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LE TRAVAIL DE GROUPE
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1. Date TRAVAIL DE GROUPE Titre Communication Contenus Nom des ETE rapporteurs Implication Organisation de Argumentation ne 7 sait expliquer sait r pondre Note finale la pr sentation t Voix Attitude lis aux autres ce aux questions 1 1 qu il pr sente des autres 5 1 1 11 Gl G2 G3 G4 G5 G6 G7 GS Grille 2 Date TRAVAIL DE GROUPE Titre Communication Contenus Nom des E nu 1 Implication Organisation Argumentation Accessibilit Co rapporteurs Mio e Note de la sait expliquer sait r pondre valuation finale Voix Attitude pr sentation aux autres ce aux questions 13 13 des r sultats qu il pr sente des autres 120 3 3 3 15 G1 G2 G3 G4 G5 G6 G7 G8 XVI LE TRAVAIL DE GROUPE RESUME Pour tenter de diff rencier la p dagogie et rendre les l ves acteurs de leurs apprentissages il est int ressant de travailler en petits groupements de pairs Cette m thode permet d aborder des notions centrales et parfois complexes des programmes Cependant elle n cessite un minimum de savoir vivre ensemble dans la classe il peut donc tre parfois difficile de la mettre en place Si elle est r p t e elle augmentera l autonomie de l l ve et sa socialisation MOTS CLES Situation p dagogique Travail de groupe Relation ma tre l ve Socialisation Autonomie
2. CNDP 2002 287 p 26 SOMMAIRE DES ANNEXES 1 Fiche d observation du travail de groupe II 2 6 Affiches du travail de groupe en math matiques au CE2 III 7 Bilan de l exercice de math matiques au CE2 VIII 8 12 Affiches du travail de groupe en biologie au CE2 IX 13 Trace crite sur les sept groupes d aliments CE2 XIV 14 Tableau de mise en commun et trace crite sur les Lumi res en histoire au en Pr rona v oO One XV 15 Grilles 1 et 2 d valuation des rapporteurs de chaque groupe XVI FICHE D OBSERVATION DU TRAVAIL DE GROUPE Le groupe se met il tout de suite au travail Les changes entre les participants Le ton calme agressif violent gentil S coutent ils Se coupent ils la parole La prise de parole Tout le monde a t il pu s exprimer Y a t il eu une parole dominante Le groupe a t il t bloqu L laboration des r ponses R sultent elles de la r flexion de tous Ont elles t impos es par un seul La gestion du temps Le groupe a t il eu des soucis pour g rer le temps II 5 Si JO WU 2 Ay TU 604 0 55 Fr o Pa ei wech ds E ET AGA 1 5 5 ke y dk ena er WA 5 ech gp ne rax ne TK we E gd NO III a Tan
3. tre commode mettre en place et de ne pas contrarier les affinit s Mais il est aussi int ressant d organiser les groupes de mani re al atoire Ainsi si l on constitue six groupes de quatre l ves on peut distribuer des tiquettes comportant un num ro de 1 6 il faut donc 4 tiquettes de chaque nombre et demander ensuite aux l ves de se r unir en fonction de leur num ro On s parera alors les voisins qui ont parfois tendance travailler syst matiquement ensemble sans s ouvrir suffisamment aux autres On favorisera par l des d couvertes r ciproques qui peuvent tre b n fiques Le travail de groupe sera galement un outil privil gi pour mener un travail diff renci rem diations propositions pour tenir compte des profils d apprentissage diff rents etc Les l ves seront r partis dans les groupes en fonction de leurs besoins ou de leurs aptitudes Ainsi en CE2 j ai utilis cette m thode lors d une s ance de r visions sur les multiples d un nombre donn car apr s avoir corrig les exercices qu ils avaient pu faire dans leur fichier je me suis aper ue que certains n avaient pas acquis certaines notions J ai donc organis des groupes de 9 13 l ves en fonction de cela le premier traitait des multiples d un nombre donn puis le second des multiples de 2 5 et 10 et le dernier revoyait les multiples de 25 Pendant que je m occupais d un groupe le reste de la classe travaillait sur une fi
4. J ai pu remarquer parfois que quand le bin me tait constitu d l ves de niveau diff rent celui qui tait en difficult s avait tendance laisser faire l autre puis recopier ce qu il avait pu noter J ai alors fait travailler l l ve en difficult s de mani re individuelle sur une table seule en le guidant dans la recherche de certaines r ponses Puis quand les deux voisins avaient fini leur travail je les remettais c te 16 c te pour qu ils puissent comparer ce qu ils avaient fait Lors des s ances suivantes de travail en bin me soit je mettais les voisins ensemble et proc dait de la mani re pr c dente en cas de probl mes soit je mettais les l ves par groupe de niveau Apr s 15 20 minutes de recherche on a fait une mise en commun o les l ves discutaient r fl chissaient et argumentaient leurs r ponses Je les notais au tableau au fur et mesure et chacun corrigeait en vert directement sur son questionnaire en cas d oublis ou d erreurs Enfin une trace crite a t labor e collectivement l oral puis j ai donn une feuille r sum chacun que l on a lu et o l on a soulign les mots importants Si un plus grand groupe est n cessaire trois ou quatre l ves il peut tre simple de former les groupes par proximit g ographique comme je l ai fait lors de mon stage en CE2 pour cause de probl me mat riel tables difficiles d placer Cette m thode pr sente le double avantage d
5. a pr cis que l on allait travailler sans terre et avec des rameaux et non des plantes enti res Les l ves devaient donc essayer d tablir un ou des sch ma s de l exp rience r aliser et de noter la liste du mat riel n cessaire On a ensuite travaill par groupe 5 groupes de 3 et 1 de 4 pour se mettre en accord sur une exp rience et la traduire 15 sous forme de sch ma s sur une affiche A3 1 par groupe en indiquant la liste du mat riel n cessaire Lors de cette phase il a fallu encore intervenir comme pendant la s ance d histoire pr sent e pr c demment pour rappeler les r gles de base du fonctionnement du travail de groupe N anmoins nous avons pu remarquer que certains l ves se sont mis plus rapidement au travail que la fois pr c dente et que les timides commengaient peu peu oser prendre la parole au sein de leur groupe Apr s environ 20 minutes on a proc d une mise en commun pendant 10 15 minutes en mettant les affiches au tableau Un par un un rapporteur de chaque groupe est venu pr senter son affiche dans un temps limit environ deux minutes Les autres pouvaient faire des remarques apr s chaque pr sentation Les l ves ont ainsi essayer de voir les exp riences qui se rapprochaient celles qui n taient pas possibles et donc de modifier leur affiche pour que leur exp rience soit la plus adapt e Enfin chaque groupe a mis en place son exp rience en commandant l
6. affiche avec des tiquettes notons que le groupe des mati res grasses a t difficile trouver Une trace crite individuelle identique a ensuite t distribu e chacun cf annexe 13 Si le travail exploratoire est important comme lors de la s ance de math matiques en CE2 sur la recherche des diverses repr sentations du nombre 100 dans un atelier de r solution de probl mes cf II 2 ou lors de recherches documentaires en histoire g ographie il peut tre b n fique de se r partir la t che Chacun prend ainsi un petit morceau en charge avant de revenir une mise en forme collective Ce fonctionnement est par ailleurs tr s convaincant de l int r t du partage du travail par l conomie qu il repr sente Il r pond bien galement la pr occupation des enseignants de voir tous les l ves actifs Cette mise en activit peut par des manipulations d coupages collages etc tenter g n ralement les l ves les plus passifs eux m mes b Acquisition d un savoir faire Le grand groupe n est pas forc ment la meilleure formule le travail deux par voisinage peut tre tr s utile Il est particuli rement important dans ce cas de bien d finir la nature du savoir qui devra tre acquis et le type de contr le qui en sera fait Dans ce genre d apprentissage l int r t du travail collectif est tr s variable suivant les l ves Pour certains les explications d un camarade apportent une aide importan
7. anxi t du fait des remises en cause qu il suscite des tensions des rejets qu il peut rendre manifestes L enseignant devra donc savoir rep rer ces situations extr mes via des garde fous pr cis avoir en t te pour les viter 2 Des limites Il faut reconnaitre que le travail de groupe n est possible que lorsqu une citoyennet minimale existe dans la classe En ZEP par exemple cela peut tre difficile Beaucoup d l ves sont en situation d chec Ils le vivent souvent mal n acceptent pas d en parler et d veloppent des attitudes critiques par rapport aux autres Si cette situation s ajoute des difficult s familiales les l ves ont alors besoin des adultes pour qu ils leur fournissent reconnaissance et encouragements Cependant beaucoup de classes hors ZEP peuvent aussi connaitre des difficult s de travail en groupe car certains l ves y sont galement en situation d chec Dans ces cas l le travail en groupe est un des moyens qui aide r soudre les difficult s vivre ensemble En effet au fur et mesure les l ves vont apprendre entre autres s couter sans se couper la parole donner son avis en respectant l opinion des autres Mais d autres moyens comme les temps collectifs o les l ves s expriment sont possibles pour faire face ces difficult s pour vivre ensemble On peut notamment parler de la demi heure de d bat hebdomadaire au cycle 3 dans laquelle la classe organise et r
8. ce que les autres ont dit Je suis d accord parce que Je ne suis pas d accord parce que Choisir qui va crire sur l affiche Choisir qui va parler pour le groupe lors de la mise en commun Ceci est tr s simple et semble un peu formel mais cela a le m rite d ouvrir le dialogue sur le travail de groupe et de donner des rep res communs tout le monde La parole de l l ve dans l laboration de ces r gles a sa place compte tenu du principe d galit argumentative et pour que chacun se sente concern J ai ensuite vit dans ce premier temps de leur demander de se mettre en groupe comme ils le voulaient mais j ai utilis leur disposition dans l espace classe en les faisant se regrouper par trois au hasard de proximit cf sch ma page suivante L gende X El ves retourn s sur leur chaise O El ves restant face au tableau El ves plac s sur une grande table au fond de la classe Et pendant que les groupes travaillaient pendant 15 20 minutes temps annonc au d part aux l ves avec pr alablement un petit temps de recherche individuelle au brouillon pendant cinq minutes je les ai observ s en veillant ce que chacun respecte la consigne donn e et les r gles de fonctionnement tablies auparavant Il aurait aussi t int ressant d utiliser pendant le travail des diff rents groupes une grille de mes propres objectifs de cette premi re s ance cf annexe 1 Une mise en comm
9. diff rencier la p dagogie Mais pourquoi donc diff rencier A tout bien consid r l histoire de l ducation nous propose deux grandes options p dagogiques que l on nommera avec Philippe Meirieu a p dagogie de la Question et la p dagogie de la R ponse Toutes deux se r f rent un type de th orie des apprentissages a La p dagogie de la R ponse Aujourd hui encore le mod le th orique le plus pr gnant le plus utilis dans le syst me ducatif et dans l enseignement secondaire en particulier est celui qui donne naissance la p dagogie de la R ponse Dans sa version caricaturale cette p dagogie peut se d finir comme celle o le maitre r pond par avance des questions que les l ves ne se posent pas C est donc l cole o les r ponses sont fournies l l ve sous la forme de le ons avant que n ait surgi dans son esprit ne serait ce que la n cessit m me de la question De plus l cole de la p dagogie de la R ponse est celle o celui qui sait le professeur pose des questions celui qui ne sait pas l l ve L l ve devine donc souvent plus qu il ne comprend ce qu il lui faut r pondre Alors que dans une situation de communication authentique c est celui qui ne sait pas qui pose des questions celui qui sait et cherche comprendre apprendre A l cole on fait donc l inverse les savoirs et l enseignant se confondent De plus l enseignant ne peut rien observer ou presque sur l
10. enseignant le mat riel dont il avait besoin tubes essai rameaux eau marqueur pour rep rer le niveau d eau initial p te fixe pour viter l vaporation et tiquette On a observ et tent d interpr ter collectivement les r sultats deux jours plus tard Ce travail de groupe a donc permis de mettre en place diff rentes exp riences de d duire celle qui tait la plus adapt e et de conclure que de l eau a t absorb e par le rameau Une classe qui commence savoir travailler en groupe peut d montrer par cons quent tout ce que des l ves sont capables de trouver par eux m mes quand l enseignant leur balise la route au lieu de leur donner des r sultats finis On voit l une qualit de l apprentissage incomparable M me les quipes qui n ont pas trouv ont si bien appr hend la nature de la recherche qu ils b n ficient des explications des autres avec une efficacit sans commune mesure avec ce qu ils retirent d un apprentissage pr sent par le maitre De plus on constate que cet apprentissage qui a fait l objet d un temps de recherche relativement long est d s l abord bien marqu en m moire Cependant l acquisition des r gles de fonctionnement se fait de mani re tr s progressive D autre part certains l ves en difficult s sont parfois d pass s et ont du mal suivre les autres Il faudra donc avec eux revenir sur certains points qui ont pu poser probl me et aussi parfois leur expliqu
11. es au propre sur leur fichier cf annexe 7 Ils ont galement tir des conclusions sur le travail de groupe La premi re a port sur le fait que c est mieux de r fl chir plusieurs que tout seul que les changes ont permis de se poser 10 des questions auxquelles on n aurait pas pens que l on a moins peur de se tromper qu il est int ressant de savoir ce que pensent les autres m me s il est parfois difficile d accepter des id es diff rentes des siennes Des remarques n gatives ont galement t formul es En effet pour certains le bruit les a d rang s D autre part des l ves ont tendance conserver des habitudes individualistes ou diriger les autres Il faudra donc par la suite imposer une certaine discipline et respecter les r gles labor es collectivement Le travail de groupe peut ainsi tre contraignant difficile et certains l ves ne s y retrouvent pas du tout Il faut aussi faire attention au fait que les l ves cherchent souvent faire plaisir l enseignant r pondre ses attentes Par cons quent ils devront prendre conscience m me si cela est parfois difficile qu ils travaillent pour eux et pas pour les autres qu ils doivent devenir acteurs de leurs apprentissages Enfin ce que ne disent pas toujours les l ves c est qu ils ont connu l une occasion de s exprimer avec leurs mots pour soutenir leurs id es loin de la censure implicite professorale Ce qu ils d c
12. essayer d exercer une p dagogie diff renci e pour ces l ves en leur proposant directement des exercices d application pendant que les autres d couvriront ces notions par des activit s diverses Lors de mon stage d observation en CM2 avec deux autres stagiaires les l ves ont tudi en histoire la soci t fran aise des ordres au 18 si cle Apr s un travail sur une caricature repr sentant les trois ordres de la soci t cette poque suivi de recherches documentaires portant sur les cahiers de dol ance puis sur les Etats G n raux et le serment du Jeu de Paume les l ves ont tudi les diff rents philosophes du 18 si cle les Lumi res Pour cela on a plac les l ves par groupes de trois ou quatre mais tous ne travaillaient pas sur le m me philosophe pour viter une tude trop fastidieuse En effet certains groupes ont fait des recherches documentaires sur Diderot d autres sur Rousseau Voltaire ou Montesquieu Pendant cette phase d environ 20 minutes les l ves ont not chacun sur une feuille les r ponses aux diff rentes questions donn es par leur quipe Il a fallu parfois aider certains groupes en difficult s rechercher les r ponses dans les diff rents documents D autre part nous avons pu remarquer que certains groupes mettaient du temps se mettre au travail car ils pensaient plus discuter entre eux Par cons quent 115 n ont pas r ussi r pondre la total
13. observer et de verbaliser leurs divers modes de fonctionnement Il est imp ratif d offrir au groupe des moments de verbalisation et d changes Les temps dits de regroupement sont des rituels pr sents dans toutes les classes de maternelle ils sont utilis s pour des activit s de langage de chants etc Ce sont aussi des moments institutionnels de paroles En effet en regroupant l ensemble des membres de la classe ils offrent la possibilit de parler de tout ce qui les concerne C est l qu il est possible d expliciter les diff rentes relations entre les enfants dans les divers groupes de discuter des difficult s de certains et des ventuels moyens de rem diation des limites peuvent tre donn es des r gles labor es etc 2 La premi re fois Comment d buter dans cette p dagogie du travail de groupe Quand faut il la mettre en place Doit on d abord faire un travail sur les repr sentations Doit on faire aux l ves un cours magistral pr alable sur cette m thode de travail Faut il avant leur donner des fiches guides et beaucoup de conseils pour qu ils sachent travailler en groupe Voici les questions que l on peut se poser quand on a face nous des l ves qui n ont pas ou peu l habitude de travailler de cette mani re C est ce qui m est arriv lors de mon stage en CE2 Pierre de Bresse C tait une classe de 27 l ves avec notamment deux ou trois l ves en difficult s dont une l ve d ori
14. pour enseigner une formation professionnelle est n cessaire La p dagogie de la R ponse a fonctionn longtemps et fonctionne encore Mais pour qu elle ait son efficacit trois conditions doivent simultan ment tre remplies Il faut d abord que l l ve partage avec son ma tre le m me code linguistique et qu ils aient en commun des valeurs culturelles qui facilitent la communication Il faut ensuite qu il soit capable en entrant en classe d anticipation cognitive autrement dit qu il poss de d j les m thodes et proc dures d acc s au savoir et qu il se fasse de ce dernier une bonne repr sentation Enfin 1 faut qu il sache pourquoi il est en classe qu il connaisse donc le sens des apprentissages Alors la p dagogie traditionnelle est utile Cependant il est difficile pour un l ve de poss der ces trois capacit s surtout l cole primaire car c est l justement qu on apprend les acqu rir A Voppos on peut trouver les th ories de la connaissance g n r es par le behaviorisme qui admettent la didactisation du savoir Pour ces p dagogies le savoir est d composable en sous ensembles dont l empilement constitue la connaissance Pour faire passer l l ve d un niveau l autre il suffit de cr er un certain nombre d tapes interm diaires L l ve ne peut pas faire d erreurs s il en fait c est que la marche tait trop haute Il suffit alors de la calibrer Mais si l l
15. s identifient ais ment au principe de diff renciation Le mod le constructiviste peut donc se repr senter en un syst me quatre p les comme ci dessous Ici tout part de l l ve qui pour aller vers les savoirs peut passer par des chemins diff renci s le cours collectif le travail autonome l aide individualis e et le travail de groupe Enseignant Aide individualis e C Aide individualis e ours Travail autonome Collectif d Travail de groupe Travail de groupe Ze 2 Les r alit s et les inconv nients du cours magistral Dans le mod le de la classe en collectif frontal gt l auditorium scriptorium comme dit Fernand Oury les l ves sont juxtapos s sans possibilit de communiquer entre eux afin d tre les plus disponibles possible l enseignement qu ils re oivent En ce sens la classe n est collective qu en apparence Avant d tre affaire d apprentissage elle est affaire de pouvoir En effet l enseignant dans ce type d enseignement est un homme de paroles qui tire sa l gitimit de sa capacit subjuguer un auditoire En fait le cours magistral supporte et structure le rapport de l enseignant au savoir qu il enseigne La parole fonctionne ici comme une mani re d investir ses propres connaissances en les exposant de les maitriser en les communiquant de se les approprier et de les conserver vivantes par l exigence m me de leur transmission ordonn e De plus d ap
16. ve sait faire des t ches parcellaires il ne saura pas forc ment r aliser la totalit de la t che complexe Par ailleurs si cette p dagogie conduit d finir plus rigoureusement les objectifs qu on se fixe et rendre plus intelligibles les consignes donn es aux l ves il lui est difficile de prendre en compte les repr sentations de faire d couvrir aux l ves ce qu ils savent ou croient savoir De m me dans la progression des apprentissages la d marche suivie est celle de l enseignant et non celle de l l ve b La p dagogie de la Question Le courant constructiviste a donn naissance des pratiques p dagogiques que l on peut caract riser par la formule de Dewey selon laquelle toute le on doit tre une r ponse des questions que les l ves se posent r ellement Ainsi les travaux de Piaget sur la formation des concepts les travaux pist mologiques de Bachelard des didacticiens actuels des sciences etc ont donn naissance des moments diff rents de l histoire de l ducation des m thodes qui rel vent du principe de Dewey Ici on veut faire en sorte que le savoir de l l ve se construise par son activit cognitive par l interactivit par la mise en projet et la prise en compte de ses repr sentations mentales Centr es sur les apprentissages individuels de chaque l ve et non plus exclusivement sur les contenus et leur transmission impositive et frontale ces pratiques p dagogiques
17. ves soit s il est trop long ou si les enfants ont d j beaucoup crit au cours de la s ance il sera donn sous forme de polycopi 5 L valuation du travail de groupe L valuation ne vaut que si les objectifs ont t fix s et les crit res retenus et communiqu s aux l ves Le dispositif d valuation est donc mis en place en m me temps que la s quence d apprentissage qu il accompagne Ce dispositif doit permettre de r pondre aux questions suivantes Qui value Quoi valuer Quand valuer Comment avec quels moyens valuer En vue de quoi valuer Pour qui valuer L objectif du travail de groupe est un apprentissage de chacun On n valuera donc pas les productions de groupe mais les progr s r alis s par chaque l ve Pendant le travail de groupe l enseignant a l occasion de pratiquer ce qu on appelle l valuation formative c est dire de faire des observations et des r gulations sur les proc dures d laboration du savoir au c ur m me des apprentissages des l ves En effet il lui est donn de pouvoir voir et couter les l ves au moment o ils apprennent o ils interagissent Il peut donc les aider dans leurs r les et dans leurs t ches Il verra ainsi comment les enfants g rent le temps la consigne la parole et la dynamique du groupe mais aussi la construction du m dia affiche etc Il verra les changes les apports le partage des t ches et l labora
18. IUFM DE BOURGOGNE CONCOURS DE RECRUTEMENT professeur des coles LE TRAVAIL DE GROUPE GOUJET Vanessa Directeur de m moire Mme GASPARINI Rachel ANNEE 2005 N de dossier du stagiaire 0362023D SOMMAIRE INTRODUCTION 2 I Pourquoi la technique du travail de groupe 3 1 Deux grandes options p dagogiques possibles 3 a La p dagogie de la R ponse 3 b La p dagogie de la Question 4 2 Les r alit s et les inconv nients du cours magistral 5 3 Une volont de contrer la passivit des l ves 5 4 Vers une d finition du groupe 5 II Le travail de groupe a s apprend 7 1 De l individu au groupe en maternelle 7 a D abord l enfant sujet individuel 7 b C est tr s difficile de s entraider 7 c L quipe impossible 7 8 d Naissance des petits groupes 8 2 La premi re fois 9 III Le travail de groupe mode d emploi 13 1 Ce qui se pr te un travail de groupe 13 a D couverte d une notion nouvelle 13 b Acquisition d un savoir faire 14 c Utilisation de connaissances dans une situation nouvelle 14 2 Les diff rents types de groupes construire et leur constitution 16 3 Ler le de l enseignant pendant le travail de groupe 18 4 L exploitation du travail de groupe 19 5 L valuation du travail de groupe 20 IV L intergroupe 22 V La por
19. a fa on dont l l ve apprend ce qui lui est transmis et les seuls retours valid s pour l l ve sont ceux que le professeur attend Ainsi le mod le p dagogique traditionnel o l interactivit peut masquer sa magistralit peut se sch matiser de la mani re suivante Transmission Enseignant Feed back ou El ve savoirs cours dialogu Sur le plan pist mologique cette p dagogie traditionnelle et impositive renvoie non une th orie des apprentissages mais bien une th orie de la connaissance dont on trouve l origine dans l inn isme platonicien Dans cette th orie le vrai pr existe l intelligence c est dire que le savoir n a pas tre construit mais tre d voil tre d couvert par l intelligence D autre part l intelligence est transparente elle m me et d une totale universalit On peut se r f rer Descartes qui dans les premiers mots du Discours de la m thode annon ait que le bon sens est la chose du monde la mieux partag e Les op rations mentales par lesquelles il instrumente sont limpides lisibles imm diates Ainsi dans cette p dagogie de la R ponse enseigner les connaissances c est les d voiler par la parole Cette th orie interdit donc toute vraie th orisation didactique Pour elle le savoir comporte sa forme de transmission en lui m me comme par nature D s lors que l on sait on peut transmettre on peut enseigner Or
20. airement de r pondre aux demandes d explication et donc s appropriera encore mieux ce qu il aura acquis Enfin dans le deuxi me regroupement l intergroupe il pourra participer une confrontation ou une synth se qui lui permettra d acc der des savoirs nouveaux Cette m thode aurait pu tre utilis e lors de l tude des diff rents philosophes du 18 si cle les Lumi res au cours de mon stage en CM2 cf II 1 c mais nous n avons pas pu le faire par manque de temps 22 V La port e et les limites du travail de groupe 1 Des d rives possibles viter Le travail de groupe constitue un bon outil p dagogique Il est dommageable cependant de ne plus se positionner vis vis de la totalit du groupe classe La bonne gestion du groupe classe est le terreau d une bonne gestion du travail en groupes De plus perdre de vue les volutions individuelles du fait de l assimilation de ces progr s aux progr s du groupe est aussi un cueil Des phases de travail individuel restent indispensables Seules les valuations individuelles p riodiques permettront de d terminer la forme n cessairement volutive des groupes de niveaux ou de besoins Le travail en groupe doit donc rester une m thode p dagogique parmi d autres D autre part si le groupe est g n ralement une unit o l individu trouve chaleur et dynamique de d veloppement il peut devenir un refuge o l enfant se dilue ou bien un lieu d
21. cette phase pour viter l imitation de la parole professorale cours magistral fait par les l ves d autres l ves Pour cela il faut tre exigeant avec la qualit du produit m dia Ainsi les auditifs et les visuels y trouveront leur compte Notons cependant qu il n est pas toujours simple d tre s r de son diagnostic cet gard En effet ce genre de cat gorisation est actuellement nuanc par les psychologues cognitivistes Ces productions peuvent tre comment es bri vement par un rapporteur de chaque groupe Le choix du rapporteur peut tre fait soit par les l ves du groupe soit par l enseignant lors de la mise en commun Cette derni re possibilit est conseill e car le choix par les l ves eux m mes est souvent source de conflits et entraine la plupart du temps le v ritable travail d un seul l ve celui qui est d sign Le choix par l enseignant entraine donc au contraire un investissement r el de chacun lors du travail de groupe Elle peut aussi permettre un l ve faible ou habituellement en difficult d tre mis en valeur et d tre reconnu par tous comme pouvant r ussir gr ce au travail et la r flexion produits par lui m me et ses camarades La multiplicit des groupes qui doivent rendre compte de leur travail la classe enti re risque cependant de provoquer une certaine monotonie pour les autres l ves lors des restitutions Cela peut aussi consommer trop de temp
22. che de r visions sur les multiples d un nombre donn pour pr parer l valuation correspondante Cette organisation a ainsi permis d aider les l ves qui taient en difficult s Rappelons qu avant de lancer un travail de groupe il faut s assurer que les consignes soient comprises En effet il est souhaitable que l enseignant n ait pas besoin de toujours reprendre la parole face au groupe classe et de casser la dynamique qui se met en place C est pourquoi il sera pr f rable que les consignes soient soigneusement crites ventuellement comment es avant la mise en route du travail Notons que si le mat riel le permet on peut travailler par quatre sans trop de d m nagement en bougeant seulement les chaises Mais on peut aussi prendre le temps d expliquer aux l ves le d placement effectuer pr ciser qu deux on soul ve les tables sans bruit et que la man uvre inverse devra tre r alis e spontan ment la fin de la s ance Consigne donn e le d placement des tables peut tre effectu sans bruit et en quelques minutes Bien s r on gagnera en efficacit sur ce type de man uvre en ayant une pratique r guli re du travail de groupe les consignes n auront plus tre r p t es On peut aussi organiser sa classe si la salle et le mat riel le permettent constamment en groupes comme j ai pu le voir lors de mon stage en CM2 o les l ves taient plac s par tables de quatre comme ci dessous Les l ves changea
23. cyclop die L Encyclop die est un ouvrage pour rassembler toutes les connaissances de son temps pouvoirs Les lois devraient tre faites par une assembl e classe dirigeante Les nobles et les privil gi s pourraient donc contester la monarchie absolue hommes Il souhaite un r gime d mocratique c est a dire que toutes les lois soient les m mes pour tous Il fait l loge du travail Il souhaite que tous les enfants aient une instruction c est dire la monarchie absolue Il est pour la libert de l homme Il est pour la tol rance religieuse et politique Il est contre la Noblesse qui ne travaille pas Il soutient le mod le anglais car le parlement anglais contr le la monarchie Trace crite suite au travail en groupe sur les Lumi res CM2 donn e sur polycopi Pour les Lumi res le plus important c est de travailler sans rel che C est pourquoi ils critiquent les nobles et les moines qui ne travaillent pas Ces philosophes proposent des r formes politiques judiciaires etc On dit que leurs id es pr parent la R volution Ils souhaitent que s tablisse un jour en France la libert de pens e Ils r digent l Encyclop die pour rassembler tout le savoir de leur temps et pour diffuser des id es nouvelles XV
24. dans sa r flexion Il g re aussi les dysfonctionnements ventuels En ce qui concerne le bruit ce n est pas parce ce qu il y a du bruit que le travail n est pas efficace Il est vident que pour travailler en groupe les l ves doivent pouvoir se parler Cependant certains niveaux sonores peuvent tre g nants la fois pour la concentration des l ves mais aussi pour les classes voisines Ainsi il est bon de pr venir les coll gues Il faut donc envisager avec les enfants la question du bruit Soit c est l enseignant qui le r gule soit on peut d signer dans chaque groupe un responsable du niveau sonore Celui ci devra rappeler chacun de ne pas lever la voix il pourra ventuellement apprendre distribuer un tour de parole D autre part l enseignant a avantage ne pas parler fort et se d placer dans chaque groupe pour parler au niveau des l ves Apr s un travail de groupe on fait le point le bruit tait il trop fort Certains sont ils g n s De bilan en bilan la classe apprendra se g rer La dur e du travail de groupe doit rester assez limit e 15 20 minutes maximales pour des raisons de discipline En effet ce travail permet de lancer une dynamique mais au fur et mesure que les minutes passent on peut observer la plupart du temps une mont e du niveau sonore L enseignant peut donc certains moments indiquer aux l ves le temps de recherche restant pour que ceux ci puissent g rer c
25. dant le week end la s ance se faisant un lundi Les l ves ont essay de se souvenir de la liste des aliments qui avaient compos le menu d une journ e lors des trois principaux repas matin midi et soir J ai alors not trois menus de journ e au tableau Puis par groupes de 3 9 groupes au total ils ont tent de classer les aliments du tableau et ventuellement d autres de la mani re qui leur semblait la plus logique et d indiquer de facon lisible ce classement sur une affiche de format A3 Lors de cette phase j ai aid chaque groupe en leur posant des questions sur l origine des aliments Par exemple le fromage tait parfois consid r comme une famille mais apr s r flexion sur son origine les l ves l ont class dans le groupe des produits laitiers Le lait tait d autre part souvent inclus dans le groupe des boissons au lieu d tre plac dans celui des laitages Il a fallu aussi parfois que je rappelle qu il ne s agissait pas de refaire des menus mais bien de classer les aliments dans diff rentes familles J ai galement pu remarquer que certains l ves avaient tendance imposer leurs id es aux autres membres du groupe et les noter directement sur la feuille sans demander leur avis J ai donc d leur rappeler les r gles de fonctionnement et j ai donn le r le de secr taire un autre l ve du groupe pour que celui qui imposait ses id es soit oblig d en discuter avec les autres En
26. du rapporteur est donc individuelle Il aurait t int ressant de proc der de cette mani re au cours de mes stages car je n ai pas vraiment valu les travaux de groupe que j ai pu mettre en place par manque de temps L valuation n a t que sommative c est dire r alis e en fin de la s quence d apprentissage On peut galement si on le souhaite valuer le produit du groupe soit en notant soit en attribuant une appr ciation On veillera d une part ce que le m dia affiche etc soit lisible bien crit et bien pr sent et on valuera d autre part le contenu c est dire son exactitude et sa pertinence Cette valuation concerne tous les membres du groupe de facon galitaire N anmoins une r partition diff rentielle de la note peut tre envisag e mais plut t en fin de cycle 3 Celle ci ne pourrait tre d cid e que par les l ves eux m mes qui connaissent mieux l apport de chacun d eux la t che commune On peut par exemple leur donner un nombre de points Note sur 20 x nombre d l ves du groupe et leur demander d attribuer chacun la note sur 20 qu ils pensent m riter Cette proc dure risque cependant de faire exploser le groupe en exacerbant les conflits Il est donc plus conseill d utiliser une r partition galitaire De plus celle ci encourage les enfants avoir un esprit d quipe et entraine chacun essayer de fournir autant de travail que les autres membres du groupe Apr
27. e Le travail tait il adapt aux groupes auxquels il s adressait La t che n tait elle pas au dessus des comp tences des l ves Le nombre de groupes taitil justifi par rapport la production attendue Par cons quent travailler en groupes c est pour l enseignant faire l apprentissage d une certaine ins curit p dagogique Mais que l chec ne soit personne cause d abandon C est partir des difficult s reconnues et comprises que se d veloppent nos futures comp tences 12 III Le travail de groupe mode d emploi 1 Ce qui se pr te un travail de groupe De nombreux enseignants trouvent que le travail de groupe prend trop de temps et qu ils ne finiront jamais leur programme Ce qui est important c est que les l ves aient retenu et compris quelque chose du savoir vis Il s agit donc de rep rer dans le programme les passages incontournables ou notions nodales centrales ce dont l l ve ne doit pas seulement avoir entendu parler mais ce qu il doit avoir compris et s tre appropri Ce sont des d cisions que l on peut prendre en fonction de notre exp rience et de la repr sentation que nous nous faisons des contenus des diff rentes mati res Et y regarder de plus pr s on s apercoit que ces objectifs noyaux sont en nombre limit Pour ces points l il est probable qu un travail de groupe bien organis sera plus efficace car m me s il n cessite un temps plus long il garantit une ap
28. e qui porteront sur l assimilation par la classe du rapport Ces questions seront pos es par le rapporteur ou par un interrogateur autre fonction sp cifique apr s la restitution Ce contr le peut tre valu par le groupe interrogateur et r dacteur des questions Mais il est bien entendu que seul l enseignant a pouvoir de noter ou de donner une appr ciation ou de valider l application d un bar me On peut m me aller plus loin en fin de 19 cycle 3 en demandant aux l ves de prendre des notes pendant la restitution On annonce la classe qu un certain nombre de prises de notes cinq ou six seront relev es l issue du rapport oral et corrig es en fonction de crit res de la fiche m thodologique intitul e prise de notes que l on aura pu tablir lors de s ances pr c dentes Les enfants devront ainsi noter l essentiel du contenu en construisant un plan titr sous titr et chiffr et en essayant de faire appara tre des articulations logiques et de soigner la pr sentation Ce travail n cessite donc un apprentissage pr alable de la prise de notes qui servira lors de l entr e au coll ge S il y a production individuelle l enseignant pourra en tudier quelques unes Apr s les rapports on organise s il y a lieu la discussion avec toute la classe A la suite de cette mise en commun l enseignant pourra alors tablir une synth se avec les enfants Soit ce bilan sera crit au tableau et recopi par les l
29. echercher dans un document T che difficile qu on peut traiter collectivement apr s une phase Tabi t apr s r vision de la table de 3 les informations pertinentes de recherche individuelle La question peut prendre des formes zs SG de 4 idem sq 29 mais avec la pour r soudre un probl me diverses combien X a t il de plus que Y usage de de moins e de d compositions de 100 que de manque de autant que etc EC 11 FRUNS 5 sch BOISSONS Vans Gier Ce fh LEGUMES fie pags Nu E IX Ka Le er ES EE ed rt m bin Ka yo AD Lo Cu Lati Mamea d qoi 10113101 uUo eee XI N Back XIII GROUPE 4 Pm lait et produits laitiers 7 mati res grasses E boissons eau et jus E de fruits pain p tes pommes S de terre SCH Sucr ss XIV Mise en commun du travail en groupe sur les Lumi res CM2 D finition d un philosophe quelqu un qui r fl chit sur tout ce qui concerne l tre humain NOMS Diderot Montesquieu Rousseau Voltaire DATES 1713 1784 1689 1755 1712 1778 1694 1778 Id es principales Il est contre la Il est pour la Il souhaite Il est contre colonisation s paration des l galit entre les l absolutisme Il a t le directeur de la r daction de l En
30. ement savoir quand et comment intervenir valuer r guler et noter le travail de groupe Il faut ajouter enfin que le travail par petits groupes doit tre r gul par l organisation d intergroupes afin de garantir la participation de chacun dans les groupes initiaux et de favoriser la v rification et la mutualisation des savoirs Cette m thode permet donc d entrer concr tement et rapidement dans la pratique de la diff renciation d en mesurer vite les exigences et les r sultats De plus s il est r p t et largi il deviendra peu peu par son dynamisme un v ritable outil p dagogique dans la perspective de l autonomie de l l ve Malgr tout cette pratique est parfois difficile mettre en place dans certaines classes 25 BIBLIOGRAPHIE Barlow Michel Le travail en groupe des l ves Paris A Colin 1993 105 p Le travail de groupe In Cahiers p dagogiques Septembre 1997 n 356 p 8 60 Le travail de groupe In Cahiers p dagogiques Mai 2004 n 424 p 6 51 Meirieu Philippe Apprendre en groupe 7 tome I Itin raire des p dagogies de groupe Lyon Chronique sociale 1989 201 p Meirieu Philippe Apprendre en groupe tome II Outils pour apprendre en groupe Lyon Chronique sociale 1993 201 p Minist re de l Education Nationale Qu apprend on l cole maternelle Paris CNDP 2004 191 p Minist re de l Education Nationale Qu apprend on l cole l mentaire Paris
31. er la fa on de rechercher des r ponses dans des documents par exemple pour que ce ne soit plus un obstacle pour eux 2 Les diff rents types de groupes construire et leur constitution Le plus simple c est le travail deux voisins Ces groupes de proximit pr sentent l avantage d une mise en ceuvre imm diate ils constituent cependant un bon outil d change et de confrontation des savoirs Lors de mon stage en CE2 j ai souvent fait travailler les l ves par bin me en histoire pour faire des recherches documentaires On tudiait la p riode de la Pr histoire Lors de la premi re s ance par exemple il s agissait d aborder le travail des arch ologues tude des vestiges et de savoir que les hommes ont une origine africaine Lucy Australopith que Apr s une lecture collective des documents et du questionnaire correspondant j ai v rifi si les l ves avaient des questions de vocabulaire et si toutes les consignes taient comprises Ensuite par groupes de deux voire de trois les l ves devaient r pondre au questionnaire en cherchant les r ponses dans les documents avec un petit temps pr alable de recherche individuelle environ cinq minutes La consigne tait de r fl chir par groupe question par question puis de se mettre d accord sur les r ponses avant que chacun remplisse son propre questionnaire J avais pr cis que pour viter de perdre du temps ils pouvaient crire des mots plut t que des phrases
32. fin certains secr taires s lectionnaient les 10665 propos es et 13 ne notaient que celles qui leur semblaient justes sans forc ment en parler avec les autres Par cons quent je leur ai repr cis qu il fallait prendre en compte toutes les id es et que si certains taient en d saccord 11 fallait qu ils argumentent et expliquent leur opinion Apr s 20 minutes on a proc d une mise en commun pendant environ 25 minutes Les diff rents travaux ont t affich s au tableau cf annexes 8 12 et chaque affiche a t pr sent e par le rapporteur du groupe correspondant Le temps de parole pour chaque rapporteur que 1 choisi au hasard dans chaque groupe et dont j ai not le nom sur un carnet de bord gt pour m moire tait limit environ deux minutes La consigne tait aussi de prendre en compte ce qui avait pu se dire par les autres pour viter des r p titions inutiles Pour certains cette consigne a t difficile respecter car ils avaient tendance vouloir pr senter l ensemble de leur affiche en oubliant ce qui avait pu se dire avant J ai donc d parfois les interrompre en leur faisant remarquer que certains l ments avaient d j t pr sent s On a ainsi pu d gager les similitudes et les diff rences et commenter la pertinence de certains classements En m me temps que cette mise en commun on a labor collectivement une trace crite sur les sept groupes d aliments en compl tant une grande
33. gine allemande qui avait int gr la classe en cours d ann e En effet l enseignante que je remplagais n avait pas os faire travailler ses l ves en groupe auparavant de peur que cela fasse trop de bruit mais aussi car le mat riel de la classe ne s y pr tait pas tables et chaises soud es difficiles d placer N anmoins j ai tent de mettre en place cette pratique plusieurs fois au cours de mon stage La premi re fois s est faite via une mise en situation directe concr te en math matiques il s agissait de rechercher dans un document les informations pertinentes pour r soudre un probl me et trouver diff rentes possibilit s dans le cadre de l tude des diverses repr sentations du nombre 100 ce qui tait une notion nouvelle pour eux La s ance a d but par du calcul mental environ 10 min puis l nonc de l exercice du fichier a t lu collectivement en s assurant que les contraintes de la situation taient bien per ues La possibilit propos e a t v rifi e en collectif au tableau Puis j ai expliqu aux l ves que l on allait travailler par groupes de trois 9 groupes en tout pour trouver les six autres possibilit s Chaque groupe avait une affiche format A3 pour indiquer leurs solutions On a donc d abord essay tous ensemble de d terminer les r gles de base de fonctionnement en groupe Parler sans crier Donner ses id es en laissant tout le monde s exprimer BDire ce que l on pense de
34. gule la vie collective tout en passant progressivement une r flexion plus large sur les probl mes d actualit ou autres qui peuvent int resser les l ves Lors de ces d bats les prises de parole sont r gul es soit par l enseignant au d part quand les l ves n ont pas l habitude soit par les l ves eux m mes qui peuvent d signer un pr sident de s ance Celui ci devra donc g rer les prises de parole et faire en sorte que chacun puisse participer en utilisant ventuellement un b ton de parole Ici les l ves apprennent aussi exprimer leurs opinions tout en respectant la parole d autrui et en acceptant les diff rences Par cons quent choisir le travail de groupe ce n est pas forc ment opter pour un outil plus performant mais c est surtout se d terminer sur les modes de relations aux savoirs et aux l ves que l on met en place dans une classe C est un travail de l ordre du qualitatif plus que du quantitatif Lorsque le groupe fonctionne les l ves sont souvent plus tol rants ils acceptent mieux d examiner les causes de leurs erreurs Ils progressent ensemble par des chemins qui peuvent rester personnels mais qui s enrichissent des diff rences des autres Mais comme on l a vu pr c demment ceci n est pas forc ment r alisable dans toutes les classes 23 VI Faut il supprimer le cours magistral Selon Philippe Meirieu il n est pas question de supprimer toute forme de magistralit mais il convien
35. ient de place chaque p riode pour varier les groupes Ceci vite par cons quent le probl me de d placement des tables et chaises 17 Tables Rs Chaises Du point de vue de la r partition des l ves tous les syst mes sont possibles Le regroupement par position g ographique dans la classe est le plus simple Cependant il est bon de varier les groupes mais aussi de tenir compte de l objectif du travail de la mixit de la possibilit de les regrouper par affinit s niveaux ou th mes et de la vis e d apprentissage ou d autonomie 3 Le r le de l enseignant pendant le travail de groupe Pendant le travail de groupe l enseignant observe discr tement si le travail s engage bien Il observe le fonctionnement social au sein de chaque groupe Il coute successivement chaque groupe pour essayer de percevoir si cela se d roule dans ses attentes et pour s assurer que chacun s investit il ne faut pas que les meilleurs fassent le travail la place des autres Il est galement important que lorsqu une question lui est pos e l enseignant la renvoie au groupe En effet certains l ves se sentent ins curis s et demandent une validation incessante de l enseignant Il est donc n cessaire que celui ci cautionne le savoir construit par le groupe Si la question est une difficult voqu e par l ensemble du groupe il est souhaitable de ne pas donner une solution trop rapide mais de plut t aider le groupe avancer
36. it du questionnaire Nous leur avons donc dit qu il faudra commencer travailler tout de suite la prochaine fois pour pouvoir terminer temps D autres perdaient du temps dans la formulation de leurs r ponses Nous leur expliquions alors qu il s agissait d un travail de recherche et que l on pouvait donc crire des mots plut t que des phrases Il est aussi arriv de devoir limiter l emprise de leaders en leur rappelant qu il fallait savoir s couter accepter les id es des autres et savoir argumenter en cas de d saccords A l inverse certains l ves avaient tendance ne pas participer en laissant faire les autres en raison de leur timidit Pour viter cela nous les encouragions proposer leurs id es Ils se sentaient ainsi s curis s par la pr sence de l adulte Nous leur proposions aussi parfois de devenir le rapporteur du groupe pour qu ils s investissent pleinement dans l activit Tout ceci implique par cons quent un mixage p riodique des groupes et une n cessaire variation des r les Apr s ce temps de travail de groupe une mise en commun d environ 30 minutes a eu lieu On a alors donn chaque enfant les documents sur les philosophes qu il n avait pas tudi s et un tableau r capitulatif que chacun a rempli l aide de celui reproduit au tableau et compl t collectivement gr ce aux recherches des diff rents groupes cf annexe 14 Au d part nous avions peur que les l ves se d sint ressent du t
37. k 100 7777 lt 5 ux 8 5 8 fie 3 2X 1 A de CPE Qe 2 XID 2 X20 oo e a ko LAD A d So gt 98 5 A 20x5 100 D 2 5 X20 Joe D 3 4oo 4 1 60 30 2 t 10x 2 4 10 5 edet a IS rar Heron ed 2 0 1 JO ki o 9 SA ry s cT 3 weg M 30 zo arco i pe 4 05 400 2 9 3 5 6 Eri Cmn 1 Atelier de R solution de Probl mes ARP a m 5000 Un club de sport a re u cette publicit Cherche les diff rentes possibilit s de d penser exactement 100 Le surn 30 6 Le maillot 20 V rifie cette possibilit en effectuant le calcul 5 2 sunw lememks a x5 30 x 2 2100 40 60 00 il y a 6 autres possibilit s Trouve les tu ne peux utiliser que les objets de cette publicit eee ae 2X35 CI 29 6 32 100 Kik gt SK20 700 e EEN 109 7 SD 40 i CMM Te GX 0 20 100 sox9 106 KH amp o 100 50 Se 400 Ecris plusieurs questions pour ce probl me B R ponds ces questions tu peux calculer ou faire des sch mas sur ton cahier Ludovic a 47 petites voitures Son fr re Victor en a 30 i Questions 1 R ponses n M J e fois 70 idem sq 31 mais avec 3 R
38. l a vu pr c demment cf III 5 24 CONCLUSION H Proposer aux l ves de travailler plusieurs c est chercher un type de r ponse diff rent de ce qui se pratique ordinairement dans nos classes C est accepter de repenser notre r le d organiser les s ances autrement et de contrer la passivit des l ves Mais si l id e peut s duire la mise en application inqui te Tout d abord il faut r fl chir nos objectifs voulons nous en priorit une classe qui travaille ou une classe silencieuse En effet ce n est pas parce qu il y a du bruit dans un niveau sonore raisonnable que le travail n est pas efficace Au contraire le travail de groupe permet d utiliser en classe m me la formidable nergie dont les l ves sont la source et le si ge Il faut donc cr er les conditions favorables la lib ration de cette nergie d apprentissage D autre part il faut pr ciser que cette m thode ne pourra tre mise en uvre que si et seulement si une citoyennet minimale est pr sente dans la classe car il s agira de savoir s couter sans se couper la parole et d accepter les opinions des autres et la contradiction Le travail de groupe doit tre organis tr s pr cis ment en fonction des objectifs qu il pr tend atteindre et r serv pour faire faire aux l ves les exercices les plus difficiles du programme pour leur faire aborder les objectifs noyaux les notions les plus r sistantes aux apprentissages
39. les plus complexes Il faut dire clairement aux enfants qu ils sont en situation d apprentissage que ce qui n a pas bien march une fois peut tre am lior Ce qui est fondamental c est de faire ressortir l objectif de ce travail que chacun d eux apprenne mieux Il est vrai que le fonctionnement d un groupe peut laisser penser que certains ne travaillent pas r ellement mais il faut justement r unir toutes les conditions n cessaires pour g rer ce probl me L enjeu est d importance il s agit pour les l ves de devenir acteurs de leurs apprentissages Ainsi ma triser la gestion des groupes au travail permet l enseignant de se placer d embl e dans une perspective constructiviste il donne aux l ves le temps de se poser des questions de confronter leurs id es la facon dont ils comprennent les choses la facon dont ils s y prennent pour travailler pour lire r diger etc La pratique du travail de groupe qui ne doit pas n anmoins devenir exclusive de tout autre mais s harmoniser avec le cours collectif et le travail individuel suppose cependant que l enseignant puisse r soudre un certain nombre de probl mes p dagogiques Il lui faut en effet constituer les groupes leur donner un statut diff renci selon leur destination les programmer apprendre aux l ves apprendre en groupe et ceci d s l cole maternelle jouer certains r les comme celui de rapporteur mais aussi restituer et produire Il lui faut gal
40. ndre plusieurs ensemble ou encore plus explicitement d apprendre tre et faire ensemble Ainsi l apprentissage qui s effectue lors de certains jeux collectifs d EPS ou lors de moments de danses et rondes de chants et qui ne peut se faire que dans et par le groupe n est pas seulement individuel En effet au milieu des autres chaque enfant qui est amen d velopper certaines comp tences personnelles doit aussi apprendre tre un l ment d un ensemble membre d une quipe Cette dimension est tr s d licate car cette notion d quipe ou l int r t du groupe prime sur l individu n est pas vraiment accessible aux jeunes enfants et reste toujours difficile comprendre d Naissance des petits groupes A la maternelle certaines activit s comme les moments de jeux ou d ateliers de manipulations diverses eau graines p te modeler etc ne supposent pas la r alisation ou l effectuation d un travail pr cis Le d roulement de ces activit s suppose le plus souvent la constitution de petits groupes moins de dix enfants et au sein de ces groupes se nouent et se d nouent quantit s de relations fort riches Les conflits sont fr quents les agressions aussi et si l adulte est souvent amen intervenir les enfants eux m mes mettent en place des proc dures de r gulation C est au sein de ces groupes que les l ves apprennent beaucoup de la vie sociale et qu il est tr s important de S int resser eux d
41. ns cela peut encore aller En ajoutant un membre 5 suppl mentaire E on a dix interactions c est beaucoup Les communications entre les membres deviennent difficiles Notons galement que les pratiques de groupe ne sont pas confondre avec toutes les formes de monitorat qui reproduisent une chelle r duite le fonctionnement habituel de la classe dans une telle formule le moniteur se substitue au ma tre De m me le travail en ateliers notamment pratiqu en maternelle n est pas un travail de groupe En effet il est une simple juxtaposition de personnes r alisant une t che commune la confrontation d id es est possible mais non indispensable car peu efficace en termes d apprentissages r ellement faits II Le travail de groupe a s apprend 1 De l individu au groupe en maternelle En maternelle la formation du groupe classe est l acte fondateur de la scolarisation et de la socialisation de l enfant Avant de songer des petits groupes de travail il convient d tre attentif la gen se du groupe global de la classe en partant de l enfant individu L gocentrisme naturel de l l ve cet ge l impose une d marche tr s progressive qui le conduira peu peu commencer jouer et apprendre en groupe a D abord l enfant sujet individuel En maternelle le groupe est d abord une entrave une puissance contraignante La pr sence des autres ne signifie pas la possibilit de rencontres et les
42. nt du sujet avec l utilisation d articulations logiques et ventuellement une conclusion Il est possible de faire participer les l ves la notation de la performance des rapporteurs Cette t che peut tre attribu e chaque groupe par exemple Ceux ci seront munis d une fiche d valuation grille 1 qui sera expliqu e pr alablement toute la classe et qui peut se pr senter sous forme de tableau cf annexe 15 11 s agira donc d une co valuation Cette fiche sera compl t e apr s chaque rapport Sachant qu ils notent et qu ils 20 seront not s leur tour oblige les l ves le faire s rieusement et vite les vengeances et ou copinages De plus comme cette valuation se fait en groupe ces risques sont encore diminu s Notons que cette grille doit tre volutive et s il n y a pas de questions de pos es on peut soit attribuer une note sur quatre soit r partir le point manquant sur un ou plusieurs autres crit res Le fait d valuer les camarades permet ainsi de savoir ce sur quoi il faut porter ses efforts pour tre un bon rapporteur son tour L enseignant poss de une autre grille d valuation grille 2 qui va tenir compte de cette co valuation cf annexe 15 Cette fiche est identique celle des l ves mais avec une pond ration diff rente Pour chaque rapporteur on fait la moyenne des notes attribu es par les diff rents groupes et on la reporte dans la colonne co valuation Au final la note
43. onn es oralement et entendues par plusieurs l ves L accomplissement de la t che aussi se fait toujours au sein du groupe c t des autres Lors de mon stage en maternelle GS de 21 23 l ves Chalon sur Sa ne j encourageais volontiers les changes les enfants reformulaient les consignes et la recherche des moyens d obtention des premi res r ponses tait souvent orale et collective Quand certains l ves taient en difficult s lors de l effectuation d une t che je proposai fr quemment aux l ves qui avaient compris de leur expliquer ce travail mais sans le faire leur place La plupart du temps ces changes taient difficiles et peu fructueux car les l ves tuteurs ex cutaient le travail la place de ceux qui taient en difficult s si bien que ces derniers se d sint ressaient de la t che et laissaient faire Pour am liorer ceci 11 faut renouveler le tutorat plusieurs fois pour que chacun comprenne comment cela fonctionne Ces situations d change doivent galement tre cibl es En effet il est plus facile de les mettre en place dans certaines disciplines comme l EPS les arts visuels les sciences ou lors de l apprentissage de jeux de soci t ou de jeux ducatifs Dans d autres activit s comme en lecture ou en math matiques et notamment lors d exercices individuels sur fiche l l ve tuteur se contentera de repr ciser les consignes l l ve en difficult s Si ce dernier a enco
44. orrectement leur temps Pour mettre fin ce travail de groupe il faut viter de casser la dynamique lorsque les groupes sont en plein travail et donc ne pas h siter redonner du temps si n cessaire Mais pas de trop non plus car il est aussi souhaitable d apprendre aux l ves g rer leur temps en regard d un cadrage horaire tabli qui pourra tre explicit par oral ou par crit dans la consigne Notons qu il ne faut pas oublier de pr voir le cas ch ant un travail d appoint pour les l ves les plus rapides 18 Enfin l enseignant doit veiller la rotation des r les dans les groupes Il convient donc de demander aux enfants de faire tourner les r les dans le groupe lors des s ances de travail que ce ne soit pas toujours le m me parce qu il dessine crit parle bien qui soit en charge des m mes t ches Mais pour pouvoir exiger et contr ler cette rotation dans chaque groupe il est important de tenir un lt carnet de bord Sans cette m moire du groupe ce qui s y passe deviendra rapidement difficile g rer 4 L exploitation du travail de groupe Les l ves apr s avoir travaill en groupe rendent compte la classe et l enseignant des r sultats obtenus S il y a production collective on peut utiliser des affiches ou des transparents pour r troprojecteur qui faciliteront la mise en commun Le m dia affiche images etc doit donc toujours doubl la prise de parole lors de
45. ouvriront peu peu au cours des autres s ances de travail en groupe c est la confiance qui leur est faite et leur responsabilit dans chaque type de travaux Bien entendu cet apprentissage ne se fait pas en une seule fois Il faudra prendre le temps de rappeler chaque fois les r gles de fonctionnement du travail de groupe pour que celles ci soient bien acquises Utiliser tous les types de groupes permanents de besoin de hasard de projet de rem diation etc permet la fois une stabilit des groupes et un brassage entre tous les l ves qui donnent la classe son dynamisme et sa particularit Il aurait t n cessaire que les l ves au bout de trois ou quatre s ances de travail en groupe d apprentissage fassent eux m mes le point sur la bonne marche ou pas de leur fonctionnement Malheureusement je n ai pas eu le temps de l organiser au cours de mon stage en CE2 J aurai pu leur demander de faire le bilan sur la question suivante Pour bien travailler en groupe il faut Chaque l ve aurait r dig sa r ponse puis apr s concertation chaque groupe aurait donn sa synth se et nous aurions labor en commun une affiche comme ci dessous qui serait devenue en quelque sorte un contrat pass entre eux FICHE DE SYNTHESE SUR LE TRAVAIL DE GROUPE labor e par les l ves Pour bien travailler en groupe il faut Se mettre tout de suite au travail Prendre le temps de bien comprend
46. pe J ai donc choisi de parler du travail de groupe car cette m thode p dagogique est int ressante on peut l utiliser dans plusieurs disciplines et permet aux l ves d apprendre vivre ensemble Cependant on peut se demander comment le travail de groupe peut il concr tement tre pour chaque l ve le lieu et l outil d apprentissages individuels A quelles conditions Comment en valuer les acquisitions Peut on l utiliser dans toutes les classes Ainsi apr s avoir pr sent les deux grandes options p dagogiques possibles et les r alit s et inconv nients du cours magistral nous d finirons la notion de groupe Nous verrons ensuite que travailler en groupe ca s apprend tant pour l enseignant que pour l apprenant et cela d s l cole maternelle D autre part pour passer cette p dagogie il est n cessaire de savoir d terminer les activit s qui s y pr tent constituer les groupes mais aussi exploiter et valuer leur travail On verra galement ce que l organisation d intergroupes permet de garantir Cependant le travail de groupe qui constitue un r el dispositif d apprentissage pr sente des limites et peut entrainer des d rives possibles qu il faudra viter On peut alors se demander s il faut supprimer ou non le cours magistral qui est une autre m thode de travail I Pourquoi la technique du travail de groupe 1 Deux grandes options p dagogiques possibles Le travail de groupe est un outil puissant pour
47. peu par son dynamisme une v ritable m thode p dagogique dans la perspective de l autonomie de l l ve Comme l enseignant ne peut pas tre pr sent dans tous les groupes la fois l l ve y exp rimente des possibilit s de travailler autrement c est dire sans la pr sence de l adulte 4 Vers une d finition du groupe En p dagogie scolaire selon Philippe Meirieu un groupe est constitu de relations plurielles d changes articul es sur un contact avec ce qui est donn comme le r el vacuant tout ou partie de l autorit du ma tre Dans cette d finition on le voit le nombre de participants n est qu une variable qui ne modifie pas fondamentalement la nature et le fonctionnement du groupe un ensemble de vingt cinq l ves peut parfaitement pr tendre fonctionner en groupe de la m me fa on qu un ensemble de trois l ves Du point de vue du nombre d l ves par petit groupe la psychosociologie apprend que le nombre des interactions doit tre sup rieur ou gal au nombre d individus mais ne doit pas le d passer trop largement Ainsi le travail en bin me n est qu un type de rassemblement et n est pas vraiment consid r comme un travail de groupe mais on pourra n anmoins en parler car c est le plus simple organiser et parce qu il constitue aussi un bon outil d change et de confrontation des savoirs Entre A B C il y a trois interactions possibles c est bien Si on ajoute un membre D on a six interactio
48. premiers contacts sont davantage des occasions d tonnement d agression ou d indiff rence que de v ritables moments d changes ou de relations Les jeunes l ves de maternelle n ont pas une claire conscience de leur identit ni de leurs limites ils sont centr s sur eux m mes et ne peuvent reconnaitre l autre comme un pair un alter ego C est pourquoi r unir ces enfants dans une m me classe ne suffit pas former un groupe et avant de travailler en groupe il est n cessaire de travailler le groupe de le fa onner et de l apprendre Le travail de groupe ne signifie pas l identification de la classe un groupe mais au contraire ce travail suppose pr alablement la reconnaissance individuelle personnelle de chacun En maternelle en d but d ann e surtout 11 est bon de privil gier les changes et relations singuli res en faisant comme si chaque enfant tait seul unique Par la cr ation de ces liens on tente de rassurer chacun car ce sentiment de s curit est essentiel Par ce dialogue l enfant sujet est introduit comme interlocuteur cette d signation lui ouvre un espace propre au c ur d une relation duelle elle peut aussi le conduire comprendre l autre comme semblable et diff rent se situer parmi les autres et prendre place dans le groupe b C est tr s difficile de s entraider Lorsque la t che est r aliser individuellement les consignes m me si elles sont explicit es chacun sont toujours d
49. propriation des savoirs par le plus grand nombre des l ves Ainsi un certain nombre de moments de l apprentissage peuvent tre v cus en groupe Du point de vue de la complexit un travail de groupe ne se justifie que si la t che a un certain niveau de difficult au point qu elle ne peut pas tre men e bien par un individu tout seul Du point de vue de l efficacit du travail il est bon qu un travail de groupe soit pr par par une r flexion ou une recherche individuelle Il faut viter de mettre les l ves en groupe pour r soudre un probl me faire une recherche etc sans que pr alablement et pendant un temps que l on d finit en fonction de la t che ils n aient se confronter seuls la difficult a D couverte d une notion nouvelle Si la pr sentation de cette notion passe par des activit s il est particuli rement int ressant de travailler plusieurs Pour les l ves qui s inqui tent d une situation nouvelle le fait de pouvoir en parler apporte une s curit Lors de mon stage en CE2 j ai notamment utilis le travail de groupe pour d buter une s quence de biologie d ducation la sant plus pr cis ment sur l alimentation La comp tence vis e au cours de la premi re s ance tait de connaitre les sept groupes d aliments et d aborder la question de l quilibre alimentaire Pendant 15 minutes on a tout d abord r alis l oral une enqu te pour savoir ce qu ils avaient pu manger pen
50. r s Philippe Meirieu le cours magistral n est efficace qu avec un petit nombre d l ves et il ne sert que des objectifs de sensibilisation ou de structuration laissant de c t l appropriation personnelle et l entra nement syst matique qui requi rent imp rativement d autres m thodes N anmoins 11 peut parfois tre utile tout d pend comment on le pratique En effet on n est pas oblig d tre dans le frontal pur sans laisser les l ves s exprimer 3 Une volont de contrer la passivit des l ves Dans les classes l mentaires notamment les l ves sont encore souvent passifs dans une position d attente silencieuse et assez ferm e ou inversement ils peuvent parfois adopter un comportement de provocation C est pour cela qu il a fallu chercher un moyen d int resser les l ves afin qu ils se sentent plus concern s qu ils participent donnent leur avis bref qu ils s impliquent dans le travail propos afin de leur permettre d en tirer le meilleur profit La technique des travaux en groupes parait une solution En effet elle permet aux l ves d changer entre eux sur divers sujets et d tre acteurs de leurs apprentissages comme le pr conisent les programmes de 2002 Le petit groupe de pairs est un moyen pour l enfant de se poser et de s affermir dans sa personnalit intellectuelle et sociale face l autorit forte de l adulte enseignant S il est r p t et largi 11 deviendra peu
51. ravail des autres lors de la mise en commun mais en fait cette phase s est plut t bien pass e les enfants taient calmes et attentifs N anmoins il n aurait pas fallu que cette phase dure plus longtemps Si les l ves avaient t agit s on aurait pu remplir la moiti du tableau au cours de cette s ance et l autre moiti un autre jour Lors de la s ance suivante on a repris ce tableau fait un r sum oral puis on a distribu chacun une feuille bilan sur les Lumi res cf annexe 14 Au cours de ce m me stage on a galement mis en place une s quence en biologie sur la nutrition des plantes Il s agissait de d couvrir ce que devenait l eau d arrosage Lors de la premi re s ance nous sommes partis du fait que lorsque l on arrose les plantes de la classe par exemple quelques jours apr s la terre est nouveau s che Les enfants en ont donc conclu que les plantes ont bu l eau Mais on a remarqu d autre part que la terre d un pot dans lequel il n y a pas de plante se dess che aussi L affirmation nonc e par les enfants est devenue alors supposition et la n cessit de prouver que les plantes absorbent de l eau s est faite sentir Pour cela les l ves ont mis des hypoth ses l eau s vapore ou bien elle va dans la terre et ou dans la plante Puis pendant environ 10 minutes ils ont cherch individuellement une exp rience qui puisse prouver que ce sont bien les plantes qui boivent l eau On
52. re des probl mes de compr hension il demandera de l aide l enseignant D autre part si les 7 deux l ves ont la m me t che r aliser 11 est pr f rable si cela est possible que l un des deux change de place apr s le tutorat pour viter la copie Le probl me ne se pose pas si les deux l ves ont des t ches diff rentes r aliser Il est galement int ressant d inverser les r les de temps autre En effet un l ve en difficult s dans un domaine peut tre plus l aise dans un autre et ainsi devenir tuteur son tour Ces situations d change peuvent aussi se retrouver dans des classes avec des l ves d ges diff rents en demandant aux plus exp riment s d aider les plus jeunes comme pour mettre et lacer ses chaussures dessiner des cercles ou reconna tre son pr nom Malgr tout ces tentatives d entraide me semblent riches et m me essentielles car c est bien en ayant expliquer leurs propres savoirs ou savoir faire que les l ves d veloppent la ma trise qu ils en ont De plus ces situations d change ponctuelles ou r guli res autour d un jeu ou d une t che r aliser peuvent tre l occasion d instaurer des habitudes d activit s autonomes c L quipe impossible A c t de ces moments o les t ches restent solitaires m me si elles sont r alis es au sein du groupe il existe d autres occasions de travail plus sp cifiquement collectif Il s agit alors d appre
53. re la consigne et de la respecter Se poser des questions Savoir s couter Ne pas se couper la parole Donner chacun son avis Accepter les id es des autres Faire r gner une bonne entente et employer un ton calme Tous les membres du groupe doivent participer R partir les t ches Prendre en note chaque id e trouv e Bien g rer le temps Nommer un rapporteur Ceci ne signifie pas que tous les crit res seront toujours respect s par tous mais c est le groupe qui peut d s lors assurer sa propre r gulation ou demander la m diation de l enseignant qui reste toujours le garant de la r gle 11 Si apr s un premier essai de travail en groupe on s aper oit que cela n a pas bien fonctionn il ne faut pas se d courager et laisser le temps au temps En effet les l ves et l enseignant galement ont besoin de s adapter la nouveaut Travailler en groupe a s apprend tant pour l enseignant que pour l apprenant Quand le travail de groupe ne satisfait pas le p dagogue il est bon n anmoins qu il se pose des questions L enseignant n a peut tre pu accepter le niveau sonore inh rent l activit et l expression dans les groupes identifie t il le bruit un manque de discipline Craint il de perdre la maitrise de la classe Ce sont peut tre aussi les r sultats eux m mes qui ne le satisfont pas sa mise en uvre du travail serait elle en cause A t il mal g r le temps dit au group
54. s Pour viter ceci plusieurs solutions sont possibles On peut limiter dans le temps la prise de parole des rapporteurs deux minutes par exemple Les l ves apprennent ainsi faire des synth ses rapides Il est aussi possible de demander au rapporteur d un groupe de pr senter leur travail et les rapporteurs qui suivront pr senteront le leur en tenant bien compte de ce qui a pu se dire par les autres pour viter des r p titions inutiles Ceci impose donc aux l ves d tre attentifs pendant la restitution des autres groupes et permet de faire ressortir les similitudes et les ressemblances entre les diff rents travaux J ai notamment utilis cette m thode lors de mes stages en ajoutant une limite de temps dans la prise de parole de chaque rapporteur mais les l ves ont souvent du mal respecter ces contraintes qu il faut leur rappeler Cette phase de mise en commun n cessite donc un apprentissage progressif On peut enfin tirer au sort le groupe qui va restituer ou alors c est l enseignant qui le d signe en tenant compte des travaux ant rieurs du groupe Pendant cette phase de restitution il peut tre int ressant de donner aux l ves auditeurs un objectif d coute et d activit Les autres groupes peuvent par exemple modifier leurs produits apr s le passage du premier rapporteur Il est aussi possible pour les plus grands de demander au rapporteur d annoncer que son groupe a pr par deux ou trois questions de contr l
55. s le travail de groupe c est dire en fin d apprentissage et peut tre un moment diff r 11 s agit de proc der une valuation sommative individuelle On v rifie ainsi si chacun a bien acquis les savoirs et savoir faire vis s au cours de la s quence N anmoins il faut faire attention ce que l apprentissage du travail de groupe ne vienne pas empi ter sur les contenus des savoirs eux m mes 21 IV L intergroupe Le travail par petits groupes doit tre r gul par l organisation d intergroupes afin de garantir la participation de chacun dans les groupes initiaux et de favoriser la v rification et la mutualisation des acquis Apr s avoir constitu les groupes on distribue un travail diff rent chacun un texte particulier tudier un exercice sp cifique faire une partie du chapitre analyser un ensemble de mots d finir etc Le groupe se met alors au travail mais 1l doit savoir que chacun de ses membres devra ensuite restituer le r sultat obtenu d autres l ves dans le cadre d un nouveau groupe o 11 sera le seul ma triser le contenu qu il aura pr alablement tudi Cette pratique pr sente un triple avantage En effet sachant qu il devra tre 16 porte parole de son groupe initial son attention et sa participation dans celui ci seront accrues Plus tard en exposant les r sultats de son groupe et en les confrontant ceux des autres il sera contraint de s exprimer cl
56. t e et les limites du travail de groupe 23 1 Des d rives possibles viter 23 2 Deslimites 23 VI Faut il supprimer le cours magistral 24 CONCLUSION 25 BIBLIOGRAPHIE 26 SOMMAIRE DES ANNEXES I INTRODUCTION LES RESISTANCES DES ENSEIGNANTS AU TRAVAIL DE GROUPE EN CLASSE Malgr des tentatives effectu es pendant ces derni res ann es on observe peu d volutions significatives vis vis des m thodes d enseignement l cole primaire Le mod le magistral r gne encore massivement dans notre syst me ducatif En effet le travail de groupe suscite de nombreux questionnements et r sistances chez les enseignants quoi Sert Selon quels crit res doit on constituer les groupes Comment valuer le travail de chaque l ve Etc Travailler en groupes c est donc pour l enseignant faire l apprentissage d une certaine ins curit p dagogique Il est synonyme de bruit d effervescence d angoisse de perte de temps etc Mais pour sortir de ce mod le standard pour tenter de diff rencier la p dagogie et rendre les l ves acteurs de leurs apprentissages il faut ma triser la probl matique du travail de groupe Et ceci dans le but d organiser sa classe sur des bases qui permettent de varier souplement les trois grands types de situations d apprentissage possibles pour l l ve le travail individuel ou autonome le travail collectif en classe enti re et le travail en bin me ou en grou
57. t de la circonvenir des espaces et des temps pr cis o le maitre puisse s investir compl tement de mani re personnelle et approfondie se mettre en jeu dans ce qu il dit et obtenir ainsi un renforcement fonctionnel et narcissique indispensable l exercice de son m tier En effet le cours magistral est d abord utile pour l enseignant pour qu il reste maitre de ses savoirs d une part et pour qu il jouisse du plaisir de cette maitrise d autre part Le cours magistral ainsi concu ne doit donc nullement liminer le plaisir de celui qui le fait Il convient d ajouter que toute expression magistrale afin de limiter son caract re al atoire et s lectif afin aussi de favoriser l assimilation de ce qui est expos doit tre interrompue r guli rement pour que les l ves individuellement pendant la situation magistrale posent des questions mais aussi reformulent ce qui vient d tre dit et confrontent ce qu ils ont compris Ceci peut ventuellement se faire par petits groupes de deux ou trois mais cela prend plus de temps De plus toute expression magistrale ayant fait l objet d exercices syst matiques de reformulation doit voir ses effets valu s Cette valuation doit permettre d en critiquer avec les l ves la pertinence et d envisager avec eux d autres modalit s de travail Les autres m thodes de travail utilis es doivent aussi faire l objet d valuations individuelles des acquis en particulier le travail de groupe comme on
58. te pour d autres le fait d avoir expliquer est un acquis majeur Pour d autres encore le travail individuel est plus efficace C est une bonne fa on de diff rencier l apprentissage que de laisser chacun trouver la meilleure m thode pour lui J ai pu notamment mettre en place des phases d acquisition de savoir et de savoir faire par groupes de deux voire par groupes de trois lors de s ances d anglais pendant mes stages en CE2 Pierre de Bresse et en CM2 Charbonni res 19 l ves d un assez bon niveau En effet apr s l apprentissage de vocabulaire ou d expressions en collectif les l ves les utilisaient par deux ou trois dans un jeu qui les mettait en situation de communication Ainsi ceux qui avaient retenu les mots ou expressions pouvaient aider ceux qui avaient plus de difficult s c Utilisation de connaissances dans une situation nouvelle Le travail de recherche est peut tre celui o le travail collectif est le plus int ressant car c est un objectif que les tr s bons l ves eux m mes ont parfois du mal atteindre seuls Ils sont tr s rapidement convaincus de la puissance de la d couverte que leur apporte le dialogue avec des camarades Cependant on peut ajouter qu un certain nombre d l ves surtout ceux qui sont en situation de r ussite ont l impression au contraire de perdre leur 14 temps dans un travail de recherche car certaines notions nouvelles leur apparaissent simples Il faudra donc
59. tion des r ponses des produits Le travail de groupe parce qu il s effectue en classe sous les yeux de l enseignant lui permet donc de se d centrer de n tre pas seulement celui qui transmet le savoir mais aussi celui qui r gule les apprentissages Mieux que l valuation ult rieure des produits classiques copies fiches dossiers contr les etc cette observation directe permet d approcher de plus pr s la r alit des apprentissages faits Les questions que les l ves posent et se posent les difficult s sur lesquelles ils butent leurs changes et leurs comportements la mani re dont ils s y prennent pour travailler les strat gies personnelles gr ce auxquelles ils r solvent leurs probl mes tout cela constitue autant d indicateurs pr cieux pour mesurer leurs r ussites et leurs besoins Cette observation continue permet l enseignant de veiller ce que l objectif permanent de socialisation que l on assigne au travail de groupe ne soit pas perdu de vue Pendant la restitution l valuation portera sur plusieurs points Il s agira tout d abord d valuer la performance du rapporteur mais ceci est bien entendu doser en fonction de l ge des l ves On observera donc ses capacit s de communication c est dire s il est audible pr sent s il ne fait pas que lire ses notes et s il utilise un niveau de langue courant On valuera aussi ses capacit s d exposition qui sont la pr sentation et le traiteme
60. un a ensuite eu lieu les diff rentes affiches ont t mises au tableau cf annexes 2 6 et on a regard les similitudes et les diff rences Un membre de chaque groupe d sign comme rapporteur de son quipe a pr sent son affiche au tableau Mais chaque restitution le rapporteur devait prendre en compte ce qui avait t dit pour les autres affiches Pour cela il faisait remarquer les solutions de son groupe qui avaient d j t pr sent es et indiquait celles qui taient diff rentes ou nouvelles Ce travail de restitution avec contraintes a t assez difficile pour les rapporteurs qui avaient tendance pr senter la totalit de leur affiche ceci devra donc tre retravaill dans les prochaines s ances J indiquais par un trait les r ponses correctes et corrigeais les ventuelles erreurs sur chaque affiche apr s validation ou invalidation avec les l ves Les membres du groupe pouvaient intervenir si certains l ments de l affiche avaient t oubli s ou mal formul s et le reste de la classe pouvait faire des remarques apr s chaque restitution Notons que ces comptes rendus taient guid s par l enseignant pour viter des ventuels d bordements et g rer le temps de parole de chaque rapporteur A la fin de cette mise en commun toutes les solutions ont t trouv es La s ance s est termin e par un bilan collectif au tableau sur les 6 possibilit s qu il fallait d terminer les l ves les ont not
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