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Rapport - Le Monde

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1. objet au cours des ann es 2008 et 2009 d un engagement soit en raison de la faiblesse des demandes soit en raison de la difficult d finir une v ritable politique en la mati re A part quelques universit s qui reportent les cr dits inutilis s sur l ann e suivante les autres en ont fait b n ficier par un v ritable effet d aubaine leur situation financi re globale voire plus particuli rement pour certaines celle des services centraux Malgr l absence de mesures pr cises effectu es par les universit s visit es il appara t tout de m me que l utilisation d une partie importante des cr dits a concern les d penses de personnels tant en HC qu en vacations ou PRP en raison de l augmentation du nombre d heures de cours ou de tutorat de l allongement et du renforcement de la p riode d int gration La r glementation rend cependant plus complexe nombre d heures plafonn l utilisation des PRP qui a t abandonn e par l universit de La Rochelle Dans certains cas les heures d enseignant r f rent sont incluses dans le service Rouen et Aix Marseille 2 en partie Si l essentiel des cr dits a bien t utilis pour financer des heures d enseignement dans le cadre de dispositifs con us pour am liorer la r ussite en licence les inspecteurs ont observ que d autres d penses de fonctionnement mais aussi d investissement n avaient que des liens indirects avec le PRL
2. la p nalisation suppl mentaire des UFR faiblement encadr es AES Paris 13 droit Rouen qui se d clarent court de ressources humaines le caract re facultatif du dispositif g n re un absent isme important au point o certaines universit s envisagent de d livrer une note de participation aux entretiens qui entrerait dans la note globale Paris 13 3 2 Les entretiens individuels Ils sont le plus souvent conduits par l enseignant r f rent lequel convoque l tudiant Souvent facultatifs La Rochelle ou conjuguant facultatif et obligatoire selon la composante Aix Marseille 2 Rouen Avignon ils rencontrent un succ s variable qui semble corr l l obligation ou non de s y pr senter Le nombre d entretiens annuels programm s ou non est variable quatre Paris 13 hors AES trois Rouen ils n exc dent qu exceptionnellement deux par semestre 3 3 Le pilotage du dispositif est encore le plus souvent h sitant Le dispositif a g n ralement t initi par le CEVU Amiens Caen Nice sous la forme d appels projets Chaque UFR dispose donc d une marge d initiative pour sa mise en place et le taux de r ponse l appel projets est g n ralement lev sauf pour le droit Au plan p dagogique il est selon les cas coordonn par l quipe p dagogique Pau mais plus g n ralement pilot par l E R lui m me lequel ne dispose que rarement Rouen d une charte
3. tudiant de 2009 une excessive prudence en mati re d information et d engagement des cr dits du PRL une lente mont e en charge et une organisation reposant sur les initiatives des composantes qui pour certaines droit s interrogent toujours sur l utilit de tels dispositifs et aussi une faible adh sion de la part des tudiants d s lors que des cr dits ECTS ne viennent pas valoriser leur pr sence et leur implication 5 3 Des ratios d utilisation faibles dans le cadre d une mont e en puissance des dispositifs imagin s Les universit s visit es prouvent de grandes difficult s rassembler des donn es financi res relatives au PRL m me s il est manifeste qu elles ont fait le choix d lib r de ne pas affecter la totalit des cr dits du PRL aux actions qui s y rattachent En outre si certaines composantes mentionnent le co t de prise en charge des groupes all g s de TD d autres ne d clarent rien alors m me que sont mis en place des tutorats et des professeurs r f rents A part deux universit s La Rochelle et Rouen aucun croisement des donn es manant tant des services centraux que des composantes n a t possible Les ratios d utilisation des cr dits affect s au PRL observ s au moment des missions pr sentent une forte h t rog n it dans les universit s visit es m me s il faut tenir compte du d calage entre la r alisation des heures d enseignement ou de tutorat et le
4. obligatoire g n ralis et professionnalis Ces Le dispositifs qui ressemblent de plus en plus de v ritables semaines d int gration constituent le point aval d une cha ne de communication tiss e en direction des lyc ens avec l aide des rectorats Dans certains cas Caen Amiens ou Avignon la pr rentr e est non seulement un exercice d information essentiel mais de plus en plus un exercice identitaire pr sence active des pr sidents et des cadres de l tablissement et p dagogique tests d valuation ateliers de soutien m thodologie La pr rentr e permet aussi de pr senter l universit d assurer des visites du campus et notamment du SCD de s approprier ENT interne de proposer des entretiens individuels ou en groupes restreints de pratiquer des tests d valuation de fournir une aide aux inscriptions p dagogiques et aux choix des bons modules tutorat d accueil Un nombre croissant d tablissements travers notamment les UFR de sciences ont aussi mis en place un syst me de colles en S1 et S2 l exemple des classes pr paratoires mais il a t difficile de savoir si elles taient prises sur le temps d enseignement initial ou r sultaient de volumes suppl mentaires permis par le PRL Une r forme structurelle int ressante relever m me si elle ne s est pas ou peu traduite par une augmentation des volumes globaux d enseignement 10 de temps est n anmoins mis dis
5. 3 1 L enseignant r f rent E R est au c ur de nombreux dispositifs 12 3 1 1 Les atouts de l enseignant r f rent ss 12 3 1 2 Les critiques adress es au dispositif 13 3 2 3 3 3 4 3 5 3 6 3 7 3 8 3 9 Les entretiens individuels ciseisiscssscoscnassseacsdessdsosdesescncsssdscdebasecnsdonssseesdovonersdsetieseateos LO Le pilotage du dispositif est encore le plus souvent h sitant 13 Le tutorat tudiant se g n ralise mais est insuffisamment sollicit 13 Le projet personnel de l tudiant conna t un faible essor ss 14 Les indicateurs de suivi sont le plus souvent tr s marginaux ss 14 Le PRL n a g n ralement pas entra n l am nagement de l ann e Universitaire scescsecsrscseseesossbs cr reseesscodaeoisoosobesssor otiso isoeo dense os danseo stage t scoieocsesssst 4 Une tr s faible participation des CROUS au PRL ssesseessescoescocsseesocsseesoesocsseesse LS El ments de conclusion oosossssssososoosessssssosooesssssssosooeossssssososeossssssssssoossssssssssosse LD 4 L usage des syst mes d information disposition des tudiants a t renforc gr ce aux cr dits du PRL mais une nouvelle fracture num rique risque d appara tre cccsccsssscsssscsssscsssscessscsssssssssscsssssssssees LO 4 1 4 2 4 3 Si les ENT se sont aujourd hui d ploy s dans tous les tablis
6. G contractuels Monsieur Thierry BOSSARD Chef du service IGAENR 107 rue de Grenelle 75007 PARIS 21 rue Descartes 75231 PARIS cedex 05 T l 0 35 55 90 90 07e l utilisation des cr dits suppl mentaires engag s par l Etat au titre du plan R ussir en licence Au del de l tude de points pr cis veilleront valuer la coh rence glob chaque universit de l chantillon les inspecteurs g n raux d sign s pour cette mission ale du plan R ussir en licence qu ils examineront dans Je vous prie d agr er Monsieur le chef de service l expression de ma meilleure consid ration NRA Val rie PECRESSE 21 rue Descartes 75231 PARIS cedex 05 T l 01 55 55 90 90 sI ie Annexe 1 IGAENR ayant particip la mission Patrick ALLAL Nicole ANGLES Bernard B TANT Patrice BLEMONT G rard BROUSSOIS Martine CARAGLIO Jocelyne COLLET SASSERE Dominique FRUSTA GISSLER Marc FOUCAULT Jean Ren GENTY Roseline MARTEL Fran oise MONTI Nicole PERNOT Christian PEYROUX Thierry SIMON Laurence VEDRINE Brigitte WICKER 29 Annexe 2 Liste des universit s visit es AIX MARSEILLE 2 AMIENS AVIGNON CAEN LA ROCHELLE LYON 2 NICE PARIS 1 PARIS 13 PAU ROUEN 30 Annexe 3 Organisations nationales tudiantes rencontr es UNEF Azwaw DJEBARA FAGE Claire GUICHET PDE Mathieu BACH es
7. P d veloppement d outils informatiques et ont t acc l r es gr ce au PRL il restera pourtant assurer la p rennit des dispositifs d aide et de soutien aux tudiants 00e Cette interrogation est actuellement r elle parmi les cadres administratifs mais peu partag e par les universitaires et responsables p dagogiques qui insistent l gitimement sur les actions men es leur int r t pour les tudiants en difficult s mais qui ont du mal placer leurs actions dans un contexte budg taire et financier global 20 Conclusion En raison du contexte de contestation qui a marqu l ann e 2009 le plan pour la r ussite en licence a connu un lent d marrage Sa mise en place au sein des universit s a majoritairement fait l objet d un cadrage strat gique al atoire et a repos sur un appel initiatives et projets des composantes assorti d incitations financi res D o une application in gale entre universit s et au sein m me des universit s faible en droit et plus d velopp e en sciences STAPS et SHS Les inspecteurs ont cependant observ une mise en mouvement diverse in gale mais r elle sans qu il soit pour autant possible ce stade d en mesurer les effets Il est cependant av r que dans les universit s qui avaient d j engag une d marche d accompagnement et de soutien du cycle licence le PRL a t un v ritable aiguillon et a permis de conforter et d amplifier les
8. Rapport n 2010 091 gt JUILLET 2010 Inspection g n rale de l administration de l ducation nationale et de la Recherche Note relative la mise en uvre du plan pour la r ussite en licence Note madame la ministre de l Enseignement sup rieur et de la Recherche L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR ET DE LA RECHERCHE LISTE DES DESTINATAIRES MADAME LA MINISTRE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE CABINET M Olivier PAG ZY Mme Charline AVENEL Mme B n dicte DURAND M Bernard DIZAMBOURG M Rolland JOUVE MINISTERE DE L EDUCATION NATIONALE MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE Inspection g n rale de l administration de l ducation nationale et de la recherche Note relative la mise en uvre du plan pour la r ussite en licence Juillet 2010 Bernard B TANT Marc FOUCAULT Christian PEYROUX Inspecteurs g n raux de l administration de l ducation nationale et de la recherche SOMMAIRE DUD EEO LUN EATON t os Ne LS ne 1 L volution de la charge d enseignement appara t plus qualitative g e QUANTHALIV fete le ere aan een coussi nases ne ne ee tente amp 1 1 L objectif de cinq heures hebdomadaires d enseignement suppl mentaire par tudiant de L1 n est atteint ni dans l absolu ni sans doute en MOYEN PR AE E A one nie amine 1 2 Le volume de la charge d enseignement progresse mais principalement du fait de la mise en pla
9. actions existantes Les initiatives prises dans ce domaine m riteraient par ailleurs de faire l objet d un s minaire national permettant de diffuser les exp riences et les bonnes pratiques Ces actions voire ces t tonnements marquent une v ritable volont d am liorer la r ussite des tudiants en L1 m me si cet objectif est loin de faire l unanimit au sein des enseignants chercheurs Cela provient du fait que ce PRL suppose de faire voluer le paradigme actuel en r agissant face diff rentes formes de s lection Il est bien difficile de promouvoir un tel dispositif avec des enseignants chercheurs peu motiv s par ces aspects de la formation des tudiants en raison d une valuation professionnelle reposant sur la recherche et aussi avec des tudiants int ress s par les seules actions de soutien b n ficiant de cr dits ECTS ou de bonus M me si part quelques universit s et UFR le PRL b n ficie d une r elle acceptabilit sociale il laisse enti re ce stade l interrogation sur son efficacit Seule une politique des petits pas appuy e sur une v ritable strat gie d tablissement et fond e sur une v ritable volont de cibler les tudiants qui rencontrent des difficult s est susceptible d avoir des effets qui devraient s appuyer sur des indicateurs fins et solides pour mesurer les effets et se fixer des objectifs La p rennit du dispositif du PRL qui paradoxalement peut accent
10. aines constantes peuvent tre d gag es des entretiens l int r t du contr le continu est tr s majoritairement per u et reconnu et cette pratique connaissait souvent un d but de mise en uvre avant le PRL lequel lui a donn une impulsion incontestable les tudiants sont favorables au d veloppement du contr le continu tout en demandant qu une attention particuli re soit port e aux salari s la mise en uvre du contr le continu est tr s in gale au sein m me des universit s voire des UFR et plus d velopp e quand il existe un pilotage central de cette question et a fortiori quand elle rel ve d un axe strat gique les formations scientifiques et STAPS sont g n ralement plus volontaires pour le contr le continu que ne le sont les SHS et surtout le droit la r orientation est g n ralement marginale malgr l existence de dispositifs nombreux mais peu lisibles quand ils existent les dispositifs de rem diation sont tr s g n ralement peu fr quent s quand la pr sence y est facultative et ne donnent pas lieu l attribution de cr dits ECTS ou bonus la question du contr le de l assiduit est fr quemment pos e dans le cadre de l valuation y compris par les tudiants existence dans chaque universit d une charte qui comme Pau offrirait un cadre aux proc dures d valuation des tudiants et rel verait les bonnes pratiques semble n ce
11. aussi en 2012 un tronc commun scientifique int gral en L1 Un tudiant de L1 qui choisit physique lectronique math matiques ou informatique aura en 2012 une m me premi re ann e On notera qu une exp rience proche test e Pau a t elle abandonn e Ce tronc commun peut pr senter des formes diverses Les maquettes avec majeure majeure compl mentaire obligatoire mineure obligatoire se d veloppent comme Pau ou Lyon 2 Par exemple droit conomie en majeure compl mentaire droit lettres langues en mineure Cette sp cialisation progressive se retrouve de plus en plus dans l volution des maquettes actuelles travers des UE de sensibilisation disciplinaire de m thodologie ou de professionnalisation et le plus souvent sous des formes optionnelles A Aix Marseille 2 par exemple toutes les composantes ont syst matis la pr paration aux certifications informatiques et linguistiques et r fl chissent m me a introduire une certification en environnement de l entreprise C2E Autre exemple a Nice pour appr cier les efforts de certains en offre de formation vingt UE ont t mises en place en anglais italien et espagnol et douze UEL en lecture de nouvelles anglophones et hispanophones une UE pour le C21 une UE de professionnalisation une UE BAIP bureau d aide l insertion professionnelle Parmi les volutions les plus pr sentes on notera les modules de PPP projet professionnel per
12. ce des dispositifs de soutien esesooesoocessccssecssocesocesosssss 3 1 3 Le PRL a permis d accentuer la mont e en puissance de la pluridisciplinarit et de la sp cialisation progressive dans les maquettes 5 2 Les modes d valuation des tudiants sont en volution cccsccessceseeee 7 2 1 L valuation a l entr e de la 1 ann e est in galement prise en compte 7 2 2 Le d veloppement marqu du contr le continu des connaissances pourrait devenir le point d appui des dispositifs de Soutien 8 2 2 1 La volont politique est av r e sise 6 2 2 2 Mais la mise en uvre est in galement aboutie sssss amp 2 2 3 La r flexion sur le contr le continu s appuie sur des observations contrast es 9 2 2 4 Le contr le continu entra ne des cons quences diverses sur l organisation 9 2 3 Les r orientations demeurent faibles ccssccsssssssscsesscssscssssssscsssscesscssssssssess LO 2 4 L assiduit reste une question r CUrrente cscscccsccsssscssscsssssssscsesccsescssssssscess LO 2 5 El ments de conclusion sccssccscscssssssscsssssccsssssssccssssccscssscscescssscssesssssssscssssseee LL 3 Le pilotage la gestion et l valuation des dispositifs d accompagnement personnalis tutorat enseignant r f rent et leur articulation avec l am nagement de l ann e universitaire restent IMEC AUN 5 25 nie nissan
13. de l volution de la charge d enseignement ni du volume d enseignement annuel re u par l tudiant la suite de la mise en place du plan licence Malgr cette absence d outils de mesure fiables l valuation permet d affirmer sans risque d erreur que l objectif d offrir cinq heures hebdomadaires d enseignement suppl mentaires chaque tudiant de L1 n a pas t atteint En revanche compte tenu de la g n ralisation des dispositifs de soutien des diverses exp riences men es pour r duire la taille des groupes de la cr ation de nouvelles UE transversales mais souvent optionnelles donc volume horaire constant pour beaucoup d tudiants la charge d enseignement est n cessairement en progression les tableaux fournis par l universit de Rouen en donnent une bonne illustration l chelle d une universit ainsi que le volume moyen par tudiant m me si c est un degr moindre Il semble n anmoins peu probable au vu des observations des inspecteurs g n raux que le seuil moyen de cinq heures hebdomadaires suppl mentaires soit atteint y compris en incorporant les heures de tutorat assur es par des tudiants Il est vrai aussi que le PRL est souvent intervenu au moment o de nombreuses universit s venaient juste de mettre en place leurs nouvelles maquettes de formation et qu il tait donc difficile d en changer les principes de construction et de restructurer lourdement les quilibr
14. e On note un usage encore extr mement disparate des espaces collaboratifs par les enseignants et donc en cons quence par les tudiants L offre cr e sa propre demande et en l esp ce les ambitions de d veloppement se heurtent encore d importants blocages culturels chez certaines g n rations d enseignants Les questions de propri t intellectuelle sont aussi soulev es les enseignants s inqui tant de l usage qui pourrait tre fait de leurs cours par les tudiants Les situations les plus extr mes ont donc t rencontr es au cours des audits d une universit l autre mais surtout d une UFR l autre On pourra regretter aussi que les politiques de soutien aux tudiants n aient pas encore su profiter des ressources num riques disponibles Les actions de soutien sont encore essentiellement bas es sur du pr sentiel m me si Paris 1 a pour projet de d velopper le tutorat en ligne Plusieurs types d actions sont largement d velopp s pour faire face ces obstacles et favoriser l usage des ressources num riques des s quences de formation disposition des enseignants pour faciliter leur utilisation des plates formes collaboratives et notamment la production de ressources p dagogiques la d signation d un enseignant r f rent TIC d un tuteur TICE Amiens Paris 1 sur cr dits du plan d animateurs TICE Nice des UE TIC optionnelles ou obligatoires pour les tudia
15. ences gr ce aux enseignements m thodologiques celui des langues et de l informatique l aide la professionnalisation Si cette volution prend encore un caract re tr s majoritairement optionnel dans les tablissements audit s les t moignages recueillis concernant la pr paration des nouvelles maquettes semble augurer une consolidation de ces licences pluridisciplinaires plus progressives et plus ouvertes sur les comp tences Il faudra observer leur caract re obligatoire ou optionnel et veiller en parall le la qualit des m canismes de r orientation et notamment l information orale et crite sur les passerelles Malgr la taille plus r duite de sa population tudiante et de son offre de formation les maquettes S1 et S2 de l universit d Avignon pour la rentr e 2010 2011 constituent une r f rence int ressante 1 3 de modules transversaux consacr s l informatique aux langues et la formation documentaire 1 3 de mati res transversales au domaine de l UFR 1 3 de disciplinaire sp cifique la mention En S1 et S2 chaque tudiant de l universit disposera donc d un tronc commun d 1 3 des heures portant sur les comp tences chaque tudiant d une UFR de 2 3 des heures comp tence pluridisciplinarit Dans la maquette pr c dente l offre strictement disciplinaire constituait 80 des heures Dans le m me esprit l UFR de sciences de l universit de Nice proposera elle
16. ernit R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE La Ministre CAB BD el Paris le 22 AVR 2010 LG A E N R date d arriv e gad ef du Service Copi H NAR Monsieur le chef de service La r ussite des tudiants est un des axes prioritaires de mon action et le plan pour la r ussite en licence lanc fin 2007 en est un des l ments cl s Dans la perspective d une nouvelle tape de ce plan je souhaite disposer d une valuation de sa mise en uvre A cet effet il serait souhaitable que l Inspection G n rale de l Administration de 1 Education Nationale et de la Recherche IGAENR puisse engager d s maintenant cette valuation comportant une note d tape en juin prochain Je souhaite que cette d marche porte sur un chantillon significatif d universit s et aborde les points suivants l volution de la charge d enseignement en licence et sa structure cours TD et TP nouveaux dispositifs les volutions en mati re d valuation des tudiants le pilotage la gestion et l valuation des dispositifs d accompagnement personnalis tutorat enseignant r f rent et leur articulation avec l am nagement de l ann e universitaire le pilotage la gestion et l usage des syst mes d information disposition des tudiants ENT APB par les diff rents personnels assurant la fonction de soutien BIATOS Enseignants chercheurs PRA
17. es en cours Pour autant s il semble que les maquettes venir devraient bien exprimer les efforts de pluridisciplinarit de sp cialisation progressive et de m thodologie aujourd hui engag s dans les universit s et qui sont voqu s infra il appara t peu probable qu elles conduisent une augmentation significative du temps de travail pr sentiel moyen de l tudiant On se souvient pourtant que lors de l application du LMD beaucoup d enseignants avaient d plor la diminution du temps annuel de formation dispens e et consid raient qu il y avait urgence y rem dier Sans doute aussi les interrogations portant sur le caract re p renne des financements PRL ont elles amen les responsables universitaires carter la mise en place de dispositifs globaux plus d licats retirer le moment venu et donc privil gier des dispositifs de soutien ou des formations optionnelles plus mall ables dans le temps Quelques universit s de l chantillon ou certaines UFR ont cependant augment leurs volumes horaires de TD Nice Pau Paris 13 ou d enseignements fondamentaux obligatoires Aix Marseille 2 sans diminuer d autres enseignements par ailleurs Ces pratiques demeurent marginales En revanche le volume officieux de pr sence sur site de l tudiant s est accru par le d veloppement de l accueil des primo entrants en licence et principalement par la mise en place de pr rentr es caract re quasi
18. es mais aussi de lettres ont par exemple d cid de supprimer les cours magistraux et de les remplacer par des TD d doubl s voire d tripl s dans certains cas m me par des cours TD Caen Cette derni re solution permet de conjuguer devant un auditoire plus restreint le ons et changes pratiques avec les tudiants et ainsi de rem dier aux difficult s rencontr es par ces derniers pour assimiler les cours en amphith tre L UFR de droit de Rouen qui r v lait un volume de 70 de cours magistraux a aussi d cid d en diminuer le nombre pour augmenter celui des TD Celle d Amiens a pour sa part d doubl les cours magistraux de droit civil et de droit constitutionnel L UFR STAPS d Aix Marseille 2 a aussi d cid d associer syst matiquement des TD aux cours magistraux 1 3 Le PRL a permis d accentuer la mont e en puissance de la pluridisciplinarit et de la sp cialisation progressive dans les maquettes La sp cialisation tr s pr coce des mentions de licence et leur centrage excessif sur les connaissances ont t reconnus comme des causes principales d chec en licence et ont fait tr s t t l objet d importants d bats C est pourquoi d s les contrats quadriennaux et les maquettes 2008 plusieurs universit s s taient d j efforc es d introduire plus de pluridisciplinarit dans les maquettes de L1 Le PRL a favoris cette volution et a permis d accentuer l entr e par les comp t
19. it s une r orientation peut tre propos e dans le cadre d un semestre rebond pr voyant une mise niveau Nice La question des r orientations vers les BTS est parfois trait e avec le rectorat Rouen ou les lyc es Avignon mais elles ne portent en tout tat de cause que sur un tr s petit nombre d tudiants Pourtant des dispositifs existent dans la plupart des universit s ateliers de r orientation entretiens La mise en place de la pluridisciplinarit est aussi consid r e comme un l ment favorisant De fa on g n rale les r orientations ne reposent pas sur des donn es chiffr es fiables et malgr le caract re n cessaire qui leur est reconnu leur volume reste tr s faible 2 4 L assiduit reste une question r currente La question de l assiduit des tudiants est une question sensible La d finition de l assiduit m riterait d tre clairement pr cis e obligation juridique d une part elle ne concerne que la pr sence la premi re heure des examens contrainte morale d autre part elle touche au suivi effectif des heures de cours auquel peut pallier l utilisation de PENT Il semble difficilement envisageable dans certaines fili res du point de vue culturel pour les unes du point de vue mat riel pour d autres de v rifier la pr sence des tudiants aux cours magistraux Pour d autres en revanche en particulier celles qui sont proches de la formation profes
20. joritairement le PRL a pris le relais de dispositifs existants financ s parfois avec l aide de collectivit s locales conseil r gional Rouen en les dynamisant 2 2 2 Mais la mise en uvre est in galement aboutie A l exception notable de l universit d Avignon et m me dans les universit s qui affichent un volontarisme en la mati re le contr le continu n est pas encore g n ralis Certaines universit s annoncent pourtant une volont de g n ralisation parfois hors publics particuliers sportifs de haut niveau salari s C est le cas de Rouen qui avance des objectifs pr cis 100 en S1 et 70 en S2 Avignon Aix Marseille 2 Caen Toutes les composantes ne sont pas galement pr tes se lancer dans cette organisation les UFR de droit font fr quemment preuve de r ticences l gard du contr le continu Rouen La Rochelle Nice eu gard en particulier au grand nombre d tudiants et la masse de travail que l organisation des preuves sous tend convocations r servations de salles surveillance corrections des copies etc sans compter le pr judice subi par les tudiants qui se voient priv s d une partie des cours puisque les heures sont occup es par le contr le D autres h sitent manifestement imposer la formule leurs composantes lesquelles peuvent selon les cas ou bien produire une premi re note de S1 d s la fin de quatre semaines Nice en sciences ou po
21. mestres sont de quatorze semaines mais comme indiqu supra l universit Lyon 2 a r cemment pour toutes les formations et tous les niveaux ramen le semestre de quatorze douze semaines sans changement du volume global d enseignement pour laisser du temps aux enseignants chercheurs pour la recherche ce qui entra ne une contraction des cours sur un nombre r duit de semaines 14 3 8 Une tr s faible participation des CROUS au PRL La plupart des universit s d clarent ne pas avoir travaill avec le CROUS la construction de leur PRL limitant apparemment leur r flexion aux aspects strictement p dagogiques de la r ussite Certains interlocuteurs ont cependant reconnu qu il s agissait d une lacune Apparemment seule de l chantillon l universit de Caen est li e au CROUS par une convention qui rel ve de la r ussite en licence et concerne le signalement des difficult s sociales et l acc s au wifi dans les logements tudiants Aucune valuation n a t fournie Enfin les bourses tant attribu es sous condition de pr sence il a t mentionn que le contr le continu permettait de d celer plus facilement les tudiants fant mes 3 9 El ments de conclusion Pierre angulaire des dispositifs d accompagnement personnalis le syst me de l enseignant r f rent pr sente notamment les caract ristiques suivantes il est pl biscit dans le discours des tudiants mais en r alit la
22. n rale de l administration de l ducation nationale et de la recherche IGAENR d une demande d valuation de la mise en uvre du plan pour la r ussite en licence PRL Par lettre en date du 11 juin 2010 au directeur du cabinet le chef du service de l inspection g n rale de l administration de l ducation nationale et de la recherche d signe une quipe de dix sept inspecteurs g n raux coordonn e par Bernard B TANT Marc FOUCAULT et Christian PEYROUX inspecteurs g n raux pour effectuer cette mission annexe 1 Cette saisine vise partir d un chantillon d universit s valuer la coh rence globale du plan pour la r ussite en licence Il s agit d examiner l volution de la charge d enseignement en licence et de sa structure les volutions en mati re valuation des tudiants le pilotage de la gestion et de l valuation des dispositifs d accompagnement personnalis et leur articulation avec l am nagement de l ann e universitaire le pilotage la gestion et l usage des syst mes d information disposition des tudiants par les diff rents personnels assurant la fonction soutien l utilisation des cr dits suppl mentaires engag s par l Etat au titre du PRL Apr s avoir recueilli des l ments d information sur l conomie g n rale du dispositif tant aupr s du cabinet de la ministre que de la DGESIP la d marche retenue par l qui
23. n avant les causes de l chec en licence la fois multifactorielles et partiellement ext rieures l universit situation socio conomique de l tudiant salariat conditions de logement inscription en attente d un concours etc mais ces diff rents points ne reposent pas sur des valuations pr cises et des donn es chiffr es Les universit s sont donc r duites mesurer les r sultats ex post via les taux de pr sence et de succ s aux examens sans tre en mesure d appr cier le poids relatif de chaque mesure de lutte contre l chec sinon par le ressenti des enseignants voire des tudiants Dans ces conditions seule une mesure de ces indicateurs sur plusieurs ann es appara t significative aux universit s condition d arr ter les concepts retenus pour effectuer cette mesure Cette r elle difficult n emp che pas la fixation d objectifs principalement taux de succ s du L en trois et quatre ans taux de passage L1 vers L2 Le contr le continu permet par ailleurs d affiner ce suivi par des mesures en cours d ann e 3 7 Le PRL n a g n ralement pas entra n l am nagement de l ann e universitaire Contrairement au contr le continu qui a parfois entra n le r am nagement de l ann e universitaire dans certaines universit s les dispositifs d encadrement personnalis n ont pas eu d impact sur l organisation g n rale de l ann e Tr s g n ralement les se
24. ne analyse compl te se sont g n ralis s gr ce la mise en place de modules horaires suppl mentaires propos s principalement aux tudiants en difficult s Ces volumes se r partissent soit tout au long des deux premiers semestres soit de mani re ponctuelle dans le cadre d une pr paration aux examens r vision correction examens blancs Ils s organisent soit sous forme de tutorats dispens s par des tudiants de master ou de doctorat soit sous forme de TD de soutien encadr s par les enseignants La r duction de la taille des groupes qu il s agisse de la suppression de cours magistraux ou du d doublement de TD reste encore une d marche minoritaire voire marginale Si son utilit n est pas contest e globalement sa mise en place fait encore l objet selon les interlocuteurs rencontr s par la mission de plusieurs obstacles des obstacles d ordre budg taire les budgets sont souvent jug s insuffisants pour d clencher des modifications structurelles profondes dans l organisation des enseignements et singuli rement la diminution voire la suppression des cours magistraux et leur remplacement par des groupes plus restreints les cons quences des am nagements tant d ampleur diff rente selon la taille de l universit et des formations dispens es droit vs sciences par exemple des obstacles d ordre humain au del des questions financi res la disponibilit d une ressource intellectuelle
25. nts avec certification C21 certificat informatique et internet Ces certifications souvent d velopp es gr ce au PRL sont aussi propos es en ligne par plusieurs universit s plateforme d autoformation Il a t indiqu aux inspecteurs que l obligation signal e par la DGESIP de mettre en place ces UE num riques n avait pas t r ellement contr l e et donc moins respect e des dispositifs de labellisation des cours et supports de cours en ligne sont en train d tre d velopp s Nice ou Avignon et int ressent d autres universit s Le label qui esp re d velopper la motivation des quipes p dagogiques comporte trois niveaux d usage possibles 17e e enseignement pr sentiel associ aux TIC afin d am liorer la qualit des enseignements auto valuation e p dagogie active continuit en ligne de l enseignement par des changes nombreux entre enseignants et tudiants travaux d poser en ligne e enseignement distance vid o Les cr dits PRL seront utilis s pour la formation et le mat riel 4 2 L acc s aux ressources num riques est garanti En partie gr ce au PRL les universit s visit es ont beaucoup investi pour permettre un acc s gal aux ressources num riques La couverture wifi s est beaucoup am lior e galement d ailleurs au sein des b timents des CROUS les salles en libre service et les bornes de connexion sont en nombre suffisant et ont vu leurs horai
26. ou a minima d un guide Au plan administratif toutes les situations se retrouvent absence de suivi Paris 1 ou pilotage serr par une structure d di e La Rochelle par la Maison de la R ussite Paris 13 par le CEVU Pau par une cellule qualit de l Observatoire de la vie tudiante pour les actions relevant de 10 du PRL 3 4 Le tutorat tudiant se g n ralise mais est insuffisamment sollicit Le recours des tuteurs tudiants est largement r pandu mais peu ou pas mesur Ces derniers sont sollicit s pour plusieurs types de fonctions accueil des nouveaux tudiants la contribution des tudiants y est pl biscit e et le dispositif peut d boucher sur du parrainage Aix Marseille 2 132 tutorat direct Nice de 15 tudiants tuteur en sciences 70 en m decine encadrement de TP TD surveillance des examens dans le cadre du contr le continu et de la correction des copies Avignon 3 5 Le projet personnel de l tudiant conna t un faible essor Le PPE ou PPP projet personnel et professionnel est moins cit au nombre des dispositifs d encadrement personnalis et il a parfois t mis en place avant le PRL Caen Paris 13 A Nice c est le directeur des tudes qui encadre cette action 3 6 Les indicateurs de suivi sont le plus souvent tr s marginaux L valuation des dispositifs d accompagnement personnalis est globalement d faillante Les universit s mettent e
27. pe des inspecteurs g n raux a consist arr ter un chantillon de onze universit s annexe 2 Si ce dernier ne rev t en aucun cas une dimension scientifique qui soit repr sentative de l ensemble des universit s il permet n anmoins de donner une vision significative de ce qui est effectivement mis en ceuvre L objectif a donc consist conduire une tude exploratoire concernant les initiatives prises dans un nombre restreint d universit s D s lors il s agit d une observation limit e dont la pr sente note d gage les aspects essentiels et les lignes de force Les inspecteurs g n raux se sont rendus sur place entre la fin mai et le d but du mois de juin Ils ont g n ralement rencontr le pr sident les services centraux et les quipes p dagogiques de deux ou trois composantes choisies en raison de leur implication plus ou moins forte dans le dispositif du PRL ainsi que les repr sentants lus des tudiants En outre ils ont recueilli les points de vue et analyses des organisations nationales repr sentatives des tudiants annexe 3 1 L volution de la charge d enseignement appara t plus qualitative que quantitative 1 1 L objectif de cinq heures hebdomadaires d enseignement suppl mentaire par tudiant de L1 n est atteint ni dans l absolu ni sans doute en moyenne Sauf exception Rouen les universit s rencontr es ne sont pas en mesure de pr senter un tat quantitatif pr cis ni
28. peuvent encadrer un nombre d tudiants tr s variable principalement issus de L1 10 Amiens 20 Paris 13 30 Avignon 40 Caen En fonction du nombre d E R disponible les tudiants concern s peuvent tre ou volontaires ou s lectionn s Paris 13 ou rep r s Avignon Pau Le r le des E R peut d passer le domaine p dagogique et concerner l assistance aux tudiants au sens g n ral aiguillage vers les services universitaires d information et d orientation les services sociaux etc 3 1 1 Les atouts de l enseignant r f rent Malgr les critiques parfois vives le dispositif d enseignant r f rent est largement pl biscit en ce qu il transforme et enrichit le lien enseignant enseign l o les entretiens individuels fonctionnent effectivement Comme pour le contr le continu sa contribution la diminution du d crochage et plus largement la r ussite des tudiants est g n ralement soulign m me si la quantification du ph nom ne est r put e tr s difficile 219 3 1 2 Les critiques adress es au dispositif Elles sont au nombre de trois la secondarisation du sup rieur certains enseignants chercheurs d non ant la surcharge croissante de travail l absence de formation cette t che et la contradiction vouloir tout la fois des futurs prix Nobel des gestionnaires avis s et des soutiens p dagogiques enflamm s
29. position de chaque enseignant concerne l universit d Avignon Pays de Vaucluse avec la suppression g n rale des examens terminaux et la mise en place d un contr le continu int gral qui a permis un allongement des semestres de douze quinze semaines et une meilleure organisation du temps de travail l encadrement des tudiants en est ainsi facilit A l inverse Lyon 2 a r duit la dur e du semestre de quatorze douze semaines et a allong le temps de TD de 1H30 1H45 pour laisser plus de temps de recherche aux enseignants chercheurs Enfin Rouen Formation initiale scientifique et Pau ann e de pr paration l insertion en licence des exp riences originales d ann es pr paratoires sanctionn es par un dipl me d universit DU sont initi es par exemple Rouen pour les bacheliers non scientifiques ou technologiques qui veulent rejoindre une licence scientifique mais qui peuvent constituer des ann es z ro repr sentant aux yeux des organisations tudiantes un d voiement du PRL 1 2 Le volume de la charge d enseignement progresse mais principalement du fait de la mise en place des dispositifs de soutien Deux modes d action principaux se sont d velopp s partir des moyens propos s par le plan licence Il s agit d une part des dispositifs d accompagnement d autre part de la r duction de la taille des groupes Les dispositifs d accompagnement et de soutien cf 3 pour u
30. poudrage La r partition a le plus souvent t adopt e par le CEVU sur la base d unit s de compte en heures TD pour les enseignants r f rents et les responsables p dagogiques ou en prime de responsabilit p dagogique PRP et en heures compl mentaires HC Rares sont les universit s avoir mis en place un syst me de pilotage propre suivre l ex cution au niveau central Si les sommes allou es aux composantes par int gration leur budget ou par droit de tirage sont clairement identifi es en revanche le rep rage des 19 montants ex cut s n est possible dans le logiciel Nabuco que pour les d penses hors masse salariale Le passage la paie fa on pour les universit s ayant acc d aux RCE a n cessit pour les d penses de personnel la cr ation d un compte financier unique dans Nabuco emp chant ainsi un suivi par type de d penses En outre l outil GEISHA n a pas t param tr pour identifier les heures compl mentaires et vacations correspondant aux actions du PRL Les services ont donc du mal a faire la part de ce qui est imputable au PRL m me dans le cadre d un financement sur projet Globalement la tra abilit des cr dits du PRL pr sente de graves lacunes en raison de r elles difficult s techniques mais aussi d un clatement du financement entre plusieurs structures A part une l ensemble des universit s de l chantillon confie ce suivi la division de la scolari
31. prim es a l gard du contr le continu sont de plusieurs ordres un argument financier le manque de moyens humains pour assurer la logistique des contr les qui se multiplient Rouen droit un argument culturel l attachement l examen terminal Pau pour son caract re plus objectif Rouen droit que le contr le continu deux arguments p dagogiques o certains tudiants l veraient le pied apr s une bonne note un partiel Ainsi pour cette raison certaines UFR Aix Marseille 2 Rouen ne transmettraient les notes qu la fin de l ann e o l inverse la pression mise sur les tudiants est continue et ils sont sans arr t en train de r viser les m canismes de compensation entre semestres semblent parfois difficiles mettre en uvre ce qui peut tre mal v cu par les tudiants Avignon La mise en uvre du contr le continu est souvent vue comme un moyen de traitement du probl me des d crocheurs puisqu il permet de faire un constat objectif sur les r sultats de l tudiant Il renforce alors les l ments observ s lors du rep rage et permettra la mise en place d un entretien qui peut se faire avec l enseignant r f rent quand il existe Nice Rouen Pau 2 2 4 Le contr le continu entra ne des cons quences diverses sur l organisation Le contr le continu est parfois cit comme une charge de travail suppl mentaire pour l enseignan
32. res d ouverture s allonger les syst mes de pr t ou de banques d ordinateurs portables sur crit res sociaux Amiens sont des pratiques courantes S 1l y a in galit elle ne r side donc plus aujourd hui dans l infrastructure et son acc s mais dans la culture num rique de chaque UFR et dans celle de leurs enseignants dans la diff rence qu il y aura a la fin d un cycle de licence entre un tudiant qui aura b n fici de trois ann es de formation hybride appuy es sur un contenu num rique important et ceux qui en seront rest s un enseignement classique uniquement pr sentiel L enjeu p dagogique des prochaines ann es est tr s certainement dans cette question surtout quand l on sait qu un tudiant sur deux travaille en parall le ses tudes et que le pourcentage d tudiants g s port par le d veloppement de la formation tout au long de la vie ne cesse de cro tre dans toutes les universit s du monde L attractivit internationale des universit s fran aises sera galement largement conditionn e par l existence de services num riques de haut niveau 4 3 L valuation des enseignements p n tre progressivement la culture des tablissements gr ce aux questionnaires en ligne Dans seulement deux universit s de l chantillon La Rochelle et Caen une culture de l valuation en ligne se met en place L ENT permet aux tudiants de renseigner un questionnaire d valua
33. res progressives entre autonomie et secondarisation de la licence Il est en tous cas acquis que cette sp cialisation progressive constitue un atout important dans les processus de r orientation Les passerelles qui font l objet dans plusieurs UFR de guides pratiques destination des tudiants devraient en tre facilit es 2 Les modes d valuation des tudiants sont en volution 2 1 L valuation l entr e de la 1 ann e est in galement prise en compte Comment exiger des universit s et de leurs enseignants qu elles imaginent des dispositifs pour lutter contre l chec sans une action nationale forte sur les facteurs exog nes L image de l universit ultime voie de repli quand on n a rien pu trouver d autre avant et le paradoxe qui veut qu il est inadmissible qu on s lectionne l entr e l universit alors que les bacheliers ou leur famille privil gient les voies s lectives IUT pour les bacs scientifiques par exemple font peser sur l universit des responsabilit s importantes En dehors de ces interrogations de fond la question qui se pose actuellement aux universit s est celle du rep rage en amont des tudiants besoin particulier L valuation l entr e de l universit conna t quelques faveurs ponctuelles La Rochelle Sciences Rouen STAPS Aix Marseille 2 Cette valuation pr coce permettant de mettre en place des cours de soutien ou de rem diation es
34. rgement boud par eux il est mis en uvre selon des modalit s tr s variables au sein d une m me universit et repose sur le volontariat des enseignants il est majoritairement consid r comme utile par les enseignants mais la quantification du service rendu est actuellement irr aliste il n est pas valoris la hauteur de l engagement r el et ou souhaitable au point qu a pu tre voqu le principe d une prime d excellence p dagogique pendant de la prime d excellence scientifique La Rochelle Les autres dispositifs personnalis s contribuant la r ussite en licence sont notamment le tutorat tudiant qui rev t des formes variables accueil aide p dagogique prise en charge TP TD voire pallie l absence d enseignants r f rents Rouen en droit le PPE ou PPP peu mentionn car quand il existe il est souvent int gr aux maquettes Paris 13 le dispositif d orientation active qui est galement peu mentionn bien que participant la r ussite en licence par l am lioration de l orientation des lyc ens les cours de soutien et de rem diation souvent boud s car facultatifs et ne donnant pas lieu d livrance d ECTS la mise en place quasi g n ralis e de formations transversales professionnalisantes informatique anglais et les certifications associ es accessibles la mise disposition de cours vid o s
35. rimes Cette fonction viserait consacrer un travail d analyse de l activit p dagogique en fonction des priorit s que se donne la composante Avant m me que soit effectivement mise en place une comptabilit analytique l ex cution du budget de gestion devrait dans les universit s permettre de suivre ces cr dits afin d en mesurer pr cis ment leur destination Il ne s agit pas seulement de rendre compte de l utilisation de subventions sp cifiques d un montant exceptionnel mais aussi et surtout de mesurer la charge repr sent e par les diff rents dispositifs en vue de leur p rennisation ventuelle dans le budget de l universit Les cr dits importants du PRL ont toute leur place dans le pilotage budg taire de l tablissement 20 5 2 Une utilisation multiforme principalement et logiquement ax e sur les heures compl mentaires Les inspecteurs n ont pas pu v ritablement obtenir un bilan de l utilisation des cr dits et il ne leur a pas non plus t possible de proc der au rapprochement syst matique entre les cr dits d l gu s et leur consommation A part une universit La Rochelle les inspecteurs ont cependant constat que seule une partie des cr dits du PRL avait fait l objet d une affectation dans les budgets pr visionnels variable selon les universit s mais le plus souvent inf rieure 50 de la dotation minist rielle Parmi ces cr dits affect s seule une partie a fait l
36. s dispositifs en cours achats de bases de donn es QCM ou d Ipad comme Nice ressources documentaires num riques Pau ou en faciliter l acc s quipements de salles en libre service achat d ordinateurs Les services propos s aux tudiants dans le cadre des ENT sont les suivants une messagerie le code d acc s et le mode d emploi sont en g n ral transmis l tudiant l occasion de la pr rentr e L acc s est s curis nomade facilit notamment par le d veloppement du wifi dans les espaces universitaires et les CROUS L utilisation de cette messagerie est variable d une part cause de la multitude d adresses d j utilis es par les tudiants d autre part en raison d un usage trop intensif ou l inverse trop exceptionnel de la messagerie par les enseignants ou les quipes administratives Dans certains cas un flux tr s intensif de messages via des listes de diffusion finit par tuer l information et donc l usage dans d autres cas l usage est trop faible et l tudiant finit par revenir une information papier ou un usage hors plateforme officielle Les messageries sont n anmoins tr s utilis es par les services de scolarit et par les enseignants r f rents dans le cadre du PRL pour contacter les tudiants proposer des rendez vous transmettre des documents un acc s aux ressources documentaires des services centraux de documentation acc s nomade au
37. sements leur utilisation reste tr s disparate en particulier en mati re d offres p dagogiques en HOME scsscsecssccedecsassnessosdeseconesvscvesneensesvesenss sonedeecesensvedeonenisebanseerssye LO L acc s aux ressources num riques est garanti esssescessescoescocsseecoesocsseesoesesssee LO L valuation des enseignements p n tre progressivement la culture des tablissements grace aux questionnaires en ligne 18 5 L utilisation des cr dits engag s par l Etat au titre du plan r ussir en licence a modestement suivi la mont e en charge des dispositifs 19 5 1 5 2 5 3 5 4 Une r elle difficult identifier les cr dits PRL et en assurer le suivi 19 Une utilisation multiforme principalement et logiquement ax e sur les heures compl mentaires cccccssscsssscssccsscssssccsssscssscssccsssesssessessssscssssssssescesssees ZL Des ratios d utilisation faibles dans le cadre d une mont e en puissance des dispositifs imagin s ccccccssscssscssssssecssssscssscssscsssecssssssssscsscsssssssessessssssss DD Un risque de difficult de soutenabilit pour rendre p rennes les actions RITEPDTISES cin ma en nintendo DD NC ATS LO Uso E seas MR ttes Liste des ANTON CS nine dat dt M E atietess restes DO Introduction Par lettre de mission en date 22 avril 2010 annexe 0 la ministre de l enseignement sup rieur et de la recherche a saisi l inspection g
38. sionnelle l obligation d margement des pr sents ne souffre aucune d rogation Les universit s se positionnent diff remment par rapport ces obligations et au sein des C est cette disposition qui conditionne I attribution des bourses par les CROUS Qui savent par ailleurs bien prendre en compte les obligations des tudiants salari s 10 universit s le comportement et les exigences des responsables de composantes et des enseignants ne sont pas identiques Cette question est donc trait e diversement au sein m me des universit s L o elle fait l objet d un contr le strict Pau sciences on constate un impact positif sur le taux d chec des tudiants Selon un avis unanime le contr le continu a un effet favorable sur l assiduit Certaines universit s La Rochelle s interrogent sur la l galit du contr le d assiduit pour les dispositifs sp cifiques de soutien et de r orientation On constate galement que les enseignements non valu s sont moins suivis et que les tudiants n chappent pas une attitude de consommateurs de cr dits ECTS L UFR de psychologie de Lyon 2 avait ainsi pr vu en 2009 22 groupes d aide or seuls 9 ont finalement fonctionn De m me en 2008 dans la m me universit l action de soutien en expression crite qui tait qualifi e d obligatoire non valid e n a attir que peu d tudiants 2 5 El ments de conclusion Cert
39. sonnel les modules de langue avec pour objectif les certifications CLES les modules de m thodologie de travail universitaire les modules linguistiques les modules informatiques et bureautiques conduisant au C2I Sans ignorer la difficult des arbitrages pour la r partition des heures et les tenaces traditions disciplinaires on peut raisonnablement penser que les offres de formation des prochains contrats quadriennaux devraient maintenant structurer plus solidement cette ouverture disciplinaire m thodologique et pr professionnalisante et lui donner un caract re contraignant plus marqu Il faudra cet instant savoir observer avec attention non seulement les maquettes de LI mais aussi de L2 et L3 afin de s assurer de la juste progressivit des parcours On notera un d bat toujours vif au sein des universit s visit es sur les avantages et inconv nients des sp cialisations pr coces ou tardives Les tudiants les mieux int gr s sont souvent d sireux de s inscrire rapidement dans une sp cialit et ne vivent pas toujours Unit d enseignement libre positivement l obligation d obtenir des cr dits dans d autres disciplines Les tudiants en difficult s issus souvent de milieux plus modestes appr cient au contraire un encadrement renforc et voient leurs revendications relay es par les organisations tudiantes Les maquettes de 2012 recherchent toutes un point d quilibre des ruptu
40. ssaire 1 3 Le pilotage la gestion et l valuation des dispositifs d accompagnement personnalis tutorat enseignant r f rent et leur articulation avec l am nagement de l ann e universitaire restent in gaux 3 1 L enseignant r f rent E R est au c ur de nombreux dispositifs Le principal dispositif d accompagnement personnalis est l enseignant r f rent dont la mise en place correspond souvent une mini r volution culturelle A l exception de Lyon 2 toutes les universit s de l chantillon ont mis en place ce dispositif de fa on plus ou moins aboutie L enseignant r f rent s adresse prioritairement aux tudiants de L1 mais la volont de l tendre aux L2 et L3 s est parfois exprim e Avignon La Rochelle Pau Rouen Le dispositif repose exclusivement sur le volontariat des enseignants lesquels ne sont qu exceptionnellement des professeurs d universit Les composantes ne s engagent pas avec la m me vigueur dans cette mise en place et l investissement de l enseignant r f rent est tr s variable allant du simple courriel sans relance en cas de d faillance de l tudiant des relances et communications t l phoniques On distingue donc deux attitudes active quand l E R r agit a des absences ou des mauvais r sultats plus passive quand l E R se contente de rester disposition des tudiants dont il est le r f rent Les enseignants r f rents
41. suffisante et mobilisable a t pos e des obstacles d ordre immobilier les salles ou les quipements culturels et sportifs ne sont pas toujours disponibles pour permettre une augmentation du nombre des groupes Si l argument est parfois recevable notamment en STAPS il est vrai aussi que la concentration des demandes de cr neaux d enseignement sur des p riodes identiques n est pas de nature faciliter la solution de ces questions immobili res Enfin s agissant toujours de la question de la taille des groupes un certain nombre de remarques ont t port es l attention de la mission Les plus couramment cit es sont les remarques d ordre d mographique la diminution des effectifs dans certaines licences rend parfois moins aigu la question de la taille des groupes Soit cette baisse est structurelle et donc int gr e dans les modalit s d enseignement soit elle appara t de mani re chronique au fur et mesure de l avanc e du semestre et donc des abandons d tudiants La d mographie des cours magistraux ou des TD devient rapidement tout fait supportable les remarques d ordre p dagogique le cours magistral continue d avoir ses disciples tant chez les tudiants que chez les enseignants Pour certains il reste le symbole de l universit le rite initiatique le v ritable signe de la rupture avec les ann es lyc e Il constitue un passage oblig vers l autonomie de l tudian
42. t et de la vie tudiante pour les cr dits p dagogiques actions de d doublement cours de soutien colles examens blancs d entra nement etc et la DRH pour les cr dits affect s la r mun ration des enseignants r f rents et des tuteurs HC PRP vacations Cette situation est souvent le r sultat d une insuffisante mobilisation des quipes dirigeantes qui n ont pas mesur l int r t de suivre la r alit de l utilisation des cr dits Pourtant une universit Rouen a mis en place une tra abilit compl te de l utilisation des cr dits gr ce la combinaison d un suivi par CR centre de responsabilit dans Nabuco et d un suivi par code dans H lico mais aussi gr ce l troite collaboration des services concern s Les autres universit s visit es ont n anmoins pour projet de d velopper des m thodologies visant identifier les heures relevant du PRL Ces difficult s assurer un v ritable suivi expliquent que les inspecteurs n ont pas t en mesure de croiser les donn es issues des UFR et celles des services centraux Lorsque le suivi est laiss l initiative des UFR celui ci est en l absence de cadrage central effectu de mani re in gale Sans doute de m me qu il existe une fonction d appui la recherche serait il utile de cr er pour les personnels administratifs une fonction d appui la p dagogie qui serait reconnue profil de poste et valoris e par des p
43. t A condition d avoir des professeurs comp tents qui ne r citent pas leurs livres ou leurs polycopi s le cours magistral est une plus value intellectuelle nouvelle et forte pour l tudiant Enfin pour les enseignants le cours magistral est aussi un moyen de marquer une fronti re statutaire entre professeur ma tre de conf rences ou simple charg de TD Pour autant et m me si cela reste minoritaire chaque universit audit e pr sente plusieurs exp riences int ressantes de r duction de taille des groupes CM TD TP A cet gard le PRL a permis de p renniser des initiatives ant rieures d en augmenter le nombre ou d en initier pour la premi re fois L universit de la Rochelle a ainsi fait passer ses effectifs de TD de 40 24 tudiants gr ce au PRL Aix Marseille 2 le d partement de biologie a r organis les TP pour que chaque tudiant dispose de la place et du mat riel pour r aliser seul les exp riences augmentation des heures enseignants et achat de mat riel sur les cr dits du PRL Les UFR de sciences et de STAPS sont en g n ral pionni res dans cette d marche mais on pourra aussi recenser de telles innovations dans d autres UFR M me certaines UFR de droit et de sciences conomiques longtemps r ticentes s engager dans les r ductions d effectifs de groupes pr sentent aujourd hui un bilan encourageant dans ce domaine Pau Bayonne Rouen Amiens Plusieurs UFR de scienc
44. t et une charge financi re pour PUFR cause des co ts associ s aux surveillances et ou aux corrections r mun r es Avignon A l inverse le contr le continu peut entra ner l all gement de la charge du service central de la scolarit qui organisait les examens et conduire une ventuelle r organisation Avignon M me en l absence de contr le continu les universit s s interrogent sur les dates de deuxi me session D une fa on g n rale les universit s souhaitent rapprocher les sessions d examen en les s parant par une p riode de tutorat r vision et en d pla ant celle de septembre la veille de l t Ce d placement ou projet de d placement avant l t de la seconde session La Rochelle Paris 1 Pau Rouen est consid r comme un facteur de lutte contre l absent isme et le d crochage 2 3 Les r orientations demeurent faibles Les r orientations demeurent partout tr s marginales par exemple 50 Rouen 190 Paris 1 malgr les dispositifs mis en uvre ateliers de r orientation entretiens et la mise en place de la pluridisciplinarit qui est consid r e comme un l ment favorisant Il existe fr quemment des dispositifs entre les IUT et UFR scientifiques sans qu il soit possible ce stade de la mission ni d en pr ciser pr cis ment la port e jug e cependant faible La Rochelle Paris 13 Pau ni d en appr cier l organisation Dans certaines univers
45. t cependant parfois accueillie d favorablement par les tudiants qui acceptent difficilement d tre nouveau jug s voire stigmatis s alors qu ils sont titulaires du baccalaur at Par ailleurs dans une universit l arriv e tardive en d but d ann e universitaire d tudiants qui se sont vu refuser l acc s une fili re s lective IUT ou BTS ne permet pas de rendre op rationnelle toute forme de rem diation qui pourrait tre mise en place d s la rentr e Ce sont pourtant ces tudiants l qui sont susceptibles d en avoir besoin Lyon 2 En outre cet afflux engendre des probl mes d organisation 2 2 Le d veloppement marqu du contr le continu des connaissances pourrait devenir le point d appui des dispositifs de soutien 2 2 1 La volont politique est av r e Selon les universit s la mise en place du contr le continu proc de d une volont politique forte port e par le niveau central Pau Rouen Avignon La Rochelle Aix Marseille 2 ou d incitations plus ou moins appuy es Paris 1 Nice On observe cependant que la pratique et ou la r flexion sur l approfondissement du contr le continu existaient le plus souvent avant la mise en place du PRL et que cette pratique est consid r e globalement comme un facteur de r ussite pour les tudiants Une seule universit Lyon 2 d clare clairement n avoir pas modifi ses pratiques d valuation la faveur du PRL Ma
46. tels la constitution des BAIP bureau d aide l insertion professionnelle le financement des enqu tes d insertion professionnelle la cr ation d une banque de donn es d offre de stages et d emplois destination de tous les tudiants la cr ation de fili res anglophones la mise en place de d marches qualit voire la promotion de l offre de formation dans le cadre d un salon ou encore le financement du co t de la majoration des heures TP dans le cadre de la revalorisation des carri res et du r f rentiel national d quivalence horaire Ces diff rentes initiatives auraient sans doute t prises en dehors du PRL d s lors ces cr dits ont manifestement constitu l aussi un effet d aubaine que la quasi totalit de l chantillon des universit s a su utiliser Les inspecteurs ont tent de reconstituer le cheminement des cr dits pour connaitre la part mobilis e au b n fice des tudiants en licence et plus sp cifiquement pour les tudiants de premi re ann e mais op ration s est r v l e impossible Pour autant part une universit de l chantillon il appara t nettement que le taux de consommation des cr dits du PRL est particuli rement peu lev pour les objectifs assign s he Parmi les explications qui peuvent tre avanc es le choix de diff rer la mise en place d un certain nombre d actions non compl tement finalis es les difficult s li es au mouvement
47. tion des enseignements et m me La Rochelle de participer des forums Il reste encore beaucoup progresser pour que cette culture diffuse dans l ensemble des UFR 18 5 L utilisation des cr dits engag s par l Etat au titre du plan r ussir en licence a modestement suivi la mont e en charge des dispositifs 5 1 Une r elle difficult identifier les cr dits PRL et en assurer le suivi Dans le cadre de leur budget global l ensemble des universit s visit es ont prouv des difficult s bien identifier les cr dits accord s au titre du PRL Il est vrai que la pr sentation a vari chaque ann e de dotation contractuelle PRL en 2008 dotation masse salariale en 2010 en passant par la dotation de fonctionnement PRL en 2009 quoi il faut ajouter dans le m me temps une profonde mutation du mod le de r partition de la DGF attribu e aux tablissements Certaines universit s Paris 13 Avignon consid rent que le nouveau mode de r partition les d favorise et ont vu dans la dotation sp cifique PRL un compl ment naturel leur permettant de faire face leurs contraintes p dagogiques ou d quilibrer leur dotation qui affichait une baisse Dans deux universit s la crainte s est galement exprim e que la troisi me version du mod le de r partition SYMPA fasse perdre toute tra abilit des cr dits d di s ou compensatoires Les dispositifs mis en place le plus souvent la s
48. uer le risque d une fracture entre les universit s voire entre les UFR entre celles qui d veloppent des dispositifs d aide et de soutien et celles qui y renoncent passe aussi et en toute premi re urgence par la capacit des universit s prendre le relais des cr dits exceptionnels du plan sur leur propre budget Si la question du mode de pilotage national dans un contexte d autonomie des universit s prend une actualit particuli re avec la mise en uvre du PRL les observations de l TGAENR plaident pour l tablissement d un bilan complet la fois p dagogique et financier du dispositif qui conditionne l attribution et la r gulation des cr dits pr vus pour les prochaines ann es 2011 et 2012 de son application ye L enjeu du PRL est tel que les universit s doivent tre incit es maintenir et amplifier leur effort car elles apporteront ainsi une contribution majeure l am lioration de la r ussite des tudiants en licence qui conditionne l atteinte de l objectif national de porter 50 d une classe d ge au niveau licence Bernard BETANT Marc FOUCAULT Fes Christian PEYROUX 05 gt Liste des annexes Annexe 0 Lettre de saisine Annexe 1 Inspecteurs g n raux membres de la mission Annexe 2 Liste des universit s visit es Annexe 3 Organisations tudiantes rencontr es 26 Annexe 0 Lettre de saisine E sai Libert galit Frat
49. uite d appels projet et dans le cadre d un montant global de cr dits fix au niveau de l universit ont commun ment donn lieu apr s examen par le CEVU ou une instance ad hoc des attributions de cr dits aux composantes engag es ou bien des droits de tirage sur la base d une somme globale Certains dispositifs accueil d marche qualit int gration de modules co teux dans les maquettes qui existaient d j ont ainsi pu tre renforc s grace l apport des cr dits du PRL qui sont venus en appui des moyens du contrat quadriennal et de ceux de l universit Pour autant rares sont les universit s o le montant global des cr dits attribu s au titre du PRL a fait l objet d une communication ce qui pourrait expliquer que certaines composantes ignorant la nature de l enveloppe totale aient pu s autocensurer Les quipes dirigeantes de la quasi totalit des universit s visit es n ont pas fait le choix de mobiliser l ensemble des cr dits d l gu s pour les dispositifs mettre en place au titre du PRL ou par prudence ou pour viter le saupoudrage ou en raison d une analyse critique des projets ou encore par volont de r server des cr dits pour d autres actions Pour autant les missions ont pu constater que le financement des diff rents dispositifs n chappe pas sur la base d une r partition par incitation le plus souvent sans v ritables objectifs av r s au risque de sau
50. ur d autres l issue du S1 Nice en droit Le contr le continu peut prendre des formes diverses selon la nature des enseignements mini rapports et bibliographies comment es Rouen m moires et exp rimentations Nice QCM Aix Marseille 2 notes de participation Pau Souvent le contr le continu est coupl un examen terminal Pau Caen Enfin on peut observer des modulations du contr le continu celui ci pouvant tre r serv aux disciplines c ur de formation les autres continuant alors de relever d un contr le terminal Rouen C est la raison qui a permis l UAPV d imposer la mise en place du contr le continu en accordant 10 de cr dits suppl mentaires aux UE cf 1 1 Par ailleurs le contr le continu peut s accompagner de la mise en place de s ries de tests ou d examens blancs ce qu a fait l universit d Amiens depuis la rentr e 2008 2009 2 2 3 La r flexion sur le contr le continu s appuie sur des observations contrast es Parmi les avantages associ s au contr le continu sont principalement cit s le rep rage pr coce des d crocheurs Avignon Caen et Pau d s la 5 semaine la garantie d un travail tudiant plus r gulier Caen la meilleure prise en charge de sa formation par l tudiant Rouen le moyen de diminuer l absent isme Avignon Aix Marseille 2 Pau Caen Rouen Bien que plus rares les critiques ex
51. ur l Intranet de l universit et plus g n ralement l aide apport e par un Intranet riche et accessible 15 4 L usage des syst mes d information disposition des tudiants a t renforc grace aux cr dits du PRL mais une nouvelle fracture num rique risque d appara tre 4 1 Si les ENT se sont aujourd hui d ploy s dans tous les tablissements leur utilisation reste tr s disparate en particulier en mati re d offres p dagogiques en ligne Dans les universit s valu es la mise en place et le d veloppement de l ENT est consid r comme strat gique pour la r ussite en licence L ENT portail de services propose des services administratifs p dagogiques et documentaires qui le rendent de plus en plus incontournable La gamme des outils p dagogiques num riques s est accrue et m me s ils concernent l ensemble des tudiants ils constituent une aide importante aux tudiants en difficult s comme aux tudiants devant faire face des probl mes d organisation tudiants salari s handicap s trangers sportifs de haut niveau Ils permettent de compenser les prises de note insuffisantes de disposer d exercices corrig s de v rifier l emploi du temps sans risque d erreur de trouver des conseils pour les entretiens de recrutement les lettres de motivation etc Si les ENT taient souvent ant rieurs au lancement du PRL les cr dits du plan ont t utilis s pour am liorer le
52. ur mise en paiement Sur les deux ann es 2008 et 2009 m me si la premi re peut tre consid r e comme une phase de d marrage et la deuxi me comme marqu e par de fortes perturbations ce sont d apr s les informations recueillies entre 25 et 50 du montant allou par le minist re qui ont t d pens s au titre du PRL Ainsi l universit d Avignon n a affect pour les ann es 2008 et 2009 que 47 des cr dits obtenus au titre du PRL au budget pr visionnel au final 46 5 ont t identifi s comme des d penses au titre du PRL ce qui repr sente 22 des cr dits allou s par le minist re Les cr dits restants font l objet de reports ou sont utilis s d autres fins surco t des TP ou viennent abonder par effet d aubaine le budget g n ral de l universit 5 4 Un risque de difficult de soutenabilit pour rendre p rennes les actions entreprises La r ussite du PRL se mesurera la capacit des universit s rendre p rennes les dispositifs d aide et de soutien aux tudiants de licence Or pour l instant tr s peu d universit s visit es ont mis en place un suivi du co t des diff rentes actions du PRL Comment dans ces conditions peuvent elles avoir une indication sur la charge financi re r elle des diff rentes actions qui la fin du PRL viendront peser sur leur budget de fonctionnement Si certaines d penses d investissement auraient de toute fa on d tre r alis es BAI
53. x catalogues Rouen Pau ouvrages num riques t l charger gratuitement mais pour des dur es d termin es Pau annales d examens m mentos un acc s son dossier administratif par tudiant 16 une plateforme collaborative type Moodle Jalon In s ou Dokeos ou espaces p dagogiques interactifs ou web forums Ces outils doivent permettre aux enseignants d enrichir leur enseignement pr sentiel Ils peuvent y d poser des cours des plans de cours des supports de cours comme des bibliographies ou des textes choisis des annales d examens des corrig s des vid os qui peuvent ensuite tre t l charg s podcast par les tudiants La Rochelle des web conf rences Dans certains cas des valuations en ligne sont pratiqu es accompagn es de corrections ou autocorrections Les emplois du temps en ligne sont tr s in galement pr sents Des plateformes sauvages ont parfois t rencontr es Des enseignants pr f rent des pages personnelles des blogs des espaces disciplinaires sp cifiques bio interactif a Aix Marseille 2 qui selon certains assureraient mieux le dialogue avec les tudiants Plusieurs responsables informatiques s emploient donc a encourager les migrations de ces sites vers VENT officiel plaquettes sensibilisation formation labellisation L universit d Amiens a m me envisag de r mun rer en partie l enseignant qui d velopperait ses cours en lign

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