N°9 - Solidaires Finances publiques
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1. Lun it l a le stp de l Union SNUI SUD Tr sor Solidaires EN 2 l Unit n 986 du 5 06 2012 CROISSANCE Les premiers pas du nouveau Pr sident de la R publique l ont conduit vers les partenaires europ ens de la Il a d fendu son cr do sur la n cessit d introduire un volet croissance la panoplie de mesures prises ou envisag es pour r pondre la crise que traverse les conomies europ enne et mondiale Non sans un certain succ s dans la mesure o tous les pays du G8 ou presque se sont soudainement rendus cette th orie tout en continuant d exiger un redressement des comptes publics Position pour le moins inconciliable le retour aux quilibres budg taires rimant pour la plupart de ces diri geants notamment les plus influents avec une aust rit peu propice les faits le d montrent partout en Europe un essor conomique d accord sur les solutions mettre en uvre tant pour parvenir l assainissement des comptes publics que pour relancer le d veloppement conomique Cette contradiction est d autant plus d licate r soudre que tous les responsables politiques ne sont pas Concernant le premier volet de cette terrible quation la tendance observ e a t sch matiquement et de mani re diff renci e selon les tats de r duire les imp ts et charges pesant sur les plus fortun s des particuliers et sur les plus grosses entreprises tout en taillant dans les d pens2. 1 ee poSSIER paitrisel ou E contraindre Toute activit humaine est source de risques C est ainsi qu au fil des poques les civilisations confront es des accidents naturels industriels sa nitaires de transports partir de l analyse de leurs causes ont cherch s en pr munir C est ainsi que sont apparues des normes de s curit de plus en plus drastiques au fur et mesure de l volution et de la modernisation de nos soci t s cens es r duire voire liminer les risques et non leur r alit toujours vidente Pouss l extr me le concept a conduit l application du principe de pr caution La ma trise des risques est donc une activit d abord d di e aux domaines industriel des transports ou de la sant Dans ces domaines elle a un co t g n re des contraintes et elle est parfois proportionn e des en jeux financiers ou de qualit L exemple du transport a rien est clairant de ce point de vue Les entreprises de cette activit estiment la fois le risque d accidents leur co t en mati re d indemnisa tion ventuelle leurs effets sur la ponctualit des vols et elles adaptent les contr les techniques ces d ter minants On imagine facilement les cons quences d un contr le syst matique sur tous les avions avant leur d collage Comme on imagine celles d une absence de contr le sur certains L irruption des dispositifs de ma trise des risques d
3. BAT sur le CHANGEMENT de NOM La consultation engag e aupr s des adh rents par le bureau du CLR a donc fait l objet d une pol mique L intention n tait pourtant que de r colter un avis pour mesurer l int r t pour ce changement Cette consultation interne n tait qu un simple droit l expres sion sans revendication d un poids politique institutionnel En 8 jours 993 r ponses sont parvenues au CLR Comme ce f t le cas en 2009 le vote exprim par les partici pants l AG sur l appellation SOLIDAIRES FIP a t tr s net 119 contre 2 pour 2 abstentions 2 refus de vote Comme le pr voient les statuts de l Union SNUI SUD Tr sor Solidaires le v u du CLR sera pr sent et d battu lors du congr s d Albi sachant qu un r f rendum interne sur ce chan gement d appellation du syndicat est en cours de d roulement ELECTION du BUREAU du CLR Bernadette Paugam Jean Pierre Noir Daniel Roth Michel Souf flet et Christian Steenhoudt ont pr sent leurs d missions Da ni le Godkine Guy Fleurial et Jacques Pelamourgues ne se sont pas repr sent s pour des motifs personnels Ont t lus ou r lus Ren BAUMES Raymond BODIGUEL Philippe BOUFFARTIGUE Jocelyne BOIVIN Mich le BRUGNEAUX Monique CLAIRET Mi chelle COMBE Patrice EGGENSCHWILLER Gis le FREY Henri HERRERA Mitou NOUI Denis PALLANT Clo PERETTI Alain RE NAUD CHARPENTIER Francis SALVAN Jacques SELVES
4. alit des services en terme de comptabilisation des charges notamment et des moyens r els pour l exercice des missions Mais jus tement avec le dernier instrument de pilotage Sa gerfip ce sont les missions mises en corr lation des emplois qui sont vis es Unit n EE ETUI PES Sagerfip Arriv r cemment dans les services par le biais de tableaux que les chefs de services doivent remplir avant la fin juin dans chaque structure identifi e au Tagerfip ce suivi actualis et g n ral des effectifs du r seau des FP a sem un certain trouble aussi parmi les agents de chaque structure qui l on a demand d indiquer quel temps ils passaient sur telle ou telle t che par an Ayant un fort relan d organigramme fonctionnel qui recense par structure qui fait quoi le lien semblait vident alors que sur le papier il n y en a pas En effet Sagerfip pointe officiellement plusieurs objectifs Faciliter le pilotage des missions et la r partition quitable des moyens tant au niveau central que local ce qui en clair signifie dire o on va supprimer les emplois en priorit et comparer les organisations de missions entre elles terme puisqu on pourra dire dans telle direction pour telle mission on utilise tant d agents Sagerf p permettrait aussi d avoir une photo actualis e de la r partition des effectifs ce qui signifie en fait qu on va proc der au m nage dans les DDFIP DRFIP pour fi
5. besoins aux ressources disponibles Quand l administra tion d fend l am lioration du fonctionnement des services il faut entendre soumission des agents aux contraintes de l organisation de travail On est bien loin des revendications port es par l Union SNUI SUD Tr sor Solidaires en mati re de conditions de vie au travail et de la n cessaire adapta tion des organisations de travail aux besoins des agents h A A Tager Mage de nouveaux instruments d organisation des risques i En 2011 avec l unification des statuts et des r gles de gestion l administration s est attel e mettre en place les trois nouveaux instruments unifi s servant au pilotage des emplois et des effectifs en unifiant ceux qui pr existaient la fusion 3 supports sont sortis de cette fusion du pilotage savoir Tagerfip tableau d allocation et de ges tion des emplois et des ressources des finances publiques anciennement le TSM tableau du support des emplois pour la DGI et Nomino emploi pour la comptabi lit publique Magerfip m thode d allocation et de gestion des emplois et des ressources FP et enfin Sagerfip savoir le suivi actualis et g n ral des effectifs du r seau des FP Derri re ces noms rallonge concentr s en des appellations peu parlantes se cache peu ou prou les anciens instruments qui ser vaient g rer les emplois et leur suppres sion Mais d sormais conjugu s ils consti
6. enti re de la DGFiP La mission est donc orga nis e structur e et dispose d outils d di s ses acteurs et sa r alisation Tous ces l ments sont repris dans la note du 30 juillet 2009 qui d finit le r le la finalit et l organi sation des deux dispositifs audit et ma trise l Unit n 986 du 5 06 2012 7 Organisation La mission de ma trise des risques comme celle de l audit s organise partir de trois niveaux national interr gional d partemental Ils se composent du Comit National d Audit CNA et du comit national de ma trise des risques CNMR de la mission nationale d audit MNA et de la mission nationale de ma trise des risques MNMR qui travaille en relation avec les bureaux m tiers des d l gu s du direc teur g n ral DDG par ailleurs membres de la CNMR et des DDFiP et DRFiP auxquels sont rattach s le comit d partemental de ma trise des risques CDMR et la mission d partementale de ma trise des risques MDMR ainsi que la mission d audit exerc e par des inspecteurs principaux des deux fili res Ces structures et ces acteurs ont leur disposition diff rents outils mobilisables partir des TIC Technique de la Communication et de l Information les organigrammes fonctionnels le guide des proc dures POLARIS les r f rentiels de contr le interne RCI adoss s au logiciel AGIR destin planifier suivre et formaliser le contr le interne
7. es suivantes En cas de cr dit d imp t sup rieur au montant de l IS il est alors restituable l ta blissement de cr dit L administration fiscale n est qu un ex cutant Elle ne ma trise ni le montant ni l assiette du cr dit et ne peut le remettre en cause Seule la SGFGAS d tient ces pouvoirs N est ce pas l l bauche d une certaine externalisation Ce cr dit est donc fonction de l activit de pr ts de l tablissement On voit ainsi des tablissements de petite taille d tenir des cr dits d imp t s l vant 60 000 euros Qu en est il des banques de plus grande dimension Une nouvelle fois c est une fa on d tourn e de faire payer l imp t de ces tablis sements par l Etat donc soit le contribuable Bref il ne faudrait surtout pas que nos banquiers y soient de leur poche Ces cr dits d imp ts sont comment s dans le BO n 39 du 30 Mars 2012 _ Hommages Br ves 28 juin 1969 Dans les ann es 60 les tats Unis s taient dot s d une l gislation ouvertement homophobe qui interdisait en outre de servir des boissons alcoolis es aux homosexuels de danser entre hommes ou de se travestir Les descentes de police taient monnaie courante dans les lieux o gays et lesbiennes se retrouvaient L une d entre elles qui se d roula le 28 juin 1969 au Stonewall Inn dans Greenwich Village New York donna lieu plusieurs journ es de manifestations spontan es et vio lentes Soutenue par
8. et sans oublier Jacques Ellul ou encore Schumpeter autant de positions politiques inspir es des uns et ou des autres Difficile de s y retrouver et de d terminer ce que chaque responsable met derri re le mot croissance Pour certains cela signifie plus de flexibilit un abaissement des droits sociaux la rigueur salariale en clair plus d aust rit Honn tement cela ne semble pas tre le chemin que souhaite emprunter la nouvelle majorit pr sidentielle Mais la vigilance est de mise et le mouvement syndical et social doit tre pr sent et actif pour pr server et renforcer les droits et garanties des salari s du public comme du priv Au del et m me si la croissance a des cons quences positives sur les populations les atteintes environnementales l accentuation des in galit s sociales ou encore l puisement des res sources qu elle g n re en constituent les effets pervers qu il est indispensable d effacer Cela passe sans doute par l invention d un nouveau mod le de d veloppement garant d un progr s partag Que l imagination prenne le pouvoir La r publique des mallettes de Pierre P an Ces 600 milliards qui manquent la France Antoine Peillon Rapport du CCFD comit catholique contre la faim et le d veloppement Terre Solidaire G Zucman la richesse manquante des nations Non les banques ne sont pas philanthropes l Pour celles et ceux qui croyaient encore en la Sainte Finance s
9. SNUI poste auquel il oeuvrera jusqu en 1977 avant de si ger en CAP nationale jusqu sa retraite Dans cet exercice nombreux se souviendront qu il organisa avec une poign e de militants d termin s et aussi volontaires que lui le congr s de Toujours adh rent de l Union SNUI SUD Tr sor Solidaires il se faisait une joie et presque un devoir d assister aux AG de sa section syndicale avant l Unit n 986 du 5 06 2012 3 FORCES le combat ne s arr te pas Alors que les diff rentes circulaires d application concernant la journ e de carence dans l ensemble de la fonction publique institu e par l art 105 de la loi n 2011 1977 du 28 d cembre 2011 sont diffus s notamment la DGFiP l Union SNUI SUD Tr sor Solidaires souhaite faire le point sur ce sujet mais aussi relancer l action suite l al ternance pr sidentielle Les faux pr textes de la mise en place de la journ e de carence Le pr l vement de cette journ e fait suite une d cision politique unilat rale de l ancien Pr sident Nicolas SARKOZY Fin 2011 sous pr texte d une situation conomique grave le gouvernement de l poque avait lanc un plan de rigueur Dans ce cadre la journ e de carence tait pr sent e comme une solution quitable face aux trois jours de carence du r gime g n ral pour r gler la question du d ficit de la S curit Sociale Notre analyse est tout autre t
10. Tr sor Solidaires a galement d clar son oppo sition cette loi du 28 d cembre 2011 qui constitue un nouveau recul social inacceptable C est pourquoi l Union SNUI SUD Tr sor Solidaires dans toutes ses actions et dans l unit la plus large possible a com battu et continuera de combattre cette loi r trograde Ainsi dans la plate forme intersyndicale du 27 mars dernier il a t d nonc et demand le retrait de la loi du 28 d cembre 2011 concernant la journ e de carence ainsi que l arr t des r ductions des droits en mati re de RTT Suite au refus essuy et au r sultat de l lection pr sidentielle l Union SNUI SUD Tr sor Solidaires a d cid d interpeller le nouveau Pr sident de la R publique Fran ois Hollande sur le sujet et de lui demander purement et simplement l abrogation de cette loi voir courrier page suivante Cette demande sera adress e galement aux futurs lus de l As sembl e Nationale Les mesures d application Cette journ e de carence se traduit dans les faits par une baisse de la r mun ration et des jours RTT Rappel cette mesure s applique compter du 01 janvier 2012 d s le Ter jour de cong de maladie autant de fois qu il y a d arr ts sauf pour les cong s pour accident de service maladie contract e dans le cadre du service cong de longue maladie ou de longue dur e soins sp cifiques li s une ALD cong de maternit et paternit et cong d adoption Les r
11. de non remplacement de fonctionnaires partant la retraite est connu depuis 2001 2002 associ la LOLF la r mun ration au m rite sous la forme de l valuation notation d cret de 2002 de la PFR etc est souvent pr sent comme indispen sable la gestion du personnel ou encore la loi sur les parcours professionnels de 2008 qui instaure la mobilit forc e Ces lois et ces principes contraires l int r t g n ral et dangereux pour les agents doivent tre abrog s et d finitivement abandonn s En particulier l article 105 de la loi 2011 1977 instaurant une journ e de carence doit tre abrog e Le passage en force op r au niveau de la Fonction Publique a mis les organisations syndicales de fonctionnaires les administrations et les agents devant le fait accompli Aux Finances et la DGFiP aucune marge sur le principe les d lais ou les modalit s n a t ouverte par la volont du pr c dent gouver nement d imposer une mesure uniforme dans toute la Fonction Publique C est donc bien au niveau g n ral et par une d cision politique de m me intensit que ce qui a t d cid par un gouverne ment et sa majorit doit tre annul par un autre L Union SNUI SUD Tr sor Solidaires vous demande d annoncer rapidement l abandon de ce dispositif afin que les administrations puissent stopper sa mise en uvre complexe et discriminante pour les agents malades sans attendre l abrogation par le parl
12. ensemble et se d cliner m tier par m tier afin que les caract ristiques de chacun d entre eux soient prises en compte Dircofi Sud Est une r flexion d ja engag e Un groupe de travail local s est d j tenu au sein de la Dircof sud est La section locale de l Union SNUI SUD Tr sor Solidaires y a activement particip en avan ant des pistes Parmi les mesures qui ont t d battues et qui pourraient tre prises ra pidement figurent notamment l information des agents sur leurs droits il faut dire qu avec la formation d ontologie la formation sur les obligations a t large ment dispens e un r quilibrage s impose donc l organisation du travail avec entre autres la d finition et l appr hension de dossier risque la possibilit d tre accompagn par un coll gue voire le chef de brigade les voies juridiques le soutien de l administration qui pourrait se porter partie civile dans les proc dures voire porter plainte dans des cas graves l Unit n 986 du 5 06 2012 11 Gaten du cont luns Fili u fiscale Personnels informatiques Personnels administratifs Demandes formul es Total des demandes satisfaites Taux de satisfaction Mutations RIF province Rapprochements satisfaits au titre de la priorit Le mouvement de mutation des contr leurs des Finances Publiques de la fili re fiscale est marqu par trois nouveaut s d importance l interclas
13. les habitants du quartier r volt s par les raids policiers la communaut gay et lesbienne lan ait l la premi re lutte contre un syst me soutenu par les auto rit s et pers cutant les homosexuels Les meutes de Stonewall repr sentent le moment sym bolique marquant le point de d part du mouvement des droits civiques pour les homosexuels aux tats Unis et partout dans le monde En quelques ann es des organisations de d fense des droits des homosexuels ont fait leur apparition aux USA et dans le monde Elles sont de nos jours nombreuses vari es et actives et s attachent lutter contre les discri minations dont peuvent faire l objet les personnes que l on regroupe sous l appellation LGBT lesbiennes gays bi trans A l image de l association COMIN G www comin g org des personnels LGBT des minist res cono miques et financiers elles organisent des manifestations de sensibilisation et d informations ainsi que des actions de convivialit et de culture C est en hommage et en souvenir de l meute de Stonewall qui marque une tape importante de l man cipation des populations LGBT que de nombreuses Marches des fiert s sont organis es le dernier week end de juin travers le monde Paris le 30 juin 2012 ans de Robert No l Vari e de Foot conna tre des adh rents et militants du SNUI Robert NO L G rardmer en 1974 que la maladie ne l en emp che fils G rard sa bell
14. o son action aura conduit un incident ES A OT TO 0 5 06 2012 lement parmi les outils de la ma trise des risques y participe n anmoins au m me titre que la tra abilit informatique L analyse de la section du 35 Extrait de Paroles d Union avril 2012 Le d ploiement des organigrammes fonctionnels n est en fait qu un nouvel outil d optimisation des organisations de travail Derri re le discours promotionnel sur les prin cipes et la finalit des organigrammes fonctionnels qui doivent par une meilleure connaissance de l organisation existante du service et de son fonctionnement permettre la d tection des besoins en formation des agents et l identi fication de risques li s l organisation propre des services se cachent des intentions beaucoup moins avouables pour les directions En effet cet outil s int gre dans un dispositif plus large de maitrise des risques qui s articule autour de 3 axes successifs l organigramme fonctionnel le guide de proc dure et le r f rentiel de contr le interne Par cette m thode il s agit bien d effectuer une analyse du travail r el mais pour modifier le comportement des agents et non plus pour am liorer leur organisation de travail Ce qui est en jeu c est l limination des activit s p riph riques et personnelles que les agents mettent en uvre dans l accomplissement de leurs missions par la recherche d une plus forte individualisation des t ches l organigr
15. ou d activit s par structure pour d piauter ensuite le temps pass en moyenne annuelle par chaque agent pr sent dans le service suivant son grade Dans ce tableau suivant les missions les t ches num r es sont plus ou moins pr cises ainsi pour les SIE les t ches vis es concernent la fiscalit des professionnels 5 t ches d finies la comptabilit et la caisse et les fonctions transverses Mais le guide de remplissage du tableau est formel il convient bien de valoriser la t che l o elle se retrouve dans la grille tous les m tiers n tant pas pr sent s exhaustivement il faut rattacher l activit la ligne qui s en approche le plus tant pr cis que la ligne divers d tailler du Sagerfip n est qu utiliser exceptionnellement on y met notamment les permanents syndicaux L accueil est ainsi scind dans Sagerfip en un accueil de premier niveau ac cueil physique ou t l phonique pour orienter rattach par convention aux fonctions transverses et l accueil au sens plus large physique t l phonique ou d mat rialis doit tre int gr aux lignes m tiers qu elle concerne Ce ba lisage des missions n est videmment pas neutre et pr figure ou reprend l organisation des missions par exemple en front office back office d j l uvre Cet exercice avec ventilation parfois tr s artificielle des missions ne tient vi demment pas compte des missions d volues aux agents et q
16. s submerg s de messages de notes dont ils ne savent plus que faire et se trouvent dans l incapacit de s parer l important de l acces soire L usage sans limite de l informatique g n re une cer taine d shumanisation des rapports sociaux tend isoler les agents face leur cran r duire les changes collectifs sur le travail entre coll gues et avec la hi rarchie En d fini tive les occasions d changes informels n existent quasiment plus Donner la parole aux Les espaces de dialogue sont ils la r ponse C est dans ce contexte que la direction g n rale apr s avoir exp riment dans 6 d partements Seine Saint Denis Eure Morbihan H rault Vaucluse Ni vre ainsi qu un bureau de la centrale des lieux d change informels appel s espaces de dialogue EDD sur l organisation du travail a d cid de les g n raliser sur l en semble du territoire L Union SNUI SUD Tr sor Solidaires n tait pas favorable une telle extension en l absence d une analyse s rieuse des r ponses ou de leur absence apport es aux demandes des agents forma tion outils informatiques encadrement moyens et des cadres par les directions locales et par la direction g n rale En effet la restitution des premiers espaces de dialogue a montr l cart important voire le foss qui existe entre ce que vivent les agents au quotidien et la perception qu en ont les responsables administratifs Beaucou
17. tenue d un EDD rel ve de l initiative locale et sa mise en uvre peut tre demand e par les agents les cadres la direction locale un collectif de travail ou une organisation syndicale Les EDD sont pour les agents et les cadres des espaces de d bats pour parler du travail des dysfonctionnements moyens formation outils informatiques soutien technique et d battre de leurs propositions Les paroles res titu es dans le compte rendu sont anonymes Pour les chefs de service et les directions c est un outil d information directe et une interpellation donnant lieu des r ponses et un suivi dans le temps Pour les syndicats destinataires des comptes rendus c est un point d appui suppl mentaire pour d battre des difficult s locales partir de la parole et du v cu des agents et pour mettre en question l organisation du travail E AO CE TO TE 06 2012 agents pour d battre du travail Quelle appr ciation porter La mise en place de lieux d changes sur le travail est une n cessit et leur forma lisation comptes rendus crits et suivi r gulier est indispensable Si le terme espaces de d lib ration concept d ve lopp par Christophe Dejours Christophe Dejours est psychiatre et professeur de psychologie au Conservatoire national des Arts et m tiers Il est l auteur de nom breux ouvrages comme La souffrance en France Travail usure mentale nous semble plus appropri et co
18. tuent des supports de gestion des p nuries d emplois bien plus pouss s et pr cis en ma ti re de fl chage des gains de productivit et de ciblage des directions des structures et des missions qui devront rendre ces emplois sur l autel de l effort national d co nomie en fonctionnaires La GPEEC va tenir compte de consid rations allant bien au del des seules gestion de demandes de mobilit g ographique en tenant compte des volutions structurelles de gains de productivit de plus en plus ci bl s du niveau d encadrement utile voire bient t du co t de gestion de tel imp t ou de telle mission Il est utile de s attarder sur ces supports pour en comprendre la phi losophie globale et en quoi elle comporte des modifications et des risques profonds sur l exercice des missions l organisation du travail voire le maintien de l ensemble des missions dans la sph re publique Il est clair que ces risques l seront difficilement ma trisables sans changement profond de la politique de l emploi public OOC Sager F1P Tagerfip Le tableau d allocation ne change pas fondamenta lement et sert toujours au suivi des emplois implan t s en retra ant la liste des structures et des services composant la direction territoriale ou la direction sp cialis e Et parce qu il constitue le support des mouvements de mutations l Union SNUI SUD Tr sor Solidaires revendique qu il soit le plus d taill pour que les ag
19. OTAL 19 377 10 o o o Dans le cadre du mouvement 2012 les agents CMI et GSM temps plein qui souhaitent suivre leurs missions sont rattach s aux Directions des Services Informatiques DISI 122 contr leurs fili re fiscale sont concern s par ce mouvement de r gularisation Concours interne sp cial Liste d aptitude Total affecter 148 Dromotion del nB Affect s dans leur d partement d origine 116 Affect s hors d partement 32 dont limitrophe 13 Dont affect s d office 4 Nous avons de nouveau exig l appel int gral des listes compl mentaires non encore utilis es Pour l instant faute d interlocu teur au Minist re aucune d cision n est prise au plus haut niveau suivre On l che rien juillet 12 l Unit n 986 du 5 06 2012 Grade Echelon CP 11 me Gels de postes au projet Indice nouveau major CP 10 me CP 9 me C1 13 me CP 8 me C1 12 me C2 13 me CP 7 me C111 me C2 12 me CP 6 me C1 10 me C2 11 me CP 5 me C1 9 me C2 10 me CP 4 me C1 8 me C2 9 me CP 3 me C1 7 me C2 8 me CP 2 me C1 6 me C2 7 me CP 1er C1 5 me C2 6 me C1 4 me C2 5 me C1 3 me C2 4 me C1 2 me C1 1er C2 3 me C2 2 me C2 1er ti
20. RAPPORT d ACTIVIT Suite aux interventions de deux camarades qui tous deux ont reproch au bureau du CLR d avoir organis une consultation des retrait s et contest tout droit un r le politique du CLR les d bats ont tr s vite d vi et ont sur tout port sur le rapport d orientation et presque exclusi vement sur le changement de nom de notre organisation occultant les autres points de l ordre du jour les motions revendicatives de la FGR J UNIRS le compte rendu de Bernadette PAUGAM qui a assist la premi re r union minist rielle consacr e aux retrait s Le rapport d activit a t approuv de mani re tr s majoritaire 120 pour 2 contre 3 abstentions RENOUVELLEMENT du BUREAU du CLR Ce passage oblig de toute AG statutaire a lui aussi consti tu un moment intense En effet le pr sident en exercice du CLR Christian STEENDOUHT a fait part aux adh rents pr sents de sa d cision de quitter ce poste l Unit tenait remercier Christian pour l activit intense qu il a d ploy e au cours de ses cinq ans de pr sidence apr s de nombreuses ann es de militantisme Il a su poursuivre amplifier et dynamiser l action de ceux qui l on pr c d dans ces fonctions Henri HERRERA jeune retrait et ancien secr taire de sec tion du CSI de Versailles veillera d sormais la t te du bureau du CLR aux destin es du comit L assembl e 6 l Unit n 986 du 5 06 2012 D
21. abiliser Tagerf p qui est souvent bien loign de la r alit sur le terrain avec les vacances ou autres ALD permanis s sur des postes La DGFIP veut galement s en servir pour aider la d termination des co ts pour les enqu tes ext rieures Cour des comptes et pour pr senter chaque ann e devant le Parlement la ventilation des co ts de la DGFIP par actions et en particulier le co t de l imp t Cette information est pr sent e comme tant essentielle dans le cadre de la Lolf qui doit donner une lisibilit sur les co ts des diff rents programmes publics et qui n cessite selon la note sur Sagerfip d avoir la r partition actualis e des effectifs affect s aux diff rentes actions En clair Sagerfip servira aussi concr tement pointer le co t forc ment exorbitant pour certains de l action publique D autre part terme l ensemble des donn es Sagerfip seront int gr es dans SIRHIUS futur logiciel de gestion des personnels et pourquoi pas pour organiser un grand presse bouton national de la suppression d emplois Sagerfip logique invers e de l organigramme fonctionnel Ou comment faire correspondre les missions aux emplois et aux futures suppressions d emplois Si l organigramme fonctionnel semble vouloir faire en sorte que sur chaque mission et t che il y ait un agent identifi avec toutes les limites rappel es ci avant que cela comporte Sagerfip quant lui fait des grands blocs de missions
22. alvatrice des maux de la Terre voici une information qui am ne r flexion Les services gestionnaires des entreprises SIE re oivent en ce moment des demandes de cr dits d imp t d pos s par les banques et autres tablissements de cr dits De quoi s agit il Ce cr dit est destin compenser la perte financi re subie par les banques quand elles pr tent taux z ro ou d livre le pr t PTZ Comment est calcul ce cr dit Il est tabli par un organisme la Soci t de Gestion des Fonds Garantie de l Accession Sociale la propri t SGFGAS Cette derni re a t initi e par les pouvoirs publics afin de faciliter l acc s la propri t aux plus modestes Un certain nombre d tablissements de cr dit ont trouv un int r t s associer cet organisme ce qui leur permettaient d approcher la client le des particuliers Par cette adh sion les organismes bancaires ont pu souscrire galement des pr ts taux z ro La SGFGAS a un r le de contr le et de conseils aupr s de l ensemble de ces par tenaires Elle d termine le montant du cr dit qui correspond au diff rentiel entre le co t d un pr t taux z ro et le pr t qui aurait t consenti dans des conditions nor males du march La SGFGAS indique ainsi chaque tablissement le montant de son cr dit Cette somme ainsi d termin e devient alors un moyen de paiement de l IS pour 1 5 me de son montant Le reste est reportable sur les 4 ann
23. amme fonctionnel est nominatif et par la limitation des marges de man uvre que s autorisent les agents dans leurs habi tudes de travail chaque agent doit conna tre le mode op ratoire des t ches qui lui sont confi es L objectif n est pas tant d apporter un appui m thodologique aux agents que de d finir des processus de travail dans lesquels l autono mie dont disposent encore les salari s doit tre limin e et les fonctionnements jug s superflus par l organisation de travail proscrits Par cette pr conisation forte d identification des acteurs et d affectation des t ches dans la cha ne de travail il y a certes l id e d un positionnement des agents au sein du service mais il y a surtout l id e d un positionnement des agents les uns par rapport aux autres L organigramme ain si mis en place va bien au del de la simple connaissance des risques pour proposer la mise en surveillance mutuelle des agents comme m thode de contr le interne Par cette double contrainte prescriptions de comportements et contr le mutuel il s agit encore d augmenter la pression exerc e par l employeur public sur les salari s pour les obli ger r aliser les gains de productivit exig s par la com mande politique Encore une fois les objectifs r els de la DGFiP sont l oppo s des intentions affich es Quand l administration voque une recherche d ad qua tion des moyens aux besoins il faut entendre limitation des
24. ans les domaines conomiques ou de gestion est quant elle plus r cente Elle se situe un autre niveau dans la mesure o normalement les vies humaines ne sont pas en cause Mais ici aussi elle induit videmment des contraintes et des co ts Enfin impossible de ne pas voquer le sujet des condi tions de travail et le Document Unique d Evaluation des Risque Professionnels DUERP qui s inscrit totalement dans cette d marche de ma trise des risques A la DGFiP Notre administration s inspirant encore une fois serions nous tenter d crire du secteur priv marchand s est donc elle aussi dot e officiellement et formellement en juillet 2009 d un dispositif de ma trise des risques Elle le d fini ainsi Finances Publiques Maga zine n 4 de janvier 2010 la ma trise des risques est une activit qui consiste identi fer et traiter les v nements de toute nature susceptibles d alt rer la capacit de la DGFiP r aliser ses missions dans le respect des pro c dures et contr les pr vus cet effet Ce dispositif est compl t par un autre celui de l audit d crit lui aussi dans le m me jour nal l audit value la qualit du contr le interne mis en uvre par les responsables de tous niveaux pour ma triser le fonctionne ment de leur activit et formuler des conseils d am lioration Il faut donc bien comprendre que la ma trise des risques et l audit sont des activit s part
25. dans chaque service la condition toute fois de respecter un certain nombre de r gles sont le moyen de faire entrer dans les faits le droit d expression collective des agents sur leurs conditions de travail Donner la parole aux agents sur leur travail c est leur donner terme du pouvoir d agir sur leur environnement R daction Administration Union SNUI SUD Tr sor Solidaires BOITE 29 80 RUE DE MONTREUIL 75011 PARIS T l 01 44 64 64 44 Fax 01 43 48 96 16 union snuisudtresor fr snuisudtresor fr Directeur de la Publication Fran ois Xavier FERRUCCI ISSN 2105 0910 Commission paritaire n 1009807013 Imprimerie FECOMME MARKETING SERVICES Abonnement annuel 6 5
26. dans un premier temps devra consister en un recensement par structure par mission des t ches qui d ores et d j ne peuvent plus tre accomplies par les agents compte tenu des suppressions d effec tifs exemple pour les SIE la gestion des redressements liquidations judiciaires ou qui le sont de plus en plus sans la qua lit exemple contr le conseil aux collec tivit s locales contentieux Et apr s on d finirait les effectifs n cessaires 0000 0000 0x 2 0 0 0 0 000 0 La question de la s curit et de la protection des agents dans le cadre de leurs fonctions n est pas un sujet nouveau Mais dans un contexte marqu par des incidents et dans certains cas des drames elle se pose aujourd hui avec une acuit toute particuli re Fin f vrier notre coll gue de la Dircofi Sud Est Jean Luc Dequaire tait assassin Quelles que soient ses causes et les conclusions fu tures de l enqu te actuellement en cours et outre la douleur et l motion bien compr hensibles qu il a suscit et auxquelles notre organisation s est associ e ce drame a mis en vidence l urgence de se saisir de la question au sein de la Dircofi et plus largement de la DGFiP de la s curit et de la protection des agents Traitement des dossiers risque comportement agressif de certains contribuables etc cette question m rite un traite ment la hauteur des enjeux et ce d autant plus que les ag
27. e fille Patricia et toute sa famille Le d c s r cent et brutal de son fils l a visiblement marqu au point de le faire rompre Robert nous a quitt dans sa 91 me ann e apr s une vie bien remplie et tourn e vers les autres l Unit s associe la tristesse de ses camarades de ses coll gues de ses amis et adresse ses sinc res condol ances son pouse Christiane son Nos camarades de la section des Vosges de l Union SNUI SUD Tr sor Solidaires nous font part du d c s l ge de 91 Ce vosgien d origine n Bruy re a conduit de front une carri re administrative syndicale et associative riche et Entr aux contributions directes en 1970 apr s avoir fait ses premiers pas de fonctionnaire dans l ducation natio nale il termine un brillant parcours professionnel comme receveur principal en 1982 F ru de sport il porte sur les fonds baptismaux l AS Finances Volley qui voluera sous le nom du SAS Volley en natio nale 1 Avant de revenir ses premiers amours le football il f t ainsi le premier pr sident du district des Vosges de football sa cr ation en 1979 et si gea tant la ligue de Lorraine que dans les instances de la F d ration Fran aise Mais c est par son engagement syndical fort d actions et d engagement au service des autres que Robert se fera Il adh re et milite d ailleurs d s son entr e dans l administration fiscale et devient le premier secr taire de la section des Vosges du
28. ement Je vous prie d agr er Monsieur le Pr sident de la R publique l expression de ma tr s haute consid ration l Unit n 986 du 5 06 2012 5 AG annuelle du comit de liaison des retraites CLR changer dans la continuit leurs engagements d actifs une fois termin e leur carri re administrative Elle valide enfin l option poli tique engag e pour fid liser les futurs retrait s ils sont au jour de la r daction de ces lignes plus de 1 gt 400 nombre de cotisants enregistr s au fichier avoir t La traditionnelle AG du comit de liaison des retrait s s est d roul e Paris dans les locaux de l AGEKA en t pr sence de 125 adh rents Cette affluence de cama rades dont beaucoup avaient le chemin depuis leur t province d montre s il en tait besoin le dynamisme du CLR Elle atteste aussi de la fid lit des adh rents de l Union SNUI SUD Tr or Solidaires qui poursuivent t renouvel leur cotisation t Pr sid e par Pierre DELBART cette AG avait son t menu la pr sentation du rapport de tr sorerie r alis e par Clo PERETTI et du rapport d activit du CLR qui t incombait son pr sident en exercice C Steenhoudt t Ce sont pourtant les d bats sur les rapports d activit et d orientation nationales en vue du prochain congr s de l Union SNUI SUD Tr sor Solidaires qui ont occup l essentiel des changes de cette AG
29. ents puissent demander un poste le plus pr cis possible lors des mutations Magerfip Sous le terme de m thode d allocation des moyens Magerfip est v ritablement l instrument de gestion de la p nurie d effectifs C est la m thode qui c t d une contribution proportionnelle aux suppres sions d emplois d clin e par direction va fl cher les fameux gains de productivit qui cibleront plus pr cis ment l o des suppressions d emplois pour ront tre faites Concr tement Magerfip va servir d signer l o la d mat rialisation telle ou telle modification l gislative ou concentration de service a d gag la marge de suppressions d emplois sup pl mentaires Par exemple pour 2012 c est la d ma t rialisation des paiements du secteur public local et la r forme de l ISF qui ont t fl ch s comme les plus importants en gains de productivit 191 ETP quiva lent temps pleins fl ch s pour le secteur public local et 179 pour l ISFI Dans le rapport de la Cour des Comptes de novembre 2011 qui faisait un bilan de la fusion DGFIP on se sou vient qu une des critiques faite portait sur le peu de vision qu avait la DGFIP quant aux gains de produc tivit et le fait que les suppressions d emplois taient d cid es d une mani re peu pr cise Il est clair que la DGFIP va se saisir de cette critique pour avancer sur ce sujet des gains de productivit qui sera h las peu en phase avec la r
30. ents qui en sont victimes se sentent souvent d munis outre le trouble voire le traumatisme qui en r sulte bien souvent M me si fort heureuse ment les exemples demeurent minoritaires il n en demeure pas moins qu ils s inscrivent dans un contexte o le discours anti fonc tionnaire et anti fiscal tend se d velopper g n rant voire favo risant une hausse de la tension dans les rapports entre agents de la DGFiP d une part et les contri buables et les usagers d autre part Un tel contexte sur fond de crise ne peut que favoriser les si tuations tendues et les incidents Le contr le fiscal n est videm ment pas la seule mission concer n e par cette question les exemples d agressions verbales voire physiques l accueil tendent malheureusement augmenter et d autres m tiers sont directe ment vis s huissiers tr soreries amendes Pour l Union SNUI SUD Tr sor Solidaires il est d sor mais plus que temps de donner cet enjeu particulier de la vie au travail une approche politique une visibilit un cadre pr ventif et des outils r actifs qui soient connus de tous Un contexte anti fonctionnaire qui attise les tensions Certes le contexte de crise contribue g n rer une tension particuli re l accueil no tamment et les exemples ne manquent pas en t moignent les agressions de nos col l gues Chamb ry en Savoie fin mai 2012 ou au Tampon La R union en mai 2011 nota
31. es publiques et de solidari t s moins d imp ts moins d tat Dans l hexagone cette politique a conduit au creusement des d ficits et des in galit s Concernant les recettes une inflexion pourrait voir le jour chez nous Encore faut il que le nouveau gouvernement de notre pays dispose la mi juin d un rapport de forces l gislatif suffisant pour mettre en uvre la partie fiscale de son programme C t d penses c est une autre histoire Mais les finances des pays europ ens se porteraient sans aucun doute beaucoup mieux si s engageait v ritablement une lutte sans merci contre les paradis fiscaux dont certains s vissent au c ur m me du continent et contre l vasion fiscale qui privent les conomies et les budgets nationaux de cen taines de milliards de devises Plusieurs tudes ou ouvrages r cents et largement document s esti ment que 6 000 milliards d euros sont d tenus en 2011 par les m nages du monde entier 8 10 de la richesse dans des paradis fiscaux et que les banques suisses g rent elles seules un tiers de ces fortunes offshore investies hors des fronti res et hors de port e du fisc de leur pays On voit quel point les agents de la DGFiP ont un r le citoyen jouer en mati re de lutte contre la fraude fiscale estim e en France et selon les sources entre 29 et 80 milliards d euros par an C t croissance autant de th oriciens de Malthus Georgescu Roegen en passant par Keynes
32. et enfin la cartographie des risques enrichie des observations et des recommandations des audits dont elle permet la programmation La r ing ni rie des processus qui d pend de la mission nationale de r ing ni rie des processus MNRP bien que ne figurant pas formel Le pi ge sereferme Les diff rents outils num r s dans le pr c dent paragraphe sont interd pendants les uns des autres et interagissent dans l exercice de la mission Les organigrammes fonctionnels OF d taillent pour chaque mission les t ches accomplir Si l une des missions ainsi r pertori es comporte un risque d tect par l audit il est catalogu sur la cartographie des risques La mission doit d s lors faire l objet d une attention particuli re exerc e via le contr le interne et tre d clin e dans une proc dure initi e dans le cadre de la r ing ni rie puis inscrite au guide des proc dures GP La boucle est boucl e Tous ces instruments pour la plupart d entre eux port s par les TIC g n rent une certaine standardisation de l activit de ceux qui les utilisent Insidieusement ils ont aussi un impact sur l organisation du travail les conditions d exercice des missions et de vie au travail des personnels des services op rationnels y compris sur ceux de l encadrement interm diaire surveilleurs et surveill s et donc sur le management Il est ais d en juger en analysant les cons quences du d ploie ment de l u
33. etenues de salaire pour journ e de carence commenceront sur la paye de juin avec effet r troactif et un possible tale ment des retenues jusqu en d cembre 2012 Ces retenues ne peuvent pas tre compens es par une journ e RTT Elles s imputent sur l ensemble de la r mun ration pour 1 30 me Seul le suppl ment familial est pargn CE AOL CE 6 du 5 06 2012 Carence et RTT L article 115 de la loi 2010 1657 du 29 d cembre 2010 de finances pour 2011 revient sur une jurisprudence qui consid rait qu un agent en cong de maladie devait tre regard comme ayant accompli ses obligations de services De fait il pouvait ainsi pr tendre des jours ARTT Cette jurisprudence abrog e par la loi les agents en cong s de maladie n acqui rent plus de jours ARTT Une note DGFAP de 18 janvier 2012 pr cise les modalit s visant r duire les droits des agents des jours ARTT en cons quence d un cong pour raison de sant Le dispositif s applique r troactivement la date du 30 d cembre 2010 et nous sommes toujours dans l attente de la circulaire d application DGFiP gr ri AFS F ran fian la Ai _ un 5 e r i P T E i 7 ADR ras Le E PA E pe TE E _ A M I7 e X HE E A T iN Ta ra O IF AK 37h00 8h14 4h07 7 33 5 33 5 17 Si le nombre de jours est insuffisant il sera pr lev sur le nombre de jours RTT de l ann e N 1 Avec l instauration de ce jour de carence ce sont une fois de plus u
34. mment dans les p riodes de forte affluence Mais il n en demeure pas moins que le discours anti Etat et anti fonctionnaires qui de longue date se porte malheureu sement bien entretient un mauvais climat A force de marteler qu il faut r duire le nombre d agents publics ainsi jug s de fait responsables de l accroissement de la dette publique que ceux ci sont co teux voire peu efficaces que Bercy est un r servoir de gains de productivit que l administration dite de service g n re avant tout des droits pour les contribuables et des obligations pour les agents etc les pouvoirs publics ont dans leur ensemble trop souvent paru valider l id e selon laquelle les fonctionnaires ne travaillaient pas assez que leur action posait probl me qu ils taient improductifs tatillons Cette d consid ration des fonctionnaires est r elle et quotidienne C est donc bien avant tout de consid ration dont les fonctionnaires ont l gitimement besoin En la mati re force est de constater que le manque de consid ration au quoti dien se ressent jusque dans le mode de management davantage ax sur la rapidit et la quantit certes mais souvent avec le soup on que les agents n en font pas assez et pas assez vite La responsabilit des pouvoirs publics est de donner l exemple face un discours et une volution de la soci t qui peut favoriser les comportements anti fiscaux l image de ce qui s est d j d roul par le
35. n d entre eux les organigrammes fonctionnels OP qui sont indissociables du guide des proc dures GP OE GP deshumanisation Les activit s des services de la DGFiP s exercent dans un milieu fortement informatis L utilisation des TIC cette particularit av r e de formaliser de prescrire de rationaliser et de standardi ser le travail tout en laissant aux utilisateurs une autonomie dans l organisation et la r alisation op rationnelle du travail Mais cette autonomie s efface en m me temps que le contr le rendu possible par la technologie elle m me tra abilit s accro t et devient om nipr sent C est notamment le cas lorsque interviennent la notion d objectif de r sultats le contr le de la bonne ex cution du travail et la prescription excessive de ce travail Autant d l ments bien pr sents chez nous et que d veloppent encore un peu plus la ma trise des risques Le risque justement pour les agents c est de voir leurs marges de man uvre leur technicit leur ing niosit leurs adaptabilit leur inventivit se r duire drastiquement et de devenir des p riph riques de syst me cas du voice picking pr paration de com mandes guid e par reconnaissance vocale Devenu simple op rateur individuellement identifi comme responsable d une mission et des t ches qui lui incombent de r aliser guid par une proc dure standardis e contr l et surveill il sera jug responsable le jour
36. ne fois de trop les agents qui subissent la double peine du fait de l administration s ils se trouvent en arr t de maladie cause des conditions de vie au travail augmentation des arr ts de travail constat e par la m decine de pr vention ces derni res ann es ils sont en plus p nalis s financi rement en devenant une source budg taire pour l Etat Aussi agir contre les suppressions d emploi pour l am lioration des conditions de vie au travail et demander l abrogation de cette loi sont des combats qui vont tous dans un m me sens celui d un service public de qualit avec des fonctionnaires respect s Rapport entre le nombre total de jours travaill s dans l ann e 228 et le nombre de RTT correspondant au module horaire choisi Courrier au Pr sident de la R publique M Laurent GATHIER Secr taire G n ral de l Union SNUI SUD Tr sor Solidaires A Monsieur le Pr sident de la R publique Palais de l Elys e 55 boulevard Saint Honor 75 008 PARIS Objet Le jour de carence Copie pour information au Premier Ministre Monsieur le Pr sident de la R publique Les discours et les d cisions politiques anti fonctionnaires se sont d velopp s dans notre pays depuis de trop nombreuses ann es Par touches successives plusieurs gouvernements ont pris des initiatives vot es par leurs majorit s parlementaires respectives qui installent un climat d ins curit pour les agents de l Etat Ainsi le concept
37. nforme notre conception ces lieux d changes et de dis cussions ne se d velopperont que si la d lib ration la confrontation des points de vue sur le travail existent v ritablement et si les directions ainsi que la centrale lorsque cela rel ve de sa comp tence en acceptent le principe et apportent en re tour des r ponses adapt es aux demandes des agents et des cadres Pour l Union SNUI SUD Tr sor Solidaires les EDD seront une avanc e si l expression des agents est non seulement cout e mais entendue et conduit des volutions et des changements m me modestes au d part l essentiel tant que cela commence bouger Il faudra pour cela que les direc tions disposent de v ritables marges de man uvre et changent de comportement La direction g n rale porte la responsa bilit de restaurer la confiance largement entam e de l ensemble des personnels Selon l IRES Institut de recherches cono Article L2281 1 du code du travail Article L2281 2 R daction Administration Union SNUI SUD Tr sor Solidaires BOITE 29 80 RUE DE MONTREUIL 75011 PARIS T l 01 44 64 64 44 Fax 01 43 48 96 16 union snuisudtresor fr snuisudtresor fr Directeur de la Publication Fran ois Xavier FERRUCCI ISSN 2105 0910 Commission paritaire n 1009807013 Imprimerie FECOMME MARKETING SERVICES Abonnement annuel 6 5 Le droit l expression des salari s Les salari s b n ficient d un d
38. out d abord cette d cision a conduit une nouvelle fois stigmatiser les fonctionnaires de les rendre responsables aux yeux de l opinion publique des diff rents d ficits et de tenter de diviser le monde du travail cette nouvelle attaque au pouvoir d achat se traduira bien par une baisse de r mun ration pour les fonctionnaires en arr t de maladie le gain budg taire de cette mesure serait valu environ 200 millions d euros une goutte d eau dans l oc an des d ficits II n ira pas dans les caisses de la S curit Sociale puisque les r mun rations sont budg tis es mais r duira les d penses de l Etat enfin l Etat employeur a rejet toute compensation des jours alors que pour une large majorit des salari s du priv les 3 jours de carence sont pris en charge par leurs employeurs Ainsi le gouvernement pr c dent a utilis des faux pr textes et des mensonges pour une nouvelle fois s attaquer la Fonction publique et ses agents Combattre cette mesure C est pourquoi Solidaires Fonction Publique d s le 18 10 2011 a d nonc l hypocrisie du syst me et s est fermement oppos avec l intersyndicale cette disposition Cependant lors de la r union du 14 02 2012 Solidaires Fonction Publique a t la seule organisation syndicale quitter la salle et ne pas discuter des modalit s pratiques d application de cette loi Forte de la position de Solidaires Fonction Publique l Union SNUI SUD
39. p d entre eux sont dans le d ni des diffi cult s inh rentes une organisation du travail qui fait l impasse sur le caract re humain sur ce qu un individu y met de lui lorsqu il travaille l humain n est pas une machine Affirmer qu il faut s adapter la r alit des moyens mis disposition ne pas se r f rer une notion de qualit du travail qui appartient au pass c est ignorer les contraintes pressions temporelles exigences du travail qui s imposent aux personnels pour mener leur activit Les objectifs donn s aux espaces de dialogue sont multiples parler du travail expertiser la nature des difficult s rencontr es au travail rechercher et proposer des solutions pour am liorer l organisation du travail EDD mode d emploi Les EDD reposent sur une d marche participative et volontaire Ce sont des lieux d changes associant les agents d une part et les cadres d autre part Ils font l objet de comptes rendus crits et d un suivi r gulier Les EDD ne sont pas des r unions hi rarchiques Ils reposent sur le volontariat des agents et de l encadrement Les EDD sont anim s par des facilitateurs ce sont des agents de la DGFiP qui ont t form s Leur r le est de faciliter les changes et de retranscrire par crit ce qui a t dit les besoins et les attentes Pour garantir son ind pendance et sa neutralit le facilitateur ne doit pas appartenir la direction o il intervient La
40. pass action anti fiscale de type CID UNATI Sur le plan administratif la responsabilit de la DGFiP est d informer et de former l ensemble des agents encadrement y compris au traite ment des situations d licates et de prendre des mesures tant dans la pr vention que dans le traitement de ces situations Des outils vraiment adapt s A l vidence les outils actuels guide de la protection des agents informations sur les droits doivent tre compl t s Il en va ainsi du Document unique d valuation des risques professionnels Duerp par exemple pour lequel un plan d action efficace est toujours attendu notamment en mati re de pr vention des risques psy chosociaux Il en va galement de la reconnaissance de la question de la s curit et de la protection des agents L Union SNUI SUD Tr sor Solidaires a demand que le groupe de travail consacr ce sujet annonc par le Directeur g n ral lors de sa visite la Dircofi et la DRFiP Bouche du Rh ne le 28 f vrier dernier se tienne rapidement et soit suivi d effets articulation avec les GT m tiers et les travaux d j men s dans les directions au plan local mesures concr tes Ce groupe de travail se tient la DG d but juin Pour l Union SNUI SUD Tr sor Solidaires s il faut par ailleurs prendre rapidement des mesures tout particuli rement lorsqu un risque est av r la d marche doit tout la fois tre globale et traiter le sujet dans son
41. roit l expression directe et collective sur le contenu les conditions d exercice et l organisation de leur travail L expression directe et collective des salari s a pour objet de d finir les actions mettre en uvre pour am liorer leurs conditions de travail l organisation de l activit et la quali t de la production dans l unit de travail laquelle ils appartiennent et dans l entreprise miques et sociales qui a conduit les exp rimentations avec un regard ext rieur les espaces de dialogue r pondent un r el besoin et leur r ussite d pend de ce que les directions et la DG seront en mesure de proposer sur le court terme et le moyen terme en mati re de management de pilo tage de formation de soutien de conduite du changement Rappelons galement qu au del de ces lieux d expression la mise jour du do cument unique est galement l occasion d aborder les questions autour de l organi sation du travail Les possibilit s ainsi donn es aux agents de s exprimer peuvent tre l occasion pour eux de sortir de l isolement et du silence et de reprendre la main sur leur travail Le fait de donner la parole chacun sur son travail permettra de se rendre compte que bien d autres coll gues sont confron t s aux m mes difficult s se posent les m mes questions et vivent tr s mal de ne plus pouvoir faire un travail de qualit par exemple Des espaces de dialogue ou de d lib ration
42. sement int gral selon l indice cf tableau ci joint l int gration des stagiaires dans le mouvement g n ral sur la base de l anciennet administrative le quota de rapprochement titre prioritaire passe de 25 50 Au stade du projet il est difficile de mesurer l impact de l ensemble de ces nouveaut s sur la fluidit du mouvement La situation des effectifs parle malheureusement d elle m me Nous constatons cette ann e encore un d ficit extr mement important pour les contr leurs de la fili re fiscale plus de 600 La Direction G n rale pour r aliser le mouvement 2012 a donc volontairement bloqu de nom breux postes sur tout le territoire pour tenter de r partir cette p nurie C est clairement inacceptable et inadmissible Nous ne pouvons pas cautionner que les agents paient les erreurs de l administration qui n a jamais recrut suffisament malgr nos interventions fr quentes sur ce sujet chaque CAP de mutation Les lus dans le cadre des travaux de la CAP Nationale se battront pour changer les choix politiques de l administration en affectant sur chaque poste l agent qui doit l obtenir Une fois de plus la situation catastrophique de l emploi en cat gorie B d gradera les conditions de vie au travail de l en semble des coll gues cela ne peut plus durer SITUATION PREVISIONNELLE AU 1er MARS 2013 7 TAGERFIP R el R Pond Solde Total province 14 958 50 Total RIF 4 418 60 T
43. tulaire ou stagiaire La CAP se d roulera du 5 juin au 11 juin Le mouvement d finitif devrait tre connu le 4 Les CAP locales de mutations se d rouleront donc dans chaque d partement apr s cette date 420 du 1 11 10 originaire I D partements ferm s Le D partements ouverts Dernier agent rentr en liste normale indice entr e dans l chelon Dernier agent rentr sur un poste EDRA titre d rogatoire indice entr e dans l chelon See Rapprochements en attente Hors postes informatiques 325 du 2 06 11 ca 13 12 11 334 du 16 8 10 A6 0 iil 345 du 4 6 11 325 du6 10 10 du 1 7 11 325 du 10 7 10 l Unit n 986 du 5 06 2012 13 Lors des discussions sur les conditions de travail avec les responsables de la DGFiP nous avons r guli rement mis en avant que les agents n taient ni entendus ni cout s sur leurs conditions de travail le contenu et l organisation de leur travail Il y a quelques an n es encore les r unions de service donnaient la possibi lit aux agents d changer de s exprimer Mais cette poque est bien r volue Aujourd hui le temps est de plus en plus contraint Il n y a qu observer comment est organis e l infor mation et comment se fait la communication Tout ou quasi ment tout transite via les mes sageries intranet ou les sites lo caux ce qui fait que les agents sont abreuv
44. ui ne peuvent d j plus tre assur es vu le manque d effectifs De fait ce temps pass certaines t ches ne sera pas recens exemple conseil au collectivit s pour les tr soreries sp cialis es ou cessation redressements judiciaires dans les SIE et par cons quent aucun ETP ne leur sera allou 10 l Unit n 986 du 5 06 2012 De toute mani re ce qui semble primor dial ce ne sont pas les missions en elles m me et des effectifs suffisants pour les remplir mais bien pour la DGFIP que le cumul des effectifs r els en ETP et des emplois vacants et surnombres sur Sa gerfip soit gal aux emplois implant s en direction Tagerfip A travers Sagerfip le risque est bien celui que la DGFIP utilise ces tableaux pour faire correspondre sur le papier les mis sions aux effectifs r els et futurs quitte s appuyer sur le co t de certaines mis sions pour mieux en justifier leur exter nalisation voire leur abandon S exon rant ainsi d un r el travail d ana lyse de l ad quation n cessaire entre les missions et les moyens en effectifs en temps en organisation du travail respec tueuse des conditions de vie au travail des agents la DGFIP se cache derri re la ma trise des risques et affute ces armes pour les prochaines suppressions d effec tifs et de missions Union SNUI SUD Tr sor Solidaires d noncera toute tentative en ce sens et pointe la n cessit d une analyse missions moyens qui
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