Home

DEAN

1. 61 MISE EN ROUTE DES TRAVAUX DE L ATELIER REGIONAL LE 26 MAI 2009 62 LA JOURNEE REGIONALE DU 6 OCTOBRE 65 ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 6 LES CIRCONSTANCES DE LA PRATIQUE DEAN GUADELOUPE LES REPONSES APPORTEES LES CONTRAINTES ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 7 Chaque ann e dans l arc antillais partir du mois de septembre et jusqu pratiquement la fin de l ann e les services m t orologiques et la population toute enti re sont aux aguets d une toujours probable attaque des ph nom nes naturels que l on appelle houle temp te cyclone ouragan En 1928 le 12 septembre exactement un cyclone d une force terrifiante s abattit sur la Guadeloupe en pleine nuit prenant de court les habitants De m moire d homme ce fut le plus meurtrier de l histoire de cette le paradis Un bilan humain de 1270 victimes des d g ts mat riels consid rables certaines petites communes presque enti rement ras es Pointe Pitre et ses faubourgs abattus et le centre m me tr s endommag Face cette catastrophe la Guadeloupe a pu b n ficier de l entraide remarquable de sa propre population mais aussi remarquablement de l aide de ses voisins de la Martinique et de plus loin encore des Etats Unis du Canada et m me de l Indochine alo
2. e Hygi ne HACCP Techniques Agricoles 280 h e Mise en valeur d une parcelle de la friche la r colte e Certificat d Aptitude la Conduite des Engins en S curit CACES e Electricit g n rale e M canique D veloppement Durable 215 h e Lutte int gr e Traitement phytosanitaire en s curit pour l applicateur et l environnement e Compl ment DD UNE ORGANISATION STRICTE AVEC Un coordonnateur g n ral Un coordonnateur p dagogique Un coordonnateur fili re Une coordonnatrice administrative UN BILAN QUANTITATIVEMENT ET QUALITATIVEMENT POSITIF Taux de pr sence gt 90 Certains salari s ne sortent pas en pause pour continuer de pratiquer Des salari s demandent les moyens de poursuivre apr s le dispositif Certains salari s inquiets d tre rappel s sur leurs exploitations avant la fin du terme Des salari s en demande de savoir ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 13 Etape 1 l accueil le rep rage et le positionnement Cette premi re tape a t le point de d marrage et le module cl sur lequel devait reposer tout l difice En effet de sa pertinence et de sa pr cision d couleraient la composition des groupes leur r partition par niveaux les m thodes les outils de travail et d valuation A ce sujet Madame Nadine FRANCOIS de l Institut FORE coordonnatrice et responsable de cette pre
3. Telle est en raccourci la commande du Forum Permanent des Pratiques en R gion III Cinq actions r ussies Pour la Guadeloupe r gion monod partementale c est dire un seul et m me territoire qui est la fois une r gion et un d partement les choses sont tr s diff rentes de ce quelles peuvent tre en France hexagonale o une r gion peut comprendre jusqu 6 d partements comme l Ile de France par exemple En effet l exigu t de notre territoire est un atout autant qu une contrainte Un atout qui apporte une proximit entre les institutions des modes d approche et de communication simplifi s entre les personnes un maillage territorial plus accessible Une contrainte qui r duit le champ des investigations le nombre et la diversit des actions et des op rations des types de publics et du nombre des acteurs galement Comment dans ces conditions remplir la lettre les crit res de s lection du FPP III 2 Mme la Charg e de Mission avait le choix entre 5 op rations r ussies mais n cessairement de port e limit e et une op ration de tr s grande envergure qui concernerait l ensemble du territoire de la r gion Guadeloupe et qui pourrait se d cliner en plusieurs actions r ussies et pertinentes Elle a opt pour la seconde possibilit une op ration exceptionnellement importante par sa dimension le nombre de salari s d entreprises de structures et de praticiens qui l ont mis
4. Soutien aux associations e Gestion e organisation e formation des lus associatifs Quel a t le r le de l association dans la pratique DEAN L association IDAL a eu l occasion par le pass d approcher d aborder et de travailler dans le domaine de l alphab tisation et a t sollicit e pour participer au dispositif DEAN C est ainsi qu avec lune de mes coll gues nous sommes intervenues au CFPPA de Vieux Habitants durant les deux phases de d roulement Cette intervention rev t un caract re particulier pour ma part car c tait ma toute premi re exp rience dans le domaine de la formation pour adultes J ai t confront e deux difficult s au d part l m a fallu me familiariser avec un public inconnu ce qui a impliqu beaucoup d changes avec ma coll gue beaucoup de conseils Il s agissait de personnes qui n avaient pas forc ment choisi d tre l et par cons quent montraient beaucoup de r ticences voire quelques r actions de tensions au d part de l action ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 41 Une 1 partie deux modules sur les savoirs de base fran ais et math matiques Cette premi re phase consistait en sessions d interventions sur les modules fran ais et math matiques Le niveau global tait celui du CAP BEP pour la plupart des personnes composant notre groupe e Le travail sur les personnes Nous avons d r aliser un gros
5. e situation d illettrisme niveau 1 niveau 2 niveau 3 e remise niveau des savoirs de base niveau 3 niveau 4 ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 25 Pour les personnes non francophones nous avons r pertori 2 niveaux galement niveau 0 niveau 1 niveau 2 niveau 3 Pr cisons que parmi les non francophones nous avions des personnes analphab tes Maintenant on se pose et on s organise Cette premi re semaine de folie pass e FORE le CFPPA et le GRETA avaient chacun leur groupe de formations g rer Chez FORE nous avions cinq groupes sur deux sites soit une soixantaine de personnes Afin de coordonner l action nous avons en plus du coordonnateur nomm un r f rent p dagogique lui m me intervenant pour encadrer et harmoniser les pratiques de l quipe d intervenants missionn s sur ce dispositif A c t de l organisation interne taient programm es des rencontres entres les coordonnateurs des trois centres de formation pour la gestion globale des plannings des pratiques et des difficult s rencontr es A bon ouvrier bons outils Pour faciliter et harmoniser les interventions du rep rage le centre FORE a propos que soit utilis par tous les praticiens un seul et m me mode op ratoire pour tous les stagiaires e une fiche d accueil e des fiches tests Bien s r certains outils n taient destin s qu aux personnes francophones
6. orum ermanent des pratiques PR VENTION INSERTION DES JEUNES 2008 2010 R gion Guadeloupe Domaine Evolution professionnelle pratique choisie ACCES AUX SAVOIRS DE BASE DES OUVRIERS AGRICOLES DE PREMIER NIVEAU DE QUALIFICATION Dean Guadeloupe Kit du praticien Version du 08 03 2010 l Europe gog Agence Nationale de Lutte Contre l Illettrisme Groupement d Int r t Public www anlci gouv fr FORUM PERMANENT DES PRATIQUES 3 PHASE 2008 2010 COMAUSSION EUROP ENNE Fonds Social Europ en Fonds social eurap an Chercher trouver et partager les pratiques r ussies de pr vention et de lutte contre l illettrisme Faire conna tre et partager les pratiques de pr vention et de lutte contre l illettrisme qui r ussissent d velopper des modes d actions efficaces mutualiser les exp riences c est ce que propose le Forum Permanent des Pratiques de L illettrisme touche aujourd hui 9 des adultes soit plus de trois millions de personnes qui bien qu ayant t scolaris es en langue fran aise rencontrent des difficult s face l crit Pour viter que l illettrisme ne prenne racine d s l enfance et proposer celles et ceux qui y sont confront s des solutions adapt es l Agence nationale de lutte contre l illettrisme a mis en place d s 2004 avec le soutien du Fonds Social Europ en le Forum Permanent des Pratiques qui conna t aujo
7. e un examen m dical d aptitude e contr le des connaissances et savoir faire pour la conduite en s curit e une connaissance des lieux et des instructions respecter Source Service Pr vention de la CRAM ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 45 Sandra r pond la 17 question En quoi la passation du CACES a t elle t un facteur de r ussite du dispositif DEAN Le CACES cat gorie 8 est celui qui s appliquait aux publics des ouvriers agricoles puisqu il s agit de la conduite de tracteurs agricoles Beaucoup des ouvriers mis en formation sur la pratique DEAN taient d j utilisateurs dans leurs exploitations d engins et de tracteurs sans qu ils aient t form s leur conduite en s curit S il est vrai qu un minimum d exp rience professionnelle et de pratique effective de conduite d engins est un pr alable la passation du CACES elle n est pas pour autant gage de qualit et surtout de mise en s curit des conducteurs eux m mes et des autres personnes autour Il tait donc essentiel qu au sein d un dispositif tel que DEAN soient int gr es la formation et la passation du CACES 8 M me si nous sommes d accord sur le fait que le CACES n est ni un dipl me ni m me un titre professionnel nous nous autorisons l abus de langage que nous avons os dans le titre 50 ans ouvrier agricole en situation d illettrisme et dipl m En effet un certai
8. Concernant la p riode de formation les instructeurs ont fourni les explications de vive voix en s assurant chaque tape de la compr hension et de l int gration des informations Le cr ole a d tre utilis galement pour reformuler les l ments et les tournures de phrases que les personnes ne ma trisant pas tr s bien la langue fran aise pouvaient rater A ce propos vu le nombre de personnes inscrites il nous a manqu un formateur j ai t charg e d en faire venir un de M tropole je l ai volontairement choisi cr olophone cela me semblait en la circonstance une condition sine qua non L effectif des groupes et le volume horaire ont d tre revus la hausse Dans la pratique courante les groupes sont de 6 personnes contre 10 12 sur DEAN et le ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 48 temps accord au CACES est de 3 jours nous avons t jusqu 5 jours pour les ouvriers agricoles Concernant la passation des tests les testeurs ont lu les questions d une part et propos d autre part les diff rentes r ponses possibles r ponses choix multiples en prenant soin de r tablir le sens des questions interro n gatives et des r ponses propos es la forme n gative A partir de cette exp rience quelles sont les perspectives la fois pour l APAVE et pour le public en formation CACES Pour l APAVE la pratique DEAN a r v l notre capacit d a
9. ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 38 Quelles nouvelles perspectives la pratique DEAN a t elle ouvertes votre structure 2 Nous travaillons actuellement la cr ation d un SIL sp cialisation d initiative locale pour la banane Il s agit d une formation sp cialis e sanctionn e par un dipl me sp cifique la banane et aux enjeux locaux d livr par le Minist re de l Agriculture Partant de l exp rimentation DEAN nous appliquerons les m mes m thodes utiliserons les m mes outils et moyens p dagogiques Nous y inclurons bien videmment un module d veloppement durable pour la sensibilisation des stagiaires la probl matique de la protection de l environnement et louverture au monde sans oublier les apports transversaux la formation ou la remise niveau des savoirs de base Ce module d veloppement durable je le rappelle avait t sp cialement cr pour DEAN par nos soins Derni re question de l expert Arnaud Pensez vous que la pratique DEAN telle qu elle s est d roul e soit r ellement mod lisable transf rable et reproductible dans d autres r gions de France non tropicales Bien entendu ce qui est important n est pas tant le domaine agricole de la banane mais c est e la mobilisation de tous les acteurs e la qualit des intervenants e la prise en charge du financement total e la coordination de l ensemble du
10. 2 question de l expert Quelles ont t les adaptations n cessaires pour le public en situation d illettrisme 2 Sandra poursuit Pour une personne d un bon niveau de ma trise des savoirs de base la formation et la passation des tests du CACES ne sont pas tr s complexes En revanche les choses peuvent se compliquer pour une personne en situation d illettrisme Ce n est pas tant la conduite des engins qui peut poser probl me mais la lecture et la compr hension des fiches techniques fiches de s curit fiches d entretien etc Concernant la passation des tests rappelons que les personnes qui assurent la formation ne sont pas celles qui feront passer les tests pour l obtention du CACES II peut m me arriver que ce soient deux organismes diff rents un organisme formateur et un autre organisme testeur Cela semble en effet normal qu une m me personne ne puisse tre la fois juge et partie d une m me cause ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 47 La difficult de la passation des tests pour une personne en situation d illettrisme est le mode de sa mise en uvre Les tests sont pr vus normalement l crit et sont compos s de questions et de diff rentes r ponses possibles Premi re difficult la lecture et la compr hension des questions qui peuvent tre pos es la n gative ce qui demande une gymnastique d esprit pour remettre les postulats dans le bon ordre Pour une person
11. La principale difficult e la gestion du temps tout s est fait tr s vite Mes conseils et pr conisations e harmoniser les pratiques par des rencontres entre formateurs tous organismes confondus malgr la difficult toutefois mobiliser tout le monde en m me temps e Former et informer les formateurs sur le s secteur s d activit s concern s pour favoriser des pratiques proches de la r alit professionnelle des stagiaires ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 28 CONCLUSIONS L EXPERT Le r cit de Nadine FRANCOIS conforte s il en tait encore besoin l importance d une analyse pr alable aussi pr cise que possible du public e de son niveau initial de connaissances e de sa pratique de la langue fran aise e de ses capacit s cognitives e desa situation personnelle et professionnelle MAIS EGALEMENT e deses attentes e de l tat psychologique dans lequel il se trouve ce moment l de son parcours e de ses ambitions ou de ses craintes pour l avenir e desa situation financi re Derni re question Quelles sont les perspectives pour l avenir 2 Notre intervention dans la coordination g n rale de toute l op ration nous conf re aujourd hui mes coll gues et moi m me ainsi qu notre structure une l gitimit qui nous rend aptes participer voire manager une autre action de tr s grande envergure si le cas se pr sentait Nous a
12. Marie Laure LAQUITAINE DTEFP M Christian CHOUCOUTOU pour la Pr fecture Politique de la Ville Mme Gina THEODORE Conseil R gional Pr sidente de la commission ducation Mr Bernard LUBETH ADI Directeur M Claude PELOUX RSMA Chef de Corps M Yves LIONNET RSMA Lieutenant Colonel Les structures partenaires membres de l atelier r gional repr sent es par leurs coordonnateurs et r f rents M Arnaud LARADE pour l EPLEFPA lyc e agricole Mme Nadine FRANCOIS pour FORE Mmes Betty GUAYROSO et R gine CHARBONNIER pour le GRETA de Basse Terre Mme Corinne GAL ROBIN pour IDAL Mme Sandra BLOSSE SAHAI pour l APAVE L Agence MEDIA CONSULTING pour l organisation des Journ es Locales de Pr vention d Accompagnement et de Lutte Contre L Illettrisme qui se sont d roul es dans 7 communes de la Guadeloupe M Charly ZENNARE Directeur Miles les animatrices et coordonnatrices de l op ration Nelly Gretta et Claudie ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 5 SOMMAIRE VUE D ENSEMBLE iipon iaaea aap ennui 7 LES CIRCONSTANCES DE LA PRATIQUE DEAN GUADELOUPE LES REPONSES APPORTEES AUX BESOINS DES SALARIES ET DES ENTREPRISES LES CONTRAINTES 10 PRESENTATION GENERALE DE LA PRATIQUE siisii iiras 11 DEAN GUADELOUPE UNE PRATIQUE REUSSIE 12 UNE MISE EN UVRE EN 4 ETAPES 14 ANALYSE DE prosessni 17 CONTRIBUTIONS DES STRUCTURES PARTENAIRES 18 NADINE
13. dispositif e les outils m thodes et moyens utilis s e l analyse la connaissance et la compr hension des situations et des besoins du public e 8 mise en perspective de l offre de formation avec les besoins de l entreprise et ses enjeux conomiques D ailleurs le SIL Sp cialisation d initiative Locale est un dispositif national qui existe d j dans des r gions comme la Bretagne par exemple La condition de sa mise en place est l expertise du centre de formation dans le domaine professionnel agricole choisi et l adaptation de cette formation aux enjeux du territoire propre du terroir FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 39 Corinne GAL ROBIN Formatrice pour l Association IDAL LA LUTTE CONTRE L ILLETTRISME UNE PREMIERE EXPERIENCE DEVENUE UNE PASSION Question de l Expert Qu est ce que l association IDAL R ponse de Corinne GAL ROBIN Cr e en mars 2001 l association IDAL Ing nierie amp D veloppement Associatif Local dont le si ge social est Vieux Habitants petite commune rurale de la C te Sous le Vent a pour objet de favoriser sur l ensemble de l archipel guadeloup en le d veloppement local l insertion sociale et professionnelle des personnes par la formation le conseil et le suivi des projets et des op rations Ses objectifs secondaires sont de e dispenser des formations destin es aux lus et responsables associatifs ainsi qu aux
14. et choisi Les institutions locales les services d concentr s et d centralis s de l Etat taient pr sents en la personne de leurs repr sentants Ils ont pr sid la s ance savoir M Christian CHOUCOUTOU pour la Pr fecture Politique de la Ville Mme Gina THEODORE Conseil R gional Pr sidente de la Commission Formation Professionnelle M Jean Claude MIMIFIR DTEFP Directeur adjoint M Claude PELOUX RSMA Chef de Corps M Yves LIONNET RSMA Lieutenant Colonel Mme Emmanuelle UNAL ANLCI Une audience de plus de 70 personnes a tenu tre pr sente cette grande manifestation Parmi elle entre autres des chefs d entreprises ouvriers agricoles responsables et b n voles associatifs ducateurs sp cialis s coordonnateurs r f rents et responsables de centres de formation consultants ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 65 e repr sentants du rectorat de Guadeloupe e conseillers en insertion e lus locaux e tudiants e enseignants e charg s de mission e chefs de projets e prescripteurs etc Au cours de cette Journ e R gionale la parole a t donn e l ensemble de l auditoire pour une session de questions r ponses autour du th me d velopp Les changes ont concern notamment e la formation professionnelle la qualification et la sp cialisation des praticiens de la lutte contre l illettrisme dipl mes t
15. g ants Ils ont fait appel l habilet manuelle et la cr ativit des stagiaires pour les aider entrer dans les savoirs de base de mani re d tourn e mais tangible FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 59 ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 60 MISE EN ROUTE DE L ATELIER REGIONAL LA JOURNEE REGIONALE DU 6 OCTOBRE ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 61 Apr s une dizaine de r unions de pr paration et de prise de contact avec les diff rentes structures identifi es pour faire partie de ce FPP autour de la pratique DEAN nous avons organis la premi re r union de mise en route Cette assembl e a r uni les responsables d organismes institutionnels tels que la Direction du Travail M Jean Claude MIMIFIR la Mission Locale Mme Catherine CHOMEREAU LAMOTTE et Mme Francine VILOVAR le FAFSEA M Ren DIGNE et Mme Danielle le L2i Mme Lina BRARD Et les structures s lectionn es directement impliqu es dans la pratique DEAN c est dire le lyc e agricole EPLEFPA l institut FORE le GRETA de Basse Terre l association IDAL Ces structures taient repr sent es en leurs qualit s de coordonnateurs r f rents respectivement par M Arnaud LARADE pour l EPLEFPA lyc e agricole Mme Nadine FRANCOIS pour FORE Mmes Betty GUAYROSO et R gi
16. illettrisme Le GRETA de Basse Terre pour lequel j interviens a trouv galement dans sa participation la pratique DEAN une valorisation de ses prestations et une plus grande professionnalisation de ces autres intervenants conclusion en quelques mots 2 Je dirais simplement que le d marrage de toute cette affaire a t extr mement difficile pour les raisons voqu es plus haut mais une fois la dynamique lanc e la mayonnaise a pris et in fine la satisfaction et la fiert des ouvriers agricoles se lisaient sur leurs visages lors de la grande r union de restitution dans l h micycle du Conseil R gional devant un parterre de personnalit s Et l nous avons tous compris pourquoi nous devions tout prix r ussir et nous avons re u la r compense humaine de nos efforts Ce sont des images que je n oublierai jamais FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 33 Arnaud LARADE Coordonnateur P dagogique EPLEFPA Lyc e Agricole de Baie Mahault AVEC LA CONFIANCE TOUT 5 ET TOUT EST ENCORE A Arnaud LARADE est dipl m de lISTOM Institut Sup rieur Technique d Outre Mer en qualit d Ing nieur Agronome sp cialis en d veloppement rural pour les pays tropicaux depuis 1996 Apr s un impressionnant parcours professionnel qui la conduit entre autres e au Parc National de Guadeloupe en tant que charg d tudes de
17. l utilisation des eaux pluviales Nous avons fait des plantations observ sur le terrain les esp ces animales fait collecter aux l ves les d chets organiques de leurs foyers pour les ramener dans le composteur du coll ge Et c tait gagn Il fallait donc que nos travaux soient LUDIQUES V CUS ILLUSTR S Ce rendez vous du mercredi apr s midi tait d sormais attendu avec impatience par les jeunes C tait aussi l occasion pour le formateur que j tais on chasse difficilement le naturel de constater qu il tait possible partir de cette situation d inclure quelques notions de savoirs acad miques lire et comprendre de la documentation r diger des fiches de suivi des op rations compter et calculer des surfaces des dosages de produits utiliser les notions de g om trie pour nos constructions et les d limitations d espaces etc Pour en revenir DEAN Cette exp rience m est rest e en m moire et c est tout naturellement que lorsqu on m a propos la mission de coordination p dagogique et logistique de la pratique DEAN et la co construction d un module sur le d veloppement durable j ai remobilis les outils moyens et m thodes que j avais exp riment s huit ann es auparavant avec mes coll giens Le public tait tr s diff rent me direz vous certes mais avec des similitudes psychologiques e le refus de l image de l cole e le besoin de voir de manipuler de cr er pour comp
18. la mission d veloppement durable puis chef du service plan de d veloppement durable l Office National des For ts en tant que charg d tudes sur les espaces forestiers e au futur Parc National de la Guyane pour participer au conseil et l ing nierie du projet de sa cr ation Il est aujourd hui responsable de la p dagogie et de l ing nierie p dagogique et financi re du Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole CFPPA de la Basse Terre Il a t le Coordonnateur p dagogique et logistique du dispositif DEAN Question de l expert En quoi la pratique DEAN a t elle fait voluer les outils les moyens les m thodes p dagogiques pour vous et votre structure Arnaud nous raconte petit retour en arri re En 1999 2000 l poque de ma mission aupr s du Parc National de Guadeloupe je me suis port volontaire pour une activit un peu particuli re Comme tous les parcs nationaux de France celui de la Guadeloupe a des droits de police de la nature mais s est galement vu imposer des devoirs envers la population et notamment celui d initier un d veloppement culturel social et conomique durable dans un p rim tre d fini autour de ses fronti res A ce titre en tant qu agent de d veloppement j intervenais le mercredi apr s midi au coll ge de Pointe Noire une petite commune en zone rurale de la c te sous le vent en Basse Terre Le th me tait les enjeux d
19. partenaires L exp rience de l un a servie l autre L une des premi res difficult s rencontr es pour les deux actions a r sid dans le fait que les ouvriers agricoles travaillant g n ralement de 7h00 13h00 ont pour beaucoup un deuxi me job entretien de jardins bricolage ma onnerie peinture transports de marchandises etc Les cours se d roulant sur des journ es compl tes outre la question de la volont d aller en formation de l assiduit et de la disponibilit n cessaires ils ont d faire face une diminution de leurs revenus m me si leurs salaires officiels taient maintenus LA PRATIQUE DEAN C EST e DES MOYENS CONSIDERABLES tant sur le plan financier que sur le plan humain e UN PARCOURS TYPE sur un volume de 1 050 heures au total e DES GROUPES DE NIVEAUX en fonction des situations g ographiques des domiciles e DES EQUIPES PLURIDISCIPLINAIRES pour un enseignement vari par les 15 structures conventionn es ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 12 e 4 MODULES D ENSEIGNEMENT qui regroupent 17 th mes d enseignement savoir D veloppement personnel 443 h e Expression Communication Raisonnement math matique e Culture g n rale de l environnement sorties Hygi ne et S curit 77 h e Sauveteur Secouriste du Travail SST e Pr vention incendie e Pr vention des Risques li s l Activit Physique et l Ergonomie
20. qui les a r compens s En termes de d veloppement personnel d estime de soi et d envie d apprendre cette exp rience est fondamentale et peut laisser supposer que ces personnes auront c ur de transformer ce premier essai C est peut tre une premi re porte ouverte sur la route de la ma trise des savoirs de base pour enfin sortir de l illettrisme Au del du contexte particulier de la pratique DEAN les objectifs et les conclusions de la passation du CACES ont ceci d universel qu ils s appliquent tous les domaines et activit s professionnelles qui requi rent la conduite d engins en s curit partout en France et m me en Europe Une exp rimentation parfaitement mod lisable transf rable et reproductible FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 49 LES CLES DE LA REUSSITE SUSCITER LA PROFESSIONNALISATION DES PRATICIENS ET DES STRUCTURES D INTERVENTION ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 50 1 Le dialogue social convaincre les propri taires d exploitations qu il valait mieux que leurs ouvriers soient mis en formation plut t qu au ch mage Il est en effet plus simple pour l exploitant d opter pour une cessation temporaire d activit les ouvriers ne sont plus sur l exploitation et ne sont donc plus g rer plut t que pour la mise en formation car le personnel continue d tre sous la responsabilit de l entreprise contr le des li
21. responsables associatifs et des b n voles e etc L objectif tait de e faire le point sur l avanc e des travaux du FPP3 et en rendre compte aux partenaires institutionnels e relier ces travaux l ing nierie de la construction du Programme Local pour la Ma trise des Savoirs de Base de Guadeloupe e pr senter les th mes qui seront expertis s par les diff rents pilotes de commissions FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 64 Cette journ e r gionale a t un temps fort dans le cycle de l expertise de la pratique Elle a fait suite de nombreuses rencontres tudes et analyses men es par Madame Claudy MOVREL Charg e de Mission R gionale Madame Betty BRAND Expert de la pratique et l ensemble des coordonnateurs r f rents et praticiens des structures s lectionn es pour la qualit de leurs interventions au cours de cette pratique C est au RSMA le R giment du Service Militaire Adapt de la Jaille Baie Mahault que s est tenue cette rencontre sur la proposition du Lieutenant Colonel LIONNET En effet le RSMA en Guadeloupe tout comme en Martinique est un acteur majeur dans la formation professionnelle des jeunes sortis du syst me scolaire sans dipl me ni qualification L implication de ce r giment dans la lutte contre l illettrisme est notoire puisque environ 50 des jeunes qu il re oit sont concern s C est donc tout naturellement que ce lieu a t propos
22. ries sur le corps humain d o la n cessit de respecter scrupuleusement les r gles d hygi ne et du HACCP Hazard Analysis Critical Control Point analyse des dangers points critiques pour leur ma trise Les stagiaires ont alors r alis in vivo ce que le concept d hygi ne avait de crucial L ouvrage le D veloppement Durable Cet ouvrage de la collection Autrement produit par le Conseil R gional de Guadeloupe a t utilis pour la formation des praticiens de ce module qui n avaient pas n cessairement de comp tence initiale dans ce domaine Les fiches nature du Parc National de Guadeloupe sur CD rom Ce support a t cr par le Parc National Les fiches ont d abord t tudi es en centre visuellement puis des visites de terrain au Parc National ont suivi afin de valider les connaissances acquises en th orie et observer les esp ces sur place La s rie de films Vu du Ciel de Yann Arthus Bertrand Etude des s ries e les enjeux de l eau douce e tout est vivant tout est li e la mer a besoin de nous comme nous avons besoin de la mer 5 8 terre n appartient pas l homme c est l homme qui appartient la terre Ces tudes ont permis de surcro t ce public d avoir une ouverture sur le monde Un atelier savoirs de base par la cr ation artistique Pour apprendre les chiffres et les lettres les formateurs ont utilis la poterie la fabrication de d s jouer
23. s La repr sentation qu ils ont au d part de la formation rappelle certains un syst me scolaire qui les a soit ignor soit fait beaucoup souffrir Les attentes sont essentiellement implicites mais existent bien Les r ponses propos es par la pratique ont t bienvenues et bien per ues avec des explications et des mots adapt s DES ENTREPRISES SOUMISES A DES CRIT RES DE PRODUCTION DE PLUS EN PLUS STRICTS Un environnement commercial qui leur impose des pratiques sociales et environnementales respectueuses Eurepgap Global gap Un environnement l gislatif et r glementaire qui se durcit en mati re d hygi ne et de s curit au travail EPI La n cessit d avoir des ouvriers agricoles polyvalents champs hangars petites r parations Une pression des consommateurs qui ira en augmentant sur les risques que font courir les m thodes agricoles actuelles Chlord cone et autres sur leur sant ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 9 LE TIMING Un calendrier tr s serr a t impos Pour rappel le cyclone a eu lieu le 17 ao t 2007 e 20 09 07 pr sentation de la commande 20 organismes r unis par le FAFSEA Les structures devaient se prononcer imm diatement sur leur capacit r pondre la demande e 22 09 07 pr sentation par le FAFSEA et le Conseil R gional du cahier des charges aux organismes qui se sont positionn s e 01 10 07 d but de la formation d
24. DEAN GUADELOUPE UNE PRATIQUE REUSSIE UNE MISE EN UVRE EN 4 ETAPES ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 11 A l instigation de cette pratique LE FASEA et son D l gu R gional Antilles Guyane Monsieur Ren DIGNE Le FAFSEA est un OPCA de la branche agricole charg de la gestion des fonds de la formation professionnelle de ce secteur Il s agit d une comp tence nationale et en r gions les services sont d concentr s La Direction R gionale pr sente en Guadeloupe g re galement la Martinique et la Guyane Les deux p les Guadeloupe et Martinique sont les plus importants la Guyane a en effet tr s peu de terres cultiv es et donc peu d activit s agricoles La pratique DEAN est la r sultante de l organisation d une formation pr c dente appel e FNE banane qui s est d roul e sur 900 heures et a concern une quarantaine d ouvriers agricoles Le co financement avait t assur par l Europe l Etat le FAFSEA Elle n a pu tre men e bien et avec le succ s qui lui a t reconnu que parce que le FNE Banane l avait pr c d e constituant ainsi un laboratoire de bonnes pratiques qui a pu servir de mod le DEAN a pu tre mise en place avec rapidit et efficacit moins de 2 mois en revanche le FNE banane avait demand 8 mois d argumentation et de conviction des propri taires d exploitations de travail d ing nierie et de coordination entre les diff rents
25. E Kit du praticien 66 Le cercle des contributaires de tous horizons est donc d sormais amen s largir en Guadeloupe pour le plus grand b n fice des personnes en situation d illettrisme ou qui risquent de l tre rien n est fait temps et de mani re optimum Notre PROGRAMME LOCAL POUR LA MAITRISE DES SAVOIRS DE BASE en cours d laboration b n ficiera galement de l ensemble de ces travaux et contributions ORGANISATION DES 3 DERNIERES JOURNEES PORTES OUVERTES Elles ont t l occasion pour l ensemble des participants de l atelier r gional de passer en revue les outils de rep rage et de positionnement cr s ou adapt s les m thodes p dagogiques mises en uvre les m thodologies op r es afin d valuer leur transf rabilit d autres actions et d autres territoires ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 67
26. FRANCOIS FORE COORDONNATRICE ET RESPONSABLE DE FORMATION ACCUEIL REPERAGE POSITIONNEMENT DES FONDATIONS SOLIDES POUR CONSTRUIRE UN PARCOURS EFFICIENT 23 BETTY GUAYROSO FELICITE FORMATRICE ET REFERENTE ILLETTRISME GRETA DE LA BASSE TERRE SAVOIRS DE BASE DE QUOI PARLE T ON 30 ARNAUD LARADE COORDONNATEUR PEDAGOGIQUE EPLEFPA LYCEE AGRICOLE DE BAIE MAHAULT AVEC LA CONFIANCE TOUT S INVENTE ET TOUT EST ENCORE A REINVENTER 34 CORINNE GAL ROBIN FORMATRICE POUR L ASSOCIATION IDAL LA LUTTE CONTRE L ILLETTRISME UNE PREMIERE EXPERIENCE DEVENUE UNE PASSION 40 SANDRA BLOSSE SAHAI COORDONNATRICE FORMATION APAVE 50 ANS OUVRIER AGRICOLE EN SITUATION D ILLETTRISME ET DIPL M 45 SA AN EL a LEE SR 50 LES CLES DE REUSSITE DE LA PRATIQUE 51 SUSCITER LA PROFESSIONNALISATION DES PRATICIENS ET DES STRUCTURES 52 PLAN DE 5 53 ELEMENTS DU PLAN DE DEVELOPPEMENT ET DE PROGRES 54 RECOMMANDATIONS CONCERNANT L EVALUATION DE LA PRATIQUE 55 LES OUTILS OPERATIONNELS arpe rer EA se sie ac dneseme ce SEEREN 57 TRACES ET SUPPORT S reset 57 DES OUTILS ORIGINAUX ET ADAPT S 58 5 5
27. a lecture Il est noter que les stagiaires taient pour certains craintifs et dans l attente de voir ce qui allait se passer En effet beaucoup d entre eux n ont eu que peu d informations de la part de leur employeur et donc se posaient mille et une questions sur leur situation professionnelle et bien entendu sur leur r mun ration Il tait donc n cessaire de passer par une phase de mise en confiance en leur expliquant que le dispositif tait au contraire mis en place pour les professionnaliser plut t que de les mettre au ch mage technique Afin de pouvoir communiquer aux ouvriers la r partition des groupes le jour 5 nous coordonnateurs des trois organismes nous sommes r unies afin d tablir les groupes de formations Toute la difficult ce moment l tait d avoir des groupes homog nes en termes de niveaux et d effectifs puis de les r partir sur les trois sites en tenant compte de leur de travail initial D s le d part nous avions propos puis d fini de retenir comme crit res d appr ciation les degr s de comp tences d finies par l ANLCI et le CIEP centre international d tudes p dagogiques d partement langues Dans le cas qui nous concerne nous avons constitu des effectifs en regroupant tr s souvent deux degr s ex 2 3 Pour les personnes francophones plus pr cis ment nous avons relev des situations d illettrisme et de la remise niveau nous les avons donc r parties comme suit
28. action de formation sur le d veloppement durable a utilis La maquette d un bassin versant Il s agit de la reconstitution en volume et chelle r duite d un terrain pentu avec une ligne de cr te ou de partage des eaux L id e est de d montrer et faire visualiser aux stagiaires l impact des traitements phytosanitaires sur l environnement lors du ruissellement des eaux de pluie et des descentes de rivi res Des rallyes sur le territoire et des jeux de pistes Apr s la d monstration sur maquette les stagiaires ont t emmen s sur le terrain pour observer de r els bassins versants Des jeux de questions indices ont t organis s en illustration de la th orie acquise avec utilisation transversale des savoirs de base Le module traitement phytosanitaire de l action DEAN a t d une dur e de 5 jours ce qui selon Monsieur LARADE Coordonnateur de la formation aupr s du EPLEFPA Lyc e Agricole est un minimum absolument n cessaire pour bien faire ancrer les savoirs Monsieur LARADE explique qu en 2010 une r glementation l gale instaurera de mani re exp rimentale d abord l obtention du certiphyto un permis qui deviendra obligatoire en 2014 pour utiliser les produits phytosanitaires en s curit Le stage de formation sera d une dur e de 14 heures seulement soit 2 jours Les acteurs de la profession pr voient de pr senter une demande d extension de la dur e du
29. agogiques des diff rents ateliers mis en uvre e les comptes rendus de positionnement e les rapports d valuation e la contribution au plan de d veloppement et de progr s e composition du kit outil du praticien L analyse de la pratique avait pour objectif de trouver ensemble les r ponses la question pos e par l Expert avec ces diff rents items En quoi la pratique DEAN GUADELOUPE a t elle fait voluer e l offre de services de votre structure e l organisation de votre structure red finition des r les ou des fiches de poste par exemple e la professionnalisation des praticiens coordonnateurs r f rents e les outils et m thodes utilis s e la perception de la demande des entreprises et le traitement de ces demandes e le rapport entre le centre de formation l entreprise les b n ficiaires e les partenariats institutionnels et financiers e d finition et le contenu des formations de base e les repr sentations de l illettrisme et de la formation de base par les entreprises et les publics e les moyens et supports p dagogiques utilis s e les m thodes p dagogiques ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 18 D apr s La STRUCTURATION EXPERIENCE PRECONISATIONS PERSPECTIVES Voir synth se ci apr s Nom du an Th mes choisis Impacts Pr conisations Perspectives Centre Gr ce notre intervention sur Pour tous les centr
30. apprentissage Ce positionnement initial sert de base dans le suivi du parcours de l apprenant a t r alis deux semaines apr s le d marrage de la formation mais est rest pertinent Ces r unions p dagogiques ont t organis es tout au long du cycle L objectif tait multiple e permettre aux intervenants d un m me groupe de se conna tre et de travailler ensemble sur l apprentissage d velopp e pr parer les valuations du positionnement initial mais galement les valuations interm diaires et finales e permettre aux diff rents formateurs d changer sur leurs groupes respectifs leurs propres pratiques les difficult s rencontr es e d terminer la trame g n rale du bilan final et renseigner une fiche par stagiaire e former les intervenants l utilisation de certains outils Questions de l Expert En quoi la pratique DEAN a t elle fait voluer vos propres pratiques et celles de vos partenaires Et quelles seraient vos pr conisations pour d autres actions de ce type La r ussite de ce projet r side en grande partie dans le travail collaboratif qui a t instaur entre les centres mais surtout entre le GRETA le CFFPA et FORE Cela a t un v ritable atout dans la coh rence p dagogique et organisationnelle qui a t mise en place Autre point tr s important l effort fourni dans le traitement financier tout au long de l action contribuant ainsi aux bonnes conditi
31. atif Associer et Obtention d une l gitimit ASSOCIATION sp cialisation des avec les autres mutualiser ensemble reconnue dans le domaine IDAL praticiens de la lutte praticiens les modules savoirs de la lutte contre contre l illettrisme particuli rement de base et les l ilettrisme pour les intervenants modules techniques qui d butent dans le domaine de la LCI Faire partie des op rateurs m me pour des Cr er du lien au sein efficients aptes recevoir formateurs de l quipe des fonds publics pour les confirm s ducative interventions d int r t g n ral comme la LCI Possibilit la suite de Des adaptations Utilisation de l oral cette exp rience pour la sont n cessaires plut t que l crit pendre n la formation et la enargo Um publie PUS passation des tests largs Passation du CACES pour l obtention du Pratique de certificat d aptitude CACES reformulation des i la conduite d engins en questions et FAEN pN Qe a APAVE au CACES sur d autres s curit par un public en situation d illettrisme Sans ces adaptations les publics qui ne ma trisent pas les savoirs de base en seraient exclus simplification des r ponses Usage d une langue de m diation pour les personnes FLE types d engins que les tracteurs pour les ouvriers agricoles Le CACES l ment de s curisation des parcours professionnels Une fois les th mes ainsi r
32. d barrasser de nous e confiance enfin du centre de formation en lefficience de ses outils et m thodes et en la capacit de ses intervenants g rer et accompagner ces salari s souvent en crainte lorsque ce n est pas en souffrance tue Arnaud nous explique Historiquement les responsables d exploitations agricoles pour leurs besoins en formation s adressaient directement au FAFSEA OPCA du domaine agricole C est Monsieur Ren DIGNE Directeur R gional et sa collaboratrice Madame Danielle NAYARD responsable de la formation qui r pondaient tout aussi FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 37 directement aux demandes des entreprises Nous centres de formation tions contact s en tant que prestataires une fois que les d marches de passation de commande taient finalis es par le FAFSEA Les entreprises avaient toujours proc d ainsi puisque les responsables connaissaient parfaitement bien les membres du FAFSEA En effet ils interviennent beaucoup en visites physiques dans les exploitations et un climat de confiance s tait naturellement nou entre eux et les exploitants La pratique DEAN a un peu chang la donne Compte tenu e de l ampleur de l op ration 288 b n ficiaires e dela dur e de la formation 8 mois e de l implication de chaque praticien dans les groupes de travail 15 structures e du temps pass avec les salari s journ es compl tes y compris
33. daptation un public de premier niveau de qualification constituant la presque totalit d un m me groupe Nous avons galement valoris notre capacit g rer des effectifs plus importants pratiquement le double Nous avons appris g rer les situations d illettrisme de telle sorte qu elles ne soient pas un frein qui exclut les personnes qui en souffrent de la mise en s curit auxquelles elles ont l gitimement droit dans leur activit professionnelle Pour les publics en formation c est la perspective de pouvoir valoriser ce dipl me l ext rieur de l exploitation et la possibilit de poursuivre vers d autres types de CACES puisque ces formations ont toutes un tronc commun suffira simplement une fois le premier pas franchi de continuer dans la voie de l volution professionnelle CONCLUSION L EXPERT M me si en r alit le CACES n est pas un dipl me il a au moins la forme d un examen En effet la suite d apports th oriques et pratiques les apprenants sont soumis un contr le de leurs connaissances et acquisitions l aide d preuves not es et valu es Cette notation conclut soit un succ s soit un chec Ce sont bien l des conditions d un examen au moins qualifiant Tous les volontaires du dispositif DEAN en situation d illettrisme qui ont souhait suivre cette formation ont pris le risque d un chec mais c est une premi re r ussite un premier examen
34. de formation les b n ficiaires les entreprises N cessit d adapter les outils m thodes et moyens pour coller au plus pr s aux niveaux et aux besoins du public Le climat de confiance est un l ment essentiel dans les rapports entre les diff rents partenaires Utilisation pr f rentielle d l ments de d monstration concrets tangibles et accessibles li s au v cu personnel et professionnel du public en appui des apports th oriques Cr er d s avant le d marrage des actions les conditions d une confiance mutuelle entre toutes les parties prenantes Les outils moyens et m thodes cr s pour les besoins de la pratique ont t stabilis s lls sont r guli rement r investis dans de nouvelles actions avec le m me succ s L exp rience men e au cours de la pratique a suscit la cr ation d un futur dipl me agricole sp cifique la culture banani re sur le terroir guadeloup en ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 19 Nom du Th mes choisis Impacts Pr conisations Perspectives Centre Possibilit de cr er des La formation du Rechercher la partenariats professionnels public en situation synergie l change p rennes entre les d illettrisme d informations et de diff rents centres de n cessite un bonnes pratiques formation accompagnement particulier et un Professionnalisation et travail collabor
35. des territoires un kit du praticien con u comme un mode d emploi pour agir est propos par l expert r gional pour le Forum mandat par l ANLCI Ce sont ainsi 28 kits du praticien mis disposition des acteurs qui seront pr sent s lors des rencontres r gionales entre octobre et d cembre 2009 Tous ces outils au fil des publications seront accessibles disposition de tous sur le site de partage des pratiques du Forum www fpp anlci fr La rencontre nationale des 5 6 et 7 mai 2010 Lyon permettra de mettre en commun tous les travaux capitalis s et valorisera les pratiques pr sent es Cette d marche du Forum 3 qui allie plan de d veloppement et de progr s la volont de partage des pratiques r ussies introduit aujourd hui pour aller plus loin encore dans la reconnaissance des pratiques exemplaires la cr ation d une signature d un visa Forum Permanent des Pratiques facilement identifiable ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 2 Br ve pr sentation Le pr sent document s inscrit dans le cadre de l atelier du Forum Permanent des Pratiques de l ANLCI en r gion Guadeloupe portant sur la pratique des pratiques VOLUTION PROFESSIONNELLE nlci ACCES AUX SAVOIRS DE BASE POUR DES OUVRIERS AGRICOLES DE PREMIER NIVEAU DE QUALIFICATION Dean Guadeloupe Une bonne pratique illustrer par cinq actions r ussies et transf rable
36. dividuels des ouvriers notamment lors de la r union de bilan de l op ration qui s est d roul e dans le grand amphith tre du Conseil R gional en pr sence du Pr sident Monsieur Victorin LUREL des lus r gionaux des repr sentants locaux et nationaux du des institutions des financeurs et de toutes les parties prenantes des formations La pr paration des discours de pr sentation des ouvriers avait fait l objet d un travail individuel sur la communication et l expression orale la confiance en soi et le d veloppement personnel autres axes transversaux des savoirs de base Cette partie a t assur e par le GRETA de Basse Terre et plus singuli rement Madame Betty GUAYROSO r f rente et praticienne Mme GUAYROSO a une formation en psychologie ce qui explique sa pertinence dans ces domaines L institut IPSOS a pour sa part effectu une tude analytique et circonstanci e de toute l op ration ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 15 CONTRIBUTIONS DES STRUCTURES PARTENAIRES Exp riences Pr conisations Perspectives ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 17 Les contributions des coordonnateurs et r f rents ont port sur e l ing nierie et l organisation g n rale de l action e l analyse des pratiques e 85 documents et outils utilis s e formation et la professionnalisation des formateurs les praticiens e les contenus p d
37. du salari agricole et de s curisation de son parcours Nous avons not lors des journ es d valuation de la pratique que les titulaires du CACES montraient une posture diff rente en ce qu ils semblaient plus s rs d eux m mes ils affichaient une fiert particuli re qu ils donnaient voir et entendre Je pense plus particuli rement cette femme ouvri re agricole depuis de nombreuses ann es qui a obtenu non seulement son CACES mais avec la meilleure note de tout le groupe Le CACES est un facteur d volution professionnelle de polyvalence et de s curit au travail certains accidents sont tr s graves voire mortels Compte tenu de la juste rigueur de la l gislation du travail sur la gestion des risques en entreprises et l obligation faite aux chefs d entreprises d assurer la s curit des personnes aucun exploitant agricole n a int r t encourir le risque p nal d un grave accident du travail sur son exploitation Par cons quent les ouvriers agricoles titulaires du CACES ont de meilleures chances que les autres de voir leur poste p rennis surtout en cas de d gradation du contexte socio conomique ou de faire voluer leur parcours professionnel au sein de leur structure ou dans une autre exploitation IMPORTANT La possession du CACES est aujourd hui une condition obligatoire d embauche pour les professionnels conducteurs d engins agricoles chantier levage etc En r ponse la
38. e compl tant les 21 affiches photos de Yann Arthus Bertrand Ouvrages DOKEO prot ger la terre NATHAN S adapter adapter les outils tre capable d impliquer au maximum les personnes pour qu elles n aient plus seulement le sentiment d tre observateurs mais v ritablement acteurs permettre une ouverture d esprit travers l tude des affiches la d couverte de certains lieux tr s lointains puis recentrer le travail sur la Guadeloupe afin d tre au plus pr s de l environnement dans lequel volue le citoyen tablir un mouvement de va et vient entre ici et ailleurs l importance galement du travail de restitution permettant de rendre compte de ce qui a t compris et retenu un travail adapt en fonction des capacit s et comp tences de chacun Voil en r sum ce qui j estime nous a permis de r ussir notre mission Quelles conclusions tirez vous de cette aventure et quelles sont les nouvelles perspectives pour vous m me et pour l association IDAL On pourrait presque dire que pour l association IDAL et pour moi m me il y a un avant et un apr s DEAN ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien Je m en explique Une exp rience de base ant rieure avec les formateurs pr sents l poque avait certes permis l association de s inscrire dans le domaine de l albhab tisation C est sans doute ce qui a conduit IDAL accepter d intervenir au sein d
39. e diriger vers des activit s plus en rapport avec leurs habitudes et pr occupations Concernant le d veloppement durable l impact sur leur vie quotidienne doit tre recherch afin qu ils int grent l importance du respect des r gles environnementales et qu ils touchent du doigt chaque geste personnel ou familial pouvant contribuer la protection de la nature Faire utiliser les 5 sens afin de les aider int grer les savoirs Les outils cognitifs de ces personnes n ont pas eu l occasion d tre souvent mobilis s et il est important de les stimuler avec toutes les facult s dont elles disposent Les modules formatifs et informatifs doivent par cons quent utiliser des supports tr s vari s On doit leur donner voir entendre sentir toucher go ter ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 54 Le FAFSEA a command et financ l institut IPSOS une enqu te valuative de la pratique DEAN Le document est joint en annexe De plus un certain nombre de r actions et t moignages des b n ficiaires ont t r alis s dont certains film s qui indiquent leur grande satisfaction et l impact de cette formation sur leur vie quotidienne tant personnelle familiale que professionnelle Signe de cet impact positif beaucoup d entre eux ont regrett la fin de la formation et ont manifest le d sir de pouvoir poursuivre les cursus entam s notamment sur la ma trise des sav
40. e en uvre Il s agit de l action d nomm e DEAN une op ration de formation en direction des ouvriers agricoles du secteur de la banane apr s le passage du cyclone du m me nom et transf rables ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 3 UN DEMARRAGE TARDIF DANS UN CONTEXTE PARTICULIER 18 crise sociale du d but d ann e mais aussi et surtout une certaine incertitude de ma part en tant qu Expert quant la pertinence de la pratique choisie par Mme la Charg e de Mission R gionale ou plut t quant ma capacit faire de DEAN GUADELOUPE une pratique mod lisable transf rable adaptable d autres contextes et territoires 06 n est pas que l action ne soit pas pertinente bien au contraire mais e contexte un tat de catastrophe naturelle d au passage d un CYCLONE e es circonstances une situation de ch mage technique de longue dur e le profil des b n ficiaires les ouvriers agricoles un public particulier le domaine d activit la culture de la banane un secteur uniquement pr sent aux Antilles Tout cela me paraissait ce point sp cifique que j imaginais mal priori comment l on pourrait g n raliser cette pratique et l appliquer ailleurs Cependant compte tenu dela situation conomique g n rale du territoire de la Guadeloupe de l augmentation des situations de ch mage technique des d localisations qu
41. e moment l la question du devenir des ouvriers des exploitations banani res et de la mani re dont va tre g r e cette p riode d inactivit forc e ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 8 C est alors que le D l gu R gional Antilles Guyane du FAFSEA Monsieur Ren DIGNE demande que ces personnes se voient proposer d entrer en formation pendant toute la dur e de cette p riode de ch mage technique Commence une course contre la montre pour organiser ces formations afin d viter que l oisivet ne s installe et que de mauvaises habitudes soient prises Le FAFSEA proc de alors aux diff rentes d marches la r daction d un cahier des charges laboration et la diffusion de l appel d offres aux organismes de formation le d pouillement des propositions avec le Conseil R gional la s lection des organismes retenus et leur conventionnement les rencontres avec les institutionnels et les organismes pour la coordination des actions DES SALARIES MAJORITAIREMENT DE PREMIER NIVEAU DE QUALIFICATION Faible niveau d alphab tisation 24 Fran ais Langue Etrang re 44 Remise niveau 32 Les besoins en formation la ma trise des savoirs de base de ce public sont tr s importants Les ouvriers agricoles de la fili re banane sont tr s souvent d origine trang re ha tienne peu ou pas lettr s beaucoup n ont jamais t ou ont t peu scolaris
42. elle et sur le dialogue social ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 55 Au del d une premi re lecture des bilans de toutes les actions de formation en direction des salari s d entreprises d une mani re g n rale les questions ci dessus doivent pouvoir tre pos es et renseign es a fortiori lorsqu il s agit d actions de lutte contre l illettrisme En tout tat de cause la pratique DEAN a d j pu d montrer que En conclusion une telle pratique est tout fait mod lisable transf rable et adaptable dans d autres r gions de France pourvu que l on respecte un certain nombre de r gles de bonnes pratiques et que l on utilise des outils adapt s comme ceux que nous d crivons ci apr s ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 56 ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 57 Les supports de formation ont t scrupuleusement s lectionn s par les coordonnateurs r f rents et praticiens Ils devaient alterner acquis th oriques et observations de terrain Il fallait en effet que les mat riaux formatifs soient suffisamment concrets pratiques voire pragmatiques faciles d acc s pertinents en rapport direct avec les objectifs professionnels et personnels des ouvriers agricoles pour assurer leur totale adh sion la formation sur toute la dur e du cursus Beaucoup d outils ont t cr s sp cifiquement Par exemple l
43. es la coordination g n rale de Importance de cette impliqu s dans la l op ration nous avons acquis phase comme socle pratique un seul et Accueil Rep rage i x un savoir faire que nous FORE de construction pour m me type d outils Positionnement asseoir toute action de formation LCI pour toute cette partie y compris l valuation finale pourrons mettre au service d autres actions de tr s grande envergure le cas chant GRETA Basse Terre D finition et contenu des modules savoirs de base dans la pratique DEAN N cessit d valuer les besoins individuels de chacun pour adapter les contenus des diff rents modules et le temps n cessaire l acquisition et la stabilisation des savoirs pour tout le groupe Ne pas se contenter des modules classiques mais innover cr er des outils originaux mettre en avant les l ments concourant au d veloppe ment personnel la confiance l estime la ma trise de soi Une plus grande facult d adaptation des praticiens La transversalit entre SDB et modules techniques permettent une polyvalence qui permet de prendre en charge tous les types de publics y compris ceux en difficult sur les savoirs de base tout en donnant un sens pratique et concret aux apprentissages en LCI EPLEFPA Lyc e agricole Les outils m thodes et moyens p dagogiques Les rapports entre le centre
44. es cognitives qui regroupent le rep rage dans l espace et dans le temps le raisonnement logique la capacit apprendre ainsi que les aptitudes d organisation et de m morisation Les comp tences que nous avons intitul es mergentes qui regroupent celles qui semblent tre de plus en plus importantes pour r ussir son insertion socioprofessionnelle la r solution de probl mes la coop ration avec autrui l autonomie les technologies de l information les langues trang res et les aptitudes sociales Le d veloppement de ces comp tences est troitement reli la mobilisation d aptitudes telles que la motivation l engagement la confiance en soi louverture aux autres et l autonomie Ce sont des leviers essentiels constitutifs de l identit du bien tre et de la capacit agir Quel a t votre v cu dans la pratique DEAN et quelle exp rience en tirez vous Pour ma part DEAN fut une exp rience tr s enrichissante C tait la premi re fois que j intervenais dans la formation d ouvriers agricoles et de plus il nous fallait tous travailler dans l urgence J ai d couvert des personnes qui taient en souffrance par rapport leur situation professionnelle du moment et de surcro t taient loin de la ma trise des savoirs de base M me si les heures taient compt es au cours de cette v ritable course contre la montre j ai voulu prendre le temps qu il fallait pour pr parer les pe
45. es ouvriers agricoles la date est non n gociable e 01 10 07 01 01 08 pour tout l effectif 4 mois de conduite des ateliers savoirs de base puis apr s le 01 01 08 une journ e suppl mentaire de ce module dans les autres ateliers pour les publics FLE ou en situation d illettrisme L AMPLEUR DE e 288 personnes prendre en charge en m me temps e 5 sites g ographiques diff rents g rer e de gros besoins en logistique coordination harmonisation LA DUREE 7 mois au total Soit une mobilisation et une disponibilit consid rables de toutes les parties aussi bien les centres de formation les formateurs que les ouvriers C est le temps qu il fallait pour que les exploitations soient totalement remises en tat et que la replantation soit op rationnelle pour assurer la prochaine r colte L HETEROGENEITE DU PUBLIC Des niveaux d acquisition des savoirs de base tr s disparates ce qui a oblig les praticiens revoir ensemble et harmoniser les outils de rep rage et de positionnement De m me les outils d valuation pr vus l origine ont d tre r adapt s ces nouveaux outils de rep rage et de positionnement In fine beaucoup de ces contraintes se sont r v l es tre des atouts et font partie de ce qui peut tre consid r aujourd hui comme les cl s de la r ussite de la pratique ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 10
46. ex fiche calcul Une formation de l ensemble des formateurs intervenant sur le rep rage a t mise en place et assur e par notre r f rent p dagogique L objectif principal tait que la passation et l interpr tation des tests soient les plus pr cises possibles Ces donn es ont t fondamentales pour la mise en place des groupes d finitifs Nous avons eu beaucoup de chance En effet les effectifs l issue du positionnement nous ont permis de mettre en place les groupes tenant compte des param tres de lieux sans difficult s majeurs ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 26 Bien s r j ai aussi souvenir qu au cours de la premi re semaine de formation nous avons proc d deux ajustements changement de groupe par rapport au niveau La place du positionnement Malgr l organisation interne mise en place chez FORE certains formateurs qui avaient particip la semaine de rep rage ont omis d effectuer le positionnement de leur effectif au d but de la formation En effet il y a toujours un risque d amalgame entre la notion de rep rage et celle de positionnement d autant plus que contrairement aux dispositifs classiques de lutte contre l illettrisme ces deux tapes taient de la responsabilit de l organisme de formation Les r unions p dagogiques anim es par le r f rent ont permis de rectifier le tir En effet le positionnement est fondamental dans l
47. gogiques de ma structure de concepts statiques vers des pratiques qui permettent de faire vivre les connaissances de mani re factuelle constat e tangible Le contact de ce public en si grand nombre la fois 288 personnes en m me temps avec sa typologie particuli re m a donc oblig r interroger mes propres pratiques p dagogiques mais en m me temps m a confort dans les choix que j avais fait savoir e organiser un maximum d activit s dehors e faire appel aux comp tences sensorielles e ne pas h siter utiliser des outils pour enfant 9 12 ans mais sans trop le dire e faire alterner syst matiquement th orie et pratique sur le terrain C est d sormais pour notre structure une r gle de conduite une r gle d or En quoi la pratique DEAN a t elle fait voluer les rapports entre le centre de formation les salari s et l entreprise Ainsi que nous l indiquions en synopsis Le ma tre mot de la qualit des rapports entre le centre de formation les b n ficiaires et l entreprise est la confiance mutuelle e confiance de lentreprise dans les capacit s du centre apporter une r ponse adapt e non seulement aux salari s mais et peut tre surtout l organisation et la qualit du travail dans l entreprise e confiance du salari envers l entreprise qui se d partit un temps de sa ressource humaine et doit assurer sa r int gration n est ce pas une man uvre pour se
48. hacun de sites Les quipes taient constitu es de formateurs psychologues intervenants techniques en agriculture et environnement Le rep rage est un temps particulier et important pour la suite de la formation Nous avons donc organis la semaine de la fa on suivante Jour 1 accueil des participants pr sentation de l action et du programme de la semaine r ponses aux premi res questions d but du rep rage Jours 2 et 3 suite du rep rage partir de tests collectifs et d entretiens individuels Jour 4 sortie nature sous forme de randonn es tude du comportement en groupe ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 24 Jour 5 constitution des groupes et organisation de la formation partir du lundi suivant Tout au long de la formation des s ances de recueil d informations ont t organis es afin de constituer les dossiers administratifs relatifs au dispositif mis en uvre les employeurs n taient pas vraiment disponibles pour faire le n cessaire Des s quences de visualisation de films ont t mises en place par petits groupes suivies de d bats sur des th mes touchant l environnement et l agriculture Ces espaces taient importants pour plusieurs raisons occuper les participants pendant que d autres passaient leur entretien individuel favoriser l change sur des th mes ne n cessitant pas d utiliser les savoirs de base tels que l criture et l
49. i augmentent en France m tropolitaine L volution professionnelle et la s curisation des parcours est apparue de plus en plus comme un th me qui devait concourir apporter si ce n est des solutions tout le moins des propositions d actions l ensemble des r gions de France Par cons quent une fois l arbitrage de l Agence Nationale de Lutte Contre l Illettrisme ent rin et la d cision d finitivement arr t e sur l action DEAN GUADELOUPE les r unions de l atelier r gional ont pu commencer DEAN GUADELOUPE est donc consid rer comme une pratique exemplaire elle est illustr e par les actions de cinq structures qui ont particip avec efficience et efficacit sa r alisation et ont assur sa r ussite ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 4 REMERCIEMENTS Madame Claudy MOVREL Charg e de Mission R gionale ANLCI et Madame Betty BRAND R dacteur et Expert pour le Forum des Pratiques remercient chaleureusement toutes les personnes qui ont d une mani re ou d une autre un moment ou un autre et quelque titre que ce soit particip donn de leur temps et de leurs comp tences aux travaux n cessaires l accomplissement de ce Forum des Pratiques en R gion et sa restitution Parmi ces personnes Les partenaires institutionnels M Ren DIGNE FAFSEA D l gu R gional M Jean Claude MIMIFIR DTEFP Directeur adjoint Mme
50. if tr s p dagogique et facile d acc s m me pour une enfant de cet ge Chacun des th mes est abord en double page pour un confort de lecture maximum avec des illustrations photos d enfants en situation de paysages Les textes l gendes sont clairs bien espac s le langage est accessible bien que les terminologies soient extr mement pr cises J ai tout de suite pens qu un outil de cette sorte serait de nature aider les ouvriers agricoles en situation d illettrisme pour la compr hension de la notion de d veloppement durable et en peu de temps serait id al par exemple pour des s ances de d briefing apr s une sortie de terrain sur le th me de l eau et de la protection des sols Je l ai utilis avec succ s aupr s d un large public L utilisation de livres pour enfants en direction de publics adultes est toutefois aborder avec infiniment de pr cautions En effet il serait totalement contre productif voire totalement nocif que les personnes se sentent infantilis es avec de tels ouvrages L encore c est la relation de confiance qui doit s tablir entre le formateur ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 36 et les apprenants qui parviendra lever ce possible sentiment d inf riorit et de frustration que pourraient ressentir les personnes en difficult Mon intervention au c ur de l exp rience DEAN a permis de faire voluer les m thodes les moyens et les outils p da
51. ils pourraient r aliser et ma triser gr ce la formation 6 L alternance des travaux en centre et des visites de terrains il tait indispensable d organiser ainsi les ateliers en effet d une part ces personnes n taient pas habitu es rester enferm es dans une salle assises r fl chir elles avaient pour la plupart quitt tr s t t l cole et n taient jamais all es en formation par ailleurs il fallait relier la th orie la pratique afin de cr er une coh rence et maintenir le sens de l ensemble du cursus 7 Le management total du projet et de la logistique le FAFSEA a g r l ensemble du dispositif et de sa logistique Un seul organisme a t s lectionn pour assurer la coordination g n rale de l ensemble du projet et de ses diff rents partenaires l EPLEFPA Lyc e Agricole FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 51 les lieux de formation ont t d termin s au plus proche des lieux de r sidence des participants un service de transport collectif par cars a n anmoins t organis pour se rendre sur les diff rents lieux d tudes la fourniture des repas a t galement organis e sur place avec la difficult que comporte la prise en compte des divers go ts et habitudes alimentaires de cette population particuli re les structures participantes ont travaill de mani re tout fait transversale non seulement au niveau des
52. it du praticien pourra fournir aux structures comme leurs praticiens les premiers l ments d analyse pour qu ils puissent comprendre les enjeux d une telle op ration et les exigences professionnelles qu elle requiert ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 52 ELEMENTS DU PLAN DE DEVELOPPEMENT ET DE PROGRES RECOMMANDATIONS RELATIVES AU DEVELOPPEMENT ET A L EVALUATION DE LA PRATIQUE ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 53 1 est indispensable de former galement la hi rarchie ceux qui prennent les d cisions En effet si les ouvriers agricoles l issue de cette action de formation sont repartis avec la volont de respecter les r gles acquises et d apporter de la qualit dans leurs pratiques professionnelles cela ne demeure que v ux pieux sans effet r el si les personnes qui les managent et leur donnent les directives ne sont pas elles aussi ce niveau d exigence Il faut veiller la coh rence des modules les uns avec les autres rechercher la transversalit mais galement mettre en coh rence les acquis formatifs avec les r alit s professionnelles Ces publics sont tr s pragmatiques Ils demandent comprendre et identifier imm diatement les raisons et l int r t de leur pr sence ces formations S ils ne trouvent pas de liens avec leurs r alit s professionnelles et personnelles ils n adh reront pas ou d crocheront rapidement pour s
53. itres certifications professionnelles e le futur appel d offre de la Direction du Travail aux centres de formation pour les actions de LCI relatif au r f rentiel des comp tences cl en situation de travail e les points d informations et centres de ressources de l illettrisme e de nombreux t moignages de personnes tr s impliqu es professionnels et b n voles dans l accompagnement des personnes en situation d illettrisme e l utilisation de la langue cr ole et ses limites comme moyen de communication et de reformulation pour la formation des personnes dont la ma trise du fran ais n est pas totale cr olophones et fran ais langue trang re LES JOURNEES LOCALES DE PREVENTION D ACCOMPAGNEMENT ET DE LUTTE CONTRE L ILLETTRISME du 12 au 21 octobre dans 7 communes Apr s la campagne d affichage de l an dernier il s est agit d organiser une op ration de terrain au plus pr s de la population qui visait informer et conseiller les personnes sur les actions les acteurs les lieux d di s la LCI sur le territoire La manifestation ayant t largement m diatis e par les cha nes de t l vision la radio et la presse Madame Claudy MOVREL Charg e de Mission R gionale a re u l issue de cette manifestation de nombreuses propositions de contributions et de partenariats autour de la pr vention l accompagnement et la lutte contre l illettrisme ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUP
54. la prise des repas e des retours de suivi et de bilan des centres de formation aux chefs d entreprises Des relations directes et de bonne qualit se sont nou es entre les uns et les autres Les responsables d exploitation et les salari s ont pu avoir une perception diff rente plus pr cise des centres de formation et de leur mode de fonctionnement Les centres de formation ont d montr leur capacit s adapter aux contextes aux situations et aux personnes faire dans l urgence dans le volume dans le r sultat Les salari s ont pu adresser des demandes poser des questions directement aux praticiens aux coordonnateurs et r f rents des centres de formation Les chefs d entreprises ont admis qu ils pouvaient eux aussi s adresser directement aux centres Pour exemple Un soir je re ois 19h00 un appel t l phonique d un exploitant agricole me disant qu il venait d avoir un audit pour le Global Gap et qu il s tait aper u cette occasion que l un de ses ouvriers n y tait pas form m a demand si je pouvais en 28 jours former cet ouvrier Une telle demande n aurait jamais t faite directement si le fameux climat de confiance ne s tait instaur l occasion de la pratique DEAN L exploitant aurait comme son habitude pris attache avec le FAFSEA pour r gler le probl me Je veux croire que ce n tait pas uniquement parce qu il tait tr s ennuy et press par le temps
55. le mode de passation des personnes en situation d illettrisme ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 22 Nadine FRANCOIS FORE Coordonnatrice et Responsable de Formation ACCUEIL REPERAGE POSITIONNEMENT des fondations solides pour construire un parcours efficient On ne cessera jamais de r p ter quel point l accueil le rep rage et le positionnement sont les cl s de vo te de toute action de formation et particuli rement la formation aux savoirs de base C est de cette observation analyse du public que d couleront ensuite tous les modules les m thodes p dagogiques les objectifs r aliser les outils utiliser les constitutions et affectations des effectifs par groupes de niveaux pour assurer la coh rence de l action la dynamique de groupe l mulation g n rale Les l ments suscit s sont eux seuls les premi res portes d entr e vers la r ussite de la formation d une mani re g n rale La pratique DEAN n a pas fait exception cette r gle bien au contraire C est d apr s Madame Nadine FRANCOIS de Flinstitut de Formation FORE les temps de collaboration consacr s la r activit l adaptabilit des coordonnateurs r f rents et praticiens de cette partie accueil rep rage positionnement qui ont conditionn un d marrage des actions en phase avec les objectifs assign s et la r ussite finale de l ensemble de l op ratio
56. mi re tape nous rapporte que bien que connaissant le public des ouvriers agricoles les formateurs se sont fait surprendre par leur nombre et par l h t rog n it de ce public Les outils pr conis s au d part se sont vite av r s insuffisants voire inop rants car inadapt s au niveau de certaines personnes Il leur a fallu r agir tr s rapidement puisque le d marrage des autres modules tait conditionn la r alisation de cet accueil rep rage positionnement De nouveaux outils ont t cr s et adapt s de m me que les instruments d valuation qui devaient leur correspondre Les contraintes de timing de nombre de participants d h t rog n it du public voqu s plus haut ont oblig les structures leurs coordonnateurs et praticiens travailler dans l urgence mais aussi de mani re pos e et efficace ce qui a tr s certainement contribu augmenter leur capacit d adaptation et de r action Etape 2 la mise en place de l atelier sur les savoirs de base Compte tenu l aussi de la typologie du public et du nombre de ceux qui ne ma trisaient pas les savoirs de base cet atelier a t le plus long 443 heures soit 4 mois au total C est tout l effectif soit 288 personnes qui a b n fici de cet atelier sur les savoirs de base de mani re obligatoire Nonobstant la concentration du public et la mobilisation des intervenants sur cet atelier les situations des personnes taient telles
57. n Nadine FRANCOIS nous raconte Branle bas de combat tout le monde sur le pont Nous avons t contact s avec plusieurs autres organismes de formation par le FAFSEA pour une r union d information afin de nous mobiliser sur la mise en place d un grand chantier de formation pour les salari s agricoles dont l appel projets devait nous tre transmis deux jours plus tard L objectif tait comme le pr cisait l invitation de faire le point sur notre capacit r pondre rapidement aux besoins et sur les domaines o nous serions en mesure d intervenir a c tait le mardi 05 septembre 9h Le 07 septembre nous avons re u l appel propositions avec une date de r ponse pour le 12 septembre soit un d lai de moins d une semaine avec une date de d marrage imp rative pr vue pour le 1 octobre Le 19 septembre nous avons re u la confirmation des organismes qui ont t retenus pour les formations dites de savoirs de base Trois organismes FORE GRETA et EPLEFPA ont t s lectionn s pour cette premi re phase de formation Une r union a t organis e dans la foul e afin de d finir les modalit s de mise en uvre partir du 15 octobre ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien Questions de l Expert En quoi la phase accueil rep rage positionnement de la pratique DEAN a t elle t un facteur de r ussite et dans quels contexte et circonstance s es
58. n Mon public de pr dilection pour les formations que j avais l habitude de mettre en uvre tait plus sp cifiquement des personnes de niveau BAC et Le public de premier niveau de qualification qui composait l effectif de la formation DEAN a t pour moi une d couverte J ai d m y adapter tr s rapidement pour rester efficace dans mes prestations J ai d effectuer de nombreux aller retour entre mes pratiques m thodes outils habituels et les am nagements les reformulations les adaptations rendues n cessaires pour coller au plus pr s avec les besoins les attentes et les capacit s cognitives de ce nouveau public Certains avaient m me des difficult s d orientation dans l espace et dans le temps Je pense avoir ainsi acquis une certaine forme de polyvalence De plus les changes et les participations transversales qui ont eu lieu entre les diff rents praticiens m ont permis d largir le champ de mes comp tences en mati re de modules techniques comme par exemple e les techniques agricoles e le d veloppement durable e la pr vention des risques e l hygi ne et la s curit au travail Sans tre devenue une sp cialiste de ces modules il ne faut rien exag rer je peux d sormais m appuyer sur ces s quences pour y adosser des ateliers de savoirs de base et leur donner un sens pratique et pragmatique ce qui est recherch dans toutes formations en particulier avec le public en situation d
59. n nombre des volontaires pour la passation du CACES taient en situation d illettrisme lls taient soit sortis du syst me scolaire pr matur ment sans dipl me ni qualification soit n avaient jamais t scolaris s Notre module a t programm en toute fin du cursus des 8 mois qu a dur la pratique DEAN C est dire apr s les 4 mois de formation aux savoirs de base et les presque 4 mois suivants consacr s aux modules techniques et professionnels Cette organisation a permis aux personnes de se familiariser en amont du CACES avec le principe de la formation et de l valuation De plus la formation technique repose sur des acquis professionnels pratiques d j int gr s en situation de travail Les preuves techniques connaissances techniques de la machine s effectuent sur l exploitation avec les engins que les personnes ont l habitude d utiliser La partie th orique pouvait donc s asseoir sur des concepts connus et mai tris s pour la plupart Pour ces candidats passer et r ussir le CACES tait une victoire consid rable sur leur situation d illettrisme et m me si ce n tait pas officiellement un dipl me leurs yeux il en tait un et d une grande valeur Il est noter que tous les candidats l ont obtenu avec bien entendu un certain nombre d am nagements qui ont permis notamment la passation l oral ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 46 Le CACES facteur de valorisation
60. ne CHARBONNIER pour le GRETA de Basse Terre Mme Corinne GAL ROBIN pour IDAL Mme Sandra BLOSSE SAHAI pour l APAVE Ce fut l occasion de lancer formaliser les travaux et pr senter le son cahier des charges sa d marche qualit ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 62 Les contributions demand es aux coordonnateurs et r f rents ont port sur e l ing nierie et l organisation g n rale de l action e l analyse des pratiques e les documents et outils utilis s e la formation et la professionnalisation des formateurs praticiens e les contenus p dagogiques des diff rents ateliers mis en uvre e les comptes rendus de positionnement e les rapports d valuation e la contribution au plan de d veloppement et de progr s ORGANISATION D UNE REUNION EN VISIO CONFERENCE LE 2 JUIN Pr sentation et analyse du nouveau R f rentiel des Comp tences Cl s en Situation Professionnelle Ceci a t r alis sur l initiative de l ANLCI Avec d une part Lyon e M Herv FERNANDEZ Secr taire G n ral de l ANLCI e M Daniel LUSTIN Consultant RECIF Et d autre part en Guadeloupe dans les locaux de l IUFM de Pointe Pitre e les sociaux professionnels e les repr sentants d institutions li es la formation l insertion l emploi e les coordonnateurs r f rents du FPP3 y taient galement convi s L objectif tai
61. ne ayant un probl me de compr hension et d analyse s mantique cela peut tre insurmontable Seconde difficult les questions figurent sur une feuille et les tableaux de r ponses possibles sur une autre feuille Cela implique une gestion de l encodage des informations partir de deux supports diff rents tout en reliant les l ments de l un aux l ments de l autre ce qui peut aussi se r v ler insurmontable pour une personne en situation d illettrisme ayant de surcro t des difficult s de prise de rep res dans l espace Etait il possible de contourner ces difficult s avec les personnes en situation d illettrisme 2 Absolument Les r glements de passation autorisent l utilisation de l oral Nonobstant les pr requis du CACES sont parler lire et comprendre la langue fran aise Pour le public de la pratique DEAN nous tions inform s du niveau des personnes nous nous sommes donc pr par s Il faut tout de m me garder en m moire que l APAVE est le garant vis vis de la CNAM de la qualit des formations et de la s curit des personnes Il est par cons quent difficile pour nous de sortir du cadre institutionnel L adaptation des outils et m thodes a obligatoirement des limites Nous avons gard les outils de base tels qu ils existent en privil giant ceux qui pr sentaient davantage d images et moins de textes et les formateurs ont pass plus de temps qu l accoutum e pour les explications
62. oirs de base mais galement sur l utilisation de l outil informatique et de l Internet Le FAFSEA dispose en interne d un certain nombre des bilans individuels r alis s au cours et l issue de l action par les centres de formation Ces dossiers de bilan qualitatif sont une photographie des r sultats juste en fin de formation Aujourd hui il serait int ressant de savoir plus d une ann e apr s quelles sont encore les retomb es de la pratique DEAN Ce qui a chang chez les propri taires d exploitations les relations avec les ouvriers sont elles diff rentes et en quoi 2 De leur point de vue le travail est il devenu plus qualitatif les ouvriers sont ils plus performants plus conscients de leur r le au sein de l exploitation 2 Ce qui a chang chez les ouvriers les relations avec les propri taires sont elles diff rentes et en quoi Sont ils plus conscients de leur r le et de l importance de la qualit du travail sur la vie de l exploitation 2 Sont ils plus respectueux des r gles d hygi ne de s curit et de respect de l environnement 2 Certains et combien ont ils pu voluer professionnellement au sein de l exploitation compte tenu de leurs nouvelles acquisitions etc Nous pr conisons la r alisation d une enqu te qui renseignerait la question suivante Quels sont les effets durables de la pratique DEAN sur la qualit du travail sur l volution professionn
63. ons de travail de toute une quipe FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 27 Il est vrai que nous avions au centre FORE eu l occasion de r aliser des formations demandant de fortes mobilisations mais cette exp rience reste particuli re et porteuse de richesses humaines organisationnelles et structurelles Coordonner avec mes deux autres confr res un tel dispositif a t une premi re et je doute compte tenu de la taille de nos structures que nous eussions pu l un ou l autre mener seul une telle action Il tait n cessaire d avoir une organisation dans l organisation g n rale Pour moi c est l une des cl s de la r ussite de notre mission En r sum je dirais que le succ s d une telle action tient e au niveau du dispositif un travail en quipe avec un coordonnateur g n ral e en interne un travail en quipe avec un coordonnateur et un r f rent p dagogique e une grande capacit s adapter e un coordinateur terrain qui connaissait bien le secteur et apportait des informations utiles aux formateurs canalisait les stagiaires par sa connaissance du public e la permanence de la relation avec le commanditaire e la r partition des actions sur 3 sites g ographiquement tudi s logistique oblige e une parfaite fluidit du financement tout au long de l action e une organisation qui tenait compte de la journ e type de l ouvrier agricole
64. ormateur de publics en situation d illettrisme 2 Quelles ont t les conditions de r ussite de cette premi re exp rience dans ce domaine Contenu et points cl s s adapter adapter les outils tre capable d impliquer au maximum les ouvriers pour qu ils naient plus seulement le sentiment d tre observateurs mais v ritablement acteurs permettre une ouverture d esprit travers l tude des affiches la d couverte de certains lieux tr s lointains puis recentrer le travail sur la Guadeloupe afin d tre au plus pr s de l environnement dans lequel volue le citoyen tablir un mouvement de va et vient entre ici et ailleurs l importance galement du travail de restitution permettant de rendre compte de ce qui a t compris et retenu un travail adapt en fonction des capacit s et comp tences de chacun Voil en r sum ce qui estime Corinne GAL ROBIN lui a permis de r ussir sa mission Sandra BLOSSE SAHAI APAVE Coordonnatrice TITRE 50 ANS OUVRIER AGRICOLE EN SITUATION D ILLETTRISME MAIS DIPLOME Th mes La passation du CACES certificat d aptitude la conduite en s curit cat gorie 8 Contenu et points cl s Comment tirer partie d une formation la passation du CACES pour valoriser le salari s curiser son parcours professionnel en le rendant plus polyvalent au sein de l exploitation qui l emploie ou en lui ouvrant d autres portes et pour cela comment adapter
65. oximit des th mes travaill s Je rejoins Arnaud LARADE lorsqu il dit que nous avons souvent travaill avec des supports pour enfants et que l objectif ne r sidait pas en une simple r plique de ces derniers mais d un v ritable travail de cr ation afin de pouvoir se les approprier les adapter pour qu ils puissent tre utilisables avec une population adulte ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien Presque chaque jour mais surtout au d marrage de l action il nous fallait faire la d monstration que la ma trise des savoirs de base est d un int r t certain pour chacun d entre nous et combien elle rev t d importance dans le quotidien tant sur le plan professionnel que personnel Arriver cette prise de conscience et la maintenir effective aura t un atout majeur tout au long du d roulement de l action 26 partie des modules professionnels et techniques Il s agissait d une nouvelle intervention de notre part pour les ateliers de d veloppement durable e Les personnes Nous retrouvant cette fois ci avec des groupes de niveau inf rieur ceux que nous avions dans la premi re partie albhab tisation illettrisme des supports visuels et oraux ont t privil gi s Nous avons pu noter l importance une nouvelle fois des interactions et des changes e Les aspects p dagogiques Ce travail s est articul autour des fiches p dagogiques dit es par l Education National
66. partis en fonction de l exp rience valoriser par chaque centre les coordonnateurs r f rents ont proc d la r daction des textes ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 20 Les intervenants nous racontent Synopsis des exp riences Nadine FRANCOIS FORE Coordonnatrice et Responsable de Formation TITRE ACCUEIL REPERAGE POSITIONNEMENT DES FONDATIONS SOLIDES POUR CONSTRUIRE UN PARCOURS EFFICIENT Th mes L importance de la phase pr alable de l accueil du rep rage et du positionnement du public la pertinence des outils de rep rage et leurs corollaires pour l valuation Contenu et points cl s dans toute action de formation en particulier lorsqu il s agit de formation aux savoirs de base avec un public un situation d illettrisme ou ayant une ma trise insuffisante de la langue cette partie est essentielle la r ussite du processus Betty GUAYROSO FELICITE GRETA de la Basse Terre Formatrice et R f rente Illettrisme TITRE SAVOIRS DE BASE DE QUOI PARLE T ON Th mes Quelle d finition et quel contenu a t on donn s aux savoirs de base dans la pratique DEAN Contenu et points cl s Etait ce suffisant de prodiguer aux ouvriers des cours de fran ais et de math matiques pour pr tendre r pondre aux besoins de ma trise des savoirs de base de ce public en situation d illettrisme 2 Est ce que quelques heures ont suffit Le d velo
67. personnes en rupture sociale et professionnelle e proposer les techniques de l ing nierie sociale pour une aide la conception et la promotion des projets e assurer le soutien la gestion administrative financi re du personnel de l environnement et du patrimoine pour une p rennit des actions sociales d insertion et de d veloppement local Pour ce faire elle agit aupr s de toute structure ducative scolaire et extrascolaire de formation associative ou commerciale Les formations dispens es sont de plusieurs types gt Comptabilit Gestion e Formation du personnel ANPE e Formation des propri taires de g tes e Formation au secr tariat gt Animation socioculturelle e Formation qualifiante en animation gt Expression amp communication e Formations d agriculteurs CFPPA de la Basse Terre Formations qualifiantes dipl mantes ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 40 gt Accompagnement social e Stages d insertion jeunes et adultes e Jeunes en devenir gt Orientation et projet professionnel e Objectif Emploi en Groupe et O E Individualis e Objectif Projet Groupe et O P Individualis e Stage Pr paratoire l Installation des exploitants agricoles e Ateliers d insertion ANPE gt Remise niveau et illettrisme e Stages d insertion sociale et professionnelle CFPPA de la Basse Terre e Pr paration la sortie Centre p nitentiaire Basse Terre
68. ppement personnel a t il fait partie des outils qui donnent le go t d apprendre Betty Guayroso F licit r pond ces questions Arnaud LARADE EPLEFPA Coordonnateur et R f rent Illettrisme TITRE AVEC LA CONFIANCE TOUT 5 ET TOUT EST ENCORE A Th mes 1 les outils m thodes et moyens p dagogiques 2 les rapports entre le centre de formation les b n ficiaires et l entreprise ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 21 Contenu et points cl s Quels outils m thodes moyens p dagogiques utiliser et comment tablir une relation de confiance mutuelle entre le centre de formation les b n ficiaires et l entreprise confiance du centre de formation en l efficience de ses outils et m thodes et en la capacit de ses intervenants g rer et accompagner les salari s confiance de l entreprise dans les capacit s du centre apporter une r ponse adapt e non seulement aux salari s mais et peut tre surtout l organisation du travail confiance enfin du salari envers l entreprise qui se d partit un temps de sa ressource humaine mais doit assurer sa r int gration n est ce pas une man uvre pour se d barrasser de nous Corinne GAL ROBIN Association IDAL formatrice TITRE LA LUTTE CONTRE L ILLETTRISME UNE PREMIERE EXPERIENCE DEVENUE PASSION Th me Peut on s improviser f
69. que tout le temps pr vu au d part au titre du cahier des charges n a pas suffit Afin de r pondre la demande des ouvriers qui voulaient poursuivre les efforts et les progr s r alis s les r f rents et praticiens ont d mettre en place des strat gies de contournement du cahier des charges pour que puissent tre ajout es des heures de savoirs de base sous d autres appellations De m me les autres ateliers ont inclus des modules transversaux faisant appel l utilisation des savoirs de base ce qui permettait de r aliser soit des travaux pratiques soit des r visions des notions stabiliser ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 14 Etape 3 les 4 modules d enseignement R partis sur plusieurs sites et mis en uvre par plusieurs structures 15 au total les modules d enseignement se sont d roul s sur le reste du temps Entre chaque tape des r unions de coordination de r ajustement de pr conisation ont t organis es par et avec les intervenants et coordonnateurs pour l harmonisation et la recherche de transversalit D abord de mani re spontan e et informelle puis plus institutionnelle et structur e ces rencontres ont toujours t l occasion d changes fructueux Cet espace d changes et de mutualisation des pratiques a largement contribu au succ s de cette op ration sans pr c dent Etape 4 les valuations Elles ont fait l objet de t moignages in
70. quipes mais galement au niveau des contenus des modules enseign s 8 Une destion paritaire locale constructive toutes les institutions guadeloup ennes concern es ont accept de jouer le jeu ensemble et ont pris une part active dans les objectifs fix s A l vidence une op ration de cette nature et de cette envergure a conf r aux acteurs que sont les praticiens r f rents coordonnateurs et aux structures elles m mes un savoir faire op rationnel tout fait efficient Etant donn la r currence des ph nom nes naturels sous nos latitudes mais galement la fragilit de notre secteur agricole tr s concurrenc conomiquement d autres op rations telles que DEAN pourraient de nouveau tre mises en uvre Compte tenu des moyens financiers mobilis s les autres centres de formation du territoire souhaiteront se positionner sur ces actions Il y aura certainement beaucoup d appel s mais sans doute beaucoup moins d lus En effet l exp rience DEAN a d montr la difficult organisationnelle et logistique de sa mise en uvre mais surtout les comp tences savoir faire et savoir tre n cessaires sa r ussite Tous les candidats futurs devront suivre des cursus de professionnalisation de sp cialisation des s minaires sur le travail collaboratif l adaptabilit et une culture partag e autour de la lutte contre l illettrisme etc s ils veulent avoir une chance de r ussir Nous pensons que ce k
71. rendre ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 35 e le go t de se trouver l ext rieur en pleine nature e la n cessit de donner du sens ce que l on fait pourquoi on le fait quoi a sert e la cr ation d un climat de confiance et de convivialit entre le formateur animateur et les apprenants En adoptant d embl e la m me strat gie p dagogique avec les m mes m thodes nous ne risquions pas de beaucoup nous tromper du LUDIQUE du V CU de l ILLUSTR et nous avons gagn un temps pr cieux le temps tait ce que nous avions le moins au d marrage Arnaud utilise beaucoup son v cu personnel pour enrichir ses missions professionnelles Je suis l heureux papa d une petite Mahin g e de 5 ans En bon p re de famille attentionn et attentif je lui lis des livres Mais en professionnel averti citoyen consciencieux je lui parle souvent du respect de l environnement de la protection de la nature de la pr servation des esp ces animales et v g tales enfin toutes ces choses qui ne font pas forc ment r ver les petites filles mais sont utiles leur ducation Pour allier ducation et conscience citoyenne j ai d cid d acheter un livre pour enfant sur le d veloppement durable et ses enjeux intitul prot ge la terre que j entrepris de lire ma fille Au fil de ma lecture je d couvre quel point ce livre est agr able consulter non r barbat
72. rs fran aise Septembre 1948 ce sont pr s de 172 personnes qui p rirent puis l ann e 1987 et les autres 1989 HUGO et son cort ge de d sastres sur les habitations les infrastructures routi res portuaires l agriculture Mais cette fois et depuis lors gr ce aux plans d alerte et aux progr s techniques de la pr vision et de la veille m t orologique locale et internationale plus aucun cyclone ne peut nous prendre par surprise De surcro t les normes de construction anticycloniques et antisismiques sont devenues des crit res incontournables du moins pour les b timents publics et la plupart des maisons individuelles Par cons quent les vies sont pargn es Si les vies sont pargn es la nature elle est toujours en proie aux d cha nements des pr cipitations diluviennes et aux vents violents Ainsi le 17 ao t 2007 un cyclone de cat gorie 4 d nomm DEAN sans faire de victimes a ravag toutes les cultures du secteur de la banane Des pluies torrentielles et des vents de plus de 200 km heure ont mis terre 80 de la culture banani re en Guadeloupe et en Martinique Le ch mage technique des ouvriers agricoles de ce secteur est alors in vitable et pour une dur e ind termin e En effet m me apr s la remise en tat des parcelles une replantation est n cessaire et la r colte suivante en plus des imp ratifs des cycles de la culture reste encore tributaire des conditions climatiques Se pose c
73. rsonnes ce qui les attendait et dont elles ignoraient tout ou presque au d part Par cons quent dans un premier temps il m a fallu les valoriser et mettre en place des strat gies pour les stimuler Par la suite j ai norm ment travaill avec eux sur l estime de soi et la m morisation ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 31 Avant d essayer de leur faire int grer voire ing rer les savoirs il fallait leur donner les outils pour apprendre pour faciliter l int gration des savoirs les capacit s instrumentales dont chacun doit disposer pour r ussir apprendre Qu ai je constat 2 Les apprenants voluaient mieux et avaient envie d apprendre Leur attention et leur concentration taient plus soutenues par rapport d autres stagiaires positionn s sur d autres types de formation continue Nous avons pu conclure que le d veloppement personnel et la stimulation des outils cognitifs avaient une influence consid rable et devaient tre consid r s comme un parcours pr alable pour une acquisition efficace des savoirs de base S il devait y avoir une nouvelle op ration DEAN quelles seraient vos pr conisations 2 Au d part un certain volume d heures avait t tabli mais ces heures se sont r v l es nettement insuffisantes pour permettre les apprentissages des savoirs de base Les ma tres d ouvrage ont tr s certainement sous estim le niveau de difficult des ouvrier
74. s agricoles et ont surestim leur capacit d int gration des savoirs Il nous a fallu innover pour acc l rer les apprentissages et permettre aux apprenants de progresser aussi rapidement que possible Cependant force a t de constater la fin de la p riode d finie au d part par le cahier des charges pour le module savoirs de base que le compte n y tait pas Pour ne pas d mobiliser les stagiaires et pour viter qu ils perdent leurs premiers acquis en arr tant trop t t le module savoirs de base nous avons d cid de prolonger ces formations en leur donnant une autre appellation Nous avons galement insist pour que des approches transversales soient mises en uvre avec les autres modules afin que soient incluses des s ances li es directement ou indirectement la production de lecture de petits textes crits des op rations de calcul ou de comptage Je pr coniserais galement d inclure de mani re obligatoire un module sur le d veloppement personnel et des s quences sur l acquisition le d veloppement et la mobilisation des outils cognitifs pour faciliter et amorcer les apprentissages sur les savoirs de base ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 32 Vous tes formatrice confirm e et exp riment e votre intervention dans la pratique DEAN a t elle contribu n anmoins vous ouvrir de nouvelles perspectives professionnelles C est certai
75. stage 4 jours minimum pour les publics trangers ou les personnes en situation d illettrisme L exp rience de DEAN atteste du bien fond de cette demande Des posters de photographies de Yann Arthus Bertrand A partir d une s rie d images de l artiste photographe s lectionn es par le Minist re de l Education Nationale pour la sensibilisation des l ves au respect de l environnement Monsieur LARADE et son quipe ont fait fabriquer des posters en toile plastifi e lavable et ind chirable ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 58 Ces posters et leurs l gendes ont t les supports utilis s pour appr hender et faire comprendre la notion de d veloppement durable au public en situation d illettrisme ou peu lettr Outre cet objectif principal l occasion a t donn e aux personnes de travailler de mani re transversale les savoirs de base lecture description recherche de vocabulaire correction de la syntaxe calcul d l ments chiffr s d mographie nombres d esp ces animales superficie des territoires etc Une bo te de p tri Les stagiaires ont fabriqu un milieu de culture compos d une g lose L exp rience consistait y introduire des l ments humains cheveux copeaux d ongles laisser voluer ce milieu de culture quelques jours et observer le d veloppement des bact ries Cette exp rimentation avait pour objectif de d montrer la pr sence de bact
76. stes de pr sence aux cours cong s maladie bulletins de salaires diter et remettre etc 2 Avoir pu convaincre les ouvriers eux aussi qu une formation valait mieux que l inactivit ou que le fait de consacrer plus de temps leurs jobs ce qui n a pas t simple mais la force de persuasion de Monsieur DIGNE FAFSEA a eu raison des r ticences 3 Le nombre de participants et l effet groupe 288 personnes soit 1 3 des salari s de la banane en Guadeloupe Les premiers volontaires ont rapidement essaim donn l exemple et cr l mulation Si untel y va moi j y vais aussi En fin de compte ce sont les r ticents qui taient regard s et critiqu s 4 La dur e de la formation pour les deux actions FNE banane et DEAN le cursus a dur environ 8 mois Ce type de formation longue a en effet davantage d impact psychologique qu un module de quelques jours ou semaines car il entre dans le cadre d un projet professionnel qui rev t de l importance de la substance dans lequel on s inscrit et auquel on adh re avec des objectifs bien identifi s tant personnels que professionnels 5 Les parcours et l individualisation des choix de modules dans chacun des ateliers les travaux devaient pour tous avoir un sens personnel ou professionnel mais clairement identifi et en rapport soit avec les activit s habituelles des ouvriers sur les exploitations soit avec de nouvelles activit s qu
77. t e d expliciter cet outil e son utilisation e son adaptation possible diff rents m tiers REUNION DE L ATELIER REGIONAL LE 22 JUIN D marrage des travaux proprement dits concernant e la stabilisation de la fiche pratique e le choix des th mes pour le kit du praticien e l adoption d une m thode de travail et de modes op ratoires pour faciliter les t ches harmoniser la conception et la mise en mots des informations recueillir plans r dactionnels et tableaux de pr sentation e les journ es portes ouvertes calendrier organisation documents restitution ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 63 PREMIERE JOURNEE PORTES OUVERTES LE 22 JUILLET AU LYCEE AGRICOLE DU LAMENTIN Organis e par Monsieur Arnaud LARADE Coordonnateur P dagogique EPLEFPA e visite du site e pr sentation des outils p dagogiques et d valuation e plan de d veloppement et de progr s DEUXIEME JOURNEE PORTES OUVERTES LE 23 JUILLET AU LAMENTIN Organis e par Madame Corinne GAL ROBIN IDAL Sur les th mes e s curit e hygi ne e pr vention incendie Ont t explicit s e la m thodologie e les moyens e les objectifs e les contenus REUNION DE POINT D ETAPE LE 30 SEPTEMBRE Y taient convi s e les structures partenaires du FPP III e des organismes de formation e des institutions Direction du Travail OPCA P le Emploi CAF Mission Locale L21 e des
78. t elle d roul e Cette premi re semaine tait d finie comme tant la semaine d accueil et de rep rage initial En effet compte tenu de l effectif total au d part environ 400 personnes taient concern es nous n avons pas eu trop de ces cinq journ es pour r aliser cette analyse pr alable du public Les seules informations dont nous disposions concernant les salari s taient qu il s agissait de personnes francophones et non francophones et de bas niveaux ou plus joliment dit de premier niveau de qualification Ce ne sont pas moins de quinze intervenants qui ont t mobilis s sur trois sites deux Capesterre et un Vieux Habitants par les trois organismes pour cette premi re semaine Cette semaine d accueil et de rep rage avait plusieurs objectifs o Informer le public sur le d roulement leur statut pendant la formation les conditions mat rielles les lieux D dramatiser la situation et l acte de formation o Recueillir des renseignements administratifs n cessaires la constitution des dossiers Faire une valuation de premier niveau ou rep rage pour d terminer qui rel ve de la remise niveau de l illettrisme ou du FLE o Aboutir la constitution des groupes au plus tard le jeudi soir pour que les salari s sachent ce qu ils auront faire la semaine suivante Arr tons nous sur la semaine de rep rage Nous avons constitu des quipes quasi similaires sur c
79. temps d apprendre apprendre Nous avons adoss notre strat gie aux travaux men s par qui ont r pertori quatre degr s de comp tences de base permettant de baliser la progression vers la ma trise de ces comp tences Nous les avons utilis s pour laborer les parcours de formations individualis s et permettre l valuation des apprenants Degr 1 Rep res structurants Degr 2 Comp tences fonctionnelles pour la vie courante Degr 3 Comp tences renfor ant l autonomie pour agir dans la soci t L acquisition progressive de ces niveaux de comp tences permet de faire voluer les personnes en situation d llettrisme vers un panouissement personnel une citoyennet active une int gration sociale et culturelle et une insertion professionnelle Les domaines de comp tences Le processus de formation dans l Atelier de Formation de Base s est effectu autour de quatre grands domaines de comp tences ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 30 Les comp tences langagi res qui regroupent les comp tences relatives l utilisation en situation de la langue fran aise en l occurrence pour accomplir des t ches d termin es la communication orale la lecture et l criture Les comp tences math matiques qui regroupent le calcul des quantit s et des grandeurs ainsi que la r solution de probl mes sur ces notions compter calculer et mesurer Les comp tenc
80. travail de mise en confiance avant de pouvoir r ellement d marrer la formation Il s agissait d instaurer au fur et mesure une dynamique de groupe facilitant par la suite le bon d roulement des s ances Le rythme de nos interventions a t longuement discut entre ma coll gue et moi Nous avons finalement choisi d intervenir chacune tous les jours raison de 3 heures et non de bloquer des matin es enti res pour chacun des deux modules ceci afin de proposer quelque chose de diversifi et de dynamique Nous avons galement fait le choix de nous concentrer chacune sur une mati re fran ais pour ma coll gue et math matiques pour moi plut t que de faire les deux M me si nous avons les deux comp tences cela nous a sembl plus coh rent et plus stabilisant pour les apprenants qu une seule et m me intervenante soit associ e une seule et m me mati re e La p dagogie appliqu e Concernant nos orientations p dagogiques nous nous sommes fortement impr gn es des programmes de l Education Nationale et des documents de travail dit s entre autres par Nathan Magnard Bordas que nous avons adapt s en fonction des besoins de chacun et de la demande g n rale afin de r pondre aux objectifs qui nous avaient t fix s Ma coll gue s est beaucoup servie des fiches natures dit es par le Parc National pour travailler la partie fran ais rendant ainsi accessible certaines notions tudi es gr ce la pr
81. u d veloppement durable A cette poque et dans cette zone nous faisions figure de pionniers voire d extraterrestres les gens n taient ni inform s ni conscients de cette probl matique mais c tait l occasion via la jeunesse de cette commune de faire passer le message la population adulte ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 34 Fort de mes ann es d tudes et de mon exp rience dans le domaine j ai appliqu une p dagogique tr s acad mique avec des livres de cours des exercices et des cahiers La m thode n tait pas totalement satisfaisante si des choses passaient un grand nombre de points restaient trop conceptuels Suite cette premi re exp rience j ai t sollicit par le rectorat de la Guadeloupe pour intervenir au coll ge de Bouillante en tant que partenaire des professeurs de fran ais et d histoire g ographie Partant du constat de la derni re exp rience nous avons eu l id e de transporter les jeunes hors les murs et de b tir construire difier exp rimenter tout ce qui pouvait contribuer rendre tangible toutes les notions que j essaierai de leur inculquer sur l nergie renouvelable l eau et sa gestion la protection contre la contamination des sols la protection des esp ces animales la biodiversit etc Nous avons commenc par exemple par construire ensemble une cabane de jardin avec toit et goutti res pour aborder la r cup ration et
82. u dispositif DEAN Cette premi re exp rience a t un s same pour faire partie des 15 structures identifi es et labellis es par le FAFSEA pour faire partie de l quipe de la s lection DEAN Cependant je reste persuad e que cette exp rience DEAN des plus int ressantes a mobilis encore davantage l int r t suscit par ce type de public au sein de l association et parmi les formateurs DEAN aura permis de donner encore plus de consistance IDAL en permettant d autres formateurs comme moi d appr hender l illettrisme de s y int resser de se former se sp cialiser se documenter et d avoir une r elle volont de poursuivre des actions dans cette voie l avec en plus une certaine forme de passion ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 44 Sandra BLOSSE SAHAI Coordonnatrice formation APAVE 50 ANS OUVRIER AGRICOLE EN SITUATION D ILLETTRISME ET DIPL M Questions de l Expert Sandra BLOSSE SAHAI Dans le cadre de la pratique DEAN en quoi la passation du CACES a t elle t un facteur de r ussite du dispositif Quelles ont t les adaptations n cessaires pour le public en situation d illettrisme 2 Quelques explications de l Expert en pr ambule Le CACES est le Certificat d Aptitude la Conduite En S curit Pour pr venir les risques d accidents et les accidents graves occasionn s par les engins mobiles automoteurs et les engins de le
83. urd hui sa troisi me phase de travail Ce Forum Permanent des Pratiques a pour objectif de mettre en commun les pratiques de pr vention et de lutte contre l illettrisme qui r ussissent partout sur le territoire en m tropole et outremer Pour identifier analyser ces bonnes pratiques c est avec les d cideurs et les acteurs de terrain de l ducation de la formation de l entreprise de l insertion de l emploi monde associatif institutionnel que a choisi de s associer pour les valoriser mieux les faire partager et conna tre C est la premi re fois qu une d marche d une telle ampleur est mise en uvre dans notre pays dans le domaine de la pr vention et de la lutte contre l illettrisme Pour cette 35 phase de travail 2008 2010 et pour poursuivre cette op ration qui permet de prendre comme source des recommandations pour agir ce qui fonctionne sur le terrain aupr s des personnes trois domaines prioritaires ont t retenus Insertion des jeunes Pr vention Evolution professionnelle Au c ur de cette 3 me phase pour donner voir ces solutions identifi es destin es tre transf rables le Kit du Praticien Des ateliers de travail regroupant des praticiens des journ es portes ouvertes dans les structures impliqu es et des rencontres d partementales ont t organis s dans chaque r gion tout au long de l ann e 2009 A l issue des phases de travail au plus pr s
84. vage les services pr vention de la s curit sociale ont depuis de nombreuses ann es pr conis une formation des conducteurs afin qu ils acqui rent les r gles l mentaires pour conduire en s curit Cette situation a entra n la cr ation d un grand nombre d organismes de formation avec des contenus et des dur es de formation parfois tr s diff rents A l issue de ces formations aucun moyen ne permettait de s assurer que le conducteur tait effectivement apte conduire en s curit Il a donc paru n cessaire pour les services pr vention de la S curit Sociale d instituer une valuation des connaissances et savoir faire des conducteurs pour la conduite en s curit cette valuation intervenant au terme de la formation Dans ce contexte le contenu et la dur e de la formation sont laiss s l appr ciation des formateurs qui doivent les adapter en fonction des candidats Cette libert de contenu des formations laiss e aux centres a tout de m me conduit la Caisse Nationale de l Assurance Maladie des travailleurs salari s CNAMTS laborer le dispositif CACES certificat d aptitude la conduite en s curit dispositif r glementaire aux termes de l art R 233 13 16 du code du travail En compl ment la conduite de certains quipements n cessite l obtention d une autorisation de conduite d livr e par le chef d entreprise art R 233 13 19 apr s la prise en compte des trois l ments suivants
85. vons pris gr ce DEAN une nouvelle dimension non seulement dans le volume d activit s mais surtout dans les actions de lutte contre l illettrisme et l acquisition des savoirs de base pour des publics de faible niveau de qualification et ils sont nombreux ANLCI FPP 3 REGION GUADELOUPE Kit du praticien 29 Betty GUAYROSO FELICITE Formatrice et R f rente Illettrisme GRETA de la Basse Terre SAVOIRS DE BASE DE QUOI PARLE T ON Betty GUAYROSO FELICITE est licenci e en psychologie Elle intervient au sein du GRETA depuis 2001 au niveau de l Atelier de Formation de Base sur les axes outils cognitifs redynamisation et d veloppement personnel En Octobre 2007 le GRETA de la Basse Terre a souhait la positionner sur le dispositif DEAN en d veloppement personnel redynamisation pour une intervention d une dur e de 90 heures Question de l Expert Quelle est votre d finition des savoirs de base et quel contenu leur avez vous accord dans le cadre de l op ration DEAN GUADELOUPE Par savoirs de base j entends l ensemble des savoirs n cessaires en termes de connaissances de savoir faire et de savoir tre Mais cela peut tre d fini comme l ensemble des comp tences permettant dans diff rents contextes familial professionnel culturel de communiquer avec autrui par le langage oral ou crit d utiliser les outils math matiques de se rep rer dans l espace et dans le

DEAN

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents