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Droits Fondamentaux - Association des Étudiants en Droit de l

1. Les droits politiques et sociaux portent leurs limites en eux m mes AED Droits fondamentaux 2012 2013 e Si les conditions mat rielles du droit sont r alis es le titulaire a droit la prestation e Pertinence des crit res distinctifs pour l galit e 5 conditions donnant droit au respect d une promesse tatique ill gale bonne foi e gt Le droit un enseignement ne vise que l enseignement de base art 19 Cst e gt Le droit d initiative populaire ne porte pas en droit f d ral sur les lois Universit de Gen ve 8 Association des Etudiants en Droit Droits fondamentaux 2012 2013 lll Droit la vie et libert personnelle Tout tre humain a le droit la vie La peine de mort est interdite art 10 al 1 Cst Le droit la vie Le droit la vie est la plus l mentaire des libert s On le rattache tr s souvent la libert personnelle Il se rapporte toutes les phases de l existence humaine Il ne peut pas subir de restriction car toute ing rence dans le droit la vie porte in luctablement atteinte sa substance au sens de l art 36 al 4 Cst parce qu elle ne peut tre ni r par e ni limin e Ce n est que dans des cas exceptionnels qu il peut se justifier de priver une personne de sa vie art 2 2 CEDH Le droit la vie comprend deux volets pour l Etat Une obligation n gative interdiction de priver une personne de sa
2. c Responsabilit de l Etat pour atteinte aux droits fondamentaux manant de particuliers C3 Directement titre exceptionnel Q Par exemple galit des salaires hommes femmes gt Les soci t s sont exclues attention 8 I Cst c3 Les enfants et les jeunes 11 Cst 3 Les Suisses et les Suissesses 24 25 Cst gt Les trangers sont exclus C3 Les travailleurs les employeurs et leurs organisations 28 Cst art 8 III Cst Q Les collectivit s de droit public ne sont en principe pas NA titulaires des libert s Individu Individu Titulaires personnes physiques personnes morales de droit priv corporations de droit public lorsqu elles sont touch es comme un particulier par un acte tatique Destinataires L Etat en priorit art 35 al 2 Cst Il doit respecter les droits fondamentaux en s organisant et en agissant de fa on viter qu ils soient viol s finalit pr ventive et r pressive Le respect des droits fondamentaux contribue leur r alisation Ils doivent tre concr tis s par le droit ordinaire Le particulier qui assume une t che publique sur d l gation de l Etat est galement li par les droits fondamentaux art 35 al 2 Cst La th orie de la Drittwirkung consid re que les droits fondamentaux d ploient leurs effets dans l ensemble de l ordre juridique et pas seulement dans les relations de droit public Pourtant m me s ils sont touch s plusieurs gar
3. AED Libert s prot gent un comportement humain dans une dimension sociale rapports entre les individus Leur finalit essentielle est de rendre possible la libert et de prot ger les minorit s Elles ne peuvent pas appartenir l Etat uniquement l individu Peuvent tre restreintes condition d avoir une base l gale une justification et qu elle soit proportionnelle au but vis art 36 Cst Leur interpr tation volue avec le temps mais leur application n est pas toujours simple Garanties de l Etat de droit limitent le contenu et la forme de l activit de l Etat afin de garantir un certain comportement de celui ci en lui donnant une sorte de mode d emploi Elles visent les autorit s et sont dirig es contre celui ci Elles visent la cr ation d un Etat de droit Le principe de la l galit ne peut pas tre invoqu seul mais uniquement avec un autre droit 8 galit 9 arbitraire 10 torture Droits sociaux cens s combattre les in galit s ils appartiennent dans la soci t en priorit ceux qui n ont rien Leurs restrictions sont souvent plus grandes que pour les autres droits fondamentaux Finalit de cr er un Etat social Ne pas les confondre avec les buts sociaux art 41 Cst qui ne conf rent aucun droit subjectif Droits politiques ensemble de comp tences que l ordre juridique reconna t au citoyen 34 Cst 25 Pacte Il Racine id ologique lib ralisme classique 1
4. gt p 487 Discrimination directe lorsqu une diff rence de traitement se fonde directement et express ment sur le sexe sans que ce soit objectivement justifi Discrimination indirecte lorsque la r glementation est formellement neutre mais que dans les faits elle d favorise clairement l un des deux sexes sans justification objective En mati re fiscale le principe de l galit dans la loi est concr tis par les principes de la g n ralit m me r glementation l gale et de l galit m me situation m me charge de l imposition ainsi que par le principe de la proportionnalit de la charge fiscale fond e sur la capacit conomique AED Universit de Gen ve 25 Association des Etudiants en Droit Droits fondamentaux 2012 2013 En mati re lectorale principe de libert de vote et d galit de traitement sont troitement li s pour permettre de garantir l galit des droits politiques droit d tre lu des voix et du poids lectoral En mati re de f d ralisme le principe de l galit devant la loi trouve une limite institutionnelle dans la structure f d rale des Etats La diversit et la vari t inh rentes au f d ralisme impliquent en effet n cessairement un certain nombre d in galit s L galit devant la loi al 1 vise l administration et la justice Ce principe s adresse aux organes d application du droit et signifie que la loi dit tre appliqu
5. l panouissement de la personne humain ATF 134 I 209 consid 2 3 1 p 26 Toutes les personnes physiques au del de la mort compris Moral honneur 36 Cst 8371 attention la gravit 6 motifs de 5 CEDH pour priver la libert de mouv DROIT DES CONDITIONS MINIMALES D EXISTENCE Droit social 3 si humiliation sociale 11P1 non justicia ble Couverture des besoins l mentaires en nature suffit pour tre en accord avec 7 Cst alimentation logement habits soins m dicaux de base Charge et limites possible si lien avec la situation de d tresse 2 conditions uniquement les besoins indispensables dans une situation de d tresse et que si pas en mesure de subvenir lui m me ses besoins ATF 130 I 71 consid 4 1 Personne physique nationalit ne joue pas de r le Pas de restriction congruence avec noyau intangible limitation surplus cantonal possible PROTECTION DE LA SPH RE PRIV Libert 17P1 La notion de vie priv e est une notion large non susceptible d une d finition exhaustive Elle couvre l int grit physique et morale de la personne Arr t Hass c Suisse Attention se recoupe avec libert personnelle Le droit d organiser sa vie et d entretenir des rapports avec autrui sans intervention des pouvoirs publics comprend Vie priv e famille domicile correspondance Toutes personnes physique et morale pour les aspects non humains 3
6. autres sources 3 consid 2c entre parenth se tre mis en uvre par voie judiciaire justiciable Conflit Ex TF 1C_430 2009 du 4 f vrier 2010 p 30 sv C est une pes e des int r ts Lorsque l exercice d une libert par une personne se heurte l exercice d une autre libert par une autre personne Les libert s sont prot g es et s appliquent donc n cessit de trouver une solution Illustration de art 4 de la d claration universelle des droits de l homme et du citoyen du 26 ao t 1789 R gler par la coordination des libert s car une libert peut valablement limiter une autre libert concordance pratique tentative de conciliation d abord In fine application du principe de proportionnalit aucune solution tranch e Concours Lorsqu un tat de fait appr hend par un acte tatique tombe simultan ment dans la sph re de protection de plusieurs droits fondamentaux il y a concours echte Grundrechtskonkurrenz pour autant que les droits concern s ne se trouvent pas dans un rapport de subsidiarit ni de sp cialit les uns envers les autres auquel cas il y a concours improprement dit En cas de concours des droits fondamentaux au sens propre doctrine et jurisprudence r centes admettent un examen cumulatif des diff rents griefs portant sur un m me tat de fait ce qui n emp che toutefois pas cet examen de se d rouler autour de la libert consid r e comme la plus
7. d association conf re le droit de cr er des associations d y adh rer ou d y appartenir et de participer aux activit s associatives Il prot ge ainsi le droit de chacun d en faire partie sans avoir subit des inconv nients ou des sanctions du fait de cette appartenance La protection de l art 11 CEDH s tend toute la dur e de vie des associations La libert d association tant dirig e principalement contre l Etat il ny a pas sauf exceptions de droit de devenir membre d une association relevant du droit priv L aspect n gatif englobe le droit de ne pas tre contraint d adh rer une association ou d y appartenir de la quitter et enfin de la dissoudre L Etat peut tre contraint d intervenir dans le secteur priv afin de limiter les moyens de pression utilis s par un syndicat pour accroitre la port e du syst me de n gociation collective et prot ger l aspect n gatif de la libert d association L affiliation obligatoire peut tre tol rable lorsqu un int r t public pr pond rant le justifie notamment dans le cas d associations professionnelles auxquelles tout ceux qui entendent pratiquer une certaine profession sont oblig s de s affilier C est la n cessit d appliquer des r gles de police et de d ontologie l int rieur de la profession qui peut le justifier Dans le cas d associations d tudiants l affiliation obligatoire est tol rable si l association s en tient une stricte neutralit pol
8. en pr valoir S il s agit d un domaine d activit diff rent on retombe sur l art 8 Cst Restrictions F d rales _ Conformes la libert 958 961 Contraires la libert 962 974 Cantonales Conformes mesures de police 8978 980 de politique sociale 981 985 galit entre concurrents 986 989 Contraires mesures de politique conomique 8990 et 991 r gales et monopoles 992 995 clauses de besoin 8996 Sch ma d analyse 1 Conforme ou contraire 2a Contraire v rifier si BL dans Cst OU si droit r galien Si rien dans Cst c est une violation 2b Conforme 36 Cst 3 Violation d galit entre concurrents directs Justification Les restrictions Classification selon le but de la mesure tatique Les mesures conformes Les mesasres contraires Leaures che polce Mesures de poliique conceaque gt Mesures de politique sociais N gaton du fh rabsne conomigue Autres Mesures bretonnes et crotectionristes but ou efet principa PRE Proscrites ss si la Constitution S d art 36 Cst les autorise d rogation ct art 4 l al 1 et 4 Cat i Si disproportionn e souvent indice u l s agit d une mesure corratre d guis e U rent Mate 21201 AED Universit de Gen ve 24 Association des Etudiants en Droit Droits fondamentaux 2012 2013 X Egalit de traitement Art 8 Cst Tout les tres humains sont gaux devant la
9. r t public vis le moyen choisi pour l atteindre et la libert impliqu e Indissociable de la balance des int r ts Subdivis en 3 cat gories compl mentaires th oriques Aptitude la mesure doit tre propre atteindre le but vis N cessit il ne doit pas exister d autres mesures plus respectueuses moins incisives des libert s et qui soient aussi efficaces Proportionnalit au sens troit pes e des int r ts il doit exister un rapport raisonnable entre le but vis et les int r ts publics ou priv s compromis La restriction doit peser plus lourd que le respect de la libert in casu Si la restriction est dans la constitution la r gle de proportionnalit de s applique pas et la restriction devient absolue La Cour attache beaucoup d importance la port e radicale d une restriction donn e la s v rit d une sanction donn e et au caract re absolu d une obligation impos e D rogations Mesure tatique qui sur la base d une disposition expresse de la constitution ou d une convention internationale met la libert entre parenth ses dans un domaine sp cifique une situation particuli re ou pour une certaine dur e Elles ne sont admises que si elles sont pr vues par la Constitution art 94 al 4 Cst Elles sont aussi admises en cas de danger public exceptionnel art 15 CEDH Rapports entre libert s Plusieurs libert s peuvent entrer en jeu pour un m me cas
10. re g n ration Droits civils et politiques droits de droits r sistances devoir n gatif d l Etat 2 me g n ration Droits sociaux et culturels Racine id ologique socialisme droits droits cr ances devoir positif de l Etat 3 me g n ration Droits de solidarit Clivage pays d velopp s pays en voie de d veloppement Droits collectifs Universit de Gen ve 3 Association des Etudiants en Droit Droits fondamentaux 2012 2013 Sources Constitution f d rale catalogue de droits fondamentaux et droit pr torien Tous les droits fondamentaux sont interpr t s l aune de la dignit humaine art 7 Cst Il existe 3 crit res de reconnaissance d un droit fondamental non crit par le juge le droit doit tre n cessaire l expression d autres droits indispensable l ordre juridique suisse et correspondre la r alit constitutionnelle laboratoire par les cantons et doctrine Droits des conditions minimales d existence libert personnelle de r union et garantie de la propri t Constitutions cantonales peuvent ajouter des droits modifier leur interpr tation augmenter la port e ou m me en garantir moins car le droit f d ral prime dans tous les cas Les cantons sont le vivier des droits fondamentaux potentiels CEDH ces droits sont consid r s comme du droit f d ral du droit international ou des droits constitutionnels art 1
11. Le droit d tre inform et de se d cider en cons quence se d duit directement de la libert personnelle Ces principes s appliquent aussi aux transplantations d organes La diff rence entre torture et traitements inhumains r side dans l intensit des souffrances inflig es la torture constituant le palier sup rieur Seul un traitement rev tant un minimum de gravit est prohib Le seuil minimal est d pass lorsque le traitement se r v le d gradant Les traitements inhumains franchissent un seuil de gravit sup rieur alors que la torture tout acte par lequel une douleur ou des souffrances aigu s physiques ou mentales sont intentionnellement inflig es une personne constitue lacte le plus grave Leur interdiction rev t un caract re absolu L Etat a des obligations positives notamment d adopter une l gislation sanctionnant les violations de cette garantie L int grit psychique Selon le TF la libert personnelle prot ge l homme contre les atteintes qui tendraient par un moyen quelconque restreindre ou supprimer la facult qui lui est propre d appr cier une situation donn e et de se d terminer d apr s cette appr ciation Le particulier est fond invoquer cette libert pour la protection de sa personnalit et de sa dignit humaine lorsqu aucun autre droit constitutionnel n entre en consid ration Elle recouvre toutes les libert s l mentaires dont l exercice est indispensable
12. centrale pour la solution du cas ATF 1371 167 consid 3 7 p 147 recueil Concours imparfait ou improprement dit Rapport de sp cialit En apparence on peut invoquer plusieurs droits Cst CEDH etc mais c est les m mes griefs et on se concentre sur l analyse d un Cour europ en des droits de l homme Cour EDH Cas IV art 19ss Composition juge unique comit Chambres Grande Chambre art 26 CEDH Arr ts d finitifs apr s 3 mois 42 44 CEDH Contr le porte sur une d cision 34 CEDH Pas de contr le abstrait des normes sauf cas exceptionnel comme dans le cas o l existence m me de la loi fait planer une menace arr t contre l Irelande Conditions de recevabilit art 35 CEDH Interpr tation volutive la lumi re des conditions d aujourd hui p 184 Tribunal f d ral Ex Manifestation sur le domaine public certain droit l usage on a la libert d expression et la libert de r union mais on applique que la seconde car les deux griefs se confondent Ex Arr t Rivera 1980 d fil pour la f te des rameaux sur 80m l Etat se pr vaut de la la cit Le TF juge sous l angle de la libert religieuse Rapport de subsidiarit deux droits qui n ont pas le m me contenu ou qui ne concernent pas la m me facult une libert et une protection de l Etat de droit donc des griefs diff rents Ex Comme l arbitraire 9 Cst et une libert
13. de figure une libert peut donc entrer en conflit avec une autre Le juge doit coordonner entre elles les libert s manant d une m me source la libert la plus centrale s appliquant en se tenant au principe de faveur m me si la source est inf rieure Les relations entre libert s d pendent de la fa on dont est d fini le champ d application personnel et mat riel Le juge se fonde la fois sur un motif de fond toutes les libert s garanties par la m me source ont la m me valeur juridique moins que cette source n indique le contraire pas de hi rarchie formelle concordance pratique et sur une consid ration de proc dure r ponse tous les arguments valablement avanc s mais seulement pour autant qu ils soient pertinents pour l issue du litige Le probl me lorsqu elles sont garanties par des sources diff rentes d pend de deux variables cumulatives Autorit comp tente les autorit s suisses statuent sur toute la hi rarchie alors que Strasbourg ne statue que sur la CEDH et le Comit DH que sur le Pacte Il Port e diff rente pour une libert selon les sources le juge s en tient au principe de faveur qui se rapporte tant au champ d application qu aux conditions de restriction des libert s AED Universit de Gen ve 7 Association des Etudiants en Droit Les droits sociaux ne peuvent pas tre restreints Pour les garanties de l Etat de droit d autres m canismes s appliquent en principe
14. droit Le principe d galit interdit de faire entre divers cas des distinctions qu aucun fait important ne justifie ou de soumettre un r gime identique des situations de fait qui pr sentent entre elles des diff rences importantes et de nature rendre n cessaire un traitement diff rent ATF 129 I 1 Un acte normatif viole le principe d galit lorsqu il ne repose pas sur des motifs s rieux n a ni sens ni but op re des distinctions qui ne trouvent pas de justification dans les faits r glementer ou n op re pas celles qui s imposent en raison des faits ce dernier crit re tant en g n ral d cisif Des distinctions fond es sur l art 8 al 2 Cst ne sont admissibles que lorsqu elles se justifient par des raisons pertinentes et s rieuses d coulant des faits r glementer Tableau r capitulatif juger en fonction des conceptions juridiques qui pr valent une poque Situations analogues Situations diff rentes Traitement Assimilation justifi e Assimilation injustifi e identique gt violation de l art 8 Cst Ex traiter tous les pendulaires de mani re gale alors que leur situation est diff rente gt p 488 Traitement Distinction injustifi e Distinction justifi e diff rent gt violation de l art 8 Cst Ex vote des trangers payer moins une Ex diff rencier le prix du permis de rempla ante que la titulaire chasse en fonction de l origine du gt p 486 chasseur
15. groupement organis et volontaire en vue de la r alisation de certaines fins communes Elle comprend aussi le droit de dissoudre un tel groupement et d en faire ou non partie Elle se distingue de la libert de r union par son caract re durable et organis rendant indispensable une certaine structure juridique interne qui lui permet d acqu rir la personnalit juridique C est la forme d organisation la plus souple et la plus ouverte sur la diversit des int r ts qui entendent se structurer au sein de la soci t civile Elle a une importance capitale dans les domaines politiques et conomiques La libert d association appartient toutes les personnes physiques qu elles soient suisses ou trang res Elle appartient aussi aux personnes morales telles que les partis politiques La notion d association est plus large que celle du CC Ce qui est d terminant n est pas la forme juridique que rev t le groupement mais l existence d un tel groupement de personnes poursuivant un but id al commun La libert religieuse et la libert conomique s inscrivent dans un rapport de sp cialit par rapport la libert d association dans le cas des associations poursuivant un tel but Les partis politiques sont parmi les principales associations prot g es par cette libert La libert syndicale constitue un aspect particulier de la libert d association qui a re u une cons cration constitutionnelle L aspect positif de la libert
16. insoumission une ordonnance rendue par un tribunal arrestations aux fins de police d audience En vue d tre conduite devant l autorit judiciaire comp tente d tention pr ventive Placement des mineurs assistance d tention pr ventive ou administrative Propagation d une maladie ali nation alcoolisme etc privation de libert des fins d assistance Ex cution d une mesure d loignement d tention en vue du refoulement Universit de Gen ve 11 Association des Etudiants en Droit Droits fondamentaux 2012 2013 IV Conditions minimales d existence Droits sociaux et droits fondamentaux La r alisation des droits sociaux n exige pas toujours et n cessairement des prestations positives de l Etat Certains organes de contr le ont trouv des moyens de se prononcer non seulement au sujet d obligations n gatives des Etats mais galement au sujet d obligations positives Selon la conception moderne des droits sociaux chacun d entre eux engendre trois niveaux d obligations pour les Etats Respecter self executing l Etat doit s abstenir d en entraver directement ou indirectement l exercice Prot ger self executing l Etat doit adopter toutes les mesures qui s imposent pour faire en sorte que la jouissance et l exercice de ces droits ne soit pas entrav s du fait du comportement d autres individus Mettre en uvre l Etat adopte les mesures appropri es d ordre l gislatif administratif ou
17. l panouissement de la personne humaine Elle pr sente un caract re subsidiaire par rapport des droits plus sp cifiques La libert de mouvement Vise assurer l individu une protection minimale contre les arrestations et les d tentions arbitraires Elle est assur e par les garanties de proc dure de l art 31 Cst et les constitutions cantonales La CEDH est n anmoins la source principale de cette protection Pour d terminer si un individu se trouve priv de sa libert il faut partir de sa situation concr te et prendre en compte un ensemble de crit res Entre privation et restriction de libert il n existe qu une diff rence de degr ou d intensit non de nature ou d essence S il ne s agit pas d une atteinte grave ce sera en principe une restriction de la libert de mouvement Par contre s il s agit d une atteinte grave ce sera une privation de libert qui devra respecter es garanties de l art 35 Cst et 5 1 CEDH AED Universit de Gen ve 10 Association des Etudiants en Droit Droits fondamentaux 2012 2013 L art 5 1 CEDH pr voit 6 motifs caract re exhaustif et interpr ter restrictivement permettant de priver une personne de sa libert Ces mesures doivent tre conforme au principe de la proportionnalit Le l gislateur national ne dispose donc plus de marge d appr ciation en cette mati re AED Apr s condamnation par un tribunal comp tent r pression p nale Pour
18. lien de causalit ad quate entre les deux La collectivit publique n est tenue d indemniser un voisin que si le dommage qu il subit est la fois sp cial impr visible et grave Lors d empi tements directs survol ces conditions ne s appliquent pas et le juge s en tient aux r gles mat rielles du droit civil Remaniement parcellaire proc dure qui vise red finir dans un p rim tre donn l assiette des propri t s de fa on favoriser leur meilleure utilisation possible Les propri taires peuvent tre astreints participer une telle op ration Divers r quisition confiscation s questre nationalisation appropriation etc Annexes Bnditions de restriction Expropriation mat rielle selon ls TF l usage actuel ou l usage futur pr visible dune chose est erierdit ou restreint d une marn re particuli rement grave our Sacnice trop consid rable mpos certains propri taires souiemem Sonderopler qui est incompathle avec l qain de tra ement autres p ex mesures pr vues par le droit p nal ou la proc dure p nale confiscation de l instrument ou du produit d un d li saisie d un moyen de preuve Les restrictions sont distinguer des concr tisations du contenu de la propri t ATF 105 la 330 Meyer nditions de restriction L int r t publi Motifs inadmissibles les motifs purement fiscaux Motifs admissibles Tr s grand ventail p ex L am nagement du territ
19. loi Nul ne doit subir de discrimination du fait notamment de son origine de sa race de son sexe de son ge de sa langue de sa situation sociale de son mode de vie de ses convictions religieuses philosophiques ou politiques ni du fait d une d ficience corporelle mentale ou psychique L homme et la femme sont gaux en droit La loi pourvoit l galit de droit et de fait en particulier dans les domaines de la famille de la formation et du travail L homme et la femme ont droit un salaire gal pour un travail de valeur gale La loi pr voit des mesures en vue d liminer les in galit s qui frappent les personnes handicap es Cons crations constitutionnelles La garantie inscrite dans les constitutions cantonales n a de port e propre que si la protection est plus large que celle de la Cst f d rale L art 14 CEDH consacre le principe de non discrimination mais son champ d application est r duit et il n a pas de port e ind pendante Tous les tre humains en sont titulaires mais aussi les personnes morales Le principe d galit vise atteindre une galit de r sultat et non de conditions initiales comme le principe d galit des chances Il ne prot ge pas un comportement particulier mais vise celui de l Etat Egalit dans la loi al 1 vise le l gislateur Le principe d galit doit tre respect dans le domaine de la l gislation et dans celui de l application du
20. moins forte voir notamment LFAIE Controverse sur l Etat pour son patrimoine financier mais exclu pour son patrimoine administratif La notion de propri t englobe celles des art 642ss CC et les autres droits patrimoniaux AED Universit de Gen ve 20 Association des Etudiants en Droit Droits fondamentaux 2012 2013 Restrictions voir annexes Les int r ts publics peuvent r sulter de l ensemble des t ches responsabilit s et comp tences que la Constitution confie aux pouvoirs publics et dont la concr tisation incombe au l gislateur En principe tout int r t public permet de restreindre le droit la propri t Le seul motif banni est celui qui se fonde sur des consid rations purement fiscales Un but sp culatif ne saurait justifier une restriction la propri t Lors de l tablissement d un plan d affectation l autorit a l obligation de proc der une pes e globale de tous les int r ts publics en pr sence Une mesure de planification qui impose des restrictions aux particuliers et qui la suite de l volution des circonstances n est pas ou plus justifi e par un int r t public pr pond rant n est en principe pas compatible avec la garantie de la propri t Tout ou presque est finalement une question de pes e des int r ts en mati re de restrictions la propri t L expropriation mat rielle Il s agit d un cas de responsabilit de l Etat pour acte licite un acte tatique con
21. n gatif droit de ne pas tre contraint plus large que notion CC lllicites si contraire s curit ou moralit publique ou menace l existence de l Etat raisons convaincantes et imp ratives ACEDH Refah Partisi 8751 Conscience et croyance 15 et libert co 27 sp cialit avec 23 Toutes personnes physique et morale Affiliation obligatoire Personnel de l Etat Association illicite GARANTIE DE LA PROPRI T Libert Protoc 1 Non ratif proc dure seulement Fonctions 3 individuelle institutionnelle et compensatoire Expropriation formelle changement de propri taire 8860 LF contr le de l galit Expropriation mat rielle prive facult essentiels ou restreint consid rabl 8835 Indemnisation n cessaire si expropriation 26 al 2 Tous limite dans le cas d immeuble Motif restriction Arr t Barret Gravit galit sont important analyser 190 Cst LIBERT CONOMIQUE Libert 27 94 al 2 3 94 107 10 Fonctions 3 individuelle prot ge ceux qui produisent institutionnelle Cst conomique 94ss et f d rative march commun NE ATF 132 I 97 95 espace co Suisse imp t sp cial n est pas une restriction si pas prohibitive ATF 135 I 130 c 4 2 p 160 imp t g n ral pas conflit avec libert co sauf si prohibitif 135 130 c4 3 p 160 L galit entre concurrent m me op rateur public besoin et prestation Pers phy
22. pouss alors qu il n existe pas pour les normes f d rales en raison de l art 190 Cst On a deux types d arguments l art 26 Cst lorsqu on invoque le droit fondamental ou l art 49 al 1 Cst pour violation de la primaut du droit f d ral qui permet un contr le au regard d autres lois f d rales Fonction individuelle Elle prot ge les droits patrimoniaux concrets du propri taire de conserver sa propri t d en jouir et de l ali ner C est sa fonction essentielle de protection contre les mesures tatiques restrictives appel e protection de la situation acquise Mais individuel ne signifie pas individualiste car le droit individuel de propri t est un rapport minemment social ouvert sur les autres La propri t individuelle poursuit toujours une finalit sociale m me travers la d fense des droits subjectifs du propri taire La constitution prot ge les biens de ceux qui en ont ceux qui n en ont pas ne sont pas concern s par la garantie Fonction institutionnelle La Constitution garantit la propri t comme institution fondamentale de l ordre juridique qui ne doit pas tre vid e de sa substance Cela s adresse au l gislateur qui dispose d une large libert d appr ciation mais qui ne saurait supprimer en tant que telle la propri t la rendre vaine ou la vider de sa substance La fonction institutionnelle a une port e purement d claratoire et id ologique mais n a jamais
23. r gion les prix pay s pour les fons de m me nature de m me qualit et de m me situation Le d lai de prescription est de 10 ans pour une restriction de droit cantonal et de 5 ans pour le droit f d ral L acquisition forc e Etant le fait de l Etat elle doit respecter les principes g n raux de toute activit tatique Supprimant un droit patrimonial subjectif elle exige le d dommagement complet et pr alable de ce droit Par le versement d une pleine indemnit la garantie du droit individuel de propri t se transforme en garantie de sa valeur Expropriation formelle acte tatique pris selon une proc dure particuli re relevant du droit public qui a pour objet le transfert ou la modification d un droit au profit de l Etat moyennant indemnisation Elle se distingue de l expropriation mat rielle car elle supprime un droit que cette derni re laisse subsister et le transforme en une somme d argent dont le paiement est une condition pr alable l expropriation Elle doit AED Universit de Gen ve 21 Association des Etudiants en Droit Droits fondamentaux 2012 2013 tre pr vue par la loi Double int r t public le but poursuivi par l expropriation doit tre conforme la loi et l ouvrage doit tre un moyen appropri pour le r aliser Elle a pour effet la suppression le transfert ou encore la modification d un droit de nature priv e L indemnit est due s il y a atteinte un droit un dommage et un
24. t d cisive Elle incarne la vision objective de la protection de la propri t Fonction compensatrice C est parce que cette libert peut tre enlev e son titulaire que la garantie constitutionnelle se doit de remplir une fonction de compensation ou de remplacement Certaines atteintes port es par l Etat aux droits du propri taire sont consid r es comme tellement graves que la collectivit publique se doit d indemniser les dommages patrimoniaux qui en r sultent Ces atteintes sont le plus souvent li es l ex cution de t ches de l Etat ou qui sont dans l int r t public Le but est d viter que le propri taire fasse les frais d une op ration qui s impose par la volont des pouvoirs publics dans l int r t de la collectivit A noter que certains arr ts laissent entendre qu elle cr e un devoir d intervention de l Etat contre les atteintes d autres particuliers Titularit et port e Les titulaires sont les personnes physiques et morales de droit priv qui sont susceptibles d acqu rir des biens et d en jouir selon les r gles du droit ordinaire qu ils soient propri taires effectifs ou virtuels La garantie de la propri t s tend non seulement la propri t des biens mobiliers et immobiliers mais aussi aux droits r els restreints droits contractuels droits de propri t intellectuelle droits acquis des citoyens contre l Etat et la possession Les trangers disposent d une protection
25. vie Lorsqu il y a atteinte la vie cette obligation est viol e Une atteinte peut tre directe ou indirecte Une obligation positive prendre les mesures n cessaires la protection de la vie m me pr ventivement si la vie d un individu est menac e par les agissements d autrui L art 35 al 1 Cst est le fondement Champ d application Personnel toute personne physique en est titulaire l exception des personnes morales Lien tr s troit avec la dignit humaine art 7 Cst Mat riel prot ge l ensemble des fonctions physiques et biologiques caract risant l tre humain ATF 98 la 508 JdT 1973 I 490 Gross Le droit la vie n inclut pas le droit de mourir selon le TF D but de la vie Ni la Constitution ni la loi ni le juge constitutionnel ne sont en mesure de donner une r ponse claire la question de savoir quel moment commence la vie L art 31 CC d finit le d but de la personnalit juridique l art 118 CP p nalise certains aspects de l avortement et le TF a jug qu il ne peut y avoir d homicide l encontre d un f tus et que l avortement par n gligence n est pas punissable La question de l avortement pose probl me car 3 libert s s affrontent le droit la vie de l enfant l int grit physique et psychique de la m re et le respect de la sph re priv e Actuellement l avortement est l gal durant les 12 premi res semaines moyennant une demande crite de la m re
26. 6 Cst LPD DROIT DE SE MARIER Libert CEDH prot ge monogame entre homme et femme homosexuel pas prot g ge nubile demand par CEDH Pacte II et droit suisse fixe 18 ans Couple h t ro si ge nubile 36 Cst 8427ss LIBERT S DE COMMUNICATION Libert Ensemble de libert s Expression 16 al 2 prot ge tous les moyens propres tablir la communication y compris le geste et l adoption de comportement symbolique ATF 136 IV 97 c6 3 Rappaz p 95 les limites de la critique admissible sont plus large l gard d un homme politique ATF 137 IV 313 c 3 3 2 p 102 information 16 al 3 presse 17 interdiction censure Toutes personnes physique et morale A raison du contenu de l auteur et du lieu Iproportionnalit LIBERT DE R UNION Libert Droit conditionnel l usage accru du domaine public TF 1C_9 2012 p 199ss Sujette restriction pr alable autorisation certain droit donc refus restriction Sur terrain priv ouvert au public conflit de libert Arr t Ch teau vieux TF 6B_758 2011 propri t l a emport Rapport de sp cialit avec libert de communication religion 15 Toutes personnes physique et morale un certain droit si refus restriction donc 36 Cst BL Clause de police maj Cas 16 CEDH LIBERT D ASSOCIATION Libert Aspect positif cr er adh rer ou appartenir et participer une assoc Aspect
27. 89 al 1 let a et b Cst et art 113 LTF Ses normes sont directement applicables En principe la Cour applique le principe de la faveur selon lequel on applique la norme la plus favorable au justiciable L apport de la CEDH se fait sentir 3 niveaux o Le TF ne statue plus en derni re instance o La Cour peut examiner si les lois que le TF avait l obligation d appliquer sont conformes la CEDH o La Cour d finit le sens et la port e de chaque droit d une fa on autonome qui s impose aux instances nationales Trait s internationaux D claration universelle des droits de l homme Pacte pas directement applicable Pacte II directement applicable Soft Law prend une place de plus en plus importante accords de Bologne recommandations du Conseil de l Europe Titulaires et destinataires Q Les titulaires d un droit fondamental sont les personnes amp La port e est en principe verticale Etat auxquelles le juge reconna t la qualit pour recourir contre ce cg Les droits fondamentaux sont principalement droit dirig s contre l Etat ainsi que quiconque assume amp La Constitution pr cise parfois le titulaire une t che tatique art 35 II Cst C3 Toute personne art 13 16 22 23 Cst amp Elle peut tre horizontale physique morale majeure mineure suisse trang re C3 Indirectement cg Tout tre humain 10 Cst amp Mandat de mise en uvre aux autorit s Individu art 35 II Cst
28. Association des Etudiants en Droit Droits fondamentaux 2012 2013 Droits Fondamentaux Bas sur le cours du Prof Michel Hottelier lors du semestre d automne 2012 Attention Ce document n est en aucun cas un support de cours Il n est qu une compilation de notes gracieusement mises disposition par des tudiants ayant r ussi l examen relatif cette mati re Association des tudiants en Droit depuis 1968 AED Universit de Gen ve 1 Association des Etudiants en Droit Droits fondamentaux 2012 2013 Table des mati res l Il III IV V VI VII VIII xI AED La notion de droits fondamentaux ss 3 Th orie g n rale des libert s nn nrrrrrrrrrrrssesssennsnnnnnnnnnee 6 Droit la vie et libert personnelle ss 9 Conditions minimales d existence sers 12 Sph re priv e et mariage sas nas lens latm ts ele tens las ess nnmnnn 13 Libert de COMMUNICATION ane nnts 15 Libert d association et de r union 18 Garantie de la PrOprit 55e is niesna era nnns esse nas an ant neneaate ets 20 Libert conomique SES Se den ae an 23 Egalit de traitement se lesremnrdieede ss sennenannetane sets ter anse ere dapan iaae 25 Tableau r capitilatif sssss ce in ne nneeslenenitocued dessine lise nnana 27 Universit de Gen ve 2 Association des Etudiants en Droit Droits fondamentaux 2012 2013 I La notion de droits fondamentaux Droits pr vus par le droit consti
29. Fait partie de ce droit toute attitude tout comportement toute manifestation de ce que le particulier consid re comme formant son monde L art 8 CEDH va dans le m me sens Personnel toute personne b n ficie de la protection de la sph re priv e Une personne morale ne peut revendiquer que les aspects n appartenant pas exclusivement aux tres humains Rapport avec la libert personnelle art 10 Cst Il existe passablement de points de concordance cr ant un concours homog ne ce qui conduit un rapport de sp cialit D s lors lorsque la protection de la sph re priv e s applique on ne garde que celle ci et on laisse de c t l art 10 Cst A noter que la jurisprudence est h sitante sur ce point donc mieux vaut blinder la motivation dans le cadre d un contr le de constitutionalit sous peine d irrecevabilit art 106 LTF Dans le doute mieux vaut invoquer les deux La vie priv e Le droit au respect de la vie priv e prot ge l identit la r putation les relations sociales et les comportements intimes de chaque personne physique al 1 ainsi que l ensemble des informations relatives une personne et qui ne sont pas accessible au public al 2 Les particuliers peuvent s en prendre non seulement un acte tatique mais galement l inaction de l Etat Il faut qu il existe un lien direct et imm diat entre les mesures demand es et la vie priv e La saisie la conservation et l utilisat
30. L interdiction d arbitraire se confond avec la n cessit de BL Concours parfait ou proprement dit Le cas o tous les griefs sont apparemment applicables car il n y a pas de hi rarchie on analyse tout Mais attention il faudra motiver au sens de l art 106 al 2 LTF pas de contr le d office de la constitution Obtenir gain de cause sur un suffit Donc sauf question importante il n analysera pas les autres Principe de la faveur 53 CEDH 5 Pacte Il application en cas de concours de la norme la plus favorable Arr t du TF Pas d effet suspensif art 103 LTF sauf mesure provisionnelle Pas d effet r troactif dans le cas d un payement il faut donc former opposition RMDP Recevabilit voir notes Int r t virtuel pour un contr le abstrait art 82 let b LTF Art 89 al 1 let c LTF Int r t actuel sauf Art 89 LTF condition d actualit exception si Peut se reproduire La nature de l affaire ne permet pas une contestation temps Et il y a un int r t juger l affaire
31. as une libert ne peut pas la violer L exigence de la base l gale Le pouvoir ex cutif et l administration ne peuvent restreindre les libert s qu avec l assentiment du l gislateur et donc en Suisse avec l accord du peuple La libert ne c de donc qu la majorit Gravit de la restriction les restrictions graves aux libert s n cessitent une base l gale claire et nette dans une loi formelle revoit avec plein pouvoir de cognition Le TF proc de au cas par cas en raison de la difficult de d finir abstraitement la gravit de la restriction Densit normative ou degr de pr cision de la loi Plus elle restreint une libert plus la loi doit tre pr cise et pr voir elle m me les l ments essentiels de la r glementation pr visibilit de la loi D l gation l gislative admissible m me dans le domaine des libert s pour autant qu elle en respecte scrupuleusement les conditions La d l gation peut aussi exister m me dans le domaine des libert s lorsqu elle consiste un renvoi des normes non tatiques pour la d finition d une notion ou d un fait d terminant Collectivit s comp tentes chacune des trois grandes cat gories de collectivit s publiques suisses sont habilit es dicter des r gles susceptibles de limiter les libert s AED Universit de Gen ve 6 Association des Etudiants en Droit Droits fondamentaux 2012 2013 Conf d ration acte l gislatif adopt pa
32. autre dans le but d assurer chacun l exercice plein et entier de ces droits Droit sociaux et buts sociaux Les droits sociaux sont des droits fondamentaux dont on peut obtenir l application par une d cision judiciaire Ils peuvent tre concr tis s par le l gislateur mais si une loi fait d faut le juge doit pouvoir en d terminer lui m me le contenu et se fonder directement sur eux pour rendre un jugement Les droits sociaux conf rent donc directement des droits des prestations sociales Buts sociaux pas directement invocables et ne s adressent prioritairement qu aux autorit s l gislatives qui doivent s efforcer de les r aliser La distinction entre droits sociaux conf rant de v ritables droits subjectifs aux particuliers et buts sociaux que l Etat doit s efforcer d atteindre n est pas ais e mais puisque la Constitution l op re elle cr e des effets juridiques qui diff rent de l un l autre La port e normative de l art 41 Cst sorte de norme hybride entre une norme de droits fondamentaux et attributive de comp tence est faible car il charge simplement la Conf d ration et les cantons de certaines t ches de nature obligatoire qui seront au final sous la responsabilit du l gislateur Droit des conditions minimales d existence Quiconque est dans une situation de d tresse et n est pas en mesure de subvenir son entretien a le droit d tre aid et assist et de recevoir le
33. autre mais ils doivent le faire avec retenue et d une fa on qui ne les fasse pas appara tre comme pr venus dans une affaire qu ils ont juger Les avocats disposent d une grande libert pour critiquer l administration de la justice d duite du droit de chacun de se d fendre Les fonctionnaires sont soumis au devoir de fid lit qui peut imposer des restrictions particuli res lls jouissent de cette libert dans leur activit priv e mais son exercice est soumis au devoir de r serve et l obligation de s abstenir de porter pr judice la confiance du public en l administration Les l ves et tudiants peuvent revendiquer ces libert s mais des restrictions particuli res peuvent r sulter du but de la nature du niveau et de l administration de l tablissement scolaire Les trangers peuvent aussi se pr valoir de ces libert s A raison du lieu aussi longtemps que l exercice d une libert de communication sur la voie publique se tient dans les limites d un usage commun il est libre et ne peut tre soumis autorisation L autorit peut soumettre autorisation l usage accru du domaine public mais doit tenir compte de l existence et de l importance des libert s de communication Principe de proportionnalit la base l gale et l int r t public jouent un r le n gligeable par contre la proportionnalit rev t une importance capitale L ad quation et la mise en perspective des moyens pr vus par la l
34. cit peu importe que l activit ne soit pas professionnelle mais simplement accessoire ou occasionnelle L Etat ne saurait restreindre la libert d apprendre et de se former qui d coule de la libert conomique que pour des motifs de police Exercer librement une profession signifie choisir toutes les l ments qui organisent et structurent le processus social qui conduit la production d un gain Elle inclut aussi la libert d exporter et d importer ainsi que celle de faire de la publicit L Etat doit promouvoir la concurrence dans l int r t dune conomie de march fond e sur un r gime lib ral en respectant la neutralit concurrentielle et l galit de traitement entre concurrents Elle s tend tout le territoire de la Conf d ration pour assurer l unification de l espace conomique helv tique Elle conf re ses titulaires un droit constitutionnel une autorisation d usage accru du domaine public des fins commerciales L ALCP prime les lois f d rales lorsqu il est directement applicable Egalit entre concurrents C est une facette de l art 27 Cst qui rend l art 8 Cst inapplicable dans certains cas en fonctionnant comme lex specialis ce qui cr e un r gime tr s favorable Pour en b n ficier il faut des acteurs identiques m me activit et m me public et un traitement diff rent exemple terrasses GE il faut que quelqu un du quartier ait re u un traitement diff rent pour s
35. constitution conomique qui animent la controverse La r partition des comp tences qu op re la Cst ne manque pas d affecter son contenu Elle a une fonction f d rative de premi re importance car elle cr e un march int rieur int gr L essentiel des interventions tatiques dans l conomie r sultant du droit f d ral chappe l appr ciation et la censure du juge en raison de l art 190 Cst et rel ve d s lors des seules autorit s politiques L intensit et la syst matique de sa protection portent la marque ind l bile de cette complexit conceptuelle et mat rielle Cons cration La Cst contient une double protection elle la garantit comme droit fondamental l art 27 pouvant donc tre restreint par l art 36 et consacre ce principe l art 94 al 1 tout en l assortissant d exceptions lal 4 ne pouvant donc tre restreint que par une autre disposition constitutionnelle Elle a deux finalit s individuelle pour prot ger les droits des titulaires de cette libert et institutionnelle pour garantir un syst me d conomie de march La Cst institutionnalise la libert conomique pour assurer aux agents conomiques la d fense de leurs droits individuels et pour garantir le maintien des conditions cadres n cessaires l panouissement de ceux ci Fonctions Individuelle protection contre les mesures tatiques restrictives L individu prot g est celui qui est engag dans
36. culiers ne peuvent pas d duire de la libert de r union un droit absolu de faire usage du domaine public autant l autorit doit effectuer une pes e objective des int r ts en pr sence afin de ne pas refuser syst matiquement l usage accru du domaine public Il est n cessaire que la d cision puisse tre port e devant le juge constitutionnel La libert de r union contient un certain droit usage accru du domaine public La dissolution d une manifestation ne se justifie que lorsque la r union met effectivement en danger l ordre public L autorit ne peut pas refuser une autorisation uniquement parce qu elle d sapprouve les id es et les objectifs politiques des organisateurs mais doit se fonder sur une BL un motif l gitime et respecter la proportionnalit art 36 Cst On peut utiliser cette libert dans le patrimoine administratif en gardant l esprit la distinction entre un b timent ouvert au public et un b timent ferm typiquement on tol rera une manifestation l uni mais pas dans une prison Domaine priv La libert de r union garantit aussi le droit de se r unir en un lieu priv mais il faut en principe que le propri taire donne son accord au moins tacite ce que la r union ait lieu sur son domaine Dans le cas d un refus du propri taire on consid rera une ventuelle violation de domicile 186 CP dans l analyse de la proportionnalit pour arbitrer le conflit de droits priv s voir ar
37. dans un certain but Le discours commercial fait partie du champ de protection des libert s de communications Le discours discriminatoire l gard d une personne en raison de son appartenance un groupe racial ethnique ou religieux d termin est proscrit AED Universit de Gen ve 15 Association des Etudiants en Droit Droits fondamentaux 2012 2013 Libert d information La libert d opinion et la libert d information sont garanties art 16 al 1 Cst D finit strictement comme le droit de recevoir librement sans contr le des autorit s des nouvelles et des opinions et de se renseigner aux sources g n ralement accessibles ou disponibles Seule la loi peut restreindre le droit du public de conna tre les affaires trait es par l administration La libert est donc le principe et le secret l exception La libert de vote comprend le droit pour le citoyen d tre inform sur l objet et les enjeux du scrutin droit auquel correspond une obligation de l Etat Toute personne a le droit d tre renseign e sur les donn es enregistr es son sujet par une autorit et sur l usage qui en a t fait c est l objet de la LPD Existent aussi libert de r ception en mati re de t l vision principe de publicit des d lib rations des parlements et des d bats judiciaires Libert de la presse La libert de la presse est garantie art 17 al 1 Cst La censur
38. ds les droits fondamentaux seuls ne sont pas des instruments ad quats pour r soudre de tels conflits De plus dans un conflit chaque partie pourra voquer un droit fondamental pour se justifier C est pourquoi les droits fondamentaux ont imp rativement besoin d une concr tisation l gislative Les autorit s doivent veiller l application des droits fondamentaux aussi dans le cadre des particuliers entre eux art 35 al 3 Cst AED Universit de Gen ve 4 Association des Etudiants en Droit Droits fondamentaux 2012 2013 Limites Applicat Restrictions et d rogations seules les libert s peuvent subir des restrictions Suspensions les constitutions et trait s pr voient des situations d exceptions permettant de suspendre les droits fondamentaux art 15 CEDH Il peut s agir de lois urgentes art 156 al 3 Cst ou en cas de menace contre l existence m me de l Etat ordonnances de pleins pouvoirs et ou de stricte n cessit Violations restrictions d un droit fondamental ne respectant pas les conditions de la base l gale de la justification et de la proportionnalit art 36 Cst ion de la CEDH parle TF AED 1974 1985 indiff rence 1986 1991 gagne en importance 1 condamnation puis cascade de condamnation 1992 2000 la CEDH supplante les droits fondamentaux f d raux 2001 actuellement reflux de la protection des droits fondamentaux par la Suisse re Universit de Gen ve 5 A
39. e de fa on gale Elle est garantie en premier lieu par le principe de la l galit En l absence de marge d appr ciation ou de latitude de jugement la loi garantit elle m me l galit de traitement si elle est correctement appliqu e toute in galit constituerait alors simultan ment une ill galit En pr sence d une marge d appr ciation l administration risque de proc der des distinctions assimilations injustifi es Conditions Deux ou plusieurs d cisions provenant de la M me autorit que ces d cisions soient Conformes la loi mais Contradictoires Mais un revirement de jurisprudence est compatible avec l art 8 Cst s il se justifie par des motifs objectifs et s rieux Pas d galit dans l ill galit sauf en cas de pratique contraire constante et refus de changer Exception l exception pour autant qu aucun int r t pr pond rant ne s oppose une nouvelle violation L interdiction des discriminations al 2 Le principe de non discrimination interdit que l on traite diff remment une personne sur la base de certains crit res lorsque ces crit res sont pris comme des motifs pour la d pr cier Il y a discrimination lorsqu une personne se trouvant dans une situation similaire une autre fait l objet d un traitement in gal qualifi ayant pour but ou pour effet de la d favoriser sur la base d un crit re de distinction qui porte sur un l ment essentiel de son
40. e est interdite art 17 al 2 Cst Le secret de r daction est garanti art 17 al 3 Cst Elle est un aspect particulier des libert s d opinion et d information qu elle concr tise en conf rant au citoyen la possibilit d utiliser la presse soit un produit d imprimerie pour exprimer sa pens e Elle prot ge tant la fabrication que la distribution de ces produits La notion de produit d imprimerie doit tre interpr t e dans un sens large qui comprend non seulement les documents reproduits par des moyens typographiques mais galement les lithographies les photographies les films les h liographies et toutes sortes de reproductions pourvu qu ils soient destin s la publication et qu ils poursuivent un but id al Elle prot ge les auteurs et les destinataires contre l exigence d une autorisation pr alable une interdiction ou une suspension et surtout tant contre la censure pr alable que la surveillance de la presse Si la vente de produits d imprimerie l installation d un stand d information ou la distribution collective d un tract sur la voie publique peuvent tre soumises autorisation l autorit ne peut pas en faire d pendre l octroi ou le refus du contenu de ces produits ou informations La censure indirecte est aussi contraire cette libert Le juge civil peut titres de mesures provisionnelles prononc es la demande du l s interdire ou faire cesser une atteinte aux droits de la p
41. en invoquant une situation de d tresse Le TF a jug que le d sir d avoir des enfants compte parmi les manifestations l mentaires de la personnalit humaine L Etat qui se met interdire ou limiter certaines m thodes de PMA porte atteinte la libert personnelle de toutes les personnes hommes ou femmes dont les capacit s de reproduction sont r duites Le droit de conna tre des origines compte parmi les droits constitutionnels que le particulier peut opposer directement aux organes de l Etat Fin de la vie Une personne est d c d e lorsque les fonctions du cerveau y compris du tronc c r bral ont subit un arr t irr versible art 9 al 1 LTransplan Le droit de mourir dans la dignit fait partie de la libert personnelle La police est autoris e comme ultime moyen de d fense et de contrainte faire usage d armes feu m me si cet usage peut entra ner la mort d une personne art 2 CEDH Selon le TF la transplantation d organes doit tre pr vue par la loi et r pondre pleinement au respect de la dignit humaine du donneur et de ses proches La transplantation peut constituer dans l optique du receveur potentiel une mesure n cessaire la protection de ses droits et libert s et notamment de son droit la vie s il est en danger de mort La libert personnelle du receveur ne saurait l emportait sur celle du donneur Dans tout les cas il faut le consentement du donneur ou de ses proches
42. ersonnalit port e par les m dias caract re p riodiques 261 CPC Vue comme institution la libert de la presse est une condition de la d mocratie politique La mission de la presse est d informer le public sur des faits d int r t g n ral de promouvoir le d bat et la discussion publics de mettre en uvre le contr le et le cas ch ant la critique publique des institutions tatiques et des organisations soci tales Par cette garantie la presse est ancr e dans la soci t civile et chappe totalement l Etat La libert journalistique comprend aussi le libre choix de la fa on dont une opinion est exprim e de la technique de compte rendu permettant de transmettre une information Elle comprend m me le recours possible une certaine dose d exag ration voire de provocation Les journalistes peuvent tre contraints parfois de prouver la v racit des faits quOils all guent pas de jugements de valeurs ou de commentaires La libert de la presse comprend le droit pour le journaliste d informer le public sur les proc dures judiciaires en cours Les m dias doivent veiller au respect de la pr somption d innocence et s abstenir de mettre en danger la n cessaire impartialit des juges et l quit du proc s La protection de la relation de confiance entre la presse et ses informateurs priv s constitue un l ment n cessaire l accomplissement de la mission sp cifique de la presse et rel ve d s lors de la libe
43. forme l ordre juridique a pour effet de diminuer la valeur d un bien fonds de telle sorte que l Etat est tenu d indemniser Il n y a d expropriation mat rielle que dans les cas o les juges concluent qu une restriction la propri t doit tre compens e par une juste indemnit Crit res Motif de la restriction pour un motif de police tend sauvegarder l ordre public au sens troit pas d indemnit A interpr ter strictement le danger doit tre s rieux et imminent Exceptions lorsque la mesure restrictive frappe une utilisation actuelle du sol qui tait auparavant licite Si expropriation mat rielle est exclue il reste la possibilit d une expropriation formelle Les mesures restrictives fond es sur un mandat constitutionnel et qui ne servent pas carter un danger concret ne constituent pas des mesures de police au sens strict et ne donne pas droit indemnit Une obligation d indemniser ne peut naitre que lorsque le propri taire a eu la possibilit de construire selon le droit applicable avant l entr e en vigueur de la l gislation f d rale restrictive et qu il a fait usage de cette facult ou encore lorsque le principe de la bonne foi l impose Gravit de la restriction le propri taire doit tre priv de l une de ses facult s essentielles d coulant de son droit ou alors l exercice de ce dernier est restreint de fa on consid rable Le cas classique d une atteinte grave est
44. identit ne pouvant pas ou difficilement tre modifi Les motifs de l art 8 al 2 Cst sont l origine la race le sexe l ge la langue la situation sociale le mode de vie les convictions religieuses philosophiques ou politiques et la d ficience corporelle mentale ou psychique liste non exhaustive Toute distinction fond e sur l un des crit res mentionn s par cette disposition n est pas forc ment inadmissible mais hautement suspecte et n cessite une justification qualifi e C est la concr tisation du principe de la dignit humaine de l art 7 Cst AED Universit de Gen ve 26 DROIT LA VIE Libert SOURCE CEDH 2 Prot 13 COMMENTAIRE DF le plus l mentaire Obligation n gative interdit de tuer Obligation positive prende des mesures m me pr ventives si la vie de quelqu un est en danger Refus de la Cour de donner l art 2 un droit mourir Arr t Pretty p 37 mais droit de mourir dignement art 8 CEDH TITULAIRE Personne physique CH n extrade pas si requis prononc ou ex cut RESTRICTION Congruence noyau intangible Donc pas 36 Cst Recours la force 2 CEDH LIBERT PERSONNELLE Libert 3 5 8 Pas g n ral La libert personnelle garantit le droit l int grit physique et psychique la libert de mouvement le respect de la dignit humaine toutes les facult s l mentaires dont l exercice et indispensable
45. ion Les libert s de communication appartiennent en principe toute personne qui participe un titre quelconque dans un but particulier et un stade d termin au processus de la communication sociale Libert d opinion Toute personne a le droit de recevoir librement des informations de se les procurer aux sources g n ralement accessibles et de les diffuser art 16 al 3 Cst Libre par n importe quel moyen disponible et licite En tant qu elle vise le fait d exprimer et de r pandre une opinion la libert d opinion est souvent appel e libert d expression Elle englobe la libert d expression de l art 10 CEDH La notion d opinion se d finit de fa on large pour englober tout jugement toute appr ciation id e manifestation de pens e prise de position conception cr ation artistique et litt raire voire toute activit politique Les informations et les opinions sont prot g es quelle que soit la r action qu elles provoquent aupr s des autorit s ou du public Les opinions sont prot g es pour elles m mes m me si elles ne correspondent pas la v rit car par d finition elles ne se pr tent pas une d monstration de v racit Les libert s de communication couvrent galement certaines formes d expression non verbales en tout cas lorsque celles ci sont porteuses d un message d termin par exemple un geste symbolique un message imprim sur un v tement ou une action
46. ion de donn es personnelles toute information sur les caract ristiques physiques psychiques sociales ou politiques d un individu constituent une ing rence dans la vie priv e Le l gislateur a cr la LPD pour que l Etat puisse utiliser ces donn es conform ment l art 13 al 2 Cst Un droit de l individu concern de consulter les donn es le concernant a t cr par la jurisprudence La vie familiale La famille est l ment naturel et fondamental de la soci t et a droit la protection de la soci t et de l Etat Mais la famille volue La garantie de la vie familiale inclut le droit au mariage et celui de fonder une famille comme le droit de voir les relations qui s y d veloppe ne pas tre soumises l arbitraire du pouvoir tatique La vie familiale peut aussi s tendre aux proches parents notamment les grands parents L existence de liens familiaux de jure ne suffit pas il faut qu ils puissent tre consid r s comme des liens de famille mais aussi que la relation soit effectivement v cue de facto relation effective et stable selon une cour vaudoise D apr s la Cour pour un parent et son enfant tre ensemble repr sente un l ment fondamental de la vie familiale Ce qui est une atteinte au respect de ka vie familiale est le fait de s parer une famille La vision de base de ce droit ne concerne que les couples mari s h t rosexuels le reste tant de l ordre de la vie priv e mais cette visio
47. ions l mentaires de la personnalit humaine et le respect de la personnalit La garantie de la dignit humaine est un principe objectif qui doit tre prot g et respect dans l ensemble de l ordre juridique mais qui n est justiciable que s il fait partie du champ de protection d un autre droit fondamental Les art 10 al 3 torture 25 al 3 garanties de proc dure 13 sph re priv e 119 al 2 let g ascendance Cst garantissent d autres aspects sp cifiques de la libert personnelle C est un droit constitutionnel imprescriptible et inali nable Elle appartient toutes les personnes physiques qu elles soient suisses ou trang res mineures ou interdites Elle d ploie ses effets m me apr s la mort la jurisprudence reconnaissant chacun le droit de disposer de son corps apr s son d c s L int grit physique La libert personnelle prot ge en premier lieu l intangibilit du corps humain et le droit l autod termination en tant qu l ment central de la dignit humaine Toute intervention sur le corps humain constitue une atteinte la libert personnelle Comme toute op ration implique une atteinte la libert personnelle elle ne peut tre pratiqu e qu avec le consentement libre et clair du patient soit la suite d une information objective et compl te du praticien quant la nature et aux cons quences possibles de l op ration en l absence de toute pression de tiers
48. itique Les fonctionnaires peuvent tre soumis des restrictions particuli res de leur libert d association en raison du devoir de fid lit envers l Etat Leur droit de gr ve peut aussi tre limit Des associations ne peuvent tre d clar es illicites que lorsque le but ou les moyens qu elle emploie sont contraires la s curit ou la moralit publiques ou lorsqu ils menacent l existence m me de l Etat La notion de but illicite doit tre interpr t e restrictivement Est en particulier illicite une association qui pr conise ou qui se sert de moyens violents pour parvenir ses fins Selon la Cour seules des raisons convaincantes et imp ratives peuvent justifier la dissolution d un parti politique Un parti politique cherchant tablir au besoin par la force un r gime politique fond sur la Charia peut valablement tre dissous selon elle AED Universit de Gen ve 19 Association des Etudiants en Droit Droits fondamentaux 2012 2013 VIII Garantie de la propri t La propri t est garantie Une pleine indemnit est due en cas d expropriation ou de restriction de la propri t qui quivaut une expropriation art 26 al 1 et 2 Cst La propri t est ind niablement une libert car elle est garantie par l Etat et dirig e contre lui en d ployant ses effets principaux dans les rapports sociaux et c est la toute sa dimension sociale entre les particuliers leur permetta
49. l interdiction de construire Celle ci ne prive le propri taire d une facult essentielle d coulant du droit de propri t que s il existe au moment de la restriction une r glementation qui inclut la possibilit de b tir dans un proche avenir En revanche un d classement constitue en principe une expropriation mat rielle _ Constructibilit du terrain pour en d cider le TF prend en consid ration l ensemble des facteurs juridiques et mat riels qui peuvent exercer une influence sur les possibilit s de b tir Les facteurs juridiques d coulent de l application correcte de toutes les normes pertinentes en mati re d am nagement et de construction Pour les facteurs mat riels le propri taire doit rendre vraisemblable qu il aurait effectivement construit sur son terrain dans un proche avenir Bonne foi conf re au particulier le droit d exiger que l autorit respecte ses promesses et qu elle vite de se contredire Egalit sacrifice particulier qu imposerait une atteinte de moindre importance mais d une certaine intensit un propri taire isol Moment d terminant la date de l entr e en vigueur de la restriction la propri t Indemnit elle correspond la diff rence entre la valeur de fonds constructible et la valeur de terre agricole au moment de la restriction On a recours la m thode statistique qui prescrit au juge de rechercher parmi les transactions r centes qui ont eu lieu dans la
50. le processus conomique celui qui produit ou change des biens et services dans un but lucratif Elle vise donc prot ger l activit lucrative de chaque agent conomique qu il soit physique ou moral Le particulier touch dans ses droits peut en derni re instance recourir devant le TF contre les actes cantonaux qui restreignent la libert conomique sens proc dural Elle lui assure cet espace de libert dont il a besoin pour pouvoir produire et commercer l abris de toute intervention tatique Elle est aussi un droit de l homme garantissant au particulier un droit au libre panouissement conomique qui va au del de la garantie d une simple activit lucrative Seuls des motifs politiques ou cartelaires restent exclus des motifs de restriction possibles Institutionnelle elle exprime le choix du constituant en faveur d un syst me conomique lib ral fond sur la libre entreprise et la concurrence Le syst me conomique est un syst me lib ral soit un syst me relativement ind pendant de l Etat L conomie repose principalement sur l initiative priv e et l autonomie des particuliers La libert contractuelle fait aussi partie de la libert conomique Selon le TF la Cst prohibe les mesures qui ont pour but d entraver la libre concurrence d avantager certaines entreprises et qui tendent diriger la vie conomique selon un plan d termin Elle contient une garantie n gative de la concurrence en ce sen
51. n tend s largir Il existe plusieurs aspects de l immixtion de l Etat dans la vie familiale les mesures d expulsion des trangers le placement d enfants le domicile l ducation ou l hospitalisation de l enfant etc L Etat a aussi une obligation positive de faire respecter ce droit AED Universit de Gen ve 13 Association des Etudiants en Droit Droits fondamentaux 2012 2013 Droit au mariage Le droit au mariage et la famille est garanti art 14 Cst Libert autonome sa pr sence dans la Constitution souligne sa port e institutionnelle en tant qu association g n ratrice d une solidarit juridique laquelle il convient d accorder une protection particuli re On invoquera plus souvent l art 12 CEDH en raison de l art 190 Cst L art 14 Cst est dans un rapport de sp cialit avec la libert personnelle Ce droit appartient toute personne physique quelle que soit sa nationalit c est donc un droit de l homme et non un droit du citoyen d s sa majorit en CH 18 ans art 94 CC L art 14 Cst prot ge le mariage monogame h t rosexuel uniquement Le droit au mariage ne prot ge que la conclusion de celui ci sans consacrer un droit sa dissolution Si le divorce est permis par la loi l art 12 CEDH donne un droit de se remarier sans limitations d raisonnables Le droit de fonder une famille implique pour le couple le droit de concevoir des enfants Compte
52. nt de se pr valoir et d utiliser ces droits selon des r gles fix es par le droit ordinaire La propri t prot ge un comportement d termin tout ce que le propri taire peut faire ou ne pas faire avec ses biens mais le contenu et les limites de celui ci doivent n cessairement tre d finis par l ordre juridique La propri t n est pas tant un ensemble de droits et d obligations qu un lien ou un rapport entre une personne et une chose auquel ces droits et devoirs sont rattach s Le propre de ce rapport est qu il peut tre enlev son titulaire l gitime et transf r un autre C est la seule libert dont l essence peut tre transf r par un acte de volont licite ou illicite une autre personne c est pour cela qu elle est fragile C est parce qu elle peut tre transf r e autrui qu elle est un l ment central du syst me conomique elle fait m me partie de la libert conomique Mais bien souvent la valeur affective d une chose ou d un bien d passe de loin sa valeur d change Toute propri t n est donc pas que marchandise La propri t en tant qu institution constitue le noyau intangible de cet article Rapport avec le droit ordinaire Il ny a pas de contr le de conventionalit en Suisse car la garantie de la propri t n est pas dans la CEDH mais dans un protocole additionnel non ratifi par la Suisse Le contr le des normes cantonales et municipales par le TF est tr s
53. oi et des buts poursuivis par l Etat constituent le probl me majeur du processus de mise en uvre de ces libert s Les crit res mis par la Cour de la n cessit dans une soci t d mocratique et de l existence d un besoin social imp rieux sont encore plus importants que les crit res usuels du TF AED Universit de Gen ve 17 Association des Etudiants en Droit Droits fondamentaux 2012 2013 VII Libert d association et de r union Libert de r union La libert de r union est garantie Toute personne a le droit d organiser des r unions d y prendre part ou non art 22 al 1 et 2 Cst La libert de r union est le droit de toute personne de se rassembler avec d autres notamment en vue d changer des id es et de les communiquer des tiers Elle comporte un l ment social rassemblement d un groupe de personnes et une finalit id ale communication Peu importe le nombre de personnes le contenu du message le lieu ou la dur e de la r union Le fait de pouvoir se r unir avec d autres r pond un besoin l mentaire de l homme tre social La libert de r union appara t incontestablement comme un l ment constitutif de la soci t civile car il n est gu re concevable de s organiser et d agir librement et l abri d une intervention tatique sans pouvoir se mettre ensemble et donc se r unir Elle comporte une importante dimension politique car c est essen
54. oire distinction de zones b tir zones agricoles et zones prot g es La protection de l environnement La protection de l esth tisme M gislation sur les constatons Proteci n des monuments el des shes Lutte contre la sp culation fonci re at la p nurie de logement Egalit entre la garantie de la propri t et les diverses dispositions constitutionnelles imitant la propri t cf ATF 105 la 330 Meier JT 1981 493 M Heng Fancsi Si 12 20 AED Universit de Gen ve 22 Association des Etudiants en Droit Droits fondamentaux 2012 2013 IX Libert conomique La libert conomique est garantie Elle comprend notamment le libre choix de la profession le libre acc s une activit conomique lucrative priv e et son libre exercice art 27 al 1 et 2 Cst La Conf d ration et les cantons veillent sauvegarder les int r ts de l conomie nationale et contribuent avec le secteur de l conomie priv e la prosp rit et la s curit conomique de la population Dans les limites de leurs comp tences respectives ils veillent cr er un environnement favorable au secteur de l conomie priv e art 94 al 2 et 3 Cst Notion C est la libert la plus complexe et la plus controvers e Elle fait partie de la constitution conomique et comporte une section enti re qui la compl te Ce sont les rapports entre la libert conomique et les autres l ments de la
55. ont des droits de l homme puisque des libert s cela inclut le droit de p tition L art 16 CEDH tant devenu obsol te il n est plus possible de faire une distinction avec les trangers Du coup toute personne physique et en principe morale peut s en pr valoir Mat riel d pend de la libert en cause bien souvent ce sont des formules tr s larges et tr s ouvertes Pour le d tail voir ci dessous Libert de communication Toute personne a le droit de former d exprimer et de r pandre son opinion art 16 al 2 Cst Ensemble de libert s qui ont pour objet de garantir la libre formation la libre expression et la libre r ception des opinions par la parole l crit l image le signe le geste et le symbole Elle s tend tout le cheminement des nouvelles des id es et du savoir au sein de la soci t civile d s leur mission jusqu leur r ception en passant par le d veloppement leur diffusion leur discussion et leur critique Les flux et les changes couverts par la libert de communication sont consubstantiels la soci t civile Sans libert s de communication il ny a pas de pluralisme social condition sine qua non de l existence de la d mocratie politique Il existe donc un lien direct entre les libert s de communication et les institutions d mocratiques Elle prot ge le contenu des informations ses diff rentes formes d expression et les moyens de leur transmission et r cept
56. r t sur les syndicalistes de Chateauvieux Le principe du perturbateur oblige l autorit prot ger par tous les moyens ordinaires sa disposition les organisateurs participants et spectateurs d une manifestation publique contre des tiers qui troublent son d roulement pacifique pour exprimer leur d sapprobation L art 36 Cst l exigence de la base l gale d pend des particularit s de chaque cas mais en principe c est uniquement le pouvoir g n ral de police qui entrera en ligne de compte comme corollaire de la libert de r union si celle ci permet aux particuliers de manifester celle l habilite l autorit r primer L ordre public est un motif limitant valablement la libert de r union Le principe de la proportionnalit est par contre central lors d une restriction puisqu il permet aux particuliers de convaincre le juge constitutionnel qu une mesure moins restrictive aurait permis d atteindre le m me but AED Universit de Gen ve 18 Association des Etudiants en Droit Droits fondamentaux 2012 2013 Libert d association La libert d association est garantie Toute personne a le droit de cr er des associations d y adh rer ou d y appartenir et de participer aux activit s associatives Nul ne peut tre contraint d adh rer une association ou d y appartenir art 23 al 1 2 et 3 Cst La libert d association garantit le droit de toute personne de cr er avec d autres un
57. r l AF avec le peuple Cantons grande vari t Communes acte l gislatif soumis au r f rendum Droit international peut aussi limiter les libert s par l art 5 al 4 190 Cst O O Exceptions Pouvoir g n ral de police l autorit ex cutive peut prendre des mesures indispensables pour r tablir l ordre public ou le pr server sans se fonder sur une base constitutionnelle La libert est la r gle la restriction son exception Doit respecter rigoureusement le principe de proportionnalit Usage accru du domaine public l autorit peut le soumettre autorisation sans se fonder sur une loi Lorsque l exercice des libert s implique une mise contribution du domaine public le TF veut que les crit res figurent dans une r gle de droit L int r t public Ordre public les mesures de polices visent sauvegarder la s curit la tranquillit la sant et la moralit publiques ainsi que la bonne foi dans les affaires Autres motifs la notion d int r t public est plus large que celle d ordre public On pense notamment aux valeurs culturelles thiques sociales scientifiques ou cologiques d finies par la jurisprudence Protection des libert s d autrui la libert consiste pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas autrui c est un motif pour restreindre l exercice de n importe quelle autre libert La proportionnalit Exige un rapport raisonnable entre le but d int
58. restrictions aux libert s sont un l ment constitutif de leur protection constitutionnelle Toutes les libert s sont relatives contingentes et sujettes des restrictions Il n y a pas en droit de libert absolue voir art 36 Cst Les libert s sont d ailleurs les seuls droits fondamentaux qui peuvent tre restreints contrairement la lettre de l art 36 Cst Avant de pouvoir d terminer si un acte tatique constitue une violation d une libert le juge doit d abord v rifier s il y a ing rence dans celle ci Double relativit de la protection qui doit tol rer l ing rence et des restrictions qui doivent respecter un certain nombre d exigences Les conditions de restrictions des libert s sont pr vues par l art 36 Cst fond e sur une BL justifi e par un int r t public proportionn au but vis et ne doit pas violer l essence des libert s L num ration des conditions de restriction ne dessine pas les contours effectifs du contenu des libert s En ce domaine c est l intervention du juge qui est d cisive Le droit des libert s est pour l essentiel un droit pr torien un droit jurisprudentiel Sch ma d analyse Titularit le recourant est il titulaire d un droit Restriction L acte contest constitue t il une restriction grave l g re une libert D terminer s il y a une atteinte puis si elle est grave ou non influence sur le niveau de BL requis Un acte qui ne restreint p
59. rt de la presse La libert interne de la presse d signe une structure des entreprises de presse qui permet aux journalistes et aux membres de r dactions dans l exercice de leur profession de se pr valoir d une certaine ind pendance l gard des diteurs et des r dacteurs en chef Elle tend aussi garantir une certaine ind pendance r dactionnelle l int rieur des entreprises monopolistiques Le conflit peut tre de nature id ale ou conomique AED Universit de Gen ve 16 Association des Etudiants en Droit Droits fondamentaux 2012 2013 Restrictions A raison du contenu le discours politique ne se pr te pas restriction sous r serve de l ordre public Les restrictions peuvent tre plus strictes lorsque le discours porte sur des questions susceptibles d offenser des convictions intimes dans le domaine de la morale des croyances et de la religion A raison de l auteur les membres des autorit s politiques sont en mati re de libert s de communication dans une situation particuli re Lorsqu ils s expriment dans l exercice de leur fonction ils jouissent de l irresponsabilit absolue pour leurs opinions mais doivent par contre accepter que les citoyens s expriment leur gard d une fa on plus libre qu ils ne pourraient le faire l gard d un autre citoyen Comme citoyen le d put est aussi libre que les autres citoyens Les juges ont le droit d avoir et d exprimer une opinion politique ou
60. s il est d c d Interdiction de la peine de mort Elle est interdite dans le CP depuis 1942 et dans le CPM depuis 1992 Depuis 2003 elle est interdite en toutes circonstances par le Protocole n 13 CEDH L art 10 al 1 Cst l interdit express ment depuis 1999 AED Universit de Gen ve 9 Association des Etudiants en Droit Droits fondamentaux 2012 2013 Cette interdiction ne souffre aucune exception surtout lorsqu elle n est viol e que de mani re indirecte par le fait qu un individu doit tre extrad vers un Etat o il risque la peine capitale Effet extraterritorial On ne peut pas remettre une personne un autre Etat tant par extradition que par renvoi si elle y risque sa vie Voir arr t de principe Wang ATF 130 11 217 on sait que la personne encourt la peine de mort pour ses crimes le TF conditionne son extradition la garantie qu il ne sera pas attent sa vie Tout tre humain a droit la libert personnelle notamment l int grit physique et psychique et la libert de mouvement art 10 al 2 Cst La libert personnelle C est une garantie centrale qui concerne tant l int grit corporelle et psychique que la libert de mouvement La libert personnelle promet de prot ger tous les aspects qui se rapportent la personne humaine Selon la formule jurisprudentielle elle prot ge la libert d aller et de venir l int grit physique les manifestat
61. s moyens indispensables pour mener une existence conforme la dignit humaine art 12 Cst Cet article consacre une aide en cas de besoin la garantie des besoins humains l mentaires comme la nourriture l habillement le logement et des soins m dicaux de base afin de pr venir un tat de mendicit indigne de la condition humaine voir art 7 Cst Lorsque ce droit s applique il ne peut pas tre restreint car sa port e et son essence coincident Si l on restreint le minimum il n y a plus rien Le droit des conditions minimales d existence est un droit social car son but est indiscutablement social et la responsabilit de l Etat qui en d coule l est aussi Il ne garantit qu un minimum d assistance sociale de la part des collectivit s publiques comp tentes qui sont les seules vis es par cet article L art 12 Cst fonde une pr tention justiciable self executing des prestations positives de la part de l Etat Le droit n est viol que lorsque l Etat refuse toute aide ou lorsque cette aide n atteint pas le minimum n cessaire d fini par la loi Les causes de l indigence ou le comportement r pr hensible de l int ress sont irrelevants Un refus ne peut intervenir que lors d un abus de droit ou lorsque la personne refuse un travail convenable principe de subsidiarit Champ d application Personnel droit de l homme appartenant toute personne physique se trouvant dans une situation de d tres
62. s que lorsqu il intervient dans le domaine conomique l Etat doit s efforcer d observer une attitude de neutralit face la concurrence et respecter les lois du march C est l art 94 al 4 Cst qui sert motiver les monopoles cantonaux F d rative elle vise tablir un march commun unique et unifi en Suisse La Conf d ration veille cr er un espace conomique unique et garantit aux personnes qui justifient d une formation universitaire ou f d rale cantonale ou reconnue par le canton la possibilit d exercer leur profession dans toute la Suisse art 95 al 2 Cst Elle a une fonction transversale explicite qui est aussi garantie par l art 35 Cst pour l ensemble des droits fondamentaux voir ATF 132 1 97 et ATF 134 11 329 Titulaires Toute personne physique ou morale contribuant augmenter l offre en visant un gain Les consommateurs en sont exclus Les trangers peuvent s en pr valoir au m me titre que les nationaux La question reste ouverte pour les personnes morales hors ALCP Les collectivit s publiques ne peuvent pas s en pr valoir AED Universit de Gen ve 23 Association des Etudiants en Droit Droits fondamentaux 2012 2013 Port e L activit prot g e doit tre lucrative soit tendre la production d un gain ou d un revenu en vertu du droit priv elle doit donc tre licite mais peu tre moralement discutable par exemple la prostitution contre exemple mendi
63. se actuelle ou imminente et n tant pas m me de subvenir par elle m me ses besoins Peu importe sa nationalit et son statut juridique S applique dans le canton de domicile Mat riel ne garantit pas le droit de mener une vie d cente mais uniquement un minimum d assistance sociale de la part des collectivit s publiques comp tentes qui sont seules vis es Charges et conditions admissibles si elles visent garantir l usage conforme des prestations reposent sur un lien direct avec la situation et si elles sont raisonnables qu elles ne touchent pas au minimum vital AED Universit de Gen ve 12 Association des Etudiants en Droit Droits fondamentaux 2012 2013 V Sph re priv e et mariage Protection de la sph re priv e Toute personne a droit au respect de sa vie priv e et familiale de son domicile de sa correspondance et des relations qu elle tablit par la poste et les t l communications art 13 al 1 Cst Toute personne a le droit d tre prot g e contre l emploi abusif des donn es qui la concernent art 13 al 2 Cst Champ d application Mat riel la protection de la sph re priv e conf re toute personne le droit d organiser sa vie et d entretenir des rapports avec autrui obligation positive sans intervention des pouvoirs publics obligation n gative Elle est consid r e comme l une des manifestations l mentaires de la personnalit humaine
64. sique et moral Suisse et ALCP question ouverte pour les autres Restrictions d rogations f d rales 8957 sv et cantonales 8975 sv soit 27 Cst soit 8 Cst 1190 Cst Egalit de traitement Garantie de l Etat de droit 14 pas ind penda nt mais autonome Dans la loi l gislateur traiter identiquement deux situations analogue les distinctions injustifi s interdites ET Traiter diff remment deux situations non analogues les assimilations injustifi s interdites Devant la loi admin et justice Plusieurs d cisions d une m me autorit conforme la loi et qui sont contradictoire Devant la loi Voir dans l ordre la loi la l galit l galit Tous ALCP L galit est la limite PAS 36 Cst M thode Restriction des libert s sur l art 36 Cst cf notes Travail en 2 tapes Y a t il une restriction Champ d application personnel Champ d application mat riel Si oui est elle justifi e Violation ou non DF non crit ATF 121 I 367 1 consid 2a les facult s qui conditionnent l exercice d autres libert s inscrit dans la Constitution OU qui apparaissent comme parties int grantes ou indispensables de l ordre public d mocratique 2 consid 2b ET Si un tel droit est l objet d un consensus g n ral un tel consensus peut d couler de la pratique concr te des cantons de la doctrine en droit constitutionnel ou d
65. ssociation des Etudiants en Droit Droits fondamentaux 2012 2013 ll Th orie g n rale des libert s Entre l Etat l individu et la soci t Garanties par l Etat les libert s ne peuvent vivre que dans la soci t civile pour la simple et bonne raison que les comportements humains prot g s par les libert s sont tous sans exception des comportement sociaux Sans les autres et les autres c est la soci t l individu n est pas grand chose et ne peut pas grand chose Cette troite d pendance l gard de la soci t permet de distinguer les libert s des autres droits fondamentaux qui eux n ont pas besoin de celle l pour exister Autant les libert s sont n cessairement sociales autant ces droits sont fondamentalement tatiques Le droit ordinaire fait bien davantage que concr tiser les libert s il leur donne vie La garantie constitutionnelle des libert s sert Prot ger l individu contre l Etat elles dessinent une limite n gative l activit tatique et impliquent un devoir d abstention de l Etat Pr server la soci t civile L gitimer les restrictions celles ci Toutes les libert s impliquent des couts pour la collectivit qu ils soient sociaux budg taires directs ou indirects qui sont couverts principalement par les imp ts Pas de hi rarchie entre les diff rentes g n rations Restrictions Le recourant est il titulaire d un droit Si oui on passe au sch ma Les
66. tenu de la diversit des formes de vie commune en Suisse ce droit n est pas r serv aux couples mari s mais aussi aux concubins pourvu que leur relation pr sente une certaine stabilit et que leur ge et leur situation personnelle leur permettent d lever un enfant jusqu sa majorit Ce droit peut tre restreint aux conditions habituelles La loi doit se limiter r glementer l exercice du droit au mariage Le ressortissant d un Etat qui tol re la polygamie ne saurait invoquer le droit au mariage dans un Etat o elle est consid r e comme contraire l ordre public Une mesure privative de libert n est pas suffisante pour d nier aux d tenus le droit de se marier M me un individu condamn la prison perp tuit en b n ficie AED Universit de Gen ve 14 Association des Etudiants en Droit Droits fondamentaux 2012 2013 VI Libert de communication En g n ral Sources Libert religieuse 15 Cst libert d expression 16 Cst libert des m dias 17 Cst libert acad mique 20 Cst libert de l art 21 Cst libert syndicale 28 Cst L art 16 Cst est l article de base lex generalis La Cour applique l art 9 CEDH libert de pens e de conscience et de religion en cas de probl me confessionnel et de manifestation et l art 11 CEDH libert de r union et d association absorbe l art 10 CEDH libert d expression Champ d application Personnel ce s
67. tiellement travers des r unions que les partis les associations les groupes d int r ts et le peuple se forgent une opinion Elle fait partie des libert s de communication au sens large mais est une libert en elle m me en raison de sa fonction politique et de son impact sur le domaine public Champ d application Personnel la libert de r union ne n cessite pas de r gles strictes concernant son organisation interne ou son d roulement Elle appartient toute personne physique mais peut faire l objet de restrictions particuli res pour les trangers art 16 CEDH Les personnes morales peuvent se pr valoir de la libert de r union lorsque l autorit leur refuse l autorisation d organiser une r union publique Mat riel elle conf re aux particuliers le droit de se r unir avec d autres personnes en vue de poursuivre ou de r aliser un but d termin d changer des opinions ou de les communiquer des tiers et comprend le droit de convoquer une r union de l organiser en fonction des objectifs atteindre d y participer et de s en tenir l cart A noter qu un rassemblement fortuit de personnes n est pas prot g Domaine public Lorsqu elles se d roulent sur le domaine public les r unions peuvent tre soumises autorisation en raison de la diversit des int r ts en pr sence et de la n cessit de proc der de cas en cas leur valuation et pes e objectives Autant les parti
68. tutionnel pour prot ger certains comportements ou instituer certaines valeurs dans les relations entre l Etat et les individus et dans entre les individus Traits communs Droits subjectifs griefs potentiels de l art 95 LTF Garantis par l Etat au niveau de sa constitution ou de trait s internationaux champ d application l ensemble du droit primaut garantie par l art 35 Cst Dirig s contre l Etat car c est un instrument d autolimitation de l Etat par une limitation et un cadrage des activit s tatiques Appartiennent aux individus Font l objet d une activit l gislative plus ou moins intense qui les concr tise Prot g s par le juge qui est instance de recours Il a un r le d cisif car c est lui de d terminer s il y a ou non violation d un droit fondamental et donc lui de d finir concr tement son champ d application Fondamentaux car ils concernent une finalit essentielle de l Etat Directement applicables Diff rences Objet But Titulaire Restrictions Libert s Comportement Sph re Individus Possibles humain d autonomie Garanties de l Etat Comportement Etat de droit Collectivit s Autre de droit tatique publiques m canismes Droits sociaux Niveau de vie Etat providence Les plus d munis Aucune Droits politiques Donner l individu Etat Citoyens Portent leur une place d mocratique limite en eux d organe tatique Cat gories

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