Exhibitions Dove Allouche / Leonor Antunes
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1. Le Cr dac est membre des r seaux ram et er2. C est en 1924 suite la rencontre de son ami Jean Badovici qu elle d cida sous l influence de celui ci de se consacrer un ensemble architectural la maison E1027 situ e Roquebrune Cap Martin dans le sud de la France A la fois synth tique et sentimental ce titre lui est donn par affiliation m thodique de leurs noms respectifs E pour Eileen 10 pour le de Jean dixi me lettre de l alphabet 2 pour le B de Badovici et 7 pour le G de Gray Cette propri t en bord de mer a t con ue comme maison de vie et de vacances permettant chacun de ses habitants de pouvoir tout la fois s isoler et ainsi trouver tout le calme et le repos qu il souhaite et vivre des moments de communaut dans les espaces d di s salons terrasse Vue ext rieure de E 1027 Architectes Eileen Gray et Jean Badovici 1926 1929 L architecture vivante hiver 1929 Ed Albert Moranc La maison a t con ue dans son ensemble les murs comme le mobilier fixe ou le mobilier mobile transformable constituent un environnement la fois vital et artistique Eileen Gray consid rait l architecture comme une uvre part enti re dont chaque surface chaque l ment faisait partie d une rigoureuse composition Il n tait donc pas concevable d y rajouter quelque l ment tranger comme une peinture ou une phot
3. 4 Dostoievski Les Poss d s deuxi me partie chapitre V TETE Antunes n e au Portugal en 1972 pr sente une s rie de nouvelles sculptures produites sp cialement pour cette exposition o est plac en premier plan le travail de l artiste et en toile de fond une uvre pr existante ici celle d Eileen Gray 1878 1976 versant architecture bien qu elle soit davantage connue comme designer Eileen Gray n a en effet construit que deux villas dans le sud de la France Il s agit de la Villa Tempe a Pailla Castellar achev e en 1934 et la Villa E1027 1926 1929 Roquebrune Cap Martin pour laquelle elle cr e quelques meubles d inspiration rationaliste dont le fauteuil Transat 1925 1930 et la table en tube m tallique et verre E1027 Les objets sculptures pr sents dans l exposition tablissent une relation des fragments de la villa E1027 que Eileen Gray construisit pour son amant Jean Badovici et que Leonor Antunes a visit e r cemment Les sculptures aux titres vocateurs comme par exemple the lacquer screen of E G the sensation of being out doors sont ici analyser comme des sculptures obiets qui ont une pr sence sp cifique dans l espace Leonor Antunes convoque galement le travail de l artiste Eva Hesse 1936 1970 quant la mani re d installer ses sculptures Leonor Antunes s est d j int ress e au travail de Eileen Gray lors de l exposition Dwelling
4. A B Z ON TL D dossier de r flexion sur les expositions TL D LL 4 Z A a G G AA Z 44 4 LG LU Loi f D ZA Z A 7 D Z h Gu i 4 4 Z LZ VA a de Dove Allouche A L Lu 4 LL SY LL NN N ae J Z GOUT Y Ge Z Z LT Z K LU LA Z C7 Z A A VA LA 7 J i 7 7 L4 7 Aa LU LVL LIU 4 LVL LUE LL LL L LL LLC LL LL LL ty f L 222 eonor Antunes de Les deux expositions pr sent es au Cr dac permettent des extraits de Genet et un regard sur ses pr occupa une rencontre entre deux univers pr cis et exigeants tions et sur celles de Pasolini permettrons d clairer le Dove Allouche pr sente cent quarante dessins au gra travail de Dove Allouche Un aper u du travail d Eileen phite r unis sous le titre M lanophila 2 le m lanophila Gray et d Eva Hesse offrira des cl s suppl mentaires est un scarab e qui d tecte les incendies pour s instal sur la pratique de Leonor Antunes Enfin une r flexion ler ensuite et y effectuer sa ponte l abri des pr da g n rale sur les pr occupations communes aux deux teurs Les dessins sont r alis s partir de cent qua artistes de la reproduction de la copie de la citation rante photographies prises dans une for t calcin e du donnera un point de vue et des pistes dans l histoire de Portugal Il s agit bien de repr senter un sujet disparu l art et de la culture tout en choisissant l eucalyptus un arbre qui a la vertu de vite se r g n rer
5. Josephine Chaplin Laura Betti Ninetto Davoli PASOLINI Pier Paolo Les Mille et Une Nuits 1974 avec Ninetto Davoli Franco Citti Tessa Bouche Pd les Cr dac P4 tivites Le Cr dac vous propose comme son habitude une visite de l exposition adapt e au niveau de chaque groupe Le rythme de la visite s ajustera celui de l exposition et s agr mentera de moments d exercices ludiques et ducatifs Visites du mardi au vendredi de 9h30 12h30 et de 14h 16h30 Cette visite pourra tre approfondie avec l atelier Copycat un atelier de 2 heures les mardis jeudis et vendre dis de 9h45 11h45 effectuer dans un second temps apr s votre visite au centre d art Dans la limite des places disponibles Pr inscription conseill e aupr s du Bureau des publics cpoulin credac galerie iv Copycat L atelier r fl chit de mani re pratique les notions de reproduction copie r p tition d un geste et d une forme Les enfants devront retrouver l aide de photographies de d tails d uvres et d architecture du Cr dac des formes g om triques dans le centre d art Apr s cette chasse au tr sor formelle ils reproduiront cette forme extraite du r el Plusieurs mat riaux seront mis leur disposition pastels gras craies crayons de papier fusains afin qu ils exp rimentent la texture et la consistance de ces mati res et l influence de ces mati res
6. Leonor Antunes propose ici une installation sculptura ee le ainsi que des collages compos s de fragments d ima Expositions ges ou de formes emprunt s aux productions de l archi Du 21 Novembre tecte Eileen Gray et de l artiste Eva Hesse Dupliquer 2008 ces formes aujourd hui renvoie la r sistance d une forme dans le temps une pr occupation sur la struc au ture d une architecture d une sculpture et l obser 11 lanvier vation des d tails qui la composent ouvrant ainsi une 200 spirale sans fin Le Re lex propose les textes de pr sentation de ces deux expositions par Claire Le Restif Pour aller plus loin Dove Allouche D y D am 7 NX N ALL NS NN NN NN N 4 Lori NN IY A Ef DAADE N N 3 S NN NN SK NANS NN N NN L NR Y A N N N NY S N A A NY NN K N La cent quarante dessins au graphite 10x15cm r unis sous le titre M lanophila 2 pr sent s par Dove Allouche dans son exposition L Ennemi d clar constituent la restitution d une fulgurance le m lanophila est un scarab e qui d tecte les incendies pour s installer ensuite et y effectuer sa ponte l abri des pr dateurs Les dessins sont r alis s partir de cent quarante photographies prises dans une for t calcin e du Portugal La trajectoire suivie par Dove Allouche est ce moment l hyst rique Il volue dans un p rim tre
7. all gresse du sang dans les veines C est ne rien comprendre au coeur humain que nier que des hommes peuvent s attacher et s enorgueillir de mis res visibles et cet orgueil est possible car la mis re visible pour contrepoids une gloire cach e La solitude des morts dans le camp de Chatila tait encore plus sensible parce qu ils avaient des gestes et des poses dont ils ne s taient pas occup s Morts n importe comment oee Mais dans cette page il devait tre question surtout de ceci une r volution en est elle une quand elle n a pas fait tomber des visages et des corps la peau morte qui les avachissait le ne parle pas d une beaut acad mique mais de l impalpable innommable joie des corps des visages des cris des paroles qui cessent d tre mornes je veux dire une joie sensuelle et si forte qu elle veut chasser tout rotisme Jean Genet L ennemi d clar 1991 1 Cf George Bataille La litt rature et le mal gallimard 1957 Pier Paolo Pasolini 1922 1975 Po te critique dramaturge cin as te Pasolini a laiss une uvre riche dense et prot iiorme Ces films ne ressemblent aucun autres Ils b n ficient d une telle singularit qu auiourd hui encore ils conservent une beaut myst rieuse Cette singularit repose entre autre sur le rejet de Pasolini des formes classiques du cin ma hollywoodien Il a toujours cherch inventer s
8. bas fonds de la violence de ce qui est rejet ou objet de d go t il fait jaillir la beaut s inscrivant ainsi dans ce que l on pourrait appeler une litt rature du mal l instar de Sade Baudelaire Lautr amont Rimbaud Bataille A partir de 1947 Genet se consacre au th tre Les bonnes 1947 et au cin ma Un chant d amour 1950 La prison le crime la passion restent des sujets r currents dans lesquels se d veloppe une r flexion sur la repr sentation les masques le faux le simulacre le mensonge la trahison le sacr Progressivement ses pi ces vont prendre une tournure de plus en plus politique Les n gres 1957 Les paravents 1961 pr figurant l crivain que l on red couvre dans Le captif amoureux 1986 Jean Genet par Hulton Getty Photographie noir et blanc non dat e Hulton Getty Dans les ann es 70 la r flexion politique semble l accaparer Avec les Black Panthers il m ne campagne pour la lib ration de Bobby Seale l un des fondateur du mouvement accus de meurtre Par la suite de 1970 1972 il rejoint les palestiniens vivant avec eux dans les camps les bases ou les montagnes Son engagement est radical entier Mais ses pr occupations ne le d tournent pas de son engagement po tique comme le montre L ennemi d clar recueil posthume des crits politiques de Genet compil s par Albert Dichy 1991 Quatre heures Chatil
9. d une photographie repr sentant un parachutiste en plein vol Cette image reproduite en plusieurs exemplaires et qui volontairement n appara t jamais a subi diff rentes transformations d chelles Chaque reproduction a ensuite servi la r alisation de patrons exploitant les d tails de la photographie originale des chelles diff rentes C est partir de ces m mes patrons que les dessins ont t r alis s en provoquant dans le m me mouvement une dislocation du sujet ainsi qu une d composition m canique de la chute Dove Allouche Retours 2003 2005 Prenant la forme d un livre compos de dix volumes Retours est une uvre r alis e partir du secteur po sie de la biblioth que municipale de la ville de Sarcelles Au dos des mille trois cent trente trois ouvrages que constituent le secteur po sie sont coll es des fiches sur lesquelles figurent des dates de retours tamponn es correspondant aux p riodes d emprunts de ces ouvrages Sur une p riode de trois ans ai proc d la num risation syst matique de l ensemble de ces fiches selon l ordre de classement alphab tique des auteurs Une fois ce travail achev l ensemble des fiches num ris es a t imprim puis r parti en dix recueils de deux cent quatre vingts pages chacun A la fin de chaque volume figure le nom des auteurs des ouvrages et des ditions dont sont issues l ensemble de ces fiches
10. donc le th me central de Stalker D une mani re g n rale c est celui de la dignit de l homme et de l homme qui souffre de son manque de dignit crivait Tarkovski Pr s de trente ans apr s la r alisation de ce film je me suis rendu Tallinn en Estonie afin d accomplir une nouvelle reconnaissance topographique et de retrouver avec exactitude les paysages de La Zone Il s agissait avant tout d une fuite initiatique par la qu te d un territoire une approche du myst re qui passe par le mouvement et surtout l Art de se mouvoir to stalk s approcher furtivement ma grande surprise rien avait boug seule la hauteur des arbres indiquait le passage de toutes ces ann es quip d une chambre noire je r alisais un ensemble de treige photographies r activant les points de vue du film de Tarkovski et l id e d un lieu de tous les possibles un espace m taphorique ou le pr sent se confond avec le futur un temps scell Dove Allouche Stavroguine Dans l apocalypse l Ange jure que le temps n existera plus Kirilov Je sais a y est net vrai et pr cis Lorsque l homme tout entier aura atteint le bonheur il n y aura plus de temps parce qu il sera devenu inutile Une id e tr s juste Stavroguine Mais ou est ce qu on le cachera Kirilov On ne le cachera nulle part Le temps n est pas un objet mais une id e Il s teindra dans l esprit
11. enne consid re comme original uniquement un bronge coul du temps du vivant de l artiste Comme l a dit Eileen Gray citation reprise par Leonor Antunes dans le titre de son exposition Original is full of doubts 1 Sur la peinture de Malevitch voir Mecca IV Le pouvoir de la forme 2 Nelson Goodman Langages de l art Une approche de la th orie des symboles Hachette coll Pluriel 2005 1968 cit par Maria Giulia Dondero in eproductibilit faux parfaits et contrefa ons entre f tichisme artistique et go t esth tique Nouveaux Actes S miotiques en ligne Actes de colloques 2006 Kitsch et avant garde strat gies culturelles et Jugement esth tique Disponible sur http revues unilim fr nas document php id 375 gt 3 Walter Benjamin L uvre d art l poque de sa reproductibilit technique Allia 8003 1936 p 70 cit par Maria Guilia Dondero ibidem 4 Sur cette question l exposition suivante Le Travail de rivi re apportera un clairage sp cifique 5 Pour qu une fonte soit dite originale selon la r glementation fran aise il faut deux conditions qu elle soit issue d un pl tre reconnu comme original et fid le qu elle soit effectu e dans la limite de 12 exemplaires num rot s sur 8 en chiffres arabes et sur IV dits preuves d artiste en chiffres romains portant la signature le num ro de fonte et l impression
12. resse aux syst mes d architecture et d urbanisme qui d terminent nos vies et surtout parce qu elle a l intuition que l observation des d tails ouvre une spirale sans fin Claire Le Restif 1 in communiqu de presse de l exposition Dwelling Place organis e par Aur lie Voltz pour l Associagione Barriera Turin en 2007 modo de usar 12 2006 Leonor Antunes modo de usar 12 2006 Centre Culturel Calouste Gulbenka in Paris Sculpture cuir cuivre Leonor Antunes Comme l uvre pr c dente celle ci est li e au tapis perse qui appartenait la collection Calouste Gulbenkian et qui tait originellement plac dans le deuxi me atrium du b timent de la fondation L uvre faite en m tal pr sente le plan n cessaire la construction d un octa dre La bo te en cuir qui l accueille est une reproduction d un sac ayant appartenu au collectionneur Calouste Gulbenkian C est une copie d un sac dessin par Louis Vuitton duplicate 2005 Leonor Antunes duplicate 8005 Kunstlerhaus Bethanien studio 2 Berlin Leonor Antunes La s paration de Berlin par un mur apr s guerre s paration qui dura de 1961 1989 laissa la ville avec des b timents dupliqu s Le b timent original existait dans Berlin Est ou Ouest et cause de la division de la ville un nouveau b timent identique tait construit de l autre c t du mur Les sculptures font r f rence aux b timents
13. tr s r duit Comme si l il photographique avait pass le site au peigne fin sous tous les angles Dove Allouche M lanophila_IT Mine de plomb sur papier 2003 2008 Courtesy galerie Gaudel de Stampa Paris Il s agit bien de repr senter un sujet disparu tout en choisissant l eucalyptus un arbre qui a la vertu de vite se r g n rer M me s il s agit de la repr sentation d une chose qui fut il y a un retour possible C est de transcendance et non de ruines dont il s agit Le sujet dessin est peu ou prou cent quarante fois le m me mais d un point de vue d cal La reconstruction par le dessin est plus lente que la r alit En effet les photographies ont t faites l t 2003 et la s rie de dessins s ach ve pour l exposition cinq ans plus tard en 2008 Aux cent quarante dessins s ajoute un clich photographique intitul Portrait de Ninetto Davoli interpr te de chez Pier Paolo Pasolini Cette image a t prise par Dove Allouche en ao t 2008 dans la ma son de Davoli qui fut celle de Pasolini Sabaudia dans le sud de Rome pr s du mont Circ la fin des Abrugges au bord de la mer Le visage de l ange lumineux et muet chez Pasolini est ici cinquante ans plus tard invisible en surplomb au dessus d un mur Dove Allouche Portrait de Ninetto Davoli 1 Tirage Duratrans caisson lumineux 2008 Courtesy galerie Gaudel de Stampa Paris Cette image est une
14. un geste artistique contemporain d une forme d une image ou d une action pass e ne remplit elle pas cette condition Peut on r ellement lier la cr ation d une forme et la main de l artiste Toute forme nouvelle n est elle pas la r activa tion d une forme existante 4 Cette notion d original est loin d tre vidente En effet pour prendre un exemple pr cis le travail d Auguste Rodin tait reproduit par d autres que lui avec des techniques sp cifiques et existent aujourd hui en plusieurs exemplaires plusieurs mati res plusieurs chelles chaque bronge conna t sa premi re mouture en terre cuite ensuite la version pl tre issue de la terre cuite devant servir de mod le pour le bronge les versions en pl tre existant suivant de nombreuses variations et enfin la version bronge agrandie et produite 18 exemplaires Il n tait pas rare qu un bronge existe aussi taill dans le marbre par Rodin lui m me ou par ses assistants ceux ci intervenants de nombreux endroits de la production des pi ces parfois dans la production des mod les eux m mes Vue d ensemble de l atelier de Rodin preuve g latinoargentique Jacques Ernest Bulloz non dat e Courtesy Mus e Rodin Tusqu en 2007 la fonte d un bronge de Rodin partir d un original en pl tre et respectant les r gles l gislatives 3 tait consid r e comme original Depuis 2007 la l gislation europ
15. Dove Allouche Dove Allouche Retours 2003 2005 Ensemble de dix volumes num rot s de I X dition en 5 exemplaires Dimensions 32 cm x 83 cm 280 pages Courtesy galerie Gaudel de Stampa Paris Le temps scell 2006 Dove Allouche Le temps scell 2006 Ensemble de 13 cibachromes Dimensions 50 cm x 60 cm Courtesy galerie Gaudel de Stampa Paris En 1979 Andrei Tarkovski r alisait Stalker et d finissait travers ce film les contours d un nouvel espace une g ographie abstraite que l on ne ma trise pas La Zone L histoire se passe dans un pays ind termin une poque inconnue dans un univers o r gne la d solation les ruines la froideur dans une gone cern e de barbel s et de miradors troitement gard e myst rieuse encore et qui abriterait une maison renfermant une Chambre comblant les voeux de l homme qui y p n tre Lieu de tous les fantasmes et de toutes les l gendes tabou absolu dont les autorit s interdisent l acc s et dans lequel ils n osent pas m me se risquer la Zone fascine Qui a cr cette Zone Pour quelle raison Inconnue effrayante beaucoup n en sont pas revenus Aucune rationalit ne semble avoir de prise sur elle Les r gles de la physique la plus l mentaire ne s appliquent pas l o la ligne droite n est pas le plus court chemin et o l on ne peut revenir sur ses pas Mais que viennent y chercher ceux qui bravent le danger Quel est
16. Place Turin en 2007 L uvre d Eileen Gray est reconsid r e tudi e au travers de la lecture libre et propre Leonor Antunes qui comme pour chaque projet observe saisi retient une forme un fragment un plan La duplication l tude et l approfondissement sont les pr occupations majeures de l artiste travers l unit de mesure et ses d riv s la notion d chelle le volume ambiant d un obiet enfin son rapport l homme De son travail on retient un int r t pour l inventaire le t moignage le mode d emploi la reconstitution minutieuse d une fulgurance Pour Leonor Antunes dupliquer n est pas uniquement copier l identique dupliquer c est faire une copie c est reproduire tirer en plusieurs exemplaires car original is full of doubts Duplicate est d ailleurs le titre manifeste d un de ses premiers catalogues Leonor Antunes Dwelling Space 2007 Associagione Barriera Turin Photo Perdo Tropa e Teresa Santo La production de duplicata et son trange loignement de l original est ici en quelque sorte le sujet de Leonor Antunes D une part parce qu elle veut viter d aiouter de l information dans le trop plein d informations que nous recevons et d autre part parce qu elle se passionne pour les diff rents contextes et environnements dans lesquels nous vivons la mani re dont nous traitons les choses Elle s int
17. a extraits Tout tous sous les arbres taient fr missants rieurs merveill s par une vie si nouvelle pour tous et dans ces fr missements quelque chose d trangement fixe aux aguets r serv prot g comme quelqu un qui prie sans rien dire La photographie ne saisit pas les mouches ni l odeur blanche et paisse de la mort Elle ne dit pas non plus les sauts qu il faut faire quand on va d un cadavre l autre Quelle ruelle prendre maintenant l tais tiraill par des hommes de cinquante ans par des jeunes gens de vingt par deux vieilles femmes arabes et j avaisl impression d tre au centre d une rose des vents dont les rayons contiendrai ent des centaines de morts Le visage noir et gonfl tourn vers le ciel montrait une bouche ouverte noire de mouches avec des dents qui me sembl rent tr s blanches visage qui paraissait sans qu un muscle ne bouge t soit grimacer soit sourire ou hurler d un hurlement silencieux et ininterrompu Cet amas de boucliers sentait fort il ne sentait pas mauvais L odeur et les mouches avaient me sembla t il l habitude de moi le ne d rangeais plus rien de ces ruines et de ce calme Brisant les ordres archa ques une libert neuve se fraye travers les peaux mortes et les p res et les grands p res auront du mal teindre l clat des yeux le voltage des tempes l
18. du cachet du fondeur Biblio gra phie ANTUNES Leonor The city walker Printed in Norwich United Kingdom 2000 n p ANTUNES Leonor Dwelling place Torino Associagione Barriera 2008 n p ANTUNES Leonor The space of the window Printed in Maia Portugal ANTUNES Leonor et FALCAO Pedro Ante sala Lisboa Funda ao EDP 2002 n p ANTUNES Leonor et FALCAO Pedro Duplicate Berlin Kunstlerhaus Bethanien 2005 n p Au Mac Val Centre de documentation Du mardi au samedi de 12 h 19 h T l 01 43 91 14 64 cdm macval macval r Sur Dove Allouche LANAVERE Marianne Exp ditions journal d ex position Noisy le Sec La Galerie centre d art contemporain 2007 ROSE Sean lames Temps d sarticul temps retrouv In Lib ration du 25 juin 2007 Sur Leonor Antunes COHEN Fran oise dir O Sc nes du Sud Espagne Italie Portugal Catalogue d exposition N mes Carr d art Mus e d art contemporain 2007 RIBEIRO Ana Isabel Apotomeus Leonor Antunes Exposition Almada Casa da Cerca Centro de arte contemporanea 9 octobre 31 d cembre 2004 Almada Casa da Cerca Centro de Arte Contemporanea 2004 63 p Th matique LANAVERE Marianne Exp ditions journal d ex position Noisy le Sec La Galerie centre d art contemporain 2007 ROSE Sean lames Temps d sarticul temps retrouv In Lib ration du 25 juin 2007 BEYLOT Pierre Emprunts et ci
19. e version de 1939 Gallimard 2007 de CECCATTY Ren Pier Paolo Pasolini Gallimard 2005 COMPAGNON Antoine La Seconde main ou le Travail de la citation Editions du Seuil 1979 GENET Jean Journal du voleur Gallimard 1992 GENET Jean Oeuvres compl tes tome IV et V Gallimard 1968 et 1979 GENET Jean Un captif amoureux Gallimard 1986 GENET Jean L Ennemi d clar Gallimard 1991 PASOLINI Pier Paolo L Exp rience h r tique Iangue et cin ma Payot 1976 PASOLINI Pier Paolo Th tre Calderon Affabulagione Pylade Porcherie Orgie B te de style Actes Sud col Babel 1995 PASOLINI Pier Paolo L Odeur de 1 Inde Deno l 1984 Filmographie s lective GENET leant Portrait un chant d amour EPM 2006 PASOLINI Pier Paolo Mamma Roma 1962 avec Anna Magnani Ettore Garofolo Franco Citti PASOLINI Pier Paolo L Evangile selon saint Matthieu 1964 avec Enrique Iragoqui Margherita Carugo Suganna Pasolini PASOLINI Pier Paolo Oedipe roi 1967 avec Franco Citti Alida Valli Silvana Mangano Ninetto Davoli PASOLINI Pier Paolo Th or me 1968 avec Silvana Mangano Terence Stamp Anne Wiazgemsky PASOLINI Pier Paolo M d e 1969 avec Maria Callas Laurent Tergieff Giuseppe Gentile PASOLINI Pier Paolo Le d cameron 1971 avec Franco Citti Ninetto Davoli ovan Jovanovic PASOLINI Pier Paolo Les contes de Canterbury 1972 avec Hugh Griffith
20. e dans une autre poque provoquant un regard diff rent Sherrie Levine After Walker Evans 1981 Untitled Sherrie Levine C est le cas de sa pi ce After Walker Evans 1981 L uvre est compos e de photographies de Walker Evans rephotographi es par Levine dans un catalogue et pr sent es en tant que telles Les clich s d Evans rendus c l bres par son livre Let Us Now Praise Famous Men ouvrage avec des textes de James Agee sont largement consid r s comme le principal t moignage photographique sur les pauvres de l Am rique rurale pendant la Grande D pression Leur titre After Edward Weston et After Walker Evans ne renvoie pas seulement leur r f rent leur origine il signale aussi que ces reproductions s inscrivent dans une autre histoire celle qui s est continu e ensuite Sherrie Levine Fountain 5 1996 Sherrie Levine Paula Cooper Gallery New York Les travaux de Levine comprennent galement des photographies de tableaux de van Gogh provenant d un livre sur son uvre des aquarelles bas es directement sur les peintures de Fernand L ger des morceaux de contreplaqu dont les n uds ont t peints d une couleur vive et sa Fountain de 1991 un urinoir en bronge r alis d apr s celui de Marcel Duchamp 1917 Elle pose donc elle aussi un geste et une signature comme regard sur le monde mise en perspective du r el On retrouve cette id e d sacrali
21. ement dans son engagement politique l engagement pour Pasolini surgit aussi de l exp rience directe de la fa on de vivre de l implication subjective et physique dans la r alit proximit ici avec quelqu un comme Jean Genet Et cette implication c est ce qui passe tout autant dans sa po sie lyrique ambigu scandaleuse dans ses romans ou dans son art du cin ma G Scarpetta in Le monde diplomatique f vrier 2006 s i T irii Pier Paolo Pasolini par Hulton Getty Photographie noir et blanc non dat e Hulton Getty 2 Eileen Gray et Eva Hesse Eileen Gray 1878 1976 Architecte et designer peu reconnue de son vivant Eileen Gray est pourtant avec Charlotte Perriand l une des figures f minines qui a marqu l avant garde architecturale du XX me si cle D abord influenc e par un exotisme et un clectisme oriental ses premi res cr ations s orient rent du c t des arts d coratifs notamment avec une s rie d obiets en laque dont elle ma trisait parfaitement la technique Eileen Gray Brick Screen 1919 MoMa New York Au cours des ann es amp 0 ses r alisations s affirm rent de plus en plus dans une recherche g om trique Abandonnant petit petit le proc d de laque luxueux et d coratif elle s orienta vers des mat riaux plus industriels tels que le verre le m tal mais qu elle utilisait toujours de mani re artisanale
22. hotographie entra ne une mise en question de la valeur de l uvre d un c t de l utilit de la peinture et autres arts comme reproducteur du r el car leur capacit de reproduction est forc ment en de du r alisme de la photographie et du c t de la photographie dont le seul m rite est consid r comme technique Ces deux cueils ont pouss peintres et photographes aller plus loin et r fl chir la pratique de leur m dium D s lors la peinture s engage dans une r flexion sur nos perceptions visuelles cherchant toucher au plus pr s ce que nous voyons comment nous le voyons perception qui diff re du regard monoculaire de l appareil photo L impressionnisme exprime cette recherche d une captation singuli re du regard du peintre Le cubisme formalise de son c t le caract re de l artiste dans l expression de son regard sur le monde La peinture se dirige galement vers l abstraction ici le rapport au r el est difi r le peintre cherchant atteindre l invisible le monde des id esl La question de la copie en art est la fois celle de la copie du r el et galement de la copie ou citation d un autre artiste Les questions de la copie et de la reproduction en art r sonnent toujours avec des notions de l gitimit est ce de l art O est la part de travail de l artiste O est sa singularit O est son originalit Elles mettent ain
23. ographie qui serait venu d ranger sa composition Mais l architecte ne se contente pas de construire un bel ensemble Une habitation est avant tout cr e pour l homme pour son habitat et se doit de respecter l intimit et la singularit de chaque individu La pens e d Eileen Gray plus po tique la s parait des grands architectes et designers qui lui taient contemporains tels que Gerrit Rietveld Le Corbusier Martin Gropius et qui orient rent leurs recherches sur une modernit plus collective fonctionnelle et rationnelle Vue du living room de E 1027 Architectes Eileen Gray et Jean Badovici 1926 1929 J P Rayon vers 1975 Bien que consciente du besoin de fonctionnalit d un espace habitable elle s loigna de l id e de rationalit lui pr f rant une certaine motivit et humanit Le seul choix d une mati re belle en soi et travaill e avec une simplicit sinc re suffit faire s exprimer une motion Visionnaire Eileen Gray affirma ses craintes lors d un entretien avec Jean Badovici concernant une architecture toujours plus d pouill e rationnelle et globalisante un mod le architectural pourtant dominant aujourd hui 1 Extrait de E 1027 Maison en bord de mer Eileen Gray et Jean Badovici facsimil ditions Imbernon 2006 Marseille Eva Hesse 1936 1970 Eva Hesse est une artiste Am ricaine d origine allemande apparent e au mou
24. on propre langage filmique qu il d signait comme un cin ma de po sie Soulignons ce propos que cin ma et litt rature ont toujours t fortement imbriqu s dans son oeuvre Toute sa vie Pasolini s est consacr l criture la po sie d abord le roman puis le th tre et les sc nari trente quatre collaborations entre 1954 et 1962 notamment avec Fellini et Bolognini Celle ci est d une grande singularit Novatrice et exp rimentale elle d voile un anticonformisme tr s fort Son cin ma est profond ment marqu par cette exp rience Ainsi en 1968 lorsqu il r alise Th or me il travaille en parall le l criture d un roman ponyme qui n est pas le sc nario D autre part l origine de ses films est tr s souvent litt raire Que ce soit la trag die grecque dipe Roi M d e L Orestie Boccace Le D cameron la litt rature orientale Les Mille et Une Nuits ou encore Sade Les 120 journ es de Sodome Cet attachement la litt rature accompagne son vif int r t l gard du r el et de ses contemporains comme en attestent ses films documentaires Enqu te sur la sexualit Carnet de note pour une Orestie africaine D autre part plus que des acteurs ou des personnages il filme des personnes des individus l humain Il a d ailleurs tr s souvent recours des acteurs non professionnels Son attachement au r el se manifeste gal
25. photo off qui chappe autant Davoli qu Allouche A Pasolini vient s ajouter Jean Genet une des deux grandes paternit s artistiques de Allouche L Ennemi d clar est le titre de l exposition mais aussi le titre d une des uvres plac dans le panneau lumineux l ext rieur du centre d art qui illustre le volume posthume de textes et d entretiens de Jean Genet paru en 1991 Ce livre qui contient 4h Chatila a accompagn la r alisation des cent quarante dessins de Dove Allouche durant cinq ans On observe sur la couverture les traces d aff tage du crayon graphite Lorsque Genet crit ce t moignage des massacres dans les camps de Sabra et Chatila il n a pas crit depuis dix ans Genet met en place la restitution d une fulgurance dans un texte d une grande beaut d une grande po sie qui va au del de la r alit Une image ne peut restituer l horreur Ce texte d une grande pr cision t moigne d un passage clair et met en place la puissance du souvenir de la m moire apr s l exp rience Tout comme Dove Allouche a dessin durant cinq ann es la restitution d une fulgurance Claire Le Restif Rostros 2002 2003 Dove Allouche Rostros 2002 2003 Mine de plomb sur papier Dimensions 24 cm x 32 cm chacun Courtesy galerie Gaudel de Stampa Paris Rostros est un ensemble de soixante dessins la mine de plomb tous issus de la m me source Il s agit
26. qui ont d tre reconstruit apr s le mur Apr s la r unification Berlin se retrouva avec 2 Biblioth ques Nationales 2 tours de T l vision Mus e des Arts Appliqu s 2 Acad mies des Beaux Arts Mus es de l Art Europ en how to use 7 8 9 10 11 se composent d une bo te en bois contenant une pi ce assembler et un livre d instructions expliquant le contexte de la ville et donnant les consignes pour assembler les sculptures Leonor Antunes Z G bau G Gao gp o y 4 P 7 d 1 lean Genet Dove Allouche et Pier Paolo Pasolini ean Genet 1910 1986 Les premiers crits de Jean Genet sont autobiographiques Il aborde ses diff rents s jours en prison Miracle de la rose 1944 d crit ses passions amoureuses avec des militaires et des voyous ournal du voleur 1946 Pourtant il n est pas question d panchements narcissiques Son autobiographie n est pas une autobiographie elle n en a que l apparence c est une cosmogonie sacr e IP Sartre Il fait entrer en litt rature le crime l homosexualit la prison dans un rapport complexe avec le lecteur A la gravit des moyens que i exige pour vous carter de moi mesurez la tendresse que je vous porte extrait de Journal du voleur T moignant de sa marginalit il n en dresse pas moins un miroir de l humanit lui renvoyant un re let terrible et beau Des
27. sante de l art que rien ne se cr e de novo partir de rien cr er de novo signifiant cr er des uniques des choses qui ne repr sentent rien d autre qu elles m mes et dont il n y a ni ne peut avoir d autres exemplaires dans l univers Saint Thomas d Aquin Saint Thomas d Aquin pr cise que l artiste ne fait pas des types Il ne produit pas en s rie contrairement la photographie donc ou Andy Warhol et son c l bre I want to be a machine La notion d original comme pi ce unique ou comme expression d un geste singulier de l artiste est tr s ancr dans notre conception de l art Comme l crit Nelson Goodman nous classons les arts en deux cat gories les art autographiques et les arts allographiques Les premiers comme la peinture le dessin etc s opposent aux seconds comme la musique ou l architecture qui sont l applica tion d une partition ou d un projet Ici chaque interpr tation de la partition est consid r comme un original Pour Maria Giulia Dondero l attachement cette notion d original est li l intersection des pr sences entre le spectateur et l artiste L uvre renvoie un espace temps lointain qui se manifeste dans le pr sent de la r ception C est d ailleurs ainsi que Benjamin d finit l aura unique apparition d un lointain si proche soit il 3 Ma s la r actualisation par
28. si en avant des interrogations sur la notion de l auteur sur sa part dans la cr ation de l uvre d art Un travail comme celui de Marcel Duchamp o re une position particuli re sur ces questions en prenant dans le r el un objet d j existant et reproduit industriellement et en le d pla ant dans le contexte du mus e l artiste fait uvre sans rien produire de mat riel Marcel Duchamp 1887 1968 Porte bouteilles 1915 Ready made Collection Schwarg Il met en avant l objet lui m me avec un focus sur des caract ristiques auxquelles l usager ne s int resse pas habituellement qualit s sculpturales couleur etc D autre part il insiste sur l acte de cr er comme regard singulier sur les choses donc avec une mise en avant de l auteur corrobor par la signature qui l galise et l gitime l obiet comme uvre et plus comme artefact du quotidien LI Li o B Marcel Duchamp Fontaine Urinoir 1917 1964 courtesy Mus e national d Art moderne Centre Pompidou Paris Duchamp incorpore le r el sans le reproduire et entra ne la mise en avant de l auteur Sur cette notion d auteur l uvre de Sherrie Levine entra ne une r flexion int ressante L artiste travaille une copie qui d place le contexte d un obiet c est dire que ce n est pas tant sur l obiet que le spectateur se concentre mais sur le contexte qui l entoure elle le transf r
29. stique qui bien que prenant sa source dans l Am rique du d but des ann es 60 h rite des recherches plastiques et fondamentales des artistes russes et europ ens du d but du XX me si cle tels que Mondrian Mal vitch ou Rodtchenko Voulant se d tacher d une p riode empreinte de figuration pop art et de subiectivit expressionisme abstrait les artistes de l art minimal vont pousser leurs recherches vers l extr me simplicit des formes abstraites dans le but d en restituer toute l objectivit mat rielle il n y a rien voir d autre que ce qui est visible la forme n exprime rien d autre qu elle m me Leur travail et leur r flexion portent avant tout sur la perception des obiets et leur rapport l espace et au corps dans un rapport de pr sence et d chelle L oeuvre en plus de ses qualit s intrins ques est un r v lateur de l environnement dans lequel elle se trouve 3 Copie original et reproduc tion Walter Benjamin pr sente la photographie comme la perte de ce qu il appelle l aura de l uvre d art En effet gr ce aux techniques de reproductibilit ici de l image mais aujourd hui cela s applique aussi la sculpture ce n est plus la main qui prime et la copie peut tre identique l original Cette perte d unicit d finit pour lui une perte de l aura l uvre tant d sincarn e par sa multiplicit L invention de la p
30. sur le geste D autre part la forme elle m me sera influenc e par le choix des outils de leurs couleurs mais aussi de leur utilisation singu li re Les reproductions de cette forme en plusieurs exemplaires seront ensuite reli es afin de produire un obiet livre ou porte folio pour chaque enfant Copycat est un mod le de raisonnement par analogie EXO Obiect en tant que tel support de r flexion lien entre le travail d un artiste et son public mais aussi entre l enseignant et ses l ves entre l enfant et son parent Exo est un livret poster aux multiples fonctions Exo a deux faces d un c t un ensemble de jeux et d exercices permettant une approche la fois ludique et p dagogique mais surtout plastique du travail de l artiste faire en classe ou avec ses parents De l autre un poster de l artiste expos Chaque enfant conserve son livret pouvant s il le souhaite le ramener cheg lui et l afficher dans sa chambre Exo c est aussi ce petit bonus le cadeau qu on emm ne avec soi un petit morceau de Cr dac Nouveau Accompagnement ducatif avec le Mac Val Au premier semestre visite pratique Geste et posture l re et 2nd s ances au Mac Val sur le travail de Nathalie Talec 3 me s ance au Cr dac sur le travail de Dove Allouche Horaires du mardi au vendredi apr s la classe Pour chaque semestre un accompagnement ducatif diff ren
31. t Rendez vous dans le cadre des expositions de Dove Allouche et Leonor Antunes D ieuner rencontre Vendredi 9 janvier 18h en pr sence des artistes Prix du d jeuner 4 euros Adh rents demi tarif R servations au 01 49 60 25 49 Rencontre Samedi 10 janvier 17h Dans le cadre de l exposition original is full of doubts l quipe du Centre d art contemporain d Ivry le Cr dac et Leonor Antunes invitent Aur lie Voltz commisaire d exposi tion ind pendante et critique d art Entr e libre Samedi gout Samedi 10 janvier de 15h 16h Pour chaque exposition les enfants ayant d j suivi une visite avec leur enseignant deviennent m diateurs du centre d art et guident leur entourage travers l exposition Enfants parents et m diateurs se retrouvent autour d un go ter Entr e libre Centre d art contemporain d Ivry le Cr dac 93 avenue Georges Gosnat 94200 Ivry sur Seine informations 33 0 1 49 60 25 06 www credac ir Du mardi au vendredi de 14h 18h samedi et dimanche de 14h 19h et sur rendez vous entr e libre M ligne 7 mairie d Ivry A 50 m du m tro 20 minutes de Ch telet Le Cr dac re oit le soutien de la Ville d Ivry sur Seine de la Direction R gionale des Affaires Culturelles d le de France Minist re de la Culture et de la Communication du Conseil G n ral du Val de Marne et du Conseil R gional d le de France
32. tations dans le champ artistique Paris L Harmattan 2004 BORREL Pascale et FERRET Sandrine dir Apr s coup l invention de l origine cr ation et temporalit s Bruxelles La Lettre vol e 2006 CHIROLLET Jean Claude L art d mat rialis reproduction num rique et argentique Wavre Mardaga 2008 CUZIN Jean Pierre Copier cr er de Turner Picasso 300 oeuvres inspir es par les ma tres du Louvre catalogue d exposition Mus e du Louvre Paris R union des Mus es Nationaux 1993 GOUDINOUX V ronique et WEEMANS Michel dir Reproductibilit et irreproductibilit de l uvre d art Bruxelles La Lettre vol e 2001 NAUMANN Francis M Marcel Duchamp l art l re de la reproduction m canis e Paris Hagan 1999 ROBIC Jean Fran ois Copier cr er essais sur la reproductibilit dans l art Paris L Harmattan 2008 A la M diath que d Ivry 152 avenue Danielle Casanova Ferm le jeudi T l 01 56 20 25 30 A fleur de peau le moulage sur nature au XIXe si cle exposition Paris Mus e d Orsay 2002 catalogue d exposition par Edouard Papet Georges Didi Huberman Dominique de Font R aulx Copier cr er de Turner Picasso 300 oeuvres inspir es par les ma tres du Louvre exposition Mus e du Louvre Paris 26 avril 26 juillet 1993 R union des mus es nationaux 1993 BENJAMIN Walter L uvre d art l poque de sa reproductibilit techniqu
33. vement Anti form Ce mouvement dont le nom a t repris d un article publi par l artiste Robert Morris en 1968 pr ne en contradiction avec les pr ceptes minimalistes une valorisation de la mati re tout en acceptant ses imperfections et sa d gradation L uvre d Eva Hesse va l encontre des formes rigides et froides de ses pairs pour au contraire investir des mat riaux mall ables tels que le latex la fibre de verre qui lui permettent d engendrer des formes plus organiques Eva Hesse No title 1970 Latex corde ficelle cable Whitney Museum of American Art New York Malgr sa disparition pr coce seulement 10 ann es de carri re elle a r alis un nombre important de dessins et de sculptures qui ont marqu son poque Non monumentales ses oeuvres d iouent les ph nom nes de gravit et s apparentent souvent ce qu on appelle aujourd hui l installation Prenant simplement appui contre un mur sol ou plafond elles sont ten dues suspendues de sorte laisser la mati re prendre corps dans l espace et le temps Car en effet Eva Hesse ne consid rait pas ses uvres comme des objets finis mais comme des objets vivants subissant les effets du temps et du vieillissement Eva Hessa Sans titre 1966 Filets mail papier m ch m tal et corde Hauser amp Wirth Z rich London 1 Minimalisme Le minimalisme ou art minimal est un mouvement arti
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