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CNFPTLV rapport Illettrisme 20 décembre 2013

1. nod seq SHOALS xne gt 21J0 d lp l u19 XN INW OT 3978 40 SYIOAYS 5314 1 5 530 30 15 S4STdd341N4 saq AN43iN4N VYdiNODOV d 49v91444 13 331411V00 14110 INN Y3dd013A34QA 14 434 15 cc uones llqoul suon eE s Jed S SIA sosiidoJjus S suep seq SJAVS xne uonpullo ulos q un Jonae 1ueie 53 p S L E ES sler i sinape s l ed uonesiliqisu s saide s siid nu s l suep SosnyJIp uonepolunululo sods s uolJJ p S LEIES s p sulos q Sa 1 6J W 21124 6 SEQ sones xne pupululo2 uon n suo e indde p pinb gt un p ju jsix3 uonpullo puewwo ej uonon suo sulos q s p o6elodoi ayoedes in siumndo anod s stid nu s l llhno 51 1 0 s sillqisu s 8 59 12 25 sjouuoleliodo soidne siejoi s injonjjs s p s ue sul s l 54 lt 1 10154 5 gt SUORU AM 2ULD SIQUON Sie 21 sin 1oe s p uonesillqou uones lqi su s suoddns gt u sixq osidanus uolss uon ouo un p uongeulIluuoN jeuolboi gt s puew p s p e s los q s p op oyoedes n
2. SSVQQ Se s in y lid s l SJe11189 sineroosse Sa snl p 54 0055 s l S 3AH O S AB UORES Q SU S SSIJUOIUDI 1quuON uusi133 lli 213U09 nni uonu A id s Anenlul s l s ddol A p uuslnl j p uoneEmis us s uuos d s p Bei d i j llic8j nod jepos uols uo p sdweya s li suep s silliqisu s sin jo p 912499 l 161 CT 3 1VIDOS NOTS43HO2 V1 30 13 34017102 V1 34 NOILvOnd3 1 30 4 41 SNVQ 3 1514113711 1 341 2 311011 3A 13 NOLLN43Addd 40 S3AILVILINI S31 5441 11 41 531 ANS HAT IdILINNW 13 3qIV4 T 31VI9OS NOIS1HO9 V1 13 34N11N9 v1 NOILVOndG3 1 SNVG HINSIMLI4T1L1 IULNOI 31101 V1 13 1LdWO9 N3 3STMd NOILN3AIUd V1 439VANOIN3 3XV IAINS Sin p lpul si uuone do si fqo suonejual10 Io dui e s 3223 p no 05 592 5 S E inod uisi133 ii D uoneniis u Souuosiod sjuououbeduo3e p IqWON s liqnd sulEALO p 21QUON wsuye j p uonen ls s uuosi d s3u ul uBEdulo oe p uolss uq un jueiPajul s pie sje1jUu02 sajsod lquoN uusl413 ll p uo eny s souuosiod s p JIOANOWO M
3. 211 s besn SIIOAES S iqI7 144 l 4Ed 5ue31sip e 2 57575 s sodo d 105 sin 13e s p uonepsilpuuolss o id S4191 9372 s p uup s nbeu syuotwuobueu2 xne juotwuoubeduwuo23e p suwutueiboid un m 1 S14 S HOAPS s91ql17 s 5eds3 9z uonesil qep liliqiss e iliqisi n jii uu un H SLOAB JWW e xn ri m s s l be s rliqnd s anod uonpullo ej e S222e p 933169 1 SUIS1J S H A TOZ 921219X9 9111 ne AVOJ SESIA 009 snid ej sed UOI PAOUUI P SU21eLU9Q m louuosiod ej e s ll nu ss s upssipuuo unuluuo 5 uo iquu un zuen isuo sesia Sin isnid uuuueB sun n n s soduuo l uonpullo LO m lenlur uonpullo 6 6 sos 1 sup 97 snid s Be s liqnd sno e ossaipe s inb uoneuwu10 5140 un JANOD 1nod soin p SUOIIIIN m ZA OPCS su Aoul s q 522 4 ESIA un e s L sul s uuos d 0042 Snid 913U99 s un r s u dulo VSIA ne uonpulo un nod s l sul s un l QOST Snid S 41I lI91 u q ooS9 5 4 nu xua yu s id i s ulul S J m S 3s S91IPIDIJOU9q s p m 9 ST SoHejes 5 s
4. Dont Visas Libres Savoirs 7 250 000 Dont dispositifs d insertion LCI ce montant int gre la r mun ration du 830 937 stagiaire Dont animation et professionnalisation des acteurs et outils plateforme Libres savoirs r seau ELS Dont financements d di s au titre de la lutte contre l exclusion Cap asso CRIA et ou des actions culturelles lt Mille lectures d hiver 636 000 618 200 Sur le plan culturel dans les domaines de la pr vention de l illettrisme par l acc s la lecture criture le Conseil r gional finance au titre des programmes et aides culturels des actions d accompagnement des jeunes et ou des familles pour favoriser l appropriation de la lecture et ou la Valorisation de l criture x mille lectures d hiver gt lt tu connais la nouvelle gt Conventionnements avec les Conseils g n raux Parall lement aux dispositifs de formation aux savoirs et visas Libres Savoirs le Conseil r gional a jet les bases d une coop ration active avec les conseils g n raux des exp riences ont t men es avec le Conseil general du Cher de l Indre Et Loire du Loiret Montargis et cantons ruraux et de l Eure et Loir L objectif est de travailler sur l adaptation des visas pour la formation des publics RSA en grande difficult Professionnalisation et accompagnement des acteurs pour am liorer la qualit de l offre de formation et la rendre plus vi
5. Elle a fait le choix d opter pour une approche systemique qui integre le n cessaire d veloppement des comp tences cl s dont les comp tences de base la construction Ae d un projet d insertion sociale et professionnelle La Region dans le cadre de l insertion professionnelle des ieunes 46 25 ans non qualifi s met l accent sur le d veloppement des comp tences cl s dont les co p tences de base lire crire compter dans une approche int gr e au projet professionnel Le dispositif Avenir Jeunes compos des Espaces de dynamique d insertion et des p les de projet professionnel r pond cet objectif en s inscrivant notamment dans le champ de la lutte contre l illettrisme et du renforcement des comp tences linguistiques au service de la construction et ou de la validation du projet professionnel La majorit du public accueilli par ces G 2 est de niveau V et infra V La R gion accorde 5 de ses volumes ho fires en m formation dans lt Avenir Jeunes gt pour les publics suivis par la Mission G n rale de l insertion de l Education nationale ce qui permet la mise en uvre d actions cibl es sur le renforcement des comp tences de base et ou linguistiques articul la construction du projet professionnel Depuis mars 2010 pour les jeunes 16 25 ans non qualifi s la R gion a engag aupr s des op rateurs de formation et des missions locales un large travail partenarial et concert
6. 2 3 5 Agir pendant la formation professionnelle initiale Certains jeunes notamment au niveau V CAP pr sentent des difficult s face aux comp tences de base lire crire compter Ces difficult s constituent des obstacles importants qui hypothequent leur acc s au niveau de ma trise requis pour l obtention du dipl me D autre part compte tenu des exigences des situations de travail communication au sein de l entreprise respect de consignes contraintes li es la s curit qui de nos jours imposent une ma trise du lire crire compter ces difficult s emp chent l acc s des apprentis l autonomie professionnelle Si une attention particuli re n est pas port e ces probl mes pendant leur apprentissage ces jeunes risquent court terme une rupture de contrat long terme des difficult s pour trouver un emploi ou voluer dans leur entreprise CNFPTLV d cembre 2013 35 gt Experimentation dans les CFA de douze regions Depuis 2009 l ANLCI a accompagn outill et form dans douze r gions de m tropole et d outre mer une cinquantaine de Centres de Formation d Apprentis qui ont d cid de mettre en place ou de consolider des actions visant la ma trise des comp tences de base au profit des apprentis les plus en difficult L exp rimentation a t conduite en lien troit avec les Conseils r gionaux et les DIRECCTE Durant cette p riode l Agence nationale a identifi les ini
7. La question du rep rage des situations d illettrisme est galement pr sente et la quasi totalit des CPRDFP insistent pour tous les acteurs Etat R gion partenaires conomiques et sociaux sur le n cessaire renforcement des outils des pratiques de l information autour du rep rage des situations et des cas d illettrisme Toutes ces actions sont li es une exigence pr sente dans les diff rents contrats celle de professionnaliser les acteurs et les quipes sur les territoires informer et sensibiliser les prescripteurs lt professionnaliser les acteurs de l AIOA lt sensibiliser les acteurs du Service public r gional de l emploi SPER et de AIO 3 6 Les volutions envisag es dans le cadre des projets de loi de mobilisation des r gions pour la croissance et l emploi et de promotion de l galit des territoires et de lt loi sur la formation professionnelle gt 3 6 1 D centralisation du dispositif Comp tences cl s du Minist re de l emploi Le projet de loi de mobilisation des r gions pour la croissance et l emploi et de promotion de l galit des territoires pr voit de confier aux Conseils r gionaux la comp tence pour organiser des actions de pr vention et d acquisition des lt comp tences cl s gt y compris pour les publics sp cifiques personnes detenues La future loi sur la formation professionnelle devrait reprendre ces dispositions Au regard de la multipl
8. Recommandation Renforcer l information aupr s des lus et des acteurs nationaux et r gionaux d ducation d orientation et de formation sur les donn es travaux r alisations et partenariats existants sur la pr vention et la lutte contre l illettrisme 2 2 Agir au moment des premiers apprentissages la pr vention d s la petite enfance Si l illettrisme est bien un ph nom ne post scolaire de perte de comp tences et de desapprentissage il s enracine dans l chec scolaire et t moigne de la fragilit d acquisition de certains savoirs et comp tences de base Les difficult s rencontr es tr s t t par l enfant dans l apprentissage et la ma trise de la langue peuvent en tre des signes pr curseurs C est donc d s la petite enfance et tout au long du parcours scolaire qu il faut pr venir l chec scolaire et l illettrisme en apportant des r ponses adapt es aux facteurs de vuln rabilit afin d assurer une forme d irr versibilit des acquis de base Il importe de rep rer ces vuln rabilit s dyslexie milieu familial ne maitrisant pas la langue fran aise et de mettre en place des accompagnements sp cifiques La pr vention de l illettrisme a pour but CNFPTLV d cembre 2013 29 rep rer les difficult s et les facteurs de risque le plus t t possible d apporter aux enfants et leur famille toute l aide n cessaire pour faire face aux probl mes rencontr s
9. les donn es pour les COM ne sont pas publi s par la DEP Minist re Education nationale et ne sont donc ni publiques ni corrig es en 2012 les chiffres de Wallis sont compris dans ceux de la Nouvelle Caledonie Jeunes en difficult s avec la lecture lors des JDC 80 00 70 00 x O E sN dus GUADELOUPE 50 0096 MARTINIQUE 40 00 ir l GUYANE 30 00 REUNION 20 00 MAYOTTE 6 Total DOM 2009 2010 2011 2012 Dans tous les DOM on constate qu un dynamique de decru des flux de feunes sortant du syst me scolaire avec des difficult s en lecture est enclench e depuis 2010 En Guadeloupe et en Martinique cette d cru ne s op re qu partir de 2011 ann e de signature de leur plan Seule Mayotte n a pas encore de trajectoire stabilis e Les actions men es le MOM 1 La nomination de 5 sous pr fets d l gu s la jeunesse et la coh sion sociale Partant du constat que de nombreuses actions taient d j men es outre mer en mati re de pr vention et de lutte contre l illettrisme par des partenaires tr s vari s et qu il convenait de g n raliser certaines m thodes ou approches qui font leur preuve tels que les plans d partementaux et les contrats d objectifs et de moyens des sous pr fets d l gu s la Jeunesse et la coh sion sociale ont t nomm s dans les 5 DOM en 2010 Sous l autorit du Pr
10. Dressant des obstacles l utilisation des biens et services Restreignant les changes au sein de la famille sur les dimensions scolaires suivi et accompagnement scolaire culturelles Recommandations Renforcer la pr vention et la lutte contre l illettrisme dans les zones rurales en prenant appui sur les mairies et les zones urbaines sensibles ZUS D velopper des actions de sensibilisation des Conseils g n raux aux questions d illettrisme CNFPTLV d cembre 2013 54 3 1 2 Exemples d actions r gionales D apr s l article L 214 12 du code de l ducation lt la r gion d finit et met en uvre la politique r gionale d apprentissage et de formation professionnelle des jeunes et des adultes la recherche d un emploi ou d une nouvelle orientation professionnelle Les R gions ont int gr la lutte contre illettrisme dans leur champ global d interventions Plusieurs exemples d interventions r gionales peuvent tre voqu s Dans le cadre du groupe de travail du CNFPTLV de nombreux repr sentants des Conseils r gionaux fortement impliqu s dans la lutte contre l illettrisme ont particip a la r flexion et certains ont r alis des contributions crites sur leurs actions et les le ons qu ils en tirent Quatre seront d velopp s ici ceux de la region Centre de l Ile de France de la Basse Normandie et des Outre mer gt Le Conseil r gional du Centre
11. Le second objectif est alors d obtenir une expertise des enseignants sur l ensemble des personnes signal es hormis les personnes sorties de d tention entre temps ou celles qui refusent le bilan propos En 2012 la totalit des maisons d arret ou quartiers maison d arret des centres p nitentiaires MA ou QMA ont assur le pr rep rage de l illettrisme en quartier arrivants Il faut pr ciser que les donn es recueillies confirment que les personnels ne peuvent rencontrer 100 des entrants notamment du fait des placements en am nagements de peine dans les premiers jours de d tention On estime ainsi que dans le meilleur des cas les services p nitentiaires parviendront r aliser un pr rep rage sur les trois quarts des entrants environ Un suivi de l volution du dispositif PRI pr rep rage desillettr s et non francophones a t mis en place en services d concentr s et la DAP pour valuer chaque semestre le d ploiement du PRI sur l ensemble des MA et QMA Les enseignements destin s aux personnesillettr es Pour ce qui concerne les d marches p dagogiques sp cifiques destination des illettr s il convient de distinguer les personnes non francophones souvent volontaires pour venir en formation et les personnes en situation d illettrisme qui ont g n ralement connu un chec lourd et prolong l cole et redoutent de le revivre Revenir vers l crit quand on en a t exclu pendan
12. Lors de la Journ e D fense et Citoyennet JDC les jeunes g s de 17 ans et plus passent un test de compr hension de l crit Ce dernier vise rep rer les jeunes en difficult avec la ma trise de la lecture et la compr hension de l crit A l issue de la journ e des listes crypt es sont adress es d une part aux missions locales pour les jeunes non scolaris s d autre part l ducation nationale pour les jeunes scolaris s Ces listes font parties des informations trait es par les plates formes de d crochage o collaborent les missions locales et l ducation nationale Les jeunes scolaris s qui se trouvent dans cette situation b n ficient d un accompagnement renforc dans les tablissements dont ils d pendent Pour ceux qui ne sont plus scolaris s et ont quitt le syst me ducatif initial sans qualification de r f rence ou dans une situation de non maftrise des comp tences de base diff rentes solutions peuvent tre envisag es pour leur offrir une deuxi me chance Sans anticiper sur les r sultats de la concertation quadripartite qui se d roule en ce moment pour la cr ation du CPF Compte Personnel de Formation deux voies se dessinent e La loi de refondation de l cole de la R publique instaure un compl ment de formation pour les jeunes qui l issue de la scolarit obligatoire n ont pas obtenu de dipl me ainsi qu un v ritable droit au retour vers l cole pour les CNFPTL
13. 4 4 0 6 1385 000 personnes 194 000 personnes 5 0 3 4 Niveau illettrisme 6 3 4 3 96 difficultes 2 004 000 personnes 1 349 000 personnes 10 6 graves ou 1 2 fortes Ensemble 10 7 4 9 15 6 Source Insee enqu te IVQ 2011 traitement Dares Champ Adultes de 18 65 ans en difficult dans un des domaines de l crit hors tudiants et retrait s France m tropolitaine 4 932 000 personnes De la population des 18 65 ans hors tudiants et retrait s 2 Ce p rim tre est celui retenu par l tude de la Dares Cf Legrand Z 2013 La ma trise insuffisante des savoirs de base un obstacle pour s int grer au march du travail Dares analyses n 045 juillet DARES SEPEFP FPIPJ ZL 04 13 10 10 2013 Ces actifs potentiels se r partissent entre ceux qui ont un emploi ceux qui se d clarent au ch mage et les inactifs qui ne sont ni tudiants ni retrait s la date de leur interrogation 65 sont en emploi 21 inactifs et 14 sont au ch mage tableau 3 Tableau 3 R partition de la population en difficult l crit selon la situation professionnelle En En emploi a m Inactif Total ch mage 1 Illettr s 65 4 13 2 21 4 100 0 2 Illettr s scolaris s hors de France 55 6 15 0 29 4 100 0 3 En difficult partielle 74 5 12 6 12 9 100 0 4 En difficult partielle scolaris s hors de France 64 5 13 0 22 6 100 0
14. LANLCI et ses partenaires se sont entendus sur des d finitions claires des trois situations diff rentes que sont l illettrisme l analphab tisme les difficult s avec le fran ais comme langue etrang re On parle d illettrisme pour des personnes qui apr s avoir t scolaris es en France n ont pas acquis une ma trise suffisante de la lecture de l criture du calcul des comp tences de base pour tre autonomes dans les situations simples de la vie courante Il s agit pour elles de r apprendre de renouer avec la culture de l crit On parle d analphabetisme pour d signer des personnes qui n ont jamais t scolaris es Il s agit pour elles d entrer dans un premier niveau d apprentissage Pour les nouveaux arrivants dans notre pays dont ils ne parlent pas la langue on parle de Fran ais langue trang re gt FLE Il s agit pour eux d apprendre la langue du pays o ils r sident maintenant Etre illettr c est donc ne pas disposer apr s avoir pourtant t scolaris en France des comp tences de base lecture criture calcul suffisantes pour faire face de mani re autonome des situations courantes de la vie quotidienne crire une liste de courses lire une notice de m dicament un mode d emploi d appareil ou une consigne de s curit r diger un ch que lire le carnet scolaire de son enfant et bien s r entrer dans la lecture d un livre Pour agir efficacem
15. La moiti sont en emploi 10 au ch mage 18 retrait es 14 en formation ou inactives 8 au foyer gt L illettrisme touche 7 de la population Ce taux d illettrisme cache cependant des disparit s en terme d ge de genre de lieu de vie de situation au regard de l emploi Ainsi au sein de la population g n rale tudi e 1 Enqu te IVQ synth se INSEE ANLCI CNFPTLV d cembre 2013 11 Ce taux monte a 12 pour les personnes de 56 65 ans contre seulement 4 pour les 18 25 ans Les hommes sont 9 tre en situation d illettrisme contre seulement 6 96 pour les femmes Parmi les personnes vivant en zones urbaines sensibles 14 sont concern es Parmi les demandeurs d emploi 10 96 sont en situation d illettrisme contre seulement 6 96 de ceux qui sont dans l emploi 1 2 2 Evolution de Villettrisme entre 2004 et 2011 Globalement l illettrisme a r gress en France entre 2004 et 2011 En France m tropolitaine le nombre de personnes de 18 a 65 ans scolaris es en France en 2011 2 500 000 personnes soit 796 de la population est en recul de 2 points par rapport a l ann e de r f rence 2004 pour laquelle enqu te recensait 3 100 000 personnes concernees soit 996 Pour moiti cette baisse serait due a un effet g n ration qui refl te le faible acces l enseignement secondaire des personnes n es avant ou pendant la derni re guerre mondiale qui se trouvent exclues de l enqu
16. La plupart des contrats rappellent l existence des diff rents lt plans lt chartes gt ou outils telles que les comp tences cl s existants sur le sujet et mettent en avant l apport essentiel du CPRDFP la pr vention et la lutte contre Fillettrisme Ainsi 18 contrats sur 26 abordent la th matique de la pr vention et de la lutte contre l illettrisme La grande majorit des CPRDFP abordent cette th matique sous langle de J la lt s curisation des parcours professionnels gt insertion sociale et professionnelle maintien dans l emploi volution professionnelle et pr venir les ruptures et les priorit s et ou objectifs sont le plus souvent exprim s de la fa on suivante garantir tous un socle de connaissance et de comp tences ou mettre en place un socle de connaissances garantir un socle commun de comp tences garantir l acc s un premier niveau de qualification ou se donner les moyens pour permettre aux individus de monter d un niveau de qualification D autres enfin voquent l impact de l offre de formation sur la pr vention et la lutte contre illettrisme lt d velopper l offre de formation territorialis e en mati re de savoirs de base gt structurer l offre de formation professionnelle territoriale et sectorielle encourager la formation tout au long de la vie Certains traitent de cette probl matique en l abordant sous l angle de la l
17. Troisi me orientation D velopper et renforcer une organisation territoriale et partenariale de la pr vention et de la lutte contre l illettrisme Faire voluer la circulaire du Premier ministre du 20 juin 2001 qui r git la d signation des charg s de mission r gionaux de l ANLCI et ainsi conforter leur mission de coordination et d ensemblier en pr voyant dans un cadre national l affectation de moyens sp cifiques pour renforcer leur mission Positionner le charg de mission au sein d une structure Etat R gion CARIF OREF en pr voyant des liens permanents avec les partenaires conomiques et sociaux Mettre en place au sein de chaque Comit de coordination r gional de l emploi et de la formation professionnelle CCREFP un groupe de travail commission sur le sujet de la pr vention et de la lutte contre l illettrisme niveau national assurer la pr sence de repr sentant des Conseils r gionaux au sein du Conseil d administration du GIP ANLCI Quatri me orientation Renforcer la mise disposition d outils de rep rage et de pr vention de capitalisation des bonnes pratiques ainsi que la sensibilisation des professionnels de l orientation encourager les initiatives porteuses d innovation et de partenariat entre le monde de l ducation et de la formation et le monde de la recherche Renforcer la professionnalisation des acteurs de l accueil information orientation accompagnement e
18. Une analyse statistique rapide de l Enqu te IVQ la R union a permis de formuler une premi re hypoth se qui corrobore ce qui a t mis en exergue dans ces tudes ce n est pas la langue et le multilinguisme qui est facteur de d crochage et d chec scolaire mais la CSP des parents qui bien souvent est corr l e a la langue Ainsi les enfants ayant des parents appartenant aux CSP les plus d favoris es sont les plus touch s par l illettrisme Et c est souvent parmi ces familles que l on parle le plus le cr ole et que l on a une culture le plus loign de la culture de l cole Une analyse statistique plus pouss e men e soit par l INSEE soit par PANLCI semble n cessaire pour confirmer ou infirmer cette premi re intuition L avenir des outre mer repose en grande partie sur le d veloppement de l conomie du savoir dans la mesure o ces territoires poss dent des atouts nombreux qu il convient de valoriser et de promouvoir Pour cette raison le ministre des outre mer et le ministre de l ducation nationale sont convenus d laborer conjointement des contrats de Haute qualit Educative pour chacune des acad mies d outre mer en commen ant par les acad mies de la Guyane te de la R union Trois objectifs sont vis s la r ussite pour tous et la r duction des carts avec l hexagone les d marches d excellence valoriser les exp rimentations et les dispositifs innovants d velopper L a
19. e de l insertion par l activit conomique des actions entrant dans la lutte contre rillettris A A d veloppement des comp tences cl s sont financ es en direction des b n ficiai es des programmes afin de s curiser les parcours vers l emploi Son des parcours au d veloppement de la formation de salari s de e Service Domicile des Personnes SADP Pour ses propres personnels agents des lyc es et agents du si ge la R gion propose des formations de remise niveau sur les savoirs de base Ce dispositif initi avec le Centre National pour la Formation du Personnel Territorial CNFPT r pond un des objectifs prioritaires du plan de formation r gional et vise soutenir les agents r gionaux souhaitant ma triser les connaissances indispensables pour exercer pleinement leurs missions ou envisager une volution professionnelle C est pourquoi la formation portant sur l apprentissage du fran ais est ax e principalement sur des mises en situations professionnelles Les objectifs g n raux de cette formation sont de permettre aux agents de conna tre leur environnement professionnel et territorial de mieux comprendre les crits en lien avec leur poste de travail de transmettre des informations crites de produire a terme des crits et de communiquer a l oral dans un contexte de travail Une experimentation de ce parcours de formation interne a la Region a ete menee en 2012 2013 et s est prolongee en 2013 2014
20. gt 2 40 e 91 8 09S 91PE9 l 54 uusiJ33 lil 5 s p 4 Dbepunoou4 9T ouejJu n d s p ulsin lli l 213U09 nni suon p s l s ddol A p J Beinoou3 ST 31VIDOS NOTS3HO2 Vl 13 3 401109 V1 30 11 2 1 3q SdiA YH 31 SNVG NOILNdAd dd 40 SNOLLOV 541 2dd011A3Q 14 d45v4nOON4 C s n zl 514 sdweyo S suep LISLDD L 213U09 nni uon u A 4dd sjofoid s p e 1 sin joe xne Indde p s lnpoui oju jlsix3 uusl41131 lli 213U09 nni El e juediiyed jepos uols uo ll iniin Aneonp un p oju jsix3 s ueqs x s nbna d sa ins uonguuojJui 1 0155 2 2 5 0 59 02 MMM dweyo 54 24109 uonu A 4d uonpe p anod sa2inossai Josodo d FT 5 0126 s p 4 s nbneud s p sosAjeue s p jueyeued 5 15 s p
21. halo autour de l illettrisme d apr s l enqu te IVQ Scolarisation en France Scolarisation hors de France Ensemble Difficult s 4 4 0 6 70 5 0 partielles 1 663 000 personnes 223 000 personnes Niveau illettrisme 3 9 11177 1 482 000 personnes graves ou fortes Ensemble 11 096 4 5 15 5 Source Insee enqu te IVQ 2011 traitement Dares Champ adultes de 18 65 ans en difficult dans un des domaines de l crit France m tropolitaine 5 875 000 personnes De la population totale B 2 millions d illettr s pr s de 5 millions de personnes en difficult parmi les adultes en situation d tre sur le march du travail Si on se restreint aux individus en situation d tre sur le march du travail c est dire en ne retenant que les personnes qui ne sont pas en cours d tudes ni retrait es le nombre de personnes en situation d illettrisme est de 2 millions et de personnes de lt niveau illettrisme gt de 3 350 000 soit plus de 10 de l ensemble Pres de 5 millions de personnes activement ou potentiellement sur le march du travail 18 65 ans hors tudiants et retrait s sont en difficult l crit tableau 2 Tableau 2 les difficult s l crit chez les personnes en situation d tre sur le march du travail Individus en difficult l crit Scolarisation en France Scolarisation hors de France Ensemble
22. 5 aux comp tences cl s est large Tout chacun doit pouvoir v rifier tout moment leur ma trise Cette derni re n est jamais totale et ou pas stabilis e quel que soit son niveau d tude initial m me s il est de niveau IV voire plus oubli comp tence acquise actualisation n cessaire des connaissances e Le d veloppement d un maillage territorial compos d espaces formation de proximit p rennes accessibles tout moment faire que les territoires disposent d un lieu identifi formation d adultes une enseigne comme pour l enseignement initial Seules cette proximit et cette p rennit permettraient la reconnaissance sociale de ce lieu avec un effet moyen terme une notori t D o la n cessit galement que ce lieu ne soit pas lt marqu gt illettrisme pour viter toute stigmatisation e La cr ation de r gles partag es permettant les coordinations politiques financi res p dagogiques pour l conomie g n rale de l offre les changes et la mutualisation d outils et de d marches favorisant l information et la visibilit globale des services pour et par les usagers Des modes et modalit s de financements adapt es heure stagiaire heure groupe Forfaits li s au lt dispositif a la prestation a la personne C est la mixit des publics et des commanditaires qui permet un volume d activit rendant possible les entr es et sorties permanentes e L
23. GT eIp uu3nui no rded 414 ed juewenbiun s lqiss 22e 0 04 R S2292 p 39 XNePOS 5 2 1 5 ludei6o1ieo l ld l l e S2292 p 32 5 S AL S s l suep uonguuoJui p sansa sjijno p u sixq uueew HEBUD uonedepy s p uogeny s Ua s uuosi d xne M qd l l jepos uopeg duueu2 suep s liqnd 592 1 5 S P 1l iqiss 22 ins un pz 3 51 4113111 0 NOILVNIIS N3 S3NNOSM44 530 5 441 41101 b 52114 4 s 14251 U SL L nni suon e s p suolunoy 1021 l ins suon p 502 0 16031 FT jeuuoneiodo in lqo JI s ell uueJj S ARE np suope s p jemozu onnuded li 21QUION lpuoneu uoneonp3 u ll uonenqis s un f s p no uoneouenb sues sitios sue oT snid s p uonPAnoul l I2n222 p suon e s p uoneluu10 s uusiueBio 42 s e2o SUOISSIN uoneo5np3 qdvt 54 s l u lr l Jainpnas inod Ssplo22e u sixq nsn
24. Le partenariat Education Nationale Administration P nitentiaire bien structur depuis la convention de 1995 a permis d obtenir le renforcement de l encadrement p dagogique pour les personnes d tenues L encadrement de l enseignement tait pour l ann e scolaire 2012 2013 de 471 enseignants affect s sur des postes temps plein ou mi temps et de pr s d un millier de vacataires intervenant en heures suppl mentaires La demande scolaire des personnes d tenues a augment ces derni res ann es en raison de la mise en place depuis 2005 des r ductions de peine suppl mentaires en cas de succ s un examen scolaire ou lorsqu il existe des progr s r els dans le cadre d un enseignement ou d une formation Au cours de la derni re ann e scolaire parmi les 47 332 personnes d tenues adultes qui ont t scolaris es plus de la moiti ont suivi une formation de base alphab tisation illettrisme remise niveau pr paration au CFG Toutefois les condamn s qui ne savent ni lire ni crire ou calculer couramment b n ficient prioritairement de cet enseignement Les autres d tenus peuvent y tre admis sur leur demande Art D 436 du CPP La loi p nitentiaire du 24 novembre 2009 dans son article 27 lt De l obligation d activit gt et l alin a 2 renforce ce principe Lorsque la personne condamn e ne ma trise pas les enseignements fondamentaux l activit consiste par priorit en l apprentissage d
25. il a pour r le de favoriser la concertation pour une meilleure coordination et parce que l illettrisme touche tous les publics et parce que les deux tiers sont en emploi alors le Comit de coordination pourrait demain avoir un r le jouer sur cette th matique gt R le du Comit de coordination r gional de l emploi et de la formation professionnelle l avenir Si le CCREFP doit jouer dans les prochaines ann es un r le plus important en mati re de pr vention et de lutte contre l illettrisme ce devrait tre autour de ces quatre r les voqu s dans l analyse du questionnaire Etre facilitateur de la coordination et de la compl mentarit des orientations en r gion sur le volet de la pr vention et de la lutte contre l illettrisme Participer la d marche en veillant la coordination politique des acteurs et aux moyens mobiliser Participer l laboration de l tat des lieux partag et rendre des avis sur les priorit s mettre uvre Veiller l harmonisation des politiques de lutte contre l illettrisme sur le territoire Il appara t n cessaire que le Comit fort de ses pr rogatives en mati re d emploi formation et demain comp tent en mati re d orientation puisse jouer pleinement un r le sur le sujet de la pr vention et de la lutte contre l illettrisme notamment dans le cadre d une strat gie r gionale d emploi formation orientation construire Reco
26. l 5 1 Y liqnd np uon e snes 99PI 1 u uuuue1ou m lqepqou SUN 34 UOnpEullo npul liqnd ne odde ssuodai n ill ul un m 40 890 ne s l np uonpulup i 3 dO n lt jueubeb jqueubef gt dA3 jemeu yed uore s1 m SESIA 3 uonpullo JJO l iliqisil un m S SUOI E 91 S 19910JU91 5 1 e 11150051 97 1 Pedu S HOAPS S iqI 1 SESIA Xne Ssuonpullo S 1 pomadas jnoj 5291 s nbiuq 3 3 s nbibobep d s nbi3eiid s p 1n9puojoid uoneuuiojsuei un ed 914J0 UONESIUISPOW m i nbiunuuuuo5 uos e s iBolouu gt 3 1 xne depe s e un pu inod al12edes ej 211p 8 159 9 lt s u duuo 05 gt un p uon nnsuo m S siid nu s p nb s nilenb suloui ss s mejes s p s u e xne 1ue1 d pe 914 0 un juesodoid np sil m oseq SHOALS sinieuu uonP LN SSELVQO m sJjiyx2 qo s p 15 un SESIA S T iy pa saya SAWQAQS s2Ad c
27. obligatoire Le degr quatre est proche des exigences de formation g n rale des qualifications de niveau V CAP BEP Brevet des coll ges etc Extrait du Cadre national de r f rence pour l acc s de tous la lecture l criture et aux comp tences de base 1 2 Les mesures de l illettrisme par les enqu tes Information et Vie Quotidienne IVQ Il s agit de produire et de diffuser des donn es simples sur Fillettrisme et dans certains cas de piloter l laboration d outils de mesure adapt s aux besoins des diff rents partenaires Ce travail est conduit par l ANLCI en lien troit avec l INSEE conform ment un accord cadre conclu le 17 f vrier 2011 L enqu te Information et Vie Quotidienne a t r alis e pour la premi re fois en 2004 l INSEE en partenariat avec l Agence Nationale de Lutte Contre l Illettrisme Cette enqu te permet d tablir le taux d illettrisme chez les personnes g es de 18 65 ans Elle a t reconduite en 2011 avec les m mes outils de mesure aupr s d un chantillon de 13 750 CNFPTLV d cembre 2013 10 personnes g es de 16 65 ans vivant en France m tropolitaine repr sentatif d environ 40 millions de personnes Dans cette enquete comme dans celle de 2004 des modules de test presentent un certain nombre d epreuves pass es au domicile des enqu t s et permettent de mesurer les comp tences en lecture criture calcul de ces personnes en s
28. GHIELMETTI V ronique CFE CGC LE MOIGNE Patrick CFTC MARCHAND Catherine CGPME SAVANTRE Christine UNSA TAYEB Youcef FO Autres DE REDON Maris Jos CNML SCELIN Philippe FFP SCHAAP Laurence CCI France FARRUGIA Jean Patrick APCMA MER Bruno FSU SNES En gras les membres du comit de r daction du rapport CNFPTLV d cembre 2013 Liste des auditions Groupe technique Lutte contre l Illettrisme M PONTET M SOUBIEN M ABEILLE M CAPUTO Mme COGNASSE Mme ESTAMPES Mme SORT Mme HUGUET M JAMBRUN M BOCCON LIAUDET M LOIACONO M REVY M BORDET M OLIVIER M PICARD Mme CORBIN M VERNON M TETART CNFPTLV d cembre 2013 CR Ile de France CR Basse Normandie FPSPP FPSPP OPCALIA PROPRETE FEDERATION PROPRETE AGEFOS PME Minist re Education nationale DGESCO Minist re du travail DGEFP Servie militaire adapt SMA SMA GERIP pour SMA AFPA Groupement r gional des associations d insertion de Normandie GRAIN GRAIN Association pour la Promotion du label APP ateliers de P dagogie Personnalis e APapp APapp 84 Sigles utilises dans le rapport A AEF Actions ducatives familiales AFPA Association nationale pour la formation professionnelle des adultes AIOA Accueil Information Orientation Accompagnement ANLCI Agence nationale de lutte contre l illettrisme APaap Association pour la promotion du label APP APP Atelier de P dagogie Personnalis e A
29. L Education nationale a de son c t d clin en Picardie l ensemble du panel de dispositifs existants et renforc s ces derni res ann es pour pr venir et lutter contre l illettrisme dans les parcours scolaires A l cole Programmes Personnalis s de R ussite Educative PPRE aides sp cialis es par les RASED stages de remise niveau pendant les vacances scolaires accompagnement ducatif en lyc e professionnel Au coll ge PPRE accompagnement ducatif Au lyc e professionnel ateliers de remediation des savoirs de base accompagnement ducatif actions d accueil et de remotivation Dispositifs auxquels s ajoute une exp rimentation picarde le ROLL R seau des Observatoires Locaux de la Lecture pour d velopper les comp tences en lecture des l ves de primaire de sixi me et de seconde professionnelle dans le cadre de groupes de besoins interdisciplinaires L analyse et les enjeux Lors de la pr paration du plan les acteurs ont nettement exprim un besoin de mieux se conna tre mutuellement de mieux conna tre les actions men es pour se donner les moyens de continuer dynamiser l ing nierie d action dans ce champ complexe Plus particuli rement il est apparu que les actions men es en milieu scolaire et les actions men es par les acteurs territoriaux dans le cadre p ri et para scolaire mais aussi avec les parents gagneraient a s articuler sur les territoires les acteurs de la coh sion social
30. Proposer un accompagnement renforc Mobiliser les partenaires sociaux dans les territoires Niveau r gional Cr ation d un groupe de travail au sein du CCREFP valuation des diff rentes actions dans le cadre des sch mas r gionaux proposition de diff rentes actions D velopper des accords de branches Niveau d partemental Designer un r f rent par d partement suivi des b n ficiaires du RSA Mieux identifier les besoins pour viter les doublons Simplifier l acc s aux dispositifs en particulier en milieu rural Cr er une instance paritaire comit de pilotage P renniser financi rement les actions de formations Dans les entreprises une vision collective et partag e des salari s en situation d illettrisme Mobiliser les d l gu s syndicaux et les chefs d entreprises pour inscrire la formation aux comp tences de bases dans les plans de formation Int grer cette probl matique aux politiques RH VAE mobilit individuelle mise en uvre sur le poste de travail Informer et former l encadrement interm diaire Expliciter les objectifs aux b n ficiaires CONTRIBUTIONS PEDAGOGIQUES ApapP APapp Association pour la Promotion du label APP Atelier de P dagogie Personnalis e Note adress e au Conseil National de la Formation Professionnelle Tout au Long de la Vie la demande de M Patingre dans le cadre de la r flexion conduite par le CNFPTLV pour la lutte contre
31. ce leur position transversale au sein de l acad mie sont des interlocuteurs privil gi s des quipes d cole et d tablissement L utilisation du num rique peut repr senter un outil efficace au service de la pr vention et de la lutte contre l illettrisme en donnant acc s des ressources multipli es le num rique contribue une plus grande diff renciation p dagogique et la personnalisation des parcours le num rique favorise la continuit des apprentissages en mettant notamment disposition les supports sur lesquels l enfant et le jeune peuvent travailler l cole en dehors du temps scolaire usage d un espace num rique de travail mobilit etc les fonctionnalit s propos es par les outils num riques peuvent permettre d enrichir les pratiques p dagogiques d enseignants en vue de d velopper l autonomie des l ves entr e par le num rique peut susciter une motivation renforc e chez les l ves et engager l interaction entre pairs l ment crucial en mati re d apprentissages Pour autant le num rique ne peut contribuer activement au renforcement des comp tences de base que si les quipes p dagogiques b n ficient d une v ritable formation son utilisation Car il faut veiller ne pas d velopper lt l illectronisme gt et accro tre ainsi une fracture entre ceux qui savent se servir de l outil num rique et ceux qui n y ont pas t form s Dans cette
32. ces difficult s linguistiques aux atouts du public ces formations et aux obligations de la formation professionnelle des salari s 4 Travailler cette question avec les OPCA et avec le FSPP en lle de France bien que la 72 des adultes en difficult linguistique ne sont pas illettres au sens strict du terme le dernier appel projet carte cette large majorit Communiquer a ce sujet avec les organismes d i avec les associations en relation avec le public qui ignore m me le DIF portable ou n ont pas des difficult s qu avec la langue 6 Pr parer un plan de formations par les associations ou les mairies plusieurs centaines de mi men es par des organismes de formation professionnelle 7 soutenir ce milieu de la formation de proximite esse une part des formations inexistantes dans les dispositifs la langue et sans utiliser ces termes aux compete cf annexe qui compense ou chez les employeurs l forme a formation ou association de proximit un pour les personnes en difficult li rogrammes de pr formation financ s adultes AFPA GRETA il professionnel 9 Faciliter la formation non horaires d cal s emploi des salari s pr caires temps tr s partiels cumul s ou cult avec la langue Activit Economique acc s qui se heurte des difficult s concr tes de mise en de cadre humain et le projet professionnel faciliteraient les apprentissag
33. construire ou de reconstruire une dynamique d apprentissage favorable au d veloppement du langage et la capacit lire et crire La pr vention doit tre mise en uvre d s la petite enfance des modes de garde collectifs de qualit d s le plus jeune ge peuvent y contribuer La pr vention se poursuit pendant les ann es de scolarit obligatoire en mobilisant conjointement les ressources des pouvoirs publics et de la soci t civile ainsi que celles des entreprises et associations qui contribuent l action ducative Depuis une trentaine d ann es un important patrimoine de comp tences et d exp riences s est constitu tant dans le champ de l ducation formelle enseignement scolaire que dans celui de l ducation non formelle activit s culturelles et ducatives pour apporter un appui aux enfants et aux familles les plus loign s de l crit Mais ces d marches ne faisaient pas syst matiquement r f rence a la pr vention de l illettrisme m me si elles y contribuaient activement Ce qui change aujourd hui avec la mobilisation de l opinion et l investissement croissant des institutions notamment avec l engagement du Minist re de l ducation nationale c est que la pr vention de l illettrisme devient r ellement une priorit ducative nationale D sormais il y a une volont collective de l ensemble des forces sociales de mieux articuler leurs contributions pour avoir une approche plus glob
34. contre l illettrisme cf objectif op rationnel 14 sont les outils op rationnels mobiliser Objectif op rationnel 18 Structurer les articulations entre les actions men es aupr s des publics scolaires sur les temps scolaires p ri scolaire et para scolaire Mise en uvre op rationnelle Favoriser l ing nierie d action partenariale entre les acteurs de l ducation nationale et les acteurs territoriaux de la culture et de la coh sion sociale 18 La r alisation de cet objectif passe par la structuration des partenariats a la fois au niveau regional et au niveau territorial entre les acteurs de l Education nationale et les acteurs de la culture et de la coh sion sociale Au niveau r gional le pilotage de cet axe 3 du plan r gional de pr vention d accompagnement et de lutte contre l illettrisme devrait dans la continuit du groupe de travail sur l laboration du plan cr er les liens n cessaires pour impulser les articulations Au niveau territorial la structuration des comit s de pilotage territoriaux devrait galement jouer ce r le Orientation 3 3 Encourager et d velopper les actions de lutte contre l illettrisme dans le champ de l ducation de la culture et de la coh sion sociale Objectif op rationnel 19 Lutter contre le d crochage scolaire des l ves en situation d illettrisme Mise en uvre op rationnelle a Structurer le lien et partager les informations entre acteurs en lien avec les j
35. de la confrontation l crit et donc de sensibilisation au d passement des situations d illettrisme Il est n cessaire en effet de combattre encore l id e re ue qui consiste penser que la personne en situation d illettrisme est totalement emp ch e de tout engagement social C est un espace d intervention qu il faut soutenir et d velopper Notre organisation travaille dans le cadre de la formation syndicale accorder une attention particuli re au rapport des stagiaires la lecture et la prise de note L ambiance fraternelle et la confiance devrait contribuer plus largement au d veloppement d une approche d complex e L exercice d un mandat constitue en soi un retour l crit pour un certain nombre de militant prise de note compte rendu tracts C est un premier retour vers les savoirs fondamentaux qu il faut mobiliser Notre d fi est de le d velopper en sensibilisant les directions syndicales en suscitant parmi les syndiqu s en situation d illettrisme dans le respect de la personne le d sir de s investir dans des formations de base Ne serait il pas possible de d velopper des conventionnements dans ce domaine avec les organisations syndicales La CGT porte la volont d inscrire la lutte contre l illettrisme dans une perspective mancipatrice pour les personnes et c est ce que nous portons videmment dans la n gociation interprofessionnelle sur la formation professionnelle Le
36. de mission regional ANLCI est h berg au sein d un CARIF OREF et 12 r gions portent le Centre Ressources Illettrisme D s lors lorsque le charg de mission est en charge de l animation de sessions de sensibilisation ou de professionnalisation c est l ensemble de la structure CARIF OREF qui concourt professionnaliser les acteurs Cette proximit met en vidence la compl mentarit des approches et des missions les travaux d observation et d tudes sur l emploi formation economie constituant une mati re essentielle dans le cadre de la professionnalisation des acteurs en charge de l illettrisme compl t e et enrichie par la proximit de l information disponible sur la formation Dans ces r gions la transversalit de l approche lt pr vention et lutte contre l illettrisme gt se nourrit des travaux des outils de l exp rience et des missions des CARIF OREF D ailleurs dans la majorit des r gions ces structures ont organis des sessions de professionnalisation autour de cette th matique depuis les ann es 2000 par exemple en Martinique en 2008 Illettrisme et entreprises gt en Alsace en 2010 lt Axe intervenir dans le champ de la formation professionnelle Bien que les sessions de professionnalisation et d accompagnement des acteurs soit organis es r guli rement par le charg de mission r gional de l ANLCI et ou par le CARIF OREF il est important de continuer faire vivre cett
37. depe 55 2 14 s nb SoBep d s epoul s uonceuo el nu uo siS id y ea s ulurpe 99 ej 3au Al ns Inb siouu Z sa sued NOILVWA4O1 5444 IAINS 114 El ins lsies NOLLVTTVA4 uieuuop UOf S lQE LIBA DDAL ne Aed 3s ESIA l 144 el dins 3e413U09 un e a ins uuoqd LN3IW3NNOLILISOd s seud p sienpiA pui uone3s d aoad n Bu ltu dH k00 9IL s p besn sed siu poul uonpulloy un l i A onbiuy99 lod uoljeuuIue 51 185 uornetuIue lod SA10AES i avo4 ue s iqr s oedsq 92 0022 UOP SESIA 008 0 s uls ue5 o 02 snid 524 S91ql7 200452 A nu ouol6 5 AAAM Sd3 q Bul SHOABS Sqr mod np unun nn 41U97 40132 SAWQAQS 522 5010 4 s l npiarpul suoissao16o1d s p s ulu34 4 s p us stid Snid sin9 elU10J S uonpP lunululo s poul xne AnON u
38. e scolaire 2008 toutes les coles l mentaires relevant de l ducation prioritaire ainsi que les coles des CNFPTLV d cembre 2013 34 d partements d outre mer peuvent proposer aux l ves du CP au CM2 un accompagnement educatif qui constitue une offre complementaire aux enseignements Recommandations Am liorer la formation des quipes p dagogiques et ducatives En renfor ant leur connaissance des l ves accueillis dans les coles et les etablissements En pr voyant des modules de connaissances sociologiques poids des contextes sociaux donn es sp cifiques au territoire etc en formation initiale et continue En d veloppant la formation des enseignants sur les m canismes cognitifs d apprentissage Rep rer syst matiquement les fragilit s dans la ma trise des comp tences de base lors des transitions d un cycle un autre en favorisant la r flexion des quipes enseignants et non enseignants sur la ma trise de la langue fran aise et mobiliser les dispositifs d accompagnement existants Favoriser les partenariats locaux pour mieux pr venir l illettrisme tablissements scolaires services de sant m diath ques centres de loisirs mouvements d ducation populaires secteurs culturels et sportifs Le renforcement de ces partenariats associant galement les collectivit s locales sera essentiel notamment dans les zones rurales et les zones urbaines sensibles
39. es et agents du si ge la R gion Ile de France propose des formations de remise niveau sur les savoirs de base Ce dispositif initi avec le CNFPT r pond un des objectifs prioritaires du plan de formation r gional et vise soutenir les agents r gionaux souhaitant ma triser les connaissances indispensables pour exercer pleinement leurs missions ou envisager une volution professionnelle C est pourquoi la formation portant sur l apprentissage du fran ais est ax e principalement sur des mises en situations professionnelles Une exp rimentation de ce parcours de formation interne la R gion a t men e en 2012 2013 et s est prolong e en 2013 2014 Suite une premi re valuation des acquis des stagiaires une session concernant 90 participants et plusieurs groupes de stagiaires a pu voir le jour Les participants rel vent en effet de diff rents profils II s agit ainsi pour les agents de profil lt palier 1 gt d acqu rir les bases de la communication crite et de d velopper leur communication orale Pour les agents de profil palier 2 qui sont lecteurs de lire et de comprendre un texte simple en relation avec la vie quotidienne et professionnelle Pour les agents de profil palier 3 de ma triser les bases orthographiques et grammaticales et de d velopper leurs crits La formation qui suppose un investissement personnel a t con ue de mani re ce que les agents puissent assimiler ce qui leu
40. es et orient es proposer et actualiser en continu une cartographie de l ensemble de l offre pour la rendre visible et lisible par tous une plaquette a t r alis e en ce sens d s fin 2008 engager une r flexion sur les liens entre l offre de formation des march s publics et les actions de diagnostic mobilisation orientation actuellement exerc e par l URLIP sur Amiens et Creil ou encore de remediation socialisation exerc es par les acteurs de l ducation de la culture et de la coh sion sociale Plus globalement il appara t que les deux principaux d fis pour la p riode venir sont la s curisation des parcours notamment en amont de la formation par la mobilisation des acteurs de la coh sion sociale et par la structuration territorialis e et outill e des liens avec les prescripteurs la coordination partenariale territorialis e et formalisee au service des parcours 7 Orientation 1 1 Faire emerger et multiplier les initiatives de lutte contre l illettrisme dans les champs de la culture et de la coh sion sociale pour construire l appetence formative Objectif op rationnel 1 D velopper les partenariats entre acteurs de la culture et de la coh sion sociale et acteurs de la formation pour enrichir l ing nierie p dagogique et favoriser l appetence formative et le maintien en formation Mise en uvre op rationnelle Impliquer les acteurs de la culture et de la coh sion
41. on individuelle et surtout ne se rapproche pas de l valuation et encore moins d une notation Le support servant de diagnostic est choisir avec pr caution il doit tre m me si cela para t difficile valorisant Par exemple un propos libre de pr sentation de soi Je conduis cette exp rience depuis 5ans et je peux dire que cela marche bien et que je n ai jamais eu de blocage B pistes de r flexion amener la personne parler d elle m me et d dramatiser tre persuad e et persuader que des solutions existent C innovations souhaitables systematiser l id e du diagnostic proposer des solutions accept es faire de l orthographe un outil qui permet de ma triser des comp tences de base indispensables et incontournables comme envoyer un mail ou crire une lettre de motivation et surtout ne pas positionner l orthographe comme un moyen d valuation de l intelligence D Poser le probl me et proposer une m thode de r paration sans voquer l id e de grammaire Obtenir l adh sion de la personne cette m thode de r paration P J Document d criture d un adulte salari en situation d illettrisme Donn es R gion Bourgogne sur Fillettrisme DONNEES QUANTITATIVES FONCTIONNEMENT DES PLATEFORMES ILLETTRISME EN BOURGOGNE La R gion dans le cadre de sa politique d galit des chances en faveur des publics les plus fragiles souhaite disposer d une valuation des be
42. outils de suivi Identification des besoins quantitatifs et qualitatifs et remont e d information au comit de pilotage territorialis sur l ad quation offre besoin et offre demande Composition Charg s de mission conseillers de l AIO formateurs r f rents RMI Conseil regional R gularit des rencontres une fois par mois Orientation 5 3 Construire un dispositif de suivi et d valuation des actions et des politiques de lutte contre l illettrisme Objectif op rationnel 38 Construire un dispositif de suivi de la mise en uvre du plan r gional de pr vention d accompagnement et de lutte contre illettrisme Mise en uvre op rationnelle D signer des pilotes et op rateurs charg s de la mise en uvre et du suivi de l axe et ou de l orientation dont ils ont la charge D signer une personne en charge de la coordination du suivi de la mise en uvre en lien avec les pilotes et op rateurs identifi s par axe et orientation Consolider un tableau de bord et des indicateurs de suivi communiqu sur demande aux diff rents pilotes et annuellement au comit de pilotage 28 Objectif op rationnel 39 Evaluer le plan r gional de pr vention d accompagnement et de lutte contre I illettrisme Mise en uvre op rationnelle Construire un dispositif d valuation reposant sur les axes et orientations et les indicateurs d valuation fix s par les signataires 29 Pour l Etat Le Pr fet de la r gion
43. p urew snos 521414 o6eAoa np su B lt s nbijip ds s liqnd gt u u ui e suomoe s p U A EC s liqnd s u ipul s p su s ne uonsullo 54 s p n sues oseq op soaes s DBessnu idde xne 3uenq quo suon p s l z linno s 5beinoouq zz 5 uols qo dieu suep wsuy J 213U09 nni el e 3uenqiuo suolpe p 3 vl ddol p 196e1no2u3 TZ s ellluueJ suonpe s l s ddol A q OZ uonen3lis u S A l S P HlElo2s l 243009 61 31VIDOS NOIS3HOD V1 4d 13 34 1 V1 30 NOLLV TQ2 1 30 SdWYH 31 SNVQ 311N1 30 SNOLL OV 5531 4344013 4 14 d45Vv4nO2N4 41VI20S NOIS1HO2 vn 13 44 11 0 NOILVOndG3 1 SNVG HMNSIMLL3T1L1 31 3LLN7T VI 13 ILdWOD N3 4SIud VT NOLLN3A481d VT YI19VUNOINI uns axv IAINS sin p lpul si uuones do sn lqo suonejuali0 592110559 sin p beqolid s lul0 S suep sin joe u lr uoneinjondas 95 E 2 ins 52 sun joe s p uonesilIqon uon uo sopayje sjeuuoissaJoid je s nbiuu suleuuny SU ZO N Anod 2110112 l n e 291n0SS21 uon uo 3 1 INPNNS TE 5324 0554
44. r unis chacun deux trois fois l automne 2008 en sus des groupes th matiques r unis l initiative du Pr fet d but 2008 pour construire des orientations et propositions d action Ce travail a t encadr par un groupe lt animation pilotage gt qui a suivi les travaux L ossature du plan Au del de l avant propos et de la pr sente introduction le plan se pr sente par axe d engagement Axe 1 Mieux rep rer les publics en insertion en situation d illettrisme et les inscrire dans une logique de parcours de formation Axe 2 D velopper l acc s aux savoirs de base des salari s en entreprise Axe 3 Encourager la pr vention la prise en compte et la lutte contre lillettrisme dans l ducation la culture et la coh sion sociale Axe 4 Renforcer les ressources pour mieux connaitre et faire reconnaitre l illettrisme Axe 5 Consolider le pilotage l animation et les partenariats aux niveaux r gional et territorial Chaque axe propose des orientations d clin es en objectifs op rationnels et en l ments de mise en uvre op rationnelle actions AXE 1 Mieux reperer les publics en insertion en situation d illettrisme et les inscrire dans une logique de parcours de formation Elements d etat des lieux L existant Pendant la p riode du pr c dent plan regional de pr vention et de lutte contre l illettrisme 2004 2007 l Etat et la Region ont travaill de concert pour articuler la formation
45. s ou demandeurs d emploi d velopper et renforcer une organisation territoriale et partenariale de la pr vention et de la lutte contre Fillettrisme en p rennisant les postes de charg s de mission dans les r gions et en pla ant les plans r gionaux de lutte contre l illettrisme sous Pegide des CCREFP Comit s de Coordination R gionaux de l Emploi et de la Formation Professionnelle renforcer la mise disposition d outils de rep rage et de pr vention de capitalisation des bonnes pratiques ainsi que la sensibilisation des professionnels de l orientation encourager les initiatives porteuses d innovation et de partenariat entre le monde de l ducation et de la formation et le monde de la recherche Enfin compte tenu de l importance du probl me pour l conomie et la soci t s agissant des perspectives pour les ann es venir et pour prolonger la grande cause nationale une journ e nationale de pr vention et de lutte contre Fillettrisme se tiendrait chaque ann e le 8 septembre date de la journ e internationale de l alphab tisation Les nombreuses contributions des Minist res des Conseils r gionaux des partenaires sociaux des acteurs de la lutte contre l illettrisme sont pr sent es en annexes du rapport Le CNFPTLV les remercie vivement de leur participation CNFPTLV d cembre 2013 7 CNFPTLV decembre 2013 Partie 1 Prendre la mesure du probleme 1 1 Illettrisme de quoi parle t on
46. te 2011 ayant plus de 65 ans et ont t remplac es par des interview s plus jeunes n s apr s 1986 de 1986 1995 1 2 3 Caract ristiques de l illettrisme gt Selonles territoires Si l on se place dans une vision par type de territoires il est net que l Ile de France avec seulement 4 5 de personnes concern es par Fillettrisme influe tr s positivement sur la moyenne nationale Par contre on observe des taux d illettrisme de 8 en zone rurale de 8 5 dans les agglom rations de 5 000 20 000 habitants 8 5 dans celles de 20 000 100 000 habitants et de 9 dans celles de plus de 100 000 habitants hors Ile de France gt Selon les r gions Une extension de l enqu te IVQ r alis e dans cinq r gions m tropolitaines permet de conna tre leur situation pr cise au regard de l illettrisme Ainsi l Ile de France avec 4 5 conna t un taux d illettrisme tr s inf rieur la moyenne m tropolitaine A l oppos se situent la Picardie et le Nord Pas de Calais avec 11 Provence Alpes C te d Azur avec 6 et la Haute Normandie avec 8 sont proches de la moyenne Pour les r gions m tropolitaines n ayant pas b n fici d extension un regroupement a t effectu permettant de pr senter les constats suivants CNFPTLV d cembre 2013 12 dans une diagonale Est allant de l Ile de France a PACA en passant par la Bourgogne et Rh ne Alpes les taux d illettrisme sont inf rieurs a la moyenne d
47. tous ceux qui en situation de grande fragilit par rapport aux savoirs de base vivent actuellement des changements professionnels Cela permettrait de garantir que les personnes accueillies dans les dispositifs qui leur sont propos s sont r ellement en situation d illettrisme et d autre part que leur parcours visant le retour l emploi est r ellement construit gt Les partenaires sociaux ont identifi dans certaines branches des comp tences de base qui peuvent tre mobilis es dans diff rents emplois avec l aide du RCCSP on peut citer titre d exemple les d marches de secteurs professionnels comme la propret les ateliers et chantiers d insertion le textile l agroalimentaire Ces approches int ressent galement les employeurs publics le Centre National de la Fonction Publique Territoriale CNFPT est ainsi CNFPTLV d cembre 2013 47 associ plusieurs de ces d marches et a d velopp une ing nierie qui permet de baliser les diff rentes tapes de sortie de Fillettrisme voir ci dessus Agir dans le monde professionnel gt Le Groupement r gional des associations d insertion de Normandie GRAIN met en place des actions d Insertion par l activit conomique IAE notamment dans l aide a domicile Pour cela il s appuie sur un op rateur de formation les Ateliers p dagogiques personnalis s APP Une dizaine d associations interm diaires mettent ainsi en place des formations en parall le aux mis
48. trise des savoirs de base en levant les freins la d marche de formation et en continuant assurer l acc s libre la formation aux savoirs lire crire et compter par le biais du dispositif libres savoirs et du r seau des Espaces Libres Savoirs 1 DGFE DFPTLV SOF LK le 27 ao t 2013 RAPPEL HISTORIQUE DU PROJET REGIONAL Depuis 2003 la strat gie de la R gion en faveur du d veloppement de la ma trise des savoirs de base s est appuy e sur les elements suivants A Le succ s du programme regional de lutte contre la fracture numerique par une formation massive de la population pr s de 50 000 b n ficiaires en effet forte du succ s du Visa Internet la Region s est appuy e sur cette demarche pour construire un socle de formations aux savoirs et competences de base structurees en visas L action de convergence des r seaux engag s dans la formation aux savoirs de base y compris la LCI APP LCI et Visa Internet autour d un seul programme les visas Libres Savoirs L articulation tait recherch e en s inscrivant dans les n cessaires compl mentarit s au regard des volutions dans le domaine de l organisation et de la r glementation de la formation professionnelle DIF lt comp tences cl s gt Les cadres structurants qui ont guid l action r gionale sont notamment Une dynamique europeenne ciblant un socle commun de savoirs fondamentaux en region centre s inspirant de c
49. x w Lil galit Fi ibertd galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE Premier Ministre P A lt Pr vention et lutte contre illettrisme Rapport Decembre 2013 Introduction tente Y L l sa 5 Partie 1 Prendre la mesure du probl mes 9 1 1 Illettrisme de quoi parle t on sise 9 1 2 Les mesures de Fillettrisme par les enqu tes Information et Vie Quotidienne IVQ 10 1 2 1 Donn es g n rales sur l illettrisme en France en 2011 11 1 2 2 Evolution de l illettrisme entre 2004 et 2011 12 1 2 3 Caract ristiques de l illettrisme 12 1 3 La photographie prise lors par les Journ es Defense et Citoyennet IDC 17 1 4 Au del de Fillettrisme 5 878 000 personnes sont concern es par la non ma trise des comp tences de base 1 2 2 nm tune mine ntm a naa aae i a a qa alien 20 1 5 Comparaisons avec les autres pays de l OCDE si is s l 23 1 6 En r sum quelques chiffres significatifs 24 Partie 2 Agir selon les diff rentes situation
50. NOLLODNOd V1 30 NOILVSINVOUO 1 d35404N44 S SuOD E p 2140 sonbneid s pinb uoneuw10 3104 2 14 N4 3 1514113711 1 341 2 411111 340 13 NOL N43AZMd sejeueuoyed s nbiuigu p sjuouwuobe us s n nuoo uusli33 lli p US uope 44 SNOILDV 13 SHN319V ue senpe JIOA R uuop inb jeuiaqui jIeiod Un p 5u jsix3 n nuo liliqIS A El lli qISH ej 4 55 o 531 JYLIYNNOD 4qdlv4 r s nbne d s p uolsnu p ej uonesile ide ej jUESIA uonep1s Jlupuu suon e uonguuoJ esed s dnolb sanuosusi 21quonN 5111 13 SNOLL V SINDILYAd s q NOILVSTIV1IdVO vi xnelio1l14 1 4 Sao s p ped s nbneid s l ins 1uoui uon e p anod s nbnelid s l 3 suon E so s pou ul s l nunuo u Josije de 6Z IVd 431441N35NL 1 M3S AVNAQ I sexe 42 1514119 11 2 nini p p qupAnod sina2e s siilqoul 79 si lqisu s s20dS sauaiye liqnd uonpolunululo uBeduieo uuskm liL p uonenis ua sauuosiod 5 J siliqoui siliqisu s 82 54 3102 S31 13 4 0514113711 0 NOILVNIIS 53 5434 41 5 18 13 4 35 1815 3 5 Ci uisHm 8lXfp uonen ls Ua s liqnd
51. Obiectif Les centres de formations agricoles CFA publics ont mis en place un accompagnement individualise pour les apprentis detectes en situation d illettrisme Pavillon des apprentissages gt est une des solutions propos es aux quipes p dagogiques Au niveau local des partenariats s organisent avec l ANLCI Les actions ducatives familiales Cette exp rimentation propos e un groupe de travail national de PANLCI s est d roul e dans plusieurs r gions En Bourgogne le Centre de Formation Professionnel de Promotion Agricole CFPPA du Morvan a t associ pour la formation d adultes et de parents en situation d illettrisme Une video a t r alis e et plusieurs articles et publications depuis 2008 montrent qu en aidant les parents dans leurs comp tences de base travers des situations quotidiennes lecture de journaux r daction de CV courriers administratifs par ricochet les jeunes progressent dans leur scolarit L experimentation sur l apprentissage Cette exp rimentation men e dans le cadre du Fonds d Exp rimentation pour la Jeunesse port e par l ANLCI a pour objectif de renforcer les comp tences de base dans les parcours de formation des apprentis Des CFA agricoles sont pr sents dans cette action gr ce des membres du r seau insertion galit En Languedoc Roussillon l tablissement d enseignement agricole de Castelnaudary CFPPA de P z nas et le CFA de R
52. SIQUON 40 sin adu s ld UOSIEBI u2lJ l IAINS JAJ l 1uesi 3n n l e seq SHOAES 3uEsilnn OI S21n 9nJ13S 21QUON 5 nbliuu2 1 3u919 91 un 13ue e OTV S 4NPNJS 2110114119 Jed sin p p s d4 1ed uonesilqisu s suoiss s 21QUON suoneny s s p ne OIV I S1n912e s l nunuo US J l i 1no s siliqisu s z 21 Jeuuoneisdo yn lqo xe JJ g xp vo 2 5 uolIs uo23 Ej ej Sduey2 suEpp s sillqisu s s in p p 24 2 11618 3 3 5 4113711 0 NOLLVTLIS N4 543 5 34 SJA NOLLVIN4140 1 13 3a9vdadau 41 Y3SIWILdO uonequu no JJ uonpullo US l oousjodde H SLHOAB suslusBul luoLMu Inod uoneuuojJ sin joe jepos UOISOUOD min sin joe oJjuo sijeueu jied s ddol A q T 4ALLIVINMOz 45N4144dV 1 Hd nd sNO2 1 Od 31VIDOS NOIS4HO2 V1 340 13 234N11N9 V1 30 2NSIAILLATILT 3 ALINT 30 SAAILVILINI S41 13 3411 T T uonelu llO NOILVWAOA aq SYNODUVd INN SNVG 521 13 310451 11311 1 NOILVNLIS N3 NOLLM43SNI N3 S21194Nd S31 4444434M xn3a
53. Suite a une premiere valuation des acquis des stagiaires une session concernant 90 participants et plusieurs groupes de stagiaires a pu voir le jour Les participants rel vent en effet de diff rents profils il s agit ainsi pour les agents de profil palier 1 d acqu rir les bases de la communication crite et de d velopper leur communication orale pour les agents de profil palier 2 qui sont lecteurs de lire et de comprendre un texte simple en relation avec la vie quotidienne et professionnelle pour les agents de profil palier 3 de ma triser les bases orthographiques et grammaticales et de d velopper leurs crits agents puissent assimiler ce qui leur est enseign la dur e de formation de 10 15 idi niveau des stagiaires est ainsi propos e aux agents raison d une journ e par s l int r t que suscite cette formation et compte tenu des progr s des agents il renouveler cette action A noter galement travers sa politique du livre en France la R gion d projets visant la lutte contre les discriminations contribue accro tre globale sur la lecture politique entrant dans le champ de la lutte cont ttrisme contractualis es d int r t regional la Region lle de Fran des ateliers socio linguistiques ASL se d roulant dans des quartiers labellis s Politi de la ville qui int grent une dimension de lutte contre l illettrisme particuli rement si les personnes d origine t
54. acc der des indicateurs de suivi de ces formations taux d acc s ces formations qui completeraient les chiffres de l enqu te IVQ les demandeurs d emploi Ils peuvent acc der aux programmes de formations lt comp tences cl s gt cl tur s par une valuation finale faisant appara tre les comp tences ou aptitudes acquises par le stagiaire Cette valuation est formalis e par une attestation de comp tences remise au stagiaire et dans des formes adapt es aupr s du prescripteur par le biais de la fiche de liaison Proposition ils pourraient galement mobiliser leur Compte Personnel de Formation pour acc der des formations sur le socle de comp tences en cours de d finition par le Comit Paritaire National De La Formation Professionnelle les comp tences cl s ANLCI 1 et 2 Dans le cadre de la mesure et du suivi de l volution de Fillettrisme par FANLCI il serait judicieux que l agence puisse acc der des indicateurs de suivi de ces formations taux d acc s ces formations gt les salari s Pour les entreprises il est important de b n ficier d outils pour le rep rage des personnes en difficult et de sensibiliser les quipes manag riales au sujet Les OPCA sont un relai tr s important pour une prise de conscience du sujet dans les entreprises et pour diffuser les bonnes pratiques Propositions La possibilit sera aussi offerte au salari de mobiliser son Compte Personnel de Form
55. appuyant sur des situations rencontr es dans la vie de tous les jours lire un programme de t l vision comprendre un bulletin m t o crire une liste de courses etc Un module sp cifique dit module ANLCI fournit des indications pr cises sur les personnes confront es a l illettrisme au sens de l ANLCI L enqu te Information et Vie Quotidienne IVQ mesure trois comp tences traitement de Pecrit calcul compr hension orale S y ajoute un module biographique permettant de conna tre l origine des personnes leur situation socio conomique etc Elle fait l objet d extensions dans quelques r gions et est r alis e sp cifiquement en outre mer Les r sultats pr sent s dans ce paragraphe concernent uniquement le module dit ANLCI donc les personnes en situation d illettrisme 1 2 1 Donn es g n rales sur Villettrisme en France en 20117 En France m tropolitaine en 2011 2 500 000 personnes soit 7 de la population des 18 65 ans scolaris s en France sont en situation d illettrisme selon la d finition de l ANLCI gt 2 500 000 personnes sont en situation d illettrisme Pour les 2 500 000 personnes en situation d illettrisme un certain nombre de caract ristiques peuvent tre d gag es 53 ont plus de 45 ans 60 96 sont des hommes La moiti vit dans les zones faiblement peupl es l autre moiti dans des zones urbaines 10 96 vivent dans les zones urbaines sensibles ZUS
56. carts entre les repr sentations et la r alit d un secteur o locales Missions Co construction des contenus du parcours s curis Partenaires CFA PPP EDI Organismes du PRC Pr paration la signature d un contrat d apprentissage d Avenir ou Acc s la qualification Facilitation de plateaux techniques Des p riodes en stage des temps de d couvertes et d entretiens avec les partenaires sont pr vus durant le parcours s curis l apprentissage uu conseillers de Remise niveau en situation professionnelle dans le PPP missi ns Evaluation finale des jeunes dans le sas du PPP locales Entr e en CFA passerelle ou signature de contrat dans une formation qualifiante acces la qualification l emploi 10 REGION MIDI PYRENEES CONTRIBUTION AU GROUPE DE TRAVAIL DU CNFPTLV PREVENTION ET LUTTE CONTRE L ILLETTRISME CONTEXTE La lt lutte contre TFillettrisme gt a gagn en visibilit ces derni res ann es gr ce notamment l action de PANLCI et aux initiatives men es dans le cadre du FPSPP qui lui ont permis de prendre pied dans l entreprise Elle nen reste pas moins insuffisamment reli e aux dispositifs et finalit s de la formation tout au long de la vie Comme si la soci t dans son ensemble avait du mal reconna tre la non maftrise des savoirs de base comme une cause majeure d exclusion sociale et professionnelle en prendre vrai
57. comme une comp tence partag e La lutte contre Fillettrisme constitue une priorit nationale Cette priorit est prise en compte par le service public de l ducation ainsi que par les personnes publiques et priv es qui assurent une mission de formation ou d action sociale Tous les services publics contribuent de mani re coordonn e la lutte contre Fillettrisme dans leurs domaines d action respectifs Compte tenu de l engagement croissant des partenaires sociaux et des collectivit s territoriales dans la lutte contre l illettrisme nationale de lutte contre l illettrisme est la fois le point d intersection des diff rentes actions et leur moteur Dans ce contexte multi acteurs la mission de coordination d ing nierie et de mutualisation des outils exerc e par l Agence prend plus d importance encore Les corps d inspection des Affaires sociales et de l Education nationale ont salu en 2012 le travail accompli et ont soulign que la richesse de l inter minist rialit onze minist res si gent son conseil d administration doit aussi tre pleinement exploit e tant au niveau national que sur les territoires Les auditions r alis es par le Groupe de travail du CNFPTLV ont montr que les travaux de l ANLCI faisaient r f rence taient utilis s par tous les acteurs territoriaux ou de branches et servaient de base la construction de partenariats g om trie variable qui fonctionnent
58. communication en langues trang res la comp tence math matique et les comp tences de base en sciences et technologies la comp tence num rique apprendre apprendre les comp tences sociales et civiques l esprit d initiative et d entreprise la sensibilit et l expression culturelles gt gt LES SOURCES DE FINANCEMENT DIVERSIFIEES Le budget des organismes labellis s APP repose sur le pluri financement Etat R gions OPCA entreprises les collectivit s territoriales gt gt LE FONCTIONNEMENT EN RESEAU A DIMENSION REGIONALE ET NATIONALE Le fonctionnement en r seau permet des pratiques d changes de mutualisation et de participation des projets communs au niveau local r gional et national association propri taire du label APP porte promeut et anime le r seau des sites lab lis s en maintenant une dynamique de r seau et d innovation Contact Laure Pillias 06 04 59 65 62 laure pillias app reseau eu www app reseau eu SIGLES UTILISES DANS LE RAPPORT A AEF Actions ducatives familiales AFPA Association nationale pour la formation professionnelle des adultes AIOA Accueil Information Orientation Accompagnement ANLCI Agence nationale de lutte contre l illettrisme APaap Association pour la promotion du label APP APP Atelier de P dagogie Personnalis e ARF Association des R gions de France ASL Ateliers socio linguistiques C CARDIE Corres
59. conna tre les solutions qui existent Et informer tr s pr cis ment les responsables lus et administratifs des politiques d ducation et de formation pour viter la perte de temps et de moyens consacr s la r invention constante ou l exp rimentation sans fin Soutenir les familles au moment de l entr e dans les premiers apprentissages des enfants plus particuli rement les familles qui ne ma trisent pas bien la lecture l criture le calcul en orientant notamment les moyens d j existants vers la mise en place d Actions ducatives familiales pour faciliter la r acquisition des comp tences de base par les parents leur permettre de mieux participer au suivi de la scolarit de leurs enfants et favoriser leur entr e dans les dispositifs de formation d j existants Associer les collectivit s locales pour qu elles mettent disposition leurs quipements ducatifs notamment dans les zones rurales Renforcer la pr vention de l illettrisme en favorisant les coop rations locales entre les parties prenantes tablissements scolaires services de sant m diath ques centres de loisirs services propos s par les mouvements d ducation populaires porteurs d actions culturelles pour prendre en charge le plus t t possible les enfants qui connaissent des difficult s Renforcer les comp tences de base des apprentis pour pr venir les risques de rupture des contrats d apprentissage faciliter leur insertion et leur
60. conomiques du monde du travail les salari s qui ne maftrisent pas les comp tences de base sans parler des comp tences num riques peuvent tre fragilis s s ils doivent quitter leur entreprise emp ch s de suivre des formations et d obtenir des volutions professionnelles En ce sens l illettrisme et la non ma trise des comp tences de base sont facteurs d ins curit professionnelle Les enjeux de s curisation des parcours professionnels des salari s en situation d illettrisme ou de non ma trise des comp tences de base sont donc De sensibiliser les entreprises en particulier dans les secteurs professionnels les plus concern s et de mettre en place les moyens de rep rage des situations d illettrisme De lier dans l ing nierie des actions conduites les formations de remediation et les formations professionnelles De mutualiser tout ce qui peut l tre La lutte contre l illettrisme est une illustration des difficult s en mati re de formation aujourd hui les besoins des salari s et des demandeurs sont l les moyens et les dispositifs existent pour l essentiel mais les deux ne se rencontrent pas 2 5 1 Les leviers pour agir Mobiliser les partenaires sociaux sur plusieurs niveaux gt Dans l entreprise une approche collective et partag e Une premi re difficult est de rep rer et intervenir aupr s des salari s concern s Pour ne pas les stigmatiser ni les mettre en difficult les rep
61. d entre nous o La population vieillit et malgr tout les comp tences de base y compris dans le domaine du num rique doivent tre actualis es Catherine MARCHAND Groupe Technique Lutte contre l illettrisme du CNFPTLV Contribution MEDEF Direction ducation et Formation 6 septembre 2013 Mouvement des Entreprises de France MEDEF Contribution MEDEF Groupe Technique de lutte contre l illettrisme du CNFPTLV Objectifs du groupe de travail du CNFPTLV tablir un diagnostic partag de la situation de l illettrisme en France D finir des objectifs et des orientations strat giques proposer une hi rarchie dans la mise en uvre des objectifs Se questionner sur la pertinence d indicateurs et d objectifs chiffr s Faire des pr conisations sur l organisation et l articulation des partenaires impliqu s La lutte contre l illettrisme concerne des personnes de plus de 16 ans ayant t scolaris es en France et ne ma trisant pas suffisamment les savoirs de base lecture criture et calcul pour faire face aux exigences minimales requises dans leur quotidien leur vie professionnelle sociale et culturelle Ces personnes alphab tis es sont sorties du syst me scolaire en ayant peu ou mal acquis les savoirs premiers pour des raisons sociales culturelles ou personnelles et n ont pu user de ces savoirs et ou n ont jamais acquis le go t de cet usage Mais en r alit pour les entreprises la qu
62. d octobre 2013 8 Note d information 13 30 de d cembre 2013 CNFPTLV d cembre 2013 24 La moiti sont en emploi 10 au ch mage 18 retraitees 14 en formation ou inactives 8 au foyer Les personnes en situation d illettrisme repr sentent 7 de la population des 18 a 65 ans ayant t scolarises en France Ce taux est en recul de 2 points soit 500 000 personnes par rapport a 2004 ann e de r f rence o 3 100 000 personnes soit 9 taient concern es Cette baisse est significative et en partie le r sultat des actions conduites par les diff rents acteurs Mais la situation demeure pr occupante tant en terme d illettrisme qu en termes de difficult s graves dans la ma trise des comp tences de base Recommandations Les objectifs atteindre en 2018 sont de faire baisser a 5 le taux d illettrisme au niveau m tropolitain de 2 points le taux pour chacune des r gions m tropolitaines pour lesquelles cet cart est mesurable de 5 l cart la moyenne nationale pour les r gions d outre mer conform ment ce que pr voit le Conseil interminist riel de l Outre mer CIOM Pour ce faire il est propos d agir sur les deux leviers suivants e d une part l am lioration de la pr vention de ses outils et dispositifs e d autre part l augmentation du nombre de b n ficiaires des actions de lutte contre l illettrisme en ciblant prioritairement les plus de 45 ans L v
63. dans le cadre d une recherche action r gionale Celle ci a abouti l laboration d une carte de comp tences et dgn r f rentiel d insertion professionnelle en direction des jeunes non qualifi s L effort partenarial et d accompagnement r gulier sur le terrain men par les services de la R gion se poursuit au plus pr s des organismes de formation il permet d inscrire le programme Avenir Jeunes dans une approche globale de l insertion qui favorise notamment le ayant int gr le dispositif et contribue la professionnalisation des acteurs de l insertion socio professionnelle En direction des jeunes un autre dispositif pr cisemment pour les jeunes lyc ens r ussite pour tous participe galement cet axe de soutien Ce dispositif permet entre autres actions d clin es dans les programmes le financement annuel de projets ax s sur le lire et crire La charte de partenariat lt R ussite pour tous gt est sollicit e dans le cadre du plan d action de lutte contre le d crochage vot en avril 2013 lequel plan est au service du CPRDFP dont l objectif est de construire un cadre d intervention aux politiques publiques Pour le public accueilli dans les CFA la R gion a particip d s 2010 une exp rimentation lutte contre l illettrisme gt avec des CFA franciliens volontaires et PANLCI exp rimentation qui a int gr la dimension du rep rage et du suivi des jeunes en difficult s d
64. de 1 point d cart Par contre les diff rences se creusent avec l ge et les hommes sont proportionnellement plus nombreux tre en situation d illettrisme parmi les 26 35 ans pr s de 3 points d cart et surtout parmi les 36 45 ans et les 46 55 ans pr s de 4 points la diff rence atteint 5 points pour la population la plus g e de l enqu te Travaux ANLCI JP JEANTHEAU CNFPTLV d cembre 2013 14 Pourcentage d illettrisme par genre et age 2011 16 0 14 0 10 0 9 4 8 0 6 0 2 0 3 7 3 9 lt 25 ans 263 35ans 36345ans 46855ans 563 65ans Hommes Femmes Source IVQ Traitement ANLCI gt CLillettrisme est plus penalisant vis vis de l emploi pour les femmes que pour les hommes Comme on l a vu les femmes sont moins souvent en situation d illettrisme que les hommes Pourtant les r percussions sur leur pr sence dans l emploi en sont beaucoup plus p nalisantes En moyenne 51 des personnes en situation d illettrisme sont en emploi les hommes concern s par l illettrisme sont 58 tre en emploi tandis que les femmes ne sont que 44 l tre Pour les hommes entre 26 et 45 ans tre illettr n a que peu de cons quence en terme de taux d emploi et entra ne un diff rentiel de seulement 6 a 8 courbes losange bleu et triangle vert sur le graphique ci dessous Par contre pour les femmes de ces tranch
65. de fa on s par e pour conserver des l ments de comparaison les situations de savoirs de base non ma tris es pour les personnes r sidant en France mais ayant t scolaris es l tranger pour tout ou partie de leur scolarit et ayant appris le fran ais l tranger ou en formation fran ais langue trang re Page 3 sur 4 Groupe Technique Lutte contre l illettrisme du CNFPTLV Contribution MEDEF Direction ducation et Formation 6 septembre 2013 ANNEXE Comparaisons des donn es d autres pays avec celle de la France Groupe d experts haut niveau de FUE sur la lutte contre illettrisme septembre 2012 1 Europ en sur 5 g de 15 ans et pr s d 1 adulte sur 5 ne maftrisent pas les comp tences de base requises pour fonctionner avec succ s dans une soci t moderne Pour autant la plupart de ces adultes sont en emploi ANLCI Enqu te IVQ 1 Fran ais adulte sur 14 7 des 18 65 ans est en situation d illettrisme et plus de la moiti des personnes en situation d illettrisme ont un emploi Rapport mondial de suivi de l ducation pour tous UNESCO 2012 L enqu te sur la litt racie et les comp tences des adultes ELCA conduite dans 9 pays Norv ge Pays Bas Nelle Z lande Australie Canada Suisse Hongrie Etats Unis Italie revenu lev de l OCDE value sur une chelle de 1 a 5 les comp tences En compr hension de textes par exemple une personne ne d passant pas
66. de l alternance 5 gionaux concern s des CFA investis dans la d marche pro du Dispositif d acc s l apprentissage des CFA investis dans la avec Avenir Jeunes des organismes repr sentants des P les de ir Jeunes des consultants IP2A sont partenaires de ce projet Des repr sentants des active en entreprise et s curisation des parc Projets Professionnels francilien n des parcours Les ape osna engag es par la R gion pour les jeunes sans qualification et pour les apprentis r pondent l objectif g n ral de s curisation de parcours Au del d une d claration d intention l accompagnement et le travail avec les acteurs du terrain rev t une dimension primordiale pour la R gion En 2012 des travaux propos s par la R gion dans 4 grands secteurs professionnels le BTP l h tellerie restauration la propret et l informatique ont permis d associer les branches professionnelles des CFA volontaires des organismes d Avenir Jeunes du programme r gional Comp tences et des conseillers de mission locale Cette collaboration suivie d experimentations in situ avec des stagiaires a favoris l mergence de parcours s curis s vers la qualification l apprentissage ou l emploi et les r sultats attestent de plus de 90 de sorties positives Le principe du parcours s curis cf annexe 2 a t g n ralis pour permettre a des jeunes en amont d un emploi d Avenir de se pr parer un futur
67. de personnes dans l ensemble de la France Intervenant dans le champ des comp tences cl s europ ennes ils fonctionnent en continu sur les territoires Ils accueillent toute personne exprimant une demande de formation Commanditaires financeurs prescripteurs op rateurs sont divers Les publics vari s en termes de niveau d ge de statut Cette mixit n est pas la moindre des qualit s des APP Ils sont de fait un lieu social o le m lange cr e des solidarit s des entraides des dynamiques souvent absentes des approches classiques en raison des cloisonnements institutionnels ou des approches p dagogiques trop conventionnelles Les publics relevant de l illettrisme y sont presents au m me titre que les autres 30 50 des 40 000 personnes form es en 2012 Ils sont tr s actifs dans le programme comp tences cl s pilot s par la DGEFP et pour la formation de salari s dans le cadre du DIF Ils proposent un acc s la formation pour tous partout tout moment Les APP apportent la preuve au travers de plus de 25 ans de pratiques et aujourd hui encore que l approche p dagogique propos e fonctionne donne des r sultats mesurables dans un rapport qualit prix unique Les d velopper est facile pas cher et port e de main Les APP proposent une radicalit p dagogique seule capable de r pondre aux demandes multiples et vari es de chacun des acteurs et de chacune des personnes pour ce faire ils disposen
68. des auditions Contributions Sigles Mu A Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE de 4 LOID r ont de lot de iia 2 ea Dialogue soccal Les Monistres PARIS LE 4 31 203 Madame la Pr sidente D apr s l enqu te Information et Vie Quotidienne IVQ de l Institut national de la statistique et des tudes conomiques en 2011 7 des adultes de 18 65 ans en France sont illettr s soit 2 5 millions de personnes qui ne ma trisent pas suffisamment la lecture Pecriture le calcul et les comp tences de base pour tre autonomes dans des situations simples de la vie quotidienne Ces chiffres d montrent un progr s puisqu en 2004 9 de la population soit 3 1 millions de personnes taient en situation d illettrisme La situation cependant demeure pr occupante Le 1 mars 2013 le Premier ministre a attribu le label Grande Cause nationale pour 2013 au collectif lt Agir ensemble contre l illettrisme gt f d r par l Agence nationale de lutte contre l illettrisme ANLCT Le Gouvernement a ainsi voulu souligner et encourager la d marche de rassemblement des principales associations et organisations qui luttent contre Pillettrisme Ces r sultats d coulent notamment de la forte mobilisation des acteurs depuis dix ans L attribution de ce label marque galement la volont du Gouvernement de faire
69. enseignants comprend la connaissance des publics scolaires et des processus d apprentissage Les coles sup rieures du professorat et de l ducation ESPE en tiennent compte dans les parcours de formation qu elles proposent en mati re de formation initiale pour les nouveaux enseignants CNFPTLV d cembre 2013 32 De la m me mani re dans le cadre de la formation continue en pr sence ou distance les enseignants du premier degre peuvent beneficier de parcours de formation sur l enseignement de la compr hension en lecture afin de mieux accompagner les l ves dans leur apprentissage de celle ci De plus le pilotage national du r seau lt ma trise de la langue et pr vention de l illettrisme gt est renforc en favorisant un travail en bin me de correspondants acad miques constitu d un inspecteur de l Education nationale pour le premier degr et d un inspecteur pour le second degr Au plan d partemental la m me personne est d sormais charg e des missions lt ma trise de la langue gt et pr vention de Fillettrisme pour garantir une meilleure synergie de l action conduite La mission Ma trise de la langue fran aise de la direction g n rale de l enseignement scolaire repr sente pour l ensemble du r seau ainsi constitu un interlocuteur r f rent pour obtenir des informations utiles la mise en uvre d actions et faciliter la mutualisation des pratiques les plus e
70. est collective 6 Ces jeunes adultes a l issue de leur apprentissage ne restent pas jamais dans l entreprise m me si le chef d entreprise fait lui m me des fautes ce qui est de plus en plus courant 7 Ces jeunes adultes sont catalogu s cancres et incomp tents et le groupe de coll gues de travail les exclue naturellement donc leur progression professionnelle est longue souvent impossible la personne r gresse je tiens pr ciser que l on se situe dans le cadre de mon exp rimentation au niveau 3 de formation 8 j ai constat parfois une d stabilisation totale du jeune adulte qui a peur de perdre son travail 9 les valuateurs et correcteurs lors des examens et concours suivent une grille de correction et de notation et parfois souvent syst matiquement attribuent le point lorsque le mot existe m me crit en phon tique ou d une mani re approch e nous commercialisation au lieu de nous commercialisons par exemple Ces constations tant faites je souhaiterais apporter ma contribution sur les points suivants A exp riences men es et en cours j ai conduit et je conduis un travail qui a pour objectif de poser un diagnostic aussi simple soit il Ce diagnostic a toujours t r alis de fa on ludique et suscitant l adh sion sans d valorisation de l adulte et surtout sans jugement les mots orthographe dict e grammaire etc sont bannis Le diagnostic se fait de fa
71. gion dans son cadre d intervention li e la lutte contre l exclusion a privil gi le soutien des projets innovants en langue professionnelle et des associations qui pouvaient apporter des ressources d ampleur r gionale en se basant sur le double constat suivant o un volume insuffisant de formations propos es pour r pondre aux besoins des publics les plus en difficult avec la langue ou l crit publics ne pouvant pas acc der directement aux formations de droit commun o et un nombre important d associations de proximit intervenant sur ce champ de Pillettrisme ou de l apprentissage de la langue environ 10 20 millions d heures stagiaires an en lle de France peu structur es et non organis es en r seau pour la mise en place d une v ritable mutualisation des outils et des d marches dans ce domaine Dans ce cadre ont donc t soutenus par la R gion des projets de formations vis e professionnelle mises en place par quelques associations de terrain habitu es ce public et comp tentes en linguistique dans un espoir d essaimage des projets r ussis ainsi que des programmes visant le d veloppement de centre ressource partiel des organismes de formation ax es non sur Tillettrisme probl matique l apprentissage de la langue par les migrants en difficult linguistique suivant Les exp riences men es en R gion Avenir Jeunes est une exp rience de travail par en 2013 cf a
72. institutionnel et mobiliser d autant mieux les acteurs rencontr s il est envisag de faire intervenir conjointement un membre de la COPIRE et le charg de mission r gional entreprise lors de ces interventions Ces interventions ont une dur e raisonn e une deux heures peuvent tre incluses dans un ordre du jour d une r union existante et peuvent tre suivies d un entretien plus technique Des affiches ou des spots d information sensibilisation sont remis aux interlocuteurs afin qu ils puissent rediffuser l information dans leurs structures d Interventions de sensibilisation formation accompagnement des r f rents op rationnels de ces structures relais en contact avec les entreprises Une fois les instances de ces structures mobilis es le charg de mission r gional entreprise peut proposer d accompagner les professionnels de ces structures relais en contact avec les entreprises monter un plan de sensibilisation et ou d action aupr s des entreprises du territoire Objectif op rationnel 8 Sensibiliser mobiliser et outiller les entreprises pour optimiser leur capacit de rep rage des besoins et de construction de la commande de formation Mise en uvre op rationnelle a S appuyer sur les acteurs lt relais vers l entreprise gt qui peuvent sensibiliser mobiliser et outiller les dirigeants responsables ressources humaines responsables formation encadrants de proximit 12 b Elaborer un
73. interviennent dans la formation des personnes en situation d illettrisme et ou sur les comp tences de bases Capitaliser sur les d marches des branches professionnelles pour la reconnaissance des acquis des personnes sorties de l illettrisme Mutualiser les outils de rep rage les contenus de formation vis e professionnelle les r f rentiels de certification et des comp tences cl s labor s par les branches professionnelles et par les Conseils r gionaux avec l aide du r f rentiel des comp tences cl s en situation professionnelle RCCSP CNFPTLV d cembre 2013 49 2 6 4 L innovation au service de la pr vention et de la lutte contre l illettrisme gt L utilisation du num rique Les dispositifs de recherche action doivent tre encourag s en favorisant les collaborations entre organismes de formation et laboratoires scientifiques Le d veloppement actuel des sciences cognitives doit pouvoir se traduire davantage dans des innovations p dagogiques au service de la pr vention des difficult s en mati re de ma trise des comp tences de base Il s agit par ailleurs d organiser la valorisation et la mutualisation des initiatives innovantes Pour ce faire les correspondants acad miques pr vention de l illettrisme gt sont appel s travailler en troite articulation avec les conseillers acad miques en recherche d veloppement innovation et exp rimentation CARDIE Ces derniers gr
74. j fait de fa on juste et pertinente C est le c t lt offre gt qu il faut explorer sa nature ses co ts ses modalit s son efficacit et le contexte de sa mise en uvre de son fonctionnement de ses modes financements et des r sultats observ s ue faire Les propositions inscrites dans les documents pr paratoires aux d bats parlementaires sur la r forme de la formation professionnelle ouvrent des opportunit s Ce n est pas la premi re fois Pourtant il y a danger Il est urgent de prendre de la hauteur par rapport aux diff rents acteurs et diff rents modes de financement Il est urgent d inventer de cr er et de faire vivre un espace formation lt au dessus de la m l e dans lequel chaque citoyen adulte chaque territoire chaque entreprise chaque acteur de la vie sociale et culturelle se retrouve autour d un bien commun de formation et de culture Espace con u comme une rampe de lancement et comme une plaque tournante de tout parcours de formation personnalis Lutter efficacement contre Fillettrisme et obtenir des r sultats mesurables repose pour l essentiel sur ce postulat Association pour la Promotion du label APP Le mercredi 09 octobre 2013 N I Une exp rience pour fonder lt mod le de r f rence gt commun Les APP Ateliers de P dagogie personnalis e qui conna t N s au milieu des ann es 80 le r seau a form jusqu aujourd hui plus de 3 millions
75. l ANLCI sur les territoires Il pourrait tre r fl chi la possibilit d une convention sign e entre le Pr fet le Conseil r gional l ANLCI et le CARIF confiant a ce dernier la mission de Charg de mission regional de l ANLCI 16 Au niveau national renforcer la pr sence des Conseils r gionaux 3 ou 4 au sein du Conseil d administration du GIP ANLCI au regard de leurs comp tences en mati re de formation et d apprentissage du r le croissant qu ils jouent en mati re de lutte contre l illettrisme 17 B tir un programme pluriannuel d valuation pour mesurer les progr s ventuels et r orienter ventuellement la strat gie 18 Confier a l ANLCI l dition d un tat des lieux annuel sur l investissement consenti en mati re de pr vention et de lutte contre l illettrisme tant au niveau national qu au niveau r gional afin de mettre a la disposition de tous une vision d ensemble 19 R affirmer une volont commune partag e par les pouvoirs publics nationaux les responsables des collectivit s territoriales et les partenaires sociaux de se r unir au sein d une structure d di e l ANLCI permettant de produire et de disposer d un certain nombre de donn es claires de m thodes de travail et d organisation et d un outillage produit en commun afin de pouvoir pr venir et lutter avec plus d efficacit et d efficience contre l illettrisme CONTRIBUTIONS REGIONALES Contribution MC Jarrot Consei
76. l Josiundo unod lt slid ju 5 SIB 91 gt 53 s J lli3no J9SIIQOW 19SIIQISUSS 2 Salv1vS Sunq1 13 53514434 1 3 S31 MVd 40 S3JANYW3A 530 143 1344013 4 31 d45Y41n02N4 15 3413 25144434 1 N4 531 5 saq 358 SMIOAVS 5322 44 013 caxv TAINS sin 1e3IpuI si uuone s do sJjin5 qo suone u ruo eloos uols uo niln pl sin joe s l uoneonp3 eus sejeueuayied suonop p 2 810 1J12 uonnded li je SIQUON 5 UOISSUOI 3 suon e s p uonmued u SIQUON LA Ne S2992 p suon E s p l elio1l 1 onnuded l SIQUON lpuonpu uoneonp3 SIN2JR2IPUI ad S suep suonesiliqisu s s p san a l suon p s p aje10 Je Uoniuedei je 2IQUON 9118109S esed 21121095 L d s9112 09S sde s l ins s ule o5s s liqnd s p saidne s u uu 5 Se zu 5 s l 42 81 unin 5 uois uo5 deu suep utsi4 33 li 00 0 suolpe sJnisodsip s l ddol A p 1 US nu e N sin feui s p juejuosaid sjuejus p XNE l amp ST
77. la d finition de TVilletirisme la typologie des publics les situations de contournement Conna tre et communiquer sur les enjeux de l crit Aider outiller accompagner les acteurs relais au rep rage des situations d illettrisme Permettre de prendre en compte dans le suivi et l accompagnement des publics les situations d illetirisme Situer et d finir le rep rage dans les pratiques professionnelles dans le processus d acc s la formation en s appuyant sur le contexte local ainsi que l organisation territoriale du ou des organisme s concern s Conna tre les trois niveaux du r f rentiel linguistique de base utilis comme r f rence r gionale pour l orientation la prescription le positionnement et l valuation Date Pr d finie dans le calendrier pr visionnel et adaptable la demande Horaires 9h 12h30 13h30 17h Lieu Propos par le demandeur de la session Evaluation PR FET DE LA R GION NORD PAS DE CALAIS Questionnaire individuel C2RP Bilan de session C2RP Centre r gional de ressources p dagogiques l Europe r Immeuble Le Vend me 50 rue Gustave Delory 59000 LILLE GARE Mission Illettrisme 03 20 90 73 14 www c2rp fr Labor Ren ML t FRAN ANSE Cette action est cofinanc e UNION EUROPE par l Union europ enne Fonds social europ en Sensibilisation la conduite d entretien du public en situation d illettrisme DE RESS
78. le plus souvent d pendantes du contexte r gional et du positionnement institutionnel En r gle g n rale on peut en faire ressortir un corpus commun Assurer la mise en uvre d clin e dans la r gion du plan d action approuv par les administrateurs de l ANLCI Cr ation animation et professionnalisation du r seau d acteurs intervenant dans la pr vention et la lutte contre l illettrisme et accompagnement dans la mise en place des projets R aliser et actualiser un tat des lieux des actions existantes Valoriser les pratiques existantes sur le territoire et impulser de nouvelles actions Monter et animer des projets de pr vention et de lutte contre l illettrisme CNFPTLV d cembre 2013 62 Coordonner et mettre en coh rence les actions des services de FEtat et des tablissements publics celles des collectivit s territoriales Conseil regional d partements et communes les actions de la soci t civile et des acteurs conomiques et sociaux au moyen des plans r gionaux de pr vention et de lutte contre l illettrisme D cliner les accords et conventions pass s entre l ANLCI et les partenaires institutionnels exemple convention cadre avec P le Emploi Elaborer mettre en uvre suivre et valuer le plan r gional de lutte contre l illettrisme A l aune des activit s r alis es et dans le cadre d une gouvernance r gionale renforc e l h bergement des charg s de
79. le score moyen de la France reste stable entre 2000 et 2012 mais pour la premi re fois depuis 2000 la moyenne de la France est significativement au dessus de celle des pays de l OCDE En culture scientifique les r sultats de la France sont stables par rapport elle m me ainsi que par rapport la moyenne des pays de l OCDE gt Cependant cette bonne moyenne est le r sultat de deux ph nom nes On observe un accroissement r gulier depuis 2000 de la population d l ves de faibles niveaux de comp tences dont le taux est pass de 15 2 18 9 De fa on concomitante la proportion d l ves dans les hauts niveaux a augment passant de 8 5 a 12 9 Cette r partition des l ves fran ais avec des effectifs importants aux deux extr mit s de l chelle des comp tences est une caract ristique qui se confirme L enqu te PISA souligne par ailleurs que c est l un des pays dans lequel il existe une forte d pendance entre les r sultats scolaires et l origine sociale des l ves 1 6 En r sum quelques chiffres significatifs En 2011 en France m tropolitaine 2 500 000 personnes sont en situation d illettrisme selon la d finition largement partag e de l ANLCI Parmi elles 53 ont plus de 45 ans 60 96 sont des hommes La moiti vit dans les zones faiblement peupl es l autre moiti dans des zones urbaines 10 96 vivent dans les zones urbaines sensibles ZUS 7 INSEE Premi re n 1467
80. les services d mat rialis s offrent de vastes possibilit s en terme de mise disposition de l information et d acces aux services ils pr sentent des risques d exclusion pour ceux qui sont de l autre c t de la barri re num rique Il convient de les rendre accessibles aux personnes illettr es au travers de la combinaison de diff rents medias internet plate forme t l phonique mais aussi la t l vision vid os ou supports audio gt Des accords cadres nationaux pour outiller les partenaires de la lutte contre l illettrisme Il s agit d organiser le partenariat avec les administrateurs de l ANLCI et tous les grands r seaux qui d cident de s engager dans la pr vention et la lutte contre l illettrisme en s appuyant sur l ANLCI pour rendre lisible leurs contributions a la pr vention et la lutte contre l illettrisme et d velopper leur capacit d action Ce travail est conduit la fois en direction de tous les partenaires qui si gent soit au Conseil d administration soit au Comit consultatif de l ANLCI mais aussi de fa on plus directe au moyen de la conclusion d accords cadres avec des r seaux qui d multiplient ensuite l action C est le cas par exemple des accords conclus avec les minist res avec P le emploi avec les OPCA et avec les grands r seaux associatifs qui sont les principaux op rateurs pour la mise en uvre d actions Les accords cadres nationaux conclus avec les OPCA ont co
81. meilleure coh rence des actions et d en augmenter l efficacit Ils visent un large ventail de publics les tr s jeunes enfants les enfants et adolescents scolaris s ainsi que leurs parents les demandeurs d emploi mais galement les salari s les d tenus L organisation d ateliers illettrisme en 2012 deux ateliers ont t organis s par la DGOM r unissant des Minist res et des organisations agissant dans la pr vention et la lutte contre l illettrisme Le premier a permis de s interroger sur l existence de d terminants sp cifiques a l illettrisme outre mer Le second portait sur Fillettrisme en milieu de travail Des tables rondes ont t organis es et ont permis d aborder les th mes suivants Comment se retrouve t on illettr en situation de travail outre mer gt lt Passer pour un employeur de la prise de conscience que la non ma trise des comp tences de bases d un salari peut tre un frein pour le d veloppement de son entreprise l action cla structuration de l offre de formation en comp tence de bases outre mer Des appels projets dans le cadre des exp rimentations ultramarines du Fonds d experimentation pour la jeunesse FEJ trois appels projet ont t lanc s pour l Outre mer Lors du second le Programme 2 Pr vention et lutte contre l illettrisme a permis de retenir sept projets pour l outre mer sur ce th me dont un inter DoM port par F ANLCI Ma trise des
82. mission le r le des d l gu s acad miques num riques DAN et des corps d inspection est essentiel la mise en uvre des politiques ducatives sp cifiques gt Ouvrir le programme d investissements d avenir la lutte contre l illettrisme Dans le cadre du Grand emprunt lanc 2009 un volet Formation en alternance a t mis en place par la loi de finances rectificatives du 9 mars 2010 dot de 500 millions CNFPTLV d cembre 2013 50 d euros Ce volet se d cline en deux actions une action 1 consacr e a adapter de formation en alternance aux besoins de l conomie une action 2 consacr e a la cr ation ou la consolidation de solutions d h bergement Un appel projet a t lanc en 2010 qui se cl ture fin 2014 Un second programme d investissements d avenir a t pr sent le 9 juillet 2013 par le Premier ministre Dans ce cadre un nouveau volet formation devrait tre institu Son objet serait plus large que la formation en alternance puisqu il s agirait de faire merger des op rations innovantes de formation ou de reconversion de site port es par des consortiums employeurs organismes de formation Bien que ces deux volets formation ne soient pas au sens le plus strict consacr s la lutte contre l illettrisme par comparaison aux appels projets du FPSPP des projets qui tout en r pondant aux exigences des cahiers des charges mettraient en avant des di
83. noljneog 513 nu 391107 V L445 A u Bbnp gq 513 394107 np 34171 V unueiotuoy 513 4942 1 1107 np u ul ed q ui einol 24344 s u o7 S14 94107 91PUI 3yu uu l1ied q euujdoj 32uelg S14 euwu10J unpnossI S14 S1PUI S1pPUI ins uolineu S13 OJPUI 513 01107 91n3 juowoyedoq m VNNV PUOTUON puewy 3ules S14 uonetu101 ZV ueu S14 1949 VL349 P1ON 1949 S14 Jo np S714 GT Z00 uonesijj aqej nben 5 un euo D 1 l Inb S HOAES s iqr1 s 3eds3 92 uos nu panolny 951912 4 5 14 7 xn ne eu VNNV 20SSV pueuiy 3S unpnoss edog O1d r y UEJEA s bunoq 6 day uozl l Aeuauque7 dav 1 s sill qel STA HMD gany s siuauneag 041 RE 9007 s sirl qel STA 9002 s nd p s sill qei S HOAES 5011 s 5eds3 s p ke 21 S lUH Dp S 19SI PI20S91 gt 91I10A sjueusidde xne u dd sun 15919 no 3 1u uunu s
84. octobre 2013 suppos e de ces personnes a int grer une offre p dagogique bas e sur l autoformation accompagn e a utiliser les technologies de l information Les publics les illettr s en l occurrence doivent b n ficier d actions sp cifiques d di es les b n voles peuvent assurer seuls des prestations e La source de financement unique qui conduit chaque d cideur fixer ses propres r gles sans concertation avec les autres intervenants Vers quoi il faut aller La mise en place d un positionnement diagnostic permettant chacun de mettre lt au jour gt ses connaissances et ses comp tences comme pr alable tout parcours de formation Pouvant intervenir tout moment il deviendrait une composante de la prescription ou de l auto prescription dans certaines situations futur compte personnel de formation La pratique d une p dagogie personnalis e dur e contenus rythmes modalit s d apprentissage n goci s entre le formateur et l apprenant propres chacun La certification des comp tences cl s le 3 C certificat des comp tences cl s mis uvre les organismes de formation labellis s et reconnu par toutes les instances publiques et partenaires sociaux proc dure pr ciser La possibilit d acc der tout moment des prestations li es a la ma trise des comp tences cl s Le champ de
85. parcours poste d insertion alternance formation pr qualifiante et qualifiante VAE Les dispositifs Etat et R gion permettent cette articulation mais elle n est pas toujours ais e dans la r alit des pratiques Les partenaires du plan par ailleurs en charge de l insertion de l IAE de certains dispositifs d alternance et de formation sont donc invit s prendre en compte les enjeux de l illettrisme pour une articulation concr te facilit e avec les tapes de parcours propos es 10 AXE 2 D velopper l acc s aux savoirs de base des salari s en entreprise El ments d tat des lieux L existant Les premi res actions men es en Picardie sur l acc s aux savoirs de base des salari s en entreprise datent de 2004 Cette ann e l la DRTEFP finance une tude sur les freins aux actions de formation aux savoirs de base en entreprise Puis partir de 2005 le territoire picard voit se d velopper plusieurs exp rimentations sur les territoires de Ham et de Ch teau Thierry dans le cadre d un projet EQUAL ou du fait de dynamiques sp cifiques dans quelques entreprises notamment MBK SYGMAKALON M nage service Nestle Une manifestation r gionale est organis e en 2007 sur le theme lire crire comprendre et s exprimer au travail pratiques de formation dans les entreprises picardes A la m me p riode les partenaires sociaux se mobilisent certains se forment et la COPIRE s empare du sujet D
86. personnes confront es l illettrisme ont b n fici des solutions mises en uvre L illettrisme qualifie la situation de personnes de plus de 16 ans qui bien qu ayant t scolaris es ne parviennent pas lire et comprendre un texte portant sur des situations de leur vie quotidienne et ou ne parviennent pas crire pour transmettre des informations simples Pour certaines personnes ces difficult s en lecture et criture peuvent se combiner des degr s divers avec une insuffisante ma trise d autres comp tences de base comme la communication orale le raisonnement logique la compr hension et l utilisation des nombres et des op rations la prise de rep res dans l espace et dans le temps etc Malgr ces d ficits les personnes en situation d illettrisme ont acquis de l exp rience une culture et un capital de comp tences en ne s appuyant pas ou peu sur la capacit lire et crire Certaines ont pu ainsi s int grer la vie sociale et professionnelle mais l quilibre est fragile et le risque de marginalisation permanent D autres se trouvent dans des situations d exclusion o l illettrisme se conjugue avec d autres facteurs gt Quatre paliers permettent de graduer l avanc e vers la ma trise des comp tences de base On peut consid rer qu on est sorti de l illettrisme lorsqu on ma trise le degr 2 Degr 1 Rep res structurants Comp tences permettant de se rep rer dans l
87. poste de travail Ainsi la R gion cr ant des postes d OPTIC pour les lyc es franciliens a pu recruter des jeunes issus de parcours s curis s vers les m tiers de la maintenance informatique 3 coordinations territoriales La politique de la lutte contre l exclusion aide modestement des territoires mieux s organiser pour harmoniser ou coordonner la formation la langue parfois avec les structures de l emploi voire de l IAE gr ce une expertise qui s est construite par Pexperimentation en divers lieux Ce travail est appr ci par des collectivit s locales il permet de mettre en synergie les multiples comp tences d j au service du public en difficult linguistique sur un territoire et donc d tre bien plus efficient Cf matin e lt une concertation au sein de territoires pour am liorer l insertion sociale ducative citoyenne voire professionnelle gt sur http www projets citoyens fr node 4294 4 Lors de la m me journ e ont t pr sent es des articulations locales e des formations de l activit conomique et de l emploi gt fig an R gion Pistes de r flexion t s r la necessite d inserer former des ure criture et math matiques Cependant dans la d clinaison operationnelle et est propos d opter pour une approche global s d ing nieries de parcours de formation il l individu de ses potentialit s de son projet et 15 aux savoirs de base manquants
88. rateur qui souhaite la reconna tre au travers d une convention o Le label serait attribu un organisme de formation pour une dur e limit e 3 ans renouvelable sur un territoire donn A charge pour ce dernier d organiser les partenariats n cessaires au bon fonctionnement de la d marche o Un suivi quantitatif et qualitatif des actions et services serait effectu Assurer des sources vari es de financements o Les financements seraient d origines diverses correspondants la diversit des publics 15 seraient de nature diff rente permettant la prise en compte des deux composantes de l activit Une partie pour remplir les conditions de base de fonctionnement de l action locaux ouverture tout au long de l ann e quipe permanente quipements ing nierie p dagogique pour la mise en uvre de l autoformation accompagn e Des solutions restent imaginer Fonds d investissement social et solidaire et ou fonds d investissement public prive lautre serait attach e des commandes sp cifiques attach es a des publics donn s o Que chacun des acteurs ait des comp tences op rationnelles d finies et limit es ex que le commanditaire ne se m le pas d ing nierie chacun son m tier Donner une place active aux usagers un mode de repr sentation doit tre imagin aux niveaux local r gional et national La mise en uvre prochaine du compte personnel de formation fait de ce pri
89. s gt de FEtat soient loin d tre n gligeables le transfert de comp tences aux R gions devrait ainsi permettre d aller plus loin quantitativement mais aussi qualitativement 3 6 2 La gouvernance quadripartite sur l illettrisme Le projet de loi de mobilisation des r gions pour la croissance et l emploi et de promotion de l galit des territoires pr voit d une part une nouvelle gouvernance quadripartite aux niveaux national et r gional autour d un triptyque Emploi orientation et formation et d autre part renforce les outils de concertation et de coordination Ce projet de loi propose la transformation du contrat de plan r gional de d veloppement de la formation professionnelle CPRDFP en un contrat de plan r gional de d veloppement de l orientation et de la formation professionnelle D apr s ce projet il s agira de conforter le contrat dans son r le programmatique et engageant des parties prenantes pour une meilleure coordination de la politique territoriale d orientation et d acces a la formation au service de l emploi et du d veloppement conomique Il est envisag que ce contrat se d cline op rationnellement au travers de sch mas et de conventions d application mieux d finies Trois sch mas deviendraient obligatoires ceux relatifs l orientation la formation professionnelle initiale et aux formations sanitaires et sociales S agissant des conventions sectorielles et interprofessionnell
90. s p saidne s pm sejenbuz 5eqolid syw s p ped suros q s jeue uongulojluir p 1uouu s sulos q sin uusliJ33 lil p uonenqls s riqnd s p upss puuo ej xnaiW 2 C7 s jyue1six UORPAM SQO P Sa1npPn1s san lsnid uolunai uouo un p u ssixq leuoneu qdvr el s n pe s p 5 s p 5 221425 0102 6002 OAI ejeuolBei uosleul q ans s nbnsne s s uuop l sile ide 211N1SU09 92 SNOILNIOA 535 14 AWSTALLATIL 1 XNJINWN 54324 0553 531 H354M04N3uH 13 3NSIMLI43T1L1 HHLIVNNOO44 HMIV4I 13 HMHLIVNNO t 3XV TAINS sin 1e3IpuI si uuone s do sin lqo suone u ro leuu Ln ue d np 3zu 1six3 16142 1 24U09 mni jeuolbai ue d l ne 6 1115 sino s p uonepilosuo 55 uon uo sin p s l euo 6B5 4 uoreuuIue Xnel0 119 s beqol d s lulo2 S 2 AB u l u jeuolBai ne Alu ne ains
91. savoirs essentiels les quatre savoirs g n raux et les six mobilis s dans le m tier qui constituent les comp tences cl s de la propret La formation s appuie sur Une p dagogie qui part des savoirs acquis dans l exp rience professionnelle et les d veloppe Le financement d Opcalia Propret du FPSPP et du FSE Un accompagnement important d Opcalia Propret Un r seau d organismes de formation particuli rement impliqu s Un dispositif de certification garantit l acquisition des comp tences cl s de la Propret CNFPTLV decembre 2013 42 Un accord sectoriel en r gion Ile de France Pour les salari s les plus faiblement qualifi s des TPE PME le Conseil Regional d lle de France a adopt un rapport cadre pour renforcer ses actions de formation en partenariat avec les OPCA dans lequel l accent est notamment mis sur les formations tourn es vers le socle de comp tences notamment autour de la lutte contre l illettrisme et la remise niveau sur les savoirs de base C est ainsi qu en 2013 avec le soutien de la Region plus de 1200 salarie e s des secteurs du b timent et des travaux publics de la m tallurgie de l h tellerie restauration et de la propret ont b n fici d une formation de remise niveau sur les comp tences linguistiques et de mani re plus globale sur les comp tences de base en lien avec les activit s t ches des m tiers gt Au niveau interprof
92. sur le champ des savoirs de base en entreprise Aujourd hui et sur la p riode venir l enjeu du plan triennal est de soutenir et de renforcer ces dynamiques et leur coh rence en pr cisant les modalit s de pilotage et en demultipliant les ressources p dagogiques disposition consolider les partenariats existants et largir les cercles de partenaires mobilis s notamment d autres OPCA et plus largement aux autres organisations lt relais gt vers l entreprise continuer soutenir les exp rimentations soutenir les initiatives de lien entre formation des demandeurs d emploi et formation des salari s 11 Orientation 2 1 Faire merger et encourager le d veloppement des demandes de formation par les entreprises et leurs salaries Obiectif operationnel 7 Sensibiliser mobiliser et outiller les acteurs lt relais vers l entreprise gt pour optimiser leur capacit de rep rage des besoins et d accompagnement l mergence des demandes Mise en uvre op rationnelle Par acteurs relais vers l entreprise gt sont d sign es notamment les Branches les OPCA les Chambres consulaires les partenaires sociaux les clubs d entreprises les r seaux et f d rations de l conomie sociale et de l Insertion par l Activit Economique les charg s de relation entreprise dans les structures d intermediation de l emploi Missions locales P le Emploi Maisons de l emploi ETT le CNFPT les tablis
93. temporaire sont mobilis es sur les enjeux de I illettrisme Il y aurait donc un int r t partager avec les ETT des outils de rep rage et d orientation en d clinaison d une d marche partenariale qui pourrait tre plus globale dans le cadre de la s curisation des parcours des personnes en insertion amen es mobiliser le travail temporaire Objectif op rationnel 3 Optimiser l orientation en rendant visible et lisible l offre d accompagnement et de formation existante en mati re de lutte contre l illettrisme Mise en uvre op rationnelle Construire un portail internet qui donne voir et actualise en continu les engagements dynamiques partenariales offre de formation guides pratiques offre d actions L enjeu de la lisibilit en continu des dispositifs existants des r ponses en terme de formation d accompagnements de pratiques professionnelles sur le territoire est tr s fort pour f d rer et outiller les acteurs autour d un objet commun Cet objectif est connect l orientation 4 4 de l Axe 4 Orientation 1 3 s Encourager les actions personnalisees d accompagnement et de mobilisation des personnes en situation d illettrisme pour construire l appetence formative et accompagner les demarches Objectif op rationnel 4 Pr ciser les contours de l accompagnement individuel pour la construction de l appetence la formation et les modalit s de d veloppement de cette tape de parcours Mise en u
94. territoires D s 2001 un rapport au CESR dresse un tableau d taill des actions et politiques men es des leviers et des besoins compl mentaires Ce rapport contribue la prise de conscience partag e sur le territoire En 2004 la Picardie devient la premi re region de France s engager dans un plan partenarial de pr vention et de lutte contre l illettrisme Sign par le Pr fet de R gion le Recteur de l Acad mie d Amiens et le Pr sident du Conseil r gional il engage les partenaires sur plusieurs axes Faire de la lutte contre l illettrisme une priorit uvrer une meilleure connaissance du ph nom ne de l illettrisme Mieux pr venir l illettrisme Assurer un meilleur suivi des jeunes en difficult la sortie du syst me ducatif Mieux soutenir les enseignants confront s au ph nom ne D velopper les actions de remotivation des jeunes en difficult Accompagner dans l apprentissage du fran ais les populations d origine trang re Sensibiliser le monde de l entreprise Sensibiliser l ensemble de la population Valoriser et soutenir les professionnels intervenant dans le secteur de l enfance et de la jeunesse Sensibiliser et former les prescripteurs potentiels Trois ans plus tard fin 2007 un premier bilan des actions est r alis et une nouvelle dynamique est enclench e d une part l initiative du Pr fet de Region des groupes de travail th matiques se r unissent pour d finir quelques n
95. univers de l crit identification des signes et des mots dans l univers des nombres base de la num ration dans l espace et dans le temps de participer a des changes oraux avec des questions r ponses simples etc Degr 2 Comp tences fonctionnelles pour la vie courante Comp tences permettant dans un environnement familier de lire et d crire des phrases simples de trouver des informations dans des documents courants de donner et de prendre des informations orales lors d un entretien de r soudre des probl mes de la vie quotidienne n cessitant des calculs simples etc Les personnes concern es s acheminent vers la mise en place de savoir faire d ordre linguistique cognitif mathematique mais ceux ci sont encore etroitement finalises sur les situations pratiques de leur vie quotidienne Degr 3 Comp tences facilitant l action dans des situations vari es Ces comp tences permettent de lire et d crire des textes courts d argumenter de r soudre des probl mes plus complexes d utiliser plus largement des supports num riques etc Il s agit d aller au del du pragmatisme quotidien et de se diriger vers plus de distanciation de transversalit d automatisation vers une appropriation croissante des codes r gles orthographiques registres de langue vers un usage plus syst matique d outils d apprehension du r el tableaux graphiques schemas Le degr trois est proche d
96. utilement compl ter la d finition des orientations strat giques Des l ments de comparaison au niveau europ en pourront s av rer utiles sur la base des travaux initi s la Commission europ enne sur la lutte contre l illettrisme qui ont t diffus s aux Etats membres le 6 octobre 2012 Chypre Le cadre ainsi pos permettra 1 ANLCI de d finir un nouveau projet f d rateur et un plan d action op rationnel dans le cadre du processus de renouvellement de la convention constitutive du GIP qui sera engag pour fin 2013 Les travaux du CNFPTLV permettront aux instances dirigeantes de 1 ANLCI de d terminer les marges de progr s sur lesquelles avancer les actions nouvelles exp rimenter les initiatives p dagogiques encourager Nous vous remercions de bien vouloir saisir votre Conseil de cette demande afin qu un groupe de travail repr sentatif de la richesse de sa composition puisse tre mis en place et pr parer le cadre strat gique et les objectifs qui seront soumis l avis de votre Conseil Ce document d orientations strat gique accompagn du plan d action op rationnel projet par PANLCI sera pr sent nos cabinets afin de pr parer la nouvelle convention constitutive de l agence Nous souhaiterions disposer du r sultat des travaux du CNFPTLV au terme du mois de novembre prochain Nous vous prioyfs de croire Madame la Pr sidente a lassurance de notre consid ration dis
97. volution dans l emploi Les conventions d objectif et de moyens mobilis es par l Etat et les r gions pour organiser l apprentissage en r gion pourraient notamment tre utilis es afin de renforcer cette prise en charge L ingenierie n cessaire pour b tir ce type de projet dans un CFA existe et elle est disponible aupr s de l ANLCI Elle est utilis e par plusieurs conseils r gionaux et par des branches professionnelles comme le b timent L ANLCI peut faciliter sa diffusion et sa prise en main Renforcer l action dans les entreprises et s curiser les trajectoires professionnelles des salari s en situation d illettrisme en maintenant constant l effort des partenaires sociaux via le FPSPP Mutualiser tous les outils de rep rage les contenus de formation vis e professionnelle les r f rentiels de certification et des comp tences cl s labor s par les branches et par les conseils r gionaux avec l aide du R f rentiel des comp tences cl s en situation professionnelle RCCSP 9 Amplifier les efforts d information et de sensibilisation sur la d tection de l illettrisme de tous les acteurs charg s de l orientation et de l accompagnement des transitions professionnelles pour qu ils soient en capacit d adapter leurs pratiques a un suivi effectif et efficace des personnes en situation d illettrisme et puissent leur proposer les solutions de formation qui leur conviennent 10 Enrichir l offre de service dans l
98. 113711 0 NOILVNIIS Nda S3NNOSM4d saq 107143 1 V 5322 45 15 NOLLV NMOds 30 344 0 1 3451 114 F T uonel1u lio onbneid 2729 sluu sin jeij do p uoneoi1Jju pI soosAjeue uonepsiliqouu 3u uu uBeduuo2oeB p s p OIv s p uones lqisu s suolss s uonei5 luI m esAjeue uonesije11des au uln oq uusl113 li p uo enyis s uuosi d s p uolesiIqou silnpiAipui suope s l 3 enbne id sin b s p uolunoy sino2ed m 3u us ddol A p s 3 uonpullo el e u dd i uon n nasuo ej 1nod l npiAlpul Sino3uo2 S 510 4 S3HO4VA4d 531 M3N VdiNOOOV 13 3ALLV NMOd 49N41444V 1 44114 1 5 HNOd AWNSTALLATILA NOILVNIIS N3 S3NNOSM434 540 NOILVSITI8ON 30 13 AN4iN4N VdiNODOV d S434ST VNNOSMdad uonelu llO SNOLLOV 531 uone u no xp 2 jeuJaqui epod l ins uonguuoJ 21JJ0 ANS UOlELUIOQUI 2 10155 22 eWSH o 217U00 nni 2191euu u uonguuoj je 13u ui uBeduiuo2o2p p 21JJ0 lq s l lqISIA 3uepu i1 uogezu no 1 siuindo e sEq SIIOAES 31 SOUBeIP 3uesilan 113
99. 9002 u u uu SESIA uOonpullo suon e s p uones lP 39 uonesiup5 o p uon uo 1 oqiuodsip 39 uonendod sulos q s u li l 1 ll nu ss uon uo z u 5 xn q liqnd 1 S21A19S WWO ulj p 3s S13 1 S73 5 S Iq 7 5 452 s T 2 SA OACS 5221 200452 o44V ss lAluq d 513 uoneuuiojJ WOY 221n0 S eq 54 S13 394107 np 1949 3 1107 V L321D uuopu A S14 3uT1 V 51018 s13 4 U 1 4107 np dd4V Sino 513 V 321 uoulu 513 21107 JPA sioquly 513 94107 3u ul ed q S1PUI V1149 xno ne eu 513 Auowoyedoq 13 soie 513 94107 1 JUoWoedoQ 4 V1349 uoz A 513 d3W1 s bunog 513 np zu w yed q 9002 1nq p S00 uu S73 TT un nu 391107 V L445 19794 1 siu dq 1u es 513 dIUANI nu sup lo S14 MO4V95V 51 513 39N3943NW3 u 5 513 IV4 5 1107 ins
100. A TAYEB Youcef FO Autres DE REDON Maris Jos CNML SCELIN Philippe FFP SCHAAP Laurence CCI France FARRUGIA Jean Patrick APCMA MER Bruno FSU SNES En gras les membres du comit de r daction du rapport Liste des auditions Groupe technique Lutte contre illettrisme M PONTET M SOUBIEN M ABEILLE M CAPUTO Mme COGNASSE Mme ESTAMPES Mme SORT Mme HUGUET M JAMBRUN M BOCCON LIAUDET M LOIACONO M REVY M BORDET M OLIVIER M PICARD Mme CORBIN M VERNON M TETART CR Ile de France CR Basse Normandie FPSPP FPSPP OPCALIA PROPRETE FEDERATION PROPRETE AGEFOS PME Ministere Education nationale DGESCO Ministere du travail DGEFP Servie militaire adapte SMA SMA GER P pour SMA AFPA Groupement regional des associations d insertion de Normandie GRAIN Groupement regional des associations d insertion de Normandie GRAIN Association pour la Promotion du label APP ateliers de Pedagogie Personnalisee APapp APapp CONTRIBUTIONS DES MEMBRES DU GROUPE DE TRAVAIL CONTRIBUTION ANLCI Propositions formul es par l ANLCI aux membres du CNFPTLV S ance du 15 octobre 2013 Pour permettre la d finition d orientations strat giques dont la mise en uvre puisse tre effective rapidement nous proposons que les membres du CNFPTLV se prononcent sur une m thode de travail commune pour faire reculer l illettrisme dans notre pays en s accordant sur trois principe
101. AF dans la Direction G n rale de l Enseignement et de la Recherche DGER le bureau de la vie scolaire tudiante et de l insertion BVIE travaille depuis une dizaine d ann es en partenariat avec d autres minist res Education nationale D fense Justice et avec l ANLCI Agence Nationale de Lutte Contre l Illettrisme sur le th me de l illettrisme http www chlorofil fr illettrisme Le BVIE favorise la mise en place d actions en faveur de la lutte contre l illettrisme au niveau national regional et local tablissements d enseignement agricole notamment gr ce au travail du r seau national Insertion Egalit qui compte des charg s de mission dans chaque r gion Les Directions R gionales de l Alimentation l Agriculture et de la For t DRAAF sont partenaires dans la plupart des r gions des plans de lutte contre l illettrisme sign s dans les pr fectures Les charg s de mission r gionaux du r seau Insertion Egalit sont les destinataires des listes de jeunes d tect s en difficult de lecture aux JDC Journ es D fense Citoyennt Ils organisent ainsi le suivi et la rem diation de ces jeunes LANLCI prend en charge les personnes qui ont t scolaris es en France et qui n ont pas acquis une ma trise suffisante de la lecture de l criture du calcul des comp tences de base pour tre autonomes dans les situations simples de la vie courante Les statistiques fournies par les JDC et confirm es par l
102. Accompagnement ducatif d b Poursuivre la formation des enseignants Plan Acad mique de Formation et Plans D partementaux de Formation Plusieurs modules sont consacr s aux strat gies de lecture la ma trise de la langue dans toutes les disciplines et au renforcement des apprentissages fondamentaux d c Poursuivre la diffusion des pratiques innovantes dont l experimentation du ROLL Ham dans l articulation cole coll ge et lyc e professionnel Cette diffusion est propos e par le bureau des innovations p dagogiques du Rectorat Objectif op rationnel 17 Encourager et d velopper les dispositifs et actions de pr vention de l illettrisme dans le champ de la coh sion sociale et de la culture Mise en uvre op rationnelle a Continuer encourager les actions autour de l acc s au livre organis es par le r seau les m diath ques et ou par des associations ateliers r sidences d auteurs salons du livre manifestations autour de la BD biblioth ques de rue ludoth ques associatives b Encourager le d veloppement des actions de socialisation rem diation participant la pr vention de l illettrisme ateliers d experiences oralit contrats locaux d ducation artistique modules d insertion sociale MIS La capitalisation la valorisation et la diffusion des pratiques le guide pratique de l ing nierie d actions ducatives culturelles et de coh sion sociale participant la pr vention et la lutte
103. C est ainsi que les contenus de formation pourront de enir plus dynamiques et porteurs de sens 5115 s articulent compl tement aux 77 d laboration gt de projet professionnel ou de d veloppement des 2 Depuis bient t 10 an i a inscrit dans le code du travail que lt les actions de lutte contre Pillettrisme et l apprenti i i i vie gt l action de mettent en branle divers ermis de faire parler et d outiller la lutte contre l illettrisme et que se rammes au b n fice du discret public illettr et de l conomie certes encore amplifier L autre part de l apprentissage de la langue gt est rest compl tement orphelin Pourtant il concerne un public massif 700 000 francilien nes de 18 65 ans outre les 287 000 Situation d illettrisme sont en difficult importante face l crit et non pas t scolaris s en France 18 96 des franciliennes ne d passent pas le premier palier de test de co lension orale les proportions sont certes sup rieures en lle de France 18 65 ans non scolaris s en France 20 qu en province 8 96 mais le public l chelle nationale est massif puisqu environ la moiti des personnes non scolarisees en France ont des difficult s importantes face l crit ref insee Ile de France alapage decembre 2012 tableaux 1 et 4 Ainsi lt pour l acc s de tous a la lecture l criture et aux comp tences de base il conviendrait de continuer a
104. Depuis quelques ann es les milliers de suppressions d emplois surtout dans les fili res industrielles font que nous sommes directement confront s la n cessit de trouver une solution pour des centaines de salari s Les situations d illettrisme rendent difficiles les possibilit s de mutation Tinterne de l entreprise et plus encore quand il s agit de licenciement et de recherche d un nouvel emploi Rappelons que 50 des adultes en situations d illettrisme sont en activit professionnelle ils repr sentent 6 des actifs et la moiti plus de 45 ans Les savoirs de base s apprennent se travaillent et se perdent parfois surtout quand ils ne sont pas sollicit s au quotidien C est pourquoi nous consid rons que les diff rents acteurs doivent tre responsabilis s l Etat pour les apprentissages et les employeurs pour le maintien des comp tences des salari s tout au long de leur vie professionnelle La CGT s est d fini trois axes d attention sur la formation initiale il est illusoire de penser radiquer l illettrisme l entreprise si nous continuons laisser sortir de l cole des jeunes dont la faiblesse des acquis risque de les conduire vers de telles difficult s sur le rep rage des situations risques les parcours qui y conduisent et les personnes potentiellement concern es afin de d velopper des actions sp cifiques en direction des populations concern es et rep rer les voluti
105. E TECHNIQUE CNFPTLV ILLETTRISME L ilettrisme n est pas seulement une caract ristique li e la personne et a son histoire de vie o Il repr sente un risque grandissant li l volution des organisations du travail Plus d outils num riques Plus de calculs Plus de r gles de qualit Plus de s curit Plus d autonomie Comment donc prevenir o L employabilit aujourd hui ne se r sume plus au seul lt savoir parler lire crire compter e Enqu te de la CGPME 2013 TPE PME importance accord e a la lt responsabilit sociale des entreprises gt 1 3 des entreprises 19 pour les TPE 44 d entreprises de 20 40 se disent sensibles pour les autres c est une contrainte suppl mentaire A Salari s Difficult principale pour l entreprise notamment TPE PME ne disposant pas de responsables RH ou Formation quand elle veut aborder l illettrisme et les savoirs de base Sur l identification des salari s potentiellement concern s gt Et en vitant la stigmatisation des personnes concern es o Faire que le diagnostic fonctionnel ne soit pas centr au d part sur les salari s concern s mais sur leur environnement professionnel ex la non application des consignes de s curit o Quand une entreprise s engage dans une d marche de GPEC et qu elle s attache d finir des parcours de qualification et de formation elle doit penser l amont d marche GP
106. EC responsabilit consultant OPCA c est dire aux conditions d acc s aux premiers niveaux de qualification s curisation des parcours professionnels Ex cible salari s seniors et ou faiblement qualifi s o L entretien professionnel peut permettre d aborder la d tection de l volution du salari faiblement qualifi et du salari ne ma trisant pas les savoirs de base N cessit d une communication sp cifique au sein de l entreprise car on constate une maturation longue du sujet entre employeurs managers salari s En r gle g n rale les bilans des dispositifs mis en place par les OPCA salari s se retrouvent confort s quant une plus grande ma trise des savoirs de base gt ils peuvent gagner en autonomie gt meilleure ma trise de leurs postes de travail gt ils sont rassur s sur leurs capacit s gt am lioration du climat du travail gt app tence pour aller plus loin sur le d veloppement des connaissances A Jeunes e Responsabilit des Etablissements de Formation des CFA afin de cr er un environnement propice la lecture livres papier et version lectronique journaux et lieux faciles d acc s et donnant l envie de lire biblioth ques e La personnalisation des parcours d apprentissage certainement n cessaires mais difficile mettre en place et co teux Pr vention actions e Les d veloppeurs et tuteurs CFA peuvent tre en capacit d identifier les
107. Ensemble 65 3 13 5 21 2 100 0 Effectifs 3 219 000 666 000 1047000 4 932 000 Source Insee enqu te IVQ 2011 traitement Dares Champ adultes de 18 65 ans en difficult dans un des domaines de l crit hors tudiants et retrait s France m tropolitaine Ces 5 millions de personnes constituent potentiellement des titres divers ch meurs prouvant des difficult s l crit salari s en situation d illettrisme au sens strict ou ayant plus largement des lacunes dans les comp tences cl s main d uvre issue de l immigration etc la cible des actions et formations entreprises par les acteurs locaux ou nationaux Il convient en outre de rappeler que ces chiffrages ne concernent que le territoire m tropolitain L Insee a r alis des enqu tes similaires dans certains d partements d outre mer dont les r sultats ne sont pas encore disponibles CONTRIBUTIONS ORGANISATIONS SYNDICALES Contribution CFDT Notre action en mati re de lutte contre l illettrisme s entend en termes de s curisation des parcours et formation tout au long de la vie A ce titre sur la s curisation de l Emploi la Refondation de l Ecole et surtout la r forme de la formation professionnelle et du SPO en cours contribuent pr venir et lutter contre l illettrisme Nous essayons de mener des actions syndicales diff rents niveaux pour s curiser les parcours par pr vention et agir concr tement pour am lior
108. FPTLV decembre 2013 80 CNFPTLV d cembre 2013 ANNEXES Liste des participants e Liste des auditions Sigles Contributions Lettre de mission 81 Liste des participants Groupe technique Lutte contre l Illettrisme CNFPTLV KAISERGRUBER Danielle ABOAF Carole GAURON Andr PATINGRE Hubert USSELIO LA VERNA Christophe ANLCI FERNANDEZ Herv GEFFROY Marie Th r se NEDELEC Eric Etat BRYON Isabelle DEVOUCOUX Sarah JAMBRUN Dimitri LEGRAND Zelie MULOT RADOVCIC Karin POMMIER Patrick ROSSI Fran oise R gions BRUNON Pascal EBERLE V ronique HAVERBEKE St phanie JARROT Marie Claude KHELIL Leila MARTIN Armelle MONLOUIS DEVA Michel PINEL Yann PONTET Jean Louis POTTIER Patricia RAUCH Philippe TREIL G rald CNFPTLV d cembre 2013 Pr sidente Conseill re Technique Pr sident Commission des Comptes Secr taire G n ral Conseiller Technique Directeur Pr sidente Coordonnateur national et territorial Minist re de la Justice DAP Minist re Education Nationale DGESCO Minist re du Travail DGEFP Minist re du Travail DARES Minist re Outre Mer Minist re du Travail DARES Minist re de l Agriculture DGER Picardie Nord Pas de Calais Nord Pas de Calais Bourgogne Centre Limousin Guyane Bretagne Ile de France le de France Midi Pyr n es Alsace 82 Organisations syndicales BOURDON Magali CGT CANTRELLE Morgane CFDT CAPELLE Val rie MEDEF
109. INV 1 3 VLOTId 31 H4dT10SNO 341 2 15 vTdavN2 DiVd IN3435V9N3 7 saxv s nbneuu 9un s nbneul u xod 3TIVNOIS3W9 4 sodnoif s p unogu5 suolunsi iquuoN B Dejolld s uv uuio5 s p nu uu j nn6 i UNY EE NOTLVININV 1 13 VNOI924 45V10114 411 19 TS Sauediiyed s p ainjeu 1quuoN uejd np Seqol d Beqol d dnoi6 np suoiun i iquloN p lluuo5 l ue ed 5 un ewu e JIUN9H ZE IAInS sin 1e3IpuI si uuone s do s n fqo suorjejua110 ANNEXE II Membres des groupes de travail th matiques Sophie ANXIONNAZ C line ASQUIN Christine BARRET LABRE Martine BERNARD Pol BOULARD G rald BOULONNE Chantal BOUQUILLON Nathalie BRANDICOURT Gilles BRICE Pascal BRUNON Catherine CADET Dominique CARPENTIER Yassine CHAIB Pascale CLERE Florence COGNARD Pascale CROENNE Dominique DABONNEVILLE Jo lle DEHAYNIN Patrick DEMONT Dani le DION Isabelle DUMAS Olivier FELY BIOLET Alexandra FEUILLETTE Odile GUYOT Sonia HAMADI Natacha HATTE C cile HAUTIERE Sylvie HAZARD Marie HOEL LANDARD Philippe LEBLANC Sylvianne LEONETTI Brigitte LOIR Florence MAUGRENIER Sylvie MILLOT Eric NEDELEC Eric PARMENTIER Olivier PRUVOT Isabelle ROSAS Moustapha ROUIBI Sylvain TEETAERT Emmanuelle UNAL Paul Vincent Henri WOJCIK V ronique DESSEN TORRES IEN Rectorat Animatrice ter
110. INW T 3 IAINS sin 1e3IpurI si uuone do sJjin5 qo suone3u l o 1lAl32 1ed uond sul p s lie es s p suonguuJoJ s l su l 10 44 joq np suonguuJoj s 294e su ll sino54ed gt s p p w d Inod soliejes uond sul s uuosi d uonpullo 21jU2 u l S2ANENIULP 2IQUON uoneoljijenb 4VA uonguuoJj s leqol5 snid s u lpul p s p 2 AB s l n oie oseq sioAes xne s ujc54gulp lquloN s nu nos suonequ uiL dx s p 91njeu 1quuoN S LEIES s p seq SJAVS XNE s nbnp d suep uonenouul JA Beinoou3 ZT uones leqide s1u uunoop UOISNJJIP u sixq us seq suioAes xne s nbneid s Bupu p none s uuslueBio p suolunoy esuHdenus u seq SJAVS XNE s nbne d s p uones leu deo ej uongeuuoj si uuolss Joid s bupu s l AioAnouuoid TT SUOREUL0 S ins 599 s uuosi d s l 4 quou p jueyeued pioq ne jqe un p o5u jsix3 seq S IOAES xne uonguuoj ej 1ed dweya AlulJ p anod 144 32 24 Suolunai sin isnid un p nu L 13up1six 21JJ0 eiJeuu02 xn ju s uuoj s uuosi d s
111. Le Conseil regional Centre a d velopp un dispositif en mati re d acquisition des savoirs de base les lt visas libre savoir x Il s agit d un syst me totalement ouvert compos d actions de formation de courte dur e qui couvrent les comp tences essentielles pour tre autonome dans la vie quotidienne retrouver ou conserver un emploi Une offre de 8 visas libres savoirs structure ainsi le socle commun de comp tences un visa trois en un gt d di a la communication crite et orale math matiques raisonnement logique un c visa langues vivantes gt anglais allemand espagnol un visa co citoyen gt qui vise permettre d adopter des comportements de consommateur citoyen un c visa internet un visa bureautique gt un visa accueil tourisme gt qui vise a d velopper les comp tences l mentaires pour accueillir les touristes trangers en visite en region Centre par exemple communiquer de fa on simple indiquer un chemin un visa comp tences jeunes pour apprendre laborer un projet professionnel s orienter pr parer et r ussir un entretien d embauche un visa comp tences d avenir gt afin d accompagner l entr e en emploi d avenir Ces formations r gionales aux savoirs de base s adressent tous les publics adulte ou jeune de plus de 16 ans sortis du syst me scolaire Le dispositif est original en ce qu il est d acc s compl t
112. MA CNFPT Cette mesure pourrait faire l objet d une annonce lors des ateliers INTERDOM 4 Un d cret simple modifiant le code du travail est n cessaire pour la mettre ne uvre Avoir outre mer des jeunes et des moins jeunes form s ayant acquis les comp tences de bases et ins r s passe par l association des acteurs de l ducation de la formation de l ducation et du monde conomique La pr vention et la lutte contre l illettrisme ne doivent plus tre entendues comme une fin en soi mais remises en perspective dans le cadre d une insertion sociale et professionnelle des individus La constitution et l animation de tous les acteurs et ils sont nombreux qui concourent cette insertion reste une question centrale Tous les CPRDFP et les plans de lutte contre Pillettrisme pointent la n cessit de cette coordination Les ateliers interDOM TII de novembre 2011 avaient fait le m me constat La Guyane travers le PREFOB a tent une exp rimentation plut t concluante Le PREFOB constitu en r seau organise au sein d un comite de pilotage pr sid par le Pr fet de R gion repr sent par le sous pr fet Jeunesse et coh sion sociale est un programme d actions partenarial qui vise a promouvoir les actions contribuant l apprentissage des savoirs de base fondamentaux et au d veloppement des comp tences de base au sein de la population guyanaise Ses missions sont de coordonner les politiques d duca
113. OURCES P DAGOGIQUES ET DE D VELOPPEMENT DE LA QUALIT DE LA FORMATION Animation et accompagnement regional Mission Illettrisme March 18 2011 du 22 ao t 2011 Reconduction 2013 2014 Public Acteurs relais d un territoire r seaux d acteurs inter bassins d emploi ayant b n fici pr alablement d une session de sensibilisation au rep rage des publics en situation d illettrisme Objectifs Favoriser la m diation la formation des publics accueillis par les acteurs relais dans le cadre de situation d accueil de suivi d accompagnement Favoriser l acc s la formation des publics accueillis par les acteurs relais Favoriser le partenariat entre les acteurs relais les prescripteurs les organismes de formation sur le territoire autour d un projet initi par le demandeur de l organisation de la session Objectifs op rationnels Apporter et sensibiliser l appropriation de techniques d entretien adapt es au public en situation d illettrisme et aux situations professionnelles des acteurs relais Dur e Une journ e de 7 heures Lieu Sur le bassin d emploi concern par le demandeur de la session Contenu changes de pratiques tude de cas R solution de difficult s Pr sentation de situations et de techniques d entretien Evaluation Questionnaire individuel C2RP Bilan de session Prestataire CREAFI Liber Caine ner REPONN FRAN AISE Mission Illettri
114. Picardie Pr fet de la Somme Michel Delpuech Pour l agence nationale de lutte contre l illettrisme La Directrice Marie Th r se GEFFROY Pour 1 UPA Le Pr sident Louis Fran ois Pour la CFE CGC Le Pr sident Guy Bruet Amiens le 10 septembre 2009 Le Recteur de l Acad mie d Amiens Chancelier des universit s Anne SANCIER CHATEAU Pour le MEDEF Picardie Le Pr sident Jean Jacques BLANGY Pour Force Ouvri re Le Secr taire G n ral Paul L H te Pour la CFTC Le Pr sident Philippe Th veniaud Pour le Conseil r gional de Picardie Le Pr sident du Conseil r gional Claude Gewerc Pour la CG PME Le Pr sident Daniel MACHEREZ Pour la CFDT Le Secr taire G n ral Dominique Bernichon 30 ANNEXE I Synthese des axes orientations objectifs op rationnels et Indicateurs de suivi 31 3VA lueljilenb no ajuerijenb uonewoy 52ueui l1 e 3vI seq p soes xne 3u5150SSE souuosiod p sino2 ed lquloN 4VA El sajuelijenb 1 s xueulenb id suonpullo s p 2848 DULeuUI YL 294e onbiuouoss 4ed uonu sul S MNPNS s l 2 AB uoneguuoj uJJo UOLEM HIOANOUWO 9 s p 5 s p IAINS Sin polpul uon sul u s uuos d s p uoneuns p e uonpulo ll AnOu ep u ju uuu dx3 s x 3 514
115. Pourraient ensuite se combiner par territoire et au niveau r gional les observations remont es du rep rage des acteurs de VAIO des tests de la Journ e d Appel et de Pr paration la D fense JAPD et des valuations men es par l Education nationale c Construire une fonction observatoire r union de plusieurs structures d observation existantes GIP Carme ORSS Il ne s agit pas ici de construire un outil suppl mentaire pour traiter et diffuser ces donn es il s agit plut t de s appuyer sur les acteurs existants au niveau r gional sur la fonction lt observatoire gt pour qu ils int grent l observation de l illettrisme leurs pr rogatives 22 Objectif op rationnel 27 Mieux partager la connaissance qualitative des publics en situation d illettrisme et de leurs besoins Mise en uvre op rationnelle a S appuyer sur les instances de suivi et de pilotage territorialis es comme outils d observation de l illettrisme et d analyse des besoins Les comit s de suivi et de pilotage territorialis s cf axe 5 ont au del de leur fonction d animation territoriale des actions de pr vention et de lutte contre l illettrisme une mission d observation de l illettrisme qui s appuie sur l observation des professionnels de terrain Les analyses qualitatives et quantitatives recueillies sont ensuite diffus es au niveau r gional pour consolidation b Faire mener et partager des enqu tes et tudes qualitatives aupr s
116. RF Association des R gions de France ASL Ateliers socio linguistiques C CARDIE Correspondant acad mique recherche d veloppement innovation et exp rimentation CARIF OREF Centre d animation de ressources et d informations sur la formation Observatoire r gional de l emploi et de la formation CAS Conseil d analyse de la soci t CCE Certificats de Comp tences en Entreprise CCREFP Comit de coordination regional de l emploi et de la formation professionnelle CFA Centre de formation d apprentis CIOM Conseil Interminist riel de l Outre mer CMA Chambre de m tiers et de l artisanat CNCP Commission nationale de la certification professionnelle CNFPT Centre national de la fonction publique territoriale CNFPTLV Conseil national de la formation professionnelle tout au long de la vie CNIAE Conseil national de l insertion par l activit conomique CNML Conseil national des missions locales COE Conseil d orientation pour l emploi CPNE Commission paritaire nationale de l emploi CPNEF Conseil paritaire national d valuation de la formation CPNFP Comit paritaire national pour la formation professionnelle CPRDFP Contrat de plan r gional de d veloppement des formations professionnelles COP Certificat de qualification professionnelle CRI Centre ressources illettrisme CNFPTLV d cembre 2013 85 D DAFCO Delegation academique a la formation continue DAET D l gu acad mi
117. V d cembre 2013 37 jeunes lt d croch s qui ont quitt le syst me ducatif sans avoir obtenu un niveau suffisant de qualification Un r seau formation qualification emploi FOQUALE a ainsi t constitu sur le territoire de chaque plate forme de suivi et d appui aux d crocheurs pour f d rer l offre de solutions de l ducation nationale Parmi les ressources susceptibles d tre mobilis es les possibilit s d acc s aux structures innovantes de raccrochage micro lyc e lyc e nouvelle chance coll ge lyc e litaire pour tous p le innovant lyc en etc sont d velopp es avec l objectif de proposer au moins une structure par acad mie Un r f rent d crochage scolaire a t d sign dans chaque tablissement public local d enseignement connaissant un fort taux d absent isme Sous l autorit du chef d tablissement il est charg de la coordination des actions de pr vention du d crochage des relations avec les parents des l ves concern s et le cas ch ant de l aide au retour des d crocheurs dans les tablissements Sur certains champs de son action le r f rent d crochage scolaire peut travailler en lien avec le r f rent d partemental pr vention de l illettrisme e Les dispositifs de formation professionnelle continue mis en place et soutenus par les Collectivit s Locales les R gions en particulier vont galement prendre une place importante dans la lutte con
118. a mise en place d actions d information et de formation des acteurs prescripteurs op rateurs dont les commanditaires permettant d appr hender de comprendre et de contribuer la mise en place de cette approche Association pour la Promotion du label APP Le mercredi 09 octobre 2013 N i Le d fi cr er un lt mod le referent type gt Il s agirait d assurer une quit territoriale l galit des chances la s curisation des parcours Ci dessous sont mis en avant quelques points cl s qui permettraient d organiser au niveau national les services et les actions de formation permettant l acc s aux comp tences cl s e Mettre en uvre une d marche p dagogique personnalis e sp cifique reconnue labellis e suivie et valu e o Elle serait propri t publique et commune tous les acteurs du secteur Etat r gions partenaires sociaux prescripteurs organismes de formation usagers Elle serait identifi e comme un outil disposition de l ensemble des partenaires o Chacun des acteurs contribuerait au travers d un mode d organisation con u en commun d finir puis attribuer le label et suivre les conditions de sa mise en uvre Une commission nationale de labellisation serait habilit e attribuer le label sous l autorit de l organisme d tenteur de la marque o Les principaux d cideurs signeraient ensemble une charte nationale Elle serait propos e tout op
119. accompagnement des sections syndicales via le kit Spp gt qui est un outil d accompagnement des sections syndicales dans la mise en place d une d marche de s curisation des parcours r pondant la r alit de leur entreprise Le parcours d accompagnement la lutte contre Fillettrisme est en cours d criture L experimentation MAELE men e il y a plusieurs ann es en Rhone Alpes sur la place des IRP sur le sujet est aussi une ressource Permettre aux syndicats d agir sur le plan de formation meilleure connaissance des besoins pour s curiser les parcours des salari s Qualit de vie au travail Objectif CFDT faire du TRAVAIL un objet de dialogue social condition pour agir dans l entreprise pour des conditions d exercice et d apprentissage qualifiantes Des pratiques syndicales renouvel es Conclusion FTLV et CFDT agit aussi TLV des formation initiale pour r duire les in galit s d acc s au march du travail et construire s curisation des parcours SPP pour des emplois de qualit pour tous revient lutter pour des conditions de travail decentesi i pour des organisations du travail favorisant l apprentissage et pour des conditions d embauche assurant la stabilit dans l emploi H Dans le sens d fini par l OIT ANI Emploi ax sur les pr caires volution de notre organisation interne en parall le pour une v ritable prise en compte des pr caires et des invisibles CONTRIBUTION CGPME GROUP
120. acteurs concern s les principales modalit s de mise en uvre Seule la stabilit d une r ponse formation caract ris e sa visibilit et sa l gitimation par tous les acteurs locaux r gionaux et nationaux permettra d largir consid rablement l acc s la formation tous les publics en particulier ceux qui n y ont pas acc s ce jour Association pour la Promotion du label APP Le mercredi 09 octobre 2013 Le label APP garant d une demarche qualit repondant a 7 principes fondamentaux Les organismes de formation labellis s mettent en uvre une d marche p dagogique sp cifique prenant appui sur 7 fondamentaux d crits dans un cahier des charges national LA PERSONNALISATION DE LA FORMATION LES DOMAINES DE FORMATION R F R S AUX 8 COMP TENCES CL S EUROP ENNES gt gt LA PERSONNALISATION DE LA FORMATION est l acteur principal de sa formation Son parcours est adapt ses attentes et s appuie sur ses acquis La d marche est bas e sur le principe d autoformation accompagn e qui permet d acqu rir ou de r acqu rir autonomie et m thodologie dans les apprentissages gt gt L ACCOMPAGNEMENT DE L APPRENANT Un appui et un moteur de l apprentissage qui comporte deux dimensions Globale la personne est prise en consid ration dans sa globalit et dans ses acquis formels et informels ant rieur Syst mique prise en compte des volutions et des complexites d
121. aire de 2008 fait tat de la lt panne didactique l cole primaire Ce rapport souligne diff rentes lacunes dans l enseignement du fran ais l cole primaire une articulation insuffisante entre les travaux de fran ais en lecture par exemple et les autres disciplines un manque de suivi des l ves en lecture un enseignement non satisfaisant du lt geste d criture gt une trop faible utilisation des outils num riques une absence de formation des enseignants du primaire aux sciences cognitives aux m canismes d apprentissage et la connaissance sociologique et psychologique des l ves 2 3 2 Agir contre l illettrisme avec les familles Le minist re de l ducation nationale et l ANLCI se mobilisent pour d velopper les actions ducatives familiales AEF Ces actions partenariales s adressent aux parents eux m mes en situation d illettrisme ou de grande fragilit linguistique pour leur faciliter la r acquisition des comp tences de base leur permettre de mieux participer au suivi de la scolarit de leurs enfants et favoriser 5115 le souhaitent leur entr e dans les dispositifs de formation d j existants Les divers acteurs de l ducation nationale au niveau acad mique et d partemental ont t invit s s inscrire dans la d marche en fonction des besoins de chaque territoire Pour accompagner les quipes p dagogiques et l ensemble de la communaut ducative dans ce d pl
122. aires Selon l INSEE la d gradation des performances de calcul est la cons quence la fois de perte de savoirs acquis plus ou moins correctement l cole de l usage d outils calculettes ordinateurs etc dans la vie quotidienne chez les g n rations les plus jeunes 1 5 Comparaisons avec les autres pays de l OCDE L OCDE m ne deux enqu tes en collaboration avec les services statistiques des pays membres Ces enqu tes n ont ni le m me objectif ni la m me approche m thodologique que l enqu te IVQ et ne peuvent en aucun cas permettre d tablir un taux d illettrisme Dans le domaine de l crit les enqu tes de l OCDE visent la litt ratie c est dire lt l aptitude comprendre et utiliser l information crite dans la vie courante la maison au travail et dans la collectivit en vue d atteindre des buts personnels et d tendre ses connaissances et ses capacit s et comparent des moyennes de comp tences entre les pays PISA programme international de OCDE pour le suivi des acquis des l ves cherche valuer la capacit des jeunes adolescents de 15 ans utiliser leurs connaissances et comp tences pour relever les d fis du monde r el en mati re de lecture et criture de math matiques et de sciences L enqu te mesure de mani re prioritaire les comp tences des l ves mises en uvre dans l utilisation de leurs connaissances PIAAC Programme pour l valua
123. ale plus strat gique et plus offensive comme le rappelle la loi de refondation de l cole de la R publique 2 3 Agir au sein du syst me de formation initiale et avec les familles Il s agit d abord de favoriser l entr e dans le langage et son appropriation travers l expression orale puis d apprendre tous les enfants lire comprendre les textes s exprimer l oral et l crit de mani re fluide et efficace La ma trise de la langue joue en effet un r le determinant dans la r ussite scolaire l insertion socio professionnelle et l acc s la citoyennet 2 3 1 Etat des lieux des difficult s de ma trise des comp tences de base l cole La pr vention de l illettrisme constitue un enjeu majeur pour le minist re de l ducation nationale compte tenu du nombre de jeunes en difficult avec les comp tences de base comme le soulignent diff rents tests et tudes CNFPTLV d cembre 2013 30 Souvent ces difficultes commencent tres t t dans le parcours scolaire Ainsi 11 5 d eleves sont en difficult dans la ma trise des comp tences de base en fran ais la fin du CM2 et 20 la fin de la scolarit obligatoire PISA 2009 De telles fragilit s dans les apprentissages peuvent conduire a terme a des situations d illettrisme Un rapport de l Inspection g n rale de l ducation nationale lt Bilan de la mise en uvre des programmes issus de la r forme de l cole prim
124. aluation de l atteinte des ces objectifs pourrait tre confi e l Inspection g n rale des affaires sociales IGAS et l Inspection g n rale de l administration de l Education nationale IGAENR CNFPTLV d cembre 2013 25 CNFPTLV decembre 2013 26 Partie 2 Agir selon les differentes situations tout au long des parcours de vie Les actions conduites par des acteurs differents souvent en partenariat les uns avec les autres s attachent pr venir les situations d illettrisme a les rep rer ainsi qu lutter contre le noyau dur de l illettrisme au sens strict contre la non ma trise des comp tences de base contre des situations concr tes dans lesquelles les personnes peuvent tre en situation d illettrisme ou de non ma trise de telle ou telle comp tence de base lecture criture calcul informatique et technologies num riques positionnement dans l espace communication avec autrui Pour cela il convient d agir dans toutes les situations des individus tout au long de leur vie 2 1 Agir sur tous les fronts L action contre l illettrisme demande des formes d action innovantes transversales rapport aux d coupages administratifs classiques elle doit tre men e sur tous les fronts C est sur la base de ce constat que s est construite l Agence Nationale de Lutte Contre l Illettrisme ANLCI L illettrisme peut concerner tous les ges et tous les ty
125. andations Les prochains contrats de plan regionaux de d veloppement de la formation professionnelle devront aborder la thematique de la prevention et de la lutte contre l illettrisme y compris en terme d outils de rep rage et de partenariats entre acteurs Parce que sign par les repr sentants de FEtat en r gion et par le Conseil r gional le plan regional de lutte contre l illettrisme devrait tre int gr dans le prochain contrat de plan r gional de d veloppement de la formation professionnelle Compte tenu de la dimension partenariale de la pr vention et de la lutte contre l illettrisme et des salari s en situation d illettrisme les partenaires sociaux doivent tre associ s a la signature du plan regional de lutte contre l illettrisme PRLI l est propos un renforcement du partenariat entre le minist re de la justice et les conseils r gionaux de mani re faciliter l acc s des personnes illettr es sortant de d tention aux actions de lutte contre l illettrisme mises en place sur les territoires CNFPTLV d cembre 2013 69 CNFPTLV decembre 2013 70 Partie 4 PROPOSITIONS D ORIENTATIONS STRATEGIQUES ET RECOMMANDATIONS 4 1 Orientations strat giques Les recommandations list es au fil de ce rapport se d clinent en quatre grandes orientations parmi lesquelles seuls les points forts sont relev s ci dessous Premi re Orientation Faire baisser le taux d illettris
126. ans le champ de la coh sion sociale et de la culture Mise en uvre op rationnelle D velopper les actions de socialisation de rem diation les actions culturelles d acc s la lecture les actions sportives qui contribuent la lutte contre l illettrisme L enjeu est de commencer mobiliser les personnes en situation d illettrisme sur les lieux qu elles fr quentent afin moyen terme et en fonction des parcours de les inscrire dans une dynamique qui peut les conduire vers un r apprentissage des savoirs de base Ces actions se situent dans un parcours bien en amont des actions dites de formation mais restent une tape essentielle des parcours La capitalisation la valorisation et la diffusion des pratiques le guide pratique de l ing nierie d actions ducatives culturelles et de coh sion sociale participant la pr vention et la lutte contre l illettrisme cf objectif op rationnel 14 ou encore l accompagnement au d veloppement de l ing nierie d action sont les outils op rationnels mobiliser 19 Obiectif operationnel 22 Encourager et outiller les actions contribuant aux apprentissages savoirs de base sans tre des actions de formation gt au sens des march s publics Mise en uvre op rationnelle a Rep rer ces actions par territoire Ces actions sont souvent dispens es par des associations de proximit qui avec l aide de b n voles et parfois de salari s dispenses des heures d ap
127. ans possibilit financi re pour la duplication ni canaux pour diffuser De son cot Paris DPVI DASES contact Mme Ricci continue progresser et malgr de grandes difficult s est le d partement francilien qui a le mieux exp riment et mis en uvre le parcours des diff rents niveaux de passerel professionnel pour esp rer atteindre les autres formations de droit commun gt L c ASL pre emploi gt dont la p dagogie a t impuls e par la politique de jt re l exclusion et qui requiert moins de comp tences lourdes continue a essaimer Les exp rimentations en cours 1 Recherche action 2013 Les objectifs sont d tablir et de formaliser les modes s adressant a des publics de statut diff rent lt Dis Qualit de l alternance gt et lt Avenir Jeunes permettre de jeunes de s curiser leur parcours professionnel tout en renfor ant les p tences n cessaires leur projet Des exp rimentions et des accompagnements da CFA entre septembre et d cembre 2013 vont permettre de valoriser et bonnes pratiques L harmonisation des demarches l lt on entre trois dispositifs r gionaux acces l apprentissage lt dispositif valuatives pour faciliter et acc l rer ocessus d acc s et de maintien dans l apprentissage sera bas e sur celles d velopp es d dispositif Avenir Jeunes La carte de comp tences et son r f rentiel vont donc rmais int grer les crit res
128. ans une optique de s curisation de parcours Le dispositif d acc s a l apprentissage proposant des passerelles de pr paration Falternance et le dispositif lt Qualit de l alternance gt int grent d sormais le n cessaire d veloppement des comp tences cl s en situation et contextualis es Depuis 2013 la R gion a souhait mener une recherche action avec des CFA franciliens l organisme de formation de formateurs IP2A des organismes du programme r gional Avenir Jeunes afin de rechercher des cl s de r ussite en entreprise pour l apprenti e et une meilleure optimisation de la formation en CFA Le plan de lutte contre le d crochage sollicite les dispositifs et les m thodologies d ploy s par la R gion comme levier de mobilisation Des passerelles entre les formations scolaires et l apprentissage seront initi es notamment en tenant compte des exp riences men es dans la cadre d un groupe test lt d crochage gt pour lequel une exp rimentation est men e Cette d marche permettra d une part de modifier les approches ducatives et ainsi de faire voluer les repr sentations de la r ussite scolaire et de l apprentissage chez les l ves et les adultes Les passerelles int gr es la scolarit permettront aux l ves de modifier leur o d int grer ainsi un v ritable processus d orientation bas sur des temps d alternance et des temps d valuation des formations et des m tiers d couverts Dans le cadre
129. ation pour acc der des formations socle de comp tences en cours de d finition par le Comit Paritaire National De La Formation Professionnelle les comp tences cl s ANLCI 1 et 2 Dans le cadre de la mesure et du suivi de l volution de Tillettrisme par l ANLCI il serait judicieux que l agence puisse acc der des indicateurs de suivi de ces formations taux d acc s ces formations Il faut renforcer la communication par les conseillers d OPCA aupr s des entreprises sur ce qui existe pour les accompagner dans la mise en place d actions pour leurs salari s le rep rage et le r le du management interm diaire la formation mais galement l importance du maintien ou de la mise en place d un environnement lettr chiffr en entreprise outil compl mentaire du retour de formation l est n cessaire d instaurer une continuit de politique et de financement par les partenaires sociaux via le FPSSP sur les actions li es a la lutte contre l illettrisme tant pour Page 2 sur 4 Groupe Technique Lutte contre l illettrisme du CNFPTLV Contribution MEDEF Direction ducation et Formation 6 septembre 2013 les entreprises et la prise en charge des salaires que pour les organismes de formations et l ing nierie p dagogique n cessaire l est galement souhaitable de mettre en place un accompagnement sp cifique pour l appropriation du RCCSP notamment aupr s des branches et ou des OPCA qui d fini
130. ation comprenant Des organismes reconnus et r pondant un certain nombre de crit res qui pourraient donner lieu un label formation illettrisme s Une r flexion pour faire reconnaitre la lutte contre l illettrisme comme une n cessit entrant dans le cadre du service public comme l ducation initiale permettant de mettre en place des d l gations de service publique Une mise en r seau des organismes pour changer voluer et s adapter au public s Des formations de formateurs sp cifiques en lien avec l universit voire la cr ation d une licence professionnelle formateur de public en situation d illettrisme permettant une r elle reconnaissance et sortir du syst me de r mun ration de formateurs dans lequel plus l enseignant formateur enseigne un niveau lev plus il est reconnu financi rement un formateur en formation d ing nieur sera plus reconnu en terme de comp tences qu un formateur avec des publics CAP Une promotion des outils p dagogiques sp cifiques permettant la valorisation des apprenants et se centrant sur le domaine professionnel ou le ludique Pascal BRUNON Direction de la Formation et de l Apprentissage charg de projets PICARDIE ETETETT Conseil r gional de Picardie 11 Mail Albert 1er 80000 Amiens T l 33 03 22 97 38 54 Fax 33 03 22 97 28 51 phrunon er picardie fr Pensez environnement n imprimez ce message que si n cessair
131. ation des qualifications professionnelles Pour cela nous partons du constat que l illettrisme est une illustration des difficult s en mati re de formation aujourd hui le public est l les moyens et dispositifs aussi le contexte co et les mutations du travail fragilisent ces publics pourtant d j dans l emploi pour partie mais les 2 ne se rencontrent pas Mais il existe aussi une particularit en mati re d illettrisme qui rend ce public loign de nos actions classiques invisibles C est pourquoi nous sensibilisons nos quipes mandat s dans les branches et r gions sections syndicales lus d entreprise sur la d finition de l illettrisme car il est indispensable de mieux conna tre le ph nom ne pour lutter contre les st r otypes en comprendre les causes pour adapter notre action syndicale A ce titre l ANLCI est intervenue dans une r union de nos mandat s sur la formation professionnelle Elle tiendra galement un stand le 10 10 l occasion d un rassemblement CFDT visant 5000 lus d entreprise et d administrations Notre f d ration du secteur des services sensibilise galement ses militants changes sur ce que c est pour eux Fillettrisme qui est concern dans leur entreprise est ce qu ils donneraient un mandat une personne en situation d illettrisme comment ils l aideraient concr tement pour l emmener en formation sans le fragiliser aupr s de employeur exemples de prati
132. atiques ainsi que la sensibilisation des professionnels de l orientation encourager les initiatives porteuses d innovation et de partenariat entre le monde de l ducation et de la formation et le monde de la recherche 72 Prolonger la grande cause gt par une journ e nationale de l illettrisme le 8 septembre journ e internationale de l alphab tisation 72 4 2 Recommandations de la partie 1 Prendre la mesure du probleme 73 4 3 Recommandations de la partie 2 Agir selon les diff rentes situations tout au long des parcours 4 4 Recommandations de la partie 3 Coop rer en r gion dans le domaine de la lutte contre l illettrisme quelles perspectives pour quelle efficacit 77 Liste des participants sisi sas DA dA adama al ess ine ere 82 Liste des Auditions y ma a alana dad 84 Sigles utilis s dans le rapport u uu da s irisan 85 Liste des contributions 88 CNFPTLV d cembre 2013 4 Introduction Ce n est pas parce que cela ne se voit pas que a n existe pas gt telle est l une des phrases que l on entend le plus souvent propos de l illettrisme Le ph nom ne est souterrain bon nombre des personnes en s
133. aux savoirs de base en region Picardie et permettre sa territorialisation autour d un dispositif commun pr voyant deux types d ateliers les APLI visant les probl matiques d analphabetisme d illettrisme et de fran ais langue trang re les APP et le dispositif Coup de pouce visant la culture g n rale et les techniques de base L valuation men e fin 2007 de cette offre conduit en 2008 la R gion Picardie reconfigurer son offre pour r pondre aux difficult s li es notamment au rep rage et la mobilisation des publics A partir de 2008 la R gion Picardie propose deux dispositifs le dispositif CLE compter lire crire 300h sur les savoirs fondamentaux principe de r mun ration prescription obligatoire le dispositif EFI Espace de formation individualis remise niveau et renforcement des savoirs g n raux lien avec les actions de formation de la R gion pas de r mun ration Dans le m me temps l Etat a reconfigur son dispositif dans le cadre d un march relatif aux comp tences cl s qui comprend deux lots l Illettrisme et la p dagogie personnalis e Par ailleurs les travaux lanc s par le Pr fet de R gion d but 2008 conduisent des initiatives nouvelles dans le champ de la formation de base des publics en insertion les acteurs de l accueil l information et l orientation AIO Missions locales PLIE ANPE sont invit s identifier des r f rents techniques ressour
134. aux formalit s administratives participation citoyenne 3 Une d finition de Fillettrisme partag e par tous D s sa cr ation I ANLCI a r uni tous ceux qui agissent contre l illettrisme minist res collectivit s territoriales entreprises partenaires sociaux et soci t civile afin qu ils se mettent d accord sur une d finition commune et simple de Fillettrisme pour tous pour que parlant ensemble de Fillettrisme ils parlent bien tous de la m me chose C est cette d finition labor e en commun qui sert aujourd hui de r f rence notamment l INSEE dans la conduite des enqu tes sur la mesure de l illettrisme C est aussi cette d finition qui sert de r f rence aux partenaires sociaux dans la d finition des cahiers des charges du FPSPP plusieurs conseils r gionaux et tous les OPCA et OPACIF qui mettent en place des actions de lutte contre l illettrisme Ind pendamment des orientations strat giques choisies par telle ou telle organisation en fonction de sa sensibilit ce qui compte lorsqu on s engage contre l illettrisme c est de se r f rer des indicateurs communs et particuli rement d avoir d fini clairement le niveau partir duquel on peut consid rer qu une personne est sortie de l illettrisme Sans cela il est impossible de s assurer que les solutions mises en place b n ficient bien aux personnes r ellement concern es par l illettrisme comme il est impossible de savoir combien de
135. aux prescripteurs sp cifiques pour les salari s prescripteurs en charge de publics en difficultes CNFPTLV decembre 2013 38 L action des missions locales s inscrit aussi dans un paysage institutionnel ayant des objectifs identifi s l exemple du plan regional triennal 2011 2013 de la region Centre qui conjugue les efforts des services de l tat du Conseil r gional des Conseils g n raux et des OPCA signataires pour r duire significativement l illettrisme En region Centre r alis l initiative d un groupe de travail constitu par l animation r gionale des missions Locales PAIO et le Lieu Ressources lllettrisme du GIP Alfa Centre un guide du conseiller disponible en ligne se pr sente sous la forme d un dossier r unissant 12 fiches Adaptables chaque territoire celles ci comportent des sch mas quelques mots cl s des textes courts pr cisant l int r t et le contexte d utilisation de chaque outil II est con u pour tre exploit depuis le premier contact et tout au long du suivi du jeune sans se substituer aux valuations qui rel vent d autres professionnels Dans la r alisation du parcours l objectif du conseiller est alors de consolider les comp tences de base des jeunes en travaillant avec des partenaires C est d abord un enjeu de s curisation de leurs parcours de formation scolaire et professionnelle En r gion Midi Pyr n es l antenne Mission locale de Bagatelle Faoure
136. bases sur le poste de travail et y adjoindre les comp tences n cessaires aux m tiers L entreprise doit tre associ e surtout outre mer ou chef d entreprise parfois lui m me en situation d illettrisme Actuellement la DGOM pr pare les ateliers inter DOM 4 de la formation professionnelle et de l emploi des jeunes ultramarins qui se tiendront le 6 d cembre Paris Ces ateliers permettront l ensemble des acteurs de l emploi et de la formation des 5 DOM de r fl chir sur ces th mes D cloisonner Les publics ch meurs en emploi apprentis jeune demandeur d emploi Les profils FLE Alphab tisation illettrisme Les lieux d apprentissage entreprise CFA ou centre de formation Mais pour cela il faut que l ensemble des acteurs se mettent autour de la table et travaille ensemble Il faut galement mobiliser l ensemble des financements Il parait donc opportun de travailler cette th matique de pr vention et lutte contre l illettrisme et pour l acquisition des comp tences de bases au sein des futurs PO et dans les futurs CPER 3 Am liorer la gouvernance Le projet de loi d centralisation et dans une moindre mesure le projet de loi sur la formation professionnelle pourraient venir changer profond ment la donne en transf rant la comp tence lutte aux r gions les cr dits comp tences cl s actuellement d volus aux DIECCTE et les personnels devant tre transf r s La questio
137. bien CNFPTLV d cembre 2013 28 Pour que l action se d veloppe il est tr s important de r affirmer une volont commune partag e par les pouvoirs publics nationaux les responsables des collectivit s territoriales et les partenaires sociaux de travailler ensemble en s appuyant sur une structure d di e permettant de produire et de disposer d un certain nombre de donnees claires de methodes de travail et d organisation et d un outillage produit en commun LANLCI ne g re pas de cr dits d intervention ne distribue pas de moyens ne fait pas la place de ceux pour lesquels la pr vention de l illettrisme ou la mise en uvre de solutions pour les adultes s inscrit dans leur propre c ur de m tier Ce n est pas un op rateur charg d agir directement et isol ment contre l illettrisme mais une structure d di e qui f d re et offre un appui aux d cideurs et op rateurs directs L Agence s attache mettre disposition de tous les outils qui manquent Ces activit s participent directement la mont e en comp tences des acteurs de la pr vention et de la lutte contre l illettrisme identification formalisation et diffusion des bonnes pratiques conception et diffusion d outils tels que charte de bonnes pratiques cadres de r f rences outils d valuation guides pratiques r f rentiels des comp tences cl s en situation professionnelle kits du praticien bo tes outils plaquettes de sensibilisation
138. but 2008 la COPIRE signe un engagement sur 10 points Etre partie prenante du 2 me plan triennal Sensibiliser au sein des structures membres module commun Susciter l int r t des OPCA Communiquer Proposer une action exp rimentale pour les demandeurs d emploi orient s vers un m tier en tension Promouvoir une offre de formation lt labellis e gt et accessible aux entreprises Solliciter le CESR pour approfondir le diagnostic de la situation des salari s et la valorisation des bonnes pratiques Impulser un v nement de type colloque Rechercher des moyens de financement au titre du dialogue social Faire un bilan annuel de la mise en uvre des engagements Dans le m me temps plusieurs OPCA s impliquent et d clinent en r gion une offre de formation aux savoirs de base L ann e 2008 est aussi marqu e par la r alisation de supports de communication pour sensibiliser et informer sur les actions aux savoirs de base les partenaires sociaux et les entreprises une formation de formateurs la d cision conjointe de l Etat et du Conseil r gional de prendre en charge a 100 le co t p dagogique des formations Analyse et enjeux Des exp riences probantes l existence d organismes de formation qui ont d velopp une ing nierie de formation ad hoc pour les salari s en entreprise un foisonnement d engagements et d initiatives depuis le d but de l ann e 2008 caract risent la r gion picarde
139. ces dans chaque structure les territoires sont invit s mettre en place des lt comit s de suivi territoriaux gt pour optimiser le suivi des personnes orient es vers la formation ou b n ficiaires d une formation un outil de rep rage des jeunes en difficult int gr au logiciel Parcours III mobilis par les missions locales est labor puis exp riment un livret de suivi et une fiche de liaison entre les prescripteurs et l organisme de formation est galement labor puis exp riment L analyse et les besoins Le champ de la formation aux savoirs de base des personnes en insertion a largement volu ces derni res ann es en Picardie ces volutions t moignent d un souci d optimisation des modalit s de rep rage et de mobilisation des contenus de formation et des modalit s de pilotage local La p riode venir sera une p riode de consolidation Au del de la vigilance en continu sur les dispositifs r cemment reconfigur s articulation de l offre de formation R gion et de l offre Etat dans le champ sensibilisation en continu des prescripteurs mise en uvre des dispositifs territoriaux plusieurs besoins mergent de l tat des lieux pr alable l laboration du plan regional interroger en continu le nombre de places de formation au regard du besoin partir de chiffres le besoin d observation est plus global sur l illettrisme cf infra et mesure que les personnes sont mieux rep r
140. ciale ou de la culture ont rarement pour unique but la pr vention ou la lutte contre I illettrisme elles ont aussi un objectif culturel de lutte contre l exclusion d apprentissage C est pourquoi il appara t essentiel pour accompagner l mergence ou la d multiplication d une ing nierie d action pertinente d aider les acteurs mieux cerner ce qui permet de pr venir ou lutter contre l illettrisme dans des actions L id e d un guide pratique qui s appuie sur des actions concr tes pour d crypter ce en quoi elles participent la pr vention et ou la lutte contre l illettrisme doit permettre d avancer dans ce sens Ce guide pourra partir de cas concrets vari s d crypter la d marche projet et les vecteurs de pr vention et de lutte contre l illettrisme mobilis s c Proposer des modules d appui aux acteurs cherchant d velopper des projets de pr vention et de lutte contre l illettrisme dans ces champs Au del du guide il est n cessaire d appuyer l mergence des projets et l ing nierie d action Les acteurs ressources du territoire seront mobilis s cet effet agence du livre DLA 16 Orientation 3 2 Encourager et developper les actions de prevention dans le champ de l ducation de la culture et de la coh sion sociale Objectif op rationnel 15 Encourager et d velopper les actions de pr vention de la lutte contre l illettrisme d s la petite enfance Mise en uvre op rationnelle Encourager les a
141. compagnement des personnes en situation d illettrisme sur certains postes en contrats aid s sur les territoires b Promouvoir le d veloppement des services d crivains publics c S articuler avec les dispositifs existants d accompagnement des personnes en difficult ex adultes relais dispositif ACSE parrainage 21 AXE 4 Renforcer les ressources pour mieux conna tre et faire reconna tre l illettrisme El ments d tat des lieux L existant La fonction ressource sur les enjeux d illettrisme est confi e en Picardie au centre de ressource illettrisme URLIP Union r gionale de lutte contre l illettrisme en Picardie D autres acteurs produisent galement de la ressource notamment l association PICASCO sur les actions lt de proximit li es l acc s a la lecture et la culture Dans ce cadre ont pu tre organis es des actions de sensibilisation prescripteurs professionnels du livre syndicats des actions de formation intervenants aupr s d enfants formateurs des actions de valorisation de pratiques d exp riences ou d changes de pratiques des supports de communication des outils L analyse et les enjeux L analyse montre que malgr ces dynamiques renforc es r cemment sur le champs des savoirs de base en entreprise il reste un besoin et une demande fortes de sensibilisation mobilisation de cercles d acteurs encore tr s peu mobilis s identification lisibilit des
142. cquises par les formateurs par une certification C2i2e Au titre de la professionnalisation des rencontres sont notamment organis es pour des changes de pratiques entre organismes de formation L accompagnement des op rateurs de formation int gre la n cessaire dynamique de compl mentarit avec l ensemble des dispositifs financ s par d autres partenaires Collectivit s Etat OPCA 3 DGFE DFPTLV SOF LK le 27 ao t 2013 2102 1113 E ll T SA OACS S22q 200452 JOS SIA Buo1 ne ll uuolss olsd UOI32911Q 4412 yu uu ddo A d 12207 JUON un 1 5 ne 1u sil qouu 511 l ei5os uoneiB6 ulur l 39 l uuolss o d 9110129 e 13 a1yeuuod 3iop s u dulo s p uones len e i 3 s upssi puuo s p uonisinb2e ed ose 5 5 ose nb sones e LAH S 99 92e s u p e s l xn lu s p uuoq uosiei n u ej ed lt s sill qel gt uonpullo s ulsiup5 o s p sno 1405 Z00 3 ll n us s sill qei 1uo s13 xne Anou GT IAlns nod 15 5 yu uu ddo A p n
143. ctifs Cette premi re tape a permis de renforcer la coordination entre les services de l Etat et du Conseil r gional afin de mieux articuler les dispositifs de formation pour les publics en insertion Des supports de communication ont t cr s et diffus s des s minaires se sont d roul s que ce soit avec les acteurs culturels ou les acteurs conomiques des professionnels ont t form s des actions de promotion du livre et de la lecture ont t mises en place des groupes d changes et de Valorisation des bonnes pratiques se sont r unis des exp rimentations ont t men es sur les cours pr paratoires effectif r duit des projets personnels de r ussite ducative ont t g n ralis s l ensemble des coll ges et des coles des ateliers de remediation des savoirs de base en lyc es professionnels ont t organis s ce ne sont que quelques exemples d actions concr tes figurant au bilan du premier plan regional de lutte contre I illettrisme Cependant m me si l examen de ce bilan montre une vari t et une quantit d actions non n gligeables force est de constater qu il reste beaucoup faire la r gion se situe toujours au dernier rang en ce qui concerne le nombre de jeunes illettr s selon les donn es issues des journ es d appel et de pr paration a la d fense et trop souvent les organismes de formation financ s sur fonds publics ont des difficult s pour toucher les personnes les plus en difficul
144. ctions b b lecteurs sensibilisations dans les PMI II existe aujourd hui sur le territoire national de nombreux exemples d actions de pr vention de l illettrisme d s la petite enfance par l apprentissage du go t de la lecture tr s jeune dans les m diath ques ou encore dans les structures d accueil ou de soin des touts petits Il existe des initiatives picardes dans ce champ que le plan doit contribuer encourager Cet lt encouragement gt peut notamment prendre la forme d une sensibilisation de professionnels de la petite enfance ou encore d une diffusion d exemples de pratiques Par ailleurs l enjeu est sans doute l accessibilit en milieu rural des actions les initiatives itin rantes doivent tre soutenues Objectif op rationnel 16 Encourager et d velopper les actions de pr vention de l illettrisme dans le cadre scolaire et r pondre l objectif de l Education nationale r duire de 15 le taux d enfants pr sentant des difficult s majeures en lecture criture l entr e en sixi me Mise en uvre op rationnelle a A l cole a a Continuer mettre en uvre les nouveaux programmes lisibles par tous recentr s sur les apprentissages fondamentaux en coh rence avec le socle commun a b Poursuivre la d clinaison en r gion des r ponses gradu es la difficult d apprentissage P dagogie diff renci e sur les 24 heures de la nouvelle semaine des l ves Programmes Personnalis s de R uss
145. ctions de lutte contre Tillettrisme en mobilisant les ressources d velopp es par PANLCI gt Les publics prioritairement vis s sont les salari s issus de TPE PME les salari s de bas niveaux de qualification ou d un faible niveau de poste 5 et infra les salari s jeunes de moins de 30 ans les salari s seniors les salari s situ s dans des entreprises dans les DOM Un appel projets pour la ma trise d un socle de connaissance et de comp tences de base dot de 30 M CNFPTLV d cembre 2013 43 Ce dernier a une vis e plus professionnalisante Les actions de formation devront soit s inscrire dans un socle de comp tences reconnu par une branche professionnelle ou interbranche soit s inscrire dans le degr 3 du r f rentiel de l ANLCI soit s inscrire dans le niveau A du cadre europ en de r f rence pour les formations en langues trang res Les publics vis s sont les salari s de niveaux 4 et infra avec une attention particuli re pour les salari s jeunes de moins de 30 ans et les salari s issus de TPE PME 2 5 2 Agir dans la fonction publique territoriale Le Centre National pour la Formation du Personnel Territorial CNFPT a organis des entretiens territoriaux qui ont r uni 2000 cadres de la fonction publique territoriale l objectif tant de d velopper une offre de service aupr s des collectivit s pour former 4000 agents aux comp tences de base Pour ses propres personnels agents des lyc
146. d marches n cessaires pour retrouver un emploi et peut avoir tendance prolonger la dur e de recherche 30 des personnes en difficult l crit se d clarant au ch mage cherchent un emploi depuis plus de deux ans et 60 ont d j connu par le pass une ou plusieurs periode s de ch mage de plus d un an C est galement un obstacle fort pour l acc s une formation gt Difficult s en num ratie En sus des difficult s voqu es jusqu pr sent qui sont li es l crit IVQ tudie galement les personnes en difficult en num ratie Extrait de Dares Analyses Juillet 2013 CNFPTLV d cembre 2013 22 Le taux des personnes en grave ou forte difficult en numeratie innumerisme alors qu elles ont t scolarisees en France est bien plus lev que celui des personnes en situation d illettrisme puisqu il se monte a 1696 en 2011 soit plus de cinq millions de personnes contre rappelons le 796 de personnes en situation d illettrisme c est a dire en grave ou forte difficult a l crit ayant t scolaris es en France Les difficult s en numeratie s aioutent aux difficult s lire et a comprendre la consigne crite en fran ais Dans ce domaine Finverse de l illettrisme l INSEE rel ve que les femmes sont plus souvent en difficult que les hommes ce qui refl te les caract ristiques de genre relatives aux performances des l ves en math matiques durant les cursus scol
147. dans l axe du plan qui fait l objet de leur mandat Participer au suivi et l valuation des actions mises en oeuvre Composition Les membres de chaque commission sont nommes par le comite de pilotage Axe 1 Acteurs institutionnels et repr sentants d op rateurs dans le champ emploi formation composition indicative groupe 1 de la d marche d laboration Axe 2 COPIRE DRTEFP DIRECCTE et R gion Axe 3 Acteurs institutionnels et repr sentants d op rateurs dans le champ ducation culture coh sion sociale composition indicative groupe 3 de la d marche d laboration R gularit des rencontres deux fois par an a minima et autant que de besoin dans un format lt technique gt pour mettre en place les objectifs op rationnels Objectif op rationnel 34 Consolider la fonction d animation r gionale Mise en uvre op rationnelle La responsabilit de l animation du plan regional de pr vention d accompagnement et de lutte contre l illettrisme est plac e sous la responsabilit de le la charge e de mission r gional e illettrisme il elle m me nomm e par lettre de mission conjointe du Pr fet de R gion et de l ANLCI conform ment la circulaire du Premier Ministre du 20 juin 2001 Ses missions sont les suivantes Impulser animer et coordonner les actions et initiatives des acteurs franciliens en d clinaison des orientations d finies par le plan r gional de pr vention d accompagn
148. de nouveaux apprentissages de logique et de m moire notamment appel SMAlpha Ce projet va donc aider plus de 1200 jeunes ultra marins sortir de l illettrisme d s 2012 Chaque unit du SMA b n ficie de l expertise de deux cinq professeurs des Ecoles mis disposition par les rectorats Ils ont pour principale mission d amener les stagiaires ligibles l obtention du CFG Ici leur approche p dagogique peut voluer sensiblement faisant du SMA un laboratoire de ces nouvelles pratiques num riques pouvant tre diffus aupr s de la jeunesse ultra marine 4 Les ateliers lt illettrisme gt organis s par la D G OM Une premi re r union r unissant l ensemble des acteurs publics ou para publics agissant pour pr venir ou lutter contre l illettrisme outre mer s est tenue a la D G OM le 15 mars 2012 Cette rencontre a permis chacun d avoir une meilleure connaissance des actions men es par l ensemble des intervenants Post rieurement cette r union 1l a t convenu que des ateliers th matiques sur l illettrisme co organis avec d autres minist res ou organisations puissent avoir lieu Le premier atelier a eu lieu le 9 octobre 2012 la D G OM Co organis avec 1 ANLCI la DGLFLF et la DGESCO il a permis de s interroger sur l existence de d terminants sp cifiques a l illettrisme outre mer Le second a eu lieu le 30 novembre 2012 et portait sur l illettrisme en milieu d
149. de ces actions un temps fort r unit les acteurs autour d un constat commun un grand int r t de pouvoir changer autour des difficult s partag es qui peuvent se r soudre par les changes des apports techniques p dagogiques et aussi par la confrontation de situations v cues dans l accueil et l accompagnement de ces publics Une meilleure compr hension de l organisation de l offre de formation sur le territoire formation parfois sa d couverte ou voire Un changement de perception de la formation L enqu te de satisfaction du C2RP de 2012 comme des ann es pr c dentes montre un int r t et une satisfaction tr s importante des participants E l Europe Rem Cette action est cofinanc e UNION EUROP ENNE par l Union europ enne Fonds social europ en PR FET DE LA R GION NORD PAS DE CALAIS R partition des participants par bassin d emploi En 2012 29 sessions de sensibilisation au rep rage du public d illettrisme ont t organis es sur 13 des 15 bassins d emploi de la r gion Nord Pas de Calais Elles ont r uni 335 participants dont 8976 taient des femmes Caract ristiques des participants Employeurs Fonctions Associations 3076 Accueil orientation 18 m Personnel administratif Autres services publics 187 m Conseiller ducateur moniteur Administration Etat 11 m Charg de mission formateur Collectivit s locales 8 m Directeur responsable Autres 6 an U Organismes de
150. de l illettrisme il faut demultiplier les exp riences men es et diffuser les solutions pratiques qui ont montr leur efficacit Parce qu il vaut mieux agir d s le plus jeune ge les actions de pr vention au sein des tablissements scolaires sur le temps p ri scolaire ou aupr s des familles doivent tre encourag es Parce que des situations de travail r p titives peuvent participer a la production de l illettrisme si les connaissances apprises l cole ne sont pas r activ es des actions de formations aux savoirs de base doivent tre organis es dans le cadre de la formation continue des salari s Parce que tous les pays industrialis s sont confront s l illettrisme le regard port par notre soci t sur les personnes illettr es doit voluer ni fatalit ni calamit ou handicap l illettrisme est une r alit qui concerne plus de 9 de la population r sidant en France m tropolitaine g e de 18 65 ans et scolaris e en France D sormais en Picardie les services de l Etat des collectivit s locales et particuli rement du Conseil regional mais aussi les organisations syndicales et patronales ont compris l int r t de mener des actions ensemble ou de mani re concert e pour pr venir ou faire reculer l illettrisme Ce second plan illustre la volont commune des signataires de se fixer des objectifs prioritaires d actions ainsi que leur engagement se mobiliser sur la p riode 2009 2012 pour agir concr teme
151. de la mise en uvre des protocoles de s curisation des parcours scolaires et de formation professioni mobilisation du dispositif d acc s l apprentissage et le programme ir Jeunes seront renforc s pour les publics en situation de d crochage autant que n c ssaire n lien avec les partenaires En particulier un travail sera men avec les Plates formes de Suivi et d appui des jeunes en situation de d crochage PSAD pour fluidifier les parcot r duire la dur e de d crochage D autre part galement en 2010 pour les salari s les plu Conseil R gional a vot un rapport cadre pour renforcer se du ch mage et des in galit s sur le march du travail il artenariat avec les OPCA at ion des parcours professionnels et la promotion sociale de ces salari s L accent est mis sur lt des formations prenant en e l exigence de la conversion cologique et sur les formations tourn es vers le socle de comp tences notamment autour de la lutte contre l illettrisme et la remise niveau sur les saw oirs de base Chaque ann e des axes prioritaires d intention sont d finis destination des salari e s rencontrant des difficult s avec la ma C est ainsi qu en 2013 avec le soutien de b timent et des travaux publies de la me b n ficieront d une formation plus globale sur les comp in savoirs de base peuve formation li s s curi secteurs tel que b Dans le
152. de plan r gionaux de d veloppement de la formation professionnelle CPRDFP Les CPRDFP confirment dans la grande majorit des r gions l importance de poursuivre et de renforcer la professionnalisation des acteurs de l AIOA ainsi que la mise disposition des outils pour pr venir et lutter contre l illettrisme Les sessions de professionnalisation d acteurs sur ce sujet se sont ainsi d velopp es Exemples en Rh ne Alpes en 2013 accompagner les publics en situation d illettrisme en Haute Normandie en 2013 lt Axe 4 du programme de professionnalisation pr venir l illettrisme et renforcer les comp tences de base CNFPTLV d cembre 2013 60 A ce titre le plan regional de lutte contre l illettrisme est un document cadre transversal a plusieurs politiques et notamment d emploi formation et parce qu il est partenarial il pourrait tre important d y associer certains acteurs de l observation r gionale notamment au niveau de l laboration du diagnostic pr alable afin d op rer des liens avec les probl matiques li es l emploi formation mais galement pour mieux croiser ce diagnostic avec celui qui doit tre r alis dans le cadre du CPRDFP gt Le rapport direct avec le charg de mission r gional ANLCI et le portage ou non du centre ressources illettrisme facteurs d actions renforc es des CARIF OREF sur la pr vention et la lutte contre l illettrisme Dans 6 r gions le charg
153. des publics en situation d illettrisme La situation de tel ou tel territoire de tel ou tel type de public peut meriter des analyses qualitatives specifiques Les acteurs peuvent notamment envisager des partenariats avec les Universites pour impliquer des tudiants en sociologie psychologie science de l ducation non seulement ces tudiants peuvent produire des analyses r appropriables par les partenaires mais cette d marche permet de sensibiliser ces futurs actifs gt sur les enjeux de l illettrisme Orientation 4 2 Sensibiliser et mobiliser les personnes en situation d illettrisme et les acteurs Obiectif op rationnel 28 Sensibiliser et mobiliser les personnes en situation d illettrisme et les acteurs Mise en uvre op rationnelle a Organiser une campagne de communication grand public affiches spots qui puisse toucher des personnes en situation d illettrisme et leurs proches et les informe sur les relais Les personnes en situation d illettrisme sont par d finition les premiers acteurs de leur parcours c est pourquoi il y a un int r t d velopper des actions de communication qui les touchent directement afin qu ils identifient mieux la mobilisation des acteurs du territoire et les d marches possibles La nature et la forme des messages doivent tre bien entendu accessibles aux personnes en situation d illettrisme Une action de communication grand public a par ailleurs pour vertu de toucher l ento
154. dispositifs existants accompagnement m thodologique pour l mergence de certaines pratiques Par ailleurs il appara t que la dynamique existante autour des ressources concerne aujourd hui uniquement les acteurs et les dispositifs L observation de l illettrisme en tant que tel est tr s peu d velopp e L enjeu aujourd hui est de doter les acteurs d outils d observation qui peuvent les guider dans la d finition et l valuation de leur politique Orientation 4 1 Mieux conna tre l illettrisme et ses volutions Objectif op rationnel 26 Construire et capitaliser les donn es statistiques sur l illettrisme Mise en uvre op rationnelle a Commander l INSEE une d clinaison r gionale de l enqu te IVQ 2009 2010 Cette enqu te men e par l INSEE a fourni des donn es nationales sur les difficult s par rapport l crit en 2004 Une nouvelle vague est pr vue pour 2009 2010 et peut sur demande et moyennant ressources tre d clin e en r gion Les r sultats sont pr vus pour 2011 b S appuyer sur les chiffres du rep rage des acteurs de l accueil l information et l orientation AIO de la JAPD et de l Education nationale Les acteurs de l AIO s engagent dans ce plan se doter d outils pour mieux rep rer les situations d illettrisme objectif op rationnel 2 Ces lt reperages gt pourraient tre capitalis s par territoire puis au niveau r gional pour alimenter l observation de V illettrisme
155. e Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE z PICARDIE LA REGION PREFECTURE DE LA REGION PICARDIE cfc dk Le syndical COPME PICARDIE PLAN REGIONAL DE PREVENTION D ACCOMPAGNEMENT ET DE LUTTE CONTRE L ILLETTRISME EN PICARDIE 2009 2012 PROJET V7 juillet 2009 AGENCE NATIONALE DE LUTTE CONTRE L ILLETTRISME GROUPEMENT D INTERET PUBLIC AVANT PROPOS Pr venir l illettrisme d s le plus jeune age accompagner les personnes concern es les former informer et expliquer ce qu est l illettrisme depuis plusieurs ann es en Picardie les acteurs conomiques et les pouvoirs publics ont pris conscience de l importance de ces actions pour faire reculer l illettrisme La Picardie a ainsi t la premi re region a se doter d un plan r gional sign le 23 juin 2004 par le Pr fet de r gion le President du Conseil r gional et le Recteur d acad mie Ce plan comportait pour chaque signataire l engagement de faire de la lutte contre l illettrisme une priorit r gionale prendre en compte de mani re transversale dans l ensemble des politiques mises en uvre Les 15 articles composant le plan s articulaient autour de 4 axes majeurs l information la sensibilisation et la formation des acteurs la pr vention pendant la scolarit et l accompagnement des l ves en difficult l action aupr s des entreprises le d veloppement de l offre de formation pour les a
156. e acteurs associatifs et op rateurs dont services publics dans les quartiers d habitat social mais aussi en zone rurale et leurs financeurs respectifs pourraient mieux int grer les dimensions de pr vention et de lutte contre l illettrisme dans leurs actions L enjeu est bien de s appuyer sur les dynamiques existantes notamment des acteurs du livre pour d velopper l ing nierie d action et les partenariats Pour cela les fonctions lt ressource capitalisation gt et lt pilotage gt a la fois regional et territorial apparaissent primordiales Deux enjeux compl mentaires ont par ailleurs merg sur ce champ la consolidation des actions dites lt ducatives familiales gt qui visent la pr vention de l illettrisme pour les enfants en m me temps que la lutte contre l illettrisme des parents la r flexion sur l accessibilit des services notamment propos s dans le cadre des politiques de coh sion sociale aux personnes en situation d illettrisme cette r flexion introduit un nouvel axe d engagement pour les politiques publiques le faire avec l illettrisme gt autrement dit la pr vention et la lutte contre l exclusion des personnes en situation d illettrisme Au del de ces enjeux sp cifiques au champ demeure la pr occupation premi re d taill e dans l axe 1 de mobiliser les acteurs de la culture de l ducation et de la coh sion sociale pour qu ils soient aussi acteurs du rep rage des publics en si
157. e des tudes et des statistiques DGOM D l gation g n rale de l outre mer DEPP Direction de l valuation de la prospective et de la performance DGEFP D l gation g n rale l emploi et la formation professionnelle DGESCO Direction g n rale de l enseignement scolaire DIRECCTE Direction r gionale des entreprises de la concurrence de la consommation du travail et de l emploi DRAAF Direction r gionale de l alimentation de l agriculture et de la for t DRISCS Direction r gionale de la Jeunesse des Sports et de la Coh sion sociale E E2C cole de la deuxi me chance F FEJ Fonds d experimentation pour la jeunesse FFP F d ration fran aise de la formation professionnelle FLE Fran ais langue trang re FOQUALE R seaux Formation Qualification Emploi FPSPP Fonds paritaire de s curisation des parcours professionnels FSE Fonds social europ en G GIP Groupement d int r t public GPEC Gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences GRETA Groupement d tablissements publics locaux d enseignement l IAE Insertion par l activit conomique IEN Inspection de l ducation nationale INSEE Institut national de la statistique et des tudes conomiques IVQ Information et Vie Quotidienne enqu te J JDC Journ e d fense et citoyennet ex JAPD L LADOM Agence de l outre mer pour la mobilit M ML Mission locale OPCA Organisme pari
158. e convention en identifiant l utilisation par leurs professionnels ou conseillers des outils de rep rage et d accompagnement des personnes en situation d illettrisme P le Emploi missions locales CNFPTLV d cembre 2013 77 Le r le des CARIF OREF en mati re de professionnalisation des acteurs de l Accueil Information Orientation Accompagnement AIOA Recommandations Dans le cadre des sessions ou programmes de professionnalisation des CARIF OREF il est propos qu une place soit accord e la pr vention et la lutte contre Pillettrisme destination des acteurs en r gion Le CARIF OREF en lien avec les services de l Etat le Conseil r gional le charg de mission de l ANLCI et le CCREFP devra contribuer au diagnostic pr alable du plan regional de lutte contre l illettrisme La place du charg de mission r gional ANLCI Recommandations faire voluer la circulaire du Premier ministre du 20 juin 2001 qui r git la d signation des charg s de mission r gionaux de l ANLCI et ainsi conforter leur mission de coordination et d ensemblier en pr voyant dans un cadre national l affectation de moyens sp cifiques pour renforcer leur mission En plus de leurs missions traditionnelles il est attendu des charg s de mission qu ils soient les garants de la pr paration de la contractualisation du plan r gional de lutte contre l illettrisme qu ils s as
159. e dynamique d actions et de profiter de l lan g n r par la Grande cause nationale pour intensifier les sessions de professionnalisation autour de la pr vention et la lutte contre l illettrisme en r gion Recommandations Dans le cadre des sessions ou programmes de professionnalisation des CARIF OREF il est propos qu une place soit accord e la pr vention et la lutte contre Pillettrisme destination des acteurs en r gion Le CARIF OREF en lien avec les services de l Etat le Conseil r gional le charg de mission de l ANLCI et le CCREFP devra contribuer au diagnostic pr alable du plan regional de lutte contre l illettrisme CNFPTLV d cembre 2013 61 3 3 La place du charg de mission regional ANLCI La coordination des engagements en mati re de pr vention et de lutte contre l illettrisme est assur e au niveau national par et sur les territoires avec l appui des charg s de mission r gionaux de l agence dont ils sont les relais op rationnels Avec l quipe nationale de l ANLCI ils constituent un seul et m me r seau d action Ce sont les charg s de mission r gionaux qui sous l autorit du Pr fet de r gion en lien de plus en plus troit avec le Rectorat les Collectivit s territoriales les OPCA le CNFPT et les professionnels de la formation et de l emploi coordonnent l laboration et la mise en uvre des plans r gionaux de pr vention et de
160. e la France m tropolitaine l oppos les taux d illettrisme sont lev s dans le nord ainsi que dans le Centre de la France L Ouest et l Est quant eux pr sente des taux de l ordre de 8 alors que le sud se situe un niveau conforme celui de la moyenne nationale Normandie Lorraine Bretagne Champagne y Ardenne Pays de la Loire A Centre Franche LS Comt 1 05 7 Poltou Charentes r Limousin 2 Auvergne Source IVQ traitement Note de lecture en raison du nombre non significatif de reponses dans les regions n ayant pas donne lieu a extension la carte ci dessus presente des regroupements ainsi par exemple le centre de la France presente un taux moyen d illettrisme de 10 qui ne permet pas d affirmer le taux r el de chacune des 4 r gions concernees gt Les d partements d Outre Mer pr sentent une situation sp cifique Dans les d partements d outre mer la proportion de personnes en situation d illettrisme peut varier jusqu au double de la m tropole puisque 23 de la population de la R union 20 de celle de la Guadeloupe ann e 2008 et de la Guyane ann e 2011 et 14 de la population de la Martinique ann e 2006 est en situation d illettrisme En Nouvelle Cal donie 18 de la population des adultes est concern e ann e 2013 CNFPTLV d cembre 2013 13 gt Une petite moiti des personnes e
161. e la lecture de l criture et du calcul Lorsqu elle ne ma trise pas la langue fran aise l activit consiste par priorit en son apprentissage l une des caract ristiques dominantes de l illettrisme est son invisibilit Aussi depuis 2009 pour permettre la prise en charge des personnes d tenues en difficult l administration p nitentiaire en lien avec les services de l ducation nationale organise de la mani re la plus syst matique possible le rep rage leur entr e en d tention des personnes incarc r es non francophones ouillettr es Le premier objectif est de recueillir une information sur l ensemble des entrants en prenant appui sur l organisation des quartiers arrivants tels qu ils sont pr conis s par les r gles p nitentiaires europ ennes Lors de chaque entretien arrivant les personnels p nitentiaires sont m me d observer facilement si les entrants parlent ou non le fran ais et s ils sont en capacit de lire un document simple c est en cela que consiste le pr rep rage de l illettrisme PRI Il ne s agit donc pas de cr er une situation de test de bilan mais seulement de formaliser l observation habituelle des professionnels p nitentiaires En revanche ces derniers signalent aux enseignants les personnes paraissant en difficult s en fran ais a l oral et ou vis vis de l crit ces personnes sont ensuite re ues par le service d enseignement pour un bilan approfondi
162. e pour qu elle r ussisse son insertion professionnelle et sociale Des exp rimentations ont permis de montrer que l ont est plus efficace si l on rassemble l ensemble des acteurs et des financeurs pour traiter l ensemble des publics II ne faut pas cloisonner les publics car leur situation vis vis de l emploi varie La r gion ile de France partant de ce postulat a par exemple d cid de travailler diff remment et de ne plus avoir des entr es profil es dans les dispositifs FLE alphab tisation post alphab tisation illettrisme mais d utiliser un r f rentiel d insertion professionnel qui part de la mesure des comp tences cl s n cessaire et du degr d laboration du projet professionnel Pour cela elle a mis au point une d marche qui met le jeune au centre de l valuation par la mise en uvre d interactions vari es Le but est qu il soit acteur dans la construction de son parcours En Guyane l exp rimentation PREFOB est unique L ensemble des financeurs et des d cideurs taient r unis ce qui permettait de proposer une solution rapidement quelque soit la cat gorie du demandeur en emploi ch meurs inactif etc Les cat gories administratives ont pu tre d pass es pour plus d efficacit Pour lutter contre l illettrisme des adultes il est n cessaire de lier l apprentissage la profession que la personne souhaite exercer Il faut recentrer la maitrise des comp tences de
163. e rentr e 2013 les enseignants peuvent proposer leurs l ves des activit s p dagogiques compl mentaires APC organis es et r alis es par les enseignants 11 circulaire n 2013 179 CNFPTLV d cembre 2013 33 Elles permettent d aider les l ves lorsqu ils rencontrent des difficult s dans leurs apprentissages notamment en mati re de ma trise de la langue gt Renforcer les liens entre structure d accueil de la petite enfance cole maternelle et cole l mentaire cole et coll ge coll ge et lyc e pour favoriser la continuit des apprentissages et accompagner les transitions d un cycle l autre Pour exemple le conseil cole coll ge est une innovation pr vue par la loi du 8 juillet 2013 qui vise permettre une transition plus sereine et mieux organis e entre l cole primaire et le coll ge L arriv e au coll ge est en effet pour beaucoup d l ves et notamment pour ceux dont les acquis sont les plus fragiles un cap difficile synonyme de perte de rep res et parfois de fragilisation des acquis Le conseil cole coll ge aura pour mission de proposer aux quipes du coll ge et des coles de son secteur des actions de coop ration et d change des enseignements et des projets p dagogiques communs gt D velopper l ducation artistique et culturelle pour susciter le plaisir des livres et le go t de la lecture Au del de l Education Nationale il s agit de rassembler les act
164. e taux de personnes en situation d illettrisme est extr mement lev atteignant presque 10 Dans l industrie le BTP et le service aux personnes le taux se situe entre 7 et 8 Concernant les transports l h tellerie restauration et les services sociaux le taux d illettrisme s abaisse bien en dessous de la moyenne de la population aux environs de 5 Il est encore plus faible entre 3 et 4 dans le tertiaire les services publics et la sant pour descendre autour de 2 dans l enseignement et les activit s culturelles sportives et associatives CNFPTLV d cembre 2013 16 R sultats IVQ par secteurs d activit 2011 Illettrisme Population g n rale Population en activit Population sans activit Agroalimentaire Activit s artistique sportive Social Sant Enseignement Administration publique Tertiaire H tel restaurant bar Transport Commerce vente BTP Activit s li es la personne Industrie Agriculture p che 4 6 8 10 12 0 296 u Illettrisme Source IVQ Traitement ANLCI 1 3 La photographie prise lors par les Journ es Defense et Citoyennet JDC En 2012 pr s de 750 000 jeunes hommes et femmes de 17 ans ou plus de nationalit fran aise ont particip la Journ e Defense et Citoyennet Le programme de la IDC comprend des tests d valuation des apprentissages fondamentaux de la langue fran aise Les r sultats de ces tests permett
165. e travail Il a t co organis avec 1 ANLCI et les OPCA Il comportait trois tables rondes La lere table ronde a eu pour theme lt Comment se retrouve t on illettr en situation de travail outre mer L id e est que si l on arrive avec des comp tences de bases non acquises dans le monde du travail c est que la formation initiale n a pas permis de les acqu rir Deux dispositifs permettant de s curiser la partie professionnalisante de la formation initiale qui permettrait de consolider les comp tences de bases avant le parcours d insertion et l entr e en emploi ont t pr sent s dans les CFA cofinancee par le FEJ outre mer L action du SMA La 2 me table ronde th me a permis de s interroger sur les moyens n cessaires pour passer de la prise de conscience que la non ma trise des comp tences de bases d un salari peut tre un frein pour le d veloppement de son entreprise pour un employeur l action Enfin la 3 me table ronde portait sur la structuration de l offre de formation en comp tence de bases outre mer avec un retour d exp riences de la Martinique et de la Guyane 5 Les exp rimentations ultramarines du Fonds d exp rimentation pour la jeunesse Trois appels projet ont t lanc s depuis la cr ation du FEJ sp cifique l outre mer Lors du second APDOM le Programme 2 Pr vention et lutte contre l illettrisme a permis de retenir 7 projets pour l
166. eiller ce que tous les outils de mesure statistiques mis en place pour valuer les comp tences de base des jeunes et des adultes se r f rent bien aux degr s de sortie de l illettrisme tel que d finis dans le module ANLCI fourni l INSEE Sans cela il est impossible de garantir la fiabilit des comparaisons entre toutes les enqu tes comme il est impossible de comparer dans le temps et dans l espace d un pays l autre et d une r gion l autre l volution du ph nom ne 3 Attacher une attention particuli re a la mesure de Fillettrisme chez les adultes La r cente enqu te PIAAC 2012 r alis e par l OCDE r v le que la proportion des adultes de plus de 45 ans connaissant des difficult s est sup rieure celle des plus jeunes L enqu te confirme que la situation des adultes ayant t scolaris s est encore insuffisamment prise en compte dans de nombreux pays Cela doit conduire les responsables des politiques de formation initiale et continue amplifier les efforts pour que les personnes concern es ne se trouvent pas plac es dans une situation p nalisante dans tous les aspects de leur vie quotidienne et professionnelle En ce qui concerne les actions en faveur des personnes concernees 4 5 6 7 8 Poursuivre la dynamique cr e par l attribution du label grande cause nationale 2013 en mettant en place des campagnes de sensibilisation grand public et en utilisant les m dias pour faire
167. ement de la sensibilisation sur le champ de l illettrisme Les enjeux L enjeu fort de la p riode venir est sans doute de donner une vocation strat gique au second plan triennal Il doit en effet autour d enieux axes d orientations et d objectifs op rationnels partag s construire un cadre et une coh rence r gionale qui dynamise les partenariats et permette la territorialisation de l action Orientation 5 1 Structurer le pilotage regional et l animation r gionale pour asseoir l engagement partenarial strat gique contre l illettrisme en Picardie Objectif op rationnel 32 R unir a minima une fois par an le comit de pilotage du plan Mise en uvre op rationnelle Missions D finir la strat gie de pr vention et de lutte contre l illettrisme en Picardie Impulser les actions et initiatives des acteurs en d clinaison des orientations d finies dans les axes 4 et 5 du plan participer au suivi et l valuation des actions mises en uvre sur les axes 4 et 5 Piloter la mise en uvre du plan Engager son valuation Composition les signataires du plan ainsi que les principaux partenaires parties prenantes du plan R gularit des rencontres 1 fois par an a minima 26 Obiectif operationnel 33 Reunir r guli rement des comit s de pilotage th matiques Mise en uvre op rationnelle Missions Impulser les actions et initiatives des acteurs en d clinaison des orientations d finies
168. ement et de lutte contre l illettrisme Etre l interlocuteur des services d concentr s de l Etat des collectivit s et des tablissements publics impliqu s dans la pr vention et la lutte contre l illettrisme Appuyer en lien avec les comit s de pilotage th matiques les travaux du comit de pilotage et mettre en oeuvre ses d cisions coordonner l ing nierie de suivi et d valuation du plan r gional de lutte contre l illettrisme l information et la communication sur le plan r gional Le la charg e de mission r gional e illettrisme est appuy e dans ses fonctions par les acteurs ressources gt mobilis s pour le plan centre de ressource charg s de mission entreprise le r seau d animateurs territoriaux cf infra Orientation 5 2 Territorialiser l animation et le pilotage de la pr vention et de la lutte contre l illettrisme en Picardie Objectif op rationnel 35 Nommer un animateur territorial par bassin Mise en uvre op rationnelle L animateur peut tre salari ou agent de toute structure participant au comit de pilotage territorial Sur l ensemble du territoire r gional plusieurs institutions doivent tre repr sent es parmi les animateurs Il est le referent territorial charg de l organisation des comit s de pilotage territorialis s et de l animation de la mise en uvre des d cisions en partenariat 27 Il est nomm en accord avec le
169. ement libre et ne n cessite aucun pr requis Ce dispositif est utilis chaque ann e par pr s de 25 000 personnes gt Le Conseil r gional d Ile de France Dans le cadre de l action r gionale conduite en mati re de politique de la ville la R gion finance des ateliers socio linguistiques ASL se d roulant dans des quartiers labellis s Politique de la ville gt qui int grent une dimension de lutte contre l illettrisme Les ASL sont CNFPTLV d cembre 2013 55 a destination de primo arrivants ou personnes d origine trang re peu ou pas scolaris s dans leurs pays d origine Ainsi certains ateliers proposent un soutien sociolinguistique a plusieurs niveaux pour un public adulte alphabetisation FLE remise a niveau Le Conseil r gional intervient galement a travers sa politique du livre car elle soutient des projets visant la lutte contre l illettrisme notamment avec son dispositif lt pour l acc s de tous la lecture l criture et aux comp tences de base gt En Basse Normandie La r gion Basse Normandie a souhait cr er dans le cadre du CCREFP une commission illettrisme rassemblant tous les acteurs agissant dans la pr vention et la lutte contre Pillettrisme Par ailleurs la volont de se doter d un Observatoire r gional de l illettrisme permet d outiller les acteurs et d agir au plus pr s des territoires L observatoire a pour mission de recenser les donn es chiffr es des d
170. en sorte que chacun puisse acqu rir les comp tences fondamentales n cessaires pour acc der au savoir la culture l emploi la formation professionnelle et pour participer pleinement la vie d mocratique Des initiatives concr tes sont prises au service de la lutte contre l illettrisme Le nouvel acte de d centralisation devrait confier aux R gions la comp tence vis vis des personnes ayant quitt le syst me scolaire pour organiser les actions de lutte contre l illettrisme et les formations permettant l acquisition des comp tences cl s La lutte contre Tillettrisme a aussi t inscrite dans les orientations du projet de loi pour la refondation de l cole La nouvelle convention Etat Fonds paritaire de s curisation des parcours professionnels consacre en 2013 plus de 54 millions d euros en faveur de la lutte contre l illettrisme et de l acquisition des comp tences fondamentales Elle t moigne de la forte implication des partenaires sociaux du Madame Danielle KAISERGRUBER Presidente du CNPTLV Immeuble les Borrom es II 1 avenue du Stade de France 93210 SAINT DENIS LA PLAINE 101 RUE DE GRENELLE 75700 PARIS T L PHONE O1 40 56 60 OO 2 Dans un contexte marqu par le volontarisme des acteurs une r flexion doit d sormais tre engag e au sein du Conseil National de la Formation Professionnelle tout au long de la vie en vue de fixer des objectifs et des orientations strat
171. enqu te IVQ de l INSEE montrent qu en 2011 7 de la population fran aise est en situation d illettrisme soit 2 500 000 personnes dont 9 sont g es de 18 25 ans et 26 vivent en milieu rural Notre action concerne principalement la pr vention de l illettrisme pour des jeunes encore scolaris s en formation initiale avec la prise en charge des l ves ou des apprentis en difficult avec les comp tences de base et la mise en place de rem diation par les quipes ducatives Une exception est faite pour les CFPPA centres de formation professionnel et de promotion agricole puisqu ils peuvent organiser des formations pour des adultes en situation d illettrisme ou en grande difficult face aux comp tences de base Pr sentation de quelques actions ou d marches innovantes Au niveau national le guide lt Apprendre a sa mesure est un document d aide aux quipes p dagogiques pour la prise en charge des l ves en difficult et un outil de pr vention de Pillettrisme II a t r alis par le r seau Insertion Egalit en partenariat avec des tablissements sup rieurs de l enseignement agricole EDUTER Dijon et Supagro Florac http vvvvvv chlorofil fr Vvie scolaire et etudiante decrochage scolaire guide apprendre a sa mesure html Au niveau r gional En Limousin les modules types mis en place dans les tablissements d enseignement agricole conform ment aux orientations du comit de
172. ent ducatif g n ralis dans les coll ges la rentr e 2008 Ce dispositif permet aux l ves volontaires de rester en milieu scolaire apr s les cours 17 Les coll giens peuvent b n ficier d une aide aux devoirs et s panouir gr ce a des activit s sportives culturelles ou artistiques b c Exp rimenter le ROLL HAM au coll ge Victor Hugo Ce dispositif vise la rem diation face aux difficult s de lecture Il est exp riment dans la continuit cole coll ge lyc e professionnel cf supra c Au Lyc e c a Poursuivre la mise en uvre des ateliers de rem diation des savoirs de base en lyc e professionnel II s agit d un dispositif d aide pour les l ves en grande difficult dans l acquisition des savoirs de base 234 l ves b n ficiaires sur 9 lyc es professionnels en 2005 06 11 en 2006 07 13 en 2007 2008 27 pr vus en 2008 2009 c b D velopper l accompagnement ducatif en lyc e professionnel pour les l ves inscrits dans la nouvelle fili re de baccalaur at professionnel en trois ans c c Poursuivre les actions d accueil et de remotivation Elles s adressent aux plus de 16 ans sortis sans qualification ou aux jeunes en situation de d crochage c d Exp rimenter le ROLL en lyc e professionnel HAM d De l cole au lyc e d a Poursuivre la mise en uvre des dispositifs d aide individualis e Programmes Personnalis s de R ussite Educative Aides personnalis es et sp cialis es
173. ent pour que des solutions visibles b n ficient aux personnes confront es l illettrisme les membres de l ANLCI se sont mis d accord sur le niveau au dessus duquel on peut consid rer qu une personne est sortie de Pillettrisme et sur la d finition commune degr s 1 et 2 du cadre national de r f rence pour l acc s de tous a la lecture a l criture et aux comp tences de base Construit en partenariat troit avec les OPCA et un Conseil R gional volontaire Basse Normandie l ANLCI a labor et tr s largement diffus un R f rentiel des comp tences cl s en situation professionnelle RCCSP qui permet de b tir des cahiers des charges de formation et des r ponses adapt es en prenant appui sur le contexte professionnel Les rep res propos s par le RCCSP pour valuer la sortie de l illettrisme sont aujourd hui utilis s par certains Conseils R gionaux par tous les OPCA et par le FPSPP pour proposer des programmes de formation de base aux salari s et demandeurs d emploi Definition de l illettrisme Cadre national de r f rence pour l acc s de tous la lecture l criture et aux comp tences de base ANLCI 2003 L illettrisme qualifie la situation de personnes de plus de 16 ans qui bien qu ayant t scolaris es ne parviennent pas lire et comprendre un texte portant sur des situations de leur vie quotidienne et ou ne parviennent pas crire pour transmettre des informations simples Po
174. ent acquis Les actions concernant des salari s men es dans diff rentes branches professionnelles commerce de gros propret conomie sociale agroalimentaire et au niveau interprofessionnel par Agefos Pme DECLICC et Opcalia 1001 lettres permettent des progressions p dagogiques r elles une meilleure aisance dans le travail du fait de l acquisition de comp tences en contexte professionnel une motivation et une efficacit plus grandes gt Les solutions propos es aux personnes doivent donc s inscrire le plus possible dans le droit commun de la formation professionnelle En d autres termes la lutte contre l illettrisme doit tre per ue comme facilitant la professionnalisation ou la qualification et non comme un pr requis qui serait dissoci de toute id e de parcours L effort doit donc tre port sur les personnes r ellement en situation d illettrisme en ayant recours un positionnement rigoureux qui permette la fois de valoriser le patrimoine de comp tences de base des personnes mais aussi d identifier les carts avec ce qu il faudrait qu elles maftrisent pour r ussir leur projet ou ex cuter de nouvelles t ches A cet gard les outils qui sont utilis s pour la formation des salari s devraient b n ficier aux demandeurs d emploi L important travail collectif qui a t conduit par les OPCA dans ce domaine tant sur le plan de l ing nierie que sur celui de l information doit aussi b n ficier
175. ent d tablir huit profils de lecteurs les profils 1 et 2 de jeunes en grande difficult tant quivalents a des jeunes en situation d illettrisme au sens de la d finition de l ANLCI Les r sultats JDC permettent ainsi de mesurer le flux annuel de jeunes qui viennent grossir le stock des personnes en situation d illettrisme 3 Note d information de la DEPP juin 2013 CNFPTLV d cembre 2013 17 gt 4 4 des jeunes participants a la Journ e Defense et Citoyennet sont en grave difficulte En 2012 les jeunes sont 4 4 a tre en grave difficult selon les valuations faites dans le cadre de la Journ e D fense et Citoyennet Ces 33 000 jeunes peuvent tre consid r s comme tant en situation d illettrisme On retrouve que les filles 3 9 sont moins souvent en difficult que les gar ons 5 gt La situation est tr s diff rente selon les r gions On retrouve au sein de la population des jeunes la caract risation des r gions observ e sur l ensemble de la population Nord Pas de Calais Ce 5 2 Picardie Haute Normandie 5 5 4 3 Ze 2 Lorraine y 5 1 496 hampagne Source JDC DEPP Traitement ANLCI Picardie Nord Pas de Calais et Champagne Ardenne pr sentent les taux les plus lev s de France m tropolitaine avec plus de 5 de jeunes en grande difficult CNFPTLV d cembre 2013 18 Six regions se situent dans une zone proche de la moye
176. ersonnes Ces personnes ont par d finition b n fici d une scolarit en France Il est n anmoins possible de quantifier le nombre de personnes qui pour des raisons diverses essentiellement parce qu elles sont n es et ont grandi l tranger n ont pas t scolaris es en France mais dont les faibles comp tences en litt ratie les placent au niveau quivalent illettrisme selon IVQ leur nombre approcherait 1 500 000 tableau 1 Ainsi pr s de 4 millions de r sidants m tropolitains ont des difficult s graves ou fortes en fran ais Si l on retient ensuite une acception plus large des difficult s l crit en int grant les difficult s partielles comme le font les publications de l Insee ce sont pr s de 16 96 des adultes soit environ 5 825 000 personnes incluant des personnes n ayant pas t scolaris es e France qui ont une maitrise insuffisante des savoirs de base lecture de mots production de mots crits compr hension de texte simple Jonas N lt Pour les g n rations les plus r centes les difficult s des adultes diminuent l crit mais augmentent en calcul gt Insee Premi re n 1426 d cembre 2012 Voir galement les publications des directions r gionales de l Insee o une exploitation repr sentative au niveau r gional est possible Individus en difficult l crit DARES SEPEFP FPIPJ ZL 04 13 10 10 2013 Tableau 1 le
177. es 12 Adapter les modalit s pratiques d obtention de la VAE au public en difficult avec la langue dans cette attente ou parall lement permettre de progresser par paliers permettant une am lioration de la situation de l emploi avant une maitrise totale de la langue d velopper l acc s des titres professionnels des validations par modules des valuations par mise en situation etc 13 Adapter la r partition des lieux et des horaires de premi res formations de niveaux bas la capacit de d placement des personnes appr hension de l espace budget garde des enfants jeunes et autres contraintes vitales et aux ventuelles difficult s Poral comme en calcul 14 Favoriser des coordinations territoriales linguistiques pour optimiser Pusage des dispositifs et avoir un retour concret de sp cialistes sur le terrain 15 Consulter des sp cialistes actuels du dispositif et du terrain tels que les PLIE ou des charg s de coordinations entre public acteurs territoire et emploi par exemple GIP Viry Grignyn 91 Mme Williot tel 01 69 02 45 28 ou Plaine Commune 93 Mr Serisier tel 01 71 86 35 46 pour conna tre et r duire l cart entre le dispositif massif th orique bien pens d en haut et son op rationnalit concr te r elle 16 S int resser aux fonds europ ens malgr les difficult s que cela peut repr senter outre les fonds habituels de la formation ils souhaitent faire progresser le d velo
178. es Etat R gions Branches OPCA facilitant la gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences du territoire elles seraient pr cis es et syst matiquement mises en visibilit de l instance r gionale strat gique d emploi d orientation et de formation le Comit de coordination regional de l emploi de l orientation et de la formation professionnelle Parce que la quasi totalit des CPRDFP aborde la question de la pr vention et de la lutte contre Fillettrisme et que dans le cadre de la future tape de d centralisation le niveau r gional devrait devenir comp tent en mati re d orientation il est donc essentiel de poursuivre la dynamique existante et l engagement des acteurs et de penser que l illettrisme pourra trouver une place importante dans la prochaine g n ration des CPRDFP Le Comit de coordination r gional de l emploi de l orientation et de la formation professionnelle en tant qu instance charg e demain d laborer une strat gie r gionale emploi orientation formation devra se saisir de la th matique de l illettrisme D s lors et parce qu il est essentiel de croiser l illettrisme avec les th matiques d emploi d orientation et de formation un rapprochement et une articulation entre le sch ma regional de lutte contre l illettrisme et le contrat de plan r gional de d veloppement de l orientation et de la formation professionnelle est indispensable CNFPTLV d cembre 2013 68 Recomm
179. es d ge les diff rences sont massives courbes carr rouge et croix violette Certes qu elles soient en difficult ou non le taux d emploi des femmes ces ges de la vie est inf rieur celui des hommes il est m me inf rieur celui des hommes en situation d illettrisme Mais pour les femmes de 26 a 35 ans le taux d emploi de celles en situation d illettrisme n atteint pas 4096 contre 7696 en moyenne pour les femmes de cette tranche d ge pour pres de 75 pour les hommes hommes sans difficult 87 CNFPTLV d cembre 2013 15 Entre 36 et 45 ans si la situation est l g rement meilleure elle reste pr occupante avec seulement 5296 de femmes illettrees en emploi quand elles sont pr s de 80 a travailler en moyenne Pourcentage d emploi par genre ge et illettrisme 100 0 90 0 80 0 70 0 60 0 50 0 T 36 5 40 0 36 0 34 076 6 30 0 215 29 7 26 8 24 7 10 0 7 0 0 16 25ans de 26 8 35 ans de 36 8 45 5 de 46 8 55 ans de 56 65 ans Hommes ill l femmes ill Hommes Femmes Source IVQ 2011 Traitement ANLCI Lecture entre 26 et 35 ans 76 5 des femmes sont en emploi seulement 37 1 des femmes en situation d illettrisme sont en emploi gt Les branches professionnelles sont diversement concern es par l illettrisme Dans les secteurs de l agriculture et de la p che et l agro alimentaire l
180. es difficult s s v res de compr hension d un texte simple Journ e d Appel de Pr paration la D fense JAPD 2008 Chiffres cl s r gionaux une r gion particuli rement touch e par l illettrisme L enqu te IVQ n est pas encore d clin e en Picardie La r gion dispose uniquement des chiffres de la JAPD pourcentage de jeunes g s de 17 ans qui ont des difficult s s v res de compr hension d un texte simple NATIONAL PICARDIE Aisne Oise Somme 4 9 7 8 8 6 7 4 7 7 4 Elements de contexte la Picardie touchee et engagee contre l illettrisme La Picardie une r gion particuli rement touch e par l illettrisme Les chiffres de la Journ e d Appel de Pr paration la D fense 2APD seuls chiffres disponibles en r gion attestent de la tr s forte proportion de personnes en situation d illettrisme en Picardie 7 8 des jeunes de 17 ans ont des difficult s s v res de compr hension d un texte simple contre 4 9 au niveau national Le d partement de l Aisne est particuli rement touch avec 8 6 de jeunes dans cette situation il pr sente le plus fort taux de France m tropolitaine Les deux autres d partements pr sentent galement un taux lev Somme 7 7 Oise 7 4 donn es 2008 La Picardie contre l illettrisme un engagement de longue date La situation particuli rement pr occupante de l illettrisme en region a conduit une mobilisation plus pr coce en Picardie que sur d autres
181. es en insertion et de salari s pour permettre des parcours Les liens peuvent notamment tre encourag s avec les formations du P le emploi ou avec les formations des salari s de l insertion par l activit conomique 14 AXE 3 Encourager la prevention la prise en compte et la lutte contre l illettrisme dans l ducation la culture et la coh sion sociale Elements d etat des lieux L existant La Picardie se caracterise par la forte implication des acteurs du livre sur l acc s a la lecture et par del sur la pr vention et la lutte contre l illettrisme M diath ques acteurs institutionnels DRAC notamment mais aussi DRDJS acteurs associatifs agence r gionale du livre PICASCO d veloppent depuis des ann es une multitude d initiatives r sidences d crivains r sidences d auteurs actions de sensibilisation la lecture par la bande dessin e la ville aux livres salons du livre biblioth ques de rue ateliers b b s lecteurs festival lecteur et criture Ces actions visent la fois la pr vention de l illettrisme chez les enfants dans les quartiers d habitat social en zone rurale et la lutte contre l illettrisme des adultes en tant que parents notamment La capitalisation et la diffusion des ressources en la mati re s organisent notamment travers l action de l agence du livre PICASCO et l organisation partenariale des forums d partementaux de la lutte contre l illettrisme en 2008
182. es interactions projet contexte situation personnelle gt gt L ANCRAGE TERRITORIAL Un organisme labellis APP devient un lieu de formation visible sur l ensemble de son territoire gr ce la cr ation de liens durables avec des partenaires P le Emploi Missions Locales entreprises OPCA collectivit s locales L organisme fait ainsi partie d un r seau local Au niveau national on compte 125 organismes pr sents au sein de 19 r gions DOM TOM inclus ce qui garantit la proximit et l accessibilit du service tous L ACCOMPAGNEMENT DE L APPRENANT DES SOURCES DIVERSIFI ES DE FINANCEMENT LA DIVERSIT DES PUBLICS ACCUEILLIS EN FLUX L ANCRAGE TERR TOR AL LE FONCTIONNEMENT EN R SEAU DIMENSION R GIONALE ET NATIONALE gt gt LA DIVERSITE DES PUBLICS ACCUEILLIS EN FLUX Tout public de plus de 16 ans sorti du syst me scolaire initial peut tre accueilli en formation au sein du r seau APP de fa on spontan e ou orient e par un prescripteur ou par son employeur La d marche am ne des salari s stagiaires jeunes et tudiants demandeurs d emploi hommes et femmes se c toyer chaque jour gt gt LES DOMAINES DE FORMATION REFERES AUX 8 COMPETENCES CLES EUROPEENNES La d marche APP repose sur les 8 comp tences cl s europ ennes domaines de comp tences que la Commission Europ enne a d termin comme n cessaire tout citoyen la communication dans la langue maternelle la
183. es transmettre l ANLCI qui pourra les mutualiser et en assurer la diffusion Afin de mieux prendre en compte les dimensions formation emploi conomie et illettrisme et la pluralit des acteurs intervenants il est n cessaire de positionner le charg de mission au sein d une structure Etat R gion en pr voyant des liens permanents avec les partenaires conomiques et sociaux Il est propos que ce r le soit confi au CARIF OREF et inscrit dans le cadre d une convention Etat R gion ANLCI annex e au plan regional de lutte contre l illettrisme et donc inscrite dans le CPRDFP CNFPTLV decembre 2013 63 3 4 Le r le des CCREFP Cr par la Loi du 17 janvier 2002 et le decret du 29 avril 2002 le Comit de coordination regional de l emploi et de la formation professionnelle CCREFP a pour mission de favoriser la concertation entre les divers acteurs afin d assurer une meilleure coordination des politiques de formation professionnelle et d emploi II est notamment charg des fonctions de diagnostic d tude de suivi et d valuation de ces politiques est important de rappeler que le Comit constitue en r gion la seule instance multipartite associant tous les acteurs de coll ges diff rents Etat Conseil r gional partenaires conomiques et sociaux et disposant d une copr sidence Etat R gion Le CNFPTLV r unit depuis sa cr ation en 2004 au sein d un groupe de travail les 26
184. es zones rurales En ce qui concerne le renforcement et la perennisation de la mobilisation 11 Creer une commission illettrisme dans tous les CCREFP pour placer la question de l acquisition des comp tences de base au c ur de la coordination en r gion en mati re de formation professionnelle et suivre la mise en uvre des plans r gionaux de pr vention et de lutte contre l illettrisme 12 Rechercher une contractualisation sur des objectifs au niveau r gional entre l Etat les R gions et les partenaires sociaux en prenant appui sur les plans r gionaux de pr vention et de lutte contre l illettrisme 13 Mettre en place des conf rences r guli res de financeurs associant l Etat les collectivit s le CNFPT et les OPCA pour proposer une offre de service stable et en capacit de s adapter aux besoins des personnes quel que soit leur statut 14 S appuyer sur les bonnes pratiques et mutualiser ce qui existe pour outiller ceux qui souhaitent mettre en place des solutions et articuler les actions entre elles en fonction de personnes 15 Conforter le r le des Charg s de mission r gionaux de l ANLCI qui exercent une mission d ensemblier en f d rant tous les partenaires impliqu s contre TFillettrisme au niveau r gional comme le fait l ANLCI au niveau national Les charg s de mission r gionaux pr parent la mise en place du plan regional de pr vention et de lutte contre l illettrisme et sont les relais op rationnel de
185. essionnel le Fonds Paritaire de S curisation des Parcours Professionnels FPSPP Le FPSPP souhaite assurer une continuit de politique et de financement par les partenaires sociaux des actions li es la lutte contre l illettrisme Ces financements donnent une visibilit plus long terme et permettent un d ploiement plus important des projets li s la lutte contre l illettrisme tant pour les entreprises en ce qui concerne la prise en charge des co ts p dagogiques et des salaires que pour les organismes de formation pour l ing nierie p dagogique La convention cadre entre le FPSPP et l Etat pour la p riode 2013 2015 pr voit un renforcement des politiques en faveur de la qualification et la requalification des salari s pour lesquels un plus large acc s la formation renforce le maintien ou l volution dans l emploi notamment au sein des PME et des TPE gt A cette fin le FPSPP appuie notamment les actions de formation destination des entreprises et des salari s contribuant la lutte contre l illettrisme et a l acquisition des socles de comp tences Deux nouveaux appels projets ont ainsi t diffus s en 2013 destination des OPCA et des OPACIF Un appel projets pour favoriser l acc s des salari s des actions de formation contribuant a la lutte contre l illettrisme dot de 24 5 Les partenaires sociaux se donnent comme objectif lt d appuyer de fa on sp cifique les a
186. estion ne se pose pas en termes de d finition mais en termes de p rim tre d action Peu importe l origine du probl me c est la recherche de la solution qui prime La probl matique des entreprises est donc bien s r de r soudre les situations d illettrisme de ses salari s mais de fa on plus large de r soudre les situations de manque de savoirs de bases de ses salari s peu importe qu ils aient t scolaris s en France ou non ou qu ils aient d abord suivi de l alphab tisation Les savoirs de base sont au nombre de cinq communication orale communication crite calcul professionnel organisation dans le temps et l espace maitrise de l outil informatique l semble donc peut tre important en pr alable sans remettre en cause la d finition de l illettrisme de valider que les besoins des entreprises et des salari s ne se r sument pas aujourd hui a la lutte contre Fillettrisme mais la ma trise des savoirs de base par tous Concr tement pour les entreprises deux niveaux distincts semblent importants prendre en compte quand on parle d illettrisme les futurs salari s dans le cadre de recrutements et les salari s actuels gt les futurs salari s les jeunes sortants de formation initiale l n y a pas d acces au march du travail d aulourd hui pour les jeunes qui ne maitrisent pas le socle commun de connaissances et de comp tences L cole se doit de r pondre au double object
187. ette d marche une gamme de 8 Visas structure ce socle commun de connaissances et comp tences essentielles l autonomie de l individu le dernier n visa lt comp tences d avenir Centre x d di aux jeunes en emploi d avenir Re Les recommandations du groupe 2 du PRDF actuel CPRDF fiche action 10 dont la labellisation de 26 Espaces Libres Savoirs ELS d s 2006 dans une d marche de proximit et de d veloppement du service public LES VISAS ET LE SAVOIR LIRE ECRIRE ET COMPTER AUJOURD HUI Depuis 2011 malgr les contraintes budg taires la R gion a amplifi son soutien financier la formation au savoir lire crire et compter par le biais du visa Trois en Un plus de 6325 visas soit une augmentation de l ordre de 2500 visas au del des financements accord s la LCI au titre des dispositifs d insertion et de lutte contre l exclusion sociale Le montant global des financements allou s correspond a plus de 9 millions d euros A titre d exemple le budget de l Etat allou en 2012 en r gion centre au dispositif lt comp tences cl s gt qui couvre le champ des savoirs de base dont la LCI 1 6 million d euros dont le FSE Le reste du panel des visas compl te la formation Ces actions sont parfois utilis es comme cl s d entr e a la formation au savoir lire crire et compter Depuis 2012 des modalit s et outils innovants dont la FOAD formation ouverte et distance sont propos s par la R gion pour lever les
188. eunes en situation de d crochage scolaire Sans structuration d un partenariat outill et p renne les l ves en situation d illettrisme risquent toujours le d crochage scolaire Il s agit bien de renforcer le lien entre les acteurs qui sont en contact avec ces jeunes arm e dans le cadre de la JAPD Education nationale Missions locales CFA organismes de formation Cette structuration peut prendre la forme d un accord partenarial sur les proc dures d information et d orientation des jeunes concern s b Mettre en place les actions d accueil et de remotivation des plus de 16 ans sortis sans qualification du syst me scolaire ou des jeunes en situation de d crochage scolaire II s agit l de structurer les partenariats entre l Education nationale et les acteurs territoriaux de l accueil information orientation notamment les missions locales sur ce sujet et de d velopper l ing nierie d action dans cet objectif Objectif op rationnel 20 D velopper les actions ducatives familiales Mise en uvre op rationnelle Promouvoir les actions ducatives familiales x Ces actions doivent permettre la pr vention de l illettrisme chez l enfant en m me temps que le parcours de lutte contre l illettrisme des parents Elles peuvent tre d velopp es notamment dans le cadre de la relation scolaire du suivi sant Objectif op rationnel 21 Encourager le d veloppement d actions contribuant la lutte contre l illettrisme d
189. eurs pour coordonner les besoins autour de l enfant Des listes d ouvrages disponibles sur Eduscol permettent aux enfants et aux jeunes de cultiver leur rapport avec les livres et la langue tout au long de leur scolarit Le minist re de l ducation nationale d veloppe galement des actions partenariales avec l ensemble des acteurs et notamment le monde associatif destination des enfants et des adolescents Elles visent favoriser l acc s aux livres et la lecture le go t des mots et le plaisir du texte travers des partenariats au long cours avec des associations de promotion de la lecture ou des actions embl matiques gt Mieux pr venir et lutter contre l illettrisme travers la r forme des rythmes La r forme des rythmes scolaires poursuit avant tout un objectif p dagogique L articulation entre temps scolaire et p riscolaire est galement recherch e et renforc e La r forme des rythmes scolaires offre des possibilit s d actions pour les quipes p dagogiques et ducatives car elle vise donner la priorit l cole primaire pour assurer l apprentissage des fondamentaux et r duire les in galit s et garantir la progressivit des apprentissages de la maternelle au coll ge concourant ainsi pr venir l illettrisme La construction du projet ducatif territorial PEDT peut tre utilis e comme moment privil gi pour rep rer pr venir et lutter contre illettrisme Depuis la rentr
190. fessionnelle RCCSP Ce parcours de formation baptis Cl en mains dispens par 50 organismes de formation habilit s aboutit une certification de la branche lt La ma trise des comp tences cl s de la propret Plus de 8 000 salari s ont d j t accompagn s travers ces deux dispositifs Le r seau CCI France s est aussi attach largir son offre de service sur les Certificats de Comp tences en Entreprise CCE la reconnaissance des comp tences de base en prenant appui sur le RCCSP diffus par l ANLCI Ce dispositif structur sur la norme ISO valide des comp tences constat es en situation de travail L action des APP constitue galement une modalit int ressante de reconnaissance d une d marche p dagogique Les APP sont des structures de formation mettant notamment en uvre l acc s aux savoirs de base et aux comp tences cl s Un label p dagogique APP est ainsi attribu des organismes de formation divers qui en font la demande suivant une proc dure de labellisation men e par Afnor Certification L association pour la promotion du label Ateliers de p dagogie personnalis e a ainsi comme objectif d assurer la promotion de la d marche des APP de suivre et de valoriser l activit des organismes labellis s et de piloter la d marche de labellisation Recommandations Avoir une meilleure lisibilit et connaissance des organismes de formation qui
191. fet ils ont la responsabilit de la conduite du plan de pr vention et de lutte contre Pillettrisme et sont charg s de coordonner les politiques de coh sion sociale territorialis es Pour assurer cette mission ils peuvent s appuyer sur un comit de pilotage r gional r unissant l ensemble des partenaires les services de l Etat les collectivit s territoriales notamment les services en charge de la protection maternelle et infantile et en charge de l insertion du Conseil g n ral le service en charge de la formation professionnelle du Conseil R gional la CAF les partenaires sociaux la d l gation r gionale du CNFPT les milieux conomiques les organismes paritaires collecteurs agr s les dispositifs de la deuxi me chance SMA E2C les associations les op rateurs P le Emploi Mission locale GRETA Maison de l emploi et tout autre partenaire qu ils jugent utile Le sous pr fet d l gu la jeunesse et la coh sion sociale peut s appuyer sur le charg de mission de l agence nationale de lutte contre l illettrisme 2 Les plans r gionaux de lutte contre l illettrisme Il existe dans chaque DOM et galement en Nouvelle Cal donie un plan de pr vention et de lutte contre l illettrisme b ti autour de trois axes Diagnostic territorial et gouvernance forte Plan d actions concertees de pr vention largi l ensemble des publics Mesures sp cifiques en direction de
192. fficaces gt Donner la priorit l cole primaire et en son sein l cole maternelle La loi du 8 juillet 2013 r affirme le r le d terminant de l cole maternelle qui doit tre centr e sur le d veloppement affectif social sensoriel moteur et cognitif de l enfant accorder une importance toute particuli re l acquisition du langage et pr parer de mani re progressive aux apprentissages fondamentaux dispens s l cole l mentaire sans pour autant les anticiper Lorsqu elle se d roule dans des conditions adapt es leurs besoins la scolarisation des enfants de moins de trois ans est un moyen efficace de pr venir les difficult s scolaires et de favoriser la r ussite scolaire notamment pour les enfants dont les familles sont pour des raisons sociales culturelles ou linguistiques loign es de la culture scolaire Le dispositif plus de ma tres que de classes au cycle 2 celui des apprentissages fondamentaux a pour but de renforcer l encadrement des l ves dans les zones les plus fragiles et d accompagner la mise en place d organisations p dagogiques innovantes favorisant la r ussite scolaire des l ves La mise en uvre de ce dispositif qui s inscrit pleinement dans le projet de l cole labor par l quipe p dagogique sera accompagn e suivie et valu e pour lui permettre d avoir l impact le plus favorable en mati re de traitement de la difficult scolaire Depuis cett
193. formation 6 Partenaires conomiques 2 m Autre Indice de satisfaction m tr s satisfait iH satisfait iH peu satisfait HE pos du tout satisfait mne se prononce pas 1 07 1 0 1 1 Impression g n rale Animation Prestation de R ponse vos attentes Apports de l action l intervenant C2RP Centre r gional de ressources p dagogiques Immeuble Le Vend me 50 rue Gustave Delory 59000 LILLE Mission Illettrisme 03 20 90 73 14 www c2rp fr REFLEXIONS SUR FORMATIONS ILLETTRISME Dans le cadre des travaux du CNFPTLV et des auditions et discussions sur ces premi res journ es 7 aurai quelques r flexions quant l organisation des formations 1 Un dispositif d accueil et de prescription Avoir une structure qui ne soit pas un organisme de formation qui soit en capacit en lien avec PATO d accueilli et de mettre en confiance de positionner et de suivre le public relevant de l illettrisme R aliser un march ou passer une d l gation de service publique avec une structure qui ne soit pas organisme de formation Ceci n cessite Pr sence territoriale Contact avec l AIO et les structures accueillant ce public CCAS agent d insertion CG restaurant du c ur etc Maitrise des outils de positionnement illettrisme Suivi du public et des prescriptions dans les organismes et apr s le parcours Remont e des besoins en formation D 2 un dispositif de form
194. freins l galit d acc s a la formation car souvent le public fragilis est injustement tenu loign des pratiques innovantes L impact du dispositif Visas qui forme chaque ann e pr s de 25 000 personnes A Un succ s quantitatif qu ce jour aucun dispositif de formation mis en uvre n a pu galer plus de 300 000 visas r alis s plus de 150 000 personnes form es une personne peut se former plusieurs visas Une mobilisation des OF organismes de formation et des formateurs publics et priv s 745 formateurs engag s dans les visas Une forte implication des grands r seaux aux c t s de petites structures de proximit relevant de la loi 1901 le c ur de m tier tant parfois la LCI ALIRE ACM AGAFOR PHARE A Une couverture des besoins du territoire regional par plus de 60 OF portant la commande regionale dont les 26 Espaces libres savoirs au dela des sites ouverts ponctuellement en fonction des conjonctures au niveau des collectivit s et ou des tablissements scolaires comme les lyc es par les GRETA notamment Une visibilit de la d marche au niveau r gional mais aussi national et transnational 2 DGFE DFPTLV SOF LK le 27 ao t 2013 3 Un apprentissage systematique les formateurs libres savoirs d outils Internet et multimedia grace a la demarche d accompagnement et de professionnalisation des acteurs Financements d di s au titre de l exercice 2013
195. fs sinon seuls les meilleurs peuvent suivre le rythme opportunit pour le soutien la parentalit o Les enjeux de la r forme de la formation des enseignants int grer la connaissance des facteurs environnants l cole dans les apprentissages mais aussi les mutations du march du travail r le de l En comme facteur de coh sion et d insertion durable R le de l Orientation et la Formation Tout au Long de la Vie Les partenaires sociaux agissent contre l illettrisme o dans les branches et au niveau national interpro via les OPCA et le FPSPP mutualisation des fonds des OPCA qui oriente financements vers des objectifs prioritaires dont Illettrisme o Dansles territoires lorsque le dialogue le permet par exemple en Haute Normandie l illettrisme est une des prioirt s de travail avec les partenaires sociaux ou encore via certains Fongecif gestion paritaire qui sont aussi des lieux de rep rage de personnes en situation d illettrisme Au niveau national interpro CFDT a obtenu dans l ANI s curisation de l emploi la cr ation o Du compte personnel de formation attach la personne o Du conseil en volution professionnelle hors entreprise o Les nouvelles pr rogatives CE o La base de donn es unique o Les nouvelles regles GPEC etc EN et partenaires sociaux concr tiser le droit a la Formation initiale diff r e inscrit dans la Loi cole VEN reconna t o sa responsabilit est e
196. g s de coordonner les politiques de coh sion sociale territorialis es Pour assurer cette mission ils s appuient sur un comit de pilotage r gional r unissant l ensemble des partenaires tels que les services de l Etat les collectivit s territoriales la CAF les partenaires sociaux la d l gation r gionale du CNFPT les milieux conomiques les organismes paritaires collecteurs agr s les dispositifs de la deuxi me chance Service militaire adapt Ecoles de la deuxi me chance les associations les op rateurs P le Emploi Mission locale GRETA Maison de l emploi CNFPTLV d cembre 2013 56 Ila t demand aux pr fets avec l appui de leur sous pr fet d l gu la coh sion sociale et la jeunesse de d cliner localement un plan pluriannuel d actions sur la p riode 2010 2015 Ce plan existe dans chaque DOM et est b ti autour de trois axes diagnostic territorial et gouvernance forte plan d actions concert es de pr vention largi l ensemble des publics mesures sp cifiques en direction des adultes favorisant l acquisition des comp tences cl s L ensemble des plans d veloppe un tat des lieux des dispositifs et actions existants diagnostic territorial un plan d actions concert es de pr vention largi l ensemble des publics 9 mesures une gouvernance forte Les plans s attachent organiser la coordination et le pilotage d actions afin de permettre une
197. giques en mati re de pr vention et de lutte contre l illettrisme pour les prochaines ann es qui soient partag s entre l Etat dans sa diversit interministerielle les partenaires sociaux les collectivit s territoriales en particulier les R gions L article L121 2 du code de l ducation pr cise en effet que la lutte contre l illettrisme constitue une priorit nationale Cette priorit est prise en compte par le service public de l ducation ainsi que par les personnes publiques et priv es qui assurent une mission de formation ou d action sociale Tous les services publics contribuent de mani re coordonn e la lutte contre l illettrisme dans leurs domaines d action respectifs Au regard notamment des r sultats de l enqu te IVQ de la d finition commune de Pillettrisme telle que pr cis e dans le cadre national de r f rence pour l acc s de tous la lecture l criture et aux comp tences de base diffus par l ANLCI et des travaux conduits par cette agence il s agira d tablir un diagnostic partag de la situation de l illettrisme en France de d finir des orientations strat giques et de proposer une hi rarchie dans la mise en uvre des objectifs La question de la pertinence d indicateurs et d objectifs chiffr s devra tre abord e Des pr conisations relatives l organisation et l articulation des partenaires impliqu s en mati re de lutte contre l illettrisme pourraient
198. grer les savoirs les savoir faire et les savoir tre vis s et devenir autonome dans son travail En Pays de Loire des groupes de travail sont mis en place v le groupe de travail illettrisme et VAE anime par le CAFOC constitu d AFB DRTEFP DDTEFP Conseil r gional Pr fecture de R gion AFPA r gional CARIF OREF Les axes de travail ont port sur le d veloppement de la VAE dans les m tiers de services aux personnes puis sur les services espaces verts l appui renforc des AFB la VAE pour les publics en difficult mise en place d un guide m thodologique v le groupe de travail illettrisme et monde professionnel anim par le CAFOC constitu d AFB DDTEFP OPCA interprofessionnels OPCALIA et AGEFOSPME avec la mise en place de manifestations r gionales ou la participation la manifestation nationale organis e par l ANLCI Forum des pratiques la valorisation des exp riences men es en entreprises ou avec les branches professionnelles afin d am liorer la communication envers les entreprises v Un partenariat avec l Atelier de Formation de Base lt D clic gt de la Roche sur Yon permet d utiliser leur outil FOAD Pavillon des apprentissages l s agit de modules courts appel s lt grains gt permettant l acquisition de comp tences de base partir de situations professionnelles ou sociales pour permettre des jeunes ou adultes a se rep rer dans le temps l espace avec l crit le calcul
199. i coute communication n gociation travail en groupe travail en r seau conduire un projet apprendre de fa on autonome Pour certains ces comp tences qu on appelle de plus en plus commun ment comp tences cl s ont comme caract ristique commune d tre transf rables d autres situations de m me nature que celles dans lesquelles elles ont t apprises ou acquises Le d veloppement de ces comp tences est troitement reli la mobilisation d aptitudes telles que la motivation l engagement la confiance en soi l ouverture aux autres ILLETTRISME LES CHIFFRES CLES Chiffres cl s nationaux 9 de la population g e de 18 65 ans et ayant t scolaris e en France peut tre consid r e en situation d illettrisme soit 3 100 000 personnes 57 d entre elles ont un emploi 11 d entre elles sont au ch mage et 8 se d clarent au foyer Plus de la moiti d entre elles ont plus de 45 ans Les hommes se trouvent plus souvent que les femmes en difficult face l crit 59 90 La proportion de personnes en situation d illettrisme est plus forte pour les groupes d ge les plus lev s Le pourcentage d illettr s en Zones Urbaines Sensibles est deux fois plus important 18 Le pourcentage d illettr s parmi les allocataires du RMI est trois fois plus important 26 Enqu te Information et Vie Quotidienne IVQ de l INSEE 2004 4 9 des jeunes g s de 17 ans ont d
200. i ont un emploi ceux qui se declarent au ch mage et les inactifs qui ne sont ni tudiants ni retrait s a la date de leur interrogation 65 96 sont en emploi 21 96 inactifs et 14 96 sont au ch mage Dares Analyses n 045 Juillet 2013 CNFPTLV d cembre 2013 21 R partition de la population en difficult l crit selon la situation professionnelle En 96 En emploi Lu Inactif Total ch mage Personnes en situation d illettrisme 65 4 13 2 21 4 100 0 Illettr s gt scolaris s hors de France 55 6 15 0 29 4 100 0 En difficult partielle 74 5 12 6 12 9 100 0 En difficult partielle scolaris s hors de France 64 5 13 0 22 6 100 0 Ensemble 65 3 13 5 21 2 100 0 Effectifs 3 219 0001 666 0001 1 047 000 4 932 000 Source Insee enqu te IVQ 2011 traitement Dares Champ adultes de 18 a 65 ans en difficult dans un des domaines de l crit hors tudiants et retrait s France m tropolitaine Selon la DARESP la situation de ces 5 000 000 de personnes n est pas sensiblement plus pr caire que celle des personnes sans difficult mais elles occupent des postes moins qualifi s o le recours la lecture l criture et l outil informatique est moins fr quent En moyenne cat gorie socioprofessionnelle donn e elles per oivent un salaire inf rieur aux personnes qui ne rencontrent pas de difficult Pecrit Mal ma triser l crit complique aussi certaines
201. icit des acteurs et des dispositifs en mati re de lutte contre l illettrisme le transfert de comp tence aux Conseils r gionaux apporterait une meilleure lisibilit et une plus grande coh rence de l offre de formation en la mati re Un tel transfert permettrait en effet de mettre fin aux chevauchements constat s sur les territoires entre le dispositif comp tences cl s du minist re charg de la formation professionnelle et les programmes des conseils r gionaux De plus les r sultats du programme comp tences cl s g r s par les DIRECCTE sont h t rog nes les r sultats encourageants dans plusieurs r gions sont insuffisants dans d autres La superposition d acteurs DIRECCTE prescripteur organisme de formation induit galement un pilotage difficile par les services centraux Le transfert du dispositif aux Conseils r gionaux devrait aussi permettre d am liorer l efficacit et la gestion op rationnelle de la politique de lutte contre l illettrisme Si les march s publics lt comp tences cl s gt des services d concentr s de l Etat ont t con us CNFPTLV d cembre 2013 67 pour s executer via l extranet Rosace de la m me fa on sur l ensemble du territoire les Conseils r gionaux devraient a contrario pouvoir s organiser librement dans la mise en place ou le renforcement de leur politique d acc s aux comp tences cl s Bien que les r sultats du programme comp tences cl
202. if d ceuvrer en faveur d un risque z ro d exclusion professionnelle mais aussi en faveur d une am lioration g n rale du niveau des comp tences La ma trise des savoirs fondamentaux doit imp rativement tre acquise par tous les l ves Page 1 sur 4 Groupe Technique Lutte contre l illettrisme du CNFPTLV Contribution MEDEF Direction ducation et Formation 6 septembre 2013 L effectivite de la loi Peillon ira dans ce sens lt La scolarit obligatoire doit garantir chaque l ve les moyens n cessaires l acquisition d un socle commun de connaissances de comp tences et de culture Proposition tous les jeunes qui sortent du syst me ducatif doivent ma triser le socle commun Cela passe par une d tection au plus t t des difficult s d s le primaire et par une g n ralisation des dispositifs de prise en charge des l ves en difficult et suppose de r elles valuations en lecture criture et math matiques Les partenaires sociaux ont pr vu en cas d echec que les jeunes sortis du syst me scolaire sans qualification puissent acc der de la formation diff r e gr ce au Compte Personnel de Formation pour acqu rir le socle de comp tences en cours de d finition par le Comit Paritaire National De La Formation Professionnelle les comp tences cl s ANLCI 1 et 2 Dans le cadre de la mesure et du suivi de l volution de l illettrisme par FANLCI il serait judicieux que l agence puisse
203. iff rents partenaires afin de permettre une meilleure compr hension du ph nom ne de recenser les acteurs et leurs actions pour renforcer les partenariats locaux De m me un accompagnement des pratiques des professionnels de la lutte contre l illettrisme a t engag travers un programme regional de professionnalisation cofinance par l Etat et la R gion Les actions suivantes ont t men es 150 formateurs form s la prise en main du RCCSP des conseillers OPCA 60 formateurs form s a la mise en place de d marches d approche par comp tences du positionnement et de l apprentissage situation didactis e Dans le cadre de l appel projets du FPSPP l AGEFOS PME recommande que les organismes de formation retenus aient suivi ces actions gt En Outre mer La nomination de sous pr fets la jeunesse et la coh sion sociale Partant du constat que de nombreuses actions taient d j men es outre mer en mati re de pr vention et de lutte contre illettrisme par des partenaires tr s vari s et qu il convenait de g n raliser certaines m thodes ou approches qui font leur preuve tels que les plans d partementaux et les contrats d objectifs et de moyens des sous pr fets d l gu s la Jeunesse et la coh sion sociale ont t nomm s dans les cinq DOM en 2010 Sous l autorit du Pr fet ils ont la responsabilit de la conduite du plan de pr vention et de lutte contre Fillettrisme et sont char
204. ions en vue de fixer des obiectifs et des orientations strategiques en matiere de pr vention et de lutte contre l illettrisme dans les prochaines ann es De juin novembre un groupe de travail refl tant la composition quadripartite du CNFPTLV a t r uni sous la pr sidence de Danielle Kaisergruber En partant des rapports pr c dents sur ce th me rapports de l IGAS et l IGEN en 2012 du Conseil d Orientation de l Emploi en 2010 du Conseil d Analyse de la Soci t en 2009 le Groupe de travail a proc d une douzaine d auditions pour enrichir sa r flexion travers les exp riences et les analyses men es par diff rents types d acteurs dans ce domaine tout au long de la vie des personnes Ces travaux ont t men s en compl te synergie avec l ANLCI L Agence a particip a Panimation des travaux et a contribu a la r daction du rapport avec les Minist res en charge de l ducation nationale et de la formation professionnelle ainsi que des repr sentants des partenaires sociaux et des r gions Les orientations et les recommandations permettront aux pouvoirs publics et aux instances dirigeantes de l Agence d enrichir son plan d action pour les ann es venir en determinant des priorit s des actions nouvelles mener des initiatives prendre La liste des participants et la liste des organismes audit s figurent en annexe La pr vention et la lutte contre Tillettrisme sont multiformes et transversales au
205. ir l illettrisme d s la petite enfance pour que les tout petits se familiarisent avec les mots les livres puis l ge de l apprentissage de la lecture pour que les enfants r ussissent cette premi re phase d acquisition pour qu ils se sentent en confiance et progressent ensuite r guli rement et pour que les familles puissent mieux les accompagner tout au long de la scolarit enfin viter les d crochages et aider les adolescents en difficult renouer avec l crit Agir contre l illettrisme pour aider les jeunes r ussir leur insertion professionnelle en proposant ceux qui n ont pas r ussi le faire l cole une nouvelle chance de parvenir r autrement maitriser la lecture l criture et le calcul condition d une insertion r ussie Agir contre l illettrisme pour s curiser les parcours professionnels des plus fragiles il s agit de donner aux adultes salari s ou demandeurs d emploi confront s a ce probl me les moyens d tre plus autonomes pour faire face des changements r ussir une volution professionnelle conserver leur emploi ou en trouver un nouveau Il s agit aussi pour les entreprises de s adapter plus facilement mutations dans leur environnement et d tre plus comp titives Agir contre l illettrisme pour rendre effectif acces de tous aux droits il s agit de faciliter la capacit tre autonome dans les d marches de la vie quotidienne acc s aux soins la culture
206. it des chances AIO Accueil Information et Orientation ANLCI Agence Nationale de Lutte Contre l Illettrisme APLI Atelier Permanent de Lutte contre l Illettrisme APP Atelier de P dagogie Personnalis e ASSEDIC Association pour l Emploi Dans l Industrie et le Commerce CESR Conseil Economique et Social R gional CFA Centre de Formation d Apprentis CFDT Conf d ration Fran aise D mocratique du Travail CFE CGC Conf d ration Fran aise de l Encadrement Conf d ration G n rale des Cadres CFTC Conf d ration Fran aise des Travailleurs Chr tiens CGPME Conf d ration G n rale des Petites et Moyennes Entreprises CGT Conf d ration G n rale du Travail CGT FO Conf d ration G n rale du Travail Force Ouvri re CLE Compter Lire Ecrire CNFPT Centre National de la Fonction Publique Territoriale COPIRE Commission Paritaire Interprofessionnelle R gionale de l Emploi DDASS Direction D partementale des Affaires Sanitaires et Sociales DDTEFP Direction D partementale du Travail de l Emploi et de la Formation Professionnelle DIRECCTE Direction R gionale des Entreprises de la Concurrence et de la Consommation du Travail et de l Emploi DLA Dispositif Local d Accompagnement DRAC Direction Regionale des Affaires Culturelles DRDJS Direction R gionale et D partementale de la Jeunesse et des Sports DRTEFP Direction R gionale du T
207. ite Educative PPRE Aides personnalis es 2 heures hebdomadaires Aides sp cialis es par les RASED ma tres qualifi s intervenant en priorit dans la classe Stages de remise niveau pendant les vacances scolaires Accompagnement ducatif dans l Education prioritaire en 2008 g n ralis a la rentr e 2009 Les valuations bilans en CE1 et CM2 sur chaque comp tence du programme en fran ais et en math matiques permettront de d terminer clairement les acquis des l ves a c Exp rimenter le ROLL HAM en cycle 3 Le ROLL est un R seau des Observatoires Locaux de la Lecture pour d velopper les comp tences en lecture des l ves de primaire de sixi me et de seconde professionnelle dans le cadre de groupes de besoins interdisciplinaires L exp rimentation a lieu dans les coles cycle 3 au coll ge Victor Hugo et au lyc e professionnel de Ham a d Relancer le groupe acad mique d analyse des valuations dans le premier degr b Au coll ge b a Poursuivre la d clinaison du dispositif Programmes Personnalis s de R ussite Educative PPRE mis en uvre la rentr e 2006 et g n ralis l ensemble des coll ges depuis 2007 R serv s aux l ves qui n ont pas une ma trise suffisante des comp tences de base en lien avec le socle commun les PPRE ont une triple vocation pr vention de la difficult scolaire accompagnement et rem diation b b Poursuivre la mise en uvre du dispositif accompagnem
208. its remplir tous ces devoirs tre un citoyen clair Des tudes ont montr que m me si ce n est pas syst matique 1l y a une corr lation entre pauvret et non maitrise des savoirs de base Dans les soci t s ultramarines o le ch mage est important o le ph nom ne des jeunes NEET non in education employment or training est important il apparait indispensable de veiller ce que chaque jeune puisse tre en capacit de s ins rer au mieux dans l emploi mais aussi que chaque adulte soit en capacit tout au long de son parcours professionnel de pouvoir rebondir et mobiliser de nouvelles comp tences et de nouveaux savoirs lors d un changement d emploi 1 Am liorer la pr vention de l illettrisme en consolidant les comp tences de bases et en visant une Haute Qualit Educative pour les outre mer Dans une optique interg n rationnelle le lien entre difficult s financi res et difficult s scolaires et potentiellement l illettrisme a t mis en lumi re dans le prolongement des tudes sur les in galit s sociales l cole Goux et Maurin 2001 Les enfants pauvres rencontrent plus souvent des difficult s que les autres 44 5 des l ves de 6e dont les parents sont pauvres ont pris une ann e de retard contre 23 4 des non pauvres en 3e la proportion d l ves en retard est de 55 9 pour les enfants issus de familles d munies et de 34 pour les autres Cerc 2004
209. ituation d illettrisme sont en emploi Au del un grand nombre de nos concitoyens ont des difficult s de ma trise des comp tences de base C est pourquoi en 2013 la lutte contre l illettrisme a t d clar e Grande Cause nationale pour la France Avec ce label le Premier Ministre a souhait que chacun puisse se voir proposer l occasion d acqu rir les comp tences fondamentales pour acc der au savoir la culture l emploi et la formation professionnelle La lutte contre l illettrisme a donc franchi une tape importante cette ann e apr s que le Premier Ministre a choisi d attribuer ce label Grande cause nationale a un collectif lt Agir ensemble contre l illettrisme gt de 67 grandes organisations f d r es par Nationale de Lutte Contre l Illettrisme ANLCI Pour la premi re fois une campagne a t diffus e par les m dias dans le but de donner une information simple et accessible sur ce ph nom ne encore trop souvent m connu et sous estim Durant les premiers mois qui ont suivi l attribution du label les 67 membres du collectif Grande cause nationale ont choisi de s engager au plus pr s des personnes et des territoires Les Assises r gionales de l illettrisme organis es dans toutes les r gions ont t un grand succ s puisqu elles ont r uni plus de 4 500 participants Un effort important de sensibilisation a aussi t produit par les organisations du collectif au moyen de leurs
210. ivesaltes sur l accompagnement des jeunes en situation d illettrisme en milieu rural En PACA le CFA d Antibes mene un travail avec des lt travaux paysagers gt qui s inscrit dans le cadre d une recherche action avec l universit de Montpellier Un atelier Grundtvig lIllettrisme du rep rage au parcours personnalis gt sera organis en partenariat avec l ANLCI en mars 2014 Financ par l Union europ enne cet atelier accueillera 12 formateurs pour adultes de diff rents pays europ ens plus 3 fran ais et permettra des changes d exp riences et des apports th oriques par diff rents sp cialistes du sujet Quelques suggestions sur la politique mener en mati re d illettrisme et sur son organisation sur le territoire gt Encourager et favoriser la mutualisation et le partage d exp riences en mati re de lutte et de pr vention de l illettrisme Valoriser et d ployer les actions innovantes gt Professionnaliser les quipes agissant dans le domaine des comp tences de base notamment en formation initiale gt Renforcer les liens entre les charg s de mission de l ANLCI et les acteurs du domaine ducatif dans les r gions gt Les CRI centres de ressources illettrisme sont situ s en ville et ne sont pas facilement accessibles pour les personnes vivant en milieu rural Des points d accueil de proximit seraient utiles relations avec les CDI et CDR de nos tablissements d en
211. jeunes en difficult e des pr positionnements existent l entr e en formation dans certains CFA e Vraie question comment sortir un jeune du statut d l ve lt passif gt et parfois d u r sign pour qu il s engage dans le r le d un jeune adulte qui a du potentiel des qualit s intellectuelles mais qui ne demandent qu tre activ es et d velopp es La compl mentarit entre les enseignants et le monde de l entreprise transmission des contenus des programmes semble incontournable et n cessaire e Mettre en avant les atouts de l alternance mode de formation lt nouveau gt pour les jeunes qui sortent du coll ge apr s un parcours charg d checs scolaires R concilier les jeunes par une autre fa on d apprendre avec l acquisition des savoirs fondamentaux A Propositions lt soci tales gt Favorable aux id es rapport Groupe d Experts Europ ens septembre 2013 e Cr er un lt environnement gt plus lettr donner l envie aux enfants aux jeunes aux adultes de lire sur papier ou en ligne des romans litt rature classique journaux bandes dessin es politiques de promotion de la lecture responsabilit de l Etat Collectivit s Territoriales e Changer les mentalit s de tous les citoyens e Am liorer le niveau de l enseignement des comp tences de base et apporter un soutien fort la lecture L acquisition des comp tences de base tous les ges e Pour les adultes p
212. l illettrisme Comment r duire l illettrisme en France D cr t e Grande cause nationale 2013 la lutte contre illettrisme est l ordre du jour en France depuis bient t 30 ans Concernant les adultes il est utile de rappeler que la pr vention est aussi importante que les actions mises en uvre pour y rem dier Les acteurs sont nombreux les r alisations multiples et diverses certaines ayant eu des r sultats probants La page n est pas blanche certains acquis demandant juste tre consid r s pour tre reconnus et d multipli s Communiquer sur l illettrisme c est bien et c est utile L APapp et le r seau des APP sont pleinement engag s dans les actions li es l illettrisme grande cause nationale 2013 L urgent est maintenant de proposer des solutions concr tes faire vivre des services et des actions structurelles inscrites en perspective dans le futur D velopper des moyens op rationnels de rem diation pour les personnes concern es est absolument n cessaire Pourtant aujourd hui il faut le dire aucun principe syst mique unificateur op rationnel n a permis un v ritable lan pour tayer une politique nationale de lutte contre l illettrisme L objet de cette contribution n est pas de revenir sur les causes de cet illettrisme ni sur les freins sociaux li s aux personnes et ou aux institutions qui emp chent le d veloppement d une approche globale dans ce champ d autres l ont d
213. la ma trise des comp tences de base Selon l ANLCI Situation des personnes qui ont des difficult s graves ou fortes dans au moins un des domaines fondamentaux de l crit Seules les personnes ayant t scolaris es en France rel vent de cette situation au sens strict Dans IVQ la mesure de l illettrisme se fait selon les param tres suivants parmi les personnes qui sont entr es pour la premi re fois l cole en France la France est alors le pays de premi re scolarisation situation de celles qui ont obtenu moins de 60 de bonnes r ponses aux tests dans au moins un des trois domaines fondamentaux de l crit lecture de mot compr hension d un texte simple production crite Difficult partielle Une personne est consid r e en difficult partielle lorsqu elle a obtenu entre 60 et 80 de bonnes r ponses dans au moins un des domaines de l crit lors des tests dans IVQ 2 Le chiffrage de la population cible des politiques de lutte contre les difficult s en lecture l ge adulte est tr s sensible la d finition de ces difficult s et au p rim tre consid r A Sur l ensemble de la population m tropolitaine de 18 65 ans pr s de 16 de personnes en difficult l crit L application de la d finition de r f rence de l illettrisme conduit selon l enqu te IVQ 2011 men e en France m tropolitaine estimer que 7 des adultes sont dans cette situation soit 2 500 000 p
214. le niveau 1 est tout au plus capable de rep rer dans un texte un l ment d information identique ou semblable l information propos e dans la question En litt racie 22 en moyenne des personnes interrog es ne d passaient pas le niveau 1 de 8 en Norv ge a 47 en Italie En num racie c est pr s de 27 en moyenne des personnes interrog es qui ne d passaient pas le niveau 1 Si l on consid re que ces 9 pays sont repr sentatifs de l ensemble de la population des 31 pays revenu lev de l OCDE cela repr sente 160 M de personnes qui ont des comp tences insuffisantes en mati re d alphabetisme Autres donn es Allemagne 2010 14 5 des 18 64 ans sont illettres France 2005 9 des 18 65 ans sont illettr s Ecosse Royaume Uni 2009 8 des 16 65 ans en dessous du niveau 1 de compr hension de textes Page 4 sur 4 Contribution CGT a la lutte contre Pillettrisme La Cgt est n e de la volont des salari s de s organiser collectivement et durablement pour d fendre leurs int r ts face l oppression et l exploitation pour conqu rir des droits et les faire valoir pour imaginer un monde plus juste et proposer des voies pour y parvenir C est la fois notre histoire et le c ur de notre action syndicale et c est dans cet esprit que notre engagement pour mettre fin aux situations d illettrisme dans le travail dans notre pays est une imp rieuse n cessit un combat du quotidien
215. li res permettant d changer et de diffuser des analyses des pratiques et des actions 14 proposer des ressources pour outiller l ing nierie d action de pr vention et de lutte contre l illettrisme dans le champ de l ducation de la culture et de la coh sion sociale Orientation 4 4 Faire conna tre les acteurs et actions de pr vention et de lutte contre l illettrisme en Picardie Objectif op rationnel 30 Assurer la lisibilit et la visibilit en continu de l action en mati re d illettrisme Mise en uvre op rationnelle Construire un portail internet qui donne voir et actualise en continu les engagements dynamiques partenariales offre de formation guides pratiques offre d actions Ce portail internet est particuli rement attendu par les acteurs qui y voient un outil non seulement un outil de partenariat de mobilisation de partage des pratiques mais aussi un gage de l engagement partenarial dans la continuit sur le champ de la pr vention et de la lutte contre l illettrisme 24 Orientation 4 5 Renforcer l organisation de la fonction ressource Objectif op rationnel 31 Structurer et renforcer la fonction ressource Mise en uvre op rationnelle a Doter les acteurs en charge de la fonction ressource des moyens humains techniques et professionnels n cessaires pour r pondre aux objectifs du plan Ce point est capital pour la mise en uvre du plan dont une partie importante des orientations repo
216. ll re r gionale de Bourgogne Groupe de travail national sur illettrisme A la veille des assisses de lutte contre l illettrisme qui se tiendront en Bourgogne le 27 septembre je souhaite apporter une contribution cette dimension si importante de l action publique En dehors de consid rations politiques parfois ind centes ce sujet us ne pouvons que constater que le fait de consacrer beaucoup d argent voire de plus en plus la lutte contre l illettrisme n a pas permis de r soudre d finitivement ce probl me De nombreuses personnes sortent du syst me scolaire parfois dipl mees en situation d illettrisme je ne reviendrai pas sur ce sujet connu et largement comment Comme tous sujets lt br lants gt et douloureux il a au moins le m rite d tre abord et reconnu c est le d but d une solution Et je veux voir comme un progr s majeur la d claration de l illettrisme comme grande cause nationale 2013 Le consensus qui s op re sur la d finition de l illettrisme savoir lire crire compter est tr s int ressant et permet enfin d en faire comprendre les contours pr cis Ma qualit de professeure agr g e d conomie gestion en charge de classes de BTS tudiants et apprentis m incline et c est ma mission principale convaincre les employeurs d embaucher des apprentis titulaires du baccalaur at l y a necessit de construire avec les employeurs et etudiants apprenti
217. lle a la mise en uvre des plans r gionaux en labore les modalit s de suivi qu elle diffusera aux CCREFP L Agence procedera une synth se des diff rents bilans r alis s L Agence devra galement appuyer la mise en place des d marches d valuation des plans r gionaux La gouvernance quadripartite sur l illettrisme Recommandations Les prochains contrats de plan r gionaux de d veloppement de la formation professionnelle devront aborder la th matique de la pr vention et de la lutte contre l illettrisme y compris en terme d outils de rep rage et de partenariats entre acteurs Parce que sign par les repr sentants de FEtat en r gion et par le Conseil r gional le plan regional de lutte contre l illettrisme devrait tre int gr dans le prochain contrat de plan r gional de d veloppement de la formation professionnelle Compte tenu de la dimension partenariale de la pr vention et de la lutte contre l illettrisme et des salari s en situation d illettrisme les partenaires sociaux doivent tre associ s a la signature du plan regional de lutte contre l illettrisme PRLI est propos un renforcement du partenariat entre le minist re de la justice et les conseils r gionaux de mani re faciliter l acc s des personnes illettr es sortant de d tention aux actions de lutte contre l illettrisme mises en place sur les territoires CNFPTLV d cembre 2013 79 CN
218. loi et de promotion de l galit des territoires gt et de lt loi sur la formation professionnelle I siea e i A Tin rer aw te l ys rss Le 67 3 6 1 D centralisation du dispositif Comp tences cl s du Minist re de l emploil 67 3 6 2 La gouvernance quadripartite sur Pillettrisme 68 CNFPTLV d cembre 2013 3 Partie 4 PROPOSITIONS D ORIENTATIONS STRATEGIQUES ET RECOMMANDATIONS 71 4 1 Orientations strat giques 71 Premi re Orientation Faire baisser le taux d illettrisme de deux points d ici 2018 le mesurer pour chaque r gion et en valuer les r sultats 71 Deuxi me orientation Concentrer les actions sur deux priorit s des ges diff rents de la vie d une part en pr vention de l illettrisme chez les enfants et les adolescents d autre part en direction des plus de 45 ans et des r sidants en zones rurales ou urbaines sensibles qu ils soient salari s ou demandeurs d emploi 333 38 71 Troisi me orientation D velopper et renforcer une organisation territoriale et partenariale de la pr vention et de la lutte contre l illettrisme 72 Quatri me orientation Renforcer la mise disposition d outils de rep rage et de pr vention de capitalisation des bonnes pr
219. lt guide x d appui a la construction de la commande de formation aux savoirs de base Ce guide contiendrait notamment Des elements de lt sensibilisation mobilisation gt de l entreprise test lt savoirs de base en entreprise o en tes vous gt int r ts agir et argumentaires acquis d marches et ressources picardes Les types d attentes gt que peut avoir une entreprise a l gard d un organisme de formation et les types de lt reponses gt existantes cahiers des charges types types et cadres de financements de la formation professionnelle Des exemples capitalises et une lt biblioth que de cas gt une situation les tapes de la demarche d accompagnement et le produit de formation propose Objectif op rationnel 9 Faire merger les besoins des salari s Mise en uvre op rationnelle a S appuyer sur les dirigeants responsables RH responsables de formation encadrants de proximit et repr sentants du personnel sensibilis s pour faire merger les besoins des salari s Conseill s par les professionnels des structures relais outill s par un lt guide d appui la construction de la commande de formation aux savoirs de base les acteurs de l entreprise peuvent mieux contribuer faire merger les besoins des salari s en mobilisant un savoir faire qui vite les tensions et les ruptures b Diffuser des affiches et des spots de communication dans les entreprises Ce
220. luation et de la prospective de la D G OM envisage une valuation des plans ultramarins de lutte contre l illettrisme Il n en est actuellement qu une phase pr paratoire et devrait prendre contact rapidement avec les sous pr fets Jeunesse et Coh sion sociale 3 L action du RSMA Le Service militaire Adapt est un dispositif sans quivalent tant par son fonctionnement que par le volume de jeunes ultramarins en difficult qu il accueille chaque ann e Acteur historique b n ficiant d une exp rience reconnue et d une p dagogie originale le SMA accueillera plus de 5000 jeunes par an d s 2013 dont 4000 d crocheurs ou d courag s Il se positionne volontairement sur les jeunes les plus fragiles en s imposant des contraintes positives 32 3 d illettr s de niveaux 1 et 2 en 2012 Acteur majeur de la lutte contre l illettrisme en outre mer le Service militaire adapt pr sente chaque ann e plus de 1000 jeunes au certificat de formation g n rale atteignant plus de 75 de r ussite ces cinq derni res ann es 92 4 en 2011 La r forme r cente de cet examen impose une d marche plus ouverte sur l outil informatique en renforcement de l indispensable remise niveau classique en face face p dagogique C est pourquoi le SMA s est associ avec la soci t GERIP pour cr er un outil adapt tous les niveaux attractif pour d velopper l envie d apprendre compl mentaire en ouvrant
221. lutte contre l illettrisme v ritables outils d organisation et de structuration des politiques et des actions au niveau territorial Les comit s de pilotage r gionaux r unis par les Pr fets de r gion d finissent une strat gie collective des priorit s d action et rendent compte des moyens mobilis s par l Etat les collectivit s et les entreprises pour pr venir et faire reculer l illettrisme C est dans ce cadre que sont d finies les orientations en mati re de professionnalisation des acteurs dont la mise en uvre peut tre confi e aux centres ressources illettrisme Les charg s de mission r gionaux sont aussi les relais op rationnels pour la d clinaison locale du programme d identification et de diffusion des bonnes pratiques port par l ANLCI le Forum permanent des pratiques avec l aide du Fonds social europ en Le GIP ANLCI est le garant du d ploiement de cette m thode de travail dans toutes les r gions Il en assure la promotion aupr s des Prefets de r gion des Pr sident e s des conseils r gionaux et outille les charg s de mission r gionaux Aujourd hui en fonction des priorit s des choix politiques et budg taires les charg s de mission illettrisme sont positionn s ou h berg s diff remment dans les r gions SGAR 12 postes CARIF OREF 6 postes 5 3 postes Rectorat DIRECCTE et CRDP 1 poste autre structure 2 postes Les missions du charg de mission r gional ANLCI sont
222. m lioration de la formation initiale des Maitres appel s enseigner outre mer pourrait tre envisag e dans ce cadre Cela pourrait prendre la forme d une formation d une semaine avant la prise d un premier poste dans les DOM De mani re g n rale les conditions d enseignement dans les DOM pourraient galement tre am lior es L exp rimentation financ e par le programme 123 Tous les b b s aiment les livres en Guyane permettant de sensibiliser les parents l importance du livre pour le bon d veloppement d un enfant pourrait galement g n raliser en lien avec le minist re de la culture gt Analyse statistique pouss e des bases de donn es IVQ gt Haute qualit Educative pour les outre mer Am lioration des formations initiales des Ma tres qui doivent enseigner outre mer Am liorer les situations d apprentissage rotation scolaire nombre d enfants par classe G n ralisation du dispositif plus de maitres que de classes pour apprendre autrement en plus petits effectifs gt Acc s aux livres cf tous les b b s aiment les livres importance aupr s des parents 2 Am liorer la lutte contre l illettrisme gt Favoriser l acc s aux comp tences de bases Lutter contre l illettrisme n est pas une fin en soi pour un adulte On ne traite pas l illettrisme car ce n est pas une maladie mais on favorise l acquisition des comp tences de bases des comp tences cl d une personn
223. me de deux points d ici 2018 le mesurer pour chaque r gion et en valuer les r sultats Atteindre en 2018 l objectif de faire baisser a 5 le taux d illettrisme au niveau national de 2 points le taux pour chacune des r gions m tropolitaine pour lesquelles cet cart est mesurable de 5 l cart a la moyenne nationale pour les r gions d outre mer conform ment ce que pr voit le CIOM L valuation de l atteinte des ces objectifs pourrait tre confi e l Inspection g n rale des affaires sociales IGAS et l Inspection g n rale de l administration de l Education nationale IGAENR Deuxi me orientation Concentrer les actions sur deux priorit s des ges diff rents de la vie d une part en pr vention de l illettrisme chez les enfants et les adolescents d autre part en direction des plus de 45 ans et des r sidants en zones rurales ou urbaines sensibles qu ils soient salari s ou demandeurs d emploi Am liorer la formation des quipes p dagogiques et ducatives Soutenir les familles qui ne maftrisent pas bien la lecture l criture et le calcul au moment de l entr e de leurs enfants dans les premiers apprentissages en d veloppant notamment les Actions ducatives familiales AEF Renforcer la pr vention et la lutte contre Fillettrisme dans les zones rurales en prenant appui sur les mairies et les zones urbaines sensibles ZUS CNFPTLV d cembre 2013 71
224. ment familier de lire et d crire des phrases simples de trouver des informations dans des documents courants de donner et de prendre des informations orales lors d un entretien de r soudre des probl mes de la vie quotidienne n cessitant des calculs simples etc Les personnes concern es s acheminent vers la mise en place de savoir faire d ordre linguistique cognitif math matique mais ceux ci sont encore troitement finalis s sur les situations pratiques de leur vie quotidienne Degr 3 Comp tences facilitant l action dans des situations vari es Ces comp tences permettent de lire et d crire des textes courts d argumenter de r soudre des probl mes plus complexes d utiliser plus largement des supports num riques etc Il s agit d aller au del du pragmatisme quotidien et de se diriger vers plus de distanciation de transversalit d automatisation vers une appropriation croissante des codes r gles orthographiques registres de langue vers un usage plus syst matique d outils d apprehension du r el tableaux graphiques schemas Le degr trois est proche du niveau du certificat de formation g n rale Degr 4 Comp tences renfor ant l autonomie pour agir dans la soci t de la connaissance Ce degr regroupe l ensemble des comp tences n cessaires pour tre a l aise dans la soci t s adapter aux volutions et continuer se former Il correspond au bagage de fin de scolarit
225. ment la mesure et la traduire en un enjeu de toute premi re importance l est vrai que Tillettrisme est souvent invisible Ce serait le premier m rite du label Grande cause nationale 2013 de contribuer changer cet tat de fait en modifiant les repr sentations et les positions des acteurs sociaux et des agents conomiques sur cette question Le premier imp ratif serait donc d en faire une politique de formation tout au long de la vie lt comme les autres gt en la r inscrivant dans un enjeu social fort et clair comme un instrument essentiel de promotion sociale et d emancipation au plan individuel de performance conomique au plan collectif POSITION DE LA REGION MIDI PYRENEES En Midi Pyr n es la R gion participe aux travaux d laboration du Plan r gional de pr vention et de lutte contre l illettrisme 2013 2015 pilot par l Etat en r gion tout en se d clarant dans l attente des dispositions de la future loi de d centralisation quelles comp tences transf r es quel volet financier pour pr ciser son engagement en la mati re La R gion ne participe pas ce jour au programme comp tences cl s mis en uvre par la DIRECCTE L ACTION DE LA REGION MIDI PYRENEES 1 Dans le domaine de l apprentissage Qualit des formations et savoirs de base des apprentis le Programme R gional de la Qualit de PApprentissage Finance dans le cadre du Contrat d Objectifs et de Moyens 2011 2015 le Pr
226. mettre aux personnes en situation d illettrisme de mieux acc der aux services en g n ral N anmoins il appara t pertinent de veiller la compr hension par les personnes en situation d illettrisme des informations n cessaires pour l acc s aux services sociaux et aux services d accompagnement dans la recherche d emploi Cette lt vigilance gt permet en effet de lutter contre l exclusion des personnes en situation d illettrisme Le plan propose deux objectifs op rationnels en ce sens Objectif op rationnel 24 Engager une r flexion sur l accessibilit des services publics dans le champ de l action sociale et de l emploi aux personnes en situation d illettrisme Mise en uvre op rationnelle a Re interroger les outils de vigilance sur l in galit d acc s aux services notamment la Charte Marianne pour les services publics en int grant la probl matique illettrisme b Encourager le d veloppement d outils lt visuels gt d information et d orientation dans les services sociaux et d acc s l emploi a Faire identifier l ensemble des services sociaux et d acc s l emploi qui ne peuvent tre mobilis s que par crit papier ou multim dia et imaginer des solutions ad hoc pour les personnes en situation d illettrisme 20 Objectif op rationnel 25 Promouvoir des services de proximit d accompagnement des personnes en situation d illettrisme Mise en uvre op rationnelle a Proposer une mission d ac
227. mission lutte contre l illettrisme au sein des CARIF OREF semble mettre en vidence la compl mentarit des approches et des missions Les travaux d observation et d tudes sur l emploi formation conomie constituent une mati re essentielle dans le cadre de la professionnalisation des acteurs en charge de l illettrisme compl t e et enrichie par la proximit de l information disponible sur la formation Ce positionnement Etat R gion doit pouvoir tre un facteur essentiel et pertinent pour f d rer tous les partenaires impliqu s dans la pr vention et la lutte contre l illettrisme et faciliter ainsi les travaux interminist riels et interinstitutionnels Recommandations faire voluer la circulaire du Premier ministre du 20 juin 2001 qui r git la d signation des charg s de mission r gionaux de l ANLCI et ainsi conforter leur mission de coordination et d ensemblier en pr voyant dans un cadre national l affectation de moyens sp cifiques pour renforcer leur mission En plus de leurs missions traditionnelles il est attendu des charg s de mission qu ils soient les garants de la pr paration de la contractualisation du plan r gional de lutte contre l illettrisme qu ils s assurent de la bonne mise en uvre du plan et qu ils soient le relais de l ANLCI sur les territoires Le charg de mission lutte contre l illettrisme pourra galement rep rer les bonnes pratiques r alis es sur les territoires et l
228. mmandations Mettre en place au sein de chaque Comit de coordination r gional de l emploi et de la formation professionnelle CCREFP un groupe de travail commission sur le sujet de la pr vention et de la lutte contre l illettrisme Ce groupe de travail ou cette commission pourrait avoir les objectifs suivants laboration contractualisation et suivi du plan r gional de pr vention et de lutte contre l illettrisme Un bilan devra tre r alis en amont de chaque nouveau plan Dans le m me temps il est propos que l ANLCI veille a la mise en uvre des plans r gionaux en labore les modalit s de suivi qu elle diffusera aux CCREFP L Agence procedera une synth se des diff rents bilans r alis s L Agence devra galement appuyer la mise en place des d marches d valuation des plans r gionaux CNFPTLV d cembre 2013 65 3 5 Place dans les CPRDFP de la pr vention et la lutte contre Fillettrisme sous l angle de la formation professionnelle L analyse transversale des 26 CPRDFP ne constitue pas un cadre de r f rence sur identification globale des interventions des acteurs mais permet d identifier la place qu accordent l Etat les Conseils r gionaux et les partenaires sociaux a la pr vention et la lutte contre l illettrisme De m me il est important de pr ciser qu en region il n a pas t attendu l laboration et la mise en uvre du CPRDFP pour travailler sur ce sujet
229. n France gt Comparaison des personnes en situation d illettrisme ou fran ais langue trang re FLE selon les secteurs d activit Dans certaines activit s la probl matique principale est li e a l illettrisme c est le cas principalement de l agroalimentaire de l agriculture et de la p che et de l industrie Par contre dans l h tellerie restauration la situation de grave difficult face concerne majoritairement des personnes n ayant pas t scolaris es en France fran ais langue trang re FLE CNFPTLV d cembre 2013 20 Population generale Population en activite Population sans activite Agroalimentaire Activit s artistique sportive Social Sant Enseignement Administration publique Tertiaire H tel restaurant bar Transport Commerce vente BTP Activit s li es la personne industrie Agriculture p che r r 0 2 4 6 8 10 12 m FLE millettrisme Source IVQ Traitement ANLCI gt Difficult s Vecrit chez les personnes en situation d tre sur le march du travail Si l on s interesse comme le fait la DARES aux personnes en situation d tre sur le march de l emploi pr s de 5 000 000 sont en difficult grave ou partielle scolaris es en France ou non ce qui repr sente plus de 1596 de la population concern e Ces actifs potentiels se repartissent entre ceux qu
230. n cause quand 120 000 jeunes sortent tous les ans sans qualification o pour les autres il y a aussi n cessit de se former TLV les personnes en situation d illettrisme ont t scolaris es et ont perdu leurs qualif Les l gislateurs ont marqu la n cessit d articuler la fois le compte personnel de formation et le conseil en volution professionnelle avec le service public de l orientation La r forme de la formation professionnelle devra mettre en uvre cette articulation en permettant davantage de mutualisation au service des moins qualifi s dont personnes en situation d illettrisme Importance du renforcement du SPO en proximit car information conseil accompagnement n cessaires pour que la formation aille vers ceux qui en ont le plus besoin r affirmer que possible d apprendre tout ge etc avec parfois une approche globale comme le font missions locales pour l accompagnement vers l emploi Dans ce contexte quelle responsabilit syndicale Sera un des enjeux d une r forme formPro Lutter contre l illettrisme dans l entreprise Comment agir dans l entreprise rep rer et aborder le sujet avec les concern s convaincre l employeur sans fragiliser le salari faire conna tre les formations sp cifiques et les modes d acc s notamment le projet MAELE d velopp en Rh ne Alpes qui mettait l accent sur place des IRP Penser l aborder sous l aspect sant s curit D ploiement et
231. n dans le domaine de la lutte contre Fillettrisme quelles perspectives pour quelle efficacit 53 3 1 Agir sur les territoires Azca dti ses ARR ide cities SAB dla a 53 3 1 1 l organisation de l action sur le territoire les plans r gionaux de pr vention et de lutte ua u u esters S 2 53 3 1 2 Exemples d actions r gionales s s s is s sis ssis ss 3333338 55 3 2 Agir sur l outillage et la professionnalisation des acteurs de orientation 58 3 2 1 Sensibiliser et d velopper l outillage pour tous les professionnels en charge de l orientation tous les moments de la vie s s s s is ssis ss sss ssssss l 58 3 2 2 Le r le des CARIF OREF en mati re de professionnalisation des acteurs de l Accueil Information Orientation Accompagnement AlOA 60 3 3 La place du charg de mission regional ANLCI s s ss l 62 3 4 Le r le des CCREFP 2 4 2 State pina anqa a n m ua ipi tua B 64 3 5 Place dans les CPRDFP de la pr vention et la lutte contre Fillettrisme sous l angle de la formation professionnelle ss 66 3 6 Les volutions envisag es dans le cadre des projets de loi de mobilisation des r gions pour la croissance et l emp
232. n r gional de PANLCI et au portage ou non du Centre Ressources Illettrisme CRI gt La professionnalisation des acteurs de l AIOA une mission confi e aux CARIF depuis leur cr ation qui se d veloppe sur les territoires La circulaire du 6 octobre 1989 rappelle les missions fondamentales des CARIF et voque le besoin de d veloppement de l information au niveau local et le r le attendu de ces structures sur l animation du r seau des structures locales d information sur la formation destin es au grand public par un appui technique soutenu sessions de formation pour les informateurs transmission de supports documentaires et en largissant le contenu de leurs interventions et de leur documentation des th mes sp cifiques La pr vention et la lutte contre l illettrisme en est un exemple au m me titre que l orientation professionnelle les mobilit s l insertion sur le march du travail l accompagnement La circulaire de la DGEFP du 25 juillet 2011 rappelle notamment que les CARIF OREF s adressent aux professionnels de la formation et assurent parmi leurs deux fonctions essentielles celle d apporter un appui aux r seaux d informateurs locaux dans leurs missions d information d orientation d insertion et de formation Ainsi leur mission de professionnalisation des acteurs de r seaux de et du champ emploi formation doit se poursuivre gt L laboration et la mise en uvre des contrats
233. n r le et ses missions l Agence nationale de lutte contre l illettrisme a propos une m thode de travail dans le but de f d rer les initiatives et d agencer les moyens d di s la pr vention et la lutte contre Fillettrisme Elle repose sur trois leviers principaux la formalisation des plans r gionaux de pr vention et de lutte contre illettrisme Les comit s de pilotage r gionaux sont anim s par les charg s de mission r gionaux de l agence et r unissent l ensemble des services d concentr s de l Etat les collectivit s CNFPTLV d cembre 2013 53 territoriales les autres partenaires susceptibles de mobiliser des credits pour la lutte contre l illettrisme OPCA par exemple CNFPT Les plans rendent visible le diagnostic partag de la situation les orientations strat giques la part qui revient a chacun dans la mise en oeuvre de cette strategie Les plans regionaux rendent compte des actions concr tes mis en uvre sur les territoires Veritables outils d organisation et de structuration des politiques et des actions les 26 plans regionaux de prevention et de lutte contre l illettrisme sont sign s par les Prefets de region les Pr sidents de conseils regionaux les Recteurs en France metropolitaine et dans les regions d outre mer Un tat des lieux de la pr vention et de la lutte contre l illettrisme dans toutes les r gions a t diffus par l ANLCI en juillet 2012 sous la forme d un docume
234. n se posera alors du pilotage de la gouvernance de la pr vention restant quasi exclusivement de la comp tence Etat MEN Minist re de l agriculture de la culture CAF Jeunesse et sport et de la lutte comp tence r gion pour la partie formation mais aussi OPCA qui poss dent les fonds collect s aupr s des entreprises le CNFPT pour le public le P le emploi pour les demandeurs d emploi les cr dits politiques de la ville le RSMA H apparait d s lors n cessaire de repenser la gouvernance d un dispositif liant ducation emploi formation insertion Il n est pas n cessaire de recr er une instance En Outre mer le comit de coordination r gional de l emploi et de la formation professionnelle CCREFP pourrait remplir ce r le Pour rappel il comprend 4 coll ges 8 repr sentants des services de l Etat dont le Recteur 12 repr sentants des collectivit s territoriales 7 repr sentants des organisations d employeurs et des chambres consulaires 7 repr sentants des organisations des salari s le pr sident du CESER Le CCREFP pourrait tre charg d une mission particuli re en mati re d illettrisme et acquisition des comp tences de bases qui permettrait l ensemble des acteurs de la lutte et de la pr vention de l illettrisme de se retrouver Sur le sujet sp cifique de l illettrisme le CCREFP sous copr sidence Etat R gion pourrait s adjoindre des acteurs suppl mentaires OPCA S
235. n situation d illettrisme a moins de 46 ans plus de la moiti d passe cet ge Les jeunes de 18 a 25 ans sont d j 4 tre concern s par l illettrisme ce taux augmente r guli rement avec l ge passant 5 5 pour les 26 35 ans 7 5 pour les 36 45 ans 8 pour les 46 55 ans et 12 pour les 56 65 ans Cette volution d favorable de la situation d illettrisme avec l ge est tr s probablement le r sultat conjugu d une part de l augmentation de la dur e de scolarisation constante enregistr e depuis la derni re guerre mondiale effet g n ration d autre part d une perte progressive des savoirs de base par les personnes sorties du syst me ducatif avec des comp tences peu solidement tablies pendant la scolarit obligatoire L enqu te 2011 a inclus l interrogation des jeunes de 16 18 ans Le taux de ceux qui se trouvent en situation d illettrisme ressort a 5 1 mais le faible nombre de ceux qui se trouvent interrog s dans cette tranche d age ne permet pas de d tailler plus avant leur profil gt L volution de l illettrisme avec l ge est tr s diff rente selon le genre Comme on l a vu les hommes sont 9 a tre en situation d illettrisme alors que parmi les femmes seulement 6 sont touch es Si l on s interesse aux groupes d ge on constate pour les 18 25 ans un taux d illettrisme relativement proche pour les hommes 4 6 et les femmes 3 7 soit moins
236. nal ont fait le choix en 2010 et de nouveau en 2013 de passer un march public commun Plusieurs sp cificit s sont ainsi relever dans ce march r gional notamment l identification de diff rentes typologies de parcours de formation s appuyant pour partie sur le cadre de r f rence lt Lutter ensemble contre illettrisme gt de PANLCI ainsi qu un accent mis sur la formation des publics apprenant le fran ais en tant que langue trang re Les r sultats obtenus dans cette r gion innovante se r v lent satisfaisants dans la mesure o la Bretagne repr sente environ 9 des entr es en formation au niveau national en 2012 Recommandations Pour les adultes qu ils soient en emploi ou demandeurs d emploi les exp riences conduites montrent qu il s agit de construire et financer des parcours liant syst matiquement rem diation linguistique ou reapprentissage des comp tences de base avec des consid rations professionnelles Dans une logique de s curisation des parcours et des droits attach s la personne permettre des entr es plus rapides sur les dispositifs de lutte contre l illettrisme gr ce la prochaine mise en place du conseil en volution professionnelle et au compte personnel de formation D velopper les accords sectoriels sur le sujet pr vention et lutte contre illettrisme Pour mieux r pondre aux besoins des entreprises et notamment les TPE un accompagnement sp cifique pour l ap
237. ncipe ancien une obligation aujourd hui Structurer et organiser un fonctionnement en r seau national regional et territorial II garantit une qualit continue et homog ne sur tout le territoire Il permet de professionnaliser les acteurs et de les inscrire dans l innovation permanente Son organisation et ses modalit s de fonctionnement seraient confi es une structure reconnue par tous Association pour la Promotion du label APP Le mercredi 09 octobre 2013 s Conclusion L experience APP et le lt mod le construit ann e apr s ann e peut servir de base a toute r flexion collective et globale Il reprend l essentiel des principes voqu s plus haut qui sont galement inscrits dans beaucoup des r flexions en cours l occasion de la r forme de la formation professionnelle venir Avec l exp rience des APP une partie du travail est fait il serait dommage comme trop souvent en France de ne pas prendre appui sur une solution qui a fait ses preuves probablement pour la d passer et aller plus loin Il est urgent de construire ce bien commun formation partag et universel relevant de l int r t g n ral tenant sa l gitimit de l ensemble des acteurs dont les usagers Chacun en apportant une contribution partielle sera partie prenante du tout C est une forme de lt co propriete gt et de lt co d veloppement gt qu il faut imaginer La loi doit en garantir les principes l ensemble des
238. nfant et de ses parents impliquer davantage les parents pas au d triment des femmes allocation pour faibles revenus pour mode d accueil de qualit le soir le mercredi et pendant les vacances scolaires investir dans des modes de garde accessibles campagne pour l investissement des p res sans culpabiliser organisation du travail permettant de s investir dans leur vie de famille t l travail pas de r unions tardives Remettre les compteurs z ro d s l cole maternelle alternance des temps de forte et de moindre concentration renforcer l encadrement en baissant les effectifs en l ves et en diversifiant le recrutement quiper les lieux de vie d espaces modulables et vari s construire une plus grande continuit entre les coles maternelle et primaire en vitant un passage imm diat 6 heures de travail scolaire intensif et abstrait par jour Une politique ducative visant r duire les in galit s Attentes sur le socle commun de connaissances et de comp tences forte demande CFDT Loi de Refondation Ecole marque enfin la reconnaissance par de la dimension sociale et territoriale dans l acc s in gal aux apprentissages dont o Priorit mise de ma tres et scolarisation d s 2 ans sur les territoires en desherence et non plus l ducation prioritaire part de la politique de la ville o Importance des projets ducatifs territoriaux lien r forme des rythmes ducati
239. nfort le d veloppement de partenariats plus particuli rement avec OPCALIA Propret UNIFORMATION AGEFOS PME et inscrit une dynamique r gionale d action de lutte contre l illettrisme en entreprise notamment par un meilleur d veloppement de l offre de formation mais aussi par des actions de sensibilisation aupr s des OPCA tels que FAFIH et UNIFAF CNFPTLV d cembre 2013 58 gt Lexemple de l outillage des conseillers de P le Emploi L accord cadre conclu en 2009 entre P le Emploi l Etat et l ANLCI a notamment pour objectif de faciliter l identification et l orientation des demandeurs d emploi confront s l illettrisme Une premi re phase de sensibilisation de 6 000 conseillers de P le Emploi et cotraitants a t mise en uvre partir d un module de sensibilisation d velopp par nationale Ce module est d sormais syst matiquement int gr la formation continue de tout nouveau conseiller P le Emploi Depuis il a t toff et enrichi devenant ainsi plus complet Au niveau national 5 sessions ont t organis es en 2012 13 sessions ont eu lieu en 2013 gt L intervention des conseillers de missions locales PAIO Les missions locales travers leur mission d accompagnement global du jeune sont amen es rep rer les situations d illettrisme La saisie des donn es sur le logiciel Parcours 3 permet de faire un tat des lieux compl mentaire des JDC sur les jeunes en si
240. nimer le milieu qui s en occupe information orientation formation des acteurs de tous types exp rimentations par des actions recherches valuations d veloppement d outils et de m thodes ing nierie de formation mutualisations et publication etc sans exclusion d origine des difficult s avec la langue par exemple en s appuyant plus sur la notion de comp tences cl s largir le r le de PANLCI ou monter un organisme compl mentaire pour que l ensemble des difficult s linguistiques soit pris en compte ce centre ressources permettrait d irriquer aussi bien le milieu des organismes professionnels qui interviennent pour la formation m tier ou et linguistique de ce public que celui de la formation de proximit cf annexe deux 6 mondes qui s ignorent a ce jour et il favoriserait ainsi sans discrimination le parcours de formation du public de l un vers l autre 3 Permettre l entr e dans un parcours de formation de lt ceux qui sont le moins favorises au d part nombreux sont ceux en emploi ou non pour lesquels Pentree dans les APP Ecole 2 chance dans les formations vers la qualification etc sont inaccessibles ce jour et pour lesquels il n existe de fait quasiment aucune proposition r fl chir a des formations passerelles accessibles pour ce public et en parall le ramener le droit commun de la formation un niveau accessible Sensibiliser les acteurs de l conomie et de l emploi
241. nne entre 496 et 4 696 Lorraine Bourgogne Poitou Charentes Centre Limousin Haute Normandie Toutes les autres r gions pr sentent un taux inf rieur a la moyenne m tropolitaine Le taux est particuli rement bas en Bretagne Rh ne Alpes Ile de France et Corse L Outre mer se distingue par des taux d illettrisme tr s largement au dessus de ceux de la France m tropolitaine allant de 15 a 20 en Guadeloupe Martinique et R union jusqu pr s de 30 de la population des jeunes en Guyane et la moiti des jeunes Mayotte R union Source JDC DEPP Traitement ANLCI La d finition de Fillettrisme valid e par et ses partenaires telle qu elle figure dans ce rapport doit tre act e et confortee Concernant la mesure de Fillettrisme il est propos de Stabiliser le noyau dur des outils de mesure illettrisme et notamment Penquete INSEE lt Information et vie quotidienne IVQ int grer des elements d acces au monde numerique ou autres innovations sans perturber les series longues G n raliser les extensions de l enqu te IVQ a toutes les r gions y compris pour l Outre mer poursuivre et stabiliser les outils de mesure utilis s au moment de la Journ e D fense et Citoyennet JDC Les enqu tes quantitatives doivent tre compl ter par des tudes plus qualitatives sur certaines populations dont les jeunes pour prendre en compte les difficult s par rapp
242. nnet ex JAPD M ML Mission locale o OPCA Organisme paritaire collecteur agree OPCALIA Organisme paritaire collecteur interprofessionnel CNFPTLV decembre 2013 86 P PAIO Permanence accueil information et orientation Parcours 3 Systeme d information des missions locales PE P le emploi PEDT Projet ducatif territorial PIA Programme des investissements d avenir PIAAC Programme pour l valuation internationale des adultes OCDE PISA Programme international pour le suivi des acquis des l ves OCDE R RNCP R pertoire national des certifications professionnelles CNCP RCCSP R f rentiel des comp tences cl s en situation professionnelle S SGAR Secr tariat general l action territoriale SMA Service Militaire Adapt Outre mer SPER Service public de l emploi r gional SPO Service public de l orientation SPP S curisation des parcours professionnels Z ZUS Zones urbaines sensibles CNFPTLV d cembre 2013 87 Liste des contributions Contribution ANLCI Contributions regionales Bourgogne Centre Ile de France Midi Pyrenees Nord Pas de Calais Picardie Contributions Ministeres Agriculture Justice Outre Mer Travail Dares Contributions Partenaires Sociaux CGT CFDT MEDEF CGPME UNSA Contributions sur la p dagogie APP CRI CNFPTLV d cembre 2013 88 ANNEXES Lettre de mission Liste des participants Liste
243. nnexe La d marche sous jacente pr suppose que l entr par la mesure d un profil au regard de linguistiques pour des publics non francop approfondie qui tient compte des exp riences et des competences dela acquises par le stagiaire au regard des 12 axes de la carte de comp tences lt Avenir Jeunes gt qui est engag e s agit alors pour les formateurs des organi de formations de proposer des contenus de formation individualis s qui ont du sens pour chacun j sur le renforcement de la compr hension et la production crites en vue de se pr parer un stage en entreprise La dur e du ours sera modul e en fonction du projet et des besoins du jeune se pr cise des besoins et l identification des carts par rapport aux a construction du parcours de formation Trois phases valuatives ne elles sont con ues avec sa active l valuation initiale interm diaire a Ces valuati ettre en avant les comp tences qu il a d velopp es durant son parcours tout en 22 progression Le travail initi par la Region pour faire voluer les valuations et les positionnements des jeunes form s dans le cadre du dispositif lt Avenir Jeunes gt rompt avec des logiques categorielles et tente de nommer et caract riser des comp tences acquises et des besoins carts permettant de d finir des objectifs de formation Le passage aux comp tences cl s implique une v ritable r vision des repr sentati
244. nt Proposer aux signataires d une convention cadre avec l ANLCI la r alisation d un bilan sur les apports et r alisation de cette convention en identifiant l utilisation par leurs professionnels ou conseillers des outils de rep rage et d accompagnement des personnes en situation d illettrisme P le Emploi missions locales CNFPTLV d cembre 2013 59 3 2 2 Le r le des CARIF OREF en mati re de professionnalisation des acteurs de l Accueil Information Orientation Accompagnement AIOA A travers les r les qui leur sont confi s par les diff rents textes et en tant qu acteurs charg s d une mission d information sur la formation d observation de professionnalisation et d accompagnement des acteurs les CARIF OREF doivent contribuer sensibiliser outiller et d velopper des ressources pour tous les professionnels en charge de l accueil information orientation et accompagnement AIOA Au moment de leur cr ation dans les ann es 80 les CARIF OREF ne concourraient pas directement dans leurs missions la pr vention et la lutte contre l illettrisme Aujourd hui sur ce sujet si leur intervention reste conditionn e a la volont politique des acteurs r gionaux la grande majorit des actions se font au titre de leur mission de professionnalisation et d accompagnement des acteurs mais galement en fonction du lien direct ou non qu ils peuvent avoir avec le charg de missio
245. nt et dans la m me direction INTRODUCTION LA PICARDIE ET L ILLETTRISME ILLETTRISME DE QUOI PARLE T ON Illettrisme x L illettrisme qualifie la situation de personnes de plus de 16 ans qui bien qu ayant t scolaris es ne parviennent pas lire et comprendre un texte portant sur des situations de leur vie quotidienne et ou ne parviennent pas crire pour transmettre des informations simples Pour ces personnes ces difficult s en lecture et criture peuvent se combiner des degr s divers avec une insuffisante ma trise d autres comp tences de base comme la communication orale le raisonnement logique la compr hension et l utilisation des nombres et des op rations la prise de rep res dans l espace et dans le temps Malgr ces d ficits les personnes en situation d illettrisme ont acquis de l exp rience une culture et un capital de comp tences en ne s appuyant pas ou peu sur la capacit lire et crire Certaines ont pu ainsi s int grer la vie sociale et professionnelle mais l quilibre est fragile et le risque de marginalisation permanent D autres se trouvent dans des situations d exclusion o l illettrisme se conjugue avec d autres facteurs gt Extrait du cadre national de r f rence de I ANLCI 2003 L illettrisme se distingue de l analphabetisme et du fran ais langue trang re FLE L analphabetisme caract rise des personnes trang res ou d origine trang re qui n ont jamai
246. nt national en prenant appui sur les contenus des plans r gionaux le d ploiement sur les territoires du Forum permanent des pratiques qui permet de r unir physiquement acteurs et d cideurs autour des bonnes pratiques La m thode de travail utilis e est tr s rigoureuse Le Forum est d ploy dans les organismes puis au niveau d partemental regional et national Il a permis d organiser la rencontre et l change des bonnes pratiques entre 6 000 personnes impliqu es dans la pr vention et la lutte contre illettrisme ces 5 derni res ann es Plus d une cinquantaine de guides pratiques pour l action ont t formalis s et font actuellement l objet d une large diffusion la mise en uvre des exp rimentations sociales Actions ducatives familiales et consolidation des savoirs de base des apprentis permet de faire travailler ensemble des partenaires Dans le cadre du plan r gional de lutte contre illettrisme les territoires les plus en difficult s face au ch mage et la pauvret zones rurales ou zones urbaines sensibles n cessitent un renforcement des actions En effet les situations d illettrisme que l on rencontre sur ces territoires rendent plus difficile la sortie d un v ritable cercle vicieux d inf riorit et de honte sociale en Limitant au monde du travail et la formation Rendant complexe les possibilit s de participation active a la vie associative ou syndicale
247. ntation de confirmation de projet ou de remise niveau pr alablement a l entr e en formation qualifiante en vue de l acc s l emploi Il propose des parcours modulaires personnalis s qui au vu du positionnement de la personne peuvent inclure un module savoirs de base Les actions du dispositif Pr pa concours du secteur sanitaire et social peuvent galement proposer des modules de ce type L Ecole R gionale de la 2 Chance fonctionne selon le m me principe que les Parcours Orientation Insertion avec des parcours plus longs pour des publics souvent plus jeunes et n cessitant un accompagnement global soutenu Dans les deux cas le frein que constitue la ma trise des savoirs de base est le plus r current parmi les difficult s prouv es par les personnes 3 En mati re de formation des salari s Le dispositif Promoqualif mis en place conjointement par l Etat la R gion et les partenaires sociaux vise notamment l acc s la formation des salari s les moins qualifi s ou les plus fragiles Selon les besoins d tect s il peut permettre des entreprises TPE PME de soutenir leurs salari s pour l acquisition de comp tences cl s et permettre acces des salari s en difficult la VAE par la mobilisation de dispositifs sp cifiques d accompagnement 4 Sur des dispositifs ou des th matiques transverses Insertion par l Activit Economique IAE la Plateforme r gionale de professionnalisation des
248. ntexte le plan r gional ne d cline pas en d tail les orientations d j illustr es au sein des textes et engagements respectifs des deux institutions mais invitent les partenaires dans le cadre de la mise en uvre de ces nouvelles offres quelques points de vigilance et d analyse Organiser et animer la mise en uvre des engagements sur les territoires et analyser en continu bilan annuel au niveau regional et territorial la capacit de l offre r pondre aux objectifs quantitatifs et qualitatifs L attention pourra tre particuli rement port e sur les points suivants Effets et impacts des comit s de pilotage et de suivi territoriaux sur la mobilisation et mise en synergie des acteurs au service de la s curisation des parcours Effets et impacts des comit s de pilotage et de suivi territoriaux sur l analyse des besoins et influence sur l volution annuelle de l offre Analyse de l articulation entre offre Etat offre R gion Analyse de l offre des organismes et des valuations des b n ficiaires Analyse de l insertion professionnelle des b n ficiaires de formation Objectif op rationnel 6 Promouvoir l articulation de l offre de formation avec les structures de l insertion par l activit conomique avec l alternance avec des formations pr qualifiantes et qualifiantes avec la VAE Mise en uvre op rationnelle Encourager les parcours de formation aux savoirs de base articul s avec d autres tapes de
249. ofessionnel Cette approche permet la fois de situer les rep rages de lacunes concernant les comp tences cl s de situer aussi les rem diations ce qui a pour effet de mieux motiver les jeunes L anticipation d une activit imminente en entreprise pour un jeune constitue un atout maftre qui place le jeune dans une posture proactive qui dynamise ses apprentissages a fortiori le renforcement de ses comp tences cl s CNFPTLV d cembre 2013 36 gt Programme d accompagnement en R gion Midi Pyr n es l action du Conseil r gional prend plusieurs formes Finance dans le cadre du contrat d obiectifs et de moyens 2011 2015 le programme regional d amelioration de la qualite PRAQA lance par le biais d un appel a projet biannuel permet aux CFA d accompagner les apprentis les plus en difficult en d veloppant des actions p dagogiques qui s inscrivent dans le cadre de la lutte contre l illettrisme du d crochage et de la pr vention des ruptures de contrats d apprentissage Recommandation Rep rer syst matiquement les situations d illettrisme au moment de l entr e en apprentissage Diffuser plus largement et renforcer l utilisation de la bo te outils de rem diation de l illettrisme destination des CFA 2 4 Agir aupr s des jeunes d crocheurs 2 4 1 La lutte contre le d crochage scolaire constitue un enjeu majeur pour la coh sion sociale et l quit du syst me ducatif
250. ogramme Regional d Am lioration de la Qualit PRAQA lanc par le biais d un appel projet bisannuel permet aux CFA d accompagner les apprentis les plus en difficult en d veloppant des actions p dagogiques qui s inscrivent dans le cadre de la lutte contre Pillettrisme du d crochage et de la pr vention des ruptures de contrats d apprentissage Le public cible de ce dispositif concerne les apprentis les plus en difficult et plus particuli rement les apprentis de premier niveau de qualification niv VI V l a pour objectif de r soudre des difficult s li es aux savoirs de base des apprentis et d am liorer les conditions de r ussite du parcours de formation 1 2 octobre 2013 l propose diff rents axes de d veloppement par la mise en uvre d actions sur les comp tences cl s fran ais math matiques apprendre a apprendre culture num rique l individualisation des formations et la diff renciation p dagogique pour ces apprentis l coute et l accompagnement global des apprentis sur les difficult s sociales psychologiques qui sont des freins pour apprendre l accompagnement des apprentis en situation de handicap la pr vention et l accompagnement des ruptures de contrats 2 En formation professionnelle continue des demandeurs d emploi Au sein du Programme R gional de Formation Professionnelle Le dispositif Parcours Orientation Insertion r pond des besoins individuels d orie
251. oiement un kit p dagogique a t con u gr ce au partenariat entre le minist re de l ducation nationale et l ANLCI Recommandation Soutenir les familles qui ne ma trisent pas bien la lecture l criture et le calcul au moment de l entr e de leurs enfants dans les premiers apprentissages entr e en maternelle entr e en l mentaires entr e en sixi me en d veloppant notamment les Actions ducatives familiales AEF L tat de l cole DEPP R rapport n 2013 066 CNFPTLV decembre 2013 31 2 3 3 Mobiliser les ressources du syst me ducatif par les plans acad miques de pr vention et de lutte contre l illettrisme Le plan de pr vention de Fillettrisme mis en place durant la p riode 2010 2012 pr voit notamment de mobiliser les ressources du syst me ducatif la fois au plan national et en acad mie Au plan national il a t d sign un inspecteur de l ducation nationale IEN cole maternelle dans chaque d partement En acad mie depuis 2010 2012 des plans acad miques de pr vention et de lutte contre l illettrisme ont t mis en uvre Dans ce cadre il a t demand aux recteurs de d signer un correspondant acad mique charg de coordonner les actions engag es en acad mies d organiser dans chaque acad mie des lt assises gt consacr es la pr vention et la lutte contre l illettrisme de construire des programmes d actions
252. ois des technologies et des organisations Il peut proposer des formations qui participent au d veloppement des comp tences ainsi qu la lutte contre l illettrisme gt il faut aller plus loin La majorit des salari s en situation d illettrisme n ont pas acc s la formation seuls 5 d entre eux y ont acc s Il est n cessaire que des propositions de formation d acquisition des savoirs fondamentaux soient propos es dans le plan et en faire m me une priorit C est de la responsabilit sociale de l entreprise Am liorer les bilans en entreprises comme y faire apparaitre les mesures prises pour lutter contre l illettrisme Au del du plan de formation une r flexion sur les organisations de travail doit tre conduite dans chaque entreprise afin que l usage des savoirs de base y soit renforc favoriser la proximit des supports crits et susciter leur attractivit Dans ce domaine le r le des CE de leurs activit s sociales et en particuliers des biblioth ques est essentiel C est un outil de proximit o peut s instaurer avec un personnel qualifi une relation de confiance Il serait n cessaire de d velopper les BCE y compris en direction de salari s qui aujourd hui priv s de CE ou de dotations suffisantes Des conventions avec les pouvoirs publics pourraient permettre d en renforcer la professionnalisation Le r le de l organisation syndicale C est un des lieux pour le salari
253. on professionnelle avaient un niveau sup rieur niveau V et plus En 2012 galement parmi les 28 144 personnes d tenues donn es en flux annuel qui ont suivi une ou plusieurs actions de formation professionnelle 10 ont suivi des formations de base lutte contre l illettrisme FLE 26 ont suivi des actions de remise niveau Ces actions sont dispens es par des organismes sp cialis s dans la formation des personnes en grande difficult de lecture dans le cadre d ateliers de formation de base Ces actions offrent la possibilit ces personnes d acceder a des actions pr qualifiantes voire qualifiantes et ainsi obtenir un dipl me ou un titre professionnel tendant favoriser leur r insertion sociale et professionnelle DGOM SPP DVEEF 30 septembre 2013 Note de cadrage sur l illettrisme UV RAPPEL SITUATION DE L ILLETTRISME OUTRE MER A Qu est ce que l illettrisme Pour bien comprendre la r alit des situations des personnes et trouver des solutions appropri es il est n cessaire de distinguer les notions d illettrisme d analphabetisme et d apprentissage du fran ais langue trang re e Pour les personnes qui ont t scolaris es en France et qui n ont pas acquis une ma trise suffisante de la lecture de l criture du calcul des comp tences de base pour tre autonomes dans les situations simples de la vie courante on parle d illettrisme Il s agit pour elles de r ap
254. one 9 de la population est touch e par l illettrisme en 2004 7 en 2012 Dans les d partements d outre mer cette proportion peut varier jusqu au double puisque 21 de la population de la R union 20 en Guadeloupe et 14 de la population de la Martinique sont en situation d illettrisme selon l enqu te Information Vie Quotidienne IVQ r alis e par l INSEE Guadeloupe Martinique R union Guyane Mayotte Nouvelle Cal donie France sans outre mer Les donn es des journ es D fenses et Citoyennet JDC pour les 16 25 ans jeunes rep r s comme tant en difficult avec la ma trise des savoirs de base vont dans le m me sens Ann e 2008 2006 2007 2012 2013 2013 2013 2004 2012 Personnes en situation d illettrisme 20 14 21 r sultats attendus en 2013 attendus en 2013 attendus fin 2013 Attendus en 2013 9 7 2009 2010 2011 2012 GUADELOUPE 31 1 33 3 344 33 1 MARTINIQUE 32 4 29 1 30 5 30 4 96 GUYANE 43 9 47 1 49 484 REUNION 27 1 30 6 28 7 27 6 MAYOTTE 72 8 73 3 70 4 74 9 Total DOM 33 4 35 7 36 0 35 Nouvelle Cal donie 34 8 34 4 34 8 35 6 Polyn sie Fran aise 41 7 45 6 40 6 36 4 Wallis et Futuna 63 4 55 9 45 9 Total COM 39 1 40 4 37 9 36 Total DOM COM 34 9 36 8 362 34 6 France Sans DOM et COM 9 6 9 5 8 7 Ensemble France DOM 10 6 10 7 104 9 9
255. onen s u s li sues s nbi3aeuu u1eMN 9 siesuei4 us sobessnuoidde s p e ne Anou e s 3 usl d SU n l s l noq E Sulos q s s uoneInuuioJj 50 uos uonesiup5 o p uonu n3e p 1i9edeo5 s i pd s p qu ud ddol A q avo ej op s duuo JIL S p 5161 a ed soionetu sa anod 3919JUI p snid HOS 19 A ne A u souwuouojne snid s liqnd s p 25e ssasi e91 suoljeluu10 Sa inod nb s3e suo s uu uu S9112 09S 529 sin isnid nuuo jue e 39 155 3 1 5 uon sulp 1In321JIp US s sler y u q s liqnd sa inod xn lu sa ju91d923e Inb s3upu idde s l D ALId uoreIsx DIL s p besn I 3u ul ddol A q S liqnd s sno Inod padus jaot uuo eld 5 1214 l sed JIL SSP sAQA0S besn I SESIA SU21PL9P niEA sSnid s2 qi Contributions de la R gion lle de France Septembre 2013 Obiet Le CNFPTLV a la demande du Ministre M SAPIN souhaite proposer des pr conisations pour int grer la pr vention et la lutte contre l illettrisme dans l ensemble des politiques b _ Contexte pour la Region Ile de France La Region de France int gre la lutte contre Fillettrisme dans son champ global
256. ons et des discours d une part et un nouveau regard sur les personnes pr sentant des besoins d autre part La Region a produit des fiches pratiques pour mettre en uvre l analyse des besoins et la d marche valuative qui n cessite la participation du stagiaire un guide destination des formateurs un outil informatique pour g n rer des cartes de comp tences individualis es et des tableaux de comp tences ainsi que des synth ses pour le stagiaire et les partenaires de l organisme de formation Prochainement des ing nieries p dagogiques co construites par des formateurs au cours de r unions organis es par la R gion seront pr sent es Il s agit de s quences p dagogiques qui s adressent aux formateurs accueillant des publics d butant l oral et ou l crit et des publics ayant besoin de renforcer leurs comp tences de lecture de production d ecrit math matiques et num riques Des projets de fran ais a vis e professionnelle men s par des associations locales de lutte contre l exclusion souvent galement organismes de formation en bonne connaissance du public concern par une prise en compte globale de la personne en relation avec des prescripteurs locaux ont donn de bons ou tr s bons r sultats particuli rement en cofinancement avec Paris cf l apr s midi lt des maillons vers l emploi gt du programme et des ressources sur http www projets citoyens fr node 3309 mais ils sont ce jour s
257. ons permettant de ne plus g n rer de telles situations N cessit de d velopper toutes les tapes de la vie des proc dures et des moyens permettant de rep rer les personnes concern es Au c ur de tout ce dispositif le travail de sensibilisation l entreprise est essentiel en direction des acteurs de la formation pris dans son acceptation la plus large employeurs et repr sentants des salari s ainsi que de l ensemble des salari s Nous n arriverons rep rer et prendre en charge les situations d illettrisme qu en croisant les modes d intervention et en jouant la compl mentarit des acteurs Les volutions n cessaires pour franchir un cap Proteger le salari qui se d clare En effet dans une situation de fragilit de l emploi il est souvent risqu pour un salari de s exposer et d tre stigmatis En faire une personne prot g e pourrait tre aussi une mesure favorable quant l incitation se d clarer Proposer le plan de formation comme une n gociation obligatoire Dans les grandes entreprises on n gocie sur tout sauf sur la formation M me si la loi du 4 mai 2004 sur la formation professionnelle tout au long de la vie a renforc le cadre l gislatif et devrait responsabilis un peu plus les employeurs puisqu elle stipule dans son art L 6312 1 que Pemployeur veille au lt maintien des comp tences des salari s occuper un emploi au regard notamment des volutions des empl
258. ort l crit au calcul aux rep res dans l espace la communication et a la fracture num rique pour d finir des politiques et conduire des actions CNFPTLV d cembre 2013 19 1 4 Au del de l illettrisme 5 878 000 personnes sont concern es par la non maitrise des competences de base Rappel Fexpression lt situation d illettrisme gt s applique aux personnes en forte ou grave difficult ayant t scolaris es en France Au del de la situation d illettrisme la DARES a fourni des chiffres sur le halo de Pillettrisme gt dans lequel on peut retrouver d une part les personnes qui n ont pas t scolaris s en France population FLE Fran ais langue trang re et qui sont en grave difficult en fran ais d autre part les personnes qui sont en difficult sans tre en grave difficult En tout ce sont pr s de 5 900 000 personnes qui sont concern es par une situation voisine de celle de l illettrisme parmi lesquelles on retrouve 2 500 000 personnes en situation d illettrisme scolaris es en France et en forte ou grave difficult soit 7 de la population scolaris e en France 1 480 000 personnes en forte ou grave difficult face l crit n ayant pas eu de scolarit en France Fran ais langue trang re FLE ce qui repr sente 41 des personnes scolaris es hors de France 1 880 000 personnes en difficult s partielles dont 1 660 000 ont t scolaris es e
259. ou en suite de parcours Une analyse des besoins du jeune a lieu dans le sas du p le de projet professionnel afin que le parcours soit mieux individualis De m me une valuation finale est r alis e et remise aux partenaires Les comp tences de communication et math matiques num riques sont valu es sous forme de situations en r f rence au monde professionnel Des heures de remise niveau Les p les de projet professionnel dans une d marche volontariste mettent en uvre des parcours s curis s et informent le s missions locales franciliennes de leur projet gt A l entr e suni parcours s curis les stagiaires devront tre en capacit de Extrait du li la Carte Avenir Jeunes Carte de comp tences r gion lle de France Axes c 4 la carte Determiner les tapes de mise en ceuvre du projet professionnel cercle 4 encours o d stifier la voie d acces l emploi via une formation d velopper un argumentaire parcours atouts projet professionnel o Rendre compte oralement d un engagement pr cis pour son projet en apprentissage Axe 3 de la carte Analyser leurs premi res exp riences professionnelles apr s un stage notamment Cercle 3 Adopter une posture d apprentissage Respecter les attendus du poste pour un m tier vis o Formuler les sp cificit s et les exigences du poste pour un m tier vis v rep rer et int grer les comportements adapt s un m tier y mesurer les
260. outre mer sur ce th me dont un inter DoM port par l ANLCI Ma trise des savoirs de base comme facteur de s curisation des parcours de formation des apprentis Exp rimentation dans les CFA sous Pegide de PANLCI Il s agit d exp rimenter ou consolider en Outre mer des actions de prise en charge des apprentis en grande difficult avec les comp tences de base dans un souci de s curisation des parcours Ce projet se d cline aujourd hui sur 2 r gions et permet 9 CFA d tre accompagn s pour optimiser et d velopper des actions de lutte contre l illettrisme Un comit de pilotage de cette exp rimentation permettant de faire un point sur la mise en uvre de la d marche dans chaque r gion avant de conclure l exp rimentation d but 2014 s est tenu le 26 septembre 2013 apr s midi la D G OM HU Le label grande cause nationale Le 1 mars 2013 le label Grande Cause Nationale a t attribu par le Premier ministre Jean Marc AYRAULT au collectif Agir ensemble contre l illettrisme gt f d r par l Agence nationale de lutte contre l illettrisme ANLCT Par cette distinction le Premier ministre a voulu souligner et encourager la d marche de rassemblement des principales associations et organisations qui luttent contre l illettrisme Il souhaite galement sensibiliser les Fran ais un probl me m connu et sous estim Dans ce cadre 1 ANLCI r unira a Lyon les assisses nationales et euro
261. ouvelles actions phares d cliner op rationnellement de suite d autre part les partenaires engagent tat des lieux et une concertation pour l laboration d un second plan r gional de pr vention d accompagnement et de lutte contre l illettrisme 2009 2012 objet de ce document 1 Dominique Carpentier L illettrisme en Picardie rapport au CESR 2001 Le plan regional de prevention d accompagnement et de lutte contre l illettrisme des engagements partenariaux sur trois ans L objet du Plan r gional de pr vention d accompagnement et de lutte contre Villettrisme Le pr sent plan r gional est conclu pour une dur e de 3 ans entre l tat et ses services d concentr s l Education nationale la R gion et les partenaires sociaux Il a pour ambition de Rendre lisible la contribution de chacun a la politique de lutte contre l illettrisme Organiser la coh rence et la compl mentarit des ressources et des dynamiques autour d objectifs strat giques partag s Impulser et soutenir la mobilisation en continu des acteurs et le d veloppement d initiatives nouvelles Dans cette perspective 5 axes ont t retenus pour la p riode 2009 2012 pr sent s ci apr s et d clin s en orientations et en objectifs op rationnels Les cadres de r f rence du plan Le pr sent plan regional de pr vention d accompagnement et de lutte contre I illettrisme est le second plan pluriannuel picard sur ce champ Il s inscri
262. p uofeuu quajuosoidoi 1odus p sinspueuisp s m S SIP JOUIOJUI esia ne suoneulo 000 OZT said s nbisAud s uuos d S91IP121J9U94 000 2 snijd MOS s sile 1 sesia 000 002 snid pooz sind q m fromages proj SAIOA S 5 5 s q 2 261 AHU AV P S u dulo ES A E avO no l nu s id ua n u s un l s u dulo VESIA E WSIJNOL H n y ESIA E 911U99 u o1io o33 VSIA E GVOd no ug nbiBol uswsuuosiex sujen 191210 3 911199 uonpolunululo un 51011 ESIA E puruse s p 5ue s 1 eAIA sonbue esiA H 4 no nu s d 91 U99 nn e lng ESIA m nbii uunu 51n 1n9 JOUISJUI VSIA E uup nbepu s ululp bo d sesia xne suoljelu10 000 02 snid s y s u duuo 3 s upss puuo no uonis nb e 1nod s ino s pold d s p ins 1depe uonpullo uon e un esia un nb o5 1s nO uoA S S2A paradas jo 4 2 5 520 s depe s lepoli 9PIIEA SIA np 404 e u uu red ucu lsdde anod AVM ans 2 uosuou4As pouu Ano elu10 f sed 3 suros q xne
263. p ennes de l illettrisme les 13 14 et 15 novembre 2013 Les outre mer devraient y faire l objet d une attention toute particuli re d autant plus qu un financement Europact d environ 300 000 a t accord a l ANLCI pour que l outre mer puisse y participer et que des assises r gionales se tiennent dans tous les DOM Outre mer les assises r gionales se sont d j tenues la R union le 27 mai 2013 et en Guyane le 31 mai 2013 L illettrisme est d sormais l objet d une attention toute particuli re la R union Tous les acteurs uvrant de pr s ou de loin l ducation la formation l emploi l action sociale la culture taient r unis l invitation de l ANLCI de l Etat et de la Region dans le cadre des assises r gionales Les lus locaux s accordent dire avec l ANLCI que ce ph nom ne doit sortir du carcan des tabous Il est n cessaire de faire comprendre qu tout ge on peut apprendre ou se mettre niveau Il faut savoir que les solutions existent selon Val rie B nard vice pr sident de la R gion d l gu e la lutte contre l illettrisme Les conclusions sont qu il faut d sormais changer d chelle et concr tiser des actions Dans cette logique PANLCI travaille sur trois axes elle mesure organise et outille Mesurer pour mieux conna tre le public concern et offrir aux d cideurs une nette vision des besoins Organiser des partenariats pour coordonne
264. parcours liant syst matiquement rem diation linguistique ou r apprentissage des comp tences de base avec des consid rations professionnelles Dans une logique de s curisation des parcours et des droits attach s la personne permettre des entr es plus rapides sur les dispositifs de lutte contre l illettrisme gr ce la prochaine mise en place du conseil en volution professionnelle et au compte personnel de formation D velopper les accords sectoriels sur le sujet pr vention et lutte contre illettrisme Pour mieux r pondre aux besoins des entreprises et notamment les TPE un accompagnement sp cifique pour l appropriation du R f rentiel des comp tences cl s en situation professionnelle RCCSP serait n cessaire notamment aupr s des CPNE charg es de d finir les comp tences cl s des m tiers de leur secteur Cette d finition pr alable des comp tences des m tiers est indispensable pour apporter de la visibilit aux prescripteurs et pour une meilleure adaptation des parcours de formation CNFPTLV d cembre 2013 75 Conception des actions de formation et d accompagnement des personnes en situation d illettrisme ou en difficult avec les comp tences de base Recommandations Avoir une meilleure lisibilit et connaissance des organismes de formation qui interviennent dans la formation des personnes en situation d illettrisme et ou sur les competences de bases Capitaliser su
265. pes de situations c est donc v ritablement tout au long de la vie que des actions doivent tre con ues et conduites Le probl me de Tillettrisme concerne des personnes de tous les ges dans des situations sociales professionnelles et g ographiques tr s diff rentes C est pourquoi aucune institution ne peut elle seule apporter les solutions adapt es tous et en assurer la continuit tout au long de la vie Il faut en effet faire appel toutes les ressources ducatives sociales culturelles conomiques et bien videmment aux diff rents responsables de ces politiques D abord pour viter que l illettrisme ne prenne racine des l enfance voire la toute petite enfance ensuite pour permettre ceux qui y sont confront s de r acqu rir ou de conforter les comp tences de base Pr venir l illettrisme d s la petite enfance pour que les tout petits se familiarisent avec les mots et les livres puis l ge de l apprentissage de la lecture pour que les enfants r ussissent cette premi re phase d acquisition pour que les familles puissent mieux les accompagner dans leur scolarit pour viter les d crochages scolaires et aider les adolescents en difficult renouer avec l crit Agir contre l illettrisme pour aider les jeunes r ussir leur insertion professionnelle en proposant ceux qui n ont pas r ussi le faire l cole une nouvelle chance de CNFPTLV d cembre 2013 27 parvenir au
266. pilotage r gional de la d marche ADADGJE sont r pertori s selon la classification suivante Modules d valuation de potentiels d apprentissage et de projets gt chez les apprenants ou modules de positionnement Modules de rep rage de difficult s scolaires Modules d analyse de difficult s individuelles ou collectives et d accompagnement individuel Modules de soutien et d accompagnement d int gration scolaire ducation citoyenne Modules de mobilisation et de valorisation r alisation de travaux individuels et collectifs ou de contribution une construction identitaire positive En Languedoc Roussillon il existe des lt Services d Aide Personnalisee gt SAP Exemple lt Service d Aide Personnalis e gt SAP Au LEGTA Pierre Paul Riquet Castelnaudary Objectifs o Favoriser la r ussite de chaque l ve par l coute le dialogue l orientation vers un projet professionnel porteur de motivation Redonner confiance a l apprenant en mettant l accent sur ses r ussites ses potentiels ses ressources ses attentes pour qu il acqui re les connaissances n cessaires pour l obtention de l examen et ou du niveau scolaire requis en fin d ann e scolaire o Favoriser une galit des chances entre les apprenants quels que soient leur origine sociale leur sexe D velopper l autonomie de l apprenant par une aide personnalis e pour une meilleure ma trise des m thodes utiles pour int
267. pondant acad mique recherche d veloppement innovation et exp rimentation CARIF OREF Centre d animation de ressources et d informations sur la formation Observatoire regional de l emploi et de la formation CAS Conseil d analyse de la soci t CCE Certificats de Comp tences en Entreprise CCREFP Comit de coordination r gional de l emploi et de la formation professionnelle CFA Centre de formation d apprentis CIOM Conseil Interminist riel de l Outre mer CMA Chambre de m tiers et de l artisanat CNCP Commission nationale de la certification professionnelle CNFPT Centre national de la fonction publique territoriale CNFPTLV Conseil national de la formation professionnelle tout au long de la vie CNIAE Conseil national de l insertion par l activit conomique CNML Conseil national des missions locales COE Conseil d orientation pour l emploi CPNE Commission paritaire nationale de l emploi CPNEF Conseil paritaire national d valuation de la formation CPNFP Comit paritaire national pour la formation professionnelle CPRDFP Contrat de plan regional de d veloppement des formations professionnelles CQP Certificat de qualification professionnelle CRI Centre ressources illettrisme D DAFCO D l gation acad mique a la formation continue DAET D l gu acad mique l enseignement technique DAN D l gu acad mique num rique DARES Direction de l animation de la recherch
268. ppement conomique avec l inclusion sociale 17 Contribuer renverser les id es re ues les personnes en difficult avec la langue ne sont pas inemployables d ailleurs elles sont souvent en emploi partiel ou non d clar ou non ont souvent exerc un emploi avant leur arriv e en France et ont d velopp u e capacit d adaptation La reprise de confiance en soi l emploi en interaction avec des ou crivent fran ais sont les meilleurs alli s de sa formation professionnelle nouveaux arrivants de l ext rieur sont dipl m s au del du bac et peinent fair dipl mes k 18 Penser galement _ aux mineurs isol s pour ceux pour lesquels le colaire est inadapt exp rimentation d une formation professionnelle en li Education Nationale et la PJJeunesse aux d tenus nombreux tre confront s ces di la pr vention d s l enfance dans les milieux la langue aux personnes en situation de handica d int grer le syst me ducatif classiqu ult sociale et culturelle par rapport e peuvent pas ou ne sont plus en age Annexes carte de comp tence pr sentation du parc une approche qua de proximit s p son r ntiel d insertion professionnelle s curis i e l offre de formation linguistique particuli rement lt offre ersonnes immigrees en Ile de France jointe en pdf ANNEXE 2 Les parcours s curis s co construits dan
269. prendre de renouer avec la culture de l crit et avec les formations de base dans le cadre de la politique de lutte contre l illettrisme e Pour les personnes qui n ont jamais t scolaris es on parle d analphabetisme Il s agit pour elles d entrer dans un premier apprentissage Et enfin pour les nouveaux arrivants dans un pays dont ils ne parlent pas la langue il s agit de son apprentissage En France on parle du Fran ais langue trang re Ces mots d finissent donc des situations bien diff rentes La d finition retenue pour l illettrisme induit donc que seuls des adultes ou des jeunes de plus de 16 ans d gag s de l obligation scolaire peuvent tre consid r s comme illettr s Le syst me scolaire ducation nationale peut donc pr venir l illettrisme par diff rentes actions et de ce fait participer la lutte contre l illettrisme Aussi la r sorption de l illettrisme outre mer concerne t elle pour une grande part les acteurs de la formation professionnelle continue ou accueillant les jeunes de plus de 16 ans identifi s comme illettr s d crocheurs ou sortis sans qualification et ou dipl mes du syst me de formation initiale B Etat des lieux La situation de l illettrisme outre mer en d pit des nombreuses actions conduites et formalis es dans des plans locaux demeure dans les d partements d outre mer plus pr occupante que celle rencontr e en France hexagonale Dans l Hexag
270. prentissage de la lecture et de l criture Les comit s territoriaux devraient permettre de faire un rep rage des actions existantes par territoire b Organiser des changes de pratiques entre acteurs dans ce champ Ces changes de pratiques permettront de mieux cerner la sp cificit du champ d activit premiers apprentissages sans tre de la formation avantages de la proximit de la prise en charge lt globale de la personne dimension remediation socialisation Ils contribueront par ailleurs la mont e en pertinence des pratiques II pourrait tre envisag de s appuyer sur l expertise des organismes de formation retenus sur les march s r gionaux DRTEFP DIRECCTE et R gion en les engageant contribuer la professionnalisation des associations de proximit Objectif op rationnel 23 D finir des actions mener en direction de lt publics sp cifiques gt gens du voyage publics sous main de justice Mise en uvre op rationnelle D velopper des partenariats l image du partenariat existant DRAC PJJ Orientation 3 4 Lutter contre l exclusion des personnes en situation d illettrisme Les personnes en situation d illettrisme ont plus difficilement acc s aux services Parmi elles beaucoup ont d velopp des strat gies de contournement leur permettant un certain degr d autonomie dans les d marches de la vie courante Il ne serait pas pensable de construire une soci t sans crits pour per
271. propres outils de communication et des publications destin es leurs adh rents Apr s le cycle mobilisateur des Assises r gionales le collectif Agir ensemble contre Pillettrisme gt a souhait organiser Lyon le 13 14 et 15 novembre 2013 des Assises nationales et europ ennes de l illettrisme Ces rencontres ont t le point d orgue de cette ann e Illettrisme Pendant trois jours pr s de 900 personnes se sont r unies pour mesurer le chemin parcouru dresser de nouvelles perspectives s informer sur les pratiques qui r ussissent et mettre en commun le travail men sur tous les territoires Il est donc essentiel que la dynamique g n r e par l attribution du label grande cause nationale soit poursuivie apr s 2013 pour que l illettrisme poursuive son recul Le probl me est d importance 2 5 millions de personnes sont en situation d illettrisme et presque 6 millions de personnes ont des difficult s de ma trise des comp tences de base mais la mobilisation a t en 2013 la hauteur des enjeux Il reste la poursuivre et lui donner les suites politiques et institutionnelles qu elle m rite CNFPTLV d cembre 2013 5 Le 31 mai 2013 le Ministre en charge du travail de l emploi de la formation professionnelle et du dialogue social et le Ministre en charge de l ducation nationale ont saisi le Conseil national de la formation professionnelle tout au long de la vie CNFPTLV pour faire des proposit
272. propriation du R f rentiel des comp tences cl s en situation professionnelle RCCSP serait n cessaire notamment aupr s des CPNE charg es de d finir les comp tences cl s des m tiers de leur secteur Cette d finition pr alable des comp tences des m tiers est indispensable pour apporter de la visibilit aux prescripteurs et pour une meilleure adaptation des parcours de formation CNFPTLV d cembre 2013 46 2 6 Agir pour la reconqu te des savoirs de base 2 6 1 Conception des actions de formation et d accompagnement des personnes en situation d illettrisme ou en difficult avec les comp tences de base gt L illettrisme concerne la fois des savoirs g n raux savoir lire crire comprendre s exprimer a l oral calculer se rep rer dans l espace temps mais aussi des savoirs appliqu s l environnement professionnel lexique professionnel informatique attitudes et comportements adopter dans un environnement professionnel gestes et postures des aspects r glementaires comme l hygi ne et la s curit ouverture culturelle Le r f rentiel des comp tences cl s en situation professionnelle RCCSP diffus par l ANLCI d taille ces comp tences et permet de b tir des outils de positionnement puis des parcours de formation sur mesure Les situations d illettrisme se caract risent le plus souvent par une incapacit mobiliser dans la vie sociale ou professionnelle des savoirs ant rieurem
273. que l enseignement technique DAN D l gu acad mique num rique DARES Direction de l animation de la recherche des tudes et des statistiques DGOM D l gation g n rale de l outre mer DEPP Direction de l valuation de la prospective et de la performance DGEFP D l gation g n rale l emploi et la formation professionnelle DGESCO Direction g n rale de l enseignement scolaire DIRECCTE Direction r gionale des entreprises de la concurrence de la consommation du travail et de l emploi DRAAF Direction r gionale de l alimentation de l agriculture et de la for t DRIJSCS Direction r gionale de la Jeunesse des Sports et de la Coh sion sociale E E2C cole de la deuxi me chance F FEJ Fonds d experimentation pour la jeunesse FFP Federation fran aise de la formation professionnelle FLE Fran ais langue etrangere FOQUALE Reseaux Formation Qualification Emploi FPSPP Fonds paritaire de s curisation des parcours professionnels FSE Fonds social europ en G GIP Groupement d int r t public GPEC Gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences GRETA Groupement d tablissements publics locaux d enseignement l IAE Insertion par l activit conomique IEN Inspection de l ducation nationale INSEE Institut national de la statistique et des tudes conomiques IVQ Information et Vie Quotidienne enqu te J JDC Journ e d fense et citoye
274. ques et de militants qui taient dans une situation similaire etc nous avons fortement pouss nos quipes participer aux assises r gionales nous participerons aux assises europ ennes de novembre nous avons r alis un reportage crit dans notre magazine envoy aux adh rents l ann e derni re Nous avons galement construit un outil d accompagnement des sections syndicales kit Spp sur la mise en place d une d marche de s curisation des parcours professionnels partir de la r alit de leur entreprise et des priorit s d action syndicale qu ils doivent choisir Un parcours visant lutter contre l illettrisme tr s attendu par nos quipes notamment dans l agro alimentaire et en Bretagne est en cours de construction Plus g n ralement nos revendications Pr vention sur la petite enfance R ussir la transition vers l cole renforcer l accueil avant 2 ans en donnant aux enseignants les moyens en temps d associer les parents la vie de l cole assurer une transition en douceur avec des passerelles entre les structures de la petite enfance qui ne sont pas toutes assimilables l cole ex jardins d veils et la maternelle tenir compte des conditions de travail des salari s de la petite enfance leur formation et leur promotion Des rythmes scolaires adapt s a la Cit continuit de prise en charge avant pendant et apr s le temps scolaire structur e autour de l e
275. r sentants du personnel ainsi que les chefs d entreprise doivent tre sensibilis s sur le ph nom ne de l illettrisme et savoir qu il est possible d agir et d apprendre tout ge Les OPCA sont pour cela un relai tr s important pour informer et diffuser les bonnes pratiques aupr s des TPE et PME notamment Les entretiens professionnels doivent tre l occasion pour le salari de faire le point sur sa situation et ses projets d exprimer un souhait de formation ou d volution professionnelle et de s informer sur les possibilit s de formation L expression du salari est fondamentale ce stade A ce titre l entretien professionnel doit galement tre un moment privil gi pour CNFPTLV d cembre 2013 41 que l employeur rep re les situations d illettrisme ce qui suppose une connaissance fine du ph nom ne de la part des managers et cadres interm diaires Chaque salari devra galement pouvoir b n ficier d un conseil en volution professionnelle CEP rendu hors entreprise notamment dans les Fongecif Ce conseil lui permettra notamment partir du R f rentiel des comp tences cl s en situation professionnelle RCCSP d laborer son projet d volution et d tre accompagn dans la mise en uvre op rationnelle et financi re de cette d marche A cet effet il est n cessaire que tous les professionnels de ce conseil de proximit soient sensibilis s sur le ph nom ne de l illettrisme le rep rage de
276. r est enseign la dur e de formation de 10 15 jours selon le niveau des stagiaires est ainsi propos e aux agents raison d une journ e par semaine Face l int r t que suscite cette formation et compte tenu des progr s des agents il a t d cid de renouveler cette action 2 5 3 Accompagner les demandeurs d emploi avec le programme comp tences cl s Bien que les R gions disposent de la comp tence de droit commun en mati re de formation professionnelle l Etat assure encore en 2013 la mise en uvre d un programme d acquisition des comp tences de base le programme lt comp tences cl s gt 7 12 circulaire DGEFP n 2008 01 du 3 janvier 2008 relative la politique d intervention du minist re charg de Pemploi en faveur de l acc s aux comp tences cl s des personnes en insertion professionnelle CNFPTLV d cembre 2013 44 Ce programme permet le developpement des competences fondamentales comprehension et expression crites math matiques sciences et technologies bureautique et internet aptitude a d velopper ses connaissances et comp tences initiation a une langue trang re Il s appuie explicitement sur les cinq premi res comp tences cl s num r es et d crites par la recommandation europ enne du 18 d cembre 2006 Son action se fonde galement sur l article L 6111 2 du code du travail qui indique que lt les actions de lutte contre Fillettrisme et en faveur de l apprenti
277. r les d cisions et les actions et en valuer les impacts Outiller pour infl chir la courbe L objectif est de doubler au moins les effectifs sortis de la situation d illettrisme au travers des actions d velopp es et dont les r sultats sont d ment valu s Les Assises de la pr vention et de la lutte contre l illettrisme en Guyane se sont d roul es le vendredi 31 mai 2013 Ces assises ont cl t une semaine de mobilisation sur l illettrisme en cette ann e de grande cause nationale Les assises se sont tenues le 4 octobre en Guadeloupe Elles ont permis de r activer la dynamique partenariale Une r union d action doit suivre pour faire voluer la charte pour lutter contre Pillettrisme vers un plan coordonn pour aller vers une d marche de type PREFOB plan r gional d ducation et de formation de base sur le mod le de ce qui s est fait en Guyane Enfin les ateliers INTERDOM 4 organis s par la D G OM devraient reprendre les conclusions du forum national et des forums r gionaux dans une table ronde sur la mont e en qualification des jeunes IV Perspectives pour les Outre mer Comment faire baisser les taux d illettrisme et pourquoi faut il les faire baisser Lutter contre Pillettrisme n est pas une fin en soit car l illettrisme n est pas une maladie Mais c est un handicap dans notre soci t Un illettr ne peut pas pleinement jouer son r le dans la soci t moderne b n ficier de tous ces dro
278. r les demarches des branches professionnelles pour la reconnaissance des acquis des personnes sorties de l illettrisme Mutualiser les outils de rep rage les contenus de formation vis e professionnelle les r f rentiels de certification et des comp tences cl s labor s par les branches professionnelles et par les Conseils r gionaux avec l aide du r f rentiel des comp tences cl s en situation professionnelle RCCSP L innovation au service de la pr vention et de la lutte contre l illettrisme Recommandations Renforcer les actions en mati re de recherche et d veloppement sur les m canismes d apprentissage des adultes peu qualifi s D velopper des partenariats entre organismes de formation et laboratoires de recherche en sciences cognitives et en neurosciences Inclure la th matique de l illettrisme dans le programme de travail du r seau des correspondants acad miques recherche d veloppement innovation et exp rimentation CARDIE Favoriser l innovation et en particulier l utilisation des technologies num riques dans la lutte contre l illettrisme Ouvrir le Programme d investissements d avenir PIA dans le cadre du grand emprunt aux questions de pr vention et de lutte contre illettrisme CNFPTLV d cembre 2013 76 4 4 Recommandations de la partie 3 Cooperer en region dans le domaine de la lutte contre l illettrisme quelles perspectives pour q
279. rage suivants En r gion centre les cadres de f d ration des nergies autour de la LCI sont Qu est ce qu un Visa Une action de formation de courte dur e adapt e pour l acquisition ou le renforcement de connaissances et comp tences cl s Une personne peut b n ficier de plusieurs visas pour l atteinte de ses objectifs La formation se caract rise par une entr e selon les usages de la personne Il s agit dans un premier temps de mettre dans une dynamique de formation et de donner envie d apprendre un recul du taux de population en situation d illettrisme 7 9 depuis 2004 soit pr s de 2 5 Millions de personnes concern es 71 des personnes en situation d illettrisme utilisaient la maison exclusivement le fran ais l ge de 5 ans ce qui confirme qu il est imp ratif d viter d assimiler l illettrisme l immigration Plus de 51 des personnes rep r es en difficult exercent une activit professionnelle 57 en 2004 La r partition femmes hommers pour les personnes en situation d illettrisme se pr sente comme suit 60 5 hommes 59 en 2004 et 39 5 femmes 41 en 2004 Le Plan Regional de lutte Contre l illettrisme PRLCI 2011 2013 Le Contrat de Plan r gional de d veloppement des formations professionnelles CPRDF 2011 2014 qui s articule autour des objectifs suivants fiche action 10 1 Mettre en uvre le PRLCI 2 Amplifier le d veloppement de la ma
280. raient les comp tences cl s des m tiers de leur secteur Cette d finition pr alable des savoirs de bases des m tiers est indispensable pour amener de la visibilit aux prescripteurs et pour une meilleure adaptation des parcours de formation Enfin il faut permettre aux entreprises qui g rent seules leur plan de formation d acc der l information et minima a un annuaire des organismes de formation qui uvrent sur le sujet port par les OPCA et ou les F d rations D un point de vue plus g n ral il est primordial de renforcer les partenariats r gionaux et le lien avec les charg s de mission r gionaux de l ANLCI qui coordonnent l laboration et la mise en uvre des plans r gionaux de pr vention et de lutte contre l illettrisme Ce lien doit se faire avec les Charg s R gionaux de la Formation Professionnelle du MEDEF Il est primordial que chaque r gion travaille sur les diff rentes sph res pour construire une strat gie collective de pr vention et de lutte contre l illettrisme et que le site de continue son d ploiement notamment sur sa partie sph re professionnelle annuaire des acteurs plus lisible pour les entreprises l est enfin tr s important que FANLCI continue sa mesure de Tillettrisme et de son evolution Dans ce cadre et afin de prendre en compte la realite des hommes qui composent les entreprises aujourd hui il serait int ressant que l enqu te IVQ soit largie et int gre
281. rang re peu ou pas 50 ateliers proposent un soutien sociolinguistiqu fle remise niveau a Les ateliers soutenus ont souvent pour objectifs premier Tacce s l autonomie professi e et citoyenne par la pratique et la ma trise de la langue fran aise l am lioration des professionnelle recherche quotidienne dans leurs pays d origine Ainsi certains plusieurs niveaux pour un public adulte alpha p te linguistiques en vue d une insertion sociale et ne plus grande autonomie dans les actes de la vie sociale et du p rim tre de ce dispositif les actions de formation linguistique Sont en revanche exc i prises en charge elles par le secteur de la Formation professionnelle ention de Tillettrisme directement aupr s des jeunes enfants dans des quartiers ou les structures qui sont le lieu de rencontre d un public culturellement defavorise cf voir surtout www acces lirabebe fr cas ch ant des projets pour l apprentissage de la langue par des personnes en situation de handicap le soutien scolaire AFEV Espace B n volat dont cf www coeurs a lire org consulter galement et surtout pour le soutien des b n voles au public en difficult linguistique et de fa on plus organis e l apprentissage de la langue par des adultes qu il s agisse ou non de parents dans des buts de pr vention d illettrisme des enfants comme d inclusion sociale citoyenne ou professionnelle La R
282. ravail de l Emploi et de la Formation Professionnelle EFI Espace de Formation Individualis ETT Entreprise de Travail Temporaire FLE Fran ais Langue Etrang re GIP Groupement d Int r t Public IAE Insertion par l Activit Economique INSEE Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques IVQ Information et Vie Quotidienne JAPD Journ e d Appel de Pr paration a la Defense MEDEF Mouvement des Entreprises de France MIS Module d Insertion Sociale OF Organisme de Formation OPCA Organisme Paritaire Collecteur Agr ORSS Observatoire R gional de la Sant et du Social de Picardie PJJ Protection Judiciaire de la Jeunesse PLIE Plan Local pour l Insertion et l Emploi PMI Protection Maternelle et Infantile PPRE Programme Personnalis de R ussite Educative PRDFP Plan R gional de D veloppement des Formations Professionnelles RASED R seau d Aides Sp cialis es aux El ves en Difficult RH Ressources Humaines RMI Revenu Minimum d Insertion ROLL R seau des Observatoires Locaux de la Lecture RSA Revenu de Solidarit Active UPA Union Professionnelle Artisanale URLIP Union R gionale de Lutte contre l Illettrisme en Picardie VAE Validation des Acquis de CONTRIBUTIONS MINIST RES Contribution du MAAF au groupe technique de lutte contre l illettrisme CNFPTLV Au sein du Minist re de l agriculture de l agro alimentaire et de la for t MA
283. re utilis s au moment de la Journ e D fense et Citoyennet JDC Les enqu tes quantitatives doivent tre compl ter par des tudes plus qualitatives sur certaines populations dont les jeunes pour prendre en compte les difficult s par rapport l crit au calcul aux rep res dans l espace a la communication et la fracture num rique pour d finir des politiques et conduire des actions Les objectifs atteindre en 2018 sont de faire baisser a 5 le taux d illettrisme au niveau m tropolitain de 2 points le taux pour chacune des r gions m tropolitaines pour lesquelles cet cart est mesurable de 5 l cart la moyenne nationale pour les r gions d outre mer conform ment ce que pr voit le Conseil interminist riel de l Outre mer CIOM Pour ce faire il est propos d agir sur les deux leviers suivants e d une part l am lioration de la pr vention de ses outils et dispositifs e d autre part l augmentation du nombre de b n ficiaires des actions de lutte contre l illettrisme en ciblant prioritairement les plus de 45 ans L valuation de l atteinte des ces objectifs pourrait tre confi e l Inspection g n rale des affaires sociales IGAS et l Inspection g n rale de l administration de l Education nationale IGAENR CNFPTLV d cembre 2013 73 4 3 Recommandations de la partie 2 Agir selon les differentes situations tout au long des parcour
284. risme en direction des acteurs relais m diateurs de la formation M diation de la formation Ce dispositif se situe en amont de l animation r gionale lIllettrisme et Comp tences cl s et participe l am lioration de l acc s la formation des publics en situation d illettrisme L objectif de ces sessions e Travailler l appropriation d un langage commun autour de la d finition de l illettrisme En connaitre le contexte e Les acteurs et institutions concern es Les donn es chiffr es nationales et r gionales L actualit e Aborder les probl matiques de rep rage d information d accompagnement et d orientation des publics en situation d illettrisme Conna tre les notions de l illetirisme les trois niveaux du r f rentiel linguistique de base Conna tre l offre de formation r gionale Comp tences cl s gt sur les territoires concern s bassin d emploi et ses modalit s d acc s e Cr er localement un partenariat actif et durable entre les acteurs relais et les organismes de formation Cette prestation s est largie de nouveaux acteurs relais ou r seaux tels les MDE les EIF les acteurs de la sant de la culture de l habitat social de l insertion les collectivit s les repr sentants des salari s Cela conforte l axe de d veloppement partenarial de proximit n cessaire l acc s la formation de ces publics Le contenu peut tre adapt la demande Dans les bilans
285. ritoriale DDTEFP 80 Directrice Mission locale de Soissons IEN rectorat Responsable AREF BTP Picardie Directeur CFP 02 Charg e de mission DRTEFP Picardie Secr taire de URI CFDT ADIFOP Charg de mission Conseil r gional de Picardie Charg e de mission CNFPT Vice pr sident du CESR Directeur ACSE Animatrice ARML Inspectrice d acad mie Rectorat CFP 02 DAFCO Rectorat Conseill re en formation Agefos PME D2RH Conseil DR p le emploi Conseil general 60 D2RH Conseil OPCALIA Directrice mission locale Saint Quentin Conseil g n ral 80 Secr taire technique de la COPIRE Conseil r gional de Picardie Conseil g n ral 80 DRDJS Sous pr fet de P ronne Pr sidente de l agence r gionale du livre Picasco CPCA Animatrice plateforme URLIP Directrice p dagogique Devenir en vermandois ANLCI Conseil g n ral de la Somme Directeur de l URLIP Charg e de mission DRAC Animateur territorial DDTEFP 60 IEN Rectorat ANLCI Membre de la COPIRE MEDEF DRASS Animation des groupes de travail cabinet GESTE Dominique CONSILLE charg e de mission r gionale Illettrisme remercie particuli rement Pascal BRUNON Nathalie BRANDICOURT et Florence COGNARD r f rents th matiques des trois groupes de travail th matiques ainsi que Dominique CARPENTIER pour leur soutien et leur contribution ANNEXE III GLOSSAIRE ACSE Agence pour la Coh sion Sociale et L Egal
286. roposer des possibilit s d apprentissage personnalis es avec des dur es des rythmes adapt s leurs besoins des moments et selon des formats qui leur conviennent avec l utilisation des TIC CONCLUSION e C est un devoir pour notre Soci t pour tous les acteurs politiques conomiques dont les entreprises e Nous devons agir ensemble gt Poursuivre le travail de lt d voilement de l illettrisme il ne pourra tre combattu que s il est connu et rep r d o l importance de la communication TV et autres m dias e Tous les pays sont frapp s la Commission Europ enne l a int gr dans ses priorit s pour la future croissance conomique de l Union Europ enne et le bien tre ses citoyens e Des enqu tes nationales et internationales d montrent o 1 adulte sur 5 o 1 yeune de 15 ans sur 5 Ne poss dent pas les comp tences de lecture n cessaires pour tre pleinement autonome dans une Soci t moderne La lutte contre l illettrisme devient cruciale o Aujourd hui le march du travail exige des comp tences de base de plus en plus lev es o La participation sociale civique depend de plus en plus de la maltrise des competences de base dans un monde numerise o La num risation modifie la nature m me de l apprentissage des comp tences de base et en accro t l importance tant donn que l interaction et la communication sociale civique conomique gravitent autour de chacun
287. rtifiante ou qualifiante titres infra V V CAP e Apprentissage lt terrain gt chantiers cole et p riodes d application en entreprise e Ateliers de recherche d emploi r daction de CV visite de forums des m tiers recherche d emploi par internet preparation aux tests psychotechniques des recruteurs simulation d entretien d embauche e Appui l installation en m tropole pour les volontaires s lectionn s partenariat pour l aide la recherche de logement et la gestion budg taire et administrative Le SMA est riche d enseignement dans la mesure o il s attache non seulement des actions de formation de rem diation mais bien un parcours vers la professionnalisation En effet pour que la lutte contre Fillettrisme des jeunes fonctionne il est n cessaire de conjuguer r apprentissage des comp tences de base et apprentissage technique et de terrain d l ments de m tier Le projet professionnel le fait de se frotter un milieu professionnel est donc au c ur de la lutte contre l illettrisme 2 4 4 lt Avenir Jeunes gt en R gion Ile de France Dans le cadre de l insertion professionnelle des jeunes de 16 25 ans non qualifi s ce programme Avenir Jeunes met l accent sur le d veloppement des comp tences de base lire crire compter dans une approche int gr e au projet professionnel Ce dispositif r gional r pond notamment cet objectif en s inscrivant dans le champ de la l
288. s t scolaris es ni en France ni dans leur pays d origine Le fran ais langue trang re FLE concerne les adultes scolaris s dans la langue de leur pays d origine Les comp tences de base d signent un socle de comp tences n cessaires pour garantir chaque personne des conditions favorables son panouissement personnel sa citoyennet active son int gration sociale et culturelle ainsi qu son insertion professionnelle Elles vont au del de la lecture de la compr hension d un texte ou de l criture puisqu elles combinent la comp tence langagi re parler comprendre lire crire interagir la comp tence math matique numeratie compter calculer op rer sur les grandeurs la comp tence cognitive raisonnement logique rep rage dans l espace et dans le temps comp tence apprendre D autres comp tences prennent place autour de ce noyau dur et regroupent les capacit s mettre en uvre pour s adapter et faire face aux exigences et aux contraintes actuelles du travail Ces comp tences mergentes sont notamment les comp tences communiquer efficacement l oral et l crit et interagir dans des groupes socialement ou culturellement h t rog nes utiliser les outils informatiques les nouvelles technologies de l information et de la communication r soudre des probl mes et des conflits prendre des initiatives des d cisions improviser coop rer avec autru
289. s es pour faire conna tre et capitaliser au niveau r gional les pratiques int ressantes Les comit s de suivi et de pilotage territorialis s cf axe 5 ont au del de leur fonction d animation territoriale des actions de pr vention et de lutte contre l illettrisme et de leur mission d observation de l illettrisme une autre mission celle de faire conna tre les pratiques int ressantes d velopp es sur les territoires En ce sens ils sont les relais territorialis s de la lt fonction ressource gt b Organiser des rencontres groupes de travail formation actions manifestation accompagnement outils pour dynamiser en continu la professionnalisation et l ing nierie d action Cet objectif se d cline notamment travers l axe 1 objectif op rationnel 4 pr ciser les contours de l accompagnement individuel pour la construction de l app tence la formation et les modalit s de d veloppement de cette tape de parcours l axe 2 objectifs op rationnels 8 guide d appui la construction de la commande de formation aux savoirs de base 10 Mieux cerner le champ de l offre formation aux savoirs de base pour mieux d nombrer les personnes form es et mieux conna tre l offre existante 11 promouvoir les changes entre professionnels de la formation et la capitalisation des pratiques de savoirs de base en entreprise l axe 3 objectif op rationnel 13b soutenir et organiser des manifestations territoriales r gu
290. s fondamentaux 1 L illettrisme un probl me r soudre collectivement Ce probl me pos notre soci t est tr s important et complexe Il des personnes de tous les ges dans des situations sociales professionnelles et g ographiques tr s diff rentes C est pourquoi aucune institution ne peut elle seule apporter les solutions adapt es tous et en assurer la continuit tout au long de la vie Il faut en effet faire appel toutes les ressources ducatives sociales culturelles conomiques et bien videmment aux diff rents responsables de ces politiques pour pr venir et lutter contre l illettrisme Seule une action collective men e conjointement l Etat les collectivit s territoriales les partenaires sociaux les entreprises et la soci t civile dans le c ur de m tier qui est le leur et dans le respect des comp tences de chacun permet d offrir des solutions adapt es pour faire reculer l illettrisme La diminution du nombre des personnes concern es entre 2004 et 2012 montre que cette m thode de travail commence porter ses fruits 2 Agir sur tous les fronts de la petite enfance l ge adulte L action contre l illettrisme doit tre men e sur tous les fronts D abord pour viter que l illettrisme ne prenne racine d s l enfance voire la toute petite enfance ensuite pour permettre ceux qui y sont confront s de r acqu rir ou de conforter les comp tences de base Pr ven
291. s adultes favorisant l acquisition des comp tences cl s C est ce plan pluriannuel d actions sur la p riode 2010 2015 qu il a t demand aux pr fets avec l appui de leur sous pr fet d l gu la coh sion sociale et la jeunesse nomm en 2010 de d cliner localement Les cinq d partements d outre mer ont sign des plans de pr vention et de lutte contre Tillettrisme ont t sign s entre le 18 novembre 2010 La R union et 26 septembre 2011 Guadeloupe L ensemble des plans d veloppe un tat des lieux des dispositifs et actions existants diagnostic territorial un plan d actions concert es de pr vention largi l ensemble des publics 9 mesures une gouvernance forte la conduite du plan de pr vention tant confi e au sous pr fet la coh sion sociale et la jeunesse Les plans s attachent organiser la coordination et le pilotage d actions parfois d j entam es afin de permettre une meilleure coh rence des actions et d en augmenter l efficacit Ils visent un large ventail de publics les tr s jeunes enfants les enfants et adolescents scolaris s ainsi que leurs parents conform ment aux 2 axes du plan national pour pr venir Pillettrisme du Minist re de l Education Nationale les demandeurs d emploi mais galement les salari s les d tenus L valuation des plans r gionaux de pr vention et de lutte contre Pillettrisme Le d partement de l va
292. s de vie Agir sur tous les fronts Recommandation Renforcer l information aupr s des lus et des acteurs nationaux et r gionaux d education d orientation et de formation sur les donn es travaux r alisations et artenariats existants sur la pr vention et la lutte contre illettrisme 1 t tant t t la lutt tre l illett Agir contre l illettrisme avec les familles Recommandation Soutenir les familles qui ne maftrisent pas bien la lecture l criture et le calcul au moment de l entr e de leurs enfants dans les premiers apprentissages entr e en maternelle entr e en l mentaires entr e en sixi me en d veloppant notamment les Actions ducatives familiales AEF Ma triser la langue fran aise un enjeu d ducation et de formation au c ur de la refondation de l cole de la R publique Recommandations Am liorer la formation des quipes p dagogiques et ducatives e En renfor ant leur connaissance des l ves accueillis dans les coles et les tablissements e En pr voyant des modules de connaissances sociologiques poids des contextes sociaux donn es sp cifiques au territoire etc en formation initiale et continue e En d veloppant la formation des enseignants sur les m canismes cognitifs d apprentissage Rep rer syst matiquement les fragilit s dans la ma trise des comp tences de base lors des transitions d un cycle un au
293. s manifestations territoriales r guli res permettant d changer et de diffuser des analyses des pratiques et des actions Ces manifestations existent sur certains territoires et permettent l change la sensibilisation et l acquisition de premiers outils Elles sont utiles pour la mobilisation des acteurs en contact avec les personnes en situation d illettrisme mais qui ne savent pas toujours quoi leur proposer Objectif op rationnel 14 Proposer des ressources pour outiller l ing nierie d action de pr vention et de lutte contre Villettrisme dans le champ de l ducation de la culture et de la coh sion sociale Mise en uvre op rationnelle a Capitaliser en continu les pratiques valoriser les pratiques int ressantes et les diffuser La capitalisation recensement de l offre par territoire changes de pratiques publications manifestations et la valorisation sur le portail internet lors de manifestations r pondraient un besoin largement exprim par les acteurs lors de l laboration du plan Les initiatives sont en effet nombreuses mais ne sont pas toujours connues ou ne sont pas identifi es comme lt participant gt de la pr vention et de la lutte contre l illettrisme b Construire un guide pratique de l ing nierie d actions ducatives culturelles et de coh sion sociale participant la pr vention et a la lutte contre l illettrisme Les actions d velopp es par les acteurs de l ducation de la coh sion so
294. s partenaires territoriaux par lettre de mission du Pr fet du Recteur ou du Pr sident du Conseil r gional selon son rattachement avec quoi qu il en soit co signature du Pr fet Objectif op rationnel 36 Constituer et r unir un comit de pilotage territorial par bassin d emploi Mise en uvre op rationnelle Missions Faire merger et multiplier sur les territoires les initiatives de pr vention et de lutte contre illettrisme dans le champ de l ducation de la culture et de la coh sion sociale Optimiser les conditions du rep rage et de la promotion des parcours d acc s a la formation et de formation Elargir et qualifier les partenariats Observer et construire des ressources partag es Composition SPEL largi Pr fecture DDTEFP P le emploi Mission locale Maisons de l emploi Conseil g n ral collectivit s locales Conseil r gional Acteurs de la coh sion sociale de l ducation et de la culture selon ordre du jour Partenaires sociaux R gularit des rencontres une fois tous les deux mois Objectif op rationnel 37 Constituer et r unir un comit territorial de suivi des parcours par bassin Mise en uvre op rationnelle Missions Organisation des parcours et suivi de parcours avant la formation pendant et apr s Echanges coordination et suivi lors des r unions du comit de suivi territorial _ Mise en oeuvre des outils communs de liaison entre tapes op rateurs du parcours et des
295. s personnes en difficult et les solutions existantes Pour les personnes plut t loign es de la formation il est important de rappeler qu il est possible de r apprendre tout ge Les formations in situ bas es sur les comp tences professionnelles mises en uvre sur le poste de travail sont particuli rement adapt es tous les repr sentants des entreprises dans le Groupe de travail ont insist sur le fait que l on ne forme pas hors sol ces publics On forme partir d une situation de gestes d ecrits professionnels gt Mutualiser pour renforcer l accompagnement des acteurs Dans les branches professionnelles Pour mieux r pondre aux besoins des entreprises et notamment les TPE un accompagnement sp cifique pour l appropriation du R f rentiel des comp tences cl s en situation professionnelle RCCSP a t d velopp dans certaines branches professionnelles Pour exemple la branche propret a adopt une d marche comp tences cl s port e par la profession qui permet de mieux r aliser les t ches correspondant au poste de travail r fl chir avant d agir savoir ce que l on fait et pourquoi on le fait Communiquer rendre compte et alerter couter et ou interroger l autre avant de d cider et de faire Faire preuve d autonomie agir r agir m moriser se souvenir de ce que l on a d j fait anticiper aller au devant d cider seul Le salari pourra ainsi acqu rir des
296. s tout au long des parcours de vie 27 2 1 Agir sur tous les 27 2 2 Agir au moment des premiers apprentissages la pr vention d s la petite enfance 29 2 3 Agir au sein du syst me de formation initiale et avec les familles 30 2 3 1 Etat des lieux des difficult s de ma trise des comp tences de base 30 2 3 2 Agir contre l illettrisme avec les familles 31 2 3 3 Mobiliser les ressources du syst me ducatif par les plans acad miques de pr vention et de lutte contre Fillettrisme sssi s s ss s las s s s ai Eina 32 2 3 4 Ma triser la langue fran aise un enjeu d education et de formation au c ur de la refondation de l cole de la R publique 32 2 3 5 Agir pendant la formation professionnelle initiale 35 2 4 Agir aupr s des jeunes d crocheurs 37 2 4 1 La lutte contre le d crochage scolaire constitue un enjeu majeur pour la coh sion sociale et l quit du syst me ducatif u u Tu A re as sa n 37 2 4 2 Les missions locales peu
297. s un p le de projet professionnel Un parcours s curis est un parcours co construit entre un P le de projet professionnel PPP du programme Avenir Jeunes un Espace de dynamique d insertion peut tre partenaire un ou plusieurs CFA avec le d veloppeur de l apprentissage en mission locale ou des organismes du programme r gional qualifiant Comp tences l peut galement tre construit avec des employeurs voulant s curiser un Parcours j en amont d un recrutement en emploi d Avenir par exemple Objectifs e Permettre aux op rateurs organismes de formations CFA employeurs l identifier conjointement les pr requis n cessaires aux jeunes pour entrer e en formation qualifiante Comp tences ou CFA ou en emploi Permettre aux jeunes inscrits en mission locale souhaitant nt rer une formation qualifiante Comp tences ou CFA ou un emploi de beneficier d une pr paration facilitant l acquisition des pr requis et l acc s la suite de parcours Les contenus de cette pr paration sont co construits entre les partenaires du parcours s curis s Des stages en entreprise sont propos s afin de renforcer les pr requis professionnels Conditions s Les jeunes positionn s par les missions locales ou d autres PPP du territoire doivent avoir un projet valid Cet aspect est travaille en amont de ce type de parcours afin d viter les ruptures durant le parcours s curis
298. s un parcours de formation qui doit ces derniers sur le chemin de la r ussite a l examen et de l int gration r ussie dans la vie active a un niveau de technicien superieur La formation professionnelle et l apprentissage tant une comp tence de base confi e la R gion cela me donne une vision plus globale et me permet d agir et d tre la place qui est la mienne force de propositions Ce que je constate depuis maintenant plus de 5 ans est sans appel 1 Mes tudiants apprentis titulaires du baccalaur at sont en situation de d pendance totale pour envoyer un simple mail un futur ma tre de stage ou un futur employeur 2 Cette situation concerne 50 d une classe de 24 tudiants ou apprentis par exemple 3 Les tudiants ou apprentis qui sont les plus en difficult c est dire dans une vraie situation d illettrisme sont tr s imaginatifs et essaient de trouver des solutions pour pallier cet tat de fait 4 Les tudiants ou apprentis sont dans le d ni mais se trouver parfois au pied du mur c est dire dans l impossibilit d crire un mail simple les met dans une situation de stress intense qui les handicape je p se mes mots s rieusement ils deviennent parfois agressifs en accusant l institution lt cole gt 5 Ces jeunes adultes detestent la grammaire d testent le syst me le rejettent et d clarent lt moi j ai toujours eu en dict e Notre responsabilit
299. salari s permanents de l IAE mise en place par l Etat la Region et les r seaux de l IAE avec les OPCA concern s propose aux salari s permanents des structures des actions de sensibilisation et de d tection des ph nom nes d illettrisme des salari s en parcours d insertion qu ils encadrent Validation des Acquis de VAE des exp rimentations soutenues par la R gion ont permis de proposer des modules savoirs de base des candidats la VAE en difficult avec la r daction du dossier de VAE livret 2 2 2 octobre 2013 Sensibilisation au rep rage 2 du public en situation d illettrisme CENTRE R GIONAL DE RESSOURCES P DAGOGIQUES ET DE D VELOPPEMENT DE LA QUALIT DE LA FORMATION Animation et accompagnement r gional Mission Illettrisme March 18 2011 du 22 ao t 2011 Reconduction 2013 2014 Public Acteurs relais Objectifs Favoriser l acc s la formation des publics accueillis par les acteurs relais Favoriser le partenariat entre les acteurs relais les prescripteurs les organismes de formation sur le territoire autour d un projet initi par le demandeur de l organisation de la session Objectifs op rationnels Permettre l appropriation du langage commun d velopp l chelle r gionale Informer de l historique des causes et des cons quences de la situation d illettrisme de la situation r gionale et nationale Conna tre les repr sentations
300. savoirs de base comme facteur de s curisation des parcours de formation des apprentis Recommandation AU niveau national assurer la pr sence de repr sentant des Conseils r gionaux au sein du Conseil d administration du GIP ANLCI CNFPTLV d cembre 2013 57 3 2 Agir sur l outillage et la professionnalisation des acteurs de l orientation Les lieux d orientation rev tent un caract re primordial dans la lutte contre l illettrisme C est en effet lors des phases d orientation qu il est possible d identifier et d aider les personnes rencontrant des difficult s dans l crit et le langage Si de nombreuses actions sont conduites dans ce domaine il est important de poursuivre l effort de sensibilisation d outillage et de professionnalisation de tous les acteurs en charge de l orientation et de l accueil information accompagnement 3 2 1 Sensibiliser et d velopper l outillage pour tous les professionnels en charge de l orientation tous les moments de la vie La prise en compte de lillettrisme par les acteurs de l orientation est d autant plus importante aujourd hui que se d veloppent le service public r gional d orientation et le conseil en volution professionnelle Si cette dimension n tait pas suffisamment prise en compte le risque serait grand que l orientation pour tous ne soit source d in galit s sociales et d exclusion Dans le m me ordre d id e si les espaces libre service et
301. scrit la formation comp tences cl s moins de deux semaines apr s la prescription l organisme de formation invite l apprenant un rendez vous avec son formateur r f rent au plus pr s du domicile de l apprenant l apprenant et son formateur r f rent d finissent ensemble les dates la dur e le rythme et le contenu de la formation personnalis s en fonction du projet d insertion professionnelle de l apprenant de ses besoins et de ses attentes les travaux individuels et collectifs que l apprenant r alise ont un lien direct avec son projet d insertion professionnelle le rythme hebdomadaire de formation est compatible avec une recherche d emploi une formation qualifiante ou un contrat aid l extranet ROSACE permet de prescrire en ligne la formation comp tences cl s et de suivre en temps r el l apprenant tout au long de son parcours de formation l organisme de formation effectue un suivi de l apprenant six mois apr s la fin de la formation CNFPTLV d cembre 2013 45 Plus de 55 000 apprenants ont b n fici de ce programme en 2012 contre 50 000 apprenants en 2011 Au 31 ao t 2013 plus de 36 000 apprenants sont entres en formation en 2013 Au terme de l acte III de d centralisation en cours de pr paration cette comp tence de l Etat devrait tre transf r e aux R gions gt La mise en uvre du programme comp tences cl s en Bretagne La DIRECCTE et le Conseil R gio
302. se sur la capitalisation des pratiques la sensibilisation des acteurs la diffusion d informations b Mobiliser la comp tence et le savoir faire d acteurs du territoire investis sur certains champ lecture culture coh sion sociale pour construire la ressource n cessaire la mise en uvre du plan 25 AXE 5 Consolider le pilotage l animation et les partenariats aux niveaux r gional et territorial El ments d tat des lieux L existant De nombreuses initiatives de pr vention et de lutte contre l illettrisme ont vu le jour en Picardie sur la p riode du premier plan triennal Des partenariats se sont nou s des acteurs et des territoires se sont mobilis s N anmoins la p riode pr c dente est caract ris e aussi par une faible lisibilit des actions men es lt qui fait quoi o et comment gt et une capitalisation des pratiques trop peu importante pour sensibiliser et outiller largement les acteurs susceptibles d intervenir pour la pr vention ou la lutte contre l illettrisme un manque de d finition partag e d enjeux et d objectifs strat giques r gionaux dans le champ de la pr vention et de la lutte contre l illettrisme une structuration trop faible du lien entre le niveau regional et l implication territoriale En cons quence malgr une conscience partag e et un portage politique du sujet la dynamique partenariale n a pas t optimale au d triment de la mobilisation et du d velopp
303. secr tariats permanents des CCREFP et la D l gation g n rale l emploi et la formation professionnelle DGEFP Dans le cadre de ce groupe un questionnaire a t adress l ensemble des Comit s pour identifier la fa on dont la th matique de la pr vention et de la lutte contre l illettrisme a t abord e dans cette instance gt Place accord e a la pr vention et la lutte contre l illettrisme dans les comit s de coordination r gionaux de l emploi et de la formation professionnelle Tout d abord il est important de pr ciser que dans la multitude de comp tences que lui confient les diff rents textes l gislatifs et r glementaires le Comit n a ce jour pas de comp tence propre sur le sujet illettrisme Le code du travail voque quelques exemples de commissions mettre en place commissions n cessaires au fonctionnement notamment en mati re d lt information d orientation de validation des acquis de l exp rience VAE de formation des demandeurs d emploi et de formation en alternance Dans les faits dans son tude lt Etat des lieux des Comit s de coordination r gionaux de l emploi et de la formation professionnelle des textes aux r alit s r gionales le CNFPTLV avait constat que chaque Comit pouvait cr er autant de commissions qu il le souhaite en fonction des priorit s et des besoins des acteurs r gionaux et des territoires A l inverse et parce que l illettri
304. seignement agricole gt Le terme d illettrisme fait r f rence quelque chose de n gatif et peut avoir une co notation p jorative pour les personnes concern es Un terme plus positif serait le bienvenu pour faciliter le rep rage et la rem diation estime de soi gt La d tection des jeunes en difficult de lecture 17 ans lors des JDC est tardive Il pourrait tre envisag d organiser des tests plus t t vers 12 13 ans pour une rem diation plus pr coce et plus efficace Formulation de demandes concernant nos secteurs d intervention gt Inciter et faciliter la mise en place de groupes de travail r gionaux avec les partenaires des JDC D fense EN ANLCI Agriculture Missions locales CRI pour organiser des actions communes en faveur des jeunes en situation d illettrisme gt Les enseignants disciplinaires ne sont pas form s pour accompagner ces jeunes en difficult situation de plus en plus fr quente dans nos tablissements Les quipes ducatives des tablissements ont besoin d aide pour mettre en place un v ritable dispositif d accompagnement et de rem diation pour ces jeunes d o la n cessit de mettre en place des formations sp cifiques et de professionnaliser les quipes Minist re de la Justice GROUPE TECHNIQUE LUTTE CONTRE L ILLETTRISME Le d veloppement de la politique de lutte contre l illettrisme Direction de l administration p nitentiaire p le enseignement L ille
305. sements d enseignement sup rieur proposant des formations Ressources Humaines a Nomination d une fonction lt charg de mission r gional entreprise Il serait nomm par lettre de mission des signataires du plan Il serait l interlocuteur ressource des relais vers les entreprises et des entreprises et serait notamment charg d laborer des outils b et de mener des interventions de sensibilisation en lien avec les partenaires du comit de pilotage de l axe COPIRE c et d b Elaboration et ou re appropriation partir de l existant 4 outils supports de sensibilisation mobilisation des acteurs relais vers l entreprise II s agirait de construire partir de l existant une lt mallette gt d outils de sensibilisation mobilisation diffuser largement ou utiliser lors de rencontres pr sentation des structures cibl es Cette mallette pourrait notamment contenir un jeu de transparents types pour pr senter les acquis les d marches les ressources et le engagements en Picardie sur ce champ des affiches des spots de sensibilisation un test savoirs de base en entreprise o en tes vous Cette mallette pourrait tre enrichie autant que de besoin Elle serait par ailleurs accessible au moins en partie sur le portail internet cf axe 4 c Interventions de sensibilisation gt dans les instances des diff rentes structures relais vers l entreprise Pour donner voir l engagement
306. sens de la formation professionnelle tout au long de la vie c est bien la place de l humain dans la soci t Les enjeux de la formation professionnelle sont au c ur du travail de sa place et de son r le dans la soci t Agir contre l illettrisme Le public scolaire Parce que la difficult scolaire n est pas irr versible il convient d agir d s le plus jeune ge Pr parer l entr e dans les premiers apprentissages n cessite de favoriser tout ce qui peut familiariser l enfant avec le langage l crit et le calcul Renforcer le professionnalisme des enseignants pour mieux rep rer et pr venir Formation initiale et formation continue module obligatoire Illettrisme les troubles du langage dyslexie dysorthographie Communiquer sur les appels projets ateliers Gr ndwig D velopper les dispositifs centr s sur les apprenants et les valoriser allouer les ressources humaines et financi res Cr er de nouvelles dynamiques p dagogiques actions culturelles utilisation du num rique exp rience serious games projet IMAGO Actions aupr s des parents informer et d velopper les dispositifs des AEF Actions ducatives familiales Les jeunes mineurs plac s sous main de justice Positionner syst matiquement en lien avec les comp tences du socle les jeunes qui arrivent en maison d arr t et proposer des parcours de formation acquisition des comp tences de bases
307. sent sur une double dimension interminist rielle et inter partenariale Ils donnent lieu une contractualisation sur trois ans entre le Pr fet de r gion les autorit s acad miques Recteur DRAAF et DRJSCS et le Pr sident du Conseil r gional Dans certaines r gions comme pour les CPRDFP on assiste de plus en plus souvent une ouverture la signature des partenaires sociaux et des Conseils g n raux Cette contractualisation porte sur des objectifs d finis de mani re concert e dans chacun des champs que recouvre la lutte contre l illettrisme Ces plans permettent notamment de rendre lisible la contribution de chacun la politique de lutte contre l illettrisme viser la compl mentarit des actions relevant du droit commun ou de dispositifs sp cifiques d j d velopp s ou envisag s par les acteurs institutionnels et ceux relevant de la soci t civile impliqu s dans la lutte contre l illettrisme impulser et soutenir en fonction des r alit s locales le d veloppement d initiatives nouvelles pens es en articulation avec les actions existantes mobiliser les diff rents acteurs r gionaux et locaux en fonction de leur champ de comp tence sur des probl matiques li es aux publics en difficult face la lecture l criture et aux savoirs de base mettre en coh rence et organiser des moyens autour d objectifs strat giques pr parant une programmation annuelle des actions De par so
308. sible En termes de lisibilit le Conseil r gional par le biais de la Plateforme Libres Savoirs informe anime assure une veille p dagogique et propose au grand public des inscriptions en ligne pour la formation aux savoirs de base dont la lutte contre l illettrisme et l e exclusion Une cartographie interactive affiche l offre r gionale de formation et les contacts utiles Un r pertoire des acteurs engag s dans les dispositifs de lutte contre l illettrisme financ s par la Region est en ligne t l chargeable en format PDF De plus au del de leurs missions de f d ration des nergies sur les territoires les 26 Espaces Libres Savoirs ELS labellis s depuis 2006 cr ent et animent des sites Web pour promouvoir l offre de formation et afficher des catalogues locaux de formation sur divers d partements comme le Cher l Indre Et Loire et le Loir Et Cher www ELS18 fr www libres savoirs 28 fr www libres savoirs touraine fr www ELS41 fr Mont e en comp tences des acteurs dans les usages TIC mise en uvre de la Formation distance FOAD et am lioration du captage des publics les plus fragilis s Le dispositif Libres Savoirs pilot par la R gion accompagne les acteurs engag s dans la formation aux savoirs de base dont la lutte contre l illettrisme et l e exclusion actions de professionnalisation accompagnement la mise en uvre de la formation en ligne FOAD e learning capitalisation des comp tences a
309. sions de travail pour un apprentissage des gestes professionnels et des comp tences cl s en situation professionnelle Le GRAIN s attache obtenir le financement des co ts p dagogiques et des salaires par les OPCA et le FPSPP gt L AFPA r pond aussi cette ambition de s curisation des parcours en proposant de d velopper un socle de comp tences de base professionnel indispensable dans la vie L AFPA s appule sur des partenaires ext rieurs et implique ses formateurs du dispositif pr qualifiant 2 6 2 Rep rage des personnes d tenues en situation d illettrisme ou en difficult avec les comp tences de base Le dispositif de pr rep rage PRI de rep rage RI des illettr s et des non francophones r pond aux orientations fix es par l article 27 de la loi p nitentiaire du 24 novembre 2009 fixant une priorit de formation pour les personnes d tenues non francophones ou illettr es Il s inscrit galement dans le cadre de la mise en uvre des r gles p nitentiaires europ ennes L objectif est d avoir une information sur l ensemble des entrants en maisons d arr t Au del de l illettrisme au sens strict l extension du dispositif aux non francophones quel que soit leur niveau des personnes analphab tes jusqu aux personnes ayant des niveaux d ducation sup rieurs permet de rep rer l ensemble des personnes ayant des difficult s avec la langue fran aise et par cons quent se trouvant dans une situa
310. sme 03 20 90 73 14 www c2rp fr as Les par l Union europ enne Fonds social europ en C2RP Centre r gional de ressources p dagogiques l Europe r Immeuble Le Vend me y 50 rue Gustave Delory 59000 LILLE 5 PREFET DE LA REG ON NORD PAS DE CALAIS AS CENTRE R GIONAL DE RESSOURCES P DAGOGIQUES ET DE D VELOPPEMENT DE LA QUALIT DH LA FORMATION Des sessions organis es depuis 2002 dans les territoires la demande des acteurs et adapt es l volution du contexte de la formation Le C2RP met disposition annuellement une trentaine de journ es d animation sous la forme de groupes de travail Ces journ es portent sur l accueil l aide au rep rage des publics en situation d illettrisme l aide la conduite d entretien Ce dispositif contribue la mission de m diation la formation des acteurs relais et favorise sur un territoire les changes entre ces acteurs Dans ces sessions sont pr sent s les portails Prim Information m tiers et Sofia offre de formation ainsi que l Oref notamment au moyen de la pr sentation des r sultats de l enqu te IVQ nationale et r gionale m Plateforme R gionale d Information sur les VVVVVV prim nordposdeceldis fr www sofia c2rp fr Dispositif d aide au rep rage des publics en situation d illettrisme La sensibilisation et l aide au rep rage des publics en situation d illett
311. sme est une th matique transversale le CCREFP a pu aborder ce sujet dans le cadre de ses r flexions et travaux sur l emploi formation L analyse du questionnaire nous apprend que la moiti des Comit s a d j abord cette question en r gle g n rale par le biais d une Commission et ou d un groupe de travail mais dans une approche beaucoup plus globale sur des questions li es l orientation la formation l insertion et l emploi En effet le Comit dans son approche globale emploi formation permet de faire le lien entre les diff rentes probl matiques illettrisme fran ais langue trang re et les diff rentes tapes que sont la pr vention syst me ducatif le rep rage acteurs de les OPCA et le traitement Etat R gions organismes de formation partenaires sociaux et OPCA via le FPSPP Parce que ce sujet est transversal peu de r alisations sp cifiques sont observables dans les comit s Certains CCREFP ont pu travailler l laboration ou au suivi des chartes CNFPTLV d cembre 2013 64 partenariales ou de plans de pr vention de lutte contre l illettrisme mais la plupart du temps cela s est fait hors comite Du fait de son positionnement en region de ses competences parce que le CCREFP comprend les m mes acteurs politiques en charge de la pr vention et la lutte contre l illettrisme Etat Conseil r gional partenaires conomiques et sociaux parce qu
312. sociale dans les r flexions sur l ing nierie de formation des organismes de formation et dans la mise en uvre des formations pour favoriser l app tence formative et le maintien en formation des publics Cette implication est propos e pour enrichir l ing nierie de formation partir des savoirs et savoir faire des acteurs de la culture et de la coh sion sociale impr gner quand cela est opportun les actions des acteurs de la coh sion sociale et de la culture des m thodes p dagogiques d velopp es par les organismes de formation favoriser les liens partir d un travail concret entre acteurs qui ont peu l occasion de travailler ensemble mais dont les collaborations et l interconnaissance faciliteraient les parcours des personnes en situation d illettrisme qui les fr quentent Cet objectif est connect aux orientations et objectifs de Axe 3 Orientation 1 2 Optimiser le rep rage et l orientation des personnes en situation d illettrisme Objectif op rationnel 13 Axe 3 Elargir le cercle d acteurs sensibilis s dans les champs de l ducation de la culture et de la coh sion sociale pour faciliter le rep rage des personnes en situation d illettrisme Objectif op rationnel 2 Sensibiliser et outiller en continu les acteurs de l Accueil l Information et l Orientation AIO au rep rage des situations d illettrisme Mise en uvre op rationnelle a Organiser des sessions de sensibilisation dans tous les r seau
313. soins en remediation Fillettrisme ce r le est confi aux plateformes Leurs missions se d clinent selon les axes suivants sur leurs p rim tres partir de la mise en place d un r seau de partenaires de terrain P le Emploi CAF S curit sociale etc accueillir et motiver ce public pour qu il accepte de rem dier son probl me linguistique via la formation positionner l aide d un geste expert le degr d illettrisme de chaque individu synth tiser les besoins du territoire en mati re de formation et adresser ce diagnostic aux centres de formation afin qu ils travaillent la conception d une action de rem diation l est noter que ces plateformes linguistiques accompagnent galement les publics FLE Fran ais langue Etrang re et analphab tes Pr cision les chiffres relatifs l accueil et au positionnement concernent les publics accueillis et positionn s dans l ann e de r f rence flux alors que les form s et accompagn s sont les publics ayant b n fici d une prestation durant l ann e de r f rence quelle que soit l ann e de leur accueil et positionnement stock Page 1 sur 12 Orl ans le 27 ao t 2013 R gion Centre Direction G n rale Formation Education Direction de la Formations Professionnelle Tout au Long de la Vie SOF R dacteur Leila KHELIL Au niveau national les chiffres INSEE 2012 donnent les l ments d clai
314. sous forme de plans acad miques de pr vention et de lutte contre l illettrisme pr voyant notamment la mobilisation des cadres la formation des enseignants et le d veloppement d op rations partenariales Au plus pr s des r alit s territoriales ces plans acad miques permettent de relayer les actions nationales de contribuer la mutualisation des initiatives et des ressources et de mieux coordonner les actions engag es sur les diff rents territoires notamment lorsqu ils sont troitement articul s avec le plan r gional de lutte contre l illettrisme Les l ments de bilan et d valuation sont a ce stade insuffisants pour mesurer l efficacit de ces dispositions 2 3 4 Ma triser la langue fran aise un enjeu d ducation et de formation au c ur de la refondation de l cole de la R publique Lutter le plus pr cocement possible contre les in galit s en mati re de ma trise de la langue en favorisant des apprentissages durables et plus solides et permettre ainsi chaque enfant de s inscrire dans un parcours de r ussite chaque tape de sa scolarit c est le sens de la loi du 08 juillet 2013 d orientation et de programmation pour la refondation de l cole de la R publique gt Insister sur la formation des enseignants et renforcer l action des cadres interm diaires La formation des enseignants est un facteur d terminant de la r ussite ducative et scolaire Le r f rentiel de comp tences des
315. spositifs innovants en mati re de lutte contre illettrisme pourraient trouver leur place dans le cadre du programme d investissements d avenir Recommandations Renforcer les actions en mati re de recherche et d veloppement sur les m canismes d apprentissage des adultes peu qualifi s D velopper des partenariats entre organismes de formation et laboratoires de recherche en sciences cognitives et en neurosciences Inclure la th matique de l illettrisme dans le programme de travail du r seau des correspondants acad miques recherche d veloppement innovation et exp rimentation CARDIE Favoriser l innovation et en particulier l utilisation des technologies num riques dans la lutte contre l illettrisme Ouvrir le Programme d investissements d avenir PIA dans le cadre du grand emprunt aux questions de pr vention et de lutte contre illettrisme CNFPTLV d cembre 2013 51 CNFPTLV decembre 2013 52 Partie 3 Coop rer en region dans le domaine de la lutte contre Pillettrisme quelles perspectives pour quelle efficacit La coop ration sur les territoires est un l ment essentiel de la pr vention et de la lutte contre l illettrisme 3 1 Agir sur les territoires 3 1 1 L organisation de l action sur le territoire les plans r gionaux de pr vention et de lutte contre Fillettrisme Les plans r gionaux de pr vention et de lutte contre l illettrisme repo
316. ssage de la langue fran aise font galement partie de la formation professionnelle tout au long de la vie Ce programme met en jeu plusieurs acteurs outre les services d concentr s de l Etat qui assurent la gestion des march s publics le programme fait intervenir P le emploi les Missions locales Cap emploi des structures d insertion par l activit conomique en tant que prescripteurs des formations ainsi que les organismes de formations titulaires des march s publics P le emploi assure environ 70 des prescriptions du programme La formation lt comp tences cl s gt s adresse aux apprenants qui ont besoin de d velopper les comp tences cl s pour concr tiser leur projet d insertion professionnelle Les objectifs les plus fr quents des apprenants sont l acc s un emploi 43 et l acc s un stage de formation qualifiante 41 Plus de 90 des apprenants entr s en formation sont demandeurs d emploi ou sans emploi Mais le public ligible comprend aussi les salari s en insertion par l activit conomique ou en contrat aid sous r serve que l employeur r mun re le salari pendant la formation et ceux souhaitant que leur situation d illettrisme ne soit pas connue de leur employeur Les principales caract ristiques du parcours des apprenants sont les suivantes le demandeur d emploi ou le jeune s adresse a son conseiller au sein de P le emploi de la mission locale ou du Cap emploi qui pre
317. surent de la bonne mise en uvre du plan et qu ils soient le relais de l ANLCI sur les territoires Le charg de mission lutte contre l illettrisme pourra galement rep rer les bonnes pratiques r alis es sur les territoires et les transmettre l ANLCI qui pourra les mutualiser et en assurer la diffusion Afin de mieux prendre en compte les dimensions formation emploi conomie et illettrisme et la pluralit des acteurs intervenants il est n cessaire de positionner le charg de mission au sein d une structure Etat R gion en pr voyant des liens permanents avec les partenaires conomiques et sociaux l est propos que ce r le soit confi au CARIF OREF et inscrit dans le cadre d une convention Etat R gion ANLCI annex e au plan regional de lutte contre l illettrisme et donc inscrite dans le CPRDFP CNFPTLV decembre 2013 78 Le r le des CCREFP Recommandations Mettre en place au sein de chaque Comit de coordination regional de l emploi et de la formation professionnelle CCREFP un groupe de travail commission sur le sujet de la pr vention et de la lutte contre Fillettrisme Ce groupe de travail ou cette commission pourrait avoir les objectifs suivants elaboration contractualisation et suivi du plan regional de prevention et de lutte contre l illettrisme Un bilan devra tre r alis en amont de chaque nouveau plan Dans le m me temps il est propos que l ANLCI vei
318. t s avec les savoirs de base Il faut donc tirer les enseignements de ce bilan du premier plan r gional de pr vention et de lutte contre l illettrisme s il est important que les d cideurs publics et les acteurs conomiques s accordent sur un document cadre et sur des actions mener cela ne suffit pas faire reculer l illettrisme dans la r gion si un pilotage concert n est pas mis en place par les signataires du plan pour s assurer au niveau r gional et local que les objectifs fix s soient suivis et que les orientations soient respect es C est pourquoi une d marche d laboration diff rente a t mise en uvre dans le cadre du second plan de nombreux experts et acteurs locaux ont t r unis r guli rement tout au long de l ann e 2008 sur les diff rentes th matiques du plan afin de faire un tat des lieux de l existant et de dresser un diagnostic de la situation Celui ci a permis de d gager des axes structurants du plan et de fixer pour chacun des orientations et des objectifs op rationnels Le pilotage consolid l animation et le renforcement des partenariats aux diff rents niveaux du territoire constituent les gages de r ussite de ce second plan Parce que l illettrisme reste encore un ph nom ne largement m connu et ignor mieux faire conna tre et reconna tre l illettrisme aupr s des interm diaires qui peuvent accompagner les personnes reste une priorit Parce que des solutions existent pour sortir
319. t d quipes p dagogiques stables compos es de professionnels aguerris Le cahier des charges national capitalise et mutualise plus de 25 ans de pratiques Le label est ouvert tout organisme de formation qui en fait la demande Il est accord pour 3 ans ou refus suite un audit sur site r alis par AFNOR Certification et l avis d une commission nationale de labellisation A l origine cr et port par l Etat DGEFP le label APP est aujourd hui g r par l APapp association qui regroupe l ensemble des organismes de formation qui en sont porteurs A ce jour il existe 125 APP r partis sur l ensemble du territoire incluant certains DOM De quoi il faut sortir Ce qui suit a pour objet d exprimer des constats de praticiens et de souligner quelques lt fausses bonnes id es sur lesquelles reposent les politiques conduites et les actions mises en uvre et dont il faut sortir comme e Les connaissances de base et les comp tences cl s sont acquises une fois pour toutes le dipl me en apporte la garantie La prescription est absolument n cessaire e La repr sentation de parcours de formation lin aire o les prestations et les stages s enchalneraient dans une suite logique de progression Les personnes en particulier celles dit de lt bas niveau de qualification voire illettr es ne veulent pas se former et manquent de motivation Association pour la Promotion du label APP Le mercredi 09
320. t dans le cadre de la dynamique soutenue par l ANLCI des engagements partenariaux de pr vention et de lutte contre I illettrisme sous forme de plan r gional Le plan est tabli en coh rence avec les cadres contractuels et les politiques publiques en vigueur Au niveau national Le Cadre national de r f rence de l ANLCI 2003 La Loi du 5 mai 2004 relative la formation professionnelle tout au long de la vie La Loi du 18 janvier 2005 de programmation pour la coh sion sociale La Loi de mars 2006 pour l galit des chances et la cr ation de l Agence pour la coh sion sociale et l galit ACSE La loi du 19 f vrier 2007 relative la fonction publique territoriale La Circulaire DGEFP du 3 janvier 2008 relative la politique d intervention du minist re charg de l emploi en faveur de l acc s aux comp tences de base Au niveau r gional Le Plan R gional de D veloppement de Formations Professionnelles 2007 2013 PRDFP La d marche d laboration du plan r gional Le present plan regional de pr vention d accompagnement et de lutte contre l illettrisme en Picardie est le fruit d un double travail partenarial anime par la charg e de mission r gionale lutte contre I illettrisme et l URLIP et accompagn par le cabinet GESTE un tat des lieux des acteurs et actions pr sent en juillet 2008 trois groupes de travail th matiques auxquels ont particip une quarantaine de personnes et qui ont t
321. t de l volution professionnelle o qu ils soient Renforcer les actions en mati re de recherche et d veloppement sur les m canismes d apprentissage des adultes peu qualifi s D velopper des partenariats entre organismes de formation et laboratoires de recherche en sciences cognitives et en neurosciences Favoriser l innovation et en particulier l utilisation des technologies num riques dans la lutte contre l illettrisme Ouvrir le Programme d investissements d avenir PIA dans le cadre du grand emprunt aux questions de pr vention et de lutte contre l illettrisme Prolonger la lt grande cause par une journ e nationale de Fillettrisme le 8 septembre journ e internationale de l alphab tisation CNFPTLV d cembre 2013 72 4 2 Recommandations de la partie 1 Prendre la mesure du probleme La d finition de Fillettrisme valid e par l ANLCI et ses partenaires telle qu elle figure dans ce rapport doit tre act e et confort e Concernant la mesure de Fillettrisme il est propos de Stabiliser le noyau dur des outils de mesure de Fillettrisme et notamment l enqu te INSEE lt Information et vie quotidienne IVQ int grer des elements d acc s au monde num rique ou autres innovations sans perturber les s ries longues G n raliser les extensions de l enqu te IVQ toutes les r gions y compris pour l Outre mer poursuivre et stabiliser les outils de mesu
322. t des ann es fait prendre le risque d un nouvel chec et oblige d construire des habitudes auxquelles on est attach C est dire que l acc s la dimension de l crit n est pas un simple apprentissage mais inclut des changements de repr sentations et de pratiques sociales Pour r ussir aupr s de ce public l enseignement doit mettre en uvre des qualit s de respect de la personne et de ses cheminements propres Pour ce faire il faut des enseignants exp riment s dans les apprentissages fondamentaux sp cialis s dans les adaptations p dagogiques mais galement des outils ex formalisation de parcours avec une d finition d un minimum d heures et de cibles poursuivies en fonction des profils de difficult et des formations p dagogiques La formation professionnelle En compl ment l enseignement les tablissements p nitentiaires int grent dans leur dispositif de formation professionnelle quelques actions de lutte contre l illettrisme d alphabetisation et de fran ais langue trang re pour les personnes d tenues en grandes difficult s ainsi que pour la population d origine trang re Ces actions viennent en compl ment des cours dispens s par les enseignants de l Education Nationale En 2012 pour les actions de formation professionnelle 54 des personnes d tenues avaient un niveau infra V alors que 26 d entre elles avaient un niveau V Seules 8 des personnes entamant une action de formati
323. taire collecteur agr OPCALIA Organisme paritaire collecteur interprofessionnel P PAIO Permanence accueil information et orientation Parcours 3 Systeme d information des missions locales PE P le emploi PEDT Projet ducatif territorial PIA Programme des investissements d avenir PIAAC Programme pour l valuation internationale des adultes OCDE PISA Programme international pour le suivi des acquis des l ves OCDE R RNCP R pertoire national des certifications professionnelles CNCP RCCSP R f rentiel des comp tences cl s en situation professionnelle S SGAR Secr tariat general l action territoriale SMA Service Militaire Adapt Outre mer SPER Service public de l emploi regional SPO Service public de l orientation SPP S curisation des parcours professionnels Z ZUS Zones urbaines sensibles
324. tiatives innovantes d velopp et valu de nouvelles modalit s d actions capitalis les outils d velopp s par les CFA permettant la prise en charge des jeunes en situation d illettrisme dans le cadre de l alternance Aujourd hui les pratiques mises en uvre dans les CFA sont consultables sur un portail internet compl tement d di cette probl matique et met la disposition de tous les outils produits Le 5 juillet 2012 une journ e de restitution a t organis e la CCI de Paris pour rendre publics les premiers r sultats de l exp rimentation dont la bo te outils destin e aux directeurs de CFA En appui a la d marche de projet l agence met en effet disposition des acteurs de l apprentissage une bo te outils avec e la carte de r f rencement des pratiques du CFA e un guide Rep res pour agir e une matrice d aide au diagnostic e une matrice d aide l laboration du plan d action e des l ments de r flexion issus de l exp rimentation e des modules de formation de formateur Une convention cadre a t sign e entre l ANLCI et le CCCA BTP le 18 d cembre 2012 pour outiller les CFA du b timent les CFA de l imprimerie se sont aussi engag s dans une d marche d essaimage des bonnes pratiques En pratique comme en Ile de France par exemple la R gion a choisi de miser sur une approche p dagogique qui anticipe les activit s imminentes des jeunes dans le monde pr
325. tingu Vincent PEILLON 101 RUE DE GRENELLE 75700 PARIS T L PHONE O1 40 56 60 OO Liste des participants Groupe technique Lutte contre l Illettrisme CNFPTLV KAISERGRUBER Danielle ABOAF Carole GAURON Andr PATINGRE Hubert USSELIO LA VERNA Christophe ANLCI FERNANDEZ Herv GEFFROY Marie Th r se NEDELEC Eric Etat BRYON Isabelle DEVOUCOUX Sarah JAMBRUN Dimitri LEGRAND Zelie MULOT RADOVCIC Karin POMMIER Patrick ROSSI Fran oise R gions BRUNON Pascal EBERLE V ronique HAVERBEKE St phanie JARROT Marie Claude KHELIL Leila MARTIN Armelle MONLOUIS DEVA Michel PINEL Yann PONTET Jean Louis POTTIER Patricia RAUCH Philippe TREIL G rald Pr sidente Conseill re Technique Pr sident Commission des Comptes Secr taire G n ral Conseiller Technique Directeur Pr sidente Coordonnateur national et territorial Minist re de la Justice DAP Minist re Education Nationale DGESCO Minist re du Travail DGEFP Minist re du Travail DARES Minist re Outre Mer Minist re du Travail DARES Minist re de l Agriculture DGER Picardie Nord Pas de Calais Nord Pas de Calais Bourgogne Centre Limousin Guyane Bretagne Ile de France lle de France Midi Pyr n es Alsace Organisations syndicales BOURDON Magali CGT CANTRELLE Morgane CFDT CAPELLE Valerie MEDEF GHIELMETTI V ronique CFE CGC LE MOIGNE Patrick CFTC MARCHAND Catherine CGPME SAVANTRE Christine UNS
326. tion de faiblesse particuli rement importante au moment de l incarc ration Ce dispositif PRI RI mis en uvre en 2009 prend appui sur l articulation des actions des personnels p nitentiaires en quartiers arrivants avec celles des enseignants de l ducation nationale pr rep rage d un public cible par les personnels p nitentiaires signalement de ce public cible aux enseignants renseignement du cahier lectronique de liaison CEL et pr sentation en CPU rep rage du niveau de lecture et de ma trise du fran ais oral par les enseignants entretien test de lecture Lecture et population p nale LPP pour d terminer le niveau de lecture proposition la personne en difficult d un parcours d apprentissage adapt CNFPTLV d cembre 2013 48 2 6 3 Demarches de certification Plusieurs secteurs professionnels ont mis en place des demarches visant a reconnaitre la maftrise des competences de base en situation professionnelle On peut citer la mise en place du Salari polyvalent gt dans la branche des ateliers et chantiers d insertion qui reconnait la ma trise de comp tences de base en prenant appui sur le R f rentiel des comp tences cl s en situation professionnelle Dans ce m me registre le secteur de la propret a fait voluer son action Ecrits professionnels gt vers un dispositif complet d appropriation des savoirs de base adoss au R f rentiel des comp tences cl s en situation pro
327. tion et de formation de base de donner les axes de travail fixer les priorit s du programme d organiser et coordonner le financement du programme de suivre et d valuer les actions men es et leur impact sur les b n ficiaires Le 4 octobre dernier les participants aux assises r gionales de la 9 Guadeloupe sont arriv s au m me constat se fixant pour objectif la mise en place d un Prefob sur leur territoire Enfin une attention particuli re doit tre accord e l valuation des actions du Plan notamment en consolidant la cellule d valuation du dispositif qui doit revoir les indicateurs de r sultats et red finir les protocoles d valuation gt Articulation de la gouvernance Pilotage strat gique CCREFP Pilotage op rationnel Prefob Evaluation des actions du plan 10 DARES SEPEFP FPIPJ ZL 04 13 10 10 2013 Quelques donn es de cadrage pour mieux appr hender les difficult s l crit 1 Retour sur les d finitions de notions mesurables dans l enqu te Information et vie quotidienne 1VQ de l Insee Les taux de r ussite aux exercices de mesure des comp tences fondamentales qui sont administr s aux personnes interrog es dans l enqu te IVQ permettent de mettre en vidence diff rents degr s de difficult l crit parmi lesquels Illettrisme Selon l UNESCO Situation des personnes qui ont t alphab tis es mais qui n ont pas acquis ou qui ont perdu
328. tion internationale des adultes a pour but d valuer les comp tences fondamentales de la population adulte en mati re de traitement de l information Elle permet de mesurer les capacit s des adultes comprendre et utiliser des informations contenues dans des textes domaine dit de l crit ou des informations chiffr es et des id es math matiques domaine dit des chiffres INSEE Premi re n 1426 d cembre 2012 CNFPTLV d cembre 2013 23 gt UINSEE a tudi les r sultats de l enqu te PIAAC 2012 qui montre qu en France 21 6 des adultes de 16 a 65 ans ont un faible niveau de competences dans le domaine de Pecrit Ces r sultats sont inf rieurs a la moyenne des 24 pays de OCDE 15 5 Avec un me score de 262 points la France se situe ainsi la 15 place La situation est cependant diff rente selon l ge des personnes interrog es Les personnes g es de 25 34 ans ont davantage de facilit en moyenne pour tirer parti des informations crites L cart avec les personnes plus g es est particuli rement marqu en France m tropolitaine Dans le domaine de l crit le score moyen des 25 34 ans d passe de 36 points celui des personnes g es de 55 65 ans 278 points contre 242 points gt La DEPP minist re de l ducation nationale vient de publier les premiers r sultats de l enqu te PISA 2012 Ils tablissent que lt en compr hension de l crit
329. tre en favorisant la r flexion des quipes enseignants et non enseignants sur la ma trise de la langue fran aise et mobiliser les dispositifs d accompagnement existants Favoriser les partenariats locaux pour mieux pr venir l illettrisme tablissements scolaires services de sant m diath ques centres de loisirs mouvements d ducation populaires secteurs culturels et sportifs Le renforcement de ces partenariats associant galement les collectivit s locales sera essentiel notamment dans les zones rurales et les zones urbaines sensibles CNFPTLV d cembre 2013 74 Agir pendant la formation professionnelle initiale Recommandations Rep rer syst matiquement les situations d illettrisme au moment de l entr e en apprentissage Diffuser plus largement et renforcer l utilisation de la bofte a outils de remediation de l illettrisme destination des CFA Agir aupr s des jeunes d crocheurs Recommandations Former les conseillers des Missions Locales au rep rage des situations d illettrisme leur donner les moyens d accompagner les jeunes rep r s pendant la JDC Mutualiser les outils au sein du R seau et favoriser la circulation des bonnes pratiques Agir dans le monde professionnel Recommandations Pour les adultes qu ils soient en emploi ou demandeurs d emploi les exp riences conduites montrent qu il s agit de construire et financer des
330. tre le d crochage scolaire en s appuyant sur le CPF dont sera dot tout jeune entrant dans la vie active 2 4 2 Les missions locales peuvent rep rer les situations d illettrisme Les missions locales travers leur mission d accompagnement global des jeunes de moins de 26 ans sont amen es rep rer les situations d illettrisme Une pr sentation du r le et des services des missions locales est syst matiquement faite aux jeunes non scolaris s rep r s en difficult pendant la JDC parfois la pr sence de conseillers est assur e sur place lors de la JDC l occasion des Assises R gionales de lutte et de pr vention de l Illettrisme du 2 juillet 2013 Toulouse un bilan a montr que chaque ann e 5 6000 jeunes accueillis en mission locale sont dans des situations de non ma trise des savoirs de base Les difficult s rencontr es par les structures sont la mobilisation p renne des outils et des solutions propos es les acteurs de l insertion pouvant tre insuffisamment outill s avec des dispositifs adapt s ces jeunes En effet les missions locales ont recourt au dispositif Comp tences cl s cofinanc par l tat et l Union europ enne sur des fonds structurels europ ens dont les prescripteurs sont nombreux P le emploi missions locales cap emploi structures d insertion par l activit conomique plans locaux pour l insertion et l emploi et tous les autres acteurs potentiels conseils g n r
331. trement a ma triser la lecture l criture et le calcul condition d une insertion reussie Agir contre l illettrisme pour s curiser les parcours professionnels des plus fragiles il sagit de donner aux adultes salari s ou demandeurs d emploi confront s ce probl me les moyens d tre plus autonomes pour faire face des changements r ussir une volution professionnelle conserver leur emploi ou en trouver un nouveau s agit aussi pour les entreprises de s adapter plus facilement aux mutations dans leur environnement et d tre plus comp titives Agir contre Fillettrisme pour rendre effectif l acc s de tous aux droits il s agit de faciliter la capacit tre autonome dans les d marches de la vie quotidienne acc s aux soins la culture aux formalit s administratives participation citoyenne Seule une action collective men e conjointement par l Etat les collectivit s territoriales les partenaires sociaux les entreprises et la soci t civile chacun dans son c ur de m tier et dans le respect des comp tences de chacun permet d offrir des solutions adapt es pour faire reculer l illettrisme N anmoins l Education Nationale et les responsables du syst me de formation professionnelle continue sont les premiers concern s Le code de l ducation article L121 2 en r f rence la loi d orientation de lutte contre l exclusion de 1998 d finit d ailleurs la lutte contre l illettrisme
332. tte Toulouse propose le DATIC Dispositif d Accompagnement par les Technologies de l Information et de la Communication un dispositif innovant d apprentissage des savoirs de base qui utilise les outils num riques pour confronter les jeunes leurs difficult s Recommandations Former les conseillers des Missions Locales au rep rage des situations d illettrisme leur donner les moyens d accompagner les jeunes rep r s pendant la JDC Mutualiser les outils au sein du r seau des Missions Locales et favoriser la circulation des bonnes pratiques 2 43 Le Service Militaire Adapt SMA offre aux d crocheurs scolaires des Outre mer une prise en charge globale Le SMA s adresse aux jeunes des g s de 18 26 ans d crocheurs scolaires 30 40 de jeunes illettr s 60 sans brevet des coll ges ch meurs de longue dur e et jeunes en risque de d socialisation 25 des stagiaires originaires de ZUS Il leur offre un parcours professionnalisant et une remise niveau scolaire les savoirs de base et comp tences cl s en situation professionnelle une aide l insertion professionnelle Le parcours du service militaire adapt comprend les phases suivantes CNFPTLV d cembre 2013 39 e Definition du projet professionnel selon les souhaits et les capacites du jeune mais en relation avec les besoins du marche du travail local Formation professionnelle certifiante pr ce
333. tte diffusion doit permettre de montrer que l entreprise s engage sur ces sujets doit pouvoir toucher les salari s en situation d illettrisme eux m mes ce qui implique de construire les messages en ce sens et avec les pr cautions n cessaires pour une compr hension par les personnes vis es et les inciter engager une d marche vers la formation aux savoirs de base d marche qui peut tre relay e par les acteurs de l entreprise pour se concr tiser ensuite Orientation 2 2 Structurer et d velopper une offre qualifi e et efficace d accompagnement des entreprises et de formation des salari s aux savoirs de base Objectif op rationnel 10 Mieux cerner le champ de l offre formation aux savoirs de base gt pour mieux d nombrer les personnes form es et mieux conna tre l offre existante Mise en uvre op rationnelle a R unir les OPCA sensibilis s et le CNFPT sur les enjeux de la formation aux savoirs de base et d finir avec eux et sur la base du r f rentiel des comp tences de base en entreprise de I ANLCI le champ couvert par la formation aux savoirs de base Ce travail doit permettre de mieux identifier le champ d action l offre existante et de mieux d nombrer les personnes form es c est un moyen de mieux suivre ce qui se fait sur les savoirs de base en entreprise et de limiter les confusions b Elaborer puis renseigner un tableau de bord permettant de d nombrer les personnes form es sur les formations q
334. ttrisme est un des ph nom nes massifs d exclusion dans notre soci t il est encore aggrav par les conditions de vie en prison C est un obstacle essentiel a la r insertion sociale et professionnelle de ceux qui en sont victimes C est pourquoi un rep rage des personnes illettr es a t initi par l administration p nitentiaire d s 1994 Les bilans r alis s a l entr e en d tention par les enseignants mis disposition par l Education nationale montrent que les personnes d tenues sont globalement en tr s grande difficult 1 5 n a jamais t scolaris 4 7 ne parlent pas le fran ais et 5 1 le parlent de mani re rudimentaire 47 9 sont sans aucun dipl me 79 9 ne d passent pas le niveau CAP 28 8 96 des personnes sont issues de cursus courts ou d echecs du syst me scolaire primaire enseignement sp cialis CPPN sortie de coll ge avant la 3e 26 7 des personnes rencontr es chouent au bilan de lecture propos 10 9 sont en situation d illettrisme av r au regard du test et 15 8 chouent du fait de difficult s moindres L enseignement Conform ment au code de proc dure p nale et aux r gles p nitentiaires europ ennes l enseignement est assur dans tous les tablissements p nitentiaires L obligation scolaire est de r gle pour les moins de 16 ans et une d marche incitative est adopt e vis vis des mineurs de 16 18 ans et des jeunes d tenus
335. tuation d illettrisme sur le territoire regional Le travail de rep rage et de saisie des donn es relatives aux jeunes en situation d illettrisme par les personnels des ML PAIO de la r gion permet d identifier le nombre de jeunes en situation d illettrisme parmi la totalit des jeunes re us par un conseiller dans les 29 derniers mois Ce rep rage permet aux conseillers de mieux accompagner les jeunes dans le cadre de leur orientation sociale et professionnelle Dans certaines r gions comme par exemple en region Centre l action des ML PAIO s inscrit dans le cadre des Plans r gionaux de lutte contre l illettrisme Ainsi en tant que partenaires leur action prend des formes diverses pour s adapter aux diff rentes situations de travail pour mieux accompagner et s curiser les parcours des jeunes en situation d illettrisme Recommandations Renforcer la professionnalisation des acteurs de l accueil information orientation accompagnement et de l volution professionnelle quelle que soit leur structure en les dotant d une meilleure connaissance des m thodes de pr vention et de lutte contre l illettrisme en amplifiant les efforts d information et de sensibilisation en intensifiant l outillage kit du praticien pour qu ils soient en capacit d adapter leurs pratiques un suivi effectif et efficace des personnes en situation d illettrisme et puissent proposer les solutions de formation qui convienne
336. tuation d illettrisme et puissent contribuer les motiver puis les orienter vers un parcours de formation 15 Orientation 3 1 Faire emerger et multiplier sur les territoires les initiatives de pr vention et de lutte contre l illettrisme dans le champ de l ducation de la culture et de la coh sion sociale Objectif op rationnel 13 Elargir le cercle d acteurs sensibilis s dans les champs de l ducation de la culture et de la coh sion sociale pour faciliter le rep rage des personnes en situation d illettrisme et d velopper les initiatives de pr vention et de lutte contre l illettrisme Mise en uvre op rationnelle a Organiser des rencontres avec les pilotes et financeurs des politiques de coh sion sociale pour les sensibiliser sur l illettrisme et l implication qu ils peuvent avoir sur ce champ Par pilotes et financeurs des politiques de coh sion sociale on entend les collectivit s les associations d lus les r seaux associatifs et caritatifs les pr fectures les DDASS les DLA Ces rencontres visent la sensibilisation et la mobilisation des acteurs en contact avec les personnes en situation d illettrisme de leurs responsables ou de leurs financeurs afin qu ils s outillent pour tre en mesure de rep rer d accompagner et d orienter au mieux ces personnes Ces rencontres porteraient sur leurs int r ts a agir et les actions possibles les moyens et outils de l action b Soutenir et organiser de
337. u niveau du certificat de formation g n rale Degr 4 Comp tences renfor ant l autonomie pour agir dans la soci t de la connaissance Ce degr regroupe l ensemble des comp tences n cessaires pour tre l aise dans la soci t s adapter aux volutions et continuer se former Il correspond au bagage de fin de scolarit obligatoire Le degr quatre est proche des exigences de formation g n rale des qualifications de niveau V CAP BEP Brevet des coll ges etc Extrait du Cadre national de r f rence pour l acc s de tous la lecture l criture et aux comp tences de base Une fois d accord sur la m thode de travail partag e nous proposons qu une r flexion s ouvre sur les premi res propositions suivantes En ce qui concerne la mesure de Fillettrisme 1 G n raliser enqu te INSEE Information et vie quotidienne IVQ toutes les r gions pour que les d cideurs puissent disposer d une id e pr cise des besoins dans la population Les r sultats des enqu tes IVQ dissipent les id es re ues sur l illettrisme et constituent des leviers puissants qui facilitent l engagement contre l illettrisme des pouvoirs publics nationaux territoriaux et des partenaires sociaux Avec une r dition des enqu tes tous les 5 8 ans il est possible de mesurer l volution du ph nom ne de v rifier si les efforts portent leurs fruits Et d adapter si besoin est les moyens mis en uvre 2 V
338. ue chaque OPCA et le CNFPT int grent ce champ Ce tableau de bord capitaliserait les donn es remont es des OPCA et pourrait tre tenu par le charg e de mission r gional entreprises 13 Objectif op rationnel 11 Promouvoir les changes entre professionnels de la formation et la capitalisation des pratiques de formation aux savoirs de base en entreprise Mise en uvre op rationnelle a Continuer r unir les organismes de formation volontaires autour d changes de pratiques de formation aux savoirs de base en entreprise anim s par un professionnel b Capitaliser en continu les pratiques exp riences et t moignages et diffuser largement la mati re produite Objectif op rationnel 12 Encourager l innovation dans les pratiques de formation aux savoirs de base des salari s Mise en uvre op rationnelle a Soutenir les exp rimentations ing nierie d accompagnement et ing nierie p dagogique b Encourager les d marches de formation aux savoirs de base articul es avec des d marches plus globales de formation VAE qualification Tous les cahiers des charges de formation aux savoirs de base encouragent ces articulations de nombreuses exp riences existent mais il est n cessaire de continuer encourager les initiatives dans ce champ pour contribuer lever les contraintes logistiques mat rielles ou li es des r ticences p dagogiques c Encourager les initiatives de lien entre formation de personn
339. uelle efficacit Les plans r gionaux de pr vention et de lutte contre Fillettrisme Recommandations Renforcer la pr vention et la lutte contre l illettrisme dans les zones rurales en prenant appui sur les mairies et les zones urbaines sensibles ZUS D velopper des actions de sensibilisation des Conseils g n raux aux questions d illettrisme Exemples d actions r gionales Recommandation AU niveau national assurer la pr sence de repr sentant des Conseils r gionaux au sein du Conseil d administration du GIP ANLCI Sensibiliser et d velopper l outillage pour tous les professionnels en charge de l orientation tous les moments de la vie Recommandations Renforcer la professionnalisation des acteurs de l accueil information orientation accompagnement et de l volution professionnelle quelle que soit leur structure en les dotant d une meilleure connaissance des m thodes de pr vention et de lutte contre l illettrisme en amplifiant les efforts d information et de sensibilisation en intensifiant l outillage kit du praticien pour qu ils soient en capacit d adapter leurs pratiques un suivi effectif et efficace des personnes en situation d illettrisme et puissent proposer les solutions de formation qui conviennent Proposer aux signataires d une convention cadre avec l ANLCI la r alisation d un bilan sur les apports et r alisation de cett
340. ur certaines personnes ces difficult s en lecture et criture peuvent se combiner des degr s divers avec une insuffisante ma trise d autres comp tences de base comme la communication orale le raisonnement logique la compr hension et l utilisation des nombres et des op rations la prise de rep res dans l espace et dans le temps etc CNFPTLV d cembre 2013 9 Malgr ces d ficits les personnes en situation d illettrisme ont le plus souvent acquis de l exp rience une culture et un capital de comp tences en ne s appuyant pas ou peu sur la capacit a lire et a crire Certaines ont pu ainsi s int grer a la vie sociale et professionnelle mais l quilibre est fragile et le risque de marginalisation permanent D autres se trouvent dans des situations d exclusion o l illettrisme se conjugue avec d autres facteurs gt Quatre paliers permettent de graduer l avanc e vers la ma trise des comp tences de base On peut consid rer qu on est sorti de Fillettrisme lorsqu on ma trise le degr 2 Degr 1 Rep res structurants Comp tences permettant de se rep rer dans l univers de l crit identification des signes et des mots dans l univers des nombres base de la num ration dans l espace et dans le temps de participer des changes oraux avec des questions r ponses simples etc Degr 2 Comp tences fonctionnelles pour la vie courante Comp tences permettant dans un environne
341. urage familles amis qui peuvent tre aussi de bon relais de mobilisation des personnes en situation d illettrisme b Sensibiliser et mobiliser les acteurs pouvant participer a la pr vention l accompagnement et la lutte contre l illettrisme Cet objectif se d cline op rationnellement travers l axe 1 objectif op rationnel 2 sensibiliser et outiller en continu les acteurs de VAIO au rep rage des situations d illettrisme laxe 2 objectifs op rationnels 7 sensibiliser mobiliser et outiller les acteurs relais vers l entreprise gt pour optimiser leur capacit de rep rage des besoins et d accompagnement a l mergence des demandes 8 sensibiliser mobiliser et outiller les entreprises pour optimiser leur capacit de rep rage des besoins et de construction de la commande de formation l axe 3 objectif op rationnel 13 largir le cercle d acteurs sensibilis s dans les champs de l ducation de la culture et de la coh sion sociale pour faciliter le rep rage des personnes en situation d illettrisme et d velopper les initiatives de pr vention et de lutte contre l illettrisme 23 4 3 Dynamiser l ing nierie par la capitalisation des Orientation pratiques actions et outils Objectif op rationnel 29 Capitaliser en continu les m thodes les actions et les pratiques pour dynamiser l ing nierie d action Mise en uvre op rationnelle a S appuyer sur les instances de suivi et de pilotage territoriali
342. utte contre l illettrisme et du renforcement des comp tences linguistiques au service de la construction et ou de la validation du projet professionnel La majorit du public accueilli par ces programmes est de niveau V et infra V Pour ces jeunes la R gion a labor en concertation avec les op rateurs de formation et les missions locales une carte de comp tences et un r f rentiel d insertion professionnelle en direction des jeunes non qualifi s Ils permettent d inscrire le programme lt Avenir Jeunes gt dans une approche globale de l insertion qui favorise notamment le d veloppement des comp tences cl s au service du projet professionnel pour tous les jeunes ayant int gr le dispositif et contribue la professionnalisation des acteurs de l insertion socio professionnelle CNFPTLV d cembre 2013 40 2 5 Agir dans le monde professionnel La moiti des personnes en situation d illettrisme sont en emploi 10 sont demandeurs d emploi Agir contre Fillettrisme c est donc agir dans les entreprises les associations les services publics qui les emploient Etre en situation d illettrisme ne signifie pas ne pas avoir de comp tences professionnelles c est la raison pour laquelle le plus souvent l illettrisme ne se voit pas N anmoins les m tiers requi rent de plus en plus l usage de l crit pour satisfaire aux obligations de s curit de tra abilit et de qualit Face aux mutations technologiques et
343. utte contre le d crochage scolaire liant ainsi situation d illettrisme et d crochage scolaire en insistant de fait sur le n cessaire renforcement de la pr vention Enfin quelques contrats voquent cette th matique de fa on g n rale lutter contre l illettrisme gt lt rem dier l illettrisme lt renforcer la lutte contre illettrisme gt et noncent des priorit s orientations et actions mettre en uvre gt Pr vention et lutte contre Fillettrisme la n cessaire coordination des acteurs et l importance d une professionnalisation des quipes sur les territoires Sur le sujet de la pr vention et de la lutte contre l illettrisme la grande majorit des contrats insistent sur la n cessaire coordination des acteurs des signataires du CPRDFP Etat dans ses diff rentes composantes R gion et des partenaires tels que P le Emploi les acteurs de l AIOA les partenaires sociaux et les OPCA lt Coordination des acteurs gt lt f d rer les prescripteurs gt lt coordination des actions de l Etat et de la Region CNFPTLV decembre 2013 66 La plupart des contrats envisagent le renforcement de la relation avec les partenaires sociaux et plus largement avec le monde de l entreprise pour mieux pr venir et lutter contre Fillettrisme renforcer la sensibilisation aupr s des acteurs de l entreprise lt renforcer les relations avec les branches professionnelles
344. uuosi d un p uonpubis q oWSH 9IIL 24009 mni 3 ul uBeduuo op p uonusAsid op jeuolbsi uejd np u SIL ians Jnisodsip un 1 36 8E 3 4 514113711 1 3441NO2 3110 30 53 111104 530 13 5 0112 540 NOLLVTTVA4 Q 13 IAINS 30 31141504510 NN 34411415 2 69 sauedi nded s p sinjeu 39 s1QUON lIAIns 1luuo52 onbeus suolun i SIQUON 59 125 02 IAIMS s p onbiyde15oo6 IqWON ulsseq 4ed sinoo5ied s p IAINS emozu PWO un JIUN91 3 ninsuo ZE sauedi nded s p s1njeu 39 14 1luuo5 nbpu suolun i 591125 02 s silelio1l14 1 4 s lulo2 Io duu p uisseq 26ejolid 1luuo5 un Jiun i 3 l ninsuo 9 JIO1l1J 1 ooueusyedde p ainjonas ed uonnJed i 5 ulsseq Jed 2110311183 in 1euulue un SE 3104 214 N4 ANWSTILL3TIL 1 341 3111 V1 40 14 4 VI 30 29V101Id 41 14 NOLLV INV 1 5 T s uoneuuliue p pilosuo LE 3104 2 14 N4 4ASTdLI411L1 13 1VNOI934 XNVAAIN Xnv SLVINYVNILUHVd 531 13 NOLLVMT
345. vent rep rer les situations d illettrisme 38 2 4 3 Le Service Militaire Adapt SMA offre aux d crocheurs scolaires des Outre mer une prise en charge globale uuu T Nu sam s lil m d n 39 2 4 4 lt Avenir Jeunes gt en R gion Ile de France 40 CNFPTLV d cembre 2013 2 2 5 Agir dans le monde professionnel 41 2 5 1 Les leviers pour agir Mobiliser les partenaires sociaux sur plusieurs niveaux 41 2 5 2 Agir dans la fonction publique territoriale 44 2 5 3 Accompagner les demandeurs d emploi avec le programme lt comp tences cl s gt 44 2 6 Agir pour la reconqu te des savoirs de base 47 2 6 1 Conception des actions de formation et d accompagnement des personnes en situation d illettrisme ou en difficult avec les comp tences de base 5 2222 22 47 2 6 2 Rep rage des personnes d tenues en situation d illettrisme ou en difficult avec les comp tences de bas ieren eieiei aeaoe een tete ee teste 48 2 6 3 D marches de certification 49 2 6 4 L innovation au service de la pr vention et de la lutte contre l illettrisme 50 Partie 3 Coop rer en r gio
346. vre op rationnelle Certains acteurs quelques missions locales URLIP l AFTAM CARDAN travaillent la mobilisation des personnes en situation d illettrisme entre le moment o une formation leur a t propos e et l entr e en formation n est pas toujours au rendez vous et la formation n est pas toujours possible de suite Cette tape de parcours para t devoir tre renforc e pour s curiser certains parcours qui s interrompent juste apr s le rep rage a Pr ciser les attendus et les pratiques des actions d accompagnement individualis et de mobilisation des personnes en situation d illettrisme visant construire l app tence formative Pour ce faire R unir les acteurs qui les pratiquent Missions locales URLIP AFTAM CARDAN et construire un socle d attendus et de m thodes partager Int grer dans les sessions de sensibilisation des r seaux AIO les l ments qui concernent les pratiques d accompagnement individuel b Identifier les op rateurs de la mise en uvre de cette tape de parcours sur les territoires Orientation 1 4 Optimiser l offre de formation et favoriser l acc s a l emploi des personnes en situation d illettrisme Objectif op rationnel 5 Exp rimenter la nouvelle offre de formation destination des personnes en insertion Mise en uvre op rationnelle L Etat et la R gion ont reconfigur leur offre de formation aux savoirs de base en 2008 Dans ce co
347. x habituelles s parations administratives et institutionnelles Ce sont des actions qui doivent prendre place tout au long du parcours des personnes et v ritablement tout au long de la vie de la petite enfance l ge adulte De la sensibilisation des ma tres d s les classes maternelles la formation des employ s dans les services aux personnes g es ou au service militaire adapt Outre Mer les auditions ont permis d etayer les analyses et de concr tiser les recommandations qui seront faites au long des trois parties du rapport Prendre la mesure du probl me Agir sur tous les fronts et tout au long de la vie de la petite enfance la formation des salari s en emploi et des demandeurs d emploi Coop rer en region dans la lutte contre l illettrisme Tels sont les axes de ce rapport qui conclut sur quatre grandes familles de propositions mises en exergue faire baisser le taux d illettrisme de deux points d ici 2018 le mesurer pour chaque region et en evaluer les r sultats concentrer les actions sur deux priorit s a des ges diff rents de la vie d une part en matiere de prevention de Fillettrisme chez les enfants et les adolescents par des actions vigoureuses de formation des enseignants et de sensibilisation des familles d autre part CNFPTLV decembre 2013 6 par des mesures en direction des plus de 45 ans et des r sidants en zones rurales ou urbaines sensibles qu ils soient salari
348. x AIO et sur tous les territoires Cette g n ralisation doit permettre d optimiser partout le rep rage des situations d illettrisme et l orientation vers la formation b G n raliser les r f rents techniques ressource au sein des r seaux AIO Tous les professionnels de l AIO ne peuvent pas avoir et conserver en continu une connaissance pointue des dispositifs de lutte contre l illettrisme Le r f rent doit tenir jour son information et ses connaissances doit tre en mesure d accompagner et de conseiller ses coll gues sur les pratiques d velopper et le cas ch ant repr senter sa structure aupr s des partenaires sur ce sujet par d l gation de son responsable c G n raliser le diagnostic de ma trise de savoirs de base l entr e dans les structures de l AIO Ce diagnostic doit permettre de mieux rep rer et de mieux orienter les publics La consolidation par territoire des diagnostics r alis s peut permettre par ailleurs de mieux pr ciser les besoins de formation sur les territoires d G n raliser le livret de suivi et la fiche de liaison entre les prescripteurs et l organisme de formation Ce livret de suivi exp riment en 2008 cherche viter la d perdition d information entre les prescripteurs et l organisme de formation e Construire un partenariat avec les entreprises de travail temporaire pour qu elles mettent galement en uvre le diagnostic de savoirs de base Plusieurs entreprises de travail

CNFPTLV rapport Illettrisme 20 décembre 2013

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