Fçois TRIPET - SwissRespect
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1. rendant son action bien My SQL u S QLite SYR ASE hasardeuse sauf dans un cas lorsque le banquier jette son client i moiti nu la rue oubliant que ce dernier est le seul avoir de gr ou par voie de justice acc s toutes les pi ces du dossier y compris celles qui d montreraient implacablement la complicit all gu e de son banquier er mes tree re Eee orne le du ele NOE Se A ne GR Pa nn Ca stormcorp Geneva Switzerland Mais la strat gie de l intimidation marche les gens se r gularisent Ils y sont pouss s par les banques J ai menac certains banquiers d une plainte p nale mais ils ont lair de penser qu une condam nation prendra du temps On est dans une gestion calcul e de la l chet Quand on en arrive ce niveau l c est l identit cultu relle d une nation qui se l zarde Si la Suisse ne peut r affirmer www stormcorp ch2. tranger Elle part avec sa valeur ajout e elle laisse au pays la valeur n gative de ceux qui n ont plus d autres passions que s espionner les La vraie troisieme ou encore si l horlogerie suisse a bien les qualit s qu on uns les autres m guerre mondiale est lui pr te La Suisse a mis un si cle b tir une confiance Propos recueillis par Mohammad Farrokh faite de rigueur et de discr tion Il aura fallu moins de num rique Et chacun cinq ann es de vitup rations am ricaines et d couvre dans ce fran aises pour que T do es o m mes et r ussissent le tour de force d inspi La otre ns vie an arii domaine que les rer la d fiance c est dire de perdre la guerre ANA IN ET EER CREER Americans viennent psychologique moderne sans avoir encore livr a Pet i s I z 4 de prendre dix ans une seule bataille T d avance sur tout le Mais la Suisse n a pas eu le choix FATCA lui a t A impos par les Am ricains et la France la met aussi monde Gr ce leur Re Br d maltr se technologique FATCA est une sinistre farce fiscale qui ne fait Fa peur qu ceux qui n ont pas envie de se battre PR contre le non sens Si la Suisse avait recrut les d d b meilleurs et les plus agressifs cabinets d avocats am ricains il y a sm art ata 4 j ving y our usiness dix ans joints quelques lobbystes de talent Washington la face de la Suisse en eut t chang e les dossiers
3. FI Avril 2014 Entretien PAGE 6 INDICES 1 FRAN OIS RIPET La Suisse commence vraiment inspirer la m fiance force de d loyaut mm Nr me U l I M I M E e refus par la Suisse de r viser la convention sur les successions avec la France ne va pas cr er un probl me a de double imposition Cette all gation des Fran ais ne re l ve que d une strat gie de bluff affirme Fran ois Tripet H z Certains parlementaires f d raux ont commenc s aper tnt cevoir qu ils avaient t bern s et qu ils liyraient leur pays aux puissances trang res ajoute l avocat fiscaliste parisien bien connu Gen ve o il s journe souvent Il d nonce galement les abus de pou voir de certains juges fran ais qui convoquent en toute ill galit certains banquiers suisses et fustige la pusillanimit de ces derniers qui prennent leurs clients en otages La Suisse a mis un si cle b tir une confiance faite de rigueur et de discr tion Il aura fallu moins de cinq ann es de vitup rations am ricaines et fran aises pour que les Suisses doutent d eux m mes et r ussissent le tour de force d inspirer la d fiance c est dire de perdre la guerre psychologique moderne sans avoir encore livr une seule bataille lance t il Fran ois Tripet regrette enfin la tendance des Occiden taux s auto punir les uns les autres en passant une fraction croissante de leur temps produire des r gles en tous gen
4. cis Lefebvre principal cabinet de France avec 800 collaborateurs 1983 II cr e le cabinet Tripet sp cialiste du droit et de la fiscalit internationale 2006 Pr sident de l International Academy of Estate and Trust Law USA Parall lement il est depuis 1979 engag dans l enseignement professeur et conf rencier de fiscalit internationale notamment Paris II et Lyon III l American Tax Institute et l Institut du Commerce International l exemple de la NSA est vidente La vraie troisi me guerre mondiale est num rique et dans ce domaine chacun d couvre que les Am ricains vien nent de prendre dix ans d avance sur tout le monde gr ce leur ma trise technologique Les Fran ais ne veulent pas tre en reste et tentent d imposer une sorte de FATCA europ enne Leur volont est tendue par une tradition mill naire depuis que Philippe Le Bel d s 1297 a fait du Grand Conseil Comptable le c ur m me de la France et de sa construction centralisatrice ses d tracteurs le nommait le roi de fer ou le faux monnayeur ce qui devrait inspirer les Suisses plus de prudence quand ils n gocient avec ou contre les finances de la France Fatca est elle donc sur le point de s imposer au monde entier Oui et non L enjeu du 21 si cle sera celui de la ma trise informatique des populations et des savoirs La Chine l a bien compris en refusant d en trer dans une logique de type FATCA qui t t ou tard la m
5. de l Internal Revenue Service taient peu pr s vides Pourtant les Fran ais adoptent la m me approche envers la Suisse et M li l tj Device A p p XML cela marche Lorsqu un magistrat fran ais prend des libert s avec la proc dure et le respect des droits de la d fense je n ai pas d exemple flagrant i N qu il ait pu prosp rer Ce qui me navre c est que les verdicts se pr on tex tua i avig ali on parent souvent dans les locaux des m dias en sorte que point n est besoin d un proc s en bonne et due forme puisque les m dias ont Req A lime on nec tion d j rendus leur verdict Tout de m me les banques suisses craignent d tre accus es de com l blanchiment de fraude fiscale Cette crainte n est elle pas justitiee Eas D qi tr mobs dat gr DATABASE OBJECTS BECOME CONTEXT On attend avec int r t les premi res d cisions de jurisprudence probablement vers 2016 2017 En attendant le blanchiment et desianed for plus encore la complicit de blanchiment devient la tarte la 9 cr me de tous les fantasmes On voque non sans malice des ar ORACLE ka Mi ft m es d employ s de banque susceptibles d tre arr t s aux fronti DATABASE ICTOSO res incapables de rejoindre l t prochain leur maison de Bretagne ou de la Cote d Azur On se garde bien d entrer dans le d tail d une complicit o le Las a juge peine r colter des l ments probants
6. ettrait sous la d pendance de fait de la technologie occidentale Il est vrai qu en d tenant l essentiel de la dette am ricaine les Chinois sont les seuls pouvoir r sister cette treinte mortelle pour leur ind pendance Les Chinois qui peinent PAGE 7 INDICES L AGEFT Avril 2014 Entretien concurrencer l efficacit occidentale observent avec un ravissement soutenu la tendance des Occidentaux s auto punir les uns les autres en passant une fraction croissante de leur temps vomir des r gles en tous genres recru ter des mouchards pour les mettre en uvre et ainsi cr er les conditions videntes d une fabrication exponentielle de valeur n gative all geant d autant les termes de concurrence En effet cr er des t gles passer son temps se surveiller ne vivre que de suspicions cr e une formidable valeur n gative d o toute valeur ajout e est absente Savez vous qu environ 8 de la population active helv tique est d vou e la compliance directe ou indirecte Les banquiers suisses devraient se souvenir de ce chiffre effarant l heure o les premiers craquements conomiques se feront entendre leurs oreilles bien bouch es Et la Suisse dans tout cela Quel avenir A force de trahison et de d loyaut bancaires la Suisse commence ins pirer la d fiance On le voit d j sur les r seaux sociaux o circulent des commentaires encore inconcevables il y a dix ans D aucuns
7. favorable la Suisse puis qu elle exon re de l imp t fran ais sur les successions w les biens immobiliers situ s en France mais d tenus par le biais d une soci t civile immobili re SCI PRANGOS TREET AVOCAT EISCALISIE Il est vrai que cette exon ration qui date de 1953 1969 Laur at de l Acad mie Fran aise pour un rapport r dig en Iran patronn irrite s rieusement dans le contexte international par la Chahbanou Farah Diba actuel o la non imposition ou si vous pr f rez la 1971 Il est dipl m de Science Politique Paris d o il est sorti major de sa promotion double exon ration est de plus en plus mal tol r e Parall lement il suit des tudes de droit Paris Il qui aboutiront en 1973 Si la convention de 1953 dispara t la France r col un doctorat tera quelques dizaines de millions d euros de plus ce qui repr sente un enjeu financier proprement d risoire Le vrai d bat est ailleurs la nouvelle convention a surtout tent d introduire deux clauses scandaleuses celle de l article 10 qui frappe d in sinc rit tout fran ais qui viendrait mourir en Suisse et m me tout Suisse install depuis trop longtemps en France qui viendrait mourir dans sa m re patrie L article 10 part de l id e pernicieuse que tout contribuable qui quit te la France le fait forcement pour des raisons fiscalement malhonn tes Ce qui revient clairement dire que la Suisse est un territoire de pestif
8. r s qui doit tre trait comme tel L autre clause est encore plus pernicieuse l article 14 envisage les deman des group es d entraide fiscale pour tous imp ts et non pas seulement les droits de succession Ceci revient dire que la Suisse est en soi un trou noir intol rable qui fragilise la volont irr pressible de la France de tout connaitre de ses voisins pour mieux les mettre en coupe r gl e Le d bat va tr s au del d un enjeu fiscal c est un v ritable d fi culturel qui est en jeu Il s agit en quelque sorte d imposer la Suisse la nouvelle culture fran aise faite de transparence hyst rique ordonn e par un Corps Central qui tel Big Brother aspire contr ler absolument tout de la vie intime de chacun sous le pr texte bien fallacieux de l exigence de justice fiscale depuis que les fran ais sont cras s d imp t tout injustice aurait force ment du dispara tre depuis longtemps Grace au travail admirable de notre confr re Philippe Kenel certains par lementaires f d raux ont commenc s apercevoir qu ils avaient t bern s par les Fran ais et qu ils livraient leur pays aux puissances trang res La France ambitionne de faire la m me chose que les Am ricains Oui l inspiration tir e de la loi am ricaine notamment FATCA et de a 1978 Avocat la Cour d appel de Paris Il s est sp cialis en droit et fiscalit internatio nale dans le cadre du Bureau d tudes Fran
9. res recruter des mouchards pour les mettre en uvre et cr er ainsi les conditions videntes d une fabrication exponentielle de valeur n gative all geant d autantles termes de concurrence Le 18 mars le Parlement f d ral a refus la convention sur les successions r vis es avec la France La Suisse peut elle vivre sans cette convention Les Fran ais pr tendent que les Suisses ne se remettraient pas d une absence de convention car ce vide juridique laisserait place des doubles impositions Cette pr tention ne rel ve que d une strat gie de bluff Mais tout de m me la Convention a l avantage de pr voir la d duction des imp ts d j pr lev s par la Suisse du moins dans les cantons qui conservent un imp t sur les successions notamment Vaud Il ne peut y avoir de double imposition puisque le droit interne fran ais dispose d une mesure automatique de cr dit d imp t unilat ral raison de tous imp ts de succession pay s l tranger et imputables sur les imp ts fran ais l article 784 A du Code General des Imp ts Par cons quent l existence ou l absence d un trait est sans influence sur le risque imagi ET ru Cr er des r gles naire de double imposition passer son temps se surveiller ne vivre que de suspicions g n re une formidable valeur n gative d o toute valeur ajout e est absente Il reste que la Convention de 1953 pour l instant toujours en vigueur est tr s
10. se demandent si la trahison ou la d loyaut ne serait pas dans l ADN m me des Suisses et si par exemple les m dicaments de l industrie pharmaceutique helv ti que ont bien les vertus affich es sur leur mode d emploi La Entretien avec Fran ois Tripet sa tradition de discr tion en mati re de protection de la vie priv e elle n existera plus en tant que Suisse mais d autres pays la remplaceront dans ce r le Thomas Jefferson a dit qu il n y a pas de l chet collective qui ne se paie un jour Quels sont les chiffres des r gularisations Environ 16 000 d clarations d intention probablement 20 000 au grand total soit un petit quart des comptes non d clar s L crasante majorit des dossiers concerne des petits contribuables ou des braves gens qui ont eu peur successivement des Nazis des Communistes ou des exc s d un syst me fiscal que les politiciens fran ais sont les premiers reconna tre comme devenu fou Quant aux comptes non d clar s ils se sont gar s dans la nature je suis attrist de constater que l hyper r pression programm e par quelques ca ciques fran ais va avoir des cons quences long terme absolument catas trophiques c est par milliers que des Fran ais quittent l hexagone et vont rejoindre hors de France leur argent vapor on aurait tort de croire qu il s agit de vieux Arpagon C est une g n ration courageuse et dynamique qui s installe l
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