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Former à intervenir en éducation pour la santé dans

1. gt Dans les centres de documentation locaux Un professionnel de la documentation m me si son champ d activit ne couvre pas exactement celui de l ducation pour la sant a g n ralement connais sance des ressources accessibles gt Par les nouvelles technologies de l information et de la documentation NTIC bases de donn es sites Internet Un professionnel de la documentation donne quelques r f rences et ou cl s pour une recherche efficiente S lectionner les documents 2 crit res indispensables gt la pertinence les documents doivent r pondre toutes les attentes et uniquement celles ci gt la fiabilit elle est li e la source qui doit tre reconnue comme valide Un professionnel de la documentation assure une diffusion s lective et personnalis e de l information en fonction des int r ts et pr occupations de chaque professionnel Lire les documents s approprier les informations gt Un professionnel de la documentation analyse les documents en d crit le contenu en rep re l int r t et les possibles apports pour les professionnels Organiser la documentation recueillie afin de pouvoir la r exploiter ult rieurement gt Un professionnel de la documentation classe les documents de mani re ce que tout usager soit m me de retrouver ceux qui r pondront sa demande nartenariat 5 1 Pourquoi travailler en Le rapport la sant la multiplicit des d term
2. Promouvoir l id e Une bonne sant est une ressource majeure pour le progr s social conomique et individuel tout en constituant un aspect important de la qualit de la vie Les facteurs politiques conomiques sociaux culturels environnementaux comportementaux et biologiques peuvent tous intervenir en faveur ou au d triment de la sant La d marche de promotion de la sant tente de rendre ces conditions favorables par le biais de la promotion des id es Conf rer les moyens La promotion de la sant vise l galit en mati re de sant Ses interventions ont pour but de r duire les carts actuels caract risant l tat de sant et d offrir tous les individus les m mes ressources et possibi lit s pour r aliser pleinement leur potentiel sant Cela comprend une solide fondation dans un milieu apportant son soutien l information les aptitudes et les possibilit s permettant de faire des choix sains Les gens ne peuvent r aliser leur potentiel de sant optimal s ils ne prennent pas en charge les l ments qui d terminent leur tat de sant En outre cela doit s appliquer galement aux hommes et aux femmes Servir de m diateur Seul le secteur sanitaire ne saurait offrir ces conditions pr alables et ces perspectives favorables la sant Fait encore plus important la promotion de la sant exige l action concert e de tous les interve nants les gouvernements le secteur de la sant et les domaine
3. lien identitaire Lieu de la parole Processus de prise de conscience compenenen individuel Lien au syst me social lien soci taire solidarit organique Lieu de l ouverture l universel par la confrontation Processus d organisation D apr s GOUDET B Sant pr carit des conditions de vie ducation pour la sant CIREPS Centre Ouest avril 2000 Dossier de travail intentions ducativ La fonction de l ducation pour la sant est de rejoindre le sujet dans son existence personnelle et sociale et d accompagner la phase o il en est dans son itin raire de vie L enjeu de cet accompagnement qu il soit individualis ou groupal est de contribuer d velopper le dynamisme de sant en tant qu il est porteur de capacit s de vie dans une histoire singuli re Ce travail peut prendre appui sur des supports divers techniques th trales favorisant l expression verbale groupe de parole Il vise toujours l expression personnelle le dialogue l volution l action personnelle et collective Des principes guident cette d marche ducative elle est appuy e par des choix th oriques transparent p 44 elle passe par une approche pratique transparent p 45 elle propose de mettre en uvre un accompagnement transparent p 47 elle est productrice de changement transparent p 50 elle joue sur trois types de contradictions elle met les participants en mes
4. d une institution ou r sulte d un programme d un dispositif Quel que soit le point de d part la demande doit tre identifi e Il est essentiel de prendre le temps de la d crypter et de la formuler en projet I peut tre propos de l analyser en partenariat pour avoir des regards diff rents et compl mentaires 2pueW2ap e J12HLJU9PI Les questions se poser pour analyser la demande et ou la commande A ce stade quelles sont les questions cl s se poser Quand est n e l id e Qui a eu l id e Pourquoi est ce cette personne qui a eu l id e Pourquoi cette id e ce moment l Pour quoi faire pour qui avec qui Cette demande ou cette id e est elle recevable comme telle par l institution par la population par les partenaires ext rieurs gt Des contraintes sont elles d j identifi es gt Comment cette id e ou demande peut elle s articuler avec ce qui a d j t fait v v v v v v GUIBOURGE F PALICOT A M BRIXI O CHOUKROUN O Promotion de la sant et milieu p nitentiaire Vanves ditions CFES p 75 construire le nroiet Des acteurs se mobilisent pour faire voluer une demande ce stade un groupe de travail peut tre cr pour r fl chir partir de la demande initiale Ce groupe que l on peut appeler groupe de r flexion comit de pilotage est un groupe porteur de la r flexion Il est constitu de personnes de champs d intervention diff rents ma
5. gt Apog e du curatif mod le bio m dical gt Esquisse du 1er syst me pr ventif fran ais gt Approche humaniste de l ducation pour la sant apport d informations et appel la responsabilit Les ann es 50 gt Tournant pid miologique on meurt moins de mala dies infectieuses mais davantage de maladies de civili sation Les ann es 70 gt Premi res grandes campagnes nationales de pr ven tion Tabac gt Influence du Qu bec politique de sant communautaire prise en compte du cadre de vie et approche participative gt Alma Ata 1978 politique des soins de sant primaire prise de conscience que l tat de sant d pend de multiples facteurs Les ann es 80 gt Concept de promotion de la sant appara t en France r f rence la dimension sociale de la sant gt Fin des ann es 80 le sida devient un probl me prio ritaire de sant publique la pr vention est plac e au centre des d bats gt 1986 La Charte d Ottawa gt D veloppement des actions sant en direction des populations pr caris es imbrication du sanitaire et du social Les ann es 90 gt 1994 Rapport la sant en France plus on est pauvre plus on est malade plus on meurt jeune gt Conf rences r gionales de sant et Programmes r gio naux de sant Les d terminants de la Sant facteurs biologiques facteurs d environnement physique
6. gt L exp rience positive doit tre syst matiquement recherch e gt Le professionnel doit pouvoir situer son identit sociale de professionnel dans la communaut inojeuLue 1 2p 210 D autre part en tant que professionnel l animateur pour la sant doit tre capable d une auto analyse de sa pratique au plan des connaissances transmettre des comp tences techniques d intervention et des comp tences relationnelles Le r le de l animateur dans le groupe Pour la conduite du groupe l animateur doit veiller ce que les principes nonc s soient respect s et ce que la dynamique du groupe progresse Lui seul peut d terminer avec l accord du groupe quel moment tel expert ou tel t moin pourra venir rencontrer le groupe et lui faire un apport quel moment telle d marche pourra tre entreprise telle visite pourra tre faite narticination L ducateur pour la sant est attentif au principe d atelier fond sur la parole Il se pr sente tout d abord propose l objet de son travail Promouvoir la sant Qu est ce que cela veut dire Pourquoi Qu avez vous en dire le cadre parfois jusqu dix s ances d atelier puis nonce les r gles de fonctionnement du groupe en expliquant leurs raisons d tre et en sollicitant l assentiment des participants Parler en son nom Respecter les avis des autres Argumenter si on n est pas d accord Ne pas nuire en utilisant l ext ri
7. guide du formateur CRES de Bretagne 2003 Pr face Voil un outil d aide l action d ducation pour la sant exemplaire plus d un titre par son processus de cr ation un travail collectif d un groupe pluri institutionnel et pluri professionnel coordonn par deux membres l un du coll ge r gional l autre d un comit d partemental d ducation pour la sant C est l affirmation de l existence d une culture commune en ducation pour la sant au niveau de la r gion par une d marche qui utilise les concepts th oriques pour interroger l activit de terrain par le c t pratique de l criture et de la disposition graphique qui fournit jusqu aux transparents utiles pour les formateurs qui cet outil est destin Je remercie les coordinatrices de cet outil p dagogique et l quipe r gionale Je suis s r que les professionnels qui b n ficieront de ces formations actions sauront y trouver les l ments n cessaires pour mieux servir les personnes Philippe Lecorps Pr sident du Coll ge R gional d Education pour la Sant de Bretagne Introduction 5 L outil mode d emploi 6 1 Former en ducation pour la sant dans une d marche de promotion de la sant quelques principes Objectifs g n raux et orientations p dagogiques 2 Construire une culture commune Recueillir les repr sentations des participants 1 La sant de quoi parlons nous 2 L ducation pour La sant de qu
8. Eduquer c est pr senter les mod les de comportements fondamentaux 15 Eduquer c est apporter les contraintes imm diates qui r fr nent les instincts et les pulsions anarchiques 16 Eduquer c est provoquer inlassablement 17 Eduquer c est aider progressivement une personne affronter son angoisse et s ouvrir aux autres 18 Eduquer c est savoir bousculer 19 Eduquer c est faire confiance 20 Eduquer c est s duquer Q Sort Peretti INRP 1986 in Les chemins de la P dagogie Tilman B et Grootaers D Lyon Chronique Sociale 1994 Selon vous duquer c est gt Attitude expectative items 1 4 9 et 19 1l existe une dynamique interne au sujet qui si on la laisse s exercer entra nera le d veloppement de la personne Confiant dans les capacit s de l individu s auto duquer l ducateur renonce toute volont inter ventionniste gt Attitude de symbiose item 20 La relation ducative est per ue comme permet tant chacun de s panouir et de progresser L acte ducatif est con u comme une aide autrui gt Attitude psychologisante items 3 7 13 et 17 La relation ducative prend en compte la dimension affective de l individu L apprenant a un potentiel pr t s pa nouir qui a besoin d tre r v l lui m me gt Attitude d intervention ferme items 16 et 18 L ducateur doit secouer psycho logiquement l apprenant parce que ce dernier est prisonnier d un mode de
9. Nous sommes bien conscients que des contingences particuli res peuvent freiner le respect de ces principes C est pourquoi ce guide peut tre pour le formateur un outil de ques tionnement de sa pratique pour s efforcer d tre progressivement en accord avec ces principes qui fondent une formation en ducation pour la sant Les objectifs g n raux gt Se r f rer la Charte d Ottawa c est dire d passer une approche biom dicale de la sant et de l ducation pour la sant Viser le d veloppement chez les stagiaires d un processus d acquisitions de comp tences dans 3 domaines qui doivent tre articul s celui du savoir issu des connaissances m dicales des sciences humaines et sociales celui du savoir faire m thodologie techniques et outils d intervention celui du savoir tre aptitude l coute capacit d adaptation Pr voir une int gration quilibr e et non une simple juxtaposition des diff rentes disciplines auxquelles se r f re l ducation pour la sant Le processus de formation devrait privil gier des allers et retours entre l clairage th o rique etles mises en pratique L tayage th orique s appuie sur une r f rence quilibr e de ces diff rentes disciplines pid miologie psychologie sociologie anthropologie sciences de l ducation afin que le stagiaire puisse int grer les apports sp cifiques de chacune d elles Les orientations
10. e la population gt Avec quels moyens budget outils p dagogiques Strat gie d action 2 Exemples gt le choix des activit s et le calendrier des tapes gt le choix des m thodes p dagogiques ex comment s articulent les diff rentes dimensions de l ducation pour la sant savoir savoir tre savoir faire gt les moyens n cessaires engager moyens humains mat riels et financiers construire le nroiet La question de savoir o ins rer une rubrique abordant l valuation a t largement d battue dans le groupe de travail En effet elle doit avoir sa place toutes les phases d un projet d ducation pour la Sant Quand nous tudions la situation initiale nous voulons savoir s il est pertinent d intervenir si nous disposons de ressources n cessaires pour agir La fa on dont se d roulent les ateliers nous encourage poursuivre r ajuster ou interrompre notre travail Toutes ces recherches constituent des valuations Pourquoi valuer Plusieurs raisons conduisent pr voir une valuation du projet raconter ce qu on a r alis et l observer sous un jour nouveau conna tre les r sultats de l action la pertinence de ses objectifs et r ajuster si n cessaire enrichir la r flexion faire progresser les id es et les pratiques en ducation pour la sant mobiliser les partenaires par leur implication dans l valuation r alisation d entreti
11. l articulation qui lui semble la plus pertinente ce moment l autour des aspects suivants L analyse de situation Le choix des priorit s Les r ajustements gt La mise en oeuvre les outils utilis s les intervenants les facteurs favorisants les facteurs freinants v v v D roulement On peut si on le souhaite illustrer graphiquement ce processus sur un axe horizontal qui illustre le d roulement de l action dans le temps 1 Les promoteurs du projet peuvent aussi d limiter les tapes du processus sur cet axe 2 Pour faciliter la lecture de ce processus on pourra placer les aspects voqu s plus haut au dessus de l axe horizontal si c est consid r comme facteur favorable en dessous de l axe horizontal si c est consid r comme facteur d favorable 3 Photographier un processus d action 2 Exemple Facteurs Analyse de la situation Utilisation du Photolanguage 2 D finition des objectifs Temps 1 Facteurs Manque d implication 2 de l association x 3 Avantages Conseils d utilisation gt Visualise les diff rents facteurs d une gt En travail de groupe action gt Avec un intervenant ext rieur gt M moire gt Une fois l action pass e Limites gt Sch matisation r ductrice Grille propos e dans le guide TULEU Fabien BRIXI Omar Sant Pr carit Guide d aide l action Nanves CFES 1997 pp 77 78 construire le nroiet Valo
12. uvre d actions sur des crit res flous relevant plus des bonnes intentions ou du d sir d agir tout prix que d une v ritable analyse des probl mes Cette tape consiste rechercher des l ments de connaissance de la r alit De plus cette activit de recueil va permettre peu peu la mobilisation des professionnels et des institutions chacun leur niveau d implication et de comp tence Recueillir des informations peut se faire de diff rentes mani res La technique de recueil doit toujours tre choisie en fonction de ce que l on recherche elle ne doit pas tre d cid e priori Les techniques utilis es sont d ordre documentaire donn es macro sociales donn es internes bibliographie et d observation observation indirecte enqu tes entretiens sondages r unions de groupe observation directe journal de bord grille d observa tion coute r union de groupe gt fan m n g gt E a n le ct w rt Demandes non exprim es Les probl mes de sant sont d coder analyser et comprendre travers des tats de somatisation de repli sur soi ou de fuite en avant Par exemple les professionnels font part des difficult s particuli res des personnes en situation de pr carit formuler des demandes et s interrogent sur l analyse qui doit en tre faite Il s agit de travailler sur l mergence des repr sentations l identification des freins des r si
13. AM BRIXI O CHOUKROUN O Promotion de la Sant et milieu p nitentiaire Vanves Ed CFES 1997 p 85 86 La sant en action L entretien individuel Un entretien est une conversation qui vise recueillir des informations sur un certain nombre de th mes L entretien n a pas pour but de recueillir des r ponses des ques tions mais de faire produire un discours sur un ensemble de th mes C est une situation qui met en pr sence un interview et un interviewer Celui ci impose le sujet de la conversation mais doit r ussir rester neutre ne pas prendre parti gt La technique de l entretien convient pour l analyse du sens que les acteurs donnent leurs pratiques l analyse de leur syst me de valeurs de leurs rep res normatifs de la lecture qu ils font de leurs propres exp riences etc Exemple analyse de la consommation de m dicaments dans une population l analyse d un probl me pr cis ses donn es les points de vue en pr sence ses enjeux les syst mes de relations entre les individus etc Exemple analyse d un conflit la reconstitution d exp riences ou d v nements du pass Exemple analyse des trajectoires sociales travers des histoires de vie L enqu te par entretiens peut tre r alis e en pr alable une enqu te par ques tionnaire les entretiens permettent alors de s assurer que l on aborde les diff rents aspects du sujet le questionnaire laissant peu de place aux fai
14. Exemple J aimerais que vous me racontiez comment vous avez t amen prendre r guli rement des somnif res sous forme de reformulation afin de vous assurer que vous comprenez bien les propos de l interview Exemple Si je vous ai bien compris pour vous il n y a pas de sommeil sans somnif res sous forme de questions ponctuelles Dans l entretien semi directif et non directif les questions doivent autant que possi ble s inscrire dans le cadre des reformulations ou des r it rations afin de ne pas trop rompre la lin arit du discours Cela signifie que l on doit s adapter au cours de la con versation et avoir int gr son guide d entretien c est dire savoir ce que l on cherche gt L analyse des entretiens Quand on a interview un certain nombre de personnes et recueilli un ensemble de discours sur un sujet donn il s agit de mettre en forme ces propos en ne conservant que ce qui est pertinent L encore il importe de bien savoir ce que l on cherche on revient alors ses hypoth ses et la probl matique choisies qui vont orienter l ana lyse des discours On se pose en g n ral deux questions Qu a dit chacun propos de diff rents points significatifs Quelles diff rences y a t il entre les discours des diff rentes personnes interrog es Il faut donc en g n ral combiner une analyse verticale avec une analyse horizontale L analyse verticale porte sur chaque perso
15. alors tre s r que celle ci n aura pas de difficult s lire les questions et exprimer ses r ponses les questionnaires d administration indirecte l enqu teur note les r ponses que lui fournit la personne enqu t e Dans ce cas les enqu teurs doivent tre inform s pour agir tous de la m me fa on gt La d finition de la population L enqu te peut porter sur l ensemble de la population concern e ou sur un chantillon Dans ce dernier cas il existe diff rentes techniques d chantillonnage par tirage al atoire par quotas par grappes etc gt La d finition des variables L laboration du questionnaire n cessite d avoir pr alablement d fini les variables tudier et les indicateurs correspondants Il existe trois types de variables les variables d pendantes ou expliquer qui constituent l objet m me de l enqu te les variables ind pendantes ou explicatives qui vont expliquer les premi res les autres variables comme les variables de contr le gt L laboration du questionnaire Il faut en g n ral laborer plusieurs versions du questionnaire avant d aboutir sa forme d finitive II est notamment n cessaire de le tester aupr s d un petit nombre de personnes qui correspondent aux caract ristiques de la population enqu ter mais qui n en font pas partie Le questionnaire doit comporter une introduction simple et br ve expliquant les objectifs de l enqu te Il doit tre p
16. animateur peut noter les expressions au tableau en les classant dans diff rents types de grilles voir p 12 Il peut aussi utiliser un classement en trois dimensions el ments li s la connaissance sur la sant el ments li s aux valeurs sur la sant el ments li s aux pratiques en sant 19 LUE SUP gt A l issue de la s ance le groupe dispose d une vision globale de ses repr sentations de la sant Chaque membre du groupe a pu s exprimer Ce clich du groupe permet l animateur d valuer les dimensions sur lesquelles il doit insister en fonction de ses objectifs p dagogiques et de l tat des repr sentations du groupe Avantages gt Le Photolangage permet chacun de s exprimer ind pendamment de son niveau de connaissance gt laide l animateur se mettre l coute des participants et ceux ci auront plus de facilit s approprier le th me de travail ici la sant gt Lorsqu il s agit d un premier contact cet outil favorise grandement la dynamique de groupe gt La rigueur des consignes permet chacun de s exprimer de se mobiliser et de participer en ayant la garantie d tre cout avec respect et sans jugement de valeur Limites gt Le recueil et la restitution des propos d pendent de la capacit de l animateur entendre et couter le plus objectivement possible ce que dit le groupe gt Favoriser l expression et la parole d un groupe sur la sant peut faire
17. articulation des 3 dimensions savoir savoir tre savoir faire ne peut s appuyer sur une grille d valuation de contr le des connaissances 123 FERRONC D velopper la formation en ducation pour la sant Objectifs et strat gies Vanves CFES 1999 pp 17 19 culture commune Recueillir les repr sentations des participants Il semble essentiel pour les promoteurs d une action de consacrer une tape initiale une r flexion sur les repr sentations de la sant et des risques pour la sant sur les valeurs et les finalit s vis es sur les raisons et les fa ons de mettre en uvre un projet Si l objectif g n ral du programme est connu et partag par tous les membres de l quipe et les responsables des structures qui le m nent la question des valeurs qui sous tendent ce programme est rarement discut e Or en mati re de pr vention et de promotion de la sant un m me objectif peut recouvrir des visions tr s diff rentes de ce qu est la sant la sexualit l insertion sociale de ce que la soci t demande aux jeunes aux citoyens Chaque acteur de sant a ses propres r ponses D battre de ces questions est fondamental et devrait tre fait au d marrage du programme NOCK F Petit guide de l valuation en Promotion de la Sant Paris Mutualit Fran aise 2000 p 21 Nous proposons dans les pages suivantes des animations permettant de construire une culture commune partir des interrogations per
18. compor tements gt Attitude instructive item 9 L ducation passe par le d veloppement de l intelli gence et des connaissances gt Attitude moralisante items 2 6 11 et 14 L ducateur cherche faire adopter des valeurs et des comportements dont il est convaincu gt Attitude de contr le items 5 10 12 et 15 Les tres non duqu s sont soumis des pulsions internes n gatives qu il s agit d encadrer de dompter Il s agit de contrain dre l individu adopter certaines conduites a rlons nous La d marche ducative en sant prend appui sur un certain nombre de concepts gt Le processus de sant La sant est consid r e comme un processus vital assurant la mise en uvre d un potentiel de ressources permettant de faire face aux situations de la vie et de d velop per tout au long d une histoire personnelle et sociale des capacit s d adaptation de confrontation de r action d innovation qui soutiennent l engagement dans la vie de chacun Parler de processus vital inscrit la sant v cue dans une histoire de personne en rap port avec son milieu de vie Parler de potentiel de ressources implique la possibilit de promouvoir accro tre ou inversement amputer amoindrir freiner le d veloppement de ces ressources vitales Il y a donc n cessit d accompagnement et possibilit d action gt Les composantes de la sant Une approche globale bio psycho sociale met en vidence tr
19. dans le groupe leader Conseils s utilisation gt Pour provoquer la r flexion sur les repr sentations gt Pour aborder collectivement le concept de sant globale gt Cette grille peut tre utilis e pour classer les expressions lors d une s ance de photolangage TULEU F BRIXI O Sant Pr carit outil d aide l action Vanves CFES 1997 pp 57 58 imation animation animation animation animation animation animation ani culture commune Le Photolangage Objectifs gt Permettre un groupe d exprimer ses repr sentations sur un th me ici la sant par le biais d un outil qui favorise l expression orale 10 LUE SE gt Faciliter la prise de parole de chaque membre du groupe partir des aspects suivants sa connaissance ses attitudes et ses valeurs Sa pratique et son exp rience Pr sentation Un Photolangage est constitu d un ensemble de photographies num rot es vari es qui repr sentent des groupes des individus des situations de paysages ou des lieux de vie ll existe diff rentes formes de photolangage et on peut le composer soi m me L animateur pr sente les objectifs pr cise les modalit s d utilisation de cet outil et r gule les prises de parole Deroulement gt Disposer sur une table l ensemble des photographies de mani re ce que les membres du groupe 12 pour des conditions favorables de travail puissent tourner autour et proc der au choix d une phot
20. globalement 3 Entrer dans l avenir La sant est engendr e et v cue dans les divers cadres de la vie quotidienne l o l on apprend o l on travaille o l on joue et o l on aime Elle r sulte des soins que l on s accorde et que l on dispense aux autres de l aptitude prendre des d cisions et contr ler ses conditions de vie et de l assurance que la soci t dans laquelle on vit offre tous ses membres la possibilit de jouir d un bon tat de sant L int r t pour autrui l approche holistique et l cologie sont des l ments indispensables la concep tualisation et l laboration des strat gies de promotion de la sant Ainsi donc les auteurs de ces stra t gies doivent adopter comme principe directeur le fait que tous les niveaux de la planification de la mise en uvre et de l valuation de la promotion de la sant hommes et femmes sont des associ s gaux L engagement face la promotion de la sant Les participants de cette conf rence s engagent intervenir dans le domaine des politiques publiques saines et plaider en faveur d un engagement politique clair en ce qui concerne la sant et l galit dans tous les secteurs contrer les pressions exerc es en faveur des produits dangereux des milieux et conditions de vie malsains ou d une nutrition inad quate ils s engagent galement attirer l attention sur les questions de sant publique telles que la pollution le
21. l urbanisation qui voluent rapidement est indispensable de plus elle doit tre suivie d une intervention garantissant le caract re positif de ces effets La protection des milieux naturels et artificiels et la conservation des ressources naturelles doivent recevoir une attention majeure dans toute strat gie de promotion de la sant Renforcer l action communautaire La promotion de la sant proc de de la participation effective et concr te de la communaut la fixa tion des priorit s la prise des d cisions et l laboration de strat gies de planification pour atteindre un meilleur niveau de sant La promotion de la sant puise dans les ressources humaines et physiques de la communaut pour sti muler l ind pendance de l individu et le soutien social et pour instaurer des syst mes souples suscepti bles de renforcer la participation et le contr le du public dans les questions sanitaires Cela exige l acc s illimit et permanent aux informations sur la sant aux possibilit s de sant et l aide financi re Acqu rir des aptitudes individuelles La promotion de la sant soutient le d veloppement individuel et social en offrant des informations en assurant l ducation pour la sant et en perfectionnant les aptitudes indispensables la vie Ce faisant elle permet aux gens d exercer un plus grand contr le sur leur propre sant et de faire des choix favo rables celle ci Il est crucial de per
22. la prendre en charge Cela d pend des projets et de leurs contraintes C est un point discuter et d cider en partenariat De m me qu il soit interne ou externe la d marche est valider en groupe construire le nroiet Chacun des deux syst mes a ses avantages et ses inconv nients document distribuer p 89 En fonction du type d accompagnement souhait un valuateur doit faire preuve de bonnes connaissances th oriques et techniques sur l valuation du champ de l ducation pour la sant une exp rience ant rieure de travail avec des quipes de terrain capacit s r dactionnelles souplesse et rigueur ouverture d esprit au regard de vos choix thiques disponibilit La place des personnes dans le processus d valuation Si l on se r f re un concept de sant tat de bien tre et non absence de maladie l action ducative doit contribuer am liorer le niveau de bien tre Seules les personnes concern es peuvent juger si elles se sentent mieux ou pas Il est donc indispensable de donner la parole aux personnes 1o o1d 91 Jon1e43 Evaluation externe et interne Les valuateurs externes Avantages Ind pendants des int r ts personnels et professionnels des acteurs du programme vis vis de Meilleure cr dibilit l ext rieur Des connaissances et des comp tences techniques garantes d une rigueur scientifique Peuvent agir comme m d
23. merger des souffrances ou des demandes d aide li es des situations personnelles d o l importance de pr ciser clairement le cadre les objectifs de travail et de faire respecter les consignes Conseils d utilisation gt Le Photolangage s utilise en groupe restreint entre 12 et 15 personnes gt Il repr sente un outil pertinent au cours d une phase de diagnostic pour recueillir l expression et le ressenti des participants gt Le Photolangage peut aussi tre utilis en formation afin de sensibiliser des professionnels une approche globale de la sant gt C est un outil id al pour des groupes ayant des difficult s d expression ou de mobi lisation populations d munies ou fragilis es gt Il importe que des actions soient mises en uvre la suite de cette s ance car un travail sur les repr sentations fait forc ment merger des attentes voire des demandes au sein d un groupe BAPTISTE A BELISLE C Pr vention et sant Paris ESF Les Editions d Organisation 1994 culture commune L animateur recentre la question en insistant et en d veloppant les points suivants gt La difficult de d finir de mani re univoque le concept de sant On peut le faire partir de diff rentes approches partir de l observation des diff rents mod les de sant le mod le curatif pr dominant en France et le mod le global en compl tant ventuellement avec la pr sentation des trois
24. n est pas n cessaire de retenir des statistiques internationales si l on m ne une action en France sans comparaison avec l tranger Cette tape peut aboutir la reformulation du sujet de votre recherche selon l tat de la litt rature vous serez amen r duire ou largir votre sujet de recherche autrement dit modifier plus ou moins votre projet un approfondissement de la recherche chercher des r f rences bibliographiques compl mentaires en consultant les bibliographies des documents obtenus ou en interrogeant des bases de donn e l appr ciation de la fa on dont le sujet a t trait jusque l voir avec quels th mes il a t associ ou non GUIBOURGE F PALICOT A M BRIXI O CHOUKROUN O Promotion de la Sant et milieu p nitentiaire Vanves Ed CFES 1997 p 95 97 La sant en action 1of o1d Jojuowun20q La documentation des ressources fiables pour une aide pratique chaque tape du projet 1 gt contribue la formation continue gr ce aux appro ches multidisciplinaires et au passage des id es au tra vers du temps pour d velopper connaissances et comp tences pour d finir son champ et construire son iden tit professionnels pour contribuer faire voluer la pens e gt apporte des donn es sur le public concern par le projet les contextes sanitaire social institutionnel dans lesquels il s inscrit pour fixer les priorit s les objecti
25. p dagogiques gt Analyser la demande pour pouvoir construire un projet de formation adapt L analyse de la demande ou de la commande institutionnelle repr sente une tape essentielle pour faire co ncider le projet du demandeur les valeurs sp cifiques de l ducation pour la sant et l offre de formation Un temps de n gociation est toujours n cessaire avec le demandeur pour construire des objectifs et orientations de forma tion qui r pondent la demande mais aussi respectent les valeurs de l ducation pour la sant nrFinciInes S N rAaAILIXY D buter le processus de formation par un recueil des attentes et exp riences des participants et par un travail sur leurs repr sentations mentales de la sant et de l ducation pour la sant Le recueil des attentes permet de mieux r pondre aux pr occupations de stagiaires et donc de favoriser leur implication L exploration des repr sentations contribue une vo lution des perceptions de chacun pour trouver des points de convergence entre les mem bres du groupe sur les valeurs qui fondent une d marche en ducation pour la sant Mettre en place une d marche p dagogique participative et impliquante Les stagiaires doivent tre partie prenante toutes les tapes du processus de for mation En effet il est important de suivre en formation la m me d marche que celle recommand e dans les actions d ducation pour la sant en appliquant la forma
26. r guler et acheminer vers une n gociation C est ce prix que les repr sentations et les attitudes peuvent bouger gt Aider et stimuler les personnes qui ont du mal s exprimer en groupe tout en reconnaissant les difficult s de prise de parole et en saisissant toutes les opportunit s qui se pr sentent et en les encourageant gt Garantir chacun sa place dans le groupe afin de faciliter la t che l animation pourra se travailler deux Une supervision sera parfois utile financer le nraiet Il existe deux types de financement la demande spontan e et l appel d offre Dans le cadre d une demande spontan e c est l acteur qui sollicite un financeur en lui soumettant un projet Dans le cadre d un appel d offre ce sont les financeurs qui proposent un financement sur des lignes budg taires cibl es sur des priorit s d termin es Il sera utile de rencontrer les institutions afin de conna tre leurs objectifs prioritaires un O AQ go un a go z 5 ay AQ D 3 D ct A titre indicatif voici une liste de financeurs potentiels solliciter en fonction de la population Associations caritatives Administration P nitentiaire Caisse d Allocations Familiales Communes Contrat de Ville Centres Communaux d Action Sociale Conseil G n ral Conseil R gional Caisse Primaire d Assurance Maladie Service de Promotion de la Sant Fonds National de Pr vent
27. sanitaire d finit l action d induction de comportements dontil est prouv qu ils sont favorables la sant exemple se brosser les dents Dans ce contexte ce sont les professionnels de sant qui d tiennent les mod les de comportement ils placent leur savoir en position de pouvoir L ducation la sant couvre un champ plus large o prend place la sant au sens de l OMS bien tre physique psychique et social Mais la formule laisse entendre que le projet de sant est pr d termin par les professionnels sur des crit res objectifs de sant observ e oques E Jnod Vorens L ducation pour la sant n est pas une affaire de simple information sur les risques Au del des conditions d hygi ne une am lioration de la sant des personnes ne peut se faire sans leur participation Les comportements qui ont un effet sur la sant n ont pas de but intentionnel Il ne s agit pas seulement de bonne ou de mauvaise volont personnelle C est une ducation qui tend valoriser l autonomie le bien tre la responsabilit individuelle et collective selon une d marche qui int gre les demandes des personnes et respecte les fondements culturels de leurs conduites de vie L ducation pour la sant signifie que l ducateur travaille pour la sant de l duqu en s assurant que celui ci joue un r le actif Ce r le s exerce d s la d finition des objectifs de sant faisant une place la subjectivit des person
28. se demander s il existe d j des tudes sur le sujet recherche documentaire afin d en tirer le meileur parti et d viter dans la mesure du possible de r p ter des erreurs commises par d autres On peut aussi dans le m me esprit rencontrer des personnes connaissant bien le sujet entretien exploratoire Cela peut ventuellement vous amener red finir votre objectif d enqu te et ne peut de toute fa on qu enrichir votre r flexion Demandez vous ensuite quelles sont les informations dont vous avez besoin pour r pondre votre objectif Puis comment vous allez pouvoir les recueillir choix des techniques de recueil Recueillir des informations peut se faire de diff rentes mani res La technique de recueil doit toujours tre choisie en fonction de ce que l on recherche elle ne doit pas tre d cid e a priori Le questionnaire et l entretien sont les deux techniques le plus souvent utilis es L enqu te pid miologique a pour objectif d tudier la fr quence et la r partition des probl mes de sant C est une forme d enqu te qui peut galement tre utile mais elle ne dit rien des pr occupations d une population Elle peut en revanche permettre de conna tre l ampleur objective d un probl me de sant mettre en vidence des associations statistiques entre un ph nom ne pathologique et des variables comme l ge le sexe les conditions de vie l exposition un produit toxique etc GUIBOURGE F PALICOT
29. sujet tabou ou n cessitant une totale confidentialit gt L enqu te par questionnaire convient pour conna tre une population dans son ensemble ses conditions et ses modes de vie ses opinions ses valeurs lorsque se pose un probl me de repr sentativit lorsqu on veut analyser des corr lations gt Elle tend recueillir les cat gories d informations suivantes des faits ge dipl mes profession habitat etc des jugements subjectifs sur des faits des id es des v nements ou des personnes opinions attitudes motivations etc des indices de niveau de connaissance mode de transmission de telle maladie etc gt Elle a pour limites la lourdeur et le co t lev confectionner un questionnaire demande beaucoup de temps entra ne un co t lev de production de diffusion de codage de saisie des r ponses et de traitement des donn es la difficult d laborer un bon questionnaire compris par tous de la m me fa on la s cheresse des r ponses qui ne fournissent pas toujours des l ments de compr hension et n cessitent donc d tre interpr t es avec beaucoup de prudence la simplification que produit tout r sultat chiffr portant sur une r alit complexe et multiforme gt On distingue deux types de questionnaires les questionnaires d administration directe la personne enqu t e note elle m me ses r ponses sur le questionnaire faut
30. thodes utiliser le processus c est le d roulement des activit s les r sultats de l action effets attendus effets produits et r sultats obtenus gt L valuation quantitative recueil de donn es chiffr es c est une m thode int ressante mais souvent limit e De plus si l on admet que la sant n est pas l envers de la maladie il appara t peu adapt d valuer les r sultats d une action d ducation pour la sant en comptabilisant le nombre des personnes malades Ceci est d autant plus discutable que les d terminants de la maladie sont nombreux Attribuer une baisse du nombre de pathologies la seule action ducative est hasardeux gt L valuation qualitative elle est plus utile en ducation pour la sant car elle analyse des facteurs de changement et elle permet ventuellement une remobilisation des partenaires L valuation qualitative correspond mieux aux objectifs de l ducation pour la sant Il conviendra alors de convaincre les institutionnels des crit res qualitatifs en prenant appui sur de la th orie des r sultats d enqu te montrant que les l ments prendre en compte sont bien d ordre qualitatif indiquer des r f rences bibliographiques respectant une d marche d valuation rigoureuse ventuellement valid e par un sp cialiste externe sociologue Tenir des fiches d valuation qui mettent en vidence les crit res qualitatifs Exemple tre en mesure de
31. tion en ducation pour la sant une d marche participative les chances qu une fois sur le terrain ces acteurs mettent en uvre la m me d marche s accroissent Le mod le ducatif mis en uvre par les acteurs de l ducation pour la sant sera sur le mod le de la formation qu ils auront re ue Articuler dans le processus de formation les 3 niveaux une r flexion sur les valeurs qui fondent l ducation pour la sant niveau thique son tayage scientifique niveau th orique son utilit pratique dans le cadre d une mise en action de ce qui a t acquis niveau m thodologique gt Distinguer les diff rentes fonctions parmi les formateurs Le formateur garantit le bon d roulement du processus il accompagne la d marche des tudiants Des experts peuvent tre sollicit s certains moments pour faire b n ficier le groupe d un apport th orique ou m thodologique particulier Illustrer l interdisciplinarit de l ducation pour la sant en pr voyant une quipe pluri professionnelle de formateurs et experts En effet la repr sentation dans les formations de diff rents m tiers concern s par l ducation pour la sant permet d illustrer le d cloisonnement n cessaire toute action d ducation pour la sant Mettre en place une valuation de la formation qui soit en coh rence avec les objectifs et modalit s de celle ci Par exemple une formation centr e sur une
32. D partemental d ducation pour la Sant d Ille et Vilaine Marie Paule Dr an Infirmi re de l ducation Nationale Ille et Vilaine Lydie Gavard Charg e de projet Comit D partemental d ducation pour la Sant des C tes d Armor Marcel Jaffr Responsable du Service Promotion de la Sant de la Caisse Primaire d Assurance Maladie du Morbihan Mich le Landuren Charg e de projet Comit D partemental d ducation pour la Sant du Finist re Christine Latimier M decin Commission Locale d Insertion d Hennebont R gine Lementec Responsable du Centre de Cure Ambulatoire en Alcoologie de Lorient Armelle Lescouet Conseill re Mission Locale d Auray Carla Lorenzoni Animatrice la Maison Verte Rennes Christiane Olivier Tanguy Conseill re en conomie sociale CAF du Finist re Marie No lle Samson Sal n Infirmi re Conseil G n ral des C tes d Armor Dominique Riquier Responsable de l association ULAMIR AULNE Chateauneuf du Faou Catherine Yver M decin de d ducation Nationale Ille et Vilaine a Plan National d Education pour la Sant 28 f vrier 2001 Outil mode d embploi Quelles finalit s Ce classeur a pour objectif d outiller les formateurs en ducation pour la sant dans la mise en place et la r alisation de formations et d accompagnements m thodologiques Le contenu du classeur gt Ce premier classeur Former intervenir en ducation pour la sant dan
33. Leur participation a t elle t appr ci e par le groupe nombre de questions pos es nm contenu des questions 5elisnsrninennncentiensaentens dur e des r unions nds r actions enregistr es aupr s des groupes l issue des COS PEE E EEA Ces l ments sont des indicateurs plus objectifs qui permettent d appr cier la partici pation Des questions plus ouvertes permettraient de recueillir l opinion des cadres et des membres de l quipe ceux impliqu s dans les r unions et les autres ce sujet Selon qu il y a consensus ou divergences d appr ciation on peut consid rer que l action est globalement moyennement ou peu appr ci e Les conditions mat rielles temps budget pr vues pour les activit s ont elles t activit n suffisantes E peine suffisantes H insuffisantes E inadapt es m indications par activit Grille propos e dans le guide Pour organiser une action de pr vention dans le domaine de l infection VIH Paris Agence fran aise de lutte contre le sida 1993 p 91 Journal de bord Objectifs gt M moriser et garder trace du d roulement d une action gt Faciliter l valuation temps co t processus impact Pr sentation POI mms IMMO ssememmneniinemennens DATE na OA ane ne tan e ENEE eee taie tease stat den Vds de tes Nid etai amps E E EEE E E E E EE EE Supports et outils utilis s D roulement Limites gt remplir au fur et mesure des temps gt Te
34. Novembre D cembre 1997 n 332 p 19 financer le nraiet 7 3 Etabli i ed ia financemen Chaque institution fournit ses propres documents comptables qu il faudra remplir il ne faut pas h siter rencontrer la personne charg e de coordonner l appel d offre pour se faire aider En g n ral les dossiers ne sont examin s qu une fois par an il faudra donc veiller respecter les dates limites de d p t des dossiers Il est plus prudent de ne pas engager une action avant d avoir obtenu l accord crit de la subvention ce qui peut demander parfois plusieurs mois De plus les subventions sont souvent vers es en plusieurs fois une part lors de l accord et l autre part lors de la remise du bilan D autre part certaines institutions exigent que les d penses soient engag es avant la fin de l ann e civile pour laquelle la subvention a t accord e Toutes ces contraintes risquent de retarder ou nuire la r alisation du projet largir le partenariat financier permet de limiter ses effets n gatifs juouoDueulL 2p puew q financer le nraiet Tout partenariat implique l tablissement d une convention inter partenariale sign e par chaque partenaire avant le d but de l action Cette convention d taille l engagement de chaque partenaire sur le projet Le suivi comptable Dans un souci de visibilit et de transparence il est indispensable de garder les justificatifs des d penses effectu es tout au long du pro
35. Pour le d sir d tre reconnu par les autorit s locales et les autres partenaires JeLJeuojJed Ua Jol LENE nartenariat Il s agit pour des structures ind pendantes des professionnels de terrain de mettre en commun leurs comp tences sous l impulsion d un promoteur de projet Ces coordinations peuvent prendre la forme de r seaux dans le cadre de projets men s sur le long terme Ils constituent une interface entre les publics et les partenaires institutionnels Les questionnements des professionnels partir des difficult s rencontr es sur le terrain gt Comment tenir compte des probl mes d enjeux de priorit s de missions de valeurs de repr sentations de la sant de disponibilit s de m thodes de travail diff rents en fonction de l appartenance institutionnelle professionnelle et de l histoire personnelle de chacun gt Comment mobiliser les encadrants sur le long terme apporter un souffle nouveau gt Comment travailler sur le long terme malgr le turn over des partenaires sanbLluuy29 SoiLeuo ieg Quelques rep res 1 Lors de la mise en place du partenariat gt Conna tre les diff rents niveaux de partenariat et leur r le groupe de pilotage il se positionne sur la validation du projet s engage en terme de personnes et de moyens groupe technique il tablit les r gles du jeu langage commun choix des m thodes crit le projet et accompagne son d roulement gt Choisir les par
36. a fin pour les inciter d autres actions valorisation gt Pour l animateur conna tre r ajuster se remettre en cause gt Pour les financeurs pour rendre compte de l utilisation des fonds pour obtenir des financements ult rieurs gt Pour les partenaires pour les valoriser pour leur permettre de mieux conna tre l action et de voir son aboutissement son impact gt Pour nos responsables faire reconna tre notre travail quel moment tablir l valuation Il est n cessaire de construire l valuation d s l laboration du projet et celle ci est faire valider au m me titre que le projet Elle doit tre un processus de r flexion et de remise en question tout au long du d roulement du projet gt Elle doit tre labor e en m me temps que le projet au vu des objectifs et de nos intentions ducatives gt tre rigoureuse et s appuyer sur des outils gt Elle ne doit pas repr senter plus de 5 10 du co t total du projet Par qui valuer o014d Jon1e43 L valuation est l affaire de toute une quipe y compris les publics II est souhaitable de d finir un comit de pilotage et de nommer un r f rent qui se chargera de la coordination des activit s de l valuation La question de l valuateur interne ou externe au projet est r currente L valuation doit elle tre confi e des experts ext rieurs ou faut il demander aux partenaires du projet de
37. ant une p riode appr ciable un quilibre et une harmonie de la vie psychique Petit Robert La sant c est la vie dans le silence des organes LERICHE Sant tat de celui qui est sain qui se porte bien m nager sa sant tat habituel d quilibre de l organisme sant d licate LAROUSSE L homme sain c est celui qui est capable de riposter un monde complexe et mouvant qui peut inventer chaque instant de nouvelles normes de conduite qui s ajuste moins au monde qu il n est capable de le modifier BASTIDE D un point de vue physiologique la sant c est avoir tel poids telle mesure telle capacit visuelle auditive respiratoire C est donc correspondre des normes du fonctionnement physique et biologique D un point de vue psychologique la sant c est correspondre la normalit avec ses caract ristiques STEICHEN La sant est une adaptation compl te au milieu de vie une capacit de faire face aux divers facteurs de l environnement la maladie tant une r ponse inad quate au changement du milieu DUBOS L autogestion de la sant devrait devenir un style de vie en harmonie avec la culture et les aspirations des gens Une fois c est objectif atteint les activit s d autogestion de la sant deviendront un mouvement gr ce auquel les gens parviendront se soigner Le succ s de leur exp rience sera la preuve m me que la sant est consid r e par
38. ation continue gr ce aux approches multidisciplinaires et au passage des id es au travers du temps pour d velopper connaissances et comp tences pour d finir son champ et construire son identit professionnels pour contribuer faire voluer la pens e gt Apporte des donn es sur le public concern par le projet les contextes sanitaire social institutionnel dans lesquels il s inscrit pour fixer les priorit s les objectifs gt Participe l laboration d un argumentaire aupr s des d cideurs financeurs par tenaires pour l gitimer les priorit s et objectifs retenus gt Procure un appui m thodologique l laboration d un projet depuis l tude des besoins jusqu l valuation et la valorisation pour assurer coh rence et pertinence au projet gt Fournit l exp rience issue de projets d j men s pour viter de reproduire certaines erreurs tirer profit des r ussites de travaux ant rieurs 1of o1d Jojuowun20q gt Constitue un outil d changes entre partenaires pour laborer une r flexion commune lI Une exp rience n est toutefois pas transposable dans son int gralit car chaque projet se construit dans un contexte forc ment unique construire le nroiet Comme toute d marche la recherche documentaire exige certaines conditions de faisabilit et de mise en oeuvre gt D finir clairement et pr cis ment ses attentes et besoins les objectifs que la
39. ational d ducation Pour la Sant f vrier 2001 L ducation pour la sant a pour but de faciliter la rencontre entre les comp tences des professionnels de sant et les comp tences de la population de cette rencontre naissent de nouvelles comp tences qui contribuent rendre plus autonomes les parte naires de l action ducative La connaissance scientifi que de l tre humain ne trouve son sens qu en tant confront e la connaissance que les gens ont d eux m mes et de leur r alit de vie L ducation pour la sant vise donc l am lioration des relations humaines plut t que la modification de comportements B Sandrin Berthon intervention au conseil scientifique du CFES le 19 janvier 1995 L ducation pour la sant est un acte d accompa gnement de l homme pris dans ses trois dimensions de sujet individuel d sirant et contradictoire de sujet ins r dans une culture qui le mod le et le contraint de sujet politique collectivement responsable et tout la fois d poss d des choix de soci t qui condition nent la qualit de la vie P Lecorps Actes du Colloque CYES Versailles 1989 intentions ducativ Objectif clarifier les repr sentations de l ducation du groupe Il n y a ni bonne ni mauvaise r ponse Premi re tape recueil des repr sentations des participants partir d un exer cice collectif gt Individuellement partir des d finitions propos es do
40. ccueils de jour Points sant Centres d H bergement et de R adaptation Sociale Associations caritatives Secours Catholique ATD Quart Monde Croix Rouge Restos du c ur Secours Populaire Gens du voyage Centres Communaux d Action Sociale Cellules Locales d Insertion F d ration D partementale des services de Maintien Domicile Permanences d Acc s aux Soins de Sant des h pitaux Un annuaire des Acteurs Pr vention Sant a t r alis dans le d partement des C tes d Armor celui ci est disponible au CODES 15 bis rue des Capucins BP 521 22005 Saint Brieuc cedex 1 Un annuaire des acteurs de la lutte contre les exclusions destin aux professionnels et b n voles travaillant avec des publics en difficult logement emploi insertion accompagnement social sant est disponible sur le site http www annuaire aas com SoldLssod so1lPU9 IE narticination 6 1 Pourquoi et comment favoriser la participation des personnes La participation des personnes est un des principes et point fort de l ducation pour la sant inscrite dans une perspective de promotion de la sant La charte d Ottawa inscrit comme une priorit le renforcement de l action communautaire par la partici pation des personnes la d finition des priorit s la prise de d cision et l action Les questionnements des professionnels partir des difficult s rencontr es sur le terrain Comment susciter l i
41. communaut gt capacit s d coute et d adaptation permanente gt savoir enclencher une d marche d accompagnement savoir bien identifier sa place et son r le narticination Si l ducation pour la sant vise transmettre des valeurs il para t essentiel que l animateur r fl chisse celles qu il souhaite promouvoir au travers de son action et s interroge sur les finalit s de celle ci Quels sont les principes auxquels je tiens Quel est le mod le de soci t auquel j adh re Quelles relations entre les hommes je veux contribuer construire Quelles sont les limites que je me pose Un certain nombre de principes pr sident l animation d un groupe Larcher ressort six lignes de forces fondamentales LARCHER Pierre Ethique In La sant communautaire concepts actions formation Paris Centre international de l Enfance 1992 pp 135 138 gt Le respect de l individu de la personne a pr s ance absolue sur la fid lit l objectif du travail entrepris le r le du professionnel passe avant la t che qui lui est confi e gt attitude du professionnel doit tre avant tout une attitude d coute de l autre gt Le souci de ne pas nuire doit tre constant Une communaut d exclus est totalement sans d fense contre un chec qui lui serait attribu beaucoup plus qu aux professionnels gt Le souci de ne pas exclure pour que le groupe conserve bien son indentit est primordial
42. ction LARCHER P Ethique In La Sant communautaire concepts action formation Paris Centre International de l Enfance 1992 pp 135 138 NOCK F Petit Guide de l Evaluation en Promotion de la Sant Paris FNMF 2000 89 p SCHAPMAN S LAURENT BECQ A OBERLE D ALLA F La d marche communautaire revue de la litt rature Vandoeuvre l s Nancy Soci t Fran aise de sant publique avril 1999 pp 12 13 TULEU F BRIXI O Sant pr carit outil d aide l action Vanves CFES 1997 80 p Guide d action DriNncines S N EAIIX B DriNncines S N EAIIX B culture commune culture commune intentions e qduicativ intentions e qduicativ Construire le nroiet Construire le nroiet financer le nroiet financer le nroiet Introduction Charte d Ottawa pour la promotion de la sant Organisation mondiale de la Sant Premi re Conf rence internationale pour la promotion de la sant Ottawa Canada 21 novembre 1986 La premi re Conf rence internationale pour la promotion de la sant r unie Ottawa en ce 21 novem bre 1986 met la pr sente CHARTE pour l action visant la Sant pour tous d ici l an 2000 et au del Cette conf rence tait avant tout une r action l attente de plus en plus manifeste d un nouveau mou vement de sant publique dans le monde Les discussions se sont concentr es sur les besoins des pays industrial
43. cueillir les l ments d valuation construire le nroiet 4 1 Identifier et faire voluer la demande Une demande identifier La premi re tape consiste interroger la demande Plusieurs raisons peuvent amener des acteurs entreprendre une action de sant gt mergence d un constat ou d une situation qui pose probl me relev par une association une quipe de travailleurs sociaux ou par des professionnels de la sant gt R flexion d une quipe d un service sur leur pratique afin de mieux l adapter aux besoins de la population concern e Cette remise en question est aujourd hui fr quente de la part d quipes de protection maternelle et infantile de sant scolaire de m decine du travail de professionnels de sant lib raux et d quipes de d veloppement local au sein des collectivit s territoriales gt R alisation d un projet p dagogique une action peut constituer une activit p dagogique pour des professionnels en formation infirmiers assistants de service social conseill res en conomie sociale et familiale gt Une commande institutionnelle Ces motivations peuvent s imbriquer des degr s variables et en accompagner d autres plus formelles ex existence d un financement possible Au d part de toute action il y a une id e personnelle un probl me une situation de sant reconnue ou suspect e La demande mane souvent de professionnels sant social
44. cument distribuer p 37 chaque participant choisit deux d finitions les plus proches de sa conception de l du cation J M ab nm A D D er O ab ct 1 lt m do un w er D Deuxi me tape mise en commun gt Pour chaque d finition l animateur calcule le score g n ral du groupe gt Classement des diff rentes attitudes ducatives avec le groupe document distri buer p 38 Les diff rentes approches sont en fait compl mentaires L ducateur peut tre amen utiliser l une ou l autre approche dans la d marche ducative selon les moments et les objectifs ducatifs Selon vous duquer c est 1 Eduquer c est savoir attendre 2 3 4 Eduquer c est laisser faire Eduquer c est inculquer le sens du devoir Eduquer c est permettre aux possibilit s d une personne de se r v ler 5 Eduquer c est apporter les conditions qui faciliteront l apprentissage de bonnes habitudes 6 Eduquer c est donner l exemple 7 Eduquer c est communiquer en profondeur avec une personne pour l aider communiquer avec elle m me 8 Eduquer c est savoir se taire 9 Eduquer c est instruire 10 Eduquer c est dresser 11 Eduquer c est r v ler les valeurs essentielles 12 Eduquer c est entra ner ob ir 13 Eduquer c est accompagner les d marches t tonnantes des personnes pour qu elles prennent davantage de hardiesse et de s curit 14
45. des eponses pPOSSIDLES Choix des priorit s d action partir de l analyse de situation Il s agit gt de d finir des crit res pour ceux qui b n ficent ou contribuent au programme gt d appr cier la pertinence des crit res de choix retenus Crit res de choix des priorit s gt l ampleur du probl me de sant pr valence et incidence gt l volution du probl me notamment si on s abs tient d intervenir gt la gravit du probl me de sant degr d alt ration provisoire ou d finitive de la sant gt le type de public concern et son environnement gt les cons quences pour les individus ou les familles gt l existence de solutions efficaces et adapt es gt les moyens d intervention dont on dispose gt la pertinence et la faisabilit d une action de sant gt l acceptabilit culturelle thique conomique r glementaire gt la prise en compte des priorit s d partementales r gionales ou nationales Grille d valuation des priorit s Le probl me retenu est il courrant incidence pr valence tendue du probl me Le probl me entra ne t il des suites graves pour l tat de sant alt ration de l tat de bien tre s quelles Le probl me touche t il des populations d favoris es par ailleurs il se surajoute aux conditions de vie difficiles ou d autres risques pour la sant Existe t il des moyens propres r soudre le
46. des pr occupations d une population et non de ce que vous de votre point de vue professionnel pensez tre pr occupant pour elle Il existe diff rentes m thodes pour faire en sorte que la population exprime ses besoins En fonction des contraintes de la situation des moyens et du temps dont vous disposez il faut choisir ou combiner ces m thodes Faire une enqu te consiste recueillir de l information de la fa on la plus objective possible en respectant certaines r gles gt Un moyen de connaissance Il faut savoir tout d abord qu une enqu te ne donne pas de solution Elle apporte des l ments de connaissance et permet souvent de contredire les pr jug s les a priori dont nous ne sommes pas conscients gt Un moyen d instaurer une dynamique Outre la connaissance qu elle apporte sur ce que pensent ou vivent les membres d une communaut l enqu te peut aussi instaurer une dynamique tre l occasion d un dialogue permettre d impliquer et de valoriser la population II est donc important de faire tout pour que la population se sente concern e participe au mieux l enqu te et soit inform e des r sultats gt Quelques r gles Faire une enqu te n cessite tout d abord de bien d finir ce que l on recherche Il faut donc discuter r fl chir et d finir un objectif Exemple l objectif est d identifier les pr occupations des d tenus au sujet de l hygi ne quotidienne Sachant ce que l on cherche il faut
47. des r ponses en d pendent Les questions d ordre socio d mographique ge sexe situation matrimoniale sont regroup es et situ es de pr f rence en fin de questionnaire Le questionnaire doit tre test pour v rifier si les termes utilis s sont ais ment compr hensibles sans quivoque si les modalit s de r ponse sont bien pr vues si le questionnaire passe bien n est pas trop long etc gt Le codage et l analyse Il est rare qu on puisse lire les questionnaires un un et noter au fur et mesure les informations que l on recherchait Dans la plupart des cas il est n cessaire de coder les a r ponses c est dire de les traduire dans un langage d termin le code en vue de leur traitement sur un support informatique Ce sont ces codes qui sont saisis L informatique offre aujourd hui beaucoup de possibilit s de traitement de ce type de donn es que nous ne pouvons pas d tailler ici Dans un premier temps le logiciel peut compter les diff rentes r ponses tri plat et calculer leur fr quence On peut ensuite effectuer des croisements entre plusieurs questions en fonction de ce qu on recherche GUIBOURGE F PALICOT AM BRIXI O CHOUKROUN O Promotion de la Sant et milieu p nitentiaire Vanves Ed CFES 1997 p 91 93 La sant en action Plan pour r aliser une monographie d une situation Objectif gt R aliser la monographie d une situation Pr sentation Il s agit de pr s
48. dif fuser les notions que tout individu d s l adolescence doit poss der sur les questions de sant contribuer par l pr parer la vie et la vie saine la joie de vivre P Delore en 1942 Il est de la responsabilit des professionnels forts de la l gitimit des sciences et des techniques de transmettre leur savoir la population gt Une conception volontariste et persuasive ducation la sant Une action exerc e sur les individus pour les amener modifier leur comportement D une mani re g n rale elle vise leur faire acqu rir et conserver des saines habitu des de vie leur apprendre mettre judicieusement leur profit les services sanitai res qui sont leur disposition et les conduire prendre eux m mes isolement et collectivement les d cisions qu impliquent l am lioration de leur tat de sant et de la salubrit du milieu o ils vivent Rapport technique de l OMS en 1969 Il faut tout mettre en oeuvre pour obtenir les changements de comportements jug s n cessaires l am lioration de la sant publique gt Une d marche d accompagnement ducation pour la sant L ducation pour la sant pour nous est un acte d accompagnement de l homme dans ses trois dimentions de sujet individuel d sirant et contradictoire de sujet ins r dans une culture qui le mod le et le contraint de sujet politique collectivement responsable et la fo
49. dire pour la moiti du groupe il y a eu cr ation de lien social inscription des activit s du quartier trois personnes ont entrepris des d marches de soin 1o o1d 91 Jon1e43 Evaluer et ajuster 1 On value gt le contexte gt les ressources gt le processus gt les r sultats de l action L valuation se situe toutes les phases de l action et concerne tous ses contenus activit s interventions r alisations L valuation est favoris e par un suivi r gulier du d roulement Evaluer et ajuster 2 gt La construction des indicateurs d valuation est concomitante de la r daction des objectifs gt Eviter de dissocier le d roulement continu de l valuation du processus et des tapes qui scandent l action gt N gocier en comit de pilotage les modalit s d valuation qui doivent trouver consensus financement indicateurs effets attendus gt Rendre compte de l valuation l ensemble des acteurs aux d cideurs aux institutions et aux financeurs gt Envisager une suite partir des conclusions de l valuation construire le nroiet Les crit res d valuation L valuation du processus on fera facilement appel des grilles de travail labor es partir de questions se poser correspondant aux diff rentes tapes gt Elaboration du projet Quand est n e l id e De qui Pourquoi Pour qui Avec qui C
50. dre des notes de fa on continue sans s lectionner ce qui vous int resse gt laborer un guide d entretien Avant de r aliser des entretiens il est n cessaire d laborer un guide d entretien Le guide d entretien n est pas une liste de questions y figure l ensemble structur des th mes que vous voulez aborder dans la conversation et quelques formulations de consignes ou de relances Il est notamment important de pr parer la fa on dont vous allez lancer l entretien La premi re question que vous poserez est appel e consigne initiale Trois points sont importants dans l organisation de votre entretien structurer une s rie de th mes explorer au cours de l entretien pr voir des consignes de relance pour passer d un th me un autre pr voir la fa on de clore l entretien gt Comment intervient on dans le cours de l entretien L objectif de l interviewer est de favoriser la production d un discours sur un th me donn au moyen de strat gies d coute et d intervention Vous devez donc consid rer que la personne interview e a tout vous apprendre vous devez rester neutre et vous assurer en permanence que vous comprenez bien ce qu elle vous dit Vous pouvez intervenir sous forme de consignes pour commencer l entretien mais aussi pour le diriger en introduisant un th me nouveau il est souvent int ressant de commencer l entretien par une consigne qui appelle un discours narratif
51. e porteur ses propres finalit s Il s agit ici pour le groupe de pilotage d expliciter les valeurs et les principes d ducation pour la sant de d marche ducative sur lesquels s appuieront les objectifs Avant la d finition des objectifs il est n cessaire de choisir des priorit s partir d une liste de probl mes labor e suite l analyse de la situation transparent p 76 Des crit res de choix peuvent tre d finis Ils permettront de classer les probl mes et de les hi rarchiser transparent p 77 Ms TD O gt E m g gt L analyse pr alable de la situation est termin e les probl mes besoins pr occupations de la population ont t rep r s analys s et hi rarchis s le dispositif de conduite de l action esten place il s agit maintenant toujours dans une perspective de pr paration coh rente du projet d en d finir les objectifs transparents p 80 83 Afin d organiser et de coordonner les l ments qui participent la r alisation de l action en fonction des objectifs fix s une strat gie d action est penser transparents p 84 85 Rechercher des r ponses possib Le dispositif de coordination de l action gt Qui associer Pourquoi Comment gt Evaluer la pertinence de la participation de la population gt Pr ciser le degr d implication de chacun gt Pr voir diff rentes instances niveau politique et niveau technique necnercne
52. elle est per ue ressentie par l individu Sickness La maladie dans sa dimension sociale la qualification de malade qui va tre reconnue par la soci t La Sant volution des d finitions Une d finition n gative La sant c est l absence de maladie Une d finition positive et utopique La sant est un tat de complet bien tre physique mental et social et pas seulement l absence de maladie ou d infirmit OMS art 1 1946 Un rapport dynamique l environnement La vie peut tre consid r e comme un rythme continuel d interactions un tat d quilibre instable et le bien tre qui en est l interpr tation n est jamais qu un tat passager reconqu rir sans cesse Le potentiel d nergie qui maintient et qui est capable de r tablir tout moment l quilibre de bien tre sans cesse menac d un organisme soumis chaque instant aux agressions de son environnement et ses besoins d adaptation interne ou externe est un ph nom ne essentiellement dynamique la sant COTTON 1982 Sant Education pour la Sant et Promotion de la Sant volution des concepts Milieu du 19 si cle jusqu la 2 guerre mondiale gt Probl me des maladies infectieuses gt Courant hygi niste de l ducation pour la sant prescription de r gles d hygi ne l apr s guerre gt Les progr s de la m decine gt 1945 Instauration de la s curit sociale
53. ens par eux m mes ou don de leur opinion sur le projet faire preuve de transparence sur les d penses engag es pouvoir s appuyer sur cette valuation afin de demander de nouveaux financements pour d autres actions montrer l impact des actions en ducation pour la sant des personnes qui ne sont pas convaincues L valuation est une source d volution d am lioration des pratiques Elle doit tre per ue comme un v ritable instrument de conduite d un projet d ducation pour la sant GUIBOURGE F PALICOT A M BRIXI O CHOUKROUN O Promotion de la Sant et milieu p nitentiaire Vanves Ed CFES 1997 La sant en action Le probl me du manque de temps consacrer l valuation 1o o1d 91 Jon1e43 Face au probl me du manque de temps souvent voqu pour r aliser une valua tion ne s agit il pas de s interroger sur la r alit d un manque de temps r el ou d un manque de motivation Des propositions peuvent tre faites indiquer les diff rentes phases d valuation dans le calendrier programmer le temps d valuation ex indiquer sur son agenda le quart d heure n cessaire au journal de bord la fin de l animation Rapidement on s aper oit que cette rigueur permet un gain de temps consid rable construire le nroiet Pour qui valuer gt Pour les personnes avec qui on a men le projet parce qu elles sont actrices du projet du d but l
54. enter de mani re exhaustive les diff rentes informations cumul es sur une situation un quartier une ville ou un d partement Donn es objectives gt g ographiques gt d mographiques gt socio conomiques gt sur les soins et la sant Donn es recueillies sur les perceptions par questionnaire et ou entretien aupr s gt des professionnels gt desinstitutions gt des lus gt dela population Identification gt des contraintes gt des opportunit s gt des ressources D roulement gt Recueillir successivement chaque type de donn es gt Les pr senter dans cet ordre pour une vision synth tique et globale Avantages gt Couvre tous les aspects prendre en compte gt Permet d ouvrir la r flexion Limites gt Certains axes ont une influence sur la sant mais des actions de sant ne les corrigent pas ch mage logement Conseils d utilisation gt A l issue d une phase de diagnostic gt En pr sentation un groupe de travail avant de d finir des priorit s d actions GUIBOURGE F PALICOT A M BRIXI O CHOUKROUN O Promotion de la Sant et milieu p nitentiaire Vanves Ed CFES 1997 p 49 La sant en action Grille d analyse des donn es recueillies Pr occupations Pr occupations Pr occupations de la population des professionnels des institutions Objectif gt Visualiser les convergences divergences entre les pr occupations de la population de
55. es de sant ou d insertion s inscrire des activit s gt Les modifications apport es l environnement politiques structures gt La valorisation de l action et ou des personnes les personnes reparlent de l action leur entourage acquisition de connaissances et volution des repr sentations des personnes 2 Par l analyse quantitative qui mesurera la participation aux actions gt Nombre de personnes participant gt Nombre de refus de participer gt Nombre de participants aux temps forts permet d valuer la capacit de mobilisation sur le th me o014d Jon1e43 Des outils d valuation grille d valuation des activit s documents distribuer p 96 97 l ments recueillis dans son journal de bord document distribuer p 98 grille d observation d une s ance vid o document distribuer p 99 photographier un processus d action documents distribuer p 100 101 construire le nroiet Pr cisions relatives l utilisation des outils d valuation gt Une grille d observation se remplit en temps r el Il faut donc tre deux un animateur et un observateur et pr venir les participants en leur expliquant ce que l on rel ve et pourquoi on le fait gt Il est n cessaire que l ensemble des personnes qui joueront le r le d observateurs au cours du programme aient t form es l utilisation de la grille Le test au cours des premi res
56. es personnes au projet privil gier la question qui pr occupe le plus favorisera la participation m me si ce th me ne correspond pas la ligne budg taire sur laquelle le financement a t obtenu De toutes mani res ce th me sera fr quemment une porte d entr e qui permettra d voquer et de d rouler l ensemble des conditions de vie Enfin l exp rience prouve qu un th me positif non formul en termes de pathologie sera plus mobilisateur et f d rateur Favoriser la participation dans la dur e En terme d l ments de r ponses des d marches peuvent tre privil gi es gt Pour viter un essoufflement du projet il semble important de d finir l action dans le temps en tablissant un calendrier du projet qui pr voit un d but et une fin pour chaque s ance et dans le cas o le projet rencontrerait certaines difficult s savoir s arr ter gt Se fixer des objectifs concrets court terme chaque s ance a un sens et aboutit quelque chose Les personnes retirent un b n fice chaque rencontre par exemple en restituant la fin de la s ance les point cl s significatifs de ce qui a t fait et en gardant une trace concr te du travail du groupe qui sera repris lors des s ances suivantes Les personnes ont le sentiment de participer la construction d un tout du lien est cr gt Travailler avec les professionnels qui animent d autres ateliers sant sur un minimum de valeurs et object
57. et strat gies de promotion de la sant Les participants de la Conf rence sont fermement convaincus que si les gens de tous milieux les orga nismes non gouvernementaux les associations b n voles les gouvernements l Organisation mondiale de la sant et toutes les autres instances concern es s unissent pour lancer des strat gies de promotion de la sant conformes aux valeurs morales et sociales inh rentes cette CHARTE la Sant pour tous d ici l an 2000 deviendra une r alit Ce document a t r alis gr ce la participation financi re de la DRASS de Bretagne et de l URCAM Bretagne ainsi qu la contribution technique des CODES des C tes d Armor du Finist re d Ille et Vilaine et du Morbihan Coordination Marie Prat CRES de Bretagne 1 place du Mar chal Juin 35000 Rennes t l 02 99 67 10 51 fax 02 99 67 10 59 e mail cres bretagne wanadoo fr Conception graphique Magdalena Sourimant CRES de Bretagne Impression reprographie Artekrepro Rennes d cembre 2003
58. eur du groupe ce qui a pu tre dit l int rieur etc LARROSE Bruno TRIAS Vincent Les groupes de parole espaces de mobilisation face la souffrance psychosociale Szrt de l homme Juillet Ao t 2000 n 348 pp 31 32 L ducateur pour la sant a un r le facilitateur d accompagnement mais ne doit pas se substituer au travailleur social au m decin au psychologue et surtout la personne elle m me I devra tre attentif certaines situations gt Face la question de savoir si tout peut tre dit dans un groupe l animateur doit tre particuli rement vigilant afin d viter les d bordements Il est alors conseill de ne travailler dans le groupe que ce qui a r percussion personnelle suffisamment commune pour l ensemble des participants en sorte que chacun puisse l couter et avoir envie d en parler sur cette sc ne micro sociale B GOUDET Jn9jeuLue 1 2p 210 gt R guler et acheminer vers une n gociation le conflit issu d interactions intenses dans le groupe La phase d implication personnelle forte am ne des interactions intenses dans le groupe Face des propos tr s personnels tr s particuliers chacun peut adopter une r action situ e dans une gamme assez large allant de l adh sion compl te ce qui se dit et celui qui parle attitude d assimilation jusqu l opposition nette et la contre proposition exprimant le d saccord ce qui peut entra ner le conflit qu il faudra
59. facteurs psychiques facteurs d environnement social facteurs culturels et religieux facteurs conomiques facteurs politiques et administratifs Une d marche de Promotion de la Sant La sant est la mesure dans laquelle un individu ou un groupe peut d une part r aliser ses aspirations et satisfaire ses besoins et d autre part voluer avec le milieu et s y adapter La sant est donc per ue comme une ressource de la vie quotidienne et non comme le but de la vie il s agit d un concept positif mettant en valeur les ressources sociales et individuelles ainsi que les capacit s physiques Charte d Ottawa 1986 culture commune animation Recueil des repr sentations des participants partir d un exercice collectif gt Individuellement chaque participant r fl chit et se positionne sur une affirmation en argumentant les points d accord et de d saccord remettre chaque participant la d finition de l ducation pour la sant p 25 ou une affirmation p 26 gt Mise en commun sur paper board chaque participant pr sente son point de vue l animateur pointe les divergences et les convergences gt Possibilit de travailler aussi en sous groupe avec une affirmation par sous groupe gt Possibilit de travailler sur toutes les affirmations dans chaque sous groupe oques e1 Jnod uol e2npa imation animation animation animation animation animation animation ani ducation pou
60. fs gt participe l laboration d un argumentaire aupr s des d cideurs financeurs partenaires pour l gitimer les priorit s et objectifs retenus La documentation des ressources fiables pour une aide pratique chaque tape du projet 2 gt procure un appui m thodologique l laboration d un projet depuis l tude des besoins jusqu l va luation et la valorisation pour assurer coh rence et pertinence au projet gt fournit l exp rience issue de projets d j men s pour viter de reproduire certaines erreurs tirer profit des r ussites de travaux ant rieurs gt constitue un outil d changes entre partenaires pour laborer une r flexion commune Il Une exp rience n est toutefois pas transposable dans son int gralit car chaque projet se construit dans un contexte forc ment unique D finir clairement et pr cis ment ses attentes et besoins les objectifs que doit servir la recherche documentaire gt Un professionnel de la documentation aide la for mulation des attentes et besoins Identifier les sources d information gt Au sein de la structure Un professionnel de la documentation rep re col lecte s lectionne organise diffuse de mani re adap t e les ressources documentaires disponibles gt Aupr s des partenaires Un professionnel de la documentation identifie les ressources disponibles de chacun et organise un protocole d change entre partenaires
61. gnement ducatif Mettre en oeuvre un accompagnement personnel et groupal orient vers la facilitation du libre choix clair qui part du point de vue de la vie et la sant des personnes pr occupations questions int r ts qui pose les jalons pour le cheminement du groupe questionnement des syst mes de repr sentations attitudes conduites r flexion sur les situations v cues et le positionnement existentiel de chacun confrontation des points de vue et des normes explicites ou implicites possibilit d approfondissement et de changement La dimension ducative de l ducation pour la sant Elle vise l acquisition de gt savoir domaine des connaissances gt savoir faire domaine des aptitudes gt savoir tre domaine des attitudes Les conditions du travail ducatif s exprimer en son propre nom couter ce qui est dit par les autres ne pas porter de jugement moral disqualifiant garder la confidentialit s engager dans le groupe et y participer r guli rement L accompagnement ducatif producteur de changement gt changement du rapport soi gt changement du rapport aux proches gt changement du rapport la soci t intentions ducativ l l i romotion de la sant La pluralit des d terminants conditionnant la sant En passant sous silence la pluralit des d terminants de sant en voquant la seule res
62. graphies dossiers documentaires etc 1of o1d Jojuowun20q Exploitez toutes les informations que contiennent les documents dont vous disposez les bibliographies compl mentaires les adresses les agendas de colloques pour retrouver les actes des colloques par exemple construire le nroiet Attention lorsque vous produisez un document v rifiez toujours que la source est bien indiqu e auteur titre du livre ou de la revue dont il est tir diteur date Un document sans indication de source n est pas utilisable Rechercher les centres de documentation et les organismes locaux intervenant dans le champ qui vous int resse Pour cela consultez les r pertoires et annuaires sp cialis s r pertoires de centres de documentation r pertoires des institutions sanitaires et sociales du d partement etc titre d exemple voici quelques organismes locaux intervenant dans le champ de la sant publique et qui disposent de centres de documentation les Comit s d ducation pour la sant les Observatoires r gionaux de la sant les Caisses d assurance maladie les Directions d partementales et r gionales des affaires sanitaires et sociales les Observatoires r gionaux de l INSEE les Centres d information jeunesse etc 3 S lectionner parmi les r f rences obtenues celles qui correspondent la recherche entreprise que la th se d fendue soit favorable ou contraire l intuition de d part Par exemple il
63. harte d Ottawa transparent p 23 et annexe Il ne s agit ici plus d une sant observ e mais d une sant v cue dans toutes ses dimensions non plus un tat mais une dynamique un processus qui volue tout au long de la vie Apr s une approche statique et n gative rester en bonne sant nous envisageons aujourd hui une d marche de promotion de la sant Se mettre d accord sur un sens commun au groupe La d finition retenue sera not e sur le paper board et restera affich e lors des rencontres suivantes pour permettre de s y r f rer continuellement Les 2 mod les de Sant d apr s BURY Dans le mod le m dical gt La maladie est principalement organique gt Elle n affecte que l individu gt Elle doit tre diagnostiqu e et trait e sur un mode surtout curatif gt Par des m decins gt Dans un syst me organis autour d h pitaux Dans le mod le global gt La maladie est un ph nom ne complexe qui r sulte de facteurs organiques mais aussi individuels et sociaux gt Elle affecte l individu sa famille et son environnment gt Elle demande une continuit de la pr vention la r a daptation gt Elle est prise en charge par divers professionnels de la sant qui travaillent en concertation gt Dans un syst me ouvert et interd pendant avec la communaut Disease La maladie rep r e par une anomalie de fonctionnement des organes Ilness La maladie telle qu
64. iateurs en cas de conflits z Inconv nients D pendent du commanditaire et des choix institutionnels L objectivit scientifique ne les emp che pas forc ment d avoir des id es re ues sur le probl me de sant consid r ou sur certaines populations Peuvent tre plus int ress s par l aspect recherche et par les publications que par le programme en tant que tel N cessitent des budgets relativement importants Les valuateurs internes Avantages L valuation est au plus pr s de leurs pr occupations et volue en m me temps que leurs questions Meilleure connaissance du programme et du probl me de sant trait Peuvent agir en continu pour une va luation permanente Le travail sur l valuation est aussi un temps de formation et de r gulation Z Inconv nients Les professionnels peuvent h siter s exposer remettre en cause leurs pra tiques professionnelles Eprouvent parfois des difficult s pren dre de la distance par rapport leur tra vail N ont pas toujours suffisamment de temps consacrer l valuation Ont peu de connaissances th oriques et techniques priori NOCK Francis Petit guide de l valuation en Promotion de la Sant Paris Edition FNMF 2000 p 17 construire le nroiet Les objets de l valuation transparent p 91 On value le contexte c est l analyse de la situation les ressources et les m
65. ifs communs afin que les personnes qui circulent dans des groupes diff rents retrouvent une m me logique gt Accepter les entr es et les sorties permanentes tout en ayant un seuil d exigence minimal n goci avec le groupe narticination la participation des personnes 2 Utiliser des outils adapt s La question du choix des outils utiliser est importante en ducation pour la sant notamment dans cette perspective de participation des personnes l action Par exemple des situations d illettrisme se rencontrent plus souvent chez les person nes en situation de pr carit L utilisation de l image sera donc privil gi e si besoin La question de la repr sentativit des personnes Un des enjeux de la participation des personnes concerne la repr sentativit des per sonnes Toute communaut est par d finition h t rog ne compos e de groupes sociaux dif f rents qui entretiennent entre eux des relations mais qui peuvent tre aussi des rap ports de force Quel groupe se fera donc entendre sans doute pas le groupe le plus fragile D autre part tout groupe est compos de personnes dont chacune a sa probl matique sant personnelle g rer comment alors tre repr sentant et porte parole de son groupe La r ponse ces questions n cessite d une part de consid rer comme essentielle l tape d analyse de la demande d autre part que les professionnels soient au clair avec leur r le et leur positi
66. ilosophique qui oriente l action Il n y a qu un seul objectif g n ral ou but global par action Il pr cise le changement attendre au terme de l action il se centre sur le probl me prioritaire retenu Objectifs secondaires ou interm diaires d action Beaucoup plus nombreux ils correspondent aux initiatives et dispositions qui vont permettre d atteindre l objectif g n ral Ils peuvent tre d ordre ducatif pour le public concern gt les connaissances acqu rir savoirs gt les aptitudes d velopper savoir faire gt les attitudes favoriser savoir tre Mais aussi concerner les dispositions relatives l environnement de vie du public gt au niveau institutionnel gt au niveau des professionnels travaillant aupr s du public gt au niveau de l environnement physique Ils vont servir de base l valuation du projet Objectifs op rationnels gt Ils pr cisent comment les actions vont se r aliser gt Ce sont les activit s et t ches concr tes r aliser pour parvenir l objectif final Rechercher des r ponses possibles Strat gie d action Consiste organiser et coordonner les l ments qui participent la r alisation de l action en fonction des objectifs fix s gt Qui fait quoi gt Quand la d marche s inscrit elle dans le temps gt Dans quel ordre comment se franchissent les tapes gt Comment comment est associ
67. inants et des probl mes de sant rencontr s invitent d velopper un travail multipartenarial Sophie Fievet et Annick Clijster r sument les raisons de travailler en partenariat dans l ouvrage Le partenariat qui s y perd s y trouve S Fievet A Clijsters Bruxelles Maison M dicale Norman Bethune 1999 39 p gt Pour travailler avec la population il permet de compl ter les donn es d j r colt es et d avoir une meilleure d finition des besoins de r pondre au mieux aux besoins pour am liorer la qualit des services offerts la population de favoriser l autonomie et la responsabilisation des personnes gt Pour rassembler r colter les donn es de chaque acteur de terrain il permet d avoir une vue plus objective de la situation de se poser des questions sur ses propres donn es de relever les diff rents besoins de la population de conna tre les ressources existantes gt Pour mener des actions en commun selon la sp cificit de chacun il permet d avoir un impact plus important aupr s de la population d agir de mani re plus ad quate plus coh rente d apporter des r ponses plus adapt es aux besoins de la population d viter la surench re chacun ayant une mission pr cise pour un objectif commun de se r partir le travail de mettre la disposition du groupe son savoir faire exp riences outils de mettre en oeuvre une approche globale gt
68. ion et d Intervention en Sant Direction D partementale de l Action Sanitaire et Sociale Programme R gionaux de Sant Programme R gional d Acc s la Pr vention et aux Soins D pendances SIDA Direction D partementale de la Jeunesse et des Sports Direction R gionale aux Droits des Femmes et Centre d Information aux Droits des Femmes ducation Nationale Zone d ducation Prioritaire Associations de Parents d l ves Cr dits Europ ens service europ en de la Pr fecture CIRCOM Fond d Action et de Soutien pour l Int gration et la Lutte contre les Discriminations Fondation de France et autres fondations Mutuelles Mutualit Sociale Agricole Office Public des HLM financer le nraiet r visionnel Il faudra prendre en compte document distribuer p 129 gt Les salaires ils correspondent au temps de travail r el des professionnels secr ta riat pr paration et animation de r unions r daction de documents valuation docu mentation consacr au projet y compris les charges sociales gt Les honoraires des intervenants gt L achat du mat riel propre au projet exemple denr es alimentaires pour un ate lier cuisine gt Les frais de d placement et ventuellement d h bergement des professionnels des intervenants et ventuellement des b n ficiaires gt Les frais de location de salle de r union ou d activit gt Les fra
69. is s tout en tenant compte des probl mes de toutes les autres r gions La Conf rence a pris comme base de d part les progr s accomplis gr ce la D claration d Alma Ata sur les soins primaires au document Les buts de la Sant pour tous et au r cent d bat sur l action intersectorielle pour la sant dans le cadre de l Assembl e mondiale de la sant 1 La promotion de la sant La promotion de la sant est le processus qui conf re aux populations les moyens d assurer un plus grand contr le sur leur propre sant et d am liorer celle ci Cette d marche rel ve d un concept d fi nissant la sant comme la mesure dans laquelle un groupe ou un individu peut d une part r aliser ses ambitions et satisfaire ses besoins et d autre part voluer avec le milieu ou s adapter celui ci La sant est donc per ue comme une ressource de la vie quotidienne et non comme le but de la vie il s agit d un concept positif mettant en valeur les ressources sociales et individuelles ainsi que les capa cit s physiques Ainsi donc la promotion de la sant ne rel ve pas seulement du secteur sanitaire elle d passe les modes de vie sains pour viser le bien tre Conditions pr alables la sant Les conditions et ressources pr alables sont en mati re de sant la paix un abri de la nourriture et un revenu Toute am lioration du niveau de sant est n cessairement solidement ancr e dans ces l ments de base
70. is confront es des questions similaires La complexit des situations la diversit des d terminants de sant n cessitent des coop rations des articulations entre les acteurs du sanitaire et du social afin d exp ri menter des r ponses coordonn es Ce travail partenarial est essentiel tant dans l ana lyse de la situation locale que dans la mise en place d actions Q D 5 ct D E r ab Sr D 3 V Sl D Le r le du groupe porteur est d aboutir une clarification de ce qui sous tend l id e de projet tout en la r inscrivant dans une v ritable orientation de promotion de la sant Puis il permettra la construction du projet qui s appuiera sur une analyse pr alable de la situation I participera aux orientations donner pour chacune des tapes du projet Il est un instrument de r gulation d valuation et contribue la valorisation de l action Il donne un cadre et une l gitimit aux acteurs du projet La diversit des champs d interventions des membres d un groupe de travail n cessite une tape initiale d harmonisation des repr sentations de la sant Ce temps se r v lera tre un gain pour l avenir construire le nroiet 4 2 Observer conna tre et analyser la situation C est une tape primordiale qui permet aux acteurs de mieux d chiffrer la situation dans laquelle ils sont ins r s afin de d gager des possibilit s d action Il n est pas possible de se lancer dans la mise en
71. is d possed des choix de soci t qui conditionnent la qualit de la vie P Lecorps en 1989 Qui permet aux individus et aux groupes de trouver par eux m mes des solutions aux difficult s qu ils rencontrent ducation Action de d velopper les facult s physiques intellectuelles et morales Larousse Mise en oeuvre des moyens propres assurer la formation et le d veloppement d un tre humain Petit Robert Quelles que soient les diff rences de taille de couleur ou de statut social chacun doit avoir acc s sans restriction la possibilit de se construire La fonction premi re d une soci t est d duquer c est dire de faire prendre conscience chacun qu il peut choisir un destin et s efforcer de le r aliser Il ne s agit pas de fabriquer des hommes tous conformes un mod le ayant tous appris les m mes r ponses mais des personnes capables de formuler de nouvelles questions Albert J L galit comme source de richesse Le monde diplomatique Mai 1988 p 19 Diff rents niveaux d action de la Promotion de la Sant Charte d Ottawa cadre de r f rence gt laborer une politique saine l gislation r glementation gt cr er des milieux favorables environnement physique loisirs travail logement gt renforcer l action communau taire participation de la popula tion la d finition des priorit s la prise de d c
72. is de photocopie si un document cons quent ou une diffusion large sont pr vus gt Lesfrais d envoi gt Les frais t l phoniques gt Les frais de r ception caf s g teaux gt Les frais de gestion de 5 10 du total du budget ils correspondent aux frais de fonctionnement de la structure gt Les prestations valoris es correspondent ce qu offre une structure au projet 1OUUOLSLA9Id 193png Par exemple le Centre Social met disposition un local un professionnel Il est important de les faire appara tre pour d une part mettre en valeur le partenariat r el et d autre part visualiser le co t r el du projet Budget pr visionnel Exemple gt Salaires Charg de projet Brut Charges gt Conseil G n ral Secr tariat Brut Charges gt Direction D partementale des Affaires Sanitaires et Sociales gt Participation Projet Achat de mat riel gt CPAM gt Honoraires Intervenants gt D placements gt Prestation valoris e du personnel des intervenants gt Location de salle gt Publication Photocopies Diffu sion gt Prestation valoris e gt Frais de Gestion gt autres Le budget pr visionnel doit tre quilibr d penses recettes gales Pr voir les ressources Pr sentation La d finition des objectifs permet d identifier les ressources qui vont permettre la mise en oeuvre Si un objectif explique ce que l on souhaite d vel
73. ision et l action gt d velopper les aptitudes per sonnelles cf ducation en g n ral ducation pour la sant gt r orienter les services de sant ex au del de la prestation des soins Niveaux d action gt axepolitique d cisions r gle mentation interpeller le poli tique ex la mairie gt axe environnemental action sur le milieu le quotidien gt axecommunautaire favoriser l action collective faisant intervenir diff rents groupes de la communaut gt axe ducatif aider au d ve loppement des aptitudes et non se braquer sur la modifica tion des comportements dans le bon sens gt axeinstitutionnel interpeller les institutions L ducation pour la sant s inscrit dans une politique de promotion de la sant telle que d finie en 1986 dans la Charte d Ottawa Elle a pour but que chaque citoyen acqui re tout au long de sa vie les comp tences et les moyens qui lui permettront de promouvoir sa sant et sa qualit de vie ainsi que celle de la collectivit Elle s adresse la population dans toute sa diversit avec le souci d tre accessible chacun et de r duire les in gali t s sociales de sant et interpelle tous ceux qui par leur profession ou leur mandat exercent une influence sur la sant de la population au travers des d cisions qu ils prennent ou des conduites qu ils adoptent Plan N
74. jet factures Il est galement n cessaire de tenir un journal de bord financier dans lequel figurent les d penses engag es au fur et mesure du d roulement du projet ces d penses tant r parties selon les postes pr vus dans le budget pr visionnel Ceci permettra d une part de r ajuster le budget pr visionnel si besoin et d autre part de rendre compte des d penses effectu es lors de la r alisation du bilan financier 1o3pnq uos 19199 Pour en savoir plus AUGOYARD P RENAUD L Le concept d empowerment et son application dans quelques programmes de promotion de la sant Promotion amp Education vol V 1998 2 pp 28 35 BURY J A Education pour la sant concepts enjeux planification Bruxelles De Boeck Universit 1988 235 p FERRON C D velopper la formation en ducation pour la sant Objectifs et strat gies Vanves CFES 1999 71 p FIEVET S CLUSTERS A Le partenariat qui s y perd s y retrouve Bruxelles Maison M dicale Norman Bethune rue Piers 68 1999 39 p FOURNIER P POTVIN L Participation communautaire et programmes de sant les fondements du dogme Sciences sociales et sant 1995 vol 13 n 2 pp 39 59 FREIRE P P dagogie des opprim s suivi de Conscientisation et r volution La D couverte 2001 197 p GUIBOURGE F PALICOT A M BRIXI O CHOUKROUN O Promotion de la sant et milieu p nitentiaire Vanves CFES 1997 171 p La Sant en A
75. la collectivit comme un bien pr cieux Cet objectif ne saurait tre atteint sans un engagement personnel de la part de la population comme agents de sant RAMAKRISHNA culture commune 2 me animation Grille de rep rage des repr sentations de la sant des professionnels Objectif gt Appr hender les repr sentations de la sant des professionnels associ s ou associer un projet 10 LUE SEX Pr sentation Une repr sentation est toujours constitu e par l interaction dynamique d l ments cognitifs ce que je sais affectifs ce que j aime conatifs ce qui me vient de l environnement La constitution d une repr sentation va influencer les attitudes les pr jug s les comportements les st r otypes Par ailleurs on peut classer les repr sentations de la sant selon la classification de l OMS ce qui se rapporte au physique ce qui se rapporte au mental ce qui se rapporte au social D roulement gt Lors d une rencontre avec les professionnels on propose de remplir les deux parties du tableau partir d un brainstorming sur le th me de la sant El ments cognitifs El ments affectifs El ments conatifs Ce qui se rapporte Ce qui se rapporte Ce qui se rapporte au physique au moral au social Avantages gt Participatif gt Favorise l change l interconnaissance gt Permet d aborder le concept de sant Limites gt R ductrice gt Effets d influence
76. laborer une politique coh rente qui concerne tous les secteurs de la vie publique Chaque personne habilit e prendre des d cisions d ordre politique doit tre infor m e des cons quences que celles ci peuvent avoir sur la sant de la population et doit prendre conscience de ses responsabilit s dans ce domaine Cela suppose le d cloi sonnement de la vie publique et un vrai partenariat entre les diff rents secteurs gt Cr er des milieux favorables la sant L organisation de la vie collective du travail et des loisirs doit favoriser la sant des per sonnes gt Renforcer l action communautaire La charte pr conise la participation effective et concr te de la communaut la fixa tion des priorit s la prise de d cisions et l laboration des strat gies de planifica tion pour atteindre un meilleur niveau de sant Cela exige que la population acc de aux informations dans ce domaine I us global de promotion de la sant gt Donner les moyens la population d acqu rir des aptitudes individuelles dans le domaine de la sant Les personnes doivent acc der aux informations et acqu rir les aptitudes qui leur per mettront d exercer un plus grand contr le sur leur sant et de faire des choix favora bles celle ci gt R orienter les services de sant Il s agit de confier au secteur sanitaire un r le qui exige plus que la seule prestation de soins m dicaux Les services ne devraient plus
77. ment physique et social La sant se manifeste alors comme capacit tre qui je suis dans mon caract re unique Dans ce triple processus de sant compos d adaptation innovante de socialisation active et d autonomisation individuelle se construit le sujet corps sujet acteur social Cette approche de la sant comme processus vital s inscrit dans le lien social rapport de soi soi lien identitaire rapport aux proches lien communautaire rapport la soci t globale lien soci taire ou soci tal DAUPSALIS SALIESnps 212 1elS d marche ducative en sant Approche tridimensionnelle L ENVIRONNEMENT PHYSIQUE R L ENVIRONNEMENT SOCIAL X L Organisme Bio physiologique La personne sociale Capacit s d adaptations Le sujet Capacit s d autonomie xl Capacit s tre acteur L individualit psychique LE RAPPORT A SOI MEME GOUDET B Sant pr carit des conditions de vie ducation pour la sant CIREPS Centre Ouest avril 2000 Dossier de travail Repr sentation graphique des composantes du lien social et de l accompagnement ducatif pour la sant Lien aux proches lien communautaire solidarit m canique Lieu du faire ensemble particulier Processus de mobilisation Accompagnement en group de parole d action Lien de soi m me soi m me
78. mettre aux gens d apprendre pendant toute leur vie et de se pr parer affronter les diverses tapes de cette derni re Cette d marche doit tre accomplie l cole dans les foyers au travail et dans le cadre communautaire par les organismes professionnels commerciaux et b n voles et dans les institutions elles m mes R orienter les services de sant Dans le cadre des services de sant la t che de promotion est partag e entre les particuliers les grou pes communautaires les professionnels de la sant les institutions offrant les services et les gouver nements Tous doivent uvrer ensemble la cr ation d un syst me de soins servant les int r ts de la sant Le r le du secteur sanitaire doit abonder de plus en plus dans le sens de la promotion de la sant au del du mandat exigeant la prestation des soins m dicaux Ce secteur doit se doter d un nouveau mandat comprenant le plaidoyer pour une politique sanitaire multisectorielle ainsi que le soutien des individus et des groupes dans l expression de leurs besoins de sant et dans l adoption de modes de vie sains La r orientation des services de sant exige galement une attention accrue l gard de la recherche sanitaire ainsi que des changements au niveau de l ducation et de la formation professionnelle Ceci doit mener un changement d attitude et d organisation au sein des services de sant recentr s sur l ensemble des besoins de l individu per u
79. mplique de placer les personnes qui participent en position d acteur gt ne peut se r duire rentrer dans un cadre et tre pr sent passivement dans un projet pr tabli gt s oppose la notion de d cision impos e par un tiers gt un concept connot positivement mais qui peut devenir une injonction paradoxale gt implique de la part des initiateurs de l offre qu ils acceptent de prendre le risque que la demande ne corresponde pas voire remette en question le contenu m me de leur offre Michel WIEVIORKA Critique de la participation CNAF Informations Sociales Participer le concept n 43 1995 Les caract ristiques d une d marche participative gt une d marche qui part de la population concern e et de ses pr occupations en mati re de sant gt conna tre la population concern e par un contact direct gt des actions l chelon local gt des actions inscrites dans la dur e gt transformation des rapports entre la population et les professionnels gt un travail d quipe inter sectoriel gt postulat la population concern e a quelque chose dire sur sa situation et poss de la capacit de d finir elle m me les probl mes qui la concernent Capacit s demand es aux professionnels pour mener une d marche participative gt savoir d crire la sant comme un ph nom ne multidimensionnel savoir identifier toutes les caract ristiques d une
80. mps de l action gt D marche individuelle rendre compte Avantages gt M moire Conseils d utilisation gt Capital d exp rience gt Pour soi m me dans la conduite des gt valuation activit s gt Quantification gt Pour les intervenants ext rieurs et ponctuels gt En pr vision d un rapport d valuation Grille propos e dans le guide TULEU F BRIXI O Sant Pr carit Guide d aide l action Nanves CFES 1997 pp 69 70 Grille d observation d une s ance vid o Objectif gt Relever ce que l on voit ce que l on entend Pr sentation Lyc e Intervenants Classe Autres adultes Nombre Nombre de gar ons B de filles B Interventions accord rejet mitig accord rejet mitig Remarques sur le film C C o B B B les situations risques la pr vention le soutien autres Commentaires intervenants NOCK F Petit guide de l valuation en promotion de la sant Paris Editions FNMF 2000 p 38 Commentaires gt Se remplit en temps r el gt Etre deux un animateur et un observateur Photographier un processus d action 1 Objectifs gt Trouver une aide l valuation gt Formaliser les aspects d une action gt Aider r diger une valuation Pr sentation On consid re que l valuation dans le r el int gre les diff rentes phases de la planification C est l valuateur de privil gier au fur et mesure de l action
81. nes Dans ce sens l ducation pour la sant s inscrit dans la tradition de la promotion de la sant telle qu elle est d finie par la charte d Ottawa gt La dimension ducative de l ducation pour la sant l ducation fait r f rence au savoir tre transparent p 31 gt Education et promotion de la sant l ducation pour la sant est un outil au service de la promotion de la sant d finie dans la charte d Ottawa transparents p 32 33 gt Pour conclure les d finitions du Programme National d ducation Pour la Sant de Brigitte Sandrin Berthon et de Philippe Lecorps transparents p 34 35 Les limites d une approche bas e uniquement sur la transmission d information Ses caract ristiques gt apport d informations gt p dagogie de la peur gt fait appel la responsabilit vis vis de soi m me Ses difficult s gt pas de relation de causalit directe entre un comportement et une pathologie gt le fait d tre inform ne suffit pas pour influencer les attitudes et comportements gt touche un public d j acquis Les approches en ducation pour la sant gt l ducation sanitaire gt l ducation la sant gt l ducation pour la sant Evolution des id es et des approches en ducation pour la sant gt Une approche informative ducation sanitaire Semer des id es saines lutter contre l ignorance les id es fausses les pr jug s
82. nne interrog e prise s par ment on passe en revue ce que chacun a dit sur les diff rents th mes abord s et on tente ventuelle ment une synth se individuelle L analyse horizontale traite chaque th me de fa on transversale relevant les diff rentes formes sous lesquelles il appara t dans le discours des personnes interrog es partir de ces deux analyses on pourra ventuellement mettre en vidence des sous ensembles d individus pr sentant plusieurs traits communs typologie L analyse dite th matique est sans doute la m thode la plus utilis e pour traiter les entretiens semi directifs Dans chaque entretien plusieurs th mes ont t abord s Il s agit de comparer ce que chaque personne interview e a dit sur chacun de ces th mes Les r sultats de cette analyse doivent tre discut s confront s d autres donn es ventuelles GUIBOURGE F PALICOT A M BRIXI O CHOUKROUN O Promotion de la Sant et milieu p nitentiaire Vanves Ed CFES 1997 p 87 90 La sant en action conna tre et analyser L entretien de groupe L entretien de groupe se pratique en pr sence d un animateur et ou d un observateur l aide d un guide d entretien On r unit autour d une table dans une salle six douze personnes et on les fait r agir sur un th me pr cis Le groupe dont on cherche percevoir l tat des connaissances ou l opinion doit alors tre le plus homog ne possible On parle dans certai
83. ns cas de groupe indicateur focus group lorsqu il s agit de se faire une id e de ce qu un certain public pense d un sujet Les questions sont toujours ouvertes et les r ponses relancent le discours Les participants r agissent les uns par rapport aux autres et la stimulation garantit la vari t des id es Cette technique est tr s cr ative et prospective Elle est surtout utilis e pour des recherches d id es de strat gies nouvelles pour des r solutions de probl mes Habituellement deux trois r unions suffisent explorer un th me L avantage est que les r sultats sont obtenus rapidement les limites restant celles de la m thode qualitative Les techniques ne sont pas que verbales elles peuvent faire appel au dessin au mime au d coupage etc GUIBOURGE F PALICOT A M BRIXI O CHOUKROUN O Promotion de la Sant et milieu p nitentiaire Vanves Ed CFES 1997 p 94 La sant en action Le questionnaire Le questionnaire permet de poser une s rie de questions identiques un nombre important de personnes et donc de quantifier les r ponses et de les analyser l aide de m thodes statistiques Plus encore que pour l entretien qui laisse une marge de libert il importe de bien d finir ce que l on recherche Il est possible toutefois d utiliser le questionnaire en dehors de cet objectif de quantification notamment lorsque le sujet de l enqu te ne se pr te pas facilement un entretien
84. nt r t Comment proc der quand il n y a pas de demande formul e A partir de quoi mobilise t on un groupe Comment mobiliser dans la dur e Des membres d un groupe peuvent il repr senter ce groupe Quelle est la place des professionnels dans des activit s participatives v v v v v v La participation comme moyen ou comme processus Oakley distingue deux niveaux de participation La participation comme moyen pour parvenir un objectif donn et pour mobiliser des ressources et des nergies en vue de contribuer la r ussite des projets La participation communautaire correspond alors un souci d am lioration de l efficacit et de l impact des interventions entreprises par les professionnels La participation comme processus contribue au renforcement du pouvoir de la communaut ce niveau la notion d empowerment est parfois pr f r e celle de participation communautaire Le terme de pouvoir est central et les enjeux sont davantage de nature politique OAKLEY P l engagement communautaire pour le d veloppement sanitaire Analyse des principaux probl mes Gen ve OMS 1989 En Fran ais le terme empowerment est traduit par habilitation empouvoirement prise en charge prise de contr le responsabilisation et subjectivisation notre avis il n existe pas de consensus sur la traduction la plus ad quate Nous conservons dans ce texte le terme anglais empowerment qui sous tend avoir du pouvoir
85. o gt Enoncer clairement les consignes en insistant sur l importance et la n cessit de les respecter 1 Chacun va choisir silencieusement la photo qui pour lui repr sente le mieux la sant vous pouvez bouger les photos les comparer mais vous devez les laisser sur la table pour qu elles soient visibles par tous pour retenir la photo que vous avez choisie notez son num ro le choix est individuel je vous demande de ne pas communiquer entre vous afin de minimiser les effets d influence il n y a pas de bonnes ou de mauvaises photos notre objectif est de d couvrir notre repr sentation collective de la sant 2 Lorsque vous avez choisi une photo vous pouvez retourner vous asseoir et ventuellement noter sur un papier les quelques arguments qui ont orient votre choix ensuite tour de r le chacun exprimera les raisons de son choix il n y a pas de commentaires de la part du groupe ni de d bat toutes les id es sont recevables d s lors qu elles s inscrivent dans un contexte de respect d autrui nous ne sommes pas la recherche d une v rit mais simplement de nos repr sentations si deux personnes ont choisi la m me photo nous les couterons chacune leur tour Temps de choix entre 10 et 15 minutes imation animation animation animation animation animation animation ani EEJ culture commune gt Phase de restitution et d coute de chacun Si le public n est pas g n par l crit l
86. oi parlons nous 2 2 gt sommaire Sommaire s o m m aire Pour en savoir plus 134 Annexe La Charte d Ottawa Introduction Un premier classeur intitul ducation pour la sant et pr carit classeur p dago gique destin aux professionnels a t labor en 2000 2001 la demande de la DRASS de Bretagne dans le cadre du PRAPS Cet outil coordonn par le CRES a t construit par un groupe de professionnels de la r gion travaillant aupr s de personnes en situation de pr carit partir de l analyse de leurs pratiques professionnelles difficult s rencontr es r ponses pratiques possi bles et de compl ments th oriques apport s par Bernard Goudet sociologue au CRES d Aquitaine Au vu de son utilisation cet outil a volu pour comporter maintenant deux parties un premier classeur intitul Former intervenir en ducation pour la sant dans une d marche de promotion de la sant utilisable dans toute formation en ducation pour la sant un deuxi me classeur intitul Former intervenir en ducation pour la sant avec des personnes en situation de pr carit compl mentaire du premier propose un approfondissement concernant la pr carit Ces deux classeurs constituent une contribution collective de professionnels de la r gion visant favoriser le d veloppement de projets d ducation pour la sant en Bretagne inscrits dans la philoso
87. ois grandes compo santes de la sant des ressources organiques des ressources psychiques des ressources sociales Dans un itin raire de vie se d veloppe un ensemble de ressources qui sont indissolu blement organiques psychiques et sociales gt Les trois composantes du processus de sant La premi re est l adaptation de l organisme biologique l environnement physique dans lequel il volue C est le domaine du ce que je fais o la sant s exp rimente comme la capacit faire La seconde est celle de la socialisation active permettant la personne qui vit dans un organisme biologique de se situer activement dans un environnement social culturel conomique en y prenant sa place propre Ceci suppose qu elle r agisse ce qui lui est donn innove soit actrice C est le domaine de l exercice des r les sociaux qui d finit ce que je suis pour les autres aux yeux du monde qui m entoure La sant s exp ri mente alors comme la capacit exister socialement se voir reconnues une place et une utilit sociale SJTUPS LS SALES nps 212 1elS a rlons nous La troisi me est celle de l autonomisation de l individu permettant la construction du sujet l affirmation d une identit autonome menant l entit individuelle psychique de chacun d velopper une parole en premi re personne assumer la singularit de sa vie son corps propre son rapport sp cifique l environne
88. omment Avec quelles contraintes Dans quel contexte gt D finition des objectifs Le public est il concern par les objectifs Qui les a d finis sont ils recevables quels r sultats voulait on parvenir Sont ils adapt s aux moyens au lieu aux besoins gt Elaboration des strat gies R les des partenaires et qui sont ils Quel calendrier des rencontres Quel r le pour chaque instance Quelle information sur le projet Quelles articulations avec d autres projets d autres structures Quelle place laiss e au public gt Elaboration de l valuation 1o o1d 91 Jon1e43 Par qui Comment Pourquoi Pour qui Sous quelle forme Avec quels outils Valoris e comment construire le nroiet L valuation des r sultats peut se faire 1 Par une analyse qualitative entretien individuel ou collectif observation sur des crit res tels que gt Le degr de participation le nombre de questions pos es le nombre d changes l int r t exprim par les paroles ou par le corps poursuite dans le temps de l int r t ex reposer les questions par la suite en repar ler gt L volution des attitudes et des aptitudes attitudes directement li es au sujet prendre un petit d jeuner ne pas conduire en ayant bu attitudes li es la dynamique de l action s ouvrir tre force de propositions critiquer hors du groupe faire des d march
89. omportement implique pour la personne un total bouleversement de quelque chose qu elle s est forg e tout au long de sa vie et qui repr sente son identit socioculturelle Le changement de comportement pose quelque part la question du changement des rep res sociaux UOLX9H91 PT 21ALNSINO4 construire le nroiet De la naissance d une id e la mise en oeuvre d un projet Construire un projet c est d abord construire toute une m thodologie La d marche qui va permettre de passer de l apparition d une id e d un constat d une commande la construction et la mise en oeuvre du projet n cessite un certain nombre de passages oblig s tapes qui seront d terminantes Le respect de ces diff rentes tapes vitera certains cueils et risques se jeter dans la r ponse se passer de l opinion de la population confondre solution et probl me r soudre chercher tout prix justifier une action sous estimer les r sistances il faut s attendre en rencontrer car chercher savoir chercher comprendre cela peut bousculer et les partenaires n y sont pas forc ment pr ts De la naissance d une id e la mise en oeuvre d un projet La demande naissance d une id e Approfondir et faire voluer enrichir R flexion f a Travail gt S entendre sur des valeurs finalit s surl s repr sentations L analyse de la situation gt Difficult
90. onnement uoljedi21j1ed e J2SL104AP4 La place des professionnels dans des actions participatives La mobilisation et l organisation des groupes et des personnes conduisent souvent un remaniement des places et r les des professionnels L volution du groupe vers le d veloppement de ses capacit s agir est parfois diffi cile appr hender et accepter par les professionnels les professionnels ne poss dent plus un r le central mais sont des ressources ils devront trouver leur place dans la dynamique du groupe c est dire r ussir se placer dans une perspective de pro duction commune o la logique du professionnel ne peut pr valoir Il s agit pour le professionnel d impulser une d marche d accompagnement laquelle souvent il n a pas t form Cette d marche demande au professionnel des qualit s d coute de m diateur et d adaptation permanente Le manque de formation des pro fessionnels ce r le peut freiner la dynamique de participation d autant plus que le m me scepticisme peut se retrouver chez les responsables institutionnels 1 SCHAPMAN S LAURENT BECQ A OBERLE D ALLA F a d marche communautaire revue de la litt rature Vandoeuvre l s Nancy Soci t Fran aise de sant publique avril 1999 La participation est le fait de prendre part autrement dit de prendre sa part sous forme d un apport personnel aussi bien la pens e qu l action La participation gt i
91. opper les ressources expri ment avec quoi on va faire avec qui on va faire o l on va faire Ces axes d terminent en fait les ressources mat rielles les ressources humaines les ressources techniques locaux d placements L identification des diff rentes ressources suffisamment pr vue en amont favorise la fois leur planification la pertinence et la gestion de leur co t D roulement humaines financi res un LL ii oo o ooo Avantages Ce tableau permet d envisager toutes les ressources de mani re globale Pr sent lors d une rencontre avec des partenaires ou lors d un comit de pilotage il favorise une lisibilit des co ts les propositions de toutes les personnes pr sentes et permet donc de tendre vers l exhaustivit Limites La r alit des actions de terrain est souvent d termin e par un budget allou ce qui fausse l id e de planification Certains aspects sont parfois impos s par des financeurs Conseils d utilisation Cette grille peut tre utilis e lors de la r daction ou de la formalisation d un projet de mani re aider la pr vision et la compr hension des financeurs Ult rieurement dans la conduite du projet elle peut permettre certains partenaires d tre pris en compte en clair de ne pas tre oubli s ou d tre valoris s Grille propos e dans TULEU F Construire un projet Pr voir les ressources La Sant de l homme
92. phie du PNEPS L ducation pour la sant s inscrit dans une politique de Promotion de la sant telle que d finie en 1986 dans la Charte d Ottawa Elle a pour but que chaque citoyen acqui re tout au long de sa vie les comp tences et les moyens qui lui permettront de promouvoir sa sant et sa qualit de vie ainsi que celle de la collectivit Elle s adresse la population dans toute sa diversit avec le souci d tre accessible chacun et de r duire les in galit s sociales de sant Elle interpelle tous ceux qui par leur profession ou mandat exercent une influence sur la sant de la population au travers des d cisions qu ils prennent ou des conduites qu ils adoptent Cet outil propose une d marche d accompagnement d quipes de terrain dans le cadre de formations actions Con u dans une perspective d volution il s enrichira peu peu des exp riences de chacun pour r pondre au plus pr s des besoins des publics l Programme R gional d Acc s la Pr vention et aux Soins 2 Coll ge R gional d Education pour la Sant coordinateur Marie Prat m decin 3 Anne Leborgne Briand Charg e de projet Comit D partemental d ducation pour la Sant du Morbihan B atrice Breton Charg e de projet Comit D partemental de Pr vention de l Alcoolisme du Finist re Fran oise Carro Conseill re Mission locale de Loud ac Am lie Chantraine Charg e de projet Comit
93. ponsablit invividuelle on risque de provoquer un sentiment de culpabilit le bl me de la victime Par exemple l environnement social conditionne souvent les modes de consommation nourriture tabac alcool l environnement physique qua lit de l air conditions de travail conditionnent galement la sant des individus De m me l organisation des services de sant d pend de d cisions politiques et de conditions conomiques Les changements produits par une d marche ducative le lien avec la promo tion de la sant Comme nous venons de le voir pr c demment la d marche ducative par des m tho des p dagogiques participatives partant des pr occupations quotidiennes des per sonnes produit un changement du sujet dans le rapport lui m me aux proches et la soci t dans une perspective citoyenne Ce changement s inscrit galement dans la notion de promotion de la sant d finie dans la charte d Ottawa en 1986 comme le processus qui conf re aux populations les moyens d assurer un plus grand contr le sur leur propre sant et celle de la com munaut Elle favorise la participation effective et concr te de la communaut la fixation des priorit s la prise de d cisions et l laboration des strat gies de planifi cation pour atteindre un meilleur niveau de sant gaues EP 2p UOLJ OWOI4 La charte d Ottawa propose aux tats signataires 5 axes d intervention annexe gt
94. ptation de l interviewer gt Ilexiste trois types d entretien l entretien directif qui consiste poser des questions dans un ordre et une formulation pr d finie l entretien non directif o l interviewer donne une consigne de d part et intervient tr s peu par la suite l entretien semi directif o l enqu teur veut faire parler son interlocuteur sur un certain nombre de th mes recueillir certaines informations mais dans un ordre non d fini l avance Il s agit de s adapter au discours de l interview et de laisser ventuellement aborder des points non pr vus gt Instaurer une relation de confiance Dans tous les cas lorsqu on veut interviewer quelqu un il faut lui expliquer pourquoi et sur quel sujet de fa on claire et simple en banalisant la situation Il faut savoir se pr senter se situer et mettre son interlocuteur l aise En particulier il est important de lui faire savoir ce qu on fera des propos recueillis gt Enregistrer prendre en notes L id al est d enregistrer les entretiens au magn tophone ce qui permet de travailler sur le discours r el des personnes interview es On rencontrera deux difficult s l obtention de l autorisation d enregistrer doit tre pr vue et la transcription est longue et fastidieuse Il est aussi possible de prendre en notes l entretien Vous vous efforcerez alors de noter exactement ce que dit la personne de noter vos propres interventions de pren
95. r sent de fa on faciliter la t che des personnes enqu t es clart de la pr sentation de la formulation des questions etc et le travail de codage Le questionnaire peut tre divis en parties ll doit d marrer par des questions simples et anodines et progresser vers des questions plus complexes ou demandant davantage de r flexion Les questions d licates sont situ es au centre du questionnaire ou la fin de chaque partie Il existe trois types de questions les questions ferm es les r ponses sont fix es l avance et la personne interrog e doit obligatoirement choisir parmi l ventail qui lui est propos Cela suppose d avoir r alis au pr alable l inventaire des r ponses possibles C est le type de questions qui se pr te le mieux au d pouillement et l analyse statistique les questions ouvertes l enqu t r pond librement Il faut alors r server un emplacement suffisant Le d pouillement et l analyse sont difficiles les questions semi ouvertes les principales r ponses sont pr vues comme dans les questions ferm es mais on laisse la possibilit d une r ponse libre D une fa on g n rale il faut toujours pr voir une modalit de r ponse pour les personnes qui n ont pas d opinion qui ne savent pas ou qui ne se reconnaissent pas dans les propositions de r ponse modalit sans opinion ne sait pas autre Le confort des personnes enqu t es et la qualit
96. r la sant d quo L ducation pour la sant aujourd hui n a plus simplement pour objectif de modifier comportements et habitudes g n rateurs de probl mes de sant elle est une des dimensions privil gi es de la promotion de la sant et un des moyens n cessaires la r duction des in galit s dans ce domaine POUS J Pr face In BAUDIER F L ducation pour a sant guide pratique Besan on CODES 25 1987 p 9 Exemples d affirmations discuter Les campagnes que vous faites la t l sont trop molles Vous devriez montrer des images qui font peur des personnes en train de mourir d un cancer ou para lys es la suite d un accident L ducation a ne sert rien Les gens onneles chan gera pas Ce qu il faut c est plus de flics sur les bords de la route Arr tez de nous faire la morale vous entendre il faudrait renoncer fumer boire bien manger faire l amour autant mourir tout de suite De quel droit dites vous aux gens ce qu ils doivent faire L ducation c est bon pour les enfants culture commune arlons nous L animateur recentre la question en insistant sur les points suivants gt Education et sant se conjuguent dans plusieurs formules qui recouvrent des traditions diff rentes ducation sanitaire ducation la sant ducation pour la sant transparent p 29 dococument distribuer p 30 L ducation
97. raisonner en terme de pr vention des maladies mais en terme de promotion de la sant L ducation pour la sant s int gre traditionnellement dans le quatri me axe de la pro motion de la sant mais elle s articule galement avec les autres axes en y partici pant ou en en d pendant En effet une d marche d ducation pour la sant visant la citoyennet en mati re de sant contribue ce que chaque personne participe aux d cisions de la collectivit Mais l ducation pour la sant jouera ce r le la condition que les institutions les professionnels de sant et du social les politiques laissent une place l exercice de cette citoyennet D apr s B Sandrin Berthon Apprendre la sant l cole ESF diteur agues ei 2p UOLJOWO14 intentions ducativ oursuivre la r flexion Ce qui est en jeu dans les changements de comportements On dit fr quemment que l ducation pour la sant a pour finalit d infl chir les com portements individuels mais il est important de cerner ce qui est en question dans un changement de comportement Les 2 articles qui suivent expliquent en quoi le comportement individuel fait r f rence un syst me de valeurs auxquelles adh re un individu et des normes qui traduisent ces valeurs de r f rence Le comportement d un individu est reli toute son histoire personnelle et sociale En ducation pour la sant on ne part pas d une table rase Changer de c
98. recherche doit servir transparent p 108 pour ne recueillir et traiter que la seule information n cessaire et ainsi viter de perdre du temps et de l argent gt S assurer de la fiabilit des sources d informations transparent p 110 pour b n ficier de donn es valid es scientifiquement et non p rim es gt Pr voir un budget pour financer le temps de travail n cessaire cette activit aux ventuelles acquisi tions et adh sions des centres de documentation Les diff rentes phases 1 D finir l objet de la recherche gt Que cherchez vous des donn es m dicales psychosociologiques statistiques etc des exp riences d actions de pr vention des r f rences d outils p dagogiques gt Dans quel but quel type d action voulez vous mener aupr s de quel public sur quel s th me s sous quelle forme Tous ces l ments d information permettent de mieux orienter la recherche documentaire 2 tablir une strat gie de recherche qui consiste exploiter la documentation d j r unie les livres utiliser les index et la table des mati res pour rechercher rapidement le chapitre qui correspond votre th me les revues utilisez les index g n ralement publi s en d cembre ou en janvier pour retrouver les articles traitant de votre sujet les produits documentaires envoy s par des centres de documentation revues d acquisition revues de presse biblio
99. rganigrammes pour chaque d partement plus particuli rement pour les p les sant et social Direction D partementale de la Jeunesse et des Sports H pitaux Centre de D pistage Anonyme et Gratuit Permanence d Acc s aux Soins de Sant R seau Ville H pital Unit de Consultations et de Soins Ambulatoires Centre de Cure Ambulatoire en Alcoologie Mutualit Sociale Agricole et Mutuelles Union D partementale des Associations Familiales gt Jeunes de moins de 25 ans Association D partementale Information Jeunesse et Points d Information Jeunesse Associations sportives et culturelles Centres M dico Psychologiques Infantiles adolescents Centres de Planification Familiale Direction D partementale de la Protection Judiciaire de la Jeunesse Inspection Acad mique Service de promotion de la Sant en faveur des l ves et Service Social en faveur des l ves Centres M dico scolaires Missions Locales pour l Insertion Professionnelle des Jeunes Foyers de Jeunes Travailleurs cf tout public sa1qLssod soJLeua ied gt Enfants Centres d Action M dico Sociale Pr coce et Centres M dico Psychologiques Infantiles Inspection Acad mique Service de promotion de la Sant en faveur des l ves et Service Social en faveur des l ves Centres M dico scolaires Zones d Education Prioritaire cf tout public nartenariat gt Personnes en difficult A
100. risation de l valuation Le travail d valuation est valoriser La d finition des r sultats de l valuation peut prendre des formes vari es en fonction des objectifs fix s Savoir diffuser les r sultats rapport soumis aux partenaires financeurs proposition d articles dans le journal interne aux institutions dans des journaux destin s aux professionnels au public rencontres entre les partenaires pour pr senter les r sultats mise en valeur dans les r pertoires internes aux institutions les rapports d activit s m dias cr ation d un petit journal synth tisant les r sultats pour le public circulation de l outil quand le projet a donn lieu une cr ation pr sentation lors d une table ronde d une conf rence etc pr sentation des r sultats en r union interne Recommandation attention au respect de l anonymat des personnes du groupe dans l valuation 1o o1d 91 Jon1e43 construire le nroiet La recherche documentaire La recherche documentaire est l ensemble des m thodes et techniques permettant d identifier de collecter de traiter et de s lectionner des informations Le formateur d roule la d marche d un projet concret afin d illustrer l intervention de la documentation chacune de ses tapes et les apports correspondants Tout au long d un projet d ducation pour la sant elle transparents p 106 107 gt Contribue la form
101. rmaliser la m moire du projet et de la transmettre criture du projet des bilans interm diaires des comptes rendus de r union de l valuation de valoriser les projets par des temps forts une m diatisation des informations r gu li res aux politiques de questionner r guli rement le projet par des valuations interm diaires afin de le r ajuster et ventuellement le modifier sanbLluuy29 Sa Lavans nartenariat artenaires institutionnels Ce sont les institutions qui en r gle g n rale financent et d finissent la commande contexte l gislatif grandes orientations priorit s publics prioritaires Les questionnements des professionnels partir des difficult s rencontr es sur le terrain gt Comment travailler avec les partenaires institutionnels qui ont des logiques et des objectifs parfois diff rents des n tres gt Difficult travailler sur le long terme condition indispensable l atteinte de nos objectifs sans p rennit financi re le b n fice de l action au groupe peut tre contest tout moment Quelques rep res gt Etablir des liens r guliers avec les financeurs r unions valuations m dias afin de faire conna tre les actions r alis es et leurs priorit s pour anticiper les d cisions financi res gt D s le d part tenir compte la fois de la demande des partenaires institutionnels et de la demande manant du terrain en mettant en place des objectif
102. s ances permet de v rifier qu il y a bien accord sur les d finitions et la fa on de la remplir gt Le choix des items est fondamental et est d finir chaque nouveau programme S il peut tre utile de partir de grilles existantes pour les adapter il faut r sister la facilit et ne pas se contenter d en recopier une gt Ilest toujours int ressant d ajouter une case autre m me si l on croit avoir pens tout 1o o1d 91 Jon1e43 Grille d valuation des activit s exemple 1 Objectif gt valuer les diff rentes composantes d une action Pr sentation BE TS TAER IEA EN AAE AAT A AEO AE ARAAA AAA E E E T E E E A ET Moyens mettre en oeuvre pour poursuivre Moyens utilis s R sultats pour y parvenir atteints Les acteurs de terrain Les premiers concern s Conseil d utilisation gt Apr s chaque activit faire remplir par l animateur les acteurs de terrain les personnes concern es Grille propos e dans Zzbac Guide d actions jeunes Paris CFES 1994 Grille d valuation des activit s exemple 2 Les activit s ont elles t r alis es activit 1 oui non activit 2 oui non activit 3 oui non La r alisation des activit s est un indicateur Les partenaires sont ils intervenus comme pr vu activit 1 oui non activit 2 oui non activit 3 oui non L intervention des partenaires est un indicateur
103. s et pr occupations de sant rencontr es par les professionnels par la population dans les dispositifs existants V7 Recueil q de donn es gt R ponses existantes a Analyse Mi on des dif Ped des r sultats gt Mise en relation des diff rentes points de vue du t cuiil de donn es De la naissance d une id e la mise en oeuvre d un projet Recherche d l ments de r ponses gt Choisir des priorit s gt D finir des objectifs gt D finir la strat gie d action gt Mettre en place le dispositif de coordination et d animation de l action Mise en oeuvre Evaluation gt Mettre en oeuvre et r ajuster les actions gt D finir des objectifs de l valuation les crit res et indicateurs gt Recueillir les donn es utiles l valuation D finition de nouvelles orientations Prendre des d cisions Valoriser l action De la naissance d une id e la mise en oeuvre d un projet La demande gt la faire voluer l enrichir gt s entendre sur des valeurs Analyse de la situation gt recueillir des donn es gt analyser le recueil de donn es Recherche des l ments de r ponse gt d finir des priorit s des objectifs des strat gies d action gt mettre en place un dispositif de coordination Mise en oeuvre Evaluation gt d finir les modalit s d valuation gt mettre en place les actions gt re
104. s favorisant davantage la sant et des milieux plus hygi niques et plus plaisants La politique de promotion de la sant suppose l identification des obstacles g nant l adoption des poli tiques publiques saines dans les secteur non sanitaires ainsi que la d termination des solutions Le but doit tre de rendre les choix sains les plus faciles pour les auteurs des politiques galement Cr er des milieux favorables Nos soci t s sont complexes et interreli es et l on ne peut s parer la sant des autres objectifs Le lien qui unit de fa on inextricable les individus et leur milieu constitue la base d une approche socio cologique de la sant Le grand principe directeur menant le monde les r gions les nations et les communaut s est le besoin d encourager les soins mutuels de veiller les uns sur les autres de nos com munaut s et de notre milieu naturel II faut attirer l attention sur la conservation des ressources naturel les en tant que responsabilit mondiale L volution des sch mes de la vie du travail et des loisirs doit tre une source de sant pour la popula tion et la fa on dont la soci t organise le travail doit permettre de la rendre plus saine La promotion de la sant engendre des conditions de vie et de travail s res stimulantes plaisantes et agr ables L valuation syst matique des effets du milieu sur la sant et plus particuli rement dans les domaines de la technologie de l nergie et de
105. s interm diaires sur lesquels chacun s engage Par exemple les professionnels de terrain d sirent mener un travail de proximit dans la dur e alors que les d cideurs demandent des actions visibles Il est possible de mener une action sur le long terme et de r aliser un moment donn un temps fort de communication Si la valorisation du travail r alis sur le terrain passe par la m diatisation il est n cessaire de veiller ce que le message transmis soit b n fique au groupe la population concern e Il s agit de pr senter les personnes comme actrices du projet SUOLINJLISUI nartenariat Cette liste n est pas exhaustive en fonction du public du quartier de la th matique des actions d autres partenaires peuvent tre mobilis s gt Tout public Associations professionnalis es CDPA CIDF CODES et associations locales d habitants de femmes culturelles comit s de quartier Caisse d Allocations Familiales Caisse Primaire d Assurance Maladie Centres d Examen de Sant Saint Brieuc et Rennes Services d Education pour la Sant Communes et Communaut s de communes Centres Communaux d Action Sociale Conseil G n ral et Centres M dicaux Sociaux Finist re et Morbihan Centres D partementaux d Action Sociale Ille et Vilaine et Circonscriptions D partementales de la Solidarit C tes d Armor Direction D partementale des Affaires Sanitaires et Sociales voir les o
106. s probl mes disponibilit accessibilit interventions efficaces comp tences disponibles Le co t de l action est il acceptable La population attend elle les actions propos es participation r action Choisir les priorit s dans l action de sant Paris Comit Fran ais d Education pour la sant 1986 p 15 Rechercher des r ponses possi D UN D finition des priorit s Liste des priorit s possibles Lesquelles sont r alistes en fonction de nos moyens nergies d lais Lesquelles sont souhaitables c est dire correspondent aux valeurs du groupe Rechercher des r ponses possibles D finition des objectifs gt L objectif se d finit avec les partenaires d action et la population concern e gt Il s agit de savoir ce que l on veut faire ce que l on peut faire gt C est le r sultat auquel on veut aboutir gt L objectif doit se rapporter au probl me de sant au sens d Ottawa traiter la population concern e gt Un objectif doit indiquer le public concern le r sultat que l on cherche atteindre gt L objectif doit tre pertinent pr cis r alisable mesurable quantitativement et qualitativement Rechercher des r ponses possibles Objectif g n ral ou but global C est la finalit du programme de pr f rence en termes de niveau de sant atteindre C est un postulat un positionnement thique ou ph
107. s professionnels et des institutions Avantage gt Permet la participation de la population des professionnels et des institutions Limite gt Outil d approche qui permet une premi re compr hension de la situation Conseils d utilisation gt Pr voir une s ance de travail longue gt Est compl ter par un rep rage des freins et des ressources pour chaque probl me retenu grille suivante Grille d analyse des pr occupations population professionnels institutions Pr occupations identifi es ressources freins ressources freins ressources freins Objectif gt Approfondir les pr occupations identifi es en fonction des ressources disponibles et des contraintes construire le nroiet 4 3 Rechercher des r ponses possibles et acceptables Le projet merge toujours d une analyse suffisamment pr cise de la situation En fonction des r sultats de l analyse de la situation des partenaires peuvent tre associ s et ainsi toffer le groupe porteur de la r flexion un dispositif de coordination ou comit de pilotage peut tre cr transparent p 75 Ces personnes ressources pourront contribuer aux choix des orientations prioritaires n gocier et valider le projet propos objectifs et m thodes aider la recherche de financement valoriser le projet Des opportunit s d gag es par l analyse de la situation va merger un projet possible Celui ci sera confront par le group
108. s risques professionnels le logement et les peuplements combler les carts de niveau de sant dans les soci t s et lutter contre les in galit s produites dans ce domaine par les r gles et pratiques des soci t s reconna tre que les individus constituent la principale ressource sanitaire les soutenir et leur donner les moyens de demeurer en bonne sant eux leurs familles et leurs amis ils s engagent gale ment accepter la communaut comme le principal porte parole en mati re de sant de conditions de vie et de bien tre r orienter les services de sant et leurs ressources au profit de la promotion de la sant et parta ger leur pouvoir avec d autres secteurs d autres disciplines et ce qui est encore plus important avec la population elle m me reconna tre que la sant et son maintien constituent un investissement social majeur et traiter la question cologique globale que repr sentent nos modes de vie Les participants de la Conf rence prient instamment toutes les personnes int ress es de se joindre eux dans leur engagement en faveur d une puissante alliance pour la sant publique Appel pour une action internationale La Conf rence demande l Organisation mondiale de la sant et aux autres organismes internationaux de plaider en faveur de la promotion de la sant dans le cadre de tous les forums appropri s et d aider les pays tablir des programmes
109. s sociaux et conomiques connexes les organismes b n voles les autorit s r gionales et locales l industrie et les m dias Les gens de tous milieux interviennent en tant qu individus familles et communaut s Les groupements professionnels et sociaux tout comme les personnels de sant sont particuli rement responsables de la m diation entre les int r ts divergents en faveur de la sant Les programmes et strat gies de promotion de la sant doivent tre adapt s aux besoins et possibili t s locaux des pays et r gions et prendre en compte les divers syst mes sociaux culturels et conomi ques 2 L intervention en promotion de la sant signifie que l on doit Elaborer une politique publique saine La promotion de la sant va bien au del des soins Elle inscrit la sant l ordre du jour des responsables politiques des divers secteurs en les clairant sur les cons quences que leurs d cisions peuvent avoir sur la sant et en leur faisant admettre leur responsabilit cet gard Une politique de promotion de la sant combine des m thodes diff rentes mais compl mentaires et notamment la l gislation les mesures fiscales la taxation et les changements organisationnels Il s agit d une action coordonn e qui conduit la sant et de politiques fiscales et sociales favorisant une plus forte galit L action commune permet d offrir des biens et services plus sains et moins dangereux des services public
110. s une d marche de Promotion de la sant rassemble les l ments d une formation de base en ducation pour la sant les concepts de Sant Promotion de la sant ducation pour la sant la d marche ducative en sant la m thodologie de projet en ducation pour la sant gt Il est divis en plusieurs chapitres qui contiennent chacun des propositions d animation utilisables dans le cadre d une formation documents de travail distribuer r f rences d outils des l ments permettant un recentrage th orique utiliser en compl ment des ani mations textes et transparents des r f rences bibliographiques pour compl ter la r flexion articles distribuer bibliographie Pour aller plus loin Un deuxi me classeur Former intervenir en ducation pour la sant avec des per sonnes en situation de pr carit propose en compl ment de ce premier classeur des l ments de connaissance de compr hension et d aide l action sur les particularit s de la pr carit nrFinciInes S N rAaAILIXY Objectifs g n raux et orientations p dagogiques Compte tenu de la d finition de l ducation pour la sant cit e en introduction toute formation en ducation pour la sant devrait respecter un certain nombre de prin cipes Nous non ons ces principes ci apr s afin de guider les formateurs dans la conception et mise en uvre de leurs formations en ducation pour la sant
111. sonnelles de chacun sur ses pro pres perceptions impressions motions id es conceptions raisonnements en les confrontant celles des autres partenaires Il sera int ressant de noter les d finitions ou mots cl s retenues par le groupe sur un paper board de les afficher chaque s ance de travail afin de pouvoir s y r f rer continuellement culture commune l re animation Le recueil des repr sentations des participants partir d un exercice collectif Nuuese gt En sous groupes partir de la liste de d finitions suivantes retenir une d finition et faire appara tre les points forts et les points faibles s y rapportant remettre la liste des d finitions p 11 gt En grand groupe mettre en commun les travaux des sous groupes sur paper board Chaque groupe pr sente la d finition retenue et argumente son choix L animateur pointe ce qui est commun ce qui s oppose ce qui se recoupe Il s agit de mettre en relief la pluralit des d finitions du mot sant imation animation animation animation animation animation animation ani 10 D finitions de la Sant La Sant est la capacit surmonter les crises CANGUILHEM La Sant est la capacit que poss de tout homme de s affirmer face au milieu ou de prendre la responsabilit de sa transformation ILLICH Sant bon tat physiologique un fonctionnement r gulier et harmonieux de l organisme humain pend
112. stances et des difficult s d expression Bernard GOUDET insiste sur une recherche partant du v cu de la sant Dans l exp rience personnelle et sociale les personnes n arrivent pas toujours avec une premi re demande claire et donnent souvent des indications qui peuvent para tre loign es de l tat de sant que rep re le professionnel On cherchera comment se pr sente le v cu de la sant et comment l entendre ou le deviner avant qu il se dise explicitement souvent tardivement on s interrogera sur les mani res de l accompagner Des outils de recueil de donn es l enqu te document distribuer p 62 l entretien individuel document distribuer p 64 l entretien collectif document distribuer p 67 le questionnaire document distribuer p 68 plan pour r aliser la monographie d une situation document distribuer p 71 grille d analyse des donn es recueillies document distribuer p 72 grille d analyse des donn es des pr occupations document distribuer p 73 L enqu te Le recueil de donn es est une d marche qui consiste enregistrer les r sultats de l observation I peut s effectuer l aide de diff rents moyens l enqu te l entretien individuel ou de groupe le questionnaire la recherche documentaire Dans le cadre d une d marche de sant communautaire faire un projet d ducation pour la sant consiste partir
113. sur soi et la collectivit Paulo Freire parle de conscientisation qui est un processus par lequel les hommes en tant que sujets connaissants et non en tant que b n ficiaires approfondissent la conscience qu ils ont la fois de la r alit socioculturelle qui mod le leur vie et de leur capacit de transformer cette r alit FREIRE P P dagogie des opprim s suivi de Conscientisation et r volution La D couverte 2001 uoljedi21j1ed e J2SL104e4 narticination la participation des personnes En ducation pour la sant notamment il semble important de consid rer la participation non pas comme un moyen au service de l intervention du professionnel mais comme une fin en soi En effet elle est n cessaire l instauration du processus qui va redonner confiance en elle la personne La question de la demande La demande des personnes s exprimera plus facilement si l offre des professionnels est connue des personnes et des groupes c est dire la capacit de ces professionnels r pondre aux demandes L adh sion des personnes sera favoris e par leur implication dans la construction du projet exemples auto questionnaires groupes de paroles et par un recueil au d but de l action des besoins de sant des personnes c est dire ce qui les pr occupe au quotidien uoljedi21j1ed e J2SL104AP4 La question du choix du th me d action semble primordial pour faciliter l adh sion d
114. tenaires selon certains crit res au service du projet comp tences int ressantes pour le projet et compl mentarit valeurs partag es ant c dent de travail commun repr sentativit d une structure par rapport son r seau convictions de l utilit du projet 2 Au d but du projet gt Associer les partenaires d s l laboration du projet Il sera n cessaire d tablir un langage et des valeurs communs d laborer les objectifs les m thodes de travail et l valuation ensemble Il sera utile de faire valider les crits par l ensemble des partenaires lors de chaque s ance de travail gt R fl chir ce que le projet apporte chacun des partenaires nartenariat gt Identifier la place de chacun dans le projet qui fait quoi quand et comment gt Si la pr sence de m decins ou de professionnels locaux m diateurs est utile au projet il sera int ressant d associer un m decin interface PMI RMI scolaire disponible et ne rentrant pas en concurrence avec le secteur lib ral 3 Au fil du projet gt G rer le probl me du turn over des partenaires Pour cela il est important que ce soit la structure qui s engage et non le professionnel Celle ci engage dans la mesure du possible la ou les personnes impliqu es d s l laboration du projet gt G rer le probl me de la d mobilisation Il est utile d identifier un chef de projet ou deux en co pilotage charg de la remobilisation de fo
115. termes anglais utilis s pour exprimer le mot sant au regard de l volution des d finitions la sant est une entit tr s complexe silence des organes absence de maladie quilibre des humeurs osmose avec le milieu ensemble de s curit s dans le pr sent et d assurances dans l avenir 10 LUE SAP gt L int r t et les limites de la d finition de l OMS La sant y est d crite comme un tat complet de bien tre physique mental et social Elle ne devrait pas tre prise mot mot mais plut t comme une direction donn e La sant est plus que la sant physique plus que l absence de maladie c est une sensation de bien tre La sant a une dimension sociale psychologique et pour certaines cultures une dimension spirituelle Cette d finition est resituer dans un contexte l optimisme d apr s la seconde guerre mondiale la sant v cue comme une contribution la paix la sant faisant partie d une vision plus vaste d une bonne soci t Cependant cette d finition comporte des limites Vision statique tat La sant est quelque chose qui volue tout au long de la vie quelque chose construire en permanence vision utopique dans l interaction entre l individu et son milieu gt Les principaux d terminants de la sant d un individu les facteurs biologiques environnementaux physiques et sociaux les modes de vie les facteurs psychiques gt Pr senter la d finition de la C
116. ts nouveaux Ils peuvent aussi par la suite aider interpr ter les r sultats quantitatifs Toutefois la technique de l entretien ne se limite pas une tape de pr paration au service de l enqu te quantitative M me si l on interroge un petit nombre de person nes on peut souvent tirer des entretiens des conclusions suffisamment solides en par ticulier pour tout ce qui peut se rapporter un inventaire plus ou moins structur d attitudes de repr sentations de motivations etc gt Les principaux avantages de cette technique la richesse en volume et en sens des donn es qu elle permet de recueillir sa souplesse elle permet de respecter le cadre de r f rence des personnes inter view es leur langage et leurs cat gories mentales son co t relativement faible faire une enqu te par entretiens est en effet beaucoup moins on reux qu une enqu te par questionnaire et peut apporter beaucoup d l ments permettant de comprendre certaines situations gt Ses limites La situation d entretien comme toute situation interactive n est pas neutre Les propos de l interview sont toujours li s la relation sp cifique qui s instaure avec l interviewer C est pourquoi il est important d tre conscient de l influence de facteurs comme la position sociale de l interviewer l interview le lieu de l interview atelier cellule USCA etc R aliser des entretiens suppose une bonne capacit d coute et d ada
117. ure d am nager leurs propres normes de sant elle n cessite certaines r gles de fonctionnement 1ofns np juouou3edwo232y Elle est appuy e sur des choix th oriques gt prise en compte du sujet gt sujet dot de libert relative soumis des rationalit s plurielles capable de choix clair s s ap puyant sur ses d sirs gt sujet capable de devenir acteur acteur social acteur de sa sant acteur de sant communautaire Elle passe par une approche pratique gt partir de la sant telle qu elle est v cue parl e repr sent e par les personnes du groupe que celle ci soit ducative ou formative gt personnes appr hend es dans leurs individualit s sp cifiques ins r es dans des situations et des appartenances sociales particuli res gt personnes d veloppant des attitudes et construi sant des repr sentations mentales en lien avec le posi tionnement existentiel sp cifique qui est alors le leur L accompagnement ducatif les grandes orientations gt passer de la sant envisag e comme un tat la sant consid r e comme un dynamisme gt passer d une approche ext rieure une approche v cue gt passer d une approche sectorielle morcel e juxta posant des secteurs de vie une approche globale et historique gt coute et prise en compte de la parole des personnes sur la vie et la sant dans le cadre de l accompa

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