexe etc e Se r f rer aux principes de coloration de la section 5 7 Tout quipement de m canique et chemin es doivent tre habill s avec des mat riaux compatibles et positionn s pour minimiser leur visibilit et leur impact sur la lecture de la volum trie 5 CRIT RES DIINTERVENTION 5 9 TOITURES ET REV TEMENTS DE TOITURE 41 5 10 MURS ET REV TEMENTS Avec la toiture les murs compl tent enveloppe du b timent Cette enveloppe d finit un volume g n r par la typologie ou la d clinaison du type portant r current La typologie r f re non seulement au visuel mais une fa on d habiter et de construire Ma onnerie porteuse Les murs ont une apparence ext rieure qui dans un premier temps peut ressembler d autres murs construits des poques diff rentes Les b timents construits avant le XIXe si cle ont des murs de ma onnerie structuraux massifs et porteurs en pierre ou en brique Les caract ristiques formelles et distributives des fa ades sont influenc es par ce mode de construction qui
152. vent constituer un droit acquis et une occasion pour r installer de tels mat riaux Eviter d isoler les murs par l ext rieur ASSURER LA COH RENCE ET LA COMPATIBILIT DES MAT RIAUX DE REV TEMENT DES NOUVELLES CONSTRUCTIONS ET AGRANDISSEMENT AVEC CEUX OBSERV S SUR LES B TIMENTS ANCIENS DU VOISINAGE Tenir compte de l effet d ensemble cr par la r p tition des mat riaux sur les b timents du secteur s quence viter l utilisation de mat riaux multiples sur un m me volume Comprendre que la vari t observ e sur les b timents anciens origine souvent de facteurs climatiques La simplification des d tails de mise en uvre ou le changement de mat riaux ne peut s envisager que sur les fa ades non visibles de la rue Utiliser des mat riaux naturels tels la pierre la brique d argile avec mortier le bois et l acier La mise en uvre des mat riaux peut se faire selon les m thodes contemporaines mais soign es Les mat riaux de substitution ne devraient tre employ s qu en des cas r pondant sp cifiquement a des exigences particuli res des codes de s curit incendie incombustibilit Par exemple il est pr f rable d utiliser la planche clin en b ton que celle en vinyle Les mat riaux de substitution devraient tre choisis en fonction de leur durabilit texture couleur d tails de mise en uvre et tout autre aspect visuel et technique compatibles avec les mat riaux naturels Les mat
153. vention sur le territoire de l arrondissement historique de Beauport qu il s agisse d une modification mineure une maison ancienne ou d une construction neuve de grandes dimensions En bref la section 4 aide cerner dans quel esprit toute intervention devrait tre con ue et valu e Dans un deuxi me temps la section 5 r dig e sous formes de crit res permet d orienter ces interventions diff rentes chelles quartier parcelle difice et sur diff rentes composantes du paysage urbain perspectives visuelles espaces publics b timents r sidentiels et institutionnels De fa on implicite le guide de gestion tablit une certaine hi rarchie parmi les diff rentes composantes du paysage en indiquant lesquelles doivent tre conserv es ou restaur es de fa on rigoureuse et lesquelles peuvent tre adapt es aux besoins contemporains sans mettre en p ril l identit de l arrondissement historique Ainsi une importance particuli re est accord e aux caract ristiques identitaires de l arrondissement historique de Beauport c est dire celles qui sont la fois les plus g n rales et les plus affirm es sa topographie et ses composantes naturelles son r seau de voies h rit du r gime fran ais son axe du chemin avenue Royal e ses chemins de c te ses modes d occupation du sol traditionnels agricole bourg villageois et ses relations visuelles avec les composantes du paysage r gional fleuve
154. xclues Ce n est qu partir des ann es 1970 que l on a d velopp des approches alternatives la conservation urbaine Afin de lutter contre l exode des populations et des fonctions traditionnelles on sest mis assainir et adapter aux usages contemporains le b ti mineur ces constructions modestes qui constituent l essentiel du parc immobilier des centres historiques et qui m me lorsqu elles n ont de valeur architecturale propre sont repr sentatives d un mode de vie traditionnel Une autre innovation tout aussi importante fut de r habiliter les espaces publics et voies de circulation modernes implant s au pourtour des centres historiques en leur donnant une chelle plus humaine et des formes plus reconnaissables place boulevard rue Les chartes et les codes de pratique qui encadrent aujourd hui la conservation urbaine refl tent eux aussi cette volution des attitudes Les villes et les quartiers historiques ny sont plus envisag s comme de simples concentrations difices anciens mais comme des paysages dot s d une identit globale et dont le b ti ancien n est qu une composante parmi d autres Fa onn e la fois par la nature et par l homme cette identit comprend l ensemble des traces occupations pass es et actuelles du territoire les voies de communication naturelles ou b ties les sites et les vestiges arch ologiques tant pr historiques gu historigues l architect

Conserver et mettre en valeur l`arrondissement

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