Entretien des bassins de lit et pots de chaises garde-robe
Contents
1. tiquettes manquantes Les alarmes de certains appareils ont t test es si un pro duit est absent un signal retentit Le fonctionnement de l appareil est impossible un message sur l cran digital in dique le type de produit absent Les produits n cessaires taient connus par seulement 20 des agents Des agents disaient que ce n tait pas eux qui s en occupaient sans savoir qui changeait les produits Les professionnels sont gar s par la diversit des produits utilis s avec trois marques diff rentes et des appareils fonctionnant avec un ou deux produits diff rents pas tou jours clairement identifi s Une clarification des produits utiliser doit tre faite et clairement affich e sur le LB Le syst me plein vide du ser vice approvisionnement permet des commandes adapt es Le syst me plein vide fonctionne avec des tiquettes code barres Si ces tiquettes ne sont pas repositionn es la bonne place les erreurs se p rennisent Lors de l enqu te nous avons constat sur une tag re une inversion des produits pour lave vaisselle et lave bassins Un contr le des tiquettes est organiser avec le service approvisionnement pour tout le GHG gt Modes d emploi Les modes d emploi absents doivent tre remplac s Cela permettra aux utilisateurs peu habitu s de positionner les bassins et les pots correctement Il y a plusieurs mod les diff rents selon les marques de chaise garde robe Nous av2. pr cise qu en l absence de lave bassin une protection du bassin est possible par un sac plastique garni de cellulose absorbante ce sac sera ferm et limin rapidement dans un sac jaune 13 Un LB doit permettre au personnel de vider de nettoyer et de d sinfecter les bassins urinaux et pots sans contaminer l environnement et le personnel avec les micro organismes pr sents dans les urines et les f ces Il doit produire un bon nettoyage et une d sinfection suffisante Ces appareils doivent satisfaire aux exigences et essais pr vus dans la partie 3 de la Norme AFNOR 15883 3 14 Un agent mouillant d tartrant facilite le d collement des excreta et vite l entartrage des buses Un produit d tergent peut tre utilis pour compl ter l effet m canique de lavage par les jets Pour la plupart des LB la d sinfection est thermique par exposition du mat riel une vapeur de 80 C minimum pen dant 60 secondes 15 En 2011 une tude grenobloise a montr la qualit de la d sinfection apport e par les LB et donc l impact de ces appareils pour pr venir la transmission des principales bact ries f cales ent robact ries et ent ro coques 4 Concernant le CD la meilleure efficacit pour n avoir plus de colonies pr sentes sur les bassins est obte nue en combinant un cycle intensif avec l usage d un d ter gent alcalin 16 Pour faciliter les op rations le local devrait disposer au mi nimum d un c t
3. sale pour d poser le mat riel si le LB est en fonction et un c t propre pour entreposer le mat riel d sinfect 17 Cet am nagement sera compl t par un vidoir avec chasse d eau et un vier suffisamment grand pour immerger et nettoyer le mat riel si le LB est en panne ou en maintenance Les bassins et seaux de chaises perc es devront tre en bon tat pour tre bien entretenus un bassin dont le vernis est caill ne peut pas tre entretenu efficacement m me en lave bassin Les bassins et seaux de chaise perc e sont renouveler r guli rement selon une p riode d finie avec les quipes d hygi ne pour viter la colonisation du mat riel trop v tuste pour tre entretenu efficacement 18 Mat riel et m thode L tude a eu lieu sur un groupement de trois h pitaux g riatriques GHG soit plus de 800 lits comportant des unit s de court s jour de soins de suite de longue dur e et EHPAD Le parc de lave bassins est de 41 appareils 38 de marque Meiko 2 de marque Arjo et 1 de marque Sce med r partis sur 31 unit s Certaines unit s disposent de 2 LB un sur chaque aile Il n y avait pas de maintenance pr ventive mise en place au moment de l tude Un mode d emploi fourni par le cons tructeur tait affich sur l appareil Les bassins et les seaux n taient pas particuli rement attribu s des patients Une fois lav s et s ch s ils taient rang s dans le local vidoir avan
4. Alin amp as valuation des pratiques Entretien des bassins de lit et pots de chaises garde robe de la th orie la pratique E Pascal Pornon Introduction L usage des bassins de lit des urinaux ou des chaises garde robe est fr quent en service de g riatrie Ces dispositifs m dicaux r utilisables souill s par des excreta et contami n s par des micro organismes doivent tre soigneusement lav s et d sinfect s pour viter tout risque de transmission crois e au sein d une population pr sentant des facteurs de fragilit certains Les urines sont st riles sauf en cas d infection et il existe des portages asymptomatiques de germes sans signe cli nique Une tude r alis e en g riatrie montrait un taux lev 49 de bact riuries asymptomatiques 1 Le tube digestif h berge environ cent mille milliards de bac t ries 10 soit un bon kilogramme 2 Ces micro organismes sont pour la plupart essentiels au fonctionne ment du tube digestif Certains peuvent poss der un pouvoir hautement patho g ne ou pid miog ne Parmi ceux ci le Clostridium difficile CD ce bacille Gram positif ana robie poss de des caract ristiques morphologiques spore qui lui conf rent une grande r sistance dans l environne ment et un fort pouvoir pid miog ne et ou hypertoxino g ne comme la souche 027 3 Ce bacille Gram positif est le premier ent ropathog ne responsable des diarrh es no
5. ces locaux Une r flexion doit tre engag e dans chaque unit pour d finir ce qui peut tre stock dans ce local et comment gt gt Les pratiques des soignants Des pratiques conformes ont t observ es pour la moiti des soignants sur les trois sites et dans tous les services visit s Le protocole est donc tout fait applicable L autre moiti des soignants ne suivait pas la proc dure elle vidait les bassins voire les lavaient avant de les mettre dans le LB Certains argumentaient que c tait pour com penser un manque d efficacit de l appareil d autres pen saient que c tait sale de mettre des selles directement dans le LB ou que cela risquait de le boucher Ces pratiques sont propices la diss mination de germes qui peuvent survivre longtemps dans l environnement et servir de r ser voirs secondaires pour la transmission crois e 3 Traverser le couloir avec un bassin contenant des selles tait per u comme pas propre Alors que tous les services disposaient de couvercles ils taient peu utilis s La per sonne qui prend un bassin ne pense pas automatiquement prendre un couvercle soit parce qu elle ne sait pas qu il y en a soit parce que ce n est pas int gr dans son geste Un tiers des personnes utilisait des sacs de protection tr s peu pour les bassins mais plus pour les chaises garde robe Cette pratique tait tr s r pandue sur un tablissement Pour certains c tait une prati
6. e mode d emploi affich 19 locaux lave bassins 50 taient organis s avec une zone sale une zone propre un poste de lavage de secours et un espace pour entreposer les bassins En croisant les donn es op rationnalit implantation et produits disposition le jour de l enqu te 3 services seulement taient en mesure d offrir un dispositif complet et op rationnel d entretien des bassins et chaises garde robe gt Bassins et pots taient observ s stock s dans le local lave bassins mais pas ceux en cours d utilisation ou rang s dans les chambres des patients 110 23 bassins et pots stock s n taient pas propres 47 10 taient us s ou cass s gt 75 professionnels rencontr s 57 aides soignantes et 18 infirmi res 37 personnes 50 mettaient les bassins et les pots di rectement dans le LB 25 personnes 33 vidaient les bassins dans les toilettes 13 personnes 17 vidaient et nettoyaient les bassins et pots avant de les emmener dans le LB 1 personne faisait tout dans le cabinet de toilette pour 37 personnes 50 le transport des bassins vers le LB se faisait couvert En cas de panne du LB aucune proc dure d grad e n a t retrouv e dans les unit s Les bassins et pots taient le plus souvent vid s en chambre 84 11 dans les vidoirs pour tre nettoy s 60 en chambre et 40 dans le local LB L usage de douchettes n a pas p
7. es agents pathog nes que pouvaient contenir les selles Une fiche a t tablie pour chaque LB observ et pour chaque entretien r alis avec un soignant Pour les lave Alin amp as Lettre d information du CClin et des Arlin du Sud Est avril 2014 n 2 Page 2 5 RJ destin e aux Acteurs de la Lutte contre les Infections Nosocomiales amp Associ es aux Soins CClin Sud Est bassins des photos taient r alis es en plus pour un futur plan de communication L audit avait un volet p dagogique quand les agents ne connaissaient pas les produits et quand cela tait possible nous leur montrions les produits n cessaires et comment les renouveler Les donn es ont t saisies et trait es sur EPI Info Les commentaires libres et les observations ont t analys s manuellement R sultats L tude s est effectu e en mai et juin 2013 37 lave bassins ont t observ s sur 41 434 collecteurs d excreta ont t valu s 212 bassins en polypropyl ne et 222 pots en mati re plastique 75 entretiens avec les personnels des 3 sites ont t r ali s s gt Lave bassins 50 fonctionnaient avec un seul produit rin ant d tartrant 50 fonctionnaient avec deux produits 1 rin ant d tartrant et 1 d tergent 25 lave bassins 2 3 taient op rationnels 12 n taient pas op rationnels absence du bon produit produits invers s 8 services 20 n avaient pas d
8. il 2014 n 2 Page 5 5
9. ncept AO et son arri re fond biolo gique Soci t suisse de st rilisation hospitali re Lien 16 Alfa MJ Olson N Buelow Smith L Murray BL Alkaline detergent combined with a routine ward bedpan washer disinfector cycle eradicates Clostridium difficile spores from the surface of plastic bedpans American Journal of Infection Control 2012 41 4 381 383 17 Delaisements F Chanteloup C Pr vention des infections li es l environnement la n cessaire gestion des excreta Partie 1 et partie 2 11eme journ e du R seau r gional de Basse Normandie 2011 Lien 18 Minist re des affaires sociales et de la sant Instruction n DGOS PF2 DGS R11 2014 08 du 14 janvier 2014 relative aux recommandations pour la pr vention de la transmission crois e des bact ries hautement r sistantes aux antibio tiques mergentes Non parue au Journal officiel 2014 83 pages Lien 19 Bryce E Lamsdale A Forrester L et al Bedpan washer disinfectors an in use evaluation of cleaning and disinfec tion Am J Infect Control 2011 39 7 566 70 20 Thiriet L Jeunesse K lbarissene B Evaluation des moda lit s d utilisation des collecteurs pour excreta tat des lieux et plan d am lioration de la qualit XXIIle Congr s SF2H 2012 Lille Lien CClin Sud Est Alin amp as Lettre d information du CClin et des Arlin du Sud Est destin e aux Acteurs de la Lutte contre les Infections Nosocomiales amp Associ es aux Soins avr
10. ns et pots n est pas connue Le personnel n est pas toujours satisfait du fonctionnement du LB et des pra tiques inadapt es existent en lien avec une sous estimation des risques Les r sultats de cette enqu te conduiront la mise en uvre d un programme d am lioration qui int grera une information du personnel sur l utilisation du LB sur les produits n cessaires une r vision des mat riels et une r organisation de certains locaux m Bibliographie 1 Bonnal C Baune B Mion M et al Bacteriuria in a geriat ric hospital impact of an antibiotic improvement program J Am Med Dir Assoc 2008 9 8 605 609 2 Klingler C Microbes Les dossiers de la recherche 2010 41 41 3 Diguio N Kampf G Hautemani re A Hartemann P Clos tridium difficile une bact rie sporul e quelles difficult s pour la strat gie de pr vention Hygi nes 2008 XVI 6 343 350 4 Malot J Shum J Croize J Lagier A Ducki S Mallaret MR Evaluation de la qualit de la d sinfection r alis e par les lave bassins Hygienes 2011 XIX 6 277 283 5 Bultel C Grimault L Bilan des connaissances relatives aux virus transmissibles l homme par voie orale AFSSA 02 2007 3 pages Site ANSES Lien 6 Mallaval FO Diarrh es nosocomiales In Cours du Di pl me Universitaire en hygi ne hospitali re Universit Jean Monnet Saint Etienne 2012 7 Lesens O Vancomycin resistant Enterococci VRE Nephrologie et Th
11. nt de r aliser une tude afin d objectiver les pratiques du personnel concernant l entre tien des bassins et des seaux de chaise perc le mat riel et les locaux au regard des recommandations existantes gt Les objectifs de l tude faire l inventaire des lave bassins et valuer leur op ra tionnalit leur implantation la qualit des bassins et pots de chaises garde robe recenser les pratiques des soignants leur connaissance du fonctionnement des lave bassins et les proc dures d entre tien Revue de la bibliographie A la lecture des diff rentes recommandations et publica tions il se d gage un consensus sur le principe d limina tion des selles de nettoyage et de d sinfection des bassins pour pr venir cette transmission crois e Les pr cautions standard rigoureusement appliqu es sont compl t es par la mise en uvre de recommandations sp cifiques La SF2H en 2010 pr cise que les pr cautions appliquer dans la gestion des excreta comprennent l va cuation rapide des selles par utilisation de lave bassin ou d faut vacuation dans le r seau d assainissement suivie de la d sinfection du bassin avec un produit d sinfectant sporicide ou virucide selon le cas L utilisation de dou chettes pour le lavage des bassins est proscrire car elle entra ne une diss mination du pathog ne dans l environne ment sur la tenue et sur l agent par claboussures 9 L Observatoire du
12. ons retrouv 3 mod les diff rents dans certains locaux Un mod le a particuli rement tendance basculer s il n est pas bien positionn et ne se pr sente pas en face des buses de lavage Les modes d emploi sont la plupart du temps dit s par le fournisseur et les illustrations ne correspondent pas aux formes de mat riels utilis s Ils pourraient tre compl t s par une affiche synth tique indiquant les modalit s de char gement pour le mat riel utilis dans le service et le choix des programmes de lavage gt gt Les locaux Certains services ont des locaux adapt s une organisation correcte du local LB d autre non avec pour certains des adaptations difficilement envisageables Dans certains cas des am liorations peuvent tre envisa g es notamment sur la possibilit de d poser un bassin sale sur un support si le lave bassin est en fonctionnement Pour la zone de lavage de secours en revanche les adapta tions semblent plus difficiles Les produits n cessaires l hygi ne des mains doivent tre pr sents ainsi que les produits n cessaires pour le lavage manuel de secours On observe que bien souvent les locaux lave bassins ser vent galement de locaux de rangement On peut trouver une explication avec le manque d espaces de rangement dans les services Cependant certaines incoh rences sont difficiles admettre comme la pr sence de coussins de po sitionnement et mat riels de contention dans
13. que constante justifi e par le fait que cela vitait des pas que la chaise garde robe est individuelle D autres voquaient un usage plus cibl no tamment pour les pr cautions en lien avec une infection Clostridium difficile Le protocole tait pratiquement inconnu Dans le cas de l entretien des bassins il n y a pas une r elle conscience du risque infectieux et de l importance du mode op ratoire la r f rence la proc dure n est donc pas recherch e Onze personnes sur 75 ne connaissaient aucun germe pr sent dans les selles y a une sous estimation du risque d j observ dans d autres tudes 20 qui ne contribue pas au d veloppement de bonnes pratiques CClin Sud Est Alin amp as Lettre d information du CClin et des Arlin du Sud Est destin e aux Acteurs de la Lutte contre les Infections Nosocomiales amp Associ es aux Soins avril 2014 n 2 Page 4 5 Conclusion Au moment de l enqu te tous les services du GHG poss dent au moins un LB Tous ne sont pas op rationnels La moiti se situe dans un espace bien am nag pour l autre il y a souvent des possibilit s d am lioration par une r or ganisation et des am nagements simples L usage et le fonctionnement du LB n est pas toujours con nu du personnel ce qui conduit une sous utilisation et un d faut d entretien Les professionnels disent ne pas avoir eu d information sur le LB La proc dure de nettoyage des bassi
14. rapeutique 2009 5 S261 S264 8 Weber DJ Rutala WA et al Role of hospital surfaces in the transmission of emerging health care associated path ogens norovirus Clostridium difficile and Acinetobacter species American Journal of Infection Control 2010 38 5 Suppl 1 S25 S33 9 Soci t fran aise d hygi ne hospitali re SF2H Minist re de la Sant et des Sports Haut conseil de la sant publique HCSP Surveiller et pr venir les infections associ es aux soins page 18 SF2H 09 2010 175 pages Lien 10 Soci t fran aise d hygi ne hospitali re SF2H Observa toire du risque infectieux en g riatrie ORIG Recommanda tions pour la pr vention des infections dans les tablisse ments d h bergement pour personnes g es d pendantes EHPAD SF2H 2009 92 pages Lien 11 CClin Paris Nord Gestion des excreta dans les tablisse ments de sant et m dico sociaux Fiche technique n 7 CClin Paris Nord 06 2010 2 pages Lien 12 CLIN HCL Nettoyage d sinfectant des bassins urinaux et cantines HCL 2011 1 page 13 CLIN HCL Pr vention de la diffusion des infections Clostridium difficile HCL 2010 6 pages 14 Agence fran aise de normalisation AFNOR Norme NF EN ISO 15883 3 Laveurs d sinfecteurs Partie 3 exigences et essais pour laveurs d sinfecteurs destin s la d sinfec tion thermique de r cipients d jections humaines AFNOR 2007 11 pages 15 Rosenberg U Le co
15. risque infectieux en g riatrie recom mande dans les EHPAD de limiter les risques infectieux pour les professionnels et l environnement en utilisant un laveur d sinfecteur pour le traitement des seaux de chaise bas sins urinaux Il est recommand de prendre un contrat d entretien et de maintenance pour ce laveur d sinfecteur afin de s assurer de son bon fonctionnement 10 avril 2014 n 2 Page 1 5 Ces recommandations sont d clin es dans les outils pra tiques destin s aux professionnels Le CClin Paris Nord dans sa fiche technique n 7 sur la ges tion des excreta recommande l utilisation de bassin urinal ou chaise perc e limination recommand e dans un lave bassin situ dans un local d di acheminement prot g des bassins urinaux et chaises perc es couvercle ou sac respect du protocole d utilisation du lave bassin 11 Il pr cise qu en l absence de lave bassin les bassins urinaux bocaux et seaux des chaises perc es sont vid s et nettoy s dans le local vidoir et non dans le cabinet de toilette du patient non adapt Le protocole Nettoyage d sinfectant des bassins urinaux et cantines des Hospices Civils de Lyon HCL 12 met en application ces recommandations en indiquant le principe de fonctionnement des lave bassins LB et la n cessit de contr ler la pr sence des produits adapt s Le protocole des HCL Pr vention de la diffusion des infec tions Clostridium difficile
16. socomiales chez l adulte en 2012 4 les ent robact ries productrices de b ta lactamase BLSE ou productrices de carbap n mase EPC en constante aug mentation Escherichia coli 10 g de selle Proteus et Klebsiella les ent rocoques E faecium et faecalis r sistants aux gly copeptides ERG les virus norovirus et rotavirus responsables de gas troent rites Leur transmission est favoris e par une excr tion f cale lev e et prolong e environ 7 10 jours 5 et l existence d une excr tion pr symptomatique chez 30 des patients 6 Certains micro organismes sont particuli rement r sistants dans l environnement comme l ERG qui peut persister tr s longtemps sur les surfaces inertes 5 jours 4 mois 7 Les norovirus le Clostridium sous sa forme sporul e ainsi que les Acinetobacter peuvent survivre plusieurs semaines CClin Sud Est Cadre hygi niste Groupement hospitalier de g riatrie HCL Alin amp as Lettre d information du CClin et des Arlin du Sud Est destin e aux Acteurs de la Lutte contre les Infections Nosocomiales amp Associ es aux Soins D pascal pornon chu lyon fr sur les surfaces 8 Leur diss mination g n ralement manu port e peut se faire galement par le biais des surfaces contamin es constituant des r servoirs En g riatrie la gestion des excreta fait partie de la prise en charge en routine des patients r sidents Il est donc apparu int ressa
17. t de resservir Des couvercles taient disposition pour le transport des bassins et des seaux utilis s gt Observation des lave bassins Les LB taient consid r s pleinement op rationnels s il n y avait pas d alarme activ e si le bon d tartrant rin ant et le bon d tergent taient pr sents la date de changement des bidons n tait pas recher ch e La pr sence de tartre sur les buses tait recherch e L agencement du local vidoir tait valu sur le crit re de pr sence d une zone sale d une zone propre de stockage et d une zone de lavage de secours La pr sence de d tergent d sinfectant de gants de tabliers usage unique de pro duits pour r aliser une d sinfection des mains par friction a t recherch e La tenue du local tait appr ci e usage de rangement encombrement Les bassins ou pots taient consid r s comme corrects s ils ne pr sentaient pas de trace de mati res pas d impr gnation color e dans le plas tique et n taient ni ray s ni cass s ou fendus certains mat riels pouvant tre la fois sales et us s gt Entretiens avec le personnel un entretien de 15 mi nutes environ tait individuel sur la base du volontariat Il tait demand la personne de d crire sa mani re de prendre en charge un bassin ou un seau une fois utilis de citer les diff rents programmes et produits du LB Etait ga lement recherch e la connaissance du protocole HCL et d
18. u tre tudi 2 personnes sur 75 connaissaient la proc dure Les diff rents pro grammes taient connus par 82 des personnes Les pro duits utilis s ainsi que leur renouvellement n taient connus que par 20 des agents interrog s 22 personnes 30 trouvaient que le lave bassin n tait pas assez efficace et ou souvent en panne 5 personnes voquaient le manque de couvercle Discussion et proposition d action d am lioration gt Les quipements On peut consid rer que le groupement est bien quip en termes de disponibilit de machines Cette r partition est le fait de l organisation des march s publics auxquels les HCL doivent se soumettre Des LB install s sont signal s comme inefficaces Dans certains services c est un facteur irritant dans les relations au sein de l quipe et conduit des pra tiques inadapt es Une r flexion doit s engager avec les ser vices techniques conomiques et la soci t de maintenance sur les lave bassins cibl s pour les rendre pleinement op ra tionnels Ce sont les bassins qui sont les plus souvent sales en lien avec un manque d efficacit des lave bassins voqu par 30 du personnel et en lien avec la forme des bassins et leur usure Ce mat riel en polypropyl ne en s alt rant avec le temps et l usage accroche beaucoup plus les mati res Un travail de contr le et de remplacement des bassins et pots us s doit tre entrepris Nous avons tro
19. uv jusqu 26 bassins stock s dans une unit et 22 pots dans une autre On peut supposer que le personnel ne s autorise pas jeter des bassins ou des pots us s les assimilant de l quipe ment alors qu il s agit de consommables qui peuvent tre command s sans difficult aupr s du magasin gt Les produits rin ant d tartrant et d tergents Pour 27 des LB observ s ils sont inadapt s ou absents ce qui doit tre rapproch d un manque de connaissance du personnel sur les produits n cessaires et d une mauvaise gestion des commandes et des stocks Une tude r alis e au CHU de Grenoble 4 avait relev un liquide anticalcaire ab sent dans 11 des appareils La soci t qui a en charge la maintenance des LB sur le GHG a consign ce d faut dans 3 interventions sur 25 en 2012 Si 2 produits sont n cessaires les plongeurs qui les pr l vent doivent tre clairement identifi s A l origine des ti CClin Sud Est Alin amp as Lettre d information du CClin et des Arlin du Sud Est destin e aux Acteurs de la Lutte contre les Infections Nosocomiales amp Associ es aux Soins avril 2014 n 2 Page 3 5 quettes sont fix es sur chaque plongeur indiquant le pro duit qu il aspire Avec le temps certaines ont disparu ce qui favorise les inversions de produits Ce probl me avait t voqu dans une tude canadienne 19 La soci t de maintenance doit remplacer ou fournir les
Download Pdf Manuals
Related Search