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1. ses 49 Annexe 2 liste des personnes rencontr es 51 Annexe 3 liste des sigles utilis s 55 Annexe 4 liste des textes de r f rences 57 Page 4 57 R sum La loi de modernisation de l agriculture et de la p che du 27 juillet 2010 a instaur une politique publique de l alimentation d finie par le gouvernement dans le programme national pour l alimentation PNA Apr s deux premi res ann es d ex cution de ce plan le ministre de l agriculture a charg le Conseil g n ral de l alimentation de l agriculture et des espaces ruraux CGAAER d en faire l analyse et d en d gager des contributions pour les besoins de la loi d Avenir de l agriculture de l alimentation et de la for t en cours d laboration Le PNA se pr sente comme le principal support de la politique publique de l alimentation conduite par le minist re de l agriculture de l agroalimentaire et de la for t MAAF A d faut de disposer d une force juridique contraignante le PNA se propose principalement de faciliter l volution des comportements dans le domaine alimentaire Sa performance encore difficile valuer ne peut s inscrire que dans la dur e Il est donc imp ratif d en assurer la p rennit et la visibilit Si le PNA r pond un besoin av r le rang de priorit et les moyens affect s la politique nationale de l alimentation demeurent modestes au regard des enjeux Il semble la mission que l engagement d
2. Don Fruit Infos MAAF et de Picardie la r cr Non 2011 Infos Dons 10 2012 Lien Dons Bcp d info sur les Poitou Charentes Gaspillage Oui actions dans des actualit s appel 15 06 2013 autres R gions projet et Fruits la mais info sur les r cr projets en Poitou Charentes Pas de lien direct Bcp d infos Rh ne Alpes Voir rubrique Non nationales et Alimentation r gionales r f Guides Lien PNA Oui Bcp infos Ile de France 15 05 2013 nationales et sur actions en IDF 1 3 2 2 Quelques constats partag s par les interlocuteurs de la mission Le PNA est per u par les services de l tat comme un moyen de reconnaissance assez efficace aupr s de leurs interlocuteurs qui l gitime leur action et structure leurs interventions Si la capacit d action directe du plan demeure limit e ne serait ce qu en raison de la modicit des cr dits affect s ce qui importe est la dynamique r sultant de la mise en r seau des acteurs L effet d entra nement financier peut aller jusqu un facteur 6 voire au del L importance capitale des petites sommes lorsqu elles conditionnent la r alisation m me d actions constitue un des enseignements majeurs des rencontres de terrain D un point de vue formel les services comme les partenaires locaux expriment un int r t poli pour la construction th orique du PNA en axes et actions utilis e pour une pr sentation de leurs action
3. uvre aujourd hui la deuxi me hypoth se Le PNA dans le PNNS gt propose de fondre les moyens du PNA dans ceux du PNNS mais au risque de soumettre la prise en compte des objectifs du PNA un rapport de force entre les autorit s de l Agriculture et celle de la Sant la troisi me hypoth se Le PNNS dans le PNA propose de fondre les moyens du PNNS dans ceux du PNA ce qui est subordonn un arbitrage interminist riel fort en faveur du minist re en charge de l alimentation la quatri me hypoth se Le PNA le PNNS plaide pour une fusion des moyens du PNA et du PNNS au sein d une structure nouvelle rattach e au minist re en charge de l alimentation sous la triple tutelle des minist res en charge de l agriculture de la sant et de la consommation qui pourrait s appeler Programme national Alimentation Sant 3 2 3 Quatre modalit s d action La mission recommande d engager les quatre modalit s d action suivantes pour inscrire dans la dur e l action du PNA l organisation d un d bat public permanent l ducation des jeunes l alimentation l information des consommateurs et la formation des professionnels de l alimentation 3 2 3 1 Le d bat public permanent La d gradation de l image de l agriculture et de l agroalimentaire aupr s de l opinion publique depuis une vingtaine d ann es instruit de nombreuses controverses m diatiques qui renforcent un sentiment d ins curit rar
4. via une circulaire de d cembre 2011 politique ducative de sant dans les territoires acad miques ancien plan quinquennal 2003 qui fixe sept objectifs dont l ducation physique et l alimentation en faisant r f rence aux PNA PNNS Plan ob sit En 2004 une tude sur la restauration a donn lieu une enqu te de trois ans dans neuf tablissements conduite par une di t ticienne A la suite de l valuation des avis des l ves quipes ducatives quipes de restauration personnels de sant infirmier e s des tablissements et des parents des recommandations ont t faites en particulier sur o la formation des quipes de restauration aux r gles de restauration collective Groupe d tude des march s de restauration collective et de nutrition GEMRCN Ces recommandations couvrent l ensemble de la restauration collective y compris scolaire et portent notamment sur les fr quences de service de certains plats ou aliments ainsi que sur les grammages des portions servies aux convives Cf site de la DGA 90 des personnels des coll ges et tablissements primaires ont t form s o 19 di t ticiennes ont t charg es de visiter les coll ges Pour l ann e 2011 12 les di t ticiennes ont rencontr 19 000 l ves en particulier pour sensibiliser la lecture compr hension des messages publicitaires Une valuation de l impact en termes de changement de comportement est assez difficile
5. Alimentation et Nutrition pr sid e le 13 novembre 2012 par le s nateur G rard C sar 1 2 2 Le document PNA Bien manger c est l affaire de tous Cadre d une action publique int grant toutes les probl matiques de l alimentation et du mod le alimentaire fran ais et regroupant les initiatives sectorielles existantes agriculture p che sant consommation environnement tourisme ducation culture am nagement du territoire ce programme anim par le ministre de l agriculture de l alimentation de la p che de la ruralit et de l am nagement du territoire mobilise le gouvernement dans son ensemble Arm de la devise illustr e Bien manger c est l affaire de tous le PNA se pr sente sous la forme d un document A4 de 76 pages dans lequel 85 actions concr tes op rationnelles d finies et mises en uvre de mani re coordonn e sont d crites dans le cadre fourni par quatre axes faciliter l acc s de tous une alimentation de qualit d velopper une offre alimentaire de qualit am liorer les connaissances et l information sur l alimentation promouvoir notre patrimoine alimentaire et culinaire Et deux transversales innover et d velopper des outils pour b tir des mod les alimentaires durables et de bonne qualit conduire des actions de communication Chacune des 85 actions est accompagn e d une fiche technique qui en d signe l
6. conomique il ne suscite pas assez de connexions Question r currente comme dans le Nord Pas de Calais les interlocuteurs de la mission s interrogent sur les intentions de l administration concernant les Maisons de l alimentation Les responsables de la Maison de l alimentation Rodez longuement entendus par la mission ont engag un important travail de terrain bien per u par leurs partenaires Toutefois le doute s instaure quant aux perspectives r elles de cet outil et au parti que les pouvoirs publics entendent en tirer Au del des quatre exemples qui pr c dent et pour compl ter le panorama bauch in situ la mission a consult les sites des DRAAF Le tableau ci dessous illustre la visibilit du PNA dans la communication lectronique des services r gionaux de l Etat Page 28 57 Page d accueil Appel Projet Informations R GION Alimentation PNA disponibles et PNA Gaspillage 2013 accessibles Dons Date limite Nb info sur les Alsace Lien PNA Non initiatives de la R gion Pas de lien direct quelques infos dont Aquitaine Voir rubrique Non un lien sur PNNS Alimentation Pas de lien direct Oui Auvergne Voir rubrique 15 05 2013 Liens divers Alimentation Pas de lien direct Oui Peu de lien ou Basse Normandie Voir rubrique 15 03 2013 d op rations Alimentation Pas de lien direct Oui Liens souvent Bourgogne Voir rubrique 23 05 2013 anciens 2010
7. Journ es alimentation Institut Pasteur rectorat DRAAF a chou faute de m c ne Le Conseil g n ral du Nord a de son c t pu lancer les op rations diagnostics nutritionnels et V g tal tonique Page 25 57 c 3 Les actions quantitatives et qualitatives en faveur des plus d munis L aide alimentaire aux plus d munis au titre du PNA est une priorit de la DRAAF Nord Pas de Calais Elle doit se combiner avec le PEAD qui repr sente pr s de 75 des ressources de la Banque alimentaire r gionale L action de la Banque alimentaire en faveur des plus d munis comporte trois niveaux survie insertion qualit de vie auxquels r pondent aide directe formation accompagnement Outre l approvisionnement de la Banque alimentaire en denr es la difficult de l exercice tient la sensibilit particuli re de ce public la DRAAF est comme l op rateur attentive l acceptabilit des dons la qualit de l change social la n cessaire optimisation du budget alimentaire l origine la gestion et au recyclage de d chets organiques L association Les sens du go t organise des petits ateliers sensoriels de formation et d animation Elle a mis en place un groupe de r flexion ob sit sant GROS organis des journ es d changes et de pratiques et un s minaire de l Universit Lille 3 sur le th me Qu est ce que manger Une des forces du PNA soulign e dan
8. ciation est cependant bonne aupr s des partenaires et des op rateurs locaux car il est f d rateur Ce crit re semble bien adapt aux faibles Page 34 57 moyens du PNA et son fonctionnement en r seau d interlocuteurs issus de divers secteurs associatif priv public et exer ant une communication de type virale Enfin on peut regretter que le minist re de l agriculture n ait pas exploit le logo du PNA dans la r cente campagne de communication en faveur de la lutte contre le gaspillage On s tonnera d autant moins de la discr tion m diatique et universitaire du PNA que le minist re de l agriculture a fait le choix de privil gier le financement d actions effectives et a manifest une grande prudence quant aux actions de communication en DRAAF exigeant que ces derni res fussent financ es au minimum 80 par les partenaires du minist re Il n en tait pas all de m me pour le PNNS L crasante concurrence du PNNS Faire cohabiter deux plans de politique publique concernant l alimentation asym triques mais qui se recoupent partiellement anim s par deux minist res distincts l exercice ne manquait pas d audace De fait la concurrence para t l emporter sur la compl mentarit on ne saurait s en satisfaire Si l ant riorit et les moyens consid rables du PNNS lui conf rent une vraie notori t il n a cependant pas chapp de nombreuses critiques publiques portant particuli rement
9. conduire court terme o des outils incitatifs ont t labor s et fournis pour des pr sentations sur la pr vention sant alimentation La collation de 10h base de pain au chocolat qui Va constituer une sorte de fil rouge au cours de tous les entretiens sur ducation et alimentation est pr sent e comme un des obstacles majeur l quilibre alimentaire des l ves En effet ces pains au chocolat correspondent le plus souvent une portion tr s large et si la collation est prise tardivement vers 11h voire 11h30 les l ves n ont plus faim pour le d jeuner en t moigne le fait que jusqu un repas sur quatre n est pas consomm Des exp rimentations en coles primaires 26 000 enfants sont conduites dans un certain nombre de communes dans la r gion de Colmar pour substituer au pain chocolat un fruit ou produit de fruit Cf un fruit la r cr Les r sultats obtenus seraient satisfaisants Une extension est pr vue pour les coll ges et les lyc es Ces pains au chocolat de la collation sont la plupart du temps vendus par des l ves pour assurer le financement d un projet Il faut donc pour une substitution permettre le maintien de ce financement des l ves par exemple proposer des produits base de fruits Page 20 57 Une convention est en cours avec l agence r gionale de la sant pour un programme sant et handicaps avec une entr e sur l alimentation Deux autres
10. constitue un des enseignements majeurs des rencontres de terrain Il n est pas indiff rent de noter que cette observation recoupe celles des institutions recourant au m c nat La diff rence n est pas dans la taille des op rations mais dans le fait qu elles se r alisent ou non et que leurs effets conjugu s concourent ou non au tissage d un r seau Encore une fois si le PNA est peu connu son action est reconnue Effet d entra nement et floraison de r alisations de natures et d importances diverses Les pages qui pr c dent ont voqu ou d crit les actions entreprises ou r alis es dans les r gions Le premier constat est celui que l influence du nombre l emporte sur celle de la taille le deuxi me est celui de leur vari t le troisi me de l importance de leur p rennit Small is beautiful La question de l importance quantitative des gros projets ne se pose gu re le maillage du r seau et son succ s tiennent la multiplicit de micro op rations au profit de publics divers souvent r alis es par des intervenants qui se connaissent changent partagent exp rience et enthousiasme L effet d entra nement financier s accompagne videmment d un effet d opinion A ce titre la capacit d animation des pilotes des DRAAF constitue le moyen d action le plus pr cieux dont disposent les pouvoirs publics dans ce domaine Si le PNA ne constitue pas le point de d part oblig des initiatives o
11. le PNA adopt en d clinaison de cette loi a t pr sent publiquernent le 78 septembre 2010 devant la s ance pl ni re du CMA I comporte 85 actions r parties pour la plupart en quatre axes principaux Faciliter l acc s de tous une alimentation de qualit Am liorer l offre alimentaire Am liorer la connaissance et l information sur l alimentation Pr server et promouvoir le patrimoine alimentaire et culinaire fran ais 78 rue de Varenne 75449 PARIS 07 SP T l 01 49 554985 BH 4o 2612 266 Page 49 57 Pour faciliter la mission des Ing nieurs ou Inspecteurs G n raux que vous d signerez vous pourrez vous appuyer sur la Sous Direction de la Politique de l Alimentation SDPAL la Direction G n rale de l Alimentation Le rapport du CGAAER est attendu d ici fin mars 2013 Philippe MAUGUIN arolife LEBOUCHER Copie Alain BERGER D l gu interminist riel aux IAA Page 50 57 Annexe 2 liste des personnes rencontr es a i Date de Nom Pr nom Organisme Fonction heontre ric ZUNINO DGAI Sous directeur multiples Sophie PALIN DGAI Adjointe au sous multiples directeur Julia CSERGO Universit Lyon 2 Historienne multiples Laure SOULIAC DGAI 3 octobre 2012 Dani le MISCHLICH DGAI 30 octobre 2012 Bruno FERREIRA Cabinet du ministre Conseiller multiples technique Antoine LEBEL Cabinet du ministre Conseiller 29 mars technique 2013 ric MALLET DRAAF Alsace Directeur
12. par le r seau vivant ainsi constitu associant des acteurs publics priv s associatifs requiert et m rite d tre soutenu dans la dur e condition de base d s lors qu il s agit de d velopper un nouvel tat d esprit quant la mani re de se nourrir Cette inscription dans la dur e pour tre une condition n cessaire n en sera pas pour autant suffisante encore faut il favoriser tout ce qui concourt une dynamique nationale et locale La mission esp re que les suggestions qu elle a cru devoir pr senter pourront nourrir le d bat public permanent qu elle appelle de ses v ux Page 46 57 Annexes Page 47 57 Page 48 57 Annexe 1 lettre de mission A Etheria getas Pr cis H rUMLLIOUE FRAN AISE L DIRECTEUR DUJ CABINET La DiRESTRICE DU CAB NET BL MIN STRT Or FGUIR CHARG DE L ACROAUMENTARE Paris le 2 OCT 2012 N R f CI 9703795 Monsieur Bertrand H RVIELU Vice Pr sident du Conseil G n ral de l Alimerration de l Agricultura et des Espaces Ruraux CGASER 251 rue de Vaugirard 75732 PARIS CEDEX 15 Objet Demande d une mission d apoul el d expertise du Programme National pour l Alimentation PNA parle CGAAFR La Loi de Modernisation de l Agriculture et de la P che ILMAP instaur une politique publique de l alimentation d finie uar le Gouvernement dans le PNA Sur vase des avis du CSO et du CNC ainsi que du rapport du Conseil Natioral de l Alimentation CNA
13. taires d au moins 10 en 2014 sont craindre d autant que le PNA ne fait plus l objet d une enveloppe sp cifique Il en va de m me pour les budgets importants de l ARS Coop ration avec l Agence r gionale de sant rencontre avec le m decin inspecteur de sant publique du p le pr vention Les liens entre les deux institutions sont troits et la coop ration efficace Sont voqu s la th matique pr vention du surpoids et ob sit des enfants le programme un fruit la r cr l laboration commune du plan strat gique r gional ainsi que lint gration des outils DRAAF dans certains Contrats Locaux Sant Coop ration avec le rectorat rencontre avec l infirmier conseil aupr s de Mme la rectrice qui est charg du suivi des personnels infirmiers du rectorat secteur public soit environ 230 infirmiers et infirmi res Il fournit un dossier Education la sant par l alimentation Si l Alsace est la premi re r gion fran aise en terme de nombre de cas d ob sit la situation recouvre de grandes disparit s locales et entre coll ges Le taux d ob sit peut atteindre 30 dans certains coll ges alors que la moyenne oscille entre 15 et 17 Toutefois la situation semble se stabiliser La pr vention est activement conduite par le rectorat depuis 2004 05 travers notamment un observatoire de la sant de la r gion Alsace Depuis 2008 un projet sp cifique l acad mie
14. 12 et 13 mars 2013 Isabelle JEUDY DRAAF Alsace Chef du SRAL 12et 13 mars 2013 Marie Jos AMARA DRAAF Alsace SRAL chef de 12et 13 projet mars 2013 alimentation Daniel GERING Rectorat Infirmier conseil 12 mars aupr s du Recteur Isabelle HAEBERLIN Association Epices Pr sidente Nadine HUSSER Association L Univers Charg e de 13 mars du go t en Alsace mission Dr Patrice FERRE ARS M decin inspecteur de sant publique p le pr vention Page 51 57 Date de Nom Pr nom Organisme Fonction eheontre Olivia SPINNER Mutualit fran aise Charg e de d Alsace mission Chlo Mutualit fran aise Stagiaire d Alsace Pascal NEUVY Conseil g n ral du Technicien Haut Rhin responsable de la restauration scolaire M Michel RUDLOFF Conseil g n ral du Chef du service Haut Rhin des actions ducatives de la jeunesse Serge HYGEN Association Eco Conseil Charg de projets Gilles PELURSON DRAAF Rh ne Alpes directeur 26 mars 2013 Laurent BAZIN DRAAF Rh ne Alpes Chef du service SRAL Elisabeth MANZON DRAAF Rh ne Alpes Offre alimentaire SRAL Marie No lle DUBAR DRAAF Rh ne Alpes Offre alimentaire 40 Sophie BOUYER DRAAF Nord Pas de directrice 28 mars Calais 2013 Carol BUY DRAAF Nord Pas de Chef du SRAL Calais SRAL Cecilia MATHIS DRAAF Nord Pas de Chef du P le Calais SRAL Politiques alimentaires et phytosanitaires Fran ois MATHIEU DRAAF Nord
15. Comit national d orientation et de suivi Comit de pilotage Conseil r gional Comit r gional de l alimentation Centre r gional de documentation p dagogique Centre de recherche pour l tude et l observation des conditions de vie Centre r gional des uvres universitaires et scolaires Direction g n rale de l alimentation Direction g n rale des politiques agricole agroalimentaire et des territoires Date limite de consommation Date limite d utilisation optimale Direction r gionale de l alimentation de l agriculture et de la for t Direction r gionale des affaires culturelles Education nationale Enc phalopathie spongiforme bovine Fonds europ en agricole pour le d veloppement rural Groupe ob sit sant Groupe de travail interminist riel Institut national de pr vention et d ducation pour la sant Inspection p dagogique r gionale Institut national de la recherche agronomique Minist re de l agriculture de l agroalimentaire et de la for t Page 55 57 MFPCA MIAMM OQALI PNA PNNS PO PRALIM RGF SDQA SRAL SVT UE UNSS USEP Mission fran aise pour le patrimoine culinaire et alimentaire Maison intercommunale de l alimentation et du mieux manger Observatoire de la qualit de l alimentation Programme national pour l alimentation Programme national nutrition sant Plan contre l ob sit Plan r gional pour l alimentation Repas gastronomique des Fran ais Sous direction de la q
16. DRAAF Rh ne Alpes On sait qu il incombe la DGAI de piloter en lien avec l ensemble des minist res concern s le Programme National pour l Alimentation PNA qui d veloppe la politique publique de l alimentation que le Gouvernement a souhait engager Par ailleurs c est la direction g n rale des politiques agricole agroalimentaire et des territoires DGPAAT qui d finit les politiques d organisation conomique des productions et des fili res agricoles et alimentaires Elle d finit les modalit s de gestion des signes officiels de l origine et de la qualit veille la promotion de ces signes Elle labore et met en oeuvre les politiques propres assurer le d veloppement des industries agroalimentaires et valoriser leurs productions Elle met en oeuvre les actions de soutien et de financement des entreprises agricoles et alimentaires Elle anime et soutient le d veloppement technologique et l innovation des entreprises dans les secteurs agricole et agroalimentaire Il est dans ce cadre apparu la mission que l importance des relations du BNVQA avec les bureaux produits de la DGPAAT direction vocation conomique avait pu conduire certains de ses interlocuteurs s interroger sur la pertinence du positionnement du BNVQA la DGAI direction vocation sanitaire Il n appara t cependant pas que les changes entre directions aient constitu un frein ou un obstacle la mise en uvre des mesures du P
17. Pas de Calais SRAL Muriel DEHAY Rectorat Service infirmier Page 52 57 Date de Nom Pr nom Organisme Fonction eheontre Dominique TRINEL Conseil r gional du Chef de projet Nord Pas de Calais Gouvernance alimentaire Dani le PAUTREL Association Les sens Directrice du go t Pierre WILLEFERT Banque alimentaire du Directeur Nord Anne Charlotte COLIN Banque alimentaire du Di t ticienne Nord formatrice Ad le MARCANT Banque alimentaire du Stagiaire Nord Dr Sandrine SEGOVIA KUENY ARS Directrice adjointe Pr Daniel NIZRI Inspection g n rale des IGAS 29 mars affaires sociales 2013 Chiara BORTOLOTTO Historienne chercheur 12 avril Yves COCHE DRAAF Midi Pyr n es Chef du SRAL 16 avril Sandrine KIKOLSKI DRAAF Midi Pyr n es SRAL Christian GAY EPLEFPA de La Roque SG Armelle MOLINIER EPLEFPA de La Roque Charg e de projet Maison de l alimentation Agn s X INRA de Montpellier Doctorante Fr d ric GERMAIN SRDDTR Toulouse agricampus Patrick BLANDEL CROUS Responsable du service de communication Constance GIONIS CROUS service de communication Page 53 57 Nom Pr nom Organisme Fonction Date de rencontre Damien LAGRANGE Association Bleue comme une orange Ariane GRUMBACH Nutritionniste 4 juin 2013 Than LE LUONG INPES Directrice 24 juin 2013 g n rale Jocelyne BOUDOT INPES
18. SRAL seront pass s de neuf personnes l origine un ou deux ETP par r gion au printemps 2013 Les moyens budg taires affect s la politique nationale de l alimentation apparaissent modestes ne serait ce que par comparaison avec ceux dont dispose le PNNS globalement dix fois sup rieurs et si l on ajoute le plan ob sit comme en Alsace l cart est d au moins 20 fois plus Il est rappel que le financement DRAAF ne pourra exc der 50 du total de chaque action l exception des actions de communication pour lesquelles la part DRAAF est limit e 20 Dans le cas des actions envers les plus d munis le financement DRAAF peut tre int gral En 2011 programme 206 action 8 Part d di e aux actions r gionales fixe de 80 000 part variable attribu e selon quatre crit res Dotations inscrites dans une fourchette allant de 82 000 Guyane 120 000 lle de France soit un total de 2 500 000 appel projet national 550 000 Page 13 57 autres financements possibles cr dits r gionaux issus de plans sectoriels du minist re programme 154 pour l animation de la fili re de l agriculture biologique et les plans r gionaux de l agriculture durable programme 206 action 4 pour la qualit nutritionnelle et sanitaire des produits fonds europ en agricole pour le d veloppement rural FEADER En 2012 diminution de 320 000 soit 12 8 rapprocher de
19. St phanie REGAT INPES Anne Juliette SERRY INPES Florence CORRE Vignerons Directrice du 9 Ind pendants d veloppement septembre et de la 2013 communication Christelle JACQUEMOT Vignerons Directrice des Ind pendants relations institutionnelles Fr d ric DELATTRE Communaut Directeur du 12 d agglom ration du service novembre pays voironnais agriculture for t 12013 et d veloppement rural Pr Diane ROMAN Universit Fran ois Professeur de 27 Rabelais Tours droit public novembre 2013 Magali RAMEL Universit de Paris Doctorante en 27 Ouest Nanterre La droit public novembre D fense Th se en cours 12013 sur le droit l alimentation Page 54 57 Annexe 3 liste des sigles utilis s AllEnvi ARS BNVQA CAAPS CEI CESE CGAAER CLCV CNA CNAC CNN CNOS COPIL CR CRALIM CRDP CREDOC CROUS DGAI DGPAAT DLC DLUO DRAAF DRAC EN ESB FEADER GROS GTI INPES IPR INRA MAAF Alliance nationale de recherche pour l Environnement Agence r gionale de sant Bureau de la nutrition et de la valorisation de la qualit des aliments Comportement alimentaire des adolescents pari de la sant Comit ex cutif interminist riel Conseil conomique social et environnemental Conseil g n ral de l alimentation de l agriculture et des espaces ruraux Consommation logement et cadre de vie association Conseil national pour l alimentation Centre national des arts culinaires Conseil national du num rique
20. avec la DRAAF le constat que les r alisations attendues n ont pas t op r es et que le projet des Cuisineries Gourmandes pourtant attractif sur le papier ne saurait tre de fait consid r comme un succ s En termes de m thodologie il appara t que le cahier des charges et le calendrier de production ce qu il est convenu d appeler des livrables doivent faire l objet ex ante d un examen minutieux et tout au long de la r alisation d un suivi et d un contr le attentif assortis le cas ch ant de sanctions financi res Page 16 57 1 3 1 3 Animation de la plate forme nationale Le BNVQA organise chaque ann e une trois r unions des responsables PNA des DRAAF Ces rencontres ont pour objet de faciliter la transmission de consignes et l change de bonnes pratiques Consignes privil gier les plus d munis l agriculture bio et de proximit l ducation alimentaire prendre appui sur le r seau associatif recherche de partenariats pas de financement 100 privil gier l action par rapport la communication on y reviendra R sultats le partage d exp rience est jug effectif mais encore trop limit les rencontres ont permis de faire le point sur les modalit s de mise en uvre locale d op rations nationales un fruit la r cr plaisir la cantine et de pr senter quelques r ussites particuli res comme la publication d un guide Rh ne Alpes des achats de proximit
21. d une politique publique de l alimentation convient il pour autant de se priver de cet outil dont les r sultats effectifs tardent se concr tiser Une premi re cons quence de l interruption du PNA serait que le MAAF ne pourrait plus que difficilement revendiquer une comp tence alimentation conforme la loi et celle qui est d crite dans son d cret d attribution Elle serait de nature remettre en cause son positionnement interminist riel d j d licat en mati re d alimentation La loi d Avenir en pr paration se priverait d une porte d entr e l gitime Ces premiers arguments pourraient eux seuls suffire pr server l existence du PNA Mais d autres viennent en appui Le soutien des initiatives locales louables utiles et appr ci es mais fragiles notamment dans le domaine social serait suspendu ou abandonn Un signe tr s dommageable pour l image et l action de l Etat serait ainsi adress ses partenaires locaux Il aurait le double inconv nient de stopper le d veloppement des r seaux d acteurs dont on a vu qu il constituait le premier effet imm diat et positif du PNA et ayant port atteinte la confiance il rendrait beaucoup plus difficile toute tentative ult rieure de red marrage d un exercice aussi d licat pratiquer Page 36 57 Enfin au del de la d convenue prouv e par les personnels motiv s qui font vivre cette politique publique le red ploiement des cr dits
22. l alimentation n est pas mise en uvre avec une intensit uniforme sur le territoire national les variations entre r gions pouvant s expliquer par le niveau de motivation personnelle de l encadrement Quand il ne suscite pas l indiff rence Rh ne Alpes le Pr fet n est pas int ress le PNA peut devenir source de rivalit s entre services Nord Pas de Calais ARS vs DRAAF il est pourtant possible de coop rer en bonne harmonie comme c est le cas en Midi Pyr n es ou en Alsace Ces observations font appara tre le caract re irrempla able de l implication des quipes dirigeantes des DRAAF l gard du Pr fet qui doit pouvoir impulser et arbitrer en connaissance de cause envers leurs quipes et avec leurs partenaires A d faut laiss au seul soin du d vouement individuel d agents de bonne volont le PNA pourrait continuer soutenir ponctuellement telle action locale mais perdrait sa capacit appara tre comme l expression multiforme d une volont publique d am liorer les comportements alimentaires de nos concitoyens 2 3 Pourrait on pour autant se passer du PNA Les l ments de bilan qui pr c dent t moignent d un effort de long terme qui est d j l origine d heureuses initiatives mais qui ne se met en place que progressivement et se trouve confront de s rieuses difficult s imm diates Dans un contexte marqu la fois par l exigence de l efficacit imm diate et le besoin reconnu
23. marqu s par une pr occupation prioritairement sanitaire pour assurer de meilleures conditions d information des consommateurs Enfin la mission sugg re d encourager les vocations en renfor ant la place des th matiques de l alimentation au sein de l enseignement agricole et en l adaptant mieux aux besoins effectifs de ces professionnels Mois cl s politique publique alimentation programme Page 6 57 Introduction La destin e des nations d pend de la mani re dont elles se nourrissent Brillat Savarin Objet de la commande motif contexte La loi de modernisation de l agriculture et de la p che LMAP du 27 juillet 2010 a instaur une politique publique de l alimentation d finie par le gouvernement dans le programme national pour l alimentation PNA pr sent le 28 septembre 2010 Deux ans plus tard le ministre de l agriculture a estim n cessaire de pouvoir disposer d une expertise in itinere de ce programme encore r cent Cette mission formalis e par une lettre sign e du directeur de cabinet du ministre en date du 22 octobre 2012 prolonge et d veloppe une mission initialement confi e au CGAAER par le directeur g n ral de l alimentation DGA Il est demand aux missionnaires de proc der une analyse des points suivants contenu et champ du PNA modalit s de gouvernance aux niveaux national et r gional outils de suivi de la mise en place bilan de la m
24. que sur la mise disposition pour les consommateurs d informations pratiques sur les produits bruts et peu labor s Cet appel projet national sera examin plus loin En avril 2012 et janvier 2013 les instructions annuelles adress es aux services ont pris la forme d une circulaire du ministre aux pr fets de r gion fixant les priorit s de leur action accompagn e d une note de service DGAI SDQA compl tant le document d orientation en pr cisant le d tail des moyens budg taires allou s Il s av re que si ces derniers n ont gu re volu les priorit s notifi es en 2013 ont elles marqu un infl chissement des orientations explicitement recentr es sur la justice sociale la jeunesse cible prioritaire de cette politique gt l ancrage territorial d une politique au plus pr s des citoyens 1 2 3 2 Un programme ambitieux mais dot de moyens modestes S ils peuvent para tre encore limit s en nombre il est apparu la mission que en administration centrale comme dans les services d concentr s les agents affect s la politique nationale de l alimentation bien choisis se sont av r s comp tents motiv s et de qualit leurs formations ing nieur m decin v t rinaire et leurs profils individuels t moignent d un int r t particulier pour les th matiques li es l alimentation Outre les deux agents affect s en administration centrale DGAI SDQA les moyens humains affect s en DRAAF
25. s adresse des organismes publics ou priv s but non lucratif oeuvrant dans le domaine de l alimentation a pour but de faire merger des projets d envergure afin de donner de la visibilit et de la lisibilit des actions phare destin es tre dupliqu es sur l ensemble du territoire gt L appel a t ouvert du 16 mars au 16 mai 2011 80 dossiers pr s lectionn s par les DRAAF ont fait chacun l objet d un examen par un coll ge de 31 experts multidisciplinaires travaillant en bin mes qui ont ensuite op r en qualit de rapporteurs devant un comit national ad hoc r uni le 29 juin et pr sid par la DGAI Sur la base des propositions qui lui ont t transmises le ministre a arr t la liste d finitive des 30 projets retenus L afflux des candidatures aura constitu en soi un succ s La vari t des projets et le s rieux des dossiers t moignent de l int r t suscit par cette initiative ainsi que de sa capacit f d rative Les r sultats effectifs sont cependant contrast s entre succ s et d ceptions A c t de succ s encourageants notamment en Alsace comme l cole multi sites interg n rationnelle initiative port e par l association Epices ou Du grain moudre par l EMth tre qui seront voqu s plus loin la mission a d prendre acte d une d ception exemplaire le cas particulier des Cuisineries gourmandes qui requiert un examen sp cifique Le menu tait at
26. soci t num rique remis par le Conseil National du Num rique CNN le 26 novembre 2013 la ministre d l gu e l conomie num rique vient tayer la proposition de la mission Aujourd hui 80 des fran ais utilisent chaque jour un ordinateur ou Internet La fracture num rique s est consid rablement r duite gr ce au d veloppement des infrastructures et l expansion des r seaux sociaux l effort des pouvoirs publics doit d sormais porter sur les usages du num rique parmi lesquels on peut compter la participation un d bat public virtuel Le CELSA Ecole des Hautes Etudes en sciences de l information et de la communication a organis le 9 d cembre 2013 un colloque intitul Le d bat en question La mission en a retenu que le d bat public fait d sormais l objet d un v ritable domaine d expertise il revient l Institution id est le minist re d organiser les nouveaux lieux d expression num rique sur les sujets d int r t g n ral Incidemment il est int ressant de constater que le PNNS issu du grand d bat public organis dans le cadre des Etats g n raux de l alimentation en 2000 n a pas prolong le d bat et se trouve aujourd hui confront une certaine contestation Il revient aux pouvoirs publics d engager ce d bat public permanent La conception du projet doit naturellement revenir au minist re en charge de l alimentation en lien avec le Conseil national du d bat pub
27. sur un mode de r daction parfois ressenti comme par trop injonctif Le floril ge en serait facile composer Alimentation par ordonnance Effet anxiog ne et contreproductif Les messages du PNNS ne sont pas compris par ceux qui sont les plus concern s par les d s quilibres alimentaires Le PNNS dit ce qu il ne faut pas faire le PNA dit ce qu il faut faire Les politiques publiques sont fond es sur le recours la volont ce qui est illusoire ou sur la peur ce qui est contre productif Le slogan Manger cinq fruits et l gumes par jour s adresse dans les faits ceux qui ont les moyens d acheter des fruits et l gumes alors que le premier crit re d achat des consommateurs est le prix Le PNNS est trop qualitatif dans ses prescriptions et pas assez quantitatif Ex Ne pas manger trop gras trop sal trop sucr Il lui manque une dimension psychoaffective sans laquelle lacte de manger est priv de plaisir et peut engendrer des pathologies comme l orthor xie L objet du pr sent rapport n est videmment pas d num rer ces faiblesses ou de les d plorer mais d insister sur le fait que c est pr cis ment l que le PNA devrait tre davantage pr sent et identifi comme tel Le r quilibrage des deux plans conditionne le succ s de la politique publique de l alimentation L un des aspects les plus d licats de la combinaison des deux programmes est celui du risque d envoi d
28. t de s abriter derri re le contexte difficile de changements de personnes arriv e r cente du chef de SRAL mutation du responsable du p le alimentation emp chement de l agent qui lui apportait une aide ponctuelle d part du DRAAF qui ne contribuaient pas faciliter la mise en uvre du PNA Page 26 57 En tout tat de cause les l ments pr sent s la mission lors de sa visite le 16 avril auront t moign de la capacit de la structure se ressaisir et faire re vivre les actions entreprises quelques mois auparavant et momentan ment mises en veille entre temps reconstitution d un p le nutrition offre alimentaire par d signation d un chef de p le d une charg e de mission temps partiel et d un dirigeant technique reprise des dossiers en cours peu activ s depuis la derni re r union du CRAlim en septembre 2012 contacts renou s avec les op rateurs identification de difficult s cuisineries gourmandes et mesures correctives Enfin la conception et le renseignement d un tableau de bord exhaustif 2010 2013 permettent la DRAAF de disposer d une vision panoramique des initiatives prises ou relay es depuis le lancement du plan 68 actions ont t r parties en cinq th mes outre la communication pour une d pense totale directe Etat de 441 469 favoriser une alimentation quilibr e et diversifi e pour les personnes les plus d munies contribuer l ducation aliment
29. 11 Alimentation Ex r gionaux peu Bretagne Lien Gaspillage Non actualis s 2010 11 Ouverture sur Liens avec PNA d autres DRAAF Ex r gionaux peu Centre Lien Gaspillage Non actualis s 2010 11 Ouverture PNA Liens avec d autres DRAAF Champagne Lien actualit pour Oui Infos du MAAF mais Ardenne Appel projet 10 04 2013 peu d ex en r gion Oui Nb infos r gionales Franche Comt Lien PNA 30 04 2013 et actualis es Oui Info qqs op rations Haute Normandie Lien actualit pour 17 05 2013 r gionales un bilan appel projet 2011 Nb infos r gionales Languedoc Lien PNA Non et actualis es ex Roussillon actualit conf sur aide alim 21 03 13 Pas de lien direct Oui Limousin Voir rubrique 10 04 2013 Info du MAAF Alimentation Pas de lien direct Infos r duites non Lorraine Voir rubrique Non actualis es 2010 Alimentation Pas de lien direct Infos du MAAF Midi Pyr n es Voir rubrique Non Infos r gionales non Alimentation actualis es Nord Pas de Tr s nb infos Calais Lien PNA Non r gionales actualis es Page 29 57 Page d accueil Appel Projet Informations R GION Alimentation PNA disponibles et PNA Gaspillage 2013 accessibles Dons Date limite Pas de lien direct Infos du MAAF PACA Voir rubrique Non Ex r gionaux de Alimentation 2011 Pas de lien direct Pays de la Loire Voir rubrique Non Info r duite en un Alimentation Lien
30. AAF a confirm l importance que rev t l existence et l animation d un r seau dont l Alsace donne un tr s bon exemple 572 000 de d penses g n r es partir d un budget DRAAF de 78 000 La r gion Alsace offre un panorama assez complet des diverses possibilit s offertes au niveau national et local la mise en uvre du PNA t moigne d une bonne compr hension de l exercice et d actions de toutes taille et dimension r alis es dans un esprit de partenariat et de r seau fortement soutenu par la hi rarchie de la DRAAF En voici quelques exemples Entretien avec le DRAAF la chef du SRAL et la responsable du secteur alimentation Le CRAlim d Alsace r guli rement r uni dont les acteurs majeurs avec la DRAAF sont ARS Agence r gionale de sant et le Rectorat a labor en concertation le PRAlim programme r gional d alimentation L Alsace est la premi re r gion fran aise en mati re de taux d ob sit et de surpoids donn es de 2006 non encore actualis es ce qui a conduit le CRAlim fixer la r duction de ces taux comme priorit absolue du PRAlim La DRAAF est associ e au comit de pilotage du PRAlim et au groupe des financeurs l ensemble des administrations r gionales y participe l exception ce jour de la direction r gionale des affaires culturelles DRAC Page 18 57 La DRAAF soutient chaque ann e une vingtaine de projets par un appui logistique et d information et par une contri
31. E Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE Conseil g n ral de l alimentation de l agriculture et des espaces ruraux MINIST RE DE L AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FOR T RAPPORT Mission d expertise et d appui du Programme national pour l alimentation PNA tabli par Eric BARDON Bernard CHARPENTIER Charg de mission au CGAAER Ing nieur g n ral des ponts des eaux et des for ts Denis FEIGNIER Inspecteur g n ral de l agriculture D cembre 2013 CGAAER n 12150 Page 2 57 Sommaire R SUMER RAR india Na dau dan ia union 5 ai tale INTEL NP e E a A 7 T Questee quele PNA iiris a A AEE E E AE EARN 9 1 1 Politique de l alimentation et PNA gen se d une politique et construction d un plan 2000 42010 a a ai Reda nee den iai 9 1 2 Le document PNA de la d claration d intention au v ritable outil de politique PUDIGUE ee E nn EE O E E E 10 1 2 1 Modalit s de conception et de r daction 10 1 2 2 Le document PNA Bien manger c est l affaire de tous nnnnnnnnnnnnnn 11 1 2 3 Lancement du PNA mode d emploi et moyens affect s nnnnnnnnneeeeeeenne 12 1 2 3 1 Un programme interminist riel principalement anim par le minist re charg de lagriculture ssssssessennenneesseerrrnnnrreseeerrrrennn 12 1 2 3 2 Un programme ambitieux mais dot de moyens modestes 13 1 3 Le PNA en actions implication du niveau central pe
32. Les th matiques expos es confirment la territorialisation des th mes du PNA dont les r gions ont su s emparer en fonction de leurs pr occupations prioritaires 1 3 2 1 Le PNA de terrain dans quatre r gions des approches contrast es Sur la base d un effectif et d un budget th oriques comparables 1 ETP entre 70 et 100 000 l Alsace un mod le de dynamisme et de mise en r seau Rh ne Alpes des hi rarchies peu engag es le Nord Pas de Calais l accent mis sur la jeunesse et les d munis complexit des relations avec les partenaires publics Midi Pyr n es un bel effort de rattrapage a L Alsace un mod le de dynamisme et de mise en r seau La mission a t re ue par le DRAAF et la chef du SRAL et accompagn e par la responsable du p le alimentation elle a rencontr en deux jours neuf personnes repr sentant sept partenaires de la DRAAF publics et priv s La mise en uvre du PNA en Alsace est r alis e par une cadre soutenue par sa hi rarchie animant un r seau qu elle a cr En deux journ es Strasbourg outre les responsables de la direction la mission a pu rencontrer de nombreux partenaires de la DRAAF publics tat rectorat ARS ou territorial conseil g n ral 68 professionnels chef cuisinier Mutualit d Alsace et associatifs au del de l tat d esprit appr ci par chacun l effet multiplicateur des participations m me les plus modestes de la DR
33. NA La mission observe au demeurant qu aucune des deux directions g n rales ne saurait tre enferm e dans une sp cialisation qualifi e d conomique ou de sanitaire perceptible mais partiellement artificielle et sugg re s il en est besoin de maintenir le rattachement actuel du BNVQA la DGAI Le site Internet alimentation gouv fr dit par le MAAF ne consacre qu une discr te rubrique au PNA Les l ments d information qui y figurent datent pour l essentiel de 2011 l exception d un focus sur quelques d clinaisons r gionales du PNA produit l occasion de la circulaire du 16 janvier 2013 Une lettre lectronique Alim info a t r cemment propos e en vue d attirer les internautes sur le site 1 3 2 Les enseignements de quatre d placements en r gions La mission ne s est pas propos de dresser un inventaire exhaustif des actions initi es ou accompagn es par les DRAAF au titre du PNA ni de les d crire en d tail cet exercice tant conduit parall lement par la DGAI Le propos qui suit s attache particuli rement faire ressortir les th mes et les enjeux du PNA sur le terrain tels que per us dans les quatre DRAAF visit es Le mode d organisation des rencontres retenu par les DRAAF aura constitu en soi un premier clairage sur l importance attach e cette politique et la mani re de surmonter ce qui a t parfois pr sent la mission comme un scepticisme initial gt Page 17 57
34. a pr paration du projet de la loi d Avenir agricole dont le ministre a confi au Vice pr sident du CGAAER le soin d baucher les grandes lignes A ce titre et dans ce cadre les missionnaires ont d octobre 2012 janvier 2013 pris une part active l animation du groupe de travail Politique publique de l alimentation et contribu la production du document attendu La mission a pu se rendre ensuite entre mars et avril dans quatre DRAAF o des rencontres avaient t organis es avec les lus des partenaires et des op rateurs locaux DRAAF Alsace les 11 et 12 mars DRAAF Rh ne Alpes le 26 mars DRAAF Nord Pas de Calais le 28 mars DRAAF Midi Pyr n es le 16 avril Elle a compl t son information par des rencontres avec des repr sentants du secteur de la Sant dont notamment l institut national de pr vention et d ducation la sant INPES La mission s est naturellement appuy e sur les documents fournis par ces diff rents interlocuteurs Page 8 57 1 Qu est ce que le PNA 1 1 Politique de l alimentation et PNA gen se d une politique et construction d un plan 2000 2010 Les tats g n raux de l alimentation organis s en 2000 par le minist re de l agriculture sous l gide du Premier ministre ont notamment d bouch sur la cr ation du Programme national nutrition sant PNNS Alors qu on pouvait penser que l attention serait centr e sur la crise de l enc p
35. age 40 57 3 1 8 Valoriser l effet mobilisateur des actions patrimoniales Le quatri me axe du PNA Promouvoir le patrimoine alimentaire et culinaire fran ais mat riel et immat riel pr sente la double caract ristique d avoir t largement m diatis et d avoir suscit nombre d initiatives de toutes natures dans le domaine culinaire S il s av re que l effet m diatique li l inscription par l UNESCO du RGF sur la liste du patrimoine immat riel de l humanit r sulte assez largement d un malentendu quant sa nature r elle non mercantile il nnen demeure pas moins que le sujet aura contribu relancer toutes sortes d interventions allant du t moignage individuel l tude scientifique sur la cuisine et les usages alimentaires Eminemment territorialis es les initiatives dans ce domaine permettent d impliquer et de mobiliser localement partenaires ou m c nes de toutes natures Au del du sentiment de sati t ou pire que pourrait susciter l afflux d missions ou de textes souvent de qualit in gale sur les sujets du patrimoine culinaire la mission propose de voir l une marque d int r t et de curiosit m me d alimenter le grand d bat permanent que requiert le PNA 3 2 Propositions pour la loi d avenir L agriculture doit aujourd hui produire autrement en faisant converger performance conomique pr servation de l environnement et sant publique L alimentation est un enjeu de soci t maj
36. aire des personnes en difficult am liorer l offre alimentaire en produits locaux 19 actions 68 842 prendre de bonnes habitudes alimentaires dans le cadre scolaire ou p riscolaire promouvoir et accompagner p dagogiquement le programme de fruits dans les coles sensibiliser et informer les jeunes enfants 15 actions 77 450 am liorer la connaissance et l information sur l alimentation tre l coute du consommateur et r pondre son besoin d information 15 actions 106 313 am liorer l offre alimentaire soutenir l approvisionnement local am liorer l offre nutritionnelle l offre alimentaire 14 actions 162 844 am liorer l alimentation des seniors 2 actions 5 500 trois actions de communication 200 520 La preuve est faite en Midi Pyr n es que la d termination et la capacit manag riale des hi rarchies peuvent s av rer au moins aussi d terminantes que l importance ou la faiblesse des effectifs num riques de la structure Tout en s interdisant d entrer dans une valuation des politiques d effectifs dans les services d concentr s SD la mission fait le constat de la fragilit de certains secteurs et de la vitesse avec laquelle peut dispara tre une expertise non pratiqu e cet gard les mouvements internes op r s Toulouse ont certainement permis cette DRAAF d viter une volution qui aurait pu rapidement devenir irr versible La m
37. amique du dispositif ce titre l image et l esprit du PNA comme sa dimension territoriale devraient lui conf rer une attractivit au moins quivalente voire sup rieure celle du PNNS 3 1 7 Concr tiser le principe des Maisons de l alimentation Des acteurs locaux ont rappel leur v ritable besoin de centre de ressources sur ces questions Pour n en prendre qu un exemple r cent novembre 2013 on retiendra le propos des responsables de la Communaut d agglom ration du Pays Voironnais d sireux de se doter d une Maison Intercommunale de l Alimentation et du Mieux Manger MIAMM au motif que ce type de projet est f d rateur de nombreuses politiques existantes sur le territoire et men es par l intercommunalit en lien avec les communes et les autres acteurs institutionnels politiques de fili re sport loisirs sant alimentation et sport par exemple politique de r novation urbaine acc s des produits de qualit une alimentation quilibr e pour tous politique agricole d veloppement des circuits courts fili res locales pour restauration collective et pour qui L enjeu des semaines qui viennent est de valider un mod le de maison qui r ponde ces diff rents besoins pour largir le public b n ficiaire potentiel Pour la mission ce type de projet s apparente un programme local pour l alimentation int grant l ensemble des composantes des PRALim tudi s plus haut P
38. ar d autres interlocuteurs de la mission comme l association Sens du go t qui en consid re le principe comme Un bon support d une politique de l alimentation pour une approche transversale et pluridisciplinaire Enfin DRAAF et Conseil r gional insistent sur leur coop ration bilat rale concernant le plan bio auquel ne participe pas ARS De fait collectivit territoriale et service de l Etat ont su b tir une relation de confiance qui fera dire un op rateur que Le binome DRAAF CR est le plus indiqu pour coordonner le PRAlim et avoir l effet d entra nement recherch Il se trouve que le sujet est peut tre plus complexe en concurrence avec le PNNS Entre PNA et PNNS DRAAF et ARS la ligne de partage est per ue par les op rateurs comme peu claire alors que la dissym trie en organisation et moyens n est que trop visible De plus les modalit s de coop ration de ARS avec la DRAAF sont per ues par ce dernier service comme pouvant relever d une forme d imp rialisme administratif Page 24 57 Au del des op rations directement concurrentes du PNA Fourchettes et baskets Plaisir la cantine Fruities l cole Un fruit pour la r cr et de la disproportion entre les moyens allou s Budget annuel PNNS Alimentation et plan ob sit 2 M la difficult tient au projet de PARS de construire une coh rence des actions et programmes dont elle assurerait directement la
39. au constitutionnel l gal que juridictionnel L alimentation est notamment rarement prise en compte dans les textes mettant en uvre les politiques sociales De m me si la loi du 27 juillet 2010 reconna t la s curit alimentaire comme un domaine d action du PNA cette derni re est bas e sur une reconnaissance de besoins et non de droits Une r flexion autour de la reconnaissance et la mise en uvre du droit l alimentation m rite donc d tre approfondie afin de prendre en compte l importance du choix de la non discrimination et de la dignit dans les politiques agricoles et alimentaires Page 41 57 3 2 2 Rapprocher PNA amp PNNS PNA et PNNS participent tous deux la politique publique de l alimentation Mais s ils sont compl mentaires ils sont galement concurrents voire antagonistes nutrition vs justice sociale dans un rapport de moyens tellement d s quilibr au profit du PNNS que cela p nalise la politique de l alimentation Un rapprochement entre les deux programmes est donc souhaitable Les r centes manifestations d ouverture de l INPES l gard du PNA peuvent constituer un facteur favorable Quatre hypoth ses seraient envisageables la premi re hypoth se Le PNA contre le PNNS consiste doter le PNA des m mes moyens que le PNNS soit les multiplier par 10 pour pallier les manques et difficult s du PNNS ce qui para t a priori peu r aliste au regard des contraintes budg taires l
40. avec succ s deux dossiers retenus dans la liste de l appel projet national l Association EPICES b n ficie la fois de la notori t internationale du chef Haeberlin et de l engagement personnel av r de son pouse directrice d une cole maternelle Colmar qui pr side l association Espace de projets d insertion cuisine et sant EPICES travers de multiples formes de partages culinaires et de r alisations de jardins ateliers de cuisine de jardinage ducation au go t actions bas es sur les rencontres inter g n rationnelles les objectifs sont de permettre tous une alimentation de qualit diversifi e peu co teuse respectueuse de l environnement des saisons et ouverte sur d autres cultures consolider le lien social la convivialit et les processus d insertion et de formation renforcer de mani re originale les liens interg n rationnels et le soutien la parentalit La priorit de sant initialement retenue plut t prescriptive a volu assez rapidement dans le sens d un modus operandi plus participatif facilitant l implication des populations d favoris es au d part assez peu r ceptives Cuisiner ensemble est rapidement apparu comme une bonne recette les int ress s peuvent ensuite reproduire chez eux petits frais les recettes exp riment es chez le chef Haeberlin L effet de valoriser les parents devant leurs enfants est positivement accu
41. bserv es il a contribu apporter aux animateurs la cr dibilit qui leur tait n cessaire pour les faire vivre et perdurer Le PNA aurait il ainsi r pondu pleinement aux attentes du l gislateur et des administrations qui le font vivre 2 2 Des servitudes surmonter et le besoin d une impulsion politique durable Le tableau qui pr c de pourrait tre enchanteur s il tait complet le PNA porteur de la politique publique de l alimentation peine cependant s imposer dans le paysage D un strict point de vue juridique il a t remarqu notamment par le professeur Diane Roman de l Universit de Tours que la nature juridique du PNA ne le qualifie pas pour fonder une recherche en responsabilit de l Etat pour manquement ventuel ses obligations d s lors que le PNA ne se pr sente que comme un programme Sans qu la connaissance de la mission le moyen ait t effectivement employ il n est pas interdit de penser qu il y a l une faiblesse susceptible d amoindrir la cr dibilit du plan Page 33 57 En termes op rationnels la mission identifie quatre contraintes dont souffre le PNA La modestie des moyens engag s Si ambitieuse que soit la politique de l alimentation d finie par le MAAF avec le PNA elle ne parvient pas appara tre comme prioritaire compte tenu de la modicit des moyens qui lui sont consentis En d pit des efforts des services des r alisations effectives et des
42. bution financi re souvent modeste de 1 000 15 000 avec un budget total de 73 300 mais effet de levier crucial Semaine de la qualit alsacienne CROG plaisir l alimentation pour tous approvisionnement local de la restauration collective colloque ville jardin e et initiatives citoyennes v nement jardinage biologique gt la route de la sant festival de l origine et de la qualit les classes du go t etc Ces op rations utilisent le logo Bien manger c est l affaire de tous qui est tout fait bien reconnu La DRAAF fonctionne en r seau c est pourquoi les projets d action soutenus ne font pas l objet d une proc dure d appel propositions mais r sultent de demandes spontan es valu es par les acteurs majeurs tels que ARS le Rectorat la DRAAF En 2011 en r ponse l appel propositions national du PNA en Alsace sur un appel projet r gional trois r ponses ont t retenues par la DRAAF et PARS sur 6 7 d pos es Trois des projets non retenus ont tout de m me re u un soutien de la r gion Il existe peu d actions inter r gionales cas des services p nitentiaires d Alsace Champagne Franche Comt Lorraine pour des projet de concours de cuisine recette origine de la qualit Une seule action transfrontali re est r alis e dans le domaine des produits de l agriculture biologique Perspectives des r ductions budg
43. casion de la cr ation des DRAAF les services r gionaux de l alimentation SRAI sont incit s constituer un r seau de partenaires et laborer des actions La Loi n 2010 874 du 27 juillet 2010 de modernisation agricole cr e le programme national pour l alimentation PNA Le traditionnel mod le alimentaire fran ais gr ce auquel la France r siste mieux l pid mie d ob sit qui s vit dans de nombreux pays est fragilis par l volution des modes de vie La confiance des consommateurs dans leur alimentation se perd mesure que le lien social entre agriculteurs et citoyens se distend La mission a entendu certains de ses interlocuteurs regretter que Le caract re parfois injonctif et moral du PNNS est susceptible de g n rer des effets pervers sur le comportement des mangeurs Notre alimentation est p riodiquement l objet de remises en cause et de controverses Le sujet est clat entre diff rents acteurs et institutions entre diff rents int r ts et points de vue parmi lesquels le consommateur s gare Page 9 57 En juillet 2010 pour la premi re fois le titre premier d une loi agricole est consacr la politique publique de l alimentation Le devoir que se reconna t l Etat dans ce domaine est ainsi d fini et affirm art L 280 1 La politique publique de l alimentation vise assurer la population l acc s dans des conditions conomiquement acceptables par tous une alimentation s re
44. certain nombre de recommandations susceptibles de donner un nouvel essor au PNA dans le cadre de la loi d Avenir 3 1 Propositions pour accentuer la dynamique du PNA La mission a identifi plusieurs conditions au n cessaire d veloppement du PNA 3 1 1 Pr server la p rennit du PNA condition d efficacit d une politique publique de l alimentation Le mal c est l incertitude L alimentation est un fait culturel Agir sur l alimentation revient faire voluer des comportements des habitudes C est un processus lent Une politique de l alimentation comme toute politique incitative s inscrit donc n cessairement dans la dur e La p rennit d un outil comme le PNA au service d une politique de l alimentation est la premi re condition de son efficacit Si la question des indicateurs de performance est encore pr matur e il conviendrait en revanche de constituer d s pr sent un dispositif local et coordonn de suivi des actions men es Le tableau r alis par la DRAAF Midi Pyr n es pourrait en constituer un mod le la diffusion par la DGAI des r sultats synth tique ou par r gion selon une p riodicit d finir permettrait d identifier par comparaison les points de blocage et les facteurs de succ s 3 1 2 R affirmer le caract re prioritaire de la politique publique de l alimentation Si le PNA r pond un besoin av r le rang de priorit et les moyens affect s la politiq
45. conseil r gional CR Agence r gional de sant ARS association Le sens du go t banque alimentaire r gionale Au sein du SRAL le p le alimentation cophyto est anim par deux cadres A dont un d part prochain la retraite Avec le soutien de sa hi rarchie le p le a su constituer un r seau actif tant avec les partenaires publics comme le rectorat qu avec les associations intervenant en qualit d op rateurs Les entretiens ont fait ressortir trois sujets consid r s comme prioritaires la concurrence du PNA et du PNNS en Nord Pas de Calais l action en faveur des jeunes l action en faveur des plus d munis Page 23 57 c 1 Le PNA en Nord Pas de Calais un l ment f d rateur mais en concurrence avec le PNNS Le PNA un l ment f d rateur DRAAF et interlocuteurs ext rieurs se retrouvent en Nord Pas de Calais pour consid rer que en d pit des difficult s rencontr es pour mobiliser en interminist riel au niveau r gional et en interr gional e PNA a permis de repropulser un type d action et que Le PNA a servi favoriser les contacts Ses interlocuteurs se plaisent reconna tre la DRAAF la qualit de son contact avec les professionnels et les associations et son r le de rassembleur La composition du CRAlim na pas t formalis e par un texte ad hoc mais le conseil se r unit sous la forme d un groupe de travail et les participants notamment le Conseil r gional y
46. coop rations avec les collectivit s territoriales Ces consignes n ont pas t lev es et cet horizon semble perdurer il ne parait pas non plus que les relations avec les autres services publics Rectorat ARS soient particuli rement troites Les deux cadres A qui sont en charge du PNA au sein du Page 22 57 SRAL tous deux temps partiel 90 et 40 sont motiv es mais relativement isol es et prennent plut t appui sur ladministration centrale et les rencontres de correspondants pour alimenter leur r flexion et leur action que sur un r seau actif de partenaires locaux De fait dans le cadre de sa visite le 26 mars la mission n a rencontr aucun partenaire de la DRAAF On comprend que dans ces conditions la mise en place d un r seau ait relev de la gageure La responsable du p le a cependant men bien la r daction de deux guides remarquables dont l int r t national est tout fait vident elle poursuit ce travail sur des projets dont un tr s innovant utilisant les nouveaux outils de communication C est conforme l observation de sa hi rarchie selon laquelle une simple approche Budget effectifs serait d valorisante C est sans doute le motif pour lequel le tableau des actions et budgets PNA en Rh ne Alpes demand par la mission n a pas t fourni Constats une situation on ne peut plus contrast e avec l Alsace L objectif principal du PNA r gional fix en 2010 par le pr c dent Pr
47. courager l Education Nationale s impliquer davantage dans la conception d une p dagogie et d un programme ducatif qui ne sont aujourd hui pas l uvre 3 2 3 3 L information des consommateurs renouveler les partis pris de communication et adopter un syst me d tiquetage pertinent Le dispositif public d information des consommateurs est aujourd hui essentiellement incarn par le PNNS La mission souligne l int r t qu il y aurait faire converger les partis pris de communication du PNNS plut t prescriptifs et ceux plus incitatifs du PNA Ces partis pris de communication gagneraient s inspirer davantage des recommandations des chercheurs Le sociologue Claude Fischler rappelle Les politiques publiques sont aujourd hui fond es sur le recours la volont ce qui est illusoire ou la peur ce qui est contre productif gt Pour changer les comportements il faut que les mangeurs soient d accord L efficacit d un dispositif d tiquetage nutritionnel des produits alimentaires est fonction du niveau d information des consommateurs Cependant les chercheurs qui ont tudi l impact de l tiquetage nutritionnel sur le comportement compar des consommateurs et des entreprises de l agroalimentaire aboutissent des r sultats qui peuvent para tre paradoxaux Un tiquetage nutritionnel favorable aux bons produits risquerait d entra ner une augmentation de leur prix et rendrait de fait pl
48. d animation d un r seau de partenaires par les services r gionaux de l Etat est un bon mod le de gouvernance r gionale du PNA La question de l opportunit d un pilotage du PRAlim par le bin me DRAAF Conseil r gional a t pos e pour amplifier la recherche de synergies locales De fait le fonctionnement harmonieux du CRAlim l o il est av r para t suffire apporter la r ponse institutionnelle appropri e Emergence d une dynamique de r seau Implication des services et motivation des op rateurs le PNA commence s installer dans le milieu institutionnel Quoique faible sa notori t ne semble pas p naliser son action L important est qu il existe une politique de l alimentation capable de mobiliser un grand nombre de partenaires exer ant un effet de levier et poursuivant un objectif commun l incarne une politique publique de l alimentation men e par le MAAF riche de contenu multiforme incitative qui vient compl ter les pr conisations strictement nutritionnelles du PNNS Page 32 57 Le PNA a permis ou facilit la constitution d un r seau de partenaires locaux publics professionnels associatifs m me d enclencher une dynamique vertueuse aux applications multiples et dont l effet d entra nement financier peut aller d un facteur de deux dix Il a t crit plus haut que l importance capitale des petites sommes lorsqu elles conditionnent la r alisation m me d actions
49. de Strasbourg l tude du comportement alimentaire des adolescents pari de la sant CAAPS Le CAAPS devenu le CAAJAPS en 2013 concerne tous les tablissement scolaires publics il est en phase d valuation par deux inspecteurs d acad mie et deux m decins avec le concours de l observatoire de la sant Se met en place une phase de transition avec l Union nationale du sport scolaire UNSS pour le second degr et l USEP pour l ducation primaire sur un projet vivre ensemble et citoyennet Page 19 57 L inspection p dagogique r gionale IPR appuie un programme en lyc e pour le d veloppement de la pratique du sport plus sp cialement destin aux filles En parall le un groupe de travail du rectorat entre IPR et professeurs de sciences de la vie et de la terre SVT travaille promouvoir un enseignement de l alimentation et de l ducation physique En 2014 avec le soutien de ARS Agence r gionale de sant ces actions devraient se centrer sur le 1 degr et sur le coll ge avec une exp rimentation sur 20 coll ges et 71 coles Education la sant et la citoyennet Au del ce programme vise rapprocher le coll ge ou l cole dans un projet de quartier pour tous les aspects de la vie et mobiliser les collectivit s et les associations locales Le projet de l acad mie de Strasbourg a re u l accord du minist re de l ducation nationale pour faire de l alimentation une priorit
50. de cette politique publique notamment par le recours au m c nat Elle pr conise de concr tiser le principe des Maisons de l Alimentation et de valoriser plus les actions patrimoniales Dans le cadre de l laboration de la Loi d avenir agricole la mission recommande de centrer la politique publique de l alimentation sur la lutte contre la pr carit alimentaire le PNA a vocation s adresser en priorit aux personnes les plus vuln rables conomiquement et socialement qui se trouvent tre les plus affect es par les d s quilibres nutritionnels et les moins r ceptifs aux messages du PNNS Un dispositif d tiquetage nutritionnel adapt pourrait y contribuer Page 5 57 En d pit de la difficult de l exercice la mission pr conise de rapprocher PNA et PNNS pour en assurer la coh rence en vitant les messages contradictoires concernant par exemple la consommation de vin et pour faire converger les efforts et moyens de la politique publique de l alimentation Elle propose d organiser un d bat public permanent pour restaurer la confiance des consommateurs dans leur alimentation et refonder une culture commune de l alimentation qui soit actualis e partag e et diverse Le succ s d une politique publique de l alimentation passe par un effort soutenu d ducation des jeunes l alimentation au sein du milieu familial d abord puis l cole Il requiert aussi de renouveler les partis pris de communication encore trop
51. de l alimentation 1 2 3 Lancement du PNA mode d emploi et moyens affect s 1 2 3 1 Un programme interminist riel principalement anim par le minist re charg de l agriculture La loi de juillet 2010 prolixe en termes de champ d action tait rest e assez laconique quant aux modalit s de pilotage et de mise en uvre du plan se bornant pr ciser que la politique publique de l alimentation est d finie par le Gouvernement De fait le minist re charg de l agriculture identifi par le d cret d attribution du ministre comme l autorit administrative comp tente de l Etat animant le comit interminist riel de pilotage ad hoc avait engag d s l t 2010 une s rie d initiatives s inscrivant dans le cadre du PNA venir plate forme nationale comit d orientation et de suivi d coupage du programme en tranches th matiques lancement de quatorze groupes de travail interminist riels Les modalit s de mise en uvre du PNA n ont t formalis es qu ult rieurement apr s quelques mois d exercice de fait par une circulaire du ministre en date du 2 mars 2011 CAB C2011 0001 Apr s un pr ambule assez d velopp sur la politique de l alimentation cette circulaire au caract re fondateur rappelant le r le de facilitateur de l Etat mais pr par e dans l esprit de garder de l obligatoire et de la coh rence traitait du pilotage de la politique de l alimentation relev de conclusion
52. diversifi e en quantit suffisante de bonne qualit gustative et nutritionnelle produite dans des conditions durables Elle vise offrir chacun les conditions du choix de son alimentation en fonction de ses souhaits de ses contraintes et de ses besoins nutritionnels pour son bien tre et sa sant A cette fin la loi cr e un programme national pour l alimentation PNA qui pr voit les actions mettre en uvre dans seize domaines sp cifiques A cet gard la mission doit observer que cette num ration visant circonscrire de mani re exhaustive le champ de la politique publique de l alimentation souffre en soi de la faiblesse inh rente toute num ration elle est la fois tr s d taill e courant ainsi le risque de devenir rapidement obsol te et potentiellement incompl te courant le risque de ne pas pouvoir int grer des aspects nouveaux du sujet M me s il n appara t pas au demeurant que cette r daction ait effectivement contrari les efforts des services charg s de la mise en uvre du plan on peut cependant penser qu elle ne facilite pas la compr hension des intentions du l gislateur Le projet de loi d avenir pourrait contribuer simplifier la r daction des dispositions fondant la politique publique de l alimentation 1 2 Le document PNA de la d claration d intention au v ritable outil de politique publique Les travaux de pr paration du PNA ont t entrepris de
53. du PNA n offrirait aux DRAAF que des moyens suppl mentaires modestes tout en les privant de l effet de levier qu ils apportaient dans ce cadre partenarial Convient il alors de laisser les choses en l tat et d attendre en confiance que la mise en place des r seaux se confirme et s tende et que les actions engag es s inscrivent dans une dur e suffisante pour qu on puisse ais ment en appr cier avec recul toute la pertinence La mission ne le pense pas et propose cet gard deux sortes d volutions les unes propres au PNA en tant que tel les autres concernant la politique publique de l alimentation Page 37 57 3 Propositions pour un PNA revivifi Le sujet de l alimentation est aujourd hui l objet de remises en cause et de controverses Il est clat entre divers acteurs et institutions entre diff rents int r ts et points de vue parmi lesquels les consommateurs se perdent Le sociologue Claude Fischler d crit un ph nom ne de Boite noire On ne sait plus ce que l on mange gt Cette perte de confiance du consommateur l gard de son alimentation traduit la perte du lien social r tablir Autrement dit une culture de l alimentation est reconstituer C est le pr alable La famille l cole et l information publique sont les principaux facteurs de transmission et d volution de cette culture Apr s avoir identifi les conditions d efficacit du PNA la mission propose un
54. e pilote en d crit les l ments g n raux le public cible et l chelle g ographique de mise en uvre en dresse la liste des partenaires minist riels tablissements publics collectivit s territoriales autres et en pr cise les moyens et le calendrier de mise en uvre Indicateurs de r sultat et modalit s d valuation compl tent le document Page 11 57 La mission doit constater que de m me que la loi p chait par exc s de d tail et d num ration le texte m me du PNA avec ses quatre axes deux transversales et 85 actions de nature et d importance diverses se pr sente comme un assemblage intelligent mais qui r sulte cependant plus du mode de construction interminist riel chaque minist re impliqu ayant pr par une ou plusieurs propositions d actions que d un choix purement op rationnel et que les fiches action qui l accompagnent sont d une intensit variable aussi diverses que les actions elles m mes Ce r sultat tait probablement in vitable eu gard aux circonstances de son volution mais ne contribue gu re la lisibilit de la politique entreprise ni sa coh rence Ce caract re un peu touffu et in gal n a cependant pas emp ch les intervenants pouvoirs publics et partenaires de tirer parti de ce document o cohabitaient richesse th matique et risque de dispersion Les modalit s de lancement et de mise en uvre ont contribu en faire l outil attendu de la politique publique
55. e signaux contradictoires Ainsi de la politique publique du vin D un c t la pr occupation prioritaire du PNNS tient aux ravages de l alcoolisme A ce titre sans en tre le seul vecteur le vin est trait comme un facteur de risque sanitaire Il convient donc de mettre le public en garde contre cette tentation Parall lement le minist re de l agriculture ne manquera pas de faire valoir les qualit s de ce produit d exportation L organisation de salons de viticulteurs devra donc combiner avec pertinence information sur le go t et les qualit s du produit et mise en garde quant aux risques entra n s par une consommation excessive Page 35 57 Le besoin d une impulsion politique durable Au del des difficult s d ajustements interminist riels relev es au niveau national s agissant par exemple de l exploitation sic de l inscription du repas gastronomique des fran ais sur la liste du patrimoine immat riel de l humanit qui aurait pu compromettre la p rennit du classement le PNA requiert une volont politique constante et une solide coordination des efforts des parties publiques en pr sence Des arbitrages doivent pouvoir tre rendus ainsi de la coordination effective DRAAF ARS qui ne va pas syst matiquement de soi Il n est cependant pas av r que le MAAF accorde le m me soin au PNA que le minist re de la Sant au PNNS Dans cet esprit la mission a galement pu constater que la politique nationale de
56. eilli Le projet de l association EMTHEATRE consiste explorer le sens de l acte alimentaire et travers ce dernier la compr hension du monde qui s y rattache Utiliser le langage du spectacle vivant et des arts plastiques th tre danse vid o expositions etc comme vecteur d ducation alimentaire et de sant publique Enfin mais sans que cette num ration pr tende l exhaustivit la mission s est entretenue avec un charg de projet l association Eco Conseil qui r alise en partenariat avec la DRAAF et la ville de Strasbourg des potagers urbains collectifs deux actuellement destin s aux populations les plus fragiles L association est galement intervenue en soutien pour l organisation en 2012 d un colloque Villes jardin es et initiatives citoyennes b Rh ne Alpes des hi rarchies peu engag es La mission a t re ue par le chef du SRAL la responsable du p le alimentation et une collaboratrice ainsi que par le DRAAF La visite de la mission Lyon aura fortement contrast avec les journ es pass es Strasbourg Le DRAAF comme le chef de SRAL ne paraissent pas attendre beaucoup de r sultats d une politique publique qu ils ne pr sentent pas comme prioritaire De son c t le pr c dent pr fet de r gion avait fix au PNA un objectif conomique unique priorit la consommation des produits locaux accompagn de la consigne donn e aux services de l Etat d viter les
57. ement justifi Elle nuit la comp titivit du secteur alors qu il constitue un gisement d emplois important en r gions La mission pr conise l instauration d un d bat public permanent pour restaurer la confiance et r tablir le lien entre l agriculture et l alimentation Les nombreux d bats organis s aujourd hui sur l alimentation sont limit s dans leur port e ou r duits aux instances institutionnelles et professionnelles CNA CESE Recherche Acad mie d agriculture Fondation ANIA II manque un lieu de synth se o instruire un d bat public permanent accessible au grand public et servant tablir une culture commune de l alimentation partag e et diverse Le d bat public cr e le lien social Son caract re permanent lui assure p rennit et volutivit Page 42 57 La mission recommande d embl e d exclure le principe d un d bat public physique trop lourd mettre en oeuvre et de mettre profit les nouvelles technologies d information et de communication pour organiser un d bat public num rique seul susceptible d atteindre et de mobiliser le grand public dans son ensemble A titre indicatif les experts en ing nierie du d bat public consult s par la mission proposent l laboration d un site Internet de type r seau social anim par une quipe de trois permanents et reposant sur une ressource d une soixantaine de correspondants experts Le rapport intitul Citoyens d une
58. eur auquel doit r pondre l agriculture Celle ci n est plus prescriptrice de notre alimentation Une politique de la demande encore peu relay e par les pouvoirs publics succ de progressivement une politique de l offre Tel est le sens principal du d veloppement du PNA dans le cadre de la loi d Avenir de l agriculture de l alimentation et de la for t S agissant de l volution du PNA 2010 dans la loi d Avenir la mission pr conise une simplification de sa r daction une r criture la marge du texte de loi pour viter l effet num ratif de l art L 230 1 Elle propose la m thodologie d action esquiss e dans le cadre des travaux pr paratoires la loi d Avenir l organisation d un d bat public permanent l ducation des jeunes l alimentation l information des consommateurs et la formation des professionnels de l alimentation 3 2 1 Refonder le droit l alimentation En tant que programme interminist riel le Programme national pour l alimentation PNA repr sente la volont d une strat gie nationale globale autour de la question alimentaire N anmoins un programme national est d pourvu de toute force juridique Il na donc aucun caract re contraignant pour les pouvoirs publics et aucun recours juridictionnel n est possible sur la base de ce texte Cependant la question de l acc s l alimentation ne fait l objet que d une protection juridique faible en droit fran ais tant au nive
59. fa on quasi concomitante avec la loi de modernisation lls se sont initialement traduits par la publication en novembre 2010 d un cahier de pr s de 80 pages puis de deux circulaires aux printemps 2011 et 2013 ainsi que par l allocation de moyens sp cifiques quoique modestes budget personnels 1 2 1 Modalit s de conception et de r daction a Aller au del du PNNS Des enseignements recueillis suite la mise en uvre du PNNS il est d abord ressorti que ce programme tr s prioritairement ax sur des probl matiques de sant n puisait pas les attentes n es des Etats g n raux de 2000 qui avaient pr sid sa conception s agissant du domaine social Pour d finir une politique nationale de l alimentation ne se limitant pas la politique nutritionnelle les pouvoirs publics devaient donc pouvoir disposer d un document sp cifique coordonn avec le PNNS pr existant mais d une port e autre non pas concurrente mais compl mentaire Les travaux de conception d ensemble anim s par la DGAI ont pris appui sur les recherches d universitaires sociologues historiens reconnus comme Jean Pierre Poulain Claude Fischler Faustine Regnier Estelle Masson ils ont impliqu les professionnels de la fili re alimentaire et agroalimentaire et sollicit des apports comme celui du CGAAER Le calendrier n ayant pas permis la r alisation pr alable d tudes sp cifiques de terrain la DGAI a recouru aux travaux exis
60. fet de r gion est d ordre conomique et exclusivement centr sur l approvisionnement par des productions locales de la restauration collective les circuits courts FEADER 800 K De plus il a t affirm la mission que le Pr fet a donn consigne d viter les contacts avec les collectivit s locales 1 La cr dibilit et la l gitimit du minist re de l agriculture et de la DRAAF en mati re d alimentation sont p nalis es par son mauvais bilan cologique Toutefois les ventuels partenaires sembleraient reconna tre un avantage l intervention de l Etat en raison de sa neutralit 2 Pas de portage politique du PNA par le DRAAF et le SRAL dont le propos refl te une vision plut t d sabus e et critique sur l environnement g n ral du PNA Alors que les enjeux sur l alimentation sont r els les moyens consentis sont d risoires avec 100 K comparativement au PNNS Manque de l gitimit du minist re de l agriculture sur le volet alimentation l exception des circuits courts La mayonnaise ne prend pas 3 Pas d appel projets pas de PRAlim en 2012 c Nord Pas de Calais l accent mis sur la jeunesse et les d munis complexit des relations avec l ARS La mission a t re ue la DRAAF par la directrice la chef du SRAL et les responsables du p le alimentation elle a rencontr sept personnes dont cinq partenaires de la DRAAF publics et priv s rectorat
61. halopathie spongiforme bovine ESB qui venait d clater ce grand d bat national a paradoxalement r v l des inqui tudes naissantes li es au d veloppement de l ob sit La mise en place du PNNS a t confi e au minist re de la sant en 2001 Trois plans nationaux nutrition sant ont successivement vu le jour en dix ans le premier est fond sur deux grands principes r duire les sucres et les graisses dans l alimentation augmenter la part des fruits et l gumes le second est davantage orient vers l action et confie certains groupes de travail au minist re de l agriculture sel go t c est dans ce cadre qu est mis en place l Observatoire de la qualit de l alimentation OQAIi en 2008 pour centraliser et traiter les donn es nutritionnelles conomiques et sociologiques de l alimentation le troisi me est tr s directement li au plan de lutte contre l ob sit PO avec trois volets r duction des in galit s sociales promotion de l activit physique d nutrition En 2008 le Plan Barnier de l offre alimentaire diversifi e et durable vise pr server le mod le alimentaire fran ais reconnu sur le plan de la sant publique et pour ses vertus sociales promotion des signes de qualit op ration Un fruit pour la r cr cr ation du barom tre des perceptions alimentaires am lioration de l offre alimentaire avec les chartes nutritionnelles par exemple A l oc
62. ire gagne tre express ment raccroch e au PNA F d ratrice elle constitue un point d entr e de la politique publique de l alimentation susceptible de mobiliser tous les acteurs de la fili re alimentaire de la production la consommation Le r cent Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire lanc l t 2013 constitue une avanc e significative dans ce domaine 3 1 5 Enrichir le PNA d une dimension psychoaffective et anthropologique plaisir de manger principe du repas en groupe et lien entre agriculture et alimentation Le plaisir est le deuxi me crit re d achat d un produit alimentaire apr s le prix Pour les anthropologues et les sociologues Le go t c est la sant gr ce l encha nement vertueux entre plaisir bien tre sant et insertion sociale Ils rappellent par ailleurs que les humains sont des tres commensaux qui doivent ce titre respecter le principe du repas en groupe lls plaident aussi que la r identification de l origine agricole des produits est profitable une alimentation consciente donc quilibr e Page 39 57 Tous les consommateurs de produits alimentaires sont videmment concern s y compris les plus d munis D s lors que l on sait que L acte de se nourrir va au del de la satisfaction d un besoin biologique Magali Ramel on ne saurait se contenter de la fourniture de denr es sans ajouter la facult de choisir Le PNA ne saurait minimi
63. irmer le pilotage r gional du PNA 39 3 1 4 Accentuer la lutte contre la pr carit alimentaire et le gaspillage Alimentaires seat RAR RE PER EE DITES ER NT PP RP ER 39 Page 3 57 3 1 5 Enrichir le PNA d une dimension psychoaffective et anthropologique plaisir de manger principe du repas en groupe et lien entre agriculture et AlTReNAON ra eme does rame 39 3 1 6 Accro tre les moyens d volus au PNA en recourant au m c nat 40 3 1 7 Concr tiser le principe des Maisons de l alimentation 40 3 1 8 Valoriser l effet mobilisateur des actions patrimoniales 41 3 2 Propositions pour la lO AVeNIE Sr nan an nine ae etant e he 41 3 2 1 Refonder le droit l alimentation 41 3 2 2 Rapprocher PNAS PNNSE SR rt ARR a Al nn mine n 42 3 2 3 Quatre modalit s d ACTION E SR RNA nas 42 3 2 3 1 Le d bat pUbIIE p rMmanent sssssrsesteneneinbennn aninuins 42 3 2 3 2 L ducation des jeunes l alimentation nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn 43 3 2 3 3 L information des consommateurs renouveler les partis pris de communication et adopter un syst me d tiquetage pertinent 44 3 2 3 4 La formation des professionnels de l alimentation susciter des vocations et adapter les formations 45 CONCILSION ES SES ESS M E EEEE E EEEE 46 ANAA ESAE E E E EA A nl MN un 46 Annexe 1 lettre de mission
64. ise en oeuvre des actions ad quation moyens objectifs Cette mission doit pr figurer le rapport que le Gouvernement s est tenu de pr senter au Parlement trois ans apr s la promulgation de la loi de modernisation de l agriculture qui fonde le PNA Il est galement attendu de la mission des propositions susceptibles d tre int gr es dans le projet de loi d Avenir de l agriculture de l alimentation et de la for t du gouvernement La mission s est employ e concilier les travaux et rythmes sp cifiques chacun de ces aspects de l exercice Organisation pratique L quipe de conseil tait compos e de trois membres du CGAAER Eric Bardon Bernard Charpentier Denis Feignier En liaison avec la pr sidente de la section Alimentation et sant du CGAAER la mission a rencontr r guli rement le cabinet du ministre et l administration centrale direction g n rale de l alimentation DGAI auxquels ont t adress es deux notes d tapes les 31 mars et 24 juin Page 7 57 La premi re tape a consist en une analyse documentaire des textes de base que sont la Loi de modernisation agricole du 10 juillet 2010 qui cr e le programme national d alimentation PNA du texte m me du PNA publi l automne 2010 des fiches actions l accompagnant des circulaires d orientation du ministre et des notes d applications de la DGAI La mission PNA ne pouvait qu tre troitement corr l e l
65. ission observe que si le classement en th mes retenus par la DRAAF ne d calque pas exactement le cadre d fini par le PNA les actions s inscrivent clairement dans ses priorit s Sans revenir sur le d tail de ces actions ou vouloir commenter les plus connues d entre elles comme l inventaire patrimonial les classes du go t un fruit la r cr la mission a retenu de sa visite Toulouse trois images sp cifiques et une question ainsi que les cuisineries voqu es plus haut Page 27 57 Campus gourmand l implication du CROUS Il existe un centre r gional des uvres universitaires et scolaires CROUS par acad mie Dispensateur d aides directes sommes servies par l enseignement sup rieur sociales pr ts ou dons ou indirectes logement restaurant universitaire le CROUS n a pas de comp tence l gard de la sant des tudiants il ne s en d sint resse pas pour autant D o les op rations auxquelles il apporte son concours en termes de connaissance des r gles de l quilibre alimentaire de la saisonnalit de contribution des ateliers de pratique culinaire Panier utile panier futile gt au choix de menus th mes Les salades insolites toutes op rations conduites en partenariats pr sent es et suivies en comit r gional pour l alimentation CRAlim En d pit de l observation d sabus e d un interlocuteur Si personne n est l pour booster les chefs de cuisine CROUS i
66. it observer que la difficult se pr valoir de r sultats effectifs ne favorise pas l accroissement de la notori t du PNA La question reste pos e les actions du PNA concourent elles d j et quel point faire voluer le comportement alimentaire des fran ais Un persistant d faut de notori t Avec deux premi res ann es d exercice son actif et des moyens modestes au regard des enjeux d une politique publique de l alimentation la notori t du PNA reste en effet limit e ses partenaires nationaux et r gionaux ainsi qu aux op rateurs locaux qui mettent en uvre les PRAlim Les actions entreprises localement ne sont pas accompagn es de mesure d impact Les retomb es presse locales sont modestes La mission a par ailleurs constat que le PNA n tait pas ou n tait qu incidemment cit comme r f rence dans les colloques scientifiques sur l alimentation auxquels elle a assist Colloque du groupe th matique Alimentation AllEnvi INRA Paris 15 f vrier 2013 R tablir la confiance du citoyen dans son alimentation Acad mie d agriculture Paris 21 mars 2013 Etiquetage nutritionnel face l arbitrage Sant Plaisir INRA Paris 10 avril 2013 contrairement au PNNS Le PNA n merge pas parmi les interventions publiques tudi es Le slogan du PNA Bien manger c est l affaire de tous n a pas fait l objet d un test de perception par le public Son appr
67. l effort budg taire total du minist re programme 206 action 8 Part d di e aux actions r gionales fixe de 65 000 part variable attribu e selon quatre crit res Les dotations sont inscrites dans une fourchette allant de 67 379 Guyane 108 008 lle de France soit un total de 2 18 millions d quoi s ajoutent les recherches de co financements en partenariats 1 3 Le PNA en actions implication du niveau central pertinence et fragilit s du niveau r gional 1 8 1 L implication de la DGAI au niveau central S il nest pas apparu la mission que le Comit ex cutif interminist riel CEI r union de directeurs devant se substituer au comit de pilotage interminist riel ait pris une part active au suivi des op rations ni m me qu il se soit effectivement r uni le lancement de l appel projets national la mise en place des groupes de travail interminist riels GTI qui se sont r guli rement r unis jusqu au printemps 2012 et l animation de la plate forme nationale par la sous direction de la politique de l alimentation et le BNVQA t moignent de l implication des services centraux 1 3 1 1 Le patrimoine alimentaire et culinaire un exemple de GTI dynamique en d pit des difficult s rencontr es Au del de l action d crite par la fiche action n IV 1 1 qui est de cr er un inventaire national des produits et des savoir faire traditionnels la mission effective d
68. l ne se passe plus rien l implication du CROUS para t bien constituer un moyen efficace d apporter une aide appropri e une population qui peut se percevoir encore comme trop peu impliqu e dans le choix de son alimentation Bleu comme une orange Ce programme a emport un appel projet conjoint DRAAF ARS lanc en vue d encourager la consommation de fruits et de l gumes par les populations pr caires de Midi Pyr n es L co alimentation populaire est elle une gageure Les initiatives de Midi Pyr n es rapprocher de ce qui se fait en Alsace ou dans le Nord Pas de Calais confirment l importance de la solidit des associations op rateurs et de leur insertion dans le r seau Le crit re de la pr carit est identique revenu et lien social Bleu comme une orange organise des sorties achat cueillette des actions de d veloppement de cultures de plantes aromatiques sur balcons de transformation atelier pluche et tient un centre de documentation atelier de jardinage L aussi l op rateur aimerait disposer d indicateurs de l efficacit de son action il doit en attendant de pouvoir proc der des comparaisons moyen ou long terme se tenir l expression du ressenti des b n ficiaires Ce besoin de recul appara t bien comme une donn e constante L insucc s de l IRQUALIM Le site Internet lanc l initiative de la chambre d agriculture et de la R gion est d au manque de vrai mod le
69. lic le Conseil national du num rique et des experts en ing nierie de d bat public Sa mise en uvre et sa maintenance pourraient en tre confi es au CNA en tant qu instance de repr sentation de l ensemble des acteurs concern s par la politique publique de l alimentation La mission exprime des r serves quant au choix ventuel de confier au CESE le soin d organiser ce d bat en raison de sa composition qui privil gie la repr sentation des professionnels En revanche il pourrait tre charg l chelon r gional et national de pr senter un bilan annuel de l activit du d bat et des enseignements qui s en d gagent 3 2 3 2 L ducation des jeunes l alimentation L ducation des jeunes l alimentation repose sur la famille et l cole La famille d abord Les chercheurs du groupe th matique Alimentation d AlEnvi Alliance nationale de recherche pour l environnement pr sid e par Fran ois Houllier PDG de l INRA rappellent que L apprentissage de l alimentation se fait d abord par communaut s de pratiques familles puis par acquisition de connaissances cole La famille est le premier facteur de qualit nutritionnelle de l alimentation Page 43 57 L ducation l cole est l tape suivante Mais il ny a pas d enseignement sans culture pr alablement tablie L tablissement d une culture de l alimentation partag e gr ce au d bat public permanent Cf ci dessus devrait en
70. limentaire La politique publique de l alimentation doit tre dict e par des consid rations sociales car elles sont les plus d terminantes du comportement des consommateurs Le PNA doit s adresser en priorit aux consommateurs issus des cat gories socioprofessionnelles les plus modestes qui sont les plus affect es par les d s quilibres nutritionnels et les moins r ceptives aux messages du PNNS C est pourquoi la question de l tiquetage rev t une importance particuli re cet gard On voit bien dans ce cadre combien les populations les plus fragiles sont tributaires de la qualit de l information qui leur est offerte A cet gard le caract re ambigu de la date limite d utilisation optimale DLUO devrait conduire faire le choix de privil gier l affichage de la seule date limite de consommation DLC donn e caract re sanitaire et non socialement discriminant L association Consommation logement et cadre de vie CLCV sugg re l emploi de la formule consommer imp rativement avant le Pr voir une politique d tiquetage nutritionnel adapt e aux consommateurs les plus expos s aux d s quilibres alimentaires c est leur assurer une information relative la fiabilit de l aliment qu ils se proposent de consommer Qui plus est pour tre audible le message doit se garder de toute condescendance l gard de populations sensibles Enfin et dans le m me esprit la lutte contre le gaspillage alimenta
71. mise en uvre Autant la recherche de coh rence est un objectif partag par la DRAAF autant les modalit s propos es ne sauraient correspondre l esprit du PNA Les modes d approche diff rents de ces deux programmes l un prescriptif l autre incitatif sugg rent de la prudence quant la mani re de les coordonner L association Les Sens du Go t rappelle que Il vaut mieux informer les gens pour qu ils puissent choisir en toute connaissance de cause leur alimentation l alimentation est un choix individuel plut t que prescrire ce qu il faut manger L avenir du PNA en Nord Pas de Calais demeure donc suspendu la r alisation projet e d un regroupement formalis des plans sant de la r gion dont l animation est revendiqu e par l ARS un arbitrage du pr fet de r gion aurait ent rin ce projet qui doit donner lieu une convention La mission comme la DRAAF demeure dubitative quant l efficacit de ce type de projet ne serait ce qu en raison du fait que la port e du PNA ne saurait tre r duite un plan sant qu elle exc de sensiblement c 2 Les actions en faveur des jeunes profusion et concurrence des initiatives Si la coop ration de la DRAAF et du rectorat constitue un atout la r alisation des op rations en faveur de la jeunesse une des priorit s du Nord Pas de Calais reste pour ces services un combat de tous les jours en raison notamment de la multiplicit des projets e
72. moire et de transmission du savoir faire artisanal pour les g n rations futures Eu gard son ambition la notori t de son op rateur et son caract re exemplaire un projet construit sur le m me mod le tait pr sent par la DRAAF Pays de Loire le projet des Cuisineries gourmandes a obtenu l attribution d un budget de 40 000 La mission voyait l une occasion appropri e de juger sur pi ces de l impact d une des actions embl matiques du PNA Le r sultat n est pas la hauteur des esp rances initiales Sans entrer dans le d tail des difficult s rencontr es par la DRAAF et des relances auxquelles il lui a fallu proc der la mission se borne enregistrer les l ments suivants extraits d une correspondance du 31 juillet 2013 adress e l op rateur annexe Le rapport d ex cution que vous nous avez transmis suite nos multiples demandes a t re u hors d lai et est incomplet En effet les pi ces demand es ci dessous sont absente du bilan suit une liste de 7 items qui repr sentent la quasi totalit des l ments demand s De plus nous n avons toujours pas re u le bilan comptable d taill de l action date butoir 23 juillet 2013 malgr nos multiples relances Estimant que l op ration se traduit par un vide sid ral la DRAAF a donc demand la DGAI d engager une proc dure de recouvrement des sommes d j vers es La mission fait donc
73. programmes sont conduits avec la DRAAF plaisir la cantine et les classes du go t o Plaisir la cantine pour le secondaire fonctionne bien mais la dur e des formations est jug trop long 6 7 jours pour les personnels des coll ges qui d pendent d sormais des collectivit s locales les gestionnaires d pendant de l Education Nationale o L action Classes du go t pour les enseignants du 1 degr rencontre une difficult similaire de disponibilit des enseignants pour suivre les formations une journ e de formation suivie si besoin de compl ments six s ances p dagogiques de 1h1 2 ou plus avec mise disposition de classeurs de fiches pratiques En termes de recensement des outils disponibles un bon travail est effectu avec la mutualit fran aise d Alsace l Institut national de pr vention et d ducation pour la sant INPES le centre r gional de documentation p dagogique CRDP qui a labor une mallette pour les parents avec un th me consacr l alimentation et sport La rencontre avec les parents fonctionne dans le primaire mais est plus rare en coll ge et dispara t au lyc e Des liens avec d autres rectorats fonctionnent bien par exemple travers l cole de sant de Nancy avec un int r t pour le PNNS et le PNA Son repr sentant tient faire observer que la Rectrice d Acad mie ancienne professeur d ducation physique est particuli rement sen
74. projets en cours cette modestie fragilise la cr dibilit et la l gitimit du minist re en mati re d alimentation La mission ne peut rester insensible la convergence de propos r currents sans doute excessivement lapidaires voire caricaturaux mais non d nu s de pertinence Sur le volet alimentaire le minist re n est l gitime que sur les circuits courts dans le cadre du 2 pilier de la PAC De m me la l gitimit de l action du minist re est imparfaitement ressentie par certains interlocuteurs en raison notamment l image cologique d un certain monde agricole qu ils jugent m diocre La difficult d appr ciation des r sultats De fait les r sultats du PNA s appr cient en termes de r alisation ou pas d actions correspondant aux objectifs fix s Les indicateurs retenus par les fiches techniques permettent le cas ch ant de d nombrer les b n ficiaires de telle action mais pas d valuer l effet b n fique ou pas de l action sur le public concern exemple les l ves ou son extension aux familles des l ves La mise en place d indicateurs permettant d valuer l effet r el des actions PNA sur leurs b n ficiaires constitue une pr occupation partag e par l ensemble des intervenants rencontr s dont les avis convergent galement quant la n cessaire inscription dans le temps d un exercice qui leur para t encore pr matur La mission entend bien cet argument mais do
75. r l alimentation en 2012 Page 57 57
76. rtinence et fragilit s du niveau regional Sare ni er ee aa a a aaa Ta a aE 14 1 3 1 L implication de la DGAI au niveau central s ssssssssssnnnnneeeseeernnnnnresseerenne 14 1 3 1 1 Le patrimoine alimentaire et culinaire un exemple de GTI dynamique en d pit des difficult s rencontr es nnnnnon0o0ee0n 14 1 3 1 2 Un appel projet national aux r sultats in gaux 15 1 3 1 3 Animation de la plate forme nationale 17 1 3 2 Les enseignements de quatre d placements en r gions ssssssseeeeeesseeeene 17 1 3 2 1 Le PNA de terrain dans quatre r gions des approches contrast es 18 1 3 2 2 Quelques constats partag s par les interlocuteurs de la mission 30 2 Grandeur et servitudes du PNA rrrrrrrrrnrrnneennenneeneeenne 32 2 1 La grandeur du PNA naissance d un r seau et floraison d initiatives grandes et OLEIN LEL AAA E A se Mdr tnt en dt enr 32 2 2 Des servitudes surmonter et le besoin d une impulsion politique durable 33 2 3 Pourrait on pour autant se passer du PNA 7 36 3 Propositions pour un PNA revivifi Ernest eat inner euitnnennie 38 3 1 Propositions pour accentuer la dynamique du PNA 38 3 1 1 Pr server la p rennit du PNA condition d efficacit d une politique publique de l alimentation Le mal c est l incertitude gt 38 3 1 2 R affirmer le caract re prioritaire de la politique publique de l alimentation 38 3 1 3 Conf
77. s mais t moignent surtout d une bonne compr hension des th matiques et adh sion aux priorit s A ce titre la pr sentation des actions conduites s inscrit avec facilit dans le cadre nouveau des trois priorit s expos es par la circulaire minist rielle de janvier 2013 plus proches des attentes de terrain Page 30 57 Il s av re que les DRAAF ont pu d velopper des th matiques prioritaires diff rentes d une r gion l autre Alsace lutte contre l ob sit des jeunes Nord Pas de Calais Ile de France Poitou Charentes lutte contre la pr carit alimentaire et justice sociale Languedoc Roussillon ducation des jeunes cela confirme la pertinence du niveau r gional comme lieu appropri de la d cision publique Le temps n est pas venu de l valuation L inscription des actions du PNA dans la dur e leur imbrication avec celles du PNNS la conception des indicateurs qui mesurent plus la r alisation des actions que leur effet sur les habitudes et usages alimentaires sans parler de la taille et du poids des consommateurs ne permettent pas v ritablement d valuer d j les actions du PNA il en va diff remment de l approche op r e en termes de ressenti Page 31 57 2 Grandeur et servitudes du PNA 2 1 La grandeur du PNA naissance d un r seau et floraison d initiatives grandes et petites Pertinence des enjeux L existence du PNA inscrit l action du MAAF dans un ensemble d initiatives publiq
78. s ce cadre a t exprim e par la formule selon laquelle il ne faut pas prescrire mais fournir les outils d un choix Le public d muni est particuli rement sensible cette marque d attention Parall lement la th matique Lutte contre le gaspillage alimentaire permet d aborder beaucoup d aspects d une politique nationale de l alimentation par une autre entr e que celle de la sant la th matique aide alimentaire renvoie la lutte contre le gaspillage qui renvoie elle m me la qualit de l alimentation et de la vie Enfin l entr e justice sociale du PNA est de nature englober tous ses autres aspects aide alimentaire accessibilit gaspillage alimentaire insertion bien tre Les interlocuteurs de la mission ont observ que en d pit de l volution de sa r daction le PNNS s adresse dans ses messages plut t aux riches qu aux plus d munis Ces propos font cho ceux du Pr Nisri charg d une mission d valuation du PNNS II faut bien de l argent et des dents pour consommer des fruits et l gumes d Midi Pyr n es un bel effort de rattrapage En l absence du DRAAF la mission a t re ue par le chef du SRAL et la responsable du p le alimentation elle a rencontr sept personnes repr sentant cinq partenaires de la DRAAF publics et priv s L annonce fin f vrier de la visite de la mission peut avoir jou un r le la premi re r action de la structure avait
79. s du Comit de pilotage Copil interminist riel du 9 novembre 2010 des actions du PNA pilot es en r gion en 2011 par le minist re de l agriculture plan r gional et appel projet national ainsi que de la labellisation et de la valorisation de ces actions Sept annexes en clairaient les dispositions La circulaire pr voyait un triple tage de pilotage au niveau national un comit national d orientation et de suivi CNOS un comit ex cutif interminist riel CEI quatorze groupes de travail interminist riels th matiques pr sid s chacun par un minist re chef de file Le bureau de la nutrition et de la valorisation de la qualit des aliments BNVQA de la DGAI sous direction de la qualit des aliments SDQA se voyait confier le pilotage et le secr tariat du PNA Page 12 57 Au niveau r gional les pr fets taient invit s cr er un p le alimentation dans les DRAAF au sein des services r gionaux de l alimentation SRAL ainsi qu constituer et r unir un comit r gional de l alimentation CRAlim auquel serait confi le soin de pr parer un plan r gional pour l alimentation PRAlim La circulaire du 2 mars 2011 a t suivie tr s rapidement d une note de service DGAI publi e le 15 mars sur NOCIA Elle portait appel candidature pour la mise en uvre de deux actions du PNA portant sur Ja consolidation d un inventaire du patrimoine alimentaire et culinaire des produits de chaque r gion ainsi
80. ser l importance pour les populations les plus vuln rables de la dignit dans l acc s la prise des repas ou l information autour de l alimentation Les effets d une forme d intimidation culturelle doivent ici comme ailleurs tre surmont s chacun doit pouvoir retrouver le sens de son alimentation le lien entre l agriculture et la soci t distendu sous l effet de l urbanisation doit tre r tabli 3 1 6 Accro tre les moyens d volus au PNA en recourant au m c nat La mission fait le constat qu alors que le m c nat d entreprise s est tr s fortement d velopp au cours des dix derni res ann es entre 2002 et 2012 le volume des dons des entreprises a t multipli par sept et celui des particuliers tait cinq fois sup rieur en 2012 celui de 2004 le recours aux possibilit s offertes par la loi de 2003 Loi 2003 709 du 1 ao t 2003 relative au m c nat aux associations et aux fondations n a pas profit au domaine de l alimentation alors m me que ses dimensions sociales ou patrimoniales pourraient s y pr ter particuli rement bien En rappelant les vertus de l conomie pr sentielle inh rente aux actions de m c nat les participants aux Journ es du m c nat organis es au grand Palais en novembre 2013 ont insist sur la dynamique cr e par des forces vives associ es un territoire Le renfort de m c nes motiv s et fortement impliqu s serait assur ment de nature accentuer la dyn
81. sibilis e aux sujets d alimentation d ducation physique et de sant En direction des m mes publics et en lien avec l ducation nationale et le minist re de l agriculture l association l Univers du go t en Alsace uvre pour l ducation sensorielle des enfants en formant des enseignants du primaire Un partenariat engag en 2010 a permis de r aliser et multiplier des mallettes p dagogiques labor es par l association en concertation avec des conseillers p dagogiques et mises disposition des enseignants dans des centres de ressources L association prend part galement aux Classes du go t Plaisir la Cantine Gustatorium Coop ration avec le Conseil g n ral du Haut Rhin rencontre avec deux repr sentants du conseil L implication du CG 67 est particuli rement marqu e dans les formations Plaisir la cantine ainsi que dans des actions mettant en avant les produits de proximit comme Un fruit un l gume une saison organis e avec l Interprofession des fruits et l gumes d Alsace Coop ration avec la mutualit fran aise d Alsace ce partenariat est ax sur l organisation d v nements destin s aux coll giens Coll giades journ es alimentation et activit sportive aux tudiants sessions d ateliers cuisine organis es avec le CROUS sensibilisation au gaspillage alimentaire ainsi qu aux personnes g es mallette L gumady Page 21 57 La DRAAF d Alsace a propos
82. sont actifs La chef du projet gouvernance alimentaire au Conseil r gional fait observer que celui ci n a pas de politique alimentaire propre mais qu il op re un travail transversal Elle insiste sur le risque de dispersion et la n cessit de retrouver de la coh rence A ce titre le CRAlim anim par la DRAAF constitue un lieu d changes essentiel r unissant une multitude d acteurs production sant pr carit M me si les services de l tat ne sont pas per us comme ensembliers la DRAAF contribue au d cloisonnement entre les services et avec les partenaires ext rieurs Eu gard au nombre et la grande vari t des programmes et actions les pouvoirs publics doivent viter de saupoudrer et pour cela rechercher des op rateurs peu nombreux mais visibles et p rennes La taille des op rations importe moins que le risque de dispersion cet gard le Conseil r gional privil gie le r seau rural et les circuits courts cr dits Union Europ enne UE Etat R gion Pour parer la tentation prouv e par certains services de recentrer la politique de l alimentation sur la sant le Conseil r gional sugg re d impliquer la Chambre d agriculture A cet gard la repr sentante du Conseil r gional regrette que l id e des maisons de l alimentation lanc e en 2011 ne paraisse plus tre d actualit Le th me des Maisons de l alimentation consid r es comme une tr s belle opportunit sera repris p
83. t encore non pourvus La pr carit et l image insuffisamment valoris e des m tiers de l alimentation en sont une des causes L harmonisation d une politique publique de l alimentation le d veloppement du PNA et les dispositions propos es pour restaurer la confiance dans le secteur de l alimentation ex d bat public permanent sont de nature renforcer l attractivit de ces m tiers et susciter des vocations nouvelles A cet gard la mission estime d ailleurs qu il serait plus pertinent de chercher susciter des vocations que de promouvoir directement des m tiers Enfin la mission rapporte le souhait des professionnels de l alimentation de mieux adapter les formations leurs besoins effectifs Page 45 57 Conclusion La mission ne se propose pas de conclure une tude r alis e n itinere Elle souhaite faire partager le sentiment que le PNA essai de r ponse apport e un besoin av r constitue d j en d pit de ses faiblesses un outil indispensable et qui a su faire la preuve de son utilit En l tat actuel du sujet ses r sultats s appr cient en termes d engagement et de notori t pr alables toute analyse quantitative A ce titre le PNA a permis de faciliter d accompagner voire de susciter une floraison d initiatives territorialis es de nature et de port es diverses dont les objectifs convergent vers plus de justice sociale et vers la jeunesse L exercice de longue haleine engag
84. t programmes concurrents et de la difficult d assurer leur financement Dans ce cadre contraint il a t pris soin juste titre pour la mission d viter de trop cibler La repr sentante du rectorat a mis en avant le fait que depuis la loi de d centralisation de 2006 l ducation nationale EN n a plus la ma trise de la restauration collective en milieu scolaire transf r e la R gion Le rectorat et son service infirmier restent n anmoins fortement impliqu s dans un domaine d activit int grant projet alimentaire et activit physique Le bilan des actions entreprises et r alis es lui para t in gal point de vue partag la DRAAF Il ressort des entretiens conduits la DRAAF que Un fruit la r cr permet d am nager l usage de la collation matinale habitude manifestement autant ancr e dans le Nord Pas de Calais qu en Alsace Les classes du go t bien r alis es permettraient de faire voluer le comportement des l ves b n ficiaires elles gagneraient tre accompagn es d une approche tiquetage qui serait sans doute efficace De fait elles sont p nalis es par le manque de disponibilit des enseignants pour se former et par leur grande mobilit L op ration Un fruit la r cr gt souffre d un manque de financement par les collectivit s locales compl ment des 50 UE alors que 46 000 enfants devraient en tre b n ficiaires Enfin une tentative de
85. tants notamment du centre de recherche pour l tude et l observation des conditions de vie CREDOC Page 10 57 b Un objectif pratique prioritaire constituer un ensemble coh rent partir d initiatives diverses La loi num rant seize domaines d intervention du PNA la conception du programme devait requ rir un niveau d adh sion interminist riel lev De fait onze minist res sont concern s parmi lesquels on distingue sant et coh sion sociale ducation nationale enseignement sup rieur et recherche culture dimension patrimoniale UNESCO affaires trang res jeunesse et sports cologie conomie et finances fraudes Ils ont contribu par leurs propositions enrichir le projet en cours d laboration Il tait probablement in vitable que cet exercice aboutisse peu ou prou une compilation ordonn e de th mes de nature et de port e diff rentes cet gard plus que d une volont pr alable d harmonisation la r daction des fiches actions t moigne du souci aux effets positifs d impliquer effectivement chacun des contributeurs Enfin l attention de la mission a t appel e par ses interlocuteurs sur l importance de l implication de parlementaires et d lus locaux particuli rement engag s dans les domaines de la restauration collective ou de la lutte contre le gaspillage Cette implication a notamment t confirm e par plusieurs intervenants au cours de la Conf rence parlementaire
86. tractif mais la cuisine est rest e d serte Page 15 57 Parmi les points d int r t particuliers que la mission souhaitait voquer Toulouse figurait ambitieux projet des Cuisineries gourmandes port par le Conservatoire des traditions culinaires artisanales Grand Sud association loi de 1901 qui pr sent par la DRAAF dans le cadre de l appel national projet en juin 2011 avait t s lectionn par la commission ad hoc et retenu par le ministre Le principe du projet s inscrivant dans l axe patrimonial du PNA consistait Contribuer la transmission un large public des bases fondamentales de l art culinaire donner une dimension culturelle au patrimoine culinaire mettre en valeur un terroir ses hommes et ses traditions autour de l art culinaire valoriser le m tier de cuisinier en lui apportant les bases du travail traditionnel faire d couvrir les savoir faire des m nag res des professionnels et des m tiers de bouche afin de r pertorier et de faire vivre les recettes d autrefois qui disparaissent recenser les principales recettes traditionnelles des r gions en utilisant en priorit l inventaire du patrimoine culinaire soit du centre national des arts culinaires CNAC soit du travail des lyc es agricoles enregistrer le savoir faire en filmant les personnes r alisant encore aujourd hui ces recettes m moriser les produits utilis s aujourd hui constituer progressivement un lieu de m
87. u GTI N 11 Valorisation des produits et des savoirs faire culinaires aura t de faire le lien entre les mesures de sauvegarde du patrimoine alimentaire pr vues dans le dossier UNESCO et les diff rentes actions du PNA Il s av re en effet que parall lement l laboration du PNA les pouvoirs publics l initiative de la Pr sidence de la r publique apportaient leur soutien la candidature du repas gastronomique des fran ais RGF une inscription par l UNESCO sur la liste du patrimoine immat riel de l humanit Cette candidature tait directement port e par une association constitu e ad hoc la mission fran aise pour le patrimoine culinaire et alimentaire MFPCA qui en avait constitu le dossier A ce titre plusieurs des mesures de sauvegarde du RGF que la France s engageait mettre en uvre avaient t inscrites dans le PNA L une des plus embl matiques tait l inventaire du patrimoine alimentaire et culinaire mesure inscrite dans l axe IV du PNA Page 14 57 Pr par e conjointement par les minist res de l agriculture DGAI et de la culture Direction des patrimoines la premi re r union du GTI a r uni le 1 septembre 2010 des repr sentants des minist res des affaires trang res de l agriculture de la culture des finances et de la recherche ainsi que de l INAO Le GTI s est ensuite r guli rement r uni pendant pr s de deux ans dans les locaux des minist res de la c
88. u MAAF dans le PNA n est pas au niveau de l effort du minist re de la sant pour le programme national nutrition sant PNNS En tout tat de cause en raison de certaines difficult s rencontr es dans le cadre de l action interminist rielle et au vu de l implication tr s contrast e des directions r gionales de l alimentation de l agriculture et de la for t DRAAF la r affirmation d une volont politique forte et organis e para t indispensable L chelon r gional de mise en uvre du PNA par les DRAAF en partenariat avec des op rateurs locaux appara t cependant comme le plus pertinent En Alsace par exemple la DRAAF est parvenue mobiliser un grand nombre de partenaires publics comme priv s et susciter un effet de levier financier important Le PNA souffre d un d faut de notori t face l crasante concurrence du PNNS II gagnerait se d velopper en int grant le plan de lutte contre le gaspillage alimentaire Il m riterait d tre enrichi d une dimension psycho affective et anthropologique propre au plaisir du manger ensemble qui contribuerait la fois la lutte contre l exclusion sociale et la valorisation de la dimension patrimoniale du mod le alimentaire fran ais illustr par l inscription du repas gastronomique des fran ais sur la liste du patrimoine immat riel de l humanit par l Unesco Op rationnellement la mission sugg re d accro tre les moyens et le nombre des acteurs
89. ualit des aliments DGAI Services r gionaux de l alimentation Science de la vie et de la terre Union europ enne Union nationale du sport scolaire pour le second degr Union nationale du sport pour l ducation primaire Page 56 57 Annexe 4 liste des textes de r f rences Loin 2010 874 du 27 juillet 2010 de modernisation de l agriculture et de la p che Programme national pour l alimentation PNA Circulaire CAB C2011 0001 2 mars 2011 orientations nationales en vue de la mise en uvre r gionale du Programme national pour l alimentation pour l ann e 2011 Circulaire CAB C2012 0001 du 11 avril 2012 orientations nationales en vue de la mise en uvre r gionale du Programme national pour l alimentation pour l ann e 2012 Circulaire CAB C2013 0001 du 16 janvier 2013 orientations pour la mise en uvre de la politique publique de l alimentation sur la p riode 2013 2017 Note de service DGAL SDQA N2011 8064 DGER SDI SDPOFE N2011 2029 du 15 mars 2011 appel candidatures pour la mise en uvre de deux actions du Programme national pour l alimentation pourtant sur la consolidation d un inventaire du patrimoine alimentaire et culinaire des produits de chaque r gion la mise disposition pour les consommateurs d informations pratiques sur les produits bruts et peu labor s Note de service DGAL SDPA N2012 8084 du 11 avril 2012 mise en uvre par les DRAAF DAAF du Programme national pou
90. ue nationale de l alimentation demeurent modestes au regard des enjeux Il semble la mission que l engagement du MAAF dans le PNA n est pas au niveau de l effort du minist re de la sant pour le PNNS En tout tat de cause en raison de certaines difficult s rencontr es dans le cadre de l action interminist rielle le traitement du dossier Repas gastronomique des fran ais a t op r par des services minist riels qui se sont en quelque sorte auto coordonn s et au vu de l implication tr s contrast e des DRAAF la r affirmation d une volont politique forte et organis e para t indispensable Page 38 57 3 1 3 Confirmer le pilotage r gional du PNA La mission observe que le niveau r gional est le plus appropri pour mettre en uvre le PNA Les r gions ont d ailleurs d termin des th matiques prioritaires distinctes adapt es leur situation Alsace lutte contre l ob sit des jeunes Nord Pas de Calais Ile de France Poitou Charentes justice sociale et lutte contre la pr carit alimentaire Languedoc Roussillon ducation des jeunes Au del des objectifs g n raux du PNA la construction des PRAlim s inspire davantage des propositions de terrain faites par les partenaires que de l actuelle composition formelle du plan avec ses quatre axes et ses 85 actions on ne peut qu encourager cette prise de libert 3 1 4 Accentuer la lutte contre la pr carit alimentaire et le gaspillage a
91. ues interminist rielles de surcro t et priv es point de convergence des probl matiques de production agricole et agroalimentaire et des probl matiques de sant publique le PNA constitue un lieu de rencontre d exigences parfois contradictoires et un exceptionnel carrefour d id es La mission insiste particuli rement sur la pertinence d une des priorit s du PNA expos es dans la circulaire du 16 janvier 2013 la justice sociale Les consid rations sociales sont en effet les plus d terminantes du comportement alimentaire des consommateurs Les publics les plus concern s par les d s quilibres alimentaires sont les plus modestes et les moins r ceptifs aux messages du PNNS Le prix est le premier crit re d achat des denr es alimentaires suivi par le plaisir Les initiatives lanc es ou facilit es dans le cadre offert par le PNA repr sentent une ardente obligation Pertinence du niveau r gional Les visites de terrain ont apport si besoin tait la confirmation que le niveau r gional est le plus appropri pour mettre en uvre le PNA Les r gions ont ainsi d termin des th matiques prioritaires distinctes adapt es leur situation Dans le cadre des objectifs g n raux du PNA la construction des PRAlim s inspire davantage des propositions op rationnelles de terrain faites par les partenaires qu elle se conforme l actuelle composition du plan avec ses 85 actions types Le principe de constitution et
92. ulture ou de l agriculture selon une fr quence d cid e en fonction de l ordre du jour Anim conjointement par deux repr sentants du minist re de l agriculture et de la culture ce groupe a b n fici de la participation assez syst matique des minist res et administrations concern s affaires trang res enseignement sup rieur et recherche commerce ext rieur Aux membres institutionnels se sont ajout s la MFPCA qui a t invit e rejoindre le groupe en novembre 2010 ainsi que des participants invit s ponctuellement pour un sujet donn La composition ouverte de ce GTI et l engagement personnel du sous directeur concern tr s impliqu dans son animation ont permis de faire progresser significativement le travail d inventaire requis la fois par le PNA et par la sauvegarde du RGF en d finissant contenu et modalit s de l exercice confier aux tablissements d enseignement agricole De surcro t et ce n est pas sa moindre contribution le GTI a constitu un moyen concret quoique modeste de coordination d administrations dont les tentations centrifuges leur ont valu un rappel de l UNESCO avril 2011 quant aux obligations contract es s agissant notamment du respect du caract re non mercantile des op rations rattach es au RGF 1 3 1 2 Un appel projet national aux r sultats in gaux Dot d un budget total de 550 000 pour une subvention moyenne de 40 000 par projet cet appel
93. us accessibles les mauvais produits effet pervers au regard du premier crit re d achat d un produit alimentaire 78 qui est le prix Les chercheurs sont cependant unanimes sur deux points l tiquetage nutritionnel doit viter la culpabilisation des consommateurs dans leur choix ainsi que l ostracisme des produits peu chers mais de m diocre qualit nutritionnelle l enjeu est l information du consommateur meilleur est son niveau d information meilleur est son comportement alimentaire plus il est exigeant et plus les entreprises sont incit es accro tre la qualit nutritionnelle de leurs produits La r flexion sur le sujet doit tre prolong e avec les chercheurs avant d adopter une formule pertinente Le dispositif l uvre en Grande Bretagne feux tricolores rouge orange et vert selon la qualit nutritionnelle des produits a d j montr ses limites Il serait profitable de s inspirer des tr s efficaces techniques de communication commerciale des IAA pour interpeller les publics les plus concern s lutte contre la pr carit alimentaire en se pla ant par exemple sur les registres du plaisir ou du prix auxquels ils sont le plus sensibles Page 44 57 3 2 3 4 La formation des professionnels de l alimentation susciter des vocations et adapter les formations L alimentation est un des rares secteurs conomiques subir un d ficit de recrutements Malgr la crise trop d emplois son

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