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1. relation asym trique peut susciter Nous sommes v cus la fois comme tant mena ants et bienveillants L intervenant peut galement se sentir envahi par l autre son d sespoir ou sa col re La place de l intervenant dans la relation d aide sera pens e en tenant compte de ces diff rents mouvements Ces trois questions nonc es s par ment sont intriqu es dans notre clinique au quotidien Il est donc difficile de les scinder Nous le faisons par soucis de clart Elles ont par ailleurs chacune leurs facettes psychologiques Il ne s agit pourtant pas pour nous de psychologiser les probl mes sociaux Nous pensons que tout travail social porte intrins quement une vision multipolaire Toutefois nous sommes nombreux constater une inflation des situations de d tresse o se m lent le social et le psychique Traiter l un sans l autre n aurait pas de sens L intervenant social est en premi re ligne et nous sommes intimement convaincues que son coute pluridirectionnelle est cruciale pour l volution du suivi de l usager I Au del de la plainte vers l laboration d une demande L intervenant psychosocial peut tre interpell d embl e par des plaintes par des revendications ou par une demande de solution miracle Il arrive aussi que le sujet ne demande rien ce qui ne nous dispense pas de faire offre d coute Il est parfois adress par un tiers du r seau qui porte une parole sa place Ce contexte2. comme indigne de son projet narcissique au sein des syst mes constituant son environnement parents couple famille travail Une grande confusion interne peut alors s amplifier jusqu trouver des chos dans l expression de la sexualit du sujet le sujet peut se servir d un autre pour tenter d apprivoiser un affect de honte indicible mais aussi dans la folie les paradis artificiels ou l auto exclusion telle que l a d crite Jean Furtos Pour cet auteur le syndrome d auto exclusion se manifeste par trois signes de disparition le sujet d shabite quitte son corps anesth sie ou hypoesth sie corporelle ses affects moussement affectif ou hypomanie se coupe d une partie de lui et notamment de son fonctionnement intellectuel s auto exclue Comme Lina Balestri re Jean Furtos explique que le sujet est toujours quelque part postulat thique qui peut servir de base portante pour nous travailleurs psychosociaux La difficult technique dit il consiste faire le lien entre les urgences o il appara t et la vie quotidienne o il a tendance se faire dispara tre Le partage de la honte mais aussi de la culpabilit dans l intersubjectivit dans le lien entre le patient et l intervenant psychosocial peut contribuer donner cet affect une fonction organisatrice et maturante pour la personnalit du sujet II Relation asym trique cadre de travail et risques pour les travailleurs sociaux
3. entretenons avec nos id aux professionnels nos exigences et notre surmoi On revient penser ce qui nous meut dans notre travail au quotidien avec le patient Le burn out cette consumation de l int rieur pourrait bien s ancrer dans des id aux pers cutant qui feraient cran notre capacit travailler l affect IV Perspectives Le poids traumatique de certains v nements de la vie prive le sujet de mots pour se dire pour parler de lui pour formuler une demande au plus pr s de ses besoins de ses d sirs de son projet de vie Le travail psychique est sid r fig Les repr sentations apparaissent dissoci es des affects sens s les accompagner des affects auxquels on s attendrait Selon Lina Balestri re l agir et la r alit sociale peuvent tre entendus dans leur dimension de r alit psychique tel un r ve D s lors le fantasme qui s y est d pos peut y tre extrait et le sujet peut se r approprier ce qui de lui a t expuls dans l agir ou dans sa r alit sociale Il s agirait de r pondre non pas la demande du sujet mais au sujet sans fermer la question en entrant en dialogue avec lui propos de sa question Cette coute n est pas facile explique Lina Balestri re probablement car il est difficile de manier la contradiction sans la r soudre C est pourtant la t che du soignant de maintenir qu il s agit bien de r alit ext rieure et qu il s agit bien de fantasm
4. fait ainsi vivre des choses de son monde interne qu il n est pas en mesure de formuler et penser Les travailleurs peuvent tre aussi pris dans leur corps l o a ne transite pas suffisamment chez le patient vertiges mal de t te Ils peuvent tre pris dans des conflits des clivages avec les autres intervenants qui ont une logique autre psychologue directeur ergoth rapeute Il peut aussi se retrouver avec d autres intervenants du r seau dans des relations aussi conflictuelles que celle que le patient entretient avec ses proches Plus la conflictualisation intrapsychique semble absente chez le patient plus elle se joue sur les champs des intervenants par exemple entre l envoyeur et l intervenant qui r ceptionne la non demande d un sujet sous contrainte Face la difficult et la r p tition de la mise en chec l intervenant peut ressentir cette impuissance qui a marqu l usager et l a conduit au d couragement et au d sespoir Un danger parmi d autres serait de se trouver faire boucher des trous ou combler des manques sans songer ce que nous faisons sans ouvrir vers une possible r flexion Un autre risque serait de se replier sur notre travail de ne pas se sentir suffisamment soutenu par son institution voire se cliver de son groupe de pairs s isoler et ainsi malgr nous confiner le patient un espace d tierc is Un autre danger qui nous guette se situe au niveau des rapports que nous
5. sentiment d existence et lui procure davantage de s curit int rieure L affect appara t alors comme un levier dans le travail de la subjectivation de la demande IL Diff rents niveaux de pr carit Jean Furtos souligne comment le contexte de pr carit sociale celui de la perte possible ou av r e des objets sociaux g n re de la souffrance psychique Comme dans un miroir invers nous fai sons l exp rience dans notre clinique sp cifique du fait que la souffrance psychique peut g n rer une logique de survie et des pr carit s multiples celle de la pens e des affects et du lien social Tout ph nom ne de d signation ou d exclusion sociale ne fera qu aggraver ces trajectoires de vie La souffrance psychique n est l apanage d aucune classe sociale Par ailleurs l errance n est pas non plus l apanage d une pathologie psychologique ou psychiatrique sp cifique Aucune cat gorie sociale sans emploi SDF d linquants salari s ne forme une entit homog ne Deux in dividus dans des conditions semblables ne se comportent pas de la m me fa on Cela implique qu on ne peut s appuyer sur une seule fa on de prendre en charge sur un mode d emploi Sujet et environnement sont penser ensemble Nos patients AICS se sentent d sign s regard s comme des monstres Oscillant entre une posture de g ne et de triomphe ils donnent forme un prouv de honte celui d avoir perdu le contr
6. L intervenant psychosocial fait de la relation d aide son m tier Le choix de cet objet de travail n est souvent pas tranger notre pr histoire relationnelle Notre fa on d exercer notre m tier est en partie influenc par les traces de ce pass Or le travailleur social se trouve en premi re ligne Accordage des temps de l urgence du quotidien ajustement de ce qu on renvoie de l exp rience subjective de l autre partage d affect et portage de l appareil penser pas du patient l intervenant est convoqu une place maternelle Nous nous questionnons donc sur la nature de notre investissement du patient et sur ce qui favorise le partage d affect selon le paradigme voqu pr c demment Le concept d intersubjectivit n englobe pas seulement ce qui relie mais aussi ce qui s pare dans le lien En effet le partage d affect comporte un travail d ajustement dans l alt rit Il ne saura jamais tre total au risque de sombrer dans une folie deux Il faut un tiers qui r gule et facilite la rencontre dans le double mouvement de r unir et s parer Etre ensemble mais pas trop tre touch s mais pouvoir pr server notre capacit penser Nos th ories nos formations nous donnent un cadre interne Elles sont essentielles dans cette perspective d ajustement et de remise en question constante de notre place dans la rencontre Mais elles ne dirigent pas notre pratique C est avan
7. R alit sociale et r alit psychique quels enjeux Elda Guzman Laurence Jacques Colloque AIFRIS Porto 9 juillet 2015 Introduction Au sein de notre service de sant mentale il existe une unit de traitement sp cialis e qui accueille des auteurs d infractions caract re sexuel Ces patients nous sont envoy s via le syst me judiciaire Le traitement est une condition leur libert Leur admission est discut e en quipe au terme de deux ou trois rencontres Si nous pensons qu un travail est possible ils s ins rent dans un double dispositif ils participent raison de deux fois par mois un groupe de parole th rapeutique ainsi que deux fois par mois une s ance de psychoth rapie individuelle L unit sp cialis e se r unit deux heures par semaine pour articuler les deux espaces Ce travail sp cifique nous a confront s des difficult s particuli res nous remettant en question en tant que professionnels de la sant mentale et bousculant nos mod les de travail Trois de ces difficult s nous ont sembl pertinentes pour le th me de ce colloque La difficult li e la formulation et l laboration d une demande subjectiv e nos patients viennent sous contrainte Ils se plaignent de la justice de la prison de leur r alit de la soci t Ils nous adressent tr s rarement une demande de soin m me si leur souffrance est manifeste Pourtant nous faisons l exp rience que la contrainte peut a
8. a conflictualit interne para t absente Nous sommes donc amen s d velopper une coute bifocale centr e la fois sur la r alit et sur le psychisme avec la part de d sir inconscient qui lui donne sa coloration particuli re Il s agit d viter d attribuer la r alit trop de puissance mais aussi de rester au plus pr s des pr occupations concr tes du sujet Le d fi consiste alors entendre dans la rencontre dans le mutisme dans le corps dans la col re quelque chose du sujet de son narcissisme bless de ses identifications et de son d sir Selon Freud et Lina Balestri re la sant mentale comporte la capacit reconnaitre par la pens e la r alit avec son poids effractant tout en sauvegardant le d sir de la modifier m me si elle lui r siste Il arrive que sous l effet d une d stabilisation identificatoire la r alit perde sa fonction de borne ou de limite c est le cas de la folie la toxicomanie l errance Le concept d exp rience totale de Fabrice Fernandez peut nous clairer toute la vie est per ue par le prisme d une seule ligne parfois bris e passer sa journ e chercher sa drogue chercher un abri o dormir de quoi survivre Il cite Henri Michaux qui parle de son exp rience avec les opiac s je n tais qu une ligne Dans la vie normale on est une sph re une sph re qui d couvre des panoramas on passe sans cesse d un ch teau un nouveau ch t
9. e tout la fois Cela permet de redonner au sujet une part active et de relancer le processus de subjectivation S il peut tre sensibilis aux intrications entre sa situation sociale et ses pr occupations psychiques il peut se r approprier sa capacit d intervenir sur la r alit La r alit ext rieure peut tre telle qu elle remette en danger les rep res identificatoires du sujet Dans ces cas l elle devient le miroir de la r alit psychique du sujet La r alit reste r alit ext rieure tout en prenant pour le sujet valeur de r alisation en acte d un fantasme ou d un verdict surmo que Le travail de partage d affect Ferrant Ciccone nous est apparu comme un paradigme incontournable pour travailler le mieux tre et le lien social avec quelqu un qui n existe parfois plus aux yeux des autres R f rences bibliographiques Balestri re Lina ed 1999 D fis de parole Le questionnement d une pratique Bruxelles Paris De Boeck amp Larcier Balestri re Lina 2001 Sant mentale et plaisir Cahiers de psychologie clinique 2 2001 n 17 p 31 38 Ciavaldini Andr 1999 Passivation et mobilisation des affects dans la pratique analytique avec le d linquant sexuel Revue Fran aise de Psychanalyse n 63 Civaldini Andr dir 2003 Surveiller et soigner les fondements identitaires d un r seau Sant Justice Violences sexuelles Le soin sous contr le
10. eau Telle est la vie de l homme m me le plus pauvre la vie de l homme au mental sain Ici seulement une ligne Une ligne qui se brise en mille aberrations Un autre mod le qui s interp n tre avec celui de l coute bifocale est le mod le de la contenance d Alain Ferrant et Albert Ciccone Pour ces deux auteurs ce qui fait soin dans toute rencontre humaine engag e ce n est pas tellement la d charge cathartique ou le d voilement de son propre inconscient mais l exp rience d une contenance par l autre de ses affects de sa vie motionnelle et de ses troubles Pour cela le sujet doit accepter de partager et non d verser quelque chose de son intimit et l intervenant doit pouvoir se montrer r ceptif cette coute et accepter d prouver ces affects rage col re d sespoir impuissance honte de les contenir et de les garder en soi sans les retourner l envoyeur Il peut alors avoir acc s aux sources de ces prouv s chez le sujet Car l affect n est pas inn Il est fruit d une construction au sein des premiers liens construction qui relie le somatique et le relationnel en passant par le langage La m re dans un jeu de miroir cherche par t tonnement donner forme aux mois d bordants du b b par sa gestuelle et les mots qu elle propose Progressivement le sujet peut sentir identifier l affect se l approprier et enfin se sentir capable de le transformer Cela nourrit son
11. judiciaire In Press collections Explorations psychanalytiques Ciccone Albert et Ferrant Alain 2009 Honte culpabilit et Traumatisme Paris Dunod Centre de R f rence en Sant Mentale 2014 La fonction sociale en Service de sant Mentale Synth se lt http www cresam be gt Fernandez Fabrice 2010 Emprises Drogues errance prison figures d une exp rience totale Larcier coll Crimen Furtos Jean 2007 Les effets cliniques de la souffrance psychique d origine sociale Mental id es n 11 09 2007 L B FS M Lagueux Roger 2013 L laboration en groupe Balint Antidote au malaise des soignants Revue de Psychoth rapie Psychanalytique de groupe n 61 p 41 54 Mucchielli Laurent 1998 Clochards et sans abri actualit de l uvre d Alexandre Vexliard Revue fran aise de sociologie XXXIX 1 105 138 Roussillon Ren 1999 Agonie clivage et symbolisation Paris PUF Widmer Perrenoud May 2012 L effacement de soi une forme sp cifique de trouble narcissique Revue fran aise de psychanalyse n 76 p 847 861 Zenoni Alfredo 2009 Comment s orienter dans le transfert L Autre Pratique Clinique Er s p 221 244
12. le de quelque chose Ils nous heurtent et nous questionnent sur notre regard et celui de la soci t sur eux sur ce qui d finirait l humain et le non humain Ils am nent en s ance individuelle ou de groupe leur angoisse d tre perc s vif ou d tre mis totalement nus dans le lien via le regard et la parole Mais aussi celle de ne pas tre vus d ni s C est la place qu ils occupent ou non dans le regard de l autre qui est au c ur de leurs interpellations la mani re avec laquelle cet autre regard peut envelopper leur nudit ou la percer vif Paradoxalement il arrive que la honte ne soit pas prouv e par la personne propre mais davantage ressentie par les intervenants Nous faisons l exp rience avec Alaint Ferrant et Albert Ciccone que la honte t moigne de souffrances de et dans l intersubjectivit Tout contexte de pr carit convoque d une mani re ou d une autre les rapports que le sujet a entretenu avec son environnement premier plus ou moins s curisant Le v cu de la honte peut survenir lorsque le sujet se sent l ch hors de la sph re du lien non suffisamment refl t et humanis il revit une forme de d cramponnement par rapport cet environnement portant et porteur Ce d cramponnement peut se vivre au travers du regard le regard r probateur d un parent d un groupe d appartenance de la soci t qui le prive d un droit dans le cas de la prison Le sujet se sent alors tomber il se vit
13. nous a amen s douter de nos outils th rapeutiques Les crits notamment de Lina Balestri re nous ont aid s dans ce cheminement Cette auteure d veloppe le fait que toute demande sociale est une demande d tre socialis d tre consid r avec dignit parmi les autres au sein de la soci t Cette demande est parfois comparable un dernier refuge pour le sujet Elle se m le au r el en lui revendiquant ce droit une existence digne Souvent le sujet a des raisons de lui en vouloir pour des injustices ou des traumatismes subis v cus dans une forme d impuissance La fragilisation sociale a des effets psychiques ind niables car elle est d pendante du regard de l autre des autres sur soi Ce regard est aussi empreint d un possible pouvoir identifiant tant positif que n gatif La demande sociale est donc le reflet d enjeux complexes imbriquant la r alit et le psychisme Il semble d s lors int ressant de l entendre comme un r ve le r cit de la r alit par le sujet dit quelque chose de lui qu il ignore Sa situation sociale peut faire partie d un sc nario rejouer sans cesse pour s approprier un sentiment au d part insaisissable tant pour lui que pour nous Le d sir du sujet ferait partie de ce sc nario et serait avec la r alit percevoir comme des moteurs de changement Or cette dimension personnelle du sujet n est pas souvent consciente le discours se cristallise sur le pr sent sur le perceptif et l
14. t tout la supervision et le travail d quipe qui ont ce potentiel transformateur de notre coute et de notre regard l gard du patient Lorsqu on fait l exp rience de la sid ration et de l incapacit de penser l laboration plusieurs est bien souvent indispensable Elle offre un espace de co construction v ritable force pour lutter contre l adversit r elle ou fantasm e selon Roger Lagueux A partir d une exp rience sur plusieurs ann es d un groupe Balint pour des soignants cet auteur met en avant le potentiel mobilisateur du processus d laboration psychique groupal et son impact b n fique l gard de la souffrance du soignant et celle du patient Partant du r cit de la pratique professionnelle du soignant le groupe s ouvre une chaine d associations et changes qui facilitent l laboration du transfert contre transfert du soignant l gard du patient dans l apprivoisement de cette part inconnue de soi et de l autre Il est en effet important de prendre conscience et ainsi de se d gager des modalit s d identification projective l uvre entre le patient et les intervenants ou leur institution Car souvent l intervenant peut tre submerg par des prouv s de d pression de disqualification d impuissance de honte et l on perd de vue que ces prouv s r v lent en grande partie des contenus du monde interne du patient contenus ject s de soi Le patient nous
15. ussi fonctionner comme un levier La plupart t moignent un moment donn d un engagement au sein du dispositif de traitement ils sont au travail psychiquement A partir d une coute bifocale de la plainte et du mod le de contenance nous verrons comment on peut favoriser l nonciation d une demande personnelle d aide et de changement Les diff rents niveaux de pr carit s qui peuvent s entrem ler nous faisons l exp rience d une imbrication complexe de diff rents niveaux de pr carisation La pr carit ce manque de s curit qui fragilise peut galement s prouver dans le monde interne et se manifester au travers d un rapport particulier aux mots aux affects la pens e et au social Pr carit s internes et externes se confondent se renforcent La d signation l exclusion la pr carit g n rent de la honte Lorsque le regard de l autre s absente le sujet peut se sentir l ch Dans sa chute il peut chercher un appui dans la toxicomanie se perdre dans la folie ou encore se d saffilier en s arrachant tout lien social Nous appr henderons la honte comme un levier possible dans le travail de subjectivation Enfin nous sommes confront s des difficult s li es la relation asym trique que nous impose tout cadre professionnel Nous avons pu prouver avec nos patients les affects parfois massifs l angoisse la confusion la d pendance la crainte de perdre le contr le voire d tre intrus qu une
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