La lettre des CCATM - Inter
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1. L article D IV 60 pr voit Outre les conditions n cessaires la faisabilit ou l int gration du projet l autorit com p tente peut subordonner la d livrance des permis aux charges qu elle juge utile d imposer au demandeur dans le res pect du principe de proportionnalit Les charges sont support es par le demandeur et couvrent la r alisation ou la r novation de voiries d espaces verts publics la r alisation ou la r no vation de constructions ou d quipe ments publics ou communautaires en ce compris les conduites canalisations et c bles divers enfouis ainsi que toutes mesures favorables l environnement Ce simple article qui offre beaucoup de possibilit s pour l avenir faire financer partiellement par les priv s l am liora tion de l attractivit r sidentielle en particulier leur qualit de vie dans les p rim tres U est le fruit d un consensus Pour l Union Professionnelle du Secteur Immobilier UPSI et la Conf d ration de L am nagement d un espace vert un autre exemple de charges d urbanisme Braine l Alleud EEE ds TT HR la Construction Wallonne CCW c est clairement trop Face d autres inter locuteurs actifs dans l am nagement du territoire wallon r unis l occasion de la pr sentation publique du CoDT le 28 avril 2014 Louvain la Neuve leurs repr sentants ont explicitement fait part de leur insatisfaction Ce m2. s agit de moyennes calcul es sur l ensemble des 589 communes belges Les chiffres montrent l importance prise par le pouvoir local au cours des derni res d cennies Avec un total de d penses de 20 milliards d euros les W3 HE w 1 Communes r sidentielles 1 1 Cluster W3 1 2 Cluster W1 1 3 Cluster W14 2 Commune rurales 2 1 Cluster W4 touristique 2 2 Cluster W6 touristiques 3 Communes avec activit s conomiques r gionale 3 1 Cluster W5 3 2 Cluster W11 ro EH En ws p ve BE M ws Evo vu g wo En zone p riurbaine ou frontali re 4 Degr d urbanisation lt moyenne r gio nale et faible centralit dominante agricole et faible activit dominante foresti re avec activit s 5 1 Activit s conomiques gt moyenne En zone urbaine ou d agglom ration communes repr sentent pr s de 10 des d penses de l ensemble des ad ministrations publiques qui s l vent plus de 200 milliards L tude aborde la morphologie du tissu communal de notre r gion o se c toient la fois des espaces de forte urbanisation et des espaces plus ruraux ou r sidentiels et met en exergue d importantes disparit s sur le plan socio conomique niveau de revenus taux de ch mage entre autres via une cartographie comparative par commune La carte ci dessous constitue un ajout pr cieux aux documents labor s par l IWEPS ou par la CPDT sur le m me sujet
3. N h sitez pas vous r f rer l original Le W7 W2 W12 ji w13 Revenus gt moyenne r gionale et faible centralit En zone rurale rubanisation niveau de revenus lev s 4 1 Cluster W8 4 2 Cluster W9 Cluster W7 5 2 Cluster W2 5 8 Cluster W12 5 4 Cluster W13 5 5 Cluster W10 En zone rurale ou semi urbaine Cat gories socio conomiques de la R gion wallonne carte tablie par Belfius La Lettre des CCATM 6 ar P Communes semi urbaines et d agglom ration 5 Communes centres dont la r f rence compl te se trouve dans le En savoir plus Parmi ses 262 communes la Wallo nie en compte trois qui contiennent une ville de plus de 100 000 habi tants Elles affichent le niveau le plus lev de recettes ordinaires 2 327 00 EUR par habitant A l autre extr mit les communes qui tota lisent moins de 5 000 habitants sont au nombre de 65 Elles se trouvent principalement en zone rurale et d gagent un montant de recettes ordi naires de 294 millions d euros ce qui revient 1 282 00 EUR par habitant Entre ces deux extr mes pinglons Ood PA Se Sp Revenus lt moyenne r gionale et faible centralit Semi urbanis es P les urbains p riph riques conurbation Centralit gt moyenne r gionale Communes centres et centres touristiques Petites villes Villes centres en milieu rural Villes moyennes revenus lev
4. parcelle cabine de transformation 100 parcelle raccordement 40 parcelle poste de transformation 745 parcelle raccordement 1180 15730 Estimation du co t primaire moyen d quipement de trois parcelles dans un lotissement avec cr ation de voiries largeur front de voirie de 7 20 et 30 m Halleux J M Lambotte J M Br ck L Op cit p 62 un subside cach des p riph ries au d triment des tissus urbains denses ce qui s av re d autant plus in qui table qu y r sident justement en p ri ph rie des classes sociales conomi quement plus favoris es L analyse de la CPDT nous rappelle quel point la ma trise de la d surba nisation reste d une actualit br lante pour les finances communales Sans m me pointer ici les impacts de l ta lement urbain sur l environnement ou la qualit de vie dans les agglom ra tions le seul crit re de la saine gestion des finances publiques locales im pose d j de repenser les outils exis tants pour proposer une fiscalit qui n encourage plus la poursuite de cette d surbanisation mais renverse le m canisme pour favoriser l implantation dans les centres urbains ou villageois Un beau programme de recherche pour les ann es venir M C line Tellier 1 Lire en particulier l Enjeu de cette Lettre qui rappelle les postes principaux de recettes des finances communales 2 En particulier l imp
5. Pour les y aider coconso a dit en collaboration avec le P le wallon de Gestion Dif f renci e www gestiondifferenciee be un Mode d emploi de lachat public cologique Gestion des es paces verts z ro pesticide Les tudes attestant de l impact n gatif des pesticides sur la sant et l environnement se multiplient Pour tant leur utilisation massive conti nue les derni res estimations font tat d environ 7 000 tonnes cou l es sur le march belge en 2011 Aujourd hui la moiti des pesti cides retrouv s dans les eaux sont d origine non agricole une surface enherb e espaces verts parcs jar dins voies publiques squares en consomme effectivement cinq fois que la m me surface cultiv e Une grande partie de ce patrimoine vert tant g r par les collectivit s locales celles ci ont un r le capital jouer dans la mise hors jeu de ces produits d ici au 1 juin 2019 date laquelle une gestion sans pesticide des es paces verts sera la r gle Ces collecti vit s disposent donc d une p riode de transition de cinq ans pour d une part repenser leurs m thodes et d autre part d velopper un plan de r duc tion de l utilisation de produits phy tosanitaires La mise en place d une gestion z ro pesticide ne peut se faire sans l int gration d une politique d achat responsable par les collecti vit s Elle doit faire l objet d une
6. entit s d agglom rations en com paraison un mode d urbanisation r pondant aux normes d agglom ra tion spatiale et de densit lev e Si la CPDT pr sente son analyse autour de quatre approches nous nous concentrerons ici sur celle relative aux surco ts li s au d veloppement des infrastructures de transport et de viabilisation Co teuses infrastructures Trois types de fourniture technique permettent de desservir les popula tions qui r sident sur le territoire e des infrastructures d finies comme des quipements qui permettent de fournir des services directement La Lettre des CCATM 11 Illustration de Skutt extraite de notre poster jeu Autant en emporte le territoire err R flexion de terrain au domicile des particuliers voirie r seaux de distribution d eau alimen taire d lectricit de gaz de com munication de l information clairage public traitement des eaux us es e des superstructures entendus comme des lieux de consommation collective ouverts aux publics coles h pitaux cr ches piscines maisons de jeunes parcs centres culturels et sportifs bureaux de postes etc e des services n cessitant la desserte d agents distribution du courrier collecte des d chets protection poli ci re activit s de d neigement ou d pandage ramassage scolaire etc En mati re d infrastructures qui constituent les surco ts les plus important
7. line TELLIER Secr taire de r daction Alain GEERTS Comit de lecture Xavier DE BUE Direction de l urbanisme et de l architecture de la DGO4 Charlotte DEMULDER prospectiviste et am nagiste Mich le FOURNY Environnement Dyle Benoit GERVASONI juriste DGO4 Bertrand IPPERSIEL Attach au Service Am nagement du territoire de la Ville de Namur G rard JADOUL Solon ancien pr sident d IEW Luc MAR CHAL ancien inspecteur g n ral de la DGO4 ex DGATLP Pierre VANDERSTRAETEN sociologue urbaniste et architecte Chantal VINCENT architecte urbaniste Maquette et mise en page Isabelle Gillard La copie est autoris e et encourag e moyennant mention de la source Photocopi sur papier recycl F d ration Inter Environnement Wallonie Tel 081 390 750 Fax 081 390 751 e www iew be Avec le soutien de Wallonie Editeur responsable Christophe Schoune Rue Nanon 98 5000 Namur K Br ves Un peu de supracommunalit pour mieux utiliser les deniers publics a supracommunalit int resse les slus et se d veloppe ici et l sur le territoire wallon C ur du Hainaut Pays de Famenne Conf rence d ar rondissement des Bourgmestres et du coll ge provincial de Li ge etc Les r sultats de ces inititiatives sont vari s mais toutes font merger par la colla boration dans la gestion de certaines comp tences une vraie vision poli tique au del des limites communales Pourtant mis part des d clarat
8. s Plusieurs communes ont galement t l initiative d un bus local Le bus local de Froidchapelle en service depuis 1987 fait figure de pr curseur en la mati re D autres initiatives ont suivi Durbuy Bi vre et Vresse sur Semois le minibus de Bassenge ou encore le Philibus Philipeville Si ce type de projet enthousiasme la population en attente d un tel service l usage qui en est fait est parfois d ce vant et son financement p se lourde ment sur le budget communal Une bouff e d oxyg ne fut apport e en 2007 avec louverture d un cr dit per mettant de financer une cinquantaine de bus l intention des communes qui souhaitaient se lancer dans ce type de projet Un cadre de partena riat TEC commune est aussi cr Les projets en partenariat initi s par l chelon r gional Le TEC en tant que manager de la mobilit d sign par ses contrats de gestion et sans doute conscient de sa propre difficult r pondre finement la demande de d placements en par ticulier en zone peu dense propose aux communes des partenariats pour d velopper une offre de proximit Plusieurs bus locaux sont ainsi deve nus des proxibus Le service proxibus existe actuellement sur 25 communes wallonnes Le partenariat est le sui vant la desserte est d finie de com mun accord le TEC fournit le v hicule et prend en charge les gros entretiens la commune finance le chauffeur les petits entre
9. taxe additionnelle au pr compte immobilier 44 B taxe additionnelle l imp t des personnes physiques 37 C taxes locales 17 D autres taxes additionnelles 2 Ensemble ces taxes composent l assiette fiscale des communes belges Il s agit l d une structure moyenne d apr s les chiffres de 2012 du Service Public F d ral Finances Plus de 80 de l assiette est rempli par l imp t des personnes physiques et par le pr compte immobilier Le Ser vice Public F d ral Finances pr voit que le vieillissement de la population remettra cette r partition en jeu si le taux d imposition n est pas relev M H l ne Ancion Arri re plan du graphique Assiette Wedgwood motif Charnwood mise en vente sur le site etsy com par Nachokitty juin 2014 R f rences Frank LIERMAN et Arnaud DESSOY Impact du vieillissement d mographique sur les finances des pouvoirs locaux dans Bulletin de Documentation 73 me ann e n 4 4 me trimestre 2013 p 39 Pour plus de d tails sur les recettes des communes voir Belfius Banque Communes 2013 Finances locales ao t 2013 La Lettre des CCATM 9 remporalit P NOUVELLE GOUVENANCE Dual A D moc atie Oouvegnement h nS ii Q gt SJ CO REUNION Ho D INFORMATION soks T O Corn PREAL ABLE F Lotiss La Lettre des CCATM 10 Petits sous et gros tuyaux Q R flexion de terrain aim m bd CRM
10. Ponchaut objectifs communaux p 75 77 de Pierre Yves Er neux possibilit s des acteurs priv s p 86 98 et de V ronique Ham s sch ma de structure communal p 103 106 Soci t Belfius Les finances des communes wallonnes Finances locales Ao t 2013 Plus pr cis ment la carte des dis parit s socio conomiques se trouve la page 21 Lien vers le document pdf https www belfius be common FR multimedia MMDownloadableFile PublicSocial Expertise Finances communales 2013 MMDF 20 Gemeentefinanci C3 ABn 20 2013 20Walloni C3 AB 20FR pdf Sur le site de l UVCW Katlyn Van Overmeire et Amaury Bertholom Les finances communales Les dotations Fonds des communes FSAS et compen sations septembre 2013 http www uvew be impressions toPdf cfm uriToPdf articles 0 0 0 0 2179 htm Katlyn Van Overmeire et Amaury Bertho lom Les finances communales struc tures et volutions r centes 1 Des mis sions des d penses des investissements 2 Les recettes 3 Une politique ma tris e Un budget en quilibre septembre 2013 http www uvew be articles 4 23 3 0 2175 htm Soci t s ICN et BNB Les comptes 2013 des administrations publiques d ficit de 2 6 du PIB Bruxelles Com muniqu de presse 17 04 2014 La lettre en image D La fameuse assiette fiscale Ce graphique illustre la r partition des recettes fiscales communales selon leur origine
11. Quelques exemples le taxi Condruze organis par le GAL des Condruzes sur le territoire de sept communes la Locomo bile mise en place par une soci t coop rative agr e Entreprise d in sertion qui couvre le territoire de dix sept communes en Province du Luxembourg Mobil Coach sou tenu par la Ville de Namur Scoot en stock qui b n ficie d un subside ponctuel de la Ville de Li ge pour faire rouler des scooters prix d ami M Juliette Walckiers R f rences En savoir plus La mobilit rurale alternative en Wal lonie SAW B avec le soutien de la Wal lonie tat des lieux de l offre et propo sitions pour la d velopper et la soutenir D placements en milieu rural quelles alternatives la CeMath que n 33 avril 2011 WWW Infotec be La Lettre des CCATM 3 L PSE A e CRE nl a 7 ins Fe E E ST D TA ver PE a mc pes LES Pe Espaces verts z ro pesticide un guide l usage des collectivit s publiques JP le 1 juin 2014 l usage des produits phytopharmaceutiques est interdit dans la plupart des es paces publics Les gestionnaires d espaces verts sont donc amen s modifier leurs pratiques former leur personnel et s quiper en mat riel de d sherbage alternatif Les collec tivit s doivent quant elles adapter leurs march s d achat de mat riel de jardinage et de services de gestion d espaces verts
12. Quels projets d avenir pour les territoires non centraux S A R construire avec les traces du pass in dustriel En pratique Les mardis du territoire les mardis de 12 14 heures Mundo N Rue Nanon 98 5000 Namur Participation gratuite mais inscription pr alable obligatoire Les d codage de l am nagement les mercredis de 10 13 heures Le Chat Sept Pattes Rue Saint Donat 40 5002 Namur PAF 10 euros payables uniquement sur place Inscription pr alable indispensable Inscriptions par mail j debruyne iew be par t l phone 081 390 750 par fax 081 390 751 Le Conseil f d ral des g om tres experts www economie fgov be reconna t IEW en tant qu organisme accr diteur de formations continu es D s lors les heures de formation suivies par des g om tres experts peuvent faire l objet d une attestation Un document permettant de solliciter cette attestation sera disposition lors des formations La Lettre des CCATM 14 Benjamin Assouad Terrain de r flexion Un r am nagement de voirie un exemple de charges d urbanisme Braine l Alleud Les charges d urbanisme un outil activer Doit on pouvoir faire tout ce qu on souhaite de son ter rain Qui contribue au d veloppement et l entretien des r seaux Peut on totalement s appuyer sur l Etat pour rendre viable un projet dans un quartier Qui finance les projets d am nagement publics n cessaires la c
13. canisme ne diff re pourtant pas du m canisme d crit jusque l dans le CWATUPe l article 128 La seule modification notable est l introduction du respect du principe de proportion nalit d j suivi par le Conseil d Etat quand il avait se prononcer sur des dossiers relatifs lequel interdit clai rement les exc s possibles qu une autorit comp tente pourrait tenter de commettre dans ses demandes de charges d urbanisme Les d fenseurs de l environnement comme quiconque souhaitant que le recentrage de l urbanisation au tra vers des p rim tres U fonctionne ne peuvent bien videmment souscrire aux arguments des d veloppeurs Les charges d urbanisme constituent un des m canismes les plus importants du nouveau code et de la vision terri toriale qu il sous tend Les autorit s comp tentes communales comme r gionales doivent maintenant s en saisir et en faire un outil syst matique la d livrance de tout permis la diff rence de l utilisation tr s anecdotique qui en tait faite au travers du CWATUPe C est en passant par l et sans doute aussi en verrouillant davantage les per mis en imposant diff rentes conditions que les centres villes et villageois pour ront rencontrer les objectifs majeurs de lutte contre l talement urbain M Benjamin Assouad Benjamin Assouad
14. contradictions particu li rement d l t res pour toutes Alors Bron NIS SEE 2001 kilometers Les aires urbaines belges en 2001 Instituut voor Sociale en Economische Geografie K U Leuven SPF Economie Algemene Directie Statistiek en Economische Informatie December 2007 La Lettre des CCATM 2 Le Fond des Communes en quelques mots Le Fonds des Communes est un cr dit inscrit chaque ann e au budget r gional R parti entre les 253 com munes francophones de Wallonie sur la base d un d cret il constitue un l ment de base de la solidarit entre celles ci Ce Fonds des Communes a t cr en 1860 comme une compensation la suppression des taxes lev es sur diff rents produits boissons co mestibles combustibles fourrages et mat riaux de construction l en tr es des villes les octrois Le Fonds a t transf r aux r gions en plusieurs tapes entre 1976 et 1989 les moyens financiers que l tat lui r servait sont d sormais distribu s annuellement aux entit s r gionales au travers d une part de la dotation IPP que chaque r gion per oit Le mode de r partition du Fonds a t r vis en 2008 avec pour objectif de suivre des r gles plus objectives quantifiables et transparentes ga rantissant l quit entre communes Le nouveau Fonds des Communes s tablit aujourd hui plus de 900 millions d euros annuels Pour en savoir plus sur les enjeux de
15. de pompage ou au d doublement des stations d puration de part et d autre des lignes de cr te Par ailleurs urbanisation tant peu planifi e en Belgique les investissements sont g n ralement r alis s au coup par coup sans vision globale ou de long terme Le plan de secteur ayant surdi mensionn certaines zones d habitat l valuation des besoins en mati re technique s av re tronqu e Des ca nalisations surdimensionn es plus ch res peuplent ainsi bien souvent nos sous sols par manque d une politique publique d am nagement foncier Si nouvelles constructions riment avec nouvelles voiries l on pourrait consi d rer comme conome le d ve loppement en ruban rentabilisant les quipements d j r alis s le long des routes Il n en est rien comme l explique les chercheurs de la CPDT En effet bien souvent les seuls qui pements d j existants sont poten tiellement la voirie un ventuel c ble lectrique et parfois une canalisation d eau alimentaire L clairage public le gaz les dispositifs de protection in cendie et le traitement des eaux us es doivent encore tre install s D autre part si certains r seaux sont pr exis tants il est tr s souvent n cessaire de les renforcer afin qu ils puissent sup porter les charges li es aux nouvelles habitations eau r seau lectrique gaz Parfois m me lors de la multipli cation de petits lotissements le l
16. moyen des additionnels l imp t des per sonnes physiques est de 7 7 en Wallonie Cette moyenne cache ce pendant une variation selon le lieu de r sidence Comme le montre le graphique ci dessous toujours ex trait de l tude 2013 de Belfius le taux est plus faible en province du Luxembourg et plus lev en Hai naut l heure actuelle l autorit de tutelle recommande aux communes de ne pas d passer la limite de 8 8 pour l imp t des personnes physiques L article 464 1er du Code des im p ts offre aux communes la facult de lever des centimes additionnels au pr compte immobilier La limite fix e par l autorit de tutelle est de 2 600 00 centimes additionnels sur le pr compte immobilier Le nombre de centimes additionnels au pr compte immobilier s tablit en moyenne 2 516 00 EUR en 2013 Tout comme pour l imp t des per sonnes physiques cette moyenne cache de grands carts entre com munes On retrouve le Hainaut l extr me sup rieur et l autre ex tr me est ce une surprise le Brabant wallon Que ce soit pour l imp t des per sonnes physiques ou les centimes additionnels en Wallonie les dispari t s de taux sont importantes selon les provinces C est galement vrai pour la base taxable o les diff rences entre revenus taxables moyens des contribuables ou revenus moyens du cadastre sont tr s fortes selon les communes Il n est donc pas difficile de d duire que
17. propose une version humoristique de cette r partition couramment d nomm e assiette fiscale La fiscalit locale repose essentiellement sur les taxes suivantes taxe pour enl vement et traitement des d chets taxe pour distribution d imprim s publicitaire taxe sur la force motrice Les communes font preuve d une grande imagination pour cr er des taxes parfois peu rentables C est pour cette raison qu un principe de paix fiscale a t tabli en Wallonie Le ministre des pouvoirs locaux a r cemment rappel ce principe devant le Parlement wallon La paix fiscale a pour objectif de veiller ce que la politique fiscale des pouvoirs locaux s int gre dans le cadre global de l ensemble des fiscalit s qui p sent sur les entreprises et les citoyens wallons et ce tout en respectant le principe de l autonomie fiscale Une circulaire annuelle du m me ministre fixe les taux et montants maximum ainsi que la nomenclature des taxes autoris es dans le cadre de pactes de paix fiscale Avec une moyenne de 80 la part de l assiette fiscale provenant des additionnels sur certains imp ts l emporte loin devant les taxes locales Les addi tionnels l imp t des personnes phy siques sont pr vus par l article 465 du code des imp ts Par d rogation l article 464 les agglom rations et les communes peuvent tablir une taxe additionnelle l imp t des per sonnes physiques Le taux
18. t des personnes phy siques dont les communes b n ficient de centimes additionnels est directement pro portionnelle au nombre de contribuables actifs 3 Halleux J M Lambotte J M Br ck L D surbanisation et services collectifs les surco ts financiers des infrastructures de via bilisation in De Keersmaecker M L et al Les co ts de la d surbanisation CPDT 2002 4 Halleux J M Lambotte J M Br ck L Op cit p 66 5 Genguant A l conomie des lotisse ments dans l agglom ration de Rennes Ou tils fonciers modes d emplois ADEF ADEF Paris 1990 pp 93 109 cit dans Halleux J M Lambotte J M Br ck L Op cit p 67 6 Halleux J M Lambotte J M Br ck L Op cit p 68 7 Guengant A Op cit pp 108 109 cit dans Halleux J M Lambotte J M Br ck L Op cit p 68 8 De plus en Wallonie les charges d urba nisme d pendent directement des n gocia tions avec les communes contrairement la r gion bruxelloise par exemple o ces charges sont objectiv es selon des crit res pr cis 9 Crit res relatifs l imp t des personnes physiques au pr compte immobilier aux for mules usit es dans le Fonds des communes sont quelques leviers tudier en ce sens La Lettre des CCATM 13 NFO Formations en am nagement 2 du territoire Les mardis tabous du territoire SRE Cinq rendez vous en novembre e
19. BELGIQUE BELGIE PP 5000 NAMUR 1 P 904 156 Le financement des communes En cette p riode estivale o les jeux de casse t te agr mentent les farnientes plus ou moins prolong s nous avons mis au c ur de ce num ro de La Lettre des CCATM un sujet au regard duquel les plus complexes des mots crois s logigrammes et autres sudokus font figures de jeux d enfants Enjeu essentiel s il en est le financement des communes constitue en effet un probl me sur lequel les diles les plus ing nieux et les plus obstin s se cassent les neu rones et les projets Car de ce financement d pend la capacit d agjir efficacement l chelon de pouvoir le plus proche du quotidien des citoyens Nous ne pr tendons videmment pas apporter ici des solutions mi racles mais simplement clairer quelques dossiers d am nagement du territoire et de mobilit au c ur de cet enjeu Bonne lecture La Lettre des CCATM Nouvelles de j urbanisme de l am nagement du territoire et de la mobilit est une publication d Inter Environnement Wallonie f d ration des associations environnementales actives en Wallonie Les r dacteurs Abonnez vous La Lettre Prix 10 l abonnement annuel frais d envoi pour 6 num ros verser au compte d IEW 523 0802024 06 avec la r f rence Lettre CCATM Coordination Pierre TITEUX R daction H l ne ANCION Benjamin ASSOUAD Juliette WALCKIERS Jean Denis GHYSENS C
20. E n 286 2010 2011 1 du 16 f vrier 2011 http parle ment wallonie be content default php p 04 03 02 amp type 28 amp id_doc 32443 3 R BEN ACHOUR Le budget communal en Wallonie Etat de la question IEV 2011 p 13 4 IWEPS Revenu total net par d claration par commune mars 2014 http www iweps be revenu total net par declaration par commune 5 SPF Economie Statistique des ventes de maisons ordinaires villas et appartements Avril 2014 http goo gl agkULK En savoir plus A COENEN Introduction aux finances des communes et des autres pouvoirs publics locaux wallons La Charte Bruges 2008 Portail des pouvoirs locaux Int r t communal De quoi s occupe la Com mune septembre 2010 http pouvoirslocaux wallonie be jahia Jahia site dgpl accueil pid 939 J DE LAME Les communes ont tout int r t accueillir des entreprises dans Dynamisme p riodique de l Union Wallonne des Entreprises Juin 2011 C LE P Politiques communales Les moyens de leurs ambitions Cahier publi le 20 d cembre 2013 sur base de la Journ e d tude d actualit politique du M 0 C du 5 octobre 2012 http www ciep be _archivage documents CahierCiep14 pdf Service Public de Wallonie Les cahiers nouveaux Politique fonci re n 85 juin 2013 Voyez en priorit les articles de Pierre Fontaine politique fonci re communale p 70 74 d Alexandre
21. Poe ee le poids de l talement urbain sur les finances publiques Bucolique sans aucun doute Champ tre c est certain Equip tr s bient t Ce joli terrain que vous avez rep r lors de votre derni re balade arbore d sormais un ten tant panneau A vendre Pourtant isol de tout loign du centre de votre poten tielle commune d adoption il en co tera cher sans doute vos futurs diles et la collectivit pour viabiliser l objet de vos envies es liens entre talement urbain et finances communales sont com plexes D une part les communes qui ont peu de marges de man uvre pour augmenter leurs recettes semblent la recherche de toujours plus d habi tants Mais d autre part en termes de d penses l talement de lhabi tat provoque une augmentation des charges financi res des communes Imp trants r seaux de transport services publics quipements divers doivent bien arriver jusqu aux nou veaux lotissements et viennent grever les finances publiques locales Dans une tude de 2002 dont la lec ture est toujours difiante aujourd hui la CPDT a calcul les co ts de la d surbanisation Par d surbanisation il faut entendre la fois la d concentra tion et la dispersion des populations sur le territoire La Conf rence perma nente de d veloppement territorial a ainsi valu les surco ts qu entra ine le mode d urbanisation en dehors des
22. VA Un quota kilom tres est d fini pour chaque commune en fonction de ses caract ristiques nombre d habitants densit potentiels de courses etc Le premier appel projets lanc en janvier 2014 vers les communes des provinces de Namur et Luxembourg a re u 40 manifestations d int r t et a abouti au lancement du service flexi tec pour une p riode test de deux ans dans cinq communes Viroinval Havelange Durbuy Rendeux et Tel lin Un deuxi me appel projet a t lanc en mai et devrait conduire la concr tisation de nouveaux services tests entre novembre 2014 et janvier 2015 Le TEC Namur Luxembourg soutenu par la Wallonie dispose d un budget global de 150 000 pour ce projet pilote Les initiatives associatives soutenues par le pouvoir communal D autres services de mobilit se d ploient l chelle communale ou supra communale Ce sont souvent des transports la demande qui s apparentent des taxis sociaux mais s adressent un public plus large ex tous les habitants du ter ritoire couvert avec dans la plupart des cas une priorit aux personnes plus fragiles personnes g es faibles revenus ou handicap es Des initiatives s adressent sp cifi quement aux demandeurs d emploi en proposant des formations ou la mise disposition location de mo bylettes ou v los Certaines de ces initiatives b n ficient d un soutien communal entre autres sources de financement
23. a remise de ses permis d urbanisme ad hoc des compensa tions en production de logements en am nagement d espaces publics en verdissement du territoire Si tous ces quartiers menac s par le mono fonc tionnalisme administratif et l abandon de l espace public dans les ann es 1980 90 ne se font pas sp cialement remarquer aujourd hui par leur convi vialit on peut au moins reconna tre que les charges d urbanisme y ont limit les plus graves dommages Le quartier europ en ou le quartier Man hattan pourraient tre aujourd hui sans les charges d urbanisme beau coup plus mortif res qu ils ne le sont Bruxelles le syst me des charges d urbanisme est donc largement ba lis Depuis l ultime modification de leur base l gale en d cembre 2013 les communes bruxelloises et la R gion peuvent imposer des charges d urbanisme lors de la d livrance d un permis autorisant la construc tion l extension ou le changement de destination avec travaux de tout ou partie d un b timent destin e au logement avec une superficie de plancher de plus de 1 000 m e aux bureaux et autres activit s de production de biens immat riels de plus de 500 m de superficie de plan cher e aux assembl es parlementaires et leurs services missions diplomatiques La Lettre des CCATM 15 Terrain de r flexion postes consulaires ou assimil s de plus de 500 m de superficie de plan cher e aux parkings paya
24. acer le poids du financement des communes vers une approche plus raisonnable en termes environnemen taux et sociaux Les habitants suppl mentaires si possible avec deux sa laires cela rapporte certes mais cela co te aussi Des entreprises install es dans la commune et dont le si ge est ailleurs cela rapporte finalement tr s peu De nombreux groupements associations et comit s notam ment le Mouvement Ouvrier Chr tien MOC avec sa journ e d tude de 2012 Quels moyens pour les com munes en appellent une r va luation des besoins et des charges des communes et proposent cette fin de travailler de fa on bottom up du fond vers le haut de la base vers le sommet Une belle perspective pour le ou la futur e ministre des pouvoirs locaux M Jean Denis Ghysens et H l ne Ancion 1 Art 162 2 de la Constitution et Art L1122 30 du Code de la d mocratie locale et de la d cen tralisation Concr tement on peut d finir l int r t communal comme tant toute activit et tout objet que les autorit s communales estiment devoir s attribuer pour autant que la Constitution ou la loi n en ait pas octroy la comp tence un autre pouvoir Portail des pouvoirs locaux Int r t communal De quoi s occupe la Commune septembre 2010 http pouvoirslocaux wallonie be jahia Jahia site dgpl accueil pid 939 2 Question crite de Dimitri Fourny Paul Furlan sur la notion de paix fiscale Q
25. dget Il s agit principale ment du CPAS de la zone de po lice des intercommunales charg es de la collecte et du traitement des d chets des services d incendie La commune peut galement d ci der de venir en aide des acteurs priv s comme des associations lo cales ou non Enfin le dernier poste de d penses consacr au rembour sement des emprunts contract s par la commune et aux charges finan ci res qui y sont li es repr sente 12 4 des d penses ordinaires Les recettes Les communes doivent s assu rer des rentr es suffisantes afin de pr server l quilibre budg taire Les ressources des communes se r partissent en ressources propres transferts et fiscalit Concernant ces trois aspects un travail d excel lente qualit est men par l Union des Villes et Communes de Wallonie qui publie r guli rement sur ce sujet Seul l aspect fiscal sera abord ici Les recettes fiscales sont la premi re source de revenus des communes Le pouvoir des communes de lever des imp ts trouve sa source dans la Constitution belge En 2013 les communes wallonnes ont inscrit pour 2 269 millions d euros de recettes fis cales soit 640 00 EUR par habitant Si les communes ont la possibilit de cr er leurs propres taxes et rede vances la majorit des recettes pro viennent de la fiscalit additionnelle et seulement 21 des recettes fiscales proviennent de la fiscalit locale La Lettre en Image vous
26. e n a pas n ces sairement beaucoup apprendre de la France en particulier en mati re d urbanisme et d am nagement du ter ritoire en France l talement urbain atteint des sommets la ville est extr mement s gr gu e les entr es de ville s illustrent par leur insignifiance elle pourquoi ne pas penser un peu plus profond ment la supracommunalit en mati re d urbanisme et d am na gement du territoire et cr er les ins titutions idoines La R gion bruxel loise a d j emboit le pas L ADT Agence de d veloppement territorial s inscrit ainsi dans la perspective des agences d urbanisme mais dans un p rim tre qui ne correspond peut tre pas celui de son agglom ra tion les 19 communes de la R gion Bruxelloise ne constituent en effet qu une partie la plus urbaine de laire m tropolitaine bruxelloise quand le tour de la Wallonie M Benjamin Assouad gagnerait sur ce point pr cis imiter exemple haxagonal L agence d urba nisme la fran aise ou une transposi tion locale pourrait se r v ler tre un instrument efficace dans la recherche de davantage de coh rence dans les agglom rations wallonnes Les cas des aires urbaines de Li ge Verviers La Louvi re Charleroi et Mons sont particuli rement illustratifs Les politiques urbanistiques de communes voisines vont parfois dans des direc tions parfaitement oppos es jusqu aboutir des
27. es m mes fins les participations et pla cements de fonds plus d un an ainsi que les remboursements anticip s de la dette Le service ordinaire reprend les re cettes et d penses courantes de la comptabilit publique notamment les d penses en personnel Le rem boursements de la charge de la dette communale y est galement inclus Le service extraordinaire regroupe les operations dont les investissements ayant un impact sur le patrimoine de la commune C est l que l on retrouve par exemple la construc tion d un hall sportif Contrairement aux niveaux de pouvoir r gional et f d ral les communes doivent respecter la r gle d or budg taire On n emprunte que pour investir Le RGCC autorise les transferts du service ordinaire vers le service extraordinaire pour couvrir des d penses inscrites l extraordinaire le mouvement inverse est par contre interdit Une seule exception cette r gle les emprunts d assainisse ment accord s aux communes par le Centre R gional d Aide aux Com munes CRAC en contrepartie de la r daction et du suivi scrupuleux d un plan de gestion La Lettre des CCATM 5 Histoire de budget une question de proportions et de localisation Extrait de l tude annuelle 2013 sur les finances locales de Belfius le ta bleau suivant met en vidence l vo lution r cente des montants dans les cercles bleus et des proportions les chiffres roses
28. iers La r gle d or de l co nomie publique locale est donc financer les co ts de d veloppement des services collectifs par la rente fonci re et immobili re pour la part en capital via le prix d acquisition des lots et pour la part r currente via un imp t foncier annuel sur la valeur v nale des propri t En Su de via des r serves fonci res long terme des villes ou aux Pays Bas avec un quasi monopole de fait des villes sur la production de terrain b tir la puissance publique et donc la collectivit capte directe ment la plus value d urbanisation En Belgique a contrario on laisse le pro pri taire foncier b n ficier de la plus value tout en appliquant des correc tions fiscales La question est donc de savoir si ces corrections fiscales sont suffisantes pour contrecarrer les charges qui p sent sur les pouvoirs publics locaux Chez nous le syst me de corrections s organise autour de deux m canismes principaux D une part les charges d urbanisme permettent de faire participer les lotisseurs l quipement des nou velles parcelles Pour autant elles n influent que sur les charges d in vestissement et non sur les charges d exploitation d entretien ou de r novation bien souvent support es par les distributeurs donc de facto par la collectivit via une hausse des tarifs D autre part le pr compte immobilier qui agit comme un imp t foncier annue
29. ions d intention dans la D claration de poli tique r gionale DPR de 2009 ou dans les Sch mas de d veloppement de l espace r gional SDER de 1999 et de 2014 le droit wallon demeure muet sur cette question La supracommunalit s op re aujourd hui en Wallonie dans le vide juridique selon des logiques de regroupement parfaitement al atoires selon des modalit s plus que diverses sur des comp tences tr s vari es avec un financement des plus incertains et sans aucun contr le d mocratique Le volontarisme et l ing niosit de cer taines personnalit s sont les uniques moteurs en la mati re alors que l am nagement du territoire l urbanisme et la mobilit sont des th matiques qui m riteraient pour partie d tre pen s es une chelle supracommunale Cet eneju a t nettement mieux abor d en France un niveau supracom sF F Se Ta S FA Le M ped Agglomeratie Ei EJ E Banteue EC K Ea Forensenwoonzone Auteurs E Van Hecke amp 5 Luyten IEG KULeuver munal y a t d velopp communaut urbaine communaut d agglom ration communaut de pays intercommuna lit depuis plusieurs d cennies et des agences d urbanisme ont t cr es afin de jouer les bras arm s de cette coop ration Les activit s des agences d urba nisme fran aises s articulent autour de six grands objectifs observer planifier projeter animer pr parer anticiper M me si la Walloni
30. l est cens constituer une forme de r cup ration r cur rente de la rente d urbanisation Mais l aussi outil a ses limites Les travaux de la CPDT montrent ainsi que le mode de calcul actuel du pr compte immobilier s av re peu quitable en favorisant valeur v nale identique les milieux p ri ph riques au d triment des terrains situ s dans les centres De plus les co ts r currents des services col lectifs sont rarement aliment s par la fiscalit fonci re Ceux ci sont donc nouveau factur s aux usa gers tous les usagers de fa on collectivis e Le syst me actuel agit d s lors selon les auteurs comme Q R flexion de terrain aim Co t unitaire Co ts variables Total co ts variables maisons des deux c t s de la voirie Electricit 2 c t s 35 m Eclairage public 1c t 62 m Eau 2 c t s 100 m Incendie 1 c t 10 m Gaz 2 c t s 37 E m Voirie 6 m de large commune aux 2 c t s avec gout complet 495 m sans gout 320 m Co ts fixes y compris raccordements Electricit Eau 1 Gaz Total co ts variables et co ts fixes Part 7m 20 M 30 m 1 1245 700 1050 Y 217 620 930 1 700 2000 3000 V 35 100 150 1 1259 740 1110 y 1733 4950 7425 y 1120 3 200 4800 3190 el 13660 185
31. les recettes g n r es par ces imp ts additionnels seront Significativement plus lev es dans une commune o le revenu moyen est lev et o des villas cossues occupent de vastes parcelles plut t que dans une commune d ancienne industrie o le revenu moyen est celui d un ouvrier et o les petites maisons unifamiliales mitoyennes dominent dans le paysage L analyse de l IWEPS des revenus fiscaux pour l ann e 20114 montre ce titre que la commune de Farciennes a le revenu moyen le plus faible de Wallonie 2 0717 00 EUR tandis qu Attert af fiche le plus lev 4 6659 00 EUR Du La Lettre des CCATM 7 Villa sur 10 ares Superficie utile 225m cadastr Commune 450m Deux villas sur 20 ares Superficie utile Commerce sur 20 ares Superficie utile 450m Atelier polyva lent sur 20 ares Superficie utile 450m 1 454 euros 2 908 euros 6 559 euros 2 502 euros 1 760 euros 3 520 euros 6 386 euros 2 314 euros simple au double Pour r tablir da vantge de justice fiscale entre com munes ce biais est pris en compte et partiellement corrig par une p r quation dans la r partition du Fonds des communes L analyse est galement vraie pour le pr compte immobilier imp t bas sur le revenu cadastral RC Le revenu cadastral est le revenu net normal moyen que le bien immobi lier rapporterait son propri taire en un an compte tenu du march de la location au moment de r f re
32. nce savoir au 1er janvier 1975 Malgr la non actualisation du revenu cadastral depuis quarante ans le prix de vente actuel des biens immobiliers permet d valuer l importance de la taxe acquitter et donc les recettes qu elle g n re pour la commune En 2013 en Brabant wallon le prix de vente moyen pour une maison d habitation ordinaire est de 243 691 00 EUR tan dis que le m me bien en Hainaut vaut 124 497 00 EUR c est dire peine plus de la moiti En outre le revenu cadastral augmente de fa on signi ficative selon l affectation du bien immobilier tabli sur la parcelle Cal cul hauteur de 60 de la valeur locative dans le cas d une r sidence il saute la valeur v nale multipli e par 5 3 dans le cas d un immeuble vocation industrielle ou une grande surface commerciale Voil qui ex plique pourquoi nos communes sont tent es d inciter des entreprises no tamment des commerces de grande ampleur venir s installer sur leur territoire Le tableau suivant illustre cette r alit en comparant dans deux communes en Hainaut et en pro vince de Li ge les revenus cadas traux de biens de natures diff rentes Perspectives soci tales L enjeu imm diat pour les com munes wallonnes est de sortir de la dette de rendre enfin des comptes La Lettre des CCATM 8 l quilibre Quitte en perdre toute no tion de bon am nagement des lieux Un enjeu long terme serait donc de d pl
33. nts vocation commerciale couverts ou l air libre de plus de 24 emplacements e aux commerces de plus de 2 000 m de superficie de plancher e aux h tels de plus de 20 chambres Ces charges d urbanisme bruxelloises peuvent tre demand es sous trois formes distinctes qui peuvent tre combin es e une obligation de r alisation de transformation ou de r novation d es paces d quipements et b timents publics de voiries et d espaces verts e une obligation de r alisation de transformation ou de r novation de logements encadr s ou convention n s e une obligation de versement d une somme d argent destin e la r a lisation d actes et travaux par l auto rit d livrante Ces charges doivent toujours tre r alis es dans le voisi nage du projet immobilier Ce qu il est admissible pour l autorit de de mander au droit des charges d ur banisme d pend de l activit concer n e par le projet De 50 euros m pour un projet d habitation 125 euros m pour un projet de bureau l ensemble des cas de figure est balay Un m canisme justifi Si le monde de la construction aime s mouvoir du m canisme des charges d urbanisme qu il qualifie loisir de m canisme de spoliation une connaissance m me superficielle de l am nagement du territoire permet de comprendre qu il n en est rien Le m canisme est au contraire totalement justifi en effet d velopper su
34. ollecti vit Derri re toutes ces questions se cache celle de la pertinence des charges d urbanisme Eclaircissements Loin de n tre que le hobby d obscurs universitaires l am nagement du ter ritoire est avant tout une pratique et une r flexion sur la mani re dont on vit tous les uns c t des autres les uns parfois loin des autres les uns parfois mieux que les autres Il implique des d cisions dont les enjeux pas toujours apparents n en restent pas moins consid rables et chaque grand d bat sur l am nagement du territoire g n re des discussions enflamm es L adop tion de la r forme du Code de l am nagement du territoire wallon devenu Code du D veloppement Territorial CoDT finalement act e par le Parle ment Wallon le mercredi 23 avril 2014 nous en a encore fourni la preuve Le CoDT constitue certainement la plus importante r forme de la l gis lation de l am nagement du territoire depuis que la mati re est g r e par la R gion Entre autres changements d importance elle consacre dans le droit le principe premier de recentrage de l urbanisation en instituant les p rim tres U demain il sera plus ais de d velop per un projet immobilier quel qu il soit dans un de ces espaces centraux L ob jectif d y localiser 80 des nouveaux d veloppements r sidentiels est m me act par le nouveau SDER actuellement en finalisation Tout d veloppeur voit donc son horizon cons
35. ong des routes il faudra cr er certains quipements ponctuels co teux comme des r servoirs ou des ch teaux d eau Investissements sans retour Au del de l analyse des surco ts de l talement urbain l tude de la CPDT pointe aussi les acteurs qui au final sont en charge de ces co ts Qui paie la facture de cette d surbanisation Selon A Guengant la r gle d or de l conomie publique locale est de collectiviser la rente d urbanisation La production de l urbanisation entraine des co ts lorsque de nou veaux espaces sont occup s par les fonctions urbaines il faut les irriguer par de multiples services collectifs Parall lement lorsqu une nouvelle urbanisation est mise en place elle cr e de la plus value Une partie de la plus value est projet e dans les march s fonciers et immobiliers il s agit de la rente fonci re d urbani sation Concr tement dans le cadre des d veloppements r sidentiels caract re p riurbain cette rente est d termin e par la somme que les m nages d boursent pour acqu rir une parcelle de terrain afin d y construire une nouvelle habitation C est cette somme qui explique pourquoi la valeur d change d une terre b tir est g n ralement sans commune mesure avec la valeur d usage d une terre agricole L urbanisation d ter minant simultan ment des co ts et des profits il est coh rent de capter les seconds pour assurer les pre m
36. ose un budget communal Dans la Constitution belge comme dans le Code de la d mocratie locale et de la d centralisation les missions des communes concernent tout ce qui est d int r t communal Un large spectre d action qui n cessite des moyens imposants De la distribution des d penses et des rentr es la fluctuation du revenu cadastral voici une petite introduction cette mati re touffue Vous pourrez la prolonger notamment via les lectures propos es par le En savoir plus Les r gles budg taires SE l article 1 du R glement g n ral de la comptabilit com munale appel ci apr s RGCC le budget communal est compos de deux services le service ordinaire se d finit comme l ensemble des recettes et des d penses qui se produisent au moins une fois au cours de chaque exer cice financier et qui assurent la commune des revenus et un fonc tionnement r guliers en ce com pris le remboursement p riodique de la dette Il s agit par exemple de la s curit publique l enseigne ment l action sociale le ramassage des d chets l entretien des routes ou l accueil de la petite enfance le service extraordinaire reprend l ensemble des recettes et des d penses qui affectent directement et durablement l importance la va leur ou la conservation du patrimoine communal l exclusion de son entre tien courant il comprend galement les subsides et pr ts consentis c
37. pla nification rigoureuse et coh rente chaque tape de la r flexion sur les bonnes pratiques jusqu lachat avec l int gration de crit res environnemen taux ainsi que sociaux et conomiques dans le cahier des charges pr cise L a Champon charg e de mission Achats Verts chez coconso Pour accompagner cette d marche Achats Verts une campagne d coconso et le P le wallon de Gestion Diff renci e ont dit un guide intitul Mode d emploi de lachat public cologique Gestion des espaces verts z ro pesticide R dig suite au s minaire organis en 2013 sur le sujet il int gre les pr occupations d une vingtaine de communes intercommunales et services publics Cet outil pratique est destin aux acheteurs et ges tionnaires d sireux d ajouter une dimension durable leurs achats de mat riel de jardinage et aux march s de services de gestion Il aborde les principaux impacts environnementaux et sanitaires li s l usage de pesticides le Pro gramme Wallon de R duction des Pesticides PWRP des solutions techniques alternatives au d sher bage chimique et les labels environ nementaux Il propose galement des exemples de bonnes pratiques et des formulations de crit res in s rer dans le cahier des charges Le guide peut tre t l charg sur www adalia be er min Des moyens la hauteur des int r ts Comment et de quoi se comp
38. r une parcelle priv e donn e un projet parti culier c est se reposer fortement sur la collectivit pour que ce projet puisse fonctionner tout en en retirant un important profit Il faudra en effet tirer jusqu cette parcelle le r seau d gout d adduction d eau d lectricit et de gaz pr voir des raccords routiers et un niveau minimal de transports publics mais aussi assumer le co t de l utilisa tion des r seaux existants et nouveaux par les occupants et usagers du projet Il faudra galement assurer aux occu pants de ce projet un niveau de s cu La Lettre des CCATM 16 rit publique un acc s minimal une offre de soin la collecte des ordures une pr vention incendie une offre ducative et culturelle de proximit un acc s des espaces publics et verts Les charges d urbanisme ne constituent in fine qu une faible quote part aux d penses consid rables g n r es par l urbanisation du ter ritoire et dont les autorit s publiques ont la charge Pourquoi pas en Wallonie Le CoDT wallon formalise un m ca nisme de charges d urbanisme dont on peut penser qu il sera d une importance capitale dans la mise en uvre des p ri m tres U Il pourrait en effet permettre d am liorer l attractivit r sidentielle des centres villes et villageois wallons en les assortissant d am nit s diverses qu on y trouve aujourd hui trop peu ou qui sont encore trop peu mises en valeur
39. s Grandes villes et villes r gionales la cat gorie grandes villes dont les communes contiennent une ville comptant entre 50 000 et 100 000 habitants Celles ci disposent d un montant de 1 282 millions d euros de recettes soit 1 954 00 EUR par habitant Les d penses Les communes Wwallonnes ont faire face des d penses ordinaires qui s l vent au total 4 875 mil lions d euros soit 1 370 00 EUR en moyenne par habitant un montant que la plupart de nos concitoyens sont loin de s imaginer Les com munes r pertori es par Belfius dans la cat gorie Communes r siden tielles affichent un niveau moyen relativement faible de d penses de 1 046 00 EUR par habitant tandis que les communes de la cat gorie grandes villes voient leur niveau moyen s lever 1 960 00 EUR par habitant Les d penses en frais de personnel et de fonctionnement sont le poste le plus important dans le budget de la commune 58 5 des d penses soit 775 00 EUR par habitant sont allou s au paiement des salaires et des pensions des employ s communaux et des man dataires ainsi qu aux frais g n raux n cessaires au fonctionnement des services communaux 29 des d penses soit 386 00 EUR par habi tant constituent les d penses de transfert Sous cette cat gorie sont rassembl s les subsides que la commune octroie des acteurs pu blics locaux dans le but de soutenir leur fonctionnement ou d quilibrer leur bu
40. s les superstructures galement co teuses n tant pas elles d velopp es pour quelques habitants du fait notamment de leur inscription physique dans le sol mais aussi des co ts d exploitation d entretien de r paration et de rem placement qui y sont li s la d sur banisation entra ne trois types de surco ts e un surco t li la faible densit celle ci impliquant par rapport des zones fortement densifi es d allon ger les r seaux pour desservir un m me nombre de logements La charge moyenne par m nage aug mente donc de fa on directe e un surco t li la dispersion par l adaptation des r seaux la confi guration g om trique de la dispersion p riurbaine e un surco t li la trop faible pla nification des quipements Sur ce dernier point les auteurs notent en effet quel point les qui pements p chent par manque de planification La faiblesse de la planification tient tout d abord la non prise en compte des contraintes physiques dans la d limitation des zones potentiellement urbanisables Pour la collecte des eaux us es l analyse par quartier atteste en ef fet que l impact de la topographie sur la configuration des r seaux n a pas t int gr lorsque les zones d habitat ont t dessin es flors de l laboration des plans de secteur La Lettre des CCATM 12 ndlr Concr tement cette situation oblige l installation de stations
41. s finances locales lire l interview par l UVCW de l conomiste Jean Fran ois Husson http www uvcew be no_index articles pdf 4161 pdf M Benjamin Assouad Br ves S Les services de mobilit financ s par les communes a mobilit est un cas d cole en mati re de r partition des com p tences entre les diff rents niveaux de pouvoir la politique ferroviaire est aux mains du F d ral les transports publics r gionaux sont sous la tu telle de l Elysette les Provinces sont l initiative de divers projets plan provincial de mobilit du Brabant Wallon plateforme luxembourgeoise de co voiturage Les communes elles tentent de compl ter l offre de transports publics existante pour r pondre aux besoins de leurs ci toyens Cet clatement est il un bien ou un mal La question ne sera ici qu effleur e et m riterait amplement d tre interrog e par ailleurs Les initiatives communales Parmi les services de mobilit pris en charge par les communes le plus couramment rencontr est le taxi so cial II est habituellement financ et g r travers le CPAS et s adresse en g n ral un public particulier identifi comme pr caris Une autre initiative assez courante en Wallonie est le v hicule de type minibus que les communes mettent disposition d organismes communaux ou situ s sur le territoire communal comme les coles la cr che la maison des jeunes ou la maison des a n
42. t d cembre pour questionner les tabous en mati re de mobilit et d am nagement du territoire Le temps d un midi une conf rence suivie d un change de points de vue avec des sp cialistes du th me abord permettront d ouvrir les id es d imaginer d autres possibles de r fl chir lave nir du territoire wallon Les d codages de l am nagement L am nagement du territoire est un domaine tr s complexe L esprit des lois nous chappe par fois Pour mieux conna tre cette r glementation que nul n est cens ignorer IEW vous propose des matin es d tude Les orateurs sont des sp cialistes ext rieurs la F d ration Expos technique et s quence de questions r ponses se succ dent pour mettre la port e de tous la mati re du jour Ces formations de trois heures cherchent r pondre la demande des citoyens avides de discernement et de m thodologie 4 novembre Int r t indiff rence ou rejet quelle participation de la population l effort de densification 25 novembre Un territoire am nag pour la voiture quelles r o rientations pour diminuer la d pendance automobile 2 d cembre L eau dans la ville quelles opportunit s pour le d veloppement urbanistique 10 septembre changement de date Permis socio conomique faire commerce en ville et ailleurs 9 d cembre Eco quartiers avec la ville ou contre la ville 16 d cembre 26 novembre
43. tiens et le carburant Les recettes de trafic reviennent au TEC mais certains proxibus sont gratuits le prix du ticket tant pris en charge par la commune C est le cas Seraing Waterloo Grez Doiceau Mont Saint Guibert et Manhay Plus r cemment le projet pilote de transport la demande flexitec a t lanc par le TEC Namur Luxembourg Ses objectifs sont les suivants pro poser la population un service com pl mentaire l offre r guli re particu li rement adapt aux zones rurales soutenir des initiatives locales s ins crivant dans cette logique de compl mentarit et tester pour ensuite l va luer un nouveau mode de collaboration avec les communes et le mod le de transport la demande La flexibilit caract rise le partenariat propos La commune ou un partenaire de celle ci CPAS association ou autre op rateur de transport agr STIG acquiert le v hicule ou utilise un v hicule dont elle dispose d j Elle recrute le chauf feur qui peut tre un employ com munal l employ d un partenaire voire un chauffeur b n vole La commune se charge aussi d organiser elle m me ou avec un partenaire la centrale t l phonique qui est charg e d orienter les demandes vers les services de mobilit existants lignes r guli res proxybus flexitec et de r aliser les r servations pour le service flexitec Le TEC intervient financi rement par un forfait au kilom tre 0 53 HT
44. tructif se d ga ger Il pourra continuer faire des projets en zone urbanisable hors p rim tre U comme aujourd hui et il pourra r aliser des projets en p rim tre U plus ais ment qu aujourd hui Une volution l gislative win win selon beaucoup d observateurs environnementaux puisqu elle permet trait de diminuer la pression de lurbani sation sur le territoire en la concentrant sur des espaces circonscrits d finis Le territoire wallon devrait n anmoins continuer voir sa physionomie forte ment voluer dans les ann es venir La densit b tie des centres villes et vil lageois futurs p rim tres U devrait aug menter mettant les am nagements col lectifs de ces quartiers sous pression On peut supposer que les r seaux de transports les imp trants les services publics les espaces verts les espaces publics les quipements communau taires auront besoin d y tre consolid s et compl t s Ce qui repr sentera un co t certain auquel il faudra bien sub venir Quand on parle charges d urba nisme c est justement de la r partition la plus juste de cette charge dont il est question Un m canisme bruxellois historique S il est encore peu d velopp et encore moins uniformis en Wal lonie le m canisme des charges d urbanisme est pr sent depuis long temps Bruxelles Confront e une hypertrophie de la fonction bureau la R gion de Bruxelles Capitale a sou vent assorti l
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