Home

Fiche Régionale

1. ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social 2 3 Une population de plus en plus jeune En 25 ans la distribution des ges des Bruxellois s est transform e D une r gion vieillissante elle est devenue la seule R gion belge qui ann e apr s ann e voit sa population rajeunir Les quartiers bruxellois s inscrivent profond ment dans le cycle de vie des individus Les jeunes adultes se localisent davantage dans le centre et pr s des universit s d laissant les quartiers p riph riques souvent situ s en Flandre ou Wallonie o se retrouvent leurs a n s L ge moyen de la population en R gion de Bruxelles Capitale est d un peu moins de 38 ans Ce chiffre masque cependant une grande vari t de situations le quartier le plus g est Scherdemael Anderlecht Voir la carte du mode d emploi et sur le site du Monitoring des quartiers pour l identification des quartiers avec 47 4 ans et le plus jeune celui de la Gare de l Ouest avec 29 6 ans soit un cart de 18 ann es Sur la carte une nette opposition centre p riph rie se dessine avec un centre jeune et une p riph rie plus g e La partie la plus jeune correspond au croissant pauvre et s tend du bas de Forest au centre de Saint Josse en contournant le Pentagone par le nord ouest Cette zone se prolonge vers le nord est en direction de la Gare de Schaerbeek Une deuxi me zone assez jeune compl te la premi re Elle couvre le c ur historique
2. Fiches communales d analyse des PR AMBULE SES RE ner 2 se 1 UNE CLEF G OHISTORIQUE POUR COMPRENDRE LA VILLE stati stiques locales en R gion bruxelloise D AUVOURD AUTRE en ane ee me ce met 3 1 1 Une organisation concentrique fruit de la croissancerdellaiville ma rE C 3 1 2 Une opposition est ouest r sultant d une s gr gation sociospatiale tr s ancienne 6 2 CONTEXTE D MOGRAPHIQUE 11 s r 5 2 1 Bruxelles carrefour de migrations 11 F h R j 2 2 Une population nouveau en croissance 13 ll c e e l O n a e Des quartiers aux profils migratoires tr s diff rents 14 Edition 1 2010 2 3 Une population de plus en plus jeune 16 Bruxelles la plus jeune des grandes villes 18 2 4 Des m nages diversifi s 19 Bruxelles la grande ville avec le plus d isol s 19 2 5 Des origines diversifi es 20 3 CARACT RISTIQUES SOCIO CONOMIQUES 22 3 1 Le paradoxe bruxellois un p le d emploi et un f yerde ch mage EE ee E EEN 22 3 2 D importants carts de revenu 25 Bruxelles la grande ville la plus bipolaris e sunleplanidesmeve nus 26 A SANE a a a 29 4 1 In galit s de sant en R gion bruxelloise 29 4 2 Des in galit s de sant d s la naissance 30 BAREDUCATION EE OP ere 32 5 1 Des carts
3. 2008 58 6 39 0 Woluwe Saint Pierre 70 0 Saint Gilles Part des logements sociaux logt 100 m nages 2007 7 8 3 1 Ixelles 18 1 Watermael Boitsfort Part des logements avec confort de base 2001 90 8 86 1 Saint Josse ten Noode 95 8 Woluwe Saint Pierre Part des logements construits avant 1961 2001 63 40 6 Evere 84 6 Saint Gilles Loyer mensuel moyen des logements 2008 553 421 Koekelberg 817 Woluwe Saint Pierre Loyer mensuel moyen des logements 1 chambre 2008 471 417 Saint Josse ten Noode 555 Auderghem Loyer mensuel moyen des logements 2 chambres 2008 591 485 Saint Josse ten Noode 710 Uccle Part des surfaces artificialis es 2006 46 5 14 8 Watermael Boitsfort 84 1 Saint Gilles Source SPF Economie DGSIE Enqu te Socio conomique 2001 Observatoire des Loyers 2008 IGEAT 2006 ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social ZE 6 1 Les caract ristiques des logements La r partition spatiale des logements selon leur taille oppose la zone urbaine centrale o la rente fonci re conduit densifier fortement l occupation au sol et o dominent les logements de petite taille la p riph rie o la part des logements de grande taille est plus importante cette structure concentrique vient s ajouter une opposition ouest est Dans la zone centrale l ancien axe industriel l ouest est en effet plus marqu que le reste de la premi re couronne par le poids de
4. solde migratoire externe avec l tranger changement de registre solde migratoire total adaptations statistiques accroissement total de la population 25000 20 000 n F 15000 3 10000 1 Fr E 5000 2 z v 0 E T g LQ S 5000 10 000 15000 20000 7 za i TT EE co a eo N m un a e N m A pa a A a a a a a a a a e e e gt e a a La Cal La Ca La Ca La Ca La a eo eo gt N N N N N N N N Ann e Source Registre National DGSIE traitement par Interface Demography Parall lement et en partie gr ce son flux continu d immigration internationale Bruxelles contribue aussi dans une large mesure la dynamique des migrations internes de la Belgique La R gion conna t depuis des d cennies un solde net n gatif de migrations internes Autrement dit ily a plus d habitants qui quittent la capitale pour le reste du pays que de nouveaux arrivants qui viennent s y installer en provenance de Flandre et de Wallonie Dans la mesure o ceci concerne notamment des familles avec des enfants en bas ge ce courant migratoire contribue l accroissement et au rajeunissement de la population en Flandre et en Wallonie Apr s avoir provisoirement atteint un niveau relativement bas au milieu des ann es 1990 ce solde n gatif d passe nouveau les 10 000 personnes par an depuis 2008 ULB IGEAT et Observatoire de la S
5. est d s lors l immigration internationale essentiellement issue du bassin m diterran en qui viendra occuper les emplois les plus rudes ou les moins bien r mun r s La m canisation impose aussi une architecture industrielle horizontale consommatrice d espace alors que le travail de bureau peut se faire dans des b timents en hauteur qui rentabilisent bien plus les co ts du terrain D s lors les industries vont avoir tendance quitter la ville centrale et s installer en p riph rie dans des parcs industriels La ville dense se d sindustrialise tant du fait de la d sindustrialisation globale que des contraintes de l espace urbain Par contre les fonctions de direction de gestion et d administration des entreprises associ es aux progr s de la division du travail vont se maintenir et se d velopper dans la ville centrale ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social Fiche R gionale Carte 4 Structure sociale de l agglom ration bruxelloise 0 4 km Standing des habitants Utilisation du sol M e EM industrie infrastructures de transport 1 champs prairies landes moyen bois parcs terrains de sport M cours et tendues d eau BB bos Auteur ULB IGEAT B Wayens Sources IGEAT SPF conomie ESE 2001 IGNB ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social Analyse des statistiques locales Edition 1 2010 Dans le cadre de la
6. et du Social ZE 6 LOGEMENT ET CADRE DE VIE Le march du logement est un march complexe r sultant d une Les grandes segmentations spatiales de la ville qui en r sultent articulation entre sont structurellement assez stables notamment suite de e d une part la diversit h rit e de l histoire du parc de puissants processus de reproduction sociale et spatiale Cela logements taille type confort et des quartiers position se traduit dans les carts entre communes et surtout dans les dans la hi rarchie socio conomique de l espace urbain carts entre quartiers e les caract ristiques des populations r sidentes niveau social place dans le cycle de vie et du m nage appartenance ethnique e les caract ristiques des propri taires des logements Tableau 7 Caract ristiques des logements en R gion bruxelloise R gion Minimum de la R gion Maximum de la R gion bruxelloise Valeur Commune Valeur Commune Part des m nages r sidant en appartement 2001 71 2 48 0 Watermael Boitsfort 80 2 Ixelles Superficie moyenne par logement m 2001 74 4 63 5 Saint Josse ten Noode 91 7 Woluwe Saint Pierre Nombre de pi ces par habitant nb 2001 1 9 1 5 Saint Josse ten Noode 2 3 Watermael Boitsfort Part des logements occup s par le propri taire 2001 41 5 27 1 Saint Gilles 57 5 Woluwe Saint Pierre Part de logements en location
7. le texte de synth se est ici privil gi par rapport aux tableaux chiffr s D s lors malgr la pr sence de nombreuses cartes il est conseill de consulter la fiche r gionale en ayant sous les yeux le Barom tre social et une fiche communale afin d avoir acc s aux statistiques parall lement au texte Les nombreuses cartes disponibles dans l Atlas de la Sant et du Social peuvent galement tre utilement consult es en compl ment ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social ZE I UNE CLEF G OHISTORIQUE POUR COMPRENDRE LA VILLE D AUJOURD HUI La diff rentiation des quartiers au sein de la R gion bruxelloise t moigne de structures spatiales qui se sont d velopp es au cours de l histoire et qui ont t modul es plus r cemment par des ph nom nes nouveaux et l action urbanistique Les diff renciations morphologiques conomiques sociales ou environnementales de l espace bruxellois sont essentiellement le r sultat de la combinaison de deux canevas tr s anciens form s respectivement de zones concentriques et d une opposition est ouest 1 1 Une organisation concentrique fruit de la croissance de la ville La croissance de la ville et l incorporation progressive des espaces ruraux p riph riques dans le tissu urbain sont l origine d une structuration concentrique encore tr s lisible dans le paysage actuel voir carte 1 Le Pentagone est le c ur historique de cet
8. ouest La zone centrale est 3 partie est du Pentagone et premi re couronne est constitue la une deuxi me porte d entr e de la ville Internationale tout d abord car l intensit migratoire avec l tranger y est le plus lev de la R gion bruxelloise 41 1 Cependant le bilan est moins positif que celui du croissant pauvre 8 8 contre 16 3 ce qui traduit une immigration internationale plus mixte et europ enne impliquant de nombreux retours au pays C est videmment un effet de la pr sence des institutions internationales Cette zone constitue aussi un lieu d arriv e privil gi pour les migrations nationales les taux de mobilit moyens lev s avec la Wallonie 7 6 et la Flandre 10 1 tant conjugu s des bilans migratoires un peu moins n gatifs respectivement 1 1 et 0 8 P le de formation de l enseignement sup rieur la R gion bruxelloise attire de nombreux jeunes en provenance des r gions voisines Les quartiers centraux de l est o la mobilit est importante sont avant tout des quartiers de transition dans le cycle de vie des individus et des familles des quartiers que l on quitte d s qu on en a les moyens financiers et les motivations formation du couple arriv e du premier enfant etc La zone orientale interm diaire 4 est clairement int gr e dans le syst me migratoire est de la capitale Son bilan avec le reste de la R gion bruxelloise est positif 3 2 ali
9. 0 21 3 15 2 St Josse ten Noode 21 12 3 14 9 15 0 22 4 15 1 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 Population scolaire par fili re en R gion bruxelloise et en Communaut fran aise Sources Communaut fran aise Vlaamse Gemeenschap Calculs IGEAT ULB ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social Figure 11 Rythmes scolaires des l ves dans l enseignement secondaire en premi re troisi me et cinqui me ann e selon la fili re vivant en R gion bruxelloise Saint Josse et Uccle en 2008 Gar ons Saint Josse ten Noode D Gar ons R gion bruxelloise E Gar ons Uccle E Filles Saint Josse ten Noode il Filles R gion bruxelloise E Filles Uccle 100 80 Part des l ves en retard scolaire 60 1 an ou plus en 40 20 0 F f 3 q re 3 me 5 me 3 me 5 me 3 me 5 me toutes fili res g n ral g n ral technique technique professionnel professionnel Sources Communaut fran aise Vlaamse Gemeenschap Calculs IGEAT ULB Tableau 6 Rythmes scolaires des l ves en premi re ann e de l enseignement secondaire vivant dans les grandes villes belges en Communaut Flamande et en Communaut Fran aise en 2008 R gion ue Vlaamse Communaut bruxelloise ane ceme Diege Der sl Gemeenschap Fran aise Part des l ves en retard scolaire 1 an ou plus en premi re ann e de 50 39 35 42 41 21 35 l enseignement secondaire ULB I
10. Belgique 1989 2009 Taux de ch mage administratif 25 20 15 10 5 0 2 Ra A Ra 8 8 e sH H OH H BOH GO Sources BNB SPF conomie DGSIE EFT VDAB Forem ACTIRIS calculs Observatoire bruxellois de l Emploi 2003 3 2005 2006 2007 2008 2009 ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social Carte 8 Taux de ch mage par quartier en 2005 Part des ch meurs dans la population active EM 22 4 36 0 EE 16 6 23 3 EE 13 5 16 5 P 11 0 13 4 4 0 10 9 quartier peu peupl Cartographie IGEAT ULB Source BCSS Ind pendamment des caract ristiques de qualification des demandeurs d emploi trois l ments permettent de comprendre ce d calage entre richesse produite et cr ation d emplois d une part et taux de ch mage lev d autre part ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social Tout d abord les emplois offerts en R gion bruxelloise sont pour une part non n gligeable occup s par des non Bruxellois 55 de l emploi localis Bruxelles est confi des non Bruxellois Ensuite les secteurs d activit s conomiques les plus porteurs de la croissance sont ceux qui se sont d velopp s dans les communes de la p riph rie bruxelloise et non dans les limites administratives de la R gion de Bruxelles Capitale En effet il faut s entendre sur la d finition de la zone urbaine bruxelloise et la bonne dy
11. d ge Part de la population de 25 ans et plus ayant au maximum un dipl me de l enseignement secondaire inf rieur selon l ge moyenne annuelle 2008 PANIncl de la population de 25 ans et plus 80 UM R gion 68 7 70 3 68 5 bruxelloise 70 L Flandre 60 L Wallonie 50 E Belgique 40 30 20 10 25 34 ans 35 44 ans 45 54 ans Source Direction g n rale Statistique et Information conomique Enqu te sur les forces de travail 2008 ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social Carte 11 Proportion de dipl m s du sup rieur universi Part des dipl m s du sup rieur population non tudiante R gion bruxelloise 30 8 EN 2 2 57 E 25 2 452 UM 26 0 35 1 DB 17 4 25 9 5 9 17 3 quartier peu peupl Cartographie IGEAT ULB Source DGSIE ESE La r partition spatiale de la part de dipl m s du sup rieur en 2001 met en vidence une forte opposition est ouest en mati re de niveau d instruction atteint L ensemble du quadrant sud est se distingue par une surrepr sentation de l enseignement sup rieur Cette homog n it n est bris e que par la vall e du Maelbeek qui avait autrefois un caract re ouvrier prononc et les parties attenantes d Etterbeek d une part et les quartiers d habitations sociales d autre part Au sein des diff rentes communes bruxelloise
12. de Bruxelles et d borde sur un espace compris entre le quartier de l Universit et les quartiers bordant le parc Josaphat Au del on retrouve des quartiers o la moyenne d ge est plus lev e Carte 6 ge moyen de la population des quartiers en 2006 ge moyen des habitants EM 1 50 47 57 UM 3265 41 88 UM 37 96 39 64 B 34 97 37 95 ___ 29 61 34 96 quartier peu peupl Cartographie IGEAT ULB Source DGSIE registre national 2006 ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social Ces contrastes en termes d ge moyen renvoient des compositions de quartiers assez diff rentes La population la plus jeune les moins de 3 ans se concentre dans le croissant pauvre Les facteurs expliquant la jeunesse de ces quartiers sont d une part le poids des groupes d ges les plus jeunes mais surtout la sous repr sentation des groupes d ge les plus lev s 45 64 ans et 65 ans et plus qui se concentrent surtout en p riph rie Le croissant pauvre concentre une population trang re importante Figure 3 et 01 01 1998 originaire de Turquie et d Afrique du Nord et ayant une f condit plus lev e que les standards europ ens et belges Par ailleurs ces quartiers ont galement une proportion plus lev e d adultes en ge de procr er Autant d l ments qui expliquent la part importante des jeunes enfants dans ces quartiers La pyramide de
13. de qualification importants 32 5 2 ducation et ch mage des liens complexes 36 6 LOGEMENT ET CADRE DEVIE 37 6 1 Les caract ristiques des logements 38 Un parc du logement urbain mais avec beaucoup de locataires ERP E A CON 42 6 2 Un parc de logement social limit concentrant une population tr s d favoris e 43 6 3 Des logements et des habitants pas toujours ENAT QUATONE EE A Ce 45 COLOPHON EP ne 47 amp gt ULB IGEAT COMMISSION OBSERVATOIRE DE LA SANT UNIVERSIT LIBRE DE COMMUNAUTAIRE FRAN AISE ET DU SOCIAL DE BRUXELLES BRUXELLES IGEAT COH SION SOCIALE CAPITALE COMMISSION COMMUNAUTAIRE COMMUNE PR AMBULE Ce document constitue la fiche R gionale compl mentaire aux Fiches communales d analyse des statistiques locales en R gion bruxelloise L objectif de ces fiches est d offrir aux d cideurs et aux acteurs locaux un outil simple pour appr hender certaines caract ristiques de la population avec laquelle ils travaillent et de les aider orienter leurs strat gies Dans le cadre de son d cret Coh sion sociale la Commission communautaire fran aise COCOF a commandit un outil permettant d appr hender statistiquement les probl mes et besoins des communes bruxelloises en mati re de coh sion sociale confronter avec les r alit s v cues par les acteurs sur le terrain Les diff
14. glossaire de la fiche Mode d emploi Carte 14 Part de propri taires R gion bruxelloise 41 4 9 5 29 4 F 295 378 E 379 451 EM 452 550 i 55 1 72 9 quartier peu peupl Part des logements occup s par leur propri taire en 2001 Cartographie IGEAT ULB Source Enqu te socio conomique Source Enqu te socio conomique Sur le plan du statut d occupation et de la propri t le march du logement bruxellois est spatialement fortement diff renci Les logements relativement r cents en p riph rie souvent construits apr s la Deuxi me Guerre mondiale dans une logique de p riurbanisation proche sont majoritairement occup s en propri t surtout dans la p riph rie sud est et exception faite des anciens noyaux villageois Le logement locatif priv est surrepr sent dans le centre urbain dense o pr dominent les immeubles de rapport et les maisons unifamiliales du 19 me si cle souvent transform es en appartements mis en location au gr des h ritages et de l abandon des quartiers centraux par les classes ais es et par une partie des classes moyennes Assez peu pr sentes sur le march locatif bruxellois les soci t s priv es se concentrent surtout dans une partie des espaces centraux rotations lev es en particulier le long de certains grands axes de prestige Les logements sociaux relativement peu nombreux moins de 8
15. la population qui n est pas comprise dans les chiffres officiels par exemple les demandeurs d asile dans l attente d une d cision qui sont inscrits sur le registre d attente la population de Bruxelles d passe aujourd hui sans aucun doute son maximum historique atteint en 1968 1 079 181 habitants Figure 2 volution de la population en R gion de Bruxelles Capitale 1964 2008 1100 000 1050 000 1000000 8 T g Q 2 950000 900 000 Registre national Registre national Registre d attente 850 000 TN OURDOOTNMNOLURONOTNMENVLRQDOENMEUN LORD NO ON M sw NN D 10 O DORRRRRRRR ER D 00 D Dm Dm DD OOCOOCOCOCOCOO nn nn xxx Oo A A A RS RS RS SR RER RES a a E E EN e Source Direction g n rale Statistique et Information conomique du SPF Economie Registre national 1964 2008 Institut Bruxellois de Statistique et d Analyse IBSA Registre d attente 1996 2008 1991 Recensement R ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social ZE DES QUARTIERS AUX PROFILS MIGRATOIRES TR S DIFF RENTS voir carte 5 La zone occidentale 1 la seconde couronne ouest essentiellement a un bilan migratoire positif avec le reste de la R gion bruxelloise 6 4 qui est largement le fruit des changes dissym triques avec le croissant pauvre Cela illustre bien l int gration de cette partie de la seconde couronne dans le syst me
16. mauvaise desserte par l gitimement les plus d favoris s concentre une frange tr s les transports en commun dont ils sont tr s d pendants Tableau 11 Part des dipl m s du sup rieur part des revenus du travail taux d activit taux de ch mage et revenu moyen par habitant dans les diff rentes parties de la R gion et dans les quartiers de logement social part de dipl m s part de revenus taux taux de indice de revenu du sup rieur parmi du travail parmi d activit des ch mage imposable par la population non les 18 ans et 18 64 ans 2005 habitant R gion tudiante 2001 plus 2005 2005 100 2005 zone occidentale 23 44 69 16 103 zone centrale ouest 15 35 57 29 61 zone centrale est 39 42 58 15 95 zone orientale interm diaire 33 43 65 14 109 zone orientale externe 50 42 60 8 134 quartiers forte pr sence de logements sociaux 18 34 59 25 80 Source BCSS DGSIE calculs IGEAT 6 Pour le d coupage en zone voir carte 5 ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social 6 3 Des logements et des habitants pas toujours en ad quation la forte diff rentiation spatiale des logements bruxellois correspond videmment une forte diff renciation des caract ristiques des populations r sidant dans ces logements Deux facteurs principaux partiellement interd pendants sont classiquement consid r s comme d termina
17. ou veuves etc 1 Voir l atlas Vivre chez soi apr s 65 ans Atlas des besoins et des acteurs Bruxelles disponible sur le site de l Observatoire de la Sant et du Social www observatbru be ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social 2 5 Des origines diversifi es La population de Bruxelles voit sa composition se diversifier davantage alors que la part des habitants disposant de la nationalit belge est rest e ces derni res ann es relativement constante en raison des nombreuses naturalisations Depuis le ter janvier 1989 il y a eu plus de 200 000 naturalisations Bruxelles Ces naturalisations ont galement pour cons quence que davantage d enfants naissent belges La fraction de la population belge aupr s des jeunes de moins de 18 ans est plus grande que dans les tranches d ge correspondant la population active La nationalit ne rend donc que partiellement compte de la grande diversit d origines et de cultures de la population bruxelloise m me si elle a encore des incidences concr tes en termes de participation politique Si l on tient compte de la nationalit la naissance 46 de la population bruxelloise n est Figure 5 ZT pas d origine belge Si l on y ajoute les enfants qui sont n s belges de parents immigr s on obtient 50 de la population bruxelloise originaire de l tranger ou n e de parents immigr s En 2008 la population de nationalit trang re sensu
18. stricto repr sente 28 1 de la population Bruxelloise La population marocaine en constitue le groupe le plus important soit 13 des personnes de nationalit trang re Ces derni res ann es la palette des pays d origine s est diversifi e Les nouveaux immigr s sont de plus en plus souvent originaires des pays d Europe de l Est nouveaux membres de l Union europ enne ou d Afrique subsaharienne Distribution de la population non belge en R gion bruxelloise au 1 1 2008 Am riques 3 5 Asie 6 1 Afrique excl Maroc 7 6 Maroc 13 3 Autre Europe Turquie 6 4 Autres 1 6 UE 12 nouveaux membres 10 8 UE 15 excl Belgique 50 8 Source DGSIE Registre national ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social Carte 7 Part de la population de nationalit Part des habitants de nationalit trang re dans la population 37 55 32 37 26 31 18 25 8 17 quartier peu peupl Cartographie IGEAT UL Traditionnellement les quartiers comptant les plus fortes proportions d trangers se situaient dans le croissant pauvre au nord et l ouest du pentagone depuis le centre de Saint Josse jusqu au bas de Forest Aujourd hui ces quartiers sont rejoints par les quartiers situ s de l autre c t du Pentagone le long de l avenue Louise et vers le Cinquantenaire Cette volution s explique notamment par les processus d
19. une r duction accrue de la taille des familles En 2008 pr s de la moiti des m nages bruxellois sont compos s d une personne Il est peu probable que la r duction de la taille des m nages s accentue encore beaucoup Cette tendance est par ailleurs frein e par l immigration de familles en provenance de l tranger Cela induit une h t rog n it de la population bruxelloise caract ris e par une forte proportion de petits m nages mais aussi par une pr sence importante dans certains quartiers de familles nombreuses BRUXELLES LA GRANDE VILLE AVEC LE PLUS D ISOL S Tableau 2 Proportion des m nages selon le type dans les grandes villes belges au 1 1 2007 ZE Le nombre d isol s est lev dans toutes les communes de la R gion mais leur r partition par ge est tr s in gale Les quartiers centraux forte intensit de d m nagement comptent g n ralement beaucoup d isol s mais il s agit essentiellement de personnes ayant un profil d ge relativement jeune Les isol s g s se situent surtout dans les quartiers de la seconde couronne de la R gion Mais on trouve aussi un pourcentage lev d isol s g s dans certains secteurs du Pentagone Les m nages issus de familles recompos es et les parents seuls avec enfants se multiplient et sont nombreux dans les espaces urbains Les familles monoparentales ont dans la plupart des cas 87 comme personne de r f rence une m re et sont issu
20. GEAT et Observatoire de la Sant et du Social 5 2 ducation et ch mage des liens complexes Les hauts taux de ch mage dans les quartiers du croissant pauvre s expliquent classiquement par le niveau moyen de dipl me qui y est beaucoup plus faible avec une proportion tr s lev e de personnes disposant au plus d un dipl me secondaire inf rieur alors que le niveau de dipl me d termine largement la probabilit de trouver un emploi Le probl me de qualification tend se reproduire car dans le cadre de l enseignement secondaire les fili res techniques et surtout professionnelles sont proportionnellement nettement plus suivies par les jeunes r sidant dans le croissant pauvre voir figure 9 Dans le contexte bruxellois ce sont malheureusement souvent des fili res de rel gation o les jeunes arrivent apr s le redoublement voir figure 10 Les jeunes suivant la fili re g n rale qui ouvre la voie aux tudes sup rieures facilitant l insertion sur un march de l emploi de plus en plus exigeant sont eux sous repr sent s dans ces quartiers Le retard scolaire touche fortement les jeunes de ces quartiers d s la fin du primaire et particuli rement pour les gar ons l issue de l enseignement obligatoire ils sont malheureusement assez logiquement beaucoup moins nombreux suivre des tudes sup rieures Ils reproduisent la situation de leurs parents qui sont aussi moins souvent universitaires ou m m
21. Sant mais aussi Structure par ge dans la th matique D mographie http www monitoringdesquartiers irisnet be 4 1 In galit s de sant en R gion bruxelloise Entre 1998 2002 et 2003 2007 l esp rance de vie la naissance a augment dans toutes les communes bruxelloises L esp rance de vie la naissance des Bruxellois varie en fonction de leur commune de r sidence tableau 4 Pour les femmes elle varie entre 85 8 ans Woluwe St Pierre et 80 1 ans Molenbeek St Jean et pour les hommes entre 80 5 ans Woluwe St Pierre et 74 3 ans Saint Josse ten Noode soit plus de 5 ans d cart Ces carts d esp rance de vie sont le reflet d in galit s sociales En effet le statut socio conomique reste malheureusement un d terminant important de la sant des Bruxellois Les cat gories sociales plus d favoris es sont en moins bonne sant et vivent moins longtemps que les cat gories sociales plus favoris es De multiples facteurs agissent tout au long de la vie et de mani re cumulative pour cr er ces in galit s sociales de sant Par exemple ce sont les m mes individus qui souffrent d un travail p nible ou dangereux d un environnement toxique ou stressant d un habitat pr caire accumulation transversale mais aussi qui accumulent des facteurs n gatifs depuis la naissance ou m me avant et tout au long de leur vie accumulation longitudinale Ces in galit s en termes de sant se mar
22. a Z S 50 r A Fa 5 I A Pr Femmes Saint Josse ten Noode ao e z 4 M 0 _ Hommes Saint Josse ten Noode en 40 A A o r rs pe 2 30 5 t y s Femmes R gion Aa ne il Hommes R gion 8 20 AT P Press 5 Lal EE 2 Femmes Woluwe Saint Pierre a 2 Hommes Woluwe Saint Pierre 8 10 s fj amp 0 o ep a LR er oo r a er ep o D o SD DA Ea EU ED a A LO LWO LQ WO 1O LO Lo oO co y q N N m m Lo Lo N N CO ge Source Enqu te socio conomique 2001 ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social 5 DUCATION ZE 5 1 Des carts de qualification importants Bruxelles l image de l ensemble du territoire national a connu une forte hausse des niveaux de formation Dans les nouvelles g n rations pr s d une personne sur deux dispose d un dipl me sup rieur La forte volution des qualifications r sulte la fois du remplacement des g n rations avec le vieillissement des g n rations les moins qualifi es et de l augmentation continue de la formation classe d ge identique Deux sp cificit s distinguent pourtant la R gion de Bruxelles Capitale D une part si on ne s int resse qu aux jeunes g n rations la proportion de personnes faiblement dipl m es disposant au plus d un dipl me du secondaire inf rieur y a moins diminu que dans l ensemble du Royaume La concent
23. ains plats peu chers non loin des canaux et plus tard des chemins de fer IIS y trouvent galement les concentrations de main d uvre pauvre potentielle Dans le contexte de journ es de travail longues et de d placements p destres les nouvelles masses ouvri res issues de l exode rural se concentrent leur tour proximit des usines Les lots se densifient les impasses mis rables se multiplient L industrie et l habitat ouvrier imbriqu s s tendent progressivement dans l axe du canal et sur les tr s faibles pentes de la rive gauche essentiellement Molenbeek Saint Jean et Anderlecht la m me poque s loignant des concentrations ouvri res et des risques suppos s ou av r s qui y sont associ s les classes ais es rejoignent les faubourgs orientaux sur les hauteurs du plateau d laissant une partie de la ville centrale partir de la fin du 19 si cle l organisation sociale et politique de la classe ouvri re va peu peu obliger le pouvoir politique se pr occuper davantage des terribles conditions de vie des ouvriers L assainissement des quartiers du centre ville ne se fera cependant que lentement et partiellement et pas forc ment par une importante cr ation de logements de qualit au sein de la ville La crainte des mouvements sociaux va pousser l adoption d une politique de maintien de la r sidence ouvri re en milieu rural au travers de l instauration d abonnements bon march au
24. ant et du Social 2 2 Une population nouveau en croissance L ann e 1995 a marqu l arr t du d clin de la population en R gion de Bruxelles Capitale L immigration internationale suit le m me rythme que l migration interne et la d passe m me quelquefois Mais un autre ph nom ne crucial fait galement son apparition Bruxelles conna t depuis 1985 un taux de croissance naturelle positif Le nombre absolu de d c s diminue depuis un certain nombre d ann es suite la diminution de la proportion des seniors dans la population Les g n rations les plus anciennes d aujourd hui appartiennent aux pionniers de la suburbanisation La pr sence moindre des seniors qui plus est avec une esp rance de vie en l g re hausse explique la r duction du nombre de d c s La combinaison de la fertilit l g rement sup rieure des immigr s internationaux avec la structure jeune de la population explique l augmentation du nombre des naissances ann e apr s ann e Alors qu en 1995 le volume de la population bruxelloise atteignait son plus bas niveau depuis la Deuxi me Guerre mondiale depuis lors la progression constante de la croissance naturelle combin e avec un solde migratoire total positif a g n r un fort accroissement de la population D apr s les registres de la population le million d habitants est d pass en 2005 le 1 janvier 2008 ce chiffre tait d j de 1 048 491 habitants Si on y ajoute
25. commentaires des donn es pr sent es seront donc r duits et nous vous invitons vous reporter la lecture de ces autres documents pour plus de pr cision Dans les fiches communales les chiffres pour les diff rentes communes sont g n ralement compar s la moyenne de la R gion bruxelloise Bon nombre des chiffres r gionaux sont donc de facto disponibles dans les fiches communales De mani re compl mentaire aux barom tres et outils de synth se r gionaux ainsi qu aux fiches communales la fiche r gionale a deux finalit s e Par des l ments d information contextuels permettre de mieux comprendre les chiffres communaux mais aussi percevoir les probl mes partag s par diff rentes communes ou bien souvent par des parties de communes e Par th matique indiquer quel est le sch ma des in galit s spatiales qui se dessine au sein de l espace bruxellois l chelle des quartiers Bien que ce soit un des objets du Barom tre social publi annuellement par l Observatoire de la Sant et du Social la fiche r gionale reprend galement quelques comparaisons entre Bruxelles et d autres grandes villes belges Pour atteindre cet objectif la fiche est constitu d un texte synth tique aliment par de nombreux travaux ant rieurs Atlas de la Sant et du Social Etats g n raux de Bruxelles publi s dans Brussels Studies atlas publi s par lIBSA la diff rence des fiches communales
26. des logements bruxellois sont pr sents aussi bien dans le centre dense le plus souvent dans des immeubles en hauteur que dans la p riph rie galement dans des immeubles en hauteur ou dans d anciennes cit s jardins qui dessinent une ceinture discontinue aux limites de la ville de l entre deux guerres ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social La perception qu ont les habitants de leur environnement refl te largement les grands clivages socio conomiques urbains avec une opposition entre les quartiers p riph riques plus riches et a r s principalement au sud est et les vieux quartiers centraux surtout les plus d favoris s o une population pr caris e prisonni re du march du logement subit les nuisances de la vieille ville dense et pauvre Seuls font parfois exception les quartiers de logements sociaux de seconde couronne qui souvent ne se distinguent gu re des quartiers voisins sur ce plan 6 Dans la g ographie du niveau des loyers on retrouve galement les grandes segmentations socio conomiques de l espace urbain y compris en deuxi me couronne avec une ceinture discontinue de faibles loyers li s aux quartiers de logements sociaux En tenant compte de la nature des biens mis en location on peut souligner les loyers particuli rement lev s le long des grands axes de prestige orientaux et de mani re g n rale dans la seconde couronne orientale proche Dans ces espaces se conjuguent
27. dessus des deux grandes villes wallonnes mais derri re la moyenne nationale et les situations rencontr es Anvers et Gand Par ailleurs cette diff rence de la position de Bruxelles selon que l on s attache au revenu moyen ou au revenu m dian doit attirer l attention sur l existence Bruxelles de valeurs extr mes et donc sur l existence d in galit s importantes L tude de l volution dans le temps du revenu moyen montre que Bruxelles comme les autres grandes villes conna t une volution positive sur les derni res ann es Toutefois cette volution positive ne permet pas Bruxelles de combler l cart qui la s pare des grandes villes de Flandre ou de la moyenne nationale Au contraire m me on observe un l ger creusement des carts constat s avec les villes flamandes allant de pair avec un rattrapage de Li ge et de Charleroi 2 Voir glossaire dans la fiche Mode d emploi ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social Figure 7 volution de la proportion de b n ficiaires du revenu d int gration sociale ou quivalent dans les grandes villes d cembre 2002 2008 7 Saint Josse Ten Noode nn jose 6 pesee 27 m mmm m Li ge 7 cs 5 DS E R gion bruxelloise j TT IMM ent Penran de la population Charleroi E Antwerpen Belgique Ganshoren 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 Sources SPP Int gration
28. e R gion bruxelloise 41 4 Anvers 53 2 Gand 58 3 Li ge 49 3 Charleroi 53 4 Source Enqu te socio conomique 2001 ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social La comparaison interurbaine de la superficie des logements ne permet pas de mettre en avant une quelconque sp cificit bruxelloise Les diff rences entre villes ne sont en effet que de l ordre du m par habitant II ne s agit pas ici de l effet d une moyenne qui masquerait des situations plus ou moins variables de ville ville dans chacune des cinq grandes villes les petits logements moins de 35m correspondent 12 13 des logements et les grands logements gt 125 m correspondent grosso modo 7 des logements Bruxelles appara t comme interm diaire du point de vue du confort des logements approch ici par la part de ceux ci qui disposent d une salle de bain en 2001 Anvers et Charleroi pr sentent des plus grandes parts de logements quip s au contraire de Gand et Li ge Bruxelles appara t comme une ville o la propri t du logement est plus rare qu ailleurs Seuls 41 4 des logements sont occup s par le propri taire Gand c est le cas de 58 3 des logements Il faut sans doute y voir l effet conjugu de plusieurs l ments la pr carit de certains habitants le r le de ville transitoire pour les jeunes adultes dipl m s le statut de m tropole i
29. e attire relativement peu de m nages avec enfants et fixe plus sp cifiquement les jeunes adultes en particulier les jeunes adultes dipl m s avant leur fixation conjugale et ou professionnelle ainsi que dans une moindre mesure des adultes isol s Ces derniers sont galement plus repr sent s qu en moyenne du moins les dipl m s parmi les locataires du priv de la deuxi me couronne orientale proche o les faiblement dipl m s sont globalement sous repr sent s La part des m nages dipl m s monoparentaux ou g s est plus lev e dans les quartiers interm diaires de la seconde couronne orientale mais moins cependant que dans la couronne orientale la plus externe o sont surrepr sent s de mani re g n rale l exclusion des jeunes non stabilis s tous les m nages dipl m s avec ou sans enfants Au sein du locatif priv de la ville occidentale au contraire tous les types de m nages peu dipl m s sont surrepr sent s ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social EEE COLOPHON AUTEURS Universit Libre de Bruxelles IGEAT Benjamin WAYENS Pierre KUMMERT Gauvain DUMONT Observatoire de la Sant et du Social Truus ROESEMS Sur base des contributions de G VAN HAMME P MARISSAL ULB Institut de Gestion de l Environnement et d Am nagement du Territoire P DEBOOSERE D WILLAERT VUB Interface Demography J P SANDERSON T EGGERICKX UCL Groupe d tude de d m
30. e naturalisation qui concernent certaines nationalit s Afrique du Nord Turquie Afrique noire ce qui affaiblit la part des non belges dans les quartiers immigr s historiques et par le renforcement des institutions europ ennes qui inscrit davantage le r le de Bruxelles comme capitale et comme ville internationale ce qui induit une pr sence accrue des non Belges dans les quartiers orientaux Bruxelles attire dans le sillage des institutions internationales de nombreux migrants hautement qualifi s de l Union europ enne et d Am rique du Nord ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social 3 CARACT RISTIQUES SOCIO CONOMIQUES Un panel d indicateurs socio conomiques l chelle r gionale est disponible dans le Barom tre Social de l Observatoire de la Sant et du Social http www observatbru be Des cartes et des tableaux de certains indicateurs socio conomiques d taill s par quartier sont disponibles sur le site du Monitoring des Quartiers Consulter les sujets Insertion sur le march du travail et Revenus dans la th matique Economie http www monitoringdesquartiers irisnet be 3 1 Le paradoxe bruxellois un p le d emploi et un foyer de ch mage D un point de vue strictement conomique la R gion bruxelloise et son hinterland sa p riph rie au sens large ont connu depuis plus d une d cennie des dynamiques tant en termes de valeur ajout e que de cr ation d emplois
31. e titulaires d un dipl me secondaire g n ral voir figure 11 Le lien entre qualification et emploi n est cependant pas suffisant pour saisir tous les aspects des hauts taux de ch mage touchant Bruxelles et particuli rement son croissant pauvre On constate d abord que l am lioration consid rable des niveaux de formation au cours des deux derni res d cennies ne s est pas traduite par une baisse du ch mage Cela se v rifie sur l ensemble de l espace bruxellois et plus encore dans les quartiers les plus pauvres de la ville Aux incidences de l inad quation des qualifications se greffent des ph nom nes de d qualification En p riode de basse conjoncture conomique et donc de r duction de l offre d emploi les postes peu qualifi s sont occup s par des personnes surqualifi es ce qui fragilise la position des moins qualifi es sur le march du travail Ces difficult s sont amplifi es par le fait que dipl me gal on observe aussi proportionnellement plus de ch meurs qu attendu enfonction delamoyenner gionale dansles quartiers d favoris s Cela laisse augurer des probl mes d orientation professionnelle ou certaines formes de discrimination touchant sp cifiquement une population largement d origine immigr e 3 _VoirAtlas de la Sant et du social 2006 chapitre march du travail t l chargeable sur le site de l Observatoire de la Sant et du Social ULB IGEAT et Observatoire de la Sant
32. ean l ouest du Pentagone l est de Laeken et l ouest de Schaerbeek voir carte 4 ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social CONTEXTE D MOGRAPHIQUE Un panel d indicateurs d mographiques l chelle r gionale est disponible dans le Barom tre Social de l Observatoire de la sant et du social http www observatbru be Des cartes et des tableaux de certains indicateurs d mographiques d taill s par quartier sont disponibles sur le site du Monitoring des Quartiers Consulter les sujets Type de m nages Nationalit s Mobilit r sidentielle et Structure par ge dans la th matique D mographie http www monitoringdesquartiers irisnet be 2 1 Bruxelles carrefour de migrations La R gion de Bruxelles Capitale comprend 19 communes sur une superficie de 161 4 km2 La R gion constitue le noyau d une agglom ration morphologique bien plus vaste de plus d un million et demi d habitants Au 1 janvier 2008 les chiffres officiels de la population de la R gion de Bruxelles Capitale atteignaient 1 048 491 habitants La population bruxelloise est la plus jeune du pays avec une moyenne d ge de 37 7 ans en 2007 contre 40 1 ans pour le royaume Au cours du si cle et demi pass le d veloppement d mographique de Bruxelles est rest fortement domin par les migrations Ce ph nom ne ne se d ment pas aujourd hui La capitale a vu sa population s accro t
33. elles extensions urbaines ais es dans cette direction Il faudra cependant attendre l issue de la Seconde Guerre mondiale pour voir les relations entre employeurs et salari s fondamentalement voluer Avec la mise en place d une conomie fordiste fond e sur une progression du pouvoir d achat les salaires seront index s sur la productivit Parall lement avec la mise en place de la s curit sociale les ch meurs rares l poque et dans un contexte strictement conjoncturel seront indemnis s et un v ritable syst me de s curit sociale mis en place Ces mesures issues d une volont de d samor age des tensions sociales fournissent aussi une r ponse aux crises de surproduction qui caract risent le syst me capitaliste en cr ant une croissance du march int rieur fond e sur la croissance des salaires L Etat assurera tr s vite l institutionnalisation de ce qui sera commun ment d nomm soci t de consommation Cette tr s forte intervention de l Etat entra nera entre autres Bruxelles en tant que capitale une tr s rapide progression des emplois publics La croissance conomique tr s rapide des ann es cinquante et soixante aboutira au plein emploi Cela se traduira Bruxelles par une difficult croissante des industries trouver de la main d uvre ceci d autant plus qu elles sont confront es la concurrence du secteur tertiaire en rapide croissance qui offre des emplois moins p nibles C
34. entagone du nord au sud en passant par l ouest Saint m nages mieux nantis les doubles salaires quitter la ville Josse Molenbeek Koekelberg Anderlecht et Saint Gilles Si Ceci entra ne une baisse constante du revenu moyen des la dualisation tend s att nuer entre les quartiers orientaux habitants de Bruxelles compar au revenu moyen de la et occidentaux en deuxi me couronne elle s accentue en p riph rie et de l ensemble de la Belgique revanche en premi re couronne les quartiers gentrifi s ou BRUXELLES LA GRANDE VILLE LA PLUS BIPOLARIS E SUR LE PLAN DES REVENUS Tableau 3 Revenu net imposable moyen et m dian en par an grandes villes belges revenus 2006 d clarations 2007 Revenu moyen par d claration Revenu m dian par d claration Revenu moyen par habitant fiscale fiscale Bruxelles Capitale 272 697 15 932 11 999 Antwerpen 22 800 17 872 13 340 Gent 24 304 18 652 14 924 Li ge 20 427 15 295 12 120 Charleroi 19 048 14 647 11184 Belgique 24 949 18 833 14173 Source Direction g n rale Statistique et Information conomique Statistiques fiscales 2007 Le revenu moyen Bruxelles n est d pass que par ceux de Gand et Anvers Mais l analyse du revenu m dian le montant que ne d passent pas 50 des d clarations force temp rer ce constat priori positif pour la R gion L tude de ce revenu m dian permet de positionner Bruxelles certes au
35. es essentiellement de s parations ou divorces Type de m nage R gion bruxelloise Antwerpen Gent Li ge Charleroi Homme isol Femme isol e 23 7 25 6 22 6 23 1 22 3 26 0 22 3 21 0 Couple sans enfant 16 4 22 8 23 9 16 8 18 9 Couple avec enfants 21 1 21 2 22 1 16 2 21 2 Famille monoparentale m re 9 4 7 3 7 1 9 9 12 9 Famille monoparentale p re 1 5 14 14 1 5 1 9 Autre 2 3 1 7 1 8 1 5 1 9 Nombre total de m nages priv s 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 Source Studiedienst van de Vlaamse Regering L analyse comparative des situations de Bruxelles d Anvers de Gent de Li ge et de Charleroi laisse appara tre quelques sp cificit s bruxelloises Bruxelles 60 des m nages sont constitu s d un adulte isol sans enfants pour la majeur partie d entre eux mais parfois galement avec un ou plusieurs enfants Il s agit l d une valeur sup rieure celles que l on observe dans les autres grandes villes l exception de Li ge Les couples sans enfants sont par contre plus rares Bruxelles que dans les autres grandes villes toujours l exception de la situation li geoise Il faut toutefois rappeler que le profil des adultes isol s peut en r alit correspondre des r alit s fort diverses jeunes adultes aux tudes adultes c libataires veufs
36. eu intensifs qui sont g n ralement ceux qui ne pourront pas d gager une marge financi re suffisante pour s imposer dans la comp tition pour les terrains ou les locaux centraux Le prix du terrain induit d s lors la forte densit d occupation du centre traduite par la densit de population voir carte 2 voir fiche Mode d emploi pour l identification des quartiers ou d emplois mais aussi par la raret des espaces verts Il induit la division dans le centre des b timents r sidentiels en nombreux logements de petite taille et sur le plan d mographique une surrepr sentation des personnes isol es ou des petits m nages jeunes adultes sans enfant personnes g es Evidemment cela suppose un syst me de migrations vers ou depuis le centre selon l ge Si les jeunes adultes sans enfant sont surrepr sent es dans la ville centrale ult rieurement avec l agrandissement de leur m nage une partie des jeunes adultes aura tendance la quitter pour s installer la p riph rie Une fois atteint l ge de l mancipation leurs propres enfants feront souvent le trajet inverse L espace central particuli rement accessible et ce depuis tr s longtemps est aussi la localisation du commandement politique et conomique des commerces exceptionnels des infrastructures culturelles de grand rayonnement En outre l anciennet de l urbanisation a g n r un patrimoine sp cifique qui est aujourd hui partiellemen
37. ices la personne e Le niveau socio conomique car d faut d un parc de logement social suffisant la plupart des m nages aux revenus trop faibles restent prisonniers du march locatif priv concentr dans les quartiers anciens centraux Ces deux facteurs font que la part des grands m nages avec enfants est lev e la fois dans la seconde couronne orientale et dans la p riph rie r sidentielle au del des limites r gionales ainsi que dans le croissant pauvre central dont restent captives les familles aux faibles revenus La part des jeunes adultes est particuli rement lev e dans le tissu de logements de petite taille de la ville centrale orientale tandis que les adultes plus g s et les personnes g es apparaissent surrepr sent s en deuxi me couronne Le secteur locatif priv est pr dominant chez les jeunes sans enfant et dans une moindre mesure chez les adultes isol s avec de mani re g n rale au sein de chaque cat gorie une surrepr sentation des moins dipl m s galement plus pr sents dans le logement social L adaptation au gr des d m nagements de la taille du logement aux besoins propres aux diff rentes phases de la vie n aboutit nullement une affectation globale optimale des logements selon leur taille D abord parce qu chaque tape du cycle de vie le choix du logement et de son environnement reste d pendant des ressources financi res des m nages au moins autan
38. les effets d une situation assez centrale mais suffisamment loign e des vieux quartiers centraux d grad s et dans un contexte la hausse une adaptation plus rapide des loyers dans des quartiers connaissant une plus forte rotation r sidentielle 5 Voir Les Bruxellois et la perception de l environnement Analyse de l impact du profil des r pondants et des caract ristiques du tissu urbain sur la perception que les bruxellois ont de leur environnement disponible sur le site de Bruxelles environnement ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social UN PARC DU LOGEMENT URBAIN MAIS AVEC BEAUCOUP DE LOCATAIRES Tableau 8 Surface moyenne par habitant R gion bruxelloise et grandes villes belges 2001 Surface moyenne par habitant R gion bruxelloise 35 6 m Anvers Gand 35 6 m 35 7 m Li ge 36 9 m Charleroi 33 0 m Source Enqu te socio conomique 2001 Tableau 9 Part des logements quip s d une salle de bain R gion bruxelloise et grandes villes belges 2001 logements quip s d une salle de bain R gion bruxelloise 94 5 Anvers 94 3 Gand 89 7 Li ge 90 0 Charleroi 95 9 Source Enqu te socio conomique 2001 Tableau 10 Part des logements occup s par leur propri taire R gion bruxelloise et grandes villes belges 2001 logements occup s par leur propri tair
39. lus tardivement en vue de satisfaire l extension suppos e des besoins en bureau et certains app tits immobiliers sp culatifs une partie des quartiers pauvres et d sindustrialis s du quartier nord seront ras s pour faire place une extension du CBD qui sera tr s tardivement occup e Les importants changements que va conna tre la ville au cours de cette p riode d apr s guerre ne vont cependant pas remettre en cause la g ographie h rit e des si cles pr c dents On va plut t assister une dilatation des structures existantes Les classes moyennes ou sup rieures quittant la ville centrale vont pr f rentiellement s installer dans la p riph rie sud est hors des limites de l actuelle R gion bruxelloise Les extensions l ouest seront beaucoup plus limit es et le fait des classes moyennes En marge des quartiers ouvriers les plus anciens une partie de l habitat originellement unifamilial bourgeois sera reconverti moindres frais en immeubles de rapport Il accueillera une large part des populations de travailleurs immigr s notamment Schaerbeek Forest et Saint Gilles L extension spatiale des quartiers populaires aura donc tendance cro tre dans la premi re couronne dans les ann es soixante et septante formant ce qui sera ult rieurement appel le croissant pauvre s tendant du bas de Saint Gilles et Forest Saint Josse ten Noode en passant par Cureghem le centre historique de Molenbeek Saint J
40. mais distinct le pouvoir religieux implante la cath drale Saint Michel Bien videmment on retrouvera toujours sur ce m me versant les h tels aristocratiques Plus bas sur la plus basse terrasse non inondable de la Senne les marchands s installent autour du march de la Grand Place Les plus nantis d entre eux auront cependant tendance parall lement leur ascension sociale monter galement topographiquement en faisant construire leurs maisons en pierre Steen plus haut sur le versant raide Enfin dans le fond humide on trouve les quartiers populaires et les industries urbaines d pendantes de l approvisionnement en eau de la Senne La r volution industrielle va entra ner d s le d but du 19 me si cle des modifications tr s profondes des villes Bruxelles n y chappe pas elle s industrialise et connait une croissance de la population extr mement rapide aliment e par l exode rural Cela ne va pas remettre en cause les s gr gations sociales anciennes mais plut t les renforcer ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social Altitude R gion bruxelloise 65 131 110 100 90 80 70 60 50 40 30 15 cours et plans d eau Source IGN IBGE Urbis Cartographie IGEAT ULB ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social 1 Les usines se fixent surtout dans un premier temps dans les parties basses de la ville Les industriels y trouvent des terr
41. ment par les changes dissym triques avec les parties centrales de la ville La zone orientale externe 5 a un profil migratoire tenant la fois des espaces de premi re couronne bruxelloise et de la banlieue p riurbaine Le bilan est toujours positif vis vis des autres quartiers de la R gion bruxelloise mais l arriv e de migrants internationaux ne compense pas les d parts vers la p riph rie flamande ou wallonne ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social Carte 5 Intensit et bilan migratoire par quartier et d coupage analytique de la R gion Bruxelloise Bilan migratoire 2001 2006 entr es sorties population du quartier avec les autres quartiers de Bruxelles avec le reste de la Belgique avec l tranger max 5 0 2 5 2 5 5 0 m min quartier peu peupl Intensit migratoire 2001 2006 entr es sorties population du quartier avec les autres quartiers de Bruxelles avec le reste de la Belgique 100 45 35 25 15 0 quartier peu peupl Taux de s dentarit 2001 2006 Zonage analytique non migrants population du quartier E 100 65 1 zone occidentale E 60 2 zone centrale ouest Ez 3 zone centrale est E 55 4 zone orientale interm diaire 45 5 zone orientale externe 35 quartier peu peupl Cartographie IGEAT ULB Source DGSIE Registre national 2006 via UCL amp IBSA
42. migratoire ouest de la ville d autant plus que les sorties se font de mani re privil gi e vers la p riph rie flamande Bien que terrain de nombreux mouvements migratoires les deux zones occidentales 1 et 2 h bergent une part importante de s dentaires car les populations moins favoris es sur le plan socio conomiques qui y vivent ont des difficult s les quitter La s dentarit t moigne de la limitation des destinations conomiquement envisageables La zone centrale ouest 2 correspondant largement au croissant pauvre est le principal lieu d arriv e pour l immigration internationale non europ enne Les entr es se font essentiellement depuis l tranger ou les zones de la ville imm diatement contig es Les sorties se font essentiellement vers les zones contig es surtout vers la seconde couronne note en bas de page voir le glossaire du mode d emploi ouest de la R gion la banlieue flamande et puis l tranger La logique de redistribution est nette le bilan migratoire est n gatif avec le reste de la R gion bruxelloise 7 3 entre 2001 et 2006 et de la Belgique 4 5 et est compens par les arriv es internationales 16 3 Cela induit pour le croissant pauvre un renouvellement constant et important des populations en provenance de l tranger La redistribution spatiale concernant probablement les populations les mieux int gr es socio conomiquement se fait de mani re privil gi e en direction de l
43. n bruxelloise 2003 2007 Minimum de la R gion Maximum de la R gion Valeur Commune Valeur Commune 0 revenu isol e 11 05 5 12 Woluwe St Pierre 17 59 Saint Josse 0 revenu non isol e 16 51 3 07 Woluwe St Pierre 35 00 Saint Josse 2 revenus 35 60 13 15 Saint Josse 64 96 Woluwe St Pierre Source Bulletins statistiques de d c s Observatoire de la Sant et du Social En 2007 pr s de 27 6 des b b s bruxellois sont n s dans un Dans une famille sans revenu du travail d clar le risque de m nage sans revenu du travail Cette proportion varie entre 8 19 mortinaissance morts n s ou de d c s dans le premier mois Woluwe St Pierre et 52 6 Saint Josse Pr s de 17 1 de vie est deux fois plus lev que dans une famille avec deux des b b s sont n s avec une m re isol e revenus Le risque de d c der au cours de la premi re ann e de vie est trois fois plus important Barom tre Social 2009 En reflet de ces in galit s sociales l analyse par commune montre que c est Saint Josse que le taux de mortalit infantile est le plus lev et Ganshoren qu il est le plus faible ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social Figure 8 Sant per ue par ge et par sexe Anderlecht Woluw Saint Lambert et en R gion bruxelloise X 90 D fas N 2 50 A su CS Fa g 60 PA n A A Ja 7 M n
44. namique de l emploi bruxellois a surtout b n fici un Bruxelles morphologique incluant aussi les communes de la p riph rie Or la barri re linguistique et les insuffisances des transports publics ne favorisent pas l acc s aux emplois cr s en banlieue flamande pour les r sidents bruxellois majoritairement francophones Enfin la croissance de la demande d emploi depuis les ann es 1990 r sulte conjointement de l augmentation de la population en raison d un solde migratoire positif et de la progression continue des taux d activit f minins Cette augmentation est plus sensible dans les quartiers forte proportion de population issue de l immigration dans la mesure o les femmes migrantes taient moins pr sentes sur le march du travail par le pass Au sein de la R gion bruxelloise la g ographie actuelle du taux de ch mage voir carte 8 oppose d une part le croissant pauvre de Saint Gilles Saint Josse en passant par le bas de Molenbeek et les quartiers de logements sociaux au quadrant sud est de la seconde couronne Uccle Watermael Boitsfort Auderghem Woluw Saint Pierre et Woluw Saint Lambert Le reste de la R gion en ce compris l ouest de la seconde couronne et les quartiers de premi re couronne du quadrant sud est adopte un profil interm diaire Dans le croissant pauvre bruxellois qui concentre l essentiel des ch meurs le profil type du ch meur est plus jeune et l g rement plu
45. nouvelle conomie de production et de consommation de masse la voiture et le logement individuel vont jouer un r le central La voiture comme bien de consommation et outil de mobilit Le logement comme lieu de r sidence produit mais surtout comme lieu de consommation en particulier d quipements lectrom nagers L acc s largi la propri t associ la hausse des salaires la facilitation du cr dit hypoth caire la diffusion tr s rapide de l automobile et les infrastructures routi res va contribuer une explosion des constructions dans la p riph rie urbaine qui va s tendre en une tache d huile de plus en plus lointaine et discontinue Parall lement la ville centrale en plus des usines perd une partie de ses habitants Les volutions vont y tre diff rentes selon les caract ristiques initiales des quartiers Dans les quartiers centraux initialement les plus ais s l est les fonctions tertiaires vont s installer ventuellement les b timents de qualit comme les h tels de ma tre d laiss s C est dans leur continuit que sera d velopp le quartier europ en Dans la partie est du centre le rapide d clin de la population fait place un CBD Central Business District relativement d peupl Dans les quartiers centraux pauvres o ne se maintiennent dor navant que les m nages les moins ais s une partie des logements d laiss s vont tre occup s par de la main d uvre trang re P
46. nt et du Social s ins rer favorablement sur le march du travail la dur e moyenne des tudes s est nettement allong e de m me que la p riode entre la fin des tudes et la stabilisation professionnelle Les jeunes adultes passent dor navant par une p riode assez longue d emplois pr caires et tr s moyennement r mun r s ventuellement entrecoup e d pisodes de ch mage lls n ont d s lors leur premier enfant que tardivement et restent plus longtemps demandeurs de logements de taille modeste dans la ville centrale souvent dans le cadre du secteur locatif priv y compris sur des segments traditionnellement associ s aux situations pr caires Toujours dans le contexte de la flexibilit le d veloppement du temps partiel contraint a aussi contribu limiter l acc s la propri t pour une partie des m nages L volution de l conomie a fait merger une classe de jeunes cadres et de jeunes entrepreneurs aux horaires tr s flexibles souvent int gr s des r seaux relationnels mouvants susceptibles de recompositions fr quentes au gr des contacts informels nou s dans la cadre de la vie urbaine Li s professionnellement la ville centrale ces gagnants de la flexibilisation pr f rent souvent les quartiers centraux fa onn s par l histoire aux villas standardis es des lotissements p riurbains Quoique num riquement tr s minoritaire et plus fr quemment propri taire que locataire ce gro
47. nternationale peupl e en partie de travailleurs ne comptant pas r sider de mani re permanente Bruxelles 6 2 Un parc de logement social limit concentrant une population tr s d favoris e Le logement social est r parti de fa on assez in gale sur le territoire de la R gion Les grandes concentrations en seconde couronne sont les plus visibles dans le paysage mais on trouve aussi de nombreux logements sociaux dans le centre dans la premi re couronne Entre ces deux espaces leur pr sence est beaucoup plus discr te La part r gionale moyenne environ 8 est relativement faible en regard d autres grandes villes europ ennes mais cache aussi une grande variabilit selon les communes de 3 Ixelles 18 Watermael Boitsfort Dans la seconde couronne de nombreuses cit s jardin ont t cr s durant l entre deux guerres au del de la ville dense de l poque Cette localisation m lait imp ratifs id ologiques un environnement sain et conomiques des terrains bon march Apr s la Seconde Guerre mondiale la seconde couronne a accueilli Carte 15 des grands ensembles modernistes en hauteur r pondant ainsi en partie la hausse du foncier suite l urbanisation de cette partie de la R gion Malgr le caract re dense et les prix du foncier lev s le centre a galement accueilli du logement social en hauteur souvent dans le cadre de l assainissement moderniste des quartiers d
48. nts quant au choix du quartier de r sidence du logement et de son statut d occupation e Les phases du cycle de vie mod le selon lequel les jeunes adultes sont dans la phase de vie temporaire et relativement instable comprise entre la d cohabitation hors du noyau familial parental et la fixation professionnelle et conjugale majoritairement conduits chercher un logement provisoire de petite taille dans le secteur locatif le plus souvent dans la ville dense centrale riche en externalit s diverses services culturels commerces services la personne Cette tendance varie cependant avec le niveau social dont d pend la fois la tendance poursuivre des tudes sup rieures et quitter le m nage parental avant la stabilisation de sa situation Au del de cette p riode de transition la naissance du premier enfant conduit les m nages pour autant que leurs revenus le leur permettent acqu rir plus en p riph rie souvent hors R gion et en vue d une occupation durable un logement de plus grande taille de pr f rence avec jardin Pour une partie des m nages vieillissants enfin la r duction de la taille du m nage parall lement l mancipation des enfants d abord et plus tard au veuvage ou la diminution de l autonomie peut conduire au choix d un logement nouveau de plus petite taille et b n ficiant en position relativement centrale de la diversit des infrastructures urbaines de serv
49. ographie appliqu e P DE MAESSCHALCK C KESTELOOT KULeuven Instituut voor Sociale en Economische Geografie MISE EN PAGE Centre de Diffusion de la Culture Sanitaire asbl Nathalie da Costa Maya NUM RO DE D P T L GAL B 2010 2239 01 DITEUR RESPONSABLE Patrick Debouverie Commission communautaire fran aise 42 rue des Palais 1030 Bruxelles POUR PLUS D INFORMATIONS COCOF Service des Affaires sociales Coh sion sociale www cocof irisnet be Martine BAUWENS 02 800 84 23 mbauwens cocof irisnet be contrats r gionaux Marie Pierre DURT 02 800 81 25 mpdurt cocof irisnet be contrats communaux CBAI Centre r gional d appui la politique de coh sion sociale CRAcSs www cba i be Alexandre ANSAY 02 289 71 61 alexandre ansay cbai be Jonathan UNGER 02 289 71 63 jonathan unger cbai be ULB Institut de Gestion de l Environnement et d Am nagement du Territoire IGEAT www ulb ac be igeat Benjamin WAYENS 02 650 50 79 bwayens ulb ac be Observatoire de la Sant et du Social de Bruxelles Capitale www observatbru be Truus ROESEMS 02 552 01 57 troesems ggc irisinet be Cabinet du ministre membre du Coll ge en charge de la coh sion sociale Philippe STERCKX 02 506 32 60 psterckx picque irisnet be VEUILLEZ CITER CETTE PUBLICATION DE LA FA ON SUIVANTE ULB IGEAT Observatoire de la Sant et du Social Fiches communales d analyse des statistiques locales en R gi
50. on bruxelloise Fiche R gionale Commission communautaire fran aise 2010 ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social EEE FICHES COMMUNALES D ANALYSE DES STATISTIQUES LOCALES EN R GION BRUXELLOISE Diff rents documents composent cet outil d analyse des statistiques locales Les fiches communales 01 Fiche d Anderlecht 02 Fiche d Auderghem 03 Fiche de Berchem Sainte Agathe 04 Fiche de Bruxelles Ville 05 Fiche d Etterbeek 06 Fiche d Evere 07 Fiche de Forest 08 Fiche de Ganshoren 09 Fiche d Ixelles 10 Fiche de Jette 11 Fiche de Koekelberg 12 Fiche de Molenbeek Saint Jean 13 Fiche de Saint Gilles 14 Fiche de Saint Josse Ten Noode 15 Fiche de Schaerbeek 16 Fiche d Uccle 17 Fiche de Watermael Boitsfort 18 Fiche de Woluwe Saint Lambert 19 Fiche de Woluwe Saint Pierre Les documents concomitants Mode d emploi Sources et r f rences Fiche R gionale Ces fiches communales peuvent tre obtenues dans les deux langues sur le site web de l Observatoire de la Sant et du Social www observatbru be Les documents concomitants sont uniquement disponibles sur le site de la COCOF www cocof irisnet be site fr affsoc cohesion index htm Leur contenu peut tre librement copi moyennant mention de la source ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social
51. osse au nord en passant par l est d Anderlecht et de Molenbeek commun ment appel le croissant pauvre Par ailleurs les quartiers de logements sociaux ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social de la seconde couronne induisent des niveaux de revenus plus faibles C est le cas notamment de la Cit Mod le Laeken du Peterbos Anderlecht ou encore du Homborch Uccle Il ne faut videmment pas perdre de vue que le niveau des revenus intervient dans le crit re d attribution des logements sociaux et qu il est d s lors normal que les faibles revenus se concentrent dans les quartiers de logements sociaux EEE La g ographie du niveau de revenu dans la R gion de Bruxelles investis par les cadres internationaux l est s opposant Capitale traduit une double dualisation ceux concentrant les populations immigr es faible revenu l ouest e une dualisation l int rieur de la R gion entre les quartiers occidentaux et les quartiers orientaux revenu moyen 129 une dualisation sociale entre la R gion et sa p riph rie avec du niveau r gional dans les communes de seconde couronne un revenu moyen par habitant aux niveaux respectifs de 85 orientale et sud orientale de Woluwe Saint Lambert Uccle et de 117 de la moyenne belge Les sch mas de migration 83 dans celles du croissant pauvre qui s tend autour et surtout la suburbanisation ont pour effet de voir les du p
52. plus favorables que la moyenne belge Pourtant d apr s les chiffres d Actiris le taux de ch mage de la R gion d passe 20 avec des carts tr s importants entre les communes de 9 5 Woluw Saint Pierre 31 0 Saint Josse mais aussi au sein des communes Molenbeek par exemple le taux de ch mage est de 10 15 dans les quartiers situ s les plus l ouest et d passe les 30 dans le centre historique voir carte 8 Le taux de ch mage administratif est calcul en rapportant le nombre de ch meurs c est dire le nombre de demandeurs d emploi inoccup s DEI inscrits aupr s des organismes r gionaux de l emploi la population active Les DEI couvrent diff rentes cat gories de ch meurs savoir les ch meurs indemnis s les jeunes en p riode d attente et les autres demandeurs d emploi librement ou obligatoirement inscrits Ces diff rentes cat gories se conforment au mieux aux normes du Bureau international du travail BIT La population active couvre la fois les travailleurs et les ch meurs Les m thodologies pour calculer la population active peuvent varier selon les organismes Ici l Observatoire bruxellois de l emploi l instar du SPF Emploi et de la BNB utilise les chiffres de la population active occup e calcul s par la BNB comptes nationaux de l emploi R gion bre Wallonie Belgique Flandre Figure 6 Taux de ch mage administratif par R gion et pour la
53. quent galement au niveau de la mesure de l tat de sant per u La sant per ue est une notion qui englobe la fois le bien tre et la sant au sens large elle est utilis e comme indicateur de l tat de sant g n ral d une population La proportion de personnes qui ne s estime pas en bonne sant sant per ue moyenne mauvaise ou tr s mauvaise varie entre 20 Woluwe St Pierre et 31 Saint Josse Le premier d terminant de la sant per ue est l ge la proportion de personnes qui ne s estime pas en bonne sant augmente fortement avec l ge Plus de 50 des femmes ne s estiment pas en bonne sant partir de 45 49 ans Saint Josse 50 54 ans pour les hommes et seulement partir de 75 79 ans Woluwe Saint Pierre 75 79 ans pour les hommes soit une diff rence de 30 ans figure 8 La proportion de personnes qui ne s estime pas en bonne sant varie galement en fonction du quartier de r sidence La proportion de personnes qui ne s estiment pas en bonne sant est beaucoup plus lev e dans des quartiers d favoris s tels que le bas de Saint Gilles certains quartiers de Forest Cureghem le bas de Molenbeek Laeken le bas de Schaerbeek Saint Josse et des quartiers comprenant des logements sociaux Les diff rences de sant entre les communes ouentre les quartiers refl tent la s gr gation r sidentielle qui r sulte d un acc s diff renti aux diff rents secteurs d
54. ration des plus fragilis s h ritiers de parents faiblement dipl m s explique cette situation On assiste ainsi une relative dualisation des qualifications en R gion de Bruxelles Capitale qui conna t la fois une plus forte proportion de personnes tr s dipl m es mais aussi de faiblement dipl m es Figure 9 Cette dualisation est tr s caract ristique des grandes m tropoles qui concentrent la fois les populations les plus riches et les plus qualifi es mais aussi d importantes classes populaires plus ou moins paup ris es y compris les diff rentes g n rations d immigrants et leurs enfants souvent moins qualifi es Malgr l accroissement global des qualifications les carts sociaux restent tr s nets Les m nages les plus pauvres et au capital culturel le plus faible sont concentr s dans les quartiers les moins chers et les plus d grad s de la ville L chec scolaire y est aussi plus lev qu ailleurs Au sein des quartiers les plus pauvres l cr mage est particuli rement s v re pour l obtention d un dipl me universitaire D abord la probabilit d obtenir le dipl me du secondaire sup rieur donnant acc s l universit y est moindre Ensuite parmi les titulaires de ce titre moins nombreux sont ceux qui se lancent dans des tudes sup rieures ils sont par ailleurs plus enclins choisir les coles sup rieures que l universit Adultes faible niveau d instruction par groupe
55. re au cours des derni res ann es et comme pour toutes les grandes villes d Europe sa composition s internationaliser fortement Le dernier recensement enqu te socio conomique de 2001 permet de tenir compte de la nationalit d origine de la population Suivant ce crit re Bruxelles ne comptait pas moins de 45 nationalit s diff rentes repr sent es chacune par 1000 habitants au moins Depuis lors la composition s est encore diversifi e et la population originaire des pays de l Union europ enne a augment La R gion se caract rise par une nette diff renciation spatiale entre les quartiers pauvres les quartiers mixtes et les quartiers ais s La structure de base de cette s gr gation spatiale selon le statut socio conomique a des racines historiques anciennes et est frapp e d une inertie certaine Toutefois l arriv e de nouveaux habitants la r alisation de grands travaux dans un certain nombre de quartiers la sp culation immobili re et l augmentation des prix du logement modifient petit petit la composition de la population de certains quartiers Bruxelles est typiquement une ville d immigr s de gens qui sont n s en dehors de son territoire mais qui viennent y vivre un moment donn de leur existence En 1991 seuls 50 8 des Bruxellois taient n s dans la R gion Si l on se limite aux Bruxellois de plus de 18 ans la proportion se r duit 42 5 En 2001 la proportion de Bruxellois n s B
56. rents documents qui composent cet outil ont t r alis s par l Institut de Gestion de l Environnement et de l Am nagement du Territoire de l Universit Libre de Bruxelles ULB IGEAT en collaboration avec l Observatoire de la Sant et du Social Il s agit concr tement d une actualisation et d un d veloppement des fiches communales de l Observatoire reprenant les statistiques sanitaires et sociales par commune Des indicateurs li s au logement et l enseignement avec des chiffres provenant aussi bien de la Communaut fran aise que de la Communaut flamande sont galement inclus c t des 19 fiches communales et d une fiche pour la R gion un mode d emploi aide les acteurs locaux dans l interpr tation des donn es de leur commune Un troisi me et dernier document intitul Sources et r f rences guide les utilisateurs dans leurs ventuelles recherches personnelles dans les donn es chiffr es de base Cet ensemble de fiches est compl mentaire des rapports de l Observatoire de la Sant et du Social Atlas de la sant et du social de Bruxelles Capitale Barom tre social annuel Tableau de bord de la Sant en R gion de Bruxelles Capitale tous consultables et t l chargeables gratuitement sur le site de l Observatoire de la Sant et du Social www observatbru be et des instruments d velopp s par l IBSA Monitoring des Quartiers Indicateurs statistiques Barom tre conjoncturel Les
57. roissance urbaine La ville dans ses murs M enceinte du 13 me si cle MM enceinte du 14 me si cle Urbanisation La topographie actuelle MM faubourgs et noyaux villageois en 1858 les altitudes inf rieures 40m EM extension 1858 1880 EM extension 1880 1930 l emprise du chemin de fer E extension 1930 1955 extension 1955 1997 les espaces verts les cours et tendues d eau L am nagement de la p riph rie les principaux trac s l opoldiens 1880 1910 Auteur ULB IGEAT B Wayens de Sources Urbis 2 30 PRAS ICM IGM IGNB amp a les cit s jardin 1920 1936 Fricke amp Wolff 2002 Dessouroux 2006 ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social Carte 2 Densit de population 2006 Nombre d habitants par km R gion bruxelloise 6312 36000 18000 13000 8000 4000 0 quartier peu peupl Cartographie IGEAT ULB Source DGSIE Registre national 2006 via IBSA Monitoring des Quartiers Avec l introduction de la traction lectrique l extr me fin du 19 me si cle le r seau de tramways urbains va se d velopper Les liaisons vont s acc l rer et leur capacit augmenter Avec les tramways vicinaux dont le d veloppement a commenc 15 ans plus t t les transports collectifs urbains ont favoris l urbanisation de la proche p riph rie o les terrains libres taient nombreux et bon march Dans l entre deux g
58. rt des plus de 18 ans b n ficiaires d un revenu du travail en 2004 Cartographie IGEAT ULB Source BCSS Une zone o la part des revenus du travail est faible couvre l essentiel du croissant pauvre de la R gion bruxelloise Elle est li e un taux de ch mage important Vu une pr sence importante de pensionn s la plus forte proportion de travailleurs de la seconde couronne ouest s explique par une moins forte propension de jeunes y suivre des tudes sup rieures que dans le quadrant sud est et par un taux d activit relativement lev particuli rement chez les femmes ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social Dans le quadrant sud est la faiblesse relative du ch mage et la part plus faible des pensionn s limitent les revenus de transfert intra ou extra familiaux malgr une plus forte proportion de jeunes adultes aux tudes Toutefois il ne faut pas perdre de vue que les variations spatiales entre quartiers sont de relativement faible amplitude 4 SANT _ ZE Un panel d indicateurs de sant l chelle r gionale est disponible dans le Tableau de bord de la sant en R gion bruxelloise de l Observatoire de la Sant et du Social et sur le site http www observathbru be Des cartes et des tableaux de certains indicateurs de sant d taill s par quartier sont disponibles sur le site du Monitoring des Quartiers Consulter les sujets Mortalit dans la th matique
59. ruxelles se tasse encore l g rement 49 8 et 40 3 respectivement influenc e par la r cente augmentation de l immigration La majorit des Bruxellois n s hors de la R gion sont originaires d un pays tranger En 2001 31 7 des Bruxellois taient n s l tranger 8 4 en Flandre et 10 1 en Wallonie ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social Figure 1 Composantes de l volution r cente de la population bruxelloise La migration est le facteur d mographique qui influe le plus sur la composition de la population de la R gion de Bruxelles Capitale Bien que l accroissement naturel constitue la plus forte contribution la croissance de la population depuis 2003 ce sont les courants migratoires qui continuent d exercer la plus grande influence sur sa composition Les migrations internationales contribuent de mani re nette l accroissement de la population bruxelloise Environ un tiers des changes de population intervenant entre la Belgique et l tranger se r alise via Bruxelles En 2006 le solde des migrations internationales soit la diff rence entre les flux entrants depuis et sortants vers l tranger se r partissait entre les r gions de la mani re suivante 17 588 personnes pour Bruxelles 21 546 pour la Flandre et 10 402 pour la Wallonie accroissement naturel naissances d c s solde migratoire interne avec le reste de la Belgique
60. s ges des communes ayant une forte proportion de leur population correspondant ce profil comme Saint Josse ont une base large et un sommet relativement troit voir figure 3 Pyramide des ges de la population de la R gion Bruxelloise de Saint Josse ten Noode lxelles et Uccle 01 01 2008 gion Bruxelloise 50000 40000 30000 20000 10000 0 10000 20000 30000 40000 50 000 15 95 ans 90 94 ans 85 89 ans 80 84 ans 75 79 ans 70 74 ans 65 69 ans 60 64 ans 55 59 ans 50 54 ans 45 49 ans 40 44 ans 35 39 ans 30 34 ans 25 29 ans 20 24 ans 15 19 ans 10 14 ans 5 9 ans lt 5 ans Ixelles 6000 4000 2000 0 2000 4000 6000 3000 95 ans 90 94 ans 85 89 ans 80 84 ans 75 79 ans 70 74 ans 65 69 ans 60 64 ans 55 59 ans 50 54 ans 45 49 ans 40 44 ans 35 39 ans 30 34 ans 25 29 ans 20 24 ans 15 19 ans 10 14 ans 5 9 ans lt 5 ans 2000 1000 0 1000 2000 3000 Source Direction g n rale Statistique et Information conomique ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social BRUXELLES LA PLUS JEUNE DES GRANDES VILLES Les donn es comparatives illustrent bien le caract re jeune de la population bruxelloise Les moins de 5 ans comptent pour 7 2 de la population totale contre moins de 6 pour Gand Li ge et le royaume en moyenne L indice de vieillissement est particuli rement faible Bruxelles L indice de d pendance est l
61. s la r partition de jeunes des 4 derni res ann es du secondaire selon la fili re suivie g n ral technique ou professionnel refl te aussi un gradient d ordre socio conomique les l ves des communes les plus d favoris es sont nettement moins nombreux suivre la fili re g n rale Ils sont souvent suite l chec et au redoublement r orient s vers les fili res techniques ou professionnelles qui concentrent d s lors les l ves en difficult ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social Figure 10 Population scolaire au lieu de r sidence deuxi me S2 et troisi me S3 degr du secondaire par fili re pour les 19 communes et la R gion bruxelloise en 2008 M S2 g n ral F 52 technique F 2 professionnel E 53 g n ral E S3 technique F 53 professionnel Woluwe St Pierre F A 36 1 9 6 9 7 4 2 2 9 Watermael Boitsfort Mr 31 5 10 0 10 8 m Uccle Exp 29 9 10 1 11 6 CNE Auderghem 7 29 7 9 6 11 6 5 4 6 4 Woluwe St Lambert Eh 29 8 13 2 11 6 6 2 6 0 Ixelles Z 24 1 12 9 12 4 6 7 Berchem Ste Agathe F 24 1 14 3 13 1 7 6 Ganshoren 7x 22 5 127 15 1 8 8 Jette Min 22 1 13 0 14 9 8 0 Etterbeek 17 22 5 EG 14 3 9 6 R gion bruxelloise 237 20 1 13 8 13 6 Forest HJE 19 3 14 4 13 5 Koekelberg E 19 7 14 1 14 4 Evere MW 18 2 15 0 15 1 Saint Gilles A 15 7 14 4 13 0 Schaerbeek E 17 2 13 8 13 8 17 4 12 2 Bruxelles MY 15 9 16 5 14 6 15 9 10 7 Anderlecht E 16 7 14 6 14 4 16 5 12 5 Molenbeek St Jean 25 12 5 14 4 14
62. s masculin qu ailleurs dans la R gion On observe une surrepr sentation particuli rement forte des classes d ges des moins de 20 ans jusque 35 ans pour les hommes Aux difficult s d insertion des jeunes sur le march du travail s ajoutent dans ces quartiers les effets d une structure d ge jeune li e des niveaux de f condit relativement lev s quoiqu en baisse et au maintien sur place des familles avec enfants Par ailleurs le poids des hommes est li au faible taux d activit des femmes dans ces quartiers ce qui permet de minimiser partiellement la part des femmes au ch mage Cependant les jeunes femmes de ces quartiers ont de plus en plus tendance se pr senter sur le march de l emploi ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social Carte 9 ZE 3 2 D importants carts de revenu Revenu moyen par habitant par quartier en 2005 Revenu moyen par habitant R gion bruxelloise 11 495 B 5 000 22 400 EM 3 000 15 000 EM 1 600 13 000 P 9200 11 600 5300 9200 quartier peu peupl Cartographie IGEAT ULB Source DGSIE statistiques fiscales Actuellement les revenus imposables les plus faibles sont concentr s dans l ouest du Pentagone et dans la partie occidentale de la premi re couronne adoptant une forme en croissant autour du Pentagone entre le bas de Saint Gilles au sud et Laeken Schaerbeek et Saint J
63. s petits logements En deuxi me couronne c est dans les quartiers sud est vers lesquels se sont plus largement tendus les quartiers bourgeois que se rencontre la plus grande proportion de logements de grande taille sans atteindre tant s en faut les proportions de la p riph rie ais e hors R gion S ajoute ce canevas une tendance voir les axes radiaux importants ainsi qu une partie des quartiers de logements sociaux p riph riques et les campus Carte 12 Taille des logements en 2001 Nombre de pi ces par habitant R gion bruxelloise 1 9 2 5 2 2 2 1 1 9 1 8 1 3 quartier peu peupl universitaires afficher une taille moyenne des logements plus faible que les quartiers voisins Il faut cependant prendre garde ne pas interpr ter les tendances qui viennent d tre nonc es en termes de concentration des logements selon leur taille Ainsi quoique les logements de grande taille soient proportionnellement majoritaires dans les quartiers des bordures sud orientales de la R gion ces quartiers ne concentrent pas la majorit du stock global de grands logements Eu gard aux densit s beaucoup plus faibles en p riph rie les grands logements qui y pr dominent ne repr sentent au contraire qu une part tr s faible de l ensemble des grands logements de la R gion Inversement les tr s petits logements du croissant pauvre bruxellois quoique largement majoritaires dans ce
64. sociale donn es au 07 09 2009 Registre national 2003 2008 Par ailleurs d autres aspects quantitatifs de la pr carit trait s dans le barom tre social conduisent singulariser Bruxelles Le nombre et la proportion des b n ficiaires du revenu d int gration sociale et quivalent constat s Bruxelles sont sup rieurs ceux constat s dans les autres grandes villes l exception toujours de Li ge Le taux de ch mage est plus lev Bruxelles que dans les villes flamandes Il est deux fois plus lev Bruxelles que dans le pays en moyenne Les causes en sont mises en avant dans le reste du texte qui constitue cette fiche r gionale L analyse des sources de revenus offre une perspective compl mentaire La part de b n ficiaires d un revenu du travail parmi les plus de 18 ans fournit une approximation grossi re de l origine des revenus s parant d une part les actifs occup s et d autre part tous les autres ch meurs hommes et femmes au foyer pensionn s jeunes dans l enseignement non obligatoire consid r s comme b n ficiant d une mani re ou d une autre de revenus de transfert voir carte 10 ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social Carte 10 Part de b n ficiaires d un revenu du travail des plus de 18 ans R gion bruxelloise 41 5 M 463 556 HN 435 462 HN 40 0 43 4 P 36 5 39 9 L 27 4 36 4 quartier peu peupl Pa
65. t exploit touristiquement 1 2 Une opposition est ouest r sultant d une s gr gation sociospatiale tr s ancienne La vall e de la Senne traversant Bruxelles du sud au nord est tr s dissym trique Le large fond de vall e et le versant ouest faiblement pentu et mal drain sont expos s de fr quentes inondations Il y avait l plusieurs zones mar cageuses insalubres l est par contre le versant est plus raide et donc bien plus salubre Une ligne de sources et plusieurs petits ruisseaux rapides alimentaient cette partie de la vall e en eau potable La pente suffisante et ces ruisseaux assuraient un bon drainage et une vacuation rapide des d chets C est l le fondement topographique du d veloppement asym trique de Bruxelles d s le Moyen ge La ville se d veloppe davantage vers le versant est que vers les zones inondables et mal drain es de l ouest comme en t moigne le trac des enceintes d cal l est Au sein m me de la ville une dissym trie sociale va se dessiner en relation avec la topographie Sur une haute terrasse du versant raide oriental la place Royale actuelle le ch teau ducal l cart du fond de vall e insalubre et des nuisances de la ville basse domine la ville y compris symboliquement Son loignement lui permet aussi de se pr munir des r voltes populaires il est tel que la premi re enceinte fait un large d tour pour englober le ch teau Dans un lieu proche
66. t que de leurs besoins Ensuite parce que les incitations conduisant la r duction de la taille du logement parall lement celle du m nage s av rent assez limit es Cette relative absence d ajustement vers le bas de la taille du logement la taille du m nage s observe particuli rement pour les m nages ais s et ou propri taires mais galement en partie dans le secteur du logement social C est principalement dans le cadre d un vieillissement sur place qu il faut comprendre la part lev e des seniors et des adultes d ge m r en deuxi me couronne dans des logements dont la taille peut largement d passer leurs besoins actuels La propri t du logement n est pas toujours synonyme de hauts ou de moyens revenus et le secteur locatif priv ne s adresse pas exclusivement aux populations en situation pr caire ou de transition dans leur cycle de vie une grande diversit de types de m nages louent un logement dans le secteur priv Dans un contexte de hausse de prix plusieurs facteurs ont contribu diversifier au cours des deux derni res d cennies les types de m nages susceptibles d avoir recours au march locatif priv e La flexibilit et la mod ration salariale ont au del des couches populaires touch es de plein fouet galement fragilis une partie de la classe moyenne et en particulier de ses jeunes adultes Dans le cadre d une difficult croissante ULB IGEAT et Observatoire de la Sa
67. te structure et correspond aux limites m di vales de la ville C est l tendue comprise dans la seconde enceinte b tie au 14 si cle pour remplacer la premi re enceinte circulaire du 13 si cle et ainsi largement tendre le territoire urbain Du fait de l importance des espaces libres qui y sont inclus la ville se d veloppera au sein du Pentagone jusqu la r volution industrielle m me si l on observe d j quelques embryons de faubourgs pr s des portes de Flandre de Louvain de Namur et Hal partir de l ind pendance de la Belgique du fait de l accession au statut de capitale nationale et de l acc l ration du d veloppement industriel l extension de la ville va se r aliser au del des murs de la seconde enceinte Elle se fera d abord vers le nord et le nord est mais aussi vers l est avec la mise en chantier du Quartier L opold l ouest au del du canal le Petit Manchester quartier industriel et ouvrier appara t Molenbeek Saint Jean La croissance urbaine s acc l re entre 1860 et 1880 l espace urbanis formant une coalescence entre les premiers faubourgs pour constituer une couronne d urbanisation continue de pr s d un kilom tre et demi de large Seul le Nord Ouest chappe cette dynamique coup du centre ville par l extension des installations portuaires ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social Carte 1 tapes de l urbanisation de la R gion bruxelloise La c
68. tte zone repr sentent moins du quart du stock r gional de ce type de logements qui sont galement tr s nombreux l o ils ne sont pas surrepr sent s en pourcentage Cartographie IGEAT ULB Source INS Enqu te socio conomique ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social Carte 13 Confort des logements pr sence d une salle de bain en 2001 Part des logements quip s d une salle de bain R gion bruxelloise 94 5 __ 85 5 90 4 F 90 5 94 3 E 94 4 96 3 E 6 78 E 27 2 quartier peu peupl Cartographie IGEAT ULB Source Enqu te socio conomique La r partition g ographique des niveaux de confort des logements se structure selon l opposition traditionnelle entre les plus faibles niveaux de confort dans la premi re couronne d une part et particuli rement dans les anciennes zones industrielles marqu es par l habitat ouvrier du 19 me si cle et d autre part les niveaux de confort plus lev s en p riph rie surtout vers le sud est Au ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social centre les quartiers les mieux quip s correspondent soit des quartiers ayant connu de forts mouvements de gentrification soit des quartiers de logements sociaux alors que ces derniers apparaissent au contraire souvent sous quip s par rapport aux quartiers voisins dans la seconde couronne de la R gion 4 Voir
69. u march du logement ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social 4 4 2 Des in galit s de sant d s la naissance Les in galit s sociales de sant se manifestent d j dans le ventre des m res bruxelloises Tableau 4 Caract ristiques des naissances et des m res en R gion bruxelloise 2003 2007 des taux pour Minimum de la R gion Maximum de la R gion MOMIE naissances 190 naissances Valeur Commune Valeur Commune Pr matur s lt 37 semaines 5 268 6 7 5 6 Saint Gilles 7 9 Ganshoren Grands pr matur s lt 32 semaines 788 1 0 0 5 Watermael Boitsfort 1 3 Saint Gilles Petits poids lt 2500g 5 294 6 5 5 7 Woluwe St Lambert 7 7 Evere M res lt 20 ans 2 368 2 8 0 8 Auderghem 5 4 Saint Josse M res gt 40 ans 3 362 4 0 2 7 Koekelberg 5 9 Auderghem Mortalit foeto infantile 766 9 2 4 3 Ganshoren 13 2 Saint Josse Sources Bulletins statistiques de naissances et de d c s Observatoire de la sant et du social Les pourcentages significativement diff rents par rapport la R gion de Bruxelles Capitale sont indiqu s en gras Si le pourcentage n est pas significativement diff rent de celui dans la R gion bruxelloise et n est donc pas en gras la diff rence peut tre due au hasard et il faut donc viter de chercher des hypoth ses explicatives Tableau 5 Caract ristiques sociales du m nage des nouveaux n s en R gio
70. uerres la premi re couronne d urbanisation prendra de l ampleur sa limite correspondant approximativement la ceinture des grands boulevards l est de l avenue Churchill au boulevard Lambermont et l arc de la ligne du chemin de fer l ouest Au del une seconde couronne d urbanisation va se d velopper et atteindre les limites de la R gion de Bruxelles Capitale actuelle vers 1960 Fond e sur l automobile qui permet de s affranchir des limites de mobilit impos es par les lignes de tramway cette croissance est plus diffuse et moins dense Elle a pour acteur principal la bourgeoisie bruxelloise qui a tr s pr cocement quitt le centre ville au profit de banlieues toujours plus loign es s duite par le mod le de la maison unifamiliale Ces d parts du centre ont t accentu s par certaines op rations urbanistiques de grande ampleur comme la jonction ferroviaire Nord Midi et l extension spectaculaire du parc de bureaux ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social La mani re dont la ville s est construite en s largissant au d part d un centre initial explique videmment la r partition des b timents selon leur date de construction et leurs caract ristiques Produit de l histoire le prix des terrains contribue reproduire et modifier la r partition des hommes et des activit s dans la ville Son niveau nettement plus lev dans le centre rel gue en p riph rie les usages du sol p
71. ui sup rieur celui observ Gand et Li ge il faut y voir l effet de l importance des jeunes plus que celui de l importance des seniors La singularit bruxelloise s observe aussi dans l analyse des tendances temporelles La R gion bruxelloise est en effet la seule des grandes villes pr sent es voir sa part des seniors dans la population d cro tre depuis 1989 Tableau 1 Structure d ge de la population des grandes villes 2008 He HA Gand Charleroi Anvers Li ge Belgique Moins de 5 ans 7 2 5 8 6 0 6 6 5 6 5 6 Indice de vieillissement 60 0 82 3 70 7 81 6 86 0 742 Indice de d pendance 63 0 62 0 68 5 69 8 62 6 66 8 Indice d intensit du vieiliissement 32 4 29 2 29 6 30 3 31 1 27 5 Source DGSIE Registre national Figure 4 volution de la part des plus de 65 ans dans la population des grandes villes 1989 2008 Part des plus de 65 ans 25 20 15 10 Anvers Li ge Gand Charleroi 0 R gion de Bruxelles Capitale 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 5 Source DGSIE Registre national ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social 2 4 Des m nages diversifi s Alors qu entre 1970 et 2001 la population belge n a connu qu une croissance de 5 le nombre de m nages a augment de 33 en raison d
72. upe a sans doute contribu la diffusion de nouvelles normes de vie plus centre urbaines au sein d une partie des jeunes g n rations Bruxelles dans le cadre d une conomie plus ouverte sur le monde on assiste aussi un renforcement num rique d une classe de cadres internationaux g ographiquement tr s mobiles et moins susceptibles que les classes ais es locales de vouloir devenir propri taires de leur logement L instabilit croissante des couples et parall lement la part croissante des femmes pr sentes sur le march du travail et financi rement autonomes a conduit une multiplication des m nages d isol s et des cellules monoparentales caract ris s par des recompositions familiales et par des changements de r sidence plus fr quents et par des possibilit s d emprunt souvent limit es On notera cependant que la diversit croissante des types de m nages pr sents sur le march locatif priv ne conduit pas syst matiquement une h t rog n it sociale croissante au sein des diff rents quartiers Le poids de chacun de ces profils parmi l ensemble des locataires du secteur priv varie fortement d un quartier l autre Le dipl me est ici utilis comme approximation du niveau social Le secteur locatif priv du croissant pauvre central loge pr f rentiellement des m nages pr caris s faiblement dipl m s y compris avec enfants Celui de la ville dense orientale et central
73. urant les trois d cennies suivant la Seconde Guerre mondiale Cela explique le grand nombre de logements sociaux dans le centre Marolles Quartier Nord mais aussi dans le Molenbeek historique Les quartiers interm diaires entre le centre dense et la seconde couronne comptent peu de logements sociaux particuli rement dans le cadran sud est la zone concentrant la population la plus favoris e sur le plan socio conomique Localisation du logement social et nombre de logements sociaux par rapport au nombre de m nages 2007 Logements sociaux par m nage R gion bruxelloise 7 8 18 1 z 12 8 7 9 6 5 5 0 3 0 Logements sociaux par secteur statistique Cartographie IGEAT ULB Source SLRB via IBSA Monitoring des Quartiers ULB IGEAT et Observatoire de la Sant et du Social ZE La part importante de logements sociaux en ensembles pr caire de la population ch meurs familles monoparentales concentr s spatialement et l urbanisme souvent en rupture handicap s personnes g es En seconde couronne ces avec les quartiers environnants implique galement de grands populations d favoris es constituant une exception sociale carts en terme de niveau social tr s faible distance Le l chelle des quartiers souffrent parfois d un enclavement r el logement social du fait de r gles d attribution privil giant suite l loignement du centre ville et la
74. x chemins de fer Ceci limitera en partie la croissance urbaine Sur le plan urbanistique les craintes soulev es par la condition ouvri re m l es des pr occupations hygi nistes vont inciter les pouvoirs publics mieux contr ler les quartiers ouvriers et tenter de contenir leur extension Cela se traduira par des r alisations de type haussmannien telles que le vo tement de la Senne l origine des boulevards centraux actuels avec leurs difices de prestige ainsi que la destruction d une partie des quartiers populaires proches du haut de la ville par l dification du palais de Justice et le remplacement du quartier populaire de Notre Dame aux Neiges par un quartier de beaucoup plus haut standing Les besoins croissants de main d uvre qualifi e en raison de l volution des techniques industrielles et la volont de s allier les couches sup rieures de la classe ouvri re et de les couper du reste du monde ouvrier va conduire la r alisation de cit s jardins la p riph rie de la ville de l poque Ces cit s construites l o les terrains taient bon march au del de la limite des lignes de tramways fourniront des conditions de vie acceptables pour une nouvelle couche mergente de cadres moyens ou de techniciens Parall lement les pouvoirs publics vont prendre en charge la cr ation de grandes avenues de prestige essentiellement vers l est de la ville qui vont permettre de structurer les nouv

Fiche Régionale

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Fiche R&eacute;gionale

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Fiche Régionale