Home

Hébergement, logement et accompagnement... - DRIHL Ile-de

1. Educatrice sp cialis e Sauvegarde de Paris AAH Allocation aux Adultes Handicap s ADF Association des D partements de France AFIL Association Francilienne pour l Insertion par le Logement AIVS Agence Immobili re Vocation Sociale ANAS Association Nationale des Assistants de Service social ANPE Agence Nationale pour l Emploi Le 19 d cembre 2008 elle a fusionn avec le r seau des Assedic pour former un service public de l emploi unique P le Emploi APL Aide Personnalis e au Logement ARS Agence R gionale de Sant AS Assistant de Service Social ASE Aide Sociale l Enfance ASLL Accompagnement Social Li au Logement AVDL Accompagnement Vers et Dans le Logement CA Conseil d Administration CADA Centre d Accueil de Demandeurs d Asile CAF Caisse d Allocations Familiales CASVP Centre d Action Sociale de la Ville de Paris CCAS Centre Communal d Action Sociale CCRPA Conseil Consultatif R gional des Personnes Accueillies Accompagn es CDI Contrat Dur e Ind termin e CESF Conseiller en Economie Sociale et Familiale CHRS Centre d H bergement et de R insertion Sociale CMPP Centre M dico Psycho P dagogique CMU Couverture Maladie Universelle CNRS Centre National de Recherches Scientifiques CSAPA Centre de Soins d Accompagnement et de Pr vention en Addictologie CST Coordinateurs Socio Territoriaux CSTS Conseil Sup rieur du
2. EP RES LES ENJEUX DE L ACCOMPAGNEMENT DANS LE CADRE DE L ACC S AU LOGEMENT POUR TOUS DIRECTION REGIONALE ST PHANE RULLAC BUC RESSOURCES MARTINE NOALHYT UNIVERSIT PARIS DESCARTES NABIL NEFFATI IRTS ILE DE FRANCE MONTROUGE NEUILLY SUR MARNE EPARTEMENTALE DE L HEBERGEMENT ET DU LOGEMENT La direct r granole de jeunesse des sports et de Wa coh sion sigle d Tie de france Pr face Les enjeux de l accompagnement dans le cadre de l acc s au logement pour tous Crise conomique et sociale volution des structures familiales modification des flux migratoires d sinstitutionnalisation des moda lit s de prise en charge des personnes souffrant de troubles psychia triques difficult s des jeunes acc der une autonomie sociale et financi re s gr gation spatiale d ficit de la production de logements et notamment de logements sociaux adapt s aux m nages les plus pr caires des causes multiples sont avanc es pour tenter d expliquer la situation dans laquelle se trouvent les grandes m tropoles et parti culi rement la r gion parisienne en mati re d h bergement et de logement social Au del des difficult s de logement prouv es par une tr s large partie de la population francilienne difficult d acc s des loyers mod r s raret de l offre accession rel gu e en p riph rie la crise a entra n une explosion des demandes des m
3. lt LLJ O et permet d accepter d ventuels retours en arri re Il est en tout cas indispensable de respecter le projet de la personne et de son droit au recommencement lt d Auparavant le parcours semblait le suivant en escalier allant de l urgence la stabilisation de la stabilisation au centre d h bergement de l h bergement au logement temporaire puis au logement passerelle pour acc der au logement Aujourd hui le logement d abord bouscule cette vision Une valuation r alis e en temps et en heure sans stagnation au sein d un dispositif d urgence notamment devrait permettre l acc s rapide assorti si n cessaire d un accompagnement adapt un logement autonome de droit commun Rappelons galement qu il convient de faire voluer la formation initiale des travailleurs sociaux Il est galement question de porter des actions de formation continue correspondant la r alit du contexte actuel 2 Comment qualifiez vous les volutions des politiques sociales dans lesquelles votre r seau se positionne Par Magalie Vallet Le logement d abord une rupture avec la notion de processus d insertion et acc s au logement D gt 39 mon sens ces volutions sont majeures dans la mesure o la strat gie du logement d abord ambitionne de favoriser l acc s au logement de m nages qui pour certains ne r unissent pas forc ment l ensemble des condition
4. contr un juriste pour crire un recours Malgr les probl mes que j ai eus je ne crois pas avoir rencontr beaucoup de travailleurs sociaux et malgr le fait que j ai expliqu mes probl mes et que je voulais tre log e J ai pass seize mois chez la dame qui m h bergea t en attendant d avoir une place l h tel ou au CADAF J ai eu une chambre l h tel que je partageais avec deux autres jeunes femmes Je ne dirai pas que j ai rencontr beaucoup de travailleurs sociaux pour le moment lt d Tim Greacen Sans savoir si ce sont des travailleurs sociaux des choses se sont elles mal pass es avec ces professionnels Qu est ce qui pourrait tre mieux fait A ssatou 19 Je ne sais pas D j quand on arrive les gens ne sont pas gentils de prime abord Quand on dit Bonjour on re oit un regard comme si on tait venu pour faire la manche a te d stabilise avant que tu puisses parler Et apr s quand tu commences parler par exemple quand j ai voulu m inscrire la fac pour oublier mes petits pro bl mes et me consacrer autre chose on m a bien fait comprendre que non je n avais pas le droit que j tais demandeur d asile qu il ne fallait pas essayer sans me parler gentiment sans me donner le courage d avancer c tait Non ne fais pas a Tim Greacen Est ce que c est toujours pareil A ssatou D autres sont gentils Tim Greacen Quelle est la caract ristique de quelq
5. et devant tre log en urgence et qu il n a pas obtenu de logement I i l I i i I i V Apr s la cr ation du DALO la mobilisation en faveur de l h bergement et du logement social ne faiblit pas C est dans ce contexte que le rap port Pinte est publi le 29 janvier 2008 C est sur la base de ses recom mandations qu est publi e la circulaire n 2008 5279 du 22 f vrier 2008 pr sentant les modalit s du Grand chantier prioritaire 2008 2012 pour l h bergement et l acc s au logement des personnes sans abri Alain R gnier est nomm le 12 f vrier 2008 pr fet d l gu g n ral pour la coordination des politiques de l h bergement et de l acc s au logement des personnes sans abri ou mal log es et une enveloppe de 250 millions d euros est d bloqu e pour le financement de l h bergement et pour la r sorption de l habitat indigne chiffre donn dans la circulaire Le Grand chantier repose sur 3 axes Ne plus condamner les personnes la rue Offrir des solutions adapt es tous ceux qui veulent sortir de la rue donner plus de moyens pour appliquer la loi DALO Ces 3 axes sont d clin s en 6 chantiers prioritaires La g n ralisation de la pr vention des expulsions locatives avec inci tation la mise en place des commissions de pr vention des expulsions locatives et la r alisation d une enqu te sociale avant d cision de recours la force publique C est le 29 juillet 2008 qu un
6. Aide Personnalis e au Logement APL Cette aide concerne les locataires des logements conventionn s et les acc dants la propri t Elle est octroy e en fonction de la composition familiale des revenus et du montant du loyer Elle est vers e par la Caisse d Allocations Familiales CAF au bailleur qui la d duit du mon tant de la quittance ARS Cr es par la loi portant r forme de l H pital et relatif aux Patients la Sant et aux Territoires HPST du 21 juillet 2009 les ARS ont pour missions de d finir la politique de sant r gionale en liaison avec tous les acteurs assurer la r gulation et la coordination de leurs actions contribuer la r duction des in galit s en mati re de sant veiller aux grands quilibres financiers et respecter l objectif national de d penses d assurance maladie Caisse d Allocations Familiales CAF Organisme public charg de verser les aides caract re familial Dans le domaine du logement la CAF verse diff rentes aides au logement si les ressources de la famille sont inf rieures au plafond d termin Ce plafond tient compte de la composition de la famille du montant du loyer et de la zone g ographique dans laquelle habite la famille Centre d Accueil des Demandeurs d Asile CADA Structure d accueil des demandeurs d asile sans ressources suffisantes pour se loger le temps que la proc dure engag e soit aupr s de l OF PRA soit aupr s de la Commi
7. Proc dure d intervention concert e entre l Etat la commune et l ANAH Son objectif est de r habiliter le parc immobilier b ti d am liorer l offre de logements locatifs mise en uvre dans le respect des quilibres sociaux de la sauvegarde du droit des occupants Parc conventionn Ensemble des logements construits avec les aides de l Etat Pass Foncier Le Pass Foncier est un dispositif partenarial qui permet de neutraliser le co t du terrain en totalit ou partiellement en diff rant le rembour sement du terrain apr s le remboursement du b ti Il est galement assorti de garanties de rachat et de relogement dans des conditions proches de celles du PSLA Plan Urbanisme Construction Architecture PUCA Le PUCA est un service interminist riel rattach la Direction g n rale de l Am nagement du Logement et de la Nature DGALN au Minist re de l Ecologie du D veloppement durable et de l Energie et du Minist re de l Egalit des territoires et du Logement Cest une agence nationale de la recherche et de l exp rimentation dans les domaines de l urba nisme de l architecture et de la construction Plan Strat gique de Patrimoine PSP ll tablissait 10 ans les actions r aliser dans chaque r sidence en termes de travaux voir CUS Plan de Coh sion Sociale PCS La loi de programmation pour la coh sion sociale du 18 janvier 2005 d finit un plan sur 5 ans de 2005 2009 autour de trois axes
8. co t ma tris Cette cat gorie d h tels agr s par le pr fet comporte un millier de places en le de France Les logements foyers sont une modalit de logement meubl associant logements privatifs 5 le el as Z LU lt am w Z lt s LLJ Z LI ss Sz e gt a es ss pe ea s La LI SE espaces collectifs et services collectifs Ils sont d finis dans l article L 633 1 du Code de la construction et de l habitation selon 5 cat gories de public et font l objet d une convention APL Ce sont principalement les r sidences sociales les foyers de travailleurs migrants et les foyers de jeunes travailleurs cr s avant 1994 La vocation principale des autres logements foyers notamment pour personnes g es et pour personnes handicap es n est pas d accueillir les publics en situation d exclusion du logement Les RHVS ont t cr es en 1994 en vue de la mise en uvre du droit au logement avec une vocation sociale et constituent pour l essentiel du parc concern une solution temporaire de quelques mois qui doit d boucher terme sur du logement ordinaire de droit commun Elles sont des outils du PDALPD A ce titre leur cr ation est d termin e sur la base de besoins identifi s dans ces plans et dans les plans locaux de l habitat La circulaire du 4 juillet 2006 relative aux r sidences sociales a mis en place un plan pour r habiliter le
9. La seconde question pos e concernait la transformation du travail de nos r seaux Il convient de comprendre comment les orientations ont transform la fa on de travailler de nos r seaux Nous avons insist sur la massification Nous avons pr cis que les structures recevaient 50 60 demandes par mois ce jour un SIAO re oit 300 400 demandes par mois Cela transforme nos r seaux nos pratiques Cela largit nos champs d action Jusqu pr sent il semble que nous nous situions dans un mode particulier d intervention Nos r seaux doivent amener peu peu l ensemble de leurs adh rents se d cloisonner Dans le m me temps cela fragilise les travailleurs sociaux Je suis arriv en retard cet atelier car je devais me rendre un entretien pour inaptitude Au jourd hui les associations les r seaux sont confront s un renouvel lement des professionnels La vitesse n cessaire l volution d un certain nombre de pratiques fragilise les travailleurs sociaux Ces der niers se doivent de se situer dans la r ponse Or cette derni re sem ble faible aujourd hui Nous changeons d sormais davantage de connaissances Les volutions ont r activ des formes d change rela tives au partage de parcours On n est plus seulement titulaire de l ac compagnement d un m nage mais on sait l avance que ce m nage passera par un autre tablissement un autre lieu un autre outil L adaptation para t obli
10. PU DALO qui auraient besoin d un accompagne ment vers le logement avant qu une proposition adapt e ne puisse efficacement tre faite ou l inverse apr s une attribution de logement sil s av re que le PU DALO concern ne peut occuper son logement de fa on autonome La demande d AVDL peut se faire par m l en remplissant le formulaire de demande Elle doit tre transmise au diagnostiqueur agr sur le d partement du prescripteur Le diagnostic sera r alis par le diagnostiqueur agr sur le d partement de r sidence du PU DALO concern au moment de la demande d AVDL Le cas ch ant le diagnos tiqueur qui aura re u la prescription de diagnostic se chargera de trans mettre cette demande son homologue comp tent Quel op rateur va r aliser l accompagnement ou le diagnostic Les op rateurs ont t choisis et labellis s par l Etat apr s appel projets Pour des soucis de proximit et de bonne connaissance de l en vironnement du logement propos un PU DALO l op rateur en charge de l accompagnement sera un op rateur agr sur le d parte ment de la proposition de logement ou du nouveau logement Si un AVDL tait d clench sans que le lieu de la proposition de logement ou du nouveau logement ne soit connue l accompagnement serait initi par un op rateur du lieu de r sidence du PU DALO Sa poursuite ventuelle lors de l installation dans les lieux pourrait tre tran
11. d centralisation et r forme de l action publique dans la section 4 du chapitre 2 consacr la reconnaissance du fait urbain pr voit la cr ation de m tropoles en par ticulier pour Paris Lui seraient d l gu s notamment les aides publiques de l Etat pour la construction et la r novation des logements les aides la pierre et l h bergement d urgence Ces nouveaux tablissements publics de coop ration intercommunale fiscalit pro pre seront galement garants du droit au logement opposable Ils se verront par ailleurs attribuer la gestion de tout ou partie du contingent pr fectoral de r servation de logements sociaux cf extrait de l avant projet en annexe Le cadre institutionnel de l action sociale s enrichira donc d un nouvel acteur auquel les centres de formation devront sensibiliser les futurs pro fessionnels Or une lettre ouverte r dig e par trois directeurs g n raux en charge de l action sociale d partementale et contresign e par plus d une cinquantaine d entre eux invitent les ex cutifs d partementaux r viser en profondeur leur action en la revisitant l aune de leur contri bution aux politiques sociales Les effets voire les m faits dans l ac compagnement des personnes de la logique de guichet de chacune des politiques publiques y sont d nonc s Il s agit pour y rem dier de promouvoir aupr s des partenaires de l action sociale la dimension so ciale des poli
12. je vous assure que le champ de l h bergement tait pris en compte Des sp cialisations taient ensuite effectu es Intervenant dans la salle 9 l poque de l ancien dipl me d ducateur sp cialis il existait des unit s de sp cialisation Les tu diants se r partissaient ces modules en fonction de leur stage long On discernait clairement que le choix se portait de fa on moindre sur les logiques d insertion et d exclusion J en ignore la cause En tous les cas cette r alit existait Il y avait peut tre moins de possibilit s d effectuer des stages l app tit semblait moindre s agissant de ces questions travers les choix des stages lt d Intervenante dans la salle 17 Au regard du probl me des po litiques sociales li es l h bergement et au logement le plus gros obs tacle amenant davantage les tudiants sur le terrain de la protection de l enfance ou du handicap est le suivant la protection de l enfance est li e aux collectivit s territoriales et aux Conseils g n raux De fait les stages ne sont pas obligatoirement gratifi s On trouve donc de nombreuses places Dans le monde associatif lequel porte toute la politique de logement et d h bergement les moyens sont moindres Or si les tudiants ne peuvent pas se rendre sur les lieux de stage ils n apprennent pas correctement Il s agit l d une difficult importante qui nous emp che de les sensibiliser ce type de politique lt d
13. l ensemble des ducateurs Cela permettait ces derniers d acqu rir une connaissance de l ASE de la protection de l enfance de l IME du handicap Il n tait pas encore question de l h bergement J tais fina lement un OVNI en travaillant dans une structure d h bergement d urgence M me les formateurs n taient pas de cette ob dience J em ploie volontairement le terme ob dience car j ai le sentiment d avoir t une militante Je me suis perdue en devenant plus professionnelle que militante Il convient d int grer les politiques sociales pour com prendre o se trouvent les financements Cela est important Les caisses de l tat sont vides Les d centralisations et autres concepts doivent tre ma tris s par les travailleurs sociaux Il convient d innover et de ainsi qu aime le dire ma directrice faire avec rien On sait faire Vous pouvez pr cis ment pointer du doigt les dysfonctionnements 56 Lorsque j tais stagiaire je rencontrais des ducateurs de vingt ans d anciennet qui affirmaient Je ne suis plus motiv Je ne veux pas changer de travail l usure professionnelle existe Il est important de ne pas se montrer d moralis Les formations tirent vers le haut ma s le terrain am ne un r el d calage Si l on ne tend pas aller vers du mieux que l on se montre d ores et d j blas on ne devient pas travailleur social II convient de se Situer dans l acc
14. le el ss Z w JU lt ee 5 Z el FS Sz e gt Li SE pe ea s La ss T DO OC la loi relative la Solidarit et au Renouvellement Urbain SRU de d cembre 2000 qui reprend son compte le principe de mixit de la LOV et oblige les communes des grandes agglom rations disposer d au moins 20 de logements locatifs sociaux sur leur territoire Enfin les Grands Projets de Ville GPV relaient les GPU 2002 2003 de la r habilitation la r novation urbaine La loi Borloo du 1er ao t 2003 d orientation et de programmation pour la ville et la r novation urbaine r oriente fondamentalement la politique de la ville Dor navant ce qui rel ve de l investissement sur le cadre b ti est repris en main par l Etat dans le cadre de proc dures recentralis es Il s agit d sormais d engager des op rations lourdes de d molition reconstruction ou de restructuration dans le secteur de l habitat social locatif 200 000 logements doivent tre d truits 200 000 reconstruits et 200 000 restructur s Dans ce but la nouvelle politique lance dans les 751 ZUS un programme national de r novation urbaine sur 5 ans relay par des programmes d action locaux Quelque 30 milliards de travaux doivent tre r alis s entre 2004 et 2008 pour am nager des espaces publics cr er ou r habiliter des quipements publics r organiser les voiries r nover le parc de logements
15. le travailleur social Par Martine Abrous 6e Dans le cadre du d veloppement social local quelle ar ticulation entre les pouvoirs publics 59 D une part s agissant de la premi re question comment qua lifier les volutions des politiques sociales logement h bergement il convient de pr ciser quelques mots Ces volutions paraissent indissociables des enjeux de coh sion sociale Il s agit de garantir en France une galit de traitement des personnes en r f rence une norme nationale Comment d cliner traduire concr tement une norme nationale et r aliser un travail de proximit Je parle ici de d veloppe ment social local Je me r f re ici une conf rence r cente de ODAS observatoire ayant r alis des travaux relatifs ce point Ces travaux ont mis en lumi re la n cessit de travailler au niveau d une certaine proximit Pourtant quand on voque les politiques d h bergement et d acc s au logement la difficult principale j ai pris conscience de ce point en travaillant avec les acteurs du d partement en Seine Saint Denis repose sur l articulation des comp tences entre les services de l tat du d partement et de la commune Comment optimiser cette articulation Je crois que la comp tence des travailleurs sociaux qu ils soient CESF assistants sociaux ou ducateurs consiste pr cis ment capter les enjeux politiques Il convient de cerner leurs comp tenc
16. Au del de cela on aborde beaucoup de questions assez pertinentes Un intervenant dans la salle Pour rebondir c est une proposition de l outil qui peut tre extr mement pertinente mais dans le cadre d un accompagnement global partir du travail autour du budget on peut effectivement aborder des questions autour des addictions de la fa mille des enfants de la nourriture et de la sant Cest un support ex tr mement pertinent et m me essentiel On est souvent frileux sur la question du budget en nous disant qu il s agit de l intimit de la per sonne Or la personne a le droit de ne pas nous r pondre Aussi m me en travaillant le budget on peut tout fait travailler une partie du bud get avec une entr e personnelle ou intime L id e est de ne pas nous censurer en termes de propositions lt d NI 7a s LL lt a Er lt 7a LLJ O LLJ el LLJ i lt le LL 7a ELJ Ce m Les enjeux de l accompagnement dans le cadre de l acc s au logement pour tous Listes des auditionn s et des organisateurs Abilio Brazil Directeur d Interlogement 93 Alix Voegeli Assistante Sociale Anne Fran oise Conorton Formatrice fili re assistant de service social Responsable du DC2 et du DC4 IRTS Paris Ile de France Antenne de Seine et Marne Annick Deveau Directrice adjointe de la Direction R gionale et Interd partementale
17. J I i i I i i I i i I i i I i i I i i I i i I i j I La 9 Un h bergement pr caire qui affronte la r surgence inattendue du sans abrisme 1993 2006 l av nement de l urgence sociale ou la tentation de l humanitaire domicile Face la d gradation de la situation sociale mais aussi l ouverture d un espace de libre circulation en Europe l Etat met en place depuis 1984 des plans hivernaux d h bergement d urgence A partir de 1987 ces campagnes deviennent permanentes et ciblent toujours davantage l accueil et l h bergement d urgence La mort dans la rue en 1985 et 1987 de plusieurs personnes au c ur de l hiver renforce l urgence saisonni re de ces r ponses Cest dans ce contexte que les premiers h bergements d urgence l ouverture hivernale du m tro Paris ou encore d un num ro d di l h bergement d urgence Lyon ont marqu les pr mices de l urgence sociale Cependant c est l hiver 1992 1993 qui marque le tournant en mati re d institutionnalisation de l urgence sociale en tant que politique sociale d aide l chelle nationale pour ceux qui sont appel s d s lors les SDF Sans Domicile Fixe C est cette poque que le Nouveau Code P nal est vot en abrogeant les d lits de vagabondage et de mendicit qui ont t cr s en 1810 La police ne pouvant plus arr ter les sans abris pour les mettre l ab
18. LLJ m z N ES ss lt N ea SS Ce z lt am Ca lt z lt Par del le manque patent de logements sociaux les gestionnaires de logements des parcs public et priv peuvent tre r ticents ou ignorants des dispositifs mis en place par les politiques publiques pour r pondre aux besoins relevant du logement ou de l h bergement Ils ont par ail leurs besoin de temps pour s adapter aux nouvelles orientations des po litiques publiques c est ainsi qu ils op rent une r organisation de leurs services en se dotant de conseillers sociaux La difficult selon eux r side dans la responsabilit qu ils reconnaissent avoir de proposer un logement adapt au demandeur Il leur faut galement savoir passer le relais et appr hender les limites de leur mission La territorialisation est aussi un obstacle car les fronti res entre d partements sont poreuses Les usagers tentent de correspondre aux crit res de recevabilit de leurs demandes et sollicitent un grand nombre de d partements franciliens pour opti miser leurs chances d acc s des logements La fragmentation de la prise en compte de ces demandes est contre productive la m tropoli sation pourrait autoriser une vision plus globale des situations et par l m me des r ponses qui leur soient mieux adapt es Un changement de paradigme pour chacun et tout particuli rement pour les travailleurs sociaux Les pratiques professi
19. Pierre put mener une campagne contre la crise du logement en insistant sur l incurie des pouvoirs publics et l indiff rence des nantis au drame des sans logis De plus la m me ann e la cr ation de la contribution obligatoire des entreprises l effort de construction 1 de la masse des salaires pour les entreprises de plus de 10 salari s introduit des ressources suppl mentaires pour la r alisation de logements sociaux En 1957 cinq ans apr s le plan Courant un deuxi me essai de d finition d une politique globale en faveur du logement est tent avec la loi cadre du 7 ao t 1957 c est de cette loi que d coule la politique des ZUP Zones Urbaniser en Priorit qui pour la premi re fois prend en compte parall lement la cr ation de logements la cr ation d quipe ments publics n cessaires ces logements Le d cret sur les ZUP sign du pr sident du Conseil Charles de Gaulle et contresign par le ministre de la Construction Pierre Sudreau inaugure une phase nouvelle dans la construction des Grands Ensembles destin s sortir la France de sa crise du logement Ce texte pr voit 300 000 habitations en moyenne par an dans le cadre du troisi me plan de modernisation et d quipe ment La ZUP renvoie un espace la zone d sign e par un arr t du 7 L expression appara t pour la premi re fois dans le titre d un article de l urbaniste Maurice Rotival Les Grands Ensembles dans L arch
20. cela aurait t bien plus compliqu 39 Le logement d abord est envisageable condition que des services d accompagnement soient mis en place que les enjeux de pou voir au sein des institutions se modifient lt 33 On ne peut pas attendre des travailleurs sociaux qu ils laissent les usagers d cider et prendre plus de place si les salari s eux m mes ne se sentent pas consi d r s dans leur demande face leur hi rarchie Les cadres interm diaires doivent eux m mes tre reconnus par leur hi rarchie et par les financeurs Ces derniers doivent arr ter de leur demander de cr er des projets tout va un peu n importe comment et dans l urgence 41 Je vais conclure l dessus Il est question de l urgence la sta bilisation le CHRS le Solibail les baux glissants Des personnes vien nent puis partent en prison On garde leur place et on les r cup re la sortie de prison parce que l on consid re que c est comme un toxico mane qui rechute La rechute fait partie du parcours d insertion et il faut maintenir le lien Les CHRS ont leur raison d tre Des h berg s nous disent qu ils ne pourraient pas tre seuls dans une chambre et que les chambres deux sont n cessaires car cela les aide se lever le matin faire attention leur hygi ne Depuis que j ai commenc tra vailler j ai personnellement connu une dizaine de d c s Malheureu sement deux reprises le voisin de cham
21. changes p dagogiques rel gu s par les questions strat giques qu une telle refondation de l appareil de formation soul ve Cependant les HEPASS empruntent eux aussi un sch me de pens e dans lequel La mutualisation des moyens a toute sa place Il y a l une r elle congruence qui devrait terme peser sur les centres de formation en travail social dans les contenus m mes de leurs enseignements 1 Comment qualifieriez vous les volutions des politiques sociales en mati re de logement et d h bergement auxquelles vous avez former vos tudiants en formation initiale ou les salari s en formation continue Quelle vision avez vous du travail social dans ce contexte qui pourrait influencer le contenu de la formation des tudiants ou des salari s Par Vincent Chevreuxf e m O Quelle place pour le conseiller en conomie sociale et fa miliale s agissant de la probl matique du logement et de 54 Formatrice fili re assistant de service social Responsable du DC2 et du DC4 IRTS Paris Ile de France Antenne de Seine et Marne 55 Cadre p dagogique Institut de Formation en Travail Social Assistance Publique des H pitaux de Paris GH Piti Salp tri re 56 AS Assistant de Service Social ES Educateur Sp cialis CESF Conseiller en Economie Social et Familial EJE Educateur de Jeunes Enfants 58 European Credit Transfert System 59 Hautes Ecoles Professionnelles pour l Action
22. des pathologies impropres cette situa tion ou ont besoin de vivre en collectivit Actuellement les passa tions sont difficiles la fluidit n existe pas Enfin les outils eux m mes n existent pas S agissant des pathologies psychiatriques les lits sont inadapt s ou en nombre insuffisant lt d D 5 Enfin se pose la question de l adaptation de la gestion locative Lorsque j voquais un temps important donner aux m nages pour progresser dans l autonomie cela concerne les probl matiques sociales mais galement les probl matiques budg taires et financi res Une adaptation tr s importante dans le temps est n cessaire pour faire face aux difficult s particuli res lt d gt 49 S agissant de la gouvernance du r seau laquelle a d j t abord e par nos partenaires un rappro chement avec le SIAO semble encore parfaire Il en est de m me avec la FNARS pour laborer des formations et d battre de toutes les cons quences pos es par l approche du logement d abord La situation est la m me s agissant de l AORIF par l AFIL et d ALI acteurs du loge ment d insertion avec les pactes et l UNAFO II convient d aller au terme du raisonnement du logement d abord par rapport aux secteurs pr c demment d finis lesquels poss dent une offre de logements autonomes diffus mais temporaires Comment proposer du logement p renne pour les m nages les plus en difficult s Cela pos
23. dite ALUR Elle a t adopt e d finitivement le 20 f vrier 2014 par le Parlement et publi e le 27 mars Nous ne retiendrons dans un premier temps les mesures int ressant plus particuli rement les acteurs de l in sertion par le logement et l h bergement Ces orientations concr tisent ainsi des engagements pris par le gouvernement dans le cadre du plan pluriannuel de lutte contre la pauvret et pour l inclusion sociale Le texte vise faciliter les parcours de l h bergement au logement avec des volutions l gislatives concernant les SIAO qui sont consacr s juridiquement articles 30 et le DALO dont l efficacit est renforc e par l gislateur articles 40 45 La loi donne par exemple la possibilit aux commissions de m diation de saisir le juge afin de demander des d lais lorsqu un demandeur menac d expulsion est reconnu prioritaire au titre du DALO Aussi la loi pr voit des mesures de simplification des pro c dures de domiciliation qui permettent aux personnes sans domicile stable d acc der des droits et des prestations sociales D autres me sures visent renforcer les dispositifs de pr vention des expulsions lo catives Des volutions l gislatives sont ainsi pr vues pour notamment traiter les impay s le plus en amont possible ou bien encore renforcer le r le des commissions de coordination des actions de pr vention des expulsions locatives La tr ve hivernale des expulsions est par ailleurs
24. e gt Li SE pe ea s La ss T Les Accords Collectifs D partementaux ACD Les ACD sont un des dispositifs de mise en uvre du Plan D partemen tal d actions pour le logement des personnes d favoris es PDALPD pr sent plus avant dans ce document Institu s par la loi ils sont sign s dans chaque d partement entre le Pr fet de d partement chaque organisme bailleur d tendant du patrimoine de logement social et ventuellement des collectivit s locales ou le conseil g n ral Ils ont pour objet de fixer pour une dur e de 3 ans des objectifs de relogement chaque bailleur de m nages mal log s associ s des ressources faibles et ce en respectant l quilibre social des quartiers et du patrimoine des bailleurs Chaque contingent r servataire de logements Etat bailleurs Action Logement collectivit s participe la mise en uvre de ces ACD Les ACD permettent donc de reloger des m nages faibles ressources cat gories de m nages dont les carac t ristiques quant au mal logement peuvent varier d un d partement l autre de mani re organis e avant que ces m nages ne d posent un recours au titre du DALO Droit A l H bergement Opposable DAHO Droit Au Logement Opposable DALO Les personnes concern es Le recours devant une commission de m diation est ouvert aux personnes qui se trouvent dans l une des situations suivantes Menac es d e
25. l valuation tablie nous avons toujours besoin d un temps d valuation important lequel se mesure en mois Le m nage une fois install doit pouvoir exprimer ses besoins et ses probl matiques Ces derni res sont parfois diff rentes une fois le m nage s curis par le logement L accompagnement social et son financement D 27 Une premi re p riode existe II ne s agit pas de mettre en place uniquement un accompagnement social li au logement mais une valuation progressive et globale laquelle peut perdurer ult rieurement Les m nages ainsi log s n ont pas uniquement besoin d ASLL ou des mises en r seaux sur les diff rentes probl matiques qu ils peuvent rencontrer Ils requi rent un suivi global pour un certain nombre d entre eux Or on rencontre des difficult s s agissant de trou ver l outil et les partenaires pouvant prendre en charge ces suivis globaux Les personnes isol es refusent parfois toute rencontre dans un premier temps avec des travailleurs sociaux Ils sont lass s et expriment un ras le bol C est donc bel et bien sur la dur e gr ce une confiance retrouv e de fa on progressive qu un lien peut tre tabli ainsi qu une mise en relation avec les partenaires Ces ques tions posent le probl me des financements au niveau de l accompa gnement social li au logement Sur l Ile de France les niveaux de financement de l ASLL sont tr s h t rog nes Il est important par rapport
26. l emploi le logement et l galit des chances Le volet logement du plan de coh sion sociale pr voit le financement en 5 ans de 500 000 logements locatifs sociaux hors programme de r novation urbaine et de la r ha bilitation par l ANAH de 200 000 logements loyer ma tris 5 le el ss Z Q w JU lt ee 5 Z el FS Sz e gt Li SE pe ea s La De BE Plafonds de ressources lls concernent les revenus fiscaux de r f rence que les candidats loca taires ne doivent pas d passer pour l attribution d un logement conven tionn Ils sont r vis s annuellement Ils s appliquent aux logements sociaux PLUS PLS PLAI etc Plan D partemental d Action pour le Logement des Personnes D favoris es PDALPD ll est labor par le Pr fet et le Pr sident du conseil g n ral sur la base d une tude quantitative et qualitative des besoins participent l la boration du plan des associations des bailleurs publics ou priv s les caisses d allocations familiales CAF les collecteurs de la participation des employeurs l effort de construction dits collecteurs du 1 les DDCS DDT et services du conseil g n ral Le plan est tabli pour trois ans et doit d finir les cat gories de personnes d favoris es avec une priorit accord e aux personnes et familles sans aucun logement ou menac es d expulsion sans relogement ou log es
27. la libert de sa personne et au respect de la vie priv e lt d N anmoins on est amen constater qu il peut exister un d calage entre l esprit de la loi anim e de bonnes et louables intentions et la r alit du terrain qui s inscrit dans un contexte non toujours favorable l application desdites lois Concernant notre dispositif le projet de la personne peut se heurter certaines exigences et contraintes comme le manque de logements sociaux en le de France ou aux cons quences directes de ce manque la gestion de l attente du logement par les fa milles souvent difficile la gestion des situations qui se d gradent au fil du temps dans l attente de ce logement la souffrance psychosociale pas toujours li e la situation de pr carit des personnes mais aux 119 Assistante Sociale rl zZ z s Za nombreuses reconnaissances du caract re urgent de leur situation qui donnent de l espoir ces personnes sans d boucher forc ment sur quelque chose Ily a une autre exigence sur laquelle je ne vais pas insister mais l on pourra y revenir lors des d bats II s agit de la quasi obligation pour un m nage d accepter une offre correspondant ses besoins d un point de vue stric tement mat riel qui ne prend pas forc ment en compte les besoins so ciaux des personnes En dernier lieu il y a les exigences des bailleurs sociaux Je vais donner quelques exemples en mati re de
28. la socialisation de quartier de financer l accompagnement la vie sociale lequel nous appara t essentiel Le rapport entre pouvoirs publics et secteur associatif l initiative priv e D 23 Concernant les pouvoirs publics certaines associations de la FAPIL sont inscrites dans des dispositifs d interm diation locative Louer solidaire et Solibail II convient de faire voluer ces dispositifs afin qu ils contribuent la politique du logement d abord ce qui n est actuellement pas possible lt d S agissant du parc mobilis par le secteur priv du logement d abord pourrait tre effectu dans les AIVS qui ont des logements p rennes Ceci tant dit il convient de travailler de fa on importante pour cerner les conditions de p rennit et de non mise en chec En effet ainsi que je l ai voqu en introduction les pro pri taires priv s restent in fine responsables des cons quences de la location et des probl mes de voisinage en copropri t Les probl mes de voisinage comme vous le savez tr s certainement peuvent parfois se montrer tr s graves On observe le probl me de l instrumentalisation et par extension du projet associatif Lorsque la soci t civile initie le projet associatif dans la mobilisation du parc priv et dans la r alisation d un parc social de logements d insertion on note la mobilisation de milliers d intervenants b n voles Il est vident que le projet associatif
29. lt d 6 Une autre question qui n est pas tr s pragmatique est que l exercice du travail social a beaucoup volu Toute la probl matique de l articulation publics territoires n a de mon point de vue pas grand chose de nouveau m me si les donn es du probl me la soci t voluent Plus concr tement et cela est li la question du secret par tag on voit quand m me qu il y existe des endroits tels que les Yvelines o les travailleurs sociaux travaillent sur dossiers individuels avec les bailleurs Je me suis demand jusqu o allait le dossier indivi duel En m me temps cela produit visiblement des effets dans ce que nous dit M le s nateur des effets positifs pour les usagers c est dire qu ils arrivent acc der un logement lt d 62 On voit aussi que la territorialisation peut prendre des formes diff rentes Paris il y a des coordinateurs socio territoriaux Dans l Essonne ce sont les mai sons d partementales de la solidarit o on essaie d organiser non pas le face face mais voil cet gard on a aussi not une demande de la part des autorit s politiques de diff rents degr s d avoir des re mont es un peu travaill es et mises en perspectives de la part des tra vailleurs sociaux Comment Par qui Par quel canal C est important pour eux et il me semble que ce serait important que ce qu on appelle les travailleurs sociaux puissent s organiser pour rem
30. mesure Nous pouvons consid rer que les usagers ont modifi leur demande au re Campement sauvage sur chantier DRIEA Gauthier gard des territoires Une personne sera plus aid e l int rieur du p riph rique Elle demandera un logement Paris mais tout le monde demande cela Les strat gies se d veloppent en fonction de ce que nous savons de la situation dans d autres zones et des aides que nous pouvons y trouver Les professionnels ont besoin d une certaine connaissance pour comprendre ces enjeux Les coles peuvent sensibiliser ce sujet mais il ne peut s apprendre que sur le terrain En effet chaque terrain a ses propres r gles 5 Pour une approche nouvelle de l AVDL Quel sens donne t on l AVDL Quel est l enjeu des baux glissants Par St phane Laurenceau et Bernard Cavat E0 Possible t lescopage entre la situation du jeune profes sionnel et la probl matique du logement pour laquelle r il est missionn parasitage de l intervention aupr s de l usager D 38 Cette approche est actuellement la mode comme le prou vent les diff rents nouveaux dispositifs Ces nouvelles politiques so ciales mobilisent fortement les associations depuis maintenant cinq ans Nous r pondons beaucoup aux appels d offres ce fonctionne ment est r cent Auparavant nous d veloppions un projet que nous portions devant un financeur pour obtenir un budget Aujourd hui la situation s est inv
31. venir puis consolid e chacune des tapes en vue d une inscription dans le droit commun Ces questions ont fait l objet de travaux universitaires en particulier de travaux de Richard Wittorski Professionnalisation et d veloppement professionnel La professionnalisation respectivement en 2007 et en 2008 et de Patrick Lechaux A quoi renvoie donc ce terme de professionnalisation La professionnalisation est selon Richard Wittorski l objet d enjeux forts mais aussi d une confusion entre plusieurs mod les de r f rence Il rappelle que la professionnalisation est d finie comme 1 le processus par lequel une activit devient une profession lib rale mue par un id al de service 2 une intention organisationnelle d accompagner la flexibilit du travail modification continue des comp tences en lien avec l volution des situations de travail 3 le fait d int grer dans un m me mouvement l action au travail l ana lyse de la pratique professionnelle et l exp rimentation de nouvelles fa ons de travailler Il va s agir pour Patrick Lechaux 1 Pour les tudiants du processus de d veloppement de la profession nalit comp tences et identit professionnelle d entr e dans le m tier appartenir au groupe professionnel 2 Pour les usagers du travail social de leur attente d un professionna lisme de la part des professionnels 3 Pour les professionnels et les milieux conomiques branch
32. 1 Ca L h bergement et le logement deux modes d acc s l habitat qui fondent un seul et m me droit habiter e Les lois DALO et MOLLE ont introduit juridiquement une v ritable r volution juridique concernant l h bergement et le logement l h bergement a acquis des droits in dits en fermant la parenth se d une urgence sociale a juridique Le logement devient un droit en lui m me en concluant un processus initi en 1982 par la loi Quilliot L h bergement et le logement ne sont plus deux champs sociaux distincts mais deux voies certes diff renci es mais relevant d un m me droit l habitat reconnu par l Etat Ces lois ont donc rebattu les cartes qui distinguaient historiquement le logement et l h bergement tout en n cessitant une nouvelle synergie repenser Cependant le DAHO et le DAHO restent de moyens d acc der l h bergement et au logement par la voie du contentieux I ne s agit donc pas de dispositifs utiliser comme des moyens ordinaires ni comme des solutions miracles qui permettraient d acc der plus rapidement des biens rares Au contraire en utilisant ces droits mauvais escient entrainent leurs engorgement et leur ineffi cacit La loi DALO a uni pour la premi re fois le destin l gislatif de l h bergement et du logement dans un m me texte Cette mise en synergie est un marqueur fort d un point de vue symbolique mais aussi tech nique qui oblige dor navant articuler
33. 16 L int gration de l urgence sociale aux obligations de la loi 2002 2 n avait jamais t explicit e auparavant NI 5 le el as Z am w Z lt LLJ E Z el el Y e gt Li es S AS 2e LL Un travail d harmonisation des outils et pratiques des op rateurs cette harmonisation s inscrit dans la perspective d une veille sociale unique en Ile de France Ce travail est men sous le pilotage de la DRIHL en lien avec la FNARS IDF ex grille d valuation sociale unifi e fiche d identit des structures d h bergement Un travail de d finition de principes g n raux et de modalit s d organisation privil gier sur les territoires dans un souci d harmoni sation p rim tres respectifs des SIAO urgence et insertion et modalit s d articulation visibilit totale des places d h bergement en temps r el modalit s d accompagnement social des familles orient es par le SIAO vers des places situ es en dehors de son territoire prise en charge des publics sp cifiques outil SI SIAO etc 2 9 9 Enfin la circulaire du 16 juillet 2010 relative au r f rentiel national des prestations du dispositif d Accueil d H bergement d Insertion AHI vient pr ciser le cadre juridique d un secteur cr dans l urgence en 1993 ce r f rentiel vient r
34. 1969 197 ZUP sont cr es qui regroupent 2 2 millions de logements essentiellement des HLM Les Minguettes V nissieux les Nouvelles Synthes pr s de Dunkerque le Nouveau Cr teil sont des ZUP comprenant de 6 000 9 000 logements Les Zup ens ou Zupiens en sont les habitants comme en t moignent les bulletins locaux qu ils r digent pour raconter leur vie de pionniers Emport es par la condamnation des grands ensem bles et devenues le symbole de l urbanisme technocratique les ZUP sont remplac es en 1967 par les ZAC2 plus petites et faisant intervenir des op rateurs priv s Porteuses d un espoir de rationalit urbanistique elles sont devenues l espace embl matique de l chec d une politique publique du logement Ces orientations fondent la philosophie fran aise de la politique de construction de logements des Grands Ensembles qui repose grande chelle sur un habitat neuf locatif vis e sociale pour tous dans des zones forte densit de peuplement quantitatif dans la masse de logements produits et qualitatif dans l am nagement int rieur de chaque appartement En moins de 15 ans 220 ZUP offrant 2 2 millions de logements ont t r alis es 5 Transit et bidonvilles 1954 1985 les exp riences du logement de banlieue face l urgence de la grande pr carit Parall lement une volont de d finir une politique globale du loge ment dans le temps des exp riences de grandes ampleurs o
35. De fait il ne s agissait pas d un probl me d impay s mais d un trouble de jouis sance de l appartement Cela prouve que la v rit peut tre autre part que dans le fait de payer son loyer Il nous revient de v rifier tous les autres aspects au sein du logement Une intervention qui s adapte au rythme de l usager 56 Nous pouvons intervenir du lundi au vendredi voire le samedi si n cessaire 8 heures du matin ou 19 heures le soir Nous travaillons en fonction des m nages gt 41 Nous ne leur demandons pas de poser un jour de cong ou de s emp cher de manger le midi pour pou voir nous rencontrer Si n cessaire nous allons sur leur lieu de travail 3 z s cc Lu s a dans un caf chez Mac Donald ou dans un parc public Voil ce que nous pouvions dire des pratiques de Relais 94 sur ces diff rents dispositifs Nous avons 42 financeurs ce qui implique une gestion plus complexe que lorsque nous en avions deux ou trois lt Nous pouvons les perdre tout moment d une ann e sur l autre ou m me tous les trois mois Nous sommes toujours en recherche nous voulons tre une force de proposition d marcher les bailleurs et leur proposer nos services Ces derniers n h sitent d ailleurs pas nous proposer des logements contre notre intervention il faut savoir tre dans un change donnant don nant Si un bailleur rencontre une difficult nous pouvons intervenir
36. Elle pose la question des responsabilit s respectives des travail leurs sociaux et de leurs cadres et directeurs Elle leur fait appr hender les notions de partenariat et de r seau en les aidant concilier l injonc tion du faire avec et du faire ensemble que les tudiants opposent trop souvent Elle les initie la complexit du travail partenarial et ou en r seau qui met les travailleurs sociaux au d fi de r f rences institu tionnelles professionnelles autres Elle les am ne privil gier une ap proche sensible qui ne fasse pas l impasse de leur esprit critique Difficult s rencontr es dans ces mises en uvre p dagogiques En centres de formation l id ologie de la transversalit des formations entre elles dans les centres multi fili res et leur rationalisation ont amen proposer des cours magistraux dans des amphith tres o des centaines d tudiants se c toient sans r ellement changer Ces cours ne rendent pas toujours compte de ce qui se joue sur les terrains car les formateurs ne disposent pas de moyens suffisants pour appr hender l cart entre ce qui est prescrit par les textes et ce qu il en est dans la r alit Cet cart pourrait tre combl par un travail de recherche mais le temps soustrait pour cette activit est quasi inexistant Par ailleurs le temps de formation aux politiques sociales est contraint cf ci avant 8 pour les ducateurs Les centres de formation privil
37. Intervenante dans la salle Certes il existe le probl me relatif la gratification des stages Toutefois il reste les collectivit s territoriales et particuli rement s agissant des tudiants en assistant de service so cial Les ducateurs ont moins de possibilit s On parle alors davantage des CCAS On voquait le partenariat et le travail en r seau Il convient d accompagner les tudiants afin qu ils assistent aux r unions Cela leur permettra de rencontrer des partenaires travaillant en associations Ils aborderont alors la politique du logement du logement d abord avec les diff rents dispositifs Dans ce cadre l nous avons une grande responsabilit en tant que travailleurs sociaux formateurs Il est n cessaire d accompagner les tudiants venir sur le terrain Or on en voit peu On effectue des commissions d aide l valuation au niveau du SIAO On y rencontre peu d tudiantes II convient donc de repenser ses m thodes d accompagnement Cela ne co te rien Julien Leloup 47 Je mentionnais pr cis ment cela Madame La porte d entr e ce jour pour de nombreux tudiants s agissant des politiques de l h bergement et du logement reste la protection de l enfance Lors du suivi des situations lorsqu une famille est expuls e et que les enfants sont plac s l tudiant se documente pour approcher plus en d tail Il questionne alors les professionnels sur les politiques de l h bergeme
38. Je suis tr s heureuse de voir que l Union Sociale de l Habitat vient de sortir une premi re tude R alis e par un cabinet conseil elle pose des probl matiques extr mement in t ressantes et complexes Nous ne parlons jamais de la formulation de la famille Les crit res avec lesquelles nous jugeons la qualit d un lo gement ne correspondent pas forc ment ceux de la famille Nous ne cernons jamais clairement la demande de la famille Il est alors indis pensable de d coder la demande de logement Nous ne rencontrons jamais les locataires d un parc HLM qui ne posent aucun probl me de voisinage et qui paient leur loyer lt gt 26 Nous ne savons pas ce z Li cc cc a qu ils souhaitent et nous ne faisons pas de visite pour savoir s ils veulent un acc s la propri t si leur logement est trop grand ou trop petit Ces personnes ne s expriment que lors de mutation Elles peuvent par exemple demander un appartement avec une pi ce en plus et refuser celle que nous lui proposons parce que nous ne cernons jamais com pl tement leurs demandes Je ne suis pas une fanatique de Mme Bou tin mais je dois avouer que sa proposition de rendez vous citoyen tous les trois ans avec les locataires tait une bonne id e Il existe de nom breux obstacles culturels qui freinent l acceptation par le m nage d une proposition de logement Par exemple nous comptons de nombreux refus sur les duple
39. L IFRASS de Toulouse participe ce travail avec l Observatoire r gional de la sant la DRISCS les lus locaux deux associations Regards et Amiti fraternit lesquelles sont des associations de SDF Ces acteurs tentent de monter un tat des lieux des possibles pouvant avoir cours Les tudiants pro viennent de trois centres de formation diff rents On compte 18 tu diants par module en sachant qu une quinzaine de modules est propos e 10 II existe un module logement h bergement mais galement un module handicap violences conjugales Les tu diants d cident au regard de leur int r t de la sp cialisation qu ils d Sirent approfondir professionnellement De fait certains jeunes venant travailler au sein de votre SIAO auraient peut tre moins besoin de for mation en interne Eux m mes se seraient d j par motivation peti tement sp cialis s sur une th matique ou un public lt d velyne Fikuart Les futurs travailleurs sociaux sont form s au sein des centres de formation sur des dispositifs et les nouvelles politiques pu bliques puis apr s sur le terrain en fonction de la r alit Comment pen sez vous g rer cette question de l articulation entre th orie et pratique Intervenant dans la salle 16 Je me permets de pr ciser une autre partie du probl me Les enseignants l universit souvent lorsqu ils enseignent disposent d un temps de recherche Cela n e
40. Le SIAO a r volutionn les fa ons de travailler et de fonctionner Il a modifi la culture des tra vailleurs sociaux mais galement des directeurs et responsables de structure ce niveau il conviendrait d voquer un partenariat contraint Les quipes dans les SIAO sont amen es mettre en uvre les politiques publiques Elles sont motiv es par leur travail mais se retrouvent parfois oppos es des partenaires qui n ont pas encore int gr et compris ces logiques Les quipes des travailleurs sociaux uvrant ce jour au sein des SIAO poss dent une mission importante d explications d informations aupr s de tous les partenaires Le SIAO sans les partenaires ne peut pas fonctionner On constate de nombreuses tensions entre les partenaires et notam ment l encontre des quipes du SIAO B gt 6 Les pratiques des struc tures ont t compl tement bouscul es Les travailleurs sociaux avaient pour habitude de recevoir les usagers en direct de r aliser des valua tions avec eux et de r fl chir tranquillement leur orientation ce jour le fonctionnement est diff rent Un travail social dans une Structure d h bergement doit r aliser une valuation tr s rapide Il ne dispose que de peu de temps pour valuer la situation de la personne Il dispose d une grille d valuation et de tableaux de bord Les logiques ont chang On demande d sormais au travailleur social de ma triser l outil
41. Nous sommes dans cette logique depuis 2008 o on n est pas dans quelque chose de statique mais dans une r flexion sur une volution r guli re en essayant de s approcher le plus possible des be Soins et attentes lt d Dominique Braye 26 En tant qu lu et que pr sident de l ANAH je voulais dire que l on voit bien que de toute fa on le fait d aller la rencontre d un certain public d pend des populations Vous avez des populations qui viennent spontan ment vers les travailleurs sociaux Il ne faut pas non plus que ceux ci soient compl tement d bord s par ces demandes Il y a ensuite des populations je parle par exemple du programme habiter mieux que nous faisons sur la r novation ner g tique des passoires thermiques qui ont de par leur ge leur culture l habitude de souffrir en silence et qui ne le font jamais Le probl me est d arriver aller la rencontre de ces gens l de les rep rer de les diagnostiquer et de les convaincre d accepter ce quoi ils ont droit lt d 24 Par ailleurs je crois que dans tous les domaines il faut que l offre corresponde la demande Le chiffre de 19 de la popula tion francilienne Paris par rapport aux 40 environ de centres d h bergement oui mais vous n irez pas demander des sans domicile fixe compte tenu de leur mode de vie et des choses qui peuvent leur per mettre de vivre d aller Trifouillis sur Seine parce qu ils seront mieux
42. Quelle est la place accord e aux usagers dans leur accompagnement et quels manques en termes de formation sont ressentis au quotidien Lors de l audition des usagers il est apparu que ces derniers distinguaient deux formes de comp tences une comp tence technique comme guide dans les dispositifs Il nous a t dit que cette comp tence consistait souvent souligner ce qui n tait pas possible surtout en termes de logement une comp tence relationnelle qui n est pas forc ment li e l obtention d un loge ment ou d une place dans un centre d h bergement mais l coute et l empathie du professionnel Deux registres sont exprim s avec une nette pr f rence pour l aspect relationnel Il semblait tre tr s impor tant et peut tre attendu en premier Ces deux dimensions doivent en tout cas s articuler Dans le cadre de la formation c est une grande ques tion La relation est elle une technique par exemple La sixi me question tait plus li e aux lus Les lus ont fait part de leurs convictions concernant le fait que les politiques en faveur du 110 Responsable du p le Recherche et coordinateur du CERA Centre d Etudes et de Recherches Appliqu es de BUC Ressources rl zZ z s Za logement de l h bergement et de leurs d clinaisons en de nombreux dispositifs ne devaient leur efficacit qu au travail de collaboration entre les diff rents acteurs de ce champ Dans c
43. Une personne en r sidence sociale h berg e en logement diffus ou en CHRS pourra s y d placer L externe est galement possible Il existe d ailleurs de nombreuses possibilit s d accompagnement Le travail en groupe peut tre organis comme un change avec un professionnel Nous organisons par exem ple de nombreux groupes portant sur la violence conjugale Cette d marche trouve tout fait sa place dans la logique de plateforme Nabil Neffati L absence d adh sion a t voqu e plusieurs reprises Avez vous des hypoth ses pour expliquer cela Qu est ce qui explique le refus d adh sion Intervenante dans la salle Je pense que les m nages peuvent simple ment en avoir assez de rencontrer des travailleurs sociaux lt d gt 29 Un professionnel sera charg de la sant un autre de la parentalit etc Les membres des familles en ont assez et consid rent qu ils sont capables de se d brouiller seuls et qu ils peuvent tre autonomes pour vivre voire pour acc der un logement Les travailleurs sociaux et les cadres qui les accompagnent doivent trouver une fa on de faire com prendre un m nage que l accompagnement peut tre important Comme je le disais tout l heure il ne s agit pas forc ment d une action imm diate les usagers pourront ressentir le besoin de contacter un professionnel dans le futur Ce sujet est li la question sur les volu tions dans nos pratiques concernant la notion du temps
44. allong e de 15 jours et ira d sormais du 1er novembre au 31 mars y compris pour les occupants sans droit ni titre D une mani re plus g n rale en ce qui concerne l acc s l h bergement et le logement la loi ALUR vise Encadrer durablement les loyers articles 1 20 Dans les zones de tensions fortes entre l offre et la demande les niveaux de loyer sont devenus incompatibles avec le budget des m nages Ces NI 5 le el es Q w JU lt s LLJ Z LI ss Sz e gt ma Li ss pe ea ss La LL SE loyers tr s lev s sont la cons quence d un march livr lui m me depuis des ann es En cr ant dans la loi un m canisme d encadrement des loyers le Gouvernement souhaite liminer les exc s contenir une volution des prix supportable et prot ger le budget des Fran ais Sim plifier et s curiser la location Bon nombre de tensions entre locataire et bailleur sont li es une r glementation trop complexe Dans ce champ aussi il la loi souhaite proc der un choc de simplification Pour viter les abus une liste des justificatifs exigibles d un locataire est d termin e Un formulaire type pour le bail ainsi que pour l tat des lieux sera cr pour am liorer la transparence et l information de chacun Etles meubl s comme r sidence principale seront soumis aux m mes obligations que les biens lou s v
45. bergement et l acc s au logement des personnes sans abri ou mal log es et Christophe Robert d l gu g n ral adjoint de la Fondation Abb Pierre revendi quait se la cr ation d une r flexion pour un choc de solidarit en faveur des sans abri et des mal log s Le 21 janvier 2013 le gouvernement adopte un plan pluriannuel de lutte contre la pauvret et pour l inclu Sion sociale dont les modalit s attendues de mise en uvre ont t explicit es par la circulaire du 7 juin 2013 Ce plan couvre de nombreux domaines comme l acc s aux droits l enfance famille la lutte contre l illettrisme Dans le domaine du logement et de l h bergement il s agit d am liorer et de structurer l offre d h bergement de renforcer l acc s au logement et de favoriser le d veloppement d une d marche parte NI 5 le el ss Z Q w JU lt s LLJ Z LI ss Sz e gt ma Li ss pe ea ss La LL SE nariale globale pour l accompagnement des m nages en difficult C est Fran ois Ch r que qui est charg du suivi de ce plan Un an apr s son adoption l IGAS Inspection G n rale des Affaires Sociales sous la responsabilit Fran ois Ch r que et Simon Vanackere rend son rapport d valuation de la premi re ann e de mise en uvre Ce bilan d tape value le suivi des 61 mesures pr vues En ce qui concerne l h berge ment l IGAS retient deux chantie
46. comme nous faisons appara tre nos exp riences au sein de nos curriculums nous ferons appara tre les sp cialit s lt d Nabil Neffati 46 Je pense que la sp cialisation se pratique d une fa on tr s naturelle En fin de parcours l tudiant doit produire un m moire Il r alise alors qu il ne peut pas tout traiter II ne peut pas traiter le handicap la personne g e la protection de l enfance la pr vention sp cialis e Le fait qu il centre sa sensibilit sur une probl matique d termin e participe la sp cialisation lt d Martine Noalhyt 10 Lorsque l on travaille le m moire avec les assistants de service social on leur demande de choisir une hypoth se Il convient pr cis ment de ne pas traiter toutes les possibles r ponses une question pos e Il faut en s lectionner une et se montrer rigou reux par rapport l hypoth se pos e Il est toujours question de tri pour rester rigoureux sur l espace de travail choisi Cela est transf rable sur les autres espaces Il s agit d une d marche p dagogique lt d Intervenant dans la salle Je ne suis pas du tout du domaine Je suis statisticien au SIAO 75 et suis charg de l observation Je suis parti de deux postulats issus de mes propres exp riences Mon premier postulat a trait la pr carit du m tier Il s agit d un constat tabli en visitant les centres d accueil de jour notamment les ESI ainsi que les centres d h bergement d urgence J
47. conscient de ce d calage entre une politique publique qu il a mettre en uvre accompagner des gens vers le logement ce pour quoi il est financ alors m me qu il va tre confront des gens pour lesquels ce projet n est pas r alisable Un autre a dit pour moi un bon tra vailleur social c est un travailleur social qui me fout la paix parce que moi je sors de l aide sociale l enfance je me suis barr 16 ans apr s avoir perdu mes parents puis mes parents adoptifs Donc 16 ans j ai d cid de faire la route Donc j ai besoin des moments particuliers qu on m aide mais ne me collez pas un travailleur social r f rent car je sais comment m occuper dans la ville o je suis et trouver les bonnes solutions 45 On voit bien que pour les travailleurs sociaux en formation initiale cette question de multiplicit des par cours de savoir jusqu o on va dans la d clinaison d une politique est quelque chose qui est pos e d embl e lt d B 28 D o le pourquoi de ce c t qui vous a paru restrictif dans le sujet d aujourd hui II me semble que nous n avons pas r ussi aborder la question qui nous taraude sur l opposition entre l accompagnement social global et l accompagnement social sp cialis Le sp cialis tant ax vers le logement ou tel type de public Cette question l est la limite dans les questions d articulation entre la r introduction du champ de l tat dan
48. dans l article 345 2 3 du code de l action sociale et des familles De plus elle affirme de mani re in dite le principe de prise en charge inconditionnelle qui est int gr dans l article 345 2 2 du code de l action sociale et des familles Toute personne sans abri en situation de d tresse m dicale psychique et sociale a acc s tout moment un dispositif d h bergement d urgence Cet h bergement d urgence doit lui permettre dans des conditions d accueil conformes la dignit de la personne humaine de b n ficier de prestations assurant le g te le couvert et l hygi ne une premi re valuation m dicale psychique et sociale r alis e au sein de la structure d h bergement ou par convention par des professionnels ou des organismes ext rieurs et d tre orient e vers tout professionnel ou toute structure susceptibles de lui apporter l aide justifi e par son tat notamment un centre d h bergement et de r insertion sociale un h bergement de stabilisa tion une pension de famille un logement foyer un tablissement pour personnes g es d pendantes un lit halte soins sant ou un service hospitalier Par ailleurs cette loi pr voit dans son article 69 l laboration de Plans D partementaux d Accueil d H bergement et d Insertion des personnes sans domicile PDAHI inclus dans le plan d partemental d action pour le logement des personnes d favoris es En l le de France un Plan R gional d A
49. de proposer une formation polyvalente mais des formations sp cialis es Nous centres de formation en travail social sommes au contraire ax s sur cette derni re Nous devons tout toucher J ai l impression que nous UNAFORIS nous trouvons dans un compromis qui consiste approuver la polyvalence mais en gardant des choix possibles pour les tudiants et sans se trouver totalement au sein d une sp cialisation du type licence professionnelle lt d Je vous laisse la parole afin que vous expliquiez la fa on dont vous r agissez ce type de propositions Intervenante dans la salle mon sens un probl me existe on trouve la formation et les tudiants Dans la formation on compte dif f rents profils que l on retrouve et notamment l IRTS Il s agit de jeunes sortants du syst me scolaire et d autres personnes poss dant une exp rience dans le domaine associatif ou professionnel On nous pousse d s le d part r fl chir sur nous m mes aller plus loin ap prendre norm ment d l ments qui ont trait l humain Cela n cessite de se conna tre soi m me et peut para tre agressif pour certaines per sonnes Cela peut influer sur l investissement au sein des tudes d o la n cessit de r aliser des petits groupes Le nombre d l ves pr sents dans l amphith tre m a stup faite d s mon arriv e On compte 180 personnes tudiant le domaine social ensemble Comment faire Com ment savoir qui int gr
50. es les crit res d ligibilit d finis par l Etat le D partement et les bailleurs sociaux garantissent la fluidit dans les tablissements et la lib ration par les m nages des logements d insertion vers du logement d finitif De mani re g n rale qu il s agisse des personnes en insertion des jeunes des personnes souffrant de pathologie en perte d autonomie etc c est parce que des logements sont d di s aux b n ficiaires des politiques sociales que ces politiques sont efficaces lt d 99 La loi no 2000 1208 du 13 d cembre 2000 relative la Solidarit et au Renouvellement Urbains rl zZ 5 z s Lu wW Une connaissance mutuelle d velopper entre lu e s et les travailleurs sociaux 7 Comme je l ai soulign l volution des politiques sociales et les tensions qui p sent lourdement sur les secteurs de l h bergement et du logement ont d autant plus impact le travail social et les pratiques du catives Les travailleurs sociaux ont tout d abord gagn en professionna lisme pour appr hender des situations de plus en plus complexes r aliser des valuations qui permettent des orientations et une continuit de l h bergement ou encore baliser l accompagnement jusqu au relogement Chacune de ces tapes requiert la fois une grande technicit en mati re de ma trise des dispositifs et des connaissances r glementaires pour que l intervention ducative soi
51. et r gler ce probl me sur trois ou six mois Nous avons parfois des d marches un peu particuli res Nous intervenons par exemple parfois pour des huissiers de justice qui font du social ils nous demandent d intervenir afin de voir s il est possible d aider un m nage Il est ton nant qu un huissier appelle un service social pour le pr venir de l expulsion d une famille et lui demander de chercher une solution Ces innovations dans le champ du social nous permettent d entrer dans le dialogue en cas d expulsion par un huissier de justice Formation initiale insuffisante formations compl men taires pour garantir l employabilit des travailleurs so ciaux et r pondre au plus juste aux besoins des usagers D 9 Concernant la formation professionnelle des travailleurs Sociaux nous consid rons qu elle n est pas tr s adapt e aux publics dits en difficult Certains travailleurs sociaux nous disent parfois qu ils n ont pas appris telle ou telle chose l cole ce n est pas grave Nous travaillons avec ce que propose la structure lt gt 62 En tant que directeur du Relais 94 je me dois d tre garant de l employabilit des travailleurs sociaux Ils doivent pouvoir intervenir au plus juste Nous faisons pour cela venir des partenaires ext rieurs tel que la Banque de France les travailleurs sociaux de la polyvalence de secteur le secteur psychiatrique des intervenants sur la technique d entretien ou le syn drome de
52. l origine des b n voles et des religieux s occupaient de l as sistance aux prostitu es pour les sortir et les accompagner pour sauver leur me Si l on veut changer ce type de pratiques il faut introduire du tiers dans la relation Il y a le tiers qui est le cadre quand cela se passe moins bien et que l on fait appel une autorit ainsi que l quipe et en son sein la possibilit d avoir des bin mes Nos conditions de travail font que nous sommes trois dans le bureau En ce moment on a chacun un stagiaire et l on est six dans un bureau Du coup il n est pas toujours possible de trouver des locaux pour faire des entretiens individuels On parle alors de la place de l usager du respect de l intimit et de toutes ces questions Cela me permet aussi de savoir que mes coll gues en tendent ce que je dis Ils peuvent ensuite m en reparler me dire qu ils auraient dit cela me conseiller remarquer des choses Une fois j avais un monsieur en entretien et je ne m tais pas rendu compte que pendant que je lui parlais il se touchait les parties intimes Si j avais t toute seule en bureau je ne l aurais jamais su Le fait de le savoir m a permis de modifier un peu mon positionnement par rapport ce dernier On est dans diff rents extr mes Certains moments importants concernent l intimit de la personne Gabriel Mouesca avait dit que les travailleurs sociaux sont les d positaires de l histoire des personnes Il y a c
53. la guerre d Alg rie C est aussi dans ce contexte que le camp du Ch teau de France a t cr par l Abb Pierre Noisy le Grand en 1954 puis confi au p re Joseph Wresinski fon dateur d Aide Toute D tresse ATD Ces cit s furent dot es de premiers quipements socio ducatifs vis e de promotion sociale partir de 1959 partir des ann es 1960 ces exp riences gagnent en intensit avec le lancement d op rations de r novation urbaine plus syst ma tiques La ville de Paris et la pr fecture de la Seine ont par exemple construit 25 Immeubles Sociaux de Transition IST comme la cit des Marguerites Nanterre qui compte 260 logements au confort spartiate un seul point d eau pas de chauffage central L action socio ducative et la g rance de ces immeubles situ s en banlieue pour reloger les plus pauvres taient prises en charge par la pr fecture en partenariat avec les services sociaux partir de 1959 la r sorption des bidonvilles appara t comme une urgence politique et s curitaire En 1964 trois r gions Ile de France PACA et Nord accueillent 90 des r sidents en bidonville dont la population g n rale est estim e plus de 75 000 personnes La loi du 14 d cembre 1964 dite loi Debr autorise les com 5 le el ss Z Q w JU lt s LLJ Z LI ss Sz e gt ma Li es pe ea ss La Der SE munes
54. log s On l a vu au moment o on a voulu transf rer des sans domicile fixe Cela a fait suffisamment la une de la presse Dans les endroits o ils pouvaient tre tr s bien log s mais excentr s par rapport au centre de Paris qui est tr s attractif pour eux on a vu qu ils n taient pas d accord malgr l am lioration des conditions de vie que nous pensions leur apporter Olga Trostiansky 50 Au niveau de la ville de Paris nous essayons de montrer que l activit des travailleurs sociaux est pour tous les Pa risiens et toutes les Parisiennes Quand des personnes ont eu l habitude de vivre sans assistance ils n ont pas l habitude de venir franchir la porte Par contre et on le sait bien puisqu on est dans une p riode de crise cela peut arriver et il faut que l ensemble de ces personnes qui n ont pas l habitude d aller vers les travailleurs sociaux puissent com prendre que la porte leur est galement ouverte Ce n est pas toujours tr s vident Nous essayons donc de communiquer vers l ensemble de toutes ces personnes parce qu il peut y avoir des situations de fragilit Concernant l autre sujet que vous avez voqu c est un sujet important 106 Direction de l Action Sociale de l Enfance et de la Sant lt LS i Ww Si j ai donn ces chiffres de 16 des Parisiens en le de France et 40 ou 50 suivant la mani re dont on regarde les chiffres ce n est pas po
55. ment important La repr sentante de Paris parlait des probl mes de fluidit entre l h bergement et le lo gement quelque chose d important L aussi on voit que la mise en relation des professionnels qui s occupent de l h bergement et du lo gement doit manifestement s am liorer Ce sont des professionnels qui manifestement se connaissent insuffisamment et ont une certaine m fiance entre eux ceux de l h bergement estimant syst matiquement que les bailleurs sociaux sont trop s lectifs et les bailleurs sociaux es timant syst matiquement que les gens de l h bergement leur envoient des m nages qui ne sont manifestement pas pr ts aller dans le loge ment Nous avons donc d cid avec Rennes que ces gens de l h ber gement et du logement doivent se rencontrer r guli rement Et au lieu de partir sur des principes et de grandes id es ils se mettent d accord sur des dossiers individuels Je leur ai demand de faire de l individua lisation Ensemble ils se mettent d accord sur ce qu ils estiment les uns et les autres comme des m nages pr ts pour aller dans le logement en sortant d h bergement Je peux vous dire qu on arrive des r sultats tout fait int ressants bien optimiser les choses Nabil Naffati Une question persiste 58 Nous faisons le constat partag que le travail social est l interface entre le public le politique les bailleurs les institutions et les b n ficiaires Ma question s a
56. parcours individualis de r sidence qui puisse prendre en compte la situation globale de la famille et viter tant la fragmentation de l accompagnement pour l usager que le cloisonnement de l accompagnement pour le travailleur social sus 95 3 Comment qualifieriez vous les volutions des politiques sociales en mati re de logement et d h bergement auxquelles vous avez former vos tudiants en formation initiale ou les salari s en formation continue Quelle vision avez vous du travail social dans ce contexte qui pourrait influencer le contenu de la formation des tudiants ou des salari s Comment introduisez vous aupr s des tudiants ou des salari s la d marche de parcours individualis de r sidence qui puisse prendre en compte la situation globale de la famille et viter tant la fragmentation de l accompagnement pour l usager que le cloisonnement del accompadnement pourle travailleursocia ne nn EEES ESSE ee 98 4 Quelle vision avez vous du travail social dans ce contexte qui pourrait influencer le contenu de la formation des tudiants ou des salari s Constatez vous dans les structures du logement et de l h bergement de nouvelles fa ons de travailler Constatez vous dans les structures du logement et de l h bergement des attentes quant au contenu de la formation sssssessresssessssecsseeesssreossocosreoteseceessistesstcesetesusoeseeceesesoresreersrrecee 100 5 Constatez vous chez les cadres formateu
57. prendre en compte ce jour au vu de mon exp rience j affirme qu il s agit en r alit de la dimension la plus importante Les personnes accueillies se trouvent dans des situations d errance depuis de longues ann es La question du soin tait totalement ignor e et n glig e Je fais ici r f rence toutes les formes de pathologies mentales comme physio logiques h patites SIDA Certains usagers ont des traitements extr mement lourds Au sein des centres d h bergement un accom pagnement relatif au soin est absolument n cessaire Or malheureu sement de nombreux CHRS n ont pas la possibilit de poss der en leur sein un dispositif de soins savoir infirmi re psychologue m decin lt d Gr ce au d ploiement et gr ce au soutien de la direction du centre d ac tion sociale de la ville de Paris nous poss dons des dispositifs de soins De nombreux CHRS ont t contraints de fermer en raison d une faille budg taire Ils ne pouvaient accompagner au mieux une population pr sentant des probl matiques extr mement diverses Centre d h bergement et de stabilisation DRIHL Le logement d abord quels constats et quel recul D 39 S agissant du logement d abord chacun se f licitait de cette grande avanc e Ce concept a durant un certain temps t op pos l h bergement Au sein de ces derniers on retrouve des individus en grandes difficult s lorsqu il leur est pr sen
58. r gional unifi du minist re du D veloppement durable Les DREAL a t d cid e en 200 Cette nouvelle structure r gionale pilote les politiques de d veloppement durable r sultant notamment des engagements du Grenelle Environnement ainsi que celles du logement et de la ville Direction R gionale et Interd partementale de l H bergement et du Logement DRIHL La DRIHL en Ile de France a t cr e par D cret du 25 Juin 2010 Elle est op rationnelle depuis le 1er Juillet 2010 La cr ation de cette nouvelle direction manifeste la volont de l tat d adapter ses r ponses dans le domaine de l h bergement et du logement la situation particuli re de l Ile de France 5 le el ss Z Q w JU lt s E Z el ss Sez e gt m LU SS pe ee s 2e De EE Directions R gionales de la Jeunesse des Sports et de la Coh sion Sociale DRJSCS Cr es en 2010 les DRJSCS portent l ensemble des politiques publiques en mati re sociale sportive de jeunesse d ducation po pulaire et de vie associative elles exercent vis vis des directions d partementales interminist rielles une fonction de pilotage d ap pui technique et d expertise Elles exercent par ailleurs des missions propres dans le champ de la formation et de la certification pour l ensemble des professions sociales de sant non m dicales de jeunesse et de sport d une part
59. ration Nationale du B timent SONACOTRAL Soci t Nationale de Construction de Logements pour les NI 5 le el ss Z z w e lt ss E Z s ss Sz e gt Li es pe el 2e ss SE Les dates cl s de la reconstruction d apr s guerre 1947 exposition Internationale de l Urbanisme et de l Habitation au Grand Palais 1948 arriv e d Eug ne Claudius Petit au MRU ministre de 1948 1953 1948 naissance du mouvement des Castors 1947 53 le premier Plan sous l impulsion de Jean Monnet vise re constituer l appareil de production du pays Le logement ne deviendra une priorit que quelques ann es plus tard Cependant pour r pondre l urgence des constructions provisoires sont mises au point Juillet 1950 les HBM Habitations Bon March deviennent HLM Habitations Loyer Mod r L tat d l gue au mouvement HLM la responsabilit de la mise en uvre d une nouvelle strat gie la construction massive de logements sociaux 1953 Pierre Courant ministre au MRU succ de Eug ne Claudius Petit Ao t 1953 un cadre propice une relance massive de la construction est en place Les ressources d pargne se mobilisent la cr ation du 1 logement la r forme des primes et pr ts du Cr dit Foncier la mise en place de l pargne logement etc en en ae me memes ee een me E E en E ES en 00 O o us
60. s des fous Tous les exclus tous les rel gu s sont des fous La question est de savoir comment faire pour que des h bergements d urgence ne se trai tent pas r ciproquement de fous pour qu on ne dise pas son voisin Tu n as rien faire ici t es malade Il faut savoir que les h pitaux psychiatriques qui taient les lieux de rel gation institutionnelle struc tur s Paris autour de l infirmerie de la pr fecture de police o les psychiatres travaillaient directement sous les ordres du pr fet de police d cident de l enfermement de gens venus de Paris intra muros en nom bre aussi important que le nombre de gens enferm s dans tout le Royaume Uni lt d Ce syst me d enfermement n est gu re concevable pour des gens qui viennent d ailleurs Les tribunaux le Conseil d tat et le Conseil constitutionnel ont affirm qu une personne amen e en ces lieux devait avoir le droit de contacter un avocat Depuis l adminis tration a mis une cabine t l phonique dans un tage auquel n ont pas acc s les personnes qu on enferme Je me suis retrouv dans des situa tions particuli res vir de chez moi par des d linquants qui ont t prot g s par la police et on a refus de m h berger dans le d parte ment Pendant plusieurs ann es j ai pass le jeu du tourniquet c est dire la moiti du temps dehors et une fois d zingu par quelques mois dehors on accepte de vous reprendre pour quinze jours C est
61. tait toujours dans une logique d incertitude L incerti tude est justement ce qui caract rise les publics que l on accompagne Cela peut tre d l instabilit du milieu familial du milieu scolaire du milieu du travail La prison est souvent une stabilit dans leur parcours Les juges d application des peines les passages devant le procureur les gardes vue constituent quelque chose d assez stable et r current dans leur parcours Il faut du temps pour travailler l dessus Pourquoi pas le logement d abord pour ce type de personnes lt d 30 La condition est que le travail avec les personnes atteintes de troubles psychiatriques les SAVS et SAIS puissent tre adapt s aux les personnes sortant de la rue Il faudrait que des ducateurs passent domicile Une fois par semaine n est pas suffisant Nous CHRS avons 106 hommes et autant de situations diff rentes Il y a beaucoup de per sonnes atteintes de handicaps psychiatriques Les SAVS sont une vraie mani re d acc der au logement autonome pour des personnes en si tuation de handicap Ce sont des relais permettant de maintenir l ac compagnement m me une fois que ces personnes sortent de la rue lt d gt 58 Nous CHRS sommes tr s globalisateurs Nous sommes le tout l ducateur r f rent le r f rent de la personne le d positaire de son histoire On fait un rappel aux r alit s de mani re tr s r guli re On a beau dire aux personnes que les succ s
62. thermique la loi cr e la Prime l Am lioration des Logements Usage Locatif et Occupation Sociale PALULOS outil financier parall le au PLA pour l am lioration des HLM existants Le d but du programme Habitat et Vie Sociale HVS en 1977 donne la PALULOS ses premiers chantiers d exp rimentation En mati re d h bergement l entr e dans la crise n cessite de cr er un nouvel outil pour les plus d socialis s consid r s alors comme des inadapt s qui n ont pas la possibilit d acc der directement au logement m me social C est la loi 74 955 du 19 novembre 1974 tendant l aide sociale de nouvelles cat gories de b n ficiaires et modifiant diverses dispositions du code de la famille et de l aide sociale du code du travail ainsi que de l art 51 de la loi 701318 du 31 12 1970 portant r forme hospitali re qui a cr les Centres d H bergement et de R adaptation Sociale CHRS Le d cret 76 526 du 15 juin 1976 portant application de l article du Code de la famille et de l aide sociale tendant l aide sociale de nouvelles cat gories de b n ficiaires et relatif aux centres d h bergement et de r adaptation num re les personnes qui pouvaient y tre admises B n fcient sur leur demande de l aide sociale pour tre accueillies dans des centres d h ber gement et de r adaptation sociale publics ou priv s les personnes et les familles dont les ressources sont insuffisantes qui prouven
63. un l ment fort sur lequel nous ne pouvons passer outre D autre part le regard du responsable conomique de la structure sera diff rent si la personne adh re ou non la mesure propos e Les formations initiale et continue sont indissociables l une ne remplacera pas l autre Concer nant la compl mentarit des comp tences j aurais tendance dire que les groupes d change r unissent souvent des personnes qui se ressem blent et qui ne s apportent donc pas grand chose Nous devons donc travailler afin que ces groupes soient vraiment porteurs d volution de pratiques et d initiatives J ai eu le plaisir de rencontrer les quipes de Marseille et Lille du projet exp rimental chez soi d abord lt Les pratiques changent mais je consid re que les coles ne doivent pas modifier leurs enseignements au regard de ces ph nom nes exp rimentaux Il est important de laisser ces derni res le temps de se d velopper pour en tirer ensuite des conclusions N anmoins il est vident que la pratique et le travail en quipe changent dans ces lieux La solitude du travailleur social dans sa pratique individuelle se voit modifi e dans ces lieux exp rimentaux En effet on ne trouve pas un r f rent charg de plusieurs familles mais un groupe de r f rents Cela permet de faire des interventions deux ou de proposer plusieurs r f rents une m me famille ce qui offre une plus grande distance affective Ces voluti
64. un accompagnement ducatif Les personnes accompagn es Du c t des personnes accompagn es qui ne sont pas par ailleurs n cessairement demandeuses ou et qui ne sont pas NI Sa Z lt le LI N LLJ Ca N N ss LLJ m z N ES ss lt N ea SS Ce z lt am N lt z lt n cessairement ayant droits des probl mes d inscriptions ter ritoriales ou d exclusion de certains publics se posent toujours de nombreuses volutions sont aussi noter 1 elles sont encore trop souvent confront es une fin de non recevoir de la part de travailleurs sociaux d munis 2 lorsqu elles r pondent aux crit res et qu elles sont demandeuses elles doivent vivre des temps d attente tr s d mobilisateurs l acc s un bien rare contingent prend du temps beaucoup de temps dans un moment de l instantan it 3 elles voient leur nergie mobilis e pour beaucoup dans des d marches administratives prouvantes en vue d une r gularisation de s jour rendant inop rante la notion de parcours r sidentiel souvent r duit des nuit es d h tel 4 elles ne sont pas sans inqui tude devant le millefeuille d intervenants et sans accompagnement risquent fort l isolement le repli sur soi 5 elles s adaptent au syst me en place rendant ainsi opaque leur situation r elle 6 elles ne sont pas suffisamment inform es de
65. vue de ces trois institutions diff rentes pour organiser cette op ration selon l approche qui synth tise ce texte Depuis la mise en place des Services Int gr s d Accueil et d Orientation SIAO et du Droit Au Logement Opposable DALO diff rents groupes de travail r unissant les acteurs du secteur de l Accueil de l H bergement et de l Insertion AHI montrent que les volutions des dispositifs de l h bergement et du logement n cessitent d tre fortement accompagn es Les bouleversements des cultures professionnelles engendr s par les chan gements d acc s pour tous l h bergement et au logement imposent une mobilisation Dans ce contexte intervenir d s la formation initiale des professionnels concern s doit tre une priorit La mise en place des SIAO bouscule la r partition des r les des travailleurs sociaux au sein des dis positifs d h bergement et interroge les m thodes d acc s au logement tant pour ce secteur que pour les bailleurs Elle remet en perspective les com p tences de chacun dans le cadre de la nouvelle coordination centralis e de l offre et de la demande en mati re d h bergement et de logement L utilisation de fiches d entretien et d valuation sociale illustre cette vo lution qui demande une nouvelle formalisation des pratiques une trans mission d informations et un questionnement des pratiques des travailleurs sociaux dans les structures d h bergement et de logement Cette volutio
66. Chaque Structure a vu le jour en fonction d un besoin pr cis Seulement il sem ble que tous les besoins n aient pas t rep r s L encore l id e de gouvernance se pose Je souhaite conclure en pr cisant que les SIAO restent des acteurs prag matiques Nous sommes dans l action Cela signifie que la question des valeurs ne peut pas tre port e en tant que telle par les SIAO L en tr e est bas e sur le m tier le savoir faire et non sur le savoir tre n arr L R des r s De plus les SIAO ne constituent pas un r seau suppl mentaire II s agit d une nouvelle organisation L augmentation quali tative de l valuation des situations appara t comme un avantage Un risque de d rive existe On comprend donc l importance de la part des SIAO de disposer de bornes thiques On pourrait par exemple imaginer un SIAO qui exclurait de son champ d action les sans papiers Cest pour quoi les SIAO ont besoin d appartenir au r seau bas sur les valeurs On citera alors la FNARS Le SIAO insertion est adh rent de la FNARS II se rait d ailleurs compl tement incongru que la FNARS soit adh rente au SIAO insertion Ces r seaux bas s sur les valeurs garantissent les bornes thiques d un SIAO lequel est bas sur le champ professionnel et non sur le champ de l engagement lt d 4 Le logement d abord une politique n cessaire peu de transformation dans le secteur Par Denis Laurent C
67. Genevi ve des Bois Isabelle M dou Mar re Directrice R gionale FNARS Ile de France Jo l SIGOT Directeur du p le Adulte Famille l association ARFOG LAFAYETTE Julien Leloup Responsable de la formation des ducateurs sp cialis s et de la pr paration aux preuves en lien avec les politiques sociales des tudiants IRTS Montrouge Neuilly sur Marne Kamel Senni Coordinateur SIAO Insertion 75 Magalie Vallet Conseill re technique l AORIF Elle repr sente les bailleurs sociaux et contribue au lien entre le secteur de l h bergement ou du logement interm diaire et le monde des bailleurs sociaux Marie Gaffet Chef de projet Logement d abord D l gation Interminist rielle l H bergement et l Acc s au Logement DIHAL Martine Abrous Charg e de cours l IRTS de Neuilly sur Marne et ELEGIA Coordinatrice PACTARIM 93 en 2012 charg e de mission politiques sociales h bergement logement pour la DDASS du 93 de 2007 2010 Martine Th audi re Pr sidente FNARS d Ile de France Maud Joubert Educatrice sp cialis e conseill re sociale li e au logement Sauvegarde de Paris Mendes Da Costa Assistante sociale polyvalence de secteur 15e arrondissement direction de l action sociale de l enfance et de la sant de Paris Michelle Gagnadoux Formateur en politiques sociales dans diff rents tablissements de formation Exp rience de conseiller socio ducatif Michelle Attar Directrice g n ra
68. Je ne sais pas ce que c est qu un travailleur social qui ne serait pas rattach une institution Il y a aussi la question de savoir ce qu est une institution l heure actuelle Nous sommes port s par un projet mais qui trouve quand m me sa l gitimit dans les politiques publiques Je me deman dais donc o taient les associations dans le propos mais les deux der niers intervenants sont venus dire qu ils travaillaient avec les associations comme traducteurs comme couseurs de dentelle etc C tait un propos un peu g n ral sur votre cadre Danielle Senez L intervention de madame m int resse beaucoup Je suis charg e de faire une synth se chaud et je commen ais noter mes regrets Contrairement madame j prouvais la difficult la question non pos e jusqu pr sent de la diff rence qu on doit faire dans l exercice du travail social entre les travailleurs sociaux employ s de collectivit publique d partement commune vous avez d ailleurs parl Monsieur le Vice pr sident et Monsieur le S nateur de la mani re de mobiliser et de transmettre vos lignes directrices aux travailleurs sociaux qui sont les employ s de vos collectivit s et en retour de recueillir ce qu ils ont vous dire sur les l ments de diagnostic les l ments de priorit les difficult s etc et les travailleurs sociaux qui travaillent dans les associations o la probl matique ne me para t pas du tout se jouer de
69. Les acteurs de ce projet sont absents ce jour mais ils m ont donn en exemple un travail effectu en r gion Midi Pyr n es partir de l IFRASS Ce dernier avec le concours de deux autres centres de formation participe une exp rimentation autour du logement d abord Finalement le logement d abord ne constitue pas forc ment une solution aux probl mes de logement des personnes sans do micile fixe Il se peut que certains individus ne puissent pas vivre dans des logements banalis s Il ne s agit pas de leur demande r elle Les trois acteurs pr c demment cit s ont donc demand des groupes d tudiants de leurs trois centres de formation de r aliser un travail de 90 heures raison de trois jours par mois durant quatre mois consistant tablir un tat des lieux des propositions alternatives Parmi ces der ni res on recense des squats et autres solutions dans lesquelles des collectifs de personnes rencontrant des probl mes de logement se retrouvent Ces individus inventent de nouvelles formes s agissant de vivre et d habiter ensemble Il n est pas question de centres d h bergement ou de r sidences sociales L objectif est finalement que les usagers puissent d finir eux m mes des dispositifs qu ils pourraient g rer seuls On se situe finalement dans l autonomie la recentration et la participation des usagers Il s agit d une segmentation qui leur redonne la main sur leur propre parcours de vie
70. Lonement_et_un Lrhanisme_R nau ALLIR vient de crer I 1 I I Enjeux du SIAO et focus sur l Ile de France I I I I Leservice int gr r pond deux niveaux de prise en charge l urgence etl insertion Il instaure une collaboration active de tous les acteurs lo I I 1 caux de l accueil de l h bergement et du logement I I I I Finalit s et enjeux du SIAO I I I I 1 Am liorer l orientation et la prise en charge I I I 1 Rendre plus simples transparentes et quitables les modalit s d accueil I I I Favoriser un travail coordonn des acteurs de la veille sociale de I l h bergement et du logement pour am liorer la fluidit 4 e z e e h bergement logement o Construire des parcours d insertion adapt s vers le logement et favo riser d s que possible l acc s au logement principe du logement d abord siao75 Z insertion 4 Une confidentialit encadr e juridiquement L article 12 de la loi ALUR pr cise les conditions de transmission des informations entre les travailleurs sociaux prescripteurs les centres d h bergement et les gestionnaires de logement adapt Il est men tionn Art L 345 2 10 Toute personne ayant acc s aux informa tions li es aux personnes ou familles mentionn es au premier alin a de l artide L 345 2 4 et qui ont recours au dispositif d accueil d h bergement et d accompagnement vers l
71. Par apr s est tablie une recherche actions avec les tudiants Cela peut sembler trange au regard de l ISIC car cela est un petit peu surdimensionn Intervenant dans la salle Le chef de projet publie t il Formalise t il le savoir produit Martine Noalhyt 48 Elle crit dans des journaux mais n a pas publi un ouvrage autour de ce point Cela est peut tre dommage je suis d accord avec toi Elle passe en tous les cas un temps consid rable sur les sites La question n 6 concernait les relations avec les sites Les nouveaux r f rentiels de comp tence avec l ISIC nous ont permis d avoir de vraies relations Auparavant nous nous situions davantage dans des diagnostics territoriaux Nous envoyions nos tudiants sur un terrain quelconque sans qu un r el ancrage institutionnel n ait lieu Gr ce ces r f rentiels et l ISIC de vrais ancrages existent Il est d sormais pos sible d agir en partenariat avec les sites Ce mouvement est mon sens tr s porteur 17 II subsiste le probl me de gratification Nous sommes presque oblig s de trouver des subterfuges pour que nos tu diants soient inscrits sur ces sites sans que ces derniers soient en diffi cult financi re Cela co te tr s cher Les structures ne peuvent pas Nous bricolons lt d 75 Intervention Sociale d Int r t Collectif zZ S 5 lt LI A Nabil Neffati Certains tudiants
72. Travail Social CVS Conseil la Vie Sociale DALO Droit Au Logement Opposable DASES Direction de l Action Sociale de l Enfance et de la Sant DC Domaine de Comp tence DDASS Direction D partementale des Affaires Sanitaires et Sociales DEA Dipl me d Etudes Approfondies actuellement d nomm Master 2 Recherche DEIS Dipl me d Etat d Ing nierie Sociale DGF Dotation Globale de Financement DRIHL Direction R gionale et Interd partementale de l H bergement et du Logement DRJSCS Direction R gionale de la Jeunesse des Sports et de la Coh sion Sociale DUT Dipl me Universitaire de Technologie EAPN European Anti Poverty Network ECTS European Credit Transfert System EHPAD Etablissement d H bergement pour Personnes Ag es D pendantes EJE Educateur de Jeunes Enfants ES Educateur Sp cialis ESI Espace Solidarit Insertion FAPIL F d ration des Associations pour la Promotion et l Insertion par le Logement FJT Foyers de Jeunes Travailleurs FNARS F d ration Nationale des Associations de R insertion sociale FSL Fond de Solidarit pour le Logement GIP Groupement d Int r t Public GRAPHIE Groupement R gional des Acteurs Franciliens d Insertion par l Economique HEPASS Hautes Ecoles Professionnelles pour l Action Sociale et de Sant HLM Habitation Loyer Mod r IFSI Institut de Formations de Soins Infirmiers IRTS Institut R gionau
73. a t particuli rement difficile de convaincre les travailleurs so ciaux de se montrer transparents quant aux crit res choisis Pourquoi saisir la pr fecture pour telle personne et pas telle autre Ou qu une personne est pr te tre relog e mais pas une autre devient alors compliqu de s expliquer Cela est pourtant n cessaire j en suis convain cue Il convient de promouvoir davantage la participation Il s agit d ad mettre que les personnes participent leur recherche de logement 21 Il faut arr ter de consid rer les usagers comme des victimes Des pratiques paraissent int ressantes Il convient d voquer les ateliers de recherche de logement Il est question de mobiliser l entraide et d avoir une vision strat gique La question des repr sentations au sujet des publics est centrale et transversale Certains ont une vision ang lique et mis rabiliste Ils n ont pas conscience de l aspect strat gique des usagers Il convient d illustrer mes propos d un exemple Pour avoir travaill avec le 115 en Seine Saint Denis il arrivait que la chef de ser vice affirme que certains individus t l phonaient une heure particu li re laquelle permettait d obtenir plus facilement une place l h tel Effectivement des strat gies existent Cela est un l ment positif Les usagers sont en capacit d instrumentaliser les dispositifs Je fais allu sion certaines personnes qui refusent une offre de logement La ca
74. a 10 ans Le Monde raconte comment l id e est venue l Abb L id e en vient l abb Pierre pendant qu il c l bre dimanche 31 janvier la messe Cour bevoie Hauts de Seine En guise de sermon il parle de l enfant et de la femme morts de froid de Paris la d tresse de Paris la honte Le soir m me la mairie de Courbevoie un groupe de paroissiens forme le premier comit de secours d urgence aux sans abri Deux jours auparavant une grande tente provenant des surplus de l arm e a pu tre dress e sur un terrain qu un homme a pr t Emma s rue de la Montagne Sainte Genevi ve dans le cinqui me arrondissement L Abb se souvient aussi d une lettre de Mme Larmier propri taire de l H tel Rochester dans le huiti me qui met douze chambres la disposition des familles sans toit Il ne lui en faut pas plus pour r diger nerveusement dans le matin glacial du lundi 1er f vrier un texte qu il dicte la Radio diffusion fran aise puis qu il court lire au micro de Radio Luxembourg Et des millions de Fran ais entendent aux journaux de 13 heures qui n exis tent pas encore la t l vision ce cri Cet appel a g n r une mobilisation instantan e de grande ampleur que l Abb Pierre a qualifi e d insurrection de la bont un raz de mar e de g n rosit sans pr c dent et sans quivalent depuis a d ferl de Dunkerque Marseille de Brest Strasbourg Pendant plusieurs sem
75. abord un levier pour am liorer et adapter le mode d h bergement et les pratiques professionnelles en CHRS D 39 L tape a d ores et d j t franchie depuis plusieurs ann es par un grand nombre de centres d h bergement fonctionnant en cen tres clat s avec des logements dans le diffus Avec le logement d abord on tend vers l acc s le plus direct possible un logement au tonome Lorsqu il est question de centre d h bergement la tendance est de tendre vers le dispositif de CHRS hors les murs lequel correspond aux besoins des usagers Cependant l accueil en centre collectif reste n cessaire pour certaines situations o la personne est demandeuse d un cadre collectif soutenu permettant de g n rer du lien social lt d 7 1lya une dizaine d ann es notre vision de l h bergement et de l acc s au logement ressemblait un parcours du combattant Il tait question de prise en charge Ces mots ne sont pas anodins Ils sous entendent que nous laissions peu d autonomie l usager En revanche l accompagnement signifie cheminer avec l usager 36 Union R gionale Interf d rale des uvres et Organismes Priv s Sanitaires et Sociaux 37 Union Sociale pour l Habitat d Ile de France F d ration des Associations pour la Promotion et l Insertion par le Logement 38 Groupement R gional des Acteurs Franciliens d Insertion par l Economique r me lt LLJ
76. accueillir 80 des m nages gr ce un pla fond de ressources sup rieur de 50 aux anciens plafonds HLM 0 HLM Ordinaires En septembre 1999 le PLA est remplac par le PLUS Pr t Locatif Usage Social Prime l Am lioration des Logements Usage Locatif et Occupation Sociale PALULOS La PALULOS est une subvention de l Etat destin e l am lioration des logements locatifs sociaux et des logements foyers Peuvent notam ment en b n ficier les organismes d HLM les SEM et les organismes agr s contribuant au logement des personnes d favoris es Les logements r habilit s l aide d une PALULOS doivent obligatoirement tre conventionn s l APL Programme Local de l Habitat PLH Le PLH est le principal dispositif en mati re de politique du logement au niveau local Il est le document essentiel d observation de d finition et de programmation des investissements et des actions en mati re de politique du logement l chelle d un territoire Le PLH est l chelon pertinent retenu par la loi pour la programmation et l valuation de l Habitat Il comprend 3 grandes parties le diagnostic l nonc des principes et des objectifs le programme d actions R am nagement de pr t l accession en pr t locatif aid RAPAPLA Rachat par un organisme HLM d un logement en cours d acquisition par un particulier prouvant des difficult s rembourser son pr t le particulier devenant loca
77. ai pu constater la pr carit des travailleurs sociaux Cette pr carit se rapproche finalement de la pr carit des per sonnes suivies Ce postulat est li au contexte socio conomique et la 78 Espaces Solidarit Insertion zZ S 5 lt LI A sp cificit du m tier Le travailleur social est comparable une personne suivant un enfant autiste Il est peu probable que la personne aidant un enfant autiste connaisse dans son environnement proche une personne autiste En revanche il est fort probable qu un travailleur social aidant une personne au ch mage ou sans logement ait dans son environnement proche un ch meur ou une personne sans logement De fait il existe peut tre un impact manant de l environnement sur le travail du professionnel du social B 48 Ma question est la sui vante dans la formation parvenez vous appr hender ce postulat afin que cette potentielle situation n influe pas sur l activit des futurs professionnels lt 57 Ainsi que je l ai pr cis je travaille au SIAO Insertion Il existe des commissions dans lesquelles les travailleurs sociaux sont invit s pour discuter des pr conisations labor es par d au tres professionnels On parlait tout l heure de la formation des formateurs Il serait int ressant de voir pourquoi les pr conisations de ces travailleurs sociaux sont modifi es par d autres travailleurs sociaux Je serais enclin
78. appr hendent les politiques de l h bergement et du logement De fait nous dispensons des cours th oriques magistraux La transver salit sur ce point pr cis encore prime II s agit d un apport n cessaire l ensemble des tudiants Nous dispensons donc des cours 180 tudiants dans un amphith tre Cela ne permet que trop peu d inter actions et de d bats autour de ces probl matiques lt d Les volutions des politiques sociales une synergie dans la structuration 48 Enfin j voquerai les volutions et la mani re dont je vois les choses se d rouler Je ressens en effet une certaine crainte s agissant des fausses bonnes id es La question des volutions des politiques so ciales est voqu e lors de la formation apr s avoir abord diff rentes th matiques protection de l enfance h bergement logement han dicap On constate que les politiques du logement tendent vers la structuration de l volution des autres politiques sociales Qu il s agisse du champ du handicap de la protection de l enfance on se situe dans un volet contractualisation individualisation de la prise en charge On se trouve galement dans un volet participation des usagers En somme on se place dans moins d institutions On tend ce jour vi ter pour les enfants par exemple les placements Un certain nombre de mesures diversifi es semble se d velopper Cela est galement vrai dans le domaine du handicap o des s
79. au PLATS Pr t destin au financement des logements sociaux des m nages cumulant difficult s conomiques et sociales et qui se trouvent souvent exclus des fili res classiques d attribution de logement Les revenus des m nages locataires ne doivent pas d passer 60 des plafonds de ressources pris en compte pour l acc s au logement social classique PLUS sauf d rogation du pr fet de d partement Pr t Locatif Usage Social PLUS Il s est substitu au PLA en 1999 Le PLUS est un pr t fran ais destin aux organismes de logement social HLM et aux Soci t s d Economie Mixte SEM Le pr t locatif usage social permet de financer L achat de terrain et la construction de logements neufs L acquisition et l am lioration de logements anciens La transformation de locaux divers avec ou sans acquisition en logements locatifs Ces constructions entrent alors dans la cat gorie des logements sociaux par le biais d une convention pass e avec l tat Tous les programmes financ s par ce pr t doivent accueillir au moins 30 de locataires dont les revenus sont inf rieurs 60 du plafond des ressources PLUS et peuvent accueillir innovation importante 10 de locataires dont les revenus sont sup rieurs de 20 maximum au plafond Pr t Locatif Aid Tr s Social PLATS Ancien pr t pour le logement social remplac par le PLAI en f vrier 1990 Pr t Locatif Aid Tr s Social PLA TS Il r pond l
80. aux ann es 1970 au gr des programmes des divers gouvernements Malgr cette mobilisation des pouvoirs publics depuis la sortie de la guerre la France ne parvient pas vraiment d passer 1 Ces interrogations sont emprunt es Gwena lle Legoullon Ma tre de conf rence Centre d histoire sociale Universit Paris 2 Ordonnance du 11 octobre 1945 codifi dans les articles L641 1 du Code de construction et de l habitation 3 Le gouvernement d cide par ordonnance du 28 juin 1945 modifi e le 26 octobre 1945 d instituer un pr l vement sur les loyers destin alimenter une Caisse Nationale pour l Am lioration et l En tretien de l Habitat Rural et Urbain transform e en Fonds National d Am lioration de l Habitat FNAH dont la gestion fut confi e au Cr dit foncier de France Le FNAH est devenu en 1971 l Agence Nationale pour l Am lioration de l Habitat ANAH En 1948 une loi est adopt e dont l ambition tait d assurer une hausse r guli re et raisonnable des loyers compatible avec les ressources des occupants qui devait permettre une am lioration du patrimoine par les propri taires Le champ d application de cette loi limit aux immeubles construits avant 1948 a introduit un double march locatif NI 5 le el ss Z z Q w JU lt s LLJ Z LI ss Sz e gt ma Li ss pe ea ss La LL SE lincommensurable d
81. avec la soci t civile locale Une politique mixte articulant des dispositifs sp cifiques et droit commun La politique de la ville met en place des dispositifs sp cifiques mis en uvre par le minist re de la Ville qui ne se substituent pas au droit OUI 9 A commun ses interventions sont incitatives et non substitutives ce AA A A A A qui explique que les moyens financiers du minist re pourtant en pro gression restent limit s Les moyens financiers r put s engag s par l Etat au titre de cette politique 4 3 Md en 2001 ne sont toutefois pas limit s aux cr dits sp cifiques du budget de la ville 367 M en 2001 Ils comprennent galement les inflexions en faveur de la politique de la ville des politiques de droit commun notamment dans les domaines de l emploi de la s curit de la justice et de l ducation Les collectivit s locales et certains organismes publics ont galement isol des moyens d di s la politique de la ville en plus de leurs interventions de droit commun dans leurs domaines de comp tence Une politique contractuelle Etant de nature partenariale la politique de la ville n cessite un cadre contractuel l chelle des contrats de plan Etat r gions mais aussi dans le volet politique de la ville l chelon local en associant l Etat les collectivit s locales ainsi que les organismes publics et bailleurs so ciaux concern s Ce cadre contractuel
82. bien ici un logement ou une place dans un centre d h bergement mais un droit acc der un logement ou une place d h bergement Conclusion Qu entend t on par professionnalisation La question qui se trouve au c ur de l interpellation que les pouvoirs publics font aux centres de formation en travail social est celle de la professionnalisation Des lus lors des auditions ont demand aux centres de formation de former des travailleurs sociaux qui ne soient plus dans une logique carita tive et humanitaire mais qui professionnalisent leur action de fa on pro poser des interventions efficaces Ils ont par ailleurs constat que l volution des politiques sociales et les tensions qui p sent lourdement sur les secteurs de l h bergement et du logement ont impact le travail so cial et les pratiques ducatives Les travailleurs sociaux y ont tout d abord gagn en professionnalisme pour appr hender des situations de plus en plus complexes r aliser des valuations qui permettent des orientations et une continuit de l h bergement ou encore baliser l accompagnement jusqu au relogement chacune de ces tapes requ rant la fois une grande technicit en mati re de ma trise des dispositifs et des connaissances r glementaires pour que l intervention ducative soit mise en perspective d une insertion
83. cette id e mais cette d marche est loin d tre vidente Chaque cat gorie professionnelle a ses habitudes de travail et ses conceptions du travail Certaines professions travaillent beaucoup partir de la de mande Ces r organisations sont penser partir d une nouvelle conception mettre en uvre lt A Il devient ainsi n cessaire de pro mouvoir la formation en interne au b n fice de la plateforme D autre part le management doit galement s int resser la question de la formation Nous venons de suivre une ann e de formation pendant la quelle sont intervenus des partenaires nous allons maintenant mettre en uvre des expertises internes Ces outils de management sont donc employ s J ajouterais que la plateforme est aussi un espace d change La dimension inter associative change les registres de pens e Le fait de se r unir avec d autres institutions est tr s producteur de formations et de savoirs La justice ou les UMJ interviennent r guli rement la po lice peut galement tre en apport de formation Martine Noalhyt Ce que vous dites me semble tr s int ressant D 7 Auparavant les travailleurs sociaux travaillaient sur un seul dispositif Or ils sont aujourd hui tenus d en conna tre plusieurs Ils b n ficient donc d une vision bien plus globale de ce dans quoi ils sont inscrits Je voudrais faire le parall le avec le secteur des conseillers d insertion p nitentiaire Une r forme a essay de l
84. charge notamment sur la l gitimit de l accompagnement de l adh sion sur toutes ces l gitimit s encore plus amen es tre mises en question avec le nouveau logiciel SYPLO mis en place par la DRIHL un syst me de points qui permet de mettre les personnes sur liste d attente et de prioriser les m nages Il faut savoir qu une personne qui b n ficie d un AVDL a quelques points suppl mentaires par rapport d autres On est un peu entre les deux et parfois on se demande si l on n est pas instrumentalis Je n ai pas de r ponses mais il y a mati re r fl chir sur la l gitimit de l accompagnement lt d Un intervenant dans la salle 59 Pour poursuivre sur cette l gitimit de l accompagnement on est aussi confront cette m me question avecles mesures ASLL Dans une logique de strat gie les can didats l accord collectif vont demander un accompagnement social li au logement et parfois m me cela leur sera conseill par le travail leur social lui m me pour donner une chance que le dossier passe lors de la commission de l accord collectif Apr s on se retrouve quelques mois plus tard avec une mesure qui n a pas t souhait e Concernant l valuation c est un peu la lutte des places comme pour tous On se retrouve avec des usagers pour lesquels la fin justifie les moyens et qui en cons quence n h sitent pas se d voiler tout expliquer l lu au bailleur en insistant sur l urgen
85. charges Les articles L 345 2 et L 345 2 1 du CASF d finisent le cadre l gal de la veille sociale Dans chaque d partement est mis en place sous l autorit du repr sentant de l Etat un dispositif de veille sociale charg d accueillir les personnes sans abri ou en d tresse de proc der une premi re valuation de leur situation m dicale psychique et sociale et de les orien ter vers les structures ou services qu appelle leur tat Ce dispositif fonctionne sans interruption et peut tre saisi par toute personne organisme ou collectivit Les tablissements informent en temps r el de leurs places vacantes le repr sentant de l Etat qui r partit en cons quence les personnes recueillies Aussi la loi n 98 657 du 29 juillet 1998 d orientation relative la lutte contre les exclusions g n ralise leur existence l ensemble du territoire dispositif qui n existait que dans quelques d partements depuis 1997 et rend obligatoire la mise disposition des places d h bergement vacantes ce dernier Enfin les circulaires publi es chaque ann e au moment de chaque plan hivernal pr cisent les moyens suppl mentaires allou s Le 115 assure une mission d accueil d coute et d information d valuation et d orientation notamment vers l h bergement de contribution l observation sociale en termes de connaissance et d alerte Apr s diagnostic les coutants orientent les appelants vers les h bergements et p
86. ci soient locataires sous locataires r sidents de logements foyers ou sous certaines conditions pr vues par la loi propri taires occupants en difficult Proposer un accompagnement social li au logement pour aider les m nages dans leur recherche de logement et pour les aider galement s y maintenir Cet accompagnement est assur par des associations ou certains Centres Communaux d Action Sociale CCAS Aider tout m nage en difficult occupant r guli rement son logement faire face au paiement de ses factures d eau d nergie et de t l phone Financement et organisation Le FSL est financ aujourd hui 85 par le Conseil g n ral Les parte naires co financeurs volontaires du FSL aux c t s du d partement sont ce jour les communes les bailleurs sociaux la Caisse d allocations fa miliales France Telecom EDF et Gaz de France Historiquement le FSL s est mis en place au d but des ann es 90 dans le cadre de fonds locaux g r s par les communes En 2003 il a t d cid la mise en place d un fonds unique L examen des demandes d aides est organis travers des commissions locales dont la pr paration et l animation sont assu r es soit par les communes qui ont pass convention avec le d parte ment soit par les services du d partement Ces commissions r unissent e e 14 TA Lyon 1er mai 2010 n 1002646 pr cit NI 5 le el ss Z
87. cole et le terrain Martine Noalhyt 44 Je souhaite revenir sur vos propos dans lesquels vous affirmez que les tudiants restaient en m connaissance d un certain nombre de textes de loi pourtant fondamentaux Je pense que l on distribue tous ces cours mais qu ils ne sont pas int gr s parce qu ils ne sont pas mis en pratique Il faut agir en collaboration avec le terrain afin de rendre audibles ces points d apprentissage aupr s des tudiants Lorsqu ils devront effectuer un travail pr cis ils chercheront la loi correspondante Je suis toujours tonn e de constater que les tu diants ne m morisent pas des cours pourtant r alis s Cela n accroche pas La formation en alternance a pr cis ment t mise en place pour cr er de l accroche au niveau de la pratique et que les cours th oriques prennent sens Je pense une exp rience Nous recevons des tudiants dans le cadre de l intervention sociale d int r t collectif qui ont t int gr s par groupe de six dans une association l APSI qui s occupe d accompagnement vers et dans le logement L APSI a le d sir de mon ter un centre d accueil m re enfant s qui serait une table tournante pour une pr orientation vers du logement d abord ou des r sidences sociales etc Nous avons demand aux tudiants de monter un r gle ment de fonctionnement de ces structures venir Ils ont finalement cherch la loi DALO etc Ils avaient en fait le devoir de monter un
88. conomique et sociale sciences politiques et sant publique On note une sp cialisation rela tivement vidente et nette de nos tudiants au cours de ces trois ann es de formation De plus de par l architecture des r f rentiels de comp tence nous dispensons des formations de niveau 3 savoir ducateur de jeunes enfants assistant de service social et ducateur sp cialis Bien entendu la porte d entr e de ces formations reste le travail social avec des comp tences transversales comme la communication profes sionnelle ainsi que des implications dans les dynamiques institution nelles interinstitutionnelles et partenariales De fait nous avons mis en place un travail de recherche action d s l entr e en formation Cela se d roule sur le terrain en articulation avec les professionnels lesquels nous passent commande d une question propos de laquelle ils n ont pas forc ment la r ponse Il s agit d un positionnement difficile et d licat Nos tudiants m nent l enqu te en transversalit Il est question d AS ES EJE qui poss dent alors une casquette de travailleurs sociaux lls m nent l enqu te durant deux mois et appr hendent les notions de travail en partenariat et r seau ainsi que la communication profession nelle Il s agit l r ellement de comp tences transversales des r f ren tiels professionnels lt d 9 S agissant des politiques sociales et du processus de pr paration ces preuves j vo
89. construction pour l avenir en coutant ce qu avaient dit les associations et les maires d arrondissement mais en proposant eux m mes et en participant cette construction Pendant deux ans nous avons donc travaill avec l ensemble de ces partenaires Il y a eu des consultations r guli res des organisations syndicales qui avaient aussi leur mot dire par rapport l ensemble de ce travail lt d B gt 50 Ensuite les CST S sur Paris ont ce r le de lien entre la mairie d arrondissement l ensemble des services sociaux sp cialis s comme l aide sociale l en fance Il y a un certain nombre de services sociaux sp cialis s au niveau 105 Coordinateurs Socio Territoriaux rl zZ 5 z LI Lu wW des arrondissements et puis aussi le lien avec le central Ils ont donc un r le de pivot Ils peuvent travailler des diagnostics sociaux de ter ritoire Apr s il est possible de d cider de travailler davantage sur tel ou tel aspect pr vention sp cialis e illettrisme ou accueil des familles trang res femmes probl mes de sant Suivant les territoires et en accord avec un certain nombre de diagnostics socio territoriaux faits dans le cadre de la politique de la Ville le but est de renforcer cet tat d esprit et travailler de mani re plus concert e Pour l instant les choses d marrent avec ces CST qui viennent d tre mis en place Nous aurons des CST dans l ensemble
90. contexte o les moyens sont en diminution et o les ratios d encadrement sont d un pour 25 ou 30 familles Ces ratios exigent que les travailleurs intervenant puissent b n ficier de points supports afin de ne pas se retrouver seuls La question de l accompa gnement et des risques doit v ritablement tre g r e par les directeurs de p le lt d L accompagnement ne doit pas tre s lectif et doit per mettre une entr e tous Il s effectue n anmoins avec une prise de risque particuli rement importante notamment en cas d impay s comme cela a t soulign La gestion du dispositif Solibail est de ce 10 Directeur du p le Adulte Famille l association ARFOG LAFAYETTE 3 z Li cc Lu a point de vue relativement complexe Le deuxi me enjeu est d appor ter aux professionnels les moyens de questionner et de repenser leurs pratiques Cela s applique tout particuli rement au mod le de l accompagnement qui est me semble t il particuli rement en cause concernant la place des usagers Il y a l quelque chose repenser profond ment Mon troisi me enjeu consiste proposer aux professionnels engag s dans l accompagnement et dans le diffus une logique de plateforme En effet le diffus repr sente d sormais 60 de l accueil et de l h bergement Un appui structur viendrait aider l ensemble de ces dispositifs Je vous d taillerai cela plus pr cis ment tout l heure Le quatri me
91. couche dehors ce soir 23 heures devant la tente de la rue de la Montagne 2 e Sainte Genevi ve Gr ce vous aucun homme aucun gosse ne couchera y I s A 1 ce soir sur l asphalte ou les quais de Paris Merci i i S 4 En janvier 1954 deux drames meuvent particuli rement l opinion un b b g de trois mois meurt de froid en Seine Saint Denis dans une carcasse d autobus o ses parents ont cru pouvoir trouver refuge et une femme g e de soixante cinq ans succombe une hypothermie sur le boulevard S bastopol Paris Elle serrait dans une main un arr t d expulsion mesure alors appliqu e en toute saison Se saisissant de ces drames l Abb Pierre de son vrai nom Henry Grou s prend t moin l opinion publique et d nonce le pi tinement de la reconstruction de logements qui a d but apr s guerre II d nonce aussi la politique du logement du Gouvernement alors que la construction de logements sociaux pi tine et que dans la nuit m me o meurt le petit b b le Conseil de la R publique S nat diff re l examen d un cr dit de 1 milliard de francs pour les Cit s d urgence Cet appel raisonne alors que le grand froid frappe les villes de France il fait 13 C Paris le 1 f vrier tandis que les H pitaux et asiles de nuit affichent complet et que de milliers de personnes trouvent refuge dans de dangereux abris de fortune La lib ration venait d tre f t e il y
92. crise p troli re comme en t moigne au moins deux textes l gislatifs La circulaire du 30 novembre 1971 relative aux formes d urbanisa tion adapt es aux villes moyennes qui interdit toute construction de tours ou de barres dans les agglom rations de moins de 50 000 habitants La circulaire du 15 d cembre 1971 relative l action sociale et cul turelle dans les ensembles d habitation qui pointe le malaise qui se d veloppe parfois dans les grands ensembles et soul ve entre autres difficult s la question de la d linquance des jeunes dans ces quartiers L arr t de mort de la politique des Grands Ensembles est symbolis par la circulaire relative aux formes d urbanisation dites grands ensem bles et la lutte contre la s gr gation sociale par l habitat d Olivier Guichard en 1973 La politique des villes nouvelles prend le relais pour la production de logements mais la crise cons cutive au premier choc p trolier change la donne au del de ce que les politiques du logement pr voyaient Apr s avoir culmin en 1973 le rythme de la construction neuve baisse nouveau et une obligation de r forme en profondeur de la politique du logement en France s impose 7 Le temps de la d sillusion 1973 1977 la fin de l Etat Providence et l individualisation du soutien tatique j Les ann es 1973 et 1974 marquent un tournant majeur dans la vie de la soci t fran aise Elles mar
93. d urgence ire 12 4 Le plan Courant et les Zones Urbaniser en Priorit 1953 1957 les bases de la politique du logement locatif grande chelle ou Grand Ensemble 13 5 Transit et bidonvilles 1954 1985 les exp riences du logement de banlieue face l urgence de la grande pr carit cssssscsssssessssoecessercessstocsssoerossoecosssrccesssoesssseccesotresssssesss 14 6 La politique du Grand Ensemble 1965 1975 le mod le de la production de masse de Cit s locatives sens 15 7 Le temps de la d sillusion 1973 1977 la fin de l Etat Providence et l individualisation du soutien tatique 16 8 Une politique du logement qui s inscrit durablement dans la crise 1975 2005 la politique de la ville ou le traitement social du logement eea T TO E EAE 18 9 Un h bergement pr caire qui affronte la r surgence inattendue du sans abrisme 1993 2006 l av nement de l urgence sociale ou la tentation de l humanitaire domicile sssssessssssssssseeessssssseessssnnosossssssnnooosossssnoesonesssseeosenosseeeeesesenoee 21 10 Le d veloppement in dit d une synergie politique historique 2007 2009 la fin du Grand Partage entre h bergement et logement eea AER 25 11 Un accompagnement social vers l habitat le d fi de l acc s l h bergement et au logement pour tous sssesssssoscssserccssstocesssoesssoececsoccoesssoessssoccossececssstceessserossoeceessrce
94. de logement L h bergement se fait sans conditions r glementaires de res sources Il s agit d un accueil inconditionnel c est dire sans s lec tion des publics accueillis et sans condition de r gularit de s jour Au del de la mise l abri les CHU peuvent aussi proposer une valua tion de la situation des personnes et une orientation vers des structures d insertion adapt es Ces tablissements peuvent tre financ s en dotation globale statut CHRS ou par subvention convention Centre Scientifique et Technique du B timent CSTB Le CSTB est un tablissement public fran ais caract re industriel et commercial EPIC cr en 1947 aux fins d accompagner la reconstruc tion d apr s guerre en France Il tait notamment un outil charni re du Minist re de la Reconstruction et de l Urbanisme MRU apr s la guerre de 1939 1945 Aujourd hui il est plac sous la tutelle du Minis t re de l cologie de l nergie du D veloppement durable et de la Mer Acteur public ind pendant au service de l innovation dans le b timent le CSTB exerce quatre activit s cl s recherche expertise valuation diffusion des connaissances qui lui permettent de r pondre aux ob jectifs du d veloppement durable pour les produits de construction les b timents et leur int gration dans les quartiers et les villes Centres de Stabilisation CS Ce type de dispositif vise avant tout un public tr s d socialis l
95. de Paris fin 2014 lt q Martine Noalhyt Ce que vous nous d tes me fait penser aux regrou pements de circonscriptions qui repr sentaient peu pr s 200 000 habitants comme un arrondissement 62 II y avait des responsables territoriaux pr vus par les textes Nous avons donc le sentiment que Paris du fait de sa complexit a re joint l organisation r glementaire qui tait au d part de la cr ation de ces regroupements de circonscription Je me dis en vous coutant que c est trange d entendre dire qu il faut des travailleurs sociaux qui vont au devant des personnes J ai t assistante sociale dans les ann es 80 et nous tions tout le temps chez les gens On a l impression qu il y a eu un mouvement qui a rendu les travailleurs sociaux de plus en plus administratifs et qu on leur demande finalement de retourner aux sources dans un mouvement qui fait que ce n est pas tout fait la m me place Ce que vous nous d tes peut tre entendu de fa on un peu paradoxale lt d Olga Trostiansky 50 II y a sur Paris un certain nombre de tra vailleurs sociaux qui passent beaucoup de temps trouver des places d h tel pour les personnes qui sont dans la rue Personnellement je me demandais quel tait l int r t d avoir des travailleurs sociaux pour ce type d activit Nous avons consid r que cela tait important car nous souhaitons sur Paris qu il n y ait pas d enfant qui dorme dans la rue Apr s nous ch
96. de l H bergement et du Logement Bernard Cavat Directeur g n ral de l association de Pr vention Soins et Insertion ASPI Bruno Torregrossa Educateur sp cialis Un chez soi d abord Charlotte Broutta Educatrice sp cialis e Sauvegarde de Paris Claude Chevrier Directeur du p le hommes femmes au CASVP Dani le Senez Directrice adjointe de la Direction R gionale de la Jeunesse des Sports et de la Coh sion Sociale Denis Laurent Pr sident de la F d ration des associations pour la promotion et l insertion par le logement Ile de France d l gu g n ral des solidarit s nouvelles pour le logement de Paris Dominique Braye Pr sident de l ANAH et de la Communaut d Agglom ration de Mantes Yvelines Ancien s nateur des Yvelines et copr sident avec Paul Boucher du comit de suivi du DALO en le de France Eric Pliez Directeur g n ral d AURORE velyne Fikuart Charg e de cours sur le logement fili re ducateur sp cialis premi re ann e IRTS Paris IDF Antenne de Seine et Marne Florence Giancatarina Chef de service d un centre de stabilisation et du dispositif Accompagnement Vers et Dans le Logement DALO Droit Au Logement Opposable volet accompagnement en Seine Saint Denis pour le Comit d Entraide aux Fran ais Rapatri s Fr d ric Petitta Vice pr sident du Conseil G n ral de l Essonne en charge du logement et de l habitat conseiller g n ral du canton de Sainte
97. de la pratique de l autre Ce travail permet de travailler ensemble II convient d aller vers des consensus Cela est compliqu gt 32 Nous avons pr c demment cit Aurore lequel est un adh rent d Interlogement de la FNARS adh rent national de la FNARS tant au niveau r gional que National Une association de cette taille et une association d h berge ment de Seine Saint Denis de taille plus modeste semblent diff rentes l une de l autre Cela n est pas simple Le travail au sein des SIAO et au del dans la pratique quotidienne est obligatoire Nous sommes oblig s de nous expliquer de trouver un consensus et un modus vivendi pour travailler ensemble Je pense que nous devrions galement limiter la mise en concurrence En effet en mutualisant en adoptant des m thodes de travail communes en fixant des r gles thiques de fonction nement entre associations en r pondant ensemble des appels projets nous devrions parvenir ce que le travail en r seau produise de la valeur ajout e y compris au regard de nos autorit s de contr le lt gt 49 Lorsque chacun porte une parole divergente de l association d c t cela est dommageable au public Dans l int r t des personnes accueillies il semble important que nous puissions laborer des processus de partenariat lt Mes propos rel vent ici de la tarte la cr me J en ai pleinement conscience Il y a quelques ann es j ai sou tenu u
98. de la pension lui tombent sur la t te elle s est demand e o tait le travailleur social R cemment j ai assist un forum la mairie du 10e sur les exclusions o l on a abord ces questions de mani re approfondie Des pr conisations ont t nonc es notamment en ce qui concerne les conseils de vie sociale Des salari s taient galement pr sents ce forum et inscrits aux ateliers Les sala ri s doivent vraiment s impliquer dans ces conseils de vie sociale Mais il se trouve que les d l gu s dans ces instances ne sont pas vraiment pris en consid ration leur pouvoir est limit lt d David 4 Vous avez dit que vous n avez pas entendu parler des ruptures familiales Je ne suis pas n dans la rue j ai eu une famille d ac cueil j ai eu du travail j ai rencontr une femme j ai eu un enfant on a divorc je me suis retrouv la rue une nouvelle fois j ai rencontr une autre femme je me suis remari j ai eu un autre enfant on a divorc et je me suis retrouv encore une fois la rue chaque fois qu on rechute dans la rue on n oublie pas on n oublie pas les codes les fa ons de s en sortir pour manger pour se laver pour aller aux toilettes Dans certaines villes j allais dans un McDo et je prenais un ticket de caisse sur lequel tait crit le code des toilettes Par rapport aux enfants quand on est en rupture familiale le probl me est lorsque le p re est contraint de verser un
99. de secteur les conseillers en insertion professionnelle les avocats en cas de situations de divorce prononcer les propri taires les agences immobili res les gardiens C est assez vari avec en arri re plan cette id e de dur e 2 Les r seaux d interfaces auraient plut t voir avec la DRIHL les bail leurs et les collecteurs Cela permet d tre le lien entre les personnes et ces instances 3 Puis le r seau d inscription g ographique Parfois des personnes sont amen es tre relog es dans des villes qu elles ne connaissent pas Un temps est consacrer la visite du quartier pour rep rer l cole la vid oth que la biblioth que le CCAS la mairie le psychologue l h pital Tout ce qui fera vivre leur futur quotidien 4 Un r seau partenarial propre li l quipement du logement Je pense notamment aux partenaires de la bourse solidaire de l quipe ment d Emma s D fi aux partenaires nous aidant au d m nagement Travail au clair Ils sonttr s sp cifiques notre activit et l implan tation de notre association lt d Au del de l aide nous les travailleurs sociaux avons le sentiment que l objectif principal est de faire du lien de remettre en mouvement de pratiquer de la m diation En sommes humaniser les dispositifs en re pla ant les personnes dans un tout Cela leur permet de sentir qu il y a du monde derri re Voici une petite anecdote ce sujet Nous avons or gan
100. dehors m me de la r gion parisienne Cela aussi peut interpeller Personnellement je suis sur une ville canton Sainte Genevi ve des Bois Il y a sur le ter ritoire communal un h pital psychiatrique en activit qui avait par le pass plus de 1 000 patients C tait l poque o on envoyait les malades psy la campagne Sur ce site j ai une structure qui mobilise le 115 parisien le SAMU social J ai sur mon territoire communal quelques personnes SDF qu on ne peut pas adresser dans ce centre d h berge ment qui est sur le territoire communal ce qui est compl tement fou pour nos populations qui connaissent l existence de ce centre sur la rl zZ 5 z LI Lu wW commune et qui se retournent tr s justement vers leurs lus en leur demandant pourquoi malgr l existence du centre ils ne peuvent pas apporter de solutions d h bergement aux personnes SDF lt d Sur la question de l h bergement des SDF parisiens j ai entendu que madame la vice pr sidente tait pr te en parler avec les d partements franci liens Je suis pr t avoir le d bat nous pourrons en parler ouvertement Je voudrais ensuite revenir sur l intervention faite par la responsable du centre d h bergement et galement par la responsable de l asso ciation B gt 48 Je ne suis pas suffisamment sp cialis pour savoir quel doit tre le vade mecum d un bon travailleur social si tant est qu on puis
101. des candidats sont examin s en commission d attribution Cette commission attribue les logements HLM en priorit aux demandeurs suivants De personnes en situation de handicap ou de familles ayant leur charge une personne en situation de handicap De personnes mal log es d favoris es ou rencontrant des difficult s particuli res de logement pour des raisons d ordre financier ou tenant leurs conditions d existence De personnes h berg es ou log es temporairement dans un tablis sement ou un logement de transition De personnes mal log es reprenant une activit apr s une p riode de ch mage de longue dur e De personnes mari es vivant maritalement ou li es par un pacte civil de solidarit justifiant de violences au sein du couple ou entre les partenaires sans que la circonstance que le conjoint ou le partenaire li par un pacte civil de solidarit b n ficie d un contrat de location au titre du logement occup par le couple puisse y faire obstacle Cette situation est attest e par une d cision du juge prise en application de l article 257 du code civil ou par une ordonnance de protection d livr e par le juge aux affaires familiales D cisions Le d lai d attente calcul partir de la premi re demande de logement dans le d partement varie d un d partement l autre en fonction no tamment de l importance et de la nature des demandes par localit et de l offre Lorsque le demandeu
102. des logements collectifs ou individuels une poli tique centralis e ou d centralis e donner une priorit la r solution urgente d une intense crise du logement ou l laboration d une politique de long terme construire des logements types adapt s tous les Fran ais ou des logements sp cifiques pour chaque classe sociale en particulier les travailleurs les plus modestes etc Ce sont les r ponses progressives ces questions qui vont permettre de cr er une politique du logement en France partir des ann es 1950 dans un mouvement coordonn par les acteurs publics et co construit par la soci t civile syndicats architectes ing nieurs entrepreneurs associations de locataires et de familles etc des fronti res transcender des synergies construire Au lendemain de la guerre la France est confront e une crise aigu du logement dont les causes sont li es aux cons quences des bombar dements environ 500 000 logements d truits et pr s d un million d grad s plus ou moins fortement mais aussi celles de l exode rurale qui n avait pas t suffisamment anticip e Les effets de cette crise du logement sont multiples et composent une situation dramatique qui fait de la France un pays de mal log s 3 1 personnes par logement 2 7 pi ces par logement 5 de logements avec WC et sanitaires 45 des logements sont surpeupl s dont pr s de 30 en sur peuplement critique 9
103. diation locative qui permet un propri taire de louez son logement une association exp riment e conventionn e par la pr fecture de votre r gion qui devient votre locataire L association assure le paiement des loyers mensuels et des charges l entretien et la remise en tat du logement s il y a lieu hors v tust normale Les occupants du logement sont accompagn s du rant toute la dur e de leur contrat par l association SOLIBAIL offre la s curit du paiement des loyers le maintien en tat du logement une gestion professionnelle et sans frais l assurance de r cup rer le bien terme Taxe Fonci re sur les Propri t s B ties TFPB Imp ts directs per us par les collectivit s territoriales r gions d par tements communes pour contribuer au d veloppement des quipe ments collectifs et des services propos s Tr s Haute Performance nerg tique THPE Les b timents THPE ont une consommation nerg tique inf rieure de 20 la r glementation thermique actuelle 5 le el ss Z Q w JU lt ee 5 Z el FS Sz e gt el SS pe ea AS La De Union Sociale pour l Habitat USH Anciennement Union Nationale HLM l Union Sociale pour l Habitat regroupe les organismes gestionnaires de constructeurs de loge ments sociaux en France L USH est le premier propri taire de loge ment en France avec 3 5
104. duire mon propos en retra ant les principales tapes de l volution des politiques sociales L un des fondements majeurs de l volution des po litiques sociales vers un accompagnement social global est inscrit dans le rapport Schwartz qui d peint l approche des situations en quipe pluridisciplinaire afin de favoriser l insertion sociale et professionnelle des jeunes Cette approche s est tendue en 1989 avec la mise en place du RMI Dans ce contexte la d marche d insertion n cessitant une approche transversale et pluridisciplinaire le dispositif s est alors dot de cellules techniques d appui qui rassemblaient les travailleurs sociaux et partenaires de l acc s l emploi et au logement Au fil du temps la politique de prise en charge s est effac e au profit d une politique d accompagnement Sur ce point il est int ressant de tenter de comprendre les volutions des politiques sociales et la fa on dont il convient de les qualifier Les principaux temps institutionnels suivants sont noter car ont en tra n des volutions majeures du travail social Une tape importante est la loi du 2 janvier 2002 qui place l usager au centre du dispositif En 2007 la loi sur le droit au logement opposable DALO du 5 mars 2007 pr cise que Toute personne accueillie dans une structure d h bergement d urgence doit pouvoir y demeurer d s lors qu elle le souhaite jusqu ce qu une orientation lui soit propos e Cette orienta
105. duquel il convient de discuter lt d Des dispositifs qui ratent souvent la cible de leur public 26 J illustrerai mon propos d un exemple Au sein de la DDASS en 2009 nous avons men une tude relative aux personnes h berg es dans toutes les structures d h bergement de la Seine Saint Denis Le but de ce travail consistait faire parler les personnes sur leur v cu Une question cl subsistait Avez vous connaissance de l tat d avan cement de votre dossier de logement La r ponse me semble gra vissime De nombreux individus si ce n est une majorit ont r pondu je cite qu ils ne savaient pas du tout o en tait leur dossier de logement Pour eux il s agit l d un v ritable jargon Ils se trouvent dans une position attentiste entre les mains d un travailleur social le quel peut ou non avoir d pos un dossier de logement au service de la ville au DALO aux accords collectifs Pour le public la question du code d acc s au logement semble r ellement probl matique II ne la ma trise pas L information relative aux codes d acc s et aux dispositifs ne para t pas vidente Non seulement les publics sont exclus du logement et de l h bergement faute de place et du fait de la pr carit conomique mais ils sont galement exclus des dispositifs d acc s Autrement dit on observe dans les commissions DALO j en ai fait partie des indi vidus disposant d un dossier DALO mais
106. e mais pr voit un renforcement du dispo sitif pour faire face aux p riodes de grand froid La logique de mise disposition de places d h bergement d pend alors de la gravit des conditions m t orologiques Chaque ann e jusqu en 2012 avant l hiver le minist re de r f rence concevait une circulaire qu il adresse aux pr fets Le texte donne un cadre en ce qui concerne les mesures ad quates ouvertures de places suppl mentaires recours aux h tels obligation de pr venir les secours en cas de refus de prise en charge augmentation de la capacit de r ponses du 115 ouverture de lieux d accueil la nuit renforcement des maraudes information en temps r el du minist re etc Chaque ann e voit se d cliner des orientations sp cifiques en fonction des questions du moment En annexe la r gle d ouverture de places suppl mentaires est rappel e selon une chelle de niveaux de 1 3 le niveau 1 correspond une temp rature positive le jour et com prise entre 0 et 5 C la nuit le niveau 2 correspond une temp rature n gative et le jour et comprise entre 5 C et 10 C la nuit le niveau 3 correspond une temp rature n gative le jour et inf rieure 10 C la nuit Chaque r gion publie son plan qui permet de rappeler les ressources institutionnelles locales responsables du suivi et des moyens de transmettre l information fiche de suivi etc Chaque d partement poss de d un comit de pilotage pour suivr
107. effet au sein de certaines communes la municipalit n a pas t impliqu e dans la construction de la r sidence sociale ou dans son animation De fait elle ne con oit pas qu elle poss de un r le jouer Les travailleurs sociaux n ont pas conscience de ce point Ils n invitent donc pas au comit de pilotage le service habitat de la ville 21 Par ailleurs s agissant de l volution des politiques sociales logement h bergement on note la diversification des publics De puis une cinquantaine d ann es le nombre de personnes percevant des minima sociaux est en augmentation Ces individus ne constituent pas pour autant des publics non autonomes J insiste particuli rement sur ce point lequel fait d bat ce jour Il existe des conceptions diff rentes S agissant du regard port sur les publics Pour certains ces publics ont besoin d un accompagnement intensif et durable parce qu ils sont pri v s de logement et se trouvent dans des structures d h bergement De l avis d autres professionnels la structure d h bergement doit constituer un passage le plus court possible un levier vers le logement En r alit d un professionnel l autre une repr sentation fondamentalement diff rente existe Me concernant cela figure galement dans les travaux de l ODAS on note que deux tiers des publics b n ficiaires des minima sociaux sont autonomes Le terme autonomie est donc un pi ge mon sens propos
108. en la mati re Je voudrais dire qu il ne faut pas que les diff rentes politiques aboutis sent une sp cialisation de certains territoires Pendant trente ans le Mantois a t le d versoir des populations pr caris es de l ouest de l Ile de France c tait pratique avec une immense ZUP un peu loin de Paris et donc qui ne faisait pas trop de bruit Cela fait quinze ans que nous travaillons un r quilibrage en termes de logement non pas en di minuant notre nombre de logements sociaux en absolu mais en le di minuant en relatif On augmentait la construction de nos demandes de logement priv lt d 53 Pour toutes les politiques que nous avions mises en place pour aider les populations tr s sp cifiques comme les familles polygames nous avons toujours revendiqu le fait de nous en occuper nous m mes Ce sont des probl matiques que nous connais sions et dont on pensait que si d autres s en saisissaient s ils ne met taient pas les moyens les r sultats n auraient pas t l C est pour cela que vous entendez beaucoup moins parler de Mantes la Jolie et du Val Fourr II y a un travail avec les populations qui est tr s proche mais le logement a jou un tr s grand r le dans la pacification du Val Fourr parce que le logement s est fait d une fa on totalement thique et im partiale Je remercie d ailleurs mes services qui font quelquefois un lt LS i Ww
109. enfants on ne compte que tr s peu d hommes Cela n est pas courant On compte un gar on dans notre promotion Cela ne tient il pas l tymologie des mots On parle en effet d ducatrice de jeunes enfants d assistante de service social Vos propos s agissant du concours m interpellent Cela est trange Notre soci t conna t de fa on croissante la pr carit Les besoins en profes sionnels du social augmentent Je n ai pas r ponse votre question mais celle ci me fait r fl chir Je souhaite ajouter quelques l ments concernant la sp cialisation Cette derni re est int ressante mais je trouve dommage qu il existe un choix Ces mati res me semblent en effet importantes pour tout le monde De fait cette id e me fait peur Intervenante dans la salle 12 La sp cialisation n emp che pas que chacun b n ficie d une formation polyvalente Un groupe d tu diants aura simplement le choix d approfondir un des espaces En tant qu assistant social il est impossible de faire l impasse sur la protection de l enfance ou sur le handicap Il n en est d ailleurs pas question Pour certains tudiants il sera possible d approfondir via par exemple un stage tr s encadr un th me ou un travail avec un public particulier II s agit d un module lequel dure 80 heures lt d Intervenant dans la salle 46 Nous sommes finalement en train 77 Instituts de Formations de Soins Infirmiers zZ S 5
110. enjeu est de d velopper l accompagnement AVDL diff renci II s agit mon sens d un mode adapt pour l accompagnement dans le logement II s agit galement de d velopper une offre de formation interne et externe Les nouvelles pratiques impliquent elles de nouvelles postures des travailleurs sociaux et si c est le cas modifient elles le rapport l usager l argumentation en faveur de l intervention domicile une sp cificit de l AVDL D 38 Sinterroger sur les nouvelles pratiques revient se poser la question de ses supports de ses mod les et de ses postures L accom pagnement est en lien troit avec son support et son mode d h berge ment Que l on soit en regroup ou en diffus en espace institutionnel ou en espace personnel l investissement des personnes n est absolu ment pas le m me Les collectifs et regroup s sont des zones sous influence alors que l appartement est une zone prot g e Cette position de la personne dans le lieu de vie est du point de vue de la formation relativement importante clairer Elle est en effet en lien troit avec la conduite de l accompagnement Le mode collectif n est clairement plus investi Pour les professionnels il pr sente plus d inconv nients que d avantages m me s il convient encore l urgence une mise l abri et de courts s jours il est en revanche abandonn pour l inser tion Cela est notamment d des probl mes de manque d intimit ou de
111. environnement d sir par l usager ou sa fa mille Nous avons rappel la loi 2002 2 via la mise en place des CVS lesquels permettent aux personnes travailleurs sociaux et usagers de mieux comprendre de mieux appr hender le contexte dans lequel ils se trouvent Ce dispositif permet par ailleurs de mieux se comprendre Il est essentiel de prendre en compte ces deux niveaux de compr hen sion Enfin s agissant de la comp tence des travailleurs sociaux il convient de prendre en compte le choix de la personne et le fait collectif Il s agit l d une forme d alternance entre le souci de la gestion de l quit de traitement et le particularisme de l individu Dans un troisi me temps nous avons abord des l ments ayant mis en avant le fait que la formation des tudiants en politiques sociales met davantage l accent sur l approche m thodologique Cela consiste s impliquer dans les dynamiques partenariales institutionnelles et interinstitutionnelles La pr paration aux preuves des diff rents DE prendrait le dessus sur l enseignement global et complet de chaque po litique social dans son int gralit avec des contingences des imp ratifs de formation et d articulation entre cette formation pratique avec un accent mis en avant s agissant de la formation des tudiants en stage Le centre de formation ne peut pas forc ment tout couvrir Il s agit bel et bien d une formation en alternance avec un versant th orique et un
112. er un service d accompagnement vers et dans le logement pour les m nages reconnus prioritaires au logement par la loi DALO tr s peu connue des services sociaux Ces m nages n ayant re u aucune propo sition de logement dans les d lais impartis par la loi peuvent effecti vement b n ficier d une aide sociale Dans le cas o la famille serait pr te acc der au logement une question se pose a t elle besoin d tre accompagn e par des travailleurs sociaux dans cette d marche Si oui une quipe charg e de l valuation sociale rencontre les m nages pour un entretien d valuation lt d Dans le cadre de l accompagnement AVDL il existe trois types d accom pagnement l accompagnement vers l accompagnement lors l accompagnement dans L accompagnement est ensuite assur par le service AVDL et prend effet la suite de l entretien d valuation La finalit est de permettre aux m nages d tre relog s et de pouvoir sol liciter les aides n cessaires pour l accession au logement Ce mod le d intervention propos e aux familles en situation de mal logement est sensiblement identique celui propos en structure pour les familles qui seraient pr tes au logement Seule la trajectoire des personnes dif f re mon sens En effet en int grant les services AVDL en septembre je me suis vue dans la n cessit d adapter la th orie la pratique pour aider ces m nages dans le cadre des objectifs fix s par
113. est l pour vous faire entrer dans le moule dans les normes soci tales alors que le travailleur social qui intervient dans le cadre associatif a un c t beau coup plus humain et accompagne les gens avecune plus grande com pr hension de leurs probl mes personnels Le travailleur social du monde associatif est plus l humainement que techniquement lt d II faut se demander comment les tudiants destin s devenir des travailleurs sociaux se positionnent dans l accompagnement des grands exclus Il y a deux ans un module de formation avait t cr desti nation des jeunes en service civique intervenant dans le cadre de ma raudes J avais eu l occasion d intervenir dans le cadre de ce module sur le th me de la connaissance du public et l j ai rencontr des jeunes et j ai vu l volution du travail social en trente ans Ce n est plus unique ment une logique de solidarit mais une approche pleinement huma niste 2 Autrefois l accompagnement social s apparentait du mis rabilisme et cherchait tout prix ce que la personne sorte de l ex clusion Aujourd hui fort heureusement ce n est plus a Nelson Man dela a dit Tout ce qui est fait pour moi sans moi est fait contre moi Aujourd hui l accompagnement social est la co construction d un par cours Cela veut dire aussi que l usager peut apporter quelque chose au travailleur social Ce sont deux personnes avec des parcours diff rents qui ensemble
114. est territorialis et s inscrit dans l horizon temporel des contrats de plans 1994 1999 puis 2000 2006 Une g ographie prioritaire en extension Les actions conduites s appliquent des territoires urbains cibl s comme prioritaires du fait de leur pr carit Progressivement les zones politiques de la ville ont t tendues de quelques quartiers parti culiers l essentiel voire la totalit d une ville ou d une agglom ra tion D apr s la Cour des comptes parmi les 751 Zones Urbaines Sensibles ZUS d finies par l Etat en 1996 aux 717 de m tropole le nombre d habitants concern s s levait 4 46 millions en 1999 La chronologie de la politique de la ville Le d veloppement de la politique de la ville en France constitue une v ritable saga multiplies rebondissements dont voici les principales r f rences chronologiques chronologie exhaustive 1977 Invention de la proc dure Habitat et Vie Sociale HVS Elle est destin e r habiliter les HLM d grad s 1982 1988 Invention de la proc dure du D veloppement Social des Quartiers DSQ A la suite des rapports Schwartz Bonnemaison et Dubedout Schwartz L insertion professionnelle et sociale des jeunes 1981 Bonnemai son Face la d linquance pr vention r pression solidarit 1982 Dubedout Ensemble refaire la ville 1983 la proc dure de DSQ vise am liorer tous les aspects de la vie quotidienne des
115. et de l Am nagement la d finition des objectifs de logement sur les territoires concern s Se loger Pour favoriser l acc s au logement des personnes d munies la DRIHL met en place des passerelles entre les services en charge de l h berge ment et ceux qui g rent l acc s des m nages au logement social ou aux e NI 5 le el as Z am w Z lt s LLJ E Z SS ss Sz e Z LU es S ea SS La LL dispositifs transitoires Solibail par exemple II s agit de cr er des dispositifs pour favoriser l entr e des m nages dans le logement social ou de droit commun ou de trouver des alternatives permettant aux personnes de b n ficier l accompagnement avant d entrer dans un logement classique La demande r nov e de logement social est l un des outils destin favoriser l ad quation entre les offres de logement vacant et les demandes des m nages La DRIHL est en charge des dos siers de m nages DALO notamment dans son aspect relogement Habiter mieux Pour am liorer la vie des m nages d j log s la DRIHL dans ses unit s territoriales met en uvre la r novation urbaine Elle agit pour faire de la r duction de la pr carit nerg tique une r alit La DRIHL travaille galement la r sorption de l habitat indigne Pour apporter la connaissance n cessaire l accomplissement des missions de la DRIHL la pr pa
116. et de la contrac tualisation Notre travail doit respecter des d lais d intervention impartis ne serait ce que pour des raisons de financements On demande aux travailleurs sociaux d atteindre des objectifs dans un temps d fini Je ne sais pas si nous pouvons trouver une formule g n rale sur l adh sion Nous devons chaque fois nous interroger sur ce qui a motiv l adh sion ou au contraire son refus Nous avons travaill sur la mission initiale de l AVDL en faisant du recensement et du diagnostic initial de public DALO Or seul un tiers des familles que nous rencontrions pouvait avoir besoin d un accompagnement social Nous consid rions que les deux autres tiers n en avaient pas besoin Ils avaient un probl me de mal logement d une carence de logement Ces personnes en ont effectivement assez de rebondir d une structure l autre D autre part il est souvent pr vu de donner un logement en contrepartie d une acceptation d un accompagnement social Nous devons dans un d lai tr s court prouver l int r t de l accompagnement une famille Je ne suis pas certain que cette question de l adh sion ait une r ponse g n rale Nous devons questionner notre l gitimit intervenir et chercher savoir ce que nous lui apportons Nabil Neffati La question de la l gitimit de l intervention du travail social domicile est elle pos e Autrement dit quelle l gitimit pour l intervention domicile
117. et la FNARS nous aide beaucoup Elle nous permet d changer sur nos diff rentes cultures Par ailleurs elle nous permet de mettre en place des outils lt d La grille d valuation et de diagnostic partag un outil commun de communication et de partage d informations Evoquons la grille d valuation et de diagnostic partag Cette derni re nous tient c ur Derri re cet outil pratico pratique il s agit de dialoguer ensemble y compris entre professionnels du travail social et collaborateurs de bailleurs HLM Nous pouvons alors communiquer d apr s une base commune Cette derni re permet au travailleur social de signaler les informations importantes pour le bailleur afin de trouver la solution logement la plus adapt e et de p renniser l acc s au loge ment dans de bonnes conditions Cette base commune permet gale ment le respect de la confidentialit Le bailleur ne doit pas tout conna tre de la situation de l usager De mon point de vue cet outil semble donc tr s int ressant Il permet le dialogue et l change sur une base commune partag e D 21 Malgr ce progr s de nombreux a priori restent pr sents et ce tant du c t des bailleurs sociaux que des travailleurs sociaux L enjeu consiste pr cis ment d passer ces pr jug s S agissant des bailleurs so ciaux ces derniers ont tendance consid rer que l accompagnement social r soudra tout II s agit l d une erreur vidente Les travaill
118. et pour l inclusion sociale il est apparu n cessaire d organiser des Etats G n raux du Travail Social EGTS dans une ambition de refon der cette profession particuli rement questionn e par les volutions des politiques sociales Ce contexte am ne le gouvernement dres ser plusieurs constats Une remise en cause de la posture traditionnelle des professionnels avec des attentes de plus en plus nombreuses et parfois contradictoires Des organisations de travail et des pratiques de management pas tou jours adapt es Un risque d isolement des travailleurs sociaux source de repli et d usure professionnelle Un risque de malentendus sur les responsabi lit s des travailleurs sociaux dans la mise en uvre des diff rentes politiques sociales Les EGTS visent solliciter l ensemble des acteurs du champ d interven tion du travail social afin de pr parer un plan d actions pour donner aux politiques sociales les professionnels dont elles ont besoin pour leur mise en uvre Pr alablement des assises territoriales sont pr vues entre l automne 2013 et 2014 En Ile de France les th mes de r flexion sont l acc s au logement et l h bergement et les compl mentarit s des m tiers La loi ALUR Enfin une nouvelle grande loi cadre tente nouveau de r pondre la crise du logement mais aussi favoriser l acc s l h bergement Il s agit de la loi pour l Acc s au Logement et un Urbanisme R nov
119. et un volet logement autonomie de gestion historique et situation actuelle du logement tat des d marches en cours besoins et attente du m nage Il doit finalement d finir si un accompagnement est ou non justifi et dans l affirmative d finir l intensit de l accompagne ment n cessaire l ger moyen ou approfondi sa dur e pr visionnelle et donner les crit res de r ussite de l accompagnement pr conis Il doit tre accept par la personne concern e Ce diagnostic est ensuite transmis au prescripteur de l AVDL et le cas ch ant un op rateur agr qui se chargera de r aliser l accompagnement prescrit Silhouette vieil homme DRIEA Guiho l accompagnement vers et ou dans le logement Effectu par un op rateur diff rent de celui qui a mis le diagnostic l accompagnant met en uvre les prescriptions du diagnostic Il a pour objectif de permettre au m nage d acc der un logement et de pouvoir le g rer en autonomie Suivant les prescriptions du diag nostic l accompagnement sera orient vers la recherche de loge ment sa gestion et ou la vie sociale dans et hors du logement L accompagnement prescrit par le diagnostiqueur peut tre l ger niveau 1 4 heures par mois moyen niveau 2 8 heures par 0 nn SSSR T 8 URSS SOUS SSSR OO RSS RO T mois ou approfondi niveau 3 16 heures par mois il peut permett
120. exproprier les terrains sur lesquels sont install s les bidonvilles afin de les am nager pour construire des logements L intensification de la guerre d Alg rie et de la migration en m tropole donne un nouveau tour ces premi res tentatives le nombre de cit s construites en pr fabriqu s augmente les familles peuvent d sormais tre dispers es malgr le principe initialement adopt et des structures en prennent la gestion SONACROTALS partir de la fin des ann es 1960 le probl me des bidonvilles prend une nouvelle ampleur avec l arriv e de nombreuses familles en particulier portugaises La SONACROTRAL devenue SONACROTRA reste le principal gestionnaire et tend son offre l ensemble des trangers En 1970 le recensement d nombre encore pr s de 400 bidonvilles La m me ann e afin de faciliter les moyens l gaux de les supprimer l Etat fait voter la loi dite Vivien en 1970 qui pr voit une proc dure d expro priation sp cifique d rogatoire la proc dure d expropriation de droit commun pr vue par la loi Debr qui s est montr e finalement peu efficace qui permet au pr fet de d clarer irr m diablement insalu bres les immeubles pr sentant des caract res d insalubrit auxquels il ne peut tre rem di par la r alisation de travaux En 1971 avant ce d ploiement g ographique les Hauts de Seine comptaient la moiti de ceux construits en r gion parisienne et plus du quart du total natio
121. fa on tr s conceptuelle On se trouve en effet dans une re cherche d id al de protection sociale Pour que ce syst me perdure une logique de tra abilit et d efficience qui n est pas forc ment n gative existe Or le partage de la formation permettrait de r pon dre aux questions S agissant du temps attribu aux formateurs nous sommes pr cis ment en pleine r flexion concernant un volume horaire d di cette alternance Je me suis empar e du sujet et la direction a suivi Nous tentons de trouver du temps pous ces formes Les relations entre sites qualifiants et centres de formation sont formalis es dans le cadre de 110 heures d alternance dur e souvent d pass e lt d Intervenant dans la salle 43 Concernant le travail de coop ration entre le terrain et les formateurs il semble difficile de d gager un temps mensuel pour se rendre au sein des tablissements En re vanche les centres de formation en tous les cas Neuilly sont l initiative de plusieurs interventions avec les terrains Nous organisons des r unions avec les terrains professionnels J ai choisi la fili re des ducateurs sp cialis s qui repr sente approximativement 260 tu diants Il s agit donc d une fili re importante en travail social Neuilly Je vais d sormais refondre le projet p dagogique de la fili re De fait j invite tous les terrains professionnels souhaitant orienter les grands objectifs de ce proj
122. ficit entre l offre et la demande de logement et rend son acc s Et quand l quilibre semble atteint comme c est le cas en 1973 c est la crise sociale qui survient en mettant mal le mod le des Grands Ensembles choisi pour construire la hauteur de la demande A l heure o les modalit s d accompagnement pour acc der l habitat se renouvellent il est important de saisir la double nature du contexte dans lequel le d bat de l acc s au logement et l h bergement se d roule il s agit d un d bat de politique publique qui mobilise l Etat et la soci t civile dans une volont commune de d passer une crise qui semble malgr tout perp tuelle En ce sens les enjeux de ce d bat constituent une question d mocratique qui d passe de simples ca ract ristiques techniques de politiques publiques ou encore de profes sionnalisation comme cela peut tre le cas avec le travail social II s agit d un d bat soci tal qui puise sa complexit dans des enjeux historiques sur fond d une crise structurelle qui semble ind passable II s agit donc avant tout d un d bat qui questionne des enjeux tr s profonds et com plexes en mati re de gouvernance l ensemble des r gles et des processus collectifs formalis s ou non par lequel les acteurs concern s participent la d cision et la mise en uvre des actions publiques Ces r gles et ces processus comme les d cisions qui en d coulent sont le r sultat d une n goci
123. galement d velopp des liens J voquais l AFFIL que nous avons avec l AORIF r activ mais galement les r seaux em ploi du GRAPHIE Ces liens ne d veloppent pas forc ment au sein de chaque association les moyens n cessaires pour accompagner sur tous les aspects En revanche ils sont en compl mentarit et utilisent les comp tences les actions d velopp es par les autres t tes de r seau lt gt 30 Il convient de compl ter ma r ponse La scission entre le social et le m dicosocial est bel et bien une r organisation de la forme d organisation de l tat voulue et d velopp e par ce dernier Cette r organisation peut tre d plor e par les fonctionnaires et par le secteur associatif Il est primordial pour les personnes accompagn es de pou voir b n ficier d un accompagnement social pluridisciplinaire et dis pens de mani re centralis e autour de lui en fonction de ses besoins Un repr sentant de l tat s interroge sur la fa on de reconstruire ce qu il a contribu d faire il y a deux ans Les liens entre l ARS et la DRIHL sont en am lioration mais restent en phase de construction Nous su bissons cette r alit mais les personnes accueillies encore davantage CARS ne r gule pas les appartements de coordination th rapeutique Comment faire alors Un accompagnement global en centre d h ber gement ou apr s reste la seule r ponse apport e Cela ne r pond pas 53 Fond de Solidarit pou
124. gane op rationnel de mise en coordination de l ensemble des dispositifs du secteur de l AHI selon trois principes la continuit de la prise en charge l galit face au service rendu l adaptabilit des prestations aux besoins des personnes Cette plateforme unique est pr sent e comme un moyen de favoriser la transition entre l urgence et l insertion en fluidifiant l acc s au logement selon le principe du logement d abord Les SIAO proposent d inscrire le fonctionnement de IAHI dans les droits pr c demment affirm s le principe de prise en charge in conditionnelle le principe de continuit de prise en charge et la loi 2002 2 qui mettent l usager au centre du dispositif avec des outils tels le projet individualis l valuation sociale et la participation des usagers Les SIAO sont appel s r guler les orientations vers l ensemble des places d h bergement urgence stabilisation et insertion et une partie des logements adapt s selon une valuation des besoins de la personne ils coordonnent les acteurs locaux de l h bergement et du logement en harmonisant leurs diff rentes valuations sociales veillent appliquer le principe de continuit en s appuyant sur des r f rents personnels L un des enjeux majeurs des SIAO est d harmoniser les prises en charge de tous les acteurs du secteur AHI en normalisant leurs r f rences m thodologiques en mati re d action sociale La loi pour l Acc s au
125. h bergement ou un logement la recon naissance des usagers un contre don n cessaire dans un contexte de p nurie de r ponses adapt es aux besoins Si les travailleurs sociaux sont sensibles aux marques de reconnaissance que les usagers leur t moignent ils sont aussi l objet de repr sentations de la part de ces derniers qui sont de l ordre de la m connaissance de leur r elle marge de man uvre Ils disent tre souvent consid r s comme en possession du s same qui donne acc s au logement ou l h bergement Cette surestimation de leur r le a pour corollaire leur implication dans un parcours de r sidence qui se fait pallier par pallier bien que certains usagers soient en capacit d int grer un logement de fa on autonome Parall lement ces difficult s d ordre psychosociale les travailleurs sociaux se heurtent d autres difficult s d ordre poli tique Les collectivit s publiques ne facilitent pas la lisibilit du sens politique des actions qu elles demandent leurs travailleurs sociaux de mettre en uvre Elles ne soutiennent pas suffisamment leurs agents par des arbitrages qui leur permettraient de mieux faire face aux nom breux questionnements thiques que la rencontre avec par exemple des sans papiers pose La mise en place d une hi rarchie assez dense a galement loign ces derniers des d cideurs que sont les lus et par cons quence des motifs de leurs choix politiques Les modalit s de mise en
126. heureux en tant lu de cette r gion que je ne le serais si j tais lu du V sinet ou de Saint Germain en Laye On a l impression d tre plus utile et de faire un travail avec les personnes qui est beaucoup plus humain chaleureux etc 15 Depuis que je suis pr sident de l ANAH Agence Nationale de l Habitat je me suis beaucoup occup du logement et j ai t rappor teur de beaucoup de lois sur le logement pour essayer d y apporter ma modeste contribution Je me suis aper u que parler de logement ne voulait pas dire grand chose Ce qui est important ce sont les personnes qui vivent dans ces logements l ANAH nous ne parlons plus de loge ment mais d habitat le logement tant un l ment essentiel de l ha bitat mais pas le seul On parle galement de la personne dans son logement l ANAH puisque vous savez que l ANAH a un certain nom bre de missions qui sont la r novation nerg tique l humanisation des centres d h bergement mais aussi le logement indigne les copropri t s Nous nous apercevons bien que quand on s occupe d un logement si on a affaire un couple avec deux enfants ou une personne de 75 ans les probl matiques ne sont pas les m mes et il faut bien abor der le probl me de la personne dans son logement lt d L int r t des communaut s d agglom ration 41 Notre communaut d agglom ration a maintenant 35 com munes Nous sommes pass s de 12 35 communes en
127. individuel n est pas forc ment travaill avec la personne Quelque fois les travailleurs sociaux semblent plus facilement satisfaits d une solution trouv e pour un individu que l individu lui m me II convient de prendre de la distance Il faut tre proche de l usager mais en gar dant en t te que c est de lui dont il est question et non pas de soi m me Cela para t difficile pour certains travailleurs sociaux lesquels sont parfois frustr s dans leur travail lt Une question cruciale se pose aux travailleurs sociaux uvrant aupr s d usagers devant trouver une solution d h bergement ou logement Doit on choisir l h bergement ou le logement Lorsque je dis logement je pourrai en r alit ten dre le sujet en voquant le logement de transition Les nouvelles fa ons de travailler dans les structures d h bergement et de logement gt 35 ce jour plusieurs dispositifs de logement existent voque 68 Charg e de cours sur le logement fili re ducateur sp cialis premi re ann e IRTS Paris IDF Antenne de Seine et Marne zZ a 5 lt Li A t on finalement un logement autonome Un logement de transition Au c ur des logements de transition on compte les r sidences sociales le dispositif Solibail Il est par ailleurs possible d voquer un logement autonome avec un accompagnement vers et dans le logement Les usa gers poss dent un pan
128. informatique de ma triser les tableaux de bord d valuer rapi dement Le travailleur social se doit d sormais de bien conna tre les dispositifs d h bergement et de logement En tr s peu de temps le pro fessionnel devra savoir vers quelle case il orientera avec son accord l usager Il doit donc ma triser tous les dispositifs s il veut les expliquer aux familles ainsi qu aux partenaires Ces derniers sont nombreux Il s agit des missions locales des clubs de pr vention du conseil g n ral Il convient de convaincre les partenaires du bien fond de nos actions au SIAO lt d 62 Cela n est pas simple II semble plus facile d accom pagner un usager que d expliquer ses actions ses propres coll gues lesquels travaillent sur d autres services lt d Cela tant les nouveaux dispositifs aident les usagers avancer dans leur d marche On d cou vre d sormais des solutions qu l tait impossible de trouver auparavant Les nouvelles politiques du logement semblent mon sens positives La politique du logement pour tous a consid rablement bouscul les fa ons d agir des travailleurs sociaux dans les structures de logement et d h bergement II conviendrait d voquer une mini r volution Je per ois en tout cas de cette mani re la situation M me si les SIAO ont t activ s suite des concertations en amont avec des partenaires la conduite du changement a eu lieu 7 La mise en place du SI
129. insertion gt 6 Les modes d in tervention des travailleurs sociaux des responsables de structure chan gent au fur et mesure On am ne chacun des acteurs entrer en collaboration de mani re diff rente avec d autres acteurs Cela tait d j le cas dans le secteur des mots valises le partenariat exis tait d ores et d j Nous entrons toutefois aujourd hui dans une autre fa on de travailler ensemble avec une m me finalit qu il conviendrait de partager l acc s au logement lt Des pr suppos s existent dans l atteinte de cette finalit D 41 II convient d voquer la connaissance fine des attentes de l usager que nous accompagnons au quotidien que chacune des struc tures d Interlogement suit de tr s pr s Nous demandons par ailleurs la connaissance de l ensemble des intervenants des structures et des outils lt d 49 Cela nous engage vous engage en tant que professionnels travailler de fa on croissante en r seau Certains ont d ailleurs crit Travailler ensemble ou dispara tre une certaine poque on nous poussait aux rapprochements d associations Il s agissait de collaborer de fa on pr cise Il tait question de fusions ce jour travailler seul devient de plus en plus difficile Nous devrons travailler de fa on proche D 52 Dans cette logique il sera essentiel d apprendre se faire confiance Interlogement g re le SIAO de la Seine Saint Denis Les tr
130. insertion et le logement est tenue au secret professionnel dans les conditions pr vues aux articles 226 13 et 226 14 du code p nal Par d rogation au m me article 226 13 les personnes charg es de l examen des demandes de prise en charge des personnes ou familles mentionn es au premier alin a de l article L 345 2 4 du pr sent code peuvent changer entre elles les informations confidentielles dont elles disposent et qui sont strictement n cessaires la prise de d cision Ainsi tous les changes avec le SIAO concernant la recherche d une solution adapt e la situation des personnes sont encadr s aujourd hui par les dispositions r glementant le secret professionnel En Ile de France Six d partements sur huit ont mis en place deux SIAO sur leur territoire l un tant en charge du volet urgence l autre du volet insertion la Seine et Marne les Yvelines l Essonne le Val de Marne et le Val d Oise Les d partements des Hauts de Seine et de Seine Saint Denis ont pri vil gi la mise en place d un SIAO unique regroupant les deux volets D s 2010 un accompagnement de la d marche au niveau r gional a t mis en place Un Comit r gional de coordination op rationnelle des SIAO r union technique regroupant les op rateurs SIAO et les services de l Etat II a fait place en 2013 une conf rence r gionale des SIAO anim e par un secr taire g n ral en pr sence des directeurs de ces structures
131. insertion socio professionnelle Elle a galement mis en place un service AVDL en direction de per sonnes g es de 18 30 ans dont les r sultats sont probants Relogement de famille DRIHL 3 Entre les acteurs du logement et de l h bergement une articulation plus troite est tent e Ainsi en Essonne l AORIF Union sociale pour l habitat d Ile de France les repr sentants des collectivit s locales l tat et les services d partementaux ont fait en sorte d augmenter les objectifs de l accord collectif d partemental tout en laissant une plus grande place aux lus locaux aux services logements des villes la mobilisation faite par les partenaires associatifs mais galement aux travailleurs sociaux qu ils soient dans les CCAS centres communaux d action sociale ou dans les MDS maisons d partementales des solidarit s Dansle Mantois les besoins donnent lieu une valuation conjointe de chaque demande par les bailleurs et les acteurs de l h bergement Ensemble ils se mettent d accord sur ce qu ils estiment les uns et les autres tre des m nages pr ts int grer un logement en sortant d h bergement Les r sultats sont tout fait int ressants La probl matique des pathologies chroniques est organis e de fa on in gale et peut s appuyer sur des structures m dico sociales CARUD Lits Halte Sant Lits d accueil m dicalis au sein de structures sanitaires Permanenc
132. juridique s il a d abord une approche sensible lt d Intervenant dans la salle Je souhaite r pondre la question demandant si l on dispose des outils n cessaires pour tablir la sp cia lisation Je n ai pas encore la r ponse J ose esp rer que nous dispose rons desdits outils gt 43 Dans les centres de formation on trouve des personnels poss dant des comp tences transversales Je monte un certain nombre de modules de formation avec s agissant de la protec tion de l enfance le juge des enfants On confronte la protection admi nistrative et la protection judiciaire Cette sp cialisation ne peut avoir lieu qu avec la participation du terrain Les modules de sp cialisation ne peuvent se monter qu avec le terrain lt d Intervenante dans la salle II s agit l de recherche action de fa on pr cise velyne Fikuart 12 J ai compris que cela tait encore au stade de r flexion Toutefois avez vous envisag si les options taient mises en place la fa on dont cela se traduira au moment de l obtention du dipl me de fa on ce que les futurs employeurs aient connaissance de cette option Pour un employeur il peut tre int ressant lors d un recrutement de savoir si une option sp cialis e existe Intervenante dans la salle Je pense que les tudiants lorsqu ils seront candidats un poste mentionneront dans leur CV la sp cialisation On ne sp cialisera pas un dipl me polyvalent En revanche
133. l Sigot Nous avons d j pisodiquement chang et regard ce que font les autres Il est int ressant de faire venir des personnes inter venant sur d autres secteurs tels que des psychologues ou la police Nous avons par exemple envoy des coll gues au 115 afin qu ils S impr gnent de cette exp rience Mettre en place des r seaux d changes entre professionnels de niveaux et univers diff rents me semble tre un point int ressant lt d Intervenant dans la salle 34 Le fait de faire partie d une f d ration est tr s important La question de l organisation interne se pose galement Nous faisons partie d une quipe de direction partir de laquelle nous alternons organisation et fond En effet nous devons essayer de ne pas oublier le fond en laissant l organisation monopoliser notre attention La dimension partag e n est mon sens pas assez exploit e Nous organisons de nombreuses r unions mais nous ne les concevons pas si facilement en inter associatif Nous devrions vraiment d passer notre p rim tre L insertion est un domaine tr s politique qui tend int grer la question de la sant mentale Bernard Cavat L insertion est un domaine tr s politique Un service un cadre ou des professionnels qui ne seraient pas paul s par un projet associatif auraient de r elles difficult s travailler Je crois que le projet associatif est indispensable gt 32 Les associations intervenant sur d autres sect
134. l on risque dans un jeu ce que l on peut gagner ou perdre Enfin voquons le terme r seau Il s agit d un ensemble de liens qui exis tent En coutant la question pos e par la jeune tudiante je me Suis aper u que je partageais son avis Si en tant que r seaux nous rl Z 2 a lt LI LLJ O avions nous retourner quel constat pratiquerions nous s agissant de ces mises en place lt d 62 La premi re question pos e aux auditionn es tait la suivante comment qualifieriez vous les volutions De fait j ai tent de reprendre les grandes tendances Nous avons parl de vitesse d ur gence S agissant du rapport Schwartz en 1984 du RMI en 1989 de la refondation de l h bergement en 2008 de la cr ation des SIAO en 2010 de la venue de l AVDL en 2012 on prend conscience que le processus s est tr s rapidement acc l r Paradoxalement nous avons admis que ces volutions prenaient du temps Nous avons parfois oppos pragmatisme et valeur lt On note un point par rapport la rupture Cela concerne des fa ons anciennes de fonctionner et un be soin actuel consistant repartir sur des logiques de territoire de plus value Il convient de comprendre ce que les associations f d r es apportent aux m nages Enfin s agissant de la qualification de ces vo lutions je traduirai en pr cisant que tout le processus est encore parfaire
135. la m me fa on Ce sont tous des travailleurs sociaux mais dans un cas il y a un projet asso ciatif qui est peut tre plus facilement compr hensible car elles sont moins grosses que nos grosses collectivit s locales franciliennes Donc cela ne se joue pas pareil Le projet du d partement que ce soit les sch mas toute sorte d instruments est peut tre plus difficilement traduisible pour un travailleur social dans son action concr te au quoti dien Dans une association notamment celles qui g rent des structures d h bergement qui accompagnent vers le logement les choses sont me semble t il apparemment plus claires plus rapidement Intervenant dans la salle 29 Je suis chef de service dans un CHRS l uvre Falret La Marcotte sur Versailles J ai envie de vous r pondre en disant que m me en travaillant dans une association on a quand m me un cadre l gal On ne travaille pas en lectron libre comme on veut l heure qu on veut et avec qui on veut m me si on a peut tre une marge de libert plus importante que sur les territoires En tous les cas on a des empilements de cadres Le premier cadre est pour moi le m me que le cadre l gal d un travailleur social lambda qui travaille n importe o C est quand m me la l gislation une l gislation sp cifique Apr s c est vrai qu il y a des valeurs qui sont port es des mani res d tre et de faire au travers d un projet d tablissement sur rl
136. la possibilit en sortant d une visite domicile de traverser le couloir d aller dans le bureau de leur coll gue et d changer en direct sur une situation potentiellement difficile g rer Nous avons organis un bilan du dispositif apr s un an et demi de fonctionnement et ce manque de temps d change en dehors des r unions ressortait majoritairement dans les points n gatifs Nous avons soulev la question des groupes d analyses des pratiques mais cette solution reste insuffisante L int r t du regard crois exp rience en Seine St Denis 52 En Seine Saint Denis nous avons l avantage de travailler en proximit avec les services du SIAO et en cas de situations tr s difficiles de pouvoir changer dans des instances multidisciplinaires gt 63 Cela repr sente un v ritable atout car nous b n ficions de regards croi s s et de pistes de r flexion que nous ne pourrions envisager si nous tions seuls Pour autant une fois que nous sortons de la r union si nous ne trouvons pas d cho au niveau local sur le lieu d h bergement de la personne ou le lieu o elle a t relog e nous restons confront s aux m mes difficult s lt gt 44 La formation th orique a besoin d tre renforc e par la pratique pour sortir de l isolement en mati re du travail en partenariat et en r seaux Concernant les formations l un des quatre domaines de comp tences tudi s est le travail en r seau et en
137. les tudiants dans une difficult Ils se rendent sur des sites qualifiants o les formateurs terrain parfois sont eux m mes en opposition par rapport aux politiques publiques Quelque part tra ne l id e du mod le Le formateur terrain reste le mo d le Or si le mod le est lui m me en difficult comment l tudiant peut il s y retrouver Je propose tr s concr tement que la formation soit le moment privil gi pour acqu rir un esprit critique Je vais m me jusqu penser que l esprit critique vis vis des politiques sociales consiste impliquer l affectif Je pense r ellement ce que je viens d noncer Il convient de mettre en avant ce que l on ressent Cette politique sociale est elle bonne ou mauvaise videmment les choses ne sont pas si r ductrices Cela tant ce type d interrogation permet aux tudiants de s exprimer de mani re libre sensible Cela permet un esprit critique tous les niveaux Or si ces espaces n existent pas m me si l on empile les options multiplie les connaissances on fait fausse route Il est n cessaire de rompre avec l approche par public laquelle ne fonctionne plus Les publics RSA en difficult de logement sont les m mes Il convient de d cloisonner les politiques de logement et d insertion Cela commence par faire voler en clats dans la forma tion initiale l approche par public Les options sont int ressantes Cela tant un tudiant int grera davantage l aspect
138. logement d cent autonome et de droit commun tout en assurant une s curit et des garanties au bailleur Dans ce sys t me une association joue le r le de tiers entre le bailleur et l occupant pour assurer le paiement des loyers et s curiser ainsi la relation des deux parties Le recours cette solution se d veloppe en France et plus particuli rement en Ile de France sous le mod le SOLIBAIL dispositif financ par l Etat SOLIZEN dispositif du Conseil R gional ou encore Louez Solidaire dispositif de la ville de Paris Elle permet non seule ment l acc s au logement en facilitant les locations mais aussi la pr vention des expulsions locatives en permettant de trouver une solution adapt e en cas de difficult s pour payer un loyer complet Au del de cette forme d interm diation privil giant un mod le de location sous location il existe aussi un mod le dit de mandat de gestion Un orga nisme type agence immobili re vocation sociale prend en mandat de gestion un appartement ou une maison et assure une gestion loca tive adapt e le bail liant directement le propri taire et le locataire Et demain quelles volutions en mati re de gouvernance des politiques d h bergement et du logement en Ile de France La loi du 27 janvier 2014 de Modernisation de l Action Publique Terri toriale et d Affirmation des M tropoles MAPTAM introduit des modi s e gt NI 5 l
139. logements C est pour cela que j avais propos que la loi sur le Grand Paris en plus de la proposition de 70 000 logements d tienne Pinte soit territorialis e Cela va tre dur Je m entends tr s bien avec tous les lus des Yvelines mais ce n est pas pour cela qu ils sont tr s solidaires des probl mes que rencontrent les territoires les plus en difficult lt d gt 28 Quand j explique dans les assembl es de maires qu il faut que chacun prenne sa part de difficult s et de mis re je ne rencontre pas un succ s magnifique en d pit des applaudissements C est pour cela que toutes les mesures qui contraindront les lus faire du logement social telles que les 25 j y suis totalement favorable Maintenant nous savons faire du logement social de bonne qualit bien diss min Pour autant je pense qu il y a des communes qui de vraient tre p nalis es si elles continuent faire du logement social Quand je vois des communes avec plus de 80 de logement social et quand je vois la mani re dont ils vivent je peux vous dire qu il n y a que les lus qui continuent faire cela qui sont contents Leur population ne l est pas du tout Je vous donne rendez vous une commune pr s de Trappes qui est connue dont le successeur du maire qui est parti dit qu il est maintenant grand temps de s arr ter Cela serait bien que l tat ait des r gles tr s strictes L quilibre tant je crois la m re de toutes les vertus
140. long de la vie Ni N Z lt le LI N LLJ N N N LLJ Z m N ES s lt N ee ss Ce Z lt aa LLI N lt z lt Quel serait alors les contours de l acculturation souhait e Si les travailleurs n ont jamais t des professionnels hors sol il leur est maintenant prescrit une inscription dans un jeu d acteurs territorialis e En effet ils ont toujours travaill avec des r seaux de partenaires Lorsqu une personne les sollicitait afin de pouvoir tre admise dans un CHRS ils mobilisaient leur r seau prenaient leur t l phone et faisaient le tour des CHRS avec lesquels ils avaient une habitude de travail Ils connaissaient la dynamique de l tablissement et la fa on dont la personne devait d fendre sa candidature Cette fa on de faire si elle tait efficace n tait pas tr s quitable Selon le r seau du travailleur social la personne avait une possibilit d acc s un bien rare ici une place en CHRS tr s in galitaire Mais le fait qu ils ne donnent plus acc s un bien mais un droit avoir acc s a pour corollaire la perte de la reconnaissance de la personne b n fice de la conscience que celle ci avait jusque l de l investissement particulier du travailleur social Les enjeux sont multiples 1 Ainsi les travailleurs sociaux sont somm s actuellement de passer d un partenariat choisi un partena
141. lt LLJ A de tester des hypoth ses Nous devrons ensuite r diger ces l ments afin qu une d cision politique soit ventuellement prise ou que des pr conisations soient mises en place au sein des coles Je souhaite m adresser aux formateurs En cas de sp cialisation effective pensez vous poss der ce jour les outils n cessaires pour mener cette sp cia lisation Il peut s agit d outils th oriques de donn es des outils de temps d expertise Vous sentez vous assez experts pour mener une sp cialisation Si tel n est pas le cas quels seraient alors vos besoins lt d Martine Noalhyt gt 10 Pour ma part parall lement au dipl me d tat je suis en train de monter avec le directeur de l IUT une licence professionnelle intervention sociale accompagnement et aide la per sonne option logement Nous esp rons disposer des outils n cessaires Il pourrait s agit d un module mutualisable avec d autres ayant dif f rentes sp cialisations proposer pour de nombreux tudiants lt d Intervenante dans la salle Mon propos para tra provocateur mais en r alit il ne l est pas Il est au contraire tr s sinc re Je pense que l id e de l option est int ressante 45 Tr s franchement je reste persuad e que la formation demeure le moment privil gi o il faudrait permettre aux tudiants de changer de posture Je crois que l on se situe dans une situation o l on place
142. m diation service Nous avons d lib r ment choisi de leur donner les moyens de pouvoir intervenir au 22 St phane Laurenceau est directeur du Relai 94 APSI et Bernard Cavat est directeur g n ral de l association de Pr vention Soins et Insertion ASPI La particularit de Rela 94 est de travailler l insertion par pour dans et vers le logement Originellement l APSI intervenait aupr s des per sonnes souffrant de troubles psychiques et psychiatriques et a tendu aujourd hui ses accueils et accompagnements d autres publics comme des personnes ayant des difficult s de sant physiologique sociale ou physique 23 Direction R gionale et Interd partementale de l H bergement et du Logement z LI cc Lu a domicile Nous travaillons 99 au domicile il s agit d une volont forte de la structure Nous allons chez l autre sur son territoire Les choses ne se diront pas de la m me fa on chez l usager ou derri re notre bureau Le travailleur social passe d une posture de contr leur social celle d un transmetteur d un nouveau sens savoir habiter D 55 Cela nous permet de remarcher et intervenir sur des points particuliers Comme le soulignait un des intervenants nous travaillons avec l usager pour par exemple changer une ampoule ou relever les compteurs d eau pour g rer au mieux une facture Il s agit d organiser au mieux un habitat et de transm
143. millions de logements et plus de 10 millions de locataires Zones Urbaines Sensibles ZUS et Zone de R novation Urbaine ZRU Territoire infra urbain d fini par les pouvoirs publics pour tre la cible prioritaire de la politique de la ville La liste de ces zones a t tablie partir de crit res tels que le taux de ch mage le nombre de jeunes de moins de 25 ans la proportion de personnes sans dipl me et la faiblesse du potentiel fiscal La moiti des ZUS cumulant les plus forts taux de handicap a t class e en Zone de R novation Urbaine ZRU Dans les quartiers dans lesquels une intervention publique plus nergique est apparue n cessaire au d veloppement de l conomie et de l emploi ont t cr es des Zones Franches EE iE PARTIE Les enjeux de l accompagnement dans le cadre de l acc s au logement pour tous Auditions d acteurs Les enjeux de l accompagnement dans le cadre de l acc s au logement pour tous Les enjeux de l accompagnement dans le cadre de l acc s au logement pour tous TABLE DES MATI RES DE LA PARTIE 2 Table des mati res de la partie 2 SOMMAITE N MATIQUE IN TELE ne E E E A 53 Rr SentatiOn de A d MA RE nn 55 Premi re audition 14 Janvier 2013 Les points de vue des cadres de l intervention sociale 57 1 Transformation du champ de l h bergement et distinction entre deux notions habiter et se loger ss ssssssssssssssssssssssrssssssserssseststesssen
144. mn 0e PUS 20 E 0 D 08 00 S PEN E MON E 00 OP 0 me o E S S me E S mue a a a o o me ne aa o ee me en me 3 De la compassion l urgence 1954 1965 de l insurrection de la bont aux Cit s d urgence Appel de l Abb Pierre du 1 f vrier 1954 en faveur des couches dehors Mes amis au secours Une femme vient de mourir gel e Chaque nuit ils sont plus de deux mille recroquevill s sous le gel sans pain plus d un presque nu Ecoutez moi deux centres de d pannage viennent de se cr er ils regorgent d j il faut en ouvrir partout Il faut que ce soir m me dans toutes les villes de France dans chaque quartier de Paris des pancartes s accrochent sous une lumi re dans la nuit la porte de lieux o il y ait couvertures paille soupe et o l on lise Centre fraternel de d pannage Toi qui souffres qui que tu sois entre dors mange reprends espoir on t aime La m t o vient d annoncer un mois de gel es terribles Devant leurs fr res mourant de mis re une seule volont doit exister entre hommes rendre impossible que cela dure Chacun de nous peut venir en aide aux sans abri Il nous faut pour ce soir et au plus tard pour demain 5 000 couvertures 300 grandes tentes am ricaines 200 po les catalytiques D posez les vite l H tel Rochester 92 rue La Bo tie Ren 0 0 0 a DOCS E dez vous des volontaires et des camions pour le ramassage des
145. modestes YU I I i eg I I I I ee LME i 1 f 6 he n co 1 La mise en place SIAO dans chaque d partement 1 1 La poursuite de la territorialisation de la production DREAL Mn k I 1 1 I I me I I I I d RES PR 1 I I Le maillage territorial par les quipes mobiles en lien avec le secteur Le d veloppement de l offre de logement d insertion et le soutien 1 He H I PR A r J i sanitaire 1 la ma trise d ouvrage d insertion i i oi i I I nl I j i f z TnI Rs A 1 La mise en place d un r f rent personnel pour chaque usager tout au l tude vis e op rationnelle des freins et des leviers de l intervention I I i I 14 z I long de son parcours 1 1 des bailleurs sociaux et des associations agr es sur des petites op ra i T i E A Re PR 1 a tions diffuses i 1 L am lioration des processus d admission dans les h bergements et H I I I I I I le logement s 5 Pr venir les expulsions locatives i I L i I I I I 5 n je I i La mise en place d un outil informatique pour recenser les demandes 1 _ La coordination de l ensemble des acteurs i I H 1 4 I et les offres d h bergement 1 I 7 D ue je 2 le 1 La pr vention par des dispositifs d interm diation locative l I l I I I I I l 1 I PO z I 1 La mise en uvre des dispositifs de pr vention le plus en amont possible I I I I I I DISPONIBILITES URGENCE HIVER La s cu
146. n raliste et vous avez certainement souvent affaire nous Le service social de polyvalence s adresse toute personne qui rencontre des difficult s sociales qui est implant e et qui habite sur l arrondissement Nous assurons des missions de premi re coute et d orientation vis vis de toute personne s adressant au service d action sociale globale g n raliste de premier rang et de proximit vis vis de personnes isol es de familles en vue de les aider retrouver et d velopper leur autonomie On a aussi un r le tr s important de rep rage et d valuation en mati re de protection des personnes vul n rables notamment des enfants en danger des personnes g es des personnes handicap es En polyvalence de secteur on distingue deux notions la notion d accueil qui signifie une intervention de courte dur e pour des personnes inconnues Ces interventions peuvent durer entre 20 jours et trois mois au maximum II s agit du poste que j occupe depuis le mois de mars La notion d accompagnement ou de suivi c est dire une question plus traditionnelle de la polyvalence de secteur qui sous entend la n cessit d une intervention dans la dur e D apr s les chiffres de notre service la probl matique dominante en polyvalence de secteur est bien celle du logement lt d En effet 70 des demandes concernent des questions li es au logement l h bergement pr caire les mauvaises 111 Assistante sociale Polyvalence d
147. nages les plus pr caires une diversit de situations complexes puisqu il ne s agit plus de personnes isol es mais galement de familles Pour accompagner ces m nages les travailleurs sociaux se sentent de plus en plus d munis et ressentent parfois un sentiment d impuissance La presse s est faite l cho de lettres ouvertes en forme de cri d alerte que le cadre de services sociaux de collectivit s voire de directeurs g n raux de ces m mes collectivit s ont adress au Gouvernement pour l interpeller sur la situation extr mement pr occupante des familles en recherche d h bergement face un dispositif consid r comme inop rant et tr s d mobilisant Pour tenter de sortir de cette impasse les pouvoirs publics ont engag une s rie d actions qui peuvent sch matiquement se r sumer en une phase d augmentation quantitative et qualitative des centres d accueil puis une phase recherchant chaque fois que possible et en priorit le droit commun la fluidit vers le logement C est ainsi qu en juin 2004 le Plan de coh sion sociale a en particulier cherch r soudre la crise du logement par le renforcement de l ac cueil et de l h bergement d urgence Les objectifs de ce Plan ont t retranscrits dans la Loi 2005 32 du 18 janvier 2005 de programmation pour la coh sion sociale Le plan de coh sion sociale a amorc une volution du dispositif d h bergement qui s est poursuivie par le Plan d Action Renforc e e
148. niveau de leur vie personnelle de la vie affective des mises en couple des s parations des naissances On a assist beaucoup de changements au niveau des vies personnelles sur cette petite p riode Il y a galement souvent de grands changements au niveau du travail avec la fin d une formation de petits emplois des p riodes courtes de CDD des emplois temps partiel On remarque une certaine instabilit professionnelle en particulier pour les 18 25 ans et de ce fait une fra gilit conomique de petits revenus qui ne sont pas forc ment r guliers li s des formations et avec une fin proche Ces jeunes se trouvent vrai ment un moment charni re de leur vie C est le passage la vie adulte La question de leur h bergement et de leur logement se posera lt d MJ 55 Les personnes accompagn es dans le cadre de l AVDL ont toutes la reconnaissance du caract re prioritaire et urgent depuis 2008 2009 Cela veut dire que la demande de logement la mairie de Paris date depuis au moins 2005 ou 2006 Aussi les personnes peuvent avoir d velopp un sentiment de rejet de d fiance vis vis d une so ci t qui ne souhaite pas toujours les accueillir en termes de logement Les travailleurs sociaux semblent intervenir au moment n cessaire pour viter que ce sentiment d exclusion s enkyste Je pense que c est la sp cificit de ces ges L AVDL permet alors d viter qu un parcours d ex clusion s installe En nous
149. nuel d Objectifs et de Moyens CPOM comme dans le m dico social Les diff rentes n gociations d partementales sont appel es tre harmonis es l chelon r gional La Direction R gionale et Interd partementale de l H bergement et du Logement DRIHL i I i i La DRIHL en Ile de France pour paris et la petite couronne a t cr e l par le d cret du 25 juin 2010 et organiser par l arr t du 30 juin 2010 4 e COS Elle est op rationnelle depuis le Ter juillet 2010 La cr ation de cette nouvelle direction qui a f d r plus d une dizaine de services en charge de l h bergement de la production de logement et de l acc s au loge ment manifeste la volont de l tat d adapter ses r ponses dans les do maines de l h bergement et du logement la situation sp cifique de l Ile de France Pour partager le diagnostic et d finir une strat gie adap t e aux particularit s franciliennes la DRIHL a propos l ouverture du comit r gional de l habitat aux partenaires de l h bergement instituant ainsi un comit r gional de l habitat et de l h bergement C est dans cette instance in dite de concertation que se d finit une strat gie partag e par les acteurs autour de deux orientations propos s par la DRIHL Construire et r nover des logements pour tous Mettre l abri h berger et loger les plus d munis H berger Pour permettre de r pondre aux besoins d h bergement des plus
150. offre mis par la Commission de s lection d appel projet social ou m dico social qui value les besoins auxquels il est n cessaire de r pondre Le pr fet de d partement reste comp tent pour d livrer l autorisation NI 5 le el ss Z Q w JU lt ee 5 Z el FS Sz e gt Li SE pe ea s La ss T retenues et fragilise parfois sa l gitimit Aussi la politique de la ville recouvre une grande diversit d interventions relevant la fois de l urbanisme et de l am nagement urbain de l action sociale de l du cation de la pr vention de la d linquance et de la s curit Depuis plusieurs ann es le d veloppement conomique l emploi et l insertion professionnelle constituent une priorit particuli re Les caract ris tiques de la politique de la ville sont donc d tre territorialis es volu tives et pluridimensionnelles Les caract ristiques de la politique de la ville Une politique interminist rielle La politique de la ville est une politique interminist rielle qui repose sur des actions de tous les minist res coordonn es par des structures qui lui sont propres m me sl peut exister un minist re de la politique de la ville Le Comit Interminist riel des Villes CIV a t cr en 1984 et plac sous la pr sidence du Premier ministre ou de son repr sentant et auquel participent un grand nombre de mini
151. optique d obtenir la fin du processus d accompagnement un logement autonome ne fonctionnent pas le docteur Sam Tsemberis a alors mis en place un dispositif d acc s direct au logement sans aucun pr alable ni condition notamment en mati re de lutte contre les addictions Ce principe a t repris au Canada sous la forme d un programme f d ral puis en Europe puis en France Cette approche est notamment reprise dans le rapport La sant des personnes sans chez soi r dig en novembre 2009 par Vincent Girard Pascale Estecahandy et Pierre Chauvin par remis au ministre de la Sant puis dans les orientations du programme de refondation de Benoist Apparu Cette approche remet en question l approche classique que l on conna t en France qui tend plut t poser le logement comme une finalit de socialisation et non comme une condition pr alable d un parcours d insertion La personne en difficult doit g n ralement prouver sa capacit acc der au logement par le passage dans des dispositifs d h bergement temporaire le logement tant l aboutisse ment du parcours d insertion Le logement d abord se d finit ainsi comme l acc s imm diat un logement permanent des personnes la rue sans pr alable La cr ation du dispositif AVDL vient inscrire dans les faits cette orienta tion avec la circulaire n 2010 247 du 19 juillet 2010 relative l accom pagnement vers et dans le logement D s lors l accompa
152. p rennit de l h bergement est garantie par la loi Pouss e son extr me cette logique garantit un h bergement vie si l usager ne contrevient pas au r glement int rieur de la structure qui l accueille De son c t le logement est toujours soumis des limites notamment en cas de non paiement dans le cadre d une d marche juridique et en dehors de la tr ve hivernale Bien qu encadr juridiquement le droit du propri taire expulser malgr un droit de s jour am ne le logement devenir moins protecteur que l h bergement En ce sens le DALO a cr une rupture entre la distinction juridique de l h ber gement et du logement au profit du premier qui garantit un droit d occupation ind termin e m me si ce dernier n est toujours pas assorti d un statut officiel d occupation Caravane habit e Wille du Bois 91 DRIFA Gauthier C est dans cette perspective que la FNARS propose de Repenser les concepts de logement et d h bergement Ces termes circulent aujourd hui avec des d finitions m l es impr cises alors qu ils rec lent des implications fondamentales en termes d autonomie et de dignit des personnes Quel est le r le de l h bergement quels services apporte t il qui ne peuvent tre assur s dans un logement Quelles sont les implications li es un statut d h berg ou de locataire Quelle est la r ponse la plus appropri e chaque situation comment s ar
153. partementales des solidarit s entre les questions d h bergement et les questions de logement Au travers des financements d partementaux nous avons la possibilit de r cup rer lorsque nous finan ons une op ration quelques logements sociaux au sein du contingent d partemental et nous avons donc souhait mieux articuler les passerelles h bergement logement et je pense notamment toutes les familles qui sont log es en nuit e d h tel dans le cadre de l aide sociale l enfance lt d Comment les dispositifs peuvent tre mobilis s au ni veau d un conseil g n ral 27 J voquais la n cessaire construction de logements sociaux ac cessibles mais galement en mobilisant les outils du PDLPD notam ment l accord collectif d partemental Nous avons travaill aux c t s de l tat des bailleurs des collectivit s locales et de l ensemble des partenaires au rehaussement des objectifs de l accord collectif d par temental en les augmentant de pr s de 30 Cela n a pas t simple notamment du fait de la question de la surmobilisation du contingent pr fectoral notamment au travers des questions de DALO Les maires des villes ayant le plus de logements sociaux ont soulign que l addition entre la mobilisation l attribution de logements DALO avec des per sonnes relevant de l accord collectif d partemental acc l rait une sur paup risation de certains quartiers et mettait mal la mixit socia
154. partenariat Il serait tr s b n fique de pouvoir l exp rimenter afin que nous nous rendions compte des difficult s mettre en place des r seaux au niveau local et faire en sorte qu ils se maintiennent sur toutes les KapstbcQKS 71 DRINE situations lt 38 Ainsi un accompagnement AVDL et son maintien pour les personnes souffrant de probl matiques psychiatriques s av rent n cessaire pour rassurer les bailleurs potentiellement frileux face ces publics Nous accompagnons de plus en plus de personnes souffrant de probl matiques psychiatriques Il nous est difficile de faire acc der un logement ce type de m nage car les bailleurs peuvent tre frileux face ces publics En effet m me stabilis es ces personnes peuvent du jour au lendemain arr ter leurs parcours de soin Cela peut donc repr senter un vrai frein si nous ne proposons pas un accompagnement ou un maintien de l accompagnement d j existant lt d Le possible pouvoir du travailleur social d tenteur du s same D 25 On m a galement demand si les nouvelles pratiques avaient des incidences sur les postures des travailleurs sociaux et le cas ch ant si elles modifient le rapport l usager Je r pondrai que oui cette ques tion Dans le travail en diffus nous prenons le risque que certaines per sonnes aient le sentiment d avoir une sorte de pouvoir et de puissance sur la personne qui n aurait pas encore acc d son logement L
155. pour m exclure qu on m a tiquet comme malade mental Cela m a amen chercher des associations de gens dans le m me cas Les repr sentants des usagers ont un travail difficile faire car ils doivent essayer de repr senter autre chose qu eux m mes Je suis aussi repr sentant des usagers dans une commission de lavage de linge sale en famille d un tablissement psychiatrique et faire l interm diaire entre des usagers et leur psychiatre quand ils sont en col re contre lui est le maximum de la folie Quel est le travail fait par ceux qui ont parl l pour dire Nous ne repr sentons pas les pr f r s de certaines autorit s Quand des gens dans le m me cas que nous sont stock s dans des dortoirs de cent personnes rejet s la rue p riodiquement comment nous qui sommes relativement l abri pouvons pr tendre repr senter les autres Intervenant dans la salle 1 un moment o le travail social a l air de buter dans ce qu il peut apporter vos demandes vos be Soins on s interroge sur des formes d aide des rustines des exp dients des ressources qui sont mobilis es par ailleurs et ont l air d effectuer les fonctions du travail social Cela pose une vraie question aux travailleurs sociaux sur leurs propres pratiques Dans les histoires que nous avons entendues il semble qu certains moments ce sont des gens qui n ont rien voir avec des travailleurs sociaux qui r alisent ce qui est attendu de
156. pouvoir aider Trois conditions essentielles doivent tre r unies pour mener un m nage l autonomie totale les m nages doivent tre s curis s par l obtention d un logement clas sique Ainsi une mixit sociale est r alis e Il ne doit pas exister d ch ance propre mise part celle de la proposition de reloge ment laquelle sera d clench e terme Les m nages doivent pren dre le temps de se reconstruire Enfin les familles doivent tre int gr es et poss der des liens non seulement avec les travailleurs sociaux mais galement avec la soci t civile entourage r seaux de b n voles Cela nous para t tre une donn e tr s importante Il convient de rompre les sentiments d ins curit de solitude des m nages concern s La confiance est de rigueur lt d Des conditions d attribution parfois tonnantes et la question de la transparence D 21 Il convient de s attarder sur les conditions d attribution les quelles sont parfois tonnantes Dans les liens tablis nous recevons des candidatures propos es par des travailleurs sociaux cherchant gommer les difficult s Pensant s adresser un bailleur classique ils tentent de favoriser l attribution du logement Or cela peut s av rer tre une cause de refus de notre part Nous sommes justement int ress s par les m nages cumulant les difficult s lt d Ceci tant dit quelle que soit la n cessit de transparence par rapport
157. pr par s par rapport notre certification Au regard du DC4 nous b n ficions de cours relatifs aux politiques publiques Cela est int ressant mais seulement dispens en surface en vue d une preuve crite de quatre heures Il sera de notre ressort ensuite de chercher davantage d informations Or nous ne disposons pas forc ment d assez de temps pour r aliser cela Cela d pendra des lieux de stages J ai personnelle ment effectu mon stage long dans un centre d h bergement de r in sertion sociale d urgence De fait j ai pu m informer sur toutes les politiques mises en place Nous avons l impression qu en trois ans il est n cessaire d assimiler beaucoup de choses Finalement nous n assi milons que des petites choses Charge nous par la suite de nous former lt d En juillet je devrai arriver dans un nouveau lieu Cela repr sente une petite appr hension L quipe sera t elle disponible pour continuer me former Je sais que j ai t form e Je pense toutefois qu un long chemin doit encore tre parcouru Finalement la formation n est que de trois ans au regard d une carri re qui je l esp re sera bien plus longue Intervenant dans la salle 43 ce jour il est difficilement pen sable que des tudiants l issue de trois ann es de formation aient acquis les comp tences d un r f rentiel professionnel s appliquant des professionnels pr sents sur le terrain depuis 20 ans Cela me sembl
158. publics et priv s Une agence centrale l Agence Nationale de la R novation Urbaine ANRU est cr e pour instruire les dossiers de candidature et financer les projets Le financement fait appel au 1 patronal la Caisse des D p ts et Consignations CDC et aux Fonds Europ ens FE A Agence Nationale pour la R novation Urbaine YJ Ce qui est du ressort de l accompagnement social et conomique de la population rel ve d sormais du droit commun ou est laiss l initiative des collectivit s locales dans le contexte d une d centralisation accrue qui leur reconna t davantage de comp tences Parall lement un important programme de revitalisation conomique des zones prioritaires de la politique de la ville est adopt avec en particulier la cr ation de 41 nouvelles ZFU et l installation d un Observatoire national des zones urbaines sensibles charg d valuer l efficacit des politiques suivies 6 4 44 4424424224242 MMMM e 2005 la consolidation des dispositifs du Plan Borloo L ANRU re oit 25 de moyens suppl mentaires 15 nouvelles ZFU sont cr es celles existantes sont tendues et prolong es jusque fin 2011 En cr ant une politique du logement qui d passe largement la gestion du b ti en articulant une action sociale soutenue sur les dynamiques du tissu urbain la politique de la ville inaugure et p rennise une ap proche sociale durable e
159. quatre ans d une 100 Pr sident de l ANAH et de la Communaut d Agglom ration de Mantes Yvelines Ancien s nateur des Yvelines et copr sident avec Paul Boucher du comit de suivi du DALO en le de France lt LS i Ww Cinqui m 1e a fa on totalement volontaire les communes voulant rejoindre notre communaut d agglom ration Nous avions un programme de renou vellement urbain excessivement important sur le Val Fourr et nous avons pu le d cliner d une fa on tout fait exemplaire gr ce la soli darit de l intercommunalit II faut savoir que la plupart des villes qui ont fait des programmes de renouvellement urbain ont t oblig es de reconstruire des logements sociaux l o elles en avaient d truits Au Val Fourr nous n avons reconstruit que 4 des logements sociaux tout le reste ayant t fait dans les autres communes ou dans les cen tres ville de la ville centre etc gr ce la solidarit des autres com munes qui ont accept de recevoir du logement social pour ne pas reconstruire ce logement social sur le site du Val Fourr Quand je suis arriv en 1995 compte tenu de l tat dans lequel tait le territoire une obligation de solidarit tr s forte s est marqu e et elle s est marqu e aussi dans le probl me du logement La commune dont j tais maire tait 7 de logements sociaux car nous sommes le centre ville le plus p
160. r alit comme la s lection l entr e des structures d h bergement nous rattrape chaque moment 40 Cela ne signifie pas que le SIAO ignore les grands principes ou les bafoue Paris on ne s autorise pas ne pas envoyer de personnes sans papiers dans les centres 45 Permanences Sociales d Accueil r E lt LLJ EGI O SIAO Val de Marne DRIHL d h bergement D autre part nous n avons pas une obligation de ras sembler Cela se fait au niveau d une position de base laquelle est sou vent celle des grands principes Il convient d voquer l accueil inconditionnel Ce point n existe quasiment pas dans l insertion Cela n est pas que le fait du manque de places II convient de s interroger sur la sp cificit des tablissements Celle ci exclut de fait ceux qui ne sont pas sp cifiques Les observations sociales demeurent une mission essentielle des SIAO L observation sociale r alis e par l INPES et l INSEE concerne l observa tion sociale du public Le SIAO s int resse videmment au public Cela tant nous nous concentrons galement sur l offre et notamment sur les raisons pour lesquelles certains usagers parviennent ou non int grer des structures d h bergement ou logements adapt s Il convient de d passer l offre actuelle laquelle est cr e par une tude de besoins qui ne prend finalement pas en compte la r alit des besoins
161. rapprochement des structures employeurs avec les tablissements de formation pour la vari t des stages Nous nous apercevons effectivement de nom breuses difficult s en la mati re Martine Noalhyt 17 La gratification ne nous autorise plus avoir des terrains de stage autour du logement autrement qu en collectivit s territoriales En effet les associations n ont pas d argent pour financer la mise en stage Je tiens donc souligner que cette situation est une catastrophe pour nos formations lt d Synth se de la premi re audition Par Eric Pliez 5 Je reviendrai sur quelques mots que j essaierai de d velopper Le chan gement de posture en cours et le fait d aller vers les personnes et ou d amener les personnes vers le soin ou l ext rieur ne peuvent se d ve lopper qu avec de la transparence et du partage Nous sommes pass s de l assistanat l accompagnement et nous pas sons aujourd hui de l accompagnement la coconstruction Nous ne pouvons pas travailler sans les personnes et au del de cela je consi d re que nous devons travailler avec elles M me si elles refusent nous devons continuer et voir en cela une occasion de d marrer autrement le travail Que l on soit psychologue travailleur social ou AMP il faut savoir prendre la serpill re ou savoir aider une personne installer son lit dans son nouveau logement Avec nos formations diff rentes nous devons travailler ensemble un objectif de coco
162. remettre en perspective les politiques conduites dans le champ de l h bergement et dans le champ du logement depuis les ann es 1950 Ces deux politiques se sont construites de fa on parall le jusqu une date r cente et viennent maintenant converger au service des publics concern s Ce rappel historique illustr par les textes documentaires et r glementaires permet en particulier de comprendre pourquoi la n cessit d une acculturation a t ressentie de la part des professionnels du social comme de celle du monde des bailleurs sociaux Ce processus vise rechercher l union de deux cultures jusqu pr sent distinctes qui doivent maintenant se comprendre et s articuler C est la premi re partie du document qui est pr sent H bergement logement et accompagnement social des fronti res transcender des synergies construire Ces enseignants chercheurs ont galement convi les responsables et professionnels concern s exprimer leur attente l gard des travail leurs sociaux ou la repr sentation qu ils avaient de leur r le dans le domaine de l h bergement et de l acc s au logement au cours de six auditions r alis es entre janvier 2013 et mai 2013 Chaque audition tait pr par e gr ce une personne ressource donnait lieu la pr sentation d une probl matique puis une premi re synth se gr ce un rapporteur Ces auditions ont permis de recueillir le point de vue des cadres l
163. rendre sur les diff rents p les de travail et notamment sur Paris j estime que c est inacceptable Nous avons d j 13 000 personnes qui vivent cette gal re au quotidien et on ne peut pas ramener d autres gens pour vivre une gal re encore plus importante lt d l av nement essentiel du droit au logement 24 Au niveau des volutions politiques je dirais qu il y a eu deux volutions importantes dans les derni res ann es qui ont t notam ment la loi sur le droit au logement On a cr une obligation de r sultat et cela a conduit une nouvelle implication dans les politiques d acc s au logement des personnes d favoris es Cela est devenu un objectif prioritaire de la politique du logement De ce c t l on peut dire que la r forme des droits au logement a consid rablement bouscul les po litiques locales d attribution des logements Pour nous qui sommes dans un territoire un peu d favoris il faut bien dire que le logement social est souvent une centrifugeuse gens pauvres Les gens pauvres n ont pas acc s au logement social tout simplement parce qu ils n en ont pas les revenus Mon principal souci a t d essayer de faire en sorte que les gens qui ont peu de moyens puissent acc der au logement so cial Se posait le probl me de notre plan de renouvellement urbain Il ne vous pas chapp qu on d truisait ce moment l les logements qui taient les plus anciens les moins attracti
164. s a rait d une analyse distincte la recherche d un int r t individuel ou corporatiste Nous voyons cela tr s clairement dans les centres d h bergement d urgence De fa on end mique certains h berg s r cla ment que l on mette les fous dehors La folie est le levier essentiel pour rel guer les gens en dehors de la cit du groupe Il me semble difficile de faire ce travail sans que des usagers fassent l effort d une r flexion globale sur la recherche d un statut de droit commun Le refus est tr s souvent la r clamation d un statut de discrimination en leur faveur et le refus du droit commun lt d St phane Laurenceau gt 34 Pour r pondre la premi re partie de votre question je suis d sol mais je pense que le secteur psychia trique captive son public et refuse de le laisser sortir de son secteur Pas plus tard que mardi apr s midi nous avons propos un deux pi ces de 48 m un jeune homme qui voulait partir dans le 77 Nous travaillions ce dossier avec lui mais le m decin psychiatre de son CMP lui a expliqu qu il serait tr s difficile de passer le relais Melun alors qu il tait suivi ici depuis plus de dix ans Ce type d anecdote ne concerne pas que ce jeune homme Je pourrais galement vous parler de Nadine ou de Fr d ric pour qui nous nous sommes battus avec le CMP qui le pense schi zophr ne Je ne sais pas ce qu est la schizophr nie et je m en moque Je sais que lui se sent pa
165. s pour des sommes peu lev es Ils b n ficiaient de primes substantielles pendant 20 ans Parall lement la cr ation d une pargne construction taux r duit accompagn e de diverses bonifications devait encourager l in vestissement des populations revenus modestes et des assouplisse ments permettaient aux sinistr s de garder leurs droits aux indemnit s de dommages de guerre en ne r parant que partiellement leurs im meubles d truits Enfin pour lib rer des logements urbains dans les villes sinistr es ou dans les agglom rations de plus de 10 000 habitants des aides taient accord es tous ceux qui quittaient les villes pour S installer la campagne D apr s Dani le Voldman directrice de re cherche au CNRS L originalit de ce plan venu apr s bien d autres me sures pour essayer d enrayer la crise du logement end mique depuis des d cennies est qu il noua t ensemble pour la premi re fois une loi fonci re un mode de financement et une programmation normalis e Il tait par ailleurs ins parable de la cr ation capitale d une contribution obligatoire des entreprises l effort de construction les entreprises de plus de 10 salari s devaient d sormais consacrer 1 de leur masse salariale au logement de leurs employ s Ce type de mesure effet lectoraliste s r ne pouvait cependant prendre effet qu moyen voire long terme L hiver suivant apr s la mort de plusieurs personnes sans domicile l abb
166. s territoriales des bailleurs sociaux des Caisses d Allocation Familiales des Services Int gr s d Accueil et d Orientation SIAO comment donner aux travailleurs sociaux les outils n cessaires pour qu ils facilitent au maximum les d marches des personnes des m nages vers un logement Comment leur faire conna tre au mieux et au plus vite les proc dures ad quates proc dures renouvel es pour beau coup d entre elles demandes de logement social mise en place de nu m ro unique comment leur faire appr hender les attentes du bailleur social le pr t habiter Est ce que tout cela devait tre acquis au cours de la formation initiale au cours des formations continues ou lors de stages ad hoc Trois coles de formation en travail social Buc Ressources l IUT Paris Descartes et l IRTS de Neuilly sur Marne ont propos conjointement avec le soutien de l UNAFORIS la Direction R gionale et Interd par tementale de l H bergement et du Logement DRIHL et la Direction R gionale Jeunesse et sports coh sion sociale d le de France DRJSCS une m thode particuli rement novatrice Celle ci s inspire de la m thodologie de conf rence de consensus Ce projet a re u l assentiment des organismes de formation continue telles que UNIFAF UNIFORMA TION le CNFPT ainsi que du conseil r gional d le de France Ces coles travers trois de leurs enseignants chercheurs ont tent de
167. seuls changer avec des acteurs prenant en charge des femmes victimes de violence on s aper oit que cela met en vidence des analyses de situation parfois contraires Le terme partenariat est un mot valise Lorsqu il s agit d exister sur un territoire le partenariat peut se retrouver totalement cristal lis Cela tant en Seine Saint Denis nous ne rencontrerons pas de difficult de positionnement s agissant de trouver des places dispo nibles puisque nous en manquons cruellement S agissant de la place des t tes de r seau l association f d rative Interlogement constituait d j une forme de pr figuration d un mod le de gouver nance de ce r seau associatif D aucuns pr f reront voquer le grou pement de coop rations sociales et m dicosociales Il s agit en tout cas de nouvelles formes organis es vecteur d un mod le f d ratif vecteur de r seaux de partenariats diff rents d engagements diff rents de la part de ces structures La f d ration d associations n implique pas pour autant la f d ration des professionnels Le chemin reste long pour que la place de ces nou velles formes d organisation soit parfaitement d finie J ai parfois ten dance affirmer mon propre pr sident que mon employeur est en r alit le pr fet et non lui J ai en effet davantage de contacts t l pho niques avec la DRIHL qu avec mon pr sident Dans un sens on remarque une forme de relais du pouvoir et dans un au
168. sinistr En atteignant un niveau de construction neuve jamais connu dans le pays cette production en France est le produit de 20 ans d un effort national louable qui s est n anmoins heurt au mur du ralentissement conomique du premier choc p trolier en 1974 Tant que le d veloppement conomique existait cette politique de construction de logement a t v cue comme un succ s qui a per mis au plus grand nombre de conna tre le confort et aux plus d munis de conna tre un saut un saut qualitatif significatif notamment quand ils venaient d habitats insalubres La viabilit de cette politique de d veloppement de l habitat urbain dense grande chelle reposait sur le principe du renouvellement des populations moyen terme ces derni res devaient quitter leur appartement collectif afin de rejoindre l id al du pavillon individuel dans des zones r sidentielles qui se d veloppent au m me moment La crise p troli re puis conomique a douch ces esp rances en cr ant ce que certains refusent encore de qualifier de ghettos urbains Ce sont donc les processus sociaux de crise cons cutifs aux transformations conomiques de la fin des 30 glorieuses qui ont mis mal cet id al en emp chant la diversit sociale des Grands Ensembles au d but des ann es 1970 et en condamnant ces zones urbaines devenir s gr gatives Toutefois la prise de conscience des limites du mod le du Grand Ensemble a pr c d la
169. situations et localisations qui nous paraissent attractives Marie Gaffet gt 39 Nous avons parl des formations initiales et des formations que vous pouvez dispenser en continu vos quipes mais j aimerais savoir de quels supports et conditions les cadres interm diaires ont besoin pour faire r ussir leurs quipes En effet la r ussite d un manager est de voir ses quipes s panouir dans un travail dans lequel ils se motivent eux m mes Les quipes du chez soi d abord que j ai eu l occasion de rencontrer sont tr s pr serv es du burn out Chez l APSI nous voyons bien qu il existe une compl mentarit entre les orientations politiques et les m thodes de travail des quipes Un cadre interm diaire peut il lui seul donner un sens diff rent au travail social au sein d une association qui n aurait pas repens son projet associatif Patrick Leser Je voudrais revenir sur le Chez soi d abord Il s agit d un projet exp rimental dur e de vie limit e ce qui le rend tr s motivant J entends notre coll gue de l APSI lorsqu il dit que des CDI sont plus motivants que des CDD Paradoxalement un certain nombre de jeunes professionnels arrivant au GIP demandent des CDD afin d avoir la possibilit de partir moyen terme pour largir leur champ de possibilit Ils restent n anmoins motiv s jusqu la fin de leur temps de travail Je suis int ress par la notion de plateforme et d changes de Jo
170. social ne serait ce pas plut t la situation de son occupant et non pas le statut du logement C est cette r volution que doivent faire les collectivit s publiques en se saisissant des questions de logements et d h bergement autrement que par une accentuation de la paup risation de certains quartiers ou par le refus de certaines populations Pour certains la construction de logements sociaux co teux pourrait avantageusement tre remplac e dans le cadre des plans de renou vellement urbain par celle de logements en accession la propri t Toute une partie de la population est la limite des plafonds du logement social Elle demande et est pr te acc der la propri t faire des efforts pour le faire En b n ficiant des Pr ts locatifs aid s d int gration PLAI et des Pr ts locatifs Usage Social PLUS ainsi que des chartes les op rateurs arriveraient r duire les prix de sortie de la construction au m tre carr et donc du loyer L argent public que la puissance publique injecte dans la construction d un logement social pourrait tre utilis aider les personnes acc der la propri t Il s agit de maximiser la d pense publique en la concen trant sur les types d habitat o l on peut loger le plus de familles en fonction de leur statut et de leur capacit contributive Il s agit l de choix politiques forts NI Sa Z lt le LI N LLJ Ca N N ss
171. sociale des jeunes r dition avec une nouvelle pr face suivi de Bien sous tout rapport Philippe Labb et du Manifeste pour un contrat social avec la jeunesse Association nationale des directeurs de Missions locales Paris Apog e 2007 rl E O lt LLJ lt LLJ O Les volutions des politiques sociales ont t rapides et rapproch es et s inscrivent dans un contexte financier particuli rement resserr Elles ont mis en difficult le travail social en raison d incertitudes importantes quant aux volutions et aux moyens d volus celui ci Les associations sont dans l expectative d un plan d actions lisible et en ad quation avec les besoins des publics et des territoires lt d 27 Le plan quinquennal annonce une volont importante d vo lution en pr voyant davantage de places mais galement le d cloi sonnement des dispositifs et la p rennisation des places cr es pendant la p riode hivernale 2012 2013 C est pourquoi nous travaillons actuellement sur des plans territoriaux de sortie d hiver avec il convient de le pr ciser des inqui tudes notables Le plan quinquennal souligne galement l importance d analyse et de r ponse au niveau de chaque territoire Aussi il convient d aborder la question particuli rement sensible de la gouvernance en le de France o des projets se t lescopent parfois Il est important d voquer la m tropolisation la r gionali
172. sont tr s souvent criantes dans les moyens mis en uvre mais aussi dans les approches th oriques Certaines quipes ne fonctionnent qu avec des b n voles d autres n ouvrent que l hiver ou toute l ann e mais certains soirs de la semaine uniquement Les orien tations m dicales ne sont pas la norme en dehors de Paris Les points communs de tous ces acteurs sont de distribuer des biens alimentaires soupes caf et parfois de l quipement de base couvertures de survie et duvets Les modalit s d actions ne sont donc pas normalis es et restent particuli rement h t rog nes La Croix rouge s affirme aujourd hui comme l un des acteurs majeurs de la veille et de l urgence sociale en France L association g re plus de 80 des SAMU Sociaux aide plus d 1 million de personnes aid es chaque ann e dispose de plus de 30 000 b n voles 2 500 salari s 112 dispositifs de Samu social dans 60 d partements a en responsabilit directe g re directement la gestion du 115 dans 7 d partements CHU Aucun texte de r f rence ne formalise sp cifiquement ces dispositifs Lors de leur cr ation les CHU ouvraient uniquement la nuit Le principe est d offrir un h bergement anonyme d une dur e qui peut varier d une quelques nuits Selon la circulaire du 18 d cembre 2009 les personnes en situation ill gale par rapport au droit de s jour doivent avoir acc s au CHU Le service relevant de l urgence est minimal dans une logique de m
173. t dans la mis re je n ai pas toujours t au RSA Mais le fait est qu aujourd hui je suis au RSA Quand on sait que le seuil de pauvret est 850 mensuels et que je touche 480 par mois on se fout gen timent de la gueule du monde on ne donne m me pas de quoi vivre aux gens Je ne veux pas faire la manche mais a m arrive de la faire parce qu une fois que j ai pay mes deux pensions alimentaires ma par ticipation sur le bateau les produits n cessaires il ne me reste pas grand chose d autant que malheureusement pour moi je fume du tabac 1 Au bout d un moment on se demande que faire Chercher du travail Militer et d fendre ses id es J ai choisi la deuxi me option Tant qu on me donnera la parole je la prendrai lt d Tim Greacen Imaginons que je suis le ministre Quelles recomman dations me donneriez vous Que faudrait il faire pour des gens en si tuation de pr carit en France Quel serait le travailleur social id al A ssatou 18 Je dirais que les travailleurs sociaux devraient tre l coute des usagers qui ont besoin d un logement M me s il y a beau coup de demandeurs il faut prendre le temps de lire les dossiers et venir en aide aux gens qui en ont le plus besoin Certains ont plus besoin d un logement que d autres qui en ont d j un et qui voudraient un logement un peu plus grand Il faut donc cat goriser les demandes tablir des priorit s et ne pas donner un logement
174. ta blissements et nos accueils des publics qui voluent Les bailleurs sociaux par exemple observent des publics aux difficult s croissantes Nos modes d accompagnement se devront d tre adapt s afin d acc der la requ te des bailleurs sociaux lesquels esp rent un accompa gnement plus global De nouvelles formes d accompagnement semblent encore travailler Pour conclure je d finirai le terme pratique lequel s oppose la th orie Or nous n avons pas ce jour voqu la th orie de l aller re tour Lorsqu un usager ne se trouve pas dans le bon mode d accompa gnement comment un retour en arri re est il possible Comment nos structures sont elles susceptibles d accepter que l on ait accompagn une personne afin qu elle acc de au logement et que finalement cela se passe tr s mal 49 La septi me question concernait l impact de la gouvernance de nos r seaux Comment int grons nous au sein de nos r seaux l ensemble des acteurs lesquels apportent aujourd hui la meilleure r ponse aux besoins d accompagnement des m nages S agissant de nos r seaux le d fi actuel semble de construire des modes d tre ensemble mais galement des modes de r pondre au mieux l ensemble de ces publics lt d TROISI ME AUDITION Les enjeux de l accompagnement dans le cadre de l acc s au logement pour tous Troisi me audition 22 F vrier 2013 Les points de vue des c
175. tait pas facile de combiner mes tudes et la vie sociale mais je trouve que cette implication a une valeur ajout e parce que j ai ren contr des gens et me suis int gr dans la soci t fran aise Je trouve ma satisfaction en vivant des rencontres telles qu aujourd hui David Je m appelle David Wirtz je suis actuellement usager dans l ta blissement Amiral Georgette Gogibus qui est un bateau qui se trouve Neuilly sur Seine dans une cabine individuelle C est un tablisse ment qui accueille des couples et des c libataires Comment j en suis arriv l Pour faire court je me suis retrouv dans la merde assez vite parce qu abandonn la naissance parce que mon p re adoptif est d c d quand j avais quatorze ans parce que ma m re adoptive a refait sa vie ailleurs Je me suis retrouv la rue partir de seize ans Des amis m ont h berg quelque temps mais vous comprenez que lorsque vous tes h berg on vous h berge pour un certain temps mais pas trop longtemps quand m me M me si c taient mes amis j avais l im pression de leur bouffer leur vie parce qu eux m mes avaient des pro jets savoir fonder une famille trouver du travail etc Je me suis vite fait une id e de la rue Je suis all dans plusieurs pays d Europe pour voir ce qui se passait ailleurs pour les gens dans ma situation J ai fini par revenir en France apr s un petit d tour par la Corse qui ne m a pas d plu Et voil au
176. titre de s jour On demande ce que le titre de s jour d un an soit renouvel plusieurs fois avant de permettre l acc s au logement Il y a galement une exigence d avoir une ordonnance de non condiliation pour les couples s par s 30 On remarque une r ticence de certains bailleurs sociaux par rapport au public atteint de troubles psychiques freinant l acc s au ogement autonome lt d Ils exigent des personnes d avoir des ressources stables alors que la conjoncture conomique et le profil de notre public ne s y pr tent pas forc ment On note un manque de flexibilit des bail leurs sociaux face aux locataires dans le priv ayant l obligation d un d lai de pr avis pr alable leur r ticence face des compositions fami liales atypiques etc Toutes ces contraintes nous am nent retravailler le projet personnel des m nages dans l acc s au logement non pas au regard de leurs attentes et de leurs d sirs mais des exigences ext rieures quitte nier parfois les droits fondamentaux des personnes pour acc der au Saint Graal le logement La question qui me semble fondamentale est jusqu o l on doit aller dans la conciliation entre le projet personnel et les exigences du terrain 29 Le travailleur social se retrouve souvent dans une situation conflictuelle devoir prot ger les int r ts des gens face aux exigences d efficacit et de rentabilit Faut il reloger tout prix quitte ce que la personne p
177. tons par exemple aux bailleurs diff rentes situations que beaucoup de personnes accompagn es travaillent ont une participation financi re au domicile parental h bergeant et ont parfois un petit parcours locatif Il y a des personnes au RSA la gestion du budget absolument admira ble arrivant m me pargner Ils nous ram nent leur relev d pargne car ils souhaitent parfois pouvoir le valoriser aupr s du bailleur 21 Toutes ces questions de repr sentations des deux parties sont tr s importantes Nous esp rons qu force de liens et d changes les barri res tomberont En tous les cas nous avons pu remarquer un d but en rencontrant les collecteurs Un travail privil gi avec certains d entre eux ayant pass une convention avec la pr fecture a pu s effectuer Nous pouvons ainsi positionner des personnes partir du moment o elles ont un contrat de travail alors que leur entreprise ne cotise pas n ces sairement aupr s de ce collecteur chaque fois les rencontres entre les travailleurs sociaux et les collecteurs ont permis une am lioration assez nette du travail lt Sur un an de recul c est donc porteur d espoir Nous sommes en permanence pris dans ces questions de temps Tout l heure je vous disais que ces personnes sont en attente depuis tr s longtemps Quand le logement arrive il faut tre extr mement r actif Parfois les commissions d attribution de logement donnent leur r ponse fav
178. travailler avec d autres professionnels pour compren dre ces changements et cerner leur articulation Il convient de saisir ce qui sous tend tout cela Je vous remercie lt d St phane Rullac 10 Une personne est venue vous rencontrer au SIAO Elle fait ses tudes en DEIS Cette personne se questionnait sur l orientation de la question choisie pour son m moire et va certai nement partir sur cette question laquelle semble extr mement bonne il est vrai Les commissions techniques sont nouvelles elles sont au c ur du dispositif Elles enl vent des choses tr s symboliques aux tra vailleurs sociaux dans les centres Il est possible de revenir sur la pr conisation Cela est lourd y compris m thodologiquement Cela est en train de se constituer Or dans les centres de formation il para t im possible de ma triser ce ph nom ne le terrain tant lui m me en cours d exp rimentation Comment peut on tre au plus pr s de ces r alit s dans les centres de formation alors qu il s agit d un processus en cours d une innovation en cours de constitution Une p dagogie particuli re ne doit elle pas tre mise en uvre s agissant des sujets en cours de constitution On aborde les choses de fa on tr s stabilis e Il conviendrait peut tre de les aborder de mani re diff rente lt d Martine Noalhyt gt 16 S agissant de la question relative nos ca pacit s faire de la recherche crire rendre compte
179. un diagnostic partag l importance d une valuation r guli re Il propose des pistes de travail et de modifications des modes d action Ce sujet touche le champ des savoir faire professionnels dans la formation initiale mais galement dans la formation continue des travailleurs sociaux lt Or dans le contexte d effervescence et de difficult s finan ci res actuelles il est parfois difficile pour les associations de lib rer du temps pour la formation continue des travailleurs sociaux N cessit de tendre vers un rapprochement des pra tiques professionnelles L volution principale semble tre la possibilit de travailler en quipe pluridisciplinaire afin d acqu rir des cultures partag es Nous travaillons de fa on tr s rapproch e au sein de l AFFIL avec l AORIF pour faciliter l acc s au logement social des publics que nous h bergeons Cela consti tue un point d volution important Depuis plusieurs ann es d j nous avons tabli des conventions avec l AORIF Les probl mes rencontr s par les m nages dans le secteur du logement social taient importants Il tait de fait n cessaire de rapprocher nos pratiques et objectifs de fa on mieux travailler ensemble Lorsque les usagers acc dent au logement il 35 FNARS Le livre blanc de l accompagnement social Les ditions de l atelier 2011 r me lt LLJ lt LLJ O arrive que le secteur du logement
180. un dispositif tr s int ressant Il permet une vie collective L aspect collectif est fort important s agissant d individus rencontrant des difficult s d auto nomie Ils ont besoin de lien social Nous poss dons galement des appartements diffus y compris avec un soutien psychiatrique En effet bien avant que exp rimentation soit men e avec le concours du Docteur Mercuel nous avons rencontr des exp riences doulou reuses au sein des appartements et ce malgr un accompagnement rl Z 2 a lt LLJ LLJ O social psychiatrique Certains individus ont mis fin leurs jours La question de la solitude semblait au devant de la sc ne Il est par ailleurs question de maladies Le logement d abord s inscrit dans une diversit de propositions existant pour des personnes Il ne faut pas mon sens privil gier une solution par rapport une autre Il en existe un large panel qu il convient de savoir exploiter Il para t important de r fl chir au mieux pour les personnes accueillies Pour certaines le logement relais sem blera une bonne solution Pour d autres l appartement individuel sera la solution Certains individus en effet ne supportent plus le collectif Par ailleurs on rencontre des personnes qui malheureusement ne d sirent pas quitter les centres d h bergement et de r insertion sociale Nous r humanisons r habilitons nos centres d h bergement et d
181. utilisent pas les m mes m thodes et outils ce qui oblige les travailleurs sociaux questionner leurs accompagnements cette dimension doit tre prise en compte par les centres de formation lt d 59 Dans le cadre de la politique d insertion plus particuli rement du RSA la notion de r f rent unique pour les b n ficiaires du RSA socle est mon sens une approche int ressante Le travailleur social d sign r f rent unique accompagne l usager dans son parcours d insertion en s attachant la globalit de sa situation au travers des probl matiques logement sant famille surendettement en mutualisant les moyens dans le cadre de la transversalit politique du logement de la ville lutte contre les exclusions travers divers volets sant insertion accompagnement budg taire voire m me protection de l enfance au travers des institutions et partenaires impliqu s selon leurs missions dans le cadre d un contrat d engagement mutuel qui mobilise l usager dans une d marche participative Il est ainsi possible pour chacun des partenaires d tre dans une tra abilit de l action lt d Ces pratiques doivent appara tre dans l enseignement dispens par les formateurs Les professionnels de terrain ont un pouvoir d agir Dans le cadre de r flexions partag es on a pu observer dans le cadre de la politique du logement des commissions instaur es auxquelles j ai particip autour des situati
182. voqu les SIAO On les a toutefois peu d crits Je trouve trange de les red finir un an et demi apr s leur mise en place N anmoins il semble int ressant que les futurs professionnels puissent entendre ce qu est le SIAO Les SIAO Services int gr s d accueil et d orientation sont des plateformes de r gulation de l offre et de la demande en structures d h bergement et en logements adapt s La r gulation de l entr e et sortie de ces structures reste la mission princi pale au moins en termes de temps des SIAO tel que le d finisse un certain nombre de circulaires Il convient d ajouter la coordination des actions comme la sortie de l hiver le soutien aux acteurs y compris le soutien technique noter galement l observation sociale de la demande des usagers mais galement de l offre savoir des places et des m canismes rapprochant ou loignant la premi re de la seconde Les SIAO comportent deux volets l urgence et l insertion r unis ou non dans la m me entit Paris cela n est pas le cas L insertion est g r e par un groupement associatif qui repr sente 95 des CHRS et des centres de stabilisation En termes de nombre on compte 120 centres d h bergement et 80 r sidences et pensions de famille Il convient de mentionner la partie logement adapt laquelle com prend des r sidences sociales pensions de famille qui constituent d au tres formes d interm diation locative Nous nous situ
183. zZ 5 z Li Lu wW une mission accomplir mais cette mission intervient toujours sur un territoire donn avec son contexte C est important de peut tre dissocier les deux modes de fonctionnement mais en tout cas ils se recoupent par le haut en grande majorit et par la commande On a toujours des commandes qui sont des commandes politiques Sur le domaine du logement on est sur un mille feuille de dispositifs qui ne facilitent pas la fonction du travailleur social Le travailleur social de terrain est confront ces innombrables dispositifs et c est l qu il se perd aussi beaucoup je pense lt d B gt 59 Quant la coordination j entends parler d innovation mais personnellement cela fait trente ans que je travaille avec des bailleurs des communes des d parte ments et je ne vois pas ce qu il y a de nouveau dans ce qui se propose aujourd hui lt d Intervenante dans la salle Dans le cadre du groupe de travail r gional qu on avait mis en place nous avions essay de distinguer la partie formation initiale de la partie formation continue ou information tout au long de la vie On peut organiser des journ es d information de mise niveau qui pr sentent les nouveaut s mais ce n est pas de la formation Nous nous disions que la question de la formation conti nue devait tre trait e de fa on sp cifique car ces gens sont d j dans un cadre ont d j une exp rience professionn
184. 0 de la population n a ni baignoire ni douche 80 pas de WCint rieurs 48 pas d eau courante 10 de la population vit dans des locaux totalement insalubres Sur les 13 1 millions moins de 700 000 r sidences disposent de tout le confort moderne eau courante WC l int rieur douche ou baignoire lectricit et chauffage central Une des formes les plus spectaculaires de la crise du logement ample ment d nonc e dans la presse et par les associations militantes tait celle li e au ph nom ne des h tels meubl s En effet les chambres en taient lou es la journ e le propri taire r gnait en ma tre absolu mul tipliant les mesures vexatoires taxe sur l utilisation de tout appareil m nager personnel prix exorbitants et pourtant 35 des familles d ouvriers et d employ s taient ainsi log es la Lib ration En 1945 un million de logements sinistr s sont partiellement r par s alors que des mesures juridiques permettent la r quisition des locaux vacants Ce pendant le financement de cette reconstruction n est pas relay par le secteur priv faute de moyens et d instruments pour investir dans l im mobilier notamment cause de l absence de syst me pour mobiliser l pargne priv e et la faible solvabilit des demandeurs D s lors les me sures publiques ont initi des politiques publiques continues qui placent l Etat au c ur de la question de logement en France extr mement fortement jusqu
185. 00 logements La construc tion de logements sociaux et principalement de logements sociaux accessibles ceux que vous recevez vous dans vos structures respectives et accessibles ceux qui aujourd hui n ont pas acc s au logement est l objectif avec lequel nous avons adopt en d cembre dernier une d lib ration cadre fixant de nouvelles orientations en mati re de politique de logement et d habitat plus tourn es et recentr es vers les publics prioritaires du d partement savoir les personnes cumulant des diffi cult s d insertion les jeunes les femmes victimes de violence conjugale les personnes g es ou handicap es ou encore des gens du voyage qu ils soient s dentaris s ou non Nous avons souhait r orienter nos financements vers ces publics puisqu apr s une large concertation avec l ensemble des acteurs les lus des territoires mais galement les bailleurs il est apparu que les financements d partementaux avaient v ritablement un effet levier sur le type de logement type PLAI qui manque cruellement je crois dans n importe lequel des d partements franciliens Nous avons donc r orient nos financements ce qui permet d tre en lien avec ces ques tions d accompagnement social que nous d veloppons et pour les quelles nous avons comp tence Au travers de ce dispositif nous avions dans l esprit de travailler une meilleure articulation aussi avec nos travailleurs sociaux dans nos maisons d
186. 119 120 Difficult s rencontr es par les travailleurs sociaux dans la mise en uvre des politiques sociales du logement et de l h bergement Dans le champ des representations TR ere eee 64 79 84 96 97 145 151 156 158 160 E EEES A OEA OA ER A A A nn es 128 136 137 141 142 E E R O N 82 84 86 87 Duicotedesoperateursetdes gestionnaires 2 er nn raea t 70 78 79 83 102 130 131 132 134 D rcotedes pratique DS a en a A A E E O Ae A O 61 82 149 Deoa A a a a nn 58 64 69 96 100 134 138 139 145 149 159 la questiOn AU fnan MENT a eserse esteet nn tie nt ESEESE EAEEREN ASENA AEE EELEE RESETE 76 84 85 130 131 132 139 Laquestion duiterritore 28I Rare nn nn nt en tin en nn es ten nine en nes 130 135 138 141 Modalit s de mise en uvre de l action 29 69 71 80 100 103 119 123 124 135 136 137 139 154 158 Santementaleietaccompagnementi 3 0 serrer een ie enr 71 85 89 121 139 146 154 156 Les enjeux de l accompagnement dans le cadre de l acc s au logement pour tous Sommaire th matique Evolution de l action sociale SLI gt lt LLJ s lt LI LS lt le OTME de ACTION en 61 94 99 lamutualisationdes moyens 32 nn A AEE ne EN en E 67 70 87 131 UE CURE A IT 67 147 Positionnement des acteurs protessionnels SA ere nee memes nn er il 63 69 70 72 94 133 Evolution des politiques sociales du logement et de l h bergement
187. 25 Alors que les professionnels immobiliers proposent un service essentiel le d veloppement de certaines pratiques abusives a contribu d gra der l image de l interm diaire et a pes sur le dynamisme du secteur Pour restaurer la confiance il faut r organiser la profession en d finis sant des r gles d ontologiques et en am liorant la formation La loi pr voit ainsi de rendre plus comp tent les professionnels de l immobi lier pour augmenter la confiance envers les futurs acqu reurs d enca drer d avantage la profession en d limitant clairement les diff rentes activit s immobili res l obligation pour tous professionnel d avoir recours une responsabilit civile professionnelle de cr er une sanction p nale en cas d exercice de la profession alors que la personne com portait une interdiction et enfin de cr er une sanction administrative en cas de mise en location par un professionnel d un bien immobilier jug comme inhabitable Pr venir les risques d expulsion articles 25 29 La loi pr voit de traiter les impay s le plus en amont possible de renforcer le r le des commissions de Coordination des Actions de Pr vention des Expulsions Locatives CCAPEX et assurer une meilleure articulation avec les FSL Faciliter les parcours de l h bergement au logement articles 30 46 La loi pr voit la simplification des formalit s pour l acc s au logement Une liste exhaustive des pi ces ex
188. AO a impliqu un profond changement des cultures et des pratiques mon sens le SIAO est l outil du changement Je pense qu au sein des centres de formation les nouveaux dispositifs comme le SIAO devront tre abord s Ils sont en effet amen s tre p rennis s On ne se situe pas uniquement sur du court terme Les SIAO ont t mis en place afin zZ S 5 lt LI A de passer d une logique d intervention humanitaire et caritative une action professionnalis e lt 11 J voque ici la formation continue essentielle pour que les travailleurs sociaux ne se perdent pas dans ce d dale de nouveaux dispositifs II ne faut pas bien entendu ignorer pour autant la formation initiale lt d 36 La mise en place d un ser vice public de l h bergement et de l acc s au logement auquel l tat a d volu les comp tences a pu aider r guler les places d h bergement et de logement ce jour nous sommes en mesure d aider les usagers afin que ceux ci acc dent des dispositifs adapt s leur situation lt d 24 Pour conclure il convient d envisager les difficult s rencontr es par les travailleurs sociaux lors de leurs missions futures Cela concerne notamment la question de l acceptabilit des nouveaux mod les par les op rateurs et les gestionnaires eux m mes Pour un travailleur social m me tr s bien form il semble compliqu de faire face sur le terrain des lo
189. AVDL L AVDL est un accompagnement sur une p riode d termin e d un m nage rencontrant des difficult s d acc s ou de maintien dans un logement en raison de difficult s financi res de difficult s d insertion sociale ou d un cumul des deux Il participe la strat gie du loge ment d abord favorisant les dispositifs d accompagnement permet tant un acc s direct au logement et le soutien des m nages dans la p riode de re logement Action logement 1 logement Les collecteurs du 1 patronal peuvent r server des logements en contrepartie de pr ts des taux int ressants et ou avec diff r de remboursements ou bien de subventions Les collecteurs r servent des logements pour loger des salari s de soci t s qui versent leur 1 patronal chez eux Agence de l Environnement et DE la Ma trise de l Energie ADEME L ADEME est un tablissement public caract re industriel et commer cial fran ais cr en 1991 II est r gi par la loi n 90 1130 du 19 d cembre 19901 publi au JO du 22 d cembre 1990 et le d cret n 91 732 du 26 juillet 19912 publi au JO du 28 juillet 1991 II est plac sous la tu telle des ministres charg s de la recherche de l cologie et de l nergie La mission de l ADEME est de susciter animer coordonner faciliter ou r aliser des op rations ayant pour objet la protection de l environne ment et la ma trise de l nergie L ADEME couvre la ma trise de l nergie et u
190. Diog ne Nous faisons galement de la formation en interne lorsqu une nouvelle loi est vot e afin d en comprendre les implications et le fonctionnement notamment concernant les formulaires Nous nous posons syst matiquement ces questions Un psychiatre et un psychologue nous aident intervenir aupr s des m nages Nous couplons cela avec une mise au fait de l actualit Les travailleurs s interrogent pour savoir s ils sont toujours capables de renseigner au mieux les m nages II ne s agit pas de conna tre syst matique une r ponse mais de savoir qu une r ponse existe et de savoir orienter lt d De fait orienter ne revient pas uniquement donner un num ro de t l phone et une adresse Il faut accompagner physiquement prendre rendez vous en pr sence de la personne lui donner le t l phone l in troduire aupr s de son interlocuteur En effet il sera plus int ressant de fixer un rendez vous avec un conseiller p le emploi plut t que de demander une personne ayant des difficult s de s y rendre neuf heures du matin et d attendre son tour tre attendu est tr s important De fait lors des visites domicile les familles nous attendent et m me si elles n ont pas beaucoup d argent elles vous re oivent avec un caf et quelques g teaux Cage d escaliers DRIHL Comment sortir du rapport de force exerc par les pou voirs publics Le partenariat entre bailleurs sociaux et acteur associatif renforce
191. En 2005 l Etat dite un premier r f rentiel qui pr sente l ensemble des dispositifs et des prestations fournis par ce nouveau secteur du travail social qui est d sormais nomm le secteur AHI Accueil H bergement Insertion Pourtant ces dispositifs interrogent depuis leur cr ation car ils reposent sur une logique de traitement en urgence d une probl ma tique sociale qui se caract rise avant tout par la chronicit de la situation sociale de ses usagers Au fil des ann es les critiques se sont radicalis es l insuffisance du nombre de places d h bergement l offre qui oscille en fonction du froid dans le cadre des plans hivernaux qui pr voient l augmentation progressive du nombre de places en fonction de la chute de la temp rature jusqu l ouverture de gymnases le cas ch ant la fermeture chaque matin des CHU qui provoque la remise la rue des SDF le faible taux de r ponses du 115 l errance institutionnelle im pos e aux SDF qui se voient balad s al atoirement de centre en centre Le co t important d un secteur jug trop inefficace a galement t jug trop important au regard de son efficacit notamment par rapport aux autres pays europ ens Cf le rapport de Julien Damon de 2008 intitul Les politiques de prise en charge des sans abri dans l Union europ ene La France est le pays europ en qui consacre le plus d argent pour les d munis 1 117 milliards d euros au budget 2009 contre 690
192. H d Ile de France labore un sch ma r gional qui fixe pour six ans les objectifs globaux et dans le respect des orientations du SDRIF leurs d clinaisons territoriales au niveau de chaque tablisse ment public de coop ration intercommunale en mati re de construc tion et de r novation de logements de construction et d am lioration des structures d h bergement de d veloppement quilibr du parc de logements sociaux de r novation thermique des logements d actions en faveur des populations d favoris es de r novation urbaine de requalification des quartiers anciens d grad s et de lutte contre l habitat indigne Une m tropole du Grand Paris est cr e au 1er janvier 2016 Ses com p tences sont notamment d finies par l article L 5219 1 du Code G n ral des Collectivit s Territoriales La m tropole cr exerce en lieu et place des communes membres les comp tences suivantes en dehors de toute d l gation de la part de l Etat Elaboration du Sch ma de Coh rence Territoriale SCOT et des sch mas de secteur approbation du Plan Local Urbain Intercom munal PLUI d finition cr ation et r alisation d op ration d am na gement d int r t m tropolitain actions de restructuration urbaine constitution de r serves fonci res r N AE EE EN 000 TESE Programme Local de l Habitat PLH ou document en te nant lieu Plan M tropolitain de l Habitat et de l H bergement PMHH aides fina
193. I Za sens pertinent Ainsi il ne s agirait pas de former uniquement des tech niciens utilisateurs de dispositifs nombreux mais davantage de former des professionnels restant l coute des usagers confront s soit la perte de leur logement soit l acquisition d un nouveau logement lt d 8 Le programme exp rimental du chez soi d abord Par Bruno Torregrossa e a 30 Je suis ducateur sp cialis de formation et je travaille depuis une quinzaine d ann es avec des personnes plut t concern es par des dynamiques d errance de ruptures qui conjuguent des difficult s la fois sociales et psychiques Ce parcours m a amen int grer l quipe d accompagnement d un programme exp rimental qui s appelle Un chez soi d abord Il y a une premi re petite confusion C est un pro gramme exp rimental li une recherche m dicale qui a pour objet d valuer l efficacit de deux strat gies de prise en charge de personnes sans domicile souffrant de pathologies psychiatriques s v res En ce qui concerne la premi re question je ne suis pas trop un adepte de la prise en charge C est quelque chose qui me pose question et qui ne me para t pas tre pertinent dans le travail que l on propose Je suis plut t adepte de la prise en compte d une personne de ses difficult s et de ses ri chesses Le programme exp rimental la fois entretient une certaine confusion avec la politique du logemen
194. I s agit d un enjeu mais galement d un d fi pour nous formateurs Au del des contenus li s chacune de ces comp tences notre d fi majeur demeure en appui avec les ma tres de stage d as surer l articulation entre ces trois s ries de connaissances et de comp tences afin que la formation prenne tout son sens et que les tudiants soient pr par s au mieux Dans ce contexte la question de l volution des politiques sociales est fondamentale particuli rement les politiques li es au logement Ces derni res restent capitales pour nous en termes de contenu Il s agira en effet de se montrer pr cis dans le travail r alis avec les tudiants Elles demeurent par ailleurs tr s importantes s agissant de l approche et de la compr hension du m tier Quelles volutions en mati re de politique sociale li e l h bergement et au logement dans le cadre de la formation des conseillers 35 Dans un second temps je souhaite voquer les volutions mar quantes des politiques sociales en mati re d h bergement et de loge ment En tant que formateurs aupr s d tudiants de troisi me ann e ces volutions nous semblent essentielles Parmi ces volutions on note un droit au logement et l h bergement lequel s est progressivement affirm dans le temps pour devenir ce jour un droit opposable Cela fait r f rence une notion juridique qu il est important de travailler avec les tudiants Par
195. Intervenant dans la salle gt 34 La l gitimit vient du fait qu une personne est inscrite dans une structure en tant que r sidente h berg e ou locataire La proposition qui lui a t faite entrait dans ce cadre ce titre nous sommes l gitimes en proposant un accompagnement Je suis d accord pour dire que le refus d accompagnement doit tre vu au cas par cas N anmoins nous n analysons cela que du fait de la per sonne Peut tre devrions nous concevoir que le probl me vienne de la proposition Les refus restent cependant assez peu fr quents Nous pouvons lier cette question au th me plus large du conflit ou des exi gences mais il me semble que nous arrivons faire bouger de nom breuses situations Les gens utilisent peu souvent le droit comme argument pour s opposer Ce que nous proposons lt d Nabil Neffati 42 Malgr le mal logement des m nages refusent l attribution Entre refus d adh sion et refus d attribution quelle est la repr sentation du logement ad quat Michelle Attar Plus que le refus d adh sion nous sommes frapp s par les refus d attribution Le nombre de ces refus augmente y compris de la part de m nages extr mement mal log s voire m me en situation DALO Chacun porte un jugement de morale et de valeur sur ces refus gt 34 Pour l anecdote une personne a refus la semaine derni re un magnifique logement La Madeleine Nous nous interro geons sur ce qui motive ces refus
196. Nous les avons contact et nous avons effectu 75 accompagnements sur les 161 Depuis l exp rimentation s est termin e Nous poursuivons l AVDL pour 2013 et 2014 Pour vous donner un ordre d id es on a r alis une trentaine de relogements sur les 75 personnes accompagn es lt d CB 26 On va vous parler un peu de la sp cificit des personnes que l on accompagne On vous a parl des ges et de leur orientation Sur la globalit de ces jeunes de 18 30 ans on remarque que c est une p riode un peu charni re o ils passent dans la vie adulte et ils multi plient les changements ce moment l Cest souvent le moment de quitter le domicile parental familial ou le foyer de l aide sociale l enfance c est dire du collectif de l entourage Ces jeunes ont malgr 116 Educatrice sp cialis e Sauvegarde de Paris 117 Educatrice sp cialis e conseill re sociale li e au logement Sauvegarde de Paris rl zZ 5 z s Za tout tr s peu de soutien familial et social Ils n ont pas eu de parcours locatifs puisqu ils n ont jamais t m mes locataires Ils ont t h ber g s jusqu pr sent Ces jeunes sont tous parisiens Ils se trouvent dans un contexte de logement tr s difficile avec des loyers lev s des de mandes de garanties importantes beaucoup d exigences de la part des ventuels propri taires qui pourraient les loger C est aussi une p riode charni re au
197. Q et se re centrent sur les quartiers C est un acte d engagement par lequel une ou plusieurs collectivit s locales et l Etat d cident de mettre en uvre CCE T T DOCA AEE EA OC conjointement un programme pluriannuel 5 ans d abord puis 7 dans le cadre du XII me Plan 2000 2006 de d veloppement social urbain Le contrat de ville s int gre dans le contrat de Plan Etat R gion 1991 Cr ation des Grands Projets Urbains GPU Ces programmes visent la restructuration lourde sur des sites en grande difficult dans lesquels l intervention de l Etat est importante plus de 2 milliards de francs pour le XI me Plan 1994 1998 prorog jusqu en 1999 1994 Un Fonds Interminist riel la Ville FIV est install en 1994 1996 Le Pacte de relance pour la ville Le Pacte de relance pour la ville red finit en 1996 une g ographie prioritaire plus rigoureuse distinguant les Zones Urbaines Sensibles ZUS nouveau label pour les quartiers prioritaires en contrat de ville les Zones de Redynamisation Urbaine ZRU sous ensemble des ZUS b n ficiant d exon rations fiscales et sociales et les Zones Franches Urbaines ZFU qui correspondent aux quartiers de plus de 10 000 habitants pr sentant les caract res les plus d grad s et b n ficiant non seulement des mesures appliqu es aux ZUS et aux ZRU mais aussi d exon rations fiscales et sociales suppl mentaires condition d employer un tiers de leur personnel parmi les habit
198. RAAE O EE E N E A E EO DU nn 94 98 100 I BE nn A EO E EO A 102 127 160 EN ARS CT a E a a 76 77 148 A E E E T E 59 60 61 64 66 67 68 71 75 88 149 150 152 153 EN E AEE A E A E E A 57 70 77 78 80 83 84 86 100 128 146 147 149 O E A E E T A N E R 75 76 78 80 81 82 131 145 148 MOYENS dela O 58 62 65 66 74 88 93 94 128 129 147 148 Positionnementdes USA ETS AD me ns 65 69 71 72 75 84 85 103 117 121 122 124 127 157 Formation des travailleurs sociaux Apart des DrOfESSIONNE S AE TENTa IN A A A A A o 105 108 110 Apartirdes sites qualitiants A sn nn A en en 61 103 106 107 133 142 147 DUICOtE des etudiants AS a ea a A 93 94 98 99 101 102 110 138 141 154 159 larquestionidescompetences A0 Aa A A A R E mme 95 97 108 109 110 153 154 Modalit s de mise en uvre p dagogique partir des sites qualifiants 47 103 104 107 112 122 Modalit s de mise en oeuvre p dagogique en centre de formation 48 93 96 98 99 103 105 106 109 111 117 121 139 Le r seau Roleduir seauiet des tetes der 74 76 77 79 85 87 88 89 90 91 92 152 Politiques sociales en faveur du logement et de l h bergement LUE OL EE 54 81 85 127 128 129 133 134 149 154 Dansiletd partementoelESSONE TR nn nn nn nn NU 132 136 Dansiled partementdeSeine saint Denis 62 nn nes 61 74 140 DANS Te MAN OISE rrr OO A O OO OA O OOO C O O 130 131 Structure et prise en charge de la probl matique d
199. SS D 39 Tout le monde ne conna t peut tre pas la FAPIL et le logement adapt J imagine que ce n est pas un hasard si j interviens ce moment de notre d bat savoir la crois e des chemins entre bailleur social et action sociale Je suppose que nous nous situons sur le versant action sociale m me si nous repr sentons finalement une activit de bailleur dans le logement adapt Par rapport aux nouvelles orientations du logement d abord nous sommes convaincus de la n cessite de cette politique Nous tenons contribuer sa r ussite Pour autant jusqu pr sent mis part ce que vient d voquer Isabelle savoir un rappro chement entre f d rations on ne compte que peu de transformations dans notre secteur Cela tient aux caract ristiques du logement adapt En effet on observe plusieurs champs plusieurs types de parc de loge ments adapt s Un champ est directement li au parc priv Historique ment ce secteur a propos aux propri taires priv s de louer directement des m nages modestes voire en difficult par l interm diaire des agences immobili res vocation sociale Il s agit d un mandat de gestion Le propri taire assume les responsabilit s par rapport son locataire m me si l on observe l intervention de l AIVS notamment dans l accompagnement et le soutien du locataire en cas de difficult s In fine le propri taire assume les cons quences des situations difficiles L
200. Sociale et de Sant 60 Eenseignant fili re conseiller en conomie sociale et familiale lyc e Uruguay France rl lt LI a l h bergement et quel r le pour la formation au regard de la place du professionnel Je suis formateur dans le cadre de l ann e pr paratoire au dipl me de conseiller en ESF J ai souhait articuler mon intervention autour de trois points S agissant la place de la CESF sur la question du logement et de l h bergement il est important de revenir sur ce que l on nomme le c ur du m tier du conseiller en conomie sociale et familiale 58 Le c ur de m tier du CESF reste l expertise dans les domaines de la vie quotidienne Je parle ici de l alimentation de la sant de la consommation ainsi que de l habitat et du logement lt d 60 Cette fonction essentielle d expertise am ne le CESF s investir dans un certain nombre d activit s en lien avec le logement ou l h bergement Il s agira par exemple de r alisation de diagnostics techniques d ac tions ducatives budg taires autour de questions relatives au logement Il sera galement question d accompagnement de divers publics s agis sant des questions d am nagement et d am lioration de l habitat Le CESF est par ailleurs amen participer dans le cadre d un travail en r seau et en partenariat le plus fr quemment des valuations relatifs aux questions d acc s et de ma
201. a lisation on parvient prendre du recul et comprendre que le survol peut tre saisi pour amener des l ments innovants Il convient de changer les choses sans tre un super h ros super ducateur mais en modifiant peu peu les m urs ou les pratiques Effectivement nous arrivons motiv s et tentons d insuffler un nouveau souffle En forma tion on nous demande d tre des agents innovateurs Parfois ce survol nous perd Paradoxalement nous nous y retrouvons sur le terrain lt d Je souhaite rebondir Madame sur votre question relative l option 10 Je trouve qu en trois ans la question de la politique sociale du logement et de l h bergement a t tr s rapidement survol e Cela a pu nous manquer sur le terrain En revanche nous sommes parvenus nous saisir de la chance d avoir effectu un stage en CHRS pour se r approprier des connaissances survol es L h bergement constitue un volet peu tudi Il est g n ralement plus facilement donn aux assis tants de services sociaux Cela est dommage II conviendrait peut tre de proposer cet enseignement aux l ves de troisi me ann e G n ra lement en premi re ann e on garde en t te la pr vention sp cialis e le handicap ou l enfance Nous m connaissons finalement de nombreux domaines En troisi me ann e nous poss dons davantage de recul Nous avons la chance de rencontrer des partenaires de nous cr er un r seau Nous envisageons alors
202. a vailleurs sociaux et les structures doivent apprendre faire confiance au SIAO dans ses prescriptions orientations et propositions d admission lt d 41 Les structures devront par ailleurs apprendre d passer leur logique concurrentielle Jusque l s agissant des territoires d interven tion les structures uvrant au quotidien se retrouvaient parfois en concurrence sur des appels projets sur de nouveaux dispositifs ce jour nous nous devons de construire de nouvelles logiques lesquelles permettraient de ne plus tre en concurrence lt A gt 41 Or l id e de partager peu peu les projets d tablissements permet de se retrouver dans ses propres contradictions et dans une forme d valuation de sa pratique quotidienne Cela n est pas simple Il est compliqu de r unir de grosses structures Lorsque l on voque les plans de p rennisation des tensions se cr ent Il convient de d passer ces formes de concur rence Mes propos rel vent de la th orie Cette derni re a t pos e en tant que telle Pour l exercer au quotidien en Seine Saint Denis r unir autour d une table 45 associations cela para t fort complexe II semble compliqu de voir des directeurs responsables d institutions ou chefs de service se rassembler pour voquer des publics qui jusqu pr sent n taient pas le c ur de cible de la structure et taient donc mis de c t En observant des professionnels s occupant d hommes
203. a fait partie de leur processus D un seul coup on devient le seul objet positif et n gatif de tous les transferts Pour travailler r guli rement avec EGO un CSAPA 2 de la Goutte d or c l bre dans tout Paris je mets syst matiquement en place des bin mes car cela r interroge ma ma ni re de faire Cela permet la personne d avoir deux interlocuteurs et de ne pas avoir l impression d tre abandonn e et que tout va s crouler quand je pars en vacances Sur notre CHRS on a des personnes accom pagn es pendant quatre ou cinq ans La personne que l on a accompa gn e le plus longtemps pour le moment est pr sente depuis sept ans Au bout de deux ou trois ans je ne peux plus accompagner certains h berg s parce que j en ai assez La lassitude fait partie de notre travail social et tre professionnel est aussi reconna tre qu il faut savoir arr ter Je suis pass e par le DUT et apr s la VAE j ai eu faire un travail indi viduel Il y a bien des travaux de groupes mais pas norm ment Il y a tout un d bat en ce moment au sujet des stagiaires re us que l on S approprie personnellement Ce ne sont pas les stagiaires de quelqu un mais ceux de l quipe avec un r f rent principal pendant leur stage Une personne sera stagiaire dans une quipe ducative et dans un ser vice Je pense qu une vraie volution est n cessaire par rapport cela en tant qu intervenants sociaux On sait comment le travail social s est construit
204. a connaissance des r seaux et la logique des r seaux sont importants Pour rassembler des gens nous devons comprendre quelle est leur logique Le r le de l accompagnateur comme pivot et coordi nateur doit galement tre analys Enfin nous devons prendre en compte le fonctionnement en plateforme et le nouveau mod le du travail domicile et du d placement des moyens sur le domicile lt d 3 Faut il modifier les formations des futurs professionnels Par Florence Giancatarina e a D 25 cette question ma r ponse sera affirmative me semble indispensable que les personnes qui se forment pour devenir des acteurs dans le domaine de l exclusion soient au fait des nouvelles politiques publiques qui ont des incidences sur les accompagnements et qu ils puissent galement tre capables de travailler en autonomie chez les personnes Ce dernier aspect n est pas toujours travaill aujourd hui dans les instituts de formation Les tudiants y ont obliga tion de faire un stage en internat II serait int ressant qu ils connaissent ces autres modes de fonctionnement pour ne pas tre perdus par la suite J appuie ce propos sur de jeunes professionnels qui font partie des quipes AVDL et qui craignent le travail en autonomie Ces r sis tances confortent le travail individuel au d triment d une r flexion partag e mise au profit de la situation de l usager Des r unions d quipe existent mais ces travailleurs n ont pas
205. a demande de logements loyers tr s mod r s en offrant un financement avantageux le PLA TS b n ficie d une subvention de l Etat major e en contrepartie de plafonds de loyers r duits 20 Les logements construits ou acquis au moyen de PLATS sont r serv s des m nages dont les ressources maximum sont inf rieures de 40 aux plafonds d acc s Pr t Locatif Interm diaire PLI Pr t destin au financement de logements neufs ou d acquisitions am liorations de logements anciens dont les loyers sont interm diaires entre ceux des logements sociaux et ceux du secteur libre Les locations sont galement soumises au respect des plafonds de ressources d finis chaque ann e par circulaire ou arr t 5 le el ss Z Q w JU lt ee 5 Z el FS Sz e gt Li SE pe ea s La De BE Pr t Locatif Social PLS Pr t destin aux m nages dont les ressources annuelles n exc dent pas un plafond d fini chaque ann e par circulaire ou arr t logement social interm diaire entre PLUS et PLI Pr t d Accession la Propri t PAP Issu de la r forme Barre de 1977 il est distribu sous conditions de ressources et ouvre droit l APL II disparait en 1995 remplac par le pr t taux z ro Pr t Locatif Aid PLA Issu de la r forme Barre de 1977 pr vu pour allier l aide la pierre l aide la personne il peut
206. a rue depuis plusieurs ann es et en rupture avec les structures classiques Ouvert 24h 24 il propose un accompagnement social qui doit per mettre aux personnes loign es de l insertion de se stabiliser et de favoriser leur orientation ult rieure vers des structures adapt es leur situation La dur e de s jour n est pas limit e dans le temps ce qui doit permettre de faire merger un projet en direction des dispositifs de droit commun m me s il n aboutit pas une autonomie compl te Ces tablissements peuvent tre financ s en dotation globale statut CHRS ou par subvention convention Collecteur Interprofessionnel pour le Logement CIL Organisme g rant le 1 logement des entreprises Les collecteurs du 1 patronal peuvent r server des logements en contrepartie de pr ts des taux int ressants et ou avec diff r des remboursements ou des subventions Les collecteurs r servent des logements pour loger des salari s de soci t s qui versent leur 1 patronal chez eux Commission d attribution des Logements CAL Elle a pour objet l attribution nominative d un logement libre ou pour lequel un cong a t enregistr Cette commission se r unit chaque semaine et tudie l ensemble des dossiers de candidature Elle est com pos e de responsables de la soci t d un repr sentant des administra teurs locataires et du maire de la commune ou son repr sentant L examen du dossier permet de v rifier qu
207. acc der au sein de la commune et des quartiers des actions de proximit lesquelles redonneront du sens et de la so lidarit Une appartenance sociale est n cessaire lt d Des r sistances du c t des professionnels 48 Passons d s pr sent la seconde question pos e comment pourrait on au plan de la formation initiale des professionnels opti miser les pratiques en mati re d h bergement et d acc s au logement pour tous Sur le terrain les travailleurs sociaux semblent rencontrer des difficult s int grer une d marche rationnelle On note des r sis tances Mon propos est clair avant de parler de n cessit de d velopper la formation au plan technique ou juridique il convient d insister sur le changement de regard Il semble n cessaire de prendre le temps dans les centres de formation de discuter de ce que l on souhaite r aliser J ai rencontr des travailleurs sociaux Ils ne paraissaient pas tre en difficult pour remplir des grilles et des tableaux de bord En r alit ils refusaient de le faire Ce refus est int ressant et doit constituer un v ritable objet de discussion Derri re ce refus existe un refus de la culture du r sultat lt d Cette derni re ce jour se trouve au c ur de la 65 Direction D partementale des Affaires Sanitaires et Sociales rl lt LI politique en mati re d acc s au logement et d h bergemen
208. accueillir des passagers c est dire des personnes qui n ont plus vraiment de mesures judiciaires mais qui ont acc s au service p nitentiaire d insertion et de probation dans les six mois apr s cette mesure ou une incarc ration Ces personnes viennent nous voir parce qu elles sont en rupture n ont pas d h bergement et l c est difficile pour moi Je peux faire appel au 115 Imaginez que j aie faire le 115 un vendredi soir la personne en face de moi me disant Madame vous ce soir vous allez rentrer chez vous vous allez retrouver votre petite famille tout va bien et moi je vais me retrouver la rue On a beau tre blind Je pense que c est aussi une forme de protection des profession nels de ne plus s impliquer autant Au d but on est peut tre tr s proche des gens avec une sacr e volont de les aider L impuissance des profes Sionnels quand ils ont en face d eux une situation de d tresse peut expliquer me semble t il cette forme de d shumanisation du syst me Cependant certaines rencontres peuvent tre r ussies comme l a racont David quand il y a une esp ce d alchimie L enjeu mon avis est de r fl chir ensemble entre usagers et professionnels pour que cela aboutisse des politiques publiques qui prennent en compte les deux lt d Alain 1 Quand une personne vous dit qu elle va se retrouver la rue pendant que vous vous serez au chaud avec votre famille dites vous aussi q
209. achut s et tre en m me temps refus s par le territoire o ils taient avant d tre hospi talis s Cela fait un certain nombre de gens qui se retrouvent en sortie d h pital dormir dans les parkings souterrains de Roissy ou d autres endroits comme cela Ils n ont pas d assistante sociale de territoire Les services sociaux d partementaux d origine arguent qu ils ne sont plus l m me s ils ont gard des liens Les services sociaux la demande des politiques locaux d nient le droit de continuer d pendre d un service social dans la mesure o on a gard des liens avec la commune o on tait avant II n y a pas de recours face ce refus de prise en compte C est la fois un refus de prise en compte de la derni re im plantation r elle et un refus de prise en compte par ceux o ils se re trouvent C est une vraie catastrophe Les trous du filet sont l et sont organis s Les regroupements de structures psychiatriques jouent nor m ment Les structures psychiatriques envoient dans le territoire voi sin et ensuite Ah vous n tes plus chez nous Les gens qui avaient un r seau social Paris ou en proche banlieue se retrouvent 60 km sans moyen pour faire le trajet et sans acceptation par les services so ciaux de leur nouvelle implantation Cela fait l impossibilit d obtenir l APL pour la chambre d h tel qu ils ont cru pouvoir louer parce qu elle tait moins ch re Cela fait des gens qui sortan
210. ail des CESF au c ur des services Un troisi me enseignement en lien avec le second pr c demment cit est voquer Il est le r sultat d un change obtenu avec les professionnels de terrain On nous conseille souvent au regard du poids croissant du travail en r seau des rencontres multi partenariales nombreuses d tre vigilants et rigoureux en tant que for mateur s agissant des comp tences de communication tant l crit qu l oral des tudiants J ai r cemment convers avec un conseiller ESF dans le d partement de l Orne Celui ci pr cisait qu il pr parait ses interventions dans le cadre des CAPEX en pr sence du sous pr fet avec un soin minutieux En effet la fa on de pr senter une situation d argumenter appara t comme d terminante dans le r sultat obtenu Les comp tences de communication semblent d sormais essentielles dans un contexte partenarial affirm 46 Un autre enseignement concerne deux comp tences sp ci fiques qui semblent avoir pris une importance particuli re pour les CESF Il s agit de la n gociation et de la m diation vis vis du public mais galement vis vis des instances partenariales lt Un dernier ensei gnement a t mis en vidence au regard de ces volutions Il s agit de la relation du CESF avec le public D apr s les professionnels rencontr s depuis plusieurs ann es il semble que la relation de travail soit moins centr e sur l usager De nombreu
211. ailleurs on note la tendance la territorialisation des politiques via les diff rentes vagues de d centralisation lt d 41 Enfin il convient d voquer le nombre croissant d outils de pilotage et de planification mis en place et qui fonctionne d sormais en mati re de logement et d h bergement Je fais ici r f rence au PDALPDS au PDHI aux plans locaux pour l habitat mais galement aux sch mas d partementaux lt d 45 Ces outils semblent souvent complexes appr hender pour les tudiants Pour une meilleure compr hension il convient de s appuyer sur les ma tres de stage condition bien entendu que l tudiant r alise un stage en lien avec l h bergement ou le logement lt d 34 Une autre tendance marquante dans l volution des politiques so ciales li es l h bergement et au logement est voquer Il s agit de la mul tiplication des instances partenariales Je pense au CAPEX aux r unions de synth se chez les bailleurs ainsi qu au fonctionnement des SIAO lt d B 31 On observe un contexte partenarial tr s affirm Finalement le paysage institutionnel et juridique s est enrichi certes mais il s est par ailleurs complexifi au fil du temps lt d Cela repr sente souvent une difficult pour les tudiants dans la compr hension m me des politiques sociales Quels enseignements en mati re d volution de ces politiques la fois en ce qui concerne la question du positionnement profes
212. aines de tr s importants dons sont faits trois cents tonnes au total de colis alimentaires v tements chaussures couvertures bois de chauffage po les mobilier affluent de toutes les r gions de France Le w travailleurs Originaires d Alg rie INTERAPRO Groupement INTERprofessionnel pour l Accroissement de la PROductivit dans le b timent Syndicat professionnel des distributeurs d eau l Union nationale des associations familiales la Conf d ration Nationale de la Famille rurale la F d ration nationale des associations de propri t familiale la F d ration des propri taires la F d ration des associations r gionales la Comit National des classes moyennes le Centre de propagande et d Action contre les taudis la F d ration nationale des sinistr s le Comit National de l Habitat rural etc 6 L abb Pierre r dite son appel du 1er f vrier 1954 en faveur des couche dehors Le Monde 1 f vrier 1994 NI 5 le el ss Z Q w JU lt s LLJ Z LI ss Sz e gt a ss ss pe ea s La LL SE hall de la gare d Orsay doit tre r quisitionn Des camions de l arm e et de grands magasins participent une vaste op ration d barras greniers et caves sont vid s et la r colte vendue aux ench res De multiples dons de gens c l bres ou anonymes alimentent un compte en banque ouvert cet effet 500 mil
213. ait la manche au m tro La Motte Picquet et qui avait attir l attention et l empathie de l lu Dans un souci de bien faire il avait trouv au pied lev un logement dans le parc social La personne s est retrouv e paniqu e seule dans un logement Elle ne connaissait pas le quartier l environnement Elle n tait pas accompa gn e et il n y avait pas d ouverture de droits Tr s vite cela a t plut t compliqu La personne a t mise en position d chec Concernant l ac compagnement des personnes la multitude d intervenants sociaux peut tre aussi angoissante alors que le public peut avoir du mal le lt LS un comprendre Cest le millefeuille d intervenants Une famille peut tre accompagn e par l aide sociale l enfance par une association comme Aurore dans le cadre d un ASLL Parall lement elle se tournera aussi vers la polyvalence de secteur Cela constitue une difficult sup pl mentaire travailler tous ensemble II n est pas forc ment n cessaire que l on soit quatre intervenants sociaux sur la m me situation Cela peut cr er des difficult s de compr hension de la part de la famille Elle ne comprendra pas pourquoi la polyvalence de secteur ne peut pas l aider pour payer son loyer alors qu il y a un ASLL 39 En tant que professionnelle j ai d couvert la question du logement d abord Je n en avais jamais entendu parler sur le terrain Il faudra
214. ait s orienter vers une coconstruction l usager et le professionnel se positionneraient dans un parcours coconstruit en restant respectueux de leur place r ci proque lt d gt 57 Nous avons test institutionnellement ce positionnement il existe une tr s forte r sistance car nous ne savons penser qu en d cal et non pas simultan ment Toute l organisation institutionnelle doit donc tre modifi e afin de faire voluer son mod le tr s cliv entre les usagers et les professionnels Nous devrons doncre noncer une pens e s par e Nous avons engag une r flexion pour travailler en particulier sur le temps de synth se ce moment institu tionnel o s exprime le pluridisdiplinaire ce jour seuls les profession nels y sont pr sents Nous voudrions proposer un mod le d approche dans lequel usagers et r f rents viendront confronter et enrichir leur coconstruction dans le cadre de cet espace avec d autres professionnels et d autres usagers ressources Ces derniers seraient essentiellement des anciens r sidents que nous inviterons se constituer en association Cette question me semble fondamentale concernant le mod le fran ais de l accompagnement social lt d Vers quel socle d activit s diff renci es du logement faut il tendre Quelles seraient les conditions de sa r alisation T i R sidence sociale 78 DRIHL Les travailleurs sociaux doivent pouvoir activer le
215. amille 9212 R sidences h teli res 203 Total 82 890 11 Un accompagnement social vers l habitat le d fi de l acc s l h bergement et au logement pour tous Fin 2009 annonce d une strat gie nationale dite de refondation fond e principalement sur le logement d abord Benoist Apparu secr taire d Etat charg du logement et de l urbanisme poursuit la politique d sormais commune de l acc s au logement et l h bergement en annon ant une strat gie dite de refondation en novembre 2009 15 Modernisation de la politique d h bergement et de l acc s au logement des personnes sans abri ou mal log es FNARS 2009 p 2 lt LD un a PA LLJ E lt DS p ES 7 1 2 ha Le renforcement de l Accompagnement Vers et Dans le Logement lt H 1 e e i I Les grands volets de la refondation 1 AVDD i ol i I I I l 1 Cette refondation vise la consolidation d un service public de La clarification des responsabilit s des acteurs locaux dans l AVDL LLJ I IL 2 7 pe I i K E I 2 l h bergement et de l acc s au logement sur la base de 20 propositions 1 et dans la gestion locative adapt e Te x r I I z articl es en 6 volets homog nes Sont propos s i l I F zZ E i 4 D velopper une offre de logement accessible I ATE I i I i 1 Mieux accueillir et mieux orienter aux m nages
216. anistes que vous trouvez chez ces jeunes Alain 5 Je constate que la nouvelle g n ration de travailleurs sociaux dissocie facilement l approche technique de leur fonction et ce qu ils sont comment ils se positionnent en tant qu individus par rapport l exclusion La relation l autre est une dimension plus importante qu autrefois et diff rente de la relation avec un simple technicien qui peut apporter des outils d aide l insertion La technique vient en support de l humain lt d Intervenante dans la salle 29 Je suis conseill re p nitentiaire d insertion et de probation Mon r le est un peu diff rent de celui des as sistants sociaux notamment parce que nous n avons pas cette technicit dont vous parlez Tous vos parcours montrent quel point le travail social est complexe II s agit d allier des facteurs intrins ques chaque individu d tre l coute et d tre humaniste avec des facteurs extrins ques que sont les diff rents dispositifs Aujourd hui j ai beaucoup appris de par vos parcours En tant que professionnels nous r fl chissons la mani re d am liorer nos prises en charge En ce qui me concerne au sein de l institution judiciaire il y a peu d espaces d changes ou de prise en compte de nos pr conisations issues de ce que nous constatons avec les personnes que nous suivons mais aussi de nos repr sentations de nos r ussites et checs Il existe chez nous des permanences pour
217. ants des ZUS de l agglom ration On compte 731 ZUS 350 ZRU et 44 ZFU La m thode n est plus contractuelle il s agit d appels projets mettant en concur rence les sites candidats et donnant l Etat le pouvoir d arbitrer Le Pacte invente aussi les emplois ville r serv s aux jeunes des quartiers de la g ographie prioritaire 1998 2000 l av nement de l agglom ration Apr s le retour de la gauche au pouvoir en 1997 la politique de la ville semble tomb e en disgr ce Ce n est qu apr s le rapport Sueur de 1998 et la nomination d un ministre d l gu la ville en avril 1998 que les contrats de ville sont relanc s notamment l chelle intercom munale dynamis e par la loi Chev nement de juillet 1999 qui fait de la politique de la ville une comp tence obligatoire des communaut s d agglom ration De son c t la loi Voynet de juin 1999 d orientation pour l am nage ment et le d veloppement durable du territoire cr e les contrats d agglom ration conclus entre l Etat et les tablissements publics de coop ration intercommunale dont les contrats de ville constituent le volet social La politique de la ville se trouve ainsi d senclav e et port e au niveau de l agglom ration interviennent par ailleurs la loi d orientation relative la lutte contre les exclusions de juillet 1998 qui fait pr valoir le droit au logement et SSSR SSSR SSSR SSSR SSSR RSR RSR RRQ NI 5
218. ar la t 4 I I I I I I I I I I i i I i i l I I i 1 1 I I I i i I I I i i i I I S I reconfiguration des espaces pour permettre des chambres privatives I I l et des espaces collectifs chaleureux comme l a permis le Plan d humani EES tee 7 I sation du Grand chantier prioritaire d finit par la Circulaire du 22 I f vrier 2008 relative la mise en uvre du grand chantier prioritaire 2008 i p TEA il 1 2012 pour l h bergement et l acc s au logement des personnes sans abri I I Finalement la limite de la stabilisation est li e sa sp cificit il fautque 7 x z SA j ra l l accueil reste moyen terme et en compl mentarit avec d autres insti I I tuions afin d viter le pi ge de l asile social Alors la question du parte i I nariat devient cruciale surtout lorsque l on cherche faire admettre i I ailleurs une personne dont la socialisation demeure lourdement d ter i i i I I I I min e par une pathologie mentale une d pendance ou un handicap a a e e a e e mem me me O O S E me O S S O mm S a e mm moon La loi n 2007 290 du 5 mars 2007 instituant le droit au logement op posable et portant diverses mesures en faveur de la coh sion sociale est une tape cruciale en France en mati re de politique du logement et l h bergement pour au moins deux raisons La double cr ation simultan e d un Droi
219. ar public nous le voyons bien Les travailleurs s inscrivent dans un jeu d acteurs sur un territoire donn S ils ne comprennent pas ce qui se passe sur ce territoire ils risquent assez vite d tre en difficult lt d 22 Apr s vous demandez comment les travailleurs sociaux peu vent relayer le message politique J aurais tendance demander quelles doivent tre les relations du politique et du travail social Je pense que le politique doit donner le sens g n ral de l action Quand on parle aujourd hui avec des travailleurs sociaux on est assez frapp par le fait qu ils sont un peu d boussol s qu ils ne savent plus tellement ce qu on attend d eux on attend d eux beaucoup de choses Il me semble que le politique doit redonner le sens g n ral de l action Une autre chose importante est qu il faut redonner au politique tous les niveaux son r le d arbitrage pour viter que des travailleurs sociaux ne se trouvent dans des situations finalement ing rables cartel s entre des injonctions contradictoires Par exemple concernant les per sonnes en situation irr guli re ce n est pas au travailleur social de tran cher s il doit accompagner une telle personne vers l insertion ou s il doit acter du fait qu elle est en situation irr guli re et que si on peut alors apporter des r ponses humanitaires il n y a pas d insertion pos sible C est le politique qui doit faire ce choix et ensuite dans le cadre de cet
220. arbitrage le travailleur social peut faire son travail S il est en d saccord avec la politique il y a d autres endroits o il s exprimera dans le cadre d une action militante ou citoyenne Ce qui est frappant aujourd hui c est que les travailleurs sociaux se trouvent vraiment par fois dans des situations o ils ne savent plus ce qu ils doivent faire In s rer des gens qui seront expuls s Miser sur une future r gularisation Or finalement la d cision ne leur appartient pas Dans la relation entre le politique et le travail social c est un point tr s important qui r sulte aussi des volutions Les formes de pauvret ont volu et les per sonnes prendre en charge sont aujourd hui diff rentes Nous n avons pas une pauvret r siduelle mais massive Elle est en partie constitu e par des gens qui viennent d ailleurs de loin lt d rl zZ z s Lu 3 wW Martine Noalhyt Je me posais la question de ce travail tr s concret avec des politiques et des travailleurs sociaux Le souci est que les tra vailleurs sociaux sont rarement dans ces lieux directement Ceux qui suivent les situations concr tes ce ne sont pas ceux qui vont les exposer Ce sont des responsables des cadres interm diaires Est ce le cas chez vous arrivez vous faire travailler les gens qui sont vraiment en contact avec les personnes en difficult dans vos commissions ou sont ce tou jours des interm
221. art 47 Nous sommes d sireux d amener le terrain notre p dagogie Mardi dernier le SIAO 75 expliquait nos tudiants de premi re ann e leur fonction et l enjeu de leur mission Je tente de me montrer p dagogique en abordant mon exp rience d une vingtaine d ann es Il convient toutefois de r actualiser ses connaissances via des 72 Instituts R gionaux de Travail Social 73 Conception et mise en uvre du projet 74 Etablissement d H bergement pour Personnes Ag es D pendantes zZ S 5 lt LI A acteurs portant le dispositif Cela diminue ainsi l cart entre les attentes du terrain et les cours dispens s en formation Lorsque j tais directeur de structure je tentais d embaucher un stagiaire re u lors d un stage long Cela vite la formation de trois mois voqu e par velyne On ap pelle cela l int gration de travail en doublure Enfin le choc de culture est d la notion de culture abord e par Martine et Vincent Il convient d tablir une articulation entre l expertise la proximit la d marche rationnelle et la culture du r sultat Comment accompagner ce chan gement de posture Je pense que l on a besoin du terrain pour accom pagner lors de la formation J invite les acteurs de terrain nous inviter participer leurs travaux Nous ne sommes pas associ s la concep tion du travail concret ainsi que le pr cisait St phane Tu as l avantage
222. artementale de l H bergement et du Logement 97 Directrice adjointe de la Direction R gionale de la Jeunesse des Sports et de la Coh sion Sociale 98 Conseill re municipale et Adjointe au Maire de la ville de Paris Charg e de la solidarit de la famille et de la lutte contre l exclusion Vice pr sidente du Conseil g n ral rl zZ z Li Lu 3 wW conomique la d gradation du march de l emploi ainsi que le niveau lev des loyers parisiens alimentent ces ph nom nes de pauvret et g n rent des situations de grande exclusion Pour donner chacun la possibilit de vivre sur son territoire Paris a d fini un ensemble d ac tions coordonn es pour modifier et radiquer ces ph nom nes de grandes pr carit II s agit donc pour la collectivit parisienne d laborer une v ritable strat gie qui sera conduite par l ensemble des acteurs associatifs ou institutionnels et de d finir un ensemble de moyens hu mains financiers et mat riels pour agir contre l absence de logement et cr er les conditions de l acc s au logement Avant d expliquer ce que Paris met en place pour permettre aux travailleurs sociaux d accompa gner vers l insertion les personnes en difficult s il me semble essentiel de partir du contexte parisien et des volutions dans lesquelles s ins crivent les politiques publiques de l h bergement et du logement Diagnostic et chiffres cl s 50 Paris
223. as combien de territoires dont certains font un travail merveilleux dans des domaines quelquefois totalement diff rents Je regrette qu il n y ait pas sur un certain nombre de domaines des centres de ressources d exp rience dans lesquels des lus ont eu des id es tout fait int ressantes et qui pourraient se dupliquer en s adaptant sur de tr s nombreux territoires lt d Fr d ric Petitta 51 Je voudrais galement revenir sur cette question d change qui est essentielle sur toutes les questions Pour ma part je suis lu depuis deux ans maintenant Une des premi res choses que j ai faites en prenant mes fonctions est d aller rencontrer les travailleurs sociaux puisque dans nos permanences d lus nous avons bien souvent des personnes qui arrivent avec des probl matiques qui sont aujourd hui multiples Cela fait une quinzaine d ann es que je suis proche des collectivit s locales que j ai l habitude de travailler avec des travailleurs sociaux en ayant travaill dans des mairies auparavant ll est vrai qu aujourd hui les probl matiques pour lesquelles nos conci toyens viennent solliciter les lus et les travailleurs sociaux au sein des services sont multiples Il y a les questions li es l habitat mais les probl matiques sont multiples Pour passer le message du politique c est tr s compliqu Entre les d cisions prises par les lus et le moment o elles se mettent en application sur le terrain il faut du
224. aspect pratique Il a galement t not une approche transversale de la formation r u nissant parfois 180 tudiants au sein d un amphith tre Ces conditions d apprentissage ne permettraient pas forc ment de r unir les modalit s optimales favorisant la discussion et le d bat sur les diff rents politiques et enjeux S agissant de l volution des politiques sociales au m me titre que les autres politiques sociales les politiques sectorielles et cat go rielles se contractualisent s individualisent et s inscrivent dans une dy namique de participation des usagers avec un fonctionnement sous forme de guichet unique de lieu ressource La d marche de politiques locales est tr s complexe pour l tudiant II semble important de mettre ce point en avant Les entit s institutionnelles doivent logiquement simplifier les relations de l usager avec l institution Pour l tudiant cette notion n est pas facilement appr hendable Enfin a t mis en avant la place de la formation continue laquelle pourrait comp ter et permettrait aux professionnels d actualiser leur connaissance des dispositifs et permettrait aux jeunes professionnels comme aux plus exp riment s de s approprier les diff rents outils mer gents Dans le cadre des politiques du logement et de l h bergement rl lt LI nous avons pu interroger le SIAO Il appara t fondamental pertinent efficient Il induit
225. atif Le demandeur doit exercer son recours dans un d lai maximum de 4 mois compter de la fin du d lai laiss au pr fet pour faire ses propo sitions de logement Pour tre recevable le recours doit tre accompa gn de la d cision de la commission de m diation reconnaissant le demandeur comme tant prioritaire et devant tre log en urgence Pour pr senter le recours devant le tribunal administratif le demandeur TORAS E N E E S E E E E O E V A E S N E V O E S ON VE N S PE N E VE ON A VE SEN E N E EEN B E N S VEEN N N PE TN EN EN O EA P A E TE 0 0 O peut galement se faire assister par un avocat ou un travailleur social T ou par une association agr e D lai de r ponse du tribunal administratif Le tribunal administratif dispose d un d lai de 2 mois compter de sa saisine pour se prononcer Il peut ordonner au minist re charg du logement de loger le demandeur d s lors qu il constate qu il a t d sign par une commission de m diation comme tant prioritaire tenant compte de ses besoins et capacit s Cette injonction peut tre assortie d une astreinte dont le montant est d termin en fonction du loyer moyen du type de logement consid r comme adapt aux besoins du demandeur par la commission de m diation Cette astreinte n est pas vers e au demandeur mais au fond national d accompagnent vers et dans le logement mm mm mm mm mm mm mm mm mm mm mm mm I i i i I l i
226. ation entre les multiples acteurs impliqu s Cette n gociation en plus d orienter les d cisions et les actions facilite le partage de la responsabilit entre l ensemble des acteurs impliqu s poss dant chacun une certaine forme de pouvoir Dans ce contexte la mise en perspective de la construction de la politique du logement et de l h bergement est n cessaire pour que les acteurs concern s puissent se saisir des d terminismes dans lesquels ils sont pris et pour mieux appr hender l ensemble des enjeux politiques auxquels ils sont confron t s L objectif final tant pour nous tous d inventer la suite 2 Les bases d une politique naissante du logement 1947 1953 plan Minist re de la Reconstruction et de l Urbanisme MRU et reconstruction nationale s Pour qu il y ait une politique il faut d abord des acteurs coordonner Et ceux ci sont multiples en mati re de logement en France les logements sociaux les logements priv s et les logements relevant du secteur aid La diversit de la nature des constructions produites sont tout autant diverses habitation d Etat organismes HBM Habitats Bon March puis HLM Habitations Loyer Mod r partir de 1950 associations syndicales de reconstruction suites aux nom breuses destructions caus es par la seconde guerre mondiale coop ratives de construction comme les Castors logements construits par les employe
227. avoir des regards crois s et de ne pas instaurer une relation duale et frontale car le logement est primordial Aujourd hui nous comptons 200 baux glissants par an Nous prenons des logements sur les contingents de l tat ou du Conseil g n ral lt 4 Donner d embl e un logement l usager avec l exigence de d montrer sa capacit de s y maintenir et d y tre accompa gn une exp rience qui rompt avec les anciennes pratiques D 42 Le logement est une denr e rare Nous prenons le parti de donner un logement en demandant aux usagers de nous montrer ce dont ils sont capables pour le garder lt d gt 56 Vous pouvez consi d rer que je joue sur les mots mais sans vouloir critiquer le dispositif de CHRS les structures d h bergement demandent plut t aux usagers de d montrer d abord de quoi ils sont capables et essaient de trouver un logement qui corresponde aux crit res du bailleur Notre d marche est donc inverse elle a le m rite de placer les personnes non pas dans le r le d acteur mais dans celui d auteur de leur situation Les personnes vont crire leur propre vie nous devons arr ter de leur faire jouer une partition en leur faisant croire qu elles peuvent passer du centre d ur gence au CHRS en passant par du Solibail pour peut tre aboutir dans dix ans du bail direct Nous pr f rons donner directement un loge ment 25 bailleurs nous suivent dont Toit et Joie et nous appellent Nous casso
228. bal de la situation avec cette capacit de mobiliser le relais et le r seau Un besoin fort de se rencontrer de se faire conna tre de travailler ensemble et d changer autour des probl matiques et des pratiques existantes a t exprim Ceci soul ve la question de la transversalit du travail social et de la polyvalence Il a aussi t soulign l appartenance un sch ma de pens es des politiques sociales Ensuite il y a la question de la l gitimit du cadre r zZ z Li un interm diaire Celle ci est un gage voire la condition n cessaire pour assurer le travailleur social et pour pouvoir assurer par voie de cons quence l usager Dans une institution comment sort on du jeu de pouvoir et va t on vers l essentiel de notre activit s occuper de cet usager citoyen L autre point renvoie la n cessit d une interface humaine qui correspond au souhait de l usager d tre dans une relation non seulement technique mais aussi dans une situation relationnelle dans l art de la relation et de l coute Cela suppose ce que notre coll gue vient de souligner c est dire des comp tences psychoso ciales et le fait de forger l thique du travailleur social voire l affiner afin de d passer les jugements normatifs l gard de l usager Le travail doit se faire sur la dur e autour du principe de r alit et de repr sen tations Il a t question de la qualit de l coute et
229. bjectif est l acc s au logement ordinaire La GLA est donc financ e par logement ainsi g r et non par m nage La gestion locative adapt e se distingue en effet de l accompagnement vers et dans le logement la GLA est int gr e son support est la relation locative m me si elle permet de d tecter d autres besoins elle est en permanence destin e permettre la poursuite du projet logement de mani re tant pr ventive que curative La GLA peut exceptionnellement prendre la forme d un bail glissant permettant aux m nages d entrer dans un logement ordinaire avec le statut de sous locataire puis de devenir locataires en titre quand ils sont en capacit d assumer les obligations r sultant d un bail Dans ce cas elle est finan able sous la forme d un pack int gr permettant de couvrir la prestation de GLA proprement dite la garantie de loyer et de d gradations dans les m mes conditions que dans le programme interm diation locative et les co ts d entretien du logement Ce dispositif reste ce stade peu utilis en r gion Ile de France R sidence sociale 77 DRIHL L interm diation locative Ce dispositif a t cr par la Circulaire du 5 mars 2009 pour la relance relative l h bergement annexe 6 Face une tension sur le march du logement et une demande accrue d h bergement l interm diation locative est un outil qui favorise l acc s de personnes d favoris es en voie d insertion un
230. ble ll serait inenvisageable de faire face un portefeuille de situations trop important en mati re de logement et d h bergement lt d 4 Quelle vision avez vous du travail social dans ce contexte qui pourrait influencer le contenu de la formation des tudiants ou des salari s Constatez vous dans les structures du logement et de l h bergement de nouvelles fa ons de travailler Constatez vous dans les structures du logement et de l h bergement des attentes quant au contenu de la formation Par velyne Fikuart 0 Quel contexte pour quelles volutions du contenu de la formation 11 Le travail social a norm ment volu depuis plusieurs ann es maintenant Il est indispensable de former les tudiants aux nouvelles politiques publiques notamment s agissant de la question du logement pour tous laquelle fait suite la politique du logement d abord Je rejoins les propos tenus pr c demment Je pense que la formation continue dans ce cadre semble un bon support J voque ce sujet faci lement tant moi m me issue de la formation continue J ai fait mes premi res armes sur le terrain sans aucun dipl me J ai ensuite volu par le biais de la formation continue lt 56 Le travailleur social doit ce jour savoir s adapter Ce terme est de rigueur Le travailleur social se doit de faire preuve d une grande adaptabilit lt d B 59 II doit tre form et inform concernant to
231. br e des moyens soit organis e sur l en semble des collectivit s de la r gion La r partition des efforts de soli darit sur l ensemble du territoire r gional doit concerner la mise l abri des personnes selon des modalit s qui assurent la sortie durable de la rue Pour cela l Etat doit se doter d une instance qui imposera aux communes de construire des logements pour se confor mer la loi SRU 20 de logements en 2020 et 25 en 2025 La question de l h bergement doit galement tre appr hend e dans les m mes termes puisque la loi MOLLE de 2007 pr voit que chaque territoire soit dot d une place d h bergement pour 1000 habitants Or les disparit s territoriales sont grandes puisque Paris compte 3 68 places d h bergement pour 1 000 habitants contre 1 68 place pour 1 000 habitants en R gion le de France lt d ery Louez solidaire un dispositif efficace d di l insertion par le logement des familles prises en charge l h tel Dans le contexte de p nurie de places d h bergement et de difficult s pour les familles d acc der au logement la prise en charge l h tel constitue un recours lorsque toutes les solutions ont t sollicit es Cette r ponse subsidiaire permet n anmoins de pr venir concr tement l ex clusion nous prot geons les enfants pour qu ils n aient pas conna tre la vie dans la rue Elle rel ve de la protection de l enfance et nous nous engageons conduire ce
232. bre est venu nous avertir du fait que la personne c t semblait ne plus respirer On a aussi travaill sur cette question du d c s en quipe ainsi qu avec les h berg s On a 113 Dipl me Universitaire de Technologie rl zZ 5 z s Za entendu ce que les h berg s nous demandaient de faire On est une association de loi 1901 et je suis tr s attach e au principe de la la cit On se demande alors comment organiser les choses Nos pratiques sont li es la vie collective qui a un impact sur les personnes que l on ac compagne IlI faut la fois offrir des chambres suffisamment grandes pour que chacun ait son espace Dans le foyer de jeunes travailleuses o j ai travaill les filles taient deux dans des chambres de 20 m2 Elles avaient leur espace elles et des s parations Les choses taient r fl chies et pens es Le collectif n est pas un mal condition qu on y mette des moyens S il vous pla t ne supprimez pas les CHRS Ils ont leur raison d tre m me s ils doivent tre am lior s lt d 3 Retour sur la question relative au r seau professionnel Par Solange Djoumali y J ai valid mon DUT en 2005 et depuis 2006 je travaille dans un centre d h bergement Clair Logis bas dans le 19e arrondissement Paris Nous avons une capacit de 23 places Gr ce au plan d humanisation nous avons pu am liorer notre cadre de vie Comme Myriam je trouvais que les q
233. ccompagnement est important il faut tre l coute des gens car les gens qui sont dans la pr carit sont des gens qui souffrent David 18 Moi je n ai pas eu beaucoup de relations avec les tra vailleurs sociaux Quand je me suis retrouv dans la rue seize ans j ai tout de suite essay de trouver une association de quartier sur Metz On m a pr sent une assistante sociale qui m a expliqu comment me passer de ce dont j avais besoin Depuis ce jour l j ai dit L assis tante sociale merci ce n est pas pour moi Elle m a expliqu que je n avais pas vingt cinq ans donc je n avais pas droit au RMI que sans attestation de mes parents je ne pouvais pas quitter le pays etc Quand je lui ai demand un endroit o dormir elle m a dit qu un foyer sur Metz pourrait m accueillir mais sans doute pas adapt pour moi Retour nez la rue cette poque l les travailleurs sociaux ce n tait pas pour moi lt d 1 En fait c est en rencontrant les gens la rue que j ai appris les petites ficelles de la rue qui est un peu une soci t parall le la soci t dite normale Il y a des codes un langage de la solidarit Comme disait Alain tout l heure tous les gens la rue ne sont pas sur un banc avec une bouteille de vin attendre que le temps passe a a t tr s violent pour moi parce que j tais jeune quand m me et que je n avais pas encore fait le deuil de mon p re adopt
234. ccueil d H bergement et d Insertion des personnes sans domicile PRAHI est galement labor pour assurer la coh rence entre les plans d partementaux et la coordi nation de leur application Ce PRAHI doit permettre notamment la mise en uvre effective du dispositif r gional de veille sociale unique pr vu par l article 72 Enfin les personnes en situation irr guli re peuvent b n ficier du dis positif d h bergement comme le rappellent les tribunaux administra tifs ils ont galement vocation b n ficier du dispositif de veille sociale pr vu par l article L 345 2 du CASF lequel peut conduire leur admission dans un CHU ou un CHRS y compris apr s le rejet de leur demande d asile d s lors que ces derni res dispositions ne subordonnent pas leur b n fice la r gularit du s jour des int ress s 9 eo oo om mn mm Fonds de Solidarit pour le Logement FSL Le FSL a t cr par la loi Besson Sa gestion est confi e au Conseil g n ral depuis le 1 janvier 2005 dans le cadre de la loi n 2004 809 du 13 ao t 2004 alors que le FSL tait ant rieurement copilot et cofi nanc parit par l tat et le d partement Le FSL constitue un outil du Plan D partemental d Action pour le Logement des Personnes D favoris es PDALPD Ses principaux objectifs Aider financi rement les m nages pour l acc s ou le maintien dans un logement d cent que ceux
235. ce de leur situation On est un peu dans la course avec qui sera le plus malheureux Nous aussi devons composer avec cela Pour l valuation dans le dispositif du SIAO on est rarement prescripteur mais on discute un peu avec les coll gues de la polyvalence Il y a une volont face cette fiche d valuation de s as treindre aux donn es et aux l ments strictement n cessaires la com pr hension de la situation Je suis actuellement en stage sur un centre d h bergement d urgence de l autre c t J ai pris connaissance de certaines fiches SIAO On se retrouve avec des fiches o il y a tr s peu d informations Cela peut amener des checs comme dans l exemple que vous citiez tout l heure au sujet de cette jeune fille Peut tre avait il t not qu il y avait un probl me de sant mais s il avait t pr cis qu il s agissait d un probl me de sant psychiatrique on n en serait pas arriv ces cons quences dans le collectif et l chec puisque cette jeune fille est retourn e l h tel Myriam Franck 36 Je peux dire un mot sur le SIAO 93 la Cit Myriam o je travaille on a t l initiative de la cr ation du SIAO sur le 93 Un coll gue de mon quipe a une partie de son temps d tach sur le SIAO Quand on envoie des demandes de logement aux bailleurs sociaux on passe par Interlogement 93 et le rapport social est rendu anonyme c t il y a une feuille que ne garde qu i
236. ces derniers entra nent l obligation de professionnalisation semble plus pressante pour les associations et leurs salari s S agissant des associations cela appara t comme un signe de maturit Elles montrent leur saut quali tatif Comment soutenir l am lioration du bagage technique de leurs salari s sans ter la qualit relationnelle avec l usager De notre point de vue il est question de l effectivit de la loi 2002 2 non pas au regard des responsabilit s des travailleurs sociaux individuellement mais d un point de vue structurel Concernant la structure on note avec les SIAO l irruption d un tiers dans le processus d admission Je rappelle que le processus d admission reste d volu au directeur d tablissement N anmoins l irruption des SIAO rend visibles les processus et renforce la mise en application des valeurs transversales du m tier L encore cela d montre une maturit du secteur lt d L intervention hors les murs les logiques de d cloison nement et leur impact sur le processus m tier D 6 Le d cloisonnement des travailleurs sociaux a t voqu Il convient de sortir des murs Cette expression semble autant m ta phorique qu institutionnelle II s agit par exemple de participer aux commissions internes au SIAO On observe toutefois une limite en tous cas Paris savoir la pr sence faible d autres professionnels du social Je pense notamment aux services ouverts et la po
237. ces derniers par les usagers Qui sont plus pr cis ment ces gens l Des professionnels des membres de la famille des copains des gens rencontr s dans la rue ou ailleurs Comment se fait il qu un moment donn des gens de la soci t civile prennent le relais des travailleurs sociaux et fassent des choses qui semblent ne plus pouvoir tre faites et qui pourtant le sont bel et bien lt d David 20 Pour parler des h pitaux psychiatriques ils taient pratiques pour moi en p riode hivernale pour ne pas mourir de froid 93 Conseil Sup rieur du Travail Social 94 European Anti Poverty Network lt el lt Mais quand on est dirig par le 115 vers des structures d h bergement d urgence la s curit n est pas toujours l et c est la raison pour laquelle j ai refus pendant longtemps de rentrer dans ces centres parce qu il fallait dormir avec les chaussures sous son oreiller et le portefeuille dans son cale on Un aspect important est l ins curit Est on plus en s curit en dormant dehors ou dans certains centres d h bergement A ssatou La question que je me pose est au lieu de payer cher des chambres d h tel de l ordre de 3 000 par mois pour une personne comment se fait il que les travailleurs sociaux ne cherchent pas plut t des studios 300 par mois Mourad J ai pos une fois cette question mon assistante sociale est ce
238. ces deux modes d acc s dans une m me finalit acc der l habitat D s lors la question relative aux accompagnements vers l h bergement et le logement se pose de mani re simultan e Aussi la cr ation des principes d inconditionnalit et de continuit bouleverse la distinction qui pr valait jusqu alors entre l h bergement et le logement Selon le Rapport public th matique sur les personnes sans domicile de la Cour des comptes publi en 2007 Dans l h bergement l occupant n a pas de titre d occupation Une participation aux frais d h bergement peut lui tre demand e fix e en fonction des ressources mais les aides personnelles au logement sont rarement mobilis es il n a pas droit non plus au maintien dans les 5 le s ss as Z z w Z lt t ee 5 Z el FS Sz e gt el SE pe ea s La LI BE lieux Dans le logement en revanche les occupants ont un titre d occupa tion bail contrat de r sidence avec une garantie de maintien dans les lieux ils paient un loyer ou une redevance et b n ficient des aides personnelles au logement Depuis 2009 cette distinction ne convient plus L h bergement gagn en protection dans la mesure o la sortie est conditionn e par une solution meilleure ou d faut par un manquement au r glement int rieur de la part de l h berg Sans pour autant b n ficier d un droit de s jour la
239. chelon des territoires Cela n est pas simple Les SIAO restent des structures r centes voluant dans des contextes particuliers Les SIAO disposent d outils n cessitant encore des am liorations Cela tant nous y croyons Nos changes sont fr quents Nous esp rons aboutir cette ann e la mise en forme de partenariats afin d agir sur la fluidit h bergement logement et nous appuyer sur les comp tences des SIAO notamment concernant l va luation de la capacit des m nages tre log s de fa on autonome dans le parc social moyennant ventuellement des mesures d accom pagnement social qu il convient de qualifier lt d Les politiques sociales et le contexte conomique un regard prospectif Si ces volutions semblent majeures elles ne sont pas pour autant tout fait nouvelles Je ne reviendrai pas sur l historique En revanche je souhaite mettre en lumi re la question de l volution des politiques so ciales au regard de l volution du contexte conomique Nous avons tous conscience de l aggravation du contexte conomique La hausse constante du ch mage n cessite ce jour de questionner l acc s au lo gement et d accro tre une certaine pression sur le parc social Cela n cessite des volutions pour les bailleurs sociaux En Ile de France on note 530 000 demandes pour 80 000 attributions Le ratio de ces chif fres nous permet d observer une moyenne de six ann es d attente pour l obtention
240. ciale de l organisme d velopp e dans le cahier des charges de gestion sociale plan d actions pour l accueil des populations sortant des dispositifs d accueil d h bergement et d insertion etc La politique de l organisme pour la qualit du service rendu aux loca taires Couverture Maladie Universelle CMU Dispositif mis en place en 2000 pour un meilleur acc s aux soins des personnes faibles revenus et qui ne pouvaient pas b n ficier d une couverture par la S curit sociale D l gation Interminist rielle pour l H bergement et l Acc s au Logement des personnes sans abri ou mal log es DIHAL La d l gation interminist rielle pour l h bergement et l acc s au logement sous la responsabilit d un d l gu est charg e d assurer la coordination et le suivi de la mise en uvre des priorit s de l Etat en mati re d h bergement et d acc s au logement des personnes sans abri ou mal log es Son p rim tre d action couvre tous les champs qui vont de l intervention aupr s des personnes la rue jusqu au d velop pement de l offre de logements en passant par l h bergement le logement adapt ou encore la lutte contre l habitat indigne Il contribue ce titre la mise en uvre du plan pluriannuel de lutte contre la pau vret et pour l inclusion sociale Le d l gu interminist riel est plac aupr s du Premier ministre La d l gation interminist rielle cr e en juillet 2010 est fonctionn
241. cile trouver Nous avons beaucoup parl de l adh sion et du refus de l accompagnement Or nous devons aussi prendre en compte l absence de besoin d accompagnement Dans le cadre de l AVDL DALO un diagnostiqueur doit apporter une conclusion sur le besoin ou non d accompagnement des familles Une famille peut refuser l AVDL simplement parce qu elle n en a pas besoin et qu elle est autonome dans l occupation de son logement Intervenant dans la salle B 42 Je voudrais intervenir sur la no tion de contractualisation Dans le champ du logement cette derni re est particuli re car elle implique un tiers le bailleur Concernant le refus d adh sion je voudrais distinguer le refus d adh sion et le refus de la visite domicile lt Je rejoins ce que dit notre coll gue des Enfants du Canal Les conditions d un entretien domicile notamment dans le pr relogement sont complexes Malgr tout mes quipes pensent que les familles appr cient que nous nous d placions Elles con oivent cette d marche comme une marque de respect cela nous permet de voir les conditions dans lesquelles elles vivent Cette visite est un l ment fort dans la construction de la relation Le refus d accueillir au domicile n est pas forc ment li au refus d adh rer l accompagnement social Il peut tre vu comme un sympt me Nous devons peut tre chercher savoir ce qui se passe au domicile Je me souviens d une famille chez qui je me rendais
242. comp tences reste donc essentiel notamment lorsque les probl matiques des usagers sont complexes mon sens l appren tissage de ces comp tences de c ur de m tier reste incontournable quelle que soit l volution des politiques sociales Pour le m tier d as sistant de service social ces comp tences posent le principe d une ap proche globale de la situation et de l usager pour engager avec lui une intervention On l a d j abord ici plusieurs reprises Ce principe est r affirm dans ce qui pr vaut dans le dispositif SIAO mais aussi dans la politique du logement d abord Si l apprentissage de ces comp tences psychosociales est important il est tout aussi n cessaire que les tudiants puissent envisager leur articulation avec les autres comp tences notamment les comp tences techniques juri diques et institutionnelles Il me semble que les centres de formation ont la capacit de faire cette articulation Ces comp tences psychoso ciales du travail social permettent galement d entretenir et de valoriser les principes de la loi 2002 notamment le respect de la dignit de l usa ger la mise en uvre d un projet individualis qui favorise le d velop pement de son autonomie et la mise en uvre d un projet qui respecte son consentement clair Ces principes concernent principalement les tablissements sociaux et m dico sociaux L apprentissage de ces com p tences psychosociales permet l tudiant de
243. concernant les ques tions de formation et de moyens L accompagnement sp cialis fait quant lui appel des formations sp cifiques des organisations et des moyens renforc s Dans le cas de femmes victimes de violence il s agit de mise l abri de gardiennage d accueil de jour du soutien psy chologique et juridique des prises en charge d enfants des partenariats adapt s entre la police la justice les UMJ et les associations sp ciali s es De par sa pluridisciplinarit ce type d accompagnement est plus on reux mais n est pas s lectif du fait de sa sp cialisation Cette ques tion a fait d bat et j estime que cet accompagnement ne fait pas obs tacle une r ponse large aux besoins On retrouve la question des SIAO et des projets entonnoirs qui ne permettent pas des solutions un cer tain type de personnes du fait de projets resserr s La notion de sp cialisation est qualitative et doit pouvoir tre pr serv e et financ e Les nouveaux accompagnants de l AVDL et les nouvelles pratiques construire J voquerais maintenant les nouveaux accompagnants Dans le diffus l accompagnant agit comme un coordonnateur de partenaires qui doit savoir se mouvoir dans un r seau en conna tre les acteurs en comprendre la logique et en d clencher et coordonner les interventions Il s agit donc bien d un nouveau positionnement pour le travailleur social Sa conception repose sur l accompagnement institutionn
244. conseils d administration d associations en Seine Saint Denis on me renvoie fr quemment la question suivante quoi formez vous vos tudiants La premi re fois on acquiesce la seconde on r fl chit la troisi me interrogation on tente d amener les col l gues sur le terrain afin qu ils r alisent que 2 100 heures sont effectu es sur le terrain Cette dur e repr sente deux tiers de la formation Pour d passer ce ph nom ne nous avons d cid d int grer les politiques sociales d s la premi re ann e de formation Nous accompagnons nos tudiants avec une m thodologie D o viennent ces politiques Com ment se construisent elles II convient de convaincre les tudiants de consid rer qu il est pr f rable d tre accompagn lors de la compr hen sion des politiques sociales pour ne pas les ressentir par apr s comme des politiques crasantes comme des injonctions paradoxales Form s de la sorte les tudiants se montrent davantage pr ts d passer les r sistances culturelles qui existent entre les g n rations d anciens travailleurs o la logique de performance et de r sultats tait taboue D sormais ce sujet est voqu d s les premi res semaines de forma tion Il n est pas question de rougir du fait que nous g rons l argent du contribuable Le social a un co t Nous nous trouvons dans des logiques de rationalit D passer le choc des cultures sur le terrain participe la r duction de l c
245. construit en collaboration troite entre les intervenants universitaires et les formateurs praticiens doit permettre une volution des profes sions du social lt d 47 Au travers de mon regard professionnel avec une longue exp rience en en conseil g n ral alli une implication en qualit de formateur et r f rent site qualifiant j ai pu constater que mettre en uvre sur les sites qualifiants les politiques sociales implique une bonne connaissance des besoins d o la n cessit que les forma tions sociales soient en constante actualisation pour tre au plus pr s des r alit s du terrain Cest partir du terrain que peuvent tre mises en perspective la th orie et la r alit des probl matiques Les institu tions employeurs encouragent pour la plupart un travail en r seau afin que les acteurs puissent exprimer leurs attentes changer sur leurs pratiques trouver des r ponses diagnostic social projet autour de th matiques RSA logement des exp riences innovantes peuvent tre initi es dans les instituions Ces r flexions ne sont pas n cessaire ment connues des centres de formation qui peuvent cheminer en parall le dans une d marche plus conceptuelle Pourtant la reconnais sance du processus de l alternance n cessite d changer sur les pratiques et de s apporter des outils mutuellement ce qui n est pas toujours ancr dans les esprits La commission formation de l ANAS a pu noter que
246. couvre des r alit s tr s diff rentes D gt 9 Les nouveaux r f rentiels de formation aux dipl mes d tat AS ES CESF EJES ont tenu compte de ces volutions Le domaine de comp tence n 4 relatif l implication des professionnels dans les dynamiques partenariales institutionnelles et interinstitutionnelles sollicite l tudiant appr cier ces enjeux B gt 61 Comme le souligne la DRISCS5 dans ses recommandations l int r t de l preuve sur table n est pas tant de pr senter seulement le ou les dispositifs mais plut t de faire montre de comment en tant que futur professionnel le candidat au dipl me d tat est amen appr hender le dispositif dans une logique partenariale avec et aupr s de l usager du service social lt d B gt 59 Pour ce faire ils devront identifier les partenaires s impliquer avec eux au sein des institutions et travers un territoire donn afin d aborder la situation qui nous concerne au jourd hui celle du logement et de l h bergement non pas dans une logique sectorielle et cloisonn e mais plut t dans une logique transversale et globale o l ensemble des acteurs concern s se trouve tre mobilis et coordonn lt d 7 C est toute la culture professionnelle et les m tho dologies de travail social qui sont alors affect es lt B gt 41 La logique des SIAO en est une bonne illustration Ils se sont d velopp s en induisant de nouvelles modalit s d inte
247. cueil de Demandeurs d Asile 88 Couverture Maladie Universelle 89 Association pour l accompagnement social et administratif des immigrants 90 Caisse d Allocations Familiales lt LI lt bourser l allocation familiale attribu e ma femme J ai demand un rendez vous mon assistante sociale l APTM et lui ai dit que ce qu on m avait fait au niveau de la CAF n tait pas correct Je voulais qu elle regarde le fond du probl me Je lui ai donn notre num ro de carte d allocataire Elle m a r pondu Je ne peux pas me substituer vous dans vos petites affaires administratives Nous lui avons claqu la porte Depuis ce jour en septembre 2012 elle ne m a pas rappel et je n ai pas t chez elle Et pourtant nous avons formul un crit aupr s de la CAF de Paris et on nous a donn raison lt d Tim Greacen Quel est votre projet actuel Mourad 2 Cest la r gularisation administrative Elle est sur la bonne voie nous avons des rendez vous la pr fecture C est aussi le ver mon fils dans de tr s bonnes conditions Comme j avais le di pl me de technicien sup rieur en comptabilit je vais essayer de faire une formation ici en France pour me mettre en ad quation par rapport ce dipl me obtenu en Alg rie o j avais t form par des enseignants fran ais Ma femme qui tait responsable de la S curit sociale en Alg rie va refaire u
248. cueillie alors que cet tat n tait pas mentionn dans le rapport du SIAO Lors de l en tretien avec notre responsable elle a heureusement parl elle m me de ses difficult s II lui arrivait parfois d tre violente et elle pouvait s en prendre aussi bien au personnel qu aux autres r sidentes Elle nous en a fait la d monstration au bout de la premi re semaine puisqu elle a cass des vitres dans l tablissement Ensuite elle s est m l e d une histoire qui ne la concernait pas parce qu elle ne supportait pas le bruit et la vie collective Elle n avait pas pris ses m dicaments et l encore elle a cass un carreau sur la porte de l tablissement Nous membres de l quipe avons t oblig s d en parler la responsable On lui a ex pliqu que l on se retrouve seul le soir et que l on ne sera pas en mesure de g rer la fois le groupe de 18 personnes et cette jeune fille Elle a repris contact avec le SIAO puis elle a malheureusement t r orient e l h tel lt d 39 Aussi je pense qu une offre de logements accessi bles aux jeunes filles ayant des revenus modestes s est d velopp e Je suis d accord avec le logement d abord mais sur le terrain il nous est concr tement difficile de convaincre ces jeunes filles quand leur fin de prise en charge arrive de les conduire et de leur parler de logement Que peut on leur dire en dehors du fait que la situation est difficile lt On fait r guli rement ve
249. d leur laboration Il para t essentiel aux centres de formation de transmettre aux tudiants le fait que chacune de ces politiques est homologue aux autres poli tiques sociales Cette compr hension leur permet de d passer les segmentations que chacune de ces politiques induit et de percevoir les articulations possibles entre elles au profit des usagers La question du sens du travail social se double de celle de la place du travailleur social de son statut Il faut int grer dans les enseignements le fait qu un certain nombre de travailleurs sociaux dont de jeunes pro fessionnels sont en situation de pr carit et potentiellement des b n ficiaires des politiques sociales Cette prise de conscience a des effets sur la perception m me des publics distance identification etc Les centres de formation optent ensuite pour que les divers champs des politiques sociales soient trait s de fa on quitable m me si cela a pour effet un survol de chacun d entre eux S il est important d avoir des attentes r alistes sur ce qui peut tre trait en leur sein il est possible de rendre cet enseignement moins abstrait en faisant appel des pro Ni Sa Z lt Ce ss N LLJ N N N ss LLJ m z a le LI ss lt an e SS le z lt ss N lt z lt fessionnels en poste charg s de cours au sein des centres de formation Ils rendent p
250. d cret est venu mettre en place ces commissions l chelle d partementale par le D cret relatif la commission sp cialis e de coordination des actions de pr vention des expulsions locatives Le renforcement de la lutte contre l habitat indigne avec l objectif de porter 15 000 le nombre de logements trait s en 2008 La pr vention de l errance la sortie d tablissements de soins avec mise en place de groupes de travail Le renforcement de l humanisation et de la r novation des centres NI 5 le el ss Z z Q w JU lt s LLJ Z LI ss Sz e gt ma es ss pe ea ss La LL SE d h bergement avec demande de l tablissement d un plan d huma nisation des centres pour la fin du mois de mai 2008 l incitation la mobilisation des contingents en faveur des personnes d clar es prioritaires par les commissions de m diation DALO l incitation forte la r alisation effective de l objectif des plans de coh sion sociale et PARSA 20 000 logements tr s sociaux par an et 9 000 places de maisons relais avant la fin de la p riode 2008 2012 La loi n 2009 323 du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte contre l exclusion MOLLE renforce l affirmation des droits li s l h bergement Dans un premier temps l article 73 transf re le principe de continuit d finit initialement dans l article 4 du DALO
251. d munis la DRIHL pilote les politiques r gionales d accueil d h ber gement et d insertion en Ile de France Il s agit d offrir aux plus d munis les moyens de leur mise l abri en cas d urgence et de veiller leur orientation vers les structures les plus adapt es leur situation La mise en uvre incombe aux unit s territoriales pour Paris et la petite couronne aux directions d partementales de la coh sion sociale en grande couronne L un des enjeux majeurs consiste en la mise en place des SIAO Service Int gr d Accueil et d Orientation qui doivent permet tre dans chaque d partement d orienter les personnes vers les structures adapt es leur besoin insertion stabilisation et initier un parcours pouvant les conduire vers le logement Construire Pour accro tre la production de logements et ainsi r duire la p nurie notamment pour les m nages les plus pauvres la DRIHL pilote les politiques r gionales de l tat pour l habitat et g re ce titre le budget en faveur du d veloppement et de l am lioration de l offre de loge ments en le de France Elle g re galement les cr dits de l ANAH Agence Nationale de l Am lioration de l Habitat pour les aides l ha bitat priv Dans le cadre du Grand Paris et pour permettre de r aliser l objectif de 70 000 logements construire chaque ann e la DRIHL tra vaille en partenariat avec la DRIEA Direction R gionale et Interd par tementale de l quipement
252. d pendent d elles et les checs ne sont pas totalement de leur faute Le jour o elles ont des cl s du logement elles sont persuad es que c est gr ce nous Il y a quelque chose faire de l ordre de la transmission et du relais ce mo ment l lt On peut faire du logement d abord mais quel relais met on en place pour viter une fois de plus l isolement social En ayant travaill en CCAS dans une commune du 93 j ai d couvert la pauvret et la mis re des gens qui sont d j dans des logements HLM On voit les personnes SDF ou celles qui appellent au 115 parce qu elles sollici tent nos associations un moment donn ou un autre Elles appellent le 115 Elles viennent nous voir et nous interpellent Certaines personnes ayant d j leur logement ne sortent plus du tout Elles restent chez elles Du coup il faut aller les chercher Pour nous la situation des per sonnes en difficult sur ces logements a son importance 112 Educatrice sp cialis e r f rente justice centre d h bergement et de r insertion sociale Cit Myriam Montreuil rl zZ 5 z LI z Za 33 Une grande partie de la question concernait la participation des h berg s l accompagnement des stagiaires et leur formation Pour faire participer les usagers les travailleurs sociaux doivent tre rassur s par leur cadre valoris s dans leur travail au quotidien La question du management dans le trava
253. d un logement social Au regard de ces enjeux on comprend finalement l importance de travailler ensemble pour tenter d optimiser les solutions et favoriser l acc s au logement y compris pour les plus fragiles et pour le plus grand nombre Pour autant il convient de s in terroger sur la fa on de maintenir un certain quilibre D 24 Contrairement mes coll gues contribuant cet atelier nous bailleurs sociaux disposons d un regard tout particulier Nous nous trou vons d une certaine mani re en bout de cha ne Les SIAO et travailleurs sociaux tentent de favoriser l acc s au logement Il est ensuite du ressort des bailleurs sociaux de p renniser cet acc s II convient de poss der une vision plus long terme II faut en effet favoriser l acc s au loge ment d un plus grand nombre et dans les meilleures conditions possi bles Cela explique la responsabilit du bailleur lequel se doit de trouver les solutions les plus adapt es pour les m nages concern s Ces derniers rencontrent parfois de nombreuses difficult s cumul es lt 4 B 59 Or jusqu pr sent d s lors que l on voque la question du logement d abord tr s souvent les pr occupations de nos partenaires et des pouvoirs publics consistent faire entrer le plus grand nombre de m nages au c ur du parc social et ce alors m me que la tension s accro t 39 Conseill re technique l AORIF Elle repr sente les bailleurs sociaux et contribue a
254. dans des taudis des habitations insalubres pr caires ou de fortune Pr t Taux Z ro PTZ Le PTZ a succ d en 1995 au pr t aid pour l accession la propri t pr t PAP et la d duction des int r ts d emprunt En 1995 le PTZ tait r serv aux logements neufs Il tait alors consid r comme un dispositif de soutien la construction En 2005 il a t tendu l ac quisition de logements anciens sans travaux C est alors devenu un dis positif d aide l accession la propri t par la solvabilisation des m nages Pr t l Accession Sociale PAS Le PAS est le pr t principal dans un projet d accession Il ne permet pas de b n ficier d avantages sp cifiques en ce qui concerne les taux d int r t ou de conditions de remboursement mais il ouvre droit l Aide Personnalis e au Logement APL sous conditions de ressources Pr t Social de Location Accession PSLA Le PSLA est un pr t conventionn d livr au bailleur pour la construc tion d un logement qui fera l objet d un contrat de location accession avec un locataire acc dant Avec le contrat de location accession le locataire acc dant entre dans les lieux en tant que locataire et son loyer est constitu d une part de loyer plafonn et d une part acquisitive qui lui permet de se constituer un apport personnel et qui viendra en d duction du prix de vente Pr t Locatif Aid d int gration PLAI ll s est substitu
255. dans la premi re moiti des ann es 1970 Elle marque un d senchantement radical et le renonce ment un id al port par la reconstruction d apr s guerre la soci t moderne ne peut satisfaire aux besoins de tous par le jeu social encadr m ml r D molition Ashi res sur Seine DRIHL par un Etat Providence tout puissant En rompant avec une politique produisant grande chelle du logement social standardis suppos satisfaire les besoins du plus grand nombre et en cr ant un dispositif d h bergement d insertion l chelle des socialisations qui r sistent l insertion les ann es 1975 marquent l entr e de la politique de l habitat dans un traitement social 8 Une politique du logement qui s inscrit durablement dans la crise 1975 2005 la politique de la ville ou le traitement social du logement e a Apr s le premier choc p trolier la production de logement en quantit n est plus une priorit nationale comme ce fut le cas depuis 1944 Ce pendant le confort n est pas la port e de tous puisqu il reste en France 16 millions de mal log s 39 des r sidences principales sont encore inconfortables La question de la qualit du logement est donc le nou veau mot d ordre D un c t les centres villes anciens sont parfois in salubres et n cessitent la reconqu te de ces lieux certes souvent historiques mais aussi parfois d labr s D un autre c t le parc HLM des Grands Ensembles vie
256. de fa on plus juste la r alit du terrain Une option logement h bergement permettrait de nous profession naliser davantage Cela serait mon sens une bonne alternative lt d velyne Fikuart 16 Je suis compl tement d accord avec vous La troisi me ann e semble constituer le moment ad quat de la forma tion pour aborder les politiques publiques et notamment celles rela tives au logement et l h bergement Je souhaite poser une question laquelle para tra peut tre tonnante pour certains Je m adresse aux tudiantes pourquoi compte t on de moins en moins de gar ons dans les m tiers du social On en trouvait peu D sormais il n y en a plus Sur le terrain nous nous interrogeons beaucoup sur ce point Nous ai mons mixer les quipes Cela semble important pour les usagers mais galement pour l quilibre des quipes au sein des associations Fina lement nous nous retrouvons de plus en plus en difficult devant le fait de recruter des gar ons Avez vous des r ponses sur ce point Abor dez vous ce sujet avec des gar ons de vos ges lt d Intervenant dans la salle La rar faction des candidats se porte galement sur les filles Le nombre de candidats potentiels avant s lection s est r duit par trois Cela est extr mement inqui tant Intervenant dans la salle II sera difficile de vous r pondre tant donn que nous ne formulons pas cette question Au c ur de la formation d ducateur de jeunes
257. de l administration d partementale de l Etat Elles sont plac es sous l autorit des pr fets de d partement dont les directions d partementales des territoires et de la mer qui constituent d ores et d j des directions cl s pour la mise en uvre des politiques du minist re du D velop pement durable des territoires L organisation d partementa le concerne la France m tropolitaine hors Ile de France qui rel ve d une organisation un peu diff rente finalis e dans le courant de l ann e 2010 La DDT regroupe l essentiel de la Direction D partementale de l Equipement DDE de la Direction D parte mentale de l Agriculture et de la For t DDAF et une partie des services de la pr fecture Direction G n rale de la Coh sion Sociale DGCS La DGCS est la direction d administration centrale des minist res sociaux qui est charg e de la conception du pilotage et de l valuation des politiques publiques de solidarit de d veloppement social et de promotion de l galit favorisant la coh sion sociale Directions R gionales de l Environnement de l Am nagement et du Logement DREAL Les DREAL remplacent les Directions R gionales de l Environnement DIREN les Directions R gionales de l Equipement DRE et les Directions R gionales de l Industrie de la Recherche et de l Environ nement DRIRE dont elles reprennent les missions hormis le d ve loppement industriel et la m trologie La cr ation d un chelon
258. de l importance des trajectoires dans lesquelles on peut rep rer des points d appui pour n gocier un accompagnement porteur de sens et de changement Voil l essentiel de ce que j ai pu relever J ai une question qui m rite d tre pos e Elle a t trait e partiellement par le coll gue c t et renvoie la l gitimit de l intervention du travailleur social et l adh sion de l usager citoyen pour nous l ayant droit la r ponse propos e par rapport au bien rare le logement Comment pourrait on d passer ou rompre avec le discours dominant pour aller vers un changement conceptuel voire de langage Notre coll gue ne souhaite pas utiliser la notion de prise en charge et lui pr f re la notion de prise en compte On dit accompagner soutenir aider assister mon sens deux questions m ritent d tre d velopp es celle de la l gitimit de l intervention domicile aupr s de l usager citoyen ayant droit et celle de l adh sion ou la non adh sion la r ponse propos e avec un chan gement de discours et de repr sentations autour de ces points Martine Noalhyt B gt 29 Je voudrais rajouter cette question une deuxi me question sur l valuation Le travail social est d abord de l va luation Avant on voyait o les valuations partaient mais maintenant cela va dans des SIAO et l on ne conna t pas forc ment les gens qui y sont Il y a une id ologie de la transparence Que dit on et q
259. de l urgence vers le CHRS puisse venir une ou deux fois afin de revoir cette personne dans le centre Quand je fais une orientation sur l AVDL que l on utilise beaucoup la Cit Myriam on essaie de ne pas rompre le lien tout de suite Soyons dans des logiques multidimen sionnelles multi professionnelles Les bureaux individuels sont une bonne chose mais ce n est pas forc ment n cessaire lt d Maud Joubert B gt 59 C est toujours sur cette question de savoir quoi dire ou non C est vrai que le lien sp cifique avec les bailleurs am ne n cessairement le travailleur social s interroger Ils ne sont pas du tout soumis la discr tion professionnelle lt d 26 Parfois il y a beau coup d envie d tre dans la petite histoire le parcours de la personne On a un c t qui peut tre un peu mis rabiliste mais c est aussi huma niser et leur donner l id e bien r elle qu ils ont un r le jouer On s est beaucoup pos la question On s est galement r f r des lois car on s est aper u de demandes avec des papiers pr remplis signer des de mandes de propositions la banque pour savoir s il y a ou non de l en dettement alors que cela ne doit normalement pas tre demand pour les candidatures de logement Je parlais tout l heure de l pargne Parfois des personnes nous am nent spontan ment des choses trans mettre aux bailleurs qu on n aurait pas n cessairement envie de mon 122 Centres de Soin
260. de visiter le SIAO Nous serions heureux de nous nourrir de vos pratiques et de votre expertise Intervenant dans la salle 48 Par rapport cela du temps est il donn aux formateurs afin que ces derniers int grent une sorte de formation continue Structurellement dans le poste du formateur existe il un temps d di la formation lt d Intervenant dans la salle J appartiens l IFTS et suis formatrice responsable de l enseignement des politiques sociales sur les trois ann es ainsi que responsable de stages et des relations avec les sites qualifiants au sein de la fili re assistant de service social B 43 Je re joins les propos de M NEFFATI Je crois en l alternance int grative aux partenariats lesquels se d veloppent de fa on croissante entre les centres de formation les terrains et les sites qualifiants qui accueillent des stagiaires Il est vrai que lorsque les professionnels de terrain et pas forc ment les chefs de service Je travaille au sein d une cole mono fili re et uvre pour l intervention d ducateurs sp cialis s Je ne me limite pas mon c ur de m tier Il est important que les professionnels interviennent dans les centres de formation ne serait ce que pour pr senter leurs missions et leur r alit Cela permet ces acteurs via une approche concr te en participant l intervention relative la politique du logement d appr hender la politique dans son essence de
261. des modalit s de travail en quipe m connues et pou vant g n rer des angoisses et des incompr hensions entre les quipes du SIAO et les professionnels de terrain L ensemble des personnes a mis en avant le fait que la circulation de l information permet d chan ger de se rassurer et de pr senter s agissant du SIAO ses finalit s objectifs II convient de faire conna tre les solutions adapt es propos es des personnes qui ne b n ficiaient pas de ces solutions Les em ployeurs et particuli rement au sein de l h bergement et du logement souhaitent favoriser l esprit d initiative des futurs professionnels Au regard de la complexit de la transformation du champ institutionnel et des dynamiques partenariales la capacit d adaptation des futurs professionnels est fondamentale Il subsiste des difficult s budg taires Nous vivons dans un syst me de rationalisation et de recherche efficiente permanente Un esprit d initiative permettrait de trouver des solutions alternatives propos es aux responsables de structure qui eux m mes feraient remonter les id es aux instances sup rieures QUATRIEME AUDITION Les points de vue des usagers Les enjeux de l accompagnement dans le cadre de l acc s au logement pour tous Quatri me audition 11 Avril 2013 La personne ressource de cette audition est Erwan le M nerf et le rapporteur est Tim Greacen Du fait de la sp cifi du t moignage d
262. deur formule plusieurs souhaits de communes en choix de reloge ment Aucun frais de dossier n est r clam lors de la demande de logement ni lors de la signature du bail Pi ces fournir pour l inscription de la demande Formulaire cerfa n 14069 02 rempli Copie d une pi ce d identit du demandeur et si vous tes tranger un document attestant de la r gularit du s jour en France D p t de la demande Le formulaire doit tre d pos dans un service qui enregistre les demandes Soit aupr s d un bailleur social Soit aupr s de la mairie si celle ci est service d enregistrement Soit aupr s du Comit Interprofessionnel du Logement CIL d Action logement si vous tes salari d une entreprise cotisante au 1 logement Pour le savoir il convient de se renseigner aupr s de son employeur Notons que peu de CIL sont enregistreurs de la demande et que peu d entre eux d livrent le num ro unique le plus souvent la de mande est conserv e en interne en vue d une ventuelle proposition sur des logements g r s par le 1 Enregistrement de la demande L enregistrement de la demande donne lieu la d livrance D un num ro d enregistrement appel num ro unique Et d une attestation d enregistrement noter l enregistrement de la demande est clairement distinct de la nn OURS SOUS SSSR SOS S SNS S SSSR SUR SOS R RSR SSSR S OURS nee n nn phase d instruction qu
263. diaires qui sont des chefs de service des cadres inter m diaires etc Intervenant dans la salle 22 Je pense qu il y a toujours les cadres naturellement qui sont pr sents mais qui ne sont jamais seuls et qui sont accompagn s avec des travailleurs sociaux Je suis d accord avec vous mais il s agit de la politique en g n ral La politique en g n ral dans ce domaine comme dans les autres doit faire l objet d un d bat o tout le monde doit pouvoir s exprimer discuter etc Apr s il y a une position qui est d cid e et tout le monde doit s y conformer Quand on a en plus sur un m me territoire des travailleurs qui ont des convictions diff rentes cela devient difficile Officiellement tout le monde se conforme mais sur le terrain c est quelquefois un tout petit peu plus compliqu que cela Nous lus sommes confront s ce probl me Cela demande des d bats r guliers avec les personnes qui sont sur le terrain Les plus expos s ne sont pas les cadres interm diaires mais ceux qui sont sur le terrain au contact des publics L il faut que les lus soient totalement conscients qu ils doivent aller non seulement au contact des cadres interm diaires et des chefs mais aussi des personnels qui sont sur le terrain C est ce que je m efforce de faire pour aller discuter avec les gens En d pit des convictions il reste des malentendus Deux personnes peuvent tre aussi humanistes l une que l autre et avoi
264. disent tous qu ils sont d sol s et ne peuvent rien faire pour moi Je ne sais pas quel est le tra vail du travailleur social s il ne peut pas aider les gens qui sont dans le besoin lt d Mourad 20 Qu est ce que j attends d un travailleur social Qu est ce qu il faut changer mes yeux en ce moment Le SAMU Social paie un fardeau lourd une somme colossale pour l h bergement des familles Peut tre y a t il un moyen de payer moins cher Le probl me est que les familles sont en quelque sorte des nomades telle place un jour sans savoir o elles seront le jour suivant Le probl me est l absence de stabilit L instabilit perturbe la scolarit des enfants de milliers d enfants Je propose qu une famille puisse rester au moins une ann e scolaire dans une ville ou un quartier lt d Alain 20 Dans le cadre du militantisme j ai eu l occasion de ren contrer plusieurs fois Benoist Apparu et de l asticoter un peu Au jourd hui je dirais Mme Duflot qu avant de mettre en place une quelconque politique il faudrait qu elle essaie de consulter un peu les b n ficiaires et de les associer l laboration de diff rents outils Quand je vois des outils d insertion au logement qui ont t pens s pour aider les personnes comme le Fonds de solidarit pour le logement FSL je me dis que c est tr s bien seulement cela a t con u d une telle ma ni re que beaucoup de personnes passent au travers et que les
265. donner du sens son intervention Cela peut para tre tre une vidence mais cela ne va pour tant pas toujours de soi On constate que cela permet l tudiant de venu professionnel d entretenir ce sens de l intervention La perte de sens est souvent exprim e par les coll gues dont certains plus jeunes Par ailleurs ces comp tences rejoignent celles mises en avant par les usagers qui ont t auditionn s M me si nous n apportons pas toujours une r ponse en termes de logement ils peuvent nous dire que le fait d avoir t cout leur a fait du bien ou que l on est l une des premi res personnes prendre le temps de les couter La formation telle qu elle est dispens e aujourd hui est elle trop rigide ou pas suffisamment sou ple Je n arrive pas me positionner En tout cas la mise en r f rentiels des m tiers a permis un d coupage de comp tences et au passage une meilleure identification et signification de ces derni res Pour au tant je ne pense pas que ces quatre domaines de comp tences soient monolithiques D ailleurs certains sont pr vus comme tant transver saux comme par exemple les domaines de comp tences 4 pour les m tiers d assistants sociaux et d ducateurs sp cialis s quant l impli cation dans la dynamique partenariale institutionnelle et interinsti tutionnelle Je pense que des passerelles sont possibles et que les coles sont m me de les permettre lt d 9 Enfin l
266. dont la population repr sente 19 des franciliens ras semble 42 des centres d h bergement et 59 si on inclut les h tels m me si les 2 3 de ces derniers sont situ s en dehors du territoire pa risien Les 8200 places d h bergement parisiennes en CADA en CHU et en CHRS sur un total r gional de 19 700 sont totalement satur es en raison de la demande croissante des publics dont les situations sont h t rog nes Par ailleurs la demande qui p se sur le logement social 120 000 demandeurs Paris bloque la lib ration de places dans les centres d h bergement Or le poids conomique et culturel de Paris et la pr sence d un r seau de structures d urgence sociale tr s d velopp favorisent l attractivit de la Capitale pour les personnes en situation d exclusion dont le profil s est fortement diversifi depuis vingt ans Il s agit notamment des personnes isol es tr s d socialis es en errance qui refusent encore parfois les solutions d h bergement propos es en raison d une image des centres d h bergement encore per ue n gativement des familles l h tel toujours aussi nombreuses faute de solutions de sortie adapt es du CHRS au logement des sans abri vieillissants des personnes souffrant de troubles psy chiques ou d addiction et qui n cessitent une prise en charge particuli re des personnes migrantes souvent en situation d extr me pauvret ve nues de pays membres de l Union Eu
267. doxal David Pour r pondre la question du monsieur du SIAO j ai eu l occasion pendant ces dix ou douze derni res ann es de me rendre compte un peu de l volution et du changement dans la prise en compte des individus dans les centres Ce n est pas encore tout rose Il y a encore des centres qui re oivent entre 200 et 300 personnes comme le Fort de Nogent c est invivable on est l pour une nuit et c est tant mieux Mais c est moins grave que ce qui tait propos il y a dix ans Du reste cette poque il n y avait pas forc ment partout des centres d h bergement d urgence et il n y avait pas forc ment des lits pour tout le monde et les relations dans ces centres reposaient plus sur une distinction entre travailleurs et demandeurs avec une gestion administrative C est quoi ton nom Tu prends la chambre telle Aujourd hui j ai une cabine individuelle avec une douche un lavabo et des toilettes individuels avec de la moquette au sol Pour 30 de mes revenus par mois je suis nourri log blanchi Si a c est pas beau je ne sais pas ce qu il faut Thimot Dongotou 29 II est vrai que ces derni res ann es les politiques de l h bergement ont beaucoup volu Je suis arriv dans un centre de stabilisation et je me demande encore comment je suis ar riv l Ce n est pas facile parce que quand tu t es habitu un rythme et qu on te met dans une situation plus confortable tu as toujours des pe
268. dresse au politique Comment pensez vous que votre message politique est relay par les travailleurs sociaux et comment le traduisent ils par des actions concr tes en faveur de l acc s au logement Autrement dit quel message politique dois je porter aux tudiants des centres de for mation au travail social lt d rl zZ 5 z LI wW Intervenant dans la salle 29 Je pense que nous avons trop de monde qui se c toie qui fonctionne en parall le etc Nous avons des gens de qualit dans tous les domaines et il faut qu ils se rencontrent Cela oblige les lus se mobiliser et se donner les moyens d obser vation pour mener de bonnes politiques les infl chir quand il le faut coller la demande pour avoir une offre tout fait adapt e en face Il faut que les politiques mettent cela en place Pour l accompagnement social c est pareil Il faut que les politiques sachent ce qu ils veulent ce qui est bon pour le territoire et leur population et qu ils se mettent autour de la table avec les travailleurs sociaux pour d terminer com ment ils doivent agir C est quelque chose qui ne peut se faire ni du c t des travailleurs sociaux ni du c t des lus et de leurs services ex clusivement Il faut qu ils travaillent ensemble c est le plus important Il faut galement qu il y ait des centres de ressources des bonnes pratiques Nous avons quand m me en France je ne sais p
269. du r seau de la FNARS lt Les supports d changes que nous utilisons sont les journ es r gio nales mais galement la d clinaison en actions territoriales d actions r gionales Il est int ressant de constater que cet axe permet d obtenir des changes s agissant des publics et des diff rentes pratiques Les visions sont partag es ou compl mentaires II me semble essentiel que les personnes accompagn es soient elles m mes pr sentes dans l animation et dans l volution des politiques sociales Pour le r seau FNARS il est n cessaire d associer autant que faire se peut avec les modalit s d accompagnement les usagers Un des objectifs de la FNARS dans ses nouveaux statuts est d int grer les personnes accueillies au sein des instances et des lieux de r flexion d volution des politiques sociales Enfin je souhaite insister sur l enjeu que repr sente l volution des pra tiques sociales sur l axe du Logement d Abord et du CHRS hors les murs en terme d volution de l accompagnement En effet on n accompagne pas de la m me mani re des personnes accueillies dans des logements autonomes ou dans des centres clat s de CHRS que des personnes se trouvant dans des CHRS collectifs Il convient v ritablement d adapter nos pratiques et de travailler sur le territoire d ancrage du logement Ce dernier point semble extr mement important s agissant de l inser tion des personnes Les effets constat s du logement d
270. e el ss Z w Z lt ee 5 Z el FS Sz e gt Li SE pe ea s La ss T fications de gouvernance des politiques de l h bergement et du logement en Ile de France La loi ALUR introduit galement des modifications de gouvernance de ces politiques pour l ensemble des m tropoles fran aises Ainsi cette derni re tend le champ des comp tences du Comit R gional de l Habitat aux questions d H ber gement CRHH dans l ensemble des r gions Cette extension avait t mise en uvre de mani re exp rimentale en le de France depuis 2012 La loi MAPTAM introduit plusieurs sp cificit s pour le CRHH d Ile de France Le CRHH d Ile de France est charg d assurer la coh rence des politiques de l habitat et de l h bergement en Ile de France En le de France Le Comit R gional de l habitat et de l h bergement est co pr sid par le pr fet de r gion et le pr sident du conseil r gional Le CRHH d Ile de France a la responsabilit D laborer le sch ma r gional de l h bergement et de l habitat De coordonner les interventions de l Etat de la r gion d Ile de France des d partements de la m tropole du Grand Paris et des tablissements publics de coop ration intercommunale comp tents en mati re de programme local de l habitat pour favoriser la mise en uvre du Sch ma R gional de l Habitat et de l H bergement SRHH Le CRH
271. e On intervient aussi en termes de soutien en vue de les remobiliser ou de les remettre en mouvement de travailler de petites pistes d am liorations On aimerait faire en sorte qu travers le partenariat on puisse impulser l id e que l AVDL ou ce type d accompagnement autour du lo gement est plut t une plus value pour les bailleurs par rapport un ci toyen quelconque L AVDL est inscrit dans la dur e travers la continuit de l accompagnement Le suivi se fait sur des ouvertures de droit parfois un peu longues lt d Je pense au temps de r ponse dans le cas du FSL notamment pour l quipement au moment de l entr e dans le loge ment L AVDL permet ainsi de voir l aboutissement du projet Mais cela permet surtout d installer une relation de confiance sur le long terme Le travailleur social entre dans l intimit des gens en intervenant chez eux ou les aidants chercher leur logement etc Ainsi le travailleur so cial peut parfois aborder des choses plus connexes finalement essen tielles Citons par exemple des violences conjugales un enfant en Situation de handicap dont la famille a du mal se l accepter Pour contredire cet aspect global une sp cialisation s op re en m me temps dans le domaine du logement Elle permet d avoir une connais sance pr cise des dispositifs Elle rassure les personnes permet d expli quer les dispositifs existants en revoir d autres comme les accords collectifs dont une amie leur a par
272. e galement le probl me des capacit s de production pour renouveler l offre adapt e lt d 5 gt 50 L exp rimentation de un chez soi d abord Paris constat du logement facilitateur d insertion lt Par Claude Chevrier o D 54 L exp rimentation un chez soi d abord a commenc Lille Marseille Toulouse Paris a d marr au mois de juin Paris est la derni re ville mise en place L exp rimentation durera trois ans L id e est de tenter de comprendre comment une personne qui l on propose un logement va acc der rapidement aux soins et s inscrire plus rapidement dans le Soin qu une personne se trouvant dans un centre d h bergement ou la rue L exp rience parisienne a t longue aboutir II a d abord t tr s compliqu de trouver du logement L id e consistait rapprocher le sanitaire et le social Ainsi il a t confi Maison Blanche et Aurore association ayant l habitude de travailler dans le d cloisonnement la responsabilit de mener cette exp rimentation lt d 42 Maison Blanche s est charg e de l criture du projet Quatre associations et le CASVP5 ont int gr ce groupement momentan d entreprises terme que nous avions trouv l origine de notre collaboration Plusieurs r unions ont eu lieu Nous avons d d limiter notre champ et fixer des priorit s Il s agissait de trouver une vingtaine de logements pour le d marrage Cela fut tr s difficil
273. e difficile Avant la r forme du dipl me j ai souvenir d avoir particip des jurys Avec mon co jury nous restions persuad s que l tudiant allait acqu rir l exp rience sur le terrain ce jour on nous affirme que le jeune doit poss der cette exp rience d s l obtention de son dipl me Or mon sens cela est absolument impensable et impossible Il convient de mettre en musique les diff rentes notes re ues sur vos pro pres partitions Vous demeurez finalement l ultime chef d orchestre Je trouve vos deux remarques tr s int ressantes lt d Martine Noalhyt 10 La question pos e par la DRIHL consistait en une formation davantage ax e sur les questions des politiques du logement et de l h bergement La r ponse peut tre faite partir de l id e de choix optionnels de 10 pouvant tre distraits par des tu diants qui d cideraient qu il s agit d un espace particuli rement int ressant Je souhaite avoir votre avis d tudiants sur ce point Il est int ressant de vous entendre Je souhaite mettre ce point en parall le avec l universit L universit a mis en place des l ments sensiblement de m me niveau que les dipl mes d tat savoir les licences profession nelles intervention sociale Il en existe une quarantaine Chacune de ces licences professionnelles est sp cialis e dans le logement l inser tion emploi etc L universit n a donc pas choisi dans ses licences pro fessionnelles
274. e les appels de familles ont progress de 48 soit plus de 10 000 demandes suppl mentaires Les familles sont celles qui sont les plus touch es par le manque de places leurs sollicitations repr sentent 52 de celles qui n ont pas donn lieu un h bergement 53 de janvier d cembre Le constat est encore une fois sans appel Le 115 ne peut plus remplir ses missions d urgence sociale Dans 58 des cas les familles sont h berg es l h tel une solution de mise l abri qui n offre pas d accompagnement et les laisse dans des situations qui entretiennent leur pr carit Les accueils de jour Les accueils de jour prennent des appellations et des formes diff rentes selon le contexte local Ces structures sont tr s peu voqu es dans les diff rents textes La loi n 98 657 du 29 juillet 1998 d orientation relative la lutte contre les exclusions reconna t officiellement leur existence eta rattach les accueils de jour la veille en les reconnaissant comme des tablissements relevant de l aide sociale qui avec la loi du 2 janvier 2002 doivent int grer la place centrale de l usager et de son parcours personnel Ces espaces d accueil d coute et d orientation s adressent aux personnes la rue et leur proposent des services de base caf douche lessive consigne vestiaire etc Depuis leur d but ces insti tutions proposent un accueil bas seuil d exigence et inconditio
275. e m a appris aller chercher les choses Aussi la question d un accompagnement judiciaire se fait si besoin l audience a eu lieu et il se trouve que j ai nouveau sonn chez cette m me personne hier 18 heures pour aller avec elle un groupe sur l entente de voix En effet les personnes que l on accom pagne souffrent de pathologies psychiatriques s v res Certaines voire une bonne partie entendent des voix et il y a plusieurs fa ons de l appr hender Soit on l a pris en compte d une fa on purement sanitaire et psychiatrique sur le versant de l hallucination auditive en tant que sympt mes psychiatriques soit on l appr hende sur le versant du lien social de la fa on de faire au quotidien quand on entend des voix avec ou sans traitement en sachant que les traitements autour de l entente de voix ne sont efficaces que dans un tiers des cas qu ils sont plus ou moins efficaces dans un autre tiers et ne font absolument rien part les effets secondaires pour un autre tiers Ces personnes qui entendent des voix sont suivies ou non dans le secteur psychiatrique en lien ou non avec les structures sanitaires Elles parlent de leur quotidien et racontent comment elles font pour parler ou non avec leurs voix com ment elles font pour endiguer un flot de paroles qu elles entendent en continu pour n gocier avec des hallucinations ou des voix Chacun y va de son interpr tation personnelle Cela donne parfois des choses tr s tranges
276. e r insertion sociale Au sein de la Poterne des Peupliers des chambres individuelles seront cr es de m me qu un espace famille ainsi qu un accueil mixte et des chambres destin es des couples Les centres d h bergement seront d sormais mieux adapt s un accueil et un public en grande difficult lt d changes avec les auditionn s 0 Abilio Brazil Des l ments tr s int ressants ont t voqu s lors des cinq auditions Cela tant s agissant d une partie il semble que des l ments soient manquants On voque la fa on dont les r seaux sont investis mandat s pour accompagner former Or vous n avez pas abord l impact de ces volutions sur vos r seaux Les volutions ont elles provoqu des impacts sur vos r seaux Isabelle M dou Mar re Cette question rejoint celle que je me posais Nous pourrions ventuellement laisser r pondre Claude Che vrier Comment ces volutions ont elles impact le travail du CASVP Abilio Brazil gt 23 Je vais tenter de vous aider Je peux parler de la structure dans laquelle je travaille Les impacts sur une organisation associative comme celle d Interlogement 93 r seau associatif sont nombreux Les tensions paraissent importantes Des changements im pliquent des freins des craintes des difficult s entrevoir Pour les structures l avenir reste incertain Les tensions sont donc extr mement nombreuses lt Effectivement ce jour on
277. e cette audition Ainsi les travailleurs sociaux sont tenus de forger une nouvelle approche reposant sur une m tho dologie partag e dans un partenariat renouvel qui place au c ur de l action des usagers et leurs besoins leurs droits et leurs d sirs J es p re que l on n a pas attendu 2013 pour que les travailleurs sociaux coutent les usagers et qu ils travaillent en fonction de leurs besoins et de leurs d sirs La loi de 2002 est tr s bien Souvent elle n est pas mise en place par les propres hi rarchies puisque l on n a pas vu les usagers participer au conseil d administration des associations Dans le milieu du handicap on a souvent des associations parentales des parents qui font partie des conseils d administration et non les personnes en situa tion de handicap accueillies dans les structures lt d 44 Je pense qu il faut former les futurs professionnels Il faut aussi se dire qu on leur donnera du temps On doit d abord d couvrir le public avoir un certain nombre de techniques Une stagiaire que j accueille fera autant d aide m dicale d tat que des entretiens d admission dans le cadre d une alternative l incarc ration Sur un stage long je sou haite que la personne ait eu le temps de d couvrir un peu tout lt Mon travail de travailleur social est d accompagner la personne dans sa globalit et non d orienter Par contre on ne doit pas tre dans la toute puissance et il nous faut trouver des r
278. e contrat de bail Cette nouvelle approche rompt avec celle qui instituait une forme de m rite comme motif raisonnable pour acc der au bien rare que constitue le logement Cette nouvelle organisation d l ga tion partielle des entr es visibilit des sorties et rupture d avec un par cours d insertion par tape g n re dans le champ de l h bergement et du logement un changement de culture professionnelle Bailleurs et tra vailleurs sociaux doivent d passer les cadres habituels des dispositifs so ciaux d h bergement et de logement Ainsi les travailleurs sociaux sont tenus de forger une nouvelle approche reposant sur une m thodologie partag e dans un partenariat renouvel qui place au c ur de son action les usagers et leurs besoins leurs droits et leurs d sirs C est dans ce contexte que se pose la question de l intervention sociale qui doit d sor mais mettre en uvre un acc s au logement pour tous dans le cadre d une crise du logement qui ne facilite pas cette nouvelle mission Ce contexte vient profond ment interroger le travailleur social dans sa formation et dans son rapport au m tier dans ses accompagnements et partenariats pour parvenir conjuguer les politiques sociales les logiques de rationa lit et l int r t de l usager Cette nouvelle donne interpelle les diff rents acteurs du champ de l accueil de l h bergement du logement adapt et du logement sur leurs pra tiques ainsi que sur celles de leurs
279. e d acc s au logement vint pr ciser le cadre d laboration des PDAHI pr vus par la loi MOLLE et du PRAHI pour l Ile de France D s lors l chelon d par temental est le niveau op rationnel de la d marche de planification assur e par la r gion Chaque plan doit notamment int grer un diag 3 Offrir un accompagnement social adapt toutes personnes pour acc der au logement La production de r f rentiels nationaux d finissant les objectifs et les modalit s de l accompagnement social vers et dans le logement et de DOC Aa nn e e eA la gestion locative adapt e NI 5 le el as Z am w Z lt s LLJ Z LI ss Sz e gt a ss ss pe ea s La LL SE nostic partag des besoins des modalit s de participation des usagers la d finition des publics prioritaires une organisation du maillage du territoire pour mieux aider les personnes sortir de la rue Le plan est fix 5 ann es maximum Dans le prolongement des travaux franciliens du Groupement Op ra tionnel de Coordination de l H bergement d Urgence GOCHU ce sont les circulaires du 8 avril 2010 et celle du 7 juillet 2010 qui cr ent puis pr cisent les missions outils et conditions de mise en uvre des SIAO L objectif fondateur de ces services est la cr ation d un service public de l h bergement et de l acc s au logement Les SIAO constituent l or
280. e de poursuivre l laboration d une politique nationale du logement en France En revanche la compassion collective est belle est bien un d clencheur et un acc l rateur de d cision qui fonctionne encore aujourd hui 4 Le plan Courant et les Zones Urbaniser en Priorit 1953 1957 les bases de la politique du logement locatif grande chelle ou Grand Ensemble e a En 1953 Pierre Courant ministre de la Construction fait voter une loi qui inaugure une tentative de politique globale en faveur du logement urbain forte densit Si tous les ministres pr c dents avaient d clar vouloir construire annuellement des dizaines de milliers de logements aucun n tait parvenu atteindre ses objectifs l Appel de l Abb Pierre a t le t moin de cet chec qui laisse une grave p nurie d habitations et une importante population de sinistr s de mal log s et de sans abris au printemps 1953 Le 27 mars 1953 l Assembl e nationale a vot par 479 voix contre 101 les principales dispositions d un nouveau train de mesures pour r soudre la crise du logement Ce plan entra en vigueur le 16 avril avec la parution au Journal Officiel de plusieurs lois dont le but tait de favoriser l dification rapide et massive de loge ments nouveaux Des avantages taient ainsi accord s aux acqu reurs de terrains qui s engageaient y am nager des locaux d habitation r pondant des plans types pouvant tre revendus ou lou
281. e droit selon les principes de la loi 2002 2 du 2 janvier 2002 qui vise favoriser l expression et la participation de l usager dans la conception et la mise en uvre du projet qui le concerne ce parcours individualis est une d marche dynamique de coconstruc tion qui implique une logique partenariale avec l adh sion de l usa ger lt gt 44 L approche p dagogique que je privil gie dans l enseignement des politiques sociales en dehors du fait de pr parer les tudiants l preuve du DC4 du DEASS est de leur faire comprendre et d exp rimenter durant leurs stages l articulation transversale entre les diverses politiques sociales qui permet au travailleur social d ac compagner l usager au travers de dispositifs Ces pratiques positionnent le travail social dans une logique de partenariat d velopp e dans toutes les formations ASS ES ME EJE CESF et l gitiment des troncs communs de formation lt d Les Centres de Formation peuvent ils tre les porteurs des volutions concernant les m thodes et sp cificit s des professions du social 48 Au del des contenus de connaissances ma triser transmis par les centres de formation aux futurs professionnels ils sont un lieu de r flexion et de questionnement porteurs de changement lt d B gt 8 La dynamique impuls e dans les centres de formation en particulier sur un tronc commun de formations autour des politiques sociales
282. e et explique pour quoi nous n avons d marr qu en juin dernier Faute d avoir trouv des logements le CASVP a mis disposition dix logements appartenant notre p le Ce dernier dispose en effet d une cinquantaine d apparte ments diffus au del des centres d h bergement g r s ce jour plus de 18 personnes sont suivies par une quipe d di e laquelle est compos e de travailleurs sociaux d un m decin d un m decin psychiatre et d une quipe de chercheurs Cette derni re l quipe va la rencontre des personnes se trouvant la rue Un tirage au sort est ensuite pratiqu Il d termine le nom de la personne qui obtiendra un logement Il convient bien entendu de demander l auto risation pr alable du candidat Des entretiens ont lieu peu apr s La personne est ensuite accompagn e dans l ameublement de ce loge ment Elle est responsable de ce logement et ce jusqu son quipe 48 Union Professionnelle du Logement Accompagn 49 Directeur du p le hommes femmes au centre d action sociale de la ville de Paris Participant l exp rimentation un chez soi d abord Il repr sente le centre d action sociale de la ville de Paris qui accueille en son sein plus de 6 000 agents Le CCAS de la ville de Paris est aussi une sous direction la base Madame Benoist sous directrice de la sous direction de la solidarit et de la lutte contre l exclusion devait venir La sous direction compre
283. e et mettre en place les r ponses adapt es au plan grand froid K_pshcQKS ZL DRIHL l origine les dispositifs relevant de l urgence sociale se distinguait des accompagnements men s par les CHRS du fait qu ils proposent des prises en charge bas seuil d exigence l urgence sociale qualifie toutes les op rations entreprises comme des sauvetages lorsque la per sonne est consid r e comme une victime en perdition et que sa vie semble en danger court ou moyen terme Ils se distinguent aussi des CHRS par le faible encadrement juridique dont ils disposent pour se d velopper Progressivement une palette de dispositifs compl men taires est cr e Le dispositif de veille sociale les Services d Accueil et d Orientation SAO le 115 les quipes mobiles de type SAMU social les accueils de jour ou de nuit sans h bergement L accueil d urgence Centres d H bergement d Urgence CHU Les maisons relais et r sidences accueil qualifi es de logements adapt s ou interm diaires Les Centres d Accueil pour Demandeurs d Asile CADA Le115 Le 115 est un num ro vert gratuit l chelle national d clin dans chaque d partement Ce dispositif constitue l un des piliers de la veille sociale Il est d fini par 4 sources officielles La circulaire initiale en date du 30 mai 1997 instaure le 115 en tant que num ro d urgence 3 chiffres et propose en annexe un bref cahier des
284. e fa on intelligente pour nous faire une mise disposition du contingent pr fectoral o on arrive satisfaire la demande en mutualisant nos contingents de fa on bien meilleure Nous avons un contingent tr s important Quand on a besoin d un logement pour un handicap ou pour une grande famille si nous n en avons pas dans un contingent o th oriquement la personne devrait merger nous allons le chercher dans un autre et ainsi de suite Cela permet d optimiser consid rablement les choses lt d 53 En termes d accompagnement social nous travaillons avec diverses associations qui font de l accompagnement social dans lequel on discute de fa on permanente de la r alit de l efficacit de l accom pagnement social sur le territoire en fonction de nos populations Rien n est jamais acquis Nous d battons et il en ressort quelque chose de tr s positif Une v ritable confiance s est instaur e entre les travailleurs sociaux de notre territoire et notamment les associations et les lus lt d gt 27 Nous les suivons et s il n y a pas une collectivit derri re qui fait l assurance par rapport un certain nombre de probl mes financiers c est quelquefois difficile lt d Comment ces dispositifs peuvent ils tre mod lis s par les lus afin de favoriser avec les travailleurs sociaux l acc s au logement des plus d munis 24 Je dirais que le principal probl me est quand m me le manque de
285. e fonds au profit de personnes non DALO 1 AVDL DALO Pour qui l origine sous r serve des volutions de la loi il est exclusivement destin aux m nages PU DALO qui ne pourront a priori pas tre re log s sans b n ficier d un accompagnement sp cifique Il s agit de m nages PU DALO rencontrant au del des difficult s financi res des difficult s d insertion sociale ou un cumul de ces deux difficult s 0 0 0 7 0 7 Un e 5 le el ss Z LU lt am w JU lt ee 5 Z el FS Sz e gt el SE pe ea s La LI BE OO NS Comment cela fonctionne L AVDL est r alis dans chaque d partement par des associations agr es par l Etat et s lectionn es via un appel projet lanc en f vrier 2012 L AVDL comprend deux phases distinctes le diagnostic et l ac compagnement Chacune des phases est obligatoirement r alis e par des op rateurs diff rents et aucun accompagnement ne pourra s en clencher sans un diagnostic pr alable validant l accompagnement Le diagnostic C est un bilan social ou l actualisation d un bilan social d j existant r alis par l op rateur agr sur le d partement concern avec le m nage PU DALO pour lequel un AVDL a t demand Ce diagnostic comporte un volet social droits et prestations situation budg taire
286. e fruit d un d faut de motivation des l ves mais d un manque de places en stage Les associations rencontrent au jourd hui des difficult s recevoir les stagiaires du fait du besoin de 66 Responsable de la formation des ducateurs sp cialis s et de la pr paration des tudiants aux preuves en lien avec les politiques sociales l IRTS Montrouge Neuilly sur Marne zZ S 5 lt LLJ A gratification II est dommage de constater que ces tablissements en raison d une d pendance financi re sp cifi e par l tat ne sont plus en capacit d accueillir les stagiaires En effet ils rencontrent de grandes difficult s respecter la loi pour l galit des chances de 2006 laquelle oblige gratifier les tudiants lt d 16 ce jour la porte d entr e principale s agissant de la question de l h bergement et du logement demeure la protection de l enfance Cela est curieux Lorsque nos tudiants r alisent des stages dans le domaine de la protection de l enfance ils rencontrent des enfants confi s l aide sociale l enfance parce que leur famille ne poss dait plus de logement De fait les conditions de s curit n taient plus r unies s agis sant de l ducation des enfants Par ce biais les tudiants parviennent aux questions relatives aux politiques du logement et de l h bergement Il semble pourtant n cessaire que ces tudiants professionnels de de main
287. e logement Il annonce galement de nouvelles orientations d acc s au logement et l h ber gement lt q Vers une mutation des publics des personnes isol es aux familles 42 La multiplicit des politiques a cherch r pondre l volution des besoins Soulignons que la mutation des publics a t extr mement importante durant les dix derni res ann es Il y a une dizaine d ann es la politique d h bergement et d acc s au logement concernait prioritairement les personnes isol es Depuis moins d une d cennie le public famille dont femmes seules avec enfants a pris le pas sur les demandes des personnes isol es Concomitamment on note la demande croissante de jeunes isol s vi vant des ruptures sorties ASE ou rupture familiale Ils cherchent des solutions d acc s au logement ou l h bergement De plus en plus de personnes vieillissantes font galement appel nos services Cette volution des personnes accueillies a de fait impact la nature du b ti mobiliser et les pratiques du travail social lt d 4 La massification cons quente et continue des derni res ann es on compte 23 000 nuit es d h tel par jour en le de France a mis en cause l accompagnement et a fragilis la culture des travailleurs so ciaux qui consistait essentiellement en un accompagnement individuel 33 Pr sidente FNARS d Ile de France 34 Rapport sur l insertion professionnelle et
288. e milieu de la sant on conna t bien ce type de d bat Il s agit de se demander comment on peut valoriser les exp riences des gens qui ont v cu dans la rue et y ont appris beaucoup de choses des choses difficiles mais aussi des choses tr s positives des solutions qu ils peuvent proposer Des personnes r tablies par exemple d une psychose deviennent parfois des professionnels et accompagnent d autres personnes Les tensions qui peuvent appara tre entre les diff rents statuts sont typiquement g r es par la formation dans un travail en groupe o les gens apprennent d j faire leur propre t moignage puis passer d un t moignage individuel un t moignage collectif sans offenser les autres lt Cette tape est essentielle pour passer au m tier de m diateur B 42 On commence exp rimenter cela en psychiatrie en France Aux Pays Bas en Angleterre aux tats Unis ou au Canada ces formations sont en place de longue date En Caroline du Sud par exemple 10 du personnel en psychiatrie sont d anciens usa gers de la psychiatrie cet objectif est fix par l tat Au Danemark une annonce de ce genre est parue Vous avez une formation de profes sionnel vous avez eu un trouble de sant mentale et maintenant vous ne travaillez plus cause de cela on veut vous recruter en tant que professionnel ayant eu une exp rience de la psychiatrie Ils ont ainsi recrut 400 personnes qui ont suivi de nouveau l ta
289. e pas dire ainsi que ce que l on n a pas dire La question de l crit professionnel peut se d cliner en trois niveaux Tout d abord d un point de vue des usagers mais galement du c t des pairs et enfin de la structure l usager a le droit de savoir ce que l on dit son propos La question relative la refondation est abord e fron talement et pas simplement au bon vouloir du travailleur social ou de son institution S agissant des pairs on observe des plateformes de SIAO avec des commissions compos es de travailleurs sociaux externes la structure Les travailleurs sociaux disposent donc d une appr ciation des situations en fonction d elles m mes et non en fonction de la struc ture laquelle ils appartiennent Cela a pour cons quence une fid lit aux valeurs transversales du m tier et par extension aux usagers Cela entra ne la n cessit d un bagage technique lequel pouvait jusqu pr sent tre dissimul derri re l essentiel de la relation duelle entre le travailleur social et l usager La relation pouvait se concevoir comme un sachant aider et un aid L irruption du SIAO au c ur de cette relation implique que celui ci se situe au milieu sans toutefois se placer entre l usager et le travailleur social Le SIAO porte un r le de caisse de r sonance L valuation sociale constitue une tape Il s agit de faire le point avec l usager quant sa situation Il est question de proposer des so
290. e pension alimentaire et qu il est au RSA D j avec un RSA on n a pas de quoi louer un logement d cent II m est arriv d aller travailler au noir pour payer les pensions alimentaires et subvenir mes besoins lt d 2 Par rapport au logement il me para trait im portant d avoir un suivi individualis une fois qu on vit dans le logement m me parce que quand on a pass un certain nombre de temps dans la rue on perd les rep res de la soci t normale pour r apprendre des choses toutes b tes comme ouvrir une bo te aux lettres lire les cour riers payer les factures le loyer sans oublier l ch ance Un suivi dans le logement aide aussi se reconstruire ou maintenir un r seau J ai eu un appartement et je l ai perdu assez rapidement lt d Nabil Neffati Douze ou trente ans dans la rue c est un v cu c est un capital de connaissances Ce capital l ne cr e t il pas un cart entre la personne sans r sidence stable et le travailleur social qui lui a fait une formation de trois ans quinze mois de stage et est all dans quelques institutions sans connaissance fine du dispositif Cette exp rience de la rue ne cr e t elle pas un pouvoir Celui qui a la connaissance a le pouvoir m me si l accompagnement est co construit David 1 L exp rience la rue est une forme d exp rience de vie pas forc ment le chemin traditionnel pour une personne Il s agit de trouver des astuces et de cr er des c
291. e plate formes la notion de partage d in formations entre partenaires la tra abilit des actions engag es vien nent fragiliser le respect du secret professionnel amoindrir le souci de pr server la confidence re ue interroger ce qui peut ou non tre crit Parall lement le secret professionnel n est pas toujours respect du fait des pressions exerc es par les usagers qui aspirent recevoir une r ponse positive Le d sir de voir sa situation prise en compte am ne Ni N Z lt le LI N LLJ N N N LLJ Z z N ES s lt N ea ss Ce Z lt aa LLI N lt z lt trop souvent l usager d voiler des pans de sa vie qui sont au c ur de son intimit l id ologie de la transparence et le sentiment que l aspect mis rabiliste d une situation devrait emporter la sympathie par exem ple des commissions d attribution de logement conduisent usagers comme travailleurs sociaux ce que soient donn s voir aux membres de ces commissions des l ments de vie tr s personnels Les usagers parfois contre l avis des travailleurs sociaux qui les mettent en garde contre les effets de telles informations demandent cependant ce qu elles soient livr es Le fait de participer de cette mise nue de sa propre intimit peut tre r v lateur d une fa on de s exposer mais ga lement cr er un positionnement particulier face l autre qui r
292. e point de vue des t tes de r seaux associations GIP ou bailleurs sociaux celui des centres de formation en travail social celui des usagers celui des pouvoirs publics enfin celui des intervenants sociaux eux m mes Chaque audition a fait l objet d une transcription fid le et d une relecture par les orateurs Les propos qui sont tenus illustrent la multiplicit des points de vue sur le travail social et sur les attentes l gard des travailleurs sociaux selon qu on est usager employeur ou en responsabilit d une politique publique Il s agit de la deuxi me partie Les enjeux de l accompagnement dans le cadre de l acc s au logement Enfin sur la base de ce mat riel particuli rement riche une mise en perspective probl matis e a t r alis e Il s est agi de restituer aussi fid lement que possible les enjeux voqu s les perspectives propos es par certains orateurs sans pr jug sans tabou Enfin la troisi me partie aborde l impact que ces r flexions peuvent avoir dans le domaine de la formation Former quoi comment et quand On peut galement remarquer que les questions telles que l valuation des pratiques la certification le d veloppement de bonnes pratiques ont peu t abord es alors qu ils sont un l ment structurant des mo dalit s de fonctionnement des tablissements et donc des quipes Ces crits feront r agir car ils ne proposent pas un mod le unique mais a
293. e que l on crit dans les dossiers et il faut faire extr mement atten tion aux mots que l on utilise On a les demandes de renouvellement des projets au niveau des DRIHL 45 En CHRS il faut faire un renouvellement tous les trois ou six mois Il peut tre crit qu une personne est en train de s occuper de sa probl matique de sant et non qu elle essaie de diminuer sa consom mation de cannabis Les mots doivent tre choisis Un apprentissage est n cessaire au niveau du vocable pour les futurs travailleurs sociaux au sein des centres de formation lt d 63 Pour moi le bin me est l avenir de l tre humain Dans le travail social c est une garantie Cela nous permet aussi de g rer nos propres transferts dans un accompa gnement d une personne Sur douze mois il y a des moments o l on va bien ou moins bien voire pas bien du tout Parfois on n en peut plus et l on ne supporte plus une personne et d s qu on la voit on a juste envie de partir ou lui mettre des claques Certaines personnes se met tent en position de soumission et vont chercher chez nous ce qui va nous donner envie de les agripper et de leur dire de faire quelque chose Du coup le bin me a l tout son sens Les bin mes pluri professionnels dont on parle sont importants notamment les bin mes entre le pas sage du CHRS vers l AVDL Cela permet de continuer le lien et de ne pas arr ter D apr s moi il est bon que l intervenant social qui oriente quelqu un
294. e que nous faisons pourquoi nous le faisons et quel sens nous donnons nos actions Il s agit d efficience plus que d efficacit La mutualisation et la polyvalence apparaissent comme des strat gies pour chapper aux manquements des pouvoirs publics et assurer la p rennit du dispositif Martine Noalhyt Vous disiez tout l heure que les plateformes taient int ressantes et permettent aux petites structures de chercher ailleurs les moyens qui leur manquent Si j ai bien compris le fonction nement du Relais 94 les travailleurs sociaux sont eux m mes dans une mutualisation de leurs pratiques et peuvent changer de syst mes de financements et avoir des missions polyvalentes St phane Laurenceau Notre financement correspond un poste et non un travailleur partir de ce financement nous r alisons un cer tain nombre de missions qui contiennent elles m mes un portefeuille de mesures Elles doivent accompagner entre 25 et 30 m nages Nos postes de travailleurs sociaux ne sont pas enti rement financ s par le financement SAVS Avec ce syst me si le Conseil g n ral nous coupait les postes de travailleurs sociaux du SAVS je devrais licencier les quatre personnes d sign es Gr ce la mutualisation nous limitons ce type de situation et pouvons chercher de nouveaux financeurs Bernard Cavat Nous fonctionnons effectivement avec une forte po lyvalence Par exemple les personnes qui accueillent dans les maisons rela
295. e sch ma IRTS Montrouge Neuilly sur Marne et ce d autant que dans le cadre d une politique europ enne de formation accords de Bologne il a t proc d une mise en ECTS syst me de transfert de cr dits europ ens des 4 domaines de comp tences de la formation des travailleurs so ciaux leur semestrialisation et leur modularisation Le module constitue l unit du domaine de comp tence Un module est assign un seul domaine de comp tence bien que la ma trise de son contenu puisse tre indispensable un autre domaine de comp tence Cette segmentation est peu propice la mise en place de connaissances sp cialis es sur un th me tel que celui du logement et de l h bergement par exemple qui exige qu tre abord transversalement l ensemble des domaines de comp tences Ni N Z lt le LI N LLJ N N N LLJ Z z N ES ss lt N ea ss Ce Z lt am N lt z lt La question des politiques sociales et de leur assimilation par les tra vailleurs sociaux ouvre celle du type de formation privil gier Les formations en travail social pr sentent des divergences d importance Ainsi un tudiant pr parant le DEES ne dispose que de 8 du temps d volu la formation pour aborder l ensemble des politiques sociales La formation des ducateurs sp cialis s qui avait cours avant la r forme du dipl me prop
296. e secteur 15e arrondissement direction de l action sociale de l enfance et de la sant de Paris rl zZ 5 z s z Za conditions de logement l aide locative et les proc dures d expulsion On est vraiment au c ur des questions de logement 21 Les personnes venant en polyvalence de secteur sont souvent charg es d espoir Elles sont orient es par un lu conseill es par une voisine les envoyant voir l assistance sociale de secteur qui trouvera une solution Dans les repr sentations l assistante sociale est souvent vue comme le placeur d enfant mais aussi comme celle qui permettra d ac c der rapidement un logement social C est nous qu incombe la dure mission de rappeler le principe de r alit concernant le non acc s rapide un logement lt d Ce n est pas vident mais l on est toujours l pour rassurer les gens rester malgr tout positif On leur dit qu il y a de nom breuses choses faire et que cela va prendre du temps mais qu ils ne doivent pas se d courager On a surtout un r le d information d expli cation et d coute comme l ont rappel les usagers lors de l audition no 4 Si l on se cantonne juste un r le d information sur l acc s au logement si l on n entend pas les demandes sous jacentes cela peut limiter notre intervention partir d une question de logement on d couvre que les personnes cumulent souvent des difficult s d ordre bud g taire familia
297. eill re en conomie sociale et familiale il y a une bonnetrentaine d ann es autant ce dipl me tait tr s polyvalent autant aujourd hui il est extr mement cibl sur le logement Est ce qu elles sont une sp cificit particuli re ce jour en termes de formation Martine Noalhyt 9 J ai vu les attendus du m moire et c est vrai que cela concerne le quotidien l habit Ils avaient un m moire beau coup plus ouvert auparavant L il faut prouver que cela a voir avec 108 Aide Personnalis e au Logement lt LS i Ww le quotidien des gens et le quotidien sur les questions de l habitat Il y a donc vraiment une modification du r f rentiel de certification et de formation Cela fait que beaucoup d associations font appel des conseill res en conomie sociale et familiale parce qu elles sont tr s pointues sur cet accompagnement l lt d Synth se de la cinqui me audition Par Danielle Senez D S 22 Je vais forc ment oublier des choses mais le premier point est qu mon avis on attend beaucoup des travailleurs sociaux sans que l on sache quoi exactement Il y a parfois n cessit d expliciter un peu mieux la ligne quand on est dans telle ou telle collectivit locale telle ou telle association sachant que tout le monde est encadr par des textes de valeur sup rieure que ce soit la loi ou d autres types de texte 62 Ce que j ai gale
298. el qui rassemble des moyens de proximit organis s et port e de mains Il est assez rassurant dans sa mani re de penser et construire son accompagnement semble assez clair que les quipes savent moins bien faire avec le diffus cet accompa gnement reste donc construire La r flexion est engag e vers le travail domicile et le fait d aller vers les gens Nous souhaitons construire par tir du logement une action qui tait initialement pens e partir de l ins titution II s agit videmment d y d placer les travailleurs sociaux la visite domicile existe de fait depuis longtemps mais galement le soutien psychologique pour les personnes concern es qui ne sont pas en mesure de se d placer Nous avons l un vrai probl me de conception et de culture Nous travaillons encore beaucoup partir de la demande II est difficile de d placer des psychologues jusqu au logement Il reste donc du chemin parcourir dans la conception de l accompagnement La question des nouvelles pratiques et la question de la place des usagers sont pour moi 12 Unit s M dico Judiciaires 13 Services Int gr s d Accueil et d Orientation 3 z Li cc Lu s DE intimement li es Il s agit de d velopper une nouvelle pratique pour donner une place diff rente aux usagers Nous avons men cette r flexion partir d une tude inter associative faite sur une ann e et par des professionnels
299. el de dispositifs Or bien souvent il semble que les travailleurs sociaux se perdent dans le panel Il s agit d viter l effet d escalier Il convient de cesser de proposer un usager de passer par une mise l abri pour ensuite se rendre dans un h bergement d ur gence pour arriver dans un h bergement d insertion puis se trouver dans un logement de transition et enfin tre orient vers un dispositif de logement autonome On pr tend que m me la rue une personne peut acc der directement un logement Je crois fortement cela sans quoi je ne serais pas directrice du SIAO et du 115 Cela tant il est impossible d agir sans les travailleurs sociaux lesquels constituent les quipes de terrain et am nent les usagers tre admis dans un dispo sitif Mon r le en tant que directrice du SIAO et du 115 consiste ac compagner les quipes au quotidien s agissant de cette mission aupr s des usagers 58 En g n ral lorsque je recrute un travailleur social je demande ce dernier ce qu il va m apporter et ce qu il apportera aux usagers dont il aura la charge et le suivi J attends que les personnes se montrent force de propositions R cemment lors d un entretien de re crutement on m a pr cis que mes propos pouvaient inqui ter de jeunes dipl m s En tant que directeurs de structures nous nous devons d ac compagner et rassurer les quipes cela est r el Cela tant il convient de s investir aupr s des per
300. elais au cas o la personne quitte notre CHRS s il y a des exclusions Cela lui permettra de se tourner vers des personnes ext rieures qui maintiendront du lien Mettre de la rupture dans la rupture ne sert pas grand chose 16 Je viens de d couvrir les m moires d ducateurs sp cialis s de troisi me ann e Je suis vraiment tonn e par le fait que sur les trois m moires que j ai lus deux ont t construits par rapport des constats de stagiaires faits en quipe On n est pas encore dans une culture o l on essaie de construire des projets en fonction des constats des usagers plut t qu en fonction de nos propres envies On peut se dire que construire une structure pour accueillir les personnes sortant de longues d tentions en bracelet lectronique serait ventuellement int ressant et que c est ce dont on a envie car on fait la justice on aime a et l on a le r seau partenarial et la reconnaissance institutionnelle Pour ma part j ai construit mon projet en partant des retours des usagers du CHRS sur leurs besoins leurs envies lt La structure proposera la fois de l autonomie des actions collectives des choses obligatoires et d au tres la carte Toutes les choses obligatoires doivent pouvoir tre construites avec le groupe arrivant sur la structure Je peux le faire aujourd hui Quand j avais 20 ans et que j arrivais avec mon DUT carri res sociales persuad e que j allais changer et sauver le monde
301. elle C est tout le travail toute la r flexion qui est actuellement port e par UNIFAF actuellement et par UNIFORMATION pour tout ce qui est OPCA qui touche les travail leurs sociaux Nous sentions que cette question l nous sentions qu elle pouvait probablement porter dans un cadre sp cifique de formation continue Par contre quand on est arriv sur la formation initiale nous nous sommes demand ce qu il y avait faire Nous n avons pas la pr tention au niveau de la r gion de changer les maquettes de formation des travailleurs sociaux Il y a des gens qui s en occupent au minist re et au niveau national En le de France la question tait de savoir s il y avait des leviers permettant de voir ce qu il manque comment le construire En changeant entre nous nous nous sommes dit qu il n y avait pas forc ment un vade mecum du bon travailleur social dans l ac c s au logement Nous avons pos la question aux usagers qu est ce pour vous qu un bon travailleur social Cinq ont t auditionn s J ai entendu un bon travailleur social c est celui qui m aide mettre en uvre mon projet Sauf qu il y en avait trois qui taient sans papier Donc on peut se demander ce qu est un travailleur social qui doit se mettre dans une forme d accompagnement de quelqu un qui a un pro jet et que ce projet est inatteignable Nous trouvons que c est impor tant que le travailleur social y compris en formation initiale soit
302. ellement rattach e au minist re de l Egalit des territoires et du Logement Instance de coordination interminist rielle force de proposition et d expertise la DIHAL intervient principa lement sur quatre politiques publiques l h bergement et l acc s au logement la lutte contre l habitat indigne l anticipation et l accom pagnement des d mant lements de campements illicites l accueil et l accompagnement des gens du voyage Direction d partementale de la coh sion sociale DDCS Depuis le 1 janvier 2010 dans le cadre de la R vision G n rale des Politiques Publiques RGPP les DDCS ont remplac diverses directions pr existantes notamment les directions d partementales de la jeu nesse et des sports et de l action sanitaire et sociale La DDCS est char g e de la mise en uvre des politiques de l Etat qui visent pr server ou restaurer de la coh sion sociale La DDCS est comp tente en mati re de politiques de coh sion sociale et de politiques relatives la jeunesse aux sports la vie associative et l ducation populaire Directions D partementales des Territoires DDT Le d cret relatif aux Directions D partementales Interminist rielles DDI est publi au journal officiel du 4 d cembre 2009 Ce texte qui constitue un l ment majeur de la r forme de l administration territoriale de l Etat lanc e en 2007 cr e par fusion des services existant aujourd hui les nouvelles composantes
303. emplacer celui publi en 2004 II faut ce pendant insister sur le fait que le r f rentiel n est pas de nature juridique r glementaire Les normes du r f rentiel ne sont donc pas juridique ment opposables mais constituent des r f rences partenariales par tag es comme peuvent le faire les bonnes pratiques Le r f rentiel AHI indique donc une normalisation des services propos s dans les prin cipes et les pratiques pour assurer l galit des usagers face au service la continuit de la prise en charge et l adaptabilit des prestations aux besoins Le r f rentiel vise pr ciser les principes le p rim tre le travail partenarial la clarification et l harmonisation des pres tations pour am liorer la qualit du service rendu l usager Il int gre ainsi officiellement les dispositifs d di s aux SDF dans le droit du travail social notamment la loi 2002 2 dans les droits sp cifiques l h ber gement d urgence et dans des r f rences communes qui sont partag es entre l Etat et les op rateurs Dans le cadre d partemental le finance ment de l urgence sociale fait d j l objet d une n gociation d un contrat pluriannuel de financement bas sur un diagnostic partag des besoins avec la DDCS ou en Ile de France avec les unit s territoriales de la Direction R gionale et Interd partementale de l H bergement et du Logement DRIHL L objectif est de d boucher sur un Contrat Plurian
304. en premi re ann e re oivent aujourd hui un enseignement de politiques publiques sanitaires et sociales II semble int ressant de comprendre comment cet enseigne ment est re u dig r Au fond de la salle on trouve des tudiants en troisi me ann e Ils viennent de terminer le dernier cours de politiques sociales Ils l ont valid Ils partiront sur le terrain dans quelques mois Leur m moire porte sur le CHRS la place de l enfant l exclusion l h bergement Comment ces politiques sociales ont elles t re ues Comment les tudiants envisagent ils leur future pratique II ne s agit pas d un pi ge et vous n tes pas oblig s de r pondre Intervenante dans la salle 16 Je travaille au SIAO et au service FNAVDEL de la Rose des vents Je pense que s agissant des travailleurs sociaux parfois d munis au niveau de la formation nous payons le poids des pens es des coles J ai commenc une formation de moniteur du cateur en 1999 2001 Le mot d ordre tait le handicap On voquait un tantinet la loi relative la CMU mais tr s peu de RMI II n tait question que de handicap en raison d une loi devant arriver en 2004 Par apr s de 2003 2006 j ai effectu une formation d ducateur sp cialis Je n ai pas entendu parler de centre d h bergement d urgence mis part en premi re ann e o des groupes partaient durant trois mois sur le terrain afin de r aliser des enqu tes lesquelles taient redistribu es
305. en tout cas affirmer que nous centres de formation nous situons globalement dans une r flexion pour r organiser l archi tecture de nos centres de formation et de leurs contenus lt d Intervenant dans la salle 48 Je souhaite nouveau poser une question et vous renvoyer vous m me Par rapport ces interrogations qui int ressent visiblement le pouvoir public puisque la DRIHL a initi ce processus d auditions je souhaite vous questionner sur ce que vous consid rez comme relever de votre fonction principale Vous consid rez vous comme des experts tes vous dans une situation o les experts crivent le terrain agit et vous r alisez un mixte de cela pour le trans mettre aux tudiants l intersection de ce savoir n existe t il pas au contraire un savoir sp cifique aux formateurs lequel aurait finalement comme mission de le formaliser sous forme d crit pour participer la production de connaissances g n rales Pensez vous d tenir une fonc tion de cr ation de connaissances Dans ce cas cela pose la question des moyens allou s aux formateurs pour exercer cette t che lt d Martine Noalhyt En revenant sur l ISIC r alis l IUT Paris Des cartes nous avons embauch un chef de projet qui rencontre un certain nombre d institutions Son temps est d volu cela Il monte avec ces structures des commandes lesquelles sont ensuite propos es aux tu diants Son temps est consacr du d marchage
306. ence des Loyers IRL L IRL d un trimestre donn correspond la moyenne sur les douze derniers mois de l indice des prix de la consommation hors tabac et hors loyers LOCA PASS Aide accord e par un organisme gestionnaire du 1 logement si le lo cataire est salari d une entreprise priv e lors de son entr e dans les lieux Cette avance permet de financer le d p t de garantie et de mettre en place une garantie de paiement de dix huit mois de loyers et charges sur une p riode de trois ans sous la forme d une avance remboursable Loi d orientation pour la ville La loi du 13 juillet 1991 assure un droit la ville tous les citoyens Il s agit pour les collectivit s locales d offrir des conditions de vie et d habitat qui favorisent la coh sion sociale et permettent d viter les ph nom nes de s gr gation Cette loi offre une traduction juridique du concept de politique locale de l habitat instaur travers les PLH des lois de d centralisation de 1983 Son objectif est la lutte contre 5 le el ss Z Q w JU lt ee 5 Z el FS Sz e gt el SS pe ea AS La De l exclusion et la s gr gation spatiale en imposant la mixit du logement priv et du logement social dans les grandes agglom rations Loi sur la Solidarit et le Renouvellement Urbains SRU Loi La loi SRU n 2000 1208 du 13 d cembre 2000 relat
307. enforce une propension des individus s exposer dans cette soci t L absence de certaines donn es est sans nul doute pr judiciable tant l usager qu l institution dont l accueil est devenu inconditionnel A contrario les petites structures p tissent plus du manque d l ments portant sur la situation de la personne h berger que les gros tablis sements qui peuvent s autoriser ce que se c toient des personnes aux profils diff rents Il s agit de mesurer ce qui est utile et strictement utile comme infor mation une prise de d cision La technicit indispensable la recherche des solutions les mieux adapt es aux personnes peut alors prendre le pas sur le sens de la mission sur son inscription thique et politique Le fait de devenir un op rateur interchangeable dans une organisation complexe pose au travailleur social la question de son engagement Sans le don et ses corollaires la dette et le contre don ressentis comme d pass s il ne reste plus que des ayant droits AVDL DALO etc inscrits sur listes d attente dans l attente que les commissions statuent et que les places rares se lib rent par exemple dans l apr s tr ve hiver nale la toute fin du processus le professionnel est inform de l issue dans le meilleur des cas la question de ce qu il en est de l identit de la structure qui les em ploie prestataire au service des politiques publiques ou structure por tant galemen
308. ens s interdire d adopter la notion de prise en charge Je ne sais pas s il faut en arriver l mais c est un l ment tr s important du d bat lt d Bruno Torregrossa Cela am ne la contester l interroger et non forc ment l interdire Myriam Franck 29 J aurais voulu r pondre sur la question de l thique et des informations que l on transmet ou non et la fa on dont cela se passe D abord cela s apprend En premi re ann e on a les jeunes des b b s stagiaires qui nous suivent partout Si l on choisit une personne en deuxi me ann e c est que l on a envie de pouvoir passer la main sur certains dossiers et faire merger de nouvelles choses Avec un tudiant de troisi me ann e on se dit que m me si l on a deux semaines de vacances il y aura quelqu un qui aura a priori les comp lt LS Za tences pour accompagner des personnes et maintenir un lien On sait que dans des CHRS tant tr s totalitaires sur la prise en charge notre absence va v hiculer un sentiment d abandon des difficult s de re p res etc Concernant ces questions d thique je suis personnellement de plus en plus pour le travail en bin me J ai appris cela force de tra vailler avec des personnes toxicomanes qui savent bien cliver les choses puisque c est leur fonctionnement de base Non seulement ils savent cliver les choses mais en plus ils savent transf rer leur addiction Cel
309. ent pertinentes par rapport certains publics Elles ne le sont pas pour tous et dans ces cas il s agit d essayer autre chose On essaie de voir ce qui se passe dans un logement 21 Je rebondis galement sur ce que disait mon col l gue tout l heure par rapport la signification sur le fait d habiter un logement On est plein de repr sentations par rapport cela puisque l on est dans une culture s dentaire et que l on parle souvent d habitat individuel d autonomie Que signifie le fait d tre autonome dans un logement Pour un bailleur social le loyer fonctionne on n entend pas parler de la personne et cela va On n entend pas parler de la personne alors qu il est effectivement possible que la personne ne sorte quasiment pas de chez elle En tant qu ducateur c est plut t une question Dans l accompagnement on se demandera ce qui va se passer dans ce logement et l ext rieur ce qu il en est du lien social et ce qui peut se tisser partir de ce point fixe lt d gt 30 Lors des pr c dentes auditions des questions ont t pos es Je n ai pas pr par de r ponses pr cises parce que je pense qu elles sont toutes transversales Les personnes les plus concern es sont les usagers Pour la place de ces derniers par rapport ce pro gramme on a une quipe pluridisciplinaire constitu e de travailleurs sociaux d infirmiers d un m decin g n raliste d un psychiatre de m diateurs sant pair un nouvea
310. entres de formation en travail social La personne ressource de cette audition est Anne Fran oise Conorton et le rapporteur est Priscillia Mazi re Comment les centres de formation permettent ils d accompagner les volutions du travail social au del des contenus de connaissances ma triser o Les deux premi res auditions pr cisent en quoi l organisation des struc tures a t revue l aune en autre du brouillage des fronti res clas siques des champs du logement et de l h bergement induit par les nouvelles politiques publiques un travail de prises en charge succes sives port es chacune par une institution bien identifi e succ de un nouveau type de collaboration dans lequel pour accompagner le parcours r sidentiel de l usager l id e de mutualisation des moyens pr vaut l instar du parcours de soins coordonn du patient dans le cadre des politiques d acc s aux soins de sant impuls es par la loi H pital Sant Territoire du 22 juillet 2009 le parcours r sidentiel se veut tre personnalis et encore une fois au plus pr s des besoins de la personne et de sa famille Ces deux types de parcours ont en commun le fait que tous deux ont profond ment marqu le d but d une volu tion des pratiques professionnelles m dico sociales positionnant le travail en partenariat et en r seau dans une logique de tra abilit au centre de l action Mais peut tre s agit il d une analogie de surface qui re
311. ents de tr s bonne qualit des loyers peu chers en dehors de Paris par exemple Est ce l gitime de proposer ce genre de choses Le refus assez fr quent des futurs locataires est il galement l gitime Comment pr parer tout cela Comment int grer dans les pratiques ces enjeux qui mettent en confrontation la question des r seaux et des territoires La dixi me question a t rajout e pour cette audition dans une d marche synth tique Au d marrage nous avons pos la question de l accompagnement au logement pour tous en tant qu orientation tr s forte Cette orientation est elle descendue au niveau des terrains A t elle impact les pratiques Est elle mise en uvre aujourd hui Com ment les intervenants sociaux en premi re ligne int grent ils ces nouvelles donnes leurs pratiques On v rifiera aujourd hui la mani re dont une impulsion politique peut irriguer les pratiques et se transfor mer pour devenir un l ment p renne du dispositif 1 Retour sur l audition des usagers Par Mendes Da Costa Je vais essayer de r pondre en tant qu experte de l accompagnement en traitant le point de vue des usagers Je travaille comme assistante sociale de polyvalence de secteur du 15e arrondissement dans lequel on se trouve aujourd hui Cet arrondissement compte 230 000 habitants soit l quivalent de la ville de Bordeaux pour vous donner une id e gt 54 Nous sommes un service g
312. er Or ce point qui n a pas t voqu aujourd hui est important plus les dispositifs se multiplient pour le travail s accro t en esp rant qu une place sera disponible Cela peut malheureusement prendre du temps Un intervenant dans la salle Pour quelles raisons au sein de vos r seaux des associations ou structures suivent elles les nouvelles modalit s de gouvernance et d autres non S agissant de celles qui n adh rent pas au mod le quels sont les arguments permettant de les convaincre Je pense notamment l accueil inconditionnel Martine Th audi re Au sein de la FNARS Ile de France nous por tons l inconditionnalit de l accueil Cela correspond la loi de 1998 laquelle n a pas t abrog e Des circulaires ont m me t ajout es Si ma m moire ne me fait pas d faut la derni re d entre elles r affirme le principe de l inconditionnalit Cela constitue le contexte institution nel r glementaire S agissant de la pratique sur le terrain chaque association est porteuse de ses propres valeurs de son propre projet et met en uvre ses pratiques Nous r affirmons l inconditionnalit chantier national faisant suite au Conseil national du mois de janvier Nous aborderons ce th me en Ile de France Effectivement certaines associations respectent et appliquent le principe d inconditionnalit Ainsi que l a voqu Kamel le SIAO applique l inconditionnalit et ne r alise pas de
313. er le plus de familles en fonction de leur statut et de leur capacit contributive en barrant compl tement le dogmatisme par rapport social pas social etc J ai t persuad tr s longtemps que le fait d un logement social est la situation de son occupant et non pas le statut du logement l av nement essentiel des SIAO 53 En termes d volution des politiques sociales en mati re de lo gement nous avons eu ces derniers temps la r forme du secteur de l h bergement qui a t lanc e en 2010 avec la mise en place de dis positifs d orientation des demandeurs et une meilleure r gulation avec les SIAO Certains territoires n avaient pas attendu cela comme cela a t notre cas dans le Mantois Nous avions d j g n ralis les commis sions de coordination Je reste persuad et je le dis tous les interlo 101 Pr t Locatif Aid d int gration 102 Pr t Locatif Usage Social lt LS i Ww cuteurs qui s occupent de pr s ou de loin des logements il faut discuter d battre ensemble et travailler ensemble J en tais tellement persuad qu on a mis en place une commission de coordination il y a une dizaine d ann es laquelle j ai oblig tout le monde venir pour parler ensemble Cela nous a permis de mettre en place des observatoires du logement social Quand vous voulez travailler dans un quartier d habitat social comme le Val Fourr o vo
314. erait quoi S agissant des cours relatifs l h ber gement dispens s par M NEFFATI et notamment de la loi DALO on remarquait que l investissement des tudiants tait diff rent II convient de s interroger sur ce qui est finalement ressorti de ces quelques heures de cours tr s denses 46 Je pense finalement qu une individua lisation de formation serait envisager Cela pourrait notamment passer par les sp cialisations On s investit naturellement diff remment lorsque le sujet nous touche et nous concerne Cela am ne la probl matique relative la licence et aux cours universitaires Il demeure finalement norm ment de choses ingurgiter On rentre chez nous avec des nombreuses pages noircies Ai je r ellement envie de relire ces pages Il serait bon de sp cialiser l enseignement en passant par des groupes plus restreints lt d Intervenant dans la salle 16 S agissant des ES le dipl me a t r form en 2007 Il existait une UF8 laquelle tait une unit de sp cialisation qui reposait sur cette logique l On ne l a pas retrouv e 76 Unit s de Formation zZ S 5 lt LI A e dans la r forme Il reste toutefois encore possible de la pratiquer La logique de petits groupes pour des raisons conomiques implique de grands groupes Le prix par tudiant est fixe On trouve notamment cela chez les infirmiers Les IFSI7 se sont regroup s comme les IRTS
315. erchons voir comment faire autrement que de d penser des millions d euros tous les ans pour accueillir des familles avec enfants au del de l aspect budg taire Apr s deux ans d exp ri mentations nous avons constat que des gens s taient sp cialis s sur ce sujet par exemple au SAMU social des personnes g rent la relation avec les h teliers la diminution des prix Nous envisageons qu une par tie de ce travail soit d l gu e au SAMU social Je crois que cela pourrait laisser aux travailleurs sociaux du temps pour tre moins dans la re cherche d h tels o ils ne semblent pas tre les personnes les plus per tinentes pour faire ce travail Apr s par rapport au fait d aller au devant des personnes je ne l ai pas mentionn comme tant quelque chose de prioritaire Nous avons une configuration un peu sp ciale sur Paris car il y a la fois des services sociaux et des PSA Des services sont plus sp cialis s pour les personnes la rue et d autres pour les personnes de droit commun qui ne sont pas dans la rue Les fonctionnements sont donc diff rents Au niveau des PSA on est en train de r fl chir comment am liorer l accueil des personnes qui sont dans la rue r fl chir comment mieux les domicilier Au niveau du CASVP et galement avec les services de la DASES qui a du personnel d partemental il y a cette r flexion et ce besoin d avancer pour voluer et r pondre mieux aux attentes
316. erde toutes ses attaches qu elle vive dans un quartier qu elle ne souhaite pas peu s curisant Faut il d voiler au bailleur une partie de sa vie personnelle Ce sont de vastes questions lt d 45 Pour terminer j en arrive au centre de formation Plus qu une formation technique sur les diff rents dispositifs qui peut s acqu rir travers les diff rentes ressources documentaires et la pratique profes sionnelle il me semble important de former les futurs travailleurs so ciaux sur la question de l thique en travail social au regard des diff rentes politiques publiques qui r gissent l acc s au logement et les paradoxes entre les droits reconnus et consacr s et la r alit du ter rain Les centres de formation le font d j mais c est particuli rement n cessaire aujourd hui II me semble important d avoir ce r flexe de re mise en question continuelle dans la pratique professionnelle afin de mieux vivre professionnellement avec ces paradoxes mais aussi pour ne pas devenir un simple ex cutant d un dispositif d action sociale D apr s moi les centres de formation doivent avoir ce r le de susciter l envie chez les futurs professionnels de tenter chaque jour dans le cadre de leurs futures fonctions et par le biais d changes avec les usa gers les formations les r unions de travail les partenariats de faire voluer les choses afin de garantir tous le respect de leurs droits lt d 7 La question de la forma
317. ers e La DRIHL le Conseil g n ral ou r gional cr ent des projets et choisissent qui les d veloppera L AVDL dont le d veloppement fut difficile est par exemple une des applications de cette m thode lt B gt 16 Cela r interroge compl tement les pra tiques professionnelles en particulier pour les jeunes professionnels que nous embauchons aujourd hui Ces jeunes ne sont pas toujours form s comme nous le souhaiterions Lorsqu ils sortent de l cole ils disposent d un bagage technique de pens es et de r flexion mais la r alit va s imposer eux lt d Intervention domicile en bin me un regard crois 21 En r gion parisienne la situation est tout fait particuli re En effet ces professionnels doivent tout d abord se loger eux m mes il peut parfois donc se cr er un t lescopage dans la mesure o ils peu vent se trouver en difficult financi re pour acc der au logement Nous devons donc accompagner ces jeunes salari s pour se loger nous devons leur donner les moyens de pouvoir exercer les missions pour lesquelles nous les avons embauch s lt 63 Chez nous les travailleurs sociaux interviennent toujours deux lt d II s agit essen tiellement de travailleurs sociaux dipl m s d tat ducateurs sp cia lis s assistantes sociales ou conseillers en conomie sociale et familiale Nous comptons galement d autres dipl m s moniteurs ducateurs animateurs et techniciens de
318. ervices d accompagnement la vie sociale ainsi que des services d accompagnement m dicosociaux se sont d velopp s Ceux ci tendent maintenir l usager son domicile ce jour les politiques du logement tendent galement vers cela C est en tout cas ce que je constate la lecture des diff rentes logiques du l gislateur 31 Enfin il convient d voquer la question de la ter ritorialisation du partenariat du r seau L encore on retrouve cette di mension pour l ensemble des politiques sociales aujourd hui lt d B 45 Les tudiants doivent comprendre la structuration de ces politiques Pourquoi aujourd hui sont elles mont es de cette fa on pr cise S agissant de la participation des usagers le conseil de vie sociale a t mentionn pr c demment Les conseils de vie sociale dans les struc tures d h bergement semblent relativement pr sents Cette dimension est respect e dans les tablissements Apr s 11 ans de l gislation il para t normal de retrouver cette structure dans les tablissements 31 On tend vers la cr ation de guichets uniques Il s agit d instances uniques qui rassemblent l ensemble des demandes Cela existe pour la MDPH qui en plus de r pondre aux demandes de faciliter le parcours de l usager tente de r pondre cette territorialisation Les SIAO exis tent s agissant de l h bergement et du logement On peut par ailleurs citer la CRIP laquelle uvre pour la
319. es acc s aux soins En ce qui concerne les difficult s li es aux modalit s de mise en uvre de ces politiques sociales li es au loge ment et l h bergement Les travailleurs sociaux Les travailleurs sociaux auditionn s se heurtent de leur c t un certain nombre de probl mes techniques 1 Se rep rer dans un maquis instable de dispositifs dont la formation n a fait qu effleurer l existence 2 devoir travailler partir des champs distincts du social et du sanitaire 3 tre confront au cloisonnement du secteur de l urgence et de l insertion 4 tre contraint par la dimension territoriale des politiques du loge ment et de l h bergement certes protectrice des usagers mais aussi excluant nombre d entre eux 5 ressentir la concurrence de l AVDL sur leur accompagnement social en circonscription 6 se trouver en concurrence avec des d cisions prises parall lement par des lus sollicit s directement par les usagers 7 faire face un nombre parfois excessif de situations accompagner 8 tre pris dans les tensions suscit es par les questions de gouvernance au sein de r seaux en pleine volution 9 avoir le sentiment d tre dans un mod le f d ratif cr ateur de contraintes suppl mentaires De nouvelles questions thiques et m thodologiques se posent la mul tiplicit des contacts tablir pour avoir la vision la plus globale possible de la situation l existence d
320. es employeurs du souci du d veloppement du professionnalisme des salari s et des organisations dans des contextes de travail flexibles 4 Pour les acteurs de la recherche de la question de la construction probl matique de l identit professionnelle et des comp tences dans des situations de travail ouvertes et complexes et dans des environnements de plus en plus norm s 5 Pour les tablissements de formation en travail social de leur responsa bilit du processus de fabrication des nouveaux professionnels formation initiale et de l accompagnement du d veloppement du professionnalisme de ceux qui sont en place et des organisations formation continue Une professionnalisation qui ne peut qu tre un processus partag collectif travaillant des logiques en tensions entre ces diff rents acteurs c est dire entre 1 les injonctions des politiques des institutions et des organisations 2 les pratiques sociales des usagers l gard du travail social des tudiants l gard du travail et de la formation les questionnements des travaux des chercheurs les pratiques de formation des tablissements de formation en travail social EFTS Une professionnalisation comme objet fronti re remettre sur le m tier dans un contexte qui impose la production de nouvelles approches la nouvelle question sociale l entr e dans l espace europ en de la formation et de l enseignement sup rieur la formation tout au
321. es notamment du Centre d Action Sociale CAS de la ville de Paris I int gre dans ses quipes des m diateurs sant pair v ritable experts de l int rieur au sein des CHRS et CHU du CAS de la ville de Paris le travail avec le sanitaire est pratiqu depuis de longues ann es Quatre dimensions sociale ducative sanitaire culturelle structurent l accompagnement Depuis tr s longtemps le CAS de la ville de Paris a mis en place un par Ni N Z lt Ce LI N LLJ N N N LLJ Z z N ES s lt N ea ss N Z lt aa LLI N lt z lt tenariat avec des quipes de l h pital Saint Anne ainsi qu avec l ASM 13 au niveau du XIIle arrondissement La plus value de ce type d accom pagnement y est reconnue 2 Avec des institutions qui uvrent une insertion socio profession nelle ou avec celles qui ont en charge la protection de l enfance Comment prot ger efficacement des enfants ou des adolescents dont les conditions de logement ou d h bergement ne sont pas du tout satisfaisantes b n ficiaires de la loi du Droit Au Logement Opposable DALO en attente d attribution d un logement familles h berg es en h tel etc La sauvegarde de l enfance et de l adolescence de Paris a cr un service h bergement au sein d un Centre d Initiatives pour l Emploi des jeunes CIEJ qui articule protection de l enfance et
322. es travailleurs ont le pouvoir d amener ou de bloquer l acc s un logement lt B gt 55 Nous devons aborder ces sujets avec les futurs professionnels pour leur rappeler que nous devons accompagner les usagers Nous n agissons pas leur place mais avec eux Je consid re que cet aspect est tr s important l inverse de ce sentiment de pouvoir les travailleurs peuvent d velopper une empathie tr s importante pour l usager cela rend difficile le recul n cessaire dans certaines situations Cela peut amener bloquer ou occulter certaines difficult s des familles 18 Chef de service d un centre de stabilisation et du dispositif Accompagnement Vers et Dans le Logement DALO Droit Au Logement Opposable volet accompagnement en Seine Saint Denis pour le Comit d Entraide aux Fran ais Rapatri s 19 La loi n 2002 2 pr cisait parfaitement que l usager est au c ur de son accompagnement 3 z Li cc Lu s DE dans leurs acc s au logement Je citerai un exemple qui n tonnera personne Lorsqu un rapport social est fait destination d un bailleur les professionnels peuvent occulter des informations importantes Il est tr s important d voquer le refus de l accompagnement des usagers Certaines personnes ne souhaiteront pas ou plus tre accompagn es Apr s avoir rencontr une multitude de professionnels certaines personnes en ont assez et refusent l accompagnement En tant que professio
323. es et leur r le Par ailleurs il s agit de ne jamais renoncer l action de proximit lt Je vais utiliser un exemple concret afin d illustrer mon propos R cemment au sein une association j ai t charg e d animer une quipe elle m me r partie dans diff rentes r sidences sociales dans diff rentes villes Or j ai pu observer que d une ville l autre les pratiques paraissent extr mement diff rentes Cela s explique par le fait que les strat gies des travailleurs sociaux sont 63 Charg e de cours l IRTS de Neuilly sur Marne et ELEGIA Coordinatrice PACTARIM 93 en 2012 charg e de mission politiques sociales h bergement logement pour la DDASS du 93 de 2007 2010 64 Observatoire de l Action Sociale D centralis e zZ a 5 lt LLJ A galement diff rentes Au c ur d une ville on invite au comit de pilotage d une r sidence sociale le service habitat Cette invitation com porte un fort caract re strat gique Elle sous entend qu effectivement certaines personnes sont h berg es en r sidences sociales Il s agit d habitants de la ville De fait terme ils acc deront un logement et d poseront une demande au service logement de la ville La parti dipation du service habitat au comit de pilotage semble un levier extr mement positif On a d ailleurs constat que des sorties de loge ment seront plus rapidement r alis es que dans d autres villes En
324. es et malheureusement il est plus diffi cile de rassurer les gens C est plus difficile et plus obscur pour nous professionnels En tant que professionnelle de terrain je connais cer tains centres d h bergement et non toutes les structures Or chaque structure d h bergement a sa propre organisation et c est un peu com pliqu lt d 26 Concernant la question du logement d abord en polyvalence de secteur on rencontre beaucoup de personnes qui au raient tout fait les capacit s et l autonomie n cessaire pour acc der un logement d finitif dans le parc social Pourtant faute de places dis ponibles on a de plus en plus de personnes concern es par l insertion par le logement par paliers et qui entrent d j dans une structure d ur gence un CHRS un logement avec bail glissant pour pouvoir enfin ac c der un logement social Cela prend beaucoup de temps Dans l accompagnement on essaiera toujours de trouver des solutions avec les personnes et des strat gies en essayant de leur expliquer au mieux les mesures L explication de mesures d ASLL une famille m me au tonome est difficile En instruisant les demandes de dossiers d accord collectif un dispositif qui marche et qui permet d acc der un logement Stable et d finitif j essayais de trouver des strat gies Par exemple une personne est peut tre autonome mais lors de la derni re commission de logement le bailleur social pr f rera une famille accompa
325. es faire intervenir en interne mais galement un suivi l ext rieur Or cela est tr s difficile mettre en place La r forme consistait cr er une fluidit mais les professionnels ont de nouveau instaur une r partition entre le monde ferm et l ext rieur II s agit d un probl me de culture Quand vous proposez vos salari s d avoir une vision plus globale de tous les dis positifs qui pourraient intervenir vous les obligez casser cette logique de cloisonnement lt d Intervenant D 7 Consid rons maintenant la polyvalence et ses effets La polyvalence permet galement un jeune professionnel de ne pas s puiser dans un dispositif qui pourrait devenir redondant L ac compagnement social li au logement peut rapidement devenir redon dant La polyvalence rend certaines choses possibles et cela dans l int r t du m nage que nous accompagnons Nous devons rendre une certaine qualit de service ces personnes Lorsque nous remarquons que certains dispositifs s ach vent la polyvalence permet d essayer de basculer dans un autre dispositif d j connu lt d Patrick Leser Je voudrais partager avec vous quelques r flexions sur la notion de champ d intervention et sur l intervention sur des dispositifs diff rents Je pense tout d abord que le logement est au c ur de tout Vous disiez tout l heure que le fait d aller sur le terrain de l autre lui donnait le droit de dire et de demander plus Nous sommes so
326. es m tiers concern s par le champ du logement et de l h bergement restent des m tiers canoniques du travail social de l as sistant de service social de l ducateur sp cialis du conseiller en co nomie sociale et familiale Les formations qui y pr parent ont toutes t r form es comme on l a dit au cours des derni res ann es l ac quisition de l ensemble des comp tences vis es peut para tre parfois encore ambitieuse quand on se replace du c t du terrain notamment au regard du volume de formation qui leur est consacr Cependant le champ des comp tences qui est couvert me para t suffisant pour s adap ter aux principaux changements des politiques sociales dont il est ques tion aujourd hui savoir le logement d abord Qu en serait il de l acquisition de comp tences sp cifiques qui propo seraient aux tudiants des modules transversaux un champ d inter vention des politiques publiques Sur le terrain on rep re parfois de jeunes professionnels nouvellement dipl m s qui arrivent avec un d ficit de connaissance des dispositifs ou de technicit mais ce d ficit est ensuite rattrap par la pratique pro fessionnelle ou la formation continue L empilement des dispositifs le DALO l accord collectif l ASLL l AVDL est d j per u par certains tudiants comme un d dale Parmi les professionnels que je c toie certains font r guli rement part de leurs difficult s se retrouver
327. es nouveaux dispositifs cr s derni rement avec Louer solidaire et Solibail ont donc d velopp une autre forme de mobilisation du parc priv lequel se trouve en sous location contrairement au premier qui n est pas de dur e p renne Le mandat de gestion est un bail classique 3 6 9 Cela est int ressant lt d L interm diation locative D 24 Pour l interm diation locative les baux sont de trois voire six ans La d finition du titre d occupation revient 18 mois avec le sous locataire On se situe fort loin de la politique du logement d abord Deux autres champs sont voquer Il convient d aborder le logement cr en parc propre savoir le logement social lequel est en g n ral diffus Il s agit de logement social dans des copropri t s clas siques voire plus marginalement des r sidences sociales ou des mai sons relais Au sein de ce parc une diff renciation de location aux m nages modestes existe Il s agit d un bail classique 3 6 9 mais galement du logement passerelle logement interm diaire m me si cette dur e ne correspond pas une ch ance d finie 46 Pr sident de la F d ration des associations pour la promotion et l insertion par le logement Ile de France d l gu g n ral des solidarit s nouvelles pour le logement de Paris Il convient de pr ciser ce qu est le logement adapt La FAPIL existe depuis une vingtaine d ann es En ce qui co
328. es pr sente les auditionn s qui b n ficient d une quinzaine de minutes pour d velopper leur expertise puis un d bat est organis afin de mettre en uvre une interaction entre les organisa teurs les auditionn s et la salle PREMIERE AUDITION e Les points de vue des cadres de l intervention sociale Les enjeux de l accompagnement dans le cadre de l acc s au logement pour tous Premi re audition 14 Janvier 2013 La personne ressource de cette audition est Marie Gaffe et le rapporteur est Eric Pliez Vers quel mod le d intervention sociale tend t on en mati re d accompagnement vers l h bergement et le logement e La pratique de l externalisation des CHRS 47 des CHRS sont en clat vient signifier que le champ de l h bergement et du logement est depuis une d cennie en profonde transformation Il convient de retenir le principe que le logement n est plus le pr alable la tradi tionnelle relation d accompagnement social et d insertion Le logement n est pas en soi une finalit ni une contrepartie r sultat d un rapport de domination entre le travailleur social et le b n ficiaire En effet sans l volution des pratiques professionnelles ces avanc es n auraient pas eu lieu Seulement le regard crois sur ces pratiques sur le sens et la port e du principe un chez soi d abord montre l int r t d enrichir le domaine de la formation et de l info
329. es publiques les collectivit s territoriales craignent que certaines dispositions r glementaires finan c es par l Etat aient comme r elles finalit s la valorisation de dispositifs moins on reux des pensions de famille en lieu et place de CHRS le co t de celles l tant moindre du logement d abord assorti d un accompagnement insuffisant etc Il y aurait alors une v ritable r duction de moyens en direction des plus exclus Dans ce contexte de r duction des co ts les associations sont mises en demeure de repenser leurs organisations si elles veulent continuer tre des relais pour des usagers citoyens voire leur proposer des solutions p rennes IlI leur faut se rapprocher et organiser une gouvernance de r seau qui puisse conduire l acc s au logement ad quat Mises au d fi des appels d offre qui les positionnent de fa on concurrente elles doivent par ailleurs penser quotidiennement des formes de r gulation d mocratique des nouveaux r seaux constitu s Leurs t tes de r seaux tels que la F d ration Nationale des Associations d Accueil et de R insertion So ciale FNARS ou la F d ration des Associations et des Acteurs pour la Promotion et l Insertion par le Logement FAPIL mettent en place des outils pour que les nouveaux paradigmes de l action sociale puissent assumer ces logiques concurrentielles et r pondre aux exigences d mocratiques par exemple Interlogement 93 association qui met en
330. es r seaux d acteurs il y a his toriquement deux secteurs le secteur de l h bergement et le secteur du logement avec deux types d acteurs et de cultures professionnelles Aujourd hui les nouvelles politiques de l acc s au logement pour tous impliquent des liens tr s forts Les travailleurs sociaux plus situ s du c t de l h bergement doivent aussi int grer le r seau du logement Cela pose des questions sur le terrain et au sujet des formations parce que les centres de formation doivent eux m mes d passer cette connaissance plus forte de l h bergement et moins forte du logement Ces deux univers fonctionnaient pratiquement s par ment avec les tra vailleurs sociaux qui pr paraient des usagers pouvoir int grer le lo gement Quand cette int gration tait faite le travail tait termin Les nouvelles politiques en termes d accompagnement au logement pour tous notamment logement d abord remettent compl tement cela en question en donnant un logement en premier sans suivre obliga toirement un parcours d h bergement qui d marre dans l urgence et qui se finit dans un CHRS par exemple Les bailleurs ne doivent ils pas attendre de potentiels locataires moins s rs sur le papier au niveau du paiement du loyer Aussi les travailleurs sociaux ne doivent ils pas d passer la culture de l h bergement et se risquer mettre en uvre des dispositifs qui rel vent du logement La huiti me question concerne plus particul
331. es sociales li es au logement et l h bergement Ces deux direc tions se voyaient interpell es par un certain nombre de travaux port s entre autres par l agence nouvelle des solidarit s actives ANSA qui posait la question d une acculturation des travailleurs sociaux confron t s la n cessit de travailler autrement du fait de ces volutions Afin d appr hender ce qu il en est des pratiques actuelles des travailleurs sociaux de leur ajustement ou pas aux volutions de l action sociale six auditions ont t men es aupr s des acteurs des champs du logement et de l h bergement Ces auditions diligent es par la DRIHL et la DRJSCS ont t conduites par trois tablissements de formation de la r gion le de France qui ont accept de collaborer ensemble ce projet et qui ont privil gi une approche de type conf rence de consensus Le recueil de la parole lors de ces auditions de cadres interm diaires de t tes de r seau de cadres p dagogiques de centres de formation d lus d usagers et de travailleurs sociaux a donn lieu un verbatim Chacune des interventions a fait l objet d une indexation puis d une inscription th matique th matisation L analyse des donn es ainsi regroup es ne refl te que les positions des personnes auditionn es une cinquantaine d interventions Cette analyse tente de r pondre la question pos e par les pouvoirs publics sur les enjeux de l accompa DRISCS La d
332. est vivant Il est fortement appropri et oriente l ensemble de la politique de ces associations De fait il peut exister une confrontation r me lt LLJ lt LLJ O entre une volont publique d orienter le projet et les projets associatifs fortement marqu s par l implication de b n voles II convient d ana lyser cela de la mani re la plus positive qui soit Comment promouvoir l initiative la cr ativit de cette mobilisation militante pour le logement pour tous Cela constitue d ores et d j le projet de plusieurs associa tions Il convient d tre vigilants au regard des normes et des contrats qui pourraient figer et censurer le dynamisme possible La question du financement et le lien avec les orienta tions des m nages 27 J ai d j voqu le point relatif au financement Ce dernier constitue des questionnements importants Pour apporter outils et r ponses concernant l accompagnement global mais galement les mesures d accompagnement social et d AVDL ou d AVS il faut cr er une confiance et donner du temps la personne Il convient de cr er la relation avec le travailleur social dans le temps Cela demande des financements la hauteur ce qui ce jour n est absolument pas le cas lt gt 30 Cela pose par ailleurs un probl me relatif aux r orien tations Pour certains m nages le logement autonome ne convient pas Ils sont parfois sujets
333. et dans le champ du sport de haut niveau d autre part Outre les 22 DRJSCS ont t cr es en Outre mer 5 directions de la jeunesse des sports et de la coh sion sociale DJSCS qui exercent la fois les missions du niveau r gional et du niveau d partemental et pour l Ile de France la politique de l h bergement et du logement est port e par la DRIHL Droit au Logement La loi Besson du 31 mai 1990 dispose dans son article 1er Garantir le droit au logement constitue un devoir de solidarit pour l ensemble de la nation Toute personne prouvant des difficult s particuli res en raison notamment de l inadaptation de ses ressources ou de ses condi tions d existence a droit une aide de la collectivit dans les conditions fix es par la pr sente loi pour acc der un logement d cent et ind pendant et s y maintenir Droit Au Logement Opposable DALO La loi du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable fixe l Etat une obligation de r sultats et non plus seulement de moyens Elle d signe l Etat comme le garant du droit au logement Entreprise Sociale pour l Habitat ESH anciennement SA d HLM Soci t s anonymes de statut priv qui g rent du patrimoine locatif social au m me titre que les OPH anciennement OPAC Fonds de Garantie de l Accession Sociale la propri t FGAS Cr en 1993 par les pouvoirs publics pour faciliter l acc s au cr dit immobilier des
334. et de chaque pr fecture La r ception du dossier donne lieu la d livrance d un accus de r ception dont la date donne le point de d part du d lai laiss la commission pour se prononcer sur le caract re prioritaire et urgent de la demande Pour pr senter le recours le demandeur peut se faire assister par un travailleur social ou par une association agr e Il convient de se 0 mmmmmm mm mm mm mm mm mm mm mm mm mn nn nn nn nn nn nn MMM MMMM MMMM O NI 5 le el ss Z w JU lt ee 5 Z el FS Sz e gt Li SE pe ea s La ss T COA E a a ea A AA EA A A E A E N A A A A A A a A A r A A E e a e A A a A E r a a a A a r e a A Ar renseigner aupr s de la pr fecture pour conna tre la liste des associa tions agr es dans son d partement Traitement du dossier par la commission La commission de m diation met un avis sur le caract re prioritaire et urgent de la demande en tenant compte des crit res invoqu s par le requ rant dans sa demande des besoins et capacit s du demandeur et de l urgence de la situation Elle appr cie dans son analyse les crit res suivants taille et composition du foyer tat de sant et aptitudes physiques ou handicaps des personnes qui vivront dans le foyer localisation des lieux de travail ou d activit et disponibilit des moyens de transport proximit de
335. et p dagogique Nous sommes effectivement d croch s de ce terrain Or en travaillant de concert nous parviendrons nos fins et vous m mes obtiendrez de ce vous demandez des travailleurs sociaux Ces derniers ne n cessiteront pas d tre form s davantage dans votre tablissement Il est de toute vidence n ces saire de travailler ensemble lt d velyne Fikuart Je souhaite corriger un point 11 Je n attends pas que les nouveaux travailleurs sociaux arrivent compl tement form s Je prends d ailleurs beaucoup de plaisir expliquer et clairer les points n cessaires Cela explique pourquoi j aime intervenir au sein de l IRTS de Melun Je reste encline accueillir n importe quel moment des tudiants de l IRTS de Melun aupr s de mes quipes D ailleurs deux personnes de mes quipes sont pr sentes et seront ravies de les recevoir Si vous parvenez d gager des heures pour vos tudiants nous les accueillerons avec grand bonheur lt d Vincent Chevreux 16 En tant que formateur j entends le discours relatif au niveau de formation des jeunes dipl m s Nous sommes confront s en DE CESF au dilemme suivant nous sommes cens s pr parer des tudiants des preuves pour obtenir le dipl me d tat En p dagogique lorsqu il s agit de concilier des exigences de pr paration d preuve et des exigences plus larges d approche du m tier cela s av re souvent compliqu Pour un vrai for
336. et usagers dans trois associations Nous avons questionn les usagers et les professionnels de fait les usagers ont eux m mes construit leurs propres question naires La repr sentation n est pas le sujet le plus important Les freins id ologiques et postures professionnelles qui p nalisent l expression de la citoyennet Les CVS les conseils de r sidents ou la place dans les CA sont des sujets qui sont encore en chemin Malgr de larges progr s des progr s sont encore faire La question essentielle concerne la posture profes sionnelle et la position fondamentale de l accompagnement social Dans notre mod le les institutions et les quipes pensent pour des personnes accompagn es comme si le savoir sur l autre tait d tenu par ces institutions Or chacun est seul d tenteur d un savoir sur lui m me m me inconscient qu il peut mobiliser Nous sommes donc dans un rapport entre donneurs et receveurs impliquant des r unions d quipes de synth se de transmissions et de conclusions des orientations de l accompagnement l usager qui doit faire siennes ces conclusions Il y a dans ce mod le quelque chose de fondamentalement d cal g n rateur de d fense et contradictoire On veut d une part donner une nouvelle place aux usagers mais nous restons dans un rapport de domination Vers un nouveau mod le de posture professionnelle r alit ou utopie D 56 Le nouveau mod le chercher devr
337. etablisSements et des SEMI A nn O 89 115 118 Durcot des origines des difficultes A Een EEE S nn een anne AEA nine nn mn EEEE en 75 115 117 122 Durc tedesitravailleurs SOCIAUX SE nn 85 117 118 123 Acculturation des travailleurs sociaux Ducotedupartenariat OE aan a An Re nn O Nen 74 82 101 141 Duo t duty peinte ENONCE Ra I A E S 68 76 77 82 93 101 129 136 147 Appareil de formation Collaborationinterne coles Universit s RP E 53 98 103 140 Dispositif de formatom On nn en nn nn 66 93 98 100 107 108 112 140 155 VOIUTION D ee er mentir a er nie 93 103 104 106 108 109 110 111 Formation continue RD en a ne 62 100 102 105 146 Questiontde las pecialSa tin TA Re Tan en et PR A 109 110 140 146 D finitions D ll errance auimallOQ ment rt nee an nn a dt ie nn nn ec int in ne 152 Distinction entrelesJogiques dereseawetde territoire A rene a merite nan nn ner rt nt en nes 144 Notiomd habitatio Rte E E E nn RE ie tin me Un 129 Difficult s li es la formation des travailleurs sociaux Enicentre de format OR ent re nn ion 62 64 99 104 105 107 108 109 111 139 147 Probl matique dela qatiti ation re manne nn meer nn nine uen ten ETT 72 98 106 112 140 Difficult s rencontr es par les personnes accompagn es dans leur recherche d un logement ou d un h bergement Difficuitesili es AUX travaIEUTSS OCTO E 116 117 118 122 AE TEE CH ER S E E A T E A N S E A 88 116 117 MEES N EEA SS O e E A A O A 86
338. ettre le savoir habiter lt B gt 62 L intervention domicile l ve le voile sur la r alit de l usager et ses difficult s pour sortir des repr sentations p nalisantes Avec les inter ventions exclusivement faites au domicile nous faisons le pari d agir deux Or nous ne nous rendons compte de ces probl mes qu en pous sant une porte Dans un d partement o nous intervenons un travail leur social s est beaucoup inqui t pour une personne qui ne s tait pas rendue quatre rendez vous Il consid rait qu elle refusait ces rendez vous Or quand nous nous sommes rendus chez elle nous nous sommes rendu compte que cette personne tait presque aveugle qu elle se d pla ait en fauteuil roulant et qu elle vivait dans une petite cabane au fond d un jardin plein de ronces On peut s tonner que le travailleur social de la polyvalence de secteur ne s en meuve pas plus que cela Je ne veux pas critiquer mais je tiens souligner qu en allant la rencontre de l autre nous d couvrons de tr s nombreuses choses Nos travailleurs sociaux interviennent deux pour diverses raisons S agissant de jeunes professionnels ayant encore beaucoup apprendre il est beaucoup plus s curisant pour eux m mes et pour l employeur de travailler en bin me En cas de probl me ils pourront plus facile ment nous pr venir nous avons d ailleurs mis en place un dispositif d alerte pour pallier ce risque D autre part il est important d
339. eur est garant d une formation sp cialis e sur le terrain qui est une garantie pour une meilleure lisibilit et p rennit des postes D autre part les professionnels doivent se former Des progr s sont faire dans la formation continue mais n oublions pas que les profes sionnels doivent se former chez nous B 38 Pour cela ils doivent tre recrut s en CDI ce qui n cessite pour les gestionnaires un mini mum de visibilit dans la p rennit du fonctionnement Cet aspect est extr mement important Si les pouvoirs publics et les diff rents financeurs n arrivent pas nous offrir une lisibilit d au moins deux ou trois ans nous ne pourrons pas recruter long terme et nous limi terons donc notre possibilit de formation en interne Enfin je voudrais revenir sur la notion des moyens de fonctionnement Nous nous sommes aper us lors de la signature des derni res conventions impor tantes que nous avons besoin que les financeurs tiennent compte de notre budget de fonctionnement Cela implique qu ils cessent de nous payer au poste Pour produire un travail de qualit nous avons besoin de professionnels qui se d placent avec des v hicules des ordinateurs des t l phones portables Ils doivent avoir les moyens de contacter leurs quipes afin que le collectif puisse jouer Nous devons pouvoir g rer de vrais moyens de fonctionner lt d J ajouterai avant de termi ner que la mutualisation des missions permet chaque profes
340. eurs ont une probl matique int ressante de croisement La culture de la sant mentale ne correspond en rien la culture de lin sertion Nous devons faire valoir ce que nous apprenons gr ce au Re lais 94 Les rapports de St phane avec ses coll gues directeurs ou avec les m decins directeurs de CMPP sont tr s importants dans la mesure o l insertion apportera des r ponses d autres structures existantes Une coh rence est n cessaire Intervenant dans la salle Je partage enti rement ce constat Le but partag est une autre fa on de poser la question de la r flexion Nous ne sommes pas dans le cadre d une animation faite par un profession nel Au contraire nous convergeons vers un sujet qui nous anime Dans la plateforme les changes sont diff rents Ils prennent en compte des int r ts partag s et des n cessit s de rapprochement nous permettant d tre efficaces lt d 27 Centres M dico Psycho P dagogique 3 z s aa Lu s cc a Intervenant dans la salle B 62 Je suis le directeur g n ral de l association la Rose des Vents en Seine et Marne Je voudrais relativiser certains points Les associations ne d couvrent pas ces nouvelles m thodes de travail Le CHRS en diffus a modifi les pratiques tout comme la cr ation de baux associatifs ou baux glissants Avec ces dispositifs nous travaillons diff remment avec les usagers en les accompagnants en plus grande aut
341. eurs sociaux ont quant eux tendance masquer certaines informations aux bailleurs sociaux de peur que la candidature ne soit pas prise en compte lt d Je 41 Association Francilienne pour l Insertion par le Logement rl me lt LLJ lt LLJ O reste persuad e qu l est possible de travailler ensemble Nous devons ouvrir le dialogue Il convient ensuite de choisir les termes utilis s la nature des informations La grille de diagnostic partag semble en tout cas une premi re tape qu il conviendra de poursuivre La force du principe le logement d abord rendre visible les m nages potentiellement logeables moyen nant un accompagnement social D 39 Un autre point doit mon sens tre voqu Le concept du logement d abord consiste favoriser l acc s au plus grand nombre y compris des m nages fragilis s moyennant un dispositif d accompagnement social renforc Les bailleurs restent convaincus que s agissant d un certain nombre de m nages il est n cessaire de d velopper une offre de logement adapt Il convient de garder la possibilit d ouvrir des solutions autres que l acc s au logement au tonome L se trouve tout l enjeu portant sur l offre de r sidences sociales ou maisons relais laquelle nous attachons beaucoup d im portance Nous consid rons que certaines familles n cessiteront peut tre sur un plus long terme des solutions alter
342. euvent galement les informer sur l acc s aux droits aux soins l hygi ne l aide alimentaire etc Cette plate forme t l phonique est soumise une forte tension entre l offre limit e et la demande illimit e et pr sente une importante h t rog n it des pratiques comme l affirme le Guide des pratiques en t l phonie sociale 115 FNARS Aquitaine et Poitou Charentes 2007 11 Les SAO sont distingu s des SIAO Services Int gr s d Accueil et d Orientation qui ont t cr s en 2010 Ces derniers sont voqu s plus loin dans le texte 12 Xavier Emmanuelli et Cl mentine Fr montier La fracture sociale PUF Que sais je 2002 NI 5 le s el as Z z w Z lt ss E Z ee ss Sz e gt Li ss pe s La ss SE Premier maillon de la cha ne de l accueil pour l appelant le 115 ne peut actuellement dans certains lieux remplir r ellement professionnelle ment et humainement son r le Certes nos pratiques ne sont pas simi laires elles changent en fonction des d partements leur taille rural urbain etc ainsi que des moyens allou s au 115 Mais tous les participants ont t unanimes sur un point d une fa on g n rale on manque atrocement de places d h bergement pour accueillir les per sonnes la rue Ceci est surtout valable pour l accueil des familles des femmes seules ou avec enfants La pri
343. ff rente Normalement ces divergences de point de vue sur des sujets extr me ment pr cis sont enseign es aux tudiants en leur disant vous allez travailler dans des endroits o pour des questions donn es vous aurez des r ponses enti rement diff rentes ind pendamment de l empi lement des dispositifs lt d Isabelle Meyer Dusart 16 En tant que directrice du Collectif Relogement Essonne CRE qui rassemble douze travailleurs sociaux intervenant sur de l ASLL et de la VDL j ai quelques r flexions qui me viennent apr s toutes les interventions D j en formation initiale il me semble qu aucun de mes travailleurs sociaux n a eu un module cibl accompagnement social li au logement quel qu il soit et que ce sont eux chacun individuellement qui ont fait le choix un moment d aller d couvrir ce m tier l aupr s d un bailleur pendant leur stage long ou aupr s du CRE o on les a embauch s par la suite lt d B gt 62 Par rapport l intervention sur les travailleurs sociaux de secteur je pense qu il y a dans l Essonne une vraie compl mentarit d interven tion parce que leur intervention est g n raliste et qu au niveau du CRE nous sommes sp cialis s sur le droit au logement lt 27 Plus lar gement en tant que directrice ce que je regrette est qu aucun des tra vailleurs sociaux du CRE ou de l quipe prospection qui est en charge de la recherche des logements ne fait ce
344. fonctionne plus de la m me fa on Auparavant les m nages emm nageant dans un HLM voulaient y passer un certain temps constituer quelques petites conomies et progresser dans le parcours r sidentiel vers le r ve de l accession la propri t Or cette dynamique est bloqu e Les taux de rotation se r duisent les locataires quittent moins le parc social ce qui provoque une baisse des places pour ceux souhaitant y entrer Les files d attente sont longues dans les zones tendues 3 Chef de projet Logement D l gation Interminist rielle l H bergement et l Acc s au Logement DIHAL qui a anim le plan d accompagnement Logement d abord qui a d marr en novembre 2011 et qui s achevera en mars 2013 Dix territoires se sont port s volontaires pour exp rimenter les m thodes de travail qu implique la logique Housing first traduit en fran ais par Logement d abord Chacun des territoires suppose des approches diff rentes cependant la question de la formation et de la reconnaissance mutuelle des comp tences notamment des comp tences fronti res travailler dans le cadre d un partenariat territorial s est pos e sur les dix territoires pilotes 4 Directeur g n ral d AURORE 5 Centre d H bergement et de R insertion Sociale 6 Centre Communal d Action Sociale 7 Dotation Globale de Financement 8 Directrice g n rale de la soci t HLM Toit et Joie Toit et Joie un bailleur social filia
345. force de valorisation des bonnes pratiques est ce possible quand les dispositifs se succ dent 37 La FNARS a dit en 2010 un livre blanc relatif l accompa gnement Celui ci met en exergue dans le contexte de logement d abord et d volution de l ensemble des dispositifs de refondation de l h bergement l humanisation des centres Accueillir de fa on collective dans des dortoirs des personnes en h bergement ou accueillir dans des logements individuels ne s op re pas de la m me fa on Nous nous situons donc effectivement dans une d marche de changement de la pratique de l accompagnement et toute volution implique de prendre du temps Or nous constatons qu un nombre important de dispositifs se sont succ d s ces derni res ann es Je ne suis pas certaine que nous ayons toujours b n fici du temps n cessaire l int gration des nouvelles pratiques Le changement engage de nouvelles postures qui remettent en question ce qui tait consid r comme des vidences professionnelles lt d D 7 Nous nous trouvons au c ur d une tape d volution qui demande un accompagnement Ce point constitue un des objectif du travail engag dans les associations de fa on avoir un partage autour des pratiques professionnelles ant rieures actuelles et venir afin d ap porter des r ponses adapt es aux besoins des publics Le livre blanc met d ailleurs en vidence les nouvelles pratiques la n cessit d
346. fs construits aux ann es o les niveaux de loyer taient excessivement faibles On les rempla ait syst matiquement par des logements sociaux qui eux avaient des ca ract ristiques magnifiques mais totalement inabordables pour les per sonnes les plus modestes Cela posait probl me lt d 27 Tr s rapidement j ai d cid de mettre en place des PLAIT et des PLUS ainsi que des chartes de fa on arriver des prix de sortie au m tre carr qui soient au dessous d un certain prix On arrive faci lement 2 400 En plus dans toute op ration de logement qui fait plus de 25 logements 30 doivent avoir un prix de 30 inf rieur la moyenne de fa on pouvoir permettre l accession sociale la propri t Je suis intimement persuad que l on peut consid rablement optimiser la d pense publique en termes de logement Vous avez toute une partie de notre population qui est la limite des plafonds du logement social et qui demande et qui est pr te acc der la propri t faire des ef forts pour le faire Nous avons calcul qu en injectant de l argent public pour aider ces gens l le m me argent public que la puissance publique injectait dans la construction d un logement social faisait qu on arrivait aider cinq m nages acqu rir leur logement dans le cadre de l accession sociale J ai essay chaque fois d optimiser la d pense pu blique et de la mettre sur les endroits o l on pouvait log
347. g s dans des taudis des habitations pr caires ou de fortune Aucune condition de r sidence pr alable dans le d partement n est pos e L valuation n cessaire lors de toute demande d aide value la p rennit du projet logement du m nage celui ci doit tre compatible avec ses ressources et l autonomie durable du m nage dans son logement doit tre recherch e 2 cat gories d aides financi res existent Aides pour acc der un logement comme le paiement des frais d agence Aides au maintien dans le logement aide aux impay s de loyer ou de l assurance habitation Une garantie aux impay s de loyer afin de s curiser le rapport locatif quand cela est n cessaire Cette garantie fait l objet d une convention sign e au moment de l entr e dans le logement Elle est valable deux ans garantit le paiement de six mois de loyers impay s pas au del et n est pas renouvelable Aides relatives la fourniture d eau d nergie et de services t l phoniques 0 nn nn nn nn nn nn nn o O s adresser Toute demande d aide du FSL est instruite par un travailleur social Tout r f rent social travaillant au sein d un service social d partemental d une mairie d une entreprise d une association ou de tout autre ser vice social sp cialis en particulier la CAF est comp tent pour instruire un dossier de demande d aide e 9 I 1 1 I 1 1 I I 1 1 I 1 1 1 I f 1 I
348. ga lement dans ces dispositifs II faut dire que la sp cificit Paris par sa densit de population la multiplicit des acteurs ainsi que les proc dures d multipli es participe cette perception de se trouver face un d dale L acquisition de comp tences sp cifiques permettrait peut tre aux jeunes professionnels d tre plus rapidement op rationnels dans le recours au dispositif autant que le travail en r seau qui pr vaut dans la politique du logement d abord Mieux arm s ils seraient peut tre plus m me de faire fonctionner le partenariat et de trouver des approches plus innovantes Je pense notamment au partenariat avec les acteurs du territoire comme les associations ou les comit s de quartiers le tissu de l conomie sociale qui restent des secteurs approcher Il y a toujours des choses innovantes trouver Enfin si un enseignement sp cifique et transversal est envisag il ne peut se cantonner la seule connaissance des politiques sociales des dispositifs en lien avec le logement DALO FSL ASLL AVDL Sodibail SIAO etc mon avis il doit aussi aborder les questions qu est ce qu habiter Qu est ce qu un habitat Qu est ce qu un habitat lorsqu on conna t la rue Qu implique un changement de quartier lorsqu on est une personne g e Un enseignement apportant des contenus la fois sociologiques ethnologiques ou anthropologiques serait mon rl zZ z L
349. galement inscrits dans d au tres fichiers Ils recevront donc plusieurs offres de logement Par ailleurs d autres personnes ne figurent nulle part De fait elles ne recevront rien Cela constitue une v ritable d rive s agissant des pratiques sociales Je n mets pas de critique concernant les professionnels J interpelle ici les centres de formation 61 S agissant de la diversification des publics et la question de l autonomie il convient de rappeler qu il s agit l d une interrogation globale laquelle concerne galement le public RSA J invite une grande r flexion s agissant de la question du logement et de l h ber gement d une mani re d cloisonn e Il convient effectivement d ob server les travaux existants concernant le RSA et le ch mage Il s agit des m mes personnes situ es dans des champs diff rents Or les poli tiques d insertion paraissent cloisonn es entre l insertion l emploi et le logement Lorsque je parle de publics autonomes cela ne signifie pas pour autant qu ils n ont pas besoin d tre soutenus On assiste au jourd hui un effritement des liens sociaux On sait que dans le champ de la protection de l enfance notamment de plus en plus d enfants et de jeunes manquent de rep res s agissant de l ducation On note un d ficit de l autorit Lorsque je pr cise que les individus n ont pas besoin d un accompagnement social durable je le pense sinc rement Pour autant ils n cessitent d
350. gatoire Nous devons cr er une culture com mune voire une expertise Ce dernier terme me d range Il n est pas donn tout le monde d tre expert Il est inconcevable de demander un travailleur social en formation de conna tre tous les types d outil Par ailleurs il est impossible de demander un travailleur social de cir conscription d accompagner globalement La constitution d expertise exclut les autres d une forme de savoir Cela a donc effectivement trans form le travail de nos r seaux Il a cr davantage de liens amen d autres intervenants d autres acteurs int grer nos r seaux Les nouvelles fa ons de travailler ne sont pas homog nes 49 La troisi me question pos e aux auditionn es tait la suivante Constatez vous chez les adh rents ou acteurs de votre r seau de nou velles fa ons de travailler Quelles sont elles Sont elles homo g nes mon sens les nouvelles fa ons de travailler ne sont absolument pas homog nes Ainsi que chacun l a pr cis en tant que t tes de r seau nous le constatons entre les petites et grandes struc tures Certaines disposent des ressources internes n cessaires l adap tation Il convient de former d accompagner de recruter des travailleurs sociaux Or les petites structures ne poss dent pas cette comp tence L homog n it n est de fait pas pr sente Certains ne sont pas encore pr ts Ces nouvelles fa ons de travailler se retrouve
351. gement Trois textes mergent de cette p riode Le Livre Blanc de l Union des HLM en 1975 Le rapport Nora Eveno sur l am lioration de l habitat ancien Le rapport Barre sur la r forme du financement du logement Les constats de ces trois rapports convergent Le premier d entre eux est d en terminer avec la course quantitative la construction issue de l apr s guerre Dans cette perspective la p nurie est consid r e comme r sorb e Aussi l objectif consiste davantage rechercher soutenir l accomplissement du d sir de chacun que de fournir au plus grand nombre une qualit standardis e Il convient aussi de r duire le r le de l Etat dans la construction en redistribuant et en personnalisant davan tage des aides individuelles en fonction du revenu Enfin il convient de mieux conserver et r habiliter l existant tout en veillant imposer des normes individuelles plus lev es afin d augmenter la qualit in trins que des nouvelles constructions Le ma tre mot est ainsi la qualit et l individualisation d faut d une approche uniforme et collective C est la loi du 3 janvier 1977 qui tire les enseignements de ces constats en les transformant en orientations politiques Agence nationale de l habitat Anah La cr ation des Aides au Logement t l charger les l ments de calcul qui modifient les quilibres entre les aides la pierre et les aides la personne afin de transf rer le co
352. gens ne sont pas vraiment responsabilis s puisqu ils n ont pas t associ s l laboration de l outil qu ils voient comme un outil d aide l insertion individuelle mais pas comme un outil d aide l insertion citoyenne Quand j ai quitt la structure qui m h bergea t j ai pu b n ficier de 3 000 via le dispositif de FSL ce qui n est pas n gligeable et c est un don mais si vous allez dans une autre r gion ce n est pas un don c est un pr t ou un autre mode En tant que citoyen je me demande o est l quit dans tout cela Il va peut tre falloir repenser le fonctionnement de ce type d outil l invite C cile Duflot associer l ADF les t tes de r seau et les autres associations se r unir et r fl chir non pas pour uniformiser mais harmoniser le fonctionnement L instruction d un dos sier FSL se fait via un service social agr qui n est pas d tenteur des fonds ce qui entra ne des longueurs et des complications sur trois ou quatre mois Non seulement cela perturbe l insertion de la personne mais en plus j y vois un d ni institutionnel des comp tences profes sionnelles du travailleur social qui instruit la demande Pourquoi donner l agr ment et pas le financement aff rent lt d Thimot Dongotou Par rapport cette question je crois que les travailleurs sociaux doivent aussi faire un effort pour bien ma triser les probl mes des personnes accueillies Cela n cessite aussi un effort de la di
353. gient alors certaines politiques sociales protection de l enfance secteur handicap au d triment par exemple de celles qui portent sur le logement ou l h bergement Si ces politiques sont peu abord es qu en est il de leur ap proche pratique des savoir faire qui leur sont associ s Force est de constater que les tudiants sont peu ou pas pr par s l AVDL et plus largement l accompagnement li au logement La certification ren force cette tendance En effet la validation de domaines de comp tences a pris le pas sur le sens et donc sur l approche du m tier sur ce que l on nommait la qualification Cela peut se traduire par le fait que ce n est pas le sens de leur action qui est au centre des pr occupations des tu diants Ainsi traitent ils dans leurs m moires non pas des probl ma tiques rencontr es par les usagers mais de celles rencontr es par les travailleurs sociaux Les tudiants t moignent ici de la place qu a prise pour les travailleurs sociaux la gestion de leurs difficult s Sur sites qualifiants deux s ries de difficult s au moins ont t rep r es l obligation de gratification dont de nombreuses personnes audition n es ont t moign et plus sp cifiquement pour les CESF la complexit des projets monter sur les terrains La demande faite aux centres de formation par les pouvoirs publics de participer une acculturation des professionnels du travail social dans le domaine du loge
354. giques diff rentes ce jour certains partenaires et gestionnaires de structure paraissent pr ts adopter les nouvelles m thodes de travail et s investir D autres en revanche semblent r ticents Il convient de trouver les leviers afin que les partenaires acceptent de travailler avec les nouvelles politiques publiques L se situe ma crainte Au niveau des centres de formation comment aider les tudiants form s tre convaincus du bien fond des nouvelles politiques publiques lt d 5 Constatez vous chez les cadres formateurs des centres de formation de nouvelles fa ons de travailler Les nouvelles pratiques impliquen t elles de nouveaux modes relationnels avec les sites qualifiants Par Michelle Gagnadoux E9 45 Formateur pour le DC4 Implication dans les dynamiques partenariales institutionnelles et inter institutionnelles Mon parcours professionnel en qualit de Conseiller socio ducatif en Conseil G n ral jusqu en juin 2011 conjugu une expertise en politique sociale me permet d aborder l impact des politiques sociales sur les pratiques professionnelles Je m attache au travers de la l gislation qui a connu une fulgurante volution ces derni res ann es permettre aux tu diant e s de d velopper une r flexion en termes d impact sur les pratiques professionnelles comment d finir les politiques sociales Le rep rage et la mobilisation des acteurs La mise en uvre du proje
355. gitimit Je me suis pos la question dans le cadre d un comit de pilotage dans la lutte contre la pauvret et l ex dusion l chelon europ en La DGCS avait souhait que des usagers fassent partie de ce comit de pilotage J tais le seul usager et cela me posait pas mal de questions en termes moins de l gitimit car j tais lu par mes pairs que de repr sentativit Un seul individu dans un comit d une trentaine de personnes me paraissait peu lt d Nabil Neffati 47 J ai entendu des r cits bien agenc s o l on voit l expertise de la rue un capital qui m rite d tre transmis aux tra vailleurs sociaux pour qu ils puissent structurer leurs repr sentations voire les casser Il y a diff rents points de basculement vers la rue le choix individuel contre le syst me ou hors syst me qui est un choix qu on doit respecter l aventure humaine choisie ou subie je n ai pas entendu parler des accidents de la vie quand une famille perd un em ploi traverse une situation de crise et se retrouve la rue Pensez vous qu il existe un mode d accompagnement unique pour le travailleur so cial m me s il tient compte de ces sp cificit s l Que pensez vous de cet accompagnement ouvert aux nouvelles pratiques de rustine au bri colage Face l absence de moyens les gens bricolent tant pour g rer les conflits avec les usagers qu entre les usagers eux m mes lt d Alain 42 La loi de 2002 a t une lo
356. gn e dans un ASLL plut t qu une autre famille qui le serait moins Cela peut tre un gage d une s curit en plus Par exemple une famille dans un lo gement exigu per oit l allocation logement de la CAF mais non l allo cation au logement d rogatoire n cessaire pour faire le dossier d accord collectif On incitera cette derni re voir aupr s de la CAF si elle peut b n ficier de l allocation au logement d rogatoire et si elle peut rentrer dans ce dispositif qui permet l acc s un logement d finitif lt a J avais vu une chose en tant l accompagnement et je le vois de plus en plus depuis que je suis l accueil Beaucoup de personnes acc dent des logements autonomes mais ne sont pas du tout accompagn es l accueil on verra venir des personnes ayant sign un bail depuis trois mois qui sont toujours sans gazini re et continuent se faire h berger par des amis en raison du probl me d quipement du logement Elles se sentent compl tement d munies Elles ont de nombreux papiers qu elles ne comprennent pas Les nombreuses d marches faire les ouvertures de droit peuvent freiner les gens J ai d j vu quelqu un re fuser un logement parce qu il ne savait pas comment il allait payer son d p t de garantie On arrive parfois des extr mes Comme je le disais au d part beaucoup de personnes sont orient es chez nous par l lu d arrondissement Je pense galement l exemple d une personne SDF qui fais
357. gnement pour acc der un logement devient une priorit politique pour tous y com pris les sans abri ou les mal log s C est pourquoi l tat s est engag hauteur de 12 millions d euros en 2009 dans le cadre du plan de relance de l conomie En 2010 l tat poursuit cet effort en consacrant nou veau 12 millions d euros l accompagnement vers et dans le logement Les objectifs sont les suivants favoriser les sorties r ussies vers le logement des structures d h bergement et de logement temporaire proposer un accompagnement adapt des personnes passant direc tement de la rue au logement pr venir les risques d expulsions des m nages en difficult et donc re loger des m nages qui b n ficient du DALO Ces mesures d AVDL sont destin es notamment favoriser les sorties des structures d h bergement et de logement temporaire vers le logement et le maintien durable dans le logement L Accompagnent Vers et Dans le Logement AVDL L AVDL est un dispositif permettant de soutenir les m nages ayant des difficult s acc der un logement ou s y maintenir Un Fonds National d Accompagnement Vers et Dans le Logement FNAVDL a t cr par la loi du 29 juillet 2011 II finance l AVDL pour aider au relogement des personnes reconnues prioritaires et urgentes par les commissions de m diation dans le cadre du DALO PU DALO De r cents am nage ments tendent la mise disposition des fonds g r s par c
358. gociations ou certains travaux de conduire des changes au niveau r gional et alimenter ensuite l chelon d partemental et suivre la d clinaison d partementale De la m me mani re parfois des sujets arrivent au niveau micro local Au niveau r gional nous avons tout int r t suivre ces sujets en termes d observation et de veille Les dits sujets alimenteront peut tre dans un second temps une r flexion r gionale S agissant de l AORIF nous sommes tr s attach s une organisation qui nous permet d agir en ce sens Nous disposons de professionnels au niveau r gional mais galement de charg s de mis sion au niveau d partemental voire microlocal l chelon d intercom munalit s pour accompagner la profession parfois sur des sujets enjeu local et pas forc ment r gional ou m me d partemental Kamel Seni gt 19 Cela peut tre int ressant par rapport des probl matiques locales ou l chelle d une intercommunalit d une commune parfois d un quartier D sormais l entr e territoire exclue tout autant qu elle soutient en particulier en Ile de France lt d Pour venir ici j ai d traverser quatre d partements Il est compliqu de ne r fl chir que sur une chelle d partementale Paris ne peut r fl chir l chelle de Paris Ce dernier repr sente 60 de l h bergement et 15 des attributions en centres d h bergement Face ces disproportionn s il convient de r fl chir sur une aut
359. habitants de quar NI 5 le el ss Z w e lt ee 5 Z el LLI Sz e gt Li SE pe ea s La ss T JOO aaan no Ea A E a a A A A E a a a a a aa a e ra A tiers cumulant des handicaps sociaux culturels et urbains La s lection des quartiers fait l objet d une n gociation entre le pr fet de r gion et le pr sident du conseil r gional Les programmes DSQ sont co financ s par l Etat et la r gion Plac sous l autorit du maire le DSQ cherche d cloisonner les interventions sectorielles et traiter les probl mes dans toutes leurs dimensions ducatives sociales conomiques pr ventive d abord dans une perspective de d veloppement autocentr puis dans une simple perspective correctrice au moyen du principe de discrimination positive Les contrats de DSQ sont inscrits dans les contrats de Plan Etat R gion du IX me Plan Parall lement se d veloppent des initiatives partenariales reprenant le principe d une g ographie prioritaire dans l action et l affectation des moyens cr ation des missions locales pour l emploi des jeunes des Zones d Education Prioritaire ZEP en 1981 des Conseils Communaux et D partementaux de Pr vention de la D lin quance CCDPD Un Fonds Social Urbain FSU est cr pour financer des projets de d veloppement social urbain donnant lieu un engagement de l Etat 1988 1991 Institutionnalisation de
360. hanges Quand je suis dehors j ai l impression de faire partie du mobilier urbain c est dire que les gens passent c t de moi et font semblant de ne pas me voir ou ne veulent pas me voir Ont ils peur que a leur arrive leur tour Peut tre sont ils dans une situation pr caire aussi au ch mage Moi aussi j ai un re 95 Conseil Consultatif R gional des Personnes Accueillies Accompagn es lt LI lt p 4 gard sur eux De ce point de vue il est int ressant d inviter des gens du quartier participer des r unions avec les r sidents du bateau Cela permet de faire changer les regards et de cr er des liens Le respect s installe partir de ce moment l Alain Concernant les jeunes la rue je pense qu il peut se produire un ph nom ne d mulation quand un jeune en situation d insertion va la rencontre d un autre jeune ayant d croch Ce dernier peut se dire en voyant l autre que lui aussi peut s en sortir Du reste la valeur n at tend pas le nombre des ann es Je connais des travailleurs sociaux qui ont trente ans de m tier et sont des dinosaures et des jeunes de vingt ans qui ne sont pas des travailleurs sociaux mes yeux qui sont des potes lt d Intervenante dans la salle David vous nous avez parl positive ment de la r f rente sociale avec laquelle vous co construisez des projets Pouvez vous nous dire ce qui vous para t posit
361. hr nie les troubles bipolaires avec un diagnostic ventuellement pos en amont Ces personnes sont souvent orient es travers le dispositif de recherche par des quipes de maraudes ou des quipes mobiles psychiatrie et pr carit et d autres structures en amont comme celles qui travaillent dans le champ des addictions par exemple On souhaite monter l accompagnement social et m dical autour d un point fixe qui est le logement Un point fixe par rapport des probl matiques d errance pose des ques tions Cela ne va pas aller forc ment de soi et cela va parfois l encontre de dynamiques psychiques pr sentes depuis des ann es chez ces per sonnes Cela va aussi l encontre de l habitude de travail que l on a qui est une progression par paliers jusqu au logement Par travail par pa liers on entend le travail des quipes de maraudes dans la rue ven tuellement de structures d h bergement d urgence de stabilisation et d insertion jusqu ce Graal dont vous parliez le logement Le Graal est un peu compliqu On a du mal le trouver Pour le coup c est aussi un Graal pour les personnes que l on accompagne Elles sont sensibles ces discours ces paliers et au fait qu elles s y cassent parfois les dents On essaie de voir ce qu il pourrait y avoir comme autres possibilit s Une autre possibilit ne veut pas dire qu il faut annuler ce qui existe d j Les structures par paliers fonctionnent et sont extr mem
362. i rement l valuation ga lement centrale dans les d bats Une nouvelle comp tence est deman d e aujourd hui aux travailleurs sociaux notamment pour nourrir le travail du SIAO ainsi que celui des h bergeurs ou des bailleurs Quelles formes doivent prendre ses nouvelles valuations La question des donn es personnelles a t voqu e Les travailleurs sociaux sont sou vent enclins transmettre de l intime qui vient m me parfois justifier ou renforcer un projet d accompagnement l gitimer cette connaissance des difficult s de la personne accompagn e Dans le cadre de nouvelles politiques d accompagnement l h bergement ou au logement ces donn es sont transmises et partag es mises sur des r seaux et des disques durs dans des cases de documents Aussi l valuation ne doit elle pas tre profond ment remani e revisit e Cela pose galement la question des centres de formation et de leur capacit adapter La neuvi me question concerne toujours les lus 14 Une forme de contradictions a merg entre la logique des r seaux et celle des territoires La logique des r seaux se rapporte plus aux institutions et aux professionnels qui en sont porteurs animateurs alors que la lo gique des territoires se rapporte plus aux usagers ayant leur propre ter rain La question de l articulation de ces deux terrains pose probl me Les lus ont notamment voqu les difficult s pouvoir pro poser des logem
363. i d une grande avanc e Le probl me est que lorsqu elle a mis en place les conseils de vie sociale elle n a pas mis pour autant en place une ligne budg taire pour ces ins tances Lorsque j tais r sident au refuge de l Arm e du salut une r flexion a t men e au sein de l quipe ducative en partant du constat de l absence de moyens financiers pour faire vivre le centre mais en se disant Tant mieux En effet cela laissait l initiative aux r sidents et aux travailleurs sociaux de cr er quelque chose En plus le lieu se pr tait bien la convivialit de la cr ation La volont de co construction entre le travailleur social et la personne accueillie est tr s importante Je sou haiterais d ailleurs qu on ne parle plus de travailleurs sociaux ni d usagers Nous ne sommes pas des usagers nous sommes des personnes et le travail social est simplement une fonction Plut t qu un bureau il vau drait mieux un lieu d accueil chaleureux un lieu de rencontre entre deux personnes avec un canap une table basse une boisson chaude lt d Thimot Dongotou 18 Concernant l accompagnement par les travailleurs sociaux premi rement ils doivent tre l coute deuxi mement ils doivent aussi agir sans faire de distinction si la personne est seule ou en famille La formation des salari s est tr s importante Je connais une dame qui vit dans une pension de famille et qui est d l gu e et tous les probl mes
364. i n cessite des pi ces justificatives suppl mentaires fix es par l arr t du 14 juin 2010 Remise d une attestation d enregistrement L attestation d enregistrement est remise au candidat sur place ou est envoy e dans un d lai maximum d un mois l adresse indiqu e sur le formulaire Cette attestation mentionne notamment Le num ro d enregistrement de la demande du candidat La date du d p t de la premi re demande ou du renouvellement de cette demande Le d lai partir duquel le candidat peut saisir une commission de m diation en l absence de proposition de logement Une annexe l attestation indique les pi ces justificatives qui doivent tre produites lors de l instruction de la demande et les pi ces justifi catives compl mentaires qui pourront tre demand es par le service instructeur ainsi que la liste des bailleurs ayant du patrimoine sur les communes inscrites en souhaits de relogement dans la DLS Constitution d un dossier Le candidat doit constituer un dossier dans le cadre d une pr instruction ou d une instruction de sa demande contenant Une copie des pi ces justificatives obligatoires mentionn es dans l annexe l attestation d enregistrement Les pi ces compl men taires sont fournir en fonction des situations individuelles particuli res Et une copie de son num ro d enregistrement Le demandeur de logement peut galement se faire conna tre aupr s des serv
365. ices logements des communes de son choix de relogement en communiquant son attestation de demandeur de logement social et quelques pi ces cl s de son dossier D p t du dossier complet Ce dossier est d poser Aupr s de l organisme HLM du d partement en fonction de la demande adress e par ses soins au candidat dans le cadre d une pr instruction ou d une instruction d un logement o le candidat souhaite r sider les coordonn es peuvent tre obtenues sur leur site internet ou apr s de la mairie Ou la mairie en fonction de la demande adress e par le candidat 2 mm om mm a 0 D o D DD D a e A D 0 6 e D o me om oi en 0 NI 5 le el ss Z w JU lt ee 5 Z el LLI Sz e gt Li SE pe ea s La ss T OO dans le cadre d une pr instruction ou instruction en vue de l attribution d un logement Ou aupr s du service social de son administration s il est fonctionnaire de l Etat en fonction de la demande adress e par les soins du candidat dans le cadre d une pr instruction ou instruction en vue de l attribution d un logement Ou aupr s de son employeur s il est salari d une entreprise du secteur priv autre qu agricole de plus de 20 personnes Pour le savoir il convient de se renseigner aupr s de son employeur ou de son comit d entreprise Instruction de la demande Les dossiers
366. icit pointue jointe une compr hension par les travailleurs sociaux des dimensions politiques juridiques et institution nelles de l action sociale devrait leur ouvrir un r el pouvoir d agir par la reconnaissance de leur capacit d expertise de la part des autres acteurs du territoire Pour cela il leur faut entendre la demande de l usager que ce soit dans une rencontre qui se joue au domicile des personnes ou dans un espace institutionnel tre inscrits dans des partenariats toff s et tre conscients dela dimension minemment politique des structures pour lesquelles ils agissent Le positionnement des travailleurs sociaux a comme pendant celui d usagers sollicit s intervenir de fa on active dans des instances qui leur sont d di es Conseils la Vie Sociale collectifs d usagers entre autres Aussi il leur est demand d embl e de d montrer une certaine capacit d autonomie comme le sugg re l approche du logement d abord qui privil gie l acc s un logement de droit commun en S appuyant le cas ch ant sur un accompagnement social En ce qui concerne l volution des politiques sociales li es au logement et l h bergement Les politiques sociales li es au logement et l h bergement s inscrivent la suite de r formes profondes de politiques sociales La mutation des publics des personnes isol es aux familles et la constitution progressive du secteur de l Accueil de l H bergement de l Inse
367. ics c est dire les offices d partementaux et municipaux etc ces acteurs il faut ajouter les CIL Comit s Interprofessionnels du Logement organismes r gionaux et paritaires r unis dans l Office Central Interprofessionnel du Logement qui ont t l origine du 1 patronal pour le logement cr en 1953 et bien d autres encore sous forme d associations de f d rations et de syndicats Ce sont donc ces acteurs pl thoriques qui ont affront la terrible crise du logement des ann es 1950 en menant une politique de reconstruction particu li rement soutenue 400 000 logements construits entre 1944 et 1949 109 400 logements construits dont 7 400 HLM en 1950 87 500 logements construits dont 18 100 HLM en 1953 v 4 C est la loi Siegfried du 30 novembre 1894 qui cr e l appellation d habitations bon march qui ont t r alis es dans l ensemble de la France jusqu en 1949 remplac es par la suite par les HLM Ce dispositif incite la mise disposition de logements prix social avec une exon ration fiscale pour le bailleur 5 L ordre des architectes et des architectes conseils la Soci t fran aise des urbanistes le Centre National pour l Am lioration de l Habitat association loi 1901 regroupant des chefs d entreprises des architectes urbanistes hommes politiques hauts fonctionnaires directeurs d organismes HLM etc l Association Nationale des Professionnels de la Copropri t de la F d
368. ides pour plus de justice R duire et r quilibrer les co ts du logement articles 21 22 Alors que les march s de l immobilier ont connu cette derni re d cennie des hausses des prix et des loyers sans pr c dent il convient de remettre de la mesure et de la clart dans deux domaines les frais pay s par les locataires aux agents immobiliers sont plus trans parents et plus cibl s et l activit des syndics est mieux encadr e au b n fice des copropri taires S curiser la location de logement article 23 Afin de s curiser les bailleurs favoriser la mise en location de logements vacants de donner acc s au logement des personnes de faibles revenus la loi pr voit d indemniser les bailleurs en cas d impay s de loyers En effet beaucoup de propri taires h sitent louer leurs biens compte tenu des risques ou litiges possibles li s au non paiement Les nouvelles mesures pr voient la mise en place d une Garantie Universelle des Loyers qui entre en vigueur au 1er janvier 2016 Ceci aura pour ob jectif de prot ger les propri taires contre les impay s et les encourager mettre leurs logements disposition des locataires tout en facilitant l acc s aux personnes revenus irr guliers ou modestes L indemnisa tion des impay s se fera par la garantie et un accompagnement du locataire en difficult sera parall lement mis en place Donner des r gles claires aux professionnels articles 24
369. if a a t tr s compliqu lt d 3 Puis j ai vieilli J ai bient t quarante trois balais C est le 115 qui m a trouv la place sur le bateau Neuilly a faisait deux ans que je faisais le 115 tous les matins pour avoir une place le soir surtout en hiver Un jour un monsieur au bout du fil m a propos de rentrer en centre de stabilisation Je lui ai dit que je n at tendais que a C est ainsi que j ai t orient vers le bateau de l Arm e du salut lt d gt 5 Maintenant j ai une r f rente sociale avec qui je discute des d marches administratives faire monte des projets de photo de cin ma d criture J ai crit un livre qui raconte mon parcours un peu chaotique et qui s intitule C est pas comme si c tait grave aux ditions Les Points sur les i ou en ligne sur le site de la Fnac Le livre voque aussi les difficult s tisser des liens avec des assistantes sociales Quand je suis arriv Paris on m a orient vers la PSA Bastille o l on m a donn 40 sous forme de ch que restaurant des tickets de m tro et des tickets de bain douche et voil et il fallait revenir tous les mois Tim Greacen Qu est ce que tu aurais voulu qu ils te donnent David Je n ai jamais demand qu on me donne quelque chose J ai travaill dans diverses entreprises j ai fait des recherches pour le CNRS j ai t agent technique la Soci t G n rale de Paris etc Je n ai pas toujours
370. if dans cet accompagnement David 5 En fait quand je suis arriv sur le bateau j tais agent d accueil dans les centres d h bergement d urgence Le probl me c est que je faisais le 115 tous les matins parce que je n avais pas de loge ment J ai tr s vite d croch de mon travail quand je suis arriv sur le bateau parce que j ai prouv un soulagement j tais puis et il me fallait du temps avant de r cup rer Je me suis retrouv sans ressources elle m a dit que ce n tait pas grave que cela pouvait arriver tout le monde et que le fait d avoir la fois travaill et dormi la rue tait d j bien elle m a aid obtenir mon RSA Elle a jou la m diatrice avec mon ex pouse et ma fille m a aid retrouver des v tements dignes de ce nom monter des projets culturels Je trouve que cela a t positif Je lui ai demand de pouvoir garder contact avec elle une fois que je serai en logement de fa on ne pas perdre pied lt d Martine Noalhyt Alain vous nous avez dit que vous aviez rencontr de jeunes travailleurs sociaux qui avaient des valeurs humanistes ce que vous ne rencontrez pas forc ment chez des dinosaures Or on dit que l ac croissement des dispositifs demande de plus en plus de technicit s aux travailleurs sociaux ce qui les d shumaniserait Comment expliquez vous cet cart entre l accumulation de dispositifs qui demandent beaucoup de technicit et ces valeurs hum
371. igibles est tablie par d cret la diff rence de l ancienne r glementation qui pr voyait une liste des do cuments non exigibles afin de prot ger le locataire Cette disposition s est r v l e au final non efficace et ouverte aux abus de toutes sortes Concernant le bail il est dor navant tabli selon un mod le type de m me que le compte rendu d tablissement de l tat des lieux Afin de diminuer les litiges et contentieux des mesures d encadrement strictes sont mises en place permettant la comparaison des lieux entre le d but de la location et le d part du locataire D autres accompagnements possibles La convergence des politiques sociales en mati re d h bergement et de logement g n re le d veloppement et la cr ation de dispositifs hybrides qui int grent des accompagnements sociaux Ces dispositifs constituent des modalit s d acc s l habitat en transcendant l historique distinction et dichotomie entre h bergement et insertion au point que certains voquent un tiers secteur et d autres de logement accompagn Cependant ce secteur rel ve juridiquement du logement Les RHVS et les logements foyers Les R sidences H teli res Vocation Sociale RHVS constituent une modalit d accompagnement sociale en h tel meubl la fronti re de l h tellerie et du logement locatif avec pour vocation d offrir notam ment aux personnes en difficult une solution d h bergement de qua lit
372. il r pond aux crit res r gle mentaires et d appr cier si les ressources mensuelles du candidat sont compatibles avec le loyer Contrats Urbains de Coh sion Sociale CUCS compter du 1 janvier 2007 les contrats urbains de coh sion sociale prendront la suite des contrats de ville Le contrat urbain de coh sion sociale est un contrat pass entre l Etat et les collectivit s territoriales qui engage chacun des partenaires mettre en uvre des actions concert es pour am liorer la vie quotidienne des habitants dans les quartiers connaissant des difficult s ch mage violence logement etc Conseil National de l Habitat CNH Institu aupr s du ministre du logement il r alise des tudes sur tout sujet relatif la politique du logement ainsi qu un bilan annuel de la mise en uvre de la loi du 31 mai 1990 Convention d Utilit Sociale CUS La loi MOLLE du 25 mars 2009 art 1 a substitu au conventionnement global de patrimoine le Conventionnement d Utilit Sociale CUS Elle rend obligatoire la signature d une convention d utilit sociale avant le 31 d cembre 2010 Le CUS a pour objet de pr ciser 5 le el ss Z Q w JU lt ee 5 Z el FS Sz e gt Li SE pe ea s La De BE La politique patrimoniale et d investissement de l organisme plan de mise en vente des logements constructions La politique so
373. il social est fondamentale Nos chefs de ser vice ont besoin d exister puisque ce n est souvent pas le cas Aussi ils ont besoin d tre form s rassur s eux m mes Je fais partie d une tr s grosse association avec de gros enjeux de pouvoir Si le chef de service ne fait pas confiance ses salari s je ne vois pas comment les salari s pourront laisser de la place aux usagers lt d 7 II y a clairement quelque chose faire ce niveau Je suis dans ces dispositifs depuis plus de dix ans Aujourd hui je suis en train de construire une structure pour accueillir des d tenus et des sortants de tr s longues peines de prison J ai suffisamment d exp rience et de recul pour faire en sorte que la cr a tion m me de la structure se fasse avec les sortants de prison Ces der niers sous bracelet lectronique ou en fin quelconque d am nagement de peine participent au recrutement des b n voles au planning de tra vail des ducateurs sp cialis s qui interviendront sur la structure On est dans une vraie d marche participative Je suis capable de le faire aujourd hui parce qu en 15 ans j ai valid une VAE d ducateur sp cia lis j ai continu de me former en passant un Master Je m attache prendre des stagiaires tous les ans parce que cela m interroge dans ma pratique professionnelle et que je trouve cela int ressant lt d 62 Je vais juste lire un passage du document fourni par les orga nisateurs pour construir
374. illerais certainement pas de la m me fa on Le stage d ancrage nous a appris la dynamique partenariale M me si nous avons tous travaill sur des sujets diff rents nous avons entendu les oraux probl matiques de chacun Cela nous a tous positionn s de la m me fa on s agissant de comprendre le travail en r seau et en par tenariat m me s il se manifeste diff remment d un terrain l autre Cela nous place en tous les cas dans une position qui nous pr pare notre futur m tier Cela va dans le sens de vos propos lt d zZ S 5 lt Li A e Intervenante dans la salle 9 Pour rebondir il convient de pr ciser que nous constatons effectivement un d calage Nous nous sommes aper us que le travail r alis autour des politiques publiques pour les l ves de premi re ann e avait t modifi Je n affirme pas que nous n ayons pas b n fici de cet apport mais ce dernier tait diff rent Les trois fili res EJE AS ES ont t regroup es avec le stage d an crage Nous n avons pu observer cela qu en derni re ann e autour d un projet relatif au d veloppement social local Il s agit d un manque L IRTS a donc modifi son enseignement puisque d sormais les l ves de pre mi re ann e b n ficient de cet apport S agissant du logement et de l h bergement la majorit de mes connaissances a t acquise sur mon lieu de stage long Ainsi que vous le pr cisiez nous sommes
375. illit tr s mal C est pour lutter contre ce d la brement annonc que se met en place en 1975 le groupe permanent de coordination Habitat et Vie Sociale HVS qui a pour objet d en rayer le processus de d gradation physique et de marginalisation de la population dans les grands ensembles C est le d but de la politique de la Ville En miroir le 29 mars 1976 la cr ation de ZUP est d finitive ment interdite Dans un rapport de 2002 la Cour des comptes d finit ainsi la politique de la ville La politique de la ville peut tre consid r e comme une politique de lutte contre l exclusion conduite dans un cadre territorial en faveur de zones urbaines o la pr carit sociale est forte men e par l Etat en partenariat contractuel avec les collectivit s locales ll s agit avant tout d une action sociale cibl e sur des territoires identifi s et lab lis s par l Etat Le contenu de cette politique volue constam ment en fonction de r alit s locales L adaptation permanente de cette politique n aide pas identifier clairement les priorit s politiques 10 Chaque CHRS doit obtenir le droit de son ouverture en proposant un projet du Comit R gional de l Organisation Sociale et M dico Sociale CROSMS Depuis la loi 2009 879 du 21 juillet 2009 portant r forme de l H pital et relative aux patients la sant et aux territoires la proc dure est d sormais invers e chaque CHRS doit r pondre un appel d
376. intien dans le logement lt d La mise en uvre de ces activit s importantes pour le CESF s appuie sur trois s ries de comp tences et de connaissances qu il convient de rappeler afin de bien cerner la place du conseiller en conomie sociale et familiale s agissant des questions du logement et de l h bergement La premi re s rie de comp tences concerne les aspects technique et scientifique lesquels cr ent la sp cificit de cette formation Au titre de ces comp tences le travailleur social participe des actions de conseil dans le cadre d un suivi individuel ou de fa on collective II s agit de conseils relatifs aux questions du logement et notamment ce qui a trait l am nagement et au choix d un certain nombre de mat riels utilis s dans le cadre du logement Les connaissances techniques s appuient sur une seconde s rie de connaissances et de comp tences lesquelles concernent l aspect psychosocial Elles doivent permettre au CESF d appr hender au mieux les publics qu il sera amen suivre dans le cadre de ses activit s Enfin une troisi me s rie de comp tences est voquer Elle est d ordre juridique et institutionnel Elle doit permettre au conseiller en conomie sociale et familiale de se rep rer dans l volution et la mise en uvre des politiques sociales sur son lieu de travail Ces trois s ries de comp tences et de connaissances constituent en fait l enjeu essentiel de la formation du futur CESF I
377. ionnelles Chacun se situe sur des logiques diff rentes De fait un r el enjeu s agissant du partage de culture commune existe Parfois s ajoute un contexte difficile appr hender L se situe le r le des r seaux Il convient d voquer l union r gionale des FIT avec lesquelles nous contractualisons et mettons en place des partenariats pour instaurer le dialogue et d velopper les changes de culture commune Le r le de l AORIF consiste galement amener les organismes pren dre conscience de ces volutions Cela n est pas encore pleinement acquis par l ensemble des organismes HLM Cela est l occasion de com muniquer par exemple communiquer les bonnes pratiques ainsi que le r alisent la FNARS et les autres r seaux afin de sensibiliser les bail leurs et les amener faire voluer leurs organisations Il convient de sensibiliser les collaborateurs tout au long de la cha ne L accompagne ment des m nages les plus fragiles ne rel ve pas uniquement du r le de la conseill re sociale du bailleur Cela est galement du ressort du charg de client le au moment de l acc s au logement au moment de la pr paration de la commission d attribution Cela rel ve par ailleurs de la mission du personnel de proximit qui tr s souvent est le premier interlocuteur du m nage Toute la cha ne doit tre sensibilis e la mis sion sociale du bailleur Bien entendu cela n cessite du temps L AFIL qui f d re l AORIF
378. ions impuls es par les pouvoirs publics ont trans form nos pratiques notamment par la mise en place du SIAO et en ce qui concerne l accueil des jeunes Avant on tait directement contact Soit par les missions locales soit par les travailleurs sociaux Avec la mise en place du SIAO les demandes parviennent directement au sein de notre structure lt Les participations aux diff rentes rencontres entre les travailleurs sociaux de centres d h bergement organis es par les instituts comme l UNIFAF la DRIHL ou la FNARS nous ont permis de nous concerter les uns les autres Je prends l exemple des s minaires orga nis s par l UNIFAE relatifs la mise en place du SIAO Ils permettent de recueillir aupr s des travailleurs du terrain les difficult s de la mise en place de cette structure Ainsi ils ont pu remonter nos difficult s aupr s des pouvoirs publics Dans cette rencontre j ai regrett le fait que cela n ait pas t expliqu au niveau des diff rents centres Certaines struc tures qui ont envoy leurs travailleurs pensaient qu on allait nous former et nous donner des outils pour mettre en place ce dispositif Or le but non avou ou non expliqu tait plut t de nous rencontrer et de recueillir nos ressentis 62 Existe t il chez les adh rents ou les acteurs de notre r seau de nouvelles fa ons de travailler Quelles sont elles Sont elles homo g nes Je fais deux constats Tout d abord il n y a pas eu de
379. ire ils bottent sur l int r t de l usager de l tudiant et non sur leur propre impact Parmi les questions concern es on retrouve Ces nou velles pratiques impliquent elles une nouvelle fa on de travailler avec vos coll gues des autres centres de formation Finalement il n y aucune r ponse lt d 8 Anne Fran oise a cependant rappel qu un travail relatif aux politiques sociales tait r alis depuis 30 ans Cela n a toutefois pas encore impact le contenu des formations au sein des cen tres de formation en politiques sociales M me au c ur du DC4 on aborde la certification mais pas le contenu p dagogique et la fa on d agir au sein des centres de formation Cela n a pas encore t initi lt B gt 10 L UNAFORIS est une association qui regroupe tous les centres de formation en travail social de France qu il s agisse de l IRTS ou des formations mono fili res d coles plus modestes Cette associa 71 Association Nationale des Assistants de Service Social rl lt LI tion d fend les int r ts des centres de formation et tente de refonder l appareil de formation L UNAFORIS tente de cr er les HEPASS Hautes coles professionnelles d action sociale et de sant L UNAFORIS dans son architecture tente de cr er une plateforme entre les centres afin d optimiser la collaboration entre eux Il convient de cr er des modules de coop ration lt d
380. ire acc der les personnes qu ils prennent en charge l autonomie sociale Art 157 Le m me texte affirmait galement que les CHRS devaient s int grer dans un sch ma d partemental qui valuait les besoins en accueil familial du d partement et pr voyait les moyens pour y r pondre Art 134 Enfin le d cret 2001 576 du 3 juillet 2001 relatif aux conditions de fonctionnement et de financement des Centres d h bergement et de r insertion sociale non ait notamment que a d cision de refus d accueil prononc e par le responsable du Centre d h bergement et de r insertion sociale est notifi e l int ress sous la forme la plus appropri e Cette d cision doit tre express ment motiv e Art 4 al 4 et que le Centre d h bergement et de r insertion sociale fournit sans d lai son appui aux personnes accueillies pour l tablissement de leurs droits sociaux en particulier en mati re de ressources et de cou verture m dicale Art 4 al 6 Progressivement le statut de CHRS a d clin plusieurs sp cialit s en fonction des probl matiques sociales prises en charge femmes enceintes personnes sortant de prison etc et les tablissements de droit commun dits tout public jeunes errants grands exclus etc La fin du mod le des Grands Ensembles pour le logement et la cr ation d un dispositif d h bergement d insertion symbolisent une rupture en mati re de politique relative l habitat
381. ire ou ne pas dire lt d Une intervenante dans la salle 21 Je voulais intervenir par rapport la l gitimit de l accompagnement et la question de l adh Sion de l usager parce qu elle se pose dans le cadre de notre dispositif Les personnes nous sont orient es suite un bilan diagnostique et parce qu elles sont reconnues DALO Il arrive que certaines personnes accep tent un AVDL parce qu elles pensent qu elles auront plus vite un loge ment Ce n est pas forc ment dans une dynamique d accompagnement On a des personnes qui refusent l accompagnement parce qu on est le ni me travailleur social qui arrive et que tant de dispositifs se sont su perpos s et ne sont pas forc ment arriv s leurs objectifs Qu il y ait ou non un refus je trouve int ressant le fait de comprendre la situation des gens la raison pour laquelle ils en arrivent accepter un AVDL alors que d un point de vue administratif ou d autonomie ils n en ont pas forc ment besoin Souvent on nous utilise comme porte parole Ces gens pensent que leur parole n a pas de valeur au regard des institu tions Par exemple ils se disent qu ils ont l assistante sociale avec eux et qu elle pourra parler la DRIHL ou au bailleur Ils pensent que s ils leur disent la m me chose ils ne les comprendront pas de la m me fa on Ils pensent que l assistante sociale a plus de valeur lt d B 57 Je n apporte pas de r ponse mais cela nous interroge sur la prise en
382. irection r groroe de xemesse des sports ek de i coh sin sociale d Tie de france gnement vers le logement et plus largement sur les effets produits par les textes l gislatifs organisant ces champs d intervention du travail social et tout particuli rement la loi DALO Plus largement il s agit de se poser la question de la n cessit ou pas d une acculturation des travailleurs sociaux sur l ensemble de leurs champs d intervention au vu d une transformation homologue des politiques sociales en effet les politiques sociales dans des sph res diff rentes ont de fortes correspondances Pour r pondre cette question nous avons rendu compte dans un premier temps de la fa on dont les diff rents acteurs mobilis s appr hendent l volution globale des politiques sociales les difficult s quant leur mise en uvre puis plus sp cifiquement des politiques sociales li es au logement et l h bergement Le nouveau contexte d intervention des travailleurs sociaux ainsi bross nous avons alors abord la fa on dont ces acteurs se repr sentent le r le les comp tences et les pratiques des travailleurs sociaux Ont ils le sentiment d un cart entre ce qu ils en attendent et ce que ces der niers mettent en uvre effectivement La demande faite par les pou voirs publics aux centres de formation laisse penser que cet cart existe Si tel est le cas de quelle fa on les centres de formation en travai
383. is galement pour des raisons thiques de choisir judicieusement les mots utilis s dans ces crits 2 Des comp tences politiques juridiques et institutionnelles L tudiant apprend ici mobiliser et coordonner les acteurs suscepti bles de participer au projet tant individuel que collectif que les b n fi ciaires d sirent voir initier Si son choix de terrain de stage n a pas pu tre satisfait et qu il ne peut par la pratique s immerger dans les poli tiques du logement et de l h bergement l laboration d un m moire dont le th me est laiss sa discr tion peut lui permettre une appr Ni N Z lt le LI N LLJ N N N LLJ Z m N ES LI lt N ee ss N Z lt aa LLI N lt z lt hension satisfaisante de ce secteur Ces comp tences sont quilibrer imp rativement avec les comp tences psychosociales 3 Des comp tences psychosociales Au service du sens de l action elles sont toujours attendues par les usa gers Elles mobilisent des capacit s valuer une situation tant indivi duelle que collective en tant au clair avec ses enjeux personnels tre des interm diaires pertinents avec le public et avec les instances par tenariales et assumer pour faire respecter le droit des personnes partir d un questionnement thique les paradoxes que leurs situations complexes impliquent En effet les
384. is la rencontre de nouveaux locataires pour c l brer l aboutisse ment d un projet de long terme pour tous les signataires de bail taient invit s des repr sentants de la DRIHL qui sont venus et on les en remercie des bailleurs des collecteurs et bien videmment les personnes avec leurs enfants Nous avons eu beaucoup de retours de chacun Certains de collecteurs voient passer des dossiers sans jamais voir les personnes Ils nous ont pu nous dire que cette rencontre leur a permis de mettre un visage sur un dossier Pour les personnes accom pagn es ils nous disent r aliser que des gens existent derri re ces instances abstraites Des personnes se trouvent derri re et sont abordables humaines Elles s attendaient les voir remplies nouveau de beaucoup de repr sentations tel que des bureaucrates portant n cessairement un costume cravate Elles ont pu r aliser qu il s agissait de personnes faciles d acc s C tait un beau moment de rencontres humaines 5 Retour sur l accompagne AVDL et les enjeux de savoir professionnel Par Sabrina Hermouche e a 58 Je suis ducatrice sp cialis e de formation initiale et dipl m e d une licence AES Depuis 2006 j ai travaill en structure d h bergement dans le centre de stabilisation en CHRS et en centre d h bergement d urgence D s septembre 2012 l association dans laquelle je suis salari e a r pondu un appel projets de la DRIHL L id e tait de cr
385. is dans la politique des Grands Ensembles et dans ce que l on a appel plus tard le malaise des banlieues une mise l cart par le logement de populations pauvres stigmatis es et le plus souvent issues de l immigration qui vivent en vase clos dans une forme durable d exclusion sociale Ironie du sort c est d ailleurs en guise de solution que les habitants des bidonvilles ont t le plus sou vent relog s dans des Grands Ensembles en les faisant finalement glisser d une situation probl matique une chelle r duite dans le cadre d une solution palliative une autre grande chelle dans le cadre d une politique planifi e 6 La politique du Grand Ensemble 1965 1975 le mod le de la production de masse de Cit s locatives e a A partir des ann es 1965 la France conna t un accroissement important qui se traduit notamment par le d passement du seuil symbolique des 50 millions d habitants et par l augmentation du pouvoir d achat des m nages Le recours au cr dit pour acc der la propri t explose Le nombre moyen de mises en chantier est pass de 100 1000 par op rations La majorit des fran ais 75 aspirent la propri t d une maison individuelle Celle ci va se d velopper de fa on spectaculaire la production de pavillons repr sente 30 de l ensemble de la production de logements en 1965 et 57 en 1977 En 1968 Olivier Guichard ministre du Logement organise le pre
386. is participent galement des suivis SAVS ou AVDL Cette mutuali sation des mesures garantit une certaine efficacit dans les mont es en puissance des dispositifs Dans le cas contraire nous sommes tou 24 Contrat Dur e Ind termin e 25 Service d Accompagnement la Vie Sociale 3 z s cc Lu s a jours en train de courir derri re des activit s que nous n avons pas et chercher justifier les financements Avec notre organisation nous b n ficions d une norme r activit sur les 19 postes de travailleurs sociaux polyvalents sur presque toutes les t ches Cela nous permet de tenir et d atteindre une taille critique nous permettant de nous adapter un certain nombre de conventions Jo l Sigot Pour r pondre la question du management des nouveaux enjeux je reviendrai sur le besoin d allier la qualit et les nouveaux dispositifs Un directeur doit pouvoir s engager l dessus ce qui im plique de partir la recherche de moyens Comme je l ai soulign tout l heure la logique de plateforme montre tout fait son efficacit Lorsque les taux d encadrement sont lev s il faut pouvoir s appuyer sur des ressources environnantes Nous vivons une mutation impor tante une nouvelle approche de l accompagnement J essaie d amener l institution s engager sur une mutation relativement importante de l approche de l accompagnement Nous sommes plusieurs partager
387. ise l abri et de restauration l origine les CHU ne b n ficiaient pas d une labellisation comme les CHRS ni des m mes conditions d ou verture et de financement p rennes En p riode hivernale le nombre de places peut tre augment Suite aux r centes volutions juridiques que nous pr senterons dans le chapitre suivant les CHU sont tenus d ouvrir le jour et ne peuvent plus en th orie remettre la rue leurs h berg s Cette volution s inscrit dans un processus qui am ne ces structures questionner la convergence avec le mod le statutaire et fonctionnel du CHRS Dans les faits le mode de fonctionnement initial sur le mode urgentiste peut demeurer jusqu pour certains sans cen tres fermer le jour sans qu il soit ais d en conna tre pr cis ment le nombre au niveau national Cependant en Ile de France la grande majorit des centres sont ouverts 24 heures sur 24 Le CHU avait t mis en place en r action l approche historique du CHRS qui imposait un projet de r insertion comme condition l h bergement L enjeu est de proposer ceux qui ont besoin d une grande porosit entre la rue et l h bergement de pouvoir naviguer de mani re fluide entre ces deux univers l urgence sociale doit faciliter ce passage n cessairement fait d allers et retours Ainsi consid r le CHU propose davantage une in t gration notamment un groupe d h berg s qu un accompagne ment vers une insertion
388. it insister sur la formation continue tout au long de la carri re lt d 11 On nous dit souvent que l on a tout sur Paris intra muros et c est vrai Cest une source incroyable d informations mais ce n est pas la m me chose que d avoir une formation des professionnels de terrain de sp cialistes venant nous expliquer les tenants et les aboutissants d un nouveau dispositif ou d un nouveau processus Il est aussi impor tant d tre la page de pouvoir r pondre au mieux aux attentes des usagers de ne pas ouvrir de grands yeux quand ils nous posent cer taines questions Cela renvoie toute l importance pour l usager de se sentir bien accompagn Il faut que l on puisse rebondir sur ce que nous dira la personne pour l accompagner au mieux lt d 2 Retour sur l ensemble des auditions Par Myriam Franck DD 62 Depuis plus de cinq ans je travaille au CHRS de la Cit Myriam qui accompagne 106 hommes isol s Je m occupe du p le justice avec des personnes en situation d alternative l incarc ration On m a de mand d intervenir aujourd hui par le biais de l IRTS de Neuilly sur Marne sur lequel je suis intervenue parmi les jurys blancs pour des m moires de troisi me ann e et la pr sentation des dispositifs d inser tion pour les ducateurs en premi re ann e Voil d o je viens et qui je suis Je travaille dans le social depuis plus de dix ans et je vois un peu les volutions en cours J ai choisi
389. itecture d aujourd hui n 6 juin 1935 5 le el ss Z z Q w JU lt s LLJ Z LI ss Sz e gt ma es ss pe ea ss La LI SE minist re de la Construction et permettant la construction d au moins 500 logements avec les quipements annexes et une proc dure nou velle la cr ation d une ZUP entra ne que tout constructeur de plus de 100 logements peut tre contraint d y construire son programme s il entra ne de nouveaux quipements d infrastructure la charge de la collectivit la commune ou la soci t concessionnaire b n ficie d un droit de pr emption sur les terrains elle s accompagne de l engage ment de mener bien les quipements communs par entente des mi nist res et participation financi re de l tat tant sur un budget sp cial que sur les budgets g n raux des minist res D apr s Annie Fourcaut professeur d histoire contemporaine l universit de Paris Le d cret sur les ZUP tire les le ons des difficult s des premiers ensembles d habitations difi s depuis le plan Courant 1953 construits au hasard des opportunit s fonci res sans quipements avec des financements qui privil gient l dification d appartements seuls Il s agit d humaniser les cit s dortoirs de r g n rer les banlieues Pierre Sudreau et de r partir les constructions confi es des SEM sous l gide des pr fets De 1959
390. ituation je la vivais Au bout de trente ann es d exp rience de rue ma sant est devenue moins bonne donc j ai d cid de me s den tariser sur Paris J ai t r sident d un CHRS pendant trois ans et demi centre g r par la fondation de l Arm e du salut Suite cet h berge ment j ai fait le choix d int grer une autre forme de logement qui est la pension de famille maison relais qui est d ailleurs en partenariat avec l h pital Maison Blanche lt d 2 Pourquoi la maison relais plut t qu un logement pleinement autonome Simplement parce que mon lien social pendant trente ans a t avec des personnes qui se trou vaient dans la m me situation que moi lt d Me retrouver du jour au len demain coup de ce lien social l en tant dans un logement autonome aurait t peut tre catastrophique Aujourd hui dans les cit s HLM ou d autres complexes le lien social est un peu cass La pr carit cono mique fait que les uns et les autres ont tous tendance se replier sur eux m mes Bien souvent en HLM on ne conna t pas son voisin de palier titre personnel plut t que de vivre dans l isolement j ai fait le choix d int grer une maison relais pour continuer avoir un minimum de lien social ventuellement dans quelques ann es j int grerai un logement HLM ou autre Ce qui est important dans la d marche d aujourd hui ce n est pas tant de t moigner par rapport une situation v cue person nelleme
391. ive la solidarit et au renouvellement urbain r affirme la place du loge ment locatif social et le r le des organismes HLM au service du droit au logement et de la mixit sociale Le texte r forme les proc dures de lutte contre l insalubrit et le p ril instaure le droit un logement d cent renforce les capacit s d intervention dans les copropri t s d grad es et unifie les modes d interventions publiques en faveur de l habitat priv compter du 1er janvier 2002 les communes qui n atteignent pas le seuil de 20 de logements locatifs sociaux devront la fois payer une contribution et s engager dans un plan de rattrapage pour tendre vers l objectif de mixit sociale 801 communes sont concern es en France Ma trise d uvre Urbaine et Sociale MOUS Il s agit d une quipe pluridisciplinaire action sociale logement qui vise d velopper l acc s au logement des plus d favoris s Elle assure l interface entre les structures ayant conna tre les probl mes des personnes d favoris es face au logement et les offreurs potentiels du logement Elle est pr vue sur une p riode de 1 3 ans Mission Interminist rielle d Inspection du Logement Social MIILOS La mission est charg e du contr le des personnes physiques ou morales intervenant dans le domaine du logement social Elle peut tre charg e par les ministres dont elle rel ve de contr les et d enqu tes ainsi que d tudes d audits ou d val
392. je reprendrai les propos concernant la pr carit des travailleurs sociaux Dans les centres de formation nous n avons absolument pas les m mes conditions qu en facult Cela doit tre clair Nos horaires sont plus lourds Tr s peu de temps est allou la recherche La mutualisation nous permettra t elle de nous organiser diff remment Lorsque j observe les hautes coles en Suisse Belgique ou Allemagne je remarque que celles ci n ont pas donn beaucoup d espace de recherche aux cadres p dagogiques St phane Rullac Je ne suis pas tout fait d accord En Suisse lorsque l on se situe sur un poste de professeur on doit choisir entre deux r gimes soit deux tiers de temps p dagogique et un tiers de recherche soit deux tiers de recherche et un tiers p dagogique II suffit d observer les productions litt raires manant des hautes coles pour comprendre que la production scientifique y est bien plus cibl e qu en France Le constat de ce point de vue est clair la haute cole g n re de fait puisque la fonction recherche est int gr e plus de recherches Martine Noalhyt Je n affirme pas que cela ne va pas en g n rer da vantage Je dis que cela ne sera de toute vidence pas comparable avec les facult s Nous avons auditionn une enseignante d une haute cole suisse Elle semblait dire qu en termes de r elles recherches le temps tait moindre Il s agit toutefois uniquement de l exp rie
393. jourd hui je suis l pour t moigner de la difficult de la vie la rue Neuilly j ai l occasion de c toyer r guli rement pour ne pas dire tous les jours les gens du quartier les commer ants Je me sens citoyen de cette ville Aujourd hui mes attentes sont de conduire terme mes projets qui ne sont pas forc ment des projets professionnels Actuellement j ai trois projets photo court m trage et vacances pour les r sidents de l tablissement o je r side J ai deux enfants je suis mari j ai divorc deux fois mais a on s en fout part que a fait des sous en moins quand on est au RSA et qu il faut payer la pension alimentaire Parfois j ai mal mais c est comme a lt d Tim Greacen 18 Merci beaucoup tout le monde Les parcours sont extr mement diff rents les v cus avec la pr carit sont diff rents La France propose des services des travailleurs sociaux toutes sortes d ins titutions A ssatou comment s est pass le contact avec les professionnels A ssatou Je ne sais pas si j ai rencontr des travailleurs sociaux Je ne sais pas si les personnes que j ai rencontr es France Terre d Asile sont vraiment des travailleurs sociaux je ne leur ai pas pos la question Quand je suis arriv e elles m ont simplement expliqu comment faire la d marche comment crire mon histoire comment r unir les docu ments et les d poser l OFPRAS Quand je suis all e l OFPRA j ai ren
394. l Intervenant dans la salle B 29 Je suis responsable du service AVDL DALO des Enfants du Canal Nous avons beaucoup parl de la qua lit de l accompagnement de l importance de la visite domicile de l autonomie demand e aux travailleurs sociaux et de l isolement qu ils peuvent ressentir lorsqu ils interviennent seuls Lorsque les travailleurs sociaux se rendent dans les logements les conditions des entretiens men s diff rent fortement des conditions d un entretien en bureau Les travailleurs sociaux essaient de collecter des informations pour constituer des dossiers et parfois les conditions ne sont pas optimales tre entour d enfants qui courent partout ou tre assis sur un coin de lit cr e des conditions vraiment diff rentes du bureau lt d B 38 D au tre part je voudrais ajouter que nous sommes l pour parler de l acc s au logement Or nous n avons que bri vement parl des difficult s d acc s et des d lais qui en d coulent Nous sommes sur l AVDL depuis seulement 2012 et nous avons d couvert la gestion de l attente Lorsque les personnes sont pr tes au logement que le dossier admi nistratif est pr t il faut maintenir la motivation des familles en atten dant la proposition Le niveau de pr sence dans leur logement du rant cette p riode est difficile tablir Nous essayons d apporter des r ponses collectives au travers d informations collectives et d ateliers mais ce juste quilibre est diffi
395. l ment pratique lt d B gt 10 II est int ressant de constater qu il n existe pas norm ment d actions collectives sur le terrain Une coconstruction des centres de formation et des sites o un besoin existe permet l im plication des tudiants Cela correspond au travail r alis par les adh rents de l UNAFORIS l IFRASS en tablissant l tat des lieux pr c demment voqu Sans cette alternance au regard de l impor tance des heures de cours des tudiants ces derniers n accrochent pas Cela semble logique Je souhaite ajouter un point s agissant de l UNA FORIS Nous sommes en train de r fl chir nouveau une architecture des formations Nous tentons de f d rer les centres de formation afin que le syst me ne soit pas compl tement fragment et qu un l ment commun existe On pense en termes de f d ration des centres de formation et ce de fa on r gionale Il s agit de cr er des l ments permettant d changer De la m me fa on une architecture a d cid que pour des raisons de transversalit entre ducateurs AS EJE un socle commun de 40 existerait On trouverait un syst me d optionnel hauteur de 10 du temps Il pourrait s agir du logement Il convien drait de mutualiser nous n agirions pas tous sur le logement Certains centres feront autre chose On se trouve en tout cas dans une logique de reconfiguration On observera par ailleurs 60 de sp cialisation m tier Je souhaite
396. l etc Pareillement cette connais sance sert aupr s des partenaires Ils partagent un vocable commun r zZ z Li un Le travailleur social peut ainsi commencer comprendre une culture professionnelle diff rente de la sienne l origine Je pense notamment aux contraintes des bailleurs et des collecteurs soit ceux qui rassem blent les bailleurs dans le cadre de l ancien 1 patronal nomm ac tuellement Action Logement Leurs contraintes et leurs priorit s ne sont n cessairement pas les n tres Le fait de pouvoir les comprendre permet de transmettre cela aux personnes concern es c est dire leurs futurs locataires Nous apaisons ventuellement certaines inqui tudes comme cette peur d tre mis l cart d tre rejet etc Nous faisons un gros travail sur les repr sentations de chaque c t bailleurs et jeunes Aupr s des jeunes il s agit surtout de l ancrage dans la r alit Il est normal de r ver et de fantasmer son premier logement son premier foyer Il est normal d avoir envie d un appartement de 100 m2 au pied de la tour Eiffel Un travail autour de l ancrage dans la r alit du loge ment actuel est alors mener Ce m me travail amenant casser des repr sentations des pr con us est faire aupr s des partenaires En effet nous pouvons expliquer qu un droit DALO ouvert ne signifie pas forc ment que la personne est extr mement pr caris e Nous transmet
397. l SIAO de mani re ce qu il y ait d un c t les informations administra tives et de l autre des moyens donn s par la DRIHL pour que des tra vailleurs sociaux puissent faire le relais aupr s des personnes orienteurs et pour que l on n ait pas s occuper des dossiers SIAO quand la personne arrive et qu il lui en faut un Solange Djoumali 62 Je voulais profiter de la pr sence des coll gues pour savoir comment elles g rent le budget avecles usagers Cela rel ve de l intimit de la personne Pour acc der au logement on est oblig de dire quelques mots sur la mani re dont la personne g re concr tement son budget Une intervenante dans la salle Sans apporter une r ponse com pl te il s agit de demander certaines choses la personne et de lui en expliquer les raisons Si l on justifie cela cela ne devient pas une simple demande d informations personnelles On leur dit pourquoi on leur de mande s ils ont de l pargne Ce n est pas une simple curiosit ou une curiosit malsaine Je le dis souvent aux gens Pour construire le loge ment on utilise le syst me et l on sait ce qu il faut pour que le dossier aboutisse Les personnes sont libres d annoncer ce qu elles veulent mais si on leur explique cela de mani re transparente et honn te elles sont plus en mesure de comprendre leur int r t d changer avec nous au sujet de la tenue de leur budget et de leur gestion budg taire La trans parence es
398. l social disent ils pr parer les futurs professionnels participer ces nouvelles politiques sociales Nous allons tenter d analyser leurs pra tiques p dagogiques l aune des besoins recens s pr alablement Nous avons mis en parall le ces pratiques p dagogiques et les perceptions que les autres acteurs ont de leur efficience Ces analyses nous ont permis enfin d mettre quelques pr conisations qu elles soient d ordre p dagogique ou qu elles touchent aux repr sentations de certains acteurs d une mani re plus g n rale Synth se des probl matiques que rencontrent les acteurs e a En ce qui concerne l volution des politiques sociales Le remplacement du Code de la Famille et de l Aide Sociale CFAS il y a une dizaine d ann es par le Code de l Action Sociale et des Familles CASF inaugure un changement de paradigme La subsidiarit de l aide sociale est renforc e dans le champ des politiques sociales En effet pr alablement b ties sur le principe d une obligation alimentaire dans une parent le les prestations dites d aide sociale sont devenues de plus en plus des prestations d action sociale qui ne rel vent pas de la soli darit familiale mais bien de la solidarit collective RSA APA Parall lement la volont de personnaliser l action sociale est affirm e Compte tenu de la complexification du paysage juridique et institution nel il s agit de cr er les conditions de cette personnali
399. l faut aussi cadrer un peu la responsabilit du travailleur social celle des pouvoirs publics et celle des associations L nous avons voqu un peu les conflits internes qui surgissent forc ment quand on est travailleur social et jusqu o on doit aller on peut aller sans trahir sa d ontologie Ce sont des questions tr s complexes et je suis s re qu on les travaille dans les coles II y a la question des sans papiers mais il y a aussi d autres domaines o il y a ces conflits C est un point ne pas n gliger Les enjeux de l accompagnement dans le cadre de l acc s au logement pour tous Cinqui me audition 13 Avril 2013 rl zZ 5 z LI wW 44 Sur la forme une question a t voqu e par Paris la forma tion action On nous a dit que c tait un moyen de dialogue de diag nostic partag d laboration de projets partag s Vous allez peut tre me trouver un peu id aliste mais cela peut tre ce vecteur C est im portant les formations actions comme les recherches action On ne peut pas faire cela tout le temps on ne peut pas faire que cela mais cela permet sur une question pr cise dans un endroit pr cis d aborder en confiance et en coordination concr te entre les lus les associations les travailleurs sociaux des collectivit s locales peut tre l tat des su jets et cela peut produire mon avis des effets int ressants lt d 22 Enfi
400. l ou psychologique C est nous de d crypter ces demandes sous jacentes et de ne pas nous arr ter la premi re demande celle du logement Autrement cela nous limiterait trop dans nos interventions Les gens seraient compl tement d us 58 Pour reprendre ce qui a t dit lors de l audition no 4 on affirme aujourd hui davantage le droit des personnes vis vis du logement le droit la diversit au fait de remettre la personne au c ur du dispositif l humanisation des centres d h bergement le droit la vie priv e et aux chambres individuelles lt 40 Je vais peut tre tre un peu brusque et j esp re ne pas vous heurter en disant cela mais selon moi la mise en place du SIAO en tant que professionnel de la polyvalence ne permet pas d tre un moyen d acc der aux droits des personnes Le service du SIAO centralise toutes les demandes En polyvalence de sec teur on rencontre des personnes dans des situations difficiles d h ber gement On est amen leur expliquer la proc dure la strat gie trouver notamment pour acc der une structure d h bergement dans un premier temps En tant que professionnels de terrain il nous est dif ficile de rassurer les gens Avant la mise en place du SIAO on pouvait avoir des questions sur la structure o se trouvera une personne sur la mani re dont cela se pas sera et sur la mise disposition ou non d une chambre ou d une cuisine Le SIAO transmet des demand
401. la comp tence en faveur d une offre de service D 41 Nous avons d velopp une approche d insertion par le loge ment lt d Le rapport que nous avions avec les bailleurs sociaux se faisait au travers de ces populations tr s particuli res et difficiles g rer pour les bailleurs Nous avons appris travailler sur la qualit du partenariat et de la relation de confiance entre les bailleurs sociaux et l acteur associatif Ce partenariat permet que soit mis disposition des pouvoirs publics un certain nombre de dispositifs d interventions associatifs or je pense que nous avons longtemps fonctionn en sens inverse Les pouvoirs publics initiaient le rapport entre l acteur associatif et le bail leur social au titre d une mission Gr ce au Relais 94 j ai appris que le partenariat avec les bailleurs sociaux nous met en position de force pour pouvoir dire aux repr sentants de la puissance publique que nous sommes comp tents pour entrer dans un dispositif dans la mesure o nous connaissons d j les bailleurs sociaux Nous savons que nous pou vons capter des logements Je trouve important d inverser la d marche Gr ce une relation de confiance l association est capable de faire une offre de service accompagn e et mise en forme par la puissance publique 38 L AVDL bouscule la culture professionnelle avec le passage de l accompagnement dans les structures classiques de type CHRS vers un accompagnement sp cifique au disposi
402. la loi autrement dit une accession un logement d cent 13 Je suis travailleur social et de nouvelles questions se posent On ne traite plus de la question de l errance ce jour on parle de mal logement Ces personnes que l on consid re comme mal log es vivent dans une situation de pr carit extr me c est dire dans des d pen dances de jardin des logements insalubres et v tustes des logements Sur occup s ou peu adapt s la composition de leur famille pour ne citer que quelques exemples qui d finissent leur situation de personnes mal log es lt d 38 Ce constat est mis rable Cependant dans une 118 Educatrice sp cialis e accompagnement vers et dans le logement Comit d Entraide aux Fran ais Rapatri s r zZ z Li Za d marche d accompagnement global l inscription de ces personnes dans un r seau d entraide o l on partage des savoir faire des connais sances pour solliciter les aides utiles reste un socle commun tant l AVDL qu l aller vers le logement pour des personnes h berg es en structure Les formations de travail social sont diverses Pour ma part j ai fait le choix d un double cursus Il me semble que cette formation am ne l tudiant d velopper des qualit s d coute n cessaire l accompa gnement des publics dont il a fait le choix de sa sp cialit On parle dans ce cas d analyse d observation de savoir tre et de sa
403. la politique de la ville En 1988 sont cr s un Conseil National des Villes ou CNV instance de proposition un Comit Interminist riel des Villes ou CIV instance de d cision et une D l gation Interminist rielle la Ville ou DIV instance d animation et d ex cution Puis en 1990 est nomm pour la premi re fois un ministre charg de la Ville Michel De lebarre 13 sous pr fets charg s de la ville sont galement nomm s Enfin en 1991 est adopt e la Loi du 13 mai 1991 instituant une Dota tion de solidarit urbaine et un Fonds de solidarit des communes de la r gion d Ile de France et la Loi du 13 juillet 1991 d Orientation pour la Ville LOV visant un objectif de mixit sociale et imposant toutes les communes d une agglom ration de plus de 200 000 habi tants d avoir au moins 20 de logements sociaux 1989 Cr ation des Contrats de Ville La loi sur la solidarit financi re cr ant la dotation de solidarit urbaine vers e par les communes riches aux communes pauvres en charge d un parc de HLM important ainsi que de la LOV recherchant un d veloppe ment plus quilibr du territoire urbain gr ce l application du principe de mixit sociale des communes D abord exp rimentaux coexistant avec les contrats de DSQ et mettant l accent sur la n cessit d intervenir non seulement l chelle du quartier mais celle de l agglom ration les contrats de ville succ dent en 1993 aux proc dures de DS
404. la pratique permet de donner forme la th orie le centre de formation est per u comme le lieu de transmission des savoirs th oriques et la situation de site qualifiant comme lieu de transmission de l exp rience La conceptualisation est une tape importante mais les concepts doi vent tre mis en action pour en comprendre la signification Pourquoi ne pas favoriser davantage la coop ration et d velopper des actions communes afin que ne soit plus observ un certain d calage entre l enseignement et la pratique ce qui est parfois voqu par les sites qualifiants Les coles sont d connect es de la r alit je l ai en tendu lorsque j tais professionnelle au conseil g n ral et je l entends lorsque j effectue des visites de stage Ma double casquette me permet de ce fait d avoir avec les tudiants une approche assez r aliste de ce qu ils vont appr hender dans leur future pratique Echanges avec les auditionn s 0 Martine Noalhyt Trois questions n ont pas t retenues par les auditionn s Cela nous semble int ressant et t moigne sans doute de quelque chose encore faut il savoir de quoi il s agit gt 48 D une cer taine fa on les questions non retenues portent sur la mani re dont les nouvelles politiques ont modifi les m thodes de travail des formateurs exer ant en centre de formation Comme l habitude lorsque l on in terroge directement les personnes concern es sur leur propre fa on de fa
405. le que nous essayons de favoriser au travers de la construction de loge ments sociaux lt Il a donc fallu travailler avec les repr sentants des collectivit s locales avec l tat et les services d partementaux pour faire en sorte d augmenter les objectifs de l accord collectif d parte mental tout en laissant une plus grande place aux lus locaux aux ser vices logements des villes la mobilisation faite par nos partenaires associatifs mais galement nos travailleurs sociaux La difficile mobilisation du parc de logements priv s 24 L interm diation locative a t voqu e tout l heure Nous avons de grandes difficult s capter du logement priv pour en donner une destination sociale alors m me que si l on attend seulement la construction de logements sociaux quand bien m me on peut aligner la volont politique la puissance financi re r gler les probl mes d ur banisme et r glementaires les d lais sont longs quatre ans II faut donctrouver d autres moyens en attendant d augmenter l offre de lo gement social Nous travaillons avec beaucoup de difficult s capter dans le parc priv des logements pour en donner une destination so ciale Il y a des probl mes d acc s aux propri taires de transmission de l information de captation de ces dispositifs alors m me que nous avons en Essonne une agence immobili re sociale que nous avons lan c e avec la pr fecture lt d 51 La
406. le d en sortir d s lors que l on y est entr lt d 45 Au sein de la formation il convient de chercher ce fil conducteur Il convient d tayer la compr hension globale que les tudiants ont s agissant des politiques sociales Nous sommes pr sents pour les accompagner dans ce processus Il est ensuite du ressort des tudiants d assimiler les connaissances n cessaires S agissant du partenariat et du r seau cela semble plus compliqu travailler avec les tudiants En effet ces derniers ont tendance s ap proprier l id e que se font les terrains de ces notions On s aper oit alors qu il existe des diversit s de compr hension de ces notions et de la ma ni re de travailler en partenariat et en r seau Nous expliquons aux tu diants qu il convient de faire ensemble bien qu il faille faire avec Cela signifie tenter de s inscrire dans l action Ce n est pas parce que l on 67 Maison D partementale des Personnes Handicap es zZ a 5 lt LLJ A doit faire avec que l on ne peut pas faire ensemble Ce concept para t complexe pour les tudiants Les r f rentiels imposent toutefois de savoir monter des actions partenariales dans une d marche de po litique locale mon sens cette notion semble extr mement complexe pour un tudiant lt d Attention aux fausses bonnes id es 9 Ainsi que je l ai pr cis pr c demment nous manquon
407. le de La Poste II s est engag dans le processus Logement d abord notamment au travers d une exp rimentation particuli rement aboutie de mise en uvre de cette logique le chez soi d abord D marche r cente Paris Cette exp rimentation a pr c demment t conduite Marseille Lilles et Toulouse Par ailleurs Toit et Joie a achev un travail sur l accompagnement des personnes en difficult en particulier d un point de vue psychiatrique dans son parc existant Cette entreprise compte 14000 logements ce qui correspond environ 30 000 habitants l quivalent d une petite ville de la banlieue parisienne Nous nous confrontons donc toutes les probl matiques qui se posent dans ce type d chelle urbaine 9 Habitation Loyer Mod r 3 z s aa 5 s cc a Par ailleurs plus les m nages sont paup ris s plus ils sont en difficult sociale psychiatrique physique etc Cela rend plus difficile encore le fait d avancer dans le cadre de ce parcours Nous sommes confront s des probl matiques qui d passent la simple gestion locative Quand l impay devient un sympt me D 26 Les probl mes rencontr s par certains de nos locataires ne diff rent pas tellement celles que l on peut rencontrer dans la rue Certains locataires ont des difficult s psychiatriques ou sont compl tement perdues Vous pouvez leur r p ter d aller voir les travailleurs sociaux les se
408. le de la soci t HLM Toit et Joie Myriam Franck Educatrice sp cialis e r f rente justice centre d h bergement et de r insertion sociale Cit Myriam Montreuil Olga Trostiansky Conseill re municipale et Adjointe au Maire de la ville de Paris Charg e de la solidarit de la famille et de la lutte contre l exclusion Vice pr sidente du Conseil g n ral Patrick Leser Responsable d un p le social Il travaille au sein du groupement d int r t public Habitat Intervention Sociale appel en le de France le GIP Priscillia Mazi re Cadre p dagogique Institut de Formation en Travail Social Assistance Publique des H pitaux de Paris GH Piti Salp tri re Sabrina Hermouche Educatrice sp cialis e accompagnement vers et dans le logement Comit d Entraide aux Fran ais Rapatri s Solange Djoumali Intervenante sociale CHRS Clair Logis 75 St phane Laurenceau Directeur du Relais 94 APSI Sylvain Fouligny Assistant social quipe d partementale logement Direction sociale de l action sociale de l enfance et de la sant de Paris Vincent Chevreux Enseignant fili re conseiller en conomie sociale et familiale lyc e Uruguay France 7a s LL lt a Er lt 7a LLJ O LLJ el LI i lt le LL 7a ELJ a m Listes des sigles Les enjeux de l accompagnement dans le cadre de l acc s au logement pour tous
409. le de retrouver la m me logique politico m diatique initi e en 1954 par l Abb Pierre qui pousse l action collective mais sur le coup de l motion Avant de cr er le DALO la mobilisation des Don Quichotte a amen le Gouvernement passer par la voie administrative pour commencer modifier les contours de l h bergement social Le 8 janvier 2007 Jean Louis Borloo et Catherine Vautrin publient le Plan d Action Renforc en direction des personnes Sans Abri PARSA qui transforme des places d h bergement d urgence en places ouvertes 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 celles ci prennent alors le nom de places de stabilisation Certains Centres de Stabilisation CS ont alors obtenus le statut de CHRS contrairement d autres qui ont conserv celui r serv aux CHU Les Centres de Stabilisation La stabilisation implique un fonctionnement 24 heures sur 24 qui offre aux h berg s des espaces privatifs accompagn s par des travailleurs so ciaux dans le cadre d une dur e non limit e La moiti des CS ne b n ficient pas d un statut juridique de CHRS qui offre un financement par dotation globale un droit d ouverture et un financement p rennes L objectif de la prise en charge est de permettre aux h berg s de sortir du cercle infernal de la rue et de l h bergement d urgence qui ne permet pas de se poser et de faire ventuellement merger un projet d ac compagnement La r ussite de la stabilisation passe aussi p
410. lement e ouvriraient la possibilit d une mutualisation entre coles de ces modules Une exp rience a d j t tent e Toulouse entre trois centres de for mation Leurs tudiants ont pu faire le choix de participer au module de leur convenance parmi une vingtaine qui leur tait propos e chacun des centres de formation en construisant un tiers S il s av re que chacun des centres de formation a construire une sp cialisation optionnelle dans le projet d architecture des formations qu en est il du profil des cadres p dagogiques Doit il lui aussi voluer Faut il recruter des formateurs qui soient eux m mes sp cialis s Des chefs de projet Jusqu o sont ils actuellement cr ateurs de connais sances Quels sont les possibles Si la recherche semble tre l apanage des enseignants chercheurs des universit s la recherche action pourrait constituer pour les cadres p dagogiques l espace qui leur ouvre la possibilit d une r elle cr ation de connaissances D autres lieux aident les formateurs sinon cr er des connaissances du moins tre inventifs en ce qui concerne les mo dalit s p dagogiques mettre en uvre aupr s des tudiants Ainsi en lle de France les centres de formation qui pr parent les tudiants au DEASS collaborent depuis 1972 au sein de l association des centres de formation d assistants de service social de la r gion Ile de France qui a une double fonction de repr
411. lions de francs Le Gouvernement prend ensuite la rel ve en laborant un plan d urgence pour la construction de douze mille logements de premi re n cessit dans 220 villes Le financement est de 10 milliards de francs Ce mouvement a permis la cr ation de Cit s d urgence et des HLM Emma s De nombreux t moignages font tat des difficult s rencontr es par des habitants de Cit s d Urgence qui le temps passant doivent vivre dans des situations inconfortables qui s ternisent 13 degr s l hiver l int rieur murs humides etc Cet appel est fondateur parce qu il a articul pour la premi re fois la rh torique de la compassion hivernale avec celle de l urgence dans le domaine de l habitat Cette fondation qui raisonne encore aujourd hui notamment avec la mobilisation des Enfants de Don quichotte en 2006 se r v le comme un puissant moteur collectif du grand public d abord entrainant ensuite le pouvoir public pris en quelque sorte en otage de la compassion du plus grand nombre L appel de l Abb Pierre a t l poque un d clencheur pour le logement d urgence tout comme plus r cemment celui des Don Quichotte l a t dans le domaine de l h ber gement d urgence Cependant il ne faut pas surestimer l importance du lien qui existe entre compassion collective et mobilisation politique Avant l Abb Pierre l existence du Plan Courant en 1953 montre qu il existait au sein du Gouvernement une volont publiqu
412. lleurs sociaux circulent entre le CHRS tablissement dans laquelle la dynamique est collective et les appar tements en diffus entre animation accompagnement vers et accom pagnement dans le logement attribu E htip www drihl ile de france developpement durable gouv f Fondation ITSRS IRTS Ile de France Montrouge B D C M x UNIVERSIT Ne a feSSOUrCeS i PARIS DESCARTES LE CAMPUS DES METIERS DU SOCIAL INSTITUT UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE
413. llicit s sur de nombreux sujets et il nous revient d orienter et d accompagner vers d autres dispositifs parfois l int rieur m me de la structure mais sur des interventions diff rentes Le GIP Habitat intervient par exemple sur des baux glissants mais galement sur du pr relogement du re censement ou du diagnostic sur des squats Je pense que la polyvalence est une richesse pour les travailleurs sociaux N anmoins cela peut leur poser un probl me d organisation dans la mesure o les rythmes des missions et des actions ne sont pas les m mes Nous nous demandons donc si nous devons poursuivre avec cette polyvalence et la r duire en une sectorisation Je pense qu largir le champ des interventions permet aux travailleurs de ne pas s ennuyer et de mieux comprendre les liens entre les secteurs Ce travail d organisation est certes difficile pour les cadres mais nous devons nous enqu rir de cette t che ric Pliez 38 Nous avons beaucoup parl du changement de pos ture qu implique le travail en visite domicile Au del de ces rencon tres que reste t il des actions collectives Je crois que nous construisons un lien gr ce aux relations individuelles mais galement au travers de propositions de lien social issues d actions collectives Cela peut se faire en interne comme en externe Que pensez vous de cette id e et com ment croyez vous qu elle peut tre travaill e Quelle place aux actions collectives dans l in
414. logement en passant de la reconnaissance du principe de son nonc et de sa mise en uvre La loi n 82 526 dite Quilliot du 22 juin 1982 Le droit l habitat est fondamental En instaurant le droit l habitat ce texte affirme que le rapport locatif rel ve comme la propri t d un droit La loi n 89 462 dite Mermaz du 6 juillet 1989 Le droit au logement est un droit fondamental En d passant l affirmation d un droit d ha bitat ce texte affirme pour la premi re fois celle d un droit au logement La loi n 90 449 dite Besson du 31 mai 1990 consacre le principe du droit au logement dans son article premier et vise sa mise en uvre Cette loi inaugure galement le Fond de Solidarit pour le Logement FSL qui concourt la mise en uvre du droit au logement sur le territoire d partemental Par la suite le relais a t pris par l expertise publique notamment par le Haut Comit pour le logement des personnes d favoris es entre 1995 et 2003 Dans son 9 me rapport de 2003 p 5 le comit de mande la mise en place d un DALO Enfin la campagne lectorale de 2006 permet Nicolas Sarkozy de promettre la cr ation d un DALO ll est tout fait remarquable qu une mobilisation initi e sur la question de l h bergement social dans le cadre de l urgence sociale aboutisse une avanc e historique sur le plan des politiques du logement social Au c ur de ce processus il est possib
415. lus concrets et ils approfondissent ce qu il en est des poli tiques sociales quand elles sont d clin es sur le terrain Cette pr sence en centre de formation de professionnels facilite par ailleurs l alternance int grative modalit p dagogique centrale des dipl mes d Etat en travail social En effet un temps de stage cons quent la moiti voire plus du temps de formation immerge les tudiants dans la fa on dont les politiques sociales sont traduites sur les sites qualifiants dont les concepts y sont mis en action Cette immersion m me accompagn e par la pr sence de profession nels en centres de formation est incompl te si elle fait l conomie d une co construction d actions communes au centre de formation et au site qualifiant II s agit pour les centres de formation d intervenir sur le ter rain en co construisant par exemple des projets impliquant les tu diants partir des besoins des sites qualifiants en participant activement une formation action partir d une inscription territo riale comme lieu d innovation et de cr ativit C est l occasion tant pour les tudiants que pour les cadres p dagogiques dans le moment m me de cette co construction de r fl chir la logique de rationalit qui accompagne tout montage de projet au sein des institutions C est l occasion pour les sites qualifiants d un temps d ancrage de concepts qui rendent plus lisibles les enjeux sur le terrain Centre d Hh be
416. lutions tout en s adressant quelqu un d autre Il convient d illustrer mon propos par des exemples Je pr cise qu il s agit l de situations r elles lt d La complexification de la t che du travailleur social La t che du travailleur social en 2013 semble de plus en plus difficile Outre le c ur de son action le travailleur social doit disposer d id es claires s agissant de la l gislation en vigueur au niveau de la r sidence en France des titres de s jour des prestations diverses RSA AAH des multiples dispositifs et leurs volutions Il y a cinq ans par exemple Solibail n existait pas ce jour on en compte cinq Le travailleur social doit conna tre les pratiques en mati re de logement et ce ind pendamment de sa formation initiale traditionnellement s par e ducateurs assistant de service social conseiller en conomie sociale et familiale D 40 Les SIAO ne sont pas l origine de l valuation du niveau requis Il semble important d voquer les PDLDP durant les ann es 1980 les 44 Allocation aux Adultes Handicap s rl me O lt LLJ lt LLJ O R sidence sociale 94 DRIHL collectifs de relogements dans les ann es 1990 mais galement la r glementation relative aux trangers Ces l ments font peser sur le travailleur social un n cessaire d veloppement de connaissances tech niques D sormais avec les SIAO et la visibilit que
417. lyvalence du secteur Paris peu de PSA se rendent aux commissions Il serait bon de partager davantage avec ces derniers lt d gt 23 L obligation de d cloisonnement s tend galement un rapprochement de secteur no tamment entre l urgence et l insertion Ces derniers sont s par s Paris depuis la naissance des SAMU sociaux lt gt 7 La modifica tion des processus m tier du point de vue du travailleur social renvoie la question du pouvoir Il convient de trouver une place pour l usager Les SIAO aident la distance professionnelle Cela renforce le position nement du travailleur social en tant qu acteur permettant l acc s au droit et non l acc s une place ou un logement Il n existe plus de dette de l usager envers le travailleur social Si une dette est pr sente elle n est pas due au fait d avoir trouv une place d h bergement lt d Le rythme de l action entre homog n it et h t rog n it des acteurs J ai not l homog n it des acteurs et de leur fa on de travailler mon sens cette probl matique m rite davantage qu une simple sous ques tion Elle semble requ rir une intervention compl te Les acteurs avan cent ils tous la m me vitesse Plusieurs niveaux d analyses existent Une premi re analyse concerne les associations lesquelles tiennent un discours qui sous tend cette nouvelle fa on de travailler et cette vitesse du changement Une sec
418. m nages revenus modestes ce fonds indemnise les pr teurs priv s pour les d fauts de remboursements ou les rembour sements tardifs des Pr ts l Accession sociale PAS qu il garantit Gros Entretiens et Grosses R parations GE GR Concernent les travaux importants men s sur les r sidences clos et couvert structures voiries r seaux espaces verts chauffage ascen seurs lectricit et r fection lourde de certains logements et parties communes des r sidences Habitat et Environnement H amp E Cette certification repose sur 7 th mes environnementaux Elle est la traduction de la d marche HQE pour la construction de loge ments neufs Haute Performance nerg tique HPE Les b timents HPE ont une consommation nerg tique inf rieure de 10 la r glementation thermique actuelle Haute Qualit Environnementale HQE Cette d marche vise r duire les impacts sur l environnement des b timents lors de leur construction Elle s appuie sur 4 principes la relation du b timent avec son environnement imm diat un chantier faibles nuisances la gestion de l eau la gestion de l nergie Habitation Loyer Mod r HLM Une HLM est un logement g r par un organisme d habitations loyer mod r public ou priv qui b n ficie d un financement public partiel direct subvention ou indirect privil ges vari s cr dits exon rations fiscales etc Indice de R f r
419. m tier l par hasard au sein du collectif Le regard que j en ai est que la superposition des dispositifs des lois des changements droite et gauche fait que nous perdons de vue le c t militant de nos associations et ce qui a fait que nous nous sommes engag s au sein de ces associations l De la m me mani re qu on se posait la question du vade mecum du bon travailleur social j ai envie de dire que le bon vade mecum pour un lu de canton de Conseil g n ral ou simplement local est de faire en sorte que les associations puissent exercer leur activit en garantissant les finance ments a minima Bernard Meile B gt 30 En tant que vice pr sident d Advocacy France association d usagers en sant mentale je voudrais dire que les ques tions de territoire sont une chose dont j ai eu beaucoup entendre C est dire qu il y a un grand nombre de gens qui sont rejet s par tous les territoires Les d coupages territoriaux sur le plan des r gions d partements sont diff rents des d coupages par secteur psychiatrique groupe de secteurs psychiatriques ou par groupe d tablissements tablissements au sens de groupe d implantation Ces diff rences de 107 Plan d Action Renforc en Direction des Personnes Sans Abri lt LS i Ww d coupage font que les gens peuvent tre envoy s dans un autre ter ritoire tre r cus s par ce territoire o ils sont par
420. mani re le font ils Cela satisfait il les bailleurs Ces questions doivent tre pos es cette ann e Le train est d j lanc Intervenant dans la salle Affirmer que l AVDL r glerait tout avec une baguette magique serait une erreur Une question se pose sur les d partements comment l AVDL va percuter le quotidien des travail leurs sociaux de circonscription Ces derni res ont au fur et mesure des ann es t r orient es vers du maintien dans le logement Or dans les r glements des FSL on observait certaines mesures acc s au FSL ce jour on en compte tr s peu Le besoin de maintenir des m nages en pr vention d expulsion a oblig les conseils g n raux r orienter le FSL S agissant de la Seine Saint Denis un questionnement manant du Conseil g n ral est en cours L tat est en train de mettre en place son propre syst me d accompagnement social Il s en est d gag il y a quelques ann es Jusqu en 2004 le FSL tait cog r avec le choix des publics accompagn s dans des instances partenariales plu ridisciplinaires J ai moi m me particip des commissions locales d in sertion J ai pu y observer des professionnels de sant Le choix d accompagnement des publics tait r alis sous cette forme Au jourd hui la question pour le Conseil g n ral de la Seine Saint Denis est la suivante si l tat met en place son propre syst me d accompa gnement d AVDL quid des circulaires o l
421. mateur il para t tr s compliqu de trouver le juste milieu entre l obligation de r sultat en termes de pr paration aux preuves et l approche du m tier Cette difficult s est renforc e avec l arriv e de nouveaux r f rentiels et l absence de compensation entre les preuves Aujourd hui s agissant du DECESF l obtention du dipl me suppose pour les tudiants d obtenir la note minimum de 10 20 chacune des preuves Cela fait peser une pression suppl mentaire sur les paules du formateur Chacun en fonction de sa sp cialit de son domaine de comp tence se sent oblig que chacun de ses tudiants obtienne la note minimale Cela peut jouer un r le au d triment d une approche plus globale du m tier lt d velyne FIKUART Je souhaite apporter une possible r ponse sur ce point J accueille r guli rement des stagiaires J ai r cemment re u deux zZ S 5 lt LI A stagiaires CESF II s agit l d un dipl me tr s porteur s agissant des politiques publiques et notamment du logement J ai t tonn e du projet que devaient monter ces deux l ves Ce projet bien qu int res sant tait complexe mettre en coh rence avec la r alit du terrain J ai pu trouver une place deux stagiaires CESF sur l quipe mobile d accompagnement l h tel Nous sommes parvenus trouver un angle d entr e pour ce projet Cela a n cessit de nombreux allers retours entre l
422. mation continue sur le terrain Les travailleurs se retrouvent seuls lorsqu ils se rendent au domicile des usagers Il existe donc un v ritable besoin d changer et de se retrouver en quipe pour travailler ensemble Le logement est li la notion de territoire qui d dine ses r seaux et ses dispositifs D 41 Le logement est sp cifique car la notion de territoire y entre en jeu plus que dans tous les autres champs de l intervention sociale lt L le de France n a rien voir avec le Limousin Cette r gion est particuli re et conna t une pression tr s importante de la probl matique du logement et de l h bergement De fait nous trouvons ici des dispositifs et des r seaux qui n existent pas ailleurs Cette sp cificit se d cline galement dans les d partements qui composent la r gion 11 La politique d acc s au logement et les circuits diff reront selon les d partements Tous ces aspects expliquent qu une formation de base ne suffirait pas Nous ne pouvons les appr hender qu en arrivant sur des terrains d exp rimentation et de pratiques professionnelles Nous avons donc besoin d une formation en continu dans le contexte g n ral du logement afin que les profes sionnels sachent dans quels m andres ils se d battent et quelles sont les institutions politiques sociales et d di es au logement sp cifique Il s agit de conna tre les collecteurs les bailleurs les conventionne ments etc Ces formatio
423. mation continue Quelle vision avez vous du travail social dans ce contexte qui pourrait influencer le contenu de la formation des tudiants ou des salari s Comment introduisez vous aupr s des tudiants ou des salari s la d marche de parcours individualis de r sidence qui puisse prendre en compte la situation globale de la famille et viter tant la fragmentation de l accompagnement pour l usager que le cloisonnement de l accompagnement pour le travailleur social Par Julien Leloup e a Pr sentation du cadre p dagogique dans lequel vo luent les tudiants 35 Nous aurions pu nous rencontrer pour parler de l ensemble de l volution des politiques sociales de ces dix derni res ann es dans la mesure o le logement et l h bergement ont t le dernier grand champ trait La formation des tudiants bien que compos e d un cer tain nombre de supports et de connaissances th oriques semble ga lement importante s agissant du positionnement lequel n est pas forc ment diff rent d un champ l autre Cela est important Je revien drai sur ce point lt 8 Le projet p dagogique de l tablissement dans lequel nous vo luons consiste en un partenariat avec l universit Nous proposons nos tudiants en plus d une pr paration aux preuves de certification et un dipl me d tat quatre licences universitaires distinctes savoir la licence de psychologie administration
424. me qui leur para tra la plus appropri e C est pourquoi ces travaux vous sont restitu s par voie d mat rialis e afin d y trouver les liens utiles la recher che d une documentation pouss e Pascal FLORENTIN Directeur R gional de la Jeunesse et des Sports et de la Coh sion Sociale EE iE PARTIE Les enjeux de l accompagnement dans le cadre de l acc s au logement pour tous H bergement logement et accompagnement social des fronti res transcender des synergies construire Les enjeux de l accompagnement dans le cadre de l acc s au logement pour tous H bergement logement et accompagnement social des fronti res transcender des synergies construire Par St phane Rullac Tables des mati res H bergement logement et accompagnement social des fronti res transcender des synergies construire H BERGEMENT LOGEMENT ET ACCOMPAGNEMENT SOCIAL IN TOQUCTION ne A ns D ne D nn nn ES O 9 1 La sortie de la guerre 1944 et le d but de la crise du logement un enjeu de gouvernance qui fonde une politique aeo E EA E E O EA AA AOE 10 2 Les bases d une politique naissante du logement 1947 1953 plan Minist re de la Reconstruction et de l Urbanisme MRU et reconstruction nationale sssssssss11ssss1ssssssesesssntssssensssssnosssnenensnnerensnness 11 3 De la compassion l urgence 1954 1965 de l insurrection de la bont aux Cit s
425. ment et de l h bergement et peut tre plus largement dans l ensemble de leurs champs d intervention a plusieurs origines 1 L volution des politiques sociales qui ne consiste pas en leur ajus tement mais en un v ritable changement de paradigme subsidiarit de l aide sociale personnification et tra abilit de l action rationali sation des moyens via leur mutualisation territorialisation participa tion des usagers 2 une politique d attribution des logements dans laquelle les travail leurs sociaux sont maintenant concern s partir de la notion de parcours de r sidence qui les mobilise bien au del de l attribution de logements 3 des accords collectifs d partementaux qui assurent la fluidit de ce parcours r sidentiel Ni N Z lt le LI N LLJ N N N LLJ Z z N ES s lt N aa ss Ce Z lt aa LLI N lt z lt 4 la logique de donner la priorit au droit commun qui inverse les positions respectives des travailleurs sociaux et des usagers requalifi s personnes accompagn es citoyennes 5 un accompagnement social qui vise combattre la d mobilisation d usagers qui bien qu ayant droits sont mis face des temps d attente de plusieurs ann es pour une attribution de logement 6 le changement du contenu des missions confi es au travailleur social qui n aide plus la personne acc der un
426. ment not c est l extr me complexit de l or ganisation des collectivit s publiques et donc une difficult suppl mentaire pour les travailleurs sociaux En m me temps il faut avoir connaissance de ce paysage institutionnel parce qu on exerce dedans La multiplicit des dispositifs est galement revenue plusieurs reprises comme source de complexit Cela dit c est aussi int ressant d un point de vue professionnel de faire de l ing nierie c est dire de goupiller les dispositifs entre eux C est aussi un moyen et une richesse suppl mentaire donn e aux agents de terrain d s lors qu on arrive articuler positionner ing nier les diff rents dispositifs Cette multiplicit peut causer de la souffrance et de l approximation mais cela pourrait tre une richesse r elle C est une question creuser lt d 31 La complexit de l organisation des pouvoirs publics a t voqu e plusieurs reprises Pour nous en le de France c est la ques tion de la m tropolisation Vous savez que le projet de loi est pass au conseil des ministres Je pense que cela ouvre des perspectives int res santes sur la question de l articulation entre les diff rentes collectivit s publiques En m me temps comment cela va se jouer concr tement je ne sais pas mais il y aura des batailles int ressantes suivre cet gard en esp rant qu on ne tombe pas ou qu on ne trouve pas ce nou veau champ de folie collective
427. mier grand d bat l Assembl e Nationale sur la question urbaine dans lequel il voque le droit la ville et propose le d veloppement de la responsabilit municipale et la lutte contre toute s gr gation sociale Pour la majorit des personnes l horizon du logement se limite pourtant au locatif collectif voire pour les plus modestes l acc s aux HLM Afin de permettre aux plus modestes de r aliser le r ve d acc der la propri t la loi n 65 556 du 10 juillet 1965 reconna t aux locataires d immeubles HLM la facult d acqu rir leur logement En 1973 l objectif de multiplier les logements neufs est atteint alors que la construction culmine 556 000 logements par an Le bilan est spectaculaire de 12 millions de logements en 1946 la France en dispose de 21 millions en 1975 Le taux d acc s l eau courante dans le logement est pass de 38 98 les WC int rieurs de 20 74 Le sur peuplement accentu est pass de 12 8 4 8 Cette volution quan titative mais aussi qualitative en ce qui concerne les indicateurs du mal logement a cependant un prix Surfant sur les 30 glorieuses cette po litique tatique de croissance soutenue a mis sur le d veloppement d un tissu urbain habitation collective tr s dense En mati re de politique du logement l Etat en tait le grand ordinateur il emploie produit normalise impulse r gente et conduit La volont de r sorber vite pas cher bien du poi
428. millions en 2001 Cest en 2006 qu une contestation militante a fait basculer l AHI dans une s rie de r formes qui contre toute attente a durablement touch galement le logement en cr ant une synergie in dite entre ces deux secteurs auparavant distincts Centre h bergement 94 DRIHL 5 le el ss Z Q w JU lt ss 5 Z SS el Y e gt Li SE pe ea s La De BE 10 Le d veloppement in dit d une synergie politique historique 2007 2009 la fin du Grand Partage entre h bergement et logement E0 Le 16 novembre 2006 Augustin Legrand Pascal Oumakhlouf et Ronan D n c cr ent l association Les enfants de Don Quichotte pr sid e par Jean Baptiste Legrand pour d noncer les limites de l urgence sociale Dans la nuit du 15 au 16 d cembre 2006 les militants installent quelques 200 tentes sur les berges du Canal Saint Martin Paris Le soutien m diatique en pleine p riode hivernale la pr sence sur place de centaines de SDF de militants et de personnalit s permettent de cr er un rapport de force avec le pouvoir politique et administratif Le r sultat de ce conflit a t de r volutionner le droit li l h berge ment y compris pour les CHRS mais aussi du droit au logement en cr ant un Droit Opposable Au Logement DALO Cependant la France a connu une mont e en charge progressive du droit au
429. mode d organisation administratif et politique Paris est la fois une ville et un d partement avec vingt arrondissements y a une d con nexion importante entre ce que nous faisons Paris au titre du d par tement et ce que d autres pouvaient faire au titre de la Ville au niveau municipal C est le premier acte Par ailleurs les maires d arrondisse ment qui sont aussi conseillers g n raux ne passaient au conseil d ar rondissement que ce qui passait en municipal alors que l on sait tr s bien que c est au niveau du Conseil g n ral qu une grosse partie du budget social se d cide le budget d un d partement est constitu 60 de social Cela ne passait donc pas au conseil d arrondissement Le maire d arrondissement a un r le particulier privil gi il est le der nier recours de ceux qui tapent la porte des services sociaux Or celui ci avait une m connaissance de ce qui se passait au niveau d partemental Par ailleurs il y avait une d connexion entre ce qui se passait d un point de vue central et ce qui se passait dans les arrondis sements au niveau du territoire avec des gens qui avaient des id es au niveau des territoires sur le terrain etc Nous avons t accompagn s par des consultants et pendant un an il y a eu un certain nombre de groupes de travail parce que ce qui est important et int ressant est de faire participer les travailleurs sociaux cette valuation ce diagnostic et cette
430. mplir les conditions suivantes Etre de nationalit fran aise ou disposer d un droit ou d un titre de s jour en cours de validit Ne pas tre en mesure d acc der par ses propres moyens un loge ment d cent et ind pendant ou de s y maintenir Le requ rant doit notamment tre suffisamment autonome pour pouvoir acc der au logement Avoir entrepris pr alablement au d p t du recours des d marches d acc s au logement R pondre aux conditions r glementaires d acc s un logement social et notamment pour la r gularit du s jour de toutes les personnes majeures inscrites sur la demande de logement social Etre de bonne foi Ne pas avoir saisi concomitamment une autre commission de m diation Recours devant une commission de m diation La commission de m diation doit tre saisie au moyen du formulaire CERFA n 13940 01 Celui ci peut tre retir dans une pr fecture une DCS en mairie ou t l chargeable sur Internet Le formulaire doit tre dat et sign par le requ rant et tre accom pagn des pi ces justificatives mentionn es sur la notice d accompa gnement l occasion de l instruction du dossier des pi ces compl mentaires permettant de pr ciser la situation du requ rant peu vent tre demand es Le dossier doit tre envoy ou d pos au secr tariat de la commission de m diation dont les coordonn es sont communicables en pr fecture et figurent sur le site intern
431. n faveur des Sans Abri PARSA 2007 C est ainsi que les amplitudes horaires des centres d h bergement d urgence ont t augment es pour tendre vers une ouverture 24 heures sur 24 7 jours sur 7 Cette modification institutionnelle substantielle dans la mise l abri a amen repenser l accueil sa continuit dans le temps et a pouss les gestionnaires de ces structures revoir leur projet social Aussi certains centres d h bergement d urgence sont devenus centres de stabilisation et la diff rence entre centres d h bergement d urgence centres de sta bilisation et centres d h bergement et de r adaptation sociale CHRS est devenue plus t nue et r pond maintenant davantage des seules consid rations administratives d autorisation ou de financement qu des missions profond ment diff rentes En m me temps que le paysage institutionnel se modifiait les moda lit s de r ponses institutionnelles se diversifiaient au del d une prise en charge dans une structure collective se sont d velopp es des structures proposant un accompagnement dans des dispositifs clat s en appartement voire l h tel ainsi un peu moins de 2 places sur 5 en CHRS taient en 2008 en le de France en appartement ou maison voire l h tel Ces volutions ne sont pas propres la France La conf rence de consen sus organis e par la FNARS en novembre 2007 sortir de la rue le rapport au Ministre du logement pr sent par Julie
432. n je croyais qu il y avait dans le temps ce qu on appelait la supervision Je reviens aux histoires de secrets et de conflits internes mais a apparemment cela n existe plus C est dommage si c est le cas Si cela existe encore c est bien lt d SIXI ME AUDITION e Les enjeux de l accompagnement dans le cadre de l acc s au logement pour tous Sixi me audition 14 Mai 2013 Les points de vue des intervenants sociaux Cette audition n est pas structur e comme les pr c dentes Elle a t pens e comme une s ance de synth se dans laquelle les hypoth ses de travail voqu es pr c demment sont soumises aux intervenants sociaux qui sont charg s in fine de mener les accompagnements dans et vers le logement et l h bergement Il a t fait le choix m thodolo gique de ne pas mobiliser de personne ressource ni de rapporteur L audition commence par une synth se des auditions pr c dentes et se poursuit par des auditions de professionnels qui d veloppent leurs analyses partir de ce socle de r flexion Synth se des auditions pr c dentes Par St phane Rullac 1 Ces derni res ann es d importants changements d orientation politique ont t mis en uvre Ainsi nous avons pr f r retenir une approche un peu moins soumise caution d un point de vue peut tre id ologique et s rement politique en employant la notion d acc s au logement pour tous La premi re ques
433. n Damon en avril 2009 les politiques de prise en charge des sans abri dans l Union europ enne ont permis de situer la mani re dont la France r pondait au sans abrisme en comparaison des politiques conduites dans les autres pays europ ens Tous deux ont amen s interroger sur les orien tations prises en France Le rapport Damon a propos une s rie de recommandations ou plut t une mise en d bat dans une logique qui tend privil gier l acc s au logement et limite l h bergement un syst me aussi r siduel que possible Il d veloppe la n cessit d un accompagnement des gens dans un logement permanent C est aussi cette p riode que l Etat et certaines collectivit s territoriales s engagent dans des formes d interm diation locative SOLIBAIL Louez Solidaires et que prend jour une politique du logement d abord et l exp rimentation tr s sp cifique de un chez soi d abord Au plan europ en toujours l Union Europ enne place en 2010 la lutte contre la pauvret au c ur de la strat gie Europe 2020 dans son programme conomique social et pour l emploi Elle insiste sur l aspect multidimensionnel de la pauvret et de l exclusion et d signe l absence de domicile et l exclusion face au logement comme l une des formes les plus extr mes de d nuement La plate forme europ enne cherche promouvoir de nouvelles fa ons de travailler et d aider les pouvoirs publics et les autres acteurs concern
434. n accueille chez nous res tent selon le parcours de chacune de six mois un an et demi La plupart du temps on les oriente vers les foyers de jeunes travailleurs En effet ce public a des revenus modestes et pr tendre un logement p renne n est pas vident Cest un leurre Personnellement j ai constat qu au bout de deux ans ces jeunes filles n arrivent souvent pas trouver un 114 Intervenante sociale CHRS Clair Logis 75 115 Personne Mobilit R duite lt LS un logement Aussi on leur met la pression et elles reviennent vers nous pour chercher du soutien en vue d activer leur recherche de logement 25 Quel impact ont ces volutions sur la gouvernance du r seau Je pense que ces volutions permettront une meilleure connaissance des diff rents membres Cela se faisait d j au sein de notre structure et renvoie la visite des autres centres ou structures qui nous envoient les jeunes par exemple On avait aussi des contacts privil gi s avec cer tains travailleurs au sein de la mission locale qui nous envoyait des jeunes Cependant ceci s est amplifi car il n y a parfois pas assez d l ments dans les dossiers du SIAO pour mieux appr hender la situation du jeune accueilli Il est important que l on ait une meilleure connais sance de ces structures Ily a peu de temps on nous a amen une jeune fille qui souffrait de probl mes psychiatriques On l a ac
435. n des personnes en diffi cult qui portent le poids de ces repr sentations sociales lt II nous faut tre au clair sur ces questions pour pouvoir accompagner une per sonne avec ce qu elle est en tant que citoyenne Nous sommes conci toyens J ai une fonction particuli re et certaines comp tences Pour la personne en face de moi c est la m me chose Comment se rencontre t on Comment de cette rencontre quelque chose va t il pouvoir merger d une dynamique permettant la personne de sortir de cer taines difficult s de composer avec certaines d entre elles et de pour suivre son chemin Elle a commenc bien avant que l on se rencontre et elle finira de toute fa on apr s notre relation un moment donn De ce fait je pense tre assez sensible la question relationnelle du travail social Pour moi cela renvoie la question de l essence de notre travail Je ne sais pas si j ai t clair St phane Rullac 55 Pour renforcer votre propos je vais faire un peu de publicit un coll gue de BUC Ressources Dominique De penne qui a publi en 2013 un livre chez ESF thique et accompa gnement social qui reprend en d tail cette distinction entre l accompagnement et la prise en charge d un point de vue thique Vous pourrez trouver des r f rences par rapport cette dichotomie qui est de plus en plus pr gnante Cela devient une mani re d aborder les choses de plus en plus forte qui am ne les g
436. n groupe de travail pr fectoral Cela peut sembler compliqu diff rents niveaux on note une communication en quipe aupr s des partenaires des lus locaux repr sentants de l tat Cela met galement en avance des comp tences devant tre d velopp es en mati re de n gociation et de m diation avec les partenaires membres du r seau Cela demande une nergie importante qui peut prendre le dessus sur la relation d aide la relation individuelle aupr s de l usager Cette nergie peut se disperser au d triment de la relation avec l usager Cela explique la n cessit de trouver un quilibre dans la pratique Il convient d impulser la recherche d quilibre d s la formation Dans un deuxi me temps est apparue l importance de la proximit Comment la maintenir Comment la garantir II convient d voquer l importance de l articulation des comp tences de l tat du d parte ment et de la ville Comment cette articulation s optimise t elle Il existe des pratiques diff rentes d une ville l autre Comment la ville s indut elle dans les modalit s d intervention des diff rentes structures lesquelles ont des rapports diff rents et divergents avec leur munici palit Cela explique l importance du regard que l on peut porter sur l Autre l autre en tant que partenaire Il convient de l inclure au maxi mum dans les groupes de pilotage groupes de travail L information doit tre pr sente diffus e pour harmoniser a
437. n internement d office pour une personne qui d molissait tous les espaces ext rieurs d une r sidence Nous avons t tranquilles pendant trois mois mais cette personne est ensuite revenue de nouveau sans suivi La situation s est donc r p t e L quipe mobile constitu e de m decins et de travailleurs sociaux trouve donc tout son sens Dans la mesure o il n existe plus de suivi psychiatrique la sortie des h pitaux nous tentons d essayer d agir Nous ne pr tendons pas tre ducateurs m decins ou psychiatres Nous voulons simplement aider nos locataires aller vers les personnes qui pourront les soutenir et les accompagner Nous cr ons donc en ce sens l quipe mobile elle pourra persuader nos locataires qu en cas de pro bl me un suivi pourra les aider Je n ai pas le temps de me demander S il nous revient de faire ou non ce travail Nous ne pouvons pas laisser nos r sidences se d grader du fait d un perturbateur Si nous le renvoyons un autre prendra sa place car ces probl mes concernent un pourcentage non n gligeable de la population 2 Quels mod les sont les mod les d accompagnement social De quelle volution parle t on Pensez vous que l offre de formation doit tre modifi e Par Jo l Sigot pm Un accompagnement social repens en ad quation avec les effets budg taires sans perte de qualit 41 Mon premier objectif est de maintenir la qualit et l accom pagnement dans un
438. n large spectre des politiques de l environnement d chets pollu tion des sols transport qualit de l air bruit qualit environnementale Les missions dont elle ne s occupe pas sont principalement la ma trise de l eau des risques et des paysages Allocation Logement AL Elle est vers e par la Caisse d Allocations Familiales CAF aux personnes locataires d un logement non conventionn Elle est octroy e en fonc tion de la composition familiale des revenus et du montant du loyer Allocation de Logement Temporaire ALT Allocation vers e par la Caisse d allocations familiales CAF aux associations but non lucratif dont l un des objets est l insertion par le logement des personnes d favoris es apr s signature d une convention avec l Etat Agence Nationale pour la R novation Urbaine ANRU Elle a pour mission de contribuer la r alisation des objectifs du Programme National de R novation Urbaine PNRU Celui ci vise restructurer les quartiers dans un souci de mixit sociale et de d ve loppement durable Agence Nationale pour l Am lioration de l Habitat ANAH tablissement public Personne morale de droit public disposant d une autonomie administrative et financi re afin de remplir une mission d int r t g n ral pr cis ment d finie sous le contr le de la collectivit publique dont il d pend L ANAH attribue des subventions pour am liorer le confort dans l habitat priv
439. n m moire de DSTS sur ce sujet Comment travailler ensemble dans des organisations d finies ensemble de fa on donner de la va leur ajout e au travail men sur le terrain dans un contexte de crise Je pense qu il s agit d ores et d j d une valeur ajout e mais galement du faire valoir du travail r alis lequel doit tre poursuivi et formalis dans la p riode que nous traversons actuellement Il convient d am liorer la visibilit du travail et sa qualit Marie Gaffet Une entr e a fait partie de certains propos mais pas comme une entr e pouvant s imposer dans un changement Je fais ici rl Z 2 a lt LLJ LLJ O allusion l entr e territoriale On pense la d centralisation 3 dont on ne sait pas encore tout fait ce qu elle sera Cela vous para t il une bonne entr e dans l organisation des compl mentarit s partenariales pr c demment voqu es Quel est le bon niveau de partenariat Les SIAO constituent une organisation partenariale et de coordination Est cela plus ad quate Est ce l que les f d rations et les r seaux doivent se retrouver Mon propos se situe au croisement de la question relative la gouvernance et des volutions Magalie Vallet 49 Je veux apporter des l ments de r ponse Notre exp rience montre que l un n est pas incompatible avec l autre Je pense que nous avons tout autant besoin sur certains sujets certaines n
440. n redistribue les attributions historiques en mati re de res ponsabilit notamment en mati re d admission d sormais en partie d l gu e aux commissions techniques des SIAO De plus la coordination des SIAO suppose une visibilit des disponibilit s d accueil une justification des refus de prise en charge ainsi qu un rendu compte des parcours d in sertion notamment en ce qui concerne les sorties du dispositif Aux enjeux de la coordination des SIAO vient s ajouter l enjeu de l acc s au logement pour tous Cette logique inverse celles qui pr existaient dans les parcours ant rieurs urgence sociale stabilisation CHRS loge ment Ce mod le traditionnel de l accompagnement social visait la finalit de l acc s autonome au logement de droit commun comme la r ussite d un itin raire de progression dans le cadre d une trajectoire jalonn e par des tapes incontournables La d marche d accompagnement du travail leur social constituait une certaine caution sociale Le bailleur pouvait 1 Par Martine Noalhyt Nabil Neffati et St phane Rullac 2 F d ration Nationale des Associations de R insertion sociale el SJ lt LL lt LLJ Z Z LLJ Sa LLJ aa Les enjeux de l accompagnement dans le cadre de l acc s au logement pour tous Pr sentation de la d marche ainsi attribuer un logement avec moins de risques que le locataire ne res pecte pas l
441. n temporaire logement interm diaire g r prin cipalement par Habitat humanisme et par Solidarit nouvelle pour le logement Il a pour vocation cr er du logementd abord Un chez soi d abord pour des personnes en fragilit psychique b Des formes de logement qui font appel l intervention d un tiers Interm diations locatives La notion de chez soi y est diff rente de la notion de logement Le logement direct fait r f rence un bail direct sign entre la personne et un bailleur Les autres formes rel vent plus de l interm diation loca tive un tiers associatif est porteur du bail c Des formes de logement partag H bergement en structure clat Pensions de famille R sidence sociale HT 2 D entr e dans le dispositif AHI La multiplicit des possibilit s d entr e dans les dispositifs se trouve questionn e par la cr ation des lieux de coordination que sont les SIAO tiers incontournable dans le processus d admission dans l h bergement et d orientation pour le logement d insertion 3 D attribution de logement Par des accords collectifs d partementaux qui garantissent la fluidit Ni Ce Z lt le LI N LLJ N N a ss LLJ Z z a N ES ss lt N ea SS le Z lt am N lt z lt du parcours r sidentiel et la mutualisation des contingents Par la mobilisation du continge
442. nal On value le nombre g n ral d habitants 15 000 en 1977 r partis entre 200 cit s construites aux deux tiers apr s 1970 et abritant environ 120 000 personnes Mais en cinq ans ils auront quasiment disparu Le dernier grand bidonville de plus de 2000 habitants Nice La digue des Fran ais est ras en 1976 Au fil du temps l utilisation extensive de ce dispositif tend faire disparaitre la notion de transit qui s affirme comme durable au profit de l urgence de continuer r sorber les bidonvilles qui subsistent encore en 1971 500 familles vivent encore Nanterre En r action la circulaire du 19 avril 1972 affirme la volont de restaurer la notion de transit dont le mod le id al serait une construction en dur non loin des centres villes affect e pour une dur e limit e la fonction de transit et prise en charge par les organismes HLM ordinaires Pourtant les Cit s de transit demeurent isol es et durables comme des outils de lutte non seulement contre les bidonvilles mais aussi contre toute forme d habitat pr caire Elles ne furent r sorb es totalement qu au milieu des ann es 1980 Les Cit s de transit ne sont pas le r sultat d une v ritable politique planifi e du logement qui revendiquerait ce mod le comme vertueux Elles ont t utilis es comme un palliatif un mal v cu comme plus urgent les bidonvilles N anmoins certaines de ses logiques mais aussi certains effets seront repr
443. natives entre l h bergement et l acc s au logement autonome S agissant de l AVDL et de l accompagnement dans l acc s au logement je rejoins l id e d insister sur la n cessit de travailler sur l accompagnement social global Les bailleurs sociaux sont de plus en plus confront s des situations de m nages tant dans le cadre de l acc s que du maintien dans les lieus cumulant de lourdes pathologies lesquelles n cessitent un accompagnement social renforc ce jour il n existe pas de dispositif d accompagnement social global Le bailleur face une situation tr s lourde peut orienter la famille vers une MASP vers un ASLL vers un AVDL La r ponse ne semble donc pas tout fait adapt e la hauteur des difficult s De fait nous attachons beaucoup d importance ce volet lequel nous semble tre un imp ratif si l on veut demain r pondre aux enjeux de la strat gie du logement d abord lt 3 Quelles sont les nouvelles fa ons de travailler de nos adh rents et leur homog n it Quelle sont les nouvelles fa ons d animer le r seau Par Kamel Senni 5 J voquerai le point de vue du SIAO Insertion de Paris en tendant mes propos de mani re inconsid r e aux autres SIAO II s agit l de donner notre perception l attachement une d finition juste et pr cise distinc tion d un professionnel sp cialiste du dispositif SIAO OL d siao75 D 54 On a beaucoup
444. nce d une enseignante auditionn e dans le cadre de l UNAFORIS II convien drait de confronter et de r aliser davantage d auditions J tais cepen dant surprise Je pensais que ce statut d gageait davantage de temps En facult la moiti du temps est d volue la recherche ce qui para t important Nabil Neffati 16 Je souhaite aborder la question relative la pr carit des travailleurs sociaux sur le terrain Depuis des ann es j ai constat que la fronti re entre certains travailleurs sociaux et le public est tr s fine En centre de formation je ne vous cache pas que je me montre tr s sensible la pr carit des tudiants Certains jeunes rencontrent des difficult s financi res des probl mes d h bergement Or le centre de formation ne poss de pas les moyens de traiter ce probl me D un point de vue thique il est compliqu d aider un tu diant qui sera lui m me appel aider les autres En revanche nous tentons de donner les moyens n cessaires aux jeunes afin qu ils s orga nisent et r glent ce probl me Je ne vise personne au fond de la salle Je pr cise tout de m me que certains jeunes ont pass une convention avec le Secours populaire Il convient d aider les tudiants afin qu ils d passent cette pr carit Certains jeunes ne mangent pas le midi d autres passent la nuit dans leur voiture Ils viennent au centre de formation dans l espoir de d crocher un dipl me et d aider les aut
445. ncerne l Ile de France elle compte environ 25 membres f d r s Cela correspond 3 600 loge ments g r s en propri t et en sus environ 1 000 logements en interm diation locative Ainsi nous accompagnons 2 300 m nages 47 Agence Immobili re Vocation Sociale r me lt LLJ LLJ O Ceci tant dit le secteur s adresse des publics en difficult s sans trop de s lection en termes d attribution s agissant de ce qui est ma tris par les associations gestionnaires Au sein du parc social propre ou dans les dispositifs d interm diation locative on note des r servataires qui d finissent les profils des m nages candidats lt d Quand le logement d insertion cr e du logement d abord D 39 Le logement d insertion temporaire a vocation cr er du logement d abord depuis son origine Il s adresse tout type de m nages y compris ceux provenant directement de la rue ou de l urgence Deux associations pratiquent principalement ce logement interm diaire Habitat humanisme et Solidarit nouvelle pour le logement Je les connais particuli rement bien Il semble important de s attarder sur les conditions de r ussite de ce projet d acc s au loge ment direct quelles que soient les difficult s lt d 42 Les publics recherch s sont ceux qui n cessitent un accom pagnement important avec un cumul de difficult s que les associa tions pensent
446. nci res au logement social actions en faveur du logement social actions en faveur des personnes d favoris es am lioration du parc immobilier b ti r habilitation et r sorption de l habitat insalubre am nagement entretien et gestion des aires d accueil des gens du voyage Politique de la ville d veloppement urbain d veloppement local et d insertion conomique et social pr vention de la d linquance Enfin dans ce cadre l Etat peut galement d l guer par convention les comp tences suivantes Aides la pierre Garantie du droit un logement d cent DALO et d l gation de tout ou partie des droits de r servation sauf contingent fonctionnaire Mise en uvre de la proc dure de r quisition Veille sociale accueil h bergement et accompagnement de toute famille sans domicile ou prouvant des difficult s particuli res d acc s au logement en raison de l inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d existence Les services de l tat qui contribuent l exercice des comp tences d l gu es seront mis disposition de la m tropole Semen seems e a aa a m e oe was oas oa s a m m a a es as aa a a a a a G 5 le el ss Z Q w JU lt s LLJ Z LI ss Sz e gt a ss ss pe ea s La De SE 12 Lexique du logement social et de l h bergement lt lt Accompagnement Vers et Dans le Logement
447. ncipale difficult des 115 est de devoir faire face un effet guichet certes virtuel mais qui soumet les gestionnaires devoir r pondre toujours davantage une demande exponentielle notamment en mati re d h bergement Cette offre tou jours croissante est mettre en perspective avec la fr quente absence de visibilit et m me de contr le sur l offre d partementale en la mati re Selon les r sultats du rapport 2012 de l observatoire national des 115 les demandes d h bergement au num ro d appel d urgence ont augment de 30 entre janvier et d cembre 2012 dans les 37 d partements sentinelles dont 1 en le de France Si les proportions varient d un territoire l autre le constat global est pr occupant 64 des demandes n ont pas donn lieu un h bergement principalement faute de places Et en un an l absence d attribution a augment de 41 Preuve de la poursuite d une r gulation au thermom tre le nombre d attributions a t plus lev en f vrier 62 lors du d clenchement des plans grand froid Le rapport annuel met galement l accent sur la hausse des demandes de familles parmi les personnes qui sollicitent le 115 Pour la premi re fois elles sont les plus nombreuses elles repr sentent 46 des demandes contre 37 pour les hommes seuls 9 pour les femmes seules 6 pour les couples sans enfant et 3 pour les groupes d adultes sans enfants Entre janvier et d cembr
448. nd 9 centres d h bergement soit plus de 400 agents Parmi des centres d h bergement on compte des CHRS et des centres d h bergement d urgence 50 L exp rimentation repose sur une centaine de personnes se trouvant la rue Ces individus rencontrent des probl mes psychiatriques av r s Il est question de bipolarit et de schizophr nie ainsi que d addictions tr s importantes et invalidantes On propose un logement ces personnes L exp rience vient des tats Unis Elle a t organis e aux USA un moment o la psychiatrie fer mait ses lits Certains m decins psychiatres avec le concours d associations ont d cid d accueillir des personnes pr sentant des troubles psychiatriques dans des logements et de leur permettre d acc der aux soins Cette exp rimentation nous permettra l issue des trois ann es financ es par l ARS et la DRIHL de voir comment avec la participation du sanitaire et du social quipes d cloisonn es des personnes la rue peuvent vivre dans un logement 51 Centre d Action Sociale de la Ville de Paris rl Z 2 a lt LLJ LLJ O ment Elle va poss der cet espace En contrepartie la personne accepte un suivi au niveau du soin Pour le moment les choses avancent dou cement ce jour le probl me majeur rencontr concerne la question des logements lt d Quelle est la plus value de tout ce partenariat mis en place autour de l exp rimenta
449. ndance de notre soci t g rer l exclusion au lieu de travailler sans rel che son radication Cette volont Paris en a par exemple fait la d monstration au sein du GIP Samu Social en travaillant de nombreuses ann es pour qu enfin lt LS 5 i Ww soit mis fin aux vieilles pratiques qui consistaient h berger les sans abri une nuit pour les remettre la rue le lendemain Pour renforcer l offre d h bergement sur son territoire la municipalit parisienne a par ailleurs mobilis son patrimoine foncier pour permettre la cr ation d une soixantaine de nouveaux tablissements ce qui repr sente 2 000 nouvelles places d h bergement et logements d insertion depuis 2008 Paris a galement soutenu le financement de 1500 places d h bergement en dortoir qui ont t r nov es au profit de chambres individuelles ou doubles qui sont plus propices aux d marches d insertion et l acc s au logement Le logement d abord 39 Dans la continuit de ces volutions le pr c dent gouverne menta beaucoup communiqu sur l id e de refonder le dispositif d h bergement et a mis en avant l id e du logement d abord L objectif r clam par les associations tait alors de fluidifier la cha ne de l h bergement jusqu au logement et de d velopper la prise en charge des m nages sans domicile dans des logements du parc priv La mu nicipalit parisienne a
450. ndance est du m me ordre que celle qui les am ne ne pas informer les usagers des dispositifs existants ou des d marches qu ils entreprennent ces repr sentations des usagers viennent se superposer des repr sentations du lo gement Celui ci est pens en termes de logement social Les travailleurs sociaux ne font que peu appel au secteur priv malgr des dispositions qui s appliquent galement ces acteurs du logement Par del le champ des repr sentations d autres l ments li s aux travailleurs sociaux rendent difficile la mise en uvre des politiques sociales li es au logement et l h bergement Leur manque de ma trise Ni Sa Z lt le UA N LLJ N N N ss LLJ Z z N ES ss lt N ea SS Ce z lt am N lt z lt du large panel de dispositifs est invoqu Mais par del un d faut de connaissances il s agit galement d un positionnement La fa on dont ils enseignent les fiches d valuation transmises au SIAO en est un des indicateurs Ces derni res p tissent pour certaines d un manque d l ments pour appr cier les situations Cette parcimonie est mettre au compte de travailleurs sociaux qui privil gient l engagement individuel une r flexion partag e m me si cette derni re a pour finalit de b n ficier l usager Un travail plus individuel leur procurait gale ment lors d un acc s un
451. nder de l aide Les v hicules sillonnent ainsi les rues la nuit la recherche de ces exclus des exclus Les v hicules peuvent ainsi marauder au hasard se rendre des ren dez vous fixer par le 115 dans l optique d un h bergement ou surveiller la situation d une personne signal e par un riverain au 115 A Paris un chauffeur une infirmi re et un travailleur social composent l quipage Foyer pour sans abris DRIEA Gauthier 13 Port par la FNARS F d ration Nationale des Associations de R insertion Sociale NI 5 le el ss Z Q w JU lt s LLJ Z LI ss Sz e gt ma Li ss pe ea ss La LL SE parfois aid d un b n vole De 4 v hicules l t 15 en hiver peuvent parcourir la capitale de jour et de nuit Le mod le parisien articule troi tement le m dicosocial qui se met en uvre par les professionnels des EMA et par l acronyme de r f rence qui fait r f rence l urgence m dicale Ce dispositif s inscrit historiquement dans la th orie de la d socialisation qui am ne consid rer les SDF comme des individus qui ont perdu la plupart de leurs rep res sociaux individuels collectifs relationnels spatio temporels et forment un groupe part Certains voquent aussi des tres qui n ont plus conscience de leur moi Le mod le parisien n est jamais gal dans les autres villes fran aises Les diff rences
452. ne formation pour travailler la S curit sociale ou ailleurs Tim Greacen Alain quel a t le contact avec le syst me Alain D 4 Jusqu l ge de dix huit ans j ai b n fici d un tutorat par l ASE dix huit ans j ai dit Maintenant que je suis majeur les emp cheurs de tourner en rond c est fini Le mode de fonctionnement de l poque ne me correspondant pas j ai pris mon sac dos et suis parti sur la route Culturellement j ai fait le choix d tre sans r sidence Stable Contrairement ce qu on croit la rue ce n est pas le clochard sur son banc avec son litre de rouge Il y a une culture de la rue lt Si j ai tir un trait sur ce mode de vie c est pour des raisons de sant physique Quand on prend de l ge on ne peut plus dormir sur des cartons par terre B gt 55 Le regard que je porte aujourd hui sur l accompagnement social est tout autre que celui que j avais la majorit Apr s trente an n es de p riple j ai eu l occasion de rencontrer des travailleurs sociaux de tout bord qu ils soient institutionnels ou associatifs J ai toujours fait un distinguo entre les m thodes d accompagnement par des travail leurs sociaux intervenant dans le secteur associatif et des analyses par des collectivit s comme le Conseil g n ral dans le sens o tout ce qui estinstitutionnalis est toujours tr s cadr et o on oublie un peu l his toire de la personne C est un peu dommage L institutionnel
453. nels mais galement au rythme de l usager ses r ticences adh rer une proposition d intervention parfois sympt me d une difficult d un autre ordre ses mod les qui peuvent tre tr s divers sa lecture de la r alit et des probl ma tiques complexes 2 une capacit l gitimer ses interventions les co construire avec l usager tablir avec lui une relation de confiance lui transmettre le sens du savoir habiter bref le prendre en compte 3 une juste distance l usager un juste quilibre dans la gestion d une attente souvent d mobilisatrice d attribution de logement Leurs comp tences mobiliser sont de trois ordres 1 Comp tences politique juridique et institutionnelle 2 Comp tences technique et scientifique 3 Comp tences psychosociales Ces trois types de comp tences sont articuler II s agit autour des com p tences psychosociales qui sont toujours au c ur de la professionnalit d quilibrer des savoirs et des savoir faire qui permettent une compr hension des politiques sociales de leur sens de leurs volutions une ap pr hension rigoureuse de leurs d clinaisons institutionnelles de leurs supports techniques et de leur pertinence vis vis de situations concr tes d usagers Ils doivent en particulier tre attentifs au fait qu un certain nombre de personnes qui per oivent des minima sociaux sont tout fait autonomes et ne justifient pas d
454. nes leurs droits au niveau de la MDPH etc Il y a bien videmment le travail quant au budget Celui ci n est parfois pas du tout n cessaire On peut avoir un tout petit budget et une tr s bonne gestion D autres fois il s agit simplement d un manque de pratique et c est un apprentissage On peut ne pas avoir l habitude d avoir des charges fixes comme un logement et des charges exception nelles pour pr parer l entr e dans ce logement Ce sont des questions videntes travailler J aimerais mentionner une petite particularit 38 Dans le cadre du logement pour tous l AVDL a repris ce que fai sait l ASLL dans le logement avec la particularit de travailler l avant le pendant et l apr s Ce sont des tapes chaque fois tout fait n cessaires et sp cifiques qui permettent d tre une forme de garantie pour les partenaires ou des bailleurs On rencontre finalement beaucoup de personnes jour avec leur dossier Je ne suis pas certaine que l en semble des locataires soient aussi dynamiques au niveau de leur dossier qu ils l aient autant travaill Je pr cise que l AVDL n est pas une obli gation mais une proposition d accompagnement Parmi les 61 qui nous ont t orient s beaucoup ont t relog s ou ils taient d j accompagn s dans le cadre de l ASLL La majorit accepte Faire valoir son droit au logement implique beaucoup de d marches et l on s aper oit que ces personnes sont assez instruites dans ce domain
455. net de la demande d butera la date de d p t de la nouvelle demande Radiation de la demande La radiation de la demande intervient pour l un des motifs suivants Attribution d un logement social au demandeur l organisme qui a attribu le logement proc de la radiation d s la signature du bail Renonciation du demandeur adress e par crit l un des services d enregistrement qui proc de sans d lai la radiation Absence de r ponse du demandeur un courrier envoy la derni re adresse indiqu e par l int ress le service exp diteur du courrier apr s en avoir avis l int ress proc de la radiation un mois apr s cet avertissement Irrecevabilit de la demande au regard des conditions l gislatives et r glementaires d acc s au logement social prononc e par la commission d attribution d un organisme bailleur l organisme bailleur apr s en avoir avis l int ress proc de la radiation un mois apr s cet avertissement Absence de renouvellement de la demande dans le d lai imparti par la lettre de notification adress e au demandeur La radiation est effectu e 1 mois apr s l avertissement mentionn au 2 et 3 point ci dessus est effectu par lettre recommand e avec accus de r ception ou tout autre moyen permettant d attester de la remise E T Y NI 5 le s el as Z w Z lt ee 5 Z el LLI Sz
456. nir des lus municipaux qui viennent leur expliquer la situation de terrain notamment en ce qui concerne le 19e arrondissement Ce n est pas toujours vident et c est un point auquel les pouvoirs publics devraient accorder plus d attention et donner plus de moyens dans ce sens 4 Retour sur les enjeux de l accompagnement dans et vers le logement Par Charlotte Broutta et Maud Joubert e CB 50 On travaille la Sauvegarde de l adolescence Paris une assez grosse association qui regroupe diff rentes structures dans Paris et qui travaille principalement autour de la protection de l enfance de l insertion socioprofessionnelle B 54 Maud et moi m me faisons partie du service h bergement se situant dans les locaux du Centre d Initiatives pour l Emploi des Jeunes le CIEJ Paris ler Notre service est l intersection de ces deux domaines la protection de l enfance et l insertion socdoprofessionnelle Cette quipe est constitu e de six tra vailleurs sociaux dont quatre ducateurs sp cialis s une assistance so ciale et une CESF Notre panel d activit s est assez important Il y a plusieurs dispositifs au sein du service Pour ma part je travaille sur un service qui h berge des jeunes Une partie d entre eux de 18 21 ans sont en contrat jeunes majeurs avec l aide sociale l enfance On a quinze places pour ces jeunes et on les h berge dans des studios diffus dans Paris Ils sont seuls sur des l
457. nnel L accueil est gratuit Au del des besoins vitaux les accueils de jour as surent parfois en hiver une mise l abri et proposent de plus en plus un accompagnement social Au fil du temps certains ont aussi tendance se sp cialiser dans un accueil sp cifique femmes personnes de plus de 50 ans etc Les centres d accueil de jour peuvent mettre en place des activit s collectives Les accueillants se trouvent aujourd hui la crois e de quatre fonctions un accueil qui garantit des prestations de base un acc s aux soins une prise en compte collective d un groupe informel sans cesse renouvel et un accompagnement personnalis c est dire la jonction de l humanitaire de la sant de l animation et du travail social Le SAMU Social Il n existe aucun cadre juridique qui d finit le cadre des missions du SAMU Social mais une charte nationale Le mod le de r f rence est l institution parisienne ouverte le 22 novembre 1993 le Samusocial de Paris et p rennis e dans un statut officiel en tant que GIP Groupement d Int r t Public le 19 d cembre 1994 par Xavier Emmanuelli L objectif de ces quipes EMA Equipes Mobiles d Aide est d aller au devant de ceux qui ne demandent plus rien La mort dans la rue la pauvret la solitude la faim la maladie etc sont per ues comme des souffrances qui enferment les individus dehors et emp chent ceux qui deviennent progressivement des Naufrag s dema
458. nnel je pense que nous devons pouvoir accepter le refus de l accompagnement retra vailler et discuter de nouveau avec la famille Nous devons n anmoins leur expliquer qu ils pourront nous solliciter de nouveau si un jour ils se sentent pr ts lt Nous devons expliquer pourquoi nous souhaitons mettre en place cet accompagnement mais si le m nage refuse nous devons l accepter 4 Dans la mobilisation de vos quipes faut il revisiter la formation initiale et encourager les groupes d change des pratiques professionnelles Dans l hypoth se o pris dans des logiques institutionnelles et dans un brouillard de repr sentations l usager aurait modifi ses attentes alors selon vous quoi aspire t il aujourd hui Par Patrick Leser L change indispensable avec les coles de formation pour faire remon ter les besoins en formation pour l AVDL en particulier et l accompa gnement li au logement en g n ral Je vais m appuyer sur le travail effectu depuis plus d un an sur la mission AVDL DALO lanc Paris en novembre 2011 et sur le travail r alis avec les nombreux jeunes professionnels recrut s cette occasion Je les ai sond s sur ces questions afin de conna tre leurs manques et besoins en sortie d cole dans le monde du logement et de l accompagnement social Je me suis principalement int ress au logement car nous ne travaillons pas sur l h bergement en tant que tel Nous n intervenons en g n ral qu en
459. nnes accueillies Mais je sens que les choses avancent Pour preuve nous pouvons venir ici nous exprimer Il faut quand m me remercier la DRIHL qui nous re oit J aimerais que notre parole soit bien entendue et r ellement prise en compte dans les d cisions Mon souhait est aussi que les travailleurs sociaux soient bien form s nos probl mes Par exemple chez Emma s il existe une formation tr s instructive qui permet vraiment d appr hender les probl mes li s au logement de fa on concr te partir de l on peut poser des questions au ministre notamment sur la tr ve hivernale David 29 Je suis assez d accord avec tout ce qui a t dit mais j ai quand m me un petit mot ajouter Pour moi un bon travailleur social est un travailleur qui on donne les moyens de r pondre aux be soins des personnes qui ont des difficult s Une assistante sociale est une personne assise un bureau qui re oit des num ros de dossier qui est compl tement d munie qui ne sait pas trop comment faire pour trouver un logement pour la d panner financi rement parce qu elle n a pas les moyens elle est l pour expliquer aux gens qui passent qu on ne peut pas les aider ou alors leur expliquer les d marches suivre s ils ont droit quelque chose Et il faut vraiment tre costaud pour ne pas l cher prise Au lieu d aller faire la guerre aux quatre coins du monde qui co te des millions par jour pourquoi ne financerait on pas
460. note des modifications dans la gouvernance d une structure comme la n tre Pour tre plus pr cis il convient de vous expliquer certains l ments Le r seau est compos d une part de structure manant de la protection de l enfance des centres maternels des structures de l aide sociale l enfance fi nanc es par le Conseil g n ral et d autre part de structures du secteur centres d h bergement de structures du logement interm diaire r sidences sociales et foyers de jeunes travailleurs On compte 45 as sociations Vous pouvez finalement ais ment imaginer la question des influences et de la fa on dont cette gouvernance est sans cesse remise en cause Lorsque le bureau de conseil d administration va dans un sens il peut tre accus de contrer les valeurs associatives Vous voquiez l engagement b n vole au sein des associations Or mettre en applica tion les volutions revient contredire parfois certaines valeurs On note donc effectivement la recomposition des organes de gouvernance Au sein de certains SIAO la question de la gouvernance de ces outils et nouveaux r seaux constitu s n est pas simple entrevoir Martine Th audi re gt 49 I semble que pour les r seaux qu il s agisse d Interlogement 93 ou de la FNARS IdF le travail de mise plat des projets d tablissement des modalit s d admission d accom pagnement permet une meilleure appr ciation et appropriation
461. nouvelles fa ons de travailler de nos adh rents et leur homog n it QuelleSontilesinouvelles fa ons d animer era an ereere ereere te ee EEE See EEE er en REE EERE EEE EErEE tie 80 4 Le logement d abord une politique n cessaire peu de transformation dans le secteur sssssssssssseressssssesessseressesssetosssesereesssetesesssseresseensrassseeeess 83 5 50 L exp rimentation de un chez soi d abord Paris constat du logement facilitateur d insertion lt A s 100oss101ssssstssssssstsssssotstsssssressses 85 Echanges aveclesiauditionne senne nann E E E E E E EE E A E N E 87 RE AO a a a ni 90 Troisi me audition 22 F vrier 2013 Les points de vue des centres de formation en travail social 000 11000ss11sst11ssssssstssstssstssssertess 93 1 Comment qualifieriez vous les volutions des politiques sociales en mati re de logement et d h bergement auxquelles vous avez former vos tudiants en formation initiale ou les salari s en formation continue Quelle vision avez vous du travail social dans ce contexte qui pourrait influencer le contenu de la formation des tudiants ou des salari s sssssssssssssssssssstsssssssersssessseessssorstessseressses 93 2 Quelle vision avez vous du travail social dans ce contexte qui pourrait influencer le contenu de la formation des tudiants ou des salari s Comment introduisez vous aupr s des tudiants ou des salari s la d marche de
462. ns es sur ce que tu as v cu avant Ces sentiments peuvent passer aussi gr ce l accompagnement Il y a aujourd hui beaucoup plus de centres de stabilisation chez Emma s Avant on ne pouvait pas dormir au del de 7 heures il fallait sortir puis revenir le soir Aujourd hui cela n existe plus chez Emma s et c est une avanc e Je suis actuellement dans une chambre avec une autre personne et nous avons tout ce qu il faut Hier on ne l avait pas Mais il reste des choses faire Certaines personnes continuent de faire le 115 S agissant du paradoxe entre l coute et le tri j ai parl de l coute parce que quand tu te sens cout tu peux t expri mer m me si l interlocuteur n a pas de solution pratique te proposer ou s il n agit pas tout de suite Cette coute fait partie de l accompagne ment Mais cela d pend de chaque travailleur social Je ne pense pas que le paradoxe soit trop grand J ai appris dans la rue j ai notam ment appris que la solidarit est tr s importante II faut aussi aller vers les gens qui n ont pas connu la rue pour leur expliquer Alain 42 En ce qui concerne le SIAO Insertion Paris j ai eu le plaisir de participer l assembl e g n rale en tant que d l gu du CCRPA d le de France Je me souviens d un moment un peu mouve ment avec le directeur du SIAO quand il nous a dit qu associer les usagers la r flexion tait envisageable seulement pour certains th mes Je lui ai rap
463. ns le mythe de ces bailleurs sociaux exigeant toujours un CDI temps plein pour pr tendre acc der au logement Qu il s agisse d une personne seule ou d un couple avec douze enfants le bailleur doit seu lement s int resser la fa on dont le m nage sera accompagn Quand un usager se trouve dans l impossibilit de jouir d un appartement pour d autres motifs que celui du simple probl me de loyers impay s il est alors temps de proc der d une autre approche Nous accompagnons d autant mieux un m nage en lui donnant les cl s d un logement et en lui assurant que nous ne profiterons pas d hospi talisations ou d absences pour changer les serrures lt d Or nous obte nons des r sultats Nous nous rendons compte que les personnes que nous accompagnons et qui ont un parcours de dix ou vingt ans de psy chiatrie g rent leurs soins Elles vont en hospitalisation libre lorsqu elles l estiment n cessaire certaines personnes sont hospitalis es depuis le mois de mars et nous continuons de les accompagner en allant l h pital ou en les recevant domicile lors de permissions Cela les fait tenir dans le soin ou dans l accompagnement social que nous pouvons avoir Nous n avons pas invent cette pratique que vous partagez peut tre mais je crois qu il est important de dire qu il existe d autres fa ons de fonctionner et que cette m thode fonctionne Bien s r nous devons parfois expulser et nous l avons d ailleurs fait derni rement
464. ns sp cifiques doivent s adapter au territoire d intervention du futur professionnel lt d 20 Responsable d un p le social il g re des travailleurs sociaux de diff rents types de formation dans son service II travaille au sein du groupement d int r t public Habitat Intervention Sociale appel en le de France le GIP Ce dernier remplit un r le tr s important de relai op rationnel sur un certain nombre de mesures d accompagnement dans et vers le logement ainsi que de rappro chement de l offre et des besoins 21 Groupement d Int r t Public 3 z Li cc Lu s DE La loi du 2 02 2002 prend tout son sens l offre de service Quel que soit la formation th orique la formation conti doit s adapter aux besoins de l usager D 31 Nous voquons les publics souffrant de troubles du compor tement Jusqu pr sent ces personnes taient peu prises en compte dans le logement On s y int ressait dans les structures d h bergement et non pas dans une approche d acc s au logement Aujourd hui des bailleurs s y ouvrent des projets exp rimentaux commencent cela n cessite donc aussi de s ouvrir d autres partenaires m decins psychiatres ou infirmiers lt gt 55 L accompagnement li au loge ment fait ressortir d autres besoins et d autres interventions du d pannage la construction d une relation de confiance En compl ment des formations du travail social clas
465. nsssocssssorcosoeressssseses 32 12 Lexique du logement social et de l h bergement ns sosessssssssssssssessestessssenssssseressentesssoresssoseesseeeesssstesnsseeesseeeresseneesssneesseneesi 43 Les enjeux de l accompagnement dans le cadre de l acc s au logement pour tous H bergement logement et accompagnement social des fronti res transcender des synergies construire H BERGEMENT LOGEMENT ET ACCOMPAGNEMENT SOCIAL Par St phane Rullac 1 Les dates cl s de la reconstruction d apr s guerre ssssssssssssesetessssesereeesssssseeeessssneeeessssssneonsssssnoeoensssssnoesonassnsteosenessteeresessneee 12 2 Appel de l Abb Pierre du 1er f vrier 1954 en faveur des couches dehors nsssssssssssesssssssssseessssseresssresssseeessseeessseereeseeee 12 3 Les caract ristiques de la politique de la ville 000o 0ssssssessseesssesssssessesssseeesseeeessseosssseenesnseresnsseesssesereseenesssseesnssenesseeeressenes 19 4 La chronologie de la politique de la ville 000nnsssoo1essesesssssoesssesetessetessssoressseseesseeressseeessseeonssenerenseressssenssssenressseressssesssseeersses 19 52 Les Centres de STADIlISATION En ne ee ee a en eee eee US 25 6 Mode d emploi DLS Demande de Logement Social 26 7 Les Accords Collectifs D partementaux ACD sn 28 8 Droit A l H bergement Opposable DAHO Droit Au Logement O
466. nstruction 3 z s aa 5 s cc a Pour r sumer nos changes je dirai que nous participons aujourd hui une modification des pratiques qui si elles voluent en permanence nous oblige r interroger les postures des uns et des autres Nous devons travailler autrement la pluridisciplinarit J entends ce mot depuis le d but de ma carri re mais je crois qu il signifie aujourd hui que les formations et approches diff rentes doivent s associer et pour suivre le m me objectif Nous avons galement voqu une nouvelle approche du travail Jo l a employ le mot de plateforme et nous avons aussi parl de terri toires Je crois que nous faisons aujourd hui le constat de l impasse de l empilement des dispositifs et de la contre productivit de la seg mentation de nos m tiers En cela la mise en place des ARS a t davantage un frein qu un atout Or nous avons tous conscience que nous devons sortir de la logique des dispositifs Je prendrai l exemple caricatural des maraudes sociales et soignantes qui se croisent sans se parler Une approche plus territoriale et plus pluridisciplinaire en plateforme nous permettra probablement de travailler autrement Ces plateformes pourront elles m mes faire des propositions collec tives aux personnes sous forme d atelier ou de service Il s agit de ne pas laisser les gens dans la solitude de leur appartement ou les travailleurs sociaux dans leur solit
467. nsversalit pour qu il y ait quelque chose qui se dise quand m me Intervenante dans la salle 12 Je me doute qu il n est pas pos sible de faire des modules sur toutes les th matiques possibles et ima ginables Je dirais quand m me que le logement est quand m me un l ment de base d une insertion r ussie donc qu on sensibilise un peu les tudiants en travail social sur la question du logement ne me sem blerait pas extraordinaire De toute fa on nous n aurons jamais des gens qui savent tout et qui sont comp tents en tout Je pense que la polyvalence de secteur qui est une vieille id e est d une certaine ma ni re une utopie Ce qu il faut ce sont des travailleurs sociaux qui savent o aller chercher l information pour essayer de r pondre aux probl matiques des gens mais on n en fera jamais des sp cialistes de tout lt d Intervenante dans la salle 17 En tant qu entreprise appre nante nous recevons des stagiaires et nous sommes tr s emb t s car sur nos lignes budg taires nous n avons pas un kopeck de l tat pour financer leur gratification Nous le d plorons car les stagiaires se ven dent Elles viennent avec des sous pour trouver des stages et nous ne pouvons pas les prendre car c est une obligation pour nous d assurer cette gratification et nous ne pouvons pas La deuxi me des choses est que dans toutes les formations de tous les travailleurs sociaux pour avoir t dipl m e cons
468. nt gale ment t men es pour r pondre des besoins plus ponctuels N anmoins elles ont particip progressivement l laboration d une w a prar es pae raS Q Tours et barres Massy Antony r ponse plus collective en nourrissant finalement le processus de la politique des Grands Ensembles Cest notamment le cas des Cit s de transit qui furent adopt es comme solution au relogement des familles des bidonvilles La gen se de ce dispositif la crois e d un h ritage colonial d une histoire longue de l ducation par le logement et de la guerre d Alg rie explique sa stigmatisation durable et a g n r des analyses contradictoires entre dispositif d urgence et p rennisation du provisoire entre action sociale et contr le policier entre s gr gation spatiale et intentions d assimilation etc Selon les circulaires du 27 ao t 1971 prise pour l application de la loi du 10 juillet 1970 tendant faciliter la suppression de l habitat insalubre et du 19 avril 1972 relative aux cit s de transit ces habitats sont des ensembles d habi tations affect es au logement provisoire des familles occupantes titre pr caire dont l acc s en habitat d finitif ne peut tre envisag sans une action socio ducative destin e favoriser leur insertion sociale et leur promotion Ces cit s ont tent de r pondre l urgence de la r sorption de bidon villes de m tropole suite
469. nt dans l change dans la comparaison entre les tablissements On compare ses m thodes approches projet social ce qui est pratiqu dans d autres structures Il convient d changer avec d autres professionnels lt d La quatri me question tait la suivante Ces pratiques impliquent elles de nouvelles fa ons d animer les r seaux Ainsi que nous l avons affirm un r seau doit accompagner avec une grande proximit Il convient parfois de rappeler les textes certains Nous passons un temps certain animer le r seau mettre en commun l ensemble des informations Depuis le mois de juin une vingtaine de circulaires ont t publi es Il semble donc indispensable de partager pour que l en semble des pratiques soit largement diffus Nous avons par ailleurs voqu les formations Les r seaux doivent former Cela tant ce jour les r seaux ne peuvent intervenir sur ce qui para t n cessaire savoir la formation en continu Il convient de dialoguer Jusqu pr sent nous tions partenaires et uvrions ensemble Nous avons r appris le terme dialogue Je souhaite proposer une image Il convient de comparer cette situation celle d un couple On compte de nombreuses fa ons de dialoguer Parfois il semble peut tre pr f rable de ne pas dialoguer sous peine de parvenir une confrontation Nous avons d ailleurs vo qu les tensions les craintes la m connaissance Il convient d appri voise
470. nt de vue de l quipement des logements et fort du point de vue de la pr carit qui est combattue a tout mis 8 SOci t NAtionale de COnstruction pour les TRavailleurs ALg riens 9 SOci t NAtionale de COnstruction de logements pour les TRAvailleurs NI 5 le el ss Z z Q w JU lt s LLJ Z LI ss Sz e gt a es ss pe ea s La LL BE Tours et barres Massy Antony DICOM METL MEDDE sur le logement neuf locatif social urbain et dense Le produit de cette politique de construction est le Grand Ensemble qui est d abord valoris comme un symbole de la modernit vecteur de la diffusion massive du confort sanitaire la salle de bain y devient la r gle d s le d but des ann es soixante et de l urbanit m me si elle se r alise la p riph rie des centres villes Dans cette perspective c est finalement l exp rimen tation du traitement des bidonvilles par les Cit s de transit qui est g n ralis e dans le cadre de la construction grande de ce qui a t appel plus tard les Cit s de banlieue dans une homonymie qui n est pas fortuite maa La construction neuve atteint donc son sommet en 1973 dans le cadre d un tr s important soutien direct de l Etat qui aide 64 des logements produits Ce r sultat montre la r ussite d une politique qui est n e la sortie de la guerre pour remettre sur pied un secteur
471. nt en milieu associatif et travailleurs sociaux employ s par des institutions publiques Les premiers accompagnent des personnes qui ont ouvert droit un dispositif que l association g re Ils ne sont donc pas aussi souvent que les travailleurs sociaux employ s par les institutions publiques dans le r le de ceux qui accompagnent l attente d une r gularisation d un acc s un droit d un logement activit qui semble relever plus de l intervention administrative que de l inter vention socio ducative La fa on de concevoir la profession serait diff rente selon les g n ra tions et les institutions employeurs Les gestionnaires et les op rateurs de logement auditionn s Si les usagers sont inscrits sur listes d attente longues c est que les op rateurs et les gestionnaires sont dans certaines r gions confront s au manque de logements vacants ou au fait que ceux ci bien que confortables soient excentr s Cette raret est mettre au compte en partie du dogmatisme par rapport social pas so cial etc En France le logement social est per u comme La solution la demande de logement de nombreux citoyens Ce logement se d finit comme localis dans un parc de logements sp cifique Tout autre type d habitat est consid r comme inappropri et tout par ticuli rement par les travailleurs sociaux malgr des dispositifs qui rendraient ces derniers accessibles Ce qui fait d un logement un logement
472. nt en personne et engagement r ciproque ap paraissent comme transversales aux diff rents parcours pr sent s ici Cela se traduit par deux grandes recommandations la n cessit de l apprentissage crois qui n est pas tr s nouveau par exemple on peut penser ce qu a fait ATD Quart Monde depuis des d cennies en mati re de formation et l association des habitants je pr f re ce terme celui de r sidents qui laisse penser quelque chose de provisoire qui sont aujourd hui r unis dans un dispositif int ressant le conseil de vie sociale la gestion des lieux o ils vivent et qui ce titre ont des droits et des devoirs lt d CINQUI ME AUDITION les points de vue des pouvoirs publics Les enjeux de l accompagnement dans le cadre de l acc s au logement pour tous La personne ressource de cette audition est Annick Deveau et le rapporteur est Dani le Senez Quelles sont les fa ons pour les lus de concevoir leur pilotage des politiques publiques Ces conceptions ont elles des effets sur leurs attentes et leurs repr sentations d autres acteurs de ces politiques les ducateurs les assistants sociaux les conseillers en conomie sociale et familiale dont ils sont pour beaucoup les employeurs e a G Les pouvoirs publics ont orchestrer les nouvelles politiques publiques dont celles qui ont trait aux probl matiques du logement et de l h bergement Les l
473. nt et du logement lt d Synth se de la troisi me audition Par Priscillia Mazieres e II I Durant cet apr s midi pass ensemble nous avons abord diff rents points de vue relatifs aux questions soulev es par les politiques secto rielles d h bergement et de logement Dans un premier temps nous avons abord une profession et une for mation en l occurrence la formation des conseill res en conomie sociale et familiale Il a t mis en avant leur expertise dans la vie quotidienne des personnes et dans leur habitat leur logement via la r alisation de diagnostics quant aux questions de la r novation de l habitation du maintien et de l acc s au logement L volution du droit au logement et l h bergement a galement t abord e Elle s est affin e au cours du temps jusqu la mise en place d un droit opposable Une tendance la territorialisation de ces politiques du logement et de l h bergement a t soulev e via les diff rentes vagues d centralisation ayant abouti la situation actuelle Parall lement cela est ind niable on remarque le nombre croissant d outils de pilotage de planification via les diff rents PDLPD PDHI Ces outils se r v lent difficiles appr hender pour les tudiants Il est important de comprendre le discours des responsables de structures de terrain des charg s de mission des directeurs d tablis sements Les outils pr c demment cit s restent complexes et ne permet
474. nt pr fectoral 4 De coordination Les SIAO sont l occasion d une confrontation de valeurs qui s av rent souvent transversales aux diff rents partenaires Le SIAO devient alors le levier qui permet le rapprochement des pratiques profesionnelles et leurs transformations partir d une compr hension et d un partage des cultures professionnelles en jeu 5 D accompagnement vers et dans le logement Tel que l Accompagnement Vers et Dans le Logement AVDL qui cr e de la r activit aux propositions de logement qui peuvent tre faites dans le cadre par exemple des accords collectifs d partementaux qui rassure bailleurs et locataires gr ce l apport technique des travailleurs sociaux et assure un travail sur leurs repr sentations respectives gr ce la m diation de ces derniers tel que l AVDL encore qui fait intervenir les travailleurs sociaux au domicile des personnes dans un souci de prise en compte globale de leur situation gr ce la qualit et l intensit de son accompagnement vers et dans le logement et qui doit tre r alis en lien avec les autres intervenants de l accompagnement social 6 D articulation avec les autres intervenants sant emploi qui contribuent l acc s ou au maintien dans le logement Nous constatons dans ces volutions la place importante prise pour le travail social par le SIAO et par l accompagnement vers et dans le logement Dans un temps de r duction des d pens
475. nt que de voir comment et pourquoi les usagers sont associ s l laboration de politiques publiques et de comprendre la plus value que peut avoir cette participation dans un parcours d insertion Thimot Dongotou gt 3 Je m appelle Thimot je suis accueilli chez Emma s dans le 17e depuis pr s de huit ans Je suis dans le centre d h bergement Je suis venu en France une seconde fois en 1994 pour tudier J avais une bourse de mon pays le Congo jusqu en DEA3 puis j ai perdu ma bourse Du coup je suis tomb dans la pr carit J ai trouv Emma s et ils m ont accueilli J ai continu mon doctorat dans la pr 81 Sociologue l Observatoire du SAMU Social o il participe un projet de recherche sur les enfants et les familles priv s de logement 82 Repr sentant des usagers l H pital europ en Georges Pompidou et directeur du laboratoire de recherche de l Etablissement public de sant Maison Blanche 83 Aide Sociale l Enfance 84 Sans Domicile Fixe 85 Dipl me d Etudes Approfondies actuellement d nomm Master 2 Recherche n lt EI aa rs lt 4 carit jusqu l obtenir en 2009 avec mention tr s honorable J ai eu des probl mes avec mes papiers jusqu ce jour L je m implique b n volement au sein de l association Emma s dans le conseil de vie sociale et suis en m me temps r dacteur en chef du journal Et ma pa role Ce n
476. nterlogement sur laquelle figurent le nom le pr nom les ressources la date de naissance de la personne Ces deux documents sont distincts Le bailleur ne re oit que le rapport social o il est dit que monsieur est au CHRS depuis un temps sp cifique qu il a un parcours sp cifi etc B gt 60 Dans notre CHRS on a 106 places Cela nous permet de prendre tout type de profils parce que l on peut quilibrer assez facilement les populations On a 20 de toxicomanes 20 de cas psychiatriques 20 de sortants de prison 20 de demandeurs d asile Si l on a des gens d lirants qui en tendent des voix et qui en plus les voient et les sentent ce n est pas tr s grave Cela passe si une personne sur les 106 autres d lire un peu rl zZ 5 z LI le plus Le probl me des fiches SIAO est que normalement elles sont cen s es tre remplies par les usagers Une fois de plus il est question de la participation des usagers Or on a des coll gues qui remplissent m me des dossiers SIAO Je suis plus en faveur du fait que la personne concern e remplisse elle m me la fiche SIAO et que l on compl te l o elle ne sait pas comment faire L autre chose est que l on peut bien prendre des cas psychiatriques sans probl me Ils se noient dans la masse De petits CHRS voyant arriver une personne dont la fiche indique qu elle a des troubles psychiatriques risquent de la refuser ou de faire en sorte qu il
477. nterrogation il y a le d partement du 93 qui a mis en place une circonscription des errants c est dire des gens qui sont rejet s de partout C est une premi re ten tative d un d partement qui est tr s confront ce genre de pr occu pation Cela ne veut pas dire que cela r sout le probl me lt d 8 Sur la question que vous posiez madame sur le fait que vos professionnels n avaient jamais eu de modules sp cifiques accompagnement je tiens dire qu en ce qui nous concerne au centre de formation il y a les vio lences conjugales les probl mes li s au handicap et tous les dispositifs Compte tenu des attendus du dipl me on ne peut absolument pas d velopper un module sp cifique par th matique Ce qu on est en train de faire avec l UNAFORIS r union de l ensemble des centres de forma tion au travail social de France c est de penser des mutualisations Toulouse entre trois coles ils ont mis en place 19 modules et les tu diants de chacune des coles choisissent les modules qui les int res sent Pour l audition num ro 2 celle des cadres interm diaires nous n avions que des associations pr sentes Aurore le GIP habitat le re lais 94 Aujourd hui c tait vraiment la question des pouvoirs publics C est peut tre un peu scind donc cela peut donner l impression qu une partie des choses sont oubli es mais cela a t travaill d au tres moments Nous allons essayer de cr er une tra
478. oc dures sont all g es Le SIAO nous adresse une personne qui est rapidement re ue par un bin me ducateur et assistant social Rapidement la personne int gre la structure On n observe plus d avis d favorable Cela a donc entra n une autre conception de l accueil des personnes Intervenant dans la salle Je souhaite conna tre les l ments vous ayant d marqu des autres structures travaillant en partenariat Magalie Vallet Cela a permis de rationaliser d optimiser les places Il faut cependant garder en t te l id e que le SIAO n a pas apport de places ou solutions suppl mentaires Nous nous trouvons dans un contexte o la demande s accro t Cela permet une lisibilit meilleure un guichet unique une plateforme ayant une comp tence particuli re savoir d analyser la situation des m nages et de tenter de trouver une solution adapt e via une lisibilit accrue s agissant des dispositifs les quels peuvent para tre angoissants tant ils sont nombreux Cela de mande une expertise Le SIAO doit poss der cette capacit d analyse Il doit orienter vers une solution adapt e Le SIAO r sout la marge certaines situations difficiles concernant l accueil inconditionnel On observe une meilleure quit de traitement Pour vous futurs travail leurs sociaux cela permet peut tre une diminution du nombre de dos siers instruire et transmettre Vous aurez sans doute moins d valuations sociales adress
479. ogements Un de nos logements peut accueillir deux personnes Par le biais d une convention FSL on a aussi des activit s dont l une se rapportant l accompagnement social li au logement avec un h bergement ou un logement temporaire On h berge galement dans neuf chambres de bonne ou studios dans Paris des jeunes de 18 25 ans en activit qui nous ont t orient s par des missions locales Enfin on fait peu pr s quinze ateliers de recherche de logement par an Ces derniers se situent soit dans nos locaux au CIEJ ou directement dans les missions locales et parfois m me dans certains lieux d h bergement Ces quinze actions collectives sur l ann e regrou pent une centaine de jeunes de 18 25 ans orient s par les missions locales ou par le CIEJ lt MJ 38 En f vrier 2012 nous avons ouvert un service d AVDL c est dire d accompagnement vers et dans le logement lt d 54 II s agis sait d un projet exp rimental l initiative de la DRIHL la partie logement de l tat qui nous accueille aujourd hui Nous avons une sp cificit accompagner les 18 30 ans puisque notre c ur de m tier consiste en une meilleur connaissance des pr occupations particuli res de ces ges Des listes de personnes ayant fait valoir leurs droits dans le cadre de la loi DALO nous ont t donn s par la DRIHL Ces personnes ont toutes obtenu une reconnaissance du caract re prioritaire et urgent de leur relogement
480. ois axes la place des usagers dans le cadre de l AVDL DALO l accompagnement vers et dans le logement des m nages reconnus DALO le contexte de r alit auquel nous sommes tous confront s quelques pistes de r flexion n cessaires d velopper au cours de la formation des futurs travailleurs sociaux Je vais aborder succinctement ces trois id es en esp rant que cela pourrait susciter des r flexions et des changes L AVDL DALO s inscrit dans la loi 2002 pla ant l usager au c ur de l ac compagnement dans l objectif d acc der un logement autonome Dans le cadre de nos accompagnements nous nous attachons nous travailleurs sociaux d finir avec la famille le m nage le projet loge ment correspondant au mieux aux besoins des personnes et les moyens mettre en place pour atteindre cet objectif Comme ma coll gue l a expos nous r alisons un accompagnement global travers l acc s au logement autonome En effet on ne peut pas parler de logement sans aborder la question de la famille du travail de la sant le quotidien les diff rents r seaux que les personnes ont pu d velopper au cours de leur parcours personnel L objectif est de procurer un mieux tre par l acc s au logement Celui ci doit respecter au mieux les attentes et les besoins des personnes accompagn es Ce type d accompagnement fait galement r f rence aux droits de la personne incluant le droit la vie la s ret l int grit
481. ompagnement et le respect de la personne Il est important de conna tre les bonnes d finitions derri re les termes employ s lt d 44 Les coles doivent porter leurs responsabilit s au regard des travailleurs sociaux et se poser les bonnes questions et notamment s agissant du temps Il est important par exemple d aller rencontrer les tudiants sur leur lieu de stage Il est alors possible de discuter J ignore si cela est pratiqu dans toutes les coles Pour ma part cela se d roulait en tout cas ainsi Le formateur venait ma ren contre et restait en contact convient de se remettre en question s agis sant de ce que l on v hicule en termes de mouvement Il est bon de suivre les politiques ma s il ne faut pas oublier tous les publics Intervenant dans la salle La r forme des tudes et des dipl mes d tat a amen une refonte de l approche des politiques sociales L im passe n est quasiment plus possible videmment en tant que forma teurs nous gardons une attache professionnelle du terrain duquel nous venons Pour ma part il s agit de la protection de l enfance Nous ten tons autant que faire se peut de garder des profils tr s diversifi s au sein des centres de formation L impasse n est plus possible Le forma teur se d place toujours sur le terrain de stage Une visite de stage est obligatoire pour l ensemble des formations de niveau 3 Malheureuse ment je pense que cela est trop peu Sur troi
482. on plus dans un face face un travailleur social Il semble que la pr sence de tiers voire d accompagnement pluridisci plinaire dans une relation longtemps duale soit un des l ments clefs des modifications introduites dans les pratiques professionnelles Le recours par les travailleurs sociaux des pratiques professionnelles renouvel es se heurtent un certain nombre d obstacles dont ceux li s aux repr sentations et ceux issus d une certaine fa on de concevoir le travail social Ainsi dans le champ des repr sentations du public priv de logement les travailleurs sociaux ont parfois des repr sentations divergentes Selon cer tains il rel ve syst matiquement d un accompagnement d autres au contraire pensent qu il est suffisamment autonome pour ne pas d pendre de ce type de prise en charge Parall lement cette vision divergente des besoins du public les travailleurs sociaux ont tendance se repr senter ces derniers de fa on mis rabiliste et ou ang lique alors qu ils sont stra t giques et qu ils ont recours des syst mes d entre aide Les jeunes professionnels parfois confront s eux m mes la question du logement n ont pas toujours la distance pour que leur situation ne t lescope pas l analyse de la situation de l usager de leur service Ils n entendent pas toujours le parcours de l usager et peuvent avoir tendance plaquer une solution qui leur convient qui leur para t souhaitable Cette te
483. on pousse la mise en uvre de formes organis es des SIAO Pense t on que les collectivit s conseils g n raux communes doivent participer au pilotage In fine l tat laborerait seul un syst me d AVDL J interroge souvent les pro fessionnels quant la stigmatisation des publics J ignore s il ne s agit l que d une question de territoire de financement ou galement une question de public LAVDL ne r soudra pas tous les probl mes Il contri buera des formes d organisation de financement de travail social Intervenant dans la salle Vos r seaux permettaient d int grer des structures diff rentes sanitaire sociale afin de r pondre cette question globale Vous avez pr cis que plusieurs solutions devaient tre propos es une m me personne Je souhaite savoir si les r seaux permettent cela Martine Th audi re Au nom de la FNARS IdF il convient de vous r pondre par l affirmative L R du r s Un certain nombre de nos associations investissent depuis des dizaines d ann es le champ du social ainsi que du m dicosocial et du sanitaire Nous poss dons du savoir faire Nous disposons de comp tences Il est possible que des structures travaillent la fois sur de l h bergement de l urgence du travail d insertion comme de la prise en charge plus globale incluant une prise en charge sanitaire Cet enjeu semble tr s important lt d Nous rencontrons des difficult s mettre en
484. onde analyse concerne davantage les struc tures Une troisi me a trait aux travailleurs sociaux Un autre axe consis terait voquer les travailleurs sociaux chefs de service ou de direction avec des vitesses diff rentes dans l acquisition des points de vue On peut par ailleurs voquer des vitesses diff rentes entre l h bergement d urgence l h bergement d insertion le logement adapt Il est pos sible d aborder un ni me axe s agissant de la formation initiale Avance t on plus rapidement vers le logement d abord et de nou velles mani res de travailler si l on est assistante sociale ou ducateur Il convient enfin d voquer les disparit s entre personnes Il est pro bable en effet de changer de point de vue au regard d une situation La r alit comme la s lection l entr e des structures d h bergement rattrape les acteurs du SIAO D 25 Je reprends le fil de ma r flexion L id e du SIAO consiste mettre au m me pas commun les pratiques et les principes Thierry Michalot docteur en sociologie a r alis une th se sur les processus d admission en CHRS Je vous invite d couvrir cette derni re via Internet Les propos sont difiants et nous ne sommes pas toujours du m me avis Cela tant on s aper oit que ces th mes ont d j t abor d s Les SIAO contrairement aux autres r seaux ne peuvent ignorer la r alit Il est impossible de n voquer que les grands principes La
485. onnelles ou d usage des travailleurs sociaux sont ainsi modifi es 1 Du c t des partenaires Parle r le pr pond rant du partenariat qui n est plus choisi mais contraint par une inscription dans un jeu d acteurs territorialis s qui rompt avec un travail social v cu parles acteurs actuels comme ayant t hors sol par une r flexion sur ce que peut tre l oxymore un secret partag 2 Du c t des usagers Par le fait que l usager fait partie int grante du partenariat 3 Du c t du type d intervention Par une valuation qui se doit d tre rapide et synth tique et qui pour ce faire utilise carnets de bord et grilles par une ma trise de l outil informatique par une connaissance pr cise des dispositifs par le fait d accompagner les personnes non plus dans de l h berge ment collectif mais dans du diffus par le fait d accompagner les personnes non plus dans un bureau mais dans l habitat par une polyvalence des t ches port e par une m me quipe accom pagnement en CHRS AVDL ASSL induite par la mutualisation dans une m me structure des dispositifs par une modification de la d finition de professionnalisme les travailleurs sociaux seraient pass s d une logique caritative et huma nitaire une action professionnalis e efficace Centre h bergement 94 DRIHL par la confrontation des stagiaires inscrits sur un site qualifiant et n
486. onomie Les pouvoirs publics s en sont saisis et ont voulu amplifier la d marche avec des dispositifs nouveaux auxquels nous adh rons mais je tenais souligner que nous travaillions d j autrement avec les usagers dans le cadre des baux associatifs et glissants lt Nous collaborions de fait d j avec les bailleurs sociaux La question du droit des usagers est venue cr er de nouveaux l ments D 56 Vous parliez galement de l volution des publics en citant l exemple des Roms Je voudrais quant moi voquer les personnes qui avaient acc s la propri t qui vivaient de fa on autonome et qui du jour au lendemain se sont trouv es en difficult s Ces personnes n ont pas le m me rapport avec les travailleurs sociaux La probl matique des refus d accompagnement nous entra ne dans une dynamique d valuation et de qualit Comment mesure t on la qualit de la pres tation en dehors du paiement du loyer Nous allons devoir nous adapter des complexit s nouvelles que nous ne d couvrons pas pour autant enti rement lt d Intervenant dans la salle Effectivement 47 des centres d h bergement sont d j en clat s Il est donc vrai que nous ne d couvrons pas En revanche en allant au bout de cette d marche du logement d abord nous pourrons ventuellement d couvrir le fait que les gens sont inscrits durablement dans leur logement Le changement de posture dans la fa on d approcher les gens est fondamenta
487. ons Les enjeux de l accompagnement dans le cadre de l acc s au logement pour tous Analyse transversale des donn es issues des auditions Tables de mati res de la partie 3 Par Martine Noalhyt Synth se des probl matiques que rencontrent les acteurs sss s ssssssssssssssssesssssetesssetssssstssssseetsseeerssstnsssseeessseeensseeresssstassstenes 165 en ce qui concerne l volution des politiques sociales sss sssss1sssssssssssssssssetrsssersssssrssssseetssseeresssenssssneesssneenssnerssssnnesssnnnes 165 en ce qui concerne l volution des politiques sociales li es au logement et l h bergement 10ssss11sssrssssssessssees 166 ANALYSE TRANSVERSALE DES DONN ES ISSUES DES AUDITIONS en ce qui concerne quelques exp rimentations au sein d institutions en charge de la mise en uvre des politiques sociales li es au logement et l h bergement 0osss100ssssss1s0sssss0t0ssssssstetsssssssotetessessooeereesssssereressssseee 167 en ce qui concerne les difficult s li es aux modalit s de mise en uvre de ces politiques sociales li esaulogementeta hebergement ren nn ne nn en nee 168 Alestravailleurs So GaU aea aA re 168 a E de ann en ne De sie 169 les gestionnaires et les op rateurs de logement auditionn s 0 00sssssssse1ssesssssssssssststrsssersssssrssssnenessenersrsressnsne 170 un changement de paradigme p
488. ons d impay s de loyers mobilisant le repr sentant du Pr fet les acteurs de logements sociaux le service lo gement de la mairie les repr sentants FSL des associations d insertion des travailleurs sociaux du Conseil g n ral qui avaient une connaissance de la situation familiale La transversalit des comp tences avait pour finalit de trouver une solution pour permettre la famille de conserver son logement et galement de r fl chir modifier des fonctionne 69 Formateur en politiques sociales ITRS Neuilly marne IRTS IDF Antenne Seine et marne Conseiller socio ducatif 70 Domaine de Comp tence zZ S 5 lt LI A ments institutionnels infl chir des orientations etc B 29 N an moins une vision critique des politiques sociales peut tre per ue de mani re n gative car l application des dispositifs eut aboutir un mor cellement des situations et positive les valuations et propositions qui manent des acteurs de terrain lorsqu elles sont prises en compte font voluer les politiques sociales lt Pour exemple en terme d impact positif la loi de 2010 violences conjugales le SIAO accompagne ment global 42 La d marche de parcours individualis de r sidence qui prend en compte la situation globale de la famille pour viter la frag mentation ne fait elle pas lien avec la d marche du projet personnalis pr vu dans l
489. ons donc effectivement sur l entr e dans ces structures mais galement autant que faire se peut sur la sortie lt d D 40 D gt 29 Les SIAO pr sentent certaines caract ristiques des t tes de r seau Une diff rence fondamentale subsiste cependant Les structures voqu es ne sont pas les partenaires du SIAO Les partenaires se choisissent Or les structures n ont pas choisi le SIAO Nous sommes finalement une nouvelle forme d organisation du secteur impos e par le financeur Une autre diff rence majeure est observer Nous nous occupons de situations individuelles Nous cherchons voquer globa lement les situations Cela tant notre travail quotidien consiste trouver des solutions individuelles de places adapt es ou de logements adapt s aux personnes Cela n est pas sans cons quence sur notre position de t te de r seau v 42 Mesure d Accompagnement Social Personnalis 43 Coordinateur SIAO Insertion 75 r me lt LLJ lt LLJ O Il convient d introduire les nouvelles technologies dans mon propos La SIAO de Paris fonctionne uniquement par des valuations transmises par email Notre t l phone est utilis dans un sens descendant La transmission d informations en provenance du terrain n existe que via des valuations crites enregistr es dans une base de donn es Cela peut de fa on totalement l gitime amener des interrogations en termes de confiden
490. ons interrogent la pratique la relation l usager la construction de cette relation la pratique d quipe les changes d informations et le financement De fait l volution des pratiques nous renvoie aux moyens que nous pouvons mettre en place Je suis ravi d entendre que Toit et Joie participe Un chez soi et qu un bailleur social s ouvre ces pratiques L image d une fleur que l on d racine sans arr t est nouvelle La pratique de l accompagnement social est souvent appel e le step by step on part de la rue pour aller dans un centre de stabilisation puis dans un centre d h bergement etc J ai parl hier avec des gestionnaires de logement Solibail qui estimaient qu une famille h berg e par le 115 n tait pas pr te et devait d abord passer par une r sidence sociale avant de pr tendre du Solibail Certains bailleurs demandaient m me un bail glissant en sortie de Solibail Un partenariat toff l incontournable et pr alable in gr dient avant de penser changer le contenu de forma tion des travailleurs sociaux D 34 Des projets int ressants sont propos s Il s agit notamment de ne planter les plantes qu une fois et de tout mettre en uvre pour 3 z Li cc Lu s DE qu elles poussent lt Cela n cessite de nombreux partenaires et no tamment des propri taires bailleurs priv s ou publics Avant de chan ger la formation d autres volutions doi
491. ons nous situer sur un territoire de proximit Si l on souhaite que le travail pluridisciplinaire se mette en place qu il s agisse du SIAO ou d autres formes ou plateformes d accompagnement nous nous devons d tre au plus pr s du lieu de vie des personnes Ces derni res pourront alors enfin b n ficier de cet accompagnement et acc der au logement Paul De Villepin Le dernier intervenant expliquait que le loge ment d abord ne pouvait pas constituer l unique r ponse Le travail en r seau peut il justement permettre la mise en place de diff rentes palettes de r ponses Cela existe t il d j Pouvez vous vous orienter vers cette optique au sein de vos r seaux Kamel Senni 38 Un des c urs du sujet de l acc s au logement reste videmment l accompagnement social le plus adapt aux personnes Ainsi l id al consisterait en un accompagnement social mo dulable dans le temps dans l intensit L AVDL Accompagnement vers et dans le logement a t cr pour cela Ce dispositif est financ par un fonds sp cifique qui provient des astreintes pay es par l tat en ce qui concerne le DALO Plusieurs modes d intervention sont pr vus quatre huit et seize heures par m nage Seize heures pour une famille par mois correspondent ce qui pourrait tre propos en centre d h bergement Un travailleur social travaillerait pour dix ou douze m nages Cela serait l id al lt La question du calage para
492. orable un lundi et une signature de bail apporter dans la semaine Or les personnes peuvent travailler avoir des enfants etc Vous imaginez bien toute l organisation derri re et cette exigence de temps des bailleurs parfois incompr hensibles pour ces personnes Une pr paration psychique est n cessaire M me sl y a un fort d sir autour du logement quitter les parents n est pas toujours simple Je vais m ar r ter l et l on va parler un peu plus sp cifiquement du r seau Nous avions choisi la premi re question sur les r seaux et les changements apport s par cette nouvelle organisation engendr e par les politiques sociales CB Pour aborder la sp cificit du travail en r seau je parlerai plus de la partie sur les personnes que l on h berge un peu plus jeunes que celles que Maud accueille et accompagne Un de nos interlocuteurs privil gi s est l aide sociale l enfance l ori gine de l orientation des jeunes vers nos services On accompagne ces jeunes avec eux et ils mettent fin la prise en charge et l h bergement chez nous Un travail est faire avec eux par rapport la pr paration du jeune L aide sociale l enfance voit principalement l aboutissement de la scolarit l obtention d un dipl me et trois quatre mois apr s elle poursuit le suivi Ensuite une solution de repli est souhait e Il revient nous de discuter et de n gocier avec les jeunes au sujet d un logement ou d un autre
493. ormation ou une disparition de ces modes de fonctionnement Par ailleurs il convient d voquer l impact sur les travailleurs sociaux en lien troit avec la loi 2002 2 laquelle concerne le c ur du m tier du travailleur social savoir la relation avec l usager L valuation crite implique d sormais une participation de l usager avec un savoir restitu l autre Une pr cision des l ments recueillis est de rigueur Elle doit tre formalis e particuli rement dans le cas de l acc s au logement Nous sollicitons d sormais les travailleurs sociaux prescripteurs afin de conna tre le nom du collecteur du 1 et de l entreprise pour laquelle les personnes travaillent Comment peut on voquer l activit prostitutionnelle d une personne en sachant qu une valuation crite sera r alis e Cette derni re figera le quotidien de l usager Comment trouver les mots pour d montrer que la consommation de crack fes tif d un usager n est pas un obstacle sa vie en collectivit Comment peut on passer d un rapport social qui cherchait s lectionner l usager en faisant appel l urgence de sa situation une valuation qui d crit des capacit s incapacit s et des besoins II convient de ne pas tomber dans des g n ralit s lesquelles perp tuent la notion de profil et qui concourent un effet Matthieu permanent Il convient de savoir ce que l on peut crire et dire un bailleur ce que l on peut n
494. osait aux tudiants de choisir une unit d enseigne ment sp cialis e UF8 La sp cialisation logement h bergement tait peu pris e par ces derniers qui lui pr f raient d autres politiques sociales Si les ducateurs sp cialis s ne se voient pas proposer syst matiquement un temps de formation cons quent sur les politiques du logement et de l h bergement les conseillers en conomie sociale et familiale sont form s de fa on rigoureuse cette th matique Les conseillers en conomie sociale et familiale font figure d exception La quotidiennet est au c ur de leur activit Faut il envisager une formation initiale qui valorise telle ou telle politique sociale en fonction de la profession laquelle on se destine La protection de l enfance ou les politiques ayant trait au handicap pour les ducateurs sp ciali s s Faut il au contraire privil gier une formation plus polyvalente laissant la formation continue la mission de sp cialiser ensuite les travailleurs sociaux La sp cialisation ou la polyvalence de la formation fait d bat au sein m me de l UNAFORIS Union Nationale des Associations de FOrmation et de Recherche en Interventions Sociales Une nouvelle architecture des formations est en chantier la possibilit d un pourcentage de temps distrait pour une sp cialisation 10 en est une des hypoth ses fortes Les HEPASS Hautes Ecoles Professionnelles d Action Sociale si elles voient leur existence r g
495. ou tr s po tiques Pour le coup il y a du lien social II me semble que l essence de notre action se situe l 42 Pour ce qui est de l accompagnement dans le logement on est sur une modalit de suivi dite intensive En fonction des difficult s de la personne de l o elle en est on peut passer au minimum une fois par semaine quand cela va plut t bien et que les choses roulent mais cela peut tre deux ou trois fois par jour si c est un peu compliqu Voil en ce qui concerne la pr sentation rapide de ce programme Je n inter viens pas forc ment en tant que repr sentant de ce dispositif aujourd hui puisque les questions du logement traversent ma pratique depuis ces derni res ann es J ai travaill dans le champ des errances parce que cela concerne les errances de personnes que l on accompagne les n tres celles des politiques sociales concernant notamment la ques tion du logement Pour moi cela renvoie des questionnements autour de la s dentarit du nomadisme Que veut dire habiter dans un loge ment Que veut dire habiter seul dans un logement alors que l on ob serve des modalit s de collocations d habitats group s qui n ont rien voir avec l accompagnement social mais qui sont des modalit s de r ponse de personnes en difficult de trouver un logement seul Paris compte tenu du prix des loyers Ces personnes ont parfois un travail Les personnes que l on accompagne sont d autant plus en diffic
496. our chacun et tout particuli rement pour les travailleurs sociaux 171 E CE QUI CONCE ME TA OMATION a nn nn ee 172 CG HIS POSITIE TE FO MATION E E AAAA A A E I A A E OON OII T A 172 esmo date S peda OE E 173 AERE TE a E E O 174 difficult s rencontr es dans ces mises en uvre p dagogiques s ssssssssssssssssstrsssssesssssetrsseersesssrssssseersseeeesssstnsssnne 175 TESNE ne I OT T I A A 176 qu entend t on par professionnalisation ss111ssse1sssssossssetetessstessssossssseeeesseetesssstessseeeesseteeenssressssetesssoreeaseeresssseesssetees 176 la question qui se trouve au c ur de l interpellation que les pouvoirs publics font aux centres de formation en travail social est celle de la professionnalisation 00o 10ss111ssss1sssssssssssettesestrssssressssnenesnenessstnensnenesssnenessenensssnnasssnnere 176 quel serait alors les contours de l acculturation souhait e 000ossss100ossssss0sssssssttossssssstetessssssoteeesssssoseeesesssssererenssssene 177 ANALYSE TRANSVERSALE DES DONNEES ISSUES DES AUDITIONS Les enjeux de l accompagnement dans le cadre de l acc s au logement pour tous Analyse transversale des donn es issues des auditions Par Martine Noalhyt La DRIHL et la DRISCS se sont interrog es sur les effets induits sur les pratiques professionnelles des travailleurs sociaux par les nouvelles po litiqu
497. pacit d instrumentaliser est int ressante encore faut il qu elle ne soit pas taboue et que l on puisse en discuter En mati re de formation il n est pas choquant d imager que des stagiaires rep rent sur les sites les bonnes pratiques Il convient de se m fier de termes qui impli quent clairement l existence de mauvaises pratiques Cette question am ne des d bats concernant le positionnement La n cessit de sortir du tout social et de collaborer avec le priv 21 Enfin il convient de revenir sur le sujet des repr sentations Il convient de sortir de la logique du tout social Les professionnels ren contrent encore des difficult s travailler avec le secteur priv L encore une r ponse en mati re d acc s au logement tend tre unilat rale Il s agit du droit au logement social en HLM Or des strat gies peuvent amener les usagers trouver un logement dans le priv Des dispositifs ne sont pas mobilis s Pourtant des financements existent lt d La n cessaire articulation de l individuel et du collectif dans l analyse sociale 46 En conclusion je reste persuad e que la comp tence des tra vailleurs sociaux consiste tout d abord en une grande capacit d analyse non pas des personnes mais de leur situation Cette distinction para t importante Une situation survient au carrefour d une histoire indivi duelle et collective Un bon diagnostic consiste bien iden
498. parcours singuliers des b n ficiaires potentiels des politiques sociales li es au logement et l h bergement s accordent mal avec des r ponses standardis es pr t porter Ces comp tences reposent sur des connaissances pr cises et pointues non seulement des dispositifs dont dispose le service social pour r pondre aux besoins des usagers mais aussi de l environnement ins titutionnel des politiques publiques cat gorielles ou transversales Il s agit pour les tudiants de savoir ce qu est une politique sociale dans quelle histoire et dans quel territoire elle s inscrit et quelles sont les ins titutions qui ont la charge de la mettre en uvre Ce sont ces connais sances qui introduisent les tudiants la compr hension des orientations des politiques sociales et de leurs traductions institution nelles Elles permettent de constater l existence d une homologie entre ces diverses politiques participation des usagers guichets uniques individualisation des prises en compte passage d un h bergement collectif un habitat individuel Ces politiques sociales et la reconnaissance d une m me trame qui a pr sid leur laboration sont ensuite mises en perspective avec les pro bl matiques des personnes rencontr es sur le terrain Cette confrontation permet d affiner l interrogation qui porte sur le r le des travailleurs so ciaux et sur la n cessit dans laquelle ils se trouvent de l gitimer leur place
499. parler entre les 115 des d partements ce serait quand m me urgent Ensuite le SAMU social de Paris a des h tels en dehors de Paris C est pourquoi je souhaite travailler avec l ensemble des lus des autres d partements pour que nous nous disions les choses lt A 29 Apr s un autre sujet me para t fondamental c est l accompagnement social des personnes qui sont l h tel Tant que les h tels ne servent que d h bergement et de lieux o se poser et que personne n aide sortir d un centre d h bergement ou d un h tel comment va t on faire Les per sonnes vont rester Or ce ne sont pas des lieux pour rester avec des en fants gt 28 II faut donc que nous nous organisions que l on structure au niveau de l Ile de France pour qu il y ait un accompagne ment social et de pr f rence sur le territoire Apr s il faut regarder les aspects financiers qui fait quoi et quels sont la corr lation et le lien mais il faut le mettre en place Je pense que par rapport au sujet que nous abordons aujourd hui c est une des cl s de travail de r flexion d action pour sortir ces personnes Apr s il y a le sujet des personnes sans papiers C est la moiti des personnes qui fr quentent les h tels Il y a donc les papiers regarder mais apr s m me si elles sont sans papiers on peut les aider en mati re de logement on peut les aider en mati re de scolarisation lt d Dominique Braye J ai oubli un l
500. partenaires Chacun est amen in nover exp rimenter Favoriser l acc s au logement pour tous n cessite de r am nager des modes d habitation et d accompagnement permettant aux populations les plus pr caires d y acc der et de s y maintenir En outre l accompagnement vers et dans le logement pour tous fait merger le besoin de certains m nages de b n ficier de solutions adapt es dans le cadre d une mutualisation de pratiques mergentes de diff rents services Le projet qui est propos consiste recueillir les pratiques afin d clairer les enjeux de l acculturation suscit s par l acc s au logement pour tous en initiant un d bat structur susceptible de constituer un corpus de r f rences et de m thodes pour nourrir notamment la formation initiale et continue des travailleurs sociaux uvrant dans le secteur de l h ber gement de l acc s au logement et du logement La probl matique du logement d abord n a finalement pas t abord e nous nous sommes un peu d cal s en nous orientant davantage vers le point de vue peut tre un peu moins marqu id ologiquement de l acc s au logement pour tous Nous avons pr f r retenir celle de l accompagnement vers l habitation que ce soit l h bergement le logement et toutes les variantes Chaque audition se structure de la m me fa on un rapporteur probl matise les enjeux de la s ance et aide pr parer les questions trait es une personne ressourc
501. pe essentielle de la formation pendant un an mi temps Il s agit de formuler son propre t moignage de mettre des mots sur ce qu on a v cu et de passer par cette tape de partage des comp tences pour ne pas trahir le t moi gnage de l autre et savoir repr senter une parole plus g n rale que sa propre parole Dans ce travail de reconnaissance des comp tences ac quises on apprend aussi qu il se passe des choses merveilleuses dans la rue ou que des choses diff rentes s y construisent des choses que les gens qui n y ont pas v cu ne connaissent pas bref ce sont des avan tages et l on a des choses apprendre des gens qui ont une exp rience dans la rue par exemple sur les formes de solidarit Si vous allez la Villette ce soir vous allez voir un spectacle o les com diens sont dits handicap s mentaux mais j ai un doute sur la pertinence du terme handicap s car ces personnes ont d autres comp tences mentales On sort tr s mu de ces deux heures de spectacle La question est donc de savoir comment valoriser les comp tences des gens ayant une ex p rience que les autres n ont pas n lt EI lt Alain Tout l heure vous avez parl de l gitimit de la repr sentation Actuellement je suis d l gu du CCRPA d le de France et j ai t aussi d l gu du CCPA national Nous sommes lus par nos pairs Le simple fait d tre lu d montre une l
502. pel que la l gislation obligeait une int gration des usagers dans le comit d valuation des SIAO et qu il n y avait pas lieu de faire une s lection Une grande volution des politiques est d associer pleinement les usagers Pour moi cela a chang beaucoup de choses Il y a quinze ans si l on m avait dit que je serais assis c t du pr fet qui me demanderait d intervenir je n y aurais pas cru une seconde J avais toujours eu un parcours personnel bas sur le conflit avec les institutions Il a fallu un jour que je rencontre une personne qui me dise Il faudrait peut tre que tu volues aussi L insertion ce n est pas ressasser le pass lt d Synth se de la quatri me audition Par Erwan Le M ner EE lt lt M La question de d part tait celle du logement pour tous l vidence on n y est pas encore Les intervenants ont not des volutions louables mais pas syst matiques Certains ont voqu titre d hypoth se un possible effet de g n ration dans la formation des travailleurs sociaux entre vieux dinosaures et jeunes humanistes En tout cas des qualit s dans la relation d accompagnement ont t unanimement reconnues Cest d abord le fait d tre l coute couter n est pas seulement tendre l oreille cela demande d tre pr sent d tre l quand la personne a quelque chose nous dire et cela peut consister apporter une r ponse pratique bien qu on puisse couter
503. perte de libert Il est clair que le mod le du logement en diffus a pris le pas Nous avons de fait effectu un petit test la question pos e si vous deviez cr er une nouvelle structure toutes les personnes interrog es ont r pondu qu elles le feraient dans le diffus L tude indique en revanche que le logement regroup qui conjugue ind pen dance autonomie et respect de l intimit permet aussi des possibilit s de soutiens diversifi s et d actions collectives d accompagnement Cela est particuli rement vrai pour les publics dits sp cifiques Nous sommes sp cialis s dans l accueil des femmes victimes de violence Quand se pose la question de la protection d un soutien de proximit et d une pr sence rapide et imm diate ce type de logements a tout fait sa place et son importance L accompagnement peut tre sp cialis ou g n raliste cette distinction fait l objet de d bats Ces deux accompagnements ne sont mon avis pas oppos s ils sont compl mentaires et r pondent deux types de besoin Comme on a pu l entendre je ne pense pas que l un soit la Rolls Royce du social et l autre la deux chevaux M me si l objectif d insertion est le m me les probl matiques traiter sont diff rentes du fait de leur complexit L accompagnement g n raliste fait appel davantage de polyvalence Il n est pas plus simple mener mais la r ponse apport e se limite au possible de la structure en particulier
504. place des actions d accom pagnement vers la sant cela est vrai Ce sujet doit tre abord avec la DRIHL mais galement avec l ARS Nous avan ons et d fendons nos positions afin de mettre en place les moyens d accueillir des personnes dans la globalit Intervenant dans la salle Ma question consistait savoir si vos r seaux permettaient d int grer des structures diff rentes sanitaire sociale afin de r pondre cette question globale Vous avez pr cis que plusieurs solutions devaient tre propos es une m me personne Je souhaite savoir si les r seaux permettent cela Denis Laurent Au nom de la FAPIL je souhaite poursuivre cette r flexion gt 3 La pr gnance des probl mes de sant repr sente pr s de 50 des probl matiques rendant difficile de fa on durable ou pro visoire l insertion par le logement Par ailleurs la solitude reste une grave probl matique Elle touche principalement les personnes isol es pour lesquelles il para t n cessaire de disposer de structures plus collectives que le logement diffus lt d S agissant des probl matiques sant nous ne poss dons pas toujours les outils adapt s aux probl mes rencontr s La r orientation vers les maisons relais ou autres structures prend parfois trop de temps Isabelle M dou Mar re B gt 49 Les associations ont d velopp des liens avec d autres secteurs sant culture psychiatrie emploi Les f d rations ont
505. plir cette fonction et exprimer aupr s des responsables politiques locaux leur vision des probl ma tiques Nous avons parl Paris de diagnostic partag et c est un bon moyen d avancer lt d 28 Une autre question est la question de ce qu on pourrait appeler la dictature du territoire Comment rentre t on dans le territoire quand on est SDF et je ne parle pas des sans papiers La territorialisation cela peut tre tr s r ducteur comme certains l ont dit L aussi la perspective de m tropole Paris ouvre peut tre des perspectives un peu diff rentes en tout cas esp rons le Une suggestion qui est int res sante et qui existe dans d autres registres pourquoi n y a t il pas de centre de ressources des bonnes pratiques Ce n est pas forc ment une banque de donn es de toutes les exp riences nationales mais je pense que cela pourrait tre une question creuser m me si c est difficile faire Il y a par exemple des centres de ressources dans le registre de la politique de la ville et c est tr s bien parce que ce sont des lieux aussi de rencontre des acteurs un petit peu en dehors du quotidien Je trouve que c est une bonne id e 45 J en viens la question de la formation Il y a un manque de corpus c est vrai m me s il est en train d tre construit Il y a peut tre plusieurs registres Certains ont parl de bo te outils des dispositifs C est bien c est important mais je pense qu i
506. point d h bergement afin que ce qui est envi sag soit vraiment en accord avec le parcours du jeune son temps et ce dans quoi il est capable d aller On le fait bien entendu notamment lorsque l on fait appel au dispositif louez solidaire On se trouve l entre l aide sociale l enfance et la DLH On fait souvent appel ce dis positif pour ces jeunes en fin de contrat jeunes majeurs puisqu il leur permet d tre dans un logement dans le parc priv moindre co t pendant 12 18 mois avec un accompagnement social li au logement avec la garantie d avoir un logement autonome dans le parc social C est une tape interm diaire importante parce qu ils ne sont pas for c ment pr ts 20 ou 21 ans se retrouver seuls dans un logement sans aucun accompagnement arriver dans un logement vide Il y a tout un apprentissage de la gestion de ce logement On fait donc appel cette tape et avec l aide sociale l enfance on r ussit plut t bien faire prolonger les contrats jeunes majeurs dans l attente de ces at tributions Comme je le disais on travaille beaucoup avec la Direction du logement et de l habitat pour les demandes de foyers de jeunes tra vailleurs de r sidences sociales pour les dossiers d accords collectifs pour les jeunes ayant un emploi plus stable Cela requiert que l on ait une tr s bonne connaissance de tous ces dispositifs et que le jeune voie ce dont il est capable ce dont il a envie
507. pposable DALO 28 9SEonds de Solidarit pourle Logement FSL mee er nr enter nr ne 30 10 Nombre et types de places d h bergement en France en 2010 nsss ssssssssssoesssssstessseeesssresssseeresseeressserenssssessseeneeseeeesssseesss 32 11 Les grands VOIRtS AA RTONOATIQN EE nr tn ren nn enr te 33 12 Enjeux du SIAO et focus sur l Ile de France noessssoesesseseeessesesssseesssseeeesseetessssoessseeereseeeeenssrenssseenesoeeressseesnsseeesssnenesseneesnsseess 34 13 La Direction R gionale et Interd partementale de l H bergement et du Logement DRIHL 00ss0sssss1ssssss1sses11ssss0ess 35 14 L Accompagnent Vers et Dans le Logement AVDL s ssess1sssesessssessssssstesssetsssssoesssseeteseeeeesssresssseenesoeeresnserensseeessseeetsseeeesssseesss 36 15 Et demain quelles volutions en mati re de gouvernance des politiques d h bergement etdu logement en Ile de France an en 41 H BERGEMENT LOGEMENT ET ACCOMPAGNEMENT SOCIAL Par St phane Rullac Les enjeux de l accompagnement dans le cadre de l acc s au logement pour tous H bergement logement et accompagnement social Introduction o L h bergement et le logement constituent historiquement deux champs qui permettent d acc der l habiter Depuis la Seconde guerre mondiale la France t somm e de mener une politique de grande ampleur pour const
508. pprochement des centres de formation et des sites qualifiants Ces derniers se voient responsabilis s dans l valuation des tudiants participation directe la notation du domaine de comp tence n 3 communication professionnelle Parall lement les centres de forma tion ont obligation d effectuer des visites de stage sur site qualifiant Compte tenu de la complexit des modalit s de mise en uvre des politiques sociales tout le monde s accorde sur l importance d une for mation continue qui sp cialise ensuite des professionnels form s de fa on polyvalente Si l employeur met en place une formation sp cia lis e sur le terrain il convient que celle ci ouvre acc s pour ses b n ficiaires une insertion dans des missions p rennes Le fait qu elle soit inscrite comme formation dispens e sur une plateforme pourrait en constituer la garantie Les tudiants ll est attendu des tudiants trois types de comp tences qui se doivent d tre articul es entre elles 1 Des comp tences techniques et scientifiques Le ma tre de stage est le principal garant des comp tences techniques Cette place centrale du terrain a t l gitim e par sa pr sence nous l avons vu dans l valuation de la comp tence communication profes sionnelle tant orale qu crite Il est important que l tudiant soit en ca pacit de faire une r elle synth se de documents r glementaires pour des raisons de rigueur technique ma
509. protection de l enfance II s agit en tout cas d l ments facilitateurs pour l usager Cela semble aller dans le bon sens Par ailleurs on se situe dans une logique d acteurs lt d Personnellement j utilise comme point de r f rence l an 2000 p riode o le code de la Famille et de l aide social a t refond Celui ci t transform en code de l Action sociale et des familles On a finalement utilis indirec tement les termes d action d acteur B 56 On reconna t au jourd hui diff rentes formes de famille Cela n tait pas forc ment le cas auparavant On se situe donc dans une prise en charge individualis e On accepte le concept selon lequel il existe diff rents mod les de famille auxquels il convient de s adapter en tant que futurs travailleurs so ciaux 11 semble que l on quitte le principe du tout institution Aujourd hui on tente d abord de permettre aux usagers de trouver un logement pour travailler ensuite Cela n cessite forc ment un position nement diff rent Le cadre institutionnel avait tendance dans l esprit que l on s en fait l gitimer notre place B 57 D sormais le fait de devoir aller vers demande au travailleur social de l gitimer sa place et de justifier en quoi son intervention est n cessaire Le positionnement mon sens devra encore voluer II me semble positif de sortir du tout institution M me au sein d un CHRS provisoire il semble diffici
510. que vous pouvez me passer 600 pour payer un appartement que j ai trouv plut t que le SAMU paie 1 500 par mois pour une chambre de 16m On nous a dit que ce n tait pas possible que c tait du logement global et qu on ne pouvait pas faire du cas par cas Personne n est gagnant dans ce syst me les d penses sont normes il n y a pas de confort et les menaces et harc lements sont quotidiens dans les h tels lt d Tim Greacen Nous remercions A ssatou et Mourad qui doivent partir et ne peuvent pas rester jusqu la fin des d bats Merci eux Alain 30 Je voudrais revenir sur les remarques de M Meile Au jourd hui la psychiatrie a quand m me volu Actuellement la maison relais dans laquelle je suis h berg est g r e par l association Aurore qui a pass un protocole de partenariat avec Maison Blanche La capa cit d accueil de cette maison relais est de treize personnes dont dix que je qualifierais en grande difficult psychiatrique titre individuel quand je suis arriv sur les lieux cela m a pos beaucoup de probl mes d int gration au sein du groupe parce que je ne connaissais pas le han dicap mental Au fil du temps j ai d pass mes pr jug s et ma peur de l autre Apr s tout j ai fait le choix de r sider dans ce type de structure Je suis donc all la rencontre des autres et j ai cr des affinit s ce faisant les barri res des pr jug s tombent Je crois qu il est impor
511. quent symboliquement l entr e dans une crise sociale structurelle qui s accompagne galement une crise soci tale durable partir de l la crise est le mode de fonctionnement p renne de la soci t Dans ces premi res ann es le l gislateur cherche des solutions et tente de r former sa politique en se dotant d outils de gestion de la crise au niveau du logement mais aussi de l h bergement Dans les deux cas l Etat cherche sortir d une gestion standardis e voire collectivis e et privil gie un accompagnement individualis l chelle du projet de chaque citoyen C est la fin de l Etat Providence qui est notamment marqu e par l av nement de la rh torique de l in sertion individuelle et par la mont e en charge de l h bergement qui sonne le glas de l utopie d une soci t d abondance qui pouvait donner un logement tous 5 le s el LI Z z w Z lt s LLJ Z LI ss Sz e gt ma Li ss pe ea ss La De SE En mati re de logement si 1973 est l ann e o plus de 60 de la production b n ficient d aides directes de l Etat HLM ou primes l accession l ann e 1974 marque une rupture de tendance quatre ans plus tard la construction neuve a perdu presque 100 000 unit s et la part du secteur libre d passe 50 Le milieu des ann es 1970 est marqu par un ensemble de r flexions sur les changements n cessaires la politique du lo
512. querai la formation des ducateurs sp cialis s Apr s un petit calcul le temps consacr la pr paration de l preuve repr sente 8 du volume global de la formation lt d 45 Cela est tr s faible et ne nous permet pas d aborder l ensemble des politiques sociales Nous n y consacrons pas le temps n cessaire Il est pourtant important que les tudiants comprennent l histoire de ces politiques Un passage semble donc obligatoire pour comprendre la situation ac tuelle lt 48 II convient ensuite de saisir l articulation de ces poli tiques entre elles ce jour lt B gt 45 Cela prend du temps Par ailleurs un temps de m thodologie semble de rigueur L preuve malgr tout r pond une m thodologie qu il convient d acqu rir Notre public de plus en plus jeune n a en effet pas forc ment t initi la technique de la synth se de document par exemple lt d 17 De fait nous pre nons un temps cons quent s agissant de r pondre ces questions Il para t par ailleurs essentiel d aborder la formation pratique En termes d heures cette derni re repr sente 2 100 heures de stage J voque ici je le rappelle la formation d ducateur sp cialis On note par ailleurs 1450 heures de formation th orique Malheureusement nous consta tons en formation que pour une promotion de 250 tudiants le champ de l h bergement et du logement semble tre le moins investi par les Stagiaires Cela n est pas l
513. question du dynamisme concerne 103 Vice pr sident du Conseil G n ral de l Essonne en charge du logement et de l habitat conseiller g n ral du canton de Sainte Genevi ve des Bois 104 Programme D partemental d Action pour le Logement des Personnes D favoris es rl zZ 5 z LI Lu wW videmment la mobilisation des outils du FSL au travers notamment des dispositifs ASL maintien acc s pour permettre aux familles qui sont confront es des accidents de la vie de pouvoir faire face ces difficult s l lt a 51 Nous avons eu la volont aussi en m me temps que nous travaillions sur nos axes de construction sur notre politique d investis sement de r interroger l ensemble des acteurs intervenant dans le champ de l accompagnement social sur la pertinence de nos dispositifs tels qu ils taient aujourd hui Du fait de la d gradation des conditions conomiques et sociales de nos concitoyens il m apparaissait impor tant en m me temps que nous r actualisions notre politique du loge mentet de l habitat de pouvoir se r interroger aussi sur nos dispositifs d accompagnement social li au logement Nous allons adopter en mai prochain un nouveau r glement int rieur qui laissera une plus grande place aussi une action territorialis e Je pense notamment aux ques tions de maintien dans le logement L acc s c est plus difficile II s agi rait de territorialiser cela a
514. questionirelativeaureseaulprores sio nne ER nn nr en ent ti 148 4 Retour sur les enjeux de l accompagnement dans et vers le logement nn 149 S Retoursurfaccompagne AVDLetiles enjeux de SAVOIR POESIE EPP nn serrer se em nn 152 6 La place des usagers dans l accompagnement et le manque ressenti au quotidien en termes de formation le c ur de comp tences attendues au OUTdIUIAEeChNIQUES OUI IA ONE ES PR E nr ne en 153 7 La question de la formation par comp tences versus les modules transversaux dans le cadre du champ d intervention des politiques publiques 154 8 le programmeiexp rimentaldutechezso da DO mn mr nn nn nn tn 156 CRAN TES aVECIES auditionn s ne ne nee an nee ee en ere 157 Listes des auditionn s et des organisateurs in 162 TES OO ON A Sr 1 A A 163 Les enjeux de l accompagnement dans le cadre de l acc s au logement pour tous Sommaire th matique Chaque entr e th matique de l index est num rot e de 1 63 Chaque passage index dans le corps du texte est signal entre ces deux symboles gt Texte lt SOMMAIRE TH MATIQUE INDEX e Le lecteur peut ainsi parcourir le verbatim de mani re th matique en se rendant aux pages indiqu es Accompagnements de personnes en recherche de logement ou d h bergement Alternatives TOUV eS ee RE E ee en MR niet 115 118 120 122 123 Attentes desipersonnes ACCOM PANNES D res eeeere ere Aee Eees en ns een 115 116 117 119 120 122 Duicot dest
515. r L AORIF est d ailleurs tr s pr sente s agissant d accompagner les bailleurs sociaux dans toutes ces adaptations lesquelles touchent le mode de fonctionnement des organismes Ces derniers se dotent de fa on croissante de conseillers sociaux Cela tant ce jour les organismes consid rent que les r les de chacun doivent tre pr cis ment d finis L accompagnement social constitue un m tier en soi Je parle ici de l accompagnement social au sens strict savoir l accompagnement vers l autonomie l insertion Il est question d accompagnement social global lt d Les limites de la mission des bailleurs sociaux 49 Le bailleur a une vocation sociale une mission sociale laquelle rencontre toutefois une limite Nous r alisons donc tr s clairement une distinction entre la gestion sociale du bailleur et l accompagnement social lequel n cessite des partenariats une mise en r seau mon sens les bailleurs sociaux poss dent un r le de pr vention de rep rage d identification des m nages fragiles d accompagnement dans l ap propriation du logement dans l utilisation des fluides pour tenter de limiter les charges En revanche d s lors que la situation pr sente un cumul de difficult s et une n cessit d accompagnement social ren forc le bailleur social doit passer le relais Il doit pouvoir travailler en r seau et en partenariat Le terme partenariat implique des d marches vers d autres cultures profess
516. r dibilit J ai t frapp par le fait qu une rencontre qui s est mal pass e a mis fin parfois tr s rapidement une collaboration entre une organisation et la personne somm e de se d brouiller seule pour r soudre ses probl mes Pour que l interlocuteur soit cr dible il faut qu il assure une certaine continuit du lien et respecte les attentes vis vis de lui la premi re tant d tre pr sent Un dernier l ment qui ressort de cette table est celui de la distance professionnelle J ai entendu qu une bonne rencontre tait une rencon tre o l on y mettait du sien Cela ne veut pas dire devenir copains ou militants m me si cela peut tre une mani re de transformer la ren contre Cela veut dire que nous prenons au s rieux ce que la personne en face de nous a nous dire Cette conception est sans doute loign e du formalisme des rapports qui voudrait que le travailleur social soit d un c t l usager de l autre Cela implique galement une curiosit r ciproque entre ces deux esp ces entre le type qui a un parcours de rue incroyable ayant ventuellement travers le monde entier pour se retrouver dans une chambre d h tel et un technicien plein de bonne volont mais qui ne comprend pas ce type curieux en face de lui comme il n est pas forc ment compris de cette personne qui lui de mande des services 55 Ces diff rentes qualit s coute encouragement collaboration cr dibilit engageme
517. r els chan gements au niveau de notre fa on de travailler Les structures g ographiquement proches de la n tre viennent plus facilement nous rendre visite Par contre les changes avec les centres loign s ou ceux qui travaillent avec nous depuis longtemps restent classiques c est dire par mail ou par t l phone Ensuite on nous demande si ces nouvelles pratiques impliquent une nouvelle fa on d animer le r seau Je suis tra vailleur de terrain et je n ai pas le pouvoir d animation Cette question est plut t r serv e aux responsables et aux chefs d tablissement lt d 41 Ces nouvelles pratiques impliquent elles de nouveaux modes relationnels avec les pouvoirs publics C est certainement le cas Je crois que c est indispensable Nous acteurs sociaux travaillons dans un cadre juridique Je prends l exemple de notre structure On est une petite as sociation avec des moyens limit s aussi bien en termes financiers qu en effectifs On a besoin de l implication des pouvoirs publics dans ces nou veaux modes relationnels et d une prise en compte de leur part de ce que l on vit sur le terrain des besoins des usagers pour la cr ation d une Synergie permettant aux acteurs de trouver les moyens n cessaires Aussi cela permettra de faire voluer les conditions et les besoins des personnes accueillies lt d Compte t on de nouvelles attentes dans d autres r seaux du logement et de l h bergement Les jeunes filles que l o
518. r guli rement sans aucun probl me Ces visites ont commenc tre plus difficiles car une de leurs filles tait revenue vivre avec son mari et son b b Ils n taient pas certains que j accepte cela Le fait de refuser d accueillir domicile peut tre vu comme un sympt me sur lequel nous devons travailler Intervenant dans la salle II est vrai que certaines conditions rendent totalement impossible le travail dans un logement Il peut s agir de conditions mat rielles ou de la mani re d habiter dans ce logement Dans le cadre du soutien scolaire domicile il arrive que des interve nants nous pr viennent que le travail est rendu tr s difficile par les conditions Bernard Meile gt 30 L adh sion est un probl me pour les per sonnes ayant ou ayant eu des difficult s psychiatriques Cette adh sion est difficile concevoir et il est tr s fr quent de voir chez les personnes ayant des probl mes psychiques une forme d opposition Nous devons donc essayer de trouver des solutions pour franchir cette barri re de d fense qui n est parfois franchie par personne Dans ce cadre quelle est la place des usagers Quelle coute leur est apport e Laisse t on merger une analyse des situations par les usagers eux m mes II s agi 28 Vice pr sident d Advocacy France association dite d usagers en sant mentale orient e en grande partie vers les questions de logement 3 z Lu
519. r seau des associations ou des structures intervenant dans le d par tement de Seine Saint Denis aupr s de publics en difficult en mati re d h bergement de logement et d habitat ou le SIAO Insertion de Paris qui est un GSCMS groupement de coop ration sociale et m dico s0 ciale ont tr s t t pr figur un mod le type de gouvernance d un r seau associatif Cest ainsi que revient aux t tes de r seau la t che de garantir les SIAO contre la tentation de d rives en faisant rappel des valeurs dont elles sont porteuses v ritables bornes thiques Elles sont galement mises au d fi d une collaboration qui en d veloppant des actions inter r seaux largit leurs champs d action CCAS centre communal d action sociale En ce qui concerne quelques exp rimentations au sein d institutions en charge de la mise en uvre des poli tiques sociales li es au logement et l h bergement Des d cloisonnements institutionnels sont souhait s et pro mus exp rimentalement 1 Entre le sanitaire et le social La probl matique sant et tout particuli rement de la sant men tale au sein des CHRS et des maisons relais ne semble pas trait e de fa on satisfaisante Des exp rimentations tentent de relever le d fi Un chez soi d abord exp rimentation nationale est port conjointement par l h pital psychiatrique Maison Blanche et par l association Aurore avec la contribution d autres organism
520. r des positions diff rentes Les travailleurs sociaux ne doi vent pas tre dans un mal tre car sinon ils ne peuvent pas faire leur travail correctement lt d Intervenante dans la salle Je travaille au sein de la direction g n rale d une association l uvre Falret et ce qui me taraudait de puis ce matin tait presque l entr e du propos Ce qui m a int ress e c tait de venir voir comment l ensemble des acteurs publics avec les quels les politiques publiques d h bergement et de logement se construisent et par lesquels elles sont pilot es et avec qui nous les mettons en uvre au niveau des associations ce qu ils avaient en dire Sauf que du coup j ai d couvert que le propos tait qu est ce que nous pouvons en tirer nous les trois centres de formation pour pr parer les travailleurs sociaux Du coup qu est ce que les associa tions en tirent pour que leurs organisations leurs projets associatifs et leurs projets d tablissement continuent d tre formatifs et appre nants Donc il n y a pas que vous Nous sommes tous convoqu s y faire quelque chose J ai donc trouv que c tait un peu restrictif Je me suis dit que quelqu un allait dire que derri re les travailleurs sociaux il y a des associations pour beaucoup d entre eux Pas pour tous puisqu il y a ceux qui interviennent directement dans les collectivit s territoriales Par contre un travailleur social hors sol il faut m expliquer
521. r environnement 36 Le cadre de ces politiques s est par ailleurs progressivement ins titutionnalis structur autour de sch mas et de plans pluriannuels pi lot s par les pouvoirs publics L accueil des indigents des clochards jusqu alors assur la plupart du temps par des uvres priv es majoritairement financ es par la g n rosit publique a subi de profondes transformations qui ont permis l institution d un droit l h bergement et au logement opposable en 2007 L adoption de ce droit par le l gislateur suite la mobilisation des associations sur le canal Saint Martin l hiver 2006 2007 a radicale ment chang le cadre de l accompagnement l urgence pure r pondant une logique de mise l abri pour une ou quelques nuits seulement s est ajout e la notion d h bergement de stabilisation permettant aux personnes de retrouver progressivement une auto nomie de vie d envisager un projet de vie hors de la rue et d entrer dans une dynamique d insertion Les principes qui pr sident dor navant toute prise en charge sont la continuit de l h bergement l accueil inconditionnel et la non remise la rue des personnes La notion de dur e maximale de s jour dans les centres d h berge ment a galement t supprim e puisque la sortie durable de la rue est recherch e La collectivit parisienne a soutenu ces volutions et s est impliqu e avec les associations pour lutter contre la te
522. r l autre dans le dialogue Des nouvelles pratiques impliquent galement de nouveaux modes de relation avec les pouvoirs publics La cinqui me question pos e aux auditionn es tait la suivante Ces nouvelles pratiques impliquent elles de nouveaux modes de relation avec les pouvoirs publics Nous avons voqu l ambigu t la confron tation la question financi re Celui qui finance a le droit d valuer Ces confrontations semblent mener une double ambigu t abordons les engagements pris et assum s par les contraintes budg taires mais galement l intervention des b n voles au sein d associations Parfois des confrontations t lescopent ces deux situations Il convient de rappeler que cela est impos par le l gislateur r Z 2 a lt LLJ a i LLJ O 49 La sixi me question pos e tait la suivante Constatez vous dans d autres r seaux du logement et de l h bergement de nouvelles attentes Effectivement il semble important de d cloisonner se conna tre Le champ de l accueil de l h bergement de l insertion tait renferm sur lui m me Les structures taient parfois cach es ce jour encore lorsque des tablissements souhaitent s implanter sur des communes les habitants refusent Il tait donc question de fermer Il para t donc important d adapter nos outils l existant Peu peu certains acteurs nous demandent d adapter nos projets d
523. r le Logement rl Z 2 lt LLJ i LLJ O votre interrogation qui tendait comprendre la fa on de recr er ces liens mon sens la vraie question sous jacente demeure la suivante est ce au r seau f d ratif associatif de r aliser cela lt d Intervenant dans la salle Un constat a t il t fait s agissant du tra vail en partenariat depuis la mise en place du SIAO Si oui quel est il Claude Chevrier La question est int ressante Elle tend chercher comprendre ce que le SIAO a modifi Auparavant les centres d h ber gement recevaient des rapports sociaux manant de partout Des histoires tr s priv es d individus se trouvaient donc dans diff rents en droits En tant que directeur je recevais une cinquantaine de demandes par semaine ce jour cela est termin La confidentialit est respect e De ce point de vue la vie des usagers est prot g e davantage S agissant des structures l poque il n existait pas d accueil inconditionnel dans certains tablissements Au sein du centre d action sociale de la ville de Paris cela a apport une r elle r flexion laquelle a abouti sur un accueil inconditionnel Nous avons d cid de mettre fin aux commis sions d admission l poque nous admettions les personnes Le terme admettre a t remplac par l accueil La personne est accueillie Elle a besoin d tre mise l abri ce jour les pr
524. r re oit une proposition de logement il dispose d un d lai maximum de 10 jours pour accepter ou refuser l of fre de logement Lorsqu en revanche la demande de logement n a pas t accept e la d cision de refus est notifi e par crit au candidat Ce CCE T T PEE ES ER P E ERE E EE E E E ee E E E E Y dernier n a pas la possibilit de saisir une commission de m diation Si le demandeur n a pas re u d offre de logement au bout d un d lai plus ou moins long fix par chaque pr fet il peut saisir gratuitement une commission de m diation pour faire valoir son droit un logement Renouvellement de la demande Les demandes de logement qui ne sont pas encore satisfaites doivent tre renouvel es tous les ans Ce renouvellement peut se faire aupr s d un service d enregistrement ventuellement celui qui a proc d la cr ation de la demande ou sur un site d di Deux mois avant la date anniversaire de la date du d p t de la demande le gestionnaire local du syst me national d enregistrement distinct du service qui a r cep tionn la demande notifie au candidat que le d lai va expirer et qu il doit la renouveler Les demandes non renouvel es sont automatique ment annul es un mois apr s la date anniversaire Le candidat qui sou haite toutefois obtenir un logement social devra alors recommencer toute la proc dure pour enregistrer sa demande de logement et obtenir nouveau un num ro d enregistrement l ancien
525. ration et l valuation des d cisions de l ensemble des services de l tat et l information des acteurs socio conomiques la DRIHL dispose d un service Observatoires tudes et valuations Il re cueille les informations manant tant des services de la DRIHL des uni t s territoriales que d un r seau de partenaires qu il anime mme nn nn nn T Sn nn nn nn nn nn nn T T Cette volution marque la maturit de l volution sectorielle de l urgence sociale qui int gre d sormais des droits DAHO principe de continuit et h bergement inconditionnel un cadre normatif indicatif r f rentiel AHI et un dispositif de r gulation SIAO Elle marque galement la cr ation d un v ritable accompagnement social au loge ment qui s articule avec celui d di l h bergement dans une volont d accession pour tous l habitat Le paradigme du logement d abord notamment d clin dans le dispositif de l AVDL est l une des cons quences de cette nouvelle approche qui fonde une politique du logement d finitivement sociale Le logement d abord est n dans les ann es 1990 aux Etats Unis sous le nom de Housing First l initiative du psychiatre Sam Tsemberis intervenant New York aupr s de sans abri et pr sentant des patho logies mentales lourdes Constatant que les aides apport es en mati re d h bergement que rev taient une approche d accompagnement pas pas et multipliaient les tapes dans l
526. re chelle Par ailleurs une grande partie des acteurs eux m mes ont des chelons qui ne sont pas terri torialis s de la m me mani re que les fronti res d partementales ou communales La plupart des bailleurs disposent d chelles largement sup rieures cela Cela est un autre point Enfin le territoire constitue une forme de soutien et de prise en compte au plus pr s des usagers mais galement parfois une forme de protectionnisme l gitime ou non Est il normal que telle ou telle ville favoris e du 92 refuse les per sonnes venant d ailleurs Est ce normal que telle ou telle commune d favoris e du 93 pr f re traiter la pauvret sur son territoire plut t que d accueillir celle des autres gt 41 La question du territoire ne peut pas se trancher de mani re extr mement univoque m me si cer taines de nos organisations sont calqu es sur les fronti res de finance ment Le SIAO insertion de Paris poss de par exemple des structures fi nanc es par Paris sur d autres territoires Essonne Seine Saint Denis 4 Martine Th audi re Je rejoins les deux points de vue exprim s En r alit cela d pend du champ dans lequel on se situe l chelon de la repr sentation politique et des n gociations on se situe souvent l chelon r gional ce jour l accompagnement social global pour des personnes dans le logement ou dans l h bergement me semble le point le plus important Sur ce sujet nous dev
527. re avec le secours ventuel de partenaires ext rieurs de r aliser un accompagnement global L accompagnement doit tre r guli rement adapt l volution de la situation du m nage PU DALO suivi Un accompagnement qui s tendrait sur une dur e sup rieure 9 mois doit obtenir apr s r examen par le diagnosti queur une autorisation de prolongation de la part de ce dernier Les UT ou DDCS suivront avec pr cision l volution des diagnostics et accompagnements en Cours Chacune de ces phases est pr cis e dans le R f rentiel AVDL r dig conjointement par la DHUP et la DGCS Qui peut le demander Le principe est que toutes les parties prenantes au relogement des m nages PU DALO puissent demander un AVDL sans intervention pr a lable des services de l Etat Peuvent donc demander un AVDL Les commissions de m diation comme la loi le pr voit pour cette seule institution la demande d AVDL d denchera automatiquement l accom pagnement sans avoir recueillir l accord pr alable du diagnostiqueur Les services de l tat charg s du relogement et ou de la gestion du contingent pr fectoral Les instances locales du PDALPD La commission sp cialis e de coordination des actions de pr vention des expulsions locatives CCAPEX Les structures d h bergement Les collecteurs du 1 en tant que r servataires charg s de reloger des m nages DALO sur 25 de leurs attrib
528. re d accompagner efficacement Ces diffi cult s rencontr es par les travailleurs sociaux ou li es leurs percep tions ont des effets sur l attractivit des professions du travail social dont un des indicateurs est la faible pr sence d hommes en leur sein et la chute du nombre de candidatures l entr e en formation En ce qui concerne la formation Le dispositif de formation Les centres de formation disposent depuis la r forme des dipl mes qui a t initi e par celle du Dipl me d Etat d Assistant de Service Social DEASS en 2004 puis du Dipl me d Etat d Educateur Sp cialis DEES en 2007 de r f rentiels de formation labor s partir des activit s des professionnels Ces activit s ont donn lieu au recense ment des comp tences n cessaires leur production Regroup es ces comp tences ont t d clin es en quatre domaines de comp tences qui exigent l acquisition de connaissances de m thodologies et de positionnements Les tablissements de formation recourent des intervenants aux profils divers cadres p dagogiques qui se situent la fois sur le champ th orique et sur le champ professionnel universitaires qui ont en charge plus particuli rement les enseigne ments acad miques et formateurs praticiens se concentrant alors sur les m thodologies d intervention en travail social et sur les questions de positionnement Des exp riences ont actuellement cours quant au deuxi m
529. rection des associations parce que les personnes accueillies ont souvent constat un cart de langage entre les salari s et la direction Dans les centres les personnes accueillies sont repr sent es par des d l gu s dont la voix n est pas toujours entendue ce qu ils expriment est peu appliqu R cemment j ai eu l occasion de rencontrer la ministre lors de l inauguration de l espace solidarit d Emma s Nous avons voulu interviewer la ministre dans le cadre du blog mais elle a dit qu il fallait prendre un rendez vous ce que nous avons fait et nous attendons tou jours Il faut aussi reconna tre ce qui est positif pour la premi re fois les personnes accueillies s expriment librement dans l laboration des politiques li es au logement et l h bergement On n a pas honte de s exprimer devant un responsable chose qui n tait pas facile il y a quelques ann es 2 Dans le plan quinquennal du gouvernement parmi les cinq principes qui taient inscrits l un a beaucoup attir l at tention des personnes accueillies c est la non stigmatisation des sans abri Cest tr s positif parce qu avant une personne sans abri tait consid r e comme une personne inutile dans la soci t C est une avan c e mais il faut peut tre aller plus loin Il faut que les travailleurs so ciaux jouent r ellement leur r le dans l accompagnement Dans la plupart des centres je remarque des conflits entre les salari s et les perso
530. rencontrant les jeunes reprennent confiance en leurs capacit s faire aboutir un projet de logement pour lequel la plupart avaient baiss les bras Des dossiers ont souvent t envoy s sans de r els retours Beaucoup de courriers ont t envoy s aux maires aux lus et aux pr fets Ces d marchent leur paraissent impersonnelles car restent sans r ponse M me si la r alit du logement en le de France para t vidente cela peut sembler compliqu quand sa propre histoire est concern e Dans le cadre de l AVDL il s agit bien uniquement des personnes dont le caract re prioritaire et urgent est reconnu Cela veut dire qu l y a eu un logement insalubre une maladie ou toutes autres choses qui justifient l urgence de leur relogement On remarque l im portance d avoir une interface humaine Comme on rencontre la pr fecture deux fois par mois cela cr e une sorte de m diation On peut directement parler d eux mettre des mots sur leurs situations Cela ne se diffuse pas dans l anonymat lt Si l on a d velopp une esp ce de technicit sur le remplissage de dossiers la mise jour l identification des choses importantes on s aper oit qu il reste privil gier le fait d avoir une vision plus globale de la personne Pour lever les freins l acc s un logement on passe bien videmment par d autres ques tions comme le travail ou la sant On est titre d exemple amen faire reconna tre des person
531. rends un dernier exemple Les places sont si ch res qu une pens e unique se d veloppe Lorsqu une place est libre il convient de la saisir En r alit il faut prendre le temps de converser zZ a 5 lt LLJ A avec les individus quant leur propre situation J ai vu des demandeurs d h bergement renoncer Je fais allusion une jeune femme maghr bine h berg e chez ses parents Elle avait faut Le p re souhaitait qu elle quitte le logement familial Elle a donc r alis une demande d h bergement Un diagnostic fin a finalement t pos La jeune femme a alors r alis qu en int grant un h bergement elle perdrait contact avec sa m re laquelle pourrait garder l enfant et lui permettre alors de terminer une formation qualifiante partir de ces l ments comment le travailleur social doit il se d finir Doit il s enthousiasmer d s lors qu une place est disponible Doit on au contraire introduire dans les discussions avec l usager la possibilit de se r tracter en raison d un choix vers l emploi Ce dernier point est fondamental Or ce jour je ne suis pas certaine que ce temps de diagnostic soit suffisamment pris en compte Les situations sont dynamiques et volutives 3 Comment qualifieriez vous les volutions des politiques sociales en mati re de logement et d h bergement auxquelles vous avez former vos tudiants en formation initiale ou les salari s en for
532. res Cela est une r alit Bravo Intervenant dans la salle Je souhaite revenir au c ur du sujet J ai entendu parler de sp cialisation dans la formation On pose la polyva lence du dipl me Je crois qu il est impossible de penser ce jour que le dipl me est polyvalent si l on ne d die pas une part importante de la formation aux politiques sociales de logement et d h bergement En coutant les tudiants on comprend pourtant que cette partie de la formation n est que survol e Les poids lourds de la formation restent finalement la protection de l enfance et le handicap Aujourd hui les politiques sociales d h bergement et de logement constituent un poids 79 Dipl me d Etat d Ing nierie Sociale rl lt LI lourd qu il est impossible d viter Monsieur vous affirmez qu il est impossible de tout traiter Si l on traite le handicap ou la protection de l enfance cela revient rester au sein d une sp cialisation Il existe d autres domaines lt d Nabil Neffati Je pr cise que dans un m moire de fin d tudes l tudiant ne peut traiter tous les champs de l ducation sp cialis e Intervenante dans la salle Par d finition dans ducation sp cialis e il est bien question d ducation sp ciale II ne s agit pas d tre bon en tout Les ducateurs sp cialis s ne peuvent pas tout savoir Pour avoir pass mon dipl me il y a quelque temps d j
533. rfaitement bien dans son appartement mais que nous avons d lutter contre son psychiatre car son d m nagement lui faisait changer de CMP Nous arrivons sortir trois ou quatre per sonnes par an des maisons relais Je crois que nous devons laisser ces personnes la possibilit d essayer autre chose Nous sommes l avec des filets de s curit pour qu ils puissent se lancer Cela durera trois mois ou toute une vie mais nous pouvons leur laisser la possibilit de se montrer autrement Les bailleurs qui tudient un dossier ne connaissent pas la nature des probl mes d une personne et s en moquent Ils veulent simplement savoir comment nous allons accompagner les personnes devenir locataires Nous nous apercevons que Nadine et Fr d ric ne posent aucun probl me lt d Intervenant dans la salle Qu avez vous pens de l accompagne ment qui vous a t propos En tant que collectif d usagers cette proposition vous a t elle convenu ou souhaitez vous mettre une critique cette forme d accompagnement Bernard Meile gt 42 Notre population de personnes accompa gn es est extr mement faible Les moyens ne sont pas infinis et les choses ne se mettent pas en place d un seul coup Une sorte de b n ficiaires savent instrumentaliser les syst mes en place plus que les au tres Vous en faites vous m me la remarque Comment faire pour que le syst me s oriente vers ceux pour qui les r sultats seront les plus constructif
534. rgement et de stabilissation 78 DRIHE Les sites qualifiants participent eux m mes de r seaux et de parte nariats Ils peuvent inviter leurs stagiaires au sein de ces r seaux Si les tudiants ne peuvent plus avoir acc s certaines associations im pliqu es dans les politiques sociales li es au logement et l h ber gement du fait de la gratification les collectivit s locales par le biais de leur accompagnement d usagers de telles associations et de leur participation des r seaux communs les le leur ouvrent indirecte ment Les tudiants y feront ainsi l exp rience de l articulation trans versale des diverses politiques sociales Le partage en centre de formation des exp riences de stage optimisera ces exp riences parti culi res et sensibilisera les tudiants aux notions de r seau et de par tenariat Ces r seaux sont galement porteurs d exp riences innovantes Cette mise en situation pratique des futurs professionnels accompagne un enseignement th orique qui vise promouvoir le tra vail partenarial et en r seau et combattre l isolement en travail social Il s agit de faire acqu rir aux tudiants une technicit ma tris e qui n ait pas pour corolaire la toute puissance dans la relation l usager qu un face face asym trique peut induire La r forme des dipl mes d Etat en travail social a pour ambition entre autres d actualiser cette notion d alternance int grative Elle a uvr au ra
535. ri dans des d p ts de mendicit une dizaine de sans abri a connu une mort par hypothermie pendant l hiver 1992 1993 C est pour r pondre cette urgence qui a fait scandale que le Samu social de Paris SSP a ainsi ouvert le 22 novembre 1993 pour tre p rennis dans un statut officiel le 19 d cembre 1994 en inaugurant ainsi la cr ation d un nouveau secteur du travail social l urgence sociale Ce secteur conna t depuis 1984 un d veloppement qui bat au rythme des saisons et notamment du grand froid dans le cadre des plans hivernaux La cr ation du RMI en 1988 a permis de croire en l inutilit de ces derniers Les circulaires annuelles voquaient d ailleurs la volont de s loigner d une logique saisonni re au profit d un politique annuelle Toutefois la masse financi re consacr e ces plans a t progressivement r serv e aux SDF qui ont toujours davantage fait NI 5 le el ss Z Q w JU lt s LLJ Z LI ss Sz e gt ma Li ss pe ea ss La LL SE l objet de plans hivernaux alors que le reste de la population b n ficiait davantage de politiques p rennes RMI droit au logement Couverture Maladie Universelle etc L accueil et l h bergement d urgence des sans abri sont donc devenus les composantes pr dominantes de ces plans hiver jusqu aujourd hui Ainsi l urgence sociale annonce un fonctionnement toute l ann
536. riat formalis voire contraint Il leur faut transmettre des informations des commissions dont ils ne connaissent pas toujours la composition et pour lesquelles la notion de secret partag n est pas facile appr hender La question de la confiance en des interlocuteurs inconnus se pose L espace attribu une valuation de la situation est lui aussi limit par des formulaires pr pens s un certain nombre d admissions chouent par manque d l ments de compr hension de la situation non pas administrative mais sociale des personnes 2 La d multiplication des dispositifs oblige repenser l accompagnement Le travailleur social doit la fois ma triser techniquement un dispositif qui constitue une r ponse possible un besoin et pouvoir solliciter un autre dispositif inscrit dans une autre politique sociale et mise en uvre par une toute autre institution Il faut qu il puisse jongler entre et avec ces politiques penser h bergement protection de l enfance et inser tion professionnelle politiques et dispositifs li s faire en sorte que sa pratique fasse fi du cloisonnement des politiques sociales l AVDL bouscule une culture professionnelle dont les pratiques se concentraient sur un accompagnement pris dans des espaces collectifs Il leur faut c toyer et se confronter des cultures professionnelles diverses L AVDL a comme effet inattendu de cr er de la polyvalence et du d cloisonnement les travai
537. risation de la relation bailleur ou logeur locataire ou occupant I I I z CENTS i ir l acc s prioritai i Z i 6 Garantir l acc s prioritaire au logement social des A Accueil de Nuit Joly ae L A 1 personnes sans abri ou mal log es l I I D i 1 Chenevier Cr teil I I i La r alisation d une tude sur le frein l acc s au logement i lt I I CCAS Joinville I I I l I je z I a i La pleine mobilisation du contingent pr fectoral et celui du 1 Fort de Nogent I I I I ES La mobilisation du contingent propre des collectivit s locales et des i g i I I bailleurs sociaux LS D E ee A ER E MERE CITE S a A 2 Mieux adapter le dispositif d h bergement aux besoins des personnes et l orienter logement d abord Le principe du logement d abord est introduit par la cr ation de deux nouveaux outils les Services Int gr s d Accueil et d orientation SIAO et le d veloppement de mesures d Accompagnement Vers et Dans le La mise en uvre d une organisation et une programmation territo Logement AVDL riales dans le cadre des PDAHI Mise en uvre op rationnelle de la refondation L harmonisation des prestations et des co ts dans les structures Tr s rapidement la circulaire du 9 d cembre 2009 relative la planifi cation territoriale de l offre d accueil d h bergement et d insertion des personnes sans domicile en liaison avec la politiqu
538. rmation et de mettre au travail le sens que rev t l insertion aujourd hui Ceci passerait galement par l largissement du champ d intervention du travailleur social et de ses partenaires bailleurs publics bailleurs priv s m decins des quartiers CCASS etc Il s agit d une acculturation qui exige de chaque acteur le d veloppement de nouvelles postures de travail Cette acculturation implique aussi un changement de regard et de place des usagers initi s par la loi du 2 janvier 2002 La premi re audition concerne la posture des cadres interm diaires acteurs de ce dispositif Ils sont la fois moteurs et artisans de ces transformations mais galement pris dans une double logique D une part on rencontre le souci de l quilibre conomique Ce der nier suppose la prise de risque notamment concernant les impay s de la redevance ou des participations aux frais de l h bergement l usager devient partenaire de l accompagnement un ayant droit D autre part les cadres voient le glissement de la DGF vers la contrac tualisation avec les autorit s de tarification et de la tutelle Dans cette interface le cadre assure plusieurs r les Il est la fois charg du contr le de cette grande responsabilisation individuelle qui incombe ses quipes mais aussi d un r le politique dans sa relation avec l tat les lus les mairies les bailleurs et un r le de rationalisation budg taire anim e par le principe de la mu
539. roche du Val Fourr La fronti re administrative c est une chose mais quand on a 12 000 logements sociaux sa porte nous estimions que cela tait suffisant et nous raisonnions en termes d intercommu nalit Apr s la loi SRU est venue de fa on mon avis tr s positive et la ville est pass e de 7 de logements sociaux 26 en quelques ann es 28 II y a eu un effort consid rable de construction qui a t fait et qui continue tre fait sur le Mantois qui va peut tre s arr ter car l tat n est pas toujours au rendez vous en termes notam ment d infrastructures de d veloppement conomique Amener des gens sur un territoire d j d favoris avec un taux d activit faible n est pas simple Nous pouvons tre un territoire qui donne l exemple en termes de construction de logement social mais condition que cela ne soit pas pour faire vivre une gal re aux nouveaux habitants et ceux qui sont d j ici lt 53 C est la responsabilit des lus J ai voulu pendant six ans donner un gros effort de construction pour montrer que la communaut d agglom ration est celle qui a le plus donn au niveau du territoire d partemental et beaucoup au niveau du territoire r gional Moyennant quoi il faut que chacun soit au rendez vous de ces responsabilit s car en voyant les conditions dans lesquelles nos concitoyens prennent le train 13 000 personnes tous les matins Mantes la Jolie pour se
540. rop enne install es dans des cam pements ou des bidonvilles et des migrants extra europ ens notamment afghans ou rythr ens Il convient galement de tenir compte des besoins d h bergement des femmes victimes de violence des couples et des femmes seules la rue des jeunes en errance pour lesquels il existe encore trop peu de structures adapt es lt d Une volution des politiques sociales en mati re d h bergement est r solument tourn e vers l insertion et l acc s au logement La complexit des situations d exclusion que je viens de d crire fait de la lutte contre l exclusion un l ment central du d bat public qui appelle la mobilisation de l Etat et des collectivit s locales qui doivent veiller ce que personne ne soit exclu du fonctionnement de notre soci t ou contraint de dormir la rue La mise en uvre du droit l h bergement et au logement 42 Pour poursuivre cet objectif les politiques publiques en mati re d h bergement ont consid rablement volu depuis les ann es 90 im pliquant des changements profonds dans la mani re d accompagner En effet les actions d di es la prise en charge des personnes en diffi cult s diff rent aujourd hui des politiques d assistance traditionnelles encore pratiqu es il y a une vingtaine d ann es en inscrivant davantage les b n ficiaires de ces politiques dans une perspective citoyenne et en mobilisant les ressources des usagers et de leu
541. rs des centres de formation de nouvelles fa ons de travailler Les nouvelles pratiques impliquent elles de nouveaux modes relationnels avec les sites qualifiants ssss11ssssss1sssss1tssssssstsssssrsotesssonessnsseoressnerenee 102 Echanges ave Cl s a HUITIONN S re A nn er tint en E es Dons 210 103 Synth sede lRitroisi me auditions nn nana RAN TTO titres nes Re tree re 112 Les enjeux de l accompagnement dans le cadre de l acc s au logement pour tous Les enjeux de l accompagnement dans le cadre de l acc s au logement pour tous TABLE DES MATI RES DE LA PARTIE 2 Table des mati res de la partie 2 Quatri me audition 11 Avril 2013 Les points de vue des usagers n noososs1ssses1s1sssssstrsssssstesssettsresssoressseetesssettstenseetessnssentesseettnenssenrsnsnssee 115 TRICOT Re 115 ChaANTES AVECIES AUTONET ET SR re 120 Synth se dela quatreme audition Re E E nn aae A EA ESTASE nee Re A ns 124 Cinqui me audition 15 Avril 2013 les points de vue des pouvoirs publics 00ssssssssssssrssssrssstsrsssersssrstssersseerssssersseeruseserssenessnternsnnssenrsssst 126 1 Comment qualifieriez vous les volutions des politiques sociales en mati re de logement et d h bergement Comment ces dispositifs peuvent ils tre mobilis s par les lus afin de favoriser avec les travailleurs sociaux l acc s au logement des plus d munis Est ce que ces volutions ont modifi vos attentes e
542. rs prioritaires D sengorger les struc tures d h bergement d urgence en apportant des r ponses structurelles aux demandeurs d asile Am liorer le dispositif de relogement par l Etat pour les m nages reconnus prioritaires au titre du DALO Aussi le rapport revient sur l engagement du gouvernement d en fini avec la gestion saisonni re du dispositif d h bergement d urgence La fin de la gestion au thermom tre de l h bergement d urgence devait reposer sur 3 leviers sont mobilis s Am liorer la fluidit de l h bergement vers le logement Mobiliser plus syst matiquement l offre de logement accompagn R duire autant que possible le recours l h bergement L ouverture des capacit s exceptionnelles de mise l abri ne doit se r aliser quand c est utile et ind pendamment de la saison selon 3 situations Les conditions socio conomiques des personnes les plus d munies Les ventuels sinistres ou d faillances d op rateurs Les migrations cons cutives aux crises internationales N anmoins le rapport affirme que pour le moment la sortie de la gestion au thermom tre reste n anmoins un objectif plus qu une r alit concr te ce jour En effet la pression de la demande sur les structures d h bergement d urgence et la trop faible pr visibilit des moyens ne permettent pas de structurer des r ponses de long terme p 44 Sur la base des constats de la Conf rence nationale contre la pauvret
543. rsssssssressseees 57 2 Quels mod les sont les mod les d accompagnement social De quelle volution parle t on Pensez vous quelloffrede formation doit tre MORE ren en en mere ne in 58 3 Fautilmodmerles formations des turs DrOTESSIONNEI PE ra en ee anne ne 61 4 Dans la mobilisation de vos quipes faut il revisiter la formation initiale et encourager les groupes d change des pratiques professionnelles Dans l hypoth se o pris dans des logiques institutionnelles et dans un brouillard de repr sentations l usager aurait modifi ses attentes alors selon vous quoi aspire t il aujourd hui sss ssssssssersssssseeesssetessesssetesssetseeesssoresssssseesssreteresssteeesssseseessseee 62 5 Pour une approche nouvelle de l AVDL Quel sens donne t on l AVDL Quel est l enjeu des baux glissants sss ssssssssssrsssssrssssrsssssrssesrsssrsrsserssserss 64 Echanges AVEC les auditione en A A A A AA A A A AA 67 Synthese delapremiere auditi OME aa n A A a N E A N 72 Deuxi me audition 4 F vrier 2013 Les points de vue des t tes de r seaux 000sss1ssss1s1tssssstsssssssttssstststsssssetssssseetrssseetotesseoeesssasentsssseete 74 1 Quelle volution des politiques sociales pour quels impacts sur le contexte actuel 2 75 2 Comment qualifiez vous les volutions des politiques sociales dans lesquelles votre r seau se positionne ssss ssssssssssssssts1ssssssssssssssressssstsrersserrsssss 78 3 Quelles sont les
544. rtion AHI depuis 1992 et la cr ation du concept de l urgence sociale ont rendu n cessaire l volution la r forme et la mise en synergie des politiques du logement et de l h bergement Ces processus ont pour objectif la mise en place d un service public du logement et de l h bergement efficace Elles se proposent de garantir une galit de traitement des personnes dans une logique de d veloppement et d quilibre territorial La politique du logement d abord en constitue un pilier Elle s oppose l effet escalier des diff rentes tapes qui font passer l usager du Centre d H bergement d Urgence CHU au Centre d H bergement et de R insertion Sociale CHRS puis un logement banalis Cette politique substitue la dimension habitat celle de logement l usager y est positionn comme citoyen int gration par exemple d usagers dans un comit d valuation des Services Int gr s d Accueil et d Orientation SIAO constitution de conseils de la vie sociale etc et les pratiques des travailleurs sociaux y sont rationalis es Les volutions de ces politiques s appuient d s lors sur de nou velles modalit s 1 D habitat qui soient des alternatives aux centres d h bergement et donc aux diff rentes tapes requises pour l obtention d un loge ment de droit commun Ont t mis en lumi re et exp rimen t es de nouvelles pratiques a Autour du logement d abord Un logement d insertio
545. ruire reconstruire r habiliter mais aussi h berger pour faire face une p nurie qui perdure encore aujourd hui Ce d fi collectif a t relev dans le cadre de la fondation et du d ve loppement d une v ritable politique du logement en France D s les d buts de la crise dans les ann es 1970 le travail social a t mobilis pour pr parer ceux qui ne pouvaient pas imm diatement assumer un habitat de droit dans le cadre d fini par les obligations du bail locatif Progressivement ce sont deux champs sociaux qui ont t constitu s dont les fronti res taient d finies par des politiques des r f rences juridiques des modes d acc s puis des accompagnements sp cifiques R cemment la logique d accompagnement s est tendue au logement qui b n ficie lui aussi de dispositifs facilitant l acc s aux plus d munis L encore le travail social est sollicit pour tenter de d passer une approche qui repose historiquement sur une dichotomie entre le logement et l h bergement C est ainsi que la politique du logement en France est amen e aujourd hui d passer les seuls enjeux de la gestion du b ti pour int grer la logique de l accompagnement r serv jusqu alors l h bergement social De son c t le travail social est sollicit pour d passer l horizon de l h bergement et tendre ses modalit s d accompagnement l acc s au dispositif du logement Le m ritant a ainsi c d la place au s
546. rvention en particulier chez les travailleurs sociaux visant ainsi une meilleure rationalisation des moyens ainsi qu une simplification des d marches 48 Si la question du logement et de l h bergement est au centre de nos d bats pour les tudiants chacune de ces politiques peut pr tendre une audience particuli re lt d B 45 II s agit donc pour les formateurs au del d une rigoureuse accumulation de connais sances d aider de futurs professionnels comprendre les grandes orien tations des politiques sociales et leurs traductions institutionnelles Dans un souci de loyaut aux professions auxquelles ils forment et dont ils sont issus ils interrogent galement la place laiss e aux travailleurs sociaux dans ce d dale de dispositifs qui se doivent d tre toujours plus op rationnels lt 10 Ils sont parall lement la n cessaire r interrogation des contenus p dagogiques pris dans des enjeux de reconfiguration de l appareil de formation via la cr ation de hautes coles professionnelles d action sociale et de sant B gt 9 Cette reconfiguration prend appui entre autres sur l introduction du syst me europ en de transfert de cr dits via la mise en ECTS de la validation des modules de formation Ainsi c est l approche modulaire qui in fine l gitimera l approche transversale des domaines de comp tences tant au niveau th orique que pratique lt Ce moment ne semble donc pas le plus propice aux
547. rvices sociaux de la mairie ou l h pital ils n en feront rien lls n y vont pas car ils ont perdu tous les rep res leur donnant le ressort pour cela Notre entreprise a int gr des travailleurs sociaux qui ne sont pas charg s de recouvrer les impay s car sauf exception nous consid rons l impay comme un sympt me lt Il est tout autant un sympt me que les agissements du locataire qui jetterait un pot de fleurs sur la t te de la gardienne Nos travailleurs sociaux ne sont pas en concurrence avec les travailleurs sociaux du milieu urbain des villes des entreprises et des conseils g n raux Ils sont l pour mettre en relation pour accompagner et faire venir les autres travailleurs sociaux l o ils ne sont pas dans les loge ments Nous avons arr t de convoquer les gens car nous nous sommes aper us que cela ne fonctionnait pas Nous invitons certaines personnes venir au si ge social de la soci t S ils ne viennent pas nos travailleurs sociaux vont chez eux huit heures du matin sans rendez vous Certains locataires ont parfois du mal ouvrir leur porte mais ils finissent par nous laisser entrer et c est dans ces cas que nous d couvrons les situa tions les plus critiques Il nous revient donc la t che d aller vers eux et de susciter la r action Cela explique pourquoi nous nous rendons chez eux huit heures du matin heure laquelle nous sommes certains de les rencontrer Nous esp rons que personne ne se s
548. s laborer des m thodes effi caces et innovantes pour lutter contre la pauvret Ces orientations sont maintenant tourn es vers des modalit s de r ponses proches du droit commun la cr ation de structures d h bergement est privil gi l acc s un logement accompagn L accom pagnement vers et dans le logement devient une forme de travail social part enti re qu il convient d articuler avec d autres modalit s ou lieux d intervention en structures en centre communal d action sociale CCAS etc Le travailleur social intervient dans l accompagnement vers et dans le logement avec une forme d expertise et en compl men tarit d autres intervenants sociaux Enfin la Loi sur le Droit Au Logement Opposable du 5 mars 2007 DALO transforme la d marche du travail social en faisant de l acc s au logement non plus l aboutissement d un parcours social mais une obligation l gale dont la mise en uvre est garantie par l Etat et partir de laquelle l accompagnement social pourra se construire Ces orientations ont de fait modifi profond ment les r ponses apporter et la place des professionnels dans l accompagnement des familles C est dans ce contexte que la question de la professionnalisa tion des travailleurs sociaux a t mise en question en le de France selon les questionnements suivants comment pr senter aux travailleurs sociaux le paysage institutionnel et le r le de l Etat des collectivit
549. s Comment les personnes qui ont fait l objet de maltraitance pourront elles retrouver un environnement qui leur permette de se reconstruire Or la reconstruction touche les strat gies mises en place dans la p riode voisine de la maltraitance Ces derni res sont difficiles reconna tre et analyser Je pense que nous n avons pas encore trouv de pierre philosophale permettant l adh sion de tous Nous recherchons cette finalit par une spirale vertueuse que nous essayons de donner au syst me de logements et d aides sociales Nous nous am liorerons petit petit Cette question m rite d tre d velopp e lt d Maryse Chaix Je travaille la Direction G n rale de la Coh sion Sociale DGCS Beaucoup de choses ont t dites sur le r le que joue le management en tant qu organisation apprenante Le r le de l en cadrement est primordial pour que nous analysions les dysfonction nements ou pour que nous accompagnions les personnes Je crois qu il est important de distinguer ce qui revient l encadrement et au projet d tablissement Nous avons pu voir de profondes diff rences entre les r gions ou les bailleurs Je pense que la formation initiale ne peut pas couvrir dans le d tail tous les sujets de l action sociale Seuls un fort projet d tablissement et des formations d adaptation l emploi pour ront remplir ce r le Je souhaiterais que nous analysions davantage dans la suite des travaux les offres de stage le
550. s quipements et services n cessaires leurs besoins caract ristiques du logement actuel et parcours d acc s au logement du requ rant etc La commission de m diation rend sa d cision dans un d lai de 3 ou 6 mois selon les d partements compter de la date de l accus de r ception et la notifie au demandeur en pr cisant les motifs d attribution ou de refus En le de France les commissions de m diation disposent jusqu au 31 d cembre 2014 de 6 mois pour rendre leur d cision Le requ rant peut contester la d cision de la commission de m diation par un recours gracieux dans un d lai de deux mois compter de sa notification Elle lui indique qu en cas de refus d une proposition de logement adapt e ses besoins et capacit s il pourra perdre le b n fice de la d cision le reconnaissant prioritaire et devant tre log en urgence Elle transmet au Pr fet la liste des requ rants reconnus prioritaires et devant tre relog s en urgence Il revient ce dernier de fixer les caract ristiques que doit avoir le logement compter de la d cision de la commission de m diation le pr fet dispose d un d lai de 3 ou 6 mois selon les d partements pour faire des propositions de logement adapt es aux besoins et capacit s du deman deur Pass ce d lai le demandeur qui n a pas re u de proposition adap t e peut exercer un recours devant le tribunal administratif Recours devant le tribunal administr
551. s Foyers de Travailleurs Migrants FTM et les Foyers de Jeunes Travailleurs FT et les transformer en r sidences sociales avec possibilit de centrer leur projet social sur l accueil des populations jeunes ou issues de l immigration tout en respectant une mixit sociale des publics En 2012 une tude de la D l gation Inter minist rielle l H bergement et l Acc s au Logement DIAHL la page 48 recensait 220 000 places relevant du logement accompagn dont 80 000 90 0000 en r sidences sociales 45 000 en FTM transfor m s en r sidences sociales et 60 000 places en FTM non transform s 25 000 en FJT transform s en r sidence sociales et 20 000 en FJT non transform s En dehors des dispositifs qui offrent des places il existe aussi des dispositifs qui facilitent l acc s au logement de droit commun en facilitant et s curisant la gestion locative priv e Le m me rapport value ces logements relevant d une gestion locative adapt e et d interm diation locative 45 000 La Gestion Locative Adapt e GLA La GLA consiste en une activit de gestion de logements rapproch e et attentive comportant un suivi individualis ventuellement un accueil et une animation au quotidien et le cas ch ant une m diation avec l environnement vis vis des occupants L objectif est la pr ven tion des difficult s de l occupant et la s curisation de la relation bail leur locataire terme l o
552. s appr tent le faire Ils se retrouvent dans une situation pire encore que celle d crite pr c demment Non seulement on retrouve 200 l ves par amphith tre Mais par ailleurs ils se trouvent dans diff rentes coles branch es en m me temps avec un professeur dispensant son cours en visioconf rence Cela maximise le co t et touche un grand nombre d tudiants d une traite dans le but de consti tuer par apr s des petits groupes Ainsi les petits groupes se paient parfois tr s cher Tout l heure vous affirmiez que les cours survolaient le sujet et que vous discerniez finalement la r alit lors des stages Ce survol est il conforme la r alit auquel cas il s agit d une premi re couche d initiation Le survol est il compl tement id al dans sa pr sentation des faits et des principes la r alit tant totalement autre Je souhaite en fait mesurer l cart entre ce qui est pr sent en formation et le choc du r el lt d Intervenant dans la salle 48 Je pense que la formation est comparable l apprentissage de la conduite On nous donne les grandes r gles On survole beaucoup de choses parce que cela est n cessaire et que nous n avons pas encore de terrain de pr dilection D s lors que l on arrive sur le terrain on a besoin de faire appel aux apprentissages Une confrontation avec la r alit de terrain semble alors n cessaire Elle est parfois surprenante Lorsque l on m rit dans sa professionn
553. s crit res d attribution de logements ou d offres sur d autres territoires que celui de leur domiciliation qui pourraient leur convenir 7 elles sont de provenances culturelles multiples n cessitant une appr hension de leurs modes d habiter tant pour l attribution d un logement que pour leur accompagnement Si elles ne sont pas confront es une fin de non recevoir elles recon naissent l effet dynamisant d une rencontre avec un travailleur social r f rent Etre cout d pend en grande partie du statut de la personne qui sollicite une aide Les personnes qui ne sont pas en capacit de jus tifier d un titre de s jour se retrouvent gr ce au monde associatif dans des situations souvent paradoxales Elles peuvent la fois r ussir leur insertion sociale solidarit qui se d veloppe au sein des communaut s Emma s des Samu sociaux etc tout en n ayant aucun droit r sider sur le territoire Les autres usagers du travail social apr s des ruptures consomm es avec la famille ou des institutions publiques se r ins rent progressivement dans des dispositifs jug s complexes mais indispen sables La stabilit r sidentielle est pour eux une condition essentielle leur inscription citoyenne Qu ils soient ou non en situation r guli re les usagers ont le sentiment que les jeunes professionnels ont plus d empathie que des professionnels plus chevronn s De m me ils semblent opposer travailleurs sociaux intervena
554. s d Accompagnement et de Pr vention en Addictologie lt LS Za trer On est tiraill On sait que si les personnes ne jouent pas des r gles du jeu cela peut les mettre en difficult face aux membres d une com mission d attribution au logement et en m me temps on n a pas envie qu ils soient expos s de cette fa on On essaie de leur dire quand ils ont le droit de le faire ou non quand ils peuvent choisir les informations que l on transmettra la DRIHL On est souvent parti du principe qu il fallait lire aux personnes tout ce que l on crivait sur elles notamment pour ne pas avoir rougir de nos crits On crit sur le possible les com p tences et pas simplement sur les d faillances ce qui ne va pas Je me rappelle d une signature de bail o tellement mise en confiance la personne a commenc parler de son pass en prison Ces choses nous traversent perp tuellement Je n ai pas de solutions magiques et toutes faites si ce n est d tre vraiment dans l change et d amener les personnes en face voir ce qui fait partie de leur intime ce qu elles sont pr tes livrer de leur intime Cela fait partie d un partage qui mon avis va au del de la question d un dossier de candidature de loge ment Parler br le pourpoint d un parcours carc ral va au del d une question de logement et des r gles du jeu Cela renvoie la question d un savoir tre en soci t Que d
555. s de temps s agissant des questions de l h bergement et du logement Nous abordons ce point certes mais pas suffisamment de mon point de vue Malheureusement nous pr parons des dipl mes d tat qui ne sont pas sp cifiques avec une option particuli re comme cela existe en m decine Le dipl me d tat d ducateur sp cialis sp cialisation logement h bergement n existe pas De fait je pense qu il est n cessaire de d velopper la formation continue en mati re de dispositifs et de politiques du logement et de l h bergement En effet nous n avons malheureu sement que trop peu de temps en formation pour le faire lt d 39 Je souhaite reprendre une phrase dont je m connais l auteur et je m en excuse Pour tre socialement aid un individu doit tre domicili Si cette phrase s av re exacte je pense que les politiques du logement et de l h bergement vont dans le bon sens lt d 29 II convient d s ormais d voquer ma repr sentation J voquais les fausses bonnes id es On a vu ce que pouvait d clencher le fait de ne plus h berger les individus dans des institutions avec un cadre tr s pr cis II ne faudrait pas qu en mati re d h bergement et de logement on tombe dans les travers et les d rives rencontr s par les professionnels de la protection de l enfance Il serait inopportun de se voir d bord par une trentaine de situations g rer Sur le terrain cela serait strictement impossi
556. s familles vers le logement aussi vite que pos sible car comme chacun le sait l h bergement l h tel peut avoir de lourdes implications pour les enfants et la vie familiale 50 Pour am liorer la r ponse donn e aux familles qui rel vent d un accompagnement sp cifique vers le relogement Paris s est inspir de l exp rience londonienne en organisant un dispositif de location so lidaire qui s appuie sur la mobilisation des propri taires priv s Un bail est conclu entre les propri taires et des organismes conventionn s par le D partement qui ont la responsabilit la fois de la gestion locative et de l accompagnement social des m nages Les propri taires des lo gements ont en retour la garantie du paiement des loyers et des charges locatives pour toute la dur e de la location Depuis la fin 2007 1 500 familles ont t prises en charge dans le cadre de ce dispositif dont plus de 700 ont acc d depuis au logement social La rapidit de l acc s au logement social 18 mois s explique par la qualit de l accompagne ment sp cialis qui consolide les acquis des m nages et qui oriente l ensemble des actions socio ducatives vers l acc s au logement lt d 41 Solidaire repose galement sur sa bonne articulation avec les dispositifs de relogement et particuli rement l Accord Collectif D par temental L accord collectif parisien est en effet d terminant pour l acc s au logement des personnes h berg
557. s g n raux franciliens Je pense par exemple la question de la transmission du rapport social au bailleur C est la base de la pratique professionnelle je pense ame n e dans le cadre de la refondation L valuation sociale doit elle tre transmise qui Qu est ce que le secret partag Est ce qu on trans met cela au bailleur Si on discute avec deux conseils g n raux diff rents je pense qu on aura des points de vue diff rents Est ce qu on le fournit ou pas Au sein d une association on peut avoir des points de vue diff rents au sein de la m me association et des d bats en interne au sein de chaque structure Il faut savoir que nous travaillons beaucoup avec le GIP Habitat et intervention sociale qui travaille dans le cadre du PARSA du 1 de la mobilisation des contingents du 1 part essentielle de la refondation On nous demande d adresser un rapport social une valuation sociale Cela ne g ne personne Ce n est pas grave s il y a un regard qui peut se faire et que tout ne soit pas crit et en tout cas pas crit n importe comment Si on dialogue avec des conseils g n raux on aurait des r ponses extr mement vari es sur ce sujet l sachant que c est bien dans la r glementation c est le 2002 2 c est le corpus d ontologique etc mais leur application en fonction des territoires et en fonction du positionnement institutionnel de chaque travailleur social risque d tre l g rement di
558. s l accompagnement social et dans le logement au regard d une comp tence qui a t d l gu e aux collectivit s territoriales Compte tenu de la particularit en le de France arrive imm diatement la question de cette interd partementa lit les conseils g n raux les collectivit s territoriales dans leur accompagnement social comment g re t on ces publics qui n ont pas de territoire Ils se retrouvent au 115 de Paris g n ralement donc soit ils se retrouvent dans un territoire qui est le leur car ils y ont d j des liens soit dans un autre territoire o il va falloir construire des liens tout en sachant que revenir sur Paris est juste impossible Ils peuvent y revenir dans la journ e mais au niveau des centres d h bergement tout ne peut pas tre trait sur Paris Cette question de l accompagnement social et de l interd partementalit et donc de la territorialisation me semble tre un sujet sur lequel on bute clairement lt d Fr d ric Petitta 26 Je voudrais reprendre la question de l h bergement et le fait qu il faille pour r pondre aux probl matiques de manque de places d h bergement sur Paris que tous les d partements franciliens jouent le jeu de l acc s au logement Je ne sais plus qui parlait des questions de nuit e d h tel en lien avec les h bergements pari siens Dans le d partement de l Essonne nos travailleurs sociaux sont quelquefois contraints d aller chercher des h tels en
559. s requises pour acc der un logement auto nome et n cessitent un accompagnement social renforc On constate que la strat gie du logement d abord repositionne compl tement la mani re dont on envisageait jusque l les choses Cela consistait en ce fameux escalier qui conduisait le m nage d une structure une autre et qui faisait en sorte que l acc s au logement autonome soit l aboutissement d un long processus d insertion ce jour le concept est compl tement invers On consid re que l acc s au logement au tonome peut contribuer et doit contribuer l insertion de la per sonne Il s agit de cerner la mani re la plus adapt e pour favoriser l acc s au logement autonome de personnes qui jusque l c t bailleur ne r pondaient pas aux conditions d acc s classiquement demand es lt d 40 La strat gie du logement d abord consiste en une nouvelle approche mais galement en de nouveaux dispositifs tel que le SIAO Je souhaite galement m attarder sur ce dispositif lequel semble int ressant Le SIAO organise structure et apporte de la lisibilit pour organiser tout le parcours r sidentiel II rationalise l accueil en structure d h bergement et favorise la fluidit h bergement logement Nous sommes tr s attentifs aux SIAO D ailleurs au sein de notre plan d action annuel figure un axe central en vue de d veloppements de partenariats entre les bailleurs sociaux et les SIAO l
560. s stages r alis s par un tudiant le formateur et moi m me ne se d place qu une seule fois durant le stage long Je regrette le manque de temps pour me d placer davantage sur le terrain Par ailleurs nous faisons appel de nombreux professionnels pour amener de l exp rience aux tudiants Cet axe de formation sera renforc lt d Intervenante dans la salle 9 Vous affirmiez que la probl ma tique du logement tait peu abord e en formation Je tiens pr ciser que cela n est pas vrai Preuve en est de notre pr sence ici M NEFFATI nous a donn plusieurs cours sur ce sujet Cela nous a beaucoup clair s sur la question Nous sommes tous m lang s En tant qu ducatrice de jeunes enfants je n aurais pas forc ment imagin aborder ce point Pourtant c est le cas J ai par ailleurs t interpell e par le projet voqu avec l UNAFORIS Les chos obtenus par d autres coles s agissant de leur fa on de travailler sont tr s diff rents alors m me que nous pr parons tous le m me dipl me d tat Cela m am ne la question sui vante comment peut on parvenir un m me objectif avec des m thodes diff rentes Il est int ressant d observer les pratiques de cha cun gt 47 S agissant de l IRTS o je suis tudiante l approche nous pla ant en position de travailleur social en premier lieu m a apport beaucoup et m apportera encore lors de mes futurs stages Sans ce po Sitionnement je ne trava
561. sans avoir de r ponse pratique donner imm diatement Quand la personne vous dit le vendredi soir qu elle n a pas de logement elle sait que vous n avez pas de logement lui donner et ce n est sans doute pas la premi re fois qu elle demande un logement mais elle attend peut tre simplement que vous puissiez l couter m me s il n y a pas de r ponse concr te apporter aussit t si ce n est d tre pr sent Deuxi mement une qualit attendue est de savoir encourager Il ne suffit pas de taper sur l paule et de dire C est bien mon gars accroche toi Cela suppose d couter l histoire Les travailleurs sociaux n ont peut tre pas attendre que l histoire se donne d un coup lors du premier entretien L histoire peut tre retravaill e r valu e petit petit il s agit alors d apporter son gr des l ments pour que l autre travaille partir de cela sans forc ment tout raconter d s la premi re rencontre Un vrai encouragement issu de l coute entra ne la personne mener bien des initiatives Cela peut se faire si la relation a une rl Z 2 a lt LI EE lt dimension collaborative Cette collaboration est favoris e par les volutions l gislatives actuelles que ce soit en France ou au niveau eu rop en Elle para t tre une cl de l efficacit de l accompagnement Cela suppose aussi des moyens Une autre qualit de l accompagnement est la c
562. sation savoir Ni N Z lt le LI N LLJ N N N ss LLJ m N ES s lt N ea ss N Z lt aa LLI N lt z lt une tra abilit des actions entreprises qui permette de rendre compte du parcours de l usager et qui ait pour effet leur rationalisation Les guichets uniques semblent pouvoir r pondre cette exigence ainsi qu une territorialisation largie travers la m tropolisation La mise en place de guichets uniques astreint une tra abilit des actions une rationalisation et une mutualisation des moyens afin d optimiser les solutions propos es en les laborant de fa on transversale Cette mutualisation par ailleurs assure la p rennit de Structures menac es par les restrictions budg taires La constitution de plateformes est port e tout particuli rement par les cadres inter m diaires qui y voient des lieux d changes offrant non seulement un acc s l ensemble des dispositifs mais galement un traitement de qualit de la demande La participation active des usagers aux dispositifs qui leur sont propos s est une autre dimension voulue pour l volution de l action sociale faire des principaux b n ficiaires de ces politiques des acteurs part enti re La complexit croissante du champ de l action sociale oblige l ensemble de ses protagonistes recourir des experts Dans un tel contexte une techn
563. sation porteuse de la gouvernance On note des volutions des politiques sociales pour lesquelles on esp re obtenir des clarifications d ici la fin d ann e et qui s articu lent autour de la personne Le pilotage de ce secteur est concevoir en sortant de la logique de dispositifs pour repartir des besoins des personnes lt d D 49 Comment pensez vous que ces orientations ont trans form la fa on de travailler de notre r seau lt 4 D 7 Il est vrai que les volutions successives ont engag notre r seau dans de nouvelles fa ons de travailler Nous avons mis en place au fil des ans de nouvelles modalit s d accompagnement avec un partage des responsabilit s II n est plus possible ou souhaitable de travailler seul lt d D 40 ce jour un travailleur social doit n cessairement uvrer en r seau en change avec l ensemble des acteurs de son territoire et partager l accompagnement du parcours des personnes Les SIAO en sont l heure actuelle la mise en uvre la plus int res sante et la plus exp rimentale la fois Ils nous d montrent en tout cas la n cessit sur un m me territoire de constructions communes de m thodes de travail de partages d informations de cr ations de so lutions nouvelles ventuelles afin de r pondre au mieux aux besoins des personnes Avec la mise en uvre des SIAO les associations ont appris d l guer une partie du processus d admission lt d La FNARS une
564. se dire qu il y en a des bons et des moins bons Je ne sais pas quelle est la somme du savoir que les tudiants doivent engranger mais au vu de la situation s il tait possible de leur donner des bo tes outils ce serait bien Ils peuvent se retrouver demain en frontal face des si tuations sociales extr mement compliqu es et c est vrai qu il y a un cadre r glementaire l gislatif un empilement de dispositifs qu il faut ma triser comprendre qui n est pas toujours tr s simple lt d B 26 II faudra sans doute dans les ann es venir et peut tre l chelle m tropolitaine r actualiser la donne en termes de logement d h berge ment d habitat Il y a des passerelles qui sont voulues au niveau de l tat et de la r gion ce niveau pour repenser des politiques d h ber gement qui ont t con ues une autre poque qui correspondaient une pauvret circonscrite r siduelle Aujourd hui nous sommes plut t sur des l ments de pauvret structurelle et il faut donc mon avis repenser un bon nombre de dispositifs li s au logement et l h bergement des personnes lt d Intervenant dans la salle 29 Je suis du SIAO Insertion de Paris Je voulais revenir sur ce que disait M PETITTA par rapport l empile ment des dispositifs J ajouterais qu il y a galement la diff rence de doctrine ou de doxa entre les points de vue des conseils g n raux et notamment de l action sociale des divers conseil
565. secteur et s appuyer sur des moyens disponibles Il est n cessaire de rechercher de nouvelles ressources pour largir le champ des possibles Pour ce faire nous sommes structur s en plateforme et nous essayons de d velopper ce mod le auquel je suis attach II ne s agit pas d une id e neuve mais la plateforme est pourtant tr s efficace car elle largit consid rable ment le champ des possibles Elle constitue un lieu de ressources de formation qui permet de renforcer la r ponse des actions et offre en particulier aux structures faibles taux d encadrement des supports afin de ne pas tre dans la d pression Il n y a rien de pire que de se trouver la t te de 25 familles et que rien ne soit possible Nous pouvons faire de l accompagnement social li au logement mais d autres probl mes apparaissent toujours 38 Je voudrais ajouter un mot sur l accompagnement AVDL Ce dernier est structur en trois niveaux correspondants trois niveaux de prestations Nous avons r pondu un appel projets sur ce sujet Avec une bonne valuation de la situation nous pouvons partir de l ASLL l accompagnement social li au logement le renforcer et d velopper ce que nous appelons du global en ambulatoire partir du logement c est dire la capacit traiter partir du logement Il est important de souligner que ce syst me est financ Le troisi me niveau a des moyens plus importants le nombre d heures imparties a
566. sentations vis vis des institutions tu t laires de r flexion p dagogique entre centres de formation Des groupes de travail portant sur chacun des domaines de comp tences permettent que les formateurs changent sur des choix p dagogiques parfois divergents et qu ils aient connaissance des questions que se po sent leurs coll gues Il y est entre autres question des modalit s p dagogiques laborer pour rendre compte de processus en devenir modalit s p dagogiques qui pour les travailleurs sociaux interrog s sont dans le domaine du logement et de l h bergement au service d une finalit faire en sorte que les futurs professionnels soient en ca pacit de faire se croiser les regards des diff rents protagonistes pour r pondre aux besoins des m nages et des bailleurs Les modalit s p dagogiques Avant d aborder chacune des politiques sociales au programme de toute formation pr parant un dipl me d Etat en travail social les centres de formation r interrogent partir de modalit s p dagogiques diverses le r le du travail social Ils per oivent les r sistances li es une culture du r sultat qui est loign e de celle traditionnelle du tra vail social Ils pensent important de mettre ces r sistances en d bat Ces r sistances se d clinent de fa on sp cifique dans chacune des politiques sociales m me si ces derni res sont construites selon un m me sch ma En effet une m me trame a pr si
567. seulement ceux qui peuvent le payer Si nous ne pouvons pas le payer c est parce qu on ne nous donne pas la chance de travailler Par exemple quand on te donne l asile on te laisse vivre l h tel ou au CADA pendant six mois pour que tu cherches un logement et que tu aies une assistante sociale pour te guider Mais quand tu es d bout on te dit que tu as juste un mois pour quitter l h tel et D brouille toi comme tu peux mais il faut que tu lib res la place Pourtant ce sont ceux qui ont t d bout s qui ont le plus besoin de se loger parce qu ils n ont plus de papiers et qu ils sont souvent isol s sans travail sans rien Quand tu es d bout on ne t coute plus tu n as plus le droit la parole On ne peut rien faire pour vous et tu es l sans rien Silence Je ne sais pas Silence Quand j ai t d bout e et qu on m a dit qu il fallait que je lib re la chambre dans un mois il a fallu qu un ami contacte un de ses amis qui travaille France Terre d Asile pour que je puisse rester au moins jusqu ce que je finisse l ann e J ai re u l aide d autres personnes qui ne sont pas tra vailleurs sociaux mais qui m aident par leurs conseils par leur pr sence 91 Centre National de Recherches Scientifiques lt EI lt e4 Les deux derni res semaines je n ai fait que marcher pour aller voir des associations et des travailleurs sociaux qui me
568. sionnel de se former plus largement changes avec les auditionn s e a Martine Noalhyt 33 Les questions qui vous ont t pos es taient tr s centr es autour des usagers et des travailleurs sociaux elles portaient moins sur votre poste de cadre de l intervention sociale J aimerais savoir si l volution des politiques publiques en mati re de logement et d h bergement a modifi votre fa on de manager les quipes St phane Laurenceau N y voyez pas de malice mais au risque de choquer je dirai que nous g rons une petite entreprise lt B gt 32 Avec 42 budgets nous nous orientons forc ment vers ce type d optique Nous associons nos quipes sans tout leur dire nous les informons que nous sommes pay s tel montant pour telle mission Ils savent que si nous n avons plus ce financement l ann e suivante nous devrons en trouver un autre Lorsque M Cavat parle de mutualisation cela signifie que nous sommes tenus de rationaliser les choses Nous ne pouvons pas embaucher un travailleur social pour une mission d un an et lui de mander d tre motiv pour que nous puissions reconduire sa mission Je fais donc attention conserver une gestion saine et toujours rester dans les clous D autre part les financeurs veulent de plus en plus savoir ce qu ils auront en change d un euro financ Nous ne faisons pas ce que nous voulons avec l argent des financeurs Les rapports d activit doivent donc pr ciser c
569. sionnel du conseiller en termes de formation 45 Mon quipe et moi m me avons tent de tirer un certain nom bre d enseignements relatifs aux volutions pr c demment voqu es 61 Plan D partemental d Action pour le Logement des Personnes D favoris es 62 Plan D partemental d H bergement et d Insertion rl lt LI a et ce pour la formation mais galement pour l approche du m tier Le premier enseignement consiste mettre en lumi re le fait que les connaissances juridiques et institutionnelles li es la formation n cessitent de se montrer de plus en plus pointu et pr cis afin de per mettre aux futurs CESF de se rep rer au sein du paysage institutionnel et juridique et de les pr parer en tant que futurs professionnels s em parer des outils de planification pilotage mais galement des outils d accompagnement Le second enseignement tir de ces volutions de meure la n cessit imp rieuse de travailler sur la compr hension et sur des activit s d approche du partenariat du travail en r seau Nos nom breux contacts avec les professionnels de terrain semblent aller dans le m me sens Au sein d un paysage institutionnel et juridique com plexifi la part de travail consacr e aux changes partenariaux et au travail en r seau est de plus en plus importante Son poids prend une importance consid rable lt d Cela a directement impact le trav
570. sique il est important de souligner que nous nous rendons chez les gens lt Occuper un loge ment ne correspond pas uniquement payer un loyer et respecter son voisinage Il faut galement entretenir le logement et faire en sorte qu il reste viable et s curis Cela n cessite des comp tences que l on n apprend g n ralement pas dans les coles de formation post baccalaur at II peut par exemple s agir de changer un interrup teur ou de r parer une fuite d eau Si nous sommes capables d aider les gens l intervention au domicile am nera de la l gitimit et aidera construire des relations avec les personnes Nous voquions tout l heure le refus d accompagnement social Or plus nous apporterons plus la relation pourra se construire La question du refus se pose d autant plus lorsque l usager occupe un lieu qui co te l institution En logement en bail glissant ou en CHRS clat le refus d adh sion R novation urbaine DRIHL l accompagnement sera t il support longtemps par l institution Tant que le loyer est pay et qu il n y a pas de troubles de voisinages nous allons tol rer la situation mais cela ne sera pas le cas si ces crit res ne sont pas respect s Au sein du GIP Habitat nous nous interrogeons sur les dettes et l impay locatif nue est n cessaire D 34 Les conseillers sociaux ne sont pas charg s de faire payer les familles Un autre travail est mener mais le paiement du loyer reste
571. smise un op rateur comp tent sur le lieu du relogement finalement retenu La d signation de l accompagnateur sera faite par le diagnostiqueur du d partement de l accompagnement Si un changement de d par tement est pr vu entre le d partement de r alisation du diagnostic et celui pr vu pour l accompagnement le diagnostiqueur transmettra son diagnostic son homologue agr sur le d partement d accompagne ment pour que celui ci puisse d signer l accompagnateur et lui trans mettre le diagnostic Si une situation particuli re justifiait une d rogation aux r gles de comp tences territoriales des diagnostiqueurs et ou accompagnateurs d finies ci dessus la suggestion peut tre transmise la DRIHL r gionale qui d terminera les comp tences sp cifiques et avertira les acteurs concern s Comment s int gre t il dans les autres dispositifs Le principe est que l AVDL ne doublonne pas ni ne se substitue un accompagnement d j initi si un accompagnement vers ou dans le e 4 444244442444 nn nn nn nn nn nn O Ed amp logement est en cours financ par le FSL ou suivi en CHRS par exemple pour un m nage PU DALO l AVDL ne sera pas mis en place Si un accompagnement non orient vers le logement est en place un AVDL peut l inverse tre un compl ment utile En le de France l organisa tion du travail social tant sensiblement diff rente suivant les d par tements chaq
572. social soit d muni face des situations d licates Un rapprochement existe donc d ores et d j l largissement possible vers des partenaires compl tant notre capacit r pondre aux besoins des personnes accompagn es est un enjeu tr s important la FNARS nous d fendons l accompagnement social global II nous semble essentiel d accompagner chaque personne non pas en sau cissonnant ses probl matiques mais bien dans l approche de la totalit de ses difficult s II convient d apporter des r ponses travers le travail pluridisciplinaire ll est essentiel de garder une coh rence quant l approche de la pro bl matique des personnes accueillies concernant l accompagnement propos lequel peut tre partag avec d autres acteurs S agissant du r f rent une question demeure Qui accompagne dans la dur e la per sonne Selon quelles modalit s Nous connaissons bien certains cloi sonnements existants en fonction des responsabilit s des modalit s d intervention li es l origine du travailleur social Ce cloisonnement peut tre li aux institutions ou des habitudes de travail Il convien drait de le faire voluer rapidement En l absence de r f rent perma nent on se heurte en effet un risque de rupture des parcours notre sens l semble que les adaptations permanentes constituent une mise en ad quation de nos r ponses aux besoins des usagers accueillis Ces nouvelles pratiques impliq
573. sonnes et tenter de les aider avancer lt d Mes attentes personnelles en tant que directrice d ta blissement et de services quant au contenu de la formation 45 J attends donc des centres de formation que l on apprenne aux travailleurs sociaux aider les directeurs et chefs de service dans les Structures accompagner les usagers Il ne s agit pas d attendre une formule d j pr crite lt ce jour certains jeunes dipl m s semblent en d calage avec la r alit du terrain 58 II para t donc important de revoir les processus de formation S agissant des nouvelles politiques du logement et de la possibilit d orienter les usagers vers des dispositifs de logement je pense que le SIAO a apport un changement radical quant la mission des travailleurs sociaux Il est possible de qualifier cette modification d accompagnement Une premi re circulaire en avril 2010 donne les premi res propositions et missions de la mise en uvre du SIAO lequel a t mis en place quelques mois plus tard Malgr la suite de mes propos je reste convaincue que le SIAO est un dispositif int ressant important positif Je me permets d voquer ce sujet car j ai t amen e g rer le 115 qui n est pas toujours parvenu remplir les missions attendues du SIAO aujourd hui de la m me fa on Il n a peut tre pas b n fici du m me accompagnement de l tat et de l appui dont b n ficient ce jour les SIAO
574. sortie d h bergement L id e d une formation adapt e est approfondir car les tudiants manquent aujourd hui de connaissances de ce secteur d intervention et ont une formation l accompagnement AVDL peu consistante La volont du GIP est d int grer des professionnels de divers horizons des assistants sociaux des ducateurs sp cialis s et des conseill res en conomie so ciale et familiale Ce point rel ve de cette volont d changer sur les pratiques et regards diff rents en fonction des parcours des profession nels X 16 Nous vous donnons tous aujourd hui la m me r ponse Il faut revisiter ou compl ter ces formations initiales Reste savoir au d triment de quel autre chapitre nous devrions le faire II me semble en effet que les tudiants sont d j bien occup s II m a t retourn que les interventions sur le logement ne restent pas si elles ne sont que th oriques Elles ont besoin d tre li es un travail sur le terrain un v cu et des exp riences Cela peut donc nous amener r fl chir sur les stages des tudiants l heure actuelle peu d tudiants s orientent vers des stages autour du logement Je ne sais pas s il s agit d un choix d un manque d information ou si cela est d au fait que les lieux d accueil seraient R novation urbaine DRIHL peu disponibles Ces questions doivent tre soulev es au sein des coles X Cela souligne dans tous les cas la n cessit de la for
575. soutenu le concept du logement d abord tout en d non ant les m faits de sa mise en uvre par le gouvernement de l poque En glissant les cr dits d di s l urgence sociale au profit de ceux plus autonomes qui taient le moins loign s du relogement le gouvernement n a pas orient son action vers la sortie durablement de la rue des plus exclus Le logement d abord a permis depuis la cr a tion de places en logement d insertion sans pour autant s tre substitu aux centres d h bergement Cet objectif tait pourtant l ambition du pr c dent gouvernement qui justifiait pour ces raisons les baisses de cr dits d di s l h bergement d urgence lt d Vers une m tropolisation de l h bergement et du logement 22 Malgr l effort des acteurs parisiens de la veille sociale et l vo lution des politiques que je viens de d crire comme se tournant r solument vers l insertion force est de constater que la situation est loin d tre satisfaisante Ces politiques doivent aujourd hui tre appr hend es l chelle m tropolitaine C est un paradoxe la tension sur les dispositifs d h bergement concerne les collectivit s qui ont fait le choix d une poli tique de solidarit Ce sont aussi celles dont l acc s au logement est satur malgr une offre de logements sociaux bien sup rieure ce qu impose la loi SRU C est pourquoi Paris demande aux repr sentants de l Etat qu une r partition plus quili
576. ssatou Oui c tait la s curit d abord pouvoir me reconstruire et retourner au pays parce que j aime ce pays mais ce que j ai v cu m a traumatis e Il faut d abord que je puisse me reconstruire int rieure ment et physiquement pour pouvoir y retourner Mourad 1 Je m appelle Mourad j habite chez le SAMU Social depuis quatre ans et demi Je suis arriv en 2007 Au d but j tais h berg par un cousin lt d 3 Apr s trois mois j ai travaill un peu parce qu on tait venus ensemble avec ma femme On tait malades Par la suite j ai lou un petit studio pendant une ann e et demie Le travail manquant je ne pouvais plus continuer J ai appel le SAMU Social et cela fait quatre ans et demi que je suis avec le SAMU moi ma femme et mon fils lt d Tim Greacen Quel tait le projet pour venir en France Mourad gt 4 J ai travaill pendant dix neuf dans mon pays d origine la fonction publique comme responsable d un tablissement scolaire d un lyc e la gestion de ses finances et son administration Ma femme travaillait la S curit sociale Nous sommes mari s depuis dix sept ans Nous sommes venus en France nous avons tent notre chance lt d Alain 3 Je suis un ancien pupille de l ASE de la Ni vre la ma jorit j ai d cid de vivre la rue Je ne me pr tends pas SDF mais sans r sidence stable ce qui est tout fait diff rent puisque je ne subissais pas la s
577. ssent aussi aux budgets et aux nombreux financements qu ils ont g rer Les cadres ont se responsabiliser dans la gestion des budgets De plus la gestion du logement diff re de la gestion du budget d un ITEP En effet il ne s agit plus d une dotation globale mais d un multi financement dont une partie est issue du paiement des loyers Or le fait que les loyers soient pay s est aussi et en partie le fruit d une relation de confiance Le relationnel est capital et le cadre doit int grer son devoir de bailleur interm diaire Cette responsabilit suppl mentaire est tr s complexe pour nous Nous attendons tous que des filets de s curit soient install s 29 Agences R gionales de Sant 30 Instituts Educatifs Th rapeutiques et P dagogiques DEUXI ME AUDITION Les enjeux de l accompagnement dans le cadre de l acc s au logement pour tous Deuxi me audition 4 F vrier 2013 Les points de vue des t tes de r seaux La personne ressource de cette audition est Isabelle M dou Mar re et le rapporteur est Abilio Brazil Une impulsion politique progressive induit des transformations dans le champ de l h bergement de l accueil et de l insertion comment travailler ensemble pour une m me finalit 77 Nous vivons effectivement depuis plusieurs ann es dans une forme d impulsion politique laquelle sans le savoir transforme le champ de l h bergement de l accueil et de l
578. ssion des recours des r fugi s aboutisse Centres Communaux d Action Sociale CCAS Le CCAS anime une action g n rale de pr vention et de d veloppe ment social dans la commune en liaison avec les institutions 5 le el ss Z Q w JU lt ee 5 Z el FS Sz e gt Li SE pe ea s La De BE publiques et priv es Il d veloppe diff rentes activit s et missions l gales ou facultatives directement orient es vers les populations concern es aide et accompagnement des personnes g es aides aux personnes handicap es aux enfants aux familles en difficult lutte contre les exclusions etc Centre d H bergement et de R insertion Sociale CHRS tablissement public ou priv agr par l tat dont la mission premi re est de prendre en charge des personnes adultes ou des familles sans ressources et ayant de graves difficult s sociales avec ou sans h ber gement L objectif tant la r insertion sociale de ces personnes Ce sta tut peut couvrir trois modes d accompagnement urgence stabilisation et insertion Centre d H bergement d Urgence CHU Ce type de dispositif est destin apporter des solutions imm diates et de courtes dur es des demandes urgentes en offrant des presta tions de premi re n cessit abri de nuit couvert hygi ne etc des personnes sans abri ou brutalement confront es une absence
579. st pas forc ment le cas dans les IRTS 2 Par ailleurs l enseignement correspond pr cis ment l objet de recherche de ces enseignements Ils disposent d une expertise qui leur est propre Comment dans le cadre d une in novation en politiques sociales comme cela est le cas pour le SIAO le logement d abord ou l acc s au logement pour tous les formateurs de terrain peuvent ils prendre connaissance du travail r el en dehors du travail prescrit dans les textes de loi On sait pertinemment que dans ce secteur la r alit est diff rente Les professionnels sur le terrain disposent d une marge de man uvre tr s importante pour constituer le c ur du dispositif lequel est souvent bord dans un cadre ext rieur par les textes Comment prenez vous connaissance de la r alit du tra vail r el Par ailleurs que choisir entre le travail r el et le travail prescrit au sein de la formation Si l on forme au plus pr s des droits actuels on tend vers l accueil inconditionnel Or cela n est pas mis en uvre dans la r alit Comment accompagner le d calage entre le prescrit et le r el Cela me fait penser au DC2 o une m thodologie n est pas appliqu e sur le terrain lt d Nabil Neffati II est int ressant de constater que la pr occupation d velyne Fikuart se retrouve chez mes coll gues issus de la Protection de l enfance en pr vention sp cialis e et dans les EHPAD Je suis im pliqu au c ur de
580. stres Cette instance gouvernemen tale arr te en principe les orientations de la politique de la ville d finit les programmes qui la mettent en uvre et r partit les moyens notam ment financiers Pour conduire et animer cette politique une organisation sp cifique a t progressivement mise en place partir de la fin des ann es 1980 Elle s est traduite par la cr ation en 1990 d un minist re de la ville dot partir de 1994 d un budget propre et apr s plusieurs volutions d un ministre d l gu aupr s du ministre de l emploi et de la solidarit Le ministre charg de la ville dispose l chelon central d une D l gation Interminist rielle la Ville DIV forte d une centaine d agents cr e en 1988 Au niveau d concentr les actions de la DIV sont relay es par les services pr fectoraux Afin d assurer le suivi de cette politique des sous pr fets charg s de mission pour la politique de la ville ont t nomm s dans les d partements les plus concern s Une politique multipartenariale Du fait de sa caract ristique d centralis e l Etat doit cr er de multiples partenariats avec les collectivit s territoriales r gions d partements communaut s urbaines communes les divers organismes publics tels que la Caisse des d p ts et consignations ou encore le Fonds d action et de soutien pour l int gration et la lutte contre les discriminations et le milieu associatif qui sert de relais
581. sur le moment et terme Tous ces dispositifs sont des tapes pour obtenir ensuite un logement social plus durable On essaie de voir s il en est capable maintenant ou s il faut une tape interm diaire On est plus ou moins garant de ces choses puisque l on doit faire correspondre au mieux la situation du jeune et les d marches entreprendre avec lui On ne fait pas souvent appel au SIAO II ne donne pas forc ment beaucoup de retours concrets On essaie de multiplier les actions Pour obtenir ce logement cet h bergement un peu durable on travaille en partenariat avec les missions locales et avec le CIEJ puisque l on devra faire corr ler l activit professionnelle rl zZ z s Za du jeune et les solutions de sortie adapt e C est un travail aussi im portant On met vraiment en parall le le logement et le travail car on ne peut s arr ter au logement avec ces jeunes MJ 49 Nous avons rep r quatre types de r seaux 1 Il y a le r seau existant en partant du principe que les jeunes n arrivent pas d un stade z ro lls ont d j effectu des d marches qui sont valoriser Nous avons ainsi des partenariats divers et vari s par exemple le m decin constatant les effets sanitaires sur les personnes en cas d insalubrit C est un r el soutien pour motiver les demandes de logement Il y a le service d hygi ne et de s curit de la mairie de Paris les assistantes sociales
582. t travers les politiques et les dispositifs qui le constituent pour mieux comprendre aujourd hui le point de vue de ses acteurs qui sont amen s modifier leur posture en d passant leurs propres d terminismes issus de l histoire politique qui a forg leurs modalit s de professionnalisation H BERGEMENT LOGEMENT ET ACCOMPAGNEMENT SOCIAL Les enjeux de l accompagnement dans le cadre de l acc s au logement pour tous H bergement logement et accompagnement social DEE E E o Par St phane Rullac 1 La sortie de la guerre 1944 et le d but de la crise du logement un enjeu de gouvernance qui fonde une politique A9 Apr s la sortie de la seconde guerre mondiale les politiques en mati re de logement ont t largement d termin es par la faiblesse de l offre de logement disponible et par le manque de moyens des locataires ou futurs propri taires Ces deux param tres ont dessin les contours d une question sociale construite sur fond d une crise permanente qui per dure encore aujourd hui Cette tension structurelle ne constitue pas un contexte apais pour construire une politique du logement Pourtant d s 1944 c est au Minist re de la Reconstruction et de l Urbanisme MRU que l on a confi cette lourde charge D s lors quelles orientations choisir Faut il privil gier des financements Reconstruction apr s gurerre DICOM METL MEDDE publics ou priv s
583. t directement un loge ment et ce m me avec un accompagnement important En cela l ex p rimentation est tr s int ressante Elle permettra de constater durant les trois ans venir comment les personnes dirigeront leur vie Il conviendra d observer comment en tant que sujet elles prendront bras le corps leur autonomie Cette derni re ainsi que nous le consta tons au quotidien semble difficile et fragile de par la faiblesse des revenus Lorsque l on voque un logement d abord avec une per sonne ne disposant que du RSA on imagine ais ment la complexit de sa situation Vivre dans un appartement mais rencontrer d autres diffi cult s par ailleurs peut laisser planer certaines interrogations En somme cela fait d bat Ainsi que cela a t pr cis pr c demment six ann es sont n cessaires l obtention d un logement social Cela laisse largement le temps pour la d pression La plupart des personnes accueillies ont d j connu une exp rience de vie en appartement Elles n ont simplement pas eu la possibilit d y rester ayant accumul des dettes ayant connu l expulsion Elles connaissent pertinemment les risques associ s la prise d un nou veau logement Nous rencontrons de nombreuses personnes aspirant d autres types que des formes de logement d abord Certaines aspirent des vies collectives Elles souhaitent partager un appar tement ou vivre en maison relais Ce dernier est
584. t un caf bien chaud et un sandwich Il serait bien que la solidarit soit vraiment nationale Alain Je profite de l occasion d avoir Nabil Neffati en face de moi qui est responsable d un organisme de formation des travailleurs sociaux pour dire qu il serait peut tre int ressant que le CSTS s ouvre un peu l internationalisation des formations Je prendrai l exemple de la Bel gique Je suis militant au sein d une f d ration qui s appelle EAPN et qui est un peu le pendant de la FNARS mais l chelon de vingt deux tats membres de l Union europ enne En Belgique a t mis en place ce qu ils appellent les experts du v cu c est dire des personnes issues de la rue qui apr s avoir r solu leurs probl matiques individuelles ont int gr des formations de travailleurs sociaux et sont salari es du gouvernement belge ou d associations Ce type de fonc tionnement me para t novateur et int ressant parce que cela permet d asseoir les formations sur du concret sur du v cu lt d changes avec les auditionn s E0 Tim Greacen Michel Foucault a dit que celui qui posait la question avait le pouvoir L int r t est de faire en sorte que progressivement les usagers posent les questions du d bat pour qu on arrive dans un syst me plus quitable Qu avez vous dire Bernard Meile 20 Michel Foucault a dit aussi que dans notre monde occidental les parias ou sous hommes sont appel
585. t En tant que professionnel dans un centre d h bergement ou sur un dispositif sur les baux doit on permettre aux individus d acc der un logement rapidement Cette interrogation demande un r el positionnement Ma r ponse est nette Oui Nous sommes l pour cela Toutefois il convient que le diagnostic d une situation sociale ait t r alis Je re viendrai par apr s sur ce point La culture du r sultat implique d int grer au c ur de la formation un langage de gestion II s agit de poser des indicateurs de d finir des objectifs chiffr s et de comprendre quelle place cela peut prendre au sein de la formation et dans quel rendu La difficile promotion de la participation des usagers 61 Enfin il convient d voquer la participation II est toujours ques tion de placer l usager au centre du dispositif Ce discours peut rapide ment devenir lassant On l entend depuis de nombreuses ann es lt d Que cela signifie t il concr tement Cela peut passer par le rappel de la loi du 2 janvier 2002 qui impose une participation des personnes h berg es dans les structures d h bergement par la mise en place des conseils de la vie sociale Cela implique un droit l information Je me suis r cemment rendue dans une association o un vent de r volte s est lev Le public affirmait que certaines personnes taient relog es et d autres non Aucune information s agissant de crit res n avait t don n e II
586. t et du plan d action dans l quipe et avec les partenaires externes La n cessit d enseigner les politiques sociales etinstitutionnelles La connaissance de l environnement institutionnel politiques publiques territoriales permet aux tudiants en formation initiale ou en formation continue de savoir que les lois sur une large d centrali sation donnent des pouvoirs accrus aux collectivit s mais l Etat conserve un r le d terminant car il fixe les grandes orientations aux quelles se r f rent les institutions d centralis es dans l exercice de leurs comp tences Il est de la plus grande importance de leur faire compren dre la logique de transversalit entre les politiques sociales qui mobilise les acteurs dans un territoire au travers de leurs missions respectives dans le cadre d une th matique cette coordination n cessite de la part de l ensemble des professionnels et des partenaires concern s d inter roger l organisation et le fonctionnement des dispositifs impact s par la th matique pour la compr hension des enjeux dans le travail insti tutionnel et inter institutionnel ce qui suppose du fait du croisement des missions un croisement des savoirs et des pratiques et avec des statuts diff rents institutionnels associatifs Les dispositifs exigent de nouvelles comp tences et sont anim s et mis en place par de nom breux partenaires qui n ont pas la m me culture que les ASS par exem ple ils n
587. t A l H bergement Opposable DAHO et d un Droit Au Logement Opposable Le principe est que toute personne qui a effectu une demande d h bergement ou de logement et qui n a pas re u de proposition adapt e sa demande c est dire tenant compte de ses besoins et capacit s peut saisir une commission de m diation dans son d partement puis exercer dans certains cas un recours devant le tribunal administratif au titre du DAHO et du DALO NI 5 le el ss Z Q w JU lt ee 5 Z el LLI Sz e gt el SS pe ea AS La ss E L article 4 qui d finit le principe de continuit de la prise en charge Toute personne accueillie dans une structure d h bergement d urgence doit pouvoir y b n ficier d un accompagnement personnalis et y demeurer d s lors qu elle le souhaite jusqu ce qu une orientation lui soit propos e Cette orientation est effectu e vers une structure d h bergement stable ou de soins ou vers un logement adapt s sa situation A DO em nn mm mn RE RE Se SRE em mn ER ee EE R Mode d emploi DLS Demande de Logement Social Toute personne qui souhaite obtenir un logement d Habitation Loyer Mod r HLM doit faire enregistrer sa demande aupr s d un service d enregistrement Un seul formulaire doit tre d pos dans un m me d partement ou en le de France dans la r gion y compris si le de man
588. t ce qu il faudrait favoriser Une intervenante dans la salle 62 Si je peux compl ter dans mon accompagnement je demande aux personnes d organiser leur consommation d alcool de cannabis ou autres de mani re pouvoir payer un loyer Je ne demande pas qu elles arr tent de consommer parce que ce n est pas possible dans 98 des cas On essaie de les aider consommer suffisamment peu pour qu elles puissent payer le loyer l EDF l assurance etc Apr s elles seront dans un parc social Pour avoir travaill en mairie et avoir vu des personnes dans une grande mis re au sein de leur propre logement avec aucun intervenant je me dis que les publics que l on a en CHRS ont presque de la chance On est l au quotidien On les accompagne on les voit et l on compose avec les r alit s Une intervenante dans la salle Je trouve que le budget est un tr s bel outil qui fait parfois peur ceux qui n ont pas les formations CESF Cest une jolie fa on d aborder beaucoup de choses comme la place des enfants Cela se fait souvent pour expliquer le bien fond qu ils peuvent trouver J ai t m me tonn e par une famille ayant fait des calculs tr s techniques Malgr tout cela permet d objectiver les choses Par exemple on peut les rassurer en leur disant que ce n est pas parce que leur nom n a pas de consonance bretonne que le dossier ne passera pas mais pour des raisons objectives On a des outils des exercices des jeux de tableau
589. t d abord la fois a voir avec cette politique la refondation du secteur de l h bergement et de l acc s au logement et la fois rel ve de l exp rimentation m dicale Par exemple au niveau des financements de ce programme exp ri mental il y a un financement de la DRIHL sur la question du logement mais aussi un financement de l ARS sur le versant sant Mon poste d ducateur sp cialis est budg t sur le versant sant lt d 54 Ce projet est une exp rimentation nationale sur quatre sites Marseille Lille Toulouse et Paris Je fais partie de l quipe d accompagnement de Paris Sur Paris il y a un double portage en fonction des financements un portage sanitaire propre l tablissement public de sant Maison Blanche une structure psychiatrique et un portage social pour lequel s est constitu un GME un Groupement Momentan d Entreprises com pos de quatre associations parisiennes et du CASVP le Centre d Action Sociale de la Ville de Paris Les quatre associations sont l Association des Cit s du Secours Catholique l association Charonne l uvre Falret l association Aurore qui me met disposition sur ce programme L id e de cette exp rimentation dans le cadre de l accompagnement que l on propose est de proposer un logement des personnes la rue qui ont connu des parcours de rue la plupart du temps sans domicile fixe et qui souffrent de pathologies psychologiques s v res comme la schizo p
590. t d une hospitalisation lourde renoncent prendre leurs m dicaments pour pouvoir aller tra vailler le matin l embauche cinq heures du matin sur des chantiers de travaux publics ou du b timent pour ne pas voir leurs affaires jeter par l h telier 60 km de Paris Cette possibilit pour les pouvoirs lo caux d loigner la population dont l histoire pose des probl mes g nants aux autorit s politiques est vraiment un probl me Le fait de dire nous nous n avons rien nous reprocher socialement parlant puisque nous accueillons beaucoup de m res de famille au titre de l ASE Donc le fait que nous virions des populations qui normalement ont t d stabilis es quand elles taient chez nous il ne faut pas nous le re procher L il y a une possibilit d exclusion de toute comp tence ter ritoriale d un nombre de gens qui n est pas du tout n gligeable Ces gens ne sont pas pris en compte puisque non re us Le PSA Bastille ne veut plus entendre parler des gens qui y taient Pour pouvoir sortir d h pital pour que les m decins acceptent de laisser la personne sortir celle ci prend par exemple une chambre d h tel 60 km de Paris Par cons quent cette personne ne r int grera jamais les services du PSA Bastille C est une histoire de folie dans laquelle il n y a pas que la per sonne tiquet e comme folle qui participe cette folie collective lt d Martine Noalhyt 52 En r ponse votre i
591. t de la construction sur les m nages Elles se d composent en l Aide Personnalis e au Logement APL et l Allocation de Logement AL qui se subdivise elle m me en l Alloca tion de Logement Familiale ALF et l Allocation de Logement Sociale ALS qui est vers e sous conditions de ressources et concerne la r si dence principale du b n ficiaire Elle concerne les personnes qui ne peuvent pas b n ficier de l APL et qui ne per oivent pas d allocations familiales Elle est vers e aux personnes g es handicap es deman deurs d emploi tudiants et aux b n ficiaires des minimas sociaux La remise plat des aides la pierre qui sont r duites deux cat gories de pr ts qui ont persist jusqu en 1995 pour l un et 2000 pour l autre les pr ts l Accession A la Propri t PAP et les Pr ts Locatifs Aid s PLA pour le secteur HLM Le renouveau de la politique appliqu e l habitat existant Dans le parc priv aux aides de l Agence Nationale pour l Am lioration de l Habitat l ANAH cr e en 1971 la loi ajoute un plan d am lioration de l habitat ancien et les Op rations Programm es d Am lioration de l Ha bitat OPAH qui sont cr es par une circulaire du 1 juin 1977 afin de fa diliter le recours aux aides de l ANAH au sein de p rim tres prioritaires Pour le parc social principalement dans les Grands Ensembles qui com mencent se d grader et souffrent de lacunes en mati re d isolation
592. t des difficult s pour reprendre ou mener une vie normale notamment en raison du manque ou de conditions d fectueuses de logement et qui ont besoin d un soutien mat riel et psychologique et le cas ch ant d une action ducative temporaire Cette admission est soumise une participation aux frais de fonctionnement de la structure la r alisation d un travail ou au versement d une pension C est ensuite la loi 75 535 du 30 juin 1975 relative aux institutions so ciales et m dico sociales qui a donn une d finition juridique des CHRS 5 le el ss Z z Q w JU lt s LLJ Z LI ss Sz e gt ma es ss pe ea ss La LI SE qui sont des institutions sociales ou m dico sociales au sens de la pr sente loi tous les organismes publics ou priv s qui titre principal et d une mani re permanente m nent des actions caract re so cial ou m dico social notamment des actions d information de pr vention de d pistage d orientation de soutien Art 1 Le d cret 88 279 du 24 mars 1988 portait quant lui sur la gestion budg taire et comptable et sur les modalit s de financement de certains tablis sements sociaux et m dico sociaux la charge de l Etat ou de l assu rance maladie Plus r cemment la loi 98 657 du 29 juillet 1998 d orientation relative la lutte contre les exclusions non ait que les CHRS visait fa
593. t des trajectoires de vie diff rentes L accompagnement vers et dans le logement ne saurait faire l impasse sur le r seau d aide d j existant autour de ces familles Nous n intervenons pas uni quement pour le logement Nous sommes une entit indivisible de ce tout ayant pour objet d aider les m nages d sh rit s du droit de vivre dans un logement d cent symbole d identit de s curit et de famille Pour comprendre et valuer la culture laquelle nous semblons nous rattacher il faut relever plusieurs sph res dont elle se constitue En effet en nous rattachant au r seau d aide initialement cr avant notre intervention nous uvrons pour un individu qui a un id al atteindre celui de faire valoir son droit au logement mais qui n cessiterait une aide pour y parvenir Nous appartenons un sch ma de pens e celui des politiques sociales en mati re de logement et nous intervenons pour le public qu elles visent et qui en est le principal acteur travers le partage de notre savoir nous tentons d am liorer les conditions de vie de ces individus touch s par la pr carit qu engendre le logement 6 La place des usagers dans l accompagnement et le manque ressenti au quotidien en termes de formation le c ur de comp tences attendues aujourd hui techniques ou relationnelles Par Alix Voegeli 0 0 38 Je suis assistante sociale l AVDL DALO Mon intervention va donc s articuler sur tr
594. t le projet politique de l association il s ajoute donc celle de leur propre positionnement rouage interchangeable ou subjectivit engag e dans la rencontre C est toute la culture professionnelle des travailleurs sociaux qui est en jeu Il leur faut s adapter une autre repr sentation de l usager non plus pris en charge selon un parcours pr construit par paliers mais pris en compte avec ses dynamiques psychiques parfois fort d concertantes Certains impay s de loyers par exemple ne r sultent pas d une difficult budg taire mais sont traiter comme un sympt me dans une histoire psychique particuli re n ces sitant plus qu une r ponse technique gestion budg taire Les autres acteurs du champ du logement et de l h bergement auditionn s attribuent aux travailleurs sociaux des r les qui sont sensiblement leurs r les traditionnels Orientation vers les dispositifs accompagnement dans la gestion locative notamment m diation entre les acteurs et humanisation de leurs relations en rompant avec l anonymat de dossiers trait s de fa on administrative expertise comme c ur de m tier Nous avons l reprises les activit s classiques des travailleurs sociaux Y est ajout un r le multifonctions l occasion Mais pour assumer ces r les il est maintenant demand aux travailleurs sociaux 1 une grande adaptabilit la fois aux volutions rapides des politiques publiques des circuits institution
595. t mise en perspective d une insertion venir puis consolid e chacune des tapes en vue d une inscription dans le droit commun Depuis ma prise de fonction en 2008 en tant qu ad jointe au Maire j ai pu mesurer la fois l immensit et la qualit du travail social accompli Paris Dans les changes que j ai eus avec les lus d arrondissement les responsables associatifs les cadres socio ducatifs et les travailleurs sociaux j ai constat le besoin d assurer une plus grande coh rence des interventions sociales Il est donc essentiel de favoriser la construction d une vision partag e des territoires et d organiser un cadre qui mobilise l ensemble des partenaires sur une th matique commune Par exemple sur un sujet aussi complexe que la pr vention des expulsions locatives il est essen tiel de faire travailler ensemble les services sociaux les associations sp cialis es le commissariat de police ou la justice Or l exp rience montre une r tention des informations qu il serait pourtant utile de mutualiser dans l int r t des m nages concern s l articulation entre les services sociaux polyvalents et le travail social sp cialis doit galement tre renforc e 50 Pour permettre ces mutations Paris a lanc une d marche globale de territorialisation de l action sociale qui s est concr tis e d but 2013 par la signature d une charte des arrondissements Les relations fonctionnelles entre l ensem ble des in
596. t relative ment importante De quelle mani re les SIAO peuvent ils y parvenir Ont ils int r t y parvenir Doivent ils r aliser l entr e vers l AVDL ou directement les structures Est ce une plateforme rassemblant tout J ai voqu le moyeu central d faillant Doivent ils avoir un r le de relais de poste prenant les situations et les transf rant un op rateur central Par d finition les SIAO ne r alisent pas de filtre Le SIAO oriente en fonction de ce que pense le travailleur social Par ailleurs s agissant de l Accompagnement vers et dans le logement une question de m canique institutionnelle se pose Celle ci rejoint l interrogation relative aux territoires Que faire lorsque les personnes se d placent d un d partement l autre De m moire il semble que l AVDL se met alors en place Ces questions centrales ont n cessit tre tablies de mani re extr mement claire de fa on tre certain que l AVDL fonc tionne correctement et que ce dernier s articule avec le droit commun 52 Charg de mission AVDL la DRIHL rl Z 2 a lt LLJ LLJ O savoir la FSL qui pr existait largement l AVDL et aux SIAO Enfin il convient d voquer l accompagnement social de secteur lequel repr sente 90 des personnes accompagn es En CHRS on accompagne un nombre infime de personnes Les professionnels de secteur r alisent la majorit du travail De quelle
597. t vos repr sentations du r le des travailleurs sociaux ducateurs assistants sociaux E MISEEN EE I E E A A A A AA A O EAA AAA 126 2 Comment qualifieriez vous les volutions des politiques sociales en mati re de logement et d h bergement Comment ces dispositifs peuvent ils tre mobilis s par les lus afin de favoriser avec les travailleurs sociaux l acc s au logement des plus d munis Ces nouvelles pratiques impliquent elles des nouveaux modes de gouvernance par les autres acteurs du logement et de l h bergement sss ssssssssssssssssrsssrssssrsssse 129 3 Comment ces dispositifs peuvent ils tre mobilis s par les lus afin de favoriser avec les travailleurs sociaux l acc s au logement des plus d munis Ces nouvelles pratiques impliquent elles pour les lus de nouveaux modes de pilotage ssssssssssss1sssssssssssssrsssssseoressseresssssesresssnrenee 132 Echanges avec lesauditionnes srera aran nd UN 133 synth sedelacinguiemeauditioni enne an ne raa nn AAAA AA T EE EA TT 141 Sixi me audition 14 Mai 2013 Les points de vue des intervenants sociaux ssss1sssssss1sssssststtssstttssssssotessssetstsssentnssssseotesseeeestsssentsssnssee 14 Synth sedes auditions Pr C TENTES es rente me tee a nee ren en en nn enr Prenna I eee 143 MRETOUTSURIAUITION ES LISATES ere een ne een nn ir en en ten ee eee 144 2 Retoursunlensemble desaUditionS mr nn serment entire nine ELETE EEEE EEEIEE S 146 3 Retoursunla
598. taire de l organisme R quisition L ordonnance de 1945 sur les r quisitions visait trouver un toit aux familles sinistr es par la Seconde guerre mondiale Elle autorise le Pr fet en cas de crise grave du logement ou le Maire exclusivement dans les situations d urgence installer pour une dur e de un cinq ans dans des logements inoccup s des personnes tr s mal log es menac es d expulsion ou sans logis Une indemnisation est vers e au propri taire par le b n ficiaire ou par l tat en cas de d faillance De puis la loi de lutte contre les exclusions du 29 juillet 1998 seuls les logements d tenus par une personne morale banques com pagnies d assurances soci t s fonci res sont susceptibles d tre r quisitionn s Service Int gr de l Accueil et de l Orientation SIAO Le SIAO a pour vocation de simplifier les d marches d acc s l h ber gement et au logement de traiter avec quit les demandes de coordonner les diff rents acteurs de la veille sociale et de l acc s au logement de contribuer la mise en place d observatoires locaux Pr sent s en chefs d orchestre de l h bergement et du logement les SIAO sont pour les publics en difficult une porte d acc s aux dispositifs d urgence d h bergement et d insertion Chaque d parte ment dispose d un SIAO qui parfois se distingue entre une mission d urgence et d insertion SOLIBAIL SOLIBAIL est un dispositif d interm
599. tant de r apprendre mieux vivre ensemble et former une coh sion sociale quelles que soient nos origines Il est vrai que la rue est un lieu patho g ne en termes d addictions On me demande quelquefois pourquoi moi qui ai pass trente ans dans la rue je ne suis pas tomb dans ces addictions Et bien j ai utilis un stratag me qui me permettait aussi de conserver mon lien social de ne pas rejeter mes coreligionnaires je disais que j tais pileptique et que je ne pouvais pas consommer d alcool Par rapport la psychiatrie j ai beaucoup de respect pour Claude Olivenstein qui a t le premier m decin psychiatre pr ner la psychiatrie hors les murs lt d Martine Noalhyt Pendant la pause nous avons parl avec Thimot des conflits entre salari s et accueillis Emma s les personnes taient souvent la rue avant de devenir salari es de l association Quand on a le v cu des gens de la rue et qu on a ensuite le statut de salari on pourrait penser que cela aide tre plus proche des personnes accueil lies De fait ce n est pas si vident cela peut cr er un brouillage dans l coute Un tudiant avait travaill sur le militantisme citoyen de gens qui taient la rue montrant que lorsqu ils proposaient leurs services dans des associations ils taient refoul s par les b n voles en titre qui consid raient qu il fallait un cart pour se positionner comme autres Tim Greacen 48 Dans l
600. taurants solidaires dans lesquels mille personnes mangent gratuitement tous les jours et ce ne sont pas tous des parisiens Il est donc vident d apporter une contribution l en semble de l effort collectif Parmi les mille personnes qui viennent pour plus de 50 c est leur premier repas On voit quel point ces besoins sont urgents et pr gnants lt d Intervenante dans la salle 28 Je suis chef de service SIAO Urgences et 115 du Val d Oise Au niveau du Val d Oise et du 93 nous sommes peu pr s 4 000 places d h tel qui sont prises par Paris Nous repr sentons l heure actuelle en p riode hivernale 456 places C est vrai qu effectivement il n y a pas de fronti re Dans les accueils de jour nous voyons qu il y a norm ment de demandes de ces personnes qui viennent de Paris Au niveau du 115 de Paris quand les personnes sont positionn es dans les h tels dans les autres d partements nous sa vons que les personnes doivent contacter le 115 pour tre renouvel es car elles tombent sur le 115 du Val d Oise et on les transf re y a t il une sorte de veille sociale ou au moins un lien avec le service social de Paris Ou bien les personnes vont elles plus vers le service social de leur d partement Olga Trostiansky En ce qui me concerne je consid re qu il n y a pas suffisamment de coordination entre les 115 et les d partements Je souhaite que nous l organisions C est fondamental Commencer se
601. temps Plus la collectivit est proche du terrain d partement plus le message po litique est audible par les agents L inverse est vrai Il faut aussi que les lus puissent tre nourris de mani re relativement constante des re marques des travailleurs sociaux et de nos services J ai par exemple des rencontres tr s r guli res avec la maison d partementale des soli darit s de mon canton et il y a galement des actions de sensibilisation autour des questions de pr carit nerg tique en direction des travail leurs sociaux Il faut tre en permanence l coute et cet change cette communication dans les deux sens sont utiles tant pour les lus que pour les travailleurs sociaux Apr s si vous avez la m thode qui permet de donner directement le message dans l imm diatet la plus totale l ensemble des travailleurs sociaux je suis preneur lt d Intervenante dans la salle Je ne suis pas lue mais je vais r pondre quand m me Vous demandez ce qu il faut dire aujourd hui aux tu diants en travail social 7 Ce qui me frappe apr s avoir entendu les interventions des diff rents lus c est une grosse volution pour le travail social c est qu il s inscrit aujourd hui dans un territoire g ogra phique social politique Pendant tr s longtemps on a consid r que le travail social tait un peu hors sol L approche se faisait par public Aujourd hui nous ne pouvons plus avoir cette approche p
602. tendu des t moignages sur d au tres centres o les travailleurs sociaux ne m ritent pas vraiment ce nom 48 Je crois que leur formation doit tre accentu e sur l ac compagnement des usagers lt d gt 19 Pour ce qui est de mes projets personnels je rencontre un blocage la pr fecture de Paris Mon dossier a t rejet pour certains motifs comme le fait que je suis c libataire et que j ai fini mes tudes J ai fait un recours et j attends Personnelle ment a me d courage un peu Mais je tiens le coup lt d Tim Greacen Quel serait l exemple d une relation avec un travailleur social qui se serait mal pass e ou l inverse bien pass e rl Z 2 lt LI lt Thimot Dongotou Quand je demande une attestation fournir dans mon dossier a se passe bien avec les travailleurs sociaux Des cas o a se serait mal pass je ne vois pas Chaque fois que je sens que les choses vont mal tourner c est moi qui vite que a se passe mal Ma strat gie est de faire en sorte que les choses se passent bien Tim Greacen Illustrez cela avec un exemple Thimot Dongotou R cemment quand j ai d pos mon dossier la pr fecture j avais demand un papier un travailleur social qui m a renvoy plut t vers d autres personnes avec qui j anime un blog C tait un peu m chant mais j ai essay de lui r pondre poliment Merci Madame je verrai L a
603. tent pas un tudiant en stage de deuxi me ou troisi me ann e de se positionner comme un professionnel exp riment Parall lement cela on observe l affirmation d un contexte partenarial Ce dernier pose le paradoxe d un paysage institutionnel enrichi d un c t mais complexifi au m me titre que les outils mis en avant Le SIAO en est un parfait exemple l appropriation de ces outils reste tou tefois fondamentale dans l exercice des diff rentes professions assistant de service social conseiller en conomie sociale et familiale ducateur sp cialis La compr hension du travail en r seau et en partenariat semble galement incontournable Il est toutefois noter que ces nou 80 Centres Communaux d Action Sociale rl lt LI veaux outils mettent galement en avant une r elle comp tence d velopper s agissant des savoir faire communicationnels et ce tant l crit qu l oral diff rents niveaux Cela est important mais reste tr s complexe pour les tudiants La question de l ISIC a t abord e Via des approches partenariales et territoriales de probl matiques sociales collectives les tudiants sont amen s tre confront s des lus des repr sentants de l tat et notamment des pr fets dans le cadre des commissions de pr vention des expulsions On remarque que des jeunes tudiants issus du BAC sont amen s int grer u
604. tervenants des territoires parisiens sont d sormais formali s es Des coordinateurs territoriaux sont par ailleurs charg s de garantir une bonne coordination dans l ensemble des arrondissements lt d 2 Comment qualifieriez vous les volutions des politiques sociales en mati re de logement et d h bergement Comment ces dispositifs peuvent ils tre mobilis s par les lus afin de favoriser avec les travailleurs sociaux l acc s au logement des plus d munis Ces nouvelles pratiques impliquent elles des nouveaux modes de gouvernance par les autres acteurs du logement et de l h bergement Par Dominique Braye ee rrTT lt lt lt Au del des logements il faut consid rer les habitants Il est vrai que le d partement des Yvelines n est pas homog ne Il est m me tr s dual II n y a rien de pire pour un lu tel que moi qui suis lu de la r gion de Mantes la Jolie d tre un lu pauvre chez les riches Au niveau gouvernemental nous sommes tr s souvent consid r s comme tant dans un d partement riche alors qu en termes de ch mage des jeunes d crochage scolaire et toute une s rie de crit res nous sommes en dessous de la Seine Saint Denis Je parle de la Vall e de Seine avec Mantes la Jolie Les Mureaux et Chanteloup les Vignes trois collectivit s qui ont un destin clairement commun Cela dit je suis tr s content M me si c est quelques fois difficile je suis bien plus
605. tervention domicile AVDL DALO Florence Giancatarina Dans l AVDL DALO nous avons fait le choix d int grer des actions individuelles et collectives destination des familles lt d D un point de vue pratique cela nous permet de rationa liser le temps pour accompagner un ensemble de m nages il peut tre parfois plus simple de r aliser des actions collectives D autre part les familles nous informaient d un manque de lien social ces actions collectives leur apportaient donc un moment d change avec des 26 Droit Au Logement Opposable 3 z LlLl Lu a familles des professionnels et offraient la possibilit de parler d autres choses que de leur situation Les actions collectives souvent organis es sous forme de jeux permettaient des changes conviviaux Nous r fl chissons actuellement ouvrir ces actions des m nages en struc ture d h bergement et qui seraient pr ts acc der un logement Nous consid rons que nous ne pouvons pas dissocier les actions individuelles et collectives Intervenant dans la salle gt 56 Nous menons nous aussi un ac compagnement dans le diffus et des actions collectives Je suis d accord sur ce constat de compl mentarit et sur le fait que cela ouvre des es paces de r flexion Nous proposons par exemple des groupes de parole des ateliers logement et des activit s culturelles Ces ressources sont ouvertes un ensemble
606. tialit des donn es d informations recueillies de secret partag S agissant de ce dernier je pense notamment PROG DIS la notion de secret partag est tendue tous les travailleurs sociaux Lorsque mille personnes connaissent les propos d un usager s agit il de secret partag D autres logiciels nationaux tendaient le champ la totalit des travailleurs sociaux lt d D gt 50 Paris nous n utilisons pas de tels outils Nous sommes rest s en coh rence avec les volont s de nos adh rents Nous utilisons une base de donn es car l offre s est r organis e Via nos SIAO une modi fication des circuits est observer On note une concentration des de mandes autour des SIAO noyau central On observe par ailleurs une massification des demandes Paris pour la premi re ann e de lan cement l ordre de grandeur est de 10 000 demandes parvenues au SIAO insertion lt II s agit de comprendre comment le syst me fonctionne si ce moyen est d faillant lt d Quels types de partenaires avec la naissance des SIAO D 40 Cela pose par ailleurs d autres interrogations Il existait un monde avant les SIAO On comptait un certain nombre de partenariats Les partenaires pouvaient tre d autres acteurs du m dical ou du m dicosocial Qu en est il de ces partenariats Comment l irruption des SIAO et la motivation de ses circuits modi ent elles ces partenariats Provoque t elle une continuit une transf
607. ticule t elle avec l accompagnement social Il apparait effecti vement important de r fl chir la vocation sociale de l h berge ment qui s imposait historiquement pour les plus fragiles comme un pr requis voire comme un horizon ind passable Il convient alors de ne plus d terminer l acc s un logement par une fr quen tation pr alable d un h bergement Les deux modes d acc s l habitat sont autant l gitimes l un que l autre garantis par la loi comme un droit Enfin l acc s au logement peut n cessiter un accompagnement ver et dans le logement l instar de l h bergement Apr s avoir vis la construction de logement en tr s grand nombre apr s avoir cherch modifier les grands d s quilibres du tissu urbain o se sont construits les Grands Ensembles l ultime volet de la politique du logement est d laborer l accompagnement social pour en garantir l acc s pour tous Dans ce contexte l h bergement s int gre la politique du logement dans une Politique g n rale de l habitat Nombre et types de places d h bergement en France en 1 2010 Source Rapport d information d pos par le Comit d valuation et de contr le des politiques publiques sur l valuation de la politique de 1 l h bergement d urgence et pr sent par Dani le Hoffman Rispal et i Arnaud Richard 26 janvier 2012 l CHU et CS hors statut CHS 18919 Places d h tel 15016 i CHRS 39 540 Maisons relais et Pensions de f
608. tif diffus Dans l valuation globale de l insertion nous passons d une structure d ac cueil collectif un suivi et une intervention dans le cadre du diffus Cela pose le probl me du maintien de la qualit de l accompagnement Dans 3 z Li cc Lu s cc a d autres postes de direction g n rale en Basse Normandie j ai g r des associations qui travaillaient avec des CHRS Certains professionnels travaillent depuis longtemps dans le CHRS et b n ficient d une v rita ble qualification Ils assurent une qualit de suivi humain accompa gnant vigilant et attentif aux gens Basculer de cette culture de l accompagnement un accompagnement dans et vers le logement dans le diffus n est pas chose ais e Tous les intervenants en ont d ailleurs expliqu les raisons la formation ou le fait que les profes sionnels arrivant dans ce dispositif manquent de connaissances et aient se former sur le terrain La notion usager se transforme en ayant droit une nouvelle terminologie pour endosser une vraie posture D 55 Pour faciliter ce basculement nous pensons qu il est n cessaire d imm diatement placer les professionnels dans une relation avec des ayants droit II s agit en effet moins de b n ficiaires que d ayants droit il y a l un point culturel de reconnaissance qui ne se limite pas uni quement de la terminologie Il s agit r ellement d une posture lt d L employ
609. tifier dans une situation X ce qui rel ve du fait collectif mais galement ce qui est unique lt d Je souhaite voquer un exemple R cemment une jeune m re install e en r sidence sociale m expliquait qu elle pr f rait rester finalement deux ans suppl mentaires afin de financer je cite la formation de ses r ves en l occurrence manucure esth tique Cela signifie que si notre analyse ne prend en compte que l aspect collectif de son histoire l angle sociologique on passera c t du versant unique de cette personne laquelle fait un choix Elle interroge le travailleur social se trouvant face elle De la m me mani re si l on n observe que l aspect unique de la per sonne on passe c t de l angle collectif Peut on se positionner en privil giant un individu dans ses choix au d triment d un collectif Plus les individus resteront dans une r sidence plus ils prendront la place d autres personnes qui attendent Un diagnostic fin doit donc tre absolument r alis II s agit d une sorte d alternance entre le psy chologique et le sociologique entre l individuel et le collectif entre le souci de la gestion et l quit mais galement la promotion de l indi vidu Cela explique pourquoi ce champ merveilleux peut tre merveil leux Il suppose une analyse fine et complexe Lorsqu une situation est comprise il est alors possible de positionner la place du logement dans la vie d un individu Je p
610. tion Il est rare qu une ex p rience concerne le sanitaire mais galement le social Comment analyser le croisement de ces deux champs Je connais la plus value Je l ai d j mise en uvre dans mon travail au quotidien Au sein de nos CHRS et centres d h bergement d urgence le travail avec le sanitaire est d j pratiqu depuis de longues ann es Cette exp rience nous semble incontournable ce jour il para t im possible de travailler dans l accompagnement de ces personnes sans que la question du soin soit abord e Nous travaillons partir des qua tre dimensions sociale ducative sanitaire culturelle Depuis tr s longtemps nous avons mis en place un partenariat avec des quipes de Saint Anne ainsi qu avec l ASM 13 au niveau du XIIle arrondissement Il ne s agit donc pas d une d couverte 23 En revanche notre exp rience nous a permis d int grer cette exp rimentation Nous avons envie de montrer qu il est imp ratif de d cloisonner Or nous sommes g r s par la DRIHL et l ARS deux entit s distinctes Notre grand regret r side pr cis ment dans le fait que nous soyons coup s de ce qui a trait au champ sanitaire lt d D 20 Compte tenu des populations accueillies nous nous aperce vons qu il est impossible d accompagner les usagers sans que la ques tion du soin ne soit pr sente Il y a quelques ann es j aurais sans doute consid r ce point comme une des dimensions importantes
611. tion est effectu e vers une structure d h bergement stable ou de soins ou vers un logement adapt s sa situation Elle implique la mise en uvre d un principe de continuit dans la prise en charge des personnes sans abri Novembre 2007 la conf rence de consensus sortir de la rue En 2008 nous pouvons marquer deux temps forts le rapport Pinte puis le Chantier National Prioritaire qui lance la politique de la refon dation de l h bergement et de l acc s au logement La mise en uvre de la politique du logement vient largement bousculer les pratiques des associations et du travail social D 40 En 2010 la mise en place des Services Int gr s de l Accueil et de l Orientation dont l un des objectifs premier tait de rendre visible la demande d h bergement et les capacit s des associations a fonda mentalement modifi les proc dures d entr e dans les associations du secteur AHI Les SIAO devraient tre l opportunit de constituer une veille sociale territoriale et r gionale permettant une meilleure r ponse aux besoins des personnes accueillies lt d 38 En 2011 le lancement de l exp rimentation de l AVDL DALO renforce la pratique d accompagnement social centr e sur l acc s ou le maintien dans le logement En d but d ann e 2013 suite la conf rence de lutte contre la pauvret le plan quinquennal de lutte contre la pauvret r affirme la place centrale de l accompagnement vers et dans l
612. tion par comp tences versus les modules transversaux dans le cadre du champ d intervention des politiques publiques Par Sylvain Fouligny e a Je suis assistant social depuis treize ans J ai exerc dix ans en polyva lence de secteur dont cinq ans dans un service social polyvalent pari sien 54 Depuis trois ans j exerce dans un service sp cialis dans la pr vention des expulsions locatives l quipe d partementale lo gement Le service intervient aupr s de personnes en impay s de loyers soit assign es devant le tribunal d instance pour r siliation du bail ou signal es par la pr fecture de police avant la mise en uvre de l expulsion lt d 50 Notre service intervient sur tout le territoire parisien aupr s de personnes qui ne sont pas connues des services sociaux ou qui ne sont plus accompagn es par ces derniers Notre service assure galement quelques mesures d accompagnement social li au logement dans le cadre du relogement de l accord collectif parisien lt Mon intervention est faite titre personnel et je ne repr sente pas ma direction Concer nant l information g n raliste et comme cela a t indiqu lors de l au dition les centres de formation ont un d fi relever B 46 IlI s agit pour eux de former les tudiants en articulant trois comp tences tech niques et scientifiques juridiques et institutionnelles psychosociales Ces trois comp tences ont leur importance et l
613. tion trait e concerne les nouveaux r seaux mis en uvre aujourd hui notamment ceux anim s par le SIAO un acteur nou veau qui a consid rablement chang la donne Au cours de la premi re audition la premi re question pos e portait sur la mani re dont les tra vailleurs sociaux pouvaient retrouver leur l gitimit institutionnelle de rattachement travers ce nouveau r seau Dans ce nouveau cadre de r gulation du dispositif il s agissait de savoir comment garder la logique associative qui a un projet normalement politique attach des sp ci ficit s des approches particuli res et comment garder cette coh rence originelle Ce nouveau cadre mis en uvre par ces politiques modifie norm ment de choses La question de l information s est pos e direc tement Nous centres de formation nous nous sommes retrouv s nous interroger sur notre capacit accompagner les nouveaux professionnels dans ces enjeux Une r ponse a t que les centres de formation ne sont pas tout fait outill s pour accompagner ces modifications Pour preuve ce dispositif est l pour participer notamment cela La deuxi me question est directement en lien S agit il d une culture de rattachement d appartenance ou de partage Il est donc question de la r f rence institutionnelle notamment quand les diff rents enjeux des diff rents acteurs du r seau sont contradictoires La troisi me question tait plus li e la formation et au
614. tiques publiques sectorielles dont ils ont la responsabilit Cette lettre s inqui te par ailleurs d une formation qui tourn e surtout vers des probl matiques de r paration ne d livre pas un message fort aupr s des tudiants quant leur propre r le de chef de file de l action sociale Comment travailler efficacement avec des partenaires dans le cadre d un diagnostic territorial si on n est pas d abord en situation de mo biliser ses propres coll gues pr sents sur ce m me territoire parce qu on n est pas r ellement au fait ni de leur pr sence ni de leurs missions 1 Comment qualifieriez vous les volutions des politiques sociales en mati re de logement et d h bergement Comment ces dispositifs peuvent ils tre mobilis s par les lus afin de favoriser avec les travailleurs sociaux l acc s au logement des plus d munis Est ce que ces volutions ont modifi vos attentes et vos repr senta tions du r le des travailleurs sociaux ducateurs assis tants sociaux conseillers en conomie sociale et familiale Par Olga Trostiansky amp Les enjeux de l accompagnement dans le cadre de l acc s au logement pour tous Paris comme la plupart des grandes m tropoles concentre sur son territoire un nombre important de personnes en situation de grande pr carit vivant la rue ou confront es au mal logement La crise 96 Directrice adjointe de la Direction R gionale et Interd p
615. tr s rapidement devenue centrale Les travailleurs sociaux sont la crois e de ces probl matiques et sont parfois dans des injonctions qu ils peuvent consid rer comme para doxales En tout tat de cause la transformation des pratiques li e des modifications de strat gies politiques est absolument incommen surable ou incontournable Il nous est donc apparu important de travailler collectivement sur cette question Quelle formation peut tre donn e aux travailleurs sociaux Pour r pondre la question de la formation initiale et continue un comit de pilotage a t mis en place au niveau r gional Il compte parmi ses membres le CNFPT l UNIFAF Uniformation la ville de Paris et le conseil r gional ce dernier ayant un r le majeur jouer dans la formation Il associe des coles de formation au travail social que nous esp rons tre repr sentatives de toutes les coles de travail social d le de France Sans modifier les maquettes de formation initiale ce comit s est de mand quelles actions taient possibles dans notre r gion C est la raison pour laquelle trois coles l ITSRS IRTS site de Montrouge Buc Ressources et l IUT Paris Descartes ont fait le projet de s associer et de vous donner tous la parole sur la question du Logement d abord dans une perspective de r fl chir aux enjeux de formation des travailleurs sociaux Nous avons men des auditions et interrog diff rents repr sentants et acte
616. travail difficile car les populations concern es sont parfois un peu diffi ciles la moindre agression d un de mes agents je vais d ailleurs moi m me porter plainte Tous les personnels savent que nous sommes derri re et que nous ne laisserons rien passer ce niveau lt d 3 Comment ces dispositifs peuvent ils tre mobilis s par les lus afin de favoriser avec les travailleurs sociaux l acc s au logement des plus d munis Ces nouvelles pratiques impliquent elles pour les lus de nouveaux modes de pilotage Par Fr d ric Petitta e a Les comp tences mobilisables d un d partement gt 51 Comme vous venez de le signaler le d partement de l Essonne est un d partement de la grande couronne qui est un peu particulier puisque fortement contrast avec un nord tr s largement urbanis et un sud qui n a rien envier aux d partements de province notamment pour le fin fond du sud de l Essonne o l on retrouve des probl matiques rurales et des probl matiques li es l habitat et au logement comme nous pouvons le retrouver dans certains d partements de province Le d partement de l Essonne alors m me qu il n a pas de comp tence en mati re de logement et d habitat a fait le choix de s engager il y a une quinzaine d ann es tr s fortement sur ces questions l Entre 2007 et 2011 ce sont plus de 71 millions d euros qui ont permis d accompagner la cr ation et la r habilitation de plus de 11 0
617. tre on note une forme de repr sentation du monde association Personnellement en tant que t te de r seau cela revient se situer entre le marteau et l enclume Nous nous sentons comme tir s entre deux c bles l un filant vers l obli 31 Directrice R gionale FNARS Ile de France 32 Directeur d Interlogement 93 qui est un r seau associatif en Seine Saint Denis regroupant 45 associations uvrant dans le champ de l h bergement de l accueil et de l insertion rl me O lt LLJ LLJ O gation de rendre un service en direction du public avec les contraintes de la collectivit l autre tendant vers une r elle intention des associa tions de porter l ensemble des valeurs pos es aujourd hui par le secteur associatif Il semble n cessaire de trouver au quotidien des formes de r gulation de d mocratie interm diaire entre une impulsion injonction orienta tion d cision donn e et des formes plus participatives d opposition comme peuvent l tre parfois les associations f d r es Ainsi il s agit l d une r elle exp rience Animer un r seau de 45 associations est une r elle exp rience au quotidien lt d 1 Quelle volution des politiques sociales pour quels impacts sur le contexte actuel Par Martine Th audi re my 0 Mon engagement professionnel puis b n vole me permet d appr hen der les volutions du travail social avec un certain recul Je vais intro
618. tri quant aux orientations Certains 115 en r gion n ac cueillent pas les personnes sans papiers Cela tant nous ne pouvons rien imposer S agissant du parc priv et de l h bergement le principe d inconditionnalit fonctionne et est applicable Reste chacun de d cider de le mettre en uvre de l appliquer ou non Nous ne pouvons qu inciter appeler une r flexion partag e et avoir des prises de posi tion politique pour maintenir ce principe Il convient de reconna tre que l volution des derni res ann es fait que les personnes sans papiers sur le territoire en demande d h bergement sont de plus en plus nombreuses Notre capacit d accueil reste limit e Synth se de la seconde audition Par Abilio Brazil D 49 Je vais tenter de reprendre le plus fid lement possible ce que les uns et les autres ont affirm avant de rebondir sur la question pos e par la jeune tudiante II s agissait l d une excellente question J ai introduit mon pr c dent propos par le fait que nous utilisions de nombreux mots valise J en ai effectivement entendu norm ment Je me suis amus chercher ces termes dans un diction naire Nous avons norm ment voqu l animation laquelle est une action qui vise mettre en vivacit donner de l entrain Nous sommes donc l en tant que t tes de r seaux pour donner de l en train d autres associations Nous avons parl d enjeu lequel est ce que
619. tualisation le regroupe ment et le partenariat 1 Transformation du champ de l h bergement et distinction entre deux notions habiter et se loger Par Michele Attar D 0 D 39 Notre r flexion porte plus sur l habitat que sur le logement Nous devons faire en sorte que nos locataires aient un toit et un chauf fage mais galement qu ils soient ins r s dans la ville et qu un minimum de bien vivre ensemble r gne dans nos r sidences Cet objectif n est pas toujours atteint mais nous nous donnons les moyens d y parvenir Nous nous sommes d ailleurs inscrits en ce sens dans les exp rimentations de Logement d abord lt d Les transformations du champ de l h bergement et du logement s expriment chez le bailleur par une diff renciation entre la notion d habiter et de se loger En effet la finalit reste une r sidence calme o r gne le vivre ensemble gage d une insertion r ussie au sein de la ville Pour des raisons budg taires nous avons l habitude de distinguer l h bergement et le logement Or nous consid rons qu il existe une cha ne globale du logement qui passe du Canal Saint Martin jusqu un immeuble de luxe du Boulevard Hausmann Quand une partie de cette cha ne est gripp e l ensemble de la cha ne dysfonctionne En tant que bailleurs sociaux nous remarquons que la cha ne du par cours r sidentiel est d j gripp e en effet l accession la propri t sociale ne fonctionne plus ou du moins ne
620. u contraire contribuent rendre compte de la multiplicit des r les que sont amen s jouer les travailleurs sociaux entre une coute bien veillante un accompagnement individualis s appuyant sur une relation humaine et psychologique et des comp tences expertes et la prise en compte d un environnement familial un contexte cono mique et social voire politique La question m me de l accompagne ment social global peut alors s entendre la fois comme la prise en compte des questions de logement d emploi de surendettement de sant de parcours de vie de l individu mais galement comme la prise en compte de l individu dans son environnement familial et social Jean Martin DELORME Directeur R gional et Interd partemental de l H bergement et du Logement Ces crits ont pour vocation galement dans une contribution active de nous permettre ensemble de s interroger sur le r le et la place des travailleurs sociaux sur les attentes qu en ont les usagers leurs employeurs sur la place qu eux m mes se d finissent dans une soci t en mutation Enfin le quatri me document est un film qui a capt la derni re audi tion destin e resituer la parole des intervenants sociaux Ces documents peuvent tre nous l esp rons un outil pour les formateurs afin qu ils puissent en formation initiale comme en formation continue trouver une ressource pour d velopper leur enseignement et aborder ces sujets sous la for
621. u lien entre le secteur de l h bergement ou du logement interm diaire et le monde des bailleurs sociaux r E lt LLJ lt LLJ O et que le d lai moyen d attente est de six ans Le bailleur social doit faire face un taux de rotation diminuant une production de loge ments sociaux inf rieure aux besoins tout en maintenant des quilibres de gestion de peuplement sur les territoires Les bailleurs sociaux sont ce jour tout aussi attentifs ce qui s organise autour de l acc s au lo gement des publics les plus fragiles Ils sont galement fortement pr occup s par la pr vention des expulsions et par les conditions n cessaires au maintien dans les lieux de vie des m nages fragilis s lt d Pensez vous que ces orientations ont transform la fa on de travailler de votre r seau D 24 Les bailleurs ont aussi besoin de temps pour s adapter aux nouvelles orientations des politiques sociales Ainsi que vous l aurez compris au travers de mes propos il semble vident que les bailleurs sociaux s adaptent progressivement Il convient de prendre du temps Chaque organisme poss de sa propre strat gie Il dispose de moyens propres S agissant de l AORIF on compte 140 organismes De grands groupes g rent plus de 40 000 logements Par ailleurs des petits offices HLM existent et ne poss dent pas les m mes moyens que les grands organismes Pour autant nous tentons de nous organise
622. u logement et de l h bergement 54 onssssssssssssssssssssssssssrsssssssersssssrssssssenes 80 85 144 149 154 156 Positionnement professionnel des travailleurs sociaux EEE re E nee 61 63 65 67 100 117 125 150 157 158 Adaptabilte DO en nn en Erer EE TS 60 65 69 71 99 100 107 EE TA A E E A A A A E A AA 60 99 111 160 O E E A en arr en 94 101 135 145 146 152 Pratiques professionnelles Duic terdesipantenaireS EI E rara E A E nn 78 93 95 100 102 138 159 160 161 AEAEE SEE E a A A E O T OE E A A O A 94 153 160 RAEE E nn E N E N a dt tire 93 96 97 DUICOT S ESE 62 a E E A 65 66 71 91 101 134 139 141 146 147 148 161 RARE E EA AERE A R E E nu 61 64 159 el DJ lt ss lt LLJ Z Z EI le LLJ aa Les enjeux de l accompagnement dans le cadre de l acc s au logement pour tous Pr sentation de la d marche Depuis 2010 la r gion le de France fait partie des dix territoires pilotes travailler sur les questions d h bergement et d acc s au logement dans le cadre de la strat gie dite du Logement d abord Le constat partag par tous les acteurs repose sur la n cessit de travailler sur une acculturation entre le secteur de l h bergement et le secteur du logement Pour comprendre ce processus nous nous sommes demand de quel public parle t on et quelle strat gie pouvons nous partager La question du travail social est
623. u mieux les relations Diff rents enjeux sont li s cette relation Le regard les repr sentations sont essentiels Il convient de prendre en compte la vision que le travailleur social porte sur le parcours r sidentiel de l usager en risquant de s approprier le code d acc s au logement l insu de l usager ce der nier int grant parfois difficilement les diff rents dispositifs complexes et diversifi s Cela met en vidence la n cessit de laisser une place plus importante l autonomie de l usager son initiative dans sa pro pre recherche de logement via la mobilisation de l entraide le d ve loppement d ateliers de recherche de logement Le retour la proximit est n cessaire Il est impuls dans les centres de formation via les stages ISIC et la formation dans le cadre de l intervention sociale d int r t collectif Cela passe galement par l information de l usager Cette der ni re id e concerne les diff rents dispositifs en perp tuelle volution Ces dispositifs sont parfois m connus par les travailleurs sociaux Je pense notamment Solibail Il existe l ternelle demande de logement le num ro d immatriculation et l attente du logement social Ainsi que nous l avons constat il convient de laisser la parole l usager Ce der nier doit exprimer ses projets parall les Parfois d autres alternatives existent avant d acc der de fa on rapide un logement social lequel n est parfois pas adapt l
624. u mot un peu barbare pour d finir une nouvelle profession ou une profession en devenir Elle existe dans d au tres champs comme l addiction mais non dans celui de la psychiatrie et renvoie au travail de personnes pass es par un parcours de soin qui 121 Educateur sp cialis Un chez soi d abord rl zZ z s un ont connu la psychiatrie de l int rieur et qui partir de cette exp rience vont pouvoir faire un apprentissage d une culture ventuellement pro fessionnelle afin d accompagner des personnes suivant des parcours un peu similaires lt d Il n est pas question de suivre des parcours identiques mais parfois si milaires Dans les faits compte tenu des personnes que l on accompagne la relation est forc ment diff rente Quand j interviens en tant qu duca teur je porte une casquette Je suis ducateur travailleur social On me pr te des connaissances ventuellement des objectifs que l on ne pr tera pas mes coll gues Or on travaille souvent en bin me m lang de fa on pouvoir se pencher sur des questions transversales et pour appr hender la personne et sa situation de fa on globale Je vous donne l exemple de ma journ e d hier Elle a commenc 8 heures quand j ai sonn chez une personne que l on accompagne pour l amener une audience en correctionnelle Je ne suis pas form sp cifiquement la justice La formation d ducateur g n ralist
625. u suivi est assez int ressant Faut il revisiter la formation initiale Je r pon drais par l affirmative Tout ce que je viens de d crire va en ce sens Je mettrais en relief cinq axes Le mod le de l accompagnement est indissociable de la question de la place des usagers dans un rapport de vw 14 Conseils la Vie Sociale 15 Conseils d Administration 16 La plateforme est constitu e du point central sur le logement et l h bergement accompagn s Il est entour de l accueil de jour de la mise l abri pour les femmes victimes de violence des questions de la petite enfance ainsi que de partenariats sp cialis s avec les UMJ ou la police Je crois beaucoup l apport des coles dans la formation mais je crois galement beaucoup la formation dans de tels espaces ou des espaces inter associatifs Le p rim tre de l associatif seul ou de l tablissement seul est d pass Il existe des croisements plus larges et plus enrichissants Une plateforme peut tre maitris e et coordonn e avec des instances qui la r gulent II ne s agit pas uniquement d une juxtaposition de moyens li s par convention 17 Accompagnement Social Li au Logement 5 z s s a coconstruction Nous devons revenir sur les supports de l accompagne ment institutionnel dans le regroup et le diffus qui engendrent des positionnements et des pratiques diff rentes De plus le travail en r seau l
626. u un qui est gentil A ssatou 18 Cest quelqu un qui dit Bonjour quand on le salue qui dialogue qui pose des questions sur ta situation et demande si elle s am liore qui demande s il peut faire quelque chose pour toi ne serait ce que des photocopies Quelqu un de mauvais refusera par exemple que tu utilises les toilettes des locaux Les gens bien te donnent de bons conseils te guident te disent que tu as besoin de telle chose que tu dois aller tel lieu que tu pourrais obtenir ceci ou cela en prati quant d une certaine mani re Si tu es malade tu peux aller l h pital m me si tu n as pas de papiers en attendant que tu aies la CMU Si tu as besoin de manger tu peux aller aux Restos du C ur Certaines personnes vont te conseiller cela tandis que d autres vont te dire D brouille toi demande tes compatriotes lt d 2 Pourtant les travailleurs sociaux sont l pour guider les usagers je crois lt d Tim Greacen Mourad quel a t le contact avec le syst me social Mourad 18 Cest le SAMU Social qui m a orient vers l APTM Le probl me est que parfois le travailleur social ne comprend pas ta fragilit psychologique ou morale et qu il peut te blesser avec une chose qui lui para t peut tre anodine Par exemple nous avons eu un probl me avec la CAF on nous a demand au bout d un an de rem 86 Office Fran ais de Protection des R fugi s et Apatrides 87 Centre d Ac
627. uations dans le domaine du logement social Elle formule des propositions sur les suites donner ses rapports d ins pection et s assure de la mise en uvre par les personnes contr l es des mesures prises par les ministres dont elle rel ve La mission apporte leur demande son soutien aux services d concentr s des minist res charg s de l conomie des finances du budget et de l quipement Occupation du Parc Social OPS Enqu te statistique triennale d occupation du parc social Tous les loge ments sont concern s sauf ceux financ s sans concours financier de l Etat OPAC OPHLM Il existait en France deux types d tablissements publics d habitations loyer mod r les offices publics d am nagement et de construction OPAC et les offices publics d habitations loyer mod r OPHLM Ils diff raient par leur statut et par la mission que la loi leur attribue En pratique les OPAC et les OPHLM exer aient des activit s tr s proches et il tait fr quent qu un OPHLM se transforme en OPAC La loi du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement pr voyait de fusionner les OPAC et les OPHLM dans une structure uni f e l office public de l habitat OPH un tablissement public carac t re industriel et commercial rattach une collectivit locale ou un tablissement public de coop ration intercommunale EPCI Op ration Programm e d Am lioration de l Habitat OPAH
628. ude Je suis tr s heureux qu un bailleur actif dans les partenariats ait t pr sent aujourd hui En effet la question du donnant donnant nous est galement pos e Pour que les bailleurs sociaux continuent de pour suivre leur mission de base qu est l accueil des publics les plus pauvres nous devons pouvoir amener des services d accompagnement qu ils ne sont pas en mesure de produire notamment avec les personnes qui ne demandent plus rien Ce sujet est de fait revenu plusieurs reprises aujourd hui Comment devons nous r agir avec des personnes qui n exercent pas leur droit un service Je crois que le donnant donnant est un moyen de red velopper la confiance entre les partenaires les bailleurs et les travailleurs sociaux Je pense que les formations des travailleurs sociaux reposent sur un travail de r flexion et d action Nous nous appuyons fortement sur les stages De fait les employeurs rencontrent un vrai probl me pour accueillir des stagiaires Je re ois tous les jours des appels d tudiants d sesp r s la recherche d un stage et auxquels je dois r pondre que nous n avons plus de budget Je voudrais revenir sur la nouvelle posture des cadres Lorsque je suis arriv dans mon association il y a dix ans les cadres me disaient qu ils faisaient le planning des quipes et le rapport d activit Aujourd hui la posture des cadres est totalement diff rente S ils restent centr s sur les quipes les cadres s int re
629. ue une fois votre travail termin vous pouvez d passer vos pr rogatives de professionnel et vous comporter en citoyen lt d Tim Greacen Le bien tre au travail cela se travaille Intervenant dans la salle Je travaille au SIAO Insertion Paris en tant que coordinateur Vous avez connu la situation de rue pendant plusieurs ann es Depuis quelques ann es les centres d h bergement tendent s humaniser les dortoirs sont abandonn s pour des chambres indivi duelles ou doubles des structures d urgence sont transform es en cen tres de stabilisation les maisons relais se multiplient Je voudrais avoir votre regard sur cette volution au cours des derni res ann es Voyez vous un r el changement dans le fonctionnement des structures dans les conditions d h bergement rl Z 2 lt LI l EE lt Intervenante dans la salle Un travailleur social peut il tre form seulement pour utiliser des dispositifs Doit il avoir une forme de militantisme Comment accompagner les jeunes qui entrent dans cette profession sans la conna tre dans ce militantisme qui est un accompa gnement d autrui Intervenante dans la salle Tout l heure Thimot disait qu il fallait savoir couter et A ssatou disait qu il fallait prioriser les gens qui sont le plus en difficult Puisqu il y a de plus en plus de demandes comment peut on concilier les deux positions Cela me para t un peu para
630. ue UT ou DDCS prendra l initiative de proposer ses partenaires d partementaux les modes de fonctionnements les plus efficaces Elle avertira les acteurs de l AVDL sur le d partement des r gles commun ment retenues 2 AVDL non DALO Public vis Les publics vis s par l AVDL non DALO sont d finis dans la circulaire du 25 juin 2013 relative la gestion du FNAVDL 2013 Les publics vis s par la pr sente instruction sont les personnes ou familles sans domicile h berg s ou log s temporairement afin d assu rer la fluidit de l ensemble du dispositif et contribuer au d cloisonne ment entre l h bergement et le logement ce titre les actions conduites doivent avoir en particulier pour objectif De favoriser les sorties r ussies des structures d h bergement et de logement temporaire vers le logement L acc s direct au logement de personnes ou familles la rue L accompagnement du maintien dans les lieux de ces publics r cem ment b n ficiaires d un logement nm mm nn nm mn nn nn nn nn nn nn nn nn nn nn nn O Sn RSR RSR RSR T Le Plan pluriannuel de lutte contre la pauvret et pour l inclusion sociale et ses cons quences Les 10 et 11 d cembre 2012 une conf rence nationale contre la pau vret et pour l inclusion sociale s est tenue Le groupe consacr aux ques tions d h bergement et d acc s au logement est anim par Alain R gnier pr fet et d l gu interminist riel pour l h
631. ue les travailleurs sociaux en plus de leur travail et d accompagnement social puissent anticiper les volutions et pr parer l avenir Il y a donc la fois de la formation initiale et continue et de la formation action C est dire que les questions ne sont pas forc ment les m mes sur un territoire et sur un autre et il faut donc que les travailleurs sociaux soient la fois dans l action et aient du temps pour la r flexion dans un travail collectif pour aider construire et pr parer l avenir Jusqu maintenant sur ces sujets peu de choses avaient volu mais depuis dix ans nous avons un changement tr s important la fois des personnes qui ont besoin d accompagnement et de tout le travail d enrichissement de partenariat avec les associations Pour moi la cr ativit et l innovation sociale veulent dire quelque chose mais cela n appartient pas qu aux associations Cela appartient aussi aux services sociaux qui sont dans les villes les d partements les r gions et l tat lt Dani le Senez Pourriez vous d velopper un peu ce que vous avez dit la fin sur les coordinateurs de terrain L me semble tre le point nodal de tout le reste de votre intervention et des souhaits que vous exprimez en mati re de formation initiale continue formation action Qui sont ces gens comment sont ils choisis quels sont leurs r les Olga Trostiansky 34 Paris est tr s sp cifique du fait de son
632. ue ne dit on pas en travaillant avec d autres La derni re fois une personne de l auditoire d clarait qu une femme en tait arriv e raconter qu elle tait homosexuelle et qu elle voulait une chambre seule et non une chambre partag e avec une autre femme pour ne pas d ranger cette derni re Jusqu o va t on Jusqu o le travailleur social aide t il les personnes ne pas tre dans l obligation d en dire trop sur elles C est toutes ces questions l que posent la mise en r seau et le fait de tra vailler avec d autres avec des bailleurs Je voudrais demander aux gens qui sont l comment ils s y prennent avec ces paradoxes lt d Solange Djoumali Je rejoins la synth se que vient de faire M Bruno Torregrossa Vous avez parl de prises en charge en faisant la diff rence entre la prise en charge et la prise en compte de la personne Qu enten dez vous par ces deux notions Bruno Torregrossa Cest peut tre une distinction un peu person nelle Pour moi la prise en charge renvoie l id e de supporter des diffi cult s et des sympt mes Ce n est pas mon travail B 21 Pour avoir travaill sur la question de l errance et avoir creus l historique des prises en charge ou des r ponses sociales par rapport cette question j avais trouv un dit de Charles IX de 1566 qui qualifie les vagabonds de poids inutiles de la terre Aussi comment fait on avec ces repr sen tations sociales Comment accompagne t o
633. uent elles une nouvelle fa on d animer le r seau D 37 Depuis sa cr ation l animation territoriale du r seau de la FNARS Ile de France est largement mise en uvre par les D l gu s D partementaux qui sont lus par leurs pairs lt 4 49 Dans le cadre de notre plan strat gique nous avons pour objectif de d velop per les changes entre les territoires Ils rencontrent les m mes pro bl matiques Ces changes entre les territoires portent sur les questions relatives la pratique qu il s agisse du DALO ou de la mise en place de l AVDL Un second axe de progression concerne le d veloppement des actions inter r seaux lesquelles s inscrivent dans la logique d largissement de nos champs d action A titre d illustration nous travaillons avec l AORIF l URIOPSS et la FAPIL nous mettons en place conjointe ment des temps d changes et de formations Nous sommes mem bres du groupement r gional Le GRAFIE lequel s inscrit dans une d marche de coordination inter r seau des acteurs de l insertion par l activit conomique Au sein de ce contexte actuel bas sur les volutions permanentes nous avons tout int r t regrouper nos intelligences changer sur nos pratiques et d velopper le travail en r seau de fa on large Nous nous devons par ailleurs d approfondir nos connaissances relatives aux pratiques et cultures professionnelles Ce point constitue un des r les d animation
634. uestions que l on nous a demand de traiter taient tr s tech niques Aussi j ai trait des questions dans le cadre de l intervention sociale des t tes de r seau vues parles cadres Je les ai recentr s mon niveau en tant que travailleur social de terrain 37 Notre structure a pris connaissance du logement d abord gr ce la FNARS On a particip quelques r unions qu ils ont organis es Je me suis saisie des questions en y r pondant l une apr s l autre parce qu il n y a pas toujours de liens entre les unes et autres lt d 41 Pour ma part ces volutions des politiques sociales ont consi d rablement contribu l am lioration du cadre de vie des r sidentes procurant ainsi aux jeunes filles une certaine intimit un confort et une stabilit m me si c est limit dans le temps Les travaux de r no vation dans le cadre du plan d humanisation ont mis l accent sur le confort et la s curit r pondant ainsi aux normes d h bergement lt d Ainsi on a pu avoir plus de chambres individuelles Je pr cise qu au sein du CHRS de Clair Logis nous n accueillons que des jeunes filles de 18 25 ans sans enfants On a pu mettre en place une chambre PMR F une douche ad quate et l on a pu embellir notre cuisine et la rendre plus fonctionnelle 40 la question de savoir si ces orientations ont transform la fa on de travailler de notre r seau je r ponds que c est certainement le cas Les orientat
635. uicidera parce que nous l avons d laiss Cela serait mon cauchemar Durant l une de ces visites nos travailleurs sociaux ont trouv une personne qui ne s alimentait plus depuis vingt jours Si nous nous sommes inscrits dans l exp rimentation un logement d abord c est fort de ce constat et pour faire b n ficier nos locataires de l quipe mobile pluridisciplinaire qui intervient dans le cadre de cette ex p rimentationNouveaux partenaires des bailleurs une quipe mobile D 41 Avec un gardien pour 70 logements nous b n ficions d un r seau de proximit tr s important Je vous rappelle qu en ensemble urbain la r glementation impose un gardien pour 100 logements Nous pensons que les gardiens form s sont les vecteurs de bien vivre dans une soci t urbaine L exp rimentation un logement d abord peut montrer toute l entreprise et en particulier aux gardiens que rien n est perdu et que nous pouvons rem dier des situations complexes et parfois d sesp r es En ce sens nous avons cr avec Aurore le projet d une quipe mobile regroupant des travailleurs sociaux et des m decins Cette quipe va vers les gens que nous avons rep r s et qui posent des probl mes psychiatriques Nous devons d cider si nous les laissons dans leur logement ou si au contraire nous devons les en sortir pour les installer dans des r sidences avec appartements th rapeutiques II nous est arriv de demander au maire u
636. ujet de droit en ouvrant de nouvelles perspectives d accompagnements sociaux dont la perception la conception l laboration et la mise en uvre constituent un d fi collectif pour le travail social Ce bouleversement questionne notam ment les accompagnements et la formation des travailleurs sociaux qui se trouvent en premi re ligne dans cette r volution majeure des accompagnements vers l habitat social en dehors de la ligne historique de d marcation entre l h bergement et le logement Dans cette pers pective le travail social doit faire voluer ses modalit s d accompagne ment et finalement sa professionnalisation au regard de ses missions qui visent moins pr parer des usagers habiter que accompa gner des citoyens acc der un habitat de droit que ce dernier re l ve de l h bergement ou de logement sans qu aucun ordre de mise en uvre ne soit plus prescrit de mani re rigide Ce texte ne vise pas constituer une analyse historique exhaustive des volutions des politiques du logement et de l h bergement en France mais propose une mise en perspective des enjeux relatifs la mise en place des actuelles modalit s d accompagnement mixte vers l habitat qui ar ticule un acc s l h bergement et au logement dans un ordre indiff renci Il s agit donc moins d un texte historique que d un texte anthropologique qui souhaite comprendre la structuration historique du champ social de l habita
637. ult avec ces questions Elles trouvent parfois des modalit s d habitat la limite comme les squats les habitats pr caires des modalit s nomadisantes Comment accompagner des personnes dans cette dynamique sans tre dans un jugement normatif selon lequel l habitat doit tre un habitat stable et d finitif C est un peu l objectif des dispositifs comme l accord collectif Est on dans le stable et le d finitif maintenant Je ne sais pas Je n ai pas de r ponse lt d 55 Par contre je me fais une id e de la r ponse sociale par rapport ces questions Il serait int ressant de proposer diff rents panels de r ponses pour qu il y ait une possibilit pour les personnes quelles que soient leurs difficult s d tre prises en compte en tant que citoyennes On peut tre citoyen et la rue citoyen et entendre des voix citoyen et usager de drogues La question est de savoir comment travailler dans une relation partenariale de citoyens citoyens C est tout l enjeu de la place qu on laisse en termes de parole des usagers de prises de d cision quant leur suivi lt d Echanges avec les auditionn s e a Nabil Neffati Je souhaite souligner quelques points importants de cette rencontre ce matin Ce n est pas une synth se parce que face la richesse des interventions cela m est impossible N anmoins je retiens qu tre travailleur social aujourd hui revient tre un g n raliste en vue d un traitement glo
638. un des aspects des d fis est de ne pas privil gier l une au d triment de l autre tout en sachant que les volumes de formation ne sont pas identiques Pour exemple je peux reprendre la formation des ducateurs sp cialis s o il tait indi qu que seulement 8 du temps de formation taient d volus aux connaissances des politiques publiques lt d 46 Si j analyse un peu mon parcours les changes que j ai pu avoir avec les coll gues du service ou d autres services sociaux polyvalents avec de jeunes coll gues nouvellement arriv s qui ont connu le dipl me d tat d assistant de service social r form indiquent que les comp tences psychosociales demeurent pour eux le c ur de m tier des pro fessions du social Dans les r f rentiels de m tiers on les retrouve dans les premiers domaines de comp tence C est le cas de l intervention pro 120 Assistant social quipe d partementale logement Direction sociale de l action sociale de l enfance et de la sant de Paris rl zZ 35 z LI ui Za fessionnelle en service social pour les assistants sociaux ou l accompa gnement socio ducatif sp cialis pour le dipl me d ducateur sp cia lis De ces changes avec les coll gues il ressort que l instauration d une relation de confiance ou d aide l une des autres comp tences psychosociales conserve une place pr pond rante dans le travail social Mobiliser ces
639. un peu des endroits contre la pr carit et pour la culture Malheureusement une ville comme Neuilly pr f re payer une amende tous les ans et ne pas respecter le pourcentage l gal de logements sociaux un moment il faut essayer de remettre l glise au milieu du village Ma r f rente so ciale m a dit clairement d s le d but qu elle pouvait faire des choses 92 Association des D partements de France rl Z 2 a lt LI l EE lt pour moi mais qu l y avait certaines choses qu elle ne pouvait pas faire Elle m a dit que si je voulais faire des choses il fallait d j que j aie envie de les faire dans ce cas elle peut m accompagner et m emmener sur des pistes auxquelles je n aurais peut tre pas pens lt d Tim Greacen Nous avons fait trois tours de table un premier t moi gnage puis un deuxi me tour sur les contacts avec les services sociaux et un troisi me tour de requ tes et recommandations un ministre qui pourrait tre l Est ce que quelqu un veut dire autre chose avant de faire une pause David 2 Je tiens dire que j ai remarqu qu il y avait dans la rue beaucoup plus de solidarit que dans la soci t ambiante Je trouve a dommage Je trouve m me hallucinant que des gens se retrouvent dormir dehors sous la pluie avec des couvertures tremp es J en ai crois ce matin encore J ai vu que l un des potes d un sans abri lui avait appor
640. une approche transversale par rapport l ensemble des questions qui nous taient pos es Je vais commencer par quelque chose qui me para t indispensable La seule p riode de l ann e o l on reloge les gens est lors de la fin de la tr ve hivernale Nous travailleurs sociaux avons acc s au parc HLM quand les personnes sont expuls es Par le biais des accords collectifs on peut reloger nos propres familles en h bergement depuis un ou deux ans Sur le 93 je reloge des gens depuis plus de cinq ans Je sais qu il faut qu ils soient pr ts partir du mois de mars partir du 1er avril les bailleurs sociaux ont le temps d expulser les familles de r nover les logements Les familles expuls es iront alors voir mes coll gues des services du secteur social avant de revenir sur les h tels le 115 la stabilisation le CHRS etc lt d 39 J avais entendu parler du logement d abord par le biais des tats Unis Je ne pensais pas que cela arriverait aussi rapidement en France Pourquoi pas le logement d abord mais quel accompagne ment met on en place en logeant directement une personne qui sort de la rue J ai accompagn des personnes ayant eu des logements tout de suite car l lu tait intervenu J avais un monsieur qui continue de sortir de son logement avec ses sacs plastiques Il tait incapable de les poser puisqu il avait t toute sa vie en errance Ces sacs contenaient ses papiers et toute sa vie Il
641. ur faire moins En plus de ce que d pense l tat nous apportons une contribution financi re tr s importante et nous allons continuer Ce n est pas pour baisser les bras et dire que les autres vont faire notre place C est juste pour dire que les personnes qui sont dans la rue ne sont pas toutes des Parisiens Ce sont des personnes qui viennent du monde entier de la France enti re de l Ile de France et que nous sommes tous lus responsables C est de la comp tence nationale et ensuite nous sommes tous au niveau du Conseil g n ral au niveau des municipalit s dans une responsabilit en compl mentarit avec ce que fait l tat C est ce travail je pense avec l ensemble des d partements des communes au niveau de la m tropole qui peut apporter des ac tions innovatrices des r flexions des changes entre les lus et des orientations futures am lior es par rapport au travail que l on fait seuls sur ces sujets sur Paris J esp re que dans les propositions qui seront faites dans les lois qui peuvent tre vot es nous aurons ce cadre qui nous permettra de travailler en coordination interd partementale parce que vous savez tr s bien que les gens franchissent la fronti re du p riph rique C est vrai que quand on d veloppe un certain nombre d actions en termes d aide alimentaire on d pense 6 M par an sur Paris nous avions en programme la construction de trois restaurants Sociaux nous avons ouvert six res
642. urs uvrant pour le secteur du logement et de l h bergement Nous avons d cid de mettre en place ces auditions afin d tre l coute et ce dans le but de prendre connaissance du point de vue des acteurs concern s Cette int gration collective trouve une r sonnance tr s par ticuli re car la question du travail social appara t comme un l ment strat gique du plan quinquennal et du plan de lutte contre la pauvret Nous avons souhait lancer un d bat orient vers l expertise II ne s agis sait pas pour nous de pr senter des points de vue id ologiques et mi litants nous voulions en revanche donner la parole aux acteurs qui dans leur pratique professionnelle quotidienne sont amen s prendre des postures et donc pouvoir d finir des points de vue l intitul des six premi res auditions a t Les enjeux de l accompagnement dans le cadre de l acc s au logement pour tous le point de vue des acteurs Pour ce faire intervenants sociaux cadres t tes de r seaux tels que la FNARS ou les bailleurs centres de formation pouvoirs publics repr sentants des usagers ont r pondu notre appel pour faire part de les analyses lors des six auditions dont ce texte en est le verbatim Trois coordinateurs repr sentant trois coles sont associ s l organisa tion de ces auditions Chacune de ces coles a un point de vue institu tionnel diff rent II nous a sembl int ressant de cumuler les points de
643. urs pour leurs employ s etc Pour coordonner l ensemble le premier Plan de Modernisation et d Equipement a t labor sous la direction de Jean Monnet pour les ann es 1947 1951 Dans le cadre de cette orientation g n rale qui fixe les orientations et choix budg taires pour l ensemble des pouvoirs publics fran ais apr s guerre le logement est largement subordonn aux priorit s de d veloppement des indus HLM en pierre Picardie DICOM METL MEDDE tries lourdes Le MRU dirig par Raoul Dautry puis Eug ne Claudius Petit partir de 1948 disposait donc au d but de peu de moyens pour construire les bases d une politique nationale du logement Surtout il tait totalement soumis aux orientations d cid es par le Commissariat g n ral au Plan et notamment de la commission Construction et de ses divers groupes de travail dont certains d finissaient le nombre de logements construire par an leur financement etc C est partir de ces modalit s de d cisions que le MRU a t amen construire la politique du Logement et de l Habitat en France dans les ann es 1950 1960 qui reposait donc sur de nombreux partenaires notamment les ma tres d ouvrage des constructions de logements Les 2000 organismes d HLM en 1959 venaient en t te regroup s au sein de l Union Nationale des F d rations d Organismes HLM Ils relevaient de statuts tr s divers soci t s coop ratives soci t s anonymes d HLM Offices publ
644. us garants de celles ci participent pour certains directement aux dispositifs que ces politiques initient Commission de m diation DALO commission d attribution de logement charg de la politique du logement d un CCAS d une municipalit etc Cette im plication fait voluer leur propre fa on de penser leur responsabilit Ils sont alors au c ur des questions li es l articulation entre orienta tions politiques et d clinaisons institutionnelles entre politique et tech nique Il leur faut int grer la multiplicit des dispositifs et travailler d passer leur fragmentation tout en prenant appui sur le dispositif dont ils ont r pondre L Etat est venu compl ter l action des collectivit s au regard de l accompagnement vers et dans le logement Les accords collectifs Etat d partement bailleurs sociaux balisent localement l ac c s au logement et permettent de lier troitement politiques publiques et travailleurs sociaux autour d un accompagnement des futurs loca taires qui anticipe cet acc s Les sp cificit s de l Ile de France ajoutent une complexit suppl mentaire l articulation de ces diff rents niveaux avec la prise en compte de la dimension interd partementale En effet l importance de la crise sociale et conomique am ne un nombre crois sant de personnes tre tr s mobiles et avoir de ce fait recours aux services sociaux de plusieurs d partements Par ailleurs l avant projet de loi portant
645. us avez souvent des cages d escalier un peu fragiles on ne peut pas faire n importe quoi Il faut travailler dans la dentelle et que ceux qui font de l attribution aient des aides la d cision pr cises pour ne pas venir d s quilibrer une cage d escalier qui n est d j pas tr s quilibr e Il faut donc travailler dans la dentelle ce qui n cessite des outils lt d 40 Ces outils s appellent des obser vatoires Ce sont des observatoires qui doivent tre revus tous les ans suivis et c est pour cela que nous avons une agence d urbanisme que nous finan ons tr s fortement car j estime que c est un outil absolu ment indispensable la mise en place de ces politiques Nous avons donc pu faire cet observatoire au bout de trois ou quatre ans les bail leurs sociaux se m fiaient des lus plusieurs niveaux sans que cela soit videmment dit Et finalement force de travailler ensemble de discuter de d battre de fa on totalement ouverte et relativement crue les gens se sont aper us que nous y avions tous int r t lt d 32 Nous sommes arriv s maintenir dans le contingent car vous savez bien que nous avons une d l gation du contingent c est vrai que nous avons une commune c t qui ne fait pas partie de la com munaut d agglom ration et qui fait partie du bassin d habitat donc nous avons fait un syndicat mixte la d l gation ne peut se faire qu un EPCI mais le pr fet a tordu la loi d
646. usagers des dispositifs relevant de l h bergement et du logement social cette audition a t men e dans le cadre d une table ronde Ainsi les modalit s d organisation de cette s ance sont diff rentes des autres Il s est agi de privil gier l in teraction dans une approche davantage participative que l intervention magistrale Chaque usager raconte son exp rience livre son analyse et contribue identifier des th mes communs et particuliers Table ronde l a_a e A ssatou Je m appelle A ssatou et je vis l h tel Val de Fontenay 4 Je suis en France depuis deux ans Quand je suis arriv e j ai demand l asile Depuis quelques mois je suis d bout e Quand je suis arriv e je ne savais pas o loger je ne savais pas quoi faire et je ne savais pas qui m adresser J ai rencontr une dame qui m a h berg e en attendant que je rencontre une association ou quelque chose comme a pour pouvoir me guider Apr s elle m a guid e jusqu France Terre d Asile o l on a m a dirig e pour faire les d marches administratives Je leur ai demand s ils pouvaient m aider pour avoir un logement parce que je ne pouvais pas toujours squatter chez la dame qui m avait gentiment re ue lt d Tim Greacen Pourquoi es tu venue A ssatou Parce que j ai fui mon pays pour des raisons que je n aime rais pas trop dire ici parce que c est trop difficile pour moi Tim Greacen Le projet c tait la s curit A
647. utes les nouvelles politiques publiques Par ailleurs le terme partenariat doit fortement r sonner ses oreilles Les travailleurs sociaux sont tenus de travailler en r seau et en partenariat ainsi qu en quipe En effet un travailleur social ne peut plus exercer de fa on isol e S agissant des dispositifs d acc s l h bergement et au logement cela est indispensable lt d B gt 55 La logique des politiques de l accompagnement des personnes sans abri ou mal log es est bas e sur un accompagnement social qui pour moi se situe plusieurs niveaux qu il s agisse d accompagner des personnes isol es des couples sans enfant des familles Il semble aujourd hui indispensable d axer son travail sur un travail d quipe et de penser tous les dispositifs mis en uvre ce jour lt d 26 Je souhaite d sormais rebondir sur un point pr c demment voqu Un exemple traitait la situation d une personne ayant pass un certain temps dans un CHRS et ne souhaitant plus en sortir S agis sant de ce point de nombreuses questions doivent tre pos es Ces m mes interrogations se poseront galement un jour dans les centres de formation Il convient d apprendre aux travailleurs sociaux travailler en quipe On place l usager au centre des pr occupations Or les tra vailleurs sociaux semblent rencontrer des difficult s travailler aupr s de l usager Souvent l avis de l individu n est pas pris en compte Le pro jet
648. utions Les bailleurs sociaux de mani re motiv e quel que soit le moment o ils expriment cette demande pendant la commission de m diation lors de l instruction de la demande avant proposition en CAL lors de l entr e dans les lieux ou apr s le relogement Les diagnostics prescriptibles chaque ann e n tant toutefois pas illi mit s il s av re n cessaire de r guler les prescriptions en tenant compte des situations sp cifiques de chaque d partement Certains d parte ments demandent donc aux prescripteurs potentiels de respecter un quota de demandes annuelles de privil gier certaines cat gories de PU DALO pour garantir une quit sur le territoire d partemental ou d avertir les services de l Etat des prescriptions demand es Les acteurs de l AVDL sur ces d partements seront inform s par lUT ou la DDCS de ces r gles sp cifiques nn UN OU nn nn nn nn nn O NI 5 le el ss Z w JU lt ee 5 Z el FS Sz e gt Li SE pe ea s La ss T D 0 Quand et comment le demander L AVDL doit permettre un PU DALO d acc der puis si n cessaire de se maintenir dans un logement Il est donc souhaitable que la demande d AVDL soit faite en amont d une proposition de logement probable Elle peut toutefois tre faite sans qu une proposition de logement ne soit en core connue pour les
649. utour d une maison d partementale des solidarit s Nous allons travailler en territorialisant avec nos partenaires associatifs les CCAS les bailleurs nos travailleurs sociaux des maisons d partementales des solidarit s de fa on vraiment travailler dans la dentelle sur ces questions d accompagnement social lt d changes avec les auditionn s e a Martine Noalhyt En compl ment de ce qui a t dit je dirais que ces s ances ont pour finalit de voir ce qu il faut ventuellement faire voluer dans les formations des travailleurs sociaux La question que j ai envie de vous poser est donc si vous aviez les travailleurs sociaux ou bien des directeurs d cole de formation en travail social que leur demanderiez vous Nous avons fait cela avec les usagers nous leur avons demand ce qu ils aimeraient demander la ministre c est pour quoi je vous retourne la question Comment percevez vous le travail social l chelon de la ville de Paris travail social global sp cialis est ce qu on passe du savoir tre savoir faire des techniciens du travail social quelle volution Olga Trostiansky Je ne crois pas que sur ce sujet je vais s rement bien vous r pondre 44 Je suis convaincue que comme dans beau coup de m tiers l volution du m tier de travailleur social est essen tielle mais encore plus dans le m tier de travailleur social car il y a beaucoup d volution et qu il faut effectivement q
650. uvre de ces politiques se heurtent nous l avons vu au millefeuille des dispositifs ainsi qu leur opacit ce qui peut engendrer chez l usager de la peur Aller au domicile des usagers s av re parfois contre productif conditions de logement contexte inadapt etc La p nurie de r ponses appropri es rend l accompagnement propos par les travailleurs sociaux d licat dans les lieux d h bergement comment accompagner un jeune r sident dans un Foyer de Jeunes travailleurs FT alors m me qu il est possible qu il lui faudra solliciter un CHRS comme solution de sortie par d faut d acc s au logement Devant cette p nurie les travailleurs sociaux sont tiraill s entre des exigences contra dictoires dont le respect de secret professionnel n est pas la moindre surtout dans un temps r gi par le dictat de la transparence Ainsi si les conditions d accueil au sein des institutions ne respectent pas toujours la confidentialit des changes avec des bureaux souvent partag s comme le secret etc certains travailleurs sociaux appr cient la pr sence de leurs coll gues qui leur apportent de l aide dans l valua tion de ce qui s est jou pendant l entretien Cette aide suppl e un outil qui avait pourtant fait ses preuves dans les ann es 1980 la supervision Elle n est plus gu re propos e aux travailleurs sociaux alors m me qu elle leur permettait de prendre du recul face des situations qu ils n taient plus en mesu
651. vent tre faites Je suis passionn par ces projets mais encore faut il que nous ayons des moyens pour les mettre en place De fait les partenariats propos s par Toit et Joie me semblent excellents B 26 Qui souhaite acc der un CHRS ou un h bergement d urgence notamment en collectif Ces solutions d pannent mais elles ne r pondent pas un souhait profond des gens La demande des usagers change et s adapte dans le discours car les usagers s adaptent au syst me en place Si une personne ne peut pas avoir de logement elle acceptera ce que nous lui proposons et se montrera motiv e et pr te tre accompagn e par un travailleur social lt d Je pense que la demande des usagers n a pas forc ment beaucoup volu dans le temps mais les usagers eux m mes ont en revanche pu voluer Du fait des politiques de migration les usagers ont aujourd hui des modes de vie et d habitat diff rents La probl matique actuelle que nous rencontrons avec les populations Roms interroge cela Leur place n est pas clairement d finie les lois et leur statut sont en cours d volution Cette situation est difficile Il n en reste pas moins que nous n accompagnons pas de la m me fa on une famille Rom et une famille lambda Les pratiques vont de voir changer nous allons devoir nous adapter Je ne suis pas certain que les coles aient modifier tout de suite leur plan de formation sur ces populations Cette volution se fera au fur et
652. voir faire n cessaires la compr hension des probl matiques individuelles Cette formation est compl t e par la validation d une licence offrant de nouvelles grilles de lecture indispensables pour la compr hension des politiques sociales en mati re de logement mon sens ces savoirs vont de pair d une part pour aider ces m nages l accomplissement de leur projet de vie et d autre part pour nous permettre d identifier les individus travers des regards crois s Nous sommes sans cesse en qu te de connaissances nouvelles pour confronter nos exp riences B gt 46 largir nos champs de connaissance est en effet essentiel pour tre en ad quation avec les besoins identifi s pour ces m nages Notre culture ne saurait faire l impasse sur le travail en r seau qui am ne des logiques d intervention compl mentaire chaque initiative partenariale Traiter le surendettement des m nages les amener demander les aides utiles les amener une meilleure gestion du budget faire des recours administratifs sont autant de questions auxquelles nous apportons des l ments de r ponse Cette polyvalence am ne le travailleur social uvrant dans le cas du loge ment d abord se poser les bonnes questions afin que le projet de ces personnes aboutisse lt d 60 Ainsi la sp cialisation et la polyvalence voluent pour le trai tement de la probl matique globale des individus qui sollicitent l aide sociale Tous on
653. vont r fl chir la fa on de cr er du lien entre elles et en vue de l insertion lt d Tim Greacen Thimot quel a t le contact avec le syst me Thimot Dongotou 5 Personnellement je n ai pas eu de gros probl mes avec les travailleurs sociaux Bien avant que j int gre Emma s je faisais le 115 Quand j ai t accueilli par Emma s j ai ren contr des gens qui taient tr s ouverts vis vis de moi Je n avais rien cacher je disais ce que je vivais au jour le jour et les gens m encoura geaient J ai t bien log aussi Tout cela m a permis d aller jusqu au bout de mes ambitions de finir ma th se Personnellement j tais d courag et ils m ont beaucoup encourag Le travail n est pas facile pour certains travailleurs sociaux L o je suis il y a plus de 250 personnes et il n est pas facile d accompagner des gens qui vont en situation de pr carit Pour ma part je n ai pas eu de gros probl mes dans l accom pagnement En tout cas je peux dire que le travail est positif lt 4 42 partir de 2010 je me suis impliqu r ellement dans cette association en apportant des solutions aussi en g n ral de bouche oreille en m appuyant sur mon exp rience en disant aux autres de ne pas se d courager B gt 18 J tais en train de faire le travail des travailleurs sociaux et parfois je leur donnais m me des conseils alors que c tait moi qui avais besoin d eux Mais j ai en
654. w JU lt s LLJ Z LI ss Sz e gt a ss ss pe ea s La LL SE OO OS des lus ou des techniciens d l gu s par les lus des repr sentants d associations dans certains cas la Caisse d Allocations Familiales CAF ainsi que des repr sentants de bailleurs Les d cisions prises et notifi es par le pr sident du Conseil g n ral sont transmises la CAF gestion naire du FSL par convention charg e de verser la plupart des aides aux m nages ou aux prestataires concern s bailleurs distributeurs d eau d nergie etc Les demandes doivent tre trait es dans les 2 mois maximum Les aides du fonds de solidarit pour le logement L article 6 1 de la loi du 31 mai 1990 modifi par la loi n 2004 809 du 13 ao t 2004 stipule que le r glement int rieur du fonds de solidarit pour le logement d finit les conditions d octroi des aides ainsi que les modalit s de fonctionnement et de gestion du fonds Les b n ficiaires L attribution d une aide du FSL est r serv e aux m nages en difficult Elle est ainsi soumise des conditions de ressources valu es dans le cadre d un budget dans les conditions fix es alors par le r glement in t rieur du FSL adopt par chaque d partement et tient compte de l im portance et de la nature des difficult s rencontr es M nages menac s d expulsion sans relogement H berg s ou log s temporairement Lo
655. x Or je ne savais pas qu il tait impossible pour une femme africaine de se trouver au dessus de son mari dans son loge ment Nous ne connaissons pas ces aspects culturels Or si nous avions disposition des r f rents culturels nous ne proposerions pas de duplex des familles d origine africaine lt d gt 24 La question de la connais sance des publics s av re importante Il existe bien s r des probl mes budg taires Mais nous devrions au moins prendre conscience que nous ne rencontrons pas assez les gens et que nous connaissons mal leurs demandes Se pose galement le probl me de la transparence des attributions Une meilleure lisibilit des temps d attente et des proces sus serait b n fique L un de nous disait que les gens s inscrivent plus volontiers Paris car ils y b n ficient d aides plus importantes lt Or nous devrions pouvoir informer des temps d attente Paris et en ban lieue pour que les gens puissent faire un choix plus clair Quelqu un me faisait remarquer r cemment que l Auvergne compte de nombreux logements vacants Nous ne proposons pas de logements dans cette r gion car il n y a pas de travail En revanche certaines personnes la retraite ou qui n auraient pas l ambition de reprendre un travail 60 ans seraient peut tre tr s heureuses de vivre Aurillac Nous ne posons pas ces questions et peut tre que cela justifie les refus d attribution que nous enregistrons y compris pour des
656. x auditions des centres de formation Au cours de la troisi me audition on souhaitait savoir s il n y avait pas deux voies possibles pour permettre une meil leure formation ces nouvelles politiques notamment celle incluse dans la logique des DC des mono comp tences qui ont r form les di pl mes du travail social en 2004 pour les AS et en 2007 pour les ES Ce sont quatre domaines de formation qui avancent en parall le II est ap paru que si nous voulions aborder la question sp cifique du logement d abord ou de l accompagnement au logement pour tous par exemple cela n cessiterait peut tre un point de vue transversal La question des modules s est pos e Par d finition un module est transversal contrairement aux DC Une question se pose aux centres de formation On aura notamment faire des propositions dans le cadre de l analyse de ces auditions La quatri me question est li e l identit professionnelle modifi e des travailleurs sociaux Comment les centres de formation sont ils eux m mes capables de s adapter de saisir les enjeux Comment cela volue t il sur le terrain Comment les centres de formation peuvent ils saisir cela pour nourrir leurs propres th ories et tre capables de les restituer leurs tudiants Lob jectif de ces dispositifs est de pouvoir donner un corpus susceptible d tre r cup r par les centres de formation pour adapter leur formation La cinqui me question est la suivante
657. x de Travail Social ISIC Intervention Sociale d Int r t Collectif ITEP Instituts Th rapeutiques Educatifs et P dagogiques MASP Mesure d Accompagnement Social Personnalis MDPH Maison D partementale des Personnes Handicap es ODAS Observatoire de l Action Sociale D centralis e OFPRA Office Fran ais de Protection des R fugi s et Apatrides PARSA Plan d Action Renforc en Direction des Personnes Sans Abri PDALPD Plan D partemental d Action pour le Logement des Personnes D favoris es PDALPD Programme D partemental d Action pour le Logement des Personnes D favoris es PDHI Plan D partemental d H bergement et d Insertion PLAI Pr t Locatif Aid d int gration PLUS Pr t Locatif Usage Social PMR Personne Mobilit R duite PSA Permanences Sociales d Accueil RMI Revenu Minimum d Insertion Il a t remplac le 1er juin 2009 par le Revenu de Solidarit Active RSA SAVS Service d Accompagnement la Vie Sociale SDF Sans Domicile Fixe SIAO Service Int gr d Accueil et d Orientation UF Unit de Formation UMJ Unit M dico Judiciaire UPLA Union Professionnelle du Logement Accompagn URIOPSS Union R gionale Interf d rale des uvres et Organismes Priv s Sanitaires et Sociaux EE iE PARTIE Les enjeux de l accompagnement dans le cadre de l acc s au logement pour tous Analyse transversale des donn es issues des auditi
658. x professionnels ont le sentiment d tre des courroies de transmission entre les usagers et l ensemble des instances intervenant dans le cadre de l h bergement et du logement Certains voquent demi mot le fait que la politique s est affirm e et enrichie d un certain nombre d instances et de proc dures Le travailleur social semble amen d penser norm ment d nergie pour compren dre le paysage institutionnel et juridique et pour tenter de s en emparer au mieux au profit de l usager et du public d une fa on g n rale Or l nergie d ploy e semble ensuite perdre de sa force lors de la relation avec l usager gt 46 II convient de trouver un juste milieu entre le fait de pr server des liens professionnels pertinents avec l usager sans per dre de vue le contexte juridique et partenarial dont il faut tirer profit de mani re efficace pour le public Il n est pas vident de trouver cet quilibre dans la pratique quotidienne Ce sujet questionne en tous les cas les professionnels 2 Quelle vision avez vous du travail social dans ce contexte qui pourrait influencer le contenu de la formation des tudiants ou des salari s Comment introduisez vous aupr s des tudiants ou des salari s la d marche de parcours individualis de r sidence qui puisse prendre en compte la situation globale de la famille et viter tant la fragmentation de l accompagnement pour l usager que le cloisonnement de l accompagnement pour
659. xpulsion sans relogement H berg es dans une structure d h bergement ou une R sidence H teli re Vocation Sociale RHVS de fa on continue depuis plus de 6 mois ou log es temporairement dans un logement de transition ou un logement foyer depuis plus de 18 mois Log es dans des locaux impropres l habitation ou pr sentant un caract re insalubre ou dangereux Log es dans un logement ne pr sentant pas d l ments d quipement et de confort exig s absence de chauffage d eau potable etc condi tion d avoir sa charge au moins un enfant mineur ou une personne handicap e ou de pr senter soi m me un handicap Log es dans un logement suroccup condition d avoir sa charge au moins un enfant mineur ou une personne handicap e ou de pr senter soi m me un handicap La situation de suroccupation est d finie par l article D 542 14 du code de la s curit sociale soit une surface inf rieure 16m pour 2 personnes augment e de 9m par personne en plus dans la limite de 70m pour 8 personnes et plus CB rtn mm Q Demandeur d un logement social depuis un d lai sup rieur au d lai anormalement long d lai qui varie d un d partement l autre sans avoir re u de proposition adapt e ses besoins et capacit s l issue de ce d lai Conditions pour saisir la commission de m diation Pour pouvoir saisir une commission de m diation le deman deur doit re
660. y ait un chec programm Je voudrais rajouter quelque chose par rapport ce que ma coll gue disait tout l heure Le syst me fait qu un moment donn on le manipule en tant que travailleur so cial Il faut tre clair Si l on veut qu un h berg ait un logement on sait qui appeler comment appeler comment remplir le dossier ce qu il faut mettre En fonction de la personne laquelle on s adresse on fera les choses diff remment lt d 59 Pour nous Cit Myriam qui participons directement l ani mation du SIAO 93 il est bien vident que r orienter une personne est plus facile avec deux coll gues avec lesquels je travaille au quotidien On peut indiquer qu il serait bon que telle personne aille l dessus Les d lais d attente ne vont pas tre chang s ni modifi s Je participe au SIAO Il faut sortir de l hypocrisie Que ce soit dans les accompagne ments individuels dans des r unions d quipe ou autres on manipule le syst me avec les outils qu il nous donne Sur notre CHRS on rel ve aujourd hui le num ro de la carte d identit des usagers la date de fin de validit du titre de s jour et toutes ces choses J ai de nombreux coll gues et bizarrement les dossiers disparaissent une fois que les personnes sont parties de chez nous On est dans du fichage La CNIL peut nous dire ce qu elle veut Notre devoir est tout de m me la confi dentialit Je pense qu il faut vraiment retravailler et repenser l outi

Hébergement, logement et accompagnement... - DRIHL Ile-de

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

H&eacute;bergement, logement et accompagnement... - DRIHL Ile-de

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Hébergement, logement et accompagnement... - DRIHL Ile-de