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Mars 2015 - Université Toulouse III

1. ISSN 1779 5478 Tirage 2000 ex Universit Toulouse III Paul Sabatier 118 route de Narbonne 31062 Toulouse cedex 9 d infos Vous pouvez consulter et t l charger ce magazine et les num ros ant rieurs sur le site www univ tlse3 fr rubrique diffusion des savoirs le magazine scientifique SA BATIER apprendre en jouant Dossier Learning Games Dossier Sp cial Patrimoine p 11 Vie des Laboratoires I Edit ous voici arriv s au port bon port devrais je dire Nous voil en effet parvenus au moment o le magazine scientifique Paul Sabatier va c der la place et trouver toute sa place dans le magazine scientifique de Universit F d rale de Toulouse Midi Pyr n es au moment o notre voix va rejoindre celle des autres tablissements enseignement sup rieur de Toulouse Midi Pyr n es pour atteindre un autre retentissement plus large au sein de notre communaut mais aussi du grand public En poursuivant la m taphore jajouterai cependant que nous n abandonnons pas notre magazine scientifique nous sommes bien en train de lui donner une autre voilure une autre envergure Vous avez donc entre les mains ce qui est le dernier num ro de la version papier du magazine Paul Sabatier qui se pr sente comme une dition un peu sp ciale Il nous propose en effet deux magazines en un seul et un encart un quatre pages int rieur consacr au patrimoine de n
2. dans le g nome d accueil avant l entr e des bac t ries dans la plante Cette explosion de diversit g n tique et ph notypique acc l re le processus d volution symbiotique sous pression de s lec tion de la l gumineuse h te Mise en pr sence de nombreux variants la plante s lectionne ceux qui se montrent les mieux adapt s Ce m canisme aurait jou un r le chez les rhizobia Ce m canisme pourrait avoir jou un r le impor tant dans la diversification des rhizobia En effet ces cassettes mutag nes plasmidiques sont sur repr sent es dans les lign es de rhizobia Ces travaux mettent en vidence le r le de la muta g n se induite par l environnement dans l acqui sition de caract res complexes De fa on plus g n rale le co transfert de traits ph notypiques complexes avec des d terminants de mutabilit pourrait am liorer le succ s des transferts hori zontaux dans la nature m Propos recueillis par Jean Fran ois Arnal Catherine Masson Boivin directrice de recherche INRA Delphine Capela charg e de recherche CNRS et Philippe Remigi ancien post doctorant tous membres du LIPM Contact Catherine Masson toulouse inra fr d infos e Transient Hypermutagenesis Accelerates the Evolution of Legume Endosymbionts following Horizontal Gene Transfer Remigi P Capela D Clerissi C Tasse L Torchet R Bouchez O Batut J Cruveiller S Rocha EP Masson Boivin C PLoS Biol
3. masse environ une fois la masse du Soleil Ceci implique de revoir nos th ories de l accr tion en particulier sous l effet d un champ magn tique Cette d couverte nous oblige aussi reconsi d rer les th ories de formation des ULXS en relaxant l hypoth se qu elles doivent tre uni quement compos es de trous noirs Former des trous noirs implique de former des toiles tr s massives moins nombreuses que les toiles n cessaires former des toiles neutrons C est ainsi que notre d couverte pose des contraintes sur la formation des toiles des galaxies qui contiennent des ULXs m Propos recueillis par Alexandre Papin d infos ec e An ultraluminous X ray source powered by an accreting neutron star M Bachetti et Al Nature octobre 2014 IRAP CNRS CNES Universit Toulouse III Paul Sabatier Physiques Apparition et disparition de invariance d chelle quantique En collaboration avec une quipe internationale le Laboratoire de physique th orique LPT a tudi des syst mes o le transport des lectrons pouvait suivre des lois in dites Ils ouvrent sur des mat riaux aux propri t s nouvelles Vous vous int ressez des mat riaux qui ne sont ni vraiment conducteurs ni vraiment isolants De quoi s agit il On a tendance voir les atomes comme des structures simples munies d un noyau et d lec trons qui forment un nuage autour permettant n
4. s il s agit de types sp cimens utilis s pour d crire une nouvelle esp ce Plusieurs centaines d objets r pondent ce crit re Les figur s sp cimens figur s dans une publication encore plus nombreux sont les preuves palpables de l existence dans les Pyr n es d un taxon d fini hors de ce domaine r gional Dans les 5 derni res ann es plus d une centaine de pi ces r pondant l un de ces crit res ont t d crits dans le mat riel toulousain Riche de son abondance de sa valeur scientifique et de l his toire des g n rations de g ologues toulousains qu elle v hicule cette collection pal ontologique m rite d tre mieux connue m Les richesses min rales de la Montagne Noire La pointe sud ouest du Massif Central fournit la mati re d une collection min ralogique unique es chantillons de la collection min ralo gique de l Universit Toulouse IIl Paul Sabatier sont repr sentatifs des mines de la r gion ayant t exploit es au cours des deux si cles pr c dents Ces mines actuellement ferm es et inaccessibles ont fourni de pr cieux indicateurs sur les gisements m tallif res et les pal oenvironnements La collection toulou saine abrite en outre des min raux de r f rence holotypes tr s pr cieux Plusieurs tudes concernant la pollution engen dr e par les d blais des mines abandonn es sont men es actuellement l universit Elles n
5. Desaulty qui en assurent la responsabilit depuis peu dans une phase de transition vers le nouveau magazine Avec eux je veux enfin remercier le comit de r daction nos partenaires toutes les chercheuses et tous les chercheurs pour leur implication et pour leurs contributions la vie de ce magazine Celui ci s teint mais il ne dispara t pas une newsletter recherche va en effet voir le jour Ce projet men parall lement par la Direction de la communication et de la culture et par la Direction du soutien aux laboratoires est en cours de finalisation Mais ceci est une autre histoire dont nous reparlerons En attendant bonne lecture Professeur Bertrand Monthubert Pr sident de l Universit Toulouse III Paul Sabatier A Labat UPS ra E ASSEMBLAGE image KTM advance et SGRN INVENTAIRE Learning Games apprendre en jouant Parmi ceux ci les learning games proposent d apprendre en jouant une attitude qui constitue un gage d appropriation et d investissement personnel dans le rapport la connaissance ais ce n est pas tout Les learning games permettent d enseigner au plus grand nombre et de garantir une m me qualit de formation tous quel que soit le territoire Ces enjeux s av rent d terminants dans une soci t o la connaissance s impose comme un vecteur socio conomique majeur Les jeux voluent bien s r avec les pratiques so cio culturelles du public
6. ces sitent l utilisation d chantillons provenant de cette collection Ces chantillons appartiennent l inventaire min ralogique de la r gion qui a fait l objet dans les ann es 1980 de plusieurs publications associant le Bureau des ressources g ologiques et mini res BRGM et des cher cheurs de l Universit Toulouse III Paul Sabatier Dans le cadre de la r valuation du potentiel fran ais en ressources min rales une cible rete nue par le BRGM a t celle des indices des zones g ographiques du Tarn contenant du tungst ne De nouvelles tudes vont reprendre sur ces min ralisations et la collection pourra servir de support car elle renferme des chantillons repr sentatifs des divers indices min ralis s en tungst ne de la r gion de la Montagne Noire m chantillon de Wolframite sur une gangue de quartz Montredon Tarn DOSSIER SP CIAL PATRIMOINE Mars 2015 PAUL SABATIER Didier B ziat ENEI A Te Armoire aux oiseaux de la salle de travaux pratiques de biologie animale l universit Narcisse Giani Le patrimoine Cire anatomique de la maison Tramond pr parations pour facult s de m decine datant du d but de XX si cle Jacques Moscovici un outil de formation c t cour c t jardin Les anciennes collections de botanique de zoologie et de m decine constituent des supports pour l enseignement qu il soit destin aux tudiants ou au grand pu
7. ces aux m mes endroits que dans les deux si cles pas s s les membres d EcoLab ont mis en vidence l volution de la pollution atmosph rique avec une diminution de larsenic et du plomb au cours du temps et une augmentation d autres l ments tels que l antimoine partir des ann es 1960 Herbier de la R union ls ont galement tir parti de l herbier de la R union Cet herbier fut constitu entre 1937 le d pos rent la facult des sciences Son int r t tient notamment la qualit des infor mations consign es sur les tiquettes d herbier qui permettent de lexploiter aujourd hui Les lieux de r coltes indiqu s par les auteurs per mettent par exemple d tudier l volution des distributions g ographiques des esp ces et d en visager de retrouver sur le terrain des plantes aujourd hui menac es ou consid r es disparues L tude future de la densit stomatique de certains de ces chantillons pourra t moigner de la concentration en CO atmosph rique sur l le de La R union en ce milieu du XX si cle m Ochrosia borbonica et 1946 par Pierre Rivals et Max Fournier qui nn PAUL SABATIER Mars 2015 DOSSIER SP CIAL PATRIMOINE Dossier Sp cial Patrimoine Les champignons du futur Le jardin botanique Henri Gaussen est en train de constituer une banque de Glom romyc tes de la r gion toulousaine Les Glom romyc tes sont des champignons mycorhiziens L universit
8. de Parkinson Les cellules colonis es par un virus entrent habi tuellement en apoptose c est dire en tat de mort programm e de mani re liminer l agent pathog ne Mais pas avec le Bornavirus ce virus se niche vie dans les neurones sans les tuer et sans tre limin Il force la survie des neurones pour garantir sa propre survie Comment le Bornavirus emp che t il les neurones de mourir Ce virus produit une prot ine appel e X Cette prot ine virale s accumule dans les mito chondries organites cellulaires qui produisent l nergie de la cellule Or les probl mes mito chondriaux sont l origine d un grand nombre PAUL SABATIER Mars 2015 Comment agit cette prot ine En collaboration avec les quipes de Jean Michel Peyrin et de St phane Hunot nous avons r alis diff rentes exp riences visant com prendre le fonctionnement de cette prot ine Les r sultats ont montr que la prot ine X exprim e seule en dehors du contexte d une infection bloque les dommages mitochondriaux induits par un stress et responsables de la mort des neurones En cas de stress les mitochondries peuvent diluer ces dommages en fusionnant De mani re alternative les cellules peuvent li miner les mitochondries alt r es Mais quand le stress devient trop important de petites mito chondries alt r es s accumulent dans la cellule Marion Szelechowski post doctorante et Daniel Gonz
9. de la prot ine IL 33 et ce quel que soit la population ou la forme d asthme consid r e IPBS Universit Toulouse III Paul Sabatier CNRS Comment agit cette prot ine La prot ine IL 33 est constitu e de deux parties l une responsable de l activit biologique l autre tant inhibitrice En tudiant les m canismes qui r gulent son activit nous avons d couvert que des enzymes produites par les mastocytes sont capables de cliver les deux parties de la pro t ine La forme tronqu e r sultante de l IL 33 se r v le trente fois plus active que la forme initiale enti re Chez des sujets g n tiquement pr dis pos s la puissance du signal est parfois suffi sante pour alerter les cellules lympho des inn es de type 2 ILC2 qui d clenchent les r actions en cha ne responsables de l allergie Est il possible de contr ler un tel processus Ayant observ l effet dopant des enzymes des mastocytes sur lIL 33 nous avons d montr par des tudes in vitro et in vivo que l injection d inhibiteurs chimiques de ces enzymes permet de r duire l activit biologique de lIL 33 Une exp rience pilote a t effectu e sur des souris lorsqu on cr e une allergie partir d une moi sissure on fait appara tre une inflammation pulmonaire L injection de linhibiteur chimique permet alors de r duire de mani re significative les sympt mes de l allergie tes vous proches d une application pha
10. de nouveaux projets de recherche ou d enseignement Mais pas seule ment ce patrimoine est aussi un t moin impor tant et vivant de notre pass scientifique que n importe quel amateur averti ou pas devrait pouvoir un jour d couvrir et appr cier m Un arr t dat de juillet 1951 stipule que 1 des sommes consacr es par l tat pour chaque construction d tablissement scolaire ou universitaire doit financer la r alisation d une uvre d art contemporaine int gr e au projet architectural De l importance de disposer d un herbier bien tiquet Des chantillons d herbiers de lichens et de mousses de l Universit Toulouse Ill Paul Sabatier dat s de 1870 1998 ont t analys s et compar s aux chantillons actuels pour retracer l historique de la contamination atmosph rique our valuer l impact des activit s humaines sur latmosph re depuis le XIXe si cle le Laboratoire cologie fonctionnelle et environnement EcoLab s est appuy sur des herbiers conserv s par l universit Les mousses et les lichens enregistrent la pollution atmosph rique La pollution pass e peut donc tre tu di e en dosant par exemple des m taux et de l azote dans les herbiers la condition que les chantillons aient t conserv s sans traitement chimique Les tiquettes d herbier permettent galement de retrouver les localit s de collecte De 2010 2013 en pr levant les m mes esp
11. essentiel d investir dans la capitalisation des comp tences et des savoir faire la formation des ing nieurs le transfert de technologie Les industries de l a ro nautique lont compris dans une tude publi e en d cembre 2010 INSEE Enqu te a ronautique espace 2010 plus de 35 d entre elles pla aient la recherche de comp tence et la formation dans leurs priorit s strat giques L EVALULA TION EM QUELQUES CHIFFRES Ts DE 500 HEURES EN e FORMATION e Int gration facile dans la pratique des enseignants e Remarquable flexibilit de l outil e D veloppe le travail collaboratif e Outil adapt pour l galit des chances Laboratoire EFTS UT2J ENFA 30 TABLISSEMENTS Atelier de fabrication virtuel Dans le domaine du g nie m canique les machines outils sont devenues de plus en plus complexes afin d augmenter la qualit de fabrication tout en diminuant le temps d usi nage Leur utilisation requiert du personnel form C est dans ce but qu a t a d velopp Mecagenius fruit d une collaboration entre les quipes de recherche du Centre Universi taire Jean Fra ois Champollion de l Universit Toulouse 1 Capitole l Universit Toulouse Jean Jaur s et l Universit Toulouse IIl Paul Sabatier Mecagenius est un learning game destin aux tudiants en formation initiale et formation continue de niveau Bac 3 Bac 4 ainsi qu aux formateurs en g nie m canique Il offre
12. est en train de constituer une banque de souche de ces champignons L objectif est de collecter des souches dans des zones peu anthropis es de les caract riser et d tudier leur efficacit symbiotique vis vis de la nutrition azot e et phosphat e de la plante dans le cadre d une agriculture bas intrants notamment azot s En effet dans le cadre d une agri culture plus respectueuse de l environne ment ce ne sont plus seulement les engrais phosphat s qui doivent tre diminu s mais galement les engrais azot s Les souches s lectionn es seront entretenues au jardin botanique pour leur commercialisation par une entreprise toulousaine 300 millions d ann es d histoire des Pyr n es Les fossiles de la collection pyr n enne t moignent de formes de vie vari es qui se sont panouies dans la r gion but e au d but du XIXsi cle la col lection g n rale de pal ontologie de l universit s est enrichie de fossiles pyr n ens au d but du XX si cle La collection pyr n enne ainsi constitu e renferme les objets qui t moignent de l histoire g ologique des Pyr n es pendant plus de 300 millions d ann es Ces collections qui proviennent de gisements pour l essentiel perdus sont uniques par leur richesse et par l abondance des pi ces Parmi le mat riel conserv dans ces collections les types et figur s ont un statut particu lier celui de pi ces de r f rence en particulier
13. est ouvert Pour m riter cette appellation ils devront r pondre aux trois fondements du concept de r volution technolo gique bousculer des techniques employ es au paravant se faire leur place sur le march gr ce un mod le socio conomique favorisant le transfert de la technologie et enfin tre adopt s par les usagers au point de modifier leur mode de vie et celui de leur entourage et devenir un ph nom ne soci tal Ce dossier donne quelques l ments pour alimenter le d bat dans cette di rection Il fournit des exemples de produits inno vants en sant et en g nie m canique aborde la dynamique d apprentissage la mise en mar ch d un serious game et le plaisir de jouer Enfin il traite de la mod lisation de scenarii de jeu et de leur rapport l intelligence artificielle Passion et excitation l imaginaire la cr ativit et les talents f condent parfois des produits utiles Fa onner l objet le faire valuer selon diff rents points de vue par des quipes d experts n ayant pas parti cip son laboration le faire voluer ensuite et proc der par it ration dans un processus d am lioration continue tels sont les challenges rele ver Nous esp rons que ce dossier transmettra aux lecteurs la passion et l excitation de ceux qui uvrent la r ussite du Serious Game Research Network au sein de l Universit F d rale de Toulouse Midi Pyr n es valuation connalssances Tra
14. jeux vid o pour exprimer un tat psychologique de concentration intense o la conscience s ef face au profit de la seule activit Ils font l hypo th se d un impact positif sur l engagement et la motivation des digital natives ces g n rations n es avec ou apr s la r volution num rique ce qui permettrait de rendre l apprentissage trans parent presque inconscient Mondes virtuels Depuis de nombreuses ann es les chercheurs de PIRIT en particulier quipe VORTEX ont d ve lopp une grande expertise dans les domaines de la cr ation et du peuplement des mondes virtuels immersifs Une immersion r ussie offre aux apprenants un r alisme visuel de la sc ne mais aussi du comportement des personnages qui la peuplent et des interactions entre l apprenant et l environnement virtuel Elle incite galement apprenant restituer son activit permet tant son valuation Cependant il reste difficile d effacer le contexte d apprentissage Une tude r cente sur des joueurs de Mecagenius montre leur attachement au contexte d apprentissage leur perception du jeu comme une autre forme d apprentissage et leur motivation comme intrins quement li e la formation m Les dispositifs de r alit virtuelle comme l Oculus Rift accroissent l immersion de l apprenant dans le jeu SGRN Yves Duthen professeur UT1 Jean Pierre Jessel professeur UT3 David Panzoli ma tre de conf rences CUJF
15. la pos sibilit de d couvrir un atelier de fabrication d apprendre usiner en utilisant des machines outils commande num rique et d optimiser une production m Michel Galaup enseignant l ESPE et chercheur associ au laboratoire EFTS Cathy Pons Lelardeux ing nieure de recherche CUFR Champollion Xavier Aubard directeur d l gu de l IRT Saint Exup ry et Pierre Lagarrigue professeur au CUFR Champollion et membre de l Institut Cl ment Ader pierre lagarrigue univ jfc f 66 34 POSITIF n ga i 2670 11 fort faible 38 3 plut t fort Sentiment d apprentissage tude sociologique CERTOP CNRS UT2J Universit Toulouse III Paul Sabatier Un norme potentiel d attractivit L Institut de Recherche Technologique IRT Antoine de St Exup ry est une fondation de coop ration scientifique pour l a ronautique l espace et les syst mes embarqu s Lors du forum national des IRT de 2014 qui a r unit les huit IRT fran ais le learning game Mecagenius a t exp riment pour tester l attractivit de ces outils aupr s des tudiants en cole d ing nieur et l universit Trois questions au directeur d l gu Xavier Aubard Les serious games peuvent ils am liorer la comp titivit de l industrie Maintenir nos techniciens et nos ing nieurs la pointe des comp tences techniques est une obligation pour la comp titivit de nos entreprises Les
16. learning games offrent probablement une des meilleures fa ons de transmettre les savoir faire techniques qui s acqui rent essentiellement avec la pratique Laboratoire Education Formation Travail Savoirs UT2 J ENFA Toulouse Auzeville Identification des axes d une machine outil dans Mecagenius http mecagenius univ jfc fr KTM advance et SGRN Nos formations techniques ne seraient elles pas suffisantes Si nos formations techniques sont g n ralement d excellente qualit Mais il faut bien avoir en t te que les fili res techniques souffrent d un r el d ficit d image de marque et peinent embaucher faute de candidats Il faut faire d couvrir aux jeunes les hautes technologies utilis es dans les carri res scientifiques nous devons leur donner envie de venir vers nos m tiers Les serious games ont un norme potentiel en termes d informations d attractivit et de formation Les serious games fran ais ont ils un impact l tranger Je voudrais insister sur l importance de faire conna tre dans le monde entier les produits issus des innovations de notre recherche et d velopp es par nos PME Leur existence passe par une reconnaissance internationale de leurs comp tences et dans ce domaine galement le potentiel des serious games me para t tre un excellent vecteur Mars 2015 PAUL SABATIER Bei Serious Games Un sc nario nourri par la mod lisation informatique Pour construir
17. origine ou l attribution restent contest es ou controvers es m Propos recueillis par Carine Desaulty d infos _ e Pursuing automated classification of historic photographic papers from raking light images Journal of the American Institute for Conservation 2014 IRIT Universit Toulouse III Paul Sabatier CNRS INPT Universit Toulouse 1 Capitole Universit Toulouse Jean Jaur s La Recherche l Universit Toulouse III Paul Sabatier Le potentiel de recherche de l Universit Toulouse IlI Paul Sabatier se r partit sur 82 laboratoires la plupart unit s mixtes avec le CNRS l Inserm PIRD l Inra le CNES 2500 enseignants chercheurs et chercheurs 2000 personnels techniques et administratifs travaillent dans ces laboratoires Les quatre grands p les de recherche sont gt MST2I Math matiques et Sciences et Technologies de l Information et de l Ing nierie 5 laboratoires mixtes 1 laboratoire CNRS 3 EA 5 f d rations gt UPEE Univers Plan te Espace Environnement 9 laboratoires mixtes 1 Observatoire 1 f d ration gt SdM Sciences de la mati re 10 laboratoires mixtes 3 laboratoires CNRS 2 f d rations gt SdV Sciences du vivant 20 laboratoires mixtes 2 unit s universitaires 1 laboratoire Inra 11 EA 5 f d rations ces quatre p les il faut ajouter un axe CIGEDIL Communication Information Gestion et Didactique des Langues 1 EA et 2 unit s un
18. termes ils donnent une cl pour percer les myst res des transitions m tal isolant Comment tudiez vous le comportement des lectrons dans ces mat riaux Dans le cas des syst mes quantiques on com prend bien que les fluctuations de la fonction d onde sont tr s difficiles observer exp ri mentalement c est pourquoi il est n cessaire de mettre en uvre des simulations num riques Celles ci ont permis de mettre en vidence que quelle que soit la perturbation envisag e la destruction de la multifractalit est inexorable Suivant les sc narios envisag s et n cessitant des simulations de grande ampleur ces fluctua Example of multifractal quantum wave functions Olivier Giraud charg de recherche CNRS au LPTMS Orsay Bertrand Georgeot directeur de recherche CNRS au LPT et Gabriel Lemari charg de recherche au LPT Contact georgeot irsamc ups tlse fr tions peuvent disparaitre rapidement grande chelle ou rester pr serv es toutes les chelles mais diminuant au fur et mesure qu augmente la perturbation Ces propri t s sont g n rales et in fine la multifractalit est d truite pour des perturbations suffisamment grandes S il n est pas encore possible de d terminer a priori lequel des deux sc narios sera suivi car ils d pendent des perturbations exp rimentales encore mal connues ces premiers l ments permettent d j d interpr ter ou de pr dire de nomb
19. une nergie quivalente 10 millions de fois celle du Soleil et est environ 100 fois plus brillant que le pulsar le plus brillant connu ce jour Lorsque la mati re chute ou est accr t e sur une toile neutrons ou sur un trou noir elle s chauffe et met un intense rayonnement X Ce rayonne ment X g n re une pression dite de radiation vers lext rieur Cette pression s exerce sur la mati re qui chute sous l effet de la gravit g n r e par l objet compact Un quilibre s tablit ainsi et une luminosit X maximale est atteinte Cette luminosit d quilibre est de plus propor tionnelle la masse de l objet compact trou noir ou toile neutrons Didier Barret directeur de recherche CNRS l IRAP Contact didier barret irap omp eu Galaxie M82 Cette image de la galaxie M82 montre des donn es de l Observatoire X Chandra zones bleues des donn es optiques du T lescope Spatial Hubble zones vertes et oranges et des donn es infrarouges du T lescope Spatial Spitzer zone rouge Dans le carr on voit un d tail de l image Chandra qui montre la r gion centrale de la galaxie et les deux sources X ultralumineuses En quoi cette d couverte change t elle notre vision des ULX et des toiles neutrons Le pulsar X 2 d fie nos connaissances Sa lumi nosit X est cent fois sup rieure la luminosit X l quilibre pour une toile neutrons de cette
20. 2014 Sep 2 12 9 e1001942 doi 10 1371 journal pbio 1001942 LIPM CNRS INRA Sciences de la Plan te Comment l cosyst me m diterran en r agit au changement climatique Une des r gions les plus riches en vie de M diterran e se trouve au nord ouest du bassin Marine Hermann chercheuse au Laboratoire d tudes en g ophysique et oc anographie spatiales LEGOS y observe les cycles hydrologiques et les changements bio g o chimiques dans les eaux profondes E 8 Cycle annuel du contenu en carbone des diff rents compartiments composant la boucle microbienne bact ries picophytoplancton nanozooplancton et mati re organique dissoute pour les 7 ann es de la p riode pr sente enveloppe bleue et de la p riode future enveloppe rouge Les courbes plus fonc es repr sentent la valeur m diane Pourquoi observer le mouvement des masses d eau profonde Ces masses d eau en profondeur contiennent des nutriments Le brassage des nutriments profonds accro t leur concentration en surface ce qui lors du r chauffement et de l illumination printaniers favorise la croissance du phyto plancton permettant son tour celle du zoo plancton dont d pend toute la faune Comment le climat affecte t il les eaux marines profondes La r gion nord ouest de la M diterran e est un tr s bon mod le d analyse des ph nom nes de convection oc anique profonde Sous l effet des vents froids en p ri
21. Champollion St phane Sanchez ma tre de conf rences UT1 et C dric Sanza ma tre de conf rences IUT Tarbes tous membres de lIRIT Contacts jean pierre jessel irit fr et yves duthen univ tlsel fr Intelligence Artificielle Dans un jeu s rieux immersif collaboratif les personnages virtuels pilot s par les appre nants voluent vers un objectif commun dans un environnement sc naris Le degr de com plexit des t ches de chaque acteur peut varier et le r le de chacun est plus ou moins impor tant Il semble parfois peu pertinent de mobili ser un joueur pour un r le secondaire Celui ci peut tre rempli par des personnages virtuels personnages non joueurs ou PNJ dot s d une capacit de raisonnement intelligence artifi cielle Ceux ci permettent en outre de rempla cer des joueurs absents dont le r le dans le jeu est n cessaire L intelligence des personnages humano des est un th me de recherche largement tudi dans le domaine du jeu vid o L une des difficult s consiste am liorer l interaction dynamique avec un ou plusieurs joueurs humains Plus pr cis ment les PNJ doivent tre dot s de capaci t s d auto adaptation face la complexit d un environnement multi joueurs Dans le cas de 3D VOR il a t decid d opter pour des d ci sions optimales dans un environnement discret fini en se fiant un arbre de d cision g n r au fil de simulations stochas
22. Les learning games qui utilisent tous les ressorts des jeux vid os sont videmment en phase avec la g n ration n e apr s les ann es 1980 la g n ration Y pour laquelle le recours au num rique pour acc der l information et au savoir est presque devenu un r flexe Mais ils s adressent aussi de fa on plus large tous les publics d sireux d acqu rir des savoirs se transmettant par l action En consacrant notre dossier aux serious games nous traitons des apprentissages par un nou veau m dia de formation qui est encore un objet de recherche Si le sujet pr occupe naturellement la recherche en informatique les chercheurs en sciences humaines et sociales avec un r le important des sciences de l ducation interviennent en amont et en aval de la recherche technologique Parmi les diff rents types de serious games serious games de sensibilisation de promotion d information etc les learning games concernent plus sp cifiquement la formation Un learning game est un serious game dans lequel le sc nario utilitaire est un scenario p dagogique L quation suivante illustre la d finition d un learning game sur laquelle s appuient les travaux d velopp s par les membres du Serious Game Research Network JEU VID O SCENARIO P DAGOGIQUE FEEDBACK LEARNING GAME KTM Advance R volution technologique Les serious games constituent ils une r volution technologique Le d bat
23. PAUL SABATIER SERIOUS DN INFORMATIQUE p3 s ETS me y DIDACTIQUE STURE IS a Eus ay 7A Dossier Sp cial Patrimoine SOCIO LOGIE C A P A J L I N DISFOSI F D STC h R D l gation D l gation r gionale Midi Pyr n es Midi Pyr n es Limousin ON UNIVERSIT f Ave le TOULOUSE III W aan a participation de Crs Hi Inserm i HE Lt i TE A ji ii j A n VALUATION 1 ht E 080008 PAUL Leg isns opp maka Paul Sabatier n 35 e Mars 2015 Illustration de couverture You learn you win SGRN Directeur de la publication Bertrand Monthubert R dactrices en chef Sylvie Roques Carine Desaulty Comit de r daction Jean Fran ois Arnal Patrick Calvas Carine Desaulty Guy Lavigne Fr d ric Mompiou Martine Poux Sylvie Roques Nadia Vujkovic Val ria Medina et Alexandre Papin d l gation Midi Pyr n es du CNRS Christine Ferran d l gation r gionale Midi Pyr n es Limousin de l Inserm Secr tariat de r daction Nadia Vujkovic Conseill re de r daction Anne Debroise Diffusion Jo lle Dulon Coordination du dossier Learning Games apprendre en jouant Pierre Lagarrigue Avec le concours de la Direction de la communication et de la culture Conception graphique et impression Ogham Delort 0562713535 n 2730 d p t l gal Octobre 2014 N
24. abatier a par ailleurs mis en place le projet Frag ments de Science un espace mus al d di au patrimoine La version r elle de ce mus e se visite la biblioth que universitaire des sciences mais il en existe une version virtuelle sur internet La valorisation des l ments de collections du patrimoine est en constante volution comme en t moignent la g n ralisation des QR codes codes barres deux dimensions dans les vi trines Ils permettent aux visiteurs d acc der aux fiches de pr sentation d taill es depuis un t l phone mobile et donc de sensibiliser plus facile ment les tudiants ce champ culturel de leur universit Initialement d di aux instruments scientifiques anciens ce projet s est tendu aux collections de pal ontologie et aux herbiers En 2015 ce sera le tour de la min ralogie et de nou veaux lieux d exposition seront envisag s Visites guid es Dans le cadre des Journ es europ ennes du patrimoine le p le culture de l Universit Tou louse IIl Paul Sabatier organise chaque ann e la visite des uvres d art abrit es par le campus Un mus e virtuel UPSART permet d acc der ces uvres toute l ann e depuis son ordina teur et de les g olocaliser http www univ tise3 fr upsart Une exposition de planches p dagogiques des si cles derniers actuellement entrepos es sur le campus Rangueil devrait tre mont e pour les prochaines Journ es du patri
25. age crit ou les math matiques Franck Amadieu ma tre de conf rences UT2 et Andr Tricot professeur ESPE tous deux au Laboratoire CLLE et Michel Lavigne ma tre de conf rences IUT de Castres au LARA les connaissances scientifiques ou philoso phiques Grandir ne suffit plus Depuis de longs si cles les personnes charg es de transmettre ces connaissances secondaires les enseignants se demandent si le jeu tellement efficace pour apprendre des connaissances primaires pourrait aussi servir pour les connaissances secondaires L id e est simple profiter du caract re motivant plaisant du jeu pour faire apprendre ce que l on souhaite Les serious games efficaces ne sont pas forc ment les plus plaisants Cette id e a t exploit e de trois mani res La premi re consiste utiliser de vrais jeux pour d velopper des comp tences utilisables dans un autre contexte C est le cas par exemple du jeu d checs qui permettrait d acqu rir des capa cit s de raisonnement de logique et d antici pation Mais pour l instant aucune recherche notre connaissance n a r ussi montrer ce type de b n fice La seconde mani re consiste concevoir des jeux p dagogiques comme les serious games pour la formation En cumulant jeu et situation d enseignement cette voie peut donner des r sultats positifs Mais les m ta analyses de la litt rature empirique montrent qu ils sont rares Pour que le jeu en va
26. aire Comment pr ciser ces effets Nous avons mis en vidence un fort impact sur la composition en nutriments dont les effets potentiels sont multiples Le projet global est pluridisciplinaire Il va d passer le mod le planc tonique et aborder l effet sur les animaux ma rins Les mod les hydrodynamiques s affinent et vont permettre d tudier les conditions de convection une m so chelle tenant compte de ph nom nes jusqu alors n glig s comme les tourbillons les m andres m Propos recueillis par Patrick Calvas e Impact of climate change on the northwestern Mediterranean Sea pelagic planktonic ecosystem and associated carbon cycle JGR Oceans 2014 119 5815 5836 LEGOS CNRS CNES IRD Universit Toulouse III Paul Sabatier Mars 2015 PAUL SABATIER marine herrmann legos obs mip fr VIE DES LABOS Sciences de l Univers Le plus brillant pulsar jamais observ C est un objet totalement inattendu qu a d couvert une quipe de l Institut de recherche en astrophysique et plan tologie IRAP Un pulsar tellement brillant qu il condamne les th ories d accr tion des astres tre r vis es explique Didier Barret Hobiai Axis Magnetic CNIL Lir BiouEnarn Elar Aadintion Hakimi Comment avez vous d couvert pour la premi re fois PULX X2 En observant une supernova de la galaxie M82 le t lescope NuSTAR a d couvert de mani re fortuite une source de rayon
27. alez Dunia directeur de recherche CNRS tous deux au CPTP Contact daniel dunia inserm fr et lib rent des signaux d apoptose indiquant la cellule qu elle doit dispara tre La prot ine X semble favoriser les fusions mitochondriales et la dilution des stress subis par ces organites C est ce qui semble assurer la survie des neurones Comment avez vous test son potentiel th rapeutique Nous utilisons des souris mod les pour la mala die de Parkinson Nous leur injectons un agent toxique qui provoque un stress mitochondrial s v re entra nant la d g n rescence des neurones en trois ou quatre jours Pour tester l effet de la prot ine X in vivo les chercheurs ont construit des peptides d riv s de la prot ine conservant sa fonction mais suffisamment petits pour qu ils puissent entrer dans les cellules et les mitochon dries Ces peptides ont t administr s aux sou ris Parmi les diff rents peptides test s le PX3 a permis de r duire de 40 53 la d g n res cence neuronale Ces r sultats ouvrent donc la voie des nouvelles approches th rapeutiques dans le traitement des maladies neurod g n ra tives cibl es sur la protection des mitochondries Prochaine tape une tude clinique chez Homme Nous travaillons actuellement sur la pharma cologie du peptide PX3 afin d tudier son che minement dans lorganisme son mode et sa vitesse d limination sa toxicit etc L id e s
28. blic r ce sa position contig e au Mus um le jardin botanique Henri Gaussen re oit 200000 visiteurs par an dont 5 de visiteurs acad miques Les enseignements dispens s au jardin bota nique concernent aussi bien la formation initiale que continue en licence biologie et environne ment en licence professionnelle biotechnologies v g tales en master ou encore en pharmacie Zoologie Sur le campus de l universit la collection de zoologie a t constitu e peu peu d s la r ou verture de la facult des sciences sous l Empire par les titulaires des chaires et le personnel attach aux diff rents laboratoires pr para teur chef de travaux ma tre de conf rences partir de leurs r coltes personnelles de dons et d achats la fin du XIXsi cle elle comportait d j plusieurs milliers d chantillons Bon nombre d entre eux ont disparu Les l ments les plus an ciens de cette collection sont devenus obsol tes et ne sont plus employ s Mais la collection de zoologie est un outil p dagogique encore large ment utilis aujourd hui dans les enseignements de zoologie d entomologie pour la pr paration aux concours de l agr gation dans les diff rentes mati res syst matique anatomie compar e biologie volutive etc Cires et pl tres Enfin la facult de m decine on trouve un mus e dont l origine semble remonter la fin du XIXe si cle Il contient diverses pi ces a
29. cquises au fil du temps cires de Tramond des pl tres de Talrich des mod les de Ziegler des reproduc tions d Auzoux etc et de nombreuses pr para tions anatomiques r alis es par les enseignants du laboratoire Ces collections ont avant tout t cr es dans un but p dagogique l poque ou la dissec tion tait le moyen principal d appr hender l anatomie du corps humain et de son d velop pement Outre la r novation des locaux de stoc kage pour une meilleure visibilit la r alisation d un inventaire la mise en valeur des pi ces et une pr sentation de ce patrimoine sur un site internet sont en projet m Collection ethnobotanique Dominique Mazau PAUL SABATIER Mars 2015 DOSSIER SP CIAL PATRIMOINE Le patrimoine scientifique se d voile La mission Patrimoine culturel et scientifique coordonne plusieurs initiatives pour donner acc s ces collections tonnantes njuin 2014 tait cr e la mission Patrimoine culturel et scientifique de l universit Son r le coordonner les actions assurant une meilleure visibilit du patrimoine scientifique de l universit et ainsi susciter la curiosit et l int r t d un large public Une premi re brique de cet difice a t pos e avec l actualisation et la refonte du site internet actuel en lien avec celui de l Universit F d rale Toulouse Midi Pyr n es QR codes Le p le culture de l Universit Toulouse III Paul S
30. cult de m decine Rangueil C De Matos ma tre de conf rences Laboratoire Physique de l Homme Appliqu e Son Environnement PHASE V Pr vost ing nieure d tude au P le culture Remerciements la Direction de la communication et de la culture et Katia Fajerwerg charg e de mission Culture et diffusion des savoirs EcoLab CNRS INPT Universit Toulouse II Paul Sabatier LERASS Universit Toulouse III Paul Sabatier UT2J Universit Paul Val ry Montpellier 3 Universit F d rale Toulouse Midi Pyr n es GET CNRS IRD Universit Toulouse III Paul Sabatier PHASE Universit Toulouse III Paul Sabatier DOSSIER SP CIAL PATRIMOINE Mars 2015 PAUL SABATIER ENEI endant des ann es des savants en pal ontologie en g ologie et en botanique ont rassembl patiem ment des t moins de leur activit La nature des objets des instruments des sp cimens rassembl s t moigne de anciennet des disciplines enseign es dans les facult s de Toulouse C est ainsi que se sont form es peu peu des collections devenues vite importantes en quantit comme en qualit Ces collections autrefois conserv es dans l ancienne facult des sciences au centre ville de Toulouse sont maintenant entrepos es sur le campus de Rangueil et attendent celles ou ceux qui les feront enfin revivre Sauv es de la destruction Sauv es de la destruction ou de la dispersion ces collections sont a
31. de fixer azote pr sent dans l air elles l assimilent en g n ral partir des racines D o de gros besoins en engrais Les l gumineuses lentilles soja pois chiche mimosa etc peuvent pousser sans engrais azot s azote leur est fourni par des bact ries du genre Rhizobium qui le fixent pour elles Mais comment est n e cette symbiose l quipe du Laboratoire des interactions plantes micro organismes LIPM anim e par Catherine Masson Boivin en collaboration avec l Institut Pasteur de Paris et le Genoscope d Evry vient de d couvrir un des secrets de leur volution des g nes acc l rateurs de mutations bact rie pathog ne de nombreuses plantes mais pas le mimosa Gr ce des cycles r p t s de culture au voisinage de la plante puis dans la plante nous avons progressivement fait voluer cette bact rie chim re en symbiote de Mimosa L volution est tonnamment rapide en moins de 400 g n rations la bact rie chim re a acquis la capacit former des nodules Mimosa et infecter leurs cellules C est d autant plus ton nant que naturellement R solanacearum vit strictement hors des cellules Pourquoi l volution en laboratoire est elle si rapide Nous avons d couvert l existence d un m ca nisme qui acc l re l volution de Ralstonia en symbiote de l gumineuse le plasmide sym biotique porte des g nes codant pour des ADN polym rases qui l vent le taux de mutation
32. du profil du joueur Standards du jeu vid o L exploitation des donn es doit permettre aux tudiants de rejouer l activit num ris e tout en garantissant le respect des standards du jeu vid o en termes de libert d action et d interac tivit de feedback score niveau d exp rience inventaire La probl matique consiste en somme faire jouer une troupe d acteurs une pi ce dont ils ne connaissent rien du script sinon qu il s inspire de l activit professionnelle laquelle ils se forment Pour cela le jeu a recours deux astuces la premi re consiste faire inter venir un tuteur qui peut tre int gr l environ nement ou pas et qui va guider les acteurs le long du sc nario La seconde consiste fournir un feedback l issue de la session de jeu Feedback Les donn es mod lis es s appuient sur une suc cession d actions correspondant la strat gie acceptable et ou optimale mais aussi un panel d erreurs potentielles s lectionn es sur crit res Le feedback s appuie donc sur ce mod le pour proposer des mesures d am lioration qui pour ront tre mise en uvre lors du rejeu Dans l tablissement de scenarii complexes il arrive que lunivers des possibles soit trop vaste pour qu il soit envisageable de les sp cifier ma nuellement Recourir de telles m thodes peut s av rer efficace autant pour la description de l activit que pour celle des objec
33. e un sc nario de serious games qu il soit imaginaire ou tr s r aliste les concepteurs peuvent s aider de mod les informatiques capables de d composer l activit enseigner en l ments utilisables par les game designers Parcours P dagogique Niveau Expert SALLE Parcours p dagogique pour le niveau expert de Mecagenius Il permet l enseignant de visualiser les pr requis pour chaque activit les diff rents types de jeu par niveau et par salle les r compenses obtenues pour un jeu gagn SGRN n sc nario de learning game rev t une multitude de formes et sa conception met en jeu des comp tences vari es Il s appuie sur un mod le qui m lange les don n es relatives aux m caniques ludiques mais aussi des donn es sp cifiques la discipline enseign e Dans un environnement de jeu m ta phorique la cr ativit du game designer et des concepteurs seront autant d atouts pour que les objectifs p dagogiques soient rendus de mani re pertinente Au contraire dans un envi ronnement non m taphorique la transposition d une activit professionnelle dans lunivers du jeu laisse peu de place l imaginaire Par exemple op rer un extra terrestre bord d un vaisseau spatial n a pas de sens si l on souhaite former les professionnels du bloc parce que les rep res du contexte professionnel ont disparu Num riser une activit professionnelle fait appel des sp cialistes de multiples d
34. ement vari es capables d tablir une symbiose avec des l qu mineuses Les rhizobia auraient volu gr ce au transfert par exemple via des plasmides de quelques g nes symbiotiques essentiels trans formant des bact ries du sol en symbiotes de l gumineuses Cependant un simple transfert de g ne ne suffit g n ralement pas transformer une bact rie en rhizobium Cette symbiose est en effet tr s complexe Pour s installer elle fait intervenir des changes de signaux et de m ta bolites avec la plante tout au long de sa progres sion invasion de la racine formation de nodules racinaires infection massive des cellules du no dule et fixation de l azote au profit de la plante Les rhizobia utilisent pour la symbiose beaucoup plus de g nes que ceux qui ont t transf r s l acquisition des capacit s symbiotiques n ces site donc vraisemblablement un remodelage du g nome de la bact rie r ceptrice Comment avez vous tudi cette volution Pour comprendre les m canismes mol culaires qui sous tendent l volution des rhizobia nous avons rejou l volution des rhizobia en labora toire Nous avons introduit le plasmide symbio tique de Cupriavidus taiwanensis un symbiote de Mimosa dans Ralstonia solanacearum PAUL SABATIER Mars 2015 Sciences du Vivant Comment des bact ries ont acquis la capacit de fournir de azote aux l gumineuses Les plantes ont besoin d azote pour cro tre Incapables
35. era ensuite de tester son effet dans un objectif plus th rapeutique que pr ventif on esp re qu il sera possible terme de d velopper un m dicament destin aux personnes pr sentant un d but de maladie neurod g n rative m Propos recueillis par Christine Ferran d infos e A viral peptide that targets mitochondria protects against neuronal degeneration in models of Parkinson s disease M Szelechowski and coll Nat Comm du 21 octobre 2014 CPTP Unit 1043 Inserm Universit Toulouse III Paul Sabatier CNRS Institut de Biologie Paris Seine Paris UMR 8256 CNRS nstitut du cerveau et de la moelle pini re Paris Unit 1127 Inserm CNRS UMPC Paris 6 Sant Une avanc e majeure dans la compr hension des r actions allergiques Visualisation des ILC2s au microscope Le noyau En r ponse FIL 33 les ILC2s produisent de grandes quantit s de messagers solubles impliqu s dans les r actions allergiques associ es l asthme Corinne Cayrol et Jean Philippe Girard des cellules est color en bleu Corinne Cayrol charg e de recherche CNRS et Jean Philippe Girard directeur de recherche Inserm tous deux l IPBS Contact Jean Philippe Girard ipbs fr Les cellules endommag es par un traumatisme ou une infection lib rent dans l organisme une prot ine sp cifique l interleukine 33 IL 33 qui donne l alerte en stimulant les cellules
36. essant pour diversifier l apprentissage Encore faut il les exploiter bon escient tudier et rendre compte de la mani re dont les serious games sont utilis s dans l enseignement au regard des savoirs vis s valuer leur int r t r el am liorer leur conception cr er des dispo sitifs de formation adapt s leurs usages tels sont nos objectifs de recherche Les chercheurs observent par exemple quels savoirs les l ves acqui rent lorsqu ils utilisent des serious games en classe Ils analysent galement comment les enseignants les utilisent en fonction de comp tences et savoirs vis s Nos r sultats mettent en lumi re par exemple des formes contras t es d int gration des serious games Parfois les usages qu en font les enseignants vont l encontre de la conception initiale des serious games qui pr voit par exemple que les l ves puissent effectuer des essais erreurs t tonner ou explorer diverses possibilit s de r ponses aux situations propos es par les serious games Se pose la question de la formation pour des usages adapt s et pertinents pour les l ves m Chantal Amade Escot enseignante ESPE et professeure au laboratoire EFTS et Michel Galaup enseignant l ESPE et chercheur associ au laboratoire EFTS Contact michel galaup univ tlse2 fr Jouer avec le savoir Victor Potier doctorant de sociologie au CUFR Champollion co financ par la R gion Midi Pyr n es
37. est interview par sa directrice de th se Mich le Lalanne Il s int resse l innovation et la mise en march des jeux s rieux d apprentissage Il r alise son travail de th se au sein du laboratoire CERTOP et de l quipe Serious Game Research Lab sous la direction de Mich le Lalanne et Franck Cochoy professeurs de sociologie Mich le Lalanne professeur au CUFR Champollion Franck Cochoy professeur l UT2 et Victor Potier doctorant tous membres du CERTOP Contact michele lalanne univ jfc fr Quel est l int r t d une approche sociologique de cette innovation La sociologie traite de l innovation en soumet tant au chercheur deux questions principales celle de la naissance et de la diffusion de l inno vation puis celle de son impact sur les pratiques des usagers Dans le cas du jeu s rieux on remarque d abord une tr s forte production de discours marqu s par des construits discursifs et id ologiques sur les bienfaits de la mobilisation du jeu et de la technologie en milieu ducatif Il s agit donc d interroger ces discours pour comprendre les m canismes de diffusion et de l gitimation du jeu s rieux et les usages que les enseignants et les apprenants font du jeu s rieux Mecagenius dans le cadre d une th se co finan c e par la r gion Midi Pyr n es Comment mettre en vidence les enjeux sociaux de ces usages Il s agit de les contextualiser deux chelles L approche
38. exture de papier photographique les axes correspondent aux log2 des facteurs de dilatation de l image d en haut matrice de distance entre toutes les textures calcul es uniquement partir de leurs repr sentations multi chelle en bas pour comparaison matrice de distance obtenue manuellement par un expert en utilisant des m ta donn es suppl mentaires e exemple de classification clustering des papiers photographiques obtenu par la repr sentation multi chelle de leurs textures D o est venu ce projet de collaboration avec un centre d art Pour s assurer de l authenticit ou de l origine d une photographie d art les conservateurs de mus e ou les experts examinent une une les uvres et les comparent des photographies de r f rence Les inspections visuelle et tactile des caract ristiques du papier photographique per mettent de v rifier que deux photos diff rentes ont bien t tir es sur des feuilles produites par un m me fabricant voire extraites d un m me paquet Le mus e d art moderne de New York le MoMA a ainsi re u une collection de pho tographies historiques de la premi re moiti du XXsi cle plus particuli rement de l entre deux guerres Toutes n tant pas annot es il a lanc un appel collaboration sous forme d une comp tition collaborative visant valuer l aptitude d outils avanc s de traitement statis tique d images dans la r alisati
39. ille la chandelle Contact andre tricot univ tlse2 fr et michel lavigne iut tlse3 fr Peut tre parce qu il est particuli rement difficile de concevoir ce double outil Plus surprenant ces tudes montrent qu en moyenne les appre nants du groupe exp rimental serious game ne sont pas plus motiv s que ceux du groupe t moin sans serious game La troisi me mani re d utiliser la motivation ludique c est la conception d environnements d apprentissage simplement amusants sans v ritable jeu Ces environnements sont beaucoup plus faciles concevoir mais les r sultats positifs sont encore rares Certaines tudes montrent notamment que les tudiants ne sont pas for c ment plus motiv s par ces environnements La motivation li e une situation simplement amusante serait bien trop superficielle L effica cit reste probablement li e un facteur bien plus important la qualit de la p dagogie C est dans ce contexte que les travaux men s par les chercheurs du Serious Game Research Network prennent tout leur sens comment d velopper des approches la fois p dagogiques et at trayantes et comment quantifier leur apport m Apr s 3 ans d enqu tes ethnom thodologiques nous constatons que le plaisir ludique dans les serious games n est pas souvent au rendez vous Les finalit s s rieuses des programmes y font souvent obstacle Bien souvent les serious games ne sont pas consid r
40. immunitaires On d couvre aujourd hui que lIL 33 agit sous une forme m tamorphos e hyper r active qui serait responsable des sympt mes d allergie Jean Philippe Girard directeur de l Institut de pharmacologie et de biologie structurale IPBS nous parle de ces travaux qu il a dirig s avec Corinne Cayrol Qu est ce que l Interleukine 33 Nous avons d couvert cette prot ine en 2003 Elle appartient la famille des cytokines Pro duites par les tissus et les globules blancs les cytokines assurent la communication entre les tissus et les globules blancs On trouve PIL 33 dans les poumons la peau l intestin et la paroi des vaisseaux sanguins La plupart du temps elle est inactive et lorsque nous l avons d cou verte nous ne connaissions pas encore son r le On sait aujourd hui qu elle joue un r le tr s important dans la r ponse de l organisme apr s une agression que ce soit suite un dommage physique ou une infection virus de la grippe pour les cellules pulmonaires parasites comme les vers pour les cellules de l intestin Depuis la parution de notre premi re publication en 2003 la mise en vidence en 2005 d un lien entre lIL 33 et les maladies allergiques asthme en particulier a conduit au d veloppement d une nouvelle th matique de recherche qui a d j produit plus de 900 publications Des tudes grande chelle sur des sujets pr dispos s l asthme ont r v l un r le majeur
41. isciplines de la collecte des donn es leur exploitation D construction La collecte s effectue n cessairement partir d observations de terrain et d entretiens Elle permet de rendre explicites les r gles les proto coles et les savoir faire qui concourent la r a lisation des t ches professionnelles cibl es Ce faisant elle d construit l activit en un corpus suffisamment expressif d actions l mentaires RE PAUL SABATIER Mars 2015 en lien avec des l ments d information fournis par le professionnel le syllabus Cette tape peut b n ficier des m thodologies d velopp es dans le domaine de la mod lisation des proces sus BPMN r seaux de Petri machines tats avec notamment utilisation d ontologies syst me de repr sentation des connaissances pour d crire les connaissances requises Ces m thodes pens es initialement pour l urbanisa tion des syst mes d information et la gestion des risques trouvent dans la conception de scenarii un autre champ d application Que cela soit pour sc nariser une consultation m dicale l activit de fabrication dans un ate lier de g nie m canique une op ration au bloc de chirurgie le diagnostic automobile ou la mise en culture de cellules il est n cessaire de savoir mod liser l activit de fa on ce qu elle puisse tre utilis e par un programme informatique apte proposer un d roulement du sc nario en fonction des actions et
42. iversitaires EA quipe d accueil 1700 doctorants sont inscrits l Universit Toulouse III Paul Sabatier r partis dans 11 coles Doctorales dont 6 pilot es par l Universit Lill rpa 3 aa amp Exposition Ils vont faire l universit de demain portrait d une g n ration tudiante L universit a consacr une exposition ses tudiants l occasion du 45 anniversaire de l universit et pour le lancement des grands travaux sur le campus de Rangueil Cette exposition propose une mosa que de portraits d tudiants sur la fa ade du b timent administratif et une exposition itin rante Direction de la communication et de la culture Photographie Labat DR
43. liques La qualit de l outil d velopp r side dans son aptitude mesurer les propri t s multi chelles de la rugosit de la texture tout en rendant compte d une ventuelle anisotropie de la texture Cela est permis par l utilisation de facteurs de changement d chelle horizontal et vertical diff rents Les 49 quantit s multi chelles utilis es pour chaque chantillon sont obtenues en prenant le logarithme de la va riance des coefficients d ondelette pour chaque couple d chelle horizontal et vertical apr s nor malisation de l nergie globale Cette proc dure permet la fois de s affranchir des diff rences d clairage entre chantillons et d obtenir une contribution sensible de la rugosit toutes les chelles Cette approche quantifie ainsi la tex ture pour tout un continuum d chelles Cette volution caract rise la rugosit de la texture attribut d importance pour les experts par son impact sur le rendu de la photo La proximit entre chantillons est ensuite d termin e en cal culant une distance entre ces cartes d identit s Cette m thode est elle donc utilisable par les conservateurs du mus e Elle pourrait Les performances de classification obtenues ont favorablement impressionn les experts de ces photos d art qui ont d cid de reconduire cette exp rience sur un nouveau jeu de donn es de plus grandes tailles 2500 pho tos contenant des photographies d art dont l
44. louse Midi Pyr n es Ce bref panorama ne serait pas complet sans mentionner le patrimoine artistique repr sent notamment par les uvres diss min es sur le campus issues du 1 artistique et datant de la construction du campus ou enfin la galerie de portraits des doyens de m decine Une cha ne patrimoniale C est l ensemble de ces objets instruments sp cimens proc dures de recherche et d en seignement qui forment donc le patrimoine scientifique et universitaire La recherche des conditions et du contexte de constitution de ces collections et le souci actuel de valorisation et de diffusion du patrimoine scientifique viennent compl ter la cha ne patrimoniale de notre universit Malgr les difficult s financi res actuelles que conna t l universit malgr le manque de moyens humains pour la gestion et l inventaire ce patrimoine essaie de vivre ou de revivre Il le fait d abord dans un contexte local gr ce l Universit F d rale Toulouse Midi Pyr n es Ce patrimoine local s inscrit galement dans un contexte plus large gr ce la constitution d un r seau national des universit s mais aussi dans un r seau europ en manation de PUNESCO auquel adh re l Universit Toulouse IIl Paul Sabatier l heure o la mus onomie est dans l air du temps il est n cessaire de rappeler ici l exis tence de ce patrimoine scientifique exception nel capable de susciter
45. lus dans ce domaine les tats Unis repr sentent en effet eux seuls plus de deux tiers du march D apr s l IDATE Institut de donn es autour du monde num rique le chiffre d affaires mondial associ au serious game s l verait 6 61 milliards d euros en 2015 tous segments de march confondus l image d autres acteurs europ ens la France s inscrit encore dans un march en devenir n cessitant de poursuivre les initiatives publiques pour accompagner l mergence du secteur Selon les m mes sources le chiffre d affaires fran ais attendu pour 2015 serait de l ordre de 80 millions d euros Les grands comptes sont tr s demandeurs de ces solutions de formation et les financent Les entreprises de taille petite interm diaire et la fonction publique ne peuvent acc der ces solutions que lorsque le produit leur est rendu accessible financi rement ce qui explique une croissance encore mod r e en France Rendre ce produit plus accessible en faisant les investis sements en amont de l offre et en diffusant les produits sur le plus grand nombre est donc un v ritable enjeu Il ne pourra tre relev en France que gr ce une convergence des moyens et des savoir faire de la recherche publique et priv e comme c est le cas au sein du Serious Game Research Network m MC Lelardeux Introduction au Serious game isbn 978 2 917 131 22 0 2012 Mars 2015 PAUL SABATIER Bei Seriou
46. moine en septembre 2015 la biblioth que universitaire des sciences m Suite Serious Games Plaisir de jouer plaisir d apprendre l engouement pour les serious games part du postulat que l on apprend mieux en s amusant Or ce n est pas vident es humains comme d autres mammif res sociaux jouent beaucoup notamment pendant leur enfance Ces jeux constituent un moteur tr s important des apprentissages Le psychologue volutionniste am ricain David Geary a mis hypoth se selon laquelle notre esp ce comme d autres a volu pour que cette activit soit motivante plaisante au m me titre que d autres activit s explorer son environ nement interagir avec des pairs Les connais sances acquises lors du jeu sont qualifi es par Geary de primaires il s agit de connaissances apparues pr cocement au cours de l volution d Homo sapiens comme le langage oral la reconnaissance des visages ou la connaissance na ve de la flore de son environnement proche Cet apprentissage primaire permet de s adapter son environnement quotidien qu il soit physique vivant linguistique social ou culturel Grandir ne suffit plus l cole existe dans certaines soci t s car des connaissances utiles pour y vivre ne s acqui rent pas toutes de fa on adaptative C est le cas en particulier des connaissances secondaires apparues r cemment dans l volution d Homo sapiens le lang
47. nel la RMM tant parfois per ue comme inquisitrice et culpabilisante C est pour r pondre Fe et ia 4 4 iA A Mii 3D Virtual Operating Room serious game centr sur la formation interprofessionnelle la gestion des risques et la s curit au bloc op ratoire KTM Advance TS PAUL SABATIER Mars 2015 Cathy Pons Lelardeux ing nieure de recherche au CUFR Champollion Vincent Lubrano praticien hospitalo universitaire CHU Toulouse UPS Vincent Minville professeur des universit s praticien hospitalier au CHU de Toulouse Thomas Rodsphon ing nieur au CHU de Toulouse et Michel Meignan Professeur de m decine nucl aire et responsable RMN au CHU Henri Mondor Paris O Contacts lubrano v chu toulouse fr minville v chu toulouse fr ce besoin qu Easy RMM a t cr Cet outil de formation l analyse et la conduite de r union morbi mortalit est aujourd hui acces sible sur internet et utilis dans les h pitaux Henri Mondor m http 3dvor univ jfc fr Un logiciel simple et p dagogique Pr Michel Meignan H pital Henri Mondor Assistance Publique H pitaux de Paris Dans quel cadre avez vous t amen utiliser Easy RMM Nous avons mis en place une coop ration scientifique avec le Serious Game Research Network qui a donn au projet RMM une orientation recherche qui a facilit l adh sion de la communaut m dicale Quel bilan faite
48. ode hivernale le refroidisse ment des eaux de surface provoque des ph no m nes de convection d autant plus importants que la temp rature baisse Comment observez vous ces mouvements Des campagnes d observation et de mesure directes les ont d crits et des mod les physiques num riques ont depuis t tablis Ils nous ont permis dans un premier temps de mesurer la variabilit interannuelle des changes et r cem ment de comparer la convection entre deux p riodes de 30 ans l une pass e 1961 1990 et sa projection future la fin du 21 si cle 2070 2199 Nous avons aussi d velopp un mod le permettant de repr senter les effets bio geo chimiques d infos Marine Herrmann chercheuse IRD au LEGOS Contact Que pr voit le mod le en r ponse au r chauffement climatique Il faut ici distinguer le ph nom ne physique de convection des effets sur le plancton La convec tion risque d tre significativement att nu e Cela induira it certes la diminution de la concen tration des nutriments mais celle ci serait biologiquement compens e par l l vation de la temp rature en surface Au final impact sur le m tabolisme global resterait modeste En revanche l cosyst me pourrait changer de nature Il sera probablement enrichi en pico phytoplancton en nanozooplancton et en bac t ries ce qui intensifiera la boucle microbienne On pourra donc avoir un effet sur la cha ne aliment
49. on de cette clas sification de fa on performante automatique reproductible et quantifi e partir de la texture du papier Notre quipe associant physiciens math maticiens et experts en traitement du signal avait d j travaill par le pass sur des PAUL SABATIER Mars 2015 travaux appliqu s l art en partenariat avec le mus e Van Gogh d Amsterdam nous avons donc d cid de r pondre cet appel Comment avez vous travaill Nous partons donc de la probl matique sui vante que peut on extraire comme informa tion de la texture du papier photo Nous nous concentrons donc sur le support de l uvre d art plut t que sur l uvre elle m me Nous avons alors propos de faire reposer notre mesure sur l analyse de la rugosit de la texture observ e diff rentes r solutions ou chelles La quan tification de la rugosit repose sur l volution de ces analyses travers un large continuum d chelles Une base de donn es de papier photo historique de r f rence a t analys e avec diff rentes approches de traitement d image et nous a permis de valider la pertinence de l information de texture extraite par notre m thode Quelle m thode avez vous utilis e La premi re phase a consist obtenir pour chaque chantillon une carte d identit num rique de la texture qui consiste en quantit s multi chelles obtenues l aide d une transform e en ondelettes hyperbo
50. otamment d assurer les liaisons chimiques des mat riaux Un mat riau est fait d un arrange ment plus ou moins r gulier de tels atomes Pour certains mat riaux les lectrons des atomes qui les constituent sont pi g s Dans ce cas il n existe pas de conduction lectrique et nous avons affaire un mat riau isolant En revanche si les lectrons peuvent librement se d placer dans la structure le mat riau est conducteur d lectricit m taux par exemple Il existe cependant un tat interm diaire entre ces deux situations dans lequel on pourrait dire de fa on tr s simplifi e que les lectrons sont semi pi g s autrement dit ils peuvent aussi se retrou ver en semi libert Comment les lectrons bougent ils dans un tel mat riau Lorsque le mat riau se trouve dans cette situa tion o les lectrons sont localis s d localis s Exemple de fonctions d onde multifractales la fonction d onde de ces lectrons pr sente de grandes fluctuations avec une invariance d chelle Cette fonction d onde peut tre vue comme un objet fractal et m me multifractal Si cette multifractalit est toujours d truite in fine quand on perturbe le syst me elle peut tre observ e et tudi e avec des outils combinant la physique fondamentale des simulations num riques et des calculs analytiques qui vont per mettre de comprendre comment elle s installe elle fluctue puis se d truit En d autres
51. otre universit et ses collections tout autant comme objets de recherche que de curiosit ou d obligation patrimoniale Nous faisons ici cohabiter deux concepts deux fa ons d tre apprendre avec de nouvelles approches avec le regard tourn r solument vers l avenir dans un monde plus virtuel et apprendre avec les collections en gardant les pieds sur terre ancr s dans la r alit tangible et bien r elle En voulant se pencher sur les serious games l quipe de r daction a souhait traiter des apprentissages par un nouveau vecteur de formation les learning games qui placent les tudiants dans des situations de simulation de situations r elles une attitude favorable l acquisition de nouvelles connaissances En faisant le choix d ins rer un quatre pages sur le patrimoine jai personnellement voulu rendre hommages aux femmes et aux hommes qui ont d abord constitu nos collections Mais les quelques brefs articles qui illustrent notre patrimoine montrent aussi la vivacit de ces collections dans le monde actuel de la recherche C est donc le grand cart que nous avons souhait faire dans ce num ro avec d un c t le futur et de l autre le pass Quelque part ces deux extr mes se rejoignent aujourd hui Je voudrais remercier Daniel Gu dalia pour le travail entrepris la t te de cette publication depuis de nombreuses ann es ainsi que Sylvie Roques et Carine
52. projet de learning game 3DVOR repr sente l univers 3D d un bloc op ratoire en temps r el I met en jeu tous les ac teurs de sant qui interviennent depuis l entr e er es Ve Ge CS ns EF DE D RE du patient au bloc op ratoire jusqu sa sortie Il propose un entra nement collaboratif aux anesth sistes chirurgiens infirmiers cadres de sant Ce jeu permet de mettre les quipes en situation et d apporter un d briefing semi automatique standardis mais adapt e la strat gie mise en uvre par les l ves en pr sence Cette approche originale lui a d ailleurs valu d tre financ par le fonds unique intermi nist riel 2012 FUI 12 Revue de morbidit et de mortalit Dans un tout autre style le SGRN a galement d velopp un logiciel pour aider les quipes cli niques conduire une revue de morbidit et de mortalit RMM Une RMM est une r union au cours de laquelle on analyse de mani re collec tive r trospective et syst mique les v nements ind sirables d c s complication v nement ayant pu causer un dommage un patient et qui a pour objectif de mettre en uvre des solutions pour les viter Organiser des RMM est devenu obligatoire dans le cadre de la certifica tion des tablissements hospitaliers Pourtant les praticiens ne sont pas toujours form s ou inform s de la m thodologie mettre uvre Ils doivent aussi faire face des difficult s d ordre relation
53. r e par la prot ine X du Bornavirus Sur des cultures neuronales la prot ine prot ge efficacement contre la fragmentation axonale induite par des toxines mitochondriales panneau du haut marquage immunofluorescent de la Tubuline neuronale permettant de r v ler la fragmentation axonale Dans le mod le murin de maladie de Parkinson induit par la toxine MPTP la prot ine X prot ge la fois de la perte des corps cellulaires en haut ou des terminaisons axonales en bas des neurones de la substance noire Les neurones dopaminergiques sont ici r v l s par immunohistochimie avec un anticorps anti Tyrosine Hydroxylase Analyse de la protection neuronale conf r e par la prot ine X du Bornavirus dans le striatum de souris intoxiqu es avec la toxine MPTP Les projections des neurones dopaminergiques au niveau du striatum sont r v l es par immunohistochimie avec un anticorps anti Tyrosine Hydroxylase Comparer l h misph re ipsilat ral ayant re u la prot ine X l h misph re contralat ral Repr sentation sch matique de la protection des neurones dopaminergiques de la substance noire qui est conf r e par l expression de la prot ine X dans le cerveau d un mod le murin de maladie de Parkinson induit par intoxication avec la toxine MPTP Marion Szelechowski Daniel Dunia Vous tudiez le Bornavirus depuis longtemps Quelle est sa particularit de maladies neurod g n ratives dont la mala die
54. raction entre coll gues sont reconnus depuis longtemps Mais des produits grand public sont en train de d mocratiser leur usage decine a ronautique risque indus triel De plus en plus de professionnels se forment avec des serious games Ils privil gient les environnements immersifs tels les simulateurs Ces jeux reconstituent en effet l environnement de travail de mani re r aliste Ce qu ils enseignent est alors plus facilement transpos dans la vie r elle En immergeant plusieurs apprenants dans un environnement partag ils permettent en plus de travailler les comp tences interpersonnelles Jusqu r cem ment les dispositifs de r alit virtuelle taient r serv s une lite mais l arriv e sur le mar ch de produits grand public va acc l rer leur diss mination Concentration intense Cependant encore peu de donn es accr ditent la corr lation entre l immersion et l apprentis sage On suppose que les comp tences acquises dans le jeu sont d autant plus facilement assi mil es et transpos es dans la r alit que le jeu s appuie sur le contexte professionnel quotidien de r f rence de l apprenant Les travaux r cents montrent que les learning games donnent effectivement une impression d immersion la sensation d avoir quitt la r alit et d tre phy siquement pr sent dans l environnement virtuel PAUL SABATIER Mars 2015 Ils mesurent le flow un terme employ dans les
55. reux r sultats exp rimentaux sur ces syst mes quantiques m Propos recueillis par Sylvie Roques Travail effectu en collaboration avec l Instituto de Investigaciones F sicas de Mar del Plata IFIMAR CONICET Argentine le Laboratoire de physique th orique et mod les statistiques LPTMS Orsay et l Institut de Physique Nucl aire Atomique et de Spectroscopie Universit de Li ge HI me nn Li nf LC CRT g pis UPS ji mis a i DL de d infos e R Dubertrand I Garcia Mata 910 B Georgeot O Giraud G Lemari et J Wave function number Martin Physical Review Letters 2014 LPT IRSAMC CNRS Universit Toulouse IlI Paul Sabatier Mars 2015 PAUL SABATIER VIE DES LABOS Informatique Identifier les photographies d art par l analyse multifractale de leur texture Une nouvelle m thode de caract risation math matique de la rugosit multi chelle Herwig Wendt charg de recherche CNRS PIRIT Contact herwig wendt irit fr du tirage papier d une photographie d art pourrait aider les experts d terminer l origine de tirages dont lattribution est contest e ou controvers e Herwig Wendt a particip ce projet original b a illustration sch matique de la base de papiers photographiques utilis e dans l exp rience b 6 exemples repr sentatifs de textures de papier photographique c repr sentation multi chelle d une t
56. rmacologique Pour l instant il faut d abord chercher mieux comprendre comment le syst me fonctionne et approfondir nos observations Actuelle ment nous recherchons des inhibiteurs plus sp cifiques Il est difficile de bloquer toutes les enzymes car il en existe plusieurs En outre un blocage total de lIL 33 n est pas souhaitable car il pourrait sensibiliser l organisme des infec tions et liminer les effets potentiellement b n fiques de lIL 33 sur l organisme Par exemple des tudes r centes ont montr que l IL 33 avait un effet sur la r duction des graisses m Propos recueillis par Guy Lavigne e Central domain of IL 33 is cleaved by mast cell proteases for potent activation of group 2 innate lymphoid cells E Lefran ais A Duval E Mirey S Roga E Espinosa C Cayrol and J P Girard PNAS October 28 2014 vol 111 no 43 pp 15502 15507 Mars 2015 PAUL SABATIER VIE DES LABOS Nodule de mimosa induit et colonis par R solanacarum dont on a forc l volution en symbiote bact ries color es en bleu Marta Marchetti Comment ont volu les rhizobia Ces bact ries utilisent le transfert horizontal de g nes Ce m canisme a un impact extraor dinaire sur l volution et la diversification des microbes en permettant l acc s de nouvelles niches cologiques comme par exemple les organismes sup rieurs Les rhizobia forment un groupe de bact ries taxonomiqu
57. s Games H pitaux virtuels Pour sauver des vies et viter des drames les m decins doivent prendre les bonnes d cisions rapidement Parce que chaque situation est diff rente l exp rience est tr s longue acqu rir C est l enjeu de nouvelles applications virtuelles d sormais propos es aux tudiants M es tudes de m decine ne consistent pas simplement assimiler des connaissances 7 scientifiques Les futurs m decins doivent galement acqu rir des comp tences cliniques et techniques Mais surtout la formation m di cale exige de d velopper des attitudes et des comportements Il faudra non seulement ap prendre s adapter tout type de patient mais tout type de coll gues De plus en plus souvent en effet les soins qui sont d livr s r sultent de l action coordonn e de professionnels divers ayant chacun leur comp tence technique Les connaissances et l environnement de tra vail des m decins voluant rapidement ceux ci doivent continuer se former tout au long de leur carri re dans le cadre du d veloppement professionnel continu DPC Les recherches du GIS s inscrivent dans cet objectif Elles vont per mettre de cr er de nouveaux outils pour entra ner les professionnels de demain une culture de s curit de plus en plus exigeante et la gestion des risques au bloc op ratoire Bloc op ratoire virtuel Le SGRN a par exemple d velopp un bloc op ratoire virtuel Le
58. s X appel e ultra lumineuse ou ULX Jusqu alors les ULX taient consid r es comme tant exclusivement des trous noirs de masse stellaire 10 fois celle du So leil ou interm diaire 1000 fois L observation de PULX de Messier 82 appel e X 2 a n an moins d montr que cette derni re mettait un signal p riodique en rayons X preuve qu il s agissait en r alit d un pulsar Qu est ce qu un pulsar Un pulsar est une toile neutrons magn tique en rotation qui se forme lors de l explosion d une toile supernova Laxe magn tique n est en g n ral pas align avec l axe de rotation de l toile L mission X est g n r e sous forme de faisceaux c nes aux deux p les magn tiques oppos s de l toile Le c ne d mission croisant p riodiquement l observatoire un pulsar se manifeste par un signal p riodique de p riode PAUL SABATIER Mars 2015 Magnetic X ray NASA CXC Tsinghua Univ H Feng et al Full field X ray NASA CXC JHU D Strickland Optical NASA ESA STScI AURA The Hubble Heritage Team IR NASA JPL Caltech Univ of AZ C Arig exactement gale la p riode de rotation de l toile neutrons Dans le cas de X 2 la p riode de rotation de l toile neutrons est de 1 37 secondes En quoi ce pulsar est il diff rent de ceux que l on connaissait jusqu ici Si sa masse et sa taille ne sortent pas de l ordi naire le pulsar de M82 rayonne en revanche
59. s comme des jeux par leurs utilisateurs ou alors ils sont per us comme des jeux faiblement motivants La volont de s assurer que l apprenant int gre la totalit du message s rieux peut conduire les concepteurs des sc narisations contraintes qui limitent les possibilit s de choix et la marge d incertitude n cessaire l exercice du jeu CLLE CNRS UT2J EPHE Universit Bordeaux Montaigne LARA UT2 Des budgets de production insuffisants aboutissent des produits qui ne sont que de tr s p les imitations des jeux de divertissement qu affectionnent les joueurs Les checs constat s permettent d affiner la connaissance des enjeux ludiques des jeux num riques en am liorant la connaissance des d terminants ludiques en les cat gorisant en typologisant les profils des joueurs nous esp rons mod liser des proc d s cr atifs plus adapt s Mars 2015 PAUL SABATIER VIE DES LABOS Sant Des virus prot gent des maladies neurod g n ratives Une prot ine produite par un Bornavirus est capable de forcer la survie des neurones l quipe de recherche dirig e par Daniel Gonzalez Dunia au Centre de physiopathologie de Toulouse Purpan CPTP a test avec succ s un peptide d riv de cette prot ine dans un mod le de souris de maladie de Parkinson Entretien avec Marion Szelechowski et Daniel Gonzalez Dunia chercheurs principaux de ces travaux Analyse de la protection neuronale conf
60. s vous de votre ann e d exp rimentation C est un logiciel simple et p dagogique Il permet non seulement de r aliser la revue de morbidit et de mortalit mais aussi d assurer par sa structuration une formation des participants Cet outil a permis d harmoniser les pratiques et les pr sentations des RMM au sein du groupe Nous avons atteint l objectif qui tait d au moins une RMM par service risque Aujourd hui 26 services font des RMM et 38 pilotes ont t form s Bien videmment le point le plus important pour nous est d avoir obtenu en octobre 2014 un classement en A sur ce crit re par les experts de la Haute autorit de sant HAS http easyrmm univ jfc fr Serious Games Le g nie de la m canique est dans la bo te Con u pour enseigner des savoir faire de g nie m canique Mecagenius am liore aussi l image des fili res techniques fran aises aupr s des jeunes comme des industriels omment l industrie fran aise peut elle rester comp titive vis vis des produits concurrents parfois con us et fabriqu s dans des contextes conomiques plus favo rables que le n tre Seule l innovation permet de proposer sur le march des produits attrayants en termes de performance et acceptables en termes de co t Savoir faire Il n y a pas d innovation sans innovateur il faut les former et fournir les moyens intellectuels et les savoir faire n cessaires Il para t donc
61. sociologique fournit des outils per tinents pour relier la r alit des pratiques en classe qui se tissent autour du jeu s rieux celle plus large des modes de mise en march des savoirs En tant qu innovation le jeu s rieux est bel et bien un produit qui doit rencontrer une demande la fois de la part des personnes qui vont le manipuler mais galement de la part des CERTOP Universit Toulouse III Paul Sabatier UT2J CNRS institutions ducatives qui vont valoriser son utilisation sur le terrain On peut donc mettre en vidence ces enjeux sociaux de l volution des pratiques en classe jusqu aux promesses d une nouvelle p dagogie Qu est ce qui se passe quand on joue En jouant le joueur fait d abord l exp rience d un syst me de r gles d un environnement graphique et sc naristique Autrement dit le jeu lui donne le droit de perdre et lui signifie que ce n est pas pour de vrai Le jeu s rieux propose donc l apprenant de faire une exp rience quasi sensitive du savoir en mobilisant des dimensions cognitives et affectuelles Interroger la manipu lation du jeu invite probl matiser la transmis sion du savoir Car la question qui se pose c est peut on jouer avec le savoir m Mars 2015 PAUL SABATIER CIS Bei Serious Games Les simulateurs professionnels entrent en lice L int r t des environnements immersifs pour d velopper les capacit s professionnelles et l inte
62. tifs attendus Lorsque l on mod lise une activit p dagogique elle s inscrit dans une progression Il est donc essentiel de tenir compte de la possibilit de graduer le niveau de difficult pour qu elle puisse s adapter diff rents usages L id e consiste r duire la complexit en la graduant Ainsi le formateur dispose d un large spectre couvrant diff rents niveaux de formation m Cathy Pons Lelardeux ing nieure de recherche au CUFR Champollion David Panzoli ma tre de conf rences au CUFR Champollion Jean Yves Plantec ma tre de conf rences l INSA de Toulouse et Nicolas Singer ma tres de conf rences l cole d ing nieur ISIS de Castres gt Contacts catherine lelardeux univ jfc fr david panzoli univ jfc fr Serious Games Serious games mode d emploi Ils se servirent du jeu pour enseigner des savoirs aux l ves e serious game est un environnement dans lequel les l ves peuvent apprendre Les re cherches en didactique d velopp es au sein du laboratoire EFTS ducation Formation Travail Savoir traitent de probl matiques autour des dynamiques d apprentissage Elles consistent documenter au regard des savoirs cibl s les usages en classe des serious games du point de vue des l ves et du professeur Nous tudions les processus d apprentissage mis en uvre partir d une analyse in situ en contexte d enseignement Les serious games sont int r
63. tiques IRIT Universit Toulouse III Paul sabatier CNRS INPT Universit Toulouse 1 Capitole Universit Toulouse Jean Jaur s Dossier Sp cial Patrimoine Th odbolite de 1855 construit par Secretan Appareil de mesure de triangulation utilis en topographie www fragmentsdescience fr V ronique Pr vost Pass pr sent futur les conjugaisons du patrimoine Active au pr sent tourn e vers lavenir Universit Toulouse IlI Paul Sabatier est aussi fortement ancr e dans le pass De son histoire elle a h rit d un patrimoine scientifique important essentiellement rassembl au cours du XIX et XXe si cle par les facult s de sant et de sciences h Ce dossier a t r alis dans le cadre du Magazine scientifique Paul Sabatier n 35 Ont particip sa r alisation N S jalon Delmas ma tre de conf rences V Trichon ma tre de conf rences et S Mastrorillo ma tre de conf rences Laboratoire d Ecologie Fonctionnelle et Environnement EcoLab P Fraysse ma tre de conf rences Laboratoire d Etudes et de recherches Appliqu es en Sciences Sociales LERASS M Bilotte professeur m rite G Dera ma tre de conferences et D B ziat professeur Laboratoire G osciences Environment Toulouse GET D Mazau professeur Service Commun d Etudes et Conservation des Collections Scientifiques J Moscovici professeur Laboratoire d anatomie de la Fa
64. ujourd hui g r es par le Service Commun d tude et de Conservation des Collections Scientifiques au m me titre que le jardin botanique Henri Gaussen jouxtant le Mus um d histoire naturelle de Toulouse et que larbor tum de Jou ou La volont de Bertrand Monthubert pr sident de l universit et de son quipe aid s dans cette d marche par quelques enseignants chercheurs chercheurs et person nels administratifs est de replacer le patrimoine scientifique et universitaire mais aussi immat riel au c ur des pr occupations de l universit Des collections diverses et rares Pour en faire un petit inventaire soulignons que les collections de l universit ne sont pas que des collections naturalistes Il existe en effet un mus e des instruments de m decine du CHU cr dans les ann es 2000 l H tel Dieu de Toulouse La facult d odontologie a de son c t mis en place un modeste mus e dans ses locaux et le patrimoine de la facult de pharma cie a t d pos pour partie au Mus um d histoire naturelle Peu peu ces objets h rit s du pass divers et quelquefois rares ont t pris en compte et organis s pour tre mieux mis en valeur C est le cas des instruments de physique ou encore des collections d audiovisuel et d informatique beaucoup plus r centes inventori es avec l aide de la Mission patrimoine scientifique et tech nique contemporain de l Universit F d rale Tou
65. us Game Research Network GIS SGRN Sur ce secteur en pleine croissance le GIS vise cr er un environnement de recherche d veloppement et diffusion bas sur une collaboration durable entre ses membres Caract ris par sa pluridis ciplinarit le GIS r unit en son sein toutes les comp tences n cessaires la r alisation de jeux s rieux des tudes amont jusqu l valuation de l outil en situation de formation Mutualiser les ressources apporter une r ponse innovante aux besoins en formation initiale et en formation pour l industrie et le monde socio conomique soutenir des projets de R amp D finalit cono mique constituent ses finalit s op rationnelles Le Serious Game Research Network b n ficie pour la plupart des projets port s du soutien de p les de comp titivit comme Cap Digital AerospaceValley Astech Cancer Bio Sant Psychologie Ergonomie Sociologie Sciences de l ducation i Aris Informatique f initiale amp Continuo a Utilisation du s rious Game en formation Herv Pingaud pr sident du GIS SGRN Cathy Pons Lelardeux pr sidente du conseil scientifique du GIS Pierre Lagarrigue directeur du GIS et Yves Dambach PDG de KTM Advance Contacts herve pingaud univ jfc fr pierre lagarrigue univ jfc fr Le march du Serious Game Sur le plan mondial le pays le plus structur autour du serious game est en m me temps celui qui investit le p
66. vaux de recherche discipiname SCONCCS t a Techniques scenes humaines et sociales Sant Stages Siivi de projets tudiants CES FORMATIONS Encadrement tudiants DUT L3 M2 N PARTICIPATION Tamm SUPPORT GE r FORMATION Serious Games KTM Advance est un des membres du Serious Game Research Network Cette soci t sp cialis e dans la formation professionnelle mise ainsi sur les avanc es en sciences cognitives et en technologies du jeu vid o pour cr er des produits d e learning et de MOOC massive open on line course Cette collaboration peu classique au sein d un GIS permet aux chercheurs de tester en formation des produits de qualit industrielle et l industriel de s impliquer dans de nombreux projets d innovation collaboratifs aussi bien technologiques que p dagogiques Serious Game Research Network http seriousgameresearchnetwork univ jfc fr Traduction litt rale de serious game les jeux s rieux repr sentent une nouvelle vague de technologies logicielles combinant jeu vid o et sc nario utilitaire en phase avec les modes d ap prentissage de la g n ration Y n e apr s les ann es 1980 L association de comp tences tr s diverses universitaires industriels pr sents sur le march d e learning et du serious game une communaut d agglom ration une association au sein d un m me groupe a permis de fonder le Groupement d Int r t Scientifique Serio

Mars 2015 - Université Toulouse III

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