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Rapport CERPHI 2005 - Associations.gouv.fr

1. RESOA Environnement Culture Loisirs Social Sport Aquitaine 2 8 20 7 15 0 15 3 13 3 Auvergne 3 0 18 0 16 9 14 2 14 5 Basse Normandie 2 9 18 1 15 6 14 9 14 4 Bourgogne 2 8 20 0 18 1 14 1 13 8 Bretagne 3 1 20 7 15 3 14 3 12 3 Centre 2 5 19 6 16 0 14 8 15 0 Champagne Ardenne 2 4 16 6 18 7 14 1 15 6 Corse 5 2 21 4 14 1 11 5 17 8 Franche Comt 3 0 19 3 16 6 14 9 15 6 Haute Normandie 2 5 18 5 15 6 15 8 13 9 Ile de France 1 7 25 4 10 1 18 1 8 5 Languedoc Roussillon 3 0 21 9 14 7 14 5 13 4 Limousin 3 1 18 7 15 4 15 4 14 7 Lorraine 2 5 18 8 17 2 14 9 14 6 Midi Pyr n es 3 1 20 8 14 5 15 2 13 6 Nord Pas de Calais 2 0 17 7 16 4 16 8 14 0 Pays de Loire 2 7 19 9 15 5 15 3 12 7 Picardie 2 9 17 8 18 8 14 2 16 0 Poitou Charentes 2 6 18 4 16 7 15 2 13 8 PACA 2 7 22 5 13 1 16 1 11 9 Rh ne Alpes 2 3 20 8 16 4 15 0 12 7 OUTRE MER 3 2 23 1 12 3 20 3 16 1 TOTAL 2 5 21 3 14 4 15 9 12 6 Source Services du Journal officiel 1 Sauf la Moselle qui comme l Alsace ne dispose pas de ces statistiques 11 En mati re d environnement la proportion nationale des cr ations est de 2 5 avec huit r gions qui se distinguent particuli rement Corse Midi Pyr n es Bretagne Auvergne Limousin Franche Comt et Languedoc Roussillon de m me que l outre mer A l inverse le Nord Pas de Calais et surtout l Ile de France pr sentent une plus faible proportion de cr ations dans c
2. EE ON population de 18 70 ans en des 5 ans et plus des 40 59 ans Corse 7 0 53 6 89 7 Languedoc Roussillon 6 5 106 7 122 8 PACA 5 4 48 6 46 8 Basse Normandie 5 3 10 2 15 9 Midi Pyr n es 5 2 61 8 53 7 Alsace 4 5 11 2 18 6 Aquitaine 4 4 62 1 66 8 Rh ne Alpes 4 3 22 3 5 9 Auvergne 4 1 27 9 46 2 Bretagne 4 1 47 2 56 7 lle de France 4 1 67 5 96 5 Limousin 4 0 23 1 36 2 Poitou Charentes 4 0 32 8 55 7 Pays de la Loire 3 8 24 8 36 0 Bourgogne 3 8 20 1 14 0 Franche Comt 3 3 21 4 11 2 Centre 3 3 3 2 11 3 Lorraine 3 2 28 2 23 4 Nord Pas de Calais 3 1 46 5 30 1 Champagne Ardenne 3 1 56 6 37 2 Picardie 2 9 35 2 23 1 Haute Normandie 2 9 31 3 21 2 Sources Services du Journal officiel et INSEE Premi re n 1028 Les r gions sont class es par ordre d croissant des b tisseurs Lecture Entre 1999 et 2004 sur 10 000 habitants le Languedoc Roussillon en a accueilli en moyenne chaque ann e 106 7 de 5 ans et plus et 122 8 de 40 59 ans du fait de ses changes avec les autres r gions m tropolitaines Sur Pensemble de la p riode 6 5 des habitants du Languedoc Roussillon ont particip la cr ation d une association b Entreprises et associations un m me lan de cr ation Les courbes annuelles se r pondent assez bien comme le montre le tableau suivant Nous avons poursuivi les travaux engag s l an pass pour constater une certaine similitude entre l volution
3. 28 G Partager la ressource b n vole 1 Approche nationale Nous venons de le voir pour la majorit des d partements plus on cr e d associations plus le tissu est instable Posons nous alors la question de savoir si cette profusion de cr ations et cette instabilit engendrent une dispersion des b n voles Au plan national nous avons montr que lors des ann es denses en mati re de cr ations d associations les principaux r seaux associatifs avec lesquels nous travaillons souffrent dans la mesure o il faut bien partager une ressource qui n est pas extensible C est ainsi qu au cours des ann es associatives 2000 2001 et 2002 2003 le nombre des cr ations est particuli rement fort 12 7 et 3 8 pendant que le nombre de b n voles de notre chantillon chute 2 4 et 3 1 Au contraire lors des ann es de pause relative en mati re de cr ations 1999 2000 2001 2002 2003 2004 les effectifs b n voles de l chantillon sont stables Le graphique suivant montre bien cette relative sym trie Evolution compar e de la dynamique associative et du b n volat base 100 en 1998 99 125 120 115 110 105 100 95 1998 1999 1999 2000 2000 2001 2001 2002 2002 2003 2003 2004 e Evolution du solde associatif _ Evolution du b n volat Sources Journal officiel pour la dynamique associative et nos r seaux partenaires
4. leur seul niveau Comment recruter de nouveaux responsables associatifs Mobiliser ponctuellement un grand nombre de bonnes volont s pour une action pr cise ne pose pas de r elle difficult dans ces communes dynamiques et soud es Mais dans la continuit il faut des quipes dirigeantes et ce pilier l ce n est pas le plus facile Les raisons sont multiples l augmentation des contraintes r glementaires qui complexifient leur r le et augmentent leurs responsabilit s sans contre partie mat rielle ou symbolique l volution des modes de vie et le d veloppement d un esprit individualiste qui favorisent une certaine passivit une participation qui ne va pas jusqu l engagement De nouveaux modes de valorisation et de soutien sont attendus pour modifier cette tendance Comment transmettre la fibre associative aux jeunes g n rations Un enjeu partout mais les communes n ont pas les m mes atouts face ce d fi Ind pendamment de l offre associative qui doit int grer les aspirations actuelles des jeunes la difficult est plus forte lorsque le village n est pas en mesure de leur proposer un projet collectif et p renne lorsqu il n a plus de vie conomique d emplois proposer lorsque les jeunes sont peu nombreux lorsqu ils ont eux m mes une mauvaise image de leur commune ou lorsqu elle est situ e proximit d une grande agglom ration tr s attractive Les t moign
5. Editions Juris service 2001 43 Adopt par l Assembl e G n rale des Nations Unies New York le 2 novembre 1989 sign par la France le 26 janvier 1990 approuv par le Parlement par la loi du 2 juillet 1990 pour entr e en vigueur le 6 septembre 1990 35 n taient pas pour autant interdites d association Aujourd hui encore alors que les trangers n ont pas le droit de vote politique ils n en ont pas moins le droit de s associer La qualit de citoyen n est pas une condition pr alable l exercice du droit d association L association est certes une cole de citoyennet qui initie la d mocratie et au fonctionnement des institutions d mocratiques mais aucune loi n exige le dipl me ou la qualit de citoyen pour y entrer L incapacit de la minorit civile Apr s l argument de la majorit politique passons celui de la majorit civile Actuellement fix e 18 ans elle n a rien d un couperet elle varie suivant les pays et dans un m me pays selon les poques et une poque donn e elle varie encore selon les domaines Car la majorit civile n est pas une et diff re suivant son objet Donnons quelques exemples Un mineur peut consulter seul un m decin Il peut s opposer au pr l vement d organes sur lui m me L 20 d cembre 1998 Il a le droit de se faire soigner m me contre l avis de ses parents Art L 111 5 du Code de la sant publique Il peut se faire d livrer des contraceptifs Un
6. de la Corse de la Gironde du Puy de D me du Haut Rhin du Bas Rhin et du Rh ne Pour les 76 d partements ainsi retenus la liaison lin aire de 78 peut tre consid r e comme significative L arriv e d une population nouvelle de personnes de 40 60 ans au cours de la p riode 1990 1999 est corr l e avec le dynamisme de cr ation d associations Les exemples les plus significatifs en la mati re sont les Alpes de Haute Provence au deuxi me rang national pour ses b tisseurs et au 4 rang pour sa nouvelle population de 40 60 ans les Hautes Alpes et l Ari ge dans les premiers pour leurs b tisseurs et dans les quinze premiers d partements pour l arriv e des 40 60 ans Au contraire les Ardennes sont en fin de classement la fois pour leurs b tisseurs et leur population nouvelle de 40 60 ans de m me que le Nord le Pas de Calais la Marne les Vosges la Somme ou encore la Seine Maritime Pour ces d partements le faible taux de cr ation semble donc s expliquer la fois par une plus grande propension renforcer les organismes qui existent et par un faible taux de nouveaux arrivants Ainsi l arriv e d une population nouvelle g e de 40 60 ans serait de nature favoriser la fois l mergence de nouvelles associations et le renforcement du groupe des b n voles Comme si ces personnes capables de bouger dans tous les sens du terme mais aussi en recherche de nouveaux liens et pe
7. me Oise Pas de Calais Tarn Aude Ardennes Moselle Haute Loire Hautes Pyr n es Essonne Seine Saint Denis Source R pertoire Sir ne de l INSEE Les d partements sont class s par ordre d croissant 33 Arrivent en t te des d partements ruraux l exception de Paris atypique et de l H rault Loz re Hautes Alpes Alpes de Haute Provence Ari ge Tarn Haute Loire Cantal Vend e Aveyron Lot Gers Dr me Aude et Hautes Pyr n es Ils comptent entre 6 et 3 8 associations employeurs pour 1000 habitants Ce sont des d partements situ s dans la moiti sud de la France hormis Paris Ils figurent g n ralement parmi les plus cr ateurs d associations Les d partements o l on trouve le moins d associations employeurs pour 1000 habitants entre 1 6 et 2 1 sont les 7 d partements d Ile de France hors Paris l Eure le Nord le Haut Rhin l Aisne l Oise les Ardennes le Pas de Calais et la Moselle Ils sont situ s au nord et figurent parmi les moins cr ateurs d associations On retrouve ici des similitudes avec les diff rences r gionales observ es plus haut 3 La taille des associations employeurs A partir des associations qui comportent 1 ou deux salari s et qui repr sentent 54 7 du total des associations employeurs nous pouvons distinguer les d partements qui en comportent davantage 15 d entre eux en comptent plus de 60 et ceux qui en comportent moins 16 d entre eux en co
8. pertoire Sir ne au 30 juin 2005 Quelques r gions pr sentent une proportion d associations employeurs plus faible que leur proportion de cr ation Ile de France PACA Languedoc Roussillon et l outre mer Inversement des r gions concentrent une part d associations employeurs sup rieure celle qui correspond aux cr ations d associations Basse Normandie Pays de Loire Centre et Rh ne Alpes Pour les autres r gions les deux donn es sont tr s comparables b Dans les d partements Un mot d abord sur les quinze d partements qui comptent le plus d associations employeurs dans l absolu Ce sont des d partements tr s peupl s dot s d une grande agglom ration urbaine dans l ordre Paris les Bouches du Rh ne le Nord le Rh ne l H rault la Gironde la Loire Atlantique la Haute Garonne l Is re la Seine Maritime l Ille et Vilaine les Hauts de Seine le Maine et Loire les Yvelines et le Finist re Le tableau suivant pr sente la densit d associations employeurs par rapport la population D partements avec la plus forte densit D partements avec la plus faible densit d associations employeurs pour 1000 habitants d associations employeurs pour 1000 habitants Loz re Cantal Bas Rhin Seine et Marne Paris Vend e Eure Hauts de Seine Hautes Alpes Aveyron Nord Yvelines Alpes de Haute Provence Lot Haut Rhin Val de Marne H rault Gers Aisne Val d Oise Ari ge Dr
9. tudi ce ph nom ne Il a en particulier valoris l conomie sociale et solidaire sur un territoire en mettant en lumi re son poids conomique et soci tal et en d gageant l originalit du fonctionnement des structures qui la composent afin qu elle soit reconnue comme une composante sp cifique et indispensable de l conomie locale A Approche infra d partementale au nord des Ardennes Par Marc Fourdrignier En lien avec le d veloppement des territoires administratifs intercommunalit s et des territoires de projet pays il est important de d velopper des approches infra d partementales pour tenter de saisir la dynamique ou l absence de dynamique de ces territoires C est le travail que nous menons depuis plusieurs ann es dans les pays des deux vall es de Meuse et de Semoy au Nord des Ardennes Un premier travail avait permis d identifier fin 2000 plus de 190 associations partir du fichier SIRENE et plus de 500 associations en croisant divers fichiers Qu en est il quatre ans plus tard La nouvelle consultation du fichier SIRENE nous fait montre d une progression de 20 en quatre ans Cependant des raisons autres que les cr ations peuvent tre l origine de cette inscription La consultation des cr ations d association par le journal officiel fait tat de l apparition de plus de 100 associations 2001 constitue une ann e forte avec 32 associations nouvelles les trois ann es suivantes l
10. 4 Plus de 100 salari s 11 m i 79 3 9 salari s 25 5 1 2 salari s 54 7 Source R pertoire SIRENE Si la plupart des associations concern es disposent de peu de personnels puisque 80 d entre elles ont moins de 10 salari s il y a quelques gros employeurs en particulier dans le domaine du social et de la sant On compte en effet sur le territoire 468 associations dont les effectifs d passent 200 37 Donn es actualis es au 30 juin 2005 partir du r pertoire SIRENE de l INSEE 38 Le ministre de la Jeunesse des Sports et de la Vie associative a lanc le 5 septembre dernier un plan d accompagnement dans le secteur associatif pour la cr ation de 45 000 emplois avec le soutien administratif de ses services 3 Un quart de ces organismes sont en Ile de France En largissant aux cinq r gions PACA Rh ne Alpes Midi Pyr n es Pays de Loire et Nord Pas de Calais on parvient 60 du total de ces employeurs 31 personnes dont 60 organismes comportant entre 500 et 1000 personnes et 28 associations d passant 1000 salari s Le nombre total de salari s employ s dans ces associations est estim 1 600 000 et repr sente environ 8 du total des salari s en France En quivalent temps plein d s lors que les associations ont assez souvent recours au temps partiel le salariat associatif est estim 5 de l emploi total 1 Comment se r partissent ces associations sur le territoire Un
11. 7 Cette corr lation est d autant plus frappante qu elle est de 66 pour les 55 60 ans contre 20 environ avant 55 ans et 38 apr s 60 ans 21 a Quand migration rime avec cr ation Sur le conseil de notre ami Michel Adam qui tait frapp de noter les ressemblances entre la carte de France des migrations de populations et notre carte des b tisseurs nous avons rapproch ces deux notions pour l ensemble des d partements Pour ce qui concerne les migrations consid rant que la p riode 40 60 ans tait plus propice aux initiatives associatives nous avons pris en compte la proportion de nouveaux arrivants de cet ge entre 1990 et 1999 dans chacun des d partements et nous avons constitu un classement d partemental que nous avons rapproch du classement concernant les b tisseurs Nous avons d cid de neutraliser les d partements les plus contrast s avant de chercher une corr lation Une dizaine de d partements pr sentent une faible proportion de b tisseurs bien qu ayant re u une forte population nouvelle de 40 60 ans Parmi eux les d partements de la couronne d Ile de France ainsi que l Eure l Eure et Loir l Indre et la Ni vre Nous avons aussi neutralis l inverse quelques d partements qui pr sentent une tr s forte proportion de cr ations d associations sans avoir particuli rement re u de nouvelle population de 40 60 ans Il s agit de l Aveyron du Cantal des Bouches du Rh ne
12. Que s est il pass entre les mois de f vrier et d avril qui pourrait expliquer cela Pourrait il y avoir un lien avec la mise en place de l am nagement du temps de travail 5 Une ann e 2003 2004 au d part rapide Cr ations de l ann e 2003 2004 20000 18000 cc 16000 RER N ANES EE IRR Ro CT RTE e 14000 1 2003 2004 Moyenne 6 ann es 12000 1 sept 30 nov 1 d c 28 f v 1 mars 31 mai 1 juin 31 ao t Source Services du Journal officiel Traitement CerPhi Ce sont les deux premiers trimestres de l ann e exceptionnellement intenses qui expliquent le nouveau record de cette ann e avec le franchissement du cap des 70 000 cr ations Manifestement c est entre la fin de l t et le tout d but de l ann e 2004 que l on doit ventuellement chercher les v nements qui auraient pu avoir une influence sur les b tisseurs associatifs pendant cette p riode Les deux derniers trimestres se situent dans la moyenne notamment l avant dernier qui correspond aux lections r gionales et cantonales En fait c est toute l ann e civile 2003 qui a t marqu e par un haut niveau de cr ations Dans la mesure o c est l ann e qui a vu la v ritable mise en uvre de la r duction et de l am nagement du temps de travail il se pourrait que cet
13. ailleurs en toute hypoth se aussi longtemps que ses droits et obligations n ont pas t liguid s par exemple dans le cas d un contr le fiscal ou social r troactif sur une p riode pendant laquelle son activit s exer ait encore Il est donc toujours pr f rable apr s l assembl e g n rale de dissolution d une part de proc der la d claration la pr fecture du si ge social et d autre part de publier cette d claration au Journal officiel cette proc dure est gratuite son co t tant inclus dans celui de la d claration de cr ation Enfin la dissolution peut tre statutairement pr vue soit lorsque l objet pour lequel l association a t cr e est r alis soit l issue du terme pr vu initialement Dans ce cas elle intervient alors automatiquement Elle peut aussi tre prononc e judiciairement lorsque son objet est illicite ou qu elle a t consid r e p nalement responsable d un crime ou d un d lit notamment loi du 1 juillet 1901 art 7 et 8 11 gt pa Avocat Cabinet DELSOL amp Associ s Xavier DELSOL est un expert reconnu dans le domaine associatif et nous le remercions tout particuli rement pour ses contributions r guli res dans le cadre de nos tudes 16 2 Les b tisseurs associatifs De tr s nombreux Fran ais appartiennent une association comme le montrent toutes les enqu tes r centes Pour autant une large partie d entre eux vient chercher un serv
14. celle de l ensemble des cr ations Cr ations dans le domaine de l environnement en base 100 4 Total des cr ations d associations m Cr ations dans le domaine de l environnement 95 96 96 97 97 98 98 99 99 00 00 01 2001 02 2002 03 2003 04 2004 05 Source Services du Journal officiel Traitement CerPhi Pour un nombre de cr ations variant entre 2000 et 3000 chaque ann e l exercice 1998 1999 constitue le plus faible avec 1782 nouveaux organismes et l exercice 2002 2003 repr sente le maximum avec 2908 cr ations Il semble que les cr ations dans ce domaine suivent la tendance g n rale mais en l accentuant fortement Comme s il tait plus particuli rement sensible aux facteurs g n raux qui provoquent la cr ation d associations Ainsi entre 1994 et 1998 1999 on prend ici encore moins d initiatives dans un contexte g n ral la baisse Et de la fin 1999 jusqu l t 2003 c est une progression constante et tr s forte que l on observe en particulier au cours des ann es 1999 2000 et 2000 2001 Nous sommes dans un contexte favorable la cr ation de toutes sortes d associations mais en mati re d environnement la progression est nettement plus marqu e Notons qu elle correspond successivement de nombreuses catastrophes cologiques cette p riode naufrage de l Erika en d cembre 1999 deux temp tes fin 1999 touchant 69 d partements inondations au printemps 20
15. cr ations intervenues entre novembre et janvier et publi es au cours de notre deuxi me trimestre associatif entre les mois de d cembre et de f vrier moyenne un peu sup rieure 17 500 cr ations L augmentation d un trimestre l autre a t homog ne au cours des trois ann es ant rieures passage de 14 000 15 000 18 000 19 000 cr ations En revanche une nette inflexion est observ e au cours de la derni re ann e 2004 2005 avec un nombre de cr ations ne d passant pas 16 000 L hiver dernier a donc t calme et il convient d en chercher les raisons Notre troisi me trimestre associatif pr sente un nombre de cr ations un peu en retrait par rapport au trimestre pr c dent moyenne un peu sup rieure 17 000 Ce sont des associations n es entre f vrier et avril et publi es entre mars et mai un peu moins nombreuses avec une seule ann e atypique un printemps 2003 comportant pr s de 20 000 cr ations C est le dernier trimestre qui pr sente les plus gros carts Il s agit d initiatives prises entre les mois de mai et de juillet avec une publication intervenant entre les mois de juin et d ao t Il peut s agir d associations destin es fonctionner l t de groupements sans lendemain d l ves ou d tudiants souhaitant effectuer un voyage de fin d ann e universitaire ou encore de b tisseurs pr voyants qui souhaitent pr parer la rentr e de septembre dans de bonnes cond
16. d opinion des m nages D s lors qu il s agit de moyenne mobile sur 3 ann es la premi re et la derni re ne figurent pas sur le graphique Manifestement au bilan et en tendance pluriannuelle c est la baisse du moral des m nages qui semble agir plus particuli rement sur la dynamique de cr ations comme on peut le voir au cours de la p riode 2000 2003 A l inverse l am lioration de ce moral au cours de la p riode 1997 1999 a correspondu une activit cr atrice plus faible Il faudrait donc admettre que le r flexe de cr ation d associations r pond plus particuli rement aux difficult s ressenties par les Fran ais Un peu comme celui de cr er davantage de nouvelles entreprises D Des cr ations pour compenser les disparitions Partons d une hypoth se selon laquelle la cr ation serait li e au rythme des disparitions Ceci s explique soit quand la cr ation vient compenser une disparition soit quand la cr ation est pr f r e au maintien ou au renforcement d un organisme existant et entra ne donc une disparition En d autres termes on cr erait plus d associations dans les d partements o les organismes survivraient moins longtemps Pour cela il faut rechercher un secteur dans lequel on peut suivre les deux variables d partementales en comptabilisant les cr ations d une part et en mesurant l existant d autre part Dans un contexte associatif qui pr sente justement cette carac
17. de cr ations d associations sportives Paris au cours des dix derni res ann es correspond 116 du total des associations vivantes aujourd hui Moyenne nationale 69 pa O N ae Le lecteur constatera que les d partements du sud de la France sont tr s nombreux dans ce tableau Huit figurent parmi les 10 premiers Il semble donc qu il y ait un lien tr s direct entre le nombre de cr ations et la stabilit des associations Sachant que nous ne pouvons savoir si c est parce que les cr ations viennent bousculer l existant si c est parce qu elles sont n cessaires pour palier la disparition d une partie des associations ou encore pour r pondre des besoins croissants li s l augmentation de population Ce que nous venons de d montrer dans le domaine du sport gr ce des donn es tr s compl tes peut il tre largi l ensemble du secteur associatif E Le sport indicateur de la stabilit associative Peut on appliquer ce raisonnement l ensemble des associations Il faut pour cela que l on d montre que la propension la cr ation d associations dans le sport est la m me d partement par d partement dans les principaux domaines Dans ce but nous avons compar les b tisseurs sportifs au total des b tisseurs dans chaque d partement Le lien de relation lin aire entre ces deux donn es est de 84 Il peut donc tre consid r comme significatif Si no
18. du sport Quels sont les r sultats amp Mentionnons d abord une dizaine de d partements pr sentant des situations particuli res Cinq d entre eux cr ent beaucoup d associations mais ils sont stables pour autant Gers Creuse Haute Loire Aveyron et Ari ge Ils sont tous ruraux On peut supposer que ces cr ations correspondent des besoins ressentis qu elles ne nuisent pas au tissu existant et sont pour partie mettre l actif de b tisseurs nouveaux Cinq autres d partements cr ent assez peu d associations mais sont n anmoins assez instables Val d Oise Pas de Calais Seine Saint Denis Haute Sa ne et Hauts de Seine Ils sont presque tous urbains On peut supposer que ce sont ici le rythme et les contraintes urbaines qui viennent d stabiliser le tissu associatif existant Si nous prenons les 86 autres d partements nous trouvons une certaine corr lation 65 entre leur rang en mati re de cr ation et leur classement pour leur instabilit Cette liaison lin aire pourrait montrer que proportion mod r e de cr ations et stabilit associative vont de pair ce qui para t effectivement logique Nous citerons ainsi parmi les d partements qui cr ent le moins et qui sont les plus stables les Yvelines l Orne le Cher la Mayenne la Sarthe la Meurthe et Moselle le Jura le Loiret l Eure et Loir et la Meuse Aucun de ces d partements n est situ dans la moiti sud de la France
19. es Il est bien clair que la p rennisation des emplois par l autofinancement appara t souvent comme une illusion totale Les associations int grent progressivement les transformations des territoires L appel projets dans le cadre de la charte de pays en a t une illustration On doit cependant relever que ce sont surtout les associations employeurs qui s investissent dans ces proc dures qui sont sur repr sent es dans les instances consultatives comme les conseils de d veloppement De mani re plus libre on voit aujourd hui des associations qui s identifient d entr e de jeu comme du pays et non de telle ou telle commune On observe aussi des ph nom nes de fusion d associations Ceci se retrouve dans la sph re sportive l comme ailleurs si l on veut tre comp titif il faut fusionner Dans une r gion qui est en d clin d mographique 8 pour les communes recens es en 2004 la pr sence associative est vitale si l on veut maintenir des services et des activit s collectives supports de liens Cela ne peut se faire sans le recours au salariat et la professionnalisation Toute la question est de savoir si cette fonction collective est per ue en tant que telle par les diff rents lus et s ils sont pr ts en assumer le co t dans un sens ou dans un autre B Territoires et projets associatifs Par Michel Adam Une tude attentive des modes d apparition des associations dans un territoire et de la
20. f rer conforter l existant que dans les domaines de la culture 15 5 et des loisirs 17 4 o l on h site moins cr er une nouvelle association 15 2 La dissolution des associations Par Xavier DELSOL Si la d claration en pr fecture et sa publication au Journal officiel de cr ation d une association est n cessaire pour obtenir sa personnalit juridique et morale la d claration de dissolution n est pas obligatoire et trop de dirigeants d associations s en dispensent effectivement soit par oubli soit tout simplement parce que celle ci meurt faute de combattants Cela explique d ailleurs toute la difficult d tablir des statistiques pr cises et fiables sur le nombre d associations r ellement en activit les analystes tant r duits des extrapolations entre le nombre d associations d clar es et celles suppos es en sommeil ou d finitivement enterr es Et pourtant la libert de dissoudre constitue lorsqu elle s effectue volontairement l une des pr rogatives importantes des membres de l association puisqu elle met fin la vie de cette derni re et donc au contrat conclu entre eux G n ralement ce sont les statuts qui en pr voient les modalit s et surtout les r gles de d volution de l actif restant disponible apr s paiement des dettes le cas ch ant appel galement boni de liquidation Mais contrairement une opinion r pandue la loi du 1 juillet 1901 n oblig
21. le plus d entreprises en 2004 Il s agit du Languedoc Roussillon de la Corse de Provence Alpes C te d azur Midi Pyr n es et Rh ne Alpes Dans le m me esprit le groupe d tudiants de l Ecole nationale de la statistique et de l analyse de l information ENSAI avec lequel nous avons travaill au cours du premier semestre 2005 a d couvert une corr lation significative entre la proportion de professionnels ind pendants dans la population active et la proportion de b tisseurs d associations dans chaque d partement Cette corr lation est en effet de 72 C est donc vraisemblablement le m me type de motivation qui conduit certains individus prendre des initiatives sur le plan professionnel en mati re de cr ation d entreprises ou d activit s ind pendantes et d cider de participer la cr ation de certaines associations c Quel lien avec le moral des m nages On observe ponctuellement des situations fort diff rentes A titre d exemple l ann e 2000 2001 a correspondu un haut niveau de cr ations pendant que l INSEE notait que l indicateur r sum d opinion des m nages tait au plus haut de la d cennie L ann e 2002 2003 a galement pr sent une forte densit de cr ations pendant que l indicateur r sum s croulait pour pr senter la valeur moyenne la plus basse de ces derni res ann es Au fond deux causes oppos es pourraient jouer de fa on compl menta
22. nombreuses associations r unissent d s leurs d buts plus de quatre b tisseurs Ceci compensant vraisemblablement cela nous nous sommes arr t s cette moyenne En Alsace Moselle les associations sont r gies par le code civil local entr en vigueur le 1 janvier 1900 articles 21 79 III modifi s par la loi du 1 ao t 2003 relative au m c nat aux associations et aux fondations pour ce qui concerne les relations de travail la comptabilit et la fiscalit L inscription d une association n cessite en effet un minimum de 7 membres fondateurs et la pr sence dans les statuts de dispositions pr cises d finies aux articles 57 et 58 Le registre des associations est tenu par le tribunal d instance La d claration d une association fait l objet d un contr le judiciaire et d un contr le administratif 16 Selon l enqu te du CREDOC 1998 17 Sociologue professeur l universit Paris V auteur de La Soci t civile face au pouvoir Presses des sciences politiques septembre 2003 17 Ces nouvelles technologies ne se sont pas d velopp es par hasard mais parce qu elles correspondent de nouveaux usages sociaux et ce nouveau registre du lien social Sans oublier l extraordinaire prolif ration des associations elles m mes les innombrables associations de fait non d clar es les multiples associations locales ou les grandes ONG transnationales qui n ont pas non plus fait irruption sur la s
23. particuli rement les Ardennes la Manche la Marne les Vosges le Pas de Calais les C tes d Armor et la Mayenne On ne compte ici que trois d partements tr s urbanis s sur 32 Pour 35 d partements la situation est inverse On constate une forte proportion de b tisseurs associatifs et manifestement le b n volat ne suit pas dans la mesure o leur rang correspondant est sensiblement inf rieur Les grands r seaux de b n voles semblent avoir l de nettes difficult s de recrutement On compte ici 12 d partements tr s urbanis s parmi les 15 qui connaissent le plus grand cart entre les deux classements De l conclure que les d partements urbanis s sont plus particuli rement p nalis s quand ils cr ent beaucoup d associations et que de ce fait entre autres ils ont davantage recours des professionnels dans ces organismes Si les difficult s de recrutement des b n voles peuvent inciter les associations la professionnalisation ajoutons que ces m mes d partements organis s autour d un grand centre urbain concentrent bon nombre d associations au rayonnement d partemental r gional voire national avec une fonction de coordination une organisation administrative structur e n cessitant un personnel salari et diverses caract ristiques qui ne favorisent pas forc ment l implication et l int gration des b n voles 30 3 Dimension sociale des associations Nous estimons donc qu il y a
24. plus belle carte le don d organes juin 2005 Donner son sang en France mai 2005 En partenariat avec l Etablissement Fran ais du Sang G n rosit s en Europe mai 2005 Les Dames de c ur mars 2005 La France B n vole mars 2005 En partenariat avec France B n volat et de nombreuses associations nationales Le don de sang dans l le de la R union mars 2005 En partenariat avec l Etablissement Fran ais du Sang national et l Etablissement Fran ais du Sang de la R union Le don de sang dans les Pays de la Loire d cembre 2004 En partenariat avec l Etablissement Fran ais du Sang Pays de Loire La Loire Atlantique g n reuse panorama novembre 2004 En partenariat avec la pr fecture et la direction d partementale de la jeunesse des sports et de la vie associative de Loire Atlantique le Conseil g n ral de Loire Atlantique l tablissement r gional de transfusion sanguine Pays de Loire et France B n volat Nantes Atlantique Evolutions de la France associative novembre 2004 En partenariat avec Associations Mode d Emploi Pr face du ministre de la Jeunesse des Sports et de la Vie Associative La g n rosit des Fran ais novembre 2004 En partenariat avec l Union Pour la G n rosit Pr face de Bernard Kouchner 57
25. pour l volution du b n volat Le solde associatif est la diff rence annuelle entre le nombre de cr ations et le nombre de dissolutions 2 Approche d partementale Nous avons rapproch dans chaque d partement le nombre de cr ations dans le domaine social au cours de la d cennie et le nombre de b n voles recens s dans les r seaux de notre chantillon de 210 000 b n voles constitu avec nos partenaires Il n y a aucune corr lation entre les deux donn es quand on les rapporte la population de chaque d partement On constate alors trois types de d partements amp Pour 25 d partements leur rang li aux b tisseurs est comparable celui qui concerne les b n voles Ils sont la fois ruraux Ard che Loz re Cantal et urbains Essonne Nord Seine Maritime Hormis la Loz re le Vaucluse le Tarn et Garonne et l Ari ge ils ne sont pas parmi les plus cr ateurs d associations dans le domaine social 35 Voir La France B n vole CerPhi France B n volat mars 2005 6 Echantillon de 210 000 b n voles recens s au cours de six ann es dans les grands r seaux nationaux que sont le Secours Populaire le Secours Catholique la Croix Rouge Lire et faire lire l Association des paralys s de France les Restaurants du C ur 29 amp Pour une trentaine de d partements la forte proportion de b n voles correspond une proportion de cr ations assez limit e On mentionnera
26. pour notre jeunesse un danger plus important que la pratique du v lo en ville la conduite d une mobylette la gestion de l argent de poche l exercice d un sport la d couverte de la sexualit Pourquoi le b n volat et l engagement associatif des mineurs de moins de 18 ans encourent ils l inqui tude des pr ventions diverses et des restrictions d exercice dans les pratiques associatives et les textes r glementaires La Convention internationale des droits de l enfant sign e New York en 1989 consacre express ment le droit d association et de r union pacifique de l enfant sous r serve des seules restrictions que lui apporterait la loi et qui sont n cessaires dans une soci t d mocratique dans l int r t de la s curit nationale de la s ret publique ou de l ordre public ou pour prot ger la sant ou la moralit publiques ou les droits et libert s d autrui Or la loi du ler juillet 1901 relative au droit d association ne pr voit il faut le rappeler aucune restriction particuli re l encontre des mineurs D s lors se pose la question de la l gitimit des textes r glementaires ou des pratiques administratives qui conduisent refuser tout ou partie des droits d association aux jeunes de moins de dix huit ans Contre l intention du l gislateur se sont h las g n ralis es des pratiques associatives et administratives fond es parfois sur des circulaires des r ponses minist rielles voire des d cre
27. pr sident secr taire et tr sorier seront d sign s parmi ces derniers 45 Circulaire n 78 90 B du secr taire d tat la Jeunesse et aux Sports dite circulaire DIJOUD 4 BO M E 16 mars 1978 p 922 cf aussi dans J F MERLET opus cit 38 Les ann es pass rent sans r el progr s En 1992 une circulaire du premier ministre Lionel JOSPIN recommande que des majeurs entrent dans les associations de mineurs pour y exercer les fonctions de responsabilit quoique le principe soit inchang la forme prend une toute autre tournure on n interdit plus aux mineurs de participer la direction d association on les oblige s entourer d adultes Signe des temps et des changements en cours la pr fecture de Paris a accept d enregistrer en tant qu association 1901 la maison des lyc ens Henri Bergson en d pit de ce qu un mineur y avait t lu pr sident le 24 novembre 1995 La loi 2001 624 du 17 juillet 2001 portant diverses dispositions d ordre social ducatif et culturel dans son article 8 inverse les pr ventions habituelles et indique que les associations f d rations ou unions d associations r guli rement d clar es ayant une activit dans le domaine de l ducation populaire et de la jeunesse peuvent faire l objet d un agr ment subordonn l acc s des jeunes leur instance dirigeante Un nouveau principe semble pr valoir celui de la repr sentativit des instance
28. qui concerne la proportion de leurs b tisseurs associatifs nous avons voulu en chercher les raisons Dans l tude 2004 nous avons limin un certain nombre de facteurs socio conomiques autant de fausses pistes dans la mesure o nous n avons pas trouv de lien significatif avec la variable b tisseurs Ainsi nous n avons not aucune corr lation entre le nombre de cr ations et l volution des revenus des m nages d une part et avec l volution annuelle du produit int rieur brut d autre part Nous avons aussi observ que l on ne cr pas proportionnellement la population plus d associations en milieu rural ni dans les d partements en forte expansion d mographique Par ailleurs nous n avons trouv aucune corr lation entre la proportion de cadres dans un d partement et sa propension cr er beaucoup d associations Comme nous avons montr de surcro t qu il n y avait pas davantage de corr lation entre cette m me proportion de cadres dans un d partement par rapport sa population et la proportion des b n voles recens s dans ce m me d partement selon un chantillon national de 550 000 b n voles Ce point m rite d tre soulign dans la mesure o de nombreuses enqu tes semblent avancer quelques liens entre le niveau d tudes et l activit b n vole Fausse piste encore quand nous avons constat que les d partements dans lesquels on cr e plus d ass
29. re fonder de r gle g n rale d incapacit de vote des mineurs Seuls des statuts pourraient librement et valablement r server le droit de vote des 4 R p Min n 19419 JOANQ 28 ao t 1971 p 4019 37 mineurs Le droit de vote des mineurs l assembl e g n rale de l association a t admis en 1971 par la r ponse que Raymond Marcellin ministre de l Int rieur a fait l Assembl e nationale au d put Lucien Neuwirth Les mineurs peuvent exercer leur droit de vote l Assembl e g n rale Ce droit n est plus gu re discut de nos jours quoique certains textes administratifs tendent poser une condition d ge non pr vue par la loi Retenons le principe suivant les mineurs r guli rement membres de l association peuvent exercer leur droit de vote l assembl e g n rale sauf stipulation contraire des statuts Selon la loi du ler juillet 1901 c est aux associ s que revient la t che de pr ciser les r gles de leur propre organisation C est donc l association de d cider des conditions et modalit s de vote des mineurs et d inscrire celles ci dans ses statuts ou dans son r glement int rieur L in ligibilit des mineurs Le pont levis du ch teau fort associatif tant baiss pour y laisser entrer les mineurs auxquels on reconna t le droit d adh sion et le droit de vote il parut utile de dresser un dernier rempart prot geant l acc s au lieu sacr du pouvoir associatif C est alors l lig
30. res Assises nationales de l ducation l environnement ont eu lieu en f vrier 2000 Lille La manifestation soutenue par plusieurs minist res et collectivit s a regroup environ 1000 participants issus du monde enseignant et de la sph re associative Elles ont t suivies par le Forum international Plan t ERE II organis par un collectif national et des collectifs r gionaux avec une premi re phase qui s est d roul e dans 11 r gions fran aises et une phase 2 fin novembre 2001 l UNESCO Paris Cette p riode de d but 2000 fin 2002 a t un temps fort d changes et de r flexions pour accro tre la prise en compte de l ducation l environnement et pour pr parer le Sommet de Johannesbourg Elle correspond pr cis ment la mont e en puissance du nombre des cr ations pr sent dans le graphique Depuis l mulation serait elle un peu retomb e Il est aussi possible que les nombreuses associations ainsi cr es pendant quatre ann es correspondent assez bien aux besoins et qu elles se p rennisent peu peu Notons enfin le d bat qui a t organis en 2001 et qui a conduit l laboration d une Charte qui guide la relation entre l Etat et les associations Le minist re de l Ecologie se montre tr s attach aux principes de cette charte Il affiche aujourd hui une reconnaissance du milieu associatif et une volont de dialogue qui se traduisent par une page d di e aux associations
31. seras EN SNET Nasas 17 A Une nouvelle dynamique du lien social eesssssoooesessssssosoccsssssssssosocsssessssssoccesssssssssssee 17 B La France des b tisseurs associatifs soeesssooesesososssssosssssocesesooosesssocesesooesessoosssssoseseso 18 C Les facteurs du dynamisme de cr ation osososssssssosooccssssssssosoccessesssssosoessssssssososessssse 21 D Des cr ations pour compenser les disparitions sssssoooessssssssssocccssssssssssocsesessssssossee 25 E Le sport indicateur de la stabilit associative essessssoeeessoosesssooeeesooceessooseessooesesooosesse 27 F La fi vre cr atrice rime t elle avec instabilit esssssosoossssesssosoccsssssesesosocesssesssososose 28 G Partager la ressource b n vole ssssessssssssososoessesssssososesssssssssosocesssesesososoessssesssososessssse 29 3 Dimensi n so ial des asso iati nsS sinon este tetes sne etes e sense session eut 31 A Les associations employeurSs ssscessesssssosoecsssesssososocssssesssosocesssesssososoessssesssososesssssesssosose 31 B Les jeunes et les associations nn sn ea aile tm ent 35 d L association et son territOlrO sisisrissssrccssckossecrsstistisossr soeren orso TEEKS A ETEO EEEE SEOS OTE NEEESE oreet 42 A Approche infra d partementale au nord des Ardennes 42 B Territoires et projets associatifs sosooeossesesesosocesssssssososcessssesssosoeeessssesssosocesssssssssosose 43 C
32. tableau permet de montrer le poids de chaque r gion partir du nombre d associations employeurs qui y sont recens es Il permet aussi de v rifier le lien avec la population totale R partition r gionale de la population et des associations employeurs en Population Associations Population Associations totale employeurs totale employeurs Ile de France 18 2 16 1 Haute Normandie 3 0 2 5 Rh ne Alpes 9 4 10 5 Alsace 2 9 2 2 PACA 7 5 8 0 Outre mer 2 8 2 7 Nord Pas de Calais 6 6 4 7 Poitou Charentes 2 7 2 8 Pays de Loire 5 4 6 3 Bourgogne 2 7 2 6 Aquitaine 4 8 5 3 Basse Normandie 2 4 2 7 Bretagne 4 8 5 2 Champagne Ardenne 2 2 2 0 Midi Pyr n es 4 2 5 5 Auvergne 2 2 2 4 Centre 4 1 4 0 Franche Comt 1 9 1 8 Lorraine 3 8 3 0 Limousin 1 2 1 2 Languedoc 3 8 5 4 Corse 0 4 0 5 Picardie 3 1 2 4 Total France enti re 100 0 100 0 Source INSEE R pertoire Sir ne au 30 juin 2005 et RGP 1999 Traitement CerPhi Cette approche r gionale permet de montrer que plus du tiers des employeurs 34 6 se situent dans les trois r gions Ile de France Rh ne Alpes et Provence Alpes C te d Azur Ces 3 r gions repr sentent galement 35 1 de la population fran aise G n ralement le nombre d associations employeurs est proportionnel la population Quelques exceptions toutefois avec le Nord Pas de Calais la Picardie la Lorraine et l Alsace qui comptent moins d associa
33. 00 1 sept 30 nov 1 d c 28 f v 1 mars 31 mai 1 juin 31 ao t Source Services du Journal officiel Traitement CerPhi Au bilan l ann e a t un peu plus cr ative que 1998 99 ann e la plus faible de la d cennie mais peine En fait seul le deuxi me trimestre se distingue puisqu il est comparativement lev se limitant toutefois la valeur moyenne des six ann es Voit on ici les effets du passage l an 2000 et la naissance d associations pour marquer l v nement Peut on trouver un lien avec les temp tes de la fin de l ann e 1999 et avec le naufrage de l Erika en Bretagne et de cr ations d associations destin es f d rer les efforts 2 Une ann e 2000 2001 au quatri me trimestre explosif Cr ations de l ann e 2000 2001 20000 18000 16000 14000 e 2000 2001 m Moyenne 6 ann es 12000 1 sept 30 nov 1 d c 28 f v 1 mars 31 mai 1 juin 31 ao t Source Services du Journal officiel Traitement CerPhi La configuration de l ann e est conforme la moyenne l exception tr s nette du dernier trimestre Au bilan l ann e est plus intense que les deux pr c dentes nettement Que s est il pass en fin d ann e associative entre les mois de mai et de juillet La perspective du centenaire de la loi de 1901 aurait elle d j eu un effet Ce n est pas impossible si on consid re que le trimestre suivan
34. 01 dans la Somme explosion de l usine AZF en septembre 2001 graves inondations dans le sud de la France en septembre 2001 naufrage du Prestige en novembre 2002 Notons aussi que les accidents technologiques graves sont en forte augmentation au cours de cette p riode Le minist re de l Ecologie et du D veloppement durable d nombre en 1994 23 accidents technologiques et industriels mortels et 145 avec bless s Ils s l vent respectivement en 2003 39 et 262 De grands travaux engag s ces derni res ann es ont galement pu influencer cette courbe Pensons ainsi aux organismes n s face la r alisation d infrastructures de grande ampleur TGV autoroutes viaduc de Millau ou l implantation d usines risques N oublions pas que certaines associations li es l environnement peuvent aussi se pr senter comme des associations de d fense les pas dans mon jardin Nombreuses et le plus souvent ph m res elles peuvent influer sur la courbe des cr ations Pour clairer le lecteur nous avons par ailleurs rep r quelques initiatives nationales et internationales sur le sujet qui peuvent avoir encourag les b tisseurs associatifs C est ainsi que la 13 pr paration du sommet mondial de Johannesbourg sur le d veloppement durable septembre 2002 a donn lieu en France de nombreuses rencontres au plan national et r gional et a suscit une prise de conscience collective Les premi
35. 32 O Hombre moyen de cr ations 32 O Faible nombre de cr ations 22 Une premi re ligne Bordeaux Annecy distingue au sud le groupe des d partements o la cr ation d associations est la plus forte par rapport la population On y compte entre 12 6 et 7 4 b tisseurs pour 100 habitants de 18 70 ans Font exception Paris le Rh ne et le Bas Rhin au nord de cette ligne Le groupe interm diaire dont la proportion de b tisseurs va de 7 3 5 8 est d limit par une ligne allant de Rennes Besan on comportant le Calvados et le Haut Rhin un peu plus au nord Le troisi me groupe de d partements au nord du Pays correspond ceux qui cr ent le moins d associations et dont la proportion de b tisseurs va de 5 7 4 5 19 Par rapport notre carte de France 2004 les changements li s la seule derni re ann e sont mineurs Le d partement du Maine et Loire progresse de quatre places tout comme la Mayenne et le Morbihan L Aveyron en perd quatre le Finist re et la Haute Marne 5 et la Meuse 6 Les informations d taill es sont disponibles sur demande 19 Les b tisseurs d outre mer B tisseurs associatifs pour 100 habitants de 18 70 ans Guadeloupe Guyane Martinique R union M tropole Source Services du Journal officiel et INSEE Il s agit des b tisseurs ajout s sur 10 ans Pr cisons que la proportion des b tisseurs en Guyane e
36. 4 Charente Maritime 5 Ain 10 Maine et Loire 15 Loire Atlantique Le classement pr sente en t te le d partement o la hausse est la plus sensible la Vend e On note la pr sence en particulier des cinq d partements de la r gion Pays de la Loire de la Manche et de la Charente Maritime l ouest de deux d partements d Ile de France de deux situ s l est du pays la Sa ne et Loire et l Ain et d un sud repr sent par quatre d partements seulement Le nord et le nord est ne sont pas repr sent s dans ce groupe Il y a manifestement une nette dynamique de 7 Voir page 65 la pr sentation de nos propositions d tudes d partementales 20 cr ation l ouest avec les sept d partements figurant dans le tableau ci dessus auxquels on ajoutera le Morbihan l Ille et Vilaine le Calvados et la Charente dont la situation est comparable Certains d partements pr sentent une succession de hausses et de baisses Il s agit du Cantal du Jura de la Haute Marne des Deux S vres et de la Haute Vienne D autres semblent pr senter une ou deux ann es exceptionnelles par rapport leur rang habituel la Dordogne en 1997 1998 l Ille et Vilaine en 1999 2000 le Loir et Cher en 2001 2002 et 2002 2003 la Haute Loire en 2000 2001 et 2001 2002 C Les facteurs du dynamisme de cr ation 1 Quelques fausses pistes D s lors qu il y a des diff rences entre les d partements pour ce
37. A l inverse parmi les d partements qui cr ent le plus et qui connaissent la plus grande instabilit nous citerons la Corse Paris l H rault le Var le Gard les Bouches du Rh ne les Alpes Maritimes les Pyr n es Orientales les Alpes de Haute Provence la Savoie les Hautes Alpes et le Vaucluse Except Paris ils sont tous situ s dans la moiti sud de l hexagone Ceci rejoint tout fait les diff rences que les sociologues observent entre le nord et le sud La France n est pas une nation comme les autres elle ne rassemble pas un peuple mais cent souligne le d mographe Herv Le Bras Cette plus forte propension des habitants du nord de la France pr f rer rechercher les organismes existants plut t que cr er une nouvelle association ne trouverait elle pas elle aussi ses origines dans les diff rences culturelles li es la longue histoire de notre pays et aux vagues de migrations successives Le lecteur se reportera utilement sur ce sujet l ouvrage d Emmanuel Todd et Herv Le Bras L invention de la France 33 Les d partements sont class s selon leur proportion de b tisseurs toutes associations confondues d une part et selon leur instabilit dans le domaine du sport d autre part Et nous comparons les classements L invention de la France Herv Le Bras et Emmanuel Todd Editions Pluriel Hachette 1981 Voir galement Les Trois France Herv Le Bras Editions Odile Jacob 1995
38. C est ainsi que dans le cadre du plan d urgence sur l emploi du Gouvernement de nombreuses associations d veloppent leur projet associatif tout en ouvrant leur porte des personnes en situation d exclusion de l emploi En tant que Ministre charg de la vie associative et l occasion de la publication de cette tude je voudrais r affirmer le r le important jou par les associations et les remercier chaleureusement de leur d vouement quotidien Jean Fran ois LAMOUR Ministre de la Jeunesse des Sports et de la Vie Associative Sommaire Introducti OM ssissssessresstssicsserroitestossi sesseur risos e r S eorr oi EEE SEVERSE Uusi TOCE OENES T REEERE sesdenesaeitseaeteseats e 4 1 La dynamique associative au plan national sssssosoessssesssssocccssesssesososesssssssssossessssssssosssse 5 A Une pause en mati re de cr ations esesessssssssoooocssssssssesoocessssssssssoccssessssssssossssssssssssese 5 B Les quatre saisons des cr ations sesesssooseessooeesssooesesooceessooeeessoceeesooseessoosesssooesesoooeesssoe 6 C Des associations pour quoi faire essessssssssssosoccsssssssssocssesssssssosoccessesssssococesssssssssossesssse 10 D Pour approfondir en mati re d environnement see 13 E Combien d associations vivantes aujourd hui seesssssoooessssssssosocesssssesesosocesssssssssosoee 14 2 Les b tisseurs associatifS sscoiisssissssssissssrsssussssss bero oN sson ra NOESEN teen ne anse
39. Quand les associations font vivre les villages 46 CONTO SEE E EE E 52 Introduction Cet ouvrage s inscrit d sormais dans la dur e avec sa troisi me dition Cette tude annuelle a pour objectif de renseigner les diff rents acteurs concern s par ce grand sujet de soci t que constitue le secteur associatif tiers secteur fort utilement situ entre la sph re publique et le domaine priv En d cembre 2003 la premi re dition tait r dig e avec Sylvie Malsan Le Monde du 10 d cembre 2003 et Juris Associations du 15 d cembre 2003 La deuxi me dition tait pr fac e par Jean Fran ois Lamour ministre de la Jeunesse des Sports et de la Vie associative et dit e par Associations mode d emploi en novembre 2004 Nous sommes heureux de pr senter ici la troisi me dition qui vient un peu plus t t dans l ann e juste au moment o apr s quelques vacances bien m rit es tous les responsables associatifs reprennent le collier amp Dans une sorte de panorama statistique d sormais r gulier nous livrons tout chaud le dernier bilan annuel des cr ations d associations portant sur l ann e 2004 2005 Il semble traduire une l g re inflexion par rapport aux ann es ant rieures Nous montrons aussi comment ces cr ations se r partissent tout au long de l ann e au plus profond du territoire et selon les principaux objets qui motivent les b tisseurs associatifs Ce panorama met cette ann e l accent su
40. ableau suivant pr sentant les quarante d partements les plus stables Le ratio correspond au rapport entre le nombre de cr ations et le nombre de clubs existants Classement des d partements les plus stables dans le domaine sportif RENTE EGUO Rang D partement INDRE VENDEE YVELINES EURE ET LOIR GERS ALLIER LANDES INDRE ET LOIRE ORNE MEUSE CHER CORREZE MAYENNE COTES D ARMOR CREUSE VIENNE HAUTE LOIRE AVEYRON HAUTE VIENNE LOT ET GARONNE 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 SARTHE ARIEGE N LOIRE SAONE ET LOIRE NIEVRE YONNE MEURTHE ET MOSELLE AUBE JURA AIN CANTAL MAINE ET LOIRE LOIRET ARDENNES ILLE ET VILAINE MARNE FINISTERE OISE CHARENTE SOMME Sources Services du journal officiel et statistiques des services de la Jeunesse des Sports et de la Vie associative Lecture le nombre de cr ations d associations sportives au cours des dix derni res ann es dans l Indre correspond 45 du total des associations vivantes aujourd hui Moyenne nationale 69 On sera imm diatement frapp de voir que peu de d partements du sud figurent dans ce tableau 32 Sur ce sujet difficile le lecteur aura soin de distinguer la d marche consistant comparer les classements des d partements selon les cr ations et selon l existant et l indice propre chaque d partement correspondant au rapport entr
41. ages sont tr s vocateurs les jeunes s impliquent plus difficilement lorsqu ils vivent dans un village situ 20km de Lyon m tropole porteuse d une culture et d un projet urbain europ en capable de drainer les nergies de servir de mod le et destin e absorber terme le village et sa culture Ils le font plus volontiers s ils vivent 20 km de Pau ville dynamique et dynamisant la vie r gionale porteuse d une identit et d une culture sans rupture avec celle du village Faire co exister sans discrimination deux g n rations d associations les associations traditionnelles n es d un besoin organique de sociabilit d une envie d tre et de faire ensemble et les associations plus utilitaires r pondant un besoin social g n rant des services Le r le des municipalit s dans l initiation de ces derni res et leur soutien para t essentiel et constitue m me une condition d existence pour celles qui interviennent dans le secteur social Elles ne peuvent plus fonctionner uniquement avec des b n voles et devront l avenir vraisemblablement recruter des salari s Pour autant cet accompagnement sp cifique ne doit pas se faire au d triment des associations traditionnelles dont le r le est diff rent mais dont la contribution au lien social est tout aussi essentielle 59a A x g n Ea PES Signalons la tr s utile enqu te sur les facteurs de fragilit des associations actu
42. ainsi qu en juin dernier il s est vu confier un sondage sur les suites du Tsunami par le minist re des Affaires Etrang res et le quotidien La Croix www cerphi org 60 ne enai n o enn Les fondateurs du CerPhi ont choisi la forme juridique d une soci t pr f rant d montrer sans recours aux subventions et aux dons qu il est possible de construire un projet quilibr pour peu qu il r ponde aux attentes des acteurs de la vie associative et de la philanthropie en g n ral 54 Panorama de la vie associative de votre d partement Cette tude intitul e panorama de la vie associative de votre d partement vise aider les acteurs locaux mieux conna tre le contexte dans lequel ils agissent et d finir ainsi ventuellement un plan d actions Il permet aussi de valoriser aupr s du grand public la richesse du tissu associatif du d partement et de fournir aux chercheurs de la r gion les donn es les plus r centes qu ils pourront analyser sous un angle historique sociologique ou encore socio conomique L tude rassemble des donn es chiffr es officielles et le plus souvent in dites sur la d mographie associative ainsi qu un aper u sur l engagement b n vole et les initiatives de celles et ceux que nous nommons les b tisseurs associatifs Ces donn es permettent de situer le d partement tant par rapport l ensemble national que par rapport aux d partements de la m me r gion
43. aisse pour les acteurs Comme s ils avaient un certain choix entre cr er un nouvel organisme ou bien modifier l un de ceux qui existent S agissant des deux courbes respectives des cr ations et des dissolutions on pourrait imaginer avec prudence toutefois que les m mes effets provoquent en m me temps une moindre activit des acteurs qui se traduirait par moins de cr ations et davantage de dissolutions ou inversement Cette prudence est d autant plus souhaitable que la d claration des dissolutions rappelons le n est pas obligatoire comme nous le pr cise ici Xavier DELSOL avocat expert tr s appr ci dans le domaine des associations 8 Des associations en g n ral vers une thique soci tale rapport remis par Jean Pierre DECOOL au Premier Ministre le 12 juillet 2005 et disponible sur www associations gouv fr Outre ces trois types d informations qui font l objet d une mention au Journal officiel et que nous recensons ici les associations doivent en outre communiquer la pr fecture ou la sous pr fecture de leur si ge les changements de dirigeants la cr ation de sections locales ou de nouveaux tablissements ainsi que les acquisitions ou ventes ventuelles d immeubles 1 Rappelons le constat que nous avions fait dans notre dition 2004 d un rapport plus important entre les modifications d objet et les cr ations d associations en mati re sociale 21 9 ou sportive 20 o l on semble pr
44. ait donn des r sultats assez proches cette diff rence pr s que dans notre pays il est tr s fr quent qu au bout d un temps plus ou moins long un grand nombre d associations nationales finissent par transf rer leur si ge Paris Le territoire de l association se r v le au final de ce bref tour d horizon aussi multiple et structur en niveaux la fois interactifs et embo t s donc structurants que celui de la soci t dans son ensemble S y rep rer y agir et r agir n est pas la moindre difficult de l association aujourd hui Cela devient pourtant et de fa on croissante une condition essentielle de son d veloppement ou de sa consolidation Notamment dans l appropriation des nouveaux niveaux que sont la communaut de communes le pays et l Europe 45 C Quand les associations font vivre les villages enqu te sur le dynamisme associatif des petites communes Enqu te r alis e du 15 06 05 au 31 07 05 aupr s de 50 communes de 300 800 habitants appartenant 40 d partements diff rents Premier entretien avec le secr tariat des mairies ou l lu lui m me suivi d un deuxi me entretien approfondi de longue dur e avec certains lus volontaires Pourquoi effectuer une enqu te sur la vie associative dans les petites communes D abord parce que la majorit des associations 61 6 interviennent au niveau communal et intercommunal comme le montre le tableau suivant Aire d interventio
45. annuelle de la cr ation d associations et la m me volution pour ce qui concerne la cr ation d entreprises Pour gommer les effets conjoncturels nous pr sentons un graphique en moyenne mobile sur trois ans Pour que l chelle soit comparable nous avons divis par trois le nombre des cr ations d entreprises 23 Cr ations d associations et cr ations d entreprises en moyenne mobile 3 ans 70000 65000 60000 55000 T T T T T 1 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 Cr ations d associations Cr ations d entreprises Sources Services du journal officiel et INSEE Les donn es constituant la moyenne mobile correspondent aux ann es 1993 2004 ann es limites qui ne figurent donc pas sur le graphique La corr lation entre les deux courbes est de 86 On peut donc la consid rer comme significative m me si les r sultats de l ann e 2004 montrent une plus forte augmentation du nombre de cr ations d entreprises favoris es par les mesures de la loi pour l initiative conomique entr es en application partir d ao t 2003 De plus quand on rapporte le nombre de cr ations d entreprises d une part et le nombre de cr ations d associations d autre part la population de chaque r gion on constate que cinq r gions sur six se trouvent ensemble dans le premiers tiers dans lequel on a cr la fois le plus d associations et
46. arents d l ves qui cr ent un lien entre eux avec l quipe enseignante et avec la municipalit Souvent elles sont porteuses de projets divers d animation Les fragiles Il s agit essentiellement d associations qui oeuvrent dans le champ du social et dans une moindre mesure dans le secteur ducatif Essentielles pour les communes elles remplissent un r le tenu ailleurs par des professionnels L association de gestion des cantines pr sente presque partout o l cole existe en est le prototype N e d un besoin objectif des communes plus que d une envie des individus d y participer elle rev t un caract re obligatoire et peu attractif qui rend difficile le renouvellement des b n voles dont le r le est devenu techniquement assez pointu et expos C est autour des fragiles que s exprime le plus le choc des mentalit s entre population villageoise habitu e participer et prendre en charge ses besoins et nouveaux arrivants urbains pr ts payer un service mais ne concevant pas de devoir participer sa mise en oeuvre Selon les lus la professionnalisation et la cr ation d emploi salari semblent tre la perspective d avenir la plus probable pour tout ce secteur En m me temps le statut associatif est indispensable sur ce secteur ma s il y a obligation de lui adosser des professionnels C est vrai partout mais encore plus dans le domaine social et ducatif Les nouveaux ser
47. as limit e contrairement celle des associations d clar es Le 6 mars 1991 une circulaire du ministre de l ducation nationale relative aux droits d association des l ves r servait le droit d association aux seuls lyc ens majeurs sachant qu un lyc en passe en g n ral son Bac dix huit ans on en venait r server le droit d association des lyc ens aux seuls redoublants 36 L incapacit contractuelle du mineur n tant dict e que dans le but de le prot ger elle ne doit pas l emp cher de contracter valablement dans de multiples situations courantes de la vie quotidienne au supermarch chez le disquaire dans la boutique d informatique L adh sion une association est un acte courant usuel ce d autant qu on d nombre pr s d un million d associations d clar es en France et vingt millions d adh rents Un mineur doit pouvoir accomplir les actes autoris s par l usage S il devait se munir de l autorisation pr alable sous seing priv de son p re et sa m re chacun de ses pas la vie quotidienne deviendrait impossible autant pour l enfant que pour les parents L incapacit disposer de ses biens On d duit parfois l incapacit associative des mineurs de leur incapacit l gale disposer de leurs biens sans l accord de leurs parents Rappelons que l association n a rien voir avec une soci t de biens C est une soci t de personnes mise en commun de connaissances ou d activit s L ind
48. au moins un million d associations vivantes dans notre Pays qui constituent autant d organismes indispensables au fonctionnement de notre soci t et qui jouent un r le social incomparable Cette ann e nous avons retenu deux th mes qui seront approfondis Le premier concerne la place des associations employeurs Le second a trait au r le que jouent et que pourraient jouer les jeunes dans les associations A Les associations employeurs Si la tr s grande majorit des associations plus de 80 fonctionnent exclusivement gr ce aux b n voles dirigeants et animateurs on compte en France aujourd hui environ 168 600 associations employeurs Il n y a pratiquement pas d volution par rapport juin 2004 Au fil des ann es on remarque tout de m me une nette augmentation puisqu il y avait environ 125 000 associations employeurs en 1995 autour de 145 000 en 2000 Cette forte croissance de pr s de 35 du nombre des employeurs en un peu moins d une d cennie peut s expliquer pour partie par la mise en place partir des ann es 1997 1998 du dispositif emploi jeune que beaucoup d organismes ont mis profit pour se d velopper C est vraisemblablement parce que nous nous situons aujourd hui en sortie de dispositif que l on observe un tassement de l ordre de 0 9 des associations qui disposent d un ou deux salari s entre 2004 et 2005 R partition nationale des associations employeurs 50 100 salari s 2
49. c ne mondiale par hasard Mais on ne peut comprendre cette dynamique d expansion des organisations associatives sans la rapporter l volution du lien social qui s y apparente et qui l active Au del de cette diffusion de la relation d association plus ou moins forte selon les rapports sociaux et les situations il faut plus encore souligner sa place dans notre imaginaire On sait que distance et souvent d fiance l gard des institutions et des organisations collectives partis politiques syndicats administrations publiques entreprises sont le lot commun L association chappe ces r serves elle est la seule organisation avec la famille toujours obtenir des scores tr s lev s de popularit qui tournent dans de nombreuses enqu tes au v ritable pl biscite Spontan ment les individus se projettent id alement et se retrouvent dans le rapport d association qu ils sont loin de toujours vivre dans la r alit Cette dynamique de l association ne peut qu amplifier dans la mesure o elle d pend de trois tendances sociologiques de tr s longue port e qui lui sont favorables la poursuite du processus d individualisation autour d un individu qui d multiplie ses relations au monde la relativisation de la place du travail de ses valeurs et la valorisation d un temps lib r propice l autonomisation et l association le schol ou l otium des Anciens la progression continue du capita
50. d associations sur dix ans 1995 2004 Total des cr ations recens es Associations d anciens combattants 3 950 Associations ayant pour objet les animaux 6 769 Associations destin es la communication 36 424 Associations li es au culte 7211 Associations de type culturel 200 732 Associations de d fense 47 069 Associations diverses 6 216 Associations ayant pour th me l conomie 43 136 Associations li es des activit s d enseignement 28 724 Associations ayant pour objet l environnement 23 784 Associations de loisirs 135 922 Associations ayant un but politique 9 088 Associations li es au domaine de la sant 25 089 Associations ayant un but social 149 844 Associations sportives 118800 Associations li es aux techniques et la recherche 190 206 Total des objets y compris les inscriptions 943 044 multiples Source Services du Journal officiel Traitement CerPhi Pour un nombre total de 634 150 associations cr es on enregistre pr s de 950 000 mentions compte tenu de la double ou de la triple affectation de certaines associations Pr s d une association sur deux 46 se trouve dans deux rubriques au moins Les cr ations relevant des quatre th mes principaux culture loisirs sport et social repr sentent pr s des deux tiers du total 64 2 Deux cat gories d associations progressent au fil des ann es en lien avec l v
51. dam Directeur du CREAHI Poitou Charentes Jean Claude Bardout historien de la vie associative et magistrat la Cour d Appel de Toulouse Alexandra Barthe animatrice du r seau Lire et faire lire Pierre Blein de l Union interf d rale des uvres et organismes priv s sanitaires et sociaux Ren Bekkers enseignant l universit d Amsterdam Vincent Blyweert responsable national du b n volat au Secours Catholique Jean Bourrieau charg de mission la d l gation interminist rielle la ville Emilienne Briche psychosociologue responsable des tudes aux Restaurants du c ur Michel Brugi res directeur g n ral de M decins du Monde Daniel Bruneau ancien directeur du comit de la Charte de d ontologie Jos Coll pr sident de l association pour le don de sang b n vole Laurence Delmotte ancien directeur la Fondation de France Xavier Delsol avocat sp cialiste des associations et de l conomie sociale Florence Duguet de l Association fran aise contre les myopathies Dan Ferrand Bechmann sociologue professeur l Universit Paris 8 Marc Fourdrignier sociologue ma tre de conf rence l Universit de Reims Roland Gu noun psychologue fondateur de la Cha ne de l espoir Marie Christine Graff responsable nationale du b n volat la Croix Rouge B n dicte Halba docteur en conomie fondatrice de l Institut de Recherche et d Information sur le Volontariat IRIV Ingrid Kemoun
52. de contracter Les mineurs seraient frapp s d incapacit associative car l association est un contrat auquel ils ne pourraient valablement prendre part C est oublier que l incapacit contractuelle du mineur n est qu une incapacit de protection une incapacit dict e pour le prot ger non pour le brider La Cour de cassation a par deux arr ts les 18 juin 1844 et 25 mars 1861 rappel que l incapacit du mineur n est pas de contracter mais de se l ser Le mineur capable de discernement peut valablement accomplir seul les actes de la vie courante actes au nombre duguel le tribunal de grande instance de la Seine le 13 f vrier 1965 selon une jurisprudence qui n a pas t d mentie a compt l adh sion la vie associative La loi du 14 d cembre 1964 a consacr cette solution l art 389 3 du Code civil pr voit que L administrateur l gal repr sentera le mineur dans tous les actes de la vie civile sauf les cas dans lesquels la loi ou l usage autorise les mineurs agir eux m mes Cependant contre la lettre de la loi de 1901 et contre cette jurisprudence pragmatique les textes r glementaires et circulaires administratives traduisent parfois encore une h sitation sur ce point Cette position est d autant plus incompr hensible qu elle ne prot ge ni les mineurs qui sont renvoy s aux associations de fait ni leurs parents civilement responsables puisque la responsabilit des membres d une association de fait n est p
53. e Ardenne et en Rh ne Alpes Un peu moins en Ile de France et en PACA au regard de leur poids d mographique R partition r gionale des Juniors associations R gions Juniors R partition R gions Juniors R partition Associations GUO Associations GUYO Alsace 38 4 Lorraine 29 3 Aquitaine 73 8 Midi Pyr n es 46 5 Auvergne 25 3 Nord Pas de Calais 31 3 Bourgogne 45 5 Basse Normandie 41 5 Bretagne 135 15 Haute Normandie 20 2 Centre 45 5 Pays de la Loire 34 4 Champagne Ardenne 52 6 Picardie 13 1 Corse 3 0 Poitou Charentes 30 3 Franche Comt 11 1 PACA 33 4 Ile de France 82 9 Rh ne Alpes 80 9 Languedoc Roussillon 23 3 Outre mer 8 1 Limousin 10 1 France m tropolitaine 907 100 Source R seau national des juniors associations 4947 n igi Voir www juniorassociations org 40 La r partition de ces associations en fonction de leur objet montre que pr s d un tiers se consacrent la culture 28 ou l animation locale 27 avec notamment pour premier souhait de changer l image des jeunes Plus de 12 visent la citoyennet et la solidarit et une proportion comparable agit dans le domaine du sport On notera enfin qu une junior association sur 10 se consacre l activit multim dia jeux et communication d Une nouvelle g n ration d associations Il ne s agit pas d une mini association loi 1901 les j
54. e domaine Sept r gions manifestent plus particuli rement leur int r t pour la cr ation d associations dans le domaine des loisirs Il s agit dans l ordre de la Picardie de Champagne Ardenne de la Bourgogne de la Lorraine de l Auvergne du Poitou Charentes et de la Franche Comt Dans l autre sens on note un plus faible attrait de la part des r gions PACA Ile de France et de l outre mer Pour ce qui concerne le domaine social seules les r gions Ile de France Nord Pas de Calais et l outre mer se distinguent A l inverse la Corse pr sente une assez faible proportion de cr ations dans ce domaine Les autres pr sentent des proportions de cr ations assez voisines situ es g n ralement entre 14 et 16 Nous distinguons six r gions dans le domaine du sport Corse Picardie Champagne Ardenne Centre Franche Comt et l outre mer o la proportion des cr ations est nettement au dessus de la moyenne l inverse c est en PACA et surtout en Ile de France que l on en cr e proportionnellement le moins Le domaine de la culture pr sente trois r gions plus riches en cr ations Ile de France PACA et le Languedoc Roussillon A l inverse on trouve un peu en retrait les r gions Auvergne Picardie Nord Pas de Calais Basse Normandie et Champagne Ardenne D une mani re g n rale ce sont les r gions les plus urbanis es plus avantag es dans ce domaine qui pr sentent le plus fort taux de cr ati
55. e en rien attribuer ce boni une autre association il ne s agit que d un usage vident et en interdit seulement la r partition entre les membres art 1 et d cret du 16 ao t 1901 art 15 voir Juris associations n 40 1989 p 45 Si les statuts ne pr voient pas les conditions de cette dissolution quorum des membres pr sents ou repr sent s r gle de majorit celle ci ne peut notre sens tre d cid e qu l unanimit des membres Mais le plus souvent elle n est envisag e justement que par abandon des activit s ou d sint r t de ces derniers et l assembl e ne se r unit alors qu avec une poign e de fid les On notera cependant que la mise en sommeil d une association par cessation de ses activit s ou m me le fait que ses membres n acquittent plus de cotisation n implique pas automatiquement sa dissolution Seule la disparition totale de ceux ci ou s il n en reste plus qu un seul constituerait une cause de dissolution de plein droit Cour d appel de Paris 13 mars 1996 l inverse il suffit d une d cision suffisamment motiv e pour que cette dissolution soit opposable aux tiers par exemple le bailleur de l association d s lors qu elle est r guli re et d clar e Cour d appel de Rouen 27 juin 2001 ce qui n emp che pas toutefois l association de rester redevable de ses dettes ventuelles ant rieures la dissolution Sa personnalit juridique subsiste ou survit d
56. e financer tel ou tel quipement Ces prises de d cision supposent une r elle capacit d coute et de communication Par ailleurs les clubs ont un r le ducatif vident aupr s de jeunes L entra nement sert autant enseigner une pratique maintenir en forme qu favoriser la paix sociale voire celle des familles Enfin un club sportif peut contribuer au maintien des traditions s il s agit d un sport local Il renforce la fiert d appartenance dans le cadre des comp titions qui ouvrent la commune sur l ext rieur quelquefois assez loin de ses bases 49 Les associations de type culturel constituent elles aussi un tissu foisonnant et volutif qui draine un public large et int resse fortement les municipalit s Deux types d associations relativement diff rentes participent prioritairement renforcer l identit locale celles qui s int ressent au patrimoine historique culturel ou naturel de la commune Elles ont une fonction d ancrage identitaire constituent une offre de loisirs et valorisent l image de la commune l int rieur comme l ext rieur o elles peuvent tre facteur d un rayonnement national voire international Celles qui visent rassembler les personnes originaires de la commune faisant vivre un pass qui nourrit le pr sent s inscrivant dans un mouvement en forte expansion depuis qu Internet facilite les recherches et les retrouvailles Citons enfin les associations des p
57. e le nombre de cr ations et l existant 26 A l inverse d autres d partements pr sentent un rapport tr s lev entre le nombre des cr ations et le total des clubs vivants Cela veut dire qu il connaissent manifestement des disparitions plus nombreuses qu ailleurs du moins dans le domaine du sport Citons ainsi la Corse Paris l H rault le Var le Gard et les Bouches du Rh ne qui figurent en t te du tableau pr sentant les quarante d partements dans lesquels cette instabilit est constat e Classement des d partements les plus instables dans le domaine sportif D partement CORSE Rang D partement LOT PARIS HERAULT DROME VAR HAUTE GARONNE GARD SEINE SAINT DENIS BOUCHES DU RHONE ARDECHE ALPES MARITIMES GIRONDE PYRENEES ORIENTALES CALVADOS ALPES DE HAUTE PROVENCE PAS DE CALAIS SAVOIE LOZERE 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 HAUTES ALPES LOIR ET CHER N HAUTS DE SEINE VAL D OISE mi US HAUTES PYRENEES DOUBS re HAUTE SAONE VAL DE MARNE un DORDOGNE HAUTE MARNE eo VAUCLUSE COTE D OR N DEUX SEVRES TARN ET GARONNE PYRENEES ATLANTIQUES ji o0 HAUTE SAVOIE TARN ISERE PUY DE DOME AUDE LOIRE ATLANTIQUE Sources Services du journal officiel et statistiques des services de la jeunesse des sports et de la vie associative Lecture le nombre
58. e mais fr quente l association endormie ou dormante et non dissoute que connaissent fort bien les banques justement puisque c est chez elles que dorment les avoirs souvent modestes mais nombreux de ces associations dont les dirigeants sont d c d s partis ou n ont pas souhait ou pas pens dissoudre une association devenue sans activit Cette situation que nous avons connue et pratiqu e pour un cin club pr sente l avantage tr s peu utilis vraisemblablement de permettre le r veil de l association par de nouveaux dirigeants qui vitent ainsi toute d marche de cr ation si leur projet correspond aux statuts existants e N oublions pas enfin le type 8 de l association d plac e ou partie d s lors que le si ge a t transplant dans un autre lieu et avec lui tout ou partie des adh rents selon les cas Ce ph nom ne est souvent d au d part d un pr sident dans des associations de petite taille et plut t de type 1 ou au contraire pour des associations rayonnantes de type 3 au choix d un lieu plus fonctionnel 44 ou plus symbolique pour le si ge dont la capitale de la r gion ou Paris Mais d autres cas sont sans doute possibles et restent explorer Le compl ment de ce dernier type est le type 8bis ou l association transplant e dans son nouveau territoire puisque nous avons r serv le type 1 aux associations n es sur place Remarquons que le type 8 d un territoire est le type 8bis d un aut
59. e parents membres d une ADAPET etc e Le type 3 semble l oppos du pr c dent l association rayonnante a un si ge local et des adh rents locaux mais peu peu ou d s le d part de par sa nature ou son projet elle s tend un territoire plus vaste d partemental r gional national ou au del Tous les cas de figure existent C tait le cas de l association L Abbaye aux Dames de rayonnement r gional et de l Association des Anciens de la Base A rienne 722 d envergure nationale compte tenu de la mobilit r guli re de ses adh rents Selon le territoire o l on se place la rayonnante d un endroit est l implant e d un autre mais les rapports avec les lus locaux diff rent et les deux points de vue sont prendre en compte Dans le type 4 se manifeste un ph nom ne peu d crit ce jour mais beaucoup plus fr quent qu il n y para t Celui que Gregory Bateson d nommait la schismog n se ou propension des tres humains se quereller et la tendance concomitante des organisations se diviser scissionner pour faire na tre deux organisations la place d une seule l association s paratiste ou scissionniste merge alors comme cela se produit dans les syndicats ou les partis ou dans les coles psychanalytiques dont le statut est fr quemment associatif La nouvelle association peut devenir son tour rayonnante pour survivre et propager sa diff rence surtout si elle s est d saffili e d un r seau d
60. e taille sup rieure son territoire Ainsi se sont s par es en deux des associations de solidarit internationale de handicap s moteurs etc e Le type 5 pr sente l association regroupante qui tend se d velopper aujourd hui sur de nombreux territoires ville ou canton c est une union locale d associations group es pour se procurer des services et mettre en commun des moyens L origine peut tre locale et tr s ancienne soit d ordre public travers un dispositif d Etat En fonction des politiques publiques en direction des associations MAIA centres de ressources etc ce type est appel se d velopper sous des formes plus ou moins instrumentalis es Selon la taille des territoires les associations regroupantes sont g n ralistes ou th matiques comme les maisons associatives de sant initi es par la ville de Rennes ou les maisons du sport e Le type 6 exprime au contraire l impact d une association influente externe qui n a pas n cessairement d adh rents locaux mais qui intervient de fa on r elle dans le territoire en direct ou en partenariat avec des associations autochtones dans des manifestations importantes et o elle se fait conna tre en tant que telle On pourrait parler de voisine appr cie Des habitants de la ville vont alors devenir sur place ou dans la ville si ge utilisateurs de ses services voire adh rents leur tour e Le type 7 correspond lui aussi une r alit peu connu
61. ee eee ee ee e 58000 r r r r r r r r r r 7 1993 94 1994 95 1995 96 1996 97 1997 98 1998 99 1999 00 2000 01 2001 02 2002 03 2003 04 2004 05 Source Service associations du Journal officiel et pr fectures de la Moselle du Bas Rhin et du Haut Rhin Cette pause n est pas forc ment une mauvaise nouvelle dans la mesure o la cr ation de nombreuses associations n est pas une fin en soi et peut m me contribuer d stabiliser l existant Mais gardons nous de tout commentaire sur les r sultats de cette seule derni re ann e C est l volution tendancielle qui compte et qui est pr sent e dans le graphique suivant Evolution pluriannuelle des cr ations d associations 72000 70000 68000 66000 64000 62000 60000 58000 T T T T T T T T T 1 1994 95 1995 96 1996 97 1997 98 1998 99 1999 00 2000 01 2001 02 2002 03 2003 04 4 Cr ations de l ann e Moyenne mobile sur trois ans 1 Source Service associations du Journal officiel et pr fectures de la Moselle du Bas Rhin et du Haut Rhin 1 La moyenne mobile correspond la moyenne calcul e sur trois ann es ce qui explique que les r sultats se limitent ici 10 ans B Les quatre saisons des cr ations Un examen d taill des cr ations d associations trimestre par trimestre permet de construire la courbe annuelle et de noter les diff rentes saisons des cr ations Chaque ann e pr sente
62. ellement en cours de r alisation par le laboratoire Matisse CNRS Pour r pondre au questionnaire et pour en savoir plus http www associatis com asp ass_modele1 aspx 51 Conclusion Tout ce qui pr c de contribue enrichir la r flexion sur le monde associatif et mieux le faire conna tre Personne ne nie aujourd hui son int r t et son utilit sociale m me si cela ne se traduit pas toujours au moment de la distribution des moyens La triste actualit r cente a aussi montr la place de plus en plus efficace des associations contribuant une mobilisation solidaire et citoyenne Depuis plusieurs ann es tout au long du mois de novembre un tr s grand nombre d entre elles se pr parent au rendez vous du t l thon Elles ont ainsi su d passer leur objet habituel pour s int resser un sujet particuli rement d licat parce qu il concerne la sant et les enfants En d cembre 2004 les b n voles de ces associations venaient peine de se quitter apr s avoir une fois encore r ussi le pari de r unir des fonds importants lorsque l Asie a t frapp e par une nature impitoyable Et l on a vu alors la plupart de ces b n voles reprendre aussit t du service d s le mois de janvier et les associations organiser de multiples manifestations de soutien Cette r ponse instantan e l actualit brutale montre s il en tait besoin que le r seau associatif joue dans toute sa diversit et sa riches
63. en social Par Roger SUE Libre et autonome apte construire ses propres r seaux l individu se rapproche du mod le de la libre association qui conjugue l galit la diversit Ce qui ne veut pas dire que la relation d association efface le poids des communaut s et leur emprise ni l individualisme du repli sur soi de l introversion ou du strict int r t personnel mais qu elle s y superpose et qu elle remod le l ensemble de nos rapports sociaux L se trouve sans doute une cl de la dynamique sociopolitique d aujourd hui On en trouve mille exemples en tout lieu et en toute situation dans la famille o les relations entre parents et enfants ressemblent de plus en plus celles de libres associ s dans le quotidien o l omnipr sence des r seaux s impose comme la figure g om trique de l association et l Internet comme sa m taphore technologique La toile maillage d pourvu de centre de base ou de sommet est le prototype des interrelations associatives Voir notamment INSEE Premi re n 920 Une personne sur deux est membre d une association en 2002 septembre 2003 et INSEE Premi re n 946 La vie associative en 2002 12 millions de b n voles f vrier 2004 Pour aller plus loin voir La France b n vole 2005 CerPhi Mars 2005 Il est clair que de nombreux b tisseurs particuli rement actifs sont l origine de plusieurs associations au cours de la d cennie Par ailleurs de
64. es cr ations sont de 23 ou 24 L aussi le nombre d associations cr es serait de 20 par rapport aux associations pr sentes en d but de p riode sachant que dans le m me temps plus de quinze associations ont t dissoutes La plupart des communes sont concern es par ce mouvement Il ne se limite pas aux plus grandes communes Il touche galement tous les secteurs d activit 50 Pour en savoir plus http www interieur gouv fr rubriques c c6 collectivites locales Sociologue Ma tre de Conf rence l Universit de Reims Co auteur de l tude Associations conomie sociale et solidaire et d veloppement local la situation dans le pays de la pointe des Ardennes Janvier 2002 52 Il comprend 27 communes dont quatre ont plus de 4500 habitants La population totale tait en 1999 de 46304 habitants 42 Plus qualitativement que peut on dire sur les transformations associatives Dans leur grande majorit les associations n emploient pas de salari s Pour celles qui ont d couvert le salariat avec les emplois jeunes on observe des ph nom nes particuliers cela peut tre le retour au tout b n volat avec des difficult s certaines Les glissements de t ches observ s ant rieurement des b n voles vers les salari s ne se font pas aussi facilement dans le sens inverse Le d veloppement des activit s peut aujourd hui se traduire par des r ductions d activit heures d ouverture activit s pratiqu
65. es r gions Les enqu tes d Edith Archambault et de Viviane Tchernonog ont montr que les associations employeurs repr sentaient globalement entre 16 et 17 du total des associations vivantes aujourd hui Mais qu en est il r gion par r gion Notre rep re est constitu par les cr ations enregistr es par les services du journal officiel que nous prenons en consid ration sur dix ans d s lors comme nous l avons vu qu elles refl tent assez fid lement le nombre d associations existantes aujourd hui Le tableau suivant permet donc de comparer le poids de chaque r gion en mati re de cr ations d association d une part et d associations employeurs d autre part R partition r gionale des cr ations d association et des associations employeurs en Cr ations Associations Cr ations Associations d associations employeurs d associations employeurs Ile de France 18 7 16 1 Poitou Charentes 2 6 2 8 Rh ne Alpes 9 9 10 5 Bourgogne 2 4 2 6 PACA 9 9 8 0 Picardie 2 3 2 4 Languedoc 6 2 5 4 Auvergne 2 2 2 4 Aquitaine 5 3 5 3 Haute Normandie 2 1 2 5 Midi Pyr n es 5 3 5 5 Alsace 1 9 2 2 Nord Pas de Calais 4 9 4 7 Basse Normandie 1 9 2 7 Pays de Loire 4 8 6 3 Champagne Ardenne 1 7 2 0 Bretagne 4 7 5 2 Franche Comt 1 5 1 8 Outre mer 3 4 2 7 Limousin 1 1 1 2 Centre 3 3 4 0 Corse 0 7 0 5 Lorraine 3 3 3 0 Total France enti re 100 0 100 0 Source INSEE R
66. et ouvrage sont d j li s des suggestions des questions ou des propositions que nous ont transmises quelques partenaires dans un esprit de saine et tellement utile mutualisation Signalons les travaux d Edith Archambault et de Viviane Tchernonog qui font r f rence et sur lesquels nous nous sommes appuy s dans certains domaines l ouvrage tr s riche et remarquablement document dit par le CNVA Bilan de la vie associative 2000 2002 Documentation fran aise 2003 Citons aussi le projet WALDEC Web Associations Librement DEClar es en pr paration au minist re de l Int rieur qui sera terme une source pr cieuse d informations statistiques www associations gouv fr l La dynamique associative au plan national A Une pause en mati re de cr ations Dans une orientation la hausse enregistr e depuis le creux de l ann e 1998 1999 et tout particuli rement apr s l acc l ration constat e en 2002 2003 l ann e 2004 2005 marque une tr s l g re inflexion 1 3 par rapport 2003 2004 Evolution des cr ations d associations 72000 70040 70000 E AES A EEE ASE EEE TS 69640 T7 68000 GTS SOLE NA EE Se ee 67369 NN 66127 65939 66000 rr WE m ao E A mo 474 64905 64200 64145 64000 m A E E G E E ee 62431 62000 E m E E TT E E l 60224 60000 J kee ee ee ee E eee
67. et participe positivement l imaginaire collectif En permettant aux anciens de se rencontrer il conserve une m moire vivante du pass assure la transmission des traditions T moin de la vitalit des anciens et de la capacit du village les prendre en charge honorablement il valorise l image de la communaut et permet aux plus jeunes de se projeter dans un avenir positif Ca marche tr s bien ils sont nombreux ils ont du temps ils ont envie de se voir ils se r unissent chaque semaine la salle polyvalente organisent un tas de choses Seule ombre au tableau il r unit en g n ral le troisi me ge avanc les jeunes retrait s rechignant s y joindre et y assumer des responsabilit s Ils le jugent stigmatisant et lui pr f rent des associations th matiques qui se d finissent par leur activit plut t que par l ge de leurs adh rents Autre pivot de la vie communale l association sportive Si certaines se contentent de rassembler un groupe d individus autour d une pratique commune la plupart ont une fonction de coh sion sociale et concernent la municipalit diff rents niveaux D abord parce qu elles sont souvent en demande de financements importants leur activit tant li e l existence d quipements Il en r sulte des choix strat giques pour les municipalit s faire accepter le financement d une quipe de foot locale plut t que de favoriser un regroupement intercommunal ou encore d
68. eunes connaissent peu le fonctionnement traditionnel d une association et ils ne s approprient les outils de la vie associative qu au fur et mesure de leur projet c est dire quand cela prend du sens A quoi servirait par exemple une Assembl e G n rale 4 ou 6 Cela a des cons quences directes sur l organisation m me de chaque junior association il n y a pas toujours un pr sident mais un porte parole Les jeunes cr ent les fonctions qui sont utiles leur projet Pragmatiques ils d signent ainsi le chercheur d id es le charg de communication ou encore le fut Mac Giver Il n existe pas de Conseil d Administration mais tr s souvent un bureau constitu des jeunes fondateurs Avant de parler de statuts c est la notion de membre qui est privil gi e Ils veillent tout particuli rement assurer la transition entre anciens et nouveaux membres notamment quand les premiers deviennent majeurs V ritable espace d exp rimentation pour les jeunes la junior association est donc une opportunit pour qui veut exercer t t des responsabilit s Le r seau joue en la mati re un r le de laboratoire et il explore d j d autres sujets quelles seront les formes d engagement que poursuivront ces jeunes quelles passerelles possibles vers d autres projets volontairement choisis 41 4 L association et son territoire Pour bien comprendre dans quel contexte les associations i
69. fa on dont elles s y enracinent r v le une extraordinaire diversit Cette question du territoire r el de l association est souvent pos e par les lus politiques qui souhaitent ne pas d penser le budget associatif pour d autres que pour leurs lecteurs contribuables Nous avons pu esquisser une premi re typologie du type de rapports que construit l association son territoire partir d un audit de la vie associative men en 1990 dans la ville de Saintes en Charente Maritime 30 000 habitants qui pr sente un grand dynamisme associatif notamment culturel Nous avions retenu deux param tres pour caract riser spatialement les diff rentes associations rencontr es O est situ le si ge de votre association O r sident vos adh rents Plus une question sur le type d activit s et leur fr quence Ces trois questions et l examen des registres de d claration des associations en sous pr fecture nous ont r v l pas moins de 8 types diff rents que nous pr sentons maintenant e Le type 1 constitue l association autochtone dont le si ge est sur place depuis sa fondation et les adh rents du m me territoire c est dire la ville et ses communes p riph riques et dans quelques cas le quartier Remarquons au passage que cette distinction objet de querelles hom riques entre lus de communes voisines dispara t peu peu avec l arriv e des Communaut s de Communes Cette association autochtone peut tre totalemen
70. fonctions de pr sident et tr sorier Divers textes excipent de cette sorte d emp chement sp cial l encontre des mineurs une incapacit sp ciale occuper les postes de pr sident et tr sorier parfois aussi de secr taire Rappelons que la loi du ler juillet 1901 consacre la libert de r daction des statuts et de la libert d organisation interne n imposant ni poste de pr sident ni poste de tr sorier dont les fonctions ne sont d ailleurs pas non plus d finies par la loi Contrairement au droit local d association en vigueur en Alsace et Moselle l association r gie par la loi de 1901 est libre d adopter l organisation interne qui lui convient L ge de 16 ans est parfois retenu comme dans la circulaire du 24 f vrier 1978 DIJOUD secr taire d tat la Jeunesse et aux sports qui autorisa les mineurs de 16 ans participer aux assembl es g n rales des associations de jeunesse d ducation populaire de sport et de plein air et m me aux conseils d administration sous la double r serve que 50 des membres du conseil soient majeurs et que les postes de pr sident secr taire et tr soriers soient r serv s aux adultes Je ne verrais donc que des avantages ce que les jeunes participent r guli rement la direction ou la gestion des associations d s lors que celles ci le souhaitent sous r serve que 50 au moins des membres du conseil d administration soient majeurs Les membres du bureau
71. guidon asso fr Madeleine MENGUS pr fecture du Bas Rhin Sylvie MOIGNET Chef du d partement Soci t s et Associations au Journal officiel et Sylvie LEBERRE responsable du service Associations Henri MARTINO responsable de l Espace associatif du Rh ne service de conseil aux associations du d partement du Rh ne Chris OLIVIER directrice d tudes au CerPhi Mich le PIERSON consultante dans le domaine du b n volat et de la vie associative ancienne inspectrice d partementale du minist re de la Jeunesse et des Sports Daniel RAULT conseiller technique la D l gation interminist rielle l innovation sociale et l conomie sociale Ludovic SUBRAN statisticien conomiste l INSEE enseignant l ENSAI Ecole nationale de la statistique et de l analyse de l information Roger SUE sociologue professeur l Universit Paris V Andr VERCHERE pr sident de France B n volat des Pays de la Loire de 53 Le Centre d tude et de recherche sur la philanthropie apporte en France sa contribution la r flexion nationale sur les sujets qui touchent la vie associative et toutes les formes de dons Dans cette d marche de recherche il s inscrit dans un partenariat quilibr avec les organismes reconnus dans leurs secteurs respectifs Quatre tudes nationales annuelles concernant respectivement le b n volat mars le don de sang mai l volution de la vie associat
72. i s et promulgation de dispositifs descendants et universalistes le territoire devient un enjeu majeur de vie et de pouvoir Un nouveau champ d tude et d action s est ouvert depuis peu aux chercheurs et aux agents de d veloppement des territoires Une transposition qui reste faire Cette analyse l chelle d une ville de petite taille nous semble pouvoir tre transpos e d autres chelles pour rep rer le territoire de chaque association en sachant que nous avons caract ris l son territoire d action celui o elle puise son associativit et non ceux dont elle doit tenir compte pour faire avancer son projet savoir le ou les territoires de ses partenaires incontournables voire de ses concurrentes Le territoire influe sur le projet qui son tour influe sur le territoire Ainsi le d partement est il le si ge de nombreuses associations dans l action sociale ou la protection de la nature par exemple La r gion son tour devient le territoire de base d associations li es son identit sa connaissance et sa promotion ou sa pertinence conomique Et ainsi de suite vers le territoire national europ en encore peu investi en tant que tel de par la sp cificit de notre loi de 1901 puis mondial avec des associations comme Amnesty International Handicap International Greenpeace WWF World Wild Fundation etc Nous faisons l hypoth se qu une tude du m me type dans une grande ville ou un arrondissement de Paris aur
73. ibilit des mineurs aux fonctions d administrateur qui fut contest e Que des mineurs soient membres de nos associations et y consacrent leur temps certes mais qu ils laissent les adultes s administrer entre eux la r alit sociologique de conseils d administration vieillissants s ajoutait l interdit juridique pour les associations d tre administr es par des jeunes mineurs le comble tant atteint lorsque ces pratiques et interdits s appliquaient aux associations de jeunesse Dans de nombreux mouvements associatifs heureusement des jeunes ont pu prendre une part active et leur place devait tre officiellement reconnue sous une forme ou une autre Prenant acte de l volution des mentalit s le 19 d cembre 1968 une circulaire de l ducation nationale admet que des l ves de tout ge participent aux organes statutaires et d cident seuls dans les associations socio ducatives fonctionnant l int rieur des tablissements scolaires H las plusieurs textes post rieurs circulaires ou d crets crurent devoir revenir sur cette position pr tendant interdire aux mineurs l ligibilit aux fonctions d administrateur En d pit de ces valses h sitations le droit d ligibilit aux fonctions d administrateur semble aujourd hui peu pr s acquis sous la r serve que l on critiquera des fonctions nobles de repr sentation pr sident et de gestion tr sorier de l association L emp chement d exercice des
74. ice dans une association Il faut donc distinguer au sein des organismes ceux et celles que le CREDOC d nommait jadis les membres impliqu s de ceux qui s apparentent un peu des consommateurs Au sein des b n voles qui font vivre les organismes nous distinguerons tout particuli rement celles et ceux qui sont l initiative de leur cr ation et que nous avons nomm s les b tisseurs associatifs On compte en moyenne quatre personnes l origine d une association de type 1901 et il en faut r glementairement sept pour cr er une association en Alsace Moselle Compte tenu de la fid lit des membres les plus impliqu s dans les associations tout particuli rement leurs cr ateurs nous les avons additionn s sur 10 ans consid rant qu ils sont pour la plupart toujours en fonction Pour pr s de 640 000 associations de type 1901 et de 17 700 associations de droit local cr es en 10 ans nous parvenons un total arrondi de 2 700 000 b tisseurs Ainsi pr s de sept Fran ais sur 100 en ge de cr er un organisme sont pass s l acte au cours de la d cennie coul e Avant de montrer les volutions de ce ph nom ne et surtout d en observer la d clinaison r gionale et d partementale le point de vue du sociologue est important pour nous aider comprendre les raisons qui provoquent la multiplication des initiatives en mati re de cr ation associative A Une nouvelle dynamique du li
75. ions et leur ligibilit ne soient pas brid es mais au contraire vivement encourag es PNE EF 47 2 Les juniors associations a Pourquoi des juniors associations Dans la loi de 1901 rien interdit des mineurs de cr er entre eux et ou pour eux une association Mais dans les faits les d p ts en pr fecture sont souvent refus s ou encore l association aura des difficult s contractualiser ouverture d un compte bancaire assurance de ses membres C est l article 1124 du code civil qui qualifie le mineur juridiquement incapable qui est le plus souvent mis en avant et les jeunes mineurs sont exclus de fait des fonctions dirigeantes qui vont de pair avec une mise en jeu de la responsabilit civile et p nale La Junior Association leur permet de s organiser dans une dynamique associative et de s approprier entre pairs un mode d organisation d mocratique et citoyen Ils se regroupent autour d une envie d un r ve ou d une passion d une id e ou d un projet qui n cessite des moyens et une organisation Gr ce un accompagnement des membres du R seau National des Juniors Associations le groupe se dote d une identit et peut donc alors tre reconnu pour formaliser et 47 Avec l aimable participation de Thierry Crosnier responsable du r seau national des juniors associations www juniorassociations org 48 Le R seau National des Juniors Associations est une association comp
76. ire La cr ation associative pourrait tre stimul e par les difficult s rencontr es C est alors un r flexe de solidarit et de regroupement qui joue dans un objectif de meilleure efficacit en particulier dans le domaine social Elle peut aussi tre stimul e par un sentiment de lib ration et de relative euphorie Il pourrait y avoir alors un plus grand d sir de cr er des associations li es la f te aux loisirs et la culture 7 Degr de liaison lin aire entre les deux variables L INSEE a recens plus de 224 000 cr ations d entreprises en 2004 soit plus de 12 5 par rapport 2003 Voir INSEE Premi re n 1002 La hausse des cr ations d entreprises se poursuit en 2004 Janvier 2005 7 INSEE Premi re n 1002 Janvier 2005 Aline Gaure Meryem Laachi Adnane Lekhel et Damien Nury 24 Mais fallait 1l s arr ter l En poussant un peu plus loin l investigation et en prenant en compte l volution tendancielle gr ce l utilisation d une moyenne mobile calcul e sur trois ans nous avons fait le constat d une certaine corr lation invers e comme le montre le graphique suivant Cr ations d associations et moral des m nages moyenne mobile 90 80 95 96 96 97 97 98 98 99 99 00 2000 01 2001 02 2002 03 2003 04 2004 05 Cr ations d associations _m Moraldes m nages base 100 en 94 95 Sources Services du Journal officiel et INSEE II s agit de l indicateur r sum
77. isponibilit disposer de ses biens n emp che en rien la participation une association Les mineurs ont le droit de s associer selon le droit commun et en application du droit commun qui pr voit l incapacit du mineur disposer de ses biens titre gracieux les mineurs ne pourront faire aucun apport de biens une association Cela ne constitue nullement un obstacle s rieux la participation des mineurs la vie associative d autant plus qu en France la capacit d une association poss der des immeubles est strictement limit e ceux qui sont n cessaires au but qu elle se propose La soumission l autorit parentale Une autre id e commune est qu un mineur ne peut adh rer une association qu avec l accord express de ses parents certaines associations exigeant d ailleurs une telle autorisation par crit La jurisprudence adopte ce sujet une position r aliste pragmatique respectueuse de la volont du l gislateur consid rant que le mineur qui adh re une association est pr sum avoir re u une autorisation verbale de ses parents Une r ponse minist rielle en date du 28 ao t 1971 abonde dans le m me sens estimant que les mineurs peuvent faire partie d associations avec l autorisation tant t crite et expresse tant t tacite et pr sum e de leurs parents ou tuteurs Le juge de son c t pr suppose que le mineur agit avec l autorisation tacite de ses repr sentants l gaux Il
78. itions L amplitude de ce trimestre va de 14 000 pour l ann e la plus basse 2001 2002 jusqu plus de 19 000 pour l ann e 2000 2001 qui se distingue nettement La moyenne des cr ations est un peu sup rieure 16 000 Les quatre trimestres ont t choisis pour illustrer les diff rentes s quences en mati re de vie associative Ils comportent rigoureusement le m me nombre de publications hebdomadaires 13 des services du Journal officiel de mani re ce que l on puisse effectuer des comparaisons correctes d une ann e sur l autre Nous remercions ici particuli rement Sylvie MOIGNET et Sylvie LE BERRE du service associations qui ont bien voulu nous clairer de leurs pr cieux conseils Nous avons en effet constat un biais important lorsque l on veut valuer le nombre de cr ations par ann e civile Voir sur ce point la premi re dition de ces travaux dans Juris Associations n 290 15 d cembre 2003 6 Nous pr sentons maintenant la configuration de chaque ann e trimestre par trimestre avec en permanence la r f rence constitu e par la moyenne des six ann es tudi es On pourra ainsi voir les diff rences et tenter de les rapprocher d faut de les expliquer des quelques v nements que nous avons r pertori s 1 Une ann e 1999 2000 assez calme Cr ations de l ann e 1999 2000 18000 16000 14000 6 1999 2000 Moyenne 6 ann es 120
79. ive septembre et le don d argent novembre sont publi es et mises la disposition de tous les acteurs qui le souhaitent Chacun de ces travaux permet de r unir de tr s nombreux partenaires soit aupr s des associations directement concern es sur le terrain soit parmi les experts qui travaillent sur chacun de ces sujets et qui peuvent s exprimer cette occasion Une d marche de terrain a parall lement t engag e dans le cadre d tudes d partementales par exemple dans la Loire Atlantique l Eure le Morbihan et les C tes d Armor Certaines de ces tudes d partementales sont consacr es la vie associative d autres abordent tous les aspects de g n rosit trait s par le CerPhi au niveau national V ritables diagnostics de la situation locale elles sont indispensables aux acteurs concern s pour mieux conna tre le contexte dans lequel ils agissent et pour d finir ventuellement un plan d actions En outre s int resser simultan ment et en coh rence la vie associative et aux diverses formes de la d marche citoyenne solidaire permet de promouvoir une analyse transversale en lien avec les pouvoirs publics et les organismes d partementaux et de mieux f d rer les acteurs Dans un registre compl mentaire les quipes du CerPhi proposent une offre commerciale comportant des sondages des enqu tes d opinion des tudes qualitatives et quantitatives l ensemble du secteur non marchand C est
80. l culturel moyen qui pr dispose l individualisme relationnel et la multiplication des cercles sociaux Pour autant cette mont e du lien d association reste mal per ue et personne n oserait pr tendre que notre monde est de plus en plus gouvern par l esprit d association La vision catastrophiste d un monde d sarticul complaisamment entretenue aujourd hui occulte des mouvements de fond qui sont nettement plus positifs et qui expliquent d ailleurs pour une grande part cette vision dramatis e que nous avons du monde social B La France des b tisseurs associatifs D s lors que nous connaissons le nombre de cr ations dans chacun des d partements au cours de la d cennie il est possible d en d duire le nombre approximatif des b tisseurs et de le rapporter la population totale de 18 70 ans pour la construction d un ratio d partemental C est l objet de la carte qui suit et qui r partit les d partements en trois classes selon qu ils cr ent beaucoup moyennement ou peu d associations 18 Nous avons donc pris une moyenne de quatre personnes pour chaque association de la loi de 1901 cr e en dix ans 1995 1996 2004 2005 et une moyenne de sept personnes pour les associations de droit local dans les d partements du Bas Rhin du Haut Rhin et de la Moselle 18 1 La carte de France 2005 La F rance des b tisseurs 2005 en trois groupes de d partements E Important nombre de cr ations
81. me associatif Sans forc ment valuer leur impact sur le d veloppement des associations on constate que ces communes malgr des situations g ographiques conomiques et commerciales diff rentes pr sentent un certain nombre de points communs Situ es dans la zone d attraction de villes dynamiques elles font face une croissance d mographique li e l arriv e d une population jeune et urbaine au maintien sur place des jeunes g n rations et parfois au retour au pays de retrait s Elles s inscrivent donc dans la tendance au renouveau d mographique de l espace rural porteur d opportunit s de d veloppement mais aussi g n rateur pour les municipalit s de d penses de difficult s pratiques de risques li s aux changements sociologiques et structurels Elles sont dirig es par une quipe municipale tr s impliqu e dans la vie associative qui a c ur de maintenir et renforcer le lien social dans sa commune Cet engagement actif volontariste et continu en faveur du monde associatif se traduit par un soutien logistique et financier mais aussi par une implication directe dans le lancement des projets d op rations inter associatives et souvent par un r le actif d animation et de m diation au sein des associations b L apport des associations la vie locale Tous nos interview s en ont l intime conviction les associations contribuent de fa on irrempla able au maintien et au
82. mptent moins de 50 Ils figurent dans le tableau suivant D part t tant plus de 60 Si Spar tement Compran pits Ae Gt D partements comptant moins de 50 d associations employeurs de 1 2 salari s d associations employeurs de 1 2 salari s H rault Cantal Savoie Haut Rhin Aude Ard che Essonne Territoire de Belfort Allier Haute Vienne Val d Oise Pas de Calais Vaucluse Gard Guadeloupe Yvelines Gers C tes d Armor Meurthe et Moselle Hauts de Seine Corse Eure et Loir Bas Rhin Nord Pyr n es Orientales Dordogne Seine Saint Denis Val de Marne Ari ge Rh ne Moselle Source R pertoire Sir ne de PINSEE Les d partements sont class s par ordre d croissant Ce sont plut t les d partements ruraux qui comportent logiquement davantage de petites associations employeurs On insistera sur la situation particuli re du d partement de l H rault qui comprend un grand nombre d associations employeurs dont 65 sont de petite taille Les d partements de l Aude du Gers de l Ari ge et du Cantal sont dans la m me typologie A l inverse on mentionnera le Pas de Calais le Nord le Bas Rhin le Haut Rhin et la Moselle qui comportent plut t moins d associations employeurs pour 1000 habitants mais dont les organismes sont de taille plus importante On retrouve ici les effets de la d marche qui consiste renforcer ce qui existe plut t qu cr er tout pri
83. n appartient pas aux tiers encore moins l Etat de v rifier syst matiquement l autorisation pr alable des parents Celle ci est pr sum e L enfant est cens agir en conformit avec la volont parentale Seule l association pourrait par ses statuts d finir un ge minimum d adh sion On dit qu la pollicitation la demande d adh sion une r ponse n gative peut tre oppos e par l association Celle ci est libre de pr voir des conditions d acc s plus restrictives que la loi Mais il ne semble pas que ce soit le r le de l administration d imposer des restrictions dans ce domaine L incapacit de voter Apr s avoir d admettre le principe de la libre adh sion des mineurs une association on dressa une nouvelle ligne de d fense leur encontre en leur opposant une soi disant interdiction de prendre part aux votes des assembl es d lib rantes Les mineurs avaient le droit d apporter leur contribution b n vole d adh rer et de payer leur modique cotisation mais ils taient exclus du droit de vote Par quels raisonnements tait fond e cette pr tendue incapacit de voter des adh rents mineurs La pratique associative exp riment e par les instituteurs du mouvement Freinet a d montr depuis longtemps la capacit des mineurs m me enfants participer des d cisions collectives Quant aux associations d clar es qui sont nombreuses fonctionner sans salari voire sans subvention on ne pouvait gu
84. n des associations en Le quartier La commune Plusieurs communes Le d partement La r gion La France Action internationale Autre Source Enqu te Matisse LES CNRS 1999 Ensuite parce que le sujet a souvent t travaill l chelle de grandes villes alors que 57 des communes fran aises comptent moins de 500 habitants Enfin parce que la vie associative peut y rev tir une importance toute particuli re notamment quand les autres formes de vie sociale ont peu peu disparu Cette enqu te a montr l extr me diversit de la situation dans les petites communes depuis les villages o la vie associative est quasiment absente jusqu ceux o fleurissent une multitude d associations r pondant la plus grande vari t de besoins et d envies des habitants en passant par ceux o elle se r sume l association unique m me si celle ci regroupe plusieurs activit s Parmi ces diff rents cas de figure la multiplication des associations ne r sulte pas forc ment d un choix d lib r Elle peut ainsi s expliquer soit par le d sir des b tisseurs de s parer les activit s quitte susciter quelques concurrences ici ou l soit par l histoire et par des cr ations tr s chelonn es dans le temps Evoquons les communes d Alboussi re Ard che qui ne compte pas moins de 25 associations pour 777 habitants de Bibost Rh ne 13 pour 351 habitants de Garrebou
85. nterviennent il faut les relier au territoire auquel elles appartiennent dont elles sont directement issues mais aussi qu elles contribuent fa onner A partir de deux r gions riches dans ce domaine et des travaux men s par Michel Adam et Marc Fourdrignier mais aussi d une enqu te men e par le CerPhi aupr s d une cinquantaine de villages nous avons voulu clairer tout particuli rement cette interaction Dans un pays qui comporte 36 000 communes soit autant que dans une quinzaine de nos partenaires europ ens r unis le l gislateur lois de 1992 et 1999 a tent de proc der des regroupements dans ce que l on appelle des communaut s de communes L objectif tait de transf rer la plupart des projets de d veloppement en particulier ceux qui structurent un niveau intercommunal pertinent pour conduire des actions significatives Un autre niveau de regroupement plus large et destin coordonner des actions de long terme a t constitu avec ce que l on a nomm les Pays lois de 1995 et 1999 Ces derniers sont dot s de conseils de d veloppement dans lesquels les acteurs sociaux et conomiques sont invit s se retrouver dont les associations Dans ce paysage qui a donc fortement volu faute de s tre simplifi les acteurs associatifs ont donc vu leurs interlocuteurs changer et passer peu peu des niveaux d passant largement la commune Marc Fourdrignier a attentivement
86. ociations existantes part du d partement dans le total de 173 000 pr sentent une liaison lin aire quasiment parfaite de 92 A titre d exemple le Pas de Calais repr sente 2 4 des cr ations et 2 4 du total des clubs vivants le Rh ne repr sente 2 4 des cr ations et 2 6 des clubs vivants la Haute Garonne repr sente 2 2 des cr ations et 2 1 des clubs vivants et la Gironde 2 4 des cr ations et 2 3 des clubs vivants Ceci montre que l on peut s appuyer d une certaine mani re sur le nombre de cr ations pour estimer le nombre d associations existantes en se m fiant toutefois des quelques d partements qui s cartent de la tendance moyenne Nous verrons plus loin si ce constat peut s appliquer l ensemble du domaine associatif Reprenons ce lien entre cr ations et existant Ce n est pas parce que la hi rarchie des d partements est sensiblement la m me selon les deux param tres qu il n y a pas des carts significatifs entre eux quand on fait le rapport entre le nombre d associations cr es en 10 ans et l existant Ce rapport va nous donner une id e de la stabilit associative dans le domaine du sport Quelques d partements se distinguent par un faible nombre de cr ations par rapport au nombre de clubs vivants On peut donc consid rer qu ils connaissent une tr s grande stabilit Citons ainsi l Indre les Yvelines le Gers les Landes l Orne et le Cher qui figurent en t te du t
87. ociations ne se distinguent pas particuli rement par la cr ation plus marqu e dans tel ou tel domaine On aurait en effet par exemple pu imaginer que la tendance des d partements du sud cr er davantage d associations pouvait concorder avec leur propension suppos e faire la f te mais les associations dites de loisirs n y sont pas plus nombreuses qu ailleurs 2 Les liens constat s Nous avions en revanche constat que les cr ations suivaient le soleil et bien que l effet ensoleillement ne puisse pas tre d montr rationnellement nous avions not que les d partements du sud de la France taient tr s clairement plus cr ateurs que ceux du nord Nous avions aussi d montr une certaine corr lation entre la proportion de b tisseurs et la proportion de personnes de 55 60 ans par d partement lien encore plus net concernant les femmes 67 contre 62 pour les hommes On pouvait alors avancer que cet ge de mutation professionnelle est vraisemblablement propice l initiative associative a fortiori chez les femmes qui de surcro t sont plus sensibles au d part des enfants et tr s d sireuses d tre utiles Nous n avons pas t contredits sur ce point Nous poursuivons cette ann e nos recherches dans trois directions les mouvements de population d un d partement l autre les cr ations d entreprises et le moral des m nages La France b n vole 2005 CerPhi Mars 2005 p 23
88. olution de la soci t Il s agit de celles r pertori es dans les rubriques techniques et recherche et communication Les associations du patrimoine non r pertori es en tant que telles au Journal officiel connaissent galement un fort dynamisme de cr ation ces derni res ann es C est ce que r v le une tude men e la demande du minist re de la culture qui recense entre 1997 et 2000 2241 cr ations d associations et modifications d objet dans le domaine du patrimoine et du cadre de vie notamment sur la fa ade nord ouest du Finist re au Nord et une partie des d partements d un grand quart sud est 4 On notera que le classement adopt par les pr fectures et sous pr fectures application SITADELLE est sensiblement diff rent Voir D veloppement culturel n 136 Les associations culturelles septembre 2001 disponible sur www culture gouv fr dep 10 R partition des cr ations d association de 1995 2004 en Source Services du Journal officiel Nous avons not par ailleurs en observant l volution des cr ations que la proportion de chacun des principaux objets est assez stable au fil des ann es Qu en est il dans les r gions Le tableau suivant pr sente le panorama r gional sur 10 ans selon les cr ations dans les quatre principaux objets ainsi qu en mati re d environnement Part de chaque domaine sur le total des cr ations en
89. ons Si l on prend les r gions les plus peupl es on remarque les contrastes saisissants en Ile de France avec une tr s faible proportion de cr ations dans les domaines de l environnement des loisirs et du sport et un taux record en mati re de social et de culture Les autres grandes r gions pr sentent un profil plus quilibr La majorit des r gions 15 sur 22 pr sentent un profil semblable qui les situe au dessus de la moyenne pour la proportion des cr ations dans les domaines de l environnement des loisirs et du sport et au dessous de la moyenne pour le social et la culture Ce trait est particuli rement net pour les r gions les moins denses Auvergne Basse Normandie Champagne Ardenne Franche Comt et Picardie Le coefficient de variation entre les diff rentes r gions cart type rapport la moyenne est le plus important en mati re d environnement 0 27 Il est moyen pour les loisirs et le sport 0 14 environ et plus faible dans le domaine du social et de la culture 0 09 environ Les r gions se ressemblent donc davantage dans ces deux secteurs 12 D Pour approfondir en mati re d environnement On aurait pu penser que le nombre de cr ations allait forc ment s envoler au fur et mesure de la pr occupation croissante en la mati re Il n en est rien et l volution du nombre de cr ations pr sente au contraire une courbe singuli re que nous avons rapproch e du rep re de
90. os e de 4 membres La Ligue de l Enseignement la Conf d ration des Maisons de Jeunes et de la Culture de France de la F d ration Nationale des Centres Sociaux et Socio Culturels et l association nationale Jets d Encre association pour la promotion et la d fense de la presse d initiative jeune 39 r aliser un projet d une fa on autonome C est une exp rience qui favorise l apprentissage de la citoyennet ainsi que la d couverte de la vie associative Elle donne une nouvelle image du groupe de jeunes qui acc de une r elle reconnaissance aupr s des partenaires institutionnels mais aussi des parents des enseignants et des adultes en g n ral Les jeunes sont tout fait capables d tre auteurs de leurs projets Il s agit d accepter qu ils puissent essayer se tromper recommencer exp rimenter qu ils puissent d finir entre eux des r gles de d cision de r partition des t ches et d organisation Apr s un temps de construction du groupe d un entre soi c est dans un deuxi me temps qu ils cherchent d velopper des actions qui s ouvrent vers les autres vers les plus jeunes avec des dimensions solidaires et g n reuses Il faut galement prendre en compte que pour beaucoup les jeunes devront faire leurs preuves alors qu ils attendent coute et reconnaissance des adultes b La cr ation d une junior association Il est possible tout groupe de jeunes ayant une
91. ou encore par rapport aux d partements de m me strate de population Ce panorama est r alis partir de ces 10 points analys s et comment s 1 Dix ann es de cr ations d associations dans le d partement en donn es brutes 2 L volution compar e du nombre de cr ations dans le d partement dans la r gion sur l ensemble national 3 Dix ans de cr ations en pr fecture et par sous pr fecture 4 Les objets des cr ations culture loisirs sports environnement 5 Le bilan des mouvements associatifs dans le d partement cr ations dissolutions modifications de statuts 6 Les associations sportives 7 Les associations employeurs 8 L estimation du nombre d associations vivantes dans le d partement 9 L tat des lieux du b n volat au plan national 10 Les b n voles du d partement notamment dans le domaine social et dans le sport avec un clairage particulier sur les b tisseurs associatifs Le CerPhi propose ces tudes sous cette forme consacr e la vie associative ou sous une forme plus d taill e sur les diff rents aspects de g n rosit aux services d concentr s pr fectures et directions de la jeunesse et des sports et aux conseils g n raux qui souhaitent effectuer ce diagnostic Contact C cile Bazin par mail cecile bazin cerphi org ou au 06 76 79 26 18 55 E FEEFEE RP FEFE RRRRRRRRRRRRRRRRR RE Personnes associ es ponctuellement aux tudes du CerPhi Michel A
92. ou une mineur peut reconna tre un enfant naturel L 1844 Voil autant de d cisions d actes et de droits qu un mineur peut l galement exercer alors que personne ne pourra nier qu ils sont lourds de cons quences partir de 16 ans il peut r clamer seul la nationalit fran aise entrer dans la vie professionnelle et cosigner son contrat d apprentissage Il peut percevoir son salaire et peut se d fendre seul devant le conseil des prud hommes Il a le droit d ouvrir un compte en banque de d poser et de retirer de l argent sur ce compte Il a le droit de se syndiquer L 17 mars 1920 et de participer aux lections du comit d entreprise et des d l gu s du personnel Il peut tre membre d une mutuelle sans l intervention de ses parents L 121 4 code de la mutualit et a le droit de vote Devrait il attendre 18 ans pour tre b n vole d une association y adh rer voter l assembl e g n rale tre lu au conseil d administration devenir pr sident secr taire ou tr sorier On ne peut tirer de l ge de la majorit civile aucune r gle g n rale pour dire les mineurs incapables de s associer ni se fonder sur aucune coutume ou tradition pour exclure les mineurs de ce droit que lui reconnaissent la loi et les engagements internationaux de la France L incapacit contractuelle Pour justifier les restrictions apport es au droit d association des mineurs on rappelle volontiers que le code civil les dit incapables
93. poth se qui permet de montrer la diversit la puissance et l utilit du monde associatif qui se situe au plus pr s du terrain y compris dans les secteurs les plus fragiles socialement et dans les territoires les plus isol s Cette estimation du million d associations vivantes pourrait tre affin e si la dissolution des associations faisait l objet d une d claration obligatoire Aujourd hui les d clarations officielles sont au nombre de trois et concernent successivement la cr ation les modifications de statut nom si ge ou objet et la dissolution Seules les deux premi res sont obligatoires les dissolutions d clar es ne repr sentent donc qu une faible part des disparitions r elles Les volutions respectives de ces trois formes de publications au cours la derni re d cennie m ritent cependant un regard attentif Elles sont pr sent es dans le graphique suivant Pour gommer les ph nom nes ponctuels nous pr sentons une volution en moyenne mobile calcul e sur trois ans Cr ations modifications et dissolutions moyenne mobile trois ans T T T T 1995 96 1996 97 1997 98 1998 99 1999 00 2000 01 2001 02 2002 03 2003 04 2004 05 Cr ations m Modifications a Dissolutions base 100 en 94 95 Source Services du Journal officiel Traitement du Cerphi D une mani re tendancielle quand on cr e davantage on modifie moins et r ciproquement Il semble bien qu une alternative appar
94. proch e du nombre de cr ations que ce soit en partant du nombre des associations sportives recens es par les services de la jeunesse des sports et de la vie associative que ce soit partir des associations employeurs dont l INSEE nous fournit le d compte r gulier que ce soit encore partir des estimations r alis es par les services du minist re de l int rieur et des pr fectures on parvient un nombre d associations vivantes qui se situe aux alentours d un million Nous avions soumis cette hypoth se au d bat et elle est aujourd hui r guli rement reprise Citons par exemple les articles dans la presse sp cialis e les textes l gislatifs et r glementaires dont le projet de loi relatif au volontariat associatif et l engagement ducatif ou encore le r cent rapport Comme nous ne prenons pas en compte ici les quelque 500 fondations reconnues d utilit publique la petite centaine de fondations d entreprises et les 1500 fondations abrit es par l Institut de France et la Fondation de France 7 On compte parmi elles environ 2000 associations reconnues d utilit publique Pour aller plus loin voir Evolutions de la France associative Associations mode d emploi et CerPhi Novembre 2004 14 parlementaire r alis par Jean Pierre Decool d put du Nord qui formule un certain nombre de propositions pour une meilleure connaissance du monde associatif Elle n en reste pas moins une hy
95. r les associations employeurs amp Des l ments d analyse viennent prolonger les constats partir d intuitions et d hypoth ses en particulier dans la recherche de liens avec certains ph nom nes et indicateurs sociaux et conomiques Nous voulions notamment comprendre les raisons de cette grande diff rence entre un nord prudent sans doute avec raison et un sud foisonnant en mati re de cr ations d associations et aussi v rifier si la multiplication de ces cr ations risquait ou pas de d stabiliser le tissu existant et la ressource b n vole amp Nous avons voulu en outre approfondir deux sujets sp cifiques gr ce la contribution de plusieurs experts qui prennent la parole dans cet ouvrage Quelle place le monde associatif donne t il aux jeunes en particulier pour leur permettre d y prendre leurs premi res responsabilit s Autre sujet d actualit qui mobilise les acteurs du monde associatif tout comme les pouvoirs publics et les collectivit s locales quel r le jouent et pourront jouer les associations dans le lien social et dans le d veloppement local y compris au plus profond des petites communes Comme tous nos travaux celui ci est soumis au d bat D une part pour corriger les maladresses ou les inexactitudes ventuelles d autre part pour qu il soit prolong par des recherches et analyses compl mentaires r alis es partir des donn es ici pr sent es Du reste plusieurs aspects de c
96. rait S ARANAS SASS pas vu le jour sans les amicales et pr cieuses contributions suivantes Michel ADAM directeur du CREAHI de Poitiers charg de cours l universit de Poitiers membre de la Fonda et de la CPCA Jean Claude BARDOUT historien et magistrat la Cour d appel de Toulouse Christine BECHTOLD pr fecture du Haut Rhin Nathalie CORDARY pr fecture de Moselle Chantal BRUNEAU conseill re technique au Conseil national de la vie associative Thierry CROSNIER responsable du r seau national des Juniors associations Xavier DELSOL avocat sp cialiste des associations et de l conomie sociale Marie DUROS charg e d tudes au CerPhi Marc FOURDRIGNIER sociologue ma tre de conf rence l Universit de Reims Pour le minist re de la Jeunesse des Sports et de la Vie associative Fr d ric LEFRET conseiller technique du ministre Fabienne BOURDAIS et Jean Claude SAMALENS bureau de la vie associative la direction des sports Jacques THIOLAT directeur r gional des Pays de la Loire Patrick LAVAURE directeur d partemental de la Loire Atlantique Alain CHARRIER directeur d partemental de l Ard che Philippe ETCHEVERRIA Inspecteur de la jeunesse et des sports et Fran ois ACHIARY conseiller d ducation populaire et de jeunesse la DDJS des Pyr n es Atlantiques Christian LE MOIGNE directeur d partemental la vie associative du Morbihan co auteur du guide pratique de l association www
97. re territoire ous n avons pas trouv dans notre enqu te le type 9 ou iati j e deux associations Ni t di t te l 9 ou association fusion de d t que l on trouve dans le domaine social ou dans celui des ONG Le territoire associatif volue avec le projet associatif Les volutions les plus fr quentes nous semblent tre depuis le type 2 l association implant e vers le type I lassociation autochtone et une localisation autonome depuis le type 1 l association autochtone vers le type 3 l association rayonnante avec un rayonnement croissant et un changement d chelle mais aussi des types 1 4 et 5 les associations autochtones regroupantes et s paratistes vers le type 7 lassociation endormie ou dormante L entropie guette en effet les associations et tous les syst mes en g n ral La dynamique et la fertilit d un territoire s appuient par un d veloppement des r seaux et des mouvements par rhizomes et pollinisation tels que les r seaux d changes r ciproques de savoir MRERS voire de v ritables franchises associatives telles que le r seau Oh Prom th e pour l insertion professionnelle des travailleurs handicap s ou M nage Service de la FNARS pour les services de proximit ou encore le r seau ENVIE des entreprises d insertion issues d Emma s et recyclant l lectrom nager blanc usag travers des tensions f condes autant que destructrices entre ing nierie sociale ascendante et spontan e des citoyens assoc
98. re associatif est indispensable obtention de licences d assurances ou de permis droits subventions Elles mobilisent peu la municipalit qui se contente de reconduire leur subvention annuelle et ventuellement de leur pr ter des locaux Les associations d anciens combattants ou de familles de pompier en font galement partie Bien qu elles participent sans ambigu t au lien social de la commune elles fonctionnent en circuit ferm pour reprendre l expression d un maire Leur projet s adresse un groupe limit d individus concern s Les pivots de la vie communale En premier lieu le comit des f tes pr sent dans toutes les petites communes interrog es il organise les f tes patronales de l t perp tuant et renouvelant une tradition de rassemblement de c l bration de convivialit qui constitue un moment fort de coh sion sociale et de r affirmation de l identit locale Dans les communes interrog es le comit des f tes est g r et anim par les jeunes du village qui vont jusqu s assurer du renouvellement des quipes et de la transmission de cette tradition aux plus jeunes Le club du troisi me ge est galement pr sent dans toutes nos communes actif et mobilisable dans le cadre de manifestations inter associations Il s adresse tous les anciens mais concerne l ensemble du village au del de sa fonction utile distraire les anciens du village il a galement un r le symbolique
99. rement renforcer l ancrage local de la commune ou l ouvrir sur l ext rieur Une communaut d individus adh rents Un groupe social D finie par un centre Les destinataires L ensemble de la commune Une cat gorie institutionnalis e pompiers anciens combattants d int r t une pratique chasseurs pratiquants d un hobby Dans le champ du symbolique Dans le champ du r el La fonction Servir divertir apprendre Gratifier honorer promouvoir Ancrage identitaire Ouverture sur le monde La culture locale L environnement Arrimage r gional national L environnement naturel de r f rence international Le patrimoine Inscription dans les pratiques et Les anciens la soci t contemporaines Pr cisons qu aucune dimension n est exclusive de l autre Par exemple une association qui a vocation promouvoir le patrimoine culturel d une commune et donc renforcer son identit locale peut aussi contribuer l ouvrir sur l ext rieur en faisant conna tre cette culture et en attirant des visiteurs 48 c Esquisse d une typologie d associations La classification suivante des associations pr sentes dans les communes rend compte la fois du type de contribution au lien social et de la fa on dont elles mobilisent les lus amp Les discr tes Il s agit de regroupements d individus s associant pour se livrer une pratique commune bricolage ou une pratique individuelle pour laquelle le cad
100. renforcement du lien social dans les villages C est pour cette raison qu elles sont activement soutenues par les municipalit s En effet le lien social dans les villages n est plus aussi fort ni aussi naturel qu autrefois Les volutions de la soci t l ont depuis longtemps fragilis L affaiblissement de l Eglise a jou galement un r le rar faction des offices religieux et donc des occasions de rencontre entre les habitants moindre pr sence des pr tres agents de r gulation de la vie collective et animateurs de la vie associative paroissiale qui prenait en charge la solidarit et l ducation populaire On ne se rencontre plus comme avant dans un village Avant il y avait les travaux des champs on avait le temps de se parler les gens taient plus s dentaires se connaissaient forc ment ils allaient l glise Maintenant ils ont la t l travaillent en ville ils sont plus individualistes M me le cur a disparu les associations paroissiales aussi Les lus soulignent aussi les risques de d litement du lien social induits par l arriv e de nouvelles populations urbaines individualistes fondamentalement consommatrices dans leurs mentalit s et dont l int gration constitue un enjeu majeur La contribution associative la coh sion sociale est multiple amp Les associations entretiennent les r seaux de relations au sein de la commune favorisant la connaissance de l autre et l appren
101. responsable de www jeveuxaider com portail de la solidarit Anne Latty coordination des tudes l Observatoire national de l Action Sociale d centralis e Herv Le Serre pr sident de FRANCE ADOT C tes d Armor association pour le don d organes et de tissus humains B n dicte Massis psychologue conseil co fondatrice de B n volat formation Marianne Mousseau du Secours Populaire Marie Claire Paulet pr sidente nationale de FRANCE ADOT Bill Schneider directeur du d partement Philanthropie de l universit d Indiana Ludovic Subran statisticien conomiste l INSEE professeur l Ecole nationale de la statistique et de l analyse de l information ENSAT Roger Sue sociologue professeur l universit Ren Descartes Paris V Michel Terestchenko philosophe ma tre de conf rence l Universit de Reims Dominique Thierry vice pr sident de France B n volat conseiller scientifique Renaud Tockert organisateur de Cap 48 en Belgique quivalent du T l thon en France Dominique L Van Truoc directeur du d veloppement et de la communication d Handicap International Andr Verch re pr sident de France B n volat Pays de Loire 56 Derni res tudes r alis es Le Morbihan associatif en mouvement octobre 2005 Le don d organes dans les C tes d Armeor octobre 2005 En partenariat avec France ADOT 22 Sapeur pompier volontaire courage et g n rosit juin 2005 Ma
102. rg Moselle 11 pour 496 habitants et de S vignacq Pyr n es Atlantiques avec 22 associations pour 613 habitants A l inverse titre d exemples Bessamorel Haute Loire propose une seule association de loisirs pour ses 329 habitants Frohmul Bas Rhin regroupe la gymnastique la couture la p che la p tanque et la randonn e dans son unique association au b n fice de ses 208 habitants C est dans des villages riches en associations que quelques entretiens plus approfondis ont t conduits avec des lus maires ou adjoints en charge de la vie associative tous personnellement impliqu s dans la vie associative de leur commune A quoi tient ce dynamisme associatif Qu apporte t il au village A quels obstacles se heurte t il et quelles sont les perspectives pour l avenir Telles sont les questions que nous avons soumises nos interlocuteurs dont les t moignages nous ont permis de poser les hypoth ses que nous pr sentons ici Pr cisons d embl e 5 R alis e par Chris Olivier et Marie Duros CerPhi 46 que si la tonalit des t moignages recueillis varie en fonction du niveau d optimisme des lus de leur confiance en l avenir ou leur inqui tude face aux changements tous font un diagnostic identique du d fi relever pour perp tuer dans leur village la vitalit associative Maintenant il va falloir s organiser autrement a Caract ristiques des communes retenues pour leur dynamis
103. s dirigeantes qui c t des principes d galit ou parit des sexes et de repr sentation des diff rentes origines sociales ou communautaires devrait s appliquer aussi l ge des dirigeants le d cret du 9 avril 2002 pris pour l application de l article 8 de la loi indique article 2 c les statuts doivent pr voir que la composition du conseil d administration doit refl ter la composition de l assembl e g n rale Ce texte institue une obligation de repr sentativit du conseil d administration de laquelle d coule par exemple l obligation pour un conseil d administration lu par une assembl e g n rale compos e pour tout ou partie de mineurs de comporter en son sein des membres mineurs refl tant la composition de l assembl e En somme Contrairement ce qui est parfois soutenu aucune loi ne restreint le droit d association des mineurs et c est avec raison parce que l association d clar e sera toujours plus protectrice des droits de ses adh rents et des tiers qu une association de fait Les lois telles celle de 1936 relative la dissolution des groupements arm s ou celle du 12 juin 2001 relative la r pression des activit s sectaires constituent des moyens suffisants pour prot ger les mineurs de tout embrigadement ou pros lytisme n faste Si l association peut tre une formidable cole de citoyennet pour les jeunes c est la condition que leur adh sion leur participation aux d cis
104. se un r le primordial quand quelques uns de nos fondements semblent vaciller Il est galement fort bien plac pour jouer un r le de veille quand un v nement n est pas jug assez important par l organisation m diatique R vons par exemple qu un jour il saura nous ouvrir les yeux et se mobiliser spontan ment pour les difficult s orphelines dont on parle peu en France et aussi pour les tsunamis silencieux que connaissent certains territoires lointains et oubli s Aussi au moment o tout le monde veut et doit prendre conscience du fait que la ressource financi re est pr cieuse et doit tre tr s strictement r partie en allant l essentiel des efforts trop lourds demand s au secteur associatif pourraient aller paradoxalement l encontre du but recherch Songeons d une part que les associations r alisent dans de tr s bonnes conditions conomiques des actions d int r t g n ral qui seraient bien plus co teuses si elles taient organis es et mises en uvre par le secteur public Ne serait ce que par l effet de levier que constitue l apport incomparable des b n voles et par leur pr sence au plus pr s du terrain et des difficult s de tous les jours Pensons aussi que tout moyen octroy au secteur associatif se retrouvera forc ment et utilement dans le circuit conomique sous forme d achats ou de salaires 52 Ce travail coordonn par C cile BAZIN directrice d tudes au CerPhi n au
105. ses sp cificit s que nous mettons en parall le avec quelques v nements particuliers sans pour autant chercher trouver un lien Nous serions heureux que des sp cialistes d histoire contemporaine prennent appui sur ces donn es pour prolonger cette analyse Mais ce stade restons prudents gardons nous bien de tirer des conclusions trop h tives sur l influence des circonstances qu elles soient d ordre politique climatique sportive conomique sur la courbe des cr ations d associations Nous utilisons d sormais l ann e associative qui va donc du 1 septembre au 31 ao t de l ann e suivante la fois pour des raisons statistiques et pour mieux traduire la r alit du terrain Le lecteur notera qu il faut compter entre quatre et six semaines de d lais entre le d p t des dossiers de cr ation en pr fecture ou sous pr fecture et la parution au Journal officiel Le nombre de cr ations enregistr es au cours du premier trimestre de septembre novembre est traditionnellement bas moyenne un peu sup rieure 14 000 cr ations et constant Ce sont des cr ations qui interviennent en fin d t rares et en tout d but d automne Les ann es 1999 2000 et 2000 2001 sont un peu en retrait Les initiatives de la rentr e septembre octobre se traduisent par la constitution d quipes dirigeantes et par le d p t d un dossier On ressent ce v ritable d marrage avec de nombreuses
106. sur son site et par l agr ment de 101 associations et de 18 f d rations au niveau national et de nombreuses associations au niveau local par les directions r gionales DIREN E Combien d associations vivantes aujourd hui Pr cisons qu il existe ce que l on appelle l association de fait regroupant plusieurs personnes ne d sirant pas obtenir la personnalit morale et ne souhaitant pas disposer de v ritable budget donc de compte en banque Prenons l exemple d amis qui jouent r guli rement et ensemble au tierc ou au loto Ils n ont pas l obligation de d clarer leur association mais ils se limitent un fonctionnement des plus simples et informel et ne disposent d aucun recours en cas de d saccord Ces associations sont fort nombreuses et peuvent dans certains cas entra ner leurs participants dans des activit s qui m riteraient une d claration officielle Pr cisons ici que nous ne les prenons pas en compte et que nous nous limitons celles qui ont fait l objet d une d claration 1 Le cap du million d associations hypoth ses concordantes Afin d estimer le nombre d associations vivantes nous avions mis une s rie d hypoth ses dans notre dition 2004 partir de quatre types de donn es issues d enqu tes men es en particulier par Edith Archambault et Viviane Tchernonog sur le milieu associatif Que ce soit en s appuyant sur la dur e de vie des associations rap
107. t ristique d une valuation tr s difficile de l existant dans la mesure o les mises en sommeil et les dissolutions ne sont g n ralement pas d clar es il existe une exception sur laquelle nous allons nous appuyer le domaine sportif En mati re de cr ation non seulement nous disposons des donn es tr s pr cises des services du journal officiel mais encore les risques d erreur sont quasi inexistants quant au rep rage de l objet la d nomination d une association sportive ne pr te pas confusion et son classement dans la rubrique idoine ne pose pas de probl me Nous prenons donc en compte les 119 000 cr ations d associations sportives au cours de la derni re d cennie et sur leur d clinaison d partementale Pour d nombrer les associations vivantes pas de difficult s non plus d s lors que la quasi totalit des associations sportives sont recens es avec pr cision la fois par les f d rations auxquelles elles adh rent et par les services d partementaux de la jeunesse des sports et de la vie associative Nous allons donc nous appuyer sur les 173 000 associations recens es par le minist re 171 000 pour le CNOSF et sur la ventilation d partementale de ces clubs 31 i Le plus souvent par manque de ressources humaines disponibles 25 La r partition des cr ations proportion des cr ations dans chaque d partement par rapport au total national de 119 000 et la r partition des ass
108. t en Guadeloupe sup rieure aux deux autres d partements d outre mer est comparable celle des quinze premiers d partements m tropolitains 2 Des volutions d partementales contrast es L observation des cr ations d associations dans chaque d partement au cours de la derni re d cennie permet de mesurer l volution moyenne annuelle et de noter les carts les plus significatifs Nos tudes d partementales d j r alis es en Loire Atlantique dans l Eure et dans le Morbihan reprennent de mani re tr s d taill e les volutions au niveau local Arr tons nous ici sur les plus fortes tendances Une douzaine de d partements pr sentent clairement une volution la baisse quant au nombre de cr ations constat es en dix ann es A l oppos une quinzaine de d partements affichent une progression incontestable Les d partements la baisse 1 Territoire de Belfort 5 Eure 9 Ardennes 2 Ni vre 6 Vosges 10 Eure et Loir 3 Aisne 7 Cher 11 Creuse 4 Somme 8 Oise 12 Meuse Ils sont class s dans l ordre la Creuse et la Meuse pr sentant la baisse la plus sensible Ils se situent tous au nord d une ligne allant de La Rochelle Chamb ry Les d partements la hausse 1 Vend e 6 Landes 11 Seine Saint Denis 2 Sarthe 7 Tarn 12 Val de Marne 3 Mayenne 8 Vienne 13 Tarn et Garonne 4 Sa ne et Loire 9 Manche 1
109. t ind pendante ou affili e des r seaux unions f d rations de niveau divers Nous appelons type Ibis l association autochtone affili e quel que soit le niveau g ographique de l affiliation Ces deux premiers types taient de loin les plus nombreux plus de 80 et la vision simple voire simpliste et r ductrice du monde associatif s arr te souvent ces deux cas L observation en r v le beaucoup d autres 7 Directeur du CREAHI Centre R gional d Aquitaine d Etudes et d Actions sur les Handicaps et les Inadaptations de Poitou Charentes auteur de L association image de la soci t Editions L Harmattan 2005 a Rappelons les chiffres fournis par le L E S Laboratoire d Economie Sociale de Paris en 1995 30 des associations ne sont affili es aucune autre structure 30 sont affili es un niveau d partemental ou r gional 40 seulement sont affili es au niveau national et au del 43 e Le type 2 diff re sensiblement l association implant e a des adh rents locaux mais son si ge est ext rieur au territoire ici la ville et il n y a pas de groupe juridiquement autonome sur place ce qui serait le type Ibis Dans la variante 2bis un groupe local existe bien mais sans statut juridique ind pendant c tait le cas d Amnesty International ou de l Association des Paralys s de France APF de la CIMADE de la SEPRONAS pour la protection de l environnement ce pourrait l tre pour des groupes locaux d
110. t se situe galement au dessus de la moyenne des six ann es 7 3 Une ann e 2001 2002 plus cr atrice dans sa premi re moiti Cr ations de l ann e 2001 2002 20000 18000 16000 14000 2001 2002 Moyenne 6 ann es 12000 1 sept 30 nov 1 d c 28 f v 1 mars 31 mai 1 juin 31 ao t Source Services du Journal officiel Traitement CerPhi Sans pour autant d montrer des liens nous constatons que les deux premiers trimestres se situent au dessus de la moyenne en m me temps que l on pr parait le centenaire de la loi de Waldeck Rousseau et que le monde entier tait plong dans l angoisse face aux actes terroristes du 11 septembre C est aussi le moment du passage l euro et Toulouse se remet difficilement de l explosion AZF Le dernier trimestre est en revanche le plus faible de la p riode Y aurait il un lien avec les lections pr sidentielles et l gislatives 4 Une ann e 2002 2003 au printemps plus intense Cr ations de l ann e 2002 2003 22000 20000 18000 16000 14090 2002 2003 g Moyenne 6 ann es 12000 1 sept 30 nov 1 d c 28f v 1 mars 31 mai 1 juin 31 ao t Source Services du Journal officiel Traitement CerPhi C est le troisi me trimestre qui explique le haut niveau de l ann e et un record de cr ation avec pr s de 70 000 nouveaux organismes
111. te disponibilit nouvelle ait pouss les b tisseurs prendre des initiatives 6 Une ann e 2004 2005 au printemps plus actif Cr ations de l ann e 2004 2005 ne o 2004 2005 Moyenne 6 ann es 1 sept 30 nov 1 d c 28 f v 1 mars 31 mai 1 juin 31 ao t Source Services du Journal officiel Traitement CerPhi L automne 2004 a t calme pour les b tisseurs associatifs qui semblent s tre r veill s au printemps On notera qu il a correspondu la campagne r f rendaire sur le projet de constitution europ enne et aux nombreux d bats qu elle a suscit s Pour autant les autres campagnes lectorales n avaient pas correspondu un haut niveau de cr ations Celle ci aurait elle pris une autre forme plus en lien avec la vie sociale On rappellera galement que ce printemps fait suite la terrible catastrophe en Asie et aux tr s nombreuses initiatives collectives qui ont mobilis les Fran ais C Des associations pour quoi faire Les services du Journal officiel classent les associations selon 15 th mes diff rents traditionnellement compl t s par une rubrique divers Compte tenu de l objet d clar certaines associations peuvent tre class es simultan ment dans deux trois rubriques Le tableau suivant pr sente la ventilation des cr ations selon les objets sur une p riode de 10 ann es 1 01 1995 31 12 2004 R partition des cr ations
112. tions employeurs comparativement leur population Inversement les r gions Midi Pyr n es Pays de la Loire et Languedoc Roussillon en comptent davantage Qu en est il en termes d effectifs salari s Notre volont d approfondir cette question se heurte de r elles difficult s pour obtenir des donn es v rifi es et actualis es Le fichier national SIRENE au 01 01 2004 nous donne la r partition g ographique des salari s dans les associations Leur nombre dans chaque r gion est proportionnel la population totale de fa on plus marqu e encore que pour ce qui concerne le nombre des associations employeurs De plus les carts entre les r gions sont faibles puisque l on compte entre 2 et 2 8 salari s d associations pour 1000 habitants Au bilan on trouve des similitudes entre la proportion d employeurs et la dynamique associative dans son ensemble les r gions pr sentant moins d associations employeurs sont situ s dans le Nord Pas de Calais la Picardie la Lorraine et l Alsace celles o elles sont plus nombreuses et de taille plus r duite sont au sud et l ouest Mais d s lors que l on observe la proportion assez homog ne des salari s eux m mes par rapport la population on ne peut que se r jouir d un quilibre mieux partag sur le territoire entre les besoins des habitants et l offre de services des associations 32 2 Quelle place occupent elles dans le tissu associatif a Dans l
113. tissage de la vie collective amp Elles contribuent faire des communes des lieux o il fait bon vivre anim s conviviaux riches de possibilit s o chacun peut s impliquer 5 Voir sur ce point le rapport de Jean Fran ois Poncet L Etat du territoire remis au S nat le 3 avril 2003 et disponible sur www senat fr 57 D placement du travail et des commerces vers les centres urbains attraction de ces p les ext rieurs sur la population et notamment sur la jeunesse locale mobilit induite des populations actives individualisation de leurs trajectoires professionnelles de leurs loisirs 47 amp En tant que large projet collectif d passant les projets individuels elles contribuent la reconnaissance de la commune comme groupe social ligible autonome durable qu il est possible d investir positivement pour l avenir amp Elles accompagnent les changements sociaux permettant ainsi aux communes d voluer avec leur temps Si toutes les associations participent au dynamisme associatif global leur contribution sp cifique peut s analyser selon trois dimensions Ses destinataires qui s adresse t elle quels crit res individuels ou collectifs d finissent sa communaut de r f rence amp Sa fonction rel ve t elle prioritairement du symbolique ou se d finit elle par rapport sa valeur utile amp L environnement dans lequel elle se positionne contribue t elle prioritai
114. ts dictant peu ou prou une incapacit associative de la jeunesse aux contours fluctuants la r flexion aucune des justifications avanc es ne m apparaissent actuellement fond es La minorit politique Ecartons d embl e la fausse id e qui ferait du droit d association un droit politique c est dire un droit li la majorit politique ou m me la qualit de citoyen Car si la pratique de la vie associative par des mineurs est une cole de citoyennet elle n a pas pour fondement juridique ou condition la qualit de citoyen Le droit d association n est pas un droit politique Lorsque la France tait r gie par le vote censitaire le droit d association n tait pas r serv aux citoyens capables de voter Lorsque comme en 1901 les femmes taient exclues du droit de vote elles 4 La France b n vole 2005 CerPhi et France B n volat 4l Sur ce sujet le lecteur pourra utilement se reporter aux travaux et aux ouvrages suivants Jeunesse le devoir d avenir Dominique CHARVET Documentation fran aise 2001 Le pari des tudiants Rapport de Guillaume HOUZEL aux ministres en charge de l emploi et de l ducation nationale 2002 La valeur des jeunes Sondage Louis Harris 2003 Bilan de la vie associative 2000 2002 CNVA Documentation fran aise 2003 page 215 et suivantes Conseiller la Cour d Appel de Toulouse et auteur de l ouvrage L histoire tonnante de la loi de 1901
115. u ris CREDIT x associations COOPERATIF La France associative en mouvement Troisi me dition Sous la direction de Jacques Malet Pr face de Jean Fran ois Lamour Ministre de la Jeunesse des Sports et de la Vie associative E Centre d tude CLUE et de Recherche sur la Philanthropie Octobre 2005 Pr face La parution de l tude annuelle du CerPhi sur la France associative qui en est sa troisi me dition constitue d sormais un rendez vous attendu pour tous ceux qui s int ressent la connaissance du tissu associatif L actualisation des chiffres cl s relatifs aux d partements o l on cr e le plus d associations aux domaines les plus attractifs l volution des cr ations apporte de nouveaux clairages sur la vie associative On d couvre pour la premi re fois l chelle nationale quelques raisons qui expliquent le dynamisme de cr ation mais aussi gr ce l exemple du secteur sportif les notions de stabilit Il ne suffit pas de cr er encore faut il durer La cr ation et l animation des associations jouent un r le majeur sur les territoires C est ce que d montre cette tude en mettant en exergue la pr minence du lien social dans la fonction jou e par les associations Partie prenante de la coh sion sociale l association est devenue un employeur important Avec 8 de l emploi salari en France les associations employeurs sont pass es de 125 000 en 1995 168 800 aujourd hui
116. us neutralisons les trois d partements dans lesquels on a cr le plus de clubs sportifs par rapport l ensemble des cr ations Corse Loz re et Haute Sa ne et les trois d partements dans lesquels on en a cr proportionnellement le moins Paris Hauts de Seine et Rh ne on parvient une corr lation 27 excellente de 90 Restons toutefois prudents et gardons bien l esprit que le domaine sportif est un peu particulier dans ce sens qu il est tr s r glement La fi vre cr atrice para t donc peu pr s quivalente pour chaque domaine pour l ensemble des d partements Il est par cons quent assez fortement probable que ce que nous avons d montr dans le domaine du sport s applique aux autres secteurs pour la plupart des d partements Cet indice de stabilit construit partir des clubs sportifs pourrait alors se d cliner pour l ensemble des associations Mais ceci n est qu une intuition une hypoth se que nous soumettons au d bat et que nous d roulons dans le chapitre qui suit F La fi vre cr atrice rime t elle avec instabilit Imaginons donc que l indice de stabilit proportion de cr ations d associations par rapport au total des associations existantes dans le domaine du sport soit applicable l ensemble du secteur associatif Ainsi nous avons compar la propension cr er des associations au plan global et l instabilit que nous venons de constater dans le domaine
117. ut tre un peu de reconnaissance souhaitaient s investir dans des projets collectifs et constituaient donc un nouvel atout pour leur d partement d accueil La derni re tude de l INSEE qui porte sur les volutions constat es depuis le recensement g n ral de 1999 va dans le m me sens et montre que l ouest attire d sormais autant que le sud et le sud ouest Et nous avons effectivement not une corr lation entre les cr ations d associations et les taux de migration annuelle publi s r cemment par l INSEE 80 entre b tisseurs et migration des 40 60 ans apr s neutralisation de l Ile de France 7 Directeur du CREAHI Centre R gional d Etudes et d Actions sur les Handicaps et les Inadaptations de Poitou Charentes Charg de cours l Universit de Poitiers Thierry Magnol journaliste au quotidien Sud Ouest et Didier Thomas Radux journaliste au Midi Libre fins connaisseurs de leur r gion nous avaient fait part des m mes constats ou observations pour les d partements de leur lectorat 7 Voir sur ce point Evolutions de la France associative CerPhi et Associations Mode d emploi Nov 2004 26 INSEE Premi re n 1028 Enqu tes annuelles de recensement r sultats de la collecte 2004 juillet 2005 22 Cr ations d associations et taux annuel de migration entre 1999 et 2004 Proportion de b tisseurs dans la taux de migration taux de migration
118. vices Encore peu nombreuses mais fortement soutenues sinon initi es par les municipalit s ces associations permettent de r pondre un besoin de service de la commune qui ne peut tre pris en charge ni par une entit commerciale parce que le mod le conomique n est pas viable ni par la municipalit Un centre de service multim dia a t mis en place car on n avait rien en mati re de fax internet La mairie a investi et achet du mat riel On a cr une association avec un salari permanent c est une fa on que a vive on n a pas les moyens au niveau municipal de s en occuper Et ce ne serait pas assez rentable pour un commerce classique Mais maintenant on p rennise un poste il y a une activit autour La forme associative permet ici tout en chappant aux imp ratifs de rentabilit d obtenir des emplois aid s ce qui limite les probl mes rencontr s par la pr c dente cat gorie Ces associations sont un outil pr cieux de revitalisation et de dynamisation des communes 58 Notamment avec l appellation sympathique Le sou des coles dans certaines r gions 50 d Les d fis pour l avenir L enqu te met jour trois grands d fis pour le maintien de la vitalit associative des petites 59 r er r 2 communes R els motifs d inqui tude pour les lus interrog s qui ressentent du danger pour le devenir associatif mais entrevoient difficilement des solutions
119. volont de cr er une ou plusieurs activit s de se constituer en junior association et de demander l habilitation au r seau national cr er un groupe de danse s organiser pour remettre en tat une piste de skate partir en vacances autonomes mener des actions de solidarit cr er des manifestations locales ou y participer proposer des animations de jeux de r le cr er un journal ou une web radio prot ger la nature et les animaux sont autant de projets r alis s par les juniors associations Ces associations se d veloppent galement au sein des coll ges et des lyc es La d marche est tr s simple et le dossier se limite quelques questions L habilitation d livr e par le r seau vaut pour une ann e scolaire et elle est renouvelable Elle garantit la junior association association de fait une assurance qui couvre ses activit s et ses membres la possibilit d ouvrir un compte bancaire des actions de formation c Quelques caract ristiques du r seau On d nombre aujourd hui 907 juniors associations En moyenne 30 juniors associations nouvelles sont habilit es tous les mois Plus de 10 000 jeunes sont ou ont t membres d une junior association 6000 pour l ann e 2004 2005 avec une moyenne d ge l g rement sup rieure 15 ans Les juniors associations sont particuli rement pr sentes en Bretagne succ s partag par les 4 d partements en Aquitaine en Champagn
120. x Au bilan on ne trouve pas de corr lation entre la densit des d partements et leur proportion d associations employeurs On n en trouve pas davantage avec le taux de ch mage dans chaque d partement En revanche elle est quasiment parfaite 98 entre le nombre d associations employeurs et le nombre des cr ations dans le domaine social C est en effet dans ce domaine qu agissent au quotidien le plus grand nombre d associations employeurs 34 B Les jeunes et les associations Ce sujet nous a paru fondamental la fois dans la mesure o dans ce domaine comme dans tous les autres les jeunes repr sentent l avenir mais aussi compte tenu des r sistances que l on peut percevoir par rapport leur prise de responsabilit Pour cela on pourra se reporter l tat des lieux du b n volat que nous avons r alis en mars 2005 et prendre connaissance du plaidoyer tr s argument que nous a propos Jean Claude Bardout Nous pr sentons aussi un premier bilan significatif du r seau des juniors associations 1 Les mineurs sont ils interdits d association Par Jean Claude Bardout J ai toujours t tonn alors que l association est unanimement vant e comme cole de la solidarit et de la citoyennet que des barri res juridiques sans fondement l gal soient oppos es parfois avec parfaite bonne foi aux droits d association des mineurs en France Comme si la vie associative repr sentait

Rapport CERPHI 2005 - Associations.gouv.fr

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