modes d`organisation et de signalisation dans des textes procéduraux
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1. Architecture Textuelle concerne donc au premier chef le statut fonctionnel des segments dans le texte ainsi que leur signalisation qui est consid r e comme n cessairement bien que variablement pr sente Un aspect important de ce mod le est qu il tablit de fa on th oriquement motiv e une relation d quivalence fonctionnelle entre marqueurs lexico syntaxiques et visuels attribuant ainsi un statut linguistique aux propri t s visuelles des textes A l interface des m tafonctions id ationnelle et textuelle les propositions de M Charolles sur l encadrement du discours 1997 apportent un autre regard sur les principes qui sous tendent la segmentation des textes et sur le r le de certains constituants les expressions introductrices de cadres de discours Selon X Dans les ann es soixante dans la signalisation des segments Selon M Charolles ces marques de coh sion ont pour fonction de signaler que plusieurs propositions apparaissant dans le fil d un texte entretiennent un m me rapport avec un certain crit re et sont de ce fait regroupables l int rieur d unit s que nous appellerons cadres 1997 4 Ce sont des expressions d tach es gauche qui semblent fonctionner en partie comme des topiques en partie comme des connecteurs P ry Woodley 2000 Dans la mesure o elles ont tendance tendre leur port e sur plusieurs propositions elles peuvent tre envisag es comme des bornes initiales de2. organisation textuelle ils montrent la diversit des formes que peuvent rev tir les proc dures diversit perceptible uniquement si la m thode d observation distingue nettement la classification li e la vis e proc durale d un texte param tre appartenant au registre et celle li e aux r alisations linguistiques ils d fendent une conception largie de la signalisation de l organisation textuelle qui s est longtemps principalement focalis e sur la recherche de connecteurs lexicaux La notion de mise en forme mat rielle conduit envisager les marqueurs d organisation d objets textuels et d autres segments comme des configurations de marques lexico syntaxiques typo dispositionnelles ponctuationnelles ils posent la n cessit d une mod lisation complexe qui envisage l organisation textuelle comme une structure o s articulent plusieurs niveaux r gis par des principes propres et proposent des tentatives d articulation de ces niveaux Bibliographie Adam J M amp Revaz F 1989 Aspects de la Structuration du Texte Descriptif Les Marqueurs d Enum ration et de Reformulation Langue Fran aise 81 59 98 Biber D 1988 Variation across speech and writing Cambridge Cambridge University Press Biber D 1989 A typology of English texts Linguistics 27 3 43 Biber D 1993 Representativeness in corpus design Literary and Linguistic Computing 8
3. Mann amp Thompson 1992 45 tripartition hallidayenne Le mod le de l Architecture traite quant lui de la composante textuelle des ressources linguistiques pour construire des textes Ce mod le Virbel 1985 Pascual 1991 envisage le texte comme une architecture d objets textuels segments correspondant des actes textuels Les actes textuels sont des actes de discours sp cifiques de la construction textuelle faisant appel des performatifs m talinguistiques dont la performativit est dirig e vers le texte lui m me Ces actes textuels peuvent soit tre r alis s par la pr sence dans le texte de performatifs par exemple J organise le chapitre I en trois parties soit tre inf rables partir des traces de l effacement du performatif traces qui constituent la mise en forme mat rielle et recouvrent des marques lexico syntaxiques typographiques dispositionnelles et ponctuationnelles par exemple blancs verticaux titres et num rotation pour l organisation d un chapitre en trois parties Extension au texte de la conception harrissienne de la relation langue m talangage Harris 1968 ce mod le pose l existence d un m talangage textuel permettant de rendre compte des ph nom nes architecturaux Ce m talangage textuel a pour op rateurs des pr dicats architecturaux d finir diviser en chapitres commenter numerer dont les arguments sont les segments appel s objets textuels La notion d
4. d un noyau segment de texte r alisant un objectif central essentiel la coh rence et d un satellite segment r alisant un objectif auxiliaire Les auteurs insistent sur l ind pendance des relations par rapport toute signalisation l analyse d coule d un processus d interpr tation et non du rep rage de marques formelles L expos de la th orie accorde une large part la description de la nature s mantico pragmatique des diff rentes relations but laboration justification etc La nature fonctionnelle des segments d finis par les sch mas rh toriques n est en revanche pas trait e Les aspects de l organisation textuelle pris en compte par ce mod le sont en ce sens tr s distincts de ceux pris en compte par le mod le de l Architecture Textuelle La RST dans la mesure o elle rend compte de la coh rence en termes de relations entre contenus propositionnels ces relations r alisant des intentions a trait aux m tafonctions id ationnelle et interpersonnelle dans la Voir P ry Woodley 1998 2000 pour un expos plus d taill 2 Les auteurs ne d finissent toutefois pas l unit minimale sur une base syntaxique et insistent sur le fait que the relations of a text do not hold between the various word sequences of which the text consists Rather the word sequences are realizations of more abstract entities meanings and intentions that are represented by those word sequences
5. inattendue de la consigne par le biais de la d finition La section 4 voquera deux pistes pour l identification de segments proc duraux partir de proc d s fr quents dans les modes d emploi l expression initiale du but et l num ration 3 La d finition comme consigne C est au d tour d une tude des variations dans la formulation d nonc s d finitoires envisag s comme objets textuels dans le cadre du mod le de l Architecture Pascual amp P ry Woodley 1997 P ry Woodley amp Rebeyrolle 1998 qu il m est apparu que ces nonc s pouvaient rev tir au del de leur fonction d finitoire une fonction proc durale L nonc d finitoire ci dessous est extrait du corpus SATO Ex 1 La commande DISTANCE est un analyseur lexico statistique Elle permet de comparer statistiquement les lexiques de deux sous textes quelconques d un corpus Etant donn que cet nonc provient d un chapitre consacr aux commandes du logiciel et que toutes les commandes sont pr sent es sous ce m me format d finitoire le lecteur int ress par l utilisation du logiciel sera amen faire de l exemple 1 une lecture proc durale Utiliser la commande DISTANCE pour comparer statistiquement les lexiques de deux sous textes La variation observ e dans la formulation des d finitions va alors prendre sens en relation avec la dynamique du mode d emploi analys on verra comment les d finit
6. du texte SATO partie 6 1 indication quant la d termination des segments dans une analyse descendante Les segments ont donc pour intitul s dans la figure 2 leur num ro de partie dans le texte part 6 1 ou un intitul d rivant de l analyse architecturale tel pr 1 n pour les pr sentatifs ou part 26 31 pour les parties non num rot es dans le texte et qui ont fait l objet d une num rotation dans le cadre de l analyse architecturale 3 3 Distribution des types de d finitions et organisation textuelle La repr sentation RST architecture de la figure 2 note galement en gras sous le segment concern l apparition de diff rents patrons de d finition PE PR1 etc dans la structure Ainsi le noyau du pr sentatif sch ma d laboration de la partie 6 1 est un patron tendu o le genus est doublement exprim Au niveau inf rieur le noyau du pr sentatif de la partie 6 1 1 est un patron r duit de type PR1 une seule expression du genus Si l on descend encore dans la hi rarchie du texte on voit que le pr sentatif du corps de la partie 6 1 1 comprend deux patrons r duits de type PR2 pas de r alisation du genus dans la d finition Existerait il une corr lation entre la formulation des d finitions et la structure du texte Le r sultat de l analyse de la distribution des patrons de d finition dans l ensemble du chapitre 6 du texte SATO 135 pages est donn dans la figure 3 le type de p
7. la structure genus differentiae Ce que montre la figure 3 c est que l expression du genus gagne ou perd de l importance selon le moment du texte elle est syst matique mise en place de la taxinomie des objets constitutifs de l univers du logiciel lorsqu on introduit un nouvel objet en revanche lorsque l on progresse dans la description de cet objet on rencontre des d finitions o l objet de l assertion est non plus le genus mais les differentiae c est dire ici la description fonctionnelle qui guide l action puisque ces d finitions r alisent en fait des consignes Cette analyse illustre la complexit de l articulation entre diff rents niveaux d organisation textuelle r gis par des principes propres La tripartition des m tafonctions linguistiques dans le mod le de M A K Halliday semble pouvoir fournir un d but de mod lisation de ces fonctionnements superpos s ces d finitions dans des manuels de logiciels semblent fonctionner comme des consignes au niveau interpersonnel comme des d finitions au niveau textuel et enfin au niveau id ationnel comme l expression d une relation d hyperonymie et d une description fonctionnelle Des travaux sont en cours pour affiner la caract risation linguistique de la partie genus des patrons observ s qui signale le noyau de sch mas rh toriques d laboration et constitue la borne initiale d objets textuels de type d finition Ces obse
8. les segments form s par l application d une relation peuvent leur tour entrer dans la formation de segments de niveau sup rieur et ainsi de suite jusqu au texte entier qui s il est coh rent doit pouvoir tre repr sent par une seule relation r unissant des macro segments La figure 2 repr sente une analyse descendante partant du texte la partie 6 1 de SATO dont un aper u est donn en annexe pour fournir quatre niveaux d analyse qui r v lent chacun la composition interne des segments de niveau sup rieur On y voit que cette m me 8 Voir P ry Woodley 1998 Luc et al 1999 pour une discussion de l analyse RST en relation avec le mod le de l architecture textuelle 9 La relation d laboration est exemplifi e par les paires suivantes dont le premier l ment est le noyau le second le satellite ensemble membre abstraction exemple tout partie processus tape objet attribut g n ralisation cas sp cifique 10 Cette analyse associe RST et architecture en prenant comme segments de d part les parties architecturales du texte la RST ne donnant quant elle aucune relation d laboration s applique au premier niveau d analyse entre le pr sentatif de la partie 6 1 pr 1 Le terme analyseur d signe une classe d objets Les objets sont les suivants COMPARAISON COMPTAGE DISTANCE et les parties consacr es aux huit analyseurs qui y sont num r s les 8 satel
9. segments dont elles indiquent comment il doivent tre interpr t s 3 3 Le mod le que met en place M Charolles fait tat d unit s d ordres diff rents la phrase la p riode les cha nes de r f rence les s quences argumentatives et les cadres cf Charolles 1988 Bien que seuls les cadres soient envisag s ici les interactions de ces unit s entre elles et avec les autres modes de segmentation voqu s dans cet article constituent une pr occupation majeure pour les travaux sur l organisation textuelle Ce parcours acc l r des trois approches qui fondent les travaux pr sent s ci dessous m a permis de pr ciser les aspects de l organisation textuelle qui motivent essentiellement ma d marche d gager et articuler les principes de segmentation des textes identifier des marqueurs pouvant tre associ s de fa on r guli re des bornes de segments Plus pr cis ment il s agira ici de l examen en corpus du fonctionnement et de la signalisation de certains objets textuels et de certaines expressions introductrices de cadre L hypoth se de signalisation linguistique explicite de l organisation textuelle me semble devoir s accompagner d une hypoth se de variation des marques r alisant cette signalisation en fonction de facteurs li s la situation de communication Une cons quence m thodologique importante d coule de cette hypoth se c est la n cessit de contr ler autant que possible les
10. 243 257 Branca Rosoff S 1999 Types modes et genres entre langue et discours Langage et Soci t 87 5 24 Cadiot P 1990 A propos du compl ment circonstanciel de but Langue Fran aise 86 51 64 Charolles M 1988 Les plans d organisation textuelle p riodes cha nes port es et s quences Pratiques 57 3 14 Charolles M 1997 L encadrement du discours Univers champs domaines et espaces Cahier de Recherche Linguistique 6 Universit de Nancy 2 Delin J Hartley A amp Scott D 1996 Towards a contrastive pragmatics Syntactic choice in English and French instructions Language Sciences 18 3 4 897 931 Habert B para tre Des corpus repr sentatifs de quoi pour quoi comment In M Bilger d Linguistique et corpus Perpignan Presses de l Universit de Perpignan Halliday M A K amp Hasan R 1976 Cohesion in English London Longman Harris Z S 1968 Mathematical Structures of Language New York Wiley amp Sons Luc C Mojahid M Virbel J Garcia Debanc C amp P ry Woodley M P 1999 A linguistic approach to some parameters of layout A study of enumerations In R Power amp D Scott Eds Actes AAAI 1999 Fall Symposia Using Layout for the Generation Understanding or Retrieval of Documents 20 29 North Falmouth Massachussetts Luc C Mojahid M P ry Woodley M P amp Virbel J 2000 Les num rations structures visuelles sy
11. Marie Paule P ry Woodley ERSS CNRS UMR 5610 Sciences du Langage Universit de Toulouse Le Mirail MODES D ORGANISATION ET DE SIGNALISATION DANS DES TEXTES PROCEDURAUX 1 Introduction 1 1 Coh rence textuelle segmentation et signalisation Les textes proc duraux crits seront envisag s dans cet article en tant qu objets structur s dont l organisation est rendue perceptible par des marques linguistiques Ce travail s inscrit dans la perspective d une linguistique fonctionnelle pour laquelle le texte document ou partie naturelle d un document est l unit d analyse cf Halliday amp Hasan 1976 a unit of language in use Unit fonctionnelle le texte est souvent d fini en termes de coh rence il forme un tout qui se tient Cette notion de coh rence r unit en fait deux facettes distinctes du fonctionnement des textes la construction par le s scripteur s d un discours coh rent dont le texte est la trace l laboration par le lecteur partir de cette trace d un mod le interpr tatif coh rent L organisation textuelle sera abord e ici principalement travers la segmentation structurer implique segmenter c est dire la fois rassembler et diviser L hypoth se qui sous tend les travaux pr sent s ici est que l organisation textuelle tout au moins dans les discours l tude dans ce volume fait l objet d une signalisation par des marques linguistiqu
12. age automatique de contextes d finitoires dans des documents textuels Rebeyrolle 2000 la colonne de la sous partie 2 la description fonctionnelle differentiae est assert e Ex 3 Chapitre 7 Le Gestionnaire de fichiers Le Gestionnaire de fichiers est un outil de Windows qui facilite l organisation des fichiers et r pertoires dans votre syst me Visualisation des informations d une fen tre de r pertoire Modification des informations affich es pour chaque fichier Commande Action Nom N affiche que les noms des fichiers D tails de fichiers Affiche les noms tailles dates et heures de cr ation et les attributs de chaque fichier Trier par nom Affiche alphab tiquement le nom des fichiers Pour enregistrer les nouveaux param tres d affichage choisissez la commande Enregistrer la configuration en quittant dans le menu Options Enfin en entrant plus avant dans cette sous partie on rencontre des proc dures classiques avec expression du but et imp ratif Pour enregistrer choisissez la commande Il faut noter la diff rence de structure d information entre les d finitions consignes qui partent du mot ou de l objet a d finir pour en donner les propri t s fonctionnelles et les consignes du type proc dure qui partent de l action vis e pour nommer la commande appropri e Dans ces derni res et je reviendrai sur ce point dans la section suivante c es
13. ar trois approches du discours et du texte la Rhetorical Structure Theory le Mod le de l Architecture Textuelle et les travaux de M Charolles sur l encadrement du discours Ils cherchent op rer une mise en relation de ces diff rentes approches sur des exemples pr cis en les articulant dans le cadre propos par M A K Halliday 1985 Halliday amp Hasan 1976 par le biais des trois m tafonctions du langage la m tafonction id ationnelle concern e par l expression des contenus la m tafonction interpersonnelle qui a trait aux fonctions sociales du langage aux intentions et la m tafonction textuelle concern e par la mise en uvre du langage dans des textes 1 2 Trois approches de l organisation textuelle La RST Rhetorical Structure Theory Mann amp Thompson 1986 1988 1992 se pr sente comme une th orie descriptive d un aspect de l organisation textuelle la structuration r cursive par le biais de relations entre segments Les relations d finies comme des propositions implicites qui se d gagent des combinaisons de propositions dans le texte Mann amp Thompson 1986 88 sont essentielles la coh rence du texte Les segments sont la proposition segment de base ou des groupes de propositions reli es par une relation celles ci s appliquant de mani re r cursive Les segments entrant dans une relation constituent un sch ma rh torique le plus souvent asym trique parce que compos
14. ative dans une description certaines formes peuvent rev tir un effet consigne dans un texte si celui ci est reconnaissable par ailleurs comme ayant pour fonction de prescrire des actions Un imp ratif m thodologique s impose donc traiter s par ment la description des caract ristiques internes des textes caract risation linguistique et leurs caract ristiques externes fonctionnelles situationnelles C est la d marche pr n e par D Biber 1988 1989 1993 pour l tude de la variation et sa suite B Habert para tre pour la constitution de corpus Cette d marche passe par une distinction claire entre genres 4 Ces approches seront expos es de fa on plus d taill e et par leurs auteurs dans un num ro de Verbum para tre 2001 consacr l organisation textuelle ou registres d finis sur des crit res situationnels et types de textes d finis sur des crit res linguistiques ou pour reprendre les termes de B Habert entre caract risations a priori et a posteriori Une telle caract risation a priori ne va pas de soi fond e comme elle doit l tre sur l inscription des textes dans le monde B Habert op cit passe en revue diff rentes approches a partir de la situation de communication de la fonction vis e du domaine pour s arr ter comme l ont fait D Biber op cit ou S Branca Rosoff 1999 sur la notion de genre ou registre Cette notion repose principalement
15. atron est inscrit en regard de la partie num rot e dans laquelle il apparait Part 6 Part 6 1 PE Part 6 1 1 pr PRI Part 6 1 1 corps Part 6 1 2 pr PRI Part 6 1 2 corps Part 6 1 3 Part 6 1 4 Part 6 1 5 Part 6 1 6 Part 6 1 7 Part 6 1 8 Part 6 2 PE Part 6 3 PE Part 6 4 PE Figure 3 Distribution des patrons de d finition dans SATO La corr lation sugg r e par la figure 2 se confirme donc pour l ensemble du chapitre 6 Les d finitions ou plus pr cis ment les noyaux de d finitions qui ouvrent chaque partie 6 1 6 4 sont toutes de type PE Les sous parties 6 1 1 6 1 8 commencent pour la plupart 7 sur 8 par des d finitions de type PR1 Les d finitions qui apparaissent dans les composantes de ces sous parties sont toutes quant elles des patrons r duits de type PR2 Les figures 2 et 3 mettent en relation l analyse fine de la mise en forme mat rielle des d finitions avec la structuration globale d un segment tendu Les r gularit s qui apparaissent dans la distribution des patrons de d finition sont r v latrices de l aspect dynamique de la construction du texte Les d finitions sont envisag es ici comme des objets textuels qui correspondent des sch mas rh toriques d laboration dont les noyaux sont caract ris s par une mise en forme mat rielle sp cifique On a vu comment les traits de cette mise en forme r alisent de diverses fa ons
16. de texte de r f rence pour cette section et les deux suivantes 3 2 et 3 3 cette structure genus differentiae donne lieu a quatre patrons de r alisation Tableau 1 Le premier est le patron tendu PE o toutes les cases distributionnelles sont remplies Ncl et Nc2 les deux classifieurs Nn le terme a d finir V la copule Mod le modifieur Les trois autres sont des patrons dits r duits auxquels manquent un ou plusieurs de ces l ments Le modifieur tant toujours pr sent seule l expression du genus varie structurellement Celui ci peut faire l objet d une r alisation double PE simple PR1 et PR1 ou nulle PR2 genus RP CNE erentiae Mi La Net Distance un analyseur Elle permet comparer lexico statistiquement les ae de deux statistique _ sous textes quelconques d un corpus PRI Le filtre un patron heu fouille qui ui pemetse am de d finir oie a PR2 CARACTERISER permet de pr ciser le fonctionnement du journal Tableau l patrons de d finitions Dans PRI la relation d hyperonymie est assert e formant une configuration d finitoire classique Les differentiae prennent le plus souvent la forme d un participe ou d une proposition relative modifiant l hyperonyme Dans le patron PRI le genus est pr suppos et c est la description fonctionnelle qui est assert e Le patron PR2 est caract ris par l absence d expression du genus Il va de soi qu
17. e c est l encore la description fonctionnelle qui est assert e Si je consid re ces nonc s comme des d finitions c est que PR2 est intimement li a l num ration qui elle seule peut exprimer une mise en relation d hyperonymie comme on le voit en largissant le contexte de l exemple pour ce patron Ex 2 Cinq actions s appliquent cet objet AFFICHER CARACTERISER AFFICHER permet de CARACTERISER permet de pr ciser le fonctionnement du journal Le genus est en fait exprim dans l amorce de l num ration actions et c est travers l num ration que se r alise la relation d hyperonymie AFFICHER CARACTERISER sont des actions 7 C est du moins ce qui appara t en premi re analyse Une r criture du modifieur ind pendant de Ex 1 sous la forme d une relative donnerait La commande DISTANCE est un analyseur lexico statistique qui permet de comparer statistiquement les lexiques La relative a pour ant c dent analyseur alors que le sujet de la proposition ind pendante en 1 Elle reprend anaphoriquement La commande Ce point int ressant quant au fonctionnement des relatives dans les nonc s d finitoires avec copule ne pourra toutefois pas tre approfondi ici On a donc quatre patrons qui diff rent par l importance relative qu ils accordent aux deux l ments constitutifs de la d finition le genus et les differentiae Les sections suivantes vont montr
18. er en quoi la distribution de ces patrons dans l ensemble du texte est li e son organisation 3 2 Des d finitions structurantes Je ferai appel l analyse RST de fa on peu probl matis es avant tout comme une fa on de visualiser trois aspects de l organisation du texte sa segmentation la hi rarchisation des segments et les relations qui les unissent Le texte soumis l analyse est le chapitre 6 du manuel du logiciel d analyse de texte SATO intitul Commandes du programme d interrogation A l int rieur de ce chapitre je me suis focalis e sur la partie 6 1 33 pages intitul e Analyseurs les analyseurs constituant un type de commande On l a vu les segments de la RST sont des propositions ou groupes de propositions reli s par des relations rh toriques L exemple 1 peut tre analys en deux segments 1 La commande DISTANCE est un analyseur lexico statistique 2 Elle permet de comparer statistiquement les lexiques de deux sous textes quelconques d un corpus Il peut s interpr ter comme un sch ma rh torique d laboration dont le noyau signal par le trait vertical est le segment 1 l expression de la relation hyperonymique figure 1 1 2 laboration 1 2 Figure I sch ma rh torique pour l exemple 1 On a l une relation locale entre deux segments de base La th orie rend compte de diff rents niveaux d organisation gr ce un m me ensemble de relations puisque
19. es Le caract re distanci de ce type de communication crite dans laquelle le contexte de communication n est pas partag par les participants et sa structure essentiellement monologale sugg rent en effet la n cessit d un guidage explicite du lecteur S ajoutent cela des exigences sp cifiques d explicitation dans le cas des textes proc duraux textes qui visent peut tre tout particuli rement l univocit Sur un plan th orique cette hypoth se de signalisation s appuie sur les travaux de Z Harris 1968 et leur extension au texte par J Virbel 1985 et E Pascual 1991 travers le mod le de l architecture textuelle pour lequel la mise en forme mat rielle d un texte constitue l ensemble des traces du m talangage textuel Dans le cadre de ce num ro je m int resserai plus sp cifiquement la d limitation et la signalisation des segments r alisant des consignes Je remercie C Garcia Debanc et M Charolles pour leur relecture attentive Ces rapides consid rations sur le texte ont pour but de situer les observations ci dessous mon objectif pour cet article tant d illustrer a partir d analyses pr cises de textes proc duraux quelques aspects de leur fonctionnement tant sur le plan de leur organisation que sur celui des marques de surface qui la rendent perceptible Les travaux pr sent s sont motiv s sur le plan th orique et guid s sur le plan m thodologique principalement p
20. f the bases for classifying texts in genres and types it provides some detailed analyses of software manuals which illustrate the need to envisage their organisation as a complex structure of interconnected levels These illustrative analyses lead to an extended conception of the notion of marker of text organisation which includes visual as well as lexical and syntactic markers They also provide some directions for the articulation of levels of organisation through an attempt to relate the different models of text Annexe Extraits du texte SATO
21. inales n ont trait qu au plan id ationnel les circonstancielles initiales th matiques joueraient la fois sur les plans id ationnel et textuel C est donc sur le plan id ationnel qu elles sont satellites mais sur le plan textuel elles ont un r le important dans la segmentation et partant dans la structuration Elles constituent alors des expressions introductrices de cadres de discours selon l analyse qu en propose M Charolles 1997 Ce dernier caract rise les cadres comme des regroupements d unit s qui doivent tre trait es de la m me mani re relativement un crit re plus ou moins sp cifi par ces expressions op cit 4 Dans des modes d emploi les cadres ouverts par ces circonstancielles de but constituent bien un fichier dans lequel sont r pertori es les actions nomm es a leur suite et semblent ainsi correspondre au type particulier de cadre appel par M Charolles domaine qualitatif op cit 27 Par leur fonction int gratrice elles rassemblent des propositions en un segment dont elles d terminent l interpr tation 4 2 Le r le de l num ration La position d tach e gauche n est cependant pas un crit re suffisant pour autoriser la g n ralisation de l analyse pr c dente Vander Linden amp Martin 1995 notent en effet que dans leur corpus de textes instructionnels l ant position peut tre associ e des buts facultatifs et contrastifs bien q
22. ions fortement classificatoires des sections introductives font au fil du texte de plus en plus place la description fonctionnelle C est avant tout dans la perspective de l tude de l organisation textuelle que seront envisag es ces d finitions consignes qui feront l objet d un double examen sur le plan de leur structuration interne d abord puis sur le plan de leur r le dans l organisation globale du texte o elles s int grent 3 1 Du mot l action de la d finition la description fonctionnelle Dans une optique fonctionnelle la d finition est caract ris e de fa on classique par l expression du genus et des differentiae r alis e dans ce corpus par un ou deux classifieurs pour le genus et un modifieur pour les differentiae Lorsqu il y a deux classifieurs comme dans l exemple 1 le premier est pr suppos le second pos Il appara t que le premier est toujours un hyperonyme du second un analyseur est une sorte de commande Dans les modes d emploi de logiciels on peut voir l expression du genus comme servant situer l objet d not par le terme d finir dans l univers des objets du logiciel alors que les differentiae en donnent une description fonctionnelle genus differentiae La commande DISTANCE Elle permet de comparer est un analyseur lexico statistiquement les lexiques de deux statistique sous textes quelconques d un corpus Dans le texte SATO qui va me servir
23. iques La position adopt e ici est que dans le monde professionnel existent des textes que l on peut regrouper sous la d nomination mode d emploi et que le croisement de ce m ta registre cf Habert para tre avec un domaine ici l informatique livre une classe l int rieur de laquelle l examen et la mise en relation de diff rents proc d s de r alisation linguistique deviennent possibles La section 3 pr sentera des observations sur un corpus de modes d emploi de logiciels et s attachera principalement une formulation 5 Je simplifie sans doute quelque peu pour l argument B Habert signale qu c t de ces registres reconnus existent des classes d nonc s peut tre moins norm s mais qui r gulent n anmoins les discours crits ou oraux effectivement produits Habert para tre 18 tels la lettre de recommandation l intervention un jury de th se la question pendant un s minaire ou un colloque 6 Le corpus est constitu de 3 modes d emploi de logiciels SATO une section du manuel de r f rence du logiciel SATO Syst me d Analyse de Textes par Ordinateur version 4 0 66 294 occurrences 4D le mode d emploi du syst me de gestion de bases de donn es 57 158 occ Zip le mode d emploi d un logiciel de compression de fichiers 19 357 occ S y ajoute pour la section 3 4 des extraits du mode d emploi de Windows 95
24. ive entre deux actions relation OU qui est r alis e comme dans appuyez sur la touche SUITE afin de visualiser tous les crans ou RETOUR pour revenir en arri re elle est clairement signal e par une mise en forme mat rielle aussi diff rente que possible de celle associ e l num ration disposition horizontale ellipse qui rompt le parall lisme syntaxique conjonction ou Pour en revenir l interpr tation du crit re de co num rabilit elle ne semble pas se fonder sur des l ments lexicaux comme dans l num ration hyperonymique mais plut t sur une analyse semblable celle de Thompson 1985 voqu e plus haut si une num ration est introduite par une circonstancielle de but les actions items constituent les diverses tapes de la solution au probl me voqu par la circonstancielle initiale Cette bauche d analyse sera poursuivie sur corpus dans le but d lucider les liens entre diff rents regards sur les circonstancielles de but ant pos s th mes marqu s introducteurs de domaines qualitatifs amorces d un type particulier d num rations Il semble bien qu il y ait l un mode de segmentation particuli rement pertinent pour les textes proc duraux Conclusion Les fragments d analyses pr sent s dans cet article ont t choisis de mani re illustrer et justifier un certain nombre de positions th oriques et m thodologiques dans l approche de la signalisation de l
25. lites constitu s par les parties 6 1 1 6 1 8 Au second niveau le pr sentatif pr 1 d finit le terme analyseur comme une classe d objets segment 1 qui sont num r s dans la proposition suivante 2 selon un sch ma d laboration On retrouve la m me structure pour la partie 6 1 1 dont le pr sentatif noyau d un sch ma d laboration dont le satellite est le corps de la partie est lui m me analys au troisi me niveau comme un sch ma d laboration Le satellite de ce sch ma est constitu par les parties 26 31 une explication expl 1 et un exemple ex 1 Ce qui est frappant dans cette repr sentation c est que ce sch ma noyau satellite d laboration se reproduit ainsi tous les niveaux d analyse Les patrons de d finition r sum s dans le tableau 1 correspondent donc aux noyaux de sch mas d laboration imbriqu s Ils peuvent tre envisag s comme les bornes initiales de d finitions ench ss es ces d finitions s apparentant plus ou moins des consignes part 6 1 laboration 1 2 part 6 1 1 612 3 4 5 6 7 8 pr 1 pr 1 part 6 1 1 laboration lab 1 2 36 part 6 1 1 corps PE pr 2 pr 2 part 6 1 1 corps A EEE a 3 4 6 7 9 10 32 PRI pr 3 part 26 31 expl1 exl part 6 1 1 pr 3 et part 26 31 laboration laboration 78 9 10 13 14 18 19 22 23 24 25 26 27 32 PR2 PR2 part26 part 27 part28 part29 part 30 part 31 Figure 2 repr sentation RST architecture
26. nalyse de S Thompson 1985 selon laquelle la fonction discursive de ces circonstancielles diff re nettement selon qu elles sont initiales ou finales 3 Les circonstancielles de but initiales guident l attention du lecteur en nommant un probl me issu d attentes cr es par le contexte ou par inf rence partir de celui ci auquel la suite qui peut consister en plusieurs propositions fournit la solution Elles ont donc une port e tendue Les circonstancielles de but finales au contraire ont une port e limit e leur proposition principale elles se contentent de poser le but dans lequel est entreprise l action nomm e dans la principale Ainsi dans l exemple 4 la proposition Pour vous 13 Voir aussi Vander Linden amp Martin 1995 connecter sur le service BNPTEL domine et regroupe toutes les actions num r es ensuite structur es en quatre items par les puces Dans la deuxi me partie de l extrait le contraste est particuli rement net entre la circonstancielle initiale Pour toutes les consulter qui couvre l ensemble des propositions contenues dans le reste de la phrase et la construction syntaxiquement quivalente pour revenir en arri re laquelle sa position finale impose un r le purement local Plut t que l impact s mantique de cette diff rence positionnelle souvent envisag en termes d iconicit cf Delin ef al 1996 Cadiot 1990 c est ici son r le dans l
27. ntaxiques et rh toriques In Actes CIDE Colloque International sur le Document flectronique Lyon France Mann W C amp Thompson S A 1986 Relational propositions in discourse Discourse Processes 9 1 57 90 Mann W C amp Thompson S A 1988 Rhetorical structure theory Toward a functional theory of text organization Text 8 3 243 281 Mann W C amp Thompson S A Eds 1992 Discourse description Diverse linguistic analyses of a fund raising text Pragmatics and Beyond Amsterdam Philadelphia John Benjamins Matthiessen C amp Thompson S A 1988 The structure of discourse and subordination In J Haiman amp S A Thompson Eds Clause Combining in Grammar and Discourse Amsterdam Benjamins Pascual E 1991 Repr sentation de l architecture textuelle et g n ration de texte Doctorat Universit Paul Sabatier Toulouse Pascual E amp P ry Woodley M P 1997 Mod lisation des d finitions dans les textes a consignes In J Virbel J M Cellier amp J L Nespoulous Eds Actes Cognition Discours proc dural Action 37 55 Toulouse PRESCOT P ry Woodley M P 1998 Signalling in written text a corpus based approach In M Stede L Wanner amp E Hovy Eds Actes COLING 98 Workshop on Discourse Relations and Discourse Markers 79 85 Montreal ACL P ry Woodley M P amp Rebeyrolle J 1998 Domain and genre in sublanguage text Definitional microtexts in th
28. onymique comme celle de l exemple 2 dont l amorce fournit l hyperonyme actions qui constitue le crit re de co num rabilit des items Les actions constituant les items sont clairement signal es comme co num rables par la mise en forme mat rielle disposition puces parall lisme syntaxique imp ratifs Il est int ressant de noter comment le d coupage en items signal par ces marques structure les actions il repousse a la p riph rie l allumage pr liminaire du Minitel il regroupe certaines actions successives en un seul item appuyez puis raccrochez Tapez puis appuyez En revanche la mise en forme mat rielle est sous sp cifi e en ce qui concerne deux aspects fondamentaux de la relation entre items l interchangeabilit et le type de relation ET ou OU Il est possible qu il existe ici aussi un effet de surd termination globale qui fait que la relation ET et la non 14 Cette tude s inscrit dans le projet Structures spatio linguistiques du texte traitements formels et cognitifs coordinatrice C Garcia Debanc dans le cadre de l action concert e incitative Cognitique sur le th me de la cognition spatiale Voir Luc ef al 1999 2000 interchangeabilit seront l interpr tation par d faut dans les textes proc duraux toutes les actions doivent tre r alis es et elles doivent l tre dans l ordre des items On remarque que l o c est au contraire une alternat
29. organisation textuelle qui va m int resser Mon analyse RST du segment allant de 7 Pour vous connecter pour cr er votre mot de passe est la suivante ler niveau analyse descendante but 1 Pour vous connecter Apr s avoir allum pour cr er votre mot de passe sur le service BNPTEL Figure 3 repr sentation RST de l exemple 4 l re partie Le statut syntaxique hypotaxe de la circonstancielle de but initiale la d signe clairement comme le satellite de ce sch ma rh torique Matthiessen amp Thompson 1989 L analyse en noyau et satellite sera la m me que la circonstancielle soit initiale ou finale mais l orientation du sch ma changera ainsi que la composition du segment noyau qui sera toujours un segment de base dans le second cas alors qu il peut tre un segment compos tendu dans le premier comme on le voit dans l exemple ci dessus Il peut sembler paradoxal que cette proposition soit un satellite r alisant un objectif auxiliaire par rapport l nonc des actions et pourtant consid r e comme capable de regrouper dans sa port e toute une s rie de propositions Ce paradoxe n est pas vraiment trait par S Thompson et ses co auteurs dans le cadre de la RST mais l interpr tation qu elle propose dans Thompson 1985 du r le des circonstancielles de but dans les termes des m tafonctions hallidayennes me semble pouvoir contribuer le r soudre l o les circonstancielles f
30. ree corpora In A Rubio N Gallardo R Castro amp A Tejada Eds Actes First International Conference on Language Resources and Evaluation 997 992 Granada ELRA P ry Woodley M P 2000 Une pragmatique a fleur de texte approche en corpus de l organisation textuelle Rapport n 8 Equipe de Recherche en Syntaxe et S mantique CNRS amp Universit de Toulouse Le Mirail P ry Woodley M P 2000 Cadrer ou centrer son discours Introducteurs de cadres et centrage Verbum 22 1 59 78 Rebeyrolle J 2000 Utilisation de contextes d finitoires pour l acquisition de connaissances a partir de textes In Actes Journ es francophones d ing nierie des connaissances IC 2000 105 114 Toulouse Thompson S A 1985 Grammar and Written Discourse Initial vs Final Purpose Clauses in English Text 5 1 2 55 84 Vander Linden K amp Martin J H 1995 Expressing rhetorical relations in instructional text a case study of the purpose relation Computational Linguistics 21 1 29 58 Virbel J 1985 Langage et m talangage dans le texte du point de vue de l dition en informatique textuelle Cahiers de Grammaire 10 5 72 R sum This paper concerns the organisation of text and its surface signalling It sets out a theoretical framework based on Halliday s functional theory of language Mann amp Thompson s RST Virbel s Model of Text Architecture and Charolle s discourse frames After a discussion o
31. rvations qui concernent un mode d emploi de logiciel o les consignes sont presque syst matiquement r alis es par des d finitions vont maintenant tre mises en perspective travers l analyse des r alisations des consignes dans d autres manuels de logiciels 3 4 De la d finition la proc dure L exemple 3 est issu du manuel pour Windows 95 Compos d extraits du chapitre consacr au gestionnaire de fichiers il illustre un glissement courant dans les manuels tudi s de la d finition vers la proc dure Le lieu de ce glissement est ici le chapitre celui ci s ouvre sur une description fonctionnelle de type PR1 qui pr sente cet objet du logiciel en termes de genus un outil de Windows et de differentiae qui facilite l organisation A l int rieur d une sous partie annonc e par un titre secondaire Modification des informations un tableau num re les commandes disponibles en indiquant pour chacune son action On retrouve l dans une mise en forme cette fois totalement visuelle les d finitions fonctionnelles du texte SATO Ainsi la premi re ligne du tableau peut se lire Nom qui est une Commande de modification des informations affich es permet de n afficher que les noms des fichiers L aspect classificatoire genus est fourni par la structuration visuelle titre de ll Les configurations de marques qui la composent peuvent tre exploit es pour laborer des filtres pour le rep r
32. sur la classification spontan e par les usagers de la langue des textes qu ils produisent ou qu ils utilisent ce que D Biber 1989 nomme the folk typology of genres Cat gorisation spontan e non r gul e tr s h t rog ne quant ses crit res la typologie en genres est de plus volutive dans la mesure o elle est constamment appel e refl ter l volution des pratiques discursives en lien par exemple avec l apparition d un nouveau medium tel Internet Les corpus LOB et London Lund utilis s par D Biber 1988 construits pour repr senter la diversit des productions langagi res pr sentent une partition en genres et sous genres parfois discutable dans la mesure o elle m le des param tre li s la situation et au domaine on trouvera ainsi dans le corpus LOB une cat gorie Religion c t d une cat gorie Documents officiels L approche que j adopte ici distingue les param tres li s au genre de ceux li s au domaine pour les associer dans des configurations sp cifiques Par ailleurs le choix de travailler sur des textes en langue de sp cialit contribue pr ciser la notion de genre Il est sans doute en effet plus envisageable d puiser la nomenclature des genres dans un milieu professionnel donn o ils correspondent des documents de travail aux fonctions d termin es Dans le cadre universitaire on distinguera ainsi une th se d un m moire un article d un rapport techn
33. t l action qui est th matis e et non plus la commande ainsi que le montre la mise en parall le ci dessous de la proc dure et de sa reformulation sous une forme d finitionnelle Pour enregistrer les nouveaux La commande Enregistrer la param tres d affichage configuration permet choisissez la commande d enregistrer les nouveaux Enregistrer la configuration param tres d affichage J Ce choix de th matisation peut fort certainement tre motiv par les caract ristiques du logiciel ou des choix ditoriaux Il est toutefois int ressant de noter que la progression du mot vers l action au fil du texte observ e initialement dans un mode d emploi qui privil gie les d finitions se confirme dans des textes qui combinent d finitions et proc dures On voit ainsi que les diff rentes formulations constituent une sorte de continuum et que leur distribution correspond la dynamique de ces modes d emploi qui doivent commencer par mettre en place l univers des objets du logiciel par le biais de la 12 L intitul de la colonne Commande fonctionne comme un hyperonyme au m me titre que le mot actions dans l amorce de l num ration de l exemple 1 d nomination de la cat gorisation et de la description avant de dire comment proc der 4 Segmentation par expression initiale du but et num ration des actions L analyse propos e ci dessous s inspire a la fois de la notion d encadrement d
34. u discours d velopp e par M Charolles 1997 du mod le de l Architecture Textuelle et de la syntaxe fonctionnelle en particulier en ce qu elle a trait la relation entre choix d agencement syntaxique et structure d information Chafe 1976 Givon 1983 Thompson 1985 inter alia Mon propos ici tant essentiellement illustratif il s organise autour de l exemple 4 extrait d un mode d emploi pour l acc s aux services Minitel d une banque Ex 4 VOUS UTILISEZ POUR LA PREMIERE FOIS BNPTEL 1 Pour vous connecter sur le service BNPTEL Apr s avoir allum votre Minitel Composez sur votre t l phone le 3616 e Au bip sonore appuyez sur la touche CONNEXION de votre Minitel puis raccrochez votre combin t l phonique e Tapez sur le clavier de votre Minitel le code BNPTEL puis appuyez sur la touche ENVOI L cran d accueil BNPTEL appara t e Appuyez alors sur la touche SOMMAIRE pour cr er votre mot de passe Vous pouvez ainsi obtenir les op rations effectu es depuis la date d tablissement de votre dernier relev de compte Pour toutes les consulter appuyez sur la touche SUITE afin de visualiser tous les crans ou RETOUR pour revenir en arri re 4 1 L encadrement par l expression initiale du but Cet extrait compte cinq circonstancielles de but dont deux sont situ es en d but de phrase et trois en fin de phrase Il constitue une excellente illustration de l a
35. ue ces cas soient plus rares que l association des buts de port e globale leur terminologie cf 1995 43 Dans ce qui suit je propose quelques observations inspir es par ma participation une tude pluridisciplinaire des structures num ratives r cemment entreprise dans le cadre du mod le de l Architecture Textuellel4 Les structures num ratives y sont abord es comme issues d un acte textuel qui consiste transposer textuellement la co num rabilit des entit s recens es par la co num rabilit des segments linguistiques qui les d crivent ceux ci devenant par le fait les entit s constitutives de l num ration les items Luc ef al 2000 Dans cette conception la co num rabilit n est pas une condition de l acte d num ration mais son r sultat c est par l acte d num rer qu on pose l identit des items selon un crit re g n ralement sp cifi dans l amorce La fonction int gratrice de la premi re circonstancielle de but initiale dans l exemple 4 Pour vous connecter me para t ainsi intimement li e l num ration d actions qui la suit Cette num ration proc durale semble se pr senter comme un cas particulier de structure num rative son amorce est une circonstancielle de but analys e comme le satellite du sch ma rh torique de but incluant l num ration c est donc un objet un peu diff rent d une num ration de type hyper
36. variables li es ces facteurs dans les textes soumis l analyse qu il s agisse d un corpus que l on veut homog ne ou au contraire repr sentatif de la diversit des productions Dans un volume consacr aux textes proc duraux on ne peut donc faire l conomie d une r flexion typologique 2 Pr ambule typologique Qu appelle t on discours proc dural texte injonctif texte consignes Plut t que de tenter une d finition in abstracto je poserai ici la question en r f rence un projet particulier la constitution d un corpus de textes partir desquels examiner les r alisations sp cifiques des consignes Impossible de prendre pour crit re de s lection des traits linguistiques particuliers pr sence d imp ratifs par exemple cela reviendrait r pondre a priori la question pos e et exclurait toute possibilit de d couverte de formulations inattendues Il est clair que pour que l examen des r alisations linguistiques soit r ellement ouvert les textes doivent tre s lectionn s sur des bases autres que des crit res linguistiques D autant que comme l ont montr J M Adam et F Revaz 1989 pour certains connecteurs tels enfin et alors le texte ou la s quence textuelle exerce un effet de surd termination globale sur l interpr tation Ainsi de m me que enfin sera lu comme un marqueur temporel dans une s quence narrative mais comme un marqueur de reformulation r capitul
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