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rapport inmediats

1. l identification d une r ponse dans l espace d exposition m me question pour chaque membre de l quipe ou questions compl mentaires donner des l ments d une r ponse chaque membre dont l assemblage donnera la clef l quipe g olocaliser les joueurs pour que leur position physique soit un l ment de jeu pour les autres joueurs des interactions temps r els entre joueurs il faut au m me moment faire une action Les m canismes ludiques pourraient tre beaucoup am lior s en utilisant les capacit s techniques des appareils afin de simplifier les interactions utiliser la cam ra de la tablette pour valider la r ponse du joueur reconnaissance d objet ou pour servir de viseur augment utiliser la boussole et la g olocalisation indoor ou bien l utilisation de puces NEC pour valider une position ou une r ponse ou d bloquer un indice suppl mentaire Utiliser le guidage sonore pour que le joueur n ait pas toujours se focaliser sur sa tablette Travailler sur la posture physique du joueur que l on peut induire par des consignes et la mani re de tenir la tablette Donner un son reconna tre ou retrouver On pourra pour cela s inspirer des gameplays de jeux de r f rences tr s immersifs et sensibles Les sc narios de jeu sont parfois jug s complexes et rendent l exp rience participative peu concluante La cat gorie des Visiteurs experts s autorise des formes de critiques en
2. Assister l interaction d un autre visiteur A travers ce sc nario le visiteur se place dans une posture de spectateur de l interaction qu un autre individu est train d avoir avec un dispositif Museomix Ici le visiteur n a aucune interaction physique ni avec l objet ni avec une interface de manipulation tablette tactile claviers etc II ne fait que constater le r sultat de l action d une autre personne Ce sc nario peut r sulter soit de la volont d un individu de se mettre dans une posture de r cepteur soit d une incapacit du visiteur acc der la m diation ou l objet trop forte affluence manque de temps m connaissance du protocole d utilisation etc Ces interactions placent le visiteur en spectateur d une interaction entre un autre visiteur et un dispositif technique et non en v ritables acteur du processus Cette sorte de visite par procuration peut tre favorable une premi re forme de sensibilisation voire parfois une initiation des formes d usages sp cifiques que tous ne ma trisent pas Cela peut ainsi conduire dans un second temps ou lors d une prochaine visite passer d une posture de simple observateur celle d acteur Il y avait d j des gens quand je suis arriv donc j ai fait que suivre en fait donc j ai d abord regard ce que eux regardaient et ensuite j ai regard ce que je voulais donc autre chose que ce qu ils avaient vu J ai appuy
3. de la culture num rique pour la diffusion de la culture scientifique et technique retours de Museomix 2012 35 Et j ai finalement compris que l pitaphe c tait de reprendre sous une forme actuelle les pitaphes qui taient crits de ce temps l d signant la personne le monde dans lequel elle vivait quelles avaient t ses sp cificit s sous quel r gne politique d une mani re un peu imag e transpos e au monde actuel Je suppose que Sarkozy a d tre d gag il y a pas longtemps rires Mais videmment le gros avantage c est d arr ter le visiteur et de lui faire se poser des questions De marquer un temps d arr t v ritable et de se poser des questions et de se dire d o cela vient il 3 Homme seul 40 ans Lyon On s est inscrit pour les inscriptions l bas que l on a pu lire sur les panneaux Ah ben je trouvais a sympathique pour personnaliser la visite Et aussi c tait pour que ces inscriptions deviennent plus humaines Il y a avait des num ros avant le n tre donc on a attendu que notre num ro arrive on s est senti plong dans l poque romaine 13 H en famille avec enfant diplomate Suisse 15 25 ans La personnalisation est un exercice qui oblige sortir d un vocabulaire parfois inaccessible des jeunes publics Il contraint une certaine acculturation m me s il peut heurter le puriste Cette tranche d ge est aussi sensible au d ca
4. la recherche et la construction du savoir scientifique communautaire d centralis reposant sur l avis des pairs a servi de mod le pour la construction des infrastructures num riques Le public familiaris avec les d marches communautaires et les modes de construction du savoir li s l re num rique devrait tre plus m me de comprendre ce qu est une connaissance scientifique et le r f rentiel volutif auquel elle appartient Plaisir de la technologie Les technologies num riques sont fortement associ es la notion de plaisir Plaisir esth tique plaisir ludique plaisir de r ussir plaisir social ce sont des outils b n ficiant d un fort marketing objets de d sir et de consommation Ce plaisir suscite une envie d appropriation de la technologie et de ce qui l entoure contenus usages appartenance et repr sentation sociale Mais il peut s tendre aussi la science de par son lien avec ces technologies On voit ainsi que dans certains milieux geek le physicien Nikola Tesla est pr sent comme une v ritable rock star Avec des cons quences tr s appliqu es puisqu un particulier vient de r ussir collecter aupr s des internautes via la plateforme indigogo com plus de 1 37 millions de dollars en moins de 3 mois pour acqu rir le terrain o se trouvait le laboratoire de Tesla afin d y tablir un centre de sciences d di son travail On commence voir une image souvent caricaturale du sci
5. couvrir des m thodes plus utilis es par les designers ou les artistes comme la r alisation de vid oprototypes C est enfin pour tous l occasion d utiliser des outils de fabrication num riques outils eux m mes en recherches d usage et de s en servir pour pousser plus loin les possibilit s du prototype Accueillir une d marche de ce type mixant des profils vari s et ext rieur l organisation dans un temps court avec un objectif de livrables concrets et cr atifs au sein d un CCSTI peut apporter ces b n fices pour les quipes mais aussi l aider voluer dans son organisation Les d marches ouvertes opensource communaut s participatives se heurtent de nombreuses r gles qui se sont s diment es avec l histoire des institutions Au cours d un v nement participatif l institution culturelle pourra identifier nombre de proc dures qu il aura fallu contourner pour permettre l v nement d exister s curit propri t intellectuelle organisation ressources humaines infrastructures techniques Elle aura ainsi une liste des points de blocage sur lesquels travailler pour pouvoir engager l avenir d autres d marches agiles semblables et aller vers une organisation bas e sur la confiance et l int r t partag Le CCSTI y exp rimentera aussi des m thodes de travail nouvelles r pondant mieux aux probl matiques actuelles Il d couvrira des m thodes de travail plus int gr es plus transversal
6. du point de vue utilisateur cela fonctionnait aussi bien comme cela que si c tait la machine qui d clenchait les sc narios et cela permettait de valider le concept Plut t que d investir trop de temps au d veloppement technique il est parfois opportun de tester et des faire voluer les contenus et les sc narios de cette mani re en simulant la pr sence de technologie Il a t d cid d approfondir ce projet et une nouvelle version avec l lectronique r alis e par Erasme sera test e sans m diateur 15 25 ans Pour les plus jeunes de cette tranche d ge les manips restent une proposition engageante De plus le sc nario riche du point de vue scientifique et bien pens p dagogiquement fonctionnait parfaitement Culture scientifique et technique Les manip sont tr s d velopp es dans la CSTI et doivent continuer de l tre On peut retenir de ce projet l int r t de tester des contenus en simulant les manips et en les prototypant au fablab Gamification Arr te ton char Benhur Photo JP Bajard Description Vivre une course de quadriges par l entremise d un jeu d arcade robotis se d roulant sur la mosa que des jeux du cirque mosa que au sol repr sente un cirque qui devait se trouver Lyon avec le d tail d une course de char Les visiteurs s installent aux commandes des deux chars en prenant place devant le pupitre faisant face la mosa que Chaque robot sur la piste est habil
7. surprise cette frise les interpelle avec leur propre nom ou ceux des personnes de leur groupe L loge de cette st le est en effet personnalis avec le nom et divers renseignements qu a indiqu pr c demment le visiteur Le texte est en fran ais tourn de mani re humoristique et permet de comprendre de mani re personnelle comment ces hommages sur st le taient con us Exemple de rendu Retours On aurait pu craindre que les visiteurs aient une forte r ticence remplir un tel formulaire en d but de visite Et finalement ils jouent bien le jeu sans comprendre v ritablement ce qui leur est propos et sont relativement surpris quand ils d couvrent la st le leur nom On v rifie ici le capital confiance dont jouit le mus e lorsqu il s agit de solliciter le visiteur IIS ne per oivent pas toujours la ressemblance entre la st le projet e et la v ritable st le qui la jouxte Par contre le fait de voir se succ der plusieurs loges fun raires avec des informations diff rentes et une tournure humoristique fonctionne bien et permet motiv par l humour et l tranget des phrases ainsi g n r es de comprendre globalement la structure des textes qui ornaient ces pierres La personnalisation permet une appropriation et cr un d calage qui met en valeur la structure des textes Le m me texte simplement traduit avec des noms et des contextes romains parait plus imp n trable et moins saisissable Opportunit
8. une piste originale pour la conduite du changement dans les institutions culturelles o scientifiques BAUSEOMIX Analyse des 10 dispositifs ISSUS de Museomix 2072 Museomix Museomix est un projet culturel d innovation de services culturels A partir d un appel candidature annuel lanc aux mus es fran ais 10 quipes de professionnels avertis provenant de divers domaines m diateurs conservateurs d veloppeurs concepteurs web graphistes designers se mobilisent pour envisager une vis e plus participative la m diation culturelle Ces quipes cr ent de nouveaux dispositifs de nouveaux cadres de relations Legos crans tactiles fraiseuse robot craie imprimante 3D Ce projet permettra la fois de faire intervenir des professionnels des tudiants des amateurs des passionn s f d r s autour de m mes projets culturels Pendant trois jours ils repensent ensemble les espaces d exposition et inventent le mus e de demain gr ce la cr ation de dispositifs num riques de m diation pour continuer interpr ter les oeuvres et de ne pas les laisser mourir Mus omix s tend galement des contributions hors les murs gr ce aux outils num riques aux r seaux sociaux permettant d int grer des participants ext rieurs Cette ann e Museomix a investi le mus e gallo romain de Fourvi re Lyon htto Anw musees gallo romains com Les 10 dispositifs 2 dispositifs consistaien
9. Il s efface ensuite peu peu pour laisser certains mots cl s en valeur Lucius Secundius Octavius le d funt raconte alors son histoire diffusion sonore en compl ment de l animation Un de ses d dicants cocasse ajoute des petites remarques humoristiques Un dessin anim vient illustrer l histoire L originalit de ce projet consiste utiliser les mots en latin souvent incompr hensibles par le public comme des personnages de dessin anim jouant l histoire et la rendant ainsi accessible tous Retours Ce projet tr s simple sans interaction de l utilisateur a connu un succ s unanime Sa force repose ur la diff rtunit de la culture nt Opp n de la culture e et technique retours de Mu dans la qualit de la narration une histoire ludique courte et bien amen e dans un lien tr s troit avec l oeuvre physique Le visiteur distingue tout coup les mots latins qui se mettent prendre du sens gr ce la narration alors que quelques instants avant ils taient noy s dans un texte long et imp n trable Il en ressort une sensation de d codage et donc un plaisir de la compr hension Verbatim de visiteurs Ben a a un petit c t magique On a l impression d tre Champollion qui d couvre les hi roglyphes D j moi j tais attir e par la pierre o il y avait des effets visuels C tait lumineux Au d part a n a pas fonctionn Il n y avait pas de son
10. et prot g attirant la curiosit mais la manipulation des objets dans un recoin dos aux projections ne donnait pas un bon point de vue sur les audiovisuels et rajoutait un c t artificiel l interaction Pour que le d clenchement de contenus par l int raction avec des objets soit bien per u il faut travailler sur une sc nographie qui permette de bien comprendre le lien entre l interaction et le contenu Il faut aussi que la manipulation de l objet soit une exp rience en soi un bel objet agr able manipuler avec un poids et une texture particuli re et peut tre des gestes plus int ressants que le simple d placement Pour cela le recours la reconnaissance de geste par cam ras est plus complexe mais plus porteur que les puces RFID 15 25 ans Le fait que le dispositif n tait pas abouti ce dernier a fait l objet de critiques des jeunes publics qui ne percevaient pas la plus value de la manipulation limit e d clencher des vid os On a vu tr s rapidement le cube sur l artisanat C est pareil je n ai pas trouv tellement en fait on ne fait que d clencher que quatre vid os finalement C est tout un norme dispositif pour Est ce que c est utile de faire tout ce dispositif pour d clencher 4 vid os quoi 6 tudiant en groupe master patrimoines Lyon Culture scientifique et technique Ce projet pose une question souvent crois e dans la transmission de comp tences comment trans
11. eu le temps d entrer suffisamment profond ment dans cette probl matique pour pouvoir pr senter une r alisation op rante L quipe voulait profiter de la situation particuli re de cette grande baie vitr e donnant depuis le Mus e sur le th tre externe Beaucoup de visiteurs d ambulent dans le th tre sans entrer ni m me connaitre le Mus e Les personnes qui seraient engag es dans un dispositif interactif dans le mus e auraient pu pour avancer dans leur jeu interagir avec des personnes l ext rieur Par exemple les guider distance 4 plots interactifs seraient dispos s l ext rieur un talkie walkie permettrait d interpeler les passants et les inviter monter sur les plots interactifs Quand les 4 Visiteurs ext rieurs seraient sur les plots le dispositif int rieur volueraient et pr senteraient une r compense au joueur dans son dispositif interactif Ce genre de dispositif devrait tre ludique pour tous mais plut t myst rieux pour les publics l ext rieur il pourrait attirer leur attention sur le mus e et leur donner envie d entrer pour comprendre l autre face de l interaction Le dispositif pourrait par son sc nario inciter le visiteur devenir une sorte de m diateur pour le visiteur ext rieur Plut t sous forme d v nement que de dispositifs permanents cette piste est certainement explorer pour conqu rir de nouveaux publics photo Quentin Chevier Description La table C
12. il y avait juste la transcription lumineuse et une fois que je suis partie je ne sais pas si c est avec un mouvement mais a s est enclench et je suis revenue direct Parce qu il y avait la voix c tait sympa Ce qui tait bien c est que l on pouvait voir l criture latine derri re et en fait l effet de lumi re nous donnait la transcription en fran ais donc j ai trouv a sympa Surtout que a raconte des histoires Et pour les enfants a peut plus les int resser Plut t que de lire ils ont une histoire a bouge il y a des lumi res tout a a m a permis de d couvrir ce type de pierre diff remment parce que tout de suite on se dit on en a vu plein L a nous donne encore plus envie de regarder et d tre curieux Ca attise plus notre curiosit 27 F employ e Lyon 15 25 ans Pour la cible de 15 25 ans soulignons l importance des formats courts et le fait qu il faut que tr s rapidement se d gage une r compense cognitive Dans Story Steling en moins de 30 secondes le visiteur a commenc d coder des l ments de la st le et il entre dans une histoire S il fallait attendre 2 minutes d introduction au sujet avant d atteindre le point le plus int ressant de la narration on aurait certainement d j perdu une partie de ce public Bon moi le dispositif qui m a le plus impressionn e en fait pourtant il ne paie pas forc ment de mine de loin c tait Story Stelling
13. int ressante elle invite le visiteur se situer et donc contextualiser ce qu il va voir Souvent trop d informations ne nous permettent pas d identifier les diff rents niveaux de langage La situation est donn e par la signal tique au sol le mode d emploi par la signal tique sur la vitrine Le reste du contenu est dans l interaction Lorsque le mus e est en charge et que d autres visiteurs sont proximit l utilisateur va se limiter couter des fragments mais ne pourra pas entrer dans l histoire on ne se sent pas autoris monopoliser un dispositif trop longtemps S il dispose de plus de temps et n est pas soumis la pression d autres visiteurs l utilisateur pourra entrer dans l histoire qui lui est propos e et sera m me sans doute suffisamment motiv pour vouloir continuer le parcours l ext rieur du Mus e Il y a un vrai Int r t construire des histoires car elles focalisent l attention Mais on rencontre le probl me de la non lin arit en effet le visiteur explore la maquette avec le Fargeoscope d une mani re al atoire et non lin aire Il faut donc penser le contenu comme un puzzle qui s assemble chaque partie est une mini histoire autonome et mais la somme des mini histoires cout es converge vers une narration de plus en plus coh rente Il faut aussi pr voir des contenus tr s courts Le Fargeoscope est formellement une vraie r ussite l objet r alis fait dispara tre la forme de
14. l iPad et lui donne un petit c t magique Il reste conomique en s appuyant sur un objet industriel comme un tablette plut t que de chercher int grer de l lectronique sp cifique et utilise de mani re astucieuse la cam ra de l IPAD et une solution de reconnaissance d image des tiquettes de textes d pos es dans la maquette servent de marqueurs reconnus par le logiciel Il faut cependant pointer deux probl mes majeurs Le probl me du son le niveau sonore n est souvent pas suffisant il faut trouver un moyen pour l adapter l ambiance de la pi ce sans polluer celle ci Les ipads ont souvent cette probl matique d une puissance de diffusion sonore non adapt e un usage collectif Probl me de l objet comme tout objet mobile manipulable par les visiteurs le Fargeoscope inqui te les gardiens du mus e cause du risque de vol de d t rioration L objet a donc volu avec l int gration d un c ble antivol qui enl ve un peu de sa facilit de manipulation Se pose aussi la question de l autonomie lectrique il faut soit pr voir un socle qui permette la recharge de l appareil soit une mani re ergonomique de sortir la tablette pour la remplacer pour une autre recharg e On a pu aussi observer des cas de d tournement de l objet pour d autres usages par les visiteurs utilisation du Fargeoscope sur d autres vitrines les visiteurs se prennent en photo avec l appareil et l avatar en r alit augment e af
15. la technologie et de la soci t encore au stade de recherche et d veloppement elles sont port es par une repr sentation mythologique de nombreux fantasmes et nous vivons la rencontre entre ces repr sentatiosn et la r alit des technologies Elles sont donc particuli rement int ressantes comme support d change et d interrogation sur les rapports entre technologies et soci t Elles ont aussi l int r t d tre un bon trait d union entre le monde num rique et l espace physique Les robots sont connect s en r seau fonctionnent gr ce des programmes et habitent l espace physique Ils sont la partie la plus visible de l Internet des objets Ils peuvent contribuer efficacement augmenter l espace physique au m me titre que le vid omapping Nous avons vu que ces technologies restent relativement fragiles et frustrantes il faut donc les utiliser avec pr caution et g n ralement avec le support d un m diateur Mais elles b n ficient d un capital d int r t et de curiosit qu il est int ressant d exploiter La visite dont vous tes le H ros Jeu collaboratif sur tablettes Description Ce projet visait produire un jeu sur tablette fil rouge de l ensemble de l exposition En pratique la visite dont vous tes le h ros concernait principalement la salle des artisans et commerces L quipe de visiteurs 3 personnes se voyait confier la mission de produire et commercialiser leur cargaison de
16. n a pas comme les jeunes actuel l il toujours attir vers l image et les choses qui bougent j en ai conscience 7 F seule expo Peplum Lyon 7 L apport majeur de museomix pour les visiteurs est de d couvrir le mus e comme un lieu d di au patrimoine mais aussi comme un lieu de cr ation et d innovations La proposition de nouvelles formes de m diation permet d inscrire le mus e dans l re num rique de renouveler la relation aux publics d enrichir ses missions traditionnelles et d offrir des espaces de co cr ation Une partie des dispositifs ont fait l objet de modifications d ajustements dans la phase de pr sentation aux publics Les concepteurs endossant alors r guli rement la posture de m diateurs pour informer expliciter les projets On retrouve ici la dimension du mus e laboratoire qui rompt radicalement avec l image parfois surann e d un lieu fig Dans les mus es c est plus attractif maintenant le fait qu il y ait des trucs interactifs le fait qu il y ait des choses num riques c est plus int ressant oui sinon a fait mus e de vieilles pierres L c est bien qu il y ait des vid os des trucs comme a On a vu sur le th tre au niveau de la fen tre qu il fallait bouger 9 couple 25 35 ans infirmi re g rant Lyon Les nouveaux parcours interactifs on les avait jamais vus les enfants ont adh r et ont jou avec ils s y sont int ress s 37 en famille ave
17. per oit pas plus que les autres l interaction en raison des limites d j voqu es est sensible au discours relation contemporaine et la mati re qu offre la projection sur la table Souvent en groupe et accompagn de m diateurs il a cependant peu t confront l installation en raison de la n cessit pour ces derniers d teindre la projection afin de montrer l objet originel adapt leur discours de m diation Cette possibilit de d brayer le dispositif est en discussion Une adaptation du discours de m diation int grant la projection interactive serait aussi n cessaire Les retours d exp rience illustrent une forme de r ception ambivalente le syst me d clairage et d interface attire le regard et suscite l int r t des jeunes visiteurs mais certains mettent quelques critiques relatives la projection d images sur la st le qui fait cran et emp che d acc der l objet original Moi j ai bien aim les tables claudiennes M me si la lumi re du coup la table ne ressortait pas en tant qu objet C est un soucis La remise en contexte et les discours c est bien le discours en latin et la traduction crite j aime bien l id e Apr s l interaction le fait d avancer Enfin moi j aurais plus fait un truc tournant qui se remet chaque fois en fait 6 Etudiants en groupe Master patrimoines Culture scientifique et technique Il y a un parall le formel
18. surprise et d interpellation pour le visiteur qui se demande comment le dispositif s est d clench Cela induit un effet de r tention les publics marquent alors un arr t dans leur parcours par curiosit par int r t et cherchent dans un second temps d couvrir le sens de l interface propos e Plus g n ralement ces dispositifs conf rent une r elle dynamique au parcours Les retours d exp rience de Scriptomix illustrent une forme de r ception ambivalente le syst me d clairage et d interface attire le regard et suscite l int r t des visiteurs mais certains mettent des critiques relatives la projection d images sur la table claudienne qui fait cran et emp che d acc der l objet original L ils mettaient une traduction lumineuse qui passait sur l original tel point qu on le voyait peine a parasite un petit peu 11 F entre amies retrait es Lyon Paris Moi j ai bien aim les tables claudiennes M me si la lumi re du coup la table ne ressortait pas en tant qu objet C est un souci La remise en contexte et les discours c est bien le discours en latin et la traduction crite j aime bien l id e 6 Etudiants en groupe Master patrimoines Le m me type de r actions a t observ face au dispositif Fen tre sur le pass qui obstruait la vue sur le th tre situ l ext rieur du mus e via l interaction propos au visiteur devant la fen tre
19. BAUSEOMIX Oppoortunit de la culture num rique pour la diffusion de la culture scientifique et technique retours de Museomix 2012 Pour Inm diats Par Yves Armel Martin et Nathalie Candito partie 8 retour des publics avec les compl ments et relectures de Christophe Monnet et l Agence Nova7 Rapport sous licence CC BY SA 8 0 FR D cembre Janvier 2012 Museomix Nod a 156 rue Oberkampf 75011 Paris contact museomix com www museomix com PAUSEOMIX Table des mati res Lien culture num rique et culture scientifique De la culture num rique Le plaisir associ l objet technologique La culture du partage issu des mouvements opensources Le r le croissant des communaut s et la valeur du r seau relationnel de chacun Un rapport particulier au temps S dimentation enrichissement mergence La valeur des processus it ratifs et de la r utilisation Les fronti res de plus en plus floues entre l espace public la sph re professionnelle ou personnelle Des codes et r f rences propres cette culture Points communs entre culture num rique et CSTI Le terme num rique Structure du r seau et recherche scientifique Plaisir de la technologie HN OO OO OO OO HR HR PB HR JR OO uw wo Quelques strat gies pour la diffusion de la CSTI Dans un projet de m diation culturelle il ne faut pas penser en premier le contenu que l on veut transmettre mais concevoir une exp rience utilisateur compl te N Les technolo
20. aire la dimension ludique des dispositifs peut tre une barri re ces visiteurs jugent ces jeux comme tant destin s aux enfants et s en d tournent naturellement Verbatim d un visiteur ce sujet J ai plut t compris que c tait un jeu pour enfants peut tre que je me suis tromp Oui je me suis arr t mais j ai pas voulu jouer quoi Culture scientifique et technique La conception de jeux collaboratifs li s troitement dans un espace physique pour trouver des indices et avancer dans le gameplay en jouant sur la posture physique des visiteurs est certainement une voie d avenir pour les institutions culturelles et scientifiques Elle s appuie sur les dynamiques de gamification motivation par le jeu progressivit implication de l utilisateur tout en gardant le caract re diff rentiant du lieu public par opposition un usage domicile ou en ligne L criture de moteurs de jeux coop ratifs mobiles ouverts et mutualisables est s rement un enjeu pour diminuer le co t de telles productions et avoir les moyens d explorer les ergonomies et sc narios les plus efficaces Personnalisation 6 pieds sous terre Description A l entr e du mus e les visiteurs sont invit s remplir un formulaire administratif d cal dans le formularium 20 minutes plus tard alors qu ils visitent l exposition permanente ils d couvrent la vid oprojection d une st le fun raire tr s semblable sa voisine Mais
21. ait pas mise en valeur par la signal tique et donc souffrait de la comp tition d une installation tr s visuelle et interactive qui captait l attention du visiteur Elle n tait donc pas dans de bonnes conditions pour tre exp riment e C est un projet divergent du reste de la proposition de l quipe qui m riterait d tre trait part et plut t proximit d un espace de repos zone ext rieure avec belle vue caf t ria accueil Il est donc difficile d en tirer des conclusion sinon que pour un syst me en ligne destin aux portables des visiteurs il faut investir 90 de l effort dans la communication la signal tique et une information claire de l exp rience propos e Pour ce qui est du reste du dispositif il pr sente un effet esth tique tr s avantageux la table claudienne ressort avec des teintes cuivr es qui la mettent vraiment en valeur L quipe a fait un vrai travail graphique sur la projection des visages de personnages c l bres Toutefois il a fallut que le d veloppeur reviennent deux fois pour que le dispositif commence fonctionner Comme pour le dispositif fen tre sur le pass il faut que l interaction soit tr s fluide et tr s bien pens e pour tre comprise et agr able pour le visiteur On doit faire des r glages tr s fins pour que les contenus se d clenchent la bonne distance au bon moment pour le visiteur et avant que son attention ne soit pris par autre chose Les vi
22. alis des l ments audiovisuels pour les trois objets Elle a essay de pousser le plus loin possible les productions dans les d lais et moyens impartis En terme d interaction il s agissait d objets issus d une imprimante 3D et contenant une puce RFID on a pu v rifier qu il est relativement simple de placer une puce RFID dans un objet alors qu il est en cours d impression 3D et que la puce n est pas br l e qu il fallait placer au dessus de capteurs dont l emplacement tait signifi par un symbole Ce type d interaction pose rapidement des probl mes ergonomiques et d exploitation En effet les objets ne restent pas naturellement sur les symboles il faudrait un r ceptacle avec une forme creuse pour viter cela et interrompent la diffusion des contenus Pour viter que les objets ne disparaissent il a fallut leur ajouter un in l gant cordon ne facilitant pas la manipulation On comprend bien que l id e tait de proposer au visiteur de retrouver le geste de la manipulation des objets artisanaux et aussi de proposer des objets romain l aspect neuf en contraste ceux que l on voit dans les vitrines g s de 2000 ans Mais dans la pratique les objets issus de l imprimante 3D sont l gers et n ont pas la texture du bois ou du m tal Donc il est difficile d y voir un int r t par rapport des d clenchements par cran tactile ou bouton poussoir La mise en espace pr sentait l int r t d un espace confin
23. c enfants 40 a Paris Des effets g n rationnels conditionnent la r ception de l offre de m diation num rique au mus e Si les plus jeunes y sont sensibles et attentifs ainsi que les professionnels pour d autres cat gories de publics des formes d accompagnement doivent tre propos es afin d offrir une m diation humaine de la m diation technique II importe galement de communiquer clairement sur le caract re exp rimental de l v nement afin d viter toute forme de frustration et de confusion On tait plus attir par les choses museomix pour essayer Tout tait pas encore install donc on a t un petit peu d us a marchait pas trop ou on n a pas compris tudiant en groupe master histoire Si les visiteurs sont sensibles des formes renouvel es de sc nographie ils n adh rent cependant pas tous la g n ralisation de dispositifs de m diation num rique La rencontre avec l objet original au mus e reste un des motifs majeurs de la visite et l interface technique doit r pondre un subtil quilibre entre forme et sens afin de s inscrire dans une r flexion globale sur l offre de m diation Six pieds sous terre Je pense m me que c est une mani re de connecter les jeunes g n rations d aujourd hui Mais effectivement qu il y ait le moment de la surprise je pense que c est important Que les questions viennent aussi Et puis apr s il faut qu il y ait l instant de la r pons
24. correspondait C est des bruits diff rents dans la ville Mais avoir une ambiance sonore a aurait pu tre int ressant Mais par contre le fait que ce soit balis sur le sol pour que l on rep re vraiment o c est et qu on situe sur la maquette c est int ressant groupe tudiants master patrimoines Lyon Culture scientifique et technique Ce dispositif est facile adapter dans le contexte d expositions scientifiques et techniques condition l encore d avoir des objets augmenter Mais il peut s agir d objets m diation au lieu d imprimer un panneau avec du texte et des images au lieu d un audiovisuel racontant une histoire il est possible de fabriquer au Fablab un objet ausculter pour en d couvrir l histoire A la diff rence de la projection d image on est dans un posture diff rente d exploration ludique et narrative Elle se pr te un peu moins l utilisation collective cause des probl mes de diffusion sonore et d une interaction mono utilisateurs Story st le in photo JP Bajard Description Le visiteur vient de traverser une longue s quence d pitaphes Il est interpel par une projection lumineuse au sol et attir vers la pierre la moins jolie avec une criture tr s effac e Pourtant cette pierre a plein de choses lui raconter Quand il s approche une animation se d clenche projet e m me la st le et soulignant et animant les textes grav s de la st le
25. des machines restant sur place il n y a pas eu assez de temps pour le rendre op rationnel Il n a donc pas pu tre v ritablement test avec les publics Le dispositif sur les chars j ai trouv que c tait un peu d licat Le parti pris d utiliser un seul char avec un seul char ce n est pas vraiment une course 6 tudiant en groupe master patrimoines Lyon Il faut donc noter que la robotique est prometteuse mais conna t encore de nombreux probl mes de robustesse et un risque technologique fort en exploitation Toutefois on peut identifier un certain nombre de pistes tr s int ressantes dans ce dispositif La r gle du jeu est le message c est le point certainement le plus int ressant de cette d marche Lorsqu un utilisateur notamment du jeune public est confront un dispositif interactif son attention se focalise sur l interaction Il cherche comprendre comment fonctionne l interactif teste les diff rentes modalit s d actions qui lui sont propos es et analyse les retours de ces actions pour comprendre le dispositif Une fois que le fonctionnement de l interactif est per u par l utilisateur son int r t d cro t et il ne va pas toujours l utiliser pour explorer le contenu mais passer au prochain interactif Dans le dispositif arr te ton char Benhur lorsque l utilisateur a test et compris toutes les interactions qui lui sont propos es faire venir un porteur d eau avoir un assista
26. e 5 entre amis 50 a ouvrier touriste Faut vraiment que les outils num riques soient une aide la compr hension une aide la visite a apporte un plus et que ce ne soient pas juste des joujoux technologiques qui font bien dans le d cor mais qui finalement n apportent pas vraiment de m diation suppl mentaire Pour ma part je pense que l id al serait d offrir la plus grande palette de m diation aux visiteurs pour que chacun puisse s y retrouver 31 sc nographe 30a seule Conduite du changement et nouvelles d marches de co cr ation num rique Cette quatri me partie analyse comment les nouvelles d marches de co cr ation num rique sont un facteur de changement pour les centres de culture scientifique et technique et aident leurs agents s adapter aux opportunit s de la culture num rique et donc atteindre les objectifs d Inm diats Les quipes des CCSTI sont les forces vives de ces structures et devront porter les changements n cessaires pour s adapter une soci t en forte volution et notamment pour faire face aux enjeux de la diffusion de la culture num rique Il est donc extr mement important de travailler la conduite du changement aupr s d elles de les aider percevoir les opportunit s et enjeux des questions num riques Mais comme il s agit d un sujet en perp tuelle mutation les m thodes d accompagnement habituelles formation coaching etc ne suffisent pas Il pa
27. e les visiteurs du mus e gallo romain de Fourvi re sont confront s plusieurs strates qui se superposent pour appr hender les objets pr sent s dans le mus e Le dispositif propos de mani re permanente par le mus e cheminement pr sentation des objets m diations Deux expositions temporaires Peplum Antiquaille Des installations temporaires li es aux journ es du patrimoine Des interactions avec d autres visiteurs Dix zones museomix es La co pr sence des zones museomix es et des l ments sc nographiques de l exposition Peplum au sein du parcours permanent constitue un biais important La narration de l exp rience de visite r v le pour certains visiteurs une confusion entre la nouveaut des dispositifs install s dans le cadre de museomix et l int gration des dispositifs mus ographiques de l exposition temporaire dans le parcours permanent C est a le probl me c est que je ne sais pas ce qui est museomix et ce qui est du dispositif permanent 4 prof lyc e technique seul Vienne L c est diff rent de l exposition Peplum c est pas moi je me suis que comme les deux choses sont nouvelles dans le mus e je me suis dit que c tait li tudiantes tourisme entre amies 25a L analyse ne s est pas faite partir de chacun des dispositifs mais de l exp rience des visiteurs qui sera parfois rapproch e d un ou de plusieurs dispositifs Parmi les dix zon
28. e et non la table Il reste un important travail faire sur l interface si l on souhaite p renniser le dispositif permettre de bien comprendre ce qui est s lectionn ou pas pas simplement par un texte qui change de statut mais par un signe visible de loin sans obliger fixer son attention un changement de couleur clair retournement vibration animation Le s lecteur des menus un cercle avec 4 parties ne permettait pas de comprendre par sa forme que les choix taient exclusifs les 4 options tant accessibles de mani re tactile elles semblaient naturellement multitouch et donc choix cumulatif b timents actuels ET histoire de Lyon ce qui n tait pas le cas au final Un code couleur devrait permettre de faire le lien entre ce qui s affiche sur l cran et sur la maquette Actuellement seule la personne l origine de l interaction et qui a vu s allumer la zone sur la maquette comprend le lien entre les l ments d interface de la table et ce qui est projet sur la maquette L identification des b timents fonctionne bien par contre le dessin de zones est moins vident Par exemple la projection ne permettait pas de comprendre visuellement que la maquette tait fausse et qu il aurait fallu enlever un bras de fleuve Une projection anim e ou avec des textures sur une maquette moins color e aurait sans doute lev ce probl me ou alors il faut pr voir une maquette d di e cette augmentation enti rement blanc
29. endent rarement seuls et viennent le plus souvent dans un contexte convivial Ainsi sept profils ont pu tre esquiss s L habitant souhaitant re d couvrir le pass gallo romain de sa ville On tait en cong aujourd hui et voil de temps en temps on fait des expos de mus e donc aujourd hui on s est dit pourquoi pas celui l Ce n est pas une invitation particuli re mais simplement les circonstances en couple 45a cadre sup Lyon Le touriste d sirant mieux comprendre la ville qu il visite On est venu visiter ce mus e pour garder l esprit que Lyon tait une ville romaine Bon c tait une ville m di vale une ville moderne mais il faut aussi voir une ville romaine Et puis bon il n y a pas trop de vestiges autres qu ici 13 H en famille avec enfants 45a diplomate Suisse Le fl neur prenant plaisir s immerger dans l ambiance du mus e Je suis venu aujourd hui parce que c est mon ami qui travaille ici J aime bien venir l quand il me dit bon bah c est bon t as un petit peu de r cr ation Le mus e n a pas chang depuis que je suis venu tout petit 8 ans je l ai fait H seul boulanger Lyon4 L adepte du mus e venu sp cialement pour une exposition temporaire Mais on tait venu surtout pour l exposition Peplum Et on trouve que c est une bonne id e car ce sont des films qu on regardait avec beaucoup de plaisir quand on tait adolescents c tait not
30. entifique et de la science pr sent e de mani re tr s positive Il y a l bien des choses critiquables et artificielles mais ne peut on pas trouver l des opportunit s pour faciliter la diffusion de la culture scientifique et technique Quelques strat gies pour la diffusion de la CSTI Nous allons maintenant lister un certain nombre de strat gies qui s appuieraient sur ces convergences en les illustrant par des exemples tenus dans des institutions culturelles qu elles soient scientifiques ou non Dans un projet de m diation culturelle il ne faut pas penser en premier le contenu que l on veut transmettre mais concevoir une exp rience utilisateur compl te Les tablettes tactiles sont assez symptomatiques de ce point ce sont des objets qui connaissent un franc succ s mais que les utilisateurs n ach tent pas pour leur contenu ni m me pour un usage identifi au d but en tout cas la plupart des personnes qui achetaient une tablette n avaient pas d id e pr cise de l usage qu ils pourraient en faire mais pour une promesse d exp rience utilisateur De m me pour la plupart applications t l charg es sur les smartphones sont peu utilis es pour leur contenu mais pour le service qu elle rendent ou pour l interaction qu elles proposent De m me le concepteur de dispositifs de m diation devra les penser comme une exp rience pour l utilisateur dans lequel le contenu n est qu une des nombreuses composantes Les modalit s d interac
31. er oive cela il faut que le visiteur s arr te reparte en arri re ce qu il ne fait pas Donc la perception de l interaction est faible pour le visiteur Il faut ensuite r gler l ergonomie de lecture La distance d interaction tant relativement faible une 20 aine de m tres on passe tr s rapidement d un contenu un autre en ayant parfois du mal les lire et comprendre ce qui nous est propos Un r glage tr s fin doit tre men pour que le contenu d file au bon moment suivant la posture du visiteur Enfin il reste traiter le cas de l interaction multiple quand plusieurs personnes interagissent seule la plus proche est prise en compte L interaction est donc mono utilisateur Au final on peut penser qu un simple capteur de pr sence d clenchant un contenu pr calcul serait aussi efficace que le syst me interactif bas sur une kinect et le d placement du visiteur Cela n enl ve rien l apport esth tique la perception nouvelle de l oeuvre que le dispositif apporte M me si le visiteur ne comprend pas imm diatement le propos complet et doit pour cela lire un cartel compl mentaire les tables claudiennes sont magnifi es prennent un autre statut et des liens avec d autres p riodes et personnages de l histoire sont voqu s et ouvrent la curiosit et l imaginaire du public Cela ne questionne que l int r t d un syst me de capture de mouvement complexe 15 25 ans Le public jeune s il ne
32. es du voyage passer d une borne l autre et avancer dans sa d couverte Pour pouvoir avancer il doit r aliser une preuve sous forme de manipulation int gr e chaque borne Chaque manipulation le met dans la situation d un marin au cours d une navigation et l am ne s immerger dans les pratiques de l poque souffler pour symboliser la navigation la voile tirer sur une corde pour comprendre le halage sur le Rh ne et verser le contenu des amphores dans un r servoir de stockage A chaque tape les v nements sont inspir s des objets des collections qui l entourent mosa que amphores sarcophage de charpentier st le dolium it de la culture num rique pc a diffusion de la culture scientifique et technique reto Retours C est un exemple assez classique de manipulation technique permettant d avancer dans une histoire Mais bien que peu abouti techniquement lors de Museomix il a suscit un vrai int r t des publics jeunes et des m diateurs en raison du fort potentiel et de l exactitude de son sc nario De plus c est le seul endroit du mus e o le public tait invit faire quelque chose de ses mains L quipe n ayant pas pu faire fonctionner les capteurs le dispositif a fonctionn l aide de m diation humaine un m diateur d clenchait les contenus au fur et mesure des interactions des visiteurs On peut retenir de cet apparent chec technique une le on de conception
33. es et transdisciplinaires avec des process it ratifs qui sont diff rentes et plus adapt es que les organisations traditionnelles hi rarchiques et les modes de conception lin aires criture du contenu appel d offre pour le design puis appel d offre pour la r alisation Les m tiers auront t brass s crois s pendant trois jours Ses quipes pourront en tirer des d marches agiles pour leurs prochains projets et apprendre ouvrir les prises de d cision et de conception en int grant la participation de nombreux acteurs y compris des publics En l chant prise sur son espace le CCSTI prend de la hauteur pour sortir du sillon de l habitude et s autoriser des regards diff rents Il devrait identifier des probl matiques qui lui ont chapp jusqu pr sent dans son discours sa mus ographie ou ses dispositifs de m diations Il pourra sans doute identifier des attentes du public qui n avaient jamais t exprim es jusqu pr sent faute de proposition pour les stimuler Ce type de d marches sont un d clencheur pour les quipes mais doivent tre compl t s sur d autres plans un travail d analyse prenant du recul la r appropriation de ce qui merge de ces d marches en les int grant dans le fonctionnement interne des CCSTI La veille et de mutualisation des meilleures pratiques Autant de d marches que le projet Inm diats a d j mis en chantier
34. es museomix es toutes n taient pas op rationnelles au moment de la premi re semaine de pr sentation au public Nous avons recueilli des retours d exp rience principalement sur celles qui fonctionnaient de mani re autonome autrement dit qui ne n cessitaient pas une m diation humaine compl mentaire pour expliciter le mode d emploi les r gles du jeu pallier les manques et rendre compr hensible l intention et le sc nario d usage imagin Les retours d usage portent principalement sur les 3 premi res cat gories de dispositifs les maquettes et vestiges augment s les interfaces naturelles et la personnalisation La rencontre entre les visiteurs et les dispositifs Museomix a engendr plusieurs sc narios d interaction diff rents Exposer partager des connaissances sur un objet Ce premier sc nario d interaction consiste utiliser le dispositif museomix comme support des explications o une pr sentation d un objet destination d autres personnes Le dispositif a alors pour fonction d appuyer le discours d un orateur et ou de mettre en valeur certains l ments de l objet Il s agit principalement d enseignants qui accompagnent des l ves ou des parents qui viennent avec leurs enfants et qui choisissent de ne pas faire de visite guid e Au del des connaissances que l orateur va partager propos d un objet maquette de Lugdunum par exemple il pourra galement int grer dans son discours des exp
35. es objectifs vis s par l quipe Museomix pour les publics du mus e se sentir davantage pris en compte par le mus e qu ils visitent et pouvoir dialoguer avec lui et son personnel profiter de nouvelles m diations agr ables ludiques attirantes sentir que le mus e fait un effort pour s adapter leurs attentes et leurs besoins mieux comprendre le propos du mus e et le sens de sa collection Objectifs de l tude aupr s des visiteurs Comprendre les modes d interaction du public avec les dispositifs museomix s Comprendre les effets produits par ces dispositifs sur les publics pendant leur exp rience activit cognitive comportement activit motionnelle sur place et juste apr s leur exp rience satisfaction repr sentations du mus e m morisation Conna tre leur appr ciation de ces dispositifs Situer le r cit d exp rience par rapport la pratique et leur niveau de connaissance des mus es et ou des technologies num riques Echantillon de personnes tudi es 80 40 visiteurs du mus e in situ en sortie des zones museomix es M thode d tude Quelques dispositifs Museomix les plus pertinents et les plus op rationnels sont s lectionn s pour l tude 4 6 Le recueil de donn es comporte trois volets Des observations de publics interagissant avec les dispositifs observations document es par des films ou des photographies Des entretiens en sortie de
36. es propres cette culture Comme toute culture la culture num rique dispose de ses propres l ments de langage et de r f rences Ils sont aujourd hui nombreux souvent futiles le troll qui pollue les forums les lol cats qui abondent sur Tumblr ils peuvent tre n anmoins utiles pour cr er un dialogue ou se rendre accessible Tous ces l ments sont d autant plus int gr s qu un nombre croissant de personnes sont fortement utilisatrices des technologies et que les nouvelles g n rations ont grandi avec Points communs entre culture num rique et CSTI Cette culture num rique rejoint la culture scientifique technique et industrielle en de nombreux points Le terme num rique Le terme num rique fait r f rence au monde des nombres et des math matiques et qualifie ce qui utilise les technologies de l information et de la communication Les racines m mes de la culture num rique sont donc scientifiques et technologiques D ailleurs l utilisateur est fr quemment appel se rem morer cette origine quand la machine r appara t soudainement sous le vernis d une interface utilisateur qui peine la cacher On peut penser aux crans bleus remplis de codes et chiffres surgissant au d tour d un bug ou aux termes techniques qui jalonnent les modes d emplois descriptifs et param tres des machines ou logiciels Structure du r seau et recherche scientifique Internet tait originellement un r seau d di
37. ext rieur de l tablissement culturel Nous avons ainsi pu observer que dans un jeu sur Ipad que nous avions mis en place avec le Mus e des Confluences sur l exposition R serves 24 des utilisateurs qui acceptaient de renseigner leur adresse mail en fin de visite allaient poursuivre le jeu depuis internet probablement domicile Le temps consacr au jeu dans ce nouveau contexte atteignait 80 minutes en moyenne ce qui est tr s long pour ce type de jeu en ligne Les technologies sont un moyen de cr er de nouveaux liens avec le public lorsqu il est en dehors de l espace de sciences dans son contexte familial ducatif dans la ville ou les transports en commun La g n ralisation des terminaux multim dia personnels connect s 19 millions de mobinautes en f vrier 2012 en France selon M diam trie devrait offrir de nouvelles opportunit s dans ce sens Dans la r alit les exp riences r alis es le restent des chelles relativement modestes que ce soit en terme d utilisation d une application mobile culturelle au lieu d un guide multim dia d di ou en terme de participation des publics via leurs terminaux personnels dans des projets plus ambitieux C est certainement une tendance mais aujourd hui il reste difficile d entrer en concurrence des nombreuses sollicitations du mobinaute pour le faire entrer dans un projet culturel ou scientifique Des strat gies transm dlia utilisant des m canismes ludiques et des techniques ma
38. fich par le logiciel Ces d tournements sont plut t int ressants observer et soulignent un int r t des utilisateurs 15 25 ans Cette tranche d ge tant tr s quip e en Smartphone il semble strat gique de leur proposer de s approprier un dispositif ou un discours l aide de leur propre appareil Si l institution r ussit convaincre certains d entre eux l utiliser ils pourront alors tre prescripteurs pour leurs pairs ceux ci les verront utiliser l application avec leur appareil et l effet viral li aux applications mobiles pourra fonctionner suivant l habitude de faire connaitre ses amis les applications que l on utilise Trouver un niveau de langage interg nerationnel est difficile Dans le cas de ce dispositif le contenu est clairement cibl pour adulte avec parfois un humour un peu d cal et pas toujours tout public Cela peut poser probl me pour le mus e mais par contre passera mieux pour une cible 15 25 qui ne se sentira pas infantilis et reconnaitra le recours un humour plus adulte lt dans le discours de la tablette qui bougeait avec l esclave gauloise qui bougeait parce qu elle avait peur de se faire gorger ou je sais pas quoi je trouvais a un peu trop clich Moi ce qui m a un peu g n c est le bruit de quartier J aurais voulu la rigueur avoir le son d une ambiance g n rale L j aurais trouv a plus agr able Parce que finalement le titre
39. forc ment bien expliqu Et pour passer d un th me l autre il n y a pas de lien il y a des choses peut tre encore revoir prof Lyc e 30a entre coll gues projet num rique Lyon Les dispositifs concern s permettent d interagir seul ou plusieurs avec le dispositif et autorisent un usage collectif favorisant l change de commentaires propos de l objet museomix Les retours des publics t moignent d une attente d apports ludiques accessibles au plus grand nombre mais qui ne soient pas au d triment d apports cognitifs S immerger dans un univers Ce sc nario d interaction permet au visiteur de d couvrir Lugdunum tel qu elle tait l poque antique de s immerger dans certains quartiers de la ville afin de percevoir leur ambiance et de comprendre quelles taient leurs fonctions Il s agit principalement de dispositifs s appuyant sur les technologies de r alit augment e Les proc d s immersifs accompagnent la d couverte d un patrimoine en facilitant la contextualisation Les visiteurs expriment alors un discours qui t moigne d une visite v cue comme une exp rience sensible qui les plonge dans un univers donn Ces exp riences facilitent la construction de sens par la mise en relation des objets expos s un contexte des usages des fonctions et parfois des liens avec le monde actuel C est vrai que j aime bien me repr senter les choses J adore la repr sentation en 3D avoir
40. fort entre ce dispositif et strory stele in les deux sont des projections sur un objet portant uniquement du texte N anmoins le moteur est tr s diff rent pour la st le il s agissait de raconter autrement et de mani re plus accessible une histoire ici l objectif est de mettre en avant la valeur symbolique de cet objet en le reliant d autres v nements historiques des discours c l bres plus proches charg s d motions et plus en lien avec notre culture actuelle Martin Luther King nous parle plus que l empereur Claude Il peut y avoir l une piste d inculturation suivre rechercher chez le visiteur un cho un propos en s appuyant sur des correspondances culturelles II y a l un pouvoir d interpellation qui vise rejoindre le visiteur dans sa construction culturelle propre Son efficacit v ritable reste v rifier photo Quentin Chevier Description Le visiteur p n tre dans un cube noir au milieu d une salle d exposition Il arrive ainsi dans un espace sombre o il ne distingue qu une table sur laquelle reposent 3 objets pr s de symboles Lorsqu il se saisit de l un de ces objets et le place sur un symbole un dispositif se d clenche une vitrine s illumine une ambiance sonore est diffus e en lien avec l objet concern Retours Une des particularit s de ce projet est que l quipe s est beaucoup investie dans la production des contenus Pendant les trois jours de Museomix elle a r
41. ges instantan s on attend des r ponses imm diates des cycles de productivit beaucoup plus courts et r actif on est habitu aux changes et interactions en temps r els entre de nombreux participants distance Inversement ayant exp riment l int r t des changes asynchrones par le biais de la messagerie lectronique et de la messagerie vocale il est habituel de converser en temps diff r par le biais de commentaires ou de forums Les m caniques de collaboration asynchrone sont plus naturellement assimil es qu auparavant S dimentation enrichissement mergence La rapidit de r tro action de l exp rience num rique permet aussi d int grer un certain nombre de m canismes qui sont moins visibles dans d autres activit s humaines car habituellement ils se d roulent sur des temps plus long chappant la perception naturelle Nous pensons en particulier tous les m canismes li s aux th ories de la complexit et la notion d mergence Prenons l accumulation de choix personnels qui font merger des items int ressants que ce soient les likes sur facebook ou le nombre de visionnages de vid os sur Youtube nous savons avoir recours la somme des choix individuels pour identifier des tendances ou d couvrir des sujets int ressants C est l accumulation des contributions individuelles qui a permis avec le temps Wikip dia de devenir l encyclop die mondiale de r f rence Wikip dia est devenu u
42. gies num riques utilis es bon escient participent l enchantement du visiteur et son implication dans ce qui lui est propos Gr ce aux technologies proposer des parcours diff renti s au visiteur Jouer sur diff rents niveau de temporalit et de lieu Mettre en place des dynamiques interpersonnelles 7 8 8 8 De l importance de l it ration et de la co construction 9 Appropriation par le public 9 0 Analyse des 10 dispositifs issus de Museomix 2012 1 Museomix 10 Maquettes et vestiges augment s 11 Lugdunum r v le toi 11 Rue des farges 15 BIUSEOMIX Story st le in Interfaces naturelles Fen tre sur le pass Scriptomix Table claudienne Manipulations Les mille et un m tiers de la ville Mare nostrum Gamification Arr te ton char Benhur La visite dont vous tes le H ros Jeu collaboratif sur tablettes Personnalisation 6 pieds sous terre R ceptivit des publics Intentions de l tude et m thodologie Objectifs de l tude aupr s des visiteurs Echantillon de personnes tudi es M thode d tude Profils et logiques d action des visiteurs du mus e gallo romain Conduite du changement et nouvelles d marches de co cr ation num rique Opportunit de la culture num rique pour la diffusion de la culture scientifique et technique retours de Museomix 2012 18 20 20 22 25 25 27 29 29 32 35 35 37 37 37 37 37 38 44 2 PHUSEOMIX Lien culture num rique et culture scientif
43. gt J ai trouv qu il tait la fois ludique et p dagogique J ai trouv qu il tait tr s malin Ne serait ce que rep rer les mots sur la st le entendre la traduction en simultan Ensuite avec la petite animation qui remet dans le contexte 6 H tudiant en groupe 22 ans Master Patrimoines Culture scientifique et technique S il y a sans doute moins d objets dans le patrimoine scientifique et technique qui se pr te directement une transposition il pourrait tre int ressant d tudier si la m canique ludique de ce dispositif d codage narration animation ne pourrait pas fonctionner sur des langages cod s de la science Par exemple des formules math matiques ou physiques ou du code informatique ou du code g n tique qui s animeraient graphiquement pour raconter une histoire Interfaces naturelles Deux projets s appuient sur les interactions naturelles du visiteur dans son d placement Fen tre sur le pass photo JP Bajard Description Le Mus e Gallo Romain de Fourvi re dispose de tr s grandes fen tres qui donnent sur les th tres romains Ce projet souhaitait les transformer en fen tres temporelles permettant de superposer la vision actuelle des th tres une reconstitution ou des informations additionnelles Le dispositif utilise le syst me des Magic Windows l angle de vue d une image num rique est calcul en fonction de la position de l observateur
44. he pour recevoir au mieux la projection On retient de ceci qu il faut proc der par essais et erreurs car le rendu va d pendre de l objet sur lequel on projette et trouver la bonne augmentation lumineuse demande des tests r els Il est imp ratif d int grer un process it ratif dans la conception d un dispositif de ce genre La table multitouch n chappe pas la tendance zapping des enfants qui commencent toujours par interagir rapidement sur un grand nombre d l ments d interface afin d valuer et de jouer avec le dispositif tactile sans avoir au d part d autre finalit Ce fait est amplifi par la position de la table qui est trop haute pour eux et cache la maquette et l effet de l interaction Leur premi re interaction d bute toujours par la g n ration de d sordre dans l interface il faut l avoir pris en compte et proposer un syst me pour que cette interaction initiale ne perturbe pas d finitivement l utilisateur mais permette de faire merger un sens En revanche l aspect multiutilisateurs du dispositif autorise une n gociation entre visiteurs et permet une m diation On observe que des adultes vont interagir en m me temps que les enfants et faire naturellement une m diation La table multitouch reste encore pour l instant un facteur attractif d engagement du visiteur Sauf peut tre pour le visiteur g non accompagn d un membre de famille plus jeune qui craint de se mettre en difficult et n osera pa
45. ique De la culture num rique Dans ce rapport nous d signons par culture num rique l ensemble des pratiques repr sentations et valeurs partag es qui se diffusent dans la soci t avec l usage des technologies de l information En effet avec la diffusion massive des technologies num riques dans les pratiques de nos contemporains naissent des exp riences nouvelles partag es qui ont un impact sur la mani re d changer de communiquer d apprendre de percevoir le monde Ces technologies v hiculent m me certaines valeurs qui leur sont propres Elles sont facteur de changement dans la soci t comme dans les organisations dans leur rapport au temps l espace l change Une culture num rique est donc en train de se diffuser dans la soci t des degr s divers et avec des repr sentations contradictoires suivant les milieux et les personnes Voici un certain nombre d l ments pr dominants de cette culture num rique Le plaisir associ l objet technologique Les technologies num riques sont fortement associ es la notion de plaisir Plaisir esth tique plaisir ludique plaisir de r ussir plaisir social ce sont des outils b n ficiant d un fort marketing objets de d sir et de consommation Ce plaisir suscite une envie d appropriation de la technologie et de ce qui l entoure contenus usages appartenance et repr sentation sociale La culture du partage issu des mouvements opensources Qui donne u
46. l d une couleur d quipe rouge ou bleue et l on retrouve chaque couleur sur le pupitre pour distinguer les commandes de chacun des robots Une vid o de d mo qui tourne en continu leur pr sente le d roulement de la course et les diff rents dangers qu ils devront affronter sur la piste Apr s avoir regard la vid o ils peuvent donner le coup d envoi de leur course en prenant et jetant le mouchoir Pendant la course des v nements al atoires surviennent apparaissent l cran et font ralentir le char Le joueur affect par cet al a doit y apporter une solution en appuyant sur le bouton ad quat pour relancer son char ex temp te de sable gt assistant technique qui humidifie la piste virage serr gt metae qui aident prendre le virage sans d raper et sans perdre de temps Il est possible d acc l rer gr ce au bouton marqu d un fouet Annari init da la nuire miim rinnie nnur le Aifiieinn da la nuire erniontifinuie et tarhnin Opportunit de la culture num rique pour la diffusion de la culture scientifique et tec j Des joueurs ext rieurs au plateau de jeu ou au mus e peuvent interagir pendant la course en twittant des encouragements des r actions qui sont lus par une voix off Retours Ce dispositif a connu des probl mes techniques de mise en place au terme des trois jours de mus omix une premi re version fonctionnait avec un robot Mais lorsqu il a fallut migrer le d veloppement sur
47. l impression d y tre vraiment me rendre compte Avec ce genre de dispositif c est tout fait a On voit vraiment tel endroit la vie politique c tait l a me permet un petit peu de m imaginer dedans couple 30a avec enfant touriste Nancy Se faire surprendre par une interaction Dans ce sc nario d interaction les visiteurs d clenchent ou provoquent des effets sur des objets du mus e sans ma triser enti rement le d roulement ou la finalit de cette interaction Ne connaissant pas le protocole du dispositif ils ne savent pas l avance ce qui va se passer et on ne leur fournit pas les outils pour qu ils puissent ma triser le r sultat Le principe sous jacent ce sc nario est d interpeller le visiteur en jouant sur l effet de surprise Les principaux dispositifs concern s sont Six Pieds Sous Terre et Scriptomix Je me suis recul e pour mieux regarder Et puis j ai lu une premi re fois pour comprendre que c tait en lien avec la petite tente du d but Et puis apr s j ai attendu pour voir simon num ro apparaissait Et j en ai profit pour lire les autres J ai pens que c tait une sensation ludique d interpeller le spectateur par rapport quelque chose qui est compl tement froid et puis je dirais m me indigeste 26 F 24a communicante museomix Lyon 3 Ces interactions ou interfaces naturelles ne n cessitent aucun mode d emploi pr alable Elles g n rent donc souvent un effet de
48. lage et l humour mais il est tr s difficile de trouver un ton humoristique qui convienne des ges aussi diff rents J ai jou avec l ordinateur au d but J ai t marqu nom pr nom et j ai rigol parce que j ai pas pas mis les vrais trucs j ai mis la fin comment finissez vous la visite j ai mis par me faire expulser par la s curit et j ai rigol Apr s je suis parti j ai dit que je m appelais Ren aussi 34 H 10 ans avec sa grand m re Culture scientifique et technique Le recours la personnalisation un dispositif un peu surprenant allant au devant du visiteur un ton humoristique ou transpos dans le langage courant du public sont des strat gies utilisables dans la CSTI qui a les m mes probl mes de jargon de r f rences culturelles difficiles d acc s et n cessitant de se mettre au niveau des publics ceptiivit des publics Cette partie s appuie sur le rapport d valuation de Museomix 2012 pour donner des l ments sur la r ceptivit ces d marches des publics en g n ral et des publics lyc ens o tudiants en particulier Intentions de l tude et m thodologie Ce volet de l tude vise comprendre l effet que Museomix va produire sur les visiteurs du mus e Il s agit galement de comparer cet effet produit avec l effet escompt par les organisateurs de croiser les intentions de conception et la r alit de l exp rience en termes de r ception L
49. laudienne est la pi ce majeure du Mus e Gallo Romain de Fourvi re C est une pi ce en bronze repr sentant un discours de l empereur Claude levant les droits des gaulois et trangers de la cit au rang de citoyens romains pouvant m me acc der la fonction de s nateur Mais son apparence se limite un grand morceau de m tal avec un texte latin grav dont on ne saisit pas l importance politique et historique sans explications Scriptomix interp le le visiteur en habillant la table d un mouvement lumineux projet dessus Et lorsque le visiteur se rapproche de la pi ce la lumi re fait place la projection de portraits de personnes historiques c l bres pour leurs propres propos d int gration politique Martin Luther King Voltaire En se rapprochant de la table il remonte le temps et quand il est suffisamment pr s de celle ci l empereur Claude est le dernier visage apparaitre puis le texte de la table est lu en latin le son s chappe de la bouche d une sculpture plac e gauche de la table tandis que la traduction fran aise est projet sur la table Un dispositif compl mentaire la scriptobox tait proximit il s agit d un r seau wifi donnant acc s un site web avec des textes en t l chargement et avec la possibilit ult rieure de contribuer Ce dispositif utilise le syst me de r seau wifi site web embarqu que propose la soci t Audiovisit Retours La scriptobox n t
50. lications sur le fonctionnement du dispositif J ai vu que les petites choses taient allum es alors j ai jou sur l cran Comme les enfants le font sur leur t l phone lis cartent les doigts a fait une grosse image ils resserrent les doigts a fait une petite image Il y a une dame qui m a dit oh comment a marche Je lui ai montr comment on d pla ait les images et puis je connais bien Lyon donc je me r gale de cette maquette F seule retrait e Lyon Les habitu s du mus e et les lyonnais appr cient particuli rement la maquette augment e qui peut s enrichir de contenus nouveaux et offrir des liens avec le d veloppement de la ville contemporaine Eh bien d j je ne savais pas qu il existait des thermes l poque D j je ne savais pas o ils taient situ s Et je ne pensais pas du tout que le c ur de Lugdunum c tait Fourvi re J aurais pens que c tait justement la Presqu le parce qu il y avait tout ce qui tait navigation le commerce F seule 25a employ e restauration Lyon R soudre des probl mes en jouant Ce sc nario correspond aux interactions entre le visiteur et certains dispositifs qui lui proposent une exp rience ludique autour de l objet L individu adopte une posture de joueur pour gagner ce jeu dont les r gles sont pos es au d part il va devoir r soudre une succession de probl mes en saisissant ses choix sur l interface Le carac
51. lui redonnant l illusion du relief et du d placement de perspective que l on a face une vraie fen tre L quipe aurait souhait projeter sur l ensemble de la fen tre tout en la laissant semi transparente Il n a pas t possible de trouver une solution de projection r sistant au contraste de la lumi re du jour Du coup c est un dispositif sur une grande t l avec une Kinect qui a t install devant la fen tre Par ailleurs un dispositif sur le site du th tre tournait le regard du visiteur ext rieur vers cette fen tre et cherchait cr er du lien entre les visiteurs ext rieurs et int rieurs Retours Le dispositif n vite pas les cueils habituelle des dispositifs de r alit augment e la superposition sur le r el reste approximative et l installation n est efficace que pour un visiteur la fois Elle a connu de nombreuses limitations techniques qui ne permettaient pas de faire vivre une interaction imm diate et fluide Or la qualit et la finesse de l interaction est capitale dans ce type de dispositif Une variante consisterait utiliser un appareil de vis e p riscope jumelles de r alit augment es qui serait plus simple mettre en oeuvre serait clairement mono utilisateur mais perdrait une partie de l aspect interface naturelle qui est recherch L utilisation de la position du visiteur pour d clencher des contenus dans une sorte de menu la pastille de couleur qui est au ce
52. mettre un geste des savoirs faire Cela concerne bien sur aussi la CSTI Au del de simplement pr senter un geste l expliquer on souhaiterait le faire refaire de mani re ludique par le visiteur afin de l impliquer Les pistes de l utilisation d objets RFIDs ou la manipulation d artefact imprim s l imprimante 3D ne semblent pas les plus prometteuses On devrait par contre tudier des manipulations qui s enrichissent de cam ra 3D Kinect pour mesurer et visualiser le geste du visiteur Elles ne seront pas simple programmer les jeux gros budget qui utilisent ces p riph riques ont g n ralement une pr cision gestuelle tr s limit e et des interactions souvent frustrantes Mais les technologies s am liorent la nouvelle kinect de Microsoft d tecte les doigts de la main et le capteur Leap est aussi pr cis qu une souris Mare nostrum photo JP Bajard Description Le visiteur entre dans l espace du commerce en M diterran e au milieu des amphores et des inscriptions Sur une borne repose un petit bateau avec un texte d accueil qui l invite le saisir et le faire cheminer le long d un parcours simulant la mer M diterran e et le Rh ne au milieu des collections Arriv la premi re borne il d pose son bateau sur le dessus et la bande son d bute La voix de Bacchus retentit et le plonge au coeur du quotidien des enjeux et des al as du transport maritime Elle le guide vers les prochaines tap
53. n fait pour nos contemporains ils savent par l exp rience que l on doit accorder l action collaborative une potentialit bien sup rieure ce qu on lui attribuait par le pass La valeur des processus it ratifs et de la r utilisation Les technologies num riques poss dent une grande souplesse d adaptation et de modification il est autrement plus simple de retoucher une image ou un texte num rique que leur quivalent imprim II devient courant de disposer d outils ou de services qui ne sont plus finis mais qui vont voluer avec le temps Des logiciels qu il faudra mettre jour des jeux dont les sc narios s enrichissent avec le temps De m me le recyclage et le d tournement num rique sont conaturels aux technologies o il est si simple de copier coller Avec l extension d internet au domaine physique par l internet des objets et les fablabs ce sont les objets physiques qui peuvent tre hack s copi s et qui voluent avec le temps Les fronti res de plus en plus floues entre l espace public la sph re professionnelle ou personnelle Une des propri t s des outils num rique est leur pervasivit ils d cloisonnent ne s arr tent pas un moment particulier ou un lieu particulier Ils cr ent une certaine continuit entre la sph re priv e la sph re professionnelle et l espace public C est un fait accept souhait subis ou combattu par l ensemble de nos contemporains Des codes et r f renc
54. n uf perd un uf qui donne une id e garde son id e par sa nature immat rielle l conomie num rique valorise l change et le partage Il est en effet peu couteux de partager un contenu num rique et b n fique pour un tr s grand nombre d y acc der Port e par les mouvements opensources la valeur de la mise en commun du partage et de la synergie communautaire se diffuse comme une valeur fondatrice de la culture num rique suscitant d in vitables conflits entre les pratiques naturelles des g n rations connect es et le m tier des industriels traditionnels de la propri t intellectuelle et artistique Le r le croissant des communaut s et la valeur du r seau relationnel de chacun L importance prise en 10 ans par les r seaux sociaux contribue la prise de conscience g n rale de la valeur potentielle du r seau relationnel de chacun Il devient courant de mobiliser son r seau de relation de l associer nos diverses activit s par le biais de photos sur Instagram de status facebook ou plus simplement de SMS de faire de son avis un objet de r compense ou de r torsion vis vis du prestataire Les d marches participatives se diffusent et peuvent susciter une certaine attente o du moins un r le moins passif du consommateur utilisateur Un rapport particulier au temps L ubiquit num rique a profond ment touch le rapport au temps de nombreuses activit s humaines Il en ressort une valorisation des chan
55. nt pour les virages serr s il a appris et compris comment fonctionne une course de char et indirectement d couvert le contenu de la mosa que car la r gle du jeu est le contenu principal cet l interactif Il y a l une r gle qui peut tre exploit e de mani re tr s g n rale dans la conception d interactifs ou de serious game chercher des interactions qui aient du sens par elles m mes et non qui soient juste au service de l exploration d un contenu Car c est l interaction et la r gle du jeu qui sont recherch es et comprises en premiers Retours audio de la participation sur les r seaux sociaux alors qu il est souvent difficile de faire appara tre dans l espace d exposition un change qui a lieu sur les r seaux sociaux l utilisation de synth se vocale et de retours audio est un moyen simple de mettre en valeur l aspect temps r el des publications sociales Le visiteur tait invit twitter un commentaire un encouragement au robot en ajoutant un hashtag particulier vazybenhur et quelques secondes plus tard son message tait cri par une voix de synth se dans le cirque reconstitu C est sans doute un peu gratuit et juste ludique mais un peu orchestr et d velopp pourrait permettre de g n rer un cho non n gligeable sur les r seaux sociaux et interpeller les followers des visiteurs qui y participent et contribuer faire connaitre le dispositif Utiliser le patrimoine du mus e comme ma
56. nteau g rer le pr t de l appareil doit se faire d s l entr e du mus e proximit du vestiaire Des tablettes plus petites 5 ou 7 pouces sont probablement plus adapt es un usage individuel lorsque le joueur seul consulte son cran et il faut r server les 10 pouces des utilisations collectives de deux ou trois personnes Ces probl mes n ont pas v ritablement t r gl s dans la visite dont vous tes le h ros mais en r duisant l exp rience un espace limit et avec la pr sence d un m diateur la gestion du pr t et de la couverture r seau ont t occult s pour tester l exp rience utilisateur L quipe avait travaill sur un sc nario de jeu ambitieux avec de multiples tapes mais la mise en oeuvre des premi res a montr qu il fallait rapidement it rer le d veloppement pour faire voluer les modalit s d interaction et l ergonomie du jeu Entre la conception th orique du jeu et l exp rience utilisateur il y a une distance importante et il faut consacrer du temps de conception des r gles de coop rations simples comprendre et r aliser On peut probablement identifier des interactions coop ratives types sur terminal mobile qu il faudrait travailler pour constituer une grammaire permettant de concevoir des jeux collaboratifs mobiles Parmi les pistes explor es par ce jeu retenons les quiz chaque membre de l quipe doit r pondre une m me ou diff rente question
57. ntre d clenche un contenu audio et textuel ne semble pas apporter de valeur par apport d autre type d interface L utilisation de l ext rieur du mus e comme espace d interaction et de communication est prometteur L invitation la d couverte des collections n est que l esquisse d une proposition de jouer avec le non public a r creer du sens et pourquoi pas superposer les informations dans le site activable depuis le poste d observation privil gi Le prolongement num rique et interactif du potentiel dedans dehors d tect par l quipe est une piste passionnante St phane Bezombes directeur de l agence R ciproque 15 25 ans La fen tre augment e ou totalement virtuelle c est dire sans vue en transparence sur la r alit s appuyant sur le mouvement du visiteur a une capacit d interpellation qu il ne faut pas sous estimer et doit bien fonctionner aussi avec cette tranche d ge Mais sans peut tre obligatoirement viser un dispositif immersif des fen tres de plus petits formats seraient tout autant pertinentes La fluidit de l interaction la rapidit pour que le visiteur comprenne l int raction sont capitales pour la r ussite du dispositif Culture scientifique et technique Le volet ext rieur de ce projet pose la probl matique de rejoindre les non publics et en particulier ceux qui gravitent dans les espaces publics proximit des lieux culturels Le prototype r alis n avait pas
58. omprendre quelque chose Car dans le cas contraire le visiteur sera vaccin et ne portera ensuite pas plus d int r t aux propositions tactiles qu il n en porte d j aux bornes d orientation dans les centres commerciaux Le fait de lier un dispositif tactile un objet d exposition augmente consid rablement la valeur de l cran tactile et le sort de sa banalit J ai commenc bidouiller regarder la table num rique c est un outil qui est mall able avec tout ce qui est par exemple Smartphone Apr s c est vrai que a m a amus parce que j ai pens au film Minority Report le fait de pouvoir faire exactement ce que l on voulait c est dire tourner les formes les d placer les r duire les organiser exactement comme on le voulait en fait On tait compl tement libre de les bouger Le fonctionnement comment taient r parties les choses sur Lyon L importance de la colline de Fourvi re 26 F 26 ans seule communicante Lyon Int r t pour la culture scientifique et technique Le m me syst me d augmentation par projection peut s imaginer sur des sujets de culture scientifique et technique objets techniques instruments de mesure reproductions ou maquettes La seule contrainte est d avoir des surfaces avec peu d ombre et suffisamment claires pour renvoyer la lumi re et non brillants il sera difficile de projeter sur un moteur en acier ou peint en noir Opportunit de la culture num rique pou
59. pointant les limites de certains dispositifs On a test a un petit peu avec un il critique Moi l id e je trouve absolument g niale mais c est vrai que du coup je vous donne un exemple quand on doit chercher le petit dauphin tout n est pas forc ment bien expliqu Et pour passer d un th me l autre il n y a pas de lien il y a des choses peut tre encore revoir 17 15 25 ans Des jeux coop ratifs n cessitent un certain investissement pour les participants il faut du temps pour entrer dans la narration comprendre les modalit s d interaction et avancer dans les niveaux de jeu La difficult avec les 15 25 ans va tre de leur faire passer cette premi re tape de capter leur attention et de susciter leur motivation sur cet effort initial Une fois celui ci engag la dynamique sera enclench e et pourra connaitre un effet viral exemple d autres jeunes impliqu dans le jeu S ils sont des publics captifs scolaires groupes ce sera plus ais mais avec alors la probl matique de g rer une dizaine d quipes simultan es sur le parcours avec des effets de rivalit de bruit ou de copie pr voir La compatibilit avec les appareils personnels des visiteurs pourrait tre un facteur de motivation suppl mentaire pour cette tranche d ge mais pose d autres probl mes techniques compatibilit des appareils connexion au r seau Attention on remarque que sur les publics adultes au contr
60. prennent rapidement ce qui leur est propos et le retiennent comme un point marquant de leur passage Augmenter un objet en volume par de la projection pr sente plusieurs int r ts l objet physique par rapport la repr sentation virtuelle dispose d une valeur particuli re d une unicit qui justifie le fait de s tre d plac dans le Mus e L objet physique b n ficie de tous les rapports naturels l espace possibilit de tourner autour de le d signer avec nos codes gestuels habituels Mais la projection rajoute la flexibilit du num rique c est dire des sc narii volutifs C est vrai que j aime bien me repr senter les choses J adore la repr sentation en 3D avoir l impression d y tre vraiment me rendre compte Avec ce genre de dispositif c est tout fait a On voit vraiment tel endroit la vie politique c tait l Ca me permet un petit peu de m imaginer dedans 18 en couple 30 ans historienne commercial Nancy Par ailleurs une interface multitouch de pilotage est adapt e un usage multiutilisateurs et multicrit res Un cran tactile permet d avoir un menu et une ergonomie qui volue sans avoir retoucher l objet physique par exemple pour proposer de nouveaux choix de langues Toutefois le choix d une table tactile pour piloter le dispositif n tait pas id al Un pupitre aurait t plus appropri pour que le centre d attention de ceux qui manipulent reste la maquett
61. r la diffusion de la culture scientifique et technique retours de Museomix 2012 14 BAUSEOMIX Rue des farges Un deuxi me dispositif bas sur une maquette augment e num riquement mais avec le recours un appareil mobile et non une vid oprojection photo JP Bajard Description Alors qu il d ambule sur une carte au 100e repr sent e sur le sol Le visiteur peut localiser sa position et celle du site 2 pas d ici restitu en maquette tel qu il se pr sentait au 1er si cle Interpell par l inscription bruits de quartier il s approche de la vitrine II d couvre le Fargeoscope d pos sur la vitrine qui prot ge la maquette Cet appareil est pos sur la vitrine il renferme un ipad et ressemble une grosse loupe Avec cet outil il va ausculter les diff rents lieux et entendre des tranches de vie au travers de la peau de verre il surprend des conversations et s immerge dans les ambiances sonores en lien avec la destination des diff rents b timents Un cartel lui permet de t l charger sur son smartphone une application qui le guidera jusqu au site des fouilles arch ologiques la recherche de Flavinia l un des personnages qu il a entendu Retours BIUSEOMIX Ce dispositif est bien per u comme une augmentation de la maquette pas comme une obligation pour la comprendre Il repose sur le plaisir de la surprise de l exploration de la d couverte La signal tique au sol est tr s
62. rait tr s int ressant d immerger les quipes dans des situations originales de m diation num rique de leur faire rencontrer d autres professionnels ayant de telles pratiques d avoir des occasions de vivre leur propre exp rience et de la questionner Les d marches de co cr ations num riques comme Museomix r pondent plusieurs de ces enjeux Des v nements comme Museomix offrent un contexte particulier pour d couvrir de nombreuses pratiques num riques professionnelles et des m thodes de travail C est un moment intense pour rencontrer d autres personnes venant d horizons vari s et disposant de talents et de m thodes de travail tr s diversifi s Le premier mix de Museomix est un croisement des domaines et des acteurs Les acteurs de l innovation de la technologie croisent les acteurs de la m diation culturelle du savoir acad mique de la communication ou du design Toute personne ayant particip Museomix en ressort en s tant fait des contacts nouveaux et riches en ne s appuyant pas simplement sur une discussion mais sur une exp rience de travail partag e Elle a rencontr des professionnels avec lesquels les collaborations futures seront beaucoup plus simples et rapides car ils partagent une certaine vision de la m diation culturelle Elle aura d velopp son appartenance une communaut Fruit de la collaboration avec des personnes venant d autres milieux professionnels on d couvre M
63. raitement de l objet est jug clairant dans tous les sens du terme et permet de saisir le sens et la fonction de ces nombreux objets de collections que sont les pitaphes Eviter les dispositifs Parmi les publics notons une cat gorie qui a vit les dispositifs museomix pour diverses raisons Cela peut concerner un Visiteur qui arrive pr s d un item museomix et ne souhaite pas tester la m diation pas le temps non concern m diation non comprise int r t port autre chose que ce qui est propos par le dispositif Le sc nario peut aussi tre subi si le dispositif ne se d clenche pas correctement o si le visiteur n arrive pas le faire fonctionner Moi personnellement je ne suis pas tellement attir par le num rique et tout a je pr f re voir les pi ces comme a On fait d j suffisamment d informatique chez soi on a Internet on n a pas besoin d en refaire c est un peu justement pour m vader que j aime bien les mus es pour le pass Si je trouve du moderne a ne me plait qu moiti mais je con ois que pour des enfants ce soit bien 3 H 40a seul Moi j aime bien m impr gner dans un mus e d j du silence d une impression des choses qui vous sautent des motions un peu comme un mus e de tableaux hein voil Moi tout ce qui est vid o je suis pas une adepte Mais bon a c est moi j ai 68 ans je suis pas une et m me si j tais toujours dans l informatique on
64. re poque a Donc c est vrai que c tait quelque chose de tr s agr able de les red couvrir dans le site en fait couple 60 retrait s expo Peplum Lyon L explorateur visitant le mus e pour y puiser des ressources avec un objectif pr cis en t te En fait je dois faire un travail o je dois crire une nouvelle qui se passe dans l Antiquit romaine Et ce qui m int resse plus c est comment vivaient les romains et puis comment la ville s est cr e quoi plus que l histoire de certains dignitaires Lyc en seul 18 a Suisse Le professionnel venant valuer Museomix pour enrichir ses pratiques Moi je suis encore en tude en Master d Histoire mais a m int resse de voir comment on peut mettre en valeur les technologies enfin utiliser les technologies informatiques pour mettre en valeur vraiment pas pour faire une coquille vide mais utiliser les objets Essayer de voir comment les pratiques voluent et d utiliser a en mus ologie enfin en mus e 15 tudiants en groupe master histoire Le curieux venant voir ce que le num rique peut apporter un mus e On m a parl du syst me Museomix donc je voulais voir ce que a donnait Donc voil C est un ami qui m en a parl F 24a communicante museomix Lyon 3 Ces cat gories de visiteurs appr hendent le mus e et en particulier les dispositifs Museomix de mani re diff rente Par ailleurs au cours de leur visit
65. rganisation de la production d expositions Appropriation par le public Un des enjeux important concerne la r appropriation des propos de l institution par le public Qu il s agisse de co design ou de viralit dans les deux cas les visiteurs sont invit s devenir un peu plus acteurs Mais pour cela il faut entrer dans un cadre de confiance Dans l conomie num rique le mouvement du libre donne ce cadre les licences des contenus et des logiciels libres permettent l utilisation la rediffusion et l appropriation Dans le contexte de la diffusion de la culture scientifique et technique les institutions vont devoir expliquer la place qu elles souhaitent donner au public et les droits qu elles lui donnent sur leurs contenus et dispositifs L v nement Museomix cherche engager ce questionnement C est un dispositif qui permet aux institutions culturelles de s ouvrir d autres m tiers de confronter leur propos des points de vues diff rents d exp rimenter ensemble les possibles des technologies et des m thodes de travail nouvelle Pendant trois jours des professionnels de l innovation et du num rique des amateurs de culture des professionnels de la m diation culturel envahissent un mus e et le remixent en vue de proposer une nouvelle exp rience au visiteur En se proposant comme terrain de jeu l institution commence s ouvrir et se confronte une nouvelle organisation sans non plus se d stabiliser compl tement Il y a l
66. rketing de story telling tentent de d passer ces barri res Un certain nombre de projets s y essaient Mettre en place des dynamiques interpersonnelles L importance prise en 10 ans par les r seaux sociaux contribue la prise de conscience g n rale de la valeur potentielle du r seau relationnel de chacun Il devient courant de mobiliser son r seau de relation de l associer nos diverses activit s par le biais de photos sur Instagram de status facebook ou plus simplement de SMS de faire de son avis un objet de r compense o de r torsion vis vis du prestataire Au cours de la derni re d cennie nous avons aussi vu merger une nouvelle g n ration d outils permettant plusieurs utilisateurs d interagir simultan ment Jusqu pr sent le mod le du l informatique tait l ordinateur personnel pilot par une seule personne avec une souris et une vue centr e sur le pointeur de la souris Avec les tables multitouch ou les tablettes et smartphones en r seau on peut concevoir des dispositifs collectifs mettant au centre la collaboration et l change entre les publics L espace de science est un lieu collectif favorisant les interactions entre personnes tout comme Internet est devenu avec la mont e en puissance des r seaux sociaux un outil communautaire On peut d s lors imaginer des strat gies qui s appuient sur ces approches collectives des dispositifs d apprentissage collaboratif des d marches o le public e
67. s interagir laissant le dispositif plus comp tent que lui Ce public se rassure quand il a pu observer et comprendre une interaction par un tiers qui sert de mod le Il faut probablement pr voir des cartels ou modes d emplois qui expliquent de mani re visuelle les gestes faire dans l cran de veille par exemple Ce devrait tre un dispositif qui volue avec le temps et invite donc revenir le visiteur a eu une premi re exp rience int ressante il faut lui faire savoir qu il pourra le retrouver avec un contenu enrichi lors d une prochaine visite Ce dispositif est bien adapt l intervention d un m diateur il permet d impliquer des groupes en d l gant la manipulation plusieurs personnes Cela permet une m diation tr s vivante On a pu observer que des m diateurs professionnels ou des m diateurs amateurs personnes dans un groupe ayant un niveau de connaissance plus important s en sont naturellement empar s Int r t pour les 15 25 ans Ce type de dispositif v hicule une image associ e au plaisir de l interaction tactile num rique qui est tr s forte actuellement l achat d une tablette est le cadeau de No l le plus esp r dans un sondage r cent Attention toutefois la qualit ergonomique et graphique l exp rience tactile doit tre agr able temps de latence court esth tique et ludique Attention aussi ce que l interaction ne soit pas gadget ni gratuite mais aboutisse d couvrir ou c
68. siteurs avaient souvent du mal comprendre l exp rience qui leur tait propos e et encore plus le sens de celle ci C tait essentiellement du des probl mes de d lais dans l interaction et l activit multi utilisateur Le dispositif num rique tant ajout la sc nographie originale sans que des modifications aient t apport es celle ci la pr sence d un cartel de pr sentation de la table situ dans le champs de capture de la kinect attirait galement le visiteur perturbant ainsi son exp rience interactive Ben a anime la table c est interactif Au d but je croyais que c tait avec notre pr sence donc j essayais de bouger rire Normalement a bouge avec le mouvement 20 Etudiante 25 ans entre amies tourisme il y avait des inscriptions sur la table claudienne et il y avait bien un num ro et une indication comme quoi c est bien un module mus omix par contre il n y avait de mode d emploi de l interaction On sait pas si a va se d clencher tout seul ou si a va pas se d clencher je suis rest e 30 secondes regarder autour de moi et attendre 31 sc nographe culturelle 30 ans Il faut faire comprendre au visiteur que c est lui qui interagit or dans le cas de Scriptomix soit le visiteur n est pas tourn vers la table et ne per oit pas l interaction soit il marche vers la table et d couvre le contenu mais ne comprend pas qu il interagit avec pour qu il p
69. st en situation de lui m me transmettre un savoir viral qui se transmet ou au moins se recommande de proche en proche De l importance de l it ration et de la co construction Pendant 5 ans le service de message Gmail tait propos en b ta version Cette notion de version qu elle soit b ta ou 1 0 est maintenant connue et accept e Ce qui tait un jargon technique est devenu une attitude on accepte d utiliser un produit qui n est pas termin et qui sera en volution permanente On accepte d tre testeur utilisateur et d am liorer le produit par nos retours Il est possible de transposer ces process it ratifs dans le monde de l exposition o de la m diation culturelle Habituellement ce sont les m diateurs qui confront s aux retours du publics font rapidement voluer leur discours le rodent l adaptent Mais les expositions sont pour la plupart fig es lorsqu elles ouvrent au public Autant il tait difficile de faire autrement quand l impression tait le principal support de m diation autant avec les outils num riques il est possible d avoir une exposition dont les contenus et formes vont voluer avec les retours du public Une exposition b ta 1 0 1 1 aura d autant plus de sens que l on mettra en place des m thodes pour impliquer le public dans une co construction Les m diateurs seront en position privil gi e pour recueillir les avis et impliquer les publics mais cela demande de penser autrement l o
70. sur les boutons qu il fallait et donc rires je suis arriv voir ce que je voulais voil J ai appuy sur les boutons pour savoir pour bien visualiser les diff rents endroits voil c tait int ressant oui 23 H seul 54a pharmacien 92 Assister une animation Le visiteur se place dans une posture de spectateur mais cette fois ci d une animation d clench e automatiquement et qui fonctionne en boucle Le visiteur ne fait qu assister cette animation Le dispositif Story Stelling autorise ce sc nario d interaction puisque la m diation recouvre enti rement l objet et ne n cessite aucune manipulation On a t attir en fait par la voix et le commentaire qui manait de l appareil C est la raison pour laquelle a nous a un peu a a attir notre attention et qu on est all s un petit peu visionner a de plus pr s C est ludique et je trouve que le commentaire est un peu humoristique C est une fa on d apprendre ou de porter la connaissance de quelqu un d une mani re un peu plus humoristique et marrante que de faire la visite classique 28 couple 60a retrait s expo Peplum Lyon Ce dispositif a remport l adh sion d une majorit de visiteurs Les retours d exp rience portent sur la simplicit de l interface l efficacit du sc nario alliant des l ments de contenu via la traduction sonore du texte de la st le et des l ments formels via l animation lumi re Le t
71. t augmenter num riquement des maquettes pr sent es dans les collections permanentes du Mus e Gallo Romain un troisi me leur faisait cho en ajoutant une narration directement sur un objet de collection photo Quentin Chevrier Description Une maquette repr sentant Lyon au 2 me si cle apr s JC accueille les visiteurs dans le mus e D nu e de sens sans explication orale elle est inaccessible pour un public non expert De plus elle est m me erron e scientifiquement car depuis sa r alisation il y a 40 ans la connaissance scientifique du Lyon antique a volu et d montre que certains l ments de cette maquette sont inexacts L quipe qui a travaill sur ce projet a voulu rendre plus compr hensible cette maquette autour de 4 objectifs Mettre en lumi re les grands monuments phares Actualiser la maquette en lien avec les nouvelles d couvertes arch ologiques Aider le public faire le lien entre Lyon au 2 me si cle et aujourd hui Introduire les grands th mes qui rythment le parcours du mus e Le dispositif consiste en une vid oprojection d informations sur la maquette physique pilot s par une table tactile multiutilisateurs permettant de s lectionner de multiples crit res Retours Le premier retour que l on doit constater c est que la compl mentarit d une table tactile et d une projection vid o sur une maquette en fait un dispositif marquant qui attire naturellement les publics Ils com
72. t re ludique des dispositifs organis s autour de la r solution de probl mes et d nigmes pourra attirer l attention des enfants et conduire la famille toute enti re se pr ter au jeu si le dispositif le pr voit et le suscite Les visiteurs que nous avons nomm s curieux cherchent interagir avec tous les dispositifs museomix s qui se pr senteront eux afin de s amuser comprendre comment ils fonctionnent Les dispositifs bas s sur la r solution d nigmes attirent sp cialement leur attention et ils se pr tent volontiers au jeu Alors je suis arriv e et j ai vu qu il y avait une petite tente Donc par curiosit je suis rentr e l int rieur dans le but de jouer le jeu Donc c tait bien amusant F 24a communicante museomix Lyon 3 D autres visiteurs ne saisissent pas syst matiquement le statut du dispositif et son intentionnalit I y en a un l sur le mur en bas mais j ai pas bien compris c est un jeu l sur le mur l F 68a retrait e Lyon 5 Les sc narios de jeu sont parfois jug s complexes et rendent l exp rience participative peu concluante La cat gorie des Visiteurs experts s autorise des formes de critiques en pointant les limites de certains dispositifs On a test a un petit peu avec un il critique Moi l id e je trouve absolument g niale mais c est vrai que du coup je vous donne un exemple quand on doit chercher le petit dauphin tout n est pas
73. ti re audiovisuelle l quipe Uesbeix a aussi r alis un film d animation partir d l ments de la mosaique Le remix d l ments graphiques du patrimoine du mus e permet de g n rer rapidement des contenus originaux et souvent pertinents Ce film d animation sera sans doute utilis par le mus e comme support de m diation ind pendamment du reste du dispositif II permet de renouveler le regard du public sur l objet qui lui est habituellement propos Ca s adressait des publics diff rents Parce qu il y a vraiment des animations pour les enfants L histoire des bruits de quartiers je pense que a doit beaucoup amuser les enfants Les chars a aussi le petit bateau que l on d place a me parait adapt pour les enfants 6 tudiant en groupe Master patrimoines Lyon 15 25 ans Glisser un message dans la r gle du jeu d un interactif est un moyen d utiliser la capacit de mobilisation de cette tranche d ge autour des dispositifs interactifs Observer un objet antique la mosa que par le truchement d un outil contemporain et technologique le robot quip de la cam ra pr sente un fort potentiel d appel pour ces publics et le film retra ant les r gles de la course de char s appuie habilement sur cette accroche pour remplir son r le p dagogique On peut ici probablement parler de jeu s rieux Culture scientifique et technique Les technologies robotiques se situent au carrefour de
74. tif avec le visiteur sans que celui ci ne soit focalis sur la technique sous jacente Syst me magique pour certains non remarqu pour les autres l exp rience restait positive dans les deux cas Gr ce aux technologies proposer des parcours diff renti s au visiteur L utilisateur de technologies num riques a l habitude de personnaliser ses outils et son environnement de travail d y int grer ses pr f rences et de se le r approprier ainsi Plusieurs initiatives d acteurs de la culture scientifique et technique ont aussi voulu int grer cette proposition dans leur offre Visite d Universciences Navinum de Cap Science le Mus e des sciences de Bergen reposent sur l utilisation d un identifiant visiteur code barre puce RFID pour proposer contenus interactions adapt s chacun Autant la simple adaptation de contenus ne semble pas apporter une tr s forte valeur diff rentiante pour le visiteur autant le fait de pouvoir proposer des modalit s de parcours radicalement diff rent permet de voir appara tre des usages int ressant On va avoir ainsi dans un groupe familial une partie qui va suivre un parcours conduit par un but jeu de piste etc pendant que d autres vont pr f rer un butinage classique de l exposition Jouer sur diff rents niveau de temporalit et de lieu Ces m mes outils vont aussi pouvoir servir cr er du lien entre ce qui se passe pendant le temps v cu dans l espace d exposition et un temps diff r l
75. tion de l utilisateur sa posture auront un r le important et seront souvent conditionn es par les possibles offerts par les technologies On peut penser notamment au r le positif que peuvent avoir les interfaces naturelles tactile reconnaissance de gestes qui sollicitent le corps d une mani re plus intuitive que l informatique classique Les technologies num riques utilis es bon escient participent l enchantement du visiteur et son implication dans ce qui lui est propos Attention toutefois ces technologies ont des rythmes d volution tr s rapide la simple nouveaut d une technologie ne fonctionnera que peu de temps et aura de moins en moins de poids voire sera contreproductive Une strat gie qui fonctionne assez bien consiste cacher la technologie tant qu elle est peu connue elle intrigue l utilisateur et contribue l attirer quand elle est banalis e elle est cach e donc n est pas d pass e juste sa place On citera pour exemple l exposition des M caniques Po tiques du groupe Ez3kiel issue d une r sidence l atelier Art science de Grenoble Celle ci met en sc ne des objets d une esth tique voquant le d but du 20eme si cle et habilement augment s num riquement pour prendre des fonctions nouvelles et artistiques Ou encore l atelier Objets en transit conduit par le Mus e des Confluences avec le centre Erasme o l usage de puces RFID permettait de rendre un espace naturellement interac
76. useomix des m thodes de travail diverses Tout d abord des m thodes et outils de design thinking pour pouvoir travailler autour de modes de divergences et de convergences pour traiter toute la complexit d un dispositif mus al et arriver une r ponse jug e pertinente n cessaire et d sirable Ensuite une approche int gr e et pluridisciplinaire voulue travers la mixit des profils et la pluridisciplinarit forc e des quipes Par exemple le m diateur culturel d couvrira les contraintes du d veloppeur face un prototype et le d veloppeur comprendra l approche qu un m diateur ou un visiteur souhaite avoir d une technologie en constatant les r ticences les r actions naturelles et imm diates Les diff rents m tiers se voient oblig s de trouver des niveaux de langage commun sans pousser au consensus et d exprimer leurs probl matiques et points de vue d une mani re tre compris par les autres Ils recherchent une approche souhait e transdisciplinaire qui soit la meilleure r ponse possible Parmi les m thodes de travail d couvertes il y a aussi l exp rience de l utilisation intensive des outils num riques pour documenter changer collaborer cr er Si certains des participants les pratiquent d j quotidiennement pour une grande partie des autres c est sinon une d couverte au moins l occasion de mettre jour et de d couvrir de nouvelles m thodes C est aussi l occasion de d
77. vinum chacun recevait pour cela une tablette tactile Android 10 pouces Ces appareils num riques fonctionnaient en r seau et n cessitaient la coop ration des joueurs pour acc der des indices et atteindre l objectif final de la mission Il s agissait de r soudre ses propres nigmes auestions tout en tat attentif ses co quipiers Les diff rentes activit s num riques propos es facilitaient la d couverte du monde artisanal du lle si cle Certaines tapes du jeu utilisaient le corps des participants comme rep re spatial Retours Les projets mettant un appareil disposition des visiteurs se heurtent d s le d part des questions de logistique qui sont tr s pesantes dans le d ploiement organiser le pr t et la r cup ration des appareils g rer le risque de casse recharger les appareils g rer le lancement d une application unique et viter que le visiteur ne d tourne l appareil pour d autres usages dispersant l attention L objectif de sc nario coop ratif entre joueurs n cessite une connexion r seau qui pose toujours probl me faut il une couverture wifi de tout le b timent Comment g rer le roaming entre base wifi et viter les d connexions Une variante serait d utiliser un r seau point point mais c est complexe mettre en oeuvre entre tablettes L ergonomie du visiteur est aussi une question une tablette 10 pouces est encombrante occupe les deux mains Il ne faut pas avoir un sac ou un ma
78. zone les visiteurs sont invit s un bref entretien autour d une table et chaises techniques d explicitation pour faire d crire les activit s r alis es techniques d appr ciation pour recueillir les jugements des personnes questions d identification pour mieux conna tre les personnes CSP ge mode d information motivations pratiques ant rieures mus es techno eUne animation collective aupr s d une classe pour recueillir des l ments d appr ciation de quelques dispositifs j ai aim je n ai pas aim et pourquoi Une analyse th matique et interpr tative permet d apporter des r ponses aux objectifs vis s et d laborer une typologie des publics en fonction de l exp rience v cue de leurs modes d interactions avec ces nouveaux dispositifs et de leur appr ciation Profils et logiques d action des visiteurs du mus e gallo romain L analyse des profils des visiteurs interview s dans le cadre de cette tude permet d tablir des profils types ou figures de Visiteurs Il s agit bien ici d une construction labor e en croisant les horizons d attente et les motivations des visiteurs leur contexte de visite et d en d duire les dispositions dans lesquelles ils sont lorsqu ils arrivent dans le mus e Ces l ments rejoignent les constats habituellement faits des tudes de publics de mus es comme des lieux qui accueillent des visiteurs aux motivations et profils vari s Par ailleurs ces derniers s y r

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