23 décembre 2004, sommaire du N°7 REUNION
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1. laires coles m me maternelles coll ges ou lyc es pour y interpeller des jeunes sans papiers ou dont les parents sont sans papiers Quand ils sont inform s du but de l intervention polici re les personnels de direction des tablissements refusent sou vent de livrer leurs l ves comme cela s est encore produit r cemment Bordeaux Mais pas toujours Samuel a t interpell dans son coll ge de Pau avec semble t il l assentiment du Principal Si le fait est av r c est une indignit Suite page 10 PAU texte de la conf de presse des profs de Samuel p 2 3 x PAU Fin provisoire de l odyss e de Samuel Communiqu p 4 x BORDEAUX la situa tion AMIENS Lettre ou verte au Pr fet p 5 x Communiqu du collectif de Vitry p 6 Tract du collectif du 93 p 7 Compte rendu de la r union RESF du 20 12 2004 pp 8 9 Point de vue p 9 Comment se procurer la brochure RESF Jeunes scola ris s sans papiers R gulari sation Mode d emploi p 10 REUNION RESEAU EDUCATION SANS FRONTIERES Jeudi 13 janvier 18h30 Attention changement de lieu Gisti 3 villa Marc s 75011 Paris M tro St Ambroise ou Richard Lenoir Page 2 SITE www educationsansfrontieres org E mail educsansfrontieres free fr PAU e L ERRANCE DE SAMUEL 16 5 ANS ARRETE DANS SON COLLEGE DECRETE MAJEUR MIS UN MOIS EN CENTRE DE RETENTION MOLESTE POUR REFUS D EMBAR QUER EMPRISON2. tudiant en titre vie priv e et familiale Elle a plaid avec insistance la cause d H l na et Mireille deux jeunes filles venues rejoindre leur famille depuis plusieurs ann es alors qu elles taient mineures et qui n ont plus aucun lien familial dans leur pays d origine Elle a r affirm son refus de les voir faute de papiers plac es dans des situations humaines et mat rielles difficiles et menac es tout moment d expulsion La d l gation a largi son propos l ensemble des jeunes qui arriv s mineurs sur le territoire fran ais y ont accompli souvent avec s rieux et succ s une part d cisive de leur scolarit et se retrouvent 18 ans sans possibilit de r gularisation Elle a d ailleurs profit de cette au dience pour remettre la pr fecture un nouveau dossier celui d un jeune l ve du lyc e Pierre Brossolette au Kremlin Bic tre e La repr sentante du pr fet s est affirm e consciente des probl mes pos s Elle a annonc qu H l na dont la demande tait rest e sans r ponse depuis 10 mois serait convoqu e d s la semaine prochaine pour un examen de situation et que le cas de Mireille serait tranch avant le 15 janvier Mais elle s est refus e tout engagement clair qui aurait pu v ritablement rassu rer la communaut scolaire e Les participants se sont s par s en affirmant pour leur part leur volont de rester mobilis s jusqu sa tisfaction de leurs dem
3. du jeune Samuel Johnson l ve du coll ge Jeanne d Albret Pau le R seau Educa tion sans Fronti res s associe aux protestations de ses enseignants de ses camarades des syndicats et des associations indign s de la menace d expulsion imminente qui p se sur lui et des conditions d testables qui entourent cet v nement Il est en effet inadmissible que cet l ve mineur puisse tre expuls Il est g de 16 ans et demi comme l attestent le seul document d identit en sa possession et le premier laisser passer d livr par les autorit s consulaires ghan ennes L ge osseux d un individu n est pas directement corr l son ge civil Les auto rit s l ignorent peut tre mais les p diatres le savent et le disent Fonder une d cision aussi grave qu une expulsion sur un examen m dical aussi al atoire rel ve de l arbitraire L interpellation d un l ve au sein m me de son tablissement est tout aussi inconcevable Et que cela se soit fait avec le consentement clair d un chef d tablissement ne rend pas le fait plus glorieux Au contraire Nous invitons l ensemble des f d rations de syndicats d enseignants et de personnels de direc tion Joindre leur protestation aupr s du Minist re de l Education nationale la n tre Ces faits sont profond ment traumatisants pour les adultes qui en sont les t moins Ils le sont encore bien davantage pour les l ves dont ils ont la c
4. re au Congo Il est scolari s au L P de l Acheul en Amiens en section Installations Sanitaires et Thermiques Or un avis d expulsion a t prononc par la Pr fecture de la Somme son encontre la rentr e scolaire Les professeurs de ce lyc e professionnel s en sont mus et vous ont crit Le droit fonda mental se former pour toute personne quelle que soit son origine est remis en cause ici Amiens Nous souhaitons vous interpeller ce sujet pour donner toutes les chances de r ussite et d int gration ce jeune homme Arlinda DOREZI arriv e d Albanie depuis 1997 pour tudier dans un premier temps a travaill Amiens gr ce ses 3 licences anglais italien sciences conomiques et son DESS obtenus en France Ses papiers n ayant plus t renouvel s par la Pr fecture elle a perdu son emploi Malgr les recours gagn s au Tribunal Administratif depuis janvier 2004 et les nouvelles possibilit s d embauche comme assistante de direction ou comme professeur contractuelle la pr fecture reste silencieuse Alors que tout citoyen toute collectivit est tenue d obtemp rer au regard du Droit nous d sirons comprendre pourquoi cette autorisation de s jour avec droit au travail n est pas ex cut e Au nom de la R publique le Pr sident du Tribunal Administratif d Amiens en date du 18 d cembre 2003 ordonne pourtant de pourvoir l ex cution de la d cision D un c t pour Paul l incertitude du lendemai
5. tendent les documents des policiers Il est attach de force son si ge il hurle un policier l trangle pour le faire taire Un premier pilote intervient puis un second qui refuse de l embarquer Il est ramen au centre de r tention compara t devant le juge des libert s le samedi 18 d cembre puis un juge d instruction comparution imm diate pour refus d embarquer Il est conduit au D p t puis Fleury M rogis Lundi 20 XVIIe Chambre TGI de Bobigny la Pr sidente lui demande sa date de naissance mai 1988 r pond il Elle lui dit qu il sera lib r sans qu il ait compris les justifications du verdict il est anglophone et ne parle pas bien le fran ais Renseignements PRIS par t l phone le tribunal s est d clar non saisi d une fait d une requ te de l avocat commis d office Ramen Fleury il en est vir 3 heures du matin Il prend le pre mier train de banlieue pour Paris Je v rifie qu il n est ni assign r sidence ni convoqu Paris et le mets dans le train pour Pau o son arri v e minuit il est attendu par 8 profs deux repr sentants syndicaux dont un conseiller municipal Ils sont ve nus en nombre dans la crainte que la police ne l attende Pau est gare frontali re la PAF est pr sente Une manifestation est pr vue Pau le 22 d cembre COMMUNIQUE DU RESEAU EDUCATION SANS FRONTIERES AU SUJET DE SAMUEL JOHNSON 19 d cembre 2004 Inform de la situation
6. 23 d cembre 2004 sommaire du N 7 DETOURNEMENT DE PROCEDURE DETOURNEMENT DE FONCTION Pour satisfaire leur ministre Monsieur de Villepin qui attentif son plan de carri re veut faire du chiffre en mati re d expulsion des trangers sans papiers les services de police ont de plus en plus fr quemment re cours des proc d s fr mir Concernant les mineurs la police fait pra tiquer des examens d ge osseux pour contester l ge donn par les documents of ficiels des jeunes sans papiers tablir leur majorit et les expulser On lira l his toire de Samuel coll gien Ghan en de 16 ans et demi date de naissance figurant sur son extrait d acte de naissance 10 mai 1988 sur qui les policiers charg s de son expulsion ont fait proc der plusieurs exa mens qui tous ont donn des ges diff rents de 18 19 ans Cet examen m dical ne donne pas l ge civil du patient Il est destin mesurer le retard ou l avance de la croissance par comparaison avec son ge civil En aucune fa on tablir l ge civil lui m me C est un v ritable d tournement de proc dure Pourquoi pour faire plus simple encore ne pas prendre les tables qui donnent la taille moyenne des individus un ge donn 1 58 m pour une fille 1 70 pour un gar on Expuls Simple ra pide conomique De plus en plus fr quemment aussi la po lice se pr sente dans les tablissements sco
7. 38 rue Marcadet 75018 Paris RESF s c EDMP 8 impasse Crozatier 75012 Paris RESF s c CNT FTE Palais du Travail 9 place Lazare Goujon 69100 Villeubanne RESF s c FERC CGT 263 rue de Paris 93515 Montreuil cedex RESF s c FSU 1 rue de Courty 75007 Paris RESF s c Sud Education 17 Bd de la Lib ration 93200 StDenis RESF s c Cinqui me zone 11 rue Salvador Allende 92220 Bagneux REUNION DU RESF Suite de ta page DETOURNEMENTS Jeudi 13 janvier 18h30 Attention changement de lieu Les lois et les obligations professionnelles de He chaque corps de m tier sont ce qu elles sont Local du Gisti 3 villa Marc s Mais il est des circonstances o les individus 75011 Paris ont se d terminer par rapport des va M tro St Ambroise ou Richard Lenoir leurs qui d passent les lois et les r glements En proc dant un ge osseux dont il sait qu il n a aucun but th rapeutique mais qu il s vise justifier l expulsion d un jeune tran Pour Joindre le RESF ger un m decin n est pas dans son r le En UN SITE remettant l un de ses l ves la police pour d gt f les m mes raisons un chef d tablissement www educationsansfrontieres org trahit sa mission d ducateur aux valeurs de UNE ADRESSE E MAIL libert et de fraternit Quand bien m me educsansfrontieres free fr les obligations de service des uns ou des au tres prescriraient ces infamies il est des cir 9 UNE LISTE D INFORMATION constances
8. Education Sans Fronti re gt Pour contacter le Comit de soutien Jean Michel DELARBRE c o SDEN CGT Maison des Syndicats 11 rue des Archives 94000 CRETEIL T l 06 89 30 86 15 Ad le jean michel delarbre chello fr Communiqu de presse n 4 14 12 04 El ves sans papiers de F L ger Ivry Une manif r ussie pour la r gularisation d H l na et Mireille Confiance mais vigilance jusqu la victoire e Un rassemblement actif bruyant et color s est tenu ce mardi 14 d cembre devant la pr fecture du Val de Marne plus d une centaine de personnes dont une soixantaine de lyc ens de Fernand L ger d autres venus de Romain Rolland deux tablissement d Ivry des parents d l ves des enseignants et des citoyens solidaires auxquels s taient joints des lus maire et conseiller g n ral tous taient venus manifester leur solidarit avec les l ves non r gularis s du lyc e d Ivry et r clamer pour elle un titre de s jour vie priv e et familiale e Une d l gation laquelle s est joint M Pierre Gosnat maire d Ivry a t re ue au nom du pr fet par Mme Roland direc trice de la citoyennet Monique repr sentante des l ves lui a remis solennellement les 1300 signatures recueillies en quelques jours au pr s de la communaut scolaire et de la population La d l gation s est f licit du premier succ s obtenu avec la transformation pour Madeleine du titre
9. NE JUGE ET PROVISOIREMENT LIBERE Texte de l intervention de Jean Jacques Le Masson secr taire d partemental de la FSU 64 au nom des syndicats pr sents la conf rence de presse FSU CGT UNSA SGEN CFDT de la FCPE et des quatre enseignants de Samuel du coll ge Jeanne d Albret voir la suite des v nements et le com muniqu du R seau ESF en page 4 Je vous remercie de votre pr sence L invitation vous avait t envoy e d abord par linter syndicale de l ducation nationale FSU UNSA CGT SGEN l initiative de la FSU tant donn que la cons ternante affaire dont nous allons parler a commenc au coll ge Jeanne d Albret de Pau et que c est la section d tablissement du SNES FSU qui est imm diatement intervenue et qui a donn l alarme Les autres syndicats se sont joints cette initiative d s qu ils en ont eu connaissance ainsi que la FCPE Mais il nous a sembl que les origines et les cons quen ces de cette affaire d passaient largement les limites de l ducation nationale C est la raison pour laquelle nous avons invit le collectif d associations que repr sente ici M Coste de la CIMADE et le MRAP repr sent par son pr sident M Pomar de pour des raisons videntes De quoi s agit t il Je vous propose de parler de deux points d abord d exprimer le refus absolu des organisa tions syndicales et des parents d l ves de voir la police intervenir dans un
10. Sans Fronti res RESF et d j des d marches ont abouti voir au verso N h sitez pas vous adresser aux diffuseurs et aux signataires de ce tract Venez avec nous notre prochaine r union le mercredi 15 d cembre 2004 18h30 la Bourse du Travail de Bobigny Tramway T1 arr t Lib ration Demandez notre guide pratique et juridique R gularisation mode d emploi ou consultez le sur notre site www educationsansfronti res org R seau amp ducation ans fronti res 93 RESE 93 Collectif d partemental des militants groupes et collectif d tablissements pour l information et le soutien aux jeunes scolaris s trangers sans papiers Contact email RESF93 chello fr et www educationsansfronti res org Bulletin d information de d cembre 2004 Ce bulletin est distribu dans plusieurs tablissements scolaires du ZES 93 Aubervilliers Noisy le Grand Rosny s Bois St Denis Stains Villemomble Page 8 SITE www educationsansfrontieres org E mail educsansfrontieres free fr Compte rendu de la r union du r seau Education Sans fronti res du 20 12 2004 I Initiatives locales Seine Saint Denis Une r union a eu lieu dans le 93 rassemblant plusieurs tablissements du d partement La question s est pos e de savoir s il fallait d poser une liste de dossiers collective malgr la r cente circulaire du minist re de l int rieur qui pr conise un examen des dossie
11. a proc dure d expulsion Voil o nous en sommes Nous continuons d intervenir pour laisser ce gar on poursuivre ses tudes tranquillement plut t que d al ler pourrir trois mois en prison Avant de terminer quelques mots sur la proc dure de radiographie des poignets Elle n a pas de valeur l gale C est tout au plus une indication qui peut per mettre en cas d absence totale de document d identi t de faire une estimation de l ge de la personne Mais cela m me est contest Par Mme Alz ari par exemple qui a publi un texte o elle met en doute de fa on argument e cette techi que Ou pour prendre un autre pays d Europe puisque tout a trouve ses justifications dans l espace Schen gen dans des d cisions prises au niveau europ en dans l arr t belge du 28 d cembre 1998 du conseil d Etat qui d truit compl tement ce proc d en se ba sant sur des tudes scientifiques et qui le d clare do r navant inutilisable Ce qui se passe en fait c est une politique g n rale d aggravation du statut des personnes pr caires et de l augmentation du nombre d expulsions fix cha que pr fet J invite la presse poser la question aux autorit s pr fectorales Dans ce cadre tous les moyens sont bons m me les plus indignes et les plus stupides comme dans le cas qui nous occupe Montrer qu on expulse les trangers est une vieille m thode qui permet par
12. andes M le maire d lvry a d clar qu H l na et Mireille taient aujourd hui plac es sous la protection de la population d Ivry Les lyc ens et tous les manifestants ont promis qu ils reviendraient plus nombreux encore en janvier s ils n obtenaient pas le geste d humanit et de bienveillance qu ils attendent du pr fet Ivry le 14 12 04 SITE www educationsansfrontieres org E mail educsansfrontieres free fr Page 7 Jeunes trangers scolaris s et sans papiers agissons ensemble pour la r gularisation Notre d partement est depuis longtemps un bel exemple de multiculturalit Nous vivons travaillons ou tudions en semble Mais le droit d tre ici ne va pas de soi la loi met de plus en plus d obstacles au droit au s jour sur le territoire fran ais En Seine Saint Denis comme ailleurs de nombreuses personnes se sont retrouv es sans papiers un moment de leur parcours Beaucoup le sont autour de nous sans que ce soit forc ment visible Ils risquent de se retrouver dans des situations dif ficiles impossibilit de s inscrire pour des tudes sup rieures arrestation lors d un contr le d identit mise en centre de r ten tion et expulsion du territoire fran ais Quand on est tranger et que l on se pr sente seul e une pr fecture pour demander des papiers voici le genre de r ponses d courageantes que l on risque d entendre Il faut faire la queue partir de 4 heures du mat
13. aphiques que nous lui avons fait subir Cet acharnement et cette sid rante pression sur un consulat tonnent m me des gens qui pourraient tre blas s force de vivre quotidiennement avec les per sonnes retenues Mme Caroline Larpin de la CI MADE au Mesnil Amelot me dit que c est mons trueux Je le pense aussi Le 14 je vais voir le jeune Samuel au centre de r tention du Mesnil Amelot Je ne le connaissais pas Je vois un jeune homme comme les jeunes l ves de 16 ans de mon lyc e J arrive au centre 8 heures 30 L ouverture est 9 heures mais on s occupe de mon identit aussit t Quand je rencontre Samuel vers 9 heures 15 il me E mail educsansfrontieres free fr Page 3 montre plusieurs documents dont le dernier porte la date du jour m me 8 heures 30 C est une ordon nance de rejet de demande de mise en libert Elle est parvenue dans l apr s midi de la veille au centre comme l indique le compte rendu succinct d envoi de t l copie imprim sur le haut du document Je vois un gar on inquiet un peu d sesp r qui me raconte son itin raire qui garde un souvenir tr s fort de ses professeurs et qui est tr s sensible aux mani festations de solidarit et d aide qui lui sont parve nues Le 16 d cembre on tente d expulser Samuel Il re fuse de monter dans l avion Il est plac en garde vue Il est menac de trois mois de prison et de voir reprendre l
14. de mobilisation et organiser la suite Cette r union marquera l existence du R seau ESF au niveau national des organisations demandent la ratification par la France de la Convention de l ONU pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et de leur famille Il a t d cid que le R seau ESF signe cet appel Depuis lors certains ont fait remarquer qu en signant ce genre de textes tout fait estimables et dont par ail leurs on peut partager le contenu le RESF sort de son objet Certaines des organisations qui le composent peu vent se sentir engag es malgr elles On sera plus prudents l avenir Sarah POINT DE VUE Il reste que men s isol ment ces combats sont diffici les Et que m me victorieux ou partiellement victo rieux ils sont sans fin Quand les lois sont injustes et g n rent les situations honteuses voqu es dans ces pages ce sont les lois qu il faut changer On n y par viendra pas tablissement par tablissement ni ville par ville La n cessit de s organiser de tisser des liens au sein des r gions et de se coordonner localement et nationa lement commence tre ressentie par toutes celles et ceux qui sont d cid s ne pas laisser faire n importe quoi m me au nom de la loi Les id es avanc es lors de la r union du 20 d cembre ne resteront pas sans suite il faut le souhaiter Et faire ce qu il faut en ce sens R ussir structurer le mouvem
15. ent au niveau national et pourquoi pas par la suite europ en parvenir mener des actions coordonn es entre toutes les villes concern es serait une tape importante non pas dans la vie du R seau ESF dont tout le monde se fout mais dans le combat contre l injustice l oppression et fina lement la connerie que nous avons entrepris Bon courage Richard M A lire les pages qui pr c dent et les messages qui cir culent sur les listes du r seau ESF et d autres le sen timent se d gage que la situation des jeunes sans pa piers et par contrecoup celle des sans papiers en g n ral est peut tre en train d voluer M me camoufl derri re des propos l nifiants un classique de la m thode Raffarin parler bas et cogner fort le net durcissement en mati re de refus des titres de s jour et de reconduite la fronti re est ind niable et inscrit dans les chiffres annonc s par Villepin 20 000 reconduites 25 de pire que cette ann e Mais l inverse la multiplication des saloperies arrestation d l ves dans leurs tablissements mise en r tention de jeunes etc suscite l indignation et la r volte chez ceux qui les connaissent et souvent les appr cient Quand les sans papiers ont un nom et un visage la d magogie des gouvernements ne passe plus Les r actions Bordeaux Mulhouse dans l A n ou Pau en t moignent Non toute la population de ce pays n est pas v rol e
16. harge Comment inculquer le respect de la loi aux l ves quand ceux qui sont charg s de son application utilisent des proc d s aussi discutables pour s en prendre leurs camarades Quel cr dit nos l ves peuvent ils apporter aux valeurs de justice d quit de solidarit que nous nous effor ons de d fendre quand ils voient la simple humanit bafou e sous leurs yeux Nous informons l ensemble des collectifs d tablissements les organisations syndicales et associatives qui constituent le r seau Education sans Fronti res et les organisations politiques qui le soutiennent de la situa tion de Samuel Johson et des pratiques des services concern s Nous les invitons joindre leur protestation la n tre Nous demandons qu il soit lib r du Centre de r tention o un mineur n a pas sa place et qu un titre de s jour lui permettant de poursuivre ses tudes dans des conditions d centes lui soit d livr Nous avons conscience en nous levant contre ces mesures de remplir notre mission d ducateurs SITE www educationsansfrontieres org E mail educsansfrontieres free fr Page 5 BORDEAUX Rappelons qu Bordeaux des policiers s taient pr sent s dans une cole pour arr ter un petit gar on Kurde et sa m re Les enseignants ne les avaient pas laiss s entrer voir Bulletin de liaison N 6 Ces v nements ont suscit une mobilisation Ci dessous le point de la situation Suite la manif r u
17. i se pr occupent seulement des familles d enfants scolaris s Concernant les avis de recherches qui circulent dans les coles et qui permettent de retrouver des enfants pour venir les arr ter l inspecteur d acad mie s est engag ce que ces avis ne concernent pas des enfants de sans papiers Des syndicats ont alert les professeurs et chefs d tablissement pour qu ils ne r pondent pas ces avis de recherche mais cela fait courir le risque de passer c t d une situation de maltraitance ou d enl vement d enfant Cher Le collectif d partemental a permis la r gularisation de deux familles mais il est difficile de mobiliser les tablisse ments en dehors du soutien des situations individuelles Une liste de dossiers a t d pos e la pr fecture qui a ac cept de r gulariser certaines familles et d organiser l loignement des autres Une difficult suppl mentaire tient au fait que de nombreuses familles en plus d tre d pourvues de titre de s jour sont la rue Le Havre Le r seau regroupe beaucoup d enseignants mobilis s mais la situation stagne cause de l attitude du sous pr fet qui ne veut rien l cher Des expulsions ont lieu en permanence et le collectif conseille aux trangers de ne pas se pr sen ter seuls en pr fecture Hauts de Seine Une r union compos e de l Asti de la FCPE d enseignants et d l ves a eu lieu r cemment pour cr er un collectif sur le
18. in pour esp rer tre re u Revenez quand vous aurez 18 ans Retournez dans votre pays et fa tes y une demande d asile Vous n avez qu vous marier et avoir un enfant Pourtant il ne sert rien de se taire et d attendre sans rien faire il est toujours possible d agir et de trouver une solution avec le soutien de ceux qui nous entourent Pour nous lorsque l on se trouve dans cette situation on est en attente de papiers et non clandestin Donc majeur ou mineur il est important que chacun connaisse pr cis ment sa propre situation et s appr te tre solidaire avec ses camarades Chacun se doit d apprendre conna tre ses droits Si besoin d entamer ou de reprendre sans attendre des d marches aupr s de la pr fecture pour obtenir un titre de s jour Effectuer cette d marche n est pas si simple C est pourquoi dans plusieurs lyc es des collec tifs existent depuis des ann es pour r pondre des situations d urgence Au printemps 2004 nous avons d cid de nous rassembler au niveau d partemental et m me national pour tre plus forts et avoir encore plus de chance d obtenir des r gularisations c est la cr ation du R seau Education Sans Fron ti res RESF D j 26 jeunes scolaris s dans 7 tablissements diff rents ont eu le courage de rompre le silence en s adressant un professeur une assistante sociale ou une autre personne membre du r seau Education
19. l induction d un raisonne ment sp cieux de faire croire qu on s occupe mieux des nationaux Et cela au moment m me o on d truit les solidarit s sociales on casse les services pu blics on individualise les parcours professionnels et casse les acquis sociaux Nous nous opposons absolument l entr e de la po lice dans les tablissements scolaires Nous exigeons la lib ration de Samuel Johnson g de 16 ans et demi et demandons qu il reprenne ses cours au coll ge plut t que de pourrir en prison ou de repartir Dieu sait o pour Dieu sait quel destin Pau le 18 d cembre 2004 Suite des v nements et communiqu RESF en p 4 Page 4 SITE www educationsansfrontieres org E mail educsansfrontieres free fr PAU FIN PROVISOIRE DE L ODYSSEE DE SAMUEL Mardi 21 d cembre 11h coup de fil Paris d un prof et du directeur du foyer o tait plac Samuel Il vient de les appeler il est libre et se trouve la gare Montparnasse Je le r cup re 13h dans le hall au pied de la cabine o il re oit les appels m me effondr sur le gros sac et les deux petits qui contiennent tous ses biens Il est visiblement secou Je l emm ne au resto o il raconte la fin de son p riple Le 16 d cembre menott et entrav il est charg comme un paquet par quatre policiers dans une voiture di rection Roissy Il est port dans l avion Il se d bat et crie qu il a 16 ans pas 19 ans comme le pr
20. ls portent au principal Nous intervenons plusieurs niveaux l information et je remercie les journaux qui ont rap port nos propos les associations qui ont diligent un avocat qui pr sente le 22 novembre une demande en r f r d annulation de la proc dure d internement en centre de r tention administrative car la personne est mineure Association comme la CIMADE pr sente dans les centres qui a galement t d une grande utilit Nos syndicats G rard Aschi ri secr taire national de la FSU est intervenu pr s du gouvernement Le 26 novembre les coll gues de Jeanne d Albret SITE www educationsansfrontieres org demandent rencontrer le pr fet Je les accompagne comme secr taire d partemental de la FSU le 1 d cembre chez M Imbert secr taire g n ral Il nous re oit pendant plus de deux heures et tient des propos g n raux ou dilatoires nous assure qu il n y est pour rien et que c est le procureur tente de d douaner le responsable du bureau des trangers la pr fecture M Laborde Larroque Il a fallu beaucoup insister pour que M le secr taire g n ral conc de que ce n tait pas l usage de venir arr ter en classe des enfants et que ce ne serait pas l usage Il pr cise que si le principal du coll ge avait refus l intervention de la police dans son ta blissement elle ne serait pas intervenue cet endroit Mais le plus scandaleux encore arri
21. n compromet sa formation de l autre pour Arlinda c est l asphyxie financi re qui rend les conditions de vie inhumaines C est pourquoi nos bougies seront pr sentes sur les marches de la Pr fecture pour rappeler l id al du Si cle des Lumi res o le droit la justice la libert et la fraternit de tous quelle que soit leur origine ont donn tout son sens la d mocratie fran aise Dans l attente de vous rencontrer ce lundi 20 d cembre 2004 18h15 nous vous prions de croire en notre d termination pour que chaque personne en difficult puisse trouver une terre d accueil digne de ce nom Marie Martine ROUSSEL pr sidente de la section d Amiens de la Ligue des Droits de l Homme Vincent BAWEDIN pr sident de la F d ration de la Ligue des Droits de l Homme de la Somme Marie Claire COTTRELLE lue pour SUD Education commissaire paritaire des professeurs certifi s de l Acad mie d Amiens Marcel DEKERVEL secr taire acad mique du syndicat SUD Education de la Picardie Page 6 SITE www educationsansfrontieres org E mail educsansfrontieres free fr Comit local de soutien aux l ves d Ivry soutenu par les syndicats enseignants de l Acad mie SDEN CGT SNES FSU Sud Education et CNT les parents d l ves FCPE le Comit ivryen de vigilance contre le racisme la LDH le MRAP ainsi que la Municipalit d Ivry et le Collectif acad mi que de d fense des lyc ens tudiants et enseignants trangers R seau
22. n quart d heure auparavant ils ont pris contact avec le principal pour l informer qu ils allaient se pr sen ter pour arr ter un de ses l ves de nationalit gha n enne mineur g de 16 ans et demi comme l at teste l extrait de naissance qu il poss de Samuel Johnson Le principal acquiesce re oit les policiers envoie une fonctionnaire du coll ge chercher Samuel en classe sans rien lui dire des raisons pour lesquelles il l envoyait chercher Les policiers prennent en charge le jeune mineur et le conduisent au centre de r tention administrative d Hendaye Au passage ils le conduisent chez un radiologue pour lui faire subir un examen radiologique des poi gnets On verra tout l heure l importance de cet pi sode Je passe rapidement sur l motion consid rable des camarades de classe de Samuel tous originaires de divers pays o r gnent la guerre et la violence Ils sont venus en France pour y trouver la paix la s cu rit les moyens de construire une vie personnelle et sociale satisfaisante Triste ironie du calendrier cette classe avait le jour m me rendez vous en ville pour une manifestation de solidarit avec l Afrique Je passe rapidement sur l motion consid rable susci t e par cet enl vement chez les enseignants du col l ge qui r agissent tr s rapidement en particulier en signant unanimement une p tition de protestation et d exigence de lib ration de Samuel qu i
23. nis une journ e de formation information avec le Gisti pour la partie juridique et Richard pour la partie pratique Une quarantaine de pr sents dont deux l ves terminale avec deux adultes de l tablisse ment Pa Un tablissement a saisi le r seau de la situation d un jeune ghan en de 16 ans et demi qui a t arr t dans son ta blissement et d clar majeur la suite d une expertise osseuse voir p 2 4 Mulhouse Suite l envoi d une d l gation en pr fecture et d une forte mobilisation de son tablissement scolaire il a t obte nu qu une jeune bi lorusse qui devait tre expuls e puisse terminer son ann e scolaire Nantes Depuis le mois de juin des coles primaires se mobilisent l initiative des parents et des enseignants Cette mobilisa tion notamment manifestations r unissant jusqu 600 personnes et r unions r unissant jusqu 200 personnes a permis la r gularisation de 7 familles mais la mobilisation continue car de nombreuses familles re oivent toujours des arr t s de reconduite la fronti re La Mairie de Nantes de gauche d nigre le mouvement et a m me t jusqu d loger 2 familles h berg es la Maison des syndicats Aujourd hui il est plus difficile de mobiliser sur le long terme bien que les personnes se remobilisent en cas d ur gence Il appara t une scission entre ceux qui demandent la r gularisation de tous les sans papiers et ceux qu
24. o la d sob issance est un imp Resf info rezo net ratif cat gorique Cette liste ne re oit pas de message Pour l informer Il ne s agit videmment pas de laisser cha r pondre crire educsansfrontieres free fr cun assumer seul la responsabilit et les Pour s inscrire http listes rezo net mailman listinfo resf info 2 ME s ventuelles cons quences du refus d obtem UNE LISTE DE DISCUSSION p rer un ordre injuste Il est au contraire Resf rezo net n cessaire que le corps social r agisse et dise ne in que trop c est trop Que des voix s l vent Pour s inscrire se d sinscrire ids en particulier celles des organisations pro http listes rezo net mailman listinfo resf f maa les etd ndi lt d m d z t ATTENTION cette liste est param tr e pour rejeter les ESSIONTETES EL CRE STRESS CE MECECINS E Do i message adress s plusieurs autres correspondants en de personnels de direction de l Education plus d elle m me Ne pas lui exp dier de message com nationale portant plusieurs destinataires
25. ojet d une r union dans l cole avec enseignants parents et gens du quartier Nous avons d cid De photocopier et diffuser lors de notre prochaine r u la brochure du collectif De faire une r u publique en janvier sur Bordeaux Centre en y appelant par tout le r seau avec enseignants parents et mi lieux asso synd et polit G rard AMIENS F d ration de la Somme de la LDH 4h80 wanadoo fr et Sud Educ Picardie sud educ picardie wanadoo fr Le 16 d cembre 2004 Lettre ouverte Monsieur le Pr fet Pr fecture 51 rue de la R publique 80020 Amiens cedex 09 Objet Demande de rencontre lundi 20 d cembre 2004 18h15 la Pr fecture pour la r gularisation des sans papiers Nous adh rents accompagn s de Paul WAWA KANIKY d Arlinda DOREZI et d lus avons l honneur de vous demander de bien vou loir nous accueillir 18h15 lundi 20 d cembre 2004 la Pr fecture l issue de notre rassemblement pr vu 17h30 place Gambetta Amiens Le Si cle des Lumi res a proclam que toutes les femmes et tous les hommes sont libres et gaux quelle que soit leur origine C est pour quoi nous souhaitons vous rencontrer apr s avoir clair par des bougies la rue de la R publique pour que renaisse l espoir de voir le droit s appliquer pour deux personnes parmi toutes celles actuellement sans papiers Paul WAWA KANIKI g de vingt ans s est install en France chez son fr re apr s le d c s de son p
26. par le lep nisme ou le sarko zisme Et c est heureux Page 10 SITE www educationsansfrontieres E mail educsansfrontieres free fr JEUNES SCOLARISES SANS PAPIERS REGULARISATION MODE D EMPLOI Un guide pratique et juridique r alis par le R seau ducation sans fronti res Ce guide a pour but de donner des premi res indications ceux personnels de l ducation nationale parents d l ves ou mili tants associatifs ou syndicaux voire l ves eux m mes qui d couvrent souvent avec stupeur qu un l ve ou un jeune de leur entourage est sans papiers et menac d expulsion A la question souvent entendue Je connais un jeune sans papiers qu est ce que je peux faire pour l aider il s efforce d apporter deux types de r ponses pratique en indiquant par exemple comment organiser la solidarit autour de lui les d marches qu il doit entamer les risques encourus etc juridique en fournissant une premi re approche des textes sur le s jour des trangers www educationsansfrontieres org t l chargement gratuit Pour se procurer Jeunes scolaris s R gularisation Mode d emploi version papier 1 ou plus par exemplaire Frais de port 2 pour 2 brochures 3 pour 4 brochures 4 pour 8 5 pour 16 6 pour 24 exemplaires Ch ques l ordre de l organisation laquelle on passe commande Mention RESF au verso RESF s c GISTI 3 villa Marc s 75011 Paris RESF s c LDH 1
27. re htm II Actions envisag es lettre officielle chaque direction syndicale et la FCPE pour qu ils interpellent le ministre sur la question des avis de recherche et sur le fait que le policiers n h sitent pas entrer dans les coles pour arr ter des en fants lettre aux associations et aux organisations pour qu elles r percutent les actions du r seau au niveau r gional et qu inversement les groupes et collectifs locaux fassent remonter les informations sur les mobilisations en r gions organisation d une journ e nationale de mobilisation avec des d l gations devant les pr fectures dans le plus de villes possible Chaque d l gation doit essayer de regrouper le maximum de personnes organiser une conf rence de presse et sortir un communiqu La date a t fix e au 2 f vrier car c est le seul mercredi o aucune Zone n est en vacances jusqu au mois de mars Une conf rence de presse nationale va tre organis e l occasion de cette journ e de mobilisation Il a t discut de la question de savoir si cette conf rence devait tre organis e avant la journ e de mobilisation pour l annoncer ou apr s pour tablir un bilan Il semble plus pertinent de l organiser apr s ou le jour m me mais la d cision pourra tre prise plus tard en fonction de la mobilisation organisation d une r union nationale vers la mi mars pour faire un bilan des actions locales notamment de la journ e
28. rs au cas par cas Finalement il a t d cid que chaque lyc e pr sentera ses dossiers et qu une action collective pourra tre envisag e si la r ponse de la pr fecture n est pas satisfaisante Sur la perti nence d tablir ou pas une liste de dossiers il a t r pondu que les r sultats sont presque identiques puisque les dos siers sont de toute fa on trait s au cas par cas et que les pr fectures refusent de r gulariser l ensemble des personnes mentionn es dans les listes L avantage de la liste r side plut t dans le fait que cela permet une mobilisation plus im portante il est plus facile de r unir un grand nombre de soutiens pour plusieurs situations que pour une seule Valence En marge de sa journ e de bilan annuel l Asti a organis une conf rence de presse la sortie d une cole dont la mobilisation a fait r gulariser deux familles dont les enfants sont scolaris s Le Maire a refus qu elle soit orga nis e l int rieur de l tablissement ce qui finalement s est r v l positif prise de parole devant l cole jour de march Une centaine de personnes t moignages mouvants d enfants de jeunes et d adultes en particulier le p re de Khalid le jeune scolaris expuls le mois dernier alors que son p re est en France depuis 30 ans Lyon Le Groupe d Information et d Intervention Pour la R gularisation GIIPR qui soutient entre autres les jeunes scolaris s a orga
29. ssie Bordeaux une petite d l gation a t re ue par l Adjointe au Maire de Bordeaux charg e des relations sociales D l gation compos e de la LDH la FSU la CGT et un avocat de l Institut de D fense de trangers charg de la fa mille kurde pour laquelle nous nous mobilisons Lors de l entrevue nous n tions mandat s que pour parler de cette famille kurde L Adjointe au Maire a bien montr qu elle tait consciente de l importance de la mobilisation qui d passe la manif et est importante dans les coles concern es et s est engag e demander au Maire de poser le pb au Pr fet pour trouver une solution pour la famille En insistant bien sur le fait qu il ne s agit que de cette famille qui est connue et demandeuse depuis longtemps Quant l autre famille g orgienne ce sont les enseignants eux m mes qui ont chop la dame devant la Mairie et lui ont pos le probl me Elle a fait la m me r ponse mais pour cette famille seulement Nous avons eu une nouvelle r union la Bourse CGT o nous tions plus de 20 m mes orgas peu pr s SUD et AC tant les plus nombreux Nous avons consid r cette r ponse de la Mairie comme un premier succ s Mais il faut rester mobilis s Lors de cette r union les enseignants de SUD ont amen un couple roumain qui est dans la m me situation avec deux enfants La mo bilisation a bien commenc dans une cole d un des m mes avec p titions lettres aux autorit et pr
30. sud du 92 Les l ves se sont propos s de faire conna tre le mouvement dans leurs tablissements La FCPE pense quant elle pouvoir mobiliser les parents et les chefs d tablissements Le collectif envisage de monter une permanence pour aider les familles et les jeunes dans leurs d marches situation dans les centres de r tention SITE www educationsansfrontieres org E mail educsansfrontieres free fr Page 9 De nombreux jeunes sont arr t s et plac s en centres de r tention Il peut s agir de jeunes isol s de mineurs d clar s majeurs ou d enfants dont les parents ont t arr t s Il est galement arriv que des parents soient mis en r tention sans leurs enfants qui ont t plac A la lib ration des parents ceux ci n ont pas pu r cup rer leurs enfants car ils n avaient pas de document justifiant de leur identit ou du lien de filiation Le soutien des enseignants peut tre d cisif dans ce type de situations car il est difficile d obtenir la lib ration des jeunes ou des familles en se servant des seuls outils juridiques On peut noter un durcissement des pratiques de l administration notamment dans le fait que certains pr fets refusent de lib rer des jeunes m me lorsque ceux ci tablissent leur minorit par la production de leur acte de naissance par exemple Un bilan des conditions de r tention un an apr s la loi Sarkozy est en ligne l adresse http www cimade org JIM histoi
31. tablissement scolaire pour des raisons qui n ont rien voir avec la s curit des personnes et des biens Exprimer aussi notre indignation et notre inqui tude d observer une d rive qui va encore au del du s curitaire et dont nous avons d j d nonc les effets Ensuite d voquer le probl me de l accueil en France de jeunes gens mineurs et de la garantie des bonnes conditions de leur insertion qui ne peut tre que profitable notre soci t tout en ti re Les faits rapidement Le jeune Ghan en Samuel Johnson n le 10 mai 1988 et donc mineur a t plac au foyer Pyr n es Action jeunesse de Gelos par deux actes officiels successifs Le 5 juin 2004 le procureur de la R publique pr s le tribunal de grande instance de Pau a ordonn le pla cement d urgence du mineur Samuel Johnson au foyer PAJ de Gelos Le 18 juin 2004 Marie Paule Alz ari juge des en fants au tribunal de grande instance de Pau a ordon n que le mineur Samuel Johnson soit confi le m me jour Pyr n es Action Jeunesse Gelos Ayant t scolaris au Ghana donc anglophone le jeune mineur Samuel est inscrit la rentr e scolaire dans la classe de non francophones du coll ge Jeanne d Albret de Pau Il y est tr s assidu y fait des progr s que notent ses professeurs et ne cause aucun trouble Le jeudi 18 novembre 9 heures 45 trois policiers de la police aux fronti res se pr sentent au coll ge U
32. ve Comme Samuel est mineur la police ne peut pas l expulser Elle tente donc d obtenir du consulat du Ghana o elle conduit le jeunehomme un laissez passer Elle l obtient le 9 d cembre Les coll gues du coll ge sont en liaison t l phonique avec le consulat le m me jour Ils mettent le haut parleur et plusieurs personnes du secr tariat entendent ces mots Nous avons tabli un laissez passer au nom de Samuel Johnson n le 11 mai 1988 Je le pr cise car per sonne n a pu avoir un double de ce document Document qui plonge la police dans la col re car il entrave sa double strat gie d une part pouvoir ex pulser imm diatement Samuel mais le 10 d cembre le juge des libert s de Bayonne Marie Catherine Ro bert suspend l expulsion d autre part il bat en br che l utilisation qu elle fait de la radiographie des poignets des mineurs pour tenter de prouver qu ils sont majeurs Nous verrons que cette technique est tr s contest e Le 11 d cembre Samuel est transf r au centre de r tention du Mesnil Amelot dans la Seine et Marne au nord de l a roport de Roissy Le 13 d cembre les enseignants apprennent que M Larroque Laborde dont M Imbert nous disait qu il souffrait de voir les mis res qu il voyait a pris de nouveau contact avec le consulat du Ghana pour qu il refasse un nouveau laissez passer de fa on ce qu il soit conforme aux r sultats des examens ra diogr
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